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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME CINQUANTE-TROISIÈME
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Cr ons L nue TER)
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE
89, rue de Namur, 89
1909 Y
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le prix des Lomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs,
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à déx-hruit francs (sauf
le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES
est fixé à rois francs.
Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Tome I. — Catalogue synorymique des Buprestides décrits de 1758
à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs.
TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearcetisehen und orientalischen
Region im Kôniglichen Nalurhistorischen Museum zu Brüssel, von
E. BRENSKE. — Prix : 3 francs.
TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich »
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome IV. — Jevision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada-
gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50.
Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. —
Prix : 15 francs.
Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. —
A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich »
Catalogue, by G.-C. CirAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. —
Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. —
Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie-
ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50.
Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES
PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50.
Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. —
Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU.
— Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par
H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par
A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50.
Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET
(travail posthume). — Prix : 15 francs.
Tome XI. — Jevision des Prionides /Macrotomines/, par AUG.
LAMEERE. — Prix fr. 7.50.
Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante-
naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs.
(Voir la suite à la 3° page de la couverture.)
ANNALES
+ Le 4 ;
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
Se CN De lue 0 D
DEPOSE AUX TERMES DE LA LOI * ‘
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres
à leurs auteurs. La Sociélé n’en assume aucunement la responsa-
bilité.
Bruxelles. — Imp. écon., A. BREUER, chaussée d’Ixelles, 313
té
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*
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DE
BELGIQUE
TOME CINQUANTE-TROISIÈME
BRUXELLES
AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
89, rue de Namur, 89
1909
© SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
2/2 783
es. LC
CURS ee ré RUES
POUR L'ANNÉE 1909
Conseil d'administration
MM. AUG. LAMEERE, président.
V. WILLEM, vice-président.
H. SCHOUTEDEN, secrétaire.
EG. FOLOGNE, frésorier,
“SDS J. DESNEUX, bibliothécaire. | PTE 20
Es ERN. ROUSSEAU. à 4
Der TÉPUIZENS: ” SA
LA
Commission de vérification des comptes
ts MM. FR. BALL.
5 AUG. GUILLIAUME. r.
P.-J. ROELOFS.
Commission de surveillanee des collections
MM. AuUG. LAMEERE, président.
CHA A. Bivorr.
E. LEDROU.
ssemblée mensuelle du 2 janvier 1909.
De dente de M. A. LAMEERE, Président.
La séance est ouverte à 20 heures.
Te procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 décembre 1908
| est approuvé.
_ Décisions du Conseil. — Le Conseil a composé comme suit son
ss es pour l’année 1909 :
… : Président : MM. A. LAMEERE.
Vice-président : V. WILLEM.
Secrélaire : H. SCHOUTEDEN.
Trésorier : E. FOLOGNE.
Bibliothécaire : J. DESNEUX.
0
— Le Conseila admis en qualité de membre effectif M. M. DE Wis-
PELAERE, rue Saint-Jean-Népomucène, 36, à Bruxelles, pésenté par
MM. nes et SEVERIN. M. DE WISPELAERE s'occupe spécia-
_ lement de l’étude des Coléoptères de Belgique.
Travaux pour les Annales. — L’ impression des travaux insérés
_ dans ce numéro est décidée.
Album. — M. LEDROU remet sa photographie pour l’album de la
_ Société. /Remerciments:/
J Bibliothèque. — M. JANET nous a envoyé divers tirés-à-part de
ses travaux. /Remerciments.]
Communication. — M. pe CROMBRUGGHE signale la capture de
deux chenilles de Lépidoptère Fumea betulina ZELLER, sur des
Chênes à Esschen, le 12 juin 1906.
— M. SCHOUTEDEN donne lecture de quelques notes relalives à
æ des Insectes congolais que lui a remises M. DuüuPuIs.
= M. Durors montre quelques Coléoptères et Hémiptères inté-
é _ ressants capturés par lui en Belgique.
_ — M. Boxprorr présente un exemplaire d’un Diptère à ailes
j _rudimentaires qu'il a capturé dans les environs de Bruxelles.
. — M. LAMEERE donne un aperçu de la composition de la tête de
_ l’Insecte.
— La séance est levée à-22 1/2 heures.
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE
DES SZLIS LATR. DE L’AMÉRIQUE MÉRIDIONALE
par Maurice Pie.
Ma collection étant particulièrement riche en Silis LATR. de
l'Amérique Méridionale, principalement en espèces brésiliennes,
par suite des fructueuses récoltes faites dans ce pays par M. Gou-
NELLE et qui m'ont été cédées par lui, je crois avoir en mains des
matériaux d'études suffisants pour entreprendre une série d'articles,
destinés à faire mieux connaitre ces gracieux petits Malacodermes.
Aujourd’hui, je commencerai la série projetée par une étude
synoptique sur les espèces brésiliennes qui joignent à un prothorax
testacé, les élytres plus ou moins de cette coloration, et munis au .
moins d'une macule apicale foncée.
Quelques espèces décrites par M. BLANCHARD, et que je ne connais
pas avec certitude, seront intercalées et séparées seulement à l’aide
de caractères nets tirés des descriptions.
Je rappelle que, pour l’étude de ce genre, ce sont les (par suite
de la diversité de structure et d’entaillement de leur prothorax) qui
présentent de sérieux caractères et qu’il faut étudier tout d’abord;
les Q®, a\ant cet organe non particulier, d'ordinaire simplement
sinué latéralement, se ressemblent parfois beaucoup et la coloration
servira presque seule à les identifier dans certains cas.
1 Forme plus ou moins allongée (1); suture non bordée de
noir; élytres plus ou moins subparallèles, non, ou à peine,
élargis en arrière, non rebordés, ou munis d’un faible
lEbOPE To ne SEC SET RE M TN OR IR
1” Forme très large; suture bordée de noir; élytres distincte-
ment élargis en arrière et largement explanés. (Espèce
entièrement noire sauf le prothorax testacé-rougeûtre et
une large bande médiane-testacée, isolée de la suture, sur
chaque élytre.) Long. 6-6,5 mill. — Caraça et Val du Rio-
Pardo (ex GOUNELLE) 2 Essen une)
2 Une macule humérale, ou fascie basale, sur les élytres . . 4
2" Elytres entièrement testacées, à l’exception d’une macule
apicale foncée : 2.747 ES ER RENE
3 Pattes en majeure partie foncées, d'ordinaire avec seule-
ment la base des cuisses testacée. Long. 7 mill. — Rio de
Janeiro 5. 4 6 2 NO PT ES AE DA CEE
(1) BLaNCHARD dans ses descriptions du voyage d'ORBIGNY ne mentionnant pas
la forme du corps des espèces qu'il décrit, je dois en conclure qu'elles présentent
toutes une forme analogue, c'est-à-dire l'ordinaire plus ou moins allongée ; je
ne serai cependant pas éloigné de croire que /æta pourrait bien être voisin de
mon /atissima, par prudence je ne le ferai pas figurer dans mon synopsis.
CL'C TAN ENT
7
3! Pattes entièrement testacées avec seulement les tarses en
partie obscurcis. Long. 6 mill. — Caraça, dans l'Etat de
Minas Géraez (ex GOUNELLE) . . . . . . brevinotata Pic
4 Elytres étroitement testacés sur leur milieu, autrement dit
foncés avec une bande médiane testacée . , . ÿ
4' Elytres largement testacés sur leur milieu, A nnEne dit
testacés et maculés de foncé peu AE à la base et
AU SO ENMREL EN este RL SN Lt
> Prothorax étroitement, ou ue one sur le
disque chez 4; chez © le prothorax, plus ou moins trans-
versal, est faiblement échancré ou sinué au moins latéra-
lement ; macule apicale foncée des ‘ue Gr
SOMICAMESVETSORELCE UE ART, het 6
o' Prothorax fortement et largement creusé sur É ne au
moins chez Ççj'; chez © le prothorax, très transversal, est
distinctement biéchancré sur les côtés en arrière; macule
apicale foncée des élytres large, remontant un peu en
avant. Long. 6-6,5 mill. — Rio de Janeiro
quadrimaculata REDT
6 Tête entièrement noire; prothorax à simple dépression
discale, et à appendice postérieur latéral bifide. Long.
6-6,5 mill. — Caraça (ex GOUNELLE) : . . . distincta Pic
6’ Tête noire, marquée antérieurement de testacé; prothorax à
sillon discal net, et à appendice postérieur latéral parais-
sant simple. Long.7 mill. — Etatde Sao Paulo, sulcata Pic (1)
7 Fascie élytrale testacée transverse, subsinuée ; tête et pattes
plus ou moins noires; f prothorax distinctement et lar-
gement impressionné sur le disque, et lobe postérieur
moins grêle. Long. 5 mill. — Etat de Sao Paulo (ex Gou-
NE) Le 1 02 : : : 1,5 A MARNE SPe
7! Fascie élytrale Eee un nn see en avant, tête et
pattes, sauf les tarses, d’un testacé-rougeâtre; s protho-
rax faiblement impressionné sur le disque, à lobe posté-
rieur grêle et long. Long.6 mill. = Caraça (ex GOUNELLE).
fasciata Prc
En intercalant amaena BLANCH., qui m'est inconnu en nature, la
fin de mon tableau devra être modifié de la façon suivante :
7 Pattes testacées, parfois avec les tarses obscurs. . . 8
7! Pattes foncées, sauf la base des cuisses et les tibias en te
RÉRMOES ON ONE MN CMP 0 En € 1. vicina PIC
(1) Je rapporte provisoirement à cette espèce à titre de variété, sous le nom
de brevimaculata, une 9, originaire de Caraça, dont les élytres sont assez large -
ment marqués de foncé à l'extrémité mais qui ne présentent qu'une petite
macule humérale de cette même coloration.
)
8 Pattesentièrementtestacées; 'prothorax muni d’une longue
pointe dirigée en arrière devant la base (ex description).
Long. 6 mill. — Brésil. : . . . . . amaena BLANCH:.
8 Pattes testacées avec les tarses obscurs; prothorax muni
près de la base d’un appendice bidenté au sommet.
Long:6 mi." ON SUCRE PRES ER NS NS CT TETE
Je terminerai cet article en donnant quelques notes descriptives
sur les nouveautés latissima et vicina, et quelques renseignements
sur différentes espèces de coloration analogue, non comprises dans
le tableau ci-dessus, soit parce que je ne les connais pas avec assez
de certitude pour en parler, soit parce qu’elles ne sont pas décrites
du Brésil.
Silis latissima mihi se rapproche beaucoup de lata Pic, égale-
ment du Brésil, le prothorax chez paraît un peu moins entaillé
postérieurement, la forme du corps est plus trapue, enfin le système
de coloration des élvtres est différent, mais il ne serait pas impos-
sible que cette forme soit une simple modification extrême de
lata Pic.
Silis vicina mihi est modérément allongé, ün peu brillant, son
prothorax assez large est muni latéralement d’une forte dent
médiane et postérieurement d’un lobe long, subtronqué au sommet.
Le Silis læta BLANCHARD /Voy. d'ORBIGNY, p. 108), de Rio de
Janeiro, est noir avec le prothorax très large, rougeàtre, les élvtres
sont noirs à fascie médiane ondulée d’un flave pâle.
Le Silis tricolor GUERIN /Ic. Règn. Anim., p. 47), du Brésil, pré-
sente sur les élytres une macule blanche médiane et discale sur
coloration foncière noire, et ainsi se distingue facilement des espèces
à bandes testacées. |
REDTENBACHER (Reise Novara, IT, p. 105), a décrit de Rio de
Janeiro le Silis viltigera, que je ne connais pas, qui paraît être
très particulier, d’après la description, ses élytres étant fauves et
ornés d’une bande longitudinale noire partant de la base et
atteignant l'extrémité.
De l'Amérique centrale sont décrites quelques espèces de
coloration voisine, ou analogue, tels que : basalis GorH. (dont les
élytres sont noirs avec la base testacée), diversa GôRH. et combusta
GorH. (à prothiorax testacé et élytres d’ordinaire au moins plus ou
moins largement noirs en arrière) et varians Gorx. (à prothorax
testacé, maculé de foncé).
pel D' Achille Griflini
(R Istituto lecnico di Genova, Italia)
La R. Società Entomologica del Belgio volle cortesemente pubbli-
care nel volume XY delle sue Memorie (1908) le mie osservazioni
sulle Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia Naturale in
k Bruxelles, pel eui studio il S' 'SEVERIN si era gentilmente à me
_rivolto. PRE
_Nell’ ultima parte (VI) di quelle mie osservazioni ho già accen-
nato che ricevetti in seguito dallo stesso S' SEVERIN un invio supple-
mentare di alcune altre Phasgonouridæ africane del suo Museo.
_ Inoltre, qualche mese più tardi, egli mi comunico anche le Phas-
gonouridæ del Musée du cos pure di Bruxelles, a me rivolgen-
dosi per la loro determinazione.
In questo nuovo materiale scientifico ho ritrovato alcune specie
_ già osservate nelle prime collezioni statemi inviate, e fra queste
anche talune da me descritte, inoltre ho trovato qualche specie e
sottospecie nuova, con esemplari di qualcuna poco nota che permet-
_ tono di completarne la diagnosi o di farne meglio conoscere i
_ caratteri o la variazione.
Ho pertanto riunito nelle presenti pa:ine le descrizioni e le
osservazioni che credetti più interessanti, sopra le più notevoli di
queste Phasgonouridæ del Congo, appartenenti in parte al Musée
du Congo e in parte al Musée R. d'Histoire Naturelle di Bruxelles
(invio supplementare.
LES Quanto riguardava le poche specie della famiglia Gryllacridæ fu
Le già da me pubblicato in una mia recente nola (6), nella quale ho
14
7 _ parlalo anche dei Grillacridi indo-malesi del Museo di Storia Natu-
de _ rale di Braxelles; quindi per questa famiglia non faccio che citare
484 qui semplicemente le mie descrizioni, senza ripeterle.
Delle altre famiglie : Phaneropteridæ, Mecopodidæ, Pseudophyl-
lidæ, Conocephalidæ, Sagidæ, Stenopelmatidæ, qui considerate,
certo l’ultima ab ba fornito in queste collezioni la
- specie più rimarchevole ed inaspettata, prima specie africana di un
genere quasi esclusivamente americano, notevolissima per {anti
caratteri.
Mi sia permesso di ringraziare le. Direzioni dei Musei di Bruxelles
ed il S' SEVERIN, che vollero darmi tanta prova di stima, confidan-
domi le importanti loro collezioni,.e la R. Società Entomologica del
Belgio che gentilmente pubblica nei suoi volumi le mieoss ervazioni.
10
In pari tempo mando un ringraziamento anche alla Direzione del
Museo Civico di Storia Naturale di Genova, che mi ha fornito, come
sempre, validi mezzi di studio anche per queste raccolte. 7
Genova 19 Dicembre 1908.
1 Fam* PHANEROPTERIDAE.
1. — Plangiopsis Schoutedeni GRIFFINI.
©. — Plangiopsis Schoutedeni GRriFFriNt, 1908 (4), p. 218-220.
J (adhuc non descriptus). — Fœminæ simillimus. Margine antico
elytrorum haud sensim nigrato; campo tympanali ut reliqua super-
ficie elytrorum opaco et colorato, vena plicata concolore instructo.
Segmento anali apice leviter sinuato et superne subexcavato.
Lamina supraanali elongato-triangulari, minute rugulosa, et longi-
tudinaliter præcipue basi, in medio impressa. Cercis longis, tere-
tibus, puberulis, sat subtilibus, parum curvatis, apice perparum
incrassatis et obtuse mucronatis. Lamina subgenitali maiuscula,
elongata, convexa, in medio levissime carinulata, ad apicem sub-
constricla, apice.fere truncala, stylis brevibus crassiusculis sat
approximalis.
Longitudo-corporis 77 ee rules
» DÉONOÏT MERE » TiSS
» eLVITOP OM EEE » 44
Latitude, -Felyiror une RARE DEA Al
Longitudo femorum anticorum. . . » 6
» femorum posticorum . . DLALO
» tüibiarum posticarum. . . » 16,8
Typus £ : 1 J ex Leopoldville (Musæi Congensis).
Caput ut in 9, occipite leviter fusco picto. Pronotum ut in 9,
haud anterius brunnescens; puncti duo majores cum sulco Ivræ-
formi confusi. Elytra eodeni modo venosa ut in ©. Alæ vitreæ,
campo apicali triangulari viridicato eodem modo apicem elytrorum
superante.
Pedes, foramina tibiarum anticarum, ut in ©. Femora antica et
intermedia subtus apicem versus margine antico 2-spinuloso;
femora postica pallida, basi parum incrassata, sublus margine
externo -spinuloso.
Sono ben lieto di poter descrivere anche il ' di questa bella
specie che ebbi il piacere di dedicare al D' FL. SCHOUTEDEN.
AT
2. — Arantia spinulosa BRUNNER.
Arantia spinulosa BRUNNER, 1878, Monogr. Phaneropt., Wien,
pag. 137, Tab. IL, fig. 32.
1 ©. — Congo belge.
Questa ® non corrisponde bene alla descrizione originale di
-BRUNNER ma è quasi intermedia fra la. A. spinulosa e la À. fasciata
WALKER (— atrolineata BRUNNER).
= Eccone i caratteri più notevoli :
POBEMOUCIGOEDOTIS, Le 1.27 8 7 mill: :30
» DÉCO US MA EEE NE r » 7,9
» CIMITOCHMT ENT PE » 60
Rando relier Une Zaire Os Le
Longitudo femorum 'anticorum. . . » J
» femorum posticorum . . 1.290
» OVIDUSOLIS MERS ES Te » D,8
Occiput viride. Pronotum viride, melazona transverse albida
fusco-olivaceo cirecumcirca marginata, præcipue costa transversa
supra sinum humeralem perducta infuscata. Elytra punctulis
impressis concoloribus prædita. Femora postica subtus margine
interno spinis sat majoribus 5-6 apice nigris, haud tamen subloba-
ts neque ut in figura BRUNNERI majuseculis, armata. Lamina sub-
genitalis © subtriangularis, convexa.
Gen. Tetraconcha KARrscH.
Su questo genere il prof. BozivarR ha pubblicato nel 1906 una
nota intitolata : « El género Tetraconcha KARSCH », Boletin Soc.
Españ. Historia Natural, Madrid, Tomo VI, n. 5.
In tale nota egli mantiene la sinonimia fra questo genere ed il
gen. Tellidia da lui stabilito nel 1893 (1, p. 177-178).
To credo pero che il gruppo Tellidia possa essere almeno man-
tenuto come sottogenere, comprendendo le specie dalle zampe
molto lunghe e sotlili, come la 7. longipes descritta dallo stesso
Bozrvar (1, pag. 178, Tab. 1, fig. 9-10) e la nuova specie che ora
descrivo : |
3. Tetraconcha (Tellidia) Banzyvilliana, n. sp.
®. — T. longipedi BoLivAR proxima, tamen pedibus elytrisque
longioribus, ovipositore haud serrulato, nonnullis aliis notis, nec-
non colore valde differens. Obscure virescens, valde nigro et fusco
varia : geniculis omnibus nigratis, tibiis subtus nigris, tarsis nigra-
12
üis; elytris nigro-fuscis venulis creberrimis subtiliter flavidis necnon
campo antico (infero in quiete) in dimidio apicali toto flavido.
Longitudo Corporate
» PEOÉOLE TR TEEN Er RER" » 4,6
» CLTICOTUAL ES A PRE ME ARE » 34
» femorum anlicorum . . . » 10,9
» femorum intermediorum . » 14,6
» femorum posticorum . . »” +26,
» tibiarum posticarum. . . ES 1 À
» OVIPOSLHOTIS ITEM TE RTS » 2,4
Typus : 1 9 (Musæi Congensis) indicationem sequentem gerens :
« Banzyville, n. 160, n. 1, Kusoro (nom indigène) ».
Caput sat parvum. Fastigium verticis articulo primo antennarum
æquilatum, apice distincte et profunde sulcatum. Frons utrinque
verticaliter impressa. Antennæ nigræ : palpi et dimidium apicale
clypei pallida; cæterum caput valde fusco umbratum, præcipue
vertex, frons utrinque et genæ sub oculis.
Pronotum sat parvum, margine antico leviter sinuato, lobo
postico sat bene rotundato, sulculo longitudinali tenui, sulco medio
lyræformi oplime expresso, obscurato et posterius subtiliter conti-
nuato, sulco transverso postico modico. Lobi laterales modice
longiores quam altiores, margine infero mullo minus quam in
figura BOrIVARI supra coxas anticäs sinuato, sinu humerali multo
magis expresso, altitudine postice quam antice mullo minus
majore.
Margo anticus pronoti post utrumque oculum et margo posticus
cireum utrumque sinum humeralem nigrati. In utroque lobo
laterali macula magna fusca irregularis adest, a margine antico
sejuncla, cum margine postico conjuncta, ibique dilutior.
Pleuræ et coxæ nigratæ. Coxæ anticæ fere inermes. Pedes longi,
4 antici viridi-fusci, femoribus subtus obscurioribus; femora postica
pallidiora et subtus non infuscata. Geniculi omnes nigrati. Tibiæ
præcipue apicem versus fuscæ, omnes latere infero toto nigratæ ;
tarsi nigricantes.
Femora antica et intermedia subtus margine antico 8 10 spinu-
loso, spinulis nigris. Femora postica basi parum incrassata, subtus
apicem versus tantum 1-2 spinulosa. Tibiæ omnes supra sulcatæ :
anticæ foraminibus utrinque rimatis, superne postice lantum
1- spinulosæ : tibiæ intermediæ superne antice posticeque 2-spinu-
losæ ; omnes subtus plurispinulosæ. Tibiæ posticæ femoribus
longiores.
Elytra parum lata, nigro-fusca, vena radiali postica nigro-fusca,
cæterum venis venulisque omnibus subtilibus creberrimis flavidis ;
ars : -tadialis (campus anlicus, seu in quiele inferus) in dimidio
“apicali tota pulcherrime flavida, hoc colore ibi cum radio et cum
margine externo contiguo, fere usque ad apicem, dum basim versus
in reticulum venularam flavidarum partim dissolvitur.
Alæ infumatæ, parte apicali prominula (circiter mill. 5,5 longa)
Fe coriacea, fusca, venulis crebris maxima parte flavidis.
2 c Abdomen pallidum (an decoloratum ?). Ovipositor parvus, acumi-
_ natus, apice levissime incurvo, nec supra neque subtus serrulatus.
À Lamina subgenitalis posterius rotundata, apice minime sinuata.
22 Fam. MECOPODIDÆ.
4. — Corycus Karschi KrAUss.
A conferma di quanto ho scritto a proposito di questa specie
(4 pag. 37-39) asserendo che il C. præmorsus Krauss non è aitro
che la © del C. Karschi, ho trovato nell’ invio supplementare
fattomi dal Musée Roy. d'Histoire Naturelle di Bruxelles, altri
7 esemplari, tutti colla indicazione : Mange, Kassaï (FERRY).
Di questi 7 esemplari, 4 sono & /C. Karschi] e 3 sono © /C. præ-
imorsus).
3 Fam? PSEUDOPHYLLIDÆ.
— Cymatomera argillata KArscH.
Nelle collezioni del Musée du Congo esistono tre esemplari recanti
l’indicazione : LEMAIRE : Exped. Katanga.
Di questi tre esemplari due sono © di colorazione normale.
L’altro è un in cui la terza parte basale delle elitre è di colore
nerastro; questo colore cessa poi bruscamente senza sfumature
verso la tinta grigio-terrea delle restante superficie delle elitre.
Il colore nerastro, nella parte basale che occupa, lascia un pô di
tinta giallastro-terrea scoperta sul campo timpanale e presso lorlo
basale esterno (anteriore).
6. — Cymatomera Lameerei GRIFFINI.
®. — Cymatomera Lameerei GRIFFINT, 1908 (4), pag. 44-46.
Di questa specie esiste un ’altra © nelle collezioni del Musée du
Congo, coll’ indicazione : Exp. Katanga (LEMAIRE).
Ë un pù più grande del tipo, e fornita di elitre più allungate :
inoltre presenta qualche leggera variazione di colorazione.
14
Eccone le principali dimensioni :
Lünghezza delCOrTpo ee M Pl s
» del'DTONOIOP AMENER » re
» HE CLIPÉR NA RE TRE AX » 99
» dei femori anteriori . . D 4700
» dei femori posteriori . . » 14
» dell SOVDpoSIOre PET » 16
Fronte come nel tipo. Antenne fittamente ma irregolarmente
anellate e variegate di nero. I tubercoletti del pronoto sono alquanto
più irregolarmente disposti; la lamina della metazona è come nel
tipo. La fascia longitudinale dorsale del pronoto è meno oscura,
marginata perd di nero, e tutta punteggiata e screziata di nero. La
colorazione delle elitre e delle zampe è come nel tipo.
Un terzo esemplare © molto simile esiste pure nell’ invio supple-
mentare fattomi dal Musée R. d'Histoire Naturelle, e pur esso
recante l’indicazione : LEMAIRE, Exp. Katanga.
7. — Pantecphylus cerambycinus KArsCH.
Subsp. major m.
©. — A specie typica differt præcipue : statura maiore, lobo
antico pronoti elevatiore, basi magis constricto, spinis omnibus
evolutioribus, et præcipue femoribus anticis et intermediis superne
haud teretibus inermibus sed superne utrinque distincte carinulatis,
ibique utrinque spinis validis 6-7 armatis, necnon femoribus posticis
carina supera tota acute multispinosa atque ad apicem extus
superne spinis pluribus præditis.
Pongitudo corporis emilie 31
» DÉOMOHARCEM SENTE » 14,2
» CIVMITODUNT ER ». 31 —32
» femorum anticorum . » 11,8 — 12,4
» femorum intermediorum » 1 — 12
» femorum posticorum » 18,5 — 18,9
» OVIDOSIONIS es » 17,5 — 18,2
Habitat : Mayumbe (CABRA).
Typi : 2 © (Musæi Congensis).
Color ut in specie, parum pallidior, occipite et genis irregulariter
pallidiuscule reticulato-lineatis; elytris maculis incertis pluribus
haud definitis præditis. Spinæ inferæ femorum et spinæ tibiarum
fortiores quam in specie. Ovipositor apice minus incurvus et leviter
angustiusculus. Pronotum a latere visum lobo antico supero valde
evolutiore, lobo postico leviter magis producto, sinu humerali non
ie
%,
RCA
k
15
distincto (dum in specie sinus humeralis, quamvis parum, distin-
guitur). Macula humeralis pallida elytroram interdum adest ut in
specie. À
Già BRUNNER nella sua Monografia (3, pag. 98), a proposito del
P. cerambycinus KARSCH, unica specie finora ammessa del genere,
scriveva : «Ich bin im Zweifel, ob nicht zwei Species gemischt
sind ».
Ora, la distinzione fra questa forma a quella specifica tipica, di
cui pure ho sott’ occhi alcuni esemplari, mi pare si deva fare.
Resta a vedersi se si pud dare valore specifico a questa forma, la
quale potrebbe essere solamente una forma maggiore della specie
stessa.
La descrizione originale di KArscH (8, pag. 99) certo allude a
quella forma che io considero come specie tipica, cioè a quella coi
femori superiormente inermi. Veggansi infalti le espressioni dello
stesso KARSGH : € Femoribus anticis superne teretibus : femoribus
intermediis superne teretibus : femoribus posticis superne planis. »
41 Fam? CONOCEPHALIDÆ.
8. — Pseudorhynchus lanceolatus (FABr.) KiIrBY.
Pseudorhynchus hastatus BOLIVAR, REDT.
Fra i vari esemplari del Musée du Congo esiste una © etichettata :
&« LEMAIRE, Exp. Katanga », la quale è distintissima pel colore tutto
nero del capo, dei femori e delle tibie, e pel colore nerastro del
pronoto. Le sue elitre e le sue ali volgono al grigio.
Ë probabilmente un esemplare quasi melanico. Anomalie consi-
mili di colorazione si verificano talora anche in altri conocefalidi,
per esempio nel comune Homorocoryphus nitidulus (Scop.).
I generi Lanista Boriv. e Plastocorypha Karscu.
lo credo che questi due generi possano formarne uno solo. Infatti
le specie dell’uno e dell’altro hanno tutte un facies estremamente
simile. L’unica differenza sta nel prolungamento del vertice del capo,
il quale in entrambi i generi ha la propria base contigua inferior-
mente coll’apice della fronte, e che poi più innanzi nel gen. Lanista
non è dentato inferiormente o lo à in modo indeciso, piuttosto
soltanto tumido, mentre nel gen. Plastocorypha è dentato in modo
piu o meno Cospicuo.
16
9. — Lanista crassicollis Bouv.
{ Lanista crassicollis BoLIvAR 1906 (2), pag. 368.
Riferisco a questa specie un del Museo del Congo, recante
l’indicazione : Banzyville n. 157. — n. 1; Mogninokwon (nom
indigène).
Corrisponde bene alla breve descrizione di Borivar. Merita perd
sieno aggiunti i seguenti caratteri, forse in parte individuali.
Mandibulæ nigræ. Margines fastigii verticis a supero visi haud
fusci. Clypeus et labrura flavida. Vena plicata campi tympanalis
elytri sinistri «j fusca. Pedes concolores : apex femorum posticorum
et apex tibiarum posticarum tantum indistincte dilute infuseata.
Femora posticasubtus inargine externo 10-11 spinuloso, margine
interno apicem versus tantum 1-spinuloso.
LongitudO :COrpos AT EEE EE AnneeSS
» St RO RS Pt LE DC
» DrONO LE 7 RO RRRRESSS DE
» CIVICOUN ÉRRS RERE » 4%
» femorum anticorum . . DAS 4
» femorum posticorum . » 18
Latitudo pronoti (postice) . . . Dee
10. — Plastocorypha vandikana KARsCH.
Una © di questa specie, racolta col di Lanista crassicollis sopra
citato, ed egualmente etichettata. Musée du Congo.
Ë tanta la somiglianza fra le Laniste e le Plastocoryfe, che questa
poteva sembrare a prima vista la © del maschio suddetto. Ma il
prolungamento del vertice inferiormente fortemente dentato, le
mandibole pallide, 1 femori inferiormente neri, le antenne nere
(eccettuati i primi due articoli) sono caratteri che non rendono
dubbia la sua determinazione.
Questa © corrisponde perfettamente ai ' della stessa specie da me
studiati nelle collezioni del Musée R. d'Histoire naturelle di
Bruxelles (4, pag. 56).
11. — Plastocorypha nigrifrons (Repr).
© Pseudorhynchus nigrifrons REDTENB) 1891 (10), pag. 54-55.
llastocorypha nigrifrons KARNY 1906 (7), pag. 17.
d, $ Plastocorypha nigrifrons LoLIvAR 1906 (2), pag. 370-371.
Non conosco esemplari tipici di questa specie, che deve essere
distinta dalla precedente pel modo di colorazione dei femori e
fors’anche delle parti sternali.
Un ed una © delle collezioni del Musée du Congo vanno certo
istinti almeno come sottospecie, e cosi li descrivo :
Re ERA Subsp. Cabrai m.
d', &. A specie typica (secundum descriptiones auctorum) differt
slatura maiore, femoribus magis spinosis, fronte tantum castanea,
et pluribus nolis sequentibus :
Ë d e
PORSrUAOIEGPDOTIS ., 2%... null 40 497
» MP EUD e R E t che » 3,4 4
» LRU NB 1 1 PORN PAPE EU pan t12.6: 4198
» SLYETOFEMN ET, » 44 45,1
» femorum anticorum . » 10,2 12
» femorum posticorum . p.920; 28:95
» OPIDOSITORISS 24 27 » — 19,2
Hab. : Mayumbe (CABRA).
Typi :1 J'eti © (Musæi congensis).
_ Corpus statura maiore, robusta. Caput crassiusculum. Antennæ
ut in specie. Fastigium verticis longius, acuminatum, supra sub-
tusque pallidum, subtus grosse dentatum. Frons utriusque sexus
dilute castanea : sutura clypeo-frontali tantum nigrata. Rugositas
frontis e punctis subrotundis impressis sat regularibus confecta,
dum in PI. vandikana magis transversa, corrugata, irregularis.
Clypeus et mandibulæ (excepto hujus apice) testacea. Labrum 9
etiam testaceum; labrum j saturatius ferrugineum.
Pronotum fortius punctatum, ante metazonam leviter constric-
tum, metazona © posterius fere truncata. Lobi laterales haud nigro
limbati, neque in angulo postico nigro maculati, sed tantum supra
coxas anticas incerte fusco nebulosi. Sterna utin specie.
- Elytra et tympanum elytrorum ç'utin specie (secundum descrip-
tiones auctorum).
Femora antica subtus margine antico 5-spinoso, margine postico
1-spinuloso vel mutico; apex femorum anticorum breviter nigratus.
Femora intermedia per 2/3 partes basales (©) vel per 3/4 partes
basales (7% fusco-nigra, apice pallide flavido-testacea ; subtus mar-
gine antico 5-spinoso. Tibiæ anticæ testaceæ, sub foraminibus late-
raliter parum infuscatæ., Tibiæ intermediæ pallide flavido-testaceæ,
ad apicem ferrugineæ et ante partem apicalem ferrugineam leviter
infuscatæ.
Femora postica dimidio basali fusco-nigra, dimidio apicali pallide
flavido-lestacea, hoc colore superne magis antrorsum extenso;
subtus margine externo 9-10 spinoso, margine interno 1-2 spinu-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 11 1909. 2
18
loso. Tibiæ posticæ basi testaceæ, apicem versus ferrugineæ, his
coloribus uno in alteram transeuntibus.
Segmentum anale 'incisum ; segmentum anale © apice excavato-
inciso, utrinque triangulariter producto. Cerci <'trassiusculi, apice
mucrone unciforme armali. Lamina subgenitalis ' apice leviter et
latiuscule rotundato-emarginala. Ovipositor basi haud infuscatus.
12. Homorocoryphus Lemairei n. sp.
Homorocoryphus inalatus GRIFFINT olim, in l'tteris.
©. Species multis nolis miranda; apud 1. macroxiphum locanda.
Flavicans vel leviter fusco-griseus : elytris brevibus concoloribus,
acuminatis, apicem abdominis haud attingentibus, septimum vel
sextum tantum segmentum abdominale attingentibus, alis sub-
nullis ; fastigio verticis pyriforme, ante apicem sensim coarctato;
ovipositore longissimo, subrecto.
Hab. : Tanganyka.
Typi: A. —19(R. Musæi Hist. Natur. Bruxellensis) sine pedibus
posticis. Katanga (LEMAIRE).
B. — 1 © (Musæi Congensis) Katanga (LEMAIRE).
A. 53
Longitudorcorporis Rte nnlleSs:55602
» TASSE "EE RER ON ere Dr D) 2200
» DTONDILE ESA RCE RSA © DR 7
» VIOLE RER » 243.5: 4679
» femorum anticorum. . DR ST
» femorum posticorum . DE 21.1 :
» OVIDOSIIOTIS MM ANR. » oÙ A
Statura sat robusta. Elongatiusculus.
Specimen À maior, elytris brevioribus, oviposilore longiore;
flavicans, capite maculis plurimis dilute brunneis irregularibus,
indefinitis, praedito.
Specimen B parum minor, elytris longioribus; leviter fusco-
griseus, parte infera frontis transverse flavicante, hoc colom superne
in medio angulatim producto.
Caput distincte conicum': superne regulariter attenuatum. Fasti-
gium verticis subelongatum, sat latum, distincte pyriforme, basi
crassiusculum, ante apicem sat distincte coarctatum, summo apice
rotundatum, subtus basi crasse et breviter dentatum, ibique cum
fastigio frontis contiguum.
Frons sat nitida, in medio et inferius depressa, punctulis impres-
+
ucis in med io o speciminis B melius distinctis, Dre, Clypeus
labrum ! modica : mandibule robustæ, curveæ.
_ Pars apicalis et pars infera tota fastigii verticis pallidiuscuia, fla-
vicans. Labrum flavidum ; mandibulæ apice tantum nigratæ. Occi-
put et vertex in specimine A incerte dilute brunneo irrorata,
nebulosa; genæ et frons, præcipue superne, maculis irregularibus
pluribus brunneis parum definitis prædite. Specimen B occipite
et vertice griseis concoloribus..
Pronotum elongatiusculum, totum crebre rugulosum : eius pars
supera posterius rminime ampliala, margine antico in medio subsi-
nuato, margine postico subtruncato, in medio tamen levissime pro-
minulo et lateribus sat rotundatis. Sulcus transversus anticus
distinctus : post eum sulcus medius parvus breviter sagittiformis
adest optime distinctus. Lobi laterales multo longiores quam
altiores, anterius rotundato deflexi, posterius angulo obtuso deflexi;
plus quam dorsum rugulosi; postice leviter altiores; margine
antico valde obliquo, angulo antico latissime rotundato, margine
infero ante coxas anticas subsinuato, angulo infero postico leviter
expresso, parte postica late rotundata, sinu humerali parvo.
- Elytra parva vel modica, apicem abdominis numquam attingentia,
fere elongato-triangularia, apice acuta, apicem sexti vel septimi
seementi abdominalis tantum attingentia ; basi sat incumbentia, in
tertia parte apicali tantum contigua vel breviter divisa; cum
corpore concoloria, crebre minute reticulata, venis omnibus regu-
lariter expressis, venis radialibus in verticibus ipsis apicalibus
exeuntibus.
Pedes concolores, graciles. Femora antica inermia : femora inter-
media apicem versus margine antico 2-spinuloso (raro 1-spinuloso).
Tibiæ anticæ foraminibus rimatis, subtus utrinque spinulis paucis
et parvis præditæ. Femora postica perparum incrassata, subtus
margine externo apicem versus 4-5 spinuloso, margine interno 6-7
spinuloso. Tibiæ posticæ pallidiores, superne post basim utrinque
puncto nigro distincto ornatæ.
Segmentum abdominale dorsale ultimum sinuatum, utrinque fere
lobatum. Lamina supraanalis © in medio acute incisa, lobis triangu-
laribus apice attenuatis, acutis. Cerci modici, recti. Appendiculus
brevis, acute AE inter cercos sub lamina supraanali
conspicitur.
Ovipositor longissimus, rectus, basi tantum levissime curvatus :
lateribus longitudinaliter sulcatis, apice acuto. — Lamina subgeni-
talis sat elongata, ad apicem attenuata, lateribus subconcavis, sed
apice transverse truncato et minime sinuato, basi longitudinaliter in
medio subprominula.
20
13. — Homorocoryphus assimilis KARNY.
©. — Homorocoryphus assimilis KARNY 1906 (7), pag. 48.
Subsp. persimilis m
, ?.— Homorocorypho assimili KARNY Brasiliæ incolæ similli-
mus, secundum descriptionem auctoris ægre distinguendus.
Virescens. Fastigium verticis subglobosum, concolor, subtus pal-
lidius. Mandibulæ ferrugineæ (j) vel testaceæ (©). Pronotum sulco
transverso primo distincto, margine postico modice rotundato ((j')
vel rotundalo-truncato (©), tuberculum minutum in medium
gerente : lobi laterales angulis in © subdistinctis, margine infero
recto, obliquo, postico roltundalo, sinu humerali distincto.
Elytra longa, angusta, in © longiora et angustiora, apice rotun-
dato-acuminata, sparse dilute fusco-punctata. Femora antica subtus
mutica : femora intermedia subtus mutica, raro spinula subapicali
1 prædita. Femora postica basi parum incrassata, subtus spinulis
concoloribus basi haud fusco punctatis in margine externo 4 5,
© 7-8, in margine interno 7-9, instructa. Tibiæ anticæ anterius
inter foramina nigratæ. Tibiæ intermediæ et posticæ basi utrinque
puncto nigro ornatæ.
Ovipositor perlongus, femoribus postieis longior,apicem elytrorum
sat superans, reclus, haud dilatatus, valvulis superis apice subtus
nigrato. Lamina subgenitalis © longior quam latior, subcompressa,
in medio longitudinaliter leviter carinulata, apicem versus sub-
constricla, apice sensim rursus latiuscula, utrinque angulata, in
medio leviter sinuata.
Lamina supraanalis transversa, utrinque acute angulata, in
medio excavata. Cerci crassi, apice intus mucronali.
Ch ?
Éonesitudo corporis Hem 31
» fASUIST Se LR 25) 1 1
» DLOROLE 5200 ER D) 8,1 re)
» ELVITOT UN ER eND 45,6 "50
» femorum posticorum » 25 27
» OMLPOSIONIS RE 2) ce 34,9
Typi : 1 © (Musæi Congensis) indicationem : «€ Vivi 12-6-82,
PECHUEL » gerens.
1 J' (eiusdem Musæi) indicationem : € Léo-Stanleyville, WEYxNSs »
gerens.
14. — Anisoptera guineensis (REDT.).
Due © del Museo del Congo, provenienti dal Kassaï, corrispondono
meglio alla descrizione di REDTENBACHER, avendo le elitre lunghe
EE
À zione : « Don te Iringui » ha i rer più vivaci e le elitre
_ lunghe 7 mill., come quella del Musée R. d'Histoire Naturelle di -
_ Bruxelles, di cui ho già fatto cenno (4, pag. 69).
15. — Hexacentrus Karnyi n. sp.
. —- Apud 7. inflatum locandus, a quo differt pluribus notis,
pricipue statura sensim minore, pedibus gracilioribus, femoribus
anticis et intermediis subtus fere inermibus, tantum in margine
antico spinulis minimis concoloribus ægre distinguendis 45 pri-
ditis, necnon pronoti forma elongatiore, lobo postico ovaliter
_ produeto.
ONCTIUTO COPDOMES,. 1: M0 er mil- 419
» DÉCOR LUE Nr ND te)
_» LÉGER EE der Ty 24
» -femorum anticorum . . » 7,2
» femorum posticorum . » 17
[Habitat : Tanganvyika.
Typus : 1 J(Musæi Congensis), leviter læsus. e Katanga (LEMAIRE).
Color speciminis typici griseus leviter fuscus.
Caput fronte minus quam in A. inflalo elongata et reclinala ;
antennæ ut in illa specie nigro annulatæ.
Pronotum longius, superne fascia ferruginea flavido et fusco
varia ornatum : haec fascia anterius fusco marginata, caliciformis,
in mesozona cordiformis, in metazona dilatata, crebre infuscata,
sed multo ante marginem posticum melazonæ transverse limitata,
ramum medium irregularem tantum ad medium apicis metazonæ
emittens. Dorsum metazonæ fortiter et sat crebre rugulosum.
Metazona ovaliter posterius producta (dum in Z1. inflalo brevis et
fere truncata), margine-optime arcuato.
Propter metazonam productam lobi laterales videntur margine
postico magis elongato, magisque subconcavo
Elytra inflata : tympano ut in Æ. inflato subquadrato, vena
incrassata transversa fusco maculata, a metazona pronoti partim
obtecta; venulis posticis tympanum sequentibus haud subregu-
lariter ut in Z1. inflato versus marginem posticum ductis. Pars post-
tympanalis elytrorum videtur quam in H. inflato brevior, tamen
apex elytrorum in typo est læsus.
Pedes graciliores, femoribus omnibus gracilibus ; tibiis anticis
conchis valde adpressis.
Femora antica subtus extus inermia vel forsan sub lente incerte
unispinulosa, intus spinulis minimis ægre distinguendis, concolo-
29 -
ribus, circiter à armala. Femora intermedia subtus intus inermia,
exlus spinulis minimis ægre distinguendis, concoloribus, 4 armata.
Lobi geniculares utin 11. inflato. Tibiæ anticæ et intermediæ subtus
utrinque spinis 6, basi fusco-punctatis, præditæ : tibiæ intermediæ
superne basi bispinosæ.
Femora postica basi parum incrassata, subtus utrinque plurispi-
nulosa, spinulis parvis, concoloribus. Tibiæ posticæ ut in Æ.inflato.
Tarsi omnes articulo tertio superne basi nigrato.
Genilalia cireiter ut in 7. inflalo, stylis laminæ subgenitalis
‘brevioribus et minus subtilibus.
Ho dedicata questa specie al distinto entomologo H. KaARNY, dili-
gente revisore dei Conocefalidi.
5° Fam? SAGIDÆ.
16. — Clonia vittata (THUNB).
Clonia maculosa (\WALK.) SAUSSURE, 1888 (11), pag. 146-147.
Clonia vittata KirBy 1906 (9), pag. 226.
Riferisço non senza dubbio a questa specia una 9, priva di zampe
posteriori; e due larve del Musée du Con,o, recanti l’indicazione :
€ LEMAIRE : Exp. Katanga. »
La © adulta corrisponde abbastanza alla descrizione di Se ni
ma ha statura maggiore, ha l’ovopositore piü corto, le elitre pi
lunghe, 1 femori anteriori e medi con 9-10 spine inferiormente su
ciascun margine.
Le sue dimensioni principali sono le seguenti :
Lunghezz2:delNcorpe: eee Re nl tt
» del pronoioe rares » 9
» déllécéliire" serre er D NOT
» ele TES RAR ae » - 64
» dei femori anteriori . . » 20,8
» dell’ovopositore- ste » 29
Certo questa non & la © della Clonia Wahlbergi SrAL, della quale
specie ho fallo conoscere appunto la © secondo un esemplare
raccolto dal Rev. ALLA che descrissi nel 1897 (1).
(1) À. GRIFFINI. Zutorno ad alcuni Ortotteri raccolli dal Rev. L. alla a Kazun-
gula (Alto Zamberi). Bollett. Musei zool. Anat. comp Torino, vol. XII, n. 290, 1897.
6 Fam* GRYLLACRIDÆ.
17. — Gryllacris brighella GRiIFFINr.
Q Gryllacris brighella Grirrint 1908 (4), pag. 22-24, — GRiFFINI
1908 (5), pag. 9-10.
Gryllacris brighella GRrirriNr 1908 (6), pag. T80- 182.
Le collezioni del Musée du Congo contenevano un di questa
bella specie della quale finora avevo fatlo conoscere solamente la
©. Ho descritto estesamente quel & nella mia pubblicazione sopra
citata.
Habitat : Congo.
* 18. — Gryllacris punctata BRUNNER.
Gryllacris punctataBRr.— GRIFFINI 1908(5), pag. 34 et 37,cum synon.
— GRIFFINI 1908 (6), pag. 182-183.
Una ©. Katanga (LEMAIRE).
Ho Halo notizie di questa 9, rimarchevole pel colore relativa-
mente oscuro del capo, del pronoto e delle zampe, nel sopracitato
ultimo mio lavoro,
19. — Gryliacris africana BRUNNER.
Gryllacris africana Br. — GRrIFFINI 1908 (4), pag. 26-27. — GRIFFINI
1908 (5), pag. 51. — GriFFINi 1908 (6), pag. 183.
Un (j. Iringui (Don LINDEMANS).
Esemplare rimarchevole pel corpo molto nitido, per le elitre
molto pellucide e per l’apice dell’addome superiormente bruno.
20. Gryllacris Fülleborni GRIFFINI.
D, $. — Gryllacris Fülleborni GriFrint, 1908 (5), pag. 52-55.
— GRIFFINI, 1908 (6), pag. 183.
I tipi di questa specie de me descritta appartengono al K. Zoolog.
Museum di Berlinc.
Nelle collezioni del Musée du Congo ho ritrovata una © corri-
\ spondente benissimo al tipo, solamente un poco più piccola; l’ho
ricordata, dandone le dimensioni ed i caratteri più notevoli, nel
sopra citato ultimo mio lavoro.
Habitat : Moero (HECQ).
7: Fam* STENOPELMATIDÆ.
Gen. Anabropsis REHN, 1901.
(Synon. Schoenobates SAUSSURE, BRUNNER, nec BLACKWALL).
Di questo genere che comprende finora specie americane ed una
dubitativamente indicata da Brunner come indiana, vanno aggiunte
2%
a quelle enumerate nel catalogo di Kirby le seguenti tre specie des-
critte da REX durante la pubblicazione di quel catalogo : |
A. marmorata REHN, 1906, Proceed. Acad. Natur. Sciences. Phila-
delphia, 1905, p. 827-830, fig. 16-17 (9). |
[lab. Carrillo, Costa-Rica.
A. costaricensis REHN, 1906, Jbidem, p. 830-832, fig. 18-19 (4)
Hab. Carrillo, Costa-Rica. j
A. tonkinensis REuN, 1906, Zbidemn, 1906, p. 284-287, fig. 5 (Q).
Hab. Tonkin.
Cosi il genere viene arricchito anche di una specie veramente
Asiatica. |
Con grande sorpresa poi ho trovato nelle collezioni del Musée du
Congo uno Stenopelmatide 4 che dopo accurato studio non posso
riferire che al gen. Anabropsis ; la specie è distintissima da tutte le
altre, e per alcuni caratteri meriterebbe forse di formare un genere
separato; per istituire questo sarà perd meglio aspettar di conos-
cerne anche la ©.
Descrivo intanto la nuova specie :
21. Anabropsis Rehni n. sp.
. — Prima species africana hujus generis; forsan typus generis
novi, sine cognitione © tamen haud constituendi.
Statura majore; elvtris alisque ahdomen longe superantibus api-
cemque femorum posticorum etiam superantibus; tibiis anticis et
intermediis haud compressis,neque superne sulcatis; femoribus om-
nibus subtus spinulosis. Fusco et testaceo valde varia. Capite fuscoet
testaceo vario; pronoto subtoto nigro-fusco, circumceirca anguste
sed nitidissime festaceo marginato, atque postice (in metazona)
longitudinaliter fere radiatim testaceo anguste pluries lineato ; pedi-
bus crebre testaceo et fusco variis, geniculis pallescentibus; elytris
majusculis, apice subrotundatis, vitreis, basi et in medio testaceo
tinctis, undique fusco variis; alis infumatis.
Longitudo Corporis- 1 ere leu:
» PÉONOTLES SUR N EAP 9,9
» CLSTEOTUTR EST Re EEE 04,9
Latitudo/max:elytrorume ns 22,5
Longitudo femorum anticorum . . )» 15
» femorum posticorum . . » 39
» tibiarum posticarum . . » 33,9
Habitat : Congo belge,
Typus : 1 4, Musæi Congensis in Bruxelles.
Facies fere decticoides.
MAS z
ee Capat A perpendiculare. Debipat longitudinaliter obtu-
__ sissime sed distincte carinulatum, carinula anterius melius
| expressa, tamen numquam acuta, in fastigium verticis terminata.
Hoc fastigium compressum, articulo primo antennarum fere
dimidio angustius, optime sulcatum, anterius fere verticaliter
declive, cum fastigio frontis anguste sed perfecte contiguum.
Ocelli parum distlincti. Antennæ sat robustæ, articulo primo
subcylindrico tumidulo, tertio longiusculo. Oculi ovato-oblongi,
maiusculi, prominuli. Frons inferius depressiuscula. Clypeus,
labrum, organa buccalia, solito modo confecta, nullis notis memo-
randis prædita.
Pronotum convexum, totum cireumeirca optime limbatum, lobo
postico (metazona) modice sed distincte produclo, margine postico
late rotundato, margine antico rotundato-subtruncato, sulco antico
transverso valliforme, parum conspicuo, superficie levissime
inæquali, metazona in parte antica leviter depressa, posterius sub
convexa. Lobi laterales regulariter rotundatim deflexi, parum
adpressi, tamen fere perpendiculares, sat alti, margine infero
rotundato, postico cum antico parallelo, sinu humerali late rotun-
dato, optime expresso.
Pedes elongati, robustiusculi. Femora omnia superne fere
teretia, subtus sulcata; femora antica margine externo (postico)
mutico, margine interno (antico) bispinuloso; femora intermedia
margine antico unispinuloso, margine postico mutico; femora pos-
tica in dimidio apicali utriusque marginis 5-8 spinulosa. Femora
postica basi valde incrassata, dimidio apicali attenuata, lobis geni-
cularibus ut reliquorum femorum obtusis; extus longitudinaliter
fere usque ad apicem carinulata, carina basi lata et magis rotundata,
et sub carina sulcato-impressa; pars basalis superne supra carinam
transverse striata, fere segmenta 15 regulariter parallela præbens.
Tibiæ anticæ femoribus parum longiores, prismaticæ, hbaud com-
pressæ, superne post basim planæ et medio carinula longitudinali
perductæ : foramina auditus adsunt in utroque latere quamwvis
parum perspicua. Hæc tibi& superne tantum margine interno
spinis duabus et margine externo spinula parva unica apicali ;
subtus utrinque spinis 5 armatæ.
Tibiæ intermediæ femoribus parum longiores, circiter ut anticæ
confectæ, spinis utriusque marginis superi 3, utriusque marginis
inferi 4.
Tibiæ posticæ longæ, superne post basim late sulcatæ, ibique
utrinque spinis 11 armatæ necnon calcare apicali valido; subtus
compressæ, fere teretes, in dimidio apicali spinulis duabus sub-
externis armatæ, apice spinis utrinque 2 necnon calcare infero
utrinque, hoc quam supero leviter breviore. Tarsi omnes com-
pressi, subtus pulvillis instructi.
26
Elytra subvitrea, cireiter in modum Gryllacridarum confecta et
venosa, sine organis stridulationis, apicem versus magis lata, apice
subrotundata, in quiele ut in Gryllacridis disposita. Alæ elytra
haud vel minime superantes, totæ valde infumatæ, venis venulisque
plurimis subtilibus etiam fuscis, venis venulisque tamen campi
antici fortioribus.
Prosternum longe bispinosum ; mesosternum bilobatum, utroque
lobo in spinam longam terelem, haud acutam, producto : metaster-
num bilobum, lobis triangularibus apice acuminatis.
Segmenta analia brevia. Cerci longi, subteretes, villosi, apice
acuti; appendix (valvulæ anales?) furcata leviterincurva inter cercos
ex intimis analibus partibus oriens conspicitur. Lamina subgenitalis
sat magna, apice bilobata, lobis sat distantibus stylos gerentibus,
margine inter 16bos subangulato optime sinuato. Styli articulato
inserti modici, rigidi, recti, subtus sulcati.
Color capitis fusco ettestaceo varius.Occiputet vertex nigro-fusca,
carinula occipitali leviter testacea. Genæ griseo-fuscæ, testaceo irrora-
tæ. Fastigium verticis anterius testaceum ; fastigium frontis flavum:
frons testacea macula magna infera in clypeum continuata nigro-
fusca superne angulo acuto continuata, maculisque lateralibus
superis 2 utrinque sat magnis prædita. Clypeus subtotus nigro-
fuscus; labrum obscure testaceum, basi fuscum. Palpi obseure
testacei. Antennæ testaceæ dilute sed crebre fusco variæ, et annulis
rarioribus testaceis pallidis longe post basim præditæ; articulus
primus subtus et intus nigro-fuscus, secundus basi nigro-maeu-
latus.
Pronotum totum cum lobis lateralibus nigro-fuscum haud niti-
dum, circumcireca sat anguste sed distinctissime et nitide testaceo
limbatum, limbo crassiusculo. Superficies nigro-fusca anterius
incertissime hic illic parvis maculis pallidioribus haud distinguendis
prædita; posterius lineolis testaceis haud perfecte definitis longitu-
dinalibus fere radiatim divergentibus signata : harum lineolarum 6
RUE PCT MANDE re
-Pedes valde nigro-fusco et testaceo varii. Coxæ nigro-fuscæ,
__ posterius pallide marginatæ; femora nigro-fusco et lestaceo
conspersa, maculata, irregulariterque subannulata. Carina externa
femorum posticorum serialim pluries flavo-testaceo irregulariter
maculata; pars externa horum femorum sub carina laterali magis
nigro repleta : sulcus inferus subunicolor, obscure testaceus. Apex
femorum anticorum subtiliter, intermedioraum parum magis, posti-
corum superne late, testaceo pallidus. [ma basis tibiarum #4 antica-
rum supra breviter testaceo pallida.…
Pars supera tibiarum subunicolor, fusca; latera ut femora crebre
nigro-fusco et lestaceo varia, maculala et subannulata. Tibiæ pos-
ticæ inferius in dimidio apicali unicolores, testaceæ. Tarsi fusci,
articulo ultimo obscure testaceo. Spinæ pedum testaceæ apice
nigro-fuscæ.
Abdomen fuscum.
Elytra vitrea, tantum basi et in medio parum testaceo lincta,
venis venulisque plurimis in campo postico testaceis, in campo
antico leviter infuscatis ; superficies tota elytrorum maculis complu-
ribus valde irregularibus fuscis maiusculis varia; his maculis haud
a venulis semper limitatis. Alæ totæ valde infumate.
Ho il piacere di dedicare questa intéressantissima specie al
D' JAMES A. G. REBN di Philadelphia, attivissimo ed accurato ento-
mologo. 3
ke
2.
3.
4.
ENPETCEMBIBTIOCGRAFIECO:
J. BorivaR, 1893. — Voyage de C. Alluaud dans le territoire
d'Assinie. Orthoplères. Annales Soc. Entomol. France,
Vol. LXII.
J. Borrvar, 1906. — Fasgonurideos de la Guinea española.
Memorias R. Soc. Españ. Hist. Natur. Madrid, Tomo 1°.
C. BRUNNER VON WATTENWYL, 1895. — Monogr. der Pseudo
phylliden., Wien.
A. GRIFFINI, 1908. -— Phasgonouridæ africane del Hi. Museo di
Sloria Naturale in Bruxelles, I-VI. Mémoires Soc. Entom.
Belgique, Bruxelles, Tome XV.
1
. Y
5. A. GRIFFINI, 1908. — Le specie africane del gen. Gryllacris
SERV. Studio monografico, Siena, Tip. Sordomuti di
L. LAZZERI.
6. A. GRirriNt, 1908. — Jntorno ad alcune Gryllacris del Musée
Roy. d'Hist. Nat. e del Musée du Congo, di Bruxelles. Atti
Società Ital. Scienze Naturali, Milano, Vol. XLVIT.
7. H. Kanxy, 1906. — Revisio Conocephalidarum. Abhandl. K. K.
Zool. Bot. Gesellschaft, Wien, Band IV, Heft. 3.
8. F. Karscn, 1891. — Beitr. zur Systemat. Pseudophylliden Afri-
kas. Berlin. Entom. Zeitschr., 36 Band.
. 9. W.-F. KirBy, 1906. — À Synonym. Catalogue of Orthoptera,
Vol. IT, Part. I, London.
10. J. REDTENBACHER, 1891, — Monogr. der Conocephaliden. Ver-
handl. K. K. Zool. Bot. Gesellsch., Wien, XLI Pand.
11. H. DE SAUSSURE, 1888. — Synopsis de la tribu des Sagiens.
Annales Soc. Entomol. France, 6° sér., Tome VIII. ,
Voyage de M. MAURICE DE ROTHSCHILD
en Ethiopie et dans l’Afrique orientale anglaise (1904-1906).
à:
F.
nes ARACHNIDES
À PREMIÈRE PARTIE
’ par Eugène Simon.
Ordo ARANEÆ,
Familia ULOBORID Æ.
1. — Dinopis corniger GERSTAECKER.
Ethiopie mérid, : Tchafianani.
Semblable au D. corniger GERST., de Zanzibar, mais bien distinct
du D. bubalus E, Simon (du Kilimanjaro), qui lui a été attribué à
tort comme synonyme par R. I. Pococx.
Une autre espèce, D. ornatus Pocock, a été décrite d’Ethiopie,
elle diffère des D. corniger et bubalus par le front mutique.
Familia DICTYNIDÆ,.
Gen. Hæmilla, nov. gen.
Syn.: Tegenaria L. Kocx (ad part. T. mirabilis).
Ab Amaurobio, cui valde affinis est, differt oculis lateralibus
utriique subcontiguis, clypeo oculis anticis evidenter latiore, parte
labiali saltem haud longiore quam ad basin latiore, apice attenuata
atque truncata, laminis-maxillaribus magis incurvis. — Cribellum
anguste transversum (saltem ©) bipartitum. Calamistrum uniseria-
tum, lon zum sed basin apicemque articuli haud attingens.
2. — H. mirabilis (L. Kocu). — Tegenaria m. L. Kocn, Æg. u.
Abyss. Arachn., 1875, p. 34, pl. IV, fig. 2.
Ethiopie mérid. : Hicka (31 mars 1904); Bourka (3 av.); Kounhi
(14 av.); Goro Gomoton (16 av.); Tchercher (17 av.); Tchafianani
(19 av.).
Le Tegenaria mirabilis, découvert dans l’Hamacen (1), ne nous
(1) Indiqué depuis de Fecherié-Ghem (dans le Choa) par P, PAvest (Arac. di
S.ioa, p. 40).
t
+
30
était connu que par la description de L. Kocn, faite sur le mâle
seul, et ses véritables aflinités nous avaient jusqu'ici échappé.
Cette Araignée se rapproche surtout des Armaurobius ; la femelle
s’en distingue à peine; les caractères sexuels du mâle sont très
remarquables : ses métatarses de la 1" paire sont un peu courbés
et armés, près la base externe, d’une apophyse d’abord un peu diver-
gente, puis dirigée en avant, grêle, effilée et sinueuse, sa patte-
mâchoire très longue ressemble un peu à celle des Nurscia, sa
patella est cependant plus courte et son tibia très long et cylin-
drique est armé d’une apophyse apicale presque supère, relevée
ou divisée à l'extrémité en plusieurs pointes sétiformes.
Familia ERESIDÆ.
3. — Stegody, has mim-sarum P. PAVESI, Arac. d. Scioa, 1883,
Pole
Syn.: Eresus gregarius O. P. CAMBRIDGE, in Pr. Zool. Soc. Lond., 1889,
p. 42, pl. IL, fig. 5. — Steg. Hildebrandti P. PAVESr, Ar. Somali e
Galla, 1897, p. 32 (sec. KARSCH).
Ethiopie mérid. : Haramaya, Gotta, Harrar, Kottouki-Dagaga.
Espèce très répandue dans l'Afrique orientale, du Sud de lEthio-
pie au Natal; nous avons pu comparer les specimens d’Ethiopie aux
tvpes de l'Eresus gregarius qui nous ont été communiqués par le
Rev. O. P. CAMBRIDGE.
Eresus Hildebrandti KARSGH est une synonymie très incertaine vu
l'insuffisance de la diagnose. (
4. — Dresserus æthiopicus, sp. nov.-—©. Long. 14,5 mill. —
Cephalothorax niger, ad marginem posticum vix dilutior, crebre et
longe nigro-sericeo-pilosus. Oculi fere ut in D. fusco ordinati, qua-
tuor medii in lineam recurvam, inter se parum distantes, antici
posticis plus triplo minores. Abdomen magnum, nigrum, subtus
paulo dilutius, supra crebre et longe nigro-sericeo-pubescens,
sigillis parvis biseriatis, anticis utrinque geminatis et obliquis,
impressum. Chelæ, pedes sternumque nigra. Chelæ minute granu-
losæ, pilis longis cinereo-albidis vestitæ. Pedes robusti, coxis pos-
ticis femoribusque posticis ad basin plus minus dilutioribus. Cri-
bellum fusco-rufulum, quadripartitum. Plaga genitalis lata, leviter
convexa, crebre pilosa, utrinque foveola, tuberculum parvum rufu-
lum et nilidum includente, impressa.
A D. fusco præsertim differt magnitudine majore et tegumentis
nigris.
Ethiopie merid. : Laga-Harba; Harrar.
"5 De
Familia FILISTATIDÆ
5. — Filistata nigra E. SIMON, in Bull. du Muséum, Paris,
4897, n° 3, p. 96.
Lac Rodolphe (1905).
Décrit de Mascate; se trouve aussi dans le sud de l'Algérie, en
Egypte, dans le Yemen (1) et dans l’Inde au Madura.
Familia SICARIIDÆ
6. — Loxosceles Neuvillei, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. —
Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, in medio late infuscatus et
sæpe, utrinque, prope marginem, confuse fusco-maculatus, setis
cinereo-albidis, longis et pronis, sat crebre vestitus. Oculi medii
antici inter se subcontigui, a lateralibus, multo majoribus, spatio
oculo medio angustiore distantes. Oculi laterales utrinque disjuncti,
posticus antico minor. Clypeus latus, valde proclivis. Abdomen con-
vexum, obscure cinereum. Chelæ fusco-rufulæ. Sternum olivaceum.
Pedes longi, fulvi, versus extremitates sensim obscuriores et
rufescenti-tincti, granulis minutissimis setiferis conspersi. Pedes-
maxillares fusco-rufuli, patella dilutiore et a'bida, tarso tibia multo
longiore et acuminato.
Pays Somali : région de Daomelé. Eth. mérid. : Filoa.
À L,. rufescenti L. Durour et distinela LUCAS, cui subsimilis est,
differt imprimis oculis quatuor anticis inter se multo confertioribus,
oculis lateralibus anticis majoribus, cephalothorace in medio et
sæpe ad marginem infuscato. À L. SinithiE Sim. (ex Sheikh Husein
in regione Gallarum) differt pedibus multo brevioribus.
Familia DRASSIDÆ
7. — Melanophora Rothschildi, sp. nov. — ©. Long. 6 mill.
Cephalothorax nigro-piceus, opacus etcinereo-pilosus. Oculiantici in
lineam procurvam, medii nigri paulo majores, inter se anguste
disjuncti à lateralibus, contigui. Oculi postici, superne visi, in
lineam subrectam, medii paulo majores, plani, obtuse triquetri et
subcontigui, à lateralibus anguste separati. Abdomen longe oblon-
gum, atro-testaceum,"cinereo-pilosum. Chelæ, sternum pedesque
fusco-picea, metatarsis tarsisque cunctis et coxis posticis paulo
(1) Le Filistatu d'Aden, que j'ai cité sous le nom de F. festucea, est le jeune de
F, uigra.
32:
dilutioribus et ferrugineis, chelæ sublæves, ad basin convexæ et
setis validis nigris paucis hirsutæ. Sternum opacum. Tibiæ quatuor
anticæ muticæ, metatarsi usque ad basin rare scopulati et aculeis
basalibus binis et metatarsi 21 paris aculeo medio inferiore, armati.
Plaga genitalis longior quam latior et subparallela, antice fulvo-
testacea, depressa et truncata, postice paulo convexiore et nigro-
nitida, fovea media superficiali subquadrata sed utrinque leviter
sinuosa, atque in fundo subtilissime sulcata, impressa.
Ethiopie : Dilé Daoua.
Certainement distinct des trois espèces décrites d’Abyssinie par
L. Koca : M. (l'rosthesima) cordigera, setigera et ravida, dont la
plaque génitale est d’un type tout différent et de M. mediocris KULC-
ZYNsSkI, dont les yeux inédians antérieurs sont plus petits que les
latéraux.
8. — Echemus Pavesii E. Simon, in A. D. Sir, Through unkn.
African Countries, 1897, p. 387.
Ethiopie mérid. : Kounhi.
Décrit du pays des Gallas.
9. Drassodes imbecillus L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875,
D'H22pl NV, fig:0: ?
. — Long. 6-8 mill. — Cephalothorax lævis, pallide luteus,
baud marginatus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineamr
leviter procurvam, medii nigri et roturdi, lateralibus albis et ovatis
evidenter majores. Oculi postici in lineam sat procurvam, medii
lateralibus majores, sat longe triquetri et obliqui, inter se valde
appropinquati. Abdomen longum, pallide cinereo-testaceum, albo-
sericeo-pubescens. Chelæ longae, fulvo-rufulæ, læves, sed granis
nigris setiferis minutissimis parcissime conspersæ, marginibus
sulci longe obliquis, superiore dentibus trinis, medio reliquis
majore, inferiore dentibus binis remotis minutissimis, granulifor-
mibus, instructis. Partes oris fusco-rufulæ. Sternum laeve pedesque
longi pallide lutea, metatarsis tarsisque, saltem anticis, leviter
obscurioribus, tibiis quatuor anticis aculeis tenuibus binis, altero
subbasali altero pone medium sito, metatarsis usque ad basin scopu-
latis, aculeo basali simili subtus armatis. Pedes postici numerose
aculeati, tibiis 3° paris aculeo dorsali subbasali, tibiis # paris aculeis
dorsalibus binis armatis. Pedes-maxillares lutei, tarso rufescenti-
tincto, graciles et longi, tibia patella longiore, cylindracea, apophysi
carente, tarso tibia haud longiore haud vel vix latiore, longe atte-
nuato, bulbo plano, parvo et simplici, dimidium tarsi parum supe-
rante.
…
Li
nd «
À: edité Re HART subrotundis, HO marginibus Cnete £
ribus, dentibus ad radicem unguis minus remotis, abdomine latius
ovato. Area genitalis rufula, fovea parva, latiore quam longiore vel
sallem haud longiore, utrinque rotunda et nigro-marginata, postice
reete truncata, plagulam rufulam (fovea vix angustiorem) inclu-
dente, impressa.
Ethiopie mérid. : Akaki, Dauache (2 aout 1904); Laga-Harba
(15 sept.); Tchafianani (21 avril).
Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.
Cetle espèce, fort commune dans l’Afrique ôrientale, à en juger
par le grand nombre d'individus recueillis, est très voisine du D.
lutescens GC. Kocn (D. œægyptus CAMBR.), de la région méditerra-
néenne ; la patte-mächoire du mâle est semblable, le céphalothorax
est également dépourvu de bordure.
Mais le front du D. #mbecillus est plus large, ses veux médians
antérieurs sont plus gros que les latéraux, les médians postérieurs
plus gros et subcontigus, triangulaires allongés et obliques chez le
mâle, plus larges chez la femelle, ses tibias antérieurs ont en des-
sous deux épines unisériées au lieu d’une seule.
L. Koca ne décrit que la femelle, de la province d'Hamacen, mais
il est très probable que l'espèce citée par le même auteur, égale-
ment de l’'Hamacen, sous le nom-de Drassus lulescens est le mâle du
D. imbecillus.
9. — D. lyriger, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax
obcure fusco-rufescens, antice atque ad marginem obscurior et fere
niger, albido-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam sat procur-
vam, medii nigri lateralibus haud vel vix majores, inter se quam a
lateralibus paulo remotiores. Oculi postici in lineam leviter pro-
curvam, medii paulo majores, obtuse triquetri, inter se valde appro-
pinquati, mediis anticis haud minores. Area mediorum paulo longior
quam latior. Abdomen supraatro-cinereum et reticulatum, in dimidio
basali lineolis binis longitudinalibus parallelis leviter sinuosis, in
dimidio apicali lineolis transversis seriatis confusis, testaceis, nota-
tum, subtus luteo-testaceum, mamillæ fulvo-rufulæ. Chelæ robustlæ
et convexæ, castaneæ, fere nigræ. Sternuim fusco-rufulum nitidum.
Pedes sat breves et robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque
dilutioribus, metatarsis anticis usque ad Es scopulatis, tibiis
quatuor anticis metatarsisque 1° paris muticis, metatarsis 9: paris
aculeis basalibus binis munitis, tibiis metatarsisque posticis sat
numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Regio geni-
talis antice area testacea depressa et truncata, dein fovea nigra
magna, longiore quam latiore et in medio leviter coarctata, margine
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LILI, 4 11 1909. 3
34
rufulo, postice incrassato, omnino cincta et carinula rufula tenui
divisa.
Ethiopie mérid. : Hirka.
Cette espèce se rattache au groupe du D. signifer (troglodytes) C.
Kocx d'Europe, mais le type de son epigyne est très différent de
celui des espèces les mieux caractérisées de ce groupe.
10. — Scotophaeus nyrensis, sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill.
— Cephalothorax longus, lævis, fulvo-rufescens, tennissime nigro-
cinctus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam rectam,
medii lateralibus plus duplo majores, inter se anguste disjuncti
a lateralibus subcontigui. Oculi postici minores, inter se subæ-
quales (medii vix minores et subrotundi), in lineam latiorem
rectam, inter se late et fere æque separati. Area mediorum parallela
et paulo longior quam latior (medii postici anticis plus duplo
minores). Abdomen longe oblongum, cinereo-luteo-testaceum etalbo-
sericeo-pubescens, mamillæ inferiores longæ, fulvo-rufulæ. Chelæ
sternumque pallide fulvo-rufula, lævia. Chelarum margo inferior
muticus, margo superior sat brevis, ad angulum leviter prominulus
et pone angulum granulo parvo munitus. Pedes modice longi,
fulvo-rufuli, metatarsis tarsisque, præsertim anticis, obscurioribus
et castaneis, albo pubescentes, tibiis quatuor anticis subtus aculeo
submedio sat gracili aculeisque apicalibus binis, metatarsis usque ad
basin crebre scopulatis, aculeis basilaribus binis armatis, tibiis
metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus
carentibus. Fovea genitalis superficialis, latior quam longior,
postice truncata, antice leviter attenuata, prope marginem posticum
costis binis transversis nigris notata, costa antica antice longe et
acute producta triquetra, costa postica subrecta atque in medio
minute excisa.
Afr. or. angl. : M'Nyro.
Nora : Drassus viduatus PAVESr, du Choa, appartient très proba-
blement au genre Poecilochroa, d’après les affinités que l’auteur lui
reconnait avec les Drassus campestratus CAMBR., auspex et dimi-
diatus E. SIM , qui sont aussi des Poecilochroa, de même que le
Drassus pugnax CAMBR., d'Egypte
11. — Allodrassus Pavesii, sp. nov. — ©. Long. 10 mill. —
Cephalothorax obscure fusco-rufescens, pilis longis et pronis
_albo-sericeis, ad partem plumosis, vestitus. Oculi antici in lineam
vix procurvam, medii nigri et rotundi, lateralibus albis et ovatis
saltem 1/3 majores et inter se quam a lateralibus remotiores (sed
spatio interoculari oculo saltem duplo minore). Oculi postici
minores, in-lineam latiorem leviter procurvam, medii subrotundi
Li
_lateralibus minores et a lateralibus quam inter se remotiores, sed
spatio interoculari oculo fere duplo majore. Area mediorum paral-
lela et evidenter longior quam latior. Abdomen obscure cinereum,
albo-sericeo-pubescens, mamillæ sat longæ fulvo-rufulæ. Chelæ
sternumque fulvo-rufula, castanea, margine superiore sulci denti-
bus trinis, medio paulo majore, inferiore dentibus binis, 2 paulo
majore, instructis. Pedes sat breves et robusti, fulvo-rufuli, meta-
tarsis tarsisque anticis obscure castaneis, usque ad basin crebre
scopulatis, tibiis metatarsisque 1! paris omnino muticis, tibiis
2! paris aculeo medio aculeoque apicali, metatarsis aculeis basila-
ribus binis, subtus armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose
aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis longior
quam latior, antice attenuata, utrinque rufulo-marginata, carina
nigra, antice ampliata canaliculata et bifida, omnino divisa.
Ethiopie mérid. : Bograt.
Ab À. tridentalo STRAND (ex Akaki et Daroli) differt imprimis
margine inferiore sulci chelarum tantum bidentato.
12. — Xerophæus coruscus (L. Kocn). — Drassus c. L. Kocx,
Æg.u. Abyss. Arachn., 1875, p. 50, pl. V, fig. 5.
Cette espèce, décrite de la province Hamacen, et répandue dans
toute la région éthiopienne et dans le Yemen, fait le passage des
Scotophœus aux Drassodes du groupe de D. signifer C. K. (troglodytes
C. K. et auct.); elle se rapproche de ces derniers par son sternum
peu atténué en avant, ses chélicères robustes, ses yeux postérieurs
en ligne procurvée avec les médians anguleux et beaucoup plus
resserrés que les latéraux et par sa plaque génitale (très bien figurée
par L. Koc) en longue fossette testacée limitée en arrière par un
épais rebord noir semicireulaire; d’un autre côté elle rappelle les
Scotophœus par ses yeux médians antérieurs beaucoup plus gros
que les latéraux, la marge inférieure de ses chélicères n’offrant
qu'une très petite grañulation et sa forme générale; ses caractères
sont ceux du genre Xerophœus, proposé récemment par W.-F. PUR-
CELL, pour une nombreuse série d’espèces de l'Afrique australe
(in Ann. Mag. Nat. Hist. (7) XX, 1907, p. 314).
.
Les tibias des deux premières paires du X. coruscus offrent
en dessous une petite épine submédiane et deux apicales semblables
et les métatarses deux épines basales plus fortes.
Ethiop. mérid. : Harrar, Gotta.
Af. or. angl. : M‘ Nyro.
13. — Pterotricha satulla, sp. nov. — ©. Long. 8 mill. —
Cephalothorax nigriaus, pilis plumosis cinereo-fulvis crebre ves-
AR | | che | Ex
titus, parte cephalica vittis obliquis obscurioribus (pareius pilosis)
marginata. Oculi antici in lineam validissime procurvam semicir-
cularem, medii paulo majores et inter se quam a lateralibus remo-
tiores. Oculi postici in lineam leviter recurvam antica non multo
latiorem, medii plani et angulosi, a lateralibus quam inter se
remotiores. Clypeus verticalis, oculis anticis multo latior. Abdomen
supra nigrinum, pilis plumosis cinereo-fülvis crebre vestilum, in
dimidio apicali punctis testaceis sat crebre notatum, ad apicem,
supra mamillas, dilutius et testaceum sed lineolis abbreviatis nigris
quatuor notatum, subtus dilutius sed lineis binis nigris parallelis,
inter se appropinquatis et mamillas non attingentibus, sectum.
Mamillæ superiores pallide testaceæ, inferiores nigræ. Chelæ læves
et partes oris fusco-olivaceæ. Sternum læve fulvo-rufulum, mar-
ginem versus infuscatum. Pedes fusco-olivacei, pilis plumosis
cinereis vestiti, coxis dilutioribus, saltem posticis, et obscure fulvis,
femoribus fere nigris sed femoribus 1° paris intus patellisque cun-
ctis ad basin dilutioribus et obscure fulvis, metatarsis tarsisque
ferrugineis apice infuscatis, metatarsis anticis scopulatis tarsis vix
longioribus, libiis quatuor anticis aculeis inferioribus binis unise-
riatis longissimis et fere setiformibus, metatarsis aculeis subbasi-
laribus binis validioribus et metatarso 2 paris aculeo laterali
interiore submedio minore, armalis. Pedes postieci numerose acu-
leati. Fovea genitalis nigra; magna paulo latior quum longior,
antice attenuata, utrinque ample rotunda, Carina olivacea lævi sat
angusta omnino divisa. À
A P. (Gnaphosa) scioana PAVESI, structura genitali certe differt.
Ethiopie mérid. : Laga-Harba, Onotchocha.
14. — Cithæron delimbatum SrrAND, in Zool. Anz., 1906, p. 610.
Afrique or. anglaise.
Décrit du pays des Somalis; nous l’avions reçu antérieurement
d’Obok et d’Adagalla.
Familia HERSILIDÆ
15. — Horsilia caudata AUDOUIN.
Eth. mérid. : haut Aouache : Endessa, conflueñt de l’Akaki (rive
droite).
Familia THERIDIDÆ
16. — Latrodectus tredecimguttatus (Rossi) lugubris (L. Du-
FOUR).
Harrar.
47. — L, geographicus C. KocH.
Ethiop. :Harrar’ et Afr. or. angl. : Kisuma.
18. — Lithyphantes paykullianus (WALCKENAER).
- Etiopth. : Addis-Abeba.
19. — L. longurio, sp. nov.— +. Long. 5 mill. — Cephalothorax
niger, opacus, coriaceus, præsertim postice et in lateribus minute
granulosus, fovea thoracica submedia, prefunda, transversim semi-
lunari. Oculi magni, inter se subæquäles, quatuor postlici, superne
visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo
remoliores, quatuor antici, antice visi, in lineam sat procurvam,
inter se fere æquidistantes, medii paulo majores valde prominuli.
Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjunceti.
Clypeus area oculorum mediorum vix latior, sub oculis valde
impressus, ad marginem convexus sed in medio paulum depressus
et subemarginatus. Abdomen parvum, omnino nigrum. Sternum
nigrum, valde clathrato-rugosum. Chel&æ nigro-castaneæ, nitidæ.
Pedes inter se valde inæquales, pedes L paris nigri, metatarsis
tarsisque gracilibus paulo dilutioribus, reliquis multo longiores
femoribus corpore toto vix brevioribus sat robustis et granulis
parvis et obtusis subtus munitis, tibiis subtus minutissime granu-
losis, reliqui pedes nigro-olivacei. Pedes-maxillares nigro-olivacei,
femore granulis parvis et obtusis 45 subtus munito, patella
convexa, tibia patella circiter aequilonga, ad basin angustiore sed
apicem versus sensim ampliata et recle truncata, tarso ovato et
acuminato, convexo, tibia evidenter latiore.
©. Long. 6-7 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius
coriacea. Oculi paulo minores et inter se distantiores. Abdomen
majus, Convexum, ovatum, nigro-nilidum, antice in declivilate
arcu transverso tenui, supra, prope medium, arcubus transversis
angulosis lineaque media interrupta tenuibus albidis decoratum.
Pedes breviores, inter se parum inæquales, coxis femoribusque
nigris, reliquis articulis pallide fusco-rufulis sed tibiis ad apicem
obseurioribus et subannulatis, femoribus anticis subtus leviter
coriaceis (vulva haud plane adulta).
Ethiopie mérid. : Hicka, Addis-Abeba.
Species pedibus anticis maris longissimis notabilis est.
20. — L. æthiopicus, sp. nov. — +. Long, 6 mill. — Cephalo-
thorax niger, opacus, minute sed creberrime rugoso-asperatus.
Oculi sat magni, inter se subæquales, quatuor postici, superne
visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se plus
duplo remotiores, quatuor antici, antice visi, in lineam leviter
38
procurvam, inter se fere æquidistantes, medii prominuli. Oculi
laterales utrinque valde prominuli et anguste disjuncti. Clypeus
area oculorum mediorum vix latior, proclivis. Abdomen omnino
nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chelæ validæ,
ad basin convexæ, fusco-rufulæ et nitidæ, ad apicem nigræ et parce
rugosæ. Pedes robusti, nigri, tibiis metatarsisque in dimidio basali
dilutioribus et rufulo-tinctis, femoribus cunctis, præsertim anticis,
tuberculis parvis subseriatis subtus instructis, tibiis metatarsisque
di paris granulis setiferis parvis subtus munitis. Pedes-maxillares
nigri, patella tarsoque paulo dilutioribus, femore granulis 5 vel 6
uniseriatis subtus munito, patella paulo longiore quam latiore,
tibia patella vix longiore, ad basin graciliore sed apicem versus
sensim ampliata et recte truncata, tarso sat parvo, tibia vix latiore
apice acuminato, bulbo mediocri rufulo.
©. Long. 7-8 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius
coriacea atque opaca. Abdomen majus, convexum, omnino nigrum
et nigro-pubescens. Tibiæ metatarsique antici subtus haud granu-
losi. Pedes-maxillares fasco-castanei. Pedes interdum omnino
* nigri, interdum tibiis metatarsisque in dimidio basali rufulo-tinctis.
Area genitalis fovea parva superficiali transversa, utrinque suba-
cuta et tuberculum minutum, humile, rugosum et triquetrum
includente, impressa.
Ethiopie mérid. : Tehercher, Bourka, Hirka, Karssa. Afr. orient.
angl. : M‘ Loroghi. |
A L. rubrocalceolato E. Sim. (ex Africa occidentali), cui valde
affinis est, femina differt oculis paulo minoribus et inter se paulo
distantioribus, pedibus omnino nigris vel tibiis ad basin vix dilu-
tioribus non rubro-annulatis.
21. — Enoplognatha procerula, sp. nov. — ©. Long. 7 null.
— Cephalothorax lævis, fusco-rufescens, antice leviter obscurior,
parte thoracica striis radiantibus umbrosis notata. Oculi postici
inter #quales, in lineam subrectam (vix procurvam), medii a late-
ralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi antici in lineam
rectam, medii nigri lateralibus albis fere 1/3 minores et a lateralibus
quam inter se remotiores. Area mediorum vix longior quam latior et
antice quam postice paulo angustior, medii antici posticis minores.
Oculi laterales utrinque prominuli. Clypeus leviter convexus, area
oculorum mediorum paulo latior. Abdomen magnum,ovatum, niti-
dum, superne foveolis coriaceis minutissimis 6-6 impressum, fusco-
lividum et testaceo-marmoratum, antice linea albida semicirculari
marginatum, supra linea media albida tenui dentata et interrupta
ornatum, subtus late albido-testaceum, regione epigastri rufulo-
tincta, regione ventrali vilta media lata et utrinque vitta valde
| fusco- D atutte Titide, cd extus granulis nigris ÉdHSDerSe, 1 margine
inferiore sulci mutico, superiore brevi, subtransverso et leviter
prominulo; dentibus binis subcontiguis, 2 angulari longiore, acu-
_tissimo et intus minutissime mucronato, armato, ungue longo,
nigro apice rubro. Partes oris fusco-castaneæ, laminæ rectæ apice
truncatæ, longiores quam latiores. Pedes robusti et sat breves,
pallide fusco-rufuli, femoribus paulo dilutioribus, sat longe selosi.
Plaga genitalis fusca, antice foveola parva, cordiformi impressa,
postice, ad rimam, costa transversa humili et obtusa discreta.
Eth. mérid. : Kounhi (14 avr. 1904).
Famila ARGIOPIDÆ.,.
22. — Nephila pilipes (Lucas).
Lac Abbaï.
23. — Argiope sector (ForskdL), Aranea s. FORSKÔL, con. rer.
nat. itin. or. etc. 1776, tab. XXV, C. — Epeira Clarki BLACKWALL,
in Ann. Mag. nat. Hist., 1865. — Epeira sericea var. caboverdiana
Br. CAPELLO, 1866. pe
Eth. mérid. : Laga-Harba, lac Abbaï.
Afr. or. angl. : M‘ Loroghi (Ouganda).
24. — A. trifasciata (FORSKÔL).
Afr. or. angl. : Nairobi, Kisuma.
Nota : Argiope fissiloba L. Kocx, paraît synonyme d’Argiope
Lordi CAMBRIDGE, très répandu dans la région éthiopienne, où se
trouve aussi A. nigripes E. SIMON, décrit de la région des Agaos;
P. Pavesi cite aussi du Choa A. lobata (PALLAS) mais probable-
ment par confusion avec l’une des trois espèces précédentes.
25. — Cyrtophora citricola (ForskdL).
Harrar.
26. — Gasteracantha scapha (GERSTAECKER).
Eth. mérid. : Kounhi.
27. — G. milvoides BUTLER.
Afr. or. angl. : Voi, Semba.
Probablement l’espèce citée du Choa sous le nom de G. ensifera
_ THORELL, par P. PAVESI.
40
28. — Araneus suedicola (E. SIMON).
Afr. or. angl. : Semba.
Nora : Epeira simalis BôseNBERG &: LENZ (Jahrb. Hamb. Wiss.
Anst., XII, p. 20, pl. If, fig. 26) serait synonyme d’A. suedicola
d’après POGOCK.
29. — A. rufipalpis (LUCAS).
Ethiop. mérid. : Harrar, Laga-Hardine.
30. — Larinia decens (BLACKWALL).
Afr. or. angl. : M‘ Loroghi.
31. — Mangora nigrotæniata, sp. nov. — ©. Long. 5 mill.
— Cephalothorax lævis, pallide luteus, valde convexus, antice
longe et sensim postice abruptius declivis, area oculorum mediorum
infuscata. Oculi singulariter nigro-cincli, quatuor antici in lineam
vix recurvam, inter se fere æquidistantes, medii nigri paulo majores
et leviter prominuli, oculi postici in lineam subrectam, medii late-
ralibus fere duplo majores inter se approprinquati, a lateralibus
spatio oculo latiore distantes. Oculi medii aream paulo longiorem
quain latiorem et antice quam postice latiorem occupantes, antici
posticis minores. Oculi laterales utrinque æqui et contigui. Clypeus
retro obliquus, oculis mediis anticis angustior. Abdomen longe
ovatum, supra albido-testaceum, vittis binis nigris, marginem anti-
cum haud attingentibus et postice abbreviatis, valde dentatis, et
postice punctis binis nigerrimis notatum, subtus flavidum. Chelæ,
sternum pedesque pallide lutea, partes oris ad basin leviter infus-
_catæ et olivaceæ. Vulvæ scapum fuscum nigrumve, transversum,
utrinque obtusum, in medio late et profunde emarginatum, uncus
albidus rectus, marginem scapi paulo superans,ad basin sat latus, ad
apicem longe acuminatus et tenuis.
Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.
32. — Pseudartonis lobata, sp. nov. — ©. Long. 4,5 mill. —
Cephalothorax brevis, frontelata, partecephalicaconvexa, læteauran-
tiacus, in medio dilutior et flavescens, area oculorum mediorum
nigra.Oculi antici inter se aequi, in lineam sat recurvam, medii a
lateralibus quam inter se mul!o remotiores, postici in lineam minus
recurvam, medii a lateralibus quanrinter se plus triplo remotiores.
Oculi me lii inter se subæquales (postici vix majores) aream verti-
calem subquadratam occupantes. Oculi laterales uitrinque æqui,
parvi et contigui. Clypeus verticalis et planus, oculis mediis anticis
saltem duplo latior. Abdomen magnum et convexum, subglobosum
sed postice obtuse truncatum et leviter bilobatum, supra læte auran-
tiacum, flavo-variegalum et plagiatum, postice macula transversa
Rte
LIN)
‘à
nigerrima utrinque leviter ampliata et bilobata ornatum, subtus
fulvo-rufulum, postice utrinque,secundum mamillas nigras, minute
nigro-notatum. Chelæ, partes oris sternumque læte aurantiaca,
chelæ validæ et convexæ, margine inferiore sulci dentibus acutis
trinis (ad radicem unguis vix separatis), ultimo alteris minore,
superiore dentibus trinis, medio longiore, armatis. Sternum subti-
liter coriaceum. Pedes breves, parum robusti, mutici, flavidi, femo-
ribus 1! paris et supra et subtus nigro-vittatis, reliquis femoribus
apice late nigris, patellis apice nigro-notatis, tibiis subtus linea
nigra, plus minus abbreviata, notatis. Tuberculum genitale nigrum,
transversum, utrinque attenuatum et obtusum, in medio carinula
parva, leviter emarginata, notatum.
Afrique or. anglaise.
A Pseudartoni [Anania] gallana PAVESr (1) differt imprimis
abdomine postice leviter bilobato, non quadricalloso, arcu nigro
anteriore carente, femoribus anticis nigro-vitlatis, etc.
Familia CLU BIONIDE.
33. — Selenops radiata LATREILLE.
Ethiopie : Diré Daona.
3%. — Torauia occidentalis E. SIMON.
Congo : Iroumon, forèt d’Itouri.
Familia AGELENIDÆ.
39. — Agelena leucopyga PAvEsr, Arac. di Scioa, p. 41. —
Long. 9-10 mill. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tibia tarsoque cas-
taneis; patella paulo longiore quam latiore, extus ad apicem, fere
supra, apophysi nigra sat parva, dentiformi et acuta, antice oblique
directa, munita; tibia patella plus duplo breviore, mullo latiore :
quam longiore, extus nigra et nitida, cum angulo apicali breviter
producto, compresso et conico; tarso magno, convexo, longissime
acuminato et bulbum superante; bulbo valde complicato, intus,
prope medium, apophysi magna perpendiculari, laminiformi,
extus oblusa, antice fissa et stylum, ad basin contortum, emittente,
armato.
Ethiopie mérid. : Addis-Abeba, Kounhi, Harrar.
Afrique or. angl. : M‘ Loroghi.
Décrit du Choa sur des femelles seulement.
(1) In Aus. Mus. civ. Genova, (2°) XV, 1895, p. 500. — Sur le genre l'seudartonis
et ses affinités ef. E. Simon, Z1. N. Ar.. Il, p. 1006. Ce genre compte actuellement
quatre espèces, deux ile l'Afrique occidentale : P. oc. identulis E. Sin. de la côte de
Guinée, P. semicoccinea E. Si , de l’île S.-Thomé, et deux de l'Afrique orientale :
P. gallana (PAVES1), de Arussi-Galla, et P. lobata E. SIMox.
42
36. — A. funerea, sp. nov. — ©. Long. 15 mill. — Ab À. leu-
copyga, cui affinis est, differt magnitudine minore, abdomine supra
nigricanti, nigro-piloso et hirsuto, in dimidio basali lineis binis
parallelis, in dimidio altero punctis biseriatis 3-3 albo-pilosis
ornato, sublus et in lateribus albido-cinereo-pubescenti, sed vitta
media lala nigra, parcius cinereo-pilosa, notato, sterno nigro, vitta
media paulo dilutiore vix expressa notato, coxis luteis, pedibus
nigricantibus valde fulvo-rufulo-maculatis, variegalis et subvittatis
et præsertim plaga genitali rufula, longiore quam laliore, antice
rotunda, postice sensim attenuata atque truncata, utrinque, in
dimidio apicali, margine convexo et nitido, haud dentato, oblique
discreta.
Afrique or. angl. : Baltchi.
Familia PISAURIDÆ.
37. — Euprosthenops bayoaniana (Br. CAPELLO).
Harrar.
Familia LYCOSIDÆ.
38. — Ocyale Atalanta AUDpouInx.
Eth. mérid.:hautAouache: Endessa ; entre Doré-Daona et Harrar;
Koulala; Kottouki-Dagaga.
Nora : Trochosa inaculata L. KocHx, de Habab, appartient proba-
blement au genre Ocyale. |
Ordo SOLIFUGÆ:
39. — Galeodes Arabs C. Kocx.
Eth. mérid, : Kottouki-Dagaga.
Ordo SCORPIONES.
40. — Buthus acutecarinatus E. SIMox.
Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga.
A. Parabuthus liosoma (HEemP. et EHR.).
Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga, haut Aouache : Endessa.
Afr. orient. : Tadetchamalka.
_ Ous n La
F LS , P :
sors — Pandinus. exitialis Pocock.
mn mérid. Fe. Tehoba, Kottouki- Dagaga
De À & 44 — L*p: Colei Pocock.
e AT -Eth. mérid. : région de Diré-Doana.
Be Nota : De jeunes individus, non déterminables, d’une troisième
24 _espèce de Pandinus ont été recueillis sur l’'Aouache et à Hokfalli
“ DAARREE mérid.).
44. — Iomachus politus Pocock.
Ouganda : M‘ Loroghi.
.
»
1
44
OBSERVATIONS MICRO! ÉPIDOPTÉROLOGIQUES
FAITES EN 1908
par le baron &. de Crombrugghe de Picquendacle.
Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés
en caractères gras.
1. — Ephestia figulella GrEGsoN. En octobre dernier une
voisine obligeante m'a fait remettre la chenille de figulella vivant
dans une figue sèche. Depuis longtemps cette espèce figure dans
les faunes anglaise et allemande. Elle est évidemment au nombre
des espèces importées.
9, — Fredericina nemoralis ZELLER (Platyptilia nemoralis Z. du
catalogue REBEL). La clienille de cette espèce abonde dans la forêt
_de Soignes et est adulte dans la première quinzaine de juillet. Quard
on élève cette espèce il importe d'extraire la chrysalide de la tige
qui en se desséchant la comprimerait et la ferait périr.
3. — Adkinia graphodactyla TREITSCHKE, var. pneumonanthes
Bürr., Stett. Ent. /tg., XLI, p. 472 (1880) (== Stenoptilia pneumonan-
thes ScuHLEIc du cat. REBEL). Ce Ptérophore pullule à Heide et
probablement dans tous les endroits de la Campine où pousse la
Gentiana pneumonanthe. On se procure les chenilles en nombre en
récoltant les fleurs passées de Gentiane en juillet et en août. La
chrysalidation ne dure que dix jours.
4. — Acalla umbrana HüBNEr. Un papillon capturé à Bergh
le 14 septembre. Le 24 j'en ai vainement cherché un second, mais
j'ai constaté qu’à cette époque Bergh est une bonne localité. J°y ai
capturé un papillon d’Epiblema sordidana et plusieurs d’Epiblema :
vphthalmican«.
_
D. — Capua angustoriana HAWORTH. Cette espèce est assez
répandue. Je lai capturée cette année à Velthem, à Bergh et... dans
ma salle à manger.
6. — Cacæcia æriferana HErrICH-SCHAFFER. J'ai obtenu le
95 juin dernier une éclosion d’une chrysalide recueillie à Rochefort
le 17 juin sur un Prunellier, poussant sous un Larix, essence nour-
ricière de la chenille.
7. — Conchylis dubitana HüBNer. Cette Conchylis est fort abon-
dante à Uccle et à Watermael. Il y a deux générations. Jusqu'ici
j'avais vainement cherché la chenille. Le 17 septembre dernier sur
une colline où j'avais observé le papillon, je cueillis une bonne
quantité de Solidago virgaurea. J'y trouvai une bonne quarantaine
de chenilles de dubitana. J’en capturai encore un mois plus tard et
enfin à la. fin de novembre. La chenille, qui n’est adulte qu’en
novembre, vit fort cachée dans la corolle de la fleur. Il serait
intéressant de découvrir comment se nourrissent les chenilles de la
génération d'été, donnant leur papillon au commencement d'août ;
cetle seconde génération est la plus nombreuse. Elles doivent se
nourrir autrement, car Solidago virgaurea ne fleurit qu’au commen -
cement d'août, donc au moment de l'apparition du papillon.
Outre ces chenilles, je trouvai en outre dans les fleurs de Solidago
des chenillles d’'£Euxanthis angustana HüBNer et d’Adaina scarodac-
tylus HüBgxer. Je fus fort déçu de ne pas y trouver celles de Con-
chylis curvistrigana WizkiNsoN dont le papillen volait nombreux en
ces parages au commencement d’août.
8. — Hysterosia inopiana HAWorTH. Le papillon volait assez
nombreux au commencement de juin à Bergh au bord d’un chemin
où ne poussait aucune plante d’Artemisia vulgaris où campestris,
mais beaucoup de l'ulicaria dysenterica.
9. — Epiblema sordidana HüBner. Cette Epiblema n'avait été
jusqu'ici observée qu’à Tervueren. Je l’ai trouvée cette année à
Bergh et Velthem à l’état parfait et larvaire. Je l’ai observée en
abondance au commencement d'octobre à Couckelaere (Flandre
occidentale),
10. — Grapholithasuccedana FRôLISCH var. ulicetana HAWoORTH.
J'ai trouvé une chenille de cette variété dans une gousse de Vicia
sativa venant de Velthem ou de Groenendael.
AL. — Grapholitha janthinana DUPONCHEL. Cette année la chenille
de cette Grapholitha vivait en nombre prodigieux dans les baies
d’Aubépine en septembre et en octobre. Je trouvai aussi en octobre
dans ces baies des Pamene rhediella CLERCK non adultes. Il est étrange
que dans le sud la chenille de rhediella est adulte en juin et vit dans
les fruits de l’Aubépine non encore arrivés à maturité. Je ne crois
pourtant pas à une seconde génération chez nous. En Angleterre
on trouve cette chenille en août. Elle varie donc beaucoup dans ses
époques d'apparition.
12. — Ancylis lundana FABRICIUS. J'ai trouvé la chenille de cette
Ancylis en grand nombre dans les prairies de Watermael à la date
du 23 septembre. Elle y vivait sur le Trifolium pratense dont elle
pliait les feuilles en double.
46
13. — Yponomeuta plumbellus SCHIFFERMILLER. Cette chenille
sévissait d’une facon prodigieuse en juin dernier dans les bois de
Bergh etelle s’attaquait autant aux Ronces qu'aux Fusains.
14. — Lita brahmiella HEYDEN. J'ai trouvé une chenille de
cette Lita à Rochefort (Malagne) le 17 juin. J’en avais trouvé
plusieurs au Thier des Falises l’année dernière, mais je n’avais pas
encore pu les déterminer au moment où j'ai publié ma note sur
mes chasses de Rochefort.
15. — Tachyptilia subsequella HüBNER. J'ai récolté bon nombre de
ces chenilles le 23 juin le matin à Rochefort et l'après-midi aux
rochers de Serin près de Han-sur-Lesse.
16. — Xystophora atrella HAworTH. D’après les auteurs la chenille
vit dans les tiges des Æypericum. Ceci ne doit probablement
s'entendre que de la chenille dans son jeune âge. Je capturai le
8 juin dans la forêt de Soignes une chenille pliant les feuilles
d’Hypericum en double. Cette chenille était d’un gris-verdâtre, tête
et écusson pâles, le second segment orné de deux traits latéraux. Le
13 juin cette chenille s’était construit un fourreau assez volumineux.
Je l’envoyai alors à mon collègue et ami M. DISQUÉ à Spire, qui
reconnût aussitôt Xystophora atrella, et m’apprit qu’il avait déjà été
constaté que cette chenille se construit un fourreau.
17. — Depressaria zephyrella HüBNer. Cette Depressaria semble
jusqu'ici être fort rare en Belgique. J’en ai capturé une chenille à
Beyssem le 15 juillet sur le Torilis Anthriscus et en ai obtenu le
papillon le 5 août.
18. — Depressaria ciliella STAINTON. La chenille de cette Depres-
saria recherche les bois marécageux. Elle pullule en juillet dans les
bois de Velthem, Bergh et Nederockerzeel. Je l’ai observée sur
Angelica sylvestris, Daucus carota et Heracleum sphondylium. J'en ai
obtenu des éclosions à partir du 8 août. |
19. — Coleophora ahenella HEINEMANN. J'ai capturé quelques
fourreaux d’ahenella le 29 août et en septembre près de la petite
Espinette. La chenille est adulte à la fin d'octobre.
20. — Coleophora frischella LiNNÉ. J’ai trouvé en abondance les
fourreaux à Nederockerzeel et à Bergh en septembre. En ce moment
les chenilles sont adultes. J’avais capturé le papillon en ces endroits
le 40 juillet.
91. — Lithocolletis comparella ZELLER. Cette espèce figure au
catalogue LAMBILLION sans désignation de localité. J’ai trouvé la
© chenille en nombre à Bergh et au bois de la Cambre en septembre.
ee J'en ai obtenu quantité d’éclosions à partir du 22 octobre.
22, — Nepticula flexuosella FOLOGNE. J'ai capturé un papillon de
cette Nepticula à Nederockerzeel le 10 juillet. Il diffère de l’exem-
plaire capturé par M. FOLOGNE par la position de la bande, plaçée
dans mon exemplaire au milieu de l’aile.
23. — Nepticula atricollis STAINTON. La chenille était fort nom-
breuse à la fin de septembre et au commencement d'octobre dans
une haie d’Aubépine destinée à disparaître et longeant le terrain de
la future Exposition. Je l’ai observée également à Uccle.
24. — Nepticula quinquella BEDELL. À yant capturé le papillon
à Tervueren le 20 juin, j’en ai cherché la chenille le 5 novembre et
je l’ai trouvée en grand nombre.
25. — Acrolepia pygmæana HAworrH. Le 31 août j'ai cap-
turé 3 chenilles de pygmæana à Saint-Denis-Westrem lez Gand. J’en
conservai 2 et j’eûs une éclosion le 23 septembre.
26. — Acrolepia granitella TREITSCHKE. J’ai trouvé cette année la
chenille en nombre en juin et juillet à Uccle et à Nederockerzeel.
Les éclosions eurent lieu à la fin de juillet. Il en est probablement
chez nous comme en Allemagne où cette Acrolepia se montre
nombreuse à peine tous les douze ans.
DE BELGIQUE
15
IT
Assemblée mensuelle du "7 février 1909.
Présidence de M. LAMEERE, président,
La séance est ouverte à 20 heures.
À Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 2 janvier est
Æ approuvé. ,
Le Président fait part à l'assemblée du décès de M. L. BECKER,
a l’un des plus ancieus membres de notre Société. Il donne
un aperçu rapide des nombreux travaux de notre regretté
collègue et notamment de son grand ouvrage sur les Arachnides
de Belgique. Il rappelle que M. BECKER avait fait don au
Musée d'Histoire naturelle de ses collections et notamment de sa
belle collection type de nos Arachnides indigènes et de leurs nids.
Atteint déjà de cette maladie qui vient de l’emporter, M. BECKER
avait cessé depuis un certain temps d'assister à nos réunions, qu'il
suivait jadis assidûment. Son souvenir restera présent parmi tous
ceux qui l'ont connu.
L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la
famille de notre regretté collègue.
Décision du Conseil. — En août dernier, le Conseil a admis en
qualité de membre effectif M. RictaARD $S. BAGNAIL, The Groves,
Winlaton-on-Fyne, Co. Durham (Angleterre), présenté par MM.
SCHOUTEDEN et SEVERIN, et s’occupant de Thysanoptères. — Voir
l’erratum ci-dessous.
Correspondance. — M. le docteur A. HANDLIRSCH remercie la
Société pour son élection en qualité de membre honoraire.
— M. le Prof. À. BERLESE envoie à la Société quelques exem-
plaires d’un nouvel Aptérygote, Acerenlomon majus BERL., décou-
vert par lui à Tiarno, dans le Trentin. /Remerciments.)
Album. — M. HANDLIRSCH envoie sa photographie pour l'album
de la Société. /Remerciments.]
Bibliothèque. — Nous avons reçu divers volumes et tirés à part
de M. GADEAU DE KERVILLE et HANDLIRSCH. /Remerciments./
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce fascicule.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T,. LIIT, 5 111 1909, À
50
Communications. — En faisant circuler les exemplaires d'Ace-
rentomon majus BERL. reçus de M. BERLESE, M. LAMEERE fait
ressortir l'importance systématique des Acerentomon, en s'appuyant
sur la description accompagnée de figures de lAcer. Doderoi SU.
Il rappelle que SILVESTRI à créé pour ce genre intéressant une
division nouvelle, les Protoures (1907).
— M. GUILLEAUME fait circuler les espèces suivantes de Coléo-
ptères, rares ou nouvelles pour notre faune :
Spercheus emarginalus SCHALLER. — Overmeire (E. ROUSSEAU).
Cytilus auricomus Durrs. — Overmeire, 6 juillet 4907 (F. Gurr-
LEAUME).
Coræbus undatus F. — Bruxelles (M. DE WiSPELAERE).
Alphytobius diaperinus PANZ. — Gand (D° GOETGHEBUER).
Pogonochærus decoratus FAIRM. — Heiwick (Cr. SEVERIN).
Phytodecta flavicornis Durrs. — Chiny (D° GOETGHEBUER).
Melasoma lapponica L. — Chiny (D' GOETGHEBUER).
Dibolia cynoglossi Koc. — Forêt de Soignes (J. BONDROIT).
Apteropeda globosa ILL. — Colfontaine, Landelies (K. GUIL-
LEAUME).
Apion limonii KirBY. — Knocke (D' GOETGHEBUER).
Tomicus sexdentatus BarxER. — Linkebeek (G. SEVERIN).
— M. CHarGois présente un spécimen du rarissime Hyméno-
ptère, Trigonalys nigra, qu'il a capturé à Groenendael le 28 juin
1904.
— M. LAMEERE donne d’intéressants détails sur l’importance sys-
tématique du genre Trigonalys.
— [a séance est levée à 21 1/2 heures.
Erratum. — Par suite d’une regrettable omission, le nom de
M. RicHARD S. BAGNALL ne figure pas sur la liste des membres
de la Société pour 1908, qui vient de paraître. Au compte rendu de
l’assemblée mensuelle du mois d’août 1908, publié en l’absence de
M. SCHOUTEDEN, il n’a pas été indiqué que M. BAGNALL avait été
reçu membre de la Société, sur la présentation de MM. SCHOUTEDEN
et SEVERIN. M. BAGNALL s’est fait inscrire en qualité de membre
à vie.
“SE FOURMIS DU MUSÉE DE BRUXELLES
SR FOURMIS DE BENGUELA
Récoltées par M. CREIGHTON WELLMAN, el
FOURMIS DU CONGO
Récoltées par MM. Lus4a, KoHL et LAURENT
Determinées et décrites par A. Forcel
, I. — Afrique équatoriale et aust’ale.
Paltothyreus tarsatus F. — % et ®. — Ile de Piscis (Guinée portu-
gaise) (Lucas); Lac Léopold If (LEYDER); Katanga (LEMAIRE);
Haut Congo (DUCHESNE); Ikelemba { KINSBERGEN).
Streblognathus æthiopicus SM. — &. — Basutos (coll. TOSQUINET).
Plectroctena caffra KLUG. — $. — Katanga (LEMAIRE).
: Euponera (Pseudoponera) Darwini FOREL, var. africana n. var.
— Q, — Tête presque aussi large que longue. Nœud du pédicule
moins tronqué, plus arrondi devant, surtout à son bord antérieur
supérieur qui est moins net et, vu de profil, ne forme pas un angle
un peu acuminé éomme chez le type de l'espèce, ni comme chez
la var. indica EmEry. Du reste tout à fait semblable à la var. 2ndica
Em. et surtout à la var. madecassa Em., dont le nœud est déjà
moins tronqué devant que chez le type et la var. 2rdica, mais pas
aussi arrondi que chez l’africana. — Luki (D° A. JULLIEN), une
seule ©.
Leptogeñnys Stuhlmanni MAYR. — {.— Afrique Nord-Est (von
ERLANGER).
Odontomachus hæmatodes L. — 4, ®. — Léopoldville (coll.
LAMARCHE); Boma (LEBOUTTE).
Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — %. — Léopoldville
(coll. LAMARCHE); Iringui (LINDEMANS).
Un (j de Mobeka (LOTRAIRE), de 26 à 30 mill., est plus rougeûtre
et plus large que celui du nigricans, et il a les mandibules un peu
plus longues et plus étroites. Le vertex est aussi un peu plus bombé.
C’est celui de l’A. Wäilwerthi, car M. Luya a trouvé le mème en
compagnie des ÿ.
Dorylus (Anomma) nigricans TLLIG. — 4. — Congo (DELEVAL);
99
Mayumbe (CABRA): Chikai (CABRA); Mukonje ie Kamerun
(R. ROHDE); Zambi (don LOPEZ).
Les deux types de Mukonje Farm semblent être la var. funereus
EMERY.
Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR. — j'? (Stanleyi n. sp.?). —
Je rapporte avec doute au D. Emeryi un & qui diffère comme suit
du nigricans :
Long. 28 à 30 mill. Tête large de 4,8, thorax de 6,6, abdomen de
6,4 mill. (chez le nigricans, tête large de 5, thorax de 6, abdomen
de 5,6 mill.). Vertex presque plat, à peine convexe devant d’un œil
à l’autre. Arêtes frontales moins proéminentes; l’espace qui les
sépare moins concave; toute la tète plus déprimée: les veux
distinctement plus petits. Face basale de l’épinotum (1) plus longue,
surtout au milieu. Nœud du pédicule plus large. L’abdomen est un
peu élargi (renflé) vers son tiers postérieur, mais moins que chez
les lihogmus. Pattes bien plus courtes que chez le rigricans. Ailes
. brunes, bien plus foncés que chez le nigricans. La pubescence du
thorax est moins appliquée, moins soyeuse et plus laineuse que
chez le nigricans, ce qui lui donne un aspect de chapeau de feutre
brun gris. Du reste comme le nigricans.
Katanga (LEMAIRE); Mawambi. — Ce mâle plus massif semble
devoir correspondre à l’£Emeryi dont l’ouvrière est aussi plus mas-
sive, a les pattes plus courtes et habite les mêmes parages. Pour
éviter néanmoins les imbroglios qui résultent d’identifications
présumées, consacrant souvent ensuite des erreurs, je lui donne
provisoirement le nom de Stanleyi n. sp.
Dorylus (Rhogmus) fimbriatus Suuk. — . — Katanga (LEMAIRE).
Dorylus (Rhogmus) Savagei EMERY. — (j. — Tchoa (village);
La Lukula (CABRA).
Dorylus (Alaopone) attenuatus SHUCK., v. umbratipennis n.
var. — {.— Diffère du type de l’espèce par ses ailes brunes. Chez
le type de l’espèce, elles sont subhyatines, un peu jaunâtres.
Un seul exemplaire de la collection TOSQUINET (Nini?).
Dorylus (Typhlopone) fulvus WEsrW., var. badius GERST. — . —
(Loc.?).=
(1) N'aimant pas les changements dans la nomenclature tant qu'ils ne sont
pas urgents, j'ai conservé jusqu'ici le terme antique de « métanotum » pour le
dernier segment thoracique des Fourmis, lors même qu'il ne correspond pas au
vrai métanotum, comme cela a été démontré. Le terme d’ « épinotum » proposé
et employé par EMERY étant néanmoins aujourd’hui de plus en plus généralement
adopié, je me décide à l'adopter à mon tour.
Dorylus (Shuckardia) atriceps SHUGKARD. — .@. — Chikai
, (Cara); Vivi, Congo (coll. TosquiNET); Congo (LEMARINEL).
Dorylus Stadelmanni EM. — {. — Terwidja, Afrique Nord-Est
(V. ERLANGER).
Dorylus affinis Sauck. — Léopoldville (be PAUW); Bambaya,
Guinée portugaise (LUCGAS). ;
Dorylus affinis Sauck, subsp. depilis EM. — Uganda (BeNorr);
Congo.
Dorylus affinis Sauck V. moesta Em. — j.— Congo (LEMARINEL).
Cremastogaster (Oxygyne] depressa Latr. ». fuscipennis EMERY.
— 9. J. — Congo (DELEVAL); Kinchassa (WAELBROEK).
Cremastogaster Buchneri FOREL subsp. Foreli MAYR. — $. — Luki
(D' JULLIEN). .
La
Cremastogaster africana MAYR. — $. — Mayumbe (CABRA).
Cremastogaster tricolor GERST. v. inversa FOREL. — Ÿ.— Zanzibar
(DEVILLE).'
Pheidole punctulata MAYR. — $, %, ©, «j. — Kinchassa (WAEL-
BROEK); Banana (BusscHoprs); Landana et Condé (Perir); Chilo-
ango et Banana Boma (TSGHOFFEN); Zanzibar (VILLE); Kisantu
(GOOSSENS) ; Afrique australe (DE SELYS FANSON).
Carebara vidua SMITH v. Dux SMITH. — 9. — Katanga (LEMAIRE).
Musée du Congo.
Carebara vidua Smith subsp. Junodi FOREL. — 9, '. — Katanga
(LEMAIRE); Moero; Kalumba et Katumba (D° NEAYE). — L'étude
de ces exemplaires me montre que ma Carebara Junodi n’est qu'une
sous-espèce de la vidua. En effet, les caractères distinctifs de l’épis-
tome, de la tête, etc., varient selon les individus. Les © de Katanga
ont l’abdomen d’un jaune rougeûtre avec d’étroites bandes brunes,
vers l'extrémité des segments, tandis que chez le type il est brun
avec d’étroites bandes jaunes vers leur base. La couleur du thorax
est comme chez le type; le thorax est un peu plus large. Le
ressemble bien à celui de la vidua typique (un peu plus allongé): il
est coloré comme chez elle, mais l’abdomen est d’un jaune plus
terne.
Tetrarnorium camerunense MAYR var. Waelbroeki n. var. —
$. — Long. 2,5 mill. — Epines épinotales plus longues que chez
l'espèce typique. Le premier nœud a devant, en haut, un bord plus
RU LOT PT An VU NT EME TONER
D4
aigu. Les deux nœuds sont plus ou moins rugueux à leur face supé-
rieure; du reste luisant. A part cela comme la forme typique
Kinchassa (\WAELBROEK), une seule ÿ. :
Myrmicaria opaciventris EM. — 9. — Uganda (R. Ré BENOIT).
Chutes de Samlia, Riv. N’Gami (MOCQUERYS).
Technomyrmex nigriventris SANTSCHI. — ©, dj. — Kinchassa
(WAELBROEK).
Acantholepis capensis MAYR. —%, ©.— Sierra Leone (MOCQUERYS).
Plagiolepis custodiens SMITH. — $. — Banana (BUSSCHODTS).
Plagiolepis fallax MAYR — ©, ? — Umangi (E. WILVERTH).
Prenolepis longicornis LATR. — Ÿ. — Nguela Usambara.
Prenolepis Waelbroeki EMERY. — (. — Kinchassa (WAELBROEK).
Œcophylla smaragdina F. subsp. longinoda LATR. — 9, ÿ.
Banana (BussCHODTS); Kinchassa (WAELBROEK) ; Léo-Stanleyville:
(WEYNS) (Musée du Congo).
Camponotus maculatus F. subsp. congolensis EMERY. — &, ©. —-
Kinchassa (WAELBROEK); Boma Sundi (ROLLIN).
Camponotus maculatus F. subsp. atramentarius FOREL, var. lio-
cnemis EM. — Basutos (coll. Tosquinet).
Camponotus maculatus K. subsp. Solon FOREL. — ©. — Katanga
(LEMAIRE) ; Kinchassa (\WAELBROEK) ; Kassaï (Musée du Congo:.
Camponotus maculatus F. subsp. Brutus FOREL. — ©. — Lomani,
Yambema Maboté.
Polyrhaehis imilitaris F. subsp. cupreopubescens FOREL. — ©. —
Katanga (LEMAIRE).
Polyrhachis gagates Su.— Congo belge (Musée du Congo).— Cette A
provenance me parait un peu douteuse, la P. gagates étant une
espèce de l'Afrique australe, surtout commune au Transvaal, etc.
— Seychelles
Odontomachus haematodes L.
Cremastogaster gibba EMERY.
“Ra . 55
Solenopsis seychellensis n. sp. ÿ 1,5 à 1,5 mill. — Mandi-
bules avec quatre dents distinctes. Epistome assez fortementavancé,
avec deux carènes fortes et deux dents fortes aussi, mais sans dente-
lure latérale Tête d’un bon cinquième plus longue que large, rec-
tangulaire mais avec les côtés assez convexes, les angles postérieurs
très arrondis et le bord postérieur à peu près droit. Elle est au
moins aussi large (un peu plus large) devant que derrière. Les
scapes atteignent au moins le cinquième postérieur. Situés environ
au tiers antérieur, les yeux comptent quatre à cinq facettes. La
massue constitue la moitié du funicule; son dernier article est plus
de deux fois long comme le précédent. Promésonotum convexe,
dans les deux sens, sans trace de suture. Une assez forte échancrure
méso-épinotale. Epinotum assez convexe; sa face basale convexe,
plus longue que la déclive et bien peu distincte d’elle. Premier
nœud conique, arrondi au sommet, avec un pétiole antérieur plus
court que la base du nœud. Second nœud plus bas et plus large que
le premier, plus large que long. Une très petite dent sous le pétiole
du premier nœud; pas d’autres protubérances à la face inférieure
des nœuds.
Très lisse et très luisante, avec quelques points piligères très
épars. Cà et là un poil dressé sur le corps. Quelques poils obliques
sur les pattes et les 'scapes.
Passant du jaune brunâtre au brun jaunâtre. Souvent la tête et
Pabdomen ou seulement une large bande transversale sur ce dernier
d’un brun plus ou moins foncé. Parfois même le thorax est brun.
Pattes, antennes et mandibules toujours jaunâtres.
Cette espèce appartient au groupe des espèces minuscules de
Solenopsis pour une partie desquelles EMERY a donné d'excellentes
figures dans ses études sur la faune néotropique (Bull. soc. ent.
ital. 1905). La distinction de ces espèces est une vraie croix pour les
myrmécologistes. Je ne puis néanmoins rapporter la seychellensis à
aucune des formes décrites.
Technomyrmex albipes SuiTH. — %.
Technomyrmex Mayri FOREL, subsp. difficilis FOREL. — ÿ.
Camponotus Grandidieri FOREL. — ÿ.
III. — Asie,
Pheidologeton diversus JERDAN.—%,j.— Bangkok (D' DE KEYZER).
Œcophylla smaragdina F. — $. — Bangkok (D° DE KEYSER).
Camponotus (Colobopsis) Severini n. sp.— ÿ. — Long. 4,3
56
à 5 mill. — Mandibules lisses, ponctuées, avec quelques stries
vers l'extrémité, paraissant armées de cinq dents (en partie cachées
par l’épistome). Tèle en trapèze arrondi, un peu plus longue que
large, plus large derrière que devant, avec les côtés et surtout le
bord postérieur convexes. Devant, elle est obtusément tronquée
(subtronquée), comme chez le C. truncatus $, avec les angles
antérieurs faisant saillie devant et la fossette clvpéale profonde.
Bord antérieur de l’épistome à peu près droit. La partie médiane de
l’épistome est faiblement convexe avec les côlés convergeant
faiblement en arrière el une carène médiane très faible et obtuse.
Aire frontale petite, transversale. Arêtes frontales assez distantes,
fort peu divergentes. La partie subtronquée de la tête atteint
l’origine des antennes. Yeux grands, situés au tiers postérieur. Les
scapes dépassent le bord postérieur de la tête de près du tiers de
leur longueur. Thorax convexe, un peu cylindrique, comme chez le
C. clerodendri Ex., mais plus allongé, avec l’échancrure plus évasée
et moins profonde. Epinotum comme chezle C. Clerodendri, mais la
face déclive est plus concave (vue de profil), plus courte que la face
basale. Ecaille cunéiforme, convexe devant, presque plane derrière,
épaisse, à peu près comme chez badius Su. et Clerodendri En.
Tibias sans piquants.
Médiocrement luisant et finement réticulé partout d’une facon
égale. Pubescence d’un gris jaunâtre, plus longue que chez le
badius, assez adondante partout, surtout sur le thorax et l'abdomen,
où elle forme un léger duvet. Quelques poils dressés sur l'abdomen ;
presque point ailleurs. Les scapes et les pattes n’ont qu’une pilosité
oblique, assez courte, subadjacente sur les scapes. Entièrement d’un
rouge brunâtre plus terne et plus clair que chez le badius. Pattes et
antennes à peine plus claires que le reste. Quelquefois des bandes
transversales indistinctes un peu plus foncées sur les segments
abdominaux. |
2%. — Long. 5,8 mill. — Mandibules armées de 6 dents, beau-
coup plus épaisses que chez l’ouvrière, avec un bord externe en
arête. Devant de la tèle nettement tronqué jusqu’au quart postérieur:
de l’épistome. La partie médiane de ce dernier étroite, à côtés.
absolument parallèles, avec une carène distincte au millieu. La
surface tronquée est à peine concave et n’est qu’obtusément bordée
(très obtusément même derrière). La tête est subrectangulaire, à
peine élargie derrière, à bord postérieur presque droit, à peine
concave, dépassé par les scapes d’1/6 de leur longueur. Echancrure
thoracique plus faible que chez l’ouvrière; les deux faces de l’épi-
notum d’égale longueur.
Quelques stries longitudinales superficielles sur les joues (côtés
ne. te 1e ETES . ;
de la portion tronquée), stries qui se continuent un peu en arrière
de la partie tronquée. Epistome jaunätre. Du reste à tous égards
comme l’ouvrière. Ge n'est évidemment pas le Z maximum, car la
© a la tête plus fortement tronçqçuée que lui.
©. — Long. 10,3 à 10,4 mill. — Tète presque exactement comme
chez le Z, mais la surface tronquée est légèrement concave et a un
bord latéral aigu et distinct; son bord postérieur, sur l’épistome,
est assez distinct, mais obtus (chez C. badius © la surface tronquée
est plus concave el a partout un bord en arêle aiguë. Tète d’un
quart plus longue que large. Thorax un peu plus large que la tête.
La partie antérieure tronquée de la tête est simplement finement
réticulée, sans grosses stries, l’épistome mat, les joues assez lui-
santes; quelques rides, ou stries longitudinales très effacées et assez
grossièressur les joues et les côtés du front, derrière la partie tron-
quée. Ailes teintes de jaunâtre; nervures et tache marginale brunes et
bordées de brun. Epistome et joues d’un jaune un peu roussi. Tout
le reste comme chez le % et l’ouvrière, mais plus de poils dressés
sur l'abdomen.
d. — Long. 5 à 6 mill. — Tète aussi large que longue, arrondie
derrière. Ecaille presque aussi épaisse à son sommet très obtus
qu'à sa base. Ailes à nervures plus claires que chez la ©. Couleur
du %, mais les mandibules, les funicules, les tibias et les tarses
jaunûtres.
Ile de Labuan près de Bornéo. Voisine de clerodendri et de badius,
celte espèce s’en distingue surtout par sa tète moins fortement
tronquée, par sa surface tronquée sans sculpture grossière et sa
stature plus ramassée. Elle est peut-être parente de corallina et
gilviceps RoGEer (1) qui me sont inconnues, mais la couleur est
autre.
(1) Le Camponotus gilviceps MAYR, n'est pas du tout le Camponotus giluiceps
RoGer. Il y a là une confusion complète dans le Catalogue de Dalla Torre. Le .
Camponotus giluiceps Royer (— ruficeps SuiTu nec Fabr.) appartient au sous-
geure Colobopsis ; il est de l'Asie” tropicale. Gilviceps MAYR me parait être sans
doute le guadrisectus de SutrH, d'après ce que dit MaYR de la forme de l’échan-
crure occipitale. Le C. ruficeps labr. étant tombé comme synonyme ivariété) du
sexguttatus F., on pourrait penser à ressuscit:r de nom de ruficeps SMITH (nec F.)
pour le gilviceps RoGEr, mais il semble que ce ne soit pas licite d'après les nou-
elles règles de nomenclature. La synonymie, débrouillée surtout par EMEry,
de ces noms embrouillés doit donc être :
Camponotus gilviceps RoGer (nec MAYRr) Borneo — C. ruficeps SuiTH (nec Fabr.
_ nec auct.) - |
Camponotus quadrisectus Sutra, Philippines-Indo-Chine Palavan.— C.gilivceps
Mayr (nec RoGer).
Camponotus sexguttatus F. Néotropique. = C. ruficeps FaBr. et auct. (nec
SMITH) var. = F. bimaculata Suit. — F. decora SuiTH. elc.
Camponotus melanoticus EMery var. substitutus Emery, Néotropique. — C.
sexguttatus SMITH et auct. (nec. FABR).
D8
IV. — Amérique.
Paraponera clavata F. — $. — Cette espèce brésilienne porte avec
d’autres la fausse étiquette € Guinée »!
»
Atta [Acromyrmex] Emilii FoREL, var. Ajax n. var. — ÿ. —
Î Ê / )
Long. 10,5 mill. — D'un brun foncé. Encore plus grand que le type
de l’espèce. La paire postérieure des épines mésonotales très petite.
Les épines sont en partie tuberculées; les épines occipitales portent
même deux fortes dents secondaires vers leur base. Mandibules
plus luisantes et bien plus faiblement striées que chez lPÆmilii
typique; tête un peu moins large. Les tubercules latéraux du dos
du premier segment abdominal sont bien plus faibles, les épines
postérieures supérieures du premier nœud par contre bien plus
longues. Du reste comme le type de l'espèce.
Fausse étiquette : « Guinée ». C’est un insecte néolropique comme
toutes les Atta, probablement du Brésil. L’Æmilii tvpique, qui est le
géant du sous-genre Acromyrmez, proviènt du bassin de PAmazone.
«
V. — Contenu de l’estomac d’un Pangolin (“anis Temminki)
du Bas Congo (Solon).
1. Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR, subsp opaca, n. subsp. —
5. — Long. 2,8 à 8,5 mill. — (Les plus grands individus font pro-
bablement défaut). Differe comme suit du type de l'espèce typique
en comparant des Ÿ de taille égale ou correspondante :
Mandibules un peu plus étroites, avec la dent préapicale plus
petite et plus près de l’apicale, tandis que la dent postérieure est au
contraire plus forte. Tète relativement un peu plus allongée, moins
retrécie derrière, et surtout avec les angles occipitaux beaucoup
plus obtus, plus arrondis, et non recourbés en bas. Chez les grandes
$ le bord antérieur de l’épistome est presque droit, tandis que chez
l’'Emeryi typique de mème taille il est un peu avancé. Les funicules
sont d’une idée plus courts et plus épais. Pas de sillon médian au
vertex. L'échancrure de l’occiput est du reste aussi forte et les angles
postérieurs sont prolongés (obtusément), Du reste même forme du
reste du corps. Entièrement mate sur le corps, y compris l’abdo-
men; pattes et scapes subopaques, la sculpture étant plus profon-
dément réticulée-ponctuée. L’Emeryi typique est subopaque et a les
membres luisants. La pubescence est aussi plus distincte, un peu
plus abondante et plus longue. Quelques poils dressés sur le dos de
l'abdomen, du pédicule et de l’épinotum.
Cette sous-espèce parait être en outre, plus petite que l’Emeryi
ù typique, car chez celle-ci les plus petites # ont 3,5 mill. Mais il est
fort possible que les plus grandes Ÿ aient échappé au pangolin.
Néanmoins le nombre des individus avalés est très considérable. Le
D. Kohli Was. est bien plus robuste, plus luisant et a les membres
plus courts.
2. Pheidole punctulata MAYR, quelques % et deux %.
3 Cremastogaster impressa EMERY, $ en nombre très considéra-
ble et quelques «.
4. Tetramorium aculealuin [Macromischa aculeata] MaAYRr, ÿ en
petit nombre.
o. Myrmicaria euinenoides GERST. v. congolensis n. var. ÿ.
Long. 4,3 à 7 mill. C’est une forme à peu près intermédiaire
entre eumenoides et opaciventris Em. Devant de l’abdomen presque
mat, densément réticulé ponctué; ses deux tiers postérieurs subo-
paques, en partie luisants. D'un jaune brunâtre sale, moins vif et
plus foncé que chez l’opaciventris, mais bien plus clair que chez
l'eumenoides typique. Les poils dressés sont longs et aussi abon-
dants que chez l’opaciventris, mais d’un brun bien plus foncé,
contrastant bien plus avec la couleur du corps; sculpture du thorax
et de la tête comme chez leumenoides {\pique, mais plus dense,
néanmoins bien plus luisante que chez l’opaciventris. La tête est
moins large, moins échancrée derrière que chez l’opaciventris, mais
un peu plus que chez l’eumenoides. Sous le 2%° nœud du pédicule
elle a un appendice rectangulaire, longitudinal et translucide qui
fait défaut aux deux espèces typiques en question (l’ewmenoides a un
tubercule. obtus)’ Les mandibules n’ont que quatre dents distinctes
(parfois une petite cinquième) comme chez l’'ewmenoides tandis que
l’opaciventris en a cinq distinctes.
L'existence de cette sous espèce, absorbée en nombre considé-
rable par le pangolin, semble indiquer que l’opaciventris n’est peut-
être qu’une sous-espèce extrême de l’eumenoides.
6. Rhoptromyrmex opacus EMERY var. esta n. var. — Le
pangolin a aussi découvert et absorbé en nombre trés considérable
une variété d’une espèce fort intéressante que mon ami M. EMERY
avait reçue dans le temps de Kamerun (Conradt) et dont il m'avait
envoyé un type sous ce nom (1). ”
(DRhoptromyrmexopaeusEMERY n.sp Ÿ.—Long.?5 mill Mandibuleslarges,
subopaques, armées de 7 à 8 dents, striées-ridées et ponctuées. Fête grande
cordiforme, comme chez fransversinodis et globulinodis MAYR, mais plus courte
et plus large, un peu plus large que longue, à côtés très convexes. Plus avancé
devant que chez les espèces de May, l'épistome subcaréné y forme un lobe
arrondi. Le scape atteint le 6” postérieur de la tête, Les articles 2 à 8 du funicule
60
La variété esta ÿ se distingue du type de l’espèce, de Kamerun, par
sa tête moins large (plutôt un peu plus longue que large), à côtés
moins convexes et par l’absence de carène médiane sur l’épistome,
et, presque toujours aussi sur le pronotum. La couleur est plus
terne, d’un jaune terne et sale, uniforme. Le promésonotum est un
peu moins large et n’est pas subépaulé (angles antérieurs qu à
fait effacés et arrondis . Du reste identique et longue de 2 à 2 5 mill.
© Long. 2,1 à 2,4 mill Mandibules comme chez l’ouvrière, mais
plus étroites et avec six ou sept dents seulement, dont les deux
antérieures seules sont bien distinctes et développées. Tète petite,
rectangulaire-arrondie, à peine plus large derrière que devant, avec
les côtés médiocrement convexes. Partie médiane de l’épistome plus
aplatie encore que.chez l’ouvrière, même un peu imprimée ou
concave. Antennes comme chez l’ouvrière. mais les articles 2 à 8 du
funicule encore plus transversaux, deux fois plus épais que longs.
Yeux au milieu des côtés. Thorax plus étroit encore que la tête.
L'épinotum forme une seule surface obliquement déclive, très
faiblement convexe. Premier nœud peu distinct de son pétiole anté-
rieur, bien plus néanmoins que chez le globulinodis, convexe en
dessous, plus longque large. Second nœud deux fois plus large que
le premier, un peu plus large que long.
Luisante. Tête ridée en long, en partie réticulée, ayant sur les
côtés en partie des réticulations fines et ponctiformes comme chez
bien plus épais que longs. Arêtes frontales divergentes Yeux situés un peu en
arrière du milieu des côtés Suture pro mésonotale à peu près obsolète. Promé-
sonotum aussi large que long, subépaulé, avec une petite carène médiane sur le
pronotum. Une échancrure méso épinotale distincte, assez étroite, peu profonde
(fait défaut aux espèces de Mayr). Face basale de l'épinotum aussi haute que le
mésonotum, plus longue que la face déclive. Pas trace de dents ni d'épines.
Premier nœud avec un pétiole antérieur court, mais fort distinct (chez les deux
autres espèces africaines nœud et pétiole sont confondus). Le nœud est cubique-
arrondi, un pèu plus large que long Second nœud un peu plus large, mais à
peine aussi haut que le premier et un peu plus large que long.
Densément réticulé-ponctué et mat. Ponctuation éparse, piligère, peu dis-
tincte. Abdomen et membres lisses. Pédicule réticulé et subopaque, sauf le dos
luisant du 2" nœud. Front joues et épistome en outre finement ridés longitu-
dinalement ainsi que les côtés de la tête. Pilosité dressée très courte, jaune, très
éparse sur la tête et l'abdomen, nulle ailleurs. Pattes et scapes avec une pubes-
cence jaunâtre peu dense qui fait présque défaut ailleurs (plus visible sur
l'abdomen). .
D'un jaune un peu terne ; tête et thorax d'un roux jauhâtre ou d'un jaune
roussâtre.
Kamerun (Coxrapr). Bien distinct des deux espèces africaines connues, tant
par sa seulpture et la forme du 1” nœud que par l'échancrure thoraciqne. Le X.
Wroughtoni Forel de l'Inde (et ses races) a des épines à l'épinoitum. C. EMmERy.
(Mon ami EmERY m'excusera, mais je ne puis, malgré son désir, m'approprier
une espèce préalablement reconnue et nommée par lui.)
Fe Cr Pilosité FAR bien plus Rondente: sur le.
_ corps que chez l’ouvrière, nulle sur les membres où la pubescence
est plus soulevée (oblique).
: Brune, abdomen brun foncé ; pattes, antennes et mandibules d’un
brun rougeâtre ou jaunâtre. Ailes pubescentes, subhvyalines.
: Jens d Long. 2,5 à 2,7 mill. Mandibules triangulaires, armées de
A >: quatre dents, lisses, avec quelques stries. Epistome un peu convexe.
sp Tète comme chez la femelle, plus longue que large, mais plus
È arrondie à ses angles et relativement plus large derrière. Les scapes
atteignent le quart postérieur de la tête. Antennes de dix articles.
Second article du funicule très long. Ses articles trois à six un peu plus
lougs que larges. Thorax et pédicule comme chez la ©, mais le
deuxième nœud est à peine distinct de son péliole antérieur.
Tèle ridée et en partie réticulée devant, luisante, sauf l’occiput
quiestsubopaque, finementetdensément réticulé (réticulé-ponctué).
Le reste du corps est lisse, luisant avec des points piligères épars
très fins. Pilosité et pubescence comme chez la ©, mais l'abdomen
n'a presque pas de poils dressés et la pubescence est plus appliquée
sur les membres.
D'un jaune brunâtre sale, parfois d’ un brun Jaunâtre. Tête brune.
Mandibules et membres d’un jaunâtre terne.
Le dimorphisme de la © et de l’ouvrière est tel qu'on pourrait
Se soupçonner le pangolin d’avoir mangé les ÿ dans une fourmilière
et les sexes ailés d’une autre espèce ailleurs, essaimant hors d’un
nid. Mais d’autre partie pangolin n'avait mangé aucune fourmi ailée
isolée, partout au contraire les commensaux d’un même nid, ce qui
semble montrer qu’il chasse seulement dans les fourmilières. De
plus, le Rhoptromuyrmex globulinodis MAYR présente un dimorphisme
presque aussi singulier des ÿ et des ©, et, chez lui, la ? est aussi
plutôt plus petite que l’ouvrière, avec une tête de toute autre forme.
On m’objectera la différence totale de la sculpture. Mais il est certain
que la © et le j' appartiennent à la même espèce et au genre
LRhoptromyrmex dont ils ont tous les caractères. Et alors n'est-il
pas caractéristique de retrouver la sculpture réticulée-ponctuée de
” l’ouvrière sur l’occiput du 4 ? Je crois donc devoir rapporter sans
doute le et la © au R. opacus EM. v. esta.
Le pangolin a avalé un nombre énorme d'’ouvrières, de très
nombreux et un petit nombre de. 9.
7. Plagiolepis tenella SANTSGHI. — ©. — (fn litt.)
8. Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — ÿ.
9. Polyrhachis concava ANDRÉ. — Ÿ. — (Un très petit nombre.)
62
10. Camponotus manidis n. sp. — Long. 4 à 6 mill.
5 major. Mandibules épaisses, peu luisantes, éparsement ponc-
tuées, finement chagrinées, armées de 5 dents. Epistome biéchan-
cré, à peine avancé au milieu, un peu déprimé devant, au milieu,
subcaréné derrière (faib'ement). Aire frontale très petite; arêtes
frontales fortement divergentes, sinueuses. Tête en trapèze, à peine
plus longue que large, élargie et largement échancrée derrière, à
côtés assez convexes. Yeux en avant du tiers postérieur. Les scapes
dépassent à peine le bord occipital (de moins de leur épaisseur).
Articles du funicule un peu plus longs qu'épais. Thorax assez court,
médiocrement convexe en tout sens, sans échancrure; néanmoins
derrière la suture mésoépinotale, la face basale de l’épinotum se
relève légèrement. Cette face basale est subdéprimée, subbordée,
rectangulaire, 1 2/3 fois plus longue que large, de même longueur
que la face déclive, à laquelle elle passe par une courbe. Ecaille
biconvexe, arrondie et tranchante à son bord supérieur, d'épaisseur
moyenne. Pattes assez courtes; tibias cylindriques, sans piquants.
Luisant, très finementetfaiblement chagriné. Ponctuation piligère
éparse très distincte, surtout sur le front où les points sont assez
oros. Mais il n’y a aucune grosse fossette sur les joues, ni sur le
devant de la tête, rien qui rappelle le C. foraminosus FOREL. Une
pilosité dressée d’un jaune rougâtre, abondante ou du moins assez
abondante sur tout le corps. Sur les tibias et les scapes, cette
pilosité devient plus courte et oblique, mais elle y est abondante et
fort apparente. |
Brun ou d’un brun jaunâtre. Funicules, mandibules et pattes d’un
rouge ou d’un jaune brunâtre (selon les exemplaires).
5 minor. Tout à fait semblable à la grande ouvrière ; 5 dents aux
mandibules; épistome plus caréné derrière. La tête est tout aussi
trapéziforme, élargie derrière, seulement un peu plus longue que
large, mais ses côtés sont moins convexes et son bord postérieur à
peine concave, presque droit. Face basale de l’épinotum un peu plus
étroite, deux fois plus longue que large; écaille plus convexe devant.
Du reste absolument identique et de même couleur.
Le pangolin semble avoir mangé un nombre modéré d’ouvrières
dans deux fourmilières différentes, dont l’une appartient à une
variété plus foncée (brune à pattes rougeàtres) qui est en même
temps un peu moins robuste.
Cette espèce est bien caractérisée par sa pilosité.
11) Camponotus foraminosus FOREL, subsp. delagoensis FOREL, var
sorpta 0. var. — #. — Long. 5 à 9 mill. Un peu moins robuste
que le delagoensis; côtés de la tète un peu moins convexes. Face
basale de l’épinotum un peu plus convexe et plus courte, plus courte
7:
_ que la face déclive. Ecaille biconvexe aussi, inais moins épaisse, plus
tranchante au bord supérieur. Du reste absolument la même forme.
Plus mat; sculpture foncière (rélieulée ou chagrinée), plus dense
et plus profonde; thorax presque mat; abdomen moins luisant. Les
fossettes de la tête identiques, aussi fortes et aussi abondantes.
Pilosité plus longue, plus blanche, plus sétiforme, tout à fait sem-
blable à celle de l'Olivieri For. Pubescence grisâtre beaucoup plus
abondante que chez le type du delagoensis et mème plus abondante
que chez l’Olivieri, formant un duvet grisätre peu dense, mais très
apparent, surtout sur le thorax et l’abdomen. Même couleur que le
delagoensis typique.
Diffère de l’Olivieri par sa taille plus grande et surtout par sa tête
beaucoup plus élargie derrière et rétrécie devant, ainsi que par son
pronotum plus déprimé.
La petite ouvrière a la tête plus longue que large, convexe et peu
élargie derrière, sans grosses fossettes, du reste comme la grande.
®. — Long. 9 à 11 mill. — Aiïles brunes. Thorax un peu moins
large que la tête. Du reste mêmes caractères que la grande ouvrière,
mais la tête est un peu moins large (un peu plus longue que large)
et a les côtés moins convexes.
d. — Long. 7 à 7,5 mill. — Tête plus longue que large. Plus
grand que celui du Grandidieri. Ailes brunes. Mat, sauf l'abdomen.
Du reste semblable à celui du Grandidieri FOREL.
Cette variété ressemble aussi un peu à la subsp. Perrisi FOREL,
mais elle est bien plus petite et a bien moins de fossettes à la tête.
Puis l’abdomen est luisant (mat chez les /'errisi). C’est peut être
une nouvelle sous-espèce. Le Pangolin en a avalé un très grand
nombre d’ouvrières, passablement de © et quelques «.
Somme toute, notre Pangolin a diné de onze espèces différentes
de Fourmis, dont six déjà connues, une nouvelle, une représentée
par une sous-espèce et trois par des variétés nouvelles. Ajoutons
que deux des espèces connues (l'olyrhachis concava et Plagiolepis
tenella) sont des raretés. Il a même poussé le bon goût jusqu'à ne
manger que très peu de l'espèce la plus commune (lheidole punc-
lulata) et modérément de l’ŒÆcophylla subsp. longinoda qui est
commune aussi. Il s’est surtout bourré de Cremastogaster impress«.
Sauf les Œcophylla, la plupart de ces Fourmis étaient encore en fort
bou état, donc peu digérées.
Il faut avouer que ce curieux Mammnifère à écailles est un myr-
mécologiste de premier ordre qui fait honte à bien des chasseurs de
notre race et qui méprise le gibier commun. Nous le recommandons
à toute l’attention des entomologistes, et, en lui dédiant une espèce
nouvelle, nous n'avons fait que lui rendre les honneurs qui lui
sont dus.
VI. — Benguela.
(M. CREIGHTON WELLMAN)
Paltothyreus tarsatus F. — © Prise isolée.
Platythyrea lamellosa RoG. subsp. suturalis n. subsp. — ÿ. —
Long. 12 mill. — Un peu plus étroite et plus allongée que la subsp.
longinoda Forez. Mandibules sans dents, sauf l’apicale. Tète carrée,
presque aussi large que longe. L’épistome est délimité par une
suture bien visible, quoique très faible. Le mésonotum est plat et
enfoncé, comime chez l'espèce typique; les deux sutures sont
distinctes (la mésoépinotale aussi distincte que la promésonotale, ce
qui la distingue de l’espèce typique), mais nullement enfoncées
comme chez la subsp. longinoda Forez. L’épinotum n’a ni dents, ni
élévalions; sa face déclive n’est pas concave et n’est que subbordée,
ce qui la distingue encore de longinoda. Par contre le nœud est au
moins aussi allongé que chez la subsp. longinoda Forez. Les yeux
sont bien plus grands que chez cette sous espèce, allongés, un peu
plus longs que la distance de leur bord antérieur à celui de la tête.
Second segment de l'abdomen à peine plus large que le premier
(bien plus large chez la longinoda). Les gros points enfoncés
bien plus effacés et moins nombreux que chez la longinoda, très peu
apparents.
Megaloponera fœtens. KF. —%. — Mayer a montré (1907) que la M.
crassicornis,GERST n’est pas une espèce, mais ne représente que les
ÿ minimae de la M. fætens. Or EMERY avait appelé M. Dohrri une
forme intermédiaire entre fætlens el crassicornis, forme qui done,
selon MAyr, doit représenter les $ moyennes de la même espèce.
M. CREIGHTON WELLMAN a récolté des exemplaires qui constituent
tous les passages de la Dohrni à la crassicormis, ce qui vient confir-
mer l’opinion de MAYR.
M. CREIGHTON WELLMAN assure que celte espèce va en armées
(Army Ant) nombreuses. |
Cremastogaster Wellmani n. sp. — ÿ. — Long. 3 à 4 mill.
— Mandibules striées et ponctuées. Tête carrée, un peu plus longue
que large, au moinsaussi large devant que derrière, à côtés à peine
convexes, fortement échancrée derrière. Les scapes atteignent le
5% postérieur de la tête chez les grandes, le 6"*° chez les petites &.
Yeux plats, un peu anguleux, au milieu dés côtés. Antennes de
11 articles; massue de trois. Articles 3 à 5 du funicule plus épais
que longs. Le pronotum a une face antérieure déclive passant par
une courbe assez brusque à sa face postérieure supérieure qui est
bien plus courte, sublorizontale et subplane, et qui forme avec le
mésonotum une seule et même surface à peu-près plane, mais pas
même subbordée. Suture promésonotale très distincte. Le méso-
notum s’avance devant, surtout chez les grandes Ÿ, au milieu, en
en forme de bec ou de pointe obtuse un peu soulevée, mais dans
son ensemble, et sans former de carène, ni d’'éminence circon-
scrite; une faible impression transversale derrière cette portion
antérieure relevée. Echancrure mésoépinolale étroite, abrupte,
profonde, un peu comme chez le Goeldii FOREL, mais en moins
fort. Face basale de l’épinotum subplane, presque trois fois plus
large que longue au millieu, élargie derrière, ne formant pas d’arête
surplombante comme chez le Gœldii, simplement abruptement
tronquée à léchancrure. L’épinotum a deux tubercules larges et
obtus au lieu d’épines. Face déclive un peu plus longue que la basale.
Premier nœud en trapèze peu marqué, un peu plus long que large,
légèrement plus large devant que derrière, avec le bord antérieur
un peuarqué (convexe devant), parfois un peu anguleux. Second nœud
un peu plus large que long, de la largeur du premier, sans trace
de sillon médian, mais échancré ou fortement imprimé derrière.
Lisse et très luisant. Abdomen en partie très faiblement chagriné.
Epistome et joues en partie finement ridés et subopaques, avec
quelques très fines réticulations. Pilosité dressée nulle. Une
pubescence extrêmement fine, courte et diluée se trouve partout,
plus abondante sur les tibias et les scapes.
D’un rouge un peu roussâtre; abdomen brun noirâtre; pattes et
antennes brunes. Parfois le pédicule, le thorax et même la tête
deviennent d’un rouge brun assez foncé.
Récolté sur les arbres. ;
Une © de 7 à 7,5 mill., à tète subopaque, très finement striée et
réliculée, et avec des tubercules plutôt dentiformes à l’épinotum,
du reste fort semblable, me semble se rapporter à cette espèce,
mais précisément l’épinotum me rend la chose douteuse.
Pheidole sculpturata MAYR., subsp. Berthoudi FOREL. — Ÿ, —
Recherche les pucerons.
Pheidole punctulata MAYR. — $, Z. — Est une peste partout.
Tapinoma (Ecphorella) Wellmani n. subg., n. sp. Ecpho-
rella n. subg. Diffère de Tapinoma par son épistome entier, sa
tête déprimée, ses antennes épaisses, et surtout par le pédicule qui
a une écaille très inclinée en avant, mais distincte et fort
épaisse, arrondie au sommet. Comme il n’y a qu'un individu, je n’ai
pu disséquer le gésier. Ce sous-genre se rapproche du $S. G. Dolero-
myrma VOREL, par l'existence d’une écaille, mais celle-ci est très
mince chez Doleromyrma.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI11, à 111 1909, J
UE RE ON GE QU re), 4 CNT MINE ROIS
À SO LR is à TRE
66
T. (E.) Wellmani n. sp. — ÿ. -- Long. 1,8 mill. Mandibules
courtes, robustes, lisses, ponctuées, armées d'environ 7 dents.
Epistome assez déprimé, largement biéchancré ou bisinué, faible-
ment convexe au milieu de son bord antérieur, sans carène. Son
tiers antérieur est triangulairement aplati. Toute la tête est dépri-
mée, trapéziforme, élargie et échancrée derrière, rélrécie devant,
à côtés médiocrement convexes. Yeux moyens, situés au milieu des
côtés. Le scape atteint le septième postérieur de la têle environ.
Antennesde douze articles, épaisses; dernier article du funicule fort
épais, à peine plus long qu'épais; tous les autres, sauf le premier,
plus épais que longs, les movens deux fois plus épais que longs.
Thorax court et épais. Sutures du thorax distinctes. Promésonotum
médiocrement convexe, aussi large que long. Pronotum deux
fois et demie plus large que long. Echancrure mésoépinotale
distincte, mais peu profonde, avec deux stigmates saillants sur
le profil. Face basale de l’épinotum peu convexe; subhorizon-
tale, élargie derrière, un peu plus large que longue, formant de
chaque côté, derrière, un angle arrondi ou tubercule très obtus.
Face déclive subverticale, à peine plus courte que la face basale et
passant à elle par une courbe. Ecaïlle basse, fortement inclinée en
avant, épaisse, obtuse et arrondie au sommet qui est aussi épais que
la base. Pattes courtes; cuisses et tibias épais.
Lisse, luisante, avec des points piligères épars et fins et quelques
vestiges de réticulations çà et là. Une fine pubescence jaunâtre assez
diluée sur le corps, un peu plus abondante sur les membres qui
n’ont pas de poils dressés. Quelques petits poils dressés sur
l'abdomen.
D'un brun foncé. Pattes, antennes, mandibules et écaille d’un
brun clair.
Une seule ÿ. Ne sachant où placer cette petite fourmi, j'en fais
provisoirement un sous-genre de Tapinoma, en attendant que le
vésier soit connu. Je n'aurais pu le disséquer sans détruire l’abdo-
men du seul spécimen.
Camponotus Reginæ FOREL. — à.
Camponotus Cœæsar FOREL. — $ minor. — Forme typique. Mène
une vie nocturne d’après M. WELLMAN.
Camponotus foraminosus FOREL, subsp. auropubens FOREL, var.
argentopubens FoREzL n. var. — ©. — Long. 10,5 mill. — Tête
comme chez l’auropubens, large et peu rétrécie devant, et même
sculpture; mais la pubescence et la pilosité sont exactement celles
du Grandidieri FOREL. Tête luisante derrière. Mésonotum luisant.
Ailes enfumées de brun. Fossettes de l’auropubens.
67
Cainponotus chrysurus GERSsT — %. — Sur un nid de termites.
Camponotus maculatus F., subsp. atramentarius FOREL, v. eluis
n. var. — Ÿ. — Long. 9 à 14 mill. — Couleur exacte de l’atramen-
tarius typique, entièrement noir, avec les hanches, les cuisses, les
funicules et le bord des mandibules rougeûtres, ainsi que six taches
blanchâtres assez petites sur les côtés de l’abdomen. Mais la taille
dépasse celle des plus grands individus de la var. claire liocneimis
EuErY. Pas trace de petits piquants aux tibias. La taille est légère-
ment plus grêle que chez les deux autres variétés, et, chez la $ minor,
la tête est un peu plus rétrécie derrière. Les quelques poils dressés
encore plus clairsemés.
Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST., v.
intuens n. var. — ÿ. — Long. 4,3 à 6 mill. ($& major). — Scape ne
dépassant l’occiput que d’à peine deux fois son épaisseur chez la
grande $. Tête de cette dernière moins élargie derrière. Le bord
jaunâtre des segments abdominaux extrêmement étroit. Noir;
devant de la tèle, mandibules, funicules et pattes rougeâtres. Du
reste comme le cénctellus dont c’est une petite variété.
Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST. — Ÿ
min. — Dans les nids de termites.
Camponotus Wellmani n. sp. — % min. — Long. 12 à
43 mill. — Mandibules lisses, avec quelques points fort épars, à
bord externe presque droit, convexe seulement vers l’extrémité,
armées de sept dents. Epistome caréné, à lobe antérieur très marqué,
trapéziforme. Aire frontale transversale, rhombiforme. Arêtes
frontales rapprochées, sinueuses, peu divergentes. Tête plus d’une
fois et demie plus longue que sa largeur antérieure, régulièrement
,rétrécie du bord antérieur au bord articulaire qui est en même
temps le bord postérieur, mais qui n’est nullement relevé en
collerette. Les côtés de la tête régulièrement et médiocrement con-
vexes; les yeux sont fort grands et situés à peine en ärrière du milieu
des côtés. Longueur de la tête (sans mandibules) 3 mill., d’un scape
5 mill., d’un tibia postérieur 5,7 mill. Thorax allongé, étroit,
médiocrement convexe; face déclive de l’épinotum de moitié plus
courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe sur ses deux
faces, presque tranchante au sommet, à peine plus haute que
l’épaisseur de sa base. Tibias étroits, comprimés, subcannelés,
armés de sept à neuf petits piquants obliques et pointus à leur
bord interne. Métatarses cannelés.
Médiccrement luisant, transversalement chagriné partout d’une
façon uniforme. De longues soies d’un brun roussâtre, pointues,
espacées sur tout le corps, partant de points sétigères. Pubescence
GS
diluée, fine, roussàtre, plus abondante sur le devant de la tête. Les
tibias et les scapes n’ont qu’une pilosité roussätre oblique et courte,
assez abondante.
D'un noir un peu brunâtre. Pattes et scapes d’un brun foncé.
Mandibules et tarses d’un brun rougeûtre. |
%# major. Long. 18 mil. — Tête longue de 5 et large de 4,8 mill.
comme chez la ©, mais plus excavée derrière. Ecaille comme chez
la petite $, mais plus haute et moins épaisse. Ponctuation fort
espacée. Du reste comme la Q et la petite ÿ.
©. — Long. 24 mill. — Mandibules fortement ponctuées, armées
de 8 dents, faiblement convexes sur tout leur bord externe. Lobe
de l’épistome rectangulaire. Tète plus longue que large, en trapèze
allongé, médiocrement élargie derrière et largement concave à son
bord postérieur. Thorax un peu plus large que la tête. Ecaille
haute, biconvexe, plus de deux fois plus haute que l'épaisseur de
sa base. Tibias bien plus larges que chez la petite ÿ, comprimés el
cannelés, La ponctuation espacée qui fait presque défaut à la pelite
% est assez abondante, fine, un peu effacée. Mandibules d'un brun
foncé. Les ailes manquent. Du reste tous les caractères de la petite ÿ.
La seule grande % n’a pas élé prise avec les $ minor et la ©, mais
provient de Kapema, Kipaila (D° SHEFFIELD NEAVE) et se trouve au
musée du Cougo à Bruxelles. Le manque.
Cette belle espèce est parente du GC. Cæsar FOREL, mais bien
distincte de lui par la forme de la tête. Les mandibules sont aussi
plus larges, moins croisées et ont les dents plus courtes.
Polyrhachis Wellmani n. sp. —%. — Long. 8 à 8,5 mill. —
Ressemble à s’y méprendre à la P. schistacea, GERST, typique,
mais en diffère comme suit :
La tête a un bord postérieur légèrement plus marqué. L’épis-
tome n’a pas de carène. Le thorax, surtout le pronotum, est plus
étroit; les épines du pronotum sont plus rapprochées, moins
divergentes et moins longues. L'écaille »’'a que deux fortes épines
plus divergentes que chez schistacea et légèrement courbées en
arrière à ses angles supérieurs; pas trace d'épines latérales.
En outre, l’écaille est bien plus épaisse au sommet, c’est-à dire
plus convexe au haut de sa face antérieure, et les épines, au lieu
d’être dirigées en haut, sont dirigées à la fois en haut et en arrière;
pas trace non plus de dents entre les deux épines dont la disposition
rapprochent cette espèce du groupe armuata, dives, etc., lors même
qu'elle appartient à tous les autres égards au groupe relucens. Les
pattes et les antennes sont un peu plus courtes que chez la
schistacet; les scapes ne dépassent le bord occipital que de leur
moitié (chez la schistacea de près des 2/3). Enfin l’épistome est plus
69
luisant, superficiellement sculpté (chez la schistasea et subsp.
rugulosa caréné et mat, aussi un peu plus large).
A part cela, la forme, la sculpture, la couleur, la pubescence et
la pilosité sont identiques à ceïles de la schistacea LyYpique à un tel
point qu'on peut se demander s’il s’agit de parenté très proche, de
mimélisme ou de convergence.
La schistacea babite surtout la côte orientale de l'Afrique
tropicale; néanmoins j'en possède un exemplaire des bouches du
Congo.
VII. — Cremastogaster africains
Récoltés par MM. LAURENT et KoHL et transmis à moi par M. ANDRÉ
M. E. AnDré, à Gray, m'a prié de déterminer quelques Cremas-
togaster du Congo récoltés par le Père Hermann KouL et le prof.
LAuRENT, botaniste, dans des tiges de certaines plantes. Les voici :
Cremastogaster impressa EMERY. — $. — n° 111 et n° 116. Stanley-
ville, Congo, dans les tiges de Bucherodendron speciosum et de
Barteria fistulosa.
Cremastogaster africana MAYR. — ÿ. — n° 21, dans les tiges
creuses de Cuvieria angolensis.
Cremastogaster africana MAYR, var. Winkleri n. var. — Ë. —
Long. 2,8 à 4,6 mill. Plus grand que la forme typique, avec une
carène plus nette au milieu du mesonotum, les épines plus robustes
et le premier nœud plus large et plus arrondi; du reste identique.
Le C. africana varie énormément. Le premier nœud est parfois tres
arrondi devant et plus ou moins large ou allongé; les épines sont
parfois grèles et pointues, parfois plus robustes et plus obtuses,
tantôt plus longues, tantôt plus courtes, etc.
Cette variété a été récoltée d’abord sur des cacaotiers par
M. WixkLer (Musée de Hambourg), à Victoria (Kamerum), puis au
Congo (M. KouL, n° 10%, 105, 106, 108). Olombo, Eala, Bokala
(Congo), dans les tiges creuses de Barteria Dewevrei, de Cuvieria
angolensis et de Plectronia Laurenti.
Cremaslogaster africana MAYR, subsp. Laurenti n. subsp. —
5. — Long. 1,8 à 2,6 mill. Plus petit au contraire que la forme
typique dont il diffère par sa très faible sculpture. Le corps entier
est noir luisant. Le thorax et la tête sont en partie seulement faible-
ment ridés ou réticulés. Les épines sont encore plus grêles et plus
courtes que chez l'espèce typique; le premier nœud est en trapèze.
Du reste comme le GC. afrieana typique. Congo, n° 107, 109, 110,
… | LM " FRANS Te
70
117. Bokula, Isangi, Stanleyville (Congo), dans les tiges creuses de
Plectronia Laurenti et de Cuvieria angolensis.
Var. Zeta n. var. — Ÿ. — Identique de sculpture et de taille à la
subsp. Laurenti, mais les funicules sont bruns au lieu d’avoir la
deuxième moitié jaune comme chez le type de l’espèce et de la
sous-espèce. Les épines sont aussi un peu plus longues.
Congo dans les tiges creuses d’une plante.
Cremastogaster Kohli n.sp. — $. — Long. 2,5 à 2,7 mill. —
Très semblable à l’érconspicua MAYR., dont il a l’échancrure thora-
cique formant un enfoncement anguleux et médian de tout le
thorax, ainsi que la forme du pédicule, avec le deuxième nœud
profondément échancré derrière, mais sans sillon devant. Par
contre, il en diffère par sa taille plus petite et plus ramassée, par
son scape qui ne dépasse pas ou dépasse à peine le bord postérieur,
par son mésonotum plat qui a une éminence médiane longitudinale
devant(convexe, mais sans éminence niearène chez inconspicua). Le
pronotum est aussi abrupt devant; subhorizontal derrière, un peu
subbordé et subépaulé devant en haut; tandis qu'il est arrondi chez
l’inconspicua.
Luisant, très finement et faiblement chagriné, avec des points
épars. Thorax moins luisant, très finement ridé en long. Pilosité
dressée presque nulle. Pubescence assez diluée, plus abondante sur
les tibias et les scapes qui n’ont pas de poils dressés.
Très noir. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules, funicules
et tarses d’un rouge brunâtre assez foncé. Les épines sont longues
comme la moitié de leur intervalle et assez pointues. La tête est
échancrée derrière, plus large que longue.
Ressemble au premier abord à l’africana, r. Laurenti, dont il
diffère surtout par l’enfoncement du thorax qui le rapproche de
l’inconspicua.
Stanleyville (KonL).
VIII. — Fourmis du Congo
récoltées par MM. Luya et KoL et reçues de M. WASMANN.
Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — J'et ÿ. — Récoltés en-
semble dans une même armée d'Anomma en août 1907 par M. LuyaA
à Sankuru, Kassaï, Congo belge. Cette trouvaille confirme absolu-
ment ce que j'ai dit plus haut; le correspond bien à celui que j'ai
décrit ci-dessus comme de l'A. Wilhwerthi. Le { de cette espèce
a aussi été récolté par M. KouL à St-Gabriel près Stanleyville.
Dorylus [Anomma)] nigricans ILLIGER v. funerea EM. — 4. —
Sankuru, Kassai, Congo belge (LuJA).
FA
71
Dorylus {Rhogmus] fimbriatus SAUGk. — (ÿ. — Sankuru (LüJA).
Dorylus depilis EMERY. — (. — Sankuru (LuyA).
Dorylus moestus EMERY. — «. — Sankuru (LuyJA).
Cataulacus princeps EMERY. — ÿ. — Sankuru (LuJA).
Triglyphothrix mucidus n. sp. — $. — Long. 3,4 mill. — Très
voisin de gabonensis ANDRÉ, dont il diffère comme suit : Mandibules
assez densément striées-ridées, sauf à lextrémité. Epistome bien
plus largement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête bien
plus distinetement concave derrière, avec les angles postérieurs
moins arrondis. Le scrobe pour les scapes est plus profond, plus
distinctement bordé derrière, formant de côté une faible dépression
pour les funicules. Les yeux sont ovales et convexes, ne formant
pas de pointe en avanteten bas. Thorax plus large, moins convexe
transversalement, surtout le pronotum. Epines à peine aussi longues
que leur intervalle (plus longue que lui chez le gabonensis). Pétiole
antérieur du premier nœud un peu plus court que le nœud (plus
long chez le gabonensis).
Tête, thorax et pédicule mats, assez grossièrement et densément
ridés-réticulés longitadinalement et en outre finement réticulés.
Abdomen et membres lisses et luisants avec une ponctuation fine
et espacée. |
Tout le corps, les pattes et les antennes densém'ent recouverts
d’une longe pilosité blanchätre, laineuse el polyfide qui leur donne
l’air d’être couverts de moisissure. Cette pilosité est bien plus
longue, bien plus dense et bien plus polyfide que chez le gabonensis.
Un seul poil peut se diviser en six, huit et même plus de branches,
partout, même sur les tarses; sur le corps, chaque poil forme une
mèche polytide.
D'un brun noirètre; pédicule plus clair. Pattes, antennes, mandi-
bules, épistome et arêtes frontales roussätres.
Sankuru, Kassaï, Congo belge (LurA). Cette curieuse espèce est
bien distincte de gabonensis ANDRÉ, sa voisine, par sa forte sculpture
male, par sa pilosité dense et polyfide qui surenchérit sur celle de
toutes les espèces du genre, enfin par la forme de la tête, du
scrobe, etc.
Tetramorium aculeatum MAYR v. Wasmanni FOREL — %, Q, d°.
Sankuru (Luja). — Mon Wusnaæmni n’est qu’une petite variété de
l'aculeatum avec des épines plus courtes. Chez la femelle, les épines
sont aussi plus courtes.
Cremastogaster Kohli n. sp. — ÿ. — Station de Romé près
. Stanlevville (KonL). Voir la description plus haut.
72
Diplomorium Lujæ n. sp. ÿ. — Long. 2,1 à 2,5 mill. — Man-
dibules fort étroites, à bord terminal extrêmement oblique, armé
de 4 dents, parfois de 5. Elles sont lisses, luisantes, éparsément
ponctuées. Epistome comme chez longipenne MAYR, convexe, sans
dents ni carènes. Tête carrée, au moins aussi large que longue,
aussi large devant que derrière, largement et faiblement échancrée
derrière, à côtés faiblement convexes. Arêtes frontales courtes.
Sillon frontal nul. Pas trace d’yeux. Les scapes atteignent le 5"°
postérieur de la tête et sont un peu renflés dans leur moitié apicale.
Antennes de 11 articles; massue très distinctement de 3 articles,
dont le dernier est aussi long que les deux autres réunis. L’avant
dernier n’est pas plus long que l’antépénultième. La massue est
aussi longue que le reste du funicule, dont les articles 2 à 7 sont
plus épais que longs. Chez une ou deux ÿ les antennes ont 10 ar-
ticles. Suture promésonotale obsolète. Promésonotum un peu
déprimé en dessus, mais les angles antérieurs sont arrondis.
Echancrure mésoépinotale étroite, peu profonde, mais fort distincte.
Face basale de l’épinotum étroite, à peine plus longue que la face
déclive, plus longue que large, plus large derrière que devant.
Epinotum absolument inerme; face déclive obtusément subbordée.
Vus de dessus, les deux nœuds sont arrondis, aussi larges l’un que
l’autre, à peine plus larges que longs. Le premier est un peu
retréci devant, plus haut que le second, aussi long que son pétiole
antérieur qui est mince. Abdomen ovale; pattes plutôt courtes;
tarses antérieurs un peu épaissis et courts.
Lisse et luisant. Ponctuation de grosseur médiocre, piligère,
abondante sur la tête, plus éparse ailleurs; les points sont un peu
dorés sur la tête et le thorax. Pilosité dressée très éparse, jaune.
Pubescence plus abondante, courte, jaunâtre, un peu soulevée,
répandue partout. Les scapes et les tibias n’ont qu’une pubescence
courte et oblique.
D'un jaune terne ; abdomen, pédicule et pattes d’un jaune pâle.
®.— Long. 13 mill. — Mandibules lisses, avec quelques gros
points, étroites, armées de trois dents. Tête en rectangle transver-
sal, presque d’un quart plus large que longue. Antennes comme
chez l’ouvrière, mais la massue plus courte que le reste du funicule
et tous les articles de celui-ci un peu plus longs qu'épais. Yeux
convexes, situés en arrière du milieu des côtés. Les scapes n’attei-
gnent pas le bord postérieur de la tête. Thorax plus large que la
tète. Nœuds plus larges que lôngs, le premier peu distinct de son
très large pétiole antérieur.
Pubescence beaucoup plus diluée que chez l’ouvrière, de même
que la ponctuation, surtout sur la tête; seuls les libias et les scapes
sont de même; les poils sont d’un jaune roussâtre. D'un noir brun;
VA
PRET TANT ENS,
7
73
mandibules, antennes, tibias, tarses et bord postérieur des segments
abdominaux d’un roux jaunâlre; cuisses et hanches brunes. Du
reste comme l’ouvrière, malgré la différence énorme de la taille.
Les ailes ont une cellule cubitale et une cellule discoïdale. La
nervure transverse s’unit au rameau cubilal externe seulement, loin
du point de partage, comme chez les Solenopsis. La cellule radiale
est étroite et absolument ouverte, si bien que le rameau cubital
externe demeure absolument et jusqu’au bout parallèle à la nervure
marginale. (Chez le D. longipenne MAYR, la cellule radiale est bien
plus large et seulement un peu ouverte à son extrémité apicale.)Les
ailes sont un peu jaunâtres, avec les nervures d’un brun jaunätre ;
elles sont un peu moins longues que chez longipenne.
d Long. 6,7 à 7,7 mill. Mandibules étroites, longues, bidentées.
Tète plus large que longue. Antennes de douze articles; scape
court, deux fois plus long qu'épais. Premier article du funicule
aussi épais que long; les autres cylindriques, subégaux, beaucoup
plus longs qu’épais. Thorax fort large; pédicule plus aplati que chez
la © ; premier nœud convexe devant. Penicilli avec un bouquet de
poils au bout. Les trois paires de valvules génitaies longues et
étroites ; les extérieures trois fois plus longues que larges. Epistome
caréné. Dernier article des tarses dilaté.
Tête presque mate, irrégulièrement réticulée-ponctuée. Le reste
luisant, plus ou moins lisse et très éparsement ponctué. Pilosité
dressée roussâtre, abondante sur le mésonotum, moins ailleurs,
nulle sur les tibias et les antennes qui sont pubescents.
Noir. Antennes, pattes et mandibules brunes. Ailes comme chez
cie ©: ;
Cette espèce est très distincte de longipenne et vient en partie
réduire les caractères génériques donnés par MAYR, eu ajoutant
ceux du çj' (voir descr. de l’espèce). Les antennes à massue distinc-
tement triarticulée l’éloignent encore plus du genre Solenopsis,
tandis que le (inconnu chez longipenne) se rapproche des Sole-
nopsis par ses antennes de douze articles. Le polymorphisme
rappelle celui des Carebara.
Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).
os
Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — #%,
Sankura, Kassai, Congo belge (Luja).
Camponotus maculatus F., subsp. Solon FOREL. — %, ©. —
Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).
=
Polyrhachis mililaris F. — %.
(Luja).
— Sankura, Kassaï, Congo belge
74
HÉTÉROCÉRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD.
par Paul Dognin
NOCTUIDÆ
Cropia fuscoviridis sp. nov. — 95 et 29 mill. — Dessous des
supérieures gris avec la base semée d’écailles brunâtres, puis et
jusqu’avant le milieu d’écailles vert tendre, l’espace médian d’un
gris cendré plus clair s’élargissant en face de la cellule et finis-
sant en pointe sur le bord interne, la région terminale brune;
toutes ces tonalités non uniformes mais plus ou moins semées
d'écailles de teintes variées. Sur ces contrefonds traversent une
antémédiane noire, trois fois coudée extérieurement, les deux
pointes rentrant sur la sous-costale et la sous-médiane; une mé-
diane plus épaisse, noire, légèrement arrondie et dentée vers le
bord interne ; une postmédiane également noire, interrompue, irré-
gulière et moins bien dessinée; la côte, outre ces lignes, mar-
quée d’une tache subbasilaire, de deux taches entre la seconde et la
troisième lignes, de deux taches et d'une irroration noire sous-
costale après cette dernière; bord terminal marqué de points noirs
dans les creux intranervuraux; la frange brunâtre. Dessus des infé-
rieures brun marron avec l'indication de deux lignes transversales
marquées par des points bruns au bord abdominal (une postmé-
diane et une subterminale), entre ces points un espace clair; la
frange brunâtre. Dessous des quatre ailes brun, la côte des supé-
rieures coupée de clair, les inférieures avec un point discoïdal diffus
et une postmédiane sinuée qui se continue indistincte aux premières
ailes. Tète et dessus du corps bruns, les ptérygodes mêlés de
quelques écailles vertes.
Guyane anglaise; deux ?9.
NOTODONTIDÆ
Nystalea multiplex sp. nov. — 53 et 55 mill. — Fond des
ailes brun lilacé, marbré d’olivâtre et de crème terreux dans la cel-
lule, les espaces médian, apical et terminal de la 4 à l’angle, traversés
par une foule de lignes olivâtres indistinctes, irrégulières et qui se
perdent dans le chaos des marbrures, la côte coupée de nombreux
points olivâtres; une petite touffe basilaire de poils à extrémités
noires entre la médiane et la sous-médiane. Une tache oblongue,
renflée au centre, olivatre, liserée de noir sur la discocellulaire, est
précédée dans la cellule d’une barre noire bordée de clair intérieu-
rement; deux grosses taches arrondies, la supérieure entre 5 ets,
FACE
_l'inférieure de 2 à 4 tiennent le milieu entre la cellule et le bord, ces
taches sont d’un olive dégradé et bordées de noir intérieurement,
de blanc extérieurement, les nervures coupées de noir et de blanc
dans leur espace; elles sont suivies d’une ligne crème dentée puis
d’une subterminale noire, épaissie et légèrement flexueuse et irré-
gulière de 8 à 3, dentée de 3 à l’angle; extrémités nervurales crè-
meuses émettant des poils crème dans la frange brune, celle-ci
coupée de brun et de crème en dessous de 5. Inférieures blanchâtres
largement bordées de noiràtre, le bord abdominal et la frange
blanchâtres. Dessous des supérieures noirâtre avec le bord terminal
en partie blanchâtre, la seconde moitié de la côte etla frange coupées
de blanc et de noiràtre. Dessous des infé rieures blanchätre avec
une bordure terminale noirâtre laissant l’apex blanchâtre; frange
blanchätre. Dessus du corps brun, poitrine roussàtre, dessous de
"l'abdomen blanchätre, la touffe anale brune coupée de blanchâtre.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux
Port de sequora Scns.
? Pentobesa falsimonia sp. nov. — 536 mill. — Dessus des
supérieures noir charbonneux avec des éclaircies brun ochracé au
bord interne, au centre sous la cellule et le long du bord terminal;
une éclaircie encore plus claire occupe l'extrémité de la cellule et
remonte en S’élargissant extérieurement sur la côte. L’aile est tra-
versée par une série antémédiane de gros traits intranervuraux
noirs, étagés, plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne,
une seconde série de traits semblables part de la côte sous l’extré-
mité de la tache claire, oblique extérieurement jusqu’à la 4 puis
rentre intérieurement pour aboutir vers le second tiers du bord;
région terminale claire coupée par une série de traits intranervuraux
noirs; frange brune. Dessus des inférieures légérement noirâtre,
la frange plus päle. Dessous des supérieures noirâtre pâle avec un
vague rappel de la tache costale du dessus; dessous des inférieures
plus päle. Tête et thorax noirs.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un {.
S'écarte du genre Pentobesa par l'absence de toufle sur la tête, la
touffe anale non bifide, la 8 des secondes ailes bien écartée quittant
la cellule au milieu.
Proelymiotis apicenotata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des
supérieures brun à reflets violacés surtout dans l’espace sous-médian
basilaire qui est, en outre, taché d’olivâätre; une touffe basilaire sous-
médiane de poils à extrémité noire; des traces de lignes transver-
sales indistinctes, plus pâles; un point discoïdal noir bordé de clair,
extérieurement et précédé d’un petit point cellulaire noir; une série
76
sublerminale de points ou chevrons intranervuraux noirs assis sur
des stries plus claires; le dernier tiers de la côte coupé de points
ochracés, le dernier point avant l’apex se dilatant en une lache
ochracée appuyée extérieurement surundes points subterminaux et
intérieurement sur le sommet d’une très grosse tache subapicale
noire, arrondie, quidescend jusqu’à la 4; la frange colorée, plus pâle
à l'extrémité des nervures. Dessus des inférieures d’un brun plus
noir, la frange pâle. Dessous des quatre ailes brun, lextrémité de la
côte des supérieures avec les points du dessus, le dernier se dila-
tant également; les franges concolores, plus pâles sur les nervures.
Thorax brun; dessus de l’abdomen noir comme le dessus des
secondes ailes; pattes garnies de poils épais. ;
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux
Lysana parvipuncta sp. nov. — 537 mill. — Supérieures
avec le bord terminal renflé, d’un ochracé terreux, les nervures
teintées de brun et avec les dessins bruns suivants : un rappel par-
tiel de l’extrabasilaire; une ligne épaisse, oblique, interrompue
dans la cellule, quittant la côte au premier quart et suivant la 2
presque jusque vers son milieu, surmontée à son extrémité par
deux chevrons géminés (entre 2 et 4) suivis d’une ombre brune
surmontéede ferrugineux etencore d’une plus petite ombre brune, le
tout oblique et formant comme une seconde ligne entre l'extrémité
de la première et l’apex; un point triangulaire blanc vif assis sur la
5 avant la seconde ligne, la pointe dirigée sur la cellule; une série
subterminale de traits intranervuraux bruns disposés un peu dans
tous les sens; la côte coupée de clair au dernier liers; la frange
couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pale.
Dessous des quatre ailes noirâtre pâle, la côte des premières ailes
ochracée, la première moitié des secondes ailes blanchâtre. Tête et
thorax ochracé terreux ; dessus de l’abdomen noirâtre.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane francaise; une ©.
Lysana oculata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des supérieures
olivâtre, grisant et brunissant par place, traversé par diverses
lignes peu distinctes : une antémédiane brune géminée et che-
vronnée, légèrement arrondie; une postmédiane également
véminée qui se devine plutôt qu’elle ne se voit, coupant les ner-
vures de traits bruns et blancs et semant en arrière sur la 5 comme
un petit œil composé d’un trait extérieur noir, d’un trait central
blanc appuyé sur une petite ombre interne brune. La ligne post-
médiane suivie d’un point noir entre la 4 et la 2, d’une irroration
poire entre 4 et 6, surmontée d’un point noir entre 6 et 7, enfin
d’une ligne sinueuse blanche précédant une série subterminale de
dl nat ne de te ie nl
4 à 2 074 - - .
77
traits intranervuraux noirs. Une ombre terminale noire entre
chaque nervure se prolongeant sur la frange qui est olivâlie aux
extrémités nervurales. La côte coupée de brun par le départ des
lignes dans les deux premiers tiers, puis régulièrement au dernier
tiers. On devine une ombre qui, partant de la côte sur la première
ligne, suit la 2 sur son départ. Dessus des inférieures noirâtre, la
frange pâle. Dessous des quatre ailes noirätre avec une bordure ter-
minale et la moitié interne des secondes ailes pâle.
Rio Grande do Sul, Brésil; une ©.
Marthula albopunctata sp. nov. —- 98 mill. — Supérieures
avec la moitié supérieure brun marron, la moitié interne brun
lilacé, traversées par les lignes usuelles ochracé pâle : une extra-
basilaire coudée intérieurement sur la médiane; une antémédiane
légèrement arrondie; une postmédiane coudée au départ de la côte
et plus rapprochée au bord interne; la quatrième ligne au dernier
quart assez parallèle au bord. La cellule avec trois assez gros points
noirs formant triangle, un cellulaire sous la sous-costale, les deux
autres à chaque bout de la discocellulaire, celui du bas pointé de
blanc; une série sublerminale de points intranervuraux blancs
bordés intérieurement de noir, celui entre 4 et 5 plus gros. Dessus
des inférieures noirâtre. Franges pâles. Dessous des quatre ailes
brunâtre, les bords terminaux et le bord costal des secondes ailes
largement pàles. Palpes, tête et vertex entre les antennes ochre vif;
vertex après les antennes brun; ptérygodes et seconde partie du
thorax lilacé; collier et devant du thorax marron vif; dessus et
extrémité de l'abdomen noirâtres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.
Poresta striolata sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé-
rieures brun entièrement couvert de stries transversales plus claires
avec une large tache discocellulaire d’un ton légèrement plus
sombre; une ligne longitudinale interne blanc rosé à bord supérieur
lilacé, droite, allant de la base au bord terminal un peu au-dessus de
l'angle ; une ligne brune extérieurement, ochracée intérieurement,
assise un peu avant le second tiers extérieur sur la première ligne,
transversale et droite jusqu’au-dessus de la 6, puis se recourbant
pour alteindre le bord terminal en dessous de l’apex; une série
intranervurale de points subterminaux noirs ponctués de blanc
extérieurement, enfin la frange concolore. Dessus des inférieures
brun uni, la frange brune, à l’angle anal, blanche ailleurs. Dessous
des supérieures brun avec une large bordure terminale et la côte
plus claires; dessous des inférieures brunâtre, le bord abdominal
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« à L " Pacs à +4 < du Le » C
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78
plus pile. Palpes, tête et dessus du corps bruns; dessous et pattes .
brunätres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une 9.
Espèce très voisine de sericea SGHS, mais à supérieures plus
larges et la seconde ligne toute différente, celle-ci étant, chez
serice«, droite de l’apex jusque vers le milieu de la première ligne
interne.
Dasylophia russula sp. nov. — 45 mill. — Dessus des supé-
rieures chamois rougeûtre, plus vif dans.la première partie de l'aile
avec une foule de traits longitudinaux brun noir; un basilaire par-
courant la moitié de l’espace sousmédian suivi de deux traits
géminés quittant la 1 pour s'arrêter avant la 2 puis d’un troisième
trait terminant sur le bord interne la ligne postmédiane claire
arrondie usuelle au groupe et qui vient aboutir sous là côte au
troisième quart; une série de traits intranervuraux suivis de traits
terminaux s’épaisissant vers l’apex et accompagnés de traits blancs
vers le bord; un assez gros point subterminal blane coupé de noir
entre 2 et 3. Nervures sablées de noir. Frange claire coupée de
poils noirs. Inférieures un peu hyalines et leurs franges blanches.
Dessous des premières ailes blanc. Tête et collier ochracés; thorax
et ptérygodes brun rougeûtre; dessus de l'abdomen grisant; des-
sous blanc jaunissant.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un «.
Hippia albopicta sp. nov. — 3 mill. Supérieures avec
l’extrème bord costal, le tiers basilaire et la région interne gris
olivâtre, très légèrement incurvée intérieurement, mais sans aucune
dentelure, les sablures de la côte enfumant le bord supérieur; un
tout petit point apical noir à l’extrémité de la bande blanche; région
interne sous cette bande brun olivâtre; une série de lignes dentées
noires, peu distinctes sauf vers le bord interne et se traduisant en
partie par des points nervuraux (basilaire, antémédians, deux post-
médians); une série de chevrons terminaux noirs émettant un
point de chaque côté des nervures; la frange concolore. Dessus des
inférieures noirâtre, la frange à peine plus pâle. Dessous des pre-
mières ailes noirâtre avec une éclaircie terminale sous l’apex ;
dessous des secondes ailes blanchâtre dans les régions costale et
abdominale, enfumé au bord terminal dans la moitié inférieure.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j.
Hippia viridans sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé-
rieures mélangé de verdätre, d’olivätre, de brunâtre et de rous-
LR | |
_sûtre avec une éclaircie blanchâtre sur la discoïdale et, la précé
dant immédiatement, une ombre noirâtre, oblique et transversale,
n’atteignant pas la côte et cessant sur la 9, suivie par un point entre
2 et 1. L’aile est traversée par une foule de lignes noires parmi
lesquelles se distinguent une basilaire géminée irrégulière, une
antémédiane géminée arrondie et dentée, une postmédiane dentée
rentrant sous la cellule immédiatement suivie d'une série nervurale
de points noirs à centre blanc puis, plus loin, d’une ligne zigzaguée
blanchâtre liserée de noirâtre, ce liseré se transformant en ombre
de 3 à 7; une série subterminale de traits intranervuraux noirs
épais; le bord terminal coupé de noir de chaque côté des nervures,
la frange rousseâtre mêlée de poils noirs. Sur la discocellulaire une
tache irrégulière blanche liserée de noir et coupée par le pli. Dessus
des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des supérieures
noirâlre, la côte pâle coupée de noirâtre dans la moitié extérieure,
le bord terminal avec une rangée de points intranervuraux plus
sombres, l'extrémité desnervures garnie d’une touffe claire. Dessous
des inférieures pâle avec l’indicalion d’une ligne centrale et une
large bande terminale noirâtre, la frange pâle. Touffe sur le vertex
et collier marron; thorax olivâtre; touffe dorsale sur le premier
anneau marron coupé de clair; dessus de l’abdomen noirâtre.
Rio Grande do Sul, Brésil; un (.
Espèce excessivement voisine de cilla Dax. de la Guyane, de tons
plus vifs; les lignes quoiqu’analogues ne sont pas identiques, dans
cilla par exemple les traits subterminaux forment entre 4 et 6 un
accent circonflexe la pointe en dedans, dans véridans ces deux
mêmes traits sont à peine inclinés. Cette série de traits est précédée
intérieurement dans cilla d’une seconde série de traits et points
intranervuraux noirs bien marqués dans la région costale et qui ne
se retrouve pas dans viridans, etc.
Sa!luca virens sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supérieures
d’un beau vert tendre avec les dessins noirs suivants : une ligne
basilaire interrompue et irrégulière; une série antémédiane de
points intranervuraux, oblique intérieurement; une ligne extra-
cellulaire deux fois coudée extérieurement entre 3 et 4, 6 et 7, de
points noirs liserés intérieurement de blanc; une série intraner-
vurale de points subterminaux. Dessus des inférieures gris blond.
Dessous des quatre ailes vert très pâle sans dessin. Palpes bruns à
dessous et extrémité ochracés; front brunâtre ; vertex blanc entre
les antennes puis vert pâle ; thorax et départ de l’abdomen vert
pâle mêlé de poils blancs; abdomen ochracé avec quelques poils
verts en dessus.
Guyane anglaise ; un 4.
80
Quelques détails peuvent manquér à cette description car l’insecté
est défraichi, mais les dessins en sont si simples que je le crois
facilement reconnaissable.
Skaphita crocea sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supé-
rieures ochre vif lavé de brunâtre au premier tiers de l’aile et sur le
second tiers costal, avec les traces de deux lignes géminées bru-
nâtres, antémédiane et postmédiane et les points brun noir suivants;
plusieurs basilaires sous la côte, une série antémédiane géminée
assise sur la première ligne et coudée extérieurement dans la cellule,
une série subterminale de points allongés entre la 1 et la 7 rentrant
intérieurement entre 5 et 6 et surtout entre 4et5; la frange conco-
lore portant un gros point noir aux extrémités nervurales. En outre,
un gros point assis au départ de la 2, relie les deux points supérieurs
de la première ligne aux points postmédian et subterminal situés
entre la 1 et la 2 et cette suite forme une ligne absolument droite et
ininterrompue de la côte à l’angle interne. Dessus des inférieures
ochracé avec une bordure terminale noirätre, la frange pâle.
Dessous des quatre ailes ochracé, un peu hyalin et laissant voir une
partie des dessins du dessus. Palpes ochre vif, le départ et dessus
bruns; tête, dessus du corps et pattes ochre taché de brun.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.
Dicentria simplex sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supé-
rieures ochre terreux pâle avec un assez gros point noir sur la
discoïdale immédiatement en dessous de la 5; côte saupoudrée de
noir sauf à la base ; une irroration noire extérieure à la cellule de la
2 à la côte; un trait noir basilaire sous la médiane; deux points
subterminaux noirs en dessus et en dessous de la 2; un trait longi-
tudinal clair se voyant plus ou moins selon l’angle entre 5 et 6; la
frange concolore mêlée de quelques poils noirs Dessus des supé-
rieures et frange blanchâtres, le bord abdominal et l’angle jaunis-
sant. Dessous sans dessin apparent, la côte des supérieures ombrée
de noir au centre et marquée de points au troisième quart.
Paraguay; un j.
Cette espèce rappelle phraortes DRUCE, mais les supérieures ont le
bord interne plus droit, l’angle moins obtus, le bord terminal non
denté; le corps est plus petit, dépassant à peine les ailes.
Heterocampa viridiflava sp. nov. — 39 à 41 mill. — Dessus
des supérieures d’un vert jaunàâtre, certainement plus vif à l’état
frais, coupé par les dessins suivants, brunâtres lilacés plus ou moins
liserés ou accompagnés de noir; une bordure interne; une basilaire
dans la région souscostale; une antémédiane très irrégulière; une
large médiane partant sous la côte, semant comme un œil accompa-
gné de poils blancs sur la discocellulaire, puis se dirigeant oblique-
ment sur l’angle interne; une irroration sous la cellule reliant la
seconde et la troisième ligne; une large subterminale rentrant
intérieurement sur la 2 et 4 et 5, après laquelle les nervures sont
noires. Frange brunâtre lilacé. En outre, la région postmédiane
verte est traversée par une fine ligne géminée et dentée à peine
distincte. Dessus des inférieures noirâtre à bord costal coupé au
second tiers par un commencement de ligne brunâtre lilacé liseré
de noir, la côte brunâtre intérieurement, verdâtre de la ligne à
l’apex; la frange plus pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre, les
franges plus pâles, coupées de sombre aux nervures. Première
paire de pattes, tête, thorax et touffe anale vert jaunâtre ; dessus de
l’abdomen noirâtre. ;
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 99.
Heterocampa normula sp. nov. — 39 mill. — Dessus des
supérieures d’un blond brun fortement saupoudré de blanc avec
une irroration brune en forme de coin qui, large au bord terminal
entre 4 et 7, s'enfonce dans l’aile en diminuant jusqu’à l’angle infé-
rieur de la cellule à la naissance de la 2, une irroration irrégulière
blanche partant de la cellule en dessus lui succède et finit la
traversée de l’aile jusqu’à la base au bord interne. La côte est
coupée par le départ de diverses lignes qui restent indistinctes dans
l'aile, ne marquant leur passage (l’antémédiane et la postmédiane)
que par quelques points nervuraux blancs dans l’espace brun ou
noirs dans l’espace blanchâtre. Deux points noirs discoïdaux,
séparés. Frange blanchätre plus sombre à l’apex, coupée de brun
aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, le bord
abdominal plus clair, la frange blanche. Dessous des supérieures
noirâtre, l'extrémité costale coupée par trois points noirs et blan-
chissant, ainsi que le bord terminal; la frange comme en dessus.
Dessous des inférieurs noirâtre avecla région abdominale et la
frange blanches. Tête et dessus du corps brunâtres, mêlés de longs
poils blancs au bas du thorax.
Pérou; un (.
Cette espèce rappelle Heterocampa notabilis Scas. de Guyane,
que je ne connais pas en nature.
Malocampa albimacula sp. nov. — 31 mill. — Dessus des
supérieures brun marron avec une très vague indication de lignes
transversales plus sombres; une très large irroration subbasilaire
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIlt, à 111 1909, 6
82
assise sur le bord interne et montant sous la médiane, blanche
accompagnée de brun à l’intérieur et sur le bord; une seconde
irroration analogue, mais plus pelile à l’angle interne, brune inté-
rieurement puis blanche; la discoïdale coupée par deux points
bruns, le plus petit au sommet, le plus gros à la base; une série
terminale de petits points bruns accompagnés de quelques poils
blancs; l’extrémité costale coupée de points clairs; la frange
couleur du fond. Dessus des inférieures bran, la frange päle coupée
de brun sur un point anal sombre. Dessous des quatre ailes
noirâtre, blanchissant dans la moitié basilaire et abdominale des
secondes ailes. Palpes, tête et thorax brun marron; dessus de
l’abdomen brun; dessous du corps pâle.
Saint-Laurent du Maroni, Güvane française; un (.
Gisara complicata sp. nov. — 51 mill. — Supérieures avec la
région basilaire et la moitié inférieure de la région terminale d’un
crème ochracé, le reste de l’aile brun terreux, avec des marbrures
violacées ou verdâtres le long de la côte,sur les sous-costale et sous-
médiane, dans la région médiane et sur les 5, 6 et 7 jusqu’au bord,
traversées par plusieurs lignes géminées, irrégulières, noir brun
accompagné d’ochracé qui se distinguent avec assez de difficulté;
une extrabasilaire, coudée en dehors; une antémédiane oblique et
plus éloignée au bord interne; une extracellulaire bien chevronnée,
le chevron entre 4 et 5 lançant intérieurement une pointe ochracée
et plusieurs traits noirs extérieurs, nervuraux sur 2 et 3, intraner-
vuraux entre # et 7. Ces chevrons sont suivis d’une fine ligne
ochracée qui émet un double trait subapical et traverse la partie
claire terminale, puis d’une fine terminale dentée noire. Une série
terminale de points noirs intranervuraux; la frange ochracée et
noire aux extrémités nervurales. Un gros point noir sur le départ
inférieur de la discoïdale, un plus petit sur le départ supérieur, ce
dernier précédé dans la cellule par deux autres points encore plus
petits, le tout formant triangle. La côte coupée de traits clairs au
quart subapical. Dessus des inférieures noirâtre, plus clair à la base
et au bord abdominal, avec un trait noir coupé de clair à l’angle,
trait qui donne naissance à une line postmédiane pâle; la frange
blanchâtre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de
clair au troisième quart et avec un trait subapical pâle, le bord
terminal festonné de chevrons pâles à pointe intranervurale. Des-
sous des secondes ailes blanchâtre, les régions costale et terminale
noirâtres. Vertex et collier brun noir; thorax crèmeux, le centre
brunissant.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.
Cette espèce a le troisième article des palpes assez court et les
cuisses poilues.
Gisara albolimbata sp. nov. — 55 mill. — Dessus des supé-
rieures marron clair, strié de noir surtout le long de la côte, dans la
région subterminale et au bord interne, le bord terminal avec une
large bande blanc d'argent, terni à l’apex, irrégulièrement sinuée à
l’intérieur et contenant une série intranervurale de points subter-
minaux noirs. L’aile contient, en outre, une ligne basilaire noire
interrompue, deux points discoïdaux noirs séparés et une ligne
postmédiane de taches intranervurales noires. Frange blanche
coupée par une touffe de poils noirs de chaque côté des nervures.
Dessus des inférieures noirâtre, la frange éclairée par quelques
poils blancs. Dessous des supérieures brunâtres, la côte ochracée
striée de noir, le bord terminal avec une triple rangée de points
intranervuraux, ochracés au bord et à l’intérieur, noirâtres au
centre, la frange plus noire qu’en dessus. Dessous des secondes
ailes blanchâtre, la côte et le bord terminal vers l’apex rembrunis,
la frange blanche jusqu'à la 2, coupée de noir de Ja 2 à l’apex.
Dessus de l’abdomen noirälre avec une brosse de poils au départ.
Caracas, Venezuela; un (.
Boriza lignosa sp. nov. — (4 46, ©Q 48 mill. — Dessus des
supérieures fauve chez le ç«;, d'une tonalité brune chez la 9, avec
une ombre plus foncée partant de la région sousmédiane pour se
perdre dans la région extracellulaire et une ombre subterminale, les
dessins brun noir; un gros point sous la cellule entre 2 et 3 faisant
partie d’une ligne postmédiane de points intranervuraux ; une série
subterminale de traits également intranervuraux, celui entre 2 et 3
plus gros, celui entre 3 et 4 manquant et remplacé par un trait
clair; une série de chevrons terminaux; les nervures marquées de
brun; la frange blanchätre mêlée de poils bruns. Individus frais
avec la côte marquée de traits obliques et plusieurs traits che-
vronnés au dernier quart du bord interne. Dessus des inférieures
blanc, l'extrémité des nervures et le bord terminal légèrement
noirâtres chez le , avec une large bande terminale chez la 9,
l’angle anal avec un trait noir coupé de blanc; la frange blanche
sauf à l’angle. Dessous des supérieures noirâtre, la frange pâle;
dessous des inférieures blanc chez le ', avec une bande noirâtre
terminale chez la ®.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux dj et
trois 90.
Blera rubiginosa sp. nov. — 44 mill. — Dessus des supé-
SA
rieures gris argenté fortement saupoudré d'atomes rouxlet ftra-
versé de dessins roux en sorte que le bord terminal seul reste à peu
près de la couleur du fond. Le premier tiers est entièrement cou-
vert de lignes indistinctes diluées, tourmentées, parallèles, dont la
dernière a, en partie, un liseré de brun; une série de postmédianes
analogues finissent par se coaguler au dernier quart en une bande
rousse, interrompue entre 3 et 4, précédée d’une ligne brune et
bordée extérieurement d’une ligne blanche; le bord terminal
argenté est traversé par une série de chevrons bruns avec les extré-
mités nervurales et leurs franges brunes, le reste de la frange
blanche. Un large trait blanc en S sur la discocellulaire précédé
par un point cellulaire blanc. Dessus des supérieures blanchâtre
dans la première moitié, noirâtre dans la moitié terminale, avec un
trait anal blanc et noir et la frange blanchätre. Dessous des supé-
rieures roussâtre, les bords interne et terminal blanchâtres; des-
sous des inférieures blanchätre avec une bordure costale et
terminale noirâtres. Palpes, tête, collier et milieu du thorax roux;
côtés du thorax et dernier tiers de l’abdomen en dessus gris
argenté.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.
Cette espèce se placera tout auprès de Blera hymen DyaAR dont
elle semble un développement.
Phastia rufolineata sp. nov. — 28 et 32 mill. — Dessus des
supérieures gris saupoudré d’atomes noirs et roux, traversé par
deux larges bandes; une antémédiane lisérée de noir de chaque
côté, à centre roux, à bords irréguliers, assez droite de la
côté au pli sousmédian puis ne se complétant de là au bord interne
que par un double chevron noir à peine indiqué mais celui-ci est
précédé à l’intérieur par une grosse tache rousse liserée de noir;
une postmédiane plus large encore, bordée de noir intérieurement,
le roux du centre se diffusant extérieurement; étranglée entre 3
et 4; un trait noir discoïdal, surmonté à la côte par un commence-
ment de ligne noire, la région centrale s’éclairant de roussâtre ; une
série sublerminale de chevrons intranervuraux noirs éclairés de
blanc en dedans, de roussâtre en dehors; le bord interne coupé de
noir de chaque côté des nervures; la frange couleur du fond. Des-
sus des inférieures noirâtre, la frange blanche. Dessous des supé-
rieures noirâtre, la côte, le bord interne et la frange pâles; dessous
des secondes ailes et franges blanchâtres avec un petit point discoï-
dal et une bordure subterminale de la 2 à la 7 noirâtres. Tête et
thorax gris, collier fortement mêlé de roux.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jf.
Rifargia maculata sp. nov. — 50 mill. — Dessus des supé-
rieures olivätre, les dessins brun noir. La côte coupée assez régu-
lièrement par une foule de traits, commencements de lignes qui se
perdent dans le fond des ailes pour la plupart; on distingue une
extrabasilaire complète, régulièrement arrondie, émettant une
tache extérieure sousmédiane teintée de violacé; plusieurs antémé-
dianes dentées ne laissant guère que des points nervuraux sur leur
passage ; trois points noirs pointés de clair, séparés, en triangle, à
l'extrémité de la cellule; une postmédi ne arrondie extérieurement
bien dentée, suivie d’une série de quatre ou cinq points nervuraux
noirs et blancs alternés au milieu desquels se détachent trois taches
noires lavées de lilacé, la première entre 3 et 4, les deux autres se
succédant entre 6, 7 et 8; une subterminale pâle, irrégulière; une
série terminale de points intranervuraux noirs; la frange couleur
du fond; on remarque, en outre, une petite irroration lilacée sous
la cellule entre 2 et 5. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait
noir coupé de blanc à l’angle anal, la frange blanchâtre. Dessous
des quatre ailes noirâtre avec la côte et les bords terminal et
interne aux supérieures, terminal et abdominal aux inférieures,
ainsi que les franges blanchâtres, la côte des supérieures coupée de
noirâtre dans la seconde moitié.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4.
Rifargia grandimacula sp. nov. — 42 mill. — Dessus des
supérieures gris argenté finement sablé de gris brun, traversé par
les lignes brunes suivantes : une basilaire qui n’atteint pas le bord
terminal; une antémédiane géminée, dentée, quittant la côte au
premier quart pour se diriger obliquement vers la postmédiane
qu'elle rejoint dans l’espace sousmédian ; un commencement de
médiane; une postmédiane également géminée et dentée, mar-
quant bien son passage par des points nervuraux, légèrement
incurvée intérieurement sous‘la 3; une irroration linéaire subter-
minale sinuée; une série terminale de points intranervuraux.
Extrémité de la cellule marquée d’un demi-cerele noir fortement
indiqué et que projette une ombre d’un noir plus pâle (ainsi que le
ferait une lanterne sourde) de la 5 à la 6 jusqu'à la postmédiane, le
sommet de celle-ci se rembrunissant dans la région costale; la côte
coupée de gros points noirs au dernier quart; la frange blanchätre
coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures
noirâtre, l'angle anal coupé d’un trait plus sombre surmonté de
blanc, la frange blanchätre Dessous des quatre ailes noirâtre, le
bord abdominal des secondes ailes blanchätre, la côte des supé-
rieures et les franges comme en dessus.
St-Laurent du Maroni, Guvane française; une 9.
Ressemble à Malocampa gemonia Scus, d’après la description.
86
Rifargia spontiva sp. nov. — 49 mill. — Dessus des supé-
rieures blanc verdâtre traversé par une basilaire oblique qui,
simplement géminée au départ de la côte à la base, se dédouble en
deux lignes géminées sous la médiane pour aboutir au bord interne
assez loin de la base, les lignes extérieures noir olive, les inté-
rieures rousses ; une très large bande oblique d’un olive plus sou-
tenu que le fond, à bords irréguliers, part du premier quart de la
côte pour se fondre dans le fond entre 2 et 3; une forte irroration
triangulaire d’un olive plus sombre encore occupe la région costale
du sommet de la cellule jusque peu avant l’apex et la côte est coupée
dans cet espace par six traits olive. Sur ces dessins traversent trois
lignes antémédianes également chevronnées à peine distinctes en
partie rousses et quatre postmédianes également chevronnées, les
trois dernières punctiformes semantdes points olive sur les nervures
blanches, l’espace entre les seconde et troisième lignes en partie lavé
de roux et formant ainsi des chevrons roux au bord interne, entre le
pli sousmédian et la 2 et entre la 3 et la 8. Une subterminale blanche
rentrant'sur 2 et sur 5, l’espace terminal qui la suit d’un olivâtre
plus sombre avec une série intranervurale de chevrons olive à
centre blanc; la frange blanche mêlée de poils roux. Dessus des
inférieures noirâtre avec un trait anal plus sombre coupé de blane,
la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, la côte et le
bord interne ochracés, avec une éclaircie apicale et la frange
blanches. Dessous des inférieures ochracé avec une large bande
terminale noirâtre et la frange blanche. é
St-Laurent du Maroni, Guyanne française ; un .
Rifargia incisura sp. nov. — 57 miil. — Dessus des supé-
rieures brun avec les régions costale et extracellulaire, le milieu du
bord interne et deux taches subterminales entre 2 et 4 marbrés de
verdâtre et de gris avec, sous un certain angle, un reflet lilacé
s'étendant presque Jusque sur toute l’aile à l'exception du bord ter-
minal. Qua're lignes transversales géminées bien indiquées : une
extrabasilaire dessinée seulement sur la côte; une antémédiane
tremblée coupant l'aile en droite ligne; deux postmédianes paral-
lèles, obliques dans la région extracellulaire, rentrant vivement par
un chevron entre 3 et 2 puis descendant, assez droites sur le bord
interne; une ligne pâle, irrégulière, rentrant sur 2 et sur 5 suivie
d’une fine subterminale noire, assez droite jusqu’à la 4 puis che-
vronnée de là à l’angle; le bord estompé de taches terminales
concolores; la frange brune. Dessus des inférieures brun avec un
trait anal noir coupé de blanc, une ligne centrale et terminale
estompées en pâle, la frange concolore. Dessous des supérieures
grisant, la côte ochracée marquée de deux points, du second part
une ligne postmédiane d’ombres punctiformes intranervurales, le
bord terminal pâle, la frange brune; dessous des secondes ailes
blanchâtre garni de poils jaunissant, avec une ligne postmédiane
comme aux premières ailes.
St-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Rifargia exarmata sp. nov. — 4j 36 et 39 © 41 mill. —
Dessus des supérieures brun avec, sous un certain angle, un pâle
reflet lilacé sur une partie de l’aile, le long du bord interne notam-
ment; les nervures ressortant partiellement en noir La côte coupée
par des ombres qui se perdent peu après, ces ombres accompagnées
d’irrorations costales blanches au sommet de la cellule; une seconde
irroration blanche à l’apex. Lignes indistinctes; on devine une anté-
médiane géminée; une postmédiane dentée dont une dent rentrant
entre #4 et 5; une fine subterminale pâle; un petit point cellulaire
noir et trois autres également noirs à l’extrémité de la cellule. ces
points accompagnés de quelques écailles blanches; un gros trait
longitudinal noir suivi d’une touffe blanche dans la frange entre 2 et
1, cette dernière nervure également bien marquée en noir en des-
sous du trait; frange brune avec une petite touffe blanche à l’extré-
mité de chaque nervure. Dessus des inférieures brun noirâtre, plus
pâle dans la première moitié, avec un trait anal noir coupé de blanc
et la frange blanchâtre. Dessous des supérieures brun-noirâtre, la
côte et l'extrême bord terminal ochracés, la frange päle. Dessous
des secondes ailes ochracé à la base et dans la région abdominale
avec une large bordure costale et terminale brun-noirâtre et la
frange pâle.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j, une ©. Cette
espèce est fort voisine des tulira SCHS, discrepans Scus et sator DGx.
On l’en distinguera par la teinte de ses supérieures plus uniforme et
les deux traits noirs superposés à l’angle interne. Erarmata n’a pas
lirroration ferrugineuse basilaire de discrepans Scus et sator DGx.
est beaucoup plus marbré et porte ün trait subbasilaire noir sous-
médian absent dans exarmata.
GEOMETRIDÆ
Aplodes delicatula sp. nov. — 12 mill. — Ailes semihyalines
d’un vert très pâle, les écailles vertes clairsemées et très régulière-
ment striées ; les ailes presqu’entièrement couvertes de lignes trans-
versales blanches, irrégulières et fragmentées parmi lesquelles la
subterminale se voit mieux indiquée. FrangeS concolores. Dessous
de même tonalité verte très pâle, uni, sans dessins.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un .
88
Gelasma punctilinea sp. nov. — 17 mill. -- Dessus des quatre
ailes d’un-vert mousse pâle ; les supérieures avec la côte finement
jaune, striée de brun et deux lignes, antémédiane et postmédiane,
de points nervuraux blanes, la seconde arrondie entre 2 et 5; les
inférieures avec la seconde ligne seulement, s’arrondissant de
même. Bords terminaux avec un tout petit point blanc aux extré-
mités nervurales; les franges plus pâles. Dessous des supérieures
verdâtre avec la côte comme en dessus, le bord terminal finement
marqué de noir aux creux intranervuraux ; dessous des inférieures
blanc-verdâtre avec une irroration apicale noire et les creux termi-
naux comme aux supérieures. Franges pâles, noirâtre à l’apex des
secondes ailes. ® pareille mais à antennes à peine pubescentes.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; une paire.
Heterephyra decorata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un rougeâtre brique pâle, les dessins blanc de lait.
Supérieures avec une tache basilaire médiane, une tache occupant
l'extrémité de la cellule, deux taches terminales (la première au-
dessus de l’angle, la seconde assise sur 6) et une série de points
détachés remplaçant les lignes (antémédiane, postmédiane arron-
die extérieurement entre 3 et 6 et subterminale); une série de
points terminaux blancs à l’extrémité des nervures et leurs franges,
le reste de la frange couleur du fond. Un point noirâtre dilué et
effacé sur la discocellulaire. Inférieures avec deux petits points noi-
râtres sur la discocellulaire, immédiatement suivis par une irrora-
tion blanche qui se prolonge entre 4 et6, une série postmédiane de
points détachés, une série subterminale de chevrons, desirrorations
au-dessus de l’angle anal ainsi qu'entre la 5 et l’apex, les points
terminaux sur les nervures et leur frange et celle-ci comme aux
premières ailes. Dessous d’un rosé pâle uni blanchissant vers les
bords et aux inférieures; la frange concolore.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (j.
Jolie petite espèce bien distincte.
Heterephyra fusilinea sp. nov. — 25 mill. — Dessus des
quatre ailes jaune ochracé rougeûtre finement sablé d’atomes rou-
geûtres, les dessins brunâtres. Ils se composent : aux supérieures,
d’un point subbasilaire au-dessus de la 1; de deux points cellulaires
formant petite ligne au départ de la cellule; d’une antémédiane
fine, ondulée; d’une large irroration discocellulaire remontant sur
la côte et descendant un peu sous la cellule, immédiatement suivie
d'une postmédiane fine, dentée; d’une seconde postmédiane fine et
dentée mais incomplète, descendant de la côte sous la 5; d’une
subterminale fine, moins fortement dentée sur laquelle s'appuie
uneirroration terminale entre 4 et 6 et de deux plus petites taches
à la côte etau bord interne. Aux inférieures, d’un point discocellu-
laire; de lignes indistinctes semant quelques points et d’une faible
irroration terminale entre 4 et 6. Franges concolores. Dessous
rosé pâle, plus clair dans la région terminale des supérieures et
aux secondes ailes. Antennes, tête et corps couleur des ailes.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Dysephyra lutea sp. nov. — 26 mill. — Dessus des quatre
ailes jaune ochracé, les dessins brunâtres. Supérieures avec une
antémédiane légèrement arrondie formant trois dents prononcées,
une large ombre discocellulaire et une subterminale, bien dentée
sur 3 et 4, rentrant sur la 2 et semant (en transparence) des points
intranervuraux. Inférieures avec la tache discocellulaire et la
subterminale comme aux supérieures, mais cette dernière assez
régulièrement arrondie. Franges concolores. Dessous jaunâtre rosé,
plus pâle aux secondes ailes, avec les ombres discocellulaires
faiblement indiquées et la subterminale commune qui s’épaissit et
se régularise. Antennes, tête et corps couleur des ailes.
Environs de Loja, Equateur; un .
Neofidonia signata sp. nov. — Gj 33 à 35, © 31 mill. —
Dessus des quatre ailes d’un ochracé jaunâtre semé de quelques
atomes brun noir et de nombreuses stries dans la région terminale,
les dessins brun noir. Ceux-ci se composent de lignes assez
épaisses, irrégulières; une antémédiane géminée, arrondie; une
médiane dentée, plus étoignée à la côte qu'au bord interne, passant
immédiatement avant le point discocellulaire; une postmédiane
très rapprochée au bord interne de la méliane avec laquelle elle se
fond plus ou moins au départ, sortant extérieurement pour émettre
entre 3 et 6 une double rangée de chevrons intranervuraux, puis
rentrant intérieurement sur la côte (la seconde rangée de chevrons
fait partie d’une ligne qui se retrouve par un point sur la côte et au
bord interne); une double subterminale qui s’épaissit et se coagule
en partie en irrorations, notamment entre le bord interne et la 2,
ainsi qu'entre 4 et 6. Inférieures avec le point discocellulaire bien
marqué comme aux premières ailes, deux lignes dentées précé-
dant et suivant le point et ressortant assez peu au milieu des
atomes et la double subterminale épaissie et coagulée comme aux
supérieures, coupée par le jaune du fond entre 3 et 4. Franges
couleur du fond coupées en parties par des touffes intranervurales
de poils noirs. Dessous des quatre ailes comme le dessus, les lignes
plutôt moins nettes, mais la subterminale géminée se transformant
en bande terminale épaisse avec une petite coupure terminale à
90
l’apex et entre 3 et 4 aux supérieures, de l’angle anal à la #4 aux
inférieures. © pareille au mais à antennes à peine pubescentes.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; trois 4, une 9.
Cette espèce est fort voisine des Neofidonia olivescens WARR. et
commaculata WARR. Olivescens s’en distingue, entre autres diffé-
rences, par ses deux séries (antémédiane et postmédiane) de
chevrons intranervuraux pâles; commaculata est d’une tonalité
plus grise, les points discocellulaires effacés, la bande terminale du
dessous toute différente, beaucoup plus large dans la région
apicale, absente vers l’angle aux supérieures, à peine ébauchée à
l’apex aux inférieures.
Hymenomima mediorasa sp. nov. — 22 mill. — Dessus des
quatre ailes blanc, lavé de grisätre dans la ré2ion terminale des
premières ailes et sur les deux tiers extérieurs des secondes ailes ;
les supérieures coupées à la côte de trois points noirs assez réguliè-
rement espacés, d’un petit trait noir sur le milieu du bord interne,
puis d’un second trait plus grand, coupant le bord interne peu
après le départ et venant obliquement se perdre dans la région
sousmédiane ; ce trait se continue à travers les inférieures et le
dessus de l’abdomen et forme une assez grosse ligne très légère-
ment arrondie, bien typique. Les supérieures ont encore ure fine
subterminale blanche sinuée, traversant une irroration blanche
entre 3 et 4. Cette subterminale se continue sur les secondes ailes
qui montrent en outre un tout petit point discocellulaire noir ainsi
que les départs, au bord abdominal, de deux lignes centrales. Bcrd
terminal des quatre ailes finement denté, plus sombre; la frange
plus blanche. Dessous des quatre ailes grisant, les inférieures avec
une pâle indication de point discoïdal; les franges blanchâtres.
Corps couleur es ailes. +
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Stenalcidia plexilinea sp. nov. — 29 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un blanc légèrement grisant, semé d’atomes bruns,
la côte striée, ombrée aux départs des lignes, celles-ci brun noir.
Supérieures traversées par une antémédiane arrondie suivie d’un
point sur la médiane, avant la naissance de la 2; une postmédiane
géminée semant des points mieux marqués sur 1, 3 et 4, fortement
anguleuse sur la 6 puis rentrant sur la côte et immédiatement sui-
vie d’une troisième ligne parallèle pâle; une subterminale blanche
sinuée entourée des deux côtés d’une ombre brune; le bord termi-
nal plus sombre, régulièrement denté et semant une petite tache
entre chaque nervure, la frange couleur du fond. Inférieures avec
les lignes comme aux premières ailes mais la postmédiane simple.
à
Points discocellulaires aux quatre ailes. Dessous des supérieures
blanc grisâtre avec une ombre terminale très large à l’apex, celui-ci
marqué d’un point pâle ainsi que le bord entre 3 et 4; dessous des
inférieures plus pâle avec une ombre subterminale fine; les quatre
ailes avec le point effacé el la frange pâle.
St-Jean du Maroni, Guvane française; un ’.
Espèce très voisine de Stenalcidia invenusta DOoGN. mais à ailes
moins larges et à dessous différents; dans invenusla l'ombre termi-
nale des supérieures est de près de moitié moins large à l’apex et
les inférieures n’ont aucune ombre subterminale.
Semiothisa intamipata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des
quatre ailes gris clair à reflet légèrement rosé, les dessins brun cho-
_colat. Supérieures avec la côte coupée par quelques stries, quatre
grosses taches (antémédiane, médiane et deux postmédianes) et une
cinquième (subapicale) plus petite. L’antémédiane et la première
postmédiane donne naissance à deux lignes de points nervuraux, la
série postmédiane se continuant à travers les inférieures. La
seconde postmédiane descend jusqu’à la 6 et reparait en quelques
irrorations entre 3 et 4. Le bord terminal laisse voir en transpa-
rence des points intranervuraux. Franges, tète el dessus du corps
concolores. Dessous des quatre ailes divisé en trois parties pres-
qu'égales par deux lignes communes, brunâtres, droites. la secon.ile
aboutissant à l’angle anal des inférieures. Les deux premières zones
d’un blanchâtre jaunissant très légèrement, semé d’atomes bru-
nâtres, la troisième zone, terminale, d’un testacé uni avec la frange
concolore. Dessous du cors blanchätre jaunissant,.
St-Laurent du Maroni, Guvane française; un (;.
PYRALIDAE
Pococerua internigralis sp. nov. — 25 mill. — Supérieures
avec le premier tiers brun noir, la côte et l’extrême bord interne
restant blanches avec quelques atomes; reste de l'aile blanc semé
d’atomes bruns notamment sur les nervures et au bord terminal ou
leur accumulation forment bordure sous un certain angle, princi-
palement l’apex. Discocellulaire brune formant point; une ligne
postmédiane diffuse, coudée extérieurement sur 3, 4, 5 ne se
distingue bien que sous un certain angle mais marque son passage
par des trait nervuraux; bord terminal avec un fin liseré blanc;
frange brune mêlée de poils blancs. Inférieures semihyalines
blanches, avec une très fine bordure terminale brune, le bord liseré
de blanc comme aux supérieures, la frange brune au départ et
blanche. Dessous des premières ailes brunâtre, le bord interne
blanc; dessous des secondes ailes blanc, le bord costal brunissant.
Collier ochracé; ptérygodes grisant; dessus de l’abdomen ochracé
semé de poils bruns.
St-Laurent de Maroni, Guyane française; un 4.
Pelasgis semicuprealis sp. nov. — 15 mill. — Dessus des
supérieures d’un rouge brun à reflets cuivreux métalliques sous un
certain angle, la côte coupée peu après le milieu d’un trait oblique
blanc descendant jusqu’à la sous-costale; puis, plus loin, d’un point
blanc. Bord terminal marqué de points blancs aux extrémités ner-
vurales (ceux-ci mieux écrits aux nervures supérieures et à l’apex),
la frange concolore. Dessus des inférieures d’un beau jaune cui-
vreux également à reflets métalliques sous un certain angle, la
frange concolore. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais
d’une tonalité moins vive et sans dessins. Tête et dessous du corps
rouge brun.
St Jean du Maroni, Guyane française; une 9.
Pilocrocis flagellalis sp. nov. — 27 et 29 mill. Antennes avec
une forte nodosité dans leur milieu; tête, collier, thorax et dessus des
ailes noir brun; les nervures et une ombre discocellulaire ressor-
tant un peu plus sombres sur le fond des ailes aux supérieures.
Dessous des quatre ailes d’un noir brun peut-être un peu plus bril-
lant et plus clair, le dessous du corps et des pattes blanchissant.
St-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux 4.
Se placera auprès d’anmbrexalis Wrxk.
Phryganodes leucothyris sp. nov. — 34 mill. — Dessus
des quatre ailes noir à reflets bronzés avec les taches blanches,
à reflets nacrés, suivantes : aux supérieures; une antémédiane
oblique occupant le milieu de la cellule, descendant en pointe
sous le pli sous-médian, à bords droit. extérieurement irrégu-
lier intérieurement; une postmédiane oblique, légèrement incurvée
dans son milieu, partant de la 7 et s’arrêtant sur la 2. Aux infé-
rieures; une tache longitudinale partant de la base, occupant toute
la cellule et la région sous-médiane jusqu’au premier pli, se conti-
nuant après la cellule et atteignant sa plus grande longueur entre 2
et 3 où elle cesse assez près du bord. Franges plus pâles que le
fond. Dessous semblable. |
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.
Se placera auprès de purpuralis DRUCE et appartient à la même
section.
Eupilocera gen. nov. — Supérieures assez acuminées, le bord
terminal droit, l’angle arrondi; la 2 peu après le milieu de la
cellule; 3 avant l'angle; 4 et 5 d’un point à l'angle; 6 et 9 de l'angle
supérieur, 7 d’abord puis 8 tigés sur 9. Inférieures avec la 2 de peu
avant l’angle; 3 et 5 de l'angle, 4 très courtement tigé sur 5;
antennes très fortement pectinées, plumeuses.
Type : Eupilocera gravidalys Sp. nov.
Eupilocera gravidalis sp. nov. — 28 mill. — Antennes,
tête, corps et pattes d’un noir fuligineux uniforme, un peu brillant,
le dessous et les pattes légèrement plus pâles. Les supérieures avec
une ombre celluliire plus sombre et deux lignes transversales
päles, à peine distinctes : la première, antémédiane droite, un peu
plus écartée au bord interne; la seconde, postmédiane, coudée
extérieurement en face dela cellule. Franges concolores à extrémités
plus pâles. Inférieures et dessous des quatre ailes sans dessins
apparents.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un «.
Nacoleia indicata FaBr. (vulgaris GN.) ab. pigralis
ab. nov. — Dans cette variété qui semble commune, en Guyane
française du moins, la région basilaire en avant de la première
ligne, les régions terminale et interne extérieurement et en dessous
de la seconde ligne aux supérieures, la région terminale après la
ligne aux inférieures deviennent d’un lilacé plus ou moins profond,
le reste des ailes restant ochracé.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une série Set ©.
Nacoleia ancylosema sp. nov. — 17 mill. — Dessus des
supérieures brun clair coupé par trois larges bandes blanches
lisérées de brun noir; la première, dont le bord se coude sous la
côte au départ, traverse en ligne droite toute l’aile au premier
quart; la seconde, médiane, monte droite mais un peu obliquement
du bord interne, occupe la dernière partie de la cellule, son bord se
coude à la souscostale, passe sur la discocellulaire et suit la 3 en
dessous puis remonte pour encadrer des deux côtés la troisième
bande; celle ci est rigide, un peu oblique et va de la 5 à la côte; de
la 2 à la 5 la bordure brune est immédiatement suivie par trois che-
vrons intranervuraux blancs; la frange -est blanche et brune.
Dessus des inférieures brun clair traversé par une bande médiane
et une postmédiane blanches liserées de brun noir, la frange comme
aux supérieures. Dessous des quatre ailes plus pàle rappelant en
partie les dessins du dessus. Tête et thorax brun clair; dessus de
l’abdomen brun clair annelé de blanc; dessous et pattes brunätres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (’.
Espèce voisine de foviferalis HMPSN.
Suit
PT Pr X
94
Mimudea pallidifimbria sp. nov. — 15 et 16 mill. — Dessus
des supérieures gris noirâtre à reflets lilacés traversé par deux
lignes plus sombres, diffuses, assez droites (antémédiane et post-
médiane) qui se perçoivent dans la moitié inférieure de l'aile,
le second üers de la côte coupé par une large tache blanche à bords
irréguliers qui descend jusqu’à la 5; la frange blanche, noircissant
entre 2 et 4 à l’angle. Dessus des inférieures gris noirâtre, la frange
blanche. Dessous des premières ailes comme le dessus mais un peu
plus pâle, des secondes ailes blanchissant surtout dans la cellule.
Tête et dessus du corps gris noirâtre lilacé, dessous du corps et des
pattes blanc.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; trois G1Y.
Se placera auprès de flavinotata WARR., de Rio-Janeiro.
TORTRICIDÆ
Gauris ornatissima sp. nov. — 21 mill. — Dessus des supé-
rieures d’un orangé vif bruni par les nombreux dessins en partie
noirs, en parlie acier à reflets métalliques. Côte coupée par une
dizaine de points noirs de grosseur irrégulière; région centrale
interne jusqu'à l’angle couvert par une mosaique de lignes irrégu-
lières, noires, dont deux taches rondes avant l’angle sont pupillées
de blanc vif. Cette mosaïque est accompagnée de dessins irréguliers
composés de fines stries acier et noires qui remontent jusque dans
la cellule; le reste de l'aile est couvert de bandes acier finement
strié de noir, placées irrégulièrement dans la première moitié (lon-
gitudinales sous la côte, sur la sous costale; transversale de la
médiane au bord interne ; punctiformes dans la cellule), plus régu-
lières dans la seconde moitié ou trois bandes (la centrale en partie
géminée) partent de la côte et viennent se perdre vers la 2, suivies
par une bande terminale punctiforme. Dessus des inférieures d’un
bel orangé vif avec quelques stries noires terminales et remontant
le pli abdominal, une tache terminale acier entre 2 et 3 surmontée
de deux taches noires puis, plus haut, d’un point noir sur la 2. Les
franges acier. Dessous des quatre ailes orangé vif, la côte des supé-
rieures jaunissant et coupée de petits points noirs, avec quelques
stries noires sous l’apex: de chaque aile; la frange acier mêlé de
noir.
Pebas, Pérou nord-ouest (Amazones); un .
_ Se placera auprès de fuesliniana STOLL. |
SUR LE RÉGIME DE LA LARVE
DÉPOUCCOINEELA HIEROGLYPHICA L.
par J. Putzeys .
Rercu (1) a prétendu que la larve de Coccinella hieroglyphica L.
se nourrissait des feuilles d’Ærica vulgaris L. à la manière des che-
nilles et cette affirmation a été reproduite jusqu’à ce jour par la
généralité des auteurs.
Cependant KiRBY et SPENCE (2) avaient émis un doute à ce sujet:
ils croyaient à une confusion et non sans motifs, ce me semble.
Tandis que les larves phytophages sont flavescentes ou jaunes et
ont le corps hérissé d’épines ramifiées, celle-ci montre les couleurs
vives de la majorité des larves chasseresses et ne porte que des
épines simples. C’est tout ce que nous pouvons déduire de la som-
maire description de MULSANT (3). L'examen des mandibules aurait
cependant offert un grand intérêt,
Mais l’imago qui n’est pas bien rare, surtout en Campine, fournit
d’autres preuves des mœurs aphidiphages de cetinsecte. Sa structure
ne s'écarte guère de celles des autres Coccinella. Elle n’a pas la
démarche lente de phytophages. Enfin, et ceci a son importance,
elle se rencontre fréquemment sur les jeunes Pins (#)etce n’est qu'à
l’arrière-saison, aux approches de lhibernage, que je l’ai trouvée sur
l1 Bruvyère,et encore uniquement dans le voisinage des pins. Dira-t-
on que le régime de la larve peut être différent de celui de l’imago ?
Ce serait en opposition avec ce que nous connaissons des mœurs des
Coccinellides.
L'opinion de Rec, d’ailleurs, n’a été confirmée par aucune
observation postérieure.
Il semble donc bien que Coccinella hieroglyphica se nourrit
d’Aphides comme toutes les autres espèces du genre.
(1) Magaz. der Gesellsch. der naturf. Freunde zu Berlin, 1809, t., 3, p ?8S.
(2) An introduction to entomology, 1828, p. 266.
(3) MuLsanr : Histoire naturelle des Colévptères de France, Sécuripalpes, 1846, p. 92.
(4) RoGer (Zeitschrift fur Entom. 1m Auftrage des Vereins fur schlesische Insek-
tenkunde zu Breslau, 1856, p. 127) la signale comme vivant sur Rubus fruticosus.
DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX
Recueillis dans le Congo belge par le D' SREFFIELD NEAVE
L
Au cours d’un voyage qu'il fit dans le Katanga, le D° SHEFFIELD
NEAVE a recueilli une importaate collection d’Insectes de cette
région intéressante et il a bien voulu en enrichir le Musée de
Tervueren. L'ensemble de ces récoltes donnera lieu à un ouvrage
spécial qui sera publié dans les Annales du Musée du Congo. Dans
cette première note nous donnons les diagnoses préliminaires d’un
. certain nombre d’espèces nouvelles déjà reconnues parmi les
Coléoptères Hyménoptères et Orthoptères par MM. BURR, D'ORBIGNY,
Pic, WAGNER et ANDRÉ.
ORTHOPTERA
Fam. FORFICULIDÆ
by ME Burr
1. Karschieila Neavei Burr. sp. n.— Statura majore;
colore toto griseo-nigro; segmentum ultimum dorsale lateribus
carinais, processu nullo.
ei e
Long. COrporise: 7.00 0 2928 nie 235 -2mil:
D RD ÉOECIPIS ANUS ut ES ee 0) D HE CD
COLEOPTERA
Fam. CANTHARIDIDÆ
par ME. Pie (l)
2. Silidius notatithorax Pic, n. sp. — Plus ç«, minusve 9,
elongatus, nitidus, griseo pubescens, pro parte niger, pro parte
rufo-testaceus, antennis, oculis, geniculis, tibiis tarsisque nigris;
capite thoraceque rufo-lestaceis, in medio nigro notalis; elytris
testaceis, ad apicem indistincte «, aut distincte ©, nigro notatis;
infra corpore plus minusve rufescente. Long. 9 mill. — Voisin de
Sjôstedti BOURG.
Fam. MELOIDÆ
par Kad. Pic.
3. Lytta (Epicauta) Sheffieldi P,c, sp. n. (? var. de sub-
strigata CAST.). — Parallelus, elongatus, subnitidus, niger, sat
dense luteo virescente pubescens (elytris aliquot lateraliter denuda-
tis), capitemaximo, rufo, antice obscuro; antennis pedibusque nigris.
Long. 15-18 mill.
4. Lytta Neavei (? var. de subcoriacea MAKLIN). — Elongatus,
subnitidus, subcϾruleus aut nigro cyanescens, pectore macula
magna Sanguinea, Capite thoraceque fortiter sat dense punctatis.
Long. 14-18 mill,
. Zonabris Dilloni GUÉR. var. nov. Sheffieldi Pic. —
Elvytris ad medium haud fasciatis sed maculatis.
6. Zonabris kambovensis Pic, n. sp. — Satis elongatus, sub-
nitidus, griseo pubescens et antice nigro villosus, antennis testa-
ceis (1), niger elytris antice luteis, sutura margine baseos, plaga
humerali punctoque dorsali nigris, postice nigris sed macalis tribus
luteis ornatus. Long. 15 mill. — Parait voisin de svakopina Mars.
ou de fulvicornis VoiGTs (flavicornis FAHR.).
7. Zonabris Neavei Pic, n. sp. — Elongatis, satis nitidus,
griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elvtris
nigris, anterius ad scutellum et lateraliter (ad et post medium)
atque ante apicem luteo maculatis aut fasciatis. Long. 18 mill. —
Voisin de fulvicornis VoiGrs et du prédédent.
8. Zonabris Severini Pic, n. sp. — Satis elongatus, fere
opacus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger,
elytris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter, ad et postmedium,
diverse maculatis atque postmedium fasciatis, his ante apicem griseo
maculatis. Long. 11-18 mill. — Voisin de hypolachna GESTRo.
9. Zonabris (? Ceroctis) bunkeyana Pic, n. sp. — Satis
robustus, subnitidus, luteo et griseo pubescens, niger, antennis
pédibusque testaceis, elytris nigris, in disco et lateraliter longitudi-
naliter luteo fasciatis, ad apicem immaculatis. Long. 9-12 mill. —
Voisin de bivittata MARS.
10. Zonabris (Geroctis) interna HaAr. var nov. pluriinter-
rupta Pic. — Elytris antice haud fasciatis sed quadrimaculatis,
singulo maculis duabus nigris positis.
(1) Par antennes testacées il faut entendre les antennes testacées à l'exception
d'ordinaire des premiers articles qui sont plus ou moins foncés.
98
11. Zonabris (Decatoma) congoensis Pic. n. sp. — Satis
elongatus,subnitidus, pro parte griseo pubescens, antennis testaceis,
niger, elytris antice luteis, margine baseos, plaga humerali sinuata,
maculisque duabus internis et oblique dispositis, nigris, postice
nigris sed fascia sinuata lutea ornatus. Long. 12 mill. — Voisin
sans doute de benuensis VoiGrs.
Fam. SCARABÆIDÆ
ONTHOPHAGIDÆ
par 4. d’'Orbigny
12. Q. bisbicornis D'ORBIGNY, n. sp. — Nitidulus, niger, supra
totus glaber. Capite lævi, antice rugoso, lateribus punctulatis;
clypeo medio subangulato, apice recurvo; fronte haud carinata;.
vertice duobus cornibus reclis, paulo post oculorum marginèm
posteriorem sitis, armato. Prothorace subdense tenuissime punctu-
lato, granulis minutis parce intermixtis, in declivitate antica atque
ad latera tenuiter punctulato, lateribus ad medium granulatis, antice
medio producto et duobus cornibus validis, divergentibus, armato;
lateribus antice vix subsinuatis, postice sinuatis; basi indistincte
marginata. Elytris late striatis; intervallis planis, subdense et
tenuissime granulatis, ad suturam parum dense et tenuissime
punctulatis. Pygidio subdense et tenuiter punctato. Long. 11 mill.
Fam. CURCULIONIDZÆ
APIONIDÆ
von Hans Wagner
13. Apion kayumbense WGxR, nov. spec. — Sehr ausgezeich-
net durch die bedeutenle Kôürpergrôsse und die hell rostrote Farbe ;
Rüssel robust, etwa 1 1/3 mal so lang als Kopf und Thorax zusam-
men,cylindrisch, vollkommen gerade,wie der Kopfäusserstgrob und
dicht punktirt. Thorax linger als an der Basis breit, hinter dem
Vorderrand ziemlich stark eingezogen, seitlich mässig stark ge-
rundet; noch etwas grüber als der Kopf punktirt. Flügeldecken
läinglich-oval, stark Kkettenartig punktirt-gestreift. Beine heller
rôtlichgelb. Long. 3,8 mill.s. r.
14. Apion Neavei WGnR., nov. spec. — Aus der Verwandt-
schaft des Ap. oxyrhnychum WaGxN. Kôürper schwarz, fast matt.
Kopf und Rüssel mässig stark und dicht punktirt, letzterer von der
_ Fühler-insertion zur Spitze slark verjüngt. Fübler ziemlich kurz
und kräftig. Thorax etwa so lang als breit, von der Basis zur Mitte
fast parallel, von da gegen den Vorderrand stark eingezogen; grob
und dicht punktirt, mit einem von der Basis zum Vorderrand
reichenden Mittelstrich. Flügeldecken von der Pasis nach hinten
fast gleichbreit, hinten stumpf zugerundet, flachgedrücht, stark
punktirt gestreift. Beine ziemlich plump Schienen etwas ver-
breitert. Long. (s. r.) 2,6 mill.
15. Apion (Piezotrachelus) atrocoeruleum \WGxr., nov.
spec. — Die grôsste bisher bekannte Art dieses Subgenus, schon
ausgezeichnet allein durch die tief schwarz blau schimmerden
Flügeldecken ; Rüssel in beiden Geschlechtern sebr lang, beim
so lang als Kopf und Thorax, beim % reichlich linger, kräftig
gebogen zylindrisch. Kopf quer, fein punktirt; Fühler lang und
schlank. Thorax fast 1 1/3 mal so lang als breit, nach vorne wenig
verengt, apicale Einschnürung schwach. Flügeldecken ziemlich
gedrungen oval, hoch gewülbt, fein punktirt gestreift, die ebenen
Spatien sehr breit. Beine lang und ziemlich kräftig. Long. (s. r.)
9.6-6 mill.
HYMENOPTERA
ame MIT ICT D Æ
par Ern. André
#7 16. Dasylabroides Neavei E. ANDRÉ, n. sp. — ©. Nigra.
thorace rufo, antennis pedibusque nigro-brunneis, funieulo et tarsis
magis minusve rufescentibus. Caput subquadratum, antice paulo
angustius. Abdomen parce nigro et flavo pilosum, segmento primo
maculis duabus apicalibus flavo-sericeis ornato, secundo et quinto
fimbria apicali, tertio et quarto ciliis lateralibus, flavo-sericeis,
præditis; area pygidiali irregulariter rugoso-striata. Long. 9 mill.
/17. Mutilla bunkeyana E. Axpré, n. sp. — «j. Corpus, an-
tennæ pedesque nigra, calcaribus pallidis: abdominis segmentis
2-6 dorsalibus fulvo aureo-sericeis, seplimo sparse nigro-piloso.
Caput transversum, vix thorace angustius, mandibularum margine
externo unidentato. Thorax ovatus, scutello conico-elevato, carina
media lævi instructo. Abdomen subsessile, sat elongatum, parce
punctatum. Alæ obscuræ, stigmate parvo, nervis brunneis, cellula
radiali haud truncata, cellulis eubitalibus tribus. Long. 13 mill.
ITU Er
SHARE DCE DS a
F à Va Ls
TOMOLOGIQUE DE BELGIQUE:
Assemblée mensuelle du 6 mars 1909.
. Présidence de M. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures. s
— M. LAMEERE souhaite la bienvenue à M. le Professeur
Ch. IsHIKkAWA, de l’Université de Tokyo, qui assiste à la séance.
— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 février est
adopté.
Correspondance. — MM Bovie et GROUVELLE font part de leur
_nouvelle adresse : ;
M. A. BOVIE, 2, rue des Fabriques, Bruxelles.
M. GROUVELLE, 126, rue de la Boëtie, Paris.
Bibliothèque. — L’échange des Annales avec le Bulletin of the
College of Agriculture, [Imperial University Japan, de Tokyo, est
accordé.
— L'échange proposé par le Deutscher naturwissenschaftlicher
Verein fur Bühmen « Lotos » n’est pas accepté.
— MM. GADEAU DE KERVILLE, PIONNEAU, AURIVILLIUS, nous
envoient divers travaux. /Remerciments].
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. F. GUILLEAUME signale de nombreuses
captures intéressantes de Coléoptères faites en Belgique par
MM. BoxproiT, J. Purzeys et lui-même. Il cite aussi quelques
espèces nouvelles pour notre faune et fait circuler les espèces dont
il est question (voir plus loin).
— M. Bonprotr mentionne la capture des Cérambycides suivants:
Leptura cordigera FuEssL. à Gris-Moulin, près La Hulpe; Grammoptera
variegata GERu. à Silenrieux; Callidium sanguineum L. à Landelies.
— M. LAMEERE nous trausmet les salutations de divers collègues
anglais qu’il a rencontrés récemment au British Museum.
— M. Boxprorr signale la capture qu'il a faite du Diptère aptère
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIIT, 2 IV 1909. 7
Borborus teste MEIG. ns n. ie à Anderlecht, dans le YO CS <
Tervueren et dans la forêt de Soignes. PU ES ER IEO
— M. DESNEUX signale la publication récente par le Professeur
ESCHERICH d’un travail d'ensemble sur les Termites, faisant pendant
à son ouvrage antérieur Die Ameise. Il se PEGNOSE d'en faire l'ancre .0
1e à une séance ultérieure.
— M. SCHOUTEDEN dit quelques mots de certains Aphides poly-
morphiques.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
FOURMIS D'ESPAGNE
Récoltées par M. O. Vocr et M" CÉCILE Vocr,
Docteurs en médecine
Decrites par A. Forel
1. Anochetus Ghilianii SPINOLA. — Ÿ. — Algeciras.
2. Tetramorium cœæspitum L. — $, 5, Ÿ. — Zaraus p. San Sébas-
tien; Escorial p. Madrid (1,000 m.); Pyrénées.
t
3 Tetramorium cœæspitum L. v. punicum SM. — ÿ. — Algeciras.
4. Myrmica scabrinodis NYL. — $. — Pyrénées.
9. Myrmica scabrinodis NY1, v. aloba n. var. — %. — Couleur,
sculpture, pilosité, forme et taille identiques à celles de l’espèce
typique. Mais la base du scape n’est pas ou est à peine plus forte-
ment coudée que chez la sulcinodis et la rugulosa et ne présente pas
trace de lobe ni de dents. Elle est donc biea moins coudée et
surtout moins épaissie que chez les types connus dont le lobe est
le plus faible (fig. c; p. 175, EMERY, Palæarct. Formic., D. E. Z.
1908). — Long. 4,1 à 4,6 mill. — Aire frontale lisse, etc.
Ronda (Andalousie) et Sierra Guadarama.
6. Myrmica rubra L. subsp. ruginodis NYL. — ÿ. — Ronda (Anda-
lousie).
7. Cremastogaster Auberti Eu. v. Vogti n. var. — $ — Long. 3
à 3,5 mill. — Un peu plus petit, et surtout plus étroit que le type
de l’espèce; pubescence un peu plus abondante, surtout sur l’abdo-
men. Couleur noire du Crem. læstrygon EMERY, avec les mandi-
bules rougeûtres et les pattes et les antennes brunes; mais l’émi-
nence du mésonotum et les autres caractères du Læstrygon tont
défaut. Le sillon médian du 2° nœud est plus faible que chez
l’Auberti typique. Les épines sont au moins aussi longues et aussi
grêles que chez lui. Les rides de l’épinotum sont un peu plus
fortes; sa face basale est presque plane.
Andalousie. |
8. Cremastogaster Auberti Eu., v. iberica n. var. — ÿ. —
Long. 3,5 à 4 mill. — Plus robuste, au contraire, que l’Auberti
typique. Couleur et pubescence de la var. Vogti. Le sillon du
2° nœud est encore plus superficiel et moins distinct que chez la
v. Vogti. Le mésonotum et la face basale de l’épinotum sont très
convexes, ce qui rend l’échancrure méso-épinotale plus profonde.
Face basale plus fortement ridée en long. Ressemble beaucoup au
104
lœæstrigon, mais le mésonotum n’a pas de petite éminence devant et
les épines sont beaucoup plus longues. La sculpture est aussi plus
faible.
Sierra Guadarama; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres.
Le Cremastogaster læstrygon EMERY me semble devoir constituer
une espèce distincte de l’Auberti, à cause de son pronotum distinc-
tement bordé en haut. Les variétés maura For. et striaticeps FOR.
s’y rattachent pour la même raison. L’Auberti typique a le prono-
tum arrondi latéralement et il en est de même de ses variétés et
sous-espèces levithoraz For., antaris FOR, sordida Kor., Mosis
For., Johovæ For., iberica FoR., Vogti For.
9. Pheidole pallidula NYL. — %,%. — Andalousie; Escorial près
Madrid, à 1,000 mètres.
10. Messor barbarus L. forme typique. -- ÿ, 9. — Andalousie
(Bobadilla etc.); Escorial près Madrid, à 1,000 mètres; Algeciras.
11. Messor burbarus L. v. nigra ANDRÉ. — Ronda (Andalousie).
12. Messor barbarus L. subsp. capitatus LATR. — $. — Ronda etc.
(Andalousie).
43. Messor structor LATR. — Ÿ, ©. — Algeciras ; Granada.
14. Aphœnogaster gibbosa LATR. — %. — Escorial p. Madrid à
1,000 mètres.
45. Aphœnogaster testaceo-pilosa Lucas, subsp. iberica Em. —
$. — Escorial p. Madrid à 1000 m.; Bobadilla (Andalousie); Anda-
lousie. Chez cette sous-espèce bien caractérisée par les côtés
subparallèles de la tête allongée et par sa pilosité, les épines
épinotales varient beaucoup. Chez certaines variétés elles sont
(types d’Emery) aussi fortes que chez Ja subsp. spènosa Em. et
subhorizontales, chez d’autres assez courtes et dirigées en haut et
en arrière ; chez d’autres encore leur forme est intermédiaire.
16. Tapinoma erraticum LATR. — Escorial p. Madrid à 1000 m.;
Sierra de Guadarama.
17. Lasius fuliginosus LATR. — Ÿ. — Sierra de Guadarama.
18. Lasius flavus F. — Ÿ,'©. — Pyrénées.
19. Lasius niger L. v. grandis n. var. — Ÿ. — Long. 3,5 à
4,7 mill. La pilosité est un peu moins abondante sur le corps et
surtout sur les tibias et les scapes que chez le niger typique. Sur les
_scapes elle est en outre plus oblique. Par ce caractère la nouvelle
_ variété géante fait un peu passage à l’alienus Fôrsr. Du reste elle est
identique au type de l’espèce.
‘ Ronda, Andalousie.
20. Lasius niger L. subsp: alienus FôÜRST. — %. — Escorial p.
Madrid à 1,000 mètres.
21. Formica fusca L. — $, ©. — Pyrénées.
22. Formica fusca L. v. glebaria Nyr. — %. — Sierra Guadarama;
Ronda (Andalousie).
23. Formica fusca L. subsp. rufibarbis KF. — %. — Ronda,
Andalousie.
24. Formica sanguinea LaTR. v. flavorubra n. var. — %. —
Diffère de la sanguinea typique par sa couleur d’un rouge clair et
vif, un peu jaunâtre, plus clair et plus jaunâtre que chez la
truncicola NYL. En outre la base du premier segment abdominal est
plus ou moins rouge jaunâtre. De plus les yeux sont un peu plus
petits et surtout plus allongés.
Ronda (Andalousie), avec des F. fusca v. glebaria qui étaient
probablement leurs esclaves.
95. Formica rufa L. —%,Q.— (forme typique) Pyrénées.
26. Formica rufa L. subsp. pratensis DE GEER. — 9, (j. — Sierra
de Guadarama ; Ronda (Andalousie).
27. Formica (Proformica) nasula NYL. — %. 9. — Ronda (Anda-
lousie).
28. Myrmecocystus albicans ROGER. — %. — Ronda (Andalousie).
29. Myrmecocystus albicans ROGER v. viaticoides ANDRE. — Ÿ. —
Ronda (Andalousie).
30. Myrmecocystus viaticus F. (forme typique). — ÿ. — Granada;
Bobadilla (Andalousie).
31. Camponotus ligniperdus LATR. — ÿ. — Pyrénées.
32. Camponotus maculatus F. subsp. pilicornis RoG. — %, 9. —
Algeciras.
33. Camponotus maculatus F.subsp. pilicornis RoG. v. massiliensis
For. — Andalousie ; Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.
34. Camponotus maculatus F. subsp. aethiops LTR. — Ÿ. —
Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.
35. Camponotus crüentatis Pare _— $ — Granada; ë
à .. (Andalousie); Escorial p. Madrid à 1 D mètres. a? Re
À 36. Camponotus micans NYL. — $. — Bobadilla (Andalousie). als #
wa 5 +
qe À 37. Camponotus lateralis Dire Be Escorial p. Madrid
Ne à 1,000 mètres.
38. Camponotus lateralis OL. v. foveolatus MAYR. —- ÿ. c. - —
Andalousie (Ronda etc.)
ÿ +?
&k 39. Camponotus on, truncatus A — %. — Ronda Le
‘50 (Andalousie). LS |
oc 40. En Corse : Cremastogaster scutellaris OLIV.
L' 0 +
LES FOURMIS L'ALSACE
par Paul Scherdlin.
Pour le coléoptérologiste l'étude et la connaissance des Fourmis,
qu'il rencontre continuellement et un peu partout pendant ses
excursions entomologiques, est aussi nécessaire que la connaissance
des différentes plantes, qui se trouvent sur son passage. La myrmé-
cologie et la botanique deviennent là deux accessoires presque
indispensables, qui facilitent non seulement la recherche, mais
aussi la détermination des Coléoptères. Les nids de Fourmis nous
fournissent à côté d’autres Insectes myrmécophiles une quantité de
Coléoptères fort intéressants (larves et insectes parfaits), que l’on ne
trouve guère ailleurs. Les genres Lomechusa, Claviger, Oxrypoda,
Dinarda, Atemeles, Zyras, Myrmedonia, Notothecta, Astilbus, Ami-
scha, Xantholinus et tant d’autres sont les hôtes habituels de cette
gent laborieuse.
Malheureusement les Fourmis d'Alsace ont toujours un peu été
négligées, même par nos plus fervents entomologistes. Ce n’est
que dans ces toutes dernières années que le professeur ESCHERICH, le
distingué darwiniste de la faculté de zoologie de Strasbourg, qui
vient de quitter notre université pour occuper la chaire de zoologie
à l'académie forestière de Tharandt en Saxe, a approfondi cette
étude. En moins de deux années il a signalé quatre espèces nou-
velles pour notre faune$: Camponotus pubescens, C. v. aethiops,
C. lateralis ainsi que Plagiolepis pygmaea, un fait qui n’est pas assez
connu dans le monde entomologiste et que je me fais un devoir de
citer ici.
À l'exception du C. pubescens les trois autres espèces ont été
prises dans les terrains calcaires et ensoleillés des environs de
Rufach. Nous avons en Alsace deux petits coins de terre, qui, au
point de vue de la faune et de la flore, présentent un caractère tout
spécial. Ce sont les collines subvosgiennes de Rufach, et, à un
degré moindre, la colline rocailleuse de Mutzig et celle du Dreispitz,
situées les deux à l’entrée de la vallée de la Bruche, où l’on rencontre
une série de plantes et d'insectes méditerranéens. C’est ainsi que la
Mante religieuse /Mantis religiosa) n’est pas rare au Dreispitz, et que
l’on trouve à Rufach le Lacerta viridis et en fait de plantes Artemi-
sia camphorata et Euphrasia salisburgensis.
Par la suite j’'énumère les Fourmis qui, jusqu’à présent, ont été
signalées dans nos contrées en mentionnant les principaux endroits
de capture. Cette liste est loin d’être complète. Nous devons avoir
dans notre vieille Alsace, si riche en Insectes, encore d’autres
108
espèces comme Anergales atratulus SCHENK: et Colobopsis ERA
SPIN 2. il s’agit de les trouver.
La nomenclature adoptée dans cette énumération est celle de
ERNësT ANDRÉ dans ses Species des Formicides d'Europe.
CAMPONOTINÆ
CAMPONOTUS Mayr (1861).
C. herculeanus LINNÉ (1720). — Peu commun. Dans de vieux
tronès d’arbres. Région montagneuse et collines subvosgiennes.
Assez rare en plaine. — Barr, Dreispitz (près de Mutzig). Rappolts-
weiler. Forêt de Nordhausen.
C. ligniperdus LATREILLE (1802). — Peu commun. Dans de vieux
troncs d'arbres, parfois sous les pierres. Collines subvosgiennes.
Se rencontre plus souvent dans la plaine que l’espèce précédente.
Semble préférer les endroits ombragés. Dorlisheim et versant est
du Dreispitz. Forêt de Rheinau. Rappoltsweiler.
C. pubescens FABRICIUS (1775). — Espèce méditerranéenne, nou-
velle pour la faune d'Alsace, capturée par M: STROHL aux environs
de Haguenau. Signalé du Palatinat par le professeur LAUTERBORN
de Heidelberg.
C. v. aethiops LATREILLE (1798). — Espèce nouvelle pour la région
ainsi que pour la faune allemande. Capturée par le professeur
EscHERICH en août 1906 sur les rochers calcaires de Rufach.
C. inarginatus LATREILLE (4798). — Cette rarissime Fourmi a été
prise à Strasbourg même dans un jardin (un Fou laire) par le
docteur BRESLAU de la faculté de Strasbourg.
C. lateralis OLiviEr (1791). — Espèce nouvelle pour la région et
pour la faune allemande. Capturée en août 1906 sur les rochers
calcaires de Rufach (prof. ESCHERICH).
FORMICA LiINNÉ (1720).
F. rufa LINNÉE (1721). — Assez commun. Plaine et région mon-
tagneuse. Strasbourg : forêts du Neuhof et de Vendenheim,
Andlau, Gressweiler, où l’on trouve des dômes de plus de un mètre
de hauteur en grand nombre.
Ne pratensis De GER 1i78. — Plus rare que l'espèce précédente.
_ Côte dau Schneeberg, Stammbach. Forèt de Gressweiler.
AIT
À . FN v. rufo-pratensis Forez (1874). — Rare. Saverne (Prof. .
ESCHERICH).
*; 27
L
tu A der
_F, truncicola NYLANDER (1846). — Rare. Wissembourg (Prof.
ESCHERICH).
_ ‘
F. exsecta NYLANDER (1846). — Assez répandu. Région de la
7 plaine et collines vosgiennes. Strasbourg : forèts du Neuhof et de
la Robertsau. Oderen. Forêt de Gressweiler
«
ral
eV
8 N'PPLRTT
&
F. sanguinea LATREILLE (1798). — Peu commun. Construit
parfois des dômes irréguliers, mais se rencontre aussi sous les
pierres. Surtout dans la région des collines subvosgiennes. St-Nabor,
Oderen, Barr. — \Wissembourg, Tannenkirch, St-Amarin (Prof.
ESCHERICH).
F. fusea LiINNÉ (1722). — Assez commun, surtout dans la région
montagneuse et les Hautes Vosges. Chatte pendue (près de Schir-
meck). Champ du feu. Climont. Hohneck. Barr (dans les nids de
E. sanguinea LATR.) Gressweiler.
£ EF. rufibarbis FABRiGitS (1793). — Commun dans toute la région,
surtout dans la plaine. Strasbourg : forêts du Neuhof et de la
Robertsau. Forèt de Vendenheim. Saverne. Barr (Landsberg).
Eplig.
LASIUS FABricius (1804)
L. fuliginosus LATREILLE (1798). — Cette espèce odoriférante se
rencontre assez souvent dans la plaine, où elle construit ses nids
dans de vieux troncs d'arbres creux ou entre des racines.
Strasbourg : Ile-des-Epis, forêts du Neuhof et de la Robertsau.
Forêt de Gressweiler.
L. niger LINNÉ (1723). — Partout très commun. Sous les pierres,
dans les prés, dans de vieux troncs d'arbres, dans les jardins et
habitations. Strasbourg : jardinet de la mairie (place Broglie . Oran-
gerie, place Lenôûtre, remparts et glacis. Forèts du Neuhof, de
Vendenheim, de Brumath. Saverne, Barr, Thann, Gressweiler.
L. alienus FoEnsrER (1850). — Commun. Dans toute la région.
Se trouve dans les mêmes conditions que l’espèce précédente, dans
la terre, sous les pierres, dans les habitations. Recherche les
endroits secs et ensoleillés. Forêts du Neuhof, de Vendenheim, de
4 Brumath. Hangenbieten (campagne Flocken). Kolbsheim.
110
L. brunneus LATREILLE (1798). — Commun. Dans toute la région.
Dans de vieux troncs d’arbres et sous les écorces. Dans les jardins et
habitations, où il apparaît souvent en grand nombre. Strasbourg :
dans un vieux mur du Baeckehiesel (allée de la Robertsau), terrasse
du restaurant de l’Orangerie. Cet insecte abondait surtout durant l’été
1905, où je l’ai capturé même dans mon logement. Remparts et gla-
cis de Strasbourg. |
L. emarginatus OLIVIER (1791). — Egalement très répandu. Sous
les pierres, entre les rochers, dans les habitations et fentes de
vieilles murailles. Strasbourg : Orangerie, place Lenôtre, remparts
el glacis. Forêts du Neuhof. Sur la digue du Rhin, près de la Robert-
sau. Gressweiler. Schneeberg (chemin du Nideck).
L. flavus DE GEER (1778). — Assez répandu dans la plaine et la
région des collines vosgiennes. Le long des routes, dans les prés.
Neuhof, Vendenheim, Brumath. Robertsau, sous des écorces. Mom
menheim, aux bords de la Zorn.
L. umbratus NYLANDER (1846). — Rare. Au pied d’un vieux saule
près de l’Orangerie de Strasbourg (prof. ESCHERICH).
PLAGIOLEPIS Mayer (1861).
P. pygmaea LATREILLE (1798). — Espèce nouvelle pour la faune
d'Alsace. N'a pas encore été signalé d’une autre partie de l’Alle-
magne. Capturé par le professeur EscHERICH sur les côteaux cal-
caires de Rufach.
DOLICHODERINÆ.
TAPINOMA FOoERST (1850).
T. erraticuin LATREILLE (1798). — Pas commun. Plaine et collines
subvosgiennes. Terrains secs, sablonneux et ensoleillés. Stras-
bourg : digue du Rhin, près de l’Altenheimer Hof, remparts de la
porte de Pierre, sur un cadavre de Chat. Plobsheim, sur un cadavre
momifié d’un Corbeau. Hangenbieten (campagne Flocken).
DOLICHODERUS Luxp. (1831).
D. quadripunctatus LINNÉ (1720). — Un exemplaire de cette rare
espèce, qui ne vit que sous l’écorce de vieux arbres ou à l’intérieur
de branches mortes, a été capturé par le professeur ESCHERICH sur
un saule vermoulu, près de l’Orangerie de Strasbourg.
MYRMICINÆ
_TETRAMORIUM Mayr (1855).
T. caespitum LINNÉ. (1726). — Excessivement commun dans toute
la région. Dans les près, le long des routes, dans les jardins, aux
lisières des forêts. Strasbourg : sur les talus le long de l'TII, sur les
remparts. Robertsau. Neuhof. Vendenheim. Brumath. Plobsheim.
LEPTOTHORAX Mayer (1855).
L. acervorum FABricits (1793). — Peu commun. Dans de vieux
troncs ou sous les pierres. Forêt du Neuhof, sous l’écorce d’un Pin,
Forêt d’Illkirch (prof. ESCHERICH).
L. v. muscorum NYLANDER (1846). — Rare. Strasbourg : Oran-
gerie, sous l'écorce d’un Saule (prof. ESCHERICH).
L. tuberum FABricits (1775) et ses variétés L. unifasciatum
LATREILLE et L. nigriceps MAYR. — Assez répandu. Sous les
écorces, dans de vieux troncs d'arbres. Parfois sous des pierres ou
dans de vieilles murailles. Strasbourg : forét du Neuhof. Robertsau,
Forêts de Brumath et de Vendenheim. Barr. (ressweiler.
MYRMICA LATREILLE (1804).
M. laevinodis NYLANDER (1846). -— Répandu dans toute la région.
Parfois commun. Sous les pierres et la mousse, dans de vieux troncs
d'arbres, surtout dans des endroits humides. Strasbourg : forêt du
Neuhof. Vendenhein. Brumath. Barr. Saverne. Gressweiler.
M. ruginodis NYLANDER (1846). -— Egalement commun dans
toute la région. Endroits humides, sous la mousse et les écorces.
Strasbourg : forêt du Neuhof. Vendenheim. Brumath. Gressweiler.
Hahnenberg.
M. rugulosa (1848). — Moins commun que l'espèce précédente.
Surtout dans la région montagneuse. Se rencontre de préférence
dans des terrains secs. Barr. Dreispitz. Saverne. Gressweiler.
M. lobicornis NYLANDER (1846). — Peu commun. Endroits secs de
la région montagneuse. Barr. Rappoltsweiler. Gressweiler.
M. scabrinodis NYLANDER (1846). — Rare. Sous les pierres dans
SAT A
des endroits secs. Forêt de Gressweiler. Elsberg Met
professeur EscHeRIGH à Wissembourg sur Sphagnum. Den Des
M. rubida LATREILLE (1802). — Cette espèce alpine, redoutée à
cause de sa piqûre, a été rencontrée une fois à Urmatt, dans la vallée
de la Bruche par le professeur ESCHERICH.
SOLENOPSIS Wesrwoop (1841).
S. fugax LATREILLE (1798). — Cette minuscule Fourmi se trouve
assez fréquemment dans les nids de Lasius niger et l'ormica rufa,
où elle creuse des canaux extrêmement fins, qui ont à peine un
millimètre de diamètre. Forêts du Neuhof et de Vendenheim.
Gressweiler. |
113
NEW ORIENTAL TINGIDIDÆ
by W.-L. Distant
All the genera and most Gf the species described in this paper
will be figured in the completion of my appendix to the Rhynchota
in the « Fauna of British India ».
1. — Phatnoma costalis sp. n. — Pale brownish-ochraceous,
the lateral areas of the pronotum and the costal, subcostal and
sutural areas of the elytra grevyish; a small linear black spot in the
discoidal area and a similar spot near the apex of sutural area ;
body beneath and legs reddish-brown; antennæ with the third
joint very long, apical Joint piceous at apex; pronotum tricarinate,
the lateral areas grevish with the margins of the areolets brownish,
the lateral margins ampliated and produced in two strong stout
spines; costal area of the elytra with small brown margined areo-
lets, a piceous undulated line near its inner margin and small
piceous spots on its outer margin, the subcostal and discoidal areas
with distinct pale transverse raised lines.
Length 4 mill.
Hab. : Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY)
Allied to P. laciniata F1EeB. from which it differs in the longer
antennæ, the more porrectiy spinous head, the differentiv carina-
ted pronotum, and above all by the very distinct costal area of the
elytra.
. 2. — Compseuta Lefroyi sp. n. — Head black, antennæ
ochraceous with the apical joint excluding base, piceous ; pronotum
with the anterior area (excluding anterior and lateral margins and
the central carination) castaneous, posteriorly black, the disk
ochraceous, darkly punctate, the lateral areas more or less shaded
_with castaneous; hemelytra pale ochraceous, the margins of the
areolets brownish and with a brownish suffusion near apex of
sutural area, an irregular transverse piceous brown fascia before
middle which is considerably and elongately énlarged on the
discoidal area and is usually followed by a small spot of the same
colour at base of sutural area ; body beneath black ; the legs, anterior
margin of prosternum and cexal spots ochraceous.
Length 3 1/2 mill.
Hab. : Bengal; Pusa (LEFROY).
CADMILOS gen. nov.
Pronotum with the lateral margins strongly and laminately
114
produced, a little directed upwardiy, the areolets large, sub-
quadrate, and in single series, the anterior vesicle or hood large,
some vhat oblong, with large areolels, convexly raised and almost
completely covering head, which has a curved spine on each
side near eyes and two porrect spines in front; antennæ with the
first and second joints short, incrassate, first longer than second,
third very long, slender, hirsute, fourth longer than first and
second together, finely hirsute, its apex distinctlv thickened ; behind
the anterior vesicle or hood the disk of the pronotum is flattened
and subaugularly dilated on each side, centrally acutely carinate,
its posterior area areolate; elytra hyaline, the areolets large and
transverse, thecostalareadilated,abruptiyconcavely truncate at base,
widened posteriorly, the subcostal area narrow, the discoïdal area
short and broad with the areolets large and more irregular in shape,
apices of the sutural areas broadly rounded; legs somewbhat long
and slender, the femora slightly thickened.
Allied to Galeatus by the single areolels to the dilated pronotal
marginal areas, and principally differing- from that genus by the
structure of the pronotum and the basally concavely-truncate costal
areas of the elytra.
3. — Cadmilos retiarius sp. n. — Pale hyaline; anterior
pronotal vesicle, antennæ, disk of pronotum on each side of the
medial carination, discoidal area of the elytra (reflecting the dark
abdomen beneath), and the legs, more or less brownish-ochraceous;
body beneath black; antennæ with the third and the base of the
fourth joint paler and more ochraceous in hue; disk of pronotum
more fuscous than brownish-ochraceous, the margins and the
central carinations grevish-white, the disk and lateral marginal
areas more or less coarsely punctate; subcostal area of elvtra with
a slight brownish suffusion near apex of discoidal area; apices of
femora slightly infuscate.
Length 3 3/4 mill.
Hab. : Punjab; Lahore (Indian Mus., coll. Disr.).
« Common on Chrysanthemums » (ANNANDALE).
4. — Stephanitis sordidus sp. n. — Pale sordidly hyaline;
body beneath dark brownish; legs pale ochraceous; pronotal
vesicle or hood elongate, completely covering head and projecting
slightly beyond it; lateral pronotal dilated areas longer than broad
but outwardly rounded exhibiting four series of areolets, median
pronotal carination raised, compressed, subconvex and areolate;
elytra with the margins of the areolets pale brown.
115
From S. gallarum Horv. this species is at once separated by the
strongly developed pronotal hood; from $S. typicus Disr. by fhe less
developed lateral pronotal areas and their smaller and less elongate
outer areolets, the more distinct, somewhat smaller and more
regular areolets of the costal margin and the sordid and not pale
hyaline coloration; from S. suffusus Disr. it is to be distinguished
by the absence of the dark fasciæ to the elytra, the less elevated
and more elongated median carination to the pronotum, and also
by the more evenly rounded and less produced pronotal lateral
areas. .
Length 3 mill.
Hab. : Tenasserim; Mergui (coll. Disr.).
5. — Urentius olivaceus sp. n. — Pale olivaceous; body
beneath very dark olivaceous; antenn&æ black (apical Joint muti-
lated in typical specimen); femora black with their apices ochra-
ceous; tibiæ ochraceous with their apices black; tarsi black with
their bases ochraceous; head with three long frontal spines;
antenntæ selose ; pronotum witl the anterior vesicle or hood almost
covering head, its disk stronglvy irregularly carinate enclosing two
anterior and two lateral foveate areas, the lateral margins somewhat
concavely sinuate and strongly spined; elytra nearly straight, very
slightliy obliquely narrowed posteriori, with the discoidal areas
finely granulate and moderately discally obliquely foveate, the
sutural areas hyaline and with the areolels very distinct.
Length 3 mill.
Hapb. : Ceylon (STANIFORTH GREEN).
Allied to U. echinus Disr. by the concavely sinuate lateral mar-
gins of the pronotum, but separated by the different colour of the
body, elytra, legs and antennæ, the less posteriorly narrowed elvtra
and by the more hyaline sutural areas to the same.
M'S. GREEN presented me with a single specimen of this species.
6. — Urentius sentis sp. n. — Pale ochraceous, the areolets
of the elytral costal areas hyaline ; antennæ in the typical specimen
described, mutilated; eyes carmine-red; body beneath blackish,
the disk paler (imperfectly seen in carded specimen); head with
three long frontal spines; pronotum with the anterior vesicle or
hood almost covering head, its disk strongly irregularly carinate,
enclosing two anterior and two lateral foveate areas, the lateral
margins somewhat convexly sinuate and strongly spined; elvtra a
little obliquely narrowed posteriorly with the discoidal and sutural
areas finely granulate, their margins strongly spinous, each
td dé
116
discoidal area with a large discal foveation the margins of which
are prominently ridged. 2
Length 3 mill.
Hab. : Bombay; Surat (coll. Disr.). £
Allied to U. echinus Disr. but differing by the lateral margins of
the pronotum which are more Convexly sinuate, in U. echinus they
are more concavely sinuate; the foveations to the discoidal areas
are larger, more profound, and with their margins more promi-
nently ridged.
7. —Urentius euonymus sp. n..—Above, with the antennæ and
legs pale ochraceous, body beneathv black ; apical joint of antennæ
a little darker than the other joints; eyes carmine red; tarsal claws
black ; head with three long frontal spines ; antennæ selose, the api-:
cal joint somewhat prominently globose; pronotum with the anterior
vesicle or hood almost covering head, its disk strongly irregüularly
carinate, enclosing an anterior oblong foveation centrally carinately
divided, and a posterior transverse foveation on each side of poste-
rior lateral areas, the lateral margins posteriorlv sinuate and strongly
spinose ; elytra obliquely narrowed Lo apex, the subcostal area more
or less opaque.
Length 2 mill.
Hab. : Ceylan ; Batticaloa (GREEN).
This species differs from all others at present described in the
genus by the opaque subcostal area, thus giving the appearance of
one instead of two lateral series of areolets; its smaller size also
distinguishes it, — as well as the structure of the pronotum.
{
BELENUS gen. nov.
Phyllontochila sect. aa. SrAL, En. Hem. IE, p.128 (1873).
Type : B. dentatus FieB.
Differs from Phyllontochila by the stronglv and widely dilated
pronotum, the elytra behind the middle graduallv not abruptly nar-
rowed, the costal margin more obtusely rounded, the costal area
occupving nearly half of the width of theelytra.
[only knew the P. dentata FieB., when previously enumerating
the Tingididæ, by FIEBERSS figure. Since then I have procured speci.
mens from Calcutta and Borneo which enables me to propose a
new genus for it, as indicated by SrAL in his sectional enumera-
tion.
8. — Belenus angulatus sp. n. — Head, pronotum (excluding
lateral prolongations) and discoidal and subcostal areas of elytra
grevish-brown, opaque; antennæ brownish, the apical joint piceous:
eyes black, a greyish-white line at their inner margins; pronotum
’
with the lateral produced areas hyaline, the margins of the areolets
and à posterior transverse streak grevish-brown; elytra with the
discoidal and subcostal areas with short transverse fuscous brown
lines, the costal area hyaline with the margins of the areolets, a
transverse fascia before middle and an oblique fascia near apex,
fuscous-brown; body beneath and legs brownish ; pronotum with
the hood compressed, wedgeshaped, covering base of head, the
disk tricarinate, the central carination straight, extending from the
vesicle to apex, the lateral carinations short and slightly curved, the
apical margin greyish; the lateral produced areas broad, a little
directed upwardlv and with their apices distinctly triangularly spi-
nous; elytra with the costal margin convex, the costal area a little
widened posteriorly.
Length 4 mill.
Hab. Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY).
Allied to B. dentatus FreB , but differing by the shape and trian-
gulary spined apices of the pronotal lateral areas, the shorter lateral
carinations to the pronotum, the more regular width and the more
convex outer margin to the costal area of the elytra.
9.— Belenus bengalensis, sp. n. —Above somewhatuniformly
fuscous-brown, the produced lateral pronotal areas and costal and
sutural areas to the elytra with the interior of the somewhat large
areolets greyish-white; antennæ fuscous-brown, the apical joint
mutilated in the two specimens now before me; elytra with an
obscure transverse fuscous-brown spot before middle and a more
oblique and more obscure spot near apex, the margins of the dis-
coidal and subcostal areas prominent and dark brown; body
beneath dark fuscous-brown, the legs with the femora fuscous-
brown and the tibiæ brownish-ochraceous; the produced pronotal
lateral areas ressembling those of B. angulatus but with their
apices a little less angularly spinous; pronotum very similarly
tricarinate as in that species; elytra with the discoidal and sub-
costal areas densely covered with small areolets the interiors of
which are greyish white.
Length : 4 1/2 mill.
Hab. : Bengal ; Muzaffarpur (Indian Mus. and Coll. Drsr.)
Resembling B. angulatus Disr, but darker in hue and with the
costal area of the elvtra distinctlv narrower than in that species, the
lateral produced pronotal areas less prominentiv triangularly
spinous.
ANNALES DE LA SNC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIL, 2 IV 199 5
ir pe Ne
Le
PS out SN DE UT PE De
y ETS + :
118
JANNÆUS, gen. nov.
Head considerably covered by the pronotal vesicle and hood and
with two frontal spines; antennæ robust, spinulose, first and
second joints robust, first short only slightly projecting beyond head,
second longer than first, third longest, fourth longer than first
and second together; pronotum with the anterior vesicle or
hood strongly raised and compressed, the lateral areas strongly
and a little upwardly produced, their anterior margins truncate,
their lateral margins oblique, their apices obtusely acute, the disk
strongly tricarinate; hemelytra with the discoidal area moderatly
short and broad, its margins strongly ridged, subcostal and costal
areas semewhat narrow and almost equal in breadth, sutural area
long and broald, its apical margin subtruncate.
Allied to the genus Celantia but differing by the relative lengths
of the first and second joints of the antennæ, and the much shorter
and more robust antennæ, the structure of the pronotum, etc.
10. — Jannæus cuneatus, sp. nov. — Body above dull
greyish; upper margin of the vesicle or hood, apices of the pro-
duced lateral areas, a transversely oblique spot on costal margin
before middle which extends to the discoidal area, and an obliquely
curved fascia on each sutural area, fuscous-brown; margins of the
pronotal lateral areas and the discal carinations, and margins of the
discoidal area whitish ; body beneath and legs very pale brownish-
ochraceous; apex of abdomen piceous; antennæ very pale
brownish-ochraceous, longly spinulose; margins of the lateral
pronotal areas spinose, lateral pronotal carinations sinuate;
hemelytra with the discoidal area punctate, its margins prominent
and levigate, subcostal and costal areas hyaline with transverse
areolets the margins of which are brownish, sutural areas with
the areolets of different size, the smaller near base, the larger near
apex; other structural characters as in generic diagnosis.
Length : 4 1/2 mill.
Hab. : North Bengal (coll. Disr.)
11. — Bredenbachius consanguineus sp. n. — Head dark
testaceous; antennæ ochraceous, the apical joint dark testaceous;
pronotum dark testaceous, the anterior thirds of the lateral globose
areas, the central longitudinal carinæ and the apical area strami-
neous, a central longitudinal stramineous spot at anterior margin;
hemelytra stramineous, disk of discoidal area excluding apex infus-
cated, costal area with transverse fuscous linear spots, sutural area
infuscate, the areolets piceous, pale at base and near apex; body
La
119
beneath castaneous, margins of sternum and abdomen, and the
legs ochraceous, the margins of the abdomen finely spotted with
castaneous; pronotum with three central carinæ, the median one
procurrent and straight, the two lateral carinæ commencing from
inner margins of lateral globose areas and deflected towards poste-
rior apical margins thus giving the prolongation a scutellate appea-
rance, the disk coarsely punctate, the lateral areas foveately reticu-
late; hemelytra reticulate, the areolets distinct, those on the costal
membrane transversely quadrate.
Length 3 mill.
Hab. Tenasserim ; Myitta (DOHERTY).
Allied to B. pictus Dist. by the deflected lateral carinæ to the pro-
notum, but differing from that species by the more acute pronotal
apex; the costal area is more darkly transverselv spotted, the body
is narrower and more elongate, the colour is different, and the cen-
tral stramineous longitudinal spot at anterior margin of pronotum
is distinct.
12. — Bredenbachius delineatus sp. n. — Head black with
griseous longitudinal lines; antennæ piceous-brown, the apical
joint piceous; pronotum black, its lateral and apical areas, and cen-
tral longitudinal carinæ ochraceous, a large spot at anterior margin
more testaceous; hemelvtra pale ochraceous, the discoidal area,
and the basal halves of costal and subcostal areas more or less
fuscous brown, sutural area ochraceous with the interior of the
.cells fuscous-brown; body beneath dull black, legs pale fuscous ;
pronotum with three central nearly straight carinæ, the central one
procurrent, the two lateral carinæ conmencing from inner margins
of the lateral globose areas, the disk coarsely punctate, the lateral
areas foveately reticulate; hemelytra reticulate, the areolets distinct,
the costal area well defined and with numerous distinct transverse
veins.
Length 4 1/2 mill.
Hab. Calcutta (Ind. Mus. and coll. Disr.).
To be separated from B. pictus apart from minor differences, by
the straight longitudinal carinæ to the pronotum.
13. — Bredenbachius Annandalei sp. n. -— Head piceous,
griseously tomentose, the inner margins of the eyes grevish;
antennæ testaceous, the apical joint excluding base black; pronotum
ochraceous with two small central transverse black spots on ante-
rior area, situate one on each side of the central carination; heme-
lytra ochraceous, the discoidal area very slightly suffused with fus-
cous on its anterior inner margin, and some of the areolets on
120 :
sutural area also fuscous, apices of discoidal and sutural areas and
spots to costal area greyish-white; head beneath and sternum
ochraceous, the latter with some black discal spots; abdomen
beneath piceous with fateral black segmental spots ; legs testaceous,
the tarsi black; pronotum with three nearly straight longitudinal
carinæ arranged as in B. delineatus, the disk coarsely punctate, the
lateral areas foveately reticulate; hemelvtra reticulate, the areolets
distinct, those on the costal membrane tranversely quadrate.
Length 4 1/2 mill.
Hab. : Calcutta.
Allied to B. delineatus by the straight pronotal carinations, but
easily separated by the distinct colour and markings, especially by
the two black spots to the pronotum.
144 — Bredenbachius humeralis sp. n. — Head above
greyish-white, the ceniral lobe and spine in front of each eye very
pale ochraceous; eyes black; antennæ with the first, second and
fourth joints castaneous-brown, third joint ochraceous; pronotum
sordidly greyish, the lateral areas and coarse punctures between
the longitudinal Striations to its posterior area pale castaneous, on
the greyish anterior area are two irregularly defined dark spots;
elytra sordidly greyish, inner margins of the discoidal area, a
central outer spot or suffusion to discoidal area extending through
subcostal area, apex of discoidal area, and a small spot near upper
apex of sutural area pale castaneous ; abdomen beneath castaneous-
brown; sternum sordidly greyish; femora castaneous, the tibiæ
and tarsi ochraceous, apices of the latter castaneous; head with
the apex of the central lobe appearing as a short produced spine
between the bases of the antennæ; pronotum with the anterior
vesicle or hood short, compressed, the lateral areas gibbous,
directed upwardly and a little outwardly, their areolets large with
their margins very prominent, the longitudinal carinations robust
and strongly raised; elytral areolets somewhat small and regular
in size and shape.
Length 3 mill.
Hab. : Upper Indian Province; Dhikala, Naïini Tal (Indian Mus.).
This species is to be principally distinguished by the gibbous
lateral areas of the pronotum.
15. — Elasmognathus nepalensis sp. n. — Piceous-black;
antennæ and less brownish-ochraceous, antennæ with the basal
joint and apical joint (excluding extreme base), extreme apices of
the tibiæ and the tarsi piceous-black; costal area of the elytra
greyish white with the margins of the areolets piceous-black, and
121
some similar markings on apical margin; lateral and apical mar-
gins of head a little paler in hue; pronotum with the lateral areas
very longly, forwardly and a little upwardly produced, their apices
broadened and subglobose with the areolets rounded, from these
to base the areolets are longitudinal, the disk tricarinate, the cen-
tral carination straight, extending throughout its entire length, the
lateral carinations curved, all the carinations, the anterior margin
and the apex a little paler in hue; hemelytra broadened posteriorly,
the sutural area very large and apically subtruncate, the costal
margin sinuate, the discoidal and subcostal areas coarsely punc-
tate, the areolets of the sutural area somewhat large and irregular
in size.
Length 6 mill.
Hab. : Nepal; Thamaspur (Indian Museum).
16. — Teleonemia marginata sp. n. — Pale brownish-
ochraceous; apical joint of antennæ black, the first and second
joints castaneous; eyes and two small spots between them, black;
pronotum with the lateral areas paler and darkly very coarsely
punctate; hemelytra with the apical half of costal area and apex of
sutural area much paler in hue; body beneath and legs brownish-
ochraceous, sternum and head beneath greyishly tomentose; femora
excluding apices pale castaneous; pronotum tricarinate, the central
carination straight and procurrent, the lateral carination a littie
bent inwardly, the lateral areas broad and coarsely punctate; heme-
lytra with the discoidal area coarsely punctate, the subcostal and
costal areas more firely punctate, the sutural area with numerous
strongly margined areolets.
Length 4 mill.
Hab. : Assam ; Margherita.
This species is to be distinguished by the broad or dilated deeply
punctured lateral areas of the pronotum; it also differs from
T. assamensis Disr. by the narrower and more elongate pronotal
vesicle or hood.
Division AXIOKERSOSARIA.
This division represents one of the more distinct sections of
the Tingididæ. The very long antennæ and the elongate basal joint
of same, combined with the long anterior femora and the small
sutural area of the elytra, are almost of more than sectional or
divisional signification.
AXIOKERSOS gen. nov.
Antennæ verylong, the basal joint long, robust, longer than head,
]
122
second joint much shorter and little more than half as long as first,
third Jonger than first and second together; head robust, well pro-
duced in frontofeyes,antennæ inserted near apex with a robust basal
spinous tuberele; pronotum elongate, the anterior margin concave,
the lateral margins obliquely straight, a central longitudinal carina-
tion, and with an obscure transverse ridge near middl:, before ante-
rior margin on each side of the central carination is a small foveate
depression; elytra elongately subovate, the areas well defined, .
costal area hvaline with two series of areolets, subcostal area about
as wide as costal area, sutural area small and narrow; legs long,
the anterior femora long, robust and interiorly obtusely dilated.
17. — Axiokersos ovalis, sp. n. — Above dull grevish;
head, antennæ, a large impunctate spot on each side of the anterior
area of pronotum, the subcostal area to the elytra, and the legs
ochraceous, apex of fourth joint of antennæ, eyes, outer margin of
discoidal area of elytra and sometimes a longitudinal streak near
inner margin of same, and abdomen above and beneath, black;
costal area of elytra hyaline with the margins of the areolets
brownish; pronotum (excluding anterior transverse spot) finelv
granulose, the central carination proccurent; discoidal and
subcostal areas of the elvtra granulose, the former more distinctly
so, sutural area with small areolets.
Length : 3 mill.
Hab. : Calcutta (Indian Mus. and Coll. Disr.)
Division AIDONEUSARIA.
*
The following genus Aidoneus demarcates another division of the
Tingididæ, and is here recognised as such by the short robust
antennæ, and the long basal joint to same.
AIDONEUS gen. nov.
Subovale; antennæ short, granulose, slightly stalked at base,
first and second joints stout, first much longer than second, third
longest and thickened on its basal area, fourth about as long as first;
head robust, the antenniferous tubercles prominent; pronotum
with the anterior margin angularly concave, centrally carinate,
unprovided with a vesicle or hood, the lateral margins oblique; ely-
tra with the discoidal area very large, costal area very small, scar-
cely half the width of subcostal area, sutural area ill-defined ; legs
moderately short, the femora incrassate, tibiæ slightly thickened at
base.
1e Re: re and apical area of Go and base of sr r
#3 dir greyish; outer margin of discoidal area, the subcostal area,
and apex of sutural area paler in hue, costal area whitish with black
spots; body beneath and legs black, the tibiæ stramineous; prono-
_ tum very coarsely and somewbhal sparingly punctate; elytra with
the discoidal area finely granulose and with widely reticulate
slightiy raised black lines subcostal area with irregular transverse
black lines, sutural area ill defined but with dense small areolets ;
femora somewhat rugulose ; other structural characters as in gene-
ric diagnosis.
Length 2 mill.
Hab. : Bengal (coll. Disr.).
124
COLÉOPTÈRES INIÉRESSANTS
DES ENVIRONS DE GENVAL (BeLrqur)
par EF. Guilleaume.
La Société ayant choisi Genval et circa pour être explorés parti-
culièrement cette année, il sera peut-être utile de rappeler les cap-
tures intéressantes faites dans la vallée de la Lasne et sur les collines
environnantes.
Voici la liste de Coléoptères que M. BoNDROIT et moi nous avons
dressée :
Cicindela germanica L. — La Hulpe.
Colymbetes coriaceus LAP. — Rosières (M. Purzeys) (FN. n. sp.).
Orecthochilus villosus. — Rosières (dans la Lasne).
Acrolocha sulcula Srepr. — Rosières (FN. n. sp.).
(M. BoNDROIT).
Lesteva punctata ER. — Rosières (M. BoNDRoIT).
» Ieeri FAUV: — Rosières (M. BONDROIT).
» pubescens MANN. — Rosières (M. BONDROIT).
Antophagqus prœustus GRAV. — Genval.
Bledius campi BONDR. — Genval, Rosières (M. BONDROIT).
» subterraneus EX. — Genval, Rosières (M. BONDROIT). -
Bledius erraticus Er. — Rosières (FN. n. sp.), se trouve également à
Woluwe, dans la forèt de Soignes, à Samson, Beez, Namur,
Yvoir, etc.
Oxytelus Fairmairei PAND. — Rosières
Stenus fossulatus ER. — Bois de Rixensart.
» _carbonarius ER. — Rosières.
» ossium STEPH. — Rosières.
» solutus ER. — Rosières.
» picipenms ER. — Rosières.
Stilicus rufipes GERM. — Bois de Rixensart.
Sunius filiformis LATR. — Rosières.
Tachinus bipustulatus F. — Bois de Rixensart.
Sphærius acaroides. — Rosières (genre nouveau pour la faune. BON-
DROIT).
Cetonia floricola HERBST. — Chambles (plus commune dans la
Haute-Belgique).
Agrilus pratensis RATZ. — Rosières.
PRES À ER : |
2-58 Trachys troglodytes GYLLH. — Genval.
Aphanisticus pusillus OLIV. — Rosières.
» _emarginatus F.— Genval (en nombre). %
£ Cerophytuin elateroides LATR. — Genval (se trouvait en grande
À | quantité dans les blessures de vieux Ormes).
Eucnemis capucina AR. — Bourgeois.
© Helodes marginata F. — Genval.
_ Eubria palustris GERM. — Genval (prairie tourbeuse, en nombre).
Homalisus Fontisbellaquei FourGR. — Genval (commun dans la
<a région calcareuse).
Cantharis paludosa FALL. — Genval (commun dans les prairies
humides).
Cantharis thoracica OLIV. — Rosières (dans une prairie tourbeuse
sur des Aunes).
Silis ruficollis F. — (En même temps que le précédent).
_ Axinotarsus ruficollis OLIV. — (Plus commun dans le calcaire).
Haplocenenus pini REDT. — Genval (M. PUTZEYS).
Allonia quadrimaculatus SCHALL. — Genval (se rencontre plus sou-
vent en Campine).
Crypticus quisquilius L. — Rosières {terrains sablonneux).
Cistela ceramboides L. — Genval.
Isomira murina var. maura K. — Genval (plus commune dans le
calcaire).
Eryx aler F. — Bourgeois, Rixensart (dans les troncs des vieux
Ormes et des vieux Saules attaqués).
Pyrochroa coccinea L. — Genval (M. PUTzEYS).
Rhamnusium bicolor ScurAxXk et la var. glaucopterun SCHALL. —
Genval, Bourgeois (vieux Ormes).
Leptura bifasciata MüLL. — Genval, Chambles (commune dans le
calcaire).
- Leplura nigra L. — (Calcaire).
» hastata. — Gris moulin (M. BONDROIT).
Stenopterus rufus L. — Genval (plus commun dans le calcaire)
Stenostala ferrea SCHRANK. — Chainbles (moins rare dans le
calcaire).
Donacia sparganii AURENS. — Rosières (en nombre sur Sagittaria
sagittifolia dans une prairie tourbeuse)
» thalassina GERM. — Rosières.
» vulgaris ZSCHACH. — Rosières.
Éi:
à
126
,
Plateumaris rustica KUNZE. — (Cité par M. EVERTS, à Lasnes).
Zeugophora scutellaris SUFFR. — Genval.
Clytra quadripunctata L. — Bourgeois (en nombre sur des Noi-
setiers).
Cryptocephalus bipunctatus L. — Genval et Rosières.
» biguttatus ScoP. — Genval et Rosières.
» parvulus MüLL. — Genval, Rixensart (plus commun
en Campine et dans le calcaire).
Cryptocephalus pini L. — Genval (M. PUTrzEYS). (Espèce plus com-
mune en Campine).
Melasoma cuprea F. — Genval (M. Purzeys). (Haute-Belgique, où
elle est rare).
Colaphus sophiæ ScHALL. — Rosières, Genval (M. PUTZEYS).
Phyllobrotica quadrimaculata L. — Rosières (prairie tourbeuse, sur
Nasturtium).
Chalcoïdes splendens WEIcE. — Genval (plus commun dans le cal-
caire).
Ochrosis salicariæ PAYK.— Rosières (prairie tourbeuse).
Epitrix pubescens Kock. — Genval (M. PUuTzEYS).
Cassida margaritacea SGHALL. — Genval (M. PUTZEYS).
127
CAPTURES DE COLÉOPTÈRES FAITES EN BELGIQUE
par EF. Guilleaume.
Malthinus seriepunctatus Kiesw. — Angres, 2 juin 1905 et Yvoir,
24 juin 1908 (FN. N. sp.).
» fasciatus OL. — Landelies et Yvoir, n’est pas rare dans le
calcaire.
Malthodes marginatus LATR. Forêt de Soignes et calcaire où il est
commun.
» dispar GERM. — Forèt de Soignes, Rosières, Huldenberg,
Ghlin, Rance; commun. (N'a probablement pas
encore été signalé comme indigène.)
» ruficollis LATR. — Des localités précédentes et, de plus, à
Overmeire, Braine-le-Comte et Vallée de la Sambre;
commun.
» misellus KIESW.— Assez commun dans le calcaire, trouvé
aussi à Rixensart.
» maurus LAP. - Pont-à Lesse, 12 juin 1908 (FN. N. sp.).
Maltharchus brevicollis PAYK. — Hockai, 13 juin 1908 (un exem-
plaire provenant de la collection WESMAEL se trouve
au Musée).
» hexacanthus KiEsw. — Landelies, 31 mai 1897 (EN.
N. SP.).
» spathifer KiEzsw. — Groenendael, Yvoir, Pont-à-Lesse,
Houffalize, assez commun (FN. N. sp.).
Dasytes subæneus ScHôNH. — Canne (Limbourg), juillet 1897.
(M. BONDROIT) (FN. N. SP.).
128
GEOCORINÆ
NOUVELLES CONTRIBUTIONS
par A.-E. Montandon.
1. — G. Dubreuili nov. sp.
Flave jaunâtre sale, à ponctuation noire assez forte mais peu
dense sur le pronotum, lisse sur la tête et le disque des cories,
écusson noir. De forme un peu at'énuée en avant.
Tête lisse brillante, avec les veux visiblement ent plus
relevés que chez G. tricolor FAB. ou G. flaviceps BuRM.; la surface de
la partie interoculaire n’offrant pas une convexité régulière, mais
relevée de chaque côté près des yeux, un peu comme chez G. pla-
giatus FIEB., les côtés de la partie antérieure de la tête au devant des
yeux, obtusément mais très visiblement sinués accusant d’une façon
beaucoup plus nette le pédoncule oculaire. La largeur de la tête est
aussi proportionnellement moindre que chez G. tricolor F. ou G. fla-
viceps BURM. et les yeux un peu moins obliques, plus convexes anté-
rieurement et moins franchement collés postérieurement sur les
angles antérieurs du pronotum. Parfois le bord postérieur de la tête
est très étroitement noir.
Pronotum trapézoïdal, atténué en avant, non rectangulaire
comme chez (°. tricolor F: ou G. flaviceps BURM. et proportionnelle-
ment aussi moins transversal, avec des points enfoncés noirs ou
noirâtres sur tout le disque, ne laissant lisses que les angles posté-
rieurs et une étroite bande transversale un peu en bourrelet sur la
partie antérieure du disque, indiquant la place des cicatrices avec
une ou deux rangées de points enfoncés, noirs, irréguliers au
devant du bourrelet sur le bord antérieur. Le disque du pronotum
est parfois un peu rembruni, surtout derrière les cicatrices.
Écusson entièrement noir, parfois un peu brunâtre clair sur les
côtés près de l’extrémité, avec un assez fort bourrelet lisse, trans-
versal vers la base et prolongé postérieurement sur la partie
médiane, un peu relevé; les côtés de la partie postérieure fortement
mais peu densément ponctués ainsi que l’extrême sommet.
Cories entièrement jaunâtres, largement lisses, brillantes, sur le
disque, avec des points assez denses, peu profonds et concolores
sur l'extrémité. Membrane bien développée, un peu plus claire que
les cories, dépassant faiblement l'extrémité de‘l’abdomen.
tostre el pattes jaunâtres pâles. parfois avec un faible anneau
brunätre vers l’extrémité des fémurs ; antennes avec le premier et
e dernier articles jaunâtres, les deux intermédiaires noirâtres. Des-
129
sous de la tête jaunâtre, dessous du corps brillant, noir, lisse sur
l’abdomen, assez densément ponctué sur les pièces de la poitrine.
Connexivum en dessous avec une petite tache jaunâtre sur le bord
externe de chacun des segments. Longueur : 3,3-3,6 mil.
Shembaganur. District de Madura, Inde Anglaise méridionale
(ma collection).
Cette espèce, que je me fais un plaisir de dédier à M. le prof,
J. DUBREUIL qui en a enrichi ma collection, parait assez voisine de
G. lituratus FrEB. qui est à peu près de mème forme, cependant un
peu moins rétrécie en avant à en juger sur un exemplaire probable-
ment typique de la coll. LETHIERRY, lequel diffère un peu comme
forme de la tête un peu plus étroite et du pronotum légèrement plus
rétréci en avant que dans le dessin donné par FIEBER (Entom.
Monograph., tab. 9 fig. 25). Elle en diffère en tous cas par la ponc-
tuation du bord antérieur du pronotum devant les cicatrices, chez
l’exemplaire de G. lituratus KiEB. (coll. LErniERRY) le bourrelet
ransversal des cicatrices, lisse et beaucoup plus élargi, atteignant
le bord antérieur du pronotum sans aucune ponctuation en avant.
Ce dernier a, en outre, le bord postérieur des cories rembruni, le
sommet de l’écusson jaunâtre el la membrane bien développée
dépassant plus franchement l'extrémité de l'abdomen, ces caractères
permettent de le distinguer assez facilement.
Le Museum de Paris possède aussi un exemplaire de cette nou-
velle espèce, provenant également de l’Inde méridionale, Pulney,
ex coll. NOUALHIER.
2. — G. thoracicus Frs.
FieBer. — Wien. Ent. Monatsch, 1861, p. 281 (16 du tirage à part).
DISTANT. — Biol. Cent. Amer, 1882, p. 198, t. XVII, fig. 15 et 16.
et var. : Wickhami nov. var.
M. le prof. DISTANT a très justement fait remarquer, Loc. cit.,
la grande variabilité de la coloration du pronotum de cette espèce.
Dans la forme typique, la tache blanchätre médiane du bord posté-
rieur du pronotum se prolonge en avant et rejoint parfois sur le
disque la tache transversale du bord antérieur prolongée postérieu-
rement au milieu; les taches latérales blanches paraissent assez
bien limitées à leur côté interne par la partie noire du disque qui
envoie aussi un prolongement de chaque côté jusque sur le bord
postérieur, en dedans de l’angle huméral.
Sur une série d'exemplaires que j'ai reçus de M. le prof.
H.-F. WickHAM, récoltés à Cuernavaca et Rio Balsas, Mexique, on
trouve à côté de la forme typique des exemplaires dont la partie
postérieure du pronotum est presque entièrement pâle, la teinte
{ col pe | /
Le ‘
130 |
noire du disque limitée à une bande transversale recouvrant les
cicatrices, un peu arquée, plus ou moins élargie et atteignant de
chaque côté la partie antérieure du bord latéral derrière la moitié
postérieure des yeux. Chez quelques exemplaires, cette bande trans-
versale noire présente un commencement de prolongements posté-
rieurs, un de chaque côté et le bord postérieur du pronotum est
également étroitement rembruni de chaque côté en dedans de
l'angle huméral, sur la partie occupée par les prolongements posté-
rieurs de la tache noire discoïdale dans la forme typique.
Cette variété, que je distingue sous le nom de var. Wickhami,
rappelle un peu pour la disposition des taches G. discopterus STAL,
mais chez ce dernier la ponctuation est sensiblement plus forte sur
le pronotum qui est moins brillant, et la tache noire transversale de
la partie antérieure est aussi moins bien limitée, n’atteignant pas
franchement les côtés latéraux, marquée, en outre, de chaque côté
par les cicatrices pâles, tandis qu’elles sont bien recouvertes par la
bande transversale noire chez G. thoracicus FIEB. et ses variétés.
Chez G. discopterus STAL, cette bande est aussi souvent interrompue
au milieu, de sorte que le pronotum parait entièrement pâle
grisàtre, parfois un peu ocracé avec les cicatrices étroitement cer-
clées de noir. En outre, G. discopterus STAL,, dont on ne connaît
encore que la forme brachyptère, a sur les côtés latéraux de l’écus-
son une tache calleuse pâle assez fortement ponctuée de noir dans le
même genre que chez G. punctipes SAY. Chez G. thoracicus FIEB.
l’écusson est entièrement noir, à ponctuation un peu plus fine
mème sur les côtés, et la membrane bien développée dépasse faible-
ment l’extrémité de l’abdomen chez les 4, et le recouvre tout juste
chez les ©. Leur dimension 3-3,3 millimètres est bien celle donnée
par M. DISTANT auprès de ses figures.
SYNONYMIE
Ninyas deficiens LETH. /Geocoris/, Ann. Soc. Ent. Belg., 1881, p. 9
MOoNTAND., Bull. Soc. de Buc., An. XV, 1906,
IX, p. 308 (293 du tirage à part
qui porte aussi par erreur la date
de 1907).
— strabo DISTANT, Biol. Centr. Amer., 1882.
131
DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX
Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEFFIELD NEAVE
ORTHOPTERA. — II.
Fam. MANTIDÆ
par Fr. Werner.
18. Gonypeta costalis n.sp. - Caput triangulare, parum latius
quam altius, oculis parum prominulis. Scutellum faciale latum,
margine superiore arcuala. Summum veriicis fere rectilineare,
obtuse carinalum. Pronotum rhomboïdale, marginibus anticis rec-
tis, posticis obtuse excisis; antice et postice rotundatum. Elytra et
alæ abdominis apicem mullo superantia. Coxæ anticæ prismaticæ,
margine antica spioulis minutissimis dislantibus armatæ. Femora
antica coxis longiora, margine antica regulariter curvata, spinis
internis 12 (apicali valida), discoidalibus 3; tibiæ anticæ spinis
internis 11, externis 9 armatæ; metatarsus tibiæ longitudine.
Fusca, oculis atromaculalis, spinis femorum tibiarumque apice
nigris; Campo marginali elytrorum (angulo acuto deflexo) atro,
albolimbato; elytris alisque sparse obscuriore punctatis; femora
antica marmorala.
EI ER POL PN O ET ER ES 3 AE
RCE OUT T Et. ET A Us DO »
» femorum anticorum Y: »
» DODEUUIS SE RER SE AE Det LEE. D ND
Lat. » ROLE ER A ES ER,
Loc. : Kambovwve,'IX. 06. — III. O7.
PARACILNIA n.
(U Le)
Differt a genere Cilnia, cui proximum esse videtur, coxis anticis
margine antico spinulis validis, latere interno serie tuberculorum,
armatis, femoribus anticis haud compressis, margine superiore
haud laminato-dilatato, latere externo serie longitudinali tuberculo-
rum instructis ; elytris apiee late rotundis, perfecte coriaceis, campo
marginali angusto, recto; alis infuscatis venulis transversis flavis ;
scutello faciali latiore.
19. P. Neavei n. sp. — Caput latius quam allius; frons con-
vexiuscula; scutellum faciale altitudine tertium latitudinis æquale,
Pronotum ut in genere Cnibs coxæ dites margine antico: spinis
15 validis concoloribus plus minusve inæqualibus. latere interno
tuberculis 6 ellipticis; femoribus anticis margine superiore recto,
spinis 12 apice nigris longitudine al ternantibus, spinis discoidalibus
4 apice nigris ; MANE anlicis extus 7-, intus 11 spinosis, spinis exter-
nis quartam partem basalem bte liberantibus; abdomine lato,
deplanato; lamina supraanali triangulari; cercis teretibus, apicem
abdominis parum superantibus; tota pars genitalis distinete villosa.
Femora intermedia et postica spina g geniculari instrucla ; carinæ
externæ el posticæ coxarum anticarum denticulatæ ; elytra reticula-
tione prominenti rugosa.
Viridis; macula atra pedum anticorum nulla.
Long. tot... 2249 ile at Prono Eee ROnRIE
»' “fem ant lo) » : abdominis : 19,575
» elytrorum 20 » 7 LCANIUIS. 8 0008 SA
>. «pronotié - 14975 » -relvirarumes 68,52
Loc. : Bunkeya, X. 07 (©).
PE Se
— SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
LV
Assemblée mensuelle du 3 avril 1909.
Présidence de M. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 mars 1909
est approuvé.
Correspondance. — La Fédération archéologique et historique de
Belgique prie la Société de se faire représenter par un délégué à
une réunion qui aura lieu prochainement, à l’effet de constituer
une commission € chargée d'élaborer un avant-projet de loi rela-
live à la conservation des immeubles et des objets mobiliers offrant
un intérêt scientifique. »
L'assemblée charge M. SCHOUTEDEN de représenter la Société
Entomologique à cette réunion.
— M. LAMEERE donne lecture de la lettre suivante que lui a
adressée M. C. EMERY :
« Bologne, le 18 mars 1909.
» Monsieur le Président et cher Collègue,
» Mon ami le professeur FOREL, dans une intention délicate dont
je ne puis lui en vouloir, m'a attribué la description d’une espèce
de Fourmi que je renie. J'entends la description, non l'espèce.
Voici comme les choses se sont passées :
» Il y a plusieurs années, j'ai envoyé à FOREL une espèce inédite
du Kamerun que j'ai baptisée Rhoptromuyrmex opacus ï. litt. Or il est
arrivé qu'un Pangolin du Congo avait justement dévoré une quantité
d’une variété de ma nouvelle espèce et que mon collègue en mvr-
mécologie devait déterminer le menu du repas du mangeur de
Fourmis. FOREL m'écrit et m'engage à faire la diagnose de mon
espèce; je lui réponds que je autorise à la décrire lui-même et que
je me refuse de faire la diagnose demandée.
» Que fait alors mon ami : il publie dans les Annales de cette
Société entomologique la description de mon espèce, par lui faite,
description excellente et que je serais fier d’avoir signée, mais qui
n’est par malheur pas de moi, et il le fait suivre de mon nom en
petites capitales.
ANNALES DE LA 80C. ENTOM DE BELGIQUE, T, LIIT, 3) IV 999. 9
134
» Bref, la description de Z?. opacus n’est pas de moi, mais de
FoREL; c’est ce que je tiens à constater. Donc une faute d’impres-
sion à corriger :
» A la page 60, ligne 3 en commençant par le bas,
» au lieu de : C. EMERY, lisez : A. FOREL.
» Un cas nouveau dans la nomenclature zoologique : deux
auteurs qui se refusent d'accepter la paternité d’un nom, et cela
par scrupule de conscience, pour ne pas vouloir s’attribuer les
mérites de l’autre ! Les collègues jugeronL.
» Recevez, cher Collègue, mes salutations bien cordiales.
» C. EMERY. D
— M. CoLMANT nous fait part de sa nouvelle adresse : 31, rue
Tiberghien.
— L'Académie des Sciences de Belgique nous envoie le pro-
gramme de ses concours.
— La Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft nous annonce
le décès de M. le professeur FRIrZ RÔMER, directeur de son
musée. /Condoléances.)
Bibliothèque. — L’échange des Annales avec les publications de
l’Indian Museum, à Calcutta, est accordé.
Travaux pour les. Mémoires. — M. LAMEERE dépose un travail
portant pour titre : Revision des Prionides, 13° mémoire. L’impres-
sion en est décidée.
Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. SCHOUTEDEN transmet à l'assemblée les
salutations de notre excellent collègue M. W. Horn, de Berlin, de
passage récemment à Bruxelles.
— M. LAMEERE donne divers détails sur la distribution géogra-
phique des Prionides, notamment dans l'archipel Malais.
— MM. KERREMANS et SCHOUTEDEN en font de même pour les
suprestides et les Hémiptères.
— La séance est levée à 21 1/2 heures. -
3 REVISION DES PRIONIDES
par Aug. Eameere, professeur à l'Université de Bruxelles.
DOUZIÈME MÉMOIRE. — MEGOPIS.
Dans mon neuvième mémoire, j'ai incorporé aux Callipogonines
les genres Platygnathus, Cacodacnus, Toxeules, Stictosomus,
Heplhialtes, Anacanthus et Eurypoda placés par Lacordaire dans la
seconde section de ses Prionides vrais sylvains, section caractérisée
par le rétrécissement des épisternums métathoraciques en arrière.
Ayant pu examiner depuis les autres genres offrant cette particu-
larité, je suis arrivé à cette conclusion qu'il en est un, Megopis
Serville, qui doit aussi faire partie des Callipogonines.
Par Megopis j'entends l’ensemble des genres Dinoprionus Bates,
Ægosoma Serville, Nepiodes Pascoe, Megopis Serville, Pachypleura
White, Dandainis Gahan et Baralipton Thomson, que je considère
comme formant une seule unité générique.
Le Megopis procera Pascoe qui est le même insecte que FÆro-
grammus rufus Bates me paraît devoir constituer un genre distinct,
quoique voisin de Megopis
La seconde section des Prionides vrais sylvains de Lacordaire
renferme encore beaucoup d’autres genres, mais aucun d’eux ne
me parait pouvoir être rattaché aux Callipogonines, pas même
Sarinydus que M. Gahan à rapproché des Ægosoma et que je
continue à considérer avec Lacordaire comme étant voisin des
Closterus et des Tragosoma. J’exposerai ultérieurement les affinités
de ces divers Prionides.
Les genres Megopis et Ærogrammus sont des Callipogonines
voisins du genre Stictosomus dont ils se rapprochent par l’étroitesse
des tarses postérieurs qui ont le premier article allongé ; ils en
diffèrent l’un et l’autre par l’abaissement du rebord latéral du
prothorax vers l’angle de la cavité cotyloide antérieure.
Megopis diffère en principe d’Ærogrammus par un allongement
plus prononcé du 3° article des antennes; en outre chez Megopis
les trois premiers articles des antennes sont en principe renflés
et rugueux chez le mâle, ce qui n’est point dans le genre Æro-
graminus.
Genre MEGOPIS Serville.
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161.
Dans les formes primitives, la tête est allongée et plus ou moins
rétrécie derrière les yeux; le prothorax est transversal, rétréci en
136 | :
avant, avec les angles postérieurs plus ou moins saillants ; les
élytres sont allongées, avec quatre côtes; la saillie prosternale est
fortement arquée ; le mésosternum est étroit; les antennes ont le
3° article très allongé, les quatre premiers articles étant renflés
et rugueux chez le mâle; les pattes sont longues et grèles, les
fémurs à bords parallèles, les tibias un peu élargis au bout; le
dessous du corps et les pattes sont plus ou moins pubescents.
Dans les types supérieurs, le renflement et la rugosité de la base
des antennes du mâle s’atténuent ou disparaissent, l’antenne, à
partir du 3° article étant alors envahie par le système porifère
qai ne couvre en principe que les derniers articles.
Les Megopis peuvent être distribués en six sous-genres, Dino-
prionus, Ægosema, Nepiodes, Megopis, Dandamis el Baralipton.
Sous-genre Dinoprionus H. W. Bates.
Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 49.
Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont courtes,
dépassant à peine le milieu des élytres chez le mâle et ne l’atteignant
pas chez la femelle ; le 3° article n’est que deux fois aussi long que
le 1%; le 4°, qui n’est pas plus long que le 5° ou que le 6°, est bien
plus court que la moitié du 3°; chez le mâle, les quatre premiers
articles sont couverts d’aspérités et ils sont très épaissis; chez la
femelle, ces articles sont simplement couverts de gros points épars;
les trois derniers articles sont finement poreux en entier.
‘La tête est très forte chez le mâle major; elle est notablement
prolongée derrière les veux; les mandibules du mâle #ajor sont
très grandes, mais sans dent.
Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas le
niveau du bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne.
Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de
manière à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de
celle-ci il est confondu avec la suture épisternale; il n’est pas denté.
Le mésosternum est exceptionnellement étroit.
Les élytres, inermes à l’angle sutural, offrent quatre-côtes bien
distinctes, tout en étant peu saillantes.
Les tarses ont le 1% article à peine plus long que le 2°; les lobes
du 3° sont courts et étroits ; le dernier est deux fois aussi long que
les autres réunis.
La tarière de la femelle est courte, déprimée; le 5° arceau ventral
de l’abdomen est fortement échancré en arrière.
Le dessus du corps et les élytres sont glabres et luisants; les
pattes sont lisses, luisantes et glabres avec les tibias éparsément
ponctués.
À 137
1. Megopis cephalotes H. \WV. Bates.
Dinoprionus cephalotes H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XII, 1875, p.90.— Gahan,
Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 43, p. 44, fig. 16 (cf).
Du Nord de l'Inde : Darjeeling, Manipur, Gantok (British Museum).
La longueur est de 45 à 63 millimètres; la teinte est d’un brun
marron avec, les élvtres fauves et les antennes d’un brun foncé à
la base. $
La tête est finement ponctuée-rugueuse.
Le pronotum est éparsément et finement ponctué au milieu, plus
densément sur les côtés qui sont éparsément granuleux. Les élytres
sont finement et assez densément ponctuées.
Sous-genre Ægosoma Serville.
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 162.
Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont au
moins presque aussi longues que le corps chez le mâle, et elles
dépassent le milieu des élytres chez la femelle; le 3° article est
énormément plus long que le 1°; le 4 est égal à la moitié du 3° et
il est plus long que le 5°, celui-ci étant plus long que le 6°; les trois
ou les cinq premiers articles sont rugueux, et chez le mâle ces
articles sont couverts d’aspérités et épaissis. La tête n’est pas dispro-
portionnée, tout en étant encore un peu plus forte chez le mâle que
chez la femelle; les mandibules sont semblables dans les deux
sexes, médiocres.
Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas ou
ne dépasse guère le niveau du bord postérieur de la cavité d'in-
_sertion de l’antenne.
Le rebord latéral du prothorax est variable, sans présenter chez la
femelle de callosité.
Les tarses ont le 1* article. notablement plus long que le 2°; le
dernier est seulement au plus un peu plus long que les autres
réunis.
Les autres caractères sont variables.
Ces Megopis peuvent être répartis en trois groupes.
Premier groupe.
Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de manière
à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de celle-ci il est
confondu avec la suture épisternale ; il n’est pas denté.
Les cinq premiers articles des antennes sont rugueux et leur
renflement est très prononcé chez le mâle.
La tête est notablement allongéeïen arrière des yeux,
1e
ET LE ROUTE PR NS RE ET TR A ETS
FR TR ET RATS. TROP MER ENTER
138
Les élvtres, qui sont limbées d’obscur, ont les côtes plus ou moins
obsolètes.
Les tarses ont le dernier article plus long que les autres réunis,
le premier étant plus court que les deux suivants pris ensemble.
Le dessus du corps et les élvtres sont couverts d’une pubescence
plus ou moins dense; le dessous est ponctué et pubescent, les pattes
sont densément ponctuées et pubescentes.
La tarière de la femelle est longue, plus ou moins cylindrique ;
le 5° arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré en arrière.
2, Megopis sinica White.
Je réunis sous ce nom trois formes à titre de sous-espèces. Toutes
offrent comme caractère commun d’avoir sur le pronotum quatre
taches sur lesquelles la pubescence est plus serrée que sur le reste
de la surface.
Les antennes, de teinte uniforme, ont les cinq premiers articles
relativement très renflés chez le mâle. Elles varient de longueur,
étant parfois plus courtes que la longueur du corps et parfois assez
bien plus longues chez le mâle; chez la femelle elles atteignent ou
dépassent un peu le tiers postérieur des élytres; il S’agit d’une
simple variation individuelle, les grands individus en général ayant
les antennes les plus longues.
La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes.
Les élytres sont mates et ornées de granulations plus ou moins
serrées qui sont souvent plus fortes sur les côtes.
A. MEGOPIS SINICA ORNATICOLLIS White.
ZÆgosoma orxaticolle White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 30;
Proceed. Zool. Soc., 1853, p 27.— Gahau, Fauna of British India, Coleoptera, I,
1906, p. 45, fig. 17. |
Du Nord de l'Inde : Assam, Manipur (British Museum); Kurseong
(Musée de Bruxelles); Birmanie (British Museum).
La longueur est de 30 à 50 millimètres.
La teinte est d’un brun noiràtre, avec les élytres parfois un peu
rougeñtres; le dessus du corps et les élytres sont glabres; les
quatre taches pubescentes du pronotum sont très marquées et
d’un fauve orangé.
B. MEGopis SINICA White.
Ægosoma sinicum White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 30; Proceed.
Zool. Soc., 1853, p. 27.
Ægosoma amflicolle Motsch., Étud ent., 1853, p. 48.
De la Chine (Peking, Shanghaï) et du Japon (Kioto, Yeso, ile
Bonin). |
139
La longueur est de 30 à 45 millimètres; un exemplaire de l'ile
Bonin (Musée de Hambourg) a 60 millimètres de long.
La teinte est d’un brun rougeâtre avec les élytres d’un brun
fauve; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les
quatre taches de pubescence condensée du pronotum sont d’un
jaune doré; les élvtres montrent une faible pubescence.
Les individus de cette forme étant ordinairement plus petits que
ceux de la forme précédente, ont les antennes plus courtes en
général.
; C. MEGOPIS SINICA HAINANENSIS Gahan.
Æzgosoma krinanensis Gahan; Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 347.
De lile Haïnan (British Museum); de Sumatra : Sinabang
(D° H. Dohrn), Pangherang Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes),
Sipirok et Pajakombo (Musée de Leyde), Padang (Musée de
Vienne); de Bornéo : Mont Kinibalu, à 1,500 mètres d’altitude
(Musée de Bruxelles).
La longueur est de 35 à 49 millimètres.
Noir avec tout le dessus du corps et les élytres revêtus d’une
couche de pubescence jaune, les taches du pronotum étant d’un
jaune foncé.
En résumé les trois sous-espèces du Megopis sinica peuvent se
différencier de la manière suivante :
a. Dessus du corps et élytres à pubescence rare ou
presque nulle.
b. Dessus du corps et élytres presque glaires; j
teinte obscure. —- Nord de l'Inde . . . . A. ornaticollis.
bo. Tète et pronotum pubescents; élytres offrant
une faible pubescence; teinte plus claire.
CIO eENADOM.- Eur. LATE Fa B. sinica.
aa. Dessus du corps et élytres densément pu-
bescents; teinte obscure. — Hainan, Suma-
D OO NN ur A Le Ur uetee unie LOT MIOTIENISTS:
3. Megopis scabricornis Scopoli.
Ceram x scabricorms Scop., Ent. Carn., 1763, p. 54.
Prionus scabricornis Fab., Ent. Syst., 1792, I, p. 24. — Oliv., Entom., IV,
1795, p. 39, tab. 11, fig. 42.
Ægosoma scabricorne Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 163. — Fairm., Gen.
Col., IV, 1864, tab. 56, fig. 165.
De la Perse, s'étant répandu de là par l’Asie mineure dans l’Eu-
rope moyenne jusqu'à Strasbourg.
La larve vit dans le Tilleul, le Marronnier, l’'Orme, etc. Elle a été
140
décrite par Mulsant et Gacogne (Ann. Soc. Linn. de Lyon, IT, 1855,
p. 149), par Dôbner (Berl. Ent. Zeit., 1862, p. 64, t. 5, fig. 1,2) et
par Perris (Ann. Soc. Linn. de Lyon, XXII, 1876, p. 258, t. 11,
fig. 407 410).
La longueur est de 35 à 50 millimètres.
Celte espèce ne diffère du Megopis ornaticollis que par la non con-
densalion de la pubeseence du pronotum en taches; par le prothorax
moins élargi en arrière; par la granulation du dessus du corps et
des élytres un peu plus forte; par la dent suturale des élytres moins
prononcée ; par l'épaisseur moindre des antennes qui sont propor-
tionnellement un peu plus longues, les cinq premiers articles étant
moins épaissis chez le mâle.
La coloration est d’un brun rougeàtre avec les élytres de teinte
cannelle ; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les
élytres offrent une très courte pubescence peu apparente.
4. Megopis gigantea van Lansberge.
Ægosoma giganteun Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 156.
Ægosoma ossea Auriv., Ent. Tidskr., 1897, p. 242.
ZÆgosomA incertum Gahan, Ann. Mus. Genova, ser. 3, IIL, 1907, p. 68.
De Sumatra : Solok (Musée de Leyde), Padang (Musée de la Société
Natura Artis Magistra à Amsterdam et Musée de Vienne), Pan-
oherang-Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes); de Bornéo : Mont
Kinibalu (Musées de Stockholm et de Bruxelles).
Les types de M. Aurivillius m'ont été communiqués par le Musée
de Stockholm et le type de M. Gahan par le Musée de Gênes.
M. Ritsema m'a envoyé des renseignements sur le type de van Lans-
berge conservé à Leyde.
La longueur est de 50 à 70 millimètres.
La coloration est.d’un roux jaunâtre; le mâle type de M. Aurivil-
ius a les élytres d’un blanc d'ivoire limbé de-jaune : il est proba-
blement immature, car la teinte normale des élytres est d’un brun
jaune clair avec une bordure noirâtre.
Les bords antérieur et postérieur du pronotum sont obscurs. Les
pattes sont noirâtres avec la base des fémurs d’un brun rougeûtre.
Les antennes sont longues et grèles, dépassant de beaucoup la
longueur du corps chez le mâle, le quart postérieur des élvtres chez
la femelle; l’épaississement des cinq premiers articles est relative-
ment faible chez le mâle. Les trois premiers articles sont d’un brun
jaunâtre ; chez le mâle, les 4° à 6° articles sont fauves avec le sommet
noir,et le 7° article est noir avec une tache fauve au milieu, les 8° à
{1° étant entièrement noirs; chez la femelle, les 4° et 5° articles sont
fauves avec le sommet noir et les 6° à 11° articles sont noirs.
HAE ARE Ye
“ nn 24
TA
La tête et le thorax sont très finement granulés; les élytres, den-
tées à l’angle sutural, sont finement granuleuses.
Deuxième groupe.
Le rebord latéral du prothorax est distinct sur toute l'étendue des
côlés; ce rebord est abaissé vers la cavité cotvloïde, mais il ne Pat-
teint pas; il offre trois denticules aigus, lun à une petite distance du
bord extérieur, un autre en arrière du milieu, le troisième, le plus
prononcé, au bord postérieur.
Les trois premiers articles des antennes seuls sont rugueux et leur
renflement chez le mâle est relativement peu prononcé.
La tète est relativement peu allongée en arrière des veux.
Le bord antérieur des Yeux dépasse un peu le niveau du bord pos-
térieur de la cavité d'insertion de l’antenne.
Les élvtres offrent deux côtes internes très saillantes non réunies
et deux côtes externes très effacées ; elles sont épineuses à l’angle
sutural.
Les épimères métathoraciques sont relativement grandes.
Les larses ont le dernier article presque aussi long que les autres
réunis, le premier étant plus long que les deux suivants pris
ensemble. ;
Les pattes sont finement ponctuées et pubescentes, la ponctualion
élant plus serrée chez le mâle que chez la femelle.
Les tibias sont fortement renflés chez le mâle.
La tarière de la femelle est courte, déprimée; le 5° arceau ventral
de l’abdomen est fortement échancré en arrière.
Megopis tibialis White.
Æyosoma tibiale White, Catal. Brit. Mus , VII, Longic., 1853, p. 82; Proceed.
Zool. Soc , Le p 28. — Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906,
. 47,
Du Nord de l’Inde : Sikkim (Museum de Paris), Asansole el Kur-
seong (Musée de Bruxelles).
La longueur est de 22 à 46 millimètres.
Le corps est d’un noir de poix avec les élytres un peu rougeatres.
Les antennes sont à peu près de la longueur du corps chez le
male, et chez la femelle elles atteignent le tiers fposlérieur des
élytres. Chez le mâle, les trois premiers articles sont densément
granulés, les articles suivants étant couverts d’une ponctuation un
peu rugueuse; chez la femelle, les trois premiers articles sont sim-
plement ponctués comme les suivants. Le #% article est trois fois
aussi long que le # et plus long que les trois suivants réunis dans
les deux sexes.
142
La tête est granuleuse; le pronotum, entièrement couvert de
poils dressés, est couvert d’une pontuation très serrée sur le disque,
etil est granuleux sur les côtés.
Les élytres sont glabres, lisses, un peu luisantes ; la côte interne
est effacée en arrière. “
Le dessous du thorax est couvert de poils dressés, la ponctuation
élant fine et serrée; Pabdomen est presque glabre, luisant, avec des
points épars.
Le 3° article des tarses postérieurs n’est pas plus long que le pré-
cédent.
6. Megopis Buckleyi Gahan.
ZÆEgosoma buckleyr Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIV, 1894, p. 227 ; Fauna of
British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47.
Du Nord de l’Inde : Dalhousie (British Museum), Himalava (col-
lection Dohrn).
La longueur est de 40 à 45 millimètres.
Cette espèce diffère de la précédente par ses élytres rugueuses et
granuleuses, à côtes internes réunies en arrière, par les antennes
dépassant l'extrémité du corps chez le mâle, le 3% article étant
quatre fois aussi long que le 4 et égalant les quatre suivants réunis,
par le 3° article des tarses postérieurs légèrement plus long que le
précédent. Le lobe inférieur des yeux est plus arrondi.
Troisième groupe.
Je constitue provisoirement ce groupe d’un Megopis dont je ne
connais que la femelle. Il est de l’île Maurice et m’a été communiqué
par M. Andrewes. C’est très probablement cet Insecte que Serville a
considéré comme étant le male de son Platygnathus parallelus; dans
mon mémoire sur les Callipogonines, j’ai été amené à considérer la
femelle du Platygnathus parallelus comme étant synonyme de celle
du Platygnathus octangularis Oliv.; le mâle ne peut pas, d’après la
description, être un Platygnathus; j'avais supposé que ce devait être
un Macrotoma où un Prionide auquel on avait recollé erroné-
ment des antennes appartenant à un autre type : or, ilse fait que la
description de Serville s'applique très bien à l’Insecte que m'a com-
muniqué M. Andrewes et que j'appellerai en conséquence Meégopis
parallela Serville.
Le lobe inférieur des veux atteint le niveau du milieu de la cavité
antennaire.
Le rebord latéral du prothorax est incliné vers la cavité cotyloïde,
mais en avant il est relevé et distinct de la suture épisternale ; il est
anguleux au niveau de la cavité cotyloïde.
__ Lescinq premiers articles des antennes sont âpres el glabres.
La tarière est large et courte, le 5° arceau ventral de l'abdomen
étant très peu échancré en arrière.
7. Megopis parallela Serville.
Plutygnathus parallelus Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 151 (le «Ÿ seulement,
la © étant sans doute celle du Platygaathus octangiilaris Oliv ).
Fe
Ro De l'ile Maurice; une seule femelle communiquée par M. An-
3 drewes.
+7 La longueur est de 30 millimètres ; la teinte d’un brun de poix un
pen rougeàtre; le dessus du corps et les élytres sont glabres.
# Les antennes n’atteignent que le milieu des élytres; le 3° article
4 est un peu plus long que les deux suivants réunis. |
; - La tête et le pronotum offrent une ponctuation rugueuse; les
; côtés du pronotum sont granulenx.
Les éiytres sont couvertes d’une ponctuation âpre pen serrée;
- elles sont inermes à l’angle sutural ou à peu près; les deux côtes
à internes sont très marquées et elles se réunissent au quart posté-
rieur; une 3° côte, la plus externe, est très distincte.
: Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.
Sous-genre Nepiodes Pascoe.
Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 410.
Je rapporte à ce sous-genre deux espèces qui différent des
-Egosoma du premier groupe :
1° par les rugosités des cinq premiers articles des antennes
éparses ou nulles, ces articles étant peu renflés chez le mâle ;
2° par l’envahissement de tous les articles des antennes à partir
du 4 ou même du 3° par le système porifère ; |
3 par le grand développement du lobe inférieur des veux qui est
très arrondi et dont le bord antérieur dépasse le niveau du milieu de
la cavité d'insertion de l’antenne ;
4 par le rebord latéral du prothorax distinet jusqu’en avant;
»° par le rétrécissement postérieur des élytres qui sont terminées
par une épine très longue et très aiguë.
Ces Insectes appartiendraient au sous-genre Megopis si le rebord
latéral du prothorax était accompagné d’une callosité chez la
femelle.
8. Megopis cinnamomea van Lansberge.
M gipis Cinnamomea Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 159.
Le mâle décrit par van Lansberge provenait du Mont Gédé à Java ;
feu Weyers en a capturé à Indrapoura (côte Ouest de Sumatra)
144
deux mâles qui se trouvent dans la collection Seeldrayers; un
male du Musée de Leyde provenant de Sumatra m'a été envoyé par
M. Ritsema; une femelle de Singapore (Giac. Doria) m'a été com-
muniquée par le Musée de Gênes.
La longueur est de 20 à 28 mill.; la teinte est d’un brun rougeâtre
ou cannelle; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaunâtre qui est
moins apparente chez la femelle, celle-ci ayant les élvtres glabres.
Les antennes atteignent l’extrémité du corps chez le mâle, etelles
dépassent le tiers postérieur des élytres chez la femelle; elles sont
particulièrement déprimées. Le 3° article n’est guère plus long que
les deux suivants réunis, le 4 est plus long que le 5° et celui-ci que
le 6°; le 3° article est couvert de rugosités éparses comme le 4° et
le 5°, mais il n’est pas porifère ni caréné au côté interne.
Le prothorax est relativement étroit; ses angles antérieurs et
postérieurs sont marqués; le pronotum offre de chaque côté deux
gibbosités; chez la femelle on constate que le rebord est séparé de
la suture épisternale par une bande lisse et mate très étroite.
La tête et le pronotum sont couverts de granulations.
Les élytres sont entièrement couvertes de granulations fines et
serrées qui recouvrent les côtes; les deux côtes internes se réu-
nissent au quart postérieur; la côte externe est à peine visible et
en arrière seulement.
Les pattes sont presque glabres; les fémurs sont très éparsé-
ment ponclués et les tibias sont couverts d’une ponctuation qui n’est
pas serrée. ES
Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.
9. Megopis cognata Pascoe.
Nepiodes cognatus Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, p. 410 ; Trans. Ent. Soc.,
_ser 3, HT, 1869, p 680.
Je n’en ai vu que le mâle tvpe de Pascoe conservé au British
Museum et rapporté par Wallace de Sarawak (Bornéo).
La longueur est de 15 millimètres; la teinte d’un brun rougeâtre
avec la tête et le prothorax noirs; l’Insecte est couvert d’une pubes-
cence Jaunâtre, sauf sur les élvtres qui sont presque entièrement
glabres.
Les yeux sont très saillants.
Les antennes afteignent l’extrémité du corps ; le 3° article est
plus court que les 4 et 5° réunis, presque lisse, porifère et caréné
au côté interne comme les suivants.
Le prothorax est étroit, ses angles antérieurs et postérieurs sont
marqués ; le pronotum offre de chaque côté une gibbosité.
La lête est rugueuse, le pronotum granuleux.
Les élytres sont couvertes d’une grosse ponctuation assez éparse ;
145
elles sont très déhiscentes, très rétrécies et très déprimées au bout,
les deux côtes internes se réunissant au liers postérieur; la côte
externe est à peine visible, en arrière.
Les pattes sont finement ponctuées et poilues.
Sous-genre Megopis Serville.
Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161.
9e
Les antennes sont carénées au côté interne à partir du 5° article,
mais pas du côté externe; elles ne sont rugueuses que sur les deux
premiers, le 3° article ne montrant que de vagues aspérités; tous
les autres articles sont finement poreux. Le 3° article n’est pas plus
long que les deux suivants réunis, ceux-ci étant égaux.
Chez le mâle, les:antennes sont peu renflées, elles ne sont pas
ciliées en dessous et ne diffèrent guère que par leur longueur de
celles de la femelle.
Les veux sont très rapprochés de la base des mandibules, le bord
antérieur de leur lobe inférieur, qui est très gros et très renflé,
atteint presque le niveau du bord antérieur de la cavité antennaire.
La tête est plus enfoncée dans le prothorax que dans les autres
Megopis.
Le rebord latéral du prothorax est visible sur toute son étendue,
élant relevé à partir du niveau de la cavité cotyloide antérieure et
distinct de la suture épisternale.
La tarière de la femelle est large et courte ; le 5° arceau ventral de
l'abdomen est peu ou point échancré en arrière.
Le dernier article des tarses n’est pas plus long que les autres
réunis, le premier étant allongé.
Ces Megopis semblent se rattacher au sous-genre Nepiodes dans
lequel on constate une atténuation des rugosités antennaires et un
envahissement progressif des articles basilaires par la porosité
terminale. Ils en diffèrent par le relèvement du rebord latéral du
prothorax, distinet sur toute son étendue, l’espace situé 2ntre le
rebord latéral et l’épisternum offrant, au moins chez la femelle,
une callosité lisse.
Ces Insectes forment deux groupes.
Premier groupe.
Les antennes ne sont pas poilues.
Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum il v a de
chaque côté, chez la femelle, en avant du niveau de l’angle de la
cavité cotyloïde une callosité rougeûtre lisse.
Des côtes élylrales, les deux internes sont extrêmement saillantes,
146
etelles se réunissent en arrière; la plus externe est très saillante
également et visible sur toute l’étendue de l’élytre.
Les élytres sont épineuses à l'angle sutural.
Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis.
Les Megopis de cette catégorie sont tous de l’Inde britannique.
10. Megopis Bowringi Gahan.
ZÆ ro oma Bowringi Gahan, Ann. Nat. Hist.. ser. 6. XIV, 1894, p. 226 ; Fauna of
British In ‘ia, [, 1906, p 48.
De l’Inde : Bengale, Assam, Haute Birmanie.
La longueur est de 21 à 35 millimètres.
D'un brun rougeàtre, densément couvert d’une pubescence jaune.
Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé
Les antennes dépassent à peine l’extrémité.des élytres chez le
mâle, et elles ne dépassent pas le milieu chez la femelle.
Les angles latéraux du prothorax sont peu accusés.
Les élytres ne montrent que trois côtes, les deux côtes internes se
réunissant au tiers postérieur.
La Lète, Le pronotum et les élytres sont couverts de fines granu
lations serrées.
11. Megopis terminalis Gahan.
Æzosoma tri ale Gahan, Fauna of Pritish India, I, 1906, p. 49.
De Ceylan (Brilish Museum, Musées de Bruxelles et de Vienne.)
La longueur est de 29 à 50 millimètres.
Cette espèce diffère du M. Bowringi par la pubescence du dessus
du corps éparse, le prothorax étant fortement villeux tant en
dessous qu’en dessus et offrant une dent prononcée aux angles
basilaires; les deux côtes internes des élvtres se réunissent aux trois
quarts de la longueur, l’épine suturale étant très longue.
Megopis sulcipennis While.
/Æyosoma sulcipenre White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 31.— Gahan,
Fauna of British India, I, 1906, p. 48.
irmanie, Ténasserim, îles Andäman.
La longueur est de 15 à 25 millimètres.
D'un brun foncé, plus ou moins rougeûtre, la pubescence jaune,
réduite sur les élytres à des bandes longitudinales situées entre les
côtes.
Le lobe inférieur des veux est plus renflé que chez les précédents.
Les antennes sont un peu plus longues que chez M. Bowringi ;
chez la femelle elles atteignent le dernier tiers des élvtres.
Les angles du prothorax sont très saillants.
147
Les élytres montrent une quatrième côte, assez faible, entre la
9° côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se réu-
nissent au tiers postérieur; l’épine suturale est longue.
La tête, le prothorax et les élytres sont couverts de fines granu-
lations serrées.
15. Megopis costipennis White.
Megopis costipennis \Vhile, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 28, {. ?, fig. 2.
ZÉgosoma lacertosum Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p 413.
Ægosoma costipenne Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47.
De l’Inde : Assam et Sikkim.
La longueur est de 25 à 50 millimètres.
D'un rouge ferrugineux opaque avec les côtes des élvtres d’un
rouge clair ; presque glabre en dessus.
Le lobe intérieur des yeux n’est pas aussi renflé que chez M. sul:
cipennis. |
Les antennes sont un peu plus longues que le corps chez le mâle,
et elles atteignent le tiers postérieur des élvtres chez la femelle.
Les angles postérieurs du prothorax sont très saillants.
Les élytres montrent une quatrième côte très distincte entre la
deuxième côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se
réunissent au tiers postérieur de lélytre; l’épine suturale est
médiocre.
La tête, le pronotum et les élvtres sont couverts de fines granula-
tions très serrées.
Second groupe.
Les antennes sont poilues.
Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum, il v a, de
chaque côté, une callosité lisse, moins développée chez le mâle que
chez la femelle.
Des côtes élytrales, les deux internes et la plus externe sont bien
distinctes, mais elles ne sont pas extrèmement'saillantes; toutes les
côtes se réunissent postérieurement en un réseau de nervures termi
nales.
Les élytres sont anguleuses ou inermes à l'angle sutural.
Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres
réunis.
Ce groupe comprend des espèces des îles Mascareignes, de Mada
gascar, de l'Afrique australe et de la Nouvelle-(Calédonie.
14. Megopis mutica Serville.
Megopis mutica Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 162.
Ægosoma mulica Casteln., Hist. natur Ins., Il, 1840, p. 399.
Ægosoma (Megopis) Lacordairei Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg , XXIX, ISS5,
Bull., p. x1r.
De l’île Maurice et de la Réunion.
148
1
L'examen d'un cerlain nombre d'exemplaires de cet Insecte que
J'ai pu étudier au British Museum m'a convaincu que les mâles qui
offrent une épine médiane de chaque côté du prothorax sont de la
même espèce que ceux qui en sont totalement dépourvus, ceux-ci
répondant à la description du Megopis mulica Serv., ceux-là an
Megopis Lacordairei, espèce que j'avais fondée sur lInsecte de la col-
lection Lacordaire auquel l’auteur du Genera a fait allusion dans une
note à la page 156 du tome VIII de son ouvrage.
La longueur est de 28 à 35 millimètres.
D'un brun plus ou moins testacé ou rougeûtre.
La tête, le pronotum, l’écusson et le dessous du thorax sont cou-
verts de poils jaunes. Les élvtres offrent une pubescence jaune
couchée assez clairsemée.
Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles
alteignent le dernier quart des élytres chez la femelle; l’appendice
du 11° article est complètement séparé chez le mâle et forme un
12° article; les 3° à 11° articles sont anguleux au sommet externe et
plus’ou moins au sommet interne.
Les yeux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus
étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez
étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez
le mâle.
L'’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian
est très distinct et même souvent prolongé en épine chez le mâle,
l’angle postérieur est accusé.
Le rebord latéral du prothorax est chez le mâle complètement
rabattu en avant, et il y à à peine trace de callosité en avant de la
cavité cotyloïde; chez la femelle il est faiblement rabattu en avant
et nullement rejeté dorsalement par la callosité qui est développée
en avant de la cavité cotyloide en un triangle dont l'angle antérieur
se trouve bien avant le bord antérieur du prothorax. |
Les élytres sont faiblement anguleuses à l’angle sutural; leurs
côtes sont peu marquées.
La tête est, comme le pronotum, ponctuée-rugueuse ; les élvtres
sont couvertes d’une ponctuation assez grosse qui est un. peu
rugueuse à la base; les pattes sont assez densément ponctuées et
pubescentes.
15. Megopis modesta White.
Pachypleura modesta White, Cat. Brit. Mus., Longic., VIT, 1853, p. 27, t. 2, fig. l.—
Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1871. p. 56.
Megopis modesta Lacord., Gen. Col., VIIT, 1869. p. 156.
Megopis Ccquereli Fairm., Le Naturaliste, 1880, p. 300.
Ile Maurice (Museum de Paris); La Réunion (Museum de Paris);
Madagascar (Baie d’Antongil et Diégo-Suarez, Musée de Tring; Cap
149
d’Ambre, coll. Villard); Grande Comore (Museum de Paris); Natal
(Musée de Tring et British Museum).
J'ai vu les types de White et de Fairmaire.
La longueur est de 18 à 29 millimètres.
D'un brun rougeûtre plus ou moins clair, parfois testacé.
La tête, le pronotum, l’écusson et le dessus du thorax sont cou-
verts de poils jaunes moins abondants que chez M. mutica. Les
élytres offrent une pubescence jaune couchée clairsemée.
Les antennes dépassent l’extrémité du corps chez le màle,etelles
atteignent les 4/5 des élytres chez la femelle; l’appendice du
11° article n’est pas complètement séparé pour former un
12° article ; les 3° à 11° articles sont anguleux au sommet externe et
plus ou moins au sommet interne.
Les veux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus
étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez
étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez
le mâle.
_ L’angle latéral antérieur du prothorax est un peu indiqué, l’angle
médian est effacé, l'angle postérieur est très marqué. :
Le rebord latéral du prothorax est faiblement rabattu en avant
chez le mâle et il ne l’est pas du tout chez la femelle; chez le mâle
la callosilé lisse du rebord latéral est aussi développée en avant de
l'angle de la cavilé cotyloïde qu’elle l’est chez la femelle du
M. mutica, et chez la femelle, cette callosité est énorme, constituant
une boursoufflure dont la convexité s’étend jusqu’au bord antérieur
du prothorax et refoule dorsalement le rebord latéral, de manière à
ce que celui-ci soit visible, avec une partie de la callosité, de chaque
côté du pronotum par dessus.
Les élytres sont à peine anguleuses à l’angle sutural; leurs côtes
sont assez bien marquées. :
La tête est, comme le pronotum, couverte de granulations; les
élytres sont couvertes d’une ponctuation assez forte et assez serrée
un peu räpeuse d’où naissent les poils; les pattes sont densément
ponctuées et pubescentes.
16. Megopis caledonica Fauvel.
Megopis molesta Montrouz., Ann. Soc. Ent. Fr, 1861, p. 278.
Megopis caledonica Fauvel, Revue franç. d'Entom., 1906, p. 45.
De la Nouvelle-Calédonie.
Je n’en ai vu qu'une femelle que m'a communiquée M. Fauvel.
La longueur est de 23 millimètres, la teinte d’un brun clätain avec
les pattes et les antennes un peu rougeûtres; tout l’Insecte est cou-
vert de poils d’un gris jaunàtre.
ANNALES DE LA SC. ENTOM, DE RELGIQUEF, TP. LILI, 3) 1V 9)9 10
150
Les antennes sont plus faiblement carénées au côté interne que
chez les Megopis de l’ile Maurice et le 3° article est à peine plus long
que le 4.
L’écartement des yeux est comparable à ce qui s’observe chez
M. modesta.
L’angle latéral antérieur du prothorax est très marqué, l’angle
médian forme une saillie anguleuse très nette, l’angle postérieur
est effacé. n.
Le rebord latéral du prothorax n’est pas rabattu en avant, mais
il n’est pas rejeté dorsalement par la callosité qui s'étend cependant
jusqu’au bord antérieur du prothorax.
Il ya sur le pronotum de chaque côté vers l’arrière deux fossettes
qui rendent la surface plus inégale que chez M. modesta.
Les élytres sont inermes à l’angle sutural; les côtes sont bien
marquées. : 2
La tête, le pronotum et les élytres sont couverts d’une grosse
ponctuation réticulée; il y a sur le pronotum un espace arrondi
lisse en arrière et de chaque côté au milieu un très petit espace
semblable; les pattes sont densément ponctuées et poilues.
Les pattes sont notablement plus courtes que chez les autres
Megopis : les fémurs sont plutôt ovalaires qu'allongés, les tibias
sont moins grêles, les tarses postérieurs ont le 1° article égal aux
deux suivants réunis.
Sous-denre Dandamis Gahan.
Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 50.
Le type de cette coupe offre les caractères généraux des Megopis
du second groupe du sous-genre Megopis, mais il en diffère par :
1° la callosité latérale du prothorax finement ponctuée et à peu
près également développée dans les deux sexes ; 3
2° le repli épipleural de l’élytre très dilaté à l’épaule, de manière
à y constituer une dépression ponctuée;
3° le 1% article des tarses postérieurs plus allongé;
4 les antennes carénées au côté externe à partir du 4° article,
comme elles le sont au côté interne à partir du 3°.
Ce sous-genre est constitué d’une seule espèce, du Sud de l’Inde,
que M. Aurivillius avait considérée comme appartenant peut être
au genre Cyrtonops, lequel est un Disténiide, ainsi que l’a reconnu
M. Gahan.
17. Megopis nigropunctata Aurivillius.
Cyrtonops? nigropunctata Auriv., Ent. Tidskr., XVIII, 1897, p. 243, t. 3, fig. 6.
Dandamis nigropunctatus Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906,
p. 00, fig. 18
Inde méridionale : Tranquebar (Musée de Stockholm), Monts
Nilgéries (British Museum), Madura (Musée de Bruxelles).
151
J'ai vu le type de M. Aurivillius.
La longueur est de 19 à 34 millimètres.
Variant du brun foncé au testacé, le milieu de la tête et du pro-
notum ordinairement plus clairs, les élytres d’un testacé jaunâtre
avec quelques taches nébuleuses d’un brun foncé ; antennes fauves
avec l'extrémité des articles, à partir du 3°, largement obscure ;
base des fémurs jaunàtre, le reste des pattes brun.
Tout l’Insecte est hérissé de poils gris assez clairsemés en dessus,
plus serrés en dessous.
Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles
atteignent le dernier quart des élytres chez la femelle ; le 3° article
est plus court que les deux suivants réunis.
Les yeux sont assez largement séparés en dessus et encore
davantage en dessous.
L’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian
est bien marqué, l’angle postérieur est à peine indiqué.
Le rebord latéral du prothorax est relevé en avant par une callo-
sité qui s'étend jusqu’au bord antérieur; elle est presque plane
chez le mâle et convexe chez la femelle où elle est presque visible
par dessus; cette callosité est couverte d’une ponctuation réticulée
très comparable à la ponctuation sexuelle que l’on observe chez
beaucoup d’autres Prionides, et elle est limitée en dessous et en
arrière par une carène.
Les élytres, anguleuses à l’angle sutural, offrent en avant deux
côtes internes bien marquées qui se perdent après le milieu dans
un réseau occupant toute l’extrémité de l’élytre.
La tête et le pronotum sont couverts d’une ponctuation grosse et
serrée ; le disque du pronotum est légèrement déprimé au milieu ;
les élytres sont couvertes de gros points plus ou moins espacés
dont le fond est plus ou moins obscur ; les pattes sont finement et
densément ponctuées et poilues.
Sous-genre Baralipton J. Thomson.
Archives Entomologiques, I, 1857, p. 341.
Donnant à cette coupe une plus grande extension que celle que lui
avait accordée J. Thomson, je réunis dans ce sous-genre tous les
Megopis dont les mâles ont les antennes frangées en dessous.
Le 3° article des antennes n’est pas caréné au côté interne : le 4°
ne l’est en général pas non plus.
Les antennes sont rugueuses au moins sur les trois premiers
articles ; elles sont peu ou point renflées chez le mâle.
Le lobe inférieur des yeux dépasse plus ou moins le niveau du
bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne, mais n'’atteint
pas le niveau du bord antérieur de cette cavité.
Je répartirai ces Megopis en trois groupes.
152
Premier groupe.
Les côtes élytrales sont peu ou point marquées; le rebord du
prolhorax est abaissé jusqu’à l'angle de la cavité cotyloide et effacé
depuis cet angle jusqu'au bord antérieur. Le dessus du corps et les
élytres sont couverts d’un duvet uniforme dans les deux sexes. Les
élytres sont épineuses à l’angle sutural. Le premier article des
antennes n’est pas denté; les cinq premiers articles sont rugueux el
non porifères; chez le mâle, presque tous les articles sont ciliés en
dessous. La tarière de la femelle est allongée et le 5° arceau ventral
de l’abdomen est fortement échancré au bout.
18. Megopis mandibularis Fairmaire.
Ægosoma mandibu'are Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1899, p. 637.
De l’ile Formose. |
Je n’ai vu que le mâle type que m'a communiqué Fairmaire.
La longueur est de 35 millimètres.
La teinte est d’un brun noir; tout l’Insecte est revêtu d’une
pubescence jaunâtre qui est condensée en quatre taches paraissant
plus foncées sur le pronotum. L'espèce ressemble au Megopis sinica
sous ce rapport.
La tête est forte, médiocrement allongée et rétrécie derrière les
yeux; les mandibules sont très grandes, et elles offrent avant l’ex-
trémité une grande dent verticale qui les fait ressembler à celles
des genres Jamvonus et Callipogon.
Le lobe inférieur des veux est transversal, et il dépasse très peu
le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire.
Les antennes ne dépassent guère l’extrémité du corps; le 3° artiele
est plus long que les trois suivants réunis; le 4° est un peu moins
de deux fois aussi long que le 5°; celui-ci est plus long que 650%
La rugosité des cinq premiers articles s'étend sur les articles
suivants et va en décroissant; la surface des derniers articles est
irrégulière.
Le prothorax n’est pas arrondi sur les côtés.
La tête et le pronotum sont granuleux; la pubescence des élytres
couvre leur sculpture; les côtes ne sont pas apparentes.
19. Megopis marginalis Fabricius.
Cerambyx marginalis Fab.,Syst. Ent., 1775, p. 169. — Oliv., Ent., IV, 67, p. 7, 66,
12 fie. 57 (0):
Ægosoma marginale White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p.31 ; Proceed.
Zool. Soc., 1853, p.27. — Pascoe, Trans Ent. Soc., ser. 3, ILE, 1869, p. 679. —
Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 45.
Ægosoma javanicum Redtenb.. Reis. Novar., II, 1868, p. 202 (cf).
Birmanie, Chine, île Haïinan, Siam, Cochinchine, péninsule
Malaise, Sumatra, Banka, Bornéo, Célèbes, Amboine, Java.
nn he “ref 7 ds vé
153
M. Ganglbauer m'a envoyé de Vienne le type de Redtenbacher.
La longueur est de 20 à 38 millimètres.
La teinte est d’un brun rougeûtre ; tout l’Insecte est revêtu d’une
pubescence jaunâtre peu serrée qui ne forme pas de taches sur le
pronotum.
La tête est normale, de même que les mandibules.
Le lobe inférieur des veux est renflé et arrondi; il dépasse nota-
blement le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire.
Les antennes dépassent l’extrémité du corps du tiers de leur lon-
gueur chez le mâle; chez la femelle elles atteignent presque l’extré-
milé des élytres; le 3° article est égal aux deux suivants réunis, le
4° est à peine plus long que le 5° qui est plus long que le 6°; les
articles à partir du 6° sont finement poreux.
Le pronotum est arrondi sur les côtés et moins transversal que
chez l’espèce précédente.
La tête et le pronotum sont granuleux; les élvtres offrent des
granulations espacées, les côtes sont assez apparentes.
Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis.
: Deuxième groupe.
Les deux côtes internes des élytres sont bien marquées et elles
sont anastomosées en arrière; le rebord latéral du prothorax est
abaissé jusqu'à l’ângle de la cavité cotyloïde et confondu avec la
suture épisternale, jusqu’au bord antérieur. Les élvtres sont ordi-
nairement épineuses à l’angle sutural. Le premier article des
antennes n’est pas denté.
Le premier article des tarses postérieurs est deux fois aussi long
que le suivant.
La tarière de la femelle est ordinairement allongée, et le 5° arceau
véntral de l’abdomen est fortement échancré au bout.
Je partage ce groupe en trois sous-groupes.
PREMIER SOUS-GROUPE. — Les antennes ont au moins les quatre
premiers articles rugueux; chez le mâle presque tous les articles
sont ciliés en dessous. Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés. .
20. Megopis bicoloripes Ritsema.
Æzgosoma bicoloripes Ritsema, Not. Leyd. Mus., Il, 1881, p. 151; Midden
Sumatra, Natuurl. Hist , VI, 1884, p. 129.
M. Ritsema a bien voulu me communiquer la femelle type prove-
nant de l’intérieur de Sumatra (district de Rawas), ainsi qu'une
autre femelle des montagnes du Sud de Sumatra; j'ai vu une femelle
de Bornéo au British Museum et une autre femelle de Bornéo m'a
été envoyée par le Musée de Vienne; un mâle à été également sou-
mis à mon examen par M. Severin.
154
La longueur est de 33 à 42 millimètres.
Tout l’Insecte, à l'exception des antennes, est recouvert d’une
courte pubescence d’un jaune doré qui est plus fournie sur le méta-
sternum où elle prend un aspect soyeux.
La teinte est d’un brun de poix: les élvtres, le métasternum et la
moitié basilaire des arceaux ventraux de l’abdomen sont rougeûtres.
Les antennes ont les sept premiers articles rougeûtres, sauf à l’extré-
mité: les fémurs et les tibias sont rougeâtres avec la face postérieure
et l'extrémité plus ou moins obscures.
Le prothorax est étroit, n'étant pas beaucoup plus large en arrière
qu’en avant; ses angles sont effacés; le repli formé par le rebord
latéral remonte fortement sur les côtés en avant, de manière à for-
mer à droite et à gauche un col bien marqué; les côtés sont
trisinués.
Les antennes sont bien plus longues que le corps chez le mâle et
elles atteignent presque son extrémité chez la femelle; les sept pre-
miers articles chez le mâle, les six premiers articles chez la femelle,
sont rugueux ; les quatre derniers articles chez le mâle, les cinq der-
niers chez la femelle sont entièrement porifères et mats.
Le 3° article est presque aussi long que les deux suivants réunis, le
4° est un peu plus long que le 5°, les derniers sont allongés.
Les veux sont peu renflés.
La tète et le thorax offrent çà et là des granulations assez fortes;
les élytres, dentées à l’angle sutural, sont entièrement couvertes de
granulations assez serrées qui sont plus grosses le long des côtes,
celles-ci n'étant guère indiquées que par ces granulations plus
fortes; les deux côtes internes se réunissent au dernier quart de la
longueur de l’élvtre.
Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres
réunis.
21. Megopis Lansbergei nova species.
Un mâle de Bornéo (Mont Kinibalu, à 1,500 m. d'altitude) appar-
tenant au Musée de Bruxelles; une femelle du Nord de Bornéo dans
la collection Fry au British Museum.
La longueur est de 35 millimètres, la teinte noirâätre; l’Insecte est
couvert d’une pubescence d'un gris jaunâtre dense, même sur les
élytres.
Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé.
Les antennes dépassent notablement l'extrémité des élytres She
le mâle et un peu chez la femelle; les articles basilaires sont cou-
verts de granulalions serrées qui deviennent déjà rares sur le 5°
chez le mâle, et qui manquent déjà sur la seconde moitié du 4 chez
155
la femelle. Le 3° est presque égal aux trois suivants réunis, le 4 est
notablement plus long que le 5° et celui-ci que le 6°; les derniers
articles sont beaucoup plus longs que larges.
Le prothorax est notablement plus large en arrière qu’en avant.
La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes;
les granulations du pronotum s'étendent sur les côtés jusqu’au
rebord latéral.
Les élytres, épineuses à l’angle naturel, sont entièrement cou-
vertes de granulations qui sont surtout fortes sur les côtes et
notamment sur les deux côtes internes; celles-ci sont ornées d’une
série de granulations énormes, el elles se réunissent déjà avant le
dernier tiers de l’élytre.
Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres
réunis.
22. Megopis granulifera van Lanshberge. -
Ægosoma Granuliferum Lansb., Not. Leyd. Mus., IX, 1887, p. 143.
De l'Est de Sumatra (Tandjong Morawa, une femelle du Musée de
Leyde).
Je n’ai vu qu'une femelle de ce Megopis, dans la collection du
Musée de Bruxelles ; le mâle n’étant pas connu, ce n’est que provi-
soirement que j’introduis l’espèce dans le sous-genre Baraliplon.
La longueur est de 19 à 22 millimètres; la teinte d’un brun rou-
geñtre; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaune qui est très
clairsemée, surtout sur les élytres.
Le lobe inférieur des yeux est peu renflé.
Les antennes atteignent le tiers postérieur des élytres; les articles
basilaires sont couverts d’aspérités qui deviennent déjà rares sur
le 5° et ils offrent en même temps une pubescence très courte
clairsemée.
Le 3° article est égal aux quatre suivants réunis, le 4° est plus
long que le 5°, celui-ci que le 6°; les derniers articles sont à peine
plus longs que larges, pubescents.
La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez
fortes ; les granulations du pronotum ne s'étendent sur les côtés que
jusqu’à une certaine distance de l’épisternum prothoracique, une
étroite bande lisse et mate longeant celui-ci.
Les élytres, épineuses à l’angle sutural, sont entièrement cou-
vertes de granulations assez fortes et assez éparses qui sont serrées
sur les côtes qui sont luisantes, le fond de l’élytre étant mat; la côte
interne n’est saillante que sur une très courte étendue; au delà,
elle ne se distingue plus que par ses granulations, et elle se réunit
à la 2° côte un peu avant le dernier quart de l’élytre.
Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis.
23. Megopis fimbriata van Lansberge.
Ægosema Fimbriatum Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p 157.
M. Ritsema m'a communiqué le mâle et la femelle, types de cette
espèce, provenant de Solok (Sumatra); j'en ai reçu du Musée de
Vienne deux mâles et une femelle éliquetés € Padang (Sumatra) »;
M. Gestro m'a envoyé une femelle de Sumatra (Mont Singalang,
Beccari); au British Museum, j’en ai vu une femelle de Sarawak
(Bornéo) et M. Villard m'en à communiqué une femelle des Iles
Philippines.
La longueur est de 30 à 50 millimètres; la teinte est noirâtre; le
corps est couvert d’une pubescence jaune qui peut être très dense
sur les élvtres.
Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé.
Les antennes dépassent notablement l'extrémité du corps chez le
mâle, et elles atteignent le quart postérieur des élytres chez la
femelle. Les articles sont, chez le mâle, tous couverts plus ou
moins d’aspérités; celles-ci sont très serrées sur les cinq premiers
et de plus en plus rares sur les autres; chez la femelle, les aspé-
rités sont bien moins prononcées et elles sont déjà rares sur le
o° article. Les six derniers articles sont entièrement porifères dans
les deux sexes et le 5° l’est en grande partie. Le 3° article est égal
aux trois suivants réunis chez la femelle et presque aussi long chez
le mâle; le 4° est notablement plus long que le 5° et celui-ci que
le 6°; les derniers articles sont allongés et le 11° à son appendice
presque séparé en un douzième article.
La tête et le pronotum sont couverts de fines granulations qui
ne deviennent fortes que derrière les yeux et sur les côtés du
pronotum.
Les élytres, épineuses à l'angle sutural, sont entièrement cou-
vertes de granulations assez fortes, peu serrées-et rendues plus ou
moins indistinctes quand la pubescence est forte; les deux côtes
internes, très distinctes, non granuleuses, se détachent fortement
en noir sur le fond et se réunissent au quart postérieur.
Le dernier article des tarses est au moins aussi long que les
autres réunis.
DEUXIÈME SOUS-GROUPE. — Les antennes ont les articles entière-
ment porifères et lisses à partir de l’extrémité du 4° au moins;
chez le mâle, il n’y a de cils que sous les articles basilaires.
Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés.
24. Megopis Gahani nova species.
Un mâle des iles Nicobar au British Museum.
La longueur est de 25 millimètres.
RS +,
157
D'un brun foncé, couvert d’une pubescence jaunätre, avec les
élytres plus claires et les antennes unicolores.
Le lobe inférieur des yeux est un peu moins renflé que dans
l'espèce suivante.
Les antennes n'ont que 11 articles; elles dépassent notablement
l'extrémité des élytres. Les cinq premiers articles sont ciliés en
dessous; la porosité commence à partir de l’extrémilé du #4.
Le 3° article est plus long que les deux suivants réunis, le 4 étant
plus long que le 5°, les autres décroissant peu à peu.
La tête et le pronotum sont granuleux, les granulations du
pronotum s'étendant jusqu'au rebord latéral.
Les angles du prothorax sont effacés; le pronotum n'offre pas
d’inégalités et il est arrondi sur les côtés. |
Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu-
lations qui sont très distinctes sur les côtes. Les deux côtes internes,
très saillantes, se réunissent au quart postérieur de l’élvtre.
Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.
25. Megopis Kolleri nova species.
De Sumatra (Musée de Bruxelles, deux mäles capturés par
M. Koller).
D'un brun de poix, moins pubescent que le suivant, les élvtres
étant notamment presque glabres; les antennes sont de teinte uni-
forme, avec les articles, à partir du 5°, noirs au bout.
Cette espèce diffère de la précédente par l’appendice du 11° article
des antennes nettement séparé et constituant un 12° article. Dans
ce sexe, il v à peine des traces de cils en dessous des articles basi-
laires. Le pronotum, qui est bien moins inégal, n'offre que des
traces de dépressions postérieures; les granulalions des élytres sont
plus distinctes et les côtes sont bien moins saillantes, les deux côtes
internes se rejoignant au tiers postérieur de l’élvtre.
26. Megopis costata van Lanshberge.
Megopis Costata Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 158.
De Java : Mont Gédé (Frühstorfer), Malang (coll. Villard); de
Célèbes (coll. Dohrn); de Sumatra (d’après van Lansberge).
La longueur est de 95 à 35 millimètres.
D'un brun foncé, couvert d’une pubescence dorée qui est plus ou
_ moins dense entre les côtes des élytres qui sont glabres: Îles
antennes sont jaunes à partir de l’extrémité du 3° article, et celui-ci
ainsi que les suivants, sont étroitement noirs au bout.
Le lobe inférieur des veux est très renflé.
158
Les antennes n’ont que 11 articles; elles dépassent notablement
l'extrémité des élytres chez le mâle et elles atteignent presque cette
extrémité chez la femelle. Chez le mâle les trois premiers articles
sont ciliés en dessous et il y a en outre quelques cils en dessous du
4, voire du 5°; la porosité commence déjà à partir de l’extrémité
du 3° article. Le 3 article est égal aux deux suivants réunis,
lesquels sont presque égaux, les suivants décroissent peu à peu.
La tête et le pronotum offrent quelques granulations; les granu-
lations du pronotum s'étendent jusqu’au rebord latéral.
Le pronotum est fortement impressionné de chaque côté près de
l’angle postérieur, les deux impressions étant réunies par une
dépression transversale qui longe la base. |
Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu-
lations qui ne sont bien distinctes que sur les côtés, à cause de
l'épaisseur de la pubescence qui remplit les intervalles. Les deux
côtes internes, très saillantes, se réunissent au quart postérieur de
l’élytre.
Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres
réunis.
27. Megopis reflexa Karsch.
Ægosoma reflexum Karsch, Berl. Entom Zeitsch., XXV, 1881, p. 7.
Des îles Sandwich (Kauaiï, Maui, Grove Ranche, Heleakala, Hawaii,
Koua, Kilauea). j;
La longueur est de 30 à 35 millimètres.
D'un brun foncé avec les élytres plus claires et les appendices
d’un brun rougeâtre, couvert d’une pubescence jaunâtre, les élytres
élant en grande partie glabres.
Le lobe inférieur des yeux est très renflé.
Les antennes, de 11 articles, atteignent l’extrémité du corps chez
le mâle et à peine le tiers postérieur des élytres chez la femelle.
Chez le mâle les trois premiers articles et la base du 4° sont ciliés
en dessous et en outre poilus sur le reste de leur étendue; la
porosité commence au dernier tiers du 4 article. Le 3° article est
égal aux trois suivants réunis, le 4 est plus long que le 5°, les
suivants décroissant peu à peu.
La tête et le pronotum sont granuleux ; les granulations du pro-
notum s'étendent jusqu’au rebord latéral. ;
Le prothorax a les angles antérieurs effacés et il est dilaté en
arrière, les angles postérieurs étant arrondis en oreillettes; le
pronotum n'est pas inégal; ses côtés sont très déclives, très
arrondis.
Les élvtres, un peu anguleuses à l’angle sutural, sont couvertes
159
de granulations fines assez serrées. Les deux côtes internes, bien
marquées, se réunissent au quart postérieur de l’élytre.
Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.
TROISIÈME SOUS-GROUPE. — Les cils qui ornent le dessous des
antennes du mâle recouvrent entièrement les trois premiers articles
et la majeure partie du 4 dont l'extrémité est poreuse et glabre; le
»° article est poreux presque tout entier et il offre comme les
suivants quelques cils. Les antennes sont glabres chez la femelle
comme dans les autres groupes.
Le dessus du corps du mâle est recouvert d’une villosité qui
s'étend aussi sur les élvtres, tandis que chez la femelle la tête et le
thorax sont simplément pubescents comme l'abdomen, et les
élvtres sont glabres.
Le rebord latéral du prothorax offre une dent aiguë au niveau de
la cavité cotyloïde antérieure; l’angle latéral postérieur est plus ou
moins saillant.
28. Megopis cingalensis White.
Ægosouna cingalense White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 31: Pro-
ceed. Zool. Soc., 1853, p.27 (c).— Gahan, Fauna of British India, Coleoptera,
I, 1906, p. 46.
Ægosoma angustatum Bates, Ent. Month. Mag, XII, 1875, p. 51 (©).
De Ceylan; M. Villard m'en a communiqué une femelle qui porte
l'étiquette Philippines,
La longueur est de 24 à 45 millimètres.
Le mâle est d’un brun foncé, la femelle d'un brun rouge. La
pilosité du mâle est du jaune roussâtre.
La tarière de la femelle est large et courte.
Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé.
Les antennes sont plus longues que le corps chez le mâle, et elles
dépassent le quart postérieur des élytres chez la femelle. Le 3° article
est égal aux trois suivants réunis, le 4 est deux fois aussi long que
le 5°, celui-ci n’est guère plus long que le 6°. Outre leur pilosité,
les quatre premiers articles chez le mâle offrent des granulations
serrées, tandis que chez la femelle ces articles, glabres, sont sim-
plement ponctués et luisants.
La tête et le pronotum sont granuleux; Île pronotum est excavé*
au milieu, la dépression étant flanquée de chaque côté de deux
bosses arrondies; il y a en outre une troisième bosse latérale de
chaque côté chez le mâle,
Les élytres, inermes à l'angle sutural, sont couvertes de rugosités
oranuleuses, plus ou moins voilées par la villosité chez le mâle;
l’anastomose des côtes internes est peu ou point visible en arrière.
Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis,
160
Troisième groupe.
Les deux côtes internes des élvtres sont très saillantes et elles
sont anastomosées en arrière; le rebord du prothorax est abaissé
de la base jusqu’à l’angle de la cavité cotyloïde, et de celle-ci jus-
qu'au bord antérieur, il est relevé el distinct de la suture épister-
nale ; ce rebord offre trois angles plus ou moins marqués.
Les élytres sont épineuses à l’angle sutural.
Le premier article des antennes est denté au sommet externe;
les cinq premiers articles sont rugueux; chez le mâle le dessous
des antennes est cilié jusqu’au 6° article inclus. Le premier article
des larses postérieurs est deux fois aussi long que le suivant; le
dernier est presque aussi long que les autres réunis. Le lobe infé-
rieur des veux n’est pas très renflé.
La tarière de la femelle est large et courte et le 5° arceau ventral
de l’abdomen n’est pas échancré.
Ce groupe correspond au genre Baralipton de J. Thomson.
Je parlage les Megopis de cette catégorie en deux sous-groupes.
PREMIER SOUS-GROUPE. — Le rebord latéral du prothorax est moins
écarté de la cavité cotyloïde; ses dents sont peu accusées, la
médiane étant presque nulle; le pronotum est peu inégal : son
disque est plan, les côtés très déclives; le 1° article des antennes
est seulement anguleux au sommet externe; chez le mâle, les
antennes n’atteignent pas le sommet des élytres; le 3 article est
égal aux trois suivantssréunis, le # n’est pas beaucoup plus long
que le 5°; la livrée n’est pas chatoyante.
29. Megopis Dohrni nova species.
Un male de Ceylan (Colombo) appartenant à la collection Dohrn.-
La longueur est de 24 millimètres.
Noirätre, à pubescence grise; les élytres sont dégarnies de
pubescence sur les côtés au premier et au derniers tiers, ce qui
montre leur teinte brune; entre ces deux espaces sombres, il y a
condensation de la pubescence en une tache qui tranche par une
teinte plus blanche; cette tache n’envahit pas l’espace situé entre la
première côte et la suture, cet espace étant complètement gris sur
toute la longueur de l’élvtre.
Les trois premiers articles des antennes sont assez rugueux ; les
4° et 5° sont luisants et grossièrement ponctués, les autres sont mats
el poreux.
La tête, le pronotum et les élytres sont couverts de granulations
très fines et très serrées; entre les veux, sur les côtés du pronotum,
sur les côlés, sur l'épaule et à l'extrémité des élvtres, il y a de très
grosses granulations éparses.
Les deux côtes internes des élytres se réunissent déjà avant le
161
dernier tiers; la côte la.plus externe des élytres est très visible sur
toute la moitié postérieure.
SECOND SOUS-GROUPE. — Le rebord latéral du prothorax est plus
éloigné de la cavité cotyloide; ses dents sont plus marquées; le
pronotum est très inégal : le disque est creusé d’une dépression
longitudinale et les côtés sont plus déclives ; le premier article des
antennes est nettement épineux au sommet externe; chez le mâle
les antennes dépassent l'extrémité du corps; le 3° article est pr esque
aussi long que le reste de l’antenne chez le mâle, égal aux quatre
suivants réunis chez la femelle ; la livrée est chatovante.
30. Megopis Severini nova species.
Une femelle de Sumatra (Palembang) au Musée de Bruxelles ;
une femelle de Bornéo (Sanga-Sanga) au British Museum.
La longueur est de 40 à 48 millimètres.
D’un noir de poix, couvert d’une pubescence à reflets dorés ;
cette pubescence est absente sur deux bandes obliques irrégulières
au premier et au dernier tiers des élytres; ces taches laissent voir
la teinte brune des élytres et leur granulation; la tache antérieure
envahit l’espace silué entre la suture et la première côte, mais il
n’en est pas de même pour la tache postérieure.
Les quatre premiers articles des antennes sont simplement ponc-
tués et luisants; le 5° est presque entièrement poreux.
La dépression longitudinale du pronotum est profonde et les
côtés sont plus déclives que dans l’espèce suivante.
Les deux côtes internes des élytres se réunissent au dernier tiers;
la côte la plus externe est bien visible en arrière seulement.
Les granulations qui se trouvent entre les yeux, sur les côtés du
pronotum et çà et là sur les élytres sont bien moins grosses que
chez A. Dohrni. |
3l. Megopis maculosa Thomson.
Bara'ifton maculosum Thoms., Archiv. Ent., I, 1857, p. 342, € M, fig. 1. — Gahan,
Fauna of British India, 1, 1906, p. 42, fig. 15
De lInde : Calcutta, Assam, Sikkim.
La longueur est de 38 à 53 millimètres.
Cette espèce diffère de la précédente par le prothorax plus large,
moins déclive sur les côtés etmoins déprimé au milieu; les deux côtes
internes des élvtres se réunissent au delà du tiers postérieur; la pubes-
cence offre des reflets moirés qui ne sont pas dorés; les bandes du
premier et du dernier tiers des élytres sont d'un brun velouté, ne
laissant pas voir la sculpture du fond; la bande extérieure n’en-
vahit pas l’espace situé entre la suture et la première côte, mais
par contre il y a une tache veloutée commune derrière l’écusson.
Les quatre premiers articles des antennes du mäle sont densé-
ment couverts de granulations.
162
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166
- 167
* Généalogie et répartition géographique des Megopis.
C’est évidemment le Megopis /Dinoprionus]/ cephalotes, du Nord de
l'Inde, qui est le plus primitif de tous les WMegopis ainsi qu’en
témoignent ses courtes antennes et ses tarses archaïques, en même
temps que la grandeur des mandibules et la grosseur de la tête
chez le mâle. Chez cet Insecte, le rebord latéral du prothorax est
inerme et il est effacé en avant; d’autres Megopis ont le rebord
épineux et distinct sur toute son étendue : comme ces Megopis
offrent en même temps des caractères qui nous obligent à les
considérer comme des types supérieurs, nous en inférons que dans
l’évolution des Megopis il s’est produit, et cela polyphylétiquement,
un relèvement du rebord latéral accompagné de la production
_cœnogénétique d’épines. Les espèces du sous-genre Megopsis sont
particulièrement édifiantes à cet égard, leurs formes primitives
n'ayant le rebord latéral relevé que chez la femelle, les types supé-
rieurs seuls montrant ce caractère dans les deux sexes et progres-
sivement.
Un autre caractère variable chez les Megopis el pouvant mettre
sur la voie de leur évolution est celui qui nous est fourni par les
antennes et particulièrement par les antennes du mâle.
Megopis /Dinoprionus] cephalotes a les antennes très rugueuses et
très renflées chez le mâle ; au fur et à mesure que nous passons des
types primitifs aux types supérieurs nous voyons le renflement des
antennes du mâle s’atténuer et finir par disparaitre, en même temps
les rugosités s’affaiblissent et font place à une porosité qui envahit
progressivement les articles en remontant des derniers jusqu’au
troisième inclus.
Le lobe inférieur des yeux se renfle et se rapproche de la base des
mandibules au cours de l’évolution.
Ces faits établis, la généalogie des divers types qui composent le
grand genre Megopsis se présente de la manière suivante.
Au sous-genre Dinoprionus se rattache directement le sous-genre
Ægosoma dont les espèces primitives sont l’une du Nord de l'Inde
avec extension de son habitat jusqu’à Sumatra, l’autre de la Perse,
avec extension de son habitat en Europe.
Le Nord de l’Inde semble avoir été un foyer de mutation pour les
Ægosoma puisque c’est là encore que l’on rencontre les deux espèces
à prothorax tridenté latéralement, M. tibialis et M. Buckleyi.
Les Nepiodes se rattachent aux Ægosoma primitifs, et ils annon-
cent les Megopis qui n’en sont en somme qu’un perfectionnement.
Le type du sous-genre Dandamis, du Sud de l'Inde, n’est qu’une
forme spécialisée du groupe des Megopsis dont les représentants se
168
trouvent aux Mascareignes, à Madagascar, dans l’Afrique australe et
en Nouvelle-Calédonie.
Cet ensemble de sous-genres peut être opposé au sous-genre
Baralipton dans lequel j’ai compris tous les WMegopsis avant les
antennes frangées en dessous chez le mâle. Je crois ce caractère
sexuel secondaire monophylétique, c’est ce qui m’a engagé à donner
au sous-genre Baralipton une aussi grande extension.
Le plus primitif de Baralipton, M. mandibularis, est très remar-
quable par sa grosse tête et ses grandes mandibules reproduisant les
particularités archaïques du sous-genre Dinoprionus; ses mandibules
offrant une dent verticale et rappelant celles des Callipogon et des
Jamivonus viennent confirmer que les Megopis sont bien des
Callipogonines. Par l’ensemble de ses autres caractères, M. /Bara-
lipton]/ mandibularis, est un Ægosoma à antennes faiblement
renflées chez le mâle, mais quand même rugueuses; on peut donc
admettre que les Baralipton sont des Ægosoma ayant acquis un
nouveau caractère sexuel secondaire des antennes; il est en outre
intéressant de constater que M. mandibularis a sur le pronotum les
quatre taches de pubescence caractéristique du plus primitif des
Ægosoma, de M. sinica, et ces deux Megopis sont les seuls à mon-
trer cette particularité.
Tous les Megopis habitent le continent eurasiatique et la Malaisie,
à l'exception d’une espèce des îles Hawaii, d’une espèce de la
Nouvelle-Calédonie, et de trois espèces des îles Mascaraignes, l’une
de ces dernières éténdant son habitat à Madagascar et dans l’Afrique
australe. Il n’y a de Megopis ni en Australie (| Ægosoma Carpen-
tariæ Blackb. n’appartient pas au genre), où ils sont représentés
par les Cacodacnus et par les Toxeutes, ni en Amérique, où les
Stictosomus les remplacent, ni dans l’Afrique tropicale.
Le gros des Megopis habite en somme les rives septentrionales,
orientales et méridionales de l'Océan Indien, leur répartition géo-
graphique confirmant une fois de plus qu'il a dû y avoir un
continent, actuellement englouti, au Sud de l'Inde, ce continent
ayant dû être le berceau des WMegopis comme de tant d’autres
genres de Prionides.
Il y a treize espèces de Megopis dans l'Inde, etc., trois espèces à
Ceylan, dix espèces à Sumatra, et trois à l’ile Maurice; il n'yena
que trois espèces à Java, et ces trois espèces existent aussi à
Sumatra; huit espèces ont été rencontrées jusqu'ici à Bornéo,
presque toutes représentées aussi à Sumatra.
Une espèce semble propre aux îles Nicobar, et il y en a une aux
iles Andaman.
Le Megopis de la Nouvelle-Calédonie est plus voisin d’une espèce
de l’île Maurice, de Madagascar et de l’Afrique australe que de toutes
169
les autres; par contre l’espèce des îles Hawaii se rapproche de
forme de Sumatra, de Java et de Célèbes.
L'espèce européenne habitant l’Asie mineure et la Perse, pro-
vient évidemment du Nord de l’Inde où habite d’ailleurs le Megopis
qui lui ressemble le plus. |
Genre ÆROGRAMMUS H. W. Bates.
Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 50.
Le type de ce genre, le Megopis procera Pascoe, ne me paraît
pouvoir être rattaché à aucune forme de WMegopis : la tête n’est pas
rétrécie en arrière ; le prothorax a ses côtés presque droits et il est
à peu près carré; le rebord latéral, complètement inerme, est
abaissé de la base jusqu’au niveau de la cavité cotyloïde et il est
effacé en avant; le lobe supérieur de l’œil est très étroit; les antennes
sont glabres et relativement courtes, atteignant le.tiers postérieur
des élytres chez le mâle, leur milieu chez la femelle; leur 3 article
est égal aux 4° et 5° réunis, et il est relativement peu allongé; le 4°
est un peu plus grand que le 5°; les autres vont en décroissant de
grandeur; les quatre premiers articles ne sont ni renflés ni ru-
gueux, même chez lie mâle, étant simplement couverts de points
épars et nullement carénés; les autres articles, à partir du 5°,
sont porifères et carénés au côté externe, les derniers étant com-
plètement couverts de stries longitudinales.
Les autres caractères sont ceux du genre Megopis et particuliè-
rement du sous-genre Ægosoma.
1. Ærogrammus procerus Pascoe.
Megopis procera Pascoe, Proceed. Zool. Soc., 1866, p. 536.
Ærogrammus rufus H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XIT, 1875, p. 51.
La synonymie ci-dessus m'a été indiquée par M. Gahan; je n'ai vu
de cette espèce que la femelle’type de Pascoe au British Museum :
elle provient de l'ile Penang. H. W. Bates n’a décrit qu’un mâle
trouvé dans la région N. W. de Bornéo.
La longueur est de 30 millimètres; la coloration est entièrement
d’un Yerrugineux päle, ou rousse.
Le lobe inférieur des yeux, faiblement renflé, dépasse un peu le
niveau du bord antérieur de la cavité antennaire.
La tête et le pronotum sont très densément granulés.
Les élytres, dentées à l’angle sutural, sont criblées de gros points
et offrent trois côtes très saillantes dont la plus interne est abrégée
en arrière, la deuxième rejoignant la suture, qui est elle-même
renflée en côte.
170
Le dessus du corps est glabre, le dessous finement pubescent ;
les côtés du métasternum et les épisternums métathoraciques sont
finement granuleux; les pattes sont finement ponctuées et pubes-
centes; le dernier article des tarses est aussi long que les autres
réunis. |
Ce type remarquable, tout en offrant maint caractère cœnogéné-
tique, est plus primitif à certains égards, notamment par les
antennes, que les plus archaïques des Megopis.
Dans le tableau résumant la généalogie des Callipogonines inséré
dans mon neuvième mémoire (Ann. Soc. Ent. Belg., XLVIIT, 1904,
p. 74), il faut introduire les genres Ærogrammus et Megopis près
du genre Sticlosomus de la manière suivante :
gg. Tarses postérieurs à 1% article allongé.
k. Rebord latéral du prothorax normal . . . Slictosomus.
kk. Rebord latéral du prothorax abaissé vers la
cavité cotyloïde.
L. Antennes à 5*article médiocrementallongé,
simplement ponctué, et non renflé chez
lenmale +25 Re E R SEEE Ærogrammus.
Il. Antennes à 3° article très allongé, ru-
gueux, et renflé en principe chez le
MATE Pen nn SE NES RSA AE Mego pis.
171
ON THE TAÆYSANOPTERA
OF THE BOTANICAL GARDENS, BRUSSELS.
By Hichard S. Bagnall.
‘
During my frequent though short visits to Brussels last vear I
collected a number of Thysanoptera from the hot-houses in the
Botanical Gardens, comprising eight species in all.
Of these, Heliothrips hœæmorrhoidalis (Boucné), Æ. femoralis
(REUTER), and Parthenothrips dracæncæ (HEEGER), are well-known
hot-house species; Leucothrips nigripennis (REUTER) was found by
REUTER in à hot-house at Helsingfors, Finland, in 1904, and has
not, so far as I know, been recorded since; and ÆEuthrips orchidii
(MOULTON) was previously only know from California, U. $S. A.
Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL), though apparently a not un-
common pest in orchid-houses, has only recently been described,
whilst the other two species, Euthrips longipennis and Cephalothrips
spinosus are apparentiy new to science. Although none of these
species have been recorded from Belgium there is a large series of
Heliothrips hæmorrhoidalis and the variety abdominalis (REUTER),
in the Museum at Brussels.
LÉHYS-ANOPTER À
Suborder TEREBRANTIA
Family THRIPIDÆ
Genus ANAPHOTHRIPS UzEez, 1895
1. — Anaphothrips orchidaceus BAGNALL, 1909.
Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL) [1].
This species has long been known to horticulturists as the
€ Yellow Thrips » or € Yellow Orchid Thrips », and is injurious
to various hot-house Orchids. I have noticed it on Odontoglossum,
Cypripedium and Zygopetalum,
479 2°
DISTRIBUTION. — England and Ireland (R. S. B.). Belgium, on
Orchids in a propagating house at the Brussels Botanical Gardens,
July 1908, and a single specimen from Chamcæodorea fragrans,
December 1907.
Genus LEUCOTHRIPS REUTER, 1904
2, — Leucothrips nigripennis REUTER, 1904.
Leucothrips nigripennis (REUTER) | 7|.
A small and very distinct species described by Prof. REUTER
from the hot-house Ferns Pteris serrulata, P. cretica major and P.
Vincetti. Although I had repeatedly searched for Leucothrips, it
was only in October 1908 that I first had the pleasure of finding it,
when it occured to me in numbers on Davallia, a genus of Fern
allied to Pteris, at the Brussels Botanical Cie
DISTRIBUTION. — Finland (REUTER). Belgium, common on°
Davallia, in the large Fern House at the Brussels Botanical
Gardens, October 2nd. 1908.
Genus EUTHRIPS TARGIONI-TOZZETTI
3. — Euthrips orchidii (MouLroN), 1907.
Euthrips orchèdii (Mouzron) {5}, p. 52, pl. I, fig. 15-18.
This small and pretty species has only recently been described by
Mr. DubLey MouULTOoN from four specimens collected by Mr. O0. E.
BREMNER, from Orchids in a greenhouse at Fruitvale, Alameda
County, California, U. $S. A.
In March and June, 1908, I found single specimens on Chamc-
odorea fragrans in the large Palm House, Brussels Botanical Gardens,
and in October of the same year I was fortunate enough to find à
colony of it on a species of Ficaria, which was in close proximity to
the C. fragrans, as well as several examples from various kinds of
Palms. The male and the earlier stages of Æ. orchidü are as vet un-
known, but as I have now discovered the species in England I hope,
in the near future, to describe the larval and pupal stages at least.
E. orchidii is a small species (0.8 mm. to 0.9 mm.) and about
four times as long as the breadth of the mesothorax. The general
color is lemon-yellow, with the antennæ and legs lighter. The wings
do not reach to the tip of abdomen; the upper pair are brown in :
color, with two light areas, one at tip and the other near base. All
173
the tibiæ have a spine at tip, whilst each hind-tibia has a row of
regularly set spines commencipg at the apex within and occupying
about two-thirds the length. The inner sense-cone of the sixth an-
tennal joint is longer than in any species I have examined, reaching
almost to the apex of antenna.
In general facies and movements this species somewhat resembles
L. nigripennis (Reur.), in the field, but may be readily recognised
under an ordinarv Coddington lens by the type of coloration, the
brown patches at base of wings showing as two very distinct spots
on the pterothorax.
[I may add that I have not vet found ÆEuthrips orchidii on any
species of Orchid or allied plants.
DisrriBuTioN. — California, U. S. A. (BREMNER). Belgium,
isolated examples on Chamæodorea fragrans; common on Ficaria,
and less commonly on various kinds of Palm, in the Palm House,
Brussels Botanical Gardens. |
s
4. — Euthrips longipenpis sp. n.
®.— Length 0.7 mill. to 0.8 mill., breadth of mesothorax
0.175 mill.
General color yellow, eyes black, ocelli crimson.
Head shorter that the prothorax, twice as wide as long, widest
across the eyes and constricted behind them; retracted into pro-
thorax ; frons slightly depressed at the insertion of the antennéæ.
Eyes large, rounded and strongly protruding, occupying together
two thirds the width of the head; pilose; facets large; pigment
very deep purple, almost black, granular. Ocelli large, sub-approx-
imate, crimson Maxillary-palpus three-segmented. Antennæ grey,
with the basal joints yellow. Joints three to five sub-equal;
sixth longer; style less than half the length of the sixth joint, with
the segments sub-equal. Sense-cones moderately long, stout and
blunt; bristles rather conspicuous, especially the two pairs on the
style. Prothorax, pterothorax, abdomen and legs sparsely covered
with moderately long and slightiy curved bairs. Two pairs of long,
conspicuous bristles at each posterior angle or prothorax. All
bristles lightiy colored and difficult to detect. Mesothorax broader
than either the prothorax or metathorax, with the sides rounded.
Sides of metathorax almost parallel. Legs of a lighter color than
the body; all tibiæ with a spine at tip, but hind-legs without row
of regularlv placed spines found in Euthrips orchidüi. Wings
considerably longer than the body, over-reaching it at tip; fore-
wings uniform grevish-brown in color, single rudimentary vein at
174
base, a row of spines along the fore-edge, a short row near base,
other spines few and scattered. Shape of wings as in Æ. orchidii.
Abdomen ovoid, lip conical as in Æ, orchidii. Spines on last two
segments long and prominent, and the bent spine at each posterior
angle of the eighth segment much longer than in Æuthrips orchidi.
DISTRIBUTION. — Belgium. Common in the large Fern House,
and also in the Palm House, Brussels Botanical Gardens, on species
of Chainæodorea, especially in the flowers and in the leaves of
°C. fragrans.
E. longipennis somewhat resembles Æ. orchidi, but is easily
separated by its structure, the rather long, curved hairs which are
sparsely set over the whole body and limbs in longipennis, the
longer and unicolorous wings, the shorter antenna and many other
minor differences.
Genus HELIOTHRIPS (Hazipay) 1836.
D. — Heliothrips hœmorrhoidalis (BoucnÉé), 1833 [2].
Very common in the Botanical Gardens of Brussels and Antwerp,
and easily distinguished from 1. femoralis bv the white legs.
Var. abdominalis (REUTER), 18992 [6].
With the type form, Brussels and Antwerp.
6. — Heliothrips femoralis (REUTER), 1892 [6].
Equally as common as the preceding species, both at Brussels and
Antwerp.
Genus PARTHENOTHRIPS (UZzEL), 1895.
7. — Parthenothrips dracænæ (HEïGER), 1859 [4].
In large numbers on Dracæna, Ficus, etc., Brussels and Antwerp.
Suborder TUÜUBULIFERA
Family PHLŒOTHRIPIDÆ
Genus CEPHALOTHRIPS (UzEL); 1895.
8. — Cephalothrips spinosus sp. n.
Length 0.95 mill., width of mesothorax 0.2 mill.
General color yellowish-brown, with irregular splashings of
reddish- and blackish-brown.
Head one and one-half times as long as the prothorax; widest
across eyes; front evenly rounded, cheeks narrowing from eyes Lo
base of head. Eyes rather small : ocelli present. Anternnæ approx-
imate, twice the length of head, stout; yellow, joint four darker
in color and joints five to eight grey-brown; joint three longest
and broadly elavate, four and five each similar in shape, but gra-
dually diminishing in length; sixth five-sixths the length of fifth ;
séventh about two-thirds of sixth, and eighth one-half of the penul-
timate joint. Sense-cones short and blunt, inconspicuous.
Prothorax at base (across fore-coxae) one and one-third the width
of head at base; a short knobbed bristle at each anterior angle, and
a long one at each posterior angle. Fore legs moderatelv thickened;
intermediate and posterior legs long.
Pterothoraæ slightly wider than prothorax, almost square.Wings
present, extending to the ninth abdominal segment.
Abdomen about as broad as pterothorax, gradually narrowing to
seventh segment, and from thence rounded to tube. Segments three
to'eight with a short and stout outstanding spine at each apical
angle, those on segments five, six and seven being especially cons-
picuous. Bristles long and slender. Tube two-thirds the length of
head, terminal hairs short and weak.
DISTRIBUTION.— Belgium; one specimen found by Dr. SCHOUTEDEN
on a leaf of Strelitzia Nicolai, April 1908, Brussels Botanical Gar-
dens, when we were collecting together.
On account of the long antennæ, and of the strong, lateral, abdo-
minal spines, I have hesitated in placing this Species in the genus
Cephalothrips. My single speeimen is however, only mounted in
balsam, and difficult to describe as fully as desirable; and I do not
at present think it advisable to erect a new genus on the strength
of this single badly-mounted specimen.
4
1. BAGNALL, R.S. — Preliminary description of a new and inju-
rious Thrips. Ento. Mon. Mag., XIV, p. 53, London
1909.
9, Boucué, P. F. — Naturgeschichte der schädlichen und nützlichen
Garten-Insecten und die bewahrtesten Mittel etc.
Berlin, 1833.
3. HartpAy, A. H. — An epitome of the British genera in the
Order Thysanoptera, with indicatons of a few of the
species. Ento. Mag., II, pp. 439-451, London 1856.
AT ET Wu PE : LÉ 7 Ke TANT
foie . de
4. HEEGER. — Beiträge zur Naturgeschichte der. Physopoden (Blas-
senfisse). |
9. MOULTON, DUDLEY. — À contribution to our knowledge of the
_ Thysanoptera of California. U.S. Dept. of Agri-
culture, Bureau of Entomology; Technical series,
N° 12, part III, pp. 39-68, Washington, 1907.
6. REUTER, O. M. — Thysanoptera funna À finska orangerier.
Meddel. af Soc. pro Fauna et Flora Fennica, H. 17,
pp. 161-167, Helsingfors, 1892. à
Ke 7. — Ein neues Warmhaus-Thysanopteron. 1. c., H. 30,
7 pp. 106-109, 1904.
per 8. UzEL, H. — Monographie der Ordrnung Thysanoptera. Konig-
gratz, 1895.
177
A LIST OF THE HEMIPTERA OF ORIENTAL CHINA
by G&.-W. Kirkaldy
PART'T
Oriental China may be defined roughly as the country south of
the VYang-tsz’-kiang as far eastwards as Kieu-kiang, continuing
thence in a straight line to near Ning-po, so as to include Chu-san.
It includes also the islands of Hai-nan, Tai-wan (or Formosa), Hong-
Kong and Macao. North of these limits, and indeed south in parts,
there is a sort of « debatable land » where palæarctic and oriental
forms strive for the supremacvy.
The present list is based on a series of Hemiptera sent me by
Mr. J.-C.-W. KersHAW (late of Macao), principally collected at Hau-
lik (or How-lik) and Macao, as well as on the coast opposite the
latter ; also on small collections made by my colleagues Mr. F. MUIR,
principally at Lo-fou-shan and Macao, and Mr. F.-W. TERRY at
Hong-Kong. I have also added a series from Yun-nan sent me by
Mr. MONTANDON. À few species from € China » have been included,
when itis practically certain that they must inhabit the Southern
parts.
Compared with other parts of the same subregion, the fauna
must be considered as distinctly poor, a fact doubtless due to the
immemorial close cultivation in lowland China, only dominant
species, as a rule, finding survival possible. In the remnants of
aboriginal forest at Lo-fou-shan and Hau-lik, conditions are more
favourable.
The following topographical notes on the Kwang-tung coast have
been written for this paper by Mr. KERSHAVW :
« The country adjacent to Hong-Kong and Macao is largely com-
posed of hills of grey granite, lying in confused masses, and valleys
therein cut out by the torrential rains of sammer rushing down the
bare and treeless slopes, often not covered even with grass, for the
natives cut and rake away grass and brushwood for fodder and fuel.
The rest of the country near the coast is alluvial plain, the deposit
of the West River, chiefly made up of rice fields, market gardens
and mudflats. Rice fields extend far up the valleys in the hills, in
terraces, and higher still any small piece of level ground which can
be irrigated by a runnel is cultivated as a vegetable garden. Sweet
potatoes and ground-nuts are the chief crops after rice, scarcely an:
sugar-cane being grown in this district. There is no virgin fores
178
left, and but little wood of any description, such small patches as
are left being visited daily to gather firewood. Some of the hills are
sparsely covered with a small fir (Pinus sinensis LAMBERT), felled
periodically for fuel, and round the villages is usually a clump of
trees, the really large ones being generally species of Ficus (or
Banyan). Bamboo grows almost everywhere, both the bushvy and
thorny species, and the tall spindiy kind, but the latter hardiv ever
attains here great height and diameter to which it grows on. te
banks of the West River and its tributaries.
Yet the little hill-watercourses and the narrower and higher parts
of the vallevs are some of them filled with quite dense jungle,
though of low growth, and continually cut away or destroved by
fire. The vegetation there is rañd and surprisingly varied, and on
the whole these stream-sides are the localities richest in Hemiptera
here. Pandanus odoratissimus 1S exceedingly common in these
ravines, but there are only two or three species of Palm, and they
are rather insignificant looking, though one species of Phœnix is
very common on the sides of the hills. À few hills attain 3,000 feet
in height, but there are many groups 1,000-2,000 feet.
The wet season (S. W. Monsoon) begins about April and ends
with September, the two months inclusive, the average rainfall for
these six months being about 72 inches, whilst that of the dry season
(N. E. Monsoon) is about 13 inches; the usual rainfall is therefore
about 85 inches. The two coolest months are January and February,
with a mean temperature of about 59° Fahrenheit. The summer is
very hot and damp, though the thermometer seldom rises above
90° Fahrenheit. The winter is usually very dry, hot during the day
but cool at night, and with a few intervals (generally in January
and February) of really cold weather, often with fog or drizzly rain.
Very violent rain accompanies the typhoons which sometimes
occur during July-September inclusive, but it does not seem to
destroy much insect-life, beyond washing away colonies of Mealv-
bugs and Aphides; in fact just after a typhoon there appears to be
much hatching of eggs, moulting of skins, and emergence of adults.
During the winter the scanty vegetation, except on the margins of
the numerous little mountain streams and runnels, becomes verv
parched and dusty, but Hemiptera are fairly plentiful throughout
the dry season, though of course some species disappear whilst
others take their place. There is no doubt that all the hills here
were once well wooded, and a few fine trees still left prove what
even the most barrenlooking soil here will produce in the matter
of wood if allowed to do so. Probably hosts of Hemiptera as well as
Insects of other Orders have been long ago exterminated by the
daily wood- and grass-cutting and leaf-scraping of the natives. This
179
is more or less under control in Hong-Kong and Kow-Loon and
roud a few Monasteries in various parts of Kwang-tung Province,
but is unchecked in Macao and Chinese territor\. The country is
overpopulated, and swarms with people for ever on the verge of
starvation, by failure of a single rice crop.
Hong-Kong is some seventy miles within the line of the Tropic of
Cancer, which almost equally divides Formosa. Macao is about
40 miles west and a little south of Hong-Kong. As there is a cons-
tant stream of traffic flowing from near and distant countries to
Hong-Kong, exotic insects are often turning up there, especially
Lepidoptera (partly no doubt these are specially noticed because
more attention is paid to this Order), but there is little doubt that
Hemiptera are occasionally imported, and the island being well
wooded (afforested since it was ceded about 1840) the phytophagous
Hemiptera might probably find some plant on which thev could
exist, whilst any carnivorous bugs would no doubt make themselves
at home there. Macao has had practically no traffic for the last forty
years, is of much less area than Hong-Kong island and is very
poorly wooded, as is the conntry around. The island of Hong-Kong
is about thirty miles in area and is separated from Kow-loon and
the mainland of China by a channel but half a mile wide at the
nearest part. Macao is situated on a tiny peninsula of Heung-shan
district, a part of the mainland, but so much cut up by narrow tidal
creeks, that much ofit is really made up of what are practically
islands.
As regards collecting in this part of the country, it is usually
rendered irksome by the stupid curiosity and filthy habits of the
natives, especially as almost the onlv wooded localities are close
around the thickly strewn villages and towns. The outskirts of every
village are used as a common voiding ground for the inhabitants
thereof, and in such excrementitious surroundings, it behoves one
to walk warily ».
This, the first part of the list, deals with the Cicadidæ ani Cer-
copidæ of the Homoptera.
FAMILY CICADIDÆ (30 species)
1. Cicadetta pellosoma (UHLER). — Hong-Kong.
2. Quintilia mogannia (DISTANT). — Hong-Kong.
3. Quintilia Soulii (DISTANT). — Yunnan.
4. Abroma Bowringi (DISTANT). — Hong-Kong.
5. Scieroptera splendidula (FABRICIUS). — China.
6. [uechys sanguinolenta (FABRIGIUS). — Macao (KERSHAW and
Mur); Hau-lik (KERSHAW); Hong-Kong (Terry).
7. Mogannia conica (GERMAR). — Hong-Kong (TERRY).
8. Mogannia nasalis (WuiTE). — Macao (KERSHAW); Hong-Kong.
9. Mogannia mandarina (DISTANT). — Hong-Kong.
10. Mogannia hebes (WALKER). — Hong-Kong (TERRY).
11. Gæana vestita (DISTANT). — Yunnan.
12. Gœana maculata (DRURY). — « China ».
13. Balinta Kershawi sp. nov.
. d@. — Shining black; sterna, coxæ, etc., more or less piceous.
Basal and lateral margins of frons and basal margin of vertex; a
sinuose submedian stripe down each side of the median band of the
pronotum, and the basal margin of the pronotum (joining the
former); a submedian sinuose stripe on each side of the mesonotum
reaching only to the basal elevation; lateral margins, etc. of meso-
notum : ochraceous. Tegmina fuliginous, hyaline, venation brown,
tinged in part with crimson, with a speck near the base (sometimes
absent), two spots at the middle, (one costallv, one inferiorly), and
one nearer the apex, also anal area, vermilion or scarlet. Wings
vermilion or scarlet, veins, the inferior margin and the apical
third black or dark fuliginous. Labium extending beyond the hind
coxæ. Ÿ pygophor much as in B. tenebricosa DISTANT.
Length 25 (4) 24 (©) mill.; expanse of tegmina 52 (4j), 55 (9)
mill.
Hab. : Macao (KERSHAW; type in my collection).
14. Tibicen pieris sp. nov. |
{ Black, with very pale yellow pubescence above, and rather
long haïirs of the same hue below. Lateral marging of the face, an
obscure line down the middle of the pronotum (not reaching
either to the fore or to the hind margin), hind margin of the
pronotum very narrowly, a long stripe on the coxæ and two on the
femora, the apical margins of the ambulacra and of the coxæ, the
apical margins of the sternites, the apical margins of the seventh
(narrowly) and of the 8th (broadly) tergites, the subcostal vein (that
is, the middle one of the three costal) as far as its middle, the basal
part of the clavus, etc., dark red. Rest of veins black, those in the
wing-clavus longitudinally suffused; otherwise, tegmina and
wings immaculate. Second tergite not pallidly margined, 3rd-6th
margined apically with vellow. Opercula broadly bordered with
whitish behind.
The tegminal venation is almost identical with that of Paharia
lacteipennis (as figured by DISTANT, Faun. Ind. Rk., LI. f. 72),
181
except that the costal margin is not widened out basally, and the
median and brachial veins arise almost at the same point in the
basal area, and not far apart; the wing venation is also similar,
except that the first apical cell is about as long as the third, the
sides parallel almost as far as the apex, where the outer margin
curves around. The subbasal spine on the fore femora is large and
acute. Labium reaching to hind trochanters.
Opercula transverse, reaching nearly to the apical margin of
the second sternite; hind margins subtruncate, a little obliquely.
Ventral plate not, or scarcely, longer than the dorsal plate, subpy-
- riform.
Length 18 mill. expanse of tegmina 40 mill.
Hab. : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection).
e
15. Terpnosia Andersoni (DISTANT). — Yunnan.
16. Oncotympana virescens (DISTANT). — Yunnan.
17. O. stratoria (DISTANT). — Yunnan.
18. Dundubia mannifera (LINNEUS). — € China »
19. Cosmopsaltria juno (DISTANT). — Sz’tshuen (1).
20. C. diana (DISTANT). — Sz'tshuen.
21. C. hainanensis (DISTANT). — Hai-nan.
22. Pomponia linearis (\WALKER). — Hau-lik (Kershaw).
9. Haphsa crassa (DISTANT). — Yunnan.
24. Leptopsaltria Davidi (DISTANT). — Kiang-si.
25. Cryptotympana pustulata (FABRIGIUS). — Hong-Kong.
26. C. mandarina (DISTANT). — Hongkong (TERRY).
It has not been remarked previously, I believe, that in Crypto-
tympana, the nymphs also clearly show the metasternal tubercle
— so characteristic in the adults of the genus.
27. Cicada ochracea (WALKER). — Macao (Kershaw).
28. Platypleura hilpa (\VALKER). — Macao (Kershaw) ; Hong-
Kong (TERRY).
29. P. coelebs (STÂL). — Chusan.
30. P. Kaempferi (FABRIGIUS). — Chusan.
FAMILY CERCOPIDAE. (13 species).
31. Philaenus sp. ? — Macao (KERsHAW). I have not succeeded
in identifyving this species yet.
(1) I have include species from Sz'tshuen although a part of that Province is
dsbatable, if not actually Palaearctic.
ANNALE3 DE LA SOC. ENCOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 3) IV 909. 12
182
32. Clovia puncta (WALKkER). — Hong-Kong. — This is the bipunc-
tipennis SrAL 1854 and orientalis SrAL 1860: DiSraANT (Faun. Ind.
Rh. IV. 94.) writes : & ATKINSON (J. A: S. B., LV, p. 196, 1336)
states that this species [puncta—bipunctipennis| includes appa-
rently Ptyelus orientalis STAL (Freg. Eug. Resa. Hem. p. 287, 1859)
from China », which seems a well founded suggestion. » The fact
is that SrÂL himself in the Eugenie’ s Resa (1860, not 1859) renamed
his own bipunctipennis Q orientales » !
35. Callitettix versicolor (FABRICIUS). — € China ».
34. Cosmoscarta decisa (\VALKER). — West Yunnan.
Also var : tegmina rusty-black; fasciae, femora, pygophor, abdo-
minal incisures, etc., sanguineous. Yun-nan Tali (MONTANDON).
35. C. dorsimacula (WALKER), var. Clarior, nov. --— Differs from
the type by being brighter red, and the apical third of tegmina
dark fuliginous. Abdomen red, more or less suffused with piceous.
Haulik (Kershaw) ; Tongking (Montandon).
36. C. dimidiata (DALLAS). — China.
31. C. fulviceps (DALLAS). — Hong-Kong.
38. C. trigona (WALKER). — Hong-Kong.
39, C. bimacula (WAIKER). — Hong-Kong.
40. C. heros (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW); Io-fou-shan
(Muir) ; Hong-Kong (TERRY).
M. Eoscarta borealis (DISTANT). — Yunnan.
42. E. aurora sp. nov.
< Brownish-yellow, including antennæ ; frons and sterna more
or less tinged with rosy; ocelli red; abdomen (except the brownish-
yellow pygophor and incisures) blackish, as also the tibiæ, except
the base of the hind pair. Tegmina brownish-yellow on basal fourth
and on basal half of the costal margin, apical fourth and apical half
of costal margin rosy, the rest fuliginous. Wings hyaline, veins
fuscous. The frontal channel runs from the base to the bend, is
rather deep, and occupies-the entire width of the raised part, being
rounded apically and basally.
Length 6 mill. to apex of abdomen; 10 mill. to apex of tegmina
closed.
Hab. : Macao (KERSHAW, type in my coll.)
This species differs from DISTANT’S generic description and his
figure of Æ. semirosea, as follows; the ocelli are subcontiguous, the
tegmina are more elongate, and less arched near the base, the
apical cells being longer. “
43. P. tongoides sp. nov. — Yellowish-brown, suffused more
183
or less with reddish. Tegmina yellowish-brown, veins tinged with
reddish. Vertex very distinctly longer than its width including
eyes, nearly twice as long as the pronotum, rapidly narrowing acu-
minately to the apex which is a little rounded ; the three dorsal
DISTANT bas, with his usual care and discrimination, synony-
mized (1!) with this genus my ÆEuryaulax, with which it has
nothing to do. In my description, ['expressly said that the «charac-
ters of venation, etc., are much those of Tomuaspis AM. SERV. », not
because they accord exactly, but to exclude ÆEoscarta, which has
much simpler venation. Mr. DiSrANT also synonymizes my Æ.
calitettigoides with inconstans (WALKER), which has the wing-veins
black, whereas they are testaceous to light fuscous in all the
specimens of callitettigoides 1 have seen; this is, however, not of
any importance. If Walker’s species is really the same as mine,
then Mr. DisranT has referred it to Eoscarta, after the most super-
ficial examination, as, as I have shown above, the wing-venation is
verv different. For the present, then, [ prefer to retain this species
as Æ. callitettigoides, till some competent Hemipterist can examine
WALKER'S type.
PHILAGRA STAL.
keels do not reach nearly as far basally as the eves. Vertex sub-
ascendant curvedlv in profile, at about 45° ; the lateral keel proceeds
from the eye for about one-third of the length of the head, is then
interrupted by the oblique striæ of the face, continuing after a little
to the apex; middle keel of frons subobsolete on the basal half, then
narrowing rapidly. Pronotum anteriorly gently rounded. Tegmina
very closely and minutely punctured, distinctly more arched
costally than in fusiformis or parva.
Length about 16 mill. to apex of abdomen; length of vertex about
» mill.; expanse of tegmina 33 mill.
Hab : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection).
(1) 1908 Aux, Soc. Ent. Belg., LIT, 97.
184
HEMIPTERA NOVA ORIENTALIA
ab KE. Bergroth descripla.
Fam. PENTATOMIDÆ.
Spudæus aculeatus n. sp.
Subdepressus, ochraceus, nigrofusco-punctatus, vitta laterali
inframarginali anteoculari mox supra tubercula antennifera furcata,
articulo quarto rostri (basi excepta), parte minus quam dimidia
postica marginis lateralis anterioris prothoracis, apice scutelli, basi
et apice segmentorum connexivi, vitta sublaterali anteriore pleura- 4
rum, vittis duabus latis mediis mesosterni, -angulis basalibus et
apicalibus segmentorum ventris, fascia basali inferiore et processu
laterali segmenti genitalis maris superne et « cauda rectali » (SHARP)
apice superne nigris, macula reniformi ad angulos basales scutelli
viridi-nigra, macula spiraculum includente segmentorum ventris
nigro ænea, antennis nigris, articulo primo et dimidio basali secundi
ochraceo-conspersis, annulo lato basali articulorum trium ultimo-
rum flavo, pedibus ochraceis, apice femorum dense, in posticis
confluenter, nigro-conspurecatis, annulo subbasali angustiore et
subapicali latiore tibiarum, annulo basali et apicali articuli primi
tarsorum articuloque horum ultimo toto nigris. Caput pronoto
medio paullo longius, jugis et tylo irregulariter punctatis, margine
interno 1llorum impunctato, punctis verticis in vittas sex angustas
ordinatis, vitta éxtima leviter S-formiter curvata, vitta latiuscula
intraoculari impunctata, bucculis medium oculorum paullum super-
antibus, antice in dentem acutum apice fuscum deflexis, rostro
medium segmenti tertii ventris paullum superante, articulo primo
bucculis parum longiore, articulo primo antennarum dimidio suo
apicem capitis superante, articulis tribus mediis subæque longis,
singulo primo longiore, quinto quarto paullo breviore. Pronotum
apice capite cum oculis paullo latius, medio æque longum ac apice
latum, sat dense irregulariter punctatum, marginibus lateralibus
anticis anguste depressis, arcuato-sinuatis, antice per spatium
breviusculum acute irregulariter denticulatis, angulis lateralibus in
spinam acutissimam extus productis. Scutellum sat dense sed pone
frena parcius punctatum, parte basali nonnihil convexo-elevata,
puuctis mox ante medium seutelli in maculam majusculam rotun-
datam condensatis. Hemelytra apicem abdominis superantia, corio
sat dense irregulariter punctato, in area antemediana et majore
mediana mesocorii atque angulum apicalem versus multo remotius
punctato, angulo apicali corii latiuscule rotundato, membrana
Ras OT te (à RUES RASE Di RS PME à 4
D N 2 Lee NT DE Te he « '
185
fusco-umbrata, regione anguli basalis interioris et venis piceis.
Abdomen subtus medio lævi excepto parce subtiliter concoloriter
punctulatum, solum latera versus ad marginem basalem et apica.
lem segmentorum fusco-punctatum, medio e basi sua usque ad
apicem segmenti quarti late haud profunde sulcatum, spiraculis
segmenti primi (ut in Halyinis sæpe) metapleura non: obtectis,
sezgmento sexto maris medio duobus præcedentibus unitis paullo
longiore, segmento genitali maris utrinque in processum spinifor-
men longiuscule producto, subtus trisinuato, sinu medio profundo,
sinubus lateralibus multo brevioribus. — Long. 4 18 mill.
Australia (Queensland).
Cum nullaaliaspecie confundendus, S. Doriæ SiGx. forte proximus.
Fam. COREIDÆ.
Aschistocoris bombæus n. Sp.
. Ochreo-testaceus, dense fusco punctulatus, articulo ultimo anten-
narum pallide rubiginoso, macula minuta antemediana propleura-
rum et submediana meso- et metapleurarum nigra, ventre medio
multo remotius punctulato, punetis utrinque in vittam condensatis,
inter hanc vittam et limbum lateralem vitta fere concoloriter punc-
tulata et seriem striolarum longitudinalium nigrarum, plerumque
duarum in quoque segmento, includente prædito, spiraculis fuscis,
linea longitudinali media pronoti et scutelli ac venis corii lævigatis,
membrana opaca, incana, venis dilute vitulino-incarnatis. Caput
inter oculos et basin antennarum leviter angustatum, rostro coxas
medias paullum superante, articulis tribus primis antennarum
minute fusco-granulatis, primo, tertio quartoque subæque longis,
secundo ceteris sat multo longiore, primo subtriquetro, secundo
subcompresso, ambobus utrinque leviter sulcatis. Pronotum medio
latitudine paullulo brevius, apice sat profunde sinuatum., Meta-
pleuræ margine postico leviter sinuatæ. Hemelytra (4) apicem
abdominis fere attingentia. Pedes minutissime fusco-granulati.
Segmentum genitale maris apice sinuatum, fundo sinus processu
spathuliformi, late obcordato, stylo brevi angusto suffulto instructo.
— Long. «j 12 mill.
India orientalis (Bombay).
Colore insolita membranæ opacæ a ceteris tribus speciebus diver-
gens, À. brevicorni DALL. proximus.
Obs. — Pro genere Aschistus STAL, cujus nomen præoccupatum
est (FÜRSTER, Hymenoptera, 1868), nomen propono Aschistocoris.
Acantholybas Kirkaldyi n. sp.
Oblongo-ovatus, fusco-testaceus, sat dense fusco-punctatus, capite
186
superne nigricante, jugis apice lateribus, vitta occipitali, macula
rotunda superiore utrinque pone oculum, bucculis, articulo primo
rostri, dimidio antico marginis lateralis pronoti cum tubereulo
angulorum ejus apicalium, apice scutelli, fascia apicall segmento-
rum connexivi margineque acetabulorum pallide testaceis, mem-
brana nigro-fusca, venis vix pallidioribus, macula denudata nigra
ad angulum lateralem anteriorem mesopleuræ et nonnihil intra
spiracula, ventre vage nigrino-variegato, antennis et pedibus fus-
conigris, basi articuli tertii illarum sanguinea, articulo quarto basi
excepta pallide ferrugineo, apice coxarum, basi femorunm, macula
inferiore anteapicali femorum anteriorum, annulo anteapicali femo-
rum posticorum atque annulo lato submediano tibiarum omnium
fulvoluteis. Caput æque longum ac latum,-tylo apice latiusculo,
obtuso, ocellis ab oculis et a linea media capitis æque longe dis-
tantibus, spina laterali pone tubercula antennifera paullo extus
vergente, spatio inter oculos et basin antennarum diametro longi-
tudinali oculi paullo longiore, articulo primo antennarum parte
plus quam dimidia apicem capitis superante, secundo primo vix
duplo longiore, tertio primo dimidio longiore, quarto tertio dis-
tincte longiore, rostro (mutilato) verisimiliter medium ventris
subattingente, articulo primo marginem anticum prosterni nonni-
hil superante, secundo coxas medias attingente, tertio secundo
paullo breviore, medium segmenti secundi ventris subattingente
(art. quartus deest). Pronotum longitudine media dimidio latius,
ante medium impressione transversa latera versus antrorsum
curvata præditum, marginibus lateralibus subrectis, ante medium
non nisi obsolete sinuatis, tuberculo angulorum apicalium breviter
conico. Hemelytra apicem abdominis fere attingentia, vena subcos-
tali corii distincte elevala, apicem versus evanescente, vena ejus
interiore parum elevata. Abdomen subtus medio e basi sua usque
ad apicem segmenti quarti sulcatum, segmento primo per totam
latitudinem distineto, a metasterno haud obtecto, segmento genital
maris ovali, margine superiore medio leviter sinuato (fere ut in
Colpura hebeticolli Brebp. (1). — Long. 4 10 mill.
Tasmania.
A. brunneo BREDD. affinis, sed aliter coloratus et rostro multo
longiore, pronoto multo breviore, ventre distincte sulcato, seg-
mento hujus primo lateribus haud obtecto segmentoque genitali
maris apice superne sinuato facile distinctus.
Euthetus pulcherrimus n. sp.
Niger, vix punctulatus, striola occipitis per apicem pronoti bre-
viler continuata, macula laterali basali capitis margineque apicali
(1) Cfr. A7. Soc. Ent. Belge, 1906, 5:62.
t
187
segmenti sexti ventris lateribus exceptis rufotestaceis, lineis quinque
longitudinalibus pronoti, media latiore et distinctiore, holosericeo-
atris, ima basi elavi et corii, viltula costali pone medium corii,
litura V-formi mox intra hanc, epipleuris (macula oblonga basali
excepta), vitta apicali dorsi abdominis a basi segmenti ejus penul-
timi usque ad apicem segmenti ultimi genilalis (Q), margine apicali
segmenti primi connexivi, macula parva ad angulum apicalem
interiorem segmenti hujus secundi, tertii quarlique, macula magna
basali segmenti hujus tertii, margine angusto laterali et postico
meso- et metapleurarum, macula antica acetabulorum mediorum
ac limbo acetabulorum posticorum eburneis, glabris, macula supra
acetabula media, macula transversa utrinque inter medium et latera
segmenti primi ventris ac fasvia obliqua longa laterali segmenti
tertii ventris albis, concoloriler sericeis, dorso abdominis e basi
ejus usque ad medium segmenti antepenultimi miniato, membrana
fusca, limbo sinuoso basali et maculis nonnullis parvis discoidalibus
squalide albidis, venis anguste albido-marginatis, articulis tribus
primis antennarum apice exceplo stramineis, pedibus nigris, coxis
anticis basi sanguineis, Coxis posterioribus macula parva externa
basali sanguinea et macula apicali postica albida ornatis, femoribus
omnibus annulo plus minusve completo basali, anteapicali apica-
lique albido signatis, anterioribus præterea albido-lineolatis et
variegatis, tibiis omnibus, apice excépto, et articulo primo tarsorum
stramineis. Caput inter ocellos sulco antrorsum breviter continuato
præditum, rostro medium mesosterni paullum superante, articulo
primo antennarum apicem capitis subattingente, parce graciliter
spinuloso, secundo primo vix duplo breviore, tertio secundo plus
duplo longiore, omnibus tribus gracilibus, subæque crassis, linea-
ribus sed apice leviter incrassatis (art. quartus deest). Pronotum
capite parum longius, latitudine- sua paullulo brevius, apice sub-
truncatum, lateribus subrectis, antice rotundatis, angulis hbumerali-
bus paullo retrorsum acute breviter productis. Propleuræ trans-
versim subtiliter rugulosæ. Hemelvtra apicem abdominis parum
superantia. Alæ hyalinæ. Abdomen subtus præsertim in segmento
genitali (©) pilosulum, fascia laterali alba segmenti tertii ex angulo
basali incipiente, ad marginem posticum oblique et deinde secun-
dum hunc marginem currente, in parte sua externa annulum
nigrum spiraculum cingeéntem et intra hunc macularm parvam
triangularem nigram includente, segmento femint sexto dorsali
apice medio angulariler inciso, septimo apice levissime arcuato-
sinuato, segmentis genitalibus dorsalibus feminæ tribus e supero
distinguendis, medio adjacentibus breviore. Pedes spinis gracillimis
setiformibus semierectis parce vestiti, femoribus posticis basin
versus glabris. — Long. © 10,5 mill.
India orientalis (Bombaw).
188
Species elegantissima, Æ. leucosticto SrAL africano magis affinis
quam spectebus duabus indicis.
Obs. Species hujus generis, quarum duodecim descriptæ sunt,
male et fere omnes solum in uno sexu cognitæ revisione carent.
Differentiæ sexuales quoad picturam corporis forte saepe magnæ
sunt(cfr. KIRKALDY in FORBES, Natural History of Sokotra, p. 389.
Sexus specierum DisrTANTianarum, ut fere semper apud hune
auctorem, non indicatus est.
Fam. BERYTIDÆ
Capyella lobulata n. sp.
Testacea, clavula apicali articuli primi antennarum, apice
articuli secundi tertiique, articulo harum quarto (annulo subbasali
albido excepto), articulo ultimo rostri, angulo apicali corii, vitta
marginali anteriore segmentorum connexivi, ventre, clava apicali
femorum articulisque duobus ultimis tarsorum fusecis, dimidio
posteriore segmentorum connexivi, macula oblonga marginali
posteriore segmentorum ventris saepeque etiam vitta media
segmentorum trium ultimorum ventris pallide flavidis., thorace
dense pallide fusco-granulato, 1obo antico pronoti parcius et multo
minutius granulato, articulis tribus primis antennarum, clavula
primi excepta, et pedibus, clava femorum excepta, minute fusco-
granulatis. Caput apice pronoti paullo angustius, spinula apicali
porrecta vel ieviter deflexa, bucculis ultra apicem tyli leviter
prominulis, rostro coxas medias attingente, antennis corpore
longioribus, articulo primo duobus sequentibus unitis paullulo
longiore, tertio Secundo tertia parte longiore, quarto secundo
subaeque longo. Pronotum lateribus levissime rotundatum, lobo
antico a postico impressione distinctissima curvata separato,
postico antico triplo longiore, ad angulos laterales gibbo, medio
longitudinaliter carinato, margine basali supra basin Corii in lobu-
lum rotundatum leviter reflexum producto. Scutellum carina media
apice in spinam reflexam continuata instructum. Orificia leviter cur-
vata, apice breviter libere prominula, marginem costalem corii sur-
sum non superantia, apice anguste rotundato. Hemelytra(')medium
segmenti ultimi dorsalis altingentia. Abdomen subtus transversim
strigosum, segmento ultimo dorsali maris supra segmentum geni-
tale lobato-produeto, apice rotundato. Femora postica anterioribus
fere duplo longiora, apicem abdominis paullum superantia.
Long. 8 mill.
Australia boreali-occidentalis.
189
A specie africana praecipue differt rostro breviore et margine
basali pronoti utrinque lobulato.
Obs. Capyella BREDD. a genere Capys STAL non diversa est, sed
quum HEWIrsoN genus suum Lepidopterorum Capys aliquantulum
prius condiderat, nomen Capyellæ conservandum est.
Fam. MYODOCHIDAE.
Tropidothorax neocaledonicus n. Sp
Rufus, capite (gutta occipitis et bucculis exceptis), antennis, ros-
tro, vittis duabus latis pronoti antrorsum angustatis et marginem
apicalem non attingentibus, scutello, clavo (basi excepta), macula
magna media rotundata corii marginem costalem attingente, mem-
brana, macuia magna media propleurarum, meso- et melasterno
(acetabulis eorum et orificiis exceptis), macula ad angulos basales
segmentorum ventris, fascia basali extus abbreviata segmentorum
ventris 2 4, segmento sexto ventris (lateribus exceptis), segmento
senitali pedibusque nigris, macula transversa ovali basali intra-
laterali segmentorum ventris 2 5 holosericeo-atra, margine exteriore
et apicali membranæ ac macula hujus triangulari angulum basalem
interiorem occupante maculaque obsoleta ad medium marginis ejus
basalis albis. Caput longitudine paullo latius, rostro coxas posticas
subattingente. Pronotum longitudine media paullo plus quam:
dimidio latius, marginibus lateralibus ievissime rotundalis, margine
basali recto. Hemelytra apicem abdominis longiuscule superantia.
Alae apicem abdominis nonnihil superantes, albido hyalinae, venis
nigris. Femora inermia. Long. (sine membr.) 9 mill.
Nova Caledonia.
Obs. — Hoc genus structura rostri et pronoti ab Eulygæo (REUT.)
est facile distinguendum et magis affine Oncopelto (STAL), a quo
tamen etiam differt structura rostri. Stalagmostethus subgen. Neso-
stethus (KiRk.) vix dubie est proprium genus, Tropidothoraci multo
magis affine quan Eulygæo (Stalagmostetho).
Fam. REDUVHDAE.
Tapinus Reuteri n. 5p.
Nitidulus, hemelvytris opacis. Corallinus, parce testaceo-pilosulus
corio cinnabarino, clavo (basi excepta), vitta adjacente corii mem-
branaque nigris, inacula majuscula triangulari hujus angulum basa-
190
lem interiorem occupante luteo-ochracea, antennis, articulo primo
et basi-secundi exceptis, fusco-olivaceis, articulo apicali rostri pal-
lide fusco, tarsis rufotestaceis. Caput lobo postico pronoti distincte
longius, spatio interoculari diametro longitudinali oculi dimidio
latiore, arliculo secundo antennarum primo quintuplo longiore.
Lobus anticus pronoti distincte sculptus, tuberculo angulorum api-
calium obtuso, impressione media postica per lobum posticum
lineariter continuata; lobus posticus transversim leviter rugosus,
rugis impressionis lateralis multo distinctioribus. Scutellum in pro-
cessum sublinearem horizontalem impressione transversa a cetera
parte scutelli discretum productum. Mesosternum impressione
media rhomboidali præditum. Hemelytra apicem abdominis non-
nihil superantia. Pedes sat longe modice dense ochraceo-pilosi.
Long. j 14 min. |
India orientalis (Bombay).
Colore valde insignis et a ceteris speciebus primo visu distin-
guendus, T. fuscipenni (STAL) proximus.
Ld)
v
Assemblée mensuelle du 1° mai 1909.
Présidence de M. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de la séance du 3 avril est approuvé.
M. LAMEERE annonce le décès de notre ex-collègue M. vax
LANGSBERGE, ancien gouverneur général des Indes néerlandaises. Il
rappelle ses divers travaux, dont certains ont paru dans nos Annales,
notamment la Monographie des Onitides. Nombre des membres de
la Société ont été en relations suivies et empreintes toujours de la
plus grande cordialité avec M. YVAN LANGSBERGE qui, durant son long
séjour aux Indes, recueillit quantité de formes intéressantes.
Correspondance. — M. SIBILLE nous annonce qu'il a transféré son
domicile à Hannut.
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Bibliothèque. — MM. AURIVILLIUS et RIS nous ont envoyé divers
tirés à part. /Remerciments.) |
Album. — M. SCHOUTEDEN a reçu de M. HAVERKAMPF père la pho-
tographie de notre regretté collègue FRITZ HAVERKAMPF.
Communications. — M. BoNprotr signale les captures suivantes
que M. LAMEERE et lui ont faites le 25 avril dernier au cours d’une
excursion à Beez :
1. COLÉOPTÈRES.
Necrobia violacea L.
Anthobium primulæ STEP“. — En quantité.
» florale PANZ,
» limbatum ER. — En quantité.
Platysthetus capilo HEER,
Stenus glacialis HEER. — Espèce propre aux régions montagneuses,
Medon brunneus ER. — Trouvé sous une pierre.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI11, 4 VI 1909. 13
192
Xantholinus distans Rey. — Espèce nouvelle pour notre faune.
Aleochara ruficornis GRAV. — Trouvé par M. LAMEERE dans le voisi-
nage de Lasius niger.
Callicerus rigidicornis Er. — Espèce nouvelle pour notre faune.
M. LAMEERE en a capturé une © sous une pierre; M. BONDROIT
trouva le j' sous de la mousse.
2. FORMICIDES.
Ponera contracta LATR., et
Myrmecina Lateillei Gurris. — Espèces peu communes en Belgique.
— M. SCHOUTEDEN mentionne à cette occasion diverses captures
de myrmécophiles faites jadis par M. DESNEUX et lui-même à Sam-
son, non loin de Beez. Il cite notamment : Hetcærius ferrugineus
OLIV., Claviger longicornis MüLL. et testaceus PREYSSL. (par centaines)
et divers Staphylinides.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
193
DEUX NOUVEAUX COLEOPTERES DU CONGO
par NE. Pie.
1. — Hapalochrous simplicipes n. sp. — Assez allongé,
un peu élargi en arrière, très brillant, éparsément pubescent de
gris, bleu verdâtre métallique, base des antennes, quatre pattes
antérieures en majeure partie et abdomen testacés. Tête grosse, un
peu impressionnée entre les yeux, éparsément ponctuée; antennes
robustes, noires à base testacée, flabellées à partir du 4 article;
-prothorax peu plus large que long, presque droit sur les côtés,
indistinctement ponctué; élytres pas plus larges que le prothorax à
la base, un peu élargis en arrière, rebordés à ponctuation peu forte
et peu rapprochée; dessous du corps métallique avec l’abdomen
testacé ; quatre pattes antérieures testacées avec le dessus des cuisses
foncé, postérieures foncées avec les tarses lestacées, cuisses anté-
rieures subdentées, tibias un peu sinués mais non épaissis, tibias
intermédiaires non épaissis. Long. 4,5 m.
Congo Belge. Un exemplaire 4 in Musée du Congo.
Par ses antennes flabellées se rapproche du Sjôstedti BouRG., mais
coloration des pattes plus claire, forme du corps plus allongée, etc.
2. — Zonabris Hollebekeïi n. sp. — Modérément allongé, peu
brillant, revêtu d’une pubescence argentée et hérissé de quelques
poils dressés, noir, avec les antennes roussâtres à l’extrémité et les
élytres à dessins jaunes. Tête un peu plus large que le prothorax,
densément ponctuée; antennes peu longues, épaissies à l’extrémité,.
noires avec les articles 6 et suivants roussàtres; prothorax à peine
plus long que large, un peu rétréci en avant, sillonné et impres-
sionné sur le disque, densément ponctué; élytres plus larges que le
prothorax, assez longs, un peu élargis en arrière, densément et
ruguleusement ponctués avec des traces de côtes discales, noires,
chacun de ces organes orné des dessins jaunes suivants : deux
longues bandes longitudinales antérieures, une discale, une sur le
bord externe, la première plus ou moins élargie à l’extrémité, deux
macules discales postérieures dans le prolongement de la bande
discale, l’antérieure plus grosse et plus ou moins triangulaire, la
deuxième placée bien avant le sommet, enfin une macule posté-
rieure en forme de croissant, arquée en dedans et touchant exté-
rieurement le bord latéral; dessous du corps pubescent; pattes
noires et pubescentes Long. 12 m
Lac Léopold IT (VAN HOLLEBEKE) et Kissantu (R. P. GOOSSENS).
Types in Musée du Congo et coll. Pic.
Peut se placer près de gamicola MARS. dont on le distinguera, à
première vue, par les dessins élytraux tout autres.
194
BEITRAGE ZUR KENNTNIS
DER
CENTRAL UND SÜDAFRIKANISCHEN APIONEN
Von Hans Wagner (Zürich)
J. FOLGE (1)
Die im Nachstehenden angeführten Beschreibungen neuer,
sowie Zusäütze über die geographische Verbreitung älterer Arten
des Central- und südafrikanischen Faunengebietes, resultieren aus
dem Studium eines umfangreichen Materiales verschiedener Collec-
tionen; im Interesse der einzelnen Institute und Herrn Coleoptero-
logen, welche mir das Material freundlichst zur Verfügung stellten,
sehe ich mich veranlasst, die gesamten neuen Arten nicht in
systematischer Reihenfolge zu publicieren, sondern immer das
Material der betreffenden Collectionen für sich zu bearbeiten.
Jedoch will ich hier allen Herren für die andauernde freundliche
Unterstützung in meinen Studien, gemeinsam ein Wort ergebensten
Dankes aussprechen; es gilt den Herren : GILBERT F. ARROW am
British Museum, London; D' A. GEsrro am Naturhist. Museum,
Genua; I. HirscH, Berlin; A. KARASEKk, Kumbuli, D. O. Afrika;
Prof. D' H. KozBE am kgl. zool. Museum, Berlin und A. &F. SOLARI,
Genua.
I. — Material aus dem künigl. zoolog. Museum zu Berlin.
1. — APION FEMORATUM n. sp.
In der Kôrperform meinem Apion oxyrhynchum nahestehend,
sehr ausgezeichnet durch die robusten, keuligen 4 hinteren Schen-
kel. Kôrper pechschwarz, wenig glänzend, mit sehr feinen weis-
slichen Härchen spärlich besetzt. Kopf mit den ziemlich stark
gewôülbten, doch kaum vortretenden Augen wenig breiter als lang,
ziemlich grob und dicht punktirt, die ebene Stirne etwas längs-
runzelig punktirt, der fein quergeriefte, glänzende Scheitel vom
Kopfe deutlich abgegrenzt. Rüssel beim 4 etwa so lang als Kopf
und Halsschild zusammen, ziemlich kräftig gebaut, mässig stark
gebogen, an der Fübhlerinsertion stumpf-zahnfôrmig verbreitert,
von da bis zur Spitze nahezu cylindrisch ; an der Basis etwas feiner
(1) Conf. Diese Zeitschrift 51, 376 u. f. (1907).
195
als der Kopf, nach vorne mehr und mehr feiner und weitläufiger
punktirt, matt, die Spitze fast unpunktirt und wenig glänzend.
Fübler ziemlich lang und kräftig, nahe der Basis etwa um den
Längsdurchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, pechbraun,
der Schaft an der Wurzel rôtlichbraun; kurz bewimpert; Schañft
fast doppelt so lang als das 1. Geisselglied, dieses reichlich 1 1/2 mal
so lang als breit, merklich breiter als die folgenden; 2. Glied fast
2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder noch reichlich länger
als breit, das 5. und 6. Glied rundlich, das 7. schwach quer. Die
eliptische Keule so lang als die 4 letzten Geisselglieder zusammen-
genomen, schwach abgesetzt.
Halsschild kaum so lang als an der Basis breit, von da nach
vorne nur sehr wenig verengt, vor der Pasis und hinter dem
Vorderrand nur wenig eingezogen, seitlich gesehen kaum gewülbt,
die Basis schwach 2-buchtig; ziemlich grob und dicht u. etwas
kôrnig punktirt, die Zwischenräume fein runzelig chagrinirt, vor
dem Schildchen mit einem deutlichen Strichelchen.
Flügeldecken ziemlich kurz, gedrungen, an der Basis nahezu
doppelt so breit als der Thorax, daselbst infolge der kräftig
entwickelten und vortretenden Schulterbeulen fast gerade abgestutzt,
an den Seiten von diesen bis hinter die Mitte fast parallel, hinten
stumpf eiformig zugerundet, vor der Spitze seitlich comprimiert,
mässig stark gewôlbt; punktirt gestreift, die gewôlbten Zwischen-
räume merklich breiter als die Punktstreifen, fein querrunzelig
chagriniert: das länglich-dreieckige Schildchen ungefurcht; die
Seiten der Brust und das Abdomen grob und dicht punktirt. Beine
mässig lang, die 4 hinteren Schenkel kräftig keulig verdickt, die
4 Hinterschienen an der apicalen Aussenecke mit einem dichten,
schwarzen Bôrstchenbesatz, infolgedessen die apicale Aussenecke
verbreitert erscheint; 1 und 2 Tarsenglied von gleicher Länge,
reichlich 1 1/2 mal so lang als breit, die Klauen deutlich gezähnt.
Long (s. r.): 2,4 mill.
Ein Exemplar, welches ich wegen der auffälligen Beinbildung
für ein halte, aus dem Kilimandjaro-Gebiete : Marangu,
1500-1560 m., 31, VIIT, 1894, KRETSCHMER.
2. — APION CASPERI n. sp.
Eine durch die Farbe, die Beschuppung und die Gestalt sehr
charakteristische Art.
Kôürper pechbraun, die Schenkel und Schienen rostbraun, Hals-
schild und die Flügeldecken dunkel kupferbraun, mit metallischem
Schimmer; der ganze Kôrper mit länglichen, weissen Härchen
ziemlich dicht besetzt. Kopf fast quadratisch, die mässig grossen
196
Augen wenig vortretend, die ebene Stirne mit 2 Reihen ziemlich
grober Punkte, die sich auf der Basis des Rüssels fortsetzen ; der
Rüssel beim 4 kräftig gebogen, wenig länger als Kopf und Thorax
zusammen, von der Fühlerinsertion zur Spitze kaum merklich
verengt, daselbst ziemlich stark und dicht punktiert, im Grunde
sehr fein chagriniert matt, vor der Fübhlerinsertion nur mit den
2 Reihen ziemlich grober Punkte, im Grunde etwas quer chagri-
niert. Fübler zwischen dem basalen Drittel und der Mitte des Rüssels
inseriert,schmutzig gelbbraun, gegen die Spitze etwas angedunkelt ;
Schalft so lang als die 2 ersten Geisselglieder zusammen; das
1. Geisselglied doppelt so lang als breit, stärker als die folgenden,
diese allmählig kürzer werdend, das 2. Glied deutlich länger als
breit, das letzte so lang als breit. Die kurz eiformige, zugespitzte
Keule deutlich abgesetzt. Halsschild fast quadratisch, vor der Basis
und hinter dem Vorderrande schwach eingezogen, die Seiten
dazwischen sanft und gleichmässig gerundet, dadurch in der Mitte
am breitesten; seitlich gesehen sehr wenig gewôülbt, die Basis
schwach 2-buchtig; mitfeinen, flachen Pünktchen weitläufig besetzt,
im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, vor dem Schildchen
mit einer, bis zur Mitte reichenden, stark eingedrückten Längs-
furche. Flügeldecken gedrungen-oval, an der Basis fast doppelt so
breit als der Thorax, .daselbst infolge der in ihrer Anlage recht-
winkeligen Schulterbeulen vollkommen gerade abgestutzt; von da
nach rückwärts an den Seiten sanft gerundet erweitert, in der
Mitte am breitesten, nach hinten stumpf-eiformig zugerundet;
seitlich gesehen ziemlich stark gewôlbt; punktiert gestreift, die
leichtgewôlbten Zwischenräume reichlich 2 mal so breit als die
Punktstreifen, mit einer Reihe sehr feiner Pünktchen, denen wie
den Punkten der Streifen, ein l‘ingliches, weisses Härchen ent-
springt. Das kleine, 3-eckige Scutellum undeutlich gefurcht. Beine
mässig lang und schlank, und ebenfalls mit weisse Härchen
tragenden Pünktchen m'ässig dicht besetzt. Tarsen ziemlich gleich
lang, das 2. Glied etwa so lang als breit, das Klauengiied fein, die
Klauen scharf gezähnt.
Long (s. r.) : 2,223 mill.
2 Exemplare, die mir den Geschlecht zugehôrig scheinen,
von CASPER in D. S. W. Afrika : Otjosondu gesammelt.
3. — APION (CONAPION) LONGICRUS var.
RUGOSICOLLE nov.
Von der ypischen Form nur durch den ziemlich kräftig quer-
runzelig-punktirten Halsschild und durch die, infolge der etwas
197
kräftiger entwickelten Schulterbeulen an der Basis etwas breiteren
Flügeldecken verschieden.
3 männliche Exemplare von UnLiG (18.-21. IX. 1904) in D. O.
Afrika : Natronsee N. gesammelt.
4. — APION (PIEZOTRACHELUS) KOLBEI n. sp.
Die markanteste aller bis jetzt bekannten Arten dieses Subgenus,
sehr ausgezeichnet durch die bedeutende Kôürpergrôsse, die Gestalt
und die braune Färbung; habituell (durch die nahezu parallel-
seitigen Flügeldecken)in die Verwandtschaftsgruppe des 4p. (Piez.)
pullus Box. gehôürig. :
Kôrper dunkelbraun oder rütlichpechbraun, die Fühler und
Beine stets rostbraun, der Basalrand des Halsschildes, die Flügel-
deckenbasis und das Schildchen meist etwas angedunkelt, die
Augen und die Klauen schwarz; wenig glänzend, spährlich fein
staubfürmig pubescent.
Kopf mit den kugelig gewôlbten, stark vortretenden Augen, viel
breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt; sehr grob
und dicht und etwas runzelig punktirt, die Stirne mit 2 mehr oder
minder deutlichen, flachen, durch einen stumpfen Mittelkiel
getrennten Furchen. Rüssel beim etwas kürzer, beim © so lang
als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern schwach
gebogen, bis zur Fübhlerinsertion cylindrisch, von da zur Spitze
beim ç« wenig, beim © merklich stärker verjüngt abgesetzt; in
beiden Geschlechtern im basalen Teil ziemlich stark und dicht
punktirt, beim 4 gegen die Spitze feiner und weitläufiger, beim 9
spärlich punktirt, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, etwas
fettig glänzend. Fühler ziemlich kräftig, etwas hinter der Mitte des
Rüssels eingefügt. Schaft wenig länger als das 1. Geisselgleid,
dieses etwa 1 1/2 mal so lang als breit, oval,stärker als die folgenden,
diese schwach verkehrt-kegelfürmig ; 2. Glied etwa 1 2/3 mal so
lang als breit, die folgenden Glieder allmäblig an Länge abnehmend,
das letzte so lang als breit. Die spindelfôrmige Keule schwach
abgesetzt.
Halsschild etwa so lang als an der Basis breit, von dieser bis zur
starken, etwa im apicalen Drittel gelegenen Einschnürung nach
vorne stark verengt, die Seiten sanft gerundet, seitlich gesehen
wenig gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung mit einer
deutlichen Querdepression, der Vorderrand ziemlich stark concav,
die Basis 2-buchtig ; kräftig und dicht und auf der Scheibe bisweilen
etwas runzelig punktirt, mit einem kräftig entwickelten Basal-
grübchen, das sich bisweilen als feine Linie bis gegen die Mitte
fortsetzt.
198
Flügeldecken zwischen den kräftig entwickelten Schulterbeulen
fast 2 mal so breit als die Halsschildbasis, an den Seiten nach hinten
nur sehr wenig (fast geradlienig) erweitert, hinter der Mitte am
breitesten, hinten stumpf zugerundet; seitlich gesehen mässig
gewülbt, nach hinten steil abfallend ; stark kettenartig punktirt-
gestreift, die ebenen oder schwachgewôülbten Spatien etwa 3 mal
so breit als die Punktstreifen, fein quer gerunzelt. Die Seiten der
Brust und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt, das
dreieckige Schildchen gefurcht. Die Beine verhältnismässig lang
und schlank, die Schenkel und Schienen ziemlich starkK und dicht
punktirt; 1. Tarsenglied reichlich linger als das 2., dieses kaum
länger als breit, das Klauenglied schlank, die Klauen deutlich
gezäühnt.
Long (s. r.): 4-4,2 mill.
6 Exemplare (2 y, 4 99) aus D. S. W.-Afrika : Okahandja,
VI. 1901 (CaAsPER). Diese interessante und ausgezeichnete Art, sei
Herrn Prof. H. KozLBre, Custos am kgl. zool. Museum-Berlin,
dankbarst dediziert.
5. — APION (PIEZOTRACH.) UNCIPES n. sp.
Eine grosse, durch die Sexualauszeichnungen des ' sehr aus-
gezeichnete Art, die, infolge des nach vorne nur sehr wenig
verengten, seitiich gesehen ziemlich kräftig gewôlbten Halsschildes
in die Verwandtschaftsgruppe des Apion /Piezotr.] Herbsti GYLH.
gehôürt.
Kôürper tiefschwarz, mässig glänzend, mit äusserst fein staub-
fürmigen Härchen spärlich besetzt. ;
Kopf reichlich breiter als lang, die mässig gewôlbten Aucen
wenig vortretend, die Schläfen Wenig kürzer als der Halbdurch-
inesser der Augen; gegen den stark abgeschnürten Scheitel ist der
Hinterrand des Kopfes ziemlich stark ausgerandet; die Schläfen
sind wie die bisweilen etwas flachgewôlbte, breite Stirne ziemlich
orob und mässig dicht punktlirt; die Stirne in der Mitte
meist spärlicher punktirt, fein und dicht chagriniert, bisweilen
mit einer Andeutung eines stumpfen Mittelkielchens. Rüssel
in beiden Geschlechtern an Länge kaum verschieden, beim
? etwa so lang als Kopf und Thorax zusammen, ziemhch kraftig
gebaut, ziemlich stark gebogen, cylindrisch; im basalen Drittel
mässig stark doch nicht sehr dicht, gegen die Spitze allmälig feiner
und weitläufiger punkürt, ziemlich stark glänzend, oberhalb der
Fübhlerinsertion mit einem grübchenfürmigen Strichelchen. Fühler
beim etwa zwischen dem basalen Drittel und Viertel, beim © im
_ basalen Viertel des Rüssels eingesetzt, kräftig. Schaft etwa 1 1/3 mal
so lang als das 1. Geisselgleid, dieses 1 1/2 mal so lang als breit,
wenig stärker als die folgenden, das 2. Glied fast 2 mal so lang als
breit, die folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. beim
schwach quer. Die grosse, eifürmig-zugespitzte Keule deutlich
abgesetzt. Halsschild etwa 1 1/3 mal so lang als an der Basis breit,
von da nach vorne nur wenig verengt, die ziemlich kräftige,
apicale Einschnürung im apicalen Drittel gelegen, die Seiten bis
zur apicalen Einschnürung sehr sanft gerundet, die Hinterecken
in ihrer Anlage nahezu rechtwinkelig, die Basis leicht concav, der
Vorderrand deutlich ausgerandet; seitlich gesehen ziemlich stark
gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung deutlich nieder-
gedrückt; ziemlich stark punktirt, die Punktierung an den Seiten
und auf der Scheibe vor der apicalen Einschnürung etwas dichter,
hinter derselben weitläufig. Das Basalgrübchen ziemlich kräftig,
im Grunde meist mit einem scharf eingedrückten, oft bis zur Mitte
reichenden Strichelchen. Flügeldecken oval, zwischen den kräftig
entwickelten Schulterbeulen nahezu doppelt so breit als die Hals-
schildbasis, an den Seiten mässig gerundet, etwa in der Mitte am
breitesten, nach hinten eiformig zugerundet, am Apex elwas
abgestutzt, der Nahtwinkel leicht einspringend; seithch gesehen
hochgewôülbt; fein punktirt gestreift, die ebenen oder leicht
concaven, sehr breiten Spatien fein chagriniert, stellenweise mit
feinen Querrunzeln, die Punkte in den Streifen weitläufig. Seiten
der Brust ziemlich kräftig und wenig dicht, das Abdomen etwas
feiner und weitläufiger punktirt. Das verhältnismässig kleine,
3-eckige Schildchen ungefurcht. Beine ziemlich lang und kräftig
entwickelt, Schenkel grob, gegen die Kniee auch sehr dicht punk-
tirt, die Schienen etwas feiner, doch dicht punktirt; 1. und
2. Tarsenglied nahezu von gleicher Länge, das 1. etwa 1 1/2 mal so
lang als breit. Beim ' ist das 1. Tarsenglied aller Beine an der
apicalen Innenecke in einen Haken ausgezogen, das 2. Glied aller
Beine am Innenrande ziemlich stark ausgerandet, an den Vorder-
beinen ist das Klauenglied stark vergrôssert (fast 2 mal so gros als
das der anderen Beine) die Klauen sind asvmetrisch lancettlich
verbreitert, an der Innenkannte jede Klaue mit einem winkeligen
Vorsprung versehen. An den #4 hinteren Beinen ist das Klauenglied
normal gebildet, die Klauen einfach gezäihnt.
Long (s. r.): 33,6 mill.
Diese interessante Species lag mir aus dem Materiale des kgl.
zool. Museums zu Berlin in wenigen Exemplaren aus $S. Afrika :
Orlog-R., ferner aus dem Materiale des D. E. National-Museum-
Berlin, in kleiner Anzahl mit der Patria : Centralafrika und Cap.
d. g. Hoffnung, zur Beschreibung vor.
199
200
6. — APION CRUSCULUM Fsr.
Kilimandjaro-Marangu, 1500-1560 m., 30. VIII. 1894, KRETSCHMER.
Bisheriges Verbreitungsgebiet : Congo, Poma (M. TSCHOFFEN, Mus.
Brüssel.)
7. — APION ASPHALTINUM Box.
2 kleine Exemplare, vom typischen asphalthinum ausser durch
die geringere Kôrpergrüsse, durch den etwas schwächer ge-
krümmten Rüssel verschieden, lagen mir vor aus : D. O. Afrika,
Natronsee N. 18.-21. IX. 1904, C. Uni.
II. — Material aus dem naturhistorischen Museum zu Genua.
1. — APION (PIEZOTRACHEL.) FIGINII n. sp.
Eine durch die im Verhältnis zum Halsschild kräftig entwickelten
Flügeldecken, characteristische Art. Schwarz, die Beine (namentlich
die Schenkel und Schienen) bisweilen dunkel pechbraun; mässig
glänzend, scheinbar kahl Kopf mit den ziemlich flach gewôülbten,
wenig vortretenden Augen so breit oder etwas breiter als lang, mit
ziemlich kurz abgesetzten Schläfen, wie die schwach eingedrückte
Stirne ziemlich fein und dicht und etwas runzelig punktirt, letztere
mit 2 schwachen, durch einen feinen Mittelkiel getrennten,
flachen Furchen Rüssel beim merklich kürzer, beim © nur um
geringes läinger als Kopf und Halsschild zusammen, in beiden
Geschlechtern mässig gebogen. cylindrisch; beim ® sehr fein und
spirlich punktirt, im Basalteil im Grunde dicht und fein chagriniert,
matt, in der apicalen 1/2 im Grunde glatt und mässig glänzend ;
beim Çj bis nahe zur Spilze fein und mässig dicht punktuliert, im
Grunde sehr fein chagriniert, matt. Fühler etwas hinter der Mitte
des Rüssels eingelenkt, ziemlich schlank. Schaft beim 4 wenig
länger, beim © etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses
in beiden Geschlechtern oval, stärker als die folgenden Glieder;
2. Glied nahezu doppelt so lang als breit, 3. und 4. noch merklich
linger als breit, das 6. so lang als breit, das 7. quer. Die eifürmig
zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. [alsschild kaum länger als an
der Basis breit, nach vorne ziemlich stark verengt, die apicale
Einschnürung ziemlich kräftig, zwischen dem apicalen 1/3 und der
Mitte gelegen, der Vorderrand schwach concav, merklich breiter
als der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, die Seiten von der
Basis bis zur Einschnürung sehr sanft gerundet oder nahezu gerade
201
verengt, die Basis schwach 2-buchtig, seitlich gesehen schwach
gewôlbt, mässig stark und ziemlich dicht punktirt, die Zwischen-
riume auf der Scheibe so breit oder etwas breiter als die Punkte,
nur unter dem Mikroscop wahrnehmbar chagriniert, mit einem
kurzen, doch scharfen Basalgrübchen. Flügeldecken im Verhältnis
zum Halsschild kräftig entwickelt, zwischen den Schulterecken
nahezu doppelt so breit als die Thoraxbasis, von diesen bis hinter
die Mitte sanft gerundet erweitert, hinten stumpf zugerundet, seit-
lich gesehen ziemlich stark gewülbt; mässig tief punktiert-gestreift,
die ebenen oder leicht gewülbten Zwischenräiume reichlich 3 mal
so breit als die Punktstreifen, sehr fein chagriniert, bisweilen fein
gerunzelt. Schulterbeulen wohl entwickelt, das ziemlich kleine
3-eckige Schildchen undeutlich gefurcht. Beine mässig lang und
schlank, das 1. Tarsenglied etwadoppelt so lang als breit, das 2. eLwas
kürzer, die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim Çj sind die Beine
einfach gebildet.
Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill.
Eine Anzahl Exemplare von Herrn D. FiGinir, dem diese Art
freundlichst dediciert sei, im März 1906 in Erythrea : Chinda,
erbeutet.
9. =_="APION (PIEZOTRACHEL.) PARTICEPS n. sp.
Aus der Verwandtschaftsgruppe des Apion (Piezotr.) disjunctum
WGR.
Kôrper pechschwarz, matt; nur die Flügeldecken wenig glänzend,
die Schenkel und die Wurzel der Fühler pechbraun, bisweilen
rütlichbraun.
Kopf mit dem ziemlich stark gewôlbten und vortretenden Augen
merklich breiter als lang, die Schlifen kurz abgesetzt, auf denselben
mit grôberen Pünktchen spärlich besetzt; die leicht eingedrückte
Stirne mit 2, durch einen stumpfen Mittelkiel getrennten, am
Innenrand der Augen durch ein schwaches Längs Filtchen begrenz-
ten, flachen Furchen, in denselben miteinzelnen, feinen Pünktchen,
im Grunde fein und dicht chagriniert. Rüssel beim çj kaum kürzer,
beim © merklich Hinger als Kopf und Thorax zusammen, ziemlich
kräftig gebaut, in beiden Geschlechtern mässig stark gebogen,
nahezu cylindrisch, nur zwischen der Mitte und der Spitze unmerk-
lich verenzt, in beiden Geschlechtern fein und spärlich punktirt,
im Grunde chagrinirt, matt. Fühler schlank, etwas hinter der Mitte
des Rüssels eingefügt; Schaft etwa 1 1/2 mal so lang als das
1. Geisselglied, dieses linglich-oval, stärker als die folgenden;
2. Glied fast 2 mal so lang als breit, die folgender Glieder noch
deutlich linger als breit, das 7. so lang als breit. Die eifürmig
zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwas linger als an
202
der Basis breit, nach vorne mässig stark und fast geradlienig
verengt, die mässig starke Einschnürung etwa im apicalen Drittel
gelegen; seitlich gesehen kaum gewülbt, die Basis sehr schwach
2-buchtig; mit ziemlich feinen, flachen Pünktchen mässig dicht
besetzt, im Grunde microscopisch fein chagriniert, vor dem Schild-
chen mit einem deutlichen Basalgrübchen. Flügeldecken oval,
zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen reichlich breiter als
die Basis des Halsschildes, an den Seiten mässig stark und gleich-
mässig gerundet, etwa in der Mitte am breitesten; seitlich gesehen
ziemlich stark gewülht; punktirt gestreift, die fein runzelig chagri-
nierten Spatien etwa 3 mal so breit als die Punktstreifen. Das kleine,
3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine ziemlich schlank, das
1. Tarsenglied 2 mal, das 2. wenig länger als breit, die feinen
Klauen schwach gezähnt. Beim die Beine einfach.
Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill.
Eine kleine Anzahl Exemplare aus Erythrea : Chinda, IN, 1906;
D. FiGinir, zur Beschreibung vorgelegen.
3. — APION (PIEZOTRACHEL.) RUSPOLII n. sp.
Der vorigen Art sehr nahe stehend, durch folgende Merkmale
von ihr verschieden : Kôrper tiefschwarz, die Flügeldecken mehr
bläulichschwarz, auch die Fühler und Beine ganz schwarz. Der
Kopf mit den noch kürzer abgesetzten Schläfen merklich breiter
als bei der vorigen Art, die breitere Stirne fast ungefurcht, mit
feinen Pünktchen spärlich besetzt, ebenso der, im männlichen
Geschlecht schwächer gekrümmte Rüssel; an den Fühlern ist das
1. Geisselglied merklich schlanker, nur wenig stärker als die
folgenden, diese wenig kräftiger als bei particeps. Das Halsschild
ist an der Basis und am Vorderrande wenig breiter, daher kürzer
erscheinend, die apicale Einschnürung ist um ein geringes
schwächer, die Sculptur gleich. Die Flügeldecken gleichfalls um
weniges gedrungener, etwas undeutlicher punktirt-gestreift, die
Spatien, namentlich die 3 ersten stärker gewôlbt Die Beine eben-
falls etwas kürzer und krüftiger, das 1. Tarsenglied der 4 hinteren
Beine etwa 1 1/2 mal so lang als breit, das 2. Glied nur wenig länger
als breit, das 3. Glied breiter gelappt als bei der vorigen Art. Beim
j die Beine ebenfalls einfach.
Long (s. r.) : 22-23 mil:
Zwei männliche Exemplare aus Coromma (X.-XI. 1893), von
E. RusPorr gesammelt.
— APION (PIEZOTRACHEL.) ERYTHREANUM n. sp.
Dem Apion (Piezotrach.] arduum Wa&Gr. sehr nahe stehend,
abgesehen von der bedeutenderen Kôrpergrüsse, wie folgt von ihm
RP UE UT PR TS AE AND RD En AIRE,
203
verschieden : Kopf mit den flachgewülbten, weniger vortretenden
Augen, weniger breit als bei arduum, doch deutlich breiter als
lang. Der Rüssel ist beim © verhältnissmässig dünner, länger
(reichlich linger als Kopf und Halsschild zusammen !) etwas stirker
gebogen, cylindrisch; die merklich schlankeren Fübler sind näher
der Mitte inserirt. Schaft etwas länger als das 1. Geisselglied, dieses
wohl 3 mal so lang als breit, nur wenig stärker als die folgenden,
das 2. Glied reichlich 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder
allmäbhlig kürzer werdend, das letzte Glied noch deutlich länger als
breit; die kurz-spindelfürmige Keule deutlich abgesetzt,.
Halsschild fast von gleicher Bildung wie bei arduum, nur um
geringes länger und seitlich gesehen, um weniges stärker gewôlbt;
die Punktirung am Vorderrande ziemlich stark und mässig dicht,
nach rückwärts immer feiner und weitläufiger werdend, vor dem
Schildchen mit einem seichten, undeutlichen Eindruck, im Grunde
microscopisch fein chagriniert. Flügeldecken in der Form und
Sculptur wie bei arduum, das etwas grüssere Schildchen scharf
gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen im Verhältnis merk-
._lich länger; |. Tarsenglied der Vorderbeine etwa 2 1/2 mal, das der
4 hinteren Beine 2 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine
noch merklich länger als breit. Die Klauen deutlich gezähnt.
Long (s. r.) : 2,9-3,1 mill.
Wenige Exemplare (90) aus Erythrea : Setit-El-Eghin (IL. 1906,
D. FrGinti) und Cheren (1894, D' F. DERCHI).
5. — APION (PIEZOTRACHEL.) COMPRESSICOLLE n. sp.
Eine sehr ausgezeichnete, in die Verwandtschaftsgruppe des
Apion {Piezotr.] Ielleri-pullus gehôürige Art.
Schwarz, mässig glänzend, die Flügeldecken mit grünlichblauem
Schimmer. Der im Verhältnis zum Halsschild und dem krüäftigen
Rüssel kleine Kopf, mit den ziemlich grossen, flachgewülbten,
doch kaum vortretenden Augen nahezu quadratisch oder nur
wenig breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt, wie
die ziemlich schmale und leicht eingedrückte Stirne u. Basalpartie
des Rüssels, ziemlich grob und dicht und längsrunzelig punktirt,
im Grunde sehr fein chagriniert. Rüssel kräftig, von der Basis bis
zur Fühlerinsertion cylindrisch und daselbst etwa halb so breit als
der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, von der Fühlerinsertion
zur Spitze beim etwas schwächer als beim © verjüngt; beim
kaum so lang, beim © etwas länger als Kopf und Thorax zusammen ;
in beiden Geschlechtern mässig gebogen, an den Seiten vom
Vorderrand der Augen bis etwas vor die Fühlergruben mit einer
kräftigen Furche, am Rücken des Rüssels oberhalb der Fühler-
204
insertion mit einem schwachen strichelfôrmigen Eindruck; von
der Fühlerinsertion bis zur Spitze mit feinen, lingsriessigen Pünkt-
chen ziemlich spürlich besetzt, etwas fettig glinzend.
Fübler ziemlich kräftig, nahezu in der Mitte des Rüssels einge-
fügt, in beiden Geschlechtern gleich. Schaft wenig länger als das
1. Geisselgleid, stark asymmetrisch ; 1. Geisselglied länglich-oval,
stirker als die folgenden; 2. Glied 2 mal so lang als breit, die
folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. Glied noch
deutlich länger als breit. Die länglich-eif‘rmige Keule deutlich
abgesetzt.
Halsschild so lang oder wenig länger als an der Basis breit, von
dieser gegen die, zwischen dem apicalen 1/3 und 1/4 gelegene, sehr
kräftige Einschnürung an den Seiten ziemlich stark gerundet
verengt, der Apicalteil (vor der Einschnürung) gleichfalls stark und
gleichmässig gerundet, der Vorderrand schwach ausgerundet, die
Basis fast gerade abgestutzt; seitlich gesehen mässig gewüibt; mit
ziemlich starken Punkten nicht sehr dichtbesetzt; die microscopisch
fein chagrinierten Zwischenräume so breit oder etwas breiter als
die Punkte; vor dem Schildchen mit einem mehr oder minder
deutlichen, bisweilen bis zur Mitte reichenden Längsstrichelchen.
Flügeldecken ziemlich langgestreckt, zwischen den kräftigen
Schulterbeulen wenig breiter als die Halsschildbasis, von diesen
nach hinten kaum erweitert (fast parallelseitig), hinten stumpf
zugerundet; seitlich gesehen ziemlich hoch gewëlbt, nach hinten
steil abfallend, in der Mitte an der Naht wie bei Conapion Bugnioni
etwas schiffbugformig erhoben, von hier nach vorne (gegen die
Basis) abgeflacht; punktirt gestreift, die Punktstreifen an der Basis
und gegen die Spitze stärker vertieft, der 1., 2. und 3. endigen
ziemlich weit vor der Basis, der 1., 2. und 9. verbinden sich an der
Spitze und sind daselbsttief eingedrückt; die ebenen Zwischenräume
viel breiter (etwa 4-5 mal) als die Punktstreifen, fein, bisweilen
etwas runzelig chagriniert. Das rundliche Schildchen mit einem
mehr oder minder deutlichen Strichelchen. Die Seiten der Brust
und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt Beine ziemlich
lang und kräftig, die Schenkel und Schienen stark und dicht punk-
tirt; 1. Tarsenglied etwas länger als das 2., dieses wenig länger als
breit. Beim j'ist das Klauenglied mit den Klauen der Vorderbeine
stark vergrüssert, die Klauen sind besonders scharf und statt der
Zähne an den übrigen scharfen Klauen, mit einem winkeligen
Vorsprung versehen.
Long (s. r.) : 3,2-3,5 mill.
Ein männliches Exemplar aus Erythrea : Cheren (II. 1891, PENZIG)
in der Sammlung des Genuaer Museums, ein Pärchen von der
gleichen Localität (ex Coll. STAUDINGER) in meiner Collection.
205
-6. — APION (ASPIDAPION) RADIOLUS Ks.
.Kommt interessanterweise auch in Erythrea vor; 1 Exemplar
(Q) Scioa, Lit.-Marafa, V. 1878 (ANTINORI).
7. — APION (PIEZOTRACHEL.) FULIGINOSUM WGr.
Schient sehr weit verbreitet zu sein; von Rhodesien nordwärts
bis Erythrea ; eine Anzahl Exemplare aus : Chinda, III. 1906 und
Setit-El-Eghin, 11. 1906 (D. Fin), Cheren, 1894 (D° F. DERCHI).
8. — APION (PIEZOTRACHELUS) MICROCEPHALUM WGr.
Diese Art kommt gleichfalls auch in Erythrea vor: 2 Exemplare
(f) auch Chinda, HT. 1906 (D. FrGint) unterscheiden sich keines-
wegs von den typischen Stücken aus dem Mashonaland : Salisbury.
III. — Aus dem Material des British Museum, London (1)
1. — APION FLEXIROSTRE n. sp.
Eine kleine, in die Verwandtschaftgruppe des Apion Mars}.alli-
striaticeps gehôrige Art, leicht kenntlich durch den kräftig gebo-
genen Rüssel und den ziemlich stark längsgewôülbten Halsschild.
Kôrper grauschwarz, matt, die Fühler an der Basis und die Beine
bräunlichgelb, die Kniee und Tarsen sowie die distale Hälfte der
Fühler mehr oder minder angedunkelt, bisweilen beim ® auch die
Schenkel gebräunt; mit feinen, hellgrauen Härchen, die auf den
Spatien der Flügeldecken eine regelmässige Reihe bilden, ziemlich
dicht besetzt.
Der Kopf mit den grossen, stark gewôülbten und vortretenden
Augen merklich breiter als lang, wie die ebene Stirne mit einzelnen,
feinen Pünktchen besetzt, im Grunde microscopisch fein chagri-
niert. Rüssel beim «4 etwas kürzer, beim ® merklich länger als
Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern kräftig
gebogen, fein chagriniert, nur mit einzelnen fehr feinen Pünktchen
besetzt, matt; beim ç cylindrisch, bis nahe zur Spitze fein behaart,
beim © von der Fühleriusertion gegen die Spitze sehr schwach
eingeengt, kahl. Fühler nahe der Basis, kaum um den Duchmesser
der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich lang und schlank;
Schaft beim fast doppelt, beim ® merklich länger als das
(1) Vergleiche : Mémoir. Soc. Ent. Belg., XVI, 2 und f. (1908). Hierzu 1. Nachtrag.
206
1. Geisselglied, dieses beim 4 oval, beim © fast doppelt so lang als
breit, viel stärker als die folgenden, diese allmählig kürzer werdend,
das 2. noch deutlich länger als breit, das 7. namentlich beim
d quer. Keule ziemlich kräftig, eiférmig-zugespitzt, abgesetzt.
Halsschild etwas kürzer als zwischen den spitzwinkelig nach
aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne nicht stark verengt,
hinter dem Vorderrande etwas stärker als vor der schwach 2-buch-
tigen Basis eingezogen, an den Seiten dazwischen mässig gerundet,
seitlich gesehen ziemlich stark gewülbt; fein und nicht sehr dicht
punktirt, die Pünktchen infolge der rauhen Chagrinierung nicht
deutlich kenntlich; mit einem kurzen, bisweilen undeutlichen
Basalgrübchen.
Flügeldecken länglich-oval, bisweilen an den Seiten fast parallel ;
zwischen den wohl entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als
die Thorax-basis; stark und etwas kettenformig punktirt gestreift,
die Spatien wenig breiter als die Punktstreifen, mit 1 Reihe regel-
mässig gestellter Härchen. Das kleine, rundliche Schildchen meist
deutlich gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen, lang und
schlank; 1. Tarsenglied reichlich 2 mal so lang als breit, das
9. kürzer; die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim scheinen
die Tibien einfach gebildet zu sein (1).
Long (s. r.) : 1,6-1,8 mill.
Wenige Exemplare (1 «4, 2 89) von folgenden Localitäten zur
Beschreibung vorgelegen : Br. S. Afrika : Manica, Leslies, Nw.
Umtali, 25. X. 1897; Port Manica, Massikessi, 23. X. 1897 ; Mashona-
land : 6 miles E. of Odzi R., 29. V. 1897; sämtlich von Herrn G.A.K.
MARSHALL gesammelt.
2, — APION GRANDÆVUM n. sp.
Aus der Verwandtschaft des Apion vetuluim HTM., diesem auch
sehr nahe stehend, von gleicher Färbung und Bekleidung, wie
folgt von ihm gut zu trennen : Kopf mit den schwächer gewülbten,
kaum vortretenden Augen merklich schmäler als bei vetulum,
doch reichlich breiter als lang; Rüssel beim 4 etwas kürzer, gegen
die Spitze schwach gebogen, cylindrisch, nur an der Fühlerinsertion
leicht winkelig erweitert, (bei vetulum gegen die Spitze leicht
verjüngt!) an der Basis fein und mässig dicht, gegen die Spitze
weitläufiger punktirt, an der Basis fein behaart, matt, gegen die
Spitze kahl und glänzend. Fühler noch etwas näher der Basis als
(1) Dem einzigen männl. Exempl. fehlten leider ? der hinteren Schienen, an den
anderen die Tarsen und somit künnten auch die bei diesen Arten meist vorhan-
denen Dürnchen an den Tibien abgebrochen sein.
+ TR
et
à
bei vetulum inseriert, sonst wie bei diesem gebildet. Halsschild
wenig kürzer und nach vorne schwächer verengt, hinter dem
Vorderrand und vor der Basis kaum eingezogen, etwas stirker und
dichter punktirt, im Grunde grüber chagriniert als bei vetulum,
mit einem feinen Basalgrübchen. Flügeldecken etwas gedrungener
oval, wie bei vetulum sculptiert. Beine etwas kürzer, das 1. Tarsen-
glied etwas länger als das 2., dieses so lang als breit. Beim sind
die 4 hinteren Tibien an der apicalen Innenecke scharf dornfôrmig
verlängert. |
Long. (s. r.) : 1,8-1,9 mill.
2 S aus dem Mashonaland : Chirinda-Forest, Oktober 1905 und
aus Br. S. Afrika : New Umtali, 26. X. 1897, G.-A.-K. MARSHALL.
3. — APION. ORTHORHYNCHUM n. sp.
Eine sehr markante, in die Verwandtschaft des A pion lunigerum
WG&r. gehôürige Art, ausgezeichnet durch die Färbung, Bekleidung,
die fast rbombische Gestalt, den in beiden Geschlechtern langen und
vollkommen geraden Rüssel und die langen Extremitäten. -
Kôürper hell kastanienbraun, der Rüssel beim gegen die Spitze
beller rostgelb, beim © dunkler braun, die Fübler in der l'asalpartie
und die ganzen Leine blass rôtlichgelb, die Augen und Krallen
pechschwarz; der ganze Käfer mit gelblichen und weissen, schup-
penfürmigen Härchen, die auf den Flügeldecken eine unbestimmte
Zeichnung bilden, dicht besetzt (1). |
Kopf mit den grossen, gewülbten und vortretenden, unten in
beiden Geschlechtern dicht weiss bewimperten Augen, etwas breiter
als lang, fast unpunktirt, die ziemlich schmale Stirne mit 2 undeut-
lichen Furchen. Der Rüssel beim 4 etwa 1 1/2 mal, beim © 2 mal
so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern
relativ dünn, vollkommen cylindrisch und ganz gerade, seitlich
gesehen von der Stirne durch,eine deutliche Einsattelung abgezetzt,
beim bis fast zur Spitze fein uud dicht gelblich behaart, matt
beim © etwas schwächer behaart, glinzender. Die feinen, langen
Fühler beim 4 etwas hinter der Mitte, beim © im basalen Drittel
des Rüssels eingefügt. Schaft fast so läng als die 4 ersten Geissel-
glieder zusammen; 1. Geisselglied reichlich 2 mal so lang als breit,
die folgenden Glieder noch reichlich länger als breit, das 7. Glied
so lang als breit, die verhältnismässig kleine, länglich-eiférmige
Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwa so lang als an der Basis
breit, nach vorne stark konisch verengt, am Vorderrande fast nur
(1 Der Discus der Flügeldecken ist bei allen mir vorliegenden Exemplaren,
mehr oder minder kahl, doch ist dies wohl abgerieben ?
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 4 VI 1909. 14
208
halb so breit als an der Basis, hinter dem Vorderrande etwas
stärker als vor der Basis eingezogen, die Seiten dazwischen sanft
gerundet, die Hinterecken scharf spitzwinkelig nach aussen tretend,
die Basis stark 2-buchtig; die feine und dichte Punktirung infolge
der dichten Behaarung schwer kenntlich. Flügeldecken mit den
wohlentwickelten Schulterbeulen an der Basis wenig breiter als
der Thorax, von da gegen die Spitze stark — an den Seiten sehr
sanft gerundet (fast geradlinig) verengt, — wodurch Hallsschild und
Flügeldecken zusammen eine rhombische Gestalt erhalten; seitlich
gesehen im basalen Drittel am hôchften gewülbt, von da nach
hinten allmählig abfallend; in den feinen Streifen undeutlich
punktirt, die ebenen Spatien etwa 3 mal so breit als die Streifen ;
das rundliche Schildchen gefurcht. Beine sehr lang und dünn,
1. Tarsenglied der Vorderbeine 4 mal, das der 4 hinteren Beine
etwa 3 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine wenig länger
als breit. Die feinen Krallen scharf gezähnt. Beim ( die apicale
Innenecke der 4 Hinterbeine scharf dornformig nach innen gezogen.
Long. (s. r.) : 2,5-2,6 mill.
Eine geringe Anzahl Exemplare aus dem Mashonalande : Chi-
rinda-Forest, X, 1905, G. A. K. MARSHALL.
4. — APION PLENUM n. sp.
Dem Apion sulcatipenne HTM. nahe verwandt, von geringerer
und gedrungenerer Gestalt, durch den kürzeren, nach vorne leicht
verjüngten Rüssel, die schwächer gestreiften Decken, den stärker
punktirten Thorax, etc. leicht zu trennen.
Kôürper pechscharz, mit kurzen, feinen, grauen Härchen spärlich
besetzt; mässig glänzend. Kopf etwas breiter als lang, die gewôülbten
Augen schwach vortretend, die undeutlich gefurchte Stirne wie
der übrige Kopf ziemlich fein und dicht und etwas runzelig
punktirt, ebenso der Rüssel; dieser beim 4 etwas kürzer, beim ®
so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern
kräftig gebaut, an der Fühlerinsertion sehr schwach angeschwollen,
nach vorne kaum merklich verjüngt. Fühler um den Längs-
durchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich kurz und
kräftig; Schaîft etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses
rundlich-oval, reichlich stärker als die folgenden, das 2. Glied
deutlich länger als breit, die folgenden eng aneinander gefügt,
rundlich, das 7. quer. Die eiformig zugespitzte Keule scharf
abgesetzt.
Halsschild so lang oder um geringes kürzer als zwischen den
spitzwinkelig nach aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne
RTC TO Te
209
ziemlich stark verengt, hinter dem Vorderrande und vor der Basis
mässig eingezogen, die Seiten dazwischen schwach gerundet, die
Basis 2-buchtig, seitl ch gesehen mässig gewôülbt: mässig stark und
ziemlich dicht und etwas runzelig punktirt, im Grunde chagriniert,
vor dem Schiidchen mit einem feinen, bisweilen undeutlichen
Basalstrichelchen. Flügeldecken gedrungen-oval, zwischen den
kräftig entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als die Halsschild-
basis, an den Seiten sanft gerundet, hinten stumpf eifrmig zuge-
spitzt; seitlich gesehen mässig stark gewôlbt; stark punktirt
gestreift, die leicht gewülbten Spatien wenig breiter als die Punkt-
streifen. Das kleine, 3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine
mässig kurz und ziemlich schlank, 1. Tarsenglied etwas länger als
das 2., dieses so lang als breit; die feinen Klauen schwach gezähnt.
Beine beim (j einfach.
Long. (s. r.) : 1,6-1,8 mill.
Eine kleine Anzahl Exemplare, aus dem Mashonaland : Chirinda-
Forest, X. 1905, von Herrn G.-A.-K. MARHALL gesammelt, zur
Beschreibung vorgelegen.
5. — APION (CONAPION) CHIRINDANUM n. sp.
Dem Apion (Conap.) angulicolle GyYLu. und bomaense Fsr.
äusserst nahe verwandt, von beiden Arten durch den, in beiden
Geschlechtern, namentlich aber beim © längeren und dünneren
Rüssel, durch den schmäleren Kopf mit den stäirken gewülbten,
vorspringenden Augen, durch den wie bei angulicolle gebildeten,
doch im Verhältnis zu den stärker gerundeten und gewülbteren
Flügeldecken kleineren Halsschild und durch die etwas längeren
und schlankeren Beine gut verschieden und leicht zu trennen. Von
Ap. propinquum HT. gleichfalls durch den in beiden Geschlechtern
längeren Rüssel, durch den anders geformten Thorax und die
matte, schwarze Färbung leicht zu unterscheiden.
Long (s. r.) : 2,3-2,6 mill.
In grosser Anzahl von Herrn MARSHALL im Mashonalande :
Chirinda-Forest, im Oktober 1905 gesammelt.
6. — APION FUSCUM War
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905, G. A. K. M.
7. — APION AFRICANUM GYLx.
Eine kleine Anzahl Exemplare aus Chirinda-Forest, unterscheiden
sich von der typischen Form durch in beiden G&eschlechtern etwas
längeren Rüssel; die typ. Form lag mir weiters von folgenden
210
Localitäten vor : Mashonaland : Salisbury, X. 1897, Mouth of
Umkomaas-R. IX. 1897, Natal : Upper Tongaat, 6000 fuss, 28. X.
1901.
8. — APION DISPARIROSTRE WGR, |
Kopjes W. of Lesapi-R. V.-XI. 1897, Br. S. Afrika : Leslies, Nw.
Umtali, Manica, 25. X. 1897, Mashonaland : 6 meilen ôstl. vom
Odzi-R., 29. X. 1897.
9. — APION CONICOLLE War.
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905.
10. — APION CONSIMILE War.
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1907, und 6 m. of Odzi-R.,
29. X. 1897, ferner Br. S. Afr. : New-Umtali, P. Manica, 25. X. 1897.
11. — APION MARSHALLI WGr.
Mouth of Umkomaas R., IX. 1897.
12. — APION JUNODI WGr.
Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905.
13. — APION (CONAPION) FLEXUOSUM WGr.
Massikessi, Port Manica, 23. X. 1897, und Mashonaland : 6 mil.
E. of Odzi-R., 29. X. 1897.
14. — APION ASPHALTINUM WG&r.
Natal : Malvern, Okt. 1897, und Estcourt, 4. I. 1899., Upper
Buzi-R., 25. IX. 1905, S. 0. Mashonaland : Mangesi-R.
15. — APION (PIEZOTRACHEL.) ILEX Fsr.
Natal : Howick, XII. 1899.
16. — APION (PIEZOTRACHEL.) CONSOBRINUM W@r.
Br. S.-Afrika : Leslies, New Umtali, 25. X. 1897.
211
IV. — Aus der Sammlung Solari (Genua) und aus meiner Collection.
4. — APION TELLINII n. sp.
Dem Apion tanganum Hru. sehr nahe verwandt, durch den,
infolge der flachgewôlbten, nicht vortretenden Augen schmäleren
Kopf, den in beiden Geschlechtern schlankeren und etwas längeren
Rüssel, die lingeren und dünneren Fübhler, den nach vorne mehr
verengten und seitlich schwächer gerundeten Halsschild, endlich
durch die etwas schlankeren Beine differenziert und leicht zu
trennen. Beim Çj sind die 4 hinteren Tibien am Apex stark schräg
nach aussen abgestutzt und daselbst mit einem, aus gelblichbraunen
Bôrstchen gebildeten Besatz versehen.
Long (s. r.) : 2-2,2 mill.
1 Männschen aus Erythrea : Dongollo, von Tellinii gesammelt, in
der Collection meines 1 Collegen, Herrn F. SoLari, 1 Weibchen aus
Erythrea (ohne genauerer Patria, ex Coll. STAUDINGER) in meiner
Sammlung.
2. — APION SCHRÔDERI n. sp.
Eine vorläufig isoliert stehende Art des afrikanischen Faunen-
gebietes
Kôürperdunkel kastanienbraun, die Flügeldecken heller rosthbraun,
die Beine mit Ausnahme der Tarsen hell rôtlichgelbbraun, der
Rüssel, die Fühler und Tarsen pechbraun, der ganze Kôürper mit
schuppenfürmigen, den Punkten entspringenden, rein weissen
Härchen besetzt.
Kopf mit den ziemlich kleinen, doch stark gewôlbten und vor-
springenden Augen, etwas breiter als lang, ziemlich stark und
dicht punktirt. Rüssel so lang als Kopf und Halsschild zusammen,
sehr sanft gebogen, von der Basis zur Spitze allmählig und schwach
verjüngt, mitziemlich kleinen, reihig gestellten Punkten wenigdicht
besetzt, im Grunde glatt und glänzend. Fühler etwa im basalen Drittel
des Rüssels eingelenkt, ziemlich kurz und kräftig. Schaft reichlich
1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses länglich oval, wenig
stärker als die folgenden, diese kurz, eng aneinand gefügt; die kurz-
eiformig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild so langalsan
der Basis breit, an den Seiten mässig gerundet, nach vorne um geringes
mehr als nach hinten verengt, hinter dem Vorderrand und vor der
Basis sehr schwach eingezogen, die Basis sehr schwach 2-buchtig ;
mit relativ groben Punkten dicht besetzt, vor dem Schildchen mit
einem kurzen, doch deutlichen Basalstrichelchen. Flügeldecken
212
ziemlich kurz oval, zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen
reichlich breiter als die Thoraxbasis, stark kettenformig punktirt
gestreift, die gewôlbten Zwischenräume nicht breiter als die Punkt-
streifen, mit einer Reihe feiner, Hirchen tragender Pünktchen
besetzt. Beine ziemlich schlank, die Tarsen fein, 1. Glied etwas
linger als das 2., dieses so lang als breit. Die feinen Klauen
undeutlich gezähnt.
Long.(s.r:):2#mill:
Ein, durch Herrn Hirscu, Berlin, mir mitgeteiltes Exemplar,
welches ich für ein Weibchen halte, von Herrn D' CHR. SCHRÜDER
in D. O. Afrika, Sigital (X. 1905, cca 709 m.), gesammelt und dem
Entdecker freundlichst zugeeignet.
Von Herrn A. Karasek in Kumbulu, D. O. Afrika freundlichst
mitgeteiltes Material ergah — soweit ich dasselbe bis jetzt präpa-
rieren konnte, — nebst 2, später zu beschreibenden neuen Arten,
folgende, für bereits beschriebene Species interessante Daten :
a) Apion Marshalli Wär. — D. O. Afrika : Mahezangulu, cca
1000 m., von der gleichen Localität ferner:
d) Apion armipes WGR., c.
c) Apion rectangulum WGR., .
d) Apion (Piezotrachel.) fuliginosum War. — In eca. 200 Exem-
plaren in W.-Usambara : Bez. Bumbuli, cca 800 m., im X: 1900 an
einer Leguminose (1) erbeutet. Nach einer briefl. Mitteilung des
obgenannten Herren, nennen die Eingebohrenen diese Pflanze
« kunde ya mzimu » — Geisterbohne.
Die Blätter dieser Pflanze waren von den Käfern fein siebartig
durchfressen.
(1) Leider war es mir bis jetzt unmôüglich, das vom H. Karaser freudlichst
einsesandte, hübsche Material, determinieren zu kôünnen.
213
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD
par Paul Hbegnin.
SYNTOMIDÆ
Sphecosoma melapera sp. nov. — 26 mill. — Palpes jaune
citron, le dernier article jaune orangé; antennes noires; tête jaune
citron, le vertex avec une touffe noire; collier jaune citron liséré
de noir en avant, ptérygodes jaune citron lisérés de noir en dehors;
thorax noir avec deux taches jaune citron de chaque côté; dessus
de l’abdomen avec les trois premiers segments jaune citron, les six
derniers jaune orangé : premier segment avec un trait dorsal noir;
second segment avec une large tache dorsale noire, à centre éclairé
de vert métallique et de chaque côté une tache subdorsale noire ;
troisième segment avec une tache carrée noire plus petite; les
autres segments annelés antérieurement de noir finement liséré
de vert métallique, les deux premiers anneaux noirs faisant
le tour complet du corps; dessous du corps, coxæ et cuisses jaune
citron, les pattes jaune orangé avec le dessus des tarses noir sauf à
la dernière paire. Dessus des supérieures finement liséré de noir,
l’apex largement noir; un trait souscostal jaune remontant au delà
de la cellule, un autre trait le long du bord interne jusque vers le
milieu ; les nervures noires, la médiane saupoudrée de poils jaunes.
Ænférieures avec un fin liséré costal et les nervures noires. Franges
noires.
Un pris à Yumbo, rio Cauca, Colombie (1,100 mètres), le
25 juillet 1908.
Pheia discophora sp. nov. — 24 mill. — Palpes, antennes,
tête et collier noirs; ptérygodes noires tachées d’orangé; thorax
noir avec deux paires de points orangés; premier segment avec
deux points subdorsaux orangés; reste de l'abdomen noir au des-
sus, chaque anneau avec un petit liséré orangé plus ou moins caché,
le ventre jaune orangé; pattes avec les extrémités rayées d’orangé
et de noir aux premières pattes, tout orangées à la dernière paire.
Ailes hyalines; supérieures avec un fin liséré noir qui s’élargit un
peu à l’apex et les veines noires, un filet souscostal orangé s’arrê-
tant peu avant l’apex et une large tache noire semée de poils oran-
gés à cheval sur la discocellulaire. Inférieures avec un très fin
liséré et les veines noires. Franges noires. Dessous pareil mais le
filet .souscostal orangé plus développé et la tache discocellulaire
entièrement orangée.
214
Un pris le 13 août 1908 sur le rio Aquatal à 1,600 mètres;
une © prise le 28 mai de la même année à Tocota, 2,000 mètres;
Colombie.
Cosmosoma notosticta sp. nov. — 27 mill. — Palpes et
antennes noirs; tête orangée, le vertex noir entre les antennes;
collier orangé; ptérygodes orangés avec une touffe noire au départ;
abdomen orangé avec une triple rangée de taches noires, dorsale
et subdorsales; coxæ orangés, le reste des pattes noir et orangé;
extrémité anale noire avec les deux derniers anneaux ventralement
noirs. Les quatre ailes hyalines, finement lisérées de noir, avec la
base garnie de poils orangés et les nervures noires; les supérieures
avec le liseré noir s’élargissant à l’angle interne et surtout à l’apex,
la discocellulaire anguleuse et à peine épaissie et un filet souscostal
jaunissant; les inférieures avec le liséré au bord abdominal et à
l’apex. ;
Une © prise le 17 août 1908 sur le rio Agnatal à 1,600 mètres;
Colombie.
Gosmosoma phœnicophora sp. nov. — 17 mill. — Palpes.
antennes et tête noirs; collier noir et rouge; ptérygodes noirs; tho-
rax, dessus de l'abdomen et touffe anale noirs lisérés de rouge de
chaque côté; pattes noires en partie lisérées de jaune; ventre jaune
au départ, noir à l’extrémité. Ailes hyalines; supérieures avec la
côte et les nervures noires, une lache basilaire sousmédiane rouge,
une large tache discocellulaire noire, une bande terminale noire
très large à l’apex, rétrécie sur 3 et 4, plus large de nouveau sur 2
où elle s'arrête carrément, suivie alors d’une mince bordure interne
qui s’élargit sur la base; la frange noire. Inférieures avec une très
large bande abdominale rouge qui, après l’angle anal, devient noire
et se continue en une bande terminale noire élargie à l’apex, une
bande costale noire élargie sur la discocellulaire ; la frange rouge à
l’angle anal puis noire. |
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y.
Holophæa endoleuca sp. nov. — 37 mill. — Palpes, antennes
et ptérygodes noirs; tête et collier à reflets bleu vert métallique;
thorax noir avec deux taches dorsales à reflets bleu vert métallique;
premier segment traversé par une bande dorsale rouge; reste de
l'abdomen noir avec une rangée latérale de ta-hes bleu vert métal-
lique de chaque côté; ventre noir avec également deux rangées de
taches bleu vert métallique; coxæ bleu vert métallique; pattes
noires avec des irroralions mélalliques aux cuisses; un point thora-
cique rouge à la base costale des supérieures en dessus et en dessous
_ainsi que sur la base immédiate de la côte; les quatre ailes noir mat,
les inférieures avec le bord abdominal blanc; dessous pareil; frange
noire avec quelques poils plus pâles.
San-Antonio, Colombie; une © prise le 9 avril 1908.
LA]
Saurita hemiphæa sp. nov. — 23 mill. — Palpes noirs avec
quelques poils blancs à la base; antennes noires; front, ptérygodes,
thorax et dessus du corps noir avec quelques reflets d’un vert
métallique; collier noir coupé par un point blanc à l’épaule,
l'épaule avec une touffe de poils rouges; pattes noires avec les coxæ
et dessous des cuisses blancs; touffe anale noire. Ailes hyalines à
reflets violets sous un certain angle, lisérées de noir et avec les
veines noires bien marquées; supérieures avec la cellule et les
régions sousmédiane et interne jusqu'à l’angle couverts d’atomes
noirs, le liseré terminal un peu élargi vers l’apex; inférieures avec
la partie supérieure de la cellule couvert d’atomes, le liséré épaissi
à l’apex et à l’angle anal, manquant sur la première moitié du bord
abdominal. Dessous comme le dessus mais avec quelques atomes
vert métallique dans la cellule des quatre ailes et à la côte des infé-
rieures et quelques atomes blancs sur quelques nervures et dans les
régions interne et abdominale.
Maroni; Guyane française; un .
Cacostatia flaviventralis sp. nov. — 41 mill. — Ailes hya-
lines à reflets bleutés sous un certain angle, les dessins, parties
noires du corps et toutes les nervures d’un beau noir velouté à
reflets bleu indigo vif; supérieures avec les régions costale, interne
(celle-ci jusqu'au pli sousmédian) et terminale (très largement à
l’apex) noires, traversées en outre par une large bande médiane
oblique noire en sorte que les parties hyalines se réduisent d’un
coté aux deux premiers tiers de la cellule, à un petit angle entre la
2 et la médiane et à la région sousmédiane, de l’autre à une large
bande transversale postmédiane portant sous la côte pour finir sur
la 3 avant le bord. Inférieures avec une bordure costale et termi-
nale, élargie à l’apex, un liséré abdominal et une peti'e tache sur
l’angle de la discocellulaire noirs, le reste hyalin. Dessous pareil.
Franges couleur de fond. Palpes, antennes, ptérygodes, thorax et
dessus du corps noir velouté à reflets indigo comme dit plus haut;
tête noire, le front liséré de blanc; collier noir en dessus, blanc en
dessous; coxæ et intérieurs des cuisses blancs, reste des pattes noir;
ventre jaune, le dernier segment et la touffe anale noirs.
Un pris à la villa Elvira. 1,600 mètres, le 27 février 1908:
Colombie.
216
Phaio acquiguttata sp. nov. — «j 39, © 46 mill. — Palpes,
antennes et vertex noirs; front noir à reflets bleu vert métallique;
collier noir avec deux gros points blancs en dessus; ptérygodes
noirs, le centre avec écailles bleu vert métallique; thorax bleu vert
métallique en avant, avec une très grosse tache blanche couvrant
la partie postérieure, entouré de poils noirs; premier segment noir
avec deux touffes blanches très rapprochées, les autres segments
noirs et bleu métallique avec une tache latérale blanche sur les
second et troisième, la touffe anale bleu vert avec quelques poils
blancs ; coxae blancs; pattes noires pointées de blanc aux jointures
des cuisses; ventre blanc au départ puis noir avec des taches laté-
rales blanches qui disparaissent aux derniers anneaux. Dessus des
supérieures noir brun avec quelques irrorations bleu vert métal-
lique à la base et les taches hyalines suivantes : une grosse tache
sousmédiane en avant de la 2, surmontée d’une petite éclaircie
cellulaire; une petite tache sous costale dans la seconde moitié de
la cellule; quatre taches extracellulaires dont deux plus grosses et
plus en dehors entre 3 et 5 et deux plus petites et plus rentrées au
dessus, reliées ensemble par un point hyalin plus ou moins déve-
loppé entre les deux groupes, c’est-à-dire entre la 5 et le pli. Infé-
rieures noires avec cinq taches hyalines qui se touchent : une tache
sousmédiane allongée surmontée d’une petite cellulaire et suivie
de trois taches entre 3 et 4 (toute petite), 4et5,5 et 6 (plus grandes).
Franges noires. Dessous pareil, la région costale basilaire des infé-
rieures teintée de bleu vert métallique.
Une paire; le ' pris à San Antonio, 2,000 mètres, le 24 août
1908; Colombie.
Phaio quadriguttata sp. nov. — 47 mill. — Palpes noirs
avec une touffe de poils blanes à la base; antennes et vertex noirs;
front noir pointé de blanc de chaque côté; collier noir avec trois
points blancs; médian et sousmédians ; ptérygodes noirs; premier
segment traversé dorsalement par une bande de poils blancs;
dessus de l’abdomen semé d’écailles bleu métallique avec un fin
liseré latéral blanc et la touffe anale noire; ventre blanc bordé de
noir de chaque côté; coxae garnis de longs poils blancs; pattes
noires, seconde paire pointée de blanc à la première joimture, troi-
sième paire avec li base et l’intérieur des cuisses blancs. Supé-
rieures avec une touffe basilaire costale blanche, le dessus noir
semé d’écailles vert mordoré métallique sur la première moitié et
la région centrale interne et les quatre taches hvalines à reflets
nacrés suivantes : une lache sousmédiane allongée précédant la 2
(plus grande); deux petites taches arrondies la première au sommet
supérieur de la cellule, la seconde au départ de 6 et 7; la quatrième
RARES * © M 4, ai
217
arrondie et de taille moyenne au départ de 3 et 4. Dessus des infé-
rieures noir semé de quelques écailles métalliques avec quatre
taches hyalines : la première, plus grande et allongée, sousmédiane,
deux extracellulaires au départ entre #4 et 6 et une toute petite au
départ de 5 et 4. Franges noires. Dessous pareil; les supérieures
avec le crochet du frein blanc, les inférieures entièrement couvertes
d’atomes métalliques, vert mordoré dans la région costale, bleu
vert ailleurs.
Rivière Numbala, près Loja, Équateur ; un (ÿ, pris en 1885.
Delphyre roseiceps sp. nov. — 27 mill. — Palpes noirs ;
front et vertex grisant ce dernier liséré de rosé en arrière; collier
grisant, liseré de rosé en avant; ptérygodes et thorax grisant avec
des taches plus noires; abdomen et ventre rose rougeâtre avec une
petite touffe dorsale jaune sur les premiers anneaux et un liséré
latéral noir, le dernier anneau noir, la touffe anale grisant; coxae
rosés ; pattes avec le départ rosé puis grisant et les extrémités noires.
Dessus des supérieures d’un blanc grisâtre, assombri à la côte, au
bord interne et à l’apex avec les taches noires suivantes : trois basi-
laires; quatre antémédianes dont uhe costale, une cellulaire et deux
internes en dessus et en dessous de la 1 ; un groupe central agglo-
méré comprenant deux taches cellulaires avant la discoïdale; une
costale et cinq taches au départ entre 2 et 7 (les deux taches entre 3
et » plus extérieures); ce groupe est relié d’un côté au bord interne
par trois plus petites taches superposées, de l’autre à la rangée
terminale par une seconde tache allongée entre 2 et3; quatre taches
subterminales entre la 5 et la côte, enfin une série terminale entre
les nervures, la pointe apicale restant blanche. Frange blanche et
grise. Dessus et dessous des inférieures noirs avec la cellule blanche
et la frange noire. Dessous des supérieures noir avec une irroration
blanche sous la médiane, une tache cellulaire blanche allongée et
quatre taches blanches postmédianes entre 5 et 7 et5 et 5, ces deux
dernières plus en dehors; frange noire blanchissant vers l'angle
interne.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.
Hyaleucerea leucoprocta sp. nov. — 43 mill. — Palpes
noirs, l’extrémité grisant; tête noire, grisant au collier; collier,
thorax et ptérygodes couverts de longs poils d’un noir grisant, ces
derniers rayés de noir; dessus de l’abdomen noir avec une raie
latérale d’un blanc légèrement ochracé, les quatre derniérs anneaux
dorsalement blanc ochracé bordés latéralement par une raie noire,
la touffe anale noircissant; ventre noir; patles noires avec les coxae,
dessous et parties avoisinantes du corps blanchissant. Dessus des
218
supérieures d’un noir grisant coupé par les nervures bien noires et
avec quelques irrorations noires dans la région basilaire sousmé-
diane, vers le milieu de la côte, entre le pli sousmédian et la 2 et
quelques ombres entre les nervures de l’apex à la 3. Dessus des
inférieures noir profond à reflets bleutés avec une éclaircie cellu-
laire allongée. Franges noires. Dessous des premières ailes unifor-
mément noir avec une éclaircie cellulaire contre la médiane;
dessous des secondes ailes comme le dessus; les franges noires. |
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (.
LITHOSIANAE.
Odozana patagiata sp. nov. — 18 mill. — Dessus des supé-
rieures brun à reflets mordorés sous un certain angle; la frange
concolore. Dessus des inférieures rouge avec un liseré costal brun,
une mince bordure terminale inégale noire et la frange noire. Des-
sous pareils. Tête, antennes, corps et pattes bruns, les ptérygodes
rouges.
Corvico, 1,800 mètres, Bolivie; une ©.
Lamprostola endochrysis sp. nov. —18 mill. — Supérieures
avec les plis accentués, le dessus d’un noir verdâtre luisant, le
dessous noir. Dessus des inférieures avec toute la région abdominale
et une partie de la cellule jaunes, le reste de l’aile noir, en dessous
le jaune s’étend encore davantage dans la cellule et au delà et
remonte jusque vers le milieu du bord abdominal; franges jaunes
sur les parties jaunes, noires ailleurs. Palpes, thorax, corps et pattes
noires ; abdomen avec une longue touffe latérale de poils jaunes de
chaque côté.
Rio Agnat:1l, 1,600 mètres, Colombie; un 4 pris le 15 juillet 1908.
Lycomorphodes hemicrocea sp. nov. — 20 mill. — Dessus
des supérieures avec la première moilié d’un noir verdâtre, la
moitié terminale jaune rougeûtre, la frange noir verdâtre. Dessus
et dessous des inférieures et leurs franges noirâtres. Dessous des
premières ailes noirâtre, la seconde moitié de la côte restant jaune,
la frange noirâtre. Tête, corps et pattes noirâtres.
Un pris le 24 juillet 1908 à Matagang, Cauca (1,000 mètres);
Colombie.
Lycomorphodes coccipyga sp. nov. — 15 mill. — Dessus
des quatre ailes noir semé d’atomes métalliques clairsemés, les
franges noires. Dessous des quatre ailes noir. Pattes, antennes, tête,
AS TE LA ed. LÉ AA
219
_ptérygodes, thorax, dessous du corps, pattes et touffe anale noirs;
dessus de l’abdomen rouge.
Un G pris dans l’îlé de Curaçao, le 23 février 1908.
ARCTIANÆ
Eriostepta beata sp. nov. — 30 mill. — Palpes à dessus brun,
dessous blanc et rayés de rouge par côté; front et tête rouge mêlé
de blanc; collier et épaulettes jaunes; ptérygodes brun rouge;
thorax et dessus de l’abdomen rouges, le thorax avec une raie cen-
trale brune qui continue sur les premiers segments; coxæ et
intérieurs des pattes blancs, dessus bruns ou jaunes, les jointures
annelées de noir; ventre blanc; touffe anale blanche. Dessus des
supérieures jaune citron avec les taches suivantes : une très large
tache interne allant de la base au bord terminal avant la 2, remon-
tant sur la côte de suite après la base, puis une seconde fois à la
première moitié de la cellule, traversant la 2 et lançant une pointe
sur 3, à bords intérieurs irréguliers; une seconde tache subtermi-
nale à bords également très irréguliers, allant de la 3 à la côte,
les espaces entre 3 et 4, 5 et 6 plus en dehors et touchant les points
terminaux, lançant deux petites taches apicales entre 7 et 9. Ces
taches sont d’un brun violacé lavé de rouge, lisérées finement de
noir et les nervures qui les traversent on les bordent deviennent
rouges. La première tache contient sous la 2 un petit point jaune
cerclé de rouge. L’aile possède, en outre, un point cellulaire, un
trait souscostal à la jonction de la discocellulaire, une série post-
médiane de cinq points intranervuraux entre la 2 et la souscostale,
un point souscostal avant l’apex et une série terminale entre les
nervures, tous ces points bruns. Frange jaune, brune à l’angle
interne. Dessus des inférieures noirâtre pâle, lavé de rouge inté-
rieurement et à l’apex et de jaune sur la côte, la frange concolore.
Dessous d’un jaunâtre très pâle; les supérieures avec la tache
subterminale du dessus et les deux points apicaux brun foncé et le
rappel par transparence des autres points du dessus; les inférieures
lavées de rose très pâle centralement et le long du bord abdo-
minal.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y.
Aphyle albipicta sp. nov. — 26 mill. — Palpes blonds avec le
dessous blanc au départ et une ravure latérale rouge; front blond
bordé de blanc en avant; vertex blanc pointé de rouge à la base des
antennes; antennes blondes, la tige finement rayée de rouge; collier
blanc encadré par un fin liseré rouge ; ptérygodes blanches coupées
220
par deux raies rouges; thorax blanc avec une rayure centrale
rouge; dessus de l’abdomen rouge rosé avec une touffe dorsale
blanche sur les premiers anneaux; touffe anale blanche; coxæ et
intérieurs des pattes blancs, les dessus blonds; ventre blanc.
Dessus des supérieures d’un blond brunâtre avec une tache basi-
laire interne, blanche en haut, rouge le long du bord interne au
départ puis blanche, suivie sur le bord d’une petite tache blanche
puis, au milieu du bord interne, d’une grosse tache blanche com-
mençant une série de quatre taches blanches rentrant obliquement
en quart de cercle dans l’intérieur de l'aile, la seconde tache entre
le pli et la sousmédiane, la troisième adossée extérieurement à la
discocellulaire qui reste blonde, la quatrième plus en dehors entre
le pli et la 6. Faisant suite à ces deux dernières taches et s'appuyant
dessus, une tache non plus blanche mais ochracée et un peu
hyaline est à cheval sur #4 et 5. D'autre part, précédant la seconde
tache et se fondant avec elle, se trouve une large tache centrale
blanche qui occupe la région antérieure de la cellule, la région
sousmédiane en dessous et contient comme un point blanc entière-
ment cerclé de rouge avec, au-dessus, un second liséré rouge non
fermé. L’aile contient encore un petit point blanc sur la 3 et une
série terminale de taches blanches, très irrégulières, les nervures
passant dessus rosées, savoir : une petite sous la 2; une plus
grande sur la 3; une plus grande encore sur la 4; une plus petite
sous la 5; une très orande et très irrégulière à cheval sur 6 et 7
et contenant entre ces deux nervures un point blond. Frange
blonde, plus claire par endroits. Dessus des secondes ailes rosé
avec le bord abdominal et la frange blancs. Dessous des supérieures
d’un blond très pâle éclairé de rosé au centre et sur quelques
nervures, avec le rappel effacé des taches du dessus ; dessous des
secondes ailes d’un blanc à peine teinté de rosé.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (4.
Hyponerita viola sp. nov. — 30 mill. — Palpes violets, jaunes
à la base et à l’extrême pointe; front, vertex, ptérigodes et thorax
violets; collier jaunâtre ; dessus de l'abdomen jaune; pattes jaunes;
dessous du corps et ventre blanc jaunâtre. Dessus des supérieures
jaune avec deux larges taches d’un violet pâle, lisérées en partie
de rouge; la première occupant toute la base et la région interne,
son bord supérieur partant du premier tiers de la côte, passant sur
la discocellulaire et le long de la 3 pour aboutir au bord terminal ;
la seconde, subapicale, occupant le dernier cinquième de la côte,
semi arrondie, son bord inférieur appuyé sur #4, son bord extérieur
festonné tout près du bord terminal qu’il ne coupe pas. Frange
jaune, violette à l’angle interne. Dessus et dessous des inférieures
221
et franges jaunes. Dessous des supérieures avec les taches comme
en dessus mais noircissant, la première tache laissant le bord costal
jaune, bord terminal également jaune mais l’espace entre les
deux taches blanchissant, les nervures restant jaunes ; franges
comme en dessus.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.
Ammalo cônstellata sp. nov. — 46 mill. — Palpes bruns, le
second article ochracé; tête et collier ochracé pâle mêlé de poils
bruns; ptérygodes bruns bordés au bord inférieur de poils ochracé
pâle; thorax brun; abdomen ochracé avec de chaque côté une
rangée subdorsale de traits transversaux bruns, couverts sur les
premiers anneaux par de longs poils ochracés et manquant aux
derniers anneaux; premières paires de pattes brunes annelées
d’ochracé, troisième paire ochracée annelée de brun. Dessus des
supérieures brun avec quelques fines stries plus claires et deux
groupes de taches irrégulières ochracées lisérées de brun sur un
fond ochracé; le premier groupe occupant la base jusqu’à la sous-
médiane, presque toute la cellule et la côle au-dessus avec trois
séries de taches; le second groupe, subapical, occupant le dernier
quart de la côte et finissant juste avant l’apex ; frange brnne. Dessus
des inférieures brunâtre avec la cellule plus pâle et la frange conco-
lore. Dessous des premières ailee d’un brun plus pâle que le dessus
avec le rappel effacé des deux groupes de taches du dessus. Dessous
des inférieures comme le dessus mais plus pâle et plus ochracé.
Une © prise à San Antonio, 2,000 mètres, Colombie, le 20 août
1908.
Pseudopharus hades sp. nov. — 45 mill. — Palpes, antennes,
tête, collier, ptérygodes, thorax, pattes, ventre et dernier anneau
d’un noir profond ayant sous un certain angle des reflets bleu
sombre par exemple aux palpes, à la tête et notamment au vertex,
aux ptérygodes, etc.; extrémité du thorax avec une touffe de poils
bleuâtres ; dessus de l’abdomen rayé de janne et de noir. Dessus des
supérieures noir brun, les nervures d’un noir plus profond, avee
une irroration sombre discoïdale et les franges concolores. Dessus
des inférieures noir brun, le centre un peu hvyalin, la frange conco-
lore. Dessous des quatre ailes noir brun; les inférieures comme en
dessus.
San Antonio, 1,800 mètres, Colombie; une © prise le 16 août
1908.
Halisidota obvia sp. nov. — 43 mill. —- Palpes, tête, collier
et thorax jaune ochracé; ptérygodes jaune ochracé avec deux tout
222
petits points bruns; dessus de l’abdomen brunâtre ; pattes ochracé
pâle avec les extrémités annelées de brun; dessous du corps et
touffe anale ochracé pâle. Dessus des supérieures jaune ochracé
avec les nervures plus teintées et les dessins brunâtres; côte mar-
quée d’une série régulière de points bruns, une agglomération
brunâtre discoïdale marquée d’un point noir sur la jonction de
3, 4, 5 à la discocellulaire, trois lignes ou plutôt ombres transver-
sales droites brunâtres allant : la première du bord interne non loin
de la base au premier quart de la cellule; la seconde de la côte non
loin de la base à travers la cellule et le long de la 2 au bord terminal;
la troisième du troisième quart du bord interne à la côte assez
parallèlement au bord terminal; cette dernière ligne est suivie de
taches allant de la 5 à l’apex et de quelques taches subterminales
entre la 5 et l'angle. On remarque encore quelques tout petits
points bruns sur la sous costale et des strialions un peu sur toute
la surface de l'aile. Frange couleur du fond coupée d’une touffe
brune à chaque nervure. Dessus des inférieures avec la moitié
supérieure costale jaune ochracé, la moitié abdominale brunâtre et
une bordure terminale brunâtre de la 2 à l’apex; frange ochracée
coupée d’une touffe brunâtre de l’apex à la 2 puis mêlée de poils
brunâtres. Dessous des quatre ailes d’un ochracé couleur os avec
quelques points brunâtres et la frange concolore.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un
Holomelina cyana sp. nov. — 26 mill. — Palpes gris souris
plus clair à la base; tête, collier, ptérygodes, thorax, dessus des
sunérieures et frange gris souris; coxae blanchâtres; pattes gris
souris, la première paire avec une touffe de poils jaune au départ;
ventre blanc au départ puis gris; touffe anale grise; dessus de
l’abdomen d’un bleu métallique luisant recouvert par des poils gris;
dessus des inférieures d’un bleu métallique plus ou moins brillant
selon l’angle avec une tache longitudinale blanche s'étendant sur
toute la moitié inférieure de la cellule et un peu au delà; frange
gris noirâtre. Dessous des supérieures gris noirâtre irisé de bleu;
dessous des inférieures d’un gris noirâtre tournant au bleu vert mat
suivant l’angle, la tache blanche comme en dessus et les franges
concolores.
Rio Tocota, Colombie; un j pris le 12 avril 1908.
Heliactinidia flavivena sp. nov. — 31 mill. — Palpes bruns,
la base couverte de poils jaunes|/; tête, ptérygodes et thorax blond
grisâtre mêlé de poils jaunes; collier blond grisâtre liséré de
jaune en avant; abdomen jaune avec une ligne dorsale gris noirâtre,
la touffe anale jaune; pattes grises, l’intérieur des cuisses jaunis-
Lun NA > “6
:
223
sant. Dessus des supérieures grisâtre blond avec une touffe basi-
laire jaune, les nervures bien détachées jaunâtre pâle, la frange
jaunâtre. Dessus et dessous des inférieures jaunes, la frange conco-
lore. Dessous des supérieures et frange jaunes, la côte restant grise
au départ.
Cali, Colombie; un & pris le 2 mai 1908.
HYPSIDÆ
Josiomorpha flammata sp. nov. — + 33. © 37 mill. —
Palpes, tête et collier noir bleuté semé de poils jaunes notamment
sous les palpes; ptérygodes avec une large bordure supérieure
Jaune qui se continue sur le collier; thorax noir bleuté avec une
fine raie centrale jaune; abdomen noir bleuté avec une raie dorsale
et, de chaque côté, une raie latérale jaunes, la base subdorsale
Jaune, le dessous blanchissant ; pattes avec les dessus noir bleuté,
les dessous blanchissant, la première paire à coxae jaunes. Dessus
des quatre ailes d’un noir bleuté profond, chaque aile coupée dans
son milieu par une large bande longitudinale jaune; celle des
supérieures partant de la base, suivant la médiane qu’elle recouvre
puis la 4, ne descendant à la sousmédiane qu’au départ puis se
perdant entre 4 et 3 assez loin du bord dans le ;;, sur le bord même
dans la © ; aux inférieures, partant de la base, suivant le pli cellu-
laire et débordant sous la cellule et au delà jusque près du bord
dans les deux sexes, tout le bord abdominal jaunissant. Ces bandes
sont plus larges et développées dans la ©. Franges couleur du fond.
Dessous pareil.
Une paire prise en 1908 dans la villa Elvira, 1,800 mètres, Cali,
Colombie; le & le 1* juillet, la © le 24 août.
Un second ' provenant également de Cali mais pris le 5 mai de
la même année (34 mill.) a les bandes jaunes plus développées mais
la raie jaune dorsale de l’abdomen est absente et le corps ne blan-
chit pas en dessous.
GEOMETRIDAE
Josia annulata sq. nov. — 25 et 30 mill. — Dessus des quatre
ailes noir, chaque aile traversée par une bande longitudinale jaune
qui part, aux supérieures, de la base juste en dessous de la côte,
traverse la cellule le long de la médiane puis continue droite et
cesse avant le bord terminal; aux inférieures, part du bord abdomi-
nal un peu avant le milieu, coupe la cellule et n’atteint également
pas le bord; franges noires, jaunissant vers l’angle anal. Dessous
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 4 VI 1909. 15
224
pareil. Palpes jaunes à la base, puis noirs; front, côtés de la tête et
collier avec des poils jaunes ; vertex noir ; dessus de l’abdomen noir
coupé par une bande transversale jaune au départ faisant suite à la
bande jaune des secondes ailes; ventre blanc.
Deux 4j pris l’un à San-Antonio (2,000 mètres), le second à
Matahang rio Cauca (1,000 mètres), Colombie, en juillet 1908.
Ressemble à frigida DRUCE mais avec la bande jaune des infé-
rieures disposée comme dans cruciata BTL.
Polypoetes cistrinoides sp. nov. — 26 mill. — Dessus des
supérieures noir pâle, toutes les nervures marquées en fauve sauf
sur le passage d’une grande tache transversale blanche, médiane,
oblongue et légèrement inclinée extérieurement dans sa partie
inférieure, partant immédiatement sous la côte et finissant sous
la 2; un petit point subapical également blanc; frange couleur du
fond. Dessus des inférieures avec la base blanche émettant une très
large bande transversale blanche finissant en pointe au bord, lais-
sant la région apicale jusqu’en dessous de la 5, le bord terminal de
3 à l’angle et le bord abdominal noirs, ce dernier plus pâle; frange
noire sauf en face de la bande blanche entre 3 et 4. Dessous des
premières ailes noir avec les nervures concolores, les deux taches
blanches et la frange noire; dessous des inférieures avec le blanc
envahissant tout le bord abdominal et ne laissant noires que la
région apicale et une toute petite bordure terminale de l’angle à
la 3; frange comme en dessus. Palpes blancs à extrémités noires;
front blanc; dessus du corps noir semé de poils blancs; coxae
blancs; extrémités des pattes noires ; dessous du corps blanc.
Cali, Colombie; un .
Se placera auprès de Polypoetes cistrina DRUGE.
Polypoetes decorata sp. nov. — (ÿ 25 99 26 à 29 mill. —
Dessus des quatre ailes noir; les supérieures avec deux bandes
jaunes : la première longitudinale, partant de la base entre la
médiane et la sousmédiane et s’arrêtant vers le milieu de l’aile; la
seconde oblique, partant sous la côte, coupant l’extrémité de la
cellule et s’arrêtant sous la 3. Inférieures avec une tache jaune
oblongue, jetée obliquement en dehors de la cellule sous la côte
(toutes ces taches plus développées chez les O9 que chez les 4).
Franges noires. Dessous pareil mais recouvert en plus de blanc
bleuté; aux supérieures, dans la région basilaire; aux inférieures
dans toute la première moitié et même au delà dans la moitié infé-
rieure de l'aile. Franges.noires. Palpes noirs à la base, blancs au
sommet; tête, thorax et dessus du corps noirs; dessous du corps et
pattes blancs ; touffe anale noire.
295
San Antonio, 2,090 mètres ; Yumbo, Cauca, 1,100 mètres,
Colombie; trois paires prises en juillet et août 1908.
Polypoetes sublucens sp. nov. — 28 à 30 mill. — Dessus des
supérieures noir, les nervures finement teintées de jaune; dessus
des inférieures noir. Franges noires. Dessous des premières ailes
noir, la base blanc bleuté, la © avec une petite irroration blanche
adossée extérieurement à la discocellulaire ; dessous des secondes
ailes entièrement envahi par le blanc bleuté sauf dans la région
apicale et une partie du bord terminal qui restent noires plus large-
ment à l’apex jusqu'à 5 puis moins largement de 5 à 2. Franges
noires avec quelques poils blancs vers l’angle anal des inférieures.
Premier article des palpes fauve, les autres articles et la tête noirs
avec quelques poils blancs; ptérygodes noirs avec quelques poils
fauves ; thorax et dessus de l’abdomen noirs; coxae et ventre blancs ;
pattes à dessus noirs et dessous blancs.
San Antonio, 2,000 mètres; rio Agnatal, 1,600 mètres; villa
Elvira, 1,800 mètres, Colombie; quatre 44, deux 99.
Espèce voisine de Polypoetes nox DRUCE.
Polypoetes leucocrypta sp. nov. — 25 mill. — Dessus des
quatre ailes et franges noirs; les supérieures avec une petite tache
subapicale, à peine délimitée, semihyaline, à cheval sur 6; les infé-
rieures avec une éclaircie discale. Dessous des premières ailes noir
avec un petit trait basilaire médian, une tache cellulaire arrondie et
la tache subapicale du dessus mais mieux marquée, allant de 5 à 7
(toutes ces taches d’un blanc soufré). Dessous des secondes ailes
blanc soufré laissant en noir un mince liséré costal et une très large
bande terminale. Franges noires. Palpes fauves, le sommet noir.
Front, thorax et dessus de l’abdomen noirs; collier et ptérygodes
avec quelques poils fauves; coxae et ventre blancs.
Venezuela ; un (j.
Scotura subcœærulea sp. nov. — 28 mill. — Dessus des quatre
ailes noir, les supérieures avec une petite tache extracellulaire,
oblongue, blanche, semihyaline, allant de 4 à 6; les franges noires.
Dessous des premières ailes pareil mais avec la base blanc bleuté ;
dessous des secondes ailes avec la première moitié blanc bleuté
(cette teinte absorbant toute la cellule puis descendant à l’angle
anal), le reste de l’aile noir. Palpes longs et recourbés, le premier
article jaune, les autres noirs lisérés de blanc; tête, thorax et dessus
du corps noirs avec quelques poils blancs ; pattes à dessus et des-
sous blanchissant ainsi que le dessous du corps.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un « pris le 23 août 1908.
LL. di
226
Une © que je rapporte à cette espèce diffère du «j par son corps
plus court, les palpes beaucoup plus petits et plus envahis de jaune,
les nervures 3 et 4 plus longuement tigées aux supérieures, la tache
de ces ailes d’un blanc opaque et allant de 2 à 6. Elle a été prise à
Cali, Colombie, le 15 mai 1908.
? Brachyprota trigonata sp. nov. — 20 mill. — Ailes infé-
rieures allongées, triangulaires, formant queue. Les quatre ailes et
leurs franges, très longues, luisantes et teintées en un vert d’eau
très pâle tournant au gris avec le point discoïdal et l'indication aux
supérieures d'une fine postmédiane plus sombre. Dessous sem-
blable, les inférieures très poilues. Corps concolore.
San Antonia, 2,000 mètres, Colombie ; un j pris le 21 août 1908.
À placer auprès de longicauda BAST. dont les inférieures forment
des queues plus longues encore et qui est d’un noir pourpre. Bra-
chyprota, typique, a les ailes inférieures arrondies.
Rhodomena Fassli sp. nov. — 29 et 30 mill. — Dessus des
supérieures d’un vert mousse pâle, les dessins brunâtres à bords
noirâtres, les nervures noirâtre violacé semées d’atomes blancs.
Côte des supérieures coupée par sept taches costales ; les deux pre-
mières s'arrêtant à la côte; la troisième servant de point de départ
à une ligne entière, doublement dentée et assez épaisse; la
quatrième émettant également une ligne entière, plus mince et
entrecoupée; la cinquième développant une ligne assez fine,
arrondie extérieurement et cessant entre 2 et 3; la sixième com-
mençant une ligne subterminale, fortement épaissie dans sa moitié
supérieure ; la septième en point apical se soudant à la précédente.
Bord terminal noirâtre se diluant en taches sur les nervures; frange
noirâtre. Dessus des inférieures et frange noirâtre ardoisé, la frange
avec quelques poils blanes. Dessous des quatre ailes noirâtre ardoisé
avec une ligne arrondie extracellulaire et une subterminale plus
épaisse, communes, estompées sur le fond; la côte des supérieures
coupée de cinq taches pâles.
San Antonio, Colombie, 2,000 mètres ; ce dy pris par FASsL
le 24 août 1908.
Espèce fort voisine de ranuncula DoGnN. qui est plus grande, a les
inférieures blanches, les supérieures d’un vert plus jaune avec la
ligne subterminale non épaissie mais finement dentée, etc.
Rhodomena multangulata sp. nov. — 30 à 33 mill —
Dessus des supérieures vert mousse coupé dans le milieu et la
seconde moilié par des lignes blanches très caractéristiques formant
une succession de trois triangles (costal, médian et interne) avec
une pointe sur le bord terminal entre 3 et 4. Ces lignes se réunis-
sent, semble-t-il, d'une manière très variable en sorte que pas un
des quatre exemplaires que j'ai sous les yeux n'offre les mêmes
triangles ; tantôt ceux-ci se resserrent au point, presque, de dispa-
raître; tantôt ils s'élargissent et les lignes ne se touchent parfois
plus. Ces lignes blanches sont plus ou moins bordées extérieure-
ment de brunâtre. L’aile est, en outre, traversée par diverses lignes
brunâtres : une petite basilaire, incomplète; une extrabasilaire
oblique bordée intérieurement par une ligne blanc rosé droite ; une
antémédiane épaisse, arrondie dans son milieu, également bordée
intérieurement, sauf à la côte, par une fine ligne rosée; une subter-
minale très épaisse, séparée en deux tronçons par la pointe blanche.
Une série terminale de taches brunâtres sur les nervures; frange
coupée de mousse et de brunâtre. Dessus des inférieures ardoisé
pâle, la frange plus claire. Dessous des quatre ailes gris verdâtre
“clair ; les supérieures avec un vague rappel des lignes blanches et
brunâtres du dessus; les inférieures avec un petit point cellulaire et
deux fines lignes postmédianes, arrondies, parallèles; les franges
concolores.
San Antonio, Colombie, 2,000 mètres; quatre jf pris les 9 avril,
28 mai et 24 août 1908.
Erebochlora decolor sp. nov. — 45 mill. — Dessus des supé-
rieures vert olive traversé par de larges lignes irrégulières d’un
noir très finement saupoudré d’atomes vineux. Ces lignes sont au
nombre de sept : basilaire, extrabasilaire, antémédiane (épaisse),
médiane, extracellulaire (coudée), subterminale (interrompue entre
3 et 5) et terminale (rentrant entre 4 et 6); frange noire. Dessus des
inférieures noir avec une petite tache blanche subterminale entre
3 et 4 et deux taches costales blanches, subapicale et apicale; la
frange blanche sur et entre les deux taches costales puis noire avec
quelques poils blancs. Dessous avec les moitiés interne et ahdomi-
nale gris verdâtre sale, les moitiés terminales noires; les supé-
rieures avec une éclaircie blanche à l’extrémité inférieure de la
cellule, une large bande extracellulaire blanche interrompue entre
3 et 2, oblique de la côte à 4 et une tache apicale blanche. Infé-
rieures avec les deux taches costales comme en dessus mais plus
développées, une éclaircie extracellulaire entre 3 et 5 et trois taches
subterminales et intranervurales blanches entre le bord abdominal
et la 4. Franges comme en dessus. Pattes avec les tibias rosés, les
extrémités coupées de noir et de clair.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un j pris le 24 août 1908.
Ressemble à tima TH. M. mais les ailes inférieures noires et non
228
bronzées et à ruficostaria ab. pernigrata WARR. mais sans
l’éclaircie pâle de la côte.
Spargania rufitaeniata sp. nov. — 32 mill. — Dessus des
supérieures mousse; l'extrême base fauve avec quelques traces de
ligne basilaire et une extrabasilaire partielle noires; une large bande
médiane noire à centre élargi et vert dans sa partie supérieure,
enfermant une tache cellulaire noire et immédiatement suivie d’une
bande fauve plus large encore, émettant deux petites dents exté-
rieurs entre 2 et 4et une dent plus aiguë entre 6 et 7, la partie
costale verdissant, à bord extérieur bordé de noir; une série sub-
terminale de taches noires; un fin liséré noir saupoudré d’atomes
fauves; les bandes noires sont en partie liserées de fauve et les
taches plus ou moins saupoudrées de ces mêmes atomes; frange
verte à extrémités blanches et noires, coupée d’une touffe noire au.
bout des nervures. Dessus des inférieures gris cendré à bords et
franges rosés. Dessous rosé; les supérieures avec l’apex, la région
interne et le départ entre 2 et 3 gris, un trait discoidal noir et la
frange coupée de rosé et de noir; les inférieures avec un petit point
discoïdal, la trace d’une médiane arrondie noire, un fin liséré noir
et la frange concolore. Pattes rosées à extrémités coupées de noir.
San Antonio,2,000 mètres, Colombie; un pris le 22 février 1908.
Anapalta immixta sp. nov. — 26 à 28 mill. — Dessus des
supérieures brun, la base plus noire; région antémédiane légère-:
ment marron et contenant un point discoïdal noir, suivie d’une
large éclaircie centrale arrondie et bordée extérieurement par deux
lignes : la première blanche lisérée de noir de chaque côté et
émettant une pointe dirigée sur l’intérieur à chaque nervure; la
seconde marron. bordée extérieurement entre le bord interne et la 5
de chevrons noirs lisérés de blanc, puis d’une tache noire qui va
s’élargissant jusqu’à la côte à bords extérieurs dentés et lisérés de
blanc; région terminale marron; frange grise coupée d’une touffe
fauve à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures jaune pâle,
grisant légèrement au bord notamment vers l’angle; frange conco-
lore grisant de même. Dessous des premières ailes noirâtre dans la
première moilié avec le point discoïdal, plus noir dans la moitié
terminale, traversée par une bande postmédiane fauve jaunâtre et
avec une tache apicale fauve jaunâtre; frange noire coupée de
touffes nervurales fauves. Dessous des secondes ailes fauve jaunâtre
semé d’atomes noirs avec le point discoïdal, une fine postmédiane
arrondie et une large bande terminale noire; la frange fauve
jaunâtre.
229
San Antonio, 2,000 mètres, Tocota, Carmen, Colombie; une série
de 4j pris en mars, avril et août 1908.
Un pris le 25 mai à Chaldas, rio Cauca, varie en ce que
l’éclaircie transversale des premières ailes se fonce comme la région
antémédiane.
Cambogia obscura sp. nov. — 21 mill. — Dessus des quatre
ailes lilacé ; les supérieures avec un point discoïdal noir et de nom-
breuses irrorations crêmeuses à la base, dans la cellule et la région
costale ; les inférieures avec le point et des irrorations semblables à
la base et au bord abdominal; les quatre ailes avec un fin liséré
émettant un petit point plus sombre entre chaque nervure. Frange
lilacée mêlée de quelques poils jaunes. Dessous plus pale avec les
points discoïdaux et des indicalions de lignes transversales indis-
tinctes. Front et dessus du corps lilacé mêlé de poils crémeux.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un 4 pris le 24 août 1908.
Cambogia lilacea sp. nov. — 22 mill. — Dessus des supé-
rieures lilacé avec le bord terminal largement jaune citron, sauf sur
l'extrémité apicale qui reste lilacée, le bord extérieur de la région
lilacée ainsi qu’un petit point discoïdal d’un lilacé plus sombre, le
bord interne jaunissant légèrement et la trace de deux fines lignes
transversales arrondies (avant et après le point) jaunes. Dessus des
inférieures jaune citron avec la base rosée, une large bande anté-
médiane rosée et une bande postmédiane lilacé sombre puis rosée ;
les franges jaune citron en dessus et en dessous. Dessous des ailes
comme le dessus mais de teintes plus pâles et diffuses, les points
effacés. Corps jaune plus pâle en dessous.
Yumbo, vallée du Cauca, Colombie; une © prise à 1,100 mètres
le 25 juillet 1908.
Cette espèce pourrait être une race locale de Cambogia rubiada
DoGx.; elle diffère de l’espèce de Loja par sa taille plus petite, sa
teinte lilacée et non rosé rouge et la bande antémédiane des infé-
rieures droite dans rubiada alors qu’elle est arrondie et légèrement
flexueuse dans lilaceu.
Heterusia prusioides sp. nov. — 21 et 24 mill. — Dessus des
quatre ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche,
extracellulaire, oblongue, allant de la 6 à la 2; les inférieures avec
tout l’espace médian blanc, cet espace comprenant la dernière
partie de la cellule et laissant le bord abdominal plus finement, le
bord costal plus largement noirs. Franges noires avec quelques
poils blancs. Dessous des supérieures avec la côte jaune et rouge
brique, l’espace apical et le bord terminal semés d’atomes rouge
230
brique, la base blanche striée de noir et la tache extracellulaire
comme en dessus. Dessous des inférieures blanc avec des stries
brun marron qui s'accumulent en large bordure sur l’extrémité de
la côte et le bord terminal et s’agglomèrent au bord abdominal en
deux taches, médiane et subterminale. Franges concolores. Dessus
du corps noir; ventre blanc; pattes annelées de noir et de blanc.
Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; deux 44. Espèce voisine
de prusa DRUCE.
Heterusia amita sp. nov. — 22 mill. —- Dessus des quatre
ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche, postmé-
diane, renflée au milieu, allant de 3 à la naissance de 7; les infé-
rieures avec une tache longitudinale blanche coupant le haut de la
cellule et débordant sous la 6. Dessous des premières ailes noir avec
la cellule blanche et la tache oblique comme en dessus. Dessous des
secondes ailes d’un blanc bleuté avec une large bordure terminale
noire rentrant entre 2 et 4 puis sur la 7.
Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; un .
Espèce voisine de creusa DRUCE.
Heterusia fragilis sp. nov. — 23 et 26 mill. — Dessus des
supérieures noir avec une très large tache médiane blanche, ovale,
oblique, partant de la souscostale et finissant sous la 2. Dessus des
inférieures blanc avec une bordure terminale assez étroite, un peu
plus large à l’apex et à l’angle anal, le bord abdominal finement
noir. Dessous comme le dessus mais les supérieures avec la base
blanchissant, les inférieures avec le bord abdominal blanc.
Deux 99 prises l’une à San Antonio, 2,000 mètres, dans la forêt
vierge le 25 juillet, la seconde dans la villa Elvira, 1,800 mètres, le
91 août 1908 ; Colombie.
Nipteria crypsiscia sp. nov. — 33 mill. — Dessus des supé-
rieures grisâtre luisant, les écailles formant de fines stries régu-
lières, bien marquées sur la côte, avec un trait discoïidal plus
sombre et une irroration subterminale épaisse au départ de la côte
puis continuant en ligne estompée, à peine distincte sur le fond,
jusqu’au bord interne parallèlement au bord terminal; celui-ci
assombri sous l’apex; frange coupée de noirâtre et de blanc. Dessus
des inférieures grisätre luisant avec le rappel du point discoïdal et
des dessins du dessous par transparence; frange comme aux supé-
rieures. Dessous des premières ailes comme en dessus mais les
dessins fortement marqués : côte et région apicale striées de noir ;
subterminale marquée en ombre noire sur la côte, l’apex blanchis-
sant, l'irroration terminale sous l’apex bien marquée, le trait
er:
discoïdal"va en transparence. Dessous des inférieures couvert de
stries noires avec le point discoïdal bien marqué et une large bande
postmédiane noire arrondie ; franges coupées de noir et de blanc.
Cali, Colombie; un (.
Nipteria eccentrica sp. nov. — 39 mill. —- Supérieures
longues et acuminées, le dessous grisâtre avec le point discoïdal
noir, la côte, le bord terminal et la région apicale (cette dernière
plus largement) couverts de stries brun noir et un commencement
de subterminale noire allant de la côte à 4. Dessous des inférieures
entièrement couvert de stries brun noir avec le point et une sub-
terminale noire arrondie. Franges grisätres coupées de poils plus
sombres aux nervures. Dessus des quatre ailes grisàtre luisant avec
le rappel en transparence de tous les dessins du dessous; les
franges comme en dessous mais plus pâles. Palpes, tèle et pattes
noirâtres; thorax et corps grisitres, ce dernier annelé de noirâtre.
Cali, Colombie; un (.
Catoria multipunctata sp. nov. — 31 mill. -— Dessous des
quatre ailes gris crémeux, les lignes formées par de nombreux
points noirs, savoir : une série géminée extrabasilaire de points
nervuraux, suivie d’un point cellulaire et d’une série médiane pas-
sant sur la discocellulaire puis de cinq rangées postmédianes
composées d’une double série extracellulaire de points nervuraux,
d’une double série subterminale de points intranervuraux, enfin
d’une série terminale de points également intranervuraux. Infé-
rieures avec le point discoïdal et les cinq séries postmédianes
comme aux supérieures, le bord terminal festonné. Franges couleur
du fond avec quelques poils bruns Dessous des supérieures noirâtre
avec un petit point discoïdal noir et la frange plus claire ; dessous
des inférieures noirâtre dans les régions costale et terminale, plus
claire ailleurs avec un petit point discoïdal et la frange claire.
Anneaux de l’abdomen bordés dorsalement de noir.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un &;’.
Catoria pagana DoGx. est fort voisine de cette espèce, en voici les
différences : au lieu des cinq séries postmédianes de points décrites
plus haut, pagana a une première série simple extracellulaire de
points nervuraux puis une ligne coupée par les nervures (donc
intranervurale) puis une série de points intranervuraux suivie d'une
ligne continue de stries, puis enfin la série terminale de points
intranervuraux, par conséquent la seconde et quatrième série de
points transformées en lignes. En outre le bord terminal des infé-
rieures est droit, le dessous des premières ailes avec une large
232
bordure terminale et non de teinte uniforme, le dessous des infé-
rieures avec une très légère ombre subterminale.
Melanoscia siderata Dan. var. intensa var. nov. — 47 et
50 mill. — Dans cette race, plus grande et mieux marquée encore
que le type du rio Songo, Bolivie, (Annales Société entom. Belge.
t. XXXXV, mai 1901), le noir envahit toute l’aile inférieure ne lais-
sant en blanc, au centre, qu'une tache oblongue, subcarrée, com-
mençant à la fin de la cellule dans sa partie supérieure puis se
prolongeant entre 4 et 6 en supprimant le point discal; les petites
taches subterminales, anale et abdominale comme dans le type.
Cali, Colombie ; deux 4j
Paracomistis sterrhidopsis sp. nov. — 20 mill. — Dessus
des quatre ailes brun rougeûtre clair ; les supérieures avec la côte
et le bord termisal finement brun noir, un point discoïdal noir,
une série postmédiane de points nervuraux bruns mouchetés exté-
rieurement de blanc, le point sur 2 rentrant et quelques points
nervuraux semblables sur l’emplacement de l’antémédiane; les
inférieures avec le bord terminal finement saupoudré de brun noir
comme aux premières ailes, le point discoidal et la rangée post-
médiane de points nervureux bruns mouchetés de blanc, arrondie;
franges couleur du fond. Dessous des quatre ailes gris brunâtre avec
les points discoïdaux noirs bien indiqués; les supérieures avec un
fin liseré costal noir, une bordure terminale noire plus large à
l’apex et encadrant une tache apicale blanche; les inférieures avec
un fin liseré noir; les franges couleur du fond. Corps couleur du
fond des ailes.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un «’ pris le 23 août 1908.
Cette espèce a le faciès d’un Anisodes.
Mychonia graphica \VArr.ab.fleximargo ab.nov.— Diffère
du type en ce que le bord terminal des supérieures est denté sur 4
au lieu d’être simplement arrondi. Voir à ce sujet l’intéressante
note de WARREN sur la variation péruvienne de Corticinaria dans
les Nov. Zool., vol. XIV.
San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un pris le 23 août 1908.
EPIPLEMINAE
Palcinodes perstrigata sp. nov. — jf 29 © 40 mill. —
Dessus des quatre ailes brun violacé, la région costale des supé-
rieures teintée en brun ochracé Supérieures avec une ligne brune
233
_liserée d’ochracé intérieurement, quittant le bord interne au second
tiers après un point noir, rentrant intérieurement entre 1 et 2,
droite de 2 près de 5 puis obliquant extérieurement pour couper
la 6 et, d’un côté, arriver à 7 sous la pointe apicale et de l’autre
remonter par un angle aigu à la côte; le pli cellulaire bien marqué
rejoint cette ligne vers la 5 et semble en être la continuation inté-
rieure; une seconde ligne semblable, antémédiane, traverse les
premières ailes, peu éloignée de la base au bord interne et à la côte
elle forme une pointe anguleuse dans la cellule sur le pli; l'aile
possède, en outre, trois points subterminaux blanes entre les ner-
vures de 2 à 5 ainsi qu’un petit trait subapical blanc. Dessus des
inférieures avec une première ligne anguleuse sur 2 faisant suite à
l’antémédiane des supérieures et une seconde ligne également
anguleuse extérieurement sur le pli entre 4 et 5 faisant suite à la
ligne postmédiane des premières ailes. Les quatre ailes avec les
nervures en partie finement teintées d’ochracé, un très fin liséré
terminal égaleme t ochracé et la frange brune. Dessous d’un brun
plus pâle avec quelques stries. Corps concolore.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jet une ©.
DALCERIDZÆ
Acraga elvira sp. nov. — jf 20 et 21 mill. — Dessus des
supérieures noir, le bord interne coupé dans son milieu de blanc
saupoudré de jaune en dehors; dessus des inférieures blanc légère-
ment soufré avec une bordure terminale noire assez mince; franges
noires avec quelques poils pâles. Dessous des premières ailes noir
avec une irroration blanche centrale et interne; dessous des
secondes ailes comme le dessus mais la bordure noire réduite à la
région apicale ; la frange des inférieures blanchissant. Dessus du
corps noir avec quelques poils blancs ; dessous et pattes blancs.
© 25 mill. — Supérieures avec une très large bordure costale
noire qui, à la base, descend jusqu’au bord interne, une mince
bordure terminale noire et le reste de l’aile jaune; inférieures avec
une très large bande centrale jaune qui laisse l'extrême base noire
puis envahit toute la largeur de l’aile jusqu’au delà du milieu des
bords costal et abdominal et se resserre ensuite entre de. larges
bandes terminales noires, amincies au sommet entre 4 et 5. Dessous
pareil. Dessus et dessous du corps noirs.
Le pris le 20 juillet 1908 dans la villa Elvira, 1,600 mètres; la
@ prise le 24 août, voletant à midi en pleine forêt vierge à
1,800 mètres; Colombie.
PER EN D
234
EINE NEUE ATOMOPHORA-ART AUS SAHARA
(HEM, CAPSIDÆ).
von 88. Poppius (Helsingfors, Finnland).
Atomophora macrophthalma n. sp.
Gestreckt, gelblich weiss, der Kopf braun, ein dreieckiger Makel
an der Basis des Clypeus, ein kleiner Fleck vorne und ein grosser
hinten auf der Stirn hell; auf dem Halsschilde mehrere Fleckchen,
die an den Seiten zu einem Längsbinde und jederseits an der Mittel-
linie der Scheibe zu zwei grüsseren, mit einander verbundenen
Flecken zusammen fliessen, die Basis des Schildchens, zahlreiche
Punkten und eine unregelmässig begrenzte Längsbinde am Innen-
rande sowie ein grosser, viereckiger, in spitzen Ecken ausgezo-
gener Makel am Hinterrande des Coriums braun. Auf der äusseren
Hälfte des letztgenannten einige rotbraune Fleckchen. Die Membran
ist unregelmässig dicht braun gefleckt, eine Längsbinde innerhalb
des Cuneus und zwei kleine Makeln am Aussenrande, der eine
vorne, der andere hinten, dunkel, die Venen weiss. Die Spitze des
ersten Fühlergliedes, mit einem dunklen Ring ; die Tibien dunkel
punktiert, die Spitze der Hinterschenkel ziemlich breit braun-
schwarz gefärbt.
Der Kopf ist etwa 2/5 schmäler als die Basis des Halsschildes,
vom vorne gesehen deutlich kürzer als die Breite der Stirn und der
Augen zusammen, von der Seite gesehen ebenso lang als an der
Basis hoch, der Scheitel ist beim 4 etwas schmäler als die Breite
des Auges, die Stirn ist stark convex, der Clypeus fast vertikal,
hervorragend. Die Augen sind schwarz, sehr gross, kräftig granu-
liert. Das Rostrum erreicht fast die Basis der Hintercoxæ. Das
zweite Fühlerglied ist dünn und fast lineär, etwas kürzer als der
Basalrand des Halsschildes. Die folgenden Glieder sind mutilliert,
woher deren Bau unbekannt ist. Die Seiten des Halsschildes seicht
ausgeschweift, die Basis ist mehr wie zwei mal, die Spitze nur etwas
breiter als die Länge der Scheibe. Die Hemielytren sind lang und
überschreiten die Spitze des Hinterkôrpers mit etwa der Hälfte der
Länge des Coriums. Long. j 3 mm., lat. 1.2 mm.
Von den meisten bekannten Arten dieser Gattung unterscheidet
sich diese durch die sehr grossen Augen und erinnert in dieser
Hinsicht an À. oculata REUT., unterscheidet sich aber sofort durch
kleineren Kôrper und andere Färbung. Die Farbe gleichtam meisten
derselben bei À. vitticollis REUT.
Sahara : Bou Harmes, 9. V. 1898, ein , (Prof. A. LAMEERE,
Mus. Bruxelles).
Rén te ce e Bels
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LATI F
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Le .
LOGIQUE DE BELGIQUE
VI
Assemblée mensuelle du 5 juin 1909.
Présidence de M. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de la séance du 1% mai est approuvé.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis comme membre effectif
M. G. ScHoors, lieutenant du génie, rue Tournesol, 24, à Berchem-
Anvers, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.
Bibliothèque.— Nousavons reçu divers tirés-à-part de MM. EVERTS
et PLATEAU. /Remerciments.]
— La direction du Bulletin scientifique de la France et de la Bel-
gique, qu'éditait le regretté professeur GIARD, nous annonce
qu'elle se voit obligée de cesser les relations d'échange avec notre
Société.
— L'échange des Annales avec la nouvelle revue Pomona,
Journal of Entomology, est accordé.
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. — M. F. GUILLEAUME donne lecture de la liste
suivante de captures de Sternoxes faites en Belgique, principalement
par MM. Bonxproir et lui-même. Il fait circuler les espèces citées :
Anthazxia umbellatarum KF. — Forêt de Soignes (SCHOUTEDEN)
(FN. n. sp.).
Anthaxia quadripunctata L. — Quarreux, 6 (FRENNET); Yvoir, 6
(EN. n. sp.).
Agrilus biguttatus F. — Bergh, 5 (FRENNET).
Agrilus pratensis KATz. — Marbehan, Marche-les-Dames, Rosières, 8
(BONDROIT).
Agrilus cinctus OLIV. — Marbehan 8 (BoNDrotr) (FX. n. sp.).
» hyperici CREUTZ. — Marbehan 8 (BoNprotir) (FN. n. sp.).
» elongatus HERBSTr. — Solre-sur-Sambre (BoNprotr) (FN.
n> Sp.).
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 2? VII 1909. 16
236
Agrilus laticornis ILL. — Tervueren, Genval, Ghlin, Wavre, 5 et 6.
Trachys nana HERBST. — Houx, 5 (FN. n. sp.).
» troglodytes GYLH. — Gendron, Walcourt, Genval, 6
(BONDROIT).
Cylindromorphus filum GyLu. — Beverloo, 5 (BoNDRorT( (FN. n. sp.).
Throscus carinifrons BONv. — Bois de la Cambre (BoNprorr),
Houffalize.
Melasis buprestoides L. — Vallée de Josaphat (BoNprorr).
Megapeuthes tibialis LAG. — Kerkenrode (BONDROIT).
Cardiophorus biguttatus F. — Tourneppe (BoNpRorr) (FN. n. sp.).
» rufipes GOEZE. — Yvoir, 5.
» nigerrimus ER. — Genck, Yvoir, 5.
Melanotus brunnipes Germ.— Forêt de Soignes (BONDROIT) (FN.n.sp.)-
Idolus picipennis BAcu. — Cette espèce, qui ne parait plus avoir été
signalée depuis WESMAEL, n’est pas rare dans la Vallée de la
Meuse, au moins de Houx à Samson.
Corymbites melanchelicus F. — Spa.
Elater cinnabarinus Esch. — Houffalize.
Helodes marginata F. - Oisquercq, 5.
Pricnocyphon serricornis MüLL. — Forêt de Soignes (BONDRoIT)
(FN. n. sp.).
Eubria palustris GERM. — Genval, 6 et 7.
— M. ROUSSEAU nous communique une liste de larves de
Trichoptères recueillies dans le lac d'Overmeire et dont plusieurs
appartiennent à des espèces nouvelles pour notre faune.
Phryganeidæ : Phryganea grandis L. (rare).
Limnophilidæ : Colpotaulius incisus CurT. (considérée comme rare
par DE SELYS, commune à Overmeire), Grammotaulius ato-
marius K., Glyphothælius pellucidus RETz., Limnophilus
rhombicus L. (très commun), L. flavicornis F. (commun),
L. marmoratus CurT., -L. stigma CurT., L: politus, Mc-L:
(quelques exemplaires), L. nigriceps ZETT., Anabolia lævis Zerr.
(quelques exemplaires) (FN. n. sp.).
Molannidæ : Leptocerus senilis BurM., Triænodes bicolor CURT.
Polycentropidæ : Aolocentropus dubius STEPH.
Hydroptilidæ : Orthotrichia angustella Mc L. et Oxyethira costal:s Curr.
(plusieurs exemplaires; ces deux espèces nouvelles pour la
faune).
ei
? LL E— M. ROUSSEAU signale en outre la capture des larves des
espèces suivantes considérées comme rares : Er:
_ Limnophilus stigma Curr., à Exaerde et Moerbeke; L. griseus L., à “44
Turnhout; L. bipunctatus Cüurr., à Turnhout. |
Stenophilax rotundipennis BRAUER, à Lessines et Papignies; Limno-
philus aterrimus Srern., à Acren, celte dernière espèce nou- e
velle pour notre faune. »
— M. Bonproir mentionne la capture de divers Formicides peu
connus de notre pays : Formica exsecta, etc. ;
L
,*
— M. SCHOUTEDEN mentionne qu’il a rencontré en grand nombre a
_ le Bibionide Pentethria holosericea dans la forêt de Soignes, parmi 4
les feuilles mortes. e
| — La séance est levée à 21 1/2 heures. vs
Le
238
DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX
Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEKFFIELD NEAVE
IV
COLEOPTERA. — Fam. CURCULIONIDÆ.
by @uy-A.-34. Marshall.
1. — Embolodes gen. nov. (Cneorrhinini).
Caput latum, cum rostro continuum, oculis subcircularibus,
modice tantum prominulis. Rostrum validum, non latius quam
longius, supra planum, apice profonde excisum, serobibus omnino
lateralibus, superne condilis, ante oculos subter curvalis. Antenncæ
mediocres, Scapo versus apicem incrassafo, ad oculi medium
extenso, funiculi articulis duobus basalibus longioribus subæqua-
libus, cæteris quam latitudine paulum longioribus; clava elongata,
acuminata, articulo primo cæteris simul sumplis æqualt. Protlorax
basi apice truncatis, margine gulari recto. Scutellum comparate
magnum, triangulare. Ælytra anguste ovata, postice valde acumi-
nata et compressa, ad basin leviter conjunelim sinuaia nec quam
prothorax latiora, humeris nullis, sed in © tuberculo humerali
instrucla, latitudine maxima ante medium, margine laterali evi-
denter sinuato. Sfernum coxis anticis contiguis, in medio prosterni
positis; metasterni epimero quam episterno mullo minore et hoc
a basi elytrorum separante; metasterno quam coxis mediis vix
longiore, episterno angusto et ad basin interne non hamato. Coxis
posticis elytra attingentibus. Abdomen processu intercoxali latis-
simo, quam Coxa ipsa latiore, suturis profundis, segmento 2° quam
3° aut # paulum longiore et a primo a sutura curvata separato.
Pedes validi, femoribus clavatis, tibiis subrectis, ad apicem dilatalis,
posticis apice valde cavernosis, tarsis latis, unguiculis parvis
connalis.
Type : E. sternalis sp. nov.
The species upon which this genus is founded might, at first
sight, be taken for a Chaunoderus, but the lateral scrobes and the
absence of the furrow dividing the head from the rostrum will at
once distinguish it. The latter character, together with the much
less prominent eyes, will also separate it from Æucrines JEK,
Ectatopsides BOVIE(— Ectalops SCHÜNH., nom. praeocc.)and Oenassus
Pasc. Cneorrhinus ScHôNEH. differs in having the rostrum separated
239
from the head by a deep furrow and the intermediate segments of
the abdomen are all equal; white Atactogenus TOURN. may be
distinguished by the very shallow apical emargination of the ros-
trum and in having the intercoxal process of the abdomen angu-
lated and narrower than the hind coxæ.
Embolodes sternalis sp. nov.
Niger, supra squamis parvis sparsis fuscis indutus, infra maculis
tribus utrinque et squamis magnis albidis in pro-, meso- et meta-
sterno; femoribus posticis macula alba versus apicem ornatis.
Caput rugoso-punctulatum, fronte lata, in medio sulcata; rostrum
supra planum æquum, confertim striolato-punctatum. Prothorax
vix (d') aut evidenter (©) transversus, lateribus a basi ultra medium
subparallelis, dein angustatis, supra undique punctis confluentibus
confertim obsitus. Elytra subsulcata, sulcis foveolis magnis pro-
fundis instructis, interstitiis anguslis, setis depressis sponsim
obsitis.
2, — Dereodus reticollis sp. nov.
Niger infra albido-, supra cervino-squamosus ; prothorace vittis
quatuor indistinetis cinereis; elytris maculis numerosis cinereo-
_albidis ornatis. Caput orbe oculi parum elevato; rostrum antice
valde angustatum; prothorax non aut vix transversus, lateribus
rectis fere parallelis; elytra elongata, basi non elevato-marginata,
selulis #ægre perspiciendis; tlarsorum articulus secundus non
transversus.
3. — Isaniris cognatus sp. nov.
Niger, minus dense viridi-squamosus, setis pallidis erectis sparsim
obsitus. Rostram latitudine basali non longius, ad apicem minus
dilatatum, scrobibus interne sinuato-approximatis. Antennæ articulo
primo funiculi quam 2° multo longiore, 7° quam 6° longiore.
Prothorax lateribus rotundatus, granulis minus dense et prope
basin utrinque tubereulo dentiformi subdorsalt munitus. Elytra
elliptica, rugulose subserialim punctata, interstitiis granulis
depressis sparsim instruclis.
4. — Systates calcaratus sp. nov.
Niger, elytris maculis pallidis subconfluentibus ad latera et ad
basin et fasciatim pone medium ornatis. Caput in medio profande
DE
240
sulcatum ; antennæ scapo modice valido, funiculi articulo primo
quam 2° fere duplo longiore; prothorax valde transversus, lateribus
rotundatus maxima latitudine pone medium, apice quam basi
multo angustiore; elytra ad basim constricta, angulo externo acute
producto, striis punclis magnis transversis instructis, interstitiis
angustis nec granulatis, setis brevibus erectis adspersis; tibiæ
posticæ in interne in medio dilatatæ, versus apicem profunde
sinuatæ et pilis longis fimbriatæ, angulo apicali externo spina
longa armato.
o. — Systates rudis sp. nov.
Niger, undique minus dense brunneo-squamosus et setis longis
erectis obsitus. Funiculus articulo primo breviore; prothorax
apice quam basi vix angustior, maxima laltudine in medio; elytra
in utroque sexu magis elongala, interstitiis angustioribus, setis
evidenter longioribus et crebrioribus; tibiæ posticæ in margine
externo in medio curvato; cætera ut in diagnosi S. calcarati.
6. — Platyonicus Neavei sp. nov.
Niger, infra subalbido-, supra dense cervino-squamosus, squa-
mulis pallidis interdum immixtis; elytris macula mediana communi
magna obscuriore, sæpissime plus minus ad suturam obsoieta,
lateribus inflexis postice cinereis. Fronte canaliculata ; rostro elon-
gato, non aut vix sulcato; antennarum scapo comparate tenui,
parum curvato; prothorace lateribus rotundatis, in medio profunde
canaliculato, utrinque pulvinato-elevato, ad basin utrinque im-
presso; elytris ovatis, humeris rotundato-rectangulatis, confertim
regulariter punctato striatis, striis 18 plus minus undulatis, 10° et
11° in parte apicali tantum videndis, interstitiis æque elevatis,
tuberculo parvo in 8° prope apicem, setis brevissimi subdeclinatis;
tibiis posticis («j') ad apicem profonde excisis.
FE
ON THE METAMORPHOSES AND ANATOMY
OF THE REDUVIID BUG
SYCANUS CROCEOVITTATUS Dour.
by J.-C.-WV. Kershaw
(communicated by G.-W. KIRKALDY)
[The genus Sycanus forms one of a small group of Zeline genera,
characterized, among other things, by the long, slender head,
which is unarmed above or laterallv, by the non-tuberculate
mesopleura, and by the laterally dilated abdomen. Ofthese, Sycanus
is distinguished by the unarmed pronotum, and by the presence of
a process (or at least a tubercle) on the scutellum. S. croceovittatus
is characterized by the immaculate black pronotum, by the orange-
yellow apical half of the corium, and by the long, suberect, apically
bifid scutellar spine.
So little is known of the metamorphoses of the Reduviidæ, that
Mr. KersHAW’s memoir is a valuable contribution to the Biology of
the Hemiptera. On account of the above mentioned lack of
knowledge, comparative remarks would be of little use.]
GW
Sycanus croceovittatus Donrx. (1) is common in South
China and is also found in Burma. In China it frequents valleys and
hill-sides covered with serub and jungle. The adult colouring of
both sexes is shining black, with an orange-vellow patch across
the middle of the tegmina. It requires careful handling, as itis
very quick in inflicting its very poisonous stab with the setæ, the
wound quite numbing the hand and even the arm for several
hours, whilst it is more painful than the sting ofthe large Chinese
Wasps. The pairs couple more than once before the female com-
mences laying; once fertilized, however, she constructs at least
four oothecæ, at intervals of about a week, without coupling again,
though the male is often anxious to do so.
The egg is complete — with thick, chitinous, inner cap or
stopper (figs. 4a and 5) and outer, thin and flexible reticulated
tubular cap — whilst in the ovary. The upper edge of the outer
cap, however, is smooth and even, the ragged fringe being the
(1) I am obliged to Mr. KirkALnY for the identification of this species.
242
result of the working of the genital styles as the slight effusion
of colleterial fluid, which flows over the eggs and cements them,
is drawn out and broken off at the top, before a fresh egg is
excluded. '
The ootheca is made as follows : the insect rests on the leaf or
bark, back downwards, and the first egg is excluded partly, the
base or lower end adhering to the bark ; the apex of the abdomen is
then withdrawn, leaving the egg standing upright. The apex of the
abdomen is now brought to the base
of this egg, and the next egg partly
excluded, and affixed to the bark,
and the apex of the abdomen slowly
drawn up (or away), sliding along
the side of the first egg till it reaches.
the top, when the genital styles are
opened and shut quickly a few times
as the colleterial fluid is cut or broken
off, leaving the ragged fringe on the
outer cap of the egg (fig. 8b). The
colleterial fluid is applied at the base
of an egg whilst being excluded, and
follows the gesital styles up over the
op of'the egg. When an egg on the
outside of tle ootheca is to be laid,
the tip of the abdomen is brought
to the top of the nearest egg already
; laid and colleterial fluid poured on
Fig. 8. it; the tip of the abdomen is then
brought slowly down the side of the
ego to its base (bringing the colleterial fluid down, adhering to the
genital styles) and then moved a little way along the surface of the
'
r
je” rk, moved back again and the egg exeluded as usual. Thus along
the outer edge of the ootheca a little strip of colleterial material with a
= broad base where it adheres to the bark, inclines towards and runs
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up to the top of each outside egg, each strip slightiy overlapping
the next one (fig. 7e, d, e). And thus is formed the outer wall (lig. 2f)
of the ootheca. In placing the eggs, the insect works from side 10
ad À
244
centre of the ootheca, then moves the tip, of the abdomen to the
far side and works to the centre; then moves it to the near side
and works to the centre, and so on. The colleterial fluid is almost
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colourless, but soon turns the colour of shellac on exposure to the
air. Ân average ootheca, containing say 160-170 eggs, takes about
three hours to make.
The eggs being all laid and the surrounding wall of the ootheca
consequently complete, the insect begins to thicken the wall in the
following manner : standing right against the ootheca and some
times over it, the insect draws the end of the tibia and the larsus of
the hind leg between the genital styles, ät the same time emiting
a little colleterial fluid. The middle leg is then shifled back wards
and the end of the tibia and the tarsus of the hind leg scraped over
the femur of the middle leg. The hind and middle legs now move
into their natural positions at rest, and the tarsus of the fore leg
scrapes the colleterial fluid from the femur of the middle leg and
applies it to the wall of the ootheca, smearing on the fluid from the
base upwards, and gradually working right round the ootheca,
laying on the fluid with the tarsus as à bricklayer spreads mortar
(fig. 10 shows the legs of the left hand side in their different
positions whilst the insect is
thickening the wall). The insect
generally uses the legs of each
side alternately, but somelimes
uses the tarsi of both fore tarsi
together. When collecting the
fluid from the femur of the mid-
dle leg, she rubs the tarsus of
the fore leg up and down from
the base of the femur outwards
about halt-a-dozen times, not touching the femur on the back or
return stroke. The thickening of the outer wall occupies the
insect for about another three hours. As with other Bugs, the
Mantis, etc., one may know when the female is ready to lay, as she
walks about restlessiy touching various surfaces with the tip of
the abdomen, lo see if they are suitable places to oviposit, and
she usually takes à long time to make up her mind.
The eggs are dark shiny-brown in colour, but the beautifully
reticulated outer cap or cylinder, enclosing the inner cap or
Slopper, is almost colourless. The stopper 1s
hollow, but the cavity, large and funnel-shaped
at the top, rapidly narrows to the bottom,
where the micropyle is probably situated. The
neck of the stopper (fig. 6) in section is penta- or
hexagonal, the ribs rising from the circular base
and working out into the top or bell of the stop-
per. The eggs become reddish before hatching.
The eggs hatch in about 14 days. The newlv hatched nymphs
are orange, the legs and antennæ red-brown. The long «neck »
(epicranium) of the adult is, in these newly hatched nympbs,
hunched into a more or less conical hump, on the top whereof sits
Fig 6.
= the cap when the embrvo is in the egg (fig. 9); itis by the pressure RS
pe of this hbump that the nymph pushes off the cap of the egg whenit
£ &:
emerges. Some of the nymphs feed before the first moult; most of
them do not. After feeding, the abdomen becomes swollen, globular
Hipeorse
and dark greenish-brown, owing to the liquid imbibed showing
through the delicate cuticle. In the second instar, the general
colour, including that of the head, is orange as before, but much of
the abdomen dorsally is dark brown. The hump on the neck is
also smaller, the neck having lengthened. {n the third instar there
is little difference again in form or colour, but the hump is still
smaller ani the neck longer. {n the fourth instar there is still less
of the hump on the neck, which has again lengthened ; the tegmina
appear as small black patches, but the head and pronotum are still
orange, and the rest of the colouring much as before; but with
>
sr
PT.
more dark brown or black on the abdominal tergites. During each
moult the whole head of the nymph is doubled up under the thorax;
just as it is in the embryo in the egg, when ready to hatch.
The nymphe in all instars have an odd habit of rubbing one leg
on another, very much as the adult female does when thickening
the wall of her ootheca. Like other bugs, they clean the proboscis
by taking it between the tarsi of the forelegs, and drawing them
from the base to the tip of the-proboscis, a few times in succession.
In the fifth instar the clouring is still much the same, but there is
rather more black on the abdomen; the tegmina are larger and
cover the anterior part of the abdomen,
and are nearly black. The legs in this ee /
inslar are pale vellowish-brown with " À VAN
black markings, especially on the fe-
mora ; the | asal segments of the antennæ
are marked with black and pale vello-
wish-brown; the terminal segments are
wholly pale yellowish-brown, except for
a small black marking at the base,
near the articulation. The expansion
dorsally of the sternal plates of the abdomen is noticeable in this
instar.
Directly after the fifth and final moult, the general clour is pale
orange, the dorsolateral expansions of the abdomen clourless and
semitransparent, and margined finely with black. A black median
line on the sternites, and à black triangular marking on each
ventral segment on each side, the apex merging in the median
black line. Legs very pale,
with two small black mar,
Kings round the femora.
Tegmina pale orange at the
base, shading into paler
yellow. Eyes black. The
colour of the freshly moul-
ted adult js in fact the same
as that of the last nympbhal
instar, and the bug does
not attain full adult colou-
ring for some four hours, the last parts to become black being the
coxæ of the fore legs.
The small, chitinous, bifid process on the scutellum (fig. 17),
hard and black in the adult, is, during the last nymphal instar, a
soft and tubular invagination of the cuticle, and is entirely concealed
within the thorax; as soon as the old skin of the thorax splits, this
process is suddenly protruded by blood-pressure, very much as the
Rio er:
248
osmeterium of a Papilio-larva is exserted. It is at first soft, flexible
and pale orange. The dorsolateral expansions of the ventral and
dorsal abdominal plates are but slightly indicated in the last
nymphal instar; during the final moult they expand visibly.
The testes of the male are entire!ly separated from each other,
and lie one on each side of the abdomen, with the coils of the
tubular stomach separating them. They are bright red, large and
globose.
The female has 8 tubes in each ovary (OV. fig. 11). The urinary
tubes (UT) are 4 in number, bulbous at their bases, where they open
into a large globular cæ-
cum (C), just before the
short rectum (R). The cæ-
cum is usually of a dark
purplish clour, the urinary
tubes white. The 2 ovaries
unite by long curved ducts
with the common oviduct
(OVD). Just behind the
Junction of the common
oviduct with the bursa co-
pulatrix (BC) is the sper-
matheca (SP), consisting of
two small diverticula, uni-
tüing at their bases on the
anterior dorsal surface of
the bursa copulatrix. This
latter consists of a more or
less bilobed, large and se-
michitinous arc, the poste-
rior portion including the vagina and genital orifice. Though I
have termed it bursa copulatrix, it perhaps functions also as a
reservoir for eggs at the time of ovipositing. Opening dorsally into
the posterior part of the bursa (or vagina) are two large, tubular
colleterial glands (CG), uniting in .a common duct at their ba es.
These glands lie one on each side along the abdomen, and at the
time of egg-laying are pale yellowish.
The following are the data for seven specimens :
Eggs laid. 2, "2e Re EAtIoUS 29 1908.
Eggs hatched "2726 September des
FirSt MOUSE ERREREe » 19»
SeCONd. - »:. M TACMEENRe » AU D
THEME D:1 4, MT OMR DCiobre TRES
Fourth » ES TS » 18
Fifth » (to adult) . UT NOVEMOErE GTS
_ Thus the eggs hatchin about 14 days, and the first moult occurs
in about six days; the remaining moults at intervals of about
10 days, except the last moult; the last nymphal instar occupying
about 20 days. The whole period from the laying of the egg to the
adult bug is thus about seventy days.
EXPLANATION OF FIGURES.
. Ootheca, natural size (side and top views).
. The same enlarged, side view (f — outer wall).
. Plan of ootheca, enlarged.
. An egg and cap, outer reticulated cap removed ; enlarged (a — cap).
. Cap, enlarged.
. Section through neck of cap, enlarged.
. Transverse section through ootheca, enlarged.
c, d,e, = strips forming outer wall.
8. Longitudinal section and exterior view of egg, enlarged.
b — outer reticulated cap.
9. Nymph as it appears in the egg the day before hatching, showing the
position of the cap on the hump of the epicranium. Egg-shell #of shown, only cap,
broken off at top. Enlarged.
10. Diagram of bug, showing legs ot left side when thickening the wall of the
ootheca. Enlarged (Dotted lines show legs in other positions.)
11. Genital organs of the female.
A = Anus; BC — Bursa copulatrix and vagina; C — Cæcum; CG —
Colleterial glands ; GS — Genital style; OV = Ovary; OVD —common
oviduct ; R — Rectum; SP — Spermatheca; ST — Stomach,; T —
Thorax; UT = Urinary tubes,
12. Nymph just hatched (first instar).
13. Nymph of second instar.
14. Nymph of third instar.
15. Nymph of fourth instar.
16. Nymph of fifth instar.
17. Adult male, after fifth (and last) moult.
I OO © & C2 NN
RHYNCHOTEN VON CEYION,
sesammelt von Dr. WALTER HORN,
bearbeitet von &sustav BBreddin, Oschersleb. n.
Mit 27 Figuren im Text.
Far. CAMEGLE DE:
Subfam. PLATASPIDINÆ.
Brachyplatys cingalensis SrAL.
Nalanda, Kandy.
Brachyplatys Vahli Fas.
Nalanda, Kandy.
Brachyplatys subæneus \WEsrw.
Putlalam.
Coptesoma 12-punctatum GER.
Nalanda.
Coptosoma ceylanicum DoHRx.
Nalanda.
Coptosoma sabulicolor n. spec.
. Kôürper oben mässig stark gewülbt, unten flach, annähernd
kreisraund; die Seiten hinter den Schullerecken nur sehr wenig
erweitert. Oberseite ockergelb, mit groben, vielfach zusammen-
fliessenden pechschwarzen Sprenkeln.
Kopfähnlich wie bei Brachyplatys gebildet, mit den sehr deutlich
transversalen Augen fast 2/5 der hinteren Pronotumbreite ausma-
chend und fast doppelt so breit als die Länge des Kopfes beträgt.
Der vor den Augen liegende Kopfteil kaum so lang als der Längs-
durchmesser des Auges, sehr breit, flach gerundet; die Juga vor
dem Ende der Clypeus Kkurz zusammenstossend. Abstand der
Ocellen von den Augen etwa dreimal so weit als der Querdurch-
messer eines Ocells. Kopf hell ockergelblich, Oberseite nicht
gespreukelt; der Hintersaum des Scheitels, der nach vorn einige
Zacken aussendet, die Basis des Clypeus und die Aussenrandlinie
der Juga pechschwarz oder pechschwärzlich.
= Vi js
| TAN
onotum ohne jeden transversalen Linieneindruck, ockergelb,
mit feiner, undeutlicher Punktierung und groben, vielfach zusam-
menfliessenden pechschwarzen Sprenkeln, die den Vordersaum
und gedoppelten Seitenrand freilassen. Der schmale Vorderrand, die
die Randlinie der Seilenrandes und die durchlaufende feine Linie,
die Randlappen des Pronotums abtrennt, pechschwarz; die wellen
fürmigen Cicatrices pechbraun.
Schildchen mit weitläufiger, deutlicher Punktierung und, wie
das Pronotum, pechschwarz gesprenkelt. Eine abgegrenzte Basal-
schwiele ist nicht vorhanden, dagegen ist das transversale Run-
zelfeldchen im Basalwinkel des Schildes deutlich, hinten durch
eine feine schwarze Linie abgegrenzt; auch die schmale Randung
des Schildchens ist pechschwarz. Der apicale Schildrand in der
Mitte beim j nur sehr flach stumpfwinklig-gebuchtet.
Unterseite nebst Beinen, Schnabel und Fühlern sauber ocker-
gelb; die Mitte der Vorderbrust, sowie die Mittel- und Hinterbrust
pechschwarz, matt. Bauch glänzend, unpunktiert, das mittlere
Drittel pechschwarz, schmale schwarze Strahlen lings der [ncisuren
nach auswäürts sendend. Die kleinen submarginalen Längsfurchen
des Bauches und die Pseudoineisuren (wenigstens innen) pech-
braun. Die Schienen oberseits gefurcht.
Lüng 3 3/5 mill.
Negombo.
In der Kopfform dem C. contectum MoNrp. und seinen Ver-
wandten nahestehend; Habitus eines kleinen Brachyplatys.
Coptosoma punctatissimum n. spec.
©. Kôürper hinter den Schultern sich nur sehr wenig verbrei-
ternd. Oberseite ockergelblich, von dichter und verhältnismässig
grober, pechschwarzer Punktierung stark uneben und daher nicht
sehr stark glänzend.
Kopf ziemlich klein, mit den Augen etwa 1/4 so breit wie das
Pronotum und nicht ganz doppelt so breit wie der Kopf in der
Mitte lang. Der vor den Augen liegende Kopfteil kürzer als der
Lüngendurchmesser der Augen, mit nach vorn stark konvergie-
renden, fast geradlinigen Seiten und gerundet-gestutztem Endrand.
Clypeus durchlaufend, nach vorn allmählich verschmälert, ein
wenig kürzer als die Juga. Die [nnenränder der mittelgrossen
Augen annäühernd parallel; der Abstand der Nebenaugen von den
Augen nicht grôüsser als der Querdurchmesser eines Ocells. Ober-
seite der Kopfes pechschwarz; die Juga fast bis zum Hinterrand
der Augen und ein Mittelstreif der Scheitels ockergelb; der
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIll, 2 VII 1909. 17
2592
Aussensaum der Juga schwarz. Fübler kurz und dick, behaart;
das 2. Glied kaum linger als breit; das dick spindelige 5. Glied
das längste.
Pronotum ohne jeden Quereindruck; die Lappenanhänge des
Seitenrandes weder durch eine Linienfurche noch durch die
Färbung von der Scheibe des Pronotums abgeselzt und bis an den
Rand stark und dicht punktiert. Die grobe, dichte Punklierung
bildet verfliessend Nebelfleckchen, zwischen denen zablreiche
glatte gelbe Fleckchen frei bleiben; der fast unpunktierte Vorder-
saum der Halsschildes vor den pechschwarzen Cicatrices erscheint
ein wenig heller gelb; dicht hinter den Cicatrices je eine schmale
und wenig deutliche wurmartiz; gewundene gellie Querrunzel.
Schildchen wie das Halsschild punktiert und gezeichnet, die
Pasis ohne eine abgegrenzte Schwiele. Auch ein runzelformiges
Trañsversalfeldchen in den Grandwinkeln des Schildehens ist nicht
abgegrerzt und eine abgesetzte Randung ist an den dicht punk-
tierten Schildseiten nicht erkennbar.
Brust mattschwarz, die Randerweiterung des Pronotums gelblich.
Bauch mässig glänzend, pechschwarz, nahe dem Aussenrande stark
gewôlbt und daselbst von starker Punktierung und kurzer Läüngs-
runzelung uneben; jedes Segment Jederseits mit zwei keilfürmigen,
rostgelben,verwaschenen, braungesprenkelten Submarginalflecken,
die auf den mittleren Abdominalsterniten hôüchstens 1/6 der Bauch-
breite einnehmen. Der durch Kkurze Längsfirchen abgegrenzte
Bauchrand weisslichgelb, unpunktiert, an den Incisuren von
pechschwarzen Grübchen unterbrochen. Beine gelb, das Schenkel-
ende (besonders unterseits) und die Schienenbasis (besonders
oberseits) leicht gebräunt; die Schienen oberseits gefurcht.
Linge 3 1/2 mill.
Anuradhapura.
Diese kleine Art ist mit C. arenarium WALK. nabhe verwandt und
gehôrt zur Gruppe x des SrAL’schen Uebersicht.
Coptosoma cribrarium F418.
Anuradhapura, Nalanda.
Coptosoma subeburneum n. spec.
?. Grüsse, Wôlbung und Kürperform des C. cribrarium, jedoch
die grüsste Breite der Schildchens etwas geringer als dort, der
Hinterrand der Schildchens weniger gestutzt als bei C. cribrarium,
über einem stumpfen Winkel sehr breit gerundet, und das hintere
_ Drittel des Schildchens etwas gleichmässiger und weniger steil
nach hinten abfallend als bei jener Art. Kôrper glänzend, oben und
unten weisslich, oberseits mit pechbrauner Punktsprenkelung.
Kopf ziemlich klein, etwas mehr als 1/4 so breit wie die grüsste
Breite des Halsschildes und etwa 2/3 so lang wie mit den Augen
breit. Die Augen ziemlich klein und wenig hervorstehend, mit
stark nach vorn divergierenden Innenrändern; der zwischen ihnen
belegene Teil der Stirn etwa dreimal so breit als der Querdurch-
messer der Auges. Abstand der Ocellen vom Auge nur zweimal so
gross wie der transversale Durchmesser des Ocells. Der vor den
Augen liegende Kopfteil etwas länger als der longitudinale Augen-
durchmesser, breiter als C. cribrarium, die Seitenräinder fast gerad-
linig nach vorn convergierend, die Spitze gerundet. Die äussersten
Spitzen der Juga berühren sich vor dem keilfürmigen, von geraden
Nähten eingeschlossenen Clypeus. Kopfoberseite unpunktiert; der
schmale Basalsaum, der an den Ocellen zwei Zacken nach vorn
sendet, pechschwärzlich; die Nähte und die Spitze der Clypeus
pechbräunlich; der Aussenrand der Juga nicht geschwärzt,
Pronotum durch eine sehr deutliche, leine,schwarzgefärbte, etwas
geschwungene Linienfurche transversal geteilt; das vordere Feld
hellfarbig, mit einigen Gruppen äusserst feiner, verwaschen pech-
brauner Pünktchen; der sehr deuiliche, wulstartige Vorderrand
der Pronotums durch eine feine schwarze Linienfurche abgegrenzt,
welche, nach hinten und aussen umbhiegend, die feine schwarze
Linie bildet, die den Randlappen von der Scheibe des Pronotums
abgrenzt aber den Rand der humeralen Einbuchtung nicht ganz
erreicht. Diese Randlappen des Pronotums flach, gerundet-gestutzt.
In der Cicatricalgegend jederseits zwei kurze, verwaschen pech-
braune, gerade Linien (die innere transversal, die äussere schief
von aussen-hinten nach innen-vorn verlaufend). Der hinter der
transversalen Linienfurche liegende Pronotumteil, mit sehr deut-
lichen, mehr oder weniger dichten, pechschwarzen Sprenkel-
punkten, die vielfach verfliessen und einen Mittelstreif des Hals-
schildes frei lassen.
Schildchen wie die Hinterhälfte des Pronotums punktiert; die
Sprenkelpunkte verfliessen wenig hinter der Mitte des Schildchens
zu zwei transversalen pechschwarzen Nebelflecken; kleinere Flecken
derselben Art auf den submarginalen Buckeln der hinteren Schild-
chenhülfte; nahe den Spitzenrand des Schildchens verdichtet sich
die Sprenkelpunktierung zu fast netzartigen Zeichnungen. Basal-
schwiele des Schildchens breit, durch eine feine, schwärzliche
Linienfurche scharf abgegrenzt, wie die Scheibe des Schildchens
gesprenkelt; nahe den Aussenwinkeln bildet jederseits eine
unpunktierte Stelle einen viereckigen, wenig auffallenden Flecken.
254
Die transversale Runzel in den Basalwinkeln des Schildchens
einfarbig, ununterbrochen in die Randschwiele des Schildchens
umbiegend.
Das Meso- und Metastern, sowie die Gegend des Evaporaltivap-
parats matt, pechschwarz. Bauch glinzend, unpunkliert, mit pech-
schwarzem Mitteldrittel, das lings des Vorderrandes der Segmente
schmale Strahlen nach aussen schickt. Die helle Zeichnung der
Seiten hängt mit dem gleichgelärbten Aussenrand der Bauches
zusammen und bildet grosse Strahlenflecke. Pechschwarz sind in
diesen nur die feinen Pseudoincisuren und die runden Hôfchen
um die Drüsenôffnungen des Bauchrandes; die ventralen Stigmen
selber hellfarbig. Submarginale Längsfurchen der Abdominalster-
nite wie bei C. cribrarium. Schienen oberseits deutlich gefurcht.
Basite des 8. und besonders des 9. Abdominalsegments heim Q
sehr stark transversal.
Länge 4 1/3 mill.
Nalanda.
Aus der nüheren Verwandtschaft der C. cribrarium (Gruppe qq.
STÂLS).
Coptosoma nobile Donrx.
Beschreibung der Type (1) :
©. Das typische Stück ist offenbar noch nicht vüllig ausgefärbt
und zeigt auf dem Pronotum und in den Zeichnungen der Schild-
basis eine rütlich pechbraune Färbung.
Der Kopf etwas breiter und grüsser als bei C. caudatum MoxTrD.;
die inneren Ränder der gelben Jugaflecke reichen bis an die Naht
zWischen Clypeus und Jochstücken und sind einander parallel
(nicht nach vorn convergent); der fast gleichbreit durchlaufende
Clypeus pechschwarz, gegen Ende bräunlich; in der pechschwarzen
Basalhälfte der Kopfoberseite ein rhombisches gelbes Langs-
fleckchen hinter der Basis des Clypeus.
Die Punktierung des Pronotums weitläufig und fein, aber auch
auf dem hinteren Drittel der Pronotums noch erkennbar.
Die pechbraune Sprenkelpunktierung des ockergelblichen Schild-
chens vielfach verfliessend und im Enddrittel des Schildchens
3 mittelgrosse pechbraune Flecken einschliessend (: jederseils
einen rundlichen auf den hinteren, submarginalen Schildbuckeln
und einen pfeilspitzenformigen in der Mediane). Die unpunktierte,
hinten von einer durchlaufenden Furchenlinie umrandete Basal-
(1) Die Untersuchung des typischen Stückes wurde mit durch Herrn Dr
H. Dour freundlichst gestattet,.
255
schwiele ist hellgelb; ein ziemlich schmales medianes Band, die
spitzwinkligen Aussenwinkel und dazwischen (und von beiden
gleichweit entfernt) je ein freies transversales Fleckchen pechbraun.
Die Basalschwiele wird hinten von einer ziemlich schmalen (1)
pechbraunen Binde gesäumt, die nahe der Mediane am breitesten
ist, sich nach aussen hin gleichmässig verschmälert und in der
Gegend der Aussenwinkel der Basalschwiele spitz auslaufend ver-
schwindet; vom Aussenrand des Schildchens bleibt diese Spitze
weit entfernt. Der Hinterrand der Querbinde ist ausgebissen und
unregelmässig begrenzt.
Bauchseiten mit ausgedehnten transversalen Doppelflecken von
bellgelblicher Farbe.
Linge 4 mill.
Das j' der Einsammlung der Herrn Dr. Horx ist viel kleiner als
das Weibchen (3 3/5 mill.) und zeigt auf dem schwarzen Pronotum
den für diese Art charakteristischen grünlichen Erzglanz. Die bei
der Type wohlentwickelte postcicatricale gelbe Querbinde ist hier
trübe rôtlich und fast verloschen. Das lehmgelbliche Schildchen
hat schwärzliche Zeichnungen um die Basalschwiele; auf der
letzteren sind die transversalen Wische ausgedehnt und fliessen mit
der verbreiterten pechschwarzen Medianbinde zusammen. Das
pfeilspitzenformige Fleckchen vor dem Schildende fehlt hier.
Nalanda.
Coptosoma arciferum n. spec.
©. Aus der nächsten Verwandtschaft des C. caudatuim Moxrp.
und von derselben Grüsse. Kôürper glänzend, tiefschwarz, mebr
als die hintere Schildhälfte ockergelb, pechbraun gesprenkelt.
Kopf deutlich breiter als bei C. caudatuin, mit den Augen breiter
als ein Viertel der hinteren Pronotumbreite. Die Augen merklich
grôsser und mehr transversal als bei C. caudatum; der zwischen
ihnen liegende Stirnteil weniger als doppelt so breit als der Quer-
durchmesser des Auges. Der Abstand der Ocellen von den Augen
kaum doppelt so gross als der Querdurchmesser eines Ocells. Der
vor den Augen liegende Kopfteil kaum 50 lang als der longitudinale
Durchmesser des Auges, einen breiten, ziemlich flachen parabo-
lischen Bogen bildend und deutlich breiter und stumpfer als bei
C. caudatum. Clypeus fast gleichbreit durchlaufend, vorn nur sebhr
wenig eingeengt. Punktierung des Scheitels ganz flach und nur
mikroskopisch erkennbar. Die Juga (ausser einer ganz schmalen
(1) In der Richtung der Kürpermediane gemessen.
schwarzen Randung) und ein rhombsches Stirnfleckchen gelb;
das Clypeusende pechbraun. Se
Pronotum mit ganz schwachem, an den Seiten etwas deutliche-
rem. Quereindruck und kaum wahrnehmbarer, weitläufiger Punk- ;
tierung; die gelben Zeichnungen wie bei C. caudatum; der gelbe
Vordersaum und die Querbinde hinter den Cicatrices in der Mitte 3
nur schmal unterbrochen; das ockergelbliche, pechschwarz 34
gesprenkelte Fleckchen einwärts der Schulterbeule in Form eines à
kurzen Läüngsbindchens. 740
Basalschwiele des Schildchens ziemlich breit, ganz gelb und nur 4
in der Mitte von einer schmalen Längsbinde unterbrochen (diese 3 3
Binde noch nicht 1/3 so breit als der gelbe Fleck jederseits), hinten
durch eine, nur ganz in der Mitte undeutlich werdende, Linien-
furche begrenzt. Hinten wird die Basalschwiele 2esäumt von einer
glänzend schwarzen Querbinde, die weit schmäler als bei C. cauda-
tum und in der Mitle nicht ganz so breit (1) ist wie an den Seiten;
nahe der Mitte entsendet diese Binde jederseits einen kurzen zahn-
fôrmigen Ausliufer nach hinlen; aussen erreicht die Binde fast den
Aussenrand des Schildchens, ist (wie bei C. caudatum) daselbst
serundet-gestutzt und lässt nur einen schmalen, gelben, fein pech-
bräunlich punktierten Aussensaum frei. Der ganze hinter der
schwarze Querbinde liegende Schildteil (mehr als die Endhälfte !)
ockergelb, mit ziemlich groben und nur mässig dichten pech-
schwarzen Sprenkelpunkten bedeckt, die nahe dem Spitzenrand
feiner werden und den Saum des Schildchens selber frei lassen;
drei ziemlich kleine Flecke der hinteren Schildhälfte (2 undeutlich
dreieckige auf den hinteren Schildbuckeln und ein verkehrt
herzformiger unweit der Mitte des Endrandes) pechschwarz. Die
transversale Runzel im Basalwinkel des Schildchens deutlich,
schwarz, mit gelbem Kern.
Unterseite des Kopfes und Propleuren rosthbräuntich ; der Rest der
Brust pechschwarz, mit grau bereiften Seiten. Bauch gläinzend
schwarz, mit spärlicher, feiner, kaïm wahrnehmbarer Punktierung.
Der Bauchrand und transversale (beim 3-5 Segment jederseits etwa
ein Sechstel der Sternitbreite bedeckende) Submarginalflecken des
Bauches hellgelb. Die kleinen submarginalen Längsfurchen des
Bauches und die Incisuren schwarz; die Pseudoincisuren, soweit
sie im bhellen Bauchsaum liegen, bräunlich. Beine und Fübhler
ockergelblich; Glied 4 und 5 der letzleren schwarz; das Basaldrittel
des 4. Gliedes rostbräunlich.
Länge 4 mm.
Nalanda.
1) In der Richtung der Kôrpermediane gemessen.
CAR T DT
In der Kopfbildung — aber nur in dieser — erinnert die Art mehr
an C. nobile als an C. caudatum, doch ist der vor den Augen liegende
Kopfteil hier noch ein wenig kürzer und deutlich flacher gerandet.
Die Innenränder der gelben Jugaflecken sind einander im ganzen
parallel (bei C. caudatum nach vorn convergent). Von C. nobile
unterscheidet sich dit Art leicht durch die ganz obsolete Punk-
tierung des Pronotums, die tiefschwarze, des grünlichen Erzglanzes
entbehrende Färbung des Halsschildes und durch die abweichende
Gestalt der scharfbegrenzten, tiefschwarzen Querbinde hinter der
Basalschwiele des Schildchens. — Von C. caudatum ausser durch
die abweichende Zeichnung des Schildchens auch durch dessen viel
grôbere und weitläufigere Punktierung unterschieden.
Coptosoma Cardoni Monrp. var. depauperatum nov.
cd. Dem C. siamicum Warx. in Bau, Farbe und Zeichnung sehr :
ähnlich, doch erheblich grüsser, mit deutlich grôberer, aber nur
wenig Wweitläufigerer Punktierung der Oberseite und einem leichten
grünlichen Metallschimmer. Die Ränder des etwas breiteren und
kürzeren Kopfes convergieren nach vorn stark ; der Vorderrand ist
deutlicher gestutzt; der Clypeus ist durchlaufend, wird aber vor
seinem Ende durch die zasammengebogenen Spitzen der Juga stark
eingeengt; die gelben Flecken der Juga etwa wie bei C. siamicuin.
Der gelbe Vordersaum des Pronotums ist in der Mitte nur sehr
schmal unterbrochen und biegt an den Seiten deutlich in die gelbe
Submarginalbinde des Seitenrandes um; die letztere ist, ähnlich
wie bei C. siamicum, von der gelbgefärbten, flachbogigen Rander-
weiterung des Pronotums durch eine punktierte, schwarze, durch-
laufende Linie abgegrenzt. Postecicatricale Scheibenflecken oder
Binden fehlen, ebenso der, bei C. siamicum stets vorhandene, gelbe
Längsfleck einwärts der Schulterschwiele.
Die spärlich und nur fein punktierte Basalscluviele des Schildchens
ist ohne jede gelbe Zeichnung, ebenso wie das querrunzeläïhnliche
Feldchen in den Basalwinkeln. Der ockergelbliche Saum des
Schildchens ist hinten kaum breiter als an den Seiten und zeigt eine
feine, aber deutliche pechbraune Punktierung. Bauchrand wie bei
C. siamicum gezeichnet. Beine pechbräunlich.
. Genilalbecher deutlich etwas transversal, ohne die bei C. sia-
micuim deutlich vorhandenen Runzeln, die etwa von der Mitle des
Aussenrandes schief nach innen oben verlaufen.
Länge (£!) 3 mill.
Trincomalee.
Diese Form kommt in der Punktierung und in der Pronotum-
258
zeichnung offenbar dem mir unbekannten festländischen GC. Cardon
nahe und daher stelle ich sie als Varietät dazu. Da sie aber von
ihr abgesehen von der ungefleckten Schildschwiele auch durch die
erheblichere Grüsse abweicht, so bandelt es sich môüglicherweise
um eine eigene Art.
RL AT
Coptosoma siamicum Warx.
[= C. pygmœum Monrp.] mit var. orbiculus (1) Warx.
Von allen Fundorten reichlich.
Coptosoma indicum .Disr.
Trincomalee, Kanthalev, Kandy, Puttalam.
Subfam. SCUTELLERINÆ.
Scutellera perplexa \VESTWw.
[Sce. nobilis Fab. auct.|.
Anuradhapura.
Scutellera brevirostris n. spec.
$. Kürper verhältnismässig kürzer und sehr deutlich breiter
als bei Sc. perplexa WEsrw. und fasciata Pz. Bauchfurche sehr
kurz, die Bauchmitte nicht erreichend; Schnabel den Hinterrand
des 3. Abdominalsternits nicht überragend. Das ziemlich schlank
cylindrische 2. Fühlerglied ist kaum merklich linger als die Hälfte
des 3. Gliedes; das blattartig zusammengedrückte 4. Glied ist
oberseits gefurcht. Die «. Genitalplatte ist ähnlich gestaltet wie bei
Se. perpleæa aber nach der Spitze zu erheblich stärker verschmälert,
von parabolischer (nicht halbkreisfürmiger !) Contour, der Spitzen-
rand mit zwei entfernten kleinen Zahnspitzchen bewehrt (wie bei
Se. perpleæa); die Platte ist querüber stark gewülbt, nahe der
Basis transversal kräftig niedergedrückt, ohne Spur der bei Sc.
fasciata vorhandenen medianen Furche.
Ziemlich stark glänzend, metallisch grünlichblau, mit folgenden
schwarzen Zeichnungen : Medianbinde des Kopfes, die den Clypeus
bedeckt und nur dessen Spitze frei lässt, jederseits davon auf der
Stirn ein kurzer Lingshbindenfleck vor dem Ocellus, eine schmale,
(1) Nicht « orbicula », wie die Autoren schreiben !
259
nach hinten wenig verbreiterte, durchlaufende Medianbinde des
Pronotums und jederseits davon 3 Flecke (zwei grüssere, hinter
einander geordnete, und ein kleinerer, runder, auf dem Schulter-
buckel), ein schmaler Medianstreif des Schildchens, der, hinten
schlank zugespitzt, gegen die Schildmitle hin verschwindet und
drei Paare grôsserer transversaler, gerundeter Flecken, zwischen
dem 2. und dem 3. Paare noch ein kleinerer dem Aussenrande
genäherter Fleck und an der Spitze des Schildchens ein grosser
subapicaler Fleck. Unterseite lebhaft glänzend, grünblau, wie die
ganzen Schenkel und Schienen. Hüften und Bauch bellgelb; auf
der Bauchscheibe 4 Paar schiefer, keulenfôrmiger, pechschwarzer
Querbinden, die (mit der Randzeichnung des Bauches nirgends
zusammenhängend) dem Vorderrande der Sternite 3, 4, 5, 6 folgen,
sowie halbrunde, dem Bauchrande aufsitzende Flecke der Stigmen-
gegend und ein grosser Mittelfleck des 7. Abdominalsternits
schwarz; der Bauchsaum selber, der hintere Saum des 7. Abdomi-
nalsternits und die Genitalplatte metallisch grün. Evaporativfeld
der Metapleuren, Tarsen und der ganze Fühler schwarz.
Länge : 15 1/2 mill.
Kandy.
In der Kürperform gleicht diese schône Art eher einer kleinen
Calliphara als einer Scutellera; von Brachyaulax, dem sich das
Tier durch die Kürze des Schnabels und die geringe Ausdehnung
der Bauchfurche nähert, unterscheidet es sich leicht durch den
abweichenden Bau des Evaporativapparates, der vüllig so beschaffen
ist wie bei Scutellera.
Chrysocoris marginellus \VESTWw.
Habarana.
Chrysocoris stockerus Lix.
Anuradbapura, Dambulla, Kandy, Weligama,. Bandarawella,
Negombo.
Hotea curculionoides H.<.
Anuradhapura, Mihintale.
Subfam. GRAPHOSOMINÆ.
Podops bispinosa FA18.
Das vorliegende ist ein wenig breiter als die mir zum Vergleich
vorliegenden Stücke aus Pegu, auch sind die Zähne an der Halsecke
260
etwas kürzer und schwächer als bei letzteren. Die Länge des Zahnes
an der Schulterecke variiert stark auch bei Stücken von demselben
Fundort.
Matala.
Podops coarctata lag.
Puattalam.
Subfam. CYDNINÆ.
Lactistes mediator n. spec.
O4. Habitus einer mittelgrossen Cydnus-Art, etwa des C. indicus.
Kôürper oberseits nur mässig glänzend, eifrmig, um die Mitte des
Hinterleibs am breitesten; von dort an nach vorn bis nahe an den
Vorderrand des Halsschildes gleichmässig und deutlich ver-
schmälert. Kopf verhältnismässig lang, etwa so lang wie die Breite
der Stirn mit einem Auge; der vor den vorderen Augenecken
liegende Kopfteil länger als der hinter ihnen liegende, halbkreis-
rund, in der Mitte nur ganz leicht-(fast unmerklich) eingekerbt.
Der ganze vor den Augen liegende Kopfrand sehr deutlich auf-
seschlagen, unbewehrt. Der Clipeus gleichbreit; an der Spilze
plützlich verschmälert und von den sich kurz berührenden Juga-
spitzen eingeschlossen. Die Oberseite des Kopfes mit grober,
wurmformiger Runzelung, ohne Punktierung ; zwischen den
Vorderecken der jeiden Augen eine gerade transversale Furchen-
linie, die innen bis zur Clypeusnaht reicht. Die Mitte der hinteren
Kopfhülfte ohne Runzeln und Punkte (1). Das cylindrische 2. Fübler-
olied kaum kürzer als das spindelig-keulenfürmige 3. Glied; die
beiden Endglieder des Fühlers unter einander etwa gleichlang.
Halsschild mit nicht sebhr tiefer, aber immerhin deutlicher und
ziemlich dichter Punktierung, die je einen grossen rundlichen
Fleck auf den Cicatrices und den Hintersaum des Pronotums frei
lässt. Schildchen ebenso dicht und noch etwas grüber punKtiert wie
das Halsschild ; sein Spitzenteil etwas schmaler und zierlicher als
bei Cydnus indicus. Deckflügel merklich feiner punktiert als das
Schildchen; der Costalrand des Coriums in seiner ganzen Länge
aderartig verdickt und mit 5 randstindigen Borsten bewimpert.
Bauch unpunktiert, nahe dem Seilenrand mit flachen, gruben-
arligen Eindrücken. Das mattschwarze Evaporativfeld ringsum
scharf abgegrenzt, mit einigen Runzeln und verloschenen Punkten ;
auf der Hinterbrust bleibt lings des Aussenrandes ein glattes,
unpunktiertes Randfeld liegen, das unweit des Vorderrandes der
(1) Nur an gut gesäuberten Stücken sichtbar.
_ Metapleure einen spitzwinkligen Art nach innen entsendet. Auf
_ der Mittelbrust sendet das Evaporativield nach aussen hin einen
_ spitzwinkeligen, am Ende abgestumpften Lappen, der vom Hinter-
rande der Mesopleure entfernt bleibt und den Aussenrand bei
weitem nichterreicht. Der Evaporativkanal verschmälert sich nach
Fig. 1. Lactistes mediator n. sp. Fig.2. Lactistes mediator n. sp.
Evaporalivapparat der rechten Brustseile. Rechte Vorderschiene von innen gesehen,
der Spilze hin allmäühlich und trägt auf seiner Hinterseile ein
deutliches, spitzes Hôrnchen. Vorderschienen flachgedrückt, von
der Basis an gleichmässig verbreitert und an der Spitze ziemlich
? breit; der Aussenrand apicalwärts mit 6-7 gleichgrossen, plumpen,
| kammartig gestellten Borsten bewehrt; die äussere apicale Ecke
gerundet, über die Einlenkung des Tarsus hinaus nicht sehrdeutlich
lappenfürmig vorgezogen. Färbung tiefschwarz; die Membran
pechschwärzlich; Tarsen rostgelblich, das Ende verwaschen pech-
braunlich. |
Länge 5 2/3 (ÿ)-6 1/4 (©) mill; grôsste Breite 3 1/5-3 3/5 mil.
Bandarawella.
Cydnus scutellatus Donrx. (1).
© In der Kôrperform ähnlich dem C. indicus Wesrw. aber merk-
lich grôsser und durch das fast vôllige Fehlen der Punktierung auf
Kopf, Pronotum und Schildchen leicht zu unterscheiden. Kopf
verhälinismässig grüsser und breiter als bei C. évdicus, der Kopt-
rand vor den von oben gesehen kleinen Augen annähernd halb-
kreisfürmig geschnitten, innerhalh des schmal aufseschlagenen
(1) Die Untersuchung der Type dieser verschollenen Art wurde mir durch
Herrn Dr H. Dourx freundlichst gestattet.
262
Randes jederseits des Clypeus mit etwa 14 anscheinend gleichlangen
(am typischen Stück sind nur die inneren unddie äusseren erhalten),
lang zugespitzten Dornstiften bewebhrt. Der Clypeus fast gleichbreit
durchlaufend, gegen die Spitze bin nur wenig verengt und nahe
dem Ende mit 2 Dornenstiften bewehrt. Oberseite des Kopfes glatt
und blank, ohne Runzelung und nur in der Aussenecke der Juga
vor den Augen mit Spuren einer ganz undeutlichen Punktierung;
die typischen Borstenporen sämtlich sehr gross, die Ocellen
auffallend klein. Fühlerglied 2 und 3 gemeinsam mässig keulig
verdickt und unter einander etwa gleichlang ; Glied 4 aus zierlich
fadenformiger Basis keulig-spindelig verdickt, etwas länger als
Glied 3; das spindelige 5. Glied etwa gleichlang mit Glied 3. Prono-
tum an den Seiten und hinter der Mitte mit sebhr spärlichen und
nur ganz feinen und wenig bemerkbaren Punkten, sonst glatt und
olänzend ; parallel dem Vorderrande eine unregelmässige Querreihe
ebensolcher feiner Pünktchen; 6 grôüssere Borstenporen auf der
Scheibe, wie immer. Pronotumrand jederseits mit etwa 20 Wimper-
borsten (am typischen
Stück fast sämtlich ab-
gerieben), die in der
Vorderhälfte des Ran-
des weit dichter stehen
als in der Hinterhälfte.
Schildchen längs des
Aussenrandes mit einer
eimgedrückten Reïhe feï-
ner Punkte, die hinten
vor dem Spitzenteil und
vorn hinter den leicht
schwielig Konvexen
Schildwinkelne plôtzlich
abgekürzt ist. Die Schei-
A A be des Schildchens mit
Ev.poralivapparat der rechten Brustseite. ganz vereinzelten und
sehr feinen Punkten,
sodass das Schild bei flüchtigem Betrachten unpunktiert erscheint.
Corium und Clavus mit gleichmässiger, mässig starker, ein-
facher Punktierung; der Costalrand mit 6-7 Borstenporen. Das
mattschwarze Evaporativfeld der Hinterbrust und der Mittelbrust
vollkommen eben und ohne jede Runzelung oder Furchung,
überall scharf abgegrenzt, lings des Aussenrandes der Hinterbrust
einen annähernd gleichbreiten, glatten und ganz unpunktierten
Streif liegen lassend. Auf der Mittelbrust sendet das Evaporativfeld
einen etwa gleichbreiten Ast längs des Hinterrandes der Pleuren
bis an den Aussenrand der Brust aus. Der Evaporativkanal endet
aussen in einem grossen, rundlichen, der Brust fest aufliegenden
Lappen. Abdominalsternite (1) mit spärlicher, nicht starker Punk-
lierung; die vorderen Stlernite mit dichteren, längsstrichelartigen
Punkten; die Bauchmitle (das mittlere Drittel) unpunktiert.
Schwarz bis pechschwarz, ziemlich glinzend; Membran pech-
braunlich ; Fübler und Tarsen rostbräunlich.
Länge 7 mill; Schulterbreite 4 mil.
Cydnus indicus \Vesrw.
Bandarawella, Puttalam.
Cydnus varians FA48.
Nalanda, Weligama.
Macroscytus foveolus DALL.-SiGN.
Die Oberseite bei gut erhaltenen Exemplaren mit leichtem
Erzschimmer.
Die Distantsche Bemerkung (in Blanford, Fauna of Br. Ind.
Rhynch. I, p. 97) : &a species to be recognized by the foveate
pronotum » ist irreführend. Beim (' ist das Pronotum nahe dem
Vorderrande transversal ganz unbedeutend niedergedrückt (nicht :
« foveate »!); beim © istes daselbst vüllig eben ! Die Borstenpunkte
sind hier nicht wesentlich anders als bei den anderen Arten der
Gattung.
Anuradhapura, Matala, Puttalam; Nord Ceylon (m. Sammlung).
Macroscytus brunneus FA8.
Auffallend kleine Stücke (6 3/4-7 mill.).
Matala, Bandarawella, Puttalam, Negombo.
Geotomus pygmæus DALL. (2).
Puttalam, Weligama.
(1) Das Abdomen ist am typischen Stück mit Klebstoff angesetzt, gehürt aber
anscheinend ursprünglich zu dem Tier.
(2) Das von A. Donrx unter dem Namen Geotomus elorgatus von Ceylon ange-
gebene Tier gehürt vermutlich zu obiger Art.
Geotomus subrotundus n. spec.
9. Dem G. pygmœus DALL. sebhr ähnlich und leicht mit ihm zu
verwechseln, aber durch seine breitere, rundliche Gestalt, die
stirkere Wôlbung und den grôsseren Glanz seiner tiefschwarzen |
Oberseile, das Fehlen der Punklierung längs des Pronotum- "4
vorderrandes, sowie durch den abweichenden au des Evaporativ- ;
apparates zu unterscheiden. |
Die ziemlich stark gewülbte Kopfoberseite mit schiefen, nach
aussen verlaufenden Runzeln zwischen der dichten Punktierung. +
Schnabel und Fühler pechschwarz; die Spilze des 4. Fühlergliedes
und der grôssere Apicalteil des 5. Gliedes rostgelblich; das
9, Fühlerglied schlank, fast cylindrisch, so lang wie, das 3. Glied.
Pronotum zwischen dem glatten Cicatricalfeld und dem Vorderrand
ohne deatlich erkennbare Punktierung (mit feinen, verloschenen,
weitläufigen, nur mi-roscopisch deutlich erkennbaren Pünktehen);
auch die Hinterhiufte des Pronotums mit feinen, undeullichen, nur
bei stärkerer Lupenvergrôsserung sichtbaren Punkten, dazwischen
(nach dem Aussenranlde zu) ganz vereinzelte grübere Punkte; die
Seiten des Halsschildes grob punktiert. Schildchen mit ziemlich
dichter und grober Punktierang, die in der vorderen Schildhïälfte
immer spirlicher wird und die Basalgegend ganz frei lässt, dazwi-
schen eine feinere, verloschene Punktierung (wie auf der Hinter-
bälfle des Pronotums). Deckflügel
stärker glänzend und weitlïuftiger
punktiert als bei G. pygmϾus; die
die Brachialis begleitenden gereih-
ten Punkte hier erheblich grôber
und deutlicher. Pauch und Brust-
seilen grob und dicht punktiert.
Evaporativkanal undeutlich, in eïne
im ganzen kreisfürmige Verdun-
stungsmuschel ausgehend ; diese
F g.4. Geotomus subrotundus n. spec. letztere flach kissenfürmig, durch
Évaporaivapparat der rechten Brosse ES fr verlanfende some
und ziemlich flache Rinne geteilt;
den vorderen Rand dieser Rinne bildet eine abgerundete, erhabene
Kante. Evaporativkanal mit der Muschel und seiner ganzen Um-
gebung tiefschwarz, leicht gläinzend, ein Evaporativfeld daher
nicht deutlich erkennbar, aber offenbar sehr klein und auf die
n'ichste Umgebung des Evaporativkanals beschränkt.
Länge 3 3/4 mill.
Bandarawella.
À Subfam. PENTATOMINÆ.
Dalpada armaticeps n. sp.
_ Diese ceylanische Art gehôürt zam Formenkreise der D. clavata
Dar, Disr. (1). Lelztere weit verbreitete € Species » der Autoren
ist aber ein Sammelname für mehrere, sehr nahestehende Arten;
wenigstens gehôüren die wenigen mir vorliegenden Stücke aus
Ceylon und Hinterindien sicherlich zwei verschiedenen Arten an.
Da die Type für mich nicht erreichbar ist, beschreibe ich beide
Formen (die Art von Birma im Anhang) unter neuen Namen.
Kôrper verhältnismässig ein wenig schmaler als bei den malavi-
schen Arten D. adspersa und versicolor, glanzlos. Kopf so lang oder
etwas länger als das Pronotum, nach vorn zu allmählich stark
verschmälert und zugespitzt. Juga so lang als der gleichbreit durch-
laufende Clypeus oder (beim ©) nur sehr wenig kürzer. Auf dem
Kopfrand nabe vor den Augen ein spitzes Zäihnchen, das bald stärker
bald schwächer entwickelt, aberimmer deutlich ist und zuweilen (4)
einen langen und schlanken gelbweissen Dorn trägt. Fühlerglied
2 und 3 gleichlang, 4 das längste. Schulterbeulen stark knollen-
formig entwickelt (beim «' fast kugelig), schräg nach aussen und
oben gerichtet. Vorderschienen lang und schlank, nicht erweitert.
Schnabel das 5. Abdominalsegment erreichend oder fast erreichend.
Evaporativfurche der Thoracaldrüsen wie bei D. adspersa.
Graulich gelb, pechschwarz punktiert; Kopfräinder, Jugaspitze,
Clypeus und zwei Streife der Stirn, Flecke des Pronotum pro-
prium und Querbinden des Connexivs schwarz mit grünlichem
Erzschimmer. Processus, Schildchen, Corium mit verloschenen
pechschwarzen Nebelflecken, die sich auf dem Processus ôfter zu
4 nach hinten divergierenden schattenhaften Längsbinden vereini-
gen und auf dem Schildchen vor dem helleren Spitzenteil als zwei
genäherte Längsstreife hervortreten. Die Knotenverdickung der
Schulterecke glänzend schwarz, 2 kleine gelbliche Flecke (oder
1 grüssereu) einschliessend. Am Basalrand des Schildchens mehrere
(5) kleine weissliche Fleckchen, deren äussere von den Grubenein-
drücken weit entfernt bleiben. Unterseite und Beine gelb. Kopfseiten
und ein breiter Saum der Brust und des Bauches schwarz mit teils
braunem, teils grünlichem Erzglanz; der Randstreif des Bauches
schliesst halbkreisfôrmige gelbe Randflecke ein und lüst sich ein-
(1) Ob die DazLras'sche Art wirklich die D. clavata FAB -SraL ist, ist mir nicht
gauz sicher. Das Fasricius’sche Originalstück, das SraL beschrieb hatte keine
Vordertibien und offenbar auch keine Fübler.
Ta
266
wärts der Sligmenreihe in einen Nebel pechbrauner Punkte auf.
Meso- und Metastern, eine Mittelbinde des 7. Abdominalsternits,
sowie nicht selten eine Doppelreihe transversaler Flecke auf der
Bauchscheibe schwarz. Die dichte Sprenkelung auf Schenkel und
Schienen, ein subbasaler und ein subapicaler Ring und die äusserste
Spitze aller Schienen, sowie das 3. oder das 5. und 2. Glied der
Tarsen pechschwarz. Fübler verwaschen pechbraun, das 5. Fühler-
glied an der Basis zuweilen heller, von Glied 2 und an ist die
usserste Spitze gelblich ; Glied 1 gelb, aussen mit pechschwarzem,
innen mit pechbraunem Längsstreif. Rücken des Abdomens oran-
gerot mit dunklem Mittelstreif.
. Genitalhôhle nach hinten weit offen; das kurze Sternit des
Genitalsegments flach dreilappig ausgebuchtet; die seitlichen
Buchten sehr flach, die mittlere tiefer und erheblich breiter; im
innersten Grund dieser mittleren Bucht ist der Rand stark nieder-
Fig.5. Dalpadu urmaticeps n.spec. Fig. 6. Dalpada acuticeps n. spec.
et Anogenitalapparat von unten. ei Anogenitalapparat von unten.
gedrückt (nach innen umgeschlagen) und fast senkrecht zur Ebene
des Rückens gestellt; dieser umgeschlagene Rand zeigt drei annä-
hernd gleiche kleine Ausbuchtungen, die durch spitzwinklige
(annähernd rechtwinklige) Zahnecken getrennt sind; die mittlere
Ausbuchtung ist etwa halbkreisfürmig und an ïihrer hinteren
Offnung mindestens doppelt so breit als tief.
Länge {mit Membran) 13 1/4 (4-15 1/2 (©) mil.
Kanthaley, Nalanda,auch Süd Ceylon(leg.Fruhstorfer,m.Samml.).
Die Bewehrung des Kopfrandes vor den Augen ist ein merkwür-
diger Rückschlag zum Kôrperbau der Larve. Die mir bekannten
Dalpada-Larven (z. B. von D. tagalica STAL), ebenso wie die der
sehr nahestehenden Gattung Halyomorpha und (wenn auch kleiner)
die von Erthesina zeigen diese Bewehrung..
Dalpada deplanata n. spec.
[= ?-D: versicolor-DiSr: nec He6;|
d?. Kôrper oben sehr flach, glanzlos. Kopf gestreckt, so lang
oder länger als das Pronotum, ziemlich stark zugespitzt; die Kopf-
267
seiten vor dem vorderen Randzahn zuerst gebuchtet, dann gebogen,
den fast gleichbreit durchlaufenden Clypeus nicht überragend.
Schultern gar n'cht vorstehend, abgerundet-stumpfwinklig, nicht
stumpfkegelig oder knollig verdickt, bis an den kaum merklich
aufgeschlagenen Randkiel punktiert; die vordere Hälfte des Pro-
notum-Randkieles (vor der flach stumpfwinkligen Ausbuchtung)
deutlich säigezihnig. Spitzenteil des Schildchens ziemlich schmal,
nach hinten kaum merklich verschmälert, die Spitze mässig
schmal zugerundet. Fühler lang, dünn, beim unterseits abstehend
langbehaart; Glied 2 und 3 gleichlang, Glied 4 von allen das längste,
jedoch nicht viel länger als Glied 5. Schnabel das Ende des 4.
Abdominalsternits erreichend. Vorderschienen lang, dreikantig,
nicht erweitert.
Färbung im allgemeinen wie bei 1). versicolor,jedoch die Schulter-
ecken einfarbig, die Basalwinkel des Schildchens nur mit einem
schmalen, schiefen Runzelstreifchen von weissgelber Farbe; die
4 dunklen, nach hinten divergierenden Längsbinden des Processus
pronoti, sowie die genäherten Bindenflecken vor dem hellen Spit-
zenteil des Schildchens und die Nebelfleckchen des Coriums hier
deutlicher pechschwarz, mit ganz leichtem Erzschimmer. Unter-
seite mit breitem Saum zusammenfliessender schwarzer Punkte,
der auf den Abdominalsegmenten 3-7 jederseits einen halbkreis-
formigen unpunktierten Randfleck einschliesst und auf den
Pieuren und Kopfseiten in einen breiten Seitenstreif zusammen-
fliesst; der typische Doppelfleck des Mesosterns, ein Mittelfleck des
7. Abdominalsternits und der Innensaum der Basite beim © schwarz.
Schenkel mit groben schwarzen Sprenkeln; Schienen mit zwei
pechschwarzen Ringen (der eine, subbasale setzt sich obherseits bis
zur Basis, der andere, subapicale bis zur Spitze der Tibien fort).
Fübler pechbraun oder pechschwarz; die Unterseite des 1. Gliedes
und ein Streif oberseits, die Articulation zwischen dem 2., 3. und
4. Glied, sowie etwa das Basalsechstel des 5. Gliedes gelb.
. Der Hinterrand der Genitalplatte (Fig. 7) mit einem fast seine
ganze bDreite einnehmenden stumpfwinkeligen Ausschnitt, der
aussen durch eine stumpfwinklige
Ecke begrenzt, an seinem Scheitel
durch eine schmal glockenfürmige
Ausbuchtung vertieft ist. Ein kleines 4
versenktes Feld in Form einer media- Fe.
nen,nach hinten sich starker weitern-
den Furche, die seitlich von einer
kielfôrmig geschärften Runzel be-
grenzt wird, auswärts davon ein
flacherer Eindruck, die Aussenhälfte der Seitenlappen aber wieder
stark konvex.
Fig.71. Dalpada deplana'a n.spec.
2e Genitalplalte von unten und elwas
von rechls gesehen
(das versenkte Feld s hraffiert).
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2? VII 1909. 18
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L
268
©. Basite des 8. Hinterleibssegments in ihrer Aussenhälfte
sphärisch gewülbt, glatt, nach dem Innenrande zu sich allmäblich
abdachend und flach, leicht niedergedrückt. Innenränder sich mit
ihrer Basalhälfte berührend, dann (unter einem Winkel von 30°)
auseinander weichend, leicht bogig. Hinterrand schief von aussen-
vorn nach innen-hinten gerichtet, deutlich flach gebuchtet; die
annäbernd rechtwinklige Ecke zwischen Hinter- und [nnenrand
stark abgerundet; zwischen dem kurzen, schiefen Aussenrand und
dem Hinterraud eine (undeutliche) stumpfwinklige Ecke.
Länge (mit Membran) 17 1/2 («ÿ)-19 (Q) mill.
Kanthaley, Nalanda (von letzterem Fundort eine hellere Form).
Diese (in einer Varietät auch auf dem vorderindischen Festland
vorkommende) Dalpada scheint auffallenderweise noch nicht
beschrieben zu sein. In der CFauna of Br. India» ist sie anscheinend
für die D. versicolor H. S. (1) angesehen worden, von der sie aber
ganz verschieden und leicht zu unterscheiden ist.
Var. (?) subdecora m.
©. Die Schulterecken bei dieser Form etwas vorragend und
deutlich winkelig {geschärft rechtwinklig). Die ziemlich ausge-
dehnte dunkle Fleckung der Oberseite mit grünlichem Metallschim-
mer, besonders aber die Unterseite des Koptes, des Thorax und des
Abdomens aussen mit schônem, grünem Metallglanz. Die ganze
Basalhälfte des 5. Fühlergliedes hellgelb. a
Ostindien, Coorg (m. Samml.).
Ist môüglicherweise specifisch verschieden.
Erthesina guttata l'AB.
Anuradhapura, Nalanda.
Halys dentata FA8.
Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda, Matala ; Sûd Ceylon
(leg, Fruhstorfer, m. Samml).
Sciocoris lateralis F1E8.
Matala, Kandy, Puttalam (Larve).
Halyomorpha picus F148.
Eine grosse Form mit heller, gerôteter, meist ungezeichneter
Oberseite, selten mit schwärzlicher Fleckung.
Kanthaley, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Süd Ceylon (leg.
FRUHSTORFER, m. Samml.).
(1) Der und © Anogenitalapparat von D. versicolor H. S. ist im Anhang
beschrieben.
Mer, "Ve
Tolumnia Horni n. spec.
q Von Gestalt und Färbung der javanischen T. trinotala, jedoch
die gelben glatten Flecken in den Basalwinkeln des Schildehens
bis auf geringe Spuren verschwunden; die (Ÿ. Genitalplatte aber
wie bei 7. Jacobsoni gestaltet (die Lnettine nur kaum merklich
breiter und flacher). Fühler schlank, hell ockergelb; Glied 2 und 2
gleichlang; Glied 4 und 5 schwarz, lelzteres sehr lang und schlank,
fast ein Viertel länger als das 4 Gliel; mehr als das basale Drittel
des 5. und fast das Basaldrittel des 4. Fühlergliedes hellgelb.
-Hinterleibsrücken stahlblau.
Länge 9 1/4 mill.
Anuradhapura.
Mormoschema n. gen.
Mässig breit, oben mässig stark gewôlbt, glanzlos, unbehaart
(oder nur mit kurzen, mikroscopischen Staubhärchen in der Punk-
tierung). Augen hôchstens mittelgross; der Kopf vor den Augen
Stark verschmälert und an der Spitze ziemlich schmal zugerundet,
mit deutlich gerandeten, missig scharfen Jugarändern und durch-
laufendem Clypeus. Erstes Fühlerglied das Kopfende nicht ganz
erreichend; das zweite Glied deutlich länger als das dritte. Das
longitudinal sehr deutlich gewülbte und vor der Schulterlinie nach
vorn allmählich abgedachte Pronotum hat einen tief gebuchteten
Vorderrand und leicht gebuchtete Seitenränder, deren deutlich
kielfürmig geschärfter Rand in der Nähe der zähnchenfürmigen
Halsecke elwas crenuliert ist. inter der schwach knotenfürmigen,
ganz leicht vorspringenden Schulterecke eine deutliche Randein-
kerbung. Die dichte Punktierung der Cica-
tricalgegend reicht bis anden niederge-
drückten Vorderrand des Halsschildes und
bis an den Seitenrand. Schildchen etwa
so lang als breit, mit undeutlichen,
schmalen Längsgruben in den Basalwin-
keln und mit hôüchstens mittelbreiter
5 . Ê : Fig, 8.
Spitze, die Hinterecke des Coriums bei wormoschema immaculatum Dis.
weitem nicht erreichend. Wangenplatten EvepordHyappat
= : À ; der linken Brustseite
des Kopfes etwa gleichbreit durchlaufend, (aie Œfnung des Ausfusskanal
am Prosternumrand plôtzlich abgestutzt. ERFAReE.
Schnabel den Hinterrand des Thorax kaum überragend; das 1. Glied
etwas länger als die Bucculae, das 2. Glied das l'ingste und reichlich
so lang als die beiden apicalen Glieder zusammen; diese unter
einander etwa gleichlang. Mittelbrust mit schmalem, gleichstark
270
durchlaufendem Mittelkiel. Der Evaporativapparatstellt(ähnlich wie
bei Codophila) eine den Matapleuren aufliegende, etwas niederge-
drückte und darmartig gerunzelte cylindrische Rôhre dar, an deren
äusserem Ende schräg die schmale spallférmige Offnung liegt, ohne
jede Evaporativmuschel oder Runzel. Das glanzlose Evaporativfe'd
zeigt wurmfürmige Verdunstungsrunzeln, sein schief geschnittener
Aussenrand hat einen fein chagrinierten pechschwarzen Saum.
Bauchgrund unbewehrt, die Ecken der Segmente nicht vorstehend;
das männliche Genitalsternit eine einfache hinten ausgeschnittene
Platte ohne Eindruck oder versenktes Feldchen. Beine ziemlich
kurz; Schienen oberseits mit ganz schwacher und undeutlicher
L'ingsfurche; proximales Tarsenglied wenig kürzer als die beiden
distalen zusammen.
Die wenig ausgezeichnete Gattung stimmt in der Bildung der
Aussenüffnungen der Thorakaldrüse mitderamericanischen Gattung
Mormidea Au.und SERV. und der paläarclischen ( odoplaila M. und R.
überein, in deren Nühe sie auch auf Grund ihrer übrigen Kenn-
zeichen zu setzen ist. Von letzterer unterscheidet sie sich jedoch
erheblich durch die Bildung des Pronotumrandes, die fast fehlende
Furchung der Schienen und die ganz abweichende Färbung (1). Zu
Tolumnia scheint das Tier keine näheren Beziehungen zu haben.
Mormoschema immaculatum Disr.
(? — Tolumnia immaculata Disr. in BLANFORD, Fauna of Br. Fndia
Rhynch. 1. p. 155.)
Die vorliegenden Stücke gehôren vermutlich zu der von DISTANT
beschriebenen und von ihm auch aus Ceylon angegebenen Art; sie
weichen in folgenden Siücken von der Beschreibung ab :
Pronotum, Schildchen und Deckflügel mehr oder weniger
schmutzig ockergelblich, pechschwarz punktiert, auf den Pronotum
einige glatte heliere Fleckchen, die sich zwischen den Schultern zu
einer Art von nebelhañfter Querbinde anordnen. Cicatricalfeldchen
und der vor ihnen liegende Teil des Pronotums sowie die Kopf-
oberseite mehr oder weniger schwarz mit braunem Erzschimmer.
Je ein kleines ovales glattes Fleckchen in den Basalwinkeln, eins in
der Mitte der Basis und der (undeutlich abgegrenzle) Endsaum
des Schildchens, sowie ein kleines rundliches Fleckchen am Ende
der Rimula hellgelb. Membran gelblich hyalin, die Adern pech-
bräunlich. Connexiv hellgelb, mit breiten pechschwarzen Querbin-
den auf den Incisuren, die als Randflecke auf die ventrale Seite
(1) Habituell und in der Färbung eriunert das Tier ein wenig an Eurinome und
Verwandte, steht ihnen aber verwandtschaftlich fern.
271
des Abdomens hinübergreifen. Das letzte Schnabelglied pech-
schwarz.
d. Genitalplatte mit einer Mittelausbuchtung von quer recht-
eckiger oder leicht trapezoidaler Gestalt(mitabgerundeten Winkeln),
die etwas mehr als das mittlere Drittel der Breite der Platte ein-
nimmt und fastein Drittel so lang ist als die Gesamtlänge der Platte.
Die Seitenlappen, die diesen Ausschnitt beiderseits begrenzen,
breitlappig zugerundet, leicht aufgeschlagen.
Länge (mit Membran) 9-9 2,3 mill.
Anuradhapura, Horton Plains, Nalanda, Colombo.
Sepontia variolosa \WAILK.
(2 = S. pusilla VoLL. var.)
Die Geschlechter unterscheiden sich bei dieser Art erheblich
durch die Grôsse («j 21/4 mill.; ® 3 mill.). Der pechschwarze Fleck
vor der Schildmitte hat die Form einer kurzen, winkelig ge-
brochenen Querbinde.
Es finden sich Stücke, bei denen diese Binde schwindet und die
pechschwarzen Basalflecke des Schildchens sich auflôsen. Auf
solche Stücke trifft die Beschreibung der aus Java bekannten
S. pusilla vollkommen zu. Vielleicht sind beide Formen zu ver-
einigen.
Matala, Kandy, Bandarawella, Negombo.
Sepontia stigmatica Disr.
Nurelia.
Hermolaus Horni n. spec.
99. Kôrper oval, klein. Kopf im Vergleich zu anderen Arten
kurz, kaum 3/4 so lang als das Pronotum in der Mitte; die Aussen-
rinder flach gebuchtet, dann fast parallel, am Ende mässig breit
zugerundet. Juga und Clypeus etwa gleichlang, am vorderen Kopf-
eude durch je eine kleine, deutliche Einkerbung getrennt. Fühler
ziemlich kurz, Glied 2 und 3 gleichlang, auch die beiden letzten
Glieder unter sich fast von gleicher Linge. Schnabel kurz, die
Hinterhüften nicht überragend; die beiden letzten Glieder etwa
gleichlang ; beide zusammen erheblich Kkürzer als das 2. Glied Der
Vorderrand des Pronotums und der Seitenrand bis zu der Schul-
terschwiele durch eine eingedrückte Punktlinie abgegrenzt, sodass
eine gleichbreite fadenformige Randung entsteht; der Vorderrand
La
272
leicht schwielig verdickt. Schildchen 2/3 der Rückenlänge bedek-
kend ; die Zügel kaum das Basaldrittel der Schildlänge einnehmend;
der Spitzenteil sehr breit, zungenfôrmig. Hintere Coriumecke einen
seschärften spitzen Winkel (von kaum 60°) bildend und mit der
Schildspitze hôchstens gleichlang. Membran mit 5 deutlichen
Adern, das merklich vorgezogene, leicht zugespitzte Hinterleibs-
ende kaum erreichend. Evaporativfeld der Metapleuren sehr klein,
aussen durch eine fast gerade, schief gerichtete Runzel begrenzt.
Die Randlinie des Bauches leicht schwielig verdickt.
Hell ockergelblich, dicht pechschwarz punktiert. Die vordere
Häülfte des Pronotums häufig etwas heller. Je ein winziges, aus
zZusammenfliessender Panktierung entstehendes Nebelfleckchen auf
der Mitte des Schildspitzenrandes und ein wenig davor verloschen
pechbräunlich, nicht selten ganz .ehlend.5 weissliche Fleckchen der
Schildbasis und eine sehr schmale Randung der Schildspitze. Pech-
schwarz sin! die Prustmitte, ein breites, unpunkKtiertes Mittelband
des Bauches, kleine Flecken des Hinterleibsrandes auf den Incisu-
ren, das Endglied des Schnabels, sowie je zwei Punktfleckchen nahe
dem Ende der Schenkel. Die Bauchseiten mit je zwei Reihen
calloser, glatter Fleckchen von weisslicher Farbe. Membran hvalin.
Die Cicatricalfeldchen meist pechbräunlich.
Die Basite des 8. Abdominalsternits verhältnismässig lang, beide
zusammen eine dachfôrmige, nach hinten vorgezogene Winkel-
spitze bildend; der Hinterrand sehr schief.(von aussen-vorn nacn
innen-hinten) geschnitten, gerade, hôüchstens so lang wie der bis
Zur Spitze gerade Innenrand.
Lünge 4 1/4 mill. Schulterbreite 3 mill.
Nalanda.
Hermolaus latiusculus n. spec.
©. Weit grüsser und verbältnismiässig breiter als F1. Horn; Kopf
im Vergleich zu anderen, mir bekannten Arten kurz, vorn ziemlich
schmal. Schnabel (beim beschriebenen Stück verschoben}) den
Hinterrand der Brust nicht oder nicht weit überragend Schildchen
fast 3/4 der Hinterleibslinge bedeckend. Das Ende des Hinterleibs
beim Weibchen gerundet gestulzt (nicht spitzig vorgezogen), von
der Membran sehr deutlich überragt Evaporativfeld der Metapleu-
ren klein, aussen durch eine gebogene Runzel begrenzt. Bauch
dicht punktiert; nach der Mitte zu werden die Punkte spärlicher ;
die Mitte ganz verloschen punktiert.
Färbung und Zeichnung wie bei . Horni; zWischen dem media-
sen pechbraunen Längsband des Bauches und den Bauchseiten ein
273
longitudinaler Nebelstreif aus pechbrauner Punktierung, aussen
begrenzt von einer Längsreihe glatter, weisslicher Fleckchen.
Länge (mit Membran) 6 mill.; Schulterbreite fast 4 mill.
Paradna.
Ein einzelnes männliches Stück, das mir vorlag, ist etwas
grôsser und merklich breiter als Z1. Horni und gehôrt eher zu H.
latiusculus, ist aber kleiner als das beschriebene Weibchen. Die
pechbraune Färbung des Bauches ist bei diesem Stück auswärts fast
bis an die Stigmen ausgedehnt und schliesst jederseits zwei Lings-
reihen glatter weisslicher Fleckchen ein. Der Schnabel überragt
die Brust nicht.
Linge (mit Membran) 4 1/2 mill.
Anuradhapura.
Die Gattung Hermolaus Disr. unterscheidet sich von Eusarcoris
nur durch die kleinen Augen und den + gestreckten, vor den
Augen stark verschmälerten und gebuchteten Kopf, sowie durch
den etwas aufgeworfenen Vorderrand des Pronotums, der durch
eine eingedrückte Punktreihe abgesetzt ist. Die Läinge des Schna-
bels variiert bei den verschiedenen Arten und ist also kein
generisches Unterscheidungsmerkmal; das 2. Glied ist länger als
die beiden Endglieder zusammen. Das Schildchen ist bei den mir
vorliegenden Arten sehr gross und bedeckt mebr als 2,3 der Länge
des Hinterleibsrückens; die Zügel reichen nicht über das Basal-
drittel der Schildlänge hinaus.
Eusarcoris ventralis Westw.
© mit schmaleren hellem Saum des Bauches (typische Form).
Mihintale.
d$ mit breiterem hellem Saum des PBauches (E. conspicuus STAL,
auct.). Beide Formen sind specitisch schwerlich verschieden.
Kanthaley, Anuradhapura.
Eusarcoris taprobanensis n.spec.
d? Habitus etwa des E. bovillus DaALL. Füblerglieder 2 und 3
gleichlang. Schulterecken mässig breit gerundet, nicht vorstehend.
Corium gleichmässig dicht punktiert. Kopf und Cicatricalflecken
des Pronotums braun erzfarbig. Schulterecken und Basalwinkel
des Schildchens in ziemlich grossem Umfange schwarz. Zwei rhom-
boidale Randflecke vor der Schiidspitze pechschwarz; der Raum
274
zwischen und hinter ibnen mehr oder weniger klar weisslich,
pechbraun punktiert; Der glatte Spitzenrand selber schôn elfen-
beinweiss, auffailend, leicht schwielig verdickt, durch ein schwar-
zes, dichtpunktiertes Mittelfleckchen geteilt. Glalte, ziemlich grosse
Schwielenflecke der Schildbasalwinkél hellgelb, fast kreisrund.
Eine sehr breite, nach hinten verschmälerte Mittelbinde des
MANNLICIHE GENITALPLATIE VON INDISCH MALAYISCHEN £EUSARCORIS-ARTEN
{Die versenkten Feldchen sind schraffert )
fi Li
Fig. 9. Æ. taprobanensis n. Sp. Fig. 10 Æ. rcsaceus Disr. Fig. 11. Æ. fallax n. spec.
(Ceylon). (Birma). (Anna).
( \ (RD NOE
LI
Fig. 12. Æ. annamita n. spec. Fig. 13. Æ. geminatus Vorr. Fig. 14. Æ. malayus n. srec.
(Annam). (Java). (Mal.cca).
Ée
Fig. (5. Æ. guttiger THuns. (Japan).
Bauches pechschwarz, erzglänzend; ihr Aussenrand gezackt,
zwischen Mittelbinde und Rand eine nebelhafte, zackige Längsbinde
von schwärzlicher Farbe, aussen begrenzt durch eine Längsreihe
kleiner, glatter, heller (zuweilen undeutlicher) Fleckchen. Der
zauchteil ausserhalb dieser Zickzackbinde etwasheller als der inner-
halb belegene, die schwarz gerandeten Stigmata einschliessend. Die
Oberseite häufig mit einem schmutzig rosigen Farbenton,; die
vordere Pronotumhälfte oft weisslich, nicht selten mit der für die
Gattung charakteristischen. brillenähnlichen Zeichnung aus zwei
hellen Ringflecken.
«{. Genitalplatte in der Mitte ihrer hinteren Hälfte mit flachem,
aber sehr deutlichem und grossem Eindruck, der durch eine
nach bhinten verschmälerte flache Medianrunzel halbiert wird.
Endrand —— fôrmig geschweift : in der Mitte mit breiter winke-
liger Einkerbung, nahe dem Aussenrande mit ziemlich schmaler,
mässig tiefer Ausbuchtung. Die Mitte des Endrandes mit stark
VS
275
transversalem « versenktem Feld » (1) (von schwarzer Färbung) in
Form eines gleichbreiten stumpfwinklig gefalteten Bandes; vorn
ist dieses Feldchen sehr deutlich stumpfwinklig begrenzl, sodass
Vorder- und Hinterranddes versenkten Feldchensannähernd parallel
verlaufen; seitlich wird das Feld jederseits besrenzt von einer
wulstigen Verdickung des leicht aufgeschlagenen Hinterrandes (2).
Länge 5 1/2-6 mm.
Kanthaley, Horrowapotam (), Mihintale, Anuradhapura,
Colombo.
Carbula similis Kirey. /" //
Die Art hat ungefurchte Schienen und gehürt in die nächste Ver-
wandtschaft der malayischen C. trinotata H.-S. Das 2. Füblerglied
ist mit dem 3. gleichlang. Die Bildung der Schulterecke variiert bei
dieser Art; neben der Stammform mil stürker vorgezogener,
deutlich spitzwinkliger Schullerecke (von ca 60°) findet sich eine
solche mit wenig vorragender, nahezu rechteckiger Schulter (ca
65°) ch. nenne letztere Form var. INOPS n.; sie komimt an densel-
ben Gi fer” Wor w die Stammform. ;
Distant Ares ziert die Art mit der Mormidea socia W ALKERS ;
WALker beschreibt aber eine Art, bei der das 2. Füblerglied läinger
7?
ist als das 3. Es handell sich also môglicherweise um zwei
al, éfestèhende Arten; ich habe daher die Kirbysche Benennung
beibehalte
re l atm
Maire Nalanda, Kandy.
Agonoscelis nubila FAB.
Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Bandarawella, Negombo.
(1j Am Hinterrand der « männlichen (enitalplatte » (Sternit des 9. Abdomi-
nalsewæments) findet sich hei viclen Cimiciden ein eigentümliches Fellchen,
das deutlich tiefer liegt als die anstossenden Teile der Platte und von diesen
durch eine mehr oder weniger scharfe Randung deutlich abgegrenzt ist. Der
Boilen dieses Feldchens ist im ganzen eben, stets opak und unpunktiert und
(nach meiner bisherigen Erfahruvg immer von schwarzer oder pechbrauner
Färbung. Zuweilen ist dieses Feldichen etwas nach vorn und oben in die Copu-
lationshühle hinein) zurückgeschlagen, dann zeigt die Genitalplatte infolge-
dessen scheinbar eine doppelte Randung. Die Gestaltung dieses Feldchens bietet
ein gutes Merkmal für die Artenuuterscheidung (es wurde unter dem .Namen
« schwarzes Feldchen » schon 1903 von mir zur Differenzierung der indo-
malayischen Caticanthus Arteu verwandt). Da ein Fachausdruck für die charak-
teristische Bildung noch fehlt, — die Bezeichnungen « Grube », « Eindruck »,
« Vertiefung » sind sämilich unzuläuglich — sg nenne ich sie « verser ktes
Feldchen » (area immissa).
(2) Vermutlich ist dies die Art, die Sraz, Enum Hem., V, S. SI, bei S/oliu
umwter ff. aufführt als « species ex India orientali, Ceylon ».
276
Stenozygum speciosum DALr.
Kekirawa, Nalanda.
Bagrada picta FA8.
Horrowapotam, Anuradhapura, Paradna, Nalanda.
Catacanthus incarnatus(Drury) BREDDIN.
Pankulam, Puttalam.
Catacanthus Horni n. spec.
[C. incarnatus var. m. 1905.]
d9.Aehnlich dem GC. incarnatus,aber etwas kleiner und zierlicher
und oberseits mit mehr orangegelblicher Grundfarbe und stürkerer
Ausdehnung der schwarzpigmentieriten, metallisierenden Zeich-
nungselemente :
Der schwarze Saum des Pronotumaussenrandes reicht hier bis zu
der vorspringenden Schulterecke; auf der Schulterschwiele nach
innen und etwas nach hinten zu ein subtransversales, zuweilen
febhlendes, pechschwarzes Fleckchen; der Costalsaum des Coriums
bis auf 3/5 seiner Länge schwarz, mit grünem Metallschimmer, die
Scheibenflecken auf dem Corium und die grossen Basalflecken des
Schildchens wie bei C. incarnatus, doch lüsen sich die letztgenannten
Flecken nicht selten zu wolkenartig zerfetzten, von der Schildbasis
entfernten pechschwarzen Gebilden auf. Die Basis des Schildchens
ist weit weniger konvex als bei C. incarnatus; das 2. Fübhlerglied
deutlich kürzer als Glied 3 (bei C. incarnatus sind beide gleich-
lang). Bauchdorn ein wenig stärker und länger als bei der
Druryschen Art. Färbung des Kopfes, der Fühler und Beine, sowie
der Kürperunterseite wie bei C. incarnatus.
. Das j. Genitalsegment und das versenkte «schwarze » Feld-
chen fast genau wie bei C. immaculatus (S. Sitz.-Ber. d. Ver. Nat.
Er, 1903,S 200, Fig. 5.
?. Basite des 8. Abdominalsegments lang; ihre grôüsste Aus-
dehnungliegtin einer voninnen-
vorn nach aussen-hinten gerich-
teten Axe; der nach hinten-innen
gerichtete, lange Hinterrand der
Piatte ist flach aber deutlich
ausgebuchtet. Die Parasternite
des 8. Abdominalsegments nahe
der Basisetwas geknickt,derartig
dass das durch eine Querfurche
abgegrenzte Basalviertel der
Platte fast senkrecht auf dem
Rest der Platte steht. Auch die Parasternite des 9. Abdominal-
Fiyz.16. Catacanthus Horni n. sp.
o)
Anogenitulapparat (linke Seite).
| segments in ähnlicher Weise eingeknickt; hier ist elwa das
__ Basalfünftel der Platle senkrecht aufgerichtet.
Puttalam, Negombo.
Catacanthus immaculatus LErH. und SEv.
Puttalam (auch Süd Ceylon, m. Sammlung).
Nezara viridula !.
Var. snaragdula und forquat«.
Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Matala, Kandy.
Nezara graminea Fa.
Trincomalee; Matala, Paradna, Colombo, Negombo, Puttalam,
Kandy, Bentotta.
Plautia fimbriata FA48.
Habarana, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Matala, Kandy,
Weligama, Negombo, Puttalam.
Plautia minor n. spec.
+. Kleine Art mit glinzender Oberseite. Juga mit einigen
verkürzten und wenig deutlichen Querrunzeln und basalwärts mit
einigen wenigen Punkten. Stirn mit ganz undeutlicher Runzelung
und deutlichen, in 6 Einzelreihen longitudinal geordneten Punkten
Fübler ziemlich schlank und dünn; Glied 2 reichlich 2/3 so lang
als Glied 3. Die müssig feine Punktierung ist auf Pronotum und
Schild ziemlich weitläuftig, gegen die Seiten und die Spitze des
Schildes hin merklich dichter; ein breiter, mondsichelfürmiger
Apicalsaum der Schildspitze unpunktiert, scharf abgesetzt hellgelb.
Der Raum vor und zwischen den Cicatrices ist (mit Ausnahme der
eingedrückten, den Vorderrandwulst begrenzenden Punkilinie)
unpunktiert. Schulterbeule mit rundlichem pechschwarzem Fleck-
chen. Clavus und Corium mit stark rôtlichem Farbenton. Bauch
mit deutlicher, ziemlich grober und mässig dichter Punktierung
ohne Nadelrisse. Sonst wie PE. fimbriata FAB. |
d. Genitalplatte flach, transversal gewülbt, in der Mitle etwa so
lang wie an den Seilen; der Hinterrand querüber abgestutzt (oder
nur ganz unmerklich gebuchtet); die hinteren Seitenecken über
einem deutlich stumpfen Winkel leicht abgerundet.
278
®. Basile des 8. Abdominalsternits deutlich longitudinal; die
Innenränder weit von einander entfernt bleibend, nach binten
leicht divergierend, fast geradlinig bis über
den Endrand der Vagi- nalplatte verlaufend,
dann umbiegend und ein kurzes Stück weit
schräg nach aussen und hinten gerichtet, und
Fig. 17. Plautia minor UnMerklich übergehend in den flachbogigen,
@. Anogenitalaprarat kurzen Hinterrand. Längs des Aussenrandes,
(ue See vom Hinterrand ausgehend, eine nach vorn
verschmälerte Randrunzel; auf der Scheibe des Basits, etwas hinter
der Mitte, eine sehr auffallende, breite, kegelige Convexität, an der
diese Art von allen Verwandten mit Leichtigkeit zu unterscheiden
ist. Mittelteil der Vaginalplatte unbedeckt, mit flachem Längswulst
in der Mediane. Parasternite des 9. Segments kurz, mit breit
gerundeter Spitze.
Läinge (ohne Memb.) 6-7 1/4 mill.
Süd Ceylon (m. Samml.); Kekirawa (leg. Horn).
Antestia cruciata FA48.
Nalanda, Kandy, Negombo; Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER
m. samml.)
Antestia plautioides n. spec.
?. Deutlich schmaler und anscheinend auch flacher als À. cru-
ciata FAB. m., vèllig abweichend gefärbt.
Wenig glänzend. Kopf, Pronotum, Schildchen und Costalfeld des
Coriums (letzteres mit Ausnahme des Endfünftels) lebhaft grün ;
gelblichgrüne, kaum wahrnehmbare Linienzeichnungen auf Kopf,
Pronotum und Schildchen deuten ganz nebelhaft die typischen
hellen Zeichnungen der Antestia-Arten (z. B.
der À. cruciata) an. Clavus und Corium trübe
carminrot. Drei verloschene schwärzliche
Nebelflecke auf dem Corium (: ein grosser,
fast kreisrunder nahe dem Innenwinkel, ein
zWeiler keilfürmiger in der Basalhälfte des Fig. 18. Antestia plautioides
: : s S à n. spee.
Coriums, sowie ein den Innenrand der Cubi- ®. Anogenitalapparat.
talader begleitender Längsfleck im Apical-
drittel}. Das Costalfeld mit feiner, schwarzer, hier und dort zu
Nebelfleckchen verfliessender Punktierung. Membran leicht rauch-
grau; der Innenwinkel pechbräunlich. Bauch hellgelb, (mit Aus-
nabhme der glatten Mitte) dicht und ziemlich fein farblos punktiert
(feiner und dichter als bei A. cruciata), jederseits mit 4 Reihen
lebhaft grüner Fleckchen, von denen die äussere Reihe Rand-
Sn en eréi tr Al er a en NS it
NÉ LA
279
_flecken sind. Brust mit hellem Grün und grünlichem Gelb unklar
gemustert. Beine grünlich ; die Schnabelspitze und die glatte Längs-
schwiele nahe dem Innenrande der Basile des 8. Abdominalsternits
pechschwarz. Fühler... ?
Länge (mit Membran) 8 mill; Schulterbreile 4 3/4 mill.
Puttalam.
Mycterizon n. gen.
Kôrper kahl, oberseits querüber ziemlich stark gewôlbt. Kopf
kurz und sehr breit, weit kürzer als zwischen den Augen breit;
Oberseite deutlich gewôülbt, die Seitenränder nicht geschärft, vor
den Augen deutlich gebuchtet; Clypeus breit durchlaufend ; Neben-
augen von einander mindestens doppelt so weit entfernt wie vom
Auge. Fühlerglied 1 das Kopfende fast erreichend; Fühlerglieder 2
und 3 fest verwacbhsen, jedoch die Grenzlinie noch erkennbar; das
2. Glied weit kürzer als das 3. Schnabel kurz; das 1. Glied tief in den
Kopf eingesenkt, die niedrigen Wangenplatten hinten nicht über-
ragend; Schnabelglied 3 und 4 zusammen reichlich so lang wie
das 2. Glied; Glied 3 gegen Ende auffillig verbreitert. Pronotum
gewôlbt; Vorderrand deutlich fadenfôrmig abgesetzt; Seitenränder
nur sehr schmal und wenig deutlich aufgeschlagen. Schildchen
- länger als an der Basis breit; Zügel die Mitte der Seiten kaum
überragend; der Spitzenteil breit. Mesostern mit ganz niedrigem,
schmalem Mittelkiel. Evaporativkanal Kkurz, mit einer flachen
Platte endend, die frei von der Brust absteht (nicht wie sonst den
Pleuren anliegt); Evaporativfeld klein. Mitte des 3. Abdominal-
sternits sehr flach convex vorragend. Schienen oberseits mit breiter
Furche
D fGiese Gattung gehôrt ganz zweifellos in die nächste Verwandt-
schaft von Antestia. Mit Dunnius Disr (Hippota BERGR.), mit der sie
DISTANT zusammenwirft, hat sie gar nichts zu tun.
Mycterizon bellus {/Disr.) BREDD.
[= Araducta bella Disr. 190), == Dunnius bellus Disr. 1902].
Kekirawa; Süd Ceylon (m. Sammlung)
Menida histrio FAs.
Nach der Bildung des 6 und-7 Abdominalsternits zur Unter-
gattung l'ygomenida m. gehôrig.
Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy.
Var. (?) dilutior m.
Eine sehr hell gefarbte, weisslich gelbe oder leicht graugelbe
Form, die keine Spur der bei M. histrio vorhandenen orangegselben
oder orangeroten Färbungen zeigt, dürfle wohl eine eigene, der
M. histrio sehr nahestehende Art bilden. Das Corium zeïgt bei ihr ‘
ein ovales weissliches Längsfleckchen nahe dem Ende der Rimula.
Der von den breilen schwarzen KSeilenbinden umrahmie grosse
gelbe Discalfleck des Pauches wird durch eine pechbraune Median-
binde halbiert. Gestalt etwas schmaler als bei M. histrio.
Kanthaley.
MANNLICHE GENITALPLATTEN VON MENIDA-ARTEN.
ie ANS
Fig. 19. Menida ceylanica n. spec. Fig. 20. Menida albidens Lir.…
JE A
rc
lig. 21, Meruudu juvanica n. spec. Fig. 22. Menida labecula Disr.
Menida ceylanica n. spec.
[= M. formosa auct. partim.]
Die Tiere, die die neueren Autoren nach Stäls Vorgang unter
dem Namen Menida formosa WEsrw. vereinen, bilden einen For-
menkreis sehr nahe verwandter und äusserst ähnlicher Arten, die
sich aber durch die Struktur der männlichen Genitalplatte mit
Sicherheit unterscheiden lassen (1). Das von Wesrwoop als
(1) Nach dem Bau der Se Genitalplatte unterscheiden sich die 3 mir bekannten
Arten folgendermassen :
À. Aeussere Hinterwinkel der Platte mit deutlicher Schwielenerhühung; in der
Mitte des Hinterrandes ein, wenigstens seitlich, sehr deutlich begrenztes ver-
senktes Feldchen.
a. Das versenkte Feld auch vorn scharf schneidenartig begrenzt : M.
javana m.
aa. Das versenkte Feld vorn ohne scharfe Abgrenzung : M. albitens ELx.
AA. Aeussere Hinterwinkel eben ; in der Mitte des Hinterrandes ohne deutlich
versenktes Feld : M. ceylanica mn.
"LUS
y LS
M. formosa beschriebene Tier soll aus « China » stammen; ob die
folgende ceylanische Form damit identisch ist, ist ungewiss.
d Versenktes Feldchen der Genitalplatte äusserst flach, daher
wenig bemerkbar, etwa halbkreisformig; seine Ränder nirgends
kielfürmig oder schneidenartig erhaben, sondern ganz flach. Die
Seitenlappen der Platte ohne jede Schwielenerhôhung in der Hin-
terecke, eben, bis an den Rand von dichter mikroskopischer
Punktierung chagriniert Die ‘usserste Hinterecke leicht grübchen-
artig vertieft, von leicht verdickten Rändern umgeben.
Die ceylanische Art hat oberseits die dunkel kastanienbraune
Grundfarbe der M. javana, doch ist sie von kleinerer Gestalt, mit
etwas weitläuftiger Panktierung auf der Hinterhälfte des Pronotums
und dem Corium. Die kastanienbraune Hinterhälfte des Halsschildes
mit stark welligem Vordersaum. Die Schildgrundwinkel mit
rundem, von den übrigen Zeichnungn des Schildchens abge-
trenntem weissgelbem Fleck.
Matala, Negombo, Puttalam.
Menida labecula Disr.
Die Bauchseiten entweder hell und mit der Fläche des Bauches
gleichfarbig oder mit nebelhafter, pechbräunlicher Längsbinde,
selten mit breitem pechschwarzem submarginalem Längsband. Bei
dunklen Stücken (var. samplificata) ist die Oberseite fast einfarbig
kastanienbraun; der Spitzensaum des Schildchens weisslich, vorn
dreizackig.
Die Art fällt auf durch die breite, kurze Gestalt und den sehr
breiten, zungenfôrmigen Spitzenteil des Schildchens, der an seiner
Basis erheblich breiter ist als ein Drittel der Hinterleibsbreite.
Hierdurch nähert sich diese Art der Gattung Aspideurus, z. B. dem
A. varians BREDD. (S. Fig. 29).
Trincomalee, Kanthaley.
Piezodorus rubrofasciatus Fa18.
Anuradhapura, Dambulla, Matala, Paradna, Kandy.
Subfam. CIMICINÆ.
[= Asopinæ auct.].
Aus dieser Gruppe liegen in der Hornschen Einsammlung nur
Larven vor, darunter eine, die wohl nur die larve des Asopus
malabaricus Fab. sein kann von Trincomalee.
Subfam. TESSARATOMINÆ.
Tessaratoma indica BREDD.
Leicht erkennbar an dem auffallend kleinen Evaporativfeld.
Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy, Putlalam, Negombo,
Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Samml.).
Subfam. DINIDORINÆ.
Aspongôopus Ianus f'AB.
Habarana, Matala, Paradna, Kandy.
Aspongopus obsceurus FA. (1).
Var. (?) margineguttatus n.
Die ceylanischen zum Formenkreis des A. obscurus gehôrigen
Tiere unterscheiden sich von zahlreichen mir vorliegenden java-
nischen Stücken durch die kleinere Gestalt und die gedrungeneren
Fühler, von denen besonders das 4. Glied kürzer und verhältnis-
mässig breiter ist und die Länge des 5. Gliedes kaum erreicht Das
9. und 3 Glied sind kurz und deutlich verbreitert, unter einander
fast gleichlang ; das 2. von der Basis an leicht bogenseitig verbrei-
tert, oberseits zwar gefurcht, aber nicht merklich stärker als bei
den javanischen Stücken. Hinterleibsrücken rostgelb bis rostrot;
die pechbräunlichen Connexivplatten mit rostgelbem, ziemlich
auffallendem Submarginalfleck hinter der Mitte jedes Schnittstückes,
die auch an den entsprechenden Stellen des Bauchsaumes sichthar
werden. Beine trübe rostgelblich, zuweilen dunkler. Die Hinter-
schienen des Weibchens etwas verbreitert.
Nalanda.
Megymenum inerme H.-$.
Pronotumseitenrand bei diesen Stücken zwischen Hals- und
Schulterecke geradlinig, ohne oder mit geringen Spuren eines
Zahnvorspruanges in der Mitte. Die Halsecke einfach stumpfwinklig,
ohne zahnartigen Vorsprung. Die knollenartige Auftreibung in der
Mitte des vorderen Pronotumrandes flacher als bei M. brevicorne
FA8., deutlich transversal.
Anuradhapura.
(1) Der À. oscurus DisTANTS kann wohl nicht die Fabriciussche Art sein.
Diese hat nach der von Srac gesebenen Beschreibung der Fabricianischen Type
(Hem FAB I, S.33) einen scherbengelben (nicht schwarzen !) Hinterleibsrücken.
Vou den Fühlern sagt SraL : « Antennæ articulo secundo articulo tertio sublon-
giore.. »
cou DL
Fam. LYG@GÆIDÆ
[Coreidæ auct. plur.|.
Subfam. LYGÆINÆ.
[Coreini auct. plur.].
Xyrophoreus n. gen.
da. Verwandt mit Mictis LeAcH. Füblerglied 4 linger als Glied
3 und gleichlang oder wenig kürzer wie Glied 1. Schulterecken nur
unmerklich vorragend. Schnabelglied 4 fast doppelt so lang als das
3. schnabelglied und elwa um ein Viertel länger als das 2. Glied.
Schenkel oberseits ohne Dornen und ohne Kôrner; Hinterschenkel
keulig, gekrümmt, oberseits und unterseits mit einer blattartigen,
kammfôrmigen Leiste; die Leiste auf der Unterseite ist wellig
gebogen und endigt vor dem Schenkelende in einem grossen,
geschärft rechtwinkeligen Zahnvorsprung; die mittleren und vorde-
ren Schenkel nahe der Spitze mit spitzwinkligem Zahn; Vorder-
und Mitlelschienen nicht verbreitert ; Hinterschienen stark
gekrümmt, oberseits und unterseits fast in ganzer Länge schmal
erweitert, gleichbreit, unterseits unweit der Spitze (an der Basis des
apicalen Fünftels) mit einem spitzen, nach unten und vorn gerich-
teten dornähnlichen Zahn bewehrt; das verschmälerte Endstück
ohne Zahubewehrung. 3. Abdominalsternit in der Mitte nicht
lappenfôrmig nach hinten vorgezogen, sondern gemeinsam mit
dem Basalrand des #4. Sternits querleistenartig ein wenig erhoben,
diese kurze Querleiste aussen-als Kkurzer transversaler Spitzhôcker
endigend. 6. Abdominalsegment nahe dem Hinterrand in der Mitte
mit einem kurzen konischen Knoten. Hinterecken des 7. Abdomi-
nalsegments nicht vorragend. Sonstwie Wictis. Weibchen unbekannt.
Xyrophoreus tonsor n. spec.
. Gestalt ziemlich schmal, hinter-den staumpfwinklig-eckigen,
kaum merklich vorragenden Schulterecken allmäblich ein wenig
verschmälert, dann (um die Mitte des Hinterleibs) wieder ein wenig
erweitert. Fühler mässig stark, das 2 und 4. Glied etwa gleichlang.
Halsschild ohne deutlichen Kragenring; der gerade Aussenrand
mit sehr entfernter, feiner und kaum wahrnehmbarer Zähnelung.
Schnabel den Vorderrand der Millelhüften nicht ganz erreichend ;
das 1. Glied wenig linger als das 2.
Oberseite nebst der Oberseile der Hinterschenkel und Hinter-
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, ? Vi 1909. 19
284
schienen gesättigt rostbraun oder pechbraun; Unterseile hell rost-
braun, der Bauch und die Unterseite der Hinterschenkel etwas
dunkler; Aussenseite (Unterseite) der Hinterschienen pechschwarz.
Fübhler und Vorderbeine schmutzig rosthraunlich, grauweiss
tomentiert; die Schenkelendwärts breilangedunkelt. Tarsen, Spilzen
der Schienen und das Ende der Fübhlerglieder 1-3 leicht geschwärzt.
Füblerglied 4 matt schwärzlich, fast die Basalhälfle schmutzig hell-
grün oder weisslich. Membran pechschwarz; Flügel schmutzig
hyalin. Hinterleibsrücken schôn hellgrün; die Seïten der Tergite
mit dem Connexiv und eine mediane Fleckenbinde des Pückens
pechschwarz.
Länge 23-24 mill. ; Schulterbreite 7 1/2 mill.; Breite an der Einlen-
kung der Deckflügel 6 1/2 mill.
Nord Ceylon, leg. FRUHTORFER (m. Samiml.); Kanthaley, leg.
HORN.
Anoplocnemis castanea DALL.
Die mir aus Ceylon und dem Süden des festlindischen Vorder-
indiens (Merkara) vorliegenden Anoplocnemis-Stücke unterscheiden
sich von den malayischen (Sumatra, Java, Celebes) durch das vôül-
lige Fehlen des Zahnes an der Basis der Hinterschenkel beim
Männchen. Der lappenartige Anhang am Hinterrand des 3. Abdo-
minalsternits ist bei den Männchen der indischen Form Kkürzer
und slets mit stark bogigem Hinterrand (bei den malayischen Tieren
linger, am Endrand gerundet-gestutzt). Rücken des Hinterieibs
trübe blutrot. Flügel schwärzlich, ein Randfleck in der Mitte des
Costalrandes und die Basis der grossen Flügelzelle trübe orange-
geblich.
Beide Formen sind wohl sicher specifisch verschieden. Da mir
nicht bekannt ist, welcher von beiden der Fabricianische Name
zukommt, so bebalte ich für die Stücke von Ceylon die Benennung
von DALLAS bei, die sicher zu dieser Form gehôrt (die Abbildung
bei BLANFORD, Fauna of Br. India, Rhynch. 1 S. 347 ist ebenfalls
unsere À. caslanea;.
Anuradhapura, Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Sûd Ceylon.
Petillia ornaticornis n. sp.
d. In Grôsse und Habitus ähnlich der P. calcar DALL. (1), jedoch
das 4. Fühlergliea deutlich länger als das 4. Glied, matt pechbraun-
lich, die basalen 2/5 hell rostgelb, die äusserste Basis pechschwarz.
(1) Stück von Sikkim in m. Sammlung.
285
Die Schulterecken weit stärker ünd fast flügelartig erweitert, recht-
winklig, mit aufgesetzter, nach aussen und hinten gerichteter
Zahnspitze. Seitenrand des Halsschildes mit entfernten, s'igezahn-
artig nach hinten gerichteten Zähnchen, gegen die Schulterecken
hin leicht gerundet. Schnabelglied 2 viel kürzer als Glied 3, dieses
und das letzte Glied fast gleichlang.
Oberseite pechbräunlich, gegen die Spiltze der Schulterecke hin
ins Pechschwarze übergehend, das Corium gegen die Membran-
scheide bin heller rostbräunlich. Die à ersten Fühlerglieder und die
Oberseite des Kopfes tiefschwarz, letzterer mit einer schmalen,
zwischen den Ocellen fleckenartig ausgedehnten Mittelbinde aus
goldgelbem Toment. Halsschild (wenigstens in seiner vorderen
Hälfte) mit goldigem Toment dicht bedeckt, der nur von sehr
wenigen kleinen, glatten Knôtchen unterbrochen wird, ohne jede
Spur dankler (spärlich tomentierter) Längsbänder und ohne
erhabene Mittellinie. Die Costa, die | ängsrunzel zwischen den
Basalästen der Rimula und der schmale Schlussrand des Clavus
hell rotgelb. Membran tiefschwarz. Hinterleibsrücken schôn orange-
rot, Connexiv und verwaschene Randflecke des Bauches pech-
schwarz. Unterseite hell rostbräunlich, grauweiss tomentiert, mit
sehr spirlichen, kleinen, pechschwarzen Knôtchen bestreut; die
Bauchmitte sehr verwaschen pechbräunlich. Grell hervortretende
Basalflecke auf den Connexivplatten, die auch auf die Bauchseiten
übergreifen, der Saum der Abdominalstigmen, die Umgebung der
Mündungen der Thorakaldrüse, Unterseite des Kopfes, sowie der
Schnabel und die Beine hell rostgelblich. Ein Fleckchen auf der
Unterseite des 2. Schnabelgliedes und die Spitze des 4. Gliedes, ein
schmaler Endsaum der Vorder- und Mittelschenkel, eine Reihe
Kôrnchen auf der Oberseite der Vorderschenkel und drei Reihen
auf derjenigen der Mittelschenkel,sowie die doppelte Drnchenreihe
auf der Unterseite dieser Schenkel und die Klauen schwarz; ein
schmaler Endrand der Vorderschienen schwärzlich. Hüften, Troch-
anteren, Schenkel und Schienen der Hinterbeine dunkel pech-
braun; die Hinterschenkel mit dichtem gelblich-grauem Toment
belegt, der je einen Halbring in der Mitte und am Ende, sowie die
gereihten Kürner der Oberseite und die Dornen der Unterseite frei
lisst.
d. Tuberkel in der Mitte des 3. Abdominalsternits und Endrand
der Genitalplatte etwa wie bei P. calcar gebildet. Hinterschienen
verbreitert, unterseits nahe der Basis mit einem breiten, abge-
stumpften Zahn, hinter der Mitte mit zwei genäherten fast gleich-
grossen, Spitzigen Zähnen, von dem subbasalen Zahn durch eine
annähernd halbkreisfürmige Bucht getrennt; das verschmälerte
Endviertel der Schienen trigt ausser einigen Spitzkôrnern am
286
Ende 2 nebeneinander stehende etwas grôssere und in einigem
Abstand von der Spitze einen noch kleineren Zahn. Die äussere,
leicht nach vorn zurückgeschlagene Ilinterecke der Metapleuren
bildet ein weissliches, die Kôürperseiten von oben gesehen leicht
überragendes Spitzchen jederseits.
Linge mit den Deckflügeln 24 1/2 mill. ; Breite an den Schulter-
ecken 10 1/2 mill., an der Einlenkung der Deckflügel 7 1/4 mill.
Anuradbhapura.
HomϾocerus prominulus DALz.
Pronotum, Schildchen, die Herzflecke und der Costalsaum des
Coriums sind bei dem gut erhaltenen Stück schôün hellgrün; das
letzte Fühlerglied ziemlich dick spindelig, noch etwas kürzer als
das 1. Glied, schwarz.
Puttalam.
Homæocerus lævilineus SrAr.
Anuradhapura.
Acanthocoris anticus WaAIx.
+. Die Stücke der Hornschen Ausbeute, die ich zu dieser Art
ziehe, unterscheiden sich von dem malayischen À. scabrator FAB.
durch folgende Zeichen :
Oberseite dunkler, eine verloschene, zuweilen fehlende, schiefe
Binde der hinteren Coriumecke und oft auch die Adern der Corium-
zelle ockergelblich.Die Seitenränder des Pronotums vor den Schul-
terecken über einem stumpfen Winkel mehr oder weniger gerundet,
die Schulterecke selber geschärft rechtwinklig; der Fübhler in allen
Teilen kürzer, das 1., 2. und 3. Glied mit deutlichen zïihnchenar-
tigen Stacheln bewehrt, das 3. Glied an der Basis ziemlich auffallend
hellgelblich. Vorderschienen kürzer und sehr deutlich blattartig
erweitert, gegen die Basis und die Spitze hin etwas verschmälert (1).
Anuradbapura, Nalanda, Kandy.
Petalocnemis obscura DALr.
Anuradhapura.
(1) Bei À. scabrator sind die Schulterecken einfach spitzwinkelig, die Vorder-
schienen schlank, nicht deutlich erweitert, die Fühlerglieder 1-3 ohne deutliche
Bestachelung, das 1. Glied lang und schlank, nicht keulenfürmig.
287
Pendulinus spinulicollis n. spec.
. Nühere Verwandtschaft des ?. homaæoceroides BREDD. Der
Kopf vor den (weit von einander getrennten) Fühlerhôckern deut-
lich weiter vorgezogen und nicht so schnell abwärts gewôlbt wie
bei P. homæoceroides, l. orientalis, P.carmelita und anderen Arten.
Fühler mässig schlank ; das erste Glied fast so lang als das Pronotum
und 50 lang oder ein wenig länger als das 2. Glied, leicht keulig und
in seinem Basaldrittel sanft gebogen; das schlank cylindrische 3.
Glied kürzer als Glied 2; Glied 4 schlank cylindrisch-spindelig, ein
wenig linger als das 1. Glied. Die Schulterecken spitzwinklig, in
kurze, sehr scharfe, nach aussen und leicht nach vorn und auch
ein wenig nach oben gerichtete Dornen auslaufend; der vor den
Schulterecken leicht gebuchtete, sonst gerade Aussenrand mit
entfernter feiner Zähnelung, an der Halsecke als stumpfes Dornen-
spitzchen nach vorn vorragend, das den nur undeutlich abgegrenz-
ten und an dieser Stelle sehr verschmälerten Kragenring fast über-
ragt. Eine sehr scharfe Querkante begleitet den Hinterrand des
Halsschildes. Deckflügel das Hinterleibsende nicht überragend.
Schnabel die Hinterbrust kaum erreichend, ziemlich dünn; das 4.
Glied reichlich so lang wie das 2. Glied und fast doppelt so lang wie
Glied 3, Brustseiten grob punktiert; Hinterrand des Metasterns nur
ganz flach gebuchtet, fast gestutzt. Bauchfläche mit feiner, paralle-
ler Querrunzelung, unterbrochen von einigen verloschenen Punk-
ten; die Bauchseiten von ganz flachen Längseindrücken etwas
uneben, farblos punktiert, besonders auswärts der Stigmenreihe.
Sauber ockergelblich, mit rosthrauner Punktierung der Ober-
seite, die, nach dem Vorderrande des Halsschildes zu allmählich
immer farbloser werdend, eine schmale Mittellinie des Pronotums
und des Schildes frei lässt; verwaschene schmutzig rosthbraune
Flecken lassen das Corium besonders nahe der Membranscheide
etwas dunkler erscheinen. Membran rauchgrau, mit schwachem
Erzschimmer; der Innenwinkel pechschwärzlich. Hinterleibsrük-
ken hellrot. Unterseite hellgelb; je ein Punktfleckchen der Pro-,
Meso- und Metapleuren, jederseits ein subbasales eingedrücktes
Fleckchen auf den Abdominalsterniten 4-7 (in eine von der Bauch-
mitte und dem Bauchrand etwa gleichweitentfernte Reihe geordnet)
und die Drüsenknôtchen der Bauchplatten 3-7 schwarz. Je ein
Pünktchen auf dem vorderen und hinteren Läppchen der Thora-
kaldrüsenumrandung und Randfleckchen des Bauches auf den
Incisuren verloschen schwarz; manche der Eindrücke an den
Bauchseiten leicht angedunkelt und bei dunkleren Stücken viel-
leicht Flecke bildend. Beine und das 1. Fühlerglied hell ockergelb-
DORA LS ER CES Un DES GT DS eee ed
Fa 2” w Re Eh res Prat è
' z +
2338
lich; das 2. und 3. Glied hellrot, das 4. blutrot; die ersten drei
Glieder sowie Schenkel und Schienen mit feinen schwärzlichen
bôürstchentragenden Kôrnchen besetzt (ebensolche Kôrnchen aut
der Oberseite des Kopfes in der stark eingedrückten Längfurche
der Stirn und in je einem schwach erkennbaren Längsstreif
zwischen Ocell, Auge und Fühlergrube).
Genitalplatte nicht länger als breit; ihr Endrand nicht merk-
bar vorgezogen und breit trapezoidal geschnitten; die drei freien
Seiten des Trapezes etwa gleichlang und flach gebuchtet; eine
mediane breite Längsfurche auf der hinteren Plattenhälfte reicht
bis an den Hinterrand. Der Endrand wird weit überragt von den
weisslichen sehr schlanken am Ende stumpfen, auswärts gebogenen
Copulationshaken.
Länge 14 mill.; Breite an den Schulterdornen 4 23, an der
Einlenkung der Deckflügel 4 mill.
Matala.
Perndulinus antennatus KirBy.
Der vor den Fühlergruben liegende Kopfteil ist bei dieser
Art, noch mehr als bei der vorigen, deutlich vorgezogen, nicht
(wie sonst) herabgewôlbt, und liegt mit der Stirn in derselben flach
geneigten Ebene, wodurch der Kopf von oben gesehen eine deut-
lich dreieckige Form bekommt (etwa wie bei der Gattung Ambly-
peltus STAL). Die sonst bei Pendulinus vorhandene kragenartige
Abschnürung des Pronotums fehlt hier vüllig; die Randrunzel des
Halsschildes endigt vorn mit einer (nicht vorspringenden) Abrun-
dung ; die dünnen Fühler und die Peine zeigen die feine, schwärz-
liche, borstentragende Kôrnelung des Homæocerus Arten. Das 4.
Füblerglied ist — was aus Kirbys Beschreibung nicht hervorgeht
— tiefschwarz, mit Ausnahme des breiten, weisslichen, subbasalen
Ringes, schlankecylindrisch und etwas länger als das 1. Glied ; dieses
und das 2. Glied etwa gleichlang. Die Mittelbrust ungefurcht; der
dünne, zierliche Schnabel reicht bis an den Hinterrand des deut-
lich rechtwinklig ausgebuchteten Metasterns; Schnabelglied 1 und 4
etwa gleichlang, Glied 2 nur we ig kürzer, Glied 3 etwa 3/5 von
Glied 4 betragend.
Färbung beim vorliegenden Stück oben grünlich-grau, unten
fast rein hellgelb (ohne rôtliche Farbentône). Hinterleibstücken
orangegelb; Connexiv weisslichgelb, der Innensaum der Connexiv-
platten des 6. Segments und das Tergit des 7. Abdominalsegments
(ausser der orangegelben Mitte) tiefschwarz, der Aussensium
auch dieses Tergits weisslichgelb.
. Endrand der (Genitalplatte etwas vorgezogen, gerundet-
| dreieckig, in der Mitte leicht gekerbt-gebuchtet, seitlich davon sehr
flach und etwas schief gebuchtet.
Länge 12 mill.
_Nalanda.
Cletus pugnator FaB., SrAL. (1868).
— (Gonocerus bipunctatus WESTW.
— Cletus bistillatus DOHRN.
— Cletus trigonus Var. pugnator STAL. (1873).
Diese in Ceylon überall häufige Art wurde von A. Dour als
Cletus bistillatus beschrieben. SrAL stellle DOHRN’S Art mit Recht
als synonym zu dem aus Tranquebar beschriebenen Cletus pugnator
FAB., von dem auch mir Stücke aus Madras und Sikkim vorliegen,
die mit den ceylanischen übereinstimmen.
Diese ceylanische Cletus-Form indentifiziert aber DISTANT — und
wie ich glaube mit Recht — mit dem aus Nord-Indien beschriebenen
(STAL zur Zeit der Abfassung der ÆEnuwmeratio IT nicht mehr
bekannten) fonocerus bipunctatus WEsrWw., dessen Beschreibung
sowohl auf die mir vorliegenden festländisch-indischen, als auch
auf die ceylanischen Stücke durchaus zutrifft, sodass ich an der
Identität dieser Formen nicht mehr zweifle.
Leider hat STAL. in der Synonymie dieser sehr schwierigen
-Gruppe dadurch eine bôse Verwirrung angerichtet, dass er später
(1873) den indischen Cl. pugnator mit dem im wesentlichen malayi-
schen Cl. trigonus FAB. zusammenwarf. Beide Arten sind aber wohl
zu unterscheiden :
Fühlerglied 1 lang, etwas lünger als das 3. Glied; Schultern mit
langen spitzen Dornenzäühnen . . . . . (Cletus lrigonus FAB.
Fühlerglied Ÿ verhältnismässig Kkurz, ehwas kurzer als das
3. Glied (1); Schultern mit kürzeren Dornenzähnen.
Cleltus pugnator FAB.
Allgemein verbreitet auf Ceylon.
Cletus elongatus Don. (2).
d%. Gestalt sehr auffallend schmal und gestreckt. Schultern mit
spitzwinkligen, in eine feine Spitze ausgezogenen, nach aussen und
(1) Sraz selbst sagt treffend in der Beschreibung des CZ. fugnator (Hem. F18.
J,S 60): Antennéæ articulo primo articulo tertio paullo brevicre.
(2) Die typischen Stücke der Art haben mir dauk der Gefälligkeit des Herrn
Dr. H. Doxrx zum Vergleich vorgelegen.
290
deutlich auch nach vorn gerichteten Schulterhôrnern; die von
aussen-vorn nach innen-hinten gerichteten Hinterränder dieser
Hôrner gezähnelt, ihr flach gebuchteter Vorderrand unbewehrt.
Fühlerglied 2 und 3 merklich stärker als bei anderen Arten (7. B.
CL. pugnator); das 1. Glied ziemlich lang, sehr deutlich länger als
der Kopf, das 2. Glied deutlich länger als Glied 3, dieses etwa s0
lang wie das 1. Glied und auch s0 lang, oder nur unmerklich länger
wie das spindelfürmige letzte Fühlerglied.
Oberseite hell rostgelblich, die Punktierung etwas dunkler, nur
das äusserste Dornenspitzchen der Schulterecken schwärzlich.
Costalrand des Coriums bis über die Mitte hinaus schmal hellgelb-
lich, aber nur wenig heller als die Fläche des Coriums und daher
wenig auffüllig; das glatte Fleckchen in der Coriummasche fehlend
oder doch nur ganz klein und unauffällig. Spitze des Schildchens
rostgelb (nicht weisslich). Membran leicht gelblich hyalin (ohne
schwarze Färbung des inneren Basalwinkels). Abdominaltergite
orange, an den Seiten mehr oder weniger schwärzlich. Fühler
rostbraun, das letzte Glied etwas dunkler, etwa verwaschen pech-
braun (nicht schwarz). Unterseite lehmgelb; eine feine Längslinie
der Kopfseiten hinter der Augen,3 -4 kleine Punktflecken der Brust
und die typischen Reihen von Punktfleckchen auf dem Bauche
schwarz.
{ Genitalplatte gleichmässig gewôlbt, etwas länger als breit,
nach hinten zu nur ganz unbedeutend verschmälert; der Aussenrand
in seiner Endhälfte flach gerundet (micht gebuchtet, wie z. B. bei
CL. pugnator !), in einem Kreisbogen in den gestutzt-gerurndeten
Endrand der Platte umbiegend ; dieser nur wenig schmäler als die
Genitalplatte an ihrer breitesten Stelle; die Mitte des Endrandes
ganz flach stumpfwinklig gebuchtet.
© Hinterecken des 7. Abdominalsegments und der Anogenital-
apparat ziemlich lang und spitz nach hinten vorgezogen,
Länge 8 1/2 (4) — 9 3/4 (QC) mill.; Breite an des Einlenkung der
Deckflügel 2 1/2 — 2 4/5 mill.
Nalanda, Negombo.
Das von DiSrANT als CE. calummniator FAB. beschriebene Tier von
den Naga Hills gehôürt wohl auch zu der oben beschriebenen
DOHRNSCHEN Art; Jedenfalls kann es unmôglich der CE. calumniator
FAB. sein (1).
(1) Der verschollene CZ. cilumniator Far. aus Indien muss eine viel breitere,
kräftigere Art sein, mit gerade nach aussen gerichteten Schulterecken. STAL
sagt : « Statura fere CZ. ochracei, qui a FaBricIo cum hac specie est confusus,
sed major, humeris in spinam mediocrem … exérorsum productus ». Damit
stimmt auch die von STaL für ©/. calumnialor angegebene Schulterbreite :
3 1/2 mill. (<ÿ1).
Cletus hoplomachus n. spec.
Gestalt des CE. trigonus THUNB., doch weit kleiner und zier-
licher, Die Schulterecken lang und fein pfriemenfürmig zugespitzt,
nach aussen und nur fast unmerklich nach vorn gerichtet, mit
schwarzer Spitze und sehr deutlich ausgebissen-gezihntem freiem
Hinterrand. 1. Fühlerglied weit länger als der Kopf und etwas länger
als das 3. Fühlerglied; letzteres deutlich kürzer als das 2. Glied ;
das 4 Fühlerglied pechschwarz mit pechbräunlicher Spitze, cylin-
drisch-spindelfôrmig, etwas kürzer und viel dicker als das vorletzte
Fübhlerglied. Schnabel die Mittelhüften ein wenig überragend.
Etwas trübe rostgelblich, mit pechschwarzer Punktierung; der
Kopf und der vordere Teil des Pronotums (hinten begrenzt durch
eine gedachte gerade, die Schulterecken verbindende Linie) ocker-
gelb, fast farblos punktiert; der Vordersaum des Pronotums und
die Mitte des Scheitels mit ganz feiner schwarzer Punktierung. Die
Hinterecke des Coriums verwaschen weinrot; das unpunktierte
Fleckchen in der Coriummasche klein und wenig auffällig, schmut-
zigweiss. Unterseite des Kopfes und Leibes hell lehmgelb, farblos
punktiert, mit den typischen Reihen schwarzer Punkte auf Brust
und Bauch.
dd. Oberer Rand der Genitalplatte breit gerundet, in der Mitte
breit und flach, aber sehr deutlich eirgekerbt und dadurch mit
Sicherheit von C. trigonus (1) zu unterscheiden.
Länge 7 mill.; Breite an der Einlenkung der Deckflügel 21/2 mill ;
Schulterbreite zwischen den Pronotumhôrnern 3 2/3 mill.
Negombo.
Cletomorpha hastata FA18.
Die Stälsche Beschreibung der FABRICIUSSCHEN Type passt voll-
kommen auf die vorliegenden Stücke. Aus Ceylon bekannt ist
CL. denticulata KirBy; wodurch sie sich von Cl. hastata unterschet-
det, geht aus den Beschreibungen nicht hervor.
Anuradhapura, Kanthaley.
Hydara orientalis Disr.
Die schlanken Schulterdornen sind nach aussen gerichtet, der
Aussenrand des Pronotums durch einen Streil dichter, feiner,
(1) Bei C2 trigorus ist der obere Rand der Platte gerundet-gestutzt,
ganzrandig.
292.
schwarzer Punktierung bezeichnet. Die Stigmen des 3. und 4.
Abdominalsegments sind bei dieser Art fast randständig.
Weligama (defektes Stück).
Clavigralla horrens Dour.
Kekirawa, Weligama (4 jŸ).
Psilolomia n. gen.
Habitus einer kleinen Coriomeris-Art; Oberseite, wie bei diesen,
grob punktiert, mit zahlreichen, borstentragenden Kôrnchen
zwischen den Punkten. Kopf wenig länger als das Halsschild, breit
eiformig, hinter den kleinen Augen allmählich etwas verengt, die
Fühlerhôücker durch die breit vorragenden Juga ‘und den Clypeus
weit von einander getrennt, vom vorderen Clypeusende etwas
weiter entfernt als von den Augen, aussen ohne deulliche Dornen-
bewehruug. Fühler kurz und dünn; das leicht keulenfürmige 1.
Glied erheblich kürzer als der Kopf und den Clypeus mit etwas
mehr als seiner Endhälfte überragend; Glied 2, 3 und 4 unter
einander fast gleichlang und einzeln wenig kürzer als das 1. Glied.
Pronotum trapezoidal, der Aussenrand mit borstentragenden Hôk-
kerchen, die Schultern mit kleinem Dornenzahn bewebrt; Hinter-
rand querüber gestutzt, unbewebhrt. Schildchen.eben, die äusserste:
Spize mit weisser knôütchenfôrmiger Verdickung. Clavus und
Corium mit deutlich gereihter Punktierung; Membranade?n zahl-
reich, meist einfach, aus einer von der Membranscheide weit
entfernten Querader entspringend. Hinterleib ziemlich schmal
elliptisch, die geschlossenen Deckflügel seitlich nicht weit überra-
gend; die Iinterecken der Segmente mit ganz kleinem, kurzem
Zahneckchen, der Hinterleibsrand sonst unbewehrt. Sch'abel den
Hinterrand der Mittelbrust nicht erreichend; das 1. Glied den
Hinterrand der Augen nicht ganz erreichend; Glied 2 und 4 unter
einander etwa gleichlang, Glied 3 nur wenig kürzer. Metastern
leicht convex, #2cht gefurcht. Beine kurz, Vorder- und Mittelschen-
kel unbewehrt,die Schienen cylindrisch, ungefurcht; Hinterschen-
kel aus schlanker Basis stark keulig verdiekt, in ihrer Endhälfte
unterseits mit zwei l‘ingeren und zahlreichen kürzeren Dornen, die
in eine Längsreihe geordnet sind; Hinterschienen gerade, sebhr
deutlich kürzer als die Hinterschenkel. Der ©. Genitalapparat keil-
fôrmig in das hinten winkelig ausgeschnittene 7. Hinterleibsseg-
ment eingesenkt.
Der Gattung Hoplolomia SrAL nahestehend, aber durch den
unbewehrten Bauchrand und die übrigen im Druck hervorge-
hobenen Kennzeichen leicht zu unterscheiden.
Psilolomia brevitibialis n. spec.
©. Hell rosthbraun, die Panktierung der Deckflügel dunkler.
Unterseite, Fühler und Beine hell ockergelblich, die feine Kürne-
luny der Schenkel und der Fühler schwärzlich Das spindelfôrmige
letzte Füblerglied, das 4. Schnabelglied und die etwas mit Gelb
marmorierte Endhälfte der Hinterschenkel pechschwarz. Die Mitte
des Metasterns, kleine Fleckchen des oberen und unteren Abdomi-
nalrandes auf den Incisuren, ein schmales subbasales Ringelchen
der Vorder und Mittelschienen, die Basis der Iliaterschienen und
die mehr oder weniger verwaschene Spitze aller Schienen pech-
bräunlich; die Spitze der kurzen Tarsen gebräunt. Füblerglied
2 kaum kürzer als das 3. Glied. Die Kôrnelung des Pronotumrandes
gleichfarbig; die Schultern mit kurzem, zierlichem, nach aussen
gerichtetem Dornenspitzchen. Membran leicht rauchgrau, die
Adern dunkelgrau; runde weiss-hyaline, über die Scheibe der
Membran verteilte Flecken unterbrechen hier und da auch die
dunkle Färbung der Membranadern.
Länge 7 mill.; grû ste Breite des Abdomens 2 1/2 mill.
Trincomalee.
Subfam. ALYDINÆ
Leptocorisa acuta THUxe.
Sehr viele, aber nur weibliche Exemplare.
Dambulla, Kandy, Puttalam, Nalanda, Süd Ceylon.
Leptocorisa varicornis FA8.
Zahlreiche, aber nur männliche Stücke.
Weligama.
Leptocorisa lepida n spec.
dd. Der L. varicornis FAB. ähnlich, aber weit kleiner und zier-
licher. Das Kopfende zwischen den konisch zugespilzten Jugaenden
mit sehr deutlicher, nahezu rechtwinkliger Einkerbung; Stirn-
furche scharf und deutlich. Fühler pechschwarz, das 1. Glied
rostgelb oder rostbräunlich, oberseits dunkler, die leicht keulig
verdickte Xpitze pechschwarz; ein breiter subbasaler Ring des 4.
und die Basis des 3. und 2. Fühlergliedes weisslichgelb Ein Rand-
fleckchen auf der Kragenabschnürung des Pronotums schwarz, ein
Fleckchen auf den Schulterbeulen schwärzlich. Der schwarzpunk-
tierte Clavus und der innere Teil des Coriums gebräunt; der
294
Innenwinkel der hyalinen Membran scharf begrenzt schwärzlich.
Hinterleibsrücken hellfarbig. Beine hellgelblich, wie die Unterseite
des Kôürpers; die beiden letzten Tarsenglieder, die Spitze der
Schienen und oft auch die Knie (sehr schmal) pechschwärzlich,
zuweilen die ganzen Hinterschienen gebräunt.
. Der Endrand der Genitalplatte mit zwei kleinen, ganz flach-
bogigen Ausbuchtungen, die durch einen
breiten und ganz flachen, gerade abge-
A ie DS stutzten Vorsprung weit von einander
getrennt sind.
Fig. 23. Lepticorisa lepida n.spec. Linge 1111 1/4 mill.
Œ: Genitalplatte, Mitte des Endrandes. Negombo (auch Malacca, m. Sarnml.).
In der Bildung der . Genitalplatte von L. acuta und L. varicornis
durchaus abweichend.
Riptortus pedestris FA.
Forma typica : Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda,
Matala, Paradna, Kandy, Puttalam, Negombo (Viele, nur müännliche
Stücke !)
Var. fuscus FAB. — Diese Form Kkenne ich nur in iveiblichen
Stücken; sie findet sich auf Cevlon überall zwischen dem typischen
R. pedestris und ist offenbar nichts weiter als dessen Weibchen!
Ganz helle weibliche Stücke zeigen schon einige unbestimmte helle
Fleckchen auf den Brustseiten.
Trincomalee, Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, -Nalanda,
Matala, Paradna, Kandvy, Negombo.
Riptortus pilosus THUN&.
Es ist genau die Form, die in meinen € Rhynchota heteroptera
aus Java, 1905 » S. 119 gekennzeichnet ist : Ceine Form mit rostro-
ten Füblern, lang behaartem Pronotum und Schildchen und länge-
ren, spitzeren, deutlicher nach hinten gerichteten Schulterzähnen,
die vielleicht mit À. pilosus THUNB. identisch ist. »
In der Tat gibt SrAL (Ænum. II, S. 94) als Synonym von 2. pilo-
sus (nicht von Z?. linearis !) den Æ. clavatus DoHRN von Ceylon an;
letzterer ist zweifellos die mir vorliegende Art.
Bandarawella, Puttalam, Negombo.
Subfam. CORIZINÆ.
Corizus rubicundus SIGN.
Horrowapotam, Mihintale, Anuradhapura, Nalanda, Hatton.
. 295
Leptocoris augur |'48.
Trincomalee, Kanthaley, Horrowapotam, Anuradhapura, Matala.
Leptocoris Dallasi Dour.
Kandy, Weligama.
Fan EVER EOCORID-Æ:
Subfam. LARGINÆ.
Physopelta grandis (Disr.) BREDD.
©. Der Ph. dubia m. und der sumatranischen macropteren Form
der Ph. varians m. habituell und in der Färbung nahe verwandt,
das Halsschild in den Schultern erheblich schmäler (die Breite ver-
hält sich zur Länge des Pronotums = 4 : 3), die Seiten viel stärker
aufgeschlagen, von oben gesehen gebuchtet, ein ziemlich starker
Quereindruck etwa in der Mitte, der Cicatricalteil stärker lings-
gewôlbt als bei den oben genannten Arten, der Processus mit
verloschener Punktierung. Schild sehr flach convex, die Basis
dreieckig niedergedrückt. Deckflügel lang, das Hinterleibsende
bedeutend überragend; Membran mit zahlreichen, einfachen, von
der Basalzelle ablaufenden Adern. Flügelspitzen das Hinterleibs-
ende erreichend. Vorderschenkel dick und breit, etwas zusammen-
sgedrückt. Vorderschienen unterseits ohne deutliche Spitzkôrner.
Evaporativüffnung aussen mit einer flachen, wurstfürmig gebogenen
Evaporativmuschel. Fühlerglied 2 wenig kürzer als Glied 4 und
etwa gleichlang mit Glied 4.
Pechschwarz, der aufgeschlagene Rand des Pronotums (oben
und unten), der Costalrand des Coriums mit den Epipleuren, der
breite Bauchsaum, und die Umrandung der Thoracaldrüsenôffinung
orangerot; Hüften, Trochanteren und Schenkelbasis schmutzig
blutrot. Das 4. Fübhlerglied verwaschen pechbraun, basalwärts
selblich, die äusserste Basis pechbraun.
Länge 22 mill.
Nalanda.
Das von mir als Physopelta (Iphita) limbata SrAL beschriebene
Tier aus Sumatra (Stett. ent. Zeit., 1901, S. 138) ist, wie ich mich
seither überzeugt habe, #ichtidentisch mit der indischen Art STALS.
Wegen der ungewôhnlich starken Variabilität in Kôrperform und
Pronotumbilduneg, die diese sumatranische Art (infolge mehr oder
DID
minder fortgeschrittener Verkümmerung der Unterflügel) zeigt.
nenne ich sie Physopelta varians n. nom.
Übrigens besitze ich auch von der indischen Physopelta (Tphita)
limbata eine Form mit wobhl entwickelten Unterflügeln und breit
trapezoidal entwickeltem Ha'sschild (Forma alata) aus Trichinopoly,
die von der bei BLANFORD, Rhynch., If, S. 96 abzebildeten unge-
flügelten Form habituell starka bweicht. Die Deckflügel überragen
bei dieser -- zum Unterschiede von l'h grandis — das Analende
des Abdomens nicht.
Die Unterschiede dieser geflügelten Zphita-Formen von echten
Physopelta-Arten, z. B. von Ph. fimbriata STAL, sind ganz minimal
und berechtigen m. E. nicht zu einer generischen Abtrennung.
Physopelta sita (KirBy) BREDb.
[Dindymus sita DIsT.]|
Ist eine ganz typische Physopelta !
Anuradhapura, Nalanda.
Subfam. PYRRHOCORINÆ.
Antilochus Coqueberti Fa8.
Nord Ceylon (m. Sammlung).
Antilochus amorosus n. spec.
de. Dem 4. Coqueberti in der Färbung gleichend, aber grüsser.
Fübler einfarbig schwarz; das 1. Glied lang und schlank, 1 1/2 mal
so lang als der Kopf, ein wenig länger als das 2. Giied uod nicht
viel kürzer als das zierliche 4. Glied (etwa — 6 : 7). Das dreieckige,
halskragenartige vordere Feld des Pronotums dicht punktiert,
niedergedrückt; der hinter dem Cicatricalfeld gelegene Processus
etwas reichlicher punktiert als bei A. Coqueberli. Der niederge-
drückte Basalteil des Schildchens mit schwarzpunktierter, in der
Mitte unterbrochener Querbinde. Membran schwarz, mit schmutzig
gelbweissem Basalwinkel. Tibien und Tarsen pechbraun; Schenkel
hellrot, gegen Ende verwaschen pechbräunlich angelaufen, beson-
ders breit die Hinterschenkel auf ihrer Oberseite. Vorderschenkel
unterseits gegen Ende mit 2 kleinen Dornen; Vorderschienen auf
der Unterseite mit Spitzkürnern. Unterseite blutrot; die einge-
drückten Querlinien der Brust und die Incisuren auf den Brust- und
Bauchseiten tiefschwarz.
d'. Genitalplatte auffallend gross und breit, hervorquellend (wie
RE +
7 bei À. histrionicus), mit einem flachen, aber sehr deutlichen, breit
herzfürmigen oder nierenfôrmigen Eindruck in der Mitte, der hinten
durch eine scharfe transversale Kante begrenzt wird.
©. 7. Abdominalsternit nach hinten vorgezogen, sehr lang (fast
so lang als die Sternite 4, 5, 6 in der Mitle zusammen); die vorge-
zogene Endhälfle seitlich etwas zusammengedrückt, dachfôrmig,
mit deutlicher Mittelkante.
Länge 16 3/4 ()-18 1/2 (Q) mill.; Schulterbreite 5 1/3-5 1/2 mill.
Nalanda.
Antilochus lineaticeps SraAr.
Nalanda.
Euscopus indecorus Walk. var. stigmaticus n.
Unterscheidet sich von nahe verwandten und ähnlich gefäirbten
Arten z. B. Æ. parviceps m. und Æ. praetextatus m. durch die Kôrper-
form : Grôsste Kürperbreite in der Mitte des Abdomens; der Kürper
von da an nach den Schultern zu sehr deutlich verschmälert;
zWischen den Schultern verhältnismässig schmal. Aussenrand des
Pronotums in seiner ganzen Länge deutlich aber sehr schmal
aufseworfen in der Mitte merklich gebuchtet, davor leicht gerundet.
Postcicatricaler Quereindruck des Halsschildes vom Vorderrand
verhällnismässig weit entfernt (vom Hinterrand nur 1 1/2 mal
so weit als vom Vorderrand). Schnabel die Mittelhüften nicht über-
ragend. 1. Fühlerglied deutlich länger als der Kopf. Vorderschenkel
unterseits mit 2 entfernten Dôürnchen. Unterflügel fast so lang wie
die Deckflügel.
Dunkel, pechbraun, matt; Beine, Fühler und Prust pechschwarz ;
lelztere, wie der dunkel pechbraune Bauch, von gelbgrauem Toment
wie bestaubt. Der schmale Aussenrandkiel des Prothorax orangerot,
mit einem orangegelben viereckigen Fleckchen der Schulter-
schwiele Zzusammenhängend. Auch die Costa der Deckflügel nebst
den Epipleuren rot oder orange; ein ziemlich grosses Fleckchen
des Coriums nahe der Mitte der Membranscheide weisslich oder
rôthich. Der äusserste Hintersaum der Halsschildes zuweilen
schmutzig rôtlich. # sammetschwarze Drüsenfleckchen jederseits
auf dem Pauche; der letzte deutlich, fast so gross als der vorletzte.
Die basalen 3/7 des letzten Fühlergliedes gelbweiss; die äusserste
asis pechschwarz.
Läinge 7 1/4 — 8 3/4 mill; Schulterbreite 223 - 3 mill.
Nalanda.
Ob das oben beschriebene ceylanische Tier wirklich mit dem aus
298
Siam beschriebenen Æ. indecorus identisch ist, ist mir nicht ganz
sicher. Walker beschreibt eine Art ohne den weissen Punktfleck
des Coriums, bei der, wie es scheint, die postcicatricale Querfurche
des Pronotums dem Vorderrande näher liegt als bei der ceylani-
-schen Form.
Bei der von DisranT unter obigem Namen beschriebene Art soll
der Hinterrand an den Pro- und Metapleuren sowie der Bauchsaum
hellgetärbt sein, was bei den vorliegenden Stücken nicht zutrifft.
Indra Kirk. et STANLEY.
Nühere Verwandtschaft von Æuscopus und Aeschines. Oberseite
kugelig gewôlbt, mattschwarz, behaart, Stirn chagriniert, Pro-
notum, Schild und Deckflügel grobpunktiert, Kopf dicht vor
den Augen senkrecht abfallend, von oben gesehen sehr kurz,
mit medianer Furchenlinie der Stirn und jederseits nahe dem
Innenrand der Augen mit einer sich nach vorn zu vertiefenden
Lingsfurche, durch welche die ziemlich kleinen Augen etwas
stielfürmig abgeschnürt erscheinen. Fühlerhücker aussen mit mehr
oder weniger deutlichem Dornenspitzchen bewehrt. Bucculæ ziem-
lich hoch, halbkreisfürmig, etwa von der halben Länge der kurzen
Kehle. Schnabel die Mittelhüften erreichend, das 1. Glied fast an
den Vorderrand der Brust reichend. Fübler kurz; Längenverhältnis
der Glieder etwa wie bei ÆEuscopus. Pronotum transversal, mit
deutlichem Aussenrandkiel; das unpunktierte, schwielig convexe
Cicatricalfeld von grob punktierten Furchenlinien umrahmt.
Halbdecken mit gerundetem Costalrand und verwachsener Clavus-
naht, meist verkümmert und homogen lederig, selten mit
entwickelter von wenigen Adern durchzogener Membran. Die
Incisur hinter dem 3, 4 und 5 Abdominalsternit in der Mitte breit
gebuchtet und nahe den Bauchseiten stark nach vorn geschwun-
gen, die hinter dem 6. Sternit gelegene nahe dem Bauchrand
winkelig geknickt. Von den als sammetschwarze Flecken entwik-
kelten Drüsenvorhôüfen der Bauchseiten bildet der vordere, auf
dem 5. Segment gelegene einen Längsstreifen. Beine kurz; die
£chenkel unterseits mit einem längeren und einem Kkürzeren
Dôrnchen; 1. Tarsenglied länger als die beiden anderen zusammen.
Die Originalbeschreibung dieser auf einem javanischen Insekt
begründeten Gattung ist anscheinend durch eine Auslassung ent-
stellt (Schnabellänge !) und beruht nur auf einer brachypteren
Form. Die Abbildung, sonst ziemlich zutreffend, weicht durch
einen horizontal gestreckten Kopf erheblich von den unten unter
dem Namen Zndra beschriebenen Arten ab, sodass es mir etwas
zweifelhaft ist, ob es sich nicht doch um zwei unterschiedene
Gattungen handelt.
Indra glebula n. spec.
d Einfarbig matt pechschwarz, oberseits mit kurzer, aufrechter,
staubgrauer Behaarung. Deckflügel ganz lederig, ohne Membran,
orob und mässig dicht punktiert, jeder mit flach gerundetem
Endrand bis nahe an das Hinterleibsende reichend und nur einen
Teil des 7 Abdominaltergits unbedeckt lassend. Die im Basaldrittel
der Deckflügel schwielig verdickte Costa und der Randwulst der
Pronotumseiten schmutzig pechbräunlich; zwei unregelmässige
Fleckchen nahe dem Endrand der Deckflügel ockergelblich. Prono-
tum nicht ganz doppelt so breit als in der Mitte lang; Seitenrand
in der Mitte flach aber deutlich gekerbt, davor gerundet. Die das
Cicatricalfeld umsäumenden gereihten Punkte merklich grüber als
die Punktierung des Processus; das vor der Cicatricalschwiele
belegene Kragenfeld mit nur wenigen schwachen Punkten. Der 3.
sammetschwarze Drüsenfleck der Bauchseiten (von vorn gezählt)
merklich grôsser als der 2 Tarsen ockergelb. Oberrand der Geni-
talplatte beim Männchen mit zwei genäherten, kleinen, recht-
winkligen Läppchen, die durch einen kleinen, annähernd recht-
winkligen Einschnitt getrennt sind.
Länge 4 1/2 mill., grôsste Kôrperbreite (um die Mitte des
Hinterleibs) 2 4/5 mill. se
Nalanda.
Melamphaus fulvomarginatus DOoHRrx.
Anuradhapura, Nalanda, Matala (auch Travancore, leg. BOURDIL-
LON, m. Samml.).
Odontopus varicornis FA8.
Anuradhapura, Nalanda, Puttalam.
Dysdercus micropygus n. spec.
[D. cingulatus auct. partim|.
Eine stets kleine Art; Männchen und Weibchen gleichgross.
Kopf ziemlich klein, oberseits matt oder doch nur sehr schwach
glinzend, ebenso wie das Cicatricalfeld des Pronotums. Pronotum-
seiten von oben gesehen ganz flach gebuchtet, der aufgeschlagene
Rand auch vorn nur schmal. Vorderschenkel unterseits nahe der
Spitze mit 3 kleinen, zierlichen, schwarzen Dôrnchen : aussen ein
grôsserer, innen ein grôsserer und ein kleiner hinter einander.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LIIf, 2 vir 1909, 20
300
Oberseite verwaschen orangerot; Unterseite, Kopf, sowie der
Seitenrand und das Cicatricalfeld des Pronotums hell blutrot;
letzteres in der Mitte zuweilen pechschwarz. Die Kragenabschnü-
rung des Pronotums, die typischen Zeichnungen der Brustseiten
und einfache, nach aussen hin allmählich keulig erweiterte Quer-
binden des Bauches elfenbeinweiss ; die Grundfarbe an den Bauch-
seiten schmutzig rot bis pechschwärzlich. Das Schildchen, ein
kreisrundes, mässig grosses Fleckchen in Corium und die Membran
schwarz, letztere mit sehr schmalem, schmulzig-weissem Aussen-
saum. Schenkel trübe rot, oberseits und endwärts gebräunt;
Schienen schmutzig carmin (cruentus) bis pechbraun ; Tarsen und
Fübler schwarz.
ete
\/
Fig. 24. Dysdercus micropygus n. spec. ef Fig. 25. Dysdercus megalopygus n.spec. Ê
8. Abdominalsternit und Genitalplatte Genitalplatte
(Eindruck schraffiert). (a. Querfurche, b. Schwiele, c, kniffart. Eindr.).
d. Genitalplatte verhältnissmässig klein; der freie Endrand mit
geraden Seiten ziemlich schlank vorgezogen; die Platte durch einen
flache Quereindruck geteilt; die gewôülbte Basalhälfle mit flachem
Längseindruck in der Mitte.
Länge (mit Membran) : 9 1/2-11 mill.
Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Dambulla, Weligama (viele
Stücke) (1).
Dysdercus luteolus n. spec.
[ D. cingulatus Disr. partim. |
d ?. Von verhältnismässig schmaler, gestreckter Form, die
Weibchen gross, erbeblich grüsser als die Männchen. Kopf oben
(1) Eine sehr ähnliche, im malayischen Gebiet verbreite Art ist
Dysdereus megalopygus n. spec.
Grüssere Art, besonders die Weibchen viel grüsser als bei der vorher be-
schriebenen Art, Kopf oben stärker glänzend, das letzte Fühlerglied verhältnis-
mässig etwas länger. Die Beine pechschwarz ; Vorderschenkel auf der Unter-
seite mit je einem ziemlich langen und schlanken Dorn aussen und innen.
Grundfarbe der Brust- und Bauchseiten trübe carminrot (cruentus) oder tief-
schwarz. Wegen des abweichenden Baus der (j’. Genitalplatte von D. micropygus
ganz sicher spezifisch verschieden.
c{. Genitalplatte erheblich grüsser und besonders breiter als bei der oben
sehr glinzend und vorn schlank zugespitzt. Fühler lang und
schlank, besonders das Endglied, das fast so lang ist als die beiden
vorhergehenden Glieder zusammen. Pronotumseiten sehr wenig
gebuchtet, fast geradlinig. Vorderschenkel mit ziemlich schlanken
Dôürnchen : aussen ein grôsseres, innen ein grôsseres und apical-
wärts ein kleineres, Die gelben, glatten Querbinden der Abdominal-
sternite 3, 4 und 5 aussen sehr slark verbreitert, an ihrem Ende
gabelig gespalten und daselbst einen dreickigen, dunkelfarbigen,
stark unebenen Fleck einschliessend.
Hell ockergelblich, der Aussensaum des Halsschildes und des
Coriums etwas heller; der Grund der feinen Punkte auf der Oberseite
mehr oder weniger schwäirzlich, Kopf, Hinterleibsrücken, Bauch-
saum, äusserste Basis des 1. Fühlergliedes, Hüften, Trochanteren und
Scheukelbasis blutrot. Fühler, Cicatricalfeld des Pronotums, Schild-
chen und ein ziemlich kleiner rundlicher Flecken des Coriums,
sowie die Membran schwarz; die letztere mit leicht grünlichem
Metallschimmer und schmalem weisslichem Saum. Unterseite mit
blutroter bis pechschwarzer Grundfarbe. Halskragenring des Pro-
notums und die Bindenzeichnungen der Brust und des Bauches
elfenbeingeiblich. Beine pechschwarz.
cd. Genitalplatte ähnlich gebaut wie bei D. micropygus, ohne
erhebliche Eindrücke auf der * cheibe.
Länge (mit Membran) 13 () — 17 (Q) mill.
Anuradhapura, Nalanda, Kandy, Bandarawella.
am "RE DUNTIIDÆ;;
Subfam. EMESINÆ.
Bagauda decorus n. spec.
. Schnabelglied 1 beim typischen Stück dem Kopfe anliegend
und etwa den Vorderrand der Augen erreichend und dem 2.
beschriebenen Art; der Endrand weniger schlank vorgezogen, breiter und
kürzer als bei: D. micropygus. Elwa in der Mitte der Scheibe mit einem verkürzten
queren Furcheneindruck (4), der hinten von ciner sehr deutlichen, geschwun-
genen Querschwiele (b) begrenzt ist; zwischen diesem Querwulst und dem
Hinterrand jederseits der Mitte ein sehr deutlicher, scharfbegrenzter Querein-
druck, der in einem tiefen, kniffartigen Furcheneindruck («) die Seitenhälfte
des Hinterrandes etwa in ihrer Mitte berührt : der Rand selber (von der Seite
gesehen) ist an dieser Stelle knickartig eingebogen. Die Basalhälfte der Platte
in der Mitte mit einem ausgedehnten, aber sehr flachen Eindruck.
Sunda Inseln (das Stück, von dem die Abbildung entnommen ist, stammt von
Südost Borneo).
302
Schnabelglied etwa gleichlang; GliedS3. ein wenig länger. Pronotum
wie bei /?. avidus BERGR. stark eingeschnürt; das Pronotum pro-
prium glatt, flach gedrückt cylindrisch, nach vorn zu etwas
verbreitert und daselbst so breit wie der Kopf mit den Augen;
Processus des Pronotums nach hinten stark ansteigend und an
seinem breit stumpfwinklig ausgebuchtetem Hinterrand doppelt so
breit wie vorn, fast so lang als das Pronotum proprium, gleich-
mäüssig flach gewôlbt, fein chagriniert mit besonders nach vorn hin
deutlich hervortretendem Mediankielchen; die Schulterbuckel
oberseits mit kurz konischem, abgestumpftem Hôcker. Schildchen
klein, die Basalhälfte eben, die Endhälfte querüber gewôülbt, mit
gestutztem Endrand, das Postscutellum langgestreckt dreieckig.
Membran der Deckflügel das Analende des Kôrpers erreichend aber
nicht nennenswert überragend, mit nur einer Zelle (die äussere
Zelle ist nicht entwickelt (1). Vorderhüften 1 1/2 mal länger als der
Kopf und nur wenig länger als das Pronotum proprium ; Vorder-
schenkel fast 1 1/2 mal so lang als die Hüfte, etwas verdickt,
unterseits an der Basis fast rechtwinklig vor dem Trochanter
vorspringend und daselbst mit einem Büschelchen dichter Haare
(nicht mit einem grüsseren Dorn!) besetzt. Vorderschiene 4/7 so
lang als der Schenkel (ohne Trochanter); Vordertarse etwa 3/4 so
lang als die Schiene, schlank, verwachsen dreigliedrig, die beiden
Apicalglieder sehr Kkurz. Mittelschenkel merklich länger als das
Abdomen; Mittelschienen fast so lang als der ganze Kôrper. Hinter-
beine.....? 1. Fühlerglied so lang wie die Mittelschenkel und
1 1/4 mal so lang als das 2. Glied, letzleres fast 2 1/2 mal so lang als
3. Glied.
Trübe ockergelblich; Processus des Pronotums und Schildchen
sehr dunkel pechbraun ; Oberseite des Kopfes, Mitte des Schnabels,
Vordersaum des Pronotums und Seiten der Mittelbrust, verwaschen
pechbräunlich ; Deckflügel schmutzig pechbraun mit stark erhabe-
nen hellen Adern. Membran und Endhälfte des Hinterleibs tief-
schwarz. Die apicalen 2/3 der Vorderschenkel und die Vorderschie-
nen pechschwarz, letztere gegen Ende innenseits und die Vordertarse
verwaschen pechbräunlich. Fübler und Mittelbeine pechbräunlich,
die Mittelschenkel ockergelblich, gegen Ende pechbraun, die Kniee
nur schmal weisslich (viel schwäler als bei B. avidus nach der
Zeichnung bei BLANFORD I. c. $S. 208). -
Länge 13 mill.
Weligama.
(1) Von der subcostalen Membranader aus läuft die schwache Spur einer
Queranastomose einwärts, verschwindet aber sehr bald, ohne die innere Haupt-
ader zu erreichen.
à Lutevula n. gen.
Kopf oberseits stark gewôülbt, ohne jede Querfurche; Augen
ziemlich gross, nahezu die ganze Hühe der Kopfseite einnehmend,
jedoch wenig hervorragend; der vor der Augen liegende Kopfteil
nach vorn zu allmählich stark verschmälert und rüsselartig vorge-
zogen. Schnabelglied 1 und 2 annähernd gleichlang, einzeln kürzer
als das 3. Glied. Processus des Pronotums gut entwickelt, den Meso-
thorax vollkommen deckend, nahe der Einschnürung jederseits mit :
einer kurzer Querschwiele, die sich nahe dem Aussenrand am
stärksten erhebt und in der Seitenansicht fast dornartig erscheint.
Deckflügel entwickelt, das Hinterleibsende nicht oder nicht erheb-
lich überragend. Vorderschenkel unterseits mit steifen Bürstchen
(nicht mit Dornen) besetzt; Trochanteren ganz unbewehrt. Vorder-
schienen weit kürzer (nicht ganz halb so lang) als die Schenkel;
Vordertarsen etwas kürzer als die Tibien, eingliedrig. 1. Fühlerglied
weit linger als das Abdomen und erheblich länger als Glied 2;
3. Fühlerglied viel kürzer als das 4.
Durch die hervorgehobenen Kennzeichen, besonders durch den
vôllig abweichenden Bau des Pronotums von Luteva DOHRN ver-
schieden und mindestens eine eigene Untergattung bildend.
Lutevula lutea n. spec.
d. Schnabelglied 1 und 2 gleichlang ; beide zusammen etwas kür-
zer als das 3. Schna-
belglied. Processus
pronoti schwach nach
hinten ansteigend, ein
wenig länger als das
Pronotum proprium
bis zu den Halsecken.
Letzteres flachge-
drückt, breit, ver-
kehrt glokkenfôormig,
glatt; der Processus
trapezfôrmig, mit ge-
raden Aussenseiten ; Fig. 26. Lutevula lutea n. gen. n. spec.
auf der Scheibe Vorderkôrper von links und etwas von unten gesehen.
etwas hinter der Mitte ein flaches Grübchen. Vorderhüften
so lang als das Pronotum; Vorderschenkel so lang wie Pronotum
und Kopfzusammen, unterseits mit ganz kurzen Bôrstchen besetzt.
Vorderschienen etwa 3/7 so lang als der Schenkel, ein wenig länger
als der Tarsus. Mittelschenkel so lang als der hinter den Schultern
liegende Leibesteil. Hinterschenkel das Analende des Leibes weit
überragend. Fühlerglied 1 wenig länger als der Hinterleib und
eltwas mehr wie 1 1/2 mal so lang als das 2. Glied. Glied 3 wenig
mehr als halb so lang als Glied 2;
das 4. Glied 1 2/3 so lang als das 3.
Hell ockergelh; das hintere Fünftel
des Pronotums nebst einem angren-
zenden Fleckchen auf den Mesopleu-
ren dunkel pechbraun ; der schwielig
erhabene Spitzenteil des Schildchens,
das Postscutellum und das basale
Achtel der Deckflügel verwaschen
| pechbraun; die Membran ganz ver-
Gent someone en a. WésChetpechbräunicheleistéreraen
mit den Copulationshacken. der Spitze zu heller abgetôünt. Fühler
pechbräunlich, mit weisslicher Ar-
ticulation. Beine wenig dunkler als der Kôrper, ungezeichnet.
Länge 8 3,4 mill.
Ceylon leg. HoRN.
Subfam. STENOPODINÆ.
Sastrapada bipunctata Wark.
[= S. Bærensprungi Disr. nec STAL.]
Sie ist eine gute Art, die sich von S. Bærensprungi STAL durch
das auffallend lange 1. KFühlerglied auf den ersten Blick unter-
scheidet.
Fühlerglied 1 so lang als der Kopf ohne den Halsring (bei S. Bæren-
sprungi kaum so lang als der anteoculare Kopfteil mit den Augen!).
Kopf merklich schlanker und schmaler als bei der palæarktischen
Art, das Halsschild linger, nach vorn stäirker verengt, der Schulter-
hôücker oberseits mit kurzem, konischem Dornenspitzchen. Abdo-
men des Mäinnchens nach hinten starker verschmälert; Hinterrand
am Tergit des 7. Abdominalsegments beim Männchen gestutzt (bei
S. Bœrensprungi trapezoidal ausgebuchtet). Beine läinger und
schlanker (besonders an den Vorderbeinen deutlich); Vorder-
schenKel nur schwach verdickt; Vorder- und Mittelschienen nicht
geringelt, ihre Basis schwärzlich; Vorder- und Mittelhüften pech-
schwarz mit gelber Zeichnung.
Weligama.
Staccia javanica REUT.
: Die javanischen Stücke m. Sammlung unterscheiden sich von
_ den ceylanischen durch die pechbräunliche Farbe des Oberkopfes
und die schwärzlichen Kopfseiten; plastische Unterschiede finde
ich nicht. Vermutlich ist St. javanica auch mit der philippinischen
St. diluta SrAL identisch.
Anuradhapura, Nalanda.
Aulacogenia corniculata SrAr.
{Diaditus errabundus Disr.|
d9. Seitenränder der breiten Längsfurche des Unterkopfes
scharfkantig erhaben, hinter den Augen jederseits mit zwei Zähn-
chen. Schnabelglied 1 fast so lang als die beiden apikalen Glieder
zusammen und etwa doppelt so lang als das 2. Glied. Kopf hinter
der Fühlergrube mit einem kurzen, stumpfen Dürnchen bewehrt,.
Fühlerglied 2 etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Glied ; Glied 3 klein,
kaum doppelt so lang als dick; 4. Glied etwa halb so lang wie das
1. Glied. Tibien der Vorder- und Mittelbeine leicht gekrümmt.
Pronotumseiten zwischen der gerundeten Schulter und der unbe-
wehrten Halsecke gerade.
Nalanda, Puttalam.
Die ceylanischen Stücke sind von javanischen, die ich für iden-
tisch mit À. corniculata halte, nicht zu unterscheiden.
+ Oncocephalus modestus REUT.
Anuradhapura.
Subfam. ZELINÆ.
Polididus armatissimus SrAL.
Anuradhapura.
Irantha armipes SrAL.
Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Sammlung).
Irantha germana n. spec.
— I. armipes Disr. nec STÂL|.
9. Kopf etwa so lang als das Halsschild; der schlank cylin-
drische Halsteil etwa 2/5 der Kopflänge ausmachend. Von den
306
6 grosseren Dornen des Oberkopfes ist das vordere Paar kürzer und
zierlicher als bei 7. armipes und kaum doppelt so lang als das
hintere Paar, das mittlere Paar so lang als das hintere. Von der
Seite gesehen liegen die Spitzen aller 6 Kopfdornen in derselben
horizontalen Ebene (1). Pronotum ein wenig länger als zwischen
den Schultern breit; Schulterecken stumpfwinklig, geschärft aber
unbedornt; die 4 Dornenspitzchen des Pronotum proprium sehr
klein, die hinteren nicht grôsser als die vorderen. Hinterleib beim
Männchen wenig breiter als die Deckflügel in Ruhelage, mit flach
sgerundetem Seitenraad, beim Weibchen stark erweitert, rhombisch,
zwischen den Hinterecken des 5. Abdominalsegments am breitesten;
der Rand zwischen diesen Winkelecken und dem Analende des
Hinterleibs gezähnelt. Schnabel ziemlich schlank; das 1. Glied
unterseits 1 1/4 — 1 1/3 so lang als Glied 2. Fühlerglied 1 leicht
wellenfürmig gebogen, ohne Stütze 2 1/4 — 2 1/2 mal so lang als
das 2. Glied; letzteres nur wenig kürzer als Glied 5; Glied 4 etwa
12/3 so lang als das 3. Glied.
Sauber ockergelblich, der Kopf nicht selten pechbräunlich.
Querbinden auf dem Connexiv des 6. und 7. Abdominalsegments
beim Männchen, beim Weibchen eine sehr breite Querbinde auf
dem 5. und der Basis des 6. Connexivschnittstückes und eine
schmalere auf der 7. Connexivplatte pechschwarz. Die Knie der
Mittel- und Hinterbeine und die Spitzen der Schienen leicht
gebräunt. Fühler pechbraun; die beiden letzten Glieder von ocker-
gelbem Toment dicht bedeckt, die Articulation und 2 Ringe des 1.
Gliedes weisslich gelb.
Länge 8 1/2 — 11 mm.
Anuradhapura, Nalanda.
Aehnlich der J. armipes, von etwas hellerer Farbe, durch die
unbedornten Schultern, sowie auch durch die abweichenden
Längenverhältnisse der Dornen auf Kopf und Halsschild leicht zu
unterscheiden.
Irantha javanica (Am. et SERV.).
[= Scipinia horrida Distr. nec SrAL].
d?. Kopfein wenig kürzer als das Pronotum, von oben und von
der Seite gesehen allmählich in den Halsteil übergehend, dieser
plumper als bei 7, armipes und I. germana und weniger als ein
Viertel der Gesamtlänge des Kopfes ausmachend. Von den drei
(1) Bei Z. armipes ist das mittlere Paar viel kürzer als das hintere; letzteres
hüchstens 1/3 so lang als die langen Dornen des vorderen Paares.
fase Less 307
grôsseren Dornenpaaren des Kopfes sind die beiden vorderen Paare
etwa gleichlang, lang und schlank, das hintere Paar dagegen hôüch-
stens 3/5 so lang als jene. Die mit den längeren Dornen alternieren-
den Paare kürzerer Dôrnchen sind sehr klein, die auf der Hals-
oberseite stehenden etwas länger. Schnabelglied 4 den Hinterrand
der Augen deutlich überragend und etwas länger als das 2. Glied.
Pronotum so breit oder ein wenig breiter als lang, die Schulterek-
ken stumpfwinklig, etwas geschäürft. Vorderes Hauptdornenpaar
des Pronotum proprium schlank, fast so lang als das vordere
Dornenpaar des Kopfes; das hintere Hauptdornenpaar des Hals-
schildes kaum kürzer, meist gabelspaltig. Hinterleibsrand beim
Männchen einfach, beim Weibchen ziemlich stark erweitert, rhom-
bisch; der Scheitel des stumpfen Winkels breit und etwas schief
abgerundet ; der Rand zwischen dem Winkelscheitel und dem
Anus unbewebrt, leicht geschwungen, am 7. Segment sehr flach
serundet. Vorderschenkel mit dem typischen schlanken Dorn der
Oberseite und unterseits mit 10 schlanken Dornen in zwei Reihen.
1. Fühlerglied (ohne Fühlerstütze) etwa 2 1/4-2 1,2 mal so lang als
Glied 2; das 3. Glied (mit seiner Rotula) mehr als 1 1/2 mal so lang
als das 2. Glied und gleichlang mit dem 4. Glied.
Hell graugelblich, der Bauch bhellgelb, der Kopf und auch das
Pron. proprium häufig verwaschen pechbräunlich ; die Oberseite
des Kopfes hinter den Augen und nicht selten auch noch ein Fleck
des anteocularen Stirnfeldes pechschwarz. Deckflügel ganz ver-
waschen pechbräunlich, die Basis und die Adern gelb; Membran
rauchgrau mit dunkleren Adern. Fühler hell ockergelblich; Basis
und Spitze des 1. Gliedes verwaschen pechbraun. Connexiv beim
Weibchen an der Stelle seiner grôssten Breite mit breiter, pech-
schwarzer Binde, und dahinter eine schmälere Binde, beim Männ-
chen schmlere Binden oder verwaschene Randflecken.
Länge 9-10 mill.
Kanthaley, Anuradhapura, auch Java (1).
Das Tier nimmt eine Mittelstellung zwischen den Gattungen
lrantha und Scipinia ein; nach der Kopfform und der Läinge des
3. Füblergliedes würde es zu letzterer Gattung gehôren, stimmt
(1) Schon A. Dorx gibt 1860 die Sirea javasensis AM. und SERv. von Ceylon an.
Die javanischen Stücke, die ich vou FRUHSTORFER erhielt, tragen die Bezeich-
nung «Key T'ual, ROHDE, ex coll. FRUHSTORFER ». Es muss darauf hingewiesen
werden, dass alle oder fast alle der so bezeichneten Tiere, die mir vorlagen,
zweifellos aus Yava sind. FRUHSTORFER hat mir ein Môüglichkeit einer (durch den
Sammler verschuldeten) Fundortsverwechslung zugegeben. Unter meinen
Beschreibungen von Zsyndus brevispinus (Deutsche Ent. Zeitsch., 1900, S. 181)
und von Colrura affli ta (Revue d'Ent. 1900, S. 201) ist demnach die Fundortan-
gabe «Key Inseln » zu streichen.
308
jedoch in der Schnabelbildung und in der Verbreiterung des
Hinterleibs beim Weibchen mit /rantha überein. Es scheint mir
deshalb geboten den jüngeren Gattungsnamen Scipinia einzuziehen.
Die bei BLANFORD 1. c. II. S. 384 abgebildete Art ist, wie sich aus
der Verbreilerung und Zeichnung des Hinterleibs und dem Längen-
verhiltnis der Kopfdornen ergibt, zweifellos die vorliegende Art.
Die Proportionen der Schnabelglieder in der Zeichnung sind falsch.
Sphedanolestes sordidipennis Dour.
[9 = Sph. variabilis Disr.|.
Dem Sph. pulchellus Klug nahe verwandt und der Abteilung e
der Stälschen Tabelle zugehôrig, Kopf nicht schlanker als in jener
Art, wenig kürzer als das Pronotum. Fühler ziemlich Kurz; das
1. Glied merklich kürzer als der Vorderschenkel. Processus des
Pronotums mit ganz flachem, breitem, den Hinterrand bei weitem
nicht erreichendem Eindruck, die Schulterecken gerundet Deck-
flügel das Analende des Kôürpers nicht sehr weit überragend.
2. Schnabelglied erheblich länger als Glied 1. Vorderschenkel
gegen Ende ziemlich stark verdickt (stärker als bei Sph. pulchellus),
an der Spitze selber plôtzlich stark zusammengeschnürt.
Processus des Prothorax, Clavus und Corium mehr oder weniger
schmutzig gelb, Hinterecke des Coriums und die Adern der Mem-
bran schwärzlich, Membran rauchgrau.Pronotum proprium schmut-
zig rostrot oder verwaschen pechbraun. Die Seiten des Kopfes hinter
den Augen und die ganze Oberseite des Kopfes(die nur zwischen den
Ocellen ein winziges weissliches Pünktchen zeigt) sowie das Schild-
chen und die Mittel- und Hinterbrust mit den Hüften der hinteren
Beinpaare schwarz oder pechschwarz. Unterseite des Kopfes, ein
Fleck auf den Hüftpfannen der Meta- und Mesopleuren, ein rund-
liches Fleckchen im änsseren Hinterwinkel der letzteren, der Bauch
und ein breiter Aussensaum des schwarzen Abdominalrückens
hellge]b ; letzterer mit schwarzen Querbinden, die auf den Bauch-
saum schmal hinüberreichen. Beine in der Farbe variabel, Schenkel
entweder verwaschen orangerôtlich, mit2-3 pechschwarzen Ringen
und pechschwarzer Schenkelspitze, oder (bei dunklen Stücken)
schwarz, mit 1-2 orangegelblichen Ringen; Schienen pechbraun
oder pechschwarz, um die Mitte etwas heller; Tarsen und Fübler
pechschwarz, das 1. Glied der letzteren in der Mitte etwas heller.
Schnabel trübe gelblich oder verwaschen pechbraun, die Spilze
(bei dunkleren Stücken auch die Basis oberseits) schwarz.
Var. Die gelbe Färbung an Halsschild, Kopf und Hinterleib wird
en Stü durch ein verwaschenes, etwas trübes Blut-
_ Länge (mit Membran) 8 1/29 mill. » 22
= Nilands:. | | je
An dem ganz flachen, breiten, den Hinterrand nicht erreichenden " FR
Eindruck des Processus pronoti von den verwandten Arten sicher Ne
zu unterscheiden. Ke
Rhynocoris fuscipes F8. 10
Die typische Form mit blutroter Schnabelbasis. É É
Länge 11-14 mill. RE
Habarana, Matala, Paradna, Kandy. 22
Rhynocoris marginatus F48. , KE:
Anuradhapura. à
Fa L
S$
à
PETER
VII
Assemblée mensuelle du 3 juillet 1909.
Présidence de M. CH. KERREMANS.
La séance est ouverte à 20 heures.
M. LAMEERE, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la réu-
nion.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 juin 1909 est
approuvé.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres
effectifs M. EMBRIK STRAND, assistant au K. Zoologisches Museum,
Berlin N. 4, Invalidenstrasse, 43, présenté par MM. DESNEUX et
SCHOUTEDEN, et M. l’abbé V. VAN DER VOooRT, directeur de l’Insti-
tut Saint-Norbert, rempart St-Georges, à Anvers, présenté par
MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.
Correspondances. — M. le lieutenant ScHooFs remercie pour son
admission en qualité de membre effectif.
— M. LAMEERE nous communique sa nouvelle adresse : rue
Defacqz, 78, Bruxelles.
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. GUILLEAUME donne lecture de la liste sui-
vante de Coléoptères rares ou nouveaux pour la faune belge :
Cantharis albomarginata MARK. — Laroche, assez commun à Houf-
falize, juin 1909.
Cantharis sudetica LETz. — Assez commun à Houffalize, juin 1909.
» discoidea AHR. — Tervueren, Houffalize, juin 1909.
Pygidia denticollis ScauMM. — Houffalize, juin 1909.
Malachius elegans OLiv. — Houffalize, juin 1909 (FN. sp. n.).
» viridis F. — Tête de Flandre (M. BoNproiT), mai 1909.
Julistus floralis OL1v. — Samson (M. BoNprotir) (FN. sp. n.).
Dasytes flavipes OLiv., MuLSs. — En nombre à Yvoir, juin 1909
(FN. sp. n.).
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LII1, 18 V1 1909. 21
re PE EE De in nr NE A
lee Dusytes fusculus ILL. — Houffalize, juin AS PAS
ARR Danacæa pallipes PAuS. — Godinne, en nombre (M. FRENNET) juin
TES 1908. RE EE
Danacæa nigritarsis KüsT. — Godinne, en nombre (M. FRENNET),
juin 1908. ;
Tillus unifasciatus F. — Pepinster (M. BONDROIT). | < ,
Allonix quadrimaculatus SCHALL. — Boistfort (M. FRENNET).
Necrobia rufipes DE G. — Bruxelles (M. FRENNET).
Laricobius Erichsoni Rosenx. — Boitsfort, Hockai.
Apate capucina L. — Boitsfort (M. FRENNET).
La séance est levée à 21 1/2 heures.
BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN
von J. Moser.
VI
Rhomborrhina unicolor formosana n. subsp. — Viridis,
nitida, humeris, sutura, tibiis tarsisque nigris.
Die mir vorliegenden Exemplare von Formosa sind etwas robuster
als die der typischen wricolor MorscH. von Japan, die Punktierung
der Oberseite ist kräftiger. Die Schultern und die Naht sind
schwarz, ebenso bei den meisten Exemplaren die ganzen Schienen,
bei einigen nur teilweise. Der Forceps zeigt nur an der Spitze
einen geringen Unterscheid von dem japanischer Exemplare.
Thaumastopeus borneensis n. sp. — ©. — Th. Westwoodi
Rirs., affinis, sed latior. Niger, subnitidus. Capite in impressionibus
clypealibus grosse punctato, prothorace coriaceo, versus margines
laterales præcipue in anteriore parte fortiter haud dense punctato,
lateribus linea marginali; elytris sat latis, coriaceis, apice lateri-
busque, parte anteriore excepta, aciculatis; pygidio transversim-
aciculato; pectoris lateribus longitudinaliter strigosis, abdominis
lateribus arcuato-punctatis et aciculatis; tibiis anticis tridentatis,
mediis et posticis uno dente armatis. — Long. 36 mill.; lat. ad
hum. 20 mill.
Hab. : Borneo (Kini Balu).
Die Art, von der nur ein © vorliegt, hat die Grôsse von Westwoodi
Rirs., ist aber breiter. Die feine lederartige Runzelung der Ober-
fläche ist etwas kräftiger als bei Westwoodi, das Halsschild ist an
den Seiten der ganzen Länge nach gerandet. Die Flügeldecken
zeigen nur eine Punktreihe neben der Naht, während sonst nur
wenige Punkte aus der lederartigen Oberfliche des Discus hervor-
treten. Der Hinterrand und die Seitenränder, mit Ausnahme des
vorderen Teiles, sind quernadelrissig, während zwischen Endbuckel
und Naht Nadelrisse schräg nach hinten verlaufen. Die Behaarung
der Mundteile ist nich wie bei Westwoodi gelbbraun, sondern
schwarz. Die Seiten der Hinterbrust, welche bei Westwoodi nur
vereinzelte Punkten Zzeigen, sind bei borneensis längsnadelrissig.
Die Bildung des Brustfortsatzes ist ähnlich, doch ist derselbe etwas
breiter, das aufgebogene Ende stumpfer zugespitzt.
Thaumastopeus moluccanus n. sp. — Ex affinitate fèmo-
riensis THOMS., niger, nitidus. Capite sparsim punctato, clypeo in
314
impressionibus grosse longitudinaliter aciculato; prothorace late-
ribus strigosis, disco subtiliter et sparsim punctato, fere lævi;
elytris disco seriatim arcuato-punctatis, lateribus triente anteriore
excepto transversim-aciculatis; abdominis medio Iævi, lateribus
remote aciculato-punctatis. — Long 22 2% mill.
Hab. : Molukken (Dammer Ins.).
Die Art ist mit tèmoriensis THOMS. verwandt. Sie unterscheidet
sich von dieser durch die Struktur der Flügeldecken, indem dieselben
auf dem Discus bis an die Naht in beiden Geschlechtern punktiert
gestreift sind. Beim Ç{ sind diese Punkte nur schwach, beim 9Q
kräftig und hufeisenfürmig. Von dem kleineren brunneiïpennis
Taoms. unterscheidet sich die Art dadurch, dass die Flügeldecken
unterhalb der Schultern glatt sind. Das Halsschild hat im vorderen
Teile neben den Seitenrändern bei moluccarum lange, schräg
verlaufende Nadelrisse, bei brunneipennis dagegen eine grobe Punk-
tierung. Von hamifer HELL. und /loresianus HELL. unterscheidet
sich die neue Art schon durch die Structur der Clypeuseindrücke,
von tristis Rirs. dadurch, dass die Nadelrisse des Halsschildes nicht
zum vorderen Dittel des Seitenrandes parallel laufen. Der Forceps
ist dem von timoriensis am ähnlichsten, doch sind die Forcepspara-
meren an der Innenseite nicht ausgeschweift, sondern gerade, so
dass die Innenkanten parallel laufen.
Anochilia Moffartsi n. sp. — ©. — Nigra, antennis pedi-
busque brunneis. Capite prothoraceque fortiter punctatis, scutello
punctis raris tecto; elytris deplanatis, lateribus fortiter inflexis,
sparsim, infra humeros et ante apicem paulo densius et fortius
punctatis; pygidio transversim-aciculato; pectoris lateribus grosse
haud dense punctatis et rufo-setosis, abdominis segmentis medio
serie transversa e punctis setigeris; femoribus tibiisque anticis
dense, mediis posticisque sparsim punctatis, punctis setiferis;
tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis.
— Long. 33 mill.
Hab. : Madagascar (Diego Suarez).
Die Oberseite ist schwarz, der tief dreieckig ausgeschnittene
Clypeus und die Seiten des Halsschiides sind bräunlich, die Flügel-
decken schimmern, schräg betrachtet, schwach olivengrün. Kopf
und Halsschild.sind ziemlich dicht und grob punktiert, das Schild-
chen ist nur mit einigen schwachen Punkten besetzt. Die Flügel-
decken sind flach, hinter den Schultern tief ausgeschnitten. Von
den Schultern nach den Endbuckeln läuft eine Kante, von der aus
die Seiten der Flügeldecken steil abfallen. Sie sind sehr weitläufig
punktiert und nur innerhalb der Schultern und vor der Spitze
stehen die Punkte enger und sind ziemlich grob Die Naht ist im
hinteren Drittel erhaben. Das Pygidium ist quernadelrissig. Die
Seiten der Hinterbrust sind grob aber nicht dicht punktiert und
jedes Bauchsegment trägt in der Mitte eine Querreihe von nadel-
rissigen Punkten. Alle Punkte sind gelbbraun beborstet. Der
Brustfortsatz ist kurz, am Ende abgerundet, seine vordere Fliche
etwas zusammengedrückt. Die Beine sind rotbraun, die Schenkel
und Schienen der Vorderbeine dicht, die der mittleren und hinteren
Beine zerstreut aber grob punktiert, die Punkte gleichfalls bebor-
stet. Die Vorderschienen sind dreizäihnig, Mittel- und Hinterschienen
in der Mitte der Aussenseile mit einem Zahn versehen, innen
rotgeld bewimpert.
Zwei weibliche Exemplare dieser Art, von denen mir das eine
gütigst überlassen wurde, befanden zich in der Sammlung des
Herrn Baron pe MorFrarts, dem zu Ehren ich diese Art benenne.
Pygora octomaculata n. sp. — Nigra, nitida, elytris maculis
8 albis et interdum plaga magna basali rufa ornatis. Capite grosse
et dense punctato, margine antico paulo reflexo et vix emarginato;
prothorace transverso, hexagonali, aciculato-punctato, punctis
flavo-pilosis, linea media fere lævi, marginibus lateralibus ante
medium albis; scutello fere lævi; elytris prothorace multo laterio-
ribus, humeris productis, lateribus post humeros sinuatis, sutura
et utrinque costa elevatis, fere Iævibus, interstitiis semi-annulato-
punctatis, punctis piliferis; pygidio aciculato-punctato, albo-bima-
culato. Subtus medio fere lævi, lateribus aciculato-punctatis et
flavo-pilosis, abdomine maris longitudinaliter canaliculato et
utrinque maculis albis biseriatis ornato, feminæ lateribus uniseria-
tim maculatis; pedibus piceis, tibiis anticis j' unidentatis, © triden-
tatis. — Long. 12 mill.
Hab. : Madagascar (Diego Suarez).
Die Art ist der Pygora chamcæleon FArRM. sehr ähnlich und
kommt ebenso wie diese sowohl mit rotem Basalfleck der Flügel-
decken als auch ohne diesen vor. Die Flügeldecken zeigen ebenso
wie chamæleon 8 weisse Makel, vier vor dem Hinterrande und vier
in einer mittleren Querbinde. Während jedoch bei chamæleon die
beiden mittleren Flecke dieser Querbinde weiter nach hinten als die
am Aussenrande stehen, sind sie umgekehrt bei octomaculata mehr
nach vorn gerückt. Während bei chameæleon ausser der Rippe in
der Mitte der Flügeldecken noch eine zweite von den Schulter
nach dem Endbuckel zieht und sich hier mit der inneren vereinigt,
endet bei octomaculata diese äussere Rippe schon vor der Mitte.
Ich verdanke diese Art gleichfalls Herrn Baron DE MOFFARTS,
316
Chalcopharis grandis n. sp. — Viridis, metallica, nitida,
tibiis tarsisque nigris. Clypeo longitudine paulo latiore, marginibus
elevatis, margine antico late sinuato, coriaceo et fortiter punctato;
antennis piceis; prothorace subtilissime et densissime punctato,
majoribus punctis versus margines laterales densius positis; elytris
disco in mare fere lævi in femina obsolete punctato-striato, margine
postico et laterali in dimidia parte apicali transversim-aciculatis,
sutura postice elevata; pygidio dense strigoso. Corpore subtus
lateribus aciculato-punctatis, abdominis segmento quinto in mare
margine postico medio paulo angulato-producto ; femoribus anticis
tridentatis, mediis extus integris, posticis post medium uno dente
obtuso armatis. — Long. 38 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Kani Geb.).
Bedeutend grüsser als die beiden bisher bekannten Arten der
Gattung. Dunkel metallischgrün, die Schultern kupferig schim-
mernd, Schienen und Tarsen schwarz. Das Kopfschild ist etwas
breiter als lang, die Ränder sind aufgebogen, der Vorderrand ist
schwach ausgebuchtet. Sowohl der Kopf wie auch das Halsschild
zeigen neben einer sehr dichten und feinen Punktierung noch
grôbere Punkte, die auf dem Halsschilde nach den Seiten zu enger
stehen und auch grüber werden. Unmittelbar neben den Seiten-
rande befinden sich in der vorderen Hälfte kurze Quernadelrisse.
Die Punktierung ist beim © etwas grôber als beim (j. Auch Schild-
chen und Flügeldecken zeigen eine dichte und äusserst feine, nur
mit der Lupe wahrnehmbare Punktierung, das Schildchen ausser-
dem nur noch einige wenige grôüssere Punkte. Die Flügeldecken
haben beim (j auf dem Discus noch eine unregelmässig zerstreute
flache Punktierung, beim © vier vorn und hinten verkürzte
Punktreihen. Vor dem Hinterrande und neben der hinteren Hälfte
des Seitenrandes befinden sich Quernadelrisse. Die Nabht ist hinter
der Mitte erhaben und hinten in eine schwache Spitze ausgezogen.
Das Pygidium ist dicht nadelrissig. Auch die Unterseite lässt mit
der Lupe eine sehr dichte und feine Punktierung erkennen. Beim
zeigt die Mitte ausserdem kaum noch eine weitere Punktierung,
während beim ® grübere nadelrissige Punkte namentlich auf dem
fünften Bauchsegment vorhanden sind. Die Seiten von Brust und
Abdomen sind in beiden Geschlechtern nadelrissig punktiert, beim
© aber viel grôber, auf der Brust hufeisenfürmig und braun
beborstet. Beim j' ist das fünfte Bauchsegment in der Mitte des
Hinterrandes winkelig ausgezogen und befindet sich am Vorder-
rande desselben jederseits ein Quereindruck. Die Vorderschenkel
und sämtliche Schienen sind lang braun bewimpert. Die Vorder-
schienen sind in beiden Geschlechtern dreizähnig, der oberste
317
Zahn steht etwas unterhalb der Mitte, der mittlere ist dem Endzahn
näher gerückt. Die Hinterschienen tragen an der Aussenseite unter-
halb der Mitte einen stumpfen Zahn, während die Mittelschienen
unbewehrt sind.
Protætia viridana n. sp. — (j. — Viridis, nitida, albo-
signata. Capite foititer haud dense punctato, clypeo subquadrato,
marginibus parum elevatis, margine antico medio minime exciso,
fronte albo-quadrimaculata; antennis piceis; prothorace disco
sparsim, versus margines laterales paulo densius et foriius acicu-
lato-punctato, lateribus albo-marginatis, disco albo-quadrimaculato,
scapulis aciculatis. postice albo-tomentosis; scutello immaculato,
lævi; elytris subconvexis, haud dense aciculato-punctatis, sutura
carinaque mediana prominentibus, lævibus, sutura postice parum
acuminata; juxta scutelli basin atque apicem, inter hunc et hume-
rum, juxta suturam, apice margineque laterali maculis albis
ornatis; pygidio haud dense aciculato-punctato, lateribus albo-
tomentosis. Subtus medio fere lævi, lateribus albo-maculatis; pro-
cessu mesosternali lævi, brevi, parum dilatato ; femoribus posticis
macula alba ornatis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis
extus uno dente obtuso armatis, intus flavo-ciliatis. — Long.
47 mill.
Hab. : Philippinen.
Die Art sieht einem kleinen Exemplar der philippensis FAB.
ähalich, ist aber ein wenig breiter, etwas gewüôlbter, das Pygidium
hat eine andere Struktur und der Forceps ist anders gebildet. Die
Färbung ist bei dem vorliegenden Exemplare grün, glänzend. Der
Kopf ist kräftig punktiert, der Clypeus ungefähr so lang wie breit,
niedrig umrandet, der Vorderrand in der Mitte nur sehr wenig
ausgeschnitten. Die Stirn trägt vier weisse Makel. Das Halsschild
ist auf der Scheibe nur zerstreut, an den Seiten etwas dichter und
nadelrissig punktiert. Neben dem Seitenrande läuft eine schmale
weisse Tomentbinde, auf dem Discus befinden sich vier kleine
runde weisse Flecke, zwei etwas vor der Mitte und zwei unter
diesen, mehr von einander entfernt. Die Schulterblätter sind hinten
breit weissfilzig, vorn nadelrissig punktiert. Das Schildchen ist
glatt, ungefleckt. Auf den Flügeldecken treten die Naht und eine
vom Endbuckel zur Schulter gehende aber vorn sehr schwach
werdende Rippe hervor, welche glatt sind. Sonst sind die Flügel-
decken nadelrissig, wenig dicht, in den Nähe des Schildchens
sogar sehr weitläufig punktiert. Von weissen Flecken befinden sich
ein sehr kleiner linienformiger jederseits neben der Basis und an
der Spitze der Schildchens, ein rundlicher zwischen Schildchen-
318
spitze und Schulter, zwei grosse rundliche vor und hinter der
Mitte neben der Naht, zwei jederseits vor dem Hinterrande und
fänt neben dem Seitenrande. Das Pygidium ist nicht wie bei
philippensis dicht quernadelrissig, sondern nicht sehr dicht mit
nadelrissigen Punkten besetzt. Die Seitenränder und ein Fleck
jederseits an der Basis sind weiss tomentiert. Die Unterseite ist in
der Mitte fast glatt, glänzend. Die Seiten der Brust und die Hinter-
hüften sind weiss gemakelt, die Bauchsegmente tragen jederseits
zwei weisse Tomentflecken die auf den fünften zu einem zusam-
menfliessen. Der Brustfortsatz ist glait, kurz, seitlich erweitert,
ähnlich wie bei philippensis. Die Vorderschienen sind bei dem
vorliegenden (j dreizähnig, doch kommt es auch bei philippensis
vor, dass noch ein dritter oberer Zahn entwickeltist. Mittei- und
Hinterschienen sind innen gelblich bewimpert. Die Hinterschenkel
tragen einen länglichen weissen Fleck und auch die Knie sind mit
weissen Makeln versehen.
Protætia nocturna n. sp. — (j.— Nigra, supra opaca. Capite
sparsim punctato, clypeo subquadrato, margine antico sinuato;
antennis piceis; prothorace juxta margines laterales sparsim pun-
ctato; scapulis postice albo marginatis, scutello impunctato; elytris
obsolete punctato-striatis, punctis albis minutis 2-6 ornatis, sutura
postice paulo elevato, apice acuminato; pygidio sparsim aciculato-
punctato, albo-bivittato. Subtus lateribus opacis, medio nitido;
abdominis segmentis utrinque maculis 2 albis ornatis; processu
mesosternali lævi, dilatato; tibiis anticis tridentatis, mediis et
posticis intus flavo-ciliatis. -— Long. 20 mill.
Lab. : Philippinen.
Von dieser Art liegen nur männliche Exemplare vor. Sie ist oben
fast ganz schwarz, matt, nur die Spitze des Clypeus erscheint
glänzend. Das Halsschild läüsst an den Seiten eine zerstreute
schwache Punktierung erkennen und zeigt nur bei einen Exemplar
vor den Vorderecken die Spur einer weissen Seitenrandbinde. Die
Flügeldecken zeigen schwache Andeutungen von Punktreihen. Bei
einem der vorliegenden Exemplare befinden sich auf jeder Flügel-
decke drei kleine weisse Punkte und zwar zwei hintereinander
neben der Naht und einer zwischen diesen am Seitenrande. Bei
einem zweiten Exemplare fehlt der vordere Punkt neben der Naht
und bei einem dritten Evemplare ist nur der Punkt am Seitenrande
vorhanden. Das Pygidium zeigt zwei gelblich weisse L'ingsbinden
und einen Fleck ausserhalb derselben, der zuweilen mit den Binden
verbunden ist. Die schwarze Unterseite ist an den Seiten matt in
der Mitte glänzend. Die Seiten der Brust haben eine quernadelrissige
319
Punktierung und tragen die Punkte gelbliche Bôrstchen. Die
Bauchsegmente haben jederseits zwei schmale gelbliche Toment-
flecken, den äusseren in den Hinterwinkeln, den inneren am
Vorderrande. Der Brustfortsatz ist flach, glatt, nach vorn verbrei-
tert, das Ende flach abgerundet. Die Vorderschienen sind dreizäbnig,
Mittel- und Hinterschienen innen gelb bewimpert.
Protætia nigrobrunnea n. sp. — ©. — Obscure brunnea,
albo-signata, supra opaca, subtus nitida. Capite fortiter punctato,
punctis flavo-pilosis, clypeo brevi, margine antico vix emarginato ;
antennis piceis; prothorace disco sparsim, lateraliter paulo densius
semi-annulato-punctato, lateribus albo-marginatis, vittis duabus
disci albis, postice divergentibus; scapulis nitidis, aciculatis,
flavo-pilosis, postice albo-marginatis; scutello lævi, immaculato ;
elytris subconvexis, irregulariter striato-punctatis, punctis semi-
annulatis et flavo-setosis, maculis majoribus et minoribus albis
variegatis, utrinque carina suturaque in posteriore parte elévatis,
hac postice paulo acuminata; pygidio aciculato, flavo-tomentoso
et -setoso. Subtus pectoris lateribus grosse aciculatis, flavo-tomen-
tosis et longe pilosis, abdominis medio sparsim, lateribus sat dense
et fortiter aciculato-punctatis, punctis piliferis; processu meso-
sternali brevi, dilatato, antice late rotundato; femoribus tibiisque
aciculatis et punctatis, tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis
intus flavo-ciliatis. — Long. 17 mill.
Dunkelbraun mit weissen Zeichnungen, oben mit Ausnahme des
Clypeus matt. Der Kopf ist grob punktiert, die Punkte tragen greise
Haare. Der Clypeus ist etwas kürzer als breit, niedrig umrandet,
der Vorderrand kaum merklich ausgebuchtet. Das Halsschild ist auf
dem Discus nur sehr weitläufig, nach den Seiten zu ein wenig
dichter mit halbkreisfürmigen Punkten bedeckt, alle Punkte sind
mit kurzen aufrechtstehenden Härchen versehen. Neben dem
Seitenrande befindet sich eine schmale weisse Tomenthinde welche
nach dem Vorder- und Hinterrande etwas herumgreift. Auf dem
Diseus laufen vom Hinterrande zweinach vorn convergieren de weisse
schmale Binden, die vor dem Vorderrande enden. Die Schulter-
blätter sind grob nadelrissig punktiert, gelblich behaart, der Hin-
terrand ist schmal weiss gesäumt. Das Schildchen ist glatt, unge-
fleckt. Die Flügeldecken zeigen in der Mitte eine hervortretende
Rippe und auch die-Naht ist mit Ausnahme des vorderen Teiles
erhaben und hinten mit einer stumpfen Spitze versehen Sie sind
mit zahlreichen unregelmässigen grôsseren und kleineren weissen
Makeln bedeckt, von denen sich namentlich je zwei grôssere neben
der Naht und neben den Seitenrändern markieren. Die weitläufige
320
Punktierung bildet unregelmässige Reihen und tragen die hufei-
senfürmigen Punkte gelbliche Bôrstchen. Das nadelrissige Pygidium
ist dicht gelblich tomentiert und abstehend behaart. Die Unterseite
ist in der Mitte etwas heller braun, glänzend, die Mitte der Brust
ist grüsstenteils glatt, doch befinden sich an der Basis des Brust-
fortsatzes einige nadelrissige, lang gelblich behaarte Punkte. Die
Mitte des Abdomens ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt.
Die Seiten der Brust sind sehr grob quernadelrissig, nicht dicht
gelblich tomentiert und lang behaart. Die Seiten des Abdomens
sind mit grossen halbmondfürmigen Punkten bedeckt, gleichfalls
nicht dicht tomentiert und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist glatt,
kurz, nach vorn etwas verbreitert, der Vorderrand flach abgerun-
det. Schenkel und Schienen sind teils nadelrissig, teils grob punk-
tiert, Nadelrisse und Punkte mit gelben Haaren versehen. Toment-
flecke sind auf den Schenkeln des vorliegenden Exemplares nicht
vorhanden. Die Vorderschienen sind zweizähing und ist an Stelle
eines dritten Zahnes der Aussenrand oberhalb schwach gewinkelt,
Die innen gelb bewimperten Mittel- und Hinterschienen tragen in
der Mitte des Aussenrandes einen Zahn.
Das einzige vorliegende weibliche Exemplare wurde mir von
Herrn FELSCHE gütigst überlassen. Die kurze borstenartige Behaa-
rung der Oberseite findet sich auch bei der mir unbekannten
flavo-variegata Monx., so dass môglicherweise nur eine Varietät
dieser Art vorliegt. Abgesehen von dem Unterschied in Färbung
und Zeichnung, erwähnt Monnike jedoch nichts von der auffallend
langen Behaarung der Brustseiten und beschreibt die Flügeldecken
mit wenig erhabener, hinten nicht zugespitzter Naht, was für das
vorliegende Exemplar nicht zutrifit.
Potosia aenea F1EB. b. sp. - In den Ann. Soc. ent. Belgique,
19)7, p. 320, habe ich dargetan, dass Potosia incerta COSTA nur eine
Varietät von cuprea FAB. ist. REITTER fübrt in seiner Bestimmungs-
tabelle æœnea F1EB.(Fieberi KrTz.) als Varietät von éncerta an. Das ist
nicht richtig. Potosia ænea FIEB. ist eine von cuprea FAB. verschie-
dene Art, die einen anders gebildeten Forceps hat. Mir liegen
Exemplare von Ungarn und der Umgegend von Berlin vor, die
sich alle durch eine eigentümlich metallisch kupfrige Unterseite
auszeichnen.
Pachnoda trimaculata KRTz. b. sp. — Prof. D' KRAATZ hat
in der Deutschen entom. Zeitschrift 1885, eine grôssere Anzahl
Varietäten von Pachnoda sinuata FAB. benannt, unter anderen auch
p. 34, eine var. frimaculata, welche pl. V, fig. 18, abgebildet ist,
und von Zanzibar stammen soll. Ob dieser Fundort richtig ist,
So 2 321
erscheint fraglich, da früher viele Tiere vom Festlande mit diesem
Fundort in den Handel kamen. Jedenfalls ist trimaculata in Usam-
bara sehr häufig und ergiebt die Untersuchung des Forceps, dass
sie keine Varietät von sinuata FAB., sondern eine besondere Artist.
Sämmtliche mir vorliegenden Exemplare variiren fast garnicht in
der Zeichnung, welche mehr rôtlich als bei sinuata FAB. ist.
Gewôhnlich sind die Makel schmal gelblich gesäumt.
Anoplochilus albofasciatus n. sp. — Niger, supra opacus,
prothorace flavo, elytris pygidioque albo signatis. Capite nitido,
fortiter et crebre punctato, clypeo subquadrato, antice paulo atte-
nuato, lateribus rotundatis, margine antico parum sinuato; antennis
flavis; prothorace antice attenuato, angulis posticis valde rotun-
datis, margine postico ante scutellum paulo sinuato, subtiliter,
punctato, flavo, marginibus et punctis duobus disei nigris; scutello
basi aciculata-punctato; elytris punctato-striatis, vitta marginali,
antice abbreviata fasciaque transversa postmediana albis; pygidio
nitido, transversim-aciculato, albo-bimaculato. Subtus nitidus,
medio fere laevi, lateribus aciculatis et flavo-pilosis ; processu
mesosternali brevi, antice truncato, aciculato et flavo-hirto; tibiis
anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis; tarso-
rum posticorum articulo primo compresso, angulo postico supe-
riore dentiformi. — Long. 14 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Madibira).
Schwarz, die Oberseite mit Ausnahme von Kopf und Pygidium
matt, das Halsschild gelb, die Flügeldecken mit weissen Zeich-
nungen. Der Kopfist kräftig und dicht punktiert, der Clypeus unge-
fähr so lang wie an der Basis breit, nach vorn ein wenig verjüngt,
seine Seitenränder sind bogenfürmig erweitert, die Ränder kaum
merklich aufgebogen, der Vorderrand schwach ausgeschweift. Das
Halsschild ist nach vorn verjüngt, die Hinterecken sind stark
abgerundet, der Hinterrand ist vor dem Schildchen sehr flach
ausgerandet. Es ist gelb, ringsum mit Ausnahme des vorderen
Teiles der Seitenränder schmal schwarz gesäiumt. Auf dem Discus
befinden sich zwei kleine schwarze Flecke. Das Schildchen trägt am
Grunde nadelrissige Punkte. Die Flügeldecken sind mit Punktreihen
versehen, die Punkte derselben sind hufeisenformig. Eine weisse
Seitenrandbinde zieht von der Mitte nach dem Nahtwinkel, während
sich auf dem Discus hinter der Mitte eine weisse zackige Querbinde
befindet, welche von der Naht unterbrochen wird und die Keiten-
ränder nicht erreicht. Das Pygidium ist quernadelrissig und mit
zwei weissen Makeln versehen. Die glänzende Unterseite ist in der
Mitte, mit Ausnahme des letzten Bauchsegments, fast glatt, die
399 É
Seiten des Abdomens sind nadelrissig punktiert, die der Brust
quernadelrissig und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist kurz, vorn
fast gerade abgestutzt und mit nadelrissigen Punkten bedeckt, die
gelbe Haare tragen. Die Vorderschienen sind dreizahnig, Mittel-und
Hinterschienen in der Mitte des Aussenrandes mit einem Zahn
versehen. Das erste Glied der Hintertarsen ist flach und am oberen
hinteren Ende in eine Spitze ausgezogen.
Ich erhielt diese Art von Herrn Kreisschulinspector ERTL in
München.
Elassochiton pilifera n. sp. — Nigra, nitida, albo-maculata.
Capite sat fortiter punctato, clypeo antrorsum attenuato, antice
bilobato; antennis piceis; prothorace haud dense grosse punctato,
punctis flavo-setosis, lateraliter aciculato, macula alba laterali ante
medium et maculis 2-6 disci ornato; scutello lævi; elytris albo-
maculatis, geminato-striatis, interstitiis seriatim aciculato-punctatis,
punctis flavo-pilosis; pygidio aciculato, flavo-piloso, albo-bimacu-
lato. Corpore infra medio laxe, lateribus densius aciculato-punctato,
punctis flavo-setosis, abdominis segmento quinto lateraliter dente
obtuso instructo; tibiis anticis bidentatis, tibiis posticis maris
versus apicem paulo dilatatis. — Long. 11 mill.
Hab. : Abessinien (LAMARCHE, 1904-1905).
Eine durch die kurze Behaarung der Oberseite ausgezeichnete
Art. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, die Punkte
sind gelblich beborstet, der Clypeus ist nach vorn schwach ver-
jüngt, der Vorderrand in der Mitte ausgebuchtet. Das Halsschild ist
in der Mitte zwar nicht dicht aber grob nadelrissig punktiert, die
Punkte tragen kurze gelbe Härchen. Die Seiten zeigen kräftige
Nadelrisse, die nach den abgerundeten Hinterecken gerichtet sind.
Neben dem Seitenrande befindet sich vor der Mitte ein weisser
Makel und auf dem Discus stehen sechs weisse Flecke, von denen
bei dem einen Exemplar die vier vorderen fehlen. Die Flügeldecken
sind unregelmässig weiss gefleckt und stehen die Flecke am zahl-
reichsten neben den Seitenränden. Die Flügeldecken zeigen dop-
pelte eingerissene Linien und sind die Zwichenräume mit in Reihen
stehenden nadelrissigen Punkten besetzt, die kurz gelblich behaart
sind. Das Pygidium ist grob aber nicht sehr dicht nadelrissig, gelb
beborstet, jederseits in den Vorderecken mit weissem Makel ver-
sehen. Die Unterseite trägt in der Mitte zerztreute, gelb beborstete,
nadelrissige Punkte, welche an den Seiten des Abdomeps dichter
stehen, während die Seiten der Brust nadelrissig sind. Schenkel
und Schienen si d nadelrissig, gelb beborstet, die Vorderschienen
zweizähnig, die Hinterschienen des « nach dem Ende zu etwas
verbreitert.
323
Von zwei Exemplaren in der Sammlung des Herrn Baron pe
MorFaRTs wurde mir das eine gütigst überlassen.
Amaurina vittipennis n.sp. — Supra, capite excepto, opaca,
ochracea, capite, thoracis disco vittisque duabus elytrorum, plus
minusve distinctis, viridibus. Capite nitido, sat grosse punctato;
antennis nigris; prothorace, limbo ochraceo excepto, olivaceo,
marginibus lateralibus fulvo-setosis, disco duobus punctis niveis
ornato; scapulis aciculatis et setosis; scutello ochraceo an olivaceo ;
elytris utrinque vittis duabus viridibus, plus minusve distinctis et
abbreviatis; pygidio brunneo, nitido, aciculato-punctato et ochra-
ceo-setoso. Subtus nitida, ochracea plus minusve viridimicans,
pectoris abdominisque lateribus pedipusque flavo-pilosis. — Long.
9 mill.
Hab. : Congo-Staat (Sankuru, Kassaï). Ep. LuJa leg.
Durch das Fehlen der weissen Flecke auf den Flügeldecken ist
die Art der spohiata HAR. ähnlich, jedoch kleiner und viel schlanker.
Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes von bräunlichgelber
Grundfarte und matt tomentiert. Der Kopf ist glänzend, grün,
mehr oder weniger bräunlich schimmernd, und namentlich auf
der Stirn ziemlich grob punktiert. Der Clypeus ist etwas länger als
breit, nach vorn nur schwach verjüngt, der Vorderrand zweilappig.
Das Halsschild ist mit Ausnahme der Seitenränder und des Hinter-
randes, welche braungelb gefärbt sind, olivengrün und trägt auf
dem Discus zwei weisse Punkte. Die Seitenränden sind nadelrissig
und mit gelben Borstenhaaren besetzt. Die Fühler sind schwarz. Die
Schulterblätter sind nadelrissig und beborstet, das glatte Schild-
chen ist schmutzighbraun oder olivengrün. Die Flügeldecken zeigen
in der hinteren Hälfte doppelte Längsnadelrisse, die in der vorde-
ren Hälfte einfach werden und sich mehr oder weniger in Punkte
auflüsen. Sie sind braun und lassen zwei grüne Längsbinden erken-
nen, von denen die innere nur undeutlich und mehr oder weniger
verkürzt ist. Das braune Pygidium ist glänzend, nadelrissig punk-
tiert, jeder Punkt mit einer gelbbraunen Borste versehen. Die
Unterseite ist glänzend braun, Brust und Schenkel schimmern
mehr oder meniger metallisch grün. Die Mitte zeigt nur vereinzelte
Punkte, dagegen sind die Seiten nadelrissig und ebenso wie die
Beine gelb behaart.
ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN ARTEN
DER
ARCTIIDENGATTUNGEN DEILEMERA H8., EÉOHEMERA AURIV.
SECUSIO Wix.,
UTETHEISA Hs. UND AXIOPŒNIELLA STRAND
von Embrik Strand (Berlin, Zoolog. Museum) (*).
Auf Grund des im Kgl. Zoologischen Museum zu Berlin vor-
handenen, sehr reichhaltigen Materiales habe ich eine Revision
der afrikanischen Arten der Gattung Deilemera HB. vorgenommen
und bespreche im Anschluss dazu im Folgenden auch noch die
vorliegenden Arten der anderen oben erwähnten und nahe ver-
wandten Gattungen.
Sehr wichtig für die Klassifikation der Deilemeren sind die
Unterschiede, welche an den Beinen der Männchen vorhanden
sind, indem, wie aus dem Folgenden ersichtlich, die Arten dadurch
bequem in Gruppen eingeteilt werden künnen, die, wenn man will,
als Untergattungen aufgefasst werden künnen; innerhalb dieser
lassen sich wieder durch Berücksichtigung von Zeichnungs- und
Färbungseigentümlichkeiten Parallelreihen unterscheiden. Swin-
HOE hat in seiner Uebersicht der Arten der Gattung Deilemera
(Trans. Entom. Soc. London, 1903, pp. 53-84) dies Verhältnis
berührt und zwar (p. 55) mit folgenden Worten : € A third sub-
division of section II is necessary for the African species, including
leuconoë HoPprr.; in this the hind-legs of the male suffer great
modification, the coxæ are greatly elongated, the femora still more
so, the tibiæ are all but obsolete and without spurs, while the tarsi
are much attenuated and almost equal to the femora in length, and
are accompanied by a tuft of hairs as long as themselves, from the
femoro-tibial joint. » In Uebereinstimmung hiermit fübrt dann
SWINHOE, pp. 65-67, alle afrikanische Arten als eine Gruppe :
€ C. Male with abnormal hind leg (leuconoë group) » auf. Dies ist
aber, wie unten weiter gezeigt wird, ganz falsch, denn diese Arten
zerfallen in Betreff der männlichen Beine vielmehr in drei
Gruppen : eine mit abnormen Vorderbeinen, eine mit ebensolchen
Hinterbeinen und eine mit lauler normalen Beinen. Unzlücklich
(*) Ich bin genôtigt'ausdrücklich darauf aufmerksam zu machen, dass er mir
keine Gelegenheit gegeben wurde selbst d'e erste Korrektur zu lesen oder über-
haupt die Korrektur mit dem Manuskript vergleichen zu künnen weshalb ich
nicht allein die Verantwortlichkeit für eventuelle Druckfehler habe. Verf.
hat SwINHOE auch die Bezeichnung seiner «Gruppe » gewählt, denn
bei leuconoë sind es eben nicht die Hinterbeine, sondern die Vorder-
beine die abnorm gebildet sind! Denselben Irrthum begeht Hamp-
son in « The Moths of South Africa, III » (in : Annals South Afr.
Mus., IT, p. 415), indem er Deilemera leuconoë HopPrF. unter :
« Sect. I. Hind tibiæ of male very short, the spurs nearly as long
as the tarsus, the terminal pair ending in some long hairs » auf-
fübrt; in der Tat hat H. dabei wohl D. apicalis vor sicht gehabt.
Auch die von SWINHOE gegebene Synonymie der afrikanischen
Deilemera ist ziemlich verfeblt; er giebt z. B. D. Antinorii O8. und
fallax HoLL. als gute Arten, stellt aber mit Recht fest, dass Nycte-
mera Mabillei Burz. von N. biformis MaB. nicht verschieden ist
und ebenso gebührt SWINHOE den Verdienst nachgewiesen zu haben,
dass Deilemera die richtige Gattungs-Benennung der hier in Frage
kommenden Arten ist. Eine weitere, ungleich fleissigere Bearbeitung
der « Nyctemera »-Arten giebt PAGENSTECHER im 54. Jahrgang der
Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde (1901);
er beschränkt sich nicht wie SWINHOE darauf Synonymie und Ver-
breitung der Arten zu geben, sondern beschreibt säimmtliche Arten,
bezw. giebt bei den ihm in Natura unbekannten Arten die Original-
beschreibungen, eventuell in Uebersetzung, wieder. In der Ein-
leitung Zu PAGENSTECHERS Arbeit findet man auch die sämmtliche
frühere Literatur angeführt und ausführlich besprochen. Leider
hat auch PAGENSTECHER trotz des besten Willens wenig zur Klärung
der afrikanischen Arten beitragen kônnen und zwar wegen Mangels
an Material; von den 16 von ihm als selbständigen Arten auf-
geführten afrikanischen Formen sind nicht weniger als 14ïihm nur
aus der Literatur bekannt.
Ueber die systematische Stellung der Deilemeren herschten
bekanntermassen recht verschiedene Ansichten. Wer die morpho:
logischen Merkmale dieser Formen gründlich prüfen will, wird,
glaube ich, kaum zu anderen Ergebnissen kommen kônnen, als
dass Deilemera so nahe mit Secusio verwandt ist, dass von einer
familienweise Trennung dieser durchaus keine Rede sein kann;
mehr naheliegend würde es sein an die Vereinigung beider
genannten Gattungen zu denken! Ferner schliesst sich Secusio s0
eng an Utetheisa und anderen unzweifelhaften Arctiidengattungen
an, dass nichts anders übrig bleibt als Deilemera für eine, obendrein
ziemlich typische Arctiide zu halten. Eben weil Secusio und Deile-
mera so nahe verwandt sind, ist es leicht erklärlich, dass sie nicht
immer scharf aus einander gehalten worden sind; so z. B. hat der
als Kenner afrikanischer Lepidopteren allgemein anerkannte
AURIVILLIUS eine Secusio (fasciata AURIV., Doriæ OBERTH.) als
Nyctemera (— Deilemera) beschrieben, umgekehrt ist er, nach
326
Exemplaren im Berliner Museum zu urteilen, bisweilen geneigt
gewesen « wahre » Secusio für Deilemera zu halten.
Da ich es als meine Hauptaufgabe in dieser Arbeit betrachte zur
Arten- und Formenkenntniss dieser Tiere beizutragen, sehe ich
von einer weiteren Besprechung der Verwandtschaft der hier in
Frage kommenden Gattungen ab, ebenso môchte ich mich vor-
läufig nicht auf die eigentümliche Bildung der abnormen männ-
lichen Beine weiter einlassen, weil für unser systematische
Zwecke dies nicht nôtig ist. Ich zweifle aber nicht daran, dass
durch eine genauere Untersuchung dieser Extremitäten auch
specifische Merkmale würden entdeckt werden, und dass es den
Morphologen vom Fach eine dankbare Aufgabe wäre diese € ab-
normen » Bildungen zu studieren.
Die Bestimmungstabelle hat lediglich den Zweck die Bestimmung
der Arten zu erleichtern, um aber zu sicheren Resultaten zu
kommen ist es nôtig, was bei der Benutzung von Bestimmungs-
tabellen überhaupt nie vergessen werden darf, ausserdem noch
die ausfübrlichere Beschreibung zu vergleichen. Die Tabelle soll
auch nicht in erster Linie eine systematisch-verwandtschaftliche
Gruppierung der Arten geben; wo die Rücksicht auf die praktische
Brauchbarkeit der Bestimmungstabelle es erforderte, sind die Arten
mehr nach äusseren, leicht erkennbaren, in der Tat aber systema-
tisch weniger wichtigen Merkmalen gruppiert. Statt der in der
Tabelle aufgeführten 4 grôsseren Gruppen würde man deren natür-
lichen Verwandtschaftsverhältnissen entsprechend besser nur
zwei Hauptabteilungen unterscheiden.
À. Vorder- oder Hinterbeine der 4(ÿ abnorm gebildet (hierzu die
Gruppen A und D der Tabelle).
B. Alle Beine des (j normal gebildet (hierzu die Gruppen B und
C der Tabelle).
Die Abteilung A zerfällt wieder in eine
a) leuconoë-Gruppe (Chiromachla m.) mit abnorm gebildeten
Vorderbeinen der {4j (die Arten siehe die Tabelle!)
und eine
| b) apicalis-Gruppe (Podomachla m.) mit abnorm gebildeten
Hinterbeinen der 4j; hierzu auch die Gruppe D der
Tabelle.
Für die Hauptabteilung B (simplex-camerunica-Gruppe) würde
wohl die Bezeichnung Xylecata SWINH. gebraucht werden künnen
aber man muss als Hauptcharakter derselben die normal gebildeten
männlichen Beine ansehen, nicht die von SWINHOE angeführten
Merkmale, indem diese zu einer Unterscheidung von den übrigen
Deilemera-Arten durchaus nicht ausreichen.
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1903. Deilemera leuconoë SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London,
p. 65. (S. wird wohl die echte leuconoë gar nicht vor sich
gebabt haben, da er die « leuconoëgroup » als &« Male with
abnormal hind legs » definirt.)
1905. Deilemera leuconoë HAMPsoN, Ann. S. Afr. Mus., II, p. 415.
(Gleiche Bemerkung wie zu SWINHOE.)
Dass diese Art so häufig verkannt worden ist, kommt wohl zum
grossen Teil daher, dass sie mit weissem einfarbigem Abdomen
abgebildet worden ist (HOPFFER L. e.), während ihr Abdomen ja in
der Tat schwarzgefleckt ist. Wie schon HoPFFER in der Beschrei-
bung ausdrücklich hervorhebt, fehlten seinen zwei Typen sowohl
Kopf als Hinterleib und diesen Mangel hat dann sein Künstler
abzuhelfen versucht, indem er nach der Phantasie einen Hinterleib
hingezeichnet hat! OserTaüR hat zuerst (1. c.) auf die Unrichtigkeit
dieser Abbildung aufmerksam gemacht.
SwiNHOE und HAMPsox stellen das Tier nach der Form der Beine
in eine Gruppe, wo es gar nicht hingehèrt, ersterer Autor aller-
dings in der Weise, dass er ohne weitere allen afrikanischen Deile-
mera abnorme Hinterbeine zuschreibt. PAGENSTECHER betrachtet
leuconoë als Synonym von apicalis und zieht obendrein, allerdings
mit Bedenken, usambarcæ OBERTH. noch dazu. Diese Irrtûmer sind
leicht erklärlich, wenn man nur die Färbung und Zeichnung
berücksichtigt, und zeigen wie wichtig es ist auch in der Systematik
der Lepidopteren nach Môglichkeit morphologische Merkmale
heranzuziehen.
Die vorliegenden Exemplare sind meistens typisch und geben zu
keinen weiteren Bemerkungen Anlass; ein Paar davon deuten an,
dass auch bei dieser Art eine Form vorkommt, bei welcher die
334
Subapicalbinde sich bis zum Saume erstreckt (event. ab. coalita m.).
Die Fundorte: Delagoa-Bay (JUNOD, ex coll. STAUDINGER) ; Mikindani
(REIMER);, Langenburg, Nyassa-See, 23-VIT, 1898 (FüLLEBORN); N.
Nvyassa-See, Porota-Rongwe, 18-X-1899 (GoETzE); Derema, X-1905
(VossELER). Eine nennenswerte Aberration liegt vor :
Ab. limbalis STRAND n. ab.
Drei QS aus : Deutsch Ost-Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. Con-
RADS), Zeichnen sich dadurch aus, das die lichte Subapicalbinde
ganz oder fast ganz den Saum erreicht und dass im Kelde {ce ein
deutlicher, wenn auch unbestimmt begrenzter, subhyaliner Längs-
streifen vorhanden ist; dagegen sind die von der Wurzel entsprin-
genden hellen Rippenlinien undeutlicher als bei den meisten
anderen mir vorliegenden Exemplaren und als an der Original-
Abbildung der Art angedeutet.
2, — D. restricta BUT...
1894. Leplosoma restrictum BUTLER, Proc. Zool. Soc , p. 585. —
Ostafrika.
1901. Nyctemera restrictum PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.,
04, pp. 146-147.
1903. Deilemera restricta SWINHOE, Trans. Entom. Soc, London,
D:07
PAGENSTECHER giebt BUTLER’S Beschreibung in Uebersetzung
wieder und bemerkt, dass diese Form von Herrn SNELLEN als Va-
rietät von leuconoë angesehen wird; SwixHoegiebt nur an, dass vier
ostafrikanische Exemplare im British Museum vorhanden sind.
An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden Exemplaren
nur eine nennenswerte : die weisse Subapicalbinde fliesst mit dem
hintern weissen Fransenfleck zusammen (ab. Ottonis STRAND
n. ab.), vertreten durch je ein © von Bagamavo und von Sansibar
aus OTTO STAUDINGER’S Sammlung. — Von Dar-es-Salaam ein
mit verkrüppeltem rechtem Vorderflügel.
Die Hauptform liegt vor von : D. Ost-Afrika, Mkaramo-Majuje
(N. Usegua), Ende Mai, 1893 (0. NEUMANN); N. Usambara, Tewe
XI1-1894 bis [1-1895 (MEINHARDT); Bagamayo (v. NETTELBLADT);
O.-Afr., Alhonda (STICHEL); sowie flg. aus STAUDINGER’S Sammlg. :
Sansibar (HILDEBRANDT); Bagamayo, Dar es-Salaam (v. BNGSN,
NEUHAUS); Amani, ©, VI-1905, 12-I11-1907, 28-I-05; Sigital, 9,
27-X, Derema, ©, 16-IX, Mkulumusi, ©, 31-XII (VosSELER); Paga-
Er ES
mayo; D. O. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CONRADS).
Ab. subhyalina STRAND n. ab.
Ein ® von Mkulumuzi (VOossELER) zeichnet sich durch das Vor-
handensein eines subhyalinen Längsstreifens im Felde 1c (in der
basalen Hälfte erstreckt er sich auch ins Feld 1b) aus; er endet
scharf zugespitzt um 2,5 mill. von der Subapicalbinde. — Diese
Form entspricht somit Z. T. der ab. lémbalis m. von D. leuconoë.
3. — D. rasana MA.
+1833. Leplosoma insulare BoispuvAL, Faune Madagascar, etc.,
Taf. 12, Fig. 1 (Figur, nicht Beschreibung !)
+1863. Leptosoma insulare GUÉËNÉE in Maillard, Hist. Reunion, Lepid.
p: 25.
1879. Nyct-mera rasana MABILLE, Ann. Soc. Ent. France, p.304-5
1882. » » SAALMÜLLER, Mad. Lep. I., p. 177.
1392. » » KirBy, Cat. Lep. [let., p. 420.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54.
1903. Deilemera rasana SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London,
p. 84-148.
Die beiden erstgenannten Autoren haben die Art mit D. insularis
Boisp. und wabhrscheinlich auch mit D. pallescens OBERTH., nobis
zusammengeworfen, PAGENSTECHER beschreibt ein ihm von Mus.
Senckenbergianum gesandtes, mit N. rasana MAB. bezeichnetes 9,
bemerkt aber, dass : Cein ernsthafter Unterschied von insulare B.
scheint allerdings nicht zu bestehen ». SWINHOE erwäbnt die Art
als ihm unbekannt.
Auch bei dieser Art kann die Subapicalbinde den Saum erreichen
(ab. Pauli STRAND n. ab., var. A. MaB., L. c., p. 305); diese
Form ist nach den vorliegenden Exemplaren zu urteilen sogar
die häufigste; unter Umständen ist es auch so ziemlich eine
Geschmackssache zu welcher von-diesen Formen man die Exemplare
stellen will, indem die Binde an der einen Seite frei, an der andern
mit dem Sa verbunden sein kann!
Die Hauptform liegt vor von : Comoren (MABILLE, ex coll.
STAUD.), Küste von Gr.-Comoro, 1903 (VoELTzKoWw); N. Gr.-Comoro,
La Grille 100) m., 21/26-VI 1903 (VokLTzKkoW); die Aberration von :
I. Betseleo, Madagascar (HILDEBRANDT); Gr.-Comoro, Morotzo,
300 m., 8/10-VIT 1903 (Vorcrzkow); Gr.-Comoro, Küste, 1903
(ders.); Sansibar (HILDEBRANDT, ex coll. SrAUD ), Comoren (MA-
BILLE, do). Ein çj von Sansibar (HILDEBRANDT) ist tiefer schwarz-
gefirbt mit schmälerer Dorsalbinde und gelbem Fleck zwischen den
Antennenwurzeln (dieser ist bei der Hauptform weisslich), scheint
aber sonst mit der ab. Pauli zusammenzufallen; auch bei dem
zweiten vorliegenden Ex. (auch 4) von Sansibar ist die Dorsal-
binde schmal, aber in den beiden andern Merkmalen scheint
ein Unterscheid von typischen ab. l’auli nicht vorhanden zu sein.
Die von BUTLER in : Proc. Zool. Soc, London, 1898, p. 419, als
336
fragliche « Leptosoma fallax HoLL.>» aus Ost-Afrika angegebene Art
wird vielleicht rasana sein.
4. — D. transitella STRAND n. sp.
Ein von : D. O0. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CoNRaAps) steht
zwischen D. rasana und perspicua. Grôsse, Habitus, Flügelform und
die rein schwarze Grundfarbe stimmen mit rasana (die Färbung ist
noch tiefer schwarz). Form und Breite der Subapicalbinde und die
schwärzliche Bestiubung der letztere durchziehenden Rippen
erinnern an perspicua; die Binde ist aber schärfer markirt und
regelmässiger begrenzt, innen milten kaum ausgeschnitten, am
Vorderende nicht gerundet verschmälert, sondern breit quer-
geschnitten und die am Hinterende im Feld 1b eindringende Partie
der Binde bildet nur einen kleinen, runden, von der übrigen Binde
fast abgeschnürten Fleck. Der lichte subdorsale Längsstreifen ist
schmäler; er nimmt nur die hintere Hälfte des Feldes 1c und das
vordere Drittel des Feldes 1b ein, ist schärfer begrenzt als bei
perspicua, erreicht aber wie bei dieser fast die Subapicalbinde.
Hinterflügel wie bei perspicua, aber die Binde noch ein wenig
schmäler. Die lichten Zeichnungen des Scheitels, der Hals- und
Schulterdecken weisslich bis blassgelblich und ganz schmal. Ab-
domen erscheint oben einfarbig grauschwarz, ist aber offenbar œlig
gewesen, so dass die natürliche Färbung nicht länger zu erkennen
ist.
o. — D. perspicua Warx.
1854. Nyctemera p. WALkER, List Spec. Lep. Brit. Mus., II,
pp. 598-399.
1880. Nyctemera p. PLÔTz, Stett. Ent. Zeit., p. 83.
1837. » » MôscHLER, Abhand!. Senckenb. Naturf. Ges.,
p.73.
1892. Deilemera perspicua KirByY, Cat. Het., p. 422.
1893. Nyctemera fallax HozLAnp, Entom. News, p. 59, Taf. III,
Fig. 10.
1901. Nyctemera fallax PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54,
p. 147.
— Nyctemera perspicua PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat,
54, p. 148.
1903. Deilemera perspicua SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p.66.
1904. » » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool., II, p. 40.
AUS STAUDINGER’S Sammlung liegt die Art vor von : Freetown
(PREUSS); (Ogowe in Gabun), Lambarené (MocquEerYs); Kamerun
int., Barombi-Station (PREUSS); aus den sonstigen Sammlung des
Museums : S. Kamerun, Lolodorf (L Conrapr); Hinterland von
__ Kamerun, Jaunde-Station (ZENKER). Ferner :
do von Kamerun, Barombi Stat. bei Elephanten-See (ZEUNER);
Togo, Bismarkburg, 20-VIT bis 20 IX (R. BüTTNER); d°, Hinterland,
17-IX (KLING); d°, Misahôhe, 6-IIT (E. BAUMANN); N. Kamerun,
Joh. Albr. Hôhe., 29-IV, 1-V, 15-IV, 5-VI, 3/7-II, 2-XII, 925-II,
29-VI, 23-INI, 1-11, 30-XI, 16-I, 16-V, 28-V (L. CONRADT).
PQ von : Quango (BüTTNER); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI
(L. CoxraprT); Togo (Bismarkburg, 20-VIT bis 20-IX (BüTTNER);
ebenda, Hinterland, 5-VIT, 24-IX (KLING); ebenda, Bismarckburg
S0-XI (L. ConrapTr), Goldküste (M BarrELs); Togo, Misahôhe,
10/24-X, 5-XI (E: BAUMANN); Aburi, 26-IX (als : Znsulare Bsp. in
PLôrz’s Handschrift); S. Kamerun, Lolodorf, 29-VF, 1-VIT (L. Con-
RADT); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe, 28-IV, 2-V, 10-II, 2 I, 13-I,
10-IIT (L. CoNRADT).
6-7. — D. pallescens OBERTH. v. madagascarica
STRAND D. V., und ROWa STRAND n. sp.
1890. Nyctemera p. OBERTHüR, Et. d’Entom., XIIE, p. 15, T. 4,
Fig. 21. — Typische Lok. : Grosskomoren.
1892. Nyctemera p. KirByY, Cat. Het., p. 423.
1901. » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54, p. 150.
SWINHOE (1903, L. c.) erwähnt diese Art gar nicht. PAGENSTECHER
bezeichnet sie als ihm unbekannt und giebt die Peschreibung in
Uebersetzung wieder.
Die drei mir vorliegenden Exemplare (1 ç', 2 ©) der var. mada-
gascarica m. weichen von der typischen Form (nach OBERTäüR’S
Figur und PBeschreibung zu urteilen) durch Folgendes ab : die
lichte Subapicalbinde innen stets, bei den © auch aussen deutlich
begrenzt, indem die Grundfarbe der VEl ein heller Graubraun oder
Ockergelbbliches ist, während bei der Hauptform das Weissliche
die Grundfarbe bildet, das Bräunliche dagegen als schattenartige
Flecken oder Streifen auftritt. Bei beiden sind die Felder 1b und 1c
licht gefärbt, bei der Hauptform ausserdem die grôssere Basal-
hälfte der Zelle, die bei madagascarica nur einen undeutlichen
schmalen hellen Längswisch, der vielleicht bisweilen gänzlich
fehlt, trägt. Die ©Q der v. madagascarica sehen wie stark ausge--
bleichte insularis aus, die Hauptform macht u. a. wegen der mehr
unregelmässigen.Zeichnung einen etwas anderen Eindruck. Hinter-
flûgel des © mit Andeutung schmaler dunkler Saumbinde, die
Fransen graulich mit weisslichem Fleck im Analwinkel. Abdomen
unten bei beiden Geschlechtern weisslich (OBErTHüR’s Angabe :
Abdomen unten schwärzlich, kommt vielleicht daher, dass seine
Type unten entschuppt war [?}). Hinterflügel des 4 reinweiss, bei
338
der Hauptform (nach der Fig.) undeutlich gelblich längsbeschattet.
Ferner ist die Grôsse geringer : Flügellänge (4) 22-93, bei der
Hauptform 27-28 mill.
Es liegen noch drei weitere, hiermit nahe verwandte QQ von
Madagaskar vor, von denen das eine angeblich eine Type von
insularis sein soll, was schon nicht unwahrscheinlich sein wird,
indem BoispuvaL ziemlich sicher die nahe verwandten Arten dieser
insularis-Gruppe nicht unterschieden hat, was auch daraus hervor-
geht, dass er angiebt die Art insularis sei auf Madagaskar € extrême-
ment commune », während sie in der Tat weniger häufig als z. B.
rasana ist. Bei diesen Exemplaren sind die dunklen Partien der
Flügel braun oder grauschwarz, wie bei insularis, mit welcher das
Tier auch in der Tat die allergrüsste Aehnlichkeit hat, aber durch
das Vorhandensein von schwarzen Dorsalflecken sich leicht unter-
scheiden lässt. Ich nenne diese Form, von der mir nachher noch
ein Pärchen zu Gesicht gekommen ist, howa m. n. sp.; dies stammt
aus der Sammlung von PLôTz und das © trägt eine Etikette : « Insu-
lare Bs. Aburi, 4, 9,72 », während das 'gar nicht etikettirt ist. Beide
Angaben der Etikette sind aber falsch; dass die Art nicht insularis
sein kann, Zzeigen auf den ersten Blick die schwarzen Rückenflecke
derselben und, dass sie nicht aus Aburiin West-Afrika, woher PLÔTZz
aus Prof. BucaHo1rz’s Reiseausbeute wohl auch für seine Privat-
sammlung Schmetterlinge bekommen hatte, sein kann, geht erstens
mit Wabrscheinlichkeit daraus hervor, dass die Art dem nur von
Madagaskar, Komoren und Sansibar bekannten insularis-Formen-
kreis aufs engste angehôrt, zweitens ist sie in dem von PLÜTz
verfassten Verreichniss der von BUCHHOLZ in Aburi gesammelten
Lepidopteren nicht aufsenommen, und drittens wird eine Lokalitäts-
verwechslung noch auch durch den Umstand wahrscheinlich
gemacht, dass zusammen mit diesen beiden Exemplaren, allem
Anscheine nach desselben Ursprungs, bezw. aus derselben Saum-
lung, ein unzweifelhaftes, ebenfalls unetikettiertes Exemplar von
D. rasana MAB. steckte. Zur Gewissheit wird aber die madagassische
oder wenigstens ostafrikanische Herkunftdieser Exemplare dadurch,
dass das © von einer durch drei mit Sicherheit aus Madagaskar
stammende Exemplare vertretenen Form sich nicht unterscheiden
lisst. Letztere hielt ich anfangs für eine dunkle Form von D. palles-
cens V. madagascarica m., jetzt da ich auch das kenne, das von
dem von der var. madagascarica auffallend verschieden ist. muss
ich diese Form für eigene Art halten. In der Färbung der Vorder-
flügel beider Formen sind bei den vorliegenden 99 zwar mehr oder
weniger Uebergänge vorhanden, aber die scharf markierte dunkle
Saumbinde der Hinterflügel von howa giebt wahrscheinlich immer
ein brauchbares Unterscheidungsmerkmal, denn bei madagascarica
339
ist diese Binde entweder nur schattenartig angedeutet (©) oder sie
fehlt gänzlich (). Vergl. sonst die Bestimmungstabelle! Bei dem
d sind die Rückenflecke des Abdomen wenig scharf markiert und
langgestreckt (ob immer”?), bei den 99, wie bei den verwandten
Formen, schärfer hervortretend und von Form rund oder etwa
vi reckig. Das mit lebhaft orangegelber Afterbürste und Behaar-
ung der Vorderbeine (zu bemerken ist, dass alle Exemplare von howa
alt und nicht ausgezeichnet erhalten; die Grundfarbe ist daher viel-
leicht etwas dunkler als hier beschrieben).
Subg. PODOMACHLA STRAND n.
8. — D. insularis Boisp.
1833. Leptosoma insulare BoisDuvAL, Faune Madagascar etc.,p 84,
Taf. 19, Fig. 1.
1854. Nyctemera insularis WALKER, Cat. II, p. 401.
1879. » » MABILLE, Ann. Soc. Ent. France (5), IX,
p. 206.
1882. Nyctemera insularis SAALMÜLLER, Mad. Lep., p. 179.
1892. » » KirBy, Cat., p. 420.
1901. » » . PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.
04, p. 147.
1903. Deilemera insularis SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 65.
Es liegt von dieser Art nur ein Pärchen vor, beide ohne nühere
Lokalitätsangabe als « Madagaskar ». Das © bildet eine ganz auf-
fallende Aberration (proletaria m.), die sich von der Hauptform
wie folgt unterscheidet :
1. Wurzelhälfte der VFI im Grunde dunkel, die Subapicalbinde
daher innen scharf begrenzt, jedenfalls das © mit Längsreihe
schwarzer Rückenflecken; die Schulderdecken schwarz, hell
DEAN ME ren SDF tait EU MENRST ensutarss OISE
2. Wurzelhälfte der VFI im Grunde hell, fast wie die Subapical-
binde und diese daher innen nicht deutlich begrenzt; das ®
ohne schwarze Rückenflecke; die Schulterdecken einfarbig
PASS" LS UD insularis ab. proletarit STRAND.
D. insularis Boisp. und rasana MAB.
Bei der Unterscheidung dieser beiden Arten sind mir die Aus-
führungen von MABILLE in : Ann. Soc. Ent. France (5), IX, p. 304,
massgehend gewesen, trotzdem er die verschiedene Bildung der
Beine des j nicht berücksichtigt hat. Als insularis betrachte ich
also die Form mit gelben Seitenstreifen, aber ohne schwarze Dor-
salflecke auf dem Abdomen, während rasana Dorsalflecke, aber
keine Lateralstreifen trägt. Nun kommt aber die Schwierigkeit
binzu, dass BorspuvaL offenbar beide Arten zusammengeworfen
hat : seine Beschreibung past auf insularis, seine Figur auf rasana!
Wahrscheinlich hat er ausserdem noch howa STRAND n. sp. mit
seiner énsularis vereinigt, jedenfalls gehôrt ein im Berliner
Museum vorhandenes, als Type (richtiger wohl-Cotype !) von
insularis bezeichnetes Exemplar der genannten neuen Art an.
Falls man die Figur als für die Bestimmung wichtiger als die
Beschreibung betrachten würde, künnte die Frage aufgeworfen
werden, ob nicht der Name insularis richtiger auf die Form rasana
zu beziehen wäre und in dem Falle die von MABILLE als insularis
behandelte Form mit einem neuen Namen belegen. Dadurch würde
aber meiner Meinung nach nur Verwirrung angerichtet werden
kôünnen, wershalb ich die Namen in MABiLLe’s Sinne verwende.
zumal er der erste ist, der diese Formen unterschieden hat.
Abgesehen von der Zugehôrigkeit zu verschiedenen Gruppen in
unserem Sinne lassen sich die drei erwähnten Formen folgender-
weise unterscheiden :
A. Schwarze Dorsalflecke fehlen, gelbe Lateralstreifen vorhanden.
insularis BOIsD.
B. Schwarze Dorsalflecke vorhanden, gelbe Lateralstreifen fehlen.
1. Kleiner, Grundfarbe schwarz, der lichte Längsstreifen im
Felde 1c von der Subapicaibinde breit getrennt. Abdomen
meistens bläulich oder dunkelgrau. Bei den 4:ÿ ist die
Subapicalbinde innen mitten scharf eingeschnitten.
rasana MAB.
2. Grôsser, Grundfarbe braun, der Längsstreifen nur durch die
Rippe 2 von der Subapicalbinde getrennt. Abdomen hell-
grau bis-Weissiél. se LE ER ER RO DAS SRE
9. — D. apicalis Warx.
1854. Nyctemera a. WALKER, Cat. Lep. Het., Il, p. 395. — Die
zuerst angegebene Lokalität ist Ashanti; ferner erwähnt
von Zululand, Port Natal und Sierra Leone.
1860. Leptosoma fuscipenne WALLENGREN, Wien. Ent. Monats., 4,
p.161 (sec. Aurivillius: Syn. von apicalis; HAMPsoN, 1905,
hat sie zu leuconoë gezogen).
1862. Nyctemera «. HOPFFER, PETERS Reise nach Mossambique,
Zool., V, pag. 430.
1880. Nyctemera a. WATERHOUSE, Ail Identif. Insects, Vol. IT,
pl. I, fig. 4.
1880. Nyctemera a. und fuscipennis PLôrz, Stettiner entom. Zeit.,
p. 83.
1880. Leptosoma Antinorii CH. OBErrHüRr, Ann. Mus. Genova, 15,
p.174; Taf, IL, Fig. 1.
1892. Leptosoma apicalis AURIvILLIUS, Entom. Tidsskr., p. 191.
1892. Leptosoma apicalis, fuscipennis und Antinorii KirBy, Cat.
Lep. Het., p. 422.
1896. Leptosoma a. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 847.
1901. Nyctemera a. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54,
p. 145-6.
1903. Derilemera a. SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 66.
1904. Deilemera a. AURIVILLIUS, Arkiv. f. Zool., IT, N° 4, p. 40.
1905. Deilemera leuconoë HAmPsoN, Ann. $S. Afr. Mus., II, p. 415.
Wahrscheinlich die am weitesten verbreitele und häufigste der
afrikanischen Deilemera-Arten. — Notizen zur Entwicklungs-
geschichte der Art geben BUTLER [. c., der berichtet, dass am
16. Mai wurden gefunden «light yellow ova» und AURIVILLIUS
(1904 L. c.), der die Puppe als « hell graugelblich, dünnschalig, mit
zabhlreichen, feinen Borstenhäkchen auf dem Endgliede » beschreibt.
Wenn auch Färbung und Zeichnung ziemlich konstant sind und
ausgesprochene Lokalvarietäten nicht vorzukommen scheinen,
treten doch hin und wieder nennenswerte Aberrationen auf. In
dem reichhaltigen Materiale des Museums finden sich deren folgende
Aberrationen, indem ich als Hauptform diejenige betrachte, die in
WATERHOUSE l/. c. abgebildet ist, allerdings mit dunklerer Grund-
farbe der VFI (die bei W. abgebildete Type war wahrscheinlich,
weil alt, etwas zu hell geworden).
Ab. tricolor FELD.
1869. Leptosoma tr. FELDER, Novara Exp., Zool. Bd. Il, Abt. 2.
Pare CE pe 9.
Es liegen drei Exemplare, die zu dieser Form gezogen werden
künnen, aber allerdings ist keins derselben ganz typisch ; N.-Nvassa
See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X-1899 (GœTZzE leg.), ebenda 16-X-99
(do) und Dar-es-Salaam (v. BNGsN.), letzteres Ex. ex-coll. STAU-
DINGER. — Bei fricolor soll die Subapicalbinde erheblich schmäler
sein (3 mill. breit, bei f. princ. ca. 5,5 mill.), aussen geradlinig
begrenzt (bei f. princ. eine saumwärts konvex gebogene und
ausserdem wellenfürmig gekrümmte Grenzlinie bildend), hinten
schräg geschnitten und zugespitzt, aber weit vom Saume endend
(bei f. prince. breit gerundet), die Grundfarbe der VFI reinschwarz, die
der Subapicalbinde hell orange- oder ockergelblich. Ein Uebergangs-
stück auch von : D. O. Afr., Süd- und Mittel Pare, 21-VII-04 (UnL1G).
Mehr oder weniger typische Exemplare dieser Form sind von
J. VOsSELER gesammelt : Amani (j 6-IX, © 20-VII, GO 6-XII, © 18-X,
Dar-es-Salaam 27-I, 22-XII.
+
RS TRE MT ER
349 Lie RC UT SON
Ab. persecta STRAND n. ab.
Ein «j von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 16-X-1899
(GϾrZE leg.).
Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber fast
weisslich gefärbt und erstreckt sich hinten, obendrein nicht sehr
stark verschmälert (etwa — 1/2 der grüsste Breite), bis zum Saume,
mit dem hinteren weissen Fleck desselben zusammenfliessend. —
Weibliche Exemplare dieser Form, bei welchen aber die Binde rein
weiss und etwa von der gewühnlichen Form ist, liegen aus Amani,
Bomole, Derema und Mkulumusi (VOSSELER) vor.
Ab. albiciliata STRAND n. ab.
Ein © von Ukami Berge (1,200 m.), Ost Afrika, 3 6-1898 (Morrrz,
ex COIL. STAUDINGER).
Grundfarbe der VFI hellbraun, etwa samm tartig, bräunlich-
oder ockergelblich angeflogen und (in der Basalhälfhe) längs-
gestreift, Sulapicalbinde mit gelblichem Anflug, wie bei f. prince.
geformt, erstreckt sich aber hinten, plôtzlich und stark ver-
schmälert (kaum 1 1/2 mill. breit), bis zam Saume, mit dessen
hinteren Fleck zusammenfliessend. Binde der HF! graulich schwarz;
Fransen derselben grôsstenteils weiss, die der VEI nur mitten
dunkel.
Ab. communicata STRAND n. ab.
Ein © von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X 1899
(GOTzE). Wie bei der Hauptform, aber die Subapicalbinde hinten
durch einen schmalen, zusammenhängenden oder durch dunklere
Bestiubung unterbrochenen Strich, der hauptsächlich als ein
Fortsatz von dem weissen Fransenfleck gebildet wird, mit dem
letzteren in Verbindurg stehend.
Ab. liliputana STRAND n. ab.
Ein © von Adamaua 1897 (v. CARNAP, ex coll. STAUD.).
Wie die f. princ. gefärbt und gezeichnet, aber viel kleiner :
Flügelspannung 3, Flügelläinge 18, Kôrperlänge 12 mill.
Ab. gigantea STRAND n. ab.
Ein © von Barombi Slation in Kamerun (PREUSS, ex coll. SrAUD.).
Wie die Hauptform, aber grôüsser : Flügelspannung 58 mill.,
Flügellänge 30 mill., Kôrperlänge 19 mill. — Die Subapicalbinde
durch einige weisse Schuppen teilweise mit dem Fransenfleck
verbunden (ob immer bei gigantea?).
Ab. albinotica STRAND n. ab.
Ein © aus STAUDINGERS Sammlung, etikettiert : Ukami, Ost-Afrika
(Mor.). 3
Er ee v O6) Labs pi dE ce
‘ L
343
Grôsse und Grundfarbe wie bei der Hauptform, die HFI weichen
von dieser nur dadurch ab, dass die Fransen weiss mit je einer
dunkleren Partie an der Spitze und in der Mitte, die VFI dagegen
albinistisch von der typischen Form stark abweichend : an der
Basis und längs dem Vorderrande (bis zur Subapicalbinde) weiss-
liche Bestäubung, die fast ein Drittel der Flügellänge bedeckt, sich
längs die Rippe 1b und der Subdorsale weiter saumwärts erstreckt
und am Vorderrande eine 2 mill. breite Binde bildet. Die Subapical-
binde erstreckt sich bis zum Saume und ist am hinteren Ende reich-
lich halb so breit wie an der breilesten Stelle; sonst ist die
Binde von der gewôühnlichen Form und Grüsse. Das dunkle Saum- :
feld ist fast gänzlich von einem weisslichen Wisch bedeckt, der
nur einen Streifen als Begrenzung der Subapicalbinde und einen
ebensolchen am Vorderrande übrig lässt. Die Fransen weiss mit
kleinem schwarzen Fleck an der Spitze und grüsseren ebensolchen
in der Mitte des Saumes. An der Unterseite erscheinen die weissen
Subapical- und Apicalbinden etwa wie oben, aber das Wurzelfeld
ist wie bei normalen Exemplaren schwarz, nur mit einen weiss-
lichen Strich längs der Subdorsale und einem unbestimmt be-
grenzten weisslichen Längswisch längs dem Innenrande.
Ab. bicolor STRAND n. ab,
Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber
hinten stumpfer gerundet und von dem Saum daher ein wenig weiter
entfernt (3 mill., bei meinen Exemplaren von fricolor ca. 2.5 mill.),
reinweiss gefärbt und aussen nicht scharf begrenzt, sondern durch
eine schmale Zone schwarzgrauer Bestäubung ins Saumfeld über-
gehend; diese Uebergangszone tritt an die Unterseite fast noch
deutlicher hervor. — Ein © aus Amani 8-IX-1905 (VossELER).
Die Hauptform von D. apicalis liegt von folgenden Lokalitäten
vor :
N. W. Kamerun, Banjo-Bamenda, Weg Njuma-Town, Wald-
lichtung, 1-I1-06 (Q) (D' GuILLEMAIN); ebenda 12-1-06 (©) (n°);
N. Usambara, Tewe, XII-94 bis 11-95 (©) (MEINHARDT); Kamerun,
Victoria (PREUSS); S. Kamerun, Lolodorf, 24-VII-95 (©) (L. Con-
RADT) und 24-VI-95 (4); N. Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss.,
10-X-99 (ÿj) (GœrzE); Ost-Afrika, Kissame, 9-IX (9) (MEINHOF);
Inhambare (PETERS); Bagamoyo, VI-93 (coll. Sraub.); aus Srau-
DINGER’S Smmlg. ferner folgende : Gabun (Mocquenys); Natal
(Hæv.); Verulam, Natal (SPiLLER); Kamerun int., Barombi Station
(PREUSS) ; Delagoa-Bai (JUNOD); Freetown (PREUSS); Angola; Kuilu,
Franz. Kongo (MocQuERYs); D. O. Afr., Neuwied-Ukerewe (A. CoN-
RADS); D. O. Afr., Kissame (MEINHOFr);, Guinea infer. (PoGGE);
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LIIT, 18 VIII 1909. 23
344
Kamerun, Barombi-Station (Preuss), d°, Dihani, VIII (KaïSER); d°,
Hinterland, Jaunde-Station (ZENKER) ; Togo, Bismarckburg (L. CoN-
RADT}, 18-IX («); Ebea, Kamerun (GRESSFELD); S. Kamerun, Lolo-
dorf, 18-VII («j) (L. ConrapT); Togo, Bismarckburg, 20-VII/20-IX
(Q) (R. BürrNer); Togo, Hinterland, 16-IX («ÿ) (KLING); Liberia,
Alt Calabar; Victoria, 10-X (9); Togo, Misahôhe, 6-IIE (Q) (E. Bau-
MANN), 6-XI («ÿ), 4 XIL (Q), 24-X (©), 27-X (©); Goldküste, Bismarck-
burg, Togo, 28-X (9) (ConRADT), 16-VI («ÿ), 24-VI (dÿ), 10-VIT (S),
6-VII (9); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI bis 27-VIT (J£) (L: Con-
RADT); S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER); N. Kamerun, Joh. Albr.
Hôhe (9) (L. ConRADT), 29-IV, 6-VI, 12-IT, 19-V ; Misahôhe, Togo
() V (E. BAUMANN); Natal, Marburg (F. BAGHMANN); Sansibar
(HILDEBRANDT); Delagoa Bai; D. O. Afr., Magila, Anf. V (ÿ)
(O. NEUMANN); Brit. O. Afr., Mombasa, 31-[ (J) (A. THomas);
N.0O. Tanganyika, Udjidji, 1-1897 (Ramsay et HÔSEMANN); N. Nyassa
See, Langenburg, XI-1899 (©) (FüLLEBORN); Œstl. Central-Afrika
(EMIN PAscHA); N. Nyassa See, Neu-Helgoland, XII-1899 (9) Fü.-
LEBORN); ebenda, Uhena-Langenburg, IV-99 (©) (GœrzE); ebenda,
Porota-Rangwe-Miss., 10-X bis 18-X (49) (Gærze); D. O. Afr.,
Mohorro, V-1901 (F. LANGHELD); aus Amani (VOSSELER) : (©)
12-XI, (F9) 1-I, (9) L4-X, (Q) 8-IX, (a 25-T, (g) 6-XIT, (?) 18-X,
(J2) 19-IX, (d) 3-IX, (6) 18-IX, (9) 17-I, (Ç) 16-XT, aus Dar-es-
Salaam (VossELER) : (©) 27-I, Derema : (9) 2-IX, («ÿ) 18-X, (©) 18-X,
Sigital (9) 7-0, Kwamkoro, 22-XII, Bomole (09) 3-X u. I, (ÿ°) LL.
10. — D. acræina DRUCE cum v. togoënsis STRAND n. v.
ab. auricolens STRAND, ab. pulverata STRAND
und ab. transitoria STRD., nn. abb.
1882. Nyctemera a. DRUCE, Proc. Zool. Soc. London 1882, p. 780.—
Calabar.
1892. Nyctemera a. KirBy, Cat. Het., p. 442.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 144.
1903. Deilemera » SWINHOE, Trans.ent. Soc. London 1902, p.67.
Von den beiden letzten Verfassern nur als ihnen unbekannt
erwähnt; die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER In
Uebersetzung wiedergeben. :
Zu der Originalbeschreibung wäre zu bemerken, dass die Rippen
auch in der Subapicalbinde dunkel bestäubt erscheinen, allerdings
bei ganz frischen Exemplaren undeutlich. Die helle Subapicalbinde
erreicht bei weitem nicht den Analwinkel, ist vielmehr von diesem
um 4-5 mill entfernt (bei den Q9), etwas weniger beiden 4j. Kopf
und Thorax schwarz, mit schneeweissen Punktflecken, Abdomen
oben braungrau mit feiner hinteren Randlinie an jedem Segment.
Indem wir die Kamerun-Form (vertreten durch 1 © von « Kame-
run inter. Pr. » [—°? Preuss] [ex coll. Sraup.]) als die typische
betrachten,unterscheiden wir diejenige von Togo als var. togoënsis
m. Diese ist durchschnittlich ein wenig kleiner : © Flügellänge
33-36 mill., die f. princ.37 mill.; die beiden 44$ von Togo : Fllänge
33 (von der f. princ. liegen mir keine 4j vor), die Grundfarbe
ist braun, graubraun bis gelblich braun (bei f. pr. schwarzbraun
bis fast schwarz), das dunkel bestäubte Feld an der Basis der HF
kleiner und die Saumbinde ein wenig schmäler, die Breite (Länge)
des weissen Medianfeldes ist daher deutlich grôüsser, bei der Haupt-
form dagegen gleich oder kleiner als die der Saumbinde oder mit
anderen Worten : bie f. pr. tangiert die Saumbinde die Spitze der
Zelle, bei togoënsis bleibt sie davon deutlich entfernt.
Vertreten durch : 2 4j von Bismarckburg 15-X11-1890 (R. BüTr-
NER) und € Togo », 4 ©? von Bismarckburg, z. T. im Januar
gesammelt (R. BûTTNER, L. CONRADT).
Ein © von der Goldküste 1888 (Vraz, coll. STAUD.) hat die
dunkle Grundfarbe der Hauptform an den VFI., während die
Saumbinde der HFI noch mehr schwärzlich ist ohne den chrom-
gelblichen Anflug, der diejenige des (einzigen) vorliegenden
Exemplares der Hauptform auszeichnet, diese Binde ist aber nicht
breiter als bei v. {ogoënsis, während das dunkle Wurzelfeld wie-
derum am meisten an dem der f. princ. erinnert. Die Subapical-
binde der VFI. ist vom Saume weniger entfernt (3 mill.), insbeson-
dere vorn schmäler, sowie unregelmässiger, indem sie durch die
dunkel bestiubten Rippen in 5 Flecke aufgelôst wird : je ein
grosser querellipsenfürmiger in den Feldern 2 und 3, ein ganz
kleiner drieeckiger an der Basis des Feldes #4, ein grüsserer, abge-
rundet trapezfôrmiger, dessen innere Hälfte die Spitze der Zelle
bedeckt und endlich ein von diesem deutlich getrennter, kleiner,
länglicher Fleck zwischen dem Vorderrande und der Subcostale.
Dadurch dass der Fleck im Felde 3 ein wenig saumwärts gerückt
ist, wird die Binde innen mitten etwas ausgerandet, während der
Innenrand sowohl bei der f. prènc. als bei der var. togoënsis gerade
ist. (Bei den j der v. togoënsis ähnelt die Binde mehr derjenigen
unserer Varietät.) Hinterflügelfransen zwischen den Rippen 1b
und 1c weisslich, was bei der f. prince. nicht der Fall zu sein scheint.
Ich nenne diese Form ab. /var.?) auricolens STRAND n.
Ein © (Fundort und Sammler mit die f. princ.) weicht dadurch
ab, dass die Subapicalbinde vorn viel stärker verschmälert ist (vor
der Subcostale nicht halb so breit wie an der breitesten Stelle,
während bei f. princ. diese Breiten sich wie 5 1/2 : 8 verhalten) und
durch die stärkere dunkle Beschuppung der Rippen mehr unregel-
mässig und an der Subcostale deutlich unterbrochen erscheintsowie
in der distalen Hälfte oder Drittel dunkel bestäubt, aber dennoch
346
von dem Saumfeld deutlich begrenzt ist. Ich nenne diese Form
ab. pulverata m.
Von der Barombi-Station in Kamerun (PREUSS) liegt ein & vor, das
eine den Uebergang zu D. chromis bildende Aberration darstellt und
daher als ab. transitoria m. bezeichnet werden kann. Die Saum-
binde der HEI stark chromgelb angeflogen (unmittelbar am Saume
kaum erkennbar) mit stark hervortretenden schwarzen Rippen und
gegen den Analwinkel leicht verschmälert; auch die weiss Partie der
HF1 mit gelblichem Stich, der auch an den bei der f. princ. rein
weissen Flecken der Fransen erkennbar ist. Die dunkle Grundfarbe
der VF1 fast wie bei D. chromis.
11. — D. chromis DRUCE.
1882. Nyctemera chr. DRUCE, Proc. Zool. Soc., London, p. 780, pl.
LXI, fig. 2. — West-Afrika.
1892. Nyctemera chr. KirBy, Cat. Het., p. 422.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 145.
1903. Deilemera chr. SWINHOE, Trans. Ent. Soc., London, pag. 67.
Von den beiden letzteren Autoren als ihnen unbekannt erwähnt;
die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER in Ueberselzung .
wiedergeben.
Es liegen mir nur 2 09 vor : Kamerun, Victoria (PREUSS) und
ebenda (ZENKER) ; letzteres aus der Coll. STAUDINGER.
Die dunkle Saumbinde der HFI und die weissen Fransenflecke
sind schärfer hervortretend als an der von DRUCE gegebenen Ab-
bildung. — Vorderflügellänge 36 mill.
12, — D. Usambaræ CH. OBERTH.
1893. Nyctemera U. CH. OBERTHüR, Et. d’Entom. 17, p. 32, pl. I,
fig. 8. — Usambara.
4901. Nyctemera apicalis PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54,
pag. 146.
Von SwiNHOE (1903) übersehen, von PAGENSTECHER |. ©. irrtüm-
lich als Synonym zu D. apicalis Warx. gestellt. — Da die Art mir
leider nicht vorliegt, kann ich nur sagen, dass nach Abbildung und
Beschreibung zu urteilen sie eine gute, mit meiner D. arieticornis
am nächsten verwandte Art zu sein scheint, die aber u. a. durch
ihre breitere Saumbinde der HFI von arieticornis leicht zu unter-
scheiden ist.
13. — D arieticornis STRAND. n. Sp.
Ein von Victoria in Kamerun (PREUSS).
d. Jedenfalls mit D. Usambaræ CH. OBERTH. nahe verwandt und
wäre vielleicht am richtigsten als die westafrikanische Form dieser
Art aufzufassen. Beide weichen von den anderen Deilemera-Arten
durch ihre langgestreckten, schräg besiumten VFI ab; charakteri-
stisch bei arieticornis und wahrscheinlich auch bei Usambarcæ ist die
dunkle Bestäubung der Subapicalbinde. Letztere underscheïidet sich
am leichtesten von arieticornis durch ihre erheblich breitere Saum-
binde der HF.
Vorderflügel schwarz wie bei dunkleren Exemplaren von D. api-
calis, in den Dorsalfeldern graulich angeflogen. Fransen schwarz
mit weissem Punktfleck an der Rippe {ce und einem wenig grüsseren
Fleck an der Rippe 6; die Hinterflügel mit Andeutung eines
Fransenfleckes zwischen den Rippen 5 und 6. Die lichte Subapical-
binde der VFI steht mit ihrem Innenrande senkrecht auf den Vorder-
rand des Flügels, ist hinten längs der Rippe 2 breitschräg geschnitten,
aussen zwischen den Rippen 2 und 5 saümwärts stark konvex
gebogen und daselbst so breit wie 3/4 der ganzen Länge der Binde;
nach vorn so stark allmählich verschmiälert, dass die Breite an der
Subcostale nur 1/3 der grüssten Breite ist. Die Discocellulare
ist etwa in der Mitte der Binde eingeschlossen und vom Saume ist
die Binde um weniger als 2 mill. entfernt. Durch die schwarz
beschuppten Rippen erscheint die Binde in Feldern aufgeteilt;
ausserdem ist sie (mit Ausnahme der in der Zelle und vor der
Subcostale gelegene Partie) gleichmässig dunkel bestäubt und zwar
so dünn, dass sie daselbst, im Gegensatz zu den weiss beschuppten
Partien, halb durchsichtig erscheint; unten erscheint die Binde in
ihrer ganzen Ausdehnung mattweiss. — Hinterflügel weiss mit
grauer, etwa 6 mill. breiter Wurzelbinde und schmäler schwarzer
Saumbinde, die am Anfang des letzten Drittels des Vorderrandes
schmal anfängt, nach hinten bis zur Rippe 2 allmächlich breiter
wird (bis 4,5 mill. Breite), sich wieder verschmälert und unbe-
stimmt begrenzt in oder Kurz vor dem A nalwinkel endet. Alle in den
Saum mündenden Rippen sind am Ende tiefschwarz beschuppt und
zWar z.T.etwas weiter saumwärts alssie in der Binde eingeschlossen
sind. An der Unterseite erscheint diese Binde gleichbreit, nur an
beiden Enden leicht zugespitzt und noch schmäler als oben (kaum
2 mill. breit); die Rippen wie oben.
Abdomen ist in der oberen Hälfte einfarbig grau, in der unteren
orangegelblich mit je einer Seitenreihe schwarzer Flecke. Thorax
oben schwarz mit kleinen schneeweissen Flecken (je ein solcher
auch an der Basisder Flügel); Halskragen orangezelb, Kopf schwarz,
Gesicht weiss mit schwarzem Mittelfleck, Augen hinten schmal
weiss umrandet, Antennen schwarz, Beine hellgrau dunkler längs-
gestreift.
Abdomen den Analwinkel weit überragend. Die Antennen lang,
mässig lang gekämmt und beide charakteristischerweise kork-
348
zieherfürmig gekrümmt (ob zufälligweise? dass die Krümmungen
beider Fühler ganz gleich sind, dürfte dafür sprechen, dass sie
immer s0 gelragen werden).
Flügelspannung 58 mill., Flügellänge ca. 30 mill., Kôrperlänge
23 mill.
14. — D. virgO STRAND n. Sp.
Als Ergänzung der im der Bestimmungstabelle gegebenen
Diagnose folgende Bemerkungen nach dem einzigen vorliegenden
Exemplar (4 von : Tamatave, Madagaskar, BRAUN). Abdomen oben
und unten einfarbig weiss, an den Seiten (etwas beschädigt) scheint
ein dottergelber Längsstrich vorhanden zu sein und die Spitze mit
ebensolcher Behaarung. Thorax weiss mit Andeutung gelblicher
Schuppenlingsstreifen. Halskragen lebhaft dottergelb, Gesicht
weiss mit eingemischten gelblichen Schuppen. Fühler grau, die
Zähne schwärzlich. Flügelspannung 41 mill., Flügellänge 21 mill.,
Kôürperlänge 17 mill., Fühlerlänge 8.6 mill.
Subg. XYLECATA SWINH®.
15. — D. biformis Mas.
1878. Nychthemera b. MABILLE, Bull. Soc. Zool. France, III, p. 87.
1879. » biformis MABILLE, Ann. ent. France, p. 305.
1882. Leptosoma b. BUTLER, Entom. Monthly Mag. 12, p. 57.
» » Mabillei BUTLER I. c. p. 57.
1884. Nyctemera biformis SAALMüLLER, Madag. Lepid., p. 180.
» » Mabillei » » » »
1892. » biformis u. Mabillei KirBy, Cat. Lep.Het., p.422.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54,
p. 149.
1901. Nyctemera Mabillei » I. c., p. 149-50.
1903. Deilemera biformis SWINHOE, Trans. Entom. Soc., p. 66.
Im Museum sind nur 3 99 von Betsileo, Madagaskar, vorhanden,
die zu keinen weiteren Bemerkungen Veranlass geben. — Die Zuzam-
mengehôrigkeit der beiden vermeinlichen Arten biformis und Mabil-
lei ist von SWINHOE |. c. nachgewiesen worden. — PAGENSTECHER,
der beide «Formen» als artsverschieden aufführt, begeht den Irrtum,
dass er BUTLER’Ss Beschreibung seiner Leptosoma Mabillei sowohl
unter biformis als Mabillei Wiedergiebt.
16. D. ugandicola STRAND n. sp.
Mit D. Raltrayi SWINHOE, Trans. Entom.Soc London, 1907, p.147
verwandt, aber das einzige vorliegenden Exemplar (©, Uganda,
GRAUER leg.) weicht von der Beschreibung von Rattrayi in Flg. ab :
4
Es
Palpen hell ockergelb ohne «brown marks», aber an dem Endglied
und der Hülfte des Mittelgliedes tiefschwarz gefärbt; Gesicht
schwarz, unterhalb der Antennen aber ringsum weiss umrandet,
oberhalb der Antennen je ein kleiner weisser Fleck, Schaft derselben
unten mit kleinem weissen Längsstrich; Thorax schwärzlich mit
grauweisslicher, vorn gelblicher Umrandung der Hals- und Schulter-
decken (SWINHOE schreibt: € thorax brown, ochreous spots in front,
two white stripes down each side »; von letzteren ist an meinem
Exemplar nichtszu erkennen); VFlweisslich mit schwärzlichbrauner
Saumbinde, die reichlich die Hälfte des Vorderrandes bedeckt und
auf demselben als eine schwarze Linie bis zur Basis sich erstreckt,
zwischen dem Vorderrande und der Mitte des Feldes 2 geradlinig
begrenzt ist und von da bis zum Hinterrand ebenfalls geradlinig
begrenzt, und zwar so dass diese beiden Grenzlinien einen rechten
Winkel bilden; die weisse Partie der VFI mit dunkleren Schuppen
uberstreut, die an der Basis Längsstriche bilden, die Hinterflügel
reiner weiss mit schwarzer Saumbinde (nach Sw. € redbrown »), die
in der hinteren, schmäleren Hälfte innen wellenfürmig begrenzt ist
und nur bis zum Analwinkel reicht; alle Fransen einfarbig schwarz
oder schwarzbraun. Flügelspannung 35 mill. Flügellänge 18 mill. —
Dass meine Art mitRattrayi identisch ist, ist u.a. wegen der gleichen
Lokalität nicht unwahrscheinlich. Vorläufig môüge sie den Namen
ugandicola m. tragen.
17. — D. druna SWINH.
190%. Xylecata druna SWiINHOE, Trans. Entom. Soc. London,
p. 148.
Es liegen vor : 2 ©, 1 « von Gabun, bezw. Ogowe in Gabun
(MocQuERYs leg. ex coll. STAUDINGER).
Gänzlich unverständlich ist is, wie SWINHOE auf die von ihm
angegebenen Merkmale für diese Art eine neue Gattung hat bilden
kônnen ; das Tier ist in jeder Beziehung eine typische Deilemera. In
der Artsbeschreibung wäre folgendes zu verbessern resp.zu ergän-
zen : Scheitel weisslich mit grossem schwarzen Mittelfleck, Abdo-
minalrücken mit schwarzen Flecken statt Querbinden; die
schwarze Saumbinde der VFI bedeckt mehr als die Hälfte des
Vorderrandes sowie die vordere, aber nicht die hintere Ecke der
Spitze der Zelle und ist an der Rippe 3 etwa 1/5 so breit wie der
Flügel lang (beim 4 noch nur die Hälfte breiter in der hinteren
Hiälfte als beim 9); die Binde der HFI überall ziemlich gleichbreit, ein
wenig schmäler als das hintere Ende der Saumbinde der VF,
innen ziemlich geradlinig begrenzt, nur an der Rippe 2 einen
kleinen Zahn bildend. — Flügelspannung 38 mill., Flügellänge
20 mil].
18. — D. simplex Walk.
1869. Nyctemera s. WALKER, Trans. Nat. Hist. Soc. Glasgow, vol. I,
p. 6. — Kongo.
1880. Leptosoma æanthura PLôrz, Stett. Ent. Zeit., p. &2.
4892. Nyctemera simplex KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422.
1892. Girpa æanthura KirBy, Cat. Lep. Het., p. 426.
1904. Xylecata simplex WALKER, Trans. Ent. Soc., p. 148.
1904. Deilemera simplex AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool. II, n° 4, pp. 40-
41, fig. 32.
SWINHOE und PAGENSTECHER erwähnen in ihren Zusammenstel-
lungen der feilemera Arten diese gar nicht, was wohl damit
zusammenhängt, dass WALKER schon fruher, 1864, eine Art von
Neu-Guinea als Nyctemera simpler beschrieben bhatte. Daraus folgt
aber nicht, dass man berechtigt ist die später beschriebene als
nichtexislierend zu betrachten, auch nicht wenn beide congenerisch
wären, was hier nicht der Fall ist. AURIVILLIUS beschreibt I. c. die
Raupe und Puppe.
An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden, z.-T. von
AURIVILLIUS bestimmten Exemplaren eine (©), bei welcher die
hintere Hälfte der Saumbinde der HFI ganz schmal und innen so
tief gezackt, dass sie stellenweise fast in Flecken aufgelôst wird
(ab. serrimargo STRAND n. ab. : ein ® von Kamerun inter.
(PR.) [= PREuss?|, ex coll. Staudinger). Ferner :
Ab. paucipuncetis STRAND n. ab.
Die schwarzen Punktflecke des Abdominalrückens sind bei einem
? aus : N. W. Kamerun, Banjo Bamenda (D'° GUILLEMAIN), nur an
den 2-3 vordersten Segmenten vorhanden, an den folgenden ist
deren keine Spur zu erkennen. Sonst finde ich keine nennenswerten
Unterschiede von typischen simple.
Die Hauptform liegt vor von : Togo, Misahôhe (E. BAUMANN), im
Februar (4 Ex.) gesammelt; Kamerun, Barombi Station bei Elephan-
ten-See (ZEUNER); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe (L. CoNRADT);
N. W. Kamerun (DIEHL); aus der Coll. STAUDINGER : Barombistation
im inneren Kamerun (PREUSS) ; Kuilu, Franz. Kongo (MOCQUERYS);
Gabun; Victoria (TELLSZ.).
19. — D. hemixantha AuUr.
1904. Deilemera h. AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. IT, N° 4, p. 41-2.
— Kamerun.
Von den übrigen zur simplex-Gruppe gehôrigen Arten leicht
durch den gelben Hinterleib zu erkennen; mir liegt nur ein © von:
S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER) vor.
351
20. — D. camerunica STRAND, n. Sp.
Ein wenig gut erhaltenes 4 von : Bengwe in Kamerun V-1899
(G. ConNRAU leg.). Das Flügelgeïder ist monstrôüs; im VFI keine
Areola, im HF1 die Rippe 2 gegabelt, beides an der rechten Seite ;
an der linken Seite scheint dasselbe wie bei Deilemera zu sein und
ich führe daher die Art als solche auf.
. Da das Exemplar ziemlich abgerieben ist, werden folgende
Angaben unter Vorbehalt gemacht. Grundfarbe der VFI braun, die
hellen, subhyalinen Zeichnungen von dem gewôbhnlichen Typus :
eine scharf begrenzte, hinten zugespitzte und bis oder fast bis zu
den Fransen reichende Subapicalbinde, die am Vorderrande stumpf
gerundet und leicht verschmälert zu sein scheint und von der Wurzel
8 mill. weit entfernt, mitten etwa 3.5 mill. breit, aussen geradlinig,
innen wahrscheinlich etwas wellenfürmig begrenzt sein wird; der
Aussenrand der Binde steht fast senkrecht auf den Vorderrand des
Flügels. Ferner ist in den Feldern 1b und 1c offenbar eine subhya-
line Längsbinde vorhanden, die anscheïnend fast die Subapicalbinde
erreicht, deren Form aber nicht genauer anzugeben ist, weil die
Flügel etwas abgerieben sind. Hinterflügel weiss mit brauner
Saumbinde, die vorn reichlich 1/4 so breit wie der Flügel lang ist,
sich nach hinten verschmälert und den Analwinkel wahrschein-
licht nicht erreicht. Die Zeichnuugen an der Unterseite (jedenfalls
bei diesem Exemplar) noch deutlicher als oben; die Subapicalbinde,
die auf das Hinterende des Saumes gerichtet ist, erreicht diesen
nicht ganz und ist auch vorn durch braune Bestäubung des Vorder-
randes geschlossen; die Wurzelbinde ist nur im Felde 1c deutlich,
scheint mit der Subapicalbinde zusammenzufliessen und die Flügel-
wurzel nicht zu erreichen. Auch an der Unterseite scheint die
Saumbinde der HFI den Analwinkel nicht ganz zu erreichen.
Thorax scheint bräunlich, Abdomen graulich beschuppt zu sein,
letzteres hat oben wabrscheinlich eine Längsreihe schwarzer
Flecke gehaht. Zwischen den Antennenwurzeln ein orangegelber
Fleck und der Halzkragen ebenso gefärbt. Antennen schwarz oder
schwarzbraun. Spitze des Abdomen orangegelb.
Die gleiche oder zum mindesten eine sehr ähnliche Art ist von
der Expedition des Herzogs von Mecklenburg mitgebracht worden.
Flügelspannung 33, Flügellänge 17, Korperlänge 12 mill.
Mir unbekannte, mehr oder weniger fragliche Arten :
21. D. uniformis PLôTz.
1880. Deilemera u. PLôTz, Stettiner Entom. Zeit., p. 83.
1892. Nyctemera u. KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb, Nass, Ver. Nat. 54, p.169.
1903. Deilemera u. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 84
Mir und den drei letzteren Autoren gänzlich unbekannt.
29. — D. itokina AUR.
1909. Deilemera à. AURIVILLIUS, Arkiv f, Zoologi, Bd. IT, N° 4, p. 40,
Fig. 31. — Kamerun.
Mir unbekannt. — Charakteristisch durch einfarbigen Thorax,
sehr schmale, parallelseitige Subapicalbinde und schmalen Längs-
streif im Felde 1b.
93. — D. consors BUTL.
1879. Leptosoma c. BUTLER, Ann. Mag. Nat. Hist. (5), IIT, p. 192.
— Insel Johanna.
1892. Nyctemera c. Kirgy, Cat. Het., p. 423.
LOU: » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 148.
1903. Deilemera c. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 65.
Von SWINHOE nur erwähnt, von PAGENSTECHER die Beschreibung
in Uebersetzung wiedergeben. — Mir unbekannt und ausder 5Zeilen
langen Beschreibung, die obendrein nach einem Unicum verfasst
ist, kann man nicht besonders klug werden. Soll mit D. insularis
Borsp. nahe verwandt sein.
24. — D. gracilis SAALM.
1884. Nyctemera g. SAALMüLLER, Madag. Lep., 179-80, Fig. 66. —
Nossibé.
1892. Hylemera g. KirBY, Cat. Lep. Het., p. 427.
1901. Nyctemera g. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. f. Natz,
p. 150.
Offenbar eine seltene Art; bis jetzt scheint nur ein einziges, im
Senckenbergischen Museum aufbewahrtes Exemplar bekannt zu
sein, Nach der Zeichnung zu urteilen würde sie in die leuconoë
Gruppe gehüren, weicht aber von allen dazu gehôürigen Arten
durch das gelbgefärbte Abdomen ab und wird vielleicht überhaupt
keine Deilemera sein.
Gen. EOHEMERA AURIv.
1. E. Fulleri DRUCE.
1883. Nyctemera F. DrucE, Entom. Monthly Mag. XX, p. 157.
1892 » » KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422.
1892. » » AURIVILLIUS, Entom. Tidskrift, p. 192.
1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54, p.145.
1903. Deilemera » SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 67.
1904. ÆEohemera » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. II, N° 4,
p. 42.
Es liegen Weibchen vor von : Victoria in Kamerun (PREUSS),
sowie aus STAUDINGERS Sammlung : Nasul?; Kamerum int., Ba-
rombi Stat (PREUS); Fernando Po; GABUN (MocqQuERYs). Von letz-
terer Lokalität auch ein '; von diesem Geschlecht findet sich nur
in AURIVILLIUS 1892 ein ganz kurze Beschreibung. Es weicht vom
® ab durch geringere Grôsse (Flügelspannung 40 mill. bei Flügel-
linge 20 mill.; bei den 9 bezw. 49-55 und 26-28 mill.), die Vorder-
flügel sind bis zur Basis schwarz allerdings mit gelblichen Rippen
in der Basalhälfte (letztere ist beim © im allgemeinen im Grunde
ockerbraun gelblich mit undeutlichen dunkleren Längswischen;
die Hinterflügel mit weniger scharf markierter Saumbinde und
schwärzlicher Bestäubung in der Vorderrandshäülfte; die schwarzen
Rückenflecke des Abdomen grôsser als beim © und z. T, zusam-
menhängend.
2. — E. obscurascens STRAND n. sp.
Ein van Kamerun (TEUSZ. ex coll. STAUDINGER).
Alle Flügel und der Kürper oben schwarz bis braunschwarz; ob die
Rippen in der Basalhälfte auch bei ganz frischen Individuen heller
sind bleibt fraglich; die Vorderflügel mit weisslicher ellipsenfôr-
miger Schrägquerbinde wie bei Fulleri, aber sie reicht hier nach
hinten nur bis zur Rippe 2 und ist hier stumpfer gerundet sowie
auch an der ganzen proximalen Seite leicht konvex gekrümmt (beï
Fulleri ist die Binde z. T. eher halbmondfôrmig oder sichelfôürmig
als elliptisch). Die Vorderflügel unten wie oben, die Hinterflügel
unten gelb mit schwarzer Saumbinde und sind von denen der
Fulleri J eigentlich nur dadurch zu unterscheiden, dass die Binde
ein wenig breiter ist und vorn sich nach innen bis zur Mitte des
Vorderrandes umbiegt und dass die gelbe Grundfarbe kaum oran-
gerôütlich angeflogen ist. Kôrper unten und an den Seiten gelb, die
Seiten des Abdomen mit zwei Längsreihen schwarzer Flecke,
welche Reihen nach vorn anscheinend divergieren. — Flügel-
spannung 38 mill., Flügellänge 20 mill.
3. — E. sulphureovitta STRAND n. sp.
Ein © von der Goldküste (HFm. (ob. — HoFFMANN?) ex coll.
STAUDINGER). 4
Mit Fulleri verwandt, aber die Grundfarbe der ganzen Vorder-
flügel oben und unten dunkelbraun oder schwarzbraun, weder rein
schwarz am Ende noch gelblich an der Wurzel, aber mit hellen
Rippen wie bei Fulleri, die Subapicalbinde ist schwefelgelb, an
beiden Enden quergeschnitten, erreicht fast sowohl Vorderrand als
Saumwinkel (von beiden gleichweit entfernt), etwa gleichbreit
(ca. 3 mill.), aussen geradlinig, innen ganz fein zackig begrenzt.
s AP Er Le
304
Hinterflügel wie bei Fulleri, aber die schwarze Binde, zumal vorn,
ein wenig breiter und die Grundfarbe nach innen zu noch reiner
rot, was unten noch stärker hervortritt. Der Kôürper oben und an
den Seiten mit roter statt orangegelber Grundfarbe bzw. Zeich-
nungen. — Flügelspannung 50 mill , Flügelläinge 25 mill.
Gen. SECUSIO Wix.
1. S. extensa Buri.
Es liegen 4 4° und 1 © von Madagaskar (auch von der typischen
Lokalität Betsileo) und von Gross-Comoro vor. Die Grôsse der J@
schwankt zwischen 22 mill. und 26 mill. Flügellinge.
2. — S. pustularia WIx.
Mehrere Exemplare von Delagoa-Bai (R. MoNTEIRo), (darunter
Exemplare die von AuriIviLLiIUs als Diota rostrata Wallgr. bestimmt
sind), Caffraria (KREBS); Natal und Verulam in Natal (SPILLER, ex
CoIl. STAUDINGER).
3. — S. pulverata Impson.
Zwei Exemplare (4?) : Caffraria (KREBS) und Bethel, Kapland.
Das war s. Z. provisorisch von AURIVILLIUS als € mit Nyctemera
verwandt? » bestimmt worden.
4. — S. mania DRUCE.
Ein J von Delagoa-Bai (Mrs. MoNTEIRo), ein ® von Uganda
(GRAUER). Letzteres stellt wahrscheinlich nicht die typische Form
dar; es dürfte etwa der AB.1. HAmpsoNsentsprechen. Die Vorderflügel
in der Basalhälfte ockergelblichbraun mit undeutlichen dunkleren
Strichchen, weisslicher Subapicalbinde wie in der Kig. 15 auf Taf. 2
der Catalogue Lep Phalænæ, III, aber schärfer markiert und bis
zur Rippe fa sich erstreckend, das Saumfeld braun, etwa von Form
wie in der gedachten Abbildung, aber innen regelmässiger und
schärfer begrenzt und gleich deutlich bis zam Analwinkel sich
erstreckend. Hinterflügel lebhaft orangegelb mit schwärzlicher,
überall gleich breiter (ca. 15 mill.), scharf markierter Saumbinde.
Das Tier sieht flüchtig angesehen genau wie eine Deilemera aus.
Von dunklen Rückenflecken des Abdomen ist kaum eine Spur
zu erkennen (beim sind solche nur an der Pasis vorhanden,
nach Hampsoxs Abbildung 1. c. wären solche Flecke recht deutlich.
Unten erscheinen die Saumbinden aller 4 Flügel gleich gefäïrbt
(schwarzbraun) und scharf markiert. — Eventuell müge diese Form
(ab.?) den Namen deilemerana m. bekommen.
». S. strigata \VIx.
Lokalitäten : See Jipe (v. p. DEGKEN, GERSTÂCGKERS Type seiner
Pr
Nyctemera hymenæa), Zanzibar (HiLDEBRANDT), Uganda (GRAUER) ;
D. O. Afrika, Kilimandjaro, Mitte XI, 1904 (C. UnLiG); sowie aus
STAUDINGER’S Sammlig : Kitai (HILDEBRANDT), Pangani Steppe in
D. O. Afr. (v. BNGsN); Verulam in Natal (SPILLER), Transvaal
(HAVERN).
6. S. sansibarensis STRAND n. sp.
Ein © von Sansibar (C. W. SCHMIpT).
Alle Flügel oben lebhaft orangegelb bis (an den HF) orangerot,
die vorderen mit schmalem schwarzen Vorderrand und die ganze
Endhälfte einnehmendem schwarzem Saumfeld, dessen Innenrand
gerade ist und vom Ende des basalen Drittels des Vorderrandes bis
zum Hinterrande kurz innerhalb des Analwinkels verläuft; im
schwarzen Felde, parallel zum Innenrande, verläuft eine fast ellipsen-
fürmige weisse Subapicalbinde, deren Vorderende gelblich gefärbt
und etwas verjüngt ist und den Vorderrand fast erreicht, während
das auf den Saum gerichtete Hinterende mehr als doppelt so weit
von diesem wie das Vorderende vom Rande entfernt bleibt; die
grüsste Breite der Subapicalbinde 3,5 mill. Die Hinterflügel mit
schwarzer Saumbinde, die am Vorderrande so breit wie die Subapi-
calbinde der VEFT ist, sich nach hinten bis zur Rippe 4 allmählich
verschmälert, im Felde 1c eine rundliche Ausbuchtung bildet und
kurz zugespitzt im Analwinkel endet. — Der ganze Kürper orange-
gelb wie die Flügel, Abdomen oben mit einer Längsreihe grôsserer,
an den Seiten mit je einer ebensolchen kleinerer schwarzer Punkt-
flecken; Antennen schwarz, oben an der Basis orangegelb, Palpen
orangegelb mit schwarzer Spitze, Beine an den Endgliedern
geschwärzt. |
7. S. Doriæ OBERTH.
OBErRTHüR hat in : Ann. Mus. Civ. Genova, Vol. XV, 1880, p. 175,
pl. I, fig. 7, als Pseudocallimorpha Doricæ n. sp. (in der Tat auch :
n. g.) eine Art beschrieben, über deren Verwandtschaft er sich wie
folgt äussert : QHa l’aspetto di una Callimorpha quanto al capo, al
torace, ai piedi e all” addome; ma le antenne sono pettinate come
quelle di una Falenite. » Dieselbe Art wurde 1897 in : Entomol.
Tidsskrift, p. 220, Textfig.5, von AURIVILLIUS als Nyctemera fasciata
n.sp. beschrieben, welcher Name1901 von PAGENSTECHER in N. Auri-
villii geändert wurde, weil der Name fasciata schon1856 von WALKER
für eine Nyctemera verbraucht wurde. In der Sammlung des
Museums befindet sich nun die eine von AuriviLLius Typen (9)
sowie ein hierzu zweifelsohne gehüriges 4 und ich habe an diesen
feststellen kônnen, dass die Art mit Secusio zusammenfällt, d. h.
sie unterscheidet sich von typischen Secusio nur dadurch, dass
Areola erheblich läinger ist als sie nach HAmPso“’s Figuren und
Beschreibung in : Cat. Lep. Phal. Brit. Mus.II], sein sollte. Die nahe
Verwandtschaft von Deilemera und Secusio ist auch von AURIVILLIUS
dadurch erkannt worden, dass er s. Z. eine später hier als Secusio
pulverala bestimmte Art als € Mit Nyctemera verwandt”?», ohne
sich auf die genauere Besliimmung einzulassen, etikettiert hatte.
« Nyctemera Aurivillii »y wurde von PAGENSTECHER in die Unter-
gattung Trypheromera BrL, untergebracht.
Secusio Doriæ liegt vor von : Amani (j 17-V; «j D. O. Afrika,
Aruscha, Moschi (ROHRBECK) ; G’ N. Nyassa See, Rukwa See-Porota,
Ende VII-6. VIIT (Gxrzz) ; 9 N. Nyassa, Manow 1500 m. (SCHUMANN
e coll. Stgr., Type von Nyctemera fasciala AURIV.).
Gen. UTETHEISA Hs.
4. — U. fatua (HEYN).
1906. Deilemera fatua HEYN, Entom. Zeitschrift (GUBEN), pag. 213-
214.
Es liegt die Type vor; ferner von Prof. VOssELER gesammelt :
dd Sigi 25-I, Derema 2-IX, X, Q9 Amani I, 2-IIT, Derema X,
Sigital 27-X, 3-XI, sowie flg. Aberration in einem © von Sigi
VI1-1905 :
Ab. devittata STRAND n. ab.
Die lichte Subapicalbinde ist zu einem kleinen länglichrunden
Fleck in der hinteren Hälfte der Zelle zusammengeschmolzen, der
etwa um seine Breite von dem entsprechenden roten Vorderrands-
fleck entfernt ist. Von den 5 roten Vorderrandsflecken sind Nr. 2
und 4 (von der Pasis an) punktfôrmig klein oder z. T. fehlend. Die
Saumbinde der HF erweitert sich im Felde {ce stumpf zahnfôrmig
gegen die Basis und erstreckt sich längs dem Vorderrande fast bis
Zur Basis, den Vorderrandsfleck teilweiss umfassend. — Ferner :
Ab. mediomaculata STRAND n. ab. : am Aussenrande der
Subapicalbinde, an der Basis der Rippe 3, ein kleiner roter Fleck.
— Ein © von Amani 3-IIT (VOSsSELER).
2. — U.elata Fr.
Exemplare liegen vor von : S. Petsileo, Madagascar (HILDE-
BRANDT); Majunga, Mad. (VOELTzKoW); Gr. Comoro (d°,; Isle de
France (BorspuvAL) und € Madagascar » (BEKKER, SCHAUF., ex coll.
STAUDINGER).
3. U. pulchella IL.
Zahlreiche Exemplare dieser weit verbreiteten und häufigen Art.
FAT
Gen. AXIOPŒNIELLA STRAND n. g.
Type : U. (?) laymerisa GRAND. (occultans Voll.)
Ein © von Fakora, S. Mad., Bara 5 V-1904% (VOELTZKOW).
Diesystematische Stellung dieses Tieres ist bekanntermassen noch
fraglich. Man hat es neuerdings unter Zweifel bei Utetheisa
gelassen (SAALMÜLLER, KirBy), während es ursprunglich als eine
Lithosia beschrieben wurde und nachher von VOLLENHOVEN als
Deiopeia behandelt wurde Ich stelle im folgenden die wichtigsten
Merkmale, welche die Untersuchung des interessanten Objektes
ergeben hat, zusammen und zwar in derselben Reihenfolge wie in
HaAMmPsoNs Katalog.
Rippe 4 der HFI vorhanden, 6 und 7 nicht zusammenfallend.
Im VFI Rippe 11 nicht mit 10 gestielt. In beiden Flügeln entspringt
Rippe 6 aus dem Zellenwinkel, Im VFI entspringt 10 aus der Zelle
und anastomosiert mit 9 +8 und diese wiederum mit 7,wodurch die
Areola gebildet wird, etwa wie bei Mazaeras, aber dadurch abwei-
chend, dass die Rippe 6 von der Areola getrennt entspringt und
die Basis der Rippe 10 ein wenig weiter von der von 8 + 9 als die
von 7 entspringt. [Im VEFI Rippen #4 und 5, im HFT 3, 4 und 5 von
der Zelle entspringend. Proboscis krüftig entwickelt. Frontalhücker
fehlt. Das dritte Palpenglied nach vorwärts gerichtet. Im HF
entspringt Rippe 8 von der Mitte der Zelle, Rippe 5 vor der Ecke
der Zelle, im VFI Rippe 3 etwa von der Ecke der Zelle. Antennen
einfach.
HampPsoNs Bestimmungstabelle führt auf Axiopænnr, aber die
Palpen sind gerade nach vorn gerichtet und das Endglied, das ein
wenig läinger ist (nicht oder wenig kürzer als das zweite Glied),
schwach nach unten geneigt, Frons ziemlich kurz, dicht und glatt
mit Schuppenbhärchen bekleidet, Thorax ist jedenfalls hinten ziem-
lich lang und etwas abstehend behaart, die ganzen Femoren der
Vorderbeine und die Basis derjenigen der Hinterbeine ziemlich lang
abstehend wollig behaart; sowohl die Mitteldornen als die Enddornen
der Hintertibien sind fast so lang bezw. fast doppelt so lang wie der
Durchmesser des Gliedes. Das Flügelgeäder weicht häuptsächlich
dadurch ab, dass die Rippe 6 der Vordertflügel von der Areola
getrennt enspringt, letztere am Ende brejter und zwar quer-
geschnitten, die Rippe 10 deutlicher von der Vorderseite der Areola,
2 nüher der Spitze der Zelle entspringend. Im Hinterflügel sind
Rippe 6 und 7 nicht gestielt, wohl aber aus einem Punkte ent-
springend.
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BELGIQUE
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MOLOGIQUE
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Assemblée mensuelle du ‘7 août 1909.
Présidence de M. A. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— L'approbation du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du
3 juillet 1909 est remise à la séance suivante, le numéro VII des
Annales n'ayant pu encore paraître.
Travaux pour les Mémoirs. — L'assemblée décide de réserver
pour les Mémoirs un important travail sur les Curculionides d’Aus-
tralie, envoyé par M. LEA.
Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — MM. BoNDROIT et DE WISPELAERE citent
différentes captures intéressantes de Coléoptères faites par eux ainsi
que par M. F. GUILLEAUME.
— M. LAMEERE donne un intéressant aperçu des fêtes qui ont eu
lieu il y a quelques semaines à Cambridge à l’occasion du centenaire
de DARWIN.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 1X 1909.
360
RHYNCHOTA (HETEROPTERA) FRoM BRITISH INDIA
by W.-L. Distant.
All the genera and many of the species described in this paper
will be figured in the Appendix (vol. V) to the Rhynchotal contribu-
tion to the Fauna of British India.
Family BERYTIDÆ.
Metacanthus bihamatus sp. n. — Pronotum and sternum
pale ochraceous; head and a tuberculous spot at each basal angle
of the pronotum, shining-black; abdomen beneath, legs, rostrum
and antennæ stramineous; numerous annulations to legs and
antennæ and apex of rostrum, black; first joint of antennæ about
as long as anterior tibiæ and tarsi, its apex moderately clavate,
second about two-thirds the length of first and subequal to third;
rostrum reaching the posterior coxæ, first joint about reaching the
anterior coxæ; pronotum with a distinct anterior collar at the base
of which is a long hooked spine on each side, disk of pronotum
convexly raised, finely punctate, with a somewhat obscure central
longitudinal ridge, and a central small tubercle between the black
tuberculous spots; scutellum with a short (in typical specimen
probably mutilated) subbasal spine; hemelytra pale shining hyaline,
membrane with an iridescent tint and considerably extending
beyond abdominal apex.
Length 4 mill.
Hab. : Ceylon (GREEN. — Brit. Mus.).
À very distinct species; by the long hooked spines to the
pronotum denoting a subgeneric division.
Family PYRBHOCORIDÆ.
Dermantinus erebus sp. n. — Black; finely, shortly,
greyishly pilose; femora black, their bases and extreme apices,
coxæ, trochanters, the tibiæ and the tarsi brownish ochraceous;
antennæ black or piceous; apex of scutellum ochraceous; antennæ
finely setose with the second and fourth joints longest and subequal
in length; rostrum reaching the posterior coxæ, basal joint
castaneous and slightly passing base of head, remaining joints
brownish-ochraceous; pronotum very finely granulate and shortly
greyishly pilose, the lateral margins shortly but distinctly reflexed,
nô
basal margin truncate nearly straight; corium reaching the base of
the fourth abdominal segment and with its apex truncate.
Length 5 mill.
Hab. : N.-W. India; Lucknow. Ceylon; Hambantula (FLETCHER).
Allied to D. lugubris Disr., but smaller in size, the basal margin of
the pronotum nearly straight, apical margin of fourth abdominal
segment centrally less acutely produced etc.
Family TINGIDIDÆ.
RECAREDUS gen. nov.
Head distinctiy produced ani deflected between the bases of the
antennæ, andalso with a distinct lateral curved robust spine between
the antennæ and eyes, basal margin moderately concave, eyes trans-
versely rounded; antennæ robustand pilose, the two basal joints short
and robust, second shorter than first, third about twice as long as
fourth; rostrum extending slightly beyond the posterior coxæ; pro-
notum with a small vesicle or hood which does not extend beyond
base of head, and is convex and areolate, lateral pronotal margins
strongly convex and bi-areolate, the disk with three central longitu-
dinal carinations, the central one straight the lateral ones slightiy
curved, the posterior margin centrally subangularly sinuate; scu-
tellum exposed, subtriangular, areolate, centrally, longitudinally
strongly ridged; elytra with the lateral margins nearly straight,
subparallel, convexly rounded at apices, costal areas bi-areolate,
discoidal and subcostal areas thickIy but somewhat smally areolate ;
sutural area with the areolets as large as those on costal area; legs
slender.
This genus apart from the structure of the head has a considerable
resemblance to Acalypta WEsrwW., a Palæarctic genus; in the Indian
enumeration it may be placed after Phatnoma and probably requires
a divisional separation.
Recaredus rex sp. n. — Pale fuscous-brown, the interior of
the areolets on pronotal vesicle, lateral pronotal margins, scutellum
and costal and sutural areas of the elytra, grevish-white; eves
and antenn#æ piceous, the latter thickly, strongly and brownly
pilose ; body beneath and legs castaneous; elvtra longly passing the
abdominal apex; other structural characters as in generie diagnosis.
Length 3 mill.
Hab. : W. Bengal; Paresnath 4000 to 4400 feet (ANNADANLE. —
Ind. Mus.).
D' ANNANDALE discovered a single specimen of this interesting
genus and species.
362
Family ARADIDÆ.
Aradus dignatus sp. n. — Black; antennæ with the first joint
black, the second very pale ochraceous with its extreme base black,
third stramineous, fourth black; corium pale greyish, claval. veins
concolorous, costal margin and veins on costal area jet black;
membrane hyaline, very indistinctly spotted with pale fuscous on
apical margin; head longer than broad, spines at antenniferous
tubercles long and prominent; eyes distinctiy transversely produced;
antennæ with the second joint about four times as long as the first,
third gradually thickened from base to apex; rostrum extending
beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum
with the anterior margin distinctly broader than base of head but
not extending beyond the apices of the eyes, with six longitudinal
carinations, the sublateral ones more strongly curved, the two
central ones least so, lateral margins rounded and finely crenulate;
scutellum elongately triangular, the base much shorter than the
lateral margins, the lateral margins elevated; corium at base
slightly laterally ampliated, membrane in (j. slightly passing the
abdominal apex; legs more piceous than black.
Length G'4 mill.
Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. —
Indian Mus.).
Aradus antemissus sp. n. — Black; antennæ black with the
last joint stramineous, its apex ochraceous; hemelytra resembling
those of A. dignatus but with the membrane more prominently
spotted with pale fuscous; connexivum spotted with pale ochra-
ceous; head longer than broad, spines at antenniferous tubercles
long and prominent; eyes transversely produced but not so strongly
as in À. dignatas ; antennæ somewhat short and robust, second and
third joints distinctly incrassated, second about three times as long
as first, third and fourth subequal in length; rostrum extending
beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum
with the anterior angles more distinctly produced than in
A. dignatus, anterior margin not or scarcely extending beyond the
apices of the eyes,six-carinate, the two central carinations straighter
than those of A. dignatus, lateral margins rounded and finely
crenulate; scutellum a little broader than in À. dignatus; membrane
in © not quite reaching the abdominal apex.
Length © 51/2 mill.
Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. —
Indian Mus.).
Family REDUVIIDÆ.
Oncocephalus aterrimus sp. n. — Black; spots to conne-
xivum, a single annulation to intermediate femora, two annulations
to posterior femora, two annulations to all the tibiæ, tarsi, apices
of coxæ and the trochanters ochraceous; head with the anterior
lobe about twice as long as the posterior lobe, granulose, trans-
versely impressed between the eyes, a short fine spine at base of
antenniferous tubercles; first joint of antennæ outwardly curved,
shorter than head, second joint twice as long as first and distinctly
pilose; first joint of rostrum reaching eyes; pronotum granulose,
with two more or less distinct central longitudinal levigate lines,
the anterior angles shortly tuberculously prominent, the lateral
margins of the prosternum visible on each side of the lateral
margins of the anterior pronotal lobe, anterior lobe à little longer
than posterior lobe; prosternum with two strong anterior spines;
anterior femora strongly incrassate with a single row of small
spines benearth, anterior tibiæ a little curved, about as long as the
femora.
Length 12 mill.
Hab. : Travancore; Tenmalai, W. Ghats (ANNANDALE).
I have only seen a single specimen of this very distinct species.
BARDESANES gen. nov.
Head with the anteocular portion much longer than the
postocular, with two horizontally depressed spines before the base
of antennæ, the anteocular portion flat, the postocular somewhat
convexly gibbous, transverselv impressed between the eyes,
immediately behind this impression are the ocelli, prominent and
nearer to eyes than to each other; antennæ pilose, first joint about
as long as pronotum and subequal in length to the second joint;
rostrum reaching the anterior coxæ, first joint extending to the
anterior margins of the eyes and a little shorter than the second
joint, pronotum about as long as broad, concavely sinuately
narrowed anteriorly where it is slightly wider than the base of
head, the anterior lateral angles subprominent, the posterior angles
distinctly shortly spinously prominent, the posterior margin
subconvex, straightened before base of scutellum, the anterior
margin truncate, moderately transversely depressed a little before
middle; scutellum somewbhat triangular, the apical spine moderately
curved upwards; corium slender, not covering connexivum, its
greatest length equal to the corresponding length of membrane
364
which is large and broad, a large areole occupying the inner apical
area of corium and reaching the membrane; eyes very large and
almost meeting beneath the head; prosternum centrally longitu-
dinally sulcate and posteriorly centrally triangularly dilated between
the anterior coxæ ; abdomen beneath with a fine central longitudinal
carinate line; legs slender, anterior femora not thickened, anterior
and intermediate femora about equal in length and moderately
curved; posterior legs long, the femora not quite reaching
abdominal apex and shorter than the tibiæ; posterior tarsi with the
second joint shorter than the third, posterior coxæ much wider
apart than the intermediate coxæ which are again more widely
separated than the anterior coxæ. ;
A genus to be placed after Caunus in the British Indian
enumeration.
Bardesanes signatus sp. n. — Fuscous-brown; eyes, a large
spot between and behind ocelli, inner claval margins, the central
areole to hemelytra and a curved posteriorly attenuated elongate
spot to middle cell of membrane, black; pronotum with narrow
lateral margins and a central longitudnal linear fascia, single
anteriorly and duplex posteriorly, piceous; tibiæ palely annulate
near base, femora piceous-brown at apex; head finely granulose
the ocelli bright golden-yellow; membrane very slightly passing
abdominal apex; other structural characters as in generic diag-
nosis.
Length 14 mill.
Hab. : Burma; Karennee (coll. Disr.).
Epirodera bengalensis sp. n. — Black; anteocular portion
of head, an oblong spot at apex of corium, rostrum, legs and abdo-
men beneath ochraceous ; femora and tibiæ more or less annulated
with piceous: anteocular portion of head longer than postocular
which is globose behind eves; pronotum with the anterior lobe
very stronglv defined, the anterior angles prominent, two central
longitudinal ridges which are curved inwardly near middle; scu-
tellum with the apex narrowlv spatulate; membrane reaching
abdominal apex; abdomen beneath with a sublateral segmental
series of black spots on each side; connexivum ochraceous, spotted
with spiceous.
Length 9 mill.
Hab. : Bengal; Pusa.
Reduvius delicatula sp. n. — Head, pronotum and scutellum
castaneous-brown ; eves black; antennæ brownish-ochraceous; head
beneath, rostrum and sternum castaneous brown; abdomen
beneath, legs and connexivum ochraceous; corium brownish-ochra-
ceous, clavus (excluding inner margin) and the subclaval area to
corium greyish-white; membrane pale fuscous-brown; antennæ
with the first joint a little shorter than head and considerably
shorter than second joint; head transversely impressed at poste-
rior margins of eyes; anterior lobe of pronotum scarcely longer
than posterior lobe, but narrower, more globose and with the ante-
rior angles shortly tuberculousiy prominent; posterior lobe with
the basal angles obtusely broadly subangulate, but very slightlv
prominent; scutellum apically finely and somewhat longly por-
rectly spinous; rostrum with the basal joint reaching anterior mar-
gin of eyes, distinctly shorter than the second joint; membrane
not quite but nearly reaching abdominal apex; connexivum exposed
on each side of hemelytra; body and legs more or less finely longly
pilose..
Length 8 1/2 mill.
Hab. : Bengal; Chapra (MACKENZIE).
ISDEGARDES gen. nov.
Head broad, transverse, eyes large, completely extending across
the lateral areas of the head; antennæ with the basal joint much
shorter than the head but extending a little beyond its apex, second
joint slightly more than twice as long as first, slightly longer than
third; ocelli prominent, central, slightly behind the posterior
margin of the eyes; rostrum with the second joint much longer
than the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, longer
than the posterior lobe, the anterior angles laminately subangu-
larly moderately prominent, centrally longitudinally impressed,
posterior lobe less convex and wider than the anterior lobe, its
lateral angles subprominent; scutellum subtriangular, a little
foveately depressed before apex which is slender and acuminate ;
hemelytra elongate, their costal margins parallel, membrane rea-
ching abdominal apex with three cellular areas, the middle largest,
the apical narrow, elongate, subtriangular; anterior femora consi-
derably thickened, obtusely broadly angulate beneath a little betore
middle, anterior tibiæ short, somewhat broadly compressed and
curved, intermediate and posterior legs simple, posterior tibiæ
very slightly curved.
This genus is somewhat allied to Reduvius.
Isdegardes melanocephalus sp. n. — Black; antennæ, pro-
notum, lateral margins of corium, rostrum, body beneath and
366
legs, ochraceous; suffusions to sternum and a sublateral longitu-
dinal fascia on each side of abdomen beneath, piceous-black; first
joint of antennæ shorter than head, second joint slightly more than
twice as long as first and slightly longer than third; ocelli prominent
and ochraceous; rostrum robust, second joint much longer than
the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, the anterior
angles prominent but not spinous, centrally finely, linearly
impressed, the impression foveately widened on disk, posterior lobe
a little shorter and wider than anterior lobe, the lateral angles
subprominent; scutellum with the margins ridged, a little foveately
impressed before apex; membrane reaching the abdominal QUES
anterior femora strongly incrassated.
Length 8 1/2 mill.
Hab. : Calcutta.
Acanthaspis bombayensis sp. n. — Black; antennæ, a
discal longitudinal stripe on each side of head at inner margins of
eyes and a small quadrate spot at base, posterior lobe of pronotum
(excluding its anterior margin), a large spot to corium behind
middle, spots to connexivum, rostrum and legs ochraceous; bases
and apices of femora more or less black (in the typical specimen
the left side anterior femur is almost wholly black); first joint of
antennæ longly passing apex of head but shorter than the second
joint; rostrum robust, basal joint reaching eyes, pronotum with
the anterior lobe sculptured and greyishly pilose, the anterior
angles very shortly conically prominent, the posterior lobe somew-
hat transversely rugulose, the posterior lateral angles shortly
spinously produced, the spines directed backward; scutellum with
a long obliquely erect spine the apex of which is ochraceous;
membrane reaching the abdominal apex; body beneath and legs
longly greyishly pilose; the spongy furrow to the anterior tibiæ a
little more than one third their length.
Length 13 mill.
Hab. : Bombay Prov.; Igatpuri, W. GHATS.
Allied to À. concinnula STAT.
Scadra militaris sp. n. —Sangui ; firstand second joints
of antennæ,apex of head above,scutellum, a broad longitudinal claval
streak, membrane, head beneath, rostrum, sternum and legs black ;
abdomen beneath sanguineous, with a broad sublateral fascia on
each side of disk, black, this fascia is narrowed posteriorly and
does not reach the abdominal apex; antennæ with the basal joint
a little shorter than head and considerably shorter than second
| joint, remaining joints mutilated in typical specimen; rostrum with
the basal joint about as long or a little longer than the remaining
joints together; head transversely impressed behind eyes; pronotum
with the anterior lobe shorter than the posterior, moderately
sculptured, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation
not reaching base, posterior lobe also longitudinally impressed
before each lateral margin; scutellum sculptured, the apical spinous
angles curved and a little directed inwardly.
Length 14 mil.
Hab. : Assam; Naga Hills (DOHERTY).
Scadra atricapilla sp. n. — Sanguineous; head from the
transverse impression behind eges to apex, collar, first and second
joints of antennæ, scutellum, a broad longitudinal streak to clavus,
membrane, head beneath and sternum, black; rostrum and legs
piceous-brown, tibiæ annulated with pale ochraceous near base;
abdomen beneath sanguineous with a broad longitudinal sublateral
black fascia on each side ofdisk, this fascia a little narrowed posteriorly
and not reaching apex; antennæ with the first joint almost as long
as head or very slightly shorter, distinctly shorter than second joint,
both joints pilose, remaining joints mutilated in typical specimen ;
rostrum with the basal joint about as long, as remaining joints
together; pronotum with the anterior lobe considerably shorter
than posterior, roundiy narrowed anteriorly, only slightiy sculptu-
red, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation not
extending beyond middle of posterior lobe and with the transverse
impressior piceous, posterior lobe with a longitudinal impression
before each lateral margin; scutellum moderately foveate at base,
the apical spinous angles curved and a little directed inwardly;
legs slightly, tibiæ more prominently pilose.
Length 12 mill.
Hab. : Sylhet (Vienna Mus.).
GUIONIUS gen. nov.
£ Head with the anteocular and postocular areas subequal in length,
depressed anteriorly with the central lobe prominent at apex, the
antenniferous tubercles prominent, the postocular area globose both
above and beneath; ocelli very distinct; antennæ with the first joint
shorter than head, shorter than second joint, both these joints mode-
rately curved (remaining joints mutilated in typical specimen); ros
trum withthe firstjoint much shorterthansecond, notreaching eyes,
a distinct moderately broad collar at base of head; pronotum with the
363
anterior lobe shorter than the posterior, convexly globose, its lateral
margins convex, with a broad central foveate sulcation which does
not reach anterior margin and is continued on posterior lobe for
about half its length, posterior lobe with three longitudinal punctate
impressions, one central and one on each lateral area; scutellum
broad, transverse, not narrowed posteriorly, apical spines wide
apart and slightly curved, the lateral margins ridged; abdomen
moderately dilated the connexivum broadly exposed on each side;
legs robust, the anterior femora incrassate and armed beneath with
a short tuberculous spine on apical area, anterior and intermediate
tibiæ with a short apical spongy furrow; membrane not reaching
the apical margin.
Allied to Labidocoris by the spinous anterior femora, but differing
from that genus by the distinct structure of the head, first joint of
the rostrum much shorter than the second, first joint of antennæ
shorter than head, etc.
Guionius indictus sp. n. — ©. Head, pronotum and scutellum
sanguineous; ; first joint of antennæ dull reddish, its apex and the
whole of second joint black, body beneath shining black; head
beneath, rostrum, prosternum, lateral margins of meso- and
metasterna, legs, and lateral margins of abdomen sanguineous, disks
of fourth and fifth and nearly the whole of sixth segment dull
reddish; apices of tibiæ, and marginal spot to first and second
segments black; connexivum (as seen above) sanguineous, with a
transverse black spot at the incisures; hemelvtra black, corium
with the lateral margins widened at posterior angle, sanguineous;
structural characters as in generic diagnosis.
Length 18 mill.
Hab. : Assam (coll. Disr.).
Schottus kandyensis sp. n. — Sanguineous; membrane
black; corium (excluding extreme costal margin and apical angle)
and base of membrane, reddish-ochraceous; antennæ black, first
joint sanguineous, basal joint about as long as head, second about
one fourth longer than first, third and fourth subequal in length,
first and second stoutest, third and fourth slender and pilose; head
transverselv impressed behind eyes and just before ocelli; rostrum
with the first joint longer than second, very little shorter than
second and third together; pronotum with the anterior lobe mode-
rately sculptured, centrally longitudinally impressed, posterior lobe
centrally and sublaterally longitudinally sulcate, the central sulca-
tion not reaching base; scutellum triangulate posteriorly, the
mucronate angles widely separated ; membrane not quite reaching
abdominal apex; anterior femora moderately thickened with a
distinct tuberculous spine a little beyond middle of under surface.
Length 11 mill.
Hab. : Ceylon ; Kandy (GREEN).
Harpactor mæandrus sp. n. — Coral-red; antennæ, eyes,
a central triangular spot behind ocelli, a large anterior transverse
spot to posterior lobe of pronotum, hemelytra, apices of anterior
and intermediate femora, the whole of the posterior femora, tibiæ,
tarsi excluding base, apical half of rostrum, lateral sternal spots,
stigmatal spots and apical third to abdomen beneath, black; head
about as long as pronotum, anteocular and postocular areas sub-
equal in length; first joint of antennæ about as long as anterior
femora; first joint of rostrum shorter than second and reaching
middle of eyes; anterior lobe of pronotum with two small but
distinct tubercles on disk a little behind middle, between them a
foveate impression, posterior lobe considerably longer than the
anterior with the lateral angles broadly subprominent; membrane
reaching or very slightly passing the abdominal apex; legs some-
what longly pilose; the coral-red connexivum prominent and
recurved on each side of the black hemelvtra.
Length 13 mill.
Hab. : Tenasserim (coll. DisT.).
Sphedanolestes Badgleyi sp. n.-- Head, antennæ, rostrum,
pronotum, scutellum, sternum and legs black or piceous; a longitu-
dinal fascia to head beneath and the abdomen beneath, ochraceous,
the latter with a sublateral series of irregularlv placed black spots;
hemelytra pale bronzly-brown ; head about as long as pronotum,
anteocular portion shorter and narrower than the postocular; anten-
næ with the first joint as long as the anterior femora, almost equal
in length to the second joint; rostrum reaching the anterior coxæ,
first joint reaching eyes, shorter than second joint; pronotum with
both lobes broadly, longitudinally sulcately impressed, posterior
angles slightlv nodulose, posterior marginstraight; femoranodulose;
membrane passing the abdominal apex.
Length 11 mill.
Hab. : Assam (BADGLEY — Brit. Mus.).
Sphedanolestes Bowringi sp. n. — Black; pronotum,
scutellum and sternum coral-red; first joint of rostrum (excluding
base and apex), a large spot on each side of head in front of eyes
370 | Se
and beneath base of antennæ, a small spot on each side of head
behind eyes and in front of ocelli, connexivum, abdomen beneath
and bases of femora pale luteous; two spots on posterior area of
connexivum, tessellate markings on each lateral area of abdomen
beneath, and abdominal apex, black; first joint of antennæ about
as long as anterior femora, black (remaining joints mutilated in
typical specimen); anterior lobe of pronotum centrally longitudinally
sulcate, posterior lobe centrally broadly impressed; pronotum
- about as long as head, basal margin straight, posterior angle a little
broadly, roundly prominent; membrane with the apical area
brownish ochraceous and considerably passing the abdominal apex;
femora nodulose.
Length 9 mill.
Hab : «India » (BowRiING. — Brit. Mus.).
Allied to S. trichrous STÂL, a species I have not seen, but from
the description of which $S. Bowringi differs by the colour of the
rostrum,spots to head, and the colour and markings of the abdomen
beneath.
Sphedanolestes himalayensis sp. n. — Head above,
antennæ and legs black; anteocular area of head (excludly apical
spot) a spot between eyes, and a longitudinal spot behind the trans-
verse impression, extreme base of head, pronotum, scutellum,
abdomen above and beneath, sternum and bases of femora sangui-
neous; head beneath, rostrum, coxæ and trochanters ochraceous;
abdomen above apically and sublaterally black; corium pale
brownish-ochraceous with the veins darker, membrane pale
flavous hyaline; head about as long as pronotum,anteocular a little
shorter and narrower than postocu'ar area; antennæ with the first
joint as long as the anterior femora; pronotum with the anterior
lobe convex, centrally longitudinally sulcate, the posterior lobe
centrally broadly impressed, the posterior angles broadly rounded,
slightly prominent; rostrum reaching the anterior coxæ, its apex
piceous, first joint reaching eyes, shorter than second joint; mem-
brane considerably passing the abdominal apex; body and legs
pilose, the legs and margins of connexivum longlv pilose.
Lengt 11 mill.
Hab. : East Himaläyas.
By the sanguineous pronotum allied to the preceding species,
S. Bowringi (DIST.).
Sphedanolestes rubecula sp. n. — Head and scutellum
black; pronotum and sternum sanguineous; abdomen beneath sor-
LA
didly piceous shaded with black and with a large pale basal spot;
legs black, coxæ and extreme bases of anterior femora sanguineous ;
hemelytra pale bronzy-brown, corium distinctly longitudinally
grooved, membrane finely wrinkled; head about as long as prono-
tum, postocular area a little longer and broader than anteocular
area, with two prominent tubercles just behind the transverse
impression between the eyes; antennæ with the first joint black
about as long as the anterior femora (remaing joints mutilated in
typical specimen ; pronotum centrally longitudinally impressed on
anterior lobe, centrally and broadly impressed on posterior lobe, the
posterior angles a little prominent and nodulose, the posterior mar-
gin not quite straight, a little concave; rostrum with the first joint
reaching eyes, shorter than second joint; membrane considerably
passing abdominal apex ; femora regularly nodulose; legs somewhat
longly pilose. ;
Length 8 mill.
Hab. : Mergui (coll. DIsr.),
Macracanthopsis nigripes sp. n.— Head pronotum, scutel-
lum and body beneath luteous; antennæ and spines behind their
base, eyes, hemelytra, legs and lateral margins of abdomen beneath,
black; abdomen beneath more stramineous than luteous; antennæ
with the first joint as long as the head, pronotum and scutellum
together ; head about as long as pronotum, transversely impressed
between the eyes, spines behind base of antennæ long, obliquely
upwardly directed, first joint of rostrum much shorter than second,
second about as long as first and third together; pronotum with the
anterior lobe tumid and centrally impressed, posterior lobe cen-
trally foveately impressed, the impression not reaching the posterior
margin ; anterior femora moderately incrassated and nodulose,
apices of intermediate and posterior femora nodulose.
Lengt 8 1/2 mill.
Hab. : Travancore ; Pallode near Trivandrum and Maddathoray,
W. Ghats (ANNANDALE).
Allied to M. nodipes REUT. but smaller, first joint of antennæ
longer, spines behind antennal bases also a little longer and more
slender, legs black, etc.
Macracanthopsis Hampsoni sp. n. — Head, pronotum and
scutellum pale ochraceous; two central longitudinal lines to head
from ocelli to base, and a broad sublateral fascia on each side of
pronotum black; body beneath and legs stramineous, abdomen
beneath with a longitudinal sublateral black fascia, the legs obscure
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372
annulated with black ; hemelytra black, about apical half of mem-
brane pale hyaline ; head about as long as pronotum, anteocular
distinctly shorter than postocular area, a long obliquely erect black
spine behind the base of each antenna which are black and te
first joint of which is slightly longer than head and pronotum
to gether; first joint of rostrum not reaching eyes, much shorter
than second joint; pronotum with the anterior lobe tumid and cen-
trally impressed, the anterior angles short but distinct, posterior
lobe centrally foveately impressed, the posterior angles moderately
but distinetly subangularly prominent; scutellum with the margins
and apex carinately elevate; membrane longly passing the abdominal
apex ; legs slender, anterior femora moderately incrassated and
nodulose, apices of intermediate and posterior femora nodulose.
Length 12 mill.
Hab. : Nilgiri Hills (HAMPSON).
OCCAMUS gen. nov.
Head about as long as pronotum, transversely impressed between
eves, ante-ocular much shorter than post-ocul:r area, a short
tuberculous spine above bases of antennæ, post-ocular area attenua-
ted towards base; antennæslender, lirstjointabout as long asanterior
femora, slightly shorter than second; rostrum with the first joint
passing eyes, first and second joints subequal in length; pronotum
with the anterior lobe shorter than the posterior,moderately globose
and sculptured, with a distinct short suberect spine at each anterior
angle, posterior lobe with a much longer almost straight slender
spine at each lateral angle, and two shorter erect spines on disk a
little before base, posterior margin sinuate; scutellum with two
spines, one near base almost straight, the other at apex long and
strongly recurved; anterior femora moderately regularly thickened,
straight, the anterior tibiæ only very slightly shorter than the
femora, curved, their apices slightly dilated and truncale, inter-
mediate and posterior legs slender; membrane not reaching the
abdominal apex.
Allied to Alemena STAr.
Occamus typicus sp. n. — Head, antennæ and pronotum
brownish-ochraceous; body beneath, rostrum and legs ochraceous,
apical area of abdomen, above and beneath, piceous or black, but
even there the connexivum is ochraceous; corium ochraceous;
membrane dull greyish ; body finely pilose, legs much more longly
pilose; femora obscurely fuscously annulate near apices; apex of
first joint of antennæ fuscous; structural characters as in generic
diagnosis.
Length 12 mill.
Hab. : Ceylon; Peradeniya (GREEN).
Nagusta singalensis sp. n. — Head uniformly black or
fuscous; antennæ uniformly brownish-ochraceous; pronotum,
scutellum, and hemelytra more or less testaceous-brown sprinkled
with cinereous; rostrum and legs brownish-ochraceous, body
beneath cinereous speckled with brownish, abdomen beneath with
a central longitudinal brown line; first joint of antennæ almost as
long as head and pronotum together, second joint a little shorter
than first; rostrum with the first joint a little longer than the
remaining joints together; head with an oblique spine behind the
base of each antenna, the postocular portion a little more than
twice as long as the anteocular portion; pronotum a little shorter
than the head, the posterior lobe very obtusely bituberculate near
base, the lateral angles produced in slender brown spines which
are a little recurved ; hemelytra nearly reaching the abdominal apex,
the discoidal cell a little longer than broad, membrane glossy
cinereous brown, the veins prominent and piceous.
Length dj 13 mill.
Hab. : Ceylon, Peradeniya (GREEN).
Allied to N. macroloba BERGR. but with the discoidal cell of the
corium distinctly longer than broad and with the antennæ and legs
concolorous, not palely annulated; head uniformly black, etc.
Henricohahnia Badgleyi sp. n. — Head, pronotum and
sternum dull black; rostrum, legs, abdomen beneath and hemelytra
castaneous-brown; antennæ with the first joint black, moderately
thickened, about as long as the postocular portion of the head,
second joint ochraceous, about twice as long as first (remaining
joints mutilated in typical specimen); head coarsely punctate,
shortly spinous on lateral margins, postocular portion a little
longer than anteocular portion, the central lobe prominent and
spinously anteriorly produced; rostrum with the first joint short,
about reaching eyes, second joint twice as long as first; pronotum
with the posterior lateral angles subprominent not spinous, the
lateral margins sinuate and narrowing anteriorly, the anterior half
with longitudinal series of punctures and with a faint central
longitudinal impression, the posterior area thickly punctate and
finely rugulose; clavus more or less ochraceous, the apex black ;
374
connexivum in 4, exposed beyond the middle of the hemelytra and
there exhibiting two ochraceous spots; abdomen beneath longitudi-
nally paler on disk; femora more or less granulose, the anterior
femora distinctly thickened and laterally spined along inner margin.
Length j 12 mill., breadth between pronot. angles 3 mill.
Hab. : Assam ( BADGLEY. — Brit. Mus.).
Allæorhynchus collaris sp. n. — Head and pronotum glossy
black ; anterior margin of pronotum somewhat broadly ochraceous ;
scutellum black; corium ochraceous with about apical half and
clavus, black; membrane pale fuscous; connexivum ochraceous
spotted with black; body beneath black; rostrum, legs and anterior
margin of prosternum ochraceous; antennæ with the first and
second joints ochraceous, the second a little darker and more than
half as long again as first; pronotum with the anterior lobe longer
than the posterior, its disk convex, its lateral margins rounded,
posterior lobe broader than anterior, its lateral margins obliquely
rounded, lateral margins of both lobes longly palely pilose; mem-
brane not reaching the abdominal apex; rostrum with the second
joint longer than third; anterior and intermediate femora mode-
rately incrassated and medially obtusely somewhat dentately
ampliated.
Length ©, 6 mill.
Hab. : N. W. India; Kumaon.
In colour markings most closely allied to the Ceylonese species
A. Nietneri STEIN, Which I have not seen.
Nabis mussooriensis sp. n. — Head black with a short
oblique ochraceous line proceeding from inner margin of each eje
towards base; pronotum brownish-ochraceous, anterior lobe with
the anterior and lateral margins and a central spot before the trans-
verse impression piceous or black, posterior lobe much suffused
with piceous and with an anterior central quadrate piceous spot;
scutellum black; hemelytra piceous-black, apex of clavus ochra-
ceous, apical margin of membrane with small scattered ochraceous
spots; connexivum black with small transverse ochraceous spots,
body beneath piceous or black; legs brownish ochraceous, more
or less annulated with piceous, femora with a broad subapical
annulation, tibiæ more regularly and narrowly annulated; antennæ
brownish ochraceous, first and second joints annulated with
piceous, first joint about as long as head, second and third about
equally long and each considerably longer than first; rostrum
about reaching the intermediate coxæ, first joint black, remainder
brownish ochraceous, annulated with piceous; pronotum elongate,
anterior lobe longer than the posterior and with a distinct anterior
collar, its disk moderately convex and its lateral margins roundly
sinuate, posterier lobe broadly ridged at base ; scutellum foveately
impressed on disk; corium moderately ampliately rounded near
middle; membrane slightly passing the abdominal apex ; abdomen
beneath thickly, finely, greyishly sericeous.
Length ®, 9 mill.
Hab. : N. W. India; Mussoorie.
This species appertains to the subgenus Æptus HAHN, and is allied
to the South African N. /Æptus] hottentota REUT.
Famly SALDIDÆ.
Salda inconstans sp. n. — Pitchvy-black, thickly shortly palely
pilose ; legs ochraceous, more or less streaked with black orpiceous ;
corium spotted with greyish-ochraceous, first and second spots at
about one third from base and each enclosing a dark spot, one on
each side of apex of clavus, two (larger) near each of these on corium,
a large irregular spot on disk of corium before membrane and
another spot on subcostal area near apex; membrane pale grevish-
ochraceous, a black spot near each outer margin, the apex and cen-
tral longitudinal suffusions pale fuseous, the base narrowly piceous;
antennæ with the third and fourth joints subequal in length or third
slightly longer than fourth ; rostrum reaching the posterior cox£æ ;
pronotum more than twice broader than long, the lateral margins
roundly oblique, the posterior margin moderatly concavely sinuate
before scutellum, and with a transverse impression on disk; scutel-
lum broad, trausversely impressed before middle; corium with the
costal margin moderately convexly rounded ; membrane passing the
abdominal apex ; tibiæ spinulose.
Var. a. Corium with a single ochraceous spot on costal margin
before apex, membrane darker the suffusions piceous.
Var. b. Corium with a central apical pale spot before membrane
with is marked and shaded as in typical form.
Length 4 1/2 mil].
Hab. : Punjab; Simla Hills, Matiana (ANNANDALE).
Under stones at edges of mountain streams; jumping and flving
at edge of pond (N. ANNANDALE).
Salda Fletcheri sp. n. — Black; apical joint of antennæ,
rostrum, coxæ, legs and abdominal segmental margins more or
less ochraceous; corium black with the costal margin, a spot near
ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 IX 1909. 25
376
apex and base of each side of clavus, a basal longitudinal streak,
four spots on subcostal area and three on inner area ochraceous,
those on the subcostal area somewhat whitish ; membrane piceous,
the lateral margins and a transverse series of four spots behind
middle ochraceous, nearer base a transverse series of more obscure
spots; antennæ with the third and fourth joints subequal in length,
second longest; pronotum with the basal margin strongly concavely
sinuate before scutellum, the lateral margins oblique, a little
sinuate, the anterior margin about half the breadth between
posterior angles; corium somewhat convexly rounded at costal
margin; scutellum foveately impressed on disk; rostrum reaching
the posterior coxæ; tibiæ distinctly spinulose.
Length 4 1/2 mill.
Hab. : Ceylon; Madulsima (BAINBRIGGE-FLETCHER. — Brit. Mus.).
Salda pusana sp. n. — Allied to S. Fletcheri Disr., but with
the antennæ and rostrum wholly black; legs black, base of anterior
femora and more than basal halves of intermediate and posterior
femora,and basal annulations to tibiæ, pale ochraceous; corium with
the pale costal margin narrowed and somewhat interrupted before
apex, the spots on subcostal area three in number; antennæ with
the third jointslightly longer than fourth, other structural characters
as in S. fletcheri.
Length 4 1/2 mill.
Hab. : Bengal; Lebong, 5000 feet (LEFROY).
M° LerRoY send me three specimens of this species (all unfortun-
ately more or less mutilated in condition) fron the Pusa collection.
+ Cod
DESCRIPTIONS Dé PHYTOPHAGES AFRICAINS
par H. Clavareau
MEGALOPINAE.
1. Sphondylia basalis n. sp. — Long. 10 à 12 mill.,
larg. 3 1/2 à 4 mill. — Oblong, allongé, atténué en avant, les
élytres subrectangulaires. Entièrement d’un noir mat en dessus
avec la base du pronotum et celle des élytres fauve, une
tache fauve le long de la marge antérieure de chaque côté dans
l’angle du sommet, les élytres avec une tache villeuse grise, trans-
versale et arquée au tiers postérieur, remontant le long de la suture
jusqu’au tiers antérieur. Dessous noirâtre revêtu d’une longue
pubescence gris-jaunâtre passant au jaune fauve le long des tibias
postérieurs, les fémurs postérieurs largement teintés de fauve, sauf
leur base et leur sommet.
Tête pubescente de gris, finement ponctuée avec une fossette peu
marquée au milieu du front et le vertex finement sillonné ; antennes
noirâtres. Pronotum plus large que long, assez convexe, profondé-
ment sillonné le long de la marge antérieure à une certaine distance
de celle-ci et le long et assez près de la base, couvert d’une
longue pubescence gris-jaunâtre, couchée, plus dense par endroit et
très irrégulièremeut disposée, la surface à ponctuation très irrégu-
lière à intervalles rugueux. Ecusson très petit, noir, le sommet teinté
de fauve. Elytres plans sur le disque, déclives sur les côtés et au
sommet, déprimés au tiers antérieurl el ong de la suture, le calus
huméral très saillant, la marge latérale rebordée, ainsi que la suture,
jusque vers le quart antérieur, la surface assez grossièrement cha-
grinée, avec des points épars très rapprochés, les rugosités et les
points diminuant d'intensité à mesure qu'ils se rapprochent du
sommet. Pygidium noir, couvert d’une pubescence pareille à celle
du dessous, celui-ci moins rugueux et plus pubescent que le dessus.
Pattes finement ponctuées sur les fémurs et plus grossièrement et
plus densément sur les tibias qui sont légèrement brunâtres sur le
milieu.
Hab. : Nguelo (Usambara), par H. RoLLE. Deux exemplaires, ma
collection.
2. Colobaspis suturalis n. sp. — Long. 10 mill., larg.
3 3/4 mill, — Oblong, allongé, atténué en avant, arroadi en
arrière. Tête et pronotum jaune testacé. Elytres jaune testacé,
avec une large tache longitudinale noir bleuâtre, couvrant plus des
378 .
deux tiers, depuis l'épaule jusque vers le cinquième du sommet, de
façon à laisser une large bande suturale claire de la couleur foncière, :
élargie en avant et en arrière ; couverts sur la tache obscure d’une
pubescence couchée brune, très dense, et sur les parties claires
d’une pubescence jaune, moins dense. Dessous jaune testacé clair,
entièrement revêtu d’une pubescence jaunâtre, les tibias brun foncé.
Tête à ponctuation dense, assez régulière ; front sillonné longitu-
dinalement, le sillon formant une vague fossette entre les yeux ;
ceux-ci anguleusement et largement échancrés ; épistome allongé,
tronqué au sommet, séparé du front par un sillon joignant les
cavités antennaires ; mandibules testacées ; antennes noir brunâtre,
avec le premier article testacé. Pronotum subhexagonal, tronqué et
rebordé en avant et en arrière, les côtés obliques en avant, brus-
quement rentrant vers la base, formant au tiers postérieur une
saillie subanguleuse assez prononcée, ponctuation semblable à
celle de la tête et des points émerge (ainsi que sur la tête) une
pubescence jaune dressée et irrégulièrement espacée ; une tache
brune se remarque à l’extrémité des angles antérieurs qui sont for-
tement abaissés. Ecusson plus large que long, tronqué en avant,
arrondi en arrière, irrégulièrement ponctué. Elytres plus larges
que le pronotum à la base, le calus huméral très saillant, plus fine-
ment rebordé le long de la suture que sur les côtés, le rebord sutu-
ral disparaissant vers le tiers antérieur, les côtés presque parallèles
jusqu’au tiers postérieur, faiblement atténués ensuite jusqu’au som-
met qui est largement et séparément arrondi, la surface couverte
de gros points assez régulièrement espacés, très denses, non dis-
posés en séries linéaires et dont les intervalles forment un réseau
de mailles irrégulières, sinueuses et transversales. Pygidium sub-
triangulaire, assez rugueux et pubescent de gris. Dessous à ponc-
tuation assez fine, largement espacée. Tibias antérieurs droits, les
médians faiblement et les postérieurs fortement arqués, fémurs
postérieurs très épais et inermes.
La description est établie sur un exemplaire © ; le a probable-
ment les fémurs postérieurs dentés.
Hab. : Mozambique (par feu le docteur PLASON, de Vienne). Un
exemplaire, ma collection.
CRIOCERINÆ.
3. Crioceris usambarica n. sp. — Long. 9 à 10 mill.,
larg. hum. 3 1/2 mill. — Ovalaire, très atténué en avant, sensi-
blement dilaté et largement arrondi en arrière, peu connexe,
rouge brique sanguin, tantôt foncé, tantôt clair, lisse, brillant;
sternum, pattes et antennes noirs.
379
Tête allongée avec la moitié antérieure garnie de longs poils jau-
nâtres, fortement rétrécie en arrière des yeux, qui sont anguleuse-
ment et profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués
avec une fossette médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et
brillant; antennes très longues, robustes, atteignant le milieu du
corps, noir mat, à premier article rougeâtre, brillant. Pronotum un
tiers plus long que large, convexe, sensiblement retréci après le
milieu, les côtés antérieurs arrondis et grossièrement ponctués, les
points peu rapprochés, le disque avec une ligne longitudinale peu
régulière de points petits, assez espacés et disposés sans ordre, la
marge antérieure presque droite, finement rebordée, la base légè-
rement arrondie avec une profonde fossette au-dessus de l’écusson.
Celui-ci, court, en triangle curviligne, le sommet tronqué. Elytres
beaucoup plus larges que le pronotum à la base, peu convexes sur
le disque, s’élargissant après le milieu, le sommet arrondi, le calus
huméral saillant avec une courte impression du côté interne ; plus
ou moins impressionnés transversalement au quart antérieur; la
marge latérale finement rebordée; la surface couverte de séries lon-
gitudinales et régulières de points, plus fins au sommet qu’à la base,
les interstries plans, sans aucune trace de ponctuation et non relevés
en côtes au sommet Abdomen entièrement fauve, brillant, fine-
ment pointillé, à pubescence jaunâtre, courte et éparse; sternum à
pubescence pareille à celle de l’abdomen, sauf sur le métasternum
qui est glabre et brillant. Pattes médiocres, brillantes, revêtues
de poils jaunâtres, plus serrés sur les tibias et les tarses que sur
les fémurs. |
Beaucoup pluslarge que C. caffra Lac. et C. Weisei CLAV.(||crassicor-
nis WSsE) s’en distingue par la coloration entièrement noire du ster-
num, par la ponctuation plus fine des-élytres, par le sommet de
ceux-ci qui n’est pas relevé en côtés et surtout par la longueur des
antennes qui atteignent le milieu du corps.
Hab. : West Usambara. Collection REINECK. Afrique orientale
allemande : Bomole, X. XII. 05, 1,100 m. et Amani, X. XII. 05,
900 m. Collection du Deutsche Entomologische National Museum
de Berlin; Usambara (Neuelo), par H. ROLLE, ma collection.
4. Crioceris zonalis n. sp. — Long. 8 mill., larg. #4 mill.
— Ovalaire très atténué en avant, largement arrondi en arrière,
très lisse et brillant. Testacé rougeâtre, avec le tiers de la base
des élytres et une large bande transversale à bords déchiquetés,
au tiers postérieur, noir brillant. Dessous de la couleur du dessus,
avec les côtés du métasternum et les pattes noirs, les fémurs
antérieurs et médians maculés de rouge.
Tête allongée, fortement retrécie en arrière des yeux, qui sont
380
profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués avec
une fossetie médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et brillant;
front noirâtre couvert de poils jaunâtres ; antennes rougeûtres, leur
tranche dorsale noirâtre, à pubhescence grise, courte, les 3 ou 4 pre-
miers articles brillants. Pronotum un tiers plus long que large,
convexe, sensiblement rétréci après le milieu, à ponctuation fine,
éparse, disposée sans ordre et très inégalement espacée, Ecusson
en triangle curviligne, arrondi au sommet, de la couleur du
pronotum. Elytres convexes, beaucoup plus larges que le pronotum
à la base, s’élargissant faiblement après leur milieu, le sommet
arrondi, le calus huméral saillant, la margelatérale largementbordée
d’un bourrelet saillant, ils sont couverts de séries longitudinales de
points fins, très espacés et ocellés dans les parties rougeâtres. La
bande noire basale est nettement limitée en ligne droite, celle au
tiers postérieur est sinueuse et se dilate faiblement à la suture et
d’une façon plus accentuée aux côtés. Dessous lisse, brillant, à
pubescence grisätre, peu dense le long des segments abdomi-
naux. Pattes brillantes, la tranche dorsale des fémurs avec quelques
points entremêlés de poils grisâtres.
Haib. : Bena-Bendi (Sankuru, Congo belge) Janvier 1895. L. CLOE-
TENS. Un exemplaire : Collection du Musée d'histoire naturelle de
Bruxelles.
». Lema Seeldrayersi n. sp. — Long. 11 mill., larg. 4 mill.
— Subovalaire, élargi en arrière, très atténué en avant. Tête
et pronotum lisses, brillants, testacés. KElytres noir verdâtre,
très brillants, à ponctuation fine, disposée en séries longitu-
dinales, les interstries plans, relevés en côtes au sommet, qui est
arrondi. Dessous et pattes noirs, le dessous de la tête, le prosternum
et les > derniers segments abdominaux jaune fauve.
Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux, qui sont profon-
dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et garnis de
poils jaunâtre ; vertex entièrement lisse, avancé triangulairement
sur le front avec une fossette dans l’angle antérieur, la partie anté-
rieure jusqu’au niveau des antennes est noirâtre et densément
couverte de poils brunâtres ; antennes robustes, atteignant la moitié
du corps, d’un noir mat, avec les trois premiers articles lisses et
fauves. Pronotum très convexe, plus long que large, dilaté sur les
côtés, étranglé en arrière en deçà du milieu, les angles antérieurs
arrondis, transversalement et fortement impressionné à quelque
distance de la base, celle-ci presque droite et finement rebordée
comme la marge antérieure, qui est arrondie, le disque uni avec, au
milieu,deux séries longitudinales de points fins, inégalementespacés,
les angles antérieurs à ponctuation épaisse, peu dense. Ecusson
en triangle équilatéral, arrondi au sommet, rougeâtre, bordé
de noir. Elytres à peu près du double plus larges que le pro-
notum à la base, assez convexes, déprimés sur le disque au tiers
médian, les côtés et le sommet très déclives, la base presque droite,
les épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté
interne par une impression sulciforme garnie de points épais.
Pattes peu robustes, d’un noir brillant.
Cette espèce est voisine de la L. calabarica CLARK, elle en diffère
par sa forme plus allongée et la coloration de son abdomen.
Hab. : Lenghi-Lukula (Congo belge). Un exemplaire, ma collec-
tion.
6. Lema striata n. sp. — Long. 12 mill., larg. 4 1/2 mill.
— Subovalaire, élargi en arrière, atténué en avant. Tête, pro-
notum et antennes testacés et lisses. Elytres noir verdâtre ou
violacé, brillants avec des stries profondes formées par des séries
longitudinales de points épais très rapprochés, lesinterstries finement
et irrégulièrement pointillés, très légèrement convexes en avant,
plus accentués en arrière. Dessous et pattes noirs, sauf le dessous
de la tête, le prosternum qui sont rougeâtres et les trois derniers
segments abdominaux qui sont fauves.
Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux qui sont profon-
dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et fortement
ponctués ; front assez relevé, divisé en arrière par un sillon médian
court et assez profond; vertex entièrement lisse, triangulaire, angu-
leusement avancé en avant où se remarquent deux tubercules
géminés ; noir et densément couvert de poils jaunâtres sur la partie
antérieure jusqu’au niveau des antennes; celles-ciet l’écusson pareils
à ceux de L. Seeldrayersi. Pronotum plus anguleusement dilaté sur
les côtés et élytres un peu plus convexes que chez celle-ci, sans
aucune trace d'impression médiane.
Diffère de la précédente, par la ponctuation élytrale, par la forme
des interstries qui sont convexes, alors que chez L. Seeldrayersi
ils sont plans, par l’absence d'impression discale sur les élytres,
par la coloration des trois derniers segments abdominaux qui sont
fauves chez la striata, tandis que l’abdomen de L. Seeldrayersi
est entièrement teinté de fauve.
Hab. : Kassongo à Stanley Falls (Congo belge) Row, collection du
Musée d'histoire naturelle de Bruxelles; Stanleyville (Congo belge)
par E. SEELDRAYERS, ma collection. Deux exemplaires.
7. Lema Bravai n.sp. — Long.3-3 1/2 mill.,larg. 1-1 1/4 mill.
— Allongé, les côtés parallèles, arrondi en arrière. Tête bril-
MONTS SE PE SANT VOUS ERE CT PT D UT
382
lante, brun clair ou noirâtre. Antennes testacées devenant plus
obscures au sommet. Pronotum brillant, testacé. Elytres testacé
clair, avec une étroite ligne suturale obscure.
Tête densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le vertex qui
est lisse et légèrement saillant, médiocrement rétrécie en arrière
des veux, qui sont faiblement échancrés, les sillons latéraux peu
marqués; antennes peu robustes, atteignant la moitié du corps,
couvertes d’une pubescence grise, sauf les deux premiers articles
qui sont plus pâles et lisses. Pronotum très convexe, beaucoup plus
long que large, la marge antérieure largement arrondie, les côtes
arrondis, étranglés en arrière ; sillonné transversalement près de la
base, qui est presque droite, finement rebordée et liserée de noir,
le disque avec une double rangée de points médiocres, les angles
antérieurs couverts de points plus forts. Ecusson noirâtre, en trian-
gle équilatéral, tronqué au sommet. Elytres près du double plus
larges que le pronotum à la base, assez convexes, plans sur le disque
sans aucune trace d'impression médiane, les épaules arrondies, avec
le calus huméral saillant et limité du côté interne par une impression
sulciforme, la surface couverte de séries longitudinales de points
assez forts, les interstries plans un peu relevés au sommet qui est
orné d’une saillie subtriangulaire et lisse assez prononcée placée à
la jonction de la 2° et 9° strie. Dessous noirâtre (sauf le prosternum),
à pubescence grisätre. Pattes testacées, les crochets et l'extrémité
des articles des tarses rembrunis.
Hab. : Ile du Cap Vert. Brava 300 mètres. Novembre 1898.
L. FEA. Un couple : Collection du Musée Civique d'histoire naturelle
de Gênes, la mienne.
8. Lema democratica n. sp. — Long. 5 à 6 mill., larg. 1 1/2 à
1 3/4 mill. — Peu allongé, subparallèle et peu convexe. Tête et pro-
notum lisses, d’un brun clair. Elytres très brillants, vert obscur,
parfois maculé de jaune au sommet.
Tête lisse, subquadrangulaire, rétrécie en arrière des yeux, qui
sont globuleux et échancrés, sillons latéraux assez marqués, front
assez relevé et divisé en arrière par un court sillon médian, la moi-
tié antérieure el les sillons latéraux couverts de quelques poils jau-
nâtres ; elle est d’un testacé plus ou moins clair sur la moitié anté-
rieure, s’obscurcissant graduellement sur le front et sur le vertex;
antennes assez grêles, atteignant à peine la moitié du corps, noirà-
tres, à pubescence grise, les premiers articles plus ou moins testacés.
Pronotum convexe, un peu plus long que large, fortement retréci
sur les côtés en deçà de son milieu, transversalement impressionné
près de la base, qui est à peu près droite, la marge antérieure légè-
rement arrondie et finement rebordée comme la base, les angles
a
antérieurs très saillants, les postérieurs obtus, lasurface très brillante
et lisse. Ecusson subtriangulaire, tronqué au sommet, lisse et bril-
lant, de la couleur du pronotum. Elytres du double plus larges que le
pronotum, tronquésen ligne droite à la base, les côtés subparallèles,
_Aegèrement élargis au tiers postérieur, presque plans en dessus, dé-
priméstransversalement au tiers médian, très déclivesen avant eten
arrière sur les côtés, ayant entre les épaules une impression sulci-
forme assez indiquée; ils sont couverts d’une ponctuation assez fine,
bien marquée, un peu plus forte en avant qu’en arrière et disposée
en séries longitudinales et régulières (la 9° strie entière), les inter-
tries plans, un peu relevés au sommet. Dessous, testacé obscur, sauf
l’abdomen qui est plus pâle, à pubescence jaunâtre peu dense,
pareille à celle de la tête. Pattes peu robustes, testacé pâle avec le
sommet des tarses rembruni.
La coloration de cette Lema paraît être très variable, les deux
exemplaires que j’ai sons les yeux différant assez sensiblement. Chez
le type, le pronotum est d’un brun foncé presque noir et les éfytres
sont uniformément verts; chez la var. testaceicollis, le pronotum
est testacé avec les côtés et une petite tache médiane, située près
de la marge antérieure obscure, lesommet des élytres est testacé clair
et le dessous est plus pâle encore que chez le type.
Hab. : Ile du Cap Vert. S. Nicolau, 400 m., novembre 1898,
L. FEA. Deux exemplaires. Collection du Musée civique d'Histoire
naturelle de Gènes.
9. Lema Moffartsi n. sp. — Long 5 mill., larg. 2 mill. —
Allongé, les côtés parallèles, atténué en avant, arrondi en arrière.
Tête et pronotum d’un testacé roux. Elytres bleu foncé presque
noir, avec le sommet testacé clair. Dessous noir obscur, à
pubescence gris Jjaunâtre, sauf le prosternum qui est de la couleur
du pronotum et les trois ou quatre derniers segments abdominaux
qui sont testacé clair. Pattes noires.
Tête rouge, densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le
vertex qui est lisse et brillant, médiocrement retrécie en arrière
des yeux qui sont profondément échancrés; front plan et ponctué
avec un petit sillon médian. sillons latéraux assez marqués; labre et
épistome noirâtres ; antennes peu robustes, atteignant la moitié du
corps, noiratres, à pubescence grise, sauf ls deux premiers articles
qui sont brunâtres et brillants. Pronotum convexe, un peu plus
long que large, la marge antérieure subarrondie et très finement
rebordée ainsi que la base, les angles antérieurs saillants et tubercu-
liformes, les côtés dilatés en avant, étranglés en arrière par un
sillon transversal parallèle à la base, légèrement dilatés ensuite jus-
qu’à la base, qui est presque droite, le disque avec un étroit sillon
384
linéaire, parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une im-
pression peu accusée, ponctuation discale exclusivement fine, à peine
visible. Ecusson noirâtre,en triangle équilatéral.le sommet tronqué.
Elytres à peu près du double plus larges que le pronotum à la base,
assez convexes, déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés et
le sommet très déclives, la marge antérieure droite, les épaules
arrondies, avec le calus huméral saillant et limité au côté interne
par une impression sulciforme, couverts de séries longitudinales et
régulières de points plus épais en avant qu’en arrière (la 9° strie
entière), les interstries plans, lisses, un peu relevés à l’extrémité.
Hab. : Loc. Kisantu (Congo belge), par feu le B* F. DE MOFFARTS.
Un exemplaire, ma collection.
Je dédie cette belle espèce à feu le B* F. DE MOFFARTS, comme
un faible hommage rendu à la mémoire de ce regretté collègue.
10. Lema Haasi n. sp. — Long. 4 mill., larg. 1 1/3 mill. —
Très étroit en avant, élargi aux épaules et arrondi en arrière. Dessus
bleu brillant, la tête et le front un peu verdâtres. Elytres avec une
étroite bande marginale jaune interrompue en avant à hauteur du
calus huméral et en arrière avant la courbe du sommet. Dessous
noir brillant, à pubescence grise.
Tête suballongée, couverte çà et là de poils jaunâtres, sauf sur le
vertex qui est lisse; yeux fortement échancrés; canthus oculaires à
ponctuation très forte avec une petite tache rougeâtre de chaque
côté à leur sommet et sur le prolongement d’une petite fossette
médiane ; antennes noirâtres à très fine pubescence grise, sauf les
trois premiers articles qui sont brunâtres et lisses. Pronotum très
convexe, plus long que large, élargi en avant, fortement rétréci sur
les côtés en decà de son milieu, la marge antérieure légèrement
arrondie, finement rebordée comme la base, les angles antérieurs
saillants, transversalement impressionné près de la base, qui est
presque droite, le disque avec un étroit sillon linéaire peu marqué,
parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une impres-
sion plus accusée, entièrement couvert d’une très fine ponctuation,
plus accusée sur le disque où elle forme au milieu une double
rangée de points assez irrégulièrement espacés et aux angles anté-
rieurs où elle est plus forte. Ecusson de la couleur du pronotum, petit,
en triangle, tronqué au sommet irrégulièrement ponctué. Elytres
du double plus larges que le pronotum à la base, assez convexes,
déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés très déclives, les
épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté
interne par une impression sulciforme, leur ponctuation est assez
épaisse, linéaire, disposée en séries longitudinales et régulières (la
9% strie entière) avec les intervalles plans, lisses et un peu relevés
au sommet.
Hab. : Lukungu (Congo belge), CH. HAAS. Un exemplaire. Col-
lection du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles.
CLYTRINÆ
411. Gynandrophthalma zonalis n.sp.— Long. 5 mill., larg.
2 1/3 mill. — Subovalaire, convexe, légèrement atténué en avant.
Tête et pronotum noirs, lisses, très brillants, le dernier largement
bordé de jaune sur les côtés et quelque fois en avant. Élytres fine-
ment ponctués sans ordre apparent, jaunes, avec une tache sur le
calus huméral, une bande transversale légèrement arquée au
milieu, n’atteignant ni la suture, ni les côtés et une seconde
bande vers le tiers postérieur atteignant les côtés et traversant la
suture, cette dernière bande ramifiée sur les côtés et au sommet de
façon à former une bordure contournant les élytres depuis le tiers
antérieur jusqu’au sommet, ces bandes et tache d’un noir très
brillant. Dessous entièrement noir (sauf le prosternum) couvert
d’une villosité courte plus dense sur les côtés qu’au milieu.
Tête subplane, impressionnée transversalement entre les yeux qui
sont convexes et médiocrement échancrés, le vertex légèrement
saillant revêtu, de quelques poils grisâtres sur les sillons oculaires
les côtés de la tête et sur l’épistome, qui est tronqué en arc; antennes
noires, les quatre premiers articles brunâtres. Pronotum du double
plus large que long, très convexe, la marge antérieure presque
droite, finement rebordée et liserée de noir, les angles antérieurs
droits, les postérieurs très obtus et subarrondis, la base finement
rebordée, bisinuée avec le lobe médian court, arrondi et légèrement
relevé en arrière d’une impression peu profonde qui occupe toute
l'étendue du lobe, la surface à ponctuation excessivement fine et
visible à l’aide d’un fort grossissement, un peu plus épaisse dans
l’impressiondulobe médian; labande latérale jaune qui paraitêtre très
variable, envahit quelque fois toute l’étendue de la marge antérieure,
suivant une ligne sinueuse et forme en réalité un espace à trois
lobes, dont deux latéraux et un médian, ou bien est coupée carré-
ment sur le disque. Écusson très déclive en avant, en triangle curvi-
ligne, le sommet arrondi, les côtes finement rebordés. Élytres
convexes, très déclives sur les côtés et au sommet, le lobe épipleural
peu accusé, les côtés finement rebordés sur toute leur étendue ; la
tache humérale est de forme ovalaire, la bande médiane est sinueuse
et touche à peu près la suture et les côtés, la bande postérieure est
également sinueuse se dilate légèrement le long de la marge latérale
du côte interne vers le milieu et forme un lobe arrondi vers le
386
sommet, toutes les parties noires sont étroitement liserées de brun
sur les bords.
Hab. : Buta-Rubi (Congo belge). Juillet 1906, RiBorrr. Deux exem-
plaires, collection du Musée Civique d'histoire naturelle de Gênes,
la mienne.
12. Peploptera Schenklingi n. sp. — Long. 7 mill., larg.
3 12 mill. — Elliptique, convexe. Tête noire. Pronotum noir avec
une large bordure jaune sur les côtés et en avant, émettant un
rameau au milieu du disque et un de chaque côté, le long de la base.
Élytres jaune fauve, avec une tache oblique de chaque côté de
l'épaule, une tache allongée placée immédiatement en dessous de la
précédente et une bande suturale commune aux deux élytres,
commençant au tiers antérieur et n’atteignant pas le sommet, le tout
d’un noir brillant. Dessous noir, à pubescence gris blanchâtre,
couchée et assez dense.
Tête assez brillante, entièrement noire, subplane, rugueuse sur le
front, finement ponctuée sur l’épistome et le vertex, impres-
sionnée transversalement entre les yeux, qui sont faiblement échan-
crés; vertex saillant et sillonné dans son milieu; épistome étroitement
et peu profondément échancré en arc; antennes noir mat, pubes-
centes, les 4 premiers articles brunâtres. Pronotum une fois et demie
plus large que long. atténué en avant, la marge antérieure droite,
les côtés obliques, atténués en ligne droite vers l’avant, la base
bisinuée et finement rebordée, avec le lobe médian court, arrondi
et légèrement relevé en arrière d’une impression assez profonde qui
occupe toute son étendue; angles antérieurs presque droits,
les postérieurs obtus, sa ponctuation est très fine, largementespacée
et un peu plus épaisse sur les côtés. Écusson noir, déclive en avant,
en triangle équilatéral, le sommet arrondi, la base superficiellement
ponctuée. Élytres à peine plus larges que le pronotum, régulière-
inent atténués en ligne droite jusqu’au sommet, qui est largement
et séparément arrondi, la marge latérale finement rebordée, le lobe
épipleuralavancé et arrondi. Latache humérale qui recouvre entière-
ment le calus, se dilate graduellement en ligne oblique versl’intérieur
et en ligne courbe vers la marge latérale pour se terminer à peu près
au tiers antérieur, la tache placée en dessous estsubovalaire atténuée
en arrière et parallèle au bord marginal, enfin la bande suturale
commence à peu près à hauteur du sommet de la tache humérale
soit au tiers environ de l’élytre, se dilate légèrement à sa base et a
ses bords extérieurs cintrés en dedans; leur ponctuation est plus
forte que celle du pronotum, inégale, disposée en séries longitudi-
nales et un peu onduleuses Pattes entièrement noires, couvertes
d’une pubescence pareille à celle du dessous,
387
Hab. : Transvaal (HARTMANN). Deux exemplaires. Collection du
Deutsche Entomologische National Museum de Berlin — la mienne.
Cette jolie espèce m'a été communiquée par M. SCHENKLING, direc-
teur du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin, à qui
je me fais un plaisir de la dédier.
13. Peploptera puncticollis n. sp. — Long. 6-7 mill., larg,
2 1/2 à 3 mill.
Subrectangulaire, légèrement rétréci en avant et en arrière, sub-
convexe. Noir, brillant.Pronotum ponctué,avec les angles antérieurs
et la marge latérale jaune. Élytres à ponctuation plus forte que celle
du pronotum, disposée en séries longitudinales, le lobe épipleural,
une large tâche allongée naissant à la base, contournant l’écusson,
longeant la suture sur une très courte distance pour se diriger
ensuite obliquement vers le milieu du tiers antérieur et le sommet,
le tout jaune. Dessous et pattes recouverts d’une pubescence gris
argenté.
Tête entièrement noire, presque plane, fortement rugueuse et
légèrement impressionnée entre les yeux ; le vertex bombé, fine-
ment et inégalement ponctué, parcouru par trois sillons (le médian,
longitudinal, court et profond, les latéraux obliques) confluents à la
partie supérieure du front; épistome peu profondément échancré,
en arc ; mandibules et palpes noirâtres ; antennes avec les 3 ou 4
premiers articles fauves, les suivants noirs. Pronotum une fois et
demie plus large que long, atténué en avant, la marge antérieure
droite, les côtés arrondis, finement rebordés, ainsi que la base,
celle-ci presque droite, avec le lobe médian large, arrondi et impres-
sionné sur toute son étendue, une impression oblique (quelque fois
absente) se remarque dans chacun des angles postérieurs; sa surface
est couverte d’une ponctuation fine, assez serrée et à peu près
également espacée. Écusson triangulaire, le sommet arrondi, avec
quelques points pareils à ceux du pronotum. Elytres à peine plus
larges que le pronotum à la base, régulièrement atténués en ligne
droite jusqu’au sommet qui est largement et séparément arrondi, le
lobe épipleural court et arrondi, la marge latérale finementrebordée,
le disque subplan. Pattes noires, la tranche externe des tibias et les
tarses parfois rembrunis. Dessous et pattes finement et rugueuse-
ment ponctués,
Chez certains exemplaires la couleur foncière noire des élytres a
une tendance à s'étendre beaucoup plus que chez d’autres, ne laissant
alors teinté de jaune: qu’un petit espace basilaire préscutellaire, le
lobe épipleural et le sommet. La tache apicale est toujours (même
chez les exemplaires normaux) en forme de massue, avec le côté
interne largement échancré.
388
Hab. : Asmara (Érithrée) par H. RoLLe. Nombreux exemplaires,
ma collection.
Cette espèce est voisine par la forme de P. trilineata LACORDAIRE,
elle s’en distingue par sa coloration et surtout par la ponctuation
du pronotum.
CRYPTOCEPHALINÆ
14. Cryptocephalus Delhaisei, n. sp. — Long. 6 mill , larg.
3 1/2 mill. — Ovalaire, écourté, très convexe. Noir brillant en dessus,
avec la tête, les bords antérieurs et latéraux du pronotum et l'extré-
mité des élytres rougeâtres. Dessous fauve rougeûtre.
Tète subplane, plus ou moins brillante, avec une petite fossette
médiane et un sillon longitudinal peu profond sur le vertex, assez
lisse dans son milieu et couverte d’une ponctuation médiocre sur les
côtés; épistome échancré en arc; labre jaunâtre; mandibules noires;
antennes à premier article fauve (les autres manquent); yeux angu-
leusement échancrés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum
très lisse, sans aucune trace de ponctuation, finement rebordé,
transverse et très convexe, atténué en avant, la base bisinuée, le
lobe médian peu prononcé et tronqué carrément, lés côtés à peine
arrondis, presque droits, les angles antérieurs droits, les postérieurs
subaigus La tache rougeâtre, triangulaire, atténuée en arrière, des
bords latéraux du pronotum, rejoint en avant une bande marginale
rouge longeant le bord antérieur, qui envoie un rameau interrompu
au milieu du disque et prolongé en arrière jusque près de l’écusson.
Celui-ci est un peu plus long que large, déclive, en triangle curvi-
ligne, le sommet faiblement tronqué, la base médiocrement impres-
sionnée, sa ponctuation très fine et irrégulière n’est visible qu’à _
l’aide d’une forte loupe. Elytres subparallèles, légèrement rétrécis
en arrière, brillants comme le pronotum, finement ponctués, les
points disposés en séries longitudinales très régulières, calus humé-
ral saillant avec un profond sillon interne; la tache rougeûtre qui
orne l’extrémité est plus ou moins oblique et transversale, elle est
déchiquetée sur ses bords etcommence au tiers antérieur de la marge
latérale pour atteindre la suture près du sommet. Pygidium fauve
finement rebordé, couvert de points très fins et très denses, et
revêtu d’une pubescence jaunätre clairsemée. Dessous et pattes
fauve rougeâtre, à pubescence et ponctuation semblables à celles du
pygidium.
Hab. : Kabambaré (Congo belge). Lieutenant DELHAISE, par feu le
Baron F. DE MorFartTs. Un exemplaire, ma collection.
15. Cryptocephalus Seeldrayersi n. sp.— Long. 71/2 mill.
larg. 4 1/2 mill. — Subovalaire, écourté, très convexe, entièrement
jaune, brillant, avec le vertex, une bande transversale et quatre
petites taches noires sur le pronotum et, sur chaque élytre, quatre
petites taches également noires. Epimères du métasternum obs-
cures.
Tête plane, présentant une faible fossette au milieu du front et
une autre plus petite, au-dessus de chacune des cavités antennaires;
épistome largement échancré en arc; labre déclive, profondément
impressionné transversalement à la base et parsemé de longs poils
jaunâtres; elle est couverte de points médiocres, très serrés sur la
partie antérieure du front, le long des yeux et sur le vertex; mandi-
bules rembrunies; antennes avec les 4 premiers articles fauves, les
2 suivants d’un noir mat (les autres articles manquent), le 4 article
à peine plus long que le précédent; yeux profondément échan-
crés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum très bril-
lant, à ponctuation à peine visible, finement rebordé, transverse,
très convexe, retréci en avant, la base bisinuée, le lobe médian
médiocre, les côtés arrondis, les angles antérieurs presque droits,
les postérieurs aigus et précédés d'une petite impression oblique. La
bande noire transversale occupe le milieu du disque à quelque dis-
tance de la marge antérieure, et les quatre taches sont placées près
la base, une de chaque côté et un peu plus bas que le prolongement
de la bande discale, vers l’angle postérieur, les deux autres de
chaque côté de l’écusson dans le lobe médian et contre la base; celle-
ci est finement lisérée de noir. Ecusson grand, déclive, en triangle
curviligne, le sommet arrondi, noir, brillant, avec près de la base
deux linéoles jaunes, parallèles, longitudinales. Elytres subparal-
lèles, légèrement rétrécis en arrière, brillants comme le pronotum,
à ponctuation très fine, disposée en séries longitudinales, régulières
et arquées ; calus huméral saillant avec une large dépression au côté
interne; ils sont d’un jaune un peu plus pâle que le pronotum avec
un fin liséré basal noir et quatre petites taches noires de chaque
côté placées de la manière suivante. : la plus grande subarrondie,
recouvrant le calus huméral ; la seconde (très petite), vers le milieu
au tiers antérieur, sur la 5° strie où elle remplit une petite fossette
superficielle ; la troisième (un peu plus grande que la précédente),
au tiers postérieur, entre la 7° et la 8° strie; la quatrième (plus
petite), à peu près horizontale à la précédente, entre la 3° et la
4 strie, à peu de distance de la suture. Pygidium profondément sil-
lonné le long du bord, à ponctuation assez forte et serrée, couvert
d’une courte pubescence grisâtre. Dessous fauve, ponctué, à pubes-
cence pareille à celle du pygidium. Pattes entièrement d’un fauve
rougeâtre.
Hab. : Luluabourg (Congo belge). Un exemplaire, ma collection.
390
Je dédie cette jolie espèce à mon ami et collègue À. SEELDRAYERS,
qui m'a généreusement offertcet intéressant Cryptocephalus, unique
dans sa collection.
EUMOLPINAE
16. Colasposoma prasina, n. sp. — Long. 9 mill., larg.
5 1/2 mill. — Oblong, écourté, très convexe, atténué en avant, lar-
gement arrondi en arrière. Dessus entièrement vert obscur brillant,
à légers reflets bronzés, le bord marginal des élytres bleuâtre. Des-
sous noir bleuâtre très brillant. Antennes et tarses noirs.
Tête large à points épais, rapprochés avec quelques reliefs irré-
guliers sur le front; vertex très finement sillonné; épistome court
très légèrement bisinué en avant, mandibules noires. Pronotum
beaucoup plus large que long, bisinué en avant et en arrière,oblique-
ment rétréci vers l’avant sur les côtés, sa plus grande largeur au
tiers postérieur, ensuite rentrant vers la base; carène marginale et
base finement rebordée, marge antérieure sans rebord finement et
superficiellement pointillée, d’une coloration plus obscure et plus
mate que la surface, le disque convexe, la surface couverte de
gros points arrondis, assez denses, plus rapprochés sur les côtés
que sur le disque et dont les intervalles forment de vagues
reliefs linéaires subsinueux. Ecusson presque aussi long que large,
faiblement échancré en avant et largement arrondi en arrière, à
ponctuation éparse. Elytres de la largeur du pronotum à la base,
dilatés et arrondis à l’épaule avec le calus huméral très saillant,
lisse et mat; les côtés presque droits, largement et conjointement
arrondis en arrière; suture très finement, marge latérale plus
fortement rebordée; la surface à points plus épais et plus espacés
que ceux du pronotum, vaguement disposés en séries linéaires sur
le disque, plus régulièrement sur les côtés et le long de la suture,
les espaces entre ces points assez grossièrement vermiculés sur le
tiers latéral antérieur. Dessous à ponctuation très fine, surtout sur
les fémurs, couvert d’une vague pubescence grise. Pattes brillantes,
les tibias antérieurs très faiblement arqués, les médians et les pos-
térieurs droits.
Hab.: Laugenburg (Afrique orientale allemande) par H. ROLLE.
Un exemplaire, ma collection.
17. Euryope costata, n. sp. — Long. 10 mill., larg. 6 mill. —
Convexe, brun jaunâtre, assez brillant avec une tâche frontale, sept
petites taches thoraciques et quatre taches élytrales noires Élytres
avec quatre côtes longitudinales espacées et bien marquées. Prono-
tum et tête à ponctuation plus épaisse et plus dense que celle des
élytres. Pattes, prosternum et épisternum prothoracique noirs.
391
Tête plane rugueuse et déprimée entre les yeux, marquée au milieu
d’une tâche subtriangulaire noire ; d’une autre petite tache noire
allongée et transversale de chaque côté du vertex et enfin d’une plus
petite tache noire placée au-dessus des cavités antennaires ; mandi-
buies brun jaunâtre, avec le sommet noir, à ponctuation forte et
couvertes d’une pubescence gris jaunâtre peu dense; antennes noires
sauf les deux premiers articles qui sont rougeâtres ; palpes noirs.
Pronotum du double plus large que long, assez convexe, les côtés
légèrement arrondis, la base et la marge latérale finement rebordées,
les angles postérieurs obtus, les antérieurs très avancés et presque
droits, terminé par une dent obtuse, ponctuation pareille à celle de
la tète, avec chacun des angles postérieurs orné d’une fossette à
fond noir, la marge latérale finement crénelée ; outre la petite
tache arrondie qui orne la fossette précitée, une autre tache très
petite également se distingue de chaque côté près des angles anté-
rieurs, ainsi que trois autres taches placées en triangle sur le disque.
Écusson légèrement arrondi au sommet avec quelques points épars.
Élytres convexes, obliquement tronqués à la base, arrondis à l'épaule,
élargis au tiers postérieur et arrondis jusqu’au sommet; le calus
huméral saillant, le disque avec quatre côtes et la marge latérale
saillantes, ces côtes largement espacées et lisses; la première
entière et obliquement dirigée vers le sommet, de façon que l’espace
intercostal entre la suture et cette côte est plus large en avant qu’en
arrière, la deuxième plus saillante que la première à la base, n’atteint
pas le sommet, la troisième naissant comme la quatrième du calus
huméral est plus courte que la deuxième, la quatrième entière
contournant le sommet pour y rejoindre la première, les espaces
intercostaux grossièrement vermiculés en avant, entre des points
épais diminuant graduellement vers le sommet, le disque transver-
salement déprimé au quart antérieur ; ils sont ornés de 4 taches
noires irrégulières sur chacun d’eux, la première basilaire, entre la
première et la deuxième côte, la deuxième, un peu plus allongée que
la précédente entre les deux mêmes côtes vers le milieu et à hauteur
de l’intervalle qui sépare les deux taches submarginales, la troisième
allongée recouvre tout le calus huméral et envoie un rameau sur la
quatrième côte, enfin la quatrième et dernière tache est placée au
tiers postérieur entre la troisième et la quatrième côte. Dessous
finement pointillé couvert d’une très courte pubescence grise. Pattes
à ponctuation épaisse, surtout sur les tibias.
Hab. : Benguela (D° WELLMAN). Un exemplaire. Collection du
Deutsche Entomologische National Museum de Berlin.
18. Euryope Wellmani n. sp. — Long. 10 à 12 mill., larg.
5 à 6 mill. — Rougeâtre, un peu mat, convexe, antennes noires sauf
ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 2 1X 1909. 26
392
la base des deux premiers articles qui sont rougeâtres. Dessous sauf
la tête et le dernier segment abdominal, noir, revêtu d’une pubes-
cence grise. Ponctuation du dessus fine, dense et rugueuse.
De la taille de Æ. sanguinea OLiv., dont il se distingue à première :
vue par sa ponctuation plus forte, surtout celle de la tête, qui est
plus accentuée et plus rugueuse, en outre l’espèce d'Olivier à les
4 ou 5 derniers segments abdominaux rembrunis, tandis que la
nôtre n’a que le dernier segment abdominal rouge.
Les mandibules sont rouges, avec le sommet noir, à ponctuation
pareille à celle de la tête. L’écusson est entièrement noir avec
quelques points épars à la base. La ponctuation élytrale est beaucoup
plus fine et moins rugueuse que celle de la tête et du pronotum.
Euryope lœviuscula WEIsE, Stett. Ent. Zeit 1908 p. 201, se rap-
proche également de notre espèce. D’après la description de l’auteur,
elle est plus petite que E. sanguinea et s’en distingue par la ponc-
tuation extrêmement fine du dessus, alors que l’espèce récoltée par
le D' WELLMAN a une ponctuation plus forte que E. sanguinex.
Hab. : Benguela (D' WELLMAN). Trois exemplaires, deux d et
une ©. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de
Berlin, la mienne.
Euryope terminalis BALY, Journ. of Entom., 1, 1860, p. 34,
parait être extrêmement variable. J’ai pu en réunir un assez grand
nombre d'exemplaires, chez lesquels les taches noires se réunissent
et finisssent même par envahir toute la surface des élytres, de façon
à rendre ceux-ci entièrement noirs avec une légère bordure margi-
nale jaune. Les taches du pronotum se dilatent également chez les
spécimens à élytres noirs, ainsi que la tache médiane de la tête. Le
dessous est également envahi par la couleur noire et les pattes finis-
sent par être complètement noires, sans aucune trace de fauve.
D’après la description, Euryope semipartita JAc. (Trans. entom.
soc. Lond. 1895 p. 178) serait sans aucun doute une variété de
terminalis et non une espèce distincte. L
E. terminalis décrit de l’Afrique Australe, a une distribution
géographique très étendue, j'en possède du Lac N’Gami, du
Griqualand, de l’Afrique allemande Sud-Ouest, de l’Angola, du
Dahomey, etc.
JAcoBY a donné le nom de discicollis (Trans. Ent. Soc. Lond. 1895,
p. 179 et Ann. Mus. civ. Genova, sér. 2. Vol. XVII (XXX VII) 1897,
p. 336) à deux espèces différentes d'Euryope, je propose le nom de
Jacobyi pour l’espèce décrite dans les Ann. Mus. civ. Genova.
19. Chrysomela (Ageniosa) ocelligera n. sp. — Long. 8 à
9 mill., larg. 41/2 à 5 mill. — Bronzé brillant en dessus, les élytres
ornés de part et d'autre de cinq rangées de gros points enfoncés et
arrondis, auréolés de pourpre. Dessous bronzé pourpré, plus brillant
que le dessus, les hanches et les tarses bleu d'acier.
Hémisphérique, subovalaire, largement arrondi en arrière. Tête
large à ponctuation fine, très espacée, plus épaisse sur les côtés ;
épistome subtronqué, séparé du front par un sillon net et cintré en
arrière ; front très étroitement sillonné et impressionné çà et là.
Pronotum très convexe, la marge antérieure largement échancrée,
finement rebordée, les côtés arrondis, la base faiblement bisinuée,
le disque très convexe, très déclive sur les côtés, les angles anté-
rieurs arrondis,les postérieurs obtus,la surface couverte d’une ponc-
tuation extrêmement fine, les côtés avec des points excessivement
gros, très inégaux, profonds et inégalement espacés. Ecusson plus
large que long, en triangle curviligne arrondi au sommet, à ponc-
tualion fine, pareille à celle du pronotum. Elytres très convexes,
largement arrondis au sommet, finement rebordés sur les côtés,
couverts de points très fins mais plus visibles que ceux du prono-
tum. La rangée de points auréolés de pourpre qui longe la suture
est disposée en série linéaire et n’atteint pas le sommet, les autres
rangées de points au nombre de quatre, sont disposées en lignes,
mais non en séries linéaires, de façon que les points, géminés, sont
parfois réunis par deux ou même par trois ; la 2° rangée atteint le
sommet de l’élytre pour se joindre à la 5°, la 5° et la 4° beaucoup plus
courtes, se réunissent vers le quart postérieur, enfin une rangée de
points plus fins, plus rapprochés et sans aréoles, longe la marge
latérale. Pattes irrégulièrement ponctuées. Dessous de la tête bleu
verdâtre.
Hab. : Umbugwe. Deux exemplaires, ma collection.
394
DESCRIPTIONS DE LAMPYRIDES NOUVEAUX
par Ernest Olivier (l)
Vesta colonica n. sp. — Oblonga, aterrima, opaca; prothorace
miniato, disco rufo, macula parva basali præscutellari brunnea,
punctato, carinato, in medio antico anguloso, basi sinuato, angulis
sat retro productis; ultimo ventrali segmento et pygidio cereis;
d'ignotus. — Long. 11 mill,
Tonkin.
Je ne connais qu’une femelle de cette espèce qui se distingue faci-
lement de ses voisines par la carène de son prothorax et sa couleur
entièrement noire, à l’exception du dernier segment ventral et de la
majeure partie du prothorax. Ce dernier est d’un rouge vif avec
une plaque flave sur son disque et une petite tache triangulaire noire
attenant à la base au-dessus de l’écusson.
Lucernuta grata. n. sp. — Oblongo-ovalis, nigra; prothorace,
scutello et elytris pallide flavis; prothorace semilunari, punctato,
carinato, basi recte truncato,angulis rotundatis, plaga discoidali flava
fere lævi; elytris prothorace latioribus, ampliatis, punctulatis, cos-
tulatis, tribus ultimis ventris segmentis lucidis, pygidio trilobato.
— Long. 17 mill., lat. hum. 9 mill.
SIam.
Bien différente de toutes les autres espèces du genre par sa colo-
ration qui n’a d’analogue que celle de L. bicolor F. dont elle se dis-
tingue facilement par sa forme beaucoup plus élargie et son pro-
thorax arrondi en croissant, à base tronquée carrément avec les
angles bien arrondis et nullement saillants.
Lucidota probata n. sp. —Oblonga, atra; elytris dimidio cor-
poris longioribus, compressis, intus dentatis; prothorace subogivali,
albido flavo, macula magna discoidali nigra, marginibus profunde
punctatis, in medio canaliculato ; scutello subquadrato nigro; elytris
prothorace latioribus, leviter ampliatis, rugosis, nigris ; quinto
ventrali segmento, in medio puncto ucido ornato, sexto rubescente
d', obscuro ® — Long. 8-9 mili.
Pérou : Marcapata.
Oblong, un peu élargi en arrière, tout noir, sauf une bordure
d’un banc jaunâtre sur les marges latérale et antérieure du pro-
(1) Toutes ces espèces font partie de ma collection, E. O.
MERE AR er Gags
[3 y L ,
9395
thorax. Les antennes sont plus longues que la moitié du corps,
comprimées, à articles 3-9 légèrement dentés. L'appareil lumineux
consiste en un point brillant au milieu du cinquième segment
ventral.
Lucidota immemor n.sp.— Oblonga, nigra; elvtris dimidio
corporis longioribus, compressis,articulis 3-9intus serratis; protho-
race subogivali, albido, macula magna triangulari nigra utrinque
rosea, margine crebre punctato, disco lævi, sulcatulo ; scutello trian-
gulari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, nigris,
vitta albida juxtamarginali ab humeris ad trientem apicalem prolon-
gata ; quinto ventrali segmento puncto aurantiaco in medio ornato.
— Long. 10-11 mill.
Pérou : Callanga.
Oblong, noir; antennes comprimées, légèrement dentées à leur
côté interne; prothorax atténué en ogive, blanc jaunâtre, avec une
grande tache noire triangulaire qui part de la base et atteint le som-
met : cette tache limitée de chaque côté par une teinte rosée est
creusée d’un sillon et presque lisse, tandis que la portion margi-
nale -blanchâtre est fortement ponctuée. Les élytres, un peu plus
larges à leur base que le prothorax s'élargissent encore légèrement;
ils sont noirs avec une bande blanchâtre qui part de l’épaule et se
prolonge le long de la marge jusqu’au tiers apical, mais sans
atteindre la côte marginale qui reste étroitementnoire.Le cinquième
segment ventral est orné dans son milieu d’un point arrondi orangé,
brillant.
Cette espèce se place près de L. probata, dont elle se distingue
bien par la bande blanche juxtamarginale de ses élytres.
Lucidota parilis n. sp. — Oblonga, nigra ; elytris dimidio cor-
porislongioribus, compressis, articulis 3-9 intus serratis; prothorace
subogivali, albido flavo, macula discoidali nigra utrinque rubes-
cente, margine crebre punctato, disco fere lævi; scutello triangu-
lari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, costu-
latis, nigris, striga albida marginali ab humeris ad dimidium
prolongata; coxis piceis ; ventre nigro, quinto segmento duabus
plagis cereis ornato, sexto et septimo piceis, lucidis. — Long.
10 mil].
Équateur : Santa Inès.
Noir, à l'exception des marges latérale et antérieure du prothorax
- d’un blanc jaunâtre et d’une étroite bande de cette même couleur
qui occupe la marge externe des élytres à partir des épaules jusqu’à
la moitié, tout au plus, de leur longeur. Le cinquième segment ven-
tral, d'un brun de poix, est orné dans son milieu de deux points
arrondis d’un blanc de cire brillant.
7 9
396. Re
Différent de L. immemor par la bande subhumérale des élytres
plus courte et couvrant la côte marginale.
Lucidota serricornis n. sp. — Oblonga, picea, pubescens ; an-
tennis dimidio corporis longioribus, nigris, compressis, articulis 3-9
intus serratis; prothorace ogivali, punetato, pallide flavo, striga media
lata nigra, basi vix sinuato, angulis acutis et retro productis ; scutello
conico, profunde punctato, nigro; elvtris oblongis, subparallelis,
rugosulis, nigris, flavido marginatis, sed non circa apicem; coxis
albidis; pedibus piceo et albido variegalis ; j ultimo ventrali seg-
mento et pygidio cereis, ultimo transverso, brevi, late emarginato;
© antennis minus serratis, pygidio, penultimo dorsali segmento, et
tribus ventralibus ultimis cereis, lucidis, ultimo triangulari. — Long.
8-9 mill.
Équateur : Cachabé.
Antennes comprimées, à articles 3-10 munis au côté interne d’une
dent assez large et aussi longue que l’article chez le &. L.e prothorax
en forme d’ogive est d’un jaunâtre pâle avec une large bande noire
longitudinale qui occupe tout le milieu et s’élargit le long de la base.
Les élytres noirs sont étroitement bordés de jaunâtre sur tout leur
pourtour, sauf autour de l’angle apical qui reste noir. Le dernier
segment ventral et le pygidium sont d’un blanc de cire brillant; les
jambes sont variées de blanchâtre et de brun de poix.
La bande noire longitudinale du prothorax se prolonge parfois
en une étroite bordure tout le long de la base.
Photinus Bruchin.sp.—Elongatus, subparallelus,ater; mandi-
bulis et palpis piceis; prothorace brevi, obtriangulari, valde con-
vexo, variolose punctalo, nigro, tenuissime flavo limbato et maculis
duabus flavis ornato, disco lævi, nitido, sulcatulo; scutello conico,
punctato, nigro; elytris prothorace vix latioribus, elongatis, paral-
lelis, rugosulis, obsolete bicostulatis, nigris, tenuissime flavo lim-
batis; coxis piceis, tarsorum unguiculis flavis; quinto et sexto ven-
tris segmentis lucidis, cereis, ultimo perbrevi, emarginato, flavo ;
© ignota — Long. 12 14 mill.
Argentine : Tucuman.
Cette espèce se place près des Ph. {æniatus ERN. OLIV., peractus
ERN. OLIV., albicinctus CAST. dont elle se distingue par la disposition
des couleurs du prothorax et des élytres. Je suis heureux de la dédier
au professeur C. BRUCH, directeur du Musée de la Plata qui m'a fait
plusieurs envois intéressants.
Diaphanes nimbosus n.sp. — Oblongo élongatus, piceus ;
prothorace elongalo,antice rotundato et leviter marginato, basi recte
truncato, angulis acutis, longitudinaliter carinato, crebre punctato,
2, titre
flavido, macula quadrata nigra in dimidio basali, scutello punctato
triangulari, flavido, elytris elongatis, subparallelis, rugosulis, trico-
statis, flavidis, macula scutellari nigra utrinque ornatis ; genubus,
tibis et tarsis nigris. — Long. 17 mill.
Angola, Benguela.
D'un brun jaunâtre fauve; prothorax à plaques diaphanes, petites,
linéaires, marqué d’une tâche noire quadrangulaire sur la moitié
basilaire de son disque au dessus de l’écusson ; élytres ayant chacun
une tâche noire oblongue justascutellaire et trois côtes longitudi-
nales assez fortement saillantes prolongées presque jusqu’à l’angle
apical ; dessous noir, sauf le milieu des segments du ventre parfois
rembruni ; genoux, tibias et tarses noirs.
Var. apicalis. Angle apical des élytres, légèrement rembruni.
Benguela.
Pleroptyx validum n.sp.— Elongatum, rufo testaceum ; ore et
antennis piceis ; capite, tarsis et elytrorum apice nigris ; antennis
brevibus, prothorace vix longioribus ; prothorace brevi, transverso.
tenue punctato, sulcatulo, lateribus arcuatis, medio antico angu-
loso. basi sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, apice obtuso;
elytris prothorace vix latioribus, elongatis, pubescentibus, tenue
punctatis, bicostatis, rufo testaceis, macula apicali nigra ; 4 ventre
piceo, duobus ultimis segmentis cereis, ultimo mucronato, elytro-
rum apice subtus plicato ; © ventre testaceo, antepenultimo seg-
mento lucido, ultimo triangulari, apice obtuso, elytrorum nes
haud plicato. — Long 10 mill.
Siam : Bangkok.
Allongé, d’un testacé roussâtre ; parties de la bouche et antennes
d’un brun de poix : tête, tarses et angle apical des élytres noirs ; les
élvtres finement ponctués sont chargés de deux côtés : la première,
voisine de la suture est parfois obsolète, mais la seconde qui se
trouve au milieu est bien saillante depuis la base jusqu’à la tâche
apicale,
Cette belle espèce, la plus grande du genre a la coloration de
Ph.malaccæ ; mais sa taille est beaucoup plus avantageuse, sa tache
apicale plus accentuée, ses côtes élytrales, surtout la seconde,
beaucoup plus saillants, etc.
Photuris unicolor n. sp. — Elongata, oblonga, flava, pube sat
densa operta; antennis etmandibulis piceis; prothorace brevi, antice
attenuato, sparsim rugose punctato, angulis posticis acutis et in
mare valde retro productis; elytris elongatis, subparallelis, rugosis:
dd ultimis ventris segmentis lucidis, © 4-6° plaga mediana nitida
Pere Lai TR |. dr RO, - vas d ie = R:
398
ornatis; tarsorum unguiculis externis in utroque sexu fissis. —
Long. 13 mill.
Pérou : Callanga.
Entièrement flave, à l'exception des antennes et des mandibules
d’un brun de poix ; prothorax à angles postérieurs beaucoup plus
saillants chez le mâle que chez la femelle. De même couleur que
Ph. aurea ERN. OLIV., mais s’en éloigne par sa taille beaucoup plus
avantageuse, son abdomen entièrement flave et surtout par les
angles externes des tarses fendus dans les deux sexes.
Var. Le disque du prothorax et la base des élytres sont parfois
un peu nébuleux.
Luciola Kervillei n.sp.— Oblonga, pubescens; capite puncta-
to, nigro, ore et antennis duobus primis articulis piceis; prothorace
rufo, valde convexo, crebre punctato, antice dilatato et dein rotun-
dato, margine antico recte truncato, basi bisinuato, angulis brevibus
obtusis haud retro productis, in medio longitudinali tenuissime sul-
catulo ; scutello rufo, crebre punctato, triangulari, apice truncato ;
elytris oblongis, subparallelis, nitidis, nigris, pube flava vestitis,
rugosis, costatis ; pectore testaceo, ventre nigro, duobus ultimis
segmentis cereis ; coxis et femoribus testaceis, tibiis et tarsis infus-
catis. — Long. 5 mill.
Syrie : Broumana dans le Liban.
Tête et élytres noirs ; écusson et prothorax roux, ce dernier très
convexe, à cités s’élargissant d’abord légèrement, puis s’arrondis-
sant en arrivant au bord antérieur qui est en ligne droite ; les angles
postérieurs sont très courts dépassant à peine la marge basilaire ;
toute sa surface est couverte d’une ponctuation grossière et profonde
et il est traversé longitudinalement par une strie linéaire très peu
profonde. Les élytres, très rugueux, sont chargés de trois côtes assez
saillantes dont la plus externe atteint seule l’angle apical, les deux
autres disparaissent au milieu.
Cette petite espèce diffère de L. lusitanica CHARP. par sa taille
beaucoup moindre, de L. italica L. par son prothorax sans tâche et
ses élytres sans bordure et de toutes les deux par la forme de son
prothorax S’élargissant en avant, tronqué carrément à son bord
antérieur, à angles postérieurs très peu saillantes, à disque traversé
par une simple rainure très étroite, etc.
Un seul individu mâle a été capturé par M. GADEAU DE KERVILLE
pendant son voyage zoologique de Syrie en 1908. Je suis heureux de
lui donner le nom de ce savant et consciencieux naturaliste en
reconnaissance de la générosité avec laquelle il a bien voulu
en enrichir ma collection.
399
LYCIDES ET LYMEXYLONIDES
faisant partie des collections du Musée du Congo
déterminés par J. IBourgeois
LYCIDÆ
Gen. LYCUS
Fasn., Mant. Ins., 1787, 1, p. 163. — Bourc., Bull. Soc. ent. Fr.,
1883, p. LIX ; Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 32.
Subg. ACANTHOLYCUS
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 33.
1. latissimus L., Syst. Nat., 12° éd., 1767, I, 2, p. 646 (Lam-
pyris). — var. præmorsus DALM. in Schônb. Syn. Ins., IT, App.,
1817, p. 95, pl. 5, fig. 1 (ÿ). — latissimus OLIv., Ent., II, 1790, 29,
p. 5 (9) [le texte et non la fig.]. — lateritius J. THOMSON, Archiv.
ent., II, 1858, p. 78(Q). — subdenticulatus MURRAY, Ann. Mag. nat.
Hist., 1868, I, p. 331 (Q); C. O. WATERH., Illustr., 1, 1879, p. 19,
pl. V, fig. 4 (©).
Dupuis, Manyema (9); P. LE MARINEL, 1898; Ruwe-Kambove
(D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©, 3 avril 1907.
Var. harpago J. Taoms., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 ().
Weyxs, prov. orient. (); Lukula, mission CABRA (9); P. LE
MARINEL, 1898; Langhi; Tchvavil à Lukula, oct. 1896, mission
CABRA (©); DUCHESNE, Stanleyville, 7 déc. 1898, sur arbuste, forêt
(d); WEYxs, Léo-Stanleyville (9): Mawambi, 1 janvier 1903 (©);
Congo belge; Congo, DELEVAL; Ikelemba, KINBERGEN; Congo,
DE CENTRERAS.
2. elegans Murray, Ann. Magaz. nat. Hist, 1868, I, p. 332,
pl. IX, fig. 20 (Q); C. O. WaTErH., Illustr., I, 1879, p. 19, pl. V,
fig. 5 (y) et6 (?).
Dupuis, Manyema (9); WEyns, prov. orient. (4j, ®); LINDEMANS,
Iringui (©).
3. constrictus FAHR. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 434 (©).
— cuspidatus KLUG., Monatsb. Berl. Acad., 1855, p. 648 (3). —
Aeolus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331, pl. IX,
fig. 19 (y).
Bongo-Congo, Zela Zambi, Mission CABRA («ÿ, ®); Chembanze,
Mission CABrAa (ÿ); Njangwe, LEMERY (cj, 9); LEMAIRE, Exp”
400
Katanga (Y); E. LuzA, cataractes Luozi, décembre 1898 (); Dupuis,
Manyema (©), Kisantu, R. P. GOoSsENs (9); Yema, mission CABRA,
oct. 1897 ; HECO, Tanganika (9); P. LEMARINEL, 1898 (4, ©, imma-
tures); Congo, DELEVAL (®); Mayumbe, juillet 1899; Mfungwe-
Kayumbe, VI, 1907(D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©.
4. terminatus DALm. in Schônh. Syn Ins., III, App., 1817,
p.-29, pl.5, fig. 9 (©): -Bours., Ann. Soc. ent. Fr., 1901 p.36,
note 1 («j, ©).
Bunkewa Kambove, IX, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©.
Subg. LYCUS (in sp.)
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 38.
5. semiamplexus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, 1, p. 395,
pl. IX, fig. 6 (j); C. O0. WaTerx., Illustr., I, 1879, p. 18, pl. IV,
fig. 6 (J) et 9 (©); BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 36.
CABRA, Mayumbe(ÿ'); Congo belge(®); WEyxs, prov. orient. (ÿ);
Mfungwe-Kayumbe, VI, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 d, 1
(var. à abdomen bordé de jaune).
6. immersus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 324,
pl. IX, fig. 2(C)et3(ÿ). — ranthomelas C. O. WATERH., Illustr.,
I, 1879, p. 17, pl. IV, fig. 1 (Q) et 4 (ÿ) [nec. DALM.|.
Congo belge (y).
7. obtusatus J. THous., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 (4, ©).
Bongo-Congo, Zela-Zambi, mission CABRA (ÿ); HECQ, Tanganika
(J); Yema, mission CABRA, oct. 1897 (©).
Subg. CHLAMYDOLYCUS
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 42.
8. trabeatus GUÉR.-MÉNEV. — var. 5 HEco, Tanganika (();
Bongo-Congo, Zela Zambi, mission CABRA (9); CaABrA, Mayumbe
(1 Q in cop. avec 1 S' de la color. typique, à Tandu Hlomba, 12, XII,
98). |
— VAR. '. Mayumbe, VII, 1899 (y).
Subg. MEROLYCUS
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 43.
9. inermis HAROLD, Coleopt. Heft., XVI, 1879, p. 104 (, ©).
Mbiliwa-Wanta, X, 1907 (D° SHEFFIELD: NEAV E),:4 a abdomen
entièrement jaune.
Subg. HAPLOLYCUS
BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 46.
10. Dalmani BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 2928 (y, ®); loc.
cit. 1901, p. 46.
Congo belge (9).
11. scrobicollis Fânr., in Bohem. Ins. Caffr., [, 2, 1851, p. 435
(d', ?).
DUCnEsNE, Léopoldville, 5 oct. 1898, au vol, brousse ((ÿ).
Gen. CLADOPHORUS
Guér.-MÉNEv., Vovage Coquille, Ent., 1830, p. 72. — BourG.,
Ann. Mus. Civ. Genov., 1892, p. 495.
12. flabellatus DALM. èr Schônh. Syn.Ins., III, Append., 1817,
p. 32.
Kinchassa (WAELBROECK, 30 mai 1899), G': Kisantu (R. P.
GoossENsS), 1 d, 1 9.
LYMEXYLONIDÆ
Gen. ATRACTOCERUS
PALISOT DE BEAUvoIS, Décad. philosoph., an IX (1801), p. 6, pl. 1.
— MiLLIN DE GRANDMAISON, Magas. encyclop.. 1801, p. 411, pl. 7,58.
Ce genre, aussi remarquable par sa distribution géographique
que par ses caractères morphologiques, se compose actuellement
d’une quinzaine d'espèces, sporadiquement disséminées autour
du globe, à l’intérieur d’une zone circum équatoriale comprise
entre le 10° degré de latitude N. et le 40° degré de latitude S. L'aire
de distribution des Atractocerus connus jusqu'à présent traverse
obliquement le continent africain de Sierra-Leone au Cap de
Bonne-Espérance, passe à Madagascar, remonte à Ceylan, gagne
Sumatra, les Célèbes, les Moluques, les iles Arou, descend jusqu’au
sud de l'Australie, puis traverse le Pacifique pour aborder au Chili
(Valdivia) et s'étendre sur le Brésil et le Vénézuela. Malgré cette
vaste répartition géographique et les distances quelquefois très
grandes qui les séparent, ces espèces ne se distinguent les unes des
autres que par de légers caractères. Ainsi l’A. brasiliensis Serv., qui
habite l'Amérique du Sud, diffère à peine de l'A. necydaloides PALIS.
BEAUY , dont la patrie est l'Afrique équatoriale. En comparant un
exemplaire de la première de ces deux espèces, trouvé à La Guayra
(Vénézuela) par M. Eugène Simon, avec un exemplaire de la seconde
402
provenant de Nguela (Usambara), je ne vois entre eux d’autres dif-
férences que la forme du prothorax qui est un peu moins relevé le
long de son bord postérieur et celle du 7° segment abdominal qui
est un peu plus allongé et un peu moins dilaté-arrondi sur les côtés
dans l’éspèce américaine. Celle-ci a en outre les yeux un peu moins
divergents postérieurement.
Je ne connais encore que deux formes d’Atractocerus du
continent africain. L’une, à tête suborbiculaire et peu allongée, avec
les yeux divergents postérieurement, à prothorax transversal et
relevé en bourrelet à son bord postérieur, à 7° segment abdomi-
nal (©) fortement arrondi sur les côtés et plus ou moins profondé-
ment bisinué à l’extrémité, me paraît devoir être rapportée à l’A.
necydaloides PALIS. BEAUV. L'autre, à tête plus allongée, à yeux un
peu moins divergents postérieurement, à prothorax plus long ou
au moins aussi long que large (il varie un peu sous ce rapport),
non relevé en bourrelet à son bord postérieur, à 7° segment abdo-
minal (Q) à peine arqué ou presque droit sur les côtés et régulière-
ment ou subrégulièrement arrondi postérieurement est l’A. afri-
canus BOHEM. Les deux espèces se rencontrent sur presque toute
l'étendue de l’Afrique tropicale. Quant aux À. brevicornis L., abbre-
viatus F. et frontalis KLUG, décrit ségalement du continent africain,
il est probable qu'ils se rapportent soit à l’une, soit à l’autre de ces
deux formes, mais il faudrait, pour être à même d’établir exactement
cette synonymie, avoir les types sous les yeux. Je ne saurais rien
dire non plus des 4. ater KR. et pygmœæus KR. de Togo, que je n’ai
pas vus jusqu’à présent
4. africanus Bohem. In. Caffr., I, 1848, p. 519.
Kinchassa, 27, V, 97 (WAELBROECK); idem, XI, 96 (avec une
étiquette portant la mention «Scorpion volant »); Congo, G. HOTTON,
CAMMAERT; Stanley-falls, MALFEYT; Léopoldville, mai-juin 1899
(E.CLAVAREAU); Mukonje Farm, Kamerun(R.ROHDE); Congo, Bohou;
Boma Sundi (P. Rorin); Ikelemba, (KINGSBERGEN) ; Kinchassa
(WAELBROECK), 10, 15-16 oct, novembre 1896 ; 8-13 avril 1899;
Chutes de Samlia, rivière N’Gami (MocquERYs); Landana (L. PETIT);
Banana (F. RusscHopTs); Boma, LEBOUTTE ; Lukungu (lieutenant
FRANQUI); Ibembo, H'Itimbiri, mars, 16-30 sept. 1890 (J. DUVIVIER);
Vista, Congo (V. MŒRENHOUT), Umangi, sept.-nov. 1896 (E. WiL-
VERTH); Haute-Maringa (L. MAIREsSE. 1894-96); Bena Bendi, San-
kura (L. CLOETENS, I, 95). — (, ©. |
Les © sont toujours en très grande majorité. Sur les 60 individus
qui m'ont passé sous les yeux et dont les localités sont indiquées
ci-dessus, je n’ai compté que 5 . Ceux-ci étaient tous de petite
taille (11 à 18 mill.), tandis que parmi les ©, aucune n'avait une
longueur inférieure à 17 mill. et quelques-unes atteignaient jusqu’à
40 mill.
Les caractères sexuels secondaires de cette espèce — et il est
probable qu’il en est de même pour toutes celles du genre — sont
peu apparents. Les palpes maxillaires, si différents suivant le sexe
chez les Hylæcetus et les Lymexylon, sont ici presque pareillement
conformés chez le 4 et chez la ®. La figure que donne WESrwoOoD
de ceux de l’A. brasiliensis (Introd. mod. Classif. Ins., 1, 1839,
p. 276, fig. 31, 2) est très exacte et s’applique parfaitement à notre
espèce. L’abdomen présente chez le 4 un petit segment supplémen-
taire et c’est là le seul caractère extérieur réellement distinctif de ce
sexe. Les œufs, dont l’abdomen des © est souvent rempli, sont
allongés, cylindriques, arrondis aux deux bouts, d’un jaune orangé
et mesurent environ 2 mill. en longueur sur 1/2 mill. en largeur (1).
2. necydaloides Palis. Beauv., Décad. philosoph., an IX (1801),
m6, pl:
Nguela, Usambara, 1 ex. ©.
(1) Sur l'étiquette fixée à l'épingle de l’un des individus ® récoltés par M. WAEL-
BROECK à Kinchassa, cet insecte est désigné sous le nom de Scorpion volant, ce
qui ferait supposer que, dans le vol, il redresse la partie postérieure de son
abdomen, à l'instar du Scorpion, quand il se met en état de défense.
She
BELGI
IX
Assemblée mensuelle du 4 septembre 1909.
-_ Présidence de M. A. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Les procès-verbaux des assemblées mensuelles du 3 juillet et
du 7 août 1909 sont approuvés.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. le D' M. GOETGHEBUER, rue de la Tour-Rouge, 7, à Gand,
présenté par MM. GUILLEAUME et SCHOUTEDEN. -
Correspondance. — M. KIRKALDY signale une erreur de mise en
pages qui s’est glissée dans son récent travail sur les Hémiptères
de la Chine orientale, paru dans le n° IV de nos Annales de cette
année : la dernière ligne de la page 182 devrait se trouver immé-
diatement sous « Philagra », et entre elle et la ligne «... keels do
not reach... » devaient se placer les quatre premières lignes de la
page 1383.
Travaux pour les Mémoires. — L'assemblée, sur rapport favo-
rable de M. KERREMANS, décide de réserver pour les Mémoires un
travail de M. THéry sur des Buprestides nouveaux.
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Bibliothèque. — M. KERREMANS dépose pour là bibliothèque de la
Société le troisième volume de sa « Monographie des Buprestides ».
Cet important volume, accompagné de six planches en couleurs,
traite les Chrysochroini et Chalcophorites (en partie); il comprend
également un Appendice dans lequel sont décrites une série
d'espèces venant s'ajouter aux groupes déjà publiés.
M. LAMEERE remercie M. KERREMANS du don généreux qu'il veut
bien nous faire et le félicite de la rapidité avec laquelle il poursuit
son importante revision, destinée à servir de base à tous les
travaux futurs sur les Buprestides.
Communications. — M. LAMEERE signale la capture à Blanken-
berghe, dans le port de chasse, du Thysanoure Machilis maritima
ANNALES DE LA 800. ENTOM. DE RELOIQUE. T. L11r, 30 1x 1909 2t
LEACH (FN. N. sp.), par M. Bonprorr. Il a pris lui-même le
Crustacé Isopode Lygia oceanica L. sur les brise-lames à Duin-
bergen.
— M. BonprotiT signale la capture à Virton par le D' Goer-
GHEBUER, notre nouveau membre, des Coléoptères rares que voici :
Hoplia farinosa L. et Rhizotrogus ater HERBST.
M. BonprRoiT s’est récemment rendu au lac d’Overmeire àvec
M. FRENNETr pour y rechercher, à la nage, les Hæmonia appendi-
culata PANZ. Ils les ont recueillis en quantités, sur les racines de
Potamogeton, dans la vase, à 2#-9#50 de la surface. — Ils ont égale-
ment récolté Donacia crassipes, à la surface de l'eau, sur laquelle
ces Insectes marchaient aisément et d’où ils prenaient leur vol.
M. BoNproir mentionne encore la capture de Leptura aurulentar.
à Chiny par M. FRENNET. Il dit également avoir vu jadis un exem-
plaire d’Ergates faber L. pris à Virton par M. HALLEUX, garde-
général des eaux et forêts.
— M. SCHOUTEDEN signale la capture à Genck, au début du mois
d’août, de deux Hémiptères intéressants : le Coréide Chorosoma
Schillingi Scizr. et l’Aphide Sipha Berlesei DEL G.; cette dernière
espèce n’est encore connue que de Belgique : elle fut décrite d’après
des exemplaires recueillis à Wijchmael par M. SCHOUTEDEN, sur
Aira caryophyllea; les specimens trouvés à Genck l’ont été sur
Aira præcox.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
REDUVIIDÆ NOVÆ AFRICANÆ
descripsit FH. Schouteden.
Je décris ici un certain nombre de Réduviides nouveaux, appar-
tenant presque tous à ma collection et provenant, à l'exception de
deux espèces du genre Margasus, du continent africain.
1. — Tribelocephala orientalis n. sp.
Tr. boschjemanc STAL colore sat similis ; sed parte haud coriacea
elytrorum maculis parvis pallidis conspersa, parte coriacea apice
pallidolimbata, rostro, abdomine pedibusque haud pallidioribus.
Caput pronoto paullo plus quam dimidio longius, spina apicali
acuta, tuberculis antenniferis haud spinosis. Pronotum fere duplo
latius basi quam longius, ante medium modice constrictum.
Rostrum articulo primo apicalibus simul sumtis subæquali. Pars
coriacea paullo plus quam dimidiam longitudinem elytrorum occu-
pante. — Long. 11.5 mill.
De l'Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam.
2. — Lisarda picta n. sp.
Nigra; pronoti lobo antico disco utrinque annulo irregulari, intus
aperto et cum altero juncto, posterius ramum emittente, — lobo
postico anterius vittis quatuor, exterioribus ad basin continuatis,
interioribus fere in medio fusis, vitta hac media basin attingente;
elytris fuscopiceis, corio pallidiore et ad marginem apicalem medio
flavosignato ; membranæ areis medio pallidioribus ; connexivo parte
dimidia basali segmentorum flava; ventre disco flavescente subfer-
rugineo; vitta media percurrente nigra; femoribus parte basali
(intermediorum et poslicorum fere dimidia parte) cum acetabulis
flavis; tibiis cum tarsis flavis, basi et apice fuscis vel nigris; anten-
nis fusco testaceis, articulo primo et annulo indistincto subbasali
articuli secundi fuscis aut nigris. — Processus apicali capitis promi-
nens, acutus,; articulus primus antennarum capite paullo brevior;
pronotum medio valde constrictum, lobo antico convexo medio
distincte sulcato, angulis lateralibas lobi postici acuminatis vix pro-
minentibus; spina scutelli subhorizontali; femora antica inermia.
— Long. 16.25 mill.
De l’Erytrée : Adi Ugri. Parait se rapprocher surtout de L. æthio-
pica Disr.
3. — Reduvius Wellmani n. sp.
Flavo-testaceo; regione ocellari capitis, lobo postico protho-
racis, elytrisque totis (basi obsolete pallidis), nigris; limbo imo
externo corii rufo, ventre fuscescente, apice pallidiore. Pronotum
angulis lateralibus lobi postici acutis prominentibus, brevibus.
Fossa spongiosa tibiarum anticarum tertiam partem subsuperans;
fossa tibiarum intermediarum quartam fere partem occupans. Scu-
tellum apice inerme. — Long. 21 mill. (Y).
Du Benguella, par le D' WELLMAN à qui je le dédie.
4. — Reduvius frater n. sp.
Piceo-niger, pedibus et rostro flavo-testaceis, hoc obscuriore.
Pronotum angulis lateralibus lobi postici breviter acute prominulis.
Fossa spongiosa tibiarum intermediarum paullo minus quam quar-
tam partem tibiæ occupans (tibiæ anticæ desunt). Scutellum apice
spina acuta oblique recurva armatum. — Loug. 23 mill. (©).
De l’Afrique orientale anglaise : Mombasa. Fort voisin d’aspect,
comme aussi l’espèce précédente, du À. luteipes Disr., qui provient
également de l’Afrique orientale anglaise, mais qui a la tête pâle en
avant, le connexivum pâle également, etc.
5. — Phonergates maculatus n.sp.
Niger, nitidus; parte laterali capitis pone oculos, pectore et ventre
fusco- aut nigropiceis; elytris opacis, singulis macula majuscula
rotundata in parte apicali corii et basi membranæ posita, segmen-
üs connexivi parte basali (cum limbo adjacente ventris) et margine
apicali, rostro, pedibus cum coxis et trochanteribus, rufo-testaceis
vel flavo-aurantiacis; antennis testaceis, basi pallidioribus. Spina
apicali scutelli recurva, apice oblique erecta. Prosternum tuberculis
duobus conicis modice elevatis. — Long. 11.5 mill.
Du Kamerun : Mundame.
Se place près de Ph. nuptura VAR., dont j'ai vu plusieurs exem-
plaires de même provenance.
6. — Acanthaspis (Plynus) limbatus n. sp.
Niger; capite, rostro, pedibus cum coxis acetabulisque, rufotesta-
ceis; 10bo antico pronoti limbo antico et laterali, lobo postico limbo
toto et vitta media medio angustata (lobo postico igitur pallido,
nigrobimaculato), limbo basali externo clavi, basi corii hujusque
ES FÉES
_ limbo externo ultra medium, fasciis percurrentibus mediis segmen-
torum ventris, hujusque limbo toto et connexivo, macula basali
interna segmentorum omnium excepta, flavescentibus; limbo imo
apicali membranæ rufescente. — Long. («ÿ) 19 mill.
Du Kamerun : Victoria. Assez semblable à l’Ac. santosioides
BREDD., que je possède également du Kamerun : Mundame et Victo-
ria, mais notablement plus grand que cette espèce et à pronotum
notamment autrement coloré. Comme l’Ac. santosioides il ressemble
à s’y méprendre à certains Santosia.
7.— Acanthaspis tanganyikæ n. sp.
Niger; capite (parte inferiore excepta), rostro, antennis (articuli
ultimi desunt) maculis majusculis quatuor lobi postici pronoti (ut
apud Ac sulcipes ST.), corio parte basali et macula majuscula disci
(basin membranæ et marginem costalem attingente), parte apicali
segmentorum connexivi et parte adjacente segmentorum ventris,
parte apicali femorum omnium, tibiis tarsisque totis, flavis; capite
rostroque (an semper”?) obscurioribus, colore in testaceum vergente,
hoc supra subtusque ad partem infuscato. Spina apicali scutelli
obliqua, acutissima. Pronotum lobo postico spinis aut tuberculis
nullis. — Long. 22 mill.
Du Tanganyika. Se place près de l’Ac. sulcipes ST., que je possède
de Sierra-Leone. S'en distinguera aisément par la coloration des
fémurs.
8. — Acanthaspis Reuteri n. sp.
Noir, les pattes (avec les trochanters) d’un flave-roussâtre, de
même que les deux premiers articles des antennes (les autres
manquent chez le type), la moitié distale du deuxième étant toute-
fois rembrunie; le rostre brunâtre clair; le connexivum flavescent-
roussâtre, le tiers basal des segments 3-6 (en dessous, 4-6) noir;
la corie avec la zone marginale d’un flave-orangé jusqu’un peu
(1 mill. environ) avant l’apex; la base rembrunie; le bord costal
est noir jusqu’à un peu plus de 1 mill. de l’extrémité de la zone
claire, qui s’écarte donc un peu du bord pour s’y fondre à son
extrémité ; le pronotum est d’un noir mat, la partie noire de la corie
d’un noir velouté de même que la partie basale des cellules internes
de la membrane et la zone externe de la deuxième de celles-ci. Le
pronotum est armé en arrière de quatre épines courtes mais nettes,
deux aux angles latéraux, un de chaque côté de la ligne médiane.
L’épine scutellaire est dressée obliquement. Les hanches postérieures
410
sont largement séparées, le prosternum sans tubercules. — Lon-
gueur 17,5 mill., larg. abd, 6,25 mill.
Un unique exemplaire de cette espèce se trouve dans ma collec-
tion; il provient du Kamerun : Mundame. Je suis heureux de dédier
ce bel Acanthaspis à notre éminent collègue le prof. O0. M. REUTER.
9. — Acanthasis varicolor n. sp.
Noir, à pubescence blanchâtre; le lobe postérieur d’un brun-
jaunâtre, l’écusson de teinte un peu plus rougeûtre, avec l’épine
rembrunie; la corie ornée d’un bande étroite d’un blanc jaunâtre
naissant près du bord externe à une petite distance de la base (au
niveau de la base de l’écusson) se dirigeant vers le clavus et suivant
le bord externe de celui-ci en s’effaçant peu à peu; une autre bande
de même couleur, plus large s'étend sur l’extrémité de la corie et
la base de la membrane qu’elle coupe à l’angle interne, décrivant
sur les deux élytres au repos un arc de cercle continu; en dehors
cette bande naît près du bord costal, où elle est plus élargie; la
partie apicale de la membrane est d’un blanc laiteux; au connexivum,
la partie apicale de chaque segment (la moitié environ, sauf au
dernier où ce n’est pas le tiers) est jaunâtre. — Le prosternum
n'offre pas de tubercules antérieurs; les hanches postérieures sont
distantes ; l’écusson est armé d’une épine aiguë, dressée oblique-
ment; la fossette des tibias antérieurs occupe presque la moitié de
leur longueur. — Long. 16,75 mill.; larg. abd. 5,5 mill.
De l’Usambara : Nouelo.
10. — Acanthaspis Berensbergi n. sp.
D'un flave crème clair, pubescent nettement. La tête en dessus
noire, la coloration noire s'étendant latéralement jusqu’au milieu
de l’œil environ; sur la partie antérieure un dessin rappelant la
lettre grecque oméga, à pieds s'appuyant au bord interne de la
moitié antérieure des yeux; sur les côtés inférieurs de la tête, au
niveau des ocelles, de chaque côté une macule noire. Pronotum
étranglé assez fortement vers le milieu; le lobe antérieur flavescent
avec, de chaque côté, partant de la hase (où elles se fusionnent
plus ou moins), quatre courtes bandes noires divergentes, couvrant
sa surface convexe; en outre, à l’avant, une macule noire de chaque
côté, en arrière du tubercule collaire; — le lobe postérieur bru-
nâtre, une tache couvrantles angles latéraux (acuminés) et une tache
médiane plus grande, triangulaire, à base reposant sur le bord
postérieur (l’extrème bord reste pâle) du pronotum et atteignant en
avant le lobe antérieur, noires; cette dernière tache divisée par une
ligne médiane longitudinale claire. L’écusson noir avec un tubercule
apical dressé assez grand, flave. Elytres d’un noir-brun, la base de
la corie et les nervures externes, jusqu’un peu avant l’apex flaves-
centes; une tache oblique partant de l’angle apical interne et
s’écartant peu à peu du bord apical, irrégulière, d’un flave-orangé.
Connexivum avec la partie apicale des segments noirâtre. Antennes
à premier article noir-brun, le deuxième testacé, le troisième noi-
râtre; les suivants manquent. Hanches marquées en dehors, aux
pattes intermédiaires et postérieures de trois traits bruns, aux autres
de deux. Fémurs antérieurs et intermédiaires ornés en dessus de
trois lignes d’un brun plus ou moins foncé, interrompues çà et là;
fémurs postérieurs à région distale brune en dessus. Tibias légère-
ment rembrunis à l’apex; les antérieurs avec un fossette égalant un
peu plus du tiers de leur longueur. Rostre rembruni distalement, le
premier article nettement plus court que le second. Poitrine mar-
quée de chaque côté de quelques légères macules noires; le pro-
sternum offrant en avant des tubercules bien nets; les hanches
postérieures écartées. Ventre offrant latéralement de chaque côté
du deuxième segment deux taches sombres, l’un basale l’autre
apicale; sur les segments 3-5 une seule tache de chaque côté, basale,
formant série avec les précédentes. — Long. 16,25 mill.; larg. abd.
5,5 mill.
Je possède cette nouvelle espèee du Natal : Durban (von PELSER
BERENSBERG).
11. — Khafra ugandica n. sp.
Testaceo-nigra; capite cum rostro, lobo antico pronoti, scutello,
pedibus cum coxis et acetabulis, parteque apicali ventris cum limbo
(1/2-1/4 basali excepto), rufis vel testaceo rufis; pectore obscuriore,
fuscescente vel interdum testaceo-nigro, in illo casu parte basali
prostethii maculaque meso- et metastethii fuscis; femoribus apice
imo annuloque anteapicali, subtus sæpe interrupto, fusco-nigris ;
collari pronoti paullo infuscato; elytris totis nigris, basi ima excepta.
Spina apicalis scutelli oblique erecta. Anguli laterales pronoti
denticulo armati. — Long. (4) 25-26 mill.
De l’Uganda. Voisin de Kh. fulvonigra WAIX., dont j'ai récemment
vu le type au British Museum, s’en distinguera aisément par l'an-
neau antiapical des fémurs. L'un de mes exemplaires est en dessous
beaucoup plus sombre, mais ce n’est évidemment dû qu’à une con-
servation moins bonne.
Aer
PR er MCE YU
De ©
412
12. — Sirthenea africana Distant.
A titre documentaire je mentionne ici un exemplaire de cette
intéressante espèce que je possède du Transvaal : Zoutpansherg.
C’est, je pense, avec le type le seul exemplaire signalé jusqu’à
présent.
" 13. — Ectmetocoris Klugi n. sp.
Niger, pronoto nitidissimo; corio prope clavum ad apicem
scutelli macula parva elongata alba notato; membrana paullo ultra
medium cellulæ basalis macula alba rotundata ornato, ad angulum
apicalem corii in angulo basali areæ externæ albidonotato, limboque
apicali albo. Fossæ spongiosæ tibiarum anticarum et intermediarum
fere ad basin extensæ, aureomarginatæ. Pronotum lobo antico
postico plus quam triplo longiore. — Long. 24 mill. (ÿ).
De l’Erytrée : Adi Ugri.
14. — Ectmetocoris trimaculatus n. sp.
Niger; corio macula magna ad clavum posita pone apicem
scutelli, membrana macula majore transversa, in cellula interna
posita, albis. — Pronotum lobo antico postico haud triplo longiore.
Scutellum spina horizontali. Fossa spongiosa tibiarum anticarum
dimidiam partem vix superans, aureomarginata; fossa tibiarum
intermediarum dimidiam partem fere æquans. — Long. 19.5 mill.
De l’Erytrée également : Adua.
15. — Ectmetocoris bimaculatus n. sp.
‘
Niger, pronoto nitido; elvtris macula albido flavescente communi
ornatis, rotundata, sub apice scutelli incipiente, apicem clavorum
et partem adjacentem coriorum includente; membrana macula
ovali, oblique transversa, albida, in cellula interna posita prædita ;
dimidia parte basali segmentorum connexivi (ultimo toto), parte
apicali coxarum anticarum, basi femorum intermediorum, tertia
fere parte basali posticorum, parteque dimidiä basali lHimbi segmen-
torum ventris, flavescentibus aut leviter testaceis. — Pronotum
lobo antico postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum
anticarum et intermediarum fere ad basin extensa. — Long.
14 mil.
De l’Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam,
16. — Ectmetocoris ornatus n. sp.
Niger; rostro, articulis duabus basalibus antennarum, pedibus
cum coxis et limbo abdominis, flavotestaceis; clavo fuscovelutino ;
corio flavotestaceo, exceptis macula angusta elongata subcostali,
macula oblonga clavo parallela, maculaque apicali interna basin
membranæ eliam occupante, fusco-velutinis; membrana intensius
fusco-velutina, excepta fascia transversa ab angulo basali exteriore
cellulæ interioris membranæ ducta. — Pronotum lobo :antico
postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum anticarum et
intermediarum fere ad basin extensa. — Long. 15 mill.
Du Congo Belge : Bena Bendi.
17. — Cleptria? usambarica n. sp.
D'un rouge légèrement orangé; le lobe postérieur du pronotum
à l'exception de l’extrême bord basal et du tiers (environ) antérieur
(les côtés exceptés) d’un noirâtre violacé; les élytres en entier
noirs, la base de la corie légèrement brunâtre, le bord basal costal
jaunâtre; les pattes avec les trochanters, d’un brun-poix plus ou
moins intense, les fémurs plus clairs en dessous; les tarses sont
complètement couverts de poils fauves, les antennes (le type ne
possède que les trois premiers articles) sont noires; en dessous,
les incisures ventrales sont marquées d’une teinte noirâtre, s’éten-
dant davantage sur les côtés, jusqu’au niveau des stigmates
environ; en outre, une macule subarrondie sombre en arrière des
stigmate 2-5, un peu reculée vers l’intérieur, et sur les côtés de la
poitrine de chaque côté trois taches sombres : une en avant du
métastethium, une autre à la base du mésostethium, la troisième à
la base du prostethium près de la hanche antérieure; le rostre
rembruni également. Les yeux, vus de profil, sont de grandeur
modérée et ne coupent pas toute la largeur de la tête. Le pronotum
est étranglé nettement avant le milieu, le lobe basal étant près de
trois fois aussi long que le lobe antérieur, les côtés de chacun
convexe; le sillon médian longitudinal coupant le lobe antérieur
va en s’effaçant jusque vers le milieu du lobe postérieur. L’écusson
offre à l’extrémité deux mucrons assez écartés entre eux el arqués
nettement. Le disque du ventre convexe nettement bien que peu
fortement, les incisures droites en dehors. Rostre à premier article
un peu plus court que le second. Mésosternum faiblement creusé
sur la ligne médiane, les bords de la dépression subcarénés;
métasternum non creusé, légèrement convexe. Fossettes des tibias
antérieurs occupant environ un sixième de la longueur du tibia. —
Long. («j) 29 mill.; larg. pron. 7.5 mill.
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De Fe”
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414
Je ne possède de cette belle et grande espèce qu’un seul exem-
plaire, «?, provenant de l’Usambara : Nguelo. Je la range avec doute
dans le genre Cleptria, les antennes du type étant malheureuse-
ment incomplète.
18. — Cleptria Neavei n. sp.
D'un noir brillant, à reflet verdâtres ou bleuâtres sur le ventre;
la tête, le prothorax en entier, les pattes, l’écusson et la base des
élytres, d’un rouge-corail; les élytres, sauf la base, d’un noir mat;
le premier article des antennes rougeûtre, l’apex rembruni; le
prostethium marqué de sombre latéralement et en avant. Yeux
grands, noirs; vus de profil, ils coupent toute la largeur de la
tête. Les segments 2-5 à sillon linéaire médian bien net. Elvtres
dépassant un peu l’apex de l’abdomen. Fémurs inermes. — Long.
14,75 mill.
Du Katanga : Bunkeya, récolté par le D' SHEFFIELD NEAVE, à qui
je dédie cette forme nouvelle qui me paraît appartenir au genre
Cleptria bien que les antennes du type soient brisées.
Le Physorrhynchus hirsutus ScHour. doit se ranger dans le genre
Cleptria, les antennes comptant huit articles et non pas six.
19. — Ectrichodia dubia n. sp.
Nigra aut piceonigra; tibiis (apice excepto), fasciis latis disci
segmentorum ventralium 2i-4#, macula media segmenti quinti, disco
lobi antici pronoti (vitta media interdum excepta), lobo postico
(strictura anteriore, utrinque retrorsum expansa, nigra), rudimen-
tis elytrorum, macula media interdum obsoleta segmentorum
dorsalium 3: et 4i, angulisque imis, vel linea (basi), segmentorum,
rubris vel rufotestaceis; lobo postico pronoti et rudimentis raro
flavo-rufescentibus. — Long. 21,5 - 22,5 mill.
La coloration du pronotum de cette espèce, qui a certaine ana-
logie avec l'E. rufipes DE J., la fera reconnaître aisément. Chez l’un
de mes exemplaires le lobe postérieur du pronotum est d’un flave-
rougeâtre, comme je le dis ci-dessus, c’est là très probablement un
simple accident, une décoloration fortuite. Les spécimens que j'ai
sous les yeux sont tous aptères.
J'ai reçu cet Ectrichodia d’une source digne de foi, comme pro-
venant du Maroc. Je crois qu’il y a lieu d’attendre confirmation de
cel habitat assez inattendu.
20, — Marænaspis problematicus GERST.
De l’Afrique orientale anglaise je possède plusieurs excmplaires
d’un Ectrichodien aptère que je crois devoir identifier à l’Ectri-
LS , tu |
ne _ chodia problematica GERST., espèce qui n’a plus été revue jusqu'ici,
semble-t-il. Les antennes comptant huit articles et non pas six, je
crois pouvoir la ranger dans le genre Marænaspis de KARsCH, dont
une seule espèce est connue, M. typhlops KArscH, du Kamerun; la
figure peu nette que l’auteur allemand a donnée de son type répond
bien à la forme que j’ai sous les yeux.
21. — Phonolibes vicinus n. sp.
Noir (ou brun-noir), à l’exception de la base de la tête, des yeux,
du rostre (la base du premier article est noire), des côtés postéro-
latéraux du pronotum, de la carène de l’écusson, des hanches, de la
région médiane du ventre (plus ou moius complètement), de
son extrémité, de la moitié apicale des segments du connexivum et
d’une tache occupant l’angle apical des segments ventraux; ces
diverses parties d’un rouge plus ou moins vif, tendant parfois au
jaune ou à l’acajou. Antennes à premier article un peu plus long
que le quatrième, presque égal aux deuxième et troisième réunis,
ceux-ci subégaux. — Long. 11,5—12 mill.
Je possède cette espèce du Congo belge : Vivi, et du Benguella,
d’où l’a également le Deutsche Entom. Nation. Museum, par le
D' WELLMAN. Elle est proche du Ph. venustus STAL, auquel je crois
pouvoir rapporter des exemplaires récoltés au Katanga par le.
D' Su. NEAVE, mais semble devoir en être séparée.
22, — Phonolibes bimaculatus n. sp.
Niger; capite superne parte ante tubercula antennifera, tuber-
culis his, oculis, ocellis, colloque; pronoto disco macula magna
subtriangulari utrinque, limbo posterolaterali cum angulis laterali-
bus et posticis, maculaque basali media parva; scutelli carina;
parte apicali segmentorum connexivi; coxis ad partem, acetabulis,
trochanteribus geniculisque, macula posteriore prostethii; segmen-
tis singulis ventris fascia subbasali linea spiraculorum extus haud
attingente, maculaque submarginali et subapicali, anoque — rubris
aut sanguineis. — Antennæ articulo primo quarto distincte longiore,
tertio quarto evidenter breviore et secundo paullo longiore. Prono-
tum inter maculas disei sulco lineari longitudinal sulcatum. —
Long. 15 mill.
De l’Erytrée : Adi Ugri. Par sa coloration cette belle espèce sera
aisée à distinguer des formes déjà décrites,
23. — Coranopsis dispar n. sp.
_ Nigra. Capite superne vitta media partis basalis, vittis angustis ab
ocellis ad marginem internum oculorum ductis, macula basali tyli;
pronoto macula oblonga media, angulis anticis limboque laterali
medio lobi antici, limbo laterali et postico toto, maculisque trans-
versis duabus, interdum fusis, lobi postici in parte anteriore; carina
scutelli; parte apicali segmentorum connexivi; acetabulis, limbo
postico prosterni, fasciis percurrentibus segmentorum ventralium
maculisque marginalibus, sanguineis, rufis vel flavorufescentibus.
Corio toto flavescente, interdum rufescente; membrana leviter
fuscescente, basi nigro-ænea, nitida. — Long. 10,75 —11,5 mill.
De l’Erytrée : Adi Ugri.
24. — Margasus Varelai n. sp.
Flavus; antennis, capitis, parte postoculari (regione media infe-
riore excepta), rostri articulis 2 et 3°, lobo antico pronoti, parte
basali corii (fere ad apicem clavi), limbo hujus interiore parteque
angulari externa, connexivi macula parva marginali basali segmen-
torum 9ï el 3ï, segmento #, et parte basali segmenti 5, pectoreque
cum coxis et acetabulis, nigris aut piceis-nigris; membrana nigro-
ænea, nitida, parte apicali decolore; articulo primo antennarum
basi pallido; femoribus omnibus pone medium superne linea
obliqua nigra ornatis; tibiis posticis, parte basali excepta, piceis.
Venter...? Pronotum lobo antico disco tuberculis elongatis subacutis
duobus, lobo postico tuberculis mediis longitrorsum compressis et
antrorsum linea carinata continuatis. — Long. 19.25 mill.
De Madagascar.
J'ai préféré ne pas mentionner la coloration du ventre, celui-ci
étant déformé et paraissant avoir subi un commencement de
macération. L’espèce est d’ailleurs aisée à reconnaitre.
25. — Margasus spinosus n. sp.
Caput, rostrum, pedes antici, apex articuli primi antennarum,
scutellum et basis ima elyvtrorum, rufescente testaceis; pars post-
ocularis capitis (superne tantum), prothorax, elytra, femora inter-
media et postica (apice excepta), antennarum articulus primus
(cœteri desunt), apice excepto, et arliculus ultimus rostri, nigra
vel piceo-nigra; pectus cum coxis et trochanteribus mediis et pos-
ticis, apex femorum posticorum et mediorum, tibiæ (basi tibiarum
anticorum et mediarum pallida, tibiis posticis superne fere nigris),
et abdomen fuscocastanea, hoc medio fere nigrum; corium fascia
transversa lata apicali flava ornatum, angulis apicalibus nigris;
membrana nigro-ænea, nitida. Pronotum disco lobi antici spinis
duabus acutis longis armato, lobo postico tuberculis duobus allis,
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dr, anne
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T4 angulis lateralibus extrorsum subacute sat longe productis. Scutel-
lum apice tuberculo præditum. — Long. 25.5 mill.
De Madagascar : Côte d’Ambre.
26. — Pantoleistes comes n. sp.
Niger, nitidus; annulo apicali femorum, tibiis tarsisque totis,
antennis, et rostro, hoc intensius, flavotestaceis. Capitis pars ante-
ocularis postoculari paullo brevior; antennarum articulus primus
capite paullo longior; abdomen utrinque valde ampliatus et undu-
latus, a supero visus fere circulare. — Long. (cum membrana)
932 mill., latit. max. abd. 15 mill. |
Le type de cette belle espèce provient de l’Afrique orientale
allemande : Manow.
27. — Harpagocoris superbus n. sp.
Niger, nitidissimus ; pro- et mesosternum cum parte ante-
riore prostethi et pronoti collare, capite, femoribus anticis,
parte apicali antennarum rostroque (basi superne excepta), flavo-
aurantiacis; femoribus anticis subtus, basi excepta, fuscis, superne
sæpe apicem versus et annulo pone medium posito, plus minus
infuscatis; ventre flavescente, exceptis limbo toto, fascia arcuata
(medio pleramque interruptla) segmenti quarti et segmentis sequen-
tibus totis, basi segmenti quinti excepta; elytris cæruleo- ant
violaceonitentibus, membrana pone apicem abdominis macula
magna translucida at infumata plerumque (macula apud var. con-
color deest) ornata (apex alarum igitur distinguitur). Tibiæ anticæ
ante basin annulo parum distincto pallidiore ornaltæ. Ocelli in
tuberculis sat elevatis positi. Femora modice nodosa.— Long. ?
(cum membrana) 19,5—21 mill.
Parait se rapprocher surtout de A. suspectus VAR. mais en est
bien distinct par sa coloration. L’un de mes exemplaires n'offre
pas de tache transparente à la membrane; j'ai appelé var. concolor
n. var., cette forme aberrante.
28. — Callilestes pictus n. sp.
Flavo-testaceus, nitidus, superne leviter aurantiacus; antennis,
capite parte anteoculari maculaque quadrata partis postocularis
ocellos antice tangente, fascia apicali corii, tarsis et libiis posticis,
tertia parte basali excepta, segmentis ventris 5°, 6* et genitali,
connexivi segmenti 5: et sequentibus, nigris nitidis, basi segmenti 5°
(limbo excepto) paliida; membrana fusco-nigra, violaceonitida ;
corio macula angulum apicalem externum occupante alteraque
apicis areolæ, membrana macula cellulæ exterioris, flavotestaceis.
Pars foliacea scutelli albida. — Long. (cum membrana) 15,75 mill.
Du Kamerun : Mundame, Voisin de C. Perrisi SIGN.
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NOVUM REDUVIIDARUM GENUS
descripsit E. HBergroth.
Loboplusius n. g.
Corpus elongatum. Caput pronoto brevius, subtus rectum, pone
basin antennarum spina armatum, tylo fere perpendiculariter
declivi, parte postoculari anteoculari plus duplo longiore, e supero
visa retrorsum sensim angustata, articulo primo rostri secundo
longiore, oculos mediocres modice prominulos e latere visos ovales
paullum superante, antennis in apice capitis insertis, articulo primo
apicem scutelli attingente, ocellis minusculis, late distantibus. Pro-
notum lateribus subrectum et carinatum, ante medium levissime
constrictum et transversim sat profunde impressum, impressione
longitudinali media lobi antici percurrente, antice lineari, postice
latiore et profundiore, angulis apicalibus hujus lobi rotundato-tuber-
culatis, loho postico antico fere duplo longiore, angulis lateralibus
in spinulam productis, angulis posticis haud pruminulis, margi-
nibus lateralibus posticis totis et basali anguste depressis et subre-
flexis, disco carinis duabus retrorsum divergentibus instructo, his
carinis antice impression transversam pronoti interrumpentibus,
postice in lobum compressum oblique sursum directum ultra basin
pronoti longe productum continuatis, his lobis spinuloso-apiculatis.
Scutellum triangulare, lateribus elevatis. Acetabula antica ultra
marginem lateralem pronoti e supero visi paullum prominentia.
Mesostethium lateribus a metastethio discretum, sed medio cum hoc
concretum, inter et paullo ante coxas medias impressione triangu-
lari lateribus carinato-marginata antice aperta praeditum. Meso-
pleurae antice plica vel tuberculo destitutae. Hemelytra apicem
abdominis attingentia vel paullum superantia, corio ultra medium
membranae anguste producto, cellula discoidali retrorsum
angustata, cellula interiore membranae basi exteriore nonnihil
latiore. Abdomen lateribus valde reflexum, segmentis omnibus
lateribus lobo sursum et oblique retrorsum vergente instructis, lobis
segmentorum duorum primorum dimidium posticum segmentorum
connexivi occupantibus, lobo segmenti primi acutangulo, secundi
apice anguste rotundato, lobis segmentorum 3-5 mullo longioribus
et latioribus, partem plus quam dimidiam posticam segmentorum
occupantibus, apice late rotundatis, lobo segmenti sexti brevi,
subrectangulo vel anguste rotundato, spiraculis ante medium
segmentorum positis. Pedes elongati, posteriores subæque late
distantes, intermedii ceteris multo breviores, coxis brevibus, femo-
Dis :.
LI TROR
CAE nes tbe. tibiis anticis femoribus paullo brevio-
Le ribus, apicem versus levissime curvatis, tibiis posterioribus femo- ("on
4 rious longioribus. EUX
Genus subfam. Zelinarum valde singulare, nullo descripto affine.
Eopapiusius repandus n. sp.
_ Cinnamomeus, opacus, brevissime et subtilissime pulverulento-
_ puberulus, annulis duobus articuli primi antennarum, annulo lato
_ articuli earum secundi, spinula angulorum lateralium pronoti,
spinula apicali loborum hujus discoidalium postlicorum, fascia
_ subbasali segmentorum connexivi supra et subtus, vitla obliqua
à sublaterali plus minusve distincta segmentorum ventralium, seg-
mento sexto ventris basi media, spiraculis, annulo submediano
tibiarum anteriorum saepeque etiam annulo postmediano femorum
posteriorum pallidissime flaventibus, impressione longitudinali
media lobi antici pronoti, impressione transversa pronoti medio et
mox intra latera, basi segmentorum connexivi supra et subtus
arcuque denudato angusto basali sublaterali segmentorum ventra-
lium nigris. Articulus antennarum secundus primo circiter triplo
_brevior. Spinulæ apicales loborum dorsalium pronoti convergentes.
Cellula discoidalis corii antice triplo latior quam-postice ; membrana
nitidula, pellucida, venis piceis. Pedes parce longiuscule pilosi.
Long. © 21,5-22 mill.
Brasilia centralis (Jatahy in prov. Goyaz). — Coll. mea.
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DE BELGIQUE “5
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Assemblée mensuelle du 2 octobre 1909.
Présidence de M. À. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 septembre 1909
est approuvé.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. Ep. BECQUAERT, docteur en sciences naturelles, chaussée
de Termonde, 53, à Alost, présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN.
Correspondance. — Nous apprenons le décès du D' Kocx, survenu
il y a déjà près d’un an. M. LAMEERE rappelle les travaux de notre
regretté collègue et propose l’envoi d’une lettre de condoléances à
la famille. — Adopté.
— M. le prof, O.-M. REUTER nous fait parvenir sa photographie
pour l’album social. — (Remerciments.)
— MM. DoGxiN, D'ORCHYMONT et ROUSSEAU nous communiquent
leurs nouvelles adresses :
M. P. Doi, au Château de la Bouvrière, par le Lion d'Auvergne
(Maine-et-Loire).
. M. A D'ORcHYMONT, rue de la Station, 44, à Menin.
M. E. RousSEAU, rue de Theux, 79, à Ixelles-Bruxelles.
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. F. GUILLEAUME signale la capture des deux
Chrysomélides suivants, nouveaux pour notre faune : Clytra
unifasciata Scor., pris à Bertrix par M. BoNproitr et à Chiny par
M. FRENNET; — Cryptocephalus imperialis Laïcr., à Torgny par
M. GOETGHEBUER.
— M. GUILLEAUME signale à l’attention de nos membres la Ligue
qui vient de se constituer « pour la défense de la Forêt de Soignes ».
Il émet le vœu, appuyé par tous les membres présents, de voir
notre belle forêt conservée dorénavant en son entièreté et dans son
état naturel.
12
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ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 XI 1909.
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429
M. LAMEERE propose que la Société adhère officiellement au
mouvement de protestation de la nouvelle Ligue. Cette proposition
est adoptée.
— M. BoNDRoIT fait passer sous les yeux des membres présents
sa collection de Fourmis belges, renfermant diverses nouveautés
pour notre faune. Il nous donnera prochainement une note sur nos
espèces indigènes.
— M. SCHOUTEDEN signale la capture d’un Hémiptère Cercopide
nouveau pour notre faune : Lepyronia coleoptrata L, qu’il a pris
à La Panne, le 18 septembre dernier.
— M. SCHOUTEDEN dit qu'ayant malheureusement omis de vérifier
les noms provisoires donnés par lui à certains des Reduviides qu'il
a décrits récemment dans nos Annales, il s’est fait que plusieurs
sont préoccupés. Il prie ses collègues de modifier leurs noms
comme suit :
Acanthaspis reuterianus n. nom. pro Ac. Reuteri ScHouT.
Ectomocoris trinotatus n. nom. pro Æ. trimaculatus ScHour.
E. biguttatus n. nom. pro E. bimaculatus ScHour.
E. ornatellus n. nom. pro Æ. ornatus ScHour.
Phonolibes bicolor n. nom. pro Ph. bimaculatus ScHouT.
— D'autre part M. KirKALDY lui écrit que pour le Coptosoma
signatum SCHOUT. nec Monr. il propose, dans le Catalogue des
Hémiptères actuellement sous presse, le nom de C. Schoutedeni
n. nom.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
DIE ARTEN DER NABIDEN-GATTUNG GORPIS Sri
beschrieben von @. ME. KReuter
Die eigentümliche Nabiden-Gattung Gorpis war von STAL auf
einer einzigen Art G. cribraticollis aus Ceylon gegründet und erst
in € Oefversikt av Svenska Vetenskaps-akademiens Fôrhandlingar »
1859, p. 77 samt später in € Hemiptera Africana » III, p. 38
(1865) und « Enumeratio Hemipterorum » II, p. 111 (1873) be-
schrieben. In Mémoires Soc. Entom. Belg., XV, p. 96, habe ich
eine neue Art derselben Gattung G. acutispinis aus Madagaskar
verôffentlicht. Ich kenne nunmehr noch 5 Arten, die beweisen,
dass die Gattung eine weite Verbreitung von der äthiopischen,
durch die indische bis in die australische Region hat. Da es sehr
ungewiss scheint, ob und wann meine « Monographia Nabidarum
pars posterior » erscheinen wird, publiziere ich hier die Beschrei-
bung sämtlicher bisher bekannten Arten der Gattung Gorpis.
Die Gattung Dodonœus Disr. (Fauna of Brit. India, Rhynch., IT,
p. 398) ist mit der Gattung Gorpis STÂL so nahe verwandt, dass sie
vielleicht nur als eine Untergattung derselben aufgefasst werden
künnte (Siehe REUTER : Bemerkungen über Nabiden in Mém. Soc.
Ent. Belg., XV, p. 95). Jedenfalls sind die von DisraANT angege-
benen Charaktere, wie ich es 1. c. dargelegt habe, nicht genügend,
um sie von dieser generisch zu trennen. Gleichwohl scheint die
verschiedene Verzweigung des Geäders der Hemielytren eine solche
Trennung zu berechtigen. Mit der amerikanischen Gattung
Carthasis CHamp. (Biol. Centr.-Amer., Hem. Het., II, p. 305, und
vielleicht auch Vernomia Bucx. Wuire (Proc. Zool. Soc. London,
1878, p. 469) bilden die zwei obengenannten eine durch den Bau
der vorderen Hüftpfannen und der Vorderbeine von den übrigen
Gattungen der Unterfamilie Reduviolina gut begrenzte kleine
Division, Gorpuria. ;
Genus GORPIS Srir.
Corpus elongatum, gracile; capite elongato, porrecto, pronoto
breviore, cylindrico, pone oculos prolongato, parte postoculari
anteoculari crassiore; ocellis distantibus; rostro saltem apicem
mesosterni attingente, quadriarticulato, articulo primo brevi, fere
æque longo ac lato, secundo tertio longiore, hoc quarto duplo
longiore; antennis longis, tenuibus, fere in medio inter marginem
anteriorem oculorum et apicem capitis insertis, articulo primo
capite longiore et articulo secundo parum vel paullo breviore,
M
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424
duobus primis pilosis, ultimis gracillimis, subglabris, tertio secun-
do æque longo vel hoc longiore; collo plerumque magno; pronoto
longitudine haud latiore, strictura apicali sat lata instructo, medio
sat fortiter constricto, dein lateribus versus basin fortius divergen-
tibus, margine basali tenuiter reflexo, medio latissime sinuato, sinu
fundo truncato, disco antico lævi, postico crebre punctato, interdum
utrinque ad angulos posticos spinoso-producto ; scutello triangulari,
extremo apice constricto; hemielytris medio leviter constrictis,
apicem abdominis modice superantibus, membrana areolis longis
angustis duabus et venis compluribus longitudinalibus instructa ;
corio vena interiore mox infra apicem clavi bifurcata, ramo inte-
riore brevi subtransversa in venam marginis interioris exeunte,
hac vena ramoque exteriore aream elongatam formantibus; vena
exteriore longius infra apicem clavi furcata, ramo interiore brevis-
simo obliquo et ipso in medio vel mox supra tertiam apicalem
partem rami exterioris venæ interioris eunte, ramo exteriore recto,
longo, usque in suturam membranæ paullo ante apicem producto;
propleuris sæpe supra acetabula dilatatis, à supero optime distin-
guendis, lobum latum ultra lobum anticum pronoti formantibus;
orificiis metastethii rimam transversam formantibus; acetabulis
anticis ante medium prostethii excisis, pone stricturam pronoti
haud extensis, postice occlusis; coxis anticis longissimis, ad apicem
mesostethii extendendis; femoribus anticis longis, elongatis, incras-
satis, sensim leviter recurvis, utrinque magis minusve distincte
transversim strigosis, inferne spinulis minutissimis sæpe obsolelis-
simis armatis ; tibiis anticis femoribus nonnihil brevioribus, leviter
curvatis, inferne apicem versus obsolete vel obsoletissime crenulalis,
apice fossa spongiosa destitutis; pedibus posterioribus longis, gra-
cilibus, femoribus basin versus haud incrassatis; tarsis mediocribus,
triarticulatis, articulo secundo reliquis longiore, unguiculis curva-
tis, brevibus, latiusculis.
CONSPECTUS SPECIERUM
4 (2). Lobus posticus pronoti crebre fortiter grosse et profunde
impresso-punctatus, utrinque mox supra angulum basa-
lem in spinam acutam extrorsum vergentem productus.
À. acutispinis REUT.
2 (1). Lobus posticus pronoti creberrime sat subtiliter punctatus,
æqualis vel supra angulos basales nodulo brevissime elevato
instructus.
“ DS (4). Corpus totum albidum, immaculatum, solum mesosterno
| fumato-fusco. Pedes immaculati. 2. albicans n. sp.
4 (3). Corpus pallide flavum, lividum vel ochraceum, magis
minusve signatum. Femora antica annulata vel saltem
externe bimaculata, posteriora apice discolora vel obscu-
rius annulata.
D (8). Femora antica maculis duabus exterioribus cinnabarinis
vel dilute rufescentibus, posteriora apice cinnabarina
vel dilute rufescentia.
6 (7). Tubercula antennifera macula fuscescenti-testacea signata.
Collum et apex pronoti lineolis nigris destituta.
ù 3. cribraticollis STAL.
7 (6). -Tuberculaantennifera externe puncto nigro signata. Collum
capitis stria tenui laterali utrinque, pronotum striola
utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque
marginali lobi antici nigris. 4. subtilis n. sp.
8 (5). Femora fusco — vel fuliginoso — signata.
9 (12). Abdomen elongatum, lateribus rectis, connexivo imma-
culato.
10 (11). Femora antica externe serie basali punctorum fuscorum
prope marginem exteriorem maculisque duabus fuscis,
posteriora ante apicem annulo fusco signata.
D. sordida n. sp.
11 (10). Femora antica annulis tribus fuscis, serie basali puncto-
rum fuscorum destituta, posteriora apice rufo-castanea
vel lateritia annuloque nigro ornata. 6. cincticrus n. sp.
12 (9). Abdomen lateribus sat late rotundatum, segmentis con-
nexivi fascia apicali vel macula anguli exterioris apicalis
fusca signatis. 7. apicalis n. sp.
1. — GORPIS ACUTISPINIS REur.
Inferne pallide sordide livida, nitidula, vitta percurrente gulæ
nigro-fusca; superne, capite excepto, opaca, lævis, vena exteriore
margineque exteriore corii, hoc tenuissime, nec non membrana,
angulo interiore basali excepto, nitidis; capite flavescente, pronoto,
scutello, ipso apice excepto, clavo, corii angulo interiore fasciaque
lata pone medium cum hoc confluente fuscis; clavo vitta angusta
dimidium basalem venæ externe terminante nigra; limbo laterali
clavi extra hanc vittam dimidioque basali corii, angulo interiore
fusco excepto, isabellinis vel testaceis, quarta apicali parte corii
sordide pallide flavente, vittis duabus isabellinis, anteriore brevi,
notata; membrana decolore; rostro, antennis pedibusque pallide
lividis, unicoloribus; articulo primo antennarum pronoto æque
longo et articulo secundo circiter 1/5 breviore; femoribus anticis
pronoto clavoque simul sumtis paullulum brevioribus; pronoto
postice longitudini æque lato, lobo antico lateribus limbatis, mar-
gine nigro, lobo postico antico saltem duplo latiôre, crebre fortiter
profunde et grosse impresso-punctato, utrinque mox supra angu-
lum basalem in spinam acutam extrorsum et levissime sursum
vergentem producto, hac spina latitudine basali corii distincte
longiore, obscure rufo-ferruginea; scutello ipso apice pallide fla-
vente; propleuris (a supero visis) utrinque ultra latera lobi antici
pronoti in lobum triangularem amplatis; abdomine elongato,
connexivo immaculato. ©. Long. 13 1/2, lat. 2 mill.
. Gorpis /Gorpis) acutispinis REUT., Mém. Soc. Ent. Belg., XV,
p. 96 (1908).
Patria : Madagascar, coll. NouALHIER (Mus. Paris).
2, — GORPIS ALBICANS n. sp.
Cum rostro, antennis pedibusque tota albida, immaculata, solum
mesosterno fumato-fusco; glabra, nitidula, lævis, solum lobo
postico pronoti crebre sat subtiliter punctato; capite pronoto,
strictura apicali excepta, longitudine subæquali; antennis articulo
primo pronoto parum longiore et articulo secundo vix 1/6 breviore,
tertio secundo nonnihil longiore, quarto tertio paullo magis quam
dimidio breviore; femoribus anticis subrectis, capiti, pronoto scutel-
loque simul sumtis æque longis; pronoto postice longitudini,
strictura apicali excepta, latitudine subæquali, lobo antico capite
cum oculis vix latiore, lateribus tenuissime obsolete marginatis,
lobo postico medio antico parum breviore, fere 2/5 basalibus
parallelis, disco æquali ad angulos humerales omnium obsoletis-
sime noduloso; scutello apice brevissime constricto; propleuris a
supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti fortius in lobum
triangularem prominentibus, margine exteriore parallelis ; abdo-
mine elongato, connexivo immaculato. ©. Long. 9, lat. 1 3/5 mill.
Patria : Insula Nias, Lelemboli ! m. augusti 1886, D. MoDIGLIANI
(Mus. Genov.).
Species corpore cum rostro, antennis pedibusque albidis, imma-
culatis, solum mesosterno infuscato, ab omnibus mox distinguenda.
3. — GORPIS CRIBRATICOLLIS SrAL.
Pilosa, sordide flavo-albida, articulo primo antennarum, ocellis,
-sutura clavi, apice imo limboque angusto corii ad membranam,
maculis parvis femorum anticorum, apice femorum posticorum,
basi tibiarum posticarum dilute rufescentibus; corio disco macula
dilute fuscescente notato; capite tuberculis antenniferis macula
fuscescenti testacea notatis, collo capitis stricturaque apicali pro-
noti striis nigris destitutis ; capite pronoto paullo breviore ; articulo
primo antennarum pronoto cum strictura haud longiore; pronvto
basi longitudine paullo angustiore, disco dense punctato, lobo
medio lævigato; femoribus anticis capite pronotoque simul sumtis
paullo longioribus. ©. Long. 10 mill., cum membrana 11 1/2, lat.
2 mill. (sec descriptionem SrÂLI et sec Dr KUHLGATZ in litt.).
Gorpis cribraticollis SrAL., Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1859, p. 377;
Disr., Fauna Brit. India, Rhynch., IE, p.397 (1904).
Patria : Ceylon (Mus. Berol.); Kandy, sec D. DISTANT.
4. — GORPIS SUBTILIS n. sp.
Pallide flava, remote pilosa, nitida, lævis, solum lobo postico
pronoti creberrime punctato; articulo primo antennarum margine
extero-inferiore tenuissime rufescente; puncto externo tuberculorum
antenni ferorum, striola tenui laterali utrinque colli capitis, striola
utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque marginali
lobi antici pronoti nigris; ocellis, angulis posticis pronoti, sutura
clavi, apice limboque angusto corii ad membranam, maculis duabus
exterioribus femorum anticorum, altera supra medium, altera infra
tertiam apicalem partem posita, apice femorum posteriorum
basique tibiarum posteriorum anguste cinnabarinis, corio mox infra
medium fascia angusta fusca, infra hanc in sulphureum vergente ;
capite cum collo pronoto, strictura apicali excepta, paullo bre-
viore; antennis articulo primo pronoto æque longo, secundo
primopaullulum longiore; pronoto basi longitudine paullulum
angustiore, lobo antico capite cum oculis paullo angustiore;
propleuris utrinque ultra latera pronoti in laminam antrorsum
oblique dilatatam explanatis, lobo postico pronoti antico circiter
3/4 latiore et hoc medio, sed haud lateribus breviore ; abdomine
elongato, connexivo immaculato; femoribus anticis capite et pronoto
simul sumtis paullulum longioribus. Long. 9 mill.
Gorpis subtilis STAL (in ed) in Mus. Holm.
Patria : Insulæ Fidschi, D. THoREY (Mus. Holm.).
G. cribraticolli SrAL simillima et ab ea vix nisi striolis nigris
capitis partisque anterioris pronoti divergere videtur. An re vera
species propria ?
428
5. — GORPIS SORDIDA n. sp.
Livida, remote pilosa, nitida, lævis, lobo postico pronoti creber-
rime sed sat subtiliter minus profunde punctato; oculis fuscis;
fronte lineis duabus longitudinalibus antice leviter divergentibus,
interdum obsoletis, tuberculis antenniferis, pronoto lateribus usque
ad angulos laterales lobi postici vel maculis lateralibus lobi antici
nodulisque humeralibus lobi postici, nec non interdum linea media
longitudinali lobi antici, scutello medio, hemielytris fere totis,
limbo laterali excepto, hoc mox pone medium interrupto, vel solum
clavo a basi ultra medium, corio basi, fascia mox pone medium
apiceque, membrana angulo interiore basali, mesopleuris macula
antica, metapleuris plerumque.maximam ad partem, antennis arti-
culo primo inferne et extremo apice, secundo extremo apice, coxis
anticis macula exteriore infra medium apiceque, femoribus anticis
externe serie punctorum basalium ad marginem superiorem macu-
lisque duabus sat magnis, altera mox ante medium, altera mox pone
tertiam apicalem partem posita, femoribus posterioribus annulo
ante apicali, posticis sæpe etiam punctis plurimis exterioribus, tibiis
extremo apice, tarsis articulo ultimo grisescenti-fuscis vel obscure
fuliginosis; scutello, lateribus exceptis, maculaque elongata media
limbi pallidi hemielytrorum sæpe nigro-fuscis; venis hemielytrorum
sæpe pallidis ; lobo postico pronoti sæpe disco vittis duabus postice
dilatatis fumatis vel faumato, vittis tribus pallidis, lateralibus retror-
sum divergentibus; capite pronoto, strictura apicali excepta, parum
breviore ; antennis articulo primo pronoto dimidioque capiti simul
sumtis longitudine subæquali et tertio circiter 1/5 breviore ; femo-
ribus anticis capiti, pronoto et scutello simul sumtis æque longis;
pronoto basi longitudini, strictura apicali excepta, fere æque lato,
lobo antico capite cum oculis haud vel parum latiore, lateribus
tenuissime marginato, lobo postico antico parum breviore et hoc
dimidio latiore, fere 2/5 basalibus laterum parallelis, supra angulos
posticos nodulo levissime elevato; scutello summo apice recurvo,
pallido ; propleuris a supero visis utrinque ultra latera lobi antici
pronoti modice prominentibus, in lobulum minus fortiter amplia-
tis; abdomine elongato, connexivo immaculato. Long. 4 8 2/5,
? 10—10 1/2, lat. 1 1/2, © 1 3/4 mill.
Patria : Nova Guinea, Astrolabe Bay! D. Birô (Mus. Hung),
Andei! D. Dp’ALBERTIS (Mus. Genov.); Insula Deslacs, D. Brrô
(Mus. Hung.).
6. — GORPIS CINCTICRUS n. sp.
Inferne cum rostro, antennis pedipusque pallide straminea;
meso- et metapleuris maculisque obliquis lateralibus ventris albido-
ta
_ nitidis, mesopleuris sæpe macula rotundata supra medium margi-
nis apicalis nigra; superne sordide ochracea, glabra, opacula, parte
apicali membranæ decolore nitidissima ; capite nitidulo; Iævis, lobo
postico pronoti creberrime sat subtiliter punctato; oculis castaneis;
ocellis, clypeo, marginibus lineaque mediana lobi antici pronoti,
marginibus vittisque duabus latis lobi postici pronoti, scutello
medio hemielytrisque magis minusve obscure fuscis vel fuliginosis,
venis horum ochraceis, parte membranæ infra apicem corii posita
pallida, flavescente ; corio interdum ante apicem fascia lata palli-
diore; antennis apicibus articulorum primi et secundi, hujus latius,
articulisque ultimis nigris, tertio basi anguste ochraceo, articulo
primo pronoto dimidioque capiti longitudine subæquali et secundo
parum breviore, tertio secundo distincte longiore, quarto tertio
dimidio breviore; coxis anticis maculis duabus marginis anterioris
nigro-fuscis, altera basali, altera mox infra medium posita; femo-
ribus anticis scutello, pronoto et capiti simul sumtis longitudine
subæqualibus, annulis tribus sat latis, basali, mediano et sub-apicali
fuscis, ipso apice isabellino, femoribus posterioribus apice rufo-
castaneis vel lateritiis annuloque ante-apicali angustius nigro
ornatis, tibiis posterioribus basi anguste rufo-castaneis vel lateritiis,
tarsis articulo ultimo nigro; capite pronoto, strictura apicali
excepta, parum breviore; pronoto basi longitudine circiter 1/4 an-
gustiore, lobo antico capiti cum oculis latitudine subæquali, lateri-
bus immarginato, lobo postico antico circiter 2/3 latiore, disco
æquali, fere 2/5 basalibus marginum lateralium subparallelis ;
extremo apice scutelli subrecurvato; propleuris -a supero visis
utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum triangularem
prominentibus ; abdomine elongato, connexivoimmaculato. ©. Long.
9, lat. 1 2/3 mil.
Patria : Madagascar, silva Tanala! regiones Ranomafana et
Dikongo Hinanitelo, D, ALLUAUD (Mus. Paris.).
A G. sordida n. sp., cui nonnihil similis, signaturis antennarum
et pedum articuloque primo antennarum secundo perparum
breviore mox distinguenda.
7. — GORPIS APICALIS n. sp.
Cum rostro, antennis et pedibus pallide livida, nitidula, superne
parce pilosula, capite excepto opacula, lævis, lobo postico pronoti
crebre sat subtiliter punctato; parte membranæ apicali infra
apicem corii posita albicante, nitidissima; oculis fuscis; superne
dilute ochracea, fere unicolor, venis hemielytrorum pallidioribus,
vel livida, capite lineis duabus longitudinalibus ante ocellos antror-
430
sum divergentibus, lineola utrinque inter marginem anteriorem
oculi et tuberculum antenniferum, lobo antico pronoti maculis
lateralibus magis minusve distinctis et interdum lineis duabus lon-
gitudinalibus disei, clavo basi et saltem dimidio apicali, corio basi
anguste, fascia lata mox pone medium apiceque sat anguste, mem-
brana usque ad apicem corii fuliginosis; macula parva ad medium
maroinis apicalis meso- et metapleurarum vel vitta earum percur-
rente discoidali vittisque duabus latis mesosterni, interdum defici-
entibus, fusco-nigris; fascia apicali vel saltem macula anguli
exterioris apicalis segmentorum connexivi fuliginosis; articulis
duobus primis antennarum apice anguste, femoribus anticis annulis
tribus sat latis, subbasali, mediaïo ct mox pone tertiam apicalem
partem posito, femoribus posterioribus annulis duobus, in tertia
et sexta apicali parte positis, tibiis annulo angusto paulloinfra basin
interdum obsoleto apiceque, tarsis articulo ultimo fuliginosis; corio
inter fasciam et partem apicalem fuscam sæpe in roseum vergente ;
antennis articulo primo pronoto parum longiore et articulo secundo
nonnihil breviore, tertio secundo parum longiore, quarto tertio
vix dimidio breviore ; femoribus anticis scutello, pronoto et capiti
simul sumtis vix æque longis; pronoto basi longitudini fere æque
lato, lobo antico capiti cum oculis æque lato, sulco transversali
utrinque nodulo instructo, lobo postico antico duplo latiore, fere
2/5 basalibus laterum subparallelis, disco æquali; propleuris a
supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum
oblongo-triangularem prominentibus et margine exteriore paralle-
lis; abdomiue feminæ sat late rotundato-ampliato. ©. Long. 10, lat.
abdominis 2 1/3—92 2/5 mill.
Patria : Africa, Kilimandjaro ! D. Ssôsrenr; Korcy Tcheou, Abbé
LARGETEAU (Mus. Paris.).
Species a reliquis connexivo fusco-maculato vel-fasciato diver-
gens, à (G. cinclicrus n. sp. adhuc pronoto postice distincte latiore
distinguenda.
ZUR SYSTEMATIK DER APIONIDEN
GLEICHZEITIG EIN VORWORT
ZUM APIONIDENTEIL DES NEUEN & CATALOGUS COLEOPTERORUM »
von Hans Wagner, Zürich
Mit Vergnügen nabe ich der Aufforderung Herrn CUSTOS SCHENK-
LINGS, den Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum »
zur Bearbeitung zu übernehmen, Folge geleistet, obgleich ich
mir bewusst war, dass derselbe noch manche Mängel und Lücken,
namentlich in der Synonymie einzelner Gattungen und Spezies
aufweisen wird; immerhin aber wird sich zeigen, dass wir in der
Erkenntnis dieser so umfangreichen Gruppe, ein ganz beträcht-
liches Stück vorwärts gekommen sind.
Der Hauptzweck dieser Zeilen liegt darin, dem geschätzten Inte-
ressentenkreise des neuen Kataloges, über die vielen Modificationen,
sowohl in der Systematik, wie in der Synonymie des von mir
behandelten Stoffes, welche ich vielfach noch nicht publiciert
hatte, Rechenschaft zu geben. Es handelt sich in den vielen Ænder-
ungen, speciell innerbhalb der Gattung Apion, um Ergebnisse
meiner Studien, die ich bei passenderer Gelegenheit zu publicieren
die Absicht hatte, während ich zum Studium über die Frage :
Welche Gattungen und Gruppen umfasst eigentlich die Unter-
familie der Apioniden, und wie sind sie charakterisiert, erst durch
diesen Catalog angeregt und genôtigt wurde und somit die in diesem
vorgenommene Systematik, das Resultat dieser Untersuchungen
ist, auf welches ich im Folgenden kurz einzugehen habe.
BEDEL gibt in seiner trefflichen « Faune Col. Bass. Seine », 1885,
eine Charakteristik der Subfam. Apiidæ, in welcher aber nur die
europäischen Genera in Betracht gezogen erscheinen. Dieselben
Merkmale, die Bildung der Trochanteren, verwendete auch FAUST in
seiner Tabelle in der « Stett. Ent. Z. », 1889, p. 79, Note, wobeï auch
alle exotischen Vertreter dieser Unterfamilie herangezogen wurden;
ich habe nun gleichfalls sämtliche Genera, welche für diesen
Formenkreis in Betracht gezogen werden kônnen, auf oben
erwähnte und weitere Merkmale geprüft, wobei sich mir folgende
Resultate ergaben.
Die Bildung der Trochanteren scheint für die Begrenzung der
Apioniden im engeren Sinne, tatsächlich das constanteste Charak-
teristikum zu sein, hingegen kam ich zur Annahme, dass für die
Charakterisierung der ganzen Subfamilie dieses Merkmal erst in
2. Linie herangezogen werden kônnte, müssten doch desswegen
432
Gattungen, welche entschieden im ganzen übrigen Bau den Apio-
niden im weiteren Sinne entsprechen, ausgeschlossen bleiben.
Dies betrifft die Ordnungen « Eurhynchides » und « Cylades »
LACORDAIRE’S. Es hat sich jedoch gezeigt, dass einige Merkmale,
welche für die Apioniden s str. charakteristisch, auch diesen
Gruppen eigen sind, während dadurch die Gruppe der « Belides »
welche LACORDAIRE gleichfalls in die Näühe seiner « Apionides »
bringt, ganz abseits kommt. Dieses Charakteristicum liegt in
der Bildung des Abdomens und der Hüften, und wird durch
die Fühlerbildung noch gestützt. Letztere Eigenschaft hat
nun zur Folge, eine 2. Gruppe, die mir auch sonst als ein
fremdes Glied in diesem Kreise erscheint, aus dem Verbande der
echten Apioniden ausschliessen zu müssen, welche aber BEDEL und
FAUST dahin verbrachten : die Nanophyinen. Andererseits kam
aber eine Gattung hinzu, welche von den verschiedenen Autoren
an die unterschiedlichsten Stellen versetzt wurde, die Gattung
Tanaos. LACORDAIRE stellt sie zu den Cossoniden, SCHÈNNHER be-
gründet eine eigene Division « Tanaonides » ; FAUST hingegen bringt
sie Zu LACORDAIRE’S Eurhynchides, da «seine Schenkel mit ihren
Hüften in Berührung sind »; tatsächlich aber ist dies nicht der Fall,
die Trochanteren sind nur stark verkirzt, trennen aber die Schenkel
von den Coxen vollständig. FAUST sagt in der citierten Stelle weiter,
dass Cylades und Eurhynchides zu vereinigen wären, da beiden die
stützenden Trochanteren zukommen, während Myrmacicelus (bis
dahin den Cylades zugerechnet) wegen der, die Schenkel von den
Coxen vüllig trennenden Trochanteren den Apioniden anzugliedern
sei. Nun ist aber die Gattung Myrmacicelus in ihrem ganzen äusseren
Gepräge, namentlich aber im Bau des Halsschildes und durch das
stark gewôülbte Abdomen dem Genus Cylas wirklich äusserst nahe-
stehend, stellt daher durch die Trochanterenbildung ein richtiges
Bindeglied zwischen den Cylades und Apioniden dar. Ferner sei
noch erwähnt, dass die Fühler bei der Gattung Pterapion FsrT.,
nicht wie der Autor angiebt gekniet sind, und dieselbe dadurch ein
Bindeglied zwischen Apion und Nanophyes bildet, sondern voll-
kommen gerade sind, ja sein müssen, denn die Gelenkhôhle des
Schaîftes für das 1. Geisselglied, liegt vollkommen senkrecht zur
Längsachse des ersteren.
Auf Grund des Resultates meiner Untersuchungen habe ich nun
folgende Einteilung und Charakterisierung der Subfam. der Apio-
ninæ vorgenommen.
Abdomen aus 5. Segmenten bestehend, wovon das 1. und 2. sehr
breit sind, jedes mindestens so breit als das 3. und 4. zusammen,
diese meistens gegenüber den vorigen vertieft, schärfer getrennt,
das 5 Segment flach, meist breiter als die 2 vorletzten. Die
Hüfthôhlen des Prosternums nicht, die des Mesosternums schmal,
die des Metasternums breit getrennt. Die Decken das Abdomen
vôllig deckend. Fühler ungekniet.
Subfam. Apioninæ
A. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren nicht voll-
stindig getrennt, sodass erstere die Coxen berühren :
1. Trib. Eurhynchini
(hieher die Genera : Eurhynchus, Chalcocybebus und Cylas).
B. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren vüllig
getrennt :
2, Trib. Apionini
(hieher die Genera : Myrmacicelus, Cybebus, Pterapion, Megatrache-
lus, Mecolenus, Tanaos, Rhadinocyba, Apion, Heterapion, Pod-
apion/.
Ich bin mir dessen bewusst, dass die späteren Forschungen viel-
leicht die eine oder andere Aenderung bedingen werden und es wird
mein Bestreben sein, sobald als tunlich meine oben angeführte
Auffassung an der Hand reichlicheren Materiales zu stützen und zu
trachten auszubessern, was der Verbesserung bedarf. Man môge
mir die Kürze und Raschheit, mit welcher ich mich an diese
schwierige und wichtige Frage gewagt, bei eventuellen späteren,
notwendigen Aenderungen zu gute schreiben, sie waren geboten,
im Interesse des baldigsten Erscheinens des Cataloges.
Nicht versiumen müchte ich es jedoch, den des ôfteren genann-
ten Herren, welche mir auch bei obigem Anlass ihr wertvolles
Material, sowie Literatur zur Verfügung stellten, auch an dieser
Stelle herzlichst zu danken und noch môüchte ich mir gestatten, den
bescheidenen Wunsch zu äussern, dass dieser Teil des neuen
« Catalogus Coleopterorum » freundliche Aufnahme finde und seinen
Hauptzweck erfülle : nichtblos zum «Anstreichen » so und so vieler
Arten zu dienen, sondern Anlass und Anregung zu geben zu
unentwegtem Schaffen, mitzuhelfen, die vielen Lücken und Mängel
in der Synonymie, Systematik, namentlich aber in der Biologie
auszufüllen, respective zu verbessern !
ARS
LA
434
ON THE DERBID GENERA
PHENICE ar PROUTISTA. (Hem)
by G.-XW. Kirkaldy
In my last writing on the genus Phenice (1907, À. S. E. Belg., LE,
300), I accepted Mr. DisrANT'S pronouncement that P. moesta is à
true Phenice, and that my Proultista is a synonym of WESTrwoop’s
genus, because [ did not possess BOHEMAN’S paper on the genus
Derbe and because I supposed that M. Disranr, with full literature
and types available, would be in a position to settle this question,
which is merely nomenclatorial. Incidentally, 1 may say that, in
ascribing the date 1845 to this genus, Mr. DISTANT has fallen into a
double error, firstly, because the publication of the Memoir was
made in 1842, and secondly, because a summary was published in
two places in 1841. :
Recently, I have acquired à copy of BOHEMAN’S scarce paper
«Observationes in Derbe Genus » (Svensk. Vet. Ac. Handl. for
1837, pp. 223-230, PI. VIT), and, through the kindness of Dr. L. O.
Howarp of Washington, I have seen M. DisrANT’s « Insecta Trans-
vaalia », these trowing a very different light on the subject.
The type of Phenice, is, as M. DisranNr states correctly, Derbe
fritillaris BOHEMAN, from West Africa. It is represented roughly on
BoHEMANSS fig. 8, the tegminal and alar venation being enlarged on
figs. 15-6; these latter agree with WEsrwoop's figures, in his
Memoir, of P. fasciolata, a species which is stated to be congeneric
with P. fritillaris. Now, neither tegmen nor wing of P. fritèllaris
can possibly be referred to a genus containing moesta also, as may
be seen at once on comparing these figures with those of P. moesta
in the « Fauna of British India », Rh. UI, f. 142, unless, of course,
there is somegross error in the descriptions and figures of BOHEMAN,
WESTWOOD or DISTANT.
This contention is still further strengthened by the figure of
Mr. DisrANT’s new‘species from Natal, Phenice abdominalis, (Ins.
Transv. 195, 1907; fig. 3, on PI. 20, 1908). As with P, fritillaris, so
now is itimpossible to consider this new species congeneric with
P. moesta, the two Aethiopian species agreeing in al essentials.
Taking Mr. DisraNT's figures themselves as the standard, and
comparing the figure of P. abdominalis in the «Ins. Transv. » and
that of P. moesta in the € Fauna of India », we see a quite different
venation both of tegmina and wings; moreover a character given
for Phenice by Mr. DisTANT himself in the latter work (p. 295), is
2 DER fine. Rs that on M. DisraNT’s own showing, P. abdomi-
br _ nalis (and fritillaris), is not congeneric with P. moesta and therefore
_ that Proutista should be retained. It is very likely that Proutista is
= restricted to the Oriental and Australasian Regions, while Phenice
VAE ne ï : . x
is restricted to the Aethiopian.
The following synonymy will saummarize the foregoing :
4. Phenice Wesrwoon 1841 (type fritillaris).
L- — Phenice Wesrwoop 1842 (type fasciolata).
2. Proutista KirkaLDy 1904 (type moesta).
7 — Phenice DISTANT pt.
BUPRES TI DES 70 BE REV A
(SOMALIE ANGLAISE)
par Ch. Kerremans.
M. ArRGOD-VALLON, de Crest (Drôme), m’a soumis une série de
Buprestides provenant de Berbera, et dont je donne la liste, d’abord
parce qu'il est toujours intéressant de connaître les localités précises
de capture, ce qui permet d'établir l’aire de dispersion des espèces,
ensuite, pour prendre date par la description des formes nouvelles.
Je remercie M. ARGOD d’avoir bien voulu me communiquer ces
intéressants Buprestes.
1. Pseudocastalia arabica GESrRo, Ann. Gênes 1x (1877), p. 354;
figuré dans KeRREM. Monogr. I (1906), pl. 8, f. 6.
2. Steraspis psilopteroides KERREM., Ann. Belg. xLur (1899),
p 256. — Le type unique de cette espèce provient du Transvaal;
il est intéressant de constater qu’elle étend son habitat jusqu'en
Somalie, bien que cesoitle cas pour beaucoup d’espèces de l’Afrique
orientale.
3. Chalcophorella africana THouws., Bull. Fr. (1889), p. 130. —
C’est le Chalcophora Telekyi FAIRM., belle et grande espèce à faciès
particulier, que M. THoMsoN rangeait parmi les Chalcotænia et dans
laquelle je vois plutôt un Chalcophorella, genre démembré des
Chalcophora parmi lesquels FAIRMAIRE, avec plus de raison, plaçait
cette espèce.
4. Psiloptera /Lampetis/ confossipennis Farïrm., C. R. Belg.
xxx VIII (1884), p. 144. — FATRMAIRE a décrit une seconde fois cette
espèce (CG. R. Belg. xxxv (1891), sous le nom de pubifrons; je
possédais les deux types, qui se rapportent à une seule espèce.
M. GaAHaAN a décrit (Proc. Zool. Soc. Lond. (1900), p. 25, pl. I, f. 10)
sous le nom de somalica une forme excessivement voisine du
P, confossipennis, à laquelle j'estime qu'il y a lieu de la rattacher.
5. Psiloptera /Lampetis) Separata nov. sp. — Depuis long-
temps, j'avais eu l’occasion de voir, dans la collection de mon ami
et collègue M. THÉRY, un exemplaire que je rattachais avec doute
au Ps. rugosa PALIS. ; je retrouve, parmi les Psiloptera que m'envoie
A
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4537
ce collègue pour l'élaboration de ma monographie ce même insecte
avec l’annotation qui j'y avais mise autrefois : «ni rugosa, ni
rugulosa, ni nigrila, ni nigrilorum, ni funesta, ni Sergenti, ni sub-
parallela, ni senegalensis, ni pubifrons — peut être nouveau ? — »
En comparant les spécimens de toutes ces différentes espèces à ceux
de M. ARGOD, je remarque qu’un second exemplaire d’'Obock, de la
coll. THÉRY, ressemble en tous points au spécimen douteux et aussi
à trois exemplaires de M. ARGOD. Je me trouve en possession de
cinq exemplaires ne ressemblant à aucune des espèces précitées, et
présentant le même faciès, la même sculpture du pronotum, la
même disposition des fossettes élytrales et la même coloration
générale. Je pense donc que nous nous trouvons en présence d’une
nouvelle forme spécifique. La plupart des Psiloptera avoisinant le
Ps. rugosa sont très difficiles à caractériser; ils se ressemblent
beaucoup; en les plaçant les uns à côté des autres, on sent et on
voit qu'ils diffèrent, mais on trouve avec beaucoup de peine le
caractère précis de ces différences et avec beaucoup plus de peine
encore, à les décrire.
Long. 16-27 ; larg. 6-9 mill. — Moins rugueux que rugosa, l'aspect
plus brillant, mais la coloration plus sombre, d’un bronzé obscur
en dessus avec un léger reflet bleu d’acier sur les reliefs, la ponc-
tuation cuivreuse; antennes noires, légèrement verdâtres avec les
deux ou trois premiers articles bronzés, les tarses bronzés sur
les deux ou trois premiers, verts sur les deux ou trois derniers
articles.
Tête couverte de reliefs vermiculés; celui du milieu un peu plus
grand et formant une vague carène déchiquetée et irrégulière;
antennes dentées à partir du cinquième article, le troisième sen-
siblement plus allongé que le deuxième, mais moins long que le
quatrième; épistome court, assez large, faiblement mais régulière-
ment échancré en arc. Pronotum en trapèze, subplan sur le disque,
déclive sur les côtés antérieurs; la marge antérieure bisinuée avec
une bordure lisse ciliée de blanc; les côtés presque droits et
obliquement atténués vers l’avant, la base bisinuée; une très courte
carène lisse limite extérieurement l’angle postérieur; la surface
couverte de points très irrégulièrement agglomérés entre des espaces
lisses, les points plus grossiers sur les côtés où leurs intervalles
forment des reliefs vermiculés. Ecusson très petit. Elvtres non
dilatés à l'épaule, à peine plus larges que le pronotum à la base,
peu obliquement atténués en arc en avant, plus sensiblement en
arrière, le sommet étroitement et obliquement échancré de part et
d'autre entre deux dents; la surface couverte de stries nettes,
linéaires, minces et peu profondes, les interstries plans, les deux
suturaux couverts d’une série linéaire de points très fins, isolés ou
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 4 XI 1909. 29
438
parfois réunis par deux, mais sans former les fossettes caractéris-
tiques de certains interstries ; les 3°, 5°, 7° et 9° interstries avec une
série de fosseltes formées par une agglomération de 4 ou 5 points;
les interstries pairs semblables aux deux premiers. Marge antérieure
du prosternum tronquée, à peine sinueuse, formant une courbe
continue avec celle du pronotum ; reliefs du dessous moins rugueux
que ceux du rugosa; coloration générale plus bronzée, moins rouge,
plutôt bleu d’acier.
6. Psiloptera /Damarsila)/ Fevoili Farrm., Ann. Fr. (1887), p. 143.
— Cette belle espèce, remarquable par son pronotum d’un noir
profond et lisse avec un étroit sillon doré et arqué vers la base, ses
élytres à interstries pairs unis, sans points ni fossettes, son dessous
à larges plaques abdominales bronzées, ne se rapproche d’aucune
autre.
7. Sphenoptera plicata KERREM., Ann. Belg. XLu (1898), p. 284. —
Cette espèce se retrouve au Damara, en dans l’Angola et en Erythrée.
BUBASTOIDES nov. gen.
Tête courte et large; front aplani, à peine déprimé; épistome
court, nettement bilobé avec une échancrure médiane anguleuse ;
cavités antennaires petites, arrondies et situées à égale distance du
bord interne des yeux et de celui de l’épistome; vertex finement
sillonné. Antennes courtes, peu robustes; le premier article épais,
allongé et en massue; le deuxième très court, obconique; le troi-
sième obconique, deux fois aussi long que le deuxième, le quatrième
un peu moins long et un peu plus large que le troisième, subtrian-
gulaire, les suivants triangulaires, dentés au côté interne, légère-
ment pubescents et munis d’une fossette porifère terminale. Yeux
petits, parallèles, peu saillants et assez éloignés du bord du
pronotum.
Pronotum grand, subcylindrique, à peine plus étroit en avant
qu’en arrière, sa plus grande largeur au milieu; la marge anté-
rieure bisinuée avec un large lobe médian avancé sur le vertex; les
côtés régulièrement arqués; la base bisinuée avec un large lobe
médian.
Ecusson très petit, subarrondi.
Elytres convexes, tronqués à la base, droits sur les côtés jusqu’au
tiers postérieur, atténués ensuite en arc et dentelés jusqu’au
sommet.
Marge antérieure du prosternum tronquée, ses extrémités attei-
gnant le sommet des angles antérieurs du pronotum ; prosternurr
étroit en arrière, acuminé au sommet; suture épisternale légèrement
arquée. Mésosternum divisé; ses branches latérales étroites et
parallèles. Mésasternum tronqué en avant et sillonné longitudinale-
ment au milieu; épipleures découvertes. Hanches postérieures
dilatées au côté interne, leurs marges sinueuses, l’antérieure hori-
zontale et la postérieure oblique. Extrémité du dernier segment
abdominal © terminée par un appendice en forme de groin et situé
sur un plan oblique par rapport à celui de l'abdomen. Pattes peu
robustes; fémurs antérieurs et médians subfusiformes, les posté-
rieurs aplanis sur leur face interne ; tibias droits et normaux ; tarses
normaux, leurs articles sabégaux entre eux, le premier des posté-
rieurs sensiblement plus long que le suivant.
Corps allongé, cylindrique, assez robuste, remarquable par le
développement du pronotum.
Ce genre représente, en Afrique, les Bubastres de l'Australie,
dont il a tout le faciès, mais avec certaines modifications de
caractères. ;
8. B. Argodi nov. sp. — Long. 21; larg. 6 mill. — Allongé,
cylindrique, faiblement atténué en avant et en arrière, d’un bronzé
violacé obscur en dessus, le dessous plus clair et plus pourpré;
antennes obscures; tarses verdâtres.
Tête couverte de points arrondis et très rapprochés au milieu,
plus petits et plus rapprochés en arrière, moins arrondis en avant,
les intervalles des points formant des veinules longitudinales sur la
partie antérieure du front et sur l’épistome. Pronotum couvert
d'une ponctuation à peu près semblable à celle de la tête, très
régulière et très dense, avec quelques vagues ridules sinueuses
entre les points, sur le côté; le disque très vaguement sillonné.
Elytres un peu plus rugueux d’aspect que le pronotum, la ponctua-
tion différente plus fine mais moins régulière et moins arrondie,
avec quelques vagues lignes longitudinales à peine distinctes.
Ponctuation du sternum semblable à celle du pronotum; celle de
l'abdomen plus fine et plus irrégulière; bords des segments
abdominaux lisses. Pattes grossièrement ponctuées.
9. Chalcogenia Argodi nov. sp. — Long. 11-14; larg.
4-5 mill. — Se rapproche de Chalc. sulcipennis Gory, du Damara
et de Natal, mais plus écourté, plus large, plus brusquement
atténué en arrière, les impressions latérales du pronotum plus
grandes et plus transversales, les côtes élytrales plus accentuées
chez le mâle que chez la femelle, la coloration, surtout celle du
dessus, différente. Bronzé verdâtre obscur en dessus avec un léger
reflet ro Desote cu Vr'e ré clair au milieu, les ©
et les pattes bronzé obscur. ARR TR RES di.)
Tête rugueuse, finement et densément ponctuée, à pubesceucé
couchée, blanchâtre. Pronotum large, ses côtés très arqués, la plus
grande largeur au milieu. Elytres à côtés saillantes et épaisses chez
le mâle, fines, linéaires et moins accentuées chez la femelle. Fémurs
très développés chez le ..
10. Chrysobothris dorsata FAB., Mant. dde, p. 179. — Espèce
commune par toute l'Afrique . dehors de la région méditerra-
néenne.
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DREI NEUE GEOMETR'DEN
AUS DEM BELGISCHEN CONGO
von
Sanitätsrat Hbr Hastelberger (Wurzburg)
Unter den mir vom Kgl. Museum in Brüssel zur Bestimung
gesandten Geometriden fanden sich nachstehende neue Arten.
1. — Thalera violetta spec. nov. 35 mill. — Ein stark
verblasstes und defectes © mit der Etiquette : Kassongo à Stanley-
falls, Ro.
Flügel beide anscheinend einfarbig saftgrün gewesen; jetzt
schmutzig gelberün.
Costa der Vf!. gelblich. Am Aussenrand steht ein vom Hinter-
winkel bis R. 7 reichender violetter dunkel gestrichelter Fleck, der
zwei wurzelwärts gerichtete abgerundete Ausbiegungen zeigt, eine
kleinere hintere zwischen R 1-2 und'eine grôssere vordere zwi-
schen R 3-4, letztere ca. 3 mill. breit. Die Abgrenzung dieses Flecks
ist durch eine dunkel violette Linie angegeben.
Am /fl. ist der ganze Aussenrand dünn violett gesäumt. Dieser
Saum erweitert sich bei R 4, und macht zwischen R 3-2 auch eine
Ausbuchtung nach der Wurzel zu ähnlich wie auf den Vf. und ver-
läuf dann in den Hinterwinkel.
Andeutung eines dunkelgrünen Discoïdalflecks sichtbar.
Unterseite weisslich seidenglanzend mit der Zeichnung wie ober-
seits.
Kôürper, Palpen, Fühler und Beine sind schmutzig grünlich gelb.
Ist keine ächte Thalera und verlangt vielleichte ein neues Genus
wenn mehr und besseres Material vorliegt.
2. — Epigynopteryx bipunctaria spec. nov. — 28 mill. —
Gelb.; rôtlichbraun getupft.
Vfl. zeigt eine bräunliche etwas im Violette ziehende ante-
mediale Linie; welche dünner und rundlich um die Wurzel gebogen
ist; ferner eine an 3/4 der Costa beginnende an R. 6 wurzelwärts
gebrochene und dann in einem seichten Bogen zu 2/3 des Hinter-
randes verlaufende postmediale Linie ; diese verbreitert sich keilfôr-
mig von R. 4 ab bis zum Hinterwinkel. Zwischen R. 2-3 und 3-4
stehen im Aussenrandfeld je ein characteristischer schwarzer
Punct.
Hfl. von der Wurzel bis nahe zur Flügelhälfte gelb mit bräun-
lichen Tupfen wie auf dem Vf. von da bis zum Aussenrand braun
mit violettem Ton.
442
Randlinie beider Flügel rothraun.
Fransen sehr defect, anscheinend einfarbig weisslich gewesen.
Am Ende der R. 4 steht auf dem fl. in dem hier gebildeten
Zipfel des Aussenrandes ein viereckiger schwarzer Fleck und am
Ende der R. 3 beiderseits je ein schwarzes Pünctchen.
Unterseite schmutzig gelblich. Zeichnung wie oberseits aber
undeutlich und blass. Kopf, Thorax und Leib gelblich; abdo-
minal Ende bräunlich.
Kassongo à Stanleyfalls (ROM).
3. — Xylopteryx (?) albicurvata spec. nov. -— 35 mill. —
Weisslich ockergelb; dicht mit helleren und dunkleren Atomen
bestäubt, nur das Feld der Vfl. längs des Hinterrandes freibleibend.
An 1/3 und 2/3 der Costa je ein weisslicher Fleck; von letzterem
zieht eine weisse Binde im Bogen nach aussen und hinten bis zu R. 3
wo sie wurzelwärts biegt und undeutlich verlaufend gegen den
ersteren weissen Costalfleck hinstrebt. Der Raum zwischen dieser
weisslichen Schlinge dunkelbraun bestäubt schliesst den schwarzen
Mittelpunct ein.
Vor dem Aussenrand stehen zwischen R. 4-6 zwei grôssere
schwärzliche Flecken.
Am Hinterwinkel noch ein ähnlicher Fleck.
Hft. mehr einfarbig; nur eine braune submarginale Linie von
der Costa bis R. 4 ziehend.
Randlinie schwarz mit kleinen Bogen.
Fransen braun.
Unterseite bräuniich dunkelbraun gestrichelt.
VJL. mit grossem schwarzem Hfl. mit undeutlichem Mittelfleck.
Kopf, Palpen, Leib und Beine bräunlich.
Legrühre stark vorstehend.
Fühler : einer fehlt, der andere ist bis auf einen kleinen Stumpt
abgebrochen; er ist da doppeltgekämmt mit langen herabhän-
genden Zähnen.
1 Bokakata-[rengui; Isangi (DEWÈVRE).
CONTRIBUTION
A L'ÉTUDE DES CICINDELINÆ (Co.
par Walther Horn (Berlin)
J'ai publié dans le « Journ. Straits Branch Royal Anat. Soc. »
N° 50 (1908), pp. 99-102, les descriptions de deux Cicindelinæ de
Borneo, qui pullulent tellement de fautes d'imprimerie — on ne
m'a pas envoyé d'épreuves, bien que trois années se soient écoulées
entre l'envoi de ma communication et son impression — qu'il est
presque impossible de comprendre le texte latin. Je crois donc
utile de publier encore une fois ici les diagnoses latines :
1. Clcindela Hewiti n. sp. — (ir. phalangioidi SCHM. GOEB.
affinis, differt statura majore latioreque, tota fere labri lati-
tudine punctis setigeris occupata (parte marginali solummodo
impunctata) ; clipei angulo laterali, fronte supra antennarum inser-
tionem et discoidaliter intra anticos oculorum margines (hic sparsis-
sime) pilosis, inter oculos multo minus excavata; pronoti disco
planiore, sulcis transversis (præcipue antico) evidenter minus
profundis, apice basique declivibus, strangulationem basalem versus
abruptius constricto, marginibus lateralibus (in parte media magis
parallelis) sat late sparsimque pilosis; elytris pone angulum exter-
num apicalem minus sinuatis; punctis insculptis (postice vix)
antice paullo minus profundis (ut sculptura tota valde æqualis
videatur); pedibus brevioribus (sed longis), femoribus distaliter
minus late flavescentibus. Tota corporis superficie cum femoribus
cupreo-brunnea, tibiis (proximaliter plus minusve flavescentibus)
tarsisque cœruleo-viridibus, 4 primis antennarum articulis virides-
centibus (hic inde cuprascentibus); corpore subtus viridi-æneo
(hinc inde paullulum cœruleo-variegato), lateraliter plus minusve
cuprascente. — Long. 6 1/2 mill. (sine labro), 1 4; Kuchina,
Borneo, VI, 1903, a Dom. I. E. A. LEWIS capta.
Sur la onzième ligne suivante du texte anglais il faut lire «outer »
au lieu de « unier ».
2. Cicindela spinicollis n. sp. — Cic. denticolh similis,
differt labro non recte truncato sed antice exciso, fronte pronotoque
perparum grossius rugulosis, genis antice sparsim irregulariter
punctato-foveolatis; pronoti parte intermedia planiore angustiore :
longiore, lateribus rectis anticem versus magis convergentibus,
444
impressionibus transversis longitudinalique media levioribus,angulis
posticis simili in modo dentiformibus, sed hoc dente (visu verticali)
magis lateraliter directo (declivitate postica huius anguli minus alta
et grossius rugala ; plica illa antebasali in illa specie a dente oriente
et transversaliter intus ducta, in nova specie paullo minus evidente
et post dentem originem habente); elytris ® macula nigricante
solummodo submirante discoidali ornatis, spina suturali magis
retracta et longiore, totis densius indistinctiusque punctatus; signa-
tura flavescente valde reducta; macula basali media perparva vix
percipienda, linea tenui humerali marginali brevi, alteraque angusta
apicali a spina usque ad angulum apicalem extrorsum ducta. —
Long. 8 1/4 mill. (sine labro), 1 ©, North Borneo.
Sur les lignes xvi-xix suivantes du texte anglais il faut lire
« The episterna of the prothorax are only at their inner part
sparingly (those of the meso- and metathorax everywhere moder-
ately densely) pilose. »
II
Nickerlea W. Horn. — M. ARTHUR M. LEA, l’entomologiste
Tasmanien bien connu, a eu la grande amabilité de me communi-
quer son type unique de Cicindela Sloanei qui a déjà été placé, avec
quelque doute, par M. THoMAS G. SLOANE dans mon genre Nickerlea
(Proc. Linn. Soc. New South Wal., 1906, p. 335). Je peux constater
maintenant que l'identification de M. SLOANE est correcte. L’affinité
qui existe entre Nickerlea distipsideroides m, et N. Sloanei est telle-
ment grande que je donne ici une comparaison des deux espèces,
si rares jusqu'ici dans les collections, pour faire ressortir leurs
caractères :
N. Sloanei { a exactement la forme de N. distipsideroides 9, mais
elle est beaucoup plus petite. Lèvre avec les 3 dents du milieu mé-
diocrement avancées et une ligne longitudinale jaunâtre au milieu.
Front moins excavé entre les yeux (parties orbitales posées dans une
direction plus horizontale) avec une (1) impression centrale beau-
coup plus petite (pas transversale!) entre les yeux qui sont plus
proéminents. Lesstries longitudinales des parties orbitales sont plus
fines et plus serrées. Partie antérieure du front striée transversale-
ment. Le pronotum est plus étroit, surtout moins dilaté antérieure-
ment, la sculpture de toute sa surface d’une irrégularité plus fine et
plus uniforme (jusqu'aux épipleures bien marqués), la direction
transversale des rides près de la ligne longitudinale médiane bien
moins distincte. Les bords apical et basal du pronotum ont à peu
(1) Daus N. distipsideroides il y a deux impressions transversales dont l’anté-
rieure est étroite et la postérieure très grande.
445
près la même sculpture (stries transversales irrégulières) que chez
N. distipsideroides. La ponctuation des élytres est au tiers antérieur à
peu près aussi fine et peu serré qu'au tiers postérieur de N. dstip-
sideroides : dès le milieu les points sont excessivement fins (presque
imperceptibles) et rares; excepté la série des fovéoles juxtasuturales
qui sont encore plus nettes que chez mon espèce. Les antennes
manquent au seul exemplaire que je connaisse, excepté les deux
premiers articles qui sont, comme les pattes (2) et le dessous du
corps, d’un testacé rougeâtre. Joues d’un noir métallique un peu
olivâtre. Epipleures des élytres jaunâtres. La bande blanchâtre
marginale des élytres touche seulement à son extrémité postérieure
le bord libre des élytres; au tiers antérieur elle en est séparée par
une bordure étroite d’un noir métallique (qui existe aussi dans la
partie intermédiaire, mais seulement de façon mal définie). Dans
toute la longueur des élytres il y a une série de petits points foncés
et peu serrés tout près eten dedans du bord libre. La surface de la
tête et du corselet est un peu plus cuivreuse que chez N. distipside-
roides; les élytres sont d’un soyeux-opaque, les fovéoles juxtasutu-
rales d’un cuivreux verdâtre.
À gauche on ne voit que 4 fovéoles juxtasuturales sur les élytres,
à droite il y en a 6. La lèvre a 6 poils tactiles dont les 2 antérieurs et
les 2 postérieurs sont marginaux, les 2 intermédiaires juxtasutu-
raux. Le clipeus porte un poil de chaque côté, le front en a 2 dont
le postérieur est situé en avant de la moitié du bord des yeux
(dont il est rapproché, tandis que l’antérieur en est plus éloigné).
Toutes les hanches avec un poil, les trochanters antérieurs avec un
poil très court, les intermédiaires avec un poil long. Les meta-
episternes ne font voir que des vestiges bien faibles d’une impres-
sion en forme de fer de cheval. Les 4 tibias antérieurs portent vers
l’apex des poils un peu moins rares et en partie foncés. Une partie
des poils tarsaux des 4 pattes antérieures est également foncée.
III
1. Collyris compressicollis n. sp. — Coll. rubens BAT. affinis,
differt carinula longitudinali interoculari longius posticem versus
ducta (fere usque ad verticem); prothorace ante medium multo
magis lateraliter compresso, parte anteriore paullo, posteriore vix
angustiore; elytris in medio æqualiter rugosis, tota parte anteriore
et posteriore dense grossissime punctata: punctis fere æque grossis
atque illis perpaucis marginalibus pone rugositatem centralem
(2) Les pattes postérieures manquent. L'apex des articles tarsaux des quatre
pattes antérieures est foncé.
446
illius speciei, illis pone medium sat elongatis, illis prope basim et
apicem paullo diminutis, interstitiis ante medium perparum latio-
ribus quam illis pone medium. Capite et labro nigricantibus;
4 primis antennarum articulis (II et IV° apicaliter rufis, V°—XTI°
brunneis, V° maxima ex parte-basaliter-nigricante) et meso- et
metathorace fere nigris, vix cvaneo indutis; tibiis tarsisque nigro-
cyaneis; prothorace et elytris (his lateraliter et postice paullo
clavius brunnescentibus) brunneo-nigricantibus, hinc inde perpa-
rum metallice indutis; abdomine obscure brunneo; femoribus
rufo-brunneis (apicaliter angaste nigro-annulatis). Long. 16 1/2 mill.
(sine labro). 1 ', Assam.
- Les antennes sont filiformes et leurs articles encore plus étroits
que ceux de C. sarawakensis. L’excavation du front beaucoup plus
profonde que chez cette espèce ou chez C. Horsfieldi. La forme du
prothorax ressemble à celle des exemplaires de cette dernière
espèce, qui ont l’étranglement devant le milieu de la longueur fort
marqué; cependant le pronotum de mon espèce est presque lisse
(il n’y a que des rides transversales très faibles à côté de la ligne
longitudinale médiane). La ponctuation des élytres est beaucoup
plus grossière et moins serrée que chez C. Horsfieldi (encore plus
grossière que chez C. tuberculata); la partie centrale est couverte
d’une rugosité très grossière et irrégulière. Les pro épisternes sont
striés légèrement dans la direction transversale; ils sont glabres,
excepté la partie située devant les hanches antérieures, qui porte
une pubescence fine, semblable à celle des meso-épisternes et du
mésosternum. Le métasternum n’a que quelques rares poils vers le
bord antérieur et latéral. Les hanches postérieures sont glabres sur
leur partie médiane et pourvues de poils serrés sur leur partie
latérale. La petite carène frontale s'étend du clipeus presque
jusqu’au vertex. Les parties orbitales montrent des rides longitudi-
nales très légères et irrégulières. Le bord basal et apical du prono-
tum et tout l'abdomen sont glabres. La partie étroite antérieure du
pronotum est fort convexe ou milieu de sa longueur.
2, Cicindela venus stuprata nov. subsp. — Differt a forma
prioritatis magnitudine paullo minore; capite et præcipue pro-
thorace angustioribus (hoc elongato parallelo); elytrorum margine
apicale ante suturam non sinuato sed simpliciter rotundato (angulo
suturali fere recto, spina parva). Labro cupro-ænescente, orbitis et
parte apicali et basali pronoti æneo-cupreis, verticis et pronoti et
elytrorum margine (laterali) et elytrorum sutura æneo-orichalceis
paullulum viridescentibus; coloribus illis cyaneis superficiei cor-
poris valde restrictis : solummodo in margine medio pronotiet in
illo elytrorum inter spatium luniforme splendens humerale (vide
infra) et maculam mediam visibilibus; cetera elytrorum parte opaca
_brunneo-cuprascente (non olivaceo-brunnea); femoribus testaceis
(perparum hinc inde metallice inflatis); genibus anguste cyaneis;
meso-episternis in specimine meo unico (forte fortuna)? rudis.
Corpore subtus cyaneo, genis et pro- et meso- et metasterno hinc
inde paullulum viridescentibus; superficie apicis abdominalis
brunneo-testacea. — Long. 9 1/2 ill. (sine labro).
19; Wallardi, Travancore (a Dom. R. P. FABRE, IV, 1909, capta et
ab amico meo Dom. M. MAINDRON mihi liberalissime data).
La forme étroite du prothorax, la coloration testacée des fémurs
et le remplacement presque complet des couleurs bleues de la
surface du corps par des nuances d’un cuivre jaune-verdâtre et
l’existence d’un espace luniforme luisant huméral (d’un bleu opaque
chez la forma prioritatis) sont très remarquables. Le disque des
élytres n’est pas d’un beau brun olivâtre, mais d’un cuivreux
(opaque) un peu brunâtre. La surface de la tête et le pronotum sont
demi-luisants.
3. Cicindela cribrata Bviz. setopronotalis nov. subsp. —
Differt a forma prioritatis pronoto (præsertim margine antico,
media basi, partibus juxta lineam longitudinalem mediam) et pro-
episternis sat dense setis albidis ornatis. — Long. 5 3/4 mill. (sine
labro).
1; Rio Iurura (Dom. SCHNEIDER).
Le dessin offre une lunule humérale et apicale et une strie inter-
médiaire marginale, unie par une ligne fine à la lunule apicale. La
partie antérieure de la strie intermédiaire marginale envoie une
ligne oblique en dedans et en arrière, jusqu’au disque des élytres,
où elle se dilate largement. L’exemplaire offre un grand intérêt
phylogénique, car jusqu'ici on ne connaissait que quelques exem-
plaires avec des poils très très rares dans les coins antérieurs du
pronotum (tout le reste du pronotum nu). La race nouvelle offre la
forme la plus développée, qui est encore plus remarquable par
l’arrangement surtout discoidal des poils pronotaux.
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XI
Assemblée mensuelle du 6 novembre 1909.
Présidence de M. A. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de la séance du 2 octobre 1909 est approuvé.
Le Président rappelle que les présentations de candidature au
Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assemblée
mensuelle.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. CHR. STERNBERG, à Stralsund (Allemagne), présenté par
MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. M. STERNBERG spécialise l’étude des
Dynastides.
Correspondance. — La Deutsche Entomologische Gesellschaft, de
Berlin, nous fait part du décès de son président d'honneur, le Prof.
G. KRAATZ, mort le 2 novembre, à l’âge de 79 ans. M. LAMEERE
retrace à grands traits la carrière enthomologique du défunt, qui
depuis de longues années figurait parmi nos membres d'honneur.
Il montre l’importance de l’œuvre de cet « entomologue histo-
rique », auquel on doit notamment la monographie des Staphyli-
nides dans le grand ouvrage d’ERICHSON. Pour couronner sa carrière,
le Prof. KRAATZ avait fondé le Deutches Entomologisches National
Museum, à Berlin; il lui avait abandonné sa bibliothèque et ses
riches collections et en avait assuré l’avenir. — M. LAMEERE pro-
pose l’envoi d’une lettre de condoléances à la Deutsche Gesellschafft.
(Approuvé).
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l’impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. — M. Bonproir montre diverses espèces de
Fourmis nouvelles pour notre faune, notamment une Ponera et
une Pheidole qu’il a capturées dans les serres du Jardin Botanique.
— M. BoNDROIT mentionne également la capture à Beez de plu-
sieurs nouveaux exemplaires du Japyx solifugus.
ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 XII 1909. 30
450
— M. RoussEAU signale les Hydrachnides suivants nouveaux
pour notre faune, qu’a déterminés pour lui M. WALTER :
Eulais setosa KoEN., pris à Exaerde ;
E. Soari PrERs., Ciergnon, Overmeire, Arendonck ;
E. saratowi PiEers., Willebroek, Postel ;
Hydrachna paludosa THoN., Overmeire ;
H. Piersigi KoEN., Exaerde ;
Thyas longirostris PIERS., Hamm ;
Arrhenurus cuspidator MüLL., Tervueren, Postel, Adinkerke,
Arendonck, Caeskerke, Moll, Willebroek, Exaerde, Genck;
A. affinis KoEN., Overmeire ;
A. crenatus KOEN., Genck ;
A. virens NEUM., Overmeire ;
A. forcipatus NEUM., Overmeire ;
A. Knauthei KoEN., Caeskerke ;
A. solidus PrERs., Adinkerke ;
A. fimbriatus KOEN., Overmeire ;
Limnesia undulata MüLr., Overmeire, Groenendael, Willebroek,
| Ciergnon ;
Hygrobates reticulatus KRAM., Woluwe ;
Hydrochoreutes Krameri PIEers., Overmeire ;
Typhis hiliaceus MüLL., Ciergnon ;
Piona fuscata HerM., Hamm et
P. rufa Kocx, Overmeire, Tervueren, Willebroeck, Genck.
Dans sa liste de 1906 il faut supprimer Hydrochna geographica
MüLz. et Arrhenurus Leuckhardti PIERS.
— M. ROUSSEAU signale aussi la capture à Overmeire d’une belle
aberration de Libellula quadrimaculata, que notre collègue M. Ris.
rapporte à l’ab. prœnubila.
— M. SEVERIN donne divers renseignements sur les travaux
du Comité international du Congrès Entomologique.
La séance est levée à 22 heures.
PL SE
451.
REVISION DES PRIONIDES
par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles.
QUATORZIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (I).
Tous les Prionides qui me restent à étudier me paraissent ne
former qu’une seule grande catégorie à laquelle nous pouvons
appliquer le terme de Prionines : ces Insectes ont le rebord
latéral du prothorax non crénelé mais muni en principe de trois
dents aiguës, une antérieure, une médiane, une basilaire. Ils se
rattachent directement aux Parandra et, dans la classification défi-
nitive, ils devront être placés immédiatement après ce genre.
Je passerai en revue directement leurs différents genres en
portant essentiellement mon attention sur la distinction des espèces;
je compte revenir plus tard sur les caractères des genres eux-
mêmes.
L'étude des Prionines sera répartie en plusieurs mémoires sans
correspondre avec les divisions que j'établirai peut-être plus tard
parmi ces Prionides.
Dans le présent mémoire je m'occupe des genres Nothophysis et
Cacosceles.
. Genre NOTHOPHYSIS Serville.
Ann. Soc. Ent, Kr., 1832, p. 158.
Corpoperus Serville, Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 178.
Dorx Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 15.
Dans mon travail sur les Prionides de l’Afrique tropicale, j'ai
déjà eu l’occasion de dire que j'avais eu la surprise de constater
que le type du Nothophysis lucanoides Serv., prétendûment rap-
porté au commencement du siècle passé de l'ile Kanguroo, par
Péron, était l’Insecte de l’Afrique occidentale décrit en 1878 par
von Harold sous le nom de Colpoderus substriatus. Ce type m'a
été fort obligeamment communiqué par le Muséum de Paris,
et il répond parfaitement aux descriptions détaillées qui en ont
été données par Serville et par Lacordaire. J'ai dù forcément
en conclure qu’il y avait une erreur dans l'indication de son
origine.
Il résulte de cette constatation que le genre Colpoderus passe en
synonymie, et qu’il n’y a pas de Nothophysis en Australie.
452
Le Nothophysis Barnardi OIliff (Proceed. Linn. Soc. N. S. W.,
ser. 2, V, 1890, p. 7) du Queensland, dont le type se trouve dans
une collection à Sydney, m'est inconnu : mais, d’après la descrip-
tion, ce doit être tout autre chose qu’un Nothophysis, et je crois
pouvoir assurer qu'il s’agit tout simplement de l’Elaptus simulator
Pascoe.
Une énigme entomologique est le Doræ pentamera Newman,
d'Australie, que personne n’a jamais vu depuis qu'il a été décrit
en 1840. Lacordaire croyait que le genre pourrait bien appartenir
à son groupe des Colpodérides. Le type a passé de la collection
Children dans celle du British Museum, mais il a disparu de cet
établissement.
Je crois avoir résolu l’énigme, et cela de la manière suivante :
En même temps que le Dorx pentamera, Newman a décrit un
autre Insecte énigmatique de la collection Children qu’il a appelé
Pithanotes falsus et auquel il attribue aussi l'Australie comme
patrie. Or, ce Pithanotes falsus n’est que la femelle du Cacosceles
Œdipus qui est de la colonie du Cap : cette synonymie a été pro-
posée par White; Lacordaire la repoussait, sous prétexte qu’une
femelle de Prionide n’aurait pu différer de son mâle autant qu’en
témoignait la description, mais l’illustre auteur du Genera des
Coléoptères ne connaissait pas la femelle du Gacosceles Œdipus,
ayant pris pour la femelle de cette espèce le mâle d’un petit déve-
loppement du Cacosceles Newmani; or, la description du lithanotes
falsus s'applique parfaitement à la femelle du Cacosceles Œdipus.
Voilà donc encore un Insecte africain considéré par erreur comme
provenant de l’Australie.
Je me suis demandé si l’autre Insecte de la collection Children
décrit par Newman, le Dorx pentamera, n’avait pas été étiqueté
aussi à tort comme australien et s’il n’était pas également de
l’Afrique australe comme le Pithanotes falsus. Immédiatement, j'ai
trouvé ainsi que la description du Dorxæ pentamera s'applique
admirablement au Nothophysis caffra (jadis Colpoderus caffer) du
Natal.
Je considère par conséquent le Dorx pentamera comme syno-
nyme de Nothophysis caffra et comme devant être rayé de la faune
australienne.
M. Jordan a décrit un Prionide du Nord de l’Australie qu'il a
appelé Utra nitida (Stett. Ent. Zeit., LVI, 1895, p. 267) et qu'il a
considéré comme devant être très voisin de Doræx pentamera. Je
n’ai pas vu cet Insecte, qui a passé dans la collection de M. René
Oberthür, mais une étude attentive de la description très détaillée
donnée par M. Jordan me fait penser qu'il s’agit de l’Archetypus
Frenchi Blackburn que j’ai placé dans les Cnémoplitiens.
453
Les Nothophysis ont les antennes plus longues chez le mâle que
chez la femelle, leur 1‘ article restant court, leur 3° article étant
plus long que le 4, les 3° à 11° offrant au côté interne une double
fossette porifère allongée ; les mandibules sont aussi longues que la
tête et falciformes chez le mâle, courtes, arquées et bidentées en
dedans chez la femelle; les palpes sont allongés ; la languette est
profondément concave, non bilobée, avec ses palpes distants; le
labre est très large et très court; les yeux sont transversaux,
échancrés, fortement granulés, très distants; la tête est plus forte
chez le mâle que chez la femelle; le prothorax est convexe, trans-
versal, à rebord tranchant, à peine anguleux en avant, offrant à
peu près au milieu un angle latéral à partir duquel il est échan-
cré jusqu’à la base; les élytres sont plus ou moins convexes et
épineuses à l’angle sutural; les cavités cotyloïdes antérieures sont
ouvertes en arrière; la saillie prosternale est rétrécie en coin en
arrière; les épisternums métathoraciques sont médiocrement
larges, à bords parallèles; la saillie intercoxale de l’abdomen est
étroite et aiguë dans les deux sexes; le dernier arceau ventral de
l'abdomen est allongé et arrondi en arrière chez la femelle, court
et échancré à l'extrémité chez le mâle; les pattes sont robustes,
avec les fémurs linéaires; les tibias sont élargis et très anguleux à
l'extrémité, leur bord externe est sillonné, le sillon étant limité de
part et d'autre par une carène; les tarses sont allongés, aussi longs
que les tibias, les antérieurs étant moins longs que les intermé-
diaires et ceux-ci que les postérieurs; le 1” article est allongé, au
moins aussi long que le dernier aux tarses postérieurs, le 2° court,
mais plus long que le 3° qui est simplement échancré au bout ou
fendu en deux lobes grêles, les brosses inférieures ne s’étendant
pas jusqu’à la base du premier article ; le paronychium est visible,
mais dépourvu de soies.
Ce sont des Insectes noirs, à reflets un peu rougeâtres en des-
sous et sur les appendices, surtout lorsqu'ils sont immatures; ils
ressemblent extraordinairement comme aspect aux Parandra; leur
corps est glabre et luisant, à peine ponctué sur la tête et sur le
prothorax, assez densément ponctué au contraire sur le métaster-
num et sur l’abdomen.
Je partage les Nofhophysis en deux rameaux.
PREMIER RAMEAU.
Le troisième article des tarses est simplement échancré à l’extré-
mité; les brosses tarsales sont confondues sur la ligne médiane ; les
mandibules ne sont pas carénées en dessus; le mâle a de la ponc-
tuation sexuelle au pronotum.
454
1. Nothophysis caffra Serville.
Colpoderus caffer Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 179.
Doyrx pentamera Newm., "Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16.
Nothophysis caffra Lameere, Ann. Congo, Zool , sér. 3, II, 1903, p. 21.
Du Natal et du Griqualand.
La longueur est de 32 à 43 millimètres; les antennes sont
courtes, n’atteignant que le milieu des élytres chez le mâle, à peine
leur quart antérieur chez la femelle; le 1* article est très court,
égal au 4, une fois et demie moins long que le 3; les 3° à 5° sont
déprimés chez le mâle ; les mandibules sont simplement ponctuées
en dessus du côté interne de la base; celles du mâle sont courbées
en demi-cercle, circonscrivant un espace à peu près circulaire,
offrant la trace d’une dent interne un peu avant l’extrémité, leur
carène externe inférieure se terminant par une dent un peu au delà
du milieu; celles de la femelle sont assez régulièrement courbées
au côté externe; les palpes sont relativement peu allongés; l’épi-
stome est faiblement échancré en avant, et il est limité en arrière
par un arc de cercle qui n'offre qu'un léger enfoncement de part
et d'autre ; le front est orné d’un sillon longitudinal très faible et
d’une légère dépression transversale au niveau des yeux; ceux-ci
sont très petits et très étroits; les angles latéraux et basilaires du
prothorax sont bien marqués, ces derniers n'étant pas éloignés du
bord postérieur; les côtés du pronotum offrent deux espaces
ponctués, l’un plus grand, près de l’angle antérieur, et couvert de
ponctuation sexuelle chez le mâle, l’autre plus petit, situé entre
l’angle latéral et l’angle basilaire; les élytres ne sont pas élargies,
elles sont assez courtes, à côtes très peu distinctes; leur ponc-
tuation est peu serrée, chaque point étant le centre d’une très
faible cicatrice étoilée; les carènes limitant le sillon externe du
tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont relativement peu
grêles; leur premier article n’est pas comprimé latéralement et il
est peu aminci à la base, à peine sillonné en dessus.
2. Nothophysis Johnstoni Lameere.
Colpoderus Stuhlmanni Gahan, in Johnston, Uganda Protect., I, 1902, p. 462 ():
Nothophysis Fohnstoni Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24.
De l’Uganda.
Lorsque j'ai publié mon étude sur les Prionides de l’Afrique
tropicale dans les Annales du Musée du Congo, je n'avais pu exa-
miner l’exemplaire de Nothophysis rapporté par Sir Harry Johnston
de l’Uganda, exemplaire que M. Gahan avait considéré comme
étant le mâle du Nothophysis Stuhlmanni. Guidé par la description
de M. Gahan, j'avais été amené à penser qu’il s'agissait d’une espèce
DA
455
nouvelle, mais j'ai cru en même temps que cette espèce était
voisine du N. Stuhlmanni.
Ayant pu étudier maintenant l’Insecte au British Museum, ainsi
que deux autres mâles et trois femelles capturés sur le mont
Ruwenzori à une altitude variant de 6,000 à 13,000 pieds, je me
suis assuré que l’espèce est extrêmement différente du N. Stuhl-
manni et qu’elle n'appartient pas au second rameau des Notho-
physis, mais au premier.
Sa longueur est de 35 à 45 millimètres; les antennes sont
conformées comme chez N. caffra, mais elles sont moins dépri-
mées chez le mâle; les mandibules sont un peu rugueuses au côté
interne de la base; celles du mâle sont brusquement courbées un
peu au delà du milieu, circonscrivant un espace losangique, elles
n'offrent pas de dent interne et leur carène inférieure est inerme ;
celles de la femelle sont également brusquement courbées; les
palpes sont très allongés; l’épistome, le front, les yeux sont
semblables à ceux de N. caffra; les angles latéraux du prothorax
sont très saillants, les angles basilaires, qui ne sont pas éloignés
du bord postérieur, sont indiqués; le rétrécissement du prothorax
entre l’angle latéral et l’angle basilaire est très prononcé, de sorte
que la base du prothorax est très étroite; le pronotum est finement
ponctué et il offre de chaque côté chez le mâle deux espaces cou-
verts de ponctuation sexuelle, l’un plus grand, près de l’angle
antérieur, l’autre, plus petit, situé entre l’angle latéral et l’angle
basilaire; les élytres sont semblables à celles du N. caffra; les
carènes limitant le sillon externe du tibia ne sont pas denticulées;
les tarses sont très grêles ; leur premier article est aminci à la base
et allongé.
3. Nothophysis lævis Jordan.
Colpoderus lævis Jordan, Novit. Zool., I, 1894, p. 144.
Colpoderus substriatus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VIII, 1894, p. 676.
Nothophysis lævis Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, IL, 1903, p 21, t. I, fig. 6
(S):
Des Congos belge et français.
La longueur est de 25 à 45 millimètres; les antennes sont
longues, dépassant notablement l’extrêmité du corps chez le mâle,
le milieu des élytres chez la femelle; le 1° article, un peu allongé,
est égal au 4 chez la femelle, deux fois plus court chez le mâle,
une fois et demie moins long que le 3° chez la femelle, plus de
deux fois chez le mâle; le dernier est beaucoup plus long que le 3°
chez le mâle; les mandibules sont rugueuses en dessus au côté
interne de leur base; celles du mâle sont régulièrement courbées,
circonscrivant un espace longitudinalement elliptique; elles offrent
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456
un certain nombre de denticules internes et leur carène externe
inférieure est dépourvue de dent; celles de la femelle sont assez
régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus
allongés que chez N. caffra; l’épistome est assez fortement échan-
cré en avant et limité en arrière par un arc de cercle très enfoncé,
aboutissant de part et d’autre à une fossette triangulaire profonde ;
le front est orné d’un sillon longitudinal profond; les yeux sont un
peu plus renflés que chez N. caffra; le prothorax est conformé
comme chez N. caffra, les angles basilaires étant légèrement
ramenés en avant, le bord postérieur étant un peu cintré; la ponc-
tuation des côtés du pronotum est plus nette, cette ponctuation
étant sexuelle chez le mâle aussi bien sur un espace antérieur
triangulaire assez grand que sur un petit espace triangulaire près
de la base; les élytres, non élargies, sont luisantes, à côtes assez
distinctes, la ponctuation étant très fine, éparse, les points étant
réunis çà et là par des linéoles très ténues ; les carènes limitant le
sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont peu
grêles; leur premier article est comprimé latéralement, aminei à
sa base et sillonné en dessous sur presque toute sa longueur.
4. Nothophysis lucanoides Serville.
Nothophysis lucanoides Serv., Ann. Soc. Ent Fr., 1832, p. 159. — Lacord., Gen.
Col., VIIT, 1869, p. 137, t. 82, fig. 5. — Iameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3,
t.011,/1908p:22;
Colpoderus substriatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1878, p. 109; Col. Hefte,
XVI, 1879, p. 163 (Ç). — Quedf., Berl Ent. Zeit., 1882, p. 323 ()-
Afrique occidentale, de l’Angola à la Côte d'Or (et non de l’île
Kanguroo, suivant l'indication erronée que porte le type du
Muséum de Paris).
La longueur est de 25 à 35 millimètres; les antennes sont
longues, atteignant au moins l’extrémité du corps chez le mâle et
le milieu des élytres chez la femelle; le 1” article est un peu
allongé, égal au 4 chez la femelle, plus court chez le mâle, une
fois et demie moins long que le 3° chez la femelle, deux fois chez
le mâle; le dernier est à peu près égal au 3° chez le mâle; les
mandibules sont simplement ponctuées en dessus au côté interne
de la base; celles du mâle sont moins régulièrement courbées que
chez N. caffra et N. lœvis, circonscrivant un espace longitudinale-
ment elliptique et offrant un certain nombre de denticules internes ;
leur carène externe inférieure est dépourvue de dent; celles de la
femelle sont assez brusquement courbées au delà du milieu; les
palpes sont plus allongés que chez N. caffra; l’épistome est faible-
ment échancré en avant et limité en arrière par un arc de cercle
qui offre de part et d’autre un enfoncement profond; le front est
457
orné d’un sillon longitudinal bien marqué; les yeux sont plus
renflés que chez N. caffra; le prothorax et le pronotum sont
conformés comme chez N. lœvis; les élytres ont le rebord latéral
notablement élargi, surtout chez le mâle; elles sont mates, à côtes
bien distinctes, à sculpture finement rugueuse; les carènes limi-
tant le sillon externe du tibia sont denticulées; les tarses sont
grêles ; leur 1* article est comprimé latéralement, très aminci à sa
base, sillonné en dessus sur toute sa longueur; le 3° article est un
peu plus échancré que chez N. lœvis.
SECOND RAMEAU,.
Le troisième article des tarses est profondément fendu en deux
lobes dont l’interne est, surtout aux tarses postérieurs, notablement
plus grêle que l’externe; les brosses tarsales sont séparées sur la
ligne médiane, au moins au 3 article; les mandibules offrent une
carène mousse en dessus; le pronotum du mâle est dépourvu de
ponctuation sexuelle.
5. Nothophysis Cloetensi Lameere.
Nothophysis Clo:tensi Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 23.
Je n’ai encore vu de cette espèce que le type, une femelle rap-
portée par M. L. Cloetens, de Bena-Bendi, sur le Sankuru, au
Congo, et faisant partie de la collection du Musée de Bruxelles
La longueur est de 35 millimètres; l’espèce diffère de toutes les
autres par les tibias courts et robustes, à éperons terminaux
courts, élargis et mousses; les antennes atteignent à peine le quart
antérieur des élytres; le 1° article est un peu allongé, plus long
que le 4° et égal au 3°; les mandibules sont simplement ponctaées
en dessus au côté interne de la base et assez régulièrement cour-
bées au côté externe; les palpes sont un peu plus allongés que
chez N. cafjra; l’épistome est assez échancré en avant et limité en
arrière par un arc de cercle enfoncé qui aboutit de part et d’autre à
une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitudinal
et une fossette longitudinale profonde au niveau du bord antérieur
des yeux; ceux-ci sont assez renflés; le prothorax est semblable à
celui de N. caffra, mais avec l’angle basilaire un peu éloigné du
bord postérieur qui est assez notablement cintré; les côtés du
pronotum sont à peine ponctués; les élytres, non élargies, sont
assez mates, les côtes sont peu distinctes, la ponctuation assez
serrée, un peu vermiculée; les carènes limitant le sillon externe
458
des tibias ne sont pas denticulées; les tarses sont assez peu grèles ;
leur 1 article, comprimé latéralement et aminci à la base, est
sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; les brosses
tarsales du 1% et du 2° articles sont confondues sur la ligne
médiane.
5. Nothophysis Stuhimanni Kolbe.
Colpoderus Stuhlmauni Kolbe, Stett. Ent. Zeit., LV, 1894, p. 52 (Q).
Nothophysis S'uhlmanni Lameere, Ann Congo, Zool.. sér. 93, Il, +4190871p 7258:
LI fe C).
Du Congo et du Camerun.
La longueur est de 30 à 35 millimètres ; les antennes sont courtes,
atteignant à peine le milieu des é!ytres chez le mâle, leur quart
antérieur chez la femelle; le 1° article est un peu allongé, un peu
plus long que le 4, égal au 3° chez la femelle, un peu plus court
chez le mâle; les 3° à 10° articles sont un peu avancés au côté
interne chez le mâle; les mandibules sont ponctuées et légèrement
chagrinées en dessus au côté interne de la base; celles du mâle
sont assez régulièrement courbées, circonscrivant un espace longi-
tudinalement elliptique; elles n’ont pas de dent interne, leur carène
supérieure s'étend jusqu’au milieu, leur carène externe inférieure
se termine par une dent au delà du milieu; celles de la femelle sont
assez régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus
allongés que chez N. caffra; l’épistome, assez échancré en avant,
est limité en arrière par une ligne brisée enfoncée aboutissant de
part et d’autre à une fossette profonde; le front offre la trace d’un
sillon longitudinal et une petite fossette longitudinale au niveau du
bord antérieur des yeux; ceux-ci sont assez renflés ; les angles laté-
raux et basilaires du prothorax sont bien marqués; ces derniers
sont très éloignés du bord postérieur qui est fortement cintré; les
côtés du pronotum ne sont pas ou sont à peine ponctués; les
élytres, à rebord latéral notablement élargi, surtout chez le mâle,
sont assez courtes, à côtes peu distinctes, à ponctuation serrée, un
peu soulevée, légèrement chagrinée; les carènes limitant le sillon
externe des tibias sont denticulées ; les tarses sont grêles, à 1% arti-
cle comprimé latéralement et aminci à la base, sillonné en dessus
sur presque toute sa longueur; les brosses tarsales du 1 et du
2° articles sont confondues sur la ligne médiane.
7. Nothophysis forcipata Harold.
Colpoderus forcipatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1873, p. 109; Col.
Hefte, XVI, 1879, p. 162, t. 2, fig. 1 (cd).
Colpoderus for ficatus var. falcifer Quedf., Berl. Ent. Zeit., 1688, p. 196.
Nothophysis forcipata Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24.
Cette espèce n’a encore été trouvée que dans l'intérieur de
459
l’Angola; cependant, M. Ritsema m'en a communiqué une femelle
étiquetée Zanzibar.
La longueur est de 30 à 40 millimètres; les antennes sont assez
longues, atteignant le dernier tiers des élytres chez le mâle, leur
premier tiers chez la femelle; le 1” article, assez allongé, est plus
long que le 4 et plus court que le 3°; les 3° à 10° sont assez nota-
blement ailongés au sommet interne ; les derniers sont envahis par
le système porifère chez le mâle ; les rnandibules sont ponctuées en
dessus au côté interne de la base, où elles sont densément et briè-
vement pubescentes chez le mâle; celles du mâle, très grandes,
sont divergentes de la base au milieu où elles sont coudées à angle
droit, circonscrivant un espace losangique largement transversal;
leur rebord interne est ramené par dessus près de l’extrémité et
terminé par une dent, une autre dent interne et inférieure très
aigué. parfois absente (var. falcifer Quedf.), se trouvant avant
l’extrémité qui est elle-même très aiguë; celles de la femelle sont
très aplaties et élargies, un peu foliacées et très courbées au côté
externe; les palpes sont notablement allongés, surtout chez le
mâle; l’épistome, fortement échancré en avant, est limité en
arrière par un arc de cercle enfoncé qui offre de part et d’autre
une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitu-
dinal ; le prothorax est très élargi chez le mâle; ses angles latéraux
et basilaires sont bien marqués; ces derniers ne sont pas éloignés
du bord postérieur chez la femelle, et ils sont ramenés en arrière
chez le mâle; les côtés du pronotum sont à peine ponctués; les
élytres sont élargies en avant chez le mâle; leur rebord latéral est
assez élargi, surtout chez le mâle; elles sont assez mates, à côtes
peu distinctes, la sculpture étant un peu chagrinée avec quelques
points peu distincts; les carènes limitant le sillon externe des
tibias ne sont pas denticulées; les tarses ne sont pas grêles; leur
1% article, non comprimé latéralement, est peu aminci à la base, et
sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; toutes les brosses
tarsales sont séparées sur la ligne médiane.
460
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461
Généalogie et répartition géographique des Nofthophyses.
Je ne puis que répéter ici ce que j'ai dit dans mon étude sur les
Prionides de l’Afrique tropicale, à savoir :
{4° Que le Nothophysis le plus inférieur comme organisation
habite le Natal;
2° Qu'’aucune espèce du genre n’a été rencontrée jusqu'ici à l’Est
du Tanganika (il faut cependant remarquer que M. Ritsema m'a
communiqué une femelle de Nothophysis forcipata, espèce de
l’Angola, étiquetée Zanzibar) ;
3° Que, dans chacun des deux rameaux, il y a une espèce assez
peu spécialisée qui semble répandue dans tout le Congo (N. lœvis et
N. Stuhlmanni); |
& Que les formes les plus perfectionnées paraissent localisées,
l’une dans l’Uganda (N. Johnstoni), une autre dans l'Afrique occi-
dentale (N. lucanoides), une troisième sur le Sankuru (N. Cloetensi),
une quatrième dans l’Angola (N. forcipata).
Tout est comme si le genre Nothophysis serait originaire de
l'Afrique australe, y aurait donné naissance au genre supérieur
Cacosceles, et aurait émigré du Sud au Nord pour envahir le Congo,
où il aurait subi son épanouissement.
Genre GACOSCELES Newman.
Entomological Magazine, V, 1838, p. 491.
PITHANOTES Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1810, p. 16.
Ce genre, auquel doit être réuni le genre Zelogenes Thoms. à
titre de sous-genre, se rattache directement aux Nofhophysis de la
seconde catégorie dont il ne diffère guère que par ses caractères
sexuels secondaires.
Chez la femelle, comme chez les Micropsalis, les Psalidognathus
etles Meroscelisus, la saillie intercoxale de l’abdomen est élargie, les
hanches postérieures étant écartées, ce qui dénote des mœurs sou-
terraines. En même temps, le métasternum et l’abdomen sont
glabres alors qu’ils sont pubescents dans l’autre sexe.
Chez le mâle, les tibias intermédiaires et postérieurs sont renflés
en fuseau, et ils sont creusés en dessous d’une dépression tomen-
teuse; c’est exactement ce que présente le genre Psalidognathus,
sauf que dans les mâles de ce dernier genre ce sont les tibias
antérieurs qui sont affectés de cette particularité.
Le 3° article des antennes est proportionnellement plus allongé
que chez les Nothophysis : il est égal ou presque égal aux deux
articles suivants réunis.
Le sillon externe des tibias est en grande partie effacé.
Le prothorax, très transversal, offre de chaque côté trois dents
saillantes, correspondant aux angles antérieur, latéral et basilaire.
Les brosses tarsales sont, comme chez Nothophysis forcipata,
séparées sur la ligne médiane à tous les articles, tout en étant bien
fournies ; le 1% article des tarses est spongieux en dessous jusqu’à
sa base ; le 3° article est bilobé, le lobe interne étant plus petit que
l’exferne.
Les mandibules des mâles, très grandes, circonscrivent un espace
longitudinal élliptique comme chez Nothophysis lucanoides.
Les palpes sont notablement allongés.
L’écusson est relativement grand.
Les élytres sont inermes à l’angle sutural.
Sous-genre Zelogenes Thomson.
Rev. et Mag. de Zool., 1877, p. 267.
Les antennes sont plus courtes que chez les Cacosceles propre-
ment dits : elles n’atteignent pas le milieu des élytres chez la
femelle et le dépassent peu chez le mâle; les articles sont propor-
tionnellement courts, fortement dentés en scie chez la femelle,
très épais, imbriqués et dilatés à l’extrémité en cornet chez le mâle;
il y a deux fossettes porifères profondes sur chaque article à partir
du 3°, mais la fossette externe est énormément plus développée
que l’interne, surtout sur les articles basilaires; ces fossettes ne
sont pas séparées par une carène tranchante.
Les yeux sont très écartés, petits, très transversaux, semblables
dans les deux sexes.
Les palpes et les tarses sont moins allongés.
Le prothorax est moins raccourci, avec les angles antérieurs
effacés.
Les élytres ne sont pas ou ne sont guère dentées à l’angle
huméral.
1. Gacosceles Newmani Thomson.
Cacosceles Œdipus Lacord., Gen. Col., VIIL 1869, p. 65; Atl., IX, 1876, t. 82,
fig. 1.
Zélooss Newmanni Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 268.
Cacosceles Lacordairei Bates, Ent. M, Mag., XIV, 1878, p. 273. — Distant,
Ann. Nat. Hist., ser. 7, I, 1898, p. 367.
Cacosceles latus Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., 1881, p. 427.
Cacosceles crassicornis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc., IT, 1885, p. 145,
t. IV, fig. 3 (©), fig. 4 (d); IV, 1883, p. 191.
Cacosceles Newmani Distant, Ins. Transvaal., V, 1904, p. 100.
Le lype du Cacosceles latus Waterb., que j’ai examiné au British
Museum, me paraît n'être qu’une très grosse femelle du Cacosceles
Newmani.
Cette espèce habite le Transvaal et le Natal.
La longueur est de 95 à 50 millimètres; la coloration d’un noir
ou d’un brun de poix avec les élytres ferrugineuses; les antennes
an dé 25e int dotée opte tas: (6
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463
sont rougeâtres vers l'extrémité; la femelle est parfois entièrement
ferrugineuse.
Les mandibules sont assez distinctement denticulées au côté
interne près de la base chez le mâle; la ponctuation de la tête est
assez rugueuse, confluente; le pronotum est peu inégal, rugueux
et en mème temps finement ponctué; les élytres sont Re et
couvertes d’une fine ponctuation assez serrée.
Les pattes sont finement et un peu éparsément ponctuées; le
sillon externe des tibias a presque complètement disparu.
Sous genre Cacosceles Newman.
Entomological Magazine, V, 1838, p. 491.
Les antennes sont longues, atteignant le milieu des élytres chez
la femelle et le dépassant fortement chez le mâle, sans atteindre
cependant leur extrémité; les articles sont allongés, légèrement
dentés en scie et seulement chez le mâle où ils ne sont pas épaissis
pi imbriqués; il y a deux fossettes porifères profondes sur les
articles à partir du 3°; ces fosseites sont sensiblement égales de
part et d’autre et séparées par une carène très tranchante.
Les yeux sont moins écartés que chez les Zelogenes, plus gros,
notablement renflés chez le mâle.
Les palpes et les tarses sont fort allongés.
Le prothorax est remarquablement court et large, avec les angles
antérieurs saillants.
Les élytres offrent une dent très nette à l’angle huméral.
2. Cacosceles Œdipus Newman.
Cacosceles Œdipus Newm., Entom. Mag., V, 1838, p. 491, fig. c. — Fährs,
Œfvers. Vet. Ak. Fôrh., 1872, ser. I, p 45. — Péring., Trans. S. Afr.
Phil. Soc., III, 1885, t. IV, fig. 1 (©), fig. 2 (cd).
Pithanotes falsus Newm., Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16 (Q@).
De la Colonie du Cap.
La longueur est de 28 à 45 millimètres; la coloration d’un noir
ou brun de poix avec les antennes et les pattes plus ou moins
ferrugineuses.
Les mandibules sont peu distinctement denticulées au côté
interne chez le mâle; la ponctuation de la tête est peu rugueuse et
elle tend à se transformer en granulations en arrière et derrière les
yeux; le pronotum est très inégal, peu rugueux, densément
ponctué, granuleux sur les côtés; les élytres sont alutacées, très
finement ponctuées avec quelques points plus gros épars, et des
granulations à la base chez la femelle.
Les pattes sont très finement et éparsément RANGER; le sillon
externe du tibia est encore assez marqué.
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É. qui ne nous permettent pas de les considérer comme formant
À une lignée naturelle ; le sous-genre Zelogenes par l’écartement des
yeux est plus archaïque que le sous-genre Cacosceles, mais les deux
(4 “espèces ne peuvent descendre que d’un ancêtre commun.
. Il est intéressant de constater que le plus primitif des Notho-
physis, N. caffra, est du Natal comme le Cacosceles [Zelogenes/
_ Newmani.
, :\ : 3
; J er
à XII “28
" . à
Assemblée mensuelle du 4 décembre 1909.
Présidence de M. À. LAMEERE, président. Sr
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| 1
ù : LEE
La séance est ouverte à 20 heures. mn .
— Le procès-verbal de la séance du 6 novembre 1909 est “a
approuvé. dus
; Présentations de candidatures pour l’assemblée générale. — Les “20
. candidatures de MM. PuTzEYS, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN, membres ee
du Conseil sortants, sont seules présentées. ER
Correspondance. — La Société royale norvégienne des Sciences 4
nous fait part du décès de M. MICHAEL HEGGELUND FOSLIE, direc- ne.
teur de son jardin botanique. (Condoléances.) À
— Les membres suivants nous transmettent leurs nouvelles Ta
adresses : à Er LA ue:
MM. E. DESGUIN, 58, rue de l’Aqueduc à Bruxelles; Te
GERMAIN BEAULIEU, chambre 203, New York Life Bldg., à s-
Montréal (Canada) ; +
À. HYE DE CRoM, 8, Coupure, à Gand; . Se
A. PorTA, R. Università, Parma (Italie); ‘5
G. C. CHAMPION, 45, Pont Street, Cadogan Square, London x.
S. W. (Angleterre); 31 +
E. BerGRoTH, à Fitchburg, Mass. (Etats-Unis). ER
Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés Fe
dans ce numéro est décidée. < 15
Bibliothèque. — L'assemblée décide d'accorder l'échange des LES
Annales contre le « Bulletin de l’Association des Naturalistes de < Sn
Levallois-Perret ». . TRÈS
— M. Bovie nous offre divers travaux récemment publiés par Shi
lui. (Remerciments.) 2
Communications. — Divers membres signalent des captures :
intéressantes faites par eux dans ces derniers temps.
La séance est levée à 22 heures. É Ji
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LII1, D I lili). 31 $ 3
” + rp8
NEUE ARTEN DER MELOLONTHIDEN-GATTUNGEN
HOLOTRICHIA un BRAHMINA
von J. Mioser
Holotrich'a impressicollis n. sp. — Rufo-testacea, subni-
tida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite ruguloso-punctato,
clypeo brevi, antice minime exciso; antennis brunneis, 10-articula-
tis; prothorace haud dense punctato, linea media paulo elevata,
postice abbreviata, ante scutellum impresso; scutello punctato,
linea media lævi; elytris subcostatis, costis fere lævibus interstitiis
punctatis; pygidio umbilicato-punctato. Subtus pectore dense flavo-
hirto, abdomine aciculato-punctato, punctis setas minutas ferenti-
bus; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum
abbreviato. — Long. 20-25 mill.
Hab. : China (Kiautschou).
Die Art gehôrt zur picea-Gruppe und ist leicht erkenntlich an
dem flachen Eindruck des Halsschildes vor dem Schildchen. Die
Färbung ist rôtlichgelb mit schwachem Seidenschimmer, Kopf,
Halsschild und Beine sind rotbraun. Der Kopf ist runzlig punktiert,
der Clypeus in der Mitte nur ganz schwach ausgeschnitten. Die Füh-
ler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim « so lang wie die sechs
vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © etwas
kürzer. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert, in der Mitte am
breitesten, nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt, die
Vorderecken sind stumpfwinklig, nicht vorgezogen, die Seiten-
ränder kaum merklich gekerbt. Vom Vorderrande bis zur Mitte
läuft eine schwach erhabene Mittellinie, während sich, wie bereits
erwähnt, vor dem Hinterrande ein flacher Eindruck befindet. Der
Hinterrand ist vor dem Schildchen lang gelb bewimpert. Das
Schildchen hat eine glatte Mittellinie. Die Flügeldecken zeigen
ausser der schwach erhabenen Nañht noch einige flache fast punkt-
freie Rippen, während die Zwischenräume mässig dicht punktiert
sind. Das schwach gewülbte Pygidium trägt Nabelpunkte, die mit
winzigen Bôrstchen besetzt sind. Die Brust ist lang gelblich behaart,
die nicht dicht stehenden Punkte des Abdomens tragen kleine
Borstenhaare, welche beim auf dem ersten Bauchsegment länger
sind. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der
Hintertarsen ist bedeutend kürzer als das zweite, der Klauenzahn
steht fast rechtwinklig in der Mitte.
D Holotrichia D rencie n. sp. — Rufo-testacea, nitida,
capite prothoraceque obscurioribus. Clypeo brevi, rotundato, antice
e] ‘emarginato, grosse punctato, fronte sparsim punctulata; antennis
brunneis, 10-articulatis, funiculo nilido, clava opaca; prothorace
transverso, haud dense punctato, lateribus subcrenulatis, angulis
anticis acutis, paulo productis; scutello sparsim punctato ; elytris
subcostatis, costis fere lævibus, interstitiis fortiter punctatis; pygi-
dio umbilicato-punctulato; pectore flavo-hirto, abdomine subtiliter
punctato, segmento penultimo utrinque antice macula opaca spar-
sim flavo-villosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum
posticorum haud abbreviato. — Long. 22 mil].
Hab. : India (Madura).
Diese Art, welche wohl am besten in der picea-Gruppe unter-
zubringen ist, ist gelbbraun, glänzend, das Halsschild rotbraun,
der Kopf noch dunkler. Die Stirn ist zestreut, das Kopfschild enger
grob punktiert, letzteres gerundet, der Vorderrand in der Mitte
ausgeschnitten. Die zehngliedrigen Fühler haben einen glänzenden
Schaft und einen matten Fächer, welcher beim j' etwas kürzer ist
als der Stiel, beim © so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder
des Stieles zusammen. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten,
nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt. Die Hinterecken
sind stumpfwinklig, die Vorderecken spilz und etwas vorgezogen.
Die Seitenränder sind nur sehr schwach krenuliert, die Oberfläche
ist mäüssig dicht punktiert, der Hinterrand gelb bewimpert. Die
Flügeldecken zeigen ausser der schwach erhabenen Naht noch vier
undeutliche Rippen, die fast glatt sind während die Zwischenräume
mit ziemlich groben Punkten besetzt sind. Das schwach gewôlbte
Pygidium hat eine schwach runzelige Oberfläche und trägt eine
mässig dichte Punktierung. Die Brust ist gelblich behaart, das
glänzende Abdomen zeigt nur eine sehr feine Punktierung, das
vorletzte Bauchsegment beiderseits am Vorderrande einen matten,
mit gelbbraunen Haaren versehenen Fleck. Die Schenkel sind
gelbbraun, Schienen und Tarsen rotbraun. Die Vorderschienen
sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist so lang als das
zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.
Holotrichia nigricollis Brsk. var. rubricollis n. var. —
BRENSKE giebt bei der Beschreibung der nigricollis (Berl. ent. Zeit.,
XXX VII, p. 177) als Fundort « Himalaya, Dari » an, welchen Namen
ich auf der Karte nicht finden kann. Die Exemplare in der
BrenxskE’schen Sammlung sind mit dem Fundort Darjiling ver-
sehen. Mir liegen nun eine Anzahl Exemplare von Assam (Shillong)
vor, die ein rotbraunes und etwas weitläufiger punktiertes Hals-
470
schild haben. Da BRENSKE der Art den Namen nach der Färbung
des Halsschildes gegeben hat, so halte ich es für angebracht diese
Varietät rubricollis zu nennen. Wahrscheinlich sind an beiden
Fundorten die Färbung und Punktierung des Halsschildes konstant,
so dass wir es mit Lokalformen zu tun haben.
Holotrichia formosana n. sp. — Rufo-flava, nitida, supra
sat dense punctata, flavo-pilosa. Clypeo brevi, antice medio exciso,
vertice fortiter carinato ; antennis 9-articulatis; prothorace parum
transverso, lateribus crenulatis ; elytris haud cestatis; abdomine
aciculato-punctato, punctis flavo-pilosis, pectore flavo-hirto; tibiis
anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo vix
breviore. — Long. 17-20 mill.
Hab. : Formosa.
Aus der Verwandtschaft der sinensis Hope. Gelbbraun, schwach
glänzend. Der Kopf ist grob und dicht punktiert, der Clypeus kurz,
in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten, die Clypeusnaht in der
Mitte nach hinten gebogen, der Scheitel mit scharfem Querkiel
versehen. Alle Punkte sind mit aufrecht stehenden kurzen gelben
Haaren besetzt. Die gelbbraunen Fühler sind neungliedrig. Das
Halsschild ist breiter als lang, hinter der Mitte am breitesten, nach
hinten schwächer als nach vorn verjüngt. Die Seitenränder sind
schwach gekerbt, die Hinterecken abgerundet, die stumpfwinkligen
Vorderecken etwas vorgezogen. Die Oberfläche ist ziemlich dicht,
aber nicht so dicht wie bei sinensis Hope oder pilosella Mos. punk-
tiert. Die Punkte sind mit feinen gelben Härchen, die fast anliegen,
versehen. Die Punktierung des Schildchens ist dieselbe wie die des
Halsschildes. Die Flügeldecken sind etwas weitläufiger, dafür aber
grôber punktiert als das Halsschild, die Punkte sind in gleicher
Weise behaart, Rippen sind mit Ausnahme des abgesetzten Naht-
saumes nicht vorhanden. Die Punktierung des Pygidiums ist
dieselbe wie die der Flügeldecken. Das Abdomen ist ziemlich dicht
mit nadelrissigen Punkten besetzt, die kurze und feine gelbe
Härchen tragen. Die Brust ist lang gelb behaart. Die Vorder-
schienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast
so lang wie das zweite, der Krallenzahn steht rechtwinklig in der
Mitte.
Die Art steht auch dem Holotrochus vestitus BRSKE nahe, ist aber
grôsser,die Punktierung des Halsschildesistgrôber und die Haaredes-
selben sind kürzer, feiner und nicht aufrecht stehend wie bei vestitus.
Die Seitenränderdes Halsschildes sind gekerbt.Obdie Abtrennung des
Holotrochus vestitus von der sinensis-Gruppe der Gattung Holotrichia
auf Grund der von BRENSKE angegebenen Merkmale gerechtfertigt
a tn 6 70 CE ÉOUE MP rffe CRT APT ENS RS, D
s LEA és Er rE
471
ist, erscheint mir fraglich. Neungliedrige Fühler finden sich auch
bei anderen Arten der sinensis-Gruppe, die Klauen sind keinesfalls
subtiliter dentatis und die Mitte des Halsschildes tritt auch bei
sinensis und Verwandten gerundet vor.
Holotrichia longiusceula n. sp. — Elongata, rufo-brunnea,
nitida. Capite grosse punctato, vertice carinato, clypeo sinuato;
antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace sparsim punctato,
lateribus subcrenulatis, antice reflexis; scutello sparsim punctato;
elytris subcostatis, fortiter punctatis ; pygidio paulo convexo, regu-
lariter punctato; pectoris lateribus crebre aciculato-punctatis et
flavo-villosis, abdomine medio sparsim, lateraliter densius punc-
tato ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum
abbreviato. — Long. 14 mill.
Hab. : Annam (Phuc-Son).
Aus der Verwandtschaft der H. leucophthalma WrEp., aber
bedeutend kleiner, von länglicher Gestalt, rôtlichbraun, Kopf und
Halsschild etwas dunkler. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel
scharf gekielt, der Clypeus am Vorderrande schwach ausgeschnitten.
Der Fäücher der braunen Fübhler ist in beiden Geschlechtern klein.
Das mit zerstreuten groben Punkten besetzte Halsschild ist ähnlich
geformt wie bei leucophthalma, indem die Seitenränder an den
Vorderwinkeln lappenartig erweitert sind. Nach hinten verjüngt
sich das Halsschild aber stürker als bei leucophthalma. Das Schild-
chen zeigt einige zerstreute Punkte. Die mit groben Punkten
bedeckten Flügeldecken lassen ebenso wie bei leucophthalma ausser
der schwach erhabenen Naht noch vier schwache Rippen erkennen,
die fast glatt sind. Das Pygidium ist schwach gewôlbt und mässig
dicht punktiert. Die Seiten der Brust sind dicht nadelrissig punk-
tiert und gelblich behaart, die mit einem dreieckigen Eindruck
versehene Mitte derselben ist dagegen glatt. Das Abdomen ist in
der Mitte zerstreut, an den Seiten ziemlich dicht punktiert. Das
erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Klauen-
zahn steht rechtwinklig in der Mitte.
Die Art, für die ich den Namen beibehalten habe, unter dem sie
sich in der BRENSKE’schen Sammlung befand, unterscheidet sich
von leucophthalma auch durch den in der Mitte nicht erniedrigten
Scheitelkiel.
Holotrichia scutata n. sp. — Rufo-brunnea, nitida. Capite
fortiter punctalo, vertice carinato, clypeo rotundato, antice exciso;
antennis rufo-testaceis, 10-articulatis; prothorace medio sparsim,
lateraliter densius grosse punctato, lateribus crenulatis, angulis
PR RTE Les:
anticis fere rectis, posticis obtusis, scutello lævi; elytris sat fortiter
punctalis, subcostatis, costis lævibus;:pygidio lato, apice rotundato,
fortiter umbilicato-punctato; pectoris lateribus crebre aciculato-
punctatis et flavo-villosis, medio sparsim punctato et longitudina-
liter foveolato; abdomine sat grosse, lateraliter densius punctato:;
tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum vix
abbreviato. — Long. 16 mill.
Hab. : China (Hongkong). -
Eine kleine Art, welche gleichfalls in die Gruppe der Arten mit
gekieltem Scheitel gehôürt. Sie ist dadurch ausgezeichnet, dass das
Schildchen spiegelglatt ist. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel
scharf gekielt, der Clypeus vorn gerundet, in der Mitte flach drei-
eckig ausgeschnitten. Die hellbraunen Fübhler sind zehngliedrig,
der Schaft ist glänzend, der Fächer matt. Das Halsschild ist etwas
hinter der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten mässig ver-
jüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinterecken sind
sehr stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig, nicht
lappenfôrmig erweitert. Die Oberfläche ist grob, in der Mitte
zerstreut, an den Seiten dichler punktiert. Die Flügeldecken sind
mässig dicht mit groben Punkten bedeckt, die Naht und vier
schwache Rippen sind fast glatt. Das Pygidium ist breiter als lang,
die Spitze abgerundet, die Oberfliche gleichmässig grob punktiert.
Die Brust ist auf den Seiten dicht nadelrissig punktiert und gelb-
blich behaart, die Mitte ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt
und mit tiefer Längsfurche versehen. Die Vorderschienen sind
dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast so lang wie das
zWeite. Der Krallenzahn stebt in der Mitte und ist schwach nach
rückwärts geneigt.
Holotrichia insecata n.sp. — Rufo-brunnea, nitida, abdomine
dilutiore. Capite grosse punctalo, clypeo medio exciso; antennis
10-articulatis; prothorace fortiter haud crebre punctato, lateribus
crenulatis, angulis anticis fere rectis, posticis obtusis; scutello
sparsim punctato; elytris fortiter punclatis, indistincte costatis;
pygidio punctato, ante apicem sparsim flavo-piloso; pectoris late-
ribus crebre punctatis et flavo-pilosis, medio parce punctato et
longitudinaliter foveolato; abdominis medio subtiliter punctulato,
lateribus paulo densius punctatis, puncetis piliferis; tibiis anticis
tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo paulo
breviore. — Long. 14-15 mill.
Hab. : Java.
In Gestalt der vorigen Art recht ähnlich, aber ohne Scheitelkiel.
Die Färbung ist heller oder dunkler rôtlichbraun, die des Abdo-
na à 7 'f D"
mens gelbbraun. Der Kop£ist kräftig punktiert, der Clypeus in der
Mitte kurz dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zelhngliedrig,
der matte Fächer ist beim j nur so lang wie die fünf vorherge-
henden Glieder des Stieles zusammen, beim © noch kürzer. Das
Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten
verjüngt, die Seitenränder sind krenuliert, die Vorderecken
schwach, die Hinterecken stark stumpfwinklig. Die Oberfläche ist
nicht dicht mit groben Punkten bedeckt. Das Schildchen ist zer-
streut punktiert. Die Punktierung der Flügeldecken ist etwas
dichter als die des Halsschildes. Ausser der schwach erhabenen
Naht sind Rippen kaum angedeutet und auch nicht durch
schwachere Punktierung markiert. Das mässig dicht punktierte
Pygidium trägt vor dem Hinterrande einige abstehende gelbe
Haare. Die Seiten der Brust sind dicht punktiert und behaart, die
Mitte dagegen zeigt nur einzelne grobe Punkte und ist längsge-
furcht. Die Mitte des Abdomens ist sehr fein und zerstreut punk-
tiert, wogegen die Punkte an den Seiten etwas dichter stehen und
mit gelbbraunen Haaren versehen sind. Das erste Glied der Hinter-
tarsen ist etwas kürzer als das zweité, der Klauenzahn steht ein
wenig vor der Mitte, dem Endzahn genährt.
Die Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der
BReNskE’schen Sammlung.
Holotrichia rugiceps n. sp. — Brunnea, nitida, capite pro-
thoraceque obscurioribus: Capite grosse ruguloso-punctato, clypeo
rotundato, medio minime emarginato; antennis 10-articulatis,
clava rufo-testacea; prothorace sat crebre punctato, postice linea
media lævi, ante medium abbreviata, lateribus subcrenulatis, an-
gulis posticis obtusis, subrotundatis, angulis anticis fere rectis ;
scutello sparsim punctato; elytris subcostatis, fortiter punctatis ;
pygidio grosse punctato, feminæ post medium conice producto ;
pectoris lateribus haud dense punctatis et flavo-villosis, abdominis
medio sparsim punctulato, lateribus, segmento primo coxisque
posticis densius puncetatis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo
tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 14-15 mill.
Hab. : Java (Boemi Ajoc).
Diese Art, welche in Grôsse und Gestalt Æhnlichkeit mit der
vorhergehenden hat, ist durch die Bildung des weiblichen Pygi-
diums ausgezeichnet. Die Farbe ist braun, Kopf und Halsschild sind
etwas dunkler. Der Kopfist grob, fast runzlig punktiert, der Vor-
derrand des Clypeus in der Mitte nur schwach ausgerandet. Der
Fühlerschaft ist braun, der Fächer bräunlichgelb, beim 4 so lang
wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim
RNA AS
I
TON
La LP séa4, Qu: 04
474
© etwas kürzer. Das Halsschild hat seine grôsste Breite ein wenig
hinter der Mitte, die Seitenränder sind schwach gekerbt, die
Hinterecken sehr stumpf, fast abgerundet, die Vorderecken recht-
winklig. Die Oberfläche ist müssig dicht grob punktiert, vor dem
Vorderrande schwach längsrunzlig, vor dem Hinterrande befindet
sich eine kurze glatte Mittellinie. Das Schildchen ist zerstreut
punktiert. Die grob punktierten Flügeldecken lassen ausser der
schwach erhabenen Naht nur einige sehr undeutliche Rippen
erkennen. Das mit groben Punkten mässig dicht bedeckte Pygidium
ist beim (ÿ gleichmässig gewülbt, beim © dagegen vor dem Hinter-
rande stumpf Kkonisch vorgezogen. Die Brust hat an den Seiten eine
weitläufige, gelb behaarte Punktierung, ihre längsgefurchte Mitte
trägt nur einzelne Punkte. Die Mitte des Abdomens ist zerstreut
punktiert, wogegen die Punktierung an den Seiten sowie auf dem
ersten Abdominalsegment und den Hinterhüften dichter ist. Das
erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Zahn der
schlanken Krallen steht rechtwinklig ein wenig vor der Mitte.
Holotrichia carinifrons n. sp. — © Fusca, subnitida. Capite
fortiter crebre punctato, fronte inter oculos carinata, clypeo emar-
ginato ; ‘antennis rufis 10-articulatis; prothorace sparsim grosse
punctato, lateribus crenulatis ; scutello laxe punctato ; elytris sutura
costisque tribus fere lævibus, interstiliis fortiter punctatis; pygidio
haud dense umbilicato-punctato, punctis piliferis; pectore flavo-
hirto; abdomine medio parce, lateraliter densius aciculato-punctato,
punctis flavo-pilosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarso-
rum posticorum abbreviato. — Long. 16 mill.
Hab. : Sikkim.
Eine kleinere Art, von der drei weibliche Exemplare vorliegen und
die sich durch die gekielte Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob und
dicht punktiert, der Clypeus in der Mitte flach ausgebuchtet. Auf
der Stirn befindet sich ein nach vorn bogenfôrmig verlaufender
Querkiel. Die Fühler sind gelbbraun, der Fächer ist beim © so lang
wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das
Halsschild ist zerstreut aber grob punktiert, etwas hinter der Mitte
am breitesten, die Seitenränder sind schwach gekerbt, Vorder- und
Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfliche zeigt vereinzelte gelbe
Härchen. Das Schildchen trägt jederseits der Mitte eine Gruppe
von Punkten. Auf den Flügeldecken sind die Naht und drei Rippen
fast punktfrei, die Zwichenräume grob punktiert. Das Pygidium ist
mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, die gelbe Härchen tragen.
Die Brust ist dicht gelblich behaart. Das Abdomen zeigt in der
Mitte zerstreute nadelrissige Punkte, die an den Seiten, sowie auf
bec
dem ersten { und letzten SO ARE dichter stehen und mit gelben
Härchen versehen sind. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer
ne als das zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.
Holotrichia convexifrons n. sp. — Nigro-brunnea, capite
prothoraceque nigris, pedibus rufis. Capite ruguloso-punctato,
fronte convexa, clypeo rotundato, vix emarginato; antennis rufis,
10-articulatis; prothorace fortiter parce punctalo et sparsim flavo-
piloso, lateribus crenulalis; scutello sparsim punctato; elytris for-
titer punctatis, sutura costisque duabus indistinctis fere lævibus,
juxta basin et margines laterales flavo-ciliatis ; pygidio paulo con-
vexo, subtiliter et laxe punctato; peclore dense fulvo-hirto, abdo-
mine parce punctulato et flavo-ciliato; tibiis anticis tridentatis,
articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 16 mill.
Hab. : Ceylon.
Gleichfalls eine kleinere Art, von schwarzhbrauner Färbung mit
schwarzem Kopf und Halsschild, die sich durch die stark gewülhte
Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob runzelig punktiert, der ge-
rundete Clypeus in der Mitte kaum sichtbar ausgebuchtet. Der
Füblerfächer des ist so lang wie die fünf vorhergehenden Giieder
des Stieles zusammen, der des © ist nur sehr klein. Das Halsschild
ist in der Mitte am breitesten, nach hinten wenig, nach vorn stärker
verjüngt, die stumpfwinkligen Hinterecken sind etwas abwärts
gedrückt, die Vorderecken sind fast rechtwinklig, die Seitenränder
sind gekerbt. Die Oberfläche ist zerstreut mit groben Punkten
bedeckt und trägt vereinzelte lange gelbbraune Haare. Das Schild-
chen ist weitliufig punktiert, in der Mitte glatt. Die Flügeldecken
zeigen eine zwar nicht sehr dichte aber grobe Punktierung, die
Naht und zwei wenig hervortretenden Rippen, eine breitere und
eine schmale, sind fast glatt. Vor dem Vorderrande und neben den
Seitenrändern befinden sich lange gelbbraune Wimperhaare. Das
etwas gewôlble Pygidium ist schwach und weitläufig punktiert.
Die Brust ist dicht und lang gelb behaart, das Abdomen nur sehr
undeutlich zerstreut punktiert und mit einzelnen, auf den beiden
letzten Bauchsegmenten etwas dichter stehenden gelben Haaren
besetzt. Das erste glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das
zweite, die Klauen sind schlank, der Klauenzahn steht rechtwinklig
in der Mitte.
Brahmina adæquata n. sp. — Fusca, nitida. Capite fortiter
punctato, clypeo profunde exciso; antennis rufo testaceis, 10-arti-
culatis; prothorace haud dense sat grosse punctato, lateribus cre-
nulatis ; elytris subcostalis, fortiter punctatis; pygidio haud crebre
d'oi à 14
a x
+
A LE Feat
LE
F
#
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és spa
47 :
Eli
476
punctato; pectore flavo-hirto, abdomine medio subtiliter et laxe,
lateraliter densius punctato, segmento penultimo macula laterali
opaca, flavo pilosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum
posticorum abbreviato. Long. 16-18 mill.
Hab. : Sikkim.
Diese Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der
Brenske’schen Sammlung. Sie hat in Gestalt und Struktur Æbn-
lichkeit mit B. obscura Brsx. Der Kopf ist grob punktiert, das Kopf-
schild ziemlich gross, vorn in der Mitte tief eingeschnitten, die
Lappen sind abgerundet. Die Fühler sind hellbraun, zehngliedrig,
der Fühlerfächer beim (7 fast so lang wie der ganze Stiel, beim ©
wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das
Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stürker
verjüngt als nach hinten, die Hinterecken sind stumpfwinklig, die
Vorderecken ungefähr rechtwinklig, die Seitenränder schwach
gekerbt. Die Oberfläche ist grob aber nicht dicht punktiert, der
Vorderrand ist in der Mitte etwas schwielig und vor dem Hinter-
rande befindet sich an den Seiten eine schwache Wulst. Das Schild-
chen ist mehr oder weniger dicht punktiert, zuweilen mit glatter
Mittellinie. Die grob punktierten, etwas runzeligen Flügeldecken
lassen ausser der schwach erhabenen Naht drei bis vier undeut-
liche Rippen erkennen. Das Pygidium ist etwas weniger grob und
weniger dicht punktiert. Die Brust ist gelb behaart, das Abdomen
glänzend, in der Mitte zerstreut und fein, an den Seiten dichter
punktiert. Jederseits am Vorderrande des vorletzten Bauchsegments
befindet sich ein matter, grauer Tomentfleck, welcher dünn geltb
bebhaart ist. Das erste Tarsenglied der Hinterfüsse ist kürzer als das
zweite, die Klauenbildung ist ähnlich wie bei obscura, indem der
Krallenzahn von derselben Grôsse ist wie der Spitzenzahn, aber
etwas kräftiger. Er hat nicht dieselbe Krümmung wie der Endzahn,
sondern ist in seinem unteren Teile etwas stärker gekrümmt, so
dass er sich vom Endzahn abwendet.
Brahmina foveata n. sp. — Ex affinitate B. abcessæ BRrsk.
Supra picea, subnitida, subtus flavo-fusca, pectoris abdominisque
lateribus opacis. Capite crebre punctato, clypeo emarginato; anten-
nis 10-articulatis, clava flava; prothorace dense punetato, lateribus
subcrenulatis; scutello ubique punctato; elytris umbilicato-puncta-
tis, subcostatis, feminæ utrinque postice foveola parva longitudinali
impunctata ; pygidio sat crebre punclato, feminæ ante apicem paulo
impresso. Subtus medio sparsim, pectore paulo densius, punctata,
lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum
posticorum abbrevialo. — Long. 13 mill.
Hab. : Haut Tonkin.
. Aus der Verwandtschaft der Pl. abcessa Brsk. Die Flügeldecken à
_ ‘des © haben an der Stelle des Querkiels bei abcessa eine Längsgrube. "140
| Die Farbe ist dunkelbraun, das Abdomen und die Brust sind gelb- Éx.
2 _ lichbraun. Der Kopf ist ziemlich dicht und grob punktiert, der 5e
| Clypeus in der Mitte ausgerandet. Die Fühler sind zehngliedrig, ,
der kleine Kächer ist gelbbraun. Das Halsschild ist ein wenig M
, hinter der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stärker als nach Et
hinten verjüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinter- 2
ecken stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig. Die Ober- +50
fläche ist ziemlich dicht und gleichmässig punktiert. Die Flügel- : 44
decken sind mit Nabelpunkten bedeckt und zeigen drei schwach |
hervortretende Rippen.Zwischen den beiden ersten Rippen befindet a
sich beim © im hinteren Drittel eine flache, unpunktierte, matt ST
erscheinende Längs:rube, die mit Ausnahme der Vorderseite von 1550
einer glatten Wulst begrenzt wird. Das Pygidium ist beim ' etwas re
dichter punktiert als beim ©, vor dem Hinterrande schwach quer- 12
eingedrückt. Die Mitte des Abdomens ist weitläufig, die der Brust 4
etwas dichter punktiert, die Seiten von Abdomen und Brust sind : -"#
matt und unbehaart. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als ee
das zweite, die Bildung der Klauen ist dieselbe wie bei abcessa. ; ;
Von der mir unbekannten tavoyensis Brsk., welche nach der 7.
Beschreibung eine ähnliche Bildung auf den Flügeldecken des © hat,
unterscheidet sich foveata durch andere Struktur des Halsschildes.
Brahmina moluccana n. sp. — Elongato-ovata, nitida, rufo- 4
testacea, capite prothoraceque rufis. Capite fortiter punctato, clypeo rx
emarginato; antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace spar-
sim, juxta margines laterales densius punctato, lateribus subcrenu-
latis; scutello lateraliter punctato; elytris fortiter punctatis, |
subcostatis; pygidio punctato, maris paulo convexo, feminæ post 2
medium parum conice producto. Subtus medio nitido, fere impunc- 4 Ke
tato, lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, primo articulo
tarsorum posticorum secundo paulo breviore. — Long. 14-15 mill. .
Hab. : Molukken (Dammer Ins.).
Gelbbraun, Halsschild und Kopf, zuweilen auch die Beine rot-
braun. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, der Clypeus
in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zehn-
gliedrig, der Fächer ist beim so lang als die fünf vorhergehenden
Glieder des Stieles zusammen, beim © kürzer. Das Halsschild ist
etwas hinter der Mitte am breitesten, die Seitenränder sind schwach
gekerbt, Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfläiche
ist nur zerstreut mit ziemlich groben Punkten bedeckt, doch stehen
die Punkte neben den Seitenrändern dichter. Das Schildchen hat
ef
nd
SUPER nr:
bis vier schwache Rippen erkennen. Das mässig dicht punktierte
Pygidium ist beim 4 gleichmässig schwach gewôlbt, beim © dage-
gen hinter der Mitte etwas stumpf konisch vorgezogen. Die Mitte
der Unterseite ist glänzend, auf der Brust mit einigen nadelrissigen
_behaarten Punkten, sonst fast glatt. Die Seiten der Brust und des
Abdomens sind beim çj bereift und mit weitläufig stehenden, kurze
gelbliche Härchen tragenden Punkten, versehen. Beim © dagegen
zeigt sich diese Bereifung nur auf den Seiten der Brust und des
vorletzten Bauchsegments, während die Seiten der übrigen Bauch-
segmente im Vergleich zur gläinzenden Mitte nur etwas stumpf
erscheinen. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als
das zweite, die Klauen sind an der Spitze gespalten.
eine glatte Mittellinie. Die grob punktierten, schwach runzeligen
Flügeldecken lassen ausser der ein wenig erhabenen Naht noch drei
479
LES FOURMIS DE BELGIQUE
par Ÿ. HBondroit.
Amené par l’étude de quelques Coléoptères myrmécophiles cap-
turés en Belgique à déterminer des Fourmis, et ayant recherché
dans les collections de WESMAEL, TOSQUINET et JACOBS, déposées
au Musée de Bruxelles, des Formicides déterminés pour comparer
mes exemplaires, je fus frappé de l’extrême pauvreté de ces collec-
tions en spécimens récoltés en Belgique, quoique les entomologistes
précités, spécialistes en Hyménoptères, aient beaucoup contribué
par leurs recherches à augmenter nos connaissances sur la Faune de
Belgique.
La plupart des espèces de la collection WESMAEL signalées comme
belges dans la note de M. LAMEERE proviennent en réalité de
l’étranger; dans les collections JAcoBs et TosQuiNET il n’existe que
les espèces les plus vulgaires.
Piqué de ce manque de matériaux, je jugeai bon de récolter les
Fourmis du pays et le petit travail que je présente ici renferme,
outre les tables dichotoniques des espèces de nos régions, le résultat
des quelques chasses que je fis et qui laissent encore quelques
lacunes à combler. |
Forez, E. — Les Fourmis de la Suisse (Nouv.Mém Soc.Helv.des Sciences natur.,
XX VI, 1874).
ERN. ANDRE. — Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. IT. Les Fourmis.
Beaune, 1881.
WASMANN, E. — Verzeichniss der Ameisen und Ameïisengäsile von Holländisch
Limburg (Tijdschr. v. Entom., XXXIV, 1891).
LAMEERE, À. — Note sur les Fourmis de Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VI,
1892).
SCHERDLIN, P. — Les Fourmis d'Alsace (Ann. Soc. Ent. Belg., LIII, 1909).
Emery, C. — Beiträge zur Monographie der Formiciden des Paläarktischen
Faunengebietes (en cours de publication depuis 1903, dans le Deutsche
Entom. Zeitschr.).
CARACTÈRES GÉNÉRAUX.
Hyménoptères aculéates ayant le premier ou les deux premiers
segments de l’abdomen très réduits, rétrécis en forme de nœud, le
premier souvent surmonté d'une écaille. Antennes ayant générale-
ment le premier article très long et dans ce cas coudées.
Insectes vivant en communauté, offrant en général trois formes :
le «j, ailé en principe, reconnaissable à l’abdomen offrant sept
segments abdominaux; la 9, ailée également, mais qui, déflorée,
s’arrachelesailes; enfin l’ouvrière ($), qui est une femelle Aese
‘toujours aptère.
On peut encore trouver dans nos régions une forme spéciale
d’ouvrière : le soldat (genre Colobopsis), reconnaissable à une
structure particulière de la tête. Larves apodes. nourries par les Ÿ,
en principe filant un cocon pour y passer la période de nymphose.
DESCRIPTION DE LA TÊTE.
Ce travail étant destiné surtout aux coléoptérologistes, je crois
bon de donner une description rapide du dessus de la tête, quelques
parties de celle-ci portant des noms spéciaux.
En avant de la tête on trouve l’épistome qui consiste en une plaque
nettement délimitée, plus ou moins grande, dont la majeure partie
est comprise généralement entre les antennes et les mandibules;
sur les côtés latéraux de l’épistome se trouve une dépression plus
au moins profonde nommée fosselte clypéale, cette dépression se
prolonge souvent jusqu’à une autre : la fossette antennaire, située à
la base des antennes. Derrière l’épistome il existe une petite dépres-
sion plus au moins fortement délimitée, généralement triangulaire
et qu’on nomme l'aire frontale. De plus ou moins près des bords
latéraux ou postérieurs de l’épistome partent les arêtes frontales
contre lesquelles s’insèrent les antennes. Derrière l’aire frontale
s'étend souvent un sillon longitudinal : le sillon frontal, souvent
très distinct et qui peut parfois manquer. Les ocelles, placés ner-
malement, manquent souvent chez les 6. Les mandibules sont
généralement aplaties, dilatées et SRE à l'extrémité, rarement
en forme de lame de sabre.
Camponotus hereuleauus ligniperdus ©.
DiviSION EN SOUS-FAMILLES.
1. Abdomen ayant le premier segmént seul fortement rétréci. 2.
— Abdomen ayant les deux premiers segments fortement rétrécis;
un aiguillon plus ou moins développé chez les © et les &;
nymphes non renfermées dans un cocon . . Myrmicincæ.
PPS Er PT
Y
PUR PUS OT
# 1% Rome non el entre le deuxième et le troisième segment;
pas d’aiguillon visible. . . . RTS NE Formicineæ.
— Abdomen assez rétréci entre le IA et le troisième seg-
ment; un fort aiguillon chez les © etlesÿ. . Ponerincæ.
FORMICIN Æ.
Les Formicinæ se divisent en deux tribus bien distinctes :
— Epistome ne s’avançant pas entre l’insertion des antennes; orifice
du cloaque petit, circulaire, apical, cilié; abdomen des © et
des $, vu en dessus, montrant 6 segments (y compris le pédon-
cule);, nymphes généralement renfermées dans un cocon.
| Formicini.
— Epistome s’avançant sensiblement, ou à peine (Bothriomyrinex),
entre l'insertion des antennes; orifice du cloaque grand, en
fente transversale, infère et non cilié; nymphes nues; abdo-
men des ® et Fe ÿ, vu en dessus, montrant 5 segments.
Dolichoderini.
Formicini.
Femelles et ouvrières.
1. Antennes insérées à une certaine distance de l’épistome {fig.1). 2.
— Antennes insérées tout près de l’épistome. . . 3.
2. Epistome trapéziforme, ses bords latéraux divergeant en avant;
cute vyale”" 7: ë É .".. . . Camponotus:
— Bords latéraux de Por e ae eee ; écaille carrée,
épaisse; tête parfois nettement tronquée en avant (soldat).
Colobopsis.
-3. Mandibules aplaties, à bord terminal large, denté. 4.
— Mandibules étroites, pointues, sans dents. . . Polyergus.
4. Antennes de 12 articles. : se RES 9.
— Antennes de 11 articles, taille Dene RS, Plagiolepis.
5. Aire frontale ane nettement limitée ; coloration noirâtre
ou noir et rouge, Pa toute jaune; ouvrières de taille grande
ou moyenne. . . Dr LTÉE) Res Formica.
— Aire frontale plus ou moins ue en arrière, mal limitée;
couleur variant du noir au jaune; ouvrières de taille moyenne
MTL TER L'ANNEEE RE Sn A Re Lasius.
Müûles.
1. Antennes de 13 articles, insérées à une certaine distance de
Pépistome : : . . AN ONE SES 2.
— Antennes insérées près de V tonte Set * Re 3.
LL de,
482
2.
7 Es dd? cé LT ré RL LUE Le 4 L
SORA Sn ME
= DONNEES A pi
RE :
Epistome trapéziforme, ses bords latéraux atteignant presque
les angles antérieurs de la tête; antennes longues avec le
premier article du sieurs à peine plus grand que le second.
Camponotus.
Epistome presque carré, ses angles antérieurs n’atteignant pas
les angles antérieurs de la tête; antennes courtes, premier
article du funicule 2 fois aussi long que le suivant. Colobopsis.
Antennes de 13 articles. : 2: | AREA 4.
Antennes de 12 articles; taille très Ne E QE Plagiolepis.
Mandibules larges, er munies d’un bord terminal. D.
Mandibules cylindriques, étroites, aiguës, sans bord terminal et
sans Jens AE ARE Polyergus.
Organes génitaux nee Sr Œule ne dépassant pas 5 mill.
Lasius.
Organes génitaux externes grands; taille variant de 5 à 11 mill.
Formica.
FORMICA LINE.
Femelles et ouvrières.
Tétenonéehancrée En /ArrTIÈrE Re ERP EEE 2.
Tête fortement échancrée en arrière; long. © 6-9,5, ÿ 4-7,5
exsecta.
Bord antérieur de l’épistome entier. . . 3.
Bord antérieur de l’épistome échancré au ia long. © 9-11,
GG OPA Ste : sanguine.
Aire frontale UE Fe nd à ue noire domine
sur la tête et le thorax les yeux sont poilus et l’abdomen est
mat: long O9 MCE ESS s rufa.
Aire na mate ou bien quand Se est ne l’insecte est
de coloration sombre et l’abdomen très brillant; long. © 8-
AOF SA T5 EEE Re NPA OS RS fusca.
Müles.
LuTète non-écharncrée en ArPIÈre Ru AE Re 2.
—Tête'et'écaille échancrées;1ong 5 920 CURE exsecta.
2. Bord antérieur de l’épistome entier. . 3.
— Bord antérieur de l’épistome échancré au hors long. 7-10.
sanguine«.
3. Abdomen de la largeur du thorax environ; long. 7-10. fusca.
— Abdomen plus large que le thorax; long. 9-11 . rufa.
1. — Formica fusca L. — On a créé aux dépens de cette espèce de
nombreuses races et variétés dont trois ont été trouvées en
Belgique :
483
F. fusca gagates LATR. — Brun noir brillant ; épinotum à galbe
arrondi; pubescence de l’abdomen nulle ou presque.
Cette forme est répandue dans l’Europe méridionale, il est
peu probable qu’on la trouve en Belgique.
F. fusca picea NYL. — Brun noir brillant; épinotum bossu; pubes-
cence de l'abdomen nulle ou presque.
Cette forme est septentrionale.
Nassogne (prov. de Luxembourg).
F', fusca fusca L. — Couleur sombre; pubescence fine, pilosité nulle
ou très éparse.
Forme très commune nichant généralement dans le sol.
F. fusca cinerea MAYR. — Couleur assez sombre ; pubescence dense,
pilosité répandue sur tout le corps.
Je n’ai jamais vu cette race de Belgique ; lesexemplaires cités
par M. LAMEERE sont des fusca typiques.
FE. fusca rufibarbis F. — Jaune rougeâtre, tête en grande partie et
abdomen noirs, parfois le thorax est maculé de noir.
Cette forme qui est très commune niche surtout sous les
pierres.
2. — F. rufa L.— Deux races de cette espèce sont vulgaires dans nos
provinces et la race truncicola se rencontrera certainement en
Ardenne, peut-être en Campine également.
F. rufa rufa L. — Rougeâtre, tête en partie et abdomen noirs;
thorax parfois rembruni chez les petits exemplaires; yeux
glabres.
Forme très commune dans les bois, ses nids peuvent attein-
dre un développement considérable.
F. rufa pratensis RETzIUS. — Diffère de la rufa rufa par le thorax
plus ou moins taché de noir et les yeux poilus.
Cette forme est un peu moins commune que la précédente,
elle niche dans les clairières et les prairies.
F. rufa truncicola NYL. — Tête en grande partie, thorax, écaille et
appendices rougeâtres; tête en partie et abdomen rembrunis;
yeux poilus.
Pas encore trouvée en Belgique.
3. — F, sanguineu LATR. — Cette espèce est commune dans les bois
et les bruyères, elle réduit souvent en esclavage la F, fusca
fusca ou la fusca rufibarbis.
4. — F. exsecta NyL. — Il existe deux races très caractéristiques de
cette Fourmi :
F. exsecta exsecta NYL. — Epistome sans impression; palpes maxil-
laires allongés, de 6 articles; long. ÿ 5-7,5, © 8-9,5, dj 6-9.
M. LAMEERE cite cette Fourmi comme ayant été trouvée en
ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, D 1 1910. 32
LR TE DÉS. HORS 40
484
Ardenne par TOSQUINET; je n’ai pu retrouver les exemplaires
en question dans la collection de notre regretté collègue.
F. exsecta pressilabvis NYL. — Une faible dépression parallèle au bord
antérieur de l’épistome; palpes maxillaires très courts, de 5,
rarement de 6 articles; long. ÿ 3,8-6,5, © 6-7,5, dJ'5-7.5.
J'ai trouvé quelques nids de cette race à Hockai, dans les
Hauts-Fagnes.
POLYERGUS LATREILLE.
P. rufescens LATR. — Jaune brun ou roux; long. $ 5,5-7,5, © 9,5-10,
Cle
Cette espèce a été trouvée en Hollande, il est plus que pro-
bable qu’on la rencontrera en Belgique.
LASIUS FABRICIUS.
Femelles et ouvrières.
4. Corps mat ou peu luisant; quand la coloration est noire la tête
n’est pas échancrée . . . 9.
— Corps d’un noir brillant; tête He En long. $ 4-5,
DOS FÉETENE. ae fuliginosus.
2. ÿ ayant l’écaille assez res bon plus étroite vers la
base ; © ayant l’abdomen plus large que le thorax. 3.
— Ÿ d’un jaune foncé; écaille étroite, généralement un peu élargie
vers la base; © ayant la tête un peu échancrée en arrière, de
la largeur du thorax; abdomen médiocre, de la largeur ou à
peine plus large que le thorax; long. Ÿ 3.5-4, © 6,5-8.:
umbratus.
3. ÿ ayant au moins l’abdomen rembruni; tibias souvent hérissés
de poils; © ayant l’épistome plus ou moins chagriné, le scape
des antennes et les tibias souvent hérissés de poils, abdomen
très volumineux; long. Ÿ 2,5-4, © 6,5-10 . . niger.
— Ÿ jaune, tibias finement pubescente, sans poils dressés; © ayant
l’épistome lisse; devant de la tête, dessous de l’abdomen et
appendices jaunâtres, pubescence des tibias fine et égale;
long: 52-4077 9 ER RP RER EE flavus.
Mûles.
1. Bord terminal des mandibules armé d’une seule dent, en avant. 2.
— Bord terminal des mandibules armé de 5 dents; long. 4-4,5.
umbratus.
2. Abdomen sans gros points; tête non échancrée en arrière. 8.
— Abdomen parsemé de gros points; tête échancrée. fuliginosus.
3. Sillon frontal nul ou obsolète ; tête luisante en arrière. /lavus.
— Sillon frontal bien marqué; tête plus ou moins mate. niger.
1. — Lasius fuliginosus LATR. — Cette espèce est extrêmement
commune, elle recherche les Pucerons des arbres, surtout
des Saules, Chênes et Bouleaux. Nids minés en terre ou
cartonnés dans les arbres creux. k
2.— L. umbratus NyYL. — On trouve dans nos régions trois races
de cette espèce :
L. umbratus umbratus NyYL. — La © et la Ÿ ont les tibias hérissés
de longs poils fins. j yeux avec des poils distincts.
Cette forme est commune et niche en terre.
L. umbratus mixtus NYL. — La © et la Ÿ ont des tibias simplement
pubescents, écaille peu ou pas échancrée; J'mandibules d’un
brun jaune en tout ou en partie, yeux presque sans poils.
Comme la précédente.
L. umbratus bicornis FŒ&RST. — © et $ avec les tibias sans longs
poils, thorax pileux, écaille profondément échancrée; man-
dibules en tout ou en grande partie d’un brun noir, yeux avec
quelques poils microscopiques.
Cette race est à rechercher en Belgique.
3. — Lasius flavus K. — Cette Fourmi est très commune, elle niche
soit dans le gazon soit sous les pierres.
J'ai trouvé près de Namur (Samson), sur des rochers, une
fourmilière de très petits exemplaires (2 mill.) pâles et parmi
eux une Ÿ remarquable par sa taille et sa coloration, elle a
3.0 mill. de longueur, le thorax et les appendices sont d'un
jaune laiteux comme les ÿ qui l’enteuraient, la tête est d’un
jaune sale et l’abdomen gris cendré, peut-être est-ce là une
5 féconde. Dans ce nid de petits Lasius je n’ai pas vu de Q
normale mais la nature du sol rendait les recherches très
malaisées.
4. — Lasius niger L. — Cette Fourmi offre 4 races principales.
L. niger niger L. — © et Ÿ, scape des antennes et tibias avec des
poils dressés, d’un brun foncé ou noirâtre; «j scape et tibias
poilus, front brillant, légèrement ridé.
Cette forme est extrêmement commune, elle niche souvent
dans les rues des villes, entre les pavés.
L. niger alienus Fœnrsr. — © et Ÿ, scape des antennes très finement
pubescents, sans poils dressés, couleur un peu plus claire que
niger niger, Q ailes hyalines; j scape non poilu, front bril-
lant, ailes hyalines.
Beaucoup moins commune que la précédente. Vallée de la
Meuse.
485
486
L. niger emarginatus OL. — © et &, scape et tibias avec des poils
dressés; coloration variée de brun et de jaune rougeâtre foncé ;
scape et tibias poilus, front mat, front mat, bords des seg-
ments thoraciques jaunâtres.
Cette race est assez répandue.
L. niger brunneus LATR. — © et $, scape et tibias simplement pu-
bescents, $ thorax jaune brunâtre, tête plus foncée, abdomen
sombre, ? brun foncé, ailes brunes sur leur première moitié;
«j ailes brunes sur leur première moitié.
Cette forme niche surtout danslesécorces, elle est commune.
PLAGIOLEPIS Mayer.
P. pygmæa LATR. — Ÿ brun clair luisant, long. 1,2-2,3; © variant
du brun noirâtre ou brun rougâtre, long. 3,5-4,5; @ brun
foncé, peu luisant, long. 1,5-2,5.
Cette espèce pourrait se rencontrer dans la vallée de la
Meuse.
CAMPONOTUS May. (1).
Ouvrières.
4. Face dorsale du metanotum convexe d’un côté à l’autre, formant
une courbe ininterrompue avec les faces latérales. 2.
— Face dorsale du metanotum déprimée, formant une arête en
rencontrant les faces latérales; long. 3-7 . . lateralis.
2. Mandibules avec 4 ou 5 dents. . . . 3.
— Mandibules avec 6 ou 7 dents, noir ou Han noir ne ou assez
luisant, épistome caréné surtout chez les grands individus;
lon 0 LESC RE RE SRE ARR . .. maculatus œthiops.
3. Bord antérieur de l’épistome avec une échancrure en arc sur les
côtés et une échancrure plus légère au milieu; luisant, couleur
sombre, appendices clairs, long. 4-9. . . . marginatus.
— Bord antérieur de l’épistome avec une légère échancrure sur les
côtés, le milieu de l’épistome non échancré, tronqué chez les
grands individus; tête mate au moinschezles petites individus;
le thorax est rouge sinon l’abdomen est mat . herculeanus.
Femelles.
4. Mandibules armées de 4 ou 5 dents. . . . 2.
— Mandibules armées de 6 ou 7 dents, corps fon noirâtre ;
long. 11-46 , . 7. 7 Ron, rmaculalus ÆtRI0pS,
\1) La spécification est faite d'après ANDRÉ.
487 “4
9. Bordantérieurdel’épistome échancré en son milieu ; long. 9-11. 3.
— Bord antérieur de l’épistome non échancré (fig. 1), variant de pi
couleur : soit tout à fait noir et alors mat, soit d’un noir plus
ou moins luisant avec le thorax ou bien le thorax et l'abdomen
en partie rouges; long. 14-18 . . . . . -. herculeanus.
3. Tête plus large que le thorax, abdomen allongé; corps très fine-
ment rugueux-ponctué, plus fortement sur la tête ; long. 9 11.
marginatus.
— Tête de la même largeur ou plus étroite que le thorax, abdomen
court; tête plus grossièrement rugueuse, à ponctuation plus
PRES EE DARSe peu AU APE lateralis.
Mûles.
4. Tête courte, presque aussi large que longue ; épistome droit ou
légèrement arqué à son bord antérieur. . . DA
— Têfe visiblement plus longue que large; épistome ayant sa partie
antérieure avancée en forme de lobe semi-circulaire, proémi-
nent; noir, assez luisant, ailes complètement hyalines, long.
CB rs RE maculalus eUeps-
2, Taille variant ue 6. ds 5 RS OT et TS ; 3.
— Taille plus grande, mesonotum non Mane en avant de gros
points enfoncés, ailes plus ou moins enfumées; long. 9-12.
herculeanus.
3. Mesonotum parsemé en avant de gros points enfoncés; épistome
un peu arqué à son bord antérieur; ailes à peine teintées de
jaune à la base, pterostigma et nervures d’un roux pâle;
ICO OT PRE ET Er AS ER Re NS lateralis.
— Mesonotum sans gros points enfoncés ou seulement avec quel-
ques points isolés; épistome presque droit à son bord anté-
rieur ; ailes assez enfumées de roux; pterostigma et nervures
d’un roux pâle; long. 6,5-7,5 . . . . . . marginatus.
4. — Camponotus lateralis OL. — Cette espèce pourrait se trouver
en Belgique dans les terrains calcaires et jurassiques; on la
trouve en Alsace.
2, — C. marginatus LATR. — Comme la précédente.
3. — C. maculatus œthiops LATR. — Comme les précédentes.
4. — C. herculeanus L. — On trouve en Belgique une race de cette
espèce et deux autres pourraient s’y rencontrer.
C. herculeanus ligniperdus LATR. — % thorax et base de l’abdomen
rougeâtres, abdomen luisant; ® ayant le second segment de
l'abdomen (le premier en apparence) et souvent le troisième
en grande partie rougeâtres, abdomen luisant; ' abdomen
assez luisant couvert de rugosités transversales très fines, assez
serrées, ailes fortement enfumées de jaune brunâtre.
Cette forme est commune dans la haute Belgique, surtout
dans la vallée de la Meuse, elle niche sous les pierres ou dans
les troncs d'arbres.
C. herculeanus herculeanus L. — $ thorax et pédoncule d’un rouge
plus ou moins foncé, abdomen mat, le second segment parfois
maculé de rouge à sa base; © ayant les deux tiers posté-
rieurs de chaque segment de l’abdomen chagrinés, mats;
ayant l'abdomen mat et les ailes faiblement enfumées.
Il est possible que l’on trouve cette forme dans la Haute
Belgique, particulièrement dans le subalpin.
C. herculeanus vagus Scop. (pubescens K.). — ÿ et © noires, mates,
pubescentes ; noir, mat, à puhescence cendrée, courte, fine,
très épaisse, pilosité assez forte, surtout sur la tête et l’ahdo-
men, ailes un peu enfumées de brun.
On pourrait trouver cette Fourmi dans la haute Belgique à
l’état naturel; il y a dans la collection WESMAEL quelques
exemplaires de cette espèce qui ont ont été importés à
Bruxelles dans du liège.
COLOBOPSIS Mayer.
C. truncata SpiN. — % rouge brunâtre, dessus de la tête, cuisses,
derniers articles des antennes et abdomen d’un brun noirâtre,
souvent la base des premiers segments de l’abdomen est blan-
châtre ; long. 3-5; soldat ayant la coloration de l’ouvrière, le
devant de la tête parfois plus clair, long. 4-6; © long. 5,7-8;
« brun, appendices, thorax et écaille d’un jaune brunûtre,
long. 5-5,5.
Cette espèce se trouvera probablement en Belgique, elle
niche dans le tronc des arbres, surtout du noyer, parfois dans
les galles, ses fourmilières sont en général petites.
Dolichoderini
Femelles et ouvrières.
4MetanotumememMenteAre 2.
— Metanotum avec deux dents cree en D noir, thorax
2. Epistome étroitement et Éonene échancré au milieu de son
rouge en tout ou en partie, abdomen avec 4 taches pâles;
long. © 4-5,5, ÿ 3-4 . . . . ..-. - Dolichoderus.
bord antérieur; coloration noirâtre; long. © 4-5,5, Ÿ 2,5-3,5.
Tapinoma.
— Epistome non échancré; coloration jaunâtre ou brunûtre;
long. © 2,5-3, Ÿ 2-3 .5 a LU ROM BoTRnIONTUrTmMeLe
4
‘a
4
2
1
NES Môûles.
1. Epistome non échancré au milieu de son bord antérieur. 2.
— Epistome échancré au milieu de son bord antérieur ; long. 4-5.
Tapinoma.
2. Noir, appendice d’un jaune brun; tête et thorax chagrinés avec
de gros points enfoncés; long. 4,5-4,8 . . . Dolichoderus.
— Brun ou brun rouge, appendices jaunâtres, corps assez luisant;
RON RE RS ee LP RCE. 0 E ROËRMIONMIYPMEES
BOTHRIOMYRMEX EMERY.
B. meridionalis ROGER. — Il est possible que l’on trouve cette espèce
en Belgique où elle atteindrait son extrême limite Nord.
TAPINOMA FŒRSTER.
T. erraticum LAT. — Cette Fourmi est assez commune en Belgique,
on la trouve surtout dans le voisinage des Formica.
DOLICHODERUS Lux.
D. quadripunctatus L. — Cette jolie Fourmi est peut-être commune
en Belgique, elle niche dans les arbres, sous les écorces ou
dans les branches mortes. Je l’ai trouvée à Profondeville
(prov.de Namur)et notre collègue, M. DE WISPELAER, à
trouvé une 9 fécondée à Bruxelles, dans son habitation.
PONERINÆ.
Fig. 2.
Aile de Ponera coarctata (Ÿ.
Exemplaire montrant encore la première cellule sous-radiale,
PONERA LATREILLE.
— %Ÿ brun noir, appendices plus clairs; tête allongée, scape des
antennes atteignant le bord postérieur de la tête, yeux très
petits, souvent d’une seule facette; tête mate, assez fortement,
très densément ponctuée, les points bien visibles au grossisse-
ment 2; long. 2,5-3,4; © ayant les yeux composés de nom-
breuses facettes; long. 3,6-4; «' ailé, brillant. coarctata.
490
— Ÿ$ brun noir, appendices plus clairs; tête plus large, le scape des
antennes n’atteignant pas son bord postérieur, yeux comme
coarctata; ponctuation extrèmement fine ce qui donne à
l’insecte l'aspect assez luisant; long. 2,4-2,8; © veux composés
de nombreuses facettes; long. 3,3-3,8; aptère (ergatoïde);
long.,3-3,5 50 2 DEN ER EE DUO LS
P. coarctata LATR. — Cette espèce semble fort commune au moins
dans la Moyenne et la Haute Belgique, elle niche en petites
sociétés dans le sol, rarement sous les écorces.
P. punctatissima RoG. — Il est possible que cette espèce se trouve
en Belgique.
MYRMICINÆ.
Ouvrières.
4. Second article du pédonculesans saillie dentiforme en dessous. 3.
— Second article du pédoncule avec une forte saillie dentiforme en
TeSSOUS EST RSA LYS RTER E NENRE 2.
2. Corps lisse, tête non ae ets os OL IMICOMEIEUS,
— Corps plus ou moins ridé, tête échancrée en arrière.
Harpagoxenus.
3. Mandibules aplaties, munies d’un bord terminal denté. 4.
— Mandibules pointues, sans bord terminal denté.
Strongylognathus.
4. Aus de-plusde 40 articles reve 5.
— Antennes de 10 articles à grosse massue ; de seulement.
Solenopsis.
5. Quand l’abdomen est échancré à la base le metanotum est armé
de deux épines. , . Fetes tele Re 6.
— Abdomen échancré à la a tn inerme. Monomorium.
Premier article du pédoncule abdominal plus ou moins rétréei
à la base, non cubique : : ."- YE
— Premier ce du pédoncule db pee quand les
mandibules sont fermées 1l existe toujours un espace libre
entre elles et l’épistome. . . J'TE Myrmecina.
7. Les trois derniers articles du Fe . antennes pris ensemble
de la longueur ou à peine plus courts que les précédents
em
RÉUNIS 7e : SE
— Les trois Fer ar Le “5 Due de en pris ensemble
sensiblement plus courts que les précédents réunis. 8.
8. Un denticule en avant de la face inférieure du premier article
du pédoncule ou bien massue des antennes de 5 articles.
Myrmica.
9.
491
Pas de denticule en avant de la face inférieure du premier article
du'pédoncule :: :. . . Sr ET ADhENOTUStEN
Aire frontale peu prononcée, re ou moins triangulaire. 10.
— Aire frontale profondément empreinte, un peu plus longue que
large, plus ou moins arrondie en arrière où elle est nettement
délimitée, en avant elle se confond presque avec l’épistome.
Stenamma.
10. Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus,
transverse ou aussi longue que large, second article du pédon-
cule fortement transverse ; épaules plus ou moins anguleuses.
Tetramorium.
— Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus,
4
2.
3.
4.
5.
|
lé
plus longue que large; épaules arrondies; un denticule bien
visible en avant de la face inférieure du premier article du
HdonBUEen. ee, CR Lie LS Mere let re e DEPOT OTA
Femelles.
Abdomen non sillonné . . . . AY 2.
Abdomen avec un large sillon aitninel SE Anergates.
Second article du pédoncule sans saillie dentiforme à sa face
inférieure." - ‘. NAS de !à 4.
Second article du RE enle avec une forts saillie dentiforme à
sa face inférieure . . . ô CRE 3.
Corps très lisse à part le ane qui st très finement
chagriné.: 25... Hs rs Formmacorenns.
Corps plus ou moins ridé: nt Rare ailée ?) Harpagoxenus,
Mandibules avec un rebord terminal denté . . D.
Mandibules pointues, sans rebord terminal . Sfrongylognathus.
Antennes sans massue distincte ou à massue de plus de deux
AIGLE CREER EN ARR Er ne 6.
- Antennes à grosse massue de en articles . . Solenopsis.
Premier article du pédoncule plus ou moins rétréci en avant,
ON CDDiIqUe:- 7% SAR Ts
Premier article du RUE PSE les mandibules étant fer-
mées, il existe un espace libre entre elles et l’épistome.
Myrmecina.
Quand le métanotum est inerme, la taille est grande. 8.
Metanotum inerme; long. 3,5-4. . . . . . Monomorium.
Aire frontale triangulaire ou mal définie, ou bien taille infé-
COUT DEP 100) RER FSI 9,
Aire frontale nettement arrondie en arrière, taille de 7 mill.
MTHATANIARE: 20 dde SC sL EN ADIMEnogasier,
492
9,
10.
14:
_
Second article du pédoncule non ou à peine transverse, thorax
mat en majeure partie ou en entier . . . . 10.
Second article du pédoncule fortement transverse, thorax super-
ficiellement ridé, en majeure partie très luisant. Tetramorium.
Abdomen non échancré ou tronqué à sa base, second article du
pédoncule ni parallèle ni ayant sa plus grande largeur en
AVANT a RER TM SEEN ENTRER CAN ARE 14
Abdomen souvent tronqué à sa base, thorax en majeure partie
mat, plus ou moins fortement ridé ou sillonné; second article
du pédoncule plus ou moins parallèle ou bien ayant sa plus
grande largeur vers le tiers antérieur . . . Leptothorax.
Premier article du pédoncule très allongé, une petite dent de
chaque:côté du méANO UMR ES Stenamma.
Premier article du pédoncule moins allongé, une épine plus ou
moins développée de chaque côté du métanotum ou bien
celui-ci inerme, une petite dent en avant de la face inférieure
du 1* article du pédoncule ou bien une carène (rubida),
long: 25419 mil = ARE RER Myrmica.
Mûles.
AIG re ere es Tome rte re Re ROSE CNRS CINE 3.
AMDIÈTE A TER 2.
Articles du M doneut re hoc ie Dot des segments
normaux de l’abdomen; aspect immature . . - Anergates.
Pédoncule rétréci à l’ordinaire; aspect normal . Formicoxenus.
Antennes de plus de 10 articles à 2 +... 9.
Antennes de 40 articles. =. ‘ 4.
Mandibules normales, munies d’un onu el denté.
Tetramorium.
Mandibules très étroites, aiguës, sans bord terminal denté.
Strongylognathus.
Deuxième cellule sous-radiale ouverte. . . . 6.
Deuxième cellule sous-radiale fermée . . . . Aphænogaster.
Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule non
divisée en partie par un fragment de lanervuresous-radiale. 7.
Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule divisée
en partie par un fragment de la nervure sous-radiale (fig. 3).
Myrmica.
Nervure transverse partant du pterostigma s’unissant à la ner-
vure sous-radiale au niveau ou en deça du ue d'attache de
la médiane à la sous-radiale. . . . : SE
Nervure transverse partant du bon S rad la ner-
vure sous-radiale au delà du point d’attache de la médiane. 8.
. Metanotur arhonidt, ailes hyalines, à peine teintées de jaune.
| | s Solenopsis.
| se Metanotum M Ébotoule, ailes fortement enfumées. Myrmecina.
, 9. Mesonotum avec deux sillons convergents. . . 10.
N — Mesonotum sans sillons. . . . « . . Monomorium.
* _ 40.Aire frontale étroite, RAT une fossette devant l’ocelle
a De antérieur, premier article du pédoncule très allongé.
1 Stenamma.
EC — Aire frontale mal limitée ou nulle . . . . . Leptothorax.
5 MYRMICA LATREILLE.
: Femelles et ouvrières.
Fig. 3.
ST TE
Fragment de l’aile d'une Myrmica.
1. Massue des antennes de 5 articles, metanotum sans épines;
2 ?
long. 0-9:5-12,.5 7-7.5 : 3... PAONEE rubida.
— Massue des antennes de 3 ou 4 TE metanotum armé de
Aépinestanlé-plus fable #52" rer. 2.
2. Scape des antennes assez faiblement re près de sa base,
l’arc ainsi formé arrondi et très ouvert et sans saillie à sa
partie externe (Voyez également sulcinodis) . 3.
— Scape des antennes fortement arqué ou coudé, l'angle interne
du coude plus ou moins arrondi, l’angle externe terminé
es souvent par une crête . . . RSR 4.
3. Aire frontale lisse ou avec des stries Me fines en arrière, massue
des antennes de 4 articles, l’avant-dernier article presque
semblable au précédent; long. 5,5-7, & 4,3-G6. rubra.
— Aire frontale couverte en arrière de stries très fines, massue des
antennes de 3 ou 4 articles, l’avant-dernier d’un quart plus
k large que le précédent ; premier article du pédoncule, vu au
: dessus, plus étroit et plus parallèle que celui de rubra et des
x suivantes ; long. © 5-5,5, $ 3,5-4. . . … . rugulosa.
-4. Aire frontale mate, couverte de fortes stries . . D.
— Aire frontale luisante, partie postérieure parfois faiblement
striée ; long. © 5,5-6,5, 0 4-5,5. . . . . . scabrinodis.
70e
494
5. Un lobe sur le scape, à la partie externe du coude; long. © 5.5-
GO, 9-6 ET EU PRPArALeR APT lobicornis.
— Pas de lobe sur le scape, par Le externe du ne en angle-
mousse ou arrondie; long. © 5,5-6,5, $ 4,5-6. sulcinodis.
Mûles.
1. Antennes sans massue distincte ; long. 8,5-10 . rubida.
— Antennes terminées par une massue assez faible, taille plus
Dette PA ri 2.
2. Scape long au ee comme Mes à premiers articles du funicule;
aire frontale chagrinée.. . . A A 3.
— Scape long comme environ la re du rade, aire frontale
Striéé ou chagrinée, 20.0. A ENS 4.
3. Scape des antennes assez an oué près de sa base;
Jon SEEN MEN REe ie scabrinodis.
— Scape des antennes non coudé ; Fos le du pédoncule, vu
au dessus, plus étroit et moins dilaté en arrière que celui des
autres espèces; long:.4,5-54 7210 20e rugulos«.
4. Scape des antennes plus ou moins faiblement non coudé
Yersisabases. 0 : D.
— Scape des antennes Sonde re de sa base. aire ne chagri-
née ou légèrement striée; long. 5-6 . . … . lobicornis.
5. Aire frontale simplement chagrinée, massue des antennes de
5'articles ;41ong:15,5-0, 102 : rubra.
__ Aire frontale striée en massue des antenes de
L'ou'5 articles lonp-h,9-0 AP TRE sulcinodis.
Les espèces de ce genre nichent dans le sol, parfois dans
les souches pourries.
4. — Myrmica rubida LATREILLE. — Espèce propre aux contrées
montagneuses, J'en ai trouvé quelques & à Liége, sur la rive
droite de la Meuse.
2. — M. rubra L. — Cette espèce est assez variable, on distingue
deux formes principales très commune toutes deux.
M. rubra ruginodis NYL. — © et ÿ : épines du metanotum longues,
leur intervalle ridé transversalement, pédoncule fortement
rugueux ; (j tibias postérieurs sans longs poils à demi dressés,
à pubescence couchée.
M. rubra lœvinodis NYL. — © et ÿ : épines courtes, pédoncule sim-
plement chagriné sur le disque; «j' tibias postérieurs avec de
longs poils à demi dressés.
3, — M. scabrinodis NYL. — On trouve en Belgique trois races de
cette espèce.
* M. scabrinodis scabrinodis Nvr. — 9 et # ayant l'angle extérieur de
la partie coudée du scape des antennes plus ouverte que
a: ù
Dre: l’angle droite; «j scape de la longueur des 3 premiers articles ENX..
À jy du funicule (de même que la M. Schencki). “+
M. scabrinodis sabuleti MEINERT. — Scape du çj long comme les 2 $
SR 5 premiers articles du scape réunis. F |
à Je n’ai vu encore que des formes intermédiaires à ces deux X34
RW” races, elles sont fort vulgaires. 7
_ M. scabrinodis Schencki Em. — ? et 5 ayant le scape assez fortement ;
£ dilaté à la partie interne de la base, à l'angle externe du coude L
4 É une crête saillante de 90° ou plus aiguë généralement. : ’
“74 Calmpthout (détermination de M. EMERY).
’ L'N
4. — M. rugulosa NYL. — Cette espèce semble commune dans toute “A
“ la Belgique. ER .
9. — M. sulcinodis NYL. — Je possède une seule % de cette fourmi +41
| alpine, je l’ai prise aux environs de Stavelot. "SR
6. — M. lobicornis NyYL. — Vallée de la Meuse et Ardennes, assez “#2
| rare. | +4
| APHÆNOGASTER Mayr. ‘Es
Femelles et ouvrières. #4
1. Metanotum inerme, tout le curps assez densément pileux; long. | 73
® 9-10,5, $ 3,5- 10. Re barbarus. 4
D Méiotun bidenté, pilosité Fee Hu © 7- 8, ;
4 : RÉ NRAT A UR E US S ON ee 1/75 sUbierranets 3
Mâûles. a
— Noir, pilosité longue et abondante, metanotum inerme; long. de
TF5 EC MSEMETE À FRE barbarus. ks
— Brun rouge, ont fs de es bituberculé ou
2 Midene MODEM M Mn te N D 2 os 1 .sublerranet:
Aphænogaster subterranea LATR. — Espèce commune dans la région
calcaire, elle niche profondément dans le sol, généralement
sous les pierres fortement enfoncées dans la terre.
A. (Messor) barbarus L. — On pourrait peut-être trouver en Belgique * 4
la forme structor LATR.
STENAMMA WESTWOOD.
Slenamma Westwoodi Wesrw. — © et ÿ d’un brun ferrugineux,
d’un brun noir passant parfois en partie au rouge brun;
long. © 5, ÿ 3,2-3,5, dj 3,5-3,9.
7 Niche sous la mousse, au pied des arbres, dans les bois
humides. Forêt de Soignes, Tervueren, Vallée de la Meuse et
probablement tout le haut pays; assez commun.
LEPTOTHORAX May. RTE
me
À Femelles et ouvrières.
à 1. Antennes de 11 articles. . . : ÿ 2.
- — Antennes de 12 articles; long. © 3 : d, Ë 9, 3- 7 tuberum.
é 2. Pattes avec de longs poils dressés, épines ii metanotum assez
grandes; long, 0 3,5-4,3, 633401" acervorum.
Pattes sans poils dressés ou avec quelques poils isolés, épines
du metanotum assez courtes; long. © 2,6-4,52,5-3. muscorum.
Mâûles.
Antennes de 12 articles. . .. REPAS ARS 2
Antennes de 13 articles ; long. 2, 53 Fa ne tuberum.
Corps et pattes hérissés de longs poils, Les des antennes moins
longs; long. 3,5-5 . : .-. TEA MES acervorum.
Les poils épars sur le dessus de : tête, le thorax et l’abdomen;
16 NE: 8,05 RP PER RENE CREER muscorum.
1. — Leptothorax tuberum F. — Cette espèce est extrêmement
variable, voici la description des formes notables :
L. tuberum Nylandri FoErsT. — % jaune, dessus de la tête souvent
rembruni, une bande transverse d’un brun noir sur l’abdo-
men, thorax finement rugueux avec un sillon assez faible
entre le mesonotum et le metanotum, épines du metanotum
larges à la base et assez longues; long. 2,3-3. © jaune, thorax
en partie et une bande transverse sur chaque segment abdo-
minal d’un brun noir, épines métathoraciques assez longues ;
long. 4-4,5
Cette race he pas encore été trouvée en Belgique.
Les formes suivantes n’ont pas de sillon entre le mesonotum
et le metanotum, ou bien ce sillon est à peine perceptible.
L. tuberum affinis MAyR. — % jaune foncé, plus clair à la base de
l’abdomen, tête plus ou moins et abdomen en grande partie
rembrunis, massue des antennes foncée; thorax assez gros-
sièrement rugueux, ridé longitudinalement, épines du meta-
notum étroites et assez longues; long. 2,5-3,2. © jaune foncé
ou brun clair, massue des antennes, thorax en partie et une
bande assez confuse sur chaque segment abdominal d’un brun
noir; metanotum fortement strié; épines métathoraciques
longues; long. 4-4,5.
Je n’ai pas vu de Belgique la forme typique de cette race -
mais une forme intermédiaire entre elle et la suivante, trouvée
à Houffalize par notre collègue M. GUILLEAUXME, et à Beez, sur
les rochers, par moi-même.
uberumr unifasciatus LATR. — tas jaune, tête plus foncée, massue
_ des antennes sombre, sur l'abdomen une bande transverse
_ noire, bien tranchée ; thorax finement rugueux, épines méta-
thoraciques assez longues: long. 2,3-3. © jaune, massue des
- antennes, thorax en partie, une bande sur chaque segment
__ _ abdominal d’un brun sombre, mesonotum finement strié,
épines métathoraciques très courtes; long. 4-4,5.
Cette forme est très commune dans la région calcaire, elle
É:: niche sous les pierres, rarement sous la mousse.
. L. tuberum interruptus SCHENCK. — Semblable à la précédente mais
| e plus petite, plus pâle, les bandes sombres dégradées, pâlies au
L< milieu, parfois indistinctes; long. ÿ 2,2-2,5, © 3-4,
Cette race qui est assez rare n’a pas encore été trouvée dans
nos contrées.
L. tuberum corticalis SCHENCK. — Ÿ rougeâtre, dessus de la tête et
de l’abdomen brun noir; thorax assez grossièrement ridé,
épines métathoraciques très courtes, dentiformes, leur face
inférieure presque verticale; long. 2,5-3,2. © mesonotum lisse
et luisant, entièrement d’un brun marron foncé, épines du
| metanotum courtes; long. 3,5-4.
3 Cette forme est à rechercher dans les Ardennes, elle niche
| dans les écorces et les galles desséchées.
_. L. tuberum nigriceps MAYR. —% rougeûtre, tête, massue des antennes
et abdomen, sauf la base jaune, d’un brun foncé; thorax assez
grossièrement ridé, épines métathoraciques assez grandes;
long. 2,4-3. © presque noire, appendices d’un jaune foncé,
à. mesonotum grossièrement strié, épines métathoraciques assez
2108 courtes; long. 4-4,5.
Remouchamps, sous l’écorce d’un Pin.
L. tuberum tuberum F. — $ plus claire que la précédente; thorax
longitudinalement et finement ridé, épines métathoraciques
répétition assez longues; long 2,3-3. © d’un brun marron foncé,
appendices, sauf la massue des antennes sombre, d’un jaune
foncé; mesonotum longitudinalement strié, épines métathora-
ciques assez longues; long. 3-4,5
A rechercher dans les Ardennes.
Il m’a été impossible de décrire les ' de ces différentes formes.
2. — L. acervorum F. — Espèce très commune dans les régions
sylvatiques ; elle niche sous la mousse et les écorces.
3. — L. muscorum NYL. — Beez, sur les rochers.
CRAN TE
MONOMORIUM Mayer
Monomorium Pharaonis L. — % jaune, long. 1.7-2.4; jaune ou
J ) 2
jaune rougeâtre, abdomen largement rembruni à l’extrémité;
:
+
:
<
À
: | FAR
long. 3.5-4; 4 brun foncé, appendices en partieetsommetde
l'abdomen jaunâtre ; long. 3. :
Cette Fourmi, introduite des régions tropicales, s’est accli-
matée dans les villes des régions tempérées où on ne la trouve
qu’à l’intérieur des habitations, dans les magasins de comes-
tibles et surtout dans les confiseries, où elle cause des dégâts
assez sensibles en s’engluant dans les matières sucrées, ce qui
dégoute les clients non naturalistes. Pour s’en débarrasser il
faut inonder de pétrole ou d’essence de térébenthine les boise-
ries où elles nichent.
SOLENOPSIS WESTWwoOOD.
Solenopsis fugax LATR. — Ÿ jaune clair, base de l’abdomen parfois
rembrunie; long.1,4-2,2. © d’un brun noir, bords postérieurs
des segments abdominaux plus clairs; long. 6-6.7; J noir,
appendices bruns; long. 4-4,5.
Cette petite Fourmi ne semble pas rare dans la région calcaire;
elle niche dans le voisinage des nids de Lasius et de Formica,
parfois dans les nids mêmes.
TETRAMORIUM Maye.
Tetramorium cœspitum L. — % variant du jaune brun au noir,
partie antérieure de la tête jaune foncé; long. 2,3-3,7. © d’un
brun noir avec les appendices plus clairs, partie antérieure
de la tête jaune foncé; long. 5,5-8. ' brun noir, appendices
et bord postérieur des segments abdominaux brunâtre; long.
5,9-6,8.
Cette espèce, très variable, est la Fourmi la plus répandue
dans nos contrées; elle niche en plein sol ou sous les pierres
et parfois il est très difficile d’apercevoir ses fourmilières,
elles sont quelquefois recouvertes d’un dôme maçonné.
MYRMECINA CURTIS.
Myrmecina Latreillei CURTIS.— Ÿ noir, appendices, partie antérieure
de la tête et sommet de l’abdomen jaune foncé; long. 2,43,3.
© couleur de l'ouvrière mais côtés du thorax en partie jaune _*
foncé; long. 3,3-4. ' noir, appendices bruns, ailes fortement
enfumées; long 3-4 ñ
Cette Fourmi,commune en Belgique, niche en petites com-
munautés dans le sol des endroits ombragés; elle est remar- à
quable par sa timidité et la lenteur de sa démarche; si d’aven-
ture on soulève une pierre recouvrant un de ses nids, on voit
les Fourmis rester toutes immobiles un moment, repliées sur
elles-mêmes, puisla peur un peucalmée, l’uned’elleseremetsur
“. pattes et disparait dans le sol, d’une allure ankylosée, suivie
à la file par ses congénères; pour leur faire reprendre leur
immobilité il suffit d’un souffle. Le inquiété s'envole rapi-
dement, tandis que ceux des genres Myrmica et Tetramorium
_ par exemple, s’enfoncent dans le sol lorsqu'on a dérangé la
fourmilière.
FORMICOXENUS MAyr.
(Stenamma NYLANDER)
Formicoxenus nitidulus NY. (WEsrwooni SmirH). — très luisant,
roux, abdomen rembruni, parfois tout brun, souvent des
ocelles; long. 2,5-3,3. © semblable mais plus sombre; long.
3-3,9. @ semblable à la Ÿ, tête plus rétrécie en arrière, massue
des antennes sombre; long. 2,5-3,3. -
Dans les nids de Formica rufa.
Francorchamps et probablement toutes les Ardennes.
HARPAGOXENUS FoREL.
(Tomognathus MAYR.).
Harpagoxenus sublævis NYL. — $ d’un rouge brun pâle, abdomen
brunâtre ; pilosité abondante; tête lisse, luisante, front super-
ficiellement et longitudinalement strié ainsi que le thorax;
pétiole légèrement ridé; long. 3.5-4.5 (d’après ANDRÉ).
® aptère, semblable À la ÿ; long. 4,7-5,7. j ailé, d’un brun
noir, plus clair en dessous, appendices bruns; tête et côtés du
thorax chagrinés-ponctués, mats; metanotum éparsément
ponctué ; abdomen lisse et luissant; long. 4-4,5.
Cette espèce se trouve dans l'Europe septentrionale et en
Saxe, elle vit dans les nids de Leptothorax accervorum et
MUSCOTUM .
Je n’ai pas compris le dans la table, le connaissant insuf-
fisamment.
Pous plus amples détails sur cette Fourmi, consulter :
ADLERZ, Myrmecologiska Sludier, IT, (Bih. Svenska Ak. vol.
XXI, 1896); — VIEHMEYER, Beiträge zur Ameisen fauna des
Kôünigreichs Sachen (Abh. nat. Ges. Isis, Dresden 1906, Heft 2).
STRONGYLOGNATHUS MAyr.
Strongylognathus testaceus SCHENCK. — % d’un brun jaune, tête
souvent plus foncée; tête et thorax longitudinalement ridés,
pédoneule finement ridé, metanotum : avec deu |
obtus; long. 2,43. © plus foncée que la Ÿ; long. 3,5-4. gd'u an
brun noirâtre ou rougeûtre, luisant, dents du metanotum très
courtes ou nulles; long. 4-4.5 ;
pitum composées de ÿ seulement et qui nourrissent leurs
nn hôtes et leurs larves. ;
ne Rosières (Brabant), une © isolée.
Le ANERGATES FOoREL.
nr Anergates atratulus SCHENCK. — Pas d’ouvrière; © ailée, d’un brun
æ noir, appendices jaunâtres; long. 2,5-3; «j' d’un gris jaune,
Due abdomen recourbé en dessous, téguments à peine coriaces;
LS = long. 2,5-3. La © fécondée de l’Anergates devient à ce point
“ obèse que son abdomen seul repose sur le sol. Egalement
À parasite du Tetramorium cœæspitum.
4 1% Von HAGENS et FOREL n’ont jamais découvert de Tetramo-
2; rium cœæspitum à l’état de nymphe ou de larve dans les four-
DRE | milières parasitées par l’Anergates.
Cette espèce est encore à découvrir en Belgique.
Cette espêce habite des fourmilières de Tetramorium En.
| Re DESCRIPTIONS
RO NiTis NOUVEAUX D'AFRIQUE ÉQUATORIALE
par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles).
Onitis artuosus n. sp. — Allongé, d’un noir verdâtre, peu
brillant.
d- Tête subogivale ; clypeus légèrement relevé au bord antérieur,
subtronqué, avec une carène large, un peu arquée; carène fron-
tale élevée, arquée, entière; vertex allongé, subcaréné longitudina-
lement, déprimé sur les côtés, à bord postérieur élevé au milieu et
muni d’un petit sillon transversal; joues arrondies, sutures génales
en relief. La surface est couverte de rugosités transversales, dis-
tinctement râpeuses sur le vertex.
Prothorax convexe, rebordé en avant et sur les côtés; base
arrondie et rebordée devant l’écusson, crénelée de part et d’autre;
bord latéral sinué en arrière, puis fortement dilaté avant le milieu;
angles postérieurs peu marqués, arrondis, les antérieurs presque
droits ; impressions basales profondes, allongées, un peu obliques;
fovéoles latérales arrondies. La ponctuation du prothorax est dense
et rugueuse au bord antérieur et sur les côtés, simple et écartée
sur le disque, fine et dense entre les impressions basales; elle dis-
paraît même complètement de chaque côté au bord postérieur et,
au centre du disque, suivant la ligne médiane.
Ecusson petit, allongé. Elvtres allongés, déprimés; brillants à la
suture, aux épaules et aux angles postérieurs externes; stries très
légères, avec des traces de points transversaux; interstries renflés
à la base, les uns (2, 4, 6) plans, les autres (1, 3, 5) convexes ou
subtectiformes ; ÉpauleS peu proéminentes, suture légèrement gib-
beuse vers le sommet. La surface est couverte d’une granulation
excessivement fine et serrée, visible seulement sous un très fort
grossissement; elle est en outre marquée de petits points épars, plus
nombreux et plus distincts vers les bords latéraux. Pygidium cou-
vert de rugosités transversales, mieux marquées au sommet.
Dessous du corps rugueusement ponctué sur les côtés et couvert
d’une pubescence fauve, assez dense; les parties centrale et posté-
rieure du métathorax, ainsi que les cuisses, sont simplement
ponctuées. Mésothorax à partie médiane élevée et carénée longitu-
dinalement, à bord postérieur nettement anguleux au milieu.
Métathorax plan et légèrement marqué d’un sillon longitudinal
étroit, un peu élargi en avant.
Cuisses antérieures épaisses, munies à la tranche antérieure de
502
deux dents, l’une à la base du bord externe, l’autre plus mince et
un peu plus grande au delà du milieu du bord interne; tibias
allongés, fortement recourbés à l’extrémité, à bord inférieur cré-
nelé, muni de cinq à six dents inégales, à griffe longue et pointue.
Cuisses intermédiaires subdentées au sommet de chaque côté du
tibia; munies postérieurement, en dessous. d’une forte dent
voisine de l’extrémité dont la sépare une échancrure arrondie;
tibias grèles à la base, puis un peu recourbés et brusquement
dilatés. Cuisses postérieures à tranche antérieure brusquement
Fig, 1. — Patte postérieure d'Oxitis artuosus n. sp., d.
infléchie dans la seconde moitié; bord antérieur de la première
moitié terminé en une épine horizontale, courte et aiguë; tranche
postérieure fortement crénelée au bord interne; tibias régulière-
ment recourbés et graduellement dilatés de la base au sommet.
©. Tête plus ogivale que chez le mâle: clypeus plus fortement
relevé en avant, à carène plus large, mais un peu moins élevée.
Cuisses et tibias antérieurs conformés comme d'habitude chez les
femelles du genré; cuisses intermédiaires finement crénelées au
bord postérieur interne, les postérieures aussi fortement que chez
le mâle, tibias correspondants insensiblement et faiblement dilatés
de la base au sommet.
Long. : 29 à 35 mill.
Hab. : Congo belge (ma collection et coll. Mus. Bruxelles).
Cette belle espèce est voisine d’O. paradoæus Box. dont elle diffère
par les caractères indiqués ci-dessus; dans la classification de VAN
LANSBERGE (Ann. Soc. Entom. Belg., XVIIL, 1875, pp. 50-54) elle
se place dans le groupe africain, section IT, a, 3, «, près de O. Fa-
bricii ROTH.
La description qui précède est établie sur deux exemplaires : un
mâle étiqueté « Congo » et une femelle capturée sur le trajet de
Kassongo à Stanley Falls.
he
ie |
onicue n. SP.— Écnéce voisine de 0. ire LsBG.,
Re plus allongée, d’un vert olivâtre à reflets cuivreux sur le pro-
thorax et le dessous du corps.
DER Tête et prothorax conformés comme dans l’ espèce précitée ;
a _carène clypéale rattachée au bord antérieur par une élévation lon-
_gitudinale peu distincte; prothorax long, étroit, rétréci en avant;
| nulle rebordé à la base; lisse sur tout son pourtour, ekcepté
aux angles antérieurs et au milieu du bord postérieur; ponctuation
du disque assez fine, peu serrée; impressions basales allongées,
_ profondes.
__ Elytres déprimés, à suture non gibbeuse, à bord latéral distinc-
_ tement sinué avant le milieu; stries également profondes dans
toute leur étendue, couvertes de points transversaux; interstries
distinctement aciculés ; carène latérale élevée, crénelée tout le long
4 _ de son bord interne. Ecusson cordiforme.
Pygidium lisse, convexe. Dessous du corps granulé sur les côtés;
_ métathorax lisse, éparsement aciculé, avec quelques points râpeux,
_ pilifères à la partie antérieure; abdomen et cuisses lisses. Pattes
_ antérieures comme chez O. pecuarius, les tibias munis de quatre
petites dents au bord inférieur. Cuisses postérieures ayant sur leur
\
4
"|
|
Fig. 2. — Patte postérieure d'Oitis colonicus n. sp., d'.
tranche interne un tubercule comprimé, à sommet obliquement
_ échancré vers l’intérieur, les extrémités de l’échancrure denti-
formes ; trochanters non tuberculés à l’extrémité.
©. Tête ogivale; carène clypéale plus éloignée du front; carène
latérale des élytres non crénelée à l'intérieur; cuisses simples,
tibias antérieurs droits, non denticulés au bord inférieur; pour le
reste, semblable au mâle.
Long. : 15 à 19 mill.
__ Hab. : Congo belge (ma collection).
€
Cette espèce appartient au groupe de O. pecuarius LSBG., O. viri-
dulus Bon., O. subcrenatus KOLBE, mais elle est reconnaissable
entre toutes par la forme du tubercule qui orne les cuisses posté-
rieures cf.
Les exemplaires qui ont servi à cette description proviennent de
Kisantu (Stanley Pool), mais j'en ai vu aussi d’autres parties de la
Colonie, notamment du Kasaï et de Aruwimi.
Onitis lamnifer n. sp. — Espèce voisine de O. Rothi LsBc.
dont elle diffère par les particularités suivantes :
Ponctuation du prothorax moins forte sur les côtés; base rebor-
dée entre les impressions basales ; angles postérieurs non indiqués.
Carène latérale des élytres lisse au bord interne; cinquième et
sixième intervalles un peu convexes dans leur moitié supérieure.
_Cuisses antérieures du mâle munies en avant d’un tubercule tron-
qué situé au bord interne à environ deux tiers de la base et un tiers
du sommet; vis-à-vis ce tubercule, mais plus près du sommet, le
bord externe présente une ondulation dentiforme; tibias à bord
inférieur orné de cinq dents. Cuisses postérieures j ayant sur leur
tranche postérieure une lame qui sert de support à deux dents
triangulaires, égales, inégalement inclinées en sens contraire et à
bases confondues; l’interne fortement inclinée vers le tubercule
terminal du trochanter, l’externe presque perpendiculaire, très peu
inclinée en dehors.
Long. : 13,5 à 16 mill.
Hab. : Usambara (ma collection).
Onitis Reichei rhodesianus var. nov. —- Je possède quel-
ques exemplaires de Rhodesia méridionale (Salisbury) qui répondent
parfaitement à la description de O. leichei LsBa (L. c., 1875, pp. 52,
93), mais dont les trochanters postérieurs des mâles ont l'extrémité
munie d’un gros tubercule; les femelles ne présentent pas cette
particularité. A cette curieuse variété, je propose de donner le nom
ci-dessus,
‘4
COR Leu
XIII
Assemblée générale du 26 décembre 1909.
Présidence de M. A. LAMEERE, président,
La séance est ouverte à 15 heures.
Présents : MM. BALL, BERVOETS, BONDROIT, BOVIE, DE GROM-
BRUGGHE, DESNEUX, DE WISPELAERE, D'ORCHYMONT, DUBOIS, DUFRAKE,
FOLOGNE, GUILLAUME, KERREMANS, LAMEERE, SCHOUTEDEN, SIBILLE.
MM. GOETGHEBUER, PUTZEYS, ROUSSEAU et SEVERIN font excuser
leur absence.
Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1908 est approuvé.
Le président, M. LAMEERE, prend la parole et s'exprime comme
suit :
MESSIEURS,
Suivant la tradition qui s’est perpétuée parmi nous depuis la
présidence de notre regretté collègue, le D' Tosquinet, vous me
permettrez de profiter de notre réunion en assemblée générale
annuelle pour vous entretenir d’un sujet susceptible de vous plaire :
je vais vous parler des sociétés d’Insectes. Vous connaissez assez
celles-ci pour que je me dispense de vous rappeler ce qu’elles sont,
mais je crois qu'il peut être intéressant de rechercher leur origine :
bien que cette étude présente forcément encore un caractère hypo-
thétique, elle vient à son heure, nos connaissances sur la matière
étant actuellement assez avancées pour nous laisser espérer qu'il v
a une part de vérité dans [es considérations que l’on peut faire valoir
sur la genèse de ces phénomènes biologiques.
L'évolution a amené la constitution de sociétés chez les Termites
et chez les Hyménoptères. Ces deux types d’Insectes sont aux anti-
podes l’un de l’autre au point de vue de l’origine comme aussi de
l’ensemble des caractères, les Termites étant d’ailleurs à métamor-
phoses incomplètes et les Hyménoptères à métamorphoses com-
plètes. Il ne pourrait même être un instant question de faire dériver
les mœurs sociales des Hyménoptères de celles des Termites, ces
mœurs étant foncièrement différentes. Nous avons donc à examiner
les deux groupes à part, et nous commencerons par les Termites.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. Li11, 19 111 1910, 33
el
PCR EN CTÉ
Le &-
508
Considérés pendant longtemps comme étant des Insectes très
anciens, sur la foi de documents paléontologiques mal interprêtés,
les Termites ne datent que de l’ère terliaire; ils constituent un
groupe appelé Isoptères par Brullé, mais ils ne sont au fond, comme
l’ont reconnu nos collègues Handlirsch et Desneux, qu’une forme
spécialisée de Blattes : il convient par conséquent de les introduire
dans l’ordre auquel Leach a depuis longtemps donné le nom de
Dictyoptères.
Wheeler (1), qui admet la descendance suggérée par Handlirsch
el Desneux, a insisté sur le fait que certains Blattides présentent,
si pas des habitudes sociales, tout au moins des mœurs grégaires :
aux Etats-Unis notamment, une Blatte aptère, Dasypoma punctulata
Scudder, vit en colonies d’une cinquantaine d'individus, vieux et
jeunes côte à côte creusant les souches décomposées des chênes.
Ce régime xylophage est exceptionnel pour une Blatte, mais c’est
précisément celui des Termites les plus archaïques, de sorte que ne
connaissant aucun Termite vivant solitaire, nous pouvons faire
l'hypothèse que les Termites ont commencé à offrir l’ébauche de
mœurs sociales alors qu'ils étaient encore des Blattides corrodants.
Les Blatites, comme les Mantes, pondent leurs œufs dans une
oothèque chitineuse qu’elles transportent avec elles pendant un
certain temps; il en est qui n’abandonnent pas cette oothèque avant
l’éclosion des jeunes, de sorte que dans ces circonstances, fait
exceptionnel chez les Insectes, mais qui est caractéristique des
types sociaux, la mère a l’occasion d’être en rapport avec ses
enfants. |
Seulement chez les Termites il y a beaucoup plus : l’oothèque
n'existe plus et la mère, lors de la fondation d’une colonie nouvelle,
assiste ses premiers rejetons au début de leur existence; ce phéno-
mène d'évolution est facilement compréhensible, mais ce qui est
moins clair à première vue, c’est le rôle du mâle : dans la société
des Termites, à l’opposé de ce que montrent les sociétés d’Hymé-
noptères, il y à égalité complète des deux sexes : le père s’occupe
des petits comme la mère, et les neutres, qui à un moment donné
viendront remplacer le père et la mère dans l’élevage de la progé
niture, sont aussi bien mâles que femelles.
Cette intervention du père est évidemment quelque chose de
neuf; le fait n’est cependant pas unique parmi les Insectes : il se
retrouve chez les Cemonus parmi les Hyménoptères, chez les
Passalus et chez certains Scolvtides parmi les Coléoptères, précisé-
ment chez des Insectes qui, comme les Termites, creusent le bois.
d) W.-M. WugeLer. — The Phylogeny of the Termites. Biological Bulletin,
VIII, 1904.
4
ne
ndons-nous compte, par l'imagination, de la situation de
Blattes s’adaptant au régime xylophage et forant pour se nourrir
#4 15 troncs qui deviennent en même temps leur habitat naturel :
_ que d'énergie à dépenser, que de précautions à prendre pour assurer
le sort des petits. L’oothèque peut disparaître : elle est devenue
inutile, puisque les œufs seront aussi bien protégés s’ils sont pondus
dans les galeries creusées dans le bois qui forment maintenant un
nid ; c’est donc une économie réalisable. Mais les jeunes au sortir
de l’œuf sont incapables de se sustenter suffisamment en attaquant
une nourriture peu réconforlante : ils sont alimentés par la mère,
et l’on concoit qu'il ait été fort utile que le père vienne à la res-
cousse. Nous aurions ainsi quelque chose de très analogue à ce que
montrent les Passalus : ces Lucanides fouillent en tous sens le tronc
vermoulu des arbres pourris, le mâle et la femelle mâchant le bois
pour l’alimentation des larves (1).
Nous n’avons affaire jusqu'ici qu'à des mœurs familiales : la
société n’a évidemment commencé pour les Termites qu’au
moment de l'apparition des neutres, car les relations qui existaient
déjà entre les parents et les petits, se sont compliquées alors de
rapports entre les diverses générations de jeunes et de soins donnés
par les jeunes aux parents.
Quelle est l'origine des neutres? De toutes les questions que
suggère le problème de la genèse des sociétés d’Insectes, c’est le plus
facile à résoudre. Il est évident que c’est une défectuosité dans
l'alimentation qui est la cause de la castration affectant la grande
majorité des individus de la colonie. L’on sait en effet que des
différences de régime déterminent les individus à évoluer en sexués
ou en neutres, non seulement chez les Termites, mais encore chez
les Hyménoptères. Chez les Termites, par conséquent, l'appui
accordé par le mâle à la femelle dans l’élevage de la progéniture
s’est trouvé à un moment donné de l'évolution insuffisant : des
neutres sont nés dans la famille; les jeunes ne sont pas morts de
faim, mais ils n’ont pu constituer des individus complets, leurs
organes génitaux étant restés stériles.
Cet accident se produisant chez une espèce d’Insecte ordinaire,
dans laquelle les enfants n’ont aucun rapport ni avec leurs parents
ni avec leurs frères, aurait eu simplement pour résultat l'extinction
progressive de la race : chez les Termites il fut l’origine de la
société. Les neutres n’ont pas perdu en effet leurs instincts : qu'ils
soient mâles ou femelles, ils sont prêts à creuser le bois et à élever
des petits comme leurs père et mère. Ils n’ont point à émigrer,
(1) F. Omaus. — Bericht über eine entomolgische Rise nach Centralbrasilien.
Stett. entomol. Zeit., 1900.
510
puisqu'ils trouvent le vivre et le couvert dans le nid qui est leur
berceau; ils n’ont pas d'enfants, mais ils ont leurs frères qu'ils
adoptent pour assouvir leurs instincts; ils vont même jusqu’à
nourrir leurs parents qu'ils libèrent de toute charge familiale, et
ceux-ci profitent de la situation exceptionnelle qui leur est faite
pour se multiplier avec exubérance.
Ainsi nait une colonie suffisamment prospère pour qu’à un
moment donné, sous l’influence de la bonne alimentation assurée
par les neutres, des individus normaux puissent se développer et
émigrer pour la dissémination de l’espèce.
Telle me paraît avoir dû être l’évolution subie dans le principe
par la société des Termites : ceux-ci seraient des Blattides corro-
dants qui d’un stade grégaire auraient passé à la constitution d’une
association familiale basée sur l’égalité des sexes et dans laquelle
auraient apparu des neutres sous l'influence d’une alimentation
défectueuse.
Chez les Termites, la production des neutres a donc été un phé-
nomène qui a converti une famille en société; nous allons voir
maintenant que chez les Hyménoptères, la société ne dérive pas
d’un état familial préalable, mais qu'elle est due directement à
l’apparition des neutres.
Les Guêpes, les Fourmis et les Apiaires constituent trois types
d’'Hyménoptères sociaux. De même que nous pouvons être certains
que les mœurs communistes se sont établies indépendamment chez
les Termites et chez les Hyménoptères, de même aussi, nous pou-
vons affirmer catégoriquement que la vie sociale a apparu au moins
à trois reprises dans l’évolution des Hyménoptères, les Guêpes, les
Fourmis etles Apiaires ne descendant pas du même ancêtre direct;
d’ailleurs il existe bon nombre de Guëpes et d’Abeilies inférieures
qui ne vivent pas en sociétés; nous ne connaissons aucune espèce
de Fourmi solitaire, et il nous est impossible de dire si l'apparition
des caractères de la famille des Formicides a précédé ou suivi dans
l’évolution leurs habitudes sociales; toujours est-il que les Hymé-
noptères qui se rapprochent le plus des Fourmis, les Fouisseurs du
groupe des Thynnides, vivent isolément.
Cependant, tout en ayant pris naissance d’une façon indépen-
dante, les mœurs sociales des Guêpes, des Abeilles et des Fourmis
sont identiques dans leur essence : on peut donc présumer que
leur origine est due aux mêmes facteurs biologiques ; l’on comprend
qu'il ait pu en être ainsi, si l’on envisage le fait non discutable que
les Guêpes, les Abeilles et les Fourmis, tout en étant de souches
distinctes, ne constituent que trois types spécialisés d'une même
famille d'Hyménoptères, celle des Fouisseurs. C’est dans les mœurs
de ces Fouisseurs que nous rencontrons déjà l’un des éléments
essentiels de toute vie sociale chez les Insectes, le nid, et il convient
d'expliquer l’origine de ce dernier chez les Fouisseurs en établissant
comment il procède de l’évolution même du régime alimentaire
des Hyménoptères.
L'ordre des Hyménoptères est caractérisé parmi les Insectes à
métamorphoses complètes par la conservation de certains carac-
tères archaïques, tels que le grand nombre de tubes de Malpighi et
la possession d’une tarière chez la femelle, associée à la disparition
de la nervure médiane, particularité très originale, et à la transfor-
mation des glandes salivaires de la larve : ces glandes sécrètent la
soie dont est tissé le cocon qui enveloppe la nymphe. Ce dernier
caractère se retrouve en principe chez les Panorpates, chez les
Trichoptères, chez les Lépidoptères, chez les Puces, chez les
Diptères, et il témoigne vraisemblablement d’une parenté avec ces
Holométaboliques, comme je l’ai admis antérieurement, contraire-
ment à l’avis de Handlirsch qui fait dériver les Hyménoptères
directement des Blattoïdes.
Les premiers Hyménoptères, les Symphytes (Siricides, Lydides
et Tenthrédinides) sont phytophages : la femelle se sert de sa tarière
pour inciser les végétaux dans lesquels elle pond ses œufs, et les
larves vivent à l’intérieur des troncs ou à l’extérieur des plantes
qu'elles rongent. Tous les autres Hyménoptères, les Apocrites, témoi-
gnent d’un degré supérieur d'évolution : l’abdomen, qui est soudé
au thorax, s’est pédonculé à la base en se pinçant entre le 1% et le
2° segments, de manière à rendre tout l’appareil qui supporte la
tarière plus mobile; la constitution de cette taille de guêpe a coincidé
avec l’apparition de mœurs nouvelles : la femelle pond ses œufs,
non plus dans des végétaux, mais dans d’autres Insectes, principa-
lement dans des chenilles; la larve est devenue entomonhage et
elle a pris l’aspect d’un ver décoloré.
A ce stade, représenté actuellement par les Ichneumonides, les
Braconides, les Cynipides (ceux-ci étant revenus pour la plupart à
un régime végétarien) et les Chalcidides, en a saccédé un autre,
dans lequel la tarière est devenue terminale, alors qu’elle naïissait
primitivement, comme chez les Insectes primordiaux, avant l’extré-
mité de l’abdomen : les Trigonaliides, les Proctotrypides, les
Chrysidides nous offrent cette particularité, et c’est vraisemblable-
ment aux Trigonaliides qu'il faut rattacher les Hyménoptères supé-
rieures, les Porte-aiguillon, c’est-à-dire les Fouisseurs avec leurs
formes spécialisées, Guêpes, Fourmis et Apiaires.
L’aiguillon, qui est terminal, n’est en effet que la tarière origi-
nelle transformée en vue d’une adaptation nouvelle : le mäle en
restera naturellement dépourvu; chez la femelle, il constituera en
principe un instrument de chirurgie. Car les mœurs ont changé :
512
les œufs ne sont plus pondus dans un Insecte, ils sont déposés sur
des Insectes dans un nid qui est un terrier creusé par la femelle.
Celle-ci fouit le sol pour y enterrer les chenilles ou les autres
Insectes qui vont servir de nourriture à ses larves; au moyen de
son aiguillon elle paralyse ses victimes, enfonçant son dard enve-
nimé dans chacun des ganglions nerveux de la proie qu'elle vient
de capturer. L’Insecte chloroformé tombe en léthargie, il est
transporté facilement jusqu’au nid, et il y restera vivant mais
immobile jusqu’au moment où il sera rongé par la larve sortie de
l’æuf qu'il porte au flanc.
De ces mœurs compliquées deux éléments essentiels se sont
maintenus chez les formes supérieures qui furent les ancêtres des
Hyménoptères sociaux, la constitution d’un nid et l’approvision-
nement des larves par la mère. Seul l’aiguillon a perdu son rôle
primordial, il est devenu un simple organe de défense : la femelle
en effet ne remplit plus son nid de proies paralysées, elle a aban-
donné ce mode d’alimentation par trop difficile, elle se contente
d’entasser des matières animales ou végétales de nature très
diverses, cette transformation atteignant sa plus haute expression
chez les Apiaires où les larves sont nourries de miel.
À aucun moment de l’évolution éthologique des ancêtres des
familles renfermant les Hyménoptères sociaux, nous ne constatons
que des rapports s’établissent entre la femelle et ses rejetons : la
mère n’a jamais l’occasion de voir ses enfants, elle est morte
lorsque ceux-ci éclosent. Il en est encore ainsi chez les Guêpes et
chez les Abeilles solitaires, et de plus le mâle n’intervient en aucune
facon dans le labeur de la femelle : il s’en sépare immédiatement
après l’accouplement. Aucun facteur familial ne précède le stade
social dans l’évolution des Hyménoptères.
Pour nous rendre compte de la manière dont les communautés
ont pris naissance, il nous suffira d'envisager ce qui se passe chez
les Guêpes sociales les plus primitives, Polistes gallica, par exem-
ple, et chez les Apiaires sociaux les moins évolués, les Bourdons :
les phénomènes sont identiques au fond dans l’un et l’autre cas;
le peu que l’on connaît de la multiplication des colonies chez les
Fourmis confirme l'identité d’origine des sociétés dans les trois
groupes.
La femelle commence son nid et l’approvisionne absolument
comme si elle était destinée à vivre solitaire; mais elle n’a pas
terminé sa tâche, c’est-à dire qu'elle n’a pas pondu tous ses œufs
et qu'elle n’a pas encore accumulé les provisions nécessaires aux
larves qui sortiront des œufs qu’elle n’a pas encore pondus, que.
déjà les premières larves sont écloses sous forme d'individus qui
sont des neutres du sexe féminin.
Comment cela peut:il se faire? C’est bien simple. La femelle n’a
pas fourni une nourriture suffisante à ses premiers enfants : ceux-ci
ont évolué quand même, rapidement, mais ils sont nés stériles.
Dès lors la société est fondée : car les neutres, par instinct, vont
travailler comme les femelles fertiles à la confection du nid et à
l’approvisionnement de celui-ci.
Seulement il s'agirait d'expliquer comment il se fait que les
neutres ne se dispersent pas et comment il se fait aussi qu'ils soient
tous du sexe féminin.
Qu'ils ne se dispersent pas et qu'ils s'associent au travail mater-
nel, c’est en vertu du principe du moindre effort : ils profitent de
l’œuvre commencée par leur mère et agissent comme les Abeilles
solitaires signalées par Fabre qui pendant des années utilisent les
alvéoles construits par les générations antérieures pour écono-
miser leurs forces.
Que les neutres soient tous femelles, c'est moins compréhensible,
Il est évident que des neutres mâles ne serviraient absolument à
rien puisque le mâle ne prend lui-même aucune part à la vie
sociale; les neutres mâles ont-ils existé au début dans les sociétés
d'Hyménoptères et ont-ils été éliminés par la sélection naturelle,
ou bien n’y en a-t il jamais eu, et leur absence a-t elle précisément
favorisé l’origine des sociétés ? C’est à voir.
Les sociétés d'Hyménoptères présentent toutes ce phénomène
singulier que le mâle provient toujours d’un œuf non fécondé. Si
l’œuf reçoit un spermatozoïde, il évolue fatalement en une femelle
fertile ou neutre; s’il reste vierge, il se développe quand même,
donnant un individu mâle fertile. Cette parthénogenèse est-elle une
institution sociale amenée chez les Guêpes, chez les Fourmis et
chez les Apiaires par la sélection naturelle, comme phénomène
utile, puisqu'il permet à la femelle fécondée de faire une économie
des spermatozoïdes qu’elle possède dans son réceptacle séminal, ou
bien existait-eile déjà chez les ancêtres non sociaux de ces trois
groupes et serait-elle une idiosyncrasie des Hyménoptères porte-
aiguillon”? Nous n’en savons rien.
Tel qu'il est, le phénomène explique comment, actuellement,
dans les sociétés d’'Hyménoptères il n’y a pas de neutres mâles, les
femelles ne pondant des œufs vierges que lorsque la colonie est
assez prospère pour que les larves soient suffisamment nourries.
Mais que s’est-t-il passé au début? La question reste ouverte. Elle
est d’ailleurs accessoire pour le problème que nous avons à résou-
dre, de l’origine de la vie sociale chez les Hyménoptères : celle-ci
est due en définitive à l'apparition de neutres, par défaut d’alimen-
tation des larves, chez des Fouisseurs à mœurs solitaires.
Ainsi, la société des Hyménoptères, au point de vue de son
14
origine, ne présente d'avec celle des Termites qu’une seule diffé-
rence : l’état social coïncide avec la famille chez les Guêpes, chez
les Fourmis et chez les Abeilles, tandis que chez les Termites la
société procède de la famille. Cette différence, qui provient de la
différence dans les points de départ, c'est-à-dire de la différence
même des mœurs des deux catégories d’Insectes sociaux, a cepen-
dant moins d'importance que les ressemblances, que l'identité
pourrait-on dire, dans les facteurs qui sont intervenus lors de la
constitution de l’état social. Deux éléments essentiels sont entrés en
jeu ; c’est d’une part un ensemble de circonstances qui ont permis
à des rejetons de rester avec leurs parents et de ne pas devoir
émigrer, l'existence d’un nid en un mot, d'autre part l'apparition
de neutres sous l’influence d’une alimentation insuffisante des
reJetons. :
Les sociétés d’Insectes sont donc des associations familiales, et il
est intéressant de les comparer aux autres associations familiales
que nous connaissons parmi les êtres vivants. Il y a les êtres
pluricellulaires qui sont des familles de cellules, les colonies de
bourgeons, plantes supérieures et Hydroïdes, les peuplades de
Mammifères. Or les deux éléments essentiels qui caractérisent les
sociétés d’Insectes se retrouvent dans toutes ces associations
elles offrent cette double particularité d’avoir pris naissance sous
l'influence de circonstances spéciales qui ont permis à des rejetons
de ne pas émigrer, et elles accusent une diminution dans la fécon-
dité de l’ensemble. Les êtres pluricellulaires offrent en effet des
cellules reproductrices et des cellules mortelles, les somatocytes,
qui sont des cellules neutres; les plantes ont des rameaux fertiles à
fleurs et des rameaux à feuilles, des rameaux neutres; les Hydroïdes
possèdent des polypes nourriciers stériles, neutres, et des médu-
ses reproductrices; enfin la peuplade n’existe que chez les Mam-
mifères qui, comme les Ongulés et les Primates, ne donnent qu'un
nombre de rejetons très réduit. C'est-à-dire que les associations
familiales, quelles qu’elles soient, doivent satisfaire aux deux condi-
tions que nous trouvons réunies chez les Insectes sociaux et que
l'existence des neutres notamment n’est que la manifestation chez
ces derniers d’un phénomène commun à toutes les associations
familiales. |
Pour que l'association soit possible, il faut évidemment des con-
ditions économiques exceptionnelles, il faut que les subsistances
soient suffisantes pour que les individus ne doivent pas se séparer;
une fois la famille constituée, elle ne peut évidemment s’accroître
qu’à la condition que les facteurs économiques favorables du début
se maintiennent, et comme les subsistances sont forcément limitées,
il doit y avoir aussi une limite à la multiplication des individus.
915
Cette limite nous la trouvons dans la diminution de la fécondité qui
chez les Insectes sociaux se traduit par l’existence des neutres.
Ceux-ci sont des individus condamnés à ne pas se survivre par la
reproduction : ils meurent tout entiers comme meurent de mort
naturelle toutes les cellules non reproductrices des individus
fertiles : que ce soit chez les êtres pluricellulaires ou dans les asso-
ciations d’Insectes, nous voyons toujours que la vie sociale n’est
compatible qu'avec le payement d’un tribut à la mort.
J'ai maintenant, Messieurs, à vous parler de notre 54° année
sociale et de la situation actuelle de la Société.
Nos publications ont continué à paraître régulièrement; le
tome LIII des Annales sera bientôt terminé, le volume XVII des
Mémoires a été distribué et le volume XVIII est sous presse.
Je remercie au nom de la Société M. FOLOGXE, trésorier, M. SCHOU-
TEDEN, secrétaire et M. DESNEUX, bibliothécaire, pour les soins
dévoués qu'ils ont apportés à l’accomplissement des mandats que
le Conseil d'administration leur a confiés.
Le nombre des membres s'élève actuellement à 145; sept nou-
veaux membres effeclifs ont été reçus, mais un membre a donné sa
démission, un autre a dû être rayé pour défaut de paiement de la
cotisation, et la mort nous a ravi trois collègues dont la perte nous
a été particulièrement sensible : l’illustre D' KRAATZ, membre hono-
raire, notre zélé compatriote, l’arachnologiste LÉON BECKER, et le
D" C.-L. Kocx, le nestor des arachnologistes allemands.
Je ne puis m'empêcher d’appeler l’attention de la Société sur une
constatation assez inquiétante : c’est que l'augmentation du nombre
de nos membres est surtout amenée depuis un certain nombre
d'années par l’entrée dans la Société d’entomologistes étrangers; nous
ne faisons pas assez de recrues en Belgique : au fur et à mesure que
l’'Entomologie fait en dehors de nos frontières des adeptes nouveaux,
il y a au contraire diminution du nombre des entomologistes belges.
Je ne vois de remède à cette situation que dans une propagande
plus active que devrait faire chacun d’entre nous, en attendant que
nos compatriotes modèrent leur culte pour le sport et reviennent à
un peu plus d’intellectualité.
Nous nous trouvons en effet devant une tâche nouvelle à accom-
plir : le Congo ayant été annexé à la Belgique, l'étude de sa faune
doit nous intéresser particulièrement, etil y a là un travail énorme
à entreprendre.
Ce qui ne doit pas nous faire perdre de vue les recherches
sur la faune de Belgique qui doivent constituer l'élément principal
de notre activité; les découvertes faites récemment par notre infa-
516
tigable chasseur, M. BoNDprotrr, montrent que bien des surprises
nous attendent encore.
Un événement important pour nous s’est accompli en Belgique
cette année : M. DuPONT, directeur du Musée royal d'Histoire natu-
relle, a pris sa retraite. Je renouvelle à notre savant collègue l’ex-
pression de toute notre gratitude pour les services éminents qu'il
nous a rendus en ouvrant le Musée aux travailleurs et en
mettant à leur disposition les richesses de l’établissement. Nul
mieux que lui n’a compris qu'un musée est fait pour la science et
que toutes les ressources dont il dispose doivent être mises au ser-
vice des savants. Puisse son successeur, notre collègue M. GILSsoN,
s'inspirer des mêmes principes, et intensifier, si possible, le carac-
tère hautement scientifique que doit avoir l'institution dont les
destinées lui ont été confiées par le Gouvernement.
Cette année aura lieu à Bruxelles le premier congrès interna-
tional d’'Entomologie : je fais des vœux pour que tous nos collègues
y prennent une part active et pour que cette solennité scientifique
soit le point de départ d’une nouvelle ère de prospérité pour notre
Société.
— M. BALL présente le rapport de la Commission de vérification
des comptes. Ceux-ci ont été trouvés parfaitement en règle et
accusent une situation prospère de la Société.
— M. FOLOGNE, trésorier, fait l'exposé de la situation financière.
Les comptes de 1909 sont approuvés et le projet de budget pour
1910 est adopté. Le montant de la cotisation annuelle est maintenu
à 16 francs; le prix du tome LIII des Annales esi fixé à 18 francs;
le prix du Mémoire XVII est fixé à 10 francs, avec la réduction
habituelle pour les libraires.
— M. LAMEERE félicite au nom de tous M. FOLOGNE pour sa
gestion si habile de nos finances et le remercie de son dévouement
à la Société. (Applaudissements.)
— M. LEnRoOU a fait parvenir le rapport de la Commission de
surveillance des collections, dont il est donné lecture et qui est
approuvé. Copie en sera transmise à M. le Directeur du Musée
d'Histoire naturelle.
— MM. PuTzeys, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont réélus membres
du Conseil d'administration.
— MM. BALL, GUILLAUME et ROELOFS sont réélus membres ee la
Commission de vérification des comptes.
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_ Kemmel et ses environs.
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se La séance est levée à 16 1/2 heures.
»
518
LISTE
DES
ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
du 26 décembre 1908 au 26 décembre 1909
SERVANT,D'ACCUSÉ DE'REÉCEPHON.
I. — Publications périodiques.
(L'astérisque devant le titre d’une institution indique qu'aucune de ses
publications n'a été reçue en 1909.)
ALLEMAGNE.
1. Deutsche Entomologische Gesellschaft.
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1909, 2-6; Beihefte;
1910 ME
2. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, LIT, 3-4; LIV, 1-2.
3. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LXX, 2; LXXI, 1.
En
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Deutsche Entomologische Zeitschrift CIris», 1907, 1-2-4;
1908, 4; 1909, 1-3.
5. * Münchener Koleopterologische Zeitschrift.
6. Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin.
Sitzungsberichte, 1908, 9-10; 1909, 1-7.
Archiv für Biontologie, I, 1-3; II, 1-2.
7. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Jahresheft, II.
8. Zeitschrift für Wissenschaïtliche Insektenbiologie, IV, 12; V, 1-12.
9. Entomologische Rundschau, XX V, 31-35. 37-52; XX VI, 1-24.
AU:
4.
12:
13.
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Naturhistorisches Museum in Hamburg.
Mittheilungen, XX V.
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Leopoldina, 43 (1907), 44 (1908).
. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München.
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe,
1908, 2; 1909, 1-14.
. Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig.
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische
Classe, 1909, 1-3, 6-8.
. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin.
Sitzungsberichte, 1908, 40-53; 1909, 1-53.
. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.
Verhandlungen, (2) VIIE, 5; IX, 1-4; X, 1-2
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Mittheilungen, (2) IX.
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. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in
Greifswald.
Mittheilungen, XL, 1908.
. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha-
lens.
Verhandlungen, LXV, 1-2; LXVI, 1.
Sitzungsberichte, 1908, 1-2; 1909, I.
Lure RS à at
AE- à
>
:
25. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle.
Zeitschrift für die gesaramten Naturwissenschaften,
LXXX/9-6: LXXXL 44:
520
26. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg.
Verhandlungen, dritte Folge, XVI.
Le)
—]
. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe.
Verhandlungen, XXI.
28. Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst.
Jahresbericht, 1907-08, 1908-09.
29. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld.
Jahresbericht, XII.
30. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg.
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Sitzungsherichte, 1908, 2 ; 1909, 1.
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Festschrift.
36. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Giessen
37. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B.
Berichte, XVII, 2.
38. * Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg.
39. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, XIX, 3.
40. * Naturhistoricher Verein in Augsburg.
41. * Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode.
42. * Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
43. * Offenbacher Verein für Naturkunde.
44. * Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg.
45 * Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.
46. * Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg.
4 AR ie QU Unix dass és
521
47. * Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz.
48. * Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn
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. Buffalo Society of Natural Sciences.
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. * Maryland Agriculture Experiment Station.
. * Meriden Scientific Association.
. * Academy of Sciences, Washington.
. * Illinois State Laboratory of Natural History.
. * John Hopkins’ University Circulars.
. * Naturab History Society of Wisconsin.
. * Minnesota Academy of Natural Sciences.
. À U,S. Geological Survey.
* Pomona.
PORTUGAL.
. Collegio de San Fiel.
Broteria, VIII, 2.
. Société portugaise des Sciences naturelles.
Bulletin, 1, 1-5.
. Academia Polytecnica do Porto.
Annaes scientificas, IT, 3-4; IV, 1-2.
. * Academia Real das Sciencias de Lisboa.
ESPAGNE.
. Sociedad Espanola de Historia Natural.
Boletin, VIII, 9-10; IX, 1-10.
Memorias, I, 27-28; V, 1, 2, 5, 6.
. Institucio Catalana de Historia Natural.
Butleti, (2) V, 8, 9; VI, 1-6.
. Sociedad Aragonesa de Ciencias naturales.
Boletin, VII, 8-10; VIII, 10.
FRANCE ET COLONIES.
. Société Entomologique de France.
Bulletin, 1908, 19-21 ; 1909, 1-21.
Annales, LXX VII, 3-4; LXX VIII, 1-2:
L’Abeille, XXXE, 3.
. Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
Bulletin, 1908, 5, 7; 1909, 1-4.
. Le Naturaliste, 519-520, 522-533, 535-554.
. Feuille des Jeunes Naturalistes, 460-471.
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Bulletin, XXXIHII.
529
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21.
22.
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Bulletin, XLIIT.
. Revue Scientifique du Bourbonnais, XXI, 4; XXII, 1-4.
1. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France.
Bulletin, (2) VII, 1-4; IX, 1.
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Mémoires (6), IV, 1-2.
Procès-Verbaux, 1907-1908.
Commission météorologique de la Gironde. Bulletin, 1907, 2.
Cinquentenaire de la Société, 1906.
. * Société Linnéenne de Lyon.
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Bulletin, XLI, 1-4; XL, 3-4.
. * Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg.
. À Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon.
. * Société d'Etudes scientifiques d'Angers.
. * Université de Rennes.
. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XLII.
. Société d'Histoire naturelle de Macon.
Bulletin, III, 3, 7.
Société d'Histoire naturelle des Ardennes.
Bulletin, XIII, XIV.
Société Linnéenne de Normandie.
Bulletin, (6) I.
. * Exploration scientifique de la Tunisie
. * Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon.
. * Académie d'Hippone.
. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur.
e-
Bulletin, XXX V.
. Société Linnéenne du Nord de la France.
Mémoires, XXXI.
Association des Naturalistes de Levallois-Perret.
Qt
EI 1e
10.
Le
16.
. ITALIE.
. Società Entomologica Italiana.
Bullettino, XL, 1-2.
. Museo di Storia naturale di Genova.
Annali, XLIII.
. Redia, Giornale di Entomologia, IV,2; V, 1.
. I Naturalista Siciliano, XIX, 6-12.
. Marcellia, Rivista di Cecidologia, VII, 5-6; VIII, 1-5.
. Rivista Coleotterologica Italiana, V, 12; VI, 8-12; VII, 1-12.
. Laboratorio di Zoologia generale e agraria di Portici.
Bolletino, IT.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
Atti, XLVII, 3-4; XL VIII, 1-3.
. Reale Accademia dei Lincei.
Rendiconti, XVII, 2 sem., 12; XVIII, 1° sem., 1-12; 2° sem.,
429143
Rendiconti dell’ adunanza solenne del 6 guigno 1909, vol. IT.
Reale Accademia delle Scienze di Torino.
Atti, XLIIT, 1-10 ; XLIV, 1-6.
Memorie, (2) LVITI-LIX.
Osservazioni meterologiche fatte nell’ anno 1907.
Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania.
Atti, (5) 1.
Bollettino, (2) 5-9.
. Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere.
Rendiconti (2), XL, 16-20; XLI, 1-8, 10-16, 19-40; XLIT, 1-15.
. Società Zoologica Italiana.
Bollettino, (2) IX, 3-12; X, 1-8.
. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi-verbali, XVIL 5; XVIIL, 2-4.
Memorie, XXII.
Atti, XXIV.
. Ateneo di Brescia.
Commentari per 1908.
Società dei Naturalisti in Modena.
Memorie (4), VII, VIIL, IX, X.
20.
qe
. * Reale Instituto Veneto di Scienze. Lettere ed Arti.
531
. Accademia delle Scienze fisiche di Napoli.
Rendiconto, (3) XIV, 8-12; XV, 1-7.
. Reale Accademia dj Scienze di Palermo.
Atti (3) VIL, VII.
. Reale Instituto d'Incoraggiamento alle Science naturale, economische
e technologische di Napoli.
Atti, (2) LX.
* Museo Zoologico della R. Università di Napoli.
* R. Accademia di Scienze di Modena.
JAPON.
. Tokyo Zoological Society.
Annotationes Zoologicae Japonenses, VI, 5; VII, 1-2.
. Imperial University, College of Agriculture, Tokyo.
Bulletin, VIIT, 1.
.-* Sapporo Natural History Society.
PAYS BAS Er INDES NÉERLANDAISES.
. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Tijdschrift voor Entomologie, LIT, 1-4.
Entomologische Berichten, IT, 43-48.
. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.
Tijdschrift, (2) XI, 1-2.
. Koninklijke Akademie van Wetenschappen.
Verhandelingen, XII, 4-6; XIV, 1.
Jaarboek, 1907.
Verslag, X VI, 1-2.
. Société Hollandaise des Sciences. à Haarlem.
Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles,
(2) XIV, 1-5.
. Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie.
Natuurkundig Tidschrift, LX VII.
LUXEMBOURG.
. Société des Naturalistes Luxembourgeois (Fauna).
Bulletins mensuels, 1907, 1908,
. * Institut Royal Grand-Ducal.
532
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Trudy (Horae), XXX VIII, 4.
Revue Russe d’Entomologie, VIT, 4; VITE, 1-4; IX, 1-2.
4“
2. Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétershourg.
Annuaire du Musée Zoologique, XIE, 4; XEV, 1-2.
Bulletin, 1906; 1909, 1-18.
3. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1907, 4.
Ofversigt, XLVIIT, XLIX, L.
Acta, XXXITI-XXXIV; XXX VIL I, 5.
Bidrag ll Kännedom af Finlands Natur och Folk, 64-66. |
Meteorologisches Jahrbuch, IF. |
4. Societas Scientiarum Fennica.
Ë
|
4
5. Societas pro Fauna et Flora Fennica.
Festschrift für Palmén, 1, II.
Meddelanden, 1906-1907 ; 1907-1908. |
Acta, XXL XX ANT
Bibliotheca zoologica Fenniæ.
6. * Société des Naturalistes de Kiew.
7. Naturforscher Verein in Riga.
Korrespondenzblatt, LIT.
8. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Jurjeff(vormals Dorpat)
Sitzungsberichte, XVII, 3-4; X VIII, 1.
9. Société Ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XX VIII.
10. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie.
Zapiski, XXXS AXE CITANT
SUISSE. 2
1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft.
Mittheilungen, XI, 9-10.
2. Société Entomologique internationale à Zurich.
Societas Entomologica, XXIIT, 19-24; XXIV, 1-20.
3. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, XLIV, 164; XLV, 165-167.
Ÿ anér
ER |
9,
10.
11.
12.
13.
4.
Nalurtorschende Gesellschaft in Zurich.
Jahresbericht, LITI, 1-4; LIV, 1-2,
. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Jahrbuch, 1907, d
. Naturforschende Gesellschaft in Basel.
Verbandlungen, XX, 1.
. Société Helvétique des Sciences naturelles.
Nouveaux Mémoires, XLIV, 1-2,
Verhandlungen, 91, 1-2,
Comptes rendus, 91,
. Naturforschende Gesellschaft in Bern.
Mittheilungen, 1665-1700,
Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève
Mémoires, XXX VI, 1.
Société des Sciences naturelles de Neuchâtel.
Bulletin, XXXV,
Société Lépidoptérologique de Genève.
Bulletin, [, 4.
Aargauische naturforschende Gesellschaft.
Mitteilungen, X1.
* Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
AMÉRIQUE CENTRALE gr MÉRIDIONALE,
. Museo Nacional de Buenos-Aires.
Anales, (3) X.
. Museu Paulista (Sao Paulo).
Cataloga da Fauna Brazileira, 1
Revista, VII.
* Museu Goeldi do Para.
. Museo Nacional de Rio-de-Janeiro.
Archivos, XI-XII1.
. Museo Nacional de Montevideo.
Anales, VIT.
. Sociedad Centifica Argentina.
Anales, LX VI, 2-6; LX VII, 1-6; LX VIIL, 1-3,
. Sociedad cientificà « Antonio Al
Memorias, XX V, 48; XX VI, 10-1
. Instituto Oswaldo Cruz de S. Paulo.
Memorias, 1,1.
. * Sociedad Scientifica de S. Paulo.
. * Museo de Costa-Rica.
. * Museo nacional de San Salvador.
. * Société scientifique du Chili.
13. * Sociedad Mexicana de Historia natural.
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Stockholm, 1907.
— Svensk Insektfauna, 13. Steklar Hymenoptera, 1. Gaddsteklar
Aculeata. — Upsala, 1908.
— Neue oder wenig bekannte Coleoptera Longicornia, 10. —
Stockholm, 1908.
— Neue Coleoptera Longicornia. — Berlin, 1908.
— Cerambyciden aus den Grenzgebieten zwischen Peru und
__ Bolivien. — Stockholm, 1908.
— Von Dr. I. TRÂGARDEH in Natal und dem Zululande gesammelte
Cerambyciden. — Stockholm, 1908.
— Coleoptera, Cerambyciden (SJôsrepr’s Reise). — Upsala,
1908 (4°).
— Cerambyciden (ScHuLrze’s-Reise). — Jena, 1908 (4:). |
— Diagnosen neuer Lepidopteren aus Afrika, 9. — Stockholm,
1909.
— CARL VON LINNÉ säsom Entomolog. — Upsala, 1907.
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1909.
— The Species of Holcaspis and Galls. — New York, 1909.
— Some North American Cynipidæ and their Galls. — New
York, 1909.
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1909.
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— Rouen, 1908.
— Über die Gattung Amorphoscelis SrÂL. — Berlin, 1908.
536
BoLivaR ([.). — Acridiens d'Afrique du Musée royal d'Histoire UT
relle de Belgique. — Bruxelles, 1908. ê
— Dos nuevas especies de « RO EN de Me —
Madrid, 1908.
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— Genera des Pyrgomorphinæ. — Bruxelles, 1909.
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— Genera des Cryptodermincæ. — Bruxelles, 1908.
— Genera des Entiminæ. — Bruxelles, 1908.
— Genera des Gymnetrinæ. — Bruxelles, 1909.
— Genera des Lœæmosaccinæ. — Bruxelles, 1909.
— (Genera des Belincæ. — Bruxelles, 1909.
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— Contributo alla fauna coleotterologica dell Isola di Capri. —
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eo : Q A Si À
ge enn iniss s der üsterreichischen CGryp-
RS ed de dé che
ne
540
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le baron Micuez-EpMonp
Le, SEL LS-LONCGCEHAMES
premier président, membre fondateur de la Société.
LISTE DES MEMBRES
au 26 décembre 1909
Membres honoraires,
MM.
AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire
naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés
savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid.
EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l’Université de Bologne
(Italie).
EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., Stationsweg, 79, ’s Gravenhage
(La Haye).
FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Yvorne
(Suisse).
HANDLIRSCH (A.), Kustos am K.K. Naturhistorischen Hofmuseum,
Wien (Autriche).
POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer-
sity (Angleterre),
REUTER (0.-M.), professeur à l'Université d'Helsingfors, Henriksga-
tan, 9, Abo (Finlande).
SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris.
STANDFUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et
directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de
Zurich, Klosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse).
Ne.
Membres effectifs.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie.
MM.
ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique
de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. — Insectes paléarc-
‘ tiques, sauf Lépidoptères.
ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres.— Coléoptères.
ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes.
BAGNALL (R.-5), the Groves, Winlaton-on-Tyne, Co. Durham, Angle-
terre. — Thysanoptères.
BaLL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères
paléarctiques.
BEAULIEU (G.), chambre 203, New-York Life Bldg., à Montréal (Canada).
— Coléoptères.
BEQuAERT (Ed.), docteur en sciences naturelles, chaussée de Termonde,
53, à Alost. — Hyménoptères.
BerGé (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste,
122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara-
béides et Cétonides).
BerGrotx (D' Ewald), docteur en médecine, à Fitchburg, Mass. (Etats-
Unis).— Entomologie générale, Coléoptères.
BERVOETS (R.), étudiant, rue van Maerlant, 52, Anvers, — Entomologie
générale,
Bivort (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo-
ptères de Belgique.
BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly-
tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière.
BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères.
BoizEAU (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes
(Seine). — Lucanides.
Bonproir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides.
BourGeois (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace). —
Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides.
Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. — Curculionides.
BRAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles. — Cétonides.
Breppin (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). — Hémiptères.
Buy (0.), libraire, Carlatrasse, 11, à Berlin N. W. 6. — Bibliographie.
Burr (Malcolm), Eastry, S. O., Kent, Angleterre. — Orthoptères.
Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale-
ment Bombycides.
549
CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres,
45,Pont Street, Cadogan Square, London S. W. (Angleterre). —
Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides.
CHARGEoIS (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, avenue de la
Chasse, 107, Etterbeek-Bruxelles. — Entomologie générale.
CHoBaAuT D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. —
Mordellides et Rhipiphorides.
CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles.
lides.
CoLMaANT (F.), commandant, rue Tiberghien, 31, à Bruxelles. —
Iusectes du Congo.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à
Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères.
DE HENNIN pe Boussu- WALcoURT (Emmanuel), avocat, 39, rue de l'Acti-
vité, Bruxelles. — Lépidoptères.
DE HEnniN (Dom Guy), professeur à l'abbaye de Maredsous, par Mare-
dret (Namur). — Lépidoptères.
DERENNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du
pays.
DESBROCHERS DES LOGEs (J.), membre de la Société entomologique de
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléo-
ptères européens, Curculionides européens et exotiques.
Desqun (E.), étudiant en médecine, 58, rue de l’Aqueduc, à Bruxelles.
— Entomologie générale.
Desneux (Jules), rue du Midi, 15, à Bruxelles. — Termitides et Paussides.
DE WisPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. —
Coléoptères.
DisTanT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood
(Angleterre). — Hémiptères.
DoBBeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies. — Chrysomélides.
DoaniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d’Auvergne
(Maine-et-Loire). — Lépidoptères.
Dorpu-pe BorREe (D' F.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près
Genève (Suisse). — Biologie.
Dugois (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes du
pays.
Dugois (Em.), directeur de l'Ecole moyenne, à Menin.— Rhopalocères du
globe.
Du CAE GopMan (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido-
ptères.
DurrAnE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido-
ptères.
Dupont (E.), ancien directeur du Musée royal d'Histoire naturelle,
membre de l'Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés
savantes, à Boitsfort. — Entomologie générale.
Dupuis (P.), lieutenant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides
d'Afrique.
ErcxezBAUM (F.), Dr, Spaldingstrasse 181, Hamburg. — Staphylinides.
Chrysomé-
N'a
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NGELS (Ch.), 83, rue de l'Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. — Coléo-
ptères.
FeLscue (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale.
Fceuriaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne,.
— Coléoptères.
Forster (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26). —
Odonates.
Forker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo-
gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande). — Hémiptères.
*FocoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo-
gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles).
— Lépidoptères d'Europe.
FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre).
— Coléoptères (Languriides).
Fromoxr (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Coléoptères, mœurs et métamorphoses.
GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et
entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento-
mologie générale.
GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes-
seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à
Mendoza (République Argentine). — Coléoptères.
GepoeLsT (L), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 23, rue
David-Desvachez, Bruxelles, — Parasitologie.
GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de
Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides).
Get (Joseph-J.-E.), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale
de l'Etat, 4, rue de la Religion, à Nivelles. — Lamellicornes
Coprophages.
Gizson (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de
Bruxelles, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale,
Crustacés.
GiroN (Alfred), président honoraire de la Cour de cassation, rue Gof-
fart, 16, Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères.
GorTGHEBUER (D' M.), rue de la Tour Rouge, 7, à Gand. — Culicides.
GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de
Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia-
lement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre
de la Société entomologique de France, 126, rue de La Boétie, à
Paris, — Clavicornes.
GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, , Bruxelles. — Coléoptères de
Belgique.
GuiLLiAUME (D Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo-
drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères
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044
HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes. . ‘
HAvENITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode de Bru-
xelles. — Entomologie générale.
Hgypex (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les”
ordres, surtout les Coléoptères.
HeYLaERTS (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder-
landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda
(Brabant néerlandais), — Lépidoptères (spécialement Psychides).
HræPpEerT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. —
Lépidoptères de Belgique.
Horn (W.), docteur en médecine, à Berlin-Dahlem LE
Gasslerstrasse, 18. — Cicindélides.
Hxe pe Crom (Albert), Coupure, 8, à Gand. — Lépidoptères et Coléo-
ptères.
JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de
l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie
appliquée.
JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido-
ptères.
KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides.
KiRKALDY (G.-W.), à Honolulu (I. Hawaï). — Hémiptères.
<NOGHE (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques.
Kocx (l' pate Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett-
strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides.
KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
KozBe (Hermann), Professor, Kuslos am K. Zoolog. Museum, Berlin
N. 4, Invalidenstrasse, 43. — Entomologie générale.
LALLEMAND (V.), docteur en médecine, chaussée d’Alsemberg, 282, à
Uccle, près Bruxelles. — Hémiptères.
LAMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42b$, à Bordeaux (France).—
Hémiptères de France.
LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento-
mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi-
doptères d'Europe.
LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana-
tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie
royale de Belgique, 78, rue Defacqz, à Bruxelles. — Entomologie
générale, Cérambycides.
LANNoY (F. px), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides.
LEA (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), —
Coléopteres.
Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères.
LEesNE (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris,
avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale,
Bostrychides.
| Mami (Paul), D OfSREUE au Lycée Fe Vanves, membre de la Société
_ entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine).
‘1 — Lépidoptères. %
_. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à +4
k 2 Madrid, — Entomologie générale. »
Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse He.
F et de France, à Wohlen (Suisse), — Coléoptères (Carabides et
Buprestides). .
MorrartTs (baron Paul üe), château de Botassart, par Noirefontaine ) ‘4
(province de Luxembourg). — Lépidoptères. ‘1
MoxTAnDoN (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères. 4
Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W., — Cétonides. ne
NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société >
royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à ‘408
Amsterdam. — Coléoptères du globe. W.
NoNFRiED (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. De
OBErTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- +71
Vilaine). — Lépidoptères. 0h
OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- QE.
et-Vilaine). — Coléoptères. 5
OBST (D' P.), Zoologisches Institut des Universität, Invalidénstrasse, 43, Sue
Berlin N. (Allemagne). — Coléoptères. Re
Onaus (F.), D', Weihergarten, 6, Mainz (Allemagne). À
Ouvrier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue
de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères. 3
ORCHYMONT (A. D), rue de la Station, 44, à Menin. — Entomologie ‘à
générale. R: s
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- vos
Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères.
PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique
du Sud). — Coléoptères.
Paixxppsox (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi,32a, à Bruxelles. | e
— Entomologie générale. #4
Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides.
PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur-Loire ».
(Loiret, France). — Coléoptères. | 8
PIoNNEAU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). — Hémi- mt, :
ptères. de
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo- NE
giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de 4%
l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. IN
— Entomologie générale. 4
Porter (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso
(Chili), Casilla 118. — Kntomologie générale (Crustacés, Longi-
cornes, Hémiptères).
Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l'Institut agricole de +".
l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. T0
LR 18 ere. EL PARTS EAP AOURNREREREC CE ANR
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Proosr (Alphonse), directeur général au Ministère de l'Agriculture,
professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36,
à Bruxelles. — Entomologie générale.
Purzeys (Jules), 48, rue Guillaume Stocq, à Ixelles. — Larves de Coléo-
ptères.
RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
Rerrrer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer
Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc.,
à Paskau (Moravie). — Coléoptères. ;
Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. — Odonates.
RoëLors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides.
ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter
Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coltoptères et
Lépidoptères.
RoussEAU (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de
Biologie lacustre, 79, rue de Theux. Ixelles lez-Bruxelles. — Cara-
bides;; Insectes aquatiques.
“SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur
et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
Faune entomologique de Belgique.
SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els.(Allemagne).
— Coléoptères d'Alsace.
ScH00FS (G..), lieutenant du Génie, rue Tournesol, 24, Berchem-Anvers.
— Insectes de Belgique.
SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche
Entomologische Vereeniging, etc., rue des Francs, 11, à Etterbeek
lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique).
SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). —
Coléoptères (Rhynchophores).
SCRIBE(G..), Goupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe.
SeLys-LonGcHAMPs (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.—
Lépidoptères.
SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de
Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
Saarp (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, Lawnside,
Brockenhurst (Angleterre). — Coléoptères.
StBiLLe (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique.
SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriopodes.
SImson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères.
STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés.
STERNBERG(Chr.),Môünehstrasse,141 Stralsund(Allemagne).—Dynastides.
STRAND (Embr.), Assistant au K. Zoologisches Museum, [nvalidenstrasse
43, Berlin, N, 4. — Lépidoptères, Arachnides.
547
SWALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre).
SWIERSTRA, Pretoria Muséum, Pretoria (Transvaal). — Entomologie
générale.
Taéry (André), viticulteur, 2:bis, boulevard Carnot, Alger (Algérie). —
Coléoptères d'Europe, Longicorues.
Tarot (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu-
nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 205, à Boitsfort, près
Bruxelles, — Lépidoptères et Coléoptères.
THroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. — Lépidoptères.
TroTrER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la
R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie.
p'Upeke p'Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. — Entomologie
générale.
Uzmer (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. — Trichoptères.
VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou-
ronne, Ixelles lez-Bruxelles, — Entomologie générale.
VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à
Rymenam par Boortmeerbeek. — Lépidoptères.
VAN DER Noor {Abbé V ), directeur de l'Institut Saint-Norbert, rempart
Saint-Georges, à Anvers.
WAGner (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). —
Apionides du globe.
WASMANN S. J. (R. P. E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de
Luxembourg). — Biologie et systématique des Formicides et Termi-
tides et de leurs hôtes.
Weise (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne).
— Chrysomélides, Curculionides d'Europe.
WELLMANN (D° F. Creighton), U. S. National Museum, Divison of
Entomology, Washington D. C. (Etats-Unis). — Meloïdes du globe.
WickHaAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). —
Entomologie générale.
Wizem (Victor), Pro'esseur de zoologie à l'Université de Gand, mem-
bre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand.
— Entomologie générale, Collemboles.
Membre correspondant.
M.
Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam-
bridge, Massachusetts (Etats-Unis).
Membres décédés.
MM.
KRAATz (G.), membre honoraire.
Becxer (L.), membre effectif.
TABLE DES MATIÈRES
nn de de be 7 2
Organisation administrative pour l’année 1909 *
Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 2? janvier 1909 .
» » » du 7 février 1909 .
» » » du 6 mars 1909 .
» » » du 3 avril 1909 .
» » » du 1 mai 1909
» » » du 5 juin {1909 .
» » » du 3 juillet 1909
» » » du 7 août 1909 .
» » » du 4 septembre 1909 .
» » NES du 2 octobre 1909 .
» » » du 6 novembre 1909 .
» e du 4 décembre 1909
de générale du 27 décembre 1909 .
Liste des accroissements Fe la He QE CE du 26 décembre 1908
au 26 décembre 1909.
Liste des membres de la Société au 26 nie 1909 .
Table des matières .
ANDRE (E.). — Mutillides nouveaux du Congo belge.
BAGNALL (R.-S ). — Onthe Thysanoptera of the Botanical Garden
Brussels .
BASTELBERGER.— Drei neue CRE Èn aus Den Delon Ch
BERGROTH (E,). — Hemiptera nova orientalia .
— Novum Reduviidarum genus .
BoxproirT (J.). — Captures de Cérambycides et Diptére.
— Captures de Coléoptères et Formicides .
— Captures de Coléoptères .
— Les Fourmis de Belgique .
BourGgois (J.). — Lycides et CR En ue des ni
lections du Musée du Congo .
BreopiN (G.). — Rhynchoten von Ceylon Ce nelt von Dr WE
TER HORN) :
Burr (M). — Forfeulide : nouveau du Conso noise .
CHarGots (E.). — Captures de Trigonalys nigra .
CLAVAREAU (H.), — Descriptions de Phytophages stritains ;
DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (G.). — Captures de chenilles de
Fumea betulina ZELLER .
— Observations mierolépidopiérologiques. "HAS en 1908 .
DisranT (W.-L.). — New oriental Tingididæ
— Rhynchota (Heteroptera) from British India .
den ae MS
Eee
æ
ie
RIPOSTE VE
POST Pr te RE ME TE NL TPS NOR 7e RO 0e
550 L
n
Doc (P.). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud . , 74 |
— Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, . . . , . 213
D'ORBIGNY (H.). — Onthophagide nouveau du Congo belge . . . 98
EmerY (C.) — Lettre à la Société Entomologique de Belgique . 133
ForEL (A.). — Fourmis du Musée de Bruxelles ; Fourmis du Ben-
guela, récoltées par M. CReïGHTON- WELLMAN; Fourmis du
Congo, récoltées par MM. Lura, KoLzBe et MR YEN 51
— Fourmis d'Espagne, récoltées par M. O0. Vocr et Mme ce
Vocr, docteurs en médecine , . . 103
GiLLET (J.-J .-E.). — Descriptions d'Onilis nouveaux d’ ne éae
LOTIR PES ES SP OS PE OR QE CE et
GRIFFINI (A.). — Note sopra alcune Phasgonouridæ del Congo . . 9
GUILLIAUME ([°.).— Coléoptères intéressants desenvirons de Genval
(Belgique) . . . RE RME ass le!
— Captures de Goleopretes Pre en Be RAS CARE
— Coléoptères nouveaux ou rares pour la Faune belge . . 50, 311
—": Captures de Sternoxes "1. CR RE RTE SE
— Captures de Chrysomélides. . . . M en Neal
Horn (W.). — Contribution à l'étude des Chandeone (Col )'HENREQUAS
KERREMANS (Cu ). — Buprestides de Berbera (Somalie anglaise). . 436
KersHaw (J.-C.-W.). — On the metamorphoses and anatomy of the
Reduviid bug Sycanus croceovitltatus Dohrn. (Communicated
by G.-W. KIRKALDY). . “veut
KiRKALDY (G.-W.). — A list of ie Henian of Onentan China 410
— Coptosoma Schoutedenin.nom. . . . Te A SPA
— Onthe Derbid genera Phenice and Prontitte 226 Me de 154
LAMEERE (AUG) — Revision des Prionides (Douzième mémoire : :
Megopis). . . UE ete) Matt RATE NET AE
— Capture de Marne mar ue re RP LERUEE AA0S
— Revision des Prionides (Quatorzième mémoire : . na 451
MARSHALL (GUyY-A.-M.). — Curculionidæ nouveaux du Congobelge 238
MoONTANDON (A.-L ). — Geocorinæ (nouvelles contributions) . . . 128
Moser (J.). — Beitrag zur Kenntnis der Cetoniden. . . 343
— Neue Arten der Melolonthiden-Gattungen Holotriciéie ni
Brahhina . . . - ERA GE
OLIVIER (ERN.). — Den de ratio edes HOUVeAUX EE 394
Pic (M.). — Contribution à l'étude des Si/is LaTr. de l’ Amérique
méridionale «tin 7.4 DURE 6
— Cantharideet Méloides nouveaux U Ce Doté tr Men TRUE
— Deux nouveaux Coléoptères du Congo , . . 193
Porprus (B). — Eine neue Atomophora-Art aus Sahara en
Capsidæ) . . . 234
PuTzEys (J.). — Sur lé : régime dé la ie Cabernet Le he
orica In me 95
REUTER (0.-M ). — bio ne der Nabidene GCaitanen Gobe Stal. 424
ri à (E.) — Captures de Trichoptères 0 ENS
— Hydrachnides nouveaux pour notre Faune . . . . . . 450
— Capture de Libellule: 24004 MS MON PRET
ANRT LT EN N
LS PUË
"APR hs 1
pe
ag hr
) Alsace me Tir Net Er.
N (H.). — Reduv æ novæ african:e 5 ë 407 .
2 | Captures de Coléoptères . RCE ; | "RE 192
EF. = Capture de Pentethria holosericea . . . . . . . . . 237
— Captures d'Hémiptères . . . . . . ANUS A0B, 482 ;
__ — Noms nouveaux pour des Réduviides LATE Dr. 422 #
on (Euc.). — Voyage de M. Maurice pe RoTuscuiLp en Ethiopie
et dans l'Afrique orientale anglaise, 1904-1905. — Arachnides
; ROEDAr D OT en een DE rar NUS 0 NUS 2 Re 29 LA
STRAND (EMBriK). — Zur Kenntnis der afrikanischen Arten der à
Arctiiden-Gattungen Deilemera HB., Eohemera AurIv., Secusio
Wix., Utetheisa Hs. und Axiopæniella STRAND . . . . . 324
WAGNER (H). — Apions nouveaux du Congo belge. . . . . . 98 ".
— Beiträge zur Kenntnis der central- und südafrikanischen :°RR
AROnEN NA CUAU Ed LL 1e CP OEM ET A
— Zur Systematik der Apioniden A Uaene AAVareoN zum x
Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum» . . . 431 . “CA
WERNER (FR.). — Mantides nouveaux du Congo belge. . . . . 131
Tome XIII. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel-
gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (l"*° partie).
— Prix : fr. 7.50.
Tome XIV. -— Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel-
gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie).
Pix Sfr. 7:50.
Tome XV. Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par E. FOLOGNE.
— Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal
d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — lPhasgonou-
ridæ africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (1-V),
par ACHILLE GRIFFINI — Bemerkungen über Nabiden nebst
Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. — Enumeratio
Pentatomidarum post Catalcqum bruxellensem descriplarum, par
E. BERGROTH. Phasgonouridæ africane del 1. Museo di Storia
Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI. — Some new
Species of Blattidæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. —
Bite (C:200:
Tome XVI. — Die südafrikanischen À pioniden des British Museum,
vorzugsweise von Herrn G. À. K. Marshall in Mashonalande und in
Natal gesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d'Afrique (descrip-
tions d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues),
par JOsEPH J.-E. GILLET. — Acridiens d'Afrique du Musée royal
d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BoLivar. — Notes on
Australian Curculionidæ in the Belgian Museum with descriptions of
new species, par ARTHUR M. LEA. — Prix : fr. 7.50.
Tome XVII.— Revision des Prionides, 13° mémoire: Dérancistrines,
par AUG. LAMEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst
_Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver-
breitung und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med.F. EICHEL-
BAUM in Hamburg. — Prix : 10 francs.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs :
à l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de
la valeur.
La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social,
rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Elle publie :
4° Les ANNALES (mensuellement);
9° Les MÉMOIRES (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit
à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr.
Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est
nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit
franco toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès Le commen-
cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envor des Annales,
au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 79, à Bruæelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de
Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la réduction
des publications doit étre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden,
11, rue des Francs, à Bruxelles.
Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la
publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les
60 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire.
Bruxelles. — [mprimerie économique, A. BR&YER, chaussée d'Ixelles, 313
LUN
01269 5664