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Full text of "Annales de la Société entomologique de Belgique"

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ANNALES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 


DE 


BELGIQUE 


TOME CINQUANTE-TROISIÈME 


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Cr ons L nue TER) 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 
89, rue de Namur, 89 


1909 Y 


ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 


Le prix des Lomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs, 
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX 
à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à déx-hruit francs (sauf 
le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). 


Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES 
est fixé à rois francs. 


Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec 
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. 


MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 


Tome I. — Catalogue synorymique des Buprestides décrits de 1758 
à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs. 

TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearcetisehen und orientalischen 
Region im Kôniglichen Nalurhistorischen Museum zu Brüssel, von 
E. BRENSKE. — Prix : 3 francs. 


TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » 
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. 


Tome IV. — Jevision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- 
gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. 


Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. — 
Prix : 15 francs. 
Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — 


A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » 
Catalogue, by G.-C. CirAMPION. — Prix : fr. 7.50. 


Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — 
Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — 
Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- 
ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. 


Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES 
PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50. 


Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. — 
Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. 
— Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par 


H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par 
A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50. 
Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET 


(travail posthume). — Prix : 15 francs. 


Tome XI. — Jevision des Prionides /Macrotomines/, par AUG. 
LAMEERE. — Prix fr. 7.50. 


Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- 
naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs. 


(Voir la suite à la 3° page de la couverture.) 


ANNALES 


+ Le 4 ; 


 SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE 
Se CN De lue 0 D 


DEPOSE AUX TERMES DE LA LOI * ‘ 


Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres 
à leurs auteurs. La Sociélé n’en assume aucunement la responsa- 
bilité. 


Bruxelles. — Imp. écon., A. BREUER, chaussée d’Ixelles, 313 


té 
# 
* 


. 


DE 


BELGIQUE 


TOME CINQUANTE-TROISIÈME 


BRUXELLES 
AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 
89, rue de Namur, 89 


1909 


© SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 


2/2 783 


es. LC 


CURS ee ré RUES 
POUR L'ANNÉE 1909 


Conseil d'administration 


MM. AUG. LAMEERE, président. 
V. WILLEM, vice-président. 
H. SCHOUTEDEN, secrétaire. 


EG. FOLOGNE, frésorier, 
“SDS J. DESNEUX, bibliothécaire. | PTE 20 
Es ERN. ROUSSEAU. à 4 
Der TÉPUIZENS: ” SA 
LA 


Commission de vérification des comptes 


ts MM. FR. BALL. 
5 AUG. GUILLIAUME. r. 
P.-J. ROELOFS. 


Commission de surveillanee des collections 


MM. AuUG. LAMEERE, président. 
CHA A. Bivorr. 
E. LEDROU. 


ssemblée mensuelle du 2 janvier 1909. 
De dente de M. A. LAMEERE, Président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


Te procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 décembre 1908 
| est approuvé. 


_ Décisions du Conseil. — Le Conseil a composé comme suit son 
ss es pour l’année 1909 : 
… : Président : MM. A. LAMEERE. 
Vice-président : V. WILLEM. 
Secrélaire : H. SCHOUTEDEN. 
Trésorier : E. FOLOGNE. 
Bibliothécaire : J. DESNEUX. 


0 


 — Le Conseila admis en qualité de membre effectif M. M. DE Wis- 
PELAERE, rue Saint-Jean-Népomucène, 36, à Bruxelles, pésenté par 
MM. nes et SEVERIN. M. DE WISPELAERE s'occupe spécia- 
_ lement de l’étude des Coléoptères de Belgique. 


Travaux pour les Annales. — L’ impression des travaux insérés 
_ dans ce numéro est décidée. 


Album. — M. LEDROU remet sa photographie pour l’album de la 
_ Société. /Remerciments:/ 
J Bibliothèque. — M. JANET nous a envoyé divers tirés-à-part de 
ses travaux. /Remerciments.] 
Communication. — M. pe CROMBRUGGHE signale la capture de 
deux chenilles de Lépidoptère Fumea betulina ZELLER, sur des 
Chênes à Esschen, le 12 juin 1906. 


— M. SCHOUTEDEN donne lecture de quelques notes relalives à 
æ des Insectes congolais que lui a remises M. DuüuPuIs. 


= M. Durors montre quelques Coléoptères et Hémiptères inté- 
é _ ressants capturés par lui en Belgique. 


_ — M. Boxprorr présente un exemplaire d’un Diptère à ailes 
j _rudimentaires qu'il a capturé dans les environs de Bruxelles. 

. — M. LAMEERE donne un aperçu de la composition de la tête de 
_ l’Insecte. 


— La séance est levée à-22 1/2 heures. 


CONTRIBUTION A L'ÉTUDE 
DES SZLIS LATR. DE L’AMÉRIQUE MÉRIDIONALE 


par Maurice Pie. 


Ma collection étant particulièrement riche en Silis LATR. de 
l'Amérique Méridionale, principalement en espèces brésiliennes, 
par suite des fructueuses récoltes faites dans ce pays par M. Gou- 
NELLE et qui m'ont été cédées par lui, je crois avoir en mains des 
matériaux d'études suffisants pour entreprendre une série d'articles, 
destinés à faire mieux connaitre ces gracieux petits Malacodermes. 

Aujourd’hui, je commencerai la série projetée par une étude 
synoptique sur les espèces brésiliennes qui joignent à un prothorax 
testacé, les élytres plus ou moins de cette coloration, et munis au . 
moins d'une macule apicale foncée. 

Quelques espèces décrites par M. BLANCHARD, et que je ne connais 
pas avec certitude, seront intercalées et séparées seulement à l’aide 
de caractères nets tirés des descriptions. 

Je rappelle que, pour l’étude de ce genre, ce sont les (par suite 
de la diversité de structure et d’entaillement de leur prothorax) qui 
présentent de sérieux caractères et qu’il faut étudier tout d’abord; 
les Q®, a\ant cet organe non particulier, d'ordinaire simplement 
sinué latéralement, se ressemblent parfois beaucoup et la coloration 
servira presque seule à les identifier dans certains cas. 


1 Forme plus ou moins allongée (1); suture non bordée de 
noir; élytres plus ou moins subparallèles, non, ou à peine, 
élargis en arrière, non rebordés, ou munis d’un faible 
lEbOPE To ne SEC SET RE M TN OR IR 

1” Forme très large; suture bordée de noir; élytres distincte- 
ment élargis en arrière et largement explanés. (Espèce 
entièrement noire sauf le prothorax testacé-rougeûtre et 
une large bande médiane-testacée, isolée de la suture, sur 
chaque élytre.) Long. 6-6,5 mill. — Caraça et Val du Rio- 


Pardo (ex GOUNELLE) 2 Essen une) 
2 Une macule humérale, ou fascie basale, sur les élytres . . 4 
2" Elytres entièrement testacées, à l’exception d’une macule 
apicale foncée : 2.747 ES ER RENE 
3 Pattes en majeure partie foncées, d'ordinaire avec seule- 
ment la base des cuisses testacée. Long. 7 mill. — Rio de 
Janeiro 5. 4 6 2 NO PT ES AE DA CEE 


(1) BLaNCHARD dans ses descriptions du voyage d'ORBIGNY ne mentionnant pas 
la forme du corps des espèces qu'il décrit, je dois en conclure qu'elles présentent 
toutes une forme analogue, c'est-à-dire l'ordinaire plus ou moins allongée ; je 
ne serai cependant pas éloigné de croire que /æta pourrait bien être voisin de 
mon /atissima, par prudence je ne le ferai pas figurer dans mon synopsis. 


 CL'C TAN ENT 


7 

3! Pattes entièrement testacées avec seulement les tarses en 

partie obscurcis. Long. 6 mill. — Caraça, dans l'Etat de 
Minas Géraez (ex GOUNELLE) . . . . . . brevinotata Pic 

4 Elytres étroitement testacés sur leur milieu, autrement dit 
foncés avec une bande médiane testacée . , . ÿ 


4' Elytres largement testacés sur leur milieu, A nnEne dit 
testacés et maculés de foncé peu AE à la base et 
AU SO ENMREL EN este RL SN Lt 
> Prothorax étroitement, ou ue one sur le 
disque chez 4; chez © le prothorax, plus ou moins trans- 
versal, est faiblement échancré ou sinué au moins latéra- 
lement ; macule apicale foncée des ‘ue Gr 
SOMICAMESVETSORELCE UE ART, het 6 
o' Prothorax fortement et largement creusé sur É ne au 
moins chez Ççj'; chez © le prothorax, très transversal, est 
distinctement biéchancré sur les côtés en arrière; macule 
apicale foncée des élytres large, remontant un peu en 
avant. Long. 6-6,5 mill. — Rio de Janeiro 
quadrimaculata REDT 
6 Tête entièrement noire; prothorax à simple dépression 
discale, et à appendice postérieur latéral bifide. Long. 
6-6,5 mill. — Caraça (ex GOUNELLE) : . . . distincta Pic 
6’ Tête noire, marquée antérieurement de testacé; prothorax à 
sillon discal net, et à appendice postérieur latéral parais- 
sant simple. Long.7 mill. — Etatde Sao Paulo, sulcata Pic (1) 
7 Fascie élytrale testacée transverse, subsinuée ; tête et pattes 
plus ou moins noires; f prothorax distinctement et lar- 
gement impressionné sur le disque, et lobe postérieur 
moins grêle. Long. 5 mill. — Etat de Sao Paulo (ex Gou- 
NE) Le 1 02 : : : 1,5 A MARNE SPe 
7! Fascie élytrale Eee un nn see en avant, tête et 
pattes, sauf les tarses, d’un testacé-rougeâtre; s protho- 
rax faiblement impressionné sur le disque, à lobe posté- 
rieur grêle et long. Long.6 mill. = Caraça (ex GOUNELLE). 
fasciata Prc 
En intercalant amaena BLANCH., qui m'est inconnu en nature, la 
fin de mon tableau devra être modifié de la façon suivante : 


7 Pattes testacées, parfois avec les tarses obscurs. . . 8 
7! Pattes foncées, sauf la base des cuisses et les tibias en te 
RÉRMOES ON ONE MN CMP 0 En € 1. vicina PIC 


(1) Je rapporte provisoirement à cette espèce à titre de variété, sous le nom 
de brevimaculata, une 9, originaire de Caraça, dont les élytres sont assez large - 
ment marqués de foncé à l'extrémité mais qui ne présentent qu'une petite 
macule humérale de cette même coloration. 


) 


8 Pattesentièrementtestacées; 'prothorax muni d’une longue 
pointe dirigée en arrière devant la base (ex description). 
Long. 6 mill. — Brésil. : . . . . . amaena BLANCH:. 

8 Pattes testacées avec les tarses obscurs;  prothorax muni 
près de la base d’un appendice bidenté au sommet. 
Long:6 mi." ON SUCRE PRES ER NS NS CT TETE 


Je terminerai cet article en donnant quelques notes descriptives 
sur les nouveautés latissima et vicina, et quelques renseignements 
sur différentes espèces de coloration analogue, non comprises dans 
le tableau ci-dessus, soit parce que je ne les connais pas avec assez 
de certitude pour en parler, soit parce qu’elles ne sont pas décrites 
du Brésil. 

Silis latissima mihi se rapproche beaucoup de lata Pic, égale- 
ment du Brésil, le prothorax chez paraît un peu moins entaillé 
postérieurement, la forme du corps est plus trapue, enfin le système 
de coloration des élvtres est différent, mais il ne serait pas impos- 
sible que cette forme soit une simple modification extrême de 
lata Pic. 

Silis vicina mihi est modérément allongé, ün peu brillant, son 
prothorax assez large est muni latéralement d’une forte dent 
médiane et postérieurement d’un lobe long, subtronqué au sommet. 

Le Silis læta BLANCHARD /Voy. d'ORBIGNY, p. 108), de Rio de 
Janeiro, est noir avec le prothorax très large, rougeàtre, les élvtres 
sont noirs à fascie médiane ondulée d’un flave pâle. 

Le Silis tricolor GUERIN /Ic. Règn. Anim., p. 47), du Brésil, pré- 
sente sur les élytres une macule blanche médiane et discale sur 
coloration foncière noire, et ainsi se distingue facilement des espèces 
à bandes testacées. | 

REDTENBACHER (Reise Novara, IT, p. 105), a décrit de Rio de 
Janeiro le Silis viltigera, que je ne connais pas, qui paraît être 
très particulier, d’après la description, ses élytres étant fauves et 
ornés d’une bande longitudinale noire partant de la base et 
atteignant l'extrémité. 

De l'Amérique centrale sont décrites quelques espèces de 
coloration voisine, ou analogue, tels que : basalis GorH. (dont les 
élytres sont noirs avec la base testacée), diversa GôRH. et combusta 
GorH. (à prothiorax testacé et élytres d’ordinaire au moins plus ou 
moins largement noirs en arrière) et varians Gorx. (à prothorax 
testacé, maculé de foncé). 


pel D' Achille Griflini 
(R Istituto lecnico di Genova, Italia) 


La R. Società Entomologica del Belgio volle cortesemente pubbli- 
care nel volume XY delle sue Memorie (1908) le mie osservazioni 
sulle Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia Naturale in 
k Bruxelles, pel eui studio il S' 'SEVERIN si era gentilmente à me 
_rivolto. PRE 

_Nell’ ultima parte (VI) di quelle mie osservazioni ho già accen- 
nato che ricevetti in seguito dallo stesso S' SEVERIN un invio supple- 
mentare di alcune altre Phasgonouridæ africane del suo Museo. 
_ Inoltre, qualche mese più tardi, egli mi comunico anche le Phas- 
gonouridæ del Musée du cos pure di Bruxelles, a me rivolgen- 
dosi per la loro determinazione. 

In questo nuovo materiale scientifico ho ritrovato alcune specie 
_ già osservate nelle prime collezioni statemi inviate, e fra queste 
anche talune da me descritte, inoltre ho trovato qualche specie e 
sottospecie nuova, con esemplari di qualcuna poco nota che permet- 
_ tono di completarne la diagnosi o di farne meglio conoscere i 
_ caratteri o la variazione. 

Ho pertanto riunito nelle presenti pa:ine le descrizioni e le 
osservazioni che credetti più interessanti, sopra le più notevoli di 
queste Phasgonouridæ del Congo, appartenenti in parte al Musée 


du Congo e in parte al Musée R. d'Histoire Naturelle di Bruxelles 
 (invio supplementare. 

LES Quanto riguardava le poche specie della famiglia Gryllacridæ fu 
Le già da me pubblicato in una mia recente nola (6), nella quale ho 


14 
7 _ parlalo anche dei Grillacridi indo-malesi del Museo di Storia Natu- 
de _ rale di Braxelles; quindi per questa famiglia non faccio che citare 
484 qui semplicemente le mie descrizioni, senza ripeterle. 

Delle altre famiglie : Phaneropteridæ, Mecopodidæ, Pseudophyl- 
lidæ, Conocephalidæ, Sagidæ, Stenopelmatidæ, qui considerate, 
certo l’ultima ab ba fornito in queste collezioni la 

- specie più rimarchevole ed inaspettata, prima specie africana di un 
genere quasi esclusivamente americano, notevolissima per {anti 
caratteri. 

Mi sia permesso di ringraziare le. Direzioni dei Musei di Bruxelles 
ed il S' SEVERIN, che vollero darmi tanta prova di stima, confidan- 
domi le importanti loro collezioni,.e la R. Società Entomologica del 
Belgio che gentilmente pubblica nei suoi volumi le mieoss ervazioni. 


10 


In pari tempo mando un ringraziamento anche alla Direzione del 
Museo Civico di Storia Naturale di Genova, che mi ha fornito, come 
sempre, validi mezzi di studio anche per queste raccolte. 7 


Genova 19 Dicembre 1908. 


1 Fam* PHANEROPTERIDAE. 


1. — Plangiopsis Schoutedeni GRIFFINI. 
©. — Plangiopsis Schoutedeni GRriFFriNt, 1908 (4), p. 218-220. 
J (adhuc non descriptus). — Fœminæ simillimus. Margine antico 


elytrorum haud sensim nigrato; campo tympanali ut reliqua super- 
ficie elytrorum opaco et colorato, vena plicata concolore instructo. 
Segmento anali apice leviter sinuato et superne subexcavato. 
Lamina supraanali elongato-triangulari, minute rugulosa, et longi- 
tudinaliter præcipue basi, in medio impressa. Cercis longis, tere- 
tibus, puberulis, sat subtilibus, parum curvatis, apice perparum 
incrassatis et obtuse mucronatis. Lamina subgenitali maiuscula, 
elongata, convexa, in medio levissime carinulata, ad apicem sub- 
constricla, apice.fere truncala, stylis brevibus crassiusculis sat 
approximalis. 


Longitudo-corporis 77 ee rules 
» DÉONOÏT MERE » TiSS 
» eLVITOP OM EEE » 44 
Latitude, -Felyiror une RARE DEA Al 
Longitudo femorum anticorum. . . » 6 
» femorum posticorum . . DLALO 
» tüibiarum posticarum. . . » 16,8 


Typus £ : 1 J ex Leopoldville (Musæi Congensis). 


Caput ut in 9, occipite leviter fusco picto. Pronotum ut in 9, 
haud anterius brunnescens; puncti duo majores cum sulco Ivræ- 
formi confusi. Elytra eodeni modo venosa ut in ©. Alæ vitreæ, 
campo apicali triangulari viridicato eodem modo apicem elytrorum 
superante. 

Pedes, foramina tibiarum anticarum, ut in ©. Femora antica et 
intermedia subtus apicem versus margine antico 2-spinuloso; 
femora postica pallida, basi parum incrassata, sublus margine 


externo -spinuloso. 


Sono ben lieto di poter descrivere anche il ' di questa bella 
specie che ebbi il piacere di dedicare al D' FL. SCHOUTEDEN. 


AT 


2. — Arantia spinulosa BRUNNER. 


Arantia spinulosa BRUNNER, 1878, Monogr. Phaneropt., Wien, 
pag. 137, Tab. IL, fig. 32. 


1 ©. — Congo belge. 
Questa ® non corrisponde bene alla descrizione originale di 
-BRUNNER ma è quasi intermedia fra la. A. spinulosa e la À. fasciata 
WALKER (— atrolineata BRUNNER). 
= Eccone i caratteri più notevoli : 


POBEMOUCIGOEDOTIS, Le 1.27 8 7 mill: :30 
» DÉCO US MA EEE NE r » 7,9 
» CIMITOCHMT ENT PE » 60 
Rando relier Une Zaire Os Le 
Longitudo femorum 'anticorum. . . » J 
» femorum posticorum . . 1.290 
» OVIDUSOLIS MERS ES Te » D,8 


Occiput viride. Pronotum viride, melazona transverse albida 
fusco-olivaceo cirecumcirca marginata, præcipue costa transversa 
supra sinum humeralem perducta infuscata. Elytra punctulis 
impressis concoloribus prædita. Femora postica subtus margine 
interno spinis sat majoribus 5-6 apice nigris, haud tamen subloba- 
ts neque ut in figura BRUNNERI majuseculis, armata. Lamina sub- 
genitalis © subtriangularis, convexa. 


Gen. Tetraconcha KARrscH. 


Su questo genere il prof. BozivarR ha pubblicato nel 1906 una 
nota intitolata : « El género Tetraconcha KARSCH », Boletin Soc. 
Españ. Historia Natural, Madrid, Tomo VI, n. 5. 

In tale nota egli mantiene la sinonimia fra questo genere ed il 
gen. Tellidia da lui stabilito nel 1893 (1, p. 177-178). 

To credo pero che il gruppo Tellidia possa essere almeno man- 
tenuto come sottogenere, comprendendo le specie dalle zampe 
molto lunghe e sotlili, come la 7. longipes descritta dallo stesso 
Bozrvar (1, pag. 178, Tab. 1, fig. 9-10) e la nuova specie che ora 
descrivo : | 


3. Tetraconcha (Tellidia) Banzyvilliana, n. sp. 


®. — T. longipedi BoLivAR proxima, tamen pedibus elytrisque 
longioribus, ovipositore haud serrulato, nonnullis aliis notis, nec- 
non colore valde differens. Obscure virescens, valde nigro et fusco 
varia : geniculis omnibus nigratis, tibiis subtus nigris, tarsis nigra- 


12 


üis; elytris nigro-fuscis venulis creberrimis subtiliter flavidis necnon 
campo antico (infero in quiete) in dimidio apicali toto flavido. 


Longitudo Corporate 
» PEOÉOLE TR TEEN Er RER" » 4,6 
» CLTICOTUAL ES A PRE ME ARE » 34 
» femorum anlicorum . . . » 10,9 
» femorum intermediorum . » 14,6 
» femorum posticorum . . »” +26, 
» tibiarum posticarum. . . ES 1 À 
» OVIPOSLHOTIS ITEM TE RTS » 2,4 


Typus : 1 9 (Musæi Congensis) indicationem sequentem gerens : 
« Banzyville, n. 160, n. 1, Kusoro (nom indigène) ». 

Caput sat parvum. Fastigium verticis articulo primo antennarum 
æquilatum, apice distincte et profunde sulcatum. Frons utrinque 
verticaliter impressa. Antennæ nigræ : palpi et dimidium apicale 
clypei pallida; cæterum caput valde fusco umbratum, præcipue 
vertex, frons utrinque et genæ sub oculis. 

Pronotum sat parvum, margine antico leviter sinuato, lobo 
postico sat bene rotundato, sulculo longitudinali tenui, sulco medio 
lyræformi oplime expresso, obscurato et posterius subtiliter conti- 
nuato, sulco transverso postico modico. Lobi laterales modice 
longiores quam altiores, margine infero mullo minus quam in 
figura BOrIVARI supra coxas anticäs sinuato, sinu humerali multo 
magis expresso, altitudine postice quam antice mullo minus 
majore. 

Margo anticus pronoti post utrumque oculum et margo posticus 
cireum utrumque sinum humeralem nigrati. In utroque lobo 
laterali macula magna fusca irregularis adest, a margine antico 
sejuncla, cum margine postico conjuncta, ibique dilutior. 

Pleuræ et coxæ nigratæ. Coxæ anticæ fere inermes. Pedes longi, 
4 antici viridi-fusci, femoribus subtus obscurioribus; femora postica 
pallidiora et subtus non infuscata. Geniculi omnes nigrati. Tibiæ 
præcipue apicem versus fuscæ, omnes latere infero toto nigratæ ; 
tarsi nigricantes. 

Femora antica et intermedia subtus margine antico 8 10 spinu- 
loso, spinulis nigris. Femora postica basi parum incrassata, subtus 
apicem versus tantum 1-2 spinulosa. Tibiæ omnes supra sulcatæ : 
anticæ foraminibus utrinque rimatis, superne postice lantum 
1- spinulosæ : tibiæ intermediæ superne antice posticeque 2-spinu- 
losæ ; omnes subtus plurispinulosæ. Tibiæ posticæ femoribus 
longiores. 

Elytra parum lata, nigro-fusca, vena radiali postica nigro-fusca, 
cæterum venis venulisque omnibus subtilibus creberrimis flavidis ; 


ars : -tadialis (campus anlicus, seu in quiele inferus) in dimidio 
“apicali tota pulcherrime flavida, hoc colore ibi cum radio et cum 
margine externo contiguo, fere usque ad apicem, dum basim versus 
in reticulum venularam flavidarum partim dissolvitur. 

Alæ infumatæ, parte apicali prominula (circiter mill. 5,5 longa) 


Fe coriacea, fusca, venulis crebris maxima parte flavidis. 

2 c Abdomen pallidum (an decoloratum ?). Ovipositor parvus, acumi- 
_  natus, apice levissime incurvo, nec supra neque subtus serrulatus. 
À Lamina subgenitalis posterius rotundata, apice minime sinuata. 


22 Fam. MECOPODIDÆ. 


4. — Corycus Karschi KrAUss. 


A conferma di quanto ho scritto a proposito di questa specie 
(4 pag. 37-39) asserendo che il C. præmorsus Krauss non è aitro 
che la © del C. Karschi, ho trovato nell’ invio supplementare 
fattomi dal Musée Roy. d'Histoire Naturelle di Bruxelles, altri 
7 esemplari, tutti colla indicazione : Mange, Kassaï (FERRY). 

Di questi 7 esemplari, 4 sono & /C. Karschi] e 3 sono © /C. præ- 
imorsus). 


3 Fam? PSEUDOPHYLLIDÆ. 


— Cymatomera argillata KArscH. 


Nelle collezioni del Musée du Congo esistono tre esemplari recanti 
l’indicazione : LEMAIRE : Exped. Katanga. 

Di questi tre esemplari due sono © di colorazione normale. 
L’altro è un in cui la terza parte basale delle elitre è di colore 
nerastro; questo colore cessa poi bruscamente senza sfumature 
verso la tinta grigio-terrea delle restante superficie delle elitre. 
Il colore nerastro, nella parte basale che occupa, lascia un pô di 
tinta giallastro-terrea scoperta sul campo timpanale e presso lorlo 
basale esterno (anteriore). 


6. — Cymatomera Lameerei GRIFFINI. 


®. — Cymatomera Lameerei GRIFFINT, 1908 (4), pag. 44-46. 


Di questa specie esiste un ’altra © nelle collezioni del Musée du 
Congo, coll’ indicazione : Exp. Katanga (LEMAIRE). 

Ë un pù più grande del tipo, e fornita di elitre più allungate : 
inoltre presenta qualche leggera variazione di colorazione. 


14 


Eccone le principali dimensioni : 


Lünghezza delCOrTpo ee M Pl s 
» del'DTONOIOP AMENER » re 
» HE CLIPÉR NA RE TRE AX » 99 
» dei femori anteriori . . D 4700 
» dei femori posteriori . . » 14 
» dell SOVDpoSIOre PET » 16 


Fronte come nel tipo. Antenne fittamente ma irregolarmente 
anellate e variegate di nero. I tubercoletti del pronoto sono alquanto 
più irregolarmente disposti; la lamina della metazona è come nel 
tipo. La fascia longitudinale dorsale del pronoto è meno oscura, 
marginata perd di nero, e tutta punteggiata e screziata di nero. La 
colorazione delle elitre e delle zampe è come nel tipo. 

Un terzo esemplare © molto simile esiste pure nell’ invio supple- 
mentare fattomi dal Musée R. d'Histoire Naturelle, e pur esso 
recante l’indicazione : LEMAIRE, Exp. Katanga. 


7. — Pantecphylus cerambycinus KArsCH. 
Subsp. major m. 


©. — A specie typica differt præcipue : statura maiore, lobo 
antico pronoti elevatiore, basi magis constricto, spinis omnibus 
evolutioribus, et præcipue femoribus anticis et intermediis superne 
haud teretibus inermibus sed superne utrinque distincte carinulatis, 
ibique utrinque spinis validis 6-7 armatis, necnon femoribus posticis 
carina supera tota acute multispinosa atque ad apicem extus 
superne spinis pluribus præditis. 


Pongitudo corporis emilie 31 
» DÉOMOHARCEM SENTE » 14,2 
» CIVMITODUNT ER ». 31 —32 
» femorum anticorum . » 11,8 — 12,4 
» femorum intermediorum » 1 — 12 
» femorum posticorum » 18,5 — 18,9 
» OVIDOSIONIS es » 17,5 — 18,2 


Habitat : Mayumbe (CABRA). 
Typi : 2 © (Musæi Congensis). 


Color ut in specie, parum pallidior, occipite et genis irregulariter 
pallidiuscule reticulato-lineatis; elytris maculis incertis pluribus 
haud definitis præditis. Spinæ inferæ femorum et spinæ tibiarum 
fortiores quam in specie. Ovipositor apice minus incurvus et leviter 
angustiusculus. Pronotum a latere visum lobo antico supero valde 
evolutiore, lobo postico leviter magis producto, sinu humerali non 


ie 

%, 
RCA 
k 


15 


distincto (dum in specie sinus humeralis, quamvis parum, distin- 
guitur). Macula humeralis pallida elytroram interdum adest ut in 
specie. À 

Già BRUNNER nella sua Monografia (3, pag. 98), a proposito del 
P. cerambycinus KARSCH, unica specie finora ammessa del genere, 
scriveva : «Ich bin im Zweifel, ob nicht zwei Species gemischt 
sind ». 

Ora, la distinzione fra questa forma a quella specifica tipica, di 
cui pure ho sott’ occhi alcuni esemplari, mi pare si deva fare. 
Resta a vedersi se si pud dare valore specifico a questa forma, la 
quale potrebbe essere solamente una forma maggiore della specie 
stessa. 

La descrizione originale di KArscH (8, pag. 99) certo allude a 
quella forma che io considero come specie tipica, cioè a quella coi 
femori superiormente inermi. Veggansi infalti le espressioni dello 
stesso KARSGH : € Femoribus anticis superne teretibus : femoribus 
intermediis superne teretibus : femoribus posticis superne planis. » 


41 Fam? CONOCEPHALIDÆ. 


8. — Pseudorhynchus lanceolatus (FABr.) KiIrBY. 


Pseudorhynchus hastatus BOLIVAR, REDT. 


Fra i vari esemplari del Musée du Congo esiste una © etichettata : 
&« LEMAIRE, Exp. Katanga », la quale è distintissima pel colore tutto 
nero del capo, dei femori e delle tibie, e pel colore nerastro del 
pronoto. Le sue elitre e le sue ali volgono al grigio. 

Ë probabilmente un esemplare quasi melanico. Anomalie consi- 
mili di colorazione si verificano talora anche in altri conocefalidi, 
per esempio nel comune Homorocoryphus nitidulus (Scop.). 


I generi Lanista Boriv. e Plastocorypha Karscu. 


lo credo che questi due generi possano formarne uno solo. Infatti 
le specie dell’uno e dell’altro hanno tutte un facies estremamente 
simile. L’unica differenza sta nel prolungamento del vertice del capo, 
il quale in entrambi i generi ha la propria base contigua inferior- 
mente coll’apice della fronte, e che poi più innanzi nel gen. Lanista 
non è dentato inferiormente o lo à in modo indeciso, piuttosto 
soltanto tumido, mentre nel gen. Plastocorypha è dentato in modo 
piu o meno Cospicuo. 


16 


9. — Lanista crassicollis Bouv. 
{ Lanista crassicollis BoLIvAR 1906 (2), pag. 368. 


Riferisco a questa specie un del Museo del Congo, recante 
l’indicazione : Banzyville n. 157. — n. 1; Mogninokwon (nom 
indigène). 

Corrisponde bene alla breve descrizione di Borivar. Merita perd 
sieno aggiunti i seguenti caratteri, forse in parte individuali. 

Mandibulæ nigræ. Margines fastigii verticis a supero visi haud 
fusci. Clypeus et labrura flavida. Vena plicata campi tympanalis 
elytri sinistri «j fusca. Pedes concolores : apex femorum posticorum 
et apex tibiarum posticarum tantum indistincte dilute infuseata. 
Femora posticasubtus inargine externo 10-11 spinuloso, margine 
interno apicem versus tantum 1-spinuloso. 


LongitudO :COrpos AT EEE EE AnneeSS 


» St RO RS Pt LE DC 

» DrONO LE 7 RO RRRRESSS DE 

» CIVICOUN ÉRRS RERE » 4% 

» femorum anticorum . . DAS 4 

» femorum posticorum . » 18 
Latitudo pronoti (postice) . . . Dee 


10. — Plastocorypha vandikana KARsCH. 


Una © di questa specie, racolta col di Lanista crassicollis sopra 
citato, ed egualmente etichettata. Musée du Congo. 

Ë tanta la somiglianza fra le Laniste e le Plastocoryfe, che questa 
poteva sembrare a prima vista la © del maschio suddetto. Ma il 
prolungamento del vertice inferiormente fortemente dentato, le 
mandibole pallide, 1 femori inferiormente neri, le antenne nere 
(eccettuati i primi due articoli) sono caratteri che non rendono 
dubbia la sua determinazione. 

Questa © corrisponde perfettamente ai ' della stessa specie da me 
studiati nelle collezioni del Musée R. d'Histoire naturelle di 
Bruxelles (4, pag. 56). 


11. — Plastocorypha nigrifrons (Repr). 


© Pseudorhynchus nigrifrons REDTENB) 1891 (10), pag. 54-55. 
 llastocorypha nigrifrons KARNY 1906 (7), pag. 17. 
d, $ Plastocorypha nigrifrons LoLIvAR 1906 (2), pag. 370-371. 


Non conosco esemplari tipici di questa specie, che deve essere 
distinta dalla precedente pel modo di colorazione dei femori e 
fors’anche delle parti sternali. 


Un ed una © delle collezioni del Musée du Congo vanno certo 
istinti almeno come sottospecie, e cosi li descrivo : 


Re ERA Subsp. Cabrai m. 
d', &. A specie typica (secundum descriptiones auctorum) differt 


slatura maiore, femoribus magis spinosis, fronte tantum castanea, 
et pluribus nolis sequentibus : 


Ë d e 
PORSrUAOIEGPDOTIS ., 2%... null 40 497 
» MP EUD e R E t che » 3,4 4 
» LRU NB 1 1 PORN PAPE EU pan t12.6: 4198 
» SLYETOFEMN ET, » 44 45,1 
» femorum anticorum .  » 10,2 12 
» femorum posticorum . p.920; 28:95 
» OPIDOSITORISS 24 27 » — 19,2 


Hab. : Mayumbe (CABRA). 
Typi :1 J'eti © (Musæi congensis). 


_ Corpus statura maiore, robusta. Caput crassiusculum. Antennæ 
ut in specie. Fastigium verticis longius, acuminatum, supra sub- 
tusque pallidum, subtus grosse dentatum. Frons utriusque sexus 
dilute castanea : sutura clypeo-frontali tantum nigrata. Rugositas 
frontis e punctis subrotundis impressis sat regularibus confecta, 
dum in PI. vandikana magis transversa, corrugata, irregularis. 
Clypeus et mandibulæ (excepto hujus apice) testacea. Labrum 9 
etiam testaceum; labrum j saturatius ferrugineum. 

Pronotum fortius punctatum, ante metazonam leviter constric- 
tum, metazona © posterius fere truncata. Lobi laterales haud nigro 
limbati, neque in angulo postico nigro maculati, sed tantum supra 
coxas anticas incerte fusco nebulosi. Sterna utin specie. 

- Elytra et tympanum elytrorum ç'utin specie (secundum descrip- 
tiones auctorum). 

Femora antica subtus margine antico 5-spinoso, margine postico 
1-spinuloso vel mutico; apex femorum anticorum breviter nigratus. 
Femora intermedia per 2/3 partes basales (©) vel per 3/4 partes 
basales (7% fusco-nigra, apice pallide flavido-testacea ; subtus mar- 
gine antico 5-spinoso. Tibiæ anticæ testaceæ, sub foraminibus late- 
raliter parum infuscatæ., Tibiæ intermediæ pallide flavido-testaceæ, 
ad apicem ferrugineæ et ante partem apicalem ferrugineam leviter 
infuscatæ. 

Femora postica dimidio basali fusco-nigra, dimidio apicali pallide 
flavido-lestacea, hoc colore superne magis antrorsum extenso; 
subtus margine externo 9-10 spinoso, margine interno 1-2 spinu- 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 11 1909. 2 


18 


loso. Tibiæ posticæ basi testaceæ, apicem versus ferrugineæ, his 
coloribus uno in alteram transeuntibus. 
Segmentum anale 'incisum ; segmentum anale © apice excavato- 
inciso, utrinque triangulariter producto. Cerci <'trassiusculi, apice 
mucrone unciforme armali. Lamina subgenitalis ' apice leviter et 
latiuscule rotundato-emarginala. Ovipositor basi haud infuscatus. 


12. Homorocoryphus Lemairei n. sp. 
Homorocoryphus inalatus GRIFFINT olim, in l'tteris. 


©. Species multis nolis miranda; apud 1. macroxiphum locanda. 

Flavicans vel leviter fusco-griseus : elytris brevibus concoloribus, 
acuminatis, apicem abdominis haud attingentibus, septimum vel 
sextum tantum segmentum abdominale attingentibus, alis sub- 
nullis ; fastigio verticis pyriforme, ante apicem sensim coarctato; 
ovipositore longissimo, subrecto. 


Hab. : Tanganyka. 


Typi: A. —19(R. Musæi Hist. Natur. Bruxellensis) sine pedibus 
posticis. Katanga (LEMAIRE). 


B. — 1 © (Musæi Congensis) Katanga (LEMAIRE). 
A. 53 
Longitudorcorporis Rte nnlleSs:55602 
» TASSE "EE RER ON ere Dr D) 2200 
» DTONDILE ESA RCE RSA © DR 7 
» VIOLE RER » 243.5: 4679 
» femorum anticorum. . DR ST 
» femorum posticorum  . DE 21.1 : 
» OVIDOSIIOTIS MM ANR. » oÙ A 


Statura sat robusta. Elongatiusculus. 

Specimen À maior, elytris brevioribus, oviposilore longiore; 
flavicans, capite maculis plurimis dilute brunneis irregularibus, 
indefinitis, praedito. 

Specimen B parum minor, elytris longioribus; leviter fusco- 
griseus, parte infera frontis transverse flavicante, hoc colom superne 
in medio angulatim producto. 

Caput distincte conicum': superne regulariter attenuatum. Fasti- 
gium verticis subelongatum, sat latum, distincte pyriforme, basi 
crassiusculum, ante apicem sat distincte coarctatum, summo apice 
rotundatum, subtus basi crasse et breviter dentatum, ibique cum 
fastigio frontis contiguum. 

Frons sat nitida, in medio et inferius depressa, punctulis impres- 


+ 


ucis in med io o speciminis B melius distinctis, Dre, Clypeus 
labrum ! modica : mandibule robustæ, curveæ. 
_ Pars apicalis et pars infera tota fastigii verticis pallidiuscuia, fla- 


vicans. Labrum flavidum ; mandibulæ apice tantum nigratæ. Occi- 
put et vertex in specimine A incerte dilute brunneo irrorata, 


nebulosa; genæ et frons, præcipue superne, maculis irregularibus 
pluribus brunneis parum definitis prædite. Specimen B occipite 
et vertice griseis concoloribus.. 

Pronotum elongatiusculum, totum crebre rugulosum : eius pars 
supera posterius rminime ampliala, margine antico in medio subsi- 
nuato, margine postico subtruncato, in medio tamen levissime pro- 
minulo et lateribus sat rotundatis. Sulcus transversus anticus 
distinctus : post eum sulcus medius parvus breviter sagittiformis 
adest optime distinctus. Lobi laterales multo longiores quam 
altiores, anterius rotundato deflexi, posterius angulo obtuso deflexi; 
plus quam dorsum rugulosi; postice leviter altiores; margine 
antico valde obliquo, angulo antico latissime rotundato, margine 
infero ante coxas anticas subsinuato, angulo infero postico leviter 
expresso, parte postica late rotundata, sinu humerali parvo. 

- Elytra parva vel modica, apicem abdominis numquam attingentia, 

fere elongato-triangularia, apice acuta, apicem sexti vel septimi 
seementi abdominalis tantum attingentia ; basi sat incumbentia, in 
tertia parte apicali tantum contigua vel breviter divisa; cum 
corpore concoloria, crebre minute reticulata, venis omnibus regu- 
lariter expressis, venis radialibus in verticibus ipsis apicalibus 
exeuntibus. 

Pedes concolores, graciles. Femora antica inermia : femora inter- 
media apicem versus margine antico 2-spinuloso (raro 1-spinuloso). 
Tibiæ anticæ foraminibus rimatis, subtus utrinque spinulis paucis 
et parvis præditæ. Femora postica perparum incrassata, subtus 
margine externo apicem versus 4-5 spinuloso, margine interno 6-7 
spinuloso. Tibiæ posticæ pallidiores, superne post basim utrinque 
puncto nigro distincto ornatæ. 

Segmentum abdominale dorsale ultimum sinuatum, utrinque fere 
lobatum. Lamina supraanalis © in medio acute incisa, lobis triangu- 
laribus apice attenuatis, acutis. Cerci modici, recti. Appendiculus 
brevis, acute AE inter cercos sub lamina supraanali 


conspicitur. 
Ovipositor longissimus, rectus, basi tantum levissime curvatus : 
lateribus longitudinaliter sulcatis, apice acuto. — Lamina subgeni- 


talis sat elongata, ad apicem attenuata, lateribus subconcavis, sed 
apice transverse truncato et minime sinuato, basi longitudinaliter in 
medio subprominula. 


20 


13. — Homorocoryphus assimilis KARNY. 
©. — Homorocoryphus assimilis KARNY 1906 (7), pag. 48. 


Subsp. persimilis m 


, ?.— Homorocorypho assimili KARNY Brasiliæ incolæ similli- 
mus, secundum descriptionem auctoris ægre distinguendus. 

Virescens. Fastigium verticis subglobosum, concolor, subtus pal- 
lidius. Mandibulæ ferrugineæ (j) vel testaceæ (©). Pronotum sulco 
transverso primo distincto, margine postico modice rotundato ((j') 
vel rotundalo-truncato (©), tuberculum minutum in medium 
gerente : lobi laterales angulis in © subdistinctis, margine infero 
recto, obliquo, postico roltundalo, sinu humerali distincto. 

Elytra longa, angusta, in © longiora et angustiora, apice rotun- 
dato-acuminata, sparse dilute fusco-punctata. Femora antica subtus 
mutica : femora intermedia subtus mutica, raro spinula subapicali 
1 prædita. Femora postica basi parum incrassata, subtus spinulis 
concoloribus basi haud fusco punctatis in margine externo 4 5, 
© 7-8, in margine interno 7-9, instructa. Tibiæ anticæ  anterius 
inter foramina nigratæ. Tibiæ intermediæ et posticæ basi utrinque 
puncto nigro ornatæ. 

Ovipositor perlongus, femoribus postieis longior,apicem elytrorum 
sat superans, reclus, haud dilatatus, valvulis superis apice subtus 
nigrato. Lamina subgenitalis © longior quam latior, subcompressa, 
in medio longitudinaliter leviter carinulata, apicem versus sub- 
constricla, apice sensim rursus latiuscula, utrinque angulata, in 
medio leviter sinuata. 

Lamina supraanalis  transversa, utrinque acute angulata, in 
medio excavata. Cerci crassi, apice intus mucronali. 


Ch ? 


Éonesitudo corporis Hem 31 
» fASUIST Se LR 25) 1 1 
» DLOROLE 5200 ER D) 8,1 re) 
» ELVITOT UN ER eND 45,6 "50 
» femorum posticorum  » 25 27 
» OMLPOSIONIS RE 2) ce 34,9 


Typi : 1 © (Musæi Congensis) indicationem : «€ Vivi 12-6-82, 
PECHUEL » gerens. 


1 J' (eiusdem Musæi) indicationem : € Léo-Stanleyville, WEYxNSs » 
gerens. 


14. — Anisoptera guineensis (REDT.). 


Due © del Museo del Congo, provenienti dal Kassaï, corrispondono 
meglio alla descrizione di REDTENBACHER, avendo le elitre lunghe 


EE 
À zione : « Don te Iringui » ha i rer più vivaci e le elitre 
_ lunghe 7 mill., come quella del Musée R. d'Histoire Naturelle di - 
_ Bruxelles, di cui ho già fatto cenno (4, pag. 69). 


15. — Hexacentrus Karnyi n. sp. 


. —- Apud 7. inflatum locandus, a quo differt pluribus notis, 
pricipue statura sensim minore, pedibus gracilioribus, femoribus 
anticis et intermediis subtus fere inermibus, tantum in margine 
antico spinulis minimis concoloribus ægre distinguendis 45 pri- 
ditis, necnon pronoti forma elongatiore, lobo postico ovaliter 
_ produeto. 


ONCTIUTO COPDOMES,. 1: M0 er mil- 419 
» DÉCOR LUE Nr ND te) 
_» LÉGER EE der Ty 24 
» -femorum anticorum . .  » 7,2 
» femorum posticorum  .  » 17 


[Habitat : Tanganvyika. 
Typus : 1 J(Musæi Congensis), leviter læsus. e Katanga (LEMAIRE). 


Color speciminis typici griseus leviter fuscus. 

Caput fronte minus quam in A. inflalo elongata et reclinala ; 
antennæ ut in illa specie nigro annulatæ. 

Pronotum longius, superne fascia ferruginea flavido et fusco 
varia ornatum : haec fascia anterius fusco marginata, caliciformis, 
in mesozona cordiformis, in metazona dilatata, crebre infuscata, 
sed multo ante marginem posticum melazonæ transverse limitata, 
ramum medium irregularem tantum ad medium apicis metazonæ 
emittens. Dorsum metazonæ fortiter et sat crebre rugulosum. 
Metazona ovaliter posterius producta (dum in Z1. inflalo brevis et 
fere truncata), margine-optime arcuato. 

Propter metazonam productam lobi laterales videntur margine 
postico magis elongato, magisque subconcavo 

Elytra inflata : tympano ut in Æ. inflato subquadrato, vena 
incrassata transversa fusco maculata, a metazona pronoti partim 
obtecta; venulis posticis tympanum sequentibus haud subregu- 
lariter ut in Z1. inflato versus marginem posticum ductis. Pars post- 
tympanalis elytrorum videtur quam in H. inflato brevior, tamen 
apex elytrorum in typo est læsus. 

Pedes graciliores, femoribus omnibus gracilibus ; tibiis anticis 
conchis valde adpressis. 

Femora antica subtus extus inermia vel forsan sub lente incerte 
unispinulosa, intus spinulis minimis ægre distinguendis, concolo- 


29 - 


ribus, circiter à armala. Femora intermedia subtus intus inermia, 
exlus spinulis minimis ægre distinguendis, concoloribus, 4 armata. 
Lobi geniculares utin 11. inflato. Tibiæ anticæ et intermediæ subtus 
utrinque spinis 6, basi fusco-punctatis, præditæ : tibiæ intermediæ 
superne basi bispinosæ. 

Femora postica basi parum incrassata, subtus utrinque plurispi- 
nulosa, spinulis parvis, concoloribus. Tibiæ posticæ ut in Æ.inflato. 
Tarsi omnes articulo tertio superne basi nigrato. 

Genilalia  cireiter ut in 7. inflalo, stylis laminæ subgenitalis 
‘brevioribus et minus subtilibus. 


Ho dedicata questa specie al distinto entomologo H. KaARNY, dili- 
gente revisore dei Conocefalidi. 


5° Fam? SAGIDÆ. 


16. — Clonia vittata (THUNB). 


Clonia maculosa (\WALK.) SAUSSURE, 1888 (11), pag. 146-147. 
Clonia vittata KirBy 1906 (9), pag. 226. 


Riferisço non senza dubbio a questa specia una 9, priva di zampe 
posteriori; e due larve del Musée du Con,o, recanti l’indicazione : 
€ LEMAIRE : Exp. Katanga. » 

La © adulta corrisponde abbastanza alla descrizione di Se ni 
ma ha statura maggiore, ha l’ovopositore piü corto, le elitre pi 
lunghe, 1 femori anteriori e medi con 9-10 spine inferiormente su 
ciascun margine. 

Le sue dimensioni principali sono le seguenti : 


Lunghezz2:delNcorpe: eee Re nl tt 
» del pronoioe rares » 9 
» déllécéliire" serre er D NOT 
» ele TES RAR ae » - 64 
» dei femori anteriori . . » 20,8 
» dell’ovopositore- ste » 29 


Certo questa non & la © della Clonia Wahlbergi SrAL, della quale 
specie ho fallo conoscere appunto la © secondo un esemplare 
raccolto dal Rev. ALLA che descrissi nel 1897 (1). 


(1) À. GRIFFINI. Zutorno ad alcuni Ortotteri raccolli dal Rev. L. alla a Kazun- 
gula (Alto Zamberi). Bollett. Musei zool. Anat. comp Torino, vol. XII, n. 290, 1897. 


6 Fam* GRYLLACRIDÆ. 


17. — Gryllacris brighella GRiIFFINr. 
Q Gryllacris brighella Grirrint 1908 (4), pag. 22-24, — GRiFFINI 
1908 (5), pag. 9-10. 
 Gryllacris brighella GRrirriNr 1908 (6), pag. T80- 182. 

Le collezioni del Musée du Congo contenevano un di questa 
bella specie della quale finora avevo fatlo conoscere solamente la 
©. Ho descritto estesamente quel & nella mia pubblicazione sopra 
citata. 

Habitat : Congo. 


* 18. — Gryllacris punctata BRUNNER. 
Gryllacris punctataBRr.— GRIFFINI 1908(5), pag. 34 et 37,cum synon. 
— GRIFFINI 1908 (6), pag. 182-183. 
Una ©. Katanga (LEMAIRE). 
Ho Halo notizie di questa 9, rimarchevole pel colore relativa- 
mente oscuro del capo, del pronoto e delle zampe, nel sopracitato 
ultimo mio lavoro, 


19. — Gryliacris africana BRUNNER. 
 Gryllacris africana Br. — GRrIFFINI 1908 (4), pag. 26-27. — GRIFFINI 
1908 (5), pag. 51. — GriFFINi 1908 (6), pag. 183. 
Un (j. Iringui (Don LINDEMANS). 
Esemplare rimarchevole pel corpo molto nitido, per le elitre 
molto pellucide e per l’apice dell’addome superiormente bruno. 


20. Gryllacris Fülleborni GRIFFINI. 
D, $. — Gryllacris Fülleborni GriFrint, 1908 (5), pag. 52-55. 
— GRIFFINI, 1908 (6), pag. 183. 
I tipi di questa specie de me descritta appartengono al K. Zoolog. 
Museum di Berlinc. 
Nelle collezioni del Musée du Congo ho ritrovata una © corri- 
\ spondente benissimo al tipo, solamente un poco più piccola; l’ho 
ricordata, dandone le dimensioni ed i caratteri più notevoli, nel 
sopra citato ultimo mio lavoro. 


Habitat : Moero (HECQ). 


7: Fam* STENOPELMATIDÆ. 
Gen. Anabropsis REHN, 1901. 
(Synon. Schoenobates SAUSSURE, BRUNNER, nec BLACKWALL). 


Di questo genere che comprende finora specie americane ed una 
dubitativamente indicata da Brunner come indiana, vanno aggiunte 


2% 


a quelle enumerate nel catalogo di Kirby le seguenti tre specie des- 
critte da REX durante la pubblicazione di quel catalogo : | 


A. marmorata REHN, 1906, Proceed. Acad. Natur. Sciences. Phila- 
delphia, 1905, p. 827-830, fig. 16-17 (9). | 
[lab. Carrillo, Costa-Rica. 
A. costaricensis REHN, 1906, Jbidem, p. 830-832, fig. 18-19 (4) 
Hab. Carrillo, Costa-Rica. j 
A. tonkinensis REuN, 1906, Zbidemn, 1906, p. 284-287, fig. 5 (Q). 
Hab. Tonkin. 


Cosi il genere viene arricchito anche di una specie veramente 
Asiatica. | 

Con grande sorpresa poi ho trovato nelle collezioni del Musée du 
Congo uno Stenopelmatide 4 che dopo accurato studio non posso 
riferire che al gen. Anabropsis ; la specie è distintissima da tutte le 
altre, e per alcuni caratteri meriterebbe forse di formare un genere 
separato; per istituire questo sarà perd meglio aspettar di conos- 
cerne anche la ©. 

Descrivo intanto la nuova specie : 


21. Anabropsis Rehni n. sp. 


. — Prima species africana hujus generis; forsan typus generis 
novi, sine cognitione © tamen haud constituendi. 

Statura majore; elvtris alisque ahdomen longe superantibus api- 
cemque femorum posticorum etiam superantibus; tibiis anticis et 
intermediis haud compressis,neque superne sulcatis; femoribus om- 
nibus subtus spinulosis. Fusco et testaceo valde varia. Capite fuscoet 
testaceo vario; pronoto subtoto nigro-fusco, circumceirca anguste 
sed nitidissime festaceo marginato, atque postice (in metazona) 
longitudinaliter fere radiatim testaceo anguste pluries lineato ; pedi- 
bus crebre testaceo et fusco variis, geniculis pallescentibus; elytris 
majusculis, apice subrotundatis, vitreis, basi et in medio testaceo 
tinctis, undique fusco variis; alis infumatis. 


Longitudo Corporis- 1 ere leu: 
» PÉONOTLES SUR N EAP 9,9 
» CLSTEOTUTR EST Re EEE 04,9 
Latitudo/max:elytrorume ns 22,5 
Longitudo femorum anticorum . . )» 15 
» femorum posticorum . . » 39 
» tibiarum posticarum . . » 33,9 


Habitat : Congo belge, 
Typus : 1 4, Musæi Congensis in Bruxelles. 
Facies fere decticoides. 


MAS z 


ee Capat A perpendiculare. Debipat longitudinaliter obtu- 


__ sissime sed distincte carinulatum, carinula anterius melius 


| expressa, tamen numquam acuta, in fastigium verticis terminata. 
Hoc fastigium compressum, articulo primo antennarum fere 
dimidio angustius, optime sulcatum, anterius fere verticaliter 
declive, cum fastigio frontis anguste sed perfecte contiguum. 
Ocelli parum distlincti. Antennæ sat robustæ, articulo primo 
subcylindrico tumidulo, tertio longiusculo. Oculi ovato-oblongi, 
maiusculi, prominuli. Frons inferius depressiuscula. Clypeus, 
labrum, organa buccalia, solito modo confecta, nullis notis memo- 
randis prædita. 

Pronotum convexum, totum cireumeirca optime limbatum, lobo 
postico (metazona) modice sed distincte produclo, margine postico 
late rotundato, margine antico rotundato-subtruncato, sulco antico 
transverso valliforme, parum conspicuo, superficie levissime 
inæquali, metazona in parte antica leviter depressa, posterius sub 
convexa. Lobi laterales regulariter rotundatim deflexi, parum 
adpressi, tamen fere perpendiculares, sat alti, margine infero 
rotundato, postico cum antico parallelo, sinu humerali late rotun- 
dato, optime expresso. 

Pedes elongati, robustiusculi. Femora omnia superne fere 
teretia, subtus sulcata; femora antica margine externo (postico) 
mutico, margine interno (antico) bispinuloso; femora intermedia 
margine antico unispinuloso, margine postico mutico; femora pos- 
tica in dimidio apicali utriusque marginis 5-8 spinulosa. Femora 
postica basi valde incrassata, dimidio apicali attenuata, lobis geni- 
cularibus ut reliquorum femorum obtusis; extus longitudinaliter 
fere usque ad apicem carinulata, carina basi lata et magis rotundata, 
et sub carina sulcato-impressa; pars basalis superne supra carinam 
transverse striata, fere segmenta 15 regulariter parallela præbens. 

Tibiæ anticæ femoribus parum longiores, prismaticæ, hbaud com- 
pressæ, superne post basim planæ et medio carinula longitudinali 
perductæ : foramina auditus adsunt in utroque latere quamwvis 
parum perspicua. Hæc tibi& superne tantum margine interno 
spinis duabus et margine externo spinula parva unica apicali ; 
subtus utrinque spinis 5 armatæ. 

 Tibiæ intermediæ femoribus parum longiores, circiter ut anticæ 
confectæ, spinis utriusque marginis superi 3, utriusque marginis 
inferi 4. 

Tibiæ posticæ longæ, superne post basim late sulcatæ, ibique 
utrinque spinis 11 armatæ necnon calcare apicali valido; subtus 
compressæ, fere teretes, in dimidio apicali spinulis duabus sub- 
externis armatæ, apice spinis utrinque 2 necnon calcare infero 
utrinque, hoc quam supero leviter breviore. Tarsi omnes com- 
pressi, subtus pulvillis instructi. 


26 


Elytra subvitrea, cireiter in modum Gryllacridarum confecta et 
venosa, sine organis stridulationis, apicem versus magis lata, apice 
subrotundata, in quiele ut in Gryllacridis disposita. Alæ elytra 
haud vel minime superantes, totæ valde infumatæ, venis venulisque 
plurimis subtilibus etiam fuscis, venis venulisque tamen campi 
antici fortioribus. 

Prosternum longe bispinosum ; mesosternum bilobatum, utroque 
lobo in spinam longam terelem, haud acutam, producto : metaster- 
num bilobum, lobis triangularibus apice acuminatis. 


Segmenta analia  brevia. Cerci longi, subteretes, villosi, apice 
acuti; appendix (valvulæ anales?) furcata leviterincurva inter cercos 
ex intimis analibus partibus oriens conspicitur. Lamina subgenitalis 
sat magna, apice bilobata, lobis sat distantibus stylos gerentibus, 
margine inter 16bos subangulato optime sinuato. Styli articulato 
inserti modici, rigidi, recti, subtus sulcati. 

Color capitis fusco ettestaceo varius.Occiputet vertex nigro-fusca, 
carinula occipitali leviter testacea. Genæ griseo-fuscæ, testaceo irrora- 
tæ. Fastigium verticis anterius testaceum ; fastigium frontis flavum: 
frons testacea macula magna infera in clypeum continuata nigro- 
fusca superne angulo acuto continuata, maculisque lateralibus 
superis 2 utrinque sat magnis prædita. Clypeus subtotus nigro- 
fuscus; labrum obscure testaceum, basi fuscum. Palpi obseure 
testacei. Antennæ testaceæ dilute sed crebre fusco variæ, et annulis 
rarioribus testaceis pallidis longe post basim præditæ; articulus 
primus subtus et intus nigro-fuscus, secundus basi nigro-maeu- 
latus. 

Pronotum totum cum lobis lateralibus nigro-fuscum haud niti- 
dum, circumcireca sat anguste sed distinctissime et nitide testaceo 
limbatum, limbo crassiusculo. Superficies nigro-fusca anterius 
incertissime hic illic parvis maculis pallidioribus haud distinguendis 
prædita; posterius lineolis testaceis haud perfecte definitis longitu- 
dinalibus fere radiatim divergentibus signata : harum lineolarum 6 


RUE PCT MANDE re 


-Pedes valde nigro-fusco et testaceo varii. Coxæ nigro-fuscæ, 
__ posterius pallide marginatæ; femora nigro-fusco et lestaceo 


conspersa, maculata, irregulariterque subannulata. Carina externa 
femorum posticorum serialim pluries flavo-testaceo irregulariter 


maculata; pars externa horum femorum sub carina laterali magis 
nigro repleta : sulcus inferus subunicolor, obscure testaceus. Apex 
femorum anticorum subtiliter, intermedioraum parum magis, posti- 
corum superne late, testaceo pallidus. [ma basis tibiarum #4 antica- 
rum supra breviter testaceo pallida.… 


Pars supera tibiarum subunicolor, fusca; latera ut femora crebre 


nigro-fusco et lestaceo varia, maculala et subannulata. Tibiæ pos- 
ticæ inferius in dimidio apicali unicolores, testaceæ. Tarsi fusci, 
articulo ultimo obscure testaceo. Spinæ pedum testaceæ apice 
nigro-fuscæ. 


Abdomen fuscum. 


Elytra vitrea, tantum basi et in medio parum testaceo lincta, 
venis venulisque plurimis in campo postico testaceis, in campo 
antico leviter infuscatis ; superficies tota elytrorum maculis complu- 
ribus valde irregularibus fuscis maiusculis varia; his maculis haud 
a venulis semper limitatis. Alæ totæ valde infumate. 


Ho il piacere di dedicare questa intéressantissima specie al 
D' JAMES A. G. REBN di Philadelphia, attivissimo ed accurato ento- 
mologo. 3 


ke 


2. 


3. 


4. 


ENPETCEMBIBTIOCGRAFIECO: 


J. BorivaR, 1893. — Voyage de C. Alluaud dans le territoire 
d'Assinie. Orthoplères. Annales Soc. Entomol. France, 
Vol. LXII. 

J. Borrvar, 1906. — Fasgonurideos de la Guinea española. 


Memorias R. Soc. Españ. Hist. Natur. Madrid, Tomo 1°. 
C. BRUNNER VON WATTENWYL, 1895. — Monogr. der Pseudo 
phylliden., Wien. 
A. GRIFFINI, 1908. -— Phasgonouridæ africane del Hi. Museo di 
Sloria Naturale in Bruxelles, I-VI. Mémoires Soc. Entom. 
Belgique, Bruxelles, Tome XV. 


1 
. Y 


5. A. GRIFFINI, 1908. — Le specie africane del gen. Gryllacris 


SERV. Studio monografico, Siena, Tip. Sordomuti di 


L. LAZZERI. 


6. A. GRirriNt, 1908. — Jntorno ad alcune Gryllacris del Musée 


Roy. d'Hist. Nat. e del Musée du Congo, di Bruxelles. Atti 
Società Ital. Scienze Naturali, Milano, Vol. XLVIT. 


7. H. Kanxy, 1906. — Revisio Conocephalidarum. Abhandl. K. K. 
Zool. Bot. Gesellschaft, Wien, Band IV, Heft. 3. 


8. F. Karscn, 1891. — Beitr. zur Systemat. Pseudophylliden Afri- 
kas. Berlin. Entom. Zeitschr., 36 Band. 


. 9. W.-F. KirBy, 1906. — À Synonym. Catalogue of Orthoptera, 


Vol. IT, Part. I, London. 


10. J. REDTENBACHER, 1891, — Monogr. der Conocephaliden. Ver- 


handl. K. K. Zool. Bot. Gesellsch., Wien, XLI Pand. 


11. H. DE SAUSSURE, 1888. — Synopsis de la tribu des Sagiens. 
Annales Soc. Entomol. France, 6° sér., Tome VIII. , 


Voyage de M. MAURICE DE ROTHSCHILD 
en Ethiopie et dans l’Afrique orientale anglaise (1904-1906). 


à: 
F. 
nes ARACHNIDES 
À PREMIÈRE PARTIE 
’ par Eugène Simon. 
Ordo ARANEÆ, 
Familia ULOBORID Æ. 

1. — Dinopis corniger GERSTAECKER. 

Ethiopie mérid, : Tchafianani. 

Semblable au D. corniger GERST., de Zanzibar, mais bien distinct 
du D. bubalus E, Simon (du Kilimanjaro), qui lui a été attribué à 
tort comme synonyme par R. I. Pococx. 

Une autre espèce, D. ornatus Pocock, a été décrite d’Ethiopie, 
elle diffère des D. corniger et bubalus par le front mutique. 

Familia DICTYNIDÆ,. 

Gen. Hæmilla, nov. gen. 

Syn.: Tegenaria L. Kocx (ad part. T. mirabilis). 

Ab Amaurobio, cui valde affinis est, differt oculis lateralibus 
utriique subcontiguis, clypeo oculis anticis evidenter latiore, parte 
labiali saltem haud longiore quam ad basin latiore, apice attenuata 
atque truncata, laminis-maxillaribus magis incurvis. — Cribellum 
anguste transversum (saltem ©) bipartitum. Calamistrum uniseria- 
tum, lon zum sed basin apicemque articuli haud attingens. 

2. — H. mirabilis (L. Kocu). — Tegenaria m. L. Kocn, Æg. u. 
Abyss. Arachn., 1875, p. 34, pl. IV, fig. 2. 

Ethiopie mérid. : Hicka (31 mars 1904); Bourka (3 av.); Kounhi 
(14 av.); Goro Gomoton (16 av.); Tchercher (17 av.); Tchafianani 
(19 av.). 

Le Tegenaria mirabilis, découvert dans l’Hamacen (1), ne nous 

(1) Indiqué depuis de Fecherié-Ghem (dans le Choa) par P, PAvest (Arac. di 
S.ioa, p. 40). 

t 
+ 


30 


était connu que par la description de L. Kocn, faite sur le mâle 
seul, et ses véritables aflinités nous avaient jusqu'ici échappé. 

Cette Araignée se rapproche surtout des Armaurobius ; la femelle 
s’en distingue à peine; les caractères sexuels du mâle sont très 
remarquables : ses métatarses de la 1" paire sont un peu courbés 
et armés, près la base externe, d’une apophyse d’abord un peu diver- 
gente, puis dirigée en avant, grêle, effilée et sinueuse, sa patte- 
mâchoire très longue ressemble un peu à celle des Nurscia, sa 
patella est cependant plus courte et son tibia très long et cylin- 
drique est armé d’une apophyse apicale presque supère, relevée 
ou divisée à l'extrémité en plusieurs pointes sétiformes. 


Familia ERESIDÆ. 


3. — Stegody, has mim-sarum P. PAVESI, Arac. d. Scioa, 1883, 
Pole 
Syn.: Eresus gregarius O. P. CAMBRIDGE, in Pr. Zool. Soc. Lond., 1889, 
p. 42, pl. IL, fig. 5. — Steg. Hildebrandti P. PAVESr, Ar. Somali e 
Galla, 1897, p. 32 (sec. KARSCH). 
Ethiopie mérid. : Haramaya, Gotta, Harrar, Kottouki-Dagaga. 


Espèce très répandue dans l'Afrique orientale, du Sud de lEthio- 


pie au Natal; nous avons pu comparer les specimens d’Ethiopie aux 


tvpes de l'Eresus gregarius qui nous ont été communiqués par le 
Rev. O. P. CAMBRIDGE. 

Eresus Hildebrandti KARSGH est une synonymie très incertaine vu 
l'insuffisance de la diagnose. ( 


4. — Dresserus æthiopicus, sp. nov.-—©. Long. 14,5 mill. — 
Cephalothorax niger, ad marginem posticum vix dilutior, crebre et 
longe nigro-sericeo-pilosus. Oculi fere ut in D. fusco ordinati, qua- 
tuor medii in lineam recurvam, inter se parum distantes, antici 
posticis plus triplo minores. Abdomen magnum, nigrum, subtus 
paulo dilutius, supra crebre et longe nigro-sericeo-pubescens, 
sigillis parvis biseriatis, anticis utrinque geminatis et obliquis, 
impressum. Chelæ, pedes sternumque nigra. Chelæ minute granu- 
losæ, pilis longis cinereo-albidis vestitæ. Pedes robusti, coxis pos- 
ticis femoribusque posticis ad basin plus minus dilutioribus. Cri- 
bellum fusco-rufulum, quadripartitum. Plaga genitalis lata, leviter 
convexa, crebre pilosa, utrinque foveola, tuberculum parvum rufu- 
lum et nilidum includente, impressa. 

A D. fusco præsertim differt magnitudine majore et tegumentis 
nigris. 


Ethiopie merid. : Laga-Harba; Harrar. 


"5 De 


Familia FILISTATIDÆ 


5. — Filistata nigra E. SIMON, in Bull. du Muséum, Paris, 
4897, n° 3, p. 96. 
Lac Rodolphe (1905). 


Décrit de Mascate; se trouve aussi dans le sud de l'Algérie, en 
Egypte, dans le Yemen (1) et dans l’Inde au Madura. 


Familia SICARIIDÆ 


6. — Loxosceles Neuvillei, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — 
Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, in medio late infuscatus et 
sæpe, utrinque, prope marginem, confuse fusco-maculatus, setis 
cinereo-albidis, longis et pronis, sat crebre vestitus. Oculi medii 
antici inter se subcontigui, a lateralibus, multo majoribus, spatio 
oculo medio angustiore distantes. Oculi laterales utrinque disjuncti, 
posticus antico minor. Clypeus latus, valde proclivis. Abdomen con- 
vexum, obscure cinereum. Chelæ fusco-rufulæ. Sternum olivaceum. 
Pedes longi, fulvi, versus extremitates sensim obscuriores et 
rufescenti-tincti, granulis minutissimis setiferis conspersi. Pedes- 
maxillares fusco-rufuli, patella dilutiore et a'bida, tarso tibia multo 
longiore et acuminato. 

Pays Somali : région de Daomelé. Eth. mérid. : Filoa. 

À L,. rufescenti L. Durour et distinela LUCAS, cui subsimilis est, 
differt imprimis oculis quatuor anticis inter se multo confertioribus, 
oculis lateralibus anticis majoribus, cephalothorace in medio et 
sæpe ad marginem infuscato. À L. SinithiE Sim. (ex Sheikh Husein 
in regione Gallarum) differt pedibus multo brevioribus. 


Familia DRASSIDÆ 


7. — Melanophora Rothschildi, sp. nov. — ©. Long. 6 mill. 
Cephalothorax nigro-piceus, opacus etcinereo-pilosus. Oculiantici in 
lineam procurvam, medii nigri paulo majores, inter se anguste 
disjuncti à lateralibus, contigui. Oculi postici, superne visi, in 
lineam subrectam, medii paulo majores, plani, obtuse triquetri et 
subcontigui, à lateralibus anguste separati. Abdomen longe oblon- 
gum, atro-testaceum,"cinereo-pilosum. Chelæ, sternum pedesque 
fusco-picea, metatarsis tarsisque cunctis et coxis posticis paulo 


(1) Le Filistatu d'Aden, que j'ai cité sous le nom de F. festucea, est le jeune de 
F, uigra. 


32: 


dilutioribus et ferrugineis, chelæ sublæves, ad basin convexæ et 
setis validis nigris paucis hirsutæ. Sternum opacum. Tibiæ quatuor 
anticæ muticæ, metatarsi usque ad basin rare scopulati et aculeis 
basalibus binis et metatarsi 21 paris aculeo medio inferiore, armati. 
Plaga genitalis longior quam latior et subparallela, antice fulvo- 
testacea, depressa et truncata, postice paulo convexiore et nigro- 
nitida, fovea media superficiali subquadrata sed utrinque leviter 
sinuosa, atque in fundo subtilissime sulcata, impressa. 
Ethiopie : Dilé Daoua. 


Certainement distinct des trois espèces décrites d’Abyssinie par 
L. Koca : M. (l'rosthesima) cordigera, setigera et ravida, dont la 
plaque génitale est d’un type tout différent et de M. mediocris KULC- 
ZYNsSkI, dont les yeux inédians antérieurs sont plus petits que les 
latéraux. 


8. — Echemus Pavesii E. Simon, in A. D. Sir, Through unkn. 
African Countries, 1897, p. 387. 
Ethiopie mérid. : Kounhi. 


Décrit du pays des Gallas. 


9. Drassodes imbecillus L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, 
D'H22pl NV, fig:0: ? 


. — Long. 6-8 mill. — Cephalothorax lævis, pallide luteus, 
baud marginatus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineamr 
leviter procurvam, medii nigri et roturdi, lateralibus albis et ovatis 
evidenter majores. Oculi postici in lineam sat procurvam, medii 
lateralibus majores, sat longe triquetri et obliqui, inter se valde 
appropinquati. Abdomen longum, pallide cinereo-testaceum, albo- 
sericeo-pubescens. Chelæ longae, fulvo-rufulæ, læves, sed granis 
nigris setiferis minutissimis parcissime conspersæ, marginibus 
sulci longe obliquis, superiore dentibus trinis, medio reliquis 
majore, inferiore dentibus binis remotis minutissimis, granulifor- 
mibus, instructis. Partes oris fusco-rufulæ. Sternum laeve pedesque 
longi pallide lutea, metatarsis tarsisque, saltem anticis, leviter 
obscurioribus, tibiis quatuor anticis aculeis tenuibus binis, altero 
subbasali altero pone medium sito, metatarsis usque ad basin scopu- 
latis, aculeo basali simili subtus armatis. Pedes postici numerose 
aculeati, tibiis 3° paris aculeo dorsali subbasali, tibiis # paris aculeis 
dorsalibus binis armatis. Pedes-maxillares lutei, tarso rufescenti- 
tincto, graciles et longi, tibia patella longiore, cylindracea, apophysi 
carente, tarso tibia haud longiore haud vel vix latiore, longe atte- 
nuato, bulbo plano, parvo et simplici, dimidium tarsi parum supe- 
rante. 


… 


Li 
nd « 


À: edité Re HART subrotundis, HO marginibus Cnete £ 


ribus, dentibus ad radicem unguis minus remotis, abdomine latius 
ovato. Area genitalis rufula, fovea parva, latiore quam longiore vel 
sallem haud longiore, utrinque rotunda et nigro-marginata, postice 
reete truncata, plagulam rufulam (fovea vix angustiorem) inclu- 
dente, impressa. 

Ethiopie mérid. : Akaki, Dauache (2 aout 1904); Laga-Harba 
(15 sept.); Tchafianani (21 avril). 

Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi. 


Cetle espèce, fort commune dans l’Afrique ôrientale, à en juger 
par le grand nombre d'individus recueillis, est très voisine du D. 
lutescens GC. Kocn (D. œægyptus CAMBR.), de la région méditerra- 
néenne ; la patte-mächoire du mâle est semblable, le céphalothorax 
est également dépourvu de bordure. 

Mais le front du D. #mbecillus est plus large, ses veux médians 
antérieurs sont plus gros que les latéraux, les médians postérieurs 
plus gros et subcontigus, triangulaires allongés et obliques chez le 
mâle, plus larges chez la femelle, ses tibias antérieurs ont en des- 
sous deux épines unisériées au lieu d’une seule. 

L. Koca ne décrit que la femelle, de la province d'Hamacen, mais 
il est très probable que l'espèce citée par le même auteur, égale- 
ment de l’'Hamacen, sous le nom-de Drassus lulescens est le mâle du 
D. imbecillus. 


9. — D. lyriger, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax 
obcure fusco-rufescens, antice atque ad marginem obscurior et fere 
niger, albido-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam sat procur- 
vam, medii nigri lateralibus haud vel vix majores, inter se quam a 
lateralibus paulo remotiores. Oculi postici in lineam leviter pro- 
curvam, medii paulo majores, obtuse triquetri, inter se valde appro- 
pinquati, mediis anticis haud minores. Area mediorum paulo longior 
quam latior. Abdomen supraatro-cinereum et reticulatum, in dimidio 
basali lineolis binis longitudinalibus parallelis leviter sinuosis, in 
dimidio apicali lineolis transversis seriatis confusis, testaceis, nota- 
tum, subtus luteo-testaceum, mamillæ fulvo-rufulæ. Chelæ robustlæ 
et convexæ, castaneæ, fere nigræ. Sternuim fusco-rufulum nitidum. 
Pedes sat breves et robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque 
dilutioribus, metatarsis anticis usque ad Es scopulatis, tibiis 
quatuor anticis metatarsisque 1° paris muticis, metatarsis 9: paris 
aculeis basalibus binis munitis, tibiis metatarsisque posticis sat 
numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Regio geni- 
talis antice area testacea depressa et truncata, dein fovea nigra 
magna, longiore quam latiore et in medio leviter coarctata, margine 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LILI, 4 11 1909. 3 


34 


rufulo, postice incrassato, omnino cincta et carinula rufula tenui 
divisa. 
Ethiopie mérid. : Hirka. 


Cette espèce se rattache au groupe du D. signifer (troglodytes) C. 
Kocx d'Europe, mais le type de son epigyne est très différent de 
celui des espèces les mieux caractérisées de ce groupe. 


10. — Scotophaeus nyrensis, sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill. 
— Cephalothorax longus, lævis, fulvo-rufescens, tennissime nigro- 
cinctus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam rectam, 
medii lateralibus plus duplo majores, inter se anguste disjuncti 
a lateralibus subcontigui. Oculi postici minores, inter se subæ- 
quales (medii vix minores et subrotundi), in lineam latiorem 
rectam, inter se late et fere æque separati. Area mediorum parallela 
et paulo longior quam latior (medii postici anticis plus duplo 
minores). Abdomen longe oblongum, cinereo-luteo-testaceum etalbo- 
sericeo-pubescens, mamillæ inferiores longæ, fulvo-rufulæ. Chelæ 
sternumque pallide fulvo-rufula, lævia. Chelarum margo inferior 
muticus, margo superior sat brevis, ad angulum leviter prominulus 
et pone angulum granulo parvo munitus. Pedes modice longi, 
fulvo-rufuli, metatarsis tarsisque, præsertim anticis, obscurioribus 
et castaneis, albo pubescentes, tibiis quatuor anticis subtus aculeo 
submedio sat gracili aculeisque apicalibus binis, metatarsis usque ad 
basin crebre scopulatis, aculeis basilaribus binis armatis, tibiis 
metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus 
carentibus. Fovea genitalis superficialis, latior quam longior, 
postice truncata, antice leviter attenuata, prope marginem posticum 
costis binis transversis nigris notata, costa antica antice longe et 
acute producta triquetra, costa postica subrecta atque in medio 
minute excisa. 


Afr. or. angl. : M'Nyro. 

Nora : Drassus viduatus PAVESr, du Choa, appartient très proba- 
blement au genre Poecilochroa, d’après les affinités que l’auteur lui 
reconnait avec les Drassus campestratus CAMBR., auspex et dimi- 


diatus E. SIM , qui sont aussi des Poecilochroa, de même que le 
Drassus pugnax CAMBR., d'Egypte 


11. — Allodrassus Pavesii, sp. nov. — ©. Long. 10 mill. — 
Cephalothorax obscure fusco-rufescens, pilis longis et pronis 
_albo-sericeis, ad partem plumosis, vestitus. Oculi antici in lineam 
vix procurvam, medii nigri et rotundi, lateralibus albis et ovatis 
saltem 1/3 majores et inter se quam a lateralibus remotiores (sed 
spatio interoculari oculo saltem duplo minore). Oculi postici 
minores, in-lineam latiorem leviter procurvam, medii subrotundi 


Li 


_lateralibus minores et a lateralibus quam inter se remotiores, sed 


spatio interoculari oculo fere duplo majore. Area mediorum paral- 
lela et evidenter longior quam latior. Abdomen obscure cinereum, 
albo-sericeo-pubescens, mamillæ sat longæ fulvo-rufulæ. Chelæ 
sternumque fulvo-rufula, castanea, margine superiore sulci denti- 
bus trinis, medio paulo majore, inferiore dentibus binis, 2 paulo 
majore, instructis. Pedes sat breves et robusti, fulvo-rufuli, meta- 
tarsis tarsisque anticis obscure castaneis, usque ad basin crebre 
scopulatis, tibiis metatarsisque 1! paris omnino muticis, tibiis 
2! paris aculeo medio aculeoque apicali, metatarsis aculeis basila- 
ribus binis, subtus armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose 
aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis longior 
quam latior, antice attenuata, utrinque rufulo-marginata, carina 
nigra, antice ampliata canaliculata et bifida, omnino divisa. 


Ethiopie mérid. : Bograt. 


Ab À. tridentalo STRAND (ex Akaki et Daroli) differt imprimis 
margine inferiore sulci chelarum tantum bidentato. 


12. — Xerophæus coruscus (L. Kocn). — Drassus c. L. Kocx, 
Æg.u. Abyss. Arachn., 1875, p. 50, pl. V, fig. 5. 


Cette espèce, décrite de la province Hamacen, et répandue dans 
toute la région éthiopienne et dans le Yemen, fait le passage des 
Scotophœus aux Drassodes du groupe de D. signifer C. K. (troglodytes 
C. K. et auct.); elle se rapproche de ces derniers par son sternum 
peu atténué en avant, ses chélicères robustes, ses yeux postérieurs 
en ligne procurvée avec les médians anguleux et beaucoup plus 
resserrés que les latéraux et par sa plaque génitale (très bien figurée 
par L. Koc) en longue fossette testacée limitée en arrière par un 
épais rebord noir semicireulaire; d’un autre côté elle rappelle les 
Scotophœus par ses yeux médians antérieurs beaucoup plus gros 
que les latéraux, la marge inférieure de ses chélicères n’offrant 
qu'une très petite grañulation et sa forme générale; ses caractères 
sont ceux du genre Xerophœus, proposé récemment par W.-F. PUR- 
CELL, pour une nombreuse série d’espèces de l'Afrique australe 


(in Ann. Mag. Nat. Hist. (7) XX, 1907, p. 314). 


. 


Les tibias des deux premières paires du X. coruscus offrent 
en dessous une petite épine submédiane et deux apicales semblables 
et les métatarses deux épines basales plus fortes. 


Ethiop. mérid. : Harrar, Gotta. 
Af. or. angl. : M‘ Nyro. 


13. — Pterotricha satulla, sp. nov. — ©. Long. 8 mill. — 
Cephalothorax nigriaus, pilis plumosis cinereo-fulvis crebre ves- 


AR | | che | Ex 


titus, parte cephalica vittis obliquis obscurioribus (pareius pilosis) 
marginata. Oculi antici in lineam validissime procurvam semicir- 
cularem, medii paulo majores et inter se quam a lateralibus remo- 
tiores. Oculi postici in lineam leviter recurvam antica non multo 
latiorem, medii plani et angulosi, a lateralibus quam inter se 
remotiores. Clypeus verticalis, oculis anticis multo latior. Abdomen 
supra nigrinum, pilis plumosis cinereo-fülvis crebre vestilum, in 
dimidio apicali punctis testaceis sat crebre notatum, ad apicem, 
supra mamillas, dilutius et testaceum sed lineolis abbreviatis nigris 
quatuor notatum, subtus dilutius sed lineis binis nigris parallelis, 
inter se appropinquatis et mamillas non attingentibus, sectum. 
Mamillæ superiores pallide testaceæ, inferiores nigræ. Chelæ læves 
et partes oris fusco-olivaceæ. Sternum læve fulvo-rufulum, mar- 
ginem versus infuscatum. Pedes fusco-olivacei, pilis plumosis 
cinereis vestiti, coxis dilutioribus, saltem posticis, et obscure fulvis, 
femoribus fere nigris sed femoribus 1° paris intus patellisque cun- 
ctis ad basin dilutioribus et obscure fulvis, metatarsis tarsisque 
ferrugineis apice infuscatis, metatarsis anticis scopulatis tarsis vix 
longioribus, libiis quatuor anticis aculeis inferioribus binis unise- 
riatis longissimis et fere setiformibus, metatarsis aculeis subbasi- 
laribus binis validioribus et metatarso 2 paris aculeo laterali 
interiore submedio minore, armalis. Pedes postieci numerose acu- 
leati. Fovea genitalis nigra; magna paulo latior quum longior, 
antice attenuata, utrinque ample rotunda, Carina olivacea lævi sat 
angusta omnino divisa. À 

A P. (Gnaphosa) scioana PAVESI, structura genitali certe differt. 

Ethiopie mérid. : Laga-Harba, Onotchocha. 


14. — Cithæron delimbatum SrrAND, in Zool. Anz., 1906, p. 610. 

Afrique or. anglaise. 

Décrit du pays des Somalis; nous l’avions reçu antérieurement 
d’Obok et d’Adagalla. 


Familia HERSILIDÆ 


15. — Horsilia caudata AUDOUIN. 
Eth. mérid. : haut Aouache : Endessa, conflueñt de l’Akaki (rive 
droite). 


Familia THERIDIDÆ 


16. — Latrodectus tredecimguttatus (Rossi) lugubris (L. Du- 
FOUR). 
Harrar. 


47. — L, geographicus C. KocH. 
Ethiop. :Harrar’ et Afr. or. angl. : Kisuma. 


18. — Lithyphantes paykullianus (WALCKENAER). 
- Etiopth. : Addis-Abeba. 


19. — L. longurio, sp. nov.— +. Long. 5 mill. — Cephalothorax 
niger, opacus, coriaceus, præsertim postice et in lateribus minute 
granulosus, fovea thoracica submedia, prefunda, transversim semi- 
lunari. Oculi magni, inter se subæquäles, quatuor postlici, superne 
visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo 
remoliores, quatuor antici, antice visi, in lineam sat procurvam, 
inter se fere æquidistantes, medii paulo majores valde prominuli. 
Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjunceti. 


Clypeus area oculorum mediorum vix latior, sub oculis valde 


impressus, ad marginem convexus sed in medio paulum depressus 
et subemarginatus. Abdomen parvum, omnino nigrum. Sternum 
nigrum, valde clathrato-rugosum. Chel&æ nigro-castaneæ, nitidæ. 
Pedes inter se valde inæquales, pedes L paris nigri, metatarsis 
tarsisque gracilibus paulo dilutioribus, reliquis multo longiores 
femoribus corpore toto vix brevioribus sat robustis et granulis 
parvis et obtusis subtus munitis, tibiis subtus minutissime granu- 
losis, reliqui pedes nigro-olivacei. Pedes-maxillares nigro-olivacei, 
femore granulis parvis et obtusis 45 subtus munito, patella 
convexa, tibia patella circiter aequilonga, ad basin angustiore sed 
apicem versus sensim ampliata et recle truncata, tarso ovato et 
acuminato, convexo, tibia evidenter latiore. 

©. Long. 6-7 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius 
coriacea. Oculi paulo minores et inter se distantiores. Abdomen 
majus, Convexum, ovatum, nigro-nilidum, antice in declivilate 
arcu transverso tenui, supra, prope medium, arcubus transversis 
angulosis lineaque media interrupta tenuibus albidis decoratum. 
Pedes breviores, inter se parum inæquales, coxis femoribusque 
nigris, reliquis articulis pallide fusco-rufulis sed tibiis ad apicem 
obseurioribus et subannulatis, femoribus anticis subtus leviter 
coriaceis (vulva haud plane adulta). 


Ethiopie mérid. : Hicka, Addis-Abeba. 


Species pedibus anticis maris longissimis notabilis est. 


20. — L. æthiopicus, sp. nov. — +. Long, 6 mill. — Cephalo- 
thorax niger, opacus, minute sed creberrime rugoso-asperatus. 
Oculi sat magni, inter se subæquales, quatuor postici, superne 
visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se plus 
duplo remotiores, quatuor antici, antice visi, in lineam leviter 


38 


procurvam, inter se fere æquidistantes, medii prominuli. Oculi 
laterales utrinque valde prominuli et anguste disjuncti. Clypeus 
area oculorum mediorum vix latior, proclivis. Abdomen omnino 
nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chelæ validæ, 
ad basin convexæ, fusco-rufulæ et nitidæ, ad apicem nigræ et parce 
rugosæ. Pedes robusti, nigri, tibiis metatarsisque in dimidio basali 
dilutioribus et rufulo-tinctis, femoribus cunctis, præsertim anticis, 
tuberculis parvis subseriatis subtus instructis, tibiis metatarsisque 
di paris granulis setiferis parvis subtus munitis. Pedes-maxillares 
nigri, patella tarsoque paulo dilutioribus, femore granulis 5 vel 6 
uniseriatis subtus munito, patella paulo longiore quam latiore, 
tibia patella vix longiore, ad basin graciliore sed apicem versus 
sensim ampliata et recte truncata, tarso sat parvo, tibia vix latiore 
apice acuminato, bulbo mediocri rufulo. 

©. Long. 7-8 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius 
coriacea atque opaca. Abdomen majus, convexum, omnino nigrum 
et nigro-pubescens. Tibiæ metatarsique antici subtus haud granu- 
losi. Pedes-maxillares fasco-castanei. Pedes interdum omnino 
* nigri, interdum tibiis metatarsisque in dimidio basali rufulo-tinctis. 
Area genitalis fovea parva superficiali transversa, utrinque suba- 
cuta et tuberculum minutum, humile, rugosum et triquetrum 
includente, impressa. 

Ethiopie mérid. : Tehercher, Bourka, Hirka, Karssa. Afr. orient. 
angl. : M‘ Loroghi. | 


A L. rubrocalceolato E. Sim. (ex Africa occidentali), cui valde 
affinis est, femina differt oculis paulo minoribus et inter se paulo 
distantioribus, pedibus omnino nigris vel tibiis ad basin vix dilu- 
tioribus non rubro-annulatis. 


21. — Enoplognatha procerula, sp. nov. — ©. Long. 7 null. 
— Cephalothorax lævis, fusco-rufescens, antice leviter obscurior, 
parte thoracica striis radiantibus umbrosis notata. Oculi postici 
inter #quales, in lineam subrectam (vix procurvam), medii a late- 
ralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi antici in lineam 
rectam, medii nigri lateralibus albis fere 1/3 minores et a lateralibus 
quam inter se remotiores. Area mediorum vix longior quam latior et 
antice quam postice paulo angustior, medii antici posticis minores. 
Oculi laterales utrinque prominuli. Clypeus leviter convexus, area 
oculorum mediorum paulo latior. Abdomen magnum,ovatum, niti- 
dum, superne foveolis coriaceis minutissimis 6-6 impressum, fusco- 
lividum et testaceo-marmoratum, antice linea albida semicirculari 
marginatum, supra linea media albida tenui dentata et interrupta 
ornatum, subtus late albido-testaceum, regione epigastri rufulo- 
tincta, regione ventrali vilta media lata et utrinque vitta valde 


| fusco- D atutte Titide, cd extus granulis nigris ÉdHSDerSe, 1 margine 
inferiore sulci mutico, superiore brevi, subtransverso et leviter 


prominulo; dentibus binis subcontiguis, 2 angulari longiore, acu- 
_tissimo et intus minutissime mucronato, armato, ungue longo, 


nigro apice rubro. Partes oris fusco-castaneæ, laminæ rectæ apice 
truncatæ, longiores quam latiores. Pedes robusti et sat breves, 
pallide fusco-rufuli, femoribus paulo dilutioribus, sat longe selosi. 
Plaga genitalis fusca, antice foveola parva, cordiformi impressa, 
postice, ad rimam, costa transversa humili et obtusa discreta. 


Eth. mérid. : Kounhi (14 avr. 1904). 


Famila ARGIOPIDÆ.,. 


22. — Nephila pilipes (Lucas). 

Lac Abbaï. 

23. — Argiope sector (ForskdL), Aranea s. FORSKÔL, con. rer. 
nat. itin. or. etc. 1776, tab. XXV, C. — Epeira Clarki BLACKWALL, 
in Ann. Mag. nat. Hist., 1865. — Epeira sericea var. caboverdiana 
Br. CAPELLO, 1866. pe 

Eth. mérid. : Laga-Harba, lac Abbaï. 

Afr. or. angl. : M‘ Loroghi (Ouganda). 

24. — A. trifasciata (FORSKÔL). 

Afr. or. angl. : Nairobi, Kisuma. 

Nota : Argiope fissiloba L. Kocx, paraît synonyme d’Argiope 
Lordi CAMBRIDGE, très répandu dans la région éthiopienne, où se 
trouve aussi A. nigripes E. SIMON, décrit de la région des Agaos; 
P. Pavesi cite aussi du Choa A. lobata (PALLAS) mais probable- 
ment par confusion avec l’une des trois espèces précédentes. 


25. — Cyrtophora citricola (ForskdL). 
Harrar. 


26. — Gasteracantha scapha (GERSTAECKER). 
Eth. mérid. : Kounhi. 


27. — G. milvoides BUTLER. 
Afr. or. angl. : Voi, Semba. 


Probablement l’espèce citée du Choa sous le nom de G. ensifera 


_ THORELL, par P. PAVESI. 


40 


28. — Araneus suedicola (E. SIMON). 
Afr. or. angl. : Semba. 


Nora : Epeira simalis BôseNBERG &: LENZ (Jahrb. Hamb. Wiss. 
Anst., XII, p. 20, pl. If, fig. 26) serait synonyme d’A. suedicola 
d’après POGOCK. 


29. — A. rufipalpis (LUCAS). 
Ethiop. mérid. : Harrar, Laga-Hardine. 


30. — Larinia decens (BLACKWALL). 
Afr. or. angl. : M‘ Loroghi. 


31. — Mangora nigrotæniata, sp. nov. — ©. Long. 5 mill. 
— Cephalothorax lævis, pallide luteus, valde convexus, antice 
longe et sensim postice abruptius declivis, area oculorum mediorum 
infuscata. Oculi singulariter nigro-cincli, quatuor antici in lineam 
vix recurvam, inter se fere æquidistantes, medii nigri paulo majores 
et leviter prominuli, oculi postici in lineam subrectam, medii late- 
ralibus fere duplo majores inter se approprinquati, a lateralibus 
spatio oculo latiore distantes. Oculi medii aream paulo longiorem 
quain latiorem et antice quam postice latiorem occupantes, antici 
posticis minores. Oculi laterales utrinque æqui et contigui. Clypeus 
retro obliquus, oculis mediis anticis angustior. Abdomen longe 
ovatum, supra albido-testaceum, vittis binis nigris, marginem anti- 
cum haud attingentibus et postice abbreviatis, valde dentatis, et 
postice punctis binis nigerrimis notatum, subtus flavidum. Chelæ, 
sternum pedesque pallide lutea, partes oris ad basin leviter infus- 
_catæ et olivaceæ. Vulvæ scapum fuscum nigrumve, transversum, 
utrinque obtusum, in medio late et profunde emarginatum, uncus 
albidus rectus, marginem scapi paulo superans,ad basin sat latus, ad 
apicem longe acuminatus et tenuis. 


Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi. 


32. — Pseudartonis lobata, sp. nov. — ©. Long. 4,5 mill. — 
Cephalothorax brevis, frontelata, partecephalicaconvexa, læteauran- 
tiacus, in medio dilutior et flavescens, area oculorum mediorum 
nigra.Oculi antici inter se aequi, in lineam sat recurvam, medii a 
lateralibus quam inter se mul!o remotiores, postici in lineam minus 
recurvam, medii a lateralibus quanrinter se plus triplo remotiores. 
Oculi me lii inter se subæquales (postici vix majores) aream verti- 
calem subquadratam occupantes. Oculi laterales uitrinque æqui, 
parvi et contigui. Clypeus verticalis et planus, oculis mediis anticis 
saltem duplo latior. Abdomen magnum et convexum, subglobosum 
sed postice obtuse truncatum et leviter bilobatum, supra læte auran- 
tiacum, flavo-variegalum et plagiatum, postice macula transversa 


Rte 


LIN) 
‘à 


nigerrima utrinque leviter ampliata et bilobata ornatum, subtus 
fulvo-rufulum, postice utrinque,secundum mamillas nigras, minute 
nigro-notatum. Chelæ, partes oris sternumque læte aurantiaca, 
chelæ validæ et convexæ, margine inferiore sulci dentibus acutis 
trinis (ad radicem unguis vix separatis), ultimo alteris minore, 
superiore dentibus trinis, medio longiore, armatis. Sternum subti- 
liter coriaceum. Pedes breves, parum robusti, mutici, flavidi, femo- 
ribus 1! paris et supra et subtus nigro-vittatis, reliquis femoribus 
apice late nigris, patellis apice nigro-notatis, tibiis subtus linea 
nigra, plus minus abbreviata, notatis. Tuberculum genitale nigrum, 
transversum, utrinque attenuatum et obtusum, in medio carinula 
parva, leviter emarginata, notatum. 

Afrique or. anglaise. 

A Pseudartoni [Anania] gallana PAVESr (1) differt imprimis 
abdomine postice leviter bilobato, non quadricalloso, arcu nigro 
anteriore carente, femoribus anticis nigro-vitlatis, etc. 


Familia CLU BIONIDE. 


33. — Selenops radiata LATREILLE. 
Ethiopie : Diré Daona. 


3%. — Torauia occidentalis E. SIMON. 
Congo : Iroumon, forèt d’Itouri. 


Familia AGELENIDÆ. 


39. — Agelena leucopyga PAvEsr, Arac. di Scioa, p. 41. — 
Long. 9-10 mill. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tibia tarsoque cas- 
taneis; patella paulo longiore quam latiore, extus ad apicem, fere 
supra, apophysi nigra sat parva, dentiformi et acuta, antice oblique 
directa, munita; tibia patella plus duplo breviore, mullo latiore : 
quam longiore, extus nigra et nitida, cum angulo apicali breviter 
producto, compresso et conico; tarso magno, convexo, longissime 
acuminato et bulbum superante; bulbo valde complicato, intus, 
prope medium, apophysi magna perpendiculari, laminiformi, 
extus oblusa, antice fissa et stylum, ad basin contortum, emittente, 
armato. 

Ethiopie mérid. : Addis-Abeba, Kounhi, Harrar. 

Afrique or. angl. : M‘ Loroghi. 

Décrit du Choa sur des femelles seulement. 


(1) In Aus. Mus. civ. Genova, (2°) XV, 1895, p. 500. — Sur le genre l'seudartonis 
et ses affinités ef. E. Simon, Z1. N. Ar.. Il, p. 1006. Ce genre compte actuellement 
quatre espèces, deux ile l'Afrique occidentale : P. oc. identulis E. Sin. de la côte de 
Guinée, P. semicoccinea E. Si , de l’île S.-Thomé, et deux de l'Afrique orientale : 
P. gallana (PAVES1), de Arussi-Galla, et P. lobata E. SIMox. 


42 


36. — A. funerea, sp. nov. — ©. Long. 15 mill. — Ab À. leu- 
copyga, cui affinis est, differt magnitudine minore, abdomine supra 
nigricanti, nigro-piloso et hirsuto, in dimidio basali lineis binis 
parallelis, in dimidio altero punctis biseriatis 3-3 albo-pilosis 
ornato, sublus et in lateribus albido-cinereo-pubescenti, sed vitta 
media lala nigra, parcius cinereo-pilosa, notato, sterno nigro, vitta 
media paulo dilutiore vix expressa notato, coxis luteis, pedibus 
nigricantibus valde fulvo-rufulo-maculatis, variegalis et subvittatis 
et præsertim plaga genitali rufula, longiore quam laliore, antice 
rotunda, postice sensim attenuata atque truncata, utrinque, in 
dimidio apicali, margine convexo et nitido, haud dentato, oblique 
discreta. 

Afrique or. angl. : Baltchi. 


Familia PISAURIDÆ. 
37. — Euprosthenops bayoaniana (Br. CAPELLO). 
Harrar. 

Familia LYCOSIDÆ. 


38. — Ocyale Atalanta AUDpouInx. 


Eth. mérid.:hautAouache: Endessa ; entre Doré-Daona et Harrar; 
Koulala; Kottouki-Dagaga. 


Nora : Trochosa inaculata L. KocHx, de Habab, appartient proba- 
blement au genre Ocyale. | 


Ordo SOLIFUGÆ: 


39. — Galeodes Arabs C. Kocx. 
Eth. mérid, : Kottouki-Dagaga. 


Ordo SCORPIONES. 


40. — Buthus acutecarinatus E. SIMox. 
Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga. 


A. Parabuthus liosoma (HEemP. et EHR.). 


Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga, haut Aouache : Endessa. 
Afr. orient. : Tadetchamalka. 


_ Ous n La 
F LS , P : 
sors — Pandinus. exitialis Pocock. 


mn mérid. Fe. Tehoba, Kottouki- Dagaga 


De À & 44 — L*p: Colei Pocock. 
e AT -Eth. mérid. : région de Diré-Doana. 


Be Nota : De jeunes individus, non déterminables, d’une troisième 
24 _espèce de Pandinus ont été recueillis sur l’'Aouache et à Hokfalli 
“ DAARREE mérid.). 


44. — Iomachus politus Pocock. 
Ouganda : M‘ Loroghi. 


. 
» 
1 


44 


OBSERVATIONS MICRO! ÉPIDOPTÉROLOGIQUES 
FAITES EN 1908 


par le baron &. de Crombrugghe de Picquendacle. 


Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés 
en caractères gras. 


1. — Ephestia figulella GrEGsoN. En octobre dernier une 
voisine obligeante m'a fait remettre la chenille de figulella vivant 
dans une figue sèche. Depuis longtemps cette espèce figure dans 
les faunes anglaise et allemande. Elle est évidemment au nombre 
des espèces importées. 


9, — Fredericina nemoralis ZELLER (Platyptilia nemoralis Z. du 
catalogue REBEL). La clienille de cette espèce abonde dans la forêt 
_de Soignes et est adulte dans la première quinzaine de juillet. Quard 
on élève cette espèce il importe d'extraire la chrysalide de la tige 
qui en se desséchant la comprimerait et la ferait périr. 


3. — Adkinia graphodactyla TREITSCHKE, var. pneumonanthes 
Bürr., Stett. Ent. /tg., XLI, p. 472 (1880) (== Stenoptilia pneumonan- 
thes ScuHLEIc du cat. REBEL). Ce Ptérophore pullule à Heide et 
probablement dans tous les endroits de la Campine où pousse la 
Gentiana pneumonanthe. On se procure les chenilles en nombre en 
récoltant les fleurs passées de Gentiane en juillet et en août. La 
chrysalidation ne dure que dix jours. 


4. — Acalla umbrana HüBNEr. Un papillon capturé à Bergh 
le 14 septembre. Le 24 j'en ai vainement cherché un second, mais 
j'ai constaté qu’à cette époque Bergh est une bonne localité. J°y ai 
capturé un papillon d’Epiblema sordidana et plusieurs d’Epiblema : 
vphthalmican«. 


_ 


D. — Capua angustoriana HAWORTH. Cette espèce est assez 
répandue. Je lai capturée cette année à Velthem, à Bergh et... dans 
ma salle à manger. 


6. — Cacæcia æriferana HErrICH-SCHAFFER. J'ai obtenu le 
95 juin dernier une éclosion d’une chrysalide recueillie à Rochefort 
le 17 juin sur un Prunellier, poussant sous un Larix, essence nour- 
ricière de la chenille. 


7. — Conchylis dubitana HüBNer. Cette Conchylis est fort abon- 
dante à Uccle et à Watermael. Il y a deux générations. Jusqu'ici 


j'avais vainement cherché la chenille. Le 17 septembre dernier sur 
une colline où j'avais observé le papillon, je cueillis une bonne 
quantité de Solidago virgaurea. J'y trouvai une bonne quarantaine 
de chenilles de dubitana. J’en capturai encore un mois plus tard et 
enfin à la. fin de novembre. La chenille, qui n’est adulte qu’en 
novembre, vit fort cachée dans la corolle de la fleur. Il serait 
intéressant de découvrir comment se nourrissent les chenilles de la 
génération d'été, donnant leur papillon au commencement d'août ; 
cetle seconde génération est la plus nombreuse. Elles doivent se 
nourrir autrement, car Solidago virgaurea ne fleurit qu’au commen - 
cement d'août, donc au moment de l'apparition du papillon. 

Outre ces chenilles, je trouvai en outre dans les fleurs de Solidago 
des chenillles d’'£Euxanthis angustana HüBNer et d’Adaina scarodac- 
tylus HüBgxer. Je fus fort déçu de ne pas y trouver celles de Con- 
chylis curvistrigana WizkiNsoN dont le papillen volait nombreux en 
ces parages au commencement d’août. 


8. — Hysterosia inopiana HAWorTH. Le papillon volait assez 
nombreux au commencement de juin à Bergh au bord d’un chemin 
où ne poussait aucune plante d’Artemisia vulgaris où campestris, 
mais beaucoup de l'ulicaria dysenterica. 


9. — Epiblema sordidana HüBner. Cette Epiblema n'avait été 
jusqu'ici observée qu’à Tervueren. Je l’ai trouvée cette année à 
Bergh et Velthem à l’état parfait et larvaire. Je l’ai observée en 
abondance au commencement d'octobre à Couckelaere (Flandre 
occidentale), 


10. — Grapholithasuccedana FRôLISCH var. ulicetana HAWoORTH. 
J'ai trouvé une chenille de cette variété dans une gousse de Vicia 
sativa venant de Velthem ou de Groenendael. 


AL. — Grapholitha janthinana DUPONCHEL. Cette année la chenille 
de cette Grapholitha vivait en nombre prodigieux dans les baies 
d’Aubépine en septembre et en octobre. Je trouvai aussi en octobre 
dans ces baies des Pamene rhediella CLERCK non adultes. Il est étrange 
que dans le sud la chenille de rhediella est adulte en juin et vit dans 
les fruits de l’Aubépine non encore arrivés à maturité. Je ne crois 
pourtant pas à une seconde génération chez nous. En Angleterre 
on trouve cette chenille en août. Elle varie donc beaucoup dans ses 
époques d'apparition. 


12. — Ancylis lundana FABRICIUS. J'ai trouvé la chenille de cette 
Ancylis en grand nombre dans les prairies de Watermael à la date 
du 23 septembre. Elle y vivait sur le Trifolium pratense dont elle 
pliait les feuilles en double. 


46 


13. — Yponomeuta plumbellus SCHIFFERMILLER. Cette chenille 
sévissait d’une facon prodigieuse en juin dernier dans les bois de 
Bergh etelle s’attaquait autant aux Ronces qu'aux Fusains. 


14. — Lita brahmiella HEYDEN. J'ai trouvé une chenille de 
cette Lita à Rochefort (Malagne) le 17 juin. J’en avais trouvé 
plusieurs au Thier des Falises l’année dernière, mais je n’avais pas 
encore pu les déterminer au moment où j'ai publié ma note sur 
mes chasses de Rochefort. 


15. — Tachyptilia subsequella HüBNER. J'ai récolté bon nombre de 
ces chenilles le 23 juin le matin à Rochefort et l'après-midi aux 
rochers de Serin près de Han-sur-Lesse. 


16. — Xystophora atrella HAworTH. D’après les auteurs la chenille 
vit dans les tiges des Æypericum. Ceci ne doit probablement 
s'entendre que de la chenille dans son jeune âge. Je capturai le 
8 juin dans la forêt de Soignes une chenille pliant les feuilles 
d’Hypericum en double. Cette chenille était d’un gris-verdâtre, tête 
et écusson pâles, le second segment orné de deux traits latéraux. Le 
13 juin cette chenille s’était construit un fourreau assez volumineux. 
Je l’envoyai alors à mon collègue et ami M. DISQUÉ à Spire, qui 
reconnût aussitôt Xystophora atrella, et m’apprit qu’il avait déjà été 
constaté que cette chenille se construit un fourreau. 


17. — Depressaria zephyrella HüBNer. Cette Depressaria semble 
jusqu'ici être fort rare en Belgique. J’en ai capturé une chenille à 
Beyssem le 15 juillet sur le Torilis Anthriscus et en ai obtenu le 
papillon le 5 août. 


18. — Depressaria ciliella STAINTON. La chenille de cette Depres- 
saria recherche les bois marécageux. Elle pullule en juillet dans les 
bois de Velthem, Bergh et Nederockerzeel. Je l’ai observée sur 
Angelica sylvestris, Daucus carota et Heracleum sphondylium. J'en ai 
obtenu des éclosions à partir du 8 août. | 


19. — Coleophora ahenella HEINEMANN. J'ai capturé quelques 
fourreaux d’ahenella le 29 août et en septembre près de la petite 
Espinette. La chenille est adulte à la fin d'octobre. 


20. — Coleophora frischella LiNNÉ. J’ai trouvé en abondance les 
fourreaux à Nederockerzeel et à Bergh en septembre. En ce moment 
les chenilles sont adultes. J’avais capturé le papillon en ces endroits 
le 40 juillet. 


91. — Lithocolletis comparella ZELLER. Cette espèce figure au 
catalogue LAMBILLION sans désignation de localité. J’ai trouvé la 


© chenille en nombre à Bergh et au bois de la Cambre en septembre. 


ee J'en ai obtenu quantité d’éclosions à partir du 22 octobre. 


22, — Nepticula flexuosella FOLOGNE. J'ai capturé un papillon de 
cette Nepticula à Nederockerzeel le 10 juillet. Il diffère de l’exem- 
plaire capturé par M. FOLOGNE par la position de la bande, plaçée 
dans mon exemplaire au milieu de l’aile. 


23. — Nepticula atricollis STAINTON. La chenille était fort nom- 
breuse à la fin de septembre et au commencement d'octobre dans 
une haie d’Aubépine destinée à disparaître et longeant le terrain de 
la future Exposition. Je l’ai observée également à Uccle. 


24. — Nepticula quinquella BEDELL. À yant capturé le papillon 
à Tervueren le 20 juin, j’en ai cherché la chenille le 5 novembre et 
je l’ai trouvée en grand nombre. 


25. — Acrolepia pygmæana HAworrH. Le 31 août j'ai cap- 
turé 3 chenilles de pygmæana à Saint-Denis-Westrem lez Gand. J’en 
conservai 2 et j’eûs une éclosion le 23 septembre. 


26. — Acrolepia granitella TREITSCHKE. J’ai trouvé cette année la 
chenille en nombre en juin et juillet à Uccle et à Nederockerzeel. 
Les éclosions eurent lieu à la fin de juillet. Il en est probablement 
chez nous comme en Allemagne où cette Acrolepia se montre 
nombreuse à peine tous les douze ans. 


DE BELGIQUE 


15 


IT 


Assemblée mensuelle du "7 février 1909. 
Présidence de M. LAMEERE, président, 
La séance est ouverte à 20 heures. 


À Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 2 janvier est 
Æ approuvé. , 
Le Président fait part à l'assemblée du décès de M. L. BECKER, 
a l’un des plus ancieus membres de notre Société. Il donne 
un aperçu rapide des nombreux travaux de notre regretté 
collègue et notamment de son grand ouvrage sur les Arachnides 
de Belgique. Il rappelle que M. BECKER avait fait don au 
Musée d'Histoire naturelle de ses collections et notamment de sa 
belle collection type de nos Arachnides indigènes et de leurs nids. 
Atteint déjà de cette maladie qui vient de l’emporter, M. BECKER 
avait cessé depuis un certain temps d'assister à nos réunions, qu'il 
suivait jadis assidûment. Son souvenir restera présent parmi tous 
ceux qui l'ont connu. 

L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la 
famille de notre regretté collègue. 


Décision du Conseil. — En août dernier, le Conseil a admis en 
qualité de membre effectif M. RictaARD $S. BAGNAIL, The Groves, 
Winlaton-on-Fyne, Co. Durham (Angleterre), présenté par MM. 
SCHOUTEDEN et SEVERIN, et s’occupant de Thysanoptères. — Voir 
l’erratum ci-dessous. 


Correspondance. — M. le docteur A. HANDLIRSCH remercie la 
Société pour son élection en qualité de membre honoraire. 


— M. le Prof. À. BERLESE envoie à la Société quelques exem- 
plaires d’un nouvel Aptérygote, Acerenlomon majus BERL., décou- 
vert par lui à Tiarno, dans le Trentin. /Remerciments.) 


Album. — M. HANDLIRSCH envoie sa photographie pour l'album 
de la Société. /Remerciments.] 


Bibliothèque. — Nous avons reçu divers volumes et tirés à part 
de M. GADEAU DE KERVILLE et HANDLIRSCH. /Remerciments./ 


Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des 
travaux insérés dans ce fascicule. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T,. LIIT, 5 111 1909, À 


50 


Communications. — En faisant circuler les exemplaires d'Ace- 
rentomon majus BERL. reçus de M. BERLESE, M. LAMEERE fait 
ressortir l'importance systématique des Acerentomon, en s'appuyant 
sur la description accompagnée de figures de lAcer. Doderoi SU. 
Il rappelle que SILVESTRI à créé pour ce genre intéressant une 
division nouvelle, les Protoures (1907). 


— M. GUILLEAUME fait circuler les espèces suivantes de Coléo- 
ptères, rares ou nouvelles pour notre faune : 


Spercheus emarginalus SCHALLER. — Overmeire (E. ROUSSEAU). 
Cytilus auricomus Durrs. — Overmeire, 6 juillet 4907 (F. Gurr- 
LEAUME). 


Coræbus undatus F. — Bruxelles (M. DE WiSPELAERE). 
Alphytobius diaperinus PANZ. — Gand (D° GOETGHEBUER). 


Pogonochærus decoratus FAIRM. — Heiwick (Cr. SEVERIN). 
Phytodecta flavicornis Durrs. — Chiny (D° GOETGHEBUER). 
Melasoma lapponica L. — Chiny (D' GOETGHEBUER). 
 Dibolia cynoglossi Koc. — Forêt de Soignes (J. BONDROIT). 
Apteropeda globosa ILL. — Colfontaine, Landelies (K. GUIL- 
LEAUME). 
Apion limonii KirBY. — Knocke (D' GOETGHEBUER). 


Tomicus sexdentatus BarxER. — Linkebeek (G. SEVERIN). 


— M. CHarGois présente un spécimen du rarissime Hyméno- 
ptère, Trigonalys nigra, qu'il a capturé à Groenendael le 28 juin 
1904. 


— M. LAMEERE donne d’intéressants détails sur l’importance sys- 
tématique du genre Trigonalys. 


— [a séance est levée à 21 1/2 heures. 


Erratum. — Par suite d’une regrettable omission, le nom de 
M. RicHARD S. BAGNALL ne figure pas sur la liste des membres 
de la Société pour 1908, qui vient de paraître. Au compte rendu de 
l’assemblée mensuelle du mois d’août 1908, publié en l’absence de 
M. SCHOUTEDEN, il n’a pas été indiqué que M. BAGNALL avait été 
reçu membre de la Société, sur la présentation de MM. SCHOUTEDEN 
et SEVERIN. M. BAGNALL s’est fait inscrire en qualité de membre 
à vie. 


“SE FOURMIS DU MUSÉE DE BRUXELLES 
SR FOURMIS DE BENGUELA 


Récoltées par M. CREIGHTON WELLMAN, el 


FOURMIS DU CONGO 


Récoltées par MM. Lus4a, KoHL et LAURENT 


Determinées et décrites par A. Forcel 


, I. — Afrique équatoriale et aust’ale. 


Paltothyreus tarsatus F. — % et ®. — Ile de Piscis (Guinée portu- 
gaise) (Lucas); Lac Léopold If (LEYDER); Katanga (LEMAIRE); 
Haut Congo (DUCHESNE); Ikelemba { KINSBERGEN). 


Streblognathus æthiopicus SM. — &. — Basutos (coll. TOSQUINET). 
Plectroctena caffra KLUG. — $. — Katanga (LEMAIRE). 
: Euponera (Pseudoponera) Darwini FOREL, var. africana n. var. 


— Q, — Tête presque aussi large que longue. Nœud du pédicule 
moins tronqué, plus arrondi devant, surtout à son bord antérieur 
supérieur qui est moins net et, vu de profil, ne forme pas un angle 
un peu acuminé éomme chez le type de l'espèce, ni comme chez 
la var. indica EmEry. Du reste tout à fait semblable à la var. 2ndica 
Em. et surtout à la var. madecassa Em., dont le nœud est déjà 
moins tronqué devant que chez le type et la var. 2rdica, mais pas 


aussi arrondi que chez l’africana. — Luki (D° A. JULLIEN), une 
seule ©. 

Leptogeñnys Stuhlmanni MAYR. — {.— Afrique Nord-Est (von 
ERLANGER). 

Odontomachus hæmatodes L. — 4, ®. — Léopoldville (coll. 
LAMARCHE); Boma (LEBOUTTE). 

Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — %. — Léopoldville 


(coll. LAMARCHE); Iringui (LINDEMANS). 

Un (j de Mobeka (LOTRAIRE), de 26 à 30 mill., est plus rougeûtre 
et plus large que celui du nigricans, et il a les mandibules un peu 
plus longues et plus étroites. Le vertex est aussi un peu plus bombé. 
C’est celui de l’A. Wäilwerthi, car M. Luya a trouvé le mème en 
compagnie des ÿ. 


Dorylus (Anomma) nigricans TLLIG. — 4. — Congo (DELEVAL); 


99 


Mayumbe (CABRA): Chikai (CABRA); Mukonje ie Kamerun 
(R. ROHDE); Zambi (don LOPEZ). 

Les deux types de Mukonje Farm semblent être la var. funereus 
EMERY. 


Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR. — j'? (Stanleyi n. sp.?). — 
Je rapporte avec doute au D. Emeryi un & qui diffère comme suit 
du nigricans : 

Long. 28 à 30 mill. Tête large de 4,8, thorax de 6,6, abdomen de 
6,4 mill. (chez le nigricans, tête large de 5, thorax de 6, abdomen 
de 5,6 mill.). Vertex presque plat, à peine convexe devant d’un œil 
à l’autre. Arêtes frontales moins proéminentes; l’espace qui les 
sépare moins concave; toute la tète plus déprimée: les veux 
distinctement plus petits. Face basale de l’épinotum (1) plus longue, 
surtout au milieu. Nœud du pédicule plus large. L’abdomen est un 
peu élargi (renflé) vers son tiers postérieur, mais moins que chez 
les lihogmus. Pattes bien plus courtes que chez le rigricans. Ailes 


. brunes, bien plus foncés que chez le nigricans. La pubescence du 


thorax est moins appliquée, moins soyeuse et plus laineuse que 
chez le nigricans, ce qui lui donne un aspect de chapeau de feutre 
brun gris. Du reste comme le nigricans. 


Katanga (LEMAIRE); Mawambi. — Ce mâle plus massif semble 
devoir correspondre à l’£Emeryi dont l’ouvrière est aussi plus mas- 
sive, a les pattes plus courtes et habite les mêmes parages. Pour 
éviter néanmoins les imbroglios qui résultent d’identifications 
présumées, consacrant souvent ensuite des erreurs, je lui donne 
provisoirement le nom de Stanleyi n. sp. 


Dorylus (Rhogmus) fimbriatus Suuk. — . — Katanga (LEMAIRE). 


Dorylus (Rhogmus) Savagei EMERY. — (j. — Tchoa (village); 
La Lukula (CABRA). 


Dorylus (Alaopone) attenuatus SHUCK., v. umbratipennis n. 
var. — {.— Diffère du type de l’espèce par ses ailes brunes. Chez 
le type de l’espèce, elles sont subhyatines, un peu jaunâtres. 

Un seul exemplaire de la collection TOSQUINET (Nini?). 


Dorylus (Typhlopone) fulvus WEsrW., var. badius GERST. — . — 
(Loc.?).= 


(1) N'aimant pas les changements dans la nomenclature tant qu'ils ne sont 
pas urgents, j'ai conservé jusqu'ici le terme antique de « métanotum » pour le 
dernier segment thoracique des Fourmis, lors même qu'il ne correspond pas au 
vrai métanotum, comme cela a été démontré. Le terme d’ « épinotum » proposé 
et employé par EMERY étant néanmoins aujourd’hui de plus en plus généralement 
adopié, je me décide à l'adopter à mon tour. 


Dorylus (Shuckardia) atriceps SHUGKARD. — .@. — Chikai 


, (Cara); Vivi, Congo (coll. TosquiNET); Congo (LEMARINEL). 


Dorylus Stadelmanni EM. — {. — Terwidja, Afrique Nord-Est 


(V. ERLANGER). 


Dorylus affinis Sauck. — Léopoldville (be PAUW); Bambaya, 
Guinée portugaise (LUCGAS). ; 

Dorylus affinis Sauck, subsp. depilis EM. — Uganda (BeNorr); 
Congo. 


Dorylus affinis Sauck V. moesta Em. — j.— Congo (LEMARINEL). 


Cremastogaster (Oxygyne] depressa Latr. ». fuscipennis EMERY. 
— 9. J. — Congo (DELEVAL); Kinchassa (WAELBROEK). 


Cremastogaster Buchneri FOREL subsp. Foreli MAYR. — $. — Luki 
(D' JULLIEN). . 


La 


Cremastogaster africana MAYR. — $. — Mayumbe (CABRA). 


Cremastogaster tricolor GERST. v. inversa FOREL. — Ÿ.— Zanzibar 
(DEVILLE).' 


Pheidole punctulata MAYR. — $, %, ©, «j. — Kinchassa (WAEL- 
BROEK); Banana (BusscHoprs); Landana et Condé (Perir); Chilo- 
ango et Banana Boma (TSGHOFFEN); Zanzibar (VILLE); Kisantu 
(GOOSSENS) ; Afrique australe (DE SELYS FANSON). 


Carebara vidua SMITH v. Dux SMITH. — 9. — Katanga (LEMAIRE). 
Musée du Congo. 


Carebara vidua Smith subsp. Junodi FOREL. — 9, '. — Katanga 
(LEMAIRE); Moero; Kalumba et Katumba (D° NEAYE). — L'étude 


de ces exemplaires me montre que ma Carebara Junodi n’est qu'une 
sous-espèce de la vidua. En effet, les caractères distinctifs de l’épis- 
tome, de la tête, etc., varient selon les individus. Les © de Katanga 
ont l’abdomen d’un jaune rougeûtre avec d’étroites bandes brunes, 
vers l'extrémité des segments, tandis que chez le type il est brun 
avec d’étroites bandes jaunes vers leur base. La couleur du thorax 
est comme chez le type; le thorax est un peu plus large. Le 
ressemble bien à celui de la vidua typique (un peu plus allongé): il 
est coloré comme chez elle, mais l’abdomen est d’un jaune plus 
terne. 


Tetrarnorium camerunense MAYR var. Waelbroeki n. var. — 
$. — Long. 2,5 mill. — Epines épinotales plus longues que chez 


l'espèce typique. Le premier nœud a devant, en haut, un bord plus 


RU LOT PT An VU NT EME TONER 


D4 


aigu. Les deux nœuds sont plus ou moins rugueux à leur face supé- 
rieure; du reste luisant. A part cela comme la forme typique 
Kinchassa (\WAELBROEK), une seule ÿ. : 


Myrmicaria opaciventris EM. — 9. — Uganda (R. Ré BENOIT). 
Chutes de Samlia, Riv. N’Gami (MOCQUERYS). 


Technomyrmex nigriventris SANTSCHI. — ©, dj. — Kinchassa 
(WAELBROEK). 


Acantholepis capensis MAYR. —%, ©.— Sierra Leone (MOCQUERYS). 
Plagiolepis custodiens SMITH. — $. — Banana (BUSSCHODTS). 
Plagiolepis fallax MAYR — ©, ? — Umangi (E. WILVERTH). 
Prenolepis longicornis LATR. — Ÿ. — Nguela Usambara. 
Prenolepis Waelbroeki EMERY. — (. — Kinchassa (WAELBROEK). 


Œcophylla smaragdina F. subsp. longinoda LATR. — 9, ÿ. 
Banana (BussCHODTS); Kinchassa (WAELBROEK) ; Léo-Stanleyville: 
(WEYNS) (Musée du Congo). 


Camponotus maculatus F. subsp. congolensis EMERY. — &, ©. —- 
Kinchassa (WAELBROEK); Boma Sundi (ROLLIN). 


Camponotus maculatus F. subsp. atramentarius FOREL, var. lio- 
cnemis EM. — Basutos (coll. Tosquinet). 


Camponotus maculatus K. subsp. Solon FOREL. — ©. — Katanga 
(LEMAIRE) ; Kinchassa (\WAELBROEK) ; Kassaï (Musée du Congo:. 


Camponotus maculatus F. subsp. Brutus FOREL. — ©. — Lomani, 
Yambema Maboté. 


Polyrhaehis imilitaris F. subsp. cupreopubescens FOREL. — ©. — 
Katanga (LEMAIRE). 
Polyrhachis gagates Su.— Congo belge (Musée du Congo).— Cette A 


provenance me parait un peu douteuse, la P. gagates étant une 
espèce de l'Afrique australe, surtout commune au Transvaal, etc. 


— Seychelles 


Odontomachus haematodes L. 


Cremastogaster gibba EMERY. 


“Ra . 55 


Solenopsis seychellensis n. sp. ÿ 1,5 à 1,5 mill. — Mandi- 
bules avec quatre dents distinctes. Epistome assez fortementavancé, 
avec deux carènes fortes et deux dents fortes aussi, mais sans dente- 
lure latérale Tête d’un bon cinquième plus longue que large, rec- 
tangulaire mais avec les côtés assez convexes, les angles postérieurs 
très arrondis et le bord postérieur à peu près droit. Elle est au 
moins aussi large (un peu plus large) devant que derrière. Les 
scapes atteignent au moins le cinquième postérieur. Situés environ 
au tiers antérieur, les yeux comptent quatre à cinq facettes. La 
massue constitue la moitié du funicule; son dernier article est plus 
de deux fois long comme le précédent. Promésonotum convexe, 
dans les deux sens, sans trace de suture. Une assez forte échancrure 
méso-épinotale. Epinotum assez convexe; sa face basale convexe, 
plus longue que la déclive et bien peu distincte d’elle. Premier 
nœud conique, arrondi au sommet, avec un pétiole antérieur plus 
court que la base du nœud. Second nœud plus bas et plus large que 
le premier, plus large que long. Une très petite dent sous le pétiole 
du premier nœud; pas d’autres protubérances à la face inférieure 
des nœuds. 

Très lisse et très luisante, avec quelques points piligères très 
épars. Cà et là un poil dressé sur le corps. Quelques poils obliques 
sur les pattes et les 'scapes. 

Passant du jaune brunâtre au brun jaunâtre. Souvent la tête et 
Pabdomen ou seulement une large bande transversale sur ce dernier 
d’un brun plus ou moins foncé. Parfois même le thorax est brun. 
Pattes, antennes et mandibules toujours jaunâtres. 

Cette espèce appartient au groupe des espèces minuscules de 
Solenopsis pour une partie desquelles EMERY a donné d'excellentes 
figures dans ses études sur la faune néotropique (Bull. soc. ent. 
ital. 1905). La distinction de ces espèces est une vraie croix pour les 
myrmécologistes. Je ne puis néanmoins rapporter la seychellensis à 
aucune des formes décrites. 

Technomyrmex albipes SuiTH. — %. 

Technomyrmex Mayri FOREL, subsp. difficilis FOREL. — ÿ. 


Camponotus Grandidieri FOREL. — ÿ. 


III. — Asie, 


Pheidologeton diversus JERDAN.—%,j.— Bangkok (D' DE KEYZER). 
Œcophylla smaragdina F. — $. — Bangkok (D° DE KEYSER). 


Camponotus (Colobopsis) Severini n. sp.— ÿ. — Long. 4,3 


56 


à 5 mill. — Mandibules lisses, ponctuées, avec quelques stries 
vers l'extrémité, paraissant armées de cinq dents (en partie cachées 
par l’épistome). Tèle en trapèze arrondi, un peu plus longue que 
large, plus large derrière que devant, avec les côtés et surtout le 
bord postérieur convexes. Devant, elle est obtusément tronquée 
(subtronquée), comme chez le C. truncatus $, avec les angles 
antérieurs faisant saillie devant et la fossette clvpéale profonde. 
Bord antérieur de l’épistome à peu près droit. La partie médiane de 
l’épistome est faiblement convexe avec les côlés convergeant 
faiblement en arrière el une carène médiane très faible et obtuse. 
Aire frontale petite, transversale. Arêtes frontales assez distantes, 
fort peu divergentes. La partie subtronquée de la tête atteint 
l’origine des antennes. Yeux grands, situés au tiers postérieur. Les 
scapes dépassent le bord postérieur de la tête de près du tiers de 


leur longueur. Thorax convexe, un peu cylindrique, comme chez le 


C. clerodendri Ex., mais plus allongé, avec l’échancrure plus évasée 
et moins profonde. Epinotum comme chezle C. Clerodendri, mais la 
face déclive est plus concave (vue de profil), plus courte que la face 
basale. Ecaille cunéiforme, convexe devant, presque plane derrière, 
épaisse, à peu près comme chez badius Su. et Clerodendri En. 
Tibias sans piquants. 
Médiocrement luisant et finement réticulé partout d’une facon 
égale. Pubescence d’un gris jaunâtre, plus longue que chez le 
badius, assez adondante partout, surtout sur le thorax et l'abdomen, 
où elle forme un léger duvet. Quelques poils dressés sur l'abdomen ; 
presque point ailleurs. Les scapes et les pattes n’ont qu’une pilosité 
oblique, assez courte, subadjacente sur les scapes. Entièrement d’un 
rouge brunâtre plus terne et plus clair que chez le badius. Pattes et 
antennes à peine plus claires que le reste. Quelquefois des bandes 
transversales indistinctes un peu plus foncées sur les segments 
abdominaux. | 


2%. — Long. 5,8 mill. — Mandibules armées de 6 dents, beau- 
coup plus épaisses que chez l’ouvrière, avec un bord externe en 


arête. Devant de la tèle nettement tronqué jusqu’au quart postérieur: 
de l’épistome. La partie médiane de ce dernier étroite, à côtés. 


absolument parallèles, avec une carène distincte au millieu. La 
surface tronquée est à peine concave et n’est qu’obtusément bordée 
(très obtusément même derrière). La tête est subrectangulaire, à 
peine élargie derrière, à bord postérieur presque droit, à peine 
concave, dépassé par les scapes d’1/6 de leur longueur. Echancrure 
thoracique plus faible que chez l’ouvrière; les deux faces de l’épi- 
notum d’égale longueur. 

Quelques stries longitudinales superficielles sur les joues (côtés 


ne. te 1e ETES . ; 
de la portion tronquée), stries qui se continuent un peu en arrière 


de la partie tronquée. Epistome jaunätre. Du reste à tous égards 
comme l’ouvrière. Ge n'est évidemment pas le Z maximum, car la 
© a la tête plus fortement tronçqçuée que lui. 

©. — Long. 10,3 à 10,4 mill. — Tète presque exactement comme 
chez le Z, mais la surface tronquée est légèrement concave et a un 
bord latéral aigu et distinct; son bord postérieur, sur l’épistome, 
est assez distinct, mais obtus (chez C. badius © la surface tronquée 
est plus concave el a partout un bord en arêle aiguë. Tète d’un 
quart plus longue que large. Thorax un peu plus large que la tête. 
La partie antérieure tronquée de la tête est simplement finement 
réticulée, sans grosses stries, l’épistome mat, les joues assez lui- 
santes; quelques rides, ou stries longitudinales très effacées et assez 
grossièressur les joues et les côtés du front, derrière la partie tron- 
quée. Ailes teintes de jaunâtre; nervures et tache marginale brunes et 
bordées de brun. Epistome et joues d’un jaune un peu roussi. Tout 
le reste comme chez le % et l’ouvrière, mais plus de poils dressés 
sur l'abdomen. 

d. — Long. 5 à 6 mill. — Tète aussi large que longue, arrondie 
derrière. Ecaille presque aussi épaisse à son sommet très obtus 
qu'à sa base. Ailes à nervures plus claires que chez la ©. Couleur 
du %, mais les mandibules, les funicules, les tibias et les tarses 
jaunûtres. 

Ile de Labuan près de Bornéo. Voisine de clerodendri et de badius, 
celte espèce s’en distingue surtout par sa tète moins fortement 
tronquée, par sa surface tronquée sans sculpture grossière et sa 
stature plus ramassée. Elle est peut-être parente de corallina et 
gilviceps RoGEer (1) qui me sont inconnues, mais la couleur est 
autre. 

(1) Le Camponotus gilviceps MAYR, n'est pas du tout le Camponotus giluiceps 
RoGer. Il y a là une confusion complète dans le Catalogue de Dalla Torre. Le . 
Camponotus giluiceps Royer (— ruficeps SuiTu nec Fabr.) appartient au sous- 
geure Colobopsis ; il est de l'Asie” tropicale. Gilviceps MAYR me parait être sans 
doute le guadrisectus de SutrH, d'après ce que dit MaYR de la forme de l’échan- 
crure occipitale. Le C. ruficeps labr. étant tombé comme synonyme ivariété) du 
sexguttatus F., on pourrait penser à ressuscit:r de nom de ruficeps SMITH (nec F.) 
pour le gilviceps RoGEr, mais il semble que ce ne soit pas licite d'après les nou- 
elles règles de nomenclature. La synonymie, débrouillée surtout par EMEry, 
de ces noms embrouillés doit donc être : 

Camponotus gilviceps RoGer (nec MAYRr) Borneo — C. ruficeps SuiTH (nec Fabr. 

_ nec auct.) - | 

Camponotus quadrisectus Sutra, Philippines-Indo-Chine Palavan.— C.gilivceps 

Mayr (nec RoGer). 


Camponotus sexguttatus F. Néotropique. = C. ruficeps FaBr. et auct. (nec 
SMITH) var. = F. bimaculata Suit. — F. decora SuiTH. elc. 
Camponotus melanoticus EMery var. substitutus Emery, Néotropique. — C. 


sexguttatus SMITH et auct. (nec. FABR). 


D8 


IV. — Amérique. 


Paraponera clavata F. — $. — Cette espèce brésilienne porte avec 
d’autres la fausse étiquette € Guinée »! 


» 


Atta [Acromyrmex] Emilii FoREL, var. Ajax n. var. — ÿ. — 
Î Ê / ) 
Long. 10,5 mill. — D'un brun foncé. Encore plus grand que le type 


de l’espèce. La paire postérieure des épines mésonotales très petite. 
Les épines sont en partie tuberculées; les épines occipitales portent 
même deux fortes dents secondaires vers leur base. Mandibules 
plus luisantes et bien plus faiblement striées que chez lPÆmilii 
typique; tête un peu moins large. Les tubercules latéraux du dos 
du premier segment abdominal sont bien plus faibles, les épines 
postérieures supérieures du premier nœud par contre bien plus 
longues. Du reste comme le type de l'espèce. 

Fausse étiquette : « Guinée ». C’est un insecte néolropique comme 
toutes les Atta, probablement du Brésil. L’Æmilii tvpique, qui est le 
géant du sous-genre Acromyrmez, proviènt du bassin de PAmazone. 


« 


V. — Contenu de l’estomac d’un Pangolin (“anis Temminki) 
du Bas Congo (Solon). 


1. Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR, subsp opaca, n. subsp. — 
5. — Long. 2,8 à 8,5 mill. — (Les plus grands individus font pro- 
bablement défaut). Differe comme suit du type de l'espèce typique 
en comparant des Ÿ de taille égale ou correspondante : 

Mandibules un peu plus étroites, avec la dent préapicale plus 
petite et plus près de l’apicale, tandis que la dent postérieure est au 
contraire plus forte. Tète relativement un peu plus allongée, moins 
retrécie derrière, et surtout avec les angles occipitaux beaucoup 
plus obtus, plus arrondis, et non recourbés en bas. Chez les grandes 
$ le bord antérieur de l’épistome est presque droit, tandis que chez 
l’'Emeryi typique de mème taille il est un peu avancé. Les funicules 
sont d’une idée plus courts et plus épais. Pas de sillon médian au 
vertex. L'échancrure de l’occiput est du reste aussi forte et les angles 
postérieurs sont prolongés (obtusément), Du reste même forme du 
reste du corps. Entièrement mate sur le corps, y compris l’abdo- 
men; pattes et scapes subopaques, la sculpture étant plus profon- 
dément réticulée-ponctuée. L’Emeryi typique est subopaque et a les 
membres luisants. La pubescence est aussi plus distincte, un peu 
plus abondante et plus longue. Quelques poils dressés sur le dos de 
l'abdomen, du pédicule et de l’épinotum. 

Cette sous-espèce parait être en outre, plus petite que l’Emeryi 


ù typique, car chez celle-ci les plus petites # ont 3,5 mill. Mais il est 


fort possible que les plus grandes Ÿ aient échappé au pangolin. 
Néanmoins le nombre des individus avalés est très considérable. Le 
D. Kohli Was. est bien plus robuste, plus luisant et a les membres 
plus courts. 


2. Pheidole punctulata MAYR, quelques % et deux %. 


3 Cremastogaster impressa EMERY, $ en nombre très considéra- 
ble et quelques «. 


4. Tetramorium aculealuin [Macromischa aculeata] MaAYRr, ÿ en 


petit nombre. 


o. Myrmicaria euinenoides GERST. v. congolensis n. var. ÿ. 
Long. 4,3 à 7 mill. C’est une forme à peu près intermédiaire 
entre eumenoides et opaciventris Em. Devant de l’abdomen presque 
mat, densément réticulé ponctué; ses deux tiers postérieurs subo- 
paques, en partie luisants. D'un jaune brunâtre sale, moins vif et 
plus foncé que chez l’opaciventris, mais bien plus clair que chez 
l'eumenoides typique. Les poils dressés sont longs et aussi abon- 
dants que chez l’opaciventris, mais d’un brun bien plus foncé, 


 contrastant bien plus avec la couleur du corps; sculpture du thorax 


et de la tête comme chez leumenoides {\pique, mais plus dense, 
néanmoins bien plus luisante que chez l’opaciventris. La tête est 
moins large, moins échancrée derrière que chez l’opaciventris, mais 
un peu plus que chez l’eumenoides. Sous le 2%° nœud du pédicule 
elle a un appendice rectangulaire, longitudinal et translucide qui 
fait défaut aux deux espèces typiques en question (l’ewmenoides a un 
tubercule. obtus)’ Les mandibules n’ont que quatre dents distinctes 
(parfois une petite cinquième) comme chez l’'ewmenoides tandis que 
l’opaciventris en a cinq distinctes. 

L'existence de cette sous espèce, absorbée en nombre considé- 
rable par le pangolin, semble indiquer que l’opaciventris n’est peut- 
être qu’une sous-espèce extrême de l’eumenoides. 


6. Rhoptromyrmex opacus EMERY var. esta n. var. — Le 
pangolin a aussi découvert et absorbé en nombre trés considérable 
une variété d’une espèce fort intéressante que mon ami M. EMERY 
avait reçue dans le temps de Kamerun (Conradt) et dont il m'avait 
envoyé un type sous ce nom (1). ” 


(DRhoptromyrmexopaeusEMERY n.sp Ÿ.—Long.?5 mill Mandibuleslarges, 
subopaques, armées de 7 à 8 dents, striées-ridées et ponctuées. Fête grande 
cordiforme, comme chez fransversinodis et globulinodis MAYR, mais plus courte 
et plus large, un peu plus large que longue, à côtés très convexes. Plus avancé 
devant que chez les espèces de May, l'épistome subcaréné y forme un lobe 
arrondi. Le scape atteint le 6” postérieur de la tête, Les articles 2 à 8 du funicule 


60 


La variété esta ÿ se distingue du type de l’espèce, de Kamerun, par 
sa tête moins large (plutôt un peu plus longue que large), à côtés 
moins convexes et par l’absence de carène médiane sur l’épistome, 


et, presque toujours aussi sur le pronotum. La couleur est plus 


terne, d’un jaune terne et sale, uniforme. Le promésonotum est un 
peu moins large et n’est pas subépaulé (angles antérieurs qu à 
fait effacés et arrondis . Du reste identique et longue de 2 à 2 5 mill. 

© Long. 2,1 à 2,4 mill Mandibules comme chez l’ouvrière, mais 
plus étroites et avec six ou sept dents seulement, dont les deux 
antérieures seules sont bien distinctes et développées. Tète petite, 
rectangulaire-arrondie, à peine plus large derrière que devant, avec 
les côtés médiocrement convexes. Partie médiane de l’épistome plus 
aplatie encore que.chez l’ouvrière, même un peu imprimée ou 
concave. Antennes comme chez l’ouvrière. mais les articles 2 à 8 du 
funicule encore plus transversaux, deux fois plus épais que longs. 
Yeux au milieu des côtés. Thorax plus étroit encore que la tête. 
L'épinotum forme une seule surface obliquement déclive, très 
faiblement convexe. Premier nœud peu distinct de son pétiole anté- 
rieur, bien plus néanmoins que chez le globulinodis, convexe en 
dessous, plus longque large. Second nœud deux fois plus large que 
le premier, un peu plus large que long. 

Luisante. Tête ridée en long, en partie réticulée, ayant sur les 
côtés en partie des réticulations fines et ponctiformes comme chez 


bien plus épais que longs. Arêtes frontales divergentes Yeux situés un peu en 
arrière du milieu des côtés Suture pro mésonotale à peu près obsolète. Promé- 
sonotum aussi large que long, subépaulé, avec une petite carène médiane sur le 
pronotum. Une échancrure méso épinotale distincte, assez étroite, peu profonde 
(fait défaut aux espèces de Mayr). Face basale de l'épinotum aussi haute que le 
mésonotum, plus longue que la face déclive. Pas trace de dents ni d'épines. 
Premier nœud avec un pétiole antérieur court, mais fort distinct (chez les deux 
autres espèces africaines nœud et pétiole sont confondus). Le nœud est cubique- 
arrondi, un pèu plus large que long Second nœud un peu plus large, mais à 
peine aussi haut que le premier et un peu plus large que long. 

Densément réticulé-ponctué et mat. Ponctuation éparse, piligère, peu dis- 
tincte. Abdomen et membres lisses. Pédicule réticulé et subopaque, sauf le dos 
luisant du 2" nœud. Front joues et épistome en outre finement ridés longitu- 
dinalement ainsi que les côtés de la tête. Pilosité dressée très courte, jaune, très 
éparse sur la tête et l'abdomen, nulle ailleurs. Pattes et scapes avec une pubes- 
cence jaunâtre peu dense qui fait présque défaut ailleurs (plus visible sur 
l'abdomen). . 

D'un jaune un peu terne ; tête et thorax d'un roux jauhâtre ou d'un jaune 
roussâtre. 

Kamerun (Coxrapr). Bien distinct des deux espèces africaines connues, tant 
par sa seulpture et la forme du 1” nœud que par l'échancrure thoraciqne. Le X. 
Wroughtoni Forel de l'Inde (et ses races) a des épines à l'épinoitum. C. EMmERy. 

(Mon ami EmERY m'excusera, mais je ne puis, malgré son désir, m'approprier 
une espèce préalablement reconnue et nommée par lui.) 


Fe Cr Pilosité FAR bien plus Rondente: sur le. 

_ corps que chez l’ouvrière, nulle sur les membres où la pubescence 

est plus soulevée (oblique). 

: Brune, abdomen brun foncé ; pattes, antennes et mandibules d’un 
brun rougeâtre ou jaunâtre. Ailes pubescentes, subhvyalines. 

: Jens d Long. 2,5 à 2,7 mill. Mandibules triangulaires, armées de 
A >: quatre dents, lisses, avec quelques stries. Epistome un peu convexe. 
sp Tète comme chez la femelle, plus longue que large, mais plus 
È arrondie à ses angles et relativement plus large derrière. Les scapes 

atteignent le quart postérieur de la tête. Antennes de dix articles. 
Second article du funicule très long. Ses articles trois à six un peu plus 
lougs que larges. Thorax et pédicule comme chez la ©, mais le 
deuxième nœud est à peine distinct de son péliole antérieur. 

Tèle ridée et en partie réticulée devant, luisante, sauf l’occiput 
quiestsubopaque, finementetdensément réticulé (réticulé-ponctué). 
Le reste du corps est lisse, luisant avec des points piligères épars 
très fins. Pilosité et pubescence comme chez la ©, mais l'abdomen 
n'a presque pas de poils dressés et la pubescence est plus appliquée 

sur les membres. 

D'un jaune brunâtre sale, parfois d’ un brun Jaunâtre. Tête brune. 
Mandibules et membres d’un jaunâtre terne. 

Le dimorphisme de la © et de l’ouvrière est tel qu'on pourrait 

Se soupçonner le pangolin d’avoir mangé les ÿ dans une fourmilière 
et les sexes ailés d’une autre espèce ailleurs, essaimant hors d’un 
nid. Mais d’autre partie pangolin n'avait mangé aucune fourmi ailée 
isolée, partout au contraire les commensaux d’un même nid, ce qui 
semble montrer qu’il chasse seulement dans les fourmilières. De 
plus, le Rhoptromuyrmex globulinodis MAYR présente un dimorphisme 
presque aussi singulier des ÿ et des ©, et, chez lui, la ? est aussi 
plutôt plus petite que l’ouvrière, avec une tête de toute autre forme. 
On m’objectera la différence totale de la sculpture. Mais il est certain 
que la © et le j' appartiennent à la même espèce et au genre 
LRhoptromyrmex dont ils ont tous les caractères. Et alors n'est-il 
pas caractéristique de retrouver la sculpture réticulée-ponctuée de 

” l’ouvrière sur l’occiput du 4 ? Je crois donc devoir rapporter sans 
doute le et la © au R. opacus EM. v. esta. 

Le pangolin a avalé un nombre énorme d'’ouvrières, de très 
nombreux et un petit nombre de. 9. 


7. Plagiolepis tenella SANTSGHI. — ©. — (fn litt.) 
8. Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — ÿ. 


9. Polyrhachis concava ANDRÉ. — Ÿ. — (Un très petit nombre.) 


62 


10. Camponotus manidis n. sp. — Long. 4 à 6 mill. 


5 major. Mandibules épaisses, peu luisantes, éparsement ponc- 
tuées, finement chagrinées, armées de 5 dents. Epistome biéchan- 
cré, à peine avancé au milieu, un peu déprimé devant, au milieu, 
subcaréné derrière (faib'ement). Aire frontale très petite; arêtes 
frontales fortement divergentes, sinueuses. Tête en trapèze, à peine 
plus longue que large, élargie et largement échancrée derrière, à 
côtés assez convexes. Yeux en avant du tiers postérieur. Les scapes 
dépassent à peine le bord occipital (de moins de leur épaisseur). 
Articles du funicule un peu plus longs qu'épais. Thorax assez court, 
médiocrement convexe en tout sens, sans échancrure; néanmoins 
derrière la suture mésoépinotale, la face basale de l’épinotum se 
relève légèrement. Cette face basale est subdéprimée, subbordée, 
rectangulaire, 1 2/3 fois plus longue que large, de même longueur 
que la face déclive, à laquelle elle passe par une courbe. Ecaille 
biconvexe, arrondie et tranchante à son bord supérieur, d'épaisseur 
moyenne. Pattes assez courtes; tibias cylindriques, sans piquants. 

Luisant, très finementetfaiblement chagriné. Ponctuation piligère 
éparse très distincte, surtout sur le front où les points sont assez 
oros. Mais il n’y a aucune grosse fossette sur les joues, ni sur le 
devant de la tête, rien qui rappelle le C. foraminosus FOREL. Une 
pilosité dressée d’un jaune rougâtre, abondante ou du moins assez 
abondante sur tout le corps. Sur les tibias et les scapes, cette 
pilosité devient plus courte et oblique, mais elle y est abondante et 
fort apparente. | 

Brun ou d’un brun jaunâtre. Funicules, mandibules et pattes d’un 
rouge ou d’un jaune brunâtre (selon les exemplaires). 


5 minor. Tout à fait semblable à la grande ouvrière ; 5 dents aux 
mandibules; épistome plus caréné derrière. La tête est tout aussi 
trapéziforme, élargie derrière, seulement un peu plus longue que 
large, mais ses côtés sont moins convexes et son bord postérieur à 
peine concave, presque droit. Face basale de l’épinotum un peu plus 
étroite, deux fois plus longue que large; écaille plus convexe devant. 
Du reste absolument identique et de même couleur. 

Le pangolin semble avoir mangé un nombre modéré d’ouvrières 
dans deux fourmilières différentes, dont l’une appartient à une 
variété plus foncée (brune à pattes rougeàtres) qui est en même 
temps un peu moins robuste. 

Cette espèce est bien caractérisée par sa pilosité. 


11) Camponotus foraminosus FOREL, subsp. delagoensis FOREL, var 
sorpta 0. var. — #. — Long. 5 à 9 mill. Un peu moins robuste 
que le delagoensis; côtés de la tète un peu moins convexes. Face 
basale de l’épinotum un peu plus convexe et plus courte, plus courte 


7: 


_ que la face déclive. Ecaille biconvexe aussi, inais moins épaisse, plus 
 tranchante au bord supérieur. Du reste absolument la même forme. 


Plus mat; sculpture foncière (rélieulée ou chagrinée), plus dense 
et plus profonde; thorax presque mat; abdomen moins luisant. Les 
fossettes de la tête identiques, aussi fortes et aussi abondantes. 
Pilosité plus longue, plus blanche, plus sétiforme, tout à fait sem- 
blable à celle de l'Olivieri For. Pubescence grisâtre beaucoup plus 
abondante que chez le type du delagoensis et mème plus abondante 
que chez l’Olivieri, formant un duvet grisätre peu dense, mais très 
apparent, surtout sur le thorax et l’abdomen. Même couleur que le 
delagoensis typique. 

Diffère de l’Olivieri par sa taille plus grande et surtout par sa tête 
beaucoup plus élargie derrière et rétrécie devant, ainsi que par son 
pronotum plus déprimé. 

La petite ouvrière a la tête plus longue que large, convexe et peu 
élargie derrière, sans grosses fossettes, du reste comme la grande. 

®. — Long. 9 à 11 mill. — Aiïles brunes. Thorax un peu moins 
large que la tête. Du reste mêmes caractères que la grande ouvrière, 
mais la tête est un peu moins large (un peu plus longue que large) 
et a les côtés moins convexes. 

d. — Long. 7 à 7,5 mill. — Tête plus longue que large. Plus 
grand que celui du Grandidieri. Ailes brunes. Mat, sauf l'abdomen. 
Du reste semblable à celui du Grandidieri FOREL. 

Cette variété ressemble aussi un peu à la subsp. Perrisi FOREL, 
mais elle est bien plus petite et a bien moins de fossettes à la tête. 
Puis l’abdomen est luisant (mat chez les /'errisi). C’est peut être 
une nouvelle sous-espèce. Le Pangolin en a avalé un très grand 
nombre d’ouvrières, passablement de © et quelques «. 


Somme toute, notre Pangolin a diné de onze espèces différentes 
de Fourmis, dont six déjà connues, une nouvelle, une représentée 
par une sous-espèce et trois par des variétés nouvelles. Ajoutons 
que deux des espèces connues (l'olyrhachis concava et Plagiolepis 
tenella) sont des raretés. Il a même poussé le bon goût jusqu'à ne 
manger que très peu de l'espèce la plus commune (lheidole punc- 
lulata) et modérément de l’ŒÆcophylla subsp. longinoda qui est 
commune aussi. Il s’est surtout bourré de Cremastogaster impress«. 
Sauf les Œcophylla, la plupart de ces Fourmis étaient encore en fort 
bou état, donc peu digérées. 

Il faut avouer que ce curieux Mammnifère à écailles est un myr- 
mécologiste de premier ordre qui fait honte à bien des chasseurs de 
notre race et qui méprise le gibier commun. Nous le recommandons 
à toute l’attention des entomologistes, et, en lui dédiant une espèce 
nouvelle, nous n'avons fait que lui rendre les honneurs qui lui 
sont dus. 


VI. — Benguela. 


(M. CREIGHTON WELLMAN) 
Paltothyreus tarsatus F. — © Prise isolée. 


Platythyrea lamellosa RoG. subsp. suturalis n. subsp. — ÿ. — 
Long. 12 mill. — Un peu plus étroite et plus allongée que la subsp. 
longinoda Forez. Mandibules sans dents, sauf l’apicale. Tète carrée, 
presque aussi large que longe. L’épistome est délimité par une 
suture bien visible, quoique très faible. Le mésonotum est plat et 


enfoncé, comime chez l'espèce typique; les deux sutures sont 


distinctes (la mésoépinotale aussi distincte que la promésonotale, ce 
qui la distingue de l’espèce typique), mais nullement enfoncées 
comme chez la subsp. longinoda Forez. L’épinotum n’a ni dents, ni 
élévalions; sa face déclive n’est pas concave et n’est que subbordée, 
ce qui la distingue encore de longinoda. Par contre le nœud est au 
moins aussi allongé que chez la subsp. longinoda Forez. Les yeux 
sont bien plus grands que chez cette sous espèce, allongés, un peu 


plus longs que la distance de leur bord antérieur à celui de la tête. 


Second segment de l'abdomen à peine plus large que le premier 
(bien plus large chez la longinoda). Les gros points enfoncés 
bien plus effacés et moins nombreux que chez la longinoda, très peu 
apparents. 


Megaloponera fœtens. KF. —%. — Mayer a montré (1907) que la M. 
crassicornis,GERST n’est pas une espèce, mais ne représente que les 
ÿ minimae de la M. fætens. Or EMERY avait appelé M. Dohrri une 
forme intermédiaire entre fætlens el crassicornis, forme qui done, 
selon MAyr, doit représenter les $ moyennes de la même espèce. 
M. CREIGHTON WELLMAN a récolté des exemplaires qui constituent 
tous les passages de la Dohrni à la crassicormis, ce qui vient confir- 
mer l’opinion de MAYR. 

M. CREIGHTON WELLMAN assure que celte espèce va en armées 
(Army Ant) nombreuses. | 


Cremastogaster Wellmani n. sp. — ÿ. — Long. 3 à 4 mill. 
— Mandibules striées et ponctuées. Tête carrée, un peu plus longue 
que large, au moinsaussi large devant que derrière, à côtés à peine 
convexes, fortement échancrée derrière. Les scapes atteignent le 
5% postérieur de la tête chez les grandes, le 6"*° chez les petites &. 
Yeux plats, un peu anguleux, au milieu dés côtés. Antennes de 
11 articles; massue de trois. Articles 3 à 5 du funicule plus épais 
que longs. Le pronotum a une face antérieure déclive passant par 
une courbe assez brusque à sa face postérieure supérieure qui est 
bien plus courte, sublorizontale et subplane, et qui forme avec le 


mésonotum une seule et même surface à peu-près plane, mais pas 
même subbordée. Suture promésonotale très distincte. Le méso- 
notum s’avance devant, surtout chez les grandes Ÿ, au milieu, en 
en forme de bec ou de pointe obtuse un peu soulevée, mais dans 
son ensemble, et sans former de carène, ni d’'éminence circon- 
scrite; une faible impression transversale derrière cette portion 
antérieure relevée. Echancrure mésoépinolale étroite, abrupte, 
profonde, un peu comme chez le Goeldii FOREL, mais en moins 
fort. Face basale de l’épinotum subplane, presque trois fois plus 
large que longue au millieu, élargie derrière, ne formant pas d’arête 
surplombante comme chez le Gœldii, simplement abruptement 
tronquée à léchancrure. L’épinotum a deux tubercules larges et 
obtus au lieu d’épines. Face déclive un peu plus longue que la basale. 
Premier nœud en trapèze peu marqué, un peu plus long que large, 
légèrement plus large devant que derrière, avec le bord antérieur 
un peuarqué (convexe devant), parfois un peu anguleux. Second nœud 
un peu plus large que long, de la largeur du premier, sans trace 
de sillon médian, mais échancré ou fortement imprimé derrière. 

Lisse et très luisant. Abdomen en partie très faiblement chagriné. 
Epistome et joues en partie finement ridés et subopaques, avec 
quelques très fines réticulations. Pilosité dressée nulle. Une 
pubescence extrêmement fine, courte et diluée se trouve partout, 
plus abondante sur les tibias et les scapes. 

D’un rouge un peu roussâtre; abdomen brun noirâtre; pattes et 
antennes brunes. Parfois le pédicule, le thorax et même la tête 
deviennent d’un rouge brun assez foncé. 

Récolté sur les arbres. ; 

Une © de 7 à 7,5 mill., à tète subopaque, très finement striée et 
réliculée, et avec des tubercules plutôt dentiformes à l’épinotum, 
du reste fort semblable, me semble se rapporter à cette espèce, 
mais précisément l’épinotum me rend la chose douteuse. 


Pheidole sculpturata MAYR., subsp. Berthoudi FOREL. — Ÿ, — 
Recherche les pucerons. 


Pheidole punctulata MAYR. — $, Z. — Est une peste partout. 


Tapinoma (Ecphorella) Wellmani n. subg., n. sp. Ecpho- 
rella n. subg. Diffère de Tapinoma par son épistome entier, sa 
tête déprimée, ses antennes épaisses, et surtout par le pédicule qui 
a une écaille très inclinée en avant, mais distincte et fort 
épaisse, arrondie au sommet. Comme il n’y a qu'un individu, je n’ai 
pu disséquer le gésier. Ce sous-genre se rapproche du $S. G. Dolero- 
myrma VOREL, par l'existence d’une écaille, mais celle-ci est très 
mince chez Doleromyrma. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI11, à 111 1909, J 


UE RE ON GE QU re), 4 CNT MINE ROIS 
À SO LR is à TRE 
66 


T. (E.) Wellmani n. sp. — ÿ. -- Long. 1,8 mill. Mandibules 
courtes, robustes, lisses, ponctuées, armées d'environ 7 dents. 
Epistome assez déprimé, largement biéchancré ou bisinué, faible- 
ment convexe au milieu de son bord antérieur, sans carène. Son 
tiers antérieur est triangulairement aplati. Toute la tête est dépri- 
mée, trapéziforme, élargie et échancrée derrière, rélrécie devant, 
à côtés médiocrement convexes. Yeux moyens, situés au milieu des 
côtés. Le scape atteint le septième postérieur de la têle environ. 
Antennesde douze articles, épaisses; dernier article du funicule fort 
épais, à peine plus long qu'épais; tous les autres, sauf le premier, 
plus épais que longs, les movens deux fois plus épais que longs. 
Thorax court et épais. Sutures du thorax distinctes. Promésonotum 
médiocrement convexe, aussi large que long. Pronotum deux 
fois et demie plus large que long. Echancrure mésoépinotale 
distincte, mais peu profonde, avec deux stigmates saillants sur 
le profil. Face basale de l’épinotum peu convexe; subhorizon- 
tale, élargie derrière, un peu plus large que longue, formant de 
chaque côté, derrière, un angle arrondi ou tubercule très obtus. 

Face déclive subverticale, à peine plus courte que la face basale et 
passant à elle par une courbe. Ecaïlle basse, fortement inclinée en 
avant, épaisse, obtuse et arrondie au sommet qui est aussi épais que 
la base. Pattes courtes; cuisses et tibias épais. 

Lisse, luisante, avec des points piligères épars et fins et quelques 
vestiges de réticulations çà et là. Une fine pubescence jaunâtre assez 
diluée sur le corps, un peu plus abondante sur les membres qui 
n’ont pas de poils dressés. Quelques petits poils dressés sur 
l'abdomen. 

D'un brun foncé. Pattes, antennes, mandibules et écaille d’un 
brun clair. 

Une seule ÿ. Ne sachant où placer cette petite fourmi, j'en fais 
provisoirement un sous-genre de Tapinoma, en attendant que le 
vésier soit connu. Je n'aurais pu le disséquer sans détruire l’abdo- 
men du seul spécimen. 


Camponotus Reginæ FOREL. — à. 


Camponotus Cœæsar FOREL. — $ minor. — Forme typique. Mène 
une vie nocturne d’après M. WELLMAN. 


Camponotus foraminosus FOREL, subsp. auropubens FOREL, var. 
argentopubens FoREzL n. var. — ©. — Long. 10,5 mill. — Tête 
comme chez l’auropubens, large et peu rétrécie devant, et même 
sculpture; mais la pubescence et la pilosité sont exactement celles 
du Grandidieri FOREL. Tête luisante derrière. Mésonotum luisant. 
Ailes enfumées de brun. Fossettes de l’auropubens. 


67 


Cainponotus chrysurus GERSsT — %. — Sur un nid de termites. 


Camponotus maculatus F., subsp. atramentarius FOREL, v. eluis 
n. var. — Ÿ. — Long. 9 à 14 mill. — Couleur exacte de l’atramen- 
tarius typique, entièrement noir, avec les hanches, les cuisses, les 
funicules et le bord des mandibules rougeûtres, ainsi que six taches 
blanchâtres assez petites sur les côtés de l’abdomen. Mais la taille 
dépasse celle des plus grands individus de la var. claire liocneimis 
EuErY. Pas trace de petits piquants aux tibias. La taille est légère- 
ment plus grêle que chez les deux autres variétés, et, chez la $ minor, 
la tête est un peu plus rétrécie derrière. Les quelques poils dressés 
encore plus clairsemés. 


Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST., v. 
intuens n. var. — ÿ. — Long. 4,3 à 6 mill. ($& major). — Scape ne 
dépassant l’occiput que d’à peine deux fois son épaisseur chez la 
grande $. Tête de cette dernière moins élargie derrière. Le bord 
jaunâtre des segments abdominaux extrêmement étroit. Noir; 
devant de la tèle, mandibules, funicules et pattes rougeâtres. Du 
reste comme le cénctellus dont c’est une petite variété. 


Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST. — Ÿ 
min. — Dans les nids de termites. 


Camponotus Wellmani n. sp. — % min. — Long. 12 à 
43 mill. — Mandibules lisses, avec quelques points fort épars, à 
bord externe presque droit, convexe seulement vers l’extrémité, 
armées de sept dents. Epistome caréné, à lobe antérieur très marqué, 
trapéziforme. Aire frontale transversale, rhombiforme. Arêtes 
frontales rapprochées, sinueuses, peu divergentes. Tête plus d’une 
fois et demie plus longue que sa largeur antérieure, régulièrement 
,rétrécie du bord antérieur au bord articulaire qui est en même 
temps le bord postérieur, mais qui n’est nullement relevé en 
collerette. Les côtés de la tête régulièrement et médiocrement con- 
vexes; les yeux sont fort grands et situés à peine en ärrière du milieu 
des côtés. Longueur de la tête (sans mandibules) 3 mill., d’un scape 
5 mill., d’un tibia postérieur 5,7 mill. Thorax allongé, étroit, 
médiocrement convexe; face déclive de l’épinotum de moitié plus 
courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe sur ses deux 
faces, presque tranchante au sommet, à peine plus haute que 
l’épaisseur de sa base. Tibias étroits, comprimés, subcannelés, 
armés de sept à neuf petits piquants obliques et pointus à leur 
bord interne. Métatarses cannelés. 

Médiccrement luisant, transversalement chagriné partout d’une 
façon uniforme. De longues soies d’un brun roussâtre, pointues, 
espacées sur tout le corps, partant de points sétigères. Pubescence 


GS 


diluée, fine, roussàtre, plus abondante sur le devant de la tête. Les 
tibias et les scapes n’ont qu’une pilosité roussätre oblique et courte, 
assez abondante. 

D'un noir un peu brunâtre. Pattes et scapes d’un brun foncé. 
Mandibules et tarses d’un brun rougeûtre. | 

%# major. Long. 18 mil. — Tête longue de 5 et large de 4,8 mill. 
comme chez la ©, mais plus excavée derrière. Ecaille comme chez 
la petite $, mais plus haute et moins épaisse. Ponctuation fort 
espacée. Du reste comme la Q et la petite ÿ. 

©. — Long. 24 mill. — Mandibules fortement ponctuées, armées 
de 8 dents, faiblement convexes sur tout leur bord externe. Lobe 
de l’épistome rectangulaire. Tète plus longue que large, en trapèze 
allongé, médiocrement élargie derrière et largement concave à son 
bord postérieur. Thorax un peu plus large que la tête. Ecaille 
haute, biconvexe, plus de deux fois plus haute que l'épaisseur de 
sa base. Tibias bien plus larges que chez la petite ÿ, comprimés el 
cannelés, La ponctuation espacée qui fait presque défaut à la pelite 
% est assez abondante, fine, un peu effacée. Mandibules d'un brun 
foncé. Les ailes manquent. Du reste tous les caractères de la petite ÿ. 

La seule grande % n’a pas élé prise avec les $ minor et la ©, mais 
provient de Kapema, Kipaila (D° SHEFFIELD NEAVE) et se trouve au 
musée du Cougo à Bruxelles. Le manque. 

Cette belle espèce est parente du GC. Cæsar FOREL, mais bien 
distincte de lui par la forme de la tête. Les mandibules sont aussi 
plus larges, moins croisées et ont les dents plus courtes. 


Polyrhachis Wellmani n. sp. —%. — Long. 8 à 8,5 mill. — 
Ressemble à s’y méprendre à la P. schistacea, GERST, typique, 
mais en diffère comme suit : 

La tête a un bord postérieur légèrement plus marqué. L’épis- 
tome n’a pas de carène. Le thorax, surtout le pronotum, est plus 
étroit; les épines du pronotum sont plus rapprochées, moins 
divergentes et moins longues. L'écaille »’'a que deux fortes épines 
plus divergentes que chez schistacea et légèrement courbées en 
arrière à ses angles supérieurs; pas trace d'épines latérales. 

En outre, l’écaille est bien plus épaisse au sommet, c’est-à dire 
plus convexe au haut de sa face antérieure, et les épines, au lieu 
d’être dirigées en haut, sont dirigées à la fois en haut et en arrière; 
pas trace non plus de dents entre les deux épines dont la disposition 
rapprochent cette espèce du groupe armuata, dives, etc., lors même 
qu'elle appartient à tous les autres égards au groupe relucens. Les 
pattes et les antennes sont un peu plus courtes que chez la 
schistacet; les scapes ne dépassent le bord occipital que de leur 
moitié (chez la schistacea de près des 2/3). Enfin l’épistome est plus 


69 


luisant, superficiellement sculpté (chez la schistasea et subsp. 


rugulosa caréné et mat, aussi un peu plus large). 

A part cela, la forme, la sculpture, la couleur, la pubescence et 
la pilosité sont identiques à ceïles de la schistacea LyYpique à un tel 
point qu'on peut se demander s’il s’agit de parenté très proche, de 
mimélisme ou de convergence. 

La schistacea babite surtout la côte orientale de l'Afrique 
tropicale; néanmoins j'en possède un exemplaire des bouches du 
Congo. 


VII. — Cremastogaster africains 


Récoltés par MM. LAURENT et KoHL et transmis à moi par M. ANDRÉ 


M. E. AnDré, à Gray, m'a prié de déterminer quelques Cremas- 
togaster du Congo récoltés par le Père Hermann KouL et le prof. 
LAuRENT, botaniste, dans des tiges de certaines plantes. Les voici : 


Cremastogaster impressa EMERY. — $. — n° 111 et n° 116. Stanley- 
ville, Congo, dans les tiges de Bucherodendron speciosum et de 
Barteria fistulosa. 


Cremastogaster africana MAYR. — ÿ. — n° 21, dans les tiges 
creuses de Cuvieria angolensis. 


Cremastogaster africana MAYR, var. Winkleri n. var. — Ë. — 
Long. 2,8 à 4,6 mill. Plus grand que la forme typique, avec une 
carène plus nette au milieu du mesonotum, les épines plus robustes 
et le premier nœud plus large et plus arrondi; du reste identique. 
Le C. africana varie énormément. Le premier nœud est parfois tres 
arrondi devant et plus ou moins large ou allongé; les épines sont 
parfois grèles et pointues, parfois plus robustes et plus obtuses, 
tantôt plus longues, tantôt plus courtes, etc. 

Cette variété a été récoltée d’abord sur des cacaotiers par 
M. WixkLer (Musée de Hambourg), à Victoria (Kamerum), puis au 
Congo (M. KouL, n° 10%, 105, 106, 108). Olombo, Eala, Bokala 
(Congo), dans les tiges creuses de Barteria Dewevrei, de Cuvieria 
angolensis et de Plectronia Laurenti. 


Cremaslogaster africana MAYR, subsp. Laurenti n. subsp. — 
5. — Long. 1,8 à 2,6 mill. Plus petit au contraire que la forme 
typique dont il diffère par sa très faible sculpture. Le corps entier 
est noir luisant. Le thorax et la tête sont en partie seulement faible- 
ment ridés ou réticulés. Les épines sont encore plus grêles et plus 
courtes que chez l'espèce typique; le premier nœud est en trapèze. 
Du reste comme le GC. afrieana typique. Congo, n° 107, 109, 110, 


… | LM " FRANS Te 


70 


117. Bokula, Isangi, Stanleyville (Congo), dans les tiges creuses de 
Plectronia Laurenti et de Cuvieria angolensis. 


Var. Zeta n. var. — Ÿ. — Identique de sculpture et de taille à la 
subsp. Laurenti, mais les funicules sont bruns au lieu d’avoir la 
deuxième moitié jaune comme chez le type de l’espèce et de la 
sous-espèce. Les épines sont aussi un peu plus longues. 

Congo dans les tiges creuses d’une plante. 


Cremastogaster Kohli n.sp. — $. — Long. 2,5 à 2,7 mill. — 
Très semblable à l’érconspicua MAYR., dont il a l’échancrure thora- 
cique formant un enfoncement anguleux et médian de tout le 
thorax, ainsi que la forme du pédicule, avec le deuxième nœud 
profondément échancré derrière, mais sans sillon devant. Par 
contre, il en diffère par sa taille plus petite et plus ramassée, par 
son scape qui ne dépasse pas ou dépasse à peine le bord postérieur, 
par son mésonotum plat qui a une éminence médiane longitudinale 
devant(convexe, mais sans éminence niearène chez inconspicua). Le 
pronotum est aussi abrupt devant; subhorizontal derrière, un peu 
subbordé et subépaulé devant en haut; tandis qu'il est arrondi chez 
l’inconspicua. 

Luisant, très finement et faiblement chagriné, avec des points 
épars. Thorax moins luisant, très finement ridé en long. Pilosité 
dressée presque nulle. Pubescence assez diluée, plus abondante sur 
les tibias et les scapes qui n’ont pas de poils dressés. 

Très noir. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules, funicules 
et tarses d’un rouge brunâtre assez foncé. Les épines sont longues 
comme la moitié de leur intervalle et assez pointues. La tête est 
échancrée derrière, plus large que longue. 

Ressemble au premier abord à l’africana, r. Laurenti, dont il 
diffère surtout par l’enfoncement du thorax qui le rapproche de 
l’inconspicua. 

Stanleyville (KonL). 


VIII. — Fourmis du Congo 
récoltées par MM. Luya et KoL et reçues de M. WASMANN. 


Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — J'et ÿ. — Récoltés en- 
semble dans une même armée d'Anomma en août 1907 par M. LuyaA 
à Sankuru, Kassaï, Congo belge. Cette trouvaille confirme absolu- 
ment ce que j'ai dit plus haut; le correspond bien à celui que j'ai 
décrit ci-dessus comme de l'A. Wilhwerthi. Le { de cette espèce 
a aussi été récolté par M. KouL à St-Gabriel près Stanleyville. 


Dorylus [Anomma)] nigricans ILLIGER v. funerea EM. — 4. — 
Sankuru, Kassai, Congo belge (LuJA). 


FA 


71 


Dorylus {Rhogmus] fimbriatus SAUGk. — (ÿ. — Sankuru (LüJA). 
Dorylus depilis EMERY. — (. — Sankuru (LuyA). 

Dorylus moestus EMERY. — «. — Sankuru (LuyJA). 

Cataulacus princeps EMERY. — ÿ. — Sankuru (LuJA). 


Triglyphothrix mucidus n. sp. — $. — Long. 3,4 mill. — Très 
voisin de gabonensis ANDRÉ, dont il diffère comme suit : Mandibules 
assez densément striées-ridées, sauf à lextrémité. Epistome bien 
plus largement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête bien 
plus distinetement concave derrière, avec les angles postérieurs 
moins arrondis. Le scrobe pour les scapes est plus profond, plus 
distinctement bordé derrière, formant de côté une faible dépression 
pour les funicules. Les yeux sont ovales et convexes, ne formant 
pas de pointe en avanteten bas. Thorax plus large, moins convexe 
transversalement, surtout le pronotum. Epines à peine aussi longues 
que leur intervalle (plus longue que lui chez le gabonensis). Pétiole 
antérieur du premier nœud un peu plus court que le nœud (plus 
long chez le gabonensis). 

Tête, thorax et pédicule mats, assez grossièrement et densément 
ridés-réticulés longitadinalement et en outre finement réticulés. 
Abdomen et membres lisses et luisants avec une ponctuation fine 
et espacée. | 

Tout le corps, les pattes et les antennes densém'ent recouverts 
d’une longe pilosité blanchätre, laineuse el polyfide qui leur donne 
l’air d’être couverts de moisissure. Cette pilosité est bien plus 
longue, bien plus dense et bien plus polyfide que chez le gabonensis. 
Un seul poil peut se diviser en six, huit et même plus de branches, 
partout, même sur les tarses; sur le corps, chaque poil forme une 
mèche polytide. 

D'un brun noirètre; pédicule plus clair. Pattes, antennes, mandi- 
bules, épistome et arêtes frontales roussätres. 

Sankuru, Kassaï, Congo belge (LurA). Cette curieuse espèce est 
bien distincte de gabonensis ANDRÉ, sa voisine, par sa forte sculpture 
male, par sa pilosité dense et polyfide qui surenchérit sur celle de 
toutes les espèces du genre, enfin par la forme de la tête, du 


scrobe, etc. 
Tetramorium aculeatum MAYR v. Wasmanni FOREL — %, Q, d°. 
Sankuru (Luja). — Mon Wusnaæmni n’est qu’une petite variété de 


l'aculeatum avec des épines plus courtes. Chez la femelle, les épines 


sont aussi plus courtes. 


Cremastogaster Kohli n. sp. — ÿ. — Station de Romé près 


. Stanlevville (KonL). Voir la description plus haut. 


72 


Diplomorium Lujæ n. sp. ÿ. — Long. 2,1 à 2,5 mill. — Man- 
dibules fort étroites, à bord terminal extrêmement oblique, armé 
de 4 dents, parfois de 5. Elles sont lisses, luisantes, éparsément 
ponctuées. Epistome comme chez longipenne MAYR, convexe, sans 
dents ni carènes. Tête carrée, au moins aussi large que longue, 
aussi large devant que derrière, largement et faiblement échancrée 
derrière, à côtés faiblement convexes. Arêtes frontales courtes. 
Sillon frontal nul. Pas trace d’yeux. Les scapes atteignent le 5"° 
postérieur de la tête et sont un peu renflés dans leur moitié apicale. 
Antennes de 11 articles; massue très distinctement de 3 articles, 
dont le dernier est aussi long que les deux autres réunis. L’avant 
dernier n’est pas plus long que l’antépénultième. La massue est 
aussi longue que le reste du funicule, dont les articles 2 à 7 sont 
plus épais que longs. Chez une ou deux ÿ les antennes ont 10 ar- 
ticles. Suture promésonotale obsolète. Promésonotum un peu 
déprimé en dessus, mais les angles antérieurs sont arrondis. 
Echancrure mésoépinotale étroite, peu profonde, mais fort distincte. 
Face basale de l’épinotum étroite, à peine plus longue que la face 
déclive, plus longue que large, plus large derrière que devant. 
Epinotum absolument inerme; face déclive obtusément subbordée. 
Vus de dessus, les deux nœuds sont arrondis, aussi larges l’un que 
l’autre, à peine plus larges que longs. Le premier est un peu 
retréci devant, plus haut que le second, aussi long que son pétiole 
antérieur qui est mince. Abdomen ovale; pattes plutôt courtes; 
tarses antérieurs un peu épaissis et courts. 

Lisse et luisant. Ponctuation de grosseur médiocre, piligère, 
abondante sur la tête, plus éparse ailleurs; les points sont un peu 
dorés sur la tête et le thorax. Pilosité dressée très éparse, jaune. 
Pubescence plus abondante, courte, jaunâtre, un peu soulevée, 
répandue partout. Les scapes et les tibias n’ont qu’une pubescence 
courte et oblique. 

D'un jaune terne ; abdomen, pédicule et pattes d’un jaune pâle. 

®.— Long. 13 mill. — Mandibules lisses, avec quelques gros 
points, étroites, armées de trois dents. Tête en rectangle transver- 
sal, presque d’un quart plus large que longue. Antennes comme 
chez l’ouvrière, mais la massue plus courte que le reste du funicule 
et tous les articles de celui-ci un peu plus longs qu'épais. Yeux 
convexes, situés en arrière du milieu des côtés. Les scapes n’attei- 
gnent pas le bord postérieur de la tête. Thorax plus large que la 
tète. Nœuds plus larges que lôngs, le premier peu distinct de son 
très large pétiole antérieur. 

Pubescence beaucoup plus diluée que chez l’ouvrière, de même 
que la ponctuation, surtout sur la tête; seuls les libias et les scapes 
sont de même; les poils sont d’un jaune roussâtre. D'un noir brun; 


VA 


PRET TANT ENS, 
7 


73 


mandibules, antennes, tibias, tarses et bord postérieur des segments 


abdominaux d’un roux jaunâlre; cuisses et hanches brunes. Du 
reste comme l’ouvrière, malgré la différence énorme de la taille. 

Les ailes ont une cellule cubitale et une cellule discoïdale. La 
nervure transverse s’unit au rameau cubilal externe seulement, loin 
du point de partage, comme chez les Solenopsis. La cellule radiale 
est étroite et absolument ouverte, si bien que le rameau cubital 
externe demeure absolument et jusqu’au bout parallèle à la nervure 
marginale. (Chez le D. longipenne MAYR, la cellule radiale est bien 
plus large et seulement un peu ouverte à son extrémité apicale.)Les 
ailes sont un peu jaunâtres, avec les nervures d’un brun jaunätre ; 
elles sont un peu moins longues que chez longipenne. 

d Long. 6,7 à 7,7 mill. Mandibules étroites, longues, bidentées. 
Tète plus large que longue. Antennes de douze articles; scape 
court, deux fois plus long qu'épais. Premier article du funicule 
aussi épais que long; les autres cylindriques, subégaux, beaucoup 
plus longs qu’épais. Thorax fort large; pédicule plus aplati que chez 
la © ; premier nœud convexe devant. Penicilli avec un bouquet de 
poils au bout. Les trois paires de valvules génitaies longues et 
étroites ; les extérieures trois fois plus longues que larges. Epistome 
caréné. Dernier article des tarses dilaté. 

Tête presque mate, irrégulièrement réticulée-ponctuée. Le reste 
luisant, plus ou moins lisse et très éparsement ponctué. Pilosité 
dressée roussâtre, abondante sur le mésonotum, moins ailleurs, 
nulle sur les tibias et les antennes qui sont pubescents. 

Noir. Antennes, pattes et mandibules brunes. Ailes comme chez 


cie ©: ; 


Cette espèce est très distincte de longipenne et vient en partie 
réduire les caractères génériques donnés par MAYR, eu ajoutant 
ceux du çj' (voir descr. de l’espèce). Les antennes à massue distinc- 
tement triarticulée l’éloignent encore plus du genre Solenopsis, 
tandis que le (inconnu chez longipenne) se rapproche des Sole- 
nopsis par ses antennes de douze articles. Le polymorphisme 
rappelle celui des Carebara. 

Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja). 


os 


Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — #%, 
Sankura, Kassai, Congo belge (Luja). 


Camponotus maculatus F., subsp. Solon FOREL. — %, ©. — 
Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja). 


= 


Polyrhachis mililaris F. — %. 
(Luja). 


— Sankura, Kassaï, Congo belge 


74 


HÉTÉROCÉRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD. 


par Paul Dognin 


NOCTUIDÆ 


Cropia fuscoviridis sp. nov. — 95 et 29 mill. — Dessous des 
supérieures gris avec la base semée d’écailles brunâtres, puis et 
jusqu’avant le milieu d’écailles vert tendre, l’espace médian d’un 
gris cendré plus clair s’élargissant en face de la cellule et finis- 
sant en pointe sur le bord interne, la région terminale brune; 
toutes ces tonalités non uniformes mais plus ou moins semées 
d'écailles de teintes variées. Sur ces contrefonds traversent une 
antémédiane noire, trois fois coudée extérieurement, les deux 
pointes rentrant sur la sous-costale et la sous-médiane; une mé- 
diane plus épaisse, noire, légèrement arrondie et dentée vers le 
bord interne ; une postmédiane également noire, interrompue, irré- 
gulière et moins bien dessinée; la côte, outre ces lignes, mar- 
quée d’une tache subbasilaire, de deux taches entre la seconde et la 
troisième lignes, de deux taches et d'une irroration noire sous- 
costale après cette dernière; bord terminal marqué de points noirs 
dans les creux intranervuraux; la frange brunâtre. Dessus des infé- 
rieures brun marron avec l'indication de deux lignes transversales 
marquées par des points bruns au bord abdominal (une postmé- 
diane et une subterminale), entre ces points un espace clair; la 
frange brunâtre. Dessous des quatre ailes brun, la côte des supé- 
rieures coupée de clair, les inférieures avec un point discoïdal diffus 
et une postmédiane sinuée qui se continue indistincte aux premières 
ailes. Tète et dessus du corps bruns, les ptérygodes mêlés de 
quelques écailles vertes. 

Guyane anglaise; deux ?9. 


NOTODONTIDÆ 


Nystalea multiplex sp. nov. — 53 et 55 mill. — Fond des 
ailes brun lilacé, marbré d’olivâtre et de crème terreux dans la cel- 
lule, les espaces médian, apical et terminal de la 4 à l’angle, traversés 
par une foule de lignes olivâtres indistinctes, irrégulières et qui se 
perdent dans le chaos des marbrures, la côte coupée de nombreux 
points olivâtres; une petite touffe basilaire de poils à extrémités 
noires entre la médiane et la sous-médiane. Une tache oblongue, 
renflée au centre, olivatre, liserée de noir sur la discocellulaire, est 
précédée dans la cellule d’une barre noire bordée de clair intérieu- 
rement; deux grosses taches arrondies, la supérieure entre 5 ets, 


FACE 


_l'inférieure de 2 à 4 tiennent le milieu entre la cellule et le bord, ces 


taches sont d’un olive dégradé et bordées de noir intérieurement, 
de blanc extérieurement, les nervures coupées de noir et de blanc 
dans leur espace; elles sont suivies d’une ligne crème dentée puis 
d’une subterminale noire, épaissie et légèrement flexueuse et irré- 
gulière de 8 à 3, dentée de 3 à l’angle; extrémités nervurales crè- 
meuses émettant des poils crème dans la frange brune, celle-ci 
coupée de brun et de crème en dessous de 5. Inférieures blanchâtres 
largement bordées de noiràtre, le bord abdominal et la frange 
blanchâtres. Dessous des supérieures noirâtre avec le bord terminal 
en partie blanchâtre, la seconde moitié de la côte etla frange coupées 
de blanc et de noiràtre. Dessous des infé rieures blanchätre avec 


une bordure terminale noirâtre laissant l’apex blanchâtre; frange 


blanchätre. Dessus du corps brun, poitrine roussàtre, dessous de 


"l'abdomen blanchätre, la touffe anale brune coupée de blanchâtre. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 
Port de sequora Scns. 


? Pentobesa falsimonia sp. nov. — 536 mill. — Dessus des 
supérieures noir charbonneux avec des éclaircies brun ochracé au 
bord interne, au centre sous la cellule et le long du bord terminal; 
une éclaircie encore plus claire occupe l'extrémité de la cellule et 
remonte en S’élargissant extérieurement sur la côte. L’aile est tra- 
versée par une série antémédiane de gros traits intranervuraux 
noirs, étagés, plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne, 
une seconde série de traits semblables part de la côte sous l’extré- 
mité de la tache claire, oblique extérieurement jusqu’à la 4 puis 
rentre intérieurement pour aboutir vers le second tiers du bord; 
région terminale claire coupée par une série de traits intranervuraux 
noirs; frange brune. Dessus des inférieures légérement noirâtre, 
la frange plus päle. Dessous des supérieures noirâtre pâle avec un 
vague rappel de la tache costale du dessus; dessous des inférieures 
plus päle. Tête et thorax noirs. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française; un {. 


S'écarte du genre Pentobesa par l'absence de toufle sur la tête, la 
touffe anale non bifide, la 8 des secondes ailes bien écartée quittant 
la cellule au milieu. 


Proelymiotis apicenotata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des 
supérieures brun à reflets violacés surtout dans l’espace sous-médian 
basilaire qui est, en outre, taché d’olivâätre; une touffe basilaire sous- 
médiane de poils à extrémité noire; des traces de lignes transver- 
sales indistinctes, plus pâles; un point discoïdal noir bordé de clair, 
extérieurement et précédé d’un petit point cellulaire noir; une série 


76 


sublerminale de points ou chevrons intranervuraux noirs assis sur 
des stries plus claires; le dernier tiers de la côte coupé de points 
ochracés, le dernier point avant l’apex se dilatant en une lache 
ochracée appuyée extérieurement surundes points subterminaux et 
intérieurement sur le sommet d’une très grosse tache subapicale 
noire, arrondie, quidescend jusqu’à la 4; la frange colorée, plus pâle 
à l'extrémité des nervures. Dessus des inférieures d’un brun plus 
noir, la frange pâle. Dessous des quatre ailes brun, lextrémité de la 
côte des supérieures avec les points du dessus, le dernier se dila- 
tant également; les franges concolores, plus pâles sur les nervures. 
Thorax brun; dessus de l’abdomen noir comme le dessus des 
secondes ailes; pattes garnies de poils épais. ; 
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 


Lysana parvipuncta sp. nov. — 537 mill. — Supérieures 
avec le bord terminal renflé, d’un ochracé terreux, les nervures 
teintées de brun et avec les dessins bruns suivants : un rappel par- 
tiel de l’extrabasilaire; une ligne épaisse, oblique, interrompue 
dans la cellule, quittant la côte au premier quart et suivant la 2 
presque jusque vers son milieu, surmontée à son extrémité par 
deux chevrons géminés (entre 2 et 4) suivis d’une ombre brune 
surmontéede ferrugineux etencore d’une plus petite ombre brune, le 
tout oblique et formant comme une seconde ligne entre l'extrémité 
de la première et l’apex; un point triangulaire blanc vif assis sur la 
5 avant la seconde ligne, la pointe dirigée sur la cellule; une série 
subterminale de traits intranervuraux bruns disposés un peu dans 
tous les sens; la côte coupée de clair au dernier liers; la frange 
couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pale. 
Dessous des quatre ailes noirâtre pâle, la côte des premières ailes 
ochracée, la première moitié des secondes ailes blanchâtre. Tête et 
thorax ochracé terreux ; dessus de l’abdomen noirâtre. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane francaise; une ©. 


Lysana oculata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des supérieures 
olivâtre, grisant et brunissant par place, traversé par diverses 
lignes peu distinctes : une antémédiane brune géminée et che- 
vronnée, légèrement arrondie; une postmédiane également 
véminée qui se devine plutôt qu’elle ne se voit, coupant les ner- 
vures de traits bruns et blancs et semant en arrière sur la 5 comme 
un petit œil composé d’un trait extérieur noir, d’un trait central 
blanc appuyé sur une petite ombre interne brune. La ligne post- 
médiane suivie d’un point noir entre la 4 et la 2, d’une irroration 
poire entre 4 et 6, surmontée d’un point noir entre 6 et 7, enfin 
d’une ligne sinueuse blanche précédant une série subterminale de 


dl nat ne de te ie nl 
4 à 2 074 - - . 


77 


traits intranervuraux noirs. Une ombre terminale noire entre 
chaque nervure se prolongeant sur la frange qui est olivâlie aux 
extrémités nervurales. La côte coupée de brun par le départ des 
lignes dans les deux premiers tiers, puis régulièrement au dernier 
tiers. On devine une ombre qui, partant de la côte sur la première 
ligne, suit la 2 sur son départ. Dessus des inférieures noirâtre, la 
frange pâle. Dessous des quatre ailes noirätre avec une bordure ter- 
minale et la moitié interne des secondes ailes pâle. 


Rio Grande do Sul, Brésil; une ©. 


Marthula albopunctata sp. nov. —- 98 mill. — Supérieures 
avec la moitié supérieure brun marron, la moitié interne brun 
lilacé, traversées par les lignes usuelles ochracé pâle : une extra- 
basilaire coudée intérieurement sur la médiane; une antémédiane 
légèrement arrondie; une postmédiane coudée au départ de la côte 
et plus rapprochée au bord interne; la quatrième ligne au dernier 
quart assez parallèle au bord. La cellule avec trois assez gros points 
noirs formant triangle, un cellulaire sous la sous-costale, les deux 
autres à chaque bout de la discocellulaire, celui du bas pointé de 
blanc; une série sublerminale de points intranervuraux blancs 
bordés intérieurement de noir, celui entre 4 et 5 plus gros. Dessus 
des inférieures noirâtre. Franges pâles. Dessous des quatre ailes 
brunâtre, les bords terminaux et le bord costal des secondes ailes 
largement pàles. Palpes, tête et vertex entre les antennes ochre vif; 
vertex après les antennes brun; ptérygodes et seconde partie du 
thorax lilacé; collier et devant du thorax marron vif; dessus et 
extrémité de l'abdomen noirâtres. 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©. 


Poresta striolata sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé- 
rieures brun entièrement couvert de stries transversales plus claires 
avec une large tache discocellulaire d’un ton légèrement plus 
sombre; une ligne longitudinale interne blanc rosé à bord supérieur 
lilacé, droite, allant de la base au bord terminal un peu au-dessus de 
l'angle ; une ligne brune extérieurement, ochracée intérieurement, 
assise un peu avant le second tiers extérieur sur la première ligne, 
transversale et droite jusqu’au-dessus de la 6, puis se recourbant 
pour alteindre le bord terminal en dessous de l’apex; une série 
intranervurale de points subterminaux noirs ponctués de blanc 
extérieurement, enfin la frange concolore. Dessus des inférieures 
brun uni, la frange brune, à l’angle anal, blanche ailleurs. Dessous 
des supérieures brun avec une large bordure terminale et la côte 
plus claires; dessous des inférieures brunâtre, le bord abdominal 


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78 


plus pile. Palpes, tête et dessus du corps bruns; dessous et pattes . 
brunätres. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une 9. 

Espèce très voisine de sericea SGHS, mais à supérieures plus 
larges et la seconde ligne toute différente, celle-ci étant, chez 
serice«, droite de l’apex jusque vers le milieu de la première ligne 
interne. 


Dasylophia russula sp. nov. — 45 mill. — Dessus des supé- 
rieures chamois rougeûtre, plus vif dans.la première partie de l'aile 
avec une foule de traits longitudinaux brun noir; un basilaire par- 
courant la moitié de l’espace sousmédian suivi de deux traits 
géminés quittant la 1 pour s'arrêter avant la 2 puis d’un troisième 
trait terminant sur le bord interne la ligne postmédiane claire 
arrondie usuelle au groupe et qui vient aboutir sous là côte au 
troisième quart; une série de traits intranervuraux suivis de traits 
terminaux s’épaisissant vers l’apex et accompagnés de traits blancs 
vers le bord; un assez gros point subterminal blane coupé de noir 
entre 2 et 3. Nervures sablées de noir. Frange claire coupée de 
poils noirs. Inférieures un peu hyalines et leurs franges blanches. 
Dessous des premières ailes blanc. Tête et collier ochracés; thorax 
et ptérygodes brun rougeûtre; dessus de l'abdomen grisant; des- 
sous blanc jaunissant. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un «. 


Hippia albopicta sp. nov. — 3 mill. Supérieures avec 
l’extrème bord costal, le tiers basilaire et la région interne gris 
olivâtre, très légèrement incurvée intérieurement, mais sans aucune 
dentelure, les sablures de la côte enfumant le bord supérieur; un 
tout petit point apical noir à l’extrémité de la bande blanche; région 
interne sous cette bande brun olivâtre; une série de lignes dentées 
noires, peu distinctes sauf vers le bord interne et se traduisant en 
partie par des points nervuraux (basilaire, antémédians, deux post- 
médians); une série de chevrons terminaux noirs émettant un 
point de chaque côté des nervures; la frange concolore. Dessus des 
inférieures noirâtre, la frange à peine plus pâle. Dessous des pre- 
mières ailes noirâtre avec une éclaircie terminale sous l’apex ; 
dessous des secondes ailes blanchâtre dans les régions costale et 
abdominale, enfumé au bord terminal dans la moitié inférieure. 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j. 


Hippia viridans sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé- 
rieures mélangé de verdätre, d’olivätre, de brunâtre et de rous- 


LR | | 
_sûtre avec une éclaircie blanchâtre sur la discoïdale et, la précé 
dant immédiatement, une ombre noirâtre, oblique et transversale, 
n’atteignant pas la côte et cessant sur la 9, suivie par un point entre 
2 et 1. L’aile est traversée par une foule de lignes noires parmi 
lesquelles se distinguent une basilaire géminée irrégulière, une 
antémédiane géminée arrondie et dentée, une postmédiane dentée 
rentrant sous la cellule immédiatement suivie d'une série nervurale 
de points noirs à centre blanc puis, plus loin, d’une ligne zigzaguée 
blanchâtre liserée de noirâtre, ce liseré se transformant en ombre 
de 3 à 7; une série subterminale de traits intranervuraux noirs 
épais; le bord terminal coupé de noir de chaque côté des nervures, 
la frange rousseâtre mêlée de poils noirs. Sur la discocellulaire une 
tache irrégulière blanche liserée de noir et coupée par le pli. Dessus 
des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des supérieures 
noirâlre, la côte pâle coupée de noirâtre dans la moitié extérieure, 
le bord terminal avec une rangée de points intranervuraux plus 
sombres, l'extrémité desnervures garnie d’une touffe claire. Dessous 
des inférieures pâle avec l’indicalion d’une ligne centrale et une 
large bande terminale noirâtre, la frange pâle. Touffe sur le vertex 
et collier marron; thorax olivâtre; touffe dorsale sur le premier 
anneau marron coupé de clair; dessus de l’abdomen noirâtre. 

Rio Grande do Sul, Brésil; un (. 

Espèce excessivement voisine de cilla Dax. de la Guyane, de tons 
plus vifs; les lignes quoiqu’analogues ne sont pas identiques, dans 
cilla par exemple les traits subterminaux forment entre 4 et 6 un 
accent circonflexe la pointe en dedans, dans véridans ces deux 
mêmes traits sont à peine inclinés. Cette série de traits est précédée 
intérieurement dans cilla d’une seconde série de traits et points 
intranervuraux noirs bien marqués dans la région costale et qui ne 
se retrouve pas dans viridans, etc. 


Sa!luca virens sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supérieures 
d’un beau vert tendre avec les dessins noirs suivants : une ligne 
basilaire interrompue et irrégulière; une série antémédiane de 
points intranervuraux, oblique intérieurement; une ligne extra- 
cellulaire deux fois coudée extérieurement entre 3 et 4, 6 et 7, de 
points noirs liserés intérieurement de blanc; une série intraner- 
vurale de points subterminaux. Dessus des inférieures gris blond. 
Dessous des quatre ailes vert très pâle sans dessin. Palpes bruns à 
dessous et extrémité ochracés; front brunâtre ; vertex blanc entre 
les antennes puis vert pâle ; thorax et départ de l’abdomen vert 
pâle mêlé de poils blancs; abdomen ochracé avec quelques poils 
verts en dessus. 

Guyane anglaise ; un 4. 


80 


Quelques détails peuvent manquér à cette description car l’insecté 
est défraichi, mais les dessins en sont si simples que je le crois 
facilement reconnaissable. 


Skaphita crocea sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supé- 
rieures ochre vif lavé de brunâtre au premier tiers de l’aile et sur le 
second tiers costal, avec les traces de deux lignes géminées bru- 
nâtres, antémédiane et postmédiane et les points brun noir suivants; 
plusieurs basilaires sous la côte, une série antémédiane géminée 
assise sur la première ligne et coudée extérieurement dans la cellule, 
une série subterminale de points allongés entre la 1 et la 7 rentrant 
intérieurement entre 5 et 6 et surtout entre 4et5; la frange conco- 
lore portant un gros point noir aux extrémités nervurales. En outre, 
un gros point assis au départ de la 2, relie les deux points supérieurs 
de la première ligne aux points postmédian et subterminal situés 
entre la 1 et la 2 et cette suite forme une ligne absolument droite et 
ininterrompue de la côte à l’angle interne. Dessus des inférieures 
ochracé avec une bordure terminale noirätre, la frange pâle. 
Dessous des quatre ailes ochracé, un peu hyalin et laissant voir une 
partie des dessins du dessus. Palpes ochre vif, le départ et dessus 
bruns; tête, dessus du corps et pattes ochre taché de brun. 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (. 


Dicentria simplex sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supé- 
rieures ochre terreux pâle avec un assez gros point noir sur la 
discoïdale immédiatement en dessous de la 5; côte saupoudrée de 
noir sauf à la base ; une irroration noire extérieure à la cellule de la 
2 à la côte; un trait noir basilaire sous la médiane; deux points 
subterminaux noirs en dessus et en dessous de la 2; un trait longi- 
tudinal clair se voyant plus ou moins selon l’angle entre 5 et 6; la 
frange concolore mêlée de quelques poils noirs Dessus des supé- 
rieures et frange blanchâtres, le bord abdominal et l’angle jaunis- 
sant. Dessous sans dessin apparent, la côte des supérieures ombrée 
de noir au centre et marquée de points au troisième quart. 


Paraguay; un j. 

Cette espèce rappelle phraortes DRUCE, mais les supérieures ont le 
bord interne plus droit, l’angle moins obtus, le bord terminal non 
denté; le corps est plus petit, dépassant à peine les ailes. 


Heterocampa viridiflava sp. nov. — 39 à 41 mill. — Dessus 
des supérieures d’un vert jaunàâtre, certainement plus vif à l’état 
frais, coupé par les dessins suivants, brunâtres lilacés plus ou moins 
liserés ou accompagnés de noir; une bordure interne; une basilaire 


dans la région souscostale; une antémédiane très irrégulière; une 
large médiane partant sous la côte, semant comme un œil accompa- 
gné de poils blancs sur la discocellulaire, puis se dirigeant oblique- 
ment sur l’angle interne; une irroration sous la cellule reliant la 
seconde et la troisième ligne; une large subterminale rentrant 
intérieurement sur la 2 et 4 et 5, après laquelle les nervures sont 
noires. Frange brunâtre lilacé. En outre, la région postmédiane 
verte est traversée par une fine ligne géminée et dentée à peine 
distincte. Dessus des inférieures noirâtre à bord costal coupé au 
second tiers par un commencement de ligne brunâtre lilacé liseré 
de noir, la côte brunâtre intérieurement, verdâtre de la ligne à 
l’apex; la frange plus pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre, les 
franges plus pâles, coupées de sombre aux nervures. Première 
paire de pattes, tête, thorax et touffe anale vert jaunâtre ; dessus de 
l’abdomen noirâtre. ; 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 99. 


Heterocampa normula sp. nov. — 39 mill. — Dessus des 
supérieures d’un blond brun fortement saupoudré de blanc avec 
une irroration brune en forme de coin qui, large au bord terminal 
entre 4 et 7, s'enfonce dans l’aile en diminuant jusqu’à l’angle infé- 
rieur de la cellule à la naissance de la 2, une irroration irrégulière 
blanche partant de la cellule en dessus lui succède et finit la 
traversée de l’aile jusqu’à la base au bord interne. La côte est 
coupée par le départ de diverses lignes qui restent indistinctes dans 
l'aile, ne marquant leur passage (l’antémédiane et la postmédiane) 
que par quelques points nervuraux blancs dans l’espace brun ou 
noirs dans l’espace blanchâtre. Deux points noirs discoïdaux, 
séparés. Frange blanchätre plus sombre à l’apex, coupée de brun 
aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, le bord 
abdominal plus clair, la frange blanche. Dessous des supérieures 
noirâtre, l'extrémité costale coupée par trois points noirs et blan- 
chissant, ainsi que le bord terminal; la frange comme en dessus. 
Dessous des inférieurs noirâtre avecla région abdominale et la 
frange blanches. Tête et dessus du corps brunâtres, mêlés de longs 
poils blancs au bas du thorax. 


Pérou; un (. 
Cette espèce rappelle Heterocampa notabilis Scas. de Guyane, 
que je ne connais pas en nature. 


Malocampa albimacula sp. nov. — 31 mill. — Dessus des 
supérieures brun marron avec une très vague indication de lignes 
transversales plus sombres; une très large irroration subbasilaire 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIlt, à 111 1909, 6 


82 


assise sur le bord interne et montant sous la médiane, blanche 
accompagnée de brun à l’intérieur et sur le bord; une seconde 
irroration analogue, mais plus pelile à l’angle interne, brune inté- 
rieurement puis blanche; la discoïdale coupée par deux points 
bruns, le plus petit au sommet, le plus gros à la base; une série 
terminale de petits points bruns accompagnés de quelques poils 
blancs; l’extrémité costale coupée de points clairs; la frange 
couleur du fond. Dessus des inférieures bran, la frange päle coupée 
de brun sur un point anal sombre. Dessous des quatre ailes 
noirâtre, blanchissant dans la moitié basilaire et abdominale des 
secondes ailes. Palpes, tête et thorax brun marron; dessus de 
l’abdomen brun; dessous du corps pâle. 


Saint-Laurent du Maroni, Güvane française; un (. 


Gisara complicata sp. nov. — 51 mill. — Supérieures avec la 
région basilaire et la moitié inférieure de la région terminale d’un 
crème ochracé, le reste de l’aile brun terreux, avec des marbrures 
violacées ou verdâtres le long de la côte,sur les sous-costale et sous- 
médiane, dans la région médiane et sur les 5, 6 et 7 jusqu’au bord, 
traversées par plusieurs lignes géminées, irrégulières, noir brun 
accompagné d’ochracé qui se distinguent avec assez de difficulté; 
une extrabasilaire, coudée en dehors; une antémédiane oblique et 
plus éloignée au bord interne; une extracellulaire bien chevronnée, 
le chevron entre 4 et 5 lançant intérieurement une pointe ochracée 
et plusieurs traits noirs extérieurs, nervuraux sur 2 et 3, intraner- 
vuraux entre # et 7. Ces chevrons sont suivis d’une fine ligne 
ochracée qui émet un double trait subapical et traverse la partie 
claire terminale, puis d’une fine terminale dentée noire. Une série 
terminale de points noirs intranervuraux; la frange ochracée et 
noire aux extrémités nervurales. Un gros point noir sur le départ 
inférieur de la discoïdale, un plus petit sur le départ supérieur, ce 
dernier précédé dans la cellule par deux autres points encore plus 
petits, le tout formant triangle. La côte coupée de traits clairs au 
quart subapical. Dessus des inférieures noirâtre, plus clair à la base 
et au bord abdominal, avec un trait noir coupé de clair à l’angle, 
trait qui donne naissance à une line postmédiane pâle; la frange 
blanchâtre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de 
clair au troisième quart et avec un trait subapical pâle, le bord 
terminal festonné de chevrons pâles à pointe intranervurale. Des- 
sous des secondes ailes blanchâtre, les régions costale et terminale 
noirâtres. Vertex et collier brun noir; thorax crèmeux, le centre 
brunissant. 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44. 


Cette espèce a le troisième article des palpes assez court et les 
cuisses poilues. 


Gisara albolimbata sp. nov. — 55 mill. — Dessus des supé- 
rieures marron clair, strié de noir surtout le long de la côte, dans la 
région subterminale et au bord interne, le bord terminal avec une 
large bande blanc d'argent, terni à l’apex, irrégulièrement sinuée à 
l’intérieur et contenant une série intranervurale de points subter- 
minaux noirs. L’aile contient, en outre, une ligne basilaire noire 
interrompue, deux points discoïdaux noirs séparés et une ligne 
postmédiane de taches intranervurales noires. Frange blanche 
coupée par une touffe de poils noirs de chaque côté des nervures. 
Dessus des inférieures noirâtre, la frange éclairée par quelques 
poils blancs. Dessous des supérieures brunâtres, la côte ochracée 
striée de noir, le bord terminal avec une triple rangée de points 
intranervuraux, ochracés au bord et à l’intérieur, noirâtres au 
centre, la frange plus noire qu’en dessus. Dessous des secondes 
ailes blanchâtre, la côte et le bord terminal vers l’apex rembrunis, 
la frange blanche jusqu'à la 2, coupée de noir de Ja 2 à l’apex. 
Dessus de l’abdomen noirälre avec une brosse de poils au départ. 

Caracas, Venezuela; un (. 


Boriza lignosa sp. nov. — (4 46, ©Q 48 mill. — Dessus des 
supérieures fauve chez le ç«;, d'une tonalité brune chez la 9, avec 
une ombre plus foncée partant de la région sousmédiane pour se 
perdre dans la région extracellulaire et une ombre subterminale, les 
dessins brun noir; un gros point sous la cellule entre 2 et 3 faisant 
partie d’une ligne postmédiane de points intranervuraux ; une série 
subterminale de traits également intranervuraux, celui entre 2 et 3 
plus gros, celui entre 3 et 4 manquant et remplacé par un trait 
clair; une série de chevrons terminaux; les nervures marquées de 
brun; la frange blanchätre mêlée de poils bruns. Individus frais 
avec la côte marquée de traits obliques et plusieurs traits che- 
vronnés au dernier quart du bord interne. Dessus des inférieures 
blanc, l'extrémité des nervures et le bord terminal légèrement 
noirâtres chez le , avec une large bande terminale chez la 9, 
l’angle anal avec un trait noir coupé de blanc; la frange blanche 
sauf à l’angle. Dessous des supérieures noirâtre, la frange pâle; 
dessous des inférieures blanc chez le ', avec une bande noirâtre 
terminale chez la ®. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux dj et 


trois 90. 


Blera rubiginosa sp. nov. — 44 mill. — Dessus des supé- 


SA 


rieures gris argenté fortement saupoudré d'atomes rouxlet ftra- 
versé de dessins roux en sorte que le bord terminal seul reste à peu 
près de la couleur du fond. Le premier tiers est entièrement cou- 
vert de lignes indistinctes diluées, tourmentées, parallèles, dont la 
dernière a, en partie, un liseré de brun; une série de postmédianes 
analogues finissent par se coaguler au dernier quart en une bande 
rousse, interrompue entre 3 et 4, précédée d’une ligne brune et 
bordée extérieurement d’une ligne blanche; le bord terminal 
argenté est traversé par une série de chevrons bruns avec les extré- 
mités nervurales et leurs franges brunes, le reste de la frange 
blanche. Un large trait blanc en S sur la discocellulaire précédé 
par un point cellulaire blanc. Dessus des supérieures blanchâtre 
dans la première moitié, noirâtre dans la moitié terminale, avec un 
trait anal blanc et noir et la frange blanchätre. Dessous des supé- 
rieures roussâtre, les bords interne et terminal blanchâtres; des- 
sous des inférieures blanchätre avec une bordure costale et 
terminale noirâtres. Palpes, tête, collier et milieu du thorax roux; 
côtés du thorax et dernier tiers de l’abdomen en dessus gris 
argenté. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44. 


Cette espèce se placera tout auprès de Blera hymen DyaAR dont 
elle semble un développement. 


Phastia rufolineata sp. nov. — 28 et 32 mill. — Dessus des 
supérieures gris saupoudré d’atomes noirs et roux, traversé par 
deux larges bandes; une antémédiane lisérée de noir de chaque 
côté, à centre roux, à bords irréguliers, assez droite de la 
côté au pli sousmédian puis ne se complétant de là au bord interne 
que par un double chevron noir à peine indiqué mais celui-ci est 
précédé à l’intérieur par une grosse tache rousse liserée de noir; 
une postmédiane plus large encore, bordée de noir intérieurement, 
le roux du centre se diffusant extérieurement; étranglée entre 3 
et 4; un trait noir discoïdal, surmonté à la côte par un commence- 
ment de ligne noire, la région centrale s’éclairant de roussâtre ; une 
série sublerminale de chevrons intranervuraux noirs éclairés de 
blanc en dedans, de roussâtre en dehors; le bord interne coupé de 
noir de chaque côté des nervures; la frange couleur du fond. Des- 
sus des inférieures noirâtre, la frange blanche. Dessous des supé- 
rieures noirâtre, la côte, le bord interne et la frange pâles; dessous 
des secondes ailes et franges blanchâtres avec un petit point discoï- 
dal et une bordure subterminale de la 2 à la 7 noirâtres. Tête et 
thorax gris, collier fortement mêlé de roux. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jf. 


Rifargia maculata sp. nov. — 50 mill. — Dessus des supé- 
rieures olivätre, les dessins brun noir. La côte coupée assez régu- 
lièrement par une foule de traits, commencements de lignes qui se 
perdent dans le fond des ailes pour la plupart; on distingue une 
extrabasilaire complète, régulièrement arrondie, émettant une 
tache extérieure sousmédiane teintée de violacé; plusieurs antémé- 
dianes dentées ne laissant guère que des points nervuraux sur leur 
passage ; trois points noirs pointés de clair, séparés, en triangle, à 
l'extrémité de la cellule; une postmédi ne arrondie extérieurement 
bien dentée, suivie d’une série de quatre ou cinq points nervuraux 
noirs et blancs alternés au milieu desquels se détachent trois taches 
noires lavées de lilacé, la première entre 3 et 4, les deux autres se 
succédant entre 6, 7 et 8; une subterminale pâle, irrégulière; une 
série terminale de points intranervuraux noirs; la frange couleur 
du fond; on remarque, en outre, une petite irroration lilacée sous 
la cellule entre 2 et 5. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait 
noir coupé de blanc à l’angle anal, la frange blanchâtre. Dessous 
des quatre ailes noirâtre avec la côte et les bords terminal et 
interne aux supérieures, terminal et abdominal aux inférieures, 
ainsi que les franges blanchâtres, la côte des supérieures coupée de 
noirâtre dans la seconde moitié. 

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4. 


Rifargia grandimacula sp. nov. — 42 mill. — Dessus des 
supérieures gris argenté finement sablé de gris brun, traversé par 
les lignes brunes suivantes : une basilaire qui n’atteint pas le bord 
terminal; une antémédiane géminée, dentée, quittant la côte au 
premier quart pour se diriger obliquement vers la postmédiane 
qu'elle rejoint dans l’espace sousmédian ; un commencement de 
médiane; une postmédiane également géminée et dentée, mar- 
quant bien son passage par des points nervuraux, légèrement 
incurvée intérieurement sous‘la 3; une irroration linéaire subter- 
minale sinuée; une série terminale de points intranervuraux. 
Extrémité de la cellule marquée d’un demi-cerele noir fortement 
indiqué et que projette une ombre d’un noir plus pâle (ainsi que le 
ferait une lanterne sourde) de la 5 à la 6 jusqu'à la postmédiane, le 
sommet de celle-ci se rembrunissant dans la région costale; la côte 
coupée de gros points noirs au dernier quart; la frange blanchätre 
coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures 
noirâtre, l'angle anal coupé d’un trait plus sombre surmonté de 
blanc, la frange blanchätre Dessous des quatre ailes noirâtre, le 
bord abdominal des secondes ailes blanchätre, la côte des supé- 
rieures et les franges comme en dessus. 

St-Laurent du Maroni, Guvane française; une 9. 

Ressemble à Malocampa gemonia Scus, d’après la description. 


86 


Rifargia spontiva sp. nov. — 49 mill. — Dessus des supé- 
rieures blanc verdâtre traversé par une basilaire oblique qui, 
simplement géminée au départ de la côte à la base, se dédouble en 
deux lignes géminées sous la médiane pour aboutir au bord interne 
assez loin de la base, les lignes extérieures noir olive, les inté- 
rieures rousses ; une très large bande oblique d’un olive plus sou- 
tenu que le fond, à bords irréguliers, part du premier quart de la 
côte pour se fondre dans le fond entre 2 et 3; une forte irroration 
triangulaire d’un olive plus sombre encore occupe la région costale 
du sommet de la cellule jusque peu avant l’apex et la côte est coupée 
dans cet espace par six traits olive. Sur ces dessins traversent trois 
lignes antémédianes également chevronnées à peine distinctes en 
partie rousses et quatre postmédianes également chevronnées, les 
trois dernières punctiformes semantdes points olive sur les nervures 
blanches, l’espace entre les seconde et troisième lignes en partie lavé 
de roux et formant ainsi des chevrons roux au bord interne, entre le 
pli sousmédian et la 2 et entre la 3 et la 8. Une subterminale blanche 
rentrant'sur 2 et sur 5, l’espace terminal qui la suit d’un olivâtre 
plus sombre avec une série intranervurale de chevrons olive à 
centre blanc; la frange blanche mêlée de poils roux. Dessus des 
inférieures noirâtre avec un trait anal plus sombre coupé de blane, 
la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, la côte et le 
bord interne ochracés, avec une éclaircie apicale et la frange 
blanches. Dessous des inférieures ochracé avec une large bande 
terminale noirâtre et la frange blanche. é 


St-Laurent du Maroni, Guyanne française ; un . 


Rifargia incisura sp. nov. — 57 miil. — Dessus des supé- 
rieures brun avec les régions costale et extracellulaire, le milieu du 
bord interne et deux taches subterminales entre 2 et 4 marbrés de 
verdâtre et de gris avec, sous un certain angle, un reflet lilacé 
s'étendant presque Jusque sur toute l’aile à l'exception du bord ter- 
minal. Qua're lignes transversales géminées bien indiquées : une 
extrabasilaire dessinée seulement sur la côte; une antémédiane 
tremblée coupant l'aile en droite ligne; deux postmédianes paral- 
lèles, obliques dans la région extracellulaire, rentrant vivement par 
un chevron entre 3 et 2 puis descendant, assez droites sur le bord 
interne; une ligne pâle, irrégulière, rentrant sur 2 et sur 5 suivie 
d’une fine subterminale noire, assez droite jusqu’à la 4 puis che- 
vronnée de là à l’angle; le bord estompé de taches terminales 
concolores; la frange brune. Dessus des inférieures brun avec un 
trait anal noir coupé de blanc, une ligne centrale et terminale 
estompées en pâle, la frange concolore. Dessous des supérieures 
grisant, la côte ochracée marquée de deux points, du second part 


une ligne postmédiane d’ombres punctiformes intranervurales, le 
bord terminal pâle, la frange brune; dessous des secondes ailes 
blanchâtre garni de poils jaunissant, avec une ligne postmédiane 
comme aux premières ailes. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4. 


Rifargia exarmata sp. nov. — 4j 36 et 39 © 41 mill. — 
Dessus des supérieures brun avec, sous un certain angle, un pâle 
reflet lilacé sur une partie de l’aile, le long du bord interne notam- 
ment; les nervures ressortant partiellement en noir La côte coupée 
par des ombres qui se perdent peu après, ces ombres accompagnées 
d’irrorations costales blanches au sommet de la cellule; une seconde 
irroration blanche à l’apex. Lignes indistinctes; on devine une anté- 
médiane géminée; une postmédiane dentée dont une dent rentrant 
entre #4 et 5; une fine subterminale pâle; un petit point cellulaire 
noir et trois autres également noirs à l’extrémité de la cellule. ces 
points accompagnés de quelques écailles blanches; un gros trait 
longitudinal noir suivi d’une touffe blanche dans la frange entre 2 et 
1, cette dernière nervure également bien marquée en noir en des- 
sous du trait; frange brune avec une petite touffe blanche à l’extré- 
mité de chaque nervure. Dessus des inférieures brun noirâtre, plus 
pâle dans la première moitié, avec un trait anal noir coupé de blanc 
et la frange blanchâtre. Dessous des supérieures brun-noirâtre, la 
côte et l'extrême bord terminal ochracés, la frange päle. Dessous 
des secondes ailes ochracé à la base et dans la région abdominale 
avec une large bordure costale et terminale brun-noirâtre et la 
frange pâle. 

St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j, une ©. Cette 
espèce est fort voisine des tulira SCHS, discrepans Scus et sator DGx. 
On l’en distinguera par la teinte de ses supérieures plus uniforme et 
les deux traits noirs superposés à l’angle interne. Erarmata n’a pas 
lirroration ferrugineuse basilaire de discrepans Scus et sator DGx. 
est beaucoup plus marbré et porte ün trait subbasilaire noir sous- 
médian absent dans exarmata. 


GEOMETRIDÆ 


Aplodes delicatula sp. nov. — 12 mill. — Ailes semihyalines 
d’un vert très pâle, les écailles vertes clairsemées et très régulière- 
ment striées ; les ailes presqu’entièrement couvertes de lignes trans- 
versales blanches, irrégulières et fragmentées parmi lesquelles la 
subterminale se voit mieux indiquée. FrangeS concolores. Dessous 
de même tonalité verte très pâle, uni, sans dessins. 


St-Laurent du Maroni, Guyane française; un . 


88 


Gelasma punctilinea sp. nov. — 17 mill. -- Dessus des quatre 
ailes d’un-vert mousse pâle ; les supérieures avec la côte finement 
jaune, striée de brun et deux lignes, antémédiane et postmédiane, 
de points nervuraux blanes, la seconde arrondie entre 2 et 5; les 
inférieures avec la seconde ligne seulement, s’arrondissant de 
même. Bords terminaux avec un tout petit point blanc aux extré- 
mités nervurales; les franges plus pâles. Dessous des supérieures 
verdâtre avec la côte comme en dessus, le bord terminal finement 
marqué de noir aux creux intranervuraux ; dessous des inférieures 
blanc-verdâtre avec une irroration apicale noire et les creux termi- 
naux comme aux supérieures. Franges pâles, noirâtre à l’apex des 
secondes ailes. ® pareille mais à antennes à peine pubescentes. 

St-Laurent du Maroni, Guyane française; une paire. 


Heterephyra decorata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des 
quatre ailes d’un rougeâtre brique pâle, les dessins blanc de lait. 
Supérieures avec une tache basilaire médiane, une tache occupant 
l'extrémité de la cellule, deux taches terminales (la première au- 
dessus de l’angle, la seconde assise sur 6) et une série de points 
détachés remplaçant les lignes (antémédiane, postmédiane arron- 
die extérieurement entre 3 et 6 et subterminale); une série de 
points terminaux blancs à l’extrémité des nervures et leurs franges, 
le reste de la frange couleur du fond. Un point noirâtre dilué et 
effacé sur la discocellulaire. Inférieures avec deux petits points noi- 
râtres sur la discocellulaire, immédiatement suivis par une irrora- 
tion blanche qui se prolonge entre 4 et6, une série postmédiane de 
points détachés, une série subterminale de chevrons, desirrorations 
au-dessus de l’angle anal ainsi qu'entre la 5 et l’apex, les points 
terminaux sur les nervures et leur frange et celle-ci comme aux 
premières ailes. Dessous d’un rosé pâle uni blanchissant vers les 
bords et aux inférieures; la frange concolore. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (j. 

Jolie petite espèce bien distincte. 


Heterephyra fusilinea sp. nov. — 25 mill. — Dessus des 
quatre ailes jaune ochracé rougeûtre finement sablé d’atomes rou- 
geûtres, les dessins brunâtres. Ils se composent : aux supérieures, 
d’un point subbasilaire au-dessus de la 1; de deux points cellulaires 
formant petite ligne au départ de la cellule; d’une antémédiane 
fine, ondulée; d’une large irroration discocellulaire remontant sur 
la côte et descendant un peu sous la cellule, immédiatement suivie 
d'une postmédiane fine, dentée; d’une seconde postmédiane fine et 
dentée mais incomplète, descendant de la côte sous la 5; d’une 
subterminale fine, moins fortement dentée sur laquelle s'appuie 


uneirroration terminale entre 4 et 6 et de deux plus petites taches 
à la côte etau bord interne. Aux inférieures, d’un point discocellu- 
laire; de lignes indistinctes semant quelques points et d’une faible 
irroration terminale entre 4 et 6. Franges concolores. Dessous 
rosé pâle, plus clair dans la région terminale des supérieures et 
aux secondes ailes. Antennes, tête et corps couleur des ailes. 


Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4. 


Dysephyra lutea sp. nov. — 26 mill. — Dessus des quatre 
ailes jaune ochracé, les dessins brunâtres. Supérieures avec une 
antémédiane légèrement arrondie formant trois dents prononcées, 
une large ombre discocellulaire et une subterminale, bien dentée 
sur 3 et 4, rentrant sur la 2 et semant (en transparence) des points 
intranervuraux. Inférieures avec la tache discocellulaire et la 
subterminale comme aux supérieures, mais cette dernière assez 
régulièrement arrondie. Franges concolores. Dessous jaunâtre rosé, 
plus pâle aux secondes ailes, avec les ombres discocellulaires 
faiblement indiquées et la subterminale commune qui s’épaissit et 
se régularise. Antennes, tête et corps couleur des ailes. 


Environs de Loja, Equateur; un . 


Neofidonia signata sp. nov. — Gj 33 à 35, © 31 mill. — 
Dessus des quatre ailes d’un ochracé jaunâtre semé de quelques 
atomes brun noir et de nombreuses stries dans la région terminale, 
les dessins brun noir. Ceux-ci se composent de lignes assez 
épaisses, irrégulières; une antémédiane géminée, arrondie; une 
médiane dentée, plus étoignée à la côte qu'au bord interne, passant 
immédiatement avant le point discocellulaire; une postmédiane 
très rapprochée au bord interne de la méliane avec laquelle elle se 
fond plus ou moins au départ, sortant extérieurement pour émettre 
entre 3 et 6 une double rangée de chevrons intranervuraux, puis 
rentrant intérieurement sur la côte (la seconde rangée de chevrons 
fait partie d’une ligne qui se retrouve par un point sur la côte et au 
bord interne); une double subterminale qui s’épaissit et se coagule 
en partie en irrorations, notamment entre le bord interne et la 2, 
ainsi qu'entre 4 et 6. Inférieures avec le point discocellulaire bien 
marqué comme aux premières ailes, deux lignes dentées précé- 
dant et suivant le point et ressortant assez peu au milieu des 
atomes et la double subterminale épaissie et coagulée comme aux 
supérieures, coupée par le jaune du fond entre 3 et 4. Franges 
couleur du fond coupées en parties par des touffes intranervurales 
de poils noirs. Dessous des quatre ailes comme le dessus, les lignes 
plutôt moins nettes, mais la subterminale géminée se transformant 
en bande terminale épaisse avec une petite coupure terminale à 


90 


l’apex et entre 3 et 4 aux supérieures, de l’angle anal à la #4 aux 
inférieures. © pareille au mais à antennes à peine pubescentes. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; trois 4, une 9. 

Cette espèce est fort voisine des Neofidonia olivescens WARR. et 
commaculata WARR. Olivescens s’en distingue, entre autres diffé- 
rences, par ses deux séries (antémédiane et postmédiane) de 
chevrons intranervuraux pâles; commaculata est d’une tonalité 
plus grise, les points discocellulaires effacés, la bande terminale du 
dessous toute différente, beaucoup plus large dans la région 
apicale, absente vers l’angle aux supérieures, à peine ébauchée à 
l’apex aux inférieures. 


Hymenomima mediorasa sp. nov. — 22 mill. — Dessus des 
quatre ailes blanc, lavé de grisätre dans la ré2ion terminale des 
premières ailes et sur les deux tiers extérieurs des secondes ailes ; 
les supérieures coupées à la côte de trois points noirs assez réguliè- 
rement espacés, d’un petit trait noir sur le milieu du bord interne, 
puis d’un second trait plus grand, coupant le bord interne peu 
après le départ et venant obliquement se perdre dans la région 
sousmédiane ; ce trait se continue à travers les inférieures et le 
dessus de l’abdomen et forme une assez grosse ligne très légère- 
ment arrondie, bien typique. Les supérieures ont encore ure fine 
subterminale blanche sinuée, traversant une irroration blanche 
entre 3 et 4. Cette subterminale se continue sur les secondes ailes 
qui montrent en outre un tout petit point discocellulaire noir ainsi 
que les départs, au bord abdominal, de deux lignes centrales. Bcrd 
terminal des quatre ailes finement denté, plus sombre; la frange 
plus blanche. Dessous des quatre ailes grisant, les inférieures avec 
une pâle indication de point discoïdal; les franges blanchâtres. 
Corps couleur es ailes. + 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4. 


Stenalcidia plexilinea sp. nov. — 29 mill. — Dessus des 
quatre ailes d’un blanc légèrement grisant, semé d’atomes bruns, 
la côte striée, ombrée aux départs des lignes, celles-ci brun noir. 
Supérieures traversées par une antémédiane arrondie suivie d’un 
point sur la médiane, avant la naissance de la 2; une postmédiane 
géminée semant des points mieux marqués sur 1, 3 et 4, fortement 
anguleuse sur la 6 puis rentrant sur la côte et immédiatement sui- 
vie d’une troisième ligne parallèle pâle; une subterminale blanche 
sinuée entourée des deux côtés d’une ombre brune; le bord termi- 
nal plus sombre, régulièrement denté et semant une petite tache 
entre chaque nervure, la frange couleur du fond. Inférieures avec 
les lignes comme aux premières ailes mais la postmédiane simple. 


à 


Points discocellulaires aux quatre ailes. Dessous des supérieures 
blanc grisâtre avec une ombre terminale très large à l’apex, celui-ci 
marqué d’un point pâle ainsi que le bord entre 3 et 4; dessous des 
inférieures plus pâle avec une ombre subterminale fine; les quatre 
ailes avec le point effacé el la frange pâle. 

St-Jean du Maroni, Guvane française; un ’. 

Espèce très voisine de Stenalcidia invenusta DOoGN. mais à ailes 
moins larges et à dessous différents; dans invenusla l'ombre termi- 
nale des supérieures est de près de moitié moins large à l’apex et 
les inférieures n’ont aucune ombre subterminale. 


Semiothisa intamipata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des 
quatre ailes gris clair à reflet légèrement rosé, les dessins brun cho- 


_colat. Supérieures avec la côte coupée par quelques stries, quatre 


grosses taches (antémédiane, médiane et deux postmédianes) et une 
cinquième (subapicale) plus petite. L’antémédiane et la première 
postmédiane donne naissance à deux lignes de points nervuraux, la 
série postmédiane se continuant à travers les inférieures. La 
seconde postmédiane descend jusqu’à la 6 et reparait en quelques 
irrorations entre 3 et 4. Le bord terminal laisse voir en transpa- 
rence des points intranervuraux. Franges, tète el dessus du corps 
concolores. Dessous des quatre ailes divisé en trois parties pres- 
qu'égales par deux lignes communes, brunâtres, droites. la secon.ile 
aboutissant à l’angle anal des inférieures. Les deux premières zones 
d’un blanchâtre jaunissant très légèrement, semé d’atomes bru- 
nâtres, la troisième zone, terminale, d’un testacé uni avec la frange 
concolore. Dessous du cors blanchätre jaunissant,. 

St-Laurent du Maroni, Guvane française; un (;. 


PYRALIDAE 


Pococerua internigralis sp. nov. — 25 mill. — Supérieures 
avec le premier tiers brun noir, la côte et l’extrême bord interne 
restant blanches avec quelques atomes; reste de l'aile blanc semé 
d’atomes bruns notamment sur les nervures et au bord terminal ou 
leur accumulation forment bordure sous un certain angle, princi- 
palement l’apex. Discocellulaire brune formant point; une ligne 
postmédiane diffuse, coudée extérieurement sur 3, 4, 5 ne se 
distingue bien que sous un certain angle mais marque son passage 
par des trait nervuraux; bord terminal avec un fin liseré blanc; 
frange brune mêlée de poils blancs. Inférieures semihyalines 
blanches, avec une très fine bordure terminale brune, le bord liseré 
de blanc comme aux supérieures, la frange brune au départ et 


blanche. Dessous des premières ailes brunâtre, le bord interne 
blanc; dessous des secondes ailes blanc, le bord costal brunissant. 
Collier ochracé; ptérygodes grisant; dessus de l’abdomen ochracé 
semé de poils bruns. 

St-Laurent de Maroni, Guyane française; un 4. 


Pelasgis semicuprealis sp. nov. — 15 mill. — Dessus des 
supérieures d’un rouge brun à reflets cuivreux métalliques sous un 
certain angle, la côte coupée peu après le milieu d’un trait oblique 
blanc descendant jusqu’à la sous-costale; puis, plus loin, d’un point 
blanc. Bord terminal marqué de points blancs aux extrémités ner- 
vurales (ceux-ci mieux écrits aux nervures supérieures et à l’apex), 
la frange concolore. Dessus des inférieures d’un beau jaune cui- 
vreux également à reflets métalliques sous un certain angle, la 
frange concolore. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais 
d’une tonalité moins vive et sans dessins. Tête et dessous du corps 
rouge brun. 

St Jean du Maroni, Guyane française; une 9. 


Pilocrocis flagellalis sp. nov. — 27 et 29 mill. Antennes avec 
une forte nodosité dans leur milieu; tête, collier, thorax et dessus des 
ailes noir brun; les nervures et une ombre discocellulaire ressor- 
tant un peu plus sombres sur le fond des ailes aux supérieures. 
Dessous des quatre ailes d’un noir brun peut-être un peu plus bril- 
lant et plus clair, le dessous du corps et des pattes blanchissant. 

St-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux 4. 

Se placera auprès d’anmbrexalis Wrxk. 


Phryganodes leucothyris sp. nov. — 34 mill. — Dessus 
des quatre ailes noir à reflets bronzés avec les taches blanches, 
à reflets nacrés, suivantes : aux supérieures; une antémédiane 
oblique occupant le milieu de la cellule, descendant en pointe 
sous le pli sous-médian, à bords droit. extérieurement irrégu- 
lier intérieurement; une postmédiane oblique, légèrement incurvée 
dans son milieu, partant de la 7 et s’arrêtant sur la 2. Aux infé- 
rieures; une tache longitudinale partant de la base, occupant toute 
la cellule et la région sous-médiane jusqu’au premier pli, se conti- 
nuant après la cellule et atteignant sa plus grande longueur entre 2 
et 3 où elle cesse assez près du bord. Franges plus pâles que le 
fond. Dessous semblable. | 

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un (. 

Se placera auprès de purpuralis DRUCE et appartient à la même 
section. 


Eupilocera gen. nov. — Supérieures assez acuminées, le bord 
terminal droit, l’angle arrondi; la 2 peu après le milieu de la 
cellule; 3 avant l'angle; 4 et 5 d’un point à l'angle; 6 et 9 de l'angle 
supérieur, 7 d’abord puis 8 tigés sur 9. Inférieures avec la 2 de peu 
avant l’angle; 3 et 5 de l'angle, 4 très courtement tigé sur 5; 
antennes très fortement pectinées, plumeuses. 

Type : Eupilocera gravidalys Sp. nov. 


Eupilocera gravidalis sp. nov. — 28 mill. — Antennes, 
tête, corps et pattes d’un noir fuligineux uniforme, un peu brillant, 
le dessous et les pattes légèrement plus pâles. Les supérieures avec 
une ombre celluliire plus sombre et deux lignes transversales 
päles, à peine distinctes : la première, antémédiane droite, un peu 
plus écartée au bord interne; la seconde, postmédiane, coudée 
extérieurement en face dela cellule. Franges concolores à extrémités 
plus pâles. Inférieures et dessous des quatre ailes sans dessins 
apparents. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un «. 


Nacoleia indicata FaBr. (vulgaris GN.) ab. pigralis 
ab. nov. — Dans cette variété qui semble commune, en Guyane 
française du moins, la région basilaire en avant de la première 
ligne, les régions terminale et interne extérieurement et en dessous 
de la seconde ligne aux supérieures, la région terminale après la 
ligne aux inférieures deviennent d’un lilacé plus ou moins profond, 
le reste des ailes restant ochracé. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une série Set ©. 


Nacoleia ancylosema sp. nov. — 17 mill. — Dessus des 
supérieures brun clair coupé par trois larges bandes blanches 
lisérées de brun noir; la première, dont le bord se coude sous la 
côte au départ, traverse en ligne droite toute l’aile au premier 
quart; la seconde, médiane, monte droite mais un peu obliquement 
du bord interne, occupe la dernière partie de la cellule, son bord se 
coude à la souscostale, passe sur la discocellulaire et suit la 3 en 
dessous puis remonte pour encadrer des deux côtés la troisième 
bande; celle ci est rigide, un peu oblique et va de la 5 à la côte; de 
la 2 à la 5 la bordure brune est immédiatement suivie par trois che- 
vrons intranervuraux blancs; la frange -est blanche et brune. 
Dessus des inférieures brun clair traversé par une bande médiane 
et une postmédiane blanches liserées de brun noir, la frange comme 
aux supérieures. Dessous des quatre ailes plus pàle rappelant en 
partie les dessins du dessus. Tête et thorax brun clair; dessus de 
l’abdomen brun clair annelé de blanc; dessous et pattes brunätres. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (’. 

Espèce voisine de foviferalis HMPSN. 


Suit 


PT Pr X 


94 


Mimudea pallidifimbria sp. nov. — 15 et 16 mill. — Dessus 
des supérieures gris noirâtre à reflets lilacés traversé par deux 
lignes plus sombres, diffuses, assez droites (antémédiane et post- 
médiane) qui se perçoivent dans la moitié inférieure de l'aile, 
le second üers de la côte coupé par une large tache blanche à bords 
irréguliers qui descend jusqu’à la 5; la frange blanche, noircissant 
entre 2 et 4 à l’angle. Dessus des inférieures gris noirâtre, la frange 
blanche. Dessous des premières ailes comme le dessus mais un peu 
plus pâle, des secondes ailes blanchissant surtout dans la cellule. 
Tête et dessus du corps gris noirâtre lilacé, dessous du corps et des 
pattes blanc. 

St-Laurent du Maroni, Guyane française; trois G1Y. 

Se placera auprès de flavinotata WARR., de Rio-Janeiro. 


TORTRICIDÆ 


Gauris ornatissima sp. nov. — 21 mill. — Dessus des supé- 
rieures d’un orangé vif bruni par les nombreux dessins en partie 
noirs, en parlie acier à reflets métalliques. Côte coupée par une 
dizaine de points noirs de grosseur irrégulière; région centrale 
interne jusqu'à l’angle couvert par une mosaique de lignes irrégu- 
lières, noires, dont deux taches rondes avant l’angle sont pupillées 
de blanc vif. Cette mosaïque est accompagnée de dessins irréguliers 
composés de fines stries acier et noires qui remontent jusque dans 
la cellule; le reste de l'aile est couvert de bandes acier finement 
strié de noir, placées irrégulièrement dans la première moitié (lon- 
gitudinales sous la côte, sur la sous costale; transversale de la 
médiane au bord interne ; punctiformes dans la cellule), plus régu- 
lières dans la seconde moitié ou trois bandes (la centrale en partie 
géminée) partent de la côte et viennent se perdre vers la 2, suivies 
par une bande terminale punctiforme. Dessus des inférieures d’un 
bel orangé vif avec quelques stries noires terminales et remontant 
le pli abdominal, une tache terminale acier entre 2 et 3 surmontée 
de deux taches noires puis, plus haut, d’un point noir sur la 2. Les 
franges acier. Dessous des quatre ailes orangé vif, la côte des supé- 
rieures jaunissant et coupée de petits points noirs, avec quelques 
stries noires sous l’apex: de chaque aile; la frange acier mêlé de 
noir. 

Pebas, Pérou nord-ouest (Amazones); un . 

_ Se placera auprès de fuesliniana STOLL. | 


SUR LE RÉGIME DE LA LARVE 
DÉPOUCCOINEELA HIEROGLYPHICA L. 


par J. Putzeys . 


Rercu (1) a prétendu que la larve de Coccinella hieroglyphica L. 
se nourrissait des feuilles d’Ærica vulgaris L. à la manière des che- 
nilles et cette affirmation a été reproduite jusqu’à ce jour par la 
généralité des auteurs. 

Cependant KiRBY et SPENCE (2) avaient émis un doute à ce sujet: 
ils croyaient à une confusion et non sans motifs, ce me semble. 

Tandis que les larves phytophages sont flavescentes ou jaunes et 
ont le corps hérissé d’épines ramifiées, celle-ci montre les couleurs 
vives de la majorité des larves chasseresses et ne porte que des 
épines simples. C’est tout ce que nous pouvons déduire de la som- 
maire description de MULSANT (3). L'examen des mandibules aurait 
cependant offert un grand intérêt, 

Mais l’imago qui n’est pas bien rare, surtout en Campine, fournit 
d’autres preuves des mœurs aphidiphages de cetinsecte. Sa structure 
ne s'écarte guère de celles des autres Coccinella. Elle n’a pas la 
démarche lente de phytophages. Enfin, et ceci a son importance, 
elle se rencontre fréquemment sur les jeunes Pins (#)etce n’est qu'à 
l’arrière-saison, aux approches de lhibernage, que je l’ai trouvée sur 
l1 Bruvyère,et encore uniquement dans le voisinage des pins. Dira-t- 
on que le régime de la larve peut être différent de celui de l’imago ? 
Ce serait en opposition avec ce que nous connaissons des mœurs des 
Coccinellides. 

L'opinion de Rec, d’ailleurs, n’a été confirmée par aucune 
observation postérieure. 

Il semble donc bien que Coccinella hieroglyphica se nourrit 


d’Aphides comme toutes les autres espèces du genre. 


(1) Magaz. der Gesellsch. der naturf. Freunde zu Berlin, 1809, t., 3, p ?8S. 

(2) An introduction to entomology, 1828, p. 266. 

(3) MuLsanr : Histoire naturelle des Colévptères de France, Sécuripalpes, 1846, p. 92. 

(4) RoGer (Zeitschrift fur Entom. 1m Auftrage des Vereins fur schlesische Insek- 
tenkunde zu Breslau, 1856, p. 127) la signale comme vivant sur Rubus fruticosus. 


DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX 


Recueillis dans le Congo belge par le D' SREFFIELD NEAVE 


L 


Au cours d’un voyage qu'il fit dans le Katanga, le D° SHEFFIELD 
NEAVE a recueilli une importaate collection d’Insectes de cette 
région intéressante et il a bien voulu en enrichir le Musée de 
Tervueren. L'ensemble de ces récoltes donnera lieu à un ouvrage 
spécial qui sera publié dans les Annales du Musée du Congo. Dans 
cette première note nous donnons les diagnoses préliminaires d’un 
. certain nombre d’espèces nouvelles déjà reconnues parmi les 
Coléoptères Hyménoptères et Orthoptères par MM. BURR, D'ORBIGNY, 
Pic, WAGNER et ANDRÉ. 


ORTHOPTERA 
Fam. FORFICULIDÆ 
by ME Burr 


1. Karschieila Neavei Burr. sp. n.— Statura majore; 
colore toto griseo-nigro; segmentum ultimum dorsale lateribus 
carinais, processu nullo. 


ei e 
Long. COrporise: 7.00 0 2928 nie 235 -2mil: 
D RD ÉOECIPIS ANUS ut ES ee 0) D HE CD 
COLEOPTERA 


Fam. CANTHARIDIDÆ 


par ME. Pie (l) 


2. Silidius notatithorax Pic, n. sp. — Plus ç«, minusve 9, 
elongatus, nitidus, griseo pubescens, pro parte niger, pro parte 
rufo-testaceus, antennis, oculis, geniculis, tibiis tarsisque nigris; 
capite thoraceque rufo-lestaceis, in medio nigro notalis; elytris 
testaceis, ad apicem indistincte «, aut distincte ©, nigro notatis; 
infra corpore plus minusve rufescente. Long. 9 mill. — Voisin de 
Sjôstedti BOURG. 


Fam. MELOIDÆ 


par Kad. Pic. 


3. Lytta (Epicauta) Sheffieldi P,c, sp. n. (? var. de sub- 
strigata CAST.). — Parallelus, elongatus, subnitidus, niger, sat 
dense luteo virescente pubescens (elytris aliquot lateraliter denuda- 
tis), capitemaximo, rufo, antice obscuro; antennis pedibusque nigris. 
Long. 15-18 mill. 


4. Lytta Neavei (? var. de subcoriacea MAKLIN). — Elongatus, 
subnitidus, subcϾruleus aut nigro cyanescens, pectore macula 
magna Sanguinea, Capite thoraceque fortiter sat dense punctatis. 
Long. 14-18 mill, 


. Zonabris Dilloni GUÉR. var. nov. Sheffieldi Pic. — 
Elvytris ad medium haud fasciatis sed maculatis. 


6. Zonabris kambovensis Pic, n. sp. — Satis elongatus, sub- 
nitidus, griseo pubescens et antice nigro villosus, antennis testa- 
ceis (1), niger elytris antice luteis, sutura margine baseos, plaga 
humerali punctoque dorsali nigris, postice nigris sed macalis tribus 
luteis ornatus. Long. 15 mill. — Parait voisin de svakopina Mars. 
ou de fulvicornis VoiGTs (flavicornis FAHR.). 


7. Zonabris Neavei Pic, n. sp. — Elongatis, satis nitidus, 
griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elvtris 
nigris, anterius ad scutellum et lateraliter (ad et post medium) 
atque ante apicem luteo maculatis aut fasciatis. Long. 18 mill. — 
Voisin de fulvicornis VoiGrs et du prédédent. 


8. Zonabris Severini Pic, n. sp. — Satis elongatus, fere 
opacus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, 
elytris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter, ad et postmedium, 
diverse maculatis atque postmedium fasciatis, his ante apicem griseo 
maculatis. Long. 11-18 mill. — Voisin de hypolachna GESTRo. 


9. Zonabris (? Ceroctis) bunkeyana Pic, n. sp. — Satis 
robustus, subnitidus, luteo et griseo pubescens, niger, antennis 
pédibusque testaceis, elytris nigris, in disco et lateraliter longitudi- 
naliter luteo fasciatis, ad apicem immaculatis. Long. 9-12 mill. — 
Voisin de bivittata MARS. 

10. Zonabris (Geroctis) interna HaAr. var nov. pluriinter- 


rupta Pic. — Elytris antice haud fasciatis sed quadrimaculatis, 
singulo maculis duabus nigris positis. 


(1) Par antennes testacées il faut entendre les antennes testacées à l'exception 
d'ordinaire des premiers articles qui sont plus ou moins foncés. 


98 


11. Zonabris (Decatoma) congoensis Pic. n. sp. — Satis 
elongatus,subnitidus, pro parte griseo pubescens, antennis testaceis, 
niger, elytris antice luteis, margine baseos, plaga humerali sinuata, 
maculisque duabus internis et oblique dispositis, nigris, postice 
nigris sed fascia sinuata lutea ornatus. Long. 12 mill. — Voisin 
sans doute de benuensis VoiGrs. 


Fam. SCARABÆIDÆ 


ONTHOPHAGIDÆ 


par 4. d’'Orbigny 


12. Q. bisbicornis D'ORBIGNY, n. sp. — Nitidulus, niger, supra 
totus glaber. Capite lævi, antice rugoso, lateribus punctulatis; 
clypeo medio subangulato, apice recurvo; fronte haud carinata;. 
vertice duobus cornibus reclis, paulo post oculorum marginèm 
posteriorem sitis, armato. Prothorace subdense tenuissime punctu- 
lato, granulis minutis parce intermixtis, in declivitate antica atque 
ad latera tenuiter punctulato, lateribus ad medium granulatis, antice 
medio producto et duobus cornibus validis, divergentibus, armato; 
lateribus antice vix subsinuatis, postice sinuatis; basi indistincte 
marginata. Elytris late striatis; intervallis planis, subdense et 
tenuissime granulatis, ad suturam parum dense et tenuissime 
punctulatis. Pygidio subdense et tenuiter punctato. Long. 11 mill. 


Fam. CURCULIONIDZÆ 


APIONIDÆ 


von Hans Wagner 


13. Apion kayumbense WGxR, nov. spec. — Sehr ausgezeich- 
net durch die bedeutenle Kôürpergrôsse und die hell rostrote Farbe ; 
Rüssel robust, etwa 1 1/3 mal so lang als Kopf und Thorax zusam- 
men,cylindrisch, vollkommen gerade,wie der Kopfäusserstgrob und 
dicht punktirt. Thorax linger als an der Basis breit, hinter dem 
Vorderrand ziemlich stark eingezogen, seitlich mässig stark ge- 
rundet; noch etwas grüber als der Kopf punktirt. Flügeldecken 
läinglich-oval, stark Kkettenartig punktirt-gestreift. Beine heller 
rôtlichgelb. Long. 3,8 mill.s. r. 


14. Apion Neavei WGnR., nov. spec. — Aus der Verwandt- 
schaft des Ap. oxyrhnychum WaGxN. Kôürper schwarz, fast matt. 
Kopf und Rüssel mässig stark und dicht punktirt, letzterer von der 


_ Fühler-insertion zur Spitze slark verjüngt. Fübler ziemlich kurz 


und kräftig. Thorax etwa so lang als breit, von der Basis zur Mitte 
fast parallel, von da gegen den Vorderrand stark eingezogen; grob 
und dicht punktirt, mit einem von der Basis zum Vorderrand 
reichenden Mittelstrich. Flügeldecken von der Pasis nach hinten 
fast gleichbreit, hinten stumpf zugerundet, flachgedrücht, stark 
punktirt gestreift. Beine ziemlich plump Schienen etwas ver- 
breitert. Long. (s. r.) 2,6 mill. 


15. Apion (Piezotrachelus) atrocoeruleum \WGxr., nov. 
spec. — Die grôsste bisher bekannte Art dieses Subgenus, schon 
ausgezeichnet allein durch die tief schwarz blau schimmerden 
Flügeldecken ; Rüssel in beiden Geschlechtern sebr lang, beim 
so lang als Kopf und Thorax, beim % reichlich linger, kräftig 
gebogen zylindrisch. Kopf quer, fein punktirt; Fühler lang und 
schlank. Thorax fast 1 1/3 mal so lang als breit, nach vorne wenig 
verengt, apicale Einschnürung schwach. Flügeldecken ziemlich 
gedrungen oval, hoch gewülbt, fein punktirt gestreift, die ebenen 
Spatien sehr breit. Beine lang und ziemlich kräftig. Long. (s. r.) 
9.6-6 mill. 


HYMENOPTERA 


ame MIT ICT D Æ 


par Ern. André 


#7 16. Dasylabroides Neavei E. ANDRÉ, n. sp. — ©. Nigra. 
thorace rufo, antennis pedibusque nigro-brunneis, funieulo et tarsis 
magis minusve rufescentibus. Caput subquadratum, antice paulo 
angustius. Abdomen parce nigro et flavo pilosum, segmento primo 
maculis duabus apicalibus flavo-sericeis ornato, secundo et quinto 
fimbria apicali, tertio et quarto ciliis lateralibus, flavo-sericeis, 
præditis; area pygidiali irregulariter rugoso-striata. Long. 9 mill. 
/17. Mutilla bunkeyana E. Axpré, n. sp. — «j. Corpus, an- 
tennæ pedesque nigra, calcaribus pallidis: abdominis segmentis 
2-6 dorsalibus fulvo aureo-sericeis, seplimo sparse nigro-piloso. 
Caput transversum, vix thorace angustius, mandibularum margine 
externo unidentato. Thorax ovatus, scutello conico-elevato, carina 
media lævi instructo. Abdomen subsessile, sat elongatum, parce 
punctatum. Alæ obscuræ, stigmate parvo, nervis brunneis, cellula 


radiali haud truncata, cellulis eubitalibus tribus. Long. 13 mill. 


ITU Er 
SHARE DCE DS a 


F à Va Ls 


TOMOLOGIQUE DE BELGIQUE: 


Assemblée mensuelle du 6 mars 1909. 


. Présidence de M. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. s 


— M. LAMEERE souhaite la bienvenue à M. le Professeur 
Ch. IsHIKkAWA, de l’Université de Tokyo, qui assiste à la séance. 


— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 février est 
adopté. 

Correspondance. — MM Bovie et GROUVELLE font part de leur 
_nouvelle adresse : ; 

M. A. BOVIE, 2, rue des Fabriques, Bruxelles. 

M. GROUVELLE, 126, rue de la Boëtie, Paris. 


Bibliothèque. — L’échange des Annales avec le Bulletin of the 
College of Agriculture, [Imperial University Japan, de Tokyo, est 
accordé. 


— L'échange proposé par le Deutscher naturwissenschaftlicher 
Verein fur Bühmen « Lotos » n’est pas accepté. 


— MM. GADEAU DE KERVILLE, PIONNEAU, AURIVILLIUS, nous 
envoient divers travaux. /Remerciments]. 


Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Communications. — M. F. GUILLEAUME signale de nombreuses 
captures intéressantes de Coléoptères faites en Belgique par 
MM. BoxproiT, J. Purzeys et lui-même. Il cite aussi quelques 
espèces nouvelles pour notre faune et fait circuler les espèces dont 
il est question (voir plus loin). 


— M. Bonprotr mentionne la capture des Cérambycides suivants: 
Leptura cordigera FuEssL. à Gris-Moulin, près La Hulpe; Grammoptera 
variegata GERu. à Silenrieux; Callidium sanguineum L. à Landelies. 


— M. LAMEERE nous trausmet les salutations de divers collègues 
anglais qu’il a rencontrés récemment au British Museum. 


— M. Boxprorr signale la capture qu'il a faite du Diptère aptère 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIIT, 2 IV 1909. 7 


Borborus teste MEIG. ns n. ie à Anderlecht, dans le YO CS < 
Tervueren et dans la forêt de Soignes. PU ES ER IEO 


— M. DESNEUX signale la publication récente par le Professeur 
ESCHERICH d’un travail d'ensemble sur les Termites, faisant pendant 
à son ouvrage antérieur Die Ameise. Il se PEGNOSE d'en faire l'ancre .0 
1e à une séance ultérieure. 


— M. SCHOUTEDEN dit quelques mots de certains Aphides poly- 
morphiques. 


— La séance est levée à 21 1/2 heures. 


FOURMIS D'ESPAGNE 


Récoltées par M. O. Vocr et M" CÉCILE Vocr, 
Docteurs en médecine 


Decrites par A. Forel 


1. Anochetus Ghilianii SPINOLA. — Ÿ. — Algeciras. 


2. Tetramorium cœæspitum L. — $, 5, Ÿ. — Zaraus p. San Sébas- 
tien; Escorial p. Madrid (1,000 m.); Pyrénées. 


t 
3 Tetramorium cœæspitum L. v. punicum SM. — ÿ. — Algeciras. 
4. Myrmica scabrinodis NYL. — $. — Pyrénées. 


9. Myrmica scabrinodis NY1, v. aloba n. var. — %. — Couleur, 
sculpture, pilosité, forme et taille identiques à celles de l’espèce 
typique. Mais la base du scape n’est pas ou est à peine plus forte- 
ment coudée que chez la sulcinodis et la rugulosa et ne présente pas 
trace de lobe ni de dents. Elle est donc biea moins coudée et 
surtout moins épaissie que chez les types connus dont le lobe est 
le plus faible (fig. c; p. 175, EMERY, Palæarct. Formic., D. E. Z. 
1908). — Long. 4,1 à 4,6 mill. — Aire frontale lisse, etc. 

Ronda (Andalousie) et Sierra Guadarama. 


6. Myrmica rubra L. subsp. ruginodis NYL. — ÿ. — Ronda (Anda- 
lousie). 


7. Cremastogaster Auberti Eu. v. Vogti n. var. — $ — Long. 3 
à 3,5 mill. — Un peu plus petit, et surtout plus étroit que le type 
de l’espèce; pubescence un peu plus abondante, surtout sur l’abdo- 
men. Couleur noire du Crem. læstrygon EMERY, avec les mandi- 
bules rougeûtres et les pattes et les antennes brunes; mais l’émi- 
nence du mésonotum et les autres caractères du Læstrygon tont 
défaut. Le sillon médian du 2° nœud est plus faible que chez 
l’Auberti typique. Les épines sont au moins aussi longues et aussi 
grêles que chez lui. Les rides de l’épinotum sont un peu plus 
fortes; sa face basale est presque plane. 


Andalousie. | 
8. Cremastogaster Auberti Eu., v. iberica n. var. — ÿ. — 
Long. 3,5 à 4 mill. — Plus robuste, au contraire, que l’Auberti 


typique. Couleur et pubescence de la var. Vogti. Le sillon du 
2° nœud est encore plus superficiel et moins distinct que chez la 
v. Vogti. Le mésonotum et la face basale de l’épinotum sont très 
convexes, ce qui rend l’échancrure méso-épinotale plus profonde. 
Face basale plus fortement ridée en long. Ressemble beaucoup au 


104 


lœæstrigon, mais le mésonotum n’a pas de petite éminence devant et 
les épines sont beaucoup plus longues. La sculpture est aussi plus 
faible. 


Sierra Guadarama; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres. 


Le Cremastogaster læstrygon EMERY me semble devoir constituer 
une espèce distincte de l’Auberti, à cause de son pronotum distinc- 
tement bordé en haut. Les variétés maura For. et striaticeps FOR. 
s’y rattachent pour la même raison. L’Auberti typique a le prono- 
tum arrondi latéralement et il en est de même de ses variétés et 
sous-espèces levithoraz For., antaris FOR, sordida Kor., Mosis 
For., Johovæ For., iberica FoR., Vogti For. 


9. Pheidole pallidula NYL. — %,%. — Andalousie; Escorial près 
Madrid, à 1,000 mètres. 


10. Messor barbarus L. forme typique. -- ÿ, 9. — Andalousie 
(Bobadilla etc.); Escorial près Madrid, à 1,000 mètres; Algeciras. 


11. Messor burbarus L. v. nigra ANDRÉ. — Ronda (Andalousie). 


12. Messor barbarus L. subsp. capitatus LATR. — $. — Ronda etc. 
(Andalousie). 


43. Messor structor LATR. — Ÿ, ©. — Algeciras ; Granada. 


14. Aphœnogaster gibbosa LATR. — %. — Escorial p. Madrid à 
1,000 mètres. 


45. Aphœnogaster testaceo-pilosa Lucas, subsp. iberica Em. — 
$. — Escorial p. Madrid à 1000 m.; Bobadilla (Andalousie); Anda- 
lousie. Chez cette sous-espèce bien caractérisée par les côtés 
subparallèles de la tête allongée et par sa pilosité, les épines 
épinotales varient beaucoup. Chez certaines variétés elles sont 
(types d’Emery) aussi fortes que chez Ja subsp. spènosa Em. et 
subhorizontales, chez d’autres assez courtes et dirigées en haut et 
en arrière ; chez d’autres encore leur forme est intermédiaire. 


16. Tapinoma erraticum LATR. — Escorial p. Madrid à 1000 m.; 
Sierra de Guadarama. 
17. Lasius fuliginosus LATR. — Ÿ. — Sierra de Guadarama. 


18. Lasius flavus F. — Ÿ,'©. — Pyrénées. 


19. Lasius niger L. v. grandis n. var. — Ÿ. — Long. 3,5 à 
4,7 mill. La pilosité est un peu moins abondante sur le corps et 
surtout sur les tibias et les scapes que chez le niger typique. Sur les 
_scapes elle est en outre plus oblique. Par ce caractère la nouvelle 


_ variété géante fait un peu passage à l’alienus Fôrsr. Du reste elle est 
identique au type de l’espèce. 
‘ Ronda, Andalousie. 


20. Lasius niger L. subsp: alienus FôÜRST. — %. — Escorial p. 
Madrid à 1,000 mètres. 


21. Formica fusca L. — $, ©. — Pyrénées. 


22. Formica fusca L. v. glebaria Nyr. — %. — Sierra Guadarama; 
Ronda (Andalousie). 


23. Formica fusca L. subsp. rufibarbis KF. — %. — Ronda, 
Andalousie. 


24. Formica sanguinea LaTR. v. flavorubra n. var. — %. — 
Diffère de la sanguinea typique par sa couleur d’un rouge clair et 
vif, un peu jaunâtre, plus clair et plus jaunâtre que chez la 
truncicola NYL. En outre la base du premier segment abdominal est 
plus ou moins rouge jaunâtre. De plus les yeux sont un peu plus 
petits et surtout plus allongés. 


Ronda (Andalousie), avec des F. fusca v. glebaria qui étaient 
probablement leurs esclaves. 


95. Formica rufa L. —%,Q.— (forme typique) Pyrénées. 


26. Formica rufa L. subsp. pratensis DE GEER. — 9, (j. — Sierra 
de Guadarama ; Ronda (Andalousie). 


27. Formica (Proformica) nasula NYL. — %. 9. — Ronda (Anda- 
lousie). 


28. Myrmecocystus albicans ROGER. — %. — Ronda (Andalousie). 


29. Myrmecocystus albicans ROGER v. viaticoides ANDRE. — Ÿ. — 
Ronda (Andalousie). 


30. Myrmecocystus viaticus F. (forme typique). — ÿ. — Granada; 
Bobadilla (Andalousie). 
31. Camponotus ligniperdus LATR. — ÿ. — Pyrénées. 


32. Camponotus maculatus F. subsp. pilicornis RoG. — %, 9. — 
Algeciras. 


33. Camponotus maculatus F.subsp. pilicornis RoG. v. massiliensis 
For. — Andalousie ; Escorial p. Madrid à 1,000 mètres. 


34. Camponotus maculatus F. subsp. aethiops LTR. — Ÿ. — 
Escorial p. Madrid à 1,000 mètres. 


35. Camponotus crüentatis Pare _— $ — Granada; ë 


à .. (Andalousie); Escorial p. Madrid à 1 D mètres. a? Re 

À 36. Camponotus micans NYL. — $. — Bobadilla (Andalousie). als # 
wa 5 + 
qe À 37. Camponotus lateralis Dire Be Escorial p. Madrid 

Ne à 1,000 mètres. 


38. Camponotus lateralis OL. v. foveolatus MAYR. —- ÿ. c. - — 
Andalousie (Ronda etc.) 


ÿ +? 
&k 39. Camponotus on, truncatus A — %. — Ronda Le 
‘50 (Andalousie). LS | 


oc 40. En Corse : Cremastogaster scutellaris OLIV. 


L' 0 + 


LES FOURMIS L'ALSACE 
par Paul Scherdlin. 


Pour le coléoptérologiste l'étude et la connaissance des Fourmis, 
qu'il rencontre continuellement et un peu partout pendant ses 
excursions entomologiques, est aussi nécessaire que la connaissance 


des différentes plantes, qui se trouvent sur son passage. La myrmé- 


cologie et la botanique deviennent là deux accessoires presque 
indispensables, qui facilitent non seulement la recherche, mais 
aussi la détermination des Coléoptères. Les nids de Fourmis nous 
fournissent à côté d’autres Insectes myrmécophiles une quantité de 
Coléoptères fort intéressants (larves et insectes parfaits), que l’on ne 
trouve guère ailleurs. Les genres Lomechusa, Claviger, Oxrypoda, 
Dinarda, Atemeles, Zyras, Myrmedonia, Notothecta, Astilbus, Ami- 
scha, Xantholinus et tant d’autres sont les hôtes habituels de cette 
gent laborieuse. 

Malheureusement les Fourmis d'Alsace ont toujours un peu été 
négligées, même par nos plus fervents entomologistes. Ce n’est 
que dans ces toutes dernières années que le professeur ESCHERICH, le 
distingué darwiniste de la faculté de zoologie de Strasbourg, qui 
vient de quitter notre université pour occuper la chaire de zoologie 
à l'académie forestière de Tharandt en Saxe, a approfondi cette 
étude. En moins de deux années il a signalé quatre espèces nou- 
velles pour notre faune$: Camponotus pubescens, C. v. aethiops, 
C. lateralis ainsi que Plagiolepis pygmaea, un fait qui n’est pas assez 
connu dans le monde entomologiste et que je me fais un devoir de 
citer ici. 

À l'exception du C. pubescens les trois autres espèces ont été 
prises dans les terrains calcaires et ensoleillés des environs de 
Rufach. Nous avons en Alsace deux petits coins de terre, qui, au 
point de vue de la faune et de la flore, présentent un caractère tout 
spécial. Ce sont les collines subvosgiennes de Rufach, et, à un 
degré moindre, la colline rocailleuse de Mutzig et celle du Dreispitz, 
situées les deux à l’entrée de la vallée de la Bruche, où l’on rencontre 
une série de plantes et d'insectes méditerranéens. C’est ainsi que la 
Mante religieuse /Mantis religiosa) n’est pas rare au Dreispitz, et que 
l’on trouve à Rufach le Lacerta viridis et en fait de plantes Artemi- 
sia camphorata et Euphrasia salisburgensis. 

Par la suite j’'énumère les Fourmis qui, jusqu’à présent, ont été 
signalées dans nos contrées en mentionnant les principaux endroits 
de capture. Cette liste est loin d’être complète. Nous devons avoir 
dans notre vieille Alsace, si riche en Insectes, encore d’autres 


108 


espèces comme Anergales atratulus SCHENK: et Colobopsis ERA 
SPIN 2. il s’agit de les trouver. 

La nomenclature adoptée dans cette énumération est celle de 
ERNësT ANDRÉ dans ses Species des Formicides d'Europe. 


CAMPONOTINÆ 


CAMPONOTUS Mayr (1861). 


C. herculeanus LINNÉ (1720). — Peu commun. Dans de vieux 
tronès d’arbres. Région montagneuse et collines subvosgiennes. 
Assez rare en plaine. — Barr, Dreispitz (près de Mutzig). Rappolts- 
weiler. Forêt de Nordhausen. 


C. ligniperdus LATREILLE (1802). — Peu commun. Dans de vieux 
troncs d'arbres, parfois sous les pierres. Collines subvosgiennes. 
Se rencontre plus souvent dans la plaine que l’espèce précédente. 
Semble préférer les endroits ombragés. Dorlisheim et versant est 
du Dreispitz. Forêt de Rheinau. Rappoltsweiler. 


C. pubescens FABRICIUS (1775). — Espèce méditerranéenne, nou- 
velle pour la faune d'Alsace, capturée par M: STROHL aux environs 
de Haguenau. Signalé du Palatinat par le professeur LAUTERBORN 
de Heidelberg. 


C. v. aethiops LATREILLE (1798). — Espèce nouvelle pour la région 
ainsi que pour la faune allemande. Capturée par le professeur 
EscHERICH en août 1906 sur les rochers calcaires de Rufach. 


C. inarginatus LATREILLE (4798). — Cette rarissime Fourmi a été 
prise à Strasbourg même dans un jardin (un Fou laire) par le 
docteur BRESLAU de la faculté de Strasbourg. 


C. lateralis OLiviEr (1791). — Espèce nouvelle pour la région et 
pour la faune allemande. Capturée en août 1906 sur les rochers 
calcaires de Rufach (prof. ESCHERICH). 


FORMICA LiINNÉ (1720). 


F. rufa LINNÉE (1721). — Assez commun. Plaine et région mon- 
tagneuse. Strasbourg : forêts du Neuhof et de Vendenheim, 
Andlau, Gressweiler, où l’on trouve des dômes de plus de un mètre 
de hauteur en grand nombre. 


Ne pratensis De GER 1i78. — Plus rare que l'espèce précédente. 
_ Côte dau Schneeberg, Stammbach. Forèt de Gressweiler. 


AIT 


À . FN v. rufo-pratensis Forez (1874). — Rare. Saverne (Prof. . 
ESCHERICH). 


*; 27 
L 


tu A der 


_F, truncicola NYLANDER (1846). — Rare. Wissembourg (Prof. 
ESCHERICH). 


_ ‘ 


F. exsecta NYLANDER (1846). — Assez répandu. Région de la 
7 plaine et collines vosgiennes. Strasbourg : forèts du Neuhof et de 
la Robertsau. Oderen. Forêt de Gressweiler 


« 


ral 


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8 N'PPLRTT 


& 


F. sanguinea LATREILLE (1798). — Peu commun. Construit 
parfois des dômes irréguliers, mais se rencontre aussi sous les 
pierres. Surtout dans la région des collines subvosgiennes. St-Nabor, 
Oderen, Barr. — \Wissembourg, Tannenkirch, St-Amarin (Prof. 
ESCHERICH). 


F. fusea LiINNÉ (1722). — Assez commun, surtout dans la région 
montagneuse et les Hautes Vosges. Chatte pendue (près de Schir- 
meck). Champ du feu. Climont. Hohneck. Barr (dans les nids de 
E. sanguinea LATR.) Gressweiler. 


£ EF. rufibarbis FABRiGitS (1793). — Commun dans toute la région, 
surtout dans la plaine. Strasbourg : forêts du Neuhof et de la 
Robertsau. Forèt de Vendenheim. Saverne. Barr (Landsberg). 


Eplig. 
LASIUS FABricius (1804) 


L. fuliginosus LATREILLE (1798). — Cette espèce odoriférante se 
rencontre assez souvent dans la plaine, où elle construit ses nids 
dans de vieux troncs d'arbres creux ou entre des racines. 
Strasbourg : Ile-des-Epis, forêts du Neuhof et de la Robertsau. 
Forêt de Gressweiler. 


L. niger LINNÉ (1723). — Partout très commun. Sous les pierres, 
dans les prés, dans de vieux troncs d'arbres, dans les jardins et 
habitations. Strasbourg : jardinet de la mairie (place Broglie . Oran- 
gerie, place Lenôûtre, remparts et glacis. Forèts du Neuhof, de 
Vendenheim, de Brumath. Saverne, Barr, Thann, Gressweiler. 


L. alienus FoEnsrER (1850). — Commun. Dans toute la région. 
Se trouve dans les mêmes conditions que l’espèce précédente, dans 
la terre, sous les pierres, dans les habitations. Recherche les 
endroits secs et ensoleillés. Forêts du Neuhof, de Vendenheim, de 
4 Brumath. Hangenbieten (campagne Flocken). Kolbsheim. 


110 


L. brunneus LATREILLE (1798). — Commun. Dans toute la région. 
Dans de vieux troncs d’arbres et sous les écorces. Dans les jardins et 
habitations, où il apparaît souvent en grand nombre. Strasbourg : 
dans un vieux mur du Baeckehiesel (allée de la Robertsau), terrasse 
du restaurant de l’Orangerie. Cet insecte abondait surtout durant l’été 
1905, où je l’ai capturé même dans mon logement. Remparts et gla- 
cis de Strasbourg. | 

L. emarginatus OLIVIER (1791). — Egalement très répandu. Sous 
les pierres, entre les rochers, dans les habitations et fentes de 
vieilles murailles. Strasbourg : Orangerie, place Lenôtre, remparts 
el glacis. Forêts du Neuhof. Sur la digue du Rhin, près de la Robert- 
sau. Gressweiler. Schneeberg (chemin du Nideck). 

L. flavus DE GEER (1778). — Assez répandu dans la plaine et la 
région des collines vosgiennes. Le long des routes, dans les prés. 
Neuhof, Vendenheim, Brumath. Robertsau, sous des écorces. Mom 
menheim, aux bords de la Zorn. 


L. umbratus NYLANDER (1846). — Rare. Au pied d’un vieux saule 
près de l’Orangerie de Strasbourg (prof. ESCHERICH). 


PLAGIOLEPIS Mayer (1861). 


P. pygmaea LATREILLE (1798). — Espèce nouvelle pour la faune 
d'Alsace. N'a pas encore été signalé d’une autre partie de l’Alle- 
magne. Capturé par le professeur EscHERICH sur les côteaux cal- 
caires de Rufach. 


DOLICHODERINÆ. 


TAPINOMA FOoERST (1850). 


T. erraticuin LATREILLE (1798). — Pas commun. Plaine et collines 
subvosgiennes. Terrains secs, sablonneux et ensoleillés. Stras- 
bourg : digue du Rhin, près de l’Altenheimer Hof, remparts de la 
porte de Pierre, sur un cadavre de Chat. Plobsheim, sur un cadavre 
momifié d’un Corbeau. Hangenbieten (campagne Flocken). 


DOLICHODERUS Luxp. (1831). 


D. quadripunctatus LINNÉ (1720). — Un exemplaire de cette rare 
espèce, qui ne vit que sous l’écorce de vieux arbres ou à l’intérieur 
de branches mortes, a été capturé par le professeur ESCHERICH sur 
un saule vermoulu, près de l’Orangerie de Strasbourg. 


MYRMICINÆ 


_TETRAMORIUM Mayr (1855). 
T. caespitum LINNÉ. (1726). — Excessivement commun dans toute 


la région. Dans les près, le long des routes, dans les jardins, aux 
lisières des forêts. Strasbourg : sur les talus le long de l'TII, sur les 
remparts. Robertsau. Neuhof. Vendenheim. Brumath. Plobsheim. 


LEPTOTHORAX Mayer (1855). 


L. acervorum FABricits (1793). — Peu commun. Dans de vieux 
troncs ou sous les pierres. Forêt du Neuhof, sous l’écorce d’un Pin, 
Forêt d’Illkirch (prof. ESCHERICH). 


L. v. muscorum NYLANDER (1846). — Rare. Strasbourg : Oran- 
gerie, sous l'écorce d’un Saule (prof. ESCHERICH). 


L. tuberum FABricits (1775) et ses variétés L. unifasciatum 
LATREILLE et L. nigriceps MAYR. — Assez répandu. Sous les 
écorces, dans de vieux troncs d'arbres. Parfois sous des pierres ou 
dans de vieilles murailles. Strasbourg : forét du Neuhof. Robertsau, 
Forêts de Brumath et de Vendenheim. Barr. (ressweiler. 


MYRMICA LATREILLE (1804). 


M. laevinodis NYLANDER (1846). -— Répandu dans toute la région. 
Parfois commun. Sous les pierres et la mousse, dans de vieux troncs 
d'arbres, surtout dans des endroits humides. Strasbourg : forêt du 
Neuhof. Vendenhein. Brumath. Barr. Saverne. Gressweiler. 


M. ruginodis NYLANDER (1846). -— Egalement commun dans 
toute la région. Endroits humides, sous la mousse et les écorces. 
Strasbourg : forêt du Neuhof. Vendenheim. Brumath. Gressweiler. 
Hahnenberg. 


M. rugulosa (1848). — Moins commun que l'espèce précédente. 
Surtout dans la région montagneuse. Se rencontre de préférence 
dans des terrains secs. Barr. Dreispitz. Saverne. Gressweiler. 


M. lobicornis NYLANDER (1846). — Peu commun. Endroits secs de 
la région montagneuse. Barr. Rappoltsweiler. Gressweiler. 


M. scabrinodis NYLANDER (1846). — Rare. Sous les pierres dans 


SAT A 


des endroits secs. Forêt de Gressweiler. Elsberg Met 
professeur EscHeRIGH à Wissembourg sur Sphagnum. Den Des 


M. rubida LATREILLE (1802). — Cette espèce alpine, redoutée à 
cause de sa piqûre, a été rencontrée une fois à Urmatt, dans la vallée 
de la Bruche par le professeur ESCHERICH. 


SOLENOPSIS Wesrwoop (1841). 


S. fugax LATREILLE (1798). — Cette minuscule Fourmi se trouve 
assez fréquemment dans les nids de Lasius niger et l'ormica rufa, 
où elle creuse des canaux extrêmement fins, qui ont à peine un 
millimètre de diamètre. Forêts du Neuhof et de Vendenheim. 
Gressweiler. | 


113 


NEW ORIENTAL TINGIDIDÆ 
by W.-L. Distant 


All the genera and most Gf the species described in this paper 
will be figured in the completion of my appendix to the Rhynchota 
in the « Fauna of British India ». 


1. — Phatnoma costalis sp. n. — Pale brownish-ochraceous, 
the lateral areas of the pronotum and the costal, subcostal and 
sutural areas of the elytra grevyish; a small linear black spot in the 
discoidal area and a similar spot near the apex of sutural area ; 
body beneath and legs reddish-brown; antennæ with the third 
joint very long, apical Joint piceous at apex; pronotum tricarinate, 
the lateral areas grevish with the margins of the areolets brownish, 
the lateral margins ampliated and produced in two strong stout 
spines; costal area of the elytra with small brown margined areo- 
lets, a piceous undulated line near its inner margin and small 
piceous spots on its outer margin, the subcostal and discoidal areas 
with distinct pale transverse raised lines. 

Length 4 mill. 

Hab. : Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY) 


Allied to P. laciniata F1EeB. from which it differs in the longer 
antennæ, the more porrectiy spinous head, the differentiv carina- 
ted pronotum, and above all by the very distinct costal area of the 
elytra. 


. 2. — Compseuta Lefroyi sp. n. — Head black, antennæ 
ochraceous with the apical joint excluding base, piceous ; pronotum 
with the anterior area (excluding anterior and lateral margins and 
the central carination) castaneous, posteriorly black, the disk 
ochraceous, darkly punctate, the lateral areas more or less shaded 
_with castaneous; hemelytra pale ochraceous, the margins of the 
areolets brownish and with a brownish suffusion near apex of 
sutural area, an irregular transverse piceous brown fascia before 
middle which is considerably and elongately énlarged on the 
discoidal area and is usually followed by a small spot of the same 
colour at base of sutural area ; body beneath black ; the legs, anterior 
margin of prosternum and cexal spots ochraceous. 

Length 3 1/2 mill. 

Hab. : Bengal; Pusa (LEFROY). 


CADMILOS gen. nov. 


Pronotum with the lateral margins strongly and laminately 


114 


produced, a little directed upwardiy, the areolets large, sub- 
quadrate, and in single series, the anterior vesicle or hood large, 
some vhat oblong, with large areolels, convexly raised and almost 
completely covering head, which has a curved spine on each 
side near eyes and two porrect spines in front; antennæ with the 
first and second joints short, incrassate, first longer than second, 
third very long, slender, hirsute, fourth longer than first and 
second together, finely hirsute, its apex distinctlv thickened ; behind 
the anterior vesicle or hood the disk of the pronotum is flattened 
and subaugularly dilated on each side, centrally acutely carinate, 
its posterior area areolate; elytra hyaline, the areolets large and 
transverse, thecostalareadilated,abruptiyconcavely truncate at base, 
widened posteriorly, the subcostal area narrow, the discoïdal area 
short and broad with the areolets large and more irregular in shape, 
apices of the sutural areas broadly rounded; legs somewbhat long 
and slender, the femora slightly thickened. 


Allied to Galeatus by the single areolels to the dilated pronotal 
marginal areas, and principally differing- from that genus by the 
structure of the pronotum and the basally concavely-truncate costal 
areas of the elytra. 


3. — Cadmilos retiarius sp. n. — Pale hyaline; anterior 
pronotal vesicle, antennæ, disk of pronotum on each side of the 
medial carination, discoidal area of the elytra (reflecting the dark 
abdomen beneath), and the legs, more or less brownish-ochraceous; 
body beneath black; antennæ with the third and the base of the 
fourth joint paler and more ochraceous in hue; disk of pronotum 
more fuscous than brownish-ochraceous, the margins and the 
central carinations grevish-white, the disk and lateral marginal 
areas more or less coarsely punctate; subcostal area of elvtra with 
a slight brownish suffusion near apex of discoidal area; apices of 
femora slightly infuscate. 

Length 3 3/4 mill. 

Hab. : Punjab; Lahore (Indian Mus., coll. Disr.). 


« Common on Chrysanthemums » (ANNANDALE). 


4. — Stephanitis sordidus sp. n. — Pale sordidly hyaline; 
body beneath dark brownish; legs pale ochraceous; pronotal 
vesicle or hood elongate, completely covering head and projecting 
slightly beyond it; lateral pronotal dilated areas longer than broad 
but outwardly rounded exhibiting four series of areolets, median 
pronotal carination raised, compressed, subconvex and areolate; 
elytra with the margins of the areolets pale brown. 


115 


From S. gallarum Horv. this species is at once separated by the 
strongly developed pronotal hood; from $S. typicus Disr. by fhe less 
developed lateral pronotal areas and their smaller and less elongate 
outer areolets, the more distinct, somewhat smaller and more 
regular areolets of the costal margin and the sordid and not pale 
hyaline coloration; from S. suffusus Disr. it is to be distinguished 
by the absence of the dark fasciæ to the elytra, the less elevated 
and more elongated median carination to the pronotum, and also 
by the more evenly rounded and less produced pronotal lateral 
areas. . 
Length 3 mill. 


Hab. : Tenasserim; Mergui (coll. Disr.). 


5. — Urentius olivaceus sp. n. — Pale olivaceous; body 
beneath very dark olivaceous; antenn&æ black (apical Joint muti- 
lated in typical specimen); femora black with their apices ochra- 
ceous; tibiæ ochraceous with their apices black; tarsi black with 
their bases ochraceous; head with three long frontal spines; 
antenntæ selose ; pronotum witl the anterior vesicle or hood almost 
covering head, its disk stronglvy irregularly carinate enclosing two 
anterior and two lateral foveate areas, the lateral margins somewhat 
concavely sinuate and strongly spined; elytra nearly straight, very 
slightliy obliquely narrowed posteriori, with the discoidal areas 
finely granulate and moderately discally obliquely foveate, the 
sutural areas hyaline and with the areolels very distinct. 

Length 3 mill. 


Hapb. : Ceylon (STANIFORTH GREEN). 


Allied to U. echinus Disr. by the concavely sinuate lateral mar- 
gins of the pronotum, but separated by the different colour of the 
body, elytra, legs and antennæ, the less posteriorly narrowed elvtra 
and by the more hyaline sutural areas to the same. 

M'S. GREEN presented me with a single specimen of this species. 


6. — Urentius sentis sp. n. — Pale ochraceous, the areolets 
of the elytral costal areas hyaline ; antennæ in the typical specimen 
described, mutilated; eyes carmine-red; body beneath blackish, 
the disk paler (imperfectly seen in carded specimen); head with 
three long frontal spines; pronotum with the anterior vesicle or 
hood almost covering head, its disk strongly irregularly carinate, 
enclosing two anterior and two lateral foveate areas, the lateral 
margins somewhat convexly sinuate and strongly spined; elvtra a 
little obliquely narrowed posteriorly with the discoidal and sutural 
areas finely granulate, their margins strongly spinous, each 


td dé 


116 


discoidal area with a large discal foveation the margins of which 
are prominently ridged. 2 
Length 3 mill. 
Hab. : Bombay; Surat (coll. Disr.). £ 


Allied to U. echinus Disr. but differing by the lateral margins of 
the pronotum which are more Convexly sinuate, in U. echinus they 
are more concavely sinuate; the foveations to the discoidal areas 
are larger, more profound, and with their margins more promi- 
nently ridged. 


7. —Urentius euonymus sp. n..—Above, with the antennæ and 
legs pale ochraceous, body beneathv black ; apical joint of antennæ 
a little darker than the other joints; eyes carmine red; tarsal claws 
black ; head with three long frontal spines ; antennæ selose, the api-: 
cal joint somewhat prominently globose; pronotum with the anterior 
vesicle or hood almost covering head, its disk strongly irregüularly 
carinate, enclosing an anterior oblong foveation centrally carinately 
divided, and a posterior transverse foveation on each side of poste- 
rior lateral areas, the lateral margins posteriorlv sinuate and strongly 
spinose ; elytra obliquely narrowed Lo apex, the subcostal area more 
or less opaque. 

Length 2 mill. 

Hab. : Ceylan ; Batticaloa (GREEN). 


This species differs from all others at present described in the 
genus by the opaque subcostal area, thus giving the appearance of 
one instead of two lateral series of areolets; its smaller size also 
distinguishes it, — as well as the structure of the pronotum. 


{ 


BELENUS gen. nov. 


Phyllontochila sect. aa. SrAL, En. Hem. IE, p.128 (1873). 
Type : B. dentatus FieB. 


Differs from Phyllontochila by the stronglv and widely dilated 
pronotum, the elytra behind the middle graduallv not abruptly nar- 
rowed, the costal margin more obtusely rounded, the costal area 
occupving nearly half of the width of theelytra. 

[only knew the P. dentata FieB., when previously enumerating 
the Tingididæ, by FIEBERSS figure. Since then I have procured speci. 
mens from Calcutta and Borneo which enables me to propose a 
new genus for it, as indicated by SrAL in his sectional enumera- 
tion. 


8. — Belenus angulatus sp. n. — Head, pronotum (excluding 
lateral prolongations) and discoidal and subcostal areas of elytra 


 grevish-brown, opaque; antennæ brownish, the apical joint piceous: 
eyes black, a greyish-white line at their inner margins; pronotum 


’ 


with the lateral produced areas hyaline, the margins of the areolets 
and à posterior transverse streak grevish-brown; elytra with the 
discoidal and subcostal areas with short transverse fuscous brown 
lines, the costal area hyaline with the margins of the areolets, a 
transverse fascia before middle and an oblique fascia near apex, 
fuscous-brown; body beneath and legs brownish ; pronotum with 
the hood compressed, wedgeshaped, covering base of head, the 
disk tricarinate, the central carination straight, extending from the 
vesicle to apex, the lateral carinations short and slightly curved, the 
apical margin greyish; the lateral produced areas broad, a little 
directed upwardlv and with their apices distinctly triangularly spi- 
nous; elytra with the costal margin convex, the costal area a little 
widened posteriorly. 

Length 4 mill. 

Hab. Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY). 


Allied to B. dentatus FreB , but differing by the shape and trian- 
gulary spined apices of the pronotal lateral areas, the shorter lateral 
carinations to the pronotum, the more regular width and the more 
convex outer margin to the costal area of the elytra. 


9.— Belenus bengalensis, sp. n. —Above somewhatuniformly 
fuscous-brown, the produced lateral pronotal areas and costal and 
sutural areas to the elytra with the interior of the somewhat large 
areolets greyish-white; antennæ fuscous-brown, the apical joint 
mutilated in the two specimens now before me; elytra with an 
obscure transverse fuscous-brown spot before middle and a more 


oblique and more obscure spot near apex, the margins of the dis- 


coidal and subcostal areas prominent and dark brown; body 
beneath dark fuscous-brown, the legs with the femora fuscous- 
brown and the tibiæ brownish-ochraceous; the produced pronotal 
lateral areas ressembling those of B. angulatus but with their 
apices a little less angularly spinous; pronotum very similarly 
tricarinate as in that species; elytra with the discoidal and sub- 
costal areas densely covered with small areolets the interiors of 
which are greyish white. 
Length : 4 1/2 mill. 


Hab. : Bengal ; Muzaffarpur (Indian Mus. and Coll. Drsr.) 
Resembling B. angulatus Disr, but darker in hue and with the 


costal area of the elvtra distinctlv narrower than in that species, the 


lateral produced pronotal areas less prominentiv triangularly 
spinous. 


ANNALES DE LA SNC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIL, 2 IV 199 5 


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118 
JANNÆUS, gen. nov. 


Head considerably covered by the pronotal vesicle and hood and 
with two frontal spines; antennæ robust, spinulose, first and 
second joints robust, first short only slightly projecting beyond head, 
second longer than first, third longest, fourth longer than first 
and second together; pronotum with the anterior vesicle or 
hood strongly raised and compressed, the lateral areas strongly 
and a little upwardly produced, their anterior margins truncate, 
their lateral margins oblique, their apices obtusely acute, the disk 
strongly tricarinate; hemelytra with the discoidal area moderatly 
short and broad, its margins strongly ridged, subcostal and costal 
areas semewhat narrow and almost equal in breadth, sutural area 
long and broald, its apical margin subtruncate. 

Allied to the genus Celantia but differing by the relative lengths 
of the first and second joints of the antennæ, and the much shorter 
and more robust antennæ, the structure of the pronotum, etc. 


10. — Jannæus cuneatus, sp. nov. — Body above dull 
greyish; upper margin of the vesicle or hood, apices of the pro- 
duced lateral areas, a transversely oblique spot on costal margin 
before middle which extends to the discoidal area, and an obliquely 
curved fascia on each sutural area, fuscous-brown; margins of the 
pronotal lateral areas and the discal carinations, and margins of the 
discoidal area whitish ; body beneath and legs very pale brownish- 
ochraceous; apex of abdomen piceous; antennæ very pale 
brownish-ochraceous, longly spinulose; margins of the lateral 
pronotal areas spinose, lateral pronotal carinations sinuate; 
hemelytra with the discoidal area punctate, its margins prominent 
and levigate, subcostal and costal areas hyaline with transverse 
areolets the margins of which are brownish, sutural areas with 
the areolets of different size, the smaller near base, the larger near 
apex; other structural characters as in generic diagnosis. 

Length : 4 1/2 mill. 

Hab. : North Bengal (coll. Disr.) 


11. — Bredenbachius consanguineus sp. n. — Head dark 
testaceous; antennæ ochraceous, the apical joint dark testaceous; 
pronotum dark testaceous, the anterior thirds of the lateral globose 
areas, the central longitudinal carinæ and the apical area strami- 
neous, a central longitudinal stramineous spot at anterior margin; 
hemelytra stramineous, disk of discoidal area excluding apex infus- 
cated, costal area with transverse fuscous linear spots, sutural area 
infuscate, the areolets piceous, pale at base and near apex; body 


La 


119 


beneath castaneous, margins of sternum and abdomen, and the 
legs ochraceous, the margins of the abdomen finely spotted with 
castaneous; pronotum with three central carinæ, the median one 
procurrent and straight, the two lateral carinæ commencing from 
inner margins of lateral globose areas and deflected towards poste- 
rior apical margins thus giving the prolongation a scutellate appea- 
rance, the disk coarsely punctate, the lateral areas foveately reticu- 
late; hemelytra reticulate, the areolets distinct, those on the costal 
membrane transversely quadrate. 

Length 3 mill. 

Hab. Tenasserim ; Myitta (DOHERTY). 


Allied to B. pictus Dist. by the deflected lateral carinæ to the pro- 
notum, but differing from that species by the more acute pronotal 
apex; the costal area is more darkly transverselv spotted, the body 
is narrower and more elongate, the colour is different, and the cen- 
tral stramineous longitudinal spot at anterior margin of pronotum 
is distinct. 


12. — Bredenbachius delineatus sp. n. — Head black with 
griseous longitudinal lines; antennæ piceous-brown, the apical 
joint piceous; pronotum black, its lateral and apical areas, and cen- 
tral longitudinal carinæ ochraceous, a large spot at anterior margin 
more testaceous; hemelvtra pale ochraceous, the discoidal area, 
and the basal halves of costal and subcostal areas more or less 
fuscous brown, sutural area ochraceous with the interior of the 


.cells fuscous-brown; body beneath dull black, legs pale fuscous ; 


pronotum with three central nearly straight carinæ, the central one 
procurrent, the two lateral carinæ conmencing from inner margins 
of the lateral globose areas, the disk coarsely punctate, the lateral 
areas foveately reticulate; hemelytra reticulate, the areolets distinct, 
the costal area well defined and with numerous distinct transverse 
veins. 

Length 4 1/2 mill. 

Hab. Calcutta (Ind. Mus. and coll. Disr.). 


To be separated from B. pictus apart from minor differences, by 
the straight longitudinal carinæ to the pronotum. 


13. — Bredenbachius Annandalei sp. n. -— Head piceous, 
griseously tomentose, the inner margins of the eyes grevish; 
antennæ testaceous, the apical joint excluding base black; pronotum 
ochraceous with two small central transverse black spots on ante- 
rior area, situate one on each side of the central carination; heme- 
lytra ochraceous, the discoidal area very slightly suffused with fus- 
cous on its anterior inner margin, and some of the areolets on 


120 : 


sutural area also fuscous, apices of discoidal and sutural areas and 
spots to costal area greyish-white; head beneath and sternum 
ochraceous, the latter with some black discal spots; abdomen 
beneath piceous with fateral black segmental spots ; legs testaceous, 
the tarsi black; pronotum with three nearly straight longitudinal 
carinæ arranged as in B. delineatus, the disk coarsely punctate, the 
lateral areas foveately reticulate; hemelvtra reticulate, the areolets 
distinct, those on the costal membrane tranversely quadrate. 

Length 4 1/2 mill. 

Hab. : Calcutta. 


Allied to B. delineatus by the straight pronotal carinations, but 
easily separated by the distinct colour and markings, especially by 
the two black spots to the pronotum. 


144 — Bredenbachius humeralis sp. n. — Head above 
greyish-white, the ceniral lobe and spine in front of each eye very 
pale ochraceous; eyes black; antennæ with the first, second and 
fourth joints castaneous-brown, third joint ochraceous; pronotum 
sordidly greyish, the lateral areas and coarse punctures between 
the longitudinal Striations to its posterior area pale castaneous, on 
the greyish anterior area are two irregularly defined dark spots; 
elytra sordidly greyish, inner margins of the discoidal area, a 
central outer spot or suffusion to discoidal area extending through 
subcostal area, apex of discoidal area, and a small spot near upper 
apex of sutural area pale castaneous ; abdomen beneath castaneous- 
brown; sternum sordidly greyish; femora castaneous, the tibiæ 
and tarsi ochraceous, apices of the latter castaneous; head with 
the apex of the central lobe appearing as a short produced spine 
between the bases of the antennæ; pronotum with the anterior 
vesicle or hood short, compressed, the lateral areas gibbous, 
directed upwardly and a little outwardly, their areolets large with 
their margins very prominent, the longitudinal carinations robust 
and strongly raised; elytral areolets somewhat small and regular 
in size and shape. 

Length 3 mill. 

Hab. : Upper Indian Province; Dhikala, Naïini Tal (Indian Mus.). 


This species is to be principally distinguished by the gibbous 
lateral areas of the pronotum. 


15. — Elasmognathus nepalensis sp. n. — Piceous-black; 
antennæ and less brownish-ochraceous, antennæ with the basal 
joint and apical joint (excluding extreme base), extreme apices of 
the tibiæ and the tarsi piceous-black; costal area of the elytra 
greyish white with the margins of the areolets piceous-black, and 


121 


some similar markings on apical margin; lateral and apical mar- 
gins of head a little paler in hue; pronotum with the lateral areas 
very longly, forwardly and a little upwardly produced, their apices 
broadened and subglobose with the areolets rounded, from these 
to base the areolets are longitudinal, the disk tricarinate, the cen- 
tral carination straight, extending throughout its entire length, the 
lateral carinations curved, all the carinations, the anterior margin 
and the apex a little paler in hue; hemelytra broadened posteriorly, 
the sutural area very large and apically subtruncate, the costal 
margin sinuate, the discoidal and subcostal areas coarsely punc- 
tate, the areolets of the sutural area somewhat large and irregular 
in size. 

Length 6 mill. 

Hab. : Nepal; Thamaspur (Indian Museum). 


16. — Teleonemia marginata sp. n. — Pale brownish- 
ochraceous; apical joint of antennæ black, the first and second 
joints castaneous; eyes and two small spots between them, black; 
pronotum with the lateral areas paler and darkly very coarsely 
punctate; hemelytra with the apical half of costal area and apex of 
sutural area much paler in hue; body beneath and legs brownish- 
ochraceous, sternum and head beneath greyishly tomentose; femora 
excluding apices pale castaneous; pronotum tricarinate, the central 
carination straight and procurrent, the lateral carination a littie 
bent inwardly, the lateral areas broad and coarsely punctate; heme- 
lytra with the discoidal area coarsely punctate, the subcostal and 
costal areas more firely punctate, the sutural area with numerous 
strongly margined areolets. 

Length 4 mill. 

Hab. : Assam ; Margherita. 


This species is to be distinguished by the broad or dilated deeply 
punctured lateral areas of the pronotum; it also differs from 
T. assamensis Disr. by the narrower and more elongate pronotal 
vesicle or hood. 


Division AXIOKERSOSARIA. 


This division represents one of the more distinct sections of 
the Tingididæ. The very long antennæ and the elongate basal joint 
of same, combined with the long anterior femora and the small 
sutural area of the elytra, are almost of more than sectional or 
divisional signification. 


AXIOKERSOS gen. nov. 


Antennæ verylong, the basal joint long, robust, longer than head, 


] 


122 


second joint much shorter and little more than half as long as first, 
third Jonger than first and second together; head robust, well pro- 
duced in frontofeyes,antennæ inserted near apex with a robust basal 
spinous tuberele; pronotum elongate, the anterior margin concave, 
the lateral margins obliquely straight, a central longitudinal carina- 
tion, and with an obscure transverse ridge near middl:, before ante- 
rior margin on each side of the central carination is a small foveate 
depression; elytra elongately subovate, the areas well defined, . 
costal area hvaline with two series of areolets, subcostal area about 
as wide as costal area, sutural area small and narrow; legs long, 
the anterior femora long, robust and interiorly obtusely dilated. 


17. — Axiokersos ovalis, sp. n. — Above dull grevish; 
head, antennæ, a large impunctate spot on each side of the anterior 
area of pronotum, the subcostal area to the elytra, and the legs 
ochraceous, apex of fourth joint of antennæ, eyes, outer margin of 
discoidal area of elytra and sometimes a longitudinal streak near 
inner margin of same, and abdomen above and beneath, black; 
costal area of elytra hyaline with the margins of the areolets 
brownish; pronotum (excluding anterior transverse spot) finelv 
granulose, the central carination proccurent; discoidal and 
subcostal areas of the elvtra granulose, the former more distinctly 
so, sutural area with small areolets. 

Length : 3 mill. 


Hab. : Calcutta (Indian Mus. and Coll. Disr.) 


Division AIDONEUSARIA. 


* 


The following genus Aidoneus demarcates another division of the 
Tingididæ, and is here recognised as such by the short robust 
antennæ, and the long basal joint to same. 


AIDONEUS gen. nov. 


Subovale; antennæ short, granulose, slightly stalked at base, 


first and second joints stout, first much longer than second, third 


longest and thickened on its basal area, fourth about as long as first; 
head robust, the antenniferous tubercles prominent; pronotum 
with the anterior margin angularly concave, centrally carinate, 
unprovided with a vesicle or hood, the lateral margins oblique; ely- 
tra with the discoidal area very large, costal area very small, scar- 
cely half the width of subcostal area, sutural area ill-defined ; legs 


moderately short, the femora incrassate, tibiæ slightly thickened at 
base. 


1e Re: re and apical area of Go and base of sr r 
#3 dir greyish; outer margin of discoidal area, the subcostal area, 
and apex of sutural area paler in hue, costal area whitish with black 
spots; body beneath and legs black, the tibiæ stramineous; prono- 

_ tum very coarsely and somewbhal sparingly punctate; elytra with 
the discoidal area finely granulose and with widely reticulate 
slightiy raised black lines subcostal area with irregular transverse 
black lines, sutural area ill defined but with dense small areolets ; 
femora somewhat rugulose ; other structural characters as in gene- 
ric diagnosis. 

Length 2 mill. 

Hab. : Bengal (coll. Disr.). 


124 


COLÉOPTÈRES INIÉRESSANTS 
DES ENVIRONS DE GENVAL (BeLrqur) 


par EF. Guilleaume. 


La Société ayant choisi Genval et circa pour être explorés parti- 
culièrement cette année, il sera peut-être utile de rappeler les cap- 
tures intéressantes faites dans la vallée de la Lasne et sur les collines 
environnantes. 

Voici la liste de Coléoptères que M. BoNDROIT et moi nous avons 
dressée : 


Cicindela germanica L. — La Hulpe. 
Colymbetes coriaceus LAP. — Rosières (M. Purzeys) (FN. n. sp.). 
Orecthochilus villosus. — Rosières (dans la Lasne). 


Acrolocha sulcula Srepr. — Rosières (FN. n. sp.). 
(M. BoNDROIT). 


Lesteva punctata ER. — Rosières (M. BoNDRoIT). 
» Ieeri FAUV: — Rosières (M. BONDROIT). 
»  pubescens MANN. — Rosières (M. BONDROIT). 
Antophagqus prœustus GRAV. — Genval. 
Bledius campi BONDR. — Genval, Rosières (M. BONDROIT). 
»  subterraneus EX. — Genval, Rosières (M. BONDROIT). - 
Bledius erraticus Er. — Rosières (FN. n. sp.), se trouve également à 
Woluwe, dans la forèt de Soignes, à Samson, Beez, Namur, 
Yvoir, etc. 
Oxytelus Fairmairei PAND. — Rosières 
Stenus fossulatus ER. — Bois de Rixensart. 
» _carbonarius ER. — Rosières. 
»  ossium STEPH. — Rosières. 
» solutus ER. — Rosières. 
»  picipenms ER. — Rosières. 
Stilicus rufipes GERM. — Bois de Rixensart. 
Sunius filiformis LATR. — Rosières. 
Tachinus bipustulatus F. — Bois de Rixensart. 


Sphærius acaroides. — Rosières (genre nouveau pour la faune. BON- 
DROIT). 


Cetonia floricola HERBST. — Chambles (plus commune dans la 
Haute-Belgique). 
Agrilus pratensis RATZ. — Rosières. 


PRES À ER : | 
2-58 Trachys troglodytes GYLLH. — Genval. 


Aphanisticus pusillus OLIV. — Rosières. 


» _emarginatus F.— Genval (en nombre). % 
£ Cerophytuin elateroides LATR. — Genval (se trouvait en grande 
À | quantité dans les blessures de vieux Ormes). 

Eucnemis capucina AR. — Bourgeois. 
© Helodes marginata F. — Genval. 
_ Eubria palustris GERM. — Genval (prairie tourbeuse, en nombre). 
Homalisus Fontisbellaquei FourGR. — Genval (commun dans la 
<a région calcareuse). 
Cantharis paludosa FALL. — Genval (commun dans les prairies 
humides). 
Cantharis thoracica OLIV. — Rosières (dans une prairie tourbeuse 


sur des Aunes). 
Silis ruficollis F. — (En même temps que le précédent). 


_ Axinotarsus ruficollis OLIV. — (Plus commun dans le calcaire). 
Haplocenenus pini REDT. — Genval (M. PUTZEYS). 


Allonia quadrimaculatus SCHALL. — Genval (se rencontre plus sou- 
vent en Campine). 

Crypticus quisquilius L. — Rosières {terrains sablonneux). 

Cistela ceramboides L. — Genval. 

Isomira murina var. maura K. — Genval (plus commune dans le 
calcaire). 

Eryx aler F. — Bourgeois, Rixensart (dans les troncs des vieux 


Ormes et des vieux Saules attaqués). 

Pyrochroa coccinea L. — Genval (M. PUTzEYS). 

Rhamnusium bicolor ScurAxXk et la var. glaucopterun SCHALL. — 
Genval, Bourgeois (vieux Ormes). 


Leptura bifasciata MüLL. — Genval, Chambles (commune dans le 

calcaire). 
- Leplura nigra L. — (Calcaire). 

»  hastata. — Gris moulin (M. BONDROIT). 

Stenopterus rufus L. — Genval (plus commun dans le calcaire) 

Stenostala ferrea SCHRANK. — Chainbles (moins rare dans le 
calcaire). 

Donacia sparganii AURENS. — Rosières (en nombre sur Sagittaria 


sagittifolia dans une prairie tourbeuse) 
»  thalassina GERM. — Rosières. 
» vulgaris ZSCHACH. — Rosières. 


Éi: 
à 


126 


, 
Plateumaris rustica KUNZE. — (Cité par M. EVERTS, à Lasnes). 
Zeugophora scutellaris SUFFR. — Genval. 


Clytra quadripunctata L. — Bourgeois (en nombre sur des Noi- 
setiers). 
Cryptocephalus bipunctatus L. — Genval et Rosières. 
» biguttatus ScoP. — Genval et Rosières. 
» parvulus MüLL. — Genval, Rixensart (plus commun 
en Campine et dans le calcaire). 
Cryptocephalus pini L. — Genval (M. PUTrzEYS). (Espèce plus com- 
mune en Campine). 
Melasoma cuprea F. — Genval (M. Purzeys). (Haute-Belgique, où 


elle est rare). 

Colaphus sophiæ ScHALL. — Rosières, Genval (M. PUTZEYS). 

Phyllobrotica quadrimaculata L. — Rosières (prairie tourbeuse, sur 
Nasturtium). 

Chalcoïdes splendens WEIcE. — Genval (plus commun dans le cal- 
caire). 

Ochrosis salicariæ PAYK.— Rosières (prairie tourbeuse). 

Epitrix pubescens Kock. — Genval (M. PUuTzEYS). 

Cassida margaritacea SGHALL. — Genval (M. PUTZEYS). 


127 


CAPTURES DE COLÉOPTÈRES FAITES EN BELGIQUE 


par EF. Guilleaume. 


Malthinus seriepunctatus Kiesw. — Angres, 2 juin 1905 et Yvoir, 
24 juin 1908 (FN. N. sp.). 


» fasciatus OL. — Landelies et Yvoir, n’est pas rare dans le 
calcaire. 
Malthodes marginatus LATR. Forêt de Soignes et calcaire où il est 
commun. 
» dispar GERM. — Forèt de Soignes, Rosières, Huldenberg, 


Ghlin, Rance; commun. (N'a probablement pas 
encore été signalé comme indigène.) 


» ruficollis LATR. — Des localités précédentes et, de plus, à 
Overmeire, Braine-le-Comte et Vallée de la Sambre; 
commun. 

» misellus KIESW.— Assez commun dans le calcaire, trouvé 
aussi à Rixensart. 

» maurus LAP. - Pont-à Lesse, 12 juin 1908 (FN. N. sp.). 

Maltharchus brevicollis PAYK. — Hockai, 13 juin 1908 (un exem- 


plaire provenant de la collection WESMAEL se trouve 
au Musée). 


» hexacanthus KiEsw. — Landelies, 31 mai 1897 (EN. 
N. SP.). 
» spathifer KiEzsw. — Groenendael, Yvoir, Pont-à-Lesse, 
Houffalize, assez commun (FN. N. sp.). 
Dasytes subæneus ScHôNH. — Canne (Limbourg), juillet 1897. 


(M. BONDROIT) (FN. N. SP.). 


128 


GEOCORINÆ 


NOUVELLES CONTRIBUTIONS 


par A.-E. Montandon. 


1. — G. Dubreuili nov. sp. 


Flave jaunâtre sale, à ponctuation noire assez forte mais peu 
dense sur le pronotum, lisse sur la tête et le disque des cories, 
écusson noir. De forme un peu at'énuée en avant. 

Tête lisse brillante, avec les veux visiblement ent plus 
relevés que chez G. tricolor FAB. ou G. flaviceps BuRM.; la surface de 
la partie interoculaire n’offrant pas une convexité régulière, mais 
relevée de chaque côté près des yeux, un peu comme chez G. pla- 
giatus FIEB., les côtés de la partie antérieure de la tête au devant des 
yeux, obtusément mais très visiblement sinués accusant d’une façon 
beaucoup plus nette le pédoncule oculaire. La largeur de la tête est 
aussi proportionnellement moindre que chez G. tricolor F. ou G. fla- 
viceps BURM. et les yeux un peu moins obliques, plus convexes anté- 
rieurement et moins franchement collés postérieurement sur les 
angles antérieurs du pronotum. Parfois le bord postérieur de la tête 
est très étroitement noir. 

Pronotum trapézoïdal, atténué en avant, non rectangulaire 
comme chez (°. tricolor F: ou G. flaviceps BURM. et proportionnelle- 
ment aussi moins transversal, avec des points enfoncés noirs ou 
noirâtres sur tout le disque, ne laissant lisses que les angles posté- 
rieurs et une étroite bande transversale un peu en bourrelet sur la 
partie antérieure du disque, indiquant la place des cicatrices avec 
une ou deux rangées de points enfoncés, noirs, irréguliers au 
devant du bourrelet sur le bord antérieur. Le disque du pronotum 
est parfois un peu rembruni, surtout derrière les cicatrices. 

Écusson entièrement noir, parfois un peu brunâtre clair sur les 
côtés près de l’extrémité, avec un assez fort bourrelet lisse, trans- 
versal vers la base et prolongé postérieurement sur la partie 
médiane, un peu relevé; les côtés de la partie postérieure fortement 
mais peu densément ponctués ainsi que l’extrême sommet. 

Cories entièrement jaunâtres, largement lisses, brillantes, sur le 
disque, avec des points assez denses, peu profonds et concolores 
sur l'extrémité. Membrane bien développée, un peu plus claire que 
les cories, dépassant faiblement l'extrémité de‘l’abdomen. 

tostre el pattes jaunâtres pâles. parfois avec un faible anneau 
brunätre vers l’extrémité des fémurs ; antennes avec le premier et 
e dernier articles jaunâtres, les deux intermédiaires noirâtres. Des- 


129 


sous de la tête jaunâtre, dessous du corps brillant, noir, lisse sur 
l’abdomen, assez densément ponctué sur les pièces de la poitrine. 
Connexivum en dessous avec une petite tache jaunâtre sur le bord 
externe de chacun des segments. Longueur : 3,3-3,6 mil. 

Shembaganur. District de Madura, Inde Anglaise méridionale 
(ma collection). 

Cette espèce, que je me fais un plaisir de dédier à M. le prof, 
J. DUBREUIL qui en a enrichi ma collection, parait assez voisine de 
G. lituratus FrEB. qui est à peu près de mème forme, cependant un 
peu moins rétrécie en avant à en juger sur un exemplaire probable- 
ment typique de la coll. LETHIERRY, lequel diffère un peu comme 
forme de la tête un peu plus étroite et du pronotum légèrement plus 
rétréci en avant que dans le dessin donné par FIEBER (Entom. 
Monograph., tab. 9 fig. 25). Elle en diffère en tous cas par la ponc- 
tuation du bord antérieur du pronotum devant les cicatrices, chez 
l’exemplaire de G. lituratus KiEB. (coll. LErniERRY) le bourrelet 

ransversal des cicatrices, lisse et beaucoup plus élargi, atteignant 
le bord antérieur du pronotum sans aucune ponctuation en avant. 
Ce dernier a, en outre, le bord postérieur des cories rembruni, le 
sommet de l’écusson jaunâtre el la membrane bien développée 
dépassant plus franchement l'extrémité de l'abdomen, ces caractères 
permettent de le distinguer assez facilement. 

Le Museum de Paris possède aussi un exemplaire de cette nou- 
velle espèce, provenant également de l’Inde méridionale, Pulney, 
ex coll. NOUALHIER. 


2. — G. thoracicus Frs. 
FieBer. — Wien. Ent. Monatsch, 1861, p. 281 (16 du tirage à part). 
DISTANT. — Biol. Cent. Amer, 1882, p. 198, t. XVII, fig. 15 et 16. 


et var. : Wickhami nov. var. 


M. le prof. DISTANT a très justement fait remarquer, Loc. cit., 
la grande variabilité de la coloration du pronotum de cette espèce. 
Dans la forme typique, la tache blanchätre médiane du bord posté- 
rieur du pronotum se prolonge en avant et rejoint parfois sur le 
disque la tache transversale du bord antérieur prolongée postérieu- 
rement au milieu; les taches latérales blanches paraissent assez 
bien limitées à leur côté interne par la partie noire du disque qui 
envoie aussi un prolongement de chaque côté jusque sur le bord 
postérieur, en dedans de l’angle huméral. 

Sur une série d'exemplaires que j'ai reçus de M. le prof. 
H.-F. WickHAM, récoltés à Cuernavaca et Rio Balsas, Mexique, on 
trouve à côté de la forme typique des exemplaires dont la partie 
postérieure du pronotum est presque entièrement pâle, la teinte 


{ col pe | / 
Le ‘ 


130 | 


noire du disque limitée à une bande transversale recouvrant les 
cicatrices, un peu arquée, plus ou moins élargie et atteignant de 
chaque côté la partie antérieure du bord latéral derrière la moitié 
postérieure des yeux. Chez quelques exemplaires, cette bande trans- 
versale noire présente un commencement de prolongements posté- 
rieurs, un de chaque côté et le bord postérieur du pronotum est 
également étroitement rembruni de chaque côté en dedans de 
l'angle huméral, sur la partie occupée par les prolongements posté- 
rieurs de la tache noire discoïdale dans la forme typique. 

Cette variété, que je distingue sous le nom de var. Wickhami, 
rappelle un peu pour la disposition des taches G. discopterus STAL, 
mais chez ce dernier la ponctuation est sensiblement plus forte sur 
le pronotum qui est moins brillant, et la tache noire transversale de 
la partie antérieure est aussi moins bien limitée, n’atteignant pas 
franchement les côtés latéraux, marquée, en outre, de chaque côté 
par les cicatrices pâles, tandis qu’elles sont bien recouvertes par la 
bande transversale noire chez G. thoracicus FIEB. et ses variétés. 
Chez G. discopterus STAL, cette bande est aussi souvent interrompue 
au milieu, de sorte que le pronotum parait entièrement pâle 
grisàtre, parfois un peu ocracé avec les cicatrices étroitement cer- 
clées de noir. En outre, G. discopterus STAL,, dont on ne connaît 
encore que la forme brachyptère, a sur les côtés latéraux de l’écus- 
son une tache calleuse pâle assez fortement ponctuée de noir dans le 
même genre que chez G. punctipes SAY. Chez G. thoracicus FIEB. 
l’écusson est entièrement noir, à ponctuation un peu plus fine 
mème sur les côtés, et la membrane bien développée dépasse faible- 
ment l’extrémité de l’abdomen chez les 4, et le recouvre tout juste 
chez les ©. Leur dimension 3-3,3 millimètres est bien celle donnée 
par M. DISTANT auprès de ses figures. 


SYNONYMIE 


Ninyas deficiens LETH. /Geocoris/, Ann. Soc. Ent. Belg., 1881, p. 9 
MOoNTAND., Bull. Soc. de Buc., An. XV, 1906, 
IX, p. 308 (293 du tirage à part 
qui porte aussi par erreur la date 
de 1907). 
— strabo DISTANT, Biol. Centr. Amer., 1882. 


131 


DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX 


Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEFFIELD NEAVE 


ORTHOPTERA. — II. 


Fam. MANTIDÆ 


par Fr. Werner. 


18. Gonypeta costalis n.sp. - Caput triangulare, parum latius 
quam altius, oculis parum prominulis. Scutellum faciale latum, 
margine superiore arcuala. Summum veriicis fere rectilineare, 
obtuse carinalum. Pronotum rhomboïdale, marginibus anticis rec- 
tis, posticis obtuse excisis; antice et postice rotundatum. Elytra et 
alæ abdominis apicem mullo superantia. Coxæ anticæ prismaticæ, 
margine antica spioulis minutissimis dislantibus armatæ. Femora 
antica coxis longiora, margine antica regulariter curvata, spinis 
internis 12 (apicali valida), discoidalibus 3; tibiæ anticæ spinis 
internis 11, externis 9 armatæ; metatarsus tibiæ longitudine. 

Fusca, oculis atromaculalis, spinis femorum tibiarumque apice 
nigris; Campo marginali elytrorum (angulo acuto deflexo) atro, 
albolimbato; elytris alisque sparse obscuriore punctatis; femora 
antica marmorala. 


EI ER  POL PN O  ET ER ES 3 AE 
RCE OUT T Et. ET A Us DO » 
»  femorum anticorum Y: » 
» DODEUUIS SE RER SE AE Det LEE. D ND 
Lat. » ROLE ER A ES ER, 


Loc. : Kambovwve,'IX. 06. — III. O7. 


PARACILNIA n. 


(U Le) 


Differt a genere Cilnia, cui proximum esse videtur, coxis anticis 
margine antico spinulis validis, latere interno serie tuberculorum, 
armatis, femoribus anticis haud compressis, margine superiore 
haud laminato-dilatato, latere externo serie longitudinali tuberculo- 
rum instructis ; elytris apiee late rotundis, perfecte coriaceis, campo 
marginali angusto, recto; alis infuscatis venulis transversis flavis ; 
scutello faciali latiore. 


19. P. Neavei n. sp. — Caput latius quam allius; frons con- 
vexiuscula; scutellum faciale altitudine tertium latitudinis æquale, 


Pronotum ut in genere Cnibs coxæ dites margine antico: spinis 


15 validis concoloribus plus minusve inæqualibus. latere interno 


tuberculis 6 ellipticis; femoribus anticis margine superiore recto, 


spinis 12 apice nigris longitudine al ternantibus, spinis discoidalibus 
4 apice nigris ; MANE anlicis extus 7-, intus 11 spinosis, spinis exter- 


nis quartam partem basalem bte liberantibus; abdomine lato, 


deplanato; lamina supraanali triangulari; cercis teretibus, apicem 
abdominis parum superantibus; tota pars genitalis distinete villosa. 


Femora intermedia et postica spina g geniculari instrucla ; carinæ 
externæ el posticæ coxarum anticarum denticulatæ ; elytra reticula- 


tione prominenti rugosa. 
Viridis; macula atra pedum anticorum nulla. 


Long. tot... 2249 ile at Prono Eee ROnRIE 
»' “fem ant lo) » : abdominis : 19,575 
» elytrorum 20 » 7 LCANIUIS. 8 0008 SA 
>. «pronotié - 14975 » -relvirarumes 68,52 


Loc. : Bunkeya, X. 07 (©). 


PE Se 


— SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 


LV 


Assemblée mensuelle du 3 avril 1909. 


Présidence de M. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 mars 1909 
est approuvé. 


Correspondance. — La Fédération archéologique et historique de 
Belgique prie la Société de se faire représenter par un délégué à 
une réunion qui aura lieu prochainement, à l’effet de constituer 
une commission € chargée d'élaborer un avant-projet de loi rela- 
live à la conservation des immeubles et des objets mobiliers offrant 
un intérêt scientifique. » 

L'assemblée charge M. SCHOUTEDEN de représenter la Société 
Entomologique à cette réunion. 


— M. LAMEERE donne lecture de la lettre suivante que lui a 
adressée M. C. EMERY : 

« Bologne, le 18 mars 1909. 
» Monsieur le Président et cher Collègue, 

» Mon ami le professeur FOREL, dans une intention délicate dont 
je ne puis lui en vouloir, m'a attribué la description d’une espèce 
de Fourmi que je renie. J'entends la description, non l'espèce. 
Voici comme les choses se sont passées : 

» Il y a plusieurs années, j'ai envoyé à FOREL une espèce inédite 
du Kamerun que j'ai baptisée Rhoptromuyrmex opacus ï. litt. Or il est 
arrivé qu'un Pangolin du Congo avait justement dévoré une quantité 
d’une variété de ma nouvelle espèce et que mon collègue en mvr- 
mécologie devait déterminer le menu du repas du mangeur de 
Fourmis. FOREL m'écrit et m'engage à faire la diagnose de mon 
espèce; je lui réponds que je autorise à la décrire lui-même et que 
je me refuse de faire la diagnose demandée. 

» Que fait alors mon ami : il publie dans les Annales de cette 
Société entomologique la description de mon espèce, par lui faite, 
description excellente et que je serais fier d’avoir signée, mais qui 
n’est par malheur pas de moi, et il le fait suivre de mon nom en 
petites capitales. 


ANNALES DE LA 80C. ENTOM DE BELGIQUE, T, LIIT, 3) IV 999. 9 


134 


» Bref, la description de Z?. opacus n’est pas de moi, mais de 
FoREL; c’est ce que je tiens à constater. Donc une faute d’impres- 
sion à corriger : 

» A la page 60, ligne 3 en commençant par le bas, 
» au lieu de : C. EMERY, lisez : A. FOREL. 

» Un cas nouveau dans la nomenclature zoologique : deux 
auteurs qui se refusent d'accepter la paternité d’un nom, et cela 
par scrupule de conscience, pour ne pas vouloir s’attribuer les 
mérites de l’autre ! Les collègues jugeronL. 

» Recevez, cher Collègue, mes salutations bien cordiales. 

» C. EMERY. D 


— M. CoLMANT nous fait part de sa nouvelle adresse : 31, rue 
Tiberghien. 


— L'Académie des Sciences de Belgique nous envoie le pro- 
gramme de ses concours. 


— La Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft nous annonce 
le décès de M. le professeur FRIrZ RÔMER, directeur de son 
musée. /Condoléances.) 


Bibliothèque. — L’échange des Annales avec les publications de 
l’Indian Museum, à Calcutta, est accordé. 


Travaux pour les. Mémoires. — M. LAMEERE dépose un travail 
portant pour titre : Revision des Prionides, 13° mémoire. L’impres- 
sion en est décidée. 


Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Communications. — M. SCHOUTEDEN transmet à l'assemblée les 
salutations de notre excellent collègue M. W. Horn, de Berlin, de 
passage récemment à Bruxelles. 


— M. LAMEERE donne divers détails sur la distribution géogra- 
phique des Prionides, notamment dans l'archipel Malais. 


— MM. KERREMANS et SCHOUTEDEN en font de même pour les 
suprestides et les Hémiptères. 


— La séance est levée à 21 1/2 heures. - 


3 REVISION DES PRIONIDES 


par Aug. Eameere, professeur à l'Université de Bruxelles. 


DOUZIÈME MÉMOIRE. — MEGOPIS. 


Dans mon neuvième mémoire, j'ai incorporé aux Callipogonines 
les genres Platygnathus,  Cacodacnus, Toxeules,  Stictosomus, 
Heplhialtes, Anacanthus et Eurypoda placés par Lacordaire dans la 
seconde section de ses Prionides vrais sylvains, section caractérisée 
par le rétrécissement des épisternums métathoraciques en arrière. 
Ayant pu examiner depuis les autres genres offrant cette particu- 
larité, je suis arrivé à cette conclusion qu'il en est un, Megopis 
Serville, qui doit aussi faire partie des Callipogonines. 

Par Megopis j'entends l’ensemble des genres Dinoprionus Bates, 
Ægosoma Serville, Nepiodes Pascoe, Megopis Serville, Pachypleura 
White, Dandainis Gahan et Baralipton Thomson, que je considère 
comme formant une seule unité générique. 

Le Megopis procera Pascoe qui est le même insecte que FÆro- 
grammus rufus Bates me paraît devoir constituer un genre distinct, 
quoique voisin de Megopis 

La seconde section des Prionides vrais sylvains de Lacordaire 
renferme encore beaucoup d’autres genres, mais aucun d’eux ne 
me parait pouvoir être rattaché aux Callipogonines, pas même 
Sarinydus que M. Gahan à rapproché des Ægosoma et que je 
continue à considérer avec Lacordaire comme étant voisin des 
Closterus et des Tragosoma. J’exposerai ultérieurement les affinités 
de ces divers Prionides. 

Les genres Megopis et Ærogrammus sont des Callipogonines 
voisins du genre Stictosomus dont ils se rapprochent par l’étroitesse 
des tarses postérieurs qui ont le premier article allongé ; ils en 
diffèrent l’un et l’autre par l’abaissement du rebord latéral du 
prothorax vers l’angle de la cavité cotyloide antérieure. 

Megopis diffère en principe d’Ærogrammus par un allongement 
plus prononcé du 3° article des antennes; en outre chez Megopis 
les trois premiers articles des antennes sont en principe renflés 
et rugueux chez le mâle, ce qui n’est point dans le genre Æro- 
graminus. 


Genre MEGOPIS Serville. 
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161. 


Dans les formes primitives, la tête est allongée et plus ou moins 
rétrécie derrière les yeux; le prothorax est transversal, rétréci en 


136 | : 


avant, avec les angles postérieurs plus ou moins saillants ; les 
élytres sont allongées, avec quatre côtes; la saillie prosternale est 
fortement arquée ; le mésosternum est étroit; les antennes ont le 
3° article très allongé, les quatre premiers articles étant renflés 
et rugueux chez le mâle; les pattes sont longues et grèles, les 
fémurs à bords parallèles, les tibias un peu élargis au bout; le 
dessous du corps et les pattes sont plus ou moins pubescents. 

Dans les types supérieurs, le renflement et la rugosité de la base 
des antennes du mâle s’atténuent ou disparaissent, l’antenne, à 
partir du 3° article étant alors envahie par le système porifère 
qai ne couvre en principe que les derniers articles. 

Les Megopis peuvent être distribués en six sous-genres, Dino- 
prionus, Ægosema, Nepiodes, Megopis, Dandamis el Baralipton. 


Sous-genre Dinoprionus H. W. Bates. 
Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 49. 


Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont courtes, 
dépassant à peine le milieu des élytres chez le mâle et ne l’atteignant 
pas chez la femelle ; le 3° article n’est que deux fois aussi long que 
le 1%; le 4°, qui n’est pas plus long que le 5° ou que le 6°, est bien 
plus court que la moitié du 3°; chez le mâle, les quatre premiers 
articles sont couverts d’aspérités et ils sont très épaissis; chez la 
femelle, ces articles sont simplement couverts de gros points épars; 
les trois derniers articles sont finement poreux en entier. 

‘La tête est très forte chez le mâle major; elle est notablement 
prolongée derrière les veux; les mandibules du mâle #ajor sont 
très grandes, mais sans dent. 

Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas le 
niveau du bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne. 

Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de 
manière à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de 
celle-ci il est confondu avec la suture épisternale; il n’est pas denté. 

Le mésosternum est exceptionnellement étroit. 

Les élytres, inermes à l’angle sutural, offrent quatre-côtes bien 
distinctes, tout en étant peu saillantes. 

Les tarses ont le 1% article à peine plus long que le 2°; les lobes 
du 3° sont courts et étroits ; le dernier est deux fois aussi long que 
les autres réunis. 

La tarière de la femelle est courte, déprimée; le 5° arceau ventral 
de l’abdomen est fortement échancré en arrière. 

Le dessus du corps et les élytres sont glabres et luisants; les 
pattes sont lisses, luisantes et glabres avec les tibias éparsément 
ponctués. 


À 137 


1. Megopis cephalotes H. \WV. Bates. 


Dinoprionus cephalotes H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XII, 1875, p.90.— Gahan, 
Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 43, p. 44, fig. 16 (cf). 


Du Nord de l'Inde : Darjeeling, Manipur, Gantok (British Museum). 

La longueur est de 45 à 63 millimètres; la teinte est d’un brun 
marron avec, les élvtres fauves et les antennes d’un brun foncé à 
la base. $ 

La tête est finement ponctuée-rugueuse. 

Le pronotum est éparsément et finement ponctué au milieu, plus 
densément sur les côtés qui sont éparsément granuleux. Les élytres 
sont finement et assez densément ponctuées. 


Sous-genre Ægosoma Serville. 
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 162. 


Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont au 
moins presque aussi longues que le corps chez le mâle, et elles 
dépassent le milieu des élytres chez la femelle; le 3° article est 
énormément plus long que le 1°; le 4 est égal à la moitié du 3° et 
il est plus long que le 5°, celui-ci étant plus long que le 6°; les trois 
ou les cinq premiers articles sont rugueux, et chez le mâle ces 
articles sont couverts d’aspérités et épaissis. La tête n’est pas dispro- 
portionnée, tout en étant encore un peu plus forte chez le mâle que 
chez la femelle; les mandibules sont semblables dans les deux 
sexes, médiocres. 

Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas ou 
ne dépasse guère le niveau du bord postérieur de la cavité d'in- 
_sertion de l’antenne. 

Le rebord latéral du prothorax est variable, sans présenter chez la 
femelle de callosité. 

Les tarses ont le 1* article. notablement plus long que le 2°; le 
dernier est seulement au plus un peu plus long que les autres 
réunis. 

Les autres caractères sont variables. 

Ces Megopis peuvent être répartis en trois groupes. 


Premier groupe. 


Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de manière 
à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de celle-ci il est 
confondu avec la suture épisternale ; il n’est pas denté. 

Les cinq premiers articles des antennes sont rugueux et leur 
renflement est très prononcé chez le mâle. 

La tête est notablement allongéeïen arrière des yeux, 


1e 


ET LE ROUTE PR NS RE ET TR A ETS 
FR TR ET RATS. TROP MER ENTER 


138 


Les élvtres, qui sont limbées d’obscur, ont les côtes plus ou moins 
obsolètes. 

Les tarses ont le dernier article plus long que les autres réunis, 
le premier étant plus court que les deux suivants pris ensemble. 

Le dessus du corps et les élvtres sont couverts d’une pubescence 
plus ou moins dense; le dessous est ponctué et pubescent, les pattes 
sont densément ponctuées et pubescentes. 

La tarière de la femelle est longue, plus ou moins cylindrique ; 
le 5° arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré en arrière. 


2, Megopis sinica White. 


Je réunis sous ce nom trois formes à titre de sous-espèces. Toutes 
offrent comme caractère commun d’avoir sur le pronotum quatre 
taches sur lesquelles la pubescence est plus serrée que sur le reste 
de la surface. 

Les antennes, de teinte uniforme, ont les cinq premiers articles 
relativement très renflés chez le mâle. Elles varient de longueur, 
étant parfois plus courtes que la longueur du corps et parfois assez 
bien plus longues chez le mâle; chez la femelle elles atteignent ou 
dépassent un peu le tiers postérieur des élytres; il S’agit d’une 
simple variation individuelle, les grands individus en général ayant 
les antennes les plus longues. 

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes. 

Les élytres sont mates et ornées de granulations plus ou moins 
serrées qui sont souvent plus fortes sur les côtes. 


A. MEGOPIS SINICA ORNATICOLLIS White. 

ZÆgosoma orxaticolle White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 30; 
Proceed. Zool. Soc., 1853, p 27.— Gahau, Fauna of British India, Coleoptera, I, 
1906, p. 45, fig. 17. | 
Du Nord de l'Inde : Assam, Manipur (British Museum); Kurseong 

(Musée de Bruxelles); Birmanie (British Museum). 

La longueur est de 30 à 50 millimètres. 

La teinte est d’un brun noiràtre, avec les élytres parfois un peu 
rougeñtres; le dessus du corps et les élytres sont glabres; les 
quatre taches pubescentes du pronotum sont très marquées et 
d’un fauve orangé. 


B. MEGopis SINICA White. 
Ægosoma sinicum White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 30; Proceed. 
Zool. Soc., 1853, p. 27. 
Ægosoma amflicolle Motsch., Étud ent., 1853, p. 48. 


De la Chine (Peking, Shanghaï) et du Japon (Kioto, Yeso, ile 
Bonin). | 


139 


La longueur est de 30 à 45 millimètres; un exemplaire de l'ile 
Bonin (Musée de Hambourg) a 60 millimètres de long. 

La teinte est d’un brun rougeâtre avec les élytres d’un brun 
fauve; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les 
quatre taches de pubescence condensée du pronotum sont d’un 
jaune doré; les élvtres montrent une faible pubescence. 

Les individus de cette forme étant ordinairement plus petits que 
ceux de la forme précédente, ont les antennes plus courtes en 
général. 

; C. MEGOPIS SINICA HAINANENSIS Gahan. 
Æzgosoma krinanensis Gahan; Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 347. 


De lile Haïnan (British Museum); de Sumatra : Sinabang 
(D° H. Dohrn), Pangherang Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes), 
Sipirok et Pajakombo (Musée de Leyde), Padang (Musée de 
Vienne); de Bornéo : Mont Kinibalu, à 1,500 mètres d’altitude 
(Musée de Bruxelles). 

La longueur est de 35 à 49 millimètres. 

Noir avec tout le dessus du corps et les élytres revêtus d’une 
couche de pubescence jaune, les taches du pronotum étant d’un 
jaune foncé. 


En résumé les trois sous-espèces du Megopis sinica peuvent se 
différencier de la manière suivante : 


a. Dessus du corps et élytres à pubescence rare ou 
presque nulle. 
b. Dessus du corps et élytres presque glaires; j 
teinte obscure. —- Nord de l'Inde . . . . A. ornaticollis. 
bo. Tète et pronotum pubescents; élytres offrant 
une faible pubescence; teinte plus claire. 


CIO eENADOM.- Eur. LATE Fa B. sinica. 
aa. Dessus du corps et élytres densément pu- 
bescents; teinte obscure. — Hainan, Suma- 

D OO NN ur A Le Ur uetee unie LOT MIOTIENISTS: 


3. Megopis scabricornis Scopoli. 
Ceram x scabricorms Scop., Ent. Carn., 1763, p. 54. 
Prionus scabricornis Fab., Ent. Syst., 1792, I, p. 24. — Oliv., Entom., IV, 
1795, p. 39, tab. 11, fig. 42. 
Ægosoma scabricorne Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 163. — Fairm., Gen. 
Col., IV, 1864, tab. 56, fig. 165. 


De la Perse, s'étant répandu de là par l’Asie mineure dans l’Eu- 
rope moyenne jusqu'à Strasbourg. 
La larve vit dans le Tilleul, le Marronnier, l’'Orme, etc. Elle a été 


140 


décrite par Mulsant et Gacogne (Ann. Soc. Linn. de Lyon, IT, 1855, 
p. 149), par Dôbner (Berl. Ent. Zeit., 1862, p. 64, t. 5, fig. 1,2) et 
par Perris (Ann. Soc. Linn. de Lyon, XXII, 1876, p. 258, t. 11, 
fig. 407 410). 

La longueur est de 35 à 50 millimètres. 

Celte espèce ne diffère du Megopis ornaticollis que par la non con- 
densalion de la pubeseence du pronotum en taches; par le prothorax 
moins élargi en arrière; par la granulation du dessus du corps et 
des élytres un peu plus forte; par la dent suturale des élytres moins 
prononcée ; par l'épaisseur moindre des antennes qui sont propor- 
tionnellement un peu plus longues, les cinq premiers articles étant 
moins épaissis chez le mâle. 

La coloration est d’un brun rougeàtre avec les élytres de teinte 
cannelle ; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les 
élytres offrent une très courte pubescence peu apparente. 


4. Megopis gigantea van Lansberge. 
Ægosoma giganteun Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 156. 
Ægosoma ossea Auriv., Ent. Tidskr., 1897, p. 242. 


ZÆgosomA incertum Gahan, Ann. Mus. Genova, ser. 3, IIL, 1907, p. 68. 


De Sumatra : Solok (Musée de Leyde), Padang (Musée de la Société 
Natura Artis Magistra à Amsterdam et Musée de Vienne), Pan- 
oherang-Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes); de Bornéo : Mont 
Kinibalu (Musées de Stockholm et de Bruxelles). 

Les types de M. Aurivillius m'ont été communiqués par le Musée 
de Stockholm et le type de M. Gahan par le Musée de Gênes. 
M. Ritsema m'a envoyé des renseignements sur le type de van Lans- 
berge conservé à Leyde. 

La longueur est de 50 à 70 millimètres. 

La coloration est.d’un roux jaunâtre; le mâle type de M. Aurivil- 
ius a les élytres d’un blanc d'ivoire limbé de-jaune : il est proba- 
blement immature, car la teinte normale des élytres est d’un brun 
jaune clair avec une bordure noirâtre. 

Les bords antérieur et postérieur du pronotum sont obscurs. Les 
pattes sont noirâtres avec la base des fémurs d’un brun rougeûtre. 

Les antennes sont longues et grèles, dépassant de beaucoup la 
longueur du corps chez le mâle, le quart postérieur des élvtres chez 
la femelle; l’épaississement des cinq premiers articles est relative- 
ment faible chez le mâle. Les trois premiers articles sont d’un brun 
jaunâtre ; chez le mâle, les 4° à 6° articles sont fauves avec le sommet 
noir,et le 7° article est noir avec une tache fauve au milieu, les 8° à 
{1° étant entièrement noirs; chez la femelle, les 4° et 5° articles sont 
fauves avec le sommet noir et les 6° à 11° articles sont noirs. 


HAE ARE Ye 


“ nn 24 


TA 


La tête et le thorax sont très finement granulés; les élytres, den- 
tées à l’angle sutural, sont finement granuleuses. 


Deuxième groupe. 


Le rebord latéral du prothorax est distinct sur toute l'étendue des 
côlés; ce rebord est abaissé vers la cavité cotvloïde, mais il ne Pat- 
teint pas; il offre trois denticules aigus, lun à une petite distance du 
bord extérieur, un autre en arrière du milieu, le troisième, le plus 
prononcé, au bord postérieur. 

Les trois premiers articles des antennes seuls sont rugueux et leur 
renflement chez le mâle est relativement peu prononcé. 

La tète est relativement peu allongée en arrière des veux. 

Le bord antérieur des Yeux dépasse un peu le niveau du bord pos- 
térieur de la cavité d'insertion de l’antenne. 

Les élvtres offrent deux côtes internes très saillantes non réunies 
et deux côtes externes très effacées ; elles sont épineuses à l’angle 
sutural. 

Les épimères métathoraciques sont relativement grandes. 

Les larses ont le dernier article presque aussi long que les autres 
réunis, le premier étant plus long que les deux suivants pris 
ensemble. ; 

Les pattes sont finement ponctuées et pubescentes, la ponctualion 
élant plus serrée chez le mâle que chez la femelle. 

Les tibias sont fortement renflés chez le mâle. 

La tarière de la femelle est courte, déprimée; le 5° arceau ventral 
de l’abdomen est fortement échancré en arrière. 


Megopis tibialis White. 


Æyosoma tibiale White, Catal. Brit. Mus , VII, Longic., 1853, p. 82; Proceed. 
Zool. Soc , Le p 28. — Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, 
. 47, 


Du Nord de l’Inde : Sikkim (Museum de Paris), Asansole el Kur- 
seong (Musée de Bruxelles). 

La longueur est de 22 à 46 millimètres. 

Le corps est d’un noir de poix avec les élytres un peu rougeatres. 

Les antennes sont à peu près de la longueur du corps chez le 
male, et chez la femelle elles atteignent le tiers fposlérieur des 
élytres. Chez le mâle, les trois premiers articles sont densément 
granulés, les articles suivants étant couverts d’une ponctuation un 
peu rugueuse; chez la femelle, les trois premiers articles sont sim- 
plement ponctués comme les suivants. Le #% article est trois fois 
aussi long que le # et plus long que les trois suivants réunis dans 
les deux sexes. 


142 


La tête est granuleuse; le pronotum, entièrement couvert de 
poils dressés, est couvert d’une pontuation très serrée sur le disque, 
etil est granuleux sur les côtés. 

Les élytres sont glabres, lisses, un peu luisantes ; la côte interne 
est effacée en arrière. “ 

Le dessous du thorax est couvert de poils dressés, la ponctuation 
élant fine et serrée; Pabdomen est presque glabre, luisant, avec des 
points épars. 

Le 3° article des tarses postérieurs n’est pas plus long que le pré- 
cédent. 


6. Megopis Buckleyi Gahan. 
ZÆEgosoma buckleyr Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIV, 1894, p. 227 ; Fauna of 
British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47. 


Du Nord de l’Inde : Dalhousie (British Museum), Himalava (col- 
lection Dohrn). 

La longueur est de 40 à 45 millimètres. 

Cette espèce diffère de la précédente par ses élytres rugueuses et 
granuleuses, à côtes internes réunies en arrière, par les antennes 
dépassant l'extrémité du corps chez le mâle, le 3% article étant 
quatre fois aussi long que le 4 et égalant les quatre suivants réunis, 
par le 3° article des tarses postérieurs légèrement plus long que le 
précédent. Le lobe inférieur des yeux est plus arrondi. 


Troisième groupe. 


Je constitue provisoirement ce groupe d’un Megopis dont je ne 
connais que la femelle. Il est de l’île Maurice et m’a été communiqué 
par M. Andrewes. C’est très probablement cet Insecte que Serville a 
considéré comme étant le male de son Platygnathus parallelus; dans 
mon mémoire sur les Callipogonines, j’ai été amené à considérer la 
femelle du Platygnathus parallelus comme étant synonyme de celle 
du Platygnathus octangularis Oliv.; le mâle ne peut pas, d’après la 
description, être un Platygnathus; j'avais supposé que ce devait être 
un Macrotoma où un Prionide auquel on avait recollé erroné- 
ment des antennes appartenant à un autre type : or, ilse fait que la 
description de Serville s'applique très bien à l’Insecte que m'a com- 
muniqué M. Andrewes et que j'appellerai en conséquence Meégopis 
parallela Serville. 

Le lobe inférieur des veux atteint le niveau du milieu de la cavité 
antennaire. 

Le rebord latéral du prothorax est incliné vers la cavité cotyloïde, 
mais en avant il est relevé et distinct de la suture épisternale ; il est 
anguleux au niveau de la cavité cotyloïde. 


__ Lescinq premiers articles des antennes sont âpres el glabres. 
La tarière est large et courte, le 5° arceau ventral de l'abdomen 
étant très peu échancré en arrière. 


7. Megopis parallela Serville. 


Plutygnathus parallelus Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 151 (le «Ÿ seulement, 
la © étant sans doute celle du Platygaathus octangiilaris Oliv ). 


Fe 
Ro De l'ile Maurice; une seule femelle communiquée par M. An- 
3 drewes. 

+7 La longueur est de 30 millimètres ; la teinte d’un brun de poix un 
pen rougeàtre; le dessus du corps et les élytres sont glabres. 

# Les antennes n’atteignent que le milieu des élytres; le 3° article 
4 est un peu plus long que les deux suivants réunis. | 

; - La tête et le pronotum offrent une ponctuation rugueuse; les 


; côtés du pronotum sont granulenx. 
Les éiytres sont couvertes d’une ponctuation âpre pen serrée; 
- elles sont inermes à l’angle sutural ou à peu près; les deux côtes 
à internes sont très marquées et elles se réunissent au quart posté- 
rieur; une 3° côte, la plus externe, est très distincte. 
: Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. 


Sous-genre Nepiodes Pascoe. 
Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 410. 


Je rapporte à ce sous-genre deux espèces qui différent des 
-Egosoma du premier groupe : 

1° par les rugosités des cinq premiers articles des antennes 
éparses ou nulles, ces articles étant peu renflés chez le mâle ; 

2° par l’envahissement de tous les articles des antennes à partir 
du 4 ou même du 3° par le système porifère ; | 

3 par le grand développement du lobe inférieur des veux qui est 
très arrondi et dont le bord antérieur dépasse le niveau du milieu de 
la cavité d'insertion de l’antenne ; 

4 par le rebord latéral du prothorax distinet jusqu’en avant; 

»° par le rétrécissement postérieur des élytres qui sont terminées 
par une épine très longue et très aiguë. 

Ces Insectes appartiendraient au sous-genre Megopis si le rebord 
latéral du prothorax était accompagné d’une callosité chez la 
femelle. 


8. Megopis cinnamomea van Lansberge. 
M gipis Cinnamomea Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 159. 


Le mâle décrit par van Lansberge provenait du Mont Gédé à Java ; 
feu Weyers en a capturé à Indrapoura (côte Ouest de Sumatra) 


144 


deux mâles qui se trouvent dans la collection Seeldrayers; un 
male du Musée de Leyde provenant de Sumatra m'a été envoyé par 
M. Ritsema; une femelle de Singapore (Giac. Doria) m'a été com- 
muniquée par le Musée de Gênes. 

La longueur est de 20 à 28 mill.; la teinte est d’un brun rougeâtre 
ou cannelle; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaunâtre qui est 
moins apparente chez la femelle, celle-ci ayant les élvtres glabres. 

Les antennes atteignent l’extrémité du corps chez le mâle, etelles 
dépassent le tiers postérieur des élytres chez la femelle; elles sont 
particulièrement déprimées. Le 3° article n’est guère plus long que 
les deux suivants réunis, le 4 est plus long que le 5° et celui-ci que 
le 6°; le 3° article est couvert de rugosités éparses comme le 4° et 
le 5°, mais il n’est pas porifère ni caréné au côté interne. 

Le prothorax est relativement étroit; ses angles antérieurs et 
postérieurs sont marqués; le pronotum offre de chaque côté deux 
gibbosités; chez la femelle on constate que le rebord est séparé de 
la suture épisternale par une bande lisse et mate très étroite. 

La tête et le pronotum sont couverts de granulations. 

Les élytres sont entièrement couvertes de granulations fines et 
serrées qui recouvrent les côtes; les deux côtes internes se réu- 
nissent au quart postérieur; la côte externe est à peine visible et 
en arrière seulement. 

Les pattes sont presque glabres; les fémurs sont très éparsé- 
ment ponclués et les tibias sont couverts d’une ponctuation qui n’est 
pas serrée. ES 

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. 


9. Megopis cognata Pascoe. 


Nepiodes cognatus Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, p. 410 ; Trans. Ent. Soc., 
_ser 3, HT, 1869, p 680. 


Je n’en ai vu que le mâle tvpe de Pascoe conservé au British 
Museum et rapporté par Wallace de Sarawak (Bornéo). 

La longueur est de 15 millimètres; la teinte d’un brun rougeâtre 
avec la tête et le prothorax noirs; l’Insecte est couvert d’une pubes- 
cence Jaunâtre, sauf sur les élvtres qui sont presque entièrement 
glabres. 

Les yeux sont très saillants. 

Les antennes afteignent l’extrémité du corps ; le 3° article est 
plus court que les 4 et 5° réunis, presque lisse, porifère et caréné 
au côté interne comme les suivants. 

Le prothorax est étroit, ses angles antérieurs et postérieurs sont 
marqués ; le pronotum offre de chaque côté une gibbosité. 

La lête est rugueuse, le pronotum granuleux. 

Les élytres sont couvertes d’une grosse ponctuation assez éparse ; 


145 


elles sont très déhiscentes, très rétrécies et très déprimées au bout, 
les deux côtes internes se réunissant au liers postérieur; la côte 
externe est à peine visible, en arrière. 

Les pattes sont finement ponctuées et poilues. 


Sous-genre Megopis Serville. 
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161. 


9e 


Les antennes sont carénées au côté interne à partir du 5° article, 
mais pas du côté externe; elles ne sont rugueuses que sur les deux 
premiers, le 3° article ne montrant que de vagues aspérités; tous 
les autres articles sont finement poreux. Le 3° article n’est pas plus 
long que les deux suivants réunis, ceux-ci étant égaux. 

Chez le mâle, les:antennes sont peu renflées, elles ne sont pas 
ciliées en dessous et ne diffèrent guère que par leur longueur de 
celles de la femelle. 

Les veux sont très rapprochés de la base des mandibules, le bord 
antérieur de leur lobe inférieur, qui est très gros et très renflé, 
atteint presque le niveau du bord antérieur de la cavité antennaire. 

La tête est plus enfoncée dans le prothorax que dans les autres 
Megopis. 

Le rebord latéral du prothorax est visible sur toute son étendue, 
élant relevé à partir du niveau de la cavité cotyloide antérieure et 
distinct de la suture épisternale. 

La tarière de la femelle est large et courte ; le 5° arceau ventral de 
l'abdomen est peu ou point échancré en arrière. 

Le dernier article des tarses n’est pas plus long que les autres 
réunis, le premier étant allongé. 

Ces Megopis semblent se rattacher au sous-genre Nepiodes dans 
lequel on constate une atténuation des rugosités antennaires et un 
envahissement progressif des articles basilaires par la porosité 
terminale. Ils en diffèrent par le relèvement du rebord latéral du 
prothorax, distinet sur toute son étendue, l’espace situé 2ntre le 
rebord latéral et l’épisternum offrant, au moins chez la femelle, 
une callosité lisse. 

Ces Insectes forment deux groupes. 


Premier groupe. 


Les antennes ne sont pas poilues. 

Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum il v a de 
chaque côté, chez la femelle, en avant du niveau de l’angle de la 
cavité cotyloïde une callosité rougeûtre lisse. 

Des côtes élylrales, les deux internes sont extrêmement saillantes, 


146 


etelles se réunissent en arrière; la plus externe est très saillante 
également et visible sur toute l’étendue de l’élytre. 
Les élytres sont épineuses à l'angle sutural. 
Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis. 
Les Megopis de cette catégorie sont tous de l’Inde britannique. 


10. Megopis Bowringi Gahan. 
ZÆ ro oma Bowringi Gahan, Ann. Nat. Hist.. ser. 6. XIV, 1894, p. 226 ; Fauna of 
British In ‘ia, [, 1906, p 48. 


De l’Inde : Bengale, Assam, Haute Birmanie. 

La longueur est de 21 à 35 millimètres. 

D'un brun rougeàtre, densément couvert d’une pubescence jaune. 

Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé 

Les antennes dépassent à peine l’extrémité.des élytres chez le 
mâle, et elles ne dépassent pas le milieu chez la femelle. 

Les angles latéraux du prothorax sont peu accusés. 

Les élytres ne montrent que trois côtes, les deux côtes internes se 
réunissant au tiers postérieur. 

La Lète, Le pronotum et les élytres sont couverts de fines granu 
lations serrées. 


11. Megopis terminalis Gahan. 
Æzosoma tri ale Gahan, Fauna of Pritish India, I, 1906, p. 49. 


De Ceylan (Brilish Museum, Musées de Bruxelles et de Vienne.) 

La longueur est de 29 à 50 millimètres. 

Cette espèce diffère du M. Bowringi par la pubescence du dessus 
du corps éparse, le prothorax étant fortement villeux tant en 
dessous qu’en dessus et offrant une dent prononcée aux angles 
basilaires; les deux côtes internes des élvtres se réunissent aux trois 
quarts de la longueur, l’épine suturale étant très longue. 


Megopis sulcipennis While. 
/Æyosoma sulcipenre White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 31.— Gahan, 

Fauna of British India, I, 1906, p. 48. 

irmanie, Ténasserim, îles Andäman. 

La longueur est de 15 à 25 millimètres. 

D'un brun foncé, plus ou moins rougeûtre, la pubescence jaune, 
réduite sur les élytres à des bandes longitudinales situées entre les 
côtes. 

Le lobe inférieur des veux est plus renflé que chez les précédents. 

Les antennes sont un peu plus longues que chez M. Bowringi ; 
chez la femelle elles atteignent le dernier tiers des élvtres. 

Les angles du prothorax sont très saillants. 


147 


Les élytres montrent une quatrième côte, assez faible, entre la 
9° côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se réu- 
nissent au tiers postérieur; l’épine suturale est longue. 

La tête, le prothorax et les élytres sont couverts de fines granu- 
lations serrées. 


15. Megopis costipennis White. 
 Megopis costipennis \Vhile, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 28, {. ?, fig. 2. 
ZÉgosoma lacertosum Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p 413. 
Ægosoma costipenne Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47. 

De l’Inde : Assam et Sikkim. 

La longueur est de 25 à 50 millimètres. 

D'un rouge ferrugineux opaque avec les côtes des élvtres d’un 
rouge clair ; presque glabre en dessus. 

Le lobe intérieur des yeux n’est pas aussi renflé que chez M. sul: 
cipennis. | 

Les antennes sont un peu plus longues que le corps chez le mâle, 
et elles atteignent le tiers postérieur des élvtres chez la femelle. 

Les angles postérieurs du prothorax sont très saillants. 

Les élytres montrent une quatrième côte très distincte entre la 
deuxième côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se 
réunissent au tiers postérieur de lélytre; l’épine suturale est 
médiocre. 

La tête, le pronotum et les élvtres sont couverts de fines granula- 
tions très serrées. 

Second groupe. 

Les antennes sont poilues. 

Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum, il v a, de 
chaque côté, une callosité lisse, moins développée chez le mâle que 
chez la femelle. 

Des côtes élytrales, les deux internes et la plus externe sont bien 
distinctes, mais elles ne sont pas extrèmement'saillantes; toutes les 
côtes se réunissent postérieurement en un réseau de nervures termi 
nales. 

Les élytres sont anguleuses ou inermes à l'angle sutural. 

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres 
réunis. 

Ce groupe comprend des espèces des îles Mascareignes, de Mada 
gascar, de l'Afrique australe et de la Nouvelle-(Calédonie. 


14. Megopis mutica Serville. 
Megopis mutica Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 162. 
Ægosoma mulica Casteln., Hist. natur Ins., Il, 1840, p. 399. 
Ægosoma (Megopis) Lacordairei Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg , XXIX, ISS5, 
Bull., p. x1r. 


De l’île Maurice et de la Réunion. 


148 


1 

L'examen d'un cerlain nombre d'exemplaires de cet Insecte que 
J'ai pu étudier au British Museum m'a convaincu que les mâles qui 
offrent une épine médiane de chaque côté du prothorax sont de la 
même espèce que ceux qui en sont totalement dépourvus, ceux-ci 
répondant à la description du Megopis mulica Serv., ceux-là an 
Megopis Lacordairei, espèce que j'avais fondée sur lInsecte de la col- 
lection Lacordaire auquel l’auteur du Genera a fait allusion dans une 
note à la page 156 du tome VIII de son ouvrage. 

La longueur est de 28 à 35 millimètres. 

D'un brun plus ou moins testacé ou rougeûtre. 

La tête, le pronotum, l’écusson et le dessous du thorax sont cou- 
verts de poils jaunes. Les élvtres offrent une pubescence jaune 
couchée assez clairsemée. 

Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles 
alteignent le dernier quart des élytres chez la femelle; l’appendice 
du 11° article est complètement séparé chez le mâle et forme un 
12° article; les 3° à 11° articles sont anguleux au sommet externe et 
plus’ou moins au sommet interne. 

Les yeux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus 
étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez 
étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez 
le mâle. 

L'’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian 
est très distinct et même souvent prolongé en épine chez le mâle, 
l’angle postérieur est accusé. 

Le rebord latéral du prothorax est chez le mâle complètement 
rabattu en avant, et il y à à peine trace de callosité en avant de la 
cavité cotyloïde; chez la femelle il est faiblement rabattu en avant 
et nullement rejeté dorsalement par la callosité qui est développée 
en avant de la cavité cotyloide en un triangle dont l'angle antérieur 
se trouve bien avant le bord antérieur du prothorax. | 

Les élytres sont faiblement anguleuses à l’angle sutural; leurs 
côtes sont peu marquées. 

La tête est, comme le pronotum, ponctuée-rugueuse ; les élvtres 
sont couvertes d’une ponctuation assez grosse qui est un. peu 
rugueuse à la base; les pattes sont assez densément ponctuées et 
pubescentes. 


15. Megopis modesta White. 
Pachypleura modesta White, Cat. Brit. Mus., Longic., VIT, 1853, p. 27, t. 2, fig. l.— 
Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1871. p. 56. 
Megopis modesta Lacord., Gen. Col., VIIT, 1869. p. 156. 
Megopis Ccquereli Fairm., Le Naturaliste, 1880, p. 300. 
Ile Maurice (Museum de Paris); La Réunion (Museum de Paris); 
Madagascar (Baie d’Antongil et Diégo-Suarez, Musée de Tring; Cap 


149 


d’Ambre, coll. Villard); Grande Comore (Museum de Paris); Natal 
(Musée de Tring et British Museum). 


J'ai vu les types de White et de Fairmaire. 

La longueur est de 18 à 29 millimètres. 

D'un brun rougeûtre plus ou moins clair, parfois testacé. 

La tête, le pronotum, l’écusson et le dessus du thorax sont cou- 
verts de poils jaunes moins abondants que chez M. mutica. Les 
élytres offrent une pubescence jaune couchée clairsemée. 

Les antennes dépassent l’extrémité du corps chez le màle,etelles 
atteignent les 4/5 des élytres chez la femelle; l’appendice du 
11° article n’est pas complètement séparé pour former un 
12° article ; les 3° à 11° articles sont anguleux au sommet externe et 
plus ou moins au sommet interne. 

Les veux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus 
étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez 
étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez 
le mâle. 

_ L’angle latéral antérieur du prothorax est un peu indiqué, l’angle 
médian est effacé, l'angle postérieur est très marqué. : 

Le rebord latéral du prothorax est faiblement rabattu en avant 
chez le mâle et il ne l’est pas du tout chez la femelle; chez le mâle 
la callosilé lisse du rebord latéral est aussi développée en avant de 
l'angle de la cavilé cotyloïde qu’elle l’est chez la femelle du 
M. mutica, et chez la femelle, cette callosité est énorme, constituant 
une boursoufflure dont la convexité s’étend jusqu’au bord antérieur 
du prothorax et refoule dorsalement le rebord latéral, de manière à 
ce que celui-ci soit visible, avec une partie de la callosité, de chaque 
côté du pronotum par dessus. 

Les élytres sont à peine anguleuses à l’angle sutural; leurs côtes 
sont assez bien marquées. : 

La tête est, comme le pronotum, couverte de granulations; les 
élytres sont couvertes d’une ponctuation assez forte et assez serrée 
un peu räpeuse d’où naissent les poils; les pattes sont densément 
ponctuées et pubescentes. 


16. Megopis caledonica Fauvel. 


Megopis molesta Montrouz., Ann. Soc. Ent. Fr, 1861, p. 278. 
Megopis caledonica Fauvel, Revue franç. d'Entom., 1906, p. 45. 


De la Nouvelle-Calédonie. 


Je n’en ai vu qu'une femelle que m'a communiquée M. Fauvel. 

La longueur est de 23 millimètres, la teinte d’un brun clätain avec 
les pattes et les antennes un peu rougeûtres; tout l’Insecte est cou- 
vert de poils d’un gris jaunàtre. 


ANNALES DE LA SC. ENTOM, DE RELGIQUEF, TP. LILI, 3) 1V 9)9 10 


150 


Les antennes sont plus faiblement carénées au côté interne que 
chez les Megopis de l’ile Maurice et le 3° article est à peine plus long 
que le 4. 

L’écartement des yeux est comparable à ce qui s’observe chez 
M. modesta. 

L’angle latéral antérieur du prothorax est très marqué, l’angle 
médian forme une saillie anguleuse très nette, l’angle postérieur 
est effacé. n. 

Le rebord latéral du prothorax n’est pas rabattu en avant, mais 
il n’est pas rejeté dorsalement par la callosité qui s'étend cependant 
jusqu’au bord antérieur du prothorax. 

Il ya sur le pronotum de chaque côté vers l’arrière deux fossettes 
qui rendent la surface plus inégale que chez M. modesta. 

Les élytres sont inermes à l’angle sutural; les côtes sont bien 
marquées. : 2 

La tête, le pronotum et les élytres sont couverts d’une grosse 
ponctuation réticulée; il y a sur le pronotum un espace arrondi 
lisse en arrière et de chaque côté au milieu un très petit espace 
semblable; les pattes sont densément ponctuées et poilues. 

Les pattes sont notablement plus courtes que chez les autres 
Megopis : les fémurs sont plutôt ovalaires qu'allongés, les tibias 
sont moins grêles, les tarses postérieurs ont le 1° article égal aux 
deux suivants réunis. 


Sous-denre Dandamis Gahan. 
Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 50. 


Le type de cette coupe offre les caractères généraux des Megopis 
du second groupe du sous-genre Megopis, mais il en diffère par : 

1° la callosité latérale du prothorax finement ponctuée et à peu 
près également développée dans les deux sexes ; 3 

2° le repli épipleural de l’élytre très dilaté à l’épaule, de manière 
à y constituer une dépression ponctuée; 

3° le 1% article des tarses postérieurs plus allongé; 

4 les antennes carénées au côté externe à partir du 4° article, 
comme elles le sont au côté interne à partir du 3°. 

Ce sous-genre est constitué d’une seule espèce, du Sud de l’Inde, 
que M. Aurivillius avait considérée comme appartenant peut être 
au genre Cyrtonops, lequel est un Disténiide, ainsi que l’a reconnu 
M. Gahan. 


17. Megopis nigropunctata Aurivillius. 
Cyrtonops? nigropunctata Auriv., Ent. Tidskr., XVIII, 1897, p. 243, t. 3, fig. 6. 
Dandamis nigropunctatus Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, 
p. 00, fig. 18 
Inde méridionale : Tranquebar (Musée de Stockholm), Monts 
Nilgéries (British Museum), Madura (Musée de Bruxelles). 


151 


J'ai vu le type de M. Aurivillius. 

La longueur est de 19 à 34 millimètres. 

Variant du brun foncé au testacé, le milieu de la tête et du pro- 
notum ordinairement plus clairs, les élytres d’un testacé jaunâtre 
avec quelques taches nébuleuses d’un brun foncé ; antennes fauves 
avec l'extrémité des articles, à partir du 3°, largement obscure ; 
base des fémurs jaunàtre, le reste des pattes brun. 

Tout l’Insecte est hérissé de poils gris assez clairsemés en dessus, 
plus serrés en dessous. 

Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles 
atteignent le dernier quart des élytres chez la femelle ; le 3° article 
est plus court que les deux suivants réunis. 

Les yeux sont assez largement séparés en dessus et encore 
davantage en dessous. 

L’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian 
est bien marqué, l’angle postérieur est à peine indiqué. 

Le rebord latéral du prothorax est relevé en avant par une callo- 
sité qui s'étend jusqu’au bord antérieur; elle est presque plane 
chez le mâle et convexe chez la femelle où elle est presque visible 
par dessus; cette callosité est couverte d’une ponctuation réticulée 
très comparable à la ponctuation sexuelle que l’on observe chez 
beaucoup d’autres Prionides, et elle est limitée en dessous et en 
arrière par une carène. 

Les élytres, anguleuses à l’angle sutural, offrent en avant deux 
côtes internes bien marquées qui se perdent après le milieu dans 
un réseau occupant toute l’extrémité de l’élytre. 

La tête et le pronotum sont couverts d’une ponctuation grosse et 
serrée ; le disque du pronotum est légèrement déprimé au milieu ; 
les élytres sont couvertes de gros points plus ou moins espacés 
dont le fond est plus ou moins obscur ; les pattes sont finement et 
densément ponctuées et poilues. 


Sous-genre Baralipton J. Thomson. 
Archives Entomologiques, I, 1857, p. 341. 


Donnant à cette coupe une plus grande extension que celle que lui 
avait accordée J. Thomson, je réunis dans ce sous-genre tous les 
Megopis dont les mâles ont les antennes frangées en dessous. 

Le 3° article des antennes n’est pas caréné au côté interne : le 4° 
ne l’est en général pas non plus. 

Les antennes sont rugueuses au moins sur les trois premiers 
articles ; elles sont peu ou point renflées chez le mâle. 

Le lobe inférieur des yeux dépasse plus ou moins le niveau du 
bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne, mais n'’atteint 
pas le niveau du bord antérieur de cette cavité. 

Je répartirai ces Megopis en trois groupes. 


152 


Premier groupe. 


Les côtes élytrales sont peu ou point marquées; le rebord du 
prolhorax est abaissé jusqu’à l'angle de la cavité cotyloide et effacé 
depuis cet angle jusqu'au bord antérieur. Le dessus du corps et les 
élytres sont couverts d’un duvet uniforme dans les deux sexes. Les 
élytres sont épineuses à l’angle sutural. Le premier article des 
antennes n’est pas denté; les cinq premiers articles sont rugueux el 
non porifères; chez le mâle, presque tous les articles sont ciliés en 
dessous. La tarière de la femelle est allongée et le 5° arceau ventral 
de l’abdomen est fortement échancré au bout. 


18. Megopis mandibularis Fairmaire. 
Ægosoma mandibu'are Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1899, p. 637. 

De l’ile Formose. | 

Je n’ai vu que le mâle type que m'a communiqué Fairmaire. 

La longueur est de 35 millimètres. 

La teinte est d’un brun noir; tout l’Insecte est revêtu d’une 
pubescence jaunâtre qui est condensée en quatre taches paraissant 
plus foncées sur le pronotum. L'espèce ressemble au Megopis sinica 
sous ce rapport. 

La tête est forte, médiocrement allongée et rétrécie derrière les 
yeux; les mandibules sont très grandes, et elles offrent avant l’ex- 
trémité une grande dent verticale qui les fait ressembler à celles 
des genres Jamvonus et Callipogon. 

Le lobe inférieur des veux est transversal, et il dépasse très peu 
le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire. 

Les antennes ne dépassent guère l’extrémité du corps; le 3° artiele 
est plus long que les trois suivants réunis; le 4° est un peu moins 
de deux fois aussi long que le 5°; celui-ci est plus long que 650% 
La rugosité des cinq premiers articles s'étend sur les articles 
suivants et va en décroissant; la surface des derniers articles est 
irrégulière. 

Le prothorax n’est pas arrondi sur les côtés. 

La tête et le pronotum sont granuleux; la pubescence des élytres 
couvre leur sculpture; les côtes ne sont pas apparentes. 


19. Megopis marginalis Fabricius. 

Cerambyx marginalis Fab.,Syst. Ent., 1775, p. 169. — Oliv., Ent., IV, 67, p. 7, 66, 
12 fie. 57 (0): 

Ægosoma marginale White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p.31 ; Proceed. 
Zool. Soc., 1853, p.27. — Pascoe, Trans Ent. Soc., ser. 3, ILE, 1869, p. 679. — 
Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 45. 

Ægosoma javanicum Redtenb.. Reis. Novar., II, 1868, p. 202 (cf). 


Birmanie, Chine, île Haïinan, Siam, Cochinchine, péninsule 
Malaise, Sumatra, Banka, Bornéo, Célèbes, Amboine, Java. 


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153 


M. Ganglbauer m'a envoyé de Vienne le type de Redtenbacher. 

La longueur est de 20 à 38 millimètres. 

La teinte est d’un brun rougeûtre ; tout l’Insecte est revêtu d’une 
pubescence jaunâtre peu serrée qui ne forme pas de taches sur le 
pronotum. 

La tête est normale, de même que les mandibules. 

Le lobe inférieur des veux est renflé et arrondi; il dépasse nota- 
blement le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire. 

Les antennes dépassent l’extrémité du corps du tiers de leur lon- 
gueur chez le mâle; chez la femelle elles atteignent presque l’extré- 
milé des élytres; le 3° article est égal aux deux suivants réunis, le 
4° est à peine plus long que le 5° qui est plus long que le 6°; les 
articles à partir du 6° sont finement poreux. 

Le pronotum est arrondi sur les côtés et moins transversal que 
chez l’espèce précédente. 

La tête et le pronotum sont granuleux; les élvtres offrent des 
granulations espacées, les côtes sont assez apparentes. 

Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis. 


: Deuxième groupe. 


Les deux côtes internes des élytres sont bien marquées et elles 
sont anastomosées en arrière; le rebord latéral du prothorax est 
abaissé jusqu'à l’ângle de la cavité cotyloïde et confondu avec la 
suture épisternale, jusqu’au bord antérieur. Les élvtres sont ordi- 
nairement épineuses à l’angle sutural. Le premier article des 
antennes n’est pas denté. 

Le premier article des tarses postérieurs est deux fois aussi long 
que le suivant. 

La tarière de la femelle est ordinairement allongée, et le 5° arceau 
véntral de l’abdomen est fortement échancré au bout. 


Je partage ce groupe en trois sous-groupes. 
PREMIER SOUS-GROUPE. — Les antennes ont au moins les quatre 


premiers articles rugueux; chez le mâle presque tous les articles 
sont ciliés en dessous. Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés. . 


20. Megopis bicoloripes Ritsema. 

Æzgosoma bicoloripes Ritsema, Not. Leyd. Mus., Il, 1881, p. 151; Midden 
Sumatra, Natuurl. Hist , VI, 1884, p. 129. 
M. Ritsema a bien voulu me communiquer la femelle type prove- 

nant de l’intérieur de Sumatra (district de Rawas), ainsi qu'une 

autre femelle des montagnes du Sud de Sumatra; j'ai vu une femelle 

de Bornéo au British Museum et une autre femelle de Bornéo m'a 

été envoyée par le Musée de Vienne; un mâle à été également sou- 

mis à mon examen par M. Severin. 


154 


La longueur est de 33 à 42 millimètres. 

Tout l’Insecte, à l'exception des antennes, est recouvert d’une 
courte pubescence d’un jaune doré qui est plus fournie sur le méta- 
sternum où elle prend un aspect soyeux. 

La teinte est d’un brun de poix: les élvtres, le métasternum et la 
moitié basilaire des arceaux ventraux de l’abdomen sont rougeûtres. 
Les antennes ont les sept premiers articles rougeûtres, sauf à l’extré- 
mité: les fémurs et les tibias sont rougeâtres avec la face postérieure 
et l'extrémité plus ou moins obscures. 

Le prothorax est étroit, n'étant pas beaucoup plus large en arrière 
qu’en avant; ses angles sont effacés; le repli formé par le rebord 
latéral remonte fortement sur les côtés en avant, de manière à for- 
mer à droite et à gauche un col bien marqué; les côtés sont 
trisinués. 

Les antennes sont bien plus longues que le corps chez le mâle et 
elles atteignent presque son extrémité chez la femelle; les sept pre- 
miers articles chez le mâle, les six premiers articles chez la femelle, 
sont rugueux ; les quatre derniers articles chez le mâle, les cinq der- 
niers chez la femelle sont entièrement porifères et mats. 

Le 3° article est presque aussi long que les deux suivants réunis, le 
4° est un peu plus long que le 5°, les derniers sont allongés. 

Les veux sont peu renflés. 

La tète et le thorax offrent çà et là des granulations assez fortes; 
les élytres, dentées à l’angle sutural, sont entièrement couvertes de 
granulations assez serrées qui sont plus grosses le long des côtes, 
celles-ci n'étant guère indiquées que par ces granulations plus 
fortes; les deux côtes internes se réunissent au dernier quart de la 
longueur de l’élvtre. 

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres 
réunis. 


21. Megopis Lansbergei nova species. 


Un mâle de Bornéo (Mont Kinibalu, à 1,500 m. d'altitude) appar- 
tenant au Musée de Bruxelles; une femelle du Nord de Bornéo dans 
la collection Fry au British Museum. 

La longueur est de 35 millimètres, la teinte noirâätre; l’Insecte est 

couvert d’une pubescence d'un gris jaunâtre dense, même sur les 
élytres. 

Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé. 

Les antennes dépassent notablement l'extrémité des élytres She 
le mâle et un peu chez la femelle; les articles basilaires sont cou- 
verts de granulalions serrées qui deviennent déjà rares sur le 5° 
chez le mâle, et qui manquent déjà sur la seconde moitié du 4 chez 


155 


la femelle. Le 3° est presque égal aux trois suivants réunis, le 4 est 
notablement plus long que le 5° et celui-ci que le 6°; les derniers 
articles sont beaucoup plus longs que larges. 

Le prothorax est notablement plus large en arrière qu’en avant. 

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes; 
les granulations du pronotum s'étendent sur les côtés jusqu’au 
rebord latéral. 

Les élytres, épineuses à l’angle naturel, sont entièrement cou- 
vertes de granulations qui sont surtout fortes sur les côtes et 
notamment sur les deux côtes internes; celles-ci sont ornées d’une 
série de granulations énormes, el elles se réunissent déjà avant le 
dernier tiers de l’élytre. 

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres 
réunis. 


22. Megopis granulifera van Lanshberge. - 
Ægosoma Granuliferum Lansb., Not. Leyd. Mus., IX, 1887, p. 143. 


De l'Est de Sumatra (Tandjong Morawa, une femelle du Musée de 
Leyde). 

Je n’ai vu qu'une femelle de ce Megopis, dans la collection du 
Musée de Bruxelles ; le mâle n’étant pas connu, ce n’est que provi- 
soirement que j’introduis l’espèce dans le sous-genre Baraliplon. 

La longueur est de 19 à 22 millimètres; la teinte d’un brun rou- 
geñtre; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaune qui est très 
clairsemée, surtout sur les élytres. 

Le lobe inférieur des yeux est peu renflé. 

Les antennes atteignent le tiers postérieur des élytres; les articles 
basilaires sont couverts d’aspérités qui deviennent déjà rares sur 
le 5° et ils offrent en même temps une pubescence très courte 
clairsemée. 

Le 3° article est égal aux quatre suivants réunis, le 4° est plus 
long que le 5°, celui-ci que le 6°; les derniers articles sont à peine 
plus longs que larges, pubescents. 

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez 
fortes ; les granulations du pronotum ne s'étendent sur les côtés que 
jusqu’à une certaine distance de l’épisternum prothoracique, une 
étroite bande lisse et mate longeant celui-ci. 

Les élytres, épineuses à l’angle sutural, sont entièrement cou- 
vertes de granulations assez fortes et assez éparses qui sont serrées 
sur les côtes qui sont luisantes, le fond de l’élytre étant mat; la côte 
interne n’est saillante que sur une très courte étendue; au delà, 
elle ne se distingue plus que par ses granulations, et elle se réunit 
à la 2° côte un peu avant le dernier quart de l’élytre. 

Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis. 


23. Megopis fimbriata van Lansberge. 
Ægosema Fimbriatum Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p 157. 


M. Ritsema m'a communiqué le mâle et la femelle, types de cette 
espèce, provenant de Solok (Sumatra); j'en ai reçu du Musée de 
Vienne deux mâles et une femelle éliquetés € Padang (Sumatra) »; 
M. Gestro m'a envoyé une femelle de Sumatra (Mont Singalang, 
Beccari); au British Museum, j’en ai vu une femelle de Sarawak 
(Bornéo) et M. Villard m'en à communiqué une femelle des Iles 
Philippines. 

La longueur est de 30 à 50 millimètres; la teinte est noirâtre; le 
corps est couvert d’une pubescence jaune qui peut être très dense 
sur les élvtres. 

Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé. 

Les antennes dépassent notablement l'extrémité du corps chez le 
mâle, et elles atteignent le quart postérieur des élytres chez la 
femelle. Les articles sont, chez le mâle, tous couverts plus ou 
moins d’aspérités; celles-ci sont très serrées sur les cinq premiers 
et de plus en plus rares sur les autres; chez la femelle, les aspé- 
rités sont bien moins prononcées et elles sont déjà rares sur le 
o° article. Les six derniers articles sont entièrement porifères dans 
les deux sexes et le 5° l’est en grande partie. Le 3° article est égal 
aux trois suivants réunis chez la femelle et presque aussi long chez 
le mâle; le 4° est notablement plus long que le 5° et celui-ci que 
le 6°; les derniers articles sont allongés et le 11° à son appendice 
presque séparé en un douzième article. 

La tête et le pronotum sont couverts de fines granulations qui 
ne deviennent fortes que derrière les yeux et sur les côtés du 
pronotum. 

Les élytres, épineuses à l'angle sutural, sont entièrement cou- 
vertes de granulations assez fortes, peu serrées-et rendues plus ou 
moins indistinctes quand la pubescence est forte; les deux côtes 
internes, très distinctes, non granuleuses, se détachent fortement 
en noir sur le fond et se réunissent au quart postérieur. 

Le dernier article des tarses est au moins aussi long que les 
autres réunis. 

DEUXIÈME SOUS-GROUPE. — Les antennes ont les articles entière- 
ment porifères et lisses à partir de l’extrémité du 4° au moins; 
chez le mâle, il n’y a de cils que sous les articles basilaires. 

Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés. 


24. Megopis Gahani nova species. 


Un mâle des iles Nicobar au British Museum. 
La longueur est de 25 millimètres. 


RS +, 


157 


D'un brun foncé, couvert d’une pubescence jaunätre, avec les 
élytres plus claires et les antennes unicolores. 

Le lobe inférieur des yeux est un peu moins renflé que dans 
l'espèce suivante. 

Les antennes n'ont que 11 articles; elles dépassent notablement 
l'extrémité des élytres. Les cinq premiers articles sont ciliés en 
dessous; la porosité commence à partir de l’extrémilé du #4. 
Le 3° article est plus long que les deux suivants réunis, le 4 étant 
plus long que le 5°, les autres décroissant peu à peu. 

La tête et le pronotum sont granuleux, les granulations du 
pronotum s'étendant jusqu'au rebord latéral. 

Les angles du prothorax sont effacés; le pronotum n'offre pas 
d’inégalités et il est arrondi sur les côtés. | 

Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu- 
lations qui sont très distinctes sur les côtes. Les deux côtes internes, 
très saillantes, se réunissent au quart postérieur de l’élvtre. 

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. 


25. Megopis Kolleri nova species. 


De Sumatra (Musée de Bruxelles, deux mäles capturés par 
M. Koller). 

D'un brun de poix, moins pubescent que le suivant, les élvtres 
étant notamment presque glabres; les antennes sont de teinte uni- 
forme, avec les articles, à partir du 5°, noirs au bout. 

Cette espèce diffère de la précédente par l’appendice du 11° article 
des antennes nettement séparé et constituant un 12° article. Dans 
ce sexe, il v à peine des traces de cils en dessous des articles basi- 
laires. Le pronotum, qui est bien moins inégal, n'offre que des 
traces de dépressions postérieures; les granulalions des élytres sont 
plus distinctes et les côtes sont bien moins saillantes, les deux côtes 
internes se rejoignant au tiers postérieur de l’élvtre. 


26. Megopis costata van Lanshberge. 
Megopis Costata Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 158. 


De Java : Mont Gédé (Frühstorfer), Malang (coll. Villard); de 
Célèbes (coll. Dohrn); de Sumatra (d’après van Lansberge). 

La longueur est de 95 à 35 millimètres. 

D'un brun foncé, couvert d’une pubescence dorée qui est plus ou 
_ moins dense entre les côtes des élytres qui sont glabres: Îles 
antennes sont jaunes à partir de l’extrémité du 3° article, et celui-ci 
ainsi que les suivants, sont étroitement noirs au bout. 

Le lobe inférieur des veux est très renflé. 


158 


Les antennes n’ont que 11 articles; elles dépassent notablement 
l'extrémité des élytres chez le mâle et elles atteignent presque cette 
extrémité chez la femelle. Chez le mâle les trois premiers articles 
sont ciliés en dessous et il y a en outre quelques cils en dessous du 
4, voire du 5°; la porosité commence déjà à partir de l’extrémité 
du 3° article. Le 3 article est égal aux deux suivants réunis, 
lesquels sont presque égaux, les suivants décroissent peu à peu. 

La tête et le pronotum offrent quelques granulations; les granu- 
lations du pronotum s'étendent jusqu’au rebord latéral. 

Le pronotum est fortement impressionné de chaque côté près de 
l’angle postérieur, les deux impressions étant réunies par une 
dépression transversale qui longe la base. | 

Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu- 
lations qui ne sont bien distinctes que sur les côtés, à cause de 
l'épaisseur de la pubescence qui remplit les intervalles. Les deux 
côtes internes, très saillantes, se réunissent au quart postérieur de 
l’élytre. 

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres 
réunis. 


27. Megopis reflexa Karsch. 
Ægosoma reflexum Karsch, Berl. Entom Zeitsch., XXV, 1881, p. 7. 


Des îles Sandwich (Kauaiï, Maui, Grove Ranche, Heleakala, Hawaii, 
Koua, Kilauea). j; 
La longueur est de 30 à 35 millimètres. 


D'un brun foncé avec les élytres plus claires et les appendices 
d’un brun rougeâtre, couvert d’une pubescence jaunâtre, les élytres 
élant en grande partie glabres. 

Le lobe inférieur des yeux est très renflé. 

Les antennes, de 11 articles, atteignent l’extrémité du corps chez 
le mâle et à peine le tiers postérieur des élytres chez la femelle. 
Chez le mâle les trois premiers articles et la base du 4° sont ciliés 
en dessous et en outre poilus sur le reste de leur étendue; la 
porosité commence au dernier tiers du 4 article. Le 3° article est 
égal aux trois suivants réunis, le 4 est plus long que le 5°, les 
suivants décroissant peu à peu. 

La tête et le pronotum sont granuleux ; les granulations du pro- 
notum s'étendent jusqu’au rebord latéral. ; 

Le prothorax a les angles antérieurs effacés et il est dilaté en 
arrière, les angles postérieurs étant arrondis en oreillettes; le 
pronotum n'est pas inégal; ses côtés sont très déclives, très 
arrondis. 

Les élvtres, un peu anguleuses à l’angle sutural, sont couvertes 


159 


de granulations fines assez serrées. Les deux côtes internes, bien 
marquées, se réunissent au quart postérieur de l’élytre. 

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. 

TROISIÈME SOUS-GROUPE. — Les cils qui ornent le dessous des 
antennes du mâle recouvrent entièrement les trois premiers articles 
et la majeure partie du 4 dont l'extrémité est poreuse et glabre; le 
»° article est poreux presque tout entier et il offre comme les 
suivants quelques cils. Les antennes sont glabres chez la femelle 
comme dans les autres groupes. 

Le dessus du corps du mâle est recouvert d’une villosité qui 
s'étend aussi sur les élvtres, tandis que chez la femelle la tête et le 
thorax sont simplément pubescents comme l'abdomen, et les 
élvtres sont glabres. 

Le rebord latéral du prothorax offre une dent aiguë au niveau de 
la cavité cotyloïde antérieure; l’angle latéral postérieur est plus ou 
moins saillant. 


28. Megopis cingalensis White. 

Ægosouna cingalense White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 31: Pro- 
ceed. Zool. Soc., 1853, p.27 (c).— Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, 
I, 1906, p. 46. 

Ægosoma angustatum Bates, Ent. Month. Mag, XII, 1875, p. 51 (©). 

De Ceylan; M. Villard m'en a communiqué une femelle qui porte 
l'étiquette Philippines, 

La longueur est de 24 à 45 millimètres. 

Le mâle est d’un brun foncé, la femelle d'un brun rouge. La 
pilosité du mâle est du jaune roussâtre. 

La tarière de la femelle est large et courte. 

Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé. 

Les antennes sont plus longues que le corps chez le mâle, et elles 
dépassent le quart postérieur des élytres chez la femelle. Le 3° article 
est égal aux trois suivants réunis, le 4 est deux fois aussi long que 
le 5°, celui-ci n’est guère plus long que le 6°. Outre leur pilosité, 
les quatre premiers articles chez le mâle offrent des granulations 
serrées, tandis que chez la femelle ces articles, glabres, sont sim- 
plement ponctués et luisants. 

La tête et le pronotum sont granuleux; Île pronotum est excavé* 
au milieu, la dépression étant flanquée de chaque côté de deux 
bosses arrondies; il y a en outre une troisième bosse latérale de 
chaque côté chez le mâle, 

Les élytres, inermes à l'angle sutural, sont couvertes de rugosités 
oranuleuses, plus ou moins voilées par la villosité chez le mâle; 
l’anastomose des côtes internes est peu ou point visible en arrière. 

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis, 


160 


Troisième groupe. 


Les deux côtes internes des élvtres sont très saillantes et elles 
sont anastomosées en arrière; le rebord du prothorax est abaissé 
de la base jusqu’à l’angle de la cavité cotyloïde, et de celle-ci jus- 
qu'au bord antérieur, il est relevé el distinct de la suture épister- 
nale ; ce rebord offre trois angles plus ou moins marqués. 

Les élytres sont épineuses à l’angle sutural. 

Le premier article des antennes est denté au sommet externe; 
les cinq premiers articles sont rugueux; chez le mâle le dessous 
des antennes est cilié jusqu’au 6° article inclus. Le premier article 
des larses postérieurs est deux fois aussi long que le suivant; le 
dernier est presque aussi long que les autres réunis. Le lobe infé- 
rieur des veux n’est pas très renflé. 

La tarière de la femelle est large et courte et le 5° arceau ventral 
de l’abdomen n’est pas échancré. 

Ce groupe correspond au genre Baralipton de J. Thomson. 

Je parlage les Megopis de cette catégorie en deux sous-groupes. 


PREMIER SOUS-GROUPE. — Le rebord latéral du prothorax est moins 
écarté de la cavité cotyloïde; ses dents sont peu accusées, la 
médiane étant presque nulle; le pronotum est peu inégal : son 
disque est plan, les côtés très déclives; le 1° article des antennes 
est seulement anguleux au sommet externe; chez le mâle, les 
antennes n’atteignent pas le sommet des élytres; le 3 article est 
égal aux trois suivantssréunis, le # n’est pas beaucoup plus long 
que le 5°; la livrée n’est pas chatoyante. 


29. Megopis Dohrni nova species. 


Un male de Ceylan (Colombo) appartenant à la collection Dohrn.- 

La longueur est de 24 millimètres. 

Noirätre, à pubescence grise; les élytres sont dégarnies de 
pubescence sur les côtés au premier et au derniers tiers, ce qui 
montre leur teinte brune; entre ces deux espaces sombres, il y a 
condensation de la pubescence en une tache qui tranche par une 
teinte plus blanche; cette tache n’envahit pas l’espace situé entre la 
première côte et la suture, cet espace étant complètement gris sur 
toute la longueur de l’élvtre. 

Les trois premiers articles des antennes sont assez rugueux ; les 
4° et 5° sont luisants et grossièrement ponctués, les autres sont mats 
el poreux. 

La tête, le pronotum et les élytres sont couverts de granulations 
très fines et très serrées; entre les veux, sur les côtés du pronotum, 
sur les côlés, sur l'épaule et à l'extrémité des élvtres, il y a de très 
grosses granulations éparses. 

Les deux côtes internes des élytres se réunissent déjà avant le 


161 


dernier tiers; la côte la.plus externe des élytres est très visible sur 
toute la moitié postérieure. 

SECOND SOUS-GROUPE. — Le rebord latéral du prothorax est plus 
éloigné de la cavité cotyloide; ses dents sont plus marquées; le 
pronotum est très inégal : le disque est creusé d’une dépression 
longitudinale et les côtés sont plus déclives ; le premier article des 
antennes est nettement épineux au sommet externe; chez le mâle 
les antennes dépassent l'extrémité du corps; le 3° article est pr esque 
aussi long que le reste de l’antenne chez le mâle, égal aux quatre 
suivants réunis chez la femelle ; la livrée est chatovante. 


30. Megopis Severini nova species. 

Une femelle de Sumatra (Palembang) au Musée de Bruxelles ; 
une femelle de Bornéo (Sanga-Sanga) au British Museum. 

La longueur est de 40 à 48 millimètres. 

D’un noir de poix, couvert d’une pubescence à reflets dorés ; 
cette pubescence est absente sur deux bandes obliques irrégulières 
au premier et au dernier tiers des élytres; ces taches laissent voir 
la teinte brune des élytres et leur granulation; la tache antérieure 
envahit l’espace silué entre la suture et la première côte, mais il 
n’en est pas de même pour la tache postérieure. 

Les quatre premiers articles des antennes sont simplement ponc- 
tués et luisants; le 5° est presque entièrement poreux. 

La dépression longitudinale du pronotum est profonde et les 
côtés sont plus déclives que dans l’espèce suivante. 

Les deux côtes internes des élytres se réunissent au dernier tiers; 
la côte la plus externe est bien visible en arrière seulement. 

Les granulations qui se trouvent entre les yeux, sur les côtés du 
pronotum et çà et là sur les élytres sont bien moins grosses que 
chez A. Dohrni. | 


3l. Megopis maculosa Thomson. 
Bara'ifton maculosum Thoms., Archiv. Ent., I, 1857, p. 342, € M, fig. 1. — Gahan, 

Fauna of British India, 1, 1906, p. 42, fig. 15 

De lInde : Calcutta, Assam, Sikkim. 

La longueur est de 38 à 53 millimètres. 

Cette espèce diffère de la précédente par le prothorax plus large, 
moins déclive sur les côtés etmoins déprimé au milieu; les deux côtes 
internes des élvtres se réunissent au delà du tiers postérieur; la pubes- 
cence offre des reflets moirés qui ne sont pas dorés; les bandes du 
premier et du dernier tiers des élytres sont d'un brun velouté, ne 
laissant pas voir la sculpture du fond; la bande extérieure n’en- 
vahit pas l’espace situé entre la suture et la première côte, mais 
par contre il y a une tache veloutée commune derrière l’écusson. 

Les quatre premiers articles des antennes du mäle sont densé- 
ment couverts de granulations. 


162 


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ANNALES DE LA SOC. ENLTOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 30 IV 909. 


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166 


- 167 


* Généalogie et répartition géographique des Megopis. 


C’est évidemment le Megopis /Dinoprionus]/ cephalotes, du Nord de 
l'Inde, qui est le plus primitif de tous les WMegopis ainsi qu’en 
témoignent ses courtes antennes et ses tarses archaïques, en même 
temps que la grandeur des mandibules et la grosseur de la tête 
chez le mâle. Chez cet Insecte, le rebord latéral du prothorax est 
inerme et il est effacé en avant; d’autres Megopis ont le rebord 
épineux et distinct sur toute son étendue : comme ces Megopis 
offrent en même temps des caractères qui nous obligent à les 
considérer comme des types supérieurs, nous en inférons que dans 
l’évolution des Megopis il s’est produit, et cela polyphylétiquement, 
un relèvement du rebord latéral accompagné de la production 
_cœnogénétique d’épines. Les espèces du sous-genre Megopsis sont 
particulièrement édifiantes à cet égard, leurs formes primitives 
n'ayant le rebord latéral relevé que chez la femelle, les types supé- 
rieurs seuls montrant ce caractère dans les deux sexes et progres- 
sivement. 

Un autre caractère variable chez les Megopis el pouvant mettre 
sur la voie de leur évolution est celui qui nous est fourni par les 
antennes et particulièrement par les antennes du mâle. 

Megopis /Dinoprionus] cephalotes a les antennes très rugueuses et 
très renflées chez le mâle ; au fur et à mesure que nous passons des 
types primitifs aux types supérieurs nous voyons le renflement des 
antennes du mâle s’atténuer et finir par disparaitre, en même temps 
les rugosités s’affaiblissent et font place à une porosité qui envahit 
progressivement les articles en remontant des derniers jusqu’au 
troisième inclus. 

Le lobe inférieur des yeux se renfle et se rapproche de la base des 
mandibules au cours de l’évolution. 

Ces faits établis, la généalogie des divers types qui composent le 
grand genre Megopsis se présente de la manière suivante. 

Au sous-genre Dinoprionus se rattache directement le sous-genre 
Ægosoma dont les espèces primitives sont l’une du Nord de l'Inde 
avec extension de son habitat jusqu’à Sumatra, l’autre de la Perse, 
avec extension de son habitat en Europe. 

Le Nord de l’Inde semble avoir été un foyer de mutation pour les 
Ægosoma puisque c’est là encore que l’on rencontre les deux espèces 
à prothorax tridenté latéralement, M. tibialis et M. Buckleyi. 

Les Nepiodes se rattachent aux Ægosoma primitifs, et ils annon- 
cent les Megopis qui n’en sont en somme qu’un perfectionnement. 

Le type du sous-genre Dandamis, du Sud de l'Inde, n’est qu’une 
forme spécialisée du groupe des Megopsis dont les représentants se 


168 


trouvent aux Mascareignes, à Madagascar, dans l’Afrique australe et 
en Nouvelle-Calédonie. 

Cet ensemble de sous-genres peut être opposé au sous-genre 
Baralipton dans lequel j’ai compris tous les WMegopsis avant les 
antennes frangées en dessous chez le mâle. Je crois ce caractère 
sexuel secondaire monophylétique, c’est ce qui m’a engagé à donner 
au sous-genre Baralipton une aussi grande extension. 

Le plus primitif de Baralipton, M. mandibularis, est très remar- 
quable par sa grosse tête et ses grandes mandibules reproduisant les 
particularités archaïques du sous-genre Dinoprionus; ses mandibules 
offrant une dent verticale et rappelant celles des Callipogon et des 
Jamivonus viennent confirmer que les Megopis sont bien des 
Callipogonines. Par l’ensemble de ses autres caractères, M. /Bara- 
lipton]/ mandibularis, est un Ægosoma à antennes faiblement 
renflées chez le mâle, mais quand même rugueuses; on peut donc 
admettre que les Baralipton sont des Ægosoma ayant acquis un 
nouveau caractère sexuel secondaire des antennes; il est en outre 
intéressant de constater que M. mandibularis a sur le pronotum les 
quatre taches de pubescence caractéristique du plus primitif des 
Ægosoma, de M. sinica, et ces deux Megopis sont les seuls à mon- 
trer cette particularité. 

Tous les Megopis habitent le continent eurasiatique et la Malaisie, 
à l'exception d’une espèce des îles Hawaii, d’une espèce de la 
Nouvelle-Calédonie, et de trois espèces des îles Mascaraignes, l’une 
de ces dernières éténdant son habitat à Madagascar et dans l’Afrique 
australe. Il n’y a de Megopis ni en Australie (| Ægosoma Carpen- 
tariæ Blackb. n’appartient pas au genre), où ils sont représentés 
par les Cacodacnus et par les Toxeutes, ni en Amérique, où les 
Stictosomus les remplacent, ni dans l’Afrique tropicale. 

Le gros des Megopis habite en somme les rives septentrionales, 
orientales et méridionales de l'Océan Indien, leur répartition géo- 
graphique confirmant une fois de plus qu'il a dû y avoir un 
continent, actuellement englouti, au Sud de l'Inde, ce continent 
ayant dû être le berceau des WMegopis comme de tant d’autres 
genres de Prionides. 

Il y a treize espèces de Megopis dans l'Inde, etc., trois espèces à 
Ceylan, dix espèces à Sumatra, et trois à l’ile Maurice; il n'yena 
que trois espèces à Java, et ces trois espèces existent aussi à 
Sumatra; huit espèces ont été rencontrées jusqu'ici à Bornéo, 
presque toutes représentées aussi à Sumatra. 

Une espèce semble propre aux îles Nicobar, et il y en a une aux 
iles Andaman. 

Le Megopis de la Nouvelle-Calédonie est plus voisin d’une espèce 
de l’île Maurice, de Madagascar et de l’Afrique australe que de toutes 


169 


les autres; par contre l’espèce des îles Hawaii se rapproche de 
forme de Sumatra, de Java et de Célèbes. 

L'espèce européenne habitant l’Asie mineure et la Perse, pro- 
vient évidemment du Nord de l’Inde où habite d’ailleurs le Megopis 
qui lui ressemble le plus. | 


Genre ÆROGRAMMUS H. W. Bates. 
Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 50. 


Le type de ce genre, le Megopis procera Pascoe, ne me paraît 
pouvoir être rattaché à aucune forme de WMegopis : la tête n’est pas 
rétrécie en arrière ; le prothorax a ses côtés presque droits et il est 
à peu près carré; le rebord latéral, complètement inerme, est 
abaissé de la base jusqu’au niveau de la cavité cotyloïde et il est 
effacé en avant; le lobe supérieur de l’œil est très étroit; les antennes 
sont glabres et relativement courtes, atteignant le.tiers postérieur 
des élytres chez le mâle, leur milieu chez la femelle; leur 3 article 
est égal aux 4° et 5° réunis, et il est relativement peu allongé; le 4° 
est un peu plus grand que le 5°; les autres vont en décroissant de 
grandeur; les quatre premiers articles ne sont ni renflés ni ru- 
gueux, même chez lie mâle, étant simplement couverts de points 
épars et nullement carénés; les autres articles, à partir du 5°, 
sont porifères et carénés au côté externe, les derniers étant com- 
plètement couverts de stries longitudinales. 

Les autres caractères sont ceux du genre Megopis et particuliè- 
rement du sous-genre Ægosoma. 


1. Ærogrammus procerus Pascoe. 


Megopis procera Pascoe, Proceed. Zool. Soc., 1866, p. 536. 
Ærogrammus rufus H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XIT, 1875, p. 51. 


La synonymie ci-dessus m'a été indiquée par M. Gahan; je n'ai vu 
de cette espèce que la femelle’type de Pascoe au British Museum : 
elle provient de l'ile Penang. H. W. Bates n’a décrit qu’un mâle 
trouvé dans la région N. W. de Bornéo. 

La longueur est de 30 millimètres; la coloration est entièrement 
d’un Yerrugineux päle, ou rousse. 

Le lobe inférieur des yeux, faiblement renflé, dépasse un peu le 
niveau du bord antérieur de la cavité antennaire. 

La tête et le pronotum sont très densément granulés. 

Les élytres, dentées à l’angle sutural, sont criblées de gros points 
et offrent trois côtes très saillantes dont la plus interne est abrégée 
en arrière, la deuxième rejoignant la suture, qui est elle-même 
renflée en côte. 


170 


Le dessus du corps est glabre, le dessous finement pubescent ; 
les côtés du métasternum et les épisternums métathoraciques sont 
finement granuleux; les pattes sont finement ponctuées et pubes- 
centes; le dernier article des tarses est aussi long que les autres 
réunis. | 

Ce type remarquable, tout en offrant maint caractère cœnogéné- 
tique, est plus primitif à certains égards, notamment par les 
antennes, que les plus archaïques des Megopis. 


Dans le tableau résumant la généalogie des Callipogonines inséré 
dans mon neuvième mémoire (Ann. Soc. Ent. Belg., XLVIIT, 1904, 
p. 74), il faut introduire les genres Ærogrammus et Megopis près 
du genre Sticlosomus de la manière suivante : 


gg. Tarses postérieurs à 1% article allongé. 
k. Rebord latéral du prothorax normal . . . Slictosomus. 
kk. Rebord latéral du prothorax abaissé vers la 
cavité cotyloïde. 
L. Antennes à 5*article médiocrementallongé, 
simplement ponctué, et non renflé chez 


lenmale +25 Re E R SEEE Ærogrammus. 
Il. Antennes à 3° article très allongé, ru- 

gueux, et renflé en principe chez le 

MATE Pen nn SE NES RSA AE Mego pis. 


171 


ON THE TAÆYSANOPTERA 
OF THE BOTANICAL GARDENS, BRUSSELS. 
By Hichard S. Bagnall. 


‘ 

During my frequent though short visits to Brussels last vear I 
collected a number of Thysanoptera from the hot-houses in the 
Botanical Gardens, comprising eight species in all. 

Of these, Heliothrips hœæmorrhoidalis (Boucné), Æ. femoralis 
(REUTER), and Parthenothrips dracæncæ (HEEGER), are well-known 
hot-house species; Leucothrips nigripennis (REUTER) was found by 
REUTER in à hot-house at Helsingfors, Finland, in 1904, and has 
not, so far as I know, been recorded since; and ÆEuthrips orchidii 
(MOULTON) was previously only know from California, U. $S. A. 
Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL), though apparently a not un- 
common pest in orchid-houses, has only recently been described, 
whilst the other two species, Euthrips longipennis and Cephalothrips 
spinosus are apparentiy new to science. Although none of these 
species have been recorded from Belgium there is a large series of 
Heliothrips hæmorrhoidalis and the variety abdominalis (REUTER), 
in the Museum at Brussels. 


LÉHYS-ANOPTER À 


Suborder TEREBRANTIA 


Family THRIPIDÆ 


Genus ANAPHOTHRIPS UzEez, 1895 


1. — Anaphothrips orchidaceus BAGNALL, 1909. 
Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL) [1]. 

This species has long been known to horticulturists as the 
€ Yellow Thrips » or € Yellow Orchid Thrips », and is injurious 
to various hot-house Orchids. I have noticed it on Odontoglossum, 
Cypripedium and Zygopetalum, 


479 2° 


DISTRIBUTION. — England and Ireland (R. S. B.). Belgium, on 
Orchids in a propagating house at the Brussels Botanical Gardens, 
July 1908, and a single specimen from Chamcæodorea fragrans, 
December 1907. 


Genus LEUCOTHRIPS REUTER, 1904 


2, — Leucothrips nigripennis REUTER, 1904. 


Leucothrips nigripennis (REUTER) | 7|. 


A small and very distinct species described by Prof. REUTER 
from the hot-house Ferns Pteris serrulata, P. cretica major and P. 
Vincetti. Although I had repeatedly searched for Leucothrips, it 
was only in October 1908 that I first had the pleasure of finding it, 
when it occured to me in numbers on Davallia, a genus of Fern 
allied to Pteris, at the Brussels Botanical Cie 


DISTRIBUTION. — Finland (REUTER). Belgium, common on° 
Davallia, in the large Fern House at the Brussels Botanical 
Gardens, October 2nd. 1908. 


Genus EUTHRIPS TARGIONI-TOZZETTI 


3. — Euthrips orchidii (MouLroN), 1907. 
Euthrips orchèdii (Mouzron) {5}, p. 52, pl. I, fig. 15-18. 


This small and pretty species has only recently been described by 
Mr. DubLey MouULTOoN from four specimens collected by Mr. O0. E. 
BREMNER, from Orchids in a greenhouse at Fruitvale, Alameda 
County, California, U. $S. A. 

In March and June, 1908, I found single specimens on Chamc- 
odorea fragrans in the large Palm House, Brussels Botanical Gardens, 
and in October of the same year I was fortunate enough to find à 
colony of it on a species of Ficaria, which was in close proximity to 
the C. fragrans, as well as several examples from various kinds of 
Palms. The male and the earlier stages of Æ. orchidü are as vet un- 
known, but as I have now discovered the species in England I hope, 
in the near future, to describe the larval and pupal stages at least. 

E. orchidii is a small species (0.8 mm. to 0.9 mm.) and about 
four times as long as the breadth of the mesothorax. The general 
color is lemon-yellow, with the antennæ and legs lighter. The wings 
do not reach to the tip of abdomen; the upper pair are brown in : 
color, with two light areas, one at tip and the other near base. All 


173 


the tibiæ have a spine at tip, whilst each hind-tibia has a row of 
regularly set spines commencipg at the apex within and occupying 
about two-thirds the length. The inner sense-cone of the sixth an- 
tennal joint is longer than in any species I have examined, reaching 
almost to the apex of antenna. 

In general facies and movements this species somewhat resembles 
L. nigripennis (Reur.), in the field, but may be readily recognised 
under an ordinarv Coddington lens by the type of coloration, the 
brown patches at base of wings showing as two very distinct spots 
on the pterothorax. 

[I may add that I have not vet found ÆEuthrips orchidii on any 
species of Orchid or allied plants. 


DisrriBuTioN. — California, U. S. A. (BREMNER). Belgium, 
isolated examples on Chamæodorea fragrans; common on Ficaria, 
and less commonly on various kinds of Palm, in the Palm House, 
Brussels Botanical Gardens. | 


s 


4. — Euthrips longipenpis sp. n. 


®.— Length 0.7 mill. to 0.8 mill., breadth of mesothorax 
0.175 mill. 

General color yellow, eyes black, ocelli crimson. 

Head shorter that the prothorax, twice as wide as long, widest 
across the eyes and constricted behind them; retracted into pro- 
thorax ; frons slightly depressed at the insertion of the antennéæ. 
Eyes large, rounded and strongly protruding, occupying together 
two thirds the width of the head; pilose; facets large; pigment 
very deep purple, almost black, granular. Ocelli large, sub-approx- 
imate, crimson Maxillary-palpus three-segmented. Antennæ grey, 
with the basal joints yellow. Joints three to five sub-equal; 
sixth longer; style less than half the length of the sixth joint, with 
the segments sub-equal. Sense-cones moderately long, stout and 
blunt; bristles rather conspicuous, especially the two pairs on the 
style. Prothorax, pterothorax, abdomen and legs sparsely covered 
with moderately long and slightiy curved bairs. Two pairs of long, 
conspicuous bristles at each posterior angle or prothorax. All 
bristles lightiy colored and difficult to detect. Mesothorax broader 
than either the prothorax or metathorax, with the sides rounded. 
Sides of metathorax almost parallel. Legs of a lighter color than 
the body; all tibiæ with a spine at tip, but hind-legs without row 
of regularlv placed spines found in Euthrips orchidüi. Wings 
considerably longer than the body, over-reaching it at tip; fore- 
wings uniform grevish-brown in color, single rudimentary vein at 


174 


base, a row of spines along the fore-edge, a short row near base, 
other spines few and scattered. Shape of wings as in Æ. orchidii. 

Abdomen ovoid, lip conical as in Æ, orchidii. Spines on last two 
segments long and prominent, and the bent spine at each posterior 
angle of the eighth segment much longer than in Æuthrips orchidi. 

DISTRIBUTION. — Belgium. Common in the large Fern House, 
and also in the Palm House, Brussels Botanical Gardens, on species 
of Chainæodorea, especially in the flowers and in the leaves of 
°C. fragrans. 

E. longipennis somewhat resembles Æ. orchidi, but is easily 
separated by its structure, the rather long, curved hairs which are 
sparsely set over the whole body and limbs in longipennis, the 
longer and unicolorous wings, the shorter antenna and many other 
minor differences. 


Genus HELIOTHRIPS (Hazipay) 1836. 


D. — Heliothrips hœmorrhoidalis (BoucnÉé), 1833 [2]. 
Very common in the Botanical Gardens of Brussels and Antwerp, 
and easily distinguished from 1. femoralis bv the white legs. 


Var. abdominalis (REUTER), 18992 [6]. 
With the type form, Brussels and Antwerp. 


6. — Heliothrips femoralis (REUTER), 1892 [6]. 
Equally as common as the preceding species, both at Brussels and 
Antwerp. 


Genus PARTHENOTHRIPS (UZzEL), 1895. 
7. — Parthenothrips dracænæ (HEïGER), 1859 [4]. 


In large numbers on Dracæna, Ficus, etc., Brussels and Antwerp. 


Suborder TUÜUBULIFERA 
Family PHLŒOTHRIPIDÆ 
Genus CEPHALOTHRIPS (UzEL); 1895. 


8. — Cephalothrips spinosus sp. n. 


Length 0.95 mill., width of mesothorax 0.2 mill. 
General color yellowish-brown, with irregular splashings of 
reddish- and blackish-brown. 


Head one and one-half times as long as the prothorax; widest 
across eyes; front evenly rounded, cheeks narrowing from eyes Lo 
base of head. Eyes rather small : ocelli present. Anternnæ approx- 
imate, twice the length of head, stout; yellow, joint four darker 
in color and joints five to eight grey-brown; joint three longest 
and broadly elavate, four and five each similar in shape, but gra- 
dually diminishing in length; sixth five-sixths the length of fifth ; 
séventh about two-thirds of sixth, and eighth one-half of the penul- 
timate joint. Sense-cones short and blunt, inconspicuous. 

Prothorax at base (across fore-coxae) one and one-third the width 
of head at base; a short knobbed bristle at each anterior angle, and 
a long one at each posterior angle. Fore legs moderatelv thickened; 
intermediate and posterior legs long. 

Pterothoraæ slightly wider than prothorax, almost square.Wings 
present, extending to the ninth abdominal segment. 

Abdomen about as broad as pterothorax, gradually narrowing to 
seventh segment, and from thence rounded to tube. Segments three 
to'eight with a short and stout outstanding spine at each apical 
angle, those on segments five, six and seven being especially cons- 
picuous. Bristles long and slender. Tube two-thirds the length of 
head, terminal hairs short and weak. 


DISTRIBUTION.— Belgium; one specimen found by Dr. SCHOUTEDEN 
on a leaf of Strelitzia Nicolai, April 1908, Brussels Botanical Gar- 
dens, when we were collecting together. 

On account of the long antennæ, and of the strong, lateral, abdo- 
minal spines, I have hesitated in placing this Species in the genus 
Cephalothrips. My single speeimen is however, only mounted in 
balsam, and difficult to describe as fully as desirable; and I do not 
at present think it advisable to erect a new genus on the strength 
of this single badly-mounted specimen. 


4 


1. BAGNALL, R.S. — Preliminary description of a new and inju- 
rious Thrips. Ento. Mon. Mag., XIV, p. 53, London 
1909. 


9, Boucué, P. F. — Naturgeschichte der schädlichen und nützlichen 
Garten-Insecten und die bewahrtesten Mittel etc. 
Berlin, 1833. 

3. HartpAy, A. H. — An epitome of the British genera in the 
Order Thysanoptera, with indicatons of a few of the 
species. Ento. Mag., II, pp. 439-451, London 1856. 


AT ET Wu PE : LÉ 7 Ke TANT 
foie . de 


4. HEEGER. — Beiträge zur Naturgeschichte der. Physopoden (Blas- 
senfisse). | 
9. MOULTON, DUDLEY. — À contribution to our knowledge of the 
_ Thysanoptera of California. U.S. Dept. of Agri- 
culture, Bureau of Entomology; Technical series, 
N° 12, part III, pp. 39-68, Washington, 1907. 
6. REUTER, O. M. — Thysanoptera funna À finska orangerier. 
Meddel. af Soc. pro Fauna et Flora Fennica, H. 17, 
pp. 161-167, Helsingfors, 1892. à 
Ke 7. — Ein neues Warmhaus-Thysanopteron. 1. c., H. 30, 
7 pp. 106-109, 1904. 
per 8. UzEL, H. — Monographie der Ordrnung Thysanoptera. Konig- 
gratz, 1895. 


177 


A LIST OF THE HEMIPTERA OF ORIENTAL CHINA 
by G&.-W. Kirkaldy 


PART'T 


Oriental China may be defined roughly as the country south of 
the VYang-tsz’-kiang as far eastwards as Kieu-kiang, continuing 
thence in a straight line to near Ning-po, so as to include Chu-san. 
It includes also the islands of Hai-nan, Tai-wan (or Formosa), Hong- 
Kong and Macao. North of these limits, and indeed south in parts, 
there is a sort of « debatable land » where palæarctic and oriental 
forms strive for the supremacvy. 

The present list is based on a series of Hemiptera sent me by 
Mr. J.-C.-W. KersHAW (late of Macao), principally collected at Hau- 
lik (or How-lik) and Macao, as well as on the coast opposite the 
latter ; also on small collections made by my colleagues Mr. F. MUIR, 
principally at Lo-fou-shan and Macao, and Mr. F.-W. TERRY at 
Hong-Kong. I have also added a series from Yun-nan sent me by 
Mr. MONTANDON. À few species from € China » have been included, 
when itis practically certain that they must inhabit the Southern 
parts. 

Compared with other parts of the same subregion, the fauna 
must be considered as distinctly poor, a fact doubtless due to the 
immemorial close cultivation in lowland China, only dominant 
species, as a rule, finding survival possible. In the remnants of 
aboriginal forest at Lo-fou-shan and Hau-lik, conditions are more 
favourable. 

The following topographical notes on the Kwang-tung coast have 
been written for this paper by Mr. KERSHAVW : 

« The country adjacent to Hong-Kong and Macao is largely com- 
posed of hills of grey granite, lying in confused masses, and valleys 
therein cut out by the torrential rains of sammer rushing down the 
bare and treeless slopes, often not covered even with grass, for the 
natives cut and rake away grass and brushwood for fodder and fuel. 
The rest of the country near the coast is alluvial plain, the deposit 
of the West River, chiefly made up of rice fields, market gardens 
and mudflats. Rice fields extend far up the valleys in the hills, in 
terraces, and higher still any small piece of level ground which can 
be irrigated by a runnel is cultivated as a vegetable garden. Sweet 
potatoes and ground-nuts are the chief crops after rice, scarcely an: 
sugar-cane being grown in this district. There is no virgin fores 


178 


left, and but little wood of any description, such small patches as 
are left being visited daily to gather firewood. Some of the hills are 
sparsely covered with a small fir (Pinus sinensis LAMBERT), felled 
periodically for fuel, and round the villages is usually a clump of 
trees, the really large ones being generally species of Ficus (or 
Banyan). Bamboo grows almost everywhere, both the bushvy and 
thorny species, and the tall spindiy kind, but the latter hardiv ever 
attains here great height and diameter to which it grows on. te 
banks of the West River and its tributaries. 

Yet the little hill-watercourses and the narrower and higher parts 
of the vallevs are some of them filled with quite dense jungle, 
though of low growth, and continually cut away or destroved by 
fire. The vegetation there is rañd and surprisingly varied, and on 
the whole these stream-sides are the localities richest in Hemiptera 
here. Pandanus odoratissimus 1S exceedingly common in these 
ravines, but there are only two or three species of Palm, and they 
are rather insignificant looking, though one species of Phœnix is 
very common on the sides of the hills. À few hills attain 3,000 feet 
in height, but there are many groups 1,000-2,000 feet. 

The wet season (S. W. Monsoon) begins about April and ends 
with September, the two months inclusive, the average rainfall for 
these six months being about 72 inches, whilst that of the dry season 
(N. E. Monsoon) is about 13 inches; the usual rainfall is therefore 
about 85 inches. The two coolest months are January and February, 
with a mean temperature of about 59° Fahrenheit. The summer is 
very hot and damp, though the thermometer seldom rises above 
90° Fahrenheit. The winter is usually very dry, hot during the day 
but cool at night, and with a few intervals (generally in January 
and February) of really cold weather, often with fog or drizzly rain. 
Very violent rain accompanies the typhoons which sometimes 
occur during July-September inclusive, but it does not seem to 
destroy much insect-life, beyond washing away colonies of Mealv- 
bugs and Aphides; in fact just after a typhoon there appears to be 
much hatching of eggs, moulting of skins, and emergence of adults. 
During the winter the scanty vegetation, except on the margins of 
the numerous little mountain streams and runnels, becomes verv 
parched and dusty, but Hemiptera are fairly plentiful throughout 
the dry season, though of course some species disappear whilst 
others take their place. There is no doubt that all the hills here 
were once well wooded, and a few fine trees still left prove what 
even the most barrenlooking soil here will produce in the matter 
of wood if allowed to do so. Probably hosts of Hemiptera as well as 
Insects of other Orders have been long ago exterminated by the 
daily wood- and grass-cutting and leaf-scraping of the natives. This 


179 


is more or less under control in Hong-Kong and Kow-Loon and 
roud a few Monasteries in various parts of Kwang-tung Province, 
but is unchecked in Macao and Chinese territor\. The country is 
overpopulated, and swarms with people for ever on the verge of 
starvation, by failure of a single rice crop. 

Hong-Kong is some seventy miles within the line of the Tropic of 
Cancer, which almost equally divides Formosa. Macao is about 
40 miles west and a little south of Hong-Kong. As there is a cons- 
tant stream of traffic flowing from near and distant countries to 
Hong-Kong, exotic insects are often turning up there, especially 
Lepidoptera (partly no doubt these are specially noticed because 
more attention is paid to this Order), but there is little doubt that 
Hemiptera are occasionally imported, and the island being well 
wooded (afforested since it was ceded about 1840) the phytophagous 
Hemiptera might probably find some plant on which thev could 
exist, whilst any carnivorous bugs would no doubt make themselves 
at home there. Macao has had practically no traffic for the last forty 
years, is of much less area than Hong-Kong island and is very 
poorly wooded, as is the conntry around. The island of Hong-Kong 
is about thirty miles in area and is separated from Kow-loon and 
the mainland of China by a channel but half a mile wide at the 
nearest part. Macao is situated on a tiny peninsula of Heung-shan 
district, a part of the mainland, but so much cut up by narrow tidal 
creeks, that much ofit is really made up of what are practically 
islands. 

As regards collecting in this part of the country, it is usually 
rendered irksome by the stupid curiosity and filthy habits of the 
natives, especially as almost the onlv wooded localities are close 
around the thickly strewn villages and towns. The outskirts of every 
village are used as a common voiding ground for the inhabitants 
thereof, and in such excrementitious surroundings, it behoves one 
to walk warily ». 


This, the first part of the list, deals with the Cicadidæ ani Cer- 
copidæ of the Homoptera. 


FAMILY CICADIDÆ (30 species) 


1. Cicadetta pellosoma (UHLER). — Hong-Kong. 
2. Quintilia mogannia (DISTANT). — Hong-Kong. 
3. Quintilia Soulii (DISTANT). — Yunnan. 

4. Abroma Bowringi (DISTANT). — Hong-Kong. 
5. Scieroptera splendidula (FABRICIUS). — China. 


6. [uechys sanguinolenta (FABRIGIUS). — Macao (KERSHAW and 
Mur); Hau-lik (KERSHAW); Hong-Kong (Terry). 

7. Mogannia conica (GERMAR). — Hong-Kong (TERRY). 

8. Mogannia nasalis (WuiTE). — Macao (KERSHAW); Hong-Kong. 


9. Mogannia mandarina (DISTANT). — Hong-Kong. 

10. Mogannia hebes (WALKER). — Hong-Kong (TERRY). 
11. Gæana vestita (DISTANT). — Yunnan. 

12. Gœana maculata (DRURY). — « China ». 


13. Balinta Kershawi sp. nov. 


. d@. — Shining black; sterna, coxæ, etc., more or less piceous. 
Basal and lateral margins of frons and basal margin of vertex; a 
sinuose submedian stripe down each side of the median band of the 
pronotum, and the basal margin of the pronotum (joining the 
former); a submedian sinuose stripe on each side of the mesonotum 
reaching only to the basal elevation; lateral margins, etc. of meso- 
notum : ochraceous. Tegmina fuliginous, hyaline, venation brown, 
tinged in part with crimson, with a speck near the base (sometimes 
absent), two spots at the middle, (one costallv, one inferiorly), and 
one nearer the apex, also anal area, vermilion or scarlet. Wings 
vermilion or scarlet, veins, the inferior margin and the apical 
third black or dark fuliginous. Labium extending beyond the hind 
coxæ. Ÿ pygophor much as in B. tenebricosa DISTANT. 
Length 25 (4) 24 (©) mill.; expanse of tegmina 52 (4j), 55 (9) 
mill. 

Hab. : Macao (KERSHAW; type in my collection). 

14. Tibicen pieris sp. nov. | 

{ Black, with very pale yellow pubescence above, and rather 
long haïirs of the same hue below. Lateral marging of the face, an 
obscure line down the middle of the pronotum (not reaching 
either to the fore or to the hind margin), hind margin of the 
pronotum very narrowly, a long stripe on the coxæ and two on the 
femora, the apical margins of the ambulacra and of the coxæ, the 
apical margins of the sternites, the apical margins of the seventh 
(narrowly) and of the 8th (broadly) tergites, the subcostal vein (that 
is, the middle one of the three costal) as far as its middle, the basal 
part of the clavus, etc., dark red. Rest of veins black, those in the 
wing-clavus longitudinally suffused; otherwise, tegmina and 
wings immaculate. Second tergite not pallidly margined, 3rd-6th 
margined apically with vellow. Opercula broadly bordered with 
whitish behind. 

The tegminal venation is almost identical with that of Paharia 
lacteipennis (as figured by DISTANT, Faun. Ind. Rk., LI. f. 72), 


181 


except that the costal margin is not widened out basally, and the 
median and brachial veins arise almost at the same point in the 
basal area, and not far apart; the wing venation is also similar, 
except that the first apical cell is about as long as the third, the 
sides parallel almost as far as the apex, where the outer margin 
curves around. The subbasal spine on the fore femora is large and 
acute. Labium reaching to hind trochanters. 

 Opercula transverse, reaching nearly to the apical margin of 
the second sternite; hind margins subtruncate, a little obliquely. 
Ventral plate not, or scarcely, longer than the dorsal plate, subpy- 

- riform. 
Length 18 mill. expanse of tegmina 40 mill. 
Hab. : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection). 


e 


15. Terpnosia Andersoni (DISTANT). — Yunnan. 

16. Oncotympana virescens (DISTANT). — Yunnan. 

17. O. stratoria (DISTANT). — Yunnan. 

18. Dundubia mannifera (LINNEUS). — € China » 

19. Cosmopsaltria juno (DISTANT). — Sz’tshuen (1). 

20. C. diana (DISTANT). — Sz'tshuen. 

21. C. hainanensis (DISTANT). — Hai-nan. 

22. Pomponia linearis (\WALKER). — Hau-lik (Kershaw). 

9. Haphsa crassa (DISTANT). — Yunnan. 

24. Leptopsaltria Davidi (DISTANT). — Kiang-si. 

25. Cryptotympana pustulata (FABRIGIUS). — Hong-Kong. 

26. C. mandarina (DISTANT). — Hongkong (TERRY). 

It has not been remarked previously, I believe, that in Crypto- 
tympana, the nymphs also clearly show the metasternal tubercle 
— so characteristic in the adults of the genus. 

27. Cicada ochracea (WALKER). — Macao (Kershaw). 

28. Platypleura hilpa (\VALKER). — Macao (Kershaw) ; Hong- 
Kong (TERRY). 

29. P. coelebs (STÂL). — Chusan. 

30. P. Kaempferi (FABRIGIUS). — Chusan. 


FAMILY CERCOPIDAE. (13 species). 


31. Philaenus sp. ? — Macao (KERsHAW). I have not succeeded 
in identifyving this species yet. 


(1) I have include species from Sz'tshuen although a part of that Province is 
dsbatable, if not actually Palaearctic. 


ANNALE3 DE LA SOC. ENCOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 3) IV 909. 12 


182 

32. Clovia puncta (WALKkER). — Hong-Kong. — This is the bipunc- 
tipennis SrAL 1854 and orientalis SrAL 1860: DiSraANT (Faun. Ind. 
Rh. IV. 94.) writes : & ATKINSON (J. A: S. B., LV, p. 196, 1336) 
states that this species [puncta—bipunctipennis| includes appa- 
rently Ptyelus orientalis STAL (Freg. Eug. Resa. Hem. p. 287, 1859) 
from China », which seems a well founded suggestion. » The fact 
is that SrÂL himself in the Eugenie’ s Resa (1860, not 1859) renamed 
his own bipunctipennis Q orientales » ! 

35. Callitettix versicolor (FABRICIUS). — € China ». 

34. Cosmoscarta decisa (\VALKER). — West Yunnan. 

Also var : tegmina rusty-black; fasciae, femora, pygophor, abdo- 
minal incisures, etc., sanguineous. Yun-nan Tali (MONTANDON). 


35. C. dorsimacula (WALKER), var. Clarior, nov. --— Differs from 
the type by being brighter red, and the apical third of tegmina 
dark fuliginous. Abdomen red, more or less suffused with piceous. 
Haulik (Kershaw) ; Tongking (Montandon). 

36. C. dimidiata (DALLAS). — China. 

31. C. fulviceps (DALLAS). — Hong-Kong. 

38. C. trigona (WALKER). — Hong-Kong. 

39, C. bimacula (WAIKER). — Hong-Kong. 

40. C. heros (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW); Io-fou-shan 
(Muir) ; Hong-Kong (TERRY). 

M. Eoscarta borealis (DISTANT). — Yunnan. 

42. E. aurora sp. nov. 


< Brownish-yellow, including antennæ ; frons and sterna more 
or less tinged with rosy; ocelli red; abdomen (except the brownish- 
yellow pygophor and incisures) blackish, as also the tibiæ, except 
the base of the hind pair. Tegmina brownish-yellow on basal fourth 
and on basal half of the costal margin, apical fourth and apical half 
of costal margin rosy, the rest fuliginous. Wings hyaline, veins 
fuscous. The frontal channel runs from the base to the bend, is 
rather deep, and occupies-the entire width of the raised part, being 
rounded apically and basally. 

Length 6 mill. to apex of abdomen; 10 mill. to apex of tegmina 
closed. 


Hab. : Macao (KERSHAW, type in my coll.) 

This species differs from DISTANT’S generic description and his 
figure of Æ. semirosea, as follows; the ocelli are subcontiguous, the 
tegmina are more elongate, and less arched near the base, the 
apical cells being longer. “ 


43. P. tongoides sp. nov. —  Yellowish-brown, suffused more 


183 


or less with reddish. Tegmina yellowish-brown, veins tinged with 
reddish. Vertex very distinctly longer than its width including 
eyes, nearly twice as long as the pronotum, rapidly narrowing acu- 
minately to the apex which is a little rounded ; the three dorsal 

DISTANT bas, with his usual care and discrimination, synony- 
mized (1!) with this genus my ÆEuryaulax, with which it has 
nothing to do. In my description, ['expressly said that the «charac- 
ters of venation, etc., are much those of Tomuaspis AM. SERV. », not 
because they accord exactly, but to exclude ÆEoscarta, which has 
much simpler venation. Mr. DiSrANT also synonymizes my Æ. 
calitettigoides with inconstans (WALKER), which has the wing-veins 
black, whereas they are testaceous to light fuscous in all the 
specimens of callitettigoides 1 have seen; this is, however, not of 
any importance. If Walker’s species is really the same as mine, 
then Mr. DisranT has referred it to Eoscarta, after the most super- 
ficial examination, as, as I have shown above, the wing-venation is 
verv different. For the present, then, [ prefer to retain this species 
as Æ. callitettigoides, till some competent Hemipterist can examine 
WALKER'S type. 


PHILAGRA STAL. 


keels do not reach nearly as far basally as the eves. Vertex sub- 
ascendant curvedlv in profile, at about 45° ; the lateral keel proceeds 
from the eye for about one-third of the length of the head, is then 
interrupted by the oblique striæ of the face, continuing after a little 
to the apex; middle keel of frons subobsolete on the basal half, then 
narrowing rapidly. Pronotum anteriorly gently rounded. Tegmina 
very closely and minutely punctured, distinctly more arched 
costally than in fusiformis or parva. 

Length about 16 mill. to apex of abdomen; length of vertex about 
» mill.; expanse of tegmina 33 mill. 

Hab : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection). 


(1) 1908 Aux, Soc. Ent. Belg., LIT, 97. 


184 


HEMIPTERA NOVA ORIENTALIA 


ab KE. Bergroth descripla. 


Fam. PENTATOMIDÆ. 


Spudæus aculeatus n. sp. 


Subdepressus, ochraceus, nigrofusco-punctatus, vitta laterali 
inframarginali anteoculari mox supra tubercula antennifera furcata, 
articulo quarto rostri (basi excepta), parte minus quam dimidia 
postica marginis lateralis anterioris prothoracis, apice scutelli, basi 


et apice segmentorum connexivi, vitta sublaterali anteriore pleura- 4 


rum, vittis duabus latis mediis mesosterni, -angulis basalibus et 
apicalibus segmentorum ventris, fascia basali inferiore et processu 
laterali segmenti genitalis maris superne et « cauda rectali » (SHARP) 
apice superne nigris, macula reniformi ad angulos basales scutelli 
viridi-nigra, macula spiraculum includente segmentorum ventris 
nigro ænea, antennis nigris, articulo primo et dimidio basali secundi 
ochraceo-conspersis, annulo lato basali articulorum trium ultimo- 
rum flavo, pedibus ochraceis, apice femorum dense, in posticis 
confluenter, nigro-conspurecatis, annulo subbasali angustiore et 
subapicali latiore tibiarum, annulo basali et apicali articuli primi 
tarsorum articuloque horum ultimo toto nigris. Caput pronoto 
medio paullo longius, jugis et tylo irregulariter punctatis, margine 
interno 1llorum impunctato, punctis verticis in vittas sex angustas 
ordinatis, vitta éxtima leviter S-formiter curvata, vitta latiuscula 
intraoculari impunctata, bucculis medium oculorum paullum super- 
antibus, antice in dentem acutum apice fuscum deflexis, rostro 
medium segmenti tertii ventris paullum superante, articulo primo 
bucculis parum longiore, articulo primo antennarum dimidio suo 
apicem capitis superante, articulis tribus mediis subæque longis, 
singulo primo longiore, quinto quarto paullo breviore. Pronotum 
apice capite cum oculis paullo latius, medio æque longum ac apice 
latum, sat dense irregulariter punctatum, marginibus lateralibus 
anticis anguste depressis, arcuato-sinuatis, antice per spatium 
breviusculum acute irregulariter denticulatis, angulis lateralibus in 
spinam acutissimam extus productis. Scutellum sat dense sed pone 
frena parcius punctatum, parte basali nonnihil convexo-elevata, 
puuctis mox ante medium seutelli in maculam majusculam rotun- 
datam condensatis. Hemelytra apicem abdominis superantia, corio 
sat dense irregulariter punctato, in area antemediana et majore 
mediana mesocorii atque angulum apicalem versus multo remotius 
punctato, angulo apicali corii latiuscule rotundato, membrana 


Ras OT te (à RUES RASE Di RS PME à 4 
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185 


fusco-umbrata, regione anguli basalis interioris et venis piceis. 
Abdomen subtus medio lævi excepto parce subtiliter concoloriter 
punctulatum, solum latera versus ad marginem basalem et apica. 
lem segmentorum fusco-punctatum, medio e basi sua usque ad 
apicem segmenti quarti late haud profunde sulcatum, spiraculis 
segmenti primi (ut in Halyinis sæpe) metapleura non: obtectis, 
sezgmento sexto maris medio duobus præcedentibus unitis paullo 
longiore, segmento genitali maris utrinque in processum spinifor- 
men longiuscule producto, subtus trisinuato, sinu medio profundo, 
sinubus lateralibus multo brevioribus. — Long. 4 18 mill. 

Australia (Queensland). 

Cum nullaaliaspecie confundendus, S. Doriæ SiGx. forte proximus. 


Fam. COREIDÆ. 
Aschistocoris bombæus n. Sp. 


. Ochreo-testaceus, dense fusco punctulatus, articulo ultimo anten- 
narum pallide rubiginoso, macula minuta antemediana propleura- 
rum et submediana meso- et metapleurarum nigra, ventre medio 
multo remotius punctulato, punetis utrinque in vittam condensatis, 
inter hanc vittam et limbum lateralem vitta fere concoloriter punc- 
tulata et seriem striolarum longitudinalium nigrarum, plerumque 
duarum in quoque segmento, includente prædito, spiraculis fuscis, 
linea longitudinali media pronoti et scutelli ac venis corii lævigatis, 
membrana opaca, incana, venis dilute vitulino-incarnatis. Caput 
inter oculos et basin antennarum leviter angustatum, rostro coxas 
medias paullum superante, articulis tribus primis antennarum 
minute fusco-granulatis, primo, tertio quartoque subæque longis, 
secundo ceteris sat multo longiore, primo subtriquetro, secundo 
subcompresso, ambobus utrinque leviter sulcatis. Pronotum medio 
latitudine paullulo brevius, apice sat profunde sinuatum., Meta- 
pleuræ margine postico leviter sinuatæ. Hemelytra (4) apicem 
abdominis fere attingentia. Pedes minutissime fusco-granulati. 
Segmentum genitale maris apice sinuatum, fundo sinus processu 
spathuliformi, late obcordato, stylo brevi angusto suffulto instructo. 
— Long. «j 12 mill. 

India orientalis (Bombay). 

Colore insolita membranæ opacæ a ceteris tribus speciebus diver- 
gens, À. brevicorni DALL. proximus. 

Obs. — Pro genere Aschistus STAL, cujus nomen præoccupatum 
est (FÜRSTER, Hymenoptera, 1868), nomen propono Aschistocoris. 


Acantholybas Kirkaldyi n. sp. 


Oblongo-ovatus, fusco-testaceus, sat dense fusco-punctatus, capite 


186 


superne nigricante, jugis apice lateribus, vitta occipitali, macula 
rotunda superiore utrinque pone oculum, bucculis, articulo primo 
rostri, dimidio antico marginis lateralis pronoti cum tubereulo 
angulorum ejus apicalium, apice scutelli, fascia apicall segmento- 
rum connexivi margineque acetabulorum pallide testaceis, mem- 
brana nigro-fusca, venis vix pallidioribus, macula denudata nigra 
ad angulum lateralem anteriorem mesopleuræ et nonnihil intra 
spiracula, ventre vage nigrino-variegato, antennis et pedibus fus- 
conigris, basi articuli tertii illarum sanguinea, articulo quarto basi 
excepta pallide ferrugineo, apice coxarum, basi femorunm, macula 
inferiore anteapicali femorum anteriorum, annulo anteapicali femo- 
rum posticorum atque annulo lato submediano tibiarum omnium 
fulvoluteis. Caput æque longum ac latum,-tylo apice latiusculo, 
obtuso, ocellis ab oculis et a linea media capitis æque longe dis- 
tantibus, spina laterali pone tubercula antennifera paullo extus 
vergente, spatio inter oculos et basin antennarum diametro longi- 
tudinali oculi paullo longiore, articulo primo antennarum parte 
plus quam dimidia apicem capitis superante, secundo primo vix 
duplo longiore, tertio primo dimidio longiore, quarto tertio dis- 
tincte longiore, rostro (mutilato) verisimiliter medium ventris 
subattingente, articulo primo marginem anticum prosterni nonni- 
hil superante, secundo coxas medias attingente, tertio secundo 
paullo breviore, medium segmenti secundi ventris subattingente 
(art. quartus deest). Pronotum longitudine media dimidio latius, 
ante medium impressione transversa latera versus antrorsum 
curvata præditum, marginibus lateralibus subrectis, ante medium 
non nisi obsolete sinuatis, tuberculo angulorum apicalium breviter 
conico. Hemelytra apicem abdominis fere attingentia, vena subcos- 
tali corii distincte elevala, apicem versus evanescente, vena ejus 
interiore parum elevata. Abdomen subtus medio e basi sua usque 
ad apicem segmenti quarti sulcatum, segmento primo per totam 
latitudinem distineto, a metasterno haud obtecto, segmento genital 
maris ovali, margine superiore medio leviter sinuato (fere ut in 
Colpura hebeticolli Brebp. (1). — Long. 4 10 mill. 

Tasmania. 

A. brunneo BREDD. affinis, sed aliter coloratus et rostro multo 
longiore, pronoto multo breviore, ventre distincte sulcato, seg- 
mento hujus primo lateribus haud obtecto segmentoque genitali 
maris apice superne sinuato facile distinctus. 


Euthetus pulcherrimus n. sp. 


Niger, vix punctulatus, striola occipitis per apicem pronoti bre- 
viler continuata, macula laterali basali capitis margineque apicali 


(1) Cfr. A7. Soc. Ent. Belge, 1906, 5:62. 


t 


187 


segmenti sexti ventris lateribus exceptis rufotestaceis, lineis quinque 
longitudinalibus pronoti, media latiore et distinctiore, holosericeo- 
atris, ima basi elavi et corii, viltula costali pone medium corii, 
litura V-formi mox intra hanc, epipleuris (macula oblonga basali 
excepta), vitta apicali dorsi abdominis a basi segmenti ejus penul- 
timi usque ad apicem segmenti ultimi genilalis (Q), margine apicali 
segmenti primi connexivi, macula parva ad angulum apicalem 
interiorem segmenti hujus secundi, tertii quarlique, macula magna 
basali segmenti hujus tertii, margine angusto laterali et postico 
meso- et metapleurarum, macula antica acetabulorum mediorum 
ac limbo acetabulorum posticorum eburneis, glabris, macula supra 
acetabula media, macula transversa utrinque inter medium et latera 
segmenti primi ventris ac fasvia obliqua longa laterali segmenti 
tertii ventris albis, concoloriler sericeis, dorso abdominis e basi 
ejus usque ad medium segmenti antepenultimi miniato, membrana 
fusca, limbo sinuoso basali et maculis nonnullis parvis discoidalibus 
squalide albidis, venis anguste albido-marginatis, articulis tribus 
primis antennarum apice exceplo stramineis, pedibus nigris, coxis 
anticis basi sanguineis, Coxis posterioribus macula parva externa 
basali sanguinea et macula apicali postica albida ornatis, femoribus 
omnibus annulo plus minusve completo basali, anteapicali apica- 
lique albido signatis, anterioribus præterea albido-lineolatis et 
variegatis, tibiis omnibus, apice excépto, et articulo primo tarsorum 
stramineis. Caput inter ocellos sulco antrorsum breviter continuato 
præditum, rostro medium mesosterni paullum superante, articulo 
primo antennarum apicem capitis subattingente, parce graciliter 
spinuloso, secundo primo vix duplo breviore, tertio secundo plus 
duplo longiore, omnibus tribus gracilibus, subæque crassis, linea- 
ribus sed apice leviter incrassatis (art. quartus deest). Pronotum 
capite parum longius, latitudine- sua paullulo brevius, apice sub- 
truncatum, lateribus subrectis, antice rotundatis, angulis hbumerali- 
bus paullo retrorsum acute breviter productis. Propleuræ trans- 
versim subtiliter rugulosæ. Hemelvtra apicem abdominis parum 
superantia. Alæ hyalinæ. Abdomen subtus præsertim in segmento 
genitali (©) pilosulum, fascia laterali alba segmenti tertii ex angulo 
basali incipiente, ad marginem posticum oblique et deinde secun- 
dum hunc marginem currente, in parte sua externa annulum 
nigrum spiraculum cingeéntem et intra hunc macularm parvam 
triangularem nigram includente, segmento femint sexto dorsali 
apice medio angulariler inciso, septimo apice levissime arcuato- 
sinuato, segmentis genitalibus dorsalibus feminæ tribus e supero 
distinguendis, medio adjacentibus breviore. Pedes spinis gracillimis 
setiformibus semierectis parce vestiti, femoribus posticis basin 
versus glabris. — Long. © 10,5 mill. 
India orientalis (Bombaw). 


188 


Species elegantissima, Æ. leucosticto SrAL africano magis affinis 
quam spectebus duabus indicis. 


Obs. Species hujus generis, quarum duodecim descriptæ sunt, 
male et fere omnes solum in uno sexu cognitæ revisione carent. 
Differentiæ sexuales quoad picturam corporis forte saepe magnæ 
sunt(cfr. KIRKALDY in FORBES, Natural History of Sokotra, p. 389. 

Sexus specierum DisrTANTianarum, ut fere semper apud hune 
auctorem, non indicatus est. 


Fam. BERYTIDÆ 


Capyella lobulata n. sp. 


Testacea, clavula apicali articuli primi antennarum, apice 
articuli secundi tertiique, articulo harum quarto (annulo subbasali 
albido excepto), articulo ultimo rostri, angulo apicali corii, vitta 
marginali anteriore segmentorum connexivi, ventre, clava apicali 
femorum articulisque duobus ultimis tarsorum fusecis, dimidio 
posteriore segmentorum connexivi, macula oblonga marginali 
posteriore segmentorum ventris saepeque etiam vitta media 
segmentorum trium ultimorum ventris pallide flavidis., thorace 
dense pallide fusco-granulato, 1obo antico pronoti parcius et multo 
minutius granulato, articulis tribus primis antennarum, clavula 
primi excepta, et pedibus, clava femorum excepta, minute fusco- 
granulatis. Caput apice pronoti paullo angustius, spinula apicali 
porrecta vel ieviter deflexa, bucculis ultra apicem tyli leviter 
prominulis, rostro coxas medias attingente, antennis corpore 
longioribus, articulo primo duobus sequentibus unitis paullulo 
longiore, tertio Secundo tertia parte longiore, quarto secundo 
subaeque longo. Pronotum lateribus levissime rotundatum, lobo 
antico a postico impressione distinctissima curvata separato, 
postico antico triplo longiore, ad angulos laterales gibbo, medio 
longitudinaliter carinato, margine basali supra basin Corii in lobu- 
lum rotundatum leviter reflexum producto. Scutellum carina media 
apice in spinam reflexam continuata instructum. Orificia leviter cur- 
vata, apice breviter libere prominula, marginem costalem corii sur- 
sum non superantia, apice anguste rotundato. Hemelytra(')medium 
segmenti ultimi dorsalis altingentia. Abdomen subtus transversim 
strigosum, segmento ultimo dorsali maris supra segmentum geni- 
tale lobato-produeto, apice rotundato. Femora postica anterioribus 
fere duplo longiora, apicem abdominis paullum superantia. 
Long. 8 mill. 


Australia boreali-occidentalis. 


189 


A specie africana praecipue differt rostro breviore et margine 
basali pronoti utrinque lobulato. 

Obs. Capyella BREDD. a genere Capys STAL non diversa est, sed 
quum HEWIrsoN genus suum Lepidopterorum Capys aliquantulum 
prius condiderat, nomen Capyellæ conservandum est. 


Fam. MYODOCHIDAE. 


Tropidothorax neocaledonicus n. Sp 


Rufus, capite (gutta occipitis et bucculis exceptis), antennis, ros- 
tro, vittis duabus latis pronoti antrorsum angustatis et marginem 
apicalem non attingentibus, scutello, clavo (basi excepta), macula 
magna media rotundata corii marginem costalem attingente, mem- 
brana, macuia magna media propleurarum, meso- et melasterno 
(acetabulis eorum et orificiis exceptis), macula ad angulos basales 
segmentorum ventris, fascia basali extus abbreviata segmentorum 
ventris 2 4, segmento sexto ventris (lateribus exceptis), segmento 
senitali pedibusque nigris, macula transversa ovali basali intra- 
laterali segmentorum ventris 2 5 holosericeo-atra, margine exteriore 
et apicali membranæ ac macula hujus triangulari angulum basalem 
interiorem occupante maculaque obsoleta ad medium marginis ejus 
basalis albis. Caput longitudine paullo latius, rostro coxas posticas 
subattingente. Pronotum longitudine media paullo plus quam: 
dimidio latius, marginibus lateralibus ievissime rotundalis, margine 
basali recto. Hemelytra apicem abdominis longiuscule superantia. 
Alae apicem abdominis nonnihil superantes, albido hyalinae, venis 
nigris. Femora inermia. Long. (sine membr.) 9 mill. 

Nova Caledonia. 

Obs. — Hoc genus structura rostri et pronoti ab Eulygæo (REUT.) 
est facile distinguendum et magis affine Oncopelto (STAL), a quo 
tamen etiam differt structura rostri. Stalagmostethus subgen. Neso- 
stethus (KiRk.) vix dubie est proprium genus, Tropidothoraci multo 
magis affine quan Eulygæo (Stalagmostetho). 


Fam. REDUVHDAE. 


Tapinus Reuteri n. 5p. 


Nitidulus, hemelvytris opacis. Corallinus, parce testaceo-pilosulus 
corio cinnabarino, clavo (basi excepta), vitta adjacente corii mem- 
branaque nigris, inacula majuscula triangulari hujus angulum basa- 


190 


lem interiorem occupante luteo-ochracea, antennis, articulo primo 
et basi-secundi exceptis, fusco-olivaceis, articulo apicali rostri pal- 
lide fusco, tarsis rufotestaceis. Caput lobo postico pronoti distincte 
longius, spatio interoculari diametro longitudinali oculi dimidio 
latiore, arliculo secundo antennarum primo quintuplo longiore. 
Lobus anticus pronoti distincte sculptus, tuberculo angulorum api- 
calium obtuso, impressione media postica per lobum posticum 
lineariter continuata; lobus posticus transversim leviter rugosus, 
rugis impressionis lateralis multo distinctioribus. Scutellum in pro- 
cessum sublinearem horizontalem impressione transversa a cetera 
parte scutelli discretum productum. Mesosternum impressione 
media rhomboidali præditum. Hemelytra apicem abdominis non- 
nihil superantia. Pedes sat longe modice dense ochraceo-pilosi. 
Long. j 14 min. | 

India orientalis (Bombay). 

Colore valde insignis et a ceteris speciebus primo visu distin- 
guendus, T. fuscipenni (STAL) proximus. 


Ld) 


v 


Assemblée mensuelle du 1° mai 1909. 


Présidence de M. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 
— Le procès-verbal de la séance du 3 avril est approuvé. 


M. LAMEERE annonce le décès de notre ex-collègue M. vax 
LANGSBERGE, ancien gouverneur général des Indes néerlandaises. Il 
rappelle ses divers travaux, dont certains ont paru dans nos Annales, 
notamment la Monographie des Onitides. Nombre des membres de 
la Société ont été en relations suivies et empreintes toujours de la 
plus grande cordialité avec M. YVAN LANGSBERGE qui, durant son long 
séjour aux Indes, recueillit quantité de formes intéressantes. 


Correspondance. — M. SIBILLE nous annonce qu'il a transféré son 
domicile à Hannut. 


Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des 
travaux insérés dans ce numéro. 


Bibliothèque. — MM. AURIVILLIUS et RIS nous ont envoyé divers 
tirés à part. /Remerciments.) | 


Album. — M. SCHOUTEDEN a reçu de M. HAVERKAMPF père la pho- 
tographie de notre regretté collègue FRITZ HAVERKAMPF. 


Communications. — M. BoNprotr signale les captures suivantes 
que M. LAMEERE et lui ont faites le 25 avril dernier au cours d’une 
excursion à Beez : 


1. COLÉOPTÈRES. 


Necrobia violacea L. 
Anthobium primulæ STEP“. — En quantité. 
» florale PANZ, 
» limbatum ER. — En quantité. 
Platysthetus capilo HEER, 
Stenus glacialis HEER. — Espèce propre aux régions montagneuses, 
Medon brunneus ER. — Trouvé sous une pierre. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI11, 4 VI 1909. 13 


192 

Xantholinus distans Rey. — Espèce nouvelle pour notre faune. 

Aleochara ruficornis GRAV. — Trouvé par M. LAMEERE dans le voisi- 
nage de Lasius niger. 

Callicerus rigidicornis Er. — Espèce nouvelle pour notre faune. 


M. LAMEERE en a capturé une © sous une pierre; M. BONDROIT 
trouva le j' sous de la mousse. 


2. FORMICIDES. 


Ponera contracta LATR., et 
Myrmecina Lateillei Gurris. — Espèces peu communes en Belgique. 


— M. SCHOUTEDEN mentionne à cette occasion diverses captures 
de myrmécophiles faites jadis par M. DESNEUX et lui-même à Sam- 
son, non loin de Beez. Il cite notamment : Hetcærius ferrugineus 
OLIV., Claviger longicornis MüLL. et testaceus PREYSSL. (par centaines) 
et divers Staphylinides. 


— La séance est levée à 21 1/2 heures. 


193 


DEUX NOUVEAUX COLEOPTERES DU CONGO 

par NE. Pie. 

1. — Hapalochrous simplicipes n. sp. — Assez allongé, 
un peu élargi en arrière, très brillant, éparsément pubescent de 
gris, bleu verdâtre métallique, base des antennes, quatre pattes 
antérieures en majeure partie et abdomen testacés. Tête grosse, un 
peu impressionnée entre les yeux, éparsément ponctuée; antennes 
robustes, noires à base testacée, flabellées à partir du 4 article; 
-prothorax peu plus large que long, presque droit sur les côtés, 
indistinctement ponctué; élytres pas plus larges que le prothorax à 
la base, un peu élargis en arrière, rebordés à ponctuation peu forte 
et peu rapprochée; dessous du corps métallique avec l’abdomen 
testacé ; quatre pattes antérieures testacées avec le dessus des cuisses 
foncé, postérieures foncées avec les tarses lestacées, cuisses anté- 
rieures subdentées, tibias un peu sinués mais non épaissis, tibias 
intermédiaires non épaissis. Long. 4,5 m. 

Congo Belge. Un exemplaire 4 in Musée du Congo. 

Par ses antennes flabellées se rapproche du Sjôstedti BouRG., mais 
coloration des pattes plus claire, forme du corps plus allongée, etc. 


2. — Zonabris Hollebekeïi n. sp. — Modérément allongé, peu 
brillant, revêtu d’une pubescence argentée et hérissé de quelques 
poils dressés, noir, avec les antennes roussâtres à l’extrémité et les 
élytres à dessins jaunes. Tête un peu plus large que le prothorax, 


densément ponctuée; antennes peu longues, épaissies à l’extrémité,. 


noires avec les articles 6 et suivants roussàtres; prothorax à peine 
plus long que large, un peu rétréci en avant, sillonné et impres- 
sionné sur le disque, densément ponctué; élytres plus larges que le 
prothorax, assez longs, un peu élargis en arrière, densément et 
ruguleusement ponctués avec des traces de côtes discales, noires, 
chacun de ces organes orné des dessins jaunes suivants : deux 
longues bandes longitudinales antérieures, une discale, une sur le 
bord externe, la première plus ou moins élargie à l’extrémité, deux 
macules discales postérieures dans le prolongement de la bande 
discale, l’antérieure plus grosse et plus ou moins triangulaire, la 
deuxième placée bien avant le sommet, enfin une macule posté- 
rieure en forme de croissant, arquée en dedans et touchant exté- 
rieurement le bord latéral; dessous du corps pubescent; pattes 
noires et pubescentes Long. 12 m 

Lac Léopold IT (VAN HOLLEBEKE) et Kissantu (R. P. GOOSSENS). 
Types in Musée du Congo et coll. Pic. 

Peut se placer près de gamicola MARS. dont on le distinguera, à 
première vue, par les dessins élytraux tout autres. 


194 


BEITRAGE ZUR KENNTNIS 
DER 
CENTRAL UND SÜDAFRIKANISCHEN APIONEN 


Von Hans Wagner (Zürich) 


J. FOLGE (1) 


Die im Nachstehenden angeführten Beschreibungen neuer, 
sowie Zusäütze über die geographische Verbreitung älterer Arten 
des Central- und südafrikanischen Faunengebietes, resultieren aus 
dem Studium eines umfangreichen Materiales verschiedener Collec- 
tionen; im Interesse der einzelnen Institute und Herrn Coleoptero- 
logen, welche mir das Material freundlichst zur Verfügung stellten, 
sehe ich mich veranlasst, die gesamten neuen Arten nicht in 
systematischer Reihenfolge zu publicieren, sondern immer das 
Material der betreffenden Collectionen für sich zu bearbeiten. 

Jedoch will ich hier allen Herren für die andauernde freundliche 
Unterstützung in meinen Studien, gemeinsam ein Wort ergebensten 
Dankes aussprechen; es gilt den Herren : GILBERT F. ARROW am 
British Museum, London; D' A. GEsrro am Naturhist. Museum, 
Genua; I. HirscH, Berlin; A. KARASEKk, Kumbuli, D. O. Afrika; 
Prof. D' H. KozBE am kgl. zool. Museum, Berlin und A. &F. SOLARI, 
Genua. 


I. — Material aus dem künigl. zoolog. Museum zu Berlin. 
1. — APION FEMORATUM n. sp. 


In der Kôrperform meinem Apion oxyrhynchum nahestehend, 
sehr ausgezeichnet durch die robusten, keuligen 4 hinteren Schen- 
kel. Kôrper pechschwarz, wenig glänzend, mit sehr feinen weis- 
slichen Härchen spärlich besetzt. Kopf mit den ziemlich stark 
gewôülbten, doch kaum vortretenden Augen wenig breiter als lang, 
ziemlich grob und dicht punktirt, die ebene Stirne etwas längs- 
runzelig punktirt, der fein quergeriefte, glänzende Scheitel vom 
Kopfe deutlich abgegrenzt. Rüssel beim 4 etwa so lang als Kopf 
und Halsschild zusammen, ziemlich kräftig gebaut, mässig stark 
gebogen, an der Fübhlerinsertion stumpf-zahnfôrmig verbreitert, 
von da bis zur Spitze nahezu cylindrisch ; an der Basis etwas feiner 


(1) Conf. Diese Zeitschrift 51, 376 u. f. (1907). 


195 


als der Kopf, nach vorne mehr und mehr feiner und weitläufiger 
punktirt, matt, die Spitze fast unpunktirt und wenig glänzend. 
Fübler ziemlich lang und kräftig, nahe der Basis etwa um den 
Längsdurchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, pechbraun, 
der Schaft an der Wurzel rôtlichbraun; kurz bewimpert; Schañft 
fast doppelt so lang als das 1. Geisselglied, dieses reichlich 1 1/2 mal 
so lang als breit, merklich breiter als die folgenden; 2. Glied fast 
2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder noch reichlich länger 
als breit, das 5. und 6. Glied rundlich, das 7. schwach quer. Die 
eliptische Keule so lang als die 4 letzten Geisselglieder zusammen- 
genomen, schwach abgesetzt. 

Halsschild kaum so lang als an der Basis breit, von da nach 
vorne nur sehr wenig verengt, vor der Pasis und hinter dem 
Vorderrand nur wenig eingezogen, seitlich gesehen kaum gewülbt, 
die Basis schwach 2-buchtig; ziemlich grob und dicht u. etwas 
kôrnig punktirt, die Zwischenräume fein runzelig chagrinirt, vor 
dem Schildchen mit einem deutlichen Strichelchen. 

Flügeldecken ziemlich kurz, gedrungen, an der Basis nahezu 
doppelt so breit als der Thorax, daselbst infolge der kräftig 
entwickelten und vortretenden Schulterbeulen fast gerade abgestutzt, 
an den Seiten von diesen bis hinter die Mitte fast parallel, hinten 
stumpf eiformig zugerundet, vor der Spitze seitlich comprimiert, 
mässig stark gewôlbt; punktirt gestreift, die gewôlbten Zwischen- 
räume merklich breiter als die Punktstreifen, fein querrunzelig 
chagriniert: das länglich-dreieckige Schildchen ungefurcht; die 
Seiten der Brust und das Abdomen grob und dicht punktirt. Beine 
mässig lang, die 4 hinteren Schenkel kräftig keulig verdickt, die 
4 Hinterschienen an der apicalen Aussenecke mit einem dichten, 
schwarzen Bôrstchenbesatz, infolgedessen die apicale Aussenecke 
verbreitert erscheint; 1 und 2 Tarsenglied von gleicher Länge, 
reichlich 1 1/2 mal so lang als breit, die Klauen deutlich gezähnt. 

Long (s. r.): 2,4 mill. 

Ein Exemplar, welches ich wegen der auffälligen Beinbildung 
für ein halte, aus dem Kilimandjaro-Gebiete : Marangu, 
1500-1560 m., 31, VIIT, 1894, KRETSCHMER. 


2. — APION CASPERI n. sp. 


Eine durch die Farbe, die Beschuppung und die Gestalt sehr 
charakteristische Art. 

Kôürper pechbraun, die Schenkel und Schienen rostbraun, Hals- 
schild und die Flügeldecken dunkel kupferbraun, mit metallischem 
Schimmer; der ganze Kôrper mit länglichen, weissen Härchen 
ziemlich dicht besetzt. Kopf fast quadratisch, die mässig grossen 


196 
Augen wenig vortretend, die ebene Stirne mit 2 Reihen ziemlich 
grober Punkte, die sich auf der Basis des Rüssels fortsetzen ; der 
Rüssel beim 4 kräftig gebogen, wenig länger als Kopf und Thorax 
zusammen, von der Fühlerinsertion zur Spitze kaum merklich 
verengt, daselbst ziemlich stark und dicht punktiert, im Grunde 
sehr fein chagriniert matt, vor der Fübhlerinsertion nur mit den 
2 Reihen ziemlich grober Punkte, im Grunde etwas quer chagri- 
niert. Fübler zwischen dem basalen Drittel und der Mitte des Rüssels 
inseriert,schmutzig gelbbraun, gegen die Spitze etwas angedunkelt ; 
Schalft so lang als die 2 ersten Geisselglieder zusammen; das 
1. Geisselglied doppelt so lang als breit, stärker als die folgenden, 
diese allmählig kürzer werdend, das 2. Glied deutlich länger als 
breit, das letzte so lang als breit. Die kurz eiformige, zugespitzte 
Keule deutlich abgesetzt. Halsschild fast quadratisch, vor der Basis 
und hinter dem Vorderrande schwach eingezogen, die Seiten 
dazwischen sanft und gleichmässig gerundet, dadurch in der Mitte 
am breitesten; seitlich gesehen sehr wenig gewôülbt, die Basis 
schwach 2-buchtig; mitfeinen, flachen Pünktchen weitläufig besetzt, 
im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, vor dem Schildchen 
mit einer, bis zur Mitte reichenden, stark eingedrückten Längs- 
furche. Flügeldecken gedrungen-oval, an der Basis fast doppelt so 
breit als der Thorax, .daselbst infolge der in ihrer Anlage recht- 
winkeligen Schulterbeulen vollkommen gerade abgestutzt; von da 
nach rückwärts an den Seiten sanft gerundet erweitert, in der 
Mitte am breitesten, nach hinten stumpf-eiformig zugerundet; 
seitlich gesehen ziemlich stark gewôlbt; punktiert gestreift, die 
leichtgewôlbten Zwischenräume reichlich 2 mal so breit als die 
Punktstreifen, mit einer Reihe sehr feiner Pünktchen, denen wie 
den Punkten der Streifen, ein l‘ingliches, weisses Härchen ent- 
springt. Das kleine, 3-eckige Scutellum undeutlich gefurcht. Beine 
mässig lang und schlank, und ebenfalls mit weisse Härchen 
tragenden Pünktchen m'ässig dicht besetzt. Tarsen ziemlich gleich 
lang, das 2. Glied etwa so lang als breit, das Klauengiied fein, die 
Klauen scharf gezähnt. 

Long (s. r.) : 2,223 mill. 

2 Exemplare, die mir den  Geschlecht zugehôrig scheinen, 
von CASPER in D. S. W. Afrika : Otjosondu gesammelt. 


3. — APION (CONAPION) LONGICRUS var. 
RUGOSICOLLE nov. 


Von der ypischen Form nur durch den ziemlich kräftig quer- 
runzelig-punktirten Halsschild und durch die, infolge der etwas 


197 


kräftiger entwickelten Schulterbeulen an der Basis etwas breiteren 
Flügeldecken verschieden. 

3 männliche Exemplare von UnLiG (18.-21. IX. 1904) in D. O. 
Afrika : Natronsee N. gesammelt. 


4. — APION (PIEZOTRACHELUS) KOLBEI n. sp. 


Die markanteste aller bis jetzt bekannten Arten dieses Subgenus, 
sehr ausgezeichnet durch die bedeutende Kôürpergrôsse, die Gestalt 
und die braune Färbung; habituell (durch die nahezu parallel- 
seitigen Flügeldecken)in die Verwandtschaftsgruppe des 4p. (Piez.) 
pullus Box. gehôürig. : 

Kôrper dunkelbraun oder rütlichpechbraun, die Fühler und 
Beine stets rostbraun, der Basalrand des Halsschildes, die Flügel- 
deckenbasis und das Schildchen meist etwas angedunkelt, die 
Augen und die Klauen schwarz; wenig glänzend, spährlich fein 
staubfürmig pubescent. 

Kopf mit den kugelig gewôlbten, stark vortretenden Augen, viel 
breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt; sehr grob 
und dicht und etwas runzelig punktirt, die Stirne mit 2 mehr oder 
minder deutlichen, flachen, durch einen stumpfen Mittelkiel 
getrennten Furchen. Rüssel beim  etwas kürzer, beim © so lang 
als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern schwach 
gebogen, bis zur Fübhlerinsertion cylindrisch, von da zur Spitze 
beim ç« wenig, beim © merklich stärker verjüngt abgesetzt; in 
beiden Geschlechtern im basalen Teil ziemlich stark und dicht 
punktirt, beim 4 gegen die Spitze feiner und weitläufiger, beim 9 
spärlich punktirt, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, etwas 
fettig glänzend. Fühler ziemlich kräftig, etwas hinter der Mitte des 
Rüssels eingefügt. Schaft wenig länger als das 1. Geisselgleid, 
dieses etwa 1 1/2 mal so lang als breit, oval,stärker als die folgenden, 
diese schwach verkehrt-kegelfürmig ; 2. Glied etwa 1 2/3 mal so 
lang als breit, die folgenden Glieder allmäblig an Länge abnehmend, 
das letzte so lang als breit. Die spindelfôrmige Keule schwach 
abgesetzt. 

Halsschild etwa so lang als an der Basis breit, von dieser bis zur 
starken, etwa im apicalen Drittel gelegenen Einschnürung nach 
vorne stark verengt, die Seiten sanft gerundet, seitlich gesehen 
wenig gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung mit einer 
deutlichen Querdepression, der Vorderrand ziemlich stark concav, 
die Basis 2-buchtig ; kräftig und dicht und auf der Scheibe bisweilen 
etwas runzelig punktirt, mit einem kräftig entwickelten Basal- 
grübchen, das sich bisweilen als feine Linie bis gegen die Mitte 
fortsetzt. 


198 


Flügeldecken zwischen den kräftig entwickelten Schulterbeulen 
fast 2 mal so breit als die Halsschildbasis, an den Seiten nach hinten 
nur sehr wenig (fast geradlienig) erweitert, hinter der Mitte am 
breitesten, hinten stumpf zugerundet; seitlich gesehen mässig 
gewülbt, nach hinten steil abfallend ; stark kettenartig punktirt- 
gestreift, die ebenen oder schwachgewôülbten Spatien etwa 3 mal 
so breit als die Punktstreifen, fein quer gerunzelt. Die Seiten der 
Brust und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt, das 
dreieckige Schildchen gefurcht. Die Beine verhältnismässig lang 
und schlank, die Schenkel und Schienen ziemlich starkK und dicht 
punktirt; 1. Tarsenglied reichlich linger als das 2., dieses kaum 
länger als breit, das Klauenglied schlank, die Klauen deutlich 
gezäühnt. 


Long (s. r.): 4-4,2 mill. 


6 Exemplare (2 y, 4 99) aus D. S. W.-Afrika : Okahandja, 
VI. 1901 (CaAsPER). Diese interessante und ausgezeichnete Art, sei 
Herrn Prof. H. KozLBre, Custos am kgl. zool. Museum-Berlin, 
dankbarst dediziert. 


5. — APION (PIEZOTRACH.) UNCIPES n. sp. 


Eine grosse, durch die Sexualauszeichnungen des ' sehr aus- 
gezeichnete Art, die, infolge des nach vorne nur sehr wenig 
verengten, seitiich gesehen ziemlich kräftig gewôlbten Halsschildes 
in die Verwandtschaftsgruppe des Apion /Piezotr.] Herbsti GYLH. 
gehôürt. 

Kôürper tiefschwarz, mässig glänzend, mit äusserst fein staub- 
fürmigen Härchen spärlich besetzt. ; 

Kopf reichlich breiter als lang, die mässig gewôlbten Aucen 
wenig vortretend, die Schläfen Wenig kürzer als der Halbdurch- 
inesser der Augen; gegen den stark abgeschnürten Scheitel ist der 
Hinterrand des Kopfes ziemlich stark ausgerandet; die Schläfen 
sind wie die bisweilen etwas flachgewôlbte, breite Stirne ziemlich 
orob und mässig dicht punktlirt; die Stirne in der Mitte 
meist spärlicher punktirt, fein und dicht chagriniert, bisweilen 
mit einer Andeutung eines stumpfen Mittelkielchens. Rüssel 
in beiden Geschlechtern an Länge kaum verschieden, beim 
? etwa so lang als Kopf und Thorax zusammen, ziemhch kraftig 
gebaut, ziemlich stark gebogen, cylindrisch; im basalen Drittel 
mässig stark doch nicht sehr dicht, gegen die Spitze allmälig feiner 
und weitläufiger punkürt, ziemlich stark glänzend, oberhalb der 
Fübhlerinsertion mit einem grübchenfürmigen Strichelchen. Fühler 


beim  etwa zwischen dem basalen Drittel und Viertel, beim © im 


_ basalen Viertel des Rüssels eingesetzt, kräftig. Schaft etwa 1 1/3 mal 
so lang als das 1. Geisselgleid, dieses 1 1/2 mal so lang als breit, 
wenig stärker als die folgenden, das 2. Glied fast 2 mal so lang als 
breit, die folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. beim 
 schwach quer. Die grosse, eifürmig-zugespitzte Keule deutlich 
abgesetzt. Halsschild etwa 1 1/3 mal so lang als an der Basis breit, 
von da nach vorne nur wenig verengt, die ziemlich kräftige, 
apicale Einschnürung im apicalen Drittel gelegen, die Seiten bis 
zur apicalen Einschnürung sehr sanft gerundet, die Hinterecken 
in ihrer Anlage nahezu rechtwinkelig, die Basis leicht concav, der 
Vorderrand deutlich ausgerandet; seitlich gesehen ziemlich stark 
gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung deutlich nieder- 
gedrückt; ziemlich stark punktirt, die Punktierung an den Seiten 
und auf der Scheibe vor der apicalen Einschnürung etwas dichter, 
hinter derselben weitläufig. Das Basalgrübchen ziemlich kräftig, 
im Grunde meist mit einem scharf eingedrückten, oft bis zur Mitte 
reichenden Strichelchen. Flügeldecken oval, zwischen den kräftig 
entwickelten Schulterbeulen nahezu doppelt so breit als die Hals- 
schildbasis, an den Seiten mässig gerundet, etwa in der Mitte am 
breitesten, nach hinten eiformig zugerundet, am Apex elwas 
abgestutzt, der Nahtwinkel leicht einspringend; seithch gesehen 
hochgewôülbt; fein punktirt gestreift, die ebenen oder leicht 
concaven, sehr breiten Spatien fein chagriniert, stellenweise mit 
feinen Querrunzeln, die Punkte in den Streifen weitläufig. Seiten 
der Brust ziemlich kräftig und wenig dicht, das Abdomen etwas 
feiner und weitläufiger punktirt. Das verhältnismässig kleine, 
3-eckige Schildchen ungefurcht. Beine ziemlich lang und kräftig 
entwickelt, Schenkel grob, gegen die Kniee auch sehr dicht punk- 
tirt, die Schienen etwas feiner, doch dicht punktirt; 1. und 
2. Tarsenglied nahezu von gleicher Länge, das 1. etwa 1 1/2 mal so 
lang als breit. Beim ' ist das 1. Tarsenglied aller Beine an der 
apicalen Innenecke in einen Haken ausgezogen, das 2. Glied aller 
Beine am Innenrande ziemlich stark ausgerandet, an den Vorder- 
beinen ist das Klauenglied stark vergrôssert (fast 2 mal so gros als 
das der anderen Beine) die Klauen sind asvmetrisch lancettlich 
verbreitert, an der Innenkannte jede Klaue mit einem winkeligen 
Vorsprung versehen. An den #4 hinteren Beinen ist das Klauenglied 
normal gebildet, die Klauen einfach gezäihnt. 

Long (s. r.): 33,6 mill. 

Diese interessante Species lag mir aus dem Materiale des kgl. 
zool. Museums zu Berlin in wenigen Exemplaren aus $S. Afrika : 
Orlog-R., ferner aus dem Materiale des D. E. National-Museum- 
Berlin, in kleiner Anzahl mit der Patria : Centralafrika und Cap. 
d. g. Hoffnung, zur Beschreibung vor. 


199 


200 


6. — APION CRUSCULUM Fsr. 


Kilimandjaro-Marangu, 1500-1560 m., 30. VIII. 1894, KRETSCHMER. 
Bisheriges Verbreitungsgebiet : Congo, Poma (M. TSCHOFFEN, Mus. 
Brüssel.) 


7. — APION ASPHALTINUM Box. 


2 kleine Exemplare, vom typischen asphalthinum ausser durch 
die geringere Kôrpergrüsse, durch den etwas schwächer ge- 
krümmten Rüssel verschieden, lagen mir vor aus : D. O. Afrika, 
Natronsee N. 18.-21. IX. 1904, C. Uni. 


II. — Material aus dem naturhistorischen Museum zu Genua. 


1. — APION (PIEZOTRACHEL.) FIGINII n. sp. 


Eine durch die im Verhältnis zum Halsschild kräftig entwickelten 
Flügeldecken, characteristische Art. Schwarz, die Beine (namentlich 
die Schenkel und Schienen) bisweilen dunkel pechbraun; mässig 
glänzend, scheinbar kahl Kopf mit den ziemlich flach gewôülbten, 
wenig vortretenden Augen so breit oder etwas breiter als lang, mit 
ziemlich kurz abgesetzten Schläfen, wie die schwach eingedrückte 
Stirne ziemlich fein und dicht und etwas runzelig punktirt, letztere 
mit 2 schwachen, durch einen feinen Mittelkiel getrennten, 
flachen Furchen Rüssel beim  merklich kürzer, beim © nur um 
geringes läinger als Kopf und Halsschild zusammen, in beiden 
Geschlechtern mässig gebogen. cylindrisch; beim ® sehr fein und 
spirlich punktirt, im Basalteil im Grunde dicht und fein chagriniert, 
matt, in der apicalen 1/2 im Grunde glatt und mässig glänzend ; 
beim Çj bis nahe zur Spilze fein und mässig dicht punktuliert, im 
Grunde sehr fein chagriniert, matt. Fühler etwas hinter der Mitte 
des Rüssels eingelenkt, ziemlich schlank. Schaft beim 4 wenig 
länger, beim © etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses 
in beiden Geschlechtern oval, stärker als die folgenden Glieder; 
2. Glied nahezu doppelt so lang als breit, 3. und 4. noch merklich 
linger als breit, das 6. so lang als breit, das 7. quer. Die eifürmig 
zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. [alsschild kaum länger als an 
der Basis breit, nach vorne ziemlich stark verengt, die apicale 
Einschnürung ziemlich kräftig, zwischen dem apicalen 1/3 und der 
Mitte gelegen, der Vorderrand schwach concav, merklich breiter 
als der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, die Seiten von der 
Basis bis zur Einschnürung sehr sanft gerundet oder nahezu gerade 


201 


verengt, die Basis schwach 2-buchtig, seitlich gesehen schwach 
gewôlbt, mässig stark und ziemlich dicht punktirt, die Zwischen- 
riume auf der Scheibe so breit oder etwas breiter als die Punkte, 
nur unter dem Mikroscop wahrnehmbar chagriniert, mit einem 
kurzen, doch scharfen Basalgrübchen. Flügeldecken im Verhältnis 
zum Halsschild kräftig entwickelt, zwischen den Schulterecken 
nahezu doppelt so breit als die Thoraxbasis, von diesen bis hinter 
die Mitte sanft gerundet erweitert, hinten stumpf zugerundet, seit- 
lich gesehen ziemlich stark gewülbt; mässig tief punktiert-gestreift, 
die ebenen oder leicht gewülbten Zwischenräiume reichlich 3 mal 
so breit als die Punktstreifen, sehr fein chagriniert, bisweilen fein 
gerunzelt. Schulterbeulen wohl entwickelt, das ziemlich kleine 
3-eckige Schildchen undeutlich gefurcht. Beine mässig lang und 
schlank, das 1. Tarsenglied etwadoppelt so lang als breit, das 2. eLwas 
kürzer, die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim Çj sind die Beine 
einfach gebildet. 

Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill. 

Eine Anzahl Exemplare von Herrn D. FiGinir, dem diese Art 
freundlichst dediciert sei, im März 1906 in Erythrea : Chinda, 
erbeutet. 


9. =_="APION (PIEZOTRACHEL.) PARTICEPS n. sp. 


Aus der Verwandtschaftsgruppe des Apion (Piezotr.) disjunctum 
WGR. 

Kôrper pechschwarz, matt; nur die Flügeldecken wenig glänzend, 
die Schenkel und die Wurzel der Fühler pechbraun, bisweilen 
rütlichbraun. 

Kopf mit dem ziemlich stark gewôlbten und vortretenden Augen 
merklich breiter als lang, die Schlifen kurz abgesetzt, auf denselben 
mit grôberen Pünktchen spärlich besetzt; die leicht eingedrückte 
Stirne mit 2, durch einen stumpfen Mittelkiel getrennten, am 
Innenrand der Augen durch ein schwaches Längs Filtchen begrenz- 
ten, flachen Furchen, in denselben miteinzelnen, feinen Pünktchen, 
im Grunde fein und dicht chagriniert. Rüssel beim çj kaum kürzer, 
beim © merklich Hinger als Kopf und Thorax zusammen, ziemlich 
kräftig gebaut, in beiden Geschlechtern mässig stark gebogen, 
nahezu cylindrisch, nur zwischen der Mitte und der Spitze unmerk- 
lich verenzt, in beiden Geschlechtern fein und spärlich punktirt, 
im Grunde chagrinirt, matt. Fühler schlank, etwas hinter der Mitte 
des Rüssels eingefügt; Schaft etwa 1 1/2 mal so lang als das 
1. Geisselglied, dieses linglich-oval, stärker als die folgenden; 
2. Glied fast 2 mal so lang als breit, die folgender Glieder noch 
deutlich linger als breit, das 7. so lang als breit. Die eifürmig 
zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwas linger als an 


202 


der Basis breit, nach vorne mässig stark und fast geradlienig 
verengt, die mässig starke Einschnürung etwa im apicalen Drittel 
gelegen; seitlich gesehen kaum gewülbt, die Basis sehr schwach 
2-buchtig; mit ziemlich feinen, flachen Pünktchen mässig dicht 
besetzt, im Grunde microscopisch fein chagriniert, vor dem Schild- 
chen mit einem deutlichen Basalgrübchen. Flügeldecken oval, 
zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen reichlich breiter als 
die Basis des Halsschildes, an den Seiten mässig stark und gleich- 
mässig gerundet, etwa in der Mitte am breitesten; seitlich gesehen 
ziemlich stark gewülht; punktirt gestreift, die fein runzelig chagri- 
nierten Spatien etwa 3 mal so breit als die Punktstreifen. Das kleine, 
3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine ziemlich schlank, das 
1. Tarsenglied 2 mal, das 2. wenig länger als breit, die feinen 
Klauen schwach gezähnt. Beim die Beine einfach. 

Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill. 

Eine kleine Anzahl Exemplare aus Erythrea : Chinda, IN, 1906; 
D. FiGinir, zur Beschreibung vorgelegen. 


3. — APION (PIEZOTRACHEL.) RUSPOLII n. sp. 


Der vorigen Art sehr nahe stehend, durch folgende Merkmale 
von ihr verschieden : Kôrper tiefschwarz, die Flügeldecken mehr 
bläulichschwarz, auch die Fühler und Beine ganz schwarz. Der 
Kopf mit den noch kürzer abgesetzten Schläfen merklich breiter 
als bei der vorigen Art, die breitere Stirne fast ungefurcht, mit 
feinen Pünktchen spärlich besetzt, ebenso der, im männlichen 
Geschlecht schwächer gekrümmte Rüssel; an den Fühlern ist das 
1. Geisselglied merklich schlanker, nur wenig stärker als die 
folgenden, diese wenig kräftiger als bei particeps. Das Halsschild 
ist an der Basis und am Vorderrande wenig breiter, daher kürzer 
erscheinend, die apicale Einschnürung ist um ein geringes 
schwächer, die Sculptur gleich. Die Flügeldecken gleichfalls um 
weniges gedrungener, etwas undeutlicher punktirt-gestreift, die 
Spatien, namentlich die 3 ersten stärker gewôlbt Die Beine eben- 
falls etwas kürzer und krüftiger, das 1. Tarsenglied der 4 hinteren 
Beine etwa 1 1/2 mal so lang als breit, das 2. Glied nur wenig länger 
als breit, das 3. Glied breiter gelappt als bei der vorigen Art. Beim 
j die Beine ebenfalls einfach. 

Long (s. r.) : 22-23 mil: 

Zwei männliche Exemplare aus Coromma (X.-XI. 1893), von 
E. RusPorr gesammelt. 


— APION (PIEZOTRACHEL.) ERYTHREANUM n. sp. 


Dem Apion (Piezotrach.] arduum Wa&Gr. sehr nahe stehend, 
abgesehen von der bedeutenderen Kôrpergrüsse, wie folgt von ihm 


RP UE UT PR TS AE AND RD En AIRE, 


203 


verschieden : Kopf mit den flachgewülbten, weniger vortretenden 
Augen, weniger breit als bei arduum, doch deutlich breiter als 
lang. Der Rüssel ist beim © verhältnissmässig dünner, länger 
(reichlich linger als Kopf und Halsschild zusammen !) etwas stirker 
gebogen, cylindrisch; die merklich schlankeren Fübler sind näher 
der Mitte inserirt. Schaft etwas länger als das 1. Geisselglied, dieses 
wohl 3 mal so lang als breit, nur wenig stärker als die folgenden, 
das 2. Glied reichlich 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder 
allmäbhlig kürzer werdend, das letzte Glied noch deutlich länger als 
breit; die kurz-spindelfürmige Keule deutlich abgesetzt,. 

Halsschild fast von gleicher Bildung wie bei arduum, nur um 
geringes länger und seitlich gesehen, um weniges stärker gewôlbt; 
die Punktirung am Vorderrande ziemlich stark und mässig dicht, 
nach rückwärts immer feiner und weitläufiger werdend, vor dem 
Schildchen mit einem seichten, undeutlichen Eindruck, im Grunde 
microscopisch fein chagriniert. Flügeldecken in der Form und 
Sculptur wie bei arduum, das etwas grüssere Schildchen scharf 
gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen im Verhältnis merk- 
._lich länger; |. Tarsenglied der Vorderbeine etwa 2 1/2 mal, das der 
4 hinteren Beine 2 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine 
noch merklich länger als breit. Die Klauen deutlich gezähnt. 


Long (s. r.) : 2,9-3,1 mill. 
Wenige Exemplare (90) aus Erythrea : Setit-El-Eghin (IL. 1906, 
D. FrGinti) und Cheren (1894, D' F. DERCHI). 


5. — APION (PIEZOTRACHEL.) COMPRESSICOLLE n. sp. 


Eine sehr ausgezeichnete, in die Verwandtschaftsgruppe des 
Apion {Piezotr.] Ielleri-pullus gehôürige Art. 

Schwarz, mässig glänzend, die Flügeldecken mit grünlichblauem 
Schimmer. Der im Verhältnis zum Halsschild und dem krüäftigen 
Rüssel kleine Kopf, mit den ziemlich grossen, flachgewülbten, 
doch kaum vortretenden Augen nahezu quadratisch oder nur 
wenig breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt, wie 
die ziemlich schmale und leicht eingedrückte Stirne u. Basalpartie 
des Rüssels, ziemlich grob und dicht und längsrunzelig punktirt, 
im Grunde sehr fein chagriniert. Rüssel kräftig, von der Basis bis 
zur Fühlerinsertion cylindrisch und daselbst etwa halb so breit als 
der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, von der Fühlerinsertion 
zur Spitze beim  etwas schwächer als beim © verjüngt; beim 
kaum so lang, beim © etwas länger als Kopf und Thorax zusammen ; 
in beiden Geschlechtern mässig gebogen, an den Seiten vom 
Vorderrand der Augen bis etwas vor die Fühlergruben mit einer 
kräftigen Furche, am Rücken des Rüssels oberhalb der Fühler- 


204 


insertion mit einem schwachen strichelfôrmigen Eindruck; von 
der Fühlerinsertion bis zur Spitze mit feinen, lingsriessigen Pünkt- 
chen ziemlich spürlich besetzt, etwas fettig glinzend. 

Fübler ziemlich kräftig, nahezu in der Mitte des Rüssels einge- 
fügt, in beiden Geschlechtern gleich. Schaft wenig länger als das 
1. Geisselgleid, stark asymmetrisch ; 1. Geisselglied länglich-oval, 
stirker als die folgenden; 2. Glied 2 mal so lang als breit, die 
folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. Glied noch 
deutlich länger als breit. Die länglich-eif‘rmige Keule deutlich 
abgesetzt. 

Halsschild so lang oder wenig länger als an der Basis breit, von 
dieser gegen die, zwischen dem apicalen 1/3 und 1/4 gelegene, sehr 
kräftige Einschnürung an den Seiten ziemlich stark gerundet 
verengt, der Apicalteil (vor der Einschnürung) gleichfalls stark und 
gleichmässig gerundet, der Vorderrand schwach ausgerundet, die 
Basis fast gerade abgestutzt; seitlich gesehen mässig gewüibt; mit 
ziemlich starken Punkten nicht sehr dichtbesetzt; die microscopisch 
fein chagrinierten Zwischenräume so breit oder etwas breiter als 
die Punkte; vor dem Schildchen mit einem mehr oder minder 
deutlichen, bisweilen bis zur Mitte reichenden Längsstrichelchen. 

Flügeldecken ziemlich langgestreckt, zwischen den kräftigen 
Schulterbeulen wenig breiter als die Halsschildbasis, von diesen 
nach hinten kaum erweitert (fast parallelseitig), hinten stumpf 
zugerundet; seitlich gesehen ziemlich hoch gewëlbt, nach hinten 
steil abfallend, in der Mitte an der Naht wie bei Conapion Bugnioni 
etwas schiffbugformig erhoben, von hier nach vorne (gegen die 
Basis) abgeflacht; punktirt gestreift, die Punktstreifen an der Basis 
und gegen die Spitze stärker vertieft, der 1., 2. und 3. endigen 
ziemlich weit vor der Basis, der 1., 2. und 9. verbinden sich an der 
Spitze und sind daselbsttief eingedrückt; die ebenen Zwischenräume 
viel breiter (etwa 4-5 mal) als die Punktstreifen, fein, bisweilen 
etwas runzelig chagriniert. Das rundliche Schildchen mit einem 
mehr oder minder deutlichen Strichelchen. Die Seiten der Brust 
und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt Beine ziemlich 
lang und kräftig, die Schenkel und Schienen stark und dicht punk- 
tirt; 1. Tarsenglied etwas länger als das 2., dieses wenig länger als 
breit. Beim j'ist das Klauenglied mit den Klauen der Vorderbeine 
stark vergrüssert, die Klauen sind besonders scharf und statt der 
Zähne an den übrigen scharfen Klauen, mit einem winkeligen 
Vorsprung versehen. 

Long (s. r.) : 3,2-3,5 mill. 

Ein männliches Exemplar aus Erythrea : Cheren (II. 1891, PENZIG) 
in der Sammlung des Genuaer Museums, ein Pärchen von der 
gleichen Localität (ex Coll. STAUDINGER) in meiner Collection. 


205 


-6. — APION (ASPIDAPION) RADIOLUS Ks. 


.Kommt interessanterweise auch in Erythrea vor; 1 Exemplar 
(Q) Scioa, Lit.-Marafa, V. 1878 (ANTINORI). 


7. — APION (PIEZOTRACHEL.) FULIGINOSUM WGr. 


Schient sehr weit verbreitet zu sein; von Rhodesien nordwärts 
bis Erythrea ; eine Anzahl Exemplare aus : Chinda, III. 1906 und 
Setit-El-Eghin, 11. 1906 (D. Fin), Cheren, 1894 (D° F. DERCHI). 


8. — APION (PIEZOTRACHELUS) MICROCEPHALUM WGr. 


Diese Art kommt gleichfalls auch in Erythrea vor: 2 Exemplare 
(f) auch Chinda, HT. 1906 (D. FrGint) unterscheiden sich keines- 
wegs von den typischen Stücken aus dem Mashonaland : Salisbury. 


III. — Aus dem Material des British Museum, London (1) 


1. — APION FLEXIROSTRE n. sp. 


Eine kleine, in die Verwandtschaftgruppe des Apion Mars}.alli- 
striaticeps gehôrige Art, leicht kenntlich durch den kräftig gebo- 
genen Rüssel und den ziemlich stark längsgewôülbten Halsschild. 

Kôrper grauschwarz, matt, die Fühler an der Basis und die Beine 
bräunlichgelb, die Kniee und Tarsen sowie die distale Hälfte der 
Fühler mehr oder minder angedunkelt, bisweilen beim ® auch die 
Schenkel gebräunt; mit feinen, hellgrauen Härchen, die auf den 
Spatien der Flügeldecken eine regelmässige Reihe bilden, ziemlich 
dicht besetzt. 

Der Kopf mit den grossen, stark gewôülbten und vortretenden 
Augen merklich breiter als lang, wie die ebene Stirne mit einzelnen, 
feinen Pünktchen besetzt, im Grunde microscopisch fein chagri- 
niert. Rüssel beim «4 etwas kürzer, beim ® merklich länger als 
Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern kräftig 
gebogen, fein chagriniert, nur mit einzelnen fehr feinen Pünktchen 
besetzt, matt; beim ç cylindrisch, bis nahe zur Spitze fein behaart, 
beim © von der Fühleriusertion gegen die Spitze sehr schwach 
eingeengt, kahl. Fühler nahe der Basis, kaum um den Duchmesser 
der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich lang und schlank; 
Schaft beim fast doppelt, beim ® merklich länger als das 


(1) Vergleiche : Mémoir. Soc. Ent. Belg., XVI, 2 und f. (1908). Hierzu 1. Nachtrag. 


206 


1. Geisselglied, dieses beim 4 oval, beim © fast doppelt so lang als 
breit, viel stärker als die folgenden, diese allmählig kürzer werdend, 
das 2. noch deutlich länger als breit, das 7. namentlich beim 
d quer. Keule ziemlich kräftig, eiférmig-zugespitzt, abgesetzt. 

Halsschild etwas kürzer als zwischen den spitzwinkelig nach 
aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne nicht stark verengt, 
hinter dem Vorderrande etwas stärker als vor der schwach 2-buch- 
tigen Basis eingezogen, an den Seiten dazwischen mässig gerundet, 
seitlich gesehen ziemlich stark gewülbt; fein und nicht sehr dicht 
punktirt, die Pünktchen infolge der rauhen Chagrinierung nicht 
deutlich kenntlich; mit einem kurzen, bisweilen undeutlichen 
Basalgrübchen. 

Flügeldecken länglich-oval, bisweilen an den Seiten fast parallel ; 
zwischen den wohl entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als 
die Thorax-basis; stark und etwas kettenformig punktirt gestreift, 
die Spatien wenig breiter als die Punktstreifen, mit 1 Reihe regel- 
mässig gestellter Härchen. Das kleine, rundliche Schildchen meist 
deutlich gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen, lang und 
schlank; 1. Tarsenglied reichlich 2 mal so lang als breit, das 
9. kürzer; die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim  scheinen 
die Tibien einfach gebildet zu sein (1). 

Long (s. r.) : 1,6-1,8 mill. 

Wenige Exemplare (1 «4, 2 89) von folgenden Localitäten zur 
Beschreibung vorgelegen : Br. S. Afrika : Manica, Leslies, Nw. 
Umtali, 25. X. 1897; Port Manica, Massikessi, 23. X. 1897 ; Mashona- 
land : 6 miles E. of Odzi R., 29. V. 1897; sämtlich von Herrn G.A.K. 
MARSHALL gesammelt. 


2, — APION GRANDÆVUM n. sp. 


Aus der Verwandtschaft des Apion vetuluim HTM., diesem auch 
sehr nahe stehend, von gleicher Färbung und Bekleidung, wie 
folgt von ihm gut zu trennen : Kopf mit den schwächer gewülbten, 
kaum vortretenden Augen merklich schmäler als bei vetulum, 
doch reichlich breiter als lang; Rüssel beim 4 etwas kürzer, gegen 
die Spitze schwach gebogen, cylindrisch, nur an der Fühlerinsertion 
leicht winkelig erweitert, (bei vetulum gegen die Spitze leicht 
verjüngt!) an der Basis fein und mässig dicht, gegen die Spitze 
weitläufiger punktirt, an der Basis fein behaart, matt, gegen die 
Spitze kahl und glänzend. Fühler noch etwas näher der Basis als 


(1) Dem einzigen männl. Exempl. fehlten leider ? der hinteren Schienen, an den 
anderen die Tarsen und somit künnten auch die bei diesen Arten meist vorhan- 
denen Dürnchen an den Tibien abgebrochen sein. 


+ TR 


et 


à 


bei vetulum inseriert, sonst wie bei diesem gebildet. Halsschild 
wenig kürzer und nach vorne schwächer verengt, hinter dem 
Vorderrand und vor der Basis kaum eingezogen, etwas stirker und 
dichter punktirt, im Grunde grüber chagriniert als bei vetulum, 
mit einem feinen Basalgrübchen. Flügeldecken etwas gedrungener 
oval, wie bei vetulum sculptiert. Beine etwas kürzer, das 1. Tarsen- 
glied etwas länger als das 2., dieses so lang als breit. Beim sind 
die 4 hinteren Tibien an der apicalen Innenecke scharf dornfôrmig 
verlängert. | 
Long. (s. r.) : 1,8-1,9 mill. 


2 S aus dem Mashonaland : Chirinda-Forest, Oktober 1905 und 
aus Br. S. Afrika : New Umtali, 26. X. 1897, G.-A.-K. MARSHALL. 


3. — APION. ORTHORHYNCHUM n. sp. 


Eine sehr markante, in die Verwandtschaft des A pion lunigerum 
WG&r. gehôürige Art, ausgezeichnet durch die Färbung, Bekleidung, 
die fast rbombische Gestalt, den in beiden Geschlechtern langen und 
vollkommen geraden Rüssel und die langen Extremitäten. - 

Kôürper hell kastanienbraun, der Rüssel beim  gegen die Spitze 
beller rostgelb, beim © dunkler braun, die Fübler in der l'asalpartie 
und die ganzen Leine blass rôtlichgelb, die Augen und Krallen 
pechschwarz; der ganze Käfer mit gelblichen und weissen, schup- 
penfürmigen Härchen, die auf den Flügeldecken eine unbestimmte 
Zeichnung bilden, dicht besetzt (1). | 

Kopf mit den grossen, gewülbten und vortretenden, unten in 
beiden Geschlechtern dicht weiss bewimperten Augen, etwas breiter 
als lang, fast unpunktirt, die ziemlich schmale Stirne mit 2 undeut- 
lichen Furchen. Der Rüssel beim 4 etwa 1 1/2 mal, beim © 2 mal 
so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern 
relativ dünn, vollkommen cylindrisch und ganz gerade, seitlich 
gesehen von der Stirne durch,eine deutliche Einsattelung abgezetzt, 
beim bis fast zur Spitze fein uud dicht gelblich behaart, matt 
beim © etwas schwächer behaart, glinzender. Die feinen, langen 
Fühler beim 4 etwas hinter der Mitte, beim © im basalen Drittel 
des Rüssels eingefügt. Schaft fast so läng als die 4 ersten Geissel- 
glieder zusammen; 1. Geisselglied reichlich 2 mal so lang als breit, 
die folgenden Glieder noch reichlich länger als breit, das 7. Glied 
so lang als breit, die verhältnismässig kleine, länglich-eiférmige 
Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwa so lang als an der Basis 
breit, nach vorne stark konisch verengt, am Vorderrande fast nur 


(1 Der Discus der Flügeldecken ist bei allen mir vorliegenden Exemplaren, 
mehr oder minder kahl, doch ist dies wohl abgerieben ? 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 4 VI 1909. 14 


208 


halb so breit als an der Basis, hinter dem Vorderrande etwas 
stärker als vor der Basis eingezogen, die Seiten dazwischen sanft 
gerundet, die Hinterecken scharf spitzwinkelig nach aussen tretend, 
die Basis stark 2-buchtig; die feine und dichte Punktirung infolge 
der dichten Behaarung schwer kenntlich. Flügeldecken mit den 
wohlentwickelten Schulterbeulen an der Basis wenig breiter als 
der Thorax, von da gegen die Spitze stark — an den Seiten sehr 
sanft gerundet (fast geradlinig) verengt, — wodurch Hallsschild und 
Flügeldecken zusammen eine rhombische Gestalt erhalten; seitlich 
gesehen im basalen Drittel am hôchften gewülbt, von da nach 
hinten allmählig abfallend; in den feinen Streifen undeutlich 
punktirt, die ebenen Spatien etwa 3 mal so breit als die Streifen ; 
das rundliche Schildchen gefurcht. Beine sehr lang und dünn, 
1. Tarsenglied der Vorderbeine 4 mal, das der 4 hinteren Beine 
etwa 3 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine wenig länger 
als breit. Die feinen Krallen scharf gezähnt. Beim ( die apicale 
Innenecke der 4 Hinterbeine scharf dornformig nach innen gezogen. 


Long. (s. r.) : 2,5-2,6 mill. 


Eine geringe Anzahl Exemplare aus dem Mashonalande : Chi- 
rinda-Forest, X, 1905, G. A. K. MARSHALL. 


4. — APION PLENUM n. sp. 


Dem Apion sulcatipenne HTM. nahe verwandt, von geringerer 
und gedrungenerer Gestalt, durch den kürzeren, nach vorne leicht 
verjüngten Rüssel, die schwächer gestreiften Decken, den stärker 
punktirten Thorax, etc. leicht zu trennen. 

Kôürper pechscharz, mit kurzen, feinen, grauen Härchen spärlich 
besetzt; mässig glänzend. Kopf etwas breiter als lang, die gewôülbten 
Augen schwach vortretend, die undeutlich gefurchte Stirne wie 
der übrige Kopf ziemlich fein und dicht und etwas runzelig 
punktirt, ebenso der Rüssel; dieser beim 4 etwas kürzer, beim ® 
so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern 
kräftig gebaut, an der Fühlerinsertion sehr schwach angeschwollen, 
nach vorne kaum merklich verjüngt. Fühler um den Längs- 
durchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich kurz und 
kräftig; Schaîft etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses 
rundlich-oval, reichlich stärker als die folgenden, das 2. Glied 
deutlich länger als breit, die folgenden eng aneinander gefügt, 
rundlich, das 7. quer. Die eiformig zugespitzte Keule scharf 
abgesetzt. 

Halsschild so lang oder um geringes kürzer als zwischen den 
spitzwinkelig nach aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne 


RTC TO Te 


209 


ziemlich stark verengt, hinter dem Vorderrande und vor der Basis 
mässig eingezogen, die Seiten dazwischen schwach gerundet, die 
Basis 2-buchtig, seitl ch gesehen mässig gewôülbt: mässig stark und 
ziemlich dicht und etwas runzelig punktirt, im Grunde chagriniert, 
vor dem Schiidchen mit einem feinen, bisweilen undeutlichen 
Basalstrichelchen. Flügeldecken gedrungen-oval, zwischen den 
kräftig entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als die Halsschild- 
basis, an den Seiten sanft gerundet, hinten stumpf eifrmig zuge- 
spitzt; seitlich gesehen mässig stark gewôlbt; stark punktirt 
gestreift, die leicht gewülbten Spatien wenig breiter als die Punkt- 
streifen. Das kleine, 3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine 
mässig kurz und ziemlich schlank, 1. Tarsenglied etwas länger als 
das 2., dieses so lang als breit; die feinen Klauen schwach gezähnt. 
Beine beim (j einfach. 

Long. (s. r.) : 1,6-1,8 mill. 

Eine kleine Anzahl Exemplare, aus dem Mashonaland : Chirinda- 
Forest, X. 1905, von Herrn G.-A.-K. MARHALL gesammelt, zur 
Beschreibung vorgelegen. 


5. — APION (CONAPION) CHIRINDANUM n. sp. 


Dem Apion (Conap.) angulicolle GyYLu. und bomaense Fsr. 
äusserst nahe verwandt, von beiden Arten durch den, in beiden 
Geschlechtern, namentlich aber beim © längeren und dünneren 
Rüssel, durch den schmäleren Kopf mit den stäirken gewülbten, 
vorspringenden Augen, durch den wie bei angulicolle gebildeten, 
doch im Verhältnis zu den stärker gerundeten und gewülbteren 
Flügeldecken kleineren Halsschild und durch die etwas längeren 
und schlankeren Beine gut verschieden und leicht zu trennen. Von 
Ap. propinquum HT. gleichfalls durch den in beiden Geschlechtern 
längeren Rüssel, durch den anders geformten Thorax und die 
matte, schwarze Färbung leicht zu unterscheiden. 


Long (s. r.) : 2,3-2,6 mill. 
In grosser Anzahl von Herrn MARSHALL im Mashonalande : 
Chirinda-Forest, im Oktober 1905 gesammelt. 


6. — APION FUSCUM War 
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905, G. A. K. M. 


7. — APION AFRICANUM GYLx. 


Eine kleine Anzahl Exemplare aus Chirinda-Forest, unterscheiden 
sich von der typischen Form durch in beiden G&eschlechtern etwas 
längeren Rüssel; die typ. Form lag mir weiters von folgenden 


210 


Localitäten vor : Mashonaland : Salisbury, X. 1897, Mouth of 
Umkomaas-R. IX. 1897, Natal : Upper Tongaat, 6000 fuss, 28. X. 
1901. 


8. — APION DISPARIROSTRE WGR, | 
Kopjes W. of Lesapi-R. V.-XI. 1897, Br. S. Afrika : Leslies, Nw. 


Umtali, Manica, 25. X. 1897, Mashonaland : 6 meilen ôstl. vom 
Odzi-R., 29. X. 1897. 
9. — APION CONICOLLE War. 


Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905. 


10. — APION CONSIMILE War. 
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1907, und 6 m. of Odzi-R., 
29. X. 1897, ferner Br. S. Afr. : New-Umtali, P. Manica, 25. X. 1897. 
11. — APION MARSHALLI WGr. 
Mouth of Umkomaas R., IX. 1897. 


12. — APION JUNODI WGr. 
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905. 


13. — APION (CONAPION) FLEXUOSUM WGr. 


Massikessi, Port Manica, 23. X. 1897, und Mashonaland : 6 mil. 
E. of Odzi-R., 29. X. 1897. 


14. — APION ASPHALTINUM WG&r. 
Natal : Malvern, Okt. 1897, und Estcourt, 4. I. 1899., Upper 
Buzi-R., 25. IX. 1905, S. 0. Mashonaland : Mangesi-R. 
15. — APION (PIEZOTRACHEL.) ILEX Fsr. 
Natal : Howick, XII. 1899. 


16. — APION (PIEZOTRACHEL.) CONSOBRINUM W@r. 
Br. S.-Afrika : Leslies, New Umtali, 25. X. 1897. 


211 


IV. — Aus der Sammlung Solari (Genua) und aus meiner Collection. 


4. — APION TELLINII n. sp. 


Dem Apion tanganum Hru. sehr nahe verwandt, durch den, 
infolge der flachgewôlbten, nicht vortretenden Augen schmäleren 
Kopf, den in beiden Geschlechtern schlankeren und etwas längeren 
Rüssel, die lingeren und dünneren Fübhler, den nach vorne mehr 
verengten und seitlich schwächer gerundeten Halsschild, endlich 
durch die etwas schlankeren Beine differenziert und leicht zu 
trennen. Beim Çj sind die 4 hinteren Tibien am Apex stark schräg 
nach aussen abgestutzt und daselbst mit einem, aus gelblichbraunen 
Bôrstchen gebildeten Besatz versehen. 


Long (s. r.) : 2-2,2 mill. 


1 Männschen aus Erythrea : Dongollo, von Tellinii gesammelt, in 
der Collection meines 1 Collegen, Herrn F. SoLari, 1 Weibchen aus 
Erythrea (ohne genauerer Patria, ex Coll. STAUDINGER) in meiner 
Sammlung. 


2. — APION SCHRÔDERI n. sp. 


Eine vorläufig isoliert stehende Art des afrikanischen Faunen- 
gebietes 

Kôürperdunkel kastanienbraun, die Flügeldecken heller rosthbraun, 
die Beine mit Ausnahme der Tarsen hell rôtlichgelbbraun, der 
Rüssel, die Fühler und Tarsen pechbraun, der ganze Kôürper mit 
schuppenfürmigen, den Punkten entspringenden, rein weissen 
Härchen besetzt. 

Kopf mit den ziemlich kleinen, doch stark gewôlbten und vor- 
springenden Augen, etwas breiter als lang, ziemlich stark und 
dicht punktirt. Rüssel so lang als Kopf und Halsschild zusammen, 
sehr sanft gebogen, von der Basis zur Spitze allmählig und schwach 
verjüngt, mitziemlich kleinen, reihig gestellten Punkten wenigdicht 
besetzt, im Grunde glatt und glänzend. Fühler etwa im basalen Drittel 
des Rüssels eingelenkt, ziemlich kurz und kräftig. Schaft reichlich 
1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses länglich oval, wenig 
stärker als die folgenden, diese kurz, eng aneinand gefügt; die kurz- 
eiformig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild so langalsan 
der Basis breit, an den Seiten mässig gerundet, nach vorne um geringes 
mehr als nach hinten verengt, hinter dem Vorderrand und vor der 
Basis sehr schwach eingezogen, die Basis sehr schwach 2-buchtig ; 
mit relativ groben Punkten dicht besetzt, vor dem Schildchen mit 
einem kurzen, doch deutlichen Basalstrichelchen. Flügeldecken 


212 


ziemlich kurz oval, zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen 
reichlich breiter als die Thoraxbasis, stark kettenformig punktirt 
gestreift, die gewôlbten Zwischenräume nicht breiter als die Punkt- 
streifen, mit einer Reihe feiner, Hirchen tragender Pünktchen 
besetzt. Beine ziemlich schlank, die Tarsen fein, 1. Glied etwas 
linger als das 2., dieses so lang als breit. Die feinen Klauen 
undeutlich gezähnt. 
Long.(s.r:):2#mill: 


Ein, durch Herrn Hirscu, Berlin, mir mitgeteiltes Exemplar, 
welches ich für ein Weibchen halte, von Herrn D' CHR. SCHRÜDER 
in D. O. Afrika, Sigital (X. 1905, cca 709 m.), gesammelt und dem 
Entdecker freundlichst zugeeignet. 

Von Herrn A. Karasek in Kumbulu, D. O. Afrika freundlichst 
mitgeteiltes Material ergah — soweit ich dasselbe bis jetzt präpa- 
rieren konnte, — nebst 2, später zu beschreibenden neuen Arten, 
folgende, für bereits beschriebene Species interessante Daten : 


a) Apion Marshalli Wär. — D. O. Afrika : Mahezangulu, cca 
1000 m., von der gleichen Localität ferner: 


d) Apion armipes WGR., c. 
c) Apion rectangulum WGR., . 


d) Apion (Piezotrachel.) fuliginosum War. — In eca. 200 Exem- 
plaren in W.-Usambara : Bez. Bumbuli, cca 800 m., im X: 1900 an 
einer Leguminose (1) erbeutet. Nach einer briefl. Mitteilung des 
obgenannten Herren, nennen die Eingebohrenen diese Pflanze 
« kunde ya mzimu » — Geisterbohne. 

Die Blätter dieser Pflanze waren von den Käfern fein siebartig 
durchfressen. 


(1) Leider war es mir bis jetzt unmôüglich, das vom H. Karaser freudlichst 
einsesandte, hübsche Material, determinieren zu kôünnen. 


213 


HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD 


par Paul Hbegnin. 


SYNTOMIDÆ 


Sphecosoma melapera sp. nov. — 26 mill. — Palpes jaune 
citron, le dernier article jaune orangé; antennes noires; tête jaune 
citron, le vertex avec une touffe noire; collier jaune citron liséré 
de noir en avant, ptérygodes jaune citron lisérés de noir en dehors; 
thorax noir avec deux taches jaune citron de chaque côté; dessus 
de l’abdomen avec les trois premiers segments jaune citron, les six 
derniers jaune orangé : premier segment avec un trait dorsal noir; 
second segment avec une large tache dorsale noire, à centre éclairé 
de vert métallique et de chaque côté une tache subdorsale noire ; 
troisième segment avec une tache carrée noire plus petite; les 
autres segments annelés antérieurement de noir finement liséré 
de vert métallique, les deux premiers anneaux noirs faisant 
le tour complet du corps; dessous du corps, coxæ et cuisses jaune 
citron, les pattes jaune orangé avec le dessus des tarses noir sauf à 
la dernière paire. Dessus des supérieures finement liséré de noir, 
l’apex largement noir; un trait souscostal jaune remontant au delà 
de la cellule, un autre trait le long du bord interne jusque vers le 
milieu ; les nervures noires, la médiane saupoudrée de poils jaunes. 
Ænférieures avec un fin liséré costal et les nervures noires. Franges 
noires. 

Un pris à Yumbo, rio Cauca, Colombie (1,100 mètres), le 
25 juillet 1908. 


Pheia discophora sp. nov. — 24 mill. — Palpes, antennes, 
tête et collier noirs; ptérygodes noires tachées d’orangé; thorax 
noir avec deux paires de points orangés; premier segment avec 
deux points subdorsaux orangés; reste de l'abdomen noir au des- 
sus, chaque anneau avec un petit liséré orangé plus ou moins caché, 
le ventre jaune orangé; pattes avec les extrémités rayées d’orangé 
et de noir aux premières pattes, tout orangées à la dernière paire. 
Ailes hyalines; supérieures avec un fin liséré noir qui s’élargit un 
peu à l’apex et les veines noires, un filet souscostal orangé s’arrê- 
tant peu avant l’apex et une large tache noire semée de poils oran- 
gés à cheval sur la discocellulaire. Inférieures avec un très fin 
liséré et les veines noires. Franges noires. Dessous pareil mais le 
filet .souscostal orangé plus développé et la tache discocellulaire 
entièrement orangée. 


214 


Un pris le 13 août 1908 sur le rio Aquatal à 1,600 mètres; 
une © prise le 28 mai de la même année à Tocota, 2,000 mètres; 
Colombie. 


Cosmosoma notosticta sp. nov. — 27 mill. — Palpes et 
antennes noirs; tête orangée, le vertex noir entre les antennes; 
collier orangé; ptérygodes orangés avec une touffe noire au départ; 
abdomen orangé avec une triple rangée de taches noires, dorsale 
et subdorsales; coxæ orangés, le reste des pattes noir et orangé; 
extrémité anale noire avec les deux derniers anneaux ventralement 
noirs. Les quatre ailes hyalines, finement lisérées de noir, avec la 
base garnie de poils orangés et les nervures noires; les supérieures 
avec le liseré noir s’élargissant à l’angle interne et surtout à l’apex, 
la discocellulaire anguleuse et à peine épaissie et un filet souscostal 
jaunissant; les inférieures avec le liséré au bord abdominal et à 
l’apex. ; 

Une © prise le 17 août 1908 sur le rio Agnatal à 1,600 mètres; 
Colombie. 


Gosmosoma phœnicophora sp. nov. — 17 mill. — Palpes. 
antennes et tête noirs; collier noir et rouge; ptérygodes noirs; tho- 
rax, dessus de l'abdomen et touffe anale noirs lisérés de rouge de 
chaque côté; pattes noires en partie lisérées de jaune; ventre jaune 
au départ, noir à l’extrémité. Ailes hyalines; supérieures avec la 
côte et les nervures noires, une lache basilaire sousmédiane rouge, 
une large tache discocellulaire noire, une bande terminale noire 
très large à l’apex, rétrécie sur 3 et 4, plus large de nouveau sur 2 
où elle s'arrête carrément, suivie alors d’une mince bordure interne 
qui s’élargit sur la base; la frange noire. Inférieures avec une très 
large bande abdominale rouge qui, après l’angle anal, devient noire 
et se continue en une bande terminale noire élargie à l’apex, une 
bande costale noire élargie sur la discocellulaire ; la frange rouge à 
l’angle anal puis noire. | 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y. 


Holophæa endoleuca sp. nov. — 37 mill. — Palpes, antennes 
et ptérygodes noirs; tête et collier à reflets bleu vert métallique; 
thorax noir avec deux taches dorsales à reflets bleu vert métallique; 
premier segment traversé par une bande dorsale rouge; reste de 
l'abdomen noir avec une rangée latérale de ta-hes bleu vert métal- 
lique de chaque côté; ventre noir avec également deux rangées de 
taches bleu vert métallique; coxæ bleu vert métallique; pattes 
noires avec des irroralions mélalliques aux cuisses; un point thora- 
cique rouge à la base costale des supérieures en dessus et en dessous 


_ainsi que sur la base immédiate de la côte; les quatre ailes noir mat, 
les inférieures avec le bord abdominal blanc; dessous pareil; frange 
noire avec quelques poils plus pâles. 

San-Antonio, Colombie; une © prise le 9 avril 1908. 


LA] 


Saurita hemiphæa sp. nov. — 23 mill. — Palpes noirs avec 
quelques poils blancs à la base; antennes noires; front, ptérygodes, 
thorax et dessus du corps noir avec quelques reflets d’un vert 
métallique; collier noir coupé par un point blanc à l’épaule, 
l'épaule avec une touffe de poils rouges; pattes noires avec les coxæ 
et dessous des cuisses blancs; touffe anale noire. Ailes hyalines à 
reflets violets sous un certain angle, lisérées de noir et avec les 
veines noires bien marquées; supérieures avec la cellule et les 
régions sousmédiane et interne jusqu'à l’angle couverts d’atomes 
noirs, le liseré terminal un peu élargi vers l’apex; inférieures avec 
la partie supérieure de la cellule couvert d’atomes, le liséré épaissi 
à l’apex et à l’angle anal, manquant sur la première moitié du bord 
abdominal. Dessous comme le dessus mais avec quelques atomes 
vert métallique dans la cellule des quatre ailes et à la côte des infé- 
rieures et quelques atomes blancs sur quelques nervures et dans les 
régions interne et abdominale. 


Maroni; Guyane française; un . 


Cacostatia flaviventralis sp. nov. — 41 mill. — Ailes hya- 
lines à reflets bleutés sous un certain angle, les dessins, parties 
noires du corps et toutes les nervures d’un beau noir velouté à 
reflets bleu indigo vif; supérieures avec les régions costale, interne 
(celle-ci jusqu'au pli sousmédian) et terminale (très largement à 
l’apex) noires, traversées en outre par une large bande médiane 
oblique noire en sorte que les parties hyalines se réduisent d’un 
coté aux deux premiers tiers de la cellule, à un petit angle entre la 
2 et la médiane et à la région sousmédiane, de l’autre à une large 
bande transversale postmédiane portant sous la côte pour finir sur 
la 3 avant le bord. Inférieures avec une bordure costale et termi- 
nale, élargie à l’apex, un liséré abdominal et une peti'e tache sur 
l’angle de la discocellulaire noirs, le reste hyalin. Dessous pareil. 
Franges couleur de fond. Palpes, antennes, ptérygodes, thorax et 


dessus du corps noir velouté à reflets indigo comme dit plus haut; 


tête noire, le front liséré de blanc; collier noir en dessus, blanc en 
dessous; coxæ et intérieurs des cuisses blancs, reste des pattes noir; 
ventre jaune, le dernier segment et la touffe anale noirs. 

Un pris à la villa Elvira. 1,600 mètres, le 27 février 1908: 
Colombie. 


216 


Phaio acquiguttata sp. nov. — «j 39, © 46 mill. — Palpes, 
antennes et vertex noirs; front noir à reflets bleu vert métallique; 
collier noir avec deux gros points blancs en dessus; ptérygodes 
noirs, le centre avec écailles bleu vert métallique; thorax bleu vert 
métallique en avant, avec une très grosse tache blanche couvrant 
la partie postérieure, entouré de poils noirs; premier segment noir 
avec deux touffes blanches très rapprochées, les autres segments 
noirs et bleu métallique avec une tache latérale blanche sur les 
second et troisième, la touffe anale bleu vert avec quelques poils 
blancs ; coxae blancs; pattes noires pointées de blanc aux jointures 
des cuisses; ventre blanc au départ puis noir avec des taches laté- 
rales blanches qui disparaissent aux derniers anneaux. Dessus des 
supérieures noir brun avec quelques irrorations bleu vert métal- 
lique à la base et les taches hyalines suivantes : une grosse tache 
sousmédiane en avant de la 2, surmontée d’une petite éclaircie 
cellulaire; une petite tache sous costale dans la seconde moitié de 
la cellule; quatre taches extracellulaires dont deux plus grosses et 
plus en dehors entre 3 et 5 et deux plus petites et plus rentrées au 
dessus, reliées ensemble par un point hyalin plus ou moins déve- 
loppé entre les deux groupes, c’est-à-dire entre la 5 et le pli. Infé- 
rieures noires avec cinq taches hyalines qui se touchent : une tache 
sousmédiane allongée surmontée d’une petite cellulaire et suivie 
de trois taches entre 3 et 4 (toute petite), 4et5,5 et 6 (plus grandes). 
Franges noires. Dessous pareil, la région costale basilaire des infé- 
rieures teintée de bleu vert métallique. 

Une paire; le ' pris à San Antonio, 2,000 mètres, le 24 août 
1908; Colombie. 


Phaio quadriguttata sp. nov. — 47 mill. — Palpes noirs 
avec une touffe de poils blanes à la base; antennes et vertex noirs; 
front noir pointé de blanc de chaque côté; collier noir avec trois 
points blancs; médian et sousmédians ; ptérygodes noirs; premier 
segment traversé dorsalement par une bande de poils blancs; 
dessus de l’abdomen semé d’écailles bleu métallique avec un fin 
liseré latéral blanc et la touffe anale noire; ventre blanc bordé de 
noir de chaque côté; coxae garnis de longs poils blancs; pattes 
noires, seconde paire pointée de blanc à la première joimture, troi- 
sième paire avec li base et l’intérieur des cuisses blancs. Supé- 
rieures avec une touffe basilaire costale blanche, le dessus noir 
semé d’écailles vert mordoré métallique sur la première moitié et 
la région centrale interne et les quatre taches hvalines à reflets 
nacrés suivantes : une lache sousmédiane allongée précédant la 2 
(plus grande); deux petites taches arrondies la première au sommet 
supérieur de la cellule, la seconde au départ de 6 et 7; la quatrième 


RARES * © M 4, ai 


217 


arrondie et de taille moyenne au départ de 3 et 4. Dessus des infé- 
rieures noir semé de quelques écailles métalliques avec quatre 
taches hyalines : la première, plus grande et allongée, sousmédiane, 
deux extracellulaires au départ entre #4 et 6 et une toute petite au 
départ de 5 et 4. Franges noires. Dessous pareil; les supérieures 
avec le crochet du frein blanc, les inférieures entièrement couvertes 
d’atomes métalliques, vert mordoré dans la région costale, bleu 
vert ailleurs. 


Rivière Numbala, près Loja, Équateur ; un (ÿ, pris en 1885. 


Delphyre roseiceps sp. nov. — 27 mill. — Palpes noirs ; 
front et vertex grisant ce dernier liséré de rosé en arrière; collier 
grisant, liseré de rosé en avant; ptérygodes et thorax grisant avec 
des taches plus noires; abdomen et ventre rose rougeâtre avec une 
petite touffe dorsale jaune sur les premiers anneaux et un liséré 
latéral noir, le dernier anneau noir, la touffe anale grisant; coxae 
rosés ; pattes avec le départ rosé puis grisant et les extrémités noires. 
Dessus des supérieures d’un blanc grisâtre, assombri à la côte, au 
bord interne et à l’apex avec les taches noires suivantes : trois basi- 
laires; quatre antémédianes dont uhe costale, une cellulaire et deux 
internes en dessus et en dessous de la 1 ; un groupe central agglo- 
méré comprenant deux taches cellulaires avant la discoïdale; une 
costale et cinq taches au départ entre 2 et 7 (les deux taches entre 3 
et » plus extérieures); ce groupe est relié d’un côté au bord interne 
par trois plus petites taches superposées, de l’autre à la rangée 
terminale par une seconde tache allongée entre 2 et3; quatre taches 
subterminales entre la 5 et la côte, enfin une série terminale entre 
les nervures, la pointe apicale restant blanche. Frange blanche et 
grise. Dessus et dessous des inférieures noirs avec la cellule blanche 
et la frange noire. Dessous des supérieures noir avec une irroration 
blanche sous la médiane, une tache cellulaire blanche allongée et 
quatre taches blanches postmédianes entre 5 et 7 et5 et 5, ces deux 
dernières plus en dehors; frange noire blanchissant vers l'angle 
interne. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©. 


Hyaleucerea leucoprocta sp. nov. — 43 mill. — Palpes 
noirs, l’extrémité grisant; tête noire, grisant au collier; collier, 
thorax et ptérygodes couverts de longs poils d’un noir grisant, ces 
derniers rayés de noir; dessus de l’abdomen noir avec une raie 
latérale d’un blanc légèrement ochracé, les quatre derniérs anneaux 
dorsalement blanc ochracé bordés latéralement par une raie noire, 
la touffe anale noircissant; ventre noir; patles noires avec les coxae, 
dessous et parties avoisinantes du corps blanchissant. Dessus des 


218 


supérieures d’un noir grisant coupé par les nervures bien noires et 
avec quelques irrorations noires dans la région basilaire sousmé- 
diane, vers le milieu de la côte, entre le pli sousmédian et la 2 et 
quelques ombres entre les nervures de l’apex à la 3. Dessus des 
inférieures noir profond à reflets bleutés avec une éclaircie cellu- 
laire allongée. Franges noires. Dessous des premières ailes unifor- 
mément noir avec une éclaircie cellulaire contre la médiane; 
dessous des secondes ailes comme le dessus; les franges noires. | 
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (. 


LITHOSIANAE. 


Odozana patagiata sp. nov. — 18 mill. — Dessus des supé- 
rieures brun à reflets mordorés sous un certain angle; la frange 
concolore. Dessus des inférieures rouge avec un liseré costal brun, 
une mince bordure terminale inégale noire et la frange noire. Des- 
sous pareils. Tête, antennes, corps et pattes bruns, les ptérygodes 
rouges. 

Corvico, 1,800 mètres, Bolivie; une ©. 


Lamprostola endochrysis sp. nov. —18 mill. — Supérieures 
avec les plis accentués, le dessus d’un noir verdâtre luisant, le 
dessous noir. Dessus des inférieures avec toute la région abdominale 
et une partie de la cellule jaunes, le reste de l’aile noir, en dessous 
le jaune s’étend encore davantage dans la cellule et au delà et 
remonte jusque vers le milieu du bord abdominal; franges jaunes 
sur les parties jaunes, noires ailleurs. Palpes, thorax, corps et pattes 
noires ; abdomen avec une longue touffe latérale de poils jaunes de 
chaque côté. 

Rio Agnat:1l, 1,600 mètres, Colombie; un 4 pris le 15 juillet 1908. 


Lycomorphodes hemicrocea sp. nov. — 20 mill. — Dessus 
des supérieures avec la première moilié d’un noir verdâtre, la 
moitié terminale jaune rougeûtre, la frange noir verdâtre. Dessus 
et dessous des inférieures et leurs franges noirâtres. Dessous des 
premières ailes noirâtre, la seconde moitié de la côte restant jaune, 
la frange noirâtre. Tête, corps et pattes noirâtres. 

Un pris le 24 juillet 1908 à Matagang, Cauca (1,000 mètres); 
Colombie. 


Lycomorphodes coccipyga sp. nov. — 15 mill. — Dessus 
des quatre ailes noir semé d’atomes métalliques clairsemés, les 
franges noires. Dessous des quatre ailes noir. Pattes, antennes, tête, 


AS TE LA ed. LÉ AA 


219 


_ptérygodes, thorax, dessous du corps, pattes et touffe anale noirs; 
dessus de l’abdomen rouge. 
Un G pris dans l’îlé de Curaçao, le 23 février 1908. 


ARCTIANÆ 


Eriostepta beata sp. nov. — 30 mill. — Palpes à dessus brun, 
dessous blanc et rayés de rouge par côté; front et tête rouge mêlé 
de blanc; collier et épaulettes jaunes; ptérygodes brun rouge; 
thorax et dessus de l’abdomen rouges, le thorax avec une raie cen- 
trale brune qui continue sur les premiers segments; coxæ et 
intérieurs des pattes blancs, dessus bruns ou jaunes, les jointures 
annelées de noir; ventre blanc; touffe anale blanche. Dessus des 
supérieures jaune citron avec les taches suivantes : une très large 
tache interne allant de la base au bord terminal avant la 2, remon- 
tant sur la côte de suite après la base, puis une seconde fois à la 
première moitié de la cellule, traversant la 2 et lançant une pointe 
sur 3, à bords intérieurs irréguliers; une seconde tache subtermi- 
nale à bords également très irréguliers, allant de la 3 à la côte, 
les espaces entre 3 et 4, 5 et 6 plus en dehors et touchant les points 
terminaux, lançant deux petites taches apicales entre 7 et 9. Ces 
taches sont d’un brun violacé lavé de rouge, lisérées finement de 
noir et les nervures qui les traversent on les bordent deviennent 
rouges. La première tache contient sous la 2 un petit point jaune 
cerclé de rouge. L’aile possède, en outre, un point cellulaire, un 
trait souscostal à la jonction de la discocellulaire, une série post- 
médiane de cinq points intranervuraux entre la 2 et la souscostale, 
un point souscostal avant l’apex et une série terminale entre les 
nervures, tous ces points bruns. Frange jaune, brune à l’angle 
interne. Dessus des inférieures noirâtre pâle, lavé de rouge inté- 
rieurement et à l’apex et de jaune sur la côte, la frange concolore. 
Dessous d’un jaunâtre très pâle; les supérieures avec la tache 
subterminale du dessus et les deux points apicaux brun foncé et le 
rappel par transparence des autres points du dessus; les inférieures 
lavées de rose très pâle centralement et le long du bord abdo- 
minal. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y. 


Aphyle albipicta sp. nov. — 26 mill. — Palpes blonds avec le 
dessous blanc au départ et une ravure latérale rouge; front blond 
bordé de blanc en avant; vertex blanc pointé de rouge à la base des 
antennes; antennes blondes, la tige finement rayée de rouge; collier 
blanc encadré par un fin liseré rouge ; ptérygodes blanches coupées 


220 


par deux raies rouges; thorax blanc avec une rayure centrale 
rouge; dessus de l’abdomen rouge rosé avec une touffe dorsale 
blanche sur les premiers anneaux; touffe anale blanche; coxæ et 
intérieurs des pattes blancs, les dessus blonds; ventre blanc. 
Dessus des supérieures d’un blond brunâtre avec une tache basi- 
laire interne, blanche en haut, rouge le long du bord interne au 
départ puis blanche, suivie sur le bord d’une petite tache blanche 
puis, au milieu du bord interne, d’une grosse tache blanche com- 
mençant une série de quatre taches blanches rentrant obliquement 
en quart de cercle dans l’intérieur de l'aile, la seconde tache entre 
le pli et la sousmédiane, la troisième adossée extérieurement à la 
discocellulaire qui reste blonde, la quatrième plus en dehors entre 
le pli et la 6. Faisant suite à ces deux dernières taches et s'appuyant 
dessus, une tache non plus blanche mais ochracée et un peu 
hyaline est à cheval sur #4 et 5. D'autre part, précédant la seconde 
tache et se fondant avec elle, se trouve une large tache centrale 
blanche qui occupe la région antérieure de la cellule, la région 
sousmédiane en dessous et contient comme un point blanc entière- 
ment cerclé de rouge avec, au-dessus, un second liséré rouge non 
fermé. L’aile contient encore un petit point blanc sur la 3 et une 
série terminale de taches blanches, très irrégulières, les nervures 
passant dessus rosées, savoir : une petite sous la 2; une plus 
grande sur la 3; une plus grande encore sur la 4; une plus petite 
sous la 5; une très orande et très irrégulière à cheval sur 6 et 7 
et contenant entre ces deux nervures un point blond. Frange 
blonde, plus claire par endroits. Dessus des secondes ailes rosé 
avec le bord abdominal et la frange blancs. Dessous des supérieures 
d’un blond très pâle éclairé de rosé au centre et sur quelques 
nervures, avec le rappel effacé des taches du dessus ; dessous des 
secondes ailes d’un blanc à peine teinté de rosé. 
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (4. 


Hyponerita viola sp. nov. — 30 mill. — Palpes violets, jaunes 
à la base et à l’extrême pointe; front, vertex, ptérigodes et thorax 
violets; collier jaunâtre ; dessus de l'abdomen jaune; pattes jaunes; 
dessous du corps et ventre blanc jaunâtre. Dessus des supérieures 
jaune avec deux larges taches d’un violet pâle, lisérées en partie 
de rouge; la première occupant toute la base et la région interne, 
son bord supérieur partant du premier tiers de la côte, passant sur 
la discocellulaire et le long de la 3 pour aboutir au bord terminal ; 
la seconde, subapicale, occupant le dernier cinquième de la côte, 
semi arrondie, son bord inférieur appuyé sur #4, son bord extérieur 
festonné tout près du bord terminal qu’il ne coupe pas. Frange 
jaune, violette à l’angle interne. Dessus et dessous des inférieures 


221 


et franges jaunes. Dessous des supérieures avec les taches comme 
en dessus mais noircissant, la première tache laissant le bord costal 
jaune, bord terminal également jaune mais l’espace entre les 
deux taches blanchissant, les nervures restant jaunes ; franges 
comme en dessus. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©. 


Ammalo cônstellata sp. nov. — 46 mill. — Palpes bruns, le 
second article ochracé; tête et collier ochracé pâle mêlé de poils 
bruns; ptérygodes bruns bordés au bord inférieur de poils ochracé 
pâle; thorax brun; abdomen ochracé avec de chaque côté une 
rangée subdorsale de traits transversaux bruns, couverts sur les 
premiers anneaux par de longs poils ochracés et manquant aux 
derniers anneaux; premières paires de pattes brunes annelées 
d’ochracé, troisième paire ochracée annelée de brun. Dessus des 
supérieures brun avec quelques fines stries plus claires et deux 
groupes de taches irrégulières ochracées lisérées de brun sur un 
fond ochracé; le premier groupe occupant la base jusqu’à la sous- 
médiane, presque toute la cellule et la côle au-dessus avec trois 
séries de taches; le second groupe, subapical, occupant le dernier 
quart de la côte et finissant juste avant l’apex ; frange brnne. Dessus 
des inférieures brunâtre avec la cellule plus pâle et la frange conco- 
lore. Dessous des premières ailee d’un brun plus pâle que le dessus 
avec le rappel effacé des deux groupes de taches du dessus. Dessous 
des inférieures comme le dessus mais plus pâle et plus ochracé. 

Une © prise à San Antonio, 2,000 mètres, Colombie, le 20 août 
1908. 


Pseudopharus hades sp. nov. — 45 mill. — Palpes, antennes, 
tête, collier, ptérygodes, thorax, pattes, ventre et dernier anneau 
d’un noir profond ayant sous un certain angle des reflets bleu 
sombre par exemple aux palpes, à la tête et notamment au vertex, 
aux ptérygodes, etc.; extrémité du thorax avec une touffe de poils 
bleuâtres ; dessus de l’abdomen rayé de janne et de noir. Dessus des 
supérieures noir brun, les nervures d’un noir plus profond, avee 
une irroration sombre discoïdale et les franges concolores. Dessus 
des inférieures noir brun, le centre un peu hvyalin, la frange conco- 
lore. Dessous des quatre ailes noir brun; les inférieures comme en 
dessus. 

San Antonio, 1,800 mètres, Colombie; une © prise le 16 août 
1908. 


Halisidota obvia sp. nov. — 43 mill. —- Palpes, tête, collier 
et thorax jaune ochracé; ptérygodes jaune ochracé avec deux tout 


222 


petits points bruns; dessus de l’abdomen brunâtre ; pattes ochracé 
pâle avec les extrémités annelées de brun; dessous du corps et 
touffe anale ochracé pâle. Dessus des supérieures jaune ochracé 
avec les nervures plus teintées et les dessins brunâtres; côte mar- 
quée d’une série régulière de points bruns, une agglomération 
brunâtre discoïdale marquée d’un point noir sur la jonction de 
3, 4, 5 à la discocellulaire, trois lignes ou plutôt ombres transver- 
sales droites brunâtres allant : la première du bord interne non loin 
de la base au premier quart de la cellule; la seconde de la côte non 
loin de la base à travers la cellule et le long de la 2 au bord terminal; 
la troisième du troisième quart du bord interne à la côte assez 
parallèlement au bord terminal; cette dernière ligne est suivie de 
taches allant de la 5 à l’apex et de quelques taches subterminales 
entre la 5 et l'angle. On remarque encore quelques tout petits 
points bruns sur la sous costale et des strialions un peu sur toute 
la surface de l'aile. Frange couleur du fond coupée d’une touffe 
brune à chaque nervure. Dessus des inférieures avec la moitié 
supérieure costale jaune ochracé, la moitié abdominale brunâtre et 
une bordure terminale brunâtre de la 2 à l’apex; frange ochracée 
coupée d’une touffe brunâtre de l’apex à la 2 puis mêlée de poils 
brunâtres. Dessous des quatre ailes d’un ochracé couleur os avec 
quelques points brunâtres et la frange concolore. 
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un 


Holomelina cyana sp. nov. — 26 mill. — Palpes gris souris 
plus clair à la base; tête, collier, ptérygodes, thorax, dessus des 
sunérieures et frange gris souris; coxae blanchâtres; pattes gris 
souris, la première paire avec une touffe de poils jaune au départ; 
ventre blanc au départ puis gris; touffe anale grise; dessus de 
l’abdomen d’un bleu métallique luisant recouvert par des poils gris; 
dessus des inférieures d’un bleu métallique plus ou moins brillant 
selon l’angle avec une tache longitudinale blanche s'étendant sur 
toute la moitié inférieure de la cellule et un peu au delà; frange 
gris noirâtre. Dessous des supérieures gris noirâtre irisé de bleu; 
dessous des inférieures d’un gris noirâtre tournant au bleu vert mat 
suivant l’angle, la tache blanche comme en dessus et les franges 
concolores. 

Rio Tocota, Colombie; un j pris le 12 avril 1908. 


Heliactinidia flavivena sp. nov. — 31 mill. — Palpes bruns, 
la base couverte de poils jaunes|/; tête, ptérygodes et thorax blond 
grisâtre mêlé de poils jaunes; collier blond grisâtre liséré de 
jaune en avant; abdomen jaune avec une ligne dorsale gris noirâtre, 
la touffe anale jaune; pattes grises, l’intérieur des cuisses jaunis- 


Lun NA > “6 
: 


223 


sant. Dessus des supérieures grisâtre blond avec une touffe basi- 
laire jaune, les nervures bien détachées jaunâtre pâle, la frange 
jaunâtre. Dessus et dessous des inférieures jaunes, la frange conco- 
lore. Dessous des supérieures et frange jaunes, la côte restant grise 
au départ. 

Cali, Colombie; un & pris le 2 mai 1908. 


HYPSIDÆ 


Josiomorpha flammata sp. nov. — + 33. © 37 mill. — 
Palpes, tête et collier noir bleuté semé de poils jaunes notamment 
sous les palpes; ptérygodes avec une large bordure supérieure 
Jaune qui se continue sur le collier; thorax noir bleuté avec une 
fine raie centrale jaune; abdomen noir bleuté avec une raie dorsale 
et, de chaque côté, une raie latérale jaunes, la base subdorsale 
Jaune, le dessous blanchissant ; pattes avec les dessus noir bleuté, 
les dessous blanchissant, la première paire à coxae jaunes. Dessus 
des quatre ailes d’un noir bleuté profond, chaque aile coupée dans 
son milieu par une large bande longitudinale jaune; celle des 
supérieures partant de la base, suivant la médiane qu’elle recouvre 
puis la 4, ne descendant à la sousmédiane qu’au départ puis se 
perdant entre 4 et 3 assez loin du bord dans le ;;, sur le bord même 
dans la © ; aux inférieures, partant de la base, suivant le pli cellu- 
laire et débordant sous la cellule et au delà jusque près du bord 
dans les deux sexes, tout le bord abdominal jaunissant. Ces bandes 
sont plus larges et développées dans la ©. Franges couleur du fond. 
Dessous pareil. 

Une paire prise en 1908 dans la villa Elvira, 1,800 mètres, Cali, 
Colombie; le & le 1* juillet, la © le 24 août. 

Un second ' provenant également de Cali mais pris le 5 mai de 
la même année (34 mill.) a les bandes jaunes plus développées mais 
la raie jaune dorsale de l’abdomen est absente et le corps ne blan- 
chit pas en dessous. 


GEOMETRIDAE 


Josia annulata sq. nov. — 25 et 30 mill. — Dessus des quatre 
ailes noir, chaque aile traversée par une bande longitudinale jaune 
qui part, aux supérieures, de la base juste en dessous de la côte, 
traverse la cellule le long de la médiane puis continue droite et 
cesse avant le bord terminal; aux inférieures, part du bord abdomi- 
nal un peu avant le milieu, coupe la cellule et n’atteint également 
pas le bord; franges noires, jaunissant vers l’angle anal. Dessous 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 4 VI 1909. 15 


224 


pareil. Palpes jaunes à la base, puis noirs; front, côtés de la tête et 
collier avec des poils jaunes ; vertex noir ; dessus de l’abdomen noir 
coupé par une bande transversale jaune au départ faisant suite à la 
bande jaune des secondes ailes; ventre blanc. 

Deux 4j pris l’un à San-Antonio (2,000 mètres), le second à 
Matahang rio Cauca (1,000 mètres), Colombie, en juillet 1908. 

Ressemble à frigida DRUCE mais avec la bande jaune des infé- 
rieures disposée comme dans cruciata BTL. 


Polypoetes cistrinoides sp. nov. — 26 mill. — Dessus des 
supérieures noir pâle, toutes les nervures marquées en fauve sauf 
sur le passage d’une grande tache transversale blanche, médiane, 
oblongue et légèrement inclinée extérieurement dans sa partie 
inférieure, partant immédiatement sous la côte et finissant sous 
la 2; un petit point subapical également blanc; frange couleur du 
fond. Dessus des inférieures avec la base blanche émettant une très 
large bande transversale blanche finissant en pointe au bord, lais- 
sant la région apicale jusqu’en dessous de la 5, le bord terminal de 
3 à l’angle et le bord abdominal noirs, ce dernier plus pâle; frange 
noire sauf en face de la bande blanche entre 3 et 4. Dessous des 
premières ailes noir avec les nervures concolores, les deux taches 
blanches et la frange noire; dessous des inférieures avec le blanc 
envahissant tout le bord abdominal et ne laissant noires que la 
région apicale et une toute petite bordure terminale de l’angle à 
la 3; frange comme en dessus. Palpes blancs à extrémités noires; 
front blanc; dessus du corps noir semé de poils blancs; coxae 
blancs; extrémités des pattes noires ; dessous du corps blanc. 

Cali, Colombie; un . 

Se placera auprès de Polypoetes cistrina DRUGE. 


Polypoetes decorata sp. nov. — (ÿ 25 99 26 à 29 mill. — 
Dessus des quatre ailes noir; les supérieures avec deux bandes 
jaunes : la première longitudinale, partant de la base entre la 
médiane et la sousmédiane et s’arrêtant vers le milieu de l’aile; la 
seconde oblique, partant sous la côte, coupant l’extrémité de la 
cellule et s’arrêtant sous la 3. Inférieures avec une tache jaune 
oblongue, jetée obliquement en dehors de la cellule sous la côte 
(toutes ces taches plus développées chez les O9 que chez les 4). 
Franges noires. Dessous pareil mais recouvert en plus de blanc 
bleuté; aux supérieures, dans la région basilaire; aux inférieures 
dans toute la première moitié et même au delà dans la moitié infé- 
rieure de l'aile. Franges.noires. Palpes noirs à la base, blancs au 
sommet; tête, thorax et dessus du corps noirs; dessous du corps et 
pattes blancs ; touffe anale noire. 


295 


San Antonio, 2,090 mètres ; Yumbo, Cauca, 1,100 mètres, 
Colombie; trois paires prises en juillet et août 1908. 


Polypoetes sublucens sp. nov. — 28 à 30 mill. — Dessus des 
supérieures noir, les nervures finement teintées de jaune; dessus 
des inférieures noir. Franges noires. Dessous des premières ailes 
noir, la base blanc bleuté, la © avec une petite irroration blanche 
adossée extérieurement à la discocellulaire ; dessous des secondes 
ailes entièrement envahi par le blanc bleuté sauf dans la région 
apicale et une partie du bord terminal qui restent noires plus large- 
ment à l’apex jusqu'à 5 puis moins largement de 5 à 2. Franges 
noires avec quelques poils blancs vers l’angle anal des inférieures. 
Premier article des palpes fauve, les autres articles et la tête noirs 
avec quelques poils blancs; ptérygodes noirs avec quelques poils 
fauves ; thorax et dessus de l’abdomen noirs; coxae et ventre blancs ; 
pattes à dessus noirs et dessous blancs. 

San Antonio, 2,000 mètres; rio Agnatal, 1,600 mètres; villa 
Elvira, 1,800 mètres, Colombie; quatre 44, deux 99. 

Espèce voisine de Polypoetes nox DRUCE. 


Polypoetes leucocrypta sp. nov. — 25 mill. — Dessus des 
quatre ailes et franges noirs; les supérieures avec une petite tache 
subapicale, à peine délimitée, semihyaline, à cheval sur 6; les infé- 
rieures avec une éclaircie discale. Dessous des premières ailes noir 
avec un petit trait basilaire médian, une tache cellulaire arrondie et 
la tache subapicale du dessus mais mieux marquée, allant de 5 à 7 
(toutes ces taches d’un blanc soufré). Dessous des secondes ailes 
blanc soufré laissant en noir un mince liséré costal et une très large 
bande terminale. Franges noires. Palpes fauves, le sommet noir. 
Front, thorax et dessus de l’abdomen noirs; collier et ptérygodes 
avec quelques poils fauves; coxae et ventre blancs. 

Venezuela ; un (j. 


Scotura subcœærulea sp. nov. — 28 mill. — Dessus des quatre 
ailes noir, les supérieures avec une petite tache extracellulaire, 
oblongue, blanche, semihyaline, allant de 4 à 6; les franges noires. 
Dessous des premières ailes pareil mais avec la base blanc bleuté ; 
dessous des secondes ailes avec la première moitié blanc bleuté 
(cette teinte absorbant toute la cellule puis descendant à l’angle 
anal), le reste de l’aile noir. Palpes longs et recourbés, le premier 
article jaune, les autres noirs lisérés de blanc; tête, thorax et dessus 
du corps noirs avec quelques poils blancs ; pattes à dessus et des- 
sous blanchissant ainsi que le dessous du corps. 

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un « pris le 23 août 1908. 


LL. di 


226 


Une © que je rapporte à cette espèce diffère du «j par son corps 
plus court, les palpes beaucoup plus petits et plus envahis de jaune, 
les nervures 3 et 4 plus longuement tigées aux supérieures, la tache 
de ces ailes d’un blanc opaque et allant de 2 à 6. Elle a été prise à 
Cali, Colombie, le 15 mai 1908. 


? Brachyprota trigonata sp. nov. — 20 mill. — Ailes infé- 
rieures allongées, triangulaires, formant queue. Les quatre ailes et 
leurs franges, très longues, luisantes et teintées en un vert d’eau 
très pâle tournant au gris avec le point discoïdal et l'indication aux 
supérieures d'une fine postmédiane plus sombre. Dessous sem- 
blable, les inférieures très poilues. Corps concolore. 

San Antonia, 2,000 mètres, Colombie ; un j pris le 21 août 1908. 

À placer auprès de longicauda BAST. dont les inférieures forment 
des queues plus longues encore et qui est d’un noir pourpre. Bra- 
chyprota, typique, a les ailes inférieures arrondies. 


Rhodomena Fassli sp. nov. — 29 et 30 mill. — Dessus des 
supérieures d’un vert mousse pâle, les dessins brunâtres à bords 
noirâtres, les nervures noirâtre violacé semées d’atomes blancs. 
Côte des supérieures coupée par sept taches costales ; les deux pre- 
mières s'arrêtant à la côte; la troisième servant de point de départ 
à une ligne entière, doublement dentée et assez épaisse; la 
quatrième émettant également une ligne entière, plus mince et 
entrecoupée; la cinquième développant une ligne assez fine, 
arrondie extérieurement et cessant entre 2 et 3; la sixième com- 
mençant une ligne subterminale, fortement épaissie dans sa moitié 
supérieure ; la septième en point apical se soudant à la précédente. 
Bord terminal noirâtre se diluant en taches sur les nervures; frange 
noirâtre. Dessus des inférieures et frange noirâtre ardoisé, la frange 
avec quelques poils blanes. Dessous des quatre ailes noirâtre ardoisé 
avec une ligne arrondie extracellulaire et une subterminale plus 
épaisse, communes, estompées sur le fond; la côte des supérieures 
coupée de cinq taches pâles. 

San Antonio, Colombie, 2,000 mètres ; ce dy pris par FASsL 
le 24 août 1908. 

Espèce fort voisine de ranuncula DoGnN. qui est plus grande, a les 
inférieures blanches, les supérieures d’un vert plus jaune avec la 
ligne subterminale non épaissie mais finement dentée, etc. 


Rhodomena multangulata sp. nov. — 30 à 33 mill — 
Dessus des supérieures vert mousse coupé dans le milieu et la 
seconde moilié par des lignes blanches très caractéristiques formant 
une succession de trois triangles (costal, médian et interne) avec 


une pointe sur le bord terminal entre 3 et 4. Ces lignes se réunis- 
sent, semble-t-il, d'une manière très variable en sorte que pas un 
des quatre exemplaires que j'ai sous les yeux n'offre les mêmes 
triangles ; tantôt ceux-ci se resserrent au point, presque, de dispa- 
raître; tantôt ils s'élargissent et les lignes ne se touchent parfois 
plus. Ces lignes blanches sont plus ou moins bordées extérieure- 
ment de brunâtre. L’aile est, en outre, traversée par diverses lignes 
brunâtres : une petite basilaire, incomplète; une extrabasilaire 
oblique bordée intérieurement par une ligne blanc rosé droite ; une 
antémédiane épaisse, arrondie dans son milieu, également bordée 
intérieurement, sauf à la côte, par une fine ligne rosée; une subter- 
minale très épaisse, séparée en deux tronçons par la pointe blanche. 
Une série terminale de taches brunâtres sur les nervures; frange 
coupée de mousse et de brunâtre. Dessus des inférieures ardoisé 
pâle, la frange plus claire. Dessous des quatre ailes gris verdâtre 


“clair ; les supérieures avec un vague rappel des lignes blanches et 


brunâtres du dessus; les inférieures avec un petit point cellulaire et 
deux fines lignes postmédianes, arrondies, parallèles; les franges 
concolores. 


San Antonio, Colombie, 2,000 mètres; quatre jf pris les 9 avril, 
28 mai et 24 août 1908. 


Erebochlora decolor sp. nov. — 45 mill. — Dessus des supé- 
rieures vert olive traversé par de larges lignes irrégulières d’un 
noir très finement saupoudré d’atomes vineux. Ces lignes sont au 
nombre de sept : basilaire, extrabasilaire, antémédiane (épaisse), 
médiane, extracellulaire (coudée), subterminale (interrompue entre 
3 et 5) et terminale (rentrant entre 4 et 6); frange noire. Dessus des 
inférieures noir avec une petite tache blanche subterminale entre 
3 et 4 et deux taches costales blanches, subapicale et apicale; la 
frange blanche sur et entre les deux taches costales puis noire avec 
quelques poils blancs. Dessous avec les moitiés interne et ahdomi- 
nale gris verdâtre sale, les moitiés terminales noires; les supé- 
rieures avec une éclaircie blanche à l’extrémité inférieure de la 
cellule, une large bande extracellulaire blanche interrompue entre 
3 et 2, oblique de la côte à 4 et une tache apicale blanche. Infé- 
rieures avec les deux taches costales comme en dessus mais plus 
développées, une éclaircie extracellulaire entre 3 et 5 et trois taches 
subterminales et intranervurales blanches entre le bord abdominal 
et la 4. Franges comme en dessus. Pattes avec les tibias rosés, les 
extrémités coupées de noir et de clair. 


San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un j pris le 24 août 1908. 


Ressemble à tima TH. M. mais les ailes inférieures noires et non 


228 


bronzées et à ruficostaria ab. pernigrata WARR. mais sans 
l’éclaircie pâle de la côte. 


Spargania rufitaeniata sp. nov. — 32 mill. — Dessus des 
supérieures mousse; l'extrême base fauve avec quelques traces de 
ligne basilaire et une extrabasilaire partielle noires; une large bande 
médiane noire à centre élargi et vert dans sa partie supérieure, 
enfermant une tache cellulaire noire et immédiatement suivie d’une 
bande fauve plus large encore, émettant deux petites dents exté- 
rieurs entre 2 et 4et une dent plus aiguë entre 6 et 7, la partie 
costale verdissant, à bord extérieur bordé de noir; une série sub- 
terminale de taches noires; un fin liséré noir saupoudré d’atomes 
fauves; les bandes noires sont en partie liserées de fauve et les 
taches plus ou moins saupoudrées de ces mêmes atomes; frange 
verte à extrémités blanches et noires, coupée d’une touffe noire au. 
bout des nervures. Dessus des inférieures gris cendré à bords et 
franges rosés. Dessous rosé; les supérieures avec l’apex, la région 
interne et le départ entre 2 et 3 gris, un trait discoidal noir et la 
frange coupée de rosé et de noir; les inférieures avec un petit point 
discoïdal, la trace d’une médiane arrondie noire, un fin liséré noir 
et la frange concolore. Pattes rosées à extrémités coupées de noir. 

San Antonio,2,000 mètres, Colombie; un pris le 22 février 1908. 


Anapalta immixta sp. nov. — 26 à 28 mill. — Dessus des 
supérieures brun, la base plus noire; région antémédiane légère-: 
ment marron et contenant un point discoïdal noir, suivie d’une 
large éclaircie centrale arrondie et bordée extérieurement par deux 
lignes : la première blanche lisérée de noir de chaque côté et 
émettant une pointe dirigée sur l’intérieur à chaque nervure; la 
seconde marron. bordée extérieurement entre le bord interne et la 5 
de chevrons noirs lisérés de blanc, puis d’une tache noire qui va 
s’élargissant jusqu’à la côte à bords extérieurs dentés et lisérés de 
blanc; région terminale marron; frange grise coupée d’une touffe 
fauve à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures jaune pâle, 
grisant légèrement au bord notamment vers l’angle; frange conco- 
lore grisant de même. Dessous des premières ailes noirâtre dans la 
première moilié avec le point discoïdal, plus noir dans la moitié 
terminale, traversée par une bande postmédiane fauve jaunâtre et 
avec une tache apicale fauve jaunâtre; frange noire coupée de 
touffes nervurales fauves. Dessous des secondes ailes fauve jaunâtre 
semé d’atomes noirs avec le point discoïdal, une fine postmédiane 
arrondie et une large bande terminale noire; la frange fauve 
jaunâtre. 


229 


San Antonio, 2,000 mètres, Tocota, Carmen, Colombie; une série 
de 4j pris en mars, avril et août 1908. 

Un pris le 25 mai à Chaldas, rio Cauca, varie en ce que 
l’éclaircie transversale des premières ailes se fonce comme la région 
antémédiane. 


Cambogia obscura sp. nov. — 21 mill. — Dessus des quatre 
ailes lilacé ; les supérieures avec un point discoïdal noir et de nom- 
breuses irrorations crêmeuses à la base, dans la cellule et la région 
costale ; les inférieures avec le point et des irrorations semblables à 
la base et au bord abdominal; les quatre ailes avec un fin liséré 
émettant un petit point plus sombre entre chaque nervure. Frange 
lilacée mêlée de quelques poils jaunes. Dessous plus pale avec les 
points discoïdaux et des indicalions de lignes transversales indis- 
tinctes. Front et dessus du corps lilacé mêlé de poils crémeux. 

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un 4 pris le 24 août 1908. 


Cambogia lilacea sp. nov. — 22 mill. — Dessus des supé- 
rieures lilacé avec le bord terminal largement jaune citron, sauf sur 
l'extrémité apicale qui reste lilacée, le bord extérieur de la région 
lilacée ainsi qu’un petit point discoïdal d’un lilacé plus sombre, le 
bord interne jaunissant légèrement et la trace de deux fines lignes 
transversales arrondies (avant et après le point) jaunes. Dessus des 
inférieures jaune citron avec la base rosée, une large bande anté- 
médiane rosée et une bande postmédiane lilacé sombre puis rosée ; 
les franges jaune citron en dessus et en dessous. Dessous des ailes 
comme le dessus mais de teintes plus pâles et diffuses, les points 
effacés. Corps jaune plus pâle en dessous. 

Yumbo, vallée du Cauca, Colombie; une © prise à 1,100 mètres 
le 25 juillet 1908. 

Cette espèce pourrait être une race locale de Cambogia rubiada 
DoGx.; elle diffère de l’espèce de Loja par sa taille plus petite, sa 
teinte lilacée et non rosé rouge et la bande antémédiane des infé- 
rieures droite dans rubiada alors qu’elle est arrondie et légèrement 
flexueuse dans lilaceu. 


Heterusia prusioides sp. nov. — 21 et 24 mill. — Dessus des 
quatre ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche, 
extracellulaire, oblongue, allant de la 6 à la 2; les inférieures avec 
tout l’espace médian blanc, cet espace comprenant la dernière 
partie de la cellule et laissant le bord abdominal plus finement, le 
bord costal plus largement noirs. Franges noires avec quelques 
poils blancs. Dessous des supérieures avec la côte jaune et rouge 
brique, l’espace apical et le bord terminal semés d’atomes rouge 


230 


brique, la base blanche striée de noir et la tache extracellulaire 
comme en dessus. Dessous des inférieures blanc avec des stries 
brun marron qui s'accumulent en large bordure sur l’extrémité de 
la côte et le bord terminal et s’agglomèrent au bord abdominal en 
deux taches, médiane et subterminale. Franges concolores. Dessus 
du corps noir; ventre blanc; pattes annelées de noir et de blanc. 

Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; deux 44. Espèce voisine 
de prusa DRUCE. 


Heterusia amita sp. nov. — 22 mill. —- Dessus des quatre 
ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche, postmé- 
diane, renflée au milieu, allant de 3 à la naissance de 7; les infé- 
rieures avec une tache longitudinale blanche coupant le haut de la 
cellule et débordant sous la 6. Dessous des premières ailes noir avec 
la cellule blanche et la tache oblique comme en dessus. Dessous des 
secondes ailes d’un blanc bleuté avec une large bordure terminale 
noire rentrant entre 2 et 4 puis sur la 7. 

Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; un . 

Espèce voisine de creusa DRUCE. 


Heterusia fragilis sp. nov. — 23 et 26 mill. — Dessus des 
supérieures noir avec une très large tache médiane blanche, ovale, 
oblique, partant de la souscostale et finissant sous la 2. Dessus des 
inférieures blanc avec une bordure terminale assez étroite, un peu 
plus large à l’apex et à l’angle anal, le bord abdominal finement 
noir. Dessous comme le dessus mais les supérieures avec la base 
blanchissant, les inférieures avec le bord abdominal blanc. 

Deux 99 prises l’une à San Antonio, 2,000 mètres, dans la forêt 
vierge le 25 juillet, la seconde dans la villa Elvira, 1,800 mètres, le 
91 août 1908 ; Colombie. 


Nipteria crypsiscia sp. nov. — 33 mill. — Dessus des supé- 
rieures grisâtre luisant, les écailles formant de fines stries régu- 
lières, bien marquées sur la côte, avec un trait discoïidal plus 
sombre et une irroration subterminale épaisse au départ de la côte 
puis continuant en ligne estompée, à peine distincte sur le fond, 
jusqu’au bord interne parallèlement au bord terminal; celui-ci 
assombri sous l’apex; frange coupée de noirâtre et de blanc. Dessus 
des inférieures grisätre luisant avec le rappel du point discoïdal et 
des dessins du dessous par transparence; frange comme aux supé- 
rieures. Dessous des premières ailes comme en dessus mais les 
dessins fortement marqués : côte et région apicale striées de noir ; 
subterminale marquée en ombre noire sur la côte, l’apex blanchis- 
sant, l'irroration terminale sous l’apex bien marquée, le trait 


er: 


discoïdal"va en transparence. Dessous des inférieures couvert de 


stries noires avec le point discoïdal bien marqué et une large bande 


postmédiane noire arrondie ; franges coupées de noir et de blanc. 
Cali, Colombie; un (. 


Nipteria eccentrica sp. nov. — 39 mill. —- Supérieures 
longues et acuminées, le dessous grisâtre avec le point discoïdal 
noir, la côte, le bord terminal et la région apicale (cette dernière 
plus largement) couverts de stries brun noir et un commencement 
de subterminale noire allant de la côte à 4. Dessous des inférieures 
entièrement couvert de stries brun noir avec le point et une sub- 
terminale noire arrondie. Franges grisätres coupées de poils plus 
sombres aux nervures. Dessus des quatre ailes grisàtre luisant avec 
le rappel en transparence de tous les dessins du dessous; les 
franges comme en dessous mais plus pâles. Palpes, tèle et pattes 
noirâtres; thorax et corps grisitres, ce dernier annelé de noirâtre. 

Cali, Colombie; un (. 


Catoria multipunctata sp. nov. — 31 mill. -— Dessous des 
quatre ailes gris crémeux, les lignes formées par de nombreux 
points noirs, savoir : une série géminée extrabasilaire de points 
nervuraux, suivie d’un point cellulaire et d’une série médiane pas- 
sant sur la discocellulaire puis de cinq rangées postmédianes 
composées d’une double série extracellulaire de points nervuraux, 
d’une double série subterminale de points intranervuraux, enfin 
d’une série terminale de points également intranervuraux. Infé- 
rieures avec le point discoïdal et les cinq séries postmédianes 
comme aux supérieures, le bord terminal festonné. Franges couleur 
du fond avec quelques poils bruns Dessous des supérieures noirâtre 
avec un petit point discoïdal noir et la frange plus claire ; dessous 
des inférieures noirâtre dans les régions costale et terminale, plus 
claire ailleurs avec un petit point discoïdal et la frange claire. 
Anneaux de l’abdomen bordés dorsalement de noir. 

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un &;’. 


Catoria pagana DoGx. est fort voisine de cette espèce, en voici les 


différences : au lieu des cinq séries postmédianes de points décrites 


plus haut, pagana a une première série simple extracellulaire de 
points nervuraux puis une ligne coupée par les nervures (donc 
intranervurale) puis une série de points intranervuraux suivie d'une 
ligne continue de stries, puis enfin la série terminale de points 
intranervuraux, par conséquent la seconde et quatrième série de 
points transformées en lignes. En outre le bord terminal des infé- 
rieures est droit, le dessous des premières ailes avec une large 


232 


bordure terminale et non de teinte uniforme, le dessous des infé- 
rieures avec une très légère ombre subterminale. 


Melanoscia siderata Dan. var. intensa var. nov. — 47 et 
50 mill. — Dans cette race, plus grande et mieux marquée encore 
que le type du rio Songo, Bolivie, (Annales Société entom. Belge. 
t. XXXXV, mai 1901), le noir envahit toute l’aile inférieure ne lais- 
sant en blanc, au centre, qu'une tache oblongue, subcarrée, com- 
mençant à la fin de la cellule dans sa partie supérieure puis se 
prolongeant entre 4 et 6 en supprimant le point discal; les petites 
taches subterminales, anale et abdominale comme dans le type. 

Cali, Colombie ; deux 4j 


Paracomistis sterrhidopsis sp. nov. — 20 mill. — Dessus 
des quatre ailes brun rougeûtre clair ; les supérieures avec la côte 
et le bord termisal finement brun noir, un point discoïdal noir, 
une série postmédiane de points nervuraux bruns mouchetés exté- 
rieurement de blanc, le point sur 2 rentrant et quelques points 
nervuraux semblables sur l’emplacement de l’antémédiane; les 
inférieures avec le bord terminal finement saupoudré de brun noir 
comme aux premières ailes, le point discoidal et la rangée post- 
médiane de points nervureux bruns mouchetés de blanc, arrondie; 
franges couleur du fond. Dessous des quatre ailes gris brunâtre avec 
les points discoïdaux noirs bien indiqués; les supérieures avec un 
fin liseré costal noir, une bordure terminale noire plus large à 
l’apex et encadrant une tache apicale blanche; les inférieures avec 
un fin liseré noir; les franges couleur du fond. Corps couleur du 
fond des ailes. 

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un «’ pris le 23 août 1908. 

Cette espèce a le faciès d’un Anisodes. 


Mychonia graphica \VArr.ab.fleximargo ab.nov.— Diffère 
du type en ce que le bord terminal des supérieures est denté sur 4 
au lieu d’être simplement arrondi. Voir à ce sujet l’intéressante 
note de WARREN sur la variation péruvienne de Corticinaria dans 
les Nov. Zool., vol. XIV. 

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un pris le 23 août 1908. 


EPIPLEMINAE 
Palcinodes perstrigata sp. nov. — jf 29 © 40 mill. — 


Dessus des quatre ailes brun violacé, la région costale des supé- 
rieures teintée en brun ochracé Supérieures avec une ligne brune 


233 


_liserée d’ochracé intérieurement, quittant le bord interne au second 
tiers après un point noir, rentrant intérieurement entre 1 et 2, 
droite de 2 près de 5 puis obliquant extérieurement pour couper 
la 6 et, d’un côté, arriver à 7 sous la pointe apicale et de l’autre 
remonter par un angle aigu à la côte; le pli cellulaire bien marqué 
rejoint cette ligne vers la 5 et semble en être la continuation inté- 
rieure; une seconde ligne semblable, antémédiane, traverse les 
premières ailes, peu éloignée de la base au bord interne et à la côte 
elle forme une pointe anguleuse dans la cellule sur le pli; l'aile 
possède, en outre, trois points subterminaux blanes entre les ner- 
vures de 2 à 5 ainsi qu’un petit trait subapical blanc. Dessus des 
inférieures avec une première ligne anguleuse sur 2 faisant suite à 
l’antémédiane des supérieures et une seconde ligne également 
anguleuse extérieurement sur le pli entre 4 et 5 faisant suite à la 
ligne postmédiane des premières ailes. Les quatre ailes avec les 
nervures en partie finement teintées d’ochracé, un très fin liséré 
terminal égaleme t ochracé et la frange brune. Dessous d’un brun 
plus pâle avec quelques stries. Corps concolore. 

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jet une ©. 


DALCERIDZÆ 


Acraga elvira sp. nov. — jf 20 et 21 mill. — Dessus des 
supérieures noir, le bord interne coupé dans son milieu de blanc 
saupoudré de jaune en dehors; dessus des inférieures blanc légère- 
ment soufré avec une bordure terminale noire assez mince; franges 
noires avec quelques poils pâles. Dessous des premières ailes noir 
avec une irroration blanche centrale et interne; dessous des 
secondes ailes comme le dessus mais la bordure noire réduite à la 
région apicale ; la frange des inférieures blanchissant. Dessus du 
corps noir avec quelques poils blancs ; dessous et pattes blancs. 

© 25 mill. — Supérieures avec une très large bordure costale 
noire qui, à la base, descend jusqu’au bord interne, une mince 
bordure terminale noire et le reste de l’aile jaune; inférieures avec 
une très large bande centrale jaune qui laisse l'extrême base noire 
puis envahit toute la largeur de l’aile jusqu’au delà du milieu des 
bords costal et abdominal et se resserre ensuite entre de. larges 
bandes terminales noires, amincies au sommet entre 4 et 5. Dessous 
pareil. Dessus et dessous du corps noirs. 

Le pris le 20 juillet 1908 dans la villa Elvira, 1,600 mètres; la 
@ prise le 24 août, voletant à midi en pleine forêt vierge à 
1,800 mètres; Colombie. 


PER EN D 


234 


EINE NEUE ATOMOPHORA-ART AUS SAHARA 
(HEM, CAPSIDÆ). 


von 88. Poppius (Helsingfors, Finnland). 


Atomophora macrophthalma n. sp. 


Gestreckt, gelblich weiss, der Kopf braun, ein dreieckiger Makel 
an der Basis des Clypeus, ein kleiner Fleck vorne und ein grosser 
hinten auf der Stirn hell; auf dem Halsschilde mehrere Fleckchen, 
die an den Seiten zu einem Längsbinde und jederseits an der Mittel- 
linie der Scheibe zu zwei grüsseren, mit einander verbundenen 
Flecken zusammen fliessen, die Basis des Schildchens, zahlreiche 
Punkten und eine unregelmässig begrenzte Längsbinde am Innen- 
rande sowie ein grosser, viereckiger, in spitzen Ecken ausgezo- 
gener Makel am Hinterrande des Coriums braun. Auf der äusseren 
Hälfte des letztgenannten einige rotbraune Fleckchen. Die Membran 
ist unregelmässig dicht braun gefleckt, eine Längsbinde innerhalb 
des Cuneus und zwei kleine Makeln am Aussenrande, der eine 
vorne, der andere hinten, dunkel, die Venen weiss. Die Spitze des 
ersten Fühlergliedes, mit einem dunklen Ring ; die Tibien dunkel 
punktiert, die Spitze der Hinterschenkel ziemlich breit braun- 
schwarz gefärbt. 

Der Kopf ist etwa 2/5 schmäler als die Basis des Halsschildes, 
vom vorne gesehen deutlich kürzer als die Breite der Stirn und der 
Augen zusammen, von der Seite gesehen ebenso lang als an der 
Basis hoch, der Scheitel ist beim 4 etwas schmäler als die Breite 
des Auges, die Stirn ist stark convex, der Clypeus fast vertikal, 
hervorragend. Die Augen sind schwarz, sehr gross, kräftig granu- 
liert. Das Rostrum erreicht fast die Basis der Hintercoxæ. Das 
zweite Fühlerglied ist dünn und fast lineär, etwas kürzer als der 
Basalrand des Halsschildes. Die folgenden Glieder sind mutilliert, 
woher deren Bau unbekannt ist. Die Seiten des Halsschildes seicht 
ausgeschweift, die Basis ist mehr wie zwei mal, die Spitze nur etwas 
breiter als die Länge der Scheibe. Die Hemielytren sind lang und 
überschreiten die Spitze des Hinterkôrpers mit etwa der Hälfte der 
Länge des Coriums. Long. j 3 mm., lat. 1.2 mm. 

Von den meisten bekannten Arten dieser Gattung unterscheidet 
sich diese durch die sehr grossen Augen und erinnert in dieser 
Hinsicht an À. oculata REUT., unterscheidet sich aber sofort durch 
kleineren Kôrper und andere Färbung. Die Farbe gleichtam meisten 
derselben bei À. vitticollis REUT. 

Sahara : Bou Harmes, 9. V. 1898, ein , (Prof. A. LAMEERE, 
Mus. Bruxelles). 


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LOGIQUE DE BELGIQUE 


VI 


Assemblée mensuelle du 5 juin 1909. 


Présidence de M. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 
— Le procès-verbal de la séance du 1% mai est approuvé. 


Décision du Conseil. — Le Conseil a admis comme membre effectif 
M. G. ScHoors, lieutenant du génie, rue Tournesol, 24, à Berchem- 
Anvers, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN. 


Bibliothèque.— Nousavons reçu divers tirés-à-part de MM. EVERTS 
et PLATEAU. /Remerciments.] 


— La direction du Bulletin scientifique de la France et de la Bel- 
gique, qu'éditait le regretté professeur GIARD, nous annonce 
qu'elle se voit obligée de cesser les relations d'échange avec notre 
Société. 


— L'échange des Annales avec la nouvelle revue Pomona, 
Journal of Entomology, est accordé. 


Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des 
travaux insérés dans ce numéro. 


Communications. — M. F. GUILLEAUME donne lecture de la liste 
suivante de captures de Sternoxes faites en Belgique, principalement 
par MM. Bonxproir et lui-même. Il fait circuler les espèces citées : 


Anthazxia umbellatarum KF. — Forêt de Soignes (SCHOUTEDEN) 
(FN. n. sp.). 

Anthaxia quadripunctata L. — Quarreux, 6 (FRENNET); Yvoir, 6 
(EN. n. sp.). 

Agrilus biguttatus F. — Bergh, 5 (FRENNET). 

Agrilus pratensis KATz. — Marbehan, Marche-les-Dames, Rosières, 8 


(BONDROIT). 
Agrilus cinctus OLIV. — Marbehan 8 (BoNDrotr) (FX. n. sp.). 
»  hyperici CREUTZ. — Marbehan 8 (BoNprotir) (FN. n. sp.). 
» elongatus HERBSTr. — Solre-sur-Sambre (BoNprotr) (FN. 
n> Sp.). 
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 2? VII 1909. 16 


236 


Agrilus laticornis ILL. — Tervueren, Genval, Ghlin, Wavre, 5 et 6. 


Trachys nana HERBST. — Houx, 5 (FN. n. sp.). 


» troglodytes GYLH. — Gendron, Walcourt, Genval, 6 
(BONDROIT). 

Cylindromorphus filum GyLu. — Beverloo, 5 (BoNDRorT( (FN. n. sp.). 

Throscus carinifrons BONv. — Bois de la Cambre (BoNprorr), 
Houffalize. 

Melasis buprestoides L. — Vallée de Josaphat (BoNprorr). 


Megapeuthes tibialis LAG. — Kerkenrode (BONDROIT). 
Cardiophorus biguttatus F. — Tourneppe (BoNpRorr) (FN. n. sp.). 
» rufipes GOEZE. — Yvoir, 5. 
» nigerrimus ER. — Genck, Yvoir, 5. 
Melanotus brunnipes Germ.— Forêt de Soignes (BONDROIT) (FN.n.sp.)- 


Idolus picipennis BAcu. — Cette espèce, qui ne parait plus avoir été 
signalée depuis WESMAEL, n’est pas rare dans la Vallée de la 
Meuse, au moins de Houx à Samson. 


Corymbites melanchelicus F. — Spa. 


Elater cinnabarinus Esch. — Houffalize. 
Helodes marginata F. - Oisquercq, 5. 
Pricnocyphon serricornis MüLL. — Forêt de Soignes (BONDRoIT) 


(FN. n. sp.). 


Eubria palustris GERM. — Genval, 6 et 7. 


— M. ROUSSEAU nous communique une liste de larves de 
Trichoptères recueillies dans le lac d'Overmeire et dont plusieurs 
appartiennent à des espèces nouvelles pour notre faune. 


Phryganeidæ : Phryganea grandis L. (rare). 

Limnophilidæ : Colpotaulius incisus CurT. (considérée comme rare 
par DE SELYS, commune à Overmeire), Grammotaulius ato- 
marius K., Glyphothælius pellucidus RETz., Limnophilus 
rhombicus L. (très commun), L. flavicornis F. (commun), 
L. marmoratus CurT., -L. stigma CurT., L: politus, Mc-L: 
(quelques exemplaires), L. nigriceps ZETT., Anabolia lævis Zerr. 
(quelques exemplaires) (FN. n. sp.). 


Molannidæ : Leptocerus senilis BurM., Triænodes bicolor CURT. 
Polycentropidæ : Aolocentropus dubius STEPH. 


Hydroptilidæ : Orthotrichia angustella Mc L. et Oxyethira costal:s Curr. 
(plusieurs exemplaires; ces deux espèces nouvelles pour la 
faune). 


ei 


? LL E— M. ROUSSEAU signale en outre la capture des larves des 
espèces suivantes considérées comme rares : Er: 


_ Limnophilus stigma Curr., à Exaerde et Moerbeke; L. griseus L., à “44 
Turnhout; L. bipunctatus Cüurr., à Turnhout. | 
Stenophilax rotundipennis BRAUER, à Lessines et Papignies; Limno- 
philus aterrimus Srern., à Acren, celte dernière espèce nou- e 
velle pour notre faune. » 


— M. Bonproir mentionne la capture de divers Formicides peu 
connus de notre pays : Formica exsecta, etc. ; 


L 
,* 


— M. SCHOUTEDEN mentionne qu’il a rencontré en grand nombre a 
_ le Bibionide Pentethria holosericea dans la forêt de Soignes, parmi 4 
les feuilles mortes. e 


| — La séance est levée à 21 1/2 heures. vs 
Le 


238 


DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX 


Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEKFFIELD NEAVE 


IV 


COLEOPTERA. — Fam. CURCULIONIDÆ. 


by @uy-A.-34. Marshall. 


1. — Embolodes gen. nov. (Cneorrhinini). 


Caput latum, cum rostro continuum, oculis subcircularibus, 
modice tantum prominulis. Rostrum validum, non latius quam 
longius, supra planum, apice profonde excisum, serobibus omnino 
lateralibus, superne condilis, ante oculos subter curvalis. Antenncæ 
mediocres, Scapo versus apicem incrassafo, ad oculi medium 
extenso, funiculi articulis duobus basalibus longioribus subæqua- 
libus, cæteris quam latitudine paulum longioribus; clava elongata, 
acuminata, articulo primo cæteris simul sumplis æqualt. Protlorax 
basi apice truncatis, margine gulari recto. Scutellum comparate 
magnum, triangulare. Ælytra anguste ovata, postice valde acumi- 
nata et compressa, ad basin leviter conjunelim sinuaia nec quam 
prothorax latiora, humeris nullis, sed in © tuberculo humerali 
instrucla, latitudine maxima ante medium, margine laterali evi- 
denter sinuato. Sfernum coxis anticis contiguis, in medio prosterni 
positis; metasterni epimero quam episterno mullo minore et hoc 
a basi elytrorum separante; metasterno quam coxis mediis vix 
longiore, episterno angusto et ad basin interne non hamato. Coxis 
posticis elytra attingentibus. Abdomen processu intercoxali latis- 
simo, quam Coxa ipsa latiore, suturis profundis, segmento 2° quam 
3° aut # paulum longiore et a primo a sutura curvata separato. 
Pedes validi, femoribus clavatis, tibiis subrectis, ad apicem dilatalis, 
posticis apice valde cavernosis, tarsis latis, unguiculis parvis 
connalis. 

Type : E. sternalis sp. nov. 


The species upon which this genus is founded might, at first 
sight, be taken for a Chaunoderus, but the lateral scrobes and the 
absence of the furrow dividing the head from the rostrum will at 
once distinguish it. The latter character, together with the much 
less prominent eyes, will also separate it from Æucrines JEK, 
Ectatopsides BOVIE(— Ectalops SCHÜNH., nom. praeocc.)and Oenassus 
Pasc. Cneorrhinus ScHôNEH. differs in having the rostrum separated 


239 


from the head by a deep furrow and the intermediate segments of 
the abdomen are all equal; white Atactogenus TOURN. may be 
distinguished by the very shallow apical emargination of the ros- 
trum and in having the intercoxal process of the abdomen angu- 
lated and narrower than the hind coxæ. 


Embolodes sternalis sp. nov. 


Niger, supra squamis parvis sparsis fuscis indutus, infra maculis 
tribus utrinque et squamis magnis albidis in pro-, meso- et meta- 
sterno; femoribus posticis macula alba versus apicem ornatis. 
Caput rugoso-punctulatum, fronte lata, in medio sulcata; rostrum 
supra planum æquum, confertim striolato-punctatum. Prothorax 
vix (d') aut evidenter (©) transversus, lateribus a basi ultra medium 
subparallelis, dein angustatis, supra undique punctis confluentibus 
confertim obsitus. Elytra subsulcata, sulcis foveolis magnis pro- 
fundis instructis, interstitiis anguslis, setis depressis sponsim 
obsitis. 


2, — Dereodus reticollis sp. nov. 


Niger infra albido-, supra cervino-squamosus ; prothorace vittis 
quatuor indistinetis cinereis; elytris maculis numerosis cinereo- 
_albidis ornatis. Caput orbe oculi parum elevato; rostrum antice 
valde angustatum; prothorax non aut vix transversus, lateribus 
rectis fere parallelis; elytra elongata, basi non elevato-marginata, 
selulis #ægre perspiciendis; tlarsorum articulus secundus non 
transversus. 


3. — Isaniris cognatus sp. nov. 


Niger, minus dense viridi-squamosus, setis pallidis erectis sparsim 
obsitus. Rostram latitudine basali non longius, ad apicem minus 
dilatatum, scrobibus interne sinuato-approximatis. Antennæ articulo 
primo funiculi quam 2° multo longiore, 7° quam 6° longiore. 
Prothorax lateribus rotundatus, granulis minus dense et prope 
basin utrinque tubereulo dentiformi subdorsalt munitus. Elytra 
elliptica, rugulose subserialim  punctata, interstitiis granulis 
depressis sparsim instruclis. 


4. — Systates calcaratus sp. nov. 


Niger, elytris maculis pallidis subconfluentibus ad latera et ad 
basin et fasciatim pone medium ornatis. Caput in medio profande 


DE 


240 


sulcatum ; antennæ scapo modice valido, funiculi articulo primo 
quam 2° fere duplo longiore; prothorax valde transversus, lateribus 
rotundatus maxima latitudine pone medium, apice quam basi 
multo angustiore; elytra ad basim constricta, angulo externo acute 
producto, striis punclis magnis transversis instructis, interstitiis 
angustis nec granulatis, setis brevibus erectis adspersis; tibiæ 
posticæ in interne in medio dilatatæ, versus apicem profunde 
sinuatæ et pilis longis fimbriatæ, angulo apicali externo spina 
longa armato. 


o. — Systates rudis sp. nov. 


Niger, undique minus dense brunneo-squamosus et setis longis 
erectis obsitus. Funiculus articulo primo breviore; prothorax 
apice quam basi vix angustior, maxima laltudine in medio; elytra 
in utroque sexu magis elongala, interstitiis angustioribus, setis 
evidenter longioribus et crebrioribus; tibiæ posticæ in  margine 
externo in medio curvato; cætera ut in diagnosi S. calcarati. 


6. — Platyonicus Neavei sp. nov. 


Niger, infra subalbido-, supra dense cervino-squamosus, squa- 
mulis pallidis interdum immixtis; elytris macula mediana communi 
magna obscuriore, sæpissime plus minus ad suturam obsoieta, 
lateribus inflexis postice cinereis. Fronte canaliculata ; rostro elon- 
gato, non aut vix sulcato; antennarum scapo comparate tenui, 
parum curvato; prothorace lateribus rotundatis, in medio profunde 
canaliculato, utrinque pulvinato-elevato, ad basin utrinque im- 
presso; elytris ovatis, humeris rotundato-rectangulatis, confertim 
regulariter punctato striatis, striis 18 plus minus undulatis, 10° et 
11° in parte apicali tantum videndis, interstitiis æque elevatis, 
tuberculo parvo in 8° prope apicem, setis brevissimi subdeclinatis; 
tibiis posticis («j') ad apicem profonde excisis. 


FE 


ON THE METAMORPHOSES AND ANATOMY 
OF THE REDUVIID BUG 
SYCANUS CROCEOVITTATUS Dour. 


by J.-C.-WV. Kershaw 
(communicated by G.-W. KIRKALDY) 


[The genus Sycanus forms one of a small group of Zeline genera, 
characterized, among other things, by the long, slender head, 
which is unarmed above or laterallv, by the non-tuberculate 
mesopleura, and by the laterally dilated abdomen. Ofthese, Sycanus 
is distinguished by the unarmed pronotum, and by the presence of 
a process (or at least a tubercle) on the scutellum. S. croceovittatus 
is characterized by the immaculate black pronotum, by the orange- 
yellow apical half of the corium, and by the long, suberect, apically 
bifid scutellar spine. 

So little is known of the metamorphoses of the Reduviidæ, that 
Mr. KersHAW’s memoir is a valuable contribution to the Biology of 
the Hemiptera. On account of the above mentioned lack of 


knowledge, comparative remarks would be of little use.] 
GW 


Sycanus croceovittatus Donrx. (1) is common in South 
China and is also found in Burma. In China it frequents valleys and 
hill-sides covered with serub and jungle. The adult colouring of 
both sexes is shining black, with an orange-vellow patch across 
the middle of the tegmina. It requires careful handling, as itis 
very quick in inflicting its very poisonous stab with the setæ, the 
wound quite numbing the hand and even the arm for several 
hours, whilst it is more painful than the sting ofthe large Chinese 
Wasps. The pairs couple more than once before the female com- 
mences laying; once fertilized, however, she constructs at least 
four oothecæ, at intervals of about a week, without coupling again, 
though the male is often anxious to do so. 

The egg is complete — with thick, chitinous, inner cap or 
stopper (figs. 4a and 5) and outer, thin and flexible reticulated 
tubular cap — whilst in the ovary. The upper edge of the outer 
cap, however, is smooth and even, the ragged fringe being the 


(1) I am obliged to Mr. KirkALnY for the identification of this species. 


242 


result of the working of the genital styles as the slight effusion 
of colleterial fluid, which flows over the eggs and cements them, 
is drawn out and broken off at the top, before a fresh egg is 
excluded. ' 

The ootheca is made as follows : the insect rests on the leaf or 
bark, back downwards, and the first egg is excluded partly, the 


base or lower end adhering to the bark ; the apex of the abdomen is 
then withdrawn, leaving the egg standing upright. The apex of the 
abdomen is now brought to the base 
of this egg, and the next egg partly 
excluded, and affixed to the bark, 
and the apex of the abdomen slowly 
drawn up (or away), sliding along 
the side of the first egg till it reaches. 
the top, when the genital styles are 
opened and shut quickly a few times 
as the colleterial fluid is cut or broken 
off, leaving the ragged fringe on the 
outer cap of the egg (fig. 8b). The 
colleterial fluid is applied at the base 
of an egg whilst being excluded, and 
follows the gesital styles up over the 
op of'the egg. When an egg on the 
outside of tle ootheca is to be laid, 
the tip of the abdomen is brought 
to the top of the nearest egg already 
; laid and colleterial fluid poured on 
Fig. 8. it; the tip of the abdomen is then 

brought slowly down the side of the 

ego to its base (bringing the colleterial fluid down, adhering to the 
genital styles) and then moved a little way along the surface of the 


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je” rk, moved back again and the egg exeluded as usual. Thus along 
the outer edge of the ootheca a little strip of colleterial material with a 


= broad base where it adheres to the bark, inclines towards and runs 


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up to the top of each outside egg, each strip slightiy overlapping 
the next one (fig. 7e, d, e). And thus is formed the outer wall (lig. 2f) 
of the ootheca. In placing the eggs, the insect works from side 10 


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244 


centre of the ootheca, then moves the tip, of the abdomen to the 
far side and works to the centre; then moves it to the near side 
and works to the centre, and so on. The colleterial fluid is almost 


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colourless, but soon turns the colour of shellac on exposure to the 
air. Ân average ootheca, containing say 160-170 eggs, takes about 
three hours to make. 

The eggs being all laid and the surrounding wall of the ootheca 


consequently complete, the insect begins to thicken the wall in the 


following manner : standing right against the ootheca and some 
times over it, the insect draws the end of the tibia and the larsus of 
the hind leg between the genital styles, ät the same time emiting 
a little colleterial fluid. The middle leg is then shifled back wards 
and the end of the tibia and the tarsus of the hind leg scraped over 
the femur of the middle leg. The hind and middle legs now move 
into their natural positions at rest, and the tarsus of the fore leg 
scrapes the colleterial fluid from the femur of the middle leg and 
applies it to the wall of the ootheca, smearing on the fluid from the 
base upwards, and gradually working right round the ootheca, 
laying on the fluid with the tarsus as à bricklayer spreads mortar 
(fig. 10 shows the legs of the left hand side in their different 
positions whilst the insect is 
thickening the wall). The insect 
generally uses the legs of each 
side alternately, but somelimes 
uses the tarsi of both fore tarsi 
together. When collecting the 
fluid from the femur of the mid- 
dle leg, she rubs the tarsus of 
the fore leg up and down from 
the base of the femur outwards 
about halt-a-dozen times, not touching the femur on the back or 
return stroke. The thickening of the outer wall occupies the 
insect for about another three hours. As with other Bugs, the 
Mantis, etc., one may know when the female is ready to lay, as she 
walks about restlessiy touching various surfaces with the tip of 
the abdomen, lo see if they are suitable places to oviposit, and 
she usually takes à long time to make up her mind. 

The eggs are dark shiny-brown in colour, but the beautifully 
reticulated outer cap or cylinder, enclosing the inner cap or 
Slopper, is almost colourless. The stopper 1s 
hollow, but the cavity, large and funnel-shaped 
at the top, rapidly narrows to the bottom, 
where the micropyle is probably situated. The 
neck of the stopper (fig. 6) in section is penta- or 
hexagonal, the ribs rising from the circular base 
and working out into the top or bell of the stop- 
per. The eggs become reddish before hatching. 

The eggs hatch in about 14 days. The newlv hatched nymphs 
are orange, the legs and antennæ red-brown. The long «neck » 
(epicranium) of the adult is, in these newly hatched nympbs, 
hunched into a more or less conical hump, on the top whereof sits 


Fig 6. 


= the cap when the embrvo is in the egg (fig. 9); itis by the pressure RS 
pe of this hbump that the nymph pushes off the cap of the egg whenit 
£ &: 


emerges. Some of the nymphs feed before the first moult; most of 
them do not. After feeding, the abdomen becomes swollen, globular 


Hipeorse 


and dark greenish-brown, owing to the liquid imbibed showing 
through the delicate cuticle. In the second instar, the general 
colour, including that of the head, is orange as before, but much of 
the abdomen dorsally is dark brown. The hump on the neck is 
also smaller, the neck having lengthened. {n the third instar there 
is little difference again in form or colour, but the hump is still 
smaller ani the neck longer. {n the fourth instar there is still less 
of the hump on the neck, which has again lengthened ; the tegmina 
appear as small black patches, but the head and pronotum are still 
orange, and the rest of the colouring much as before; but with 


> 
sr 
PT. 


more dark brown or black on the abdominal tergites. During each 


moult the whole head of the nymph is doubled up under the thorax; 
just as it is in the embryo in the egg, when ready to hatch. 

The nymphe in all instars have an odd habit of rubbing one leg 
on another, very much as the adult female does when thickening 
the wall of her ootheca. Like other bugs, they clean the proboscis 
by taking it between the tarsi of the forelegs, and drawing them 
from the base to the tip of the-proboscis, a few times in succession. 

In the fifth instar the clouring is still much the same, but there is 
rather more black on the abdomen; the tegmina are larger and 
cover the anterior part of the abdomen, 


and are nearly black. The legs in this ee / 
inslar are pale vellowish-brown with " À VAN 


black markings, especially on the fe- 
mora ; the | asal segments of the antennæ 
are marked with black and pale vello- 
wish-brown; the terminal segments are 
wholly pale yellowish-brown, except for 
a small black marking at the base, 
near the articulation. The expansion 
dorsally of the sternal plates of the abdomen is noticeable in this 
instar. 

Directly after the fifth and final moult, the general clour is pale 
orange, the dorsolateral expansions of the abdomen clourless and 
semitransparent, and margined finely with black. A black median 
line on the sternites, and à black triangular marking on each 
ventral segment on each side, the apex merging in the median 


black line. Legs very pale, 
with two small black mar, 
Kings round the femora. 
Tegmina pale orange at the 
base, shading into paler 
yellow. Eyes black. The 
colour of the freshly moul- 
ted adult js in fact the same 
as that of the last nympbhal 
instar, and the bug does 
not attain full adult colou- 
ring for some four hours, the last parts to become black being the 
coxæ of the fore legs. 

The small, chitinous, bifid process on the scutellum (fig. 17), 
hard and black in the adult, is, during the last nymphal instar, a 
soft and tubular invagination of the cuticle, and is entirely concealed 
within the thorax; as soon as the old skin of the thorax splits, this 
process is suddenly protruded by blood-pressure, very much as the 


Rio er: 


248 


osmeterium of a Papilio-larva is exserted. It is at first soft, flexible 
and pale orange. The dorsolateral expansions of the ventral and 
dorsal abdominal plates are but slightly indicated in the last 
nymphal instar; during the final moult they expand visibly. 

The testes of the male are entire!ly separated from each other, 
and lie one on each side of the abdomen, with the coils of the 
tubular stomach separating them. They are bright red, large and 
globose. 

The female has 8 tubes in each ovary (OV. fig. 11). The urinary 
tubes (UT) are 4 in number, bulbous at their bases, where they open 
into a large globular cæ- 
cum (C), just before the 
short rectum (R). The cæ- 
cum is usually of a dark 
purplish clour, the urinary 
tubes white. The 2 ovaries 
unite by long curved ducts 
with the common oviduct 
(OVD). Just behind the 
Junction of the common 
oviduct with the bursa co- 
pulatrix (BC) is the sper- 
matheca (SP), consisting of 
two small diverticula, uni- 
tüing at their bases on the 
anterior dorsal surface of 
the bursa copulatrix. This 
latter consists of a more or 
less bilobed, large and se- 
michitinous arc, the poste- 
rior portion including the vagina and genital orifice. Though I 
have termed it bursa copulatrix, it perhaps functions also as a 
reservoir for eggs at the time of ovipositing. Opening dorsally into 
the posterior part of the bursa (or vagina) are two large, tubular 
colleterial glands (CG), uniting in .a common duct at their ba es. 
These glands lie one on each side along the abdomen, and at the 
time of egg-laying are pale yellowish. 


The following are the data for seven specimens : 


Eggs laid. 2, "2e Re EAtIoUS 29 1908. 
Eggs hatched "2726 September des 
FirSt MOUSE ERREREe » 19» 
SeCONd. - »:. M TACMEENRe » AU D 
THEME D:1 4, MT OMR DCiobre TRES 
Fourth » ES TS » 18 


Fifth » (to adult) . UT NOVEMOErE GTS 


_ Thus the eggs hatchin about 14 days, and the first moult occurs 
in about six days; the remaining moults at intervals of about 
10 days, except the last moult; the last nymphal instar occupying 
about 20 days. The whole period from the laying of the egg to the 
adult bug is thus about seventy days. 


EXPLANATION OF FIGURES. 


. Ootheca, natural size (side and top views). 

. The same enlarged, side view (f — outer wall). 

. Plan of ootheca, enlarged. 

. An egg and cap, outer reticulated cap removed ; enlarged (a — cap). 
. Cap, enlarged. 

. Section through neck of cap, enlarged. 

. Transverse section through ootheca, enlarged. 

c, d,e, = strips forming outer wall. 

8. Longitudinal section and exterior view of egg, enlarged. 

b — outer reticulated cap. 

9. Nymph as it appears in the egg the day before hatching, showing the 
position of the cap on the hump of the epicranium. Egg-shell #of shown, only cap, 
broken off at top. Enlarged. 

10. Diagram of bug, showing legs ot left side when thickening the wall of the 
ootheca. Enlarged (Dotted lines show legs in other positions.) 
11. Genital organs of the female. 

A = Anus; BC — Bursa copulatrix and vagina; C — Cæcum; CG — 
Colleterial glands ; GS — Genital style; OV = Ovary; OVD —common 
oviduct ; R — Rectum; SP — Spermatheca; ST — Stomach,; T — 
Thorax; UT = Urinary tubes, 

12. Nymph just hatched (first instar). 
13. Nymph of second instar. 
14. Nymph of third instar. 

15. Nymph of fourth instar. 

16. Nymph of fifth instar. 

17. Adult male, after fifth (and last) moult. 


I OO © & C2 NN 


RHYNCHOTEN VON CEYION, 


sesammelt von Dr. WALTER HORN, 


bearbeitet von &sustav BBreddin, Oschersleb. n. 


Mit 27 Figuren im Text. 


Far.  CAMEGLE DE: 


Subfam. PLATASPIDINÆ. 


Brachyplatys cingalensis SrAL. 
Nalanda, Kandy. 


Brachyplatys Vahli Fas. 
Nalanda, Kandy. 


Brachyplatys subæneus \WEsrw. 


Putlalam. 

Coptesoma 12-punctatum GER. 
Nalanda. 

Coptosoma ceylanicum DoHRx. 
Nalanda. 


Coptosoma sabulicolor n. spec. 


. Kôürper oben mässig stark gewülbt, unten flach, annähernd 
kreisraund; die Seiten hinter den Schullerecken nur sehr wenig 
erweitert. Oberseite ockergelb, mit groben, vielfach zusammen- 
fliessenden pechschwarzen Sprenkeln. 

Kopfähnlich wie bei Brachyplatys gebildet, mit den sehr deutlich 
transversalen Augen fast 2/5 der hinteren Pronotumbreite ausma- 
chend und fast doppelt so breit als die Länge des Kopfes beträgt. 
Der vor den Augen liegende Kopfteil kaum so lang als der Längs- 
durchmesser des Auges, sehr breit, flach gerundet; die Juga vor 
dem Ende der Clypeus Kkurz zusammenstossend. Abstand der 
Ocellen von den Augen etwa dreimal so weit als der Querdurch- 
messer eines Ocells. Kopf hell ockergelblich, Oberseite nicht 
gespreukelt; der Hintersaum des Scheitels, der nach vorn einige 
Zacken aussendet, die Basis des Clypeus und die Aussenrandlinie 
der Juga pechschwarz oder pechschwärzlich. 


= Vi js 
| TAN 


onotum ohne jeden transversalen Linieneindruck, ockergelb, 
mit feiner, undeutlicher Punktierung und groben, vielfach zusam- 
menfliessenden pechschwarzen Sprenkeln, die den Vordersaum 
und gedoppelten Seitenrand freilassen. Der schmale Vorderrand, die 
die Randlinie der Seilenrandes und die durchlaufende feine Linie, 
die Randlappen des Pronotums abtrennt, pechschwarz; die wellen 

fürmigen Cicatrices pechbraun. 

Schildchen mit weitläufiger, deutlicher Punktierung und, wie 
das Pronotum, pechschwarz gesprenkelt. Eine abgegrenzte Basal- 
schwiele ist nicht vorhanden, dagegen ist das transversale Run- 
zelfeldchen im Basalwinkel des Schildes deutlich, hinten durch 
eine feine schwarze Linie abgegrenzt; auch die schmale Randung 
des Schildchens ist pechschwarz. Der apicale Schildrand in der 
Mitte beim j nur sehr flach stumpfwinklig-gebuchtet. 

Unterseite nebst Beinen, Schnabel und Fühlern sauber ocker- 
gelb; die Mitte der Vorderbrust, sowie die Mittel- und Hinterbrust 
pechschwarz, matt. Bauch glänzend, unpunktiert, das mittlere 
Drittel pechschwarz, schmale schwarze Strahlen lings der [ncisuren 
nach auswäürts sendend. Die kleinen submarginalen Längsfurchen 
des Bauches und die Pseudoineisuren (wenigstens innen) pech- 
braun. Die Schienen oberseits gefurcht. 

Lüng 3 3/5 mill. 

Negombo. 


In der Kopfform dem C. contectum MoNrp. und seinen Ver- 
wandten nahestehend; Habitus eines kleinen Brachyplatys. 


Coptosoma punctatissimum n. spec. 


©. Kôürper hinter den Schultern sich nur sehr wenig verbrei- 
ternd. Oberseite ockergelblich, von dichter und verhältnismässig 
grober, pechschwarzer Punktierung stark uneben und daher nicht 
sehr stark glänzend. 

Kopf ziemlich klein, mit den Augen etwa 1/4 so breit wie das 
Pronotum und nicht ganz doppelt so breit wie der Kopf in der 
Mitte lang. Der vor den Augen liegende Kopfteil kürzer als der 
Lüngendurchmesser der Augen, mit nach vorn stark konvergie- 
renden, fast geradlinigen Seiten und gerundet-gestutztem Endrand. 
Clypeus durchlaufend, nach vorn allmählich verschmälert, ein 
wenig kürzer als die Juga. Die [nnenränder der mittelgrossen 
Augen annäühernd parallel; der Abstand der Nebenaugen von den 
Augen nicht grôüsser als der Querdurchmesser eines Ocells. Ober- 
seite der Kopfes pechschwarz; die Juga fast bis zum Hinterrand 
der Augen und ein Mittelstreif der Scheitels ockergelb; der 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIll, 2 VII 1909. 17 


2592 


Aussensaum der Juga schwarz. Fübler kurz und dick, behaart; 
das 2. Glied kaum linger als breit; das dick spindelige 5. Glied 
das längste. 

Pronotum ohne jeden Quereindruck; die Lappenanhänge des 
Seitenrandes weder durch eine Linienfurche noch durch die 
Färbung von der Scheibe des Pronotums abgeselzt und bis an den 
Rand stark und dicht punktiert. Die grobe, dichte Punklierung 
bildet verfliessend Nebelfleckchen, zwischen denen zablreiche 
glatte gelbe Fleckchen frei bleiben; der fast unpunktierte Vorder- 
saum der Halsschildes vor den pechschwarzen Cicatrices erscheint 
ein wenig heller gelb; dicht hinter den Cicatrices je eine schmale 
und wenig deutliche wurmartiz; gewundene gellie Querrunzel. 

Schildchen wie das Halsschild punktiert und gezeichnet, die 
Pasis ohne eine abgegrenzte Schwiele. Auch ein runzelformiges 
Trañsversalfeldchen in den Grandwinkeln des Schildehens ist nicht 
abgegrerzt und eine abgesetzte Randung ist an den dicht punk- 
tierten Schildseiten nicht erkennbar. 

Brust mattschwarz, die Randerweiterung des Pronotums gelblich. 
Bauch mässig glänzend, pechschwarz, nahe dem Aussenrande stark 
gewôlbt und daselbst von starker Punktierung und kurzer Läüngs- 
runzelung uneben; jedes Segment Jederseits mit zwei keilfürmigen, 
rostgelben,verwaschenen, braungesprenkelten Submarginalflecken, 
die auf den mittleren Abdominalsterniten hôüchstens 1/6 der Bauch- 
breite einnehmen. Der durch Kkurze Längsfirchen abgegrenzte 
Bauchrand weisslichgelb, unpunktiert, an den Incisuren von 
pechschwarzen Grübchen unterbrochen. Beine gelb, das Schenkel- 
ende (besonders unterseits) und die Schienenbasis (besonders 
oberseits) leicht gebräunt; die Schienen oberseits gefurcht. 

Linge 3 1/2 mill. 

Anuradhapura. 


Diese kleine Art ist mit C. arenarium WALK. nabhe verwandt und 
gehôrt zur Gruppe x des SrAL’schen Uebersicht. 


Coptosoma cribrarium F418. 
Anuradhapura, Nalanda. 


Coptosoma subeburneum n. spec. 


?. Grüsse, Wôlbung und Kürperform des C. cribrarium, jedoch 
die grüsste Breite der Schildchens etwas geringer als dort, der 
Hinterrand der Schildchens weniger gestutzt als bei C. cribrarium, 
über einem stumpfen Winkel sehr breit gerundet, und das hintere 


_ Drittel des Schildchens etwas gleichmässiger und weniger steil 
nach hinten abfallend als bei jener Art. Kôrper glänzend, oben und 
unten weisslich, oberseits mit pechbrauner Punktsprenkelung. 
Kopf ziemlich klein, etwas mehr als 1/4 so breit wie die grüsste 
Breite des Halsschildes und etwa 2/3 so lang wie mit den Augen 
breit. Die Augen ziemlich klein und wenig hervorstehend, mit 
stark nach vorn divergierenden Innenrändern; der zwischen ihnen 
belegene Teil der Stirn etwa dreimal so breit als der Querdurch- 
messer der Auges. Abstand der Ocellen vom Auge nur zweimal so 
gross wie der transversale Durchmesser des Ocells. Der vor den 
Augen liegende Kopfteil etwas länger als der longitudinale Augen- 
durchmesser, breiter als C. cribrarium, die Seitenräinder fast gerad- 
linig nach vorn convergierend, die Spitze gerundet. Die äussersten 
Spitzen der Juga berühren sich vor dem keilfürmigen, von geraden 
Nähten eingeschlossenen Clypeus. Kopfoberseite unpunktiert; der 
schmale Basalsaum, der an den Ocellen zwei Zacken nach vorn 
sendet, pechschwärzlich; die Nähte und die Spitze der Clypeus 
pechbräunlich; der Aussenrand der Juga nicht geschwärzt, 

Pronotum durch eine sehr deutliche, leine,schwarzgefärbte, etwas 
geschwungene Linienfurche transversal geteilt; das vordere Feld 
hellfarbig, mit einigen Gruppen äusserst feiner, verwaschen pech- 
brauner Pünktchen; der sehr deuiliche, wulstartige Vorderrand 
der Pronotums durch eine feine schwarze Linienfurche abgegrenzt, 
welche, nach hinten und aussen umbhiegend, die feine schwarze 
Linie bildet, die den Randlappen von der Scheibe des Pronotums 
abgrenzt aber den Rand der humeralen Einbuchtung nicht ganz 
erreicht. Diese Randlappen des Pronotums flach, gerundet-gestutzt. 
In der Cicatricalgegend jederseits zwei kurze, verwaschen pech- 
braune, gerade Linien (die innere transversal, die äussere schief 
von aussen-hinten nach innen-vorn verlaufend). Der hinter der 
transversalen Linienfurche liegende Pronotumteil, mit sehr deut- 
lichen, mehr oder weniger dichten, pechschwarzen Sprenkel- 
punkten, die vielfach verfliessen und einen Mittelstreif des Hals- 
schildes frei lassen. 

Schildchen wie die Hinterhälfte des Pronotums punktiert; die 
Sprenkelpunkte verfliessen wenig hinter der Mitte des Schildchens 
zu zwei transversalen pechschwarzen Nebelflecken; kleinere Flecken 
derselben Art auf den submarginalen Buckeln der hinteren Schild- 
chenhülfte; nahe den Spitzenrand des Schildchens verdichtet sich 
die Sprenkelpunktierung zu fast netzartigen Zeichnungen. Basal- 
schwiele des Schildchens breit, durch eine feine, schwärzliche 
Linienfurche scharf abgegrenzt, wie die Scheibe des Schildchens 
gesprenkelt; nahe den Aussenwinkeln bildet jederseits eine 
unpunktierte Stelle einen viereckigen, wenig auffallenden Flecken. 


254 


Die transversale Runzel in den Basalwinkeln des Schildchens 
einfarbig, ununterbrochen in die Randschwiele des Schildchens 
umbiegend. 

Das Meso- und Metastern, sowie die Gegend des Evaporaltivap- 
parats matt, pechschwarz. Bauch glinzend, unpunkliert, mit pech- 
schwarzem Mitteldrittel, das lings des Vorderrandes der Segmente 
schmale Strahlen nach aussen schickt. Die helle Zeichnung der 
Seiten hängt mit dem gleichgelärbten Aussenrand der Bauches 
zusammen und bildet grosse Strahlenflecke. Pechschwarz sind in 
diesen nur die feinen Pseudoincisuren und die runden Hôfchen 
um die Drüsenôffnungen des Bauchrandes; die ventralen Stigmen 
selber hellfarbig. Submarginale Längsfurchen der Abdominalster- 
nite wie bei C. cribrarium. Schienen oberseits deutlich gefurcht. 
Basite des 8. und besonders des 9. Abdominalsegments heim Q 
sehr stark transversal. 

Länge 4 1/3 mill. 

Nalanda. 


Aus der nüheren Verwandtschaft der C. cribrarium (Gruppe qq. 
STÂLS). 


Coptosoma nobile Donrx. 


Beschreibung der Type (1) : 


©. Das typische Stück ist offenbar noch nicht vüllig ausgefärbt 
und zeigt auf dem Pronotum und in den Zeichnungen der Schild- 
basis eine rütlich pechbraune Färbung. 

Der Kopf etwas breiter und grüsser als bei C. caudatum MoxTrD.; 
die inneren Ränder der gelben Jugaflecke reichen bis an die Naht 
zWischen Clypeus und Jochstücken und sind einander parallel 
(nicht nach vorn convergent); der fast gleichbreit durchlaufende 
Clypeus pechschwarz, gegen Ende bräunlich; in der pechschwarzen 
Basalhälfte der Kopfoberseite ein rhombisches gelbes Langs- 
fleckchen hinter der Basis des Clypeus. 

Die Punktierung des Pronotums weitläufig und fein, aber auch 
auf dem hinteren Drittel der Pronotums noch erkennbar. 

Die pechbraune Sprenkelpunktierung des ockergelblichen Schild- 
chens vielfach verfliessend und im Enddrittel des Schildchens 
3 mittelgrosse pechbraune Flecken einschliessend (: jederseils 
einen rundlichen auf den hinteren, submarginalen Schildbuckeln 
und einen pfeilspitzenformigen in der Mediane). Die unpunktierte, 
hinten von einer durchlaufenden Furchenlinie umrandete Basal- 


(1) Die Untersuchung des typischen Stückes wurde mit durch Herrn Dr 
H. Dour freundlichst gestattet,. 


255 


schwiele ist hellgelb; ein ziemlich schmales medianes Band, die 
spitzwinkligen Aussenwinkel und dazwischen (und von beiden 
gleichweit entfernt) je ein freies transversales Fleckchen pechbraun. 
Die Basalschwiele wird hinten von einer ziemlich schmalen (1) 
pechbraunen Binde gesäumt, die nahe der Mediane am breitesten 
ist, sich nach aussen hin gleichmässig verschmälert und in der 
Gegend der Aussenwinkel der Basalschwiele spitz auslaufend ver- 
schwindet; vom Aussenrand des Schildchens bleibt diese Spitze 
weit entfernt. Der Hinterrand der Querbinde ist ausgebissen und 
unregelmässig begrenzt. 

Bauchseiten mit ausgedehnten transversalen Doppelflecken von 
bellgelblicher Farbe. 


Linge 4 mill. 


Das j' der Einsammlung der Herrn Dr. Horx ist viel kleiner als 
das Weibchen (3 3/5 mill.) und zeigt auf dem schwarzen Pronotum 
den für diese Art charakteristischen grünlichen Erzglanz. Die bei 
der Type wohlentwickelte postcicatricale gelbe Querbinde ist hier 
trübe rôtlich und fast verloschen. Das lehmgelbliche Schildchen 
hat schwärzliche Zeichnungen um die Basalschwiele; auf der 
letzteren sind die transversalen Wische ausgedehnt und fliessen mit 
der verbreiterten pechschwarzen Medianbinde zusammen. Das 
pfeilspitzenformige Fleckchen vor dem Schildende fehlt hier. 


Nalanda. 


Coptosoma arciferum n. spec. 


©. Aus der nächsten Verwandtschaft des C. caudatuim Moxrp. 
und von derselben Grüsse. Kôürper glänzend, tiefschwarz, mebr 
als die hintere Schildhälfte ockergelb, pechbraun gesprenkelt. 

Kopf deutlich breiter als bei C. caudatuin, mit den Augen breiter 
als ein Viertel der hinteren Pronotumbreite. Die Augen merklich 
grôsser und mehr transversal als bei C. caudatum; der zwischen 
ihnen liegende Stirnteil weniger als doppelt so breit als der Quer- 
durchmesser des Auges. Der Abstand der Ocellen von den Augen 
kaum doppelt so gross als der Querdurchmesser eines Ocells. Der 
vor den Augen liegende Kopfteil kaum 50 lang als der longitudinale 
Durchmesser des Auges, einen breiten, ziemlich flachen parabo- 
lischen Bogen bildend und deutlich breiter und stumpfer als bei 
C. caudatum. Clypeus fast gleichbreit durchlaufend, vorn nur sebhr 
wenig eingeengt. Punktierung des Scheitels ganz flach und nur 
mikroskopisch erkennbar. Die Juga (ausser einer ganz schmalen 


(1) In der Richtung der Kürpermediane gemessen. 


schwarzen Randung) und ein rhombsches Stirnfleckchen gelb; 
das Clypeusende pechbraun. Se 

Pronotum mit ganz schwachem, an den Seiten etwas deutliche- 
rem. Quereindruck und kaum wahrnehmbarer, weitläufiger Punk- ; 
tierung; die gelben Zeichnungen wie bei C. caudatum; der gelbe 


Vordersaum und die Querbinde hinter den Cicatrices in der Mitte 3 
nur schmal unterbrochen; das ockergelbliche, pechschwarz 34 
gesprenkelte Fleckchen einwärts der Schulterbeule in Form eines à 
kurzen Läüngsbindchens. 740 

Basalschwiele des Schildchens ziemlich breit, ganz gelb und nur 4 
in der Mitte von einer schmalen Längsbinde unterbrochen (diese 3 3 


Binde noch nicht 1/3 so breit als der gelbe Fleck jederseits), hinten 
durch eine, nur ganz in der Mitte undeutlich werdende, Linien- 
furche begrenzt. Hinten wird die Basalschwiele 2esäumt von einer 
glänzend schwarzen Querbinde, die weit schmäler als bei C. cauda- 
tum und in der Mitle nicht ganz so breit (1) ist wie an den Seiten; 
nahe der Mitte entsendet diese Binde jederseits einen kurzen zahn- 
fôrmigen Ausliufer nach hinlen; aussen erreicht die Binde fast den 
Aussenrand des Schildchens, ist (wie bei C. caudatum) daselbst 
serundet-gestutzt und lässt nur einen schmalen, gelben, fein pech- 
bräunlich punktierten Aussensaum frei. Der ganze hinter der 
schwarze Querbinde liegende Schildteil (mehr als die Endhälfte !) 
ockergelb, mit ziemlich groben und nur mässig dichten pech- 
schwarzen Sprenkelpunkten bedeckt, die nahe dem Spitzenrand 
feiner werden und den Saum des Schildchens selber frei lassen; 
drei ziemlich kleine Flecke der hinteren Schildhälfte (2 undeutlich 
dreieckige auf den hinteren Schildbuckeln und ein verkehrt 
herzformiger unweit der Mitte des Endrandes) pechschwarz. Die 
transversale Runzel im Basalwinkel des Schildchens deutlich, 
schwarz, mit gelbem Kern. 

Unterseite des Kopfes und Propleuren rosthbräuntich ; der Rest der 
Brust pechschwarz, mit grau bereiften Seiten. Bauch gläinzend 
schwarz, mit spärlicher, feiner, kaïm wahrnehmbarer Punktierung. 
Der Bauchrand und transversale (beim 3-5 Segment jederseits etwa 
ein Sechstel der Sternitbreite bedeckende) Submarginalflecken des 
Bauches hellgelb. Die kleinen submarginalen Längsfurchen des 
Bauches und die Incisuren schwarz; die Pseudoincisuren, soweit 
sie im bhellen Bauchsaum liegen, bräunlich. Beine und Fübhler 
ockergelblich; Glied 4 und 5 der letzleren schwarz; das Basaldrittel 
des 4. Gliedes rostbräunlich. 

Länge 4 mm. 

Nalanda. 


1) In der Richtung der Kôrpermediane gemessen. 


CAR T DT 


In der Kopfbildung — aber nur in dieser — erinnert die Art mehr 
an C. nobile als an C. caudatum, doch ist der vor den Augen liegende 
Kopfteil hier noch ein wenig kürzer und deutlich flacher gerandet. 
Die Innenränder der gelben Jugaflecken sind einander im ganzen 
parallel (bei C. caudatum nach vorn convergent). Von C. nobile 
unterscheidet sich dit Art leicht durch die ganz obsolete Punk- 
tierung des Pronotums, die tiefschwarze, des grünlichen Erzglanzes 
entbehrende Färbung des Halsschildes und durch die abweichende 
Gestalt der scharfbegrenzten, tiefschwarzen Querbinde hinter der 
Basalschwiele des Schildchens. — Von C. caudatum ausser durch 
die abweichende Zeichnung des Schildchens auch durch dessen viel 
grôbere und weitläufigere Punktierung unterschieden. 


Coptosoma Cardoni Monrp. var. depauperatum nov. 


cd. Dem C. siamicum Warx. in Bau, Farbe und Zeichnung sehr : 
ähnlich, doch erheblich grüsser, mit deutlich grôberer, aber nur 
wenig Wweitläufigerer Punktierung der Oberseite und einem leichten 
grünlichen Metallschimmer. Die Ränder des etwas breiteren und 
kürzeren Kopfes convergieren nach vorn stark ; der Vorderrand ist 
deutlicher gestutzt; der Clypeus ist durchlaufend, wird aber vor 
seinem Ende durch die zasammengebogenen Spitzen der Juga stark 
eingeengt; die gelben Flecken der Juga etwa wie bei C. siamicuin. 

Der gelbe Vordersaum des Pronotums ist in der Mitte nur sehr 
schmal unterbrochen und biegt an den Seiten deutlich in die gelbe 
Submarginalbinde des Seitenrandes um; die letztere ist, ähnlich 
wie bei C. siamicum, von der gelbgefärbten, flachbogigen Rander- 
weiterung des Pronotums durch eine punktierte, schwarze, durch- 
laufende Linie abgegrenzt. Postecicatricale Scheibenflecken oder 
Binden fehlen, ebenso der, bei C. siamicum stets vorhandene, gelbe 
Längsfleck einwärts der Schulterschwiele. 

Die spärlich und nur fein punktierte Basalscluviele des Schildchens 
ist ohne jede gelbe Zeichnung, ebenso wie das querrunzeläïhnliche 
Feldchen in den Basalwinkeln. Der ockergelbliche Saum des 
Schildchens ist hinten kaum breiter als an den Seiten und zeigt eine 
feine, aber deutliche pechbraune Punktierung. Bauchrand wie bei 
C. siamicum gezeichnet. Beine pechbräunlich. 

. Genilalbecher deutlich etwas transversal, ohne die bei C. sia- 
micuim deutlich vorhandenen Runzeln, die etwa von der Mitle des 
Aussenrandes schief nach innen oben verlaufen. 

Länge (£!) 3 mill. 

Trincomalee. 


Diese Form kommt in der Punktierung und in der Pronotum- 


258 


zeichnung offenbar dem mir unbekannten festländischen GC. Cardon 
nahe und daher stelle ich sie als Varietät dazu. Da sie aber von 
ihr abgesehen von der ungefleckten Schildschwiele auch durch die 
erheblichere Grüsse abweicht, so bandelt es sich môüglicherweise 
um eine eigene Art. 


RL AT 


Coptosoma siamicum Warx. 
[= C. pygmœum Monrp.] mit var. orbiculus (1) Warx. 


Von allen Fundorten reichlich. 


Coptosoma indicum .Disr. 


Trincomalee, Kanthalev, Kandy, Puttalam. 


Subfam. SCUTELLERINÆ. 


Scutellera perplexa \VESTWw. 
[Sce. nobilis Fab. auct.|. 


Anuradhapura. 


Scutellera brevirostris n. spec. 


$. Kürper verhältnismässig kürzer und sehr deutlich breiter 
als bei Sc. perplexa WEsrw. und fasciata Pz. Bauchfurche sehr 
kurz, die Bauchmitte nicht erreichend; Schnabel den Hinterrand 
des 3. Abdominalsternits nicht überragend. Das ziemlich schlank 
cylindrische 2. Fühlerglied ist kaum merklich linger als die Hälfte 
des 3. Gliedes; das blattartig zusammengedrückte 4. Glied ist 
oberseits gefurcht. Die «. Genitalplatte ist ähnlich gestaltet wie bei 
Se. perpleæa aber nach der Spitze zu erheblich stärker verschmälert, 
von parabolischer (nicht halbkreisfürmiger !) Contour, der Spitzen- 
rand mit zwei entfernten kleinen Zahnspitzchen bewehrt (wie bei 
Se. perpleæa); die Platte ist querüber stark gewülbt, nahe der 
Basis transversal kräftig niedergedrückt, ohne Spur der bei Sc. 
fasciata vorhandenen medianen Furche. 

Ziemlich stark glänzend, metallisch grünlichblau, mit folgenden 
schwarzen Zeichnungen : Medianbinde des Kopfes, die den Clypeus 
bedeckt und nur dessen Spitze frei lässt, jederseits davon auf der 
Stirn ein kurzer Lingshbindenfleck vor dem Ocellus, eine schmale, 


(1) Nicht « orbicula », wie die Autoren schreiben ! 


259 


nach hinten wenig verbreiterte, durchlaufende Medianbinde des 
Pronotums und jederseits davon 3 Flecke (zwei grüssere, hinter 
einander geordnete, und ein kleinerer, runder, auf dem Schulter- 
buckel), ein schmaler Medianstreif des Schildchens, der, hinten 
schlank zugespitzt, gegen die Schildmitle hin verschwindet und 
drei Paare grôsserer transversaler, gerundeter Flecken, zwischen 
dem 2. und dem 3. Paare noch ein kleinerer dem Aussenrande 
genäherter Fleck und an der Spitze des Schildchens ein grosser 
subapicaler Fleck. Unterseite lebhaft glänzend, grünblau, wie die 
ganzen Schenkel und Schienen. Hüften und Bauch bellgelb; auf 
der Bauchscheibe 4 Paar schiefer, keulenfôrmiger, pechschwarzer 
Querbinden, die (mit der Randzeichnung des Bauches nirgends 
zusammenhängend) dem Vorderrande der Sternite 3, 4, 5, 6 folgen, 
sowie halbrunde, dem Bauchrande aufsitzende Flecke der Stigmen- 
gegend und ein grosser Mittelfleck des 7. Abdominalsternits 
schwarz; der Bauchsaum selber, der hintere Saum des 7. Abdomi- 
nalsternits und die Genitalplatte metallisch grün. Evaporativfeld 
der Metapleuren, Tarsen und der ganze Fühler schwarz. 
Länge : 15 1/2 mill. 
Kandy. 


In der Kürperform gleicht diese schône Art eher einer kleinen 
Calliphara als einer Scutellera; von Brachyaulax, dem sich das 
Tier durch die Kürze des Schnabels und die geringe Ausdehnung 
der Bauchfurche nähert, unterscheidet es sich leicht durch den 
abweichenden Bau des Evaporativapparates, der vüllig so beschaffen 
ist wie bei Scutellera. 


Chrysocoris marginellus \VESTWw. 
Habarana. 


Chrysocoris stockerus Lix. 


Anuradbapura, Dambulla, Kandy, Weligama,. Bandarawella, 
Negombo. 


Hotea curculionoides H.<. 


Anuradhapura, Mihintale. 
Subfam. GRAPHOSOMINÆ. 


Podops bispinosa FA18. 


Das vorliegende ist ein wenig breiter als die mir zum Vergleich 
vorliegenden Stücke aus Pegu, auch sind die Zähne an der Halsecke 


260 


etwas kürzer und schwächer als bei letzteren. Die Länge des Zahnes 
an der Schulterecke variiert stark auch bei Stücken von demselben 
Fundort. 

Matala. 


Podops coarctata lag. 


Puattalam. 
Subfam. CYDNINÆ. 
Lactistes mediator n. spec. 


O4. Habitus einer mittelgrossen Cydnus-Art, etwa des C. indicus. 
Kôürper oberseits nur mässig glänzend, eifrmig, um die Mitte des 
Hinterleibs am breitesten; von dort an nach vorn bis nahe an den 
Vorderrand des Halsschildes gleichmässig und deutlich ver- 
schmälert. Kopf verhältnismässig lang, etwa so lang wie die Breite 
der Stirn mit einem Auge; der vor den vorderen Augenecken 
liegende Kopfteil länger als der hinter ihnen liegende, halbkreis- 
rund, in der Mitte nur ganz leicht-(fast unmerklich) eingekerbt. 
Der ganze vor den Augen liegende Kopfrand sehr deutlich auf- 
seschlagen, unbewehrt. Der Clipeus gleichbreit; an der Spilze 
plützlich verschmälert und von den sich kurz berührenden Juga- 
spitzen eingeschlossen. Die Oberseite des Kopfes mit grober, 
wurmformiger Runzelung, ohne Punktierung ; zwischen den 
Vorderecken der jeiden Augen eine gerade transversale Furchen- 
linie, die innen bis zur Clypeusnaht reicht. Die Mitte der hinteren 
Kopfhülfte ohne Runzeln und Punkte (1). Das cylindrische 2. Fübler- 
olied kaum kürzer als das spindelig-keulenfürmige 3. Glied; die 
beiden Endglieder des Fühlers unter einander etwa gleichlang. 
Halsschild mit nicht sebhr tiefer, aber immerhin deutlicher und 
ziemlich dichter Punktierung, die je einen grossen rundlichen 
Fleck auf den Cicatrices und den Hintersaum des Pronotums frei 
lässt. Schildchen ebenso dicht und noch etwas grüber punKtiert wie 
das Halsschild ; sein Spitzenteil etwas schmaler und zierlicher als 
bei Cydnus indicus. Deckflügel merklich feiner punktiert als das 
Schildchen; der Costalrand des Coriums in seiner ganzen Länge 
aderartig verdickt und mit 5 randstindigen Borsten bewimpert. 
Bauch unpunktiert, nahe dem Seilenrand mit flachen, gruben- 
arligen Eindrücken. Das mattschwarze Evaporativfeld ringsum 
scharf abgegrenzt, mit einigen Runzeln und verloschenen Punkten ; 
auf der Hinterbrust bleibt lings des Aussenrandes ein glattes, 
unpunktiertes Randfeld liegen, das unweit des Vorderrandes der 


(1) Nur an gut gesäuberten Stücken sichtbar. 


_  Metapleure einen spitzwinkligen Art nach innen entsendet. Auf 
_ der Mittelbrust sendet das Evaporativield nach aussen hin einen 
_ spitzwinkeligen, am Ende abgestumpften Lappen, der vom Hinter- 
rande der Mesopleure entfernt bleibt und den Aussenrand bei 


weitem nichterreicht. Der Evaporativkanal verschmälert sich nach 


Fig. 1. Lactistes mediator n. sp. Fig.2. Lactistes mediator n. sp. 
Evaporalivapparat der rechten Brustseile. Rechte Vorderschiene von innen gesehen, 


der Spilze hin allmäühlich und trägt auf seiner Hinterseile ein 
deutliches, spitzes Hôrnchen. Vorderschienen flachgedrückt, von 
der Basis an gleichmässig verbreitert und an der Spitze ziemlich 
? breit; der Aussenrand apicalwärts mit 6-7 gleichgrossen, plumpen, 
| kammartig gestellten Borsten bewehrt; die äussere apicale Ecke 
gerundet, über die Einlenkung des Tarsus hinaus nicht sehrdeutlich 
lappenfürmig vorgezogen. Färbung tiefschwarz; die Membran 
pechschwärzlich; Tarsen rostgelblich, das Ende verwaschen pech- 
braunlich. | 
Länge 5 2/3 (ÿ)-6 1/4 (©) mill; grôsste Breite 3 1/5-3 3/5 mil. 
Bandarawella. 


Cydnus scutellatus Donrx. (1). 


© In der Kôrperform ähnlich dem C. indicus Wesrw. aber merk- 
lich grôsser und durch das fast vôllige Fehlen der Punktierung auf 
Kopf, Pronotum und Schildchen leicht zu unterscheiden. Kopf 
verhälinismässig grüsser und breiter als bei C. évdicus, der Kopt- 
rand vor den von oben gesehen kleinen Augen annähernd halb- 
kreisfürmig geschnitten, innerhalh des schmal aufseschlagenen 


(1) Die Untersuchung der Type dieser verschollenen Art wurde mir durch 
Herrn Dr H. Dourx freundlichst gestattet. 


262 


Randes jederseits des Clypeus mit etwa 14 anscheinend gleichlangen 


(am typischen Stück sind nur die inneren unddie äusseren erhalten), 
lang zugespitzten Dornstiften bewebhrt. Der Clypeus fast gleichbreit 
durchlaufend, gegen die Spitze bin nur wenig verengt und nahe 
dem Ende mit 2 Dornenstiften bewehrt. Oberseite des Kopfes glatt 
und blank, ohne Runzelung und nur in der Aussenecke der Juga 
vor den Augen mit Spuren einer ganz undeutlichen Punktierung; 
die typischen Borstenporen sämtlich sehr gross, die Ocellen 
auffallend klein. Fühlerglied 2 und 3 gemeinsam mässig keulig 
verdickt und unter einander etwa gleichlang ; Glied 4 aus zierlich 
fadenformiger Basis keulig-spindelig verdickt, etwas länger als 
Glied 3; das spindelige 5. Glied etwa gleichlang mit Glied 3. Prono- 
tum an den Seiten und hinter der Mitte mit sebhr spärlichen und 
nur ganz feinen und wenig bemerkbaren Punkten, sonst glatt und 
olänzend ; parallel dem Vorderrande eine unregelmässige Querreihe 
ebensolcher feiner Pünktchen; 6 grôüssere Borstenporen auf der 
Scheibe, wie immer. Pronotumrand jederseits mit etwa 20 Wimper- 
borsten (am typischen 
Stück fast sämtlich ab- 
gerieben), die in der 
Vorderhälfte des Ran- 
des weit dichter stehen 
als in der Hinterhälfte. 
Schildchen längs des 
Aussenrandes mit einer 
eimgedrückten Reïhe feï- 
ner Punkte, die hinten 
vor dem Spitzenteil und 
vorn hinter den leicht 
schwielig  Konvexen 
Schildwinkelne plôtzlich 
abgekürzt ist. Die Schei- 
A A be des Schildchens mit 
Ev.poralivapparat der rechten Brustseite. ganz vereinzelten und 
sehr feinen Punkten, 
sodass das Schild bei flüchtigem Betrachten unpunktiert erscheint. 
Corium und Clavus mit gleichmässiger, mässig starker, ein- 
facher Punktierung; der Costalrand mit 6-7 Borstenporen. Das 
mattschwarze Evaporativfeld der Hinterbrust und der Mittelbrust 
vollkommen eben und ohne jede Runzelung oder Furchung, 
überall scharf abgegrenzt, lings des Aussenrandes der Hinterbrust 
einen annähernd gleichbreiten, glatten und ganz unpunktierten 
Streif liegen lassend. Auf der Mittelbrust sendet das Evaporativfeld 
einen etwa gleichbreiten Ast längs des Hinterrandes der Pleuren 


bis an den Aussenrand der Brust aus. Der Evaporativkanal endet 
aussen in einem grossen, rundlichen, der Brust fest aufliegenden 
 Lappen. Abdominalsternite (1) mit spärlicher, nicht starker Punk- 
lierung; die vorderen Stlernite mit dichteren, längsstrichelartigen 
Punkten; die Bauchmitle (das mittlere Drittel) unpunktiert. 

Schwarz bis pechschwarz, ziemlich glinzend; Membran pech- 
braunlich ; Fübler und Tarsen rostbräunlich. 

Länge 7 mill; Schulterbreite 4 mil. 


Cydnus indicus \Vesrw. 


Bandarawella, Puttalam. 


Cydnus varians FA48. 


Nalanda, Weligama. 


Macroscytus foveolus DALL.-SiGN. 


Die Oberseite bei gut erhaltenen Exemplaren mit leichtem 
Erzschimmer. 

Die Distantsche Bemerkung (in Blanford, Fauna of Br. Ind. 
Rhynch. I, p. 97) : &a species to be recognized by the foveate 
pronotum » ist irreführend. Beim (' ist das Pronotum nahe dem 
Vorderrande transversal ganz unbedeutend niedergedrückt (nicht : 
« foveate »!); beim © istes daselbst vüllig eben ! Die Borstenpunkte 
sind hier nicht wesentlich anders als bei den anderen Arten der 
Gattung. 


Anuradhapura, Matala, Puttalam; Nord Ceylon (m. Sammlung). 


Macroscytus brunneus FA8. 


Auffallend kleine Stücke (6 3/4-7 mill.). 
Matala, Bandarawella, Puttalam, Negombo. 


Geotomus pygmæus DALL. (2). 


Puttalam, Weligama. 


(1) Das Abdomen ist am typischen Stück mit Klebstoff angesetzt, gehürt aber 
anscheinend ursprünglich zu dem Tier. 

(2) Das von A. Donrx unter dem Namen Geotomus elorgatus von Ceylon ange- 
gebene Tier gehürt vermutlich zu obiger Art. 


Geotomus subrotundus n. spec. 


9. Dem G. pygmœus DALL. sebhr ähnlich und leicht mit ihm zu 
verwechseln, aber durch seine breitere, rundliche Gestalt, die 
stirkere Wôlbung und den grôsseren Glanz seiner tiefschwarzen | 
Oberseile, das Fehlen der Punklierung längs des Pronotum- "4 
vorderrandes, sowie durch den abweichenden au des Evaporativ- ; 
apparates zu unterscheiden. | 

Die ziemlich stark gewülbte Kopfoberseite mit schiefen, nach 
aussen verlaufenden Runzeln zwischen der dichten Punktierung. + 
Schnabel und Fühler pechschwarz; die Spilze des 4. Fühlergliedes 
und der grôssere Apicalteil des 5. Gliedes rostgelblich; das 
9, Fühlerglied schlank, fast cylindrisch, so lang wie, das 3. Glied. 
Pronotum zwischen dem glatten Cicatricalfeld und dem Vorderrand 
ohne deatlich erkennbare Punktierung (mit feinen, verloschenen, 
weitläufigen, nur mi-roscopisch deutlich erkennbaren Pünktehen); 
auch die Hinterhiufte des Pronotums mit feinen, undeullichen, nur 
bei stärkerer Lupenvergrôsserung sichtbaren Punkten, dazwischen 
(nach dem Aussenranlde zu) ganz vereinzelte grübere Punkte; die 
Seiten des Halsschildes grob punktiert. Schildchen mit ziemlich 
dichter und grober Punktierang, die in der vorderen Schildhïälfte 
immer spirlicher wird und die Basalgegend ganz frei lässt, dazwi- 
schen eine feinere, verloschene Punktierung (wie auf der Hinter- 
bälfle des Pronotums). Deckflügel 
stärker glänzend und weitlïuftiger 
punktiert als bei G. pygmϾus; die 
die Brachialis begleitenden gereih- 
ten Punkte hier erheblich grôber 
und deutlicher. Pauch und Brust- 
seilen grob und dicht punktiert. 
Evaporativkanal undeutlich, in eïne 
im ganzen kreisfürmige Verdun- 
stungsmuschel ausgehend ; diese 

F g.4. Geotomus subrotundus n. spec. letztere flach kissenfürmig, durch 
Évaporaivapparat der rechten Brosse ES fr verlanfende some 

und ziemlich flache Rinne geteilt; 
den vorderen Rand dieser Rinne bildet eine abgerundete, erhabene 
Kante. Evaporativkanal mit der Muschel und seiner ganzen Um- 
gebung tiefschwarz, leicht gläinzend, ein Evaporativfeld daher 
nicht deutlich erkennbar, aber offenbar sehr klein und auf die 
n'ichste Umgebung des Evaporativkanals beschränkt. 

Länge 3 3/4 mill. 

Bandarawella. 


À Subfam. PENTATOMINÆ. 


Dalpada armaticeps n. sp. 


_ Diese ceylanische Art gehôürt zam Formenkreise der D. clavata 
Dar, Disr. (1). Lelztere weit verbreitete € Species » der Autoren 
ist aber ein Sammelname für mehrere, sehr nahestehende Arten; 
wenigstens gehôüren die wenigen mir vorliegenden Stücke aus 
Ceylon und Hinterindien sicherlich zwei verschiedenen Arten an. 
Da die Type für mich nicht erreichbar ist, beschreibe ich beide 
Formen (die Art von Birma im Anhang) unter neuen Namen. 
Kôrper verhältnismässig ein wenig schmaler als bei den malavi- 
schen Arten D. adspersa und versicolor, glanzlos. Kopf so lang oder 
etwas länger als das Pronotum, nach vorn zu allmählich stark 
verschmälert und zugespitzt. Juga so lang als der gleichbreit durch- 
laufende Clypeus oder (beim ©) nur sehr wenig kürzer. Auf dem 
Kopfrand nabe vor den Augen ein spitzes Zäihnchen, das bald stärker 
bald schwächer entwickelt, aberimmer deutlich ist und zuweilen (4) 
einen langen und schlanken gelbweissen Dorn trägt. Fühlerglied 
2 und 3 gleichlang, 4 das längste. Schulterbeulen stark knollen- 
formig entwickelt (beim «' fast kugelig), schräg nach aussen und 
oben gerichtet. Vorderschienen lang und schlank, nicht erweitert. 
Schnabel das 5. Abdominalsegment erreichend oder fast erreichend. 
Evaporativfurche der Thoracaldrüsen wie bei D. adspersa. 
Graulich gelb, pechschwarz punktiert; Kopfräinder, Jugaspitze, 
Clypeus und zwei Streife der Stirn, Flecke des Pronotum pro- 
prium und Querbinden des Connexivs schwarz mit grünlichem 
Erzschimmer. Processus, Schildchen, Corium mit verloschenen 
pechschwarzen Nebelflecken, die sich auf dem Processus ôfter zu 
4 nach hinten divergierenden schattenhaften Längsbinden vereini- 
gen und auf dem Schildchen vor dem helleren Spitzenteil als zwei 
genäherte Längsstreife hervortreten. Die Knotenverdickung der 
Schulterecke glänzend schwarz, 2 kleine gelbliche Flecke (oder 
1 grüssereu) einschliessend. Am Basalrand des Schildchens mehrere 
(5) kleine weissliche Fleckchen, deren äussere von den Grubenein- 
drücken weit entfernt bleiben. Unterseite und Beine gelb. Kopfseiten 
und ein breiter Saum der Brust und des Bauches schwarz mit teils 
braunem, teils grünlichem Erzglanz; der Randstreif des Bauches 
schliesst halbkreisfôrmige gelbe Randflecke ein und lüst sich ein- 


(1) Ob die DazLras'sche Art wirklich die D. clavata FAB -SraL ist, ist mir nicht 
gauz sicher. Das Fasricius’sche Originalstück, das SraL beschrieb hatte keine 
Vordertibien und offenbar auch keine Fübler. 


Ta 


266 


wärts der Sligmenreihe in einen Nebel pechbrauner Punkte auf. 
Meso- und Metastern, eine Mittelbinde des 7. Abdominalsternits, 
sowie nicht selten eine Doppelreihe transversaler Flecke auf der 
Bauchscheibe schwarz. Die dichte Sprenkelung auf Schenkel und 
Schienen, ein subbasaler und ein subapicaler Ring und die äusserste 
Spitze aller Schienen, sowie das 3. oder das 5. und 2. Glied der 
Tarsen pechschwarz. Fübler verwaschen pechbraun, das 5. Fühler- 
glied an der Basis zuweilen heller, von Glied 2 und an ist die 
usserste Spitze gelblich ; Glied 1 gelb, aussen mit pechschwarzem, 
innen mit pechbraunem Längsstreif. Rücken des Abdomens oran- 
gerot mit dunklem Mittelstreif. 

. Genitalhôhle nach hinten weit offen; das kurze Sternit des 
Genitalsegments flach dreilappig ausgebuchtet; die seitlichen 
Buchten sehr flach, die mittlere tiefer und erheblich breiter; im 
innersten Grund dieser mittleren Bucht ist der Rand stark nieder- 


Fig.5. Dalpadu urmaticeps n.spec. Fig. 6. Dalpada acuticeps n. spec. 


et Anogenitalapparat von unten. ei Anogenitalapparat von unten. 


gedrückt (nach innen umgeschlagen) und fast senkrecht zur Ebene 
des Rückens gestellt; dieser umgeschlagene Rand zeigt drei annä- 
hernd gleiche kleine Ausbuchtungen, die durch spitzwinklige 
(annähernd rechtwinklige) Zahnecken getrennt sind; die mittlere 
Ausbuchtung ist etwa halbkreisfürmig und an ïihrer hinteren 
Offnung mindestens doppelt so breit als tief. 

Länge {mit Membran) 13 1/4 (4-15 1/2 (©) mil. 

Kanthaley, Nalanda,auch Süd Ceylon(leg.Fruhstorfer,m.Samml.). 

Die Bewehrung des Kopfrandes vor den Augen ist ein merkwür- 
diger Rückschlag zum Kôrperbau der Larve. Die mir bekannten 
Dalpada-Larven (z. B. von D. tagalica STAL), ebenso wie die der 
sehr nahestehenden Gattung Halyomorpha und (wenn auch kleiner) 
die von Erthesina zeigen diese Bewehrung.. 


Dalpada deplanata n. spec. 


[= ?-D: versicolor-DiSr: nec He6;| 


d?. Kôrper oben sehr flach, glanzlos. Kopf gestreckt, so lang 
oder länger als das Pronotum, ziemlich stark zugespitzt; die Kopf- 


267 


seiten vor dem vorderen Randzahn zuerst gebuchtet, dann gebogen, 
den fast gleichbreit durchlaufenden Clypeus nicht überragend. 
Schultern gar n'cht vorstehend, abgerundet-stumpfwinklig, nicht 
stumpfkegelig oder knollig verdickt, bis an den kaum merklich 
aufgeschlagenen Randkiel punktiert; die vordere Hälfte des Pro- 
notum-Randkieles (vor der flach stumpfwinkligen Ausbuchtung) 
deutlich säigezihnig. Spitzenteil des Schildchens ziemlich schmal, 
nach hinten kaum merklich verschmälert, die Spitze mässig 
schmal zugerundet. Fühler lang, dünn, beim  unterseits abstehend 
langbehaart; Glied 2 und 3 gleichlang, Glied 4 von allen das längste, 
jedoch nicht viel länger als Glied 5. Schnabel das Ende des 4. 
Abdominalsternits erreichend. Vorderschienen lang, dreikantig, 
nicht erweitert. 

Färbung im allgemeinen wie bei 1). versicolor,jedoch die Schulter- 
ecken einfarbig, die Basalwinkel des Schildchens nur mit einem 
schmalen, schiefen Runzelstreifchen von weissgelber Farbe; die 
4 dunklen, nach hinten divergierenden Längsbinden des Processus 
pronoti, sowie die genäherten Bindenflecken vor dem hellen Spit- 
zenteil des Schildchens und die Nebelfleckchen des Coriums hier 
deutlicher pechschwarz, mit ganz leichtem Erzschimmer. Unter- 
seite mit breitem Saum zusammenfliessender schwarzer Punkte, 
der auf den Abdominalsegmenten 3-7 jederseits einen halbkreis- 
formigen unpunktierten Randfleck einschliesst und auf den 
Pieuren und Kopfseiten in einen breiten Seitenstreif zusammen- 
fliesst; der typische Doppelfleck des Mesosterns, ein Mittelfleck des 
7. Abdominalsternits und der Innensaum der Basite beim © schwarz. 
Schenkel mit groben schwarzen Sprenkeln; Schienen mit zwei 
pechschwarzen Ringen (der eine, subbasale setzt sich obherseits bis 
zur Basis, der andere, subapicale bis zur Spitze der Tibien fort). 
Fübler pechbraun oder pechschwarz; die Unterseite des 1. Gliedes 
und ein Streif oberseits, die Articulation zwischen dem 2., 3. und 
4. Glied, sowie etwa das Basalsechstel des 5. Gliedes gelb. 

. Der Hinterrand der Genitalplatte (Fig. 7) mit einem fast seine 
ganze bDreite einnehmenden stumpfwinkeligen Ausschnitt, der 
aussen durch eine stumpfwinklige 
Ecke begrenzt, an seinem Scheitel 
durch eine schmal glockenfürmige 
Ausbuchtung vertieft ist. Ein kleines 4 
versenktes Feld in Form einer media- Fe. 
nen,nach hinten sich starker weitern- 
den Furche, die seitlich von einer 
kielfôrmig geschärften Runzel be- 
grenzt wird, auswärts davon ein 
flacherer Eindruck, die Aussenhälfte der Seitenlappen aber wieder 
stark konvex. 


Fig.71. Dalpada deplana'a n.spec. 


2e Genitalplalte von unten und elwas 
von rechls gesehen 
(das versenkte Feld s hraffiert). 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2? VII 1909. 18 


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268 


©. Basite des 8. Hinterleibssegments in ihrer Aussenhälfte 


sphärisch gewülbt, glatt, nach dem Innenrande zu sich allmäblich 


abdachend und flach, leicht niedergedrückt. Innenränder sich mit 
ihrer Basalhälfte berührend, dann (unter einem Winkel von 30°) 
auseinander weichend, leicht bogig. Hinterrand schief von aussen- 
vorn nach innen-hinten gerichtet, deutlich flach gebuchtet; die 
annäbernd rechtwinklige Ecke zwischen Hinter- und [nnenrand 
stark abgerundet; zwischen dem kurzen, schiefen Aussenrand und 
dem Hinterraud eine (undeutliche) stumpfwinklige Ecke. 

Länge (mit Membran) 17 1/2 («ÿ)-19 (Q) mill. 

Kanthaley, Nalanda (von letzterem Fundort eine hellere Form). 

Diese (in einer Varietät auch auf dem vorderindischen Festland 
vorkommende) Dalpada scheint auffallenderweise noch nicht 
beschrieben zu sein. In der CFauna of Br. India» ist sie anscheinend 
für die D. versicolor H. S. (1) angesehen worden, von der sie aber 
ganz verschieden und leicht zu unterscheiden ist. 


Var. (?) subdecora m. 

©. Die Schulterecken bei dieser Form etwas vorragend und 
deutlich winkelig {geschärft rechtwinklig). Die ziemlich ausge- 
dehnte dunkle Fleckung der Oberseite mit grünlichem Metallschim- 
mer, besonders aber die Unterseite des Koptes, des Thorax und des 
Abdomens aussen mit schônem, grünem Metallglanz. Die ganze 
Basalhälfte des 5. Fühlergliedes hellgelb. a 

Ostindien, Coorg (m. Samml.). 

Ist môüglicherweise specifisch verschieden. 


Erthesina guttata l'AB. 
Anuradhapura, Nalanda. 


Halys dentata FA8. 


Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda, Matala ; Sûd Ceylon 
(leg, Fruhstorfer, m. Samml). 


Sciocoris lateralis F1E8. 
Matala, Kandy, Puttalam (Larve). 


Halyomorpha picus F148. 


Eine grosse Form mit heller, gerôteter, meist ungezeichneter 
Oberseite, selten mit schwärzlicher Fleckung. 

Kanthaley, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Süd Ceylon (leg. 
FRUHSTORFER, m. Samml.). 


(1) Der und © Anogenitalapparat von D. versicolor H. S. ist im Anhang 
beschrieben. 


Mer, "Ve 


Tolumnia Horni n. spec. 


q Von Gestalt und Färbung der javanischen T. trinotala, jedoch 
die gelben glatten Flecken in den Basalwinkeln des Schildehens 
bis auf geringe Spuren verschwunden; die (Ÿ. Genitalplatte aber 
wie bei 7. Jacobsoni gestaltet (die Lnettine nur kaum merklich 
breiter und flacher). Fühler schlank, hell ockergelb; Glied 2 und 2 
gleichlang; Glied 4 und 5 schwarz, lelzteres sehr lang und schlank, 
fast ein Viertel länger als das 4 Gliel; mehr als das basale Drittel 
des 5. und fast das Basaldrittel des 4. Fühlergliedes hellgelb. 


-Hinterleibsrücken stahlblau. 


Länge 9 1/4 mill. 
Anuradhapura. 


Mormoschema n. gen. 
Mässig breit, oben mässig stark gewôlbt, glanzlos, unbehaart 


(oder nur mit kurzen, mikroscopischen Staubhärchen in der Punk- 
tierung). Augen hôchstens mittelgross; der Kopf vor den Augen 


Stark verschmälert und an der Spitze ziemlich schmal zugerundet, 


mit deutlich gerandeten, missig scharfen Jugarändern und durch- 
laufendem Clypeus. Erstes Fühlerglied das Kopfende nicht ganz 
erreichend; das zweite Glied deutlich länger als das dritte. Das 
longitudinal sehr deutlich gewülbte und vor der Schulterlinie nach 
vorn allmählich abgedachte Pronotum hat einen tief gebuchteten 
Vorderrand und leicht gebuchtete Seitenränder, deren deutlich 
kielfürmig geschärfter Rand in der Nähe der zähnchenfürmigen 
Halsecke elwas crenuliert ist. inter der schwach knotenfürmigen, 
ganz leicht vorspringenden Schulterecke eine deutliche Randein- 
kerbung. Die dichte Punktierung der Cica- 
tricalgegend reicht bis anden niederge- 
drückten Vorderrand des Halsschildes und 
bis an den Seitenrand. Schildchen etwa 
so lang als breit, mit undeutlichen, 
schmalen Längsgruben in den Basalwin- 
keln und mit hôüchstens mittelbreiter 
5 . Ê : Fig, 8. 

Spitze, die Hinterecke des Coriums bei wormoschema immaculatum Dis. 
weitem nicht erreichend. Wangenplatten EvepordHyappat 

= : À ; der linken Brustseite 
des Kopfes etwa gleichbreit durchlaufend, (aie Œfnung des Ausfusskanal 
am Prosternumrand plôtzlich abgestutzt. ERFAReE. 
Schnabel den Hinterrand des Thorax kaum überragend; das 1. Glied 
etwas länger als die Bucculae, das 2. Glied das l'ingste und reichlich 
so lang als die beiden apicalen Glieder zusammen; diese unter 
einander etwa gleichlang. Mittelbrust mit schmalem, gleichstark 


270 


durchlaufendem Mittelkiel. Der Evaporativapparatstellt(ähnlich wie 
bei Codophila) eine den Matapleuren aufliegende, etwas niederge- 
drückte und darmartig gerunzelte cylindrische Rôhre dar, an deren 
äusserem Ende schräg die schmale spallférmige Offnung liegt, ohne 
jede Evaporativmuschel oder Runzel. Das glanzlose Evaporativfe'd 
zeigt wurmfürmige Verdunstungsrunzeln, sein schief geschnittener 
Aussenrand hat einen fein chagrinierten pechschwarzen Saum. 
Bauchgrund unbewehrt, die Ecken der Segmente nicht vorstehend; 
das männliche Genitalsternit eine einfache hinten ausgeschnittene 
Platte ohne Eindruck oder versenktes Feldchen. Beine ziemlich 
kurz; Schienen oberseits mit ganz schwacher und undeutlicher 
L'ingsfurche; proximales Tarsenglied wenig kürzer als die beiden 
distalen zusammen. 

Die wenig ausgezeichnete Gattung stimmt in der Bildung der 
Aussenüffnungen der Thorakaldrüse mitderamericanischen Gattung 
Mormidea Au.und SERV. und der paläarclischen ( odoplaila M. und R. 
überein, in deren Nühe sie auch auf Grund ihrer übrigen Kenn- 
zeichen zu setzen ist. Von letzterer unterscheidet sie sich jedoch 
erheblich durch die Bildung des Pronotumrandes, die fast fehlende 
Furchung der Schienen und die ganz abweichende Färbung (1). Zu 
Tolumnia scheint das Tier keine näheren Beziehungen zu haben. 


Mormoschema immaculatum Disr. 


(? — Tolumnia immaculata Disr. in BLANFORD, Fauna of Br. Fndia 
Rhynch. 1. p. 155.) 


Die vorliegenden Stücke gehôren vermutlich zu der von DISTANT 
beschriebenen und von ihm auch aus Ceylon angegebenen Art; sie 
weichen in folgenden Siücken von der Beschreibung ab : 

Pronotum, Schildchen und Deckflügel mehr oder weniger 
schmutzig ockergelblich, pechschwarz punktiert, auf den Pronotum 
einige glatte heliere Fleckchen, die sich zwischen den Schultern zu 
einer Art von nebelhañfter Querbinde anordnen. Cicatricalfeldchen 
und der vor ihnen liegende Teil des Pronotums sowie die Kopf- 
oberseite mehr oder weniger schwarz mit braunem Erzschimmer. 
Je ein kleines ovales glattes Fleckchen in den Basalwinkeln, eins in 
der Mitte der Basis und der (undeutlich abgegrenzle) Endsaum 
des Schildchens, sowie ein kleines rundliches Fleckchen am Ende 
der Rimula hellgelb. Membran gelblich hyalin, die Adern pech- 
bräunlich. Connexiv hellgelb, mit breiten pechschwarzen Querbin- 
den auf den Incisuren, die als Randflecke auf die ventrale Seite 


(1) Habituell und in der Färbung eriunert das Tier ein wenig an Eurinome und 
Verwandte, steht ihnen aber verwandtschaftlich fern. 


271 


des Abdomens hinübergreifen. Das letzte Schnabelglied pech- 
schwarz. 

d. Genitalplatte mit einer Mittelausbuchtung von quer recht- 
eckiger oder leicht trapezoidaler Gestalt(mitabgerundeten Winkeln), 
die etwas mehr als das mittlere Drittel der Breite der Platte ein- 
nimmt und fastein Drittel so lang ist als die Gesamtlänge der Platte. 
Die Seitenlappen, die diesen Ausschnitt beiderseits begrenzen, 
breitlappig zugerundet, leicht aufgeschlagen. 

Länge (mit Membran) 9-9 2,3 mill. 


Anuradhapura, Horton Plains, Nalanda, Colombo. 


Sepontia variolosa \WAILK. 


(2 = S. pusilla VoLL. var.) 


Die Geschlechter unterscheiden sich bei dieser Art erheblich 
durch die Grôsse («j 21/4 mill.; ® 3 mill.). Der pechschwarze Fleck 
vor der Schildmitte hat die Form einer kurzen, winkelig ge- 
brochenen Querbinde. 

Es finden sich Stücke, bei denen diese Binde schwindet und die 
pechschwarzen Basalflecke des Schildchens sich auflôsen. Auf 
solche Stücke trifft die Beschreibung der aus Java bekannten 
S. pusilla vollkommen zu. Vielleicht sind beide Formen zu ver- 
einigen. 

Matala, Kandy, Bandarawella, Negombo. 


Sepontia stigmatica Disr. 
Nurelia. 


Hermolaus Horni n. spec. 


99. Kôrper oval, klein. Kopf im Vergleich zu anderen Arten 
kurz, kaum 3/4 so lang als das Pronotum in der Mitte; die Aussen- 
rinder flach gebuchtet, dann fast parallel, am Ende mässig breit 
zugerundet. Juga und Clypeus etwa gleichlang, am vorderen Kopf- 
eude durch je eine kleine, deutliche Einkerbung getrennt. Fühler 
ziemlich kurz, Glied 2 und 3 gleichlang, auch die beiden letzten 
Glieder unter sich fast von gleicher Linge. Schnabel kurz, die 
Hinterhüften nicht überragend; die beiden letzten Glieder etwa 
gleichlang ; beide zusammen erheblich Kkürzer als das 2. Glied Der 
Vorderrand des Pronotums und der Seitenrand bis zu der Schul- 
terschwiele durch eine eingedrückte Punktlinie abgegrenzt, sodass 
eine gleichbreite fadenformige Randung entsteht; der Vorderrand 


La 


272 


leicht schwielig verdickt. Schildchen 2/3 der Rückenlänge bedek- 
kend ; die Zügel kaum das Basaldrittel der Schildlänge einnehmend; 
der Spitzenteil sehr breit, zungenfôrmig. Hintere Coriumecke einen 
seschärften spitzen Winkel (von kaum 60°) bildend und mit der 
Schildspitze hôchstens gleichlang. Membran mit 5 deutlichen 
Adern, das merklich vorgezogene, leicht zugespitzte Hinterleibs- 
ende kaum erreichend. Evaporativfeld der Metapleuren sehr klein, 
aussen durch eine fast gerade, schief gerichtete Runzel begrenzt. 
Die Randlinie des Bauches leicht schwielig verdickt. 

Hell ockergelblich, dicht pechschwarz punktiert. Die vordere 
Häülfte des Pronotums häufig etwas heller. Je ein winziges, aus 
zZusammenfliessender Panktierung entstehendes Nebelfleckchen auf 
der Mitte des Schildspitzenrandes und ein wenig davor verloschen 
pechbräunlich, nicht selten ganz .ehlend.5 weissliche Fleckchen der 
Schildbasis und eine sehr schmale Randung der Schildspitze. Pech- 
schwarz sin! die Prustmitte, ein breites, unpunkKtiertes Mittelband 
des Bauches, kleine Flecken des Hinterleibsrandes auf den Incisu- 
ren, das Endglied des Schnabels, sowie je zwei Punktfleckchen nahe 
dem Ende der Schenkel. Die Bauchseiten mit je zwei Reihen 
calloser, glatter Fleckchen von weisslicher Farbe. Membran hvalin. 
Die Cicatricalfeldchen meist pechbräunlich. 

Die Basite des 8. Abdominalsternits verhältnismässig lang, beide 
zusammen eine dachfôrmige, nach hinten vorgezogene Winkel- 
spitze bildend; der Hinterrand sehr schief.(von aussen-vorn nacn 
innen-hinten) geschnitten, gerade, hôüchstens so lang wie der bis 
Zur Spitze gerade Innenrand. 


Lünge 4 1/4 mill. Schulterbreite 3 mill. 
Nalanda. 


Hermolaus latiusculus n. spec. 


©. Weit grüsser und verbältnismiässig breiter als F1. Horn; Kopf 
im Vergleich zu anderen, mir bekannten Arten kurz, vorn ziemlich 
schmal. Schnabel (beim beschriebenen Stück verschoben}) den 
Hinterrand der Brust nicht oder nicht weit überragend Schildchen 
fast 3/4 der Hinterleibslinge bedeckend. Das Ende des Hinterleibs 
beim Weibchen gerundet gestulzt (nicht spitzig vorgezogen), von 
der Membran sehr deutlich überragt Evaporativfeld der Metapleu- 
ren klein, aussen durch eine gebogene Runzel begrenzt. Bauch 
dicht punktiert; nach der Mitte zu werden die Punkte spärlicher ; 
die Mitte ganz verloschen punktiert. 

Färbung und Zeichnung wie bei . Horni; zWischen dem media- 
sen pechbraunen Längsband des Bauches und den Bauchseiten ein 


273 


longitudinaler Nebelstreif aus pechbrauner Punktierung, aussen 
begrenzt von einer Längsreihe glatter, weisslicher Fleckchen. 


Länge (mit Membran) 6 mill.; Schulterbreite fast 4 mill. 
Paradna. 


Ein einzelnes männliches Stück, das mir vorlag, ist etwas 
grôsser und merklich breiter als Z1. Horni und gehôrt eher zu H. 
latiusculus, ist aber kleiner als das beschriebene Weibchen. Die 
pechbraune Färbung des Bauches ist bei diesem Stück auswärts fast 
bis an die Stigmen ausgedehnt und schliesst jederseits zwei Lings- 
reihen glatter weisslicher Fleckchen ein. Der Schnabel überragt 
die Brust nicht. 

Linge (mit Membran) 4 1/2 mill. 

Anuradhapura. 


Die Gattung Hermolaus Disr. unterscheidet sich von Eusarcoris 
nur durch die kleinen Augen und den + gestreckten, vor den 
Augen stark verschmälerten und gebuchteten Kopf, sowie durch 
den etwas aufgeworfenen Vorderrand des Pronotums, der durch 
eine eingedrückte Punktreihe abgesetzt ist. Die Läinge des Schna- 
bels variiert bei den verschiedenen Arten und ist also kein 
generisches Unterscheidungsmerkmal; das 2. Glied ist länger als 
die beiden Endglieder zusammen. Das Schildchen ist bei den mir 
vorliegenden Arten sehr gross und bedeckt mebr als 2,3 der Länge 
des Hinterleibsrückens; die Zügel reichen nicht über das Basal- 
drittel der Schildlänge hinaus. 


Eusarcoris ventralis Westw. 


© mit schmaleren hellem Saum des Bauches (typische Form). 
Mihintale. 
d$ mit breiterem hellem Saum des PBauches (E. conspicuus STAL, 
auct.). Beide Formen sind specitisch schwerlich verschieden. 
Kanthaley, Anuradhapura. 


Eusarcoris taprobanensis n.spec. 


d? Habitus etwa des E. bovillus DaALL. Füblerglieder 2 und 3 
gleichlang. Schulterecken mässig breit gerundet, nicht vorstehend. 
Corium gleichmässig dicht punktiert. Kopf und Cicatricalflecken 
des Pronotums braun erzfarbig. Schulterecken und Basalwinkel 
des Schildchens in ziemlich grossem Umfange schwarz. Zwei rhom- 
boidale Randflecke vor der Schiidspitze pechschwarz; der Raum 


274 


zwischen und hinter ibnen mehr oder weniger klar weisslich, 
pechbraun punktiert; Der glatte Spitzenrand selber schôn elfen- 
beinweiss, auffailend, leicht schwielig verdickt, durch ein schwar- 
zes, dichtpunktiertes Mittelfleckchen geteilt. Glalte, ziemlich grosse 
Schwielenflecke der Schildbasalwinkél hellgelb, fast kreisrund. 
Eine sehr breite, nach hinten verschmälerte Mittelbinde des 


MANNLICIHE GENITALPLATIE VON INDISCH MALAYISCHEN £EUSARCORIS-ARTEN 


{Die versenkten Feldchen sind schraffert ) 


fi Li 


Fig. 9. Æ. taprobanensis n. Sp. Fig. 10 Æ. rcsaceus Disr. Fig. 11. Æ. fallax n. spec. 
(Ceylon). (Birma). (Anna). 
( \ (RD NOE 
LI 
Fig. 12. Æ. annamita n. spec. Fig. 13. Æ. geminatus Vorr. Fig. 14. Æ. malayus n. srec. 
(Annam). (Java). (Mal.cca). 


Ée 


Fig. (5. Æ. guttiger THuns. (Japan). 


Bauches pechschwarz, erzglänzend; ihr Aussenrand gezackt, 
zwischen Mittelbinde und Rand eine nebelhafte, zackige Längsbinde 
von schwärzlicher Farbe, aussen begrenzt durch eine Längsreihe 
kleiner, glatter, heller (zuweilen undeutlicher) Fleckchen. Der 
zauchteil ausserhalb dieser Zickzackbinde etwasheller als der inner- 
halb belegene, die schwarz gerandeten Stigmata einschliessend. Die 
Oberseite häufig mit einem schmutzig rosigen Farbenton,; die 
vordere Pronotumhälfte oft weisslich, nicht selten mit der für die 
Gattung charakteristischen. brillenähnlichen Zeichnung aus zwei 
hellen Ringflecken. 

«{. Genitalplatte in der Mitte ihrer hinteren Hälfte mit flachem, 
aber sehr deutlichem und grossem Eindruck, der durch eine 
nach bhinten verschmälerte flache Medianrunzel halbiert wird. 
Endrand —— fôrmig geschweift : in der Mitte mit breiter winke- 
liger Einkerbung, nahe dem Aussenrande mit ziemlich schmaler, 
mässig tiefer Ausbuchtung. Die Mitte des Endrandes mit stark 


VS 


275 


transversalem « versenktem Feld » (1) (von schwarzer Färbung) in 


Form eines gleichbreiten stumpfwinklig gefalteten Bandes; vorn 
ist dieses Feldchen sehr deutlich stumpfwinklig begrenzl, sodass 
Vorder- und Hinterranddes versenkten Feldchensannähernd parallel 
verlaufen; seitlich wird das Feld jederseits besrenzt von einer 
wulstigen Verdickung des leicht aufgeschlagenen Hinterrandes (2). 

Länge 5 1/2-6 mm. 

Kanthaley, Horrowapotam (), Mihintale, Anuradhapura, 
Colombo. 


Carbula similis Kirey. /" // 


Die Art hat ungefurchte Schienen und gehürt in die nächste Ver- 
wandtschaft der malayischen C. trinotata H.-S. Das 2. Füblerglied 
ist mit dem 3. gleichlang. Die Bildung der Schulterecke variiert bei 
dieser Art; neben der Stammform mil stürker vorgezogener, 
deutlich spitzwinkliger Schullerecke (von ca 60°) findet sich eine 
solche mit wenig vorragender, nahezu rechteckiger Schulter (ca 
65°) ch. nenne letztere Form var. INOPS n.; sie komimt an densel- 
ben Gi fer” Wor w die Stammform. ; 

Distant Ares ziert die Art mit der Mormidea socia W ALKERS ; 
WALker beschreibt aber eine Art, bei der das 2. Füblerglied läinger 


7? 


ist als das 3. Es handell sich also môglicherweise um zwei 


al, éfestèhende Arten; ich habe daher die Kirbysche Benennung 


beibehalte 


re l atm 
Maire Nalanda, Kandy. 


Agonoscelis nubila FAB. 


Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Bandarawella, Negombo. 


(1j Am Hinterrand der « männlichen (enitalplatte » (Sternit des 9. Abdomi- 
nalsewæments) findet sich hei viclen Cimiciden ein eigentümliches Fellchen, 
das deutlich tiefer liegt als die anstossenden Teile der Platte und von diesen 
durch eine mehr oder weniger scharfe Randung deutlich abgegrenzt ist. Der 
Boilen dieses Feldchens ist im ganzen eben, stets opak und unpunktiert und 
(nach meiner bisherigen Erfahruvg immer von schwarzer oder pechbrauner 
Färbung. Zuweilen ist dieses Feldichen etwas nach vorn und oben in die Copu- 
lationshühle hinein) zurückgeschlagen, dann zeigt die Genitalplatte infolge- 
dessen scheinbar eine doppelte Randung. Die Gestaltung dieses Feldchens bietet 
ein gutes Merkmal für die Artenuuterscheidung (es wurde unter dem .Namen 
« schwarzes Feldchen » schon 1903 von mir zur Differenzierung der indo- 
malayischen Caticanthus Arteu verwandt). Da ein Fachausdruck für die charak- 
teristische Bildung noch fehlt, — die Bezeichnungen « Grube », « Eindruck », 
« Vertiefung » sind sämilich unzuläuglich — sg nenne ich sie « verser ktes 
Feldchen » (area immissa). 


(2) Vermutlich ist dies die Art, die Sraz, Enum Hem., V, S. SI, bei S/oliu 
umwter ff. aufführt als « species ex India orientali, Ceylon ». 


276 


Stenozygum speciosum DALr. 
Kekirawa, Nalanda. 


Bagrada picta FA8. 
Horrowapotam, Anuradhapura, Paradna, Nalanda. 


Catacanthus incarnatus(Drury) BREDDIN. 
Pankulam, Puttalam. 


Catacanthus Horni n. spec. 
[C. incarnatus var. m. 1905.] 


d9.Aehnlich dem GC. incarnatus,aber etwas kleiner und zierlicher 
und oberseits mit mehr orangegelblicher Grundfarbe und stürkerer 
Ausdehnung der schwarzpigmentieriten, metallisierenden Zeich- 
nungselemente : 

Der schwarze Saum des Pronotumaussenrandes reicht hier bis zu 
der vorspringenden Schulterecke; auf der Schulterschwiele nach 
innen und etwas nach hinten zu ein subtransversales, zuweilen 
febhlendes, pechschwarzes Fleckchen; der Costalsaum des Coriums 
bis auf 3/5 seiner Länge schwarz, mit grünem Metallschimmer, die 
Scheibenflecken auf dem Corium und die grossen Basalflecken des 
Schildchens wie bei C. incarnatus, doch lüsen sich die letztgenannten 
Flecken nicht selten zu wolkenartig zerfetzten, von der Schildbasis 
entfernten pechschwarzen Gebilden auf. Die Basis des Schildchens 
ist weit weniger konvex als bei C. incarnatus; das 2. Fübhlerglied 
deutlich kürzer als Glied 3 (bei C. incarnatus sind beide gleich- 
lang). Bauchdorn ein wenig stärker und länger als bei der 
Druryschen Art. Färbung des Kopfes, der Fühler und Beine, sowie 
der Kürperunterseite wie bei C. incarnatus. 

. Das j. Genitalsegment und das versenkte «schwarze » Feld- 
chen fast genau wie bei C. immaculatus (S. Sitz.-Ber. d. Ver. Nat. 
Er, 1903,S 200, Fig. 5. 

?. Basite des 8. Abdominalsegments lang; ihre grôüsste Aus- 
dehnungliegtin einer voninnen- 
vorn nach aussen-hinten gerich- 
teten Axe; der nach hinten-innen 
gerichtete, lange Hinterrand der 
Piatte ist flach aber deutlich 
ausgebuchtet. Die Parasternite 
des 8. Abdominalsegments nahe 
der Basisetwas geknickt,derartig 
dass das durch eine Querfurche 
abgegrenzte Basalviertel der 
Platte fast senkrecht auf dem 
Rest der Platte steht. Auch die Parasternite des 9. Abdominal- 


Fiyz.16. Catacanthus Horni n. sp. 
o) 


Anogenitulapparat (linke Seite). 


| segments in ähnlicher Weise eingeknickt; hier ist elwa das 
__ Basalfünftel der Platle senkrecht aufgerichtet. 
Puttalam, Negombo. 


Catacanthus immaculatus LErH. und SEv. 


Puttalam (auch Süd Ceylon, m. Sammlung). 


Nezara viridula !. 


Var. snaragdula und forquat«. 


Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Matala, Kandy. 


Nezara graminea Fa. 


Trincomalee; Matala, Paradna, Colombo, Negombo, Puttalam, 
Kandy, Bentotta. 


Plautia fimbriata FA48. 


Habarana, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Matala, Kandy, 
Weligama, Negombo, Puttalam. 


Plautia minor n. spec. 


+. Kleine Art mit glinzender Oberseite. Juga mit einigen 
verkürzten und wenig deutlichen Querrunzeln und basalwärts mit 


einigen wenigen Punkten. Stirn mit ganz undeutlicher Runzelung 
und deutlichen, in 6 Einzelreihen longitudinal geordneten Punkten 
Fübler ziemlich schlank und dünn; Glied 2 reichlich 2/3 so lang 
als Glied 3. Die müssig feine Punktierung ist auf Pronotum und 
Schild ziemlich weitläuftig, gegen die Seiten und die Spitze des 
Schildes hin merklich dichter; ein breiter, mondsichelfürmiger 
Apicalsaum der Schildspitze unpunktiert, scharf abgesetzt hellgelb. 
Der Raum vor und zwischen den Cicatrices ist (mit Ausnahme der 
eingedrückten, den Vorderrandwulst begrenzenden Punkilinie) 
unpunktiert. Schulterbeule mit rundlichem pechschwarzem Fleck- 
chen. Clavus und Corium mit stark rôtlichem Farbenton. Bauch 
mit deutlicher, ziemlich grober und mässig dichter Punktierung 
ohne Nadelrisse. Sonst wie PE. fimbriata FAB. | 

d. Genitalplatte flach, transversal gewülbt, in der Mitle etwa so 
lang wie an den Seilen; der Hinterrand querüber abgestutzt (oder 
nur ganz unmerklich gebuchtet); die hinteren Seitenecken über 
einem deutlich stumpfen Winkel leicht abgerundet. 


278 


®. Basile des 8. Abdominalsternits deutlich longitudinal; die 
Innenränder weit von einander entfernt bleibend, nach binten 
leicht divergierend, fast geradlinig bis über 
den Endrand der Vagi- nalplatte verlaufend, 
dann umbiegend und ein kurzes Stück weit 
schräg nach aussen und hinten gerichtet, und 

Fig. 17. Plautia minor UnMerklich übergehend in den flachbogigen, 

@. Anogenitalaprarat  kurzen Hinterrand. Längs des Aussenrandes, 

(ue See vom Hinterrand ausgehend, eine nach vorn 

verschmälerte Randrunzel; auf der Scheibe des Basits, etwas hinter 
der Mitte, eine sehr auffallende, breite, kegelige Convexität, an der 
diese Art von allen Verwandten mit Leichtigkeit zu unterscheiden 
ist. Mittelteil der Vaginalplatte unbedeckt, mit flachem Längswulst 
in der Mediane. Parasternite des 9. Segments kurz, mit breit 
gerundeter Spitze. 

Läinge (ohne Memb.) 6-7 1/4 mill. 

Süd Ceylon (m. Samml.); Kekirawa (leg. Horn). 


Antestia cruciata FA48. 


Nalanda, Kandy, Negombo; Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER 
m. samml.) 


Antestia plautioides n. spec. 


?. Deutlich schmaler und anscheinend auch flacher als À. cru- 
ciata FAB. m., vèllig abweichend gefärbt. 

Wenig glänzend. Kopf, Pronotum, Schildchen und Costalfeld des 
Coriums (letzteres mit Ausnahme des Endfünftels) lebhaft grün ; 
gelblichgrüne, kaum wahrnehmbare Linienzeichnungen auf Kopf, 
Pronotum und Schildchen deuten ganz nebelhaft die typischen 
hellen Zeichnungen der Antestia-Arten (z. B. 
der À. cruciata) an. Clavus und Corium trübe 
carminrot. Drei verloschene schwärzliche 
Nebelflecke auf dem Corium (: ein grosser, 
fast kreisrunder nahe dem Innenwinkel, ein 
zWeiler keilfürmiger in der Basalhälfte des Fig. 18. Antestia plautioides 

: : s S à n. spee. 
Coriums, sowie ein den Innenrand der Cubi- ®. Anogenitalapparat. 
talader begleitender Längsfleck im Apical- 
drittel}. Das Costalfeld mit feiner, schwarzer, hier und dort zu 
Nebelfleckchen verfliessender Punktierung. Membran leicht rauch- 
grau; der Innenwinkel pechbräunlich. Bauch hellgelb, (mit Aus- 
nabhme der glatten Mitte) dicht und ziemlich fein farblos punktiert 
(feiner und dichter als bei A. cruciata), jederseits mit 4 Reihen 
lebhaft grüner Fleckchen, von denen die äussere Reihe Rand- 


Sn en eréi tr Al er a en NS it 


NÉ LA 


279 


_flecken sind. Brust mit hellem Grün und grünlichem Gelb unklar 
gemustert. Beine grünlich ; die Schnabelspitze und die glatte Längs- 
schwiele nahe dem Innenrande der Basile des 8. Abdominalsternits 
pechschwarz. Fühler... ? 

Länge (mit Membran) 8 mill; Schulterbreile 4 3/4 mill. 
Puttalam. 


Mycterizon n. gen. 


Kôrper kahl, oberseits querüber ziemlich stark gewôlbt. Kopf 
kurz und sehr breit, weit kürzer als zwischen den Augen breit; 
Oberseite deutlich gewôülbt, die Seitenränder nicht geschärft, vor 
den Augen deutlich gebuchtet; Clypeus breit durchlaufend ; Neben- 
augen von einander mindestens doppelt so weit entfernt wie vom 
Auge. Fühlerglied 1 das Kopfende fast erreichend; Fühlerglieder 2 
und 3 fest verwacbhsen, jedoch die Grenzlinie noch erkennbar; das 
2. Glied weit kürzer als das 3. Schnabel kurz; das 1. Glied tief in den 
Kopf eingesenkt, die niedrigen Wangenplatten hinten nicht über- 
ragend; Schnabelglied 3 und 4 zusammen reichlich so lang wie 
das 2. Glied; Glied 3 gegen Ende auffillig verbreitert. Pronotum 
gewôlbt; Vorderrand deutlich fadenfôrmig abgesetzt; Seitenränder 
nur sehr schmal und wenig deutlich aufgeschlagen. Schildchen 

- länger als an der Basis breit; Zügel die Mitte der Seiten kaum 
überragend; der Spitzenteil breit. Mesostern mit ganz niedrigem, 
schmalem Mittelkiel. Evaporativkanal Kkurz, mit einer flachen 
Platte endend, die frei von der Brust absteht (nicht wie sonst den 
Pleuren anliegt); Evaporativfeld klein. Mitte des 3. Abdominal- 
sternits sehr flach convex vorragend. Schienen oberseits mit breiter 
Furche 

D fGiese Gattung gehôrt ganz zweifellos in die nächste Verwandt- 
schaft von Antestia. Mit Dunnius Disr (Hippota BERGR.), mit der sie 
DISTANT zusammenwirft, hat sie gar nichts zu tun. 


Mycterizon bellus {/Disr.) BREDD. 


[= Araducta bella Disr. 190), == Dunnius bellus Disr. 1902]. 


Kekirawa; Süd Ceylon (m. Sammlung) 


Menida histrio FAs. 


Nach der Bildung des 6 und-7 Abdominalsternits zur Unter- 
gattung l'ygomenida m. gehôrig. 


Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy. 


Var. (?) dilutior m. 


Eine sehr hell gefarbte, weisslich gelbe oder leicht graugelbe 
Form, die keine Spur der bei M. histrio vorhandenen orangegselben 
oder orangeroten Färbungen zeigt, dürfle wohl eine eigene, der 
M. histrio sehr nahestehende Art bilden. Das Corium zeïgt bei ihr ‘ 
ein ovales weissliches Längsfleckchen nahe dem Ende der Rimula. 
Der von den breilen schwarzen KSeilenbinden umrahmie grosse 
gelbe Discalfleck des Pauches wird durch eine pechbraune Median- 
binde halbiert. Gestalt etwas schmaler als bei M. histrio. 
Kanthaley. 


MANNLICHE GENITALPLATTEN VON MENIDA-ARTEN. 


ie ANS 


Fig. 19. Menida ceylanica n. spec. Fig. 20. Menida albidens Lir.… 
JE A 
rc 
lig. 21, Meruudu juvanica n. spec. Fig. 22. Menida labecula Disr. 


Menida ceylanica n. spec. 


[= M. formosa auct. partim.] 


Die Tiere, die die neueren Autoren nach Stäls Vorgang unter 
dem Namen Menida formosa WEsrw. vereinen, bilden einen For- 
menkreis sehr nahe verwandter und äusserst ähnlicher Arten, die 
sich aber durch die Struktur der männlichen Genitalplatte mit 
Sicherheit unterscheiden lassen (1). Das von Wesrwoop als 


(1) Nach dem Bau der Se Genitalplatte unterscheiden sich die 3 mir bekannten 
Arten folgendermassen : 

À. Aeussere Hinterwinkel der Platte mit deutlicher Schwielenerhühung; in der 
Mitte des Hinterrandes ein, wenigstens seitlich, sehr deutlich begrenztes ver- 
senktes Feldchen. 

a. Das versenkte Feld auch vorn scharf schneidenartig begrenzt : M. 
javana m. 
aa. Das versenkte Feld vorn ohne scharfe Abgrenzung : M. albitens ELx. 

AA. Aeussere Hinterwinkel eben ; in der Mitte des Hinterrandes ohne deutlich 

versenktes Feld : M. ceylanica mn. 


"LUS 


y LS 


M. formosa beschriebene Tier soll aus « China » stammen; ob die 
folgende ceylanische Form damit identisch ist, ist ungewiss. 

d Versenktes Feldchen der Genitalplatte äusserst flach, daher 
wenig bemerkbar, etwa halbkreisformig; seine Ränder nirgends 
kielfürmig oder schneidenartig erhaben, sondern ganz flach. Die 
Seitenlappen der Platte ohne jede Schwielenerhôhung in der Hin- 
terecke, eben, bis an den Rand von dichter mikroskopischer 
Punktierung chagriniert Die ‘usserste Hinterecke leicht grübchen- 
artig vertieft, von leicht verdickten Rändern umgeben. 

Die ceylanische Art hat oberseits die dunkel kastanienbraune 
Grundfarbe der M. javana, doch ist sie von kleinerer Gestalt, mit 
etwas weitläuftiger Panktierung auf der Hinterhälfte des Pronotums 
und dem Corium. Die kastanienbraune Hinterhälfte des Halsschildes 
mit stark welligem Vordersaum. Die Schildgrundwinkel mit 
rundem, von den übrigen Zeichnungn des Schildchens abge- 
trenntem weissgelbem Fleck. 

Matala, Negombo, Puttalam. 


Menida labecula Disr. 


Die Bauchseiten entweder hell und mit der Fläche des Bauches 
gleichfarbig oder mit nebelhafter, pechbräunlicher Längsbinde, 
selten mit breitem pechschwarzem submarginalem Längsband. Bei 
dunklen Stücken (var. samplificata) ist die Oberseite fast einfarbig 
kastanienbraun; der Spitzensaum des Schildchens weisslich, vorn 
dreizackig. 

Die Art fällt auf durch die breite, kurze Gestalt und den sehr 
breiten, zungenfôrmigen Spitzenteil des Schildchens, der an seiner 
Basis erheblich breiter ist als ein Drittel der Hinterleibsbreite. 
Hierdurch nähert sich diese Art der Gattung Aspideurus, z. B. dem 
A. varians BREDD. (S. Fig. 29). 

Trincomalee, Kanthaley. 


Piezodorus rubrofasciatus Fa18. 


Anuradhapura, Dambulla, Matala, Paradna, Kandy. 


Subfam. CIMICINÆ. 


[= Asopinæ auct.]. 


Aus dieser Gruppe liegen in der Hornschen Einsammlung nur 
Larven vor, darunter eine, die wohl nur die larve des Asopus 
malabaricus Fab. sein kann von Trincomalee. 


Subfam. TESSARATOMINÆ. 


Tessaratoma indica BREDD. 


Leicht erkennbar an dem auffallend kleinen Evaporativfeld. 
Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy, Putlalam, Negombo, 
Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Samml.). 


Subfam. DINIDORINÆ. 


Aspongôopus Ianus f'AB. 


Habarana, Matala, Paradna, Kandy. 


Aspongopus obsceurus FA. (1). 
Var. (?) margineguttatus n. 


Die ceylanischen zum Formenkreis des A. obscurus gehôrigen 
Tiere unterscheiden sich von zahlreichen mir vorliegenden java- 
nischen Stücken durch die kleinere Gestalt und die gedrungeneren 
Fühler, von denen besonders das 4. Glied kürzer und verhältnis- 
mässig breiter ist und die Länge des 5. Gliedes kaum erreicht Das 
9. und 3 Glied sind kurz und deutlich verbreitert, unter einander 
fast gleichlang ; das 2. von der Basis an leicht bogenseitig verbrei- 
tert, oberseits zwar gefurcht, aber nicht merklich stärker als bei 
den javanischen Stücken. Hinterleibsrücken rostgelb bis rostrot; 
die pechbräunlichen Connexivplatten mit rostgelbem, ziemlich 
auffallendem Submarginalfleck hinter der Mitte jedes Schnittstückes, 
die auch an den entsprechenden Stellen des Bauchsaumes sichthar 
werden. Beine trübe rostgelblich, zuweilen dunkler. Die Hinter- 
schienen des Weibchens etwas verbreitert. 

Nalanda. 


Megymenum inerme H.-$. 


Pronotumseitenrand bei diesen Stücken zwischen Hals- und 
Schulterecke geradlinig, ohne oder mit geringen Spuren eines 
Zahnvorspruanges in der Mitte. Die Halsecke einfach stumpfwinklig, 
ohne zahnartigen Vorsprung. Die knollenartige Auftreibung in der 
Mitte des vorderen Pronotumrandes flacher als bei M. brevicorne 
FA8., deutlich transversal. 

Anuradhapura. 


(1) Der À. oscurus DisTANTS kann wohl nicht die Fabriciussche Art sein. 
Diese hat nach der von Srac gesebenen Beschreibung der Fabricianischen Type 
(Hem FAB I, S.33) einen scherbengelben (nicht schwarzen !) Hinterleibsrücken. 
Vou den Fühlern sagt SraL : « Antennæ articulo secundo articulo tertio sublon- 
giore.. » 


cou DL 


Fam. LYG@GÆIDÆ 
[Coreidæ auct. plur.|. 


Subfam. LYGÆINÆ. 
[Coreini auct. plur.]. 
Xyrophoreus n. gen. 


da. Verwandt mit Mictis LeAcH. Füblerglied 4 linger als Glied 
3 und gleichlang oder wenig kürzer wie Glied 1. Schulterecken nur 


unmerklich vorragend. Schnabelglied 4 fast doppelt so lang als das 


3. schnabelglied und elwa um ein Viertel länger als das 2. Glied. 
Schenkel oberseits ohne Dornen und ohne Kôrner; Hinterschenkel 
keulig, gekrümmt, oberseits und unterseits mit einer blattartigen, 
kammfôrmigen Leiste; die Leiste auf der Unterseite ist wellig 
gebogen und endigt vor dem Schenkelende in einem grossen, 
geschärft rechtwinkeligen Zahnvorsprung; die mittleren und vorde- 
ren Schenkel nahe der Spitze mit spitzwinkligem Zahn; Vorder- 
und Mitlelschienen nicht verbreitert ; Hinterschienen stark 
gekrümmt, oberseits und unterseits fast in ganzer Länge schmal 
erweitert, gleichbreit, unterseits unweit der Spitze (an der Basis des 
apicalen Fünftels) mit einem spitzen, nach unten und vorn gerich- 
teten dornähnlichen Zahn bewehrt; das verschmälerte Endstück 
ohne Zahubewehrung. 3. Abdominalsternit in der Mitte nicht 
lappenfôrmig nach hinten vorgezogen, sondern gemeinsam mit 
dem Basalrand des #4. Sternits querleistenartig ein wenig erhoben, 
diese kurze Querleiste aussen-als Kkurzer transversaler Spitzhôcker 
endigend. 6. Abdominalsegment nahe dem Hinterrand in der Mitte 
mit einem kurzen konischen Knoten. Hinterecken des 7. Abdomi- 
nalsegments nicht vorragend. Sonstwie Wictis. Weibchen unbekannt. 


Xyrophoreus tonsor n. spec. 


. Gestalt ziemlich schmal, hinter-den staumpfwinklig-eckigen, 
kaum merklich vorragenden Schulterecken allmäblich ein wenig 
verschmälert, dann (um die Mitte des Hinterleibs) wieder ein wenig 
erweitert. Fühler mässig stark, das 2 und 4. Glied etwa gleichlang. 
Halsschild ohne deutlichen Kragenring; der gerade Aussenrand 
mit sehr entfernter, feiner und kaum wahrnehmbarer Zähnelung. 
Schnabel den Vorderrand der Millelhüften nicht ganz erreichend ; 
das 1. Glied wenig linger als das 2. 

Oberseite nebst der Oberseile der Hinterschenkel und Hinter- 


ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, ? Vi 1909. 19 


284 


schienen gesättigt rostbraun oder pechbraun; Unterseile hell rost- 
braun, der Bauch und die Unterseite der Hinterschenkel etwas 
dunkler; Aussenseite (Unterseite) der Hinterschienen pechschwarz. 
Fübhler und Vorderbeine schmutzig rosthraunlich, grauweiss 
tomentiert; die Schenkelendwärts breilangedunkelt. Tarsen, Spilzen 
der Schienen und das Ende der Fübhlerglieder 1-3 leicht geschwärzt. 
Füblerglied 4 matt schwärzlich, fast die Basalhälfle schmutzig hell- 
grün oder weisslich. Membran pechschwarz; Flügel schmutzig 
hyalin. Hinterleibsrücken schôn hellgrün; die Seïten der Tergite 
mit dem Connexiv und eine mediane Fleckenbinde des Pückens 
pechschwarz. 

Länge 23-24 mill. ; Schulterbreite 7 1/2 mill.; Breite an der Einlen- 
kung der Deckflügel 6 1/2 mill. 

Nord Ceylon, leg. FRUHTORFER (m. Samiml.); Kanthaley, leg. 
HORN. 


Anoplocnemis castanea DALL. 


Die mir aus Ceylon und dem Süden des festlindischen Vorder- 
indiens (Merkara) vorliegenden Anoplocnemis-Stücke unterscheiden 
sich von den malayischen (Sumatra, Java, Celebes) durch das vôül- 
lige Fehlen des Zahnes an der Basis der Hinterschenkel beim 
Männchen. Der lappenartige Anhang am Hinterrand des 3. Abdo- 
minalsternits ist bei den Männchen der indischen Form Kkürzer 
und slets mit stark bogigem Hinterrand (bei den malayischen Tieren 
linger, am Endrand gerundet-gestutzt). Rücken des Hinterieibs 
trübe blutrot. Flügel schwärzlich, ein Randfleck in der Mitte des 
Costalrandes und die Basis der grossen Flügelzelle trübe orange- 
geblich. 

Beide Formen sind wohl sicher specifisch verschieden. Da mir 
nicht bekannt ist, welcher von beiden der Fabricianische Name 
zukommt, so bebalte ich für die Stücke von Ceylon die Benennung 
von DALLAS bei, die sicher zu dieser Form gehôrt (die Abbildung 
bei BLANFORD, Fauna of Br. India, Rhynch. 1 S. 347 ist ebenfalls 
unsere À. caslanea;. 

Anuradhapura, Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Sûd Ceylon. 


Petillia ornaticornis n. sp. 


d. In Grôsse und Habitus ähnlich der P. calcar DALL. (1), jedoch 
das 4. Fühlergliea deutlich länger als das 4. Glied, matt pechbraun- 
lich, die basalen 2/5 hell rostgelb, die äusserste Basis pechschwarz. 


(1) Stück von Sikkim in m. Sammlung. 


285 


Die Schulterecken weit stärker ünd fast flügelartig erweitert, recht- 
winklig, mit aufgesetzter, nach aussen und hinten gerichteter 
Zahnspitze. Seitenrand des Halsschildes mit entfernten, s'igezahn- 
artig nach hinten gerichteten Zähnchen, gegen die Schulterecken 
hin leicht gerundet. Schnabelglied 2 viel kürzer als Glied 3, dieses 
und das letzte Glied fast gleichlang. 

Oberseite pechbräunlich, gegen die Spiltze der Schulterecke hin 
ins Pechschwarze übergehend, das Corium gegen die Membran- 
scheide bin heller rostbräunlich. Die à ersten Fühlerglieder und die 
Oberseite des Kopfes tiefschwarz, letzterer mit einer schmalen, 
zwischen den Ocellen fleckenartig ausgedehnten Mittelbinde aus 
goldgelbem Toment. Halsschild (wenigstens in seiner vorderen 
Hälfte) mit goldigem Toment dicht bedeckt, der nur von sehr 
wenigen kleinen, glatten Knôtchen unterbrochen wird, ohne jede 
Spur dankler (spärlich tomentierter) Längsbänder und ohne 
erhabene Mittellinie. Die Costa, die | ängsrunzel zwischen den 
Basalästen der Rimula und der schmale Schlussrand des Clavus 
hell rotgelb. Membran tiefschwarz. Hinterleibsrücken schôn orange- 
rot, Connexiv und verwaschene Randflecke des Bauches pech- 
schwarz. Unterseite hell rostbräunlich, grauweiss tomentiert, mit 
sehr spirlichen, kleinen, pechschwarzen Knôtchen bestreut; die 
Bauchmitte sehr verwaschen pechbräunlich. Grell hervortretende 
Basalflecke auf den Connexivplatten, die auch auf die Bauchseiten 
übergreifen, der Saum der Abdominalstigmen, die Umgebung der 
Mündungen der Thorakaldrüse, Unterseite des Kopfes, sowie der 
Schnabel und die Beine hell rostgelblich. Ein Fleckchen auf der 
Unterseite des 2. Schnabelgliedes und die Spitze des 4. Gliedes, ein 
schmaler Endsaum der Vorder- und Mittelschenkel, eine Reihe 
Kôrnchen auf der Oberseite der Vorderschenkel und drei Reihen 
auf derjenigen der Mittelschenkel,sowie die doppelte Drnchenreihe 
auf der Unterseite dieser Schenkel und die Klauen schwarz; ein 
schmaler Endrand der Vorderschienen schwärzlich. Hüften, Troch- 
anteren, Schenkel und Schienen der Hinterbeine dunkel pech- 
braun; die Hinterschenkel mit dichtem gelblich-grauem Toment 
belegt, der je einen Halbring in der Mitte und am Ende, sowie die 
gereihten Kürner der Oberseite und die Dornen der Unterseite frei 
lisst. 

d. Tuberkel in der Mitte des 3. Abdominalsternits und Endrand 
der Genitalplatte etwa wie bei P. calcar gebildet. Hinterschienen 
verbreitert, unterseits nahe der Basis mit einem breiten, abge- 
stumpften Zahn, hinter der Mitte mit zwei genäherten fast gleich- 
grossen, Spitzigen Zähnen, von dem subbasalen Zahn durch eine 
annähernd halbkreisfürmige Bucht getrennt; das verschmälerte 
Endviertel der Schienen trigt ausser einigen Spitzkôrnern am 


286 


Ende 2 nebeneinander stehende etwas grôssere und in einigem 
Abstand von der Spitze einen noch kleineren Zahn. Die äussere, 
leicht nach vorn zurückgeschlagene Ilinterecke der Metapleuren 
bildet ein weissliches, die Kôürperseiten von oben gesehen leicht 
überragendes Spitzchen jederseits. 

Linge mit den Deckflügeln 24 1/2 mill. ; Breite an den Schulter- 
ecken 10 1/2 mill., an der Einlenkung der Deckflügel 7 1/4 mill. 

Anuradbhapura. 


HomϾocerus prominulus DALz. 


Pronotum, Schildchen, die Herzflecke und der Costalsaum des 
Coriums sind bei dem gut erhaltenen Stück schôün hellgrün; das 
letzte Fühlerglied ziemlich dick spindelig, noch etwas kürzer als 
das 1. Glied, schwarz. 

Puttalam. 


Homæocerus lævilineus SrAr. 


Anuradhapura. 


Acanthocoris anticus WaAIx. 


+. Die Stücke der Hornschen Ausbeute, die ich zu dieser Art 
ziehe, unterscheiden sich von dem malayischen À. scabrator FAB. 
durch folgende Zeichen : 

Oberseite dunkler, eine verloschene, zuweilen fehlende, schiefe 
Binde der hinteren Coriumecke und oft auch die Adern der Corium- 
zelle ockergelblich.Die Seitenränder des Pronotums vor den Schul- 
terecken über einem stumpfen Winkel mehr oder weniger gerundet, 
die Schulterecke selber geschärft rechtwinklig; der Fübhler in allen 
Teilen kürzer, das 1., 2. und 3. Glied mit deutlichen zïihnchenar- 
tigen Stacheln bewehrt, das 3. Glied an der Basis ziemlich auffallend 
hellgelblich. Vorderschienen kürzer und sehr deutlich blattartig 
erweitert, gegen die Basis und die Spitze hin etwas verschmälert (1). 

Anuradbapura, Nalanda, Kandy. 


Petalocnemis obscura DALr. 


Anuradhapura. 


(1) Bei À. scabrator sind die Schulterecken einfach spitzwinkelig, die Vorder- 
schienen schlank, nicht deutlich erweitert, die Fühlerglieder 1-3 ohne deutliche 
Bestachelung, das 1. Glied lang und schlank, nicht keulenfürmig. 


287 


Pendulinus spinulicollis n. spec. 


. Nühere Verwandtschaft des ?. homaæoceroides BREDD. Der 
Kopf vor den (weit von einander getrennten) Fühlerhôckern deut- 
lich weiter vorgezogen und nicht so schnell abwärts gewôlbt wie 
bei P. homæoceroides, l. orientalis, P.carmelita und anderen Arten. 
Fühler mässig schlank ; das erste Glied fast so lang als das Pronotum 
und 50 lang oder ein wenig länger als das 2. Glied, leicht keulig und 
in seinem Basaldrittel sanft gebogen; das schlank cylindrische 3. 
Glied kürzer als Glied 2; Glied 4 schlank cylindrisch-spindelig, ein 
wenig linger als das 1. Glied. Die Schulterecken spitzwinklig, in 
kurze, sehr scharfe, nach aussen und leicht nach vorn und auch 
ein wenig nach oben gerichtete Dornen auslaufend; der vor den 
Schulterecken leicht gebuchtete, sonst gerade Aussenrand mit 
entfernter feiner Zähnelung, an der Halsecke als stumpfes Dornen- 
spitzchen nach vorn vorragend, das den nur undeutlich abgegrenz- 
ten und an dieser Stelle sehr verschmälerten Kragenring fast über- 
ragt. Eine sehr scharfe Querkante begleitet den Hinterrand des 
Halsschildes. Deckflügel das Hinterleibsende nicht überragend. 
Schnabel die Hinterbrust kaum erreichend, ziemlich dünn; das 4. 
Glied reichlich so lang wie das 2. Glied und fast doppelt so lang wie 
Glied 3, Brustseiten grob punktiert; Hinterrand des Metasterns nur 
ganz flach gebuchtet, fast gestutzt. Bauchfläche mit feiner, paralle- 
ler Querrunzelung, unterbrochen von einigen verloschenen Punk- 
ten; die Bauchseiten von ganz flachen Längseindrücken etwas 
uneben, farblos punktiert, besonders auswärts der Stigmenreihe. 

Sauber ockergelblich, mit rosthrauner Punktierung der Ober- 
seite, die, nach dem Vorderrande des Halsschildes zu allmählich 
immer farbloser werdend, eine schmale Mittellinie des Pronotums 
und des Schildes frei lässt; verwaschene schmutzig rosthbraune 
Flecken lassen das Corium besonders nahe der Membranscheide 
etwas dunkler erscheinen. Membran rauchgrau, mit schwachem 
Erzschimmer; der Innenwinkel pechschwärzlich. Hinterleibsrük- 
ken hellrot. Unterseite hellgelb; je ein Punktfleckchen der Pro-, 
Meso- und Metapleuren, jederseits ein subbasales eingedrücktes 
Fleckchen auf den Abdominalsterniten 4-7 (in eine von der Bauch- 
mitte und dem Bauchrand etwa gleichweitentfernte Reihe geordnet) 
und die Drüsenknôtchen der Bauchplatten 3-7 schwarz. Je ein 
Pünktchen auf dem vorderen und hinteren Läppchen der Thora- 
kaldrüsenumrandung und Randfleckchen des Bauches auf den 
Incisuren verloschen schwarz; manche der Eindrücke an den 
Bauchseiten leicht angedunkelt und bei dunkleren Stücken viel- 
leicht Flecke bildend. Beine und das 1. Fühlerglied hell ockergelb- 


DORA LS ER CES Un DES GT DS eee ed 
Fa 2” w Re Eh res Prat è 
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2338 


lich; das 2. und 3. Glied hellrot, das 4. blutrot; die ersten drei 
Glieder sowie Schenkel und Schienen mit feinen schwärzlichen 
bôürstchentragenden Kôrnchen besetzt (ebensolche Kôrnchen aut 
der Oberseite des Kopfes in der stark eingedrückten Längfurche 
der Stirn und in je einem schwach erkennbaren Längsstreif 
zwischen Ocell, Auge und Fühlergrube). 

 Genitalplatte nicht länger als breit; ihr Endrand nicht merk- 
bar vorgezogen und breit trapezoidal geschnitten; die drei freien 
Seiten des Trapezes etwa gleichlang und flach gebuchtet; eine 
mediane breite Längsfurche auf der hinteren Plattenhälfte reicht 
bis an den Hinterrand. Der Endrand wird weit überragt von den 
weisslichen sehr schlanken am Ende stumpfen, auswärts gebogenen 
Copulationshaken. 


Länge 14 mill.; Breite an den Schulterdornen 4 23, an der 
Einlenkung der Deckflügel 4 mill. 
Matala. 


Perndulinus antennatus KirBy. 


Der vor den Fühlergruben liegende Kopfteil ist bei dieser 
Art, noch mehr als bei der vorigen, deutlich vorgezogen, nicht 
(wie sonst) herabgewôlbt, und liegt mit der Stirn in derselben flach 
geneigten Ebene, wodurch der Kopf von oben gesehen eine deut- 
lich dreieckige Form bekommt (etwa wie bei der Gattung Ambly- 
peltus STAL). Die sonst bei Pendulinus vorhandene kragenartige 
Abschnürung des Pronotums fehlt hier vüllig; die Randrunzel des 
Halsschildes endigt vorn mit einer (nicht vorspringenden) Abrun- 
dung ; die dünnen Fühler und die Peine zeigen die feine, schwärz- 
liche, borstentragende Kôrnelung des Homæocerus Arten. Das 4. 
Füblerglied ist — was aus Kirbys Beschreibung nicht hervorgeht 
— tiefschwarz, mit Ausnahme des breiten, weisslichen, subbasalen 
Ringes, schlankecylindrisch und etwas länger als das 1. Glied ; dieses 
und das 2. Glied etwa gleichlang. Die Mittelbrust ungefurcht; der 
dünne, zierliche Schnabel reicht bis an den Hinterrand des deut- 
lich rechtwinklig ausgebuchteten Metasterns; Schnabelglied 1 und 4 
etwa gleichlang, Glied 2 nur we ig kürzer, Glied 3 etwa 3/5 von 
Glied 4 betragend. 

Färbung beim vorliegenden Stück oben grünlich-grau, unten 
fast rein hellgelb (ohne rôtliche Farbentône). Hinterleibstücken 
orangegelb; Connexiv weisslichgelb, der Innensaum der Connexiv- 
platten des 6. Segments und das Tergit des 7. Abdominalsegments 
(ausser der orangegelben Mitte) tiefschwarz, der Aussensium 
auch dieses Tergits weisslichgelb. 

. Endrand der (Genitalplatte etwas vorgezogen, gerundet- 


| dreieckig, in der Mitte leicht gekerbt-gebuchtet, seitlich davon sehr 
flach und etwas schief gebuchtet. 


Länge 12 mill. 
_Nalanda. 


Cletus pugnator FaB., SrAL. (1868). 


— (Gonocerus bipunctatus WESTW. 
— Cletus bistillatus DOHRN. 
— Cletus trigonus Var. pugnator STAL. (1873). 


Diese in Ceylon überall häufige Art wurde von A. Dour als 
Cletus bistillatus beschrieben. SrAL stellle DOHRN’S Art mit Recht 
als synonym zu dem aus Tranquebar beschriebenen Cletus pugnator 
FAB., von dem auch mir Stücke aus Madras und Sikkim vorliegen, 
die mit den ceylanischen übereinstimmen. 

Diese ceylanische Cletus-Form indentifiziert aber DISTANT — und 
wie ich glaube mit Recht — mit dem aus Nord-Indien beschriebenen 
(STAL zur Zeit der Abfassung der ÆEnuwmeratio IT nicht mehr 
bekannten) fonocerus bipunctatus WEsrWw., dessen Beschreibung 
sowohl auf die mir vorliegenden festländisch-indischen, als auch 
auf die ceylanischen Stücke durchaus zutrifft, sodass ich an der 
Identität dieser Formen nicht mehr zweifle. 

Leider hat STAL. in der Synonymie dieser sehr schwierigen 

-Gruppe dadurch eine bôse Verwirrung angerichtet, dass er später 
(1873) den indischen Cl. pugnator mit dem im wesentlichen malayi- 
schen Cl. trigonus FAB. zusammenwarf. Beide Arten sind aber wohl 
zu unterscheiden : 

Fühlerglied 1 lang, etwas lünger als das 3. Glied; Schultern mit 
langen spitzen Dornenzäühnen . . . . . (Cletus lrigonus FAB. 

Fühlerglied Ÿ verhältnismässig Kkurz, ehwas kurzer als das 
3. Glied (1); Schultern mit kürzeren Dornenzähnen. 

Cleltus pugnator FAB. 


Allgemein verbreitet auf Ceylon. 


Cletus elongatus Don. (2). 


d%. Gestalt sehr auffallend schmal und gestreckt. Schultern mit 
spitzwinkligen, in eine feine Spitze ausgezogenen, nach aussen und 


(1) Sraz selbst sagt treffend in der Beschreibung des CZ. fugnator (Hem. F18. 
J,S 60): Antennéæ articulo primo articulo tertio paullo brevicre. 

(2) Die typischen Stücke der Art haben mir dauk der Gefälligkeit des Herrn 
Dr. H. Doxrx zum Vergleich vorgelegen. 


290 


deutlich auch nach vorn gerichteten Schulterhôrnern; die von 
aussen-vorn nach innen-hinten gerichteten Hinterränder dieser 
Hôrner gezähnelt, ihr flach gebuchteter Vorderrand unbewehrt. 
Fühlerglied 2 und 3 merklich stärker als bei anderen Arten (7. B. 
CL. pugnator); das 1. Glied ziemlich lang, sehr deutlich länger als 
der Kopf, das 2. Glied deutlich länger als Glied 3, dieses etwa s0 
lang wie das 1. Glied und auch s0 lang, oder nur unmerklich länger 
wie das spindelfürmige letzte Fühlerglied. 

Oberseite hell rostgelblich, die Punktierung etwas dunkler, nur 
das äusserste Dornenspitzchen der Schulterecken schwärzlich. 
Costalrand des Coriums bis über die Mitte hinaus schmal hellgelb- 
lich, aber nur wenig heller als die Fläche des Coriums und daher 
wenig auffüllig; das glatte Fleckchen in der Coriummasche fehlend 
oder doch nur ganz klein und unauffällig. Spitze des Schildchens 
rostgelb (nicht weisslich). Membran leicht gelblich hyalin (ohne 
schwarze Färbung des inneren Basalwinkels). Abdominaltergite 
orange, an den Seiten mehr oder weniger schwärzlich. Fühler 
rostbraun, das letzte Glied etwas dunkler, etwa verwaschen pech- 
braun (nicht schwarz). Unterseite lehmgelb; eine feine Längslinie 
der Kopfseiten hinter der Augen,3 -4 kleine Punktflecken der Brust 
und die typischen Reihen von Punktfleckchen auf dem Bauche 
schwarz. 

{ Genitalplatte gleichmässig gewôlbt, etwas länger als breit, 
nach hinten zu nur ganz unbedeutend verschmälert; der Aussenrand 
in seiner Endhälfte flach gerundet (micht gebuchtet, wie z. B. bei 
CL. pugnator !), in einem Kreisbogen in den gestutzt-gerurndeten 
Endrand der Platte umbiegend ; dieser nur wenig schmäler als die 
Genitalplatte an ihrer breitesten Stelle; die Mitte des Endrandes 
ganz flach stumpfwinklig gebuchtet. 

© Hinterecken des 7. Abdominalsegments und der Anogenital- 
apparat ziemlich lang und spitz nach hinten vorgezogen, 

Länge 8 1/2 (4) — 9 3/4 (QC) mill.; Breite an des Einlenkung der 
Deckflügel 2 1/2 — 2 4/5 mill. 

Nalanda, Negombo. 

Das von DiSrANT als CE. calummniator FAB. beschriebene Tier von 
den Naga Hills gehôürt wohl auch zu der oben beschriebenen 
DOHRNSCHEN Art; Jedenfalls kann es unmôglich der CE. calumniator 
FAB. sein (1). 


(1) Der verschollene CZ. cilumniator Far. aus Indien muss eine viel breitere, 
kräftigere Art sein, mit gerade nach aussen gerichteten Schulterecken. STAL 
sagt : « Statura fere CZ. ochracei, qui a FaBricIo cum hac specie est confusus, 
sed major, humeris in spinam mediocrem … exérorsum productus ». Damit 
stimmt auch die von STaL für ©/. calumnialor angegebene Schulterbreite : 


3 1/2 mill. (<ÿ1). 


Cletus hoplomachus n. spec. 


 Gestalt des CE. trigonus THUNB., doch weit kleiner und zier- 
licher, Die Schulterecken lang und fein pfriemenfürmig zugespitzt, 
nach aussen und nur fast unmerklich nach vorn gerichtet, mit 
schwarzer Spitze und sehr deutlich ausgebissen-gezihntem freiem 
Hinterrand. 1. Fühlerglied weit länger als der Kopf und etwas länger 
als das 3. Fühlerglied; letzteres deutlich kürzer als das 2. Glied ; 
das 4 Fühlerglied pechschwarz mit pechbräunlicher Spitze, cylin- 
drisch-spindelfôrmig, etwas kürzer und viel dicker als das vorletzte 
Fübhlerglied. Schnabel die Mittelhüften ein wenig überragend. 

Etwas trübe rostgelblich, mit pechschwarzer Punktierung; der 
Kopf und der vordere Teil des Pronotums (hinten begrenzt durch 
eine gedachte gerade, die Schulterecken verbindende Linie) ocker- 
gelb, fast farblos punktiert; der Vordersaum des Pronotums und 
die Mitte des Scheitels mit ganz feiner schwarzer Punktierung. Die 
Hinterecke des Coriums verwaschen weinrot; das unpunktierte 
Fleckchen in der Coriummasche klein und wenig auffällig, schmut- 
zigweiss. Unterseite des Kopfes und Leibes hell lehmgelb, farblos 
punktiert, mit den typischen Reihen schwarzer Punkte auf Brust 
und Bauch. 

dd. Oberer Rand der Genitalplatte breit gerundet, in der Mitte 
breit und flach, aber sehr deutlich eirgekerbt und dadurch mit 
Sicherheit von C. trigonus (1) zu unterscheiden. 

Länge 7 mill.; Breite an der Einlenkung der Deckflügel 21/2 mill ; 
Schulterbreite zwischen den Pronotumhôrnern 3 2/3 mill. 

Negombo. 


Cletomorpha hastata FA18. 


Die Stälsche Beschreibung der FABRICIUSSCHEN Type passt voll- 
kommen auf die vorliegenden Stücke. Aus Ceylon bekannt ist 
CL. denticulata KirBy; wodurch sie sich von Cl. hastata unterschet- 
det, geht aus den Beschreibungen nicht hervor. 


Anuradhapura, Kanthaley. 


Hydara orientalis Disr. 


Die schlanken Schulterdornen sind nach aussen gerichtet, der 
Aussenrand des Pronotums durch einen Streil dichter, feiner, 


(1) Bei C2 trigorus ist der obere Rand der Platte gerundet-gestutzt, 
ganzrandig. 


292. 


schwarzer Punktierung bezeichnet. Die Stigmen des 3. und 4. 
Abdominalsegments sind bei dieser Art fast randständig. 


Weligama (defektes Stück). 


Clavigralla horrens Dour. 
Kekirawa, Weligama (4 jŸ). 


Psilolomia n. gen. 


Habitus einer kleinen Coriomeris-Art; Oberseite, wie bei diesen, 
grob punktiert, mit zahlreichen, borstentragenden Kôrnchen 
zwischen den Punkten. Kopf wenig länger als das Halsschild, breit 
eiformig, hinter den kleinen Augen allmählich etwas verengt, die 
Fühlerhôücker durch die breit vorragenden Juga ‘und den Clypeus 
weit von einander getrennt, vom vorderen Clypeusende etwas 
weiter entfernt als von den Augen, aussen ohne deulliche Dornen- 
bewehruug. Fühler kurz und dünn; das leicht keulenfürmige 1. 
Glied erheblich kürzer als der Kopf und den Clypeus mit etwas 
mehr als seiner Endhälfte überragend; Glied 2, 3 und 4 unter 
einander fast gleichlang und einzeln wenig kürzer als das 1. Glied. 
Pronotum trapezoidal, der Aussenrand mit borstentragenden Hôk- 
kerchen, die Schultern mit kleinem Dornenzahn bewebrt; Hinter- 
rand querüber gestutzt, unbewebhrt. Schildchen.eben, die äusserste: 
Spize mit weisser knôütchenfôrmiger Verdickung. Clavus und 
Corium mit deutlich gereihter Punktierung; Membranade?n zahl- 
reich, meist einfach, aus einer von der Membranscheide weit 
entfernten Querader entspringend. Hinterleib ziemlich schmal 
elliptisch, die geschlossenen Deckflügel seitlich nicht weit überra- 
gend; die Iinterecken der Segmente mit ganz kleinem, kurzem 
Zahneckchen, der Hinterleibsrand sonst unbewehrt. Sch'abel den 
Hinterrand der Mittelbrust nicht erreichend; das 1. Glied den 
Hinterrand der Augen nicht ganz erreichend; Glied 2 und 4 unter 
einander etwa gleichlang, Glied 3 nur wenig kürzer. Metastern 
leicht convex, #2cht gefurcht. Beine kurz, Vorder- und Mittelschen- 
kel unbewehrt,die Schienen cylindrisch, ungefurcht; Hinterschen- 
kel aus schlanker Basis stark keulig verdiekt, in ihrer Endhälfte 
unterseits mit zwei l‘ingeren und zahlreichen kürzeren Dornen, die 
in eine Längsreihe geordnet sind; Hinterschienen gerade, sebhr 
deutlich kürzer als die Hinterschenkel. Der ©. Genitalapparat keil- 
fôrmig in das hinten winkelig ausgeschnittene 7. Hinterleibsseg- 
ment eingesenkt. 

Der Gattung Hoplolomia SrAL nahestehend, aber durch den 
unbewehrten Bauchrand und die übrigen im Druck hervorge- 
hobenen Kennzeichen leicht zu unterscheiden. 


Psilolomia brevitibialis n. spec. 


©. Hell rosthbraun, die Panktierung der Deckflügel dunkler. 
Unterseite, Fühler und Beine hell ockergelblich, die feine Kürne- 
luny der Schenkel und der Fühler schwärzlich Das spindelfôrmige 
letzte Füblerglied, das 4. Schnabelglied und die etwas mit Gelb 
marmorierte Endhälfte der Hinterschenkel pechschwarz. Die Mitte 
des Metasterns, kleine Fleckchen des oberen und unteren Abdomi- 
nalrandes auf den Incisuren, ein schmales subbasales Ringelchen 
der Vorder und Mittelschienen, die Basis der Iliaterschienen und 
die mehr oder weniger verwaschene Spitze aller Schienen pech- 
bräunlich; die Spitze der kurzen Tarsen gebräunt. Füblerglied 
2 kaum kürzer als das 3. Glied. Die Kôrnelung des Pronotumrandes 
gleichfarbig; die Schultern mit kurzem, zierlichem, nach aussen 
gerichtetem Dornenspitzchen. Membran leicht rauchgrau, die 
Adern dunkelgrau; runde weiss-hyaline, über die Scheibe der 
Membran verteilte Flecken unterbrechen hier und da auch die 
dunkle Färbung der Membranadern. 

Länge 7 mill.; grû ste Breite des Abdomens 2 1/2 mill. 

Trincomalee. 


Subfam. ALYDINÆ 


Leptocorisa acuta THUxe. 


Sehr viele, aber nur weibliche Exemplare. 
Dambulla, Kandy, Puttalam, Nalanda, Süd Ceylon. 


Leptocorisa varicornis FA8. 


Zahlreiche, aber nur männliche Stücke. 
Weligama. 


Leptocorisa lepida n spec. 


dd. Der L. varicornis FAB. ähnlich, aber weit kleiner und zier- 
licher. Das Kopfende zwischen den konisch zugespilzten Jugaenden 
mit sehr deutlicher, nahezu rechtwinkliger Einkerbung; Stirn- 
furche scharf und deutlich. Fühler pechschwarz, das 1. Glied 
rostgelb oder rostbräunlich, oberseits dunkler, die leicht keulig 
verdickte Xpitze pechschwarz; ein breiter subbasaler Ring des 4. 
und die Basis des 3. und 2. Fühlergliedes weisslichgelb Ein Rand- 
fleckchen auf der Kragenabschnürung des Pronotums schwarz, ein 
Fleckchen auf den Schulterbeulen schwärzlich. Der schwarzpunk- 
tierte Clavus und der innere Teil des Coriums gebräunt; der 


294 


Innenwinkel der hyalinen Membran scharf begrenzt schwärzlich. 
Hinterleibsrücken hellfarbig. Beine hellgelblich, wie die Unterseite 
des Kôürpers; die beiden letzten Tarsenglieder, die Spitze der 
Schienen und oft auch die Knie (sehr schmal) pechschwärzlich, 

zuweilen die ganzen Hinterschienen gebräunt. 
. Der Endrand der Genitalplatte mit zwei kleinen, ganz flach- 
bogigen Ausbuchtungen, die durch einen 


breiten und ganz flachen, gerade abge- 
A ie DS stutzten Vorsprung weit von einander 
getrennt sind. 
Fig. 23. Lepticorisa lepida n.spec. Linge 1111 1/4 mill. 
Œ: Genitalplatte, Mitte des Endrandes. Negombo (auch Malacca, m. Sarnml.). 


In der Bildung der . Genitalplatte von L. acuta und L. varicornis 
durchaus abweichend. 


Riptortus pedestris FA. 


Forma typica : Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda, 
Matala, Paradna, Kandy, Puttalam, Negombo (Viele, nur müännliche 
Stücke !) 

Var. fuscus FAB. — Diese Form Kkenne ich nur in iveiblichen 
Stücken; sie findet sich auf Cevlon überall zwischen dem typischen 
R. pedestris und ist offenbar nichts weiter als dessen Weibchen! 
Ganz helle weibliche Stücke zeigen schon einige unbestimmte helle 
Fleckchen auf den Brustseiten. 

Trincomalee, Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, -Nalanda, 
Matala, Paradna, Kandvy, Negombo. 


Riptortus pilosus THUN&. 


Es ist genau die Form, die in meinen € Rhynchota heteroptera 
aus Java, 1905 » S. 119 gekennzeichnet ist : Ceine Form mit rostro- 
ten Füblern, lang behaartem Pronotum und Schildchen und länge- 
ren, spitzeren, deutlicher nach hinten gerichteten Schulterzähnen, 
die vielleicht mit À. pilosus THUNB. identisch ist. » 

In der Tat gibt SrAL (Ænum. II, S. 94) als Synonym von 2. pilo- 
sus (nicht von Z?. linearis !) den Æ. clavatus DoHRN von Ceylon an; 
letzterer ist zweifellos die mir vorliegende Art. 

Bandarawella, Puttalam, Negombo. 


Subfam. CORIZINÆ. 


Corizus rubicundus SIGN. 


Horrowapotam, Mihintale, Anuradhapura, Nalanda, Hatton. 


. 295 


Leptocoris augur |'48. 


Trincomalee, Kanthaley, Horrowapotam, Anuradhapura, Matala. 


Leptocoris Dallasi Dour. 


Kandy, Weligama. 


Fan EVER EOCORID-Æ: 


Subfam. LARGINÆ. 


Physopelta grandis (Disr.) BREDD. 


©. Der Ph. dubia m. und der sumatranischen macropteren Form 
der Ph. varians m. habituell und in der Färbung nahe verwandt, 
das Halsschild in den Schultern erheblich schmäler (die Breite ver- 
hält sich zur Länge des Pronotums = 4 : 3), die Seiten viel stärker 
aufgeschlagen, von oben gesehen gebuchtet, ein ziemlich starker 
Quereindruck etwa in der Mitte, der Cicatricalteil stärker lings- 
gewôlbt als bei den oben genannten Arten, der Processus mit 
verloschener Punktierung. Schild sehr flach convex, die Basis 
dreieckig niedergedrückt. Deckflügel lang, das Hinterleibsende 
bedeutend überragend; Membran mit zahlreichen, einfachen, von 
der Basalzelle ablaufenden Adern. Flügelspitzen das Hinterleibs- 
ende erreichend. Vorderschenkel dick und breit, etwas zusammen- 
sgedrückt. Vorderschienen unterseits ohne deutliche Spitzkôrner. 
Evaporativüffnung aussen mit einer flachen, wurstfürmig gebogenen 
Evaporativmuschel. Fühlerglied 2 wenig kürzer als Glied 4 und 
etwa gleichlang mit Glied 4. 

Pechschwarz, der aufgeschlagene Rand des Pronotums (oben 
und unten), der Costalrand des Coriums mit den Epipleuren, der 
breite Bauchsaum, und die Umrandung der Thoracaldrüsenôffinung 
orangerot; Hüften, Trochanteren und Schenkelbasis schmutzig 
blutrot. Das 4. Fübhlerglied verwaschen pechbraun, basalwärts 
selblich, die äusserste Basis pechbraun. 

Länge 22 mill. 

Nalanda. 

Das von mir als Physopelta (Iphita) limbata SrAL beschriebene 
Tier aus Sumatra (Stett. ent. Zeit., 1901, S. 138) ist, wie ich mich 
seither überzeugt habe, #ichtidentisch mit der indischen Art STALS. 
Wegen der ungewôhnlich starken Variabilität in Kôrperform und 
Pronotumbilduneg, die diese sumatranische Art (infolge mehr oder 


DID 


minder fortgeschrittener Verkümmerung der Unterflügel) zeigt. 
nenne ich sie Physopelta varians n. nom. 

Übrigens besitze ich auch von der indischen Physopelta (Tphita) 
limbata eine Form mit wobhl entwickelten Unterflügeln und breit 
trapezoidal entwickeltem Ha'sschild (Forma alata) aus Trichinopoly, 
die von der bei BLANFORD, Rhynch., If, S. 96 abzebildeten unge- 
flügelten Form habituell starka bweicht. Die Deckflügel überragen 
bei dieser -- zum Unterschiede von l'h grandis — das Analende 
des Abdomens nicht. 

Die Unterschiede dieser geflügelten Zphita-Formen von echten 
Physopelta-Arten, z. B. von Ph. fimbriata STAL, sind ganz minimal 
und berechtigen m. E. nicht zu einer generischen Abtrennung. 


Physopelta sita (KirBy) BREDb. 


[Dindymus sita DIsT.]| 


Ist eine ganz typische Physopelta ! 
Anuradhapura, Nalanda. 


Subfam. PYRRHOCORINÆ. 
Antilochus Coqueberti Fa8. 


Nord Ceylon (m. Sammlung). 
Antilochus amorosus n. spec. 


de. Dem 4. Coqueberti in der Färbung gleichend, aber grüsser. 
Fübler einfarbig schwarz; das 1. Glied lang und schlank, 1 1/2 mal 
so lang als der Kopf, ein wenig länger als das 2. Giied uod nicht 
viel kürzer als das zierliche 4. Glied (etwa — 6 : 7). Das dreieckige, 
halskragenartige vordere Feld des Pronotums dicht punktiert, 
niedergedrückt; der hinter dem Cicatricalfeld gelegene Processus 
etwas reichlicher punktiert als bei A. Coqueberli. Der niederge- 
drückte Basalteil des Schildchens mit schwarzpunktierter, in der 
Mitte unterbrochener Querbinde. Membran schwarz, mit schmutzig 
gelbweissem Basalwinkel. Tibien und Tarsen pechbraun; Schenkel 
hellrot, gegen Ende verwaschen pechbräunlich angelaufen, beson- 
ders breit die Hinterschenkel auf ihrer Oberseite. Vorderschenkel 
unterseits gegen Ende mit 2 kleinen Dornen; Vorderschienen auf 
der Unterseite mit Spitzkürnern. Unterseite blutrot; die einge- 
drückten Querlinien der Brust und die Incisuren auf den Brust- und 
Bauchseiten tiefschwarz. 

d'. Genitalplatte auffallend gross und breit, hervorquellend (wie 


RE + 


7 bei À. histrionicus), mit einem flachen, aber sehr deutlichen, breit 


herzfürmigen oder nierenfôrmigen Eindruck in der Mitte, der hinten 
durch eine scharfe transversale Kante begrenzt wird. 

©. 7. Abdominalsternit nach hinten vorgezogen, sehr lang (fast 
so lang als die Sternite 4, 5, 6 in der Mitle zusammen); die vorge- 
zogene Endhälfle seitlich etwas zusammengedrückt, dachfôrmig, 
mit deutlicher Mittelkante. 

Länge 16 3/4 ()-18 1/2 (Q) mill.; Schulterbreite 5 1/3-5 1/2 mill. 

Nalanda. 


Antilochus lineaticeps SraAr. 


Nalanda. 


Euscopus indecorus Walk. var. stigmaticus n. 


Unterscheidet sich von nahe verwandten und ähnlich gefäirbten 
Arten z. B. Æ. parviceps m. und Æ. praetextatus m. durch die Kôrper- 
form : Grôsste Kürperbreite in der Mitte des Abdomens; der Kürper 
von da an nach den Schultern zu sehr deutlich verschmälert; 
zWischen den Schultern verhältnismässig schmal. Aussenrand des 
Pronotums in seiner ganzen Länge deutlich aber sehr schmal 
aufseworfen in der Mitte merklich gebuchtet, davor leicht gerundet. 
Postcicatricaler Quereindruck des Halsschildes vom Vorderrand 
verhällnismässig weit entfernt (vom Hinterrand nur 1 1/2 mal 
so weit als vom Vorderrand). Schnabel die Mittelhüften nicht über- 
ragend. 1. Fühlerglied deutlich länger als der Kopf. Vorderschenkel 
unterseits mit 2 entfernten Dôürnchen. Unterflügel fast so lang wie 
die Deckflügel. 

Dunkel, pechbraun, matt; Beine, Fühler und Prust pechschwarz ; 
lelztere, wie der dunkel pechbraune Bauch, von gelbgrauem Toment 
wie bestaubt. Der schmale Aussenrandkiel des Prothorax orangerot, 
mit einem orangegelben viereckigen Fleckchen der Schulter- 
schwiele Zzusammenhängend. Auch die Costa der Deckflügel nebst 
den Epipleuren rot oder orange; ein ziemlich grosses Fleckchen 
des Coriums nahe der Mitte der Membranscheide weisslich oder 
rôthich. Der äusserste Hintersaum der Halsschildes zuweilen 
schmutzig rôtlich. # sammetschwarze Drüsenfleckchen jederseits 
auf dem Pauche; der letzte deutlich, fast so gross als der vorletzte. 
Die basalen 3/7 des letzten Fühlergliedes gelbweiss; die äusserste 

asis pechschwarz. 

Läinge 7 1/4 — 8 3/4 mill; Schulterbreite 223 - 3 mill. 

Nalanda. 


Ob das oben beschriebene ceylanische Tier wirklich mit dem aus 


298 
Siam beschriebenen Æ. indecorus identisch ist, ist mir nicht ganz 
sicher. Walker beschreibt eine Art ohne den weissen Punktfleck 
des Coriums, bei der, wie es scheint, die postcicatricale Querfurche 
des Pronotums dem Vorderrande näher liegt als bei der ceylani- 
-schen Form. 

Bei der von DisranT unter obigem Namen beschriebene Art soll 
der Hinterrand an den Pro- und Metapleuren sowie der Bauchsaum 
hellgetärbt sein, was bei den vorliegenden Stücken nicht zutrifft. 


Indra Kirk. et STANLEY. 


Nühere Verwandtschaft von Æuscopus und Aeschines. Oberseite 
kugelig gewôlbt, mattschwarz, behaart, Stirn chagriniert, Pro- 
notum, Schild und Deckflügel grobpunktiert, Kopf dicht vor 
den Augen senkrecht abfallend, von oben gesehen sehr kurz, 
mit medianer Furchenlinie der Stirn und jederseits nahe dem 
Innenrand der Augen mit einer sich nach vorn zu vertiefenden 
Lingsfurche, durch welche die ziemlich kleinen Augen etwas 
stielfürmig abgeschnürt erscheinen. Fühlerhücker aussen mit mehr 
oder weniger deutlichem Dornenspitzchen bewehrt. Bucculæ ziem- 
lich hoch, halbkreisfürmig, etwa von der halben Länge der kurzen 
Kehle. Schnabel die Mittelhüften erreichend, das 1. Glied fast an 
den Vorderrand der Brust reichend. Fübler kurz; Längenverhältnis 
der Glieder etwa wie bei ÆEuscopus. Pronotum transversal, mit 
deutlichem Aussenrandkiel; das unpunktierte, schwielig convexe 
Cicatricalfeld von grob punktierten Furchenlinien umrahmt. 
Halbdecken mit gerundetem Costalrand und verwachsener Clavus- 
naht, meist verkümmert und homogen lederig, selten mit 
entwickelter von wenigen Adern durchzogener Membran. Die 
Incisur hinter dem 3, 4 und 5 Abdominalsternit in der Mitte breit 
gebuchtet und nahe den Bauchseiten stark nach vorn geschwun- 
gen, die hinter dem 6. Sternit gelegene nahe dem Bauchrand 
winkelig geknickt. Von den als sammetschwarze Flecken entwik- 
kelten Drüsenvorhôüfen der Bauchseiten bildet der vordere, auf 
dem 5. Segment gelegene einen Längsstreifen. Beine kurz; die 
£chenkel unterseits mit einem längeren und einem Kkürzeren 
Dôrnchen; 1. Tarsenglied länger als die beiden anderen zusammen. 

Die Originalbeschreibung dieser auf einem javanischen Insekt 
begründeten Gattung ist anscheinend durch eine Auslassung ent- 
stellt (Schnabellänge !) und beruht nur auf einer brachypteren 
Form. Die Abbildung, sonst ziemlich zutreffend, weicht durch 
einen horizontal gestreckten Kopf erheblich von den unten unter 
dem Namen Zndra beschriebenen Arten ab, sodass es mir etwas 
zweifelhaft ist, ob es sich nicht doch um zwei unterschiedene 
Gattungen handelt. 


Indra glebula n. spec. 


d Einfarbig matt pechschwarz, oberseits mit kurzer, aufrechter, 
staubgrauer Behaarung. Deckflügel ganz lederig, ohne Membran, 
orob und mässig dicht punktiert, jeder mit flach gerundetem 
Endrand bis nahe an das Hinterleibsende reichend und nur einen 
Teil des 7 Abdominaltergits unbedeckt lassend. Die im Basaldrittel 
der Deckflügel schwielig verdickte Costa und der Randwulst der 
Pronotumseiten schmutzig pechbräunlich; zwei unregelmässige 
Fleckchen nahe dem Endrand der Deckflügel ockergelblich. Prono- 
tum nicht ganz doppelt so breit als in der Mitte lang; Seitenrand 
in der Mitte flach aber deutlich gekerbt, davor gerundet. Die das 
Cicatricalfeld umsäumenden gereihten Punkte merklich grüber als 
die Punktierung des Processus; das vor der Cicatricalschwiele 
belegene Kragenfeld mit nur wenigen schwachen Punkten. Der 3. 
sammetschwarze Drüsenfleck der Bauchseiten (von vorn gezählt) 
merklich grôsser als der 2 Tarsen ockergelb. Oberrand der Geni- 
talplatte beim Männchen mit zwei genäherten, kleinen, recht- 
winkligen Läppchen, die durch einen kleinen, annähernd recht- 
winkligen Einschnitt getrennt sind. 

Länge 4 1/2 mill., grôsste Kôrperbreite (um die Mitte des 
Hinterleibs) 2 4/5 mill. se 

Nalanda. 


Melamphaus fulvomarginatus DOoHRrx. 


Anuradhapura, Nalanda, Matala (auch Travancore, leg. BOURDIL- 
LON, m. Samml.). 


Odontopus varicornis FA8. 


Anuradhapura, Nalanda, Puttalam. 


Dysdercus micropygus n. spec. 


[D. cingulatus auct. partim|. 


Eine stets kleine Art; Männchen und Weibchen gleichgross. 
Kopf ziemlich klein, oberseits matt oder doch nur sehr schwach 
glinzend, ebenso wie das Cicatricalfeld des Pronotums. Pronotum- 
seiten von oben gesehen ganz flach gebuchtet, der aufgeschlagene 
Rand auch vorn nur schmal. Vorderschenkel unterseits nahe der 
Spitze mit 3 kleinen, zierlichen, schwarzen Dôrnchen : aussen ein 
grôsserer, innen ein grôsserer und ein kleiner hinter einander. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LIIf, 2 vir 1909, 20 


300 


Oberseite verwaschen orangerot; Unterseite, Kopf, sowie der 
Seitenrand und das Cicatricalfeld des Pronotums hell blutrot; 
letzteres in der Mitte zuweilen pechschwarz. Die Kragenabschnü- 
rung des Pronotums, die typischen Zeichnungen der Brustseiten 
und einfache, nach aussen hin allmählich keulig erweiterte Quer- 
binden des Bauches elfenbeinweiss ; die Grundfarbe an den Bauch- 
seiten schmutzig rot bis pechschwärzlich. Das Schildchen, ein 
kreisrundes, mässig grosses Fleckchen in Corium und die Membran 
schwarz, letztere mit sehr schmalem, schmulzig-weissem Aussen- 
saum. Schenkel trübe rot, oberseits und endwärts gebräunt; 
Schienen schmutzig carmin (cruentus) bis pechbraun ; Tarsen und 
Fübler schwarz. 


ete 


\/ 


Fig. 24. Dysdercus micropygus n. spec. ef Fig. 25. Dysdercus megalopygus n.spec. Ê 
8. Abdominalsternit und Genitalplatte Genitalplatte 
(Eindruck schraffiert). (a. Querfurche, b. Schwiele, c, kniffart. Eindr.). 
d. Genitalplatte verhältnissmässig klein; der freie Endrand mit 
geraden Seiten ziemlich schlank vorgezogen; die Platte durch einen 
flache Quereindruck geteilt; die gewôülbte Basalhälfle mit flachem 
Längseindruck in der Mitte. 


Länge (mit Membran) : 9 1/2-11 mill. 
Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Dambulla, Weligama (viele 
Stücke) (1). 


Dysdercus luteolus n. spec. 
[ D. cingulatus Disr. partim. | 


d ?. Von verhältnismässig schmaler, gestreckter Form, die 
Weibchen gross, erbeblich grüsser als die Männchen. Kopf oben 


(1) Eine sehr ähnliche, im malayischen Gebiet verbreite Art ist 


Dysdereus megalopygus n. spec. 


Grüssere Art, besonders die Weibchen viel grüsser als bei der vorher be- 
schriebenen Art, Kopf oben stärker glänzend, das letzte Fühlerglied verhältnis- 
mässig etwas länger. Die Beine pechschwarz ; Vorderschenkel auf der Unter- 
seite mit je einem ziemlich langen und schlanken Dorn aussen und innen. 
Grundfarbe der Brust- und Bauchseiten trübe carminrot (cruentus) oder tief- 
schwarz. Wegen des abweichenden Baus der (j’. Genitalplatte von D. micropygus 
ganz sicher spezifisch verschieden. 


c{. Genitalplatte erheblich grüsser und besonders breiter als bei der oben 


sehr glinzend und vorn schlank zugespitzt. Fühler lang und 
schlank, besonders das Endglied, das fast so lang ist als die beiden 
vorhergehenden Glieder zusammen. Pronotumseiten sehr wenig 
gebuchtet, fast geradlinig. Vorderschenkel mit ziemlich schlanken 
Dôürnchen : aussen ein grôsseres, innen ein grôsseres und apical- 
wärts ein kleineres, Die gelben, glatten Querbinden der Abdominal- 
sternite 3, 4 und 5 aussen sehr slark verbreitert, an ihrem Ende 
gabelig gespalten und daselbst einen dreickigen, dunkelfarbigen, 
stark unebenen Fleck einschliessend. 

Hell ockergelblich, der Aussensaum des Halsschildes und des 
Coriums etwas heller; der Grund der feinen Punkte auf der Oberseite 
mehr oder weniger schwäirzlich, Kopf, Hinterleibsrücken, Bauch- 
saum, äusserste Basis des 1. Fühlergliedes, Hüften, Trochanteren und 
Scheukelbasis blutrot. Fühler, Cicatricalfeld des Pronotums, Schild- 
chen und ein ziemlich kleiner rundlicher Flecken des Coriums, 
sowie die Membran schwarz; die letztere mit leicht grünlichem 
Metallschimmer und schmalem weisslichem Saum. Unterseite mit 
blutroter bis pechschwarzer Grundfarbe. Halskragenring des Pro- 
notums und die Bindenzeichnungen der Brust und des Bauches 
elfenbeingeiblich. Beine pechschwarz. 

cd. Genitalplatte ähnlich gebaut wie bei D. micropygus, ohne 
erhebliche Eindrücke auf der * cheibe. 

Länge (mit Membran) 13 () — 17 (Q) mill. 

Anuradhapura, Nalanda, Kandy, Bandarawella. 


am "RE DUNTIIDÆ;; 


Subfam. EMESINÆ. 
Bagauda decorus n. spec. 


. Schnabelglied 1 beim typischen Stück dem Kopfe anliegend 
und etwa den Vorderrand der Augen erreichend und dem 2. 


beschriebenen Art; der Endrand weniger schlank vorgezogen, breiter und 
kürzer als bei: D. micropygus. Elwa in der Mitte der Scheibe mit einem verkürzten 
queren Furcheneindruck (4), der hinten von ciner sehr deutlichen, geschwun- 
genen Querschwiele (b) begrenzt ist; zwischen diesem Querwulst und dem 
Hinterrand jederseits der Mitte ein sehr deutlicher, scharfbegrenzter Querein- 
druck, der in einem tiefen, kniffartigen Furcheneindruck («) die Seitenhälfte 
des Hinterrandes etwa in ihrer Mitte berührt : der Rand selber (von der Seite 
gesehen) ist an dieser Stelle knickartig eingebogen. Die Basalhälfte der Platte 
in der Mitte mit einem ausgedehnten, aber sehr flachen Eindruck. 

Sunda Inseln (das Stück, von dem die Abbildung entnommen ist, stammt von 
Südost Borneo). 


302 


Schnabelglied etwa gleichlang; GliedS3. ein wenig länger. Pronotum 
wie bei /?. avidus BERGR. stark eingeschnürt; das Pronotum pro- 
prium glatt, flach gedrückt cylindrisch, nach vorn zu etwas 
verbreitert und daselbst so breit wie der Kopf mit den Augen; 
Processus des Pronotums nach hinten stark ansteigend und an 
seinem breit stumpfwinklig ausgebuchtetem Hinterrand doppelt so 
breit wie vorn, fast so lang als das Pronotum proprium, gleich- 
mäüssig flach gewôlbt, fein chagriniert mit besonders nach vorn hin 
deutlich hervortretendem Mediankielchen; die Schulterbuckel 
oberseits mit kurz konischem, abgestumpftem Hôcker. Schildchen 
klein, die Basalhälfte eben, die Endhälfte querüber gewôülbt, mit 
gestutztem Endrand, das Postscutellum langgestreckt dreieckig. 
Membran der Deckflügel das Analende des Kôrpers erreichend aber 
nicht nennenswert überragend, mit nur einer Zelle (die äussere 
Zelle ist nicht entwickelt (1). Vorderhüften 1 1/2 mal länger als der 
Kopf und nur wenig länger als das Pronotum proprium ; Vorder- 
schenkel fast 1 1/2 mal so lang als die Hüfte, etwas verdickt, 
unterseits an der Basis fast rechtwinklig vor dem Trochanter 
vorspringend und daselbst mit einem Büschelchen dichter Haare 
(nicht mit einem grüsseren Dorn!) besetzt. Vorderschiene 4/7 so 
lang als der Schenkel (ohne Trochanter); Vordertarse etwa 3/4 so 
lang als die Schiene, schlank, verwachsen dreigliedrig, die beiden 
Apicalglieder sehr Kkurz. Mittelschenkel merklich länger als das 
Abdomen; Mittelschienen fast so lang als der ganze Kôrper. Hinter- 
beine.....? 1. Fühlerglied so lang wie die Mittelschenkel und 
1 1/4 mal so lang als das 2. Glied, letzleres fast 2 1/2 mal so lang als 
3. Glied. 

Trübe ockergelblich; Processus des Pronotums und Schildchen 
sehr dunkel pechbraun ; Oberseite des Kopfes, Mitte des Schnabels, 
Vordersaum des Pronotums und Seiten der Mittelbrust, verwaschen 
pechbräunlich ; Deckflügel schmutzig pechbraun mit stark erhabe- 
nen hellen Adern. Membran und Endhälfte des Hinterleibs tief- 
schwarz. Die apicalen 2/3 der Vorderschenkel und die Vorderschie- 
nen pechschwarz, letztere gegen Ende innenseits und die Vordertarse 
verwaschen pechbräunlich. Fübler und Mittelbeine pechbräunlich, 
die Mittelschenkel ockergelblich, gegen Ende pechbraun, die Kniee 
nur schmal weisslich (viel schwäler als bei B. avidus nach der 
Zeichnung bei BLANFORD I. c. $S. 208). - 

Länge 13 mill. 

Weligama. 


(1) Von der subcostalen Membranader aus läuft die schwache Spur einer 
Queranastomose einwärts, verschwindet aber sehr bald, ohne die innere Haupt- 
ader zu erreichen. 


à Lutevula n. gen. 


Kopf oberseits stark gewôülbt, ohne jede Querfurche; Augen 
ziemlich gross, nahezu die ganze Hühe der Kopfseite einnehmend, 
jedoch wenig hervorragend; der vor der Augen liegende Kopfteil 
nach vorn zu allmählich stark verschmälert und rüsselartig vorge- 
zogen. Schnabelglied 1 und 2 annähernd gleichlang, einzeln kürzer 
als das 3. Glied. Processus des Pronotums gut entwickelt, den Meso- 
thorax vollkommen deckend, nahe der Einschnürung jederseits mit : 
einer kurzer Querschwiele, die sich nahe dem Aussenrand am 
stärksten erhebt und in der Seitenansicht fast dornartig erscheint. 
Deckflügel entwickelt, das Hinterleibsende nicht oder nicht erheb- 
lich überragend. Vorderschenkel unterseits mit steifen Bürstchen 
(nicht mit Dornen) besetzt; Trochanteren ganz unbewehrt. Vorder- 
schienen weit kürzer (nicht ganz halb so lang) als die Schenkel; 
Vordertarsen etwas kürzer als die Tibien, eingliedrig. 1. Fühlerglied 
weit linger als das Abdomen und erheblich länger als Glied 2; 
3. Fühlerglied viel kürzer als das 4. 

Durch die hervorgehobenen Kennzeichen, besonders durch den 
vôllig abweichenden Bau des Pronotums von Luteva DOHRN ver- 
schieden und mindestens eine eigene Untergattung bildend. 


Lutevula lutea n. spec. 


d. Schnabelglied 1 und 2 gleichlang ; beide zusammen etwas kür- 
zer als das 3. Schna- 
belglied. Processus 
pronoti schwach nach 
hinten ansteigend, ein 
wenig länger als das 
Pronotum proprium 
bis zu den Halsecken. 

Letzteres flachge- 
drückt, breit, ver- 
kehrt glokkenfôormig, 
glatt; der Processus 
trapezfôrmig, mit ge- 


raden Aussenseiten ; Fig. 26. Lutevula lutea n. gen. n. spec. 
auf der Scheibe Vorderkôrper von links und etwas von unten gesehen. 


etwas hinter der Mitte ein flaches Grübchen. Vorderhüften 
so lang als das Pronotum; Vorderschenkel so lang wie Pronotum 
und Kopfzusammen, unterseits mit ganz kurzen Bôrstchen besetzt. 


Vorderschienen etwa 3/7 so lang als der Schenkel, ein wenig länger 
als der Tarsus. Mittelschenkel so lang als der hinter den Schultern 
liegende Leibesteil. Hinterschenkel das Analende des Leibes weit 
überragend. Fühlerglied 1 wenig länger als der Hinterleib und 
eltwas mehr wie 1 1/2 mal so lang als das 2. Glied. Glied 3 wenig 
mehr als halb so lang als Glied 2; 

das 4. Glied 1 2/3 so lang als das 3. 

Hell ockergelh; das hintere Fünftel 

des Pronotums nebst einem angren- 

zenden Fleckchen auf den Mesopleu- 

ren dunkel pechbraun ; der schwielig 

erhabene Spitzenteil des Schildchens, 

das Postscutellum und das basale 

Achtel der Deckflügel verwaschen 

| pechbraun; die Membran ganz ver- 
Gent someone en a. WésChetpechbräunicheleistéreraen 
mit den Copulationshacken. der Spitze zu heller abgetôünt. Fühler 
pechbräunlich, mit weisslicher Ar- 

ticulation. Beine wenig dunkler als der Kôrper, ungezeichnet. 


Länge 8 3,4 mill. 
Ceylon leg. HoRN. 


Subfam. STENOPODINÆ. 


Sastrapada bipunctata Wark. 


[= S. Bærensprungi Disr. nec STAL.] 


Sie ist eine gute Art, die sich von S. Bærensprungi STAL durch 
das auffallend lange 1. KFühlerglied auf den ersten Blick unter- 
scheidet. 

Fühlerglied 1 so lang als der Kopf ohne den Halsring (bei S. Bæren- 
sprungi kaum so lang als der anteoculare Kopfteil mit den Augen!). 
Kopf merklich schlanker und schmaler als bei der palæarktischen 
Art, das Halsschild linger, nach vorn stäirker verengt, der Schulter- 
hôücker oberseits mit kurzem, konischem Dornenspitzchen. Abdo- 
men des Mäinnchens nach hinten starker verschmälert; Hinterrand 
am Tergit des 7. Abdominalsegments beim Männchen gestutzt (bei 
S. Bœrensprungi trapezoidal ausgebuchtet). Beine läinger und 
schlanker (besonders an den Vorderbeinen deutlich); Vorder- 
schenKel nur schwach verdickt; Vorder- und Mittelschienen nicht 
geringelt, ihre Basis schwärzlich; Vorder- und Mittelhüften pech- 
schwarz mit gelber Zeichnung. 


Weligama. 


Staccia javanica REUT. 


: Die javanischen Stücke m. Sammlung unterscheiden sich von 
_ den ceylanischen durch die pechbräunliche Farbe des Oberkopfes 
und die schwärzlichen Kopfseiten; plastische Unterschiede finde 
ich nicht. Vermutlich ist St. javanica auch mit der philippinischen 

St. diluta SrAL identisch. 


Anuradhapura, Nalanda. 


Aulacogenia corniculata SrAr. 
{Diaditus errabundus Disr.| 

d9. Seitenränder der breiten Längsfurche des Unterkopfes 
scharfkantig erhaben, hinter den Augen jederseits mit zwei Zähn- 
chen. Schnabelglied 1 fast so lang als die beiden apikalen Glieder 
zusammen und etwa doppelt so lang als das 2. Glied. Kopf hinter 
der Fühlergrube mit einem kurzen, stumpfen Dürnchen bewehrt,. 
Fühlerglied 2 etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Glied ; Glied 3 klein, 
kaum doppelt so lang als dick; 4. Glied etwa halb so lang wie das 
1. Glied. Tibien der Vorder- und Mittelbeine leicht gekrümmt. 
Pronotumseiten zwischen der gerundeten Schulter und der unbe- 
wehrten Halsecke gerade. 


Nalanda, Puttalam. 


Die ceylanischen Stücke sind von javanischen, die ich für iden- 
tisch mit À. corniculata halte, nicht zu unterscheiden. 


+ Oncocephalus modestus REUT. 
Anuradhapura. 


Subfam. ZELINÆ. 


Polididus armatissimus SrAL. 


Anuradhapura. 
Irantha armipes SrAL. 
Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Sammlung). 
Irantha germana n. spec. 


— I. armipes Disr. nec STÂL|. 


9. Kopf etwa so lang als das Halsschild; der schlank cylin- 
drische Halsteil etwa 2/5 der Kopflänge ausmachend. Von den 


306 


6 grosseren Dornen des Oberkopfes ist das vordere Paar kürzer und 
zierlicher als bei 7. armipes und kaum doppelt so lang als das 
hintere Paar, das mittlere Paar so lang als das hintere. Von der 
Seite gesehen liegen die Spitzen aller 6 Kopfdornen in derselben 
horizontalen Ebene (1). Pronotum ein wenig länger als zwischen 
den Schultern breit; Schulterecken stumpfwinklig, geschärft aber 
unbedornt; die 4 Dornenspitzchen des Pronotum proprium sehr 
klein, die hinteren nicht grôsser als die vorderen. Hinterleib beim 
Männchen wenig breiter als die Deckflügel in Ruhelage, mit flach 
sgerundetem Seitenraad, beim Weibchen stark erweitert, rhombisch, 
zwischen den Hinterecken des 5. Abdominalsegments am breitesten; 
der Rand zwischen diesen Winkelecken und dem Analende des 
Hinterleibs gezähnelt. Schnabel ziemlich schlank; das 1. Glied 
unterseits 1 1/4 — 1 1/3 so lang als Glied 2. Fühlerglied 1 leicht 
wellenfürmig gebogen, ohne Stütze 2 1/4 — 2 1/2 mal so lang als 
das 2. Glied; letzteres nur wenig kürzer als Glied 5; Glied 4 etwa 
12/3 so lang als das 3. Glied. 

Sauber ockergelblich, der Kopf nicht selten pechbräunlich. 
Querbinden auf dem Connexiv des 6. und 7. Abdominalsegments 
beim Männchen, beim Weibchen eine sehr breite Querbinde auf 
dem 5. und der Basis des 6. Connexivschnittstückes und eine 
schmalere auf der 7. Connexivplatte pechschwarz. Die Knie der 
Mittel- und Hinterbeine und die Spitzen der Schienen leicht 
gebräunt. Fühler pechbraun; die beiden letzten Glieder von ocker- 
gelbem Toment dicht bedeckt, die Articulation und 2 Ringe des 1. 
Gliedes weisslich gelb. 

Länge 8 1/2 — 11 mm. 

Anuradhapura, Nalanda. 


Aehnlich der J. armipes, von etwas hellerer Farbe, durch die 
unbedornten Schultern, sowie auch durch die abweichenden 
Längenverhältnisse der Dornen auf Kopf und Halsschild leicht zu 
unterscheiden. 


Irantha javanica (Am. et SERV.). 


[= Scipinia horrida Distr. nec SrAL]. 


d?. Kopfein wenig kürzer als das Pronotum, von oben und von 
der Seite gesehen allmählich in den Halsteil übergehend, dieser 
plumper als bei 7, armipes und I. germana und weniger als ein 
Viertel der Gesamtlänge des Kopfes ausmachend. Von den drei 


(1) Bei Z. armipes ist das mittlere Paar viel kürzer als das hintere; letzteres 
hüchstens 1/3 so lang als die langen Dornen des vorderen Paares. 


fase Less 307 


grôsseren Dornenpaaren des Kopfes sind die beiden vorderen Paare 
etwa gleichlang, lang und schlank, das hintere Paar dagegen hôüch- 
stens 3/5 so lang als jene. Die mit den längeren Dornen alternieren- 
den Paare kürzerer Dôrnchen sind sehr klein, die auf der Hals- 
oberseite stehenden etwas länger. Schnabelglied 4 den Hinterrand 
der Augen deutlich überragend und etwas länger als das 2. Glied. 
Pronotum so breit oder ein wenig breiter als lang, die Schulterek- 
ken stumpfwinklig, etwas geschäürft. Vorderes Hauptdornenpaar 
des Pronotum proprium schlank, fast so lang als das vordere 
Dornenpaar des Kopfes; das hintere Hauptdornenpaar des Hals- 
schildes kaum kürzer, meist gabelspaltig. Hinterleibsrand beim 
Männchen einfach, beim Weibchen ziemlich stark erweitert, rhom- 
bisch; der Scheitel des stumpfen Winkels breit und etwas schief 
abgerundet ; der Rand zwischen dem Winkelscheitel und dem 
Anus unbewebrt, leicht geschwungen, am 7. Segment sehr flach 
serundet. Vorderschenkel mit dem typischen schlanken Dorn der 
Oberseite und unterseits mit 10 schlanken Dornen in zwei Reihen. 
1. Fühlerglied (ohne Fühlerstütze) etwa 2 1/4-2 1,2 mal so lang als 
Glied 2; das 3. Glied (mit seiner Rotula) mehr als 1 1/2 mal so lang 
als das 2. Glied und gleichlang mit dem 4. Glied. 

Hell graugelblich, der Bauch bhellgelb, der Kopf und auch das 
Pron. proprium häufig verwaschen pechbräunlich ; die Oberseite 
des Kopfes hinter den Augen und nicht selten auch noch ein Fleck 
des anteocularen Stirnfeldes pechschwarz. Deckflügel ganz ver- 
waschen pechbräunlich, die Basis und die Adern gelb; Membran 
rauchgrau mit dunkleren Adern. Fühler hell ockergelblich; Basis 
und Spitze des 1. Gliedes verwaschen pechbraun. Connexiv beim 
Weibchen an der Stelle seiner grôssten Breite mit breiter, pech- 
schwarzer Binde, und dahinter eine schmälere Binde, beim Männ- 
chen schmlere Binden oder verwaschene Randflecken. 


Länge 9-10 mill. 
Kanthaley, Anuradhapura, auch Java (1). 


Das Tier nimmt eine Mittelstellung zwischen den Gattungen 
lrantha und Scipinia ein; nach der Kopfform und der Läinge des 
3. Füblergliedes würde es zu letzterer Gattung gehôren, stimmt 


(1) Schon A. Dorx gibt 1860 die Sirea javasensis AM. und SERv. von Ceylon an. 

Die javanischen Stücke, die ich vou FRUHSTORFER erhielt, tragen die Bezeich- 
nung «Key T'ual, ROHDE, ex coll. FRUHSTORFER ». Es muss darauf hingewiesen 
werden, dass alle oder fast alle der so bezeichneten Tiere, die mir vorlagen, 
zweifellos aus Yava sind. FRUHSTORFER hat mir ein Môüglichkeit einer (durch den 
Sammler verschuldeten) Fundortsverwechslung zugegeben. Unter meinen 
Beschreibungen von Zsyndus brevispinus (Deutsche Ent. Zeitsch., 1900, S. 181) 
und von Colrura affli ta (Revue d'Ent. 1900, S. 201) ist demnach die Fundortan- 
gabe «Key Inseln » zu streichen. 


308 


jedoch in der Schnabelbildung und in der Verbreiterung des 
Hinterleibs beim Weibchen mit /rantha überein. Es scheint mir 
deshalb geboten den jüngeren Gattungsnamen Scipinia einzuziehen. 

Die bei BLANFORD 1. c. II. S. 384 abgebildete Art ist, wie sich aus 
der Verbreilerung und Zeichnung des Hinterleibs und dem Längen- 
verhiltnis der Kopfdornen ergibt, zweifellos die vorliegende Art. 
Die Proportionen der Schnabelglieder in der Zeichnung sind falsch. 


Sphedanolestes sordidipennis Dour. 


[9 = Sph. variabilis Disr.|. 


Dem Sph. pulchellus Klug nahe verwandt und der Abteilung e 
der Stälschen Tabelle zugehôrig, Kopf nicht schlanker als in jener 
Art, wenig kürzer als das Pronotum. Fühler ziemlich Kurz; das 
1. Glied merklich kürzer als der Vorderschenkel. Processus des 
Pronotums mit ganz flachem, breitem, den Hinterrand bei weitem 
nicht erreichendem Eindruck, die Schulterecken gerundet Deck- 
flügel das Analende des Kôürpers nicht sehr weit überragend. 
2. Schnabelglied erheblich länger als Glied 1. Vorderschenkel 
gegen Ende ziemlich stark verdickt (stärker als bei Sph. pulchellus), 
an der Spitze selber plôtzlich stark zusammengeschnürt. 

Processus des Prothorax, Clavus und Corium mehr oder weniger 
schmutzig gelb, Hinterecke des Coriums und die Adern der Mem- 
bran schwärzlich, Membran rauchgrau.Pronotum proprium schmut- 
zig rostrot oder verwaschen pechbraun. Die Seiten des Kopfes hinter 
den Augen und die ganze Oberseite des Kopfes(die nur zwischen den 
Ocellen ein winziges weissliches Pünktchen zeigt) sowie das Schild- 
chen und die Mittel- und Hinterbrust mit den Hüften der hinteren 
Beinpaare schwarz oder pechschwarz. Unterseite des Kopfes, ein 
Fleck auf den Hüftpfannen der Meta- und Mesopleuren, ein rund- 
liches Fleckchen im änsseren Hinterwinkel der letzteren, der Bauch 
und ein breiter Aussensaum des schwarzen Abdominalrückens 
hellge]b ; letzterer mit schwarzen Querbinden, die auf den Bauch- 
saum schmal hinüberreichen. Beine in der Farbe variabel, Schenkel 
entweder verwaschen orangerôtlich, mit2-3 pechschwarzen Ringen 
und pechschwarzer Schenkelspitze, oder (bei dunklen Stücken) 
schwarz, mit 1-2 orangegelblichen Ringen; Schienen pechbraun 
oder pechschwarz, um die Mitte etwas heller; Tarsen und Fübler 
pechschwarz, das 1. Glied der letzteren in der Mitte etwas heller. 
Schnabel trübe gelblich oder verwaschen pechbraun, die Spilze 
(bei dunkleren Stücken auch die Basis oberseits) schwarz. 


Var. Die gelbe Färbung an Halsschild, Kopf und Hinterleib wird 


en Stü durch ein verwaschenes, etwas trübes Blut- 
_ Länge (mit Membran) 8 1/29 mill. » 22 

= Nilands:. | | je 

An dem ganz flachen, breiten, den Hinterrand nicht erreichenden " FR 
Eindruck des Processus pronoti von den verwandten Arten sicher Ne 
zu unterscheiden. Ke 
Rhynocoris fuscipes F8. 10 
Die typische Form mit blutroter Schnabelbasis. É É 
Länge 11-14 mill. RE 
 Habarana, Matala, Paradna, Kandy. 22 
Rhynocoris marginatus F48. , KE: 

Anuradhapura. à 
Fa L 
S$ 
à 


PETER 


VII 


Assemblée mensuelle du 3 juillet 1909. 


Présidence de M. CH. KERREMANS. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


M. LAMEERE, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la réu- 
nion. 


— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 juin 1909 est 
approuvé. 


Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres 
effectifs M. EMBRIK STRAND, assistant au K. Zoologisches Museum, 
Berlin N. 4, Invalidenstrasse, 43, présenté par MM. DESNEUX et 
SCHOUTEDEN, et M. l’abbé V. VAN DER VOooRT, directeur de l’Insti- 
tut Saint-Norbert, rempart St-Georges, à Anvers, présenté par 
MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN. 


Correspondances. — M. le lieutenant ScHooFs remercie pour son 
admission en qualité de membre effectif. 


— M. LAMEERE nous communique sa nouvelle adresse : rue 
Defacqz, 78, Bruxelles. 


Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Communications. — M. GUILLEAUME donne lecture de la liste sui- 
vante de Coléoptères rares ou nouveaux pour la faune belge : 


Cantharis albomarginata MARK. — Laroche, assez commun à Houf- 
falize, juin 1909. 


Cantharis sudetica LETz. — Assez commun à Houffalize, juin 1909. 
» discoidea AHR. — Tervueren, Houffalize, juin 1909. 
Pygidia denticollis ScauMM. — Houffalize, juin 1909. 
Malachius elegans OLiv. — Houffalize, juin 1909 (FN. sp. n.). 
» viridis F. — Tête de Flandre (M. BoNproiT), mai 1909. 
Julistus floralis OL1v. — Samson (M. BoNprotir) (FN. sp. n.). 
Dasytes flavipes OLiv., MuLSs. — En nombre à Yvoir, juin 1909 
(FN. sp. n.). 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LII1, 18 V1 1909. 21 


re PE EE De in nr NE A 
lee Dusytes fusculus ILL. — Houffalize, juin AS PAS 
ARR Danacæa pallipes PAuS. — Godinne, en nombre (M. FRENNET) juin 
TES 1908. RE EE 


Danacæa nigritarsis KüsT. — Godinne, en nombre (M. FRENNET), 
juin 1908. ; 

Tillus unifasciatus F. — Pepinster (M. BONDROIT). | < , 
Allonix quadrimaculatus SCHALL. — Boistfort (M. FRENNET). 
Necrobia rufipes DE G. — Bruxelles (M. FRENNET). 
Laricobius Erichsoni Rosenx. — Boitsfort, Hockai. 
Apate capucina L. — Boitsfort (M. FRENNET). 


La séance est levée à 21 1/2 heures. 


BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN 


von J. Moser. 


VI 


Rhomborrhina unicolor formosana n. subsp. — Viridis, 
nitida, humeris, sutura, tibiis tarsisque nigris. 


Die mir vorliegenden Exemplare von Formosa sind etwas robuster 
als die der typischen wricolor MorscH. von Japan, die Punktierung 
der Oberseite ist kräftiger. Die Schultern und die Naht sind 
schwarz, ebenso bei den meisten Exemplaren die ganzen Schienen, 
bei einigen nur teilweise. Der Forceps zeigt nur an der Spitze 
einen geringen Unterscheid von dem japanischer Exemplare. 


Thaumastopeus borneensis n. sp. — ©. — Th. Westwoodi 
Rirs., affinis, sed latior. Niger, subnitidus. Capite in impressionibus 
clypealibus grosse punctato, prothorace coriaceo, versus margines 
laterales præcipue in anteriore parte fortiter haud dense punctato, 
lateribus linea marginali; elytris sat latis, coriaceis, apice lateri- 
busque, parte anteriore excepta, aciculatis; pygidio transversim- 
aciculato; pectoris lateribus longitudinaliter strigosis, abdominis 
lateribus arcuato-punctatis et aciculatis; tibiis anticis tridentatis, 
mediis et posticis uno dente armatis. — Long. 36 mill.; lat. ad 
hum. 20 mill. 


Hab. : Borneo (Kini Balu). 


Die Art, von der nur ein © vorliegt, hat die Grôsse von Westwoodi 
Rirs., ist aber breiter. Die feine lederartige Runzelung der Ober- 
fläche ist etwas kräftiger als bei Westwoodi, das Halsschild ist an 
den Seiten der ganzen Länge nach gerandet. Die Flügeldecken 
zeigen nur eine Punktreihe neben der Naht, während sonst nur 
wenige Punkte aus der lederartigen Oberfliche des Discus hervor- 
treten. Der Hinterrand und die Seitenränder, mit Ausnahme des 
vorderen Teiles, sind quernadelrissig, während zwischen Endbuckel 
und Naht Nadelrisse schräg nach hinten verlaufen. Die Behaarung 
der Mundteile ist nich wie bei Westwoodi gelbbraun, sondern 
schwarz. Die Seiten der Hinterbrust, welche bei Westwoodi nur 
vereinzelte Punkten Zzeigen, sind bei borneensis längsnadelrissig. 
Die Bildung des Brustfortsatzes ist ähnlich, doch ist derselbe etwas 
breiter, das aufgebogene Ende stumpfer zugespitzt. 


Thaumastopeus moluccanus n. sp. — Ex affinitate fèmo- 
riensis THOMS., niger, nitidus. Capite sparsim punctato, clypeo in 


314 


impressionibus grosse longitudinaliter aciculato; prothorace late- 
ribus strigosis, disco subtiliter et sparsim punctato, fere lævi; 
elytris disco seriatim arcuato-punctatis, lateribus triente anteriore 
excepto transversim-aciculatis; abdominis medio Iævi, lateribus 
remote aciculato-punctatis. — Long 22 2% mill. 

Hab. : Molukken (Dammer Ins.). 


Die Art ist mit tèmoriensis THOMS. verwandt. Sie unterscheidet 
sich von dieser durch die Struktur der Flügeldecken, indem dieselben 
auf dem Discus bis an die Naht in beiden Geschlechtern punktiert 
gestreift sind. Beim Ç{ sind diese Punkte nur schwach, beim 9Q 
kräftig und hufeisenfürmig. Von dem kleineren brunneiïpennis 
Taoms. unterscheidet sich die Art dadurch, dass die Flügeldecken 
unterhalb der Schultern glatt sind. Das Halsschild hat im vorderen 
Teile neben den Seitenrändern bei moluccarum lange, schräg 
verlaufende Nadelrisse, bei brunneipennis dagegen eine grobe Punk- 
tierung. Von hamifer HELL. und /loresianus HELL. unterscheidet 
sich die neue Art schon durch die Structur der Clypeuseindrücke, 
von tristis Rirs. dadurch, dass die Nadelrisse des Halsschildes nicht 
zum vorderen Dittel des Seitenrandes parallel laufen. Der Forceps 
ist dem von timoriensis am ähnlichsten, doch sind die Forcepspara- 
meren an der Innenseite nicht ausgeschweift, sondern gerade, so 
dass die Innenkanten parallel laufen. 


Anochilia Moffartsi n. sp. — ©. — Nigra, antennis pedi- 
busque brunneis. Capite prothoraceque fortiter punctatis, scutello 
punctis raris tecto; elytris deplanatis, lateribus fortiter inflexis, 
sparsim, infra humeros et ante apicem paulo densius et fortius 
punctatis; pygidio transversim-aciculato; pectoris lateribus grosse 
haud dense punctatis et rufo-setosis, abdominis segmentis medio 
serie transversa e punctis setigeris; femoribus tibiisque anticis 
dense, mediis posticisque sparsim punctatis, punctis setiferis; 
tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis. 
— Long. 33 mill. 

Hab. : Madagascar (Diego Suarez). 


Die Oberseite ist schwarz, der tief dreieckig ausgeschnittene 
Clypeus und die Seiten des Halsschiides sind bräunlich, die Flügel- 
decken schimmern, schräg betrachtet, schwach olivengrün. Kopf 
und Halsschild.sind ziemlich dicht und grob punktiert, das Schild- 
chen ist nur mit einigen schwachen Punkten besetzt. Die Flügel- 
decken sind flach, hinter den Schultern tief ausgeschnitten. Von 
den Schultern nach den Endbuckeln läuft eine Kante, von der aus 
die Seiten der Flügeldecken steil abfallen. Sie sind sehr weitläufig 
punktiert und nur innerhalb der Schultern und vor der Spitze 


stehen die Punkte enger und sind ziemlich grob Die Naht ist im 
hinteren Drittel erhaben. Das Pygidium ist quernadelrissig. Die 
Seiten der Hinterbrust sind grob aber nicht dicht punktiert und 
jedes Bauchsegment trägt in der Mitte eine Querreihe von nadel- 
rissigen Punkten. Alle Punkte sind gelbbraun beborstet. Der 
Brustfortsatz ist kurz, am Ende abgerundet, seine vordere Fliche 
etwas zusammengedrückt. Die Beine sind rotbraun, die Schenkel 
und Schienen der Vorderbeine dicht, die der mittleren und hinteren 
Beine zerstreut aber grob punktiert, die Punkte gleichfalls bebor- 
stet. Die Vorderschienen sind dreizäihnig, Mittel- und Hinterschienen 
in der Mitte der Aussenseile mit einem Zahn versehen, innen 
rotgeld bewimpert. 

Zwei weibliche Exemplare dieser Art, von denen mir das eine 
gütigst überlassen wurde, befanden zich in der Sammlung des 
Herrn Baron pe MorFrarts, dem zu Ehren ich diese Art benenne. 


Pygora octomaculata n. sp. — Nigra, nitida, elytris maculis 
8 albis et interdum plaga magna basali rufa ornatis. Capite grosse 
et dense punctato, margine antico paulo reflexo et vix emarginato; 
prothorace transverso, hexagonali, aciculato-punctato, punctis 
flavo-pilosis, linea media fere lævi, marginibus lateralibus ante 
medium albis; scutello fere lævi; elytris prothorace multo laterio- 
ribus, humeris productis, lateribus post humeros sinuatis, sutura 
et utrinque costa elevatis, fere Iævibus, interstitiis semi-annulato- 
punctatis, punctis piliferis; pygidio aciculato-punctato, albo-bima- 
culato. Subtus medio fere lævi, lateribus aciculato-punctatis et 
flavo-pilosis, abdomine maris longitudinaliter canaliculato et 
utrinque maculis albis biseriatis ornato, feminæ lateribus uniseria- 
tim maculatis; pedibus piceis, tibiis anticis j' unidentatis, © triden- 
tatis. — Long. 12 mill. 


Hab. : Madagascar (Diego Suarez). 


Die Art ist der Pygora chamcæleon FArRM. sehr ähnlich und 
kommt ebenso wie diese sowohl mit rotem Basalfleck der Flügel- 
decken als auch ohne diesen vor. Die Flügeldecken zeigen ebenso 
wie chamæleon 8 weisse Makel, vier vor dem Hinterrande und vier 
in einer mittleren Querbinde. Während jedoch bei chamæleon die 
beiden mittleren Flecke dieser Querbinde weiter nach hinten als die 
am Aussenrande stehen, sind sie umgekehrt bei octomaculata mehr 
nach vorn gerückt. Während bei chameæleon ausser der Rippe in 
der Mitte der Flügeldecken noch eine zweite von den Schulter 
nach dem Endbuckel zieht und sich hier mit der inneren vereinigt, 
endet bei octomaculata diese äussere Rippe schon vor der Mitte. 

Ich verdanke diese Art gleichfalls Herrn Baron DE MOFFARTS, 


316 


Chalcopharis grandis n. sp. — Viridis, metallica, nitida, 
tibiis tarsisque nigris. Clypeo longitudine paulo latiore, marginibus 
elevatis, margine antico late sinuato, coriaceo et fortiter punctato; 
antennis piceis; prothorace subtilissime et densissime punctato, 
majoribus punctis versus margines laterales densius positis; elytris 
disco in mare fere lævi in femina obsolete punctato-striato, margine 
postico et laterali in dimidia parte apicali transversim-aciculatis, 
sutura postice elevata; pygidio dense strigoso. Corpore subtus 
lateribus aciculato-punctatis, abdominis segmento quinto in mare 
margine postico medio paulo angulato-producto ; femoribus anticis 
tridentatis, mediis extus integris, posticis post medium uno dente 
obtuso armatis. — Long. 38 mill. 


Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Kani Geb.). 


Bedeutend grüsser als die beiden bisher bekannten Arten der 
Gattung. Dunkel metallischgrün, die Schultern kupferig schim- 
mernd, Schienen und Tarsen schwarz. Das Kopfschild ist etwas 
breiter als lang, die Ränder sind aufgebogen, der Vorderrand ist 
schwach ausgebuchtet. Sowohl der Kopf wie auch das Halsschild 
zeigen neben einer sehr dichten und feinen Punktierung noch 
grôbere Punkte, die auf dem Halsschilde nach den Seiten zu enger 
stehen und auch grüber werden. Unmittelbar neben den Seiten- 
rande befinden sich in der vorderen Hälfte kurze Quernadelrisse. 
Die Punktierung ist beim © etwas grôber als beim (j. Auch Schild- 
chen und Flügeldecken zeigen eine dichte und äusserst feine, nur 
mit der Lupe wahrnehmbare Punktierung, das Schildchen ausser- 
dem nur noch einige wenige grôüssere Punkte. Die Flügeldecken 
haben beim (j auf dem Discus noch eine unregelmässig zerstreute 
flache Punktierung, beim © vier vorn und hinten verkürzte 
Punktreihen. Vor dem Hinterrande und neben der hinteren Hälfte 
des Seitenrandes befinden sich Quernadelrisse. Die Nabht ist hinter 
der Mitte erhaben und hinten in eine schwache Spitze ausgezogen. 
Das Pygidium ist dicht nadelrissig. Auch die Unterseite lässt mit 
der Lupe eine sehr dichte und feine Punktierung erkennen. Beim 
 zeigt die Mitte ausserdem kaum noch eine weitere Punktierung, 
während beim ® grübere nadelrissige Punkte namentlich auf dem 
fünften Bauchsegment vorhanden sind. Die Seiten von Brust und 
Abdomen sind in beiden Geschlechtern nadelrissig punktiert, beim 
© aber viel grôber, auf der Brust hufeisenfürmig und braun 
beborstet. Beim j' ist das fünfte Bauchsegment in der Mitte des 
Hinterrandes winkelig ausgezogen und befindet sich am Vorder- 
rande desselben jederseits ein Quereindruck. Die Vorderschenkel 
und sämtliche Schienen sind lang braun bewimpert. Die Vorder- 
schienen sind in beiden Geschlechtern dreizähnig, der oberste 


317 


Zahn steht etwas unterhalb der Mitte, der mittlere ist dem Endzahn 
näher gerückt. Die Hinterschienen tragen an der Aussenseite unter- 
halb der Mitte einen stumpfen Zahn, während die Mittelschienen 
unbewehrt sind. 


Protætia viridana n. sp. — (j. — Viridis, nitida, albo- 
signata. Capite foititer haud dense punctato, clypeo subquadrato, 
marginibus parum elevatis, margine antico medio minime exciso, 
fronte albo-quadrimaculata; antennis piceis; prothorace disco 
sparsim, versus margines laterales paulo densius et foriius acicu- 
lato-punctato, lateribus albo-marginatis, disco albo-quadrimaculato, 
scapulis aciculatis. postice albo-tomentosis; scutello immaculato, 
lævi; elytris subconvexis, haud dense aciculato-punctatis, sutura 
carinaque mediana prominentibus, lævibus, sutura postice parum 
acuminata; juxta scutelli basin atque apicem, inter hunc et hume- 
rum, juxta suturam, apice margineque laterali maculis albis 
ornatis; pygidio haud dense aciculato-punctato, lateribus albo- 
tomentosis. Subtus medio fere lævi, lateribus albo-maculatis; pro- 
cessu mesosternali lævi, brevi, parum dilatato ; femoribus posticis 
macula alba ornatis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis 
extus uno dente obtuso armatis, intus flavo-ciliatis. — Long. 


47 mill. 
Hab. : Philippinen. 


Die Art sieht einem kleinen Exemplar der philippensis FAB. 
ähalich, ist aber ein wenig breiter, etwas gewüôlbter, das Pygidium 
hat eine andere Struktur und der Forceps ist anders gebildet. Die 
Färbung ist bei dem vorliegenden Exemplare grün, glänzend. Der 
Kopf ist kräftig punktiert, der Clypeus ungefähr so lang wie breit, 
niedrig umrandet, der Vorderrand in der Mitte nur sehr wenig 
ausgeschnitten. Die Stirn trägt vier weisse Makel. Das Halsschild 
ist auf der Scheibe nur zerstreut, an den Seiten etwas dichter und 
nadelrissig punktiert. Neben dem Seitenrande läuft eine schmale 
weisse Tomentbinde, auf dem Discus befinden sich vier kleine 
runde weisse Flecke, zwei etwas vor der Mitte und zwei unter 
diesen, mehr von einander entfernt. Die Schulterblätter sind hinten 
breit weissfilzig, vorn nadelrissig punktiert. Das Schildchen ist 
glatt, ungefleckt. Auf den Flügeldecken treten die Naht und eine 
vom Endbuckel zur Schulter gehende aber vorn sehr schwach 
werdende Rippe hervor, welche glatt sind. Sonst sind die Flügel- 
decken nadelrissig, wenig dicht, in den Nähe des Schildchens 
sogar sehr weitläufig punktiert. Von weissen Flecken befinden sich 
ein sehr kleiner linienformiger jederseits neben der Basis und an 
der Spitze der Schildchens, ein rundlicher zwischen Schildchen- 


318 


spitze und Schulter, zwei grosse rundliche vor und hinter der 
Mitte neben der Naht, zwei jederseits vor dem Hinterrande und 
fänt neben dem Seitenrande. Das Pygidium ist nicht wie bei 
philippensis dicht quernadelrissig, sondern nicht sehr dicht mit 
nadelrissigen Punkten besetzt. Die Seitenränder und ein Fleck 
jederseits an der Basis sind weiss tomentiert. Die Unterseite ist in 
der Mitte fast glatt, glänzend. Die Seiten der Brust und die Hinter- 
hüften sind weiss gemakelt, die Bauchsegmente tragen jederseits 
zwei weisse Tomentflecken die auf den fünften zu einem zusam- 
menfliessen. Der Brustfortsatz ist glait, kurz, seitlich erweitert, 
ähnlich wie bei philippensis. Die Vorderschienen sind bei dem 
vorliegenden (j dreizähnig, doch kommt es auch bei philippensis 
vor, dass noch ein dritter oberer Zahn entwickeltist. Mittei- und 
Hinterschienen sind innen gelblich bewimpert. Die Hinterschenkel 
tragen einen länglichen weissen Fleck und auch die Knie sind mit 
weissen Makeln versehen. 


Protætia nocturna n. sp. — (j.— Nigra, supra opaca. Capite 
sparsim punctato, clypeo subquadrato, margine antico sinuato; 
antennis piceis; prothorace juxta margines laterales sparsim pun- 
ctato; scapulis postice albo marginatis, scutello impunctato; elytris 
obsolete punctato-striatis, punctis albis minutis 2-6 ornatis, sutura 
postice paulo elevato, apice acuminato; pygidio sparsim aciculato- 
punctato, albo-bivittato. Subtus lateribus opacis, medio nitido; 
abdominis segmentis utrinque maculis 2 albis ornatis; processu 
mesosternali lævi, dilatato; tibiis anticis tridentatis, mediis et 
posticis intus flavo-ciliatis. -— Long. 20 mill. 


Lab. : Philippinen. 


Von dieser Art liegen nur männliche Exemplare vor. Sie ist oben 
fast ganz schwarz, matt, nur die Spitze des Clypeus erscheint 
glänzend. Das Halsschild läüsst an den Seiten eine zerstreute 
schwache Punktierung erkennen und zeigt nur bei einen Exemplar 
vor den Vorderecken die Spur einer weissen Seitenrandbinde. Die 
Flügeldecken zeigen schwache Andeutungen von Punktreihen. Bei 
einem der vorliegenden Exemplare befinden sich auf jeder Flügel- 
decke drei kleine weisse Punkte und zwar zwei hintereinander 
neben der Naht und einer zwischen diesen am Seitenrande. Bei 
einem zweiten Exemplare fehlt der vordere Punkt neben der Naht 
und bei einem dritten Evemplare ist nur der Punkt am Seitenrande 
vorhanden. Das Pygidium zeigt zwei gelblich weisse L'ingsbinden 
und einen Fleck ausserhalb derselben, der zuweilen mit den Binden 
verbunden ist. Die schwarze Unterseite ist an den Seiten matt in 
der Mitte glänzend. Die Seiten der Brust haben eine quernadelrissige 


319 


Punktierung und tragen die Punkte gelbliche Bôrstchen. Die 
Bauchsegmente haben jederseits zwei schmale gelbliche Toment- 
flecken, den äusseren in den Hinterwinkeln, den inneren am 
Vorderrande. Der Brustfortsatz ist flach, glatt, nach vorn verbrei- 
tert, das Ende flach abgerundet. Die Vorderschienen sind dreizäbnig, 
Mittel- und Hinterschienen innen gelb bewimpert. 


Protætia nigrobrunnea n. sp. — ©. — Obscure brunnea, 
albo-signata, supra opaca, subtus nitida. Capite fortiter punctato, 
punctis flavo-pilosis, clypeo brevi, margine antico vix emarginato ; 
antennis piceis; prothorace disco sparsim, lateraliter paulo densius 
semi-annulato-punctato, lateribus albo-marginatis, vittis duabus 
disci albis, postice divergentibus; scapulis nitidis, aciculatis, 
flavo-pilosis, postice albo-marginatis; scutello lævi, immaculato ; 
elytris subconvexis, irregulariter striato-punctatis, punctis semi- 
annulatis et flavo-setosis, maculis majoribus et minoribus albis 
variegatis, utrinque carina suturaque in posteriore parte elévatis, 
hac postice paulo acuminata; pygidio aciculato, flavo-tomentoso 
et -setoso. Subtus pectoris lateribus grosse aciculatis, flavo-tomen- 
tosis et longe pilosis, abdominis medio sparsim, lateribus sat dense 
et fortiter aciculato-punctatis, punctis piliferis; processu meso- 
sternali brevi, dilatato, antice late rotundato; femoribus tibiisque 
aciculatis et punctatis, tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis 
intus flavo-ciliatis. — Long. 17 mill. 


Dunkelbraun mit weissen Zeichnungen, oben mit Ausnahme des 
Clypeus matt. Der Kopf ist grob punktiert, die Punkte tragen greise 
Haare. Der Clypeus ist etwas kürzer als breit, niedrig umrandet, 
der Vorderrand kaum merklich ausgebuchtet. Das Halsschild ist auf 
dem Discus nur sehr weitläufig, nach den Seiten zu ein wenig 
dichter mit halbkreisfürmigen Punkten bedeckt, alle Punkte sind 
mit kurzen aufrechtstehenden Härchen versehen. Neben dem 
Seitenrande befindet sich eine schmale weisse Tomenthinde welche 
nach dem Vorder- und Hinterrande etwas herumgreift. Auf dem 
Diseus laufen vom Hinterrande zweinach vorn convergieren de weisse 
schmale Binden, die vor dem Vorderrande enden. Die Schulter- 
blätter sind grob nadelrissig punktiert, gelblich behaart, der Hin- 
terrand ist schmal weiss gesäumt. Das Schildchen ist glatt, unge- 
fleckt. Die Flügeldecken zeigen in der Mitte eine hervortretende 
Rippe und auch die-Naht ist mit Ausnahme des vorderen Teiles 
erhaben und hinten mit einer stumpfen Spitze versehen Sie sind 
mit zahlreichen unregelmässigen grôsseren und kleineren weissen 
Makeln bedeckt, von denen sich namentlich je zwei grôssere neben 
der Naht und neben den Seitenrändern markieren. Die weitläufige 


320 


Punktierung bildet unregelmässige Reihen und tragen die hufei- 
senfürmigen Punkte gelbliche Bôrstchen. Das nadelrissige Pygidium 
ist dicht gelblich tomentiert und abstehend behaart. Die Unterseite 
ist in der Mitte etwas heller braun, glänzend, die Mitte der Brust 
ist grüsstenteils glatt, doch befinden sich an der Basis des Brust- 
fortsatzes einige nadelrissige, lang gelblich behaarte Punkte. Die 
Mitte des Abdomens ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt. 
Die Seiten der Brust sind sehr grob quernadelrissig, nicht dicht 
gelblich tomentiert und lang behaart. Die Seiten des Abdomens 
sind mit grossen halbmondfürmigen Punkten bedeckt, gleichfalls 
nicht dicht tomentiert und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist glatt, 
kurz, nach vorn etwas verbreitert, der Vorderrand flach abgerun- 
det. Schenkel und Schienen sind teils nadelrissig, teils grob punk- 
tiert, Nadelrisse und Punkte mit gelben Haaren versehen. Toment- 
flecke sind auf den Schenkeln des vorliegenden Exemplares nicht 
vorhanden. Die Vorderschienen sind zweizähing und ist an Stelle 
eines dritten Zahnes der Aussenrand oberhalb schwach gewinkelt, 
Die innen gelb bewimperten Mittel- und Hinterschienen tragen in 
der Mitte des Aussenrandes einen Zahn. 

Das einzige vorliegende weibliche Exemplare wurde mir von 
Herrn FELSCHE gütigst überlassen. Die kurze borstenartige Behaa- 
rung der Oberseite findet sich auch bei der mir unbekannten 
flavo-variegata Monx., so dass môglicherweise nur eine Varietät 
dieser Art vorliegt. Abgesehen von dem Unterschied in Färbung 
und Zeichnung, erwähnt Monnike jedoch nichts von der auffallend 
langen Behaarung der Brustseiten und beschreibt die Flügeldecken 
mit wenig erhabener, hinten nicht zugespitzter Naht, was für das 
vorliegende Exemplar nicht zutrifit. 


Potosia aenea F1EB. b. sp. - In den Ann. Soc. ent. Belgique, 
19)7, p. 320, habe ich dargetan, dass Potosia incerta COSTA nur eine 
Varietät von cuprea FAB. ist. REITTER fübrt in seiner Bestimmungs- 
tabelle æœnea F1EB.(Fieberi KrTz.) als Varietät von éncerta an. Das ist 
nicht richtig. Potosia ænea FIEB. ist eine von cuprea FAB. verschie- 
dene Art, die einen anders gebildeten Forceps hat. Mir liegen 
Exemplare von Ungarn und der Umgegend von Berlin vor, die 
sich alle durch eine eigentümlich metallisch kupfrige Unterseite 
auszeichnen. 


Pachnoda trimaculata KRTz. b. sp. — Prof. D' KRAATZ hat 
in der Deutschen entom. Zeitschrift 1885, eine grôssere Anzahl 
Varietäten von Pachnoda sinuata FAB. benannt, unter anderen auch 
p. 34, eine var. frimaculata, welche pl. V, fig. 18, abgebildet ist, 
und von Zanzibar stammen soll. Ob dieser Fundort richtig ist, 


So 2 321 
erscheint fraglich, da früher viele Tiere vom Festlande mit diesem 
Fundort in den Handel kamen. Jedenfalls ist trimaculata in Usam- 
bara sehr häufig und ergiebt die Untersuchung des Forceps, dass 
sie keine Varietät von sinuata FAB., sondern eine besondere Artist. 
Sämmtliche mir vorliegenden Exemplare variiren fast garnicht in 
der Zeichnung, welche mehr rôtlich als bei sinuata FAB. ist. 
Gewôhnlich sind die Makel schmal gelblich gesäumt. 


Anoplochilus albofasciatus n. sp. — Niger, supra opacus, 
prothorace flavo, elytris pygidioque albo signatis. Capite nitido, 
fortiter et crebre punctato, clypeo subquadrato, antice paulo atte- 
nuato, lateribus rotundatis, margine antico parum sinuato; antennis 
flavis; prothorace antice attenuato, angulis posticis valde rotun- 
datis, margine postico ante scutellum paulo sinuato, subtiliter, 
punctato, flavo, marginibus et punctis duobus disei nigris; scutello 
basi aciculata-punctato; elytris punctato-striatis, vitta marginali, 
antice abbreviata fasciaque transversa postmediana albis; pygidio 
nitido, transversim-aciculato, albo-bimaculato. Subtus nitidus, 
medio fere laevi, lateribus aciculatis et flavo-pilosis ; processu 
mesosternali brevi, antice truncato, aciculato et flavo-hirto; tibiis 
anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis; tarso- 
rum posticorum articulo primo compresso, angulo postico supe- 
riore dentiformi. — Long. 14 mill. 


Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Madibira). 


Schwarz, die Oberseite mit Ausnahme von Kopf und Pygidium 
matt, das Halsschild gelb, die Flügeldecken mit weissen Zeich- 
nungen. Der Kopfist kräftig und dicht punktiert, der Clypeus unge- 
fähr so lang wie an der Basis breit, nach vorn ein wenig verjüngt, 
seine Seitenränder sind bogenfürmig erweitert, die Ränder kaum 
merklich aufgebogen, der Vorderrand schwach ausgeschweift. Das 
Halsschild ist nach vorn verjüngt, die Hinterecken sind stark 
abgerundet, der Hinterrand ist vor dem Schildchen sehr flach 
ausgerandet. Es ist gelb, ringsum mit Ausnahme des vorderen 
Teiles der Seitenränder schmal schwarz gesäiumt. Auf dem Discus 
befinden sich zwei kleine schwarze Flecke. Das Schildchen trägt am 
Grunde nadelrissige Punkte. Die Flügeldecken sind mit Punktreihen 
versehen, die Punkte derselben sind hufeisenformig. Eine weisse 
Seitenrandbinde zieht von der Mitte nach dem Nahtwinkel, während 
sich auf dem Discus hinter der Mitte eine weisse zackige Querbinde 
befindet, welche von der Naht unterbrochen wird und die Keiten- 
ränder nicht erreicht. Das Pygidium ist quernadelrissig und mit 
zwei weissen Makeln versehen. Die glänzende Unterseite ist in der 
Mitte, mit Ausnahme des letzten Bauchsegments, fast glatt, die 


399 É 


Seiten des Abdomens sind nadelrissig punktiert, die der Brust 
quernadelrissig und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist kurz, vorn 
fast gerade abgestutzt und mit nadelrissigen Punkten bedeckt, die 
gelbe Haare tragen. Die Vorderschienen sind dreizahnig, Mittel-und 
Hinterschienen in der Mitte des Aussenrandes mit einem Zahn 
versehen. Das erste Glied der Hintertarsen ist flach und am oberen 
hinteren Ende in eine Spitze ausgezogen. 

Ich erhielt diese Art von Herrn Kreisschulinspector ERTL in 
München. 


Elassochiton pilifera n. sp. — Nigra, nitida, albo-maculata. 
Capite sat fortiter punctato, clypeo antrorsum attenuato, antice 
bilobato; antennis piceis; prothorace haud dense grosse punctato, 
punctis flavo-setosis, lateraliter aciculato, macula alba laterali ante 
medium et maculis 2-6 disci ornato; scutello lævi; elytris albo- 
maculatis, geminato-striatis, interstitiis seriatim aciculato-punctatis, 
punctis flavo-pilosis; pygidio aciculato, flavo-piloso, albo-bimacu- 
lato. Corpore infra medio laxe, lateribus densius aciculato-punctato, 
punctis flavo-setosis, abdominis segmento quinto lateraliter dente 
obtuso instructo; tibiis anticis bidentatis, tibiis posticis maris 
versus apicem paulo dilatatis. — Long. 11 mill. 

Hab. : Abessinien (LAMARCHE, 1904-1905). 


Eine durch die kurze Behaarung der Oberseite ausgezeichnete 
Art. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, die Punkte 
sind gelblich beborstet, der Clypeus ist nach vorn schwach ver- 
jüngt, der Vorderrand in der Mitte ausgebuchtet. Das Halsschild ist 
in der Mitte zwar nicht dicht aber grob nadelrissig punktiert, die 
Punkte tragen kurze gelbe Härchen. Die Seiten zeigen kräftige 
Nadelrisse, die nach den abgerundeten Hinterecken gerichtet sind. 
Neben dem Seitenrande befindet sich vor der Mitte ein weisser 
Makel und auf dem Discus stehen sechs weisse Flecke, von denen 
bei dem einen Exemplar die vier vorderen fehlen. Die Flügeldecken 
sind unregelmässig weiss gefleckt und stehen die Flecke am zahl- 
reichsten neben den Seitenränden. Die Flügeldecken zeigen dop- 
pelte eingerissene Linien und sind die Zwichenräume mit in Reihen 
stehenden nadelrissigen Punkten besetzt, die kurz gelblich behaart 
sind. Das Pygidium ist grob aber nicht sehr dicht nadelrissig, gelb 
beborstet, jederseits in den Vorderecken mit weissem Makel ver- 
sehen. Die Unterseite trägt in der Mitte zerztreute, gelb beborstete, 
nadelrissige Punkte, welche an den Seiten des Abdomeps dichter 
stehen, während die Seiten der Brust nadelrissig sind. Schenkel 
und Schienen si d nadelrissig, gelb beborstet, die Vorderschienen 
zweizähnig, die Hinterschienen des « nach dem Ende zu etwas 
verbreitert. 


323 


Von zwei Exemplaren in der Sammlung des Herrn Baron pe 
MorFaRTs wurde mir das eine gütigst überlassen. 


Amaurina vittipennis n.sp. — Supra, capite excepto, opaca, 
ochracea, capite, thoracis disco vittisque duabus elytrorum, plus 
minusve distinctis, viridibus. Capite nitido, sat grosse punctato; 
antennis nigris; prothorace, limbo ochraceo excepto, olivaceo, 
marginibus lateralibus fulvo-setosis, disco duobus punctis niveis 
ornato; scapulis aciculatis et setosis; scutello ochraceo an olivaceo ; 
elytris utrinque vittis duabus viridibus, plus minusve distinctis et 
abbreviatis; pygidio brunneo, nitido, aciculato-punctato et ochra- 
ceo-setoso. Subtus nitida, ochracea plus minusve viridimicans, 
pectoris abdominisque lateribus pedipusque flavo-pilosis. — Long. 
9 mill. 


Hab. : Congo-Staat (Sankuru, Kassaï). Ep. LuJa leg. 


Durch das Fehlen der weissen Flecke auf den Flügeldecken ist 
die Art der spohiata HAR. ähnlich, jedoch kleiner und viel schlanker. 
Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes von bräunlichgelber 
Grundfarte und matt tomentiert. Der Kopf ist glänzend, grün, 
mehr oder weniger bräunlich schimmernd, und namentlich auf 
der Stirn ziemlich grob punktiert. Der Clypeus ist etwas länger als 
breit, nach vorn nur schwach verjüngt, der Vorderrand zweilappig. 
Das Halsschild ist mit Ausnahme der Seitenränder und des Hinter- 
randes, welche braungelb gefärbt sind, olivengrün und trägt auf 
dem Discus zwei weisse Punkte. Die Seitenränden sind nadelrissig 
und mit gelben Borstenhaaren besetzt. Die Fühler sind schwarz. Die 
Schulterblätter sind nadelrissig und beborstet, das glatte Schild- 
chen ist schmutzighbraun oder olivengrün. Die Flügeldecken zeigen 
in der hinteren Hälfte doppelte Längsnadelrisse, die in der vorde- 
ren Hälfte einfach werden und sich mehr oder weniger in Punkte 
auflüsen. Sie sind braun und lassen zwei grüne Längsbinden erken- 
nen, von denen die innere nur undeutlich und mehr oder weniger 
verkürzt ist. Das braune Pygidium ist glänzend, nadelrissig punk- 
tiert, jeder Punkt mit einer gelbbraunen Borste versehen. Die 
Unterseite ist glänzend braun, Brust und Schenkel schimmern 
mehr oder meniger metallisch grün. Die Mitte zeigt nur vereinzelte 
Punkte, dagegen sind die Seiten nadelrissig und ebenso wie die 
Beine gelb behaart. 


ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN ARTEN 
DER 
ARCTIIDENGATTUNGEN DEILEMERA H8., EÉOHEMERA AURIV. 


SECUSIO Wix., 
UTETHEISA Hs. UND AXIOPŒNIELLA STRAND 


von Embrik Strand (Berlin, Zoolog. Museum) (*). 


Auf Grund des im Kgl. Zoologischen Museum zu Berlin vor- 
handenen, sehr reichhaltigen Materiales habe ich eine Revision 
der afrikanischen Arten der Gattung Deilemera HB. vorgenommen 
und bespreche im Anschluss dazu im Folgenden auch noch die 
vorliegenden Arten der anderen oben erwähnten und nahe ver- 
wandten Gattungen. 


Sehr wichtig für die Klassifikation der Deilemeren sind die 
Unterschiede, welche an den Beinen der Männchen vorhanden 
sind, indem, wie aus dem Folgenden ersichtlich, die Arten dadurch 
bequem in Gruppen eingeteilt werden künnen, die, wenn man will, 
als Untergattungen aufgefasst werden künnen; innerhalb dieser 
lassen sich wieder durch Berücksichtigung von Zeichnungs- und 
Färbungseigentümlichkeiten Parallelreihen unterscheiden. Swin- 
HOE hat in seiner Uebersicht der Arten der Gattung Deilemera 
(Trans. Entom. Soc. London, 1903, pp. 53-84) dies Verhältnis 
berührt und zwar (p. 55) mit folgenden Worten : € A third sub- 
division of section II is necessary for the African species, including 
leuconoë HoPprr.; in this the hind-legs of the male suffer great 
modification, the coxæ are greatly elongated, the femora still more 
so, the tibiæ are all but obsolete and without spurs, while the tarsi 
are much attenuated and almost equal to the femora in length, and 
are accompanied by a tuft of hairs as long as themselves, from the 
femoro-tibial joint. » In Uebereinstimmung hiermit fübrt dann 
SWINHOE, pp. 65-67, alle afrikanische Arten als eine Gruppe : 
€ C. Male with abnormal hind leg (leuconoë group) » auf. Dies ist 
aber, wie unten weiter gezeigt wird, ganz falsch, denn diese Arten 
zerfallen in Betreff der männlichen Beine vielmehr in drei 
Gruppen : eine mit abnormen Vorderbeinen, eine mit ebensolchen 
Hinterbeinen und eine mit lauler normalen Beinen. Unzlücklich 


(*) Ich bin genôtigt'ausdrücklich darauf aufmerksam zu machen, dass er mir 
keine Gelegenheit gegeben wurde selbst d'e erste Korrektur zu lesen oder über- 
haupt die Korrektur mit dem Manuskript vergleichen zu künnen weshalb ich 
nicht allein die Verantwortlichkeit für eventuelle Druckfehler habe. Verf. 


hat SwINHOE auch die Bezeichnung seiner «Gruppe » gewählt, denn 
bei leuconoë sind es eben nicht die Hinterbeine, sondern die Vorder- 
beine die abnorm gebildet sind! Denselben Irrthum begeht Hamp- 
son in « The Moths of South Africa, III » (in : Annals South Afr. 
Mus., IT, p. 415), indem er Deilemera leuconoë HopPrF. unter : 
« Sect. I. Hind tibiæ of male very short, the spurs nearly as long 
as the tarsus, the terminal pair ending in some long hairs » auf- 
fübrt; in der Tat hat H. dabei wohl D. apicalis vor sicht gehabt. 
Auch die von SWINHOE gegebene Synonymie der afrikanischen 
Deilemera ist ziemlich verfeblt; er giebt z. B. D. Antinorii O8. und 
fallax HoLL. als gute Arten, stellt aber mit Recht fest, dass Nycte- 
mera Mabillei Burz. von N. biformis MaB. nicht verschieden ist 
und ebenso gebührt SWINHOE den Verdienst nachgewiesen zu haben, 
dass Deilemera die richtige Gattungs-Benennung der hier in Frage 
kommenden Arten ist. Eine weitere, ungleich fleissigere Bearbeitung 
der « Nyctemera »-Arten giebt PAGENSTECHER im 54. Jahrgang der 
Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde (1901); 
er beschränkt sich nicht wie SWINHOE darauf Synonymie und Ver- 
breitung der Arten zu geben, sondern beschreibt säimmtliche Arten, 
bezw. giebt bei den ihm in Natura unbekannten Arten die Original- 
beschreibungen, eventuell in Uebersetzung, wieder. In der Ein- 
leitung Zu PAGENSTECHERS Arbeit findet man auch die sämmtliche 
frühere Literatur angeführt und ausführlich besprochen. Leider 
hat auch PAGENSTECHER trotz des besten Willens wenig zur Klärung 
der afrikanischen Arten beitragen kônnen und zwar wegen Mangels 
an Material; von den 16 von ihm als selbständigen Arten auf- 
geführten afrikanischen Formen sind nicht weniger als 14ïihm nur 
aus der Literatur bekannt. 

Ueber die systematische Stellung der Deilemeren herschten 
bekanntermassen recht verschiedene Ansichten. Wer die morpho: 
logischen Merkmale dieser Formen gründlich prüfen will, wird, 
glaube ich, kaum zu anderen Ergebnissen kommen kônnen, als 
dass Deilemera so nahe mit Secusio verwandt ist, dass von einer 
familienweise Trennung dieser durchaus keine Rede sein kann; 
mehr naheliegend würde es sein an die Vereinigung beider 
genannten Gattungen zu denken! Ferner schliesst sich Secusio s0 
eng an Utetheisa und anderen unzweifelhaften Arctiidengattungen 
an, dass nichts anders übrig bleibt als Deilemera für eine, obendrein 
ziemlich typische Arctiide zu halten. Eben weil Secusio und Deile- 
mera so nahe verwandt sind, ist es leicht erklärlich, dass sie nicht 
immer scharf aus einander gehalten worden sind; so z. B. hat der 
als Kenner afrikanischer Lepidopteren allgemein anerkannte 
AURIVILLIUS eine Secusio (fasciata AURIV., Doriæ OBERTH.) als 
Nyctemera (— Deilemera) beschrieben, umgekehrt ist er, nach 


326 


Exemplaren im Berliner Museum zu urteilen, bisweilen geneigt 
gewesen « wahre » Secusio für Deilemera zu halten. 

Da ich es als meine Hauptaufgabe in dieser Arbeit betrachte zur 
Arten- und Formenkenntniss dieser Tiere beizutragen, sehe ich 
von einer weiteren Besprechung der Verwandtschaft der hier in 
Frage kommenden Gattungen ab, ebenso môchte ich mich vor- 
läufig nicht auf die eigentümliche Bildung der abnormen männ- 
lichen Beine weiter einlassen, weil für unser systematische 
Zwecke dies nicht nôtig ist. Ich zweifle aber nicht daran, dass 
durch eine genauere Untersuchung dieser Extremitäten auch 
specifische Merkmale würden entdeckt werden, und dass es den 
Morphologen vom Fach eine dankbare Aufgabe wäre diese € ab- 
normen » Bildungen zu studieren. 

Die Bestimmungstabelle hat lediglich den Zweck die Bestimmung 
der Arten zu erleichtern, um aber zu sicheren Resultaten zu 
kommen ist es nôtig, was bei der Benutzung von Bestimmungs- 
tabellen überhaupt nie vergessen werden darf, ausserdem noch 
die ausfübrlichere Beschreibung zu vergleichen. Die Tabelle soll 
auch nicht in erster Linie eine systematisch-verwandtschaftliche 
Gruppierung der Arten geben; wo die Rücksicht auf die praktische 
Brauchbarkeit der Bestimmungstabelle es erforderte, sind die Arten 
mehr nach äusseren, leicht erkennbaren, in der Tat aber systema- 
tisch weniger wichtigen Merkmalen gruppiert. Statt der in der 
Tabelle aufgeführten 4 grôsseren Gruppen würde man deren natür- 
lichen Verwandtschaftsverhältnissen entsprechend besser nur 
zwei Hauptabteilungen unterscheiden. 


À. Vorder- oder Hinterbeine der 4(ÿ abnorm gebildet (hierzu die 
Gruppen A und D der Tabelle). 


B. Alle Beine des (j normal gebildet (hierzu die Gruppen B und 
C der Tabelle). 
Die Abteilung A zerfällt wieder in eine 
a) leuconoë-Gruppe (Chiromachla m.) mit abnorm gebildeten 
Vorderbeinen der {4j (die Arten siehe die Tabelle!) 
und eine 
| b) apicalis-Gruppe (Podomachla m.) mit abnorm gebildeten 
Hinterbeinen der 4j; hierzu auch die Gruppe D der 
Tabelle. 


Für die Hauptabteilung B (simplex-camerunica-Gruppe) würde 
wohl die Bezeichnung Xylecata SWINH. gebraucht werden künnen 
aber man muss als Hauptcharakter derselben die normal gebildeten 
männlichen Beine ansehen, nicht die von SWINHOE angeführten 
Merkmale, indem diese zu einer Unterscheidung von den übrigen 
Deilemera-Arten durchaus nicht ausreichen. 


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Subg. CHIROMACHLA STRAND n. 


1. — D, leuconoë Hoprr. 


1857. Nyctemera l. HoprFER, Monatsber. d. kgl. Akad. Wiss., 
Berlin, p. 422. - Inhambane. 

1862. Nyctemera l. HoPprFER, PETERS’S Reise nach Mossambique, 
Zoo! , V, p. 430, Taf. 28, Fig. 3. 

1880. Nyctemera l. OBERTHüR, Ann. Mus. Civ. Genova, XV, 
pp. 174-175. 

1888. Nyctemera L. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 83. 

1893. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Hamb. Wiss. Anstalt, 
p. 35. 

1898. Leptosoma L. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 19. 

1901. Nyctemera apicalis PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 
94, p. 146. 

1903. Deilemera leuconoë SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, 
p. 65. (S. wird wohl die echte leuconoë gar nicht vor sich 
gebabt haben, da er die « leuconoëgroup » als &« Male with 
abnormal hind legs » definirt.) 

1905. Deilemera leuconoë HAMPsoN, Ann. S. Afr. Mus., II, p. 415. 
(Gleiche Bemerkung wie zu SWINHOE.) 


Dass diese Art so häufig verkannt worden ist, kommt wohl zum 
grossen Teil daher, dass sie mit weissem einfarbigem Abdomen 
abgebildet worden ist (HOPFFER L. e.), während ihr Abdomen ja in 
der Tat schwarzgefleckt ist. Wie schon HoPFFER in der Beschrei- 
bung ausdrücklich hervorhebt, fehlten seinen zwei Typen sowohl 
Kopf als Hinterleib und diesen Mangel hat dann sein Künstler 
abzuhelfen versucht, indem er nach der Phantasie einen Hinterleib 
hingezeichnet hat! OserTaüR hat zuerst (1. c.) auf die Unrichtigkeit 
dieser Abbildung aufmerksam gemacht. 

SwiNHOE und HAMPsox stellen das Tier nach der Form der Beine 
in eine Gruppe, wo es gar nicht hingehèrt, ersterer Autor aller- 
dings in der Weise, dass er ohne weitere allen afrikanischen Deile- 
mera abnorme Hinterbeine zuschreibt. PAGENSTECHER betrachtet 
leuconoë als Synonym von apicalis und zieht obendrein, allerdings 
mit Bedenken, usambarcæ OBERTH. noch dazu. Diese Irrtûmer sind 
leicht erklärlich, wenn man nur die Färbung und Zeichnung 
berücksichtigt, und zeigen wie wichtig es ist auch in der Systematik 
der Lepidopteren nach Môglichkeit morphologische Merkmale 
heranzuziehen. 

Die vorliegenden Exemplare sind meistens typisch und geben zu 
keinen weiteren Bemerkungen Anlass; ein Paar davon deuten an, 
dass auch bei dieser Art eine Form vorkommt, bei welcher die 


334 


Subapicalbinde sich bis zum Saume erstreckt (event. ab. coalita m.). 
Die Fundorte: Delagoa-Bay (JUNOD, ex coll. STAUDINGER) ; Mikindani 
(REIMER);, Langenburg, Nyassa-See, 23-VIT, 1898 (FüLLEBORN); N. 
Nvyassa-See, Porota-Rongwe, 18-X-1899 (GoETzE); Derema, X-1905 
(VossELER). Eine nennenswerte Aberration liegt vor : 


Ab. limbalis STRAND n. ab. 

Drei QS aus : Deutsch Ost-Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. Con- 
RADS), Zeichnen sich dadurch aus, das die lichte Subapicalbinde 
ganz oder fast ganz den Saum erreicht und dass im Kelde {ce ein 
deutlicher, wenn auch unbestimmt begrenzter, subhyaliner Längs- 
streifen vorhanden ist; dagegen sind die von der Wurzel entsprin- 
genden hellen Rippenlinien undeutlicher als bei den meisten 
anderen mir vorliegenden Exemplaren und als an der Original- 
Abbildung der Art angedeutet. 


2, — D. restricta BUT... 


1894. Leplosoma restrictum BUTLER, Proc. Zool. Soc , p. 585. — 
Ostafrika. 

1901. Nyctemera restrictum PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 
04, pp. 146-147. 

1903. Deilemera restricta SWINHOE, Trans. Entom. Soc, London, 
D:07 

PAGENSTECHER giebt BUTLER’S Beschreibung in Uebersetzung 
wieder und bemerkt, dass diese Form von Herrn SNELLEN als Va- 
rietät von leuconoë angesehen wird; SwixHoegiebt nur an, dass vier 
ostafrikanische Exemplare im British Museum vorhanden sind. 

An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden Exemplaren 
nur eine nennenswerte : die weisse Subapicalbinde fliesst mit dem 
hintern weissen Fransenfleck zusammen (ab. Ottonis STRAND 
n. ab.), vertreten durch je ein © von Bagamavo und von Sansibar 
aus OTTO STAUDINGER’S Sammlung. — Von Dar-es-Salaam ein 
mit verkrüppeltem rechtem Vorderflügel. 

Die Hauptform liegt vor von : D. Ost-Afrika, Mkaramo-Majuje 
(N. Usegua), Ende Mai, 1893 (0. NEUMANN); N. Usambara, Tewe 
XI1-1894 bis [1-1895 (MEINHARDT); Bagamayo (v. NETTELBLADT); 
O.-Afr., Alhonda (STICHEL); sowie flg. aus STAUDINGER’S Sammlg. : 
Sansibar (HILDEBRANDT); Bagamayo, Dar es-Salaam (v. BNGSN, 
NEUHAUS); Amani, ©, VI-1905, 12-I11-1907, 28-I-05; Sigital, 9, 
27-X, Derema, ©, 16-IX, Mkulumusi, ©, 31-XII (VosSELER); Paga- 


Er ES 


mayo; D. O. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CONRADS). 


Ab. subhyalina STRAND n. ab. 
Ein ® von Mkulumuzi (VOossELER) zeichnet sich durch das Vor- 


handensein eines subhyalinen Längsstreifens im Felde 1c (in der 
basalen Hälfte erstreckt er sich auch ins Feld 1b) aus; er endet 
scharf zugespitzt um 2,5 mill. von der Subapicalbinde. — Diese 
Form entspricht somit Z. T. der ab. lémbalis m. von D. leuconoë. 


3. — D. rasana MA. 


+1833. Leplosoma insulare BoispuvAL, Faune Madagascar, etc., 
Taf. 12, Fig. 1 (Figur, nicht Beschreibung !) 
+1863. Leptosoma insulare GUÉËNÉE in Maillard, Hist. Reunion, Lepid. 


p: 25. 
1879. Nyct-mera rasana MABILLE, Ann. Soc. Ent. France, p.304-5 
1882. » »  SAALMÜLLER, Mad. Lep. I., p. 177. 
1392. » »  KirBy, Cat. Lep. [let., p. 420. 
1901. » »  PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54. 
1903. Deilemera rasana SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, 
p. 84-148. 


Die beiden erstgenannten Autoren haben die Art mit D. insularis 
Boisp. und wabhrscheinlich auch mit D. pallescens OBERTH., nobis 
zusammengeworfen, PAGENSTECHER beschreibt ein ihm von Mus. 
Senckenbergianum gesandtes, mit N. rasana MAB. bezeichnetes 9, 
bemerkt aber, dass : Cein ernsthafter Unterschied von insulare B. 
scheint allerdings nicht zu bestehen ». SWINHOE erwäbnt die Art 
als ihm unbekannt. 

Auch bei dieser Art kann die Subapicalbinde den Saum erreichen 
(ab. Pauli STRAND n. ab., var. A. MaB., L. c., p. 305); diese 
Form ist nach den vorliegenden Exemplaren zu urteilen sogar 
die häufigste; unter Umständen ist es auch so ziemlich eine 
Geschmackssache zu welcher von-diesen Formen man die Exemplare 
stellen will, indem die Binde an der einen Seite frei, an der andern 
mit dem Sa verbunden sein kann! 

Die Hauptform liegt vor von : Comoren (MABILLE, ex coll. 
STAUD.), Küste von Gr.-Comoro, 1903 (VoELTzKoWw); N. Gr.-Comoro, 
La Grille 100) m., 21/26-VI 1903 (VokLTzKkoW); die Aberration von : 
I. Betseleo, Madagascar (HILDEBRANDT); Gr.-Comoro, Morotzo, 
300 m., 8/10-VIT 1903 (Vorcrzkow); Gr.-Comoro, Küste, 1903 
(ders.); Sansibar (HILDEBRANDT, ex coll. SrAUD ), Comoren (MA- 
BILLE, do). Ein çj von Sansibar (HILDEBRANDT) ist tiefer schwarz- 
gefirbt mit schmälerer Dorsalbinde und gelbem Fleck zwischen den 
Antennenwurzeln (dieser ist bei der Hauptform weisslich), scheint 
aber sonst mit der ab. Pauli zusammenzufallen; auch bei dem 
zweiten vorliegenden Ex. (auch 4) von Sansibar ist die Dorsal- 
binde schmal, aber in den beiden andern Merkmalen scheint 
ein Unterscheid von typischen ab. l’auli nicht vorhanden zu sein. 
Die von BUTLER in : Proc. Zool. Soc, London, 1898, p. 419, als 


336 
fragliche « Leptosoma fallax HoLL.>» aus Ost-Afrika angegebene Art 
wird vielleicht rasana sein. 


4. — D. transitella STRAND n. sp. 

Ein von : D. O0. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CoNRaAps) steht 
zwischen D. rasana und perspicua. Grôsse, Habitus, Flügelform und 
die rein schwarze Grundfarbe stimmen mit rasana (die Färbung ist 
noch tiefer schwarz). Form und Breite der Subapicalbinde und die 
schwärzliche Bestiubung der letztere durchziehenden Rippen 
erinnern an perspicua; die Binde ist aber schärfer markirt und 
regelmässiger begrenzt, innen milten kaum ausgeschnitten, am 
Vorderende nicht gerundet verschmälert, sondern breit quer- 
geschnitten und die am Hinterende im Feld 1b eindringende Partie 
der Binde bildet nur einen kleinen, runden, von der übrigen Binde 
fast abgeschnürten Fleck. Der lichte subdorsale Längsstreifen ist 
schmäler; er nimmt nur die hintere Hälfte des Feldes 1c und das 
vordere Drittel des Feldes 1b ein, ist schärfer begrenzt als bei 
perspicua, erreicht aber wie bei dieser fast die Subapicalbinde. 
Hinterflügel wie bei perspicua, aber die Binde noch ein wenig 
schmäler. Die lichten Zeichnungen des Scheitels, der Hals- und 
Schulterdecken weisslich bis blassgelblich und ganz schmal. Ab- 
domen erscheint oben einfarbig grauschwarz, ist aber offenbar œlig 
gewesen, so dass die natürliche Färbung nicht länger zu erkennen 
ist. 


o. — D. perspicua Warx. 
1854. Nyctemera p. WALkER, List Spec. Lep. Brit. Mus., II, 


pp. 598-399. 

1880. Nyctemera p. PLÔTz, Stett. Ent. Zeit., p. 83. 

1837. » » MôscHLER, Abhand!. Senckenb. Naturf. Ges., 
p.73. 


1892. Deilemera perspicua KirByY, Cat. Het., p. 422. 
1893. Nyctemera fallax HozLAnp, Entom. News, p. 59, Taf. III, 


Fig. 10. 
1901. Nyctemera fallax PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54, 
p. 147. 
—  Nyctemera perspicua PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat, 
54, p. 148. 
1903. Deilemera perspicua SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p.66. 
1904. » » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool., II, p. 40. 


AUS STAUDINGER’S Sammlung liegt die Art vor von : Freetown 
(PREUSS); (Ogowe in Gabun), Lambarené (MocquEerYs); Kamerun 
int., Barombi-Station (PREUSS); aus den sonstigen Sammlung des 


Museums : S. Kamerun, Lolodorf (L Conrapr); Hinterland von 
__ Kamerun, Jaunde-Station (ZENKER). Ferner : 


do von Kamerun, Barombi Stat. bei Elephanten-See (ZEUNER); 
Togo, Bismarkburg, 20-VIT bis 20 IX (R. BüTTNER); d°, Hinterland, 
17-IX (KLING); d°, Misahôhe, 6-IIT (E. BAUMANN); N. Kamerun, 
Joh. Albr. Hôhe., 29-IV, 1-V, 15-IV, 5-VI, 3/7-II, 2-XII, 925-II, 
29-VI, 23-INI, 1-11, 30-XI, 16-I, 16-V, 28-V (L. CONRADT). 

PQ von : Quango (BüTTNER); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI 
(L. CoxraprT); Togo (Bismarkburg, 20-VIT bis 20-IX (BüTTNER); 
ebenda, Hinterland, 5-VIT, 24-IX (KLING); ebenda, Bismarckburg 
S0-XI (L. ConrapTr), Goldküste (M BarrELs); Togo, Misahôhe, 
10/24-X, 5-XI (E: BAUMANN); Aburi, 26-IX (als : Znsulare Bsp. in 
PLôrz’s Handschrift); S. Kamerun, Lolodorf, 29-VF, 1-VIT (L. Con- 
RADT); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe, 28-IV, 2-V, 10-II, 2 I, 13-I, 
10-IIT (L. CoNRADT). 


6-7. — D. pallescens OBERTH. v. madagascarica 
STRAND D. V., und ROWa STRAND n. sp. 


1890. Nyctemera p. OBERTHüR, Et. d’Entom., XIIE, p. 15, T. 4, 


Fig. 21. — Typische Lok. : Grosskomoren. 
1892. Nyctemera p. KirByY, Cat. Het., p. 423. 
1901. » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54, p. 150. 


SWINHOE (1903, L. c.) erwähnt diese Art gar nicht. PAGENSTECHER 
bezeichnet sie als ihm unbekannt und giebt die Peschreibung in 
Uebersetzung wieder. 

Die drei mir vorliegenden Exemplare (1 ç', 2 ©) der var. mada- 
gascarica m. weichen von der typischen Form (nach OBERTäüR’S 
Figur und PBeschreibung zu urteilen) durch Folgendes ab : die 
lichte Subapicalbinde innen stets, bei den © auch aussen deutlich 
begrenzt, indem die Grundfarbe der VEl ein heller Graubraun oder 
Ockergelbbliches ist, während bei der Hauptform das Weissliche 
die Grundfarbe bildet, das Bräunliche dagegen als schattenartige 
Flecken oder Streifen auftritt. Bei beiden sind die Felder 1b und 1c 
licht gefärbt, bei der Hauptform ausserdem die grôssere Basal- 
hälfte der Zelle, die bei madagascarica nur einen undeutlichen 
schmalen hellen Längswisch, der vielleicht bisweilen gänzlich 


fehlt, trägt. Die ©Q der v. madagascarica sehen wie stark ausge-- 


bleichte insularis aus, die Hauptform macht u. a. wegen der mehr 
unregelmässigen.Zeichnung einen etwas anderen Eindruck. Hinter- 
flûgel des © mit Andeutung schmaler dunkler Saumbinde, die 
Fransen graulich mit weisslichem Fleck im Analwinkel. Abdomen 
unten bei beiden Geschlechtern weisslich (OBErTHüR’s Angabe : 
Abdomen unten schwärzlich, kommt vielleicht daher, dass seine 
Type unten entschuppt war [?}). Hinterflügel des 4 reinweiss, bei 


338 


der Hauptform (nach der Fig.) undeutlich gelblich längsbeschattet. 
Ferner ist die Grôsse geringer : Flügellänge (4) 22-93, bei der 
Hauptform 27-28 mill. 

Es liegen noch drei weitere, hiermit nahe verwandte QQ von 
Madagaskar vor, von denen das eine angeblich eine Type von 
insularis sein soll, was schon nicht unwahrscheinlich sein wird, 
indem BoispuvaL ziemlich sicher die nahe verwandten Arten dieser 
insularis-Gruppe nicht unterschieden hat, was auch daraus hervor- 
geht, dass er angiebt die Art insularis sei auf Madagaskar € extrême- 
ment commune », während sie in der Tat weniger häufig als z. B. 
rasana ist. Bei diesen Exemplaren sind die dunklen Partien der 
Flügel braun oder grauschwarz, wie bei insularis, mit welcher das 
Tier auch in der Tat die allergrüsste Aehnlichkeit hat, aber durch 
das Vorhandensein von schwarzen Dorsalflecken sich leicht unter- 
scheiden lässt. Ich nenne diese Form, von der mir nachher noch 
ein Pärchen zu Gesicht gekommen ist, howa m. n. sp.; dies stammt 
aus der Sammlung von PLôTz und das © trägt eine Etikette : « Insu- 
lare Bs. Aburi, 4, 9,72 », während das 'gar nicht etikettirt ist. Beide 
Angaben der Etikette sind aber falsch; dass die Art nicht insularis 
sein kann, Zzeigen auf den ersten Blick die schwarzen Rückenflecke 
derselben und, dass sie nicht aus Aburiin West-Afrika, woher PLÔTZz 
aus Prof. BucaHo1rz’s Reiseausbeute wohl auch für seine Privat- 
sammlung Schmetterlinge bekommen hatte, sein kann, geht erstens 
mit Wabrscheinlichkeit daraus hervor, dass die Art dem nur von 
Madagaskar, Komoren und Sansibar bekannten insularis-Formen- 
kreis aufs engste angehôrt, zweitens ist sie in dem von PLÜTz 
verfassten Verreichniss der von BUCHHOLZ in Aburi gesammelten 
Lepidopteren nicht aufsenommen, und drittens wird eine Lokalitäts- 
verwechslung noch auch durch den Umstand wahrscheinlich 
gemacht, dass zusammen mit diesen beiden Exemplaren, allem 
Anscheine nach desselben Ursprungs, bezw. aus derselben Saum- 
lung, ein unzweifelhaftes, ebenfalls unetikettiertes Exemplar von 
D. rasana MAB. steckte. Zur Gewissheit wird aber die madagassische 
oder wenigstens ostafrikanische Herkunftdieser Exemplare dadurch, 
dass das © von einer durch drei mit Sicherheit aus Madagaskar 
stammende Exemplare vertretenen Form sich nicht unterscheiden 
lisst. Letztere hielt ich anfangs für eine dunkle Form von D. palles- 
cens V. madagascarica m., jetzt da ich auch das  kenne, das von 
dem von der var. madagascarica auffallend verschieden ist. muss 
ich diese Form für eigene Art halten. In der Färbung der Vorder- 
flügel beider Formen sind bei den vorliegenden 99 zwar mehr oder 
weniger Uebergänge vorhanden, aber die scharf markierte dunkle 
Saumbinde der Hinterflügel von howa giebt wahrscheinlich immer 
ein brauchbares Unterscheidungsmerkmal, denn bei madagascarica 


339 


ist diese Binde entweder nur schattenartig angedeutet (©) oder sie 
fehlt gänzlich (). Vergl. sonst die Bestimmungstabelle! Bei dem 
d sind die Rückenflecke des Abdomen wenig scharf markiert und 
langgestreckt (ob immer”?), bei den 99, wie bei den verwandten 
Formen, schärfer hervortretend und von Form rund oder etwa 
vi reckig. Das mit lebhaft orangegelber Afterbürste und Behaar- 
ung der Vorderbeine (zu bemerken ist, dass alle Exemplare von howa 
alt und nicht ausgezeichnet erhalten; die Grundfarbe ist daher viel- 
leicht etwas dunkler als hier beschrieben). 


Subg. PODOMACHLA STRAND n. 


8. — D. insularis Boisp. 
1833. Leptosoma insulare BoisDuvAL, Faune Madagascar etc.,p 84, 
Taf. 19, Fig. 1. 
1854. Nyctemera insularis WALKER, Cat. II, p. 401. 


1879. » » MABILLE, Ann. Soc. Ent. France (5), IX, 
p. 206. 

1882. Nyctemera insularis SAALMÜLLER, Mad. Lep., p. 179. 

1892. » » KirBy, Cat., p. 420. 

1901. » » . PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat. 
04, p. 147. 


1903. Deilemera insularis SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 65. 


Es liegt von dieser Art nur ein Pärchen vor, beide ohne nühere 
Lokalitätsangabe als « Madagaskar ». Das © bildet eine ganz auf- 
fallende Aberration (proletaria m.), die sich von der Hauptform 
wie folgt unterscheidet : 

1. Wurzelhälfte der VFI im Grunde dunkel, die Subapicalbinde 
daher innen scharf begrenzt, jedenfalls das © mit Längsreihe 
schwarzer Rückenflecken; die Schulderdecken schwarz, hell 
DEAN ME ren SDF tait EU MENRST ensutarss OISE 

2. Wurzelhälfte der VFI im Grunde hell, fast wie die Subapical- 
binde und diese daher innen nicht deutlich begrenzt; das ® 
ohne schwarze Rückenflecke; die Schulterdecken einfarbig 
PASS" LS UD insularis ab. proletarit STRAND. 


D. insularis Boisp. und rasana MAB. 


Bei der Unterscheidung dieser beiden Arten sind mir die Aus- 
führungen von MABILLE in : Ann. Soc. Ent. France (5), IX, p. 304, 
massgehend gewesen, trotzdem er die verschiedene Bildung der 
Beine des j nicht berücksichtigt hat. Als insularis betrachte ich 
also die Form mit gelben Seitenstreifen, aber ohne schwarze Dor- 
salflecke auf dem Abdomen, während rasana Dorsalflecke, aber 
keine Lateralstreifen trägt. Nun kommt aber die Schwierigkeit 


binzu, dass BorspuvaL offenbar beide Arten zusammengeworfen 
hat : seine Beschreibung past auf insularis, seine Figur auf rasana! 
Wahrscheinlich hat er ausserdem noch howa STRAND n. sp. mit 
seiner énsularis vereinigt, jedenfalls gehôrt ein im Berliner 
Museum vorhandenes, als Type (richtiger wohl-Cotype !) von 
insularis bezeichnetes Exemplar der genannten neuen Art an. 
Falls man die Figur als für die Bestimmung wichtiger als die 
Beschreibung betrachten würde, künnte die Frage aufgeworfen 
werden, ob nicht der Name insularis richtiger auf die Form rasana 
zu beziehen wäre und in dem Falle die von MABILLE als insularis 
behandelte Form mit einem neuen Namen belegen. Dadurch würde 
aber meiner Meinung nach nur Verwirrung angerichtet werden 
kôünnen, wershalb ich die Namen in MABiLLe’s Sinne verwende. 
zumal er der erste ist, der diese Formen unterschieden hat. 
Abgesehen von der Zugehôrigkeit zu verschiedenen Gruppen in 
unserem Sinne lassen sich die drei erwähnten Formen folgender- 
weise unterscheiden : 
A. Schwarze Dorsalflecke fehlen, gelbe Lateralstreifen vorhanden. 
insularis BOIsD. 
B. Schwarze Dorsalflecke vorhanden, gelbe Lateralstreifen fehlen. 
1. Kleiner, Grundfarbe schwarz, der lichte Längsstreifen im 
Felde 1c von der Subapicaibinde breit getrennt. Abdomen 
meistens bläulich oder dunkelgrau. Bei den 4:ÿ ist die 
Subapicalbinde innen mitten scharf eingeschnitten. 
rasana MAB. 
2. Grôsser, Grundfarbe braun, der Längsstreifen nur durch die 
Rippe 2 von der Subapicalbinde getrennt. Abdomen hell- 
grau bis-Weissiél. se LE ER ER RO DAS SRE 


9. — D. apicalis Warx. 

1854. Nyctemera a. WALKER, Cat. Lep. Het., Il, p. 395. — Die 
zuerst angegebene Lokalität ist Ashanti; ferner erwähnt 
von Zululand, Port Natal und Sierra Leone. 

1860. Leptosoma fuscipenne WALLENGREN, Wien. Ent. Monats., 4, 
p.161 (sec. Aurivillius: Syn. von apicalis; HAMPsoN, 1905, 
hat sie zu leuconoë gezogen). 

1862. Nyctemera «. HOPFFER, PETERS Reise nach Mossambique, 
Zool., V, pag. 430. 

1880. Nyctemera a. WATERHOUSE, Ail Identif. Insects, Vol. IT, 
pl. I, fig. 4. 

1880. Nyctemera a. und fuscipennis PLôrz, Stettiner entom. Zeit., 
p. 83. 

1880. Leptosoma Antinorii CH. OBErrHüRr, Ann. Mus. Genova, 15, 
p.174; Taf, IL, Fig. 1. 


1892. Leptosoma apicalis AURIvILLIUS, Entom. Tidsskr., p. 191. 

1892. Leptosoma apicalis, fuscipennis und Antinorii KirBy, Cat. 
Lep. Het., p. 422. 

1896. Leptosoma a. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 847. 

1901. Nyctemera a. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54, 
p. 145-6. 

1903. Derilemera a. SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 66. 

1904. Deilemera a. AURIVILLIUS, Arkiv. f. Zool., IT, N° 4, p. 40. 

1905. Deilemera leuconoë HAmPsoN, Ann. $S. Afr. Mus., II, p. 415. 


Wahrscheinlich die am weitesten verbreitele und häufigste der 
afrikanischen Deilemera-Arten. — Notizen zur Entwicklungs- 
geschichte der Art geben BUTLER [. c., der berichtet, dass am 
16. Mai wurden gefunden «light yellow ova» und AURIVILLIUS 
(1904 L. c.), der die Puppe als « hell graugelblich, dünnschalig, mit 
zabhlreichen, feinen Borstenhäkchen auf dem Endgliede » beschreibt. 

Wenn auch Färbung und Zeichnung ziemlich konstant sind und 
ausgesprochene Lokalvarietäten nicht vorzukommen scheinen, 
treten doch hin und wieder nennenswerte Aberrationen auf. In 
dem reichhaltigen Materiale des Museums finden sich deren folgende 
Aberrationen, indem ich als Hauptform diejenige betrachte, die in 
WATERHOUSE l/. c. abgebildet ist, allerdings mit dunklerer Grund- 
farbe der VFI (die bei W. abgebildete Type war wahrscheinlich, 
weil alt, etwas zu hell geworden). 


Ab. tricolor FELD. 
1869. Leptosoma tr. FELDER, Novara Exp., Zool. Bd. Il, Abt. 2. 
Pare CE pe 9. 


Es liegen drei Exemplare, die zu dieser Form gezogen werden 
künnen, aber allerdings ist keins derselben ganz typisch ; N.-Nvassa 
See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X-1899 (GœTZzE leg.), ebenda 16-X-99 
(do) und Dar-es-Salaam (v. BNGsN.), letzteres Ex. ex-coll. STAU- 
DINGER. — Bei fricolor soll die Subapicalbinde erheblich schmäler 
sein (3 mill. breit, bei f. princ. ca. 5,5 mill.), aussen geradlinig 
begrenzt (bei f. princ. eine saumwärts konvex gebogene und 
ausserdem wellenfürmig gekrümmte Grenzlinie bildend), hinten 
schräg geschnitten und zugespitzt, aber weit vom Saume endend 
(bei f. prince. breit gerundet), die Grundfarbe der VFI reinschwarz, die 
der Subapicalbinde hell orange- oder ockergelblich. Ein Uebergangs- 
stück auch von : D. O. Afr., Süd- und Mittel Pare, 21-VII-04 (UnL1G). 


Mehr oder weniger typische Exemplare dieser Form sind von 
J. VOsSELER gesammelt : Amani (j 6-IX, © 20-VII, GO 6-XII, © 18-X, 
Dar-es-Salaam 27-I, 22-XII. 


+ 


RS TRE MT ER 


349 Lie RC UT SON 


Ab. persecta STRAND n. ab. 

Ein «j von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 16-X-1899 
(GϾrZE leg.). 

Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber fast 
weisslich gefärbt und erstreckt sich hinten, obendrein nicht sehr 
stark verschmälert (etwa — 1/2 der grüsste Breite), bis zum Saume, 
mit dem hinteren weissen Fleck desselben zusammenfliessend. — 
Weibliche Exemplare dieser Form, bei welchen aber die Binde rein 
weiss und etwa von der gewühnlichen Form ist, liegen aus Amani, 
Bomole, Derema und Mkulumusi (VOSSELER) vor. 


Ab. albiciliata STRAND n. ab. 

Ein © von Ukami Berge (1,200 m.), Ost Afrika, 3 6-1898 (Morrrz, 
ex COIL. STAUDINGER). 

Grundfarbe der VFI hellbraun, etwa samm tartig, bräunlich- 
oder ockergelblich angeflogen und (in der Basalhälfhe) längs- 
gestreift, Sulapicalbinde mit gelblichem Anflug, wie bei f. prince. 
geformt, erstreckt sich aber hinten, plôtzlich und stark ver- 
schmälert (kaum 1 1/2 mill. breit), bis zam Saume, mit dessen 
hinteren Fleck zusammenfliessend. Binde der HF! graulich schwarz; 
Fransen derselben grôsstenteils weiss, die der VEI nur mitten 
dunkel. 


Ab. communicata STRAND n. ab. 

Ein © von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X 1899 
(GOTzE). Wie bei der Hauptform, aber die Subapicalbinde hinten 
durch einen schmalen, zusammenhängenden oder durch dunklere 
Bestiubung unterbrochenen Strich, der hauptsächlich als ein 
Fortsatz von dem weissen Fransenfleck gebildet wird, mit dem 
letzteren in Verbindurg stehend. 


Ab. liliputana STRAND n. ab. 
Ein © von Adamaua 1897 (v. CARNAP, ex coll. STAUD.). 
Wie die f. princ. gefärbt und gezeichnet, aber viel kleiner : 
Flügelspannung 3, Flügelläinge 18, Kôrperlänge 12 mill. 


Ab. gigantea STRAND n. ab. 
Ein © von Barombi Slation in Kamerun (PREUSS, ex coll. SrAUD.). 
Wie die Hauptform, aber grôüsser : Flügelspannung 58 mill., 
Flügellänge 30 mill., Kôrperlänge 19 mill. — Die Subapicalbinde 
durch einige weisse Schuppen teilweise mit dem Fransenfleck 
verbunden (ob immer bei gigantea?). 


Ab. albinotica STRAND n. ab. 
Ein © aus STAUDINGERS Sammlung, etikettiert : Ukami, Ost-Afrika 
(Mor.). 3 


Er ee v O6) Labs pi dE ce 
‘ L 


343 


Grôsse und Grundfarbe wie bei der Hauptform, die HFI weichen 
von dieser nur dadurch ab, dass die Fransen weiss mit je einer 
dunkleren Partie an der Spitze und in der Mitte, die VFI dagegen 
albinistisch von der typischen Form stark abweichend : an der 
Basis und längs dem Vorderrande (bis zur Subapicalbinde) weiss- 
liche Bestäubung, die fast ein Drittel der Flügellänge bedeckt, sich 
längs die Rippe 1b und der Subdorsale weiter saumwärts erstreckt 
und am Vorderrande eine 2 mill. breite Binde bildet. Die Subapical- 
binde erstreckt sich bis zum Saume und ist am hinteren Ende reich- 
lich halb so breit wie an der breilesten Stelle; sonst ist die 
Binde von der gewôühnlichen Form und Grüsse. Das dunkle Saum- : 
feld ist fast gänzlich von einem weisslichen Wisch bedeckt, der 
nur einen Streifen als Begrenzung der Subapicalbinde und einen 
ebensolchen am Vorderrande übrig lässt. Die Fransen weiss mit 
kleinem schwarzen Fleck an der Spitze und grüsseren ebensolchen 
in der Mitte des Saumes. An der Unterseite erscheinen die weissen 
Subapical- und Apicalbinden etwa wie oben, aber das Wurzelfeld 
ist wie bei normalen Exemplaren schwarz, nur mit einen weiss- 
lichen Strich längs der Subdorsale und einem unbestimmt be- 
grenzten weisslichen Längswisch längs dem Innenrande. 


Ab. bicolor STRAND n. ab, 


Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber 
hinten stumpfer gerundet und von dem Saum daher ein wenig weiter 
entfernt (3 mill., bei meinen Exemplaren von fricolor ca. 2.5 mill.), 
reinweiss gefärbt und aussen nicht scharf begrenzt, sondern durch 
eine schmale Zone schwarzgrauer Bestäubung ins Saumfeld über- 
gehend; diese Uebergangszone tritt an die Unterseite fast noch 
deutlicher hervor. — Ein © aus Amani 8-IX-1905 (VossELER). 


Die Hauptform von D. apicalis liegt von folgenden Lokalitäten 
vor : 

N. W. Kamerun, Banjo-Bamenda, Weg Njuma-Town, Wald- 
lichtung, 1-I1-06 (Q) (D' GuILLEMAIN); ebenda 12-1-06 (©) (n°); 
N. Usambara, Tewe, XII-94 bis 11-95 (©) (MEINHARDT); Kamerun, 
Victoria (PREUSS); S. Kamerun, Lolodorf, 24-VII-95 (©) (L. Con- 
RADT) und 24-VI-95 (4); N. Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss., 
10-X-99 (ÿj) (GœrzE); Ost-Afrika, Kissame, 9-IX (9) (MEINHOF); 
Inhambare (PETERS); Bagamoyo, VI-93 (coll. Sraub.); aus Srau- 
DINGER’S Smmlg. ferner folgende : Gabun (Mocquenys); Natal 
(Hæv.); Verulam, Natal (SPiLLER); Kamerun int., Barombi Station 
(PREUSS) ; Delagoa-Bai (JUNOD); Freetown (PREUSS); Angola; Kuilu, 
Franz. Kongo (MocQuERYs); D. O. Afr., Neuwied-Ukerewe (A. CoN- 
RADS); D. O. Afr., Kissame (MEINHOFr);, Guinea infer. (PoGGE); 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LIIT, 18 VIII 1909. 23 


344 


Kamerun, Barombi-Station (Preuss), d°, Dihani, VIII (KaïSER); d°, 
Hinterland, Jaunde-Station (ZENKER) ; Togo, Bismarckburg (L. CoN- 
RADT}, 18-IX («); Ebea, Kamerun (GRESSFELD); S. Kamerun, Lolo- 
dorf, 18-VII («j) (L. ConrapT); Togo, Bismarckburg, 20-VII/20-IX 
(Q) (R. BürrNer); Togo, Hinterland, 16-IX («ÿ) (KLING); Liberia, 
Alt Calabar; Victoria, 10-X (9); Togo, Misahôhe, 6-IIE (Q) (E. Bau- 
MANN), 6-XI («ÿ), 4 XIL (Q), 24-X (©), 27-X (©); Goldküste, Bismarck- 
burg, Togo, 28-X (9) (ConRADT), 16-VI («ÿ), 24-VI (dÿ), 10-VIT (S), 
6-VII (9); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI bis 27-VIT (J£) (L: Con- 
RADT); S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER); N. Kamerun, Joh. Albr. 
Hôhe (9) (L. ConRADT), 29-IV, 6-VI, 12-IT, 19-V ; Misahôhe, Togo 
() V (E. BAUMANN); Natal, Marburg (F. BAGHMANN); Sansibar 
(HILDEBRANDT); Delagoa Bai; D. O. Afr., Magila, Anf. V (ÿ) 
(O. NEUMANN); Brit. O. Afr., Mombasa, 31-[ (J) (A. THomas); 
N.0O. Tanganyika, Udjidji, 1-1897 (Ramsay et HÔSEMANN); N. Nyassa 
See, Langenburg, XI-1899 (©) (FüLLEBORN); Œstl. Central-Afrika 
(EMIN PAscHA); N. Nyassa See, Neu-Helgoland, XII-1899 (9) Fü.- 
LEBORN); ebenda, Uhena-Langenburg, IV-99 (©) (GœrzE); ebenda, 
Porota-Rangwe-Miss., 10-X bis 18-X (49) (Gærze); D. O. Afr., 
Mohorro, V-1901 (F. LANGHELD); aus Amani (VOSSELER) : (©) 
12-XI, (F9) 1-I, (9) L4-X, (Q) 8-IX, (a 25-T, (g) 6-XIT, (?) 18-X, 
(J2) 19-IX, (d) 3-IX, (6) 18-IX, (9) 17-I, (Ç) 16-XT, aus Dar-es- 
Salaam (VossELER) : (©) 27-I, Derema : (9) 2-IX, («ÿ) 18-X, (©) 18-X, 
Sigital (9) 7-0, Kwamkoro, 22-XII, Bomole (09) 3-X u. I, (ÿ°) LL. 


10. — D. acræina DRUCE cum v. togoënsis STRAND n. v. 
ab. auricolens STRAND, ab. pulverata STRAND 
und ab. transitoria STRD., nn. abb. 


1882. Nyctemera a. DRUCE, Proc. Zool. Soc. London 1882, p. 780.— 


Calabar. 
1892. Nyctemera a. KirBy, Cat. Het., p. 442. 
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 144. 


1903. Deilemera  » SWINHOE, Trans.ent. Soc. London 1902, p.67. 


Von den beiden letzten Verfassern nur als ihnen unbekannt 
erwähnt; die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER In 
Uebersetzung wiedergeben. : 

Zu der Originalbeschreibung wäre zu bemerken, dass die Rippen 
auch in der Subapicalbinde dunkel bestäubt erscheinen, allerdings 
bei ganz frischen Exemplaren undeutlich. Die helle Subapicalbinde 
erreicht bei weitem nicht den Analwinkel, ist vielmehr von diesem 
um 4-5 mill entfernt (bei den Q9), etwas weniger beiden 4j. Kopf 
und Thorax schwarz, mit schneeweissen Punktflecken, Abdomen 
oben braungrau mit feiner hinteren Randlinie an jedem Segment. 

Indem wir die Kamerun-Form (vertreten durch 1 © von « Kame- 


run inter. Pr. » [—°? Preuss] [ex coll. Sraup.]) als die typische 
betrachten,unterscheiden wir diejenige von Togo als var. togoënsis 
m. Diese ist durchschnittlich ein wenig kleiner : © Flügellänge 
33-36 mill., die f. princ.37 mill.; die beiden 44$ von Togo : Fllänge 
33 (von der f. princ. liegen mir keine 4j vor), die Grundfarbe 
ist braun, graubraun bis gelblich braun (bei f. pr. schwarzbraun 
bis fast schwarz), das dunkel bestäubte Feld an der Basis der HF 
kleiner und die Saumbinde ein wenig schmäler, die Breite (Länge) 
des weissen Medianfeldes ist daher deutlich grôüsser, bei der Haupt- 
form dagegen gleich oder kleiner als die der Saumbinde oder mit 
anderen Worten : bie f. pr. tangiert die Saumbinde die Spitze der 
Zelle, bei togoënsis bleibt sie davon deutlich entfernt. 

Vertreten durch : 2 4j von Bismarckburg 15-X11-1890 (R. BüTr- 
NER) und € Togo », 4 ©? von Bismarckburg, z. T. im Januar 
gesammelt (R. BûTTNER, L. CONRADT). 


Ein © von der Goldküste 1888 (Vraz, coll. STAUD.) hat die 
dunkle Grundfarbe der Hauptform an den VFI., während die 
Saumbinde der HFI noch mehr schwärzlich ist ohne den chrom- 
gelblichen Anflug, der diejenige des (einzigen) vorliegenden 
Exemplares der Hauptform auszeichnet, diese Binde ist aber nicht 
breiter als bei v. {ogoënsis, während das dunkle Wurzelfeld wie- 
derum am meisten an dem der f. princ. erinnert. Die Subapical- 
binde der VFI. ist vom Saume weniger entfernt (3 mill.), insbeson- 
dere vorn schmäler, sowie unregelmässiger, indem sie durch die 
dunkel bestiubten Rippen in 5 Flecke aufgelôst wird : je ein 
grosser querellipsenfürmiger in den Feldern 2 und 3, ein ganz 
kleiner drieeckiger an der Basis des Feldes #4, ein grüsserer, abge- 
rundet trapezfôrmiger, dessen innere Hälfte die Spitze der Zelle 
bedeckt und endlich ein von diesem deutlich getrennter, kleiner, 
länglicher Fleck zwischen dem Vorderrande und der Subcostale. 
Dadurch dass der Fleck im Felde 3 ein wenig saumwärts gerückt 
ist, wird die Binde innen mitten etwas ausgerandet, während der 
Innenrand sowohl bei der f. prènc. als bei der var. togoënsis gerade 
ist. (Bei den j der v. togoënsis ähnelt die Binde mehr derjenigen 
unserer Varietät.) Hinterflügelfransen zwischen den Rippen 1b 
und 1c weisslich, was bei der f. prince. nicht der Fall zu sein scheint. 
Ich nenne diese Form ab. /var.?) auricolens STRAND n. 

Ein © (Fundort und Sammler mit die f. princ.) weicht dadurch 
ab, dass die Subapicalbinde vorn viel stärker verschmälert ist (vor 
der Subcostale nicht halb so breit wie an der breitesten Stelle, 
während bei f. princ. diese Breiten sich wie 5 1/2 : 8 verhalten) und 
durch die stärkere dunkle Beschuppung der Rippen mehr unregel- 
mässig und an der Subcostale deutlich unterbrochen erscheintsowie 
in der distalen Hälfte oder Drittel dunkel bestäubt, aber dennoch 


346 


von dem Saumfeld deutlich begrenzt ist. Ich nenne diese Form 
ab. pulverata m. 

Von der Barombi-Station in Kamerun (PREUSS) liegt ein & vor, das 
eine den Uebergang zu D. chromis bildende Aberration darstellt und 
daher als ab. transitoria m. bezeichnet werden kann. Die Saum- 
binde der HEI stark chromgelb angeflogen (unmittelbar am Saume 
kaum erkennbar) mit stark hervortretenden schwarzen Rippen und 
gegen den Analwinkel leicht verschmälert; auch die weiss Partie der 
HF1 mit gelblichem Stich, der auch an den bei der f. princ. rein 
weissen Flecken der Fransen erkennbar ist. Die dunkle Grundfarbe 
der VF1 fast wie bei D. chromis. 


11. — D. chromis DRUCE. 
1882. Nyctemera chr. DRUCE, Proc. Zool. Soc., London, p. 780, pl. 
LXI, fig. 2. — West-Afrika. 

1892. Nyctemera chr. KirBy, Cat. Het., p. 422. 
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 145. 
1903. Deilemera chr. SWINHOE, Trans. Ent. Soc., London, pag. 67. 

Von den beiden letzteren Autoren als ihnen unbekannt erwähnt; 
die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER in Ueberselzung . 
wiedergeben. 

Es liegen mir nur 2 09 vor : Kamerun, Victoria (PREUSS) und 
ebenda (ZENKER) ; letzteres aus der Coll. STAUDINGER. 

Die dunkle Saumbinde der HFI und die weissen Fransenflecke 
sind schärfer hervortretend als an der von DRUCE gegebenen Ab- 
bildung. — Vorderflügellänge 36 mill. 


12, — D. Usambaræ CH. OBERTH. 


1893. Nyctemera U. CH. OBERTHüR, Et. d’Entom. 17, p. 32, pl. I, 
fig. 8. — Usambara. 

4901. Nyctemera apicalis PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, 
pag. 146. 

Von SwiNHOE (1903) übersehen, von PAGENSTECHER |. ©. irrtüm- 
lich als Synonym zu D. apicalis Warx. gestellt. — Da die Art mir 
leider nicht vorliegt, kann ich nur sagen, dass nach Abbildung und 
Beschreibung zu urteilen sie eine gute, mit meiner D. arieticornis 
am nächsten verwandte Art zu sein scheint, die aber u. a. durch 
ihre breitere Saumbinde der HFI von arieticornis leicht zu unter- 
scheiden ist. 


13. — D arieticornis STRAND. n. Sp. 
Ein von Victoria in Kamerun (PREUSS). 
d. Jedenfalls mit D. Usambaræ CH. OBERTH. nahe verwandt und 
wäre vielleicht am richtigsten als die westafrikanische Form dieser 


Art aufzufassen. Beide weichen von den anderen Deilemera-Arten 


durch ihre langgestreckten, schräg besiumten VFI ab; charakteri- 
stisch bei arieticornis und wahrscheinlich auch bei Usambarcæ ist die 
dunkle Bestäubung der Subapicalbinde. Letztere underscheïidet sich 
am leichtesten von arieticornis durch ihre erheblich breitere Saum- 
binde der HF. 

Vorderflügel schwarz wie bei dunkleren Exemplaren von D. api- 
calis, in den Dorsalfeldern graulich angeflogen. Fransen schwarz 
mit weissem Punktfleck an der Rippe {ce und einem wenig grüsseren 
Fleck an der Rippe 6; die Hinterflügel mit Andeutung eines 
Fransenfleckes zwischen den Rippen 5 und 6. Die lichte Subapical- 
binde der VFI steht mit ihrem Innenrande senkrecht auf den Vorder- 
rand des Flügels, ist hinten längs der Rippe 2 breitschräg geschnitten, 
aussen zwischen den Rippen 2 und 5 saümwärts stark konvex 
gebogen und daselbst so breit wie 3/4 der ganzen Länge der Binde; 
nach vorn so stark allmählich verschmiälert, dass die Breite an der 
Subcostale nur 1/3 der grüssten Breite ist. Die Discocellulare 
ist etwa in der Mitte der Binde eingeschlossen und vom Saume ist 
die Binde um weniger als 2 mill. entfernt. Durch die schwarz 
beschuppten Rippen erscheint die Binde in Feldern aufgeteilt; 
ausserdem ist sie (mit Ausnahme der in der Zelle und vor der 
Subcostale gelegene Partie) gleichmässig dunkel bestäubt und zwar 
so dünn, dass sie daselbst, im Gegensatz zu den weiss beschuppten 
Partien, halb durchsichtig erscheint; unten erscheint die Binde in 
ihrer ganzen Ausdehnung mattweiss. — Hinterflügel weiss mit 
grauer, etwa 6 mill. breiter Wurzelbinde und schmäler schwarzer 
Saumbinde, die am Anfang des letzten Drittels des Vorderrandes 
schmal anfängt, nach hinten bis zur Rippe 2 allmächlich breiter 
wird (bis 4,5 mill. Breite), sich wieder verschmälert und unbe- 
stimmt begrenzt in oder Kurz vor dem A nalwinkel endet. Alle in den 
Saum mündenden Rippen sind am Ende tiefschwarz beschuppt und 
zWar z.T.etwas weiter saumwärts alssie in der Binde eingeschlossen 
sind. An der Unterseite erscheint diese Binde gleichbreit, nur an 
beiden Enden leicht zugespitzt und noch schmäler als oben (kaum 
2 mill. breit); die Rippen wie oben. 

Abdomen ist in der oberen Hälfte einfarbig grau, in der unteren 
orangegelblich mit je einer Seitenreihe schwarzer Flecke. Thorax 
oben schwarz mit kleinen schneeweissen Flecken (je ein solcher 
auch an der Basisder Flügel); Halskragen orangezelb, Kopf schwarz, 
Gesicht weiss mit schwarzem Mittelfleck, Augen hinten schmal 
weiss umrandet, Antennen schwarz, Beine hellgrau dunkler längs- 
gestreift. 

Abdomen den Analwinkel weit überragend. Die Antennen lang, 
mässig lang gekämmt und beide charakteristischerweise kork- 


348 


zieherfürmig gekrümmt (ob zufälligweise? dass die Krümmungen 
beider Fühler ganz gleich sind, dürfte dafür sprechen, dass sie 
immer s0 gelragen werden). 

Flügelspannung 58 mill., Flügellänge ca. 30 mill., Kôrperlänge 
23 mill. 


14. — D. virgO STRAND n. Sp. 

Als Ergänzung der im der Bestimmungstabelle gegebenen 
Diagnose folgende Bemerkungen nach dem einzigen vorliegenden 
Exemplar (4 von : Tamatave, Madagaskar, BRAUN). Abdomen oben 
und unten einfarbig weiss, an den Seiten (etwas beschädigt) scheint 
ein dottergelber Längsstrich vorhanden zu sein und die Spitze mit 
ebensolcher Behaarung. Thorax weiss mit Andeutung gelblicher 
Schuppenlingsstreifen. Halskragen lebhaft dottergelb, Gesicht 
weiss mit eingemischten gelblichen Schuppen. Fühler grau, die 
Zähne schwärzlich. Flügelspannung 41 mill., Flügellänge 21 mill., 
Kôürperlänge 17 mill., Fühlerlänge 8.6 mill. 


Subg. XYLECATA SWINH®. 


15. — D. biformis Mas. 
1878. Nychthemera b. MABILLE, Bull. Soc. Zool. France, III, p. 87. 


1879. » biformis MABILLE, Ann. ent. France, p. 305. 
1882. Leptosoma b. BUTLER, Entom. Monthly Mag. 12, p. 57. 

» » Mabillei BUTLER I. c. p. 57. 

1884. Nyctemera biformis SAALMüLLER, Madag. Lepid., p. 180. 

» » Mabillei » » » » 
1892. » biformis u. Mabillei KirBy, Cat. Lep.Het., p.422. 
1901. » »  PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54, 

p. 149. 
1901. Nyctemera Mabillei » I. c., p. 149-50. 


1903. Deilemera biformis SWINHOE, Trans. Entom. Soc., p. 66. 


Im Museum sind nur 3 99 von Betsileo, Madagaskar, vorhanden, 
die zu keinen weiteren Bemerkungen Veranlass geben. — Die Zuzam- 
mengehôrigkeit der beiden vermeinlichen Arten biformis und Mabil- 
lei ist von SWINHOE |. c. nachgewiesen worden. — PAGENSTECHER, 
der beide «Formen» als artsverschieden aufführt, begeht den Irrtum, 
dass er BUTLER’Ss Beschreibung seiner Leptosoma Mabillei sowohl 
unter biformis als Mabillei Wiedergiebt. 


16. D. ugandicola STRAND n. sp. 

Mit D. Raltrayi SWINHOE, Trans. Entom.Soc London, 1907, p.147 
verwandt, aber das einzige vorliegenden Exemplar (©, Uganda, 
GRAUER leg.) weicht von der Beschreibung von Rattrayi in Flg. ab : 


4 


Es 


Palpen hell ockergelb ohne «brown marks», aber an dem Endglied 


und der Hülfte des Mittelgliedes tiefschwarz gefärbt; Gesicht 
schwarz, unterhalb der Antennen aber ringsum weiss umrandet, 
oberhalb der Antennen je ein kleiner weisser Fleck, Schaft derselben 
unten mit kleinem weissen Längsstrich; Thorax schwärzlich mit 
grauweisslicher, vorn gelblicher Umrandung der Hals- und Schulter- 
decken (SWINHOE schreibt: € thorax brown, ochreous spots in front, 
two white stripes down each side »; von letzteren ist an meinem 
Exemplar nichtszu erkennen); VFlweisslich mit schwärzlichbrauner 
Saumbinde, die reichlich die Hälfte des Vorderrandes bedeckt und 
auf demselben als eine schwarze Linie bis zur Basis sich erstreckt, 
zwischen dem Vorderrande und der Mitte des Feldes 2 geradlinig 
begrenzt ist und von da bis zum Hinterrand ebenfalls geradlinig 
begrenzt, und zwar so dass diese beiden Grenzlinien einen rechten 
Winkel bilden; die weisse Partie der VFI mit dunkleren Schuppen 
uberstreut, die an der Basis Längsstriche bilden, die Hinterflügel 
reiner weiss mit schwarzer Saumbinde (nach Sw. € redbrown »), die 
in der hinteren, schmäleren Hälfte innen wellenfürmig begrenzt ist 
und nur bis zum Analwinkel reicht; alle Fransen einfarbig schwarz 
oder schwarzbraun. Flügelspannung 35 mill. Flügellänge 18 mill. — 
Dass meine Art mitRattrayi identisch ist, ist u.a. wegen der gleichen 
Lokalität nicht unwahrscheinlich. Vorläufig môüge sie den Namen 
ugandicola m. tragen. 


17. — D. druna SWINH. 
190%. Xylecata druna SWiINHOE, Trans. Entom. Soc. London, 
p. 148. 

Es liegen vor : 2 ©, 1 « von Gabun, bezw. Ogowe in Gabun 
(MocQuERYs leg. ex coll. STAUDINGER). 

Gänzlich unverständlich ist is, wie SWINHOE auf die von ihm 
angegebenen Merkmale für diese Art eine neue Gattung hat bilden 
kônnen ; das Tier ist in jeder Beziehung eine typische Deilemera. In 
der Artsbeschreibung wäre folgendes zu verbessern resp.zu ergän- 
zen : Scheitel weisslich mit grossem schwarzen Mittelfleck, Abdo- 
minalrücken mit schwarzen Flecken statt Querbinden; die 
schwarze Saumbinde der VFI bedeckt mehr als die Hälfte des 
Vorderrandes sowie die vordere, aber nicht die hintere Ecke der 
Spitze der Zelle und ist an der Rippe 3 etwa 1/5 so breit wie der 
Flügel lang (beim 4 noch nur die Hälfte breiter in der hinteren 
Hiälfte als beim 9); die Binde der HFI überall ziemlich gleichbreit, ein 
wenig schmäler als das hintere Ende der Saumbinde der VF, 
innen ziemlich geradlinig begrenzt, nur an der Rippe 2 einen 
kleinen Zahn bildend. — Flügelspannung 38 mill., Flügellänge 


20 mil]. 


18. — D. simplex Walk. 


1869. Nyctemera s. WALKER, Trans. Nat. Hist. Soc. Glasgow, vol. I, 
p. 6. — Kongo. 

1880. Leptosoma æanthura PLôrz, Stett. Ent. Zeit., p. &2. 

4892. Nyctemera simplex KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422. 

1892. Girpa æanthura KirBy, Cat. Lep. Het., p. 426. 

1904. Xylecata simplex WALKER, Trans. Ent. Soc., p. 148. 

1904. Deilemera simplex AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool. II, n° 4, pp. 40- 
41, fig. 32. 


SWINHOE und PAGENSTECHER erwähnen in ihren Zusammenstel- 
lungen der feilemera Arten diese gar nicht, was wohl damit 
zusammenhängt, dass WALKER schon fruher, 1864, eine Art von 
Neu-Guinea als Nyctemera simpler beschrieben bhatte. Daraus folgt 
aber nicht, dass man berechtigt ist die später beschriebene als 
nichtexislierend zu betrachten, auch nicht wenn beide congenerisch 
wären, was hier nicht der Fall ist. AURIVILLIUS beschreibt I. c. die 
Raupe und Puppe. 

An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden, z.-T. von 
AURIVILLIUS bestimmten Exemplaren eine (©), bei welcher die 
hintere Hälfte der Saumbinde der HFI ganz schmal und innen so 
tief gezackt, dass sie stellenweise fast in Flecken aufgelôst wird 
(ab. serrimargo STRAND n. ab. : ein ® von Kamerun inter. 
(PR.) [= PREuss?|, ex coll. Staudinger). Ferner : 


Ab. paucipuncetis STRAND n. ab. 


Die schwarzen Punktflecke des Abdominalrückens sind bei einem 
? aus : N. W. Kamerun, Banjo Bamenda (D'° GUILLEMAIN), nur an 
den 2-3 vordersten Segmenten vorhanden, an den folgenden ist 
deren keine Spur zu erkennen. Sonst finde ich keine nennenswerten 
Unterschiede von typischen simple. 

Die Hauptform liegt vor von : Togo, Misahôhe (E. BAUMANN), im 
Februar (4 Ex.) gesammelt; Kamerun, Barombi Station bei Elephan- 
ten-See (ZEUNER); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe (L. CoNRADT); 
N. W. Kamerun (DIEHL); aus der Coll. STAUDINGER : Barombistation 
im inneren Kamerun (PREUSS) ; Kuilu, Franz. Kongo (MOCQUERYS); 
Gabun; Victoria (TELLSZ.). 


19. — D. hemixantha AuUr. 
1904. Deilemera h. AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. IT, N° 4, p. 41-2. 
— Kamerun. 


Von den übrigen zur simplex-Gruppe gehôrigen Arten leicht 
durch den gelben Hinterleib zu erkennen; mir liegt nur ein © von: 
S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER) vor. 


351 


20. — D. camerunica STRAND, n. Sp. 

Ein wenig gut erhaltenes 4 von : Bengwe in Kamerun V-1899 
(G. ConNRAU leg.). Das Flügelgeïder ist monstrôüs; im VFI keine 
Areola, im HF1 die Rippe 2 gegabelt, beides an der rechten Seite ; 
an der linken Seite scheint dasselbe wie bei Deilemera zu sein und 
ich führe daher die Art als solche auf. 


. Da das Exemplar ziemlich abgerieben ist, werden folgende 
Angaben unter Vorbehalt gemacht. Grundfarbe der VFI braun, die 
hellen, subhyalinen Zeichnungen von dem gewôbhnlichen Typus : 
eine scharf begrenzte, hinten zugespitzte und bis oder fast bis zu 
den Fransen reichende Subapicalbinde, die am Vorderrande stumpf 
gerundet und leicht verschmälert zu sein scheint und von der Wurzel 
8 mill. weit entfernt, mitten etwa 3.5 mill. breit, aussen geradlinig, 
innen wahrscheinlich etwas wellenfürmig begrenzt sein wird; der 
Aussenrand der Binde steht fast senkrecht auf den Vorderrand des 
Flügels. Ferner ist in den Feldern 1b und 1c offenbar eine subhya- 
line Längsbinde vorhanden, die anscheïnend fast die Subapicalbinde 
erreicht, deren Form aber nicht genauer anzugeben ist, weil die 
Flügel etwas abgerieben sind. Hinterflügel weiss mit brauner 
Saumbinde, die vorn reichlich 1/4 so breit wie der Flügel lang ist, 
sich nach hinten verschmälert und den Analwinkel wahrschein- 
licht nicht erreicht. Die Zeichnuugen an der Unterseite (jedenfalls 
bei diesem Exemplar) noch deutlicher als oben; die Subapicalbinde, 
die auf das Hinterende des Saumes gerichtet ist, erreicht diesen 
nicht ganz und ist auch vorn durch braune Bestäubung des Vorder- 
randes geschlossen; die Wurzelbinde ist nur im Felde 1c deutlich, 
scheint mit der Subapicalbinde zusammenzufliessen und die Flügel- 
wurzel nicht zu erreichen. Auch an der Unterseite scheint die 
Saumbinde der HFI den Analwinkel nicht ganz zu erreichen. 

Thorax scheint bräunlich, Abdomen graulich beschuppt zu sein, 
letzteres hat oben wabrscheinlich eine Längsreihe schwarzer 
Flecke gehaht. Zwischen den Antennenwurzeln ein orangegelber 
Fleck und der Halzkragen ebenso gefärbt. Antennen schwarz oder 
schwarzbraun. Spitze des Abdomen orangegelb. 

Die gleiche oder zum mindesten eine sehr ähnliche Art ist von 
der Expedition des Herzogs von Mecklenburg mitgebracht worden. 

Flügelspannung 33, Flügellänge 17, Korperlänge 12 mill. 


Mir unbekannte, mehr oder weniger fragliche Arten : 


21. D. uniformis PLôTz. 


1880. Deilemera u. PLôTz, Stettiner Entom. Zeit., p. 83. 
1892. Nyctemera u. KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422. 
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb, Nass, Ver. Nat. 54, p.169. 


1903. Deilemera u. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 84 
Mir und den drei letzteren Autoren gänzlich unbekannt. 


29. — D. itokina AUR. 
1909. Deilemera à. AURIVILLIUS, Arkiv f, Zoologi, Bd. IT, N° 4, p. 40, 
Fig. 31. — Kamerun. 
Mir unbekannt. — Charakteristisch durch einfarbigen Thorax, 
sehr schmale, parallelseitige Subapicalbinde und schmalen Längs- 
streif im Felde 1b. 


93. — D. consors BUTL. 
1879. Leptosoma c. BUTLER, Ann. Mag. Nat. Hist. (5), IIT, p. 192. 
— Insel Johanna. 

1892. Nyctemera c. Kirgy, Cat. Het., p. 423. 
LOU: » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 148. 
1903. Deilemera c. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 65. 

Von SWINHOE nur erwähnt, von PAGENSTECHER die Beschreibung 
in Uebersetzung wiedergeben. — Mir unbekannt und ausder 5Zeilen 
langen Beschreibung, die obendrein nach einem Unicum verfasst 
ist, kann man nicht besonders klug werden. Soll mit D. insularis 
Borsp. nahe verwandt sein. 


24. — D. gracilis SAALM. 
1884. Nyctemera g. SAALMüLLER, Madag. Lep., 179-80, Fig. 66. — 
Nossibé. 
1892. Hylemera g. KirBY, Cat. Lep. Het., p. 427. 
1901. Nyctemera g. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. f. Natz, 
p. 150. 

Offenbar eine seltene Art; bis jetzt scheint nur ein einziges, im 
Senckenbergischen Museum aufbewahrtes Exemplar bekannt zu 
sein, Nach der Zeichnung zu urteilen würde sie in die leuconoë 
Gruppe gehüren, weicht aber von allen dazu gehôürigen Arten 
durch das gelbgefärbte Abdomen ab und wird vielleicht überhaupt 
keine Deilemera sein. 


Gen. EOHEMERA AURIv. 


1. E. Fulleri DRUCE. 
1883. Nyctemera F. DrucE, Entom. Monthly Mag. XX, p. 157. 


1892 » » KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422. 
1892. » » AURIVILLIUS, Entom. Tidskrift, p. 192. 
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54, p.145. 


1903. Deilemera  » SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 67. 
1904. ÆEohemera  » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. II, N° 4, 
p. 42. 


Es liegen Weibchen vor von : Victoria in Kamerun (PREUSS), 
sowie aus STAUDINGERS Sammlung : Nasul?; Kamerum int., Ba- 
rombi Stat (PREUS); Fernando Po; GABUN (MocqQuERYs). Von letz- 
terer Lokalität auch ein '; von diesem Geschlecht findet sich nur 
in AURIVILLIUS 1892 ein ganz kurze Beschreibung. Es weicht vom 
® ab durch geringere Grôsse (Flügelspannung 40 mill. bei Flügel- 
linge 20 mill.; bei den 9 bezw. 49-55 und 26-28 mill.), die Vorder- 
flügel sind bis zur Basis schwarz allerdings mit gelblichen Rippen 
in der Basalhälfte (letztere ist beim © im allgemeinen im Grunde 
ockerbraun gelblich mit undeutlichen dunkleren Längswischen; 
die Hinterflügel mit weniger scharf markierter Saumbinde und 
schwärzlicher Bestäubung in der Vorderrandshäülfte; die schwarzen 
Rückenflecke des Abdomen grôsser als beim © und z. T, zusam- 
menhängend. 


2. — E. obscurascens STRAND n. sp. 

Ein van Kamerun (TEUSZ. ex coll. STAUDINGER). 

Alle Flügel und der Kürper oben schwarz bis braunschwarz; ob die 
Rippen in der Basalhälfte auch bei ganz frischen Individuen heller 
sind bleibt fraglich; die Vorderflügel mit weisslicher ellipsenfôr- 
miger Schrägquerbinde wie bei Fulleri, aber sie reicht hier nach 
hinten nur bis zur Rippe 2 und ist hier stumpfer gerundet sowie 
auch an der ganzen proximalen Seite leicht konvex gekrümmt (beï 
Fulleri ist die Binde z. T. eher halbmondfôrmig oder sichelfôürmig 
als elliptisch). Die Vorderflügel unten wie oben, die Hinterflügel 
unten gelb mit schwarzer Saumbinde und sind von denen der 
Fulleri J eigentlich nur dadurch zu unterscheiden, dass die Binde 
ein wenig breiter ist und vorn sich nach innen bis zur Mitte des 
Vorderrandes umbiegt und dass die gelbe Grundfarbe kaum oran- 
gerôütlich angeflogen ist. Kôrper unten und an den Seiten gelb, die 
Seiten des Abdomen mit zwei Längsreihen schwarzer Flecke, 
welche Reihen nach vorn anscheinend divergieren. — Flügel- 
spannung 38 mill., Flügellänge 20 mill. 


3. — E. sulphureovitta STRAND n. sp. 


Ein © von der Goldküste (HFm. (ob. — HoFFMANN?) ex coll. 
STAUDINGER). 4 

Mit Fulleri verwandt, aber die Grundfarbe der ganzen Vorder- 
flügel oben und unten dunkelbraun oder schwarzbraun, weder rein 
schwarz am Ende noch gelblich an der Wurzel, aber mit hellen 
Rippen wie bei Fulleri, die Subapicalbinde ist schwefelgelb, an 
beiden Enden quergeschnitten, erreicht fast sowohl Vorderrand als 
Saumwinkel (von beiden gleichweit entfernt), etwa gleichbreit 
(ca. 3 mill.), aussen geradlinig, innen ganz fein zackig begrenzt. 


s AP Er Le 


304 


Hinterflügel wie bei Fulleri, aber die schwarze Binde, zumal vorn, 
ein wenig breiter und die Grundfarbe nach innen zu noch reiner 
rot, was unten noch stärker hervortritt. Der Kôürper oben und an 
den Seiten mit roter statt orangegelber Grundfarbe bzw. Zeich- 
nungen. — Flügelspannung 50 mill , Flügelläinge 25 mill. 


Gen. SECUSIO Wix. 


1. S. extensa Buri. 
Es liegen 4 4° und 1 © von Madagaskar (auch von der typischen 
Lokalität Betsileo) und von Gross-Comoro vor. Die Grôsse der J@ 
schwankt zwischen 22 mill. und 26 mill. Flügellinge. 


2. — S. pustularia WIx. 

Mehrere Exemplare von Delagoa-Bai (R. MoNTEIRo), (darunter 
Exemplare die von AuriIviLLiIUs als Diota rostrata Wallgr. bestimmt 
sind), Caffraria (KREBS); Natal und Verulam in Natal (SPILLER, ex 
CoIl. STAUDINGER). 


3. — S. pulverata Impson. 
Zwei Exemplare (4?) : Caffraria (KREBS) und Bethel, Kapland. 
Das war s. Z. provisorisch von AURIVILLIUS als € mit Nyctemera 
verwandt? » bestimmt worden. 


4. — S. mania DRUCE. 

Ein J von Delagoa-Bai (Mrs. MoNTEIRo), ein ® von Uganda 
(GRAUER). Letzteres stellt wahrscheinlich nicht die typische Form 
dar; es dürfte etwa der AB.1. HAmpsoNsentsprechen. Die Vorderflügel 
in der Basalhälfte ockergelblichbraun mit undeutlichen dunkleren 
Strichchen, weisslicher Subapicalbinde wie in der Kig. 15 auf Taf. 2 
der Catalogue Lep Phalænæ, III, aber schärfer markiert und bis 
zur Rippe fa sich erstreckend, das Saumfeld braun, etwa von Form 
wie in der gedachten Abbildung, aber innen regelmässiger und 
schärfer begrenzt und gleich deutlich bis zam Analwinkel sich 
erstreckend. Hinterflügel lebhaft orangegelb mit schwärzlicher, 
überall gleich breiter (ca. 15 mill.), scharf markierter Saumbinde. 
Das Tier sieht flüchtig angesehen genau wie eine Deilemera aus. 
Von dunklen Rückenflecken des Abdomen ist kaum eine Spur 
zu erkennen (beim sind solche nur an der Pasis vorhanden, 
nach Hampsoxs Abbildung 1. c. wären solche Flecke recht deutlich. 
Unten erscheinen die Saumbinden aller 4 Flügel gleich gefäïrbt 
(schwarzbraun) und scharf markiert. — Eventuell müge diese Form 
(ab.?) den Namen deilemerana m. bekommen. 


». S. strigata \VIx. 
Lokalitäten : See Jipe (v. p. DEGKEN, GERSTÂCGKERS Type seiner 


Pr 


Nyctemera hymenæa), Zanzibar (HiLDEBRANDT), Uganda (GRAUER) ; 
D. O. Afrika, Kilimandjaro, Mitte XI, 1904 (C. UnLiG); sowie aus 
STAUDINGER’S Sammlig : Kitai (HILDEBRANDT), Pangani Steppe in 
D. O. Afr. (v. BNGsN); Verulam in Natal (SPILLER), Transvaal 
(HAVERN). 


6. S. sansibarensis STRAND n. sp. 

Ein © von Sansibar (C. W. SCHMIpT). 

Alle Flügel oben lebhaft orangegelb bis (an den HF) orangerot, 
die vorderen mit schmalem schwarzen Vorderrand und die ganze 
Endhälfte einnehmendem schwarzem Saumfeld, dessen Innenrand 
gerade ist und vom Ende des basalen Drittels des Vorderrandes bis 
zum Hinterrande kurz innerhalb des Analwinkels verläuft; im 
schwarzen Felde, parallel zum Innenrande, verläuft eine fast ellipsen- 
fürmige weisse Subapicalbinde, deren Vorderende gelblich gefärbt 
und etwas verjüngt ist und den Vorderrand fast erreicht, während 
das auf den Saum gerichtete Hinterende mehr als doppelt so weit 
von diesem wie das Vorderende vom Rande entfernt bleibt; die 
grüsste Breite der Subapicalbinde 3,5 mill. Die Hinterflügel mit 
schwarzer Saumbinde, die am Vorderrande so breit wie die Subapi- 
calbinde der VEFT ist, sich nach hinten bis zur Rippe 4 allmählich 
verschmälert, im Felde 1c eine rundliche Ausbuchtung bildet und 
kurz zugespitzt im Analwinkel endet. — Der ganze Kürper orange- 
gelb wie die Flügel, Abdomen oben mit einer Längsreihe grôsserer, 
an den Seiten mit je einer ebensolchen kleinerer schwarzer Punkt- 
flecken; Antennen schwarz, oben an der Basis orangegelb, Palpen 
orangegelb mit schwarzer Spitze, Beine an den Endgliedern 
geschwärzt. | 


7. S. Doriæ OBERTH. 


OBErRTHüR hat in : Ann. Mus. Civ. Genova, Vol. XV, 1880, p. 175, 
pl. I, fig. 7, als Pseudocallimorpha Doricæ n. sp. (in der Tat auch : 
n. g.) eine Art beschrieben, über deren Verwandtschaft er sich wie 
folgt äussert : QHa l’aspetto di una Callimorpha quanto al capo, al 
torace, ai piedi e all” addome; ma le antenne sono pettinate come 
quelle di una Falenite. » Dieselbe Art wurde 1897 in : Entomol. 
Tidsskrift, p. 220, Textfig.5, von AURIVILLIUS als Nyctemera fasciata 
n.sp. beschrieben, welcher Name1901 von PAGENSTECHER in N. Auri- 
villii geändert wurde, weil der Name fasciata schon1856 von WALKER 
für eine Nyctemera verbraucht wurde. In der Sammlung des 
Museums befindet sich nun die eine von AuriviLLius Typen (9) 
sowie ein hierzu zweifelsohne gehüriges 4 und ich habe an diesen 
feststellen kônnen, dass die Art mit Secusio zusammenfällt, d. h. 
sie unterscheidet sich von typischen Secusio nur dadurch, dass 


Areola erheblich läinger ist als sie nach HAmPso“’s Figuren und 


Beschreibung in : Cat. Lep. Phal. Brit. Mus.II], sein sollte. Die nahe 
Verwandtschaft von Deilemera und Secusio ist auch von AURIVILLIUS 
dadurch erkannt worden, dass er s. Z. eine später hier als Secusio 
pulverala bestimmte Art als € Mit Nyctemera verwandt”?», ohne 
sich auf die genauere Besliimmung einzulassen, etikettiert hatte. 
« Nyctemera Aurivillii »y wurde von PAGENSTECHER in die Unter- 
gattung Trypheromera BrL, untergebracht. 

Secusio Doriæ liegt vor von : Amani (j 17-V; «j D. O. Afrika, 
Aruscha, Moschi (ROHRBECK) ; G’ N. Nyassa See, Rukwa See-Porota, 
Ende VII-6. VIIT (Gxrzz) ; 9 N. Nyassa, Manow 1500 m. (SCHUMANN 
e coll. Stgr., Type von Nyctemera fasciala AURIV.). 


Gen. UTETHEISA Hs. 


4. — U. fatua (HEYN). 


1906. Deilemera fatua HEYN, Entom. Zeitschrift (GUBEN), pag. 213- 
214. 

Es liegt die Type vor; ferner von Prof. VOssELER gesammelt : 
dd Sigi 25-I, Derema 2-IX, X, Q9 Amani I, 2-IIT, Derema X, 
Sigital 27-X, 3-XI, sowie flg. Aberration in einem © von Sigi 
VI1-1905 : 

Ab. devittata STRAND n. ab. 

Die lichte Subapicalbinde ist zu einem kleinen länglichrunden 
Fleck in der hinteren Hälfte der Zelle zusammengeschmolzen, der 
etwa um seine Breite von dem entsprechenden roten Vorderrands- 
fleck entfernt ist. Von den 5 roten Vorderrandsflecken sind Nr. 2 
und 4 (von der Pasis an) punktfôrmig klein oder z. T. fehlend. Die 
Saumbinde der HF erweitert sich im Felde {ce stumpf zahnfôrmig 
gegen die Basis und erstreckt sich längs dem Vorderrande fast bis 
Zur Basis, den Vorderrandsfleck teilweiss umfassend. — Ferner : 

Ab. mediomaculata STRAND n. ab. : am Aussenrande der 
Subapicalbinde, an der Basis der Rippe 3, ein kleiner roter Fleck. 
— Ein © von Amani 3-IIT (VOSsSELER). 


2. — U.elata Fr. 

Exemplare liegen vor von : S. Petsileo, Madagascar (HILDE- 
BRANDT); Majunga, Mad. (VOELTzKoW); Gr. Comoro (d°,; Isle de 
France (BorspuvAL) und € Madagascar » (BEKKER, SCHAUF., ex coll. 
STAUDINGER). 


3. U. pulchella IL. 
Zahlreiche Exemplare dieser weit verbreiteten und häufigen Art. 


FAT 


Gen. AXIOPŒNIELLA STRAND n. g. 


Type : U. (?) laymerisa GRAND. (occultans Voll.) 


Ein © von Fakora, S. Mad., Bara 5 V-1904% (VOELTZKOW). 

Diesystematische Stellung dieses Tieres ist bekanntermassen noch 
fraglich. Man hat es neuerdings unter Zweifel bei Utetheisa 
gelassen (SAALMÜLLER, KirBy), während es ursprunglich als eine 
Lithosia beschrieben wurde und nachher von VOLLENHOVEN als 
Deiopeia behandelt wurde Ich stelle im folgenden die wichtigsten 
Merkmale, welche die Untersuchung des interessanten Objektes 
ergeben hat, zusammen und zwar in derselben Reihenfolge wie in 
HaAMmPsoNs Katalog. 

Rippe 4 der HFI vorhanden, 6 und 7 nicht zusammenfallend. 
Im VFI Rippe 11 nicht mit 10 gestielt. In beiden Flügeln entspringt 
Rippe 6 aus dem Zellenwinkel, Im VFI entspringt 10 aus der Zelle 
und anastomosiert mit 9 +8 und diese wiederum mit 7,wodurch die 
Areola gebildet wird, etwa wie bei Mazaeras, aber dadurch abwei- 
chend, dass die Rippe 6 von der Areola getrennt entspringt und 
die Basis der Rippe 10 ein wenig weiter von der von 8 + 9 als die 
von 7 entspringt. [Im VEFI Rippen #4 und 5, im HFT 3, 4 und 5 von 
der Zelle entspringend. Proboscis krüftig entwickelt. Frontalhücker 
fehlt. Das dritte Palpenglied nach vorwärts gerichtet. Im HF 
entspringt Rippe 8 von der Mitte der Zelle, Rippe 5 vor der Ecke 
der Zelle, im VFI Rippe 3 etwa von der Ecke der Zelle. Antennen 
einfach. 

HampPsoNs Bestimmungstabelle führt auf Axiopænnr, aber die 
Palpen sind gerade nach vorn gerichtet und das Endglied, das ein 
wenig läinger ist (nicht oder wenig kürzer als das zweite Glied), 
schwach nach unten geneigt, Frons ziemlich kurz, dicht und glatt 
mit Schuppenbhärchen bekleidet, Thorax ist jedenfalls hinten ziem- 
lich lang und etwas abstehend behaart, die ganzen Femoren der 
Vorderbeine und die Basis derjenigen der Hinterbeine ziemlich lang 
abstehend wollig behaart; sowohl die Mitteldornen als die Enddornen 
der Hintertibien sind fast so lang bezw. fast doppelt so lang wie der 
Durchmesser des Gliedes. Das Flügelgeäder weicht häuptsächlich 
dadurch ab, dass die Rippe 6 der Vordertflügel von der Areola 
getrennt enspringt, letztere am Ende brejter und zwar quer- 
geschnitten, die Rippe 10 deutlicher von der Vorderseite der Areola, 
2 nüher der Spitze der Zelle entspringend. Im Hinterflügel sind 
Rippe 6 und 7 nicht gestielt, wohl aber aus einem Punkte ent- 
springend. 


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Assemblée mensuelle du ‘7 août 1909. 


Présidence de M. A. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


— L'approbation du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 
3 juillet 1909 est remise à la séance suivante, le numéro VII des 
Annales n'ayant pu encore paraître. 


Travaux pour les Mémoirs. — L'assemblée décide de réserver 
pour les Mémoirs un important travail sur les Curculionides d’Aus- 
tralie, envoyé par M. LEA. 


Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Communications. — MM. BoNDROIT et DE WISPELAERE citent 
différentes captures intéressantes de Coléoptères faites par eux ainsi 
que par M. F. GUILLEAUME. 


— M. LAMEERE donne un intéressant aperçu des fêtes qui ont eu 
lieu il y a quelques semaines à Cambridge à l’occasion du centenaire 


de DARWIN. 


La séance est levée à 21 1/2 heures. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 1X 1909. 


360 


RHYNCHOTA (HETEROPTERA) FRoM BRITISH INDIA 
by W.-L. Distant. 


All the genera and many of the species described in this paper 
will be figured in the Appendix (vol. V) to the Rhynchotal contribu- 
tion to the Fauna of British India. 


Family BERYTIDÆ. 


Metacanthus bihamatus sp. n. — Pronotum and sternum 
pale ochraceous; head and a tuberculous spot at each basal angle 
of the pronotum, shining-black; abdomen beneath, legs, rostrum 
and antennæ stramineous; numerous annulations to legs and 
antennæ and apex of rostrum, black; first joint of antennæ about 
as long as anterior tibiæ and tarsi, its apex moderately clavate, 
second about two-thirds the length of first and subequal to third; 
rostrum reaching the posterior coxæ, first joint about reaching the 
anterior coxæ; pronotum with a distinct anterior collar at the base 
of which is a long hooked spine on each side, disk of pronotum 
convexly raised, finely punctate, with a somewhat obscure central 
longitudinal ridge, and a central small tubercle between the black 
tuberculous spots; scutellum with a short (in typical specimen 
probably mutilated) subbasal spine; hemelytra pale shining hyaline, 
membrane with an iridescent tint and considerably extending 
beyond abdominal apex. 

Length 4 mill. 

Hab. : Ceylon (GREEN. — Brit. Mus.). 

À very distinct species; by the long hooked spines to the 
pronotum denoting a subgeneric division. 


Family PYRBHOCORIDÆ. 


Dermantinus erebus sp. n. — Black; finely, shortly, 
greyishly pilose; femora black, their bases and extreme apices, 
coxæ, trochanters, the tibiæ and the tarsi brownish ochraceous; 
antennæ black or piceous; apex of scutellum ochraceous; antennæ 
finely setose with the second and fourth joints longest and subequal 
in length; rostrum reaching the posterior coxæ, basal joint 
castaneous and slightly passing base of head, remaining joints 
brownish-ochraceous; pronotum very finely granulate and shortly 
greyishly pilose, the lateral margins shortly but distinctly reflexed, 


nô 


basal margin truncate nearly straight; corium reaching the base of 
the fourth abdominal segment and with its apex truncate. 

Length 5 mill. 

Hab. : N.-W. India; Lucknow. Ceylon; Hambantula (FLETCHER). 

Allied to D. lugubris Disr., but smaller in size, the basal margin of 
the pronotum nearly straight, apical margin of fourth abdominal 
segment centrally less acutely produced etc. 


Family TINGIDIDÆ. 
RECAREDUS gen. nov. 


Head distinctiy produced ani deflected between the bases of the 
antennæ, andalso with a distinct lateral curved robust spine between 
the antennæ and eyes, basal margin moderately concave, eyes trans- 
versely rounded; antennæ robustand pilose, the two basal joints short 
and robust, second shorter than first, third about twice as long as 
fourth; rostrum extending slightly beyond the posterior coxæ; pro- 
notum with a small vesicle or hood which does not extend beyond 
base of head, and is convex and areolate, lateral pronotal margins 
strongly convex and bi-areolate, the disk with three central longitu- 
dinal carinations, the central one straight the lateral ones slightiy 
curved, the posterior margin centrally subangularly sinuate; scu- 
tellum exposed, subtriangular, areolate, centrally, longitudinally 
strongly ridged; elytra with the lateral margins nearly straight, 
subparallel, convexly rounded at apices, costal areas bi-areolate, 
discoidal and subcostal areas thickIy but somewhat smally areolate ; 
sutural area with the areolets as large as those on costal area; legs 
slender. 

This genus apart from the structure of the head has a considerable 
resemblance to Acalypta WEsrwW., a Palæarctic genus; in the Indian 
enumeration it may be placed after Phatnoma and probably requires 
a divisional separation. 


Recaredus rex sp. n. — Pale fuscous-brown, the interior of 
the areolets on pronotal vesicle, lateral pronotal margins, scutellum 
and costal and sutural areas of the elytra, grevish-white; eves 
and antenn#æ piceous, the latter thickly, strongly and brownly 
pilose ; body beneath and legs castaneous; elvtra longly passing the 
abdominal apex; other structural characters as in generie diagnosis. 

Length 3 mill. 

Hab. : W. Bengal; Paresnath 4000 to 4400 feet (ANNADANLE. — 
Ind. Mus.). 

D' ANNANDALE discovered a single specimen of this interesting 
genus and species. 


362 


Family ARADIDÆ. 


Aradus dignatus sp. n. — Black; antennæ with the first joint 
black, the second very pale ochraceous with its extreme base black, 
third stramineous, fourth black; corium pale greyish, claval. veins 
concolorous, costal margin and veins on costal area jet black; 
membrane hyaline, very indistinctly spotted with pale fuscous on 
apical margin; head longer than broad, spines at antenniferous 
tubercles long and prominent; eyes distinctiy transversely produced; 
antennæ with the second joint about four times as long as the first, 
third gradually thickened from base to apex; rostrum extending 
beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum 
with the anterior margin distinctly broader than base of head but 
not extending beyond the apices of the eyes, with six longitudinal 
carinations, the sublateral ones more strongly curved, the two 
central ones least so, lateral margins rounded and finely crenulate; 
scutellum elongately triangular, the base much shorter than the 
lateral margins, the lateral margins elevated; corium at base 
slightly laterally ampliated, membrane in (j. slightly passing the 
abdominal apex; legs more piceous than black. 

Length G'4 mill. 

Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. — 
Indian Mus.). 


Aradus antemissus sp. n. — Black; antennæ black with the 
last joint stramineous, its apex ochraceous; hemelytra resembling 
those of A. dignatus but with the membrane more prominently 
spotted with pale fuscous; connexivum spotted with pale ochra- 
ceous; head longer than broad, spines at antenniferous tubercles 
long and prominent; eyes transversely produced but not so strongly 
as in À. dignatas ; antennæ somewhat short and robust, second and 
third joints distinctly incrassated, second about three times as long 
as first, third and fourth subequal in length; rostrum extending 
beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum 
with the anterior angles more distinctly produced than in 
A. dignatus, anterior margin not or scarcely extending beyond the 
apices of the eyes,six-carinate, the two central carinations straighter 
than those of A. dignatus, lateral margins rounded and finely 
crenulate; scutellum a little broader than in À. dignatus; membrane 
in © not quite reaching the abdominal apex. 

Length © 51/2 mill. 

Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. — 
Indian Mus.). 


Family REDUVIIDÆ. 


Oncocephalus aterrimus sp. n. — Black; spots to conne- 
xivum, a single annulation to intermediate femora, two annulations 
to posterior femora, two annulations to all the tibiæ, tarsi, apices 
of coxæ and the trochanters ochraceous; head with the anterior 
lobe about twice as long as the posterior lobe, granulose, trans- 
versely impressed between the eyes, a short fine spine at base of 
antenniferous tubercles; first joint of antennæ outwardly curved, 
shorter than head, second joint twice as long as first and distinctly 
pilose; first joint of rostrum reaching eyes; pronotum granulose, 
with two more or less distinct central longitudinal levigate lines, 
the anterior angles shortly tuberculously prominent, the lateral 
margins of the prosternum visible on each side of the lateral 
margins of the anterior pronotal lobe, anterior lobe à little longer 
than posterior lobe; prosternum with two strong anterior spines; 
anterior femora strongly incrassate with a single row of small 
spines benearth, anterior tibiæ a little curved, about as long as the 
femora. 

Length 12 mill. 

Hab. : Travancore; Tenmalai, W. Ghats (ANNANDALE). 


I have only seen a single specimen of this very distinct species. 


BARDESANES gen. nov. 


Head with the anteocular portion much longer than the 
postocular, with two horizontally depressed spines before the base 
of antennæ, the anteocular portion flat, the postocular somewhat 
convexly gibbous, transverselv impressed between the eyes, 
immediately behind this impression are the ocelli, prominent and 
nearer to eyes than to each other; antennæ pilose, first joint about 
as long as pronotum and subequal in length to the second joint; 
rostrum reaching the anterior coxæ, first joint extending to the 
anterior margins of the eyes and a little shorter than the second 
joint, pronotum about as long as broad, concavely sinuately 
narrowed anteriorly where it is slightly wider than the base of 
head, the anterior lateral angles subprominent, the posterior angles 
distinctly shortly spinously prominent, the posterior margin 
subconvex, straightened before base of scutellum, the anterior 
margin truncate, moderately transversely depressed a little before 
middle; scutellum somewbhat triangular, the apical spine moderately 
curved upwards; corium slender, not covering connexivum, its 
greatest length equal to the corresponding length of membrane 


364 


which is large and broad, a large areole occupying the inner apical 
area of corium and reaching the membrane; eyes very large and 
almost meeting beneath the head; prosternum centrally longitu- 
dinally sulcate and posteriorly centrally triangularly dilated between 
the anterior coxæ ; abdomen beneath with a fine central longitudinal 
carinate line; legs slender, anterior femora not thickened, anterior 
and intermediate femora about equal in length and moderately 
curved; posterior legs long, the femora not quite reaching 
abdominal apex and shorter than the tibiæ; posterior tarsi with the 
second joint shorter than the third, posterior coxæ much wider 
apart than the intermediate coxæ which are again more widely 
separated than the anterior coxæ. ; 

A genus to be placed after Caunus in the British Indian 
enumeration. 


Bardesanes signatus sp. n. — Fuscous-brown; eyes, a large 
spot between and behind ocelli, inner claval margins, the central 
areole to hemelytra and a curved posteriorly attenuated elongate 
spot to middle cell of membrane, black; pronotum with narrow 
lateral margins and a central longitudnal linear fascia, single 
anteriorly and duplex posteriorly, piceous; tibiæ palely annulate 
near base, femora piceous-brown at apex; head finely granulose 
the ocelli bright golden-yellow; membrane very slightly passing 
abdominal apex; other structural characters as in generic diag- 
nosis. 
Length 14 mill. 


Hab. : Burma; Karennee (coll. Disr.). 


Epirodera bengalensis sp. n. — Black; anteocular portion 
of head, an oblong spot at apex of corium, rostrum, legs and abdo- 
men beneath ochraceous ; femora and tibiæ more or less annulated 
with piceous: anteocular portion of head longer than postocular 
which is globose behind eves; pronotum with the anterior lobe 
very stronglv defined, the anterior angles prominent, two central 
longitudinal ridges which are curved inwardly near middle; scu- 
tellum with the apex narrowlv spatulate; membrane reaching 
abdominal apex; abdomen beneath with a sublateral segmental 
series of black spots on each side; connexivum ochraceous, spotted 
with spiceous. 

Length 9 mill. 


Hab. : Bengal; Pusa. 


Reduvius delicatula sp. n. — Head, pronotum and scutellum 
castaneous-brown ; eves black; antennæ brownish-ochraceous; head 


beneath, rostrum and sternum castaneous brown; abdomen 
beneath, legs and connexivum ochraceous; corium brownish-ochra- 


ceous, clavus (excluding inner margin) and the subclaval area to 
corium greyish-white; membrane pale fuscous-brown; antennæ 
with the first joint a little shorter than head and considerably 
shorter than second joint; head transversely impressed at poste- 
rior margins of eyes; anterior lobe of pronotum scarcely longer 
than posterior lobe, but narrower, more globose and with the ante- 
rior angles shortly tuberculousiy prominent; posterior lobe with 
the basal angles obtusely broadly subangulate, but very slightlv 
prominent; scutellum apically finely and somewhat longly por- 
rectly spinous; rostrum with the basal joint reaching anterior mar- 
gin of eyes, distinctly shorter than the second joint; membrane 
not quite but nearly reaching abdominal apex; connexivum exposed 
on each side of hemelytra; body and legs more or less finely longly 
pilose.. 

Length 8 1/2 mill. 

Hab. : Bengal; Chapra (MACKENZIE). 


ISDEGARDES gen. nov. 


Head broad, transverse, eyes large, completely extending across 
the lateral areas of the head; antennæ with the basal joint much 
shorter than the head but extending a little beyond its apex, second 


joint slightly more than twice as long as first, slightly longer than 


third; ocelli prominent, central, slightly behind the posterior 
margin of the eyes; rostrum with the second joint much longer 
than the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, longer 
than the posterior lobe, the anterior angles laminately subangu- 
larly moderately prominent, centrally longitudinally impressed, 
posterior lobe less convex and wider than the anterior lobe, its 
lateral angles subprominent; scutellum subtriangular, a little 
foveately depressed before apex which is slender and acuminate ; 
hemelytra elongate, their costal margins parallel, membrane rea- 
ching abdominal apex with three cellular areas, the middle largest, 
the apical narrow, elongate, subtriangular; anterior femora consi- 
derably thickened, obtusely broadly angulate beneath a little betore 
middle, anterior tibiæ short, somewhat broadly compressed and 
curved, intermediate and posterior legs simple, posterior tibiæ 
very slightly curved. 
This genus is somewhat allied to Reduvius. 


Isdegardes melanocephalus sp. n. — Black; antennæ, pro- 
notum, lateral margins of corium, rostrum, body beneath and 


366 


legs, ochraceous; suffusions to sternum and a sublateral longitu- 
dinal fascia on each side of abdomen beneath, piceous-black; first 
joint of antennæ shorter than head, second joint slightly more than 
twice as long as first and slightly longer than third; ocelli prominent 
and ochraceous; rostrum robust, second joint much longer than 
the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, the anterior 
angles prominent but not spinous, centrally finely, linearly 
impressed, the impression foveately widened on disk, posterior lobe 
a little shorter and wider than anterior lobe, the lateral angles 
subprominent; scutellum with the margins ridged, a little foveately 
impressed before apex; membrane reaching the abdominal QUES 
anterior femora strongly incrassated. 
Length 8 1/2 mill. 


Hab. : Calcutta. 


Acanthaspis bombayensis sp. n. — Black; antennæ, a 
discal longitudinal stripe on each side of head at inner margins of 
eyes and a small quadrate spot at base, posterior lobe of pronotum 
(excluding its anterior margin), a large spot to corium behind 
middle, spots to connexivum, rostrum and legs ochraceous; bases 
and apices of femora more or less black (in the typical specimen 
the left side anterior femur is almost wholly black); first joint of 
antennæ longly passing apex of head but shorter than the second 
joint; rostrum robust, basal joint reaching eyes, pronotum with 
the anterior lobe sculptured and greyishly pilose, the anterior 
angles very shortly conically prominent, the posterior lobe somew- 
hat transversely rugulose, the posterior lateral angles shortly 
spinously produced, the spines directed backward; scutellum with 
a long obliquely erect spine the apex of which is ochraceous; 
membrane reaching the abdominal apex; body beneath and legs 
longly greyishly pilose; the spongy furrow to the anterior tibiæ a 
little more than one third their length. 

Length 13 mill. 


Hab. : Bombay Prov.; Igatpuri, W. GHATS. 


Allied to À. concinnula STAT. 


Scadra militaris sp. n. —Sangui ; firstand second joints 
of antennæ,apex of head above,scutellum, a broad longitudinal claval 
streak, membrane, head beneath, rostrum, sternum and legs black ; 
abdomen beneath sanguineous, with a broad sublateral fascia on 
each side of disk, black, this fascia is narrowed posteriorly and 
does not reach the abdominal apex; antennæ with the basal joint 
a little shorter than head and considerably shorter than second 


| joint, remaining joints mutilated in typical specimen; rostrum with 
the basal joint about as long or a little longer than the remaining 
joints together; head transversely impressed behind eyes; pronotum 
with the anterior lobe shorter than the posterior, moderately 
sculptured, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation 
not reaching base, posterior lobe also longitudinally impressed 
before each lateral margin; scutellum sculptured, the apical spinous 
angles curved and a little directed inwardly. 
Length 14 mil. 


Hab. : Assam; Naga Hills (DOHERTY). 


Scadra atricapilla sp. n. — Sanguineous; head from the 
transverse impression behind eges to apex, collar, first and second 
joints of antennæ, scutellum, a broad longitudinal streak to clavus, 
membrane, head beneath and sternum, black; rostrum and legs 
piceous-brown, tibiæ annulated with pale ochraceous near base; 
abdomen beneath sanguineous with a broad longitudinal sublateral 
black fascia on each side ofdisk, this fascia a little narrowed posteriorly 
and not reaching apex; antennæ with the first joint almost as long 
as head or very slightly shorter, distinctly shorter than second joint, 
both joints pilose, remaining joints mutilated in typical specimen ; 
rostrum with the basal joint about as long, as remaining joints 
together; pronotum with the anterior lobe considerably shorter 
than posterior, roundiy narrowed anteriorly, only slightiy sculptu- 
red, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation not 
extending beyond middle of posterior lobe and with the transverse 
impressior piceous, posterior lobe with a longitudinal impression 
before each lateral margin; scutellum moderately foveate at base, 
the apical spinous angles curved and a little directed inwardly; 
legs slightly, tibiæ more prominently pilose. 

Length 12 mill. 


Hab. : Sylhet (Vienna Mus.). 


GUIONIUS gen. nov. 


£ Head with the anteocular and postocular areas subequal in length, 
depressed anteriorly with the central lobe prominent at apex, the 
antenniferous tubercles prominent, the postocular area globose both 
above and beneath; ocelli very distinct; antennæ with the first joint 
shorter than head, shorter than second joint, both these joints mode- 
rately curved (remaining joints mutilated in typical specimen); ros 
trum withthe firstjoint much shorterthansecond, notreaching eyes, 
a distinct moderately broad collar at base of head; pronotum with the 


363 


anterior lobe shorter than the posterior, convexly globose, its lateral 
margins convex, with a broad central foveate sulcation which does 
not reach anterior margin and is continued on posterior lobe for 
about half its length, posterior lobe with three longitudinal punctate 
impressions, one central and one on each lateral area; scutellum 
broad, transverse, not narrowed posteriorly, apical spines wide 
apart and slightly curved, the lateral margins ridged; abdomen 
moderately dilated the connexivum broadly exposed on each side; 
legs robust, the anterior femora incrassate and armed beneath with 
a short tuberculous spine on apical area, anterior and intermediate 
tibiæ with a short apical spongy furrow; membrane not reaching 
the apical margin. 

Allied to Labidocoris by the spinous anterior femora, but differing 
from that genus by the distinct structure of the head, first joint of 
the rostrum much shorter than the second, first joint of antennæ 
shorter than head, etc. 


Guionius indictus sp. n. — ©. Head, pronotum and scutellum 
sanguineous; ; first joint of antennæ dull reddish, its apex and the 
whole of second joint black, body beneath shining black; head 
beneath, rostrum, prosternum, lateral margins of meso- and 
metasterna, legs, and lateral margins of abdomen sanguineous, disks 
of fourth and fifth and nearly the whole of sixth segment dull 
reddish; apices of tibiæ, and marginal spot to first and second 
segments black; connexivum (as seen above) sanguineous, with a 
transverse black spot at the incisures; hemelvtra black, corium 
with the lateral margins widened at posterior angle, sanguineous; 
structural characters as in generic diagnosis. 

Length 18 mill. 


Hab. : Assam (coll. Disr.). 


Schottus kandyensis sp. n. — Sanguineous; membrane 
black; corium (excluding extreme costal margin and apical angle) 
and base of membrane, reddish-ochraceous; antennæ black, first 
joint sanguineous, basal joint about as long as head, second about 
one fourth longer than first, third and fourth subequal in length, 
first and second stoutest, third and fourth slender and pilose; head 
transverselv impressed behind eyes and just before ocelli; rostrum 
with the first joint longer than second, very little shorter than 
second and third together; pronotum with the anterior lobe mode- 
rately sculptured, centrally longitudinally impressed, posterior lobe 
centrally and sublaterally longitudinally sulcate, the central sulca- 
tion not reaching base; scutellum triangulate posteriorly, the 


mucronate angles widely separated ; membrane not quite reaching 

abdominal apex; anterior femora moderately thickened with a 

distinct tuberculous spine a little beyond middle of under surface. 
Length 11 mill. 


Hab. : Ceylon ; Kandy (GREEN). 


Harpactor mæandrus sp. n. — Coral-red; antennæ, eyes, 
a central triangular spot behind ocelli, a large anterior transverse 
spot to posterior lobe of pronotum, hemelytra, apices of anterior 
and intermediate femora, the whole of the posterior femora, tibiæ, 
tarsi excluding base, apical half of rostrum, lateral sternal spots, 
stigmatal spots and apical third to abdomen beneath, black; head 
about as long as pronotum, anteocular and postocular areas sub- 
equal in length; first joint of antennæ about as long as anterior 
femora; first joint of rostrum shorter than second and reaching 
middle of eyes; anterior lobe of pronotum with two small but 
distinct tubercles on disk a little behind middle, between them a 
foveate impression, posterior lobe considerably longer than the 
anterior with the lateral angles broadly subprominent; membrane 
reaching or very slightly passing the abdominal apex; legs some- 
what longly pilose; the coral-red connexivum prominent and 
recurved on each side of the black hemelvtra. 

Length 13 mill. 


Hab. : Tenasserim (coll. DisT.). 


Sphedanolestes Badgleyi sp. n.-- Head, antennæ, rostrum, 
pronotum, scutellum, sternum and legs black or piceous; a longitu- 
dinal fascia to head beneath and the abdomen beneath, ochraceous, 
the latter with a sublateral series of irregularlv placed black spots; 
hemelytra pale bronzly-brown ; head about as long as pronotum, 
anteocular portion shorter and narrower than the postocular; anten- 
næ with the first joint as long as the anterior femora, almost equal 
in length to the second joint; rostrum reaching the anterior coxæ, 
first joint reaching eyes, shorter than second joint; pronotum with 
both lobes broadly, longitudinally sulcately impressed, posterior 
angles slightlv nodulose, posterior marginstraight; femoranodulose; 
membrane passing the abdominal apex. 

Length 11 mill. 

Hab. : Assam (BADGLEY — Brit. Mus.). 


Sphedanolestes Bowringi sp. n. — Black; pronotum, 
scutellum and sternum coral-red; first joint of rostrum (excluding 
base and apex), a large spot on each side of head in front of eyes 


370 | Se 


and beneath base of antennæ, a small spot on each side of head 
behind eyes and in front of ocelli, connexivum, abdomen beneath 
and bases of femora pale luteous; two spots on posterior area of 
connexivum, tessellate markings on each lateral area of abdomen 
beneath, and abdominal apex, black; first joint of antennæ about 
as long as anterior femora, black (remaining joints mutilated in 
typical specimen); anterior lobe of pronotum centrally longitudinally 
sulcate, posterior lobe centrally broadly impressed; pronotum 
- about as long as head, basal margin straight, posterior angle a little 
broadly, roundly prominent; membrane with the apical area 
brownish ochraceous and considerably passing the abdominal apex; 
femora nodulose. 
Length 9 mill. 


Hab : «India » (BowRiING. — Brit. Mus.). 


Allied to S. trichrous STÂL, a species I have not seen, but from 
the description of which $S. Bowringi differs by the colour of the 
rostrum,spots to head, and the colour and markings of the abdomen 
beneath. 


Sphedanolestes himalayensis sp. n. — Head above, 
antennæ and legs black; anteocular area of head (excludly apical 
spot) a spot between eyes, and a longitudinal spot behind the trans- 
verse impression, extreme base of head, pronotum, scutellum, 
abdomen above and beneath, sternum and bases of femora sangui- 
neous; head beneath, rostrum, coxæ and trochanters ochraceous; 
abdomen above apically and sublaterally black; corium pale 
brownish-ochraceous with the veins darker, membrane pale 
flavous hyaline; head about as long as pronotum,anteocular a little 
shorter and narrower than postocu'ar area; antennæ with the first 
joint as long as the anterior femora; pronotum with the anterior 
lobe convex, centrally longitudinally sulcate, the posterior lobe 
centrally broadly impressed, the posterior angles broadly rounded, 
slightly prominent; rostrum reaching the anterior coxæ, its apex 
piceous, first joint reaching eyes, shorter than second joint; mem- 
brane considerably passing the abdominal apex; body and legs 
pilose, the legs and margins of connexivum longlv pilose. 

Lengt 11 mill. 

Hab. : East Himaläyas. 


By the sanguineous pronotum allied to the preceding species, 
S. Bowringi (DIST.). 


Sphedanolestes rubecula sp. n. — Head and scutellum 
black; pronotum and sternum sanguineous; abdomen beneath sor- 
LA 


didly piceous shaded with black and with a large pale basal spot; 
legs black, coxæ and extreme bases of anterior femora sanguineous ; 
hemelytra pale bronzy-brown, corium distinctly longitudinally 
grooved, membrane finely wrinkled; head about as long as prono- 
tum, postocular area a little longer and broader than anteocular 
area, with two prominent tubercles just behind the transverse 
impression between the eyes; antennæ with the first joint black 
about as long as the anterior femora (remaing joints mutilated in 
typical specimen ; pronotum centrally longitudinally impressed on 
anterior lobe, centrally and broadly impressed on posterior lobe, the 
posterior angles a little prominent and nodulose, the posterior mar- 
gin not quite straight, a little concave; rostrum with the first joint 
reaching eyes, shorter than second joint; membrane considerably 
passing abdominal apex ; femora regularly nodulose; legs somewhat 
longly pilose. ; 
Length 8 mill. 


Hab. : Mergui (coll. DIsr.), 


Macracanthopsis nigripes sp. n.— Head pronotum, scutel- 
lum and body beneath luteous; antennæ and spines behind their 
base, eyes, hemelytra, legs and lateral margins of abdomen beneath, 
black; abdomen beneath more stramineous than luteous; antennæ 
with the first joint as long as the head, pronotum and scutellum 
together ; head about as long as pronotum, transversely impressed 
between the eyes, spines behind base of antennæ long, obliquely 
upwardly directed, first joint of rostrum much shorter than second, 
second about as long as first and third together; pronotum with the 
anterior lobe tumid and centrally impressed, posterior lobe cen- 
trally foveately impressed, the impression not reaching the posterior 
margin ; anterior femora moderately incrassated and nodulose, 
apices of intermediate and posterior femora nodulose. 

Lengt 8 1/2 mill. 


Hab. : Travancore ; Pallode near Trivandrum and Maddathoray, 
W. Ghats (ANNANDALE). 


Allied to M. nodipes REUT. but smaller, first joint of antennæ 
longer, spines behind antennal bases also a little longer and more 
slender, legs black, etc. 


Macracanthopsis Hampsoni sp. n. — Head, pronotum and 
scutellum pale ochraceous; two central longitudinal lines to head 
from ocelli to base, and a broad sublateral fascia on each side of 
pronotum black; body beneath and legs stramineous, abdomen 
beneath with a longitudinal sublateral black fascia, the legs obscure 


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SENTE RP CI ET 
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372 


annulated with black ; hemelytra black, about apical half of mem- 
brane pale hyaline ; head about as long as pronotum, anteocular 
distinctly shorter than postocular area, a long obliquely erect black 
spine behind the base of each antenna which are black and te 
first joint of which is slightly longer than head and pronotum 
to gether; first joint of rostrum not reaching eyes, much shorter 
than second joint; pronotum with the anterior lobe tumid and cen- 
trally impressed, the anterior angles short but distinct, posterior 
lobe centrally foveately impressed, the posterior angles moderately 
but distinetly subangularly prominent; scutellum with the margins 
and apex carinately elevate; membrane longly passing the abdominal 
apex ; legs slender, anterior femora moderately incrassated and 
nodulose, apices of intermediate and posterior femora nodulose. 
Length 12 mill. 


Hab. : Nilgiri Hills (HAMPSON). 


OCCAMUS gen. nov. 


Head about as long as pronotum, transversely impressed between 
eves, ante-ocular much shorter than post-ocul:r area, a short 
tuberculous spine above bases of antennæ, post-ocular area attenua- 
ted towards base; antennæslender, lirstjointabout as long asanterior 
femora, slightly shorter than second; rostrum with the first joint 
passing eyes, first and second joints subequal in length; pronotum 
with the anterior lobe shorter than the posterior,moderately globose 
and sculptured, with a distinct short suberect spine at each anterior 
angle, posterior lobe with a much longer almost straight slender 
spine at each lateral angle, and two shorter erect spines on disk a 
little before base, posterior margin sinuate; scutellum with two 
spines, one near base almost straight, the other at apex long and 
strongly recurved; anterior femora moderately regularly thickened, 
straight, the anterior tibiæ only very slightly shorter than the 
femora, curved, their apices slightly dilated and truncale, inter- 
mediate and posterior legs slender; membrane not reaching the 
abdominal apex. 


Allied to Alemena STAr. 


Occamus typicus sp. n. — Head, antennæ and pronotum 
brownish-ochraceous; body beneath, rostrum and legs ochraceous, 
apical area of abdomen, above and beneath, piceous or black, but 
even there the connexivum is ochraceous; corium ochraceous; 
membrane dull greyish ; body finely pilose, legs much more longly 


pilose; femora obscurely fuscously annulate near apices; apex of 
first joint of antennæ fuscous; structural characters as in generic 
diagnosis. 

Length 12 mill. 

Hab. : Ceylon; Peradeniya (GREEN). 


Nagusta singalensis sp. n. — Head uniformly black or 
fuscous; antennæ uniformly brownish-ochraceous; pronotum, 
scutellum, and hemelytra more or less testaceous-brown sprinkled 
with cinereous; rostrum and legs brownish-ochraceous, body 
beneath cinereous speckled with brownish, abdomen beneath with 
a central longitudinal brown line; first joint of antennæ almost as 
long as head and pronotum together, second joint a little shorter 
than first; rostrum with the first joint a little longer than the 
remaining joints together; head with an oblique spine behind the 
base of each antenna, the postocular portion a little more than 
twice as long as the anteocular portion; pronotum a little shorter 
than the head, the posterior lobe very obtusely bituberculate near 
base, the lateral angles produced in slender brown spines which 
are a little recurved ; hemelytra nearly reaching the abdominal apex, 
the discoidal cell a little longer than broad, membrane glossy 
cinereous brown, the veins prominent and piceous. 

Length dj 13 mill. 


Hab. : Ceylon, Peradeniya (GREEN). 


Allied to N. macroloba BERGR. but with the discoidal cell of the 
corium distinctly longer than broad and with the antennæ and legs 
concolorous, not palely annulated; head uniformly black, etc. 


Henricohahnia Badgleyi sp. n. — Head, pronotum and 
sternum dull black; rostrum, legs, abdomen beneath and hemelytra 
castaneous-brown; antennæ with the first joint black, moderately 
thickened, about as long as the postocular portion of the head, 
second joint ochraceous, about twice as long as first (remaining 
joints mutilated in typical specimen); head coarsely punctate, 
shortly spinous on lateral margins, postocular portion a little 
longer than anteocular portion, the central lobe prominent and 
spinously anteriorly produced; rostrum with the first joint short, 
about reaching eyes, second joint twice as long as first; pronotum 
with the posterior lateral angles subprominent not spinous, the 
lateral margins sinuate and narrowing anteriorly, the anterior half 
with longitudinal series of punctures and with a faint central 
longitudinal impression, the posterior area thickly punctate and 
finely rugulose; clavus more or less ochraceous, the apex black ; 


374 


connexivum in 4, exposed beyond the middle of the hemelytra and 
there exhibiting two ochraceous spots; abdomen beneath longitudi- 
nally paler on disk; femora more or less granulose, the anterior 
femora distinctly thickened and laterally spined along inner margin. 
Length j 12 mill., breadth between pronot. angles 3 mill. 


Hab. : Assam ( BADGLEY. — Brit. Mus.). 


Allæorhynchus collaris sp. n. — Head and pronotum glossy 
black ; anterior margin of pronotum somewhat broadly ochraceous ; 
scutellum black; corium ochraceous with about apical half and 
clavus, black; membrane pale fuscous; connexivum ochraceous 
spotted with black; body beneath black; rostrum, legs and anterior 
margin of prosternum ochraceous; antennæ with the first and 
second joints ochraceous, the second a little darker and more than 
half as long again as first; pronotum with the anterior lobe longer 
than the posterior, its disk convex, its lateral margins rounded, 
posterior lobe broader than anterior, its lateral margins obliquely 
rounded, lateral margins of both lobes longly palely pilose; mem- 
brane not reaching the abdominal apex; rostrum with the second 
joint longer than third; anterior and intermediate femora mode- 
rately incrassated and medially obtusely somewhat dentately 
ampliated. 

Length ©, 6 mill. 


Hab. : N. W. India; Kumaon. 


In colour markings most closely allied to the Ceylonese species 
A. Nietneri STEIN, Which I have not seen. 


Nabis mussooriensis sp. n. — Head black with a short 
oblique ochraceous line proceeding from inner margin of each eje 
towards base; pronotum brownish-ochraceous, anterior lobe with 
the anterior and lateral margins and a central spot before the trans- 
verse impression piceous or black, posterior lobe much suffused 
with piceous and with an anterior central quadrate piceous spot; 
scutellum black; hemelytra piceous-black, apex of clavus ochra- 
ceous, apical margin of membrane with small scattered ochraceous 
spots; connexivum black with small transverse ochraceous spots, 
body beneath piceous or black; legs brownish ochraceous, more 
or less annulated with piceous, femora with a broad subapical 
annulation, tibiæ more regularly and narrowly annulated; antennæ 
brownish ochraceous, first and second joints annulated with 
piceous, first joint about as long as head, second and third about 
equally long and each considerably longer than first; rostrum 
about reaching the intermediate coxæ, first joint black, remainder 


brownish ochraceous, annulated with piceous; pronotum elongate, 
anterior lobe longer than the posterior and with a distinct anterior 
collar, its disk moderately convex and its lateral margins roundly 
sinuate, posterier lobe broadly ridged at base ; scutellum foveately 
impressed on disk; corium moderately ampliately rounded near 
middle; membrane slightly passing the abdominal apex ; abdomen 
beneath thickly, finely, greyishly sericeous. 
Length ®, 9 mill. 


Hab. : N. W. India; Mussoorie. 


This species appertains to the subgenus Æptus HAHN, and is allied 
to the South African N. /Æptus] hottentota REUT. 


Famly SALDIDÆ. 


Salda inconstans sp. n. — Pitchvy-black, thickly shortly palely 
pilose ; legs ochraceous, more or less streaked with black orpiceous ; 
corium spotted with greyish-ochraceous, first and second spots at 
about one third from base and each enclosing a dark spot, one on 
each side of apex of clavus, two (larger) near each of these on corium, 
a large irregular spot on disk of corium before membrane and 
another spot on subcostal area near apex; membrane pale grevish- 
ochraceous, a black spot near each outer margin, the apex and cen- 
tral longitudinal suffusions pale fuseous, the base narrowly piceous; 
antennæ with the third and fourth joints subequal in length or third 
slightly longer than fourth ; rostrum reaching the posterior cox£æ ; 
pronotum more than twice broader than long, the lateral margins 
roundly oblique, the posterior margin moderatly concavely sinuate 
before scutellum, and with a transverse impression on disk; scutel- 
lum broad, trausversely impressed before middle; corium with the 
costal margin moderately convexly rounded ; membrane passing the 
abdominal apex ; tibiæ spinulose. 

Var. a. Corium with a single ochraceous spot on costal margin 
before apex, membrane darker the suffusions piceous. 

Var. b. Corium with a central apical pale spot before membrane 
with is marked and shaded as in typical form. 

Length 4 1/2 mil]. 


Hab. : Punjab; Simla Hills, Matiana (ANNANDALE). 


Under stones at edges of mountain streams; jumping and flving 
at edge of pond (N. ANNANDALE). 


Salda Fletcheri sp. n. — Black; apical joint of antennæ, 
rostrum, coxæ, legs and abdominal segmental margins more or 
less ochraceous; corium black with the costal margin, a spot near 


ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 IX 1909. 25 


376 


apex and base of each side of clavus, a basal longitudinal streak, 
four spots on subcostal area and three on inner area ochraceous, 
those on the subcostal area somewhat whitish ; membrane piceous, 
the lateral margins and a transverse series of four spots behind 
middle ochraceous, nearer base a transverse series of more obscure 
spots; antennæ with the third and fourth joints subequal in length, 
second longest; pronotum with the basal margin strongly concavely 
sinuate before scutellum, the lateral margins oblique, a little 
sinuate, the anterior margin about half the breadth between 
posterior angles; corium somewhat convexly rounded at costal 
margin; scutellum foveately impressed on disk; rostrum reaching 
the posterior coxæ; tibiæ distinctly spinulose. 

Length 4 1/2 mill. 

Hab. : Ceylon; Madulsima (BAINBRIGGE-FLETCHER. — Brit. Mus.). 


Salda pusana sp. n. — Allied to S. Fletcheri Disr., but with 
the antennæ and rostrum wholly black; legs black, base of anterior 
femora and more than basal halves of intermediate and posterior 
femora,and basal annulations to tibiæ, pale ochraceous; corium with 
the pale costal margin narrowed and somewhat interrupted before 
apex, the spots on subcostal area three in number; antennæ with 
the third jointslightly longer than fourth, other structural characters 
as in S. fletcheri. 

Length 4 1/2 mill. 


Hab. : Bengal; Lebong, 5000 feet (LEFROY). 


M° LerRoY send me three specimens of this species (all unfortun- 
ately more or less mutilated in condition) fron the Pusa collection. 


+ Cod 


DESCRIPTIONS Dé PHYTOPHAGES AFRICAINS 


par H. Clavareau 


MEGALOPINAE. 
1. Sphondylia basalis n. sp. — Long. 10 à 12 mill., 
larg. 3 1/2 à 4 mill. — Oblong, allongé, atténué en avant, les 


élytres subrectangulaires. Entièrement d’un noir mat en dessus 
avec la base du pronotum et celle des élytres fauve, une 
tache fauve le long de la marge antérieure de chaque côté dans 
l’angle du sommet, les élytres avec une tache villeuse grise, trans- 
versale et arquée au tiers postérieur, remontant le long de la suture 
jusqu’au tiers antérieur. Dessous noirâtre revêtu d’une longue 
pubescence gris-jaunâtre passant au jaune fauve le long des tibias 
postérieurs, les fémurs postérieurs largement teintés de fauve, sauf 
leur base et leur sommet. 

Tête pubescente de gris, finement ponctuée avec une fossette peu 
marquée au milieu du front et le vertex finement sillonné ; antennes 
noirâtres. Pronotum plus large que long, assez convexe, profondé- 
ment sillonné le long de la marge antérieure à une certaine distance 
de celle-ci et le long et assez près de la base, couvert d’une 
longue pubescence gris-jaunâtre, couchée, plus dense par endroit et 
très irrégulièremeut disposée, la surface à ponctuation très irrégu- 
lière à intervalles rugueux. Ecusson très petit, noir, le sommet teinté 
de fauve. Elytres plans sur le disque, déclives sur les côtés et au 
sommet, déprimés au tiers antérieurl el ong de la suture, le calus 
huméral très saillant, la marge latérale rebordée, ainsi que la suture, 
jusque vers le quart antérieur, la surface assez grossièrement cha- 
grinée, avec des points épars très rapprochés, les rugosités et les 
points diminuant d'intensité à mesure qu'ils se rapprochent du 
sommet. Pygidium noir, couvert d’une pubescence pareille à celle 
du dessous, celui-ci moins rugueux et plus pubescent que le dessus. 
Pattes finement ponctuées sur les fémurs et plus grossièrement et 
plus densément sur les tibias qui sont légèrement brunâtres sur le 
milieu. 

Hab. : Nguelo (Usambara), par H. RoLLE. Deux exemplaires, ma 
collection. 


2. Colobaspis suturalis n. sp. — Long. 10 mill., larg. 
3 3/4 mill, — Oblong, allongé, atténué en avant, arroadi en 
arrière. Tête et pronotum jaune testacé. Elytres jaune testacé, 
avec une large tache longitudinale noir bleuâtre, couvrant plus des 


378 . 


deux tiers, depuis l'épaule jusque vers le cinquième du sommet, de 
façon à laisser une large bande suturale claire de la couleur foncière, : 
élargie en avant et en arrière ; couverts sur la tache obscure d’une 
pubescence couchée brune, très dense, et sur les parties claires 
d’une pubescence jaune, moins dense. Dessous jaune testacé clair, 
entièrement revêtu d’une pubescence jaunâtre, les tibias brun foncé. 

Tête à ponctuation dense, assez régulière ; front sillonné longitu- 
dinalement, le sillon formant une vague fossette entre les yeux ; 
ceux-ci anguleusement et largement échancrés ; épistome allongé, 
tronqué au sommet, séparé du front par un sillon joignant les 
cavités antennaires ; mandibules testacées ; antennes noir brunâtre, 
avec le premier article testacé. Pronotum subhexagonal, tronqué et 
rebordé en avant et en arrière, les côtés obliques en avant, brus- 
quement rentrant vers la base, formant au tiers postérieur une 
saillie subanguleuse assez prononcée, ponctuation semblable à 
celle de la tête et des points émerge (ainsi que sur la tête) une 
pubescence jaune dressée et irrégulièrement espacée ; une tache 
brune se remarque à l’extrémité des angles antérieurs qui sont for- 
tement abaissés. Ecusson plus large que long, tronqué en avant, 
arrondi en arrière, irrégulièrement ponctué. Elytres plus larges 
que le pronotum à la base, le calus huméral très saillant, plus fine- 
ment rebordé le long de la suture que sur les côtés, le rebord sutu- 
ral disparaissant vers le tiers antérieur, les côtés presque parallèles 
jusqu’au tiers postérieur, faiblement atténués ensuite jusqu’au som- 
met qui est largement et séparément arrondi, la surface couverte 
de gros points assez régulièrement espacés, très denses, non dis- 
posés en séries linéaires et dont les intervalles forment un réseau 
de mailles irrégulières, sinueuses et transversales. Pygidium sub- 
triangulaire, assez rugueux et pubescent de gris. Dessous à ponc- 
tuation assez fine, largement espacée. Tibias antérieurs droits, les 
médians faiblement et les postérieurs fortement arqués, fémurs 
postérieurs très épais et inermes. 

La description est établie sur un exemplaire © ; le a probable- 
ment les fémurs postérieurs dentés. 


Hab. : Mozambique (par feu le docteur PLASON, de Vienne). Un 
exemplaire, ma collection. 


CRIOCERINÆ. 
3. Crioceris usambarica n. sp. — Long. 9 à 10 mill., 
larg. hum. 3 1/2 mill. — Ovalaire, très atténué en avant, sensi- 


blement dilaté et largement arrondi en arrière, peu connexe, 
rouge brique sanguin, tantôt foncé, tantôt clair, lisse, brillant; 
sternum, pattes et antennes noirs. 


379 


Tête allongée avec la moitié antérieure garnie de longs poils jau- 
nâtres, fortement rétrécie en arrière des yeux, qui sont anguleuse- 
ment et profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués 
avec une fossette médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et 
brillant; antennes très longues, robustes, atteignant le milieu du 
corps, noir mat, à premier article rougeâtre, brillant. Pronotum un 
tiers plus long que large, convexe, sensiblement retréci après le 
milieu, les côtés antérieurs arrondis et grossièrement ponctués, les 
points peu rapprochés, le disque avec une ligne longitudinale peu 
régulière de points petits, assez espacés et disposés sans ordre, la 
marge antérieure presque droite, finement rebordée, la base légè- 
rement arrondie avec une profonde fossette au-dessus de l’écusson. 
Celui-ci, court, en triangle curviligne, le sommet tronqué. Elytres 
beaucoup plus larges que le pronotum à la base, peu convexes sur 
le disque, s’élargissant après le milieu, le sommet arrondi, le calus 
huméral saillant avec une courte impression du côté interne ; plus 
ou moins impressionnés transversalement au quart antérieur; la 
marge latérale finement rebordée; la surface couverte de séries lon- 
gitudinales et régulières de points, plus fins au sommet qu’à la base, 
les interstries plans, sans aucune trace de ponctuation et non relevés 
en côtes au sommet Abdomen entièrement fauve, brillant, fine- 
ment pointillé, à pubescence jaunâtre, courte et éparse; sternum à 
pubescence pareille à celle de l’abdomen, sauf sur le métasternum 
qui est glabre et brillant. Pattes médiocres, brillantes, revêtues 
de poils jaunâtres, plus serrés sur les tibias et les tarses que sur 
les fémurs. | 

Beaucoup pluslarge que C. caffra Lac. et C. Weisei CLAV.(||crassicor- 
nis WSsE) s’en distingue par la coloration entièrement noire du ster- 
num, par la ponctuation plus fine des-élytres, par le sommet de 
ceux-ci qui n’est pas relevé en côtés et surtout par la longueur des 
antennes qui atteignent le milieu du corps. 


Hab. : West Usambara. Collection REINECK. Afrique orientale 
allemande : Bomole, X. XII. 05, 1,100 m. et Amani, X. XII. 05, 
900 m. Collection du Deutsche Entomologische National Museum 
de Berlin; Usambara (Neuelo), par H. ROLLE, ma collection. 


4. Crioceris zonalis n. sp. — Long. 8 mill., larg. #4 mill. 
— Ovalaire très atténué en avant, largement arrondi en arrière, 
très lisse et brillant. Testacé rougeâtre, avec le tiers de la base 
des élytres et une large bande transversale à bords déchiquetés, 
au tiers postérieur, noir brillant. Dessous de la couleur du dessus, 
avec les côtés du métasternum et les pattes noirs, les fémurs 
antérieurs et médians maculés de rouge. 

Tête allongée, fortement retrécie en arrière des yeux, qui sont 


380 


profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués avec 
une fossetie médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et brillant; 
front noirâtre couvert de poils jaunâtres ; antennes rougeûtres, leur 
tranche dorsale noirâtre, à pubhescence grise, courte, les 3 ou 4 pre- 
miers articles brillants. Pronotum un tiers plus long que large, 
convexe, sensiblement rétréci après le milieu, à ponctuation fine, 
éparse, disposée sans ordre et très inégalement espacée, Ecusson 
en triangle curviligne, arrondi au sommet, de la couleur du 
pronotum. Elytres convexes, beaucoup plus larges que le pronotum 
à la base, s’élargissant faiblement après leur milieu, le sommet 
arrondi, le calus huméral saillant, la margelatérale largementbordée 
d’un bourrelet saillant, ils sont couverts de séries longitudinales de 
points fins, très espacés et ocellés dans les parties rougeâtres. La 
bande noire basale est nettement limitée en ligne droite, celle au 
tiers postérieur est sinueuse et se dilate faiblement à la suture et 
d’une façon plus accentuée aux côtés. Dessous lisse, brillant, à 
pubescence grisätre, peu dense le long des segments abdomi- 
naux. Pattes brillantes, la tranche dorsale des fémurs avec quelques 
points entremêlés de poils grisâtres. 

Haib. : Bena-Bendi (Sankuru, Congo belge) Janvier 1895. L. CLOE- 
TENS. Un exemplaire : Collection du Musée d'histoire naturelle de 
Bruxelles. 


». Lema Seeldrayersi n. sp. — Long. 11 mill., larg. 4 mill. 
— Subovalaire, élargi en arrière, très atténué en avant. Tête 
et pronotum lisses, brillants, testacés. KElytres noir verdâtre, 
très brillants, à ponctuation fine, disposée en séries longitu- 
dinales, les interstries plans, relevés en côtes au sommet, qui est 
arrondi. Dessous et pattes noirs, le dessous de la tête, le prosternum 
et les > derniers segments abdominaux jaune fauve. 

Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux, qui sont profon- 
dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et garnis de 
poils jaunâtre ; vertex entièrement lisse, avancé triangulairement 
sur le front avec une fossette dans l’angle antérieur, la partie anté- 
rieure jusqu’au niveau des antennes est noirâtre et densément 
couverte de poils brunâtres ; antennes robustes, atteignant la moitié 
du corps, d’un noir mat, avec les trois premiers articles lisses et 
fauves. Pronotum très convexe, plus long que large, dilaté sur les 
côtés, étranglé en arrière en deçà du milieu, les angles antérieurs 
arrondis, transversalement et fortement impressionné à quelque 
distance de la base, celle-ci presque droite et finement rebordée 
comme la marge antérieure, qui est arrondie, le disque uni avec, au 
milieu,deux séries longitudinales de points fins, inégalementespacés, 
les angles antérieurs à ponctuation épaisse, peu dense. Ecusson 


en triangle équilatéral, arrondi au sommet, rougeâtre, bordé 
de noir. Elytres à peu près du double plus larges que le pro- 
notum à la base, assez convexes, déprimés sur le disque au tiers 
médian, les côtés et le sommet très déclives, la base presque droite, 
les épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté 
interne par une impression sulciforme garnie de points épais. 
Pattes peu robustes, d’un noir brillant. 

Cette espèce est voisine de la L. calabarica CLARK, elle en diffère 
par sa forme plus allongée et la coloration de son abdomen. 


Hab. : Lenghi-Lukula (Congo belge). Un exemplaire, ma collec- 
tion. 


6. Lema striata n. sp. — Long. 12 mill., larg. 4 1/2 mill. 
— Subovalaire, élargi en arrière, atténué en avant. Tête, pro- 
notum et antennes testacés et lisses. Elytres noir verdâtre ou 
violacé, brillants avec des stries profondes formées par des séries 
longitudinales de points épais très rapprochés, lesinterstries finement 
et irrégulièrement pointillés, très légèrement convexes en avant, 
plus accentués en arrière. Dessous et pattes noirs, sauf le dessous 
de la tête, le prosternum qui sont rougeâtres et les trois derniers 
segments abdominaux qui sont fauves. 

Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux qui sont profon- 
dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et fortement 
ponctués ; front assez relevé, divisé en arrière par un sillon médian 
court et assez profond; vertex entièrement lisse, triangulaire, angu- 
leusement avancé en avant où se remarquent deux tubercules 
géminés ; noir et densément couvert de poils jaunâtres sur la partie 
antérieure jusqu’au niveau des antennes; celles-ciet l’écusson pareils 
à ceux de L. Seeldrayersi. Pronotum plus anguleusement dilaté sur 
les côtés et élytres un peu plus convexes que chez celle-ci, sans 
aucune trace d'impression médiane. 

Diffère de la précédente, par la ponctuation élytrale, par la forme 
des interstries qui sont convexes, alors que chez L. Seeldrayersi 
ils sont plans, par l’absence d'impression discale sur les élytres, 
par la coloration des trois derniers segments abdominaux qui sont 
fauves chez la striata, tandis que l’abdomen de L. Seeldrayersi 
est entièrement teinté de fauve. 

Hab. : Kassongo à Stanley Falls (Congo belge) Row, collection du 
Musée d'histoire naturelle de Bruxelles; Stanleyville (Congo belge) 
par E. SEELDRAYERS, ma collection. Deux exemplaires. 


7. Lema Bravai n.sp. — Long.3-3 1/2 mill.,larg. 1-1 1/4 mill. 
— Allongé, les côtés parallèles, arrondi en arrière. Tête bril- 


MONTS SE PE SANT VOUS ERE CT PT D UT 
382 

lante, brun clair ou noirâtre. Antennes testacées devenant plus 

obscures au sommet. Pronotum brillant, testacé. Elytres testacé 

clair, avec une étroite ligne suturale obscure. 

Tête densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le vertex qui 
est lisse et légèrement saillant, médiocrement rétrécie en arrière 
des veux, qui sont faiblement échancrés, les sillons latéraux peu 
marqués; antennes peu robustes, atteignant la moitié du corps, 
couvertes d’une pubescence grise, sauf les deux premiers articles 
qui sont plus pâles et lisses. Pronotum très convexe, beaucoup plus 
long que large, la marge antérieure largement arrondie, les côtes 
arrondis, étranglés en arrière ; sillonné transversalement près de la 
base, qui est presque droite, finement rebordée et liserée de noir, 
le disque avec une double rangée de points médiocres, les angles 
antérieurs couverts de points plus forts. Ecusson noirâtre, en trian- 
gle équilatéral, tronqué au sommet. Elytres près du double plus 
larges que le pronotum à la base, assez convexes, plans sur le disque 
sans aucune trace d'impression médiane, les épaules arrondies, avec 
le calus huméral saillant et limité du côté interne par une impression 
sulciforme, la surface couverte de séries longitudinales de points 
assez forts, les interstries plans un peu relevés au sommet qui est 
orné d’une saillie subtriangulaire et lisse assez prononcée placée à 
la jonction de la 2° et 9° strie. Dessous noirâtre (sauf le prosternum), 
à pubescence grisätre. Pattes testacées, les crochets et l'extrémité 
des articles des tarses rembrunis. 


Hab. : Ile du Cap Vert. Brava 300 mètres. Novembre 1898. 
L. FEA. Un couple : Collection du Musée Civique d'histoire naturelle 
de Gênes, la mienne. 


8. Lema democratica n. sp. — Long. 5 à 6 mill., larg. 1 1/2 à 
1 3/4 mill. — Peu allongé, subparallèle et peu convexe. Tête et pro- 
notum lisses, d’un brun clair. Elytres très brillants, vert obscur, 
parfois maculé de jaune au sommet. 

Tête lisse, subquadrangulaire, rétrécie en arrière des yeux, qui 
sont globuleux et échancrés, sillons latéraux assez marqués, front 
assez relevé et divisé en arrière par un court sillon médian, la moi- 
tié antérieure el les sillons latéraux couverts de quelques poils jau- 
nâtres ; elle est d’un testacé plus ou moins clair sur la moitié anté- 
rieure, s’obscurcissant graduellement sur le front et sur le vertex; 
antennes assez grêles, atteignant à peine la moitié du corps, noirà- 
tres, à pubescence grise, les premiers articles plus ou moins testacés. 
Pronotum convexe, un peu plus long que large, fortement retréci 
sur les côtés en deçà de son milieu, transversalement impressionné 
près de la base, qui est à peu près droite, la marge antérieure légè- 
rement arrondie et finement rebordée comme la base, les angles 


a 


antérieurs très saillants, les postérieurs obtus, lasurface très brillante 
et lisse. Ecusson subtriangulaire, tronqué au sommet, lisse et bril- 
lant, de la couleur du pronotum. Elytres du double plus larges que le 
pronotum, tronquésen ligne droite à la base, les côtés subparallèles, 


_Aegèrement élargis au tiers postérieur, presque plans en dessus, dé- 


priméstransversalement au tiers médian, très déclivesen avant eten 
arrière sur les côtés, ayant entre les épaules une impression sulci- 
forme assez indiquée; ils sont couverts d’une ponctuation assez fine, 
bien marquée, un peu plus forte en avant qu’en arrière et disposée 
en séries longitudinales et régulières (la 9° strie entière), les inter- 
tries plans, un peu relevés au sommet. Dessous, testacé obscur, sauf 
l’abdomen qui est plus pâle, à pubescence jaunâtre peu dense, 
pareille à celle de la tête. Pattes peu robustes, testacé pâle avec le 
sommet des tarses rembruni. 

La coloration de cette Lema paraît être très variable, les deux 
exemplaires que j’ai sons les yeux différant assez sensiblement. Chez 
le type, le pronotum est d’un brun foncé presque noir et les éfytres 
sont uniformément verts; chez la var. testaceicollis, le pronotum 
est testacé avec les côtés et une petite tache médiane, située près 
de la marge antérieure obscure, lesommet des élytres est testacé clair 
et le dessous est plus pâle encore que chez le type. 


Hab. : Ile du Cap Vert. S. Nicolau, 400 m., novembre 1898, 
L. FEA. Deux exemplaires. Collection du Musée civique d'Histoire 
naturelle de Gènes. 


9. Lema Moffartsi n. sp. — Long 5 mill., larg. 2 mill. — 
Allongé, les côtés parallèles, atténué en avant, arrondi en arrière. 
Tête et pronotum d’un testacé roux. Elytres bleu foncé presque 
noir, avec le sommet testacé clair. Dessous noir obscur, à 
pubescence gris Jjaunâtre, sauf le prosternum qui est de la couleur 
du pronotum et les trois ou quatre derniers segments abdominaux 
qui sont testacé clair. Pattes noires. 

Tête rouge, densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le 
vertex qui est lisse et brillant, médiocrement retrécie en arrière 
des yeux qui sont profondément échancrés; front plan et ponctué 
avec un petit sillon médian. sillons latéraux assez marqués; labre et 
épistome noirâtres ; antennes peu robustes, atteignant la moitié du 
corps, noiratres, à pubescence grise, sauf ls deux premiers articles 
qui sont brunâtres et brillants. Pronotum convexe, un peu plus 
long que large, la marge antérieure subarrondie et très finement 
rebordée ainsi que la base, les angles antérieurs saillants et tubercu- 
liformes, les côtés dilatés en avant, étranglés en arrière par un 
sillon transversal parallèle à la base, légèrement dilatés ensuite jus- 
qu’à la base, qui est presque droite, le disque avec un étroit sillon 


384 


linéaire, parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une im- 
pression peu accusée, ponctuation discale exclusivement fine, à peine 
visible. Ecusson noirâtre,en triangle équilatéral.le sommet tronqué. 
Elytres à peu près du double plus larges que le pronotum à la base, 
assez convexes, déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés et 
le sommet très déclives, la marge antérieure droite, les épaules 
arrondies, avec le calus huméral saillant et limité au côté interne 
par une impression sulciforme, couverts de séries longitudinales et 
régulières de points plus épais en avant qu’en arrière (la 9° strie 
entière), les interstries plans, lisses, un peu relevés à l’extrémité. 


Hab. : Loc. Kisantu (Congo belge), par feu le B* F. DE MOFFARTS. 
Un exemplaire, ma collection. 


Je dédie cette belle espèce à feu le B* F. DE MOFFARTS, comme 
un faible hommage rendu à la mémoire de ce regretté collègue. 


10. Lema Haasi n. sp. — Long. 4 mill., larg. 1 1/3 mill. — 
Très étroit en avant, élargi aux épaules et arrondi en arrière. Dessus 
bleu brillant, la tête et le front un peu verdâtres. Elytres avec une 
étroite bande marginale jaune interrompue en avant à hauteur du 
calus huméral et en arrière avant la courbe du sommet. Dessous 
noir brillant, à pubescence grise. 


Tête suballongée, couverte çà et là de poils jaunâtres, sauf sur le 
vertex qui est lisse; yeux fortement échancrés; canthus oculaires à 
ponctuation très forte avec une petite tache rougeâtre de chaque 
côté à leur sommet et sur le prolongement d’une petite fossette 
médiane ; antennes noirâtres à très fine pubescence grise, sauf les 
trois premiers articles qui sont brunâtres et lisses. Pronotum très 
convexe, plus long que large, élargi en avant, fortement rétréci sur 
les côtés en decà de son milieu, la marge antérieure légèrement 
arrondie, finement rebordée comme la base, les angles antérieurs 
saillants, transversalement impressionné près de la base, qui est 
presque droite, le disque avec un étroit sillon linéaire peu marqué, 
parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une impres- 
sion plus accusée, entièrement couvert d’une très fine ponctuation, 
plus accusée sur le disque où elle forme au milieu une double 
rangée de points assez irrégulièrement espacés et aux angles anté- 
rieurs où elle est plus forte. Ecusson de la couleur du pronotum, petit, 
en triangle, tronqué au sommet irrégulièrement ponctué. Elytres 
du double plus larges que le pronotum à la base, assez convexes, 
déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés très déclives, les 
épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté 
interne par une impression sulciforme, leur ponctuation est assez 
épaisse, linéaire, disposée en séries longitudinales et régulières (la 


9% strie entière) avec les intervalles plans, lisses et un peu relevés 
au sommet. 

Hab. : Lukungu (Congo belge), CH. HAAS. Un exemplaire. Col- 
lection du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles. 


CLYTRINÆ 


411. Gynandrophthalma zonalis n.sp.— Long. 5 mill., larg. 
2 1/3 mill. — Subovalaire, convexe, légèrement atténué en avant. 
Tête et pronotum noirs, lisses, très brillants, le dernier largement 
bordé de jaune sur les côtés et quelque fois en avant. Élytres fine- 
ment ponctués sans ordre apparent, jaunes, avec une tache sur le 
calus huméral, une bande transversale légèrement arquée au 
milieu, n’atteignant ni la suture, ni les côtés et une seconde 
bande vers le tiers postérieur atteignant les côtés et traversant la 
suture, cette dernière bande ramifiée sur les côtés et au sommet de 
façon à former une bordure contournant les élytres depuis le tiers 
antérieur jusqu’au sommet, ces bandes et tache d’un noir très 
brillant. Dessous entièrement noir (sauf le prosternum) couvert 
d’une villosité courte plus dense sur les côtés qu’au milieu. 

Tête subplane, impressionnée transversalement entre les yeux qui 
sont convexes et médiocrement échancrés, le vertex légèrement 
saillant revêtu, de quelques poils grisâtres sur les sillons oculaires 
les côtés de la tête et sur l’épistome, qui est tronqué en arc; antennes 
noires, les quatre premiers articles brunâtres. Pronotum du double 
plus large que long, très convexe, la marge antérieure presque 
droite, finement rebordée et liserée de noir, les angles antérieurs 
droits, les postérieurs très obtus et subarrondis, la base finement 
rebordée, bisinuée avec le lobe médian court, arrondi et légèrement 
relevé en arrière d’une impression peu profonde qui occupe toute 
l'étendue du lobe, la surface à ponctuation excessivement fine et 
visible à l’aide d’un fort grossissement, un peu plus épaisse dans 
l’impressiondulobe médian; labande latérale jaune qui paraitêtre très 
variable, envahit quelque fois toute l’étendue de la marge antérieure, 
suivant une ligne sinueuse et forme en réalité un espace à trois 
lobes, dont deux latéraux et un médian, ou bien est coupée carré- 
ment sur le disque. Écusson très déclive en avant, en triangle curvi- 
ligne, le sommet arrondi, les côtes finement rebordés. Élytres 
convexes, très déclives sur les côtés et au sommet, le lobe épipleural 
peu accusé, les côtés finement rebordés sur toute leur étendue ; la 
tache humérale est de forme ovalaire, la bande médiane est sinueuse 
et touche à peu près la suture et les côtés, la bande postérieure est 
également sinueuse se dilate légèrement le long de la marge latérale 
du côte interne vers le milieu et forme un lobe arrondi vers le 


386 


sommet, toutes les parties noires sont étroitement liserées de brun 
sur les bords. 


Hab. : Buta-Rubi (Congo belge). Juillet 1906, RiBorrr. Deux exem- 
plaires, collection du Musée Civique d'histoire naturelle de Gênes, 
la mienne. 


12. Peploptera Schenklingi n. sp. — Long. 7 mill., larg. 
3 12 mill. — Elliptique, convexe. Tête noire. Pronotum noir avec 
une large bordure jaune sur les côtés et en avant, émettant un 
rameau au milieu du disque et un de chaque côté, le long de la base. 
Élytres jaune fauve, avec une tache oblique de chaque côté de 
l'épaule, une tache allongée placée immédiatement en dessous de la 
précédente et une bande suturale commune aux deux élytres, 
commençant au tiers antérieur et n’atteignant pas le sommet, le tout 
d’un noir brillant. Dessous noir, à pubescence gris blanchâtre, 
couchée et assez dense. 

Tête assez brillante, entièrement noire, subplane, rugueuse sur le 
front, finement ponctuée sur l’épistome et le vertex, impres- 
sionnée transversalement entre les yeux, qui sont faiblement échan- 
crés; vertex saillant et sillonné dans son milieu; épistome étroitement 
et peu profondément échancré en arc; antennes noir mat, pubes- 
centes, les 4 premiers articles brunâtres. Pronotum une fois et demie 
plus large que long. atténué en avant, la marge antérieure droite, 
les côtés obliques, atténués en ligne droite vers l’avant, la base 
bisinuée et finement rebordée, avec le lobe médian court, arrondi 
et légèrement relevé en arrière d’une impression assez profonde qui 
occupe toute son étendue; angles antérieurs presque droits, 
les postérieurs obtus, sa ponctuation est très fine, largementespacée 
et un peu plus épaisse sur les côtés. Écusson noir, déclive en avant, 
en triangle équilatéral, le sommet arrondi, la base superficiellement 
ponctuée. Élytres à peine plus larges que le pronotum, régulière- 
inent atténués en ligne droite jusqu’au sommet, qui est largement 
et séparément arrondi, la marge latérale finement rebordée, le lobe 
épipleuralavancé et arrondi. Latache humérale qui recouvre entière- 
ment le calus, se dilate graduellement en ligne oblique versl’intérieur 
et en ligne courbe vers la marge latérale pour se terminer à peu près 
au tiers antérieur, la tache placée en dessous estsubovalaire atténuée 
en arrière et parallèle au bord marginal, enfin la bande suturale 
commence à peu près à hauteur du sommet de la tache humérale 
soit au tiers environ de l’élytre, se dilate légèrement à sa base et a 
ses bords extérieurs cintrés en dedans; leur ponctuation est plus 
forte que celle du pronotum, inégale, disposée en séries longitudi- 
nales et un peu onduleuses Pattes entièrement noires, couvertes 
d’une pubescence pareille à celle du dessous, 


387 


Hab. : Transvaal (HARTMANN). Deux exemplaires. Collection du 
Deutsche Entomologische National Museum de Berlin — la mienne. 
Cette jolie espèce m'a été communiquée par M. SCHENKLING, direc- 
teur du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin, à qui 
je me fais un plaisir de la dédier. 


13. Peploptera puncticollis n. sp. — Long. 6-7 mill., larg, 
2 1/2 à 3 mill. 

Subrectangulaire, légèrement rétréci en avant et en arrière, sub- 
convexe. Noir, brillant.Pronotum ponctué,avec les angles antérieurs 
et la marge latérale jaune. Élytres à ponctuation plus forte que celle 
du pronotum, disposée en séries longitudinales, le lobe épipleural, 
une large tâche allongée naissant à la base, contournant l’écusson, 
longeant la suture sur une très courte distance pour se diriger 
ensuite obliquement vers le milieu du tiers antérieur et le sommet, 
le tout jaune. Dessous et pattes recouverts d’une pubescence gris 
argenté. 

Tête entièrement noire, presque plane, fortement rugueuse et 
légèrement impressionnée entre les yeux ; le vertex bombé, fine- 
ment et inégalement ponctué, parcouru par trois sillons (le médian, 
longitudinal, court et profond, les latéraux obliques) confluents à la 
partie supérieure du front; épistome peu profondément échancré, 
en arc ; mandibules et palpes noirâtres ; antennes avec les 3 ou 4 
premiers articles fauves, les suivants noirs. Pronotum une fois et 
demie plus large que long, atténué en avant, la marge antérieure 
droite, les côtés arrondis, finement rebordés, ainsi que la base, 
celle-ci presque droite, avec le lobe médian large, arrondi et impres- 
sionné sur toute son étendue, une impression oblique (quelque fois 
absente) se remarque dans chacun des angles postérieurs; sa surface 
est couverte d’une ponctuation fine, assez serrée et à peu près 
également espacée. Écusson triangulaire, le sommet arrondi, avec 
quelques points pareils à ceux du pronotum. Elytres à peine plus 
larges que le pronotum à la base, régulièrement atténués en ligne 
droite jusqu’au sommet qui est largement et séparément arrondi, le 
lobe épipleural court et arrondi, la marge latérale finementrebordée, 
le disque subplan. Pattes noires, la tranche externe des tibias et les 
tarses parfois rembrunis. Dessous et pattes finement et rugueuse- 
ment ponctués, 

Chez certains exemplaires la couleur foncière noire des élytres a 
une tendance à s'étendre beaucoup plus que chez d’autres, ne laissant 
alors teinté de jaune: qu’un petit espace basilaire préscutellaire, le 
lobe épipleural et le sommet. La tache apicale est toujours (même 
chez les exemplaires normaux) en forme de massue, avec le côté 
interne largement échancré. 


388 


Hab. : Asmara (Érithrée) par H. RoLLe. Nombreux exemplaires, 
ma collection. 

Cette espèce est voisine par la forme de P. trilineata LACORDAIRE, 
elle s’en distingue par sa coloration et surtout par la ponctuation 
du pronotum. 


CRYPTOCEPHALINÆ 


14. Cryptocephalus Delhaisei, n. sp. — Long. 6 mill , larg. 
3 1/2 mill. — Ovalaire, écourté, très convexe. Noir brillant en dessus, 
avec la tête, les bords antérieurs et latéraux du pronotum et l'extré- 
mité des élytres rougeâtres. Dessous fauve rougeûtre. 

Tète subplane, plus ou moins brillante, avec une petite fossette 
médiane et un sillon longitudinal peu profond sur le vertex, assez 
lisse dans son milieu et couverte d’une ponctuation médiocre sur les 
côtés; épistome échancré en arc; labre jaunâtre; mandibules noires; 
antennes à premier article fauve (les autres manquent); yeux angu- 
leusement échancrés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum 
très lisse, sans aucune trace de ponctuation, finement rebordé, 
transverse et très convexe, atténué en avant, la base bisinuée, le 
lobe médian peu prononcé et tronqué carrément, lés côtés à peine 
arrondis, presque droits, les angles antérieurs droits, les postérieurs 
subaigus La tache rougeâtre, triangulaire, atténuée en arrière, des 
bords latéraux du pronotum, rejoint en avant une bande marginale 
rouge longeant le bord antérieur, qui envoie un rameau interrompu 
au milieu du disque et prolongé en arrière jusque près de l’écusson. 
Celui-ci est un peu plus long que large, déclive, en triangle curvi- 
ligne, le sommet faiblement tronqué, la base médiocrement impres- 
sionnée, sa ponctuation très fine et irrégulière n’est visible qu’à _ 
l’aide d’une forte loupe. Elytres subparallèles, légèrement rétrécis 
en arrière, brillants comme le pronotum, finement ponctués, les 
points disposés en séries longitudinales très régulières, calus humé- 
ral saillant avec un profond sillon interne; la tache rougeûtre qui 
orne l’extrémité est plus ou moins oblique et transversale, elle est 
déchiquetée sur ses bords etcommence au tiers antérieur de la marge 
latérale pour atteindre la suture près du sommet. Pygidium fauve 
finement rebordé, couvert de points très fins et très denses, et 
revêtu d’une pubescence jaunätre clairsemée. Dessous et pattes 
fauve rougeâtre, à pubescence et ponctuation semblables à celles du 
pygidium. 

Hab. : Kabambaré (Congo belge). Lieutenant DELHAISE, par feu le 
Baron F. DE MorFartTs. Un exemplaire, ma collection. 


15. Cryptocephalus Seeldrayersi n. sp.— Long. 71/2 mill. 
larg. 4 1/2 mill. — Subovalaire, écourté, très convexe, entièrement 


jaune, brillant, avec le vertex, une bande transversale et quatre 
petites taches noires sur le pronotum et, sur chaque élytre, quatre 
petites taches également noires. Epimères du métasternum obs- 
cures. 


Tête plane, présentant une faible fossette au milieu du front et 
une autre plus petite, au-dessus de chacune des cavités antennaires; 
épistome largement échancré en arc; labre déclive, profondément 
impressionné transversalement à la base et parsemé de longs poils 
jaunâtres; elle est couverte de points médiocres, très serrés sur la 
partie antérieure du front, le long des yeux et sur le vertex; mandi- 
bules rembrunies; antennes avec les 4 premiers articles fauves, les 
2 suivants d’un noir mat (les autres articles manquent), le 4 article 
à peine plus long que le précédent; yeux profondément échan- 
crés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum très bril- 
lant, à ponctuation à peine visible, finement rebordé, transverse, 
très convexe, retréci en avant, la base bisinuée, le lobe médian 
médiocre, les côtés arrondis, les angles antérieurs presque droits, 
les postérieurs aigus et précédés d'une petite impression oblique. La 
bande noire transversale occupe le milieu du disque à quelque dis- 
tance de la marge antérieure, et les quatre taches sont placées près 
la base, une de chaque côté et un peu plus bas que le prolongement 
de la bande discale, vers l’angle postérieur, les deux autres de 
chaque côté de l’écusson dans le lobe médian et contre la base; celle- 
ci est finement lisérée de noir. Ecusson grand, déclive, en triangle 
curviligne, le sommet arrondi, noir, brillant, avec près de la base 
deux linéoles jaunes, parallèles, longitudinales. Elytres subparal- 
lèles, légèrement rétrécis en arrière, brillants comme le pronotum, 
à ponctuation très fine, disposée en séries longitudinales, régulières 
et arquées ; calus huméral saillant avec une large dépression au côté 
interne; ils sont d’un jaune un peu plus pâle que le pronotum avec 
un fin liséré basal noir et quatre petites taches noires de chaque 
côté placées de la manière suivante. : la plus grande subarrondie, 
recouvrant le calus huméral ; la seconde (très petite), vers le milieu 
au tiers antérieur, sur la 5° strie où elle remplit une petite fossette 
superficielle ; la troisième (un peu plus grande que la précédente), 
au tiers postérieur, entre la 7° et la 8° strie; la quatrième (plus 
petite), à peu près horizontale à la précédente, entre la 3° et la 
4 strie, à peu de distance de la suture. Pygidium profondément sil- 
lonné le long du bord, à ponctuation assez forte et serrée, couvert 
d’une courte pubescence grisâtre. Dessous fauve, ponctué, à pubes- 
cence pareille à celle du pygidium. Pattes entièrement d’un fauve 
rougeâtre. 


Hab. : Luluabourg (Congo belge). Un exemplaire, ma collection. 


390 


Je dédie cette jolie espèce à mon ami et collègue À. SEELDRAYERS, 
qui m'a généreusement offertcet intéressant Cryptocephalus, unique 
dans sa collection. 


EUMOLPINAE 


16. Colasposoma prasina, n. sp. — Long. 9 mill., larg. 
5 1/2 mill. — Oblong, écourté, très convexe, atténué en avant, lar- 
gement arrondi en arrière. Dessus entièrement vert obscur brillant, 
à légers reflets bronzés, le bord marginal des élytres bleuâtre. Des- 
sous noir bleuâtre très brillant. Antennes et tarses noirs. 

Tête large à points épais, rapprochés avec quelques reliefs irré- 
guliers sur le front; vertex très finement sillonné; épistome court 
très légèrement bisinué en avant, mandibules noires. Pronotum 
beaucoup plus large que long, bisinué en avant et en arrière,oblique- 
ment rétréci vers l’avant sur les côtés, sa plus grande largeur au 
tiers postérieur, ensuite rentrant vers la base; carène marginale et 
base finement rebordée, marge antérieure sans rebord finement et 
superficiellement pointillée, d’une coloration plus obscure et plus 
mate que la surface, le disque convexe, la surface couverte de 
gros points arrondis, assez denses, plus rapprochés sur les côtés 
que sur le disque et dont les intervalles forment de vagues 
reliefs linéaires subsinueux. Ecusson presque aussi long que large, 
faiblement échancré en avant et largement arrondi en arrière, à 
ponctuation éparse. Elytres de la largeur du pronotum à la base, 
dilatés et arrondis à l’épaule avec le calus huméral très saillant, 
lisse et mat; les côtés presque droits, largement et conjointement 
arrondis en arrière; suture très finement, marge latérale plus 
fortement rebordée; la surface à points plus épais et plus espacés 
que ceux du pronotum, vaguement disposés en séries linéaires sur 
le disque, plus régulièrement sur les côtés et le long de la suture, 
les espaces entre ces points assez grossièrement vermiculés sur le 
tiers latéral antérieur. Dessous à ponctuation très fine, surtout sur 
les fémurs, couvert d’une vague pubescence grise. Pattes brillantes, 
les tibias antérieurs très faiblement arqués, les médians et les pos- 
térieurs droits. 

Hab.: Laugenburg (Afrique orientale allemande) par H. ROLLE. 
Un exemplaire, ma collection. 


17. Euryope costata, n. sp. — Long. 10 mill., larg. 6 mill. — 
Convexe, brun jaunâtre, assez brillant avec une tâche frontale, sept 
petites taches thoraciques et quatre taches élytrales noires Élytres 
avec quatre côtes longitudinales espacées et bien marquées. Prono- 
tum et tête à ponctuation plus épaisse et plus dense que celle des 
élytres. Pattes, prosternum et épisternum prothoracique noirs. 


391 


Tête plane rugueuse et déprimée entre les yeux, marquée au milieu 
d’une tâche subtriangulaire noire ; d’une autre petite tache noire 
allongée et transversale de chaque côté du vertex et enfin d’une plus 
petite tache noire placée au-dessus des cavités antennaires ; mandi- 
buies brun jaunâtre, avec le sommet noir, à ponctuation forte et 
couvertes d’une pubescence gris jaunâtre peu dense; antennes noires 
sauf les deux premiers articles qui sont rougeâtres ; palpes noirs. 
Pronotum du double plus large que long, assez convexe, les côtés 
légèrement arrondis, la base et la marge latérale finement rebordées, 
les angles postérieurs obtus, les antérieurs très avancés et presque 
droits, terminé par une dent obtuse, ponctuation pareille à celle de 
la tète, avec chacun des angles postérieurs orné d’une fossette à 
fond noir, la marge latérale finement crénelée ; outre la petite 
tache arrondie qui orne la fossette précitée, une autre tache très 
petite également se distingue de chaque côté près des angles anté- 
rieurs, ainsi que trois autres taches placées en triangle sur le disque. 
Écusson légèrement arrondi au sommet avec quelques points épars. 
Élytres convexes, obliquement tronqués à la base, arrondis à l'épaule, 
élargis au tiers postérieur et arrondis jusqu’au sommet; le calus 
huméral saillant, le disque avec quatre côtes et la marge latérale 
saillantes, ces côtes largement espacées et lisses; la première 
entière et obliquement dirigée vers le sommet, de façon que l’espace 
intercostal entre la suture et cette côte est plus large en avant qu’en 
arrière, la deuxième plus saillante que la première à la base, n’atteint 
pas le sommet, la troisième naissant comme la quatrième du calus 
huméral est plus courte que la deuxième, la quatrième entière 
contournant le sommet pour y rejoindre la première, les espaces 
intercostaux grossièrement vermiculés en avant, entre des points 
épais diminuant graduellement vers le sommet, le disque transver- 
salement déprimé au quart antérieur ; ils sont ornés de 4 taches 
noires irrégulières sur chacun d’eux, la première basilaire, entre la 
première et la deuxième côte, la deuxième, un peu plus allongée que 
la précédente entre les deux mêmes côtes vers le milieu et à hauteur 
de l’intervalle qui sépare les deux taches submarginales, la troisième 
allongée recouvre tout le calus huméral et envoie un rameau sur la 
quatrième côte, enfin la quatrième et dernière tache est placée au 
tiers postérieur entre la troisième et la quatrième côte. Dessous 
finement pointillé couvert d’une très courte pubescence grise. Pattes 
à ponctuation épaisse, surtout sur les tibias. 

Hab. : Benguela (D° WELLMAN). Un exemplaire. Collection du 
Deutsche Entomologische National Museum de Berlin. 


18. Euryope Wellmani n. sp. — Long. 10 à 12 mill., larg. 
5 à 6 mill. — Rougeâtre, un peu mat, convexe, antennes noires sauf 


ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 2 1X 1909. 26 


392 


la base des deux premiers articles qui sont rougeâtres. Dessous sauf 
la tête et le dernier segment abdominal, noir, revêtu d’une pubes- 
cence grise. Ponctuation du dessus fine, dense et rugueuse. 

De la taille de Æ. sanguinea OLiv., dont il se distingue à première : 
vue par sa ponctuation plus forte, surtout celle de la tête, qui est 
plus accentuée et plus rugueuse, en outre l’espèce d'Olivier à les 
4 ou 5 derniers segments abdominaux rembrunis, tandis que la 
nôtre n’a que le dernier segment abdominal rouge. 

Les mandibules sont rouges, avec le sommet noir, à ponctuation 
pareille à celle de la tête. L’écusson est entièrement noir avec 
quelques points épars à la base. La ponctuation élytrale est beaucoup 
plus fine et moins rugueuse que celle de la tête et du pronotum. 

Euryope lœviuscula WEIsE, Stett. Ent. Zeit 1908 p. 201, se rap- 
proche également de notre espèce. D’après la description de l’auteur, 
elle est plus petite que E. sanguinea et s’en distingue par la ponc- 
tuation extrêmement fine du dessus, alors que l’espèce récoltée par 
le D' WELLMAN a une ponctuation plus forte que E. sanguinex. 

Hab. : Benguela (D' WELLMAN). Trois exemplaires, deux d et 
une ©. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de 
Berlin, la mienne. 


Euryope terminalis BALY, Journ. of Entom., 1, 1860, p. 34, 
parait être extrêmement variable. J’ai pu en réunir un assez grand 
nombre d'exemplaires, chez lesquels les taches noires se réunissent 
et finisssent même par envahir toute la surface des élytres, de façon 
à rendre ceux-ci entièrement noirs avec une légère bordure margi- 
nale jaune. Les taches du pronotum se dilatent également chez les 
spécimens à élytres noirs, ainsi que la tache médiane de la tête. Le 
dessous est également envahi par la couleur noire et les pattes finis- 
sent par être complètement noires, sans aucune trace de fauve. 

D’après la description, Euryope semipartita JAc. (Trans. entom. 
soc. Lond. 1895 p. 178) serait sans aucun doute une variété de 
terminalis et non une espèce distincte. L 

E. terminalis décrit de l’Afrique Australe, a une distribution 
géographique très étendue, j'en possède du Lac N’Gami, du 
Griqualand, de l’Afrique allemande Sud-Ouest, de l’Angola, du 
Dahomey, etc. 

JAcoBY a donné le nom de discicollis (Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, 
p. 179 et Ann. Mus. civ. Genova, sér. 2. Vol. XVII (XXX VII) 1897, 
p. 336) à deux espèces différentes d'Euryope, je propose le nom de 
Jacobyi pour l’espèce décrite dans les Ann. Mus. civ. Genova. 


19. Chrysomela (Ageniosa) ocelligera n. sp. — Long. 8 à 
9 mill., larg. 41/2 à 5 mill. — Bronzé brillant en dessus, les élytres 


ornés de part et d'autre de cinq rangées de gros points enfoncés et 
arrondis, auréolés de pourpre. Dessous bronzé pourpré, plus brillant 
que le dessus, les hanches et les tarses bleu d'acier. 

Hémisphérique, subovalaire, largement arrondi en arrière. Tête 
large à ponctuation fine, très espacée, plus épaisse sur les côtés ; 
épistome subtronqué, séparé du front par un sillon net et cintré en 
arrière ; front très étroitement sillonné et impressionné çà et là. 
Pronotum très convexe, la marge antérieure largement échancrée, 
finement rebordée, les côtés arrondis, la base faiblement bisinuée, 
le disque très convexe, très déclive sur les côtés, les angles anté- 
rieurs arrondis,les postérieurs obtus,la surface couverte d’une ponc- 
tuation extrêmement fine, les côtés avec des points excessivement 
gros, très inégaux, profonds et inégalement espacés. Ecusson plus 
large que long, en triangle curviligne arrondi au sommet, à ponc- 
tualion fine, pareille à celle du pronotum. Elytres très convexes, 
largement arrondis au sommet, finement rebordés sur les côtés, 
couverts de points très fins mais plus visibles que ceux du prono- 
tum. La rangée de points auréolés de pourpre qui longe la suture 
est disposée en série linéaire et n’atteint pas le sommet, les autres 
rangées de points au nombre de quatre, sont disposées en lignes, 
mais non en séries linéaires, de façon que les points, géminés, sont 
parfois réunis par deux ou même par trois ; la 2° rangée atteint le 
sommet de l’élytre pour se joindre à la 5°, la 5° et la 4° beaucoup plus 
courtes, se réunissent vers le quart postérieur, enfin une rangée de 
points plus fins, plus rapprochés et sans aréoles, longe la marge 
latérale. Pattes irrégulièrement ponctuées. Dessous de la tête bleu 
verdâtre. 


Hab. : Umbugwe. Deux exemplaires, ma collection. 


394 


DESCRIPTIONS DE LAMPYRIDES NOUVEAUX 


par Ernest Olivier (l) 


Vesta colonica n. sp. — Oblonga, aterrima, opaca; prothorace 
miniato, disco rufo, macula parva basali præscutellari brunnea, 
punctato, carinato, in medio antico anguloso, basi sinuato, angulis 
sat retro productis; ultimo ventrali segmento et pygidio cereis; 
d'ignotus. — Long. 11 mill, 

Tonkin. 


Je ne connais qu’une femelle de cette espèce qui se distingue faci- 
lement de ses voisines par la carène de son prothorax et sa couleur 
entièrement noire, à l’exception du dernier segment ventral et de la 
majeure partie du prothorax. Ce dernier est d’un rouge vif avec 
une plaque flave sur son disque et une petite tache triangulaire noire 
attenant à la base au-dessus de l’écusson. 


Lucernuta grata. n. sp. — Oblongo-ovalis, nigra; prothorace, 
scutello et elytris pallide flavis; prothorace semilunari, punctato, 
carinato, basi recte truncato,angulis rotundatis, plaga discoidali flava 
fere lævi; elytris prothorace latioribus, ampliatis, punctulatis, cos- 
tulatis, tribus ultimis ventris segmentis lucidis, pygidio trilobato. 
— Long. 17 mill., lat. hum. 9 mill. 

SIam. 


Bien différente de toutes les autres espèces du genre par sa colo- 
ration qui n’a d’analogue que celle de L. bicolor F. dont elle se dis- 
tingue facilement par sa forme beaucoup plus élargie et son pro- 
thorax arrondi en croissant, à base tronquée carrément avec les 
angles bien arrondis et nullement saillants. 


Lucidota probata n. sp. —Oblonga, atra; elytris dimidio cor- 
poris longioribus, compressis, intus dentatis; prothorace subogivali, 
albido flavo, macula magna discoidali nigra, marginibus profunde 
punctatis, in medio canaliculato ; scutello subquadrato nigro; elytris 
prothorace latioribus, leviter ampliatis, rugosis, nigris ; quinto 
ventrali segmento, in medio puncto ucido ornato, sexto rubescente 
d', obscuro ® — Long. 8-9 mili. 

Pérou : Marcapata. 


Oblong, un peu élargi en arrière, tout noir, sauf une bordure 
d’un banc jaunâtre sur les marges latérale et antérieure du pro- 


(1) Toutes ces espèces font partie de ma collection, E. O. 


MERE AR er Gags 
[3 y L , 


9395 


thorax. Les antennes sont plus longues que la moitié du corps, 
comprimées, à articles 3-9 légèrement dentés. L'appareil lumineux 
consiste en un point brillant au milieu du cinquième segment 
ventral. 


Lucidota immemor n.sp.— Oblonga, nigra; elvtris dimidio 
corporis longioribus, compressis,articulis 3-9intus serratis; protho- 
race subogivali, albido, macula magna triangulari nigra utrinque 
rosea, margine crebre punctato, disco lævi, sulcatulo ; scutello trian- 
gulari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, nigris, 
vitta albida juxtamarginali ab humeris ad trientem apicalem prolon- 
gata ; quinto ventrali segmento puncto aurantiaco in medio ornato. 
— Long. 10-11 mill. 

Pérou : Callanga. 

Oblong, noir; antennes comprimées, légèrement dentées à leur 
côté interne; prothorax atténué en ogive, blanc jaunâtre, avec une 
grande tache noire triangulaire qui part de la base et atteint le som- 
met : cette tache limitée de chaque côté par une teinte rosée est 
creusée d’un sillon et presque lisse, tandis que la portion margi- 
nale -blanchâtre est fortement ponctuée. Les élytres, un peu plus 
larges à leur base que le prothorax s'élargissent encore légèrement; 
ils sont noirs avec une bande blanchâtre qui part de l’épaule et se 
prolonge le long de la marge jusqu’au tiers apical, mais sans 
atteindre la côte marginale qui reste étroitementnoire.Le cinquième 
segment ventral est orné dans son milieu d’un point arrondi orangé, 
brillant. 

Cette espèce se place près de L. probata, dont elle se distingue 
bien par la bande blanche juxtamarginale de ses élytres. 


Lucidota parilis n. sp. — Oblonga, nigra ; elytris dimidio cor- 
porislongioribus, compressis, articulis 3-9 intus serratis; prothorace 
subogivali, albido flavo, macula discoidali nigra utrinque rubes- 
cente, margine crebre punctato, disco fere lævi; scutello triangu- 
lari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, costu- 
latis, nigris, striga albida marginali ab humeris ad dimidium 
prolongata; coxis piceis ; ventre nigro, quinto segmento duabus 
plagis cereis ornato, sexto et septimo piceis, lucidis. — Long. 
10 mil]. 

Équateur : Santa Inès. 

Noir, à l'exception des marges latérale et antérieure du prothorax 
- d’un blanc jaunâtre et d’une étroite bande de cette même couleur 
qui occupe la marge externe des élytres à partir des épaules jusqu’à 
la moitié, tout au plus, de leur longeur. Le cinquième segment ven- 
tral, d'un brun de poix, est orné dans son milieu de deux points 
arrondis d’un blanc de cire brillant. 


7 9 


396. Re 


Différent de L. immemor par la bande subhumérale des élytres 
plus courte et couvrant la côte marginale. 


Lucidota serricornis n. sp. — Oblonga, picea, pubescens ; an- 
tennis dimidio corporis longioribus, nigris, compressis, articulis 3-9 
intus serratis; prothorace ogivali, punetato, pallide flavo, striga media 
lata nigra, basi vix sinuato, angulis acutis et retro productis ; scutello 
conico, profunde punctato, nigro; elvtris oblongis, subparallelis, 
rugosulis, nigris, flavido marginatis, sed non circa apicem; coxis 
albidis; pedibus piceo et albido variegalis ; j ultimo ventrali seg- 
mento et pygidio cereis, ultimo transverso, brevi, late emarginato; 
© antennis minus serratis, pygidio, penultimo dorsali segmento, et 
tribus ventralibus ultimis cereis, lucidis, ultimo triangulari. — Long. 
8-9 mill. 

Équateur : Cachabé. 

Antennes comprimées, à articles 3-10 munis au côté interne d’une 
dent assez large et aussi longue que l’article chez le &. L.e prothorax 
en forme d’ogive est d’un jaunâtre pâle avec une large bande noire 
longitudinale qui occupe tout le milieu et s’élargit le long de la base. 
Les élytres noirs sont étroitement bordés de jaunâtre sur tout leur 
pourtour, sauf autour de l’angle apical qui reste noir. Le dernier 
segment ventral et le pygidium sont d’un blanc de cire brillant; les 
jambes sont variées de blanchâtre et de brun de poix. 

La bande noire longitudinale du prothorax se prolonge parfois 
en une étroite bordure tout le long de la base. 


Photinus Bruchin.sp.—Elongatus, subparallelus,ater; mandi- 
bulis et palpis piceis; prothorace brevi, obtriangulari, valde con- 
vexo, variolose punctalo, nigro, tenuissime flavo limbato et maculis 
duabus flavis ornato, disco lævi, nitido, sulcatulo; scutello conico, 
punctato, nigro; elytris prothorace vix latioribus, elongatis, paral- 
lelis, rugosulis, obsolete bicostulatis, nigris, tenuissime flavo lim- 
batis; coxis piceis, tarsorum unguiculis flavis; quinto et sexto ven- 
tris segmentis lucidis, cereis, ultimo perbrevi, emarginato, flavo ; 
© ignota — Long. 12 14 mill. 

Argentine : Tucuman. 

Cette espèce se place près des Ph. {æniatus ERN. OLIV., peractus 
ERN. OLIV., albicinctus CAST. dont elle se distingue par la disposition 
des couleurs du prothorax et des élytres. Je suis heureux de la dédier 
au professeur C. BRUCH, directeur du Musée de la Plata qui m'a fait 
plusieurs envois intéressants. 


Diaphanes nimbosus n.sp. — Oblongo élongatus, piceus ; 
prothorace elongalo,antice rotundato et leviter marginato, basi recte 
truncato, angulis acutis, longitudinaliter carinato, crebre punctato, 


2, titre 


flavido, macula quadrata nigra in dimidio basali, scutello punctato 
triangulari, flavido, elytris elongatis, subparallelis, rugosulis, trico- 
statis, flavidis, macula scutellari nigra utrinque ornatis ; genubus, 
tibis et tarsis nigris. — Long. 17 mill. 

Angola, Benguela. 


D'un brun jaunâtre fauve; prothorax à plaques diaphanes, petites, 
linéaires, marqué d’une tâche noire quadrangulaire sur la moitié 
basilaire de son disque au dessus de l’écusson ; élytres ayant chacun 
une tâche noire oblongue justascutellaire et trois côtes longitudi- 
nales assez fortement saillantes prolongées presque jusqu’à l’angle 
apical ; dessous noir, sauf le milieu des segments du ventre parfois 
rembruni ; genoux, tibias et tarses noirs. 

Var. apicalis. Angle apical des élytres, légèrement rembruni. 

Benguela. 


Pleroptyx validum n.sp.— Elongatum, rufo testaceum ; ore et 
antennis piceis ; capite, tarsis et elytrorum apice nigris ; antennis 
brevibus, prothorace vix longioribus ; prothorace brevi, transverso. 
tenue punctato, sulcatulo, lateribus arcuatis, medio antico angu- 
loso. basi sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, apice obtuso; 
elytris prothorace vix latioribus, elongatis, pubescentibus, tenue 
punctatis, bicostatis, rufo testaceis, macula apicali nigra ; 4 ventre 
piceo, duobus ultimis segmentis cereis, ultimo mucronato, elytro- 
rum apice subtus plicato ; © ventre testaceo, antepenultimo seg- 
mento lucido, ultimo triangulari, apice obtuso, elytrorum nes 
haud plicato. — Long 10 mill. 


Siam : Bangkok. 

Allongé, d’un testacé roussâtre ; parties de la bouche et antennes 
d’un brun de poix : tête, tarses et angle apical des élytres noirs ; les 
élvtres finement ponctués sont chargés de deux côtés : la première, 
voisine de la suture est parfois obsolète, mais la seconde qui se 
trouve au milieu est bien saillante depuis la base jusqu’à la tâche 
apicale, 

Cette belle espèce, la plus grande du genre a la coloration de 
Ph.malaccæ ; mais sa taille est beaucoup plus avantageuse, sa tache 
apicale plus accentuée, ses côtes élytrales, surtout la seconde, 
beaucoup plus saillants, etc. 


Photuris unicolor n. sp. — Elongata, oblonga, flava, pube sat 
densa operta; antennis etmandibulis piceis; prothorace brevi, antice 
attenuato, sparsim rugose punctato, angulis posticis acutis et in 
mare valde retro productis; elytris elongatis, subparallelis, rugosis: 
dd ultimis ventris segmentis lucidis, © 4-6° plaga mediana nitida 


Pere Lai TR |. dr RO, - vas d ie = R: 


398 


ornatis; tarsorum unguiculis externis in utroque sexu fissis. — 
Long. 13 mill. 

Pérou : Callanga. 

Entièrement flave, à l'exception des antennes et des mandibules 
d’un brun de poix ; prothorax à angles postérieurs beaucoup plus 
saillants chez le mâle que chez la femelle. De même couleur que 
Ph. aurea ERN. OLIV., mais s’en éloigne par sa taille beaucoup plus 
avantageuse, son abdomen entièrement flave et surtout par les 
angles externes des tarses fendus dans les deux sexes. 

Var. Le disque du prothorax et la base des élytres sont parfois 
un peu nébuleux. 


Luciola Kervillei n.sp.— Oblonga, pubescens; capite puncta- 
to, nigro, ore et antennis duobus primis articulis piceis; prothorace 
rufo, valde convexo, crebre punctato, antice dilatato et dein rotun- 
dato, margine antico recte truncato, basi bisinuato, angulis brevibus 
obtusis haud retro productis, in medio longitudinali tenuissime sul- 
catulo ; scutello rufo, crebre punctato, triangulari, apice truncato ; 
elytris oblongis, subparallelis, nitidis, nigris, pube flava vestitis, 
rugosis, costatis ; pectore testaceo, ventre nigro, duobus ultimis 
segmentis cereis ; coxis et femoribus testaceis, tibiis et tarsis infus- 
catis. — Long. 5 mill. 

Syrie : Broumana dans le Liban. 

Tête et élytres noirs ; écusson et prothorax roux, ce dernier très 
convexe, à cités s’élargissant d’abord légèrement, puis s’arrondis- 
sant en arrivant au bord antérieur qui est en ligne droite ; les angles 
postérieurs sont très courts dépassant à peine la marge basilaire ; 
toute sa surface est couverte d’une ponctuation grossière et profonde 
et il est traversé longitudinalement par une strie linéaire très peu 
profonde. Les élytres, très rugueux, sont chargés de trois côtes assez 
saillantes dont la plus externe atteint seule l’angle apical, les deux 
autres disparaissent au milieu. 

Cette petite espèce diffère de L. lusitanica CHARP. par sa taille 
beaucoup moindre, de L. italica L. par son prothorax sans tâche et 
ses élytres sans bordure et de toutes les deux par la forme de son 
prothorax S’élargissant en avant, tronqué carrément à son bord 
antérieur, à angles postérieurs très peu saillantes, à disque traversé 
par une simple rainure très étroite, etc. 

Un seul individu mâle a été capturé par M. GADEAU DE KERVILLE 
pendant son voyage zoologique de Syrie en 1908. Je suis heureux de 
lui donner le nom de ce savant et consciencieux naturaliste en 
reconnaissance de la générosité avec laquelle il a bien voulu 
en enrichir ma collection. 


399 


LYCIDES ET LYMEXYLONIDES 
faisant partie des collections du Musée du Congo 


déterminés par J. IBourgeois 


LYCIDÆ 
Gen. LYCUS 


Fasn., Mant. Ins., 1787, 1, p. 163. — Bourc., Bull. Soc. ent. Fr., 
1883, p. LIX ; Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 32. 


Subg. ACANTHOLYCUS 
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 33. 


1. latissimus L., Syst. Nat., 12° éd., 1767, I, 2, p. 646 (Lam- 
pyris). — var. præmorsus DALM. in Schônb. Syn. Ins., IT, App., 
1817, p. 95, pl. 5, fig. 1 (ÿ). — latissimus OLIv., Ent., II, 1790, 29, 
p. 5 (9) [le texte et non la fig.]. — lateritius J. THOMSON, Archiv. 
ent., II, 1858, p. 78(Q). — subdenticulatus MURRAY, Ann. Mag. nat. 
Hist., 1868, I, p. 331 (Q); C. O. WATERH., Illustr., 1, 1879, p. 19, 
pl. V, fig. 4 (©). 

Dupuis, Manyema (9); P. LE MARINEL, 1898; Ruwe-Kambove 
(D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©, 3 avril 1907. 

Var. harpago J. Taoms., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 (). 

Weyxs, prov. orient. (); Lukula, mission CABRA (9); P. LE 
MARINEL, 1898; Langhi; Tchvavil à Lukula, oct. 1896, mission 
CABRA (©); DUCHESNE, Stanleyville, 7 déc. 1898, sur arbuste, forêt 
(d); WEYxs, Léo-Stanleyville (9): Mawambi, 1 janvier 1903 (©); 
Congo belge; Congo, DELEVAL; Ikelemba, KINBERGEN; Congo, 
DE CENTRERAS. 


2. elegans Murray, Ann. Magaz. nat. Hist, 1868, I, p. 332, 
pl. IX, fig. 20 (Q); C. O. WaTErH., Illustr., I, 1879, p. 19, pl. V, 
fig. 5 (y) et6 (?). 

Dupuis, Manyema (9); WEyns, prov. orient. (4j, ®); LINDEMANS, 
Iringui (©). 


3. constrictus FAHR. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 434 (©). 
— cuspidatus KLUG., Monatsb. Berl. Acad., 1855, p. 648 (3). — 
Aeolus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331, pl. IX, 
fig. 19 (y). 

Bongo-Congo, Zela Zambi, Mission CABRA («ÿ, ®); Chembanze, 
Mission CABrAa (ÿ); Njangwe, LEMERY (cj, 9); LEMAIRE, Exp” 


400 


Katanga (Y); E. LuzA, cataractes Luozi, décembre 1898 (); Dupuis, 
Manyema (©), Kisantu, R. P. GOoSsENs (9); Yema, mission CABRA, 
oct. 1897 ; HECO, Tanganika (9); P. LEMARINEL, 1898 (4, ©, imma- 
tures); Congo, DELEVAL (®); Mayumbe, juillet 1899; Mfungwe- 
Kayumbe, VI, 1907(D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©. 

4. terminatus DALm. in Schônh. Syn Ins., III, App., 1817, 
p.-29, pl.5, fig. 9 (©): -Bours., Ann. Soc. ent. Fr., 1901 p.36, 


note 1 («j, ©). 
Bunkewa Kambove, IX, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©. 


Subg. LYCUS (in sp.) 
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 38. 


5. semiamplexus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, 1, p. 395, 
pl. IX, fig. 6 (j); C. O0. WaTerx., Illustr., I, 1879, p. 18, pl. IV, 
fig. 6 (J) et 9 (©); BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 36. 

CABRA, Mayumbe(ÿ'); Congo belge(®); WEyxs, prov. orient. (ÿ); 
Mfungwe-Kayumbe, VI, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 d, 1 
(var. à abdomen bordé de jaune). 

6. immersus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 324, 
pl. IX, fig. 2(C)et3(ÿ). — ranthomelas C. O. WATERH., Illustr., 
I, 1879, p. 17, pl. IV, fig. 1 (Q) et 4 (ÿ) [nec. DALM.|. 

Congo belge (y). 

7. obtusatus J. THous., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 (4, ©). 

Bongo-Congo, Zela-Zambi, mission CABRA (ÿ); HECQ, Tanganika 
(J); Yema, mission CABRA, oct. 1897 (©). 


Subg. CHLAMYDOLYCUS 


BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 42. 


8. trabeatus GUÉR.-MÉNEV. — var. 5 HEco, Tanganika ((); 
Bongo-Congo, Zela Zambi, mission CABRA (9); CaABrA, Mayumbe 
(1 Q in cop. avec 1 S' de la color. typique, à Tandu Hlomba, 12, XII, 
98). | 

— VAR. '. Mayumbe, VII, 1899 (y). 


Subg. MEROLYCUS 


BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 43. 
9. inermis HAROLD, Coleopt. Heft., XVI, 1879, p. 104 (, ©). 


Mbiliwa-Wanta, X, 1907 (D° SHEFFIELD: NEAV E),:4 a abdomen 
entièrement jaune. 


Subg. HAPLOLYCUS 
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 46. 


10. Dalmani BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 2928 (y, ®); loc. 
cit. 1901, p. 46. 
Congo belge (9). 


11. scrobicollis Fânr., in Bohem. Ins. Caffr., [, 2, 1851, p. 435 


(d', ?). 


DUCnEsNE, Léopoldville, 5 oct. 1898, au vol, brousse ((ÿ). 


Gen. CLADOPHORUS 


Guér.-MÉNEv., Vovage Coquille, Ent., 1830, p. 72. — BourG., 
Ann. Mus. Civ. Genov., 1892, p. 495. 


12. flabellatus DALM. èr Schônh. Syn.Ins., III, Append., 1817, 
p. 32. 
Kinchassa (WAELBROECK, 30 mai 1899), G': Kisantu (R. P. 
GoossENsS), 1 d, 1 9. 


LYMEXYLONIDÆ 
Gen. ATRACTOCERUS 


PALISOT DE BEAUvoIS, Décad. philosoph., an IX (1801), p. 6, pl. 1. 
— MiLLIN DE GRANDMAISON, Magas. encyclop.. 1801, p. 411, pl. 7,58. 


Ce genre, aussi remarquable par sa distribution géographique 
que par ses caractères morphologiques, se compose actuellement 
d’une quinzaine d'espèces, sporadiquement disséminées autour 
du globe, à l’intérieur d’une zone circum équatoriale comprise 
entre le 10° degré de latitude N. et le 40° degré de latitude S. L'aire 
de distribution des Atractocerus connus jusqu'à présent traverse 
obliquement le continent africain de Sierra-Leone au Cap de 
Bonne-Espérance, passe à Madagascar, remonte à Ceylan, gagne 
Sumatra, les Célèbes, les Moluques, les iles Arou, descend jusqu’au 
sud de l'Australie, puis traverse le Pacifique pour aborder au Chili 
(Valdivia) et s'étendre sur le Brésil et le Vénézuela. Malgré cette 
vaste répartition géographique et les distances quelquefois très 
grandes qui les séparent, ces espèces ne se distinguent les unes des 
autres que par de légers caractères. Ainsi l’A. brasiliensis Serv., qui 
habite l'Amérique du Sud, diffère à peine de l'A. necydaloides PALIS. 
BEAUY , dont la patrie est l'Afrique équatoriale. En comparant un 
exemplaire de la première de ces deux espèces, trouvé à La Guayra 
(Vénézuela) par M. Eugène Simon, avec un exemplaire de la seconde 


402 


provenant de Nguela (Usambara), je ne vois entre eux d’autres dif- 
férences que la forme du prothorax qui est un peu moins relevé le 
long de son bord postérieur et celle du 7° segment abdominal qui 
est un peu plus allongé et un peu moins dilaté-arrondi sur les côtés 
dans l’éspèce américaine. Celle-ci a en outre les yeux un peu moins 
divergents postérieurement. 

Je ne connais encore que deux formes d’Atractocerus du 
continent africain. L’une, à tête suborbiculaire et peu allongée, avec 
les yeux divergents postérieurement, à prothorax transversal et 
relevé en bourrelet à son bord postérieur, à 7° segment abdomi- 
nal (©) fortement arrondi sur les côtés et plus ou moins profondé- 
ment bisinué à l’extrémité, me paraît devoir être rapportée à l’A. 
necydaloides PALIS. BEAUV. L'autre, à tête plus allongée, à yeux un 
peu moins divergents postérieurement, à prothorax plus long ou 
au moins aussi long que large (il varie un peu sous ce rapport), 
non relevé en bourrelet à son bord postérieur, à 7° segment abdo- 
minal (Q) à peine arqué ou presque droit sur les côtés et régulière- 
ment ou subrégulièrement arrondi postérieurement est l’A. afri- 
canus BOHEM. Les deux espèces se rencontrent sur presque toute 
l'étendue de l’Afrique tropicale. Quant aux À. brevicornis L., abbre- 
viatus F. et frontalis KLUG, décrit ségalement du continent africain, 
il est probable qu'ils se rapportent soit à l’une, soit à l’autre de ces 
deux formes, mais il faudrait, pour être à même d’établir exactement 
cette synonymie, avoir les types sous les yeux. Je ne saurais rien 
dire non plus des 4. ater KR. et pygmœæus KR. de Togo, que je n’ai 
pas vus jusqu’à présent 


4. africanus Bohem. In. Caffr., I, 1848, p. 519. 


Kinchassa, 27, V, 97 (WAELBROECK); idem, XI, 96 (avec une 
étiquette portant la mention «Scorpion volant »); Congo, G. HOTTON, 
CAMMAERT; Stanley-falls, MALFEYT; Léopoldville, mai-juin 1899 
(E.CLAVAREAU); Mukonje Farm, Kamerun(R.ROHDE); Congo, Bohou; 
Boma Sundi (P. Rorin); Ikelemba, (KINGSBERGEN) ; Kinchassa 
(WAELBROECK), 10, 15-16 oct, novembre 1896 ; 8-13 avril 1899; 
Chutes de Samlia, rivière N’Gami (MocquERYs); Landana (L. PETIT); 
Banana (F. RusscHopTs); Boma, LEBOUTTE ; Lukungu (lieutenant 
FRANQUI); Ibembo, H'Itimbiri, mars, 16-30 sept. 1890 (J. DUVIVIER); 
Vista, Congo (V. MŒRENHOUT), Umangi, sept.-nov. 1896 (E. WiL- 
VERTH); Haute-Maringa (L. MAIREsSE. 1894-96); Bena Bendi, San- 
kura (L. CLOETENS, I, 95). — (, ©. | 

Les © sont toujours en très grande majorité. Sur les 60 individus 
qui m'ont passé sous les yeux et dont les localités sont indiquées 
ci-dessus, je n’ai compté que 5 . Ceux-ci étaient tous de petite 


taille (11 à 18 mill.), tandis que parmi les ©, aucune n'avait une 
longueur inférieure à 17 mill. et quelques-unes atteignaient jusqu’à 
40 mill. 

Les caractères sexuels secondaires de cette espèce — et il est 
probable qu’il en est de même pour toutes celles du genre — sont 
peu apparents. Les palpes maxillaires, si différents suivant le sexe 
chez les Hylæcetus et les Lymexylon, sont ici presque pareillement 
conformés chez le 4 et chez la ®. La figure que donne WESrwoOoD 
de ceux de l’A. brasiliensis (Introd. mod. Classif. Ins., 1, 1839, 
p. 276, fig. 31, 2) est très exacte et s’applique parfaitement à notre 
espèce. L’abdomen présente chez le 4 un petit segment supplémen- 
taire et c’est là le seul caractère extérieur réellement distinctif de ce 
sexe. Les œufs, dont l’abdomen des © est souvent rempli, sont 
allongés, cylindriques, arrondis aux deux bouts, d’un jaune orangé 
et mesurent environ 2 mill. en longueur sur 1/2 mill. en largeur (1). 


2. necydaloides Palis. Beauv., Décad. philosoph., an IX (1801), 
m6, pl: 
Nguela, Usambara, 1 ex. ©. 


(1) Sur l'étiquette fixée à l'épingle de l’un des individus ® récoltés par M. WAEL- 
BROECK à Kinchassa, cet insecte est désigné sous le nom de Scorpion volant, ce 
qui ferait supposer que, dans le vol, il redresse la partie postérieure de son 
abdomen, à l'instar du Scorpion, quand il se met en état de défense. 


She 


BELGI 


IX 


Assemblée mensuelle du 4 septembre 1909. 


-_ Présidence de M. A. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


— Les procès-verbaux des assemblées mensuelles du 3 juillet et 
du 7 août 1909 sont approuvés. 


Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre 
effectif M. le D' M. GOETGHEBUER, rue de la Tour-Rouge, 7, à Gand, 
présenté par MM. GUILLEAUME et SCHOUTEDEN. - 


Correspondance. — M. KIRKALDY signale une erreur de mise en 
pages qui s’est glissée dans son récent travail sur les Hémiptères 
de la Chine orientale, paru dans le n° IV de nos Annales de cette 
année : la dernière ligne de la page 182 devrait se trouver immé- 
diatement sous « Philagra », et entre elle et la ligne «... keels do 
not reach... » devaient se placer les quatre premières lignes de la 
page 1383. 


Travaux pour les Mémoires. — L'assemblée, sur rapport favo- 
rable de M. KERREMANS, décide de réserver pour les Mémoires un 
travail de M. THéry sur des Buprestides nouveaux. 


Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Bibliothèque. — M. KERREMANS dépose pour là bibliothèque de la 
Société le troisième volume de sa « Monographie des Buprestides ». 
Cet important volume, accompagné de six planches en couleurs, 
traite les Chrysochroini et Chalcophorites (en partie); il comprend 
également un Appendice dans lequel sont décrites une série 
d'espèces venant s'ajouter aux groupes déjà publiés. 

M. LAMEERE remercie M. KERREMANS du don généreux qu'il veut 
bien nous faire et le félicite de la rapidité avec laquelle il poursuit 
son importante revision, destinée à servir de base à tous les 
travaux futurs sur les Buprestides. 


Communications. — M. LAMEERE signale la capture à Blanken- 
berghe, dans le port de chasse, du Thysanoure Machilis maritima 


ANNALES DE LA 800. ENTOM. DE RELOIQUE. T. L11r, 30 1x 1909 2t 


LEACH (FN. N. sp.), par M. Bonprorr. Il a pris lui-même le 
Crustacé Isopode Lygia oceanica L. sur les brise-lames à Duin- 
bergen. 


— M. BonprotiT signale la capture à Virton par le D' Goer- 
GHEBUER, notre nouveau membre, des Coléoptères rares que voici : 
Hoplia farinosa L. et Rhizotrogus ater HERBST. 


M. BonprRoiT s’est récemment rendu au lac d’Overmeire àvec 
M. FRENNETr pour y rechercher, à la nage, les Hæmonia appendi- 
culata PANZ. Ils les ont recueillis en quantités, sur les racines de 
Potamogeton, dans la vase, à 2#-9#50 de la surface. — Ils ont égale- 
ment récolté Donacia crassipes, à la surface de l'eau, sur laquelle 
ces Insectes marchaient aisément et d’où ils prenaient leur vol. 


M. BoNproir mentionne encore la capture de Leptura aurulentar. 
à Chiny par M. FRENNET. Il dit également avoir vu jadis un exem- 
plaire d’Ergates faber L. pris à Virton par M. HALLEUX, garde- 
général des eaux et forêts. 


— M. SCHOUTEDEN signale la capture à Genck, au début du mois 
d’août, de deux Hémiptères intéressants : le Coréide Chorosoma 
Schillingi Scizr. et l’Aphide Sipha Berlesei DEL G.; cette dernière 
espèce n’est encore connue que de Belgique : elle fut décrite d’après 
des exemplaires recueillis à Wijchmael par M. SCHOUTEDEN, sur 
Aira caryophyllea; les specimens trouvés à Genck l’ont été sur 
Aira præcox. 


La séance est levée à 21 1/2 heures. 


 REDUVIIDÆ NOVÆ AFRICANÆ 
descripsit FH. Schouteden. 


Je décris ici un certain nombre de Réduviides nouveaux, appar- 
tenant presque tous à ma collection et provenant, à l'exception de 
deux espèces du genre Margasus, du continent africain. 


1. — Tribelocephala orientalis n. sp. 


Tr. boschjemanc STAL colore sat similis ; sed parte haud coriacea 
elytrorum maculis parvis pallidis conspersa, parte coriacea apice 
pallidolimbata, rostro, abdomine pedibusque haud pallidioribus. 
Caput pronoto paullo plus quam dimidio longius, spina apicali 
acuta, tuberculis antenniferis haud spinosis. Pronotum fere duplo 
latius basi quam longius, ante medium modice constrictum. 
Rostrum articulo primo apicalibus simul sumtis subæquali. Pars 
coriacea paullo plus quam dimidiam longitudinem elytrorum occu- 
pante. — Long. 11.5 mill. 


De l'Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam. 


2. — Lisarda picta n. sp. 


Nigra; pronoti lobo antico disco utrinque annulo irregulari, intus 
aperto et cum altero juncto, posterius ramum emittente, — lobo 
postico anterius vittis quatuor, exterioribus ad basin continuatis, 
interioribus fere in medio fusis, vitta hac media basin attingente; 
elytris fuscopiceis, corio pallidiore et ad marginem apicalem medio 
flavosignato ; membranæ areis medio pallidioribus ; connexivo parte 
dimidia basali segmentorum flava; ventre disco flavescente subfer- 
rugineo; vitta media percurrente nigra; femoribus parte basali 
(intermediorum et poslicorum fere dimidia parte) cum acetabulis 
flavis; tibiis cum tarsis flavis, basi et apice fuscis vel nigris; anten- 
nis fusco testaceis, articulo primo et annulo indistincto subbasali 
articuli secundi fuscis aut nigris. — Processus apicali capitis promi- 
nens, acutus,; articulus primus antennarum capite paullo brevior; 
pronotum medio valde constrictum, lobo antico convexo medio 
distincte sulcato, angulis lateralibas lobi postici acuminatis vix pro- 
minentibus; spina scutelli subhorizontali; femora antica inermia. 
— Long. 16.25 mill. 


De l’Erytrée : Adi Ugri. Parait se rapprocher surtout de L. æthio- 
pica Disr. 


3. — Reduvius Wellmani n. sp. 


Flavo-testaceo; regione ocellari capitis, lobo postico protho- 
racis, elytrisque totis (basi obsolete pallidis), nigris; limbo imo 
externo corii rufo, ventre fuscescente, apice pallidiore. Pronotum 
angulis lateralibus lobi postici acutis prominentibus, brevibus. 
Fossa spongiosa tibiarum anticarum tertiam partem subsuperans; 
fossa tibiarum intermediarum quartam fere partem occupans. Scu- 
tellum apice inerme. — Long. 21 mill. (Y). 


Du Benguella, par le D' WELLMAN à qui je le dédie. 


4. — Reduvius frater n. sp. 


Piceo-niger, pedibus et rostro flavo-testaceis, hoc obscuriore. 
Pronotum angulis lateralibus lobi postici breviter acute prominulis. 
Fossa spongiosa tibiarum intermediarum paullo minus quam quar- 
tam partem tibiæ occupans (tibiæ anticæ desunt). Scutellum apice 
spina acuta oblique recurva armatum. — Loug. 23 mill. (©). 

De l’Afrique orientale anglaise : Mombasa. Fort voisin d’aspect, 
comme aussi l’espèce précédente, du À. luteipes Disr., qui provient 
également de l’Afrique orientale anglaise, mais qui a la tête pâle en 
avant, le connexivum pâle également, etc. 


5. — Phonergates maculatus n.sp. 


Niger, nitidus; parte laterali capitis pone oculos, pectore et ventre 
fusco- aut nigropiceis; elytris opacis, singulis macula majuscula 
rotundata in parte apicali corii et basi membranæ posita, segmen- 
üs connexivi parte basali (cum limbo adjacente ventris) et margine 
apicali, rostro, pedibus cum coxis et trochanteribus, rufo-testaceis 
vel flavo-aurantiacis; antennis testaceis, basi pallidioribus. Spina 
apicali scutelli recurva, apice oblique erecta. Prosternum tuberculis 
duobus conicis modice elevatis. — Long. 11.5 mill. 


Du Kamerun : Mundame. 


Se place près de Ph. nuptura VAR., dont j'ai vu plusieurs exem- 
plaires de même provenance. 


6. — Acanthaspis (Plynus) limbatus n. sp. 


Niger; capite, rostro, pedibus cum coxis acetabulisque, rufotesta- 
ceis; 10bo antico pronoti limbo antico et laterali, lobo postico limbo 
toto et vitta media medio angustata (lobo postico igitur pallido, 
nigrobimaculato), limbo basali externo clavi, basi corii hujusque 


ES FÉES 

_ limbo externo ultra medium, fasciis percurrentibus mediis segmen- 
torum ventris, hujusque limbo toto et connexivo, macula basali 
interna segmentorum omnium excepta, flavescentibus; limbo imo 
apicali membranæ rufescente. — Long. («ÿ) 19 mill. 


Du Kamerun : Victoria. Assez semblable à l’Ac. santosioides 
BREDD., que je possède également du Kamerun : Mundame et Victo- 
ria, mais notablement plus grand que cette espèce et à pronotum 
notamment autrement coloré. Comme l’Ac. santosioides il ressemble 
à s’y méprendre à certains Santosia. 


7.— Acanthaspis tanganyikæ n. sp. 


Niger; capite (parte inferiore excepta), rostro, antennis (articuli 
ultimi desunt) maculis majusculis quatuor lobi postici pronoti (ut 
apud Ac sulcipes ST.), corio parte basali et macula majuscula disci 
(basin membranæ et marginem costalem attingente), parte apicali 
segmentorum connexivi et parte adjacente segmentorum ventris, 
parte apicali femorum omnium, tibiis tarsisque totis, flavis; capite 
rostroque (an semper”?) obscurioribus, colore in testaceum vergente, 
hoc supra subtusque ad partem infuscato. Spina apicali scutelli 
obliqua, acutissima. Pronotum lobo postico spinis aut tuberculis 
nullis. — Long. 22 mill. 


Du Tanganyika. Se place près de l’Ac. sulcipes ST., que je possède 
de Sierra-Leone. S'en distinguera aisément par la coloration des 
fémurs. 


8. — Acanthaspis Reuteri n. sp. 


Noir, les pattes (avec les trochanters) d’un flave-roussâtre, de 
même que les deux premiers articles des antennes (les autres 
manquent chez le type), la moitié distale du deuxième étant toute- 
fois rembrunie; le rostre brunâtre clair; le connexivum flavescent- 
roussâtre, le tiers basal des segments 3-6 (en dessous, 4-6) noir; 
la corie avec la zone marginale d’un flave-orangé jusqu’un peu 
(1 mill. environ) avant l’apex; la base rembrunie; le bord costal 
est noir jusqu’à un peu plus de 1 mill. de l’extrémité de la zone 
claire, qui s’écarte donc un peu du bord pour s’y fondre à son 
extrémité ; le pronotum est d’un noir mat, la partie noire de la corie 
d’un noir velouté de même que la partie basale des cellules internes 
de la membrane et la zone externe de la deuxième de celles-ci. Le 
pronotum est armé en arrière de quatre épines courtes mais nettes, 
deux aux angles latéraux, un de chaque côté de la ligne médiane. 
L’épine scutellaire est dressée obliquement. Les hanches postérieures 


410 


sont largement séparées, le prosternum sans tubercules. — Lon- 
gueur 17,5 mill., larg. abd, 6,25 mill. 

Un unique exemplaire de cette espèce se trouve dans ma collec- 
tion; il provient du Kamerun : Mundame. Je suis heureux de dédier 
ce bel Acanthaspis à notre éminent collègue le prof. O0. M. REUTER. 


9. — Acanthasis varicolor n. sp. 


Noir, à pubescence blanchâtre; le lobe postérieur d’un brun- 
jaunâtre, l’écusson de teinte un peu plus rougeûtre, avec l’épine 
rembrunie; la corie ornée d’un bande étroite d’un blanc jaunâtre 
naissant près du bord externe à une petite distance de la base (au 
niveau de la base de l’écusson) se dirigeant vers le clavus et suivant 
le bord externe de celui-ci en s’effaçant peu à peu; une autre bande 
de même couleur, plus large s'étend sur l’extrémité de la corie et 
la base de la membrane qu’elle coupe à l’angle interne, décrivant 
sur les deux élytres au repos un arc de cercle continu; en dehors 
cette bande naît près du bord costal, où elle est plus élargie; la 
partie apicale de la membrane est d’un blanc laiteux; au connexivum, 
la partie apicale de chaque segment (la moitié environ, sauf au 
dernier où ce n’est pas le tiers) est jaunâtre. — Le prosternum 
n'offre pas de tubercules antérieurs; les hanches postérieures sont 
distantes ; l’écusson est armé d’une épine aiguë, dressée oblique- 
ment; la fossette des tibias antérieurs occupe presque la moitié de 
leur longueur. — Long. 16,75 mill.; larg. abd. 5,5 mill. 


De l’Usambara : Nouelo. 


10. — Acanthaspis Berensbergi n. sp. 


D'un flave crème clair, pubescent nettement. La tête en dessus 
noire, la coloration noire s'étendant latéralement jusqu’au milieu 
de l’œil environ; sur la partie antérieure un dessin rappelant la 
lettre grecque oméga, à pieds s'appuyant au bord interne de la 
moitié antérieure des yeux; sur les côtés inférieurs de la tête, au 
niveau des ocelles, de chaque côté une macule noire. Pronotum 
étranglé assez fortement vers le milieu; le lobe antérieur flavescent 
avec, de chaque côté, partant de la hase (où elles se fusionnent 
plus ou moins), quatre courtes bandes noires divergentes, couvrant 
sa surface convexe; en outre, à l’avant, une macule noire de chaque 
côté, en arrière du tubercule collaire; — le lobe postérieur bru- 
nâtre, une tache couvrantles angles latéraux (acuminés) et une tache 
médiane plus grande, triangulaire, à base reposant sur le bord 
postérieur (l’extrème bord reste pâle) du pronotum et atteignant en 


avant le lobe antérieur, noires; cette dernière tache divisée par une 
ligne médiane longitudinale claire. L’écusson noir avec un tubercule 
apical dressé assez grand, flave. Elytres d’un noir-brun, la base de 
la corie et les nervures externes, jusqu’un peu avant l’apex flaves- 
centes; une tache oblique partant de l’angle apical interne et 
s’écartant peu à peu du bord apical, irrégulière, d’un flave-orangé. 
Connexivum avec la partie apicale des segments noirâtre. Antennes 
à premier article noir-brun, le deuxième testacé, le troisième noi- 
râtre; les suivants manquent. Hanches marquées en dehors, aux 
pattes intermédiaires et postérieures de trois traits bruns, aux autres 
de deux. Fémurs antérieurs et intermédiaires ornés en dessus de 
trois lignes d’un brun plus ou moins foncé, interrompues çà et là; 


fémurs postérieurs à région distale brune en dessus. Tibias légère- 


ment rembrunis à l’apex; les antérieurs avec un fossette égalant un 
peu plus du tiers de leur longueur. Rostre rembruni distalement, le 
premier article nettement plus court que le second. Poitrine mar- 
quée de chaque côté de quelques légères macules noires; le pro- 
sternum offrant en avant des tubercules bien nets; les hanches 
postérieures écartées. Ventre offrant latéralement de chaque côté 
du deuxième segment deux taches sombres, l’un basale l’autre 
apicale; sur les segments 3-5 une seule tache de chaque côté, basale, 
formant série avec les précédentes. — Long. 16,25 mill.; larg. abd. 


5,5 mill. 


Je possède cette nouvelle espèee du Natal : Durban (von PELSER 
BERENSBERG). 


11. — Khafra ugandica n. sp. 


Testaceo-nigra; capite cum rostro, lobo antico pronoti, scutello, 
pedibus cum coxis et acetabulis, parteque apicali ventris cum limbo 
(1/2-1/4 basali excepto), rufis vel testaceo rufis; pectore obscuriore, 
fuscescente vel interdum testaceo-nigro, in illo casu parte basali 
prostethii maculaque meso- et metastethii fuscis; femoribus apice 
imo annuloque anteapicali, subtus sæpe interrupto, fusco-nigris ; 
collari pronoti paullo infuscato; elytris totis nigris, basi ima excepta. 
Spina apicalis scutelli oblique erecta. Anguli laterales pronoti 
denticulo armati. — Long. (4) 25-26 mill. 


De l’Uganda. Voisin de Kh. fulvonigra WAIX., dont j'ai récemment 
vu le type au British Museum, s’en distinguera aisément par l'an- 
neau antiapical des fémurs. L'un de mes exemplaires est en dessous 
beaucoup plus sombre, mais ce n’est évidemment dû qu’à une con- 
servation moins bonne. 


Aer 


PR er MCE YU 


De © 


412 


12. — Sirthenea africana Distant. 


A titre documentaire je mentionne ici un exemplaire de cette 
intéressante espèce que je possède du Transvaal : Zoutpansherg. 
C’est, je pense, avec le type le seul exemplaire signalé jusqu’à 
présent. 


" 13. — Ectmetocoris Klugi n. sp. 


Niger, pronoto nitidissimo; corio prope clavum ad apicem 
scutelli macula parva elongata alba notato; membrana paullo ultra 
medium cellulæ basalis macula alba rotundata ornato, ad angulum 
apicalem corii in angulo basali areæ externæ albidonotato, limboque 
apicali albo. Fossæ spongiosæ tibiarum anticarum et intermediarum 
fere ad basin extensæ, aureomarginatæ. Pronotum lobo antico 
postico plus quam triplo longiore. — Long. 24 mill. (ÿ). 


De l’Erytrée : Adi Ugri. 


14. — Ectmetocoris trimaculatus n. sp. 


Niger; corio macula magna ad clavum posita pone apicem 
scutelli, membrana macula majore transversa, in cellula interna 
posita, albis. — Pronotum lobo antico postico haud triplo longiore. 
Scutellum spina horizontali. Fossa spongiosa tibiarum anticarum 
dimidiam partem vix superans, aureomarginata; fossa tibiarum 
intermediarum dimidiam partem fere æquans. — Long. 19.5 mill. 


De l’Erytrée également : Adua. 


15. — Ectmetocoris bimaculatus n. sp. 


‘ 

Niger, pronoto nitido; elvtris macula albido flavescente communi 
ornatis, rotundata, sub apice scutelli incipiente, apicem clavorum 
et partem adjacentem coriorum includente; membrana macula 
ovali, oblique transversa, albida, in cellula interna posita prædita ; 
dimidia parte basali segmentorum connexivi (ultimo toto), parte 
apicali coxarum anticarum, basi femorum intermediorum, tertia 
fere parte basali posticorum, parteque dimidiä basali lHimbi segmen- 
torum ventris, flavescentibus aut leviter testaceis. — Pronotum 
lobo antico postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum 


anticarum et intermediarum fere ad basin extensa. — Long. 
14 mil. 


De l’Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam, 


16. — Ectmetocoris ornatus n. sp. 


Niger; rostro, articulis duabus basalibus antennarum, pedibus 
cum coxis et limbo abdominis, flavotestaceis; clavo fuscovelutino ; 
corio flavotestaceo, exceptis macula angusta elongata subcostali, 
macula oblonga clavo parallela, maculaque apicali interna basin 
membranæ eliam occupante, fusco-velutinis; membrana intensius 
fusco-velutina, excepta fascia transversa ab angulo basali exteriore 


cellulæ interioris membranæ ducta. — Pronotum lobo :antico 
postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum anticarum et 
intermediarum fere ad basin extensa. — Long. 15 mill. 


Du Congo Belge : Bena Bendi. 


17. — Cleptria? usambarica n. sp. 


D'un rouge légèrement orangé; le lobe postérieur du pronotum 
à l'exception de l’extrême bord basal et du tiers (environ) antérieur 
(les côtés exceptés) d’un noirâtre violacé; les élytres en entier 
noirs, la base de la corie légèrement brunâtre, le bord basal costal 
jaunâtre; les pattes avec les trochanters, d’un brun-poix plus ou 
moins intense, les fémurs plus clairs en dessous; les tarses sont 
complètement couverts de poils fauves, les antennes (le type ne 
possède que les trois premiers articles) sont noires; en dessous, 
les incisures ventrales sont marquées d’une teinte noirâtre, s’éten- 
dant davantage sur les côtés, jusqu’au niveau des stigmates 
environ; en outre, une macule subarrondie sombre en arrière des 
stigmate 2-5, un peu reculée vers l’intérieur, et sur les côtés de la 
poitrine de chaque côté trois taches sombres : une en avant du 
métastethium, une autre à la base du mésostethium, la troisième à 
la base du prostethium près de la hanche antérieure; le rostre 
rembruni également. Les yeux, vus de profil, sont de grandeur 
modérée et ne coupent pas toute la largeur de la tête. Le pronotum 
est étranglé nettement avant le milieu, le lobe basal étant près de 
trois fois aussi long que le lobe antérieur, les côtés de chacun 
convexe; le sillon médian longitudinal coupant le lobe antérieur 
va en s’effaçant jusque vers le milieu du lobe postérieur. L’écusson 
offre à l’extrémité deux mucrons assez écartés entre eux el arqués 
nettement. Le disque du ventre convexe nettement bien que peu 
fortement, les incisures droites en dehors. Rostre à premier article 
un peu plus court que le second. Mésosternum faiblement creusé 
sur la ligne médiane, les bords de la dépression subcarénés; 
métasternum non creusé, légèrement convexe. Fossettes des tibias 
antérieurs occupant environ un sixième de la longueur du tibia. — 
Long. («j) 29 mill.; larg. pron. 7.5 mill. 


EL 
De Fe” 
VE 


414 


Je ne possède de cette belle et grande espèce qu’un seul exem- 
plaire, «?, provenant de l’Usambara : Nguelo. Je la range avec doute 
dans le genre Cleptria, les antennes du type étant malheureuse- 
ment incomplète. 


18. — Cleptria Neavei n. sp. 


D'un noir brillant, à reflet verdâtres ou bleuâtres sur le ventre; 
la tête, le prothorax en entier, les pattes, l’écusson et la base des 
élytres, d’un rouge-corail; les élytres, sauf la base, d’un noir mat; 
le premier article des antennes rougeûtre, l’apex rembruni; le 
prostethium marqué de sombre latéralement et en avant. Yeux 
grands, noirs; vus de profil, ils coupent toute la largeur de la 
tête. Les segments 2-5 à sillon linéaire médian bien net. Elvtres 
dépassant un peu l’apex de l’abdomen. Fémurs inermes. — Long. 
14,75 mill. 

Du Katanga : Bunkeya, récolté par le D' SHEFFIELD NEAVE, à qui 
je dédie cette forme nouvelle qui me paraît appartenir au genre 
Cleptria bien que les antennes du type soient brisées. 

Le Physorrhynchus hirsutus ScHour. doit se ranger dans le genre 
Cleptria, les antennes comptant huit articles et non pas six. 


19. — Ectrichodia dubia n. sp. 

Nigra aut piceonigra; tibiis (apice excepto), fasciis latis disci 
segmentorum ventralium 2i-4#, macula media segmenti quinti, disco 
lobi antici pronoti (vitta media interdum excepta), lobo postico 
(strictura anteriore, utrinque retrorsum expansa, nigra), rudimen- 
tis elytrorum, macula media interdum obsoleta segmentorum 
dorsalium 3: et 4i, angulisque imis, vel linea (basi), segmentorum, 
rubris vel rufotestaceis; lobo postico pronoti et rudimentis raro 
flavo-rufescentibus. — Long. 21,5 - 22,5 mill. 

La coloration du pronotum de cette espèce, qui a certaine ana- 
logie avec l'E. rufipes DE J., la fera reconnaître aisément. Chez l’un 
de mes exemplaires le lobe postérieur du pronotum est d’un flave- 
rougeâtre, comme je le dis ci-dessus, c’est là très probablement un 
simple accident, une décoloration fortuite. Les spécimens que j'ai 
sous les yeux sont tous aptères. 

J'ai reçu cet Ectrichodia d’une source digne de foi, comme pro- 
venant du Maroc. Je crois qu’il y a lieu d’attendre confirmation de 
cel habitat assez inattendu. 


20, — Marænaspis problematicus GERST. 


De l’Afrique orientale anglaise je possède plusieurs excmplaires 
d’un Ectrichodien aptère que je crois devoir identifier à l’Ectri- 


LS , tu | 


ne _ chodia problematica GERST., espèce qui n’a plus été revue jusqu'ici, 
semble-t-il. Les antennes comptant huit articles et non pas six, je 
crois pouvoir la ranger dans le genre Marænaspis de KARsCH, dont 
une seule espèce est connue, M. typhlops KArscH, du Kamerun; la 
figure peu nette que l’auteur allemand a donnée de son type répond 
bien à la forme que j’ai sous les yeux. 


21. — Phonolibes vicinus n. sp. 


Noir (ou brun-noir), à l’exception de la base de la tête, des yeux, 
du rostre (la base du premier article est noire), des côtés postéro- 
latéraux du pronotum, de la carène de l’écusson, des hanches, de la 
région médiane du ventre (plus ou moius complètement), de 
son extrémité, de la moitié apicale des segments du connexivum et 
d’une tache occupant l’angle apical des segments ventraux; ces 
diverses parties d’un rouge plus ou moins vif, tendant parfois au 
jaune ou à l’acajou. Antennes à premier article un peu plus long 
que le quatrième, presque égal aux deuxième et troisième réunis, 
ceux-ci subégaux. — Long. 11,5—12 mill. 

Je possède cette espèce du Congo belge : Vivi, et du Benguella, 
d’où l’a également le Deutsche Entom. Nation. Museum, par le 
D' WELLMAN. Elle est proche du Ph. venustus STAL, auquel je crois 


pouvoir rapporter des exemplaires récoltés au Katanga par le. 


D' Su. NEAVE, mais semble devoir en être séparée. 


22, — Phonolibes bimaculatus n. sp. 


Niger; capite superne parte ante tubercula antennifera, tuber- 
culis his, oculis, ocellis, colloque; pronoto disco macula magna 
subtriangulari utrinque, limbo posterolaterali cum angulis laterali- 
bus et posticis, maculaque basali media parva; scutelli carina; 
parte apicali segmentorum connexivi; coxis ad partem, acetabulis, 
trochanteribus geniculisque, macula posteriore prostethii; segmen- 
tis singulis ventris fascia subbasali linea spiraculorum extus haud 
attingente, maculaque submarginali et subapicali, anoque — rubris 
aut sanguineis. — Antennæ articulo primo quarto distincte longiore, 
tertio quarto evidenter breviore et secundo paullo longiore. Prono- 
tum inter maculas disei sulco lineari longitudinal sulcatum. — 
Long. 15 mill. 

De l’Erytrée : Adi Ugri. Par sa coloration cette belle espèce sera 
aisée à distinguer des formes déjà décrites, 


23. — Coranopsis dispar n. sp. 


_ Nigra. Capite superne vitta media partis basalis, vittis angustis ab 
ocellis ad marginem internum oculorum ductis, macula basali tyli; 


pronoto macula oblonga media, angulis anticis limboque laterali 
medio lobi antici, limbo laterali et postico toto, maculisque trans- 
versis duabus, interdum fusis, lobi postici in parte anteriore; carina 
scutelli; parte apicali segmentorum connexivi; acetabulis, limbo 
postico prosterni, fasciis percurrentibus segmentorum ventralium 
maculisque marginalibus, sanguineis, rufis vel flavorufescentibus. 
Corio toto flavescente, interdum rufescente; membrana leviter 
fuscescente, basi nigro-ænea, nitida. — Long. 10,75 —11,5 mill. 


De l’Erytrée : Adi Ugri. 


24. — Margasus Varelai n. sp. 


Flavus; antennis, capitis, parte postoculari (regione media infe- 
riore excepta), rostri articulis 2 et 3°, lobo antico pronoti, parte 
basali corii (fere ad apicem clavi), limbo hujus interiore parteque 
angulari externa, connexivi macula parva marginali basali segmen- 
torum 9ï el 3ï, segmento #, et parte basali segmenti 5, pectoreque 
cum coxis et acetabulis, nigris aut piceis-nigris; membrana nigro- 
ænea, nitida, parte apicali decolore; articulo primo antennarum 
basi pallido; femoribus omnibus pone medium superne linea 
obliqua nigra ornatis; tibiis posticis, parte basali excepta, piceis. 
Venter...? Pronotum lobo antico disco tuberculis elongatis subacutis 
duobus, lobo postico tuberculis mediis longitrorsum compressis et 
antrorsum linea carinata continuatis. — Long. 19.25 mill. 


De Madagascar. 


J'ai préféré ne pas mentionner la coloration du ventre, celui-ci 
étant déformé et paraissant avoir subi un commencement de 
macération. L’espèce est d’ailleurs aisée à reconnaitre. 


25. — Margasus spinosus n. sp. 


Caput, rostrum, pedes antici, apex articuli primi antennarum, 
scutellum et basis ima elyvtrorum, rufescente testaceis; pars post- 
ocularis capitis (superne tantum), prothorax, elytra, femora inter- 
media et postica (apice excepta), antennarum articulus primus 
(cœteri desunt), apice excepto, et arliculus ultimus rostri, nigra 
vel piceo-nigra; pectus cum coxis et trochanteribus mediis et pos- 
ticis, apex femorum posticorum et mediorum, tibiæ (basi tibiarum 
anticorum et mediarum pallida, tibiis posticis superne fere nigris), 
et abdomen fuscocastanea, hoc medio fere nigrum; corium fascia 
transversa lata apicali flava ornatum, angulis apicalibus nigris; 
membrana nigro-ænea, nitida. Pronotum disco lobi antici spinis 
duabus acutis longis armato, lobo postico tuberculis duobus allis, 


; é 
dr, anne 
TRE 


T4 angulis lateralibus extrorsum subacute sat longe productis. Scutel- 


lum apice tuberculo præditum. — Long. 25.5 mill. 
De Madagascar : Côte d’Ambre. 


26. — Pantoleistes comes n. sp. 

Niger, nitidus; annulo apicali femorum, tibiis tarsisque totis, 
antennis, et rostro, hoc intensius, flavotestaceis. Capitis pars ante- 
ocularis postoculari paullo brevior; antennarum articulus primus 
capite paullo longior; abdomen utrinque valde ampliatus et undu- 
latus, a supero visus fere circulare. — Long. (cum membrana) 
932 mill., latit. max. abd. 15 mill. | 

Le type de cette belle espèce provient de l’Afrique orientale 
allemande : Manow. 


27. — Harpagocoris superbus n. sp. 


Niger, nitidissimus ; pro- et mesosternum cum parte ante- 
riore prostethi et pronoti collare, capite, femoribus anticis, 
parte apicali antennarum rostroque (basi superne excepta), flavo- 
aurantiacis; femoribus anticis subtus, basi excepta, fuscis, superne 
sæpe apicem versus et annulo pone medium posito, plus minus 
infuscatis; ventre flavescente, exceptis limbo toto, fascia arcuata 
(medio pleramque interruptla) segmenti quarti et segmentis sequen- 
tibus totis, basi segmenti quinti excepta; elytris cæruleo- ant 
violaceonitentibus, membrana pone apicem abdominis macula 
magna translucida at infumata plerumque (macula apud var. con- 
color deest) ornata (apex alarum igitur distinguitur). Tibiæ anticæ 
ante basin annulo parum distincto pallidiore ornaltæ. Ocelli in 
tuberculis sat elevatis positi. Femora modice nodosa.— Long. ? 


(cum membrana) 19,5—21 mill. 


Parait se rapprocher surtout de A. suspectus VAR. mais en est 
bien distinct par sa coloration. L’un de mes exemplaires n'offre 
pas de tache transparente à la membrane; j'ai appelé var. concolor 
n. var., cette forme aberrante. 


28. — Callilestes pictus n. sp. 


Flavo-testaceus, nitidus, superne leviter aurantiacus; antennis, 
capite parte anteoculari maculaque quadrata partis postocularis 
ocellos antice tangente, fascia apicali corii, tarsis et libiis posticis, 
tertia parte basali excepta, segmentis ventris 5°, 6* et genitali, 
connexivi segmenti 5: et sequentibus, nigris nitidis, basi segmenti 5° 
(limbo excepto) paliida; membrana fusco-nigra, violaceonitida ; 
corio macula angulum apicalem externum occupante alteraque 
apicis areolæ, membrana macula cellulæ exterioris, flavotestaceis. 
Pars foliacea scutelli albida. — Long. (cum membrana) 15,75 mill. 

Du Kamerun : Mundame, Voisin de C. Perrisi SIGN. 


Lee 76 2 


PQ Sr ee NT ON LEN T 


AL8 


NOVUM REDUVIIDARUM GENUS 
descripsit E. HBergroth. 


Loboplusius n. g. 


Corpus elongatum. Caput pronoto brevius, subtus rectum, pone 
basin antennarum spina armatum, tylo fere perpendiculariter 
declivi, parte postoculari anteoculari plus duplo longiore, e supero 
visa retrorsum sensim angustata, articulo primo rostri secundo 
longiore, oculos mediocres modice prominulos e latere visos ovales 
paullum superante, antennis in apice capitis insertis, articulo primo 
apicem scutelli attingente, ocellis minusculis, late distantibus. Pro- 
notum lateribus subrectum et carinatum, ante medium levissime 
constrictum et transversim sat profunde impressum, impressione 
longitudinali media lobi antici percurrente, antice lineari, postice 
latiore et profundiore, angulis apicalibus hujus lobi rotundato-tuber- 
culatis, loho postico antico fere duplo longiore, angulis lateralibus 
in spinulam productis, angulis posticis haud pruminulis, margi- 
nibus lateralibus posticis totis et basali anguste depressis et subre- 
flexis, disco carinis duabus retrorsum divergentibus instructo, his 
carinis antice impression transversam pronoti interrumpentibus, 
postice in lobum compressum oblique sursum directum ultra basin 
pronoti longe productum continuatis, his lobis spinuloso-apiculatis. 
Scutellum triangulare, lateribus elevatis. Acetabula antica ultra 
marginem lateralem pronoti e supero visi paullum prominentia. 
Mesostethium lateribus a metastethio discretum, sed medio cum hoc 
concretum, inter et paullo ante coxas medias impressione triangu- 
lari lateribus carinato-marginata antice aperta praeditum. Meso- 
pleurae antice plica vel tuberculo destitutae. Hemelytra apicem 
abdominis attingentia vel paullum superantia, corio ultra medium 
membranae anguste producto, cellula discoidali retrorsum 
angustata, cellula interiore membranae basi exteriore nonnihil 
latiore. Abdomen lateribus valde reflexum, segmentis omnibus 
lateribus lobo sursum et oblique retrorsum vergente instructis, lobis 
segmentorum duorum primorum dimidium posticum segmentorum 
connexivi occupantibus, lobo segmenti primi acutangulo, secundi 
apice anguste rotundato, lobis segmentorum 3-5 mullo longioribus 
et latioribus, partem plus quam dimidiam posticam segmentorum 
occupantibus, apice late rotundatis, lobo segmenti sexti brevi, 
subrectangulo vel anguste rotundato, spiraculis ante medium 
segmentorum positis. Pedes elongati, posteriores subæque late 
distantes, intermedii ceteris multo breviores, coxis brevibus, femo- 


Dis :. 


LI TROR 
CAE nes tbe. tibiis anticis femoribus paullo brevio- 
Le ribus, apicem versus levissime curvatis, tibiis posterioribus femo- ("on 
4 rious longioribus. EUX 


Genus subfam. Zelinarum valde singulare, nullo descripto affine. 
Eopapiusius repandus n. sp. 


_ Cinnamomeus, opacus, brevissime et subtilissime pulverulento- 
_ puberulus, annulis duobus articuli primi antennarum, annulo lato 
_ articuli earum secundi, spinula angulorum lateralium pronoti, 
spinula apicali loborum hujus discoidalium postlicorum, fascia 
_ subbasali segmentorum connexivi supra et subtus, vitla obliqua 
à sublaterali plus minusve distincta segmentorum ventralium, seg- 

mento sexto ventris basi media, spiraculis, annulo submediano 

tibiarum anteriorum saepeque etiam annulo postmediano femorum 
posteriorum pallidissime flaventibus, impressione longitudinali 
media lobi antici pronoti, impressione transversa pronoti medio et 
mox intra latera, basi segmentorum connexivi supra et subtus 
arcuque denudato angusto basali sublaterali segmentorum ventra- 
lium nigris. Articulus antennarum secundus primo circiter triplo 
_brevior. Spinulæ apicales loborum dorsalium pronoti convergentes. 

Cellula discoidalis corii antice triplo latior quam-postice ; membrana 

nitidula, pellucida, venis piceis. Pedes parce longiuscule pilosi. 

Long. © 21,5-22 mill. 


Brasilia centralis (Jatahy in prov. Goyaz). — Coll. mea. 


TOP RE PE NS EP ES ENT 


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DE BELGIQUE “5 


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OCIÉTÉ ENTOMOLOG 


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Assemblée mensuelle du 2 octobre 1909. 


Présidence de M. À. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 septembre 1909 
est approuvé. 


Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre 
effectif M. Ep. BECQUAERT, docteur en sciences naturelles, chaussée 
de Termonde, 53, à Alost, présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. 


Correspondance. — Nous apprenons le décès du D' Kocx, survenu 
il y a déjà près d’un an. M. LAMEERE rappelle les travaux de notre 
regretté collègue et propose l’envoi d’une lettre de condoléances à 
la famille. — Adopté. 

— M. le prof, O.-M. REUTER nous fait parvenir sa photographie 
pour l’album social. — (Remerciments.) 

— MM. DoGxiN, D'ORCHYMONT et ROUSSEAU nous communiquent 
leurs nouvelles adresses : 

M. P. Doi, au Château de la Bouvrière, par le Lion d'Auvergne 
(Maine-et-Loire). 
. M. A D'ORcHYMONT, rue de la Station, 44, à Menin. 

M. E. RousSEAU, rue de Theux, 79, à Ixelles-Bruxelles. 


Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés 
dans ce numéro est décidée. 


Communications. — M. F. GUILLEAUME signale la capture des deux 
Chrysomélides suivants, nouveaux pour notre faune : Clytra 
unifasciata Scor., pris à Bertrix par M. BoNproitr et à Chiny par 
M. FRENNET; — Cryptocephalus imperialis Laïcr., à Torgny par 
M. GOETGHEBUER. 

— M. GUILLEAUME signale à l’attention de nos membres la Ligue 
qui vient de se constituer « pour la défense de la Forêt de Soignes ». 
Il émet le vœu, appuyé par tous les membres présents, de voir 
notre belle forêt conservée dorénavant en son entièreté et dans son 
état naturel. 


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ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 XI 1909. 


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429 


M. LAMEERE propose que la Société adhère officiellement au 
mouvement de protestation de la nouvelle Ligue. Cette proposition 
est adoptée. 

— M. BoNDRoIT fait passer sous les yeux des membres présents 
sa collection de Fourmis belges, renfermant diverses nouveautés 
pour notre faune. Il nous donnera prochainement une note sur nos 
espèces indigènes. 

— M. SCHOUTEDEN signale la capture d’un Hémiptère Cercopide 
nouveau pour notre faune : Lepyronia coleoptrata L, qu’il a pris 
à La Panne, le 18 septembre dernier. 

— M. SCHOUTEDEN dit qu'ayant malheureusement omis de vérifier 
les noms provisoires donnés par lui à certains des Reduviides qu'il 
a décrits récemment dans nos Annales, il s’est fait que plusieurs 
sont préoccupés. Il prie ses collègues de modifier leurs noms 
comme suit : 

Acanthaspis reuterianus n. nom. pro Ac. Reuteri ScHouT. 

Ectomocoris trinotatus n. nom. pro Æ. trimaculatus ScHour. 

E. biguttatus n. nom. pro E. bimaculatus ScHour. 

E. ornatellus n. nom. pro Æ. ornatus ScHour. 

Phonolibes bicolor n. nom. pro Ph. bimaculatus ScHouT. 

— D'autre part M. KirKALDY lui écrit que pour le Coptosoma 
signatum SCHOUT. nec Monr. il propose, dans le Catalogue des 
Hémiptères actuellement sous presse, le nom de C. Schoutedeni 
n. nom. 


La séance est levée à 21 1/2 heures. 


DIE ARTEN DER NABIDEN-GATTUNG GORPIS Sri 


beschrieben von @. ME. KReuter 


Die eigentümliche Nabiden-Gattung Gorpis war von STAL auf 
einer einzigen Art G. cribraticollis aus Ceylon gegründet und erst 
in € Oefversikt av Svenska Vetenskaps-akademiens Fôrhandlingar » 
1859, p. 77 samt später in € Hemiptera Africana » III, p. 38 
(1865) und « Enumeratio Hemipterorum » II, p. 111 (1873) be- 
schrieben. In Mémoires Soc. Entom. Belg., XV, p. 96, habe ich 
eine neue Art derselben Gattung G. acutispinis aus Madagaskar 
verôffentlicht. Ich kenne nunmehr noch 5 Arten, die beweisen, 
dass die Gattung eine weite Verbreitung von der äthiopischen, 
durch die indische bis in die australische Region hat. Da es sehr 
ungewiss scheint, ob und wann meine « Monographia Nabidarum 
pars posterior » erscheinen wird, publiziere ich hier die Beschrei- 
bung sämtlicher bisher bekannten Arten der Gattung Gorpis. 


Die Gattung Dodonœus Disr. (Fauna of Brit. India, Rhynch., IT, 
p. 398) ist mit der Gattung Gorpis STÂL so nahe verwandt, dass sie 
vielleicht nur als eine Untergattung derselben aufgefasst werden 
künnte (Siehe REUTER : Bemerkungen über Nabiden in Mém. Soc. 
Ent. Belg., XV, p. 95). Jedenfalls sind die von DisraANT angege- 
benen Charaktere, wie ich es 1. c. dargelegt habe, nicht genügend, 
um sie von dieser generisch zu trennen. Gleichwohl scheint die 
verschiedene Verzweigung des Geäders der Hemielytren eine solche 
Trennung zu berechtigen. Mit der amerikanischen Gattung 
Carthasis CHamp. (Biol. Centr.-Amer., Hem. Het., II, p. 305, und 
vielleicht auch Vernomia Bucx. Wuire (Proc. Zool. Soc. London, 
1878, p. 469) bilden die zwei obengenannten eine durch den Bau 
der vorderen Hüftpfannen und der Vorderbeine von den übrigen 
Gattungen der Unterfamilie  Reduviolina gut begrenzte kleine 
Division, Gorpuria. ; 


Genus GORPIS Srir. 


Corpus elongatum, gracile; capite elongato, porrecto, pronoto 
breviore, cylindrico, pone oculos prolongato, parte postoculari 
anteoculari crassiore; ocellis distantibus; rostro saltem apicem 
mesosterni attingente, quadriarticulato, articulo primo brevi, fere 
æque longo ac lato, secundo tertio longiore, hoc quarto duplo 
longiore; antennis longis, tenuibus, fere in medio inter marginem 
anteriorem oculorum et apicem capitis insertis, articulo primo 
capite longiore et articulo secundo parum vel paullo breviore, 


M 
1" 


424 


duobus primis pilosis, ultimis gracillimis, subglabris, tertio secun- 
do æque longo vel hoc longiore; collo plerumque magno; pronoto 
longitudine haud latiore, strictura apicali sat lata instructo, medio 
sat fortiter constricto, dein lateribus versus basin fortius divergen- 
tibus, margine basali tenuiter reflexo, medio latissime sinuato, sinu 
fundo truncato, disco antico lævi, postico crebre punctato, interdum 
utrinque ad angulos posticos spinoso-producto ; scutello triangulari, 
extremo apice constricto; hemielytris medio leviter constrictis, 
apicem abdominis modice superantibus, membrana areolis longis 
angustis duabus et venis compluribus longitudinalibus instructa ; 
corio vena interiore mox infra apicem clavi bifurcata, ramo inte- 
riore brevi subtransversa in venam marginis interioris exeunte, 
hac vena ramoque exteriore aream elongatam formantibus; vena 
exteriore longius infra apicem clavi furcata, ramo interiore brevis- 
simo obliquo et ipso in medio vel mox supra tertiam apicalem 
partem rami exterioris venæ interioris eunte, ramo exteriore recto, 
longo, usque in suturam membranæ paullo ante apicem producto; 
propleuris sæpe supra acetabula dilatatis, à supero optime distin- 
guendis, lobum latum ultra lobum anticum pronoti formantibus; 
orificiis metastethii rimam transversam formantibus; acetabulis 
anticis ante medium prostethii excisis, pone stricturam pronoti 
haud extensis, postice occlusis; coxis anticis longissimis, ad apicem 
mesostethii extendendis; femoribus anticis longis, elongatis, incras- 
satis, sensim leviter recurvis, utrinque magis minusve distincte 
transversim strigosis, inferne spinulis minutissimis sæpe obsolelis- 
simis armatis ; tibiis anticis femoribus nonnihil brevioribus, leviter 
curvatis, inferne apicem versus obsolete vel obsoletissime crenulalis, 
apice fossa spongiosa destitutis; pedibus posterioribus longis, gra- 
cilibus, femoribus basin versus haud incrassatis; tarsis mediocribus, 
triarticulatis, articulo secundo reliquis longiore, unguiculis curva- 
tis, brevibus, latiusculis. 


CONSPECTUS SPECIERUM 


4 (2). Lobus posticus pronoti crebre fortiter grosse et profunde 
impresso-punctatus, utrinque mox supra angulum basa- 
lem in spinam acutam extrorsum vergentem productus. 

À. acutispinis REUT. 


2 (1). Lobus posticus pronoti creberrime sat subtiliter punctatus, 
æqualis vel supra angulos basales nodulo brevissime elevato 
instructus. 


“ DS (4). Corpus totum albidum, immaculatum, solum mesosterno 
| fumato-fusco. Pedes immaculati. 2. albicans n. sp. 


4 (3). Corpus pallide flavum, lividum vel ochraceum, magis 
minusve signatum. Femora antica annulata vel saltem 
externe bimaculata, posteriora apice discolora vel obscu- 
rius annulata. 


D (8). Femora antica maculis duabus exterioribus cinnabarinis 
vel dilute rufescentibus, posteriora apice cinnabarina 
vel dilute rufescentia. 


6 (7). Tubercula antennifera macula fuscescenti-testacea signata. 
Collum et apex pronoti lineolis nigris destituta. 
ù 3. cribraticollis STAL. 


7 (6). -Tuberculaantennifera externe puncto nigro signata. Collum 
capitis stria tenui laterali utrinque, pronotum striola 
utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque 
marginali lobi antici nigris. 4. subtilis n. sp. 


8 (5). Femora fusco — vel fuliginoso — signata. 


9 (12). Abdomen elongatum, lateribus rectis, connexivo imma- 
culato. 


10 (11). Femora antica externe serie basali punctorum fuscorum 
prope marginem exteriorem maculisque duabus fuscis, 
posteriora ante apicem annulo fusco signata. 

D. sordida n. sp. 


11 (10). Femora antica annulis tribus fuscis, serie basali puncto- 
rum fuscorum destituta, posteriora apice rufo-castanea 
vel lateritia annuloque nigro ornata. 6. cincticrus n. sp. 


12 (9). Abdomen lateribus sat late rotundatum, segmentis con- 
nexivi fascia apicali vel macula anguli exterioris apicalis 
fusca signatis. 7. apicalis n. sp. 


1. — GORPIS ACUTISPINIS REur. 


Inferne pallide sordide livida, nitidula, vitta percurrente gulæ 
nigro-fusca; superne, capite excepto, opaca, lævis, vena exteriore 
margineque exteriore corii, hoc tenuissime, nec non membrana, 
angulo interiore basali excepto, nitidis; capite flavescente, pronoto, 
scutello, ipso apice excepto, clavo, corii angulo interiore fasciaque 


lata pone medium cum hoc confluente fuscis; clavo vitta angusta 
dimidium basalem venæ externe terminante nigra; limbo laterali 
clavi extra hanc vittam dimidioque basali corii, angulo interiore 
fusco excepto, isabellinis vel testaceis, quarta apicali parte corii 
sordide pallide flavente, vittis duabus isabellinis, anteriore brevi, 
notata; membrana decolore; rostro, antennis pedibusque pallide 
lividis, unicoloribus; articulo primo antennarum pronoto æque 
longo et articulo secundo circiter 1/5 breviore; femoribus anticis 
pronoto clavoque simul sumtis paullulum brevioribus; pronoto 
postice longitudini æque lato, lobo antico lateribus limbatis, mar- 
gine nigro, lobo postico antico saltem duplo latiôre, crebre fortiter 
profunde et grosse impresso-punctato, utrinque mox supra angu- 
lum basalem in spinam acutam extrorsum et levissime sursum 
vergentem producto, hac spina latitudine basali corii distincte 
longiore, obscure rufo-ferruginea; scutello ipso apice pallide fla- 
vente; propleuris (a supero visis) utrinque ultra latera lobi antici 
pronoti in lobum triangularem amplatis; abdomine elongato, 
connexivo immaculato. ©. Long. 13 1/2, lat. 2 mill. 

. Gorpis /Gorpis) acutispinis REUT., Mém. Soc. Ent. Belg., XV, 
p. 96 (1908). 

Patria : Madagascar, coll. NouALHIER (Mus. Paris). 


2, — GORPIS ALBICANS n. sp. 


Cum rostro, antennis pedibusque tota albida, immaculata, solum 
mesosterno fumato-fusco; glabra, nitidula, lævis, solum lobo 
postico pronoti crebre sat subtiliter punctato; capite pronoto, 
strictura apicali excepta, longitudine subæquali; antennis articulo 
primo pronoto parum longiore et articulo secundo vix 1/6 breviore, 
tertio secundo nonnihil longiore, quarto tertio paullo magis quam 
dimidio breviore; femoribus anticis subrectis, capiti, pronoto scutel- 
loque simul sumtis æque longis; pronoto postice longitudini, 
strictura apicali excepta, latitudine subæquali, lobo antico capite 
cum oculis vix latiore, lateribus tenuissime obsolete marginatis, 
lobo postico medio antico parum breviore, fere 2/5 basalibus 
parallelis, disco æquali ad angulos humerales omnium obsoletis- 
sime noduloso; scutello apice brevissime constricto; propleuris a 
supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti fortius in lobum 
triangularem prominentibus, margine exteriore parallelis ; abdo- 
mine elongato, connexivo immaculato. ©. Long. 9, lat. 1 3/5 mill. 

Patria : Insula Nias, Lelemboli ! m. augusti 1886, D. MoDIGLIANI 
(Mus. Genov.). 

Species corpore cum rostro, antennis pedibusque albidis, imma- 
culatis, solum mesosterno infuscato, ab omnibus mox distinguenda. 


3. — GORPIS CRIBRATICOLLIS SrAL. 


Pilosa, sordide flavo-albida, articulo primo antennarum, ocellis, 
-sutura clavi, apice imo limboque angusto corii ad membranam, 
maculis parvis femorum anticorum, apice femorum posticorum, 
basi tibiarum posticarum dilute rufescentibus; corio disco macula 
dilute fuscescente notato; capite tuberculis antenniferis macula 
fuscescenti testacea notatis, collo capitis stricturaque apicali pro- 
noti striis nigris destitutis ; capite pronoto paullo breviore ; articulo 
primo antennarum pronoto cum strictura haud longiore; pronvto 
basi longitudine paullo angustiore, disco dense punctato, lobo 
medio lævigato; femoribus anticis capite pronotoque simul sumtis 
paullo longioribus. ©. Long. 10 mill., cum membrana 11 1/2, lat. 
2 mill. (sec descriptionem SrÂLI et sec Dr KUHLGATZ in litt.). 

Gorpis cribraticollis SrAL., Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1859, p. 377; 
Disr., Fauna Brit. India, Rhynch., IE, p.397 (1904). 

Patria : Ceylon (Mus. Berol.); Kandy, sec D. DISTANT. 


4. — GORPIS SUBTILIS n. sp. 


Pallide flava, remote pilosa, nitida, lævis, solum lobo postico 
pronoti creberrime punctato; articulo primo antennarum margine 
extero-inferiore tenuissime rufescente; puncto externo tuberculorum 
antenni ferorum, striola tenui laterali utrinque colli capitis, striola 
utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque marginali 
lobi antici pronoti nigris; ocellis, angulis posticis pronoti, sutura 
clavi, apice limboque angusto corii ad membranam, maculis duabus 
exterioribus femorum anticorum, altera supra medium, altera infra 
tertiam apicalem partem posita, apice femorum posteriorum 
basique tibiarum posteriorum anguste cinnabarinis, corio mox infra 
medium fascia angusta fusca, infra hanc in sulphureum vergente ; 
capite cum collo pronoto, strictura apicali excepta, paullo bre- 
viore; antennis articulo primo pronoto æque longo, secundo 
primopaullulum longiore; pronoto basi longitudine paullulum 
angustiore, lobo antico capite cum oculis paullo angustiore; 
propleuris utrinque ultra latera pronoti in laminam antrorsum 
oblique dilatatam explanatis, lobo postico pronoti antico circiter 
3/4 latiore et hoc medio, sed haud lateribus breviore ; abdomine 
elongato, connexivo immaculato; femoribus anticis capite et pronoto 
simul sumtis paullulum longioribus. Long. 9 mill. 

Gorpis subtilis STAL (in ed) in Mus. Holm. 

Patria : Insulæ Fidschi, D. THoREY (Mus. Holm.). 

G. cribraticolli SrAL simillima et ab ea vix nisi striolis nigris 
capitis partisque anterioris pronoti divergere videtur. An re vera 
species propria ? 


428 


5. — GORPIS SORDIDA n. sp. 


Livida, remote pilosa, nitida, lævis, lobo postico pronoti creber- 
rime sed sat subtiliter minus profunde punctato; oculis fuscis; 
fronte lineis duabus longitudinalibus antice leviter divergentibus, 


interdum obsoletis, tuberculis antenniferis, pronoto lateribus usque 
ad angulos laterales lobi postici vel maculis lateralibus lobi antici 
nodulisque humeralibus lobi postici, nec non interdum linea media 
longitudinali lobi antici, scutello medio, hemielytris fere totis, 
limbo laterali excepto, hoc mox pone medium interrupto, vel solum 
clavo a basi ultra medium, corio basi, fascia mox pone medium 
apiceque, membrana angulo interiore basali, mesopleuris macula 
antica, metapleuris plerumque.maximam ad partem, antennis arti- 
culo primo inferne et extremo apice, secundo extremo apice, coxis 
anticis macula exteriore infra medium apiceque, femoribus anticis 
externe serie punctorum basalium ad marginem superiorem macu- 
lisque duabus sat magnis, altera mox ante medium, altera mox pone 
tertiam apicalem partem posita, femoribus posterioribus annulo 
ante apicali, posticis sæpe etiam punctis plurimis exterioribus, tibiis 
extremo apice, tarsis articulo ultimo grisescenti-fuscis vel obscure 
fuliginosis; scutello, lateribus exceptis, maculaque elongata media 
limbi pallidi hemielytrorum sæpe nigro-fuscis; venis hemielytrorum 
sæpe pallidis ; lobo postico pronoti sæpe disco vittis duabus postice 
dilatatis fumatis vel faumato, vittis tribus pallidis, lateralibus retror- 
sum divergentibus; capite pronoto, strictura apicali excepta, parum 
breviore ; antennis articulo primo pronoto dimidioque capiti simul 
sumtis longitudine subæquali et tertio circiter 1/5 breviore ; femo- 
ribus anticis capiti, pronoto et scutello simul sumtis æque longis; 
pronoto basi longitudini, strictura apicali excepta, fere æque lato, 
lobo antico capite cum oculis haud vel parum latiore, lateribus 
tenuissime marginato, lobo postico antico parum breviore et hoc 
dimidio latiore, fere 2/5 basalibus laterum parallelis, supra angulos 
posticos nodulo levissime elevato; scutello summo apice recurvo, 
pallido ; propleuris a supero visis utrinque ultra latera lobi antici 
pronoti modice prominentibus, in lobulum minus fortiter amplia- 
tis; abdomine elongato, connexivo immaculato. Long. 4 8 2/5, 
? 10—10 1/2, lat. 1 1/2, © 1 3/4 mill. 


Patria : Nova Guinea, Astrolabe Bay! D. Birô (Mus. Hung), 
Andei! D. Dp’ALBERTIS (Mus. Genov.); Insula Deslacs, D. Brrô 
(Mus. Hung.). 


6. — GORPIS CINCTICRUS n. sp. 


Inferne cum rostro, antennis pedipusque  pallide straminea; 
meso- et metapleuris maculisque obliquis lateralibus ventris albido- 


ta 


_ nitidis, mesopleuris sæpe macula rotundata supra medium margi- 
nis apicalis nigra; superne sordide ochracea, glabra, opacula, parte 
apicali membranæ decolore nitidissima ; capite nitidulo; Iævis, lobo 
postico pronoti creberrime sat subtiliter punctato; oculis castaneis; 
ocellis, clypeo, marginibus lineaque mediana lobi antici pronoti, 
marginibus vittisque duabus latis lobi postici pronoti, scutello 
medio hemielytrisque magis minusve obscure fuscis vel fuliginosis, 
venis horum ochraceis, parte membranæ infra apicem corii posita 
pallida, flavescente ; corio interdum ante apicem fascia lata palli- 
diore; antennis apicibus articulorum primi et secundi, hujus latius, 
articulisque ultimis nigris, tertio basi anguste ochraceo, articulo 
primo pronoto dimidioque capiti longitudine subæquali et secundo 
parum breviore, tertio secundo distincte longiore, quarto tertio 
dimidio breviore; coxis anticis maculis duabus marginis anterioris 
nigro-fuscis, altera basali, altera mox infra medium posita; femo- 
ribus anticis scutello, pronoto et capiti simul sumtis longitudine 
subæqualibus, annulis tribus sat latis, basali, mediano et sub-apicali 
fuscis, ipso apice isabellino, femoribus posterioribus apice rufo- 
castaneis vel lateritiis annuloque ante-apicali angustius nigro 
ornatis, tibiis posterioribus basi anguste rufo-castaneis vel lateritiis, 
tarsis articulo ultimo nigro; capite pronoto, strictura apicali 
excepta, parum breviore; pronoto basi longitudine circiter 1/4 an- 
gustiore, lobo antico capiti cum oculis latitudine subæquali, lateri- 
bus immarginato, lobo postico antico circiter 2/3 latiore, disco 
æquali, fere 2/5 basalibus marginum lateralium subparallelis ; 
extremo apice scutelli subrecurvato; propleuris -a supero visis 
utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum triangularem 
prominentibus ; abdomine elongato, connexivoimmaculato. ©. Long. 
9, lat. 1 2/3 mil. 

Patria : Madagascar, silva Tanala! regiones Ranomafana et 
Dikongo Hinanitelo, D, ALLUAUD (Mus. Paris.). 


A G. sordida n. sp., cui nonnihil similis, signaturis antennarum 
et pedum articuloque primo antennarum secundo perparum 
breviore mox distinguenda. 


7. — GORPIS APICALIS n. sp. 


Cum rostro, antennis et pedibus pallide livida, nitidula, superne 
parce pilosula, capite excepto opacula, lævis, lobo postico pronoti 
crebre sat subtiliter punctato; parte membranæ apicali infra 
apicem corii posita albicante, nitidissima; oculis fuscis; superne 
dilute ochracea, fere unicolor, venis hemielytrorum pallidioribus, 
vel livida, capite lineis duabus longitudinalibus ante ocellos antror- 


430 


sum divergentibus, lineola utrinque inter marginem anteriorem 
oculi et tuberculum antenniferum, lobo antico pronoti maculis 
lateralibus magis minusve distinctis et interdum lineis duabus lon- 
gitudinalibus disei, clavo basi et saltem dimidio apicali, corio basi 
anguste, fascia lata mox pone medium apiceque sat anguste, mem- 
brana usque ad apicem corii fuliginosis; macula parva ad medium 
maroinis apicalis meso- et metapleurarum vel vitta earum percur- 
rente discoidali vittisque duabus latis mesosterni, interdum defici- 
entibus, fusco-nigris; fascia apicali vel saltem macula anguli 
exterioris apicalis segmentorum connexivi fuliginosis; articulis 
duobus primis antennarum apice anguste, femoribus anticis annulis 
tribus sat latis, subbasali, mediaïo ct mox pone tertiam apicalem 
partem posito, femoribus posterioribus annulis duobus, in tertia 
et sexta apicali parte positis, tibiis annulo angusto paulloinfra basin 
interdum obsoleto apiceque, tarsis articulo ultimo fuliginosis; corio 
inter fasciam et partem apicalem fuscam sæpe in roseum vergente ; 
antennis articulo primo pronoto parum longiore et articulo secundo 
nonnihil breviore, tertio secundo parum longiore, quarto tertio 
vix dimidio breviore ; femoribus anticis scutello, pronoto et capiti 
simul sumtis vix æque longis; pronoto basi longitudini fere æque 
lato, lobo antico capiti cum oculis æque lato, sulco transversali 
utrinque nodulo instructo, lobo postico antico duplo latiore, fere 
2/5 basalibus laterum subparallelis, disco æquali; propleuris a 
supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum 
oblongo-triangularem prominentibus et margine exteriore paralle- 
lis; abdomiue feminæ sat late rotundato-ampliato. ©. Long. 10, lat. 
abdominis 2 1/3—92 2/5 mill. 

Patria : Africa, Kilimandjaro ! D. Ssôsrenr; Korcy Tcheou, Abbé 
LARGETEAU (Mus. Paris.). 

Species a reliquis connexivo fusco-maculato vel-fasciato diver- 
gens, à (G. cinclicrus n. sp. adhuc pronoto postice distincte latiore 
distinguenda. 


ZUR SYSTEMATIK DER APIONIDEN 


GLEICHZEITIG EIN VORWORT 
ZUM APIONIDENTEIL DES NEUEN & CATALOGUS COLEOPTERORUM » 


von Hans Wagner, Zürich 


Mit Vergnügen nabe ich der Aufforderung Herrn CUSTOS SCHENK- 
LINGS, den Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum » 
zur Bearbeitung zu übernehmen, Folge geleistet, obgleich ich 
mir bewusst war, dass derselbe noch manche Mängel und Lücken, 
namentlich in der Synonymie einzelner Gattungen und Spezies 
aufweisen wird; immerhin aber wird sich zeigen, dass wir in der 
Erkenntnis dieser so umfangreichen Gruppe, ein ganz beträcht- 
liches Stück vorwärts gekommen sind. 

Der Hauptzweck dieser Zeilen liegt darin, dem geschätzten Inte- 
ressentenkreise des neuen Kataloges, über die vielen Modificationen, 
sowohl in der Systematik, wie in der Synonymie des von mir 
behandelten Stoffes, welche ich vielfach noch nicht publiciert 
hatte, Rechenschaft zu geben. Es handelt sich in den vielen Ænder- 
ungen, speciell innerbhalb der Gattung Apion, um Ergebnisse 
meiner Studien, die ich bei passenderer Gelegenheit zu publicieren 
die Absicht hatte, während ich zum Studium über die Frage : 
Welche Gattungen und Gruppen umfasst eigentlich die Unter- 
familie der Apioniden, und wie sind sie charakterisiert, erst durch 
diesen Catalog angeregt und genôtigt wurde und somit die in diesem 
vorgenommene Systematik, das Resultat dieser Untersuchungen 
ist, auf welches ich im Folgenden kurz einzugehen habe. 


BEDEL gibt in seiner trefflichen « Faune Col. Bass. Seine », 1885, 
eine Charakteristik der Subfam. Apiidæ, in welcher aber nur die 
europäischen Genera in Betracht gezogen erscheinen. Dieselben 
Merkmale, die Bildung der Trochanteren, verwendete auch FAUST in 
seiner Tabelle in der « Stett. Ent. Z. », 1889, p. 79, Note, wobeï auch 
alle exotischen Vertreter dieser Unterfamilie herangezogen wurden; 
ich habe nun gleichfalls sämtliche Genera, welche für diesen 
Formenkreis in Betracht gezogen werden kônnen, auf oben 
erwähnte und weitere Merkmale geprüft, wobei sich mir folgende 
Resultate ergaben. 

Die Bildung der Trochanteren scheint für die Begrenzung der 
Apioniden im engeren Sinne, tatsächlich das constanteste Charak- 
teristikum zu sein, hingegen kam ich zur Annahme, dass für die 
Charakterisierung der ganzen Subfamilie dieses Merkmal erst in 
2. Linie herangezogen werden kônnte, müssten doch desswegen 


432 


Gattungen, welche entschieden im ganzen übrigen Bau den Apio- 
niden im weiteren Sinne entsprechen, ausgeschlossen bleiben. 
Dies betrifft die Ordnungen « Eurhynchides » und « Cylades » 
LACORDAIRE’S. Es hat sich jedoch gezeigt, dass einige Merkmale, 
welche für die Apioniden s str. charakteristisch, auch diesen 
Gruppen eigen sind, während dadurch die Gruppe der « Belides » 
welche LACORDAIRE gleichfalls in die Näühe seiner « Apionides » 
bringt, ganz abseits kommt. Dieses Charakteristicum liegt in 
der Bildung des Abdomens und der Hüften, und wird durch 
die Fühlerbildung noch gestützt. Letztere Eigenschaft hat 
nun zur Folge, eine 2. Gruppe, die mir auch sonst als ein 
fremdes Glied in diesem Kreise erscheint, aus dem Verbande der 
echten Apioniden ausschliessen zu müssen, welche aber BEDEL und 
FAUST dahin verbrachten : die Nanophyinen. Andererseits kam 
aber eine Gattung hinzu, welche von den verschiedenen Autoren 
an die unterschiedlichsten Stellen versetzt wurde, die Gattung 
Tanaos. LACORDAIRE stellt sie zu den Cossoniden, SCHÈNNHER be- 
gründet eine eigene Division « Tanaonides » ; FAUST hingegen bringt 
sie Zu LACORDAIRE’S Eurhynchides, da «seine Schenkel mit ihren 
Hüften in Berührung sind »; tatsächlich aber ist dies nicht der Fall, 
die Trochanteren sind nur stark verkirzt, trennen aber die Schenkel 
von den Coxen vollständig. FAUST sagt in der citierten Stelle weiter, 
dass Cylades und Eurhynchides zu vereinigen wären, da beiden die 
stützenden Trochanteren zukommen, während Myrmacicelus (bis 
dahin den Cylades zugerechnet) wegen der, die Schenkel von den 
Coxen vüllig trennenden Trochanteren den Apioniden anzugliedern 
sei. Nun ist aber die Gattung Myrmacicelus in ihrem ganzen äusseren 
Gepräge, namentlich aber im Bau des Halsschildes und durch das 
stark gewôülbte Abdomen dem Genus Cylas wirklich äusserst nahe- 
stehend, stellt daher durch die Trochanterenbildung ein richtiges 
Bindeglied zwischen den Cylades und Apioniden dar. Ferner sei 
noch erwähnt, dass die Fühler bei der Gattung Pterapion FsrT., 
nicht wie der Autor angiebt gekniet sind, und dieselbe dadurch ein 
Bindeglied zwischen Apion und Nanophyes bildet, sondern voll- 
kommen gerade sind, ja sein müssen, denn die Gelenkhôhle des 
Schaîftes für das 1. Geisselglied, liegt vollkommen senkrecht zur 
Längsachse des ersteren. 

Auf Grund des Resultates meiner Untersuchungen habe ich nun 
folgende Einteilung und Charakterisierung der Subfam. der Apio- 
ninæ vorgenommen. 


Abdomen aus 5. Segmenten bestehend, wovon das 1. und 2. sehr 
breit sind, jedes mindestens so breit als das 3. und 4. zusammen, 
diese meistens gegenüber den vorigen vertieft, schärfer getrennt, 


das 5 Segment flach, meist breiter als die 2 vorletzten. Die 
Hüfthôhlen des Prosternums nicht, die des Mesosternums schmal, 
die des Metasternums breit getrennt. Die Decken das Abdomen 
vôllig deckend. Fühler ungekniet. 


Subfam. Apioninæ 


A. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren nicht voll- 
stindig getrennt, sodass erstere die Coxen berühren : 


1. Trib. Eurhynchini 
(hieher die Genera : Eurhynchus, Chalcocybebus und Cylas). 


B. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren vüllig 
getrennt : 


2, Trib. Apionini 


(hieher die Genera : Myrmacicelus, Cybebus, Pterapion, Megatrache- 
lus, Mecolenus, Tanaos, Rhadinocyba, Apion, Heterapion, Pod- 


apion/. 


Ich bin mir dessen bewusst, dass die späteren Forschungen viel- 
leicht die eine oder andere Aenderung bedingen werden und es wird 
mein Bestreben sein, sobald als tunlich meine oben angeführte 
Auffassung an der Hand reichlicheren Materiales zu stützen und zu 
trachten auszubessern, was der Verbesserung bedarf. Man môge 
mir die Kürze und Raschheit, mit welcher ich mich an diese 
schwierige und wichtige Frage gewagt, bei eventuellen späteren, 
notwendigen Aenderungen zu gute schreiben, sie waren geboten, 
im Interesse des baldigsten Erscheinens des Cataloges. 

Nicht versiumen müchte ich es jedoch, den des ôfteren genann- 
ten Herren, welche mir auch bei obigem Anlass ihr wertvolles 
Material, sowie Literatur zur Verfügung stellten, auch an dieser 
Stelle herzlichst zu danken und noch môüchte ich mir gestatten, den 
bescheidenen Wunsch zu äussern, dass dieser Teil des neuen 
« Catalogus Coleopterorum » freundliche Aufnahme finde und seinen 
Hauptzweck erfülle : nichtblos zum «Anstreichen » so und so vieler 
Arten zu dienen, sondern Anlass und Anregung zu geben zu 
unentwegtem Schaffen, mitzuhelfen, die vielen Lücken und Mängel 
in der Synonymie, Systematik, namentlich aber in der Biologie 
auszufüllen, respective zu verbessern ! 


ARS 
LA 


434 


ON THE DERBID GENERA 
PHENICE ar PROUTISTA. (Hem) 


by G.-XW. Kirkaldy 


In my last writing on the genus Phenice (1907, À. S. E. Belg., LE, 
300), I accepted Mr. DisrANT'S pronouncement that P. moesta is à 
true Phenice, and that my Proultista is a synonym of WESTrwoop’s 
genus, because [ did not possess BOHEMAN’S paper on the genus 
Derbe and because I supposed that M. Disranr, with full literature 
and types available, would be in a position to settle this question, 
which is merely nomenclatorial. Incidentally, 1 may say that, in 
ascribing the date 1845 to this genus, Mr. DISTANT has fallen into a 
double error, firstly, because the publication of the Memoir was 
made in 1842, and secondly, because a summary was published in 
two places in 1841. : 

Recently, I have acquired à copy of BOHEMAN’S scarce paper 
«Observationes in Derbe Genus » (Svensk. Vet. Ac. Handl. for 
1837, pp. 223-230, PI. VIT), and, through the kindness of Dr. L. O. 
Howarp of Washington, I have seen M. DisrANT’s « Insecta Trans- 
vaalia », these trowing a very different light on the subject. 

The type of Phenice, is, as M. DisranNr states correctly, Derbe 
fritillaris BOHEMAN, from West Africa. It is represented roughly on 
BoHEMANSS fig. 8, the tegminal and alar venation being enlarged on 
figs. 15-6; these latter agree with WEsrwoop's figures, in his 
Memoir, of P. fasciolata, a species which is stated to be congeneric 
with P. fritillaris. Now, neither tegmen nor wing of P. fritèllaris 
can possibly be referred to a genus containing moesta also, as may 
be seen at once on comparing these figures with those of P. moesta 
in the « Fauna of British India », Rh. UI, f. 142, unless, of course, 
there is somegross error in the descriptions and figures of BOHEMAN, 
WESTWOOD or DISTANT. 

This contention is still further strengthened by the figure of 
Mr. DisrANT’s new‘species from Natal, Phenice abdominalis, (Ins. 
Transv. 195, 1907; fig. 3, on PI. 20, 1908). As with P, fritillaris, so 
now is itimpossible to consider this new species congeneric with 
P. moesta, the two Aethiopian species agreeing in al essentials. 
Taking Mr. DisraNT's figures themselves as the standard, and 
comparing the figure of P. abdominalis in the «Ins. Transv. » and 
that of P. moesta in the € Fauna of India », we see a quite different 
venation both of tegmina and wings; moreover a character given 
for Phenice by Mr. DisTANT himself in the latter work (p. 295), is 


2 DER fine. Rs that on M. DisraNT’s own showing, P. abdomi- 


br _ nalis (and fritillaris), is not congeneric with P. moesta and therefore 

_ that Proutista should be retained. It is very likely that Proutista is 
= restricted to the Oriental and Australasian Regions, while Phenice 
VAE ne ï : . x 
is restricted to the Aethiopian. 


The following synonymy will saummarize the foregoing : 


4. Phenice Wesrwoon 1841 (type fritillaris). 
L- — Phenice Wesrwoop 1842 (type fasciolata). 
2. Proutista KirkaLDy 1904 (type moesta). 

7 — Phenice DISTANT pt. 


BUPRES TI DES 70 BE REV A 


(SOMALIE ANGLAISE) 


par Ch. Kerremans. 


M. ArRGOD-VALLON, de Crest (Drôme), m’a soumis une série de 
Buprestides provenant de Berbera, et dont je donne la liste, d’abord 
parce qu'il est toujours intéressant de connaître les localités précises 
de capture, ce qui permet d'établir l’aire de dispersion des espèces, 
ensuite, pour prendre date par la description des formes nouvelles. 
Je remercie M. ARGOD d’avoir bien voulu me communiquer ces 
intéressants Buprestes. 


1. Pseudocastalia arabica GESrRo, Ann. Gênes 1x (1877), p. 354; 
figuré dans KeRREM. Monogr. I (1906), pl. 8, f. 6. 


2. Steraspis psilopteroides KERREM., Ann. Belg. xLur (1899), 
p 256. — Le type unique de cette espèce provient du Transvaal; 
il est intéressant de constater qu’elle étend son habitat jusqu'en 
Somalie, bien que cesoitle cas pour beaucoup d’espèces de l’Afrique 
orientale. 


3. Chalcophorella africana THouws., Bull. Fr. (1889), p. 130. — 
C’est le Chalcophora Telekyi FAIRM., belle et grande espèce à faciès 
particulier, que M. THoMsoN rangeait parmi les Chalcotænia et dans 
laquelle je vois plutôt un Chalcophorella, genre démembré des 
Chalcophora parmi lesquels FAIRMAIRE, avec plus de raison, plaçait 
cette espèce. 


4. Psiloptera /Lampetis/ confossipennis Farïrm., C. R. Belg. 
xxx VIII (1884), p. 144. — FATRMAIRE a décrit une seconde fois cette 
espèce (CG. R. Belg. xxxv (1891), sous le nom de pubifrons; je 
possédais les deux types, qui se rapportent à une seule espèce. 
M. GaAHaAN a décrit (Proc. Zool. Soc. Lond. (1900), p. 25, pl. I, f. 10) 
sous le nom de somalica une forme excessivement voisine du 
P, confossipennis, à laquelle j'estime qu'il y a lieu de la rattacher. 


5. Psiloptera /Lampetis) Separata nov. sp. — Depuis long- 
temps, j'avais eu l’occasion de voir, dans la collection de mon ami 
et collègue M. THÉRY, un exemplaire que je rattachais avec doute 
au Ps. rugosa PALIS. ; je retrouve, parmi les Psiloptera que m'envoie 


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ce collègue pour l'élaboration de ma monographie ce même insecte 
avec l’annotation qui j'y avais mise autrefois : «ni rugosa, ni 
rugulosa, ni nigrila, ni nigrilorum, ni funesta, ni Sergenti, ni sub- 
parallela, ni senegalensis, ni pubifrons — peut être nouveau ? — » 
En comparant les spécimens de toutes ces différentes espèces à ceux 
de M. ARGOD, je remarque qu’un second exemplaire d’'Obock, de la 
coll. THÉRY, ressemble en tous points au spécimen douteux et aussi 
à trois exemplaires de M. ARGOD. Je me trouve en possession de 
cinq exemplaires ne ressemblant à aucune des espèces précitées, et 
présentant le même faciès, la même sculpture du pronotum, la 
même disposition des fossettes élytrales et la même coloration 
générale. Je pense donc que nous nous trouvons en présence d’une 
nouvelle forme spécifique. La plupart des Psiloptera avoisinant le 
Ps. rugosa sont très difficiles à caractériser; ils se ressemblent 
beaucoup; en les plaçant les uns à côté des autres, on sent et on 
voit qu'ils diffèrent, mais on trouve avec beaucoup de peine le 
caractère précis de ces différences et avec beaucoup plus de peine 
encore, à les décrire. 

Long. 16-27 ; larg. 6-9 mill. — Moins rugueux que rugosa, l'aspect 
plus brillant, mais la coloration plus sombre, d’un bronzé obscur 
en dessus avec un léger reflet bleu d’acier sur les reliefs, la ponc- 
tuation cuivreuse; antennes noires, légèrement verdâtres avec les 
deux ou trois premiers articles bronzés, les tarses bronzés sur 
les deux ou trois premiers, verts sur les deux ou trois derniers 
articles. 

Tête couverte de reliefs vermiculés; celui du milieu un peu plus 
grand et formant une vague carène déchiquetée et irrégulière; 
antennes dentées à partir du cinquième article, le troisième sen- 
siblement plus allongé que le deuxième, mais moins long que le 
quatrième; épistome court, assez large, faiblement mais régulière- 
ment échancré en arc. Pronotum en trapèze, subplan sur le disque, 
déclive sur les côtés antérieurs; la marge antérieure bisinuée avec 
une bordure lisse ciliée de blanc; les côtés presque droits et 
obliquement atténués vers l’avant, la base bisinuée; une très courte 
carène lisse limite extérieurement l’angle postérieur; la surface 
couverte de points très irrégulièrement agglomérés entre des espaces 
lisses, les points plus grossiers sur les côtés où leurs intervalles 
forment des reliefs vermiculés. Ecusson très petit. Elvtres non 
dilatés à l'épaule, à peine plus larges que le pronotum à la base, 
peu obliquement atténués en arc en avant, plus sensiblement en 
arrière, le sommet étroitement et obliquement échancré de part et 
d'autre entre deux dents; la surface couverte de stries nettes, 
linéaires, minces et peu profondes, les interstries plans, les deux 
suturaux couverts d’une série linéaire de points très fins, isolés ou 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 4 XI 1909. 29 


438 


parfois réunis par deux, mais sans former les fossettes caractéris- 
tiques de certains interstries ; les 3°, 5°, 7° et 9° interstries avec une 
série de fosseltes formées par une agglomération de 4 ou 5 points; 
les interstries pairs semblables aux deux premiers. Marge antérieure 
du prosternum tronquée, à peine sinueuse, formant une courbe 
continue avec celle du pronotum ; reliefs du dessous moins rugueux 
que ceux du rugosa; coloration générale plus bronzée, moins rouge, 
plutôt bleu d’acier. 


6. Psiloptera /Damarsila)/ Fevoili Farrm., Ann. Fr. (1887), p. 143. 
— Cette belle espèce, remarquable par son pronotum d’un noir 
profond et lisse avec un étroit sillon doré et arqué vers la base, ses 
élytres à interstries pairs unis, sans points ni fossettes, son dessous 
à larges plaques abdominales bronzées, ne se rapproche d’aucune 
autre. 


7. Sphenoptera plicata KERREM., Ann. Belg. XLu (1898), p. 284. — 
Cette espèce se retrouve au Damara, en dans l’Angola et en Erythrée. 


BUBASTOIDES nov. gen. 


Tête courte et large; front aplani, à peine déprimé; épistome 
court, nettement bilobé avec une échancrure médiane anguleuse ; 
cavités antennaires petites, arrondies et situées à égale distance du 
bord interne des yeux et de celui de l’épistome; vertex finement 
sillonné. Antennes courtes, peu robustes; le premier article épais, 
allongé et en massue; le deuxième très court, obconique; le troi- 
sième obconique, deux fois aussi long que le deuxième, le quatrième 
un peu moins long et un peu plus large que le troisième, subtrian- 
gulaire, les suivants triangulaires, dentés au côté interne, légère- 
ment pubescents et munis d’une fossette porifère terminale. Yeux 
petits, parallèles, peu saillants et assez éloignés du bord du 
pronotum. 

Pronotum grand, subcylindrique, à peine plus étroit en avant 
qu’en arrière, sa plus grande largeur au milieu; la marge anté- 
rieure bisinuée avec un large lobe médian avancé sur le vertex; les 
côtés régulièrement arqués; la base bisinuée avec un large lobe 
médian. 

Ecusson très petit, subarrondi. 

Elytres convexes, tronqués à la base, droits sur les côtés jusqu’au 
tiers postérieur, atténués ensuite en arc et dentelés jusqu’au 
sommet. 

Marge antérieure du prosternum tronquée, ses extrémités attei- 


gnant le sommet des angles antérieurs du pronotum ; prosternurr 
étroit en arrière, acuminé au sommet; suture épisternale légèrement 
arquée. Mésosternum divisé; ses branches latérales étroites et 
parallèles. Mésasternum tronqué en avant et sillonné longitudinale- 
ment au milieu; épipleures découvertes. Hanches postérieures 
dilatées au côté interne, leurs marges sinueuses, l’antérieure hori- 
zontale et la postérieure oblique. Extrémité du dernier segment 
abdominal © terminée par un appendice en forme de groin et situé 
sur un plan oblique par rapport à celui de l'abdomen. Pattes peu 
robustes; fémurs antérieurs et médians subfusiformes, les posté- 
rieurs aplanis sur leur face interne ; tibias droits et normaux ; tarses 
normaux, leurs articles sabégaux entre eux, le premier des posté- 
rieurs sensiblement plus long que le suivant. 

Corps allongé, cylindrique, assez robuste, remarquable par le 
développement du pronotum. 

Ce genre représente, en Afrique, les Bubastres de l'Australie, 
dont il a tout le faciès, mais avec certaines modifications de 
caractères. ; 


8. B. Argodi nov. sp. — Long. 21; larg. 6 mill. — Allongé, 
cylindrique, faiblement atténué en avant et en arrière, d’un bronzé 
violacé obscur en dessus, le dessous plus clair et plus pourpré; 
antennes obscures; tarses verdâtres. 

Tête couverte de points arrondis et très rapprochés au milieu, 
plus petits et plus rapprochés en arrière, moins arrondis en avant, 
les intervalles des points formant des veinules longitudinales sur la 
partie antérieure du front et sur l’épistome. Pronotum couvert 
d'une ponctuation à peu près semblable à celle de la tête, très 
régulière et très dense, avec quelques vagues ridules sinueuses 
entre les points, sur le côté; le disque très vaguement sillonné. 
Elytres un peu plus rugueux d’aspect que le pronotum, la ponctua- 
tion différente plus fine mais moins régulière et moins arrondie, 
avec quelques vagues lignes longitudinales à peine distinctes. 
Ponctuation du sternum semblable à celle du pronotum; celle de 
l'abdomen plus fine et plus irrégulière; bords des segments 
abdominaux lisses. Pattes grossièrement ponctuées. 


9. Chalcogenia Argodi nov. sp. — Long. 11-14; larg. 
4-5 mill. — Se rapproche de Chalc. sulcipennis Gory, du Damara 
et de Natal, mais plus écourté, plus large, plus brusquement 
atténué en arrière, les impressions latérales du pronotum plus 
grandes et plus transversales, les côtes élytrales plus accentuées 
chez le mâle que chez la femelle, la coloration, surtout celle du 
dessus, différente. Bronzé verdâtre obscur en dessus avec un léger 


reflet ro Desote cu Vr'e ré clair au milieu, les © 

et les pattes bronzé obscur. ARR TR RES di.) 
Tête rugueuse, finement et densément ponctuée, à pubesceucé 

couchée, blanchâtre. Pronotum large, ses côtés très arqués, la plus 


grande largeur au milieu. Elytres à côtés saillantes et épaisses chez 


le mâle, fines, linéaires et moins accentuées chez la femelle. Fémurs 
très développés chez le .. 


10. Chrysobothris dorsata FAB., Mant. dde, p. 179. — Espèce 


commune par toute l'Afrique . dehors de la région méditerra- 


néenne. 


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DREI NEUE GEOMETR'DEN 
AUS DEM BELGISCHEN CONGO 
von 


Sanitätsrat Hbr Hastelberger (Wurzburg) 


Unter den mir vom Kgl. Museum in Brüssel zur Bestimung 
gesandten Geometriden fanden sich nachstehende neue Arten. 


1. — Thalera violetta spec. nov. 35 mill. — Ein stark 
verblasstes und defectes © mit der Etiquette : Kassongo à Stanley- 
falls, Ro. 

Flügel beide anscheinend einfarbig saftgrün gewesen; jetzt 
schmutzig gelberün. 

Costa der Vf!. gelblich. Am Aussenrand steht ein vom Hinter- 
winkel bis R. 7 reichender violetter dunkel gestrichelter Fleck, der 
zwei wurzelwärts gerichtete abgerundete Ausbiegungen zeigt, eine 
kleinere hintere zwischen R 1-2 und'eine grôssere vordere zwi- 
schen R 3-4, letztere ca. 3 mill. breit. Die Abgrenzung dieses Flecks 
ist durch eine dunkel violette Linie angegeben. 

Am /fl. ist der ganze Aussenrand dünn violett gesäumt. Dieser 
Saum erweitert sich bei R 4, und macht zwischen R 3-2 auch eine 
Ausbuchtung nach der Wurzel zu ähnlich wie auf den Vf. und ver- 
läuf dann in den Hinterwinkel. 

Andeutung eines dunkelgrünen Discoïdalflecks sichtbar. 

Unterseite weisslich seidenglanzend mit der Zeichnung wie ober- 
seits. 

Kôürper, Palpen, Fühler und Beine sind schmutzig grünlich gelb. 


Ist keine ächte Thalera und verlangt vielleichte ein neues Genus 
wenn mehr und besseres Material vorliegt. 


2. — Epigynopteryx bipunctaria spec. nov. — 28 mill. — 
Gelb.; rôtlichbraun getupft. 

Vfl. zeigt eine bräunliche etwas im Violette ziehende ante- 
mediale Linie; welche dünner und rundlich um die Wurzel gebogen 
ist; ferner eine an 3/4 der Costa beginnende an R. 6 wurzelwärts 
gebrochene und dann in einem seichten Bogen zu 2/3 des Hinter- 
randes verlaufende postmediale Linie ; diese verbreitert sich keilfôr- 
mig von R. 4 ab bis zum Hinterwinkel. Zwischen R. 2-3 und 3-4 
stehen im Aussenrandfeld je ein characteristischer schwarzer 
Punct. 

Hfl. von der Wurzel bis nahe zur Flügelhälfte gelb mit bräun- 
lichen Tupfen wie auf dem Vf. von da bis zum Aussenrand braun 
mit violettem Ton. 


442 


Randlinie beider Flügel rothraun. 

Fransen sehr defect, anscheinend einfarbig weisslich gewesen. 

Am Ende der R. 4 steht auf dem fl. in dem hier gebildeten 
Zipfel des Aussenrandes ein viereckiger schwarzer Fleck und am 
Ende der R. 3 beiderseits je ein schwarzes Pünctchen. 

Unterseite schmutzig gelblich. Zeichnung wie oberseits aber 
undeutlich und blass. Kopf, Thorax und Leib gelblich; abdo- 
minal Ende bräunlich. 

Kassongo à Stanleyfalls (ROM). 


3. — Xylopteryx (?) albicurvata spec. nov. -— 35 mill. — 
Weisslich ockergelb; dicht mit helleren und dunkleren Atomen 
bestäubt, nur das Feld der Vfl. längs des Hinterrandes freibleibend. 
An 1/3 und 2/3 der Costa je ein weisslicher Fleck; von letzterem 
zieht eine weisse Binde im Bogen nach aussen und hinten bis zu R. 3 
wo sie wurzelwärts biegt und undeutlich verlaufend gegen den 
ersteren weissen Costalfleck hinstrebt. Der Raum zwischen dieser 
weisslichen Schlinge dunkelbraun bestäubt schliesst den schwarzen 
Mittelpunct ein. 

Vor dem Aussenrand stehen zwischen R. 4-6 zwei grôssere 
schwärzliche Flecken. 

Am Hinterwinkel noch ein ähnlicher Fleck. 

Hft. mehr einfarbig; nur eine braune submarginale Linie von 
der Costa bis R. 4 ziehend. 

Randlinie schwarz mit kleinen Bogen. 

Fransen braun. 

Unterseite bräuniich dunkelbraun gestrichelt. 

VJL. mit grossem schwarzem Hfl. mit undeutlichem Mittelfleck. 

Kopf, Palpen, Leib und Beine bräunlich. 

Legrühre stark vorstehend. 

Fühler : einer fehlt, der andere ist bis auf einen kleinen Stumpt 
abgebrochen; er ist da doppeltgekämmt mit langen herabhän- 
genden Zähnen. 

1 Bokakata-[rengui; Isangi (DEWÈVRE). 


CONTRIBUTION 
A L'ÉTUDE DES CICINDELINÆ (Co. 


par Walther Horn (Berlin) 


J'ai publié dans le « Journ. Straits Branch Royal Anat. Soc. » 
N° 50 (1908), pp. 99-102, les descriptions de deux Cicindelinæ de 


Borneo, qui pullulent tellement de fautes d'imprimerie — on ne 
m'a pas envoyé d'épreuves, bien que trois années se soient écoulées 
entre l'envoi de ma communication et son impression — qu'il est 


presque impossible de comprendre le texte latin. Je crois donc 
utile de publier encore une fois ici les diagnoses latines : 


1. Clcindela Hewiti n. sp. — (ir. phalangioidi SCHM. GOEB. 
affinis, differt statura majore latioreque, tota fere labri lati- 
tudine punctis setigeris occupata (parte marginali solummodo 
impunctata) ; clipei angulo laterali, fronte supra antennarum inser- 
tionem et discoidaliter intra anticos oculorum margines (hic sparsis- 
sime) pilosis, inter oculos multo minus excavata; pronoti disco 
planiore, sulcis transversis (præcipue antico) evidenter minus 
profundis, apice basique declivibus, strangulationem basalem versus 
abruptius constricto, marginibus lateralibus (in parte media magis 
parallelis) sat late sparsimque pilosis; elytris pone angulum exter- 
num apicalem minus sinuatis; punctis insculptis (postice vix) 
antice paullo minus profundis (ut sculptura tota valde æqualis 
videatur); pedibus brevioribus (sed longis), femoribus distaliter 
minus late flavescentibus. Tota corporis superficie cum femoribus 
cupreo-brunnea, tibiis (proximaliter plus minusve flavescentibus) 
tarsisque cœruleo-viridibus, 4 primis antennarum articulis virides- 
centibus (hic inde cuprascentibus); corpore subtus viridi-æneo 
(hinc inde paullulum cœruleo-variegato), lateraliter plus minusve 
cuprascente. — Long. 6 1/2 mill. (sine labro), 1 4; Kuchina, 
Borneo, VI, 1903, a Dom. I. E. A. LEWIS capta. 


Sur la onzième ligne suivante du texte anglais il faut lire «outer » 
au lieu de « unier ». 


2. Cicindela spinicollis n. sp. — Cic. denticolh similis, 
differt labro non recte truncato sed antice exciso, fronte pronotoque 
perparum grossius rugulosis, genis antice sparsim irregulariter 
punctato-foveolatis; pronoti parte intermedia planiore angustiore : 
longiore, lateribus rectis anticem versus magis convergentibus, 


444 


impressionibus transversis longitudinalique media levioribus,angulis 
posticis simili in modo dentiformibus, sed hoc dente (visu verticali) 
magis lateraliter directo (declivitate postica huius anguli minus alta 
et grossius rugala ; plica illa antebasali in illa specie a dente oriente 
et transversaliter intus ducta, in nova specie paullo minus evidente 
et post dentem originem habente); elytris ® macula nigricante 
solummodo submirante discoidali ornatis, spina suturali magis 
retracta et longiore, totis densius indistinctiusque punctatus; signa- 
tura flavescente valde reducta; macula basali media perparva vix 
percipienda, linea tenui humerali marginali brevi, alteraque angusta 
apicali a spina usque ad angulum apicalem extrorsum ducta. — 
Long. 8 1/4 mill. (sine labro), 1 ©, North Borneo. 


Sur les lignes xvi-xix suivantes du texte anglais il faut lire 
« The episterna of the prothorax are only at their inner part 
sparingly (those of the meso- and metathorax everywhere moder- 
ately densely) pilose. » 


II 


Nickerlea W. Horn. — M. ARTHUR M. LEA, l’entomologiste 
Tasmanien bien connu, a eu la grande amabilité de me communi- 
quer son type unique de Cicindela Sloanei qui a déjà été placé, avec 
quelque doute, par M. THoMAS G. SLOANE dans mon genre Nickerlea 
(Proc. Linn. Soc. New South Wal., 1906, p. 335). Je peux constater 
maintenant que l'identification de M. SLOANE est correcte. L’affinité 
qui existe entre Nickerlea distipsideroides m, et N. Sloanei est telle- 
ment grande que je donne ici une comparaison des deux espèces, 
si rares jusqu'ici dans les collections, pour faire ressortir leurs 
caractères : 

N. Sloanei { a exactement la forme de N. distipsideroides 9, mais 
elle est beaucoup plus petite. Lèvre avec les 3 dents du milieu mé- 
diocrement avancées et une ligne longitudinale jaunâtre au milieu. 
Front moins excavé entre les yeux (parties orbitales posées dans une 
direction plus horizontale) avec une (1) impression centrale beau- 
coup plus petite (pas transversale!) entre les yeux qui sont plus 
proéminents. Lesstries longitudinales des parties orbitales sont plus 
fines et plus serrées. Partie antérieure du front striée transversale- 
ment. Le pronotum est plus étroit, surtout moins dilaté antérieure- 
ment, la sculpture de toute sa surface d’une irrégularité plus fine et 
plus uniforme (jusqu'aux épipleures bien marqués), la direction 
transversale des rides près de la ligne longitudinale médiane bien 
moins distincte. Les bords apical et basal du pronotum ont à peu 


(1) Daus N. distipsideroides il y a deux impressions transversales dont l’anté- 
rieure est étroite et la postérieure très grande. 


445 


près la même sculpture (stries transversales irrégulières) que chez 
N. distipsideroides. La ponctuation des élytres est au tiers antérieur à 
peu près aussi fine et peu serré qu'au tiers postérieur de N. dstip- 
sideroides : dès le milieu les points sont excessivement fins (presque 
imperceptibles) et rares; excepté la série des fovéoles juxtasuturales 
qui sont encore plus nettes que chez mon espèce. Les antennes 
manquent au seul exemplaire que je connaisse, excepté les deux 
premiers articles qui sont, comme les pattes (2) et le dessous du 
corps, d’un testacé rougeâtre. Joues d’un noir métallique un peu 
olivâtre. Epipleures des élytres jaunâtres. La bande blanchâtre 
marginale des élytres touche seulement à son extrémité postérieure 
le bord libre des élytres; au tiers antérieur elle en est séparée par 
une bordure étroite d’un noir métallique (qui existe aussi dans la 
partie intermédiaire, mais seulement de façon mal définie). Dans 
toute la longueur des élytres il y a une série de petits points foncés 
et peu serrés tout près eten dedans du bord libre. La surface de la 
tête et du corselet est un peu plus cuivreuse que chez N. distipside- 
roides; les élytres sont d’un soyeux-opaque, les fovéoles juxtasutu- 
rales d’un cuivreux verdâtre. 

À gauche on ne voit que 4 fovéoles juxtasuturales sur les élytres, 
à droite il y en a 6. La lèvre a 6 poils tactiles dont les 2 antérieurs et 
les 2 postérieurs sont marginaux, les 2 intermédiaires juxtasutu- 
raux. Le clipeus porte un poil de chaque côté, le front en a 2 dont 
le postérieur est situé en avant de la moitié du bord des yeux 
(dont il est rapproché, tandis que l’antérieur en est plus éloigné). 
Toutes les hanches avec un poil, les trochanters antérieurs avec un 
poil très court, les intermédiaires avec un poil long. Les meta- 
episternes ne font voir que des vestiges bien faibles d’une impres- 
sion en forme de fer de cheval. Les 4 tibias antérieurs portent vers 
l’apex des poils un peu moins rares et en partie foncés. Une partie 
des poils tarsaux des 4 pattes antérieures est également foncée. 


III 


1. Collyris compressicollis n. sp. — Coll. rubens BAT. affinis, 
differt carinula longitudinali interoculari longius posticem versus 
ducta (fere usque ad verticem); prothorace ante medium multo 
magis lateraliter compresso, parte anteriore paullo, posteriore vix 
angustiore; elytris in medio æqualiter rugosis, tota parte anteriore 
et posteriore dense grossissime punctata: punctis fere æque grossis 
atque illis perpaucis marginalibus pone rugositatem centralem 


(2) Les pattes postérieures manquent. L'apex des articles tarsaux des quatre 
pattes antérieures est foncé. 


446 


illius speciei, illis pone medium sat elongatis, illis prope basim et 
apicem paullo diminutis, interstitiis ante medium perparum latio- 
ribus quam illis pone medium. Capite et labro nigricantibus; 
4 primis antennarum articulis (II et IV° apicaliter rufis, V°—XTI° 
brunneis, V° maxima ex parte-basaliter-nigricante) et meso- et 
metathorace fere nigris, vix cvaneo indutis; tibiis tarsisque nigro- 
cyaneis; prothorace et elytris (his lateraliter et postice paullo 
clavius brunnescentibus) brunneo-nigricantibus, hinc inde perpa- 
rum metallice indutis; abdomine obscure brunneo; femoribus 
rufo-brunneis (apicaliter angaste nigro-annulatis). Long. 16 1/2 mill. 
(sine labro). 1 ', Assam. 


- Les antennes sont filiformes et leurs articles encore plus étroits 
que ceux de C. sarawakensis. L’excavation du front beaucoup plus 
profonde que chez cette espèce ou chez C. Horsfieldi. La forme du 
prothorax ressemble à celle des exemplaires de cette dernière 
espèce, qui ont l’étranglement devant le milieu de la longueur fort 
marqué; cependant le pronotum de mon espèce est presque lisse 
(il n’y a que des rides transversales très faibles à côté de la ligne 
longitudinale médiane). La ponctuation des élytres est beaucoup 
plus grossière et moins serrée que chez C. Horsfieldi (encore plus 
grossière que chez C. tuberculata); la partie centrale est couverte 
d’une rugosité très grossière et irrégulière. Les pro épisternes sont 
striés légèrement dans la direction transversale; ils sont glabres, 
excepté la partie située devant les hanches antérieures, qui porte 
une pubescence fine, semblable à celle des meso-épisternes et du 
mésosternum. Le métasternum n’a que quelques rares poils vers le 
bord antérieur et latéral. Les hanches postérieures sont glabres sur 
leur partie médiane et pourvues de poils serrés sur leur partie 
latérale. La petite carène frontale s'étend du clipeus presque 
jusqu’au vertex. Les parties orbitales montrent des rides longitudi- 
nales très légères et irrégulières. Le bord basal et apical du prono- 
tum et tout l'abdomen sont glabres. La partie étroite antérieure du 
pronotum est fort convexe ou milieu de sa longueur. 


2, Cicindela venus stuprata nov. subsp. — Differt a forma 
prioritatis magnitudine paullo minore; capite et præcipue pro- 
thorace angustioribus (hoc elongato parallelo); elytrorum margine 
apicale ante suturam non sinuato sed simpliciter rotundato (angulo 
suturali fere recto, spina parva). Labro cupro-ænescente, orbitis et 
parte apicali et basali pronoti æneo-cupreis, verticis et pronoti et 
elytrorum margine (laterali) et elytrorum sutura æneo-orichalceis 
paullulum viridescentibus; coloribus illis cyaneis superficiei cor- 
poris valde restrictis : solummodo in margine medio pronotiet in 
illo elytrorum inter spatium luniforme splendens humerale (vide 


infra) et maculam mediam visibilibus; cetera elytrorum parte opaca 
_brunneo-cuprascente (non olivaceo-brunnea); femoribus testaceis 
(perparum hinc inde metallice inflatis); genibus anguste cyaneis; 
meso-episternis in specimine meo unico (forte fortuna)? rudis. 
Corpore subtus cyaneo, genis et pro- et meso- et metasterno hinc 
inde paullulum viridescentibus; superficie apicis abdominalis 
brunneo-testacea. — Long. 9 1/2 ill. (sine labro). 

19; Wallardi, Travancore (a Dom. R. P. FABRE, IV, 1909, capta et 
ab amico meo Dom. M. MAINDRON mihi liberalissime data). 


La forme étroite du prothorax, la coloration testacée des fémurs 
et le remplacement presque complet des couleurs bleues de la 
surface du corps par des nuances d’un cuivre jaune-verdâtre et 
l’existence d’un espace luniforme luisant huméral (d’un bleu opaque 
chez la forma prioritatis) sont très remarquables. Le disque des 
élytres n’est pas d’un beau brun olivâtre, mais d’un cuivreux 
(opaque) un peu brunâtre. La surface de la tête et le pronotum sont 
demi-luisants. 


3. Cicindela cribrata Bviz. setopronotalis nov. subsp. — 
Differt a forma prioritatis pronoto (præsertim margine antico, 
media basi, partibus juxta lineam longitudinalem mediam) et pro- 
episternis sat dense setis albidis ornatis. — Long. 5 3/4 mill. (sine 
labro). 

1; Rio Iurura (Dom. SCHNEIDER). 


Le dessin offre une lunule humérale et apicale et une strie inter- 
médiaire marginale, unie par une ligne fine à la lunule apicale. La 
partie antérieure de la strie intermédiaire marginale envoie une 
ligne oblique en dedans et en arrière, jusqu’au disque des élytres, 
où elle se dilate largement. L’exemplaire offre un grand intérêt 
phylogénique, car jusqu'ici on ne connaissait que quelques exem- 
plaires avec des poils très très rares dans les coins antérieurs du 
pronotum (tout le reste du pronotum nu). La race nouvelle offre la 
forme la plus développée, qui est encore plus remarquable par 
l’arrangement surtout discoidal des poils pronotaux. 


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XI 


Assemblée mensuelle du 6 novembre 1909. 


Présidence de M. A. LAMEERE, président. 


La séance est ouverte à 20 heures. 


— Le procès-verbal de la séance du 2 octobre 1909 est approuvé. 

Le Président rappelle que les présentations de candidature au 
Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assemblée 
mensuelle. 


Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre 
effectif M. CHR. STERNBERG, à Stralsund (Allemagne), présenté par 
MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. M. STERNBERG spécialise l’étude des 
Dynastides. 


Correspondance. — La Deutsche Entomologische Gesellschaft, de 
Berlin, nous fait part du décès de son président d'honneur, le Prof. 
G. KRAATZ, mort le 2 novembre, à l’âge de 79 ans. M. LAMEERE 
retrace à grands traits la carrière enthomologique du défunt, qui 
depuis de longues années figurait parmi nos membres d'honneur. 
Il montre l’importance de l’œuvre de cet « entomologue histo- 
rique », auquel on doit notamment la monographie des Staphyli- 
nides dans le grand ouvrage d’ERICHSON. Pour couronner sa carrière, 
le Prof. KRAATZ avait fondé le Deutches Entomologisches National 
Museum, à Berlin; il lui avait abandonné sa bibliothèque et ses 
riches collections et en avait assuré l’avenir. — M. LAMEERE pro- 
pose l’envoi d’une lettre de condoléances à la Deutsche Gesellschafft. 


(Approuvé). 


Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l’impression des 
travaux insérés dans ce numéro. 


Communications. — M. Bonproir montre diverses espèces de 
Fourmis nouvelles pour notre faune, notamment une Ponera et 
une Pheidole qu’il a capturées dans les serres du Jardin Botanique. 


— M. BoNDROIT mentionne également la capture à Beez de plu- 
sieurs nouveaux exemplaires du Japyx solifugus. 


ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 XII 1909. 30 


450 


— M. RoussEAU signale les Hydrachnides suivants nouveaux 
pour notre faune, qu’a déterminés pour lui M. WALTER : 

Eulais setosa KoEN., pris à Exaerde ; 

E. Soari PrERs., Ciergnon, Overmeire, Arendonck ; 

E. saratowi PiEers., Willebroek, Postel ; 

Hydrachna paludosa THoN., Overmeire ; 

H. Piersigi KoEN., Exaerde ; 

Thyas longirostris PIERS., Hamm ; 

Arrhenurus cuspidator MüLL., Tervueren, Postel, Adinkerke, 
Arendonck, Caeskerke, Moll, Willebroek, Exaerde, Genck; 

A. affinis KoEN., Overmeire ; 

A. crenatus KOEN., Genck ; 

A. virens NEUM., Overmeire ; 

A. forcipatus NEUM., Overmeire ; 

A. Knauthei KoEN., Caeskerke ; 

A. solidus PrERs., Adinkerke ; 

A. fimbriatus KOEN., Overmeire ; 

Limnesia undulata MüLr., Overmeire, Groenendael, Willebroek, 

| Ciergnon ; 

Hygrobates reticulatus KRAM., Woluwe ; 

Hydrochoreutes Krameri PIEers., Overmeire ; 

Typhis hiliaceus MüLL., Ciergnon ; 

Piona fuscata HerM., Hamm et 

P. rufa Kocx, Overmeire, Tervueren, Willebroeck, Genck. 

Dans sa liste de 1906 il faut supprimer Hydrochna geographica 

MüLz. et Arrhenurus Leuckhardti PIERS. 


— M. ROUSSEAU signale aussi la capture à Overmeire d’une belle 
aberration de Libellula quadrimaculata, que notre collègue M. Ris. 
rapporte à l’ab. prœnubila. 


— M. SEVERIN donne divers renseignements sur les travaux 
du Comité international du Congrès Entomologique. 


La séance est levée à 22 heures. 


PL SE 


451. 


REVISION DES PRIONIDES 


par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles. 


QUATORZIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (I). 


Tous les Prionides qui me restent à étudier me paraissent ne 
former qu’une seule grande catégorie à laquelle nous pouvons 
appliquer le terme de Prionines : ces Insectes ont le rebord 
latéral du prothorax non crénelé mais muni en principe de trois 
dents aiguës, une antérieure, une médiane, une basilaire. Ils se 
rattachent directement aux Parandra et, dans la classification défi- 
nitive, ils devront être placés immédiatement après ce genre. 

Je passerai en revue directement leurs différents genres en 
portant essentiellement mon attention sur la distinction des espèces; 
je compte revenir plus tard sur les caractères des genres eux- 
mêmes. 

L'étude des Prionines sera répartie en plusieurs mémoires sans 
correspondre avec les divisions que j'établirai peut-être plus tard 
parmi ces Prionides. 

Dans le présent mémoire je m'occupe des genres Nothophysis et 
Cacosceles. 


. Genre NOTHOPHYSIS Serville. 
Ann. Soc. Ent, Kr., 1832, p. 158. 
Corpoperus Serville, Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 178. 
Dorx Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 15. 


Dans mon travail sur les Prionides de l’Afrique tropicale, j'ai 
déjà eu l’occasion de dire que j'avais eu la surprise de constater 
que le type du Nothophysis lucanoides Serv., prétendûment rap- 
porté au commencement du siècle passé de l'ile Kanguroo, par 
Péron, était l’Insecte de l’Afrique occidentale décrit en 1878 par 
von Harold sous le nom de Colpoderus substriatus. Ce type m'a 
été fort obligeamment communiqué par le Muséum de Paris, 
et il répond parfaitement aux descriptions détaillées qui en ont 
été données par Serville et par Lacordaire. J'ai dù forcément 
en conclure qu’il y avait une erreur dans l'indication de son 
origine. 

Il résulte de cette constatation que le genre Colpoderus passe en 
synonymie, et qu’il n’y a pas de Nothophysis en Australie. 


452 


Le Nothophysis Barnardi OIliff (Proceed. Linn. Soc. N. S. W., 
ser. 2, V, 1890, p. 7) du Queensland, dont le type se trouve dans 
une collection à Sydney, m'est inconnu : mais, d’après la descrip- 
tion, ce doit être tout autre chose qu’un Nothophysis, et je crois 
pouvoir assurer qu'il s’agit tout simplement de l’Elaptus simulator 
Pascoe. 

Une énigme entomologique est le Doræ pentamera Newman, 
d'Australie, que personne n’a jamais vu depuis qu'il a été décrit 
en 1840. Lacordaire croyait que le genre pourrait bien appartenir 
à son groupe des Colpodérides. Le type a passé de la collection 
Children dans celle du British Museum, mais il a disparu de cet 
établissement. 

Je crois avoir résolu l’énigme, et cela de la manière suivante : 

En même temps que le Dorx pentamera, Newman a décrit un 
autre Insecte énigmatique de la collection Children qu’il a appelé 
Pithanotes falsus et auquel il attribue aussi l'Australie comme 
patrie. Or, ce Pithanotes falsus n’est que la femelle du Cacosceles 
Œdipus qui est de la colonie du Cap : cette synonymie a été pro- 
posée par White; Lacordaire la repoussait, sous prétexte qu’une 
femelle de Prionide n’aurait pu différer de son mâle autant qu’en 
témoignait la description, mais l’illustre auteur du Genera des 
Coléoptères ne connaissait pas la femelle du Gacosceles Œdipus, 
ayant pris pour la femelle de cette espèce le mâle d’un petit déve- 
loppement du Cacosceles Newmani; or, la description du lithanotes 
falsus s'applique parfaitement à la femelle du Cacosceles Œdipus. 
Voilà donc encore un Insecte africain considéré par erreur comme 
provenant de l’Australie. 

Je me suis demandé si l’autre Insecte de la collection Children 
décrit par Newman, le Dorx pentamera, n’avait pas été étiqueté 
aussi à tort comme australien et s’il n’était pas également de 
l’Afrique australe comme le Pithanotes falsus. Immédiatement, j'ai 
trouvé ainsi que la description du Dorxæ pentamera s'applique 
admirablement au Nothophysis caffra (jadis Colpoderus caffer) du 
Natal. 

Je considère par conséquent le Dorx pentamera comme syno- 
nyme de Nothophysis caffra et comme devant être rayé de la faune 
australienne. 

M. Jordan a décrit un Prionide du Nord de l’Australie qu'il a 
appelé Utra nitida (Stett. Ent. Zeit., LVI, 1895, p. 267) et qu'il a 
considéré comme devant être très voisin de Doræx pentamera. Je 
n’ai pas vu cet Insecte, qui a passé dans la collection de M. René 
Oberthür, mais une étude attentive de la description très détaillée 
donnée par M. Jordan me fait penser qu'il s’agit de l’Archetypus 
Frenchi Blackburn que j’ai placé dans les Cnémoplitiens. 


453 


Les Nothophysis ont les antennes plus longues chez le mâle que 
chez la femelle, leur 1‘ article restant court, leur 3° article étant 
plus long que le 4, les 3° à 11° offrant au côté interne une double 
fossette porifère allongée ; les mandibules sont aussi longues que la 
tête et falciformes chez le mâle, courtes, arquées et bidentées en 
dedans chez la femelle; les palpes sont allongés ; la languette est 
profondément concave, non bilobée, avec ses palpes distants; le 
labre est très large et très court; les yeux sont transversaux, 
échancrés, fortement granulés, très distants; la tête est plus forte 
chez le mâle que chez la femelle; le prothorax est convexe, trans- 
versal, à rebord tranchant, à peine anguleux en avant, offrant à 
peu près au milieu un angle latéral à partir duquel il est échan- 
cré jusqu’à la base; les élytres sont plus ou moins convexes et 
épineuses à l’angle sutural; les cavités cotyloïdes antérieures sont 
ouvertes en arrière; la saillie prosternale est rétrécie en coin en 
arrière; les épisternums métathoraciques sont médiocrement 
larges, à bords parallèles; la saillie intercoxale de l’abdomen est 
étroite et aiguë dans les deux sexes; le dernier arceau ventral de 
l'abdomen est allongé et arrondi en arrière chez la femelle, court 
et échancré à l'extrémité chez le mâle; les pattes sont robustes, 
avec les fémurs linéaires; les tibias sont élargis et très anguleux à 
l'extrémité, leur bord externe est sillonné, le sillon étant limité de 
part et d'autre par une carène; les tarses sont allongés, aussi longs 
que les tibias, les antérieurs étant moins longs que les intermé- 
diaires et ceux-ci que les postérieurs; le 1” article est allongé, au 
moins aussi long que le dernier aux tarses postérieurs, le 2° court, 
mais plus long que le 3° qui est simplement échancré au bout ou 
fendu en deux lobes grêles, les brosses inférieures ne s’étendant 
pas jusqu’à la base du premier article ; le paronychium est visible, 
mais dépourvu de soies. 

Ce sont des Insectes noirs, à reflets un peu rougeâtres en des- 
sous et sur les appendices, surtout lorsqu'ils sont immatures; ils 
ressemblent extraordinairement comme aspect aux Parandra; leur 
corps est glabre et luisant, à peine ponctué sur la tête et sur le 
prothorax, assez densément ponctué au contraire sur le métaster- 
num et sur l’abdomen. 

Je partage les Nofhophysis en deux rameaux. 


PREMIER RAMEAU. 


Le troisième article des tarses est simplement échancré à l’extré- 
mité; les brosses tarsales sont confondues sur la ligne médiane ; les 
mandibules ne sont pas carénées en dessus; le mâle a de la ponc- 
tuation sexuelle au pronotum. 


454 


1. Nothophysis caffra Serville. 


Colpoderus caffer Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 179. 
Doyrx pentamera Newm., "Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16. 
Nothophysis caffra Lameere, Ann. Congo, Zool , sér. 3, II, 1903, p. 21. 


Du Natal et du Griqualand. 

La longueur est de 32 à 43 millimètres; les antennes sont 
courtes, n’atteignant que le milieu des élytres chez le mâle, à peine 
leur quart antérieur chez la femelle; le 1* article est très court, 
égal au 4, une fois et demie moins long que le 3; les 3° à 5° sont 
déprimés chez le mâle ; les mandibules sont simplement ponctuées 
en dessus du côté interne de la base; celles du mâle sont courbées 
en demi-cercle, circonscrivant un espace à peu près circulaire, 
offrant la trace d’une dent interne un peu avant l’extrémité, leur 
carène externe inférieure se terminant par une dent un peu au delà 
du milieu; celles de la femelle sont assez régulièrement courbées 
au côté externe; les palpes sont relativement peu allongés; l’épi- 
stome est faiblement échancré en avant, et il est limité en arrière 
par un arc de cercle qui n'offre qu'un léger enfoncement de part 
et d'autre ; le front est orné d’un sillon longitudinal très faible et 
d’une légère dépression transversale au niveau des yeux; ceux-ci 
sont très petits et très étroits; les angles latéraux et basilaires du 
prothorax sont bien marqués, ces derniers n'étant pas éloignés du 
bord postérieur; les côtés du pronotum offrent deux espaces 
ponctués, l’un plus grand, près de l’angle antérieur, et couvert de 
ponctuation sexuelle chez le mâle, l’autre plus petit, situé entre 
l’angle latéral et l’angle basilaire; les élytres ne sont pas élargies, 
elles sont assez courtes, à côtes très peu distinctes; leur ponc- 
tuation est peu serrée, chaque point étant le centre d’une très 
faible cicatrice étoilée; les carènes limitant le sillon externe du 
tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont relativement peu 
grêles; leur premier article n’est pas comprimé latéralement et il 
est peu aminci à la base, à peine sillonné en dessus. 


2. Nothophysis Johnstoni Lameere. 


Colpoderus Stuhlmanni Gahan, in Johnston, Uganda Protect., I, 1902, p. 462 (): 
Nothophysis Fohnstoni Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24. 


De l’Uganda. 

Lorsque j'ai publié mon étude sur les Prionides de l’Afrique 
tropicale dans les Annales du Musée du Congo, je n'avais pu exa- 
miner l’exemplaire de Nothophysis rapporté par Sir Harry Johnston 
de l’Uganda, exemplaire que M. Gahan avait considéré comme 
étant le mâle du Nothophysis Stuhlmanni. Guidé par la description 
de M. Gahan, j'avais été amené à penser qu’il s'agissait d’une espèce 


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455 
nouvelle, mais j'ai cru en même temps que cette espèce était 
voisine du N. Stuhlmanni. 

Ayant pu étudier maintenant l’Insecte au British Museum, ainsi 
que deux autres mâles et trois femelles capturés sur le mont 
Ruwenzori à une altitude variant de 6,000 à 13,000 pieds, je me 
suis assuré que l’espèce est extrêmement différente du N. Stuhl- 
manni et qu’elle n'appartient pas au second rameau des Notho- 
physis, mais au premier. 

Sa longueur est de 35 à 45 millimètres; les antennes sont 
conformées comme chez N. caffra, mais elles sont moins dépri- 
mées chez le mâle; les mandibules sont un peu rugueuses au côté 
interne de la base; celles du mâle sont brusquement courbées un 
peu au delà du milieu, circonscrivant un espace losangique, elles 
n'offrent pas de dent interne et leur carène inférieure est inerme ; 
celles de la femelle sont également brusquement courbées; les 
palpes sont très allongés; l’épistome, le front, les yeux sont 
semblables à ceux de N. caffra; les angles latéraux du prothorax 
sont très saillants, les angles basilaires, qui ne sont pas éloignés 
du bord postérieur, sont indiqués; le rétrécissement du prothorax 
entre l’angle latéral et l’angle basilaire est très prononcé, de sorte 
que la base du prothorax est très étroite; le pronotum est finement 
ponctué et il offre de chaque côté chez le mâle deux espaces cou- 
verts de ponctuation sexuelle, l’un plus grand, près de l’angle 
antérieur, l’autre, plus petit, situé entre l’angle latéral et l’angle 
basilaire; les élytres sont semblables à celles du N. caffra; les 
carènes limitant le sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; 
les tarses sont très grêles ; leur premier article est aminci à la base 
et allongé. 


3. Nothophysis lævis Jordan. 


Colpoderus lævis Jordan, Novit. Zool., I, 1894, p. 144. 
Colpoderus substriatus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VIII, 1894, p. 676. 
Nothophysis lævis Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, IL, 1903, p 21, t. I, fig. 6 


(S): 

Des Congos belge et français. 

La longueur est de 25 à 45 millimètres; les antennes sont 
longues, dépassant notablement l’extrêmité du corps chez le mâle, 
le milieu des élytres chez la femelle; le 1° article, un peu allongé, 
est égal au 4 chez la femelle, deux fois plus court chez le mâle, 
une fois et demie moins long que le 3° chez la femelle, plus de 
deux fois chez le mâle; le dernier est beaucoup plus long que le 3° 
chez le mâle; les mandibules sont rugueuses en dessus au côté 
interne de leur base; celles du mâle sont régulièrement courbées, 
circonscrivant un espace longitudinalement elliptique; elles offrent 


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456 


un certain nombre de denticules internes et leur carène externe 
inférieure est dépourvue de dent; celles de la femelle sont assez 
régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus 
allongés que chez N. caffra; l’épistome est assez fortement échan- 
cré en avant et limité en arrière par un arc de cercle très enfoncé, 
aboutissant de part et d’autre à une fossette triangulaire profonde ; 
le front est orné d’un sillon longitudinal profond; les yeux sont un 
peu plus renflés que chez N. caffra; le prothorax est conformé 
comme chez N. caffra, les angles basilaires étant légèrement 
ramenés en avant, le bord postérieur étant un peu cintré; la ponc- 
tuation des côtés du pronotum est plus nette, cette ponctuation 
étant sexuelle chez le mâle aussi bien sur un espace antérieur 
triangulaire assez grand que sur un petit espace triangulaire près 
de la base; les élytres, non élargies, sont luisantes, à côtes assez 
distinctes, la ponctuation étant très fine, éparse, les points étant 
réunis çà et là par des linéoles très ténues ; les carènes limitant le 
sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont peu 
grêles; leur premier article est comprimé latéralement, aminei à 
sa base et sillonné en dessous sur presque toute sa longueur. 


4. Nothophysis lucanoides Serville. 


Nothophysis lucanoides Serv., Ann. Soc. Ent Fr., 1832, p. 159. — Lacord., Gen. 
Col., VIIT, 1869, p. 137, t. 82, fig. 5. — Iameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, 
t.011,/1908p:22; 

Colpoderus substriatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1878, p. 109; Col. Hefte, 
XVI, 1879, p. 163 (Ç). — Quedf., Berl Ent. Zeit., 1882, p. 323 ()- 


Afrique occidentale, de l’Angola à la Côte d'Or (et non de l’île 
Kanguroo, suivant l'indication erronée que porte le type du 
Muséum de Paris). 

La longueur est de 25 à 35 millimètres; les antennes sont 
longues, atteignant au moins l’extrémité du corps chez le mâle et 
le milieu des élytres chez la femelle; le 1” article est un peu 
allongé, égal au 4 chez la femelle, plus court chez le mâle, une 
fois et demie moins long que le 3° chez la femelle, deux fois chez 
le mâle; le dernier est à peu près égal au 3° chez le mâle; les 
mandibules sont simplement ponctuées en dessus au côté interne 
de la base; celles du mâle sont moins régulièrement courbées que 
chez N. caffra et N. lœvis, circonscrivant un espace longitudinale- 
ment elliptique et offrant un certain nombre de denticules internes ; 
leur carène externe inférieure est dépourvue de dent; celles de la 
femelle sont assez brusquement courbées au delà du milieu; les 
palpes sont plus allongés que chez N. caffra; l’épistome est faible- 
ment échancré en avant et limité en arrière par un arc de cercle 
qui offre de part et d’autre un enfoncement profond; le front est 


457 


orné d’un sillon longitudinal bien marqué; les yeux sont plus 
renflés que chez N. caffra; le prothorax et le pronotum sont 
conformés comme chez N. lœvis; les élytres ont le rebord latéral 
notablement élargi, surtout chez le mâle; elles sont mates, à côtes 
bien distinctes, à sculpture finement rugueuse; les carènes limi- 
tant le sillon externe du tibia sont denticulées; les tarses sont 
grêles ; leur 1* article est comprimé latéralement, très aminci à sa 
base, sillonné en dessus sur toute sa longueur; le 3° article est un 
peu plus échancré que chez N. lœvis. 


SECOND RAMEAU,. 


Le troisième article des tarses est profondément fendu en deux 
lobes dont l’interne est, surtout aux tarses postérieurs, notablement 
plus grêle que l’externe; les brosses tarsales sont séparées sur la 
ligne médiane, au moins au 3 article; les mandibules offrent une 
carène mousse en dessus; le pronotum du mâle est dépourvu de 
ponctuation sexuelle. 


5. Nothophysis Cloetensi Lameere. 
Nothophysis Clo:tensi Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 23. 


Je n’ai encore vu de cette espèce que le type, une femelle rap- 
portée par M. L. Cloetens, de Bena-Bendi, sur le Sankuru, au 
Congo, et faisant partie de la collection du Musée de Bruxelles 

La longueur est de 35 millimètres; l’espèce diffère de toutes les 
autres par les tibias courts et robustes, à éperons terminaux 
courts, élargis et mousses; les antennes atteignent à peine le quart 
antérieur des élytres; le 1° article est un peu allongé, plus long 
que le 4° et égal au 3°; les mandibules sont simplement ponctaées 
en dessus au côté interne de la base et assez régulièrement cour- 
bées au côté externe; les palpes sont un peu plus allongés que 
chez N. cafjra; l’épistome est assez échancré en avant et limité en 
arrière par un arc de cercle enfoncé qui aboutit de part et d’autre à 
une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitudinal 
et une fossette longitudinale profonde au niveau du bord antérieur 
des yeux; ceux-ci sont assez renflés; le prothorax est semblable à 
celui de N. caffra, mais avec l’angle basilaire un peu éloigné du 
bord postérieur qui est assez notablement cintré; les côtés du 
pronotum sont à peine ponctués; les élytres, non élargies, sont 
assez mates, les côtes sont peu distinctes, la ponctuation assez 
serrée, un peu vermiculée; les carènes limitant le sillon externe 


458 


des tibias ne sont pas denticulées; les tarses sont assez peu grèles ; 
leur 1 article, comprimé latéralement et aminci à la base, est 
sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; les brosses 
tarsales du 1% et du 2° articles sont confondues sur la ligne 


médiane. 


5. Nothophysis Stuhimanni Kolbe. 


Colpoderus Stuhlmauni Kolbe, Stett. Ent. Zeit., LV, 1894, p. 52 (Q). 
Nothophysis S'uhlmanni Lameere, Ann Congo, Zool.. sér. 93, Il, +4190871p 7258: 


LI fe C). 

Du Congo et du Camerun. 

La longueur est de 30 à 35 millimètres ; les antennes sont courtes, 
atteignant à peine le milieu des é!ytres chez le mâle, leur quart 
antérieur chez la femelle; le 1° article est un peu allongé, un peu 
plus long que le 4, égal au 3° chez la femelle, un peu plus court 
chez le mâle; les 3° à 10° articles sont un peu avancés au côté 
interne chez le mâle; les mandibules sont ponctuées et légèrement 
chagrinées en dessus au côté interne de la base; celles du mâle 
sont assez régulièrement courbées, circonscrivant un espace longi- 
tudinalement elliptique; elles n’ont pas de dent interne, leur carène 
supérieure s'étend jusqu’au milieu, leur carène externe inférieure 
se termine par une dent au delà du milieu; celles de la femelle sont 
assez régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus 
allongés que chez N. caffra; l’épistome, assez échancré en avant, 
est limité en arrière par une ligne brisée enfoncée aboutissant de 
part et d’autre à une fossette profonde; le front offre la trace d’un 
sillon longitudinal et une petite fossette longitudinale au niveau du 
bord antérieur des yeux; ceux-ci sont assez renflés ; les angles laté- 
raux et basilaires du prothorax sont bien marqués; ces derniers 
sont très éloignés du bord postérieur qui est fortement cintré; les 
côtés du pronotum ne sont pas ou sont à peine ponctués; les 
élytres, à rebord latéral notablement élargi, surtout chez le mâle, 
sont assez courtes, à côtes peu distinctes, à ponctuation serrée, un 
peu soulevée, légèrement chagrinée; les carènes limitant le sillon 
externe des tibias sont denticulées ; les tarses sont grêles, à 1% arti- 
cle comprimé latéralement et aminci à la base, sillonné en dessus 
sur presque toute sa longueur; les brosses tarsales du 1 et du 
2° articles sont confondues sur la ligne médiane. 


7. Nothophysis forcipata Harold. 
Colpoderus forcipatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1873, p. 109; Col. 
Hefte, XVI, 1879, p. 162, t. 2, fig. 1 (cd). 
Colpoderus for ficatus var. falcifer Quedf., Berl. Ent. Zeit., 1688, p. 196. 
Nothophysis forcipata Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24. 


Cette espèce n’a encore été trouvée que dans l'intérieur de 


459 


l’Angola; cependant, M. Ritsema m'en a communiqué une femelle 
étiquetée Zanzibar. 

La longueur est de 30 à 40 millimètres; les antennes sont assez 
longues, atteignant le dernier tiers des élytres chez le mâle, leur 
premier tiers chez la femelle; le 1” article, assez allongé, est plus 
long que le 4 et plus court que le 3°; les 3° à 10° sont assez nota- 
blement ailongés au sommet interne ; les derniers sont envahis par 
le système porifère chez le mâle ; les rnandibules sont ponctuées en 
dessus au côté interne de la base, où elles sont densément et briè- 
vement pubescentes chez le mâle; celles du mâle, très grandes, 
sont divergentes de la base au milieu où elles sont coudées à angle 
droit, circonscrivant un espace losangique largement transversal; 
leur rebord interne est ramené par dessus près de l’extrémité et 
terminé par une dent, une autre dent interne et inférieure très 
aigué. parfois absente (var. falcifer Quedf.), se trouvant avant 
l’extrémité qui est elle-même très aiguë; celles de la femelle sont 
très aplaties et élargies, un peu foliacées et très courbées au côté 
externe; les palpes sont notablement allongés, surtout chez le 
mâle; l’épistome, fortement échancré en avant, est limité en 
arrière par un arc de cercle enfoncé qui offre de part et d’autre 
une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitu- 
dinal ; le prothorax est très élargi chez le mâle; ses angles latéraux 
et basilaires sont bien marqués; ces derniers ne sont pas éloignés 
du bord postérieur chez la femelle, et ils sont ramenés en arrière 
chez le mâle; les côtés du pronotum sont à peine ponctués; les 
élytres sont élargies en avant chez le mâle; leur rebord latéral est 
assez élargi, surtout chez le mâle; elles sont assez mates, à côtes 
peu distinctes, la sculpture étant un peu chagrinée avec quelques 
points peu distincts; les carènes limitant le sillon externe des 
tibias ne sont pas denticulées; les tarses ne sont pas grêles; leur 
1% article, non comprimé latéralement, est peu aminci à la base, et 
sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; toutes les brosses 
tarsales sont séparées sur la ligne médiane. 


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461 


Généalogie et répartition géographique des Nofthophyses. 


Je ne puis que répéter ici ce que j'ai dit dans mon étude sur les 
Prionides de l’Afrique tropicale, à savoir : 

{4° Que le Nothophysis le plus inférieur comme organisation 
habite le Natal; 

2° Qu'’aucune espèce du genre n’a été rencontrée jusqu'ici à l’Est 
du Tanganika (il faut cependant remarquer que M. Ritsema m'a 
communiqué une femelle de Nothophysis forcipata, espèce de 
l’Angola, étiquetée Zanzibar) ; 

3° Que, dans chacun des deux rameaux, il y a une espèce assez 
peu spécialisée qui semble répandue dans tout le Congo (N. lœvis et 
N. Stuhlmanni); | 

& Que les formes les plus perfectionnées paraissent localisées, 
l’une dans l’Uganda (N. Johnstoni), une autre dans l'Afrique occi- 
dentale (N. lucanoides), une troisième sur le Sankuru (N. Cloetensi), 
une quatrième dans l’Angola (N. forcipata). 

Tout est comme si le genre Nothophysis serait originaire de 
l'Afrique australe, y aurait donné naissance au genre supérieur 
Cacosceles, et aurait émigré du Sud au Nord pour envahir le Congo, 
où il aurait subi son épanouissement. 


Genre GACOSCELES Newman. 


Entomological Magazine, V, 1838, p. 491. 
PITHANOTES Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1810, p. 16. 


Ce genre, auquel doit être réuni le genre Zelogenes Thoms. à 
titre de sous-genre, se rattache directement aux Nofhophysis de la 
seconde catégorie dont il ne diffère guère que par ses caractères 
sexuels secondaires. 

Chez la femelle, comme chez les Micropsalis, les Psalidognathus 
etles Meroscelisus, la saillie intercoxale de l’abdomen est élargie, les 
hanches postérieures étant écartées, ce qui dénote des mœurs sou- 
terraines. En même temps, le métasternum et l’abdomen sont 
glabres alors qu’ils sont pubescents dans l’autre sexe. 

Chez le mâle, les tibias intermédiaires et postérieurs sont renflés 
en fuseau, et ils sont creusés en dessous d’une dépression tomen- 
teuse; c’est exactement ce que présente le genre Psalidognathus, 
sauf que dans les mâles de ce dernier genre ce sont les tibias 
antérieurs qui sont affectés de cette particularité. 

Le 3° article des antennes est proportionnellement plus allongé 
que chez les Nothophysis : il est égal ou presque égal aux deux 
articles suivants réunis. 

Le sillon externe des tibias est en grande partie effacé. 

Le prothorax, très transversal, offre de chaque côté trois dents 
saillantes, correspondant aux angles antérieur, latéral et basilaire. 


Les brosses tarsales sont, comme chez Nothophysis forcipata, 


séparées sur la ligne médiane à tous les articles, tout en étant bien 
fournies ; le 1% article des tarses est spongieux en dessous jusqu’à 
sa base ; le 3° article est bilobé, le lobe interne étant plus petit que 
l’exferne. 

Les mandibules des mâles, très grandes, circonscrivent un espace 
longitudinal élliptique comme chez Nothophysis lucanoides. 

Les palpes sont notablement allongés. 

L’écusson est relativement grand. 

Les élytres sont inermes à l’angle sutural. 


Sous-genre Zelogenes Thomson. 
Rev. et Mag. de Zool., 1877, p. 267. 


Les antennes sont plus courtes que chez les Cacosceles propre- 
ment dits : elles n’atteignent pas le milieu des élytres chez la 
femelle et le dépassent peu chez le mâle; les articles sont propor- 
tionnellement courts, fortement dentés en scie chez la femelle, 
très épais, imbriqués et dilatés à l’extrémité en cornet chez le mâle; 
il y a deux fossettes porifères profondes sur chaque article à partir 
du 3°, mais la fossette externe est énormément plus développée 
que l’interne, surtout sur les articles basilaires; ces fossettes ne 
sont pas séparées par une carène tranchante. 

Les yeux sont très écartés, petits, très transversaux, semblables 
dans les deux sexes. 

Les palpes et les tarses sont moins allongés. 

Le prothorax est moins raccourci, avec les angles antérieurs 
effacés. 

Les élytres ne sont pas ou ne sont guère dentées à l’angle 
huméral. 


1. Gacosceles Newmani Thomson. 
Cacosceles Œdipus Lacord., Gen. Col., VIIL 1869, p. 65; Atl., IX, 1876, t. 82, 

fig. 1. 

Zélooss Newmanni Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 268. 
Cacosceles Lacordairei Bates, Ent. M, Mag., XIV, 1878, p. 273. — Distant, 

Ann. Nat. Hist., ser. 7, I, 1898, p. 367. 

Cacosceles latus Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., 1881, p. 427. 
Cacosceles crassicornis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc., IT, 1885, p. 145, 

t. IV, fig. 3 (©), fig. 4 (d); IV, 1883, p. 191. 

Cacosceles Newmani Distant, Ins. Transvaal., V, 1904, p. 100. 

Le lype du Cacosceles latus Waterb., que j’ai examiné au British 
Museum, me paraît n'être qu’une très grosse femelle du Cacosceles 
Newmani. 

Cette espèce habite le Transvaal et le Natal. 

La longueur est de 95 à 50 millimètres; la coloration d’un noir 
ou d’un brun de poix avec les élytres ferrugineuses; les antennes 


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sont rougeâtres vers l'extrémité; la femelle est parfois entièrement 
ferrugineuse. 

Les mandibules sont assez distinctement denticulées au côté 
interne près de la base chez le mâle; la ponctuation de la tête est 
assez rugueuse, confluente; le pronotum est peu inégal, rugueux 
et en mème temps finement ponctué; les élytres sont Re et 
couvertes d’une fine ponctuation assez serrée. 

Les pattes sont finement et un peu éparsément ponctuées; le 
sillon externe des tibias a presque complètement disparu. 


Sous genre Cacosceles Newman. 
Entomological Magazine, V, 1838, p. 491. 


Les antennes sont longues, atteignant le milieu des élytres chez 
la femelle et le dépassant fortement chez le mâle, sans atteindre 
cependant leur extrémité; les articles sont allongés, légèrement 
dentés en scie et seulement chez le mâle où ils ne sont pas épaissis 
pi imbriqués; il y a deux fossettes porifères profondes sur les 
articles à partir du 3°; ces fosseites sont sensiblement égales de 
part et d’autre et séparées par une carène très tranchante. 

Les yeux sont moins écartés que chez les Zelogenes, plus gros, 
notablement renflés chez le mâle. 

Les palpes et les tarses sont fort allongés. 

Le prothorax est remarquablement court et large, avec les angles 
antérieurs saillants. 

Les élytres offrent une dent très nette à l’angle huméral. 


2. Cacosceles Œdipus Newman. 


Cacosceles Œdipus Newm., Entom. Mag., V, 1838, p. 491, fig. c. — Fährs, 
Œfvers. Vet. Ak. Fôrh., 1872, ser. I, p 45. — Péring., Trans. S. Afr. 
Phil. Soc., III, 1885, t. IV, fig. 1 (©), fig. 2 (cd). 

Pithanotes falsus Newm., Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16 (Q@). 

De la Colonie du Cap. 

La longueur est de 28 à 45 millimètres; la coloration d’un noir 
ou brun de poix avec les antennes et les pattes plus ou moins 
ferrugineuses. 

Les mandibules sont peu distinctement denticulées au côté 
interne chez le mâle; la ponctuation de la tête est peu rugueuse et 
elle tend à se transformer en granulations en arrière et derrière les 
yeux; le pronotum est très inégal, peu rugueux, densément 
ponctué, granuleux sur les côtés; les élytres sont alutacées, très 
finement ponctuées avec quelques points plus gros épars, et des 
granulations à la base chez la femelle. 

Les pattes sont très finement et éparsément RANGER; le sillon 
externe du tibia est encore assez marqué. 


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É. qui ne nous permettent pas de les considérer comme formant 

À une lignée naturelle ; le sous-genre Zelogenes par l’écartement des 
yeux est plus archaïque que le sous-genre Cacosceles, mais les deux 

(4 “espèces ne peuvent descendre que d’un ancêtre commun. 

. Il est intéressant de constater que le plus primitif des Notho- 
 physis, N. caffra, est du Natal comme le Cacosceles [Zelogenes/ 


_ Newmani. 


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; J er 
à XII “28 
" . à 


Assemblée mensuelle du 4 décembre 1909. 


Présidence de M. À. LAMEERE, président. Sr 
T5 
| 1 
ù : LEE 
La séance est ouverte à 20 heures. mn  . 
— Le procès-verbal de la séance du 6 novembre 1909 est “a 
approuvé. dus 
; Présentations de candidatures pour l’assemblée générale. — Les “20 
. candidatures de MM. PuTzEYS, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN, membres ee 
du Conseil sortants, sont seules présentées. ER 
Correspondance. — La Société royale norvégienne des Sciences 4 
nous fait part du décès de M. MICHAEL HEGGELUND FOSLIE, direc- ne. 
teur de son jardin botanique. (Condoléances.) À 
— Les membres suivants nous transmettent leurs nouvelles Ta 
adresses : à Er LA ue: 
MM. E. DESGUIN, 58, rue de l’Aqueduc à Bruxelles; Te 
GERMAIN BEAULIEU, chambre 203, New York Life Bldg., à s- 
Montréal (Canada) ; + 
À. HYE DE CRoM, 8, Coupure, à Gand; . Se 
A. PorTA, R. Università, Parma (Italie); ‘5 
G. C. CHAMPION, 45, Pont Street, Cadogan Square, London x. 
S. W. (Angleterre); 31 + 
E. BerGRoTH, à Fitchburg, Mass. (Etats-Unis). ER 
Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés Fe 
dans ce numéro est décidée. < 15 
Bibliothèque. — L'assemblée décide d'accorder l'échange des LES 
Annales contre le « Bulletin de l’Association des Naturalistes de < Sn 
Levallois-Perret ». . TRÈS 
— M. Bovie nous offre divers travaux récemment publiés par Shi 
lui. (Remerciments.) 2 
Communications. — Divers membres signalent des captures : 
intéressantes faites par eux dans ces derniers temps. 
La séance est levée à 22 heures. É Ji 
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LII1, D I lili). 31 $ 3 
” + rp8 


NEUE ARTEN DER MELOLONTHIDEN-GATTUNGEN 
HOLOTRICHIA un BRAHMINA 


von J. Mioser 


Holotrich'a impressicollis n. sp. — Rufo-testacea, subni- 
tida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite ruguloso-punctato, 
clypeo brevi, antice minime exciso; antennis brunneis, 10-articula- 
tis; prothorace haud dense punctato, linea media paulo elevata, 
postice abbreviata, ante scutellum impresso; scutello punctato, 
linea media lævi; elytris subcostatis, costis fere lævibus interstitiis 
punctatis; pygidio umbilicato-punctato. Subtus pectore dense flavo- 
hirto, abdomine aciculato-punctato, punctis setas minutas ferenti- 
bus; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum 
abbreviato. — Long. 20-25 mill. 


Hab. : China (Kiautschou). 


Die Art gehôrt zur picea-Gruppe und ist leicht erkenntlich an 
dem flachen Eindruck des Halsschildes vor dem Schildchen. Die 
Färbung ist rôtlichgelb mit schwachem Seidenschimmer, Kopf, 
Halsschild und Beine sind rotbraun. Der Kopf ist runzlig punktiert, 


der Clypeus in der Mitte nur ganz schwach ausgeschnitten. Die Füh- 


ler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim « so lang wie die sechs 
vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © etwas 
kürzer. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert, in der Mitte am 
breitesten, nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt, die 
Vorderecken sind stumpfwinklig, nicht vorgezogen, die Seiten- 
ränder kaum merklich gekerbt. Vom Vorderrande bis zur Mitte 
läuft eine schwach erhabene Mittellinie, während sich, wie bereits 
erwähnt, vor dem Hinterrande ein flacher Eindruck befindet. Der 
Hinterrand ist vor dem Schildchen lang gelb bewimpert. Das 
Schildchen hat eine glatte Mittellinie. Die Flügeldecken zeigen 
ausser der schwach erhabenen Nañht noch einige flache fast punkt- 
freie Rippen, während die Zwischenräume mässig dicht punktiert 
sind. Das schwach gewülbte Pygidium trägt Nabelpunkte, die mit 
winzigen Bôrstchen besetzt sind. Die Brust ist lang gelblich behaart, 
die nicht dicht stehenden Punkte des Abdomens tragen kleine 
Borstenhaare, welche beim auf dem ersten Bauchsegment länger 
sind. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der 
Hintertarsen ist bedeutend kürzer als das zweite, der Klauenzahn 
steht fast rechtwinklig in der Mitte. 


D Holotrichia D rencie n. sp. — Rufo-testacea, nitida, 

capite prothoraceque obscurioribus. Clypeo brevi, rotundato, antice 
e] ‘emarginato, grosse punctato, fronte sparsim punctulata; antennis 
brunneis, 10-articulatis, funiculo nilido, clava opaca; prothorace 
transverso, haud dense punctato, lateribus subcrenulatis, angulis 
anticis acutis, paulo productis; scutello sparsim punctato ; elytris 
subcostatis, costis fere lævibus, interstitiis fortiter punctatis; pygi- 
dio umbilicato-punctulato; pectore flavo-hirto, abdomine subtiliter 
punctato, segmento penultimo utrinque antice macula opaca spar- 
sim flavo-villosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum 
posticorum haud abbreviato. — Long. 22 mil]. 


Hab. : India (Madura). 


Diese Art, welche wohl am besten in der picea-Gruppe unter- 
zubringen ist, ist gelbbraun, glänzend, das Halsschild rotbraun, 
der Kopf noch dunkler. Die Stirn ist zestreut, das Kopfschild enger 
grob punktiert, letzteres gerundet, der Vorderrand in der Mitte 
ausgeschnitten. Die zehngliedrigen Fühler haben einen glänzenden 
Schaft und einen matten Fächer, welcher beim j' etwas kürzer ist 
als der Stiel, beim © so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder 
des Stieles zusammen. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, 
nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt. Die Hinterecken 
sind stumpfwinklig, die Vorderecken spilz und etwas vorgezogen. 
Die Seitenränder sind nur sehr schwach krenuliert, die Oberfläche 
ist mäüssig dicht punktiert, der Hinterrand gelb bewimpert. Die 
Flügeldecken zeigen ausser der schwach erhabenen Naht noch vier 
undeutliche Rippen, die fast glatt sind während die Zwischenräume 
mit ziemlich groben Punkten besetzt sind. Das schwach gewôlbte 
Pygidium hat eine schwach runzelige Oberfläche und trägt eine 
mässig dichte Punktierung. Die Brust ist gelblich behaart, das 
glänzende Abdomen zeigt nur eine sehr feine Punktierung, das 
vorletzte Bauchsegment beiderseits am Vorderrande einen matten, 
mit gelbbraunen Haaren versehenen Fleck. Die Schenkel sind 
gelbbraun, Schienen und Tarsen rotbraun. Die Vorderschienen 
sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist so lang als das 
zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte. 


Holotrichia nigricollis Brsk. var. rubricollis n. var. — 
BRENSKE giebt bei der Beschreibung der nigricollis (Berl. ent. Zeit., 
XXX VII, p. 177) als Fundort « Himalaya, Dari » an, welchen Namen 
ich auf der Karte nicht finden kann. Die Exemplare in der 
BrenxskE’schen Sammlung sind mit dem Fundort Darjiling ver- 
sehen. Mir liegen nun eine Anzahl Exemplare von Assam (Shillong) 
vor, die ein rotbraunes und etwas weitläufiger punktiertes Hals- 


470 


schild haben. Da BRENSKE der Art den Namen nach der Färbung 
des Halsschildes gegeben hat, so halte ich es für angebracht diese 
Varietät rubricollis zu nennen. Wahrscheinlich sind an beiden 
Fundorten die Färbung und Punktierung des Halsschildes konstant, 
so dass wir es mit Lokalformen zu tun haben. 


Holotrichia formosana n. sp. — Rufo-flava, nitida, supra 
sat dense punctata, flavo-pilosa. Clypeo brevi, antice medio exciso, 
vertice fortiter carinato ; antennis 9-articulatis; prothorace parum 
transverso, lateribus crenulatis ; elytris haud cestatis; abdomine 
aciculato-punctato, punctis flavo-pilosis, pectore flavo-hirto; tibiis 
anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo vix 
breviore. — Long. 17-20 mill. 


Hab. : Formosa. 


Aus der Verwandtschaft der sinensis Hope. Gelbbraun, schwach 
glänzend. Der Kopf ist grob und dicht punktiert, der Clypeus kurz, 
in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten, die Clypeusnaht in der 
Mitte nach hinten gebogen, der Scheitel mit scharfem Querkiel 
versehen. Alle Punkte sind mit aufrecht stehenden kurzen gelben 
Haaren besetzt. Die gelbbraunen Fühler sind neungliedrig. Das 
Halsschild ist breiter als lang, hinter der Mitte am breitesten, nach 
hinten schwächer als nach vorn verjüngt. Die Seitenränder sind 
schwach gekerbt, die Hinterecken abgerundet, die stumpfwinkligen 
Vorderecken etwas vorgezogen. Die Oberfläche ist ziemlich dicht, 
aber nicht so dicht wie bei sinensis Hope oder pilosella Mos. punk- 
tiert. Die Punkte sind mit feinen gelben Härchen, die fast anliegen, 
versehen. Die Punktierung des Schildchens ist dieselbe wie die des 
Halsschildes. Die Flügeldecken sind etwas weitläufiger, dafür aber 
grôber punktiert als das Halsschild, die Punkte sind in gleicher 
Weise behaart, Rippen sind mit Ausnahme des abgesetzten Naht- 
saumes nicht vorhanden. Die Punktierung des Pygidiums ist 
dieselbe wie die der Flügeldecken. Das Abdomen ist ziemlich dicht 
mit nadelrissigen Punkten besetzt, die kurze und feine gelbe 
Härchen tragen. Die Brust ist lang gelb behaart. Die Vorder- 
schienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast 
so lang wie das zweite, der Krallenzahn steht rechtwinklig in der 
Mitte. 

Die Art steht auch dem Holotrochus vestitus BRSKE nahe, ist aber 
grôsser,die Punktierung des Halsschildesistgrôber und die Haaredes- 
selben sind kürzer, feiner und nicht aufrecht stehend wie bei vestitus. 
Die Seitenränderdes Halsschildes sind gekerbt.Obdie Abtrennung des 
Holotrochus vestitus von der sinensis-Gruppe der Gattung Holotrichia 
auf Grund der von BRENSKE angegebenen Merkmale gerechtfertigt 


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471 


ist, erscheint mir fraglich. Neungliedrige Fühler finden sich auch 
bei anderen Arten der sinensis-Gruppe, die Klauen sind keinesfalls 
subtiliter dentatis und die Mitte des Halsschildes tritt auch bei 
sinensis und Verwandten gerundet vor. 


Holotrichia longiusceula n. sp. — Elongata, rufo-brunnea, 
nitida. Capite grosse punctato, vertice carinato, clypeo sinuato; 
antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace sparsim punctato, 
lateribus subcrenulatis, antice reflexis; scutello sparsim punctato; 
elytris subcostatis, fortiter punctatis ; pygidio paulo convexo, regu- 
lariter punctato; pectoris lateribus crebre aciculato-punctatis et 
flavo-villosis, abdomine medio sparsim, lateraliter densius punc- 
tato ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum 
abbreviato. — Long. 14 mill. 


Hab. : Annam (Phuc-Son). 


Aus der Verwandtschaft der H. leucophthalma WrEp., aber 
bedeutend kleiner, von länglicher Gestalt, rôtlichbraun, Kopf und 
Halsschild etwas dunkler. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel 
scharf gekielt, der Clypeus am Vorderrande schwach ausgeschnitten. 
Der Fäücher der braunen Fübhler ist in beiden Geschlechtern klein. 
Das mit zerstreuten groben Punkten besetzte Halsschild ist ähnlich 
geformt wie bei leucophthalma, indem die Seitenränder an den 
Vorderwinkeln lappenartig erweitert sind. Nach hinten verjüngt 
sich das Halsschild aber stürker als bei leucophthalma. Das Schild- 
chen zeigt einige zerstreute Punkte. Die mit groben Punkten 
bedeckten Flügeldecken lassen ebenso wie bei leucophthalma ausser 
der schwach erhabenen Naht noch vier schwache Rippen erkennen, 
die fast glatt sind. Das Pygidium ist schwach gewôlbt und mässig 
dicht punktiert. Die Seiten der Brust sind dicht nadelrissig punk- 
tiert und gelblich behaart, die mit einem dreieckigen Eindruck 
versehene Mitte derselben ist dagegen glatt. Das Abdomen ist in 
der Mitte zerstreut, an den Seiten ziemlich dicht punktiert. Das 
erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Klauen- 
zahn steht rechtwinklig in der Mitte. 

Die Art, für die ich den Namen beibehalten habe, unter dem sie 
sich in der BRENSKE’schen Sammlung befand, unterscheidet sich 
von leucophthalma auch durch den in der Mitte nicht erniedrigten 
Scheitelkiel. 


Holotrichia scutata n. sp. — Rufo-brunnea, nitida. Capite 
fortiter punctalo, vertice carinato, clypeo rotundato, antice exciso; 
antennis rufo-testaceis, 10-articulatis; prothorace medio sparsim, 
lateraliter densius grosse punctato, lateribus crenulatis, angulis 


PR RTE Les: 


anticis fere rectis, posticis obtusis, scutello lævi; elytris sat fortiter 
punctalis, subcostatis, costis lævibus;:pygidio lato, apice rotundato, 


fortiter umbilicato-punctato; pectoris lateribus crebre aciculato- 


punctatis et flavo-villosis, medio sparsim punctato et longitudina- 
liter foveolato; abdomine sat grosse, lateraliter densius punctato:; 
tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum vix 
abbreviato. — Long. 16 mill. 

Hab. : China (Hongkong). - 


Eine kleine Art, welche gleichfalls in die Gruppe der Arten mit 
gekieltem Scheitel gehôürt. Sie ist dadurch ausgezeichnet, dass das 
Schildchen spiegelglatt ist. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel 
scharf gekielt, der Clypeus vorn gerundet, in der Mitte flach drei- 
eckig ausgeschnitten. Die hellbraunen Fübhler sind zehngliedrig, 
der Schaft ist glänzend, der Fächer matt. Das Halsschild ist etwas 
hinter der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten mässig ver- 
jüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinterecken sind 
sehr stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig, nicht 
lappenfôrmig erweitert. Die Oberfläche ist grob, in der Mitte 
zerstreut, an den Seiten dichler punktiert. Die Flügeldecken sind 
mässig dicht mit groben Punkten bedeckt, die Naht und vier 
schwache Rippen sind fast glatt. Das Pygidium ist breiter als lang, 
die Spitze abgerundet, die Oberfliche gleichmässig grob punktiert. 
Die Brust ist auf den Seiten dicht nadelrissig punktiert und gelb- 
blich behaart, die Mitte ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt 
und mit tiefer Längsfurche versehen. Die Vorderschienen sind 
dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast so lang wie das 
zWeite. Der Krallenzahn stebt in der Mitte und ist schwach nach 
rückwärts geneigt. 


Holotrichia insecata n.sp. — Rufo-brunnea, nitida, abdomine 
dilutiore. Capite grosse punctalo, clypeo medio exciso; antennis 
10-articulatis; prothorace fortiter haud crebre punctato, lateribus 
crenulatis, angulis anticis fere rectis, posticis obtusis; scutello 
sparsim punctato; elytris fortiter punclatis, indistincte costatis; 
pygidio punctato, ante apicem sparsim flavo-piloso; pectoris late- 
ribus crebre punctatis et flavo-pilosis, medio parce punctato et 
longitudinaliter foveolato; abdominis medio subtiliter punctulato, 
lateribus paulo densius punctatis, puncetis piliferis; tibiis anticis 
tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo paulo 
breviore. — Long. 14-15 mill. 

Hab. : Java. 


In Gestalt der vorigen Art recht ähnlich, aber ohne Scheitelkiel. 
Die Färbung ist heller oder dunkler rôtlichbraun, die des Abdo- 


na à 7 'f D" 


mens gelbbraun. Der Kop£ist kräftig punktiert, der Clypeus in der 
Mitte kurz dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zelhngliedrig, 
der matte Fächer ist beim j nur so lang wie die fünf vorherge- 
henden Glieder des Stieles zusammen, beim © noch kürzer. Das 
Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten 
verjüngt, die Seitenränder sind krenuliert, die Vorderecken 
schwach, die Hinterecken stark stumpfwinklig. Die Oberfläche ist 
nicht dicht mit groben Punkten bedeckt. Das Schildchen ist zer- 
streut punktiert. Die Punktierung der Flügeldecken ist etwas 
dichter als die des Halsschildes. Ausser der schwach erhabenen 
Naht sind Rippen kaum angedeutet und auch nicht durch 
schwachere Punktierung markiert. Das mässig dicht punktierte 
Pygidium trägt vor dem Hinterrande einige abstehende gelbe 
Haare. Die Seiten der Brust sind dicht punktiert und behaart, die 
Mitte dagegen zeigt nur einzelne grobe Punkte und ist längsge- 
furcht. Die Mitte des Abdomens ist sehr fein und zerstreut punk- 
tiert, wogegen die Punkte an den Seiten etwas dichter stehen und 
mit gelbbraunen Haaren versehen sind. Das erste Glied der Hinter- 
tarsen ist etwas kürzer als das zweité, der Klauenzahn steht ein 
wenig vor der Mitte, dem Endzahn genährt. 

Die Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der 
BReNskE’schen Sammlung. 


Holotrichia rugiceps n. sp. — Brunnea, nitida, capite pro- 
thoraceque obscurioribus: Capite grosse ruguloso-punctato, clypeo 
rotundato, medio minime emarginato; antennis 10-articulatis, 
clava rufo-testacea; prothorace sat crebre punctato, postice linea 
media lævi, ante medium abbreviata, lateribus subcrenulatis, an- 
gulis posticis obtusis, subrotundatis, angulis anticis fere rectis ; 
scutello sparsim punctato; elytris subcostatis, fortiter punctatis ; 
pygidio grosse punctato, feminæ post medium conice producto ; 
pectoris lateribus haud dense punctatis et flavo-villosis, abdominis 
medio sparsim punctulato, lateribus, segmento primo coxisque 
posticis densius puncetatis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo 
tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 14-15 mill. 


Hab. : Java (Boemi Ajoc). 


Diese Art, welche in Grôsse und Gestalt Æhnlichkeit mit der 
vorhergehenden hat, ist durch die Bildung des weiblichen Pygi- 
diums ausgezeichnet. Die Farbe ist braun, Kopf und Halsschild sind 
etwas dunkler. Der Kopfist grob, fast runzlig punktiert, der Vor- 
derrand des Clypeus in der Mitte nur schwach ausgerandet. Der 
Fühlerschaft ist braun, der Fächer bräunlichgelb, beim 4 so lang 
wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim 


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La LP séa4, Qu: 04 


474 


© etwas kürzer. Das Halsschild hat seine grôsste Breite ein wenig 
hinter der Mitte, die Seitenränder sind schwach gekerbt, die 
Hinterecken sehr stumpf, fast abgerundet, die Vorderecken recht- 
winklig. Die Oberfläche ist müssig dicht grob punktiert, vor dem 
Vorderrande schwach längsrunzlig, vor dem Hinterrande befindet 
sich eine kurze glatte Mittellinie. Das Schildchen ist zerstreut 
punktiert. Die grob punktierten Flügeldecken lassen ausser der 
schwach erhabenen Naht nur einige sehr undeutliche Rippen 
erkennen. Das mit groben Punkten mässig dicht bedeckte Pygidium 
ist beim (ÿ gleichmässig gewülbt, beim © dagegen vor dem Hinter- 
rande stumpf Kkonisch vorgezogen. Die Brust hat an den Seiten eine 
weitläufige, gelb behaarte Punktierung, ihre längsgefurchte Mitte 
trägt nur einzelne Punkte. Die Mitte des Abdomens ist zerstreut 
punktiert, wogegen die Punktierung an den Seiten sowie auf dem 
ersten Abdominalsegment und den Hinterhüften dichter ist. Das 
erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Zahn der 
schlanken Krallen steht rechtwinklig ein wenig vor der Mitte. 


Holotrichia carinifrons n. sp. — © Fusca, subnitida. Capite 
fortiter crebre punctato, fronte inter oculos carinata, clypeo emar- 
ginato ; ‘antennis rufis 10-articulatis; prothorace sparsim grosse 
punctato, lateribus crenulatis ; scutello laxe punctato ; elytris sutura 
costisque tribus fere lævibus, interstiliis fortiter punctatis; pygidio 
haud dense umbilicato-punctato, punctis piliferis; pectore flavo- 
hirto; abdomine medio parce, lateraliter densius aciculato-punctato, 
punctis flavo-pilosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarso- 
rum posticorum abbreviato. — Long. 16 mill. 


Hab. : Sikkim. 


Eine kleinere Art, von der drei weibliche Exemplare vorliegen und 
die sich durch die gekielte Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob und 
dicht punktiert, der Clypeus in der Mitte flach ausgebuchtet. Auf 
der Stirn befindet sich ein nach vorn bogenfôrmig verlaufender 
Querkiel. Die Fühler sind gelbbraun, der Fächer ist beim © so lang 
wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das 
Halsschild ist zerstreut aber grob punktiert, etwas hinter der Mitte 
am breitesten, die Seitenränder sind schwach gekerbt, Vorder- und 
Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfliche zeigt vereinzelte gelbe 
Härchen. Das Schildchen trägt jederseits der Mitte eine Gruppe 
von Punkten. Auf den Flügeldecken sind die Naht und drei Rippen 
fast punktfrei, die Zwichenräume grob punktiert. Das Pygidium ist 
mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, die gelbe Härchen tragen. 
Die Brust ist dicht gelblich behaart. Das Abdomen zeigt in der 
Mitte zerstreute nadelrissige Punkte, die an den Seiten, sowie auf 


bec 


dem ersten { und letzten SO ARE dichter stehen und mit gelben 


Härchen versehen sind. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer 


ne als das zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte. 


Holotrichia convexifrons n. sp. — Nigro-brunnea, capite 


prothoraceque nigris, pedibus rufis. Capite ruguloso-punctato, 


fronte convexa, clypeo rotundato, vix emarginato; antennis rufis, 
10-articulatis; prothorace fortiter parce punctalo et sparsim flavo- 
piloso, lateribus crenulalis; scutello sparsim punctato; elytris for- 
titer punctatis, sutura costisque duabus indistinctis fere lævibus, 
juxta basin et margines laterales flavo-ciliatis ; pygidio paulo con- 
vexo, subtiliter et laxe punctato; peclore dense fulvo-hirto, abdo- 
mine parce punctulato et flavo-ciliato; tibiis anticis tridentatis, 
articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 16 mill. 


Hab. : Ceylon. 


Gleichfalls eine kleinere Art, von schwarzhbrauner Färbung mit 
schwarzem Kopf und Halsschild, die sich durch die stark gewülhte 
Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob runzelig punktiert, der ge- 
rundete Clypeus in der Mitte kaum sichtbar ausgebuchtet. Der 
Füblerfächer des ist so lang wie die fünf vorhergehenden Giieder 
des Stieles zusammen, der des © ist nur sehr klein. Das Halsschild 
ist in der Mitte am breitesten, nach hinten wenig, nach vorn stärker 
verjüngt, die stumpfwinkligen Hinterecken sind etwas abwärts 
gedrückt, die Vorderecken sind fast rechtwinklig, die Seitenränder 


sind gekerbt. Die Oberfläche ist zerstreut mit groben Punkten 


bedeckt und trägt vereinzelte lange gelbbraune Haare. Das Schild- 
chen ist weitliufig punktiert, in der Mitte glatt. Die Flügeldecken 
zeigen eine zwar nicht sehr dichte aber grobe Punktierung, die 
Naht und zwei wenig hervortretenden Rippen, eine breitere und 
eine schmale, sind fast glatt. Vor dem Vorderrande und neben den 
Seitenrändern befinden sich lange gelbbraune Wimperhaare. Das 
etwas gewôlble Pygidium ist schwach und weitläufig punktiert. 
Die Brust ist dicht und lang gelb behaart, das Abdomen nur sehr 
undeutlich zerstreut punktiert und mit einzelnen, auf den beiden 
letzten Bauchsegmenten etwas dichter stehenden gelben Haaren 
besetzt. Das erste glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das 
zweite, die Klauen sind schlank, der Klauenzahn steht rechtwinklig 
in der Mitte. 


Brahmina adæquata n. sp. — Fusca, nitida. Capite fortiter 
punctato, clypeo profunde exciso; antennis rufo testaceis, 10-arti- 
culatis; prothorace haud dense sat grosse punctato, lateribus cre- 
nulatis ; elytris subcostalis, fortiter punctatis; pygidio haud crebre 


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476 


punctato; pectore flavo-hirto, abdomine medio subtiliter et laxe, 
lateraliter densius punctato, segmento penultimo macula laterali 
opaca, flavo pilosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum 
posticorum abbreviato. Long. 16-18 mill. 

Hab. : Sikkim. 


Diese Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der 
Brenske’schen Sammlung. Sie hat in Gestalt und Struktur Æbn- 
lichkeit mit B. obscura Brsx. Der Kopf ist grob punktiert, das Kopf- 
schild ziemlich gross, vorn in der Mitte tief eingeschnitten, die 
Lappen sind abgerundet. Die Fühler sind hellbraun, zehngliedrig, 
der Fühlerfächer beim (7 fast so lang wie der ganze Stiel, beim © 
wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das 
Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stürker 
verjüngt als nach hinten, die Hinterecken sind stumpfwinklig, die 
Vorderecken ungefähr rechtwinklig, die Seitenränder schwach 
gekerbt. Die Oberfläche ist grob aber nicht dicht punktiert, der 
Vorderrand ist in der Mitte etwas schwielig und vor dem Hinter- 
rande befindet sich an den Seiten eine schwache Wulst. Das Schild- 
chen ist mehr oder weniger dicht punktiert, zuweilen mit glatter 
Mittellinie. Die grob punktierten, etwas runzeligen Flügeldecken 
lassen ausser der schwach erhabenen Naht drei bis vier undeut- 
liche Rippen erkennen. Das Pygidium ist etwas weniger grob und 
weniger dicht punktiert. Die Brust ist gelb behaart, das Abdomen 
glänzend, in der Mitte zerstreut und fein, an den Seiten dichter 
punktiert. Jederseits am Vorderrande des vorletzten Bauchsegments 
befindet sich ein matter, grauer Tomentfleck, welcher dünn geltb 
bebhaart ist. Das erste Tarsenglied der Hinterfüsse ist kürzer als das 
zweite, die Klauenbildung ist ähnlich wie bei obscura, indem der 
Krallenzahn von derselben Grôsse ist wie der Spitzenzahn, aber 
etwas kräftiger. Er hat nicht dieselbe Krümmung wie der Endzahn, 
sondern ist in seinem unteren Teile etwas stärker gekrümmt, so 
dass er sich vom Endzahn abwendet. 


Brahmina foveata n. sp. — Ex affinitate B. abcessæ BRrsk. 
Supra picea, subnitida, subtus flavo-fusca, pectoris abdominisque 
lateribus opacis. Capite crebre punctato, clypeo emarginato; anten- 
nis 10-articulatis, clava flava; prothorace dense punetato, lateribus 
subcrenulatis; scutello ubique punctato; elytris umbilicato-puncta- 
tis, subcostatis, feminæ utrinque postice foveola parva longitudinali 
impunctata ; pygidio sat crebre punclato, feminæ ante apicem paulo 
impresso. Subtus medio sparsim, pectore paulo densius, punctata, 
lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum 
posticorum abbrevialo. — Long. 13 mill. 

Hab. : Haut Tonkin. 


. Aus der Verwandtschaft der Pl. abcessa Brsk. Die Flügeldecken à 
_ ‘des © haben an der Stelle des Querkiels bei abcessa eine Längsgrube. "140 
| Die Farbe ist dunkelbraun, das Abdomen und die Brust sind gelb- Éx. 
2 _ lichbraun. Der Kopf ist ziemlich dicht und grob punktiert, der 5e 
| Clypeus in der Mitte ausgerandet. Die Fühler sind zehngliedrig, , 
der kleine Kächer ist gelbbraun. Das Halsschild ist ein wenig M 
, hinter der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stärker als nach Et 
hinten verjüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinter- 2 
ecken stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig. Die Ober- +50 
fläche ist ziemlich dicht und gleichmässig punktiert. Die Flügel- : 44 
decken sind mit Nabelpunkten bedeckt und zeigen drei schwach | 
hervortretende Rippen.Zwischen den beiden ersten Rippen befindet a 
sich beim © im hinteren Drittel eine flache, unpunktierte, matt ST 
erscheinende Längs:rube, die mit Ausnahme der Vorderseite von 1550 
einer glatten Wulst begrenzt wird. Das Pygidium ist beim ' etwas re 
dichter punktiert als beim ©, vor dem Hinterrande schwach quer- 12 
eingedrückt. Die Mitte des Abdomens ist weitläufig, die der Brust 4 
etwas dichter punktiert, die Seiten von Abdomen und Brust sind : -"# 
matt und unbehaart. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als ee 
das zweite, die Bildung der Klauen ist dieselbe wie bei abcessa. ; ; 
Von der mir unbekannten tavoyensis Brsk., welche nach der 7. 
Beschreibung eine ähnliche Bildung auf den Flügeldecken des © hat, 
unterscheidet sich foveata durch andere Struktur des Halsschildes. 


Brahmina moluccana n. sp. — Elongato-ovata, nitida, rufo- 4 
testacea, capite prothoraceque rufis. Capite fortiter punctato, clypeo rx 
emarginato; antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace spar- 
sim, juxta margines laterales densius punctato, lateribus subcrenu- 
latis; scutello lateraliter punctato; elytris fortiter punctatis, | 
subcostatis; pygidio punctato, maris paulo convexo, feminæ post 2 
medium parum conice producto. Subtus medio nitido, fere impunc- 4 Ke 
tato, lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, primo articulo 
tarsorum posticorum secundo paulo breviore. — Long. 14-15 mill. . 


Hab. : Molukken (Dammer Ins.). 


Gelbbraun, Halsschild und Kopf, zuweilen auch die Beine rot- 
braun. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, der Clypeus 
in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zehn- 
gliedrig, der Fächer ist beim so lang als die fünf vorhergehenden 
Glieder des Stieles zusammen, beim © kürzer. Das Halsschild ist 
etwas hinter der Mitte am breitesten, die Seitenränder sind schwach 
gekerbt, Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfläiche 
ist nur zerstreut mit ziemlich groben Punkten bedeckt, doch stehen 
die Punkte neben den Seitenrändern dichter. Das Schildchen hat 


ef 


nd 


SUPER nr: 


bis vier schwache Rippen erkennen. Das mässig dicht punktierte 
Pygidium ist beim 4 gleichmässig schwach gewôlbt, beim © dage- 
gen hinter der Mitte etwas stumpf konisch vorgezogen. Die Mitte 


der Unterseite ist glänzend, auf der Brust mit einigen nadelrissigen 
_behaarten Punkten, sonst fast glatt. Die Seiten der Brust und des 


Abdomens sind beim çj bereift und mit weitläufig stehenden, kurze 
gelbliche Härchen tragenden Punkten, versehen. Beim © dagegen 
zeigt sich diese Bereifung nur auf den Seiten der Brust und des 
vorletzten Bauchsegments, während die Seiten der übrigen Bauch- 
segmente im Vergleich zur gläinzenden Mitte nur etwas stumpf 
erscheinen. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als 
das zweite, die Klauen sind an der Spitze gespalten. 


eine glatte Mittellinie. Die grob punktierten, schwach runzeligen 
Flügeldecken lassen ausser der ein wenig erhabenen Naht noch drei 


479 


LES FOURMIS DE BELGIQUE 
par Ÿ. HBondroit. 


Amené par l’étude de quelques Coléoptères myrmécophiles cap- 
turés en Belgique à déterminer des Fourmis, et ayant recherché 
dans les collections de WESMAEL, TOSQUINET et JACOBS, déposées 
au Musée de Bruxelles, des Formicides déterminés pour comparer 
mes exemplaires, je fus frappé de l’extrême pauvreté de ces collec- 
tions en spécimens récoltés en Belgique, quoique les entomologistes 
précités, spécialistes en Hyménoptères, aient beaucoup contribué 
par leurs recherches à augmenter nos connaissances sur la Faune de 
Belgique. 

La plupart des espèces de la collection WESMAEL signalées comme 
belges dans la note de M. LAMEERE proviennent en réalité de 
l’étranger; dans les collections JAcoBs et TosQuiNET il n’existe que 
les espèces les plus vulgaires. 

Piqué de ce manque de matériaux, je jugeai bon de récolter les 
Fourmis du pays et le petit travail que je présente ici renferme, 
outre les tables dichotoniques des espèces de nos régions, le résultat 
des quelques chasses que je fis et qui laissent encore quelques 
lacunes à combler. | 


Forez, E. — Les Fourmis de la Suisse (Nouv.Mém Soc.Helv.des Sciences natur., 
XX VI, 1874). 

ERN. ANDRE. — Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. IT. Les Fourmis. 
Beaune, 1881. 

WASMANN, E. — Verzeichniss der Ameisen und Ameïisengäsile von Holländisch 
Limburg (Tijdschr. v. Entom., XXXIV, 1891). 

LAMEERE, À. — Note sur les Fourmis de Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VI, 


1892). 
SCHERDLIN, P. — Les Fourmis d'Alsace (Ann. Soc. Ent. Belg., LIII, 1909). 
Emery, C. — Beiträge zur Monographie der Formiciden des Paläarktischen 


Faunengebietes (en cours de publication depuis 1903, dans le Deutsche 
Entom. Zeitschr.). 


CARACTÈRES GÉNÉRAUX. 


Hyménoptères aculéates ayant le premier ou les deux premiers 
segments de l’abdomen très réduits, rétrécis en forme de nœud, le 
premier souvent surmonté d'une écaille. Antennes ayant générale- 
ment le premier article très long et dans ce cas coudées. 

Insectes vivant en communauté, offrant en général trois formes : 
le «j, ailé en principe, reconnaissable à l’abdomen offrant sept 


segments abdominaux; la 9, ailée également, mais qui, déflorée, 
s’arrachelesailes; enfin l’ouvrière ($), qui est une femelle Aese 
‘toujours aptère. 

On peut encore trouver dans nos régions une forme spéciale 
d’ouvrière : le soldat (genre Colobopsis), reconnaissable à une 
structure particulière de la tête. Larves apodes. nourries par les Ÿ, 
en principe filant un cocon pour y passer la période de nymphose. 


DESCRIPTION DE LA TÊTE. 


Ce travail étant destiné surtout aux coléoptérologistes, je crois 
bon de donner une description rapide du dessus de la tête, quelques 
parties de celle-ci portant des noms spéciaux. 

En avant de la tête on trouve l’épistome qui consiste en une plaque 
nettement délimitée, plus ou moins grande, dont la majeure partie 
est comprise généralement entre les antennes et les mandibules; 
sur les côtés latéraux de l’épistome se trouve une dépression plus 
au moins profonde nommée fosselte clypéale, cette dépression se 
prolonge souvent jusqu’à une autre : la fossette antennaire, située à 
la base des antennes. Derrière l’épistome il existe une petite dépres- 
sion plus au moins fortement délimitée, généralement triangulaire 
et qu’on nomme l'aire frontale. De plus ou moins près des bords 
latéraux ou postérieurs de l’épistome partent les arêtes frontales 
contre lesquelles s’insèrent les antennes. Derrière l’aire frontale 
s'étend souvent un sillon longitudinal : le sillon frontal, souvent 
très distinct et qui peut parfois manquer. Les ocelles, placés ner- 
malement, manquent souvent chez les 6. Les mandibules sont 
généralement aplaties, dilatées et SRE à l'extrémité, rarement 
en forme de lame de sabre. 


Camponotus hereuleauus ligniperdus ©. 


DiviSION EN SOUS-FAMILLES. 


1. Abdomen ayant le premier segmént seul fortement rétréci. 2. 
— Abdomen ayant les deux premiers segments fortement rétrécis; 
un aiguillon plus ou moins développé chez les © et les &; 
nymphes non renfermées dans un cocon . . Myrmicincæ. 


PPS Er PT 


Y 
PUR PUS OT 


# 1% Rome non el entre le deuxième et le troisième segment; 


pas d’aiguillon visible. . . . RTS NE Formicineæ. 

— Abdomen assez rétréci entre le IA et le troisième seg- 

ment; un fort aiguillon chez les © etlesÿ. . Ponerincæ. 
FORMICIN Æ. 


Les Formicinæ se divisent en deux tribus bien distinctes : 

— Epistome ne s’avançant pas entre l’insertion des antennes; orifice 
du cloaque petit, circulaire, apical, cilié; abdomen des © et 
des $, vu en dessus, montrant 6 segments (y compris le pédon- 
cule);, nymphes généralement renfermées dans un cocon. 

| Formicini. 

— Epistome s’avançant sensiblement, ou à peine (Bothriomyrinex), 
entre l'insertion des antennes; orifice du cloaque grand, en 
fente transversale, infère et non cilié; nymphes nues; abdo- 
men des ® et Fe ÿ, vu en dessus, montrant 5 segments. 

Dolichoderini. 


Formicini. 
Femelles et ouvrières. 


1. Antennes insérées à une certaine distance de l’épistome {fig.1). 2. 


— Antennes insérées tout près de l’épistome. . . 3. 
2. Epistome trapéziforme, ses bords latéraux divergeant en avant; 
cute vyale”" 7: ë É .".. . . Camponotus: 


— Bords latéraux de Por e ae eee ; écaille carrée, 
épaisse; tête parfois nettement tronquée en avant (soldat). 


Colobopsis. 
-3. Mandibules aplaties, à bord terminal large, denté. 4. 
— Mandibules étroites, pointues, sans dents. . . Polyergus. 
4. Antennes de 12 articles. : se RES 9. 
— Antennes de 11 articles, taille Dene RS, Plagiolepis. 
5. Aire frontale ane nettement limitée ; coloration noirâtre 


ou noir et rouge, Pa toute jaune; ouvrières de taille grande 

ou moyenne. . . Dr LTÉE) Res Formica. 
— Aire frontale plus ou moins ue en arrière, mal limitée; 

couleur variant du noir au jaune; ouvrières de taille moyenne 


MTL TER L'ANNEEE RE Sn A Re Lasius. 
Müûles. 

1. Antennes de 13 articles, insérées à une certaine distance de 

Pépistome : : . . AN ONE SES 2. 

— Antennes insérées près de V tonte Set * Re 3. 


LL de, 


482 


2. 


7 Es dd? cé LT ré RL LUE Le 4 L 
SORA Sn ME 


= DONNEES A pi 
RE : 


Epistome trapéziforme, ses bords latéraux atteignant presque 
les angles antérieurs de la tête; antennes longues avec le 
premier article du sieurs à peine plus grand que le second. 

Camponotus. 

Epistome presque carré, ses angles antérieurs n’atteignant pas 
les angles antérieurs de la tête; antennes courtes, premier 
article du funicule 2 fois aussi long que le suivant. Colobopsis. 


Antennes de 13 articles.  : 2: | AREA 4. 
Antennes de 12 articles; taille très Ne E QE Plagiolepis. 
Mandibules larges, er munies d’un bord terminal. D. 
Mandibules cylindriques, étroites, aiguës, sans bord terminal et 
sans Jens AE ARE Polyergus. 
Organes génitaux nee Sr Œule ne dépassant pas 5 mill. 
Lasius. 

Organes génitaux externes grands; taille variant de 5 à 11 mill. 
Formica. 

FORMICA LINE. 
Femelles et ouvrières. 

Tétenonéehancrée En /ArrTIÈrE Re ERP EEE 2. 
Tête fortement échancrée en arrière; long. © 6-9,5, ÿ 4-7,5 
exsecta. 

Bord antérieur de l’épistome entier. . . 3. 
Bord antérieur de l’épistome échancré au ia long. © 9-11, 
GG OPA Ste : sanguine. 
Aire frontale UE Fe nd à ue noire domine 


sur la tête et le thorax les yeux sont poilus et l’abdomen est 
mat: long O9 MCE ESS s rufa. 
Aire na mate ou bien quand Se est ne l’insecte est 
de coloration sombre et l’abdomen très brillant; long. © 8- 


AOF SA T5 EEE Re NPA OS RS fusca. 
Müles. 

LuTète non-écharncrée en ArPIÈre Ru AE Re 2. 
—Tête'et'écaille échancrées;1ong 5 920 CURE exsecta. 
2. Bord antérieur de l’épistome entier. . 3. 
— Bord antérieur de l’épistome échancré au hors long. 7-10. 
sanguine«. 

3. Abdomen de la largeur du thorax environ; long. 7-10.  fusca. 
— Abdomen plus large que le thorax; long. 9-11 . rufa. 
1. — Formica fusca L. — On a créé aux dépens de cette espèce de 


nombreuses races et variétés dont trois ont été trouvées en 
Belgique : 


483 


F. fusca gagates LATR. — Brun noir brillant ; épinotum à galbe 
arrondi; pubescence de l’abdomen nulle ou presque. 
Cette forme est répandue dans l’Europe méridionale, il est 
peu probable qu’on la trouve en Belgique. 
F. fusca picea NYL. — Brun noir brillant; épinotum bossu; pubes- 
cence de l'abdomen nulle ou presque. 
Cette forme est septentrionale. 
Nassogne (prov. de Luxembourg). 
F', fusca fusca L. — Couleur sombre; pubescence fine, pilosité nulle 
ou très éparse. 
Forme très commune nichant généralement dans le sol. 
F. fusca cinerea MAYR. — Couleur assez sombre ; pubescence dense, 
pilosité répandue sur tout le corps. 
Je n’ai jamais vu cette race de Belgique ; lesexemplaires cités 
par M. LAMEERE sont des fusca typiques. 
FE. fusca rufibarbis F. — Jaune rougeâtre, tête en grande partie et 
abdomen noirs, parfois le thorax est maculé de noir. 
Cette forme qui est très commune niche surtout sous les 
pierres. 
2. — F. rufa L.— Deux races de cette espèce sont vulgaires dans nos 
provinces et la race truncicola se rencontrera certainement en 
Ardenne, peut-être en Campine également. 


F. rufa rufa L. — Rougeâtre, tête en partie et abdomen noirs; 
thorax parfois rembruni chez les petits exemplaires; yeux 
glabres. 


Forme très commune dans les bois, ses nids peuvent attein- 
dre un développement considérable. 

F. rufa pratensis RETzIUS. — Diffère de la rufa rufa par le thorax 
plus ou moins taché de noir et les yeux poilus. 

Cette forme est un peu moins commune que la précédente, 
elle niche dans les clairières et les prairies. 

F. rufa truncicola NYL. — Tête en grande partie, thorax, écaille et 
appendices rougeâtres; tête en partie et abdomen rembrunis; 
yeux poilus. 

Pas encore trouvée en Belgique. 

3. — F, sanguineu LATR. — Cette espèce est commune dans les bois 
et les bruyères, elle réduit souvent en esclavage la F, fusca 
fusca ou la fusca rufibarbis. 


4. — F. exsecta NyL. — Il existe deux races très caractéristiques de 
cette Fourmi : 
F. exsecta exsecta NYL. — Epistome sans impression; palpes maxil- 


laires allongés, de 6 articles; long. ÿ 5-7,5, © 8-9,5, dj 6-9. 
M. LAMEERE cite cette Fourmi comme ayant été trouvée en 


ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, D 1 1910. 32 


LR TE DÉS. HORS 40 


484 


Ardenne par TOSQUINET; je n’ai pu retrouver les exemplaires 
en question dans la collection de notre regretté collègue. 

F. exsecta pressilabvis NYL. — Une faible dépression parallèle au bord 
antérieur de l’épistome; palpes maxillaires très courts, de 5, 
rarement de 6 articles; long. ÿ 3,8-6,5, © 6-7,5, dJ'5-7.5. 

J'ai trouvé quelques nids de cette race à Hockai, dans les 
Hauts-Fagnes. 


POLYERGUS LATREILLE. 


P. rufescens LATR. — Jaune brun ou roux; long. $ 5,5-7,5, © 9,5-10, 
Cle 
Cette espèce a été trouvée en Hollande, il est plus que pro- 
bable qu’on la rencontrera en Belgique. 


LASIUS FABRICIUS. 
Femelles et ouvrières. 


4. Corps mat ou peu luisant; quand la coloration est noire la tête 

n’est pas échancrée . . . 9. 

— Corps d’un noir brillant; tête He En long. $ 4-5, 
DOS FÉETENE. ae fuliginosus. 

2. ÿ ayant l’écaille assez res bon plus étroite vers la 

base ; © ayant l’abdomen plus large que le thorax. 3. 

— Ÿ d’un jaune foncé; écaille étroite, généralement un peu élargie 

vers la base; © ayant la tête un peu échancrée en arrière, de 

la largeur du thorax; abdomen médiocre, de la largeur ou à 
peine plus large que le thorax; long. Ÿ 3.5-4, © 6,5-8.: 

umbratus. 

3. ÿ ayant au moins l’abdomen rembruni; tibias souvent hérissés 

de poils; © ayant l’épistome plus ou moins chagriné, le scape 

des antennes et les tibias souvent hérissés de poils, abdomen 

très volumineux; long. Ÿ 2,5-4, © 6,5-10 . . niger. 

— Ÿ jaune, tibias finement pubescente, sans poils dressés; © ayant 

l’épistome lisse; devant de la tête, dessous de l’abdomen et 

appendices jaunâtres, pubescence des tibias fine et égale; 

long: 52-4077 9 ER RP RER EE flavus. 


Mûles. 


1. Bord terminal des mandibules armé d’une seule dent, en avant. 2. 
— Bord terminal des mandibules armé de 5 dents; long. 4-4,5. 
umbratus. 
2. Abdomen sans gros points; tête non échancrée en arrière. 8. 
— Abdomen parsemé de gros points; tête échancrée. fuliginosus. 


3. Sillon frontal nul ou obsolète ; tête luisante en arrière.  /lavus. 
— Sillon frontal bien marqué; tête plus ou moins mate. niger. 


1. — Lasius fuliginosus LATR. — Cette espèce est extrêmement 
commune, elle recherche les Pucerons des arbres, surtout 
des Saules, Chênes et Bouleaux. Nids minés en terre ou 
cartonnés dans les arbres creux. k 

2.— L. umbratus NyYL. — On trouve dans nos régions trois races 
de cette espèce : 

L. umbratus umbratus NyYL. — La © et la Ÿ ont les tibias hérissés 
de longs poils fins. j yeux avec des poils distincts. 

Cette forme est commune et niche en terre. 

L. umbratus mixtus NYL. — La © et la Ÿ ont des tibias simplement 
pubescents, écaille peu ou pas échancrée; J'mandibules d’un 
brun jaune en tout ou en partie, yeux presque sans poils. 

Comme la précédente. 

L. umbratus bicornis FŒ&RST. — © et $ avec les tibias sans longs 
poils, thorax pileux, écaille profondément échancrée;  man- 
dibules en tout ou en grande partie d’un brun noir, yeux avec 
quelques poils microscopiques. 

Cette race est à rechercher en Belgique. 

3. — Lasius flavus K. — Cette Fourmi est très commune, elle niche 
soit dans le gazon soit sous les pierres. 

J'ai trouvé près de Namur (Samson), sur des rochers, une 
fourmilière de très petits exemplaires (2 mill.) pâles et parmi 
eux une Ÿ remarquable par sa taille et sa coloration, elle a 
3.0 mill. de longueur, le thorax et les appendices sont d'un 
jaune laiteux comme les ÿ qui l’enteuraient, la tête est d’un 
jaune sale et l’abdomen gris cendré, peut-être est-ce là une 
5 féconde. Dans ce nid de petits Lasius je n’ai pas vu de Q 
normale mais la nature du sol rendait les recherches très 


malaisées. 
4. — Lasius niger L. — Cette Fourmi offre 4 races principales. 
L. niger niger L. — © et Ÿ, scape des antennes et tibias avec des 


poils dressés, d’un brun foncé ou noirâtre; «j scape et tibias 


poilus, front brillant, légèrement ridé. 
Cette forme est extrêmement commune, elle niche souvent 
dans les rues des villes, entre les pavés. 

L. niger alienus Fœnrsr. — © et Ÿ, scape des antennes très finement 
pubescents, sans poils dressés, couleur un peu plus claire que 
niger niger, Q ailes hyalines; j scape non poilu, front bril- 
lant, ailes hyalines. 

Beaucoup moins commune que la précédente. Vallée de la 
Meuse. 


485 


486 


L. niger emarginatus OL. — © et &, scape et tibias avec des poils 
dressés; coloration variée de brun et de jaune rougeâtre foncé ; 
 scape et tibias poilus, front mat, front mat, bords des seg- 
ments thoraciques jaunâtres. 

Cette race est assez répandue. 

L. niger brunneus LATR. — © et $, scape et tibias simplement pu- 
bescents, $ thorax jaune brunâtre, tête plus foncée, abdomen 
sombre, ? brun foncé, ailes brunes sur leur première moitié; 
«j ailes brunes sur leur première moitié. 

Cette forme niche surtout danslesécorces, elle est commune. 


PLAGIOLEPIS Mayer. 


P. pygmæa LATR. — Ÿ brun clair luisant, long. 1,2-2,3; © variant 
du brun noirâtre ou brun rougâtre, long. 3,5-4,5; @ brun 
foncé, peu luisant, long. 1,5-2,5. 

Cette espèce pourrait se rencontrer dans la vallée de la 
Meuse. 


CAMPONOTUS May. (1). 
Ouvrières. 


4. Face dorsale du metanotum convexe d’un côté à l’autre, formant 


une courbe ininterrompue avec les faces latérales. 2. 
— Face dorsale du metanotum déprimée, formant une arête en 
rencontrant les faces latérales; long. 3-7 . . lateralis. 
2. Mandibules avec 4 ou 5 dents. . . . 3. 


— Mandibules avec 6 ou 7 dents, noir ou Han noir ne ou assez 
luisant, épistome caréné surtout chez les grands individus; 
lon 0 LESC RE RE SRE ARR . .. maculatus œthiops. 

3. Bord antérieur de l’épistome avec une échancrure en arc sur les 
côtés et une échancrure plus légère au milieu; luisant, couleur 
sombre, appendices clairs, long. 4-9. . . .  marginatus. 

— Bord antérieur de l’épistome avec une légère échancrure sur les 
côtés, le milieu de l’épistome non échancré, tronqué chez les 
grands individus; tête mate au moinschezles petites individus; 
le thorax est rouge sinon l’abdomen est mat . herculeanus. 


Femelles. 


4. Mandibules armées de 4 ou 5 dents. . . . 2. 
— Mandibules armées de 6 ou 7 dents, corps fon noirâtre ; 
long. 11-46 , . 7. 7 Ron, rmaculalus ÆtRI0pS, 


\1) La spécification est faite d'après ANDRÉ. 


487 “4 


9. Bordantérieurdel’épistome échancré en son milieu ; long. 9-11. 3. 
— Bord antérieur de l’épistome non échancré (fig. 1), variant de pi 
couleur : soit tout à fait noir et alors mat, soit d’un noir plus 
ou moins luisant avec le thorax ou bien le thorax et l'abdomen 
en partie rouges; long. 14-18 . . . . . -. herculeanus. 
3. Tête plus large que le thorax, abdomen allongé; corps très fine- 
ment rugueux-ponctué, plus fortement sur la tête ; long. 9 11. 
marginatus. 
— Tête de la même largeur ou plus étroite que le thorax, abdomen 
court; tête plus grossièrement rugueuse, à ponctuation plus 
PRES EE DARSe peu AU APE lateralis. 


Mûles. 


4. Tête courte, presque aussi large que longue ; épistome droit ou 

légèrement arqué à son bord antérieur. . . DA 

— Têfe visiblement plus longue que large; épistome ayant sa partie 

antérieure avancée en forme de lobe semi-circulaire, proémi- 

nent; noir, assez luisant, ailes complètement hyalines, long. 

CB rs RE maculalus eUeps- 

2, Taille variant ue 6. ds 5 RS OT et TS ; 3. 

— Taille plus grande, mesonotum non Mane en avant de gros 
points enfoncés, ailes plus ou moins enfumées; long. 9-12. 

herculeanus. 

3. Mesonotum parsemé en avant de gros points enfoncés; épistome 

un peu arqué à son bord antérieur; ailes à peine teintées de 

jaune à la base, pterostigma et nervures d’un roux pâle; 

ICO OT PRE ET Er AS ER Re NS lateralis. 

— Mesonotum sans gros points enfoncés ou seulement avec quel- 

ques points isolés; épistome presque droit à son bord anté- 

rieur ; ailes assez enfumées de roux; pterostigma et nervures 

d’un roux pâle; long. 6,5-7,5 . . . . . .  marginatus. 


4. — Camponotus lateralis OL. — Cette espèce pourrait se trouver 
en Belgique dans les terrains calcaires et jurassiques; on la 
trouve en Alsace. 

2, — C. marginatus LATR. — Comme la précédente. 

3. — C. maculatus œthiops LATR. — Comme les précédentes. 

4. — C. herculeanus L. — On trouve en Belgique une race de cette 
espèce et deux autres pourraient s’y rencontrer. 

C. herculeanus ligniperdus LATR. — % thorax et base de l’abdomen 
rougeâtres, abdomen luisant; ® ayant le second segment de 
l'abdomen (le premier en apparence) et souvent le troisième 
en grande partie rougeâtres, abdomen luisant; ' abdomen 


assez luisant couvert de rugosités transversales très fines, assez 


serrées, ailes fortement enfumées de jaune brunâtre. 

Cette forme est commune dans la haute Belgique, surtout 
dans la vallée de la Meuse, elle niche sous les pierres ou dans 
les troncs d'arbres. 


C. herculeanus herculeanus L. — $ thorax et pédoncule d’un rouge 


plus ou moins foncé, abdomen mat, le second segment parfois 
maculé de rouge à sa base; © ayant les deux tiers posté- 
rieurs de chaque segment de l’abdomen chagrinés, mats; 
ayant l'abdomen mat et les ailes faiblement enfumées. 

Il est possible que l’on trouve cette forme dans la Haute 
Belgique, particulièrement dans le subalpin. 


C. herculeanus vagus Scop. (pubescens K.). — ÿ et © noires, mates, 


pubescentes ; noir, mat, à puhescence cendrée, courte, fine, 
très épaisse, pilosité assez forte, surtout sur la tête et l’ahdo- 
men, ailes un peu enfumées de brun. 

On pourrait trouver cette Fourmi dans la haute Belgique à 
l’état naturel; il y a dans la collection WESMAEL quelques 
exemplaires de cette espèce qui ont ont été importés à 
Bruxelles dans du liège. 


COLOBOPSIS Mayer. 


C. truncata SpiN. — % rouge brunâtre, dessus de la tête, cuisses, 


derniers articles des antennes et abdomen d’un brun noirâtre, 
souvent la base des premiers segments de l’abdomen est blan- 
châtre ; long. 3-5; soldat ayant la coloration de l’ouvrière, le 
devant de la tête parfois plus clair, long. 4-6; © long. 5,7-8; 
« brun, appendices, thorax et écaille d’un jaune brunûtre, 
long. 5-5,5. 

Cette espèce se trouvera probablement en Belgique, elle 
niche dans le tronc des arbres, surtout du noyer, parfois dans 
les galles, ses fourmilières sont en général petites. 


Dolichoderini 


Femelles et ouvrières. 


4MetanotumememMenteAre 2. 
— Metanotum avec deux dents cree en D noir, thorax 


2. Epistome étroitement et Éonene échancré au milieu de son 


rouge en tout ou en partie, abdomen avec 4 taches pâles; 
long. © 4-5,5, ÿ 3-4 . . . . ..-. - Dolichoderus. 


bord antérieur; coloration noirâtre; long. © 4-5,5, Ÿ 2,5-3,5. 
Tapinoma. 


— Epistome non échancré; coloration jaunâtre ou brunûtre; 


long. © 2,5-3, Ÿ 2-3 .5 a LU ROM BoTRnIONTUrTmMeLe 


4 
‘a 
4 
2 
1 


NES Môûles. 
1. Epistome non échancré au milieu de son bord antérieur. 2. 
— Epistome échancré au milieu de son bord antérieur ; long. 4-5. 
Tapinoma. 
2. Noir, appendice d’un jaune brun; tête et thorax chagrinés avec 
de gros points enfoncés; long. 4,5-4,8 . . . Dolichoderus. 
— Brun ou brun rouge, appendices jaunâtres, corps assez luisant; 
RON RE RS ee LP RCE. 0 E ROËRMIONMIYPMEES 


BOTHRIOMYRMEX EMERY. 


B. meridionalis ROGER. — Il est possible que l’on trouve cette espèce 
en Belgique où elle atteindrait son extrême limite Nord. 


TAPINOMA FŒRSTER. 


T. erraticum LAT. — Cette Fourmi est assez commune en Belgique, 
on la trouve surtout dans le voisinage des Formica. 


DOLICHODERUS Lux. 


D. quadripunctatus L. — Cette jolie Fourmi est peut-être commune 
en Belgique, elle niche dans les arbres, sous les écorces ou 
dans les branches mortes. Je l’ai trouvée à Profondeville 
(prov.de Namur)et notre collègue, M. DE WISPELAER, à 
trouvé une 9 fécondée à Bruxelles, dans son habitation. 


PONERINÆ. 
Fig. 2. 


Aile de Ponera coarctata (Ÿ. 
Exemplaire montrant encore la première cellule sous-radiale, 


PONERA LATREILLE. 


— %Ÿ brun noir, appendices plus clairs; tête allongée, scape des 
antennes atteignant le bord postérieur de la tête, yeux très 
petits, souvent d’une seule facette; tête mate, assez fortement, 
très densément ponctuée, les points bien visibles au grossisse- 
ment 2; long. 2,5-3,4; © ayant les yeux composés de nom- 
breuses facettes; long. 3,6-4; «' ailé, brillant. coarctata. 


490 


— Ÿ$ brun noir, appendices plus clairs; tête plus large, le scape des 
antennes n’atteignant pas son bord postérieur, yeux comme 
coarctata; ponctuation extrèmement fine ce qui donne à 
l’insecte l'aspect assez luisant; long. 2,4-2,8; © veux composés 
de nombreuses facettes; long. 3,3-3,8;  aptère (ergatoïde); 
long.,3-3,5 50 2 DEN ER EE DUO LS 


P. coarctata LATR. — Cette espèce semble fort commune au moins 
dans la Moyenne et la Haute Belgique, elle niche en petites 
sociétés dans le sol, rarement sous les écorces. 

P. punctatissima RoG. — Il est possible que cette espèce se trouve 
en Belgique. 


MYRMICINÆ. 
Ouvrières. 


4. Second article du pédonculesans saillie dentiforme en dessous. 3. 
— Second article du pédoncule avec une forte saillie dentiforme en 


TeSSOUS EST RSA LYS RTER E NENRE 2. 

2. Corps lisse, tête non ae ets os OL IMICOMEIEUS, 
— Corps plus ou moins ridé, tête échancrée en arrière. 

Harpagoxenus. 

3. Mandibules aplaties, munies d’un bord terminal denté. 4. 


— Mandibules pointues, sans bord terminal denté. 
Strongylognathus. 


4. Aus de-plusde 40 articles reve 5. 
— Antennes de 10 articles à grosse massue ; de seulement. 
Solenopsis. 

5. Quand l’abdomen est échancré à la base le metanotum est armé 
de deux épines. , . Fetes tele Re 6. 


— Abdomen échancré à la a tn inerme. Monomorium. 
Premier article du pédoncule abdominal plus ou moins rétréei 
à la base, non cubique : : ."- YE 
— Premier ce du pédoncule db pee quand les 
mandibules sont fermées 1l existe toujours un espace libre 
entre elles et l’épistome. . . J'TE Myrmecina. 

7. Les trois derniers articles du Fe . antennes pris ensemble 
de la longueur ou à peine plus courts que les précédents 


em 


RÉUNIS 7e : SE 
— Les trois Fer ar Le “5 Due de en pris ensemble 
sensiblement plus courts que les précédents réunis. 8. 


8. Un denticule en avant de la face inférieure du premier article 
du pédoncule ou bien massue des antennes de 5 articles. 
Myrmica. 


9. 


491 


Pas de denticule en avant de la face inférieure du premier article 
du'pédoncule :: :. . . Sr ET ADhENOTUStEN 
Aire frontale peu prononcée, re ou moins triangulaire. 10. 


— Aire frontale profondément empreinte, un peu plus longue que 


large, plus ou moins arrondie en arrière où elle est nettement 
délimitée, en avant elle se confond presque avec l’épistome. 
Stenamma. 


10. Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus, 


transverse ou aussi longue que large, second article du pédon- 
cule fortement transverse ; épaules plus ou moins anguleuses. 
Tetramorium. 


— Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus, 


4 


2. 


3. 


4. 


5. 


| 


lé 


plus longue que large; épaules arrondies; un denticule bien 
visible en avant de la face inférieure du premier article du 


HdonBUEen. ee, CR Lie LS Mere let re e DEPOT OTA 
Femelles. 
Abdomen non sillonné . . . . AY 2. 
Abdomen avec un large sillon aitninel SE Anergates. 
Second article du pédoncule sans saillie dentiforme à sa face 
inférieure." - ‘. NAS de !à 4. 
Second article du RE enle avec une forts saillie dentiforme à 
sa face inférieure . . . ô CRE 3. 
Corps très lisse à part le ane qui st très finement 
chagriné.: 25... Hs rs Formmacorenns. 
Corps plus ou moins ridé: nt Rare ailée ?) Harpagoxenus, 
Mandibules avec un rebord terminal denté . . D. 


Mandibules pointues, sans rebord terminal . Sfrongylognathus. 
Antennes sans massue distincte ou à massue de plus de deux 
AIGLE CREER EN ARR Er ne 6. 


- Antennes à grosse massue de en articles . . Solenopsis. 


Premier article du pédoncule plus ou moins rétréci en avant, 
ON CDDiIqUe:- 7% SAR Ts 
Premier article du RUE PSE les mandibules étant fer- 


mées, il existe un espace libre entre elles et l’épistome. 
Myrmecina. 


Quand le métanotum est inerme, la taille est grande. 8. 
Metanotum inerme; long. 3,5-4. . . . . . Monomorium. 
Aire frontale triangulaire ou mal définie, ou bien taille infé- 
COUT DEP 100) RER FSI 9, 
Aire frontale nettement arrondie en arrière, taille de 7 mill. 
MTHATANIARE: 20 dde SC sL EN ADIMEnogasier, 


492 


9, 


10. 


14: 


_ 


Second article du pédoncule non ou à peine transverse, thorax 
mat en majeure partie ou en entier . . . . 10. 
Second article du pédoncule fortement transverse, thorax super- 
ficiellement ridé, en majeure partie très luisant. Tetramorium. 
Abdomen non échancré ou tronqué à sa base, second article du 
pédoncule ni parallèle ni ayant sa plus grande largeur en 
AVANT a RER TM SEEN ENTRER CAN ARE 14 
Abdomen souvent tronqué à sa base, thorax en majeure partie 
mat, plus ou moins fortement ridé ou sillonné; second article 
du pédoncule plus ou moins parallèle ou bien ayant sa plus 


grande largeur vers le tiers antérieur . . .  Leptothorax. 
Premier article du pédoncule très allongé, une petite dent de 
chaque:côté du méANO UMR ES Stenamma. 


Premier article du pédoncule moins allongé, une épine plus ou 
moins développée de chaque côté du métanotum ou bien 
celui-ci inerme, une petite dent en avant de la face inférieure 
du 1* article du pédoncule ou bien une carène (rubida), 


long: 25419 mil = ARE RER Myrmica. 
Mûles. 
AIG re ere es Tome rte re Re ROSE CNRS CINE 3. 
AMDIÈTE A TER 2. 
Articles du M doneut re hoc ie Dot des segments 
normaux de l’abdomen; aspect immature . . - Anergates. 
Pédoncule rétréci à l’ordinaire; aspect normal . Formicoxenus. 
Antennes de plus de 10 articles à 2 +... 9. 
Antennes de 40 articles. =. ‘ 4. 


Mandibules normales, munies d’un onu el denté. 

Tetramorium. 

Mandibules très étroites, aiguës, sans bord terminal denté. 
Strongylognathus. 
Deuxième cellule sous-radiale ouverte. . . . 6. 
Deuxième cellule sous-radiale fermée . . . . Aphænogaster. 
Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule non 
divisée en partie par un fragment de lanervuresous-radiale. 7. 
Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule divisée 
en partie par un fragment de la nervure sous-radiale (fig. 3). 
Myrmica. 
Nervure transverse partant du pterostigma s’unissant à la ner- 
vure sous-radiale au niveau ou en deça du ue d'attache de 
la médiane à la sous-radiale. . . . : SE 
Nervure transverse partant du bon S rad la ner- 
vure sous-radiale au delà du point d’attache de la médiane. 8. 


. Metanotur arhonidt, ailes hyalines, à peine teintées de jaune. 


| | s Solenopsis. 
| se Metanotum M Ébotoule, ailes fortement enfumées.  Myrmecina. 
, 9. Mesonotum avec deux sillons convergents. . . 10. 
N — Mesonotum sans sillons. . . . « . . Monomorium. 
* _ 40.Aire frontale étroite, RAT une fossette devant l’ocelle 
a De antérieur, premier article du pédoncule très allongé. 
1 Stenamma. 
EC — Aire frontale mal limitée ou nulle . . . . .  Leptothorax. 


5 MYRMICA LATREILLE. 
: Femelles et ouvrières. 


Fig. 3. 


ST TE 


Fragment de l’aile d'une Myrmica. 


1. Massue des antennes de 5 articles, metanotum sans épines; 
2 ? 


long. 0-9:5-12,.5 7-7.5 : 3... PAONEE rubida. 
— Massue des antennes de 3 ou 4 TE metanotum armé de 
Aépinestanlé-plus fable #52" rer. 2. 


2. Scape des antennes assez faiblement re près de sa base, 
l’arc ainsi formé arrondi et très ouvert et sans saillie à sa 
partie externe (Voyez également sulcinodis) . 3. 

— Scape des antennes fortement arqué ou coudé, l'angle interne 
du coude plus ou moins arrondi, l’angle externe terminé 

es souvent par une crête . . . RSR 4. 

3. Aire frontale lisse ou avec des stries Me fines en arrière, massue 
des antennes de 4 articles, l’avant-dernier article presque 
semblable au précédent; long. 5,5-7, & 4,3-G6. rubra. 

— Aire frontale couverte en arrière de stries très fines, massue des 
antennes de 3 ou 4 articles, l’avant-dernier d’un quart plus 


k large que le précédent ; premier article du pédoncule, vu au 
: dessus, plus étroit et plus parallèle que celui de rubra et des 
x suivantes ; long. © 5-5,5, $ 3,5-4. . . … . rugulosa. 

-4. Aire frontale mate, couverte de fortes stries . . D. 


— Aire frontale luisante, partie postérieure parfois faiblement 
striée ; long. © 5,5-6,5, 0 4-5,5. . . . . . scabrinodis. 


70e 


494 


5. Un lobe sur le scape, à la partie externe du coude; long. © 5.5- 


GO, 9-6 ET EU PRPArALeR APT lobicornis. 
— Pas de lobe sur le scape, par Le externe du ne en angle- 
mousse ou arrondie; long. © 5,5-6,5, $ 4,5-6. sulcinodis. 
Mûles. 
1. Antennes sans massue distincte ; long. 8,5-10 . rubida. 
— Antennes terminées par une massue assez faible, taille plus 
Dette PA ri 2. 
2. Scape long au ee comme Mes à premiers articles du funicule; 
aire frontale chagrinée.. . . A A 3. 
— Scape long comme environ la re du rade, aire frontale 
Striéé ou chagrinée, 20.0. A ENS 4. 
3. Scape des antennes assez an oué près de sa base; 
Jon SEEN MEN REe ie scabrinodis. 


— Scape des antennes non coudé ; Fos le du pédoncule, vu 
au dessus, plus étroit et moins dilaté en arrière que celui des 


autres espèces; long:.4,5-54 7210 20e rugulos«. 
4. Scape des antennes plus ou moins faiblement non coudé 
Yersisabases. 0 : D. 
— Scape des antennes Sonde re de sa base. aire ne chagri- 
née ou légèrement striée; long. 5-6 . . … . lobicornis. 
5. Aire frontale simplement chagrinée, massue des antennes de 
5'articles ;41ong:15,5-0, 102 : rubra. 
__ Aire frontale striée en massue des antenes de 
L'ou'5 articles lonp-h,9-0 AP TRE sulcinodis. 


Les espèces de ce genre nichent dans le sol, parfois dans 
les souches pourries. 
4. — Myrmica rubida LATREILLE. — Espèce propre aux contrées 


montagneuses, J'en ai trouvé quelques & à Liége, sur la rive 


droite de la Meuse. 

2. — M. rubra L. — Cette espèce est assez variable, on distingue 
deux formes principales très commune toutes deux. 

M. rubra ruginodis NYL. — © et ÿ : épines du metanotum longues, 
leur intervalle ridé transversalement, pédoncule fortement 
rugueux ; (j tibias postérieurs sans longs poils à demi dressés, 
à pubescence couchée. 

M. rubra lœvinodis NYL. — © et ÿ : épines courtes, pédoncule sim- 
plement chagriné sur le disque; «j' tibias postérieurs avec de 
longs poils à demi dressés. 

3, — M. scabrinodis NYL. — On trouve en Belgique trois races de 
cette espèce. 


* M. scabrinodis scabrinodis Nvr. — 9 et # ayant l'angle extérieur de 
la partie coudée du scape des antennes plus ouverte que 


a: ù 
Dre: l’angle droite; «j scape de la longueur des 3 premiers articles ENX.. 

À jy du funicule (de même que la M. Schencki). “+ 
M. scabrinodis sabuleti MEINERT. — Scape du çj long comme les 2 $ 
SR 5 premiers articles du scape réunis. F | 
à Je n’ai vu encore que des formes intermédiaires à ces deux X34 
RW” races, elles sont fort vulgaires. 7 
_ M. scabrinodis Schencki Em. — ? et 5 ayant le scape assez fortement ; 
£ dilaté à la partie interne de la base, à l'angle externe du coude L 


4 É une crête saillante de 90° ou plus aiguë généralement. : ’ 
“74 Calmpthout (détermination de M. EMERY). 


’ L'N 
4. — M. rugulosa NYL. — Cette espèce semble commune dans toute “A 
“ la Belgique. ER . 
9. — M. sulcinodis NYL. — Je possède une seule % de cette fourmi +41 
| alpine, je l’ai prise aux environs de Stavelot. "SR 
6. — M. lobicornis NyYL. — Vallée de la Meuse et Ardennes, assez “#2 
| rare. | +4 
| APHÆNOGASTER Mayr. ‘Es 
Femelles et ouvrières. #4 
1. Metanotum inerme, tout le curps assez densément pileux; long. | 73 
® 9-10,5, $ 3,5- 10. Re barbarus. 4 
D Méiotun bidenté, pilosité Fee Hu © 7- 8, ; 
4 : RÉ NRAT A UR  E US S ON ee 1/75 sUbierranets 3 
Mâûles. a 
 — Noir, pilosité longue et abondante, metanotum inerme; long. de 
TF5 EC MSEMETE À FRE barbarus. ks 
— Brun rouge, ont fs de es bituberculé ou 
2 Midene MODEM M Mn te N D 2 os 1  .sublerranet: 


Aphænogaster subterranea LATR. — Espèce commune dans la région 
calcaire, elle niche profondément dans le sol, généralement 
sous les pierres fortement enfoncées dans la terre. 

A. (Messor) barbarus L. — On pourrait peut-être trouver en Belgique * 4 
la forme structor LATR. 


STENAMMA WESTWOOD. 


Slenamma Westwoodi Wesrw. — © et ÿ d’un brun ferrugineux, 
d’un brun noir passant parfois en partie au rouge brun; 
long. © 5, ÿ 3,2-3,5, dj 3,5-3,9. 

7 Niche sous la mousse, au pied des arbres, dans les bois 
humides. Forêt de Soignes, Tervueren, Vallée de la Meuse et 


probablement tout le haut pays; assez commun. 


LEPTOTHORAX May. RTE 


me 

À Femelles et ouvrières. 

à 1. Antennes de 11 articles. . . : ÿ 2. 
- — Antennes de 12 articles; long. © 3 : d, Ë 9, 3- 7 tuberum. 
é 2. Pattes avec de longs poils dressés, épines ii metanotum assez 


grandes; long, 0 3,5-4,3, 633401" acervorum. 


Pattes sans poils dressés ou avec quelques poils isolés, épines 


du metanotum assez courtes; long. © 2,6-4,52,5-3. muscorum. 


Mâûles. 


Antennes de 12 articles. . .. REPAS ARS 2 
Antennes de 13 articles ; long. 2, 53 Fa ne tuberum. 
Corps et pattes hérissés de longs poils, Les des antennes moins 


longs; long. 3,5-5 . : .-. TEA MES acervorum. 


Les poils épars sur le dessus de : tête, le thorax et l’abdomen; 


16 NE: 8,05 RP PER RENE CREER muscorum. 


1. — Leptothorax tuberum F. — Cette espèce est extrêmement 


variable, voici la description des formes notables : 


L. tuberum Nylandri FoErsT. — % jaune, dessus de la tête souvent 


rembruni, une bande transverse d’un brun noir sur l’abdo- 
men, thorax finement rugueux avec un sillon assez faible 
entre le mesonotum et le metanotum, épines du metanotum 
larges à la base et assez longues; long. 2,3-3. © jaune, thorax 
en partie et une bande transverse sur chaque segment abdo- 
minal d’un brun noir, épines métathoraciques assez longues ; 
long. 4-4,5 

Cette race he pas encore été trouvée en Belgique. 

Les formes suivantes n’ont pas de sillon entre le mesonotum 
et le metanotum, ou bien ce sillon est à peine perceptible. 


L. tuberum affinis MAyR. — % jaune foncé, plus clair à la base de 


l’abdomen, tête plus ou moins et abdomen en grande partie 
rembrunis, massue des antennes foncée; thorax assez gros- 
sièrement rugueux, ridé longitudinalement, épines du meta- 
notum étroites et assez longues; long. 2,5-3,2. © jaune foncé 
ou brun clair, massue des antennes, thorax en partie et une 
bande assez confuse sur chaque segment abdominal d’un brun 
noir; metanotum fortement strié; épines métathoraciques 
longues; long. 4-4,5. 

Je n’ai pas vu de Belgique la forme typique de cette race - 
mais une forme intermédiaire entre elle et la suivante, trouvée 
à Houffalize par notre collègue M. GUILLEAUXME, et à Beez, sur 
les rochers, par moi-même. 


uberumr unifasciatus LATR. — tas jaune, tête plus foncée, massue 
_ des antennes sombre, sur l'abdomen une bande transverse 
_ noire, bien tranchée ; thorax finement rugueux, épines méta- 

thoraciques assez longues: long. 2,3-3. © jaune, massue des 
- antennes, thorax en partie, une bande sur chaque segment 
__ _ abdominal d’un brun sombre, mesonotum finement strié, 
épines métathoraciques très courtes; long. 4-4,5. 

Cette forme est très commune dans la région calcaire, elle 
É:: niche sous les pierres, rarement sous la mousse. 
. L. tuberum interruptus SCHENCK. — Semblable à la précédente mais 
| e plus petite, plus pâle, les bandes sombres dégradées, pâlies au 
L< milieu, parfois indistinctes; long. ÿ 2,2-2,5, © 3-4, 

Cette race qui est assez rare n’a pas encore été trouvée dans 
nos contrées. 

L. tuberum corticalis SCHENCK. — Ÿ rougeâtre, dessus de la tête et 
de l’abdomen brun noir; thorax assez grossièrement ridé, 
épines métathoraciques très courtes, dentiformes, leur face 
inférieure presque verticale; long. 2,5-3,2. © mesonotum lisse 
et luisant, entièrement d’un brun marron foncé, épines du 

| metanotum courtes; long. 3,5-4. 

3 Cette forme est à rechercher dans les Ardennes, elle niche 
| dans les écorces et les galles desséchées. 

_.  L. tuberum nigriceps MAYR. —% rougeûtre, tête, massue des antennes 
et abdomen, sauf la base jaune, d’un brun foncé; thorax assez 
grossièrement ridé, épines métathoraciques assez grandes; 
long. 2,4-3. © presque noire, appendices d’un jaune foncé, 
à. mesonotum grossièrement strié, épines métathoraciques assez 
2108 courtes; long. 4-4,5. 

Remouchamps, sous l’écorce d’un Pin. 

L. tuberum tuberum F. — $ plus claire que la précédente; thorax 
longitudinalement et finement ridé, épines métathoraciques 
répétition assez longues; long 2,3-3. © d’un brun marron foncé, 
appendices, sauf la massue des antennes sombre, d’un jaune 
foncé; mesonotum longitudinalement strié, épines métathora- 
ciques assez longues; long. 3-4,5 

A rechercher dans les Ardennes. 
Il m’a été impossible de décrire les ' de ces différentes formes. 

2. — L. acervorum F. — Espèce très commune dans les régions 
sylvatiques ; elle niche sous la mousse et les écorces. 

3. — L. muscorum NYL. — Beez, sur les rochers. 


CRAN TE 


MONOMORIUM Mayer 


Monomorium Pharaonis L. — % jaune, long. 1.7-2.4; jaune ou 
J ) 2 
jaune rougeâtre, abdomen largement rembruni à l’extrémité; 


: 
+ 
: 
< 
À 


: | FAR 
long. 3.5-4; 4 brun foncé, appendices en partieetsommetde 
l'abdomen jaunâtre ; long. 3. : 
Cette Fourmi, introduite des régions tropicales, s’est accli- 
matée dans les villes des régions tempérées où on ne la trouve 
qu’à l’intérieur des habitations, dans les magasins de comes- 
tibles et surtout dans les confiseries, où elle cause des dégâts 
assez sensibles en s’engluant dans les matières sucrées, ce qui 
dégoute les clients non naturalistes. Pour s’en débarrasser il 
faut inonder de pétrole ou d’essence de térébenthine les boise- 


ries où elles nichent. 


SOLENOPSIS WESTWwoOOD. 


Solenopsis fugax LATR. — Ÿ jaune clair, base de l’abdomen parfois 
rembrunie; long.1,4-2,2. © d’un brun noir, bords postérieurs 
des segments abdominaux plus clairs; long. 6-6.7; J noir, 
appendices bruns; long. 4-4,5. 

Cette petite Fourmi ne semble pas rare dans la région calcaire; 
elle niche dans le voisinage des nids de Lasius et de Formica, 
parfois dans les nids mêmes. 


TETRAMORIUM Maye. 


Tetramorium cœspitum L. — % variant du jaune brun au noir, 
partie antérieure de la tête jaune foncé; long. 2,3-3,7. © d’un 
brun noir avec les appendices plus clairs, partie antérieure 
de la tête jaune foncé; long. 5,5-8. ' brun noir, appendices 
et bord postérieur des segments abdominaux brunâtre; long. 
5,9-6,8. 

Cette espèce, très variable, est la Fourmi la plus répandue 
dans nos contrées; elle niche en plein sol ou sous les pierres 
et parfois il est très difficile d’apercevoir ses fourmilières, 
elles sont quelquefois recouvertes d’un dôme maçonné. 


MYRMECINA CURTIS. 


Myrmecina Latreillei CURTIS.— Ÿ noir, appendices, partie antérieure 
de la tête et sommet de l’abdomen jaune foncé; long. 2,43,3. 
© couleur de l'ouvrière mais côtés du thorax en partie jaune _* 
foncé; long. 3,3-4. ' noir, appendices bruns, ailes fortement 
enfumées; long 3-4 ñ 

Cette Fourmi,commune en Belgique, niche en petites com- 
munautés dans le sol des endroits ombragés; elle est remar- à 
quable par sa timidité et la lenteur de sa démarche; si d’aven- 


ture on soulève une pierre recouvrant un de ses nids, on voit 


les Fourmis rester toutes immobiles un moment, repliées sur 
elles-mêmes, puisla peur un peucalmée, l’uned’elleseremetsur 
“. pattes et disparait dans le sol, d’une allure ankylosée, suivie 
à la file par ses congénères; pour leur faire reprendre leur 
immobilité il suffit d’un souffle. Le inquiété s'envole rapi- 

dement, tandis que ceux des genres Myrmica et Tetramorium 

_ par exemple, s’enfoncent dans le sol lorsqu'on a dérangé la 


fourmilière. 
FORMICOXENUS MAyr. 
(Stenamma NYLANDER) 
Formicoxenus nitidulus NY. (WEsrwooni SmirH). — très luisant, 


roux, abdomen rembruni, parfois tout brun, souvent des 
ocelles; long. 2,5-3,3. © semblable mais plus sombre; long. 
3-3,9. @ semblable à la Ÿ, tête plus rétrécie en arrière, massue 
des antennes sombre; long. 2,5-3,3. - 
Dans les nids de Formica rufa. 
Francorchamps et probablement toutes les Ardennes. 


HARPAGOXENUS FoREL. 


(Tomognathus MAYR.). 


Harpagoxenus sublævis NYL. — $ d’un rouge brun pâle, abdomen 
brunâtre ; pilosité abondante; tête lisse, luisante, front super- 
ficiellement et longitudinalement strié ainsi que le thorax; 
pétiole légèrement ridé; long. 3.5-4.5 (d’après ANDRÉ). 

® aptère, semblable À la ÿ; long. 4,7-5,7. j ailé, d’un brun 
noir, plus clair en dessous, appendices bruns; tête et côtés du 
thorax chagrinés-ponctués, mats; metanotum éparsément 
ponctué ; abdomen lisse et luissant; long. 4-4,5. 

Cette espèce se trouve dans l'Europe septentrionale et en 
Saxe, elle vit dans les nids de Leptothorax accervorum et 
MUSCOTUM . 

Je n’ai pas compris le dans la table, le connaissant insuf- 
fisamment. 

Pous plus amples détails sur cette Fourmi, consulter : 
ADLERZ, Myrmecologiska Sludier, IT, (Bih. Svenska Ak. vol. 
XXI, 1896); — VIEHMEYER, Beiträge zur Ameisen fauna des 
Kôünigreichs Sachen (Abh. nat. Ges. Isis, Dresden 1906, Heft 2). 


STRONGYLOGNATHUS MAyr. 


Strongylognathus testaceus SCHENCK. — % d’un brun jaune, tête 
souvent plus foncée; tête et thorax longitudinalement ridés, 


pédoneule finement ridé, metanotum : avec deu | 
obtus; long. 2,43. © plus foncée que la Ÿ; long. 3,5-4. gd'u an 
brun noirâtre ou rougeûtre, luisant, dents du metanotum très 
courtes ou nulles; long. 4-4.5 ; 


pitum composées de ÿ seulement et qui nourrissent leurs 


nn hôtes et leurs larves. ; 

ne Rosières (Brabant), une © isolée. 

Le ANERGATES FOoREL. 

nr Anergates atratulus SCHENCK. — Pas d’ouvrière; © ailée, d’un brun 
æ noir, appendices jaunâtres; long. 2,5-3; «j' d’un gris jaune, 
Due abdomen recourbé en dessous, téguments à peine coriaces; 
LS = long. 2,5-3. La © fécondée de l’Anergates devient à ce point 
“ obèse que son abdomen seul repose sur le sol. Egalement 
À parasite du Tetramorium cœæspitum. 

4 1% Von HAGENS et FOREL n’ont jamais découvert de Tetramo- 
2; rium cœæspitum à l’état de nymphe ou de larve dans les four- 


DRE | milières parasitées par l’Anergates. 
Cette espèce est encore à découvrir en Belgique. 


Cette espêce habite des fourmilières de Tetramorium En. 


| Re DESCRIPTIONS 
RO NiTis NOUVEAUX D'AFRIQUE ÉQUATORIALE 


par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles). 


Onitis artuosus n. sp. — Allongé, d’un noir verdâtre, peu 
brillant. 

d- Tête subogivale ; clypeus légèrement relevé au bord antérieur, 
subtronqué, avec une carène large, un peu arquée; carène fron- 
tale élevée, arquée, entière; vertex allongé, subcaréné longitudina- 
lement, déprimé sur les côtés, à bord postérieur élevé au milieu et 
muni d’un petit sillon transversal; joues arrondies, sutures génales 
en relief. La surface est couverte de rugosités transversales, dis- 
tinctement râpeuses sur le vertex. 

Prothorax convexe, rebordé en avant et sur les côtés; base 
arrondie et rebordée devant l’écusson, crénelée de part et d’autre; 
bord latéral sinué en arrière, puis fortement dilaté avant le milieu; 
angles postérieurs peu marqués, arrondis, les antérieurs presque 
droits ; impressions basales profondes, allongées, un peu obliques; 
fovéoles latérales arrondies. La ponctuation du prothorax est dense 
et rugueuse au bord antérieur et sur les côtés, simple et écartée 
sur le disque, fine et dense entre les impressions basales; elle dis- 
paraît même complètement de chaque côté au bord postérieur et, 
au centre du disque, suivant la ligne médiane. 

Ecusson petit, allongé. Elvtres allongés, déprimés; brillants à la 
suture, aux épaules et aux angles postérieurs externes; stries très 
légères, avec des traces de points transversaux; interstries renflés 
à la base, les uns (2, 4, 6) plans, les autres (1, 3, 5) convexes ou 
subtectiformes ; ÉpauleS peu proéminentes, suture légèrement gib- 
beuse vers le sommet. La surface est couverte d’une granulation 
excessivement fine et serrée, visible seulement sous un très fort 
grossissement; elle est en outre marquée de petits points épars, plus 
nombreux et plus distincts vers les bords latéraux. Pygidium cou- 
vert de rugosités transversales, mieux marquées au sommet. 

Dessous du corps rugueusement ponctué sur les côtés et couvert 
d’une pubescence fauve, assez dense; les parties centrale et posté- 
rieure du métathorax, ainsi que les cuisses, sont simplement 
ponctuées. Mésothorax à partie médiane élevée et carénée longitu- 
dinalement, à bord postérieur nettement anguleux au milieu. 
Métathorax plan et légèrement marqué d’un sillon longitudinal 
étroit, un peu élargi en avant. 

Cuisses antérieures épaisses, munies à la tranche antérieure de 


502 


deux dents, l’une à la base du bord externe, l’autre plus mince et 


un peu plus grande au delà du milieu du bord interne; tibias 
allongés, fortement recourbés à l’extrémité, à bord inférieur cré- 
nelé, muni de cinq à six dents inégales, à griffe longue et pointue. 
Cuisses intermédiaires subdentées au sommet de chaque côté du 
tibia; munies postérieurement, en dessous. d’une forte dent 
voisine de l’extrémité dont la sépare une échancrure arrondie; 
tibias grèles à la base, puis un peu recourbés et brusquement 
dilatés. Cuisses postérieures à tranche antérieure brusquement 


Fig, 1. — Patte postérieure d'Oxitis artuosus n. sp., d. 


infléchie dans la seconde moitié; bord antérieur de la première 
moitié terminé en une épine horizontale, courte et aiguë; tranche 
postérieure fortement crénelée au bord interne; tibias régulière- 
ment recourbés et graduellement dilatés de la base au sommet. 

©. Tête plus ogivale que chez le mâle: clypeus plus fortement 
relevé en avant, à carène plus large, mais un peu moins élevée. 
Cuisses et tibias antérieurs conformés comme d'habitude chez les 
femelles du genré; cuisses intermédiaires finement crénelées au 
bord postérieur interne, les postérieures aussi fortement que chez 
le mâle, tibias correspondants insensiblement et faiblement dilatés 
de la base au sommet. 

Long. : 29 à 35 mill. 

Hab. : Congo belge (ma collection et coll. Mus. Bruxelles). 


Cette belle espèce est voisine d’O. paradoæus Box. dont elle diffère 
par les caractères indiqués ci-dessus; dans la classification de VAN 
LANSBERGE (Ann. Soc. Entom. Belg., XVIIL, 1875, pp. 50-54) elle 
se place dans le groupe africain, section IT, a, 3, «, près de O. Fa- 
bricii ROTH. 

La description qui précède est établie sur deux exemplaires : un 
mâle étiqueté « Congo » et une femelle capturée sur le trajet de 
Kassongo à Stanley Falls. 


he 


ie | 
onicue n. SP.— Écnéce voisine de 0. ire LsBG., 
Re plus allongée, d’un vert olivâtre à reflets cuivreux sur le pro- 
thorax et le dessous du corps. 
DER Tête et prothorax conformés comme dans l’ espèce précitée ; 
a _carène clypéale rattachée au bord antérieur par une élévation lon- 
_gitudinale peu distincte; prothorax long, étroit, rétréci en avant; 
| nulle rebordé à la base; lisse sur tout son pourtour, ekcepté 
aux angles antérieurs et au milieu du bord postérieur; ponctuation 
du disque assez fine, peu serrée; impressions basales allongées, 
_ profondes. 
__ Elytres déprimés, à suture non gibbeuse, à bord latéral distinc- 
_ tement sinué avant le milieu; stries également profondes dans 
toute leur étendue, couvertes de points transversaux; interstries 
distinctement aciculés ; carène latérale élevée, crénelée tout le long 
4 _ de son bord interne. Ecusson cordiforme. 
Pygidium lisse, convexe. Dessous du corps granulé sur les côtés; 
_ métathorax lisse, éparsement aciculé, avec quelques points râpeux, 
_ pilifères à la partie antérieure; abdomen et cuisses lisses. Pattes 
_ antérieures comme chez O. pecuarius, les tibias munis de quatre 
petites dents au bord inférieur. Cuisses postérieures ayant sur leur 


\ 


4 
"| 
| 


Fig. 2. — Patte postérieure d'Oitis colonicus n. sp., d'. 


tranche interne un tubercule comprimé, à sommet obliquement 
_ échancré vers l’intérieur, les extrémités de l’échancrure denti- 
formes ; trochanters non tuberculés à l’extrémité. 
©. Tête ogivale; carène clypéale plus éloignée du front; carène 
latérale des élytres non crénelée à l'intérieur; cuisses simples, 
tibias antérieurs droits, non denticulés au bord inférieur; pour le 
reste, semblable au mâle. 


Long. : 15 à 19 mill. 
__ Hab. : Congo belge (ma collection). 


€ 


Cette espèce appartient au groupe de O. pecuarius LSBG., O. viri- 
dulus Bon., O. subcrenatus KOLBE, mais elle est reconnaissable 
entre toutes par la forme du tubercule qui orne les cuisses posté- 
rieures cf. 

Les exemplaires qui ont servi à cette description proviennent de 
Kisantu (Stanley Pool), mais j'en ai vu aussi d’autres parties de la 
Colonie, notamment du Kasaï et de Aruwimi. 


Onitis lamnifer n. sp. — Espèce voisine de O. Rothi LsBc. 
dont elle diffère par les particularités suivantes : 

Ponctuation du prothorax moins forte sur les côtés; base rebor- 
dée entre les impressions basales ; angles postérieurs non indiqués. 
Carène latérale des élytres lisse au bord interne; cinquième et 
sixième intervalles un peu convexes dans leur moitié supérieure. 


_Cuisses antérieures du mâle munies en avant d’un tubercule tron- 


qué situé au bord interne à environ deux tiers de la base et un tiers 
du sommet; vis-à-vis ce tubercule, mais plus près du sommet, le 
bord externe présente une ondulation dentiforme; tibias à bord 
inférieur orné de cinq dents. Cuisses postérieures j ayant sur leur 
tranche postérieure une lame qui sert de support à deux dents 
triangulaires, égales, inégalement inclinées en sens contraire et à 
bases confondues; l’interne fortement inclinée vers le tubercule 
terminal du trochanter, l’externe presque perpendiculaire, très peu 
inclinée en dehors. 


Long. : 13,5 à 16 mill. 
Hab. : Usambara (ma collection). 


Onitis Reichei rhodesianus var. nov. —- Je possède quel- 
ques exemplaires de Rhodesia méridionale (Salisbury) qui répondent 
parfaitement à la description de O. leichei LsBa (L. c., 1875, pp. 52, 
93), mais dont les trochanters postérieurs des mâles ont l'extrémité 
munie d’un gros tubercule; les femelles ne présentent pas cette 
particularité. A cette curieuse variété, je propose de donner le nom 
ci-dessus, 


‘4 
COR Leu 


XIII 
Assemblée générale du 26 décembre 1909. 


Présidence de M. A. LAMEERE, président, 


La séance est ouverte à 15 heures. 


Présents : MM. BALL, BERVOETS, BONDROIT, BOVIE, DE GROM- 
BRUGGHE, DESNEUX, DE WISPELAERE, D'ORCHYMONT, DUBOIS, DUFRAKE, 
FOLOGNE, GUILLAUME, KERREMANS, LAMEERE, SCHOUTEDEN, SIBILLE. 


MM. GOETGHEBUER, PUTZEYS, ROUSSEAU et SEVERIN font excuser 
leur absence. 
Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1908 est approuvé. 


Le président, M. LAMEERE, prend la parole et s'exprime comme 
suit : 


MESSIEURS, 


Suivant la tradition qui s’est perpétuée parmi nous depuis la 
présidence de notre regretté collègue, le D' Tosquinet, vous me 
permettrez de profiter de notre réunion en assemblée générale 
annuelle pour vous entretenir d’un sujet susceptible de vous plaire : 
je vais vous parler des sociétés d’Insectes. Vous connaissez assez 
celles-ci pour que je me dispense de vous rappeler ce qu’elles sont, 
mais je crois qu'il peut être intéressant de rechercher leur origine : 
bien que cette étude présente forcément encore un caractère hypo- 
thétique, elle vient à son heure, nos connaissances sur la matière 
étant actuellement assez avancées pour nous laisser espérer qu'il v 
a une part de vérité dans [es considérations que l’on peut faire valoir 
sur la genèse de ces phénomènes biologiques. 

L'évolution a amené la constitution de sociétés chez les Termites 
et chez les Hyménoptères. Ces deux types d’Insectes sont aux anti- 
podes l’un de l’autre au point de vue de l’origine comme aussi de 
l’ensemble des caractères, les Termites étant d’ailleurs à métamor- 
phoses incomplètes et les Hyménoptères à métamorphoses com- 
plètes. Il ne pourrait même être un instant question de faire dériver 
les mœurs sociales des Hyménoptères de celles des Termites, ces 
mœurs étant foncièrement différentes. Nous avons donc à examiner 
les deux groupes à part, et nous commencerons par les Termites. 


ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. Li11, 19 111 1910, 33 


el 


PCR EN CTÉ 


Le &- 


508 


Considérés pendant longtemps comme étant des Insectes très 
anciens, sur la foi de documents paléontologiques mal interprêtés, 
les Termites ne datent que de l’ère terliaire; ils constituent un 
groupe appelé Isoptères par Brullé, mais ils ne sont au fond, comme 
l’ont reconnu nos collègues Handlirsch et Desneux, qu’une forme 
spécialisée de Blattes : il convient par conséquent de les introduire 
dans l’ordre auquel Leach a depuis longtemps donné le nom de 
Dictyoptères. 

Wheeler (1), qui admet la descendance suggérée par Handlirsch 
el Desneux, a insisté sur le fait que certains Blattides présentent, 
si pas des habitudes sociales, tout au moins des mœurs grégaires : 
aux Etats-Unis notamment, une Blatte aptère, Dasypoma punctulata 
Scudder, vit en colonies d’une cinquantaine d'individus, vieux et 
jeunes côte à côte creusant les souches décomposées des chênes. 

Ce régime xylophage est exceptionnel pour une Blatte, mais c’est 
précisément celui des Termites les plus archaïques, de sorte que ne 
connaissant aucun Termite vivant solitaire, nous pouvons faire 
l'hypothèse que les Termites ont commencé à offrir l’ébauche de 
mœurs sociales alors qu'ils étaient encore des Blattides corrodants. 

Les Blatites, comme les Mantes, pondent leurs œufs dans une 
oothèque chitineuse qu’elles transportent avec elles pendant un 
certain temps; il en est qui n’abandonnent pas cette oothèque avant 
l’éclosion des jeunes, de sorte que dans ces circonstances, fait 
exceptionnel chez les Insectes, mais qui est caractéristique des 
types sociaux, la mère a l’occasion d’être en rapport avec ses 
enfants. | 

Seulement chez les Termites il y a beaucoup plus : l’oothèque 
n'existe plus et la mère, lors de la fondation d’une colonie nouvelle, 
assiste ses premiers rejetons au début de leur existence; ce phéno- 
mène d'évolution est facilement compréhensible, mais ce qui est 
moins clair à première vue, c’est le rôle du mâle : dans la société 
des Termites, à l’opposé de ce que montrent les sociétés d’Hymé- 
noptères, il y à égalité complète des deux sexes : le père s’occupe 
des petits comme la mère, et les neutres, qui à un moment donné 
viendront remplacer le père et la mère dans l’élevage de la progé 
niture, sont aussi bien mâles que femelles. 

Cette intervention du père est évidemment quelque chose de 
neuf; le fait n’est cependant pas unique parmi les Insectes : il se 
retrouve chez les Cemonus parmi les Hyménoptères, chez les 
Passalus et chez certains Scolvtides parmi les Coléoptères, précisé- 
ment chez des Insectes qui, comme les Termites, creusent le bois. 


d) W.-M. WugeLer. — The Phylogeny of the Termites. Biological Bulletin, 
VIII, 1904. 


4 


ne 


ndons-nous compte, par l'imagination, de la situation de 
 Blattes s’adaptant au régime xylophage et forant pour se nourrir 


#4 15 troncs qui deviennent en même temps leur habitat naturel : 


_ que d'énergie à dépenser, que de précautions à prendre pour assurer 


le sort des petits. L’oothèque peut disparaître : elle est devenue 
inutile, puisque les œufs seront aussi bien protégés s’ils sont pondus 
dans les galeries creusées dans le bois qui forment maintenant un 


nid ; c’est donc une économie réalisable. Mais les jeunes au sortir 
de l’œuf sont incapables de se sustenter suffisamment en attaquant 
une nourriture peu réconforlante : ils sont alimentés par la mère, 
et l’on concoit qu'il ait été fort utile que le père vienne à la res- 
cousse. Nous aurions ainsi quelque chose de très analogue à ce que 
montrent les Passalus : ces Lucanides fouillent en tous sens le tronc 
vermoulu des arbres pourris, le mâle et la femelle mâchant le bois 
pour l’alimentation des larves (1). 

Nous n’avons affaire jusqu'ici qu'à des mœurs familiales : la 
société n’a évidemment commencé pour les Termites qu’au 
moment de l'apparition des neutres, car les relations qui existaient 
déjà entre les parents et les petits, se sont compliquées alors de 
rapports entre les diverses générations de jeunes et de soins donnés 
par les jeunes aux parents. 

Quelle est l'origine des neutres? De toutes les questions que 
suggère le problème de la genèse des sociétés d’Insectes, c’est le plus 
facile à résoudre. Il est évident que c’est une défectuosité dans 
l'alimentation qui est la cause de la castration affectant la grande 
majorité des individus de la colonie. L’on sait en effet que des 
différences de régime déterminent les individus à évoluer en sexués 
ou en neutres, non seulement chez les Termites, mais encore chez 
les Hyménoptères. Chez les Termites, par conséquent, l'appui 
accordé par le mâle à la femelle dans l’élevage de la progéniture 
s’est trouvé à un moment donné de l'évolution insuffisant : des 
neutres sont nés dans la famille; les jeunes ne sont pas morts de 
faim, mais ils n’ont pu constituer des individus complets, leurs 
organes génitaux étant restés stériles. 

Cet accident se produisant chez une espèce d’Insecte ordinaire, 
dans laquelle les enfants n’ont aucun rapport ni avec leurs parents 
ni avec leurs frères, aurait eu simplement pour résultat l'extinction 
progressive de la race : chez les Termites il fut l’origine de la 
société. Les neutres n’ont pas perdu en effet leurs instincts : qu'ils 
soient mâles ou femelles, ils sont prêts à creuser le bois et à élever 
des petits comme leurs père et mère. Ils n’ont point à émigrer, 


(1) F. Omaus. — Bericht über eine entomolgische Rise nach Centralbrasilien. 
Stett. entomol. Zeit., 1900. 


510 


puisqu'ils trouvent le vivre et le couvert dans le nid qui est leur 
berceau; ils n’ont pas d'enfants, mais ils ont leurs frères qu'ils 
adoptent pour assouvir leurs instincts; ils vont même jusqu’à 
nourrir leurs parents qu'ils libèrent de toute charge familiale, et 
ceux-ci profitent de la situation exceptionnelle qui leur est faite 
pour se multiplier avec exubérance. 

Ainsi nait une colonie suffisamment prospère pour qu’à un 
moment donné, sous l’influence de la bonne alimentation assurée 
par les neutres, des individus normaux puissent se développer et 
émigrer pour la dissémination de l’espèce. 

Telle me paraît avoir dû être l’évolution subie dans le principe 
par la société des Termites : ceux-ci seraient des Blattides corro- 
dants qui d’un stade grégaire auraient passé à la constitution d’une 
association familiale basée sur l’égalité des sexes et dans laquelle 
auraient apparu des neutres sous l'influence d’une alimentation 
défectueuse. 

Chez les Termites, la production des neutres a donc été un phé- 
nomène qui a converti une famille en société; nous allons voir 
maintenant que chez les Hyménoptères, la société ne dérive pas 
d’un état familial préalable, mais qu'elle est due directement à 
l’apparition des neutres. 

Les Guêpes, les Fourmis et les Apiaires constituent trois types 
d’'Hyménoptères sociaux. De même que nous pouvons être certains 
que les mœurs communistes se sont établies indépendamment chez 
les Termites et chez les Hyménoptères, de même aussi, nous pou- 
vons affirmer catégoriquement que la vie sociale a apparu au moins 
à trois reprises dans l’évolution des Hyménoptères, les Guêpes, les 
Fourmis etles Apiaires ne descendant pas du même ancêtre direct; 
d’ailleurs il existe bon nombre de Guëpes et d’Abeilies inférieures 
qui ne vivent pas en sociétés; nous ne connaissons aucune espèce 
de Fourmi solitaire, et il nous est impossible de dire si l'apparition 
des caractères de la famille des Formicides a précédé ou suivi dans 
l’évolution leurs habitudes sociales; toujours est-il que les Hymé- 
noptères qui se rapprochent le plus des Fourmis, les Fouisseurs du 
groupe des Thynnides, vivent isolément. 

Cependant, tout en ayant pris naissance d’une façon indépen- 
dante, les mœurs sociales des Guêpes, des Abeilles et des Fourmis 
sont identiques dans leur essence : on peut donc présumer que 
leur origine est due aux mêmes facteurs biologiques ; l’on comprend 
qu'il ait pu en être ainsi, si l’on envisage le fait non discutable que 
les Guêpes, les Abeilles et les Fourmis, tout en étant de souches 
distinctes, ne constituent que trois types spécialisés d'une même 
famille d'Hyménoptères, celle des Fouisseurs. C’est dans les mœurs 
de ces Fouisseurs que nous rencontrons déjà l’un des éléments 


essentiels de toute vie sociale chez les Insectes, le nid, et il convient 
d'expliquer l’origine de ce dernier chez les Fouisseurs en établissant 
comment il procède de l’évolution même du régime alimentaire 
des Hyménoptères. 

L'ordre des Hyménoptères est caractérisé parmi les Insectes à 
métamorphoses complètes par la conservation de certains carac- 
tères archaïques, tels que le grand nombre de tubes de Malpighi et 
la possession d’une tarière chez la femelle, associée à la disparition 
de la nervure médiane, particularité très originale, et à la transfor- 
mation des glandes salivaires de la larve : ces glandes sécrètent la 
soie dont est tissé le cocon qui enveloppe la nymphe. Ce dernier 
caractère se retrouve en principe chez les Panorpates, chez les 
Trichoptères, chez les Lépidoptères, chez les Puces, chez les 
Diptères, et il témoigne vraisemblablement d’une parenté avec ces 
Holométaboliques, comme je l’ai admis antérieurement, contraire- 
ment à l’avis de Handlirsch qui fait dériver les Hyménoptères 
directement des Blattoïdes. 

Les premiers Hyménoptères, les Symphytes (Siricides, Lydides 
et Tenthrédinides) sont phytophages : la femelle se sert de sa tarière 
pour inciser les végétaux dans lesquels elle pond ses œufs, et les 
larves vivent à l’intérieur des troncs ou à l’extérieur des plantes 
qu'elles rongent. Tous les autres Hyménoptères, les Apocrites, témoi- 
gnent d’un degré supérieur d'évolution : l’abdomen, qui est soudé 
au thorax, s’est pédonculé à la base en se pinçant entre le 1% et le 
2° segments, de manière à rendre tout l’appareil qui supporte la 
tarière plus mobile; la constitution de cette taille de guêpe a coincidé 
avec l’apparition de mœurs nouvelles : la femelle pond ses œufs, 
non plus dans des végétaux, mais dans d’autres Insectes, principa- 
lement dans des chenilles; la larve est devenue entomonhage et 
elle a pris l’aspect d’un ver décoloré. 

A ce stade, représenté actuellement par les Ichneumonides, les 
Braconides, les Cynipides (ceux-ci étant revenus pour la plupart à 
un régime végétarien) et les Chalcidides, en a saccédé un autre, 
dans lequel la tarière est devenue terminale, alors qu’elle naïissait 
primitivement, comme chez les Insectes primordiaux, avant l’extré- 
mité de l’abdomen : les Trigonaliides, les Proctotrypides, les 
Chrysidides nous offrent cette particularité, et c’est vraisemblable- 
ment aux Trigonaliides qu'il faut rattacher les Hyménoptères supé- 
rieures, les Porte-aiguillon, c’est-à-dire les Fouisseurs avec leurs 
formes spécialisées, Guêpes, Fourmis et Apiaires. 

L’aiguillon, qui est terminal, n’est en effet que la tarière origi- 
nelle transformée en vue d’une adaptation nouvelle : le mäle en 
restera naturellement dépourvu; chez la femelle, il constituera en 
principe un instrument de chirurgie. Car les mœurs ont changé : 


512 


les œufs ne sont plus pondus dans un Insecte, ils sont déposés sur 
des Insectes dans un nid qui est un terrier creusé par la femelle. 
Celle-ci fouit le sol pour y enterrer les chenilles ou les autres 
Insectes qui vont servir de nourriture à ses larves; au moyen de 
son aiguillon elle paralyse ses victimes, enfonçant son dard enve- 
nimé dans chacun des ganglions nerveux de la proie qu'elle vient 
de capturer. L’Insecte chloroformé tombe en léthargie, il est 
transporté facilement jusqu’au nid, et il y restera vivant mais 
immobile jusqu’au moment où il sera rongé par la larve sortie de 
l’æuf qu'il porte au flanc. 

De ces mœurs compliquées deux éléments essentiels se sont 
maintenus chez les formes supérieures qui furent les ancêtres des 
Hyménoptères sociaux, la constitution d’un nid et l’approvision- 
nement des larves par la mère. Seul l’aiguillon a perdu son rôle 
primordial, il est devenu un simple organe de défense : la femelle 
en effet ne remplit plus son nid de proies paralysées, elle a aban- 
donné ce mode d’alimentation par trop difficile, elle se contente 
d’entasser des matières animales ou végétales de nature très 
diverses, cette transformation atteignant sa plus haute expression 
chez les Apiaires où les larves sont nourries de miel. 

À aucun moment de l’évolution éthologique des ancêtres des 
familles renfermant les Hyménoptères sociaux, nous ne constatons 
que des rapports s’établissent entre la femelle et ses rejetons : la 
mère n’a jamais l’occasion de voir ses enfants, elle est morte 
lorsque ceux-ci éclosent. Il en est encore ainsi chez les Guêpes et 
chez les Abeilles solitaires, et de plus le mâle n’intervient en aucune 
facon dans le labeur de la femelle : il s’en sépare immédiatement 
après l’accouplement. Aucun facteur familial ne précède le stade 
social dans l’évolution des Hyménoptères. 

Pour nous rendre compte de la manière dont les communautés 
ont pris naissance, il nous suffira d'envisager ce qui se passe chez 
les Guêpes sociales les plus primitives, Polistes gallica, par exem- 
ple, et chez les Apiaires sociaux les moins évolués, les Bourdons : 
les phénomènes sont identiques au fond dans l’un et l’autre cas; 
le peu que l’on connaît de la multiplication des colonies chez les 
Fourmis confirme l'identité d’origine des sociétés dans les trois 
groupes. 

La femelle commence son nid et l’approvisionne absolument 
comme si elle était destinée à vivre solitaire; mais elle n’a pas 
terminé sa tâche, c’est-à dire qu'elle n’a pas pondu tous ses œufs 
et qu'elle n’a pas encore accumulé les provisions nécessaires aux 
larves qui sortiront des œufs qu’elle n’a pas encore pondus, que. 
déjà les premières larves sont écloses sous forme d'individus qui 
sont des neutres du sexe féminin. 


Comment cela peut:il se faire? C’est bien simple. La femelle n’a 
pas fourni une nourriture suffisante à ses premiers enfants : ceux-ci 
ont évolué quand même, rapidement, mais ils sont nés stériles. 

Dès lors la société est fondée : car les neutres, par instinct, vont 
travailler comme les femelles fertiles à la confection du nid et à 
l’approvisionnement de celui-ci. 

Seulement il s'agirait d'expliquer comment il se fait que les 
neutres ne se dispersent pas et comment il se fait aussi qu'ils soient 
tous du sexe féminin. 

Qu'ils ne se dispersent pas et qu'ils s'associent au travail mater- 
nel, c’est en vertu du principe du moindre effort : ils profitent de 
l’œuvre commencée par leur mère et agissent comme les Abeilles 
solitaires signalées par Fabre qui pendant des années utilisent les 
alvéoles construits par les générations antérieures pour écono- 
miser leurs forces. 

Que les neutres soient tous femelles, c'est moins compréhensible, 
Il est évident que des neutres mâles ne serviraient absolument à 
rien puisque le mâle ne prend lui-même aucune part à la vie 
sociale; les neutres mâles ont-ils existé au début dans les sociétés 
d'Hyménoptères et ont-ils été éliminés par la sélection naturelle, 
ou bien n’y en a-t il jamais eu, et leur absence a-t elle précisément 
favorisé l’origine des sociétés ? C’est à voir. 

Les sociétés d'Hyménoptères présentent toutes ce phénomène 
singulier que le mâle provient toujours d’un œuf non fécondé. Si 
l’œuf reçoit un spermatozoïde, il évolue fatalement en une femelle 
fertile ou neutre; s’il reste vierge, il se développe quand même, 
donnant un individu mâle fertile. Cette parthénogenèse est-elle une 
institution sociale amenée chez les Guêpes, chez les Fourmis et 
chez les Apiaires par la sélection naturelle, comme phénomène 
utile, puisqu'il permet à la femelle fécondée de faire une économie 
des spermatozoïdes qu’elle possède dans son réceptacle séminal, ou 
bien existait-eile déjà chez les ancêtres non sociaux de ces trois 
groupes et serait-elle une idiosyncrasie des Hyménoptères porte- 
aiguillon”? Nous n’en savons rien. 

Tel qu'il est, le phénomène explique comment, actuellement, 
dans les sociétés d’'Hyménoptères il n’y a pas de neutres mâles, les 
femelles ne pondant des œufs vierges que lorsque la colonie est 
assez prospère pour que les larves soient suffisamment nourries. 
Mais que s’est-t-il passé au début? La question reste ouverte. Elle 
est d’ailleurs accessoire pour le problème que nous avons à résou- 
dre, de l’origine de la vie sociale chez les Hyménoptères : celle-ci 
est due en définitive à l'apparition de neutres, par défaut d’alimen- 
tation des larves, chez des Fouisseurs à mœurs solitaires. 

Ainsi, la société des Hyménoptères, au point de vue de son 


14 


origine, ne présente d'avec celle des Termites qu’une seule diffé- 
rence : l’état social coïncide avec la famille chez les Guêpes, chez 
les Fourmis et chez les Abeilles, tandis que chez les Termites la 
société procède de la famille. Cette différence, qui provient de la 
différence dans les points de départ, c'est-à-dire de la différence 
même des mœurs des deux catégories d’Insectes sociaux, a cepen- 
dant moins d'importance que les ressemblances, que l'identité 
pourrait-on dire, dans les facteurs qui sont intervenus lors de la 
constitution de l’état social. Deux éléments essentiels sont entrés en 
jeu ; c’est d’une part un ensemble de circonstances qui ont permis 
à des rejetons de rester avec leurs parents et de ne pas devoir 
émigrer, l'existence d’un nid en un mot, d'autre part l'apparition 
de neutres sous l’influence d’une alimentation insuffisante des 
reJetons. : 

Les sociétés d’Insectes sont donc des associations familiales, et il 
est intéressant de les comparer aux autres associations familiales 
que nous connaissons parmi les êtres vivants. Il y a les êtres 
pluricellulaires qui sont des familles de cellules, les colonies de 
bourgeons, plantes supérieures et Hydroïdes, les peuplades de 
Mammifères. Or les deux éléments essentiels qui caractérisent les 
sociétés d’Insectes se retrouvent dans toutes ces associations 
elles offrent cette double particularité d’avoir pris naissance sous 
l'influence de circonstances spéciales qui ont permis à des rejetons 
de ne pas émigrer, et elles accusent une diminution dans la fécon- 
dité de l’ensemble. Les êtres pluricellulaires offrent en effet des 
cellules reproductrices et des cellules mortelles, les somatocytes, 
qui sont des cellules neutres; les plantes ont des rameaux fertiles à 
fleurs et des rameaux à feuilles, des rameaux neutres; les Hydroïdes 
possèdent des polypes nourriciers stériles, neutres, et des médu- 
ses reproductrices; enfin la peuplade n’existe que chez les Mam- 
mifères qui, comme les Ongulés et les Primates, ne donnent qu'un 
nombre de rejetons très réduit. C'est-à-dire que les associations 
familiales, quelles qu’elles soient, doivent satisfaire aux deux condi- 
tions que nous trouvons réunies chez les Insectes sociaux et que 
l'existence des neutres notamment n’est que la manifestation chez 
ces derniers d’un phénomène commun à toutes les associations 
familiales. | 

Pour que l'association soit possible, il faut évidemment des con- 
ditions économiques exceptionnelles, il faut que les subsistances 
soient suffisantes pour que les individus ne doivent pas se séparer; 
une fois la famille constituée, elle ne peut évidemment s’accroître 
qu’à la condition que les facteurs économiques favorables du début 
se maintiennent, et comme les subsistances sont forcément limitées, 
il doit y avoir aussi une limite à la multiplication des individus. 


915 


Cette limite nous la trouvons dans la diminution de la fécondité qui 
chez les Insectes sociaux se traduit par l’existence des neutres. 
Ceux-ci sont des individus condamnés à ne pas se survivre par la 
reproduction : ils meurent tout entiers comme meurent de mort 
naturelle toutes les cellules non reproductrices des individus 
fertiles : que ce soit chez les êtres pluricellulaires ou dans les asso- 
ciations d’Insectes, nous voyons toujours que la vie sociale n’est 
compatible qu'avec le payement d’un tribut à la mort. 


J'ai maintenant, Messieurs, à vous parler de notre 54° année 
sociale et de la situation actuelle de la Société. 

Nos publications ont continué à paraître régulièrement; le 
tome LIII des Annales sera bientôt terminé, le volume XVII des 
Mémoires a été distribué et le volume XVIII est sous presse. 

Je remercie au nom de la Société M. FOLOGXE, trésorier, M. SCHOU- 
TEDEN, secrétaire et M. DESNEUX, bibliothécaire, pour les soins 
dévoués qu'ils ont apportés à l’accomplissement des mandats que 
le Conseil d'administration leur a confiés. 

Le nombre des membres s'élève actuellement à 145; sept nou- 
veaux membres effeclifs ont été reçus, mais un membre a donné sa 
démission, un autre a dû être rayé pour défaut de paiement de la 
cotisation, et la mort nous a ravi trois collègues dont la perte nous 
a été particulièrement sensible : l’illustre D' KRAATZ, membre hono- 
raire, notre zélé compatriote, l’arachnologiste LÉON BECKER, et le 
D" C.-L. Kocx, le nestor des arachnologistes allemands. 

Je ne puis m'empêcher d’appeler l’attention de la Société sur une 
constatation assez inquiétante : c’est que l'augmentation du nombre 
de nos membres est surtout amenée depuis un certain nombre 
d'années par l’entrée dans la Société d’entomologistes étrangers; nous 
ne faisons pas assez de recrues en Belgique : au fur et à mesure que 
l’'Entomologie fait en dehors de nos frontières des adeptes nouveaux, 
il y a au contraire diminution du nombre des entomologistes belges. 
Je ne vois de remède à cette situation que dans une propagande 
plus active que devrait faire chacun d’entre nous, en attendant que 
nos compatriotes modèrent leur culte pour le sport et reviennent à 
un peu plus d’intellectualité. 

Nous nous trouvons en effet devant une tâche nouvelle à accom- 
plir : le Congo ayant été annexé à la Belgique, l'étude de sa faune 
doit nous intéresser particulièrement, etil y a là un travail énorme 
à entreprendre. 

Ce qui ne doit pas nous faire perdre de vue les recherches 
sur la faune de Belgique qui doivent constituer l'élément principal 
de notre activité; les découvertes faites récemment par notre infa- 


516 


tigable chasseur, M. BoNDprotrr, montrent que bien des surprises 
nous attendent encore. 

Un événement important pour nous s’est accompli en Belgique 
cette année : M. DuPONT, directeur du Musée royal d'Histoire natu- 
relle, a pris sa retraite. Je renouvelle à notre savant collègue l’ex- 
pression de toute notre gratitude pour les services éminents qu'il 
nous a rendus en ouvrant le Musée aux travailleurs et en 
mettant à leur disposition les richesses de l’établissement. Nul 
mieux que lui n’a compris qu'un musée est fait pour la science et 
que toutes les ressources dont il dispose doivent être mises au ser- 
vice des savants. Puisse son successeur, notre collègue M. GILSsoN, 
s'inspirer des mêmes principes, et intensifier, si possible, le carac- 
tère hautement scientifique que doit avoir l'institution dont les 
destinées lui ont été confiées par le Gouvernement. 

Cette année aura lieu à Bruxelles le premier congrès interna- 
tional d’'Entomologie : je fais des vœux pour que tous nos collègues 
y prennent une part active et pour que cette solennité scientifique 
soit le point de départ d’une nouvelle ère de prospérité pour notre 
Société. 


— M. BALL présente le rapport de la Commission de vérification 
des comptes. Ceux-ci ont été trouvés parfaitement en règle et 
accusent une situation prospère de la Société. 


— M. FOLOGNE, trésorier, fait l'exposé de la situation financière. 
Les comptes de 1909 sont approuvés et le projet de budget pour 
1910 est adopté. Le montant de la cotisation annuelle est maintenu 
à 16 francs; le prix du tome LIII des Annales esi fixé à 18 francs; 
le prix du Mémoire XVII est fixé à 10 francs, avec la réduction 
habituelle pour les libraires. 


— M. LAMEERE félicite au nom de tous M. FOLOGNE pour sa 
gestion si habile de nos finances et le remercie de son dévouement 
à la Société. (Applaudissements.) 


— M. LEnRoOU a fait parvenir le rapport de la Commission de 
surveillance des collections, dont il est donné lecture et qui est 
approuvé. Copie en sera transmise à M. le Directeur du Musée 
d'Histoire naturelle. 


— MM. PuTzeys, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont réélus membres 
du Conseil d'administration. 


— MM. BALL, GUILLAUME et ROELOFS sont réélus membres ee la 
Commission de vérification des comptes. 


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#4 | — L'assemblée décide d'explorer spécialement en 1910 le Mont 


_ Kemmel et ses environs. 
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se La séance est levée à 16 1/2 heures. 


» 


518 


LISTE 


DES 


ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE 


du 26 décembre 1908 au 26 décembre 1909 


SERVANT,D'ACCUSÉ DE'REÉCEPHON. 


I. — Publications périodiques. 


(L'astérisque devant le titre d’une institution indique qu'aucune de ses 
publications n'a été reçue en 1909.) 


ALLEMAGNE. 


1. Deutsche Entomologische Gesellschaft. 
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1909, 2-6; Beihefte; 
1910 ME 


2. Entomologischer Verein in Berlin. 
Berliner Entomologische Zeitschrift, LIT, 3-4; LIV, 1-2. 


3. Entomologischer Verein zu Stettin. 
Entomologische Zeitung, LXX, 2; LXXI, 1. 


En 


. Entomologischer Verein « Iris » zu Dresden. 
Deutsche Entomologische Zeitschrift CIris», 1907, 1-2-4; 
1908, 4; 1909, 1-3. 


5. * Münchener Koleopterologische Zeitschrift. 


6. Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin. 
Sitzungsberichte, 1908, 9-10; 1909, 1-7. 
Archiv für Biontologie, I, 1-3; II, 1-2. 


7. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. 
Jahresheft, II. 


8. Zeitschrift für Wissenschaïtliche Insektenbiologie, IV, 12; V, 1-12. 


9. Entomologische Rundschau, XX V, 31-35. 37-52; XX VI, 1-24. 


AU: 
4. 
12: 


13. 


519 


Entomologische Blätter, V, 1-12. 
* Zoologischer Anzeiger herausgegeben von Prof. E. Korschelt. 


Naturhistorisches Museum in Hamburg. 
Mittheilungen, XX V. 


Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- 
forscher. 
Nova Acta, LXX VIII, 88-89. 
Leopoldina, 43 (1907), 44 (1908). 


. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. 


Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 
1908, 2; 1909, 1-14. 


. Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig. 


Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische 
Classe, 1909, 1-3, 6-8. 


. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. 


Sitzungsberichte, 1908, 40-53; 1909, 1-53. 


. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. 


Verhandlungen, (2) VIIE, 5; IX, 1-4; X, 1-2 


. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. 


Bericht, 1909. 


. Nassauischer Verein für Naturkunde. 


Jahrbücher, 62. 


. Société d'Histoire naturelle de Metz. 


Bulletin, XX V. 


. Naturhistorische Gesellschaft in Colmar. 


Mittheilungen, (2) IX. 


. * Verein für Naturkunde zu Cassel. 


. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in 


Greifswald. 
Mittheilungen, XL, 1908. 


. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha- 


lens. 
Verhandlungen, LXV, 1-2; LXVI, 1. 
Sitzungsberichte, 1908, 1-2; 1909, I. 


Lure RS à at 
AE- à 
> 
: 


25. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. 
Zeitschrift für die gesaramten  Naturwissenschaften, 
LXXX/9-6: LXXXL 44: 


520 


26. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. 
Verhandlungen, dritte Folge, XVI. 


Le) 
—] 


. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. 
Verhandlungen, XXI. 


28. Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst. 
Jahresbericht, 1907-08, 1908-09. 


29. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. 
Jahresbericht, XII. 


30. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. 
Schriften, XLVIIT, XLIX. 


31. * Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden. 
32. * Verein für Naturkunde zu Zwickau. 


33. Naturwissenschaîtliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden. 
Sitzungsherichte, 1908, 2 ; 1909, 1. 


34. * Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel. 


30. Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen. 
Sitzungsberichte, 39, 40. 
Festschrift. 


36. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Giessen 


37. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. 
Berichte, XVII, 2. 


38. * Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. 


39. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. 
Abhandlungen, XIX, 3. 


40. * Naturhistoricher Verein in Augsburg. 

41. * Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. 
42. * Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. 

43. * Offenbacher Verein für Naturkunde. 

44. * Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. 

45  * Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. 


46. * Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. 


4 AR ie QU Unix dass és 


521 
47. * Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz. 
48. * Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn 
49. * Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. 
50 * Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart. 


51. * Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg. 


ANGLETERRE ET COLONIES. 


1. Entomological Society of London. 
Transactions, 1892, 3; 1905, 1 ; 1908, 3-5. 


2. The Entomologist's Monthly Magazine, 537-548. 


3. The Entomologist, 546-556. 


& 


. The Entomologist’s Record and Journal of Variation, XXI, 1-12. 


Qt 


. Zoological Society of London. 
Proceedings, 1908, pp. 783-983; 1909, pp. 1-544, 
Transactions, XIX. 2, 3. 


6. The Zoologist, 145-154, 156-157. 


7. Linnean Society of New South Wales. 
Proceedings, XXXIII, 1-4; XXXIV, 2. 


. The Canadian Entomologist, XLI, 2-12. 
. Le Naturaliste Canadien, XXXV,12; XXX VI, 1-9. 


© © 


10. British Museum, Zoological Department. 
Catalogue of the Lepidoptera, Phalænæ, vol. VIT. 


11. Linnean Society of London. 
Journal, Zoology, 199, 200, 205, 206. 
Proceedings, Oct. 1909. 
List of Fellows, 1909-1910. 


12. South African Museum. 
Annals NV°6:/7:;.VI,-2=8;:0 VIT. :4. 
Report for 1908. 


13. The South London Entomological and Natural History Society. 
Proceedings, 1908-1909. 


522 


44. Entomological Society of Ontario, Canada. 
Report, XXXIX. 


15. Birmingham Philosophical Society. 
Annual Report, 1908. 
List of members, 1909. 


16. Royal Society of South Australia. 
Transactions and Proceedings, XXXITI, 1908. 


17. Natural History Society of Glascow. 


18. Australian Museum Sydney 
records, VII, 2-4. 
teport, 1908. 


19. Geological Survey of Canada. 
Geological Reports, n° 980-1081, 1035, 1073, 1085. 


20. * Queensland Museum. 

21. * Indian Museum. 

22. * Royal Society of Tasmania. 

23. * Asiatic Society of Bengal. 

24. * Nova Scotian Institute of Science. 


25. * Belfast Natural History and Philosophical Society. 


AUTRICHE-HONGRIE. 


1. Wiener Entomologische Zeitung, XX VIII, 1-10. 


2. K.K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien. 
Verhandlungen, LVIIL, 1908. 


3. Kais. Künigl. Naturhistorisches Hofmuseum, Wien. 
Annalen, XXII, 2-4; XXII, 1 2. 


4. Museum Nationale Hungaricum. 
Annales historico-naturales Musei, VIT, 1-2 


. Societas Entomologica Bohemiæ. 
Acta, V, 4; VI, 1-3. 


6. Rovartani Lapok, XV, 7-10; XVI, 1-10. 


7. Bosnisch-Herzegovinisches Landes Museum in Saravejo. 
Wissenschaftliche Mittheilungen, XI. 


Qt 


2. 


523 


. Kaiserliche Akademie des Wissenschaften in Wien. Mathematisch- 


Naturwissenschaftliche Classe. 
Sitzungshberichte, CX VI, 1-10; CX VIF, 1-7. 
Mitteilungen der Erdeben-Commission, XXXIT, XXXTIT, 


. Naturforschender Verein in Brünn. 


Verhandlungen, XLVI. 


. Wissenschaftlicher Club in Wien. 


Monatsblätter, XXX, 2-12; XXXI, 1-2, 


* Künigliche Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften in Prag. 


. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu Hermannstadt. 


Verhandlungen, LVIIE. 


. Societas Scientiarum Naturalium Croatica, XX. 


. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. 


Schriften, XLIV. 


. Naturwissenschaftlicher Medicinischer Verein in Innsbrück. 
. À Verein für Naturkunde zu Presburg. 


. * Künigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Buda- 


pest. 


. * Ungarische Akademie der Wissenschaften. 

. * Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste. 

. * Naturwissenschaftlicher Verein des Trencsener Comitates. 
. * Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz. 

. * Siebenbürgisches Museumverein in Koloszvar. 

. * Mathematische und Naturhistorische Berichte aus Ungarn. 


. * Ungarische Centralbureau für ornithologische Beobachtungen. 


BELGIQUE. \ 


. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de 


Belgique. 
Bulletin, 1908, 9-12; 1909, 1-8. 
Annuaire, 1909. 


Société Entomologique Namuroise. 
Revue mensuelle, IX, 1-12; X, 1. 


ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 15 111 1910, 34 


524 


3 


© © I © 


10. 


LA 


12. 


13. 


Société royale Zoologique (Malacolog que) de Belgique. 
Annales, XLIII. 


. * Musée royal d'Hsto:re Naturelle de Belgique. 


Musée du Congo. 
Annales, Zoologie, B, I, A. 


AE: Annales de Biologie Lacustre publiées par E. Rousseau. 


. * Société belge de Microscopie. 
. * Expédition Antarctique Belge. 


. Société Centrale Forestière. 


Bulletin, XVI, 1-12; X VII, 1. 
Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 
Mémoires, (6) X. 


Ministère de l’Agriculture, de l'Industrie et des Travaux publics. 
Bulletin de l’administration de l'Agriculture, 1, 9, 11-19; 
IT, 1-12. 


Société royale Linnéenne de Bruxelles. 
La Tribune des sociétés horticoles, Il, 12-37. 


Cercle des Naturalistes Huto's. 
Bulletin, 1908, 1-4; 1909, 1-2. 


. Société royale des Sciences de Liége. 


Mémoires, (3) VIII. 


. * Société royale de Botanique de Belgique 
. Société centrale d'Agriculture de Belgique 


Journal, XLVI, 2-10; XLVII, 1. 


DANEMARK, SUÉDE er NORVEGE. 


. Entomologiska Füreningen i Stockholm 


Entomologisk Tidskrift, XXIX, 1-4; XXX, 1 4. 


. Entomologisk Forening af Kj‘benhavn. 


Entomologiske Meddelelser, (2) IE, 4; EV, 1. 


. Konglige Svenska Vetenskaps Akademien. 


Arkiv for Zoologi, V, 1-4. 


. Kongelige Danske Videnskaber Selskab. 


Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers Arbej- 
der, 1908, 6; 1909, 1-5. 


LL: n 
ARRTR . 


10. 


. Stavanger Museum. 
Aarshefte, 1908. 


. Kongelige Norske Videnskaberner Selskab. 


Skrifter, 1908. 


. À Université de Christiania. 


Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. 


. Universitas Lundensis. 


Acta, (2) IV (1908). 


. Tromsü Museum 


Aarshefter, 29, 1906. 


Kungl. Vetenskaps Societetens Upsala (Regia Societas Scientiarum 
Upsaliensis). 
Nova Acta, (4), IL, 1. 


ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NOBD. 


. American Entomological Society. 


Transactions, XXXIV, 4; XXXV, 1-3. 
Entomological News, XX, 1-10. 


. New-York Entomological Soc:ety. 


Journal, XVI, 4; XVII, 1-3. 


, Entomological Society of Washington. 


Proceedings, X, 3-4; XI, 1-3. 


. The American Naturalist, 505-508 ; 510-517. 


. Museum of Comparative Zoology of Harvard College, in Cambridge. 


Bulletin, XLIIT, 6; LIT, 7, 9-14; LILEF, 1-3. 


. Amer:can Journal of Science, (4) 157-168. 


. United States Department of Agriculture. 


Bulletin (new ser.), 58, IV; 64, VI-VI1; 66, IV-VII; 75, 
EV-VIT; 77, 79; 80, I-IV ; 82, I-IT; 83, I; 85, II. 

Bureau of Entomologv, Technical Series, 17, I. 

Circulars, 112 114. 


. Academy of Natural Sciences of Philadelphia. 


Proceedings, LX, 2-3; LXI, 1. 


. Chicago Academy of Sciences. 


Natural History Survey, Bulletin, VII, 1. 
Bulletin, III, 1-2. 


526 


10. American Philosophical Society. 
Proceedings, XLVII, 189-191; XLVIIT, 192. 


11. American Academy of Arts and Sciences. 
Proceedings, XLIV, 1-25; XLV, 1-2. 


12. Smithsonian Institution. — U. S. National Museum. 
Report, 1908. 
Bulletin, LIT, 1813-1860; LIT, 1810-12 ; n°° 62-67. 
Contributions from the U. S. National Herbarium XIT, 5-10; 
XII, 
Proceedings, XXXIV, XXX V. 


13. University of Illinois. — Agricultural Experiment Station. 
Bulletin, 123-137; 140. 
Circular, 131,138. 


14. New-York Agricultural Experiment Station. 
Bulletin, 303-317. 
Technical Bulletin, n°* 7-10. 


15. University of the State of New-York. New-York State Museum. 
Report of the State Entomologist, n° 24 (1908). 
Annual Report, 60, I-TII, V; 61, I-IIT. 

Memoirs, VIII, n° 2 (1906). 
Museum, Bulletin, n° 129. 


16. Brooklyn Institute of Arts and Sciences. 
Bulletin, I, 14-16. 
Report, 1908. 
Cold Spring Harbour Monographs, n° VIT. 
17. Boston Natural History Society. 
Proceedings, XXXIV, 1-4. 
18. Wisconsin Academy of Sciences. 
Transactions, XVI, I; 1-5. 


19. Philippine Bureau of Science, Manila. 
Philippine Journal of Science; General Sciences, III, 2-6; 
IV, 1-5; Medical Sciences, 1-6. 
Annual Report, 7. 


20. * Zoological Society of Philadelphia. 


21. Elisa Mitchell Scientific Society. 
Journal, XXIV, 4; XX V, 1-2. 


22. * Academy of Sciences of Saint-Louis. 


527 


. University of Kansas. 


Bulletin, IX, 5. 


. Connecticut Academy of Arts and Sciences. 


Yale University; Transactions, XIV, pp. 59-236. 


. * Laboratories of Natural History of the State University of lowa. 


. California Academy of Natural Sciences. 


Proceedings, (4) IT, pp. 41-56. 


. * Hawaïian Sugar Planters Association, Experimental Station, Division 


of Entomology. 


. * New-Jersey Agricultural Experiment Station. 
. * Delaware College Agricultural Experiment Station. 
. Tufts College Studies. 


Etudies, IT, 3. 


. * Geological and Natural History Survey of Minnesota. 
. * Rochester Academy of Sciences. 

. * Wisconsin Geological and Natural History Survey. 

. * Essex Institute. 


. New-York Academy of Sciences. 


Annals, XVIII, 3. 


. * American Association for the Advancement of Science. 
. * Portland Society of Natural History. 

. * Davenport Academy of Sciences. 

. * University of Pennsylvania. 

. * Chicago Entomological Society. 


. Buffalo Society of Natural Sciences. 


Bulletin, IX, 2. 


. * Maryland Agriculture Experiment Station. 

. * Meriden Scientific Association. 

. * Academy of Sciences, Washington. 

. * Illinois State Laboratory of Natural History. 
. * John Hopkins’ University Circulars. 


. * Naturab History Society of Wisconsin. 


. * Minnesota Academy of Natural Sciences. 


. À U,S. Geological Survey. 
* Pomona. 
PORTUGAL. 
. Collegio de San Fiel. 


Broteria, VIII, 2. 


. Société portugaise des Sciences naturelles. 


Bulletin, 1, 1-5. 


. Academia Polytecnica do Porto. 


Annaes scientificas, IT, 3-4; IV, 1-2. 


. * Academia Real das Sciencias de Lisboa. 


ESPAGNE. 


. Sociedad Espanola de Historia Natural. 


Boletin, VIII, 9-10; IX, 1-10. 
Memorias, I, 27-28; V, 1, 2, 5, 6. 


. Institucio Catalana de Historia Natural. 


Butleti, (2) V, 8, 9; VI, 1-6. 


. Sociedad Aragonesa de Ciencias naturales. 


Boletin, VII, 8-10; VIII, 10. 


FRANCE ET COLONIES. 


. Société Entomologique de France. 


Bulletin, 1908, 19-21 ; 1909, 1-21. 
Annales, LXX VII, 3-4; LXX VIII, 1-2: 
L’Abeille, XXXE, 3. 


. Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. 


Bulletin, 1908, 5, 7; 1909, 1-4. 


. Le Naturaliste, 519-520, 522-533, 535-554. 
. Feuille des Jeunes Naturalistes, 460-471. 
. Le Frelon, journal d’Entomologie rédigé par J. Desbrochers des 


Loges, X VI, 9-12; X VII, 3-6. 


. * Revue d'Entomologie. 


7. Société Zoologique de France. 


Bulletin, XXXIHII. 


529 


8. * Société Linnéenne de Bordeaux. 


21. 


22. 


28. 


. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. 


Bulletin, XLIIT. 


. Revue Scientifique du Bourbonnais, XXI, 4; XXII, 1-4. 


1. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France. 


Bulletin, (2) VII, 1-4; IX, 1. 


. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. 


Mémoires (6), IV, 1-2. 

Procès-Verbaux, 1907-1908. 

Commission météorologique de la Gironde. Bulletin, 1907, 2. 
Cinquentenaire de la Société, 1906. 


. * Société Linnéenne de Lyon. 


. Société d'Histoire naturelle de Toulouse. 


Bulletin, XLI, 1-4; XL, 3-4. 


. * Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. 
. À Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon. 

. * Société d'Etudes scientifiques d'Angers. 

. * Université de Rennes. 

. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XLII. 


. Société d'Histoire naturelle de Macon. 


Bulletin, III, 3, 7. 


Société d'Histoire naturelle des Ardennes. 
Bulletin, XIII, XIV. 


Société Linnéenne de Normandie. 
Bulletin, (6) I. 


. * Exploration scientifique de la Tunisie 
. * Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. 
. * Académie d'Hippone. 


. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur. 


e- 


Bulletin, XXX V. 


. Société Linnéenne du Nord de la France. 


Mémoires, XXXI. 


Association des Naturalistes de Levallois-Perret. 


Qt 


EI 1e 


10. 


Le 


16. 


. ITALIE. 


. Società Entomologica Italiana. 


Bullettino, XL, 1-2. 


. Museo di Storia naturale di Genova. 


Annali, XLIII. 


. Redia, Giornale di Entomologia, IV,2; V, 1. 

. I Naturalista Siciliano, XIX, 6-12. 

. Marcellia, Rivista di Cecidologia, VII, 5-6; VIII, 1-5. 

. Rivista Coleotterologica Italiana, V, 12; VI, 8-12; VII, 1-12. 


. Laboratorio di Zoologia generale e agraria di Portici. 


Bolletino, IT. 


. Società Italiana di Scienze naturali, Milano. 


Atti, XLVII, 3-4; XL VIII, 1-3. 


. Reale Accademia dei Lincei. 


Rendiconti, XVII, 2 sem., 12; XVIII, 1° sem., 1-12; 2° sem., 
429143 
Rendiconti dell’ adunanza solenne del 6 guigno 1909, vol. IT. 


Reale Accademia delle Scienze di Torino. 
Atti, XLIIT, 1-10 ; XLIV, 1-6. 
Memorie, (2) LVITI-LIX. 
Osservazioni meterologiche fatte nell’ anno 1907. 


Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania. 


Atti, (5) 1. 
Bollettino, (2) 5-9. 


. Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere. 


Rendiconti (2), XL, 16-20; XLI, 1-8, 10-16, 19-40; XLIT, 1-15. 


. Società Zoologica Italiana. 


Bollettino, (2) IX, 3-12; X, 1-8. 


. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa. 


Processi-verbali, XVIL 5; XVIIL, 2-4. 
Memorie, XXII. 
Atti, XXIV. 


. Ateneo di Brescia. 


Commentari per 1908. 


Società dei Naturalisti in Modena. 
Memorie (4), VII, VIIL, IX, X. 


20. 
qe 
. * Reale Instituto Veneto di Scienze. Lettere ed Arti. 


531 


. Accademia delle Scienze fisiche di Napoli. 


Rendiconto, (3) XIV, 8-12; XV, 1-7. 


. Reale Accademia dj Scienze di Palermo. 


Atti (3) VIL, VII. 


. Reale Instituto d'Incoraggiamento alle Science naturale, economische 


e technologische di Napoli. 
Atti, (2) LX. 


* Museo Zoologico della R. Università di Napoli. 
* R. Accademia di Scienze di Modena. 


JAPON. 


. Tokyo Zoological Society. 


Annotationes Zoologicae Japonenses, VI, 5; VII, 1-2. 


. Imperial University, College of Agriculture, Tokyo. 


Bulletin, VIIT, 1. 


.-* Sapporo Natural History Society. 


PAYS BAS Er INDES NÉERLANDAISES. 


. Nederlandsche Entomologische Vereeniging. 


Tijdschrift voor Entomologie, LIT, 1-4. 
Entomologische Berichten, IT, 43-48. 


. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. 


Tijdschrift, (2) XI, 1-2. 


. Koninklijke Akademie van Wetenschappen. 


Verhandelingen, XII, 4-6; XIV, 1. 
Jaarboek, 1907. 
Verslag, X VI, 1-2. 


. Société Hollandaise des Sciences. à Haarlem. 


Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, 
(2) XIV, 1-5. 


. Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie. 


Natuurkundig Tidschrift, LX VII. 


LUXEMBOURG. 


. Société des Naturalistes Luxembourgeois (Fauna). 


Bulletins mensuels, 1907, 1908, 


. * Institut Royal Grand-Ducal. 


532 


RUSSIE. 


1. Societas Entomologica Rossica. 
Trudy (Horae), XXX VIII, 4. 
Revue Russe d’Entomologie, VIT, 4; VITE, 1-4; IX, 1-2. 


4“ 


2. Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétershourg. 
Annuaire du Musée Zoologique, XIE, 4; XEV, 1-2. 
Bulletin, 1906; 1909, 1-18. 


3. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 
Bulletin, 1907, 4. 


Ofversigt, XLVIIT, XLIX, L. 

Acta, XXXITI-XXXIV; XXX VIL I, 5. 

Bidrag ll Kännedom af Finlands Natur och Folk, 64-66. | 
Meteorologisches Jahrbuch, IF. | 


4. Societas Scientiarum Fennica. 
Ë 
| 
4 


5. Societas pro Fauna et Flora Fennica. 
Festschrift für Palmén, 1, II. 
Meddelanden, 1906-1907 ; 1907-1908. | 
Acta, XXL XX ANT 
Bibliotheca zoologica Fenniæ. 
6. * Société des Naturalistes de Kiew. 


7. Naturforscher Verein in Riga. 
Korrespondenzblatt, LIT. 


8. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Jurjeff(vormals Dorpat) 
Sitzungsberichte, XVII, 3-4; X VIII, 1. 


9. Société Ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles. 
Bulletin, XX VIII. 


10. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie. 
Zapiski, XXXS AXE CITANT 


SUISSE. 2 
1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft. 
Mittheilungen, XI, 9-10. 


2. Société Entomologique internationale à Zurich. 
Societas Entomologica, XXIIT, 19-24; XXIV, 1-20. 


3. Société Vaudoise des Sciences naturelles. 
Bulletin, XLIV, 164; XLV, 165-167. 


Ÿ anér 


ER | 


9, 


10. 


11. 


12. 


13. 


4. 


Nalurtorschende Gesellschaft in Zurich. 


Jahresbericht, LITI, 1-4; LIV, 1-2, 


. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft. 


Jahrbuch, 1907, d 


. Naturforschende Gesellschaft in Basel. 


Verbandlungen, XX, 1. 


. Société Helvétique des Sciences naturelles. 


Nouveaux Mémoires, XLIV, 1-2, 
Verhandlungen, 91, 1-2, 
Comptes rendus, 91, 


. Naturforschende Gesellschaft in Bern. 


Mittheilungen, 1665-1700, 


Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève 
Mémoires, XXX VI, 1. 


Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. 
Bulletin, XXXV, 


Société Lépidoptérologique de Genève. 
Bulletin, [, 4. 


Aargauische naturforschende Gesellschaft. 
Mitteilungen, X1. 


* Naturforschende Gesellschaft Graubündens. 


AMÉRIQUE CENTRALE gr MÉRIDIONALE, 


. Museo Nacional de Buenos-Aires. 


Anales, (3) X. 


. Museu Paulista (Sao Paulo). 


Cataloga da Fauna Brazileira, 1 
Revista, VII. 


* Museu Goeldi do Para. 


. Museo Nacional de Rio-de-Janeiro. 


Archivos, XI-XII1. 


. Museo Nacional de Montevideo. 


Anales, VIT. 


. Sociedad Centifica Argentina. 


Anales, LX VI, 2-6; LX VII, 1-6; LX VIIL, 1-3, 


. Sociedad cientificà « Antonio Al 
Memorias, XX V, 48; XX VI, 10-1 

. Instituto Oswaldo Cruz de S. Paulo. 
Memorias, 1,1. 

. * Sociedad Scientifica de S. Paulo. 

. * Museo de Costa-Rica. 

. * Museo nacional de San Salvador. 

. * Société scientifique du Chili. 


13. * Sociedad Mexicana de Historia natural. 
14. Revista Chilena de Historia natural, XI, 3: TE XITE, 122% 


535 


II. — Dons des auteurs. 


AURIVILLIUS (CHR.). — Über einige Formen des Weibchens von 
Papilio Dardanus BROWN. — Stockholm, 1907. 
—  Nâgra iakttagelser ôfver Insekter fran trakten af Varberg. — 
Stockholm, 1907. 
—  Svensk Insektfauna, 13. Steklar Hymenoptera, 1. Gaddsteklar 
Aculeata. — Upsala, 1908. 
— Neue oder wenig bekannte Coleoptera Longicornia, 10. — 
Stockholm, 1908. 
— Neue Coleoptera Longicornia. — Berlin, 1908. 
—  Cerambyciden aus den Grenzgebieten zwischen Peru und 
__ Bolivien. — Stockholm, 1908. 
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ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI!t, 15 111 1910. 35 


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540 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 


Le baron Micuez-EpMonp 


Le, SEL LS-LONCGCEHAMES 


premier président, membre fondateur de la Société. 


LISTE DES MEMBRES 


au 26 décembre 1909 


Membres honoraires, 


MM. 
AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire 
naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. 
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés 
savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid. 
EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l’Université de Bologne 
(Italie). 

EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., Stationsweg, 79, ’s Gravenhage 
(La Haye). 

FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. 

FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Yvorne 
(Suisse). 

HANDLIRSCH (A.), Kustos am K.K. Naturhistorischen Hofmuseum, 
Wien (Autriche). 

POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- 
sity (Angleterre), 

REUTER (0.-M.), professeur à l'Université d'Helsingfors, Henriksga- 
tan, 9, Abo (Finlande). 

SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc., 
Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris. 

STANDFUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et 
directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de 
Zurich, Klosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse). 


Ne. 


Membres effectifs. 


Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. 
Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie. 


MM. 
ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique 
de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. — Insectes paléarc- 
‘ tiques, sauf Lépidoptères. 
ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres.— Coléoptères. 
ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes. 
BAGNALL (R.-5), the Groves, Winlaton-on-Tyne, Co. Durham, Angle- 
terre. — Thysanoptères. 


BaLL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères 
paléarctiques. 

BEAULIEU (G.), chambre 203, New-York Life Bldg., à Montréal (Canada). 
— Coléoptères. 


BEQuAERT (Ed.), docteur en sciences naturelles, chaussée de Termonde, 
53, à Alost. — Hyménoptères. 

BerGé (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 
122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara- 
béides et Cétonides). 

BerGrotx (D' Ewald), docteur en médecine, à Fitchburg, Mass. (Etats- 
Unis).— Entomologie générale, Coléoptères. 

BERVOETS (R.), étudiant, rue van Maerlant, 52, Anvers, — Entomologie 
générale, 

Bivort (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo- 
ptères de Belgique. 

BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly- 
tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. 

BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères. 

BoizEAU (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes 
(Seine). — Lucanides. 

Bonproir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides. 

BourGeois (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace). — 
Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides. 

Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. — Curculionides. 

BRAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles. — Cétonides. 

Breppin (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). — Hémiptères. 

Buy (0.), libraire, Carlatrasse, 11, à Berlin N. W. 6. — Bibliographie. 

Burr (Malcolm), Eastry, S. O., Kent, Angleterre. — Orthoptères. 

Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- 
ment Bombycides. 


549 


CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, 
45,Pont Street, Cadogan Square, London S. W. (Angleterre). — 
Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides. 

CHARGEoIS (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, avenue de la 
Chasse, 107, Etterbeek-Bruxelles. — Entomologie générale. 

CHoBaAuT D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — 
Mordellides et Rhipiphorides. 

CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. 
lides. 

CoLMaANT (F.), commandant, rue Tiberghien, 31, à Bruxelles. — 
Iusectes du Congo. 

CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à 
Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères. 

DE HENNIN pe Boussu- WALcoURT (Emmanuel), avocat, 39, rue de l'Acti- 
vité, Bruxelles. — Lépidoptères. 

DE HEnniN (Dom Guy), professeur à l'abbaye de Maredsous, par Mare- 
dret (Namur). — Lépidoptères. 

DERENNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du 
pays. 

DESBROCHERS DES LOGEs (J.), membre de la Société entomologique de 
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléo- 
ptères européens, Curculionides européens et exotiques. 

Desqun (E.), étudiant en médecine, 58, rue de l’Aqueduc, à Bruxelles. 
— Entomologie générale. 

Desneux (Jules), rue du Midi, 15, à Bruxelles. — Termitides et Paussides. 

DE WisPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. — 
Coléoptères. 

DisTanT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood 
(Angleterre). — Hémiptères. 

DoBBeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies. — Chrysomélides. 

DoaniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d’Auvergne 
(Maine-et-Loire). — Lépidoptères. 

Dorpu-pe BorREe (D' F.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près 
Genève (Suisse). — Biologie. 

Dugois (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes du 
pays. 

Dugois (Em.), directeur de l'Ecole moyenne, à Menin.— Rhopalocères du 
globe. 

Du CAE GopMan (F.), membre de la Société entomologique de Londres, 
45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido- 
ptères. 

DurrAnE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido- 
ptères. 

Dupont (E.), ancien directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, 
membre de l'Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés 
savantes, à Boitsfort. — Entomologie générale. 

Dupuis (P.), lieutenant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides 
d'Afrique. 

ErcxezBAUM (F.), Dr, Spaldingstrasse 181, Hamburg. — Staphylinides. 


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NGELS (Ch.), 83, rue de l'Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. — Coléo- 

ptères. 

FeLscue (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale. 

Fceuriaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et 
française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne,. 
— Coléoptères. 

Forster (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26). — 

Odonates. 

Forker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- 
gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande). — Hémiptères. 

*FocoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo- 
gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles). 
— Lépidoptères d'Europe. 

FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre). 
— Coléoptères (Languriides). 

Fromoxr (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à 
Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Coléoptères, mœurs et métamorphoses. 

GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et 
entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- 
mologie générale. 

GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- 
seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à 
Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. 

GepoeLsT (L), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 23, rue 
David-Desvachez, Bruxelles, — Parasitologie. 

GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de 
Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). 

Get (Joseph-J.-E.), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale 
de l'Etat, 4, rue de la Religion, à Nivelles. — Lamellicornes 
Coprophages. 

Gizson (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de 
Bruxelles, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale, 
Crustacés. 

GiroN (Alfred), président honoraire de la Cour de cassation, rue Gof- 
fart, 16, Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères. 

GorTGHEBUER (D' M.), rue de la Tour Rouge, 7, à Gand. — Culicides. 

GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de 
Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia- 
lement Coccinellides. 

GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre 
de la Société entomologique de France, 126, rue de La Boétie, à 
Paris, — Clavicornes. 

GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, , Bruxelles. — Coléoptères de 
Belgique. 

GuiLLiAUME (D Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo- 

drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères 


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HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes. . ‘ 

HAvENITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode de Bru- 
xelles. — Entomologie générale. 

Hgypex (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa, 
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- 
heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les” 
ordres, surtout les Coléoptères. 

HeYLaERTS (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder- 
landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda 
(Brabant néerlandais), — Lépidoptères (spécialement Psychides). 

HræPpEerT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — 
Lépidoptères de Belgique. 

Horn (W.), docteur en médecine, à Berlin-Dahlem LE 
Gasslerstrasse, 18. — Cicindélides. 

Hxe pe Crom (Albert), Coupure, 8, à Gand. — Lépidoptères et Coléo- 
ptères. 

JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de 
l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie 
appliquée. 

JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido- 
ptères. 

KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides. 

KiRKALDY (G.-W.), à Honolulu (I. Hawaï). — Hémiptères. 

<NOGHE (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques. 

Kocx (l' pate Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett- 
strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. 

KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. 

KozBe (Hermann), Professor, Kuslos am K. Zoolog. Museum, Berlin 
N. 4, Invalidenstrasse, 43. — Entomologie générale. 

LALLEMAND (V.), docteur en médecine, chaussée d’Alsemberg, 282, à 
Uccle, près Bruxelles. — Hémiptères. 

LAMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42b$, à Bordeaux (France).— 
Hémiptères de France. 

LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- 
mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi- 
doptères d'Europe. 

LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- 
tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie 
royale de Belgique, 78, rue Defacqz, à Bruxelles. — Entomologie 
générale, Cérambycides. 

LANNoY (F. px), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides. 

LEA (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), — 
Coléopteres. 

Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères. 

LEesNE (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 

avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, 
Bostrychides. 


| Mami (Paul), D OfSREUE au Lycée Fe Vanves, membre de la Société 
_ entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine). 


‘1 — Lépidoptères. % 
_. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à +4 
k 2 Madrid, — Entomologie générale. » 
Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse He. 
F et de France, à Wohlen (Suisse), — Coléoptères (Carabides et 
Buprestides). . 
MorrartTs (baron Paul üe), château de Botassart, par Noirefontaine ) ‘4 
(province de Luxembourg). — Lépidoptères. ‘1 
MoxTAnDoN (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères. 4 
Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W., — Cétonides. ne 
NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société > 
royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à ‘408 
Amsterdam. — Coléoptères du globe. W. 
NoNFRiED (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. De 
OBErTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- +71 
Vilaine). — Lépidoptères. 0h 
OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- QE. 
et-Vilaine). — Coléoptères. 5 
OBST (D' P.), Zoologisches Institut des Universität, Invalidénstrasse, 43, Sue 
Berlin N. (Allemagne). — Coléoptères. Re 
Onaus (F.), D', Weihergarten, 6, Mainz (Allemagne). À 
Ouvrier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue 
de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères. 3 
ORCHYMONT (A. D), rue de la Station, 44, à Menin. — Entomologie ‘à 
générale. R: s 
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- vos 


Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères. 

PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique 
du Sud). — Coléoptères. 

Paixxppsox (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi,32a, à Bruxelles. | e 
— Entomologie générale. #4 

Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides. 


PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur-Loire ». 
(Loiret, France). — Coléoptères. | 8 

PIoNNEAU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). — Hémi- mt, : 
ptères. de 

PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo- NE 
giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de 4% 
l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. IN 


— Entomologie générale. 4 
Porter (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso 
(Chili), Casilla 118. — Kntomologie générale (Crustacés, Longi- 


cornes, Hémiptères). 
Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l'Institut agricole de +". 
l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. T0 


LR 18 ere. EL PARTS EAP AOURNREREREC CE ANR 
ù SE "1 Ne 5 AAA 


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D46 


Proosr (Alphonse), directeur général au Ministère de l'Agriculture, 
professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, 
à Bruxelles. — Entomologie générale. 

Purzeys (Jules), 48, rue Guillaume Stocq, à Ixelles. — Larves de Coléo- 
ptères. 

RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., 
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. 

Rerrrer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer 
Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., 
à Paskau (Moravie). — Coléoptères. ; 

Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. — Odonates. 

RoëLors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides. 

ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter 
Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coltoptères et 
Lépidoptères. 

RoussEAU (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de 
Biologie lacustre, 79, rue de Theux. Ixelles lez-Bruxelles. — Cara- 
bides;; Insectes aquatiques. 

“SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur 
et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — 
Faune entomologique de Belgique. 

SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els.(Allemagne). 
— Coléoptères d'Alsace. 

ScH00FS (G..), lieutenant du Génie, rue Tournesol, 24, Berchem-Anvers. 
— Insectes de Belgique. 

SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche 
Entomologische Vereeniging, etc., rue des Francs, 11, à Etterbeek 
lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique). 

SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). — 
Coléoptères (Rhynchophores). 

SCRIBE(G..), Goupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe. 

SeLys-LonGcHAMPs (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.— 
Lépidoptères. 

SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de 
Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- 
mologie générale. 

Saarp (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, Lawnside, 
Brockenhurst (Angleterre). — Coléoptères. 

StBiLLe (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique. 

SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriopodes. 

SImson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. 

STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés. 

STERNBERG(Chr.),Môünehstrasse,141 Stralsund(Allemagne).—Dynastides. 

STRAND (Embr.), Assistant au K. Zoologisches Museum, [nvalidenstrasse 
43, Berlin, N, 4. — Lépidoptères, Arachnides. 


547 


SWALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre). 

SWIERSTRA, Pretoria Muséum, Pretoria (Transvaal). — Entomologie 
générale. 

Taéry (André), viticulteur, 2:bis, boulevard Carnot, Alger (Algérie). — 
Coléoptères d'Europe, Longicorues. 

Tarot (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu- 
nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 205, à Boitsfort, près 
Bruxelles, — Lépidoptères et Coléoptères. 

THroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. — Lépidoptères. 

TroTrER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la 
R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie. 

p'Upeke p'Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. — Entomologie 
générale. 

Uzmer (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. — Trichoptères. 

VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou- 
ronne, Ixelles lez-Bruxelles, — Entomologie générale. 

VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à 
Rymenam par Boortmeerbeek. — Lépidoptères. 

VAN DER Noor {Abbé V ), directeur de l'Institut Saint-Norbert, rempart 
Saint-Georges, à Anvers. 

WAGner (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). — 
Apionides du globe. 

WASMANN S. J. (R. P. E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de 
Luxembourg). — Biologie et systématique des Formicides et Termi- 
tides et de leurs hôtes. 

Weise (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne). 
— Chrysomélides, Curculionides d'Europe. 

WELLMANN (D° F. Creighton), U. S. National Museum, Divison of 
Entomology, Washington D. C. (Etats-Unis). — Meloïdes du globe. 

WickHaAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — 
Entomologie générale. 

Wizem (Victor), Pro'esseur de zoologie à l'Université de Gand, mem- 
bre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand. 
— Entomologie générale, Collemboles. 


Membre correspondant. 
M. 
Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam- 
bridge, Massachusetts (Etats-Unis). 


Membres décédés. 
MM. 
KRAATz (G.), membre honoraire. 
Becxer (L.), membre effectif. 


TABLE DES MATIÈRES 


nn de de be 7 2 


Organisation administrative pour l’année 1909 * 
Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 2? janvier 1909 . 


» » » du 7 février 1909 . 

» » » du 6 mars 1909 . 

» » » du 3 avril 1909 . 

» » » du 1 mai 1909 

» » » du 5 juin {1909 . 

» » » du 3 juillet 1909 

» » » du 7 août 1909 . 

» » » du 4 septembre 1909 . 

» » NES du 2 octobre 1909 . 

» » » du 6 novembre 1909 . 
» e du 4 décembre 1909 


de générale du 27 décembre 1909 . 

Liste des accroissements Fe la He QE CE du 26 décembre 1908 
au 26 décembre 1909. 

Liste des membres de la Société au 26 nie 1909 . 

Table des matières . 


ANDRE (E.). — Mutillides nouveaux du Congo belge. 
BAGNALL (R.-S ). — Onthe Thysanoptera of the Botanical Garden 
Brussels . 
BASTELBERGER.— Drei neue CRE Èn aus Den Delon Ch 
BERGROTH (E,). — Hemiptera nova orientalia . 
— Novum Reduviidarum genus . 
BoxproirT (J.). — Captures de Cérambycides et Diptére. 
— Captures de Coléoptères et Formicides . 
— Captures de Coléoptères . 
— Les Fourmis de Belgique . 
BourGgois (J.). — Lycides et CR En ue des ni 
lections du Musée du Congo . 
BreopiN (G.). — Rhynchoten von Ceylon Ce nelt von Dr WE 
TER HORN) : 
Burr (M). — Forfeulide : nouveau du Conso noise . 
CHarGots (E.). — Captures de Trigonalys nigra . 
CLAVAREAU (H.), — Descriptions de Phytophages stritains ; 
DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (G.). — Captures de chenilles de 
Fumea betulina ZELLER . 
— Observations mierolépidopiérologiques. "HAS en 1908 . 
DisranT (W.-L.). — New oriental Tingididæ 
—  Rhynchota (Heteroptera) from British India . 


den ae MS 


Eee 
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RIPOSTE VE 


POST Pr te RE ME TE NL TPS NOR 7e RO 0e 


550 L 
n 
Doc (P.). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud . , 74 | 
—  Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, . . . , . 213 
D'ORBIGNY (H.). — Onthophagide nouveau du Congo belge . . . 98 
EmerY (C.) — Lettre à la Société Entomologique de Belgique . 133 
ForEL (A.). — Fourmis du Musée de Bruxelles ; Fourmis du Ben- 
guela, récoltées par M. CReïGHTON- WELLMAN; Fourmis du 
Congo, récoltées par MM. Lura, KoLzBe et MR YEN 51 
—  Fourmis d'Espagne, récoltées par M. O0. Vocr et Mme ce 
Vocr, docteurs en médecine , . . 103 
GiLLET (J.-J .-E.). — Descriptions d'Onilis nouveaux d’ ne éae 
LOTIR PES ES SP OS PE OR QE CE et 


GRIFFINI (A.). — Note sopra alcune Phasgonouridæ del Congo . . 9 
GUILLIAUME ([°.).— Coléoptères intéressants desenvirons de Genval 


(Belgique) . . . RE RME ass le! 

— Captures de Goleopretes Pre en Be RAS CARE 
—  Coléoptères nouveaux ou rares pour la Faune belge . . 50, 311 
—": Captures de Sternoxes "1. CR RE RTE SE 
— Captures de Chrysomélides. . . . M en Neal 
Horn (W.). — Contribution à l'étude des Chandeone (Col )'HENREQUAS 
KERREMANS (Cu ). — Buprestides de Berbera (Somalie anglaise). . 436 


KersHaw (J.-C.-W.). — On the metamorphoses and anatomy of the 
Reduviid bug Sycanus croceovitltatus Dohrn. (Communicated 


by G.-W. KIRKALDY). . “veut 

KiRKALDY (G.-W.). — A list of ie Henian of Onentan China 410 

—  Coptosoma Schoutedenin.nom. . . . Te A SPA 

— Onthe Derbid genera Phenice and Prontitte 226 Me de 154 
LAMEERE (AUG) — Revision des Prionides (Douzième mémoire : : 

Megopis). . . UE ete) Matt RATE NET AE 

— Capture de Marne mar ue re RP LERUEE AA0S 


— Revision des Prionides (Quatorzième mémoire : . na 451 
MARSHALL (GUyY-A.-M.). — Curculionidæ nouveaux du Congobelge 238 


MoONTANDON (A.-L ). — Geocorinæ (nouvelles contributions) . . . 128 
Moser (J.). — Beitrag zur Kenntnis der Cetoniden. . . 343 
— Neue Arten der Melolonthiden-Gattungen Holotriciéie ni 
Brahhina . . . - ERA GE 
OLIVIER (ERN.). — Den de ratio edes HOUVeAUX EE 394 
Pic (M.). — Contribution à l'étude des Si/is LaTr. de l’ Amérique 
méridionale «tin 7.4 DURE 6 
— Cantharideet Méloides nouveaux U Ce Doté tr Men TRUE 
— Deux nouveaux Coléoptères du Congo , . . 193 
Porprus (B). — Eine neue Atomophora-Art aus Sahara en 
Capsidæ) . . . 234 
PuTzEys (J.). — Sur lé : régime dé la ie Cabernet Le he 
orica In me 95 
REUTER (0.-M ). — bio ne der Nabidene GCaitanen Gobe Stal. 424 
ri à (E.) — Captures de Trichoptères 0 ENS 
—  Hydrachnides nouveaux pour notre Faune . . . . . . 450 


— Capture de Libellule: 24004 MS MON PRET 


ANRT LT EN N 


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"APR hs 1 
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ag hr 

) Alsace me Tir Net Er. 
N (H.). — Reduv æ novæ african:e 5 ë 407 . 

2 | Captures de Coléoptères . RCE ; | "RE 192 


EF. = Capture de Pentethria holosericea . . . . . . . . . 237 
 — Captures d'Hémiptères . . . . . . ANUS A0B, 482 ; 
__ — Noms nouveaux pour des Réduviides LATE Dr. 422 # 


on (Euc.). — Voyage de M. Maurice pe RoTuscuiLp en Ethiopie 
et dans l'Afrique orientale anglaise, 1904-1905. — Arachnides 


; ROEDAr D OT en een DE rar NUS 0 NUS 2 Re 29 LA 
STRAND (EMBriK). — Zur Kenntnis der afrikanischen Arten der à 
Arctiiden-Gattungen Deilemera HB., Eohemera AurIv., Secusio 
Wix., Utetheisa Hs. und Axiopæniella STRAND . . . . . 324 
WAGNER (H). — Apions nouveaux du Congo belge. . . . . . 98 ". 
— Beiträge zur Kenntnis der central- und südafrikanischen :°RR 
AROnEN NA CUAU Ed LL 1e CP OEM ET A 
— Zur Systematik der Apioniden A Uaene AAVareoN zum x 
Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum» . . . 431 . “CA 


WERNER (FR.). — Mantides nouveaux du Congo belge. . . . . 131 


Tome XIII. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- 
gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (l"*° partie). 
— Prix : fr. 7.50. 


Tome XIV. -— Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- 
gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie). 
Pix Sfr. 7:50. 

Tome XV. Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par E. FOLOGNE. 
— Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal 
d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — lPhasgonou- 
ridæ africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (1-V), 
par ACHILLE GRIFFINI — Bemerkungen über Nabiden  nebst 
Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. — Enumeratio 
Pentatomidarum post Catalcqum bruxellensem descriplarum, par 
E. BERGROTH. Phasgonouridæ africane del 1. Museo di Storia 
Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI. — Some new 
Species of Blattidæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. — 
Bite (C:200: 


Tome XVI. — Die südafrikanischen À pioniden des British Museum, 
vorzugsweise von Herrn G. À. K. Marshall in Mashonalande und in 
Natal gesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d'Afrique (descrip- 
tions d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues), 
par JOsEPH J.-E. GILLET. — Acridiens d'Afrique du Musée royal 
d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BoLivar. — Notes on 
Australian Curculionidæ in the Belgian Museum with descriptions of 
new species, par ARTHUR M. LEA. — Prix : fr. 7.50. 


Tome XVII.— Revision des Prionides, 13° mémoire: Dérancistrines, 
par AUG. LAMEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst 
_Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- 
breitung und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med.F. EICHEL- 
BAUM in Hamburg. — Prix : 10 francs. 


Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs : 
à l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de 
la valeur. 


La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances 
le 1* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, 
rue de Namur, 89, à Bruxelles. 

Elle publie : 

4° Les ANNALES (mensuellement); 

9° Les MÉMOIRES (irrégulièrement). 

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit 
à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. 
Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est 
nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit 
franco toutes les publications de la Société. 

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès Le commen- 
cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envor des Annales, 
au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 79, à Bruæelles. 

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de 
Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures. 

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être 
envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. 

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la réduction 
des publications doit étre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden, 


11, rue des Francs, à Bruxelles. 


Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la 
publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les 
60 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. 


Bruxelles. — [mprimerie économique, A. BR&YER, chaussée d'Ixelles, 313 


LUN 


01269 5664