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Full text of "Annales de la Société entomologique de France"

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ANNALES 


SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE 
DE FRANCE 





ARTICLE 96 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. — Les opinions émises 
dans les Annales sont entièrement propres à leurs auteurs; la Societé 
n'entend aucunement en assumer la responsabilité. 





TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET CI®, — MESNIL (EURE). 


ANNALES 


DE LA 


SOCIÈTÉ  ENTOMOLOGIQUE 


DE FRANCE 


FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 
RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE 
PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 


Natura maxime miranda 
in Mminimis. 


ANNÉBMA OO = VOLUME LXX 


PARIS 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 
HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 
28, rue Serpente, 28 


1901 — 1902 








© , UCAS- 





ANNALES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 








NOTICE NÉCROLOGIQUE 


SUR HYPPOLITE LUCAS 
Par P. LESNE. 


Pierre-Hyppolite Lucas naquit à Paris le 17 janvier 181%, au Jardin 
des Plantes, où ses parents occupaient un modeste emploi. C’est là que 
devait s’écouler la plus grande partie de sa longue et laborieuse exis- 
tence. Que de fois, étant enfant, dut-il contempler avec curiosité les 
richesses de la nature, animaux et plantes, au milieu desquelles il vi- 
vait ? 

Dès l'âge de treize ans, il entrait comme apprenti-préparateur dans 
les laboratoires de Zoologie du Muséum et cinq ans après, en 1832, il 
était nommé préparateur dans le service du professeur Latreille, l'il- 
lustre fondateur de notre Société. 

Ses premières études se portèrent principalement sur l’ordre des Lé- 
pidoptères et, quoique jeune encore, il sut exécuter deux travaux d’en- 
semble, enrichis de nombreuses planches coloriées, et destinés à rendre 
de grands services aux amateurs et aux débutants : l'Histoire naturelle 
des Lépidoptères d'Europe (1834), accompagnée de 79 planches, puis, 
l’année suivante, l'Histoire naturelle des Lépidoptères exotiques, avec 
40 planches. Désormais son activité scientifique devait se continuer 
d’une facon incessante pendant près de soixante ans et alimenter en 
particulier les publications de notre Société d’une foule de notes et de 
mémoires intéressants (1). 


(1) Les travaux de Lucas ont été relevés dans la Bibliotheca entomologica 
de Hagen, dans la 2° partie de la Bibliotheca zoologica (livraison IV-IX) de 
Taschenberg et dans les volumes des deux premières tables générales du Zoolo- 
gischer Anzeiger. I faut remarquer que les deux premières notes portées par 
Hagen comme étant d'Hyppolite Lucas, sont en réalité d’un homonyme. 

Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 1 


2 P. LESNE. 


Un décret du 31 août 1839 rendu par le Ministre de la Guerre, gé- 
néral Schneider, désignait Lucas comme membre de la Commission 
scientifique de l'Algérie et le chargeait de l’étude de la faune entomo- 
logique de nos nouvelles possessions du Nord de l’Afrique. A cett 
époque, les régions occupées pas nos troupes ne formaient encore, ! 
long de la côte d'Algérie, qu'une mince bande discontinue, et, à pa 
Constantine enlevée d'assaut deux ans auparavant, elles ne compr( 
naient guere que les villes maritimes et leurs proches environs. Il s’agi 
sait, en pleine période de conquête, de poursuivre la tâche sereine d 
naturaliste, d'entreprendre, au milieu de populations hostiles, d 
continuelles excursions pour récolter ces milliers de petits êtres qu 
se plaisent le plus souvent à l'écart des lieux habités par l’homme, et 
d'observer leurs mœurs dans cette atmosphère de combats et de sur- 
prises qu’on respirait alors sur la terre d'Algérie. En plus d’une occa- 
sion, l’homme de science suivait les colonnes expéditionnaires, vivant 
de la vie des camps, et exposé, à l’arrière-garde, aux retours offensifs 
des indigènes. Telle était la mission qu'avait acceptée et que sut rem- 
plir Lucas. 

Ayant quitté Paris au commencement de décembre 1839, il va s’em- 
barquer à Port-Vendres et arrive à Alger dans les derniers jours du 
mois. Il consacre d’abord près de trois mois à exploration de la rade 
et des environs immédiats de cette ville. Il visite ensuite Bougie 
23 mars 1840; et gravit le Gouraya, passe à Djidjelli, puis à Philippe- 
ville où il s'arrête un mois et où il chasse principalement sur les bords 
de lOued Sañsaf et de Oued Zeramma. Parti de Philippeville Le 20 avril, 
il gagne par étapes Constantine où il séjourne six semaines (fin avril- 
commencement juin) et dont il explore les environs dans un rayon de 
8 kilomètres. De Constantine il se rend à Milah et, quinze jours après, 
au camp de Séuf (21 juin) en passant par Djimmilah. Un mois plus 
tard il rentrait à Alger où, tout en rangeant ses collections, il reprenait 
ses excursions aux environs, à Hussein-Dey, La Bouzaréa, Birkadem, 
Kouba, Delhi Ibrahim, etc. 

Dans une seconde Campagne qui dure près d’un an, Lucas visite les 
parties les plus orientales de nos possessions. On le trouve à Bône 
dans la seconde moitié d'octobre 1840, collectionnant sur le littoral 
entre le cap de Garde et la Seybouse. Pendant une traversée faite à 
cette époque à bord de la gabare l « Émulation » se rendant aux iles 
de la Galite, Lucas fait de fructueuses récoltes de Crustacés, grâce au 
concours obligeant du commandant du navire. De Bône, malgré l’insé- 
curité, Lucas gagne par terre La Calle (40 novembre) et là, pendant 
quatre mois, il étudie la faune des dunes de la région et celle des lacs 


Notice nécrologique sur H. Lucus. 3 


Tonga et Houbeira. Au printemps, Lucas retourne à Bône ; il visite 

Guelma, Medjez Hamar, Hammam Meskoutine et revient à La Calle 

(5 juin 1841) qu'il quitte définitivement à la fin d'août pour rentrer 
) à Alger. 

l Trois mois plus tard il part de nouveau pour se rendre cette lois dans 
la province d'Oran. Il fait escale à Cherchell, à Mostaganem, à Arzew, 
: débarque à Mers el-Kébir et se fixe à Oran. Il poursuivait ses excur- 
: sions entomologiques aux environs de cette ville lorsqu'il fut rappelé 
‘en France (mars 1849). 

Les sept années qui suivirent son retour, Lucas les consacra surtout 
à l’étude des abondants matériaux rapportés d'Afrique. Des commissions 
ayant été nommées en Algérie à l'effet de faire connaître la marche des 
invasions de Criquets, les mœurs de ces Insectes et les moyens de les 
détruire, ses connaissances spéciales le firent désigner pour centraliser 
les renseignements, pour les coordonner et pour en déduire les consé- 
quences pratiques (1), 

En 1846, Lucas commencait la publication de son ouvrage, l'Histoire 
naturelle des Animaux articules de 1 ‘Algérie, et, trois ans après, il pou- 
vait annoncer son achèvement à la Société entomologique (séance du 
13 juin 1849). L'ouvrage comprenait 4 volumes in-quarto et un atlas de 
125 planches (2). Seul de ses collègues de la Commission de l'Algérie, 
Lucas avait pu mener à bien la tâche qui lui avait été confiée. Avant 
qu’elle fût achevée, il avait recu en 1847, à 39 ans, la croix de la Lé- 
gion d'honneur. 

Lucas avait conservé un désir, celui de pénétrer dans l'arrière-pays 
de nos possessions d'Afrique, de visiter les vastes solitudes des Hauts- 
Plateaux, afin de rechercher le caractère Spécial de leur faune entomo- 
logique. Ce but fut celui du voyage qu'il entreprit en 1850 {mars à 
juillet). Il s’avanca au sud d'Alger jusqu’à Médéah, puis à Boghar, 
boint extrême de notre occupation vers le Sud, dont le général de Lad- 


(1) Rapport fait au Ministre de la Guerre sur le travail de la Commission 
centrale d'Alger [Ministère de la Guerre, Tableau de la situation des Éta- 
blissements français dans l'Algérie, 1845-46, Paris, avril 1847]. 

(2) La partie relative aux Crustacés, Arachnides et Myriapodes était termi- 
née en 1846 (cf. Érichson, Bericht über die wissensch. Leist. im Gebiete 
der Entomologie während des Jahres 1846, p. 7). En cette même année, les 
parties parues des Coléoptères comprenaient les premières familles de cet 
ordre jusqu'aux Hétéromères, eux-mêmes pubiiés en grande partie. A la date 
du 20 novembre 1847, la Bibliographie de la France signale l'apparition des 
feuilles 46 et 47 de la 1°° partie, 46-67 (Mycterus à Cryptocephalus) de la 
2° partie et 1-5 de la 3° partie. 


% "P. LESNE. 


mirault lui facilita les moyens de visiter les environs. Au cours d’une 
excursion dirigée sur la route de Laghouat, il atteignit un point où la 
faune devenait nettement désertique, où les sables semés de touftes 
d’Alla, étaient peuplés de Varans, d’'Uromastix, de la redoutable Vipère 
à cornes, et où il eut la satisfaction de voir courir sur le sol les cu- 
rieuses Erémiaphiles. 

Peu après son retour, Lucas reprit l'étude des Lépidoptères : il pu- 
blia une importante série de descriptions d'espèces nouvelles apparte- 
nant au Muséum (1852-53); puis, mettant à profit l’ensemble de ses 
connaissances sur cet ordre d’Insectes, il donna le volume relatif aux 
Papillons dans l'Encyclopédie d'Histoire naturelle de Chenu, volume 
resté longtemps classique. 

Émile Blanchard avait succédé à Brullé dans les fonctions d’aide-na- 
turaliste de la chaire d’entomologie du Muséum. En 1856, un nouveau 
poste ayant été créé, Lucas lui fut adjoint comme collègue; vers Ja 
même époque il suppléait de Quatrefages dans son cours de zoologie 
au lycée Napoléon, et il faisait paraître un important travail descriptif 
sur les Articulés du Brésil recueillis par Laporte de Castelnau. 

Fixé au Jardin des Plantes, consacrant tout son temps au travail 
administratif du laboratoire d'Entomologie, au classement des collec- 
tions confiées à ses soins et à des recherches continues de systématique 
et de biologie, assidu aux séances de la Société entomologique, Lucas 
menait‘la vie calme et régulière du savant modeste, partageant avec la 
digne compagne qu'il avait choisie les plaisirs et les peines de l’exis- 
tence. Mais il devait être douloureusement frappé dans ses affections : 
la maladie brisait à son début la carrière de son unique enfant. 

Lucas remplit les fonctions d'assistant de la chaire d’entomologie 
jusqu'en 1892. Quoique âgé de près de 79 ans, il était un beau vieil- 
lard n'ayant pas cessé de jouir de ses facultés. Pendant plusieurs années 
on le vit encore au milieu des collections auxquelles il avait consacré 
son existence; il aimait à revenir à sa table d'étude, à s'asseoir parmi 
les travailleurs du laboratoire, ouvrant à chacun le trésor de ses con- 
seils et de ses souvenirs. 

Un incendie, heureusement vite maitrisé, qui survint dans le logis de 
Lucas, obligea de l’abandonner. Lucas quitta alors Paris; il se retira 
auprès de son fils, aux environs de Genève. 

L'assemblée des professeurs du Muséum, reconnaissant les services 
rendus par lui au grand établissement scientifique, l'avait nommé assis- 
tant honoraire; il avait été élu membre honoraire par la Société philo- 
matique de Paris, et, en 1898, la Société entomologique de Londres lui 
conférait la même distinction, Ces hommages désintéressés furent la 


Notice nécrologique sur H. Lucas. b) 


consécration de l'existence toute de labeur de l’homme de science. Le 
5 juillet 4899, Lucas ressentit un léger malaise; quelques heures après 
il expirait sans souffrance entre les bras des siens. 

Nous tous qui avons connu Lucas, nous gardons le souvenir de ses 
manières simples, de son aménité de caractère, de ses relations toujours 
affables ; nous apprécions dans son œuvre scientifique l'étendue des 
connaissances et le labeur incessant déployé pour mettre en lumiere 
tant de faits ignorés; nous nous souvenons des services rendus et des 
vocations suscitées par ses travaux d'ensemble sur les Lépidoptères. et 
nous revoyons le collègue qui participait si largement à l’activité 
scientifique de notre Compagnie en apportant à ses séances des sujets 
de discussion sans cesse renouvelés. 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 


SUR LE D' OTTO STAUDINGER 
Par T.-L.-F. SEEBOLD. 


Le 13 octobre 1900, mourait à Lucerne le savant entomologiste Otto 
Staudinger, au moment où il se rendait à Lugano pour s’y reposer de 
ses nombreux et incessants travaux. L'Entomologie perdit en lui le 
promoteur le plus autorisé de la Lépidoptérologie descriptive, et sa 
mort a causé un deuil universel parmi les entomologistes. 

Né en mai 1830, à Treptow (Mecklembourg), il manifesta dès son 
jeune âge une grande prédilection pour les Papillons. Après avoir 
quitté le Lycée, il entra à l’Université de Berlin avec l'intention d'y 
étudier la médecine. Mais son amour pour l'Entomologie l'emporta, et 
bientôt il abandonna les études médicales pour l'Histoire naturelle. 

En 1853, il vint à Paris pour se perfectionner dans les langues fran- 
aise, italienne et anglaise, et, à son retour, il continua ses études pré- 
férées. 

En mars 1854, sa dissertation de Sesiis Berolinensis lui valut le titre 
de « Doctor Philosophiæ ». 

Au mois d'avril, muni des recommandations de M. de Humbold, il 
voyagea en Sardaigne jusqu’au mois d'octobre, faisant une récolte de 
chenilles et de Papillons de l’espèce Hospiton, très rare à cette époque 
dans les collections. 

En 1856, il visita l'Islande. 

En janvier 1857, ayant épousé la fille de M. Grabow, lépidoptérolo- 
giste, il partit le jour même pour l'Espagne qu'il explora pendant dix- 
huit mois. 

Revenu à Berlin en juillet 1858, il rapporta des chasses d’une grande 
valeur; mais comme ces voyages lui occasionnaient aussi de grandes 
dépenses, il se décida à vendre les doubles provenant de ses abon- 
dantes récoltes. 

Le premier catalogue qu'il donna indiquait 13 espèces de Sardaigne, 
19 d'Islande, 148 d’Andalousie et 197 de divers pays. 

En 1859, Staudinger se fixa à Dresde où il créa Les Bains de Diane. 

En 1874, il transféra sa demeure à Blasewitz, à la villa Diana, en 
s’assurant la propriété de vastes terrains situés à proximité. Mais, au 
bout de dix ans, obligé d'agrandir ses salles de collections, il construi- 
sit la villa « Sphinx », qu'il aménagea spécialement pour recevoir ses 
collections et ses dépôts d'Insectes. Leur nombre considérable fut 








Notice nécrologique sur O0. Staudinger. 7 


encore augmenté par suite de voyages faits en 1860 en Norvège avec 
le D' Wocke, 1862 seul en Espagne (Vieille-Castille), 1872 de nou- 
veau en Norwège, 1875 en Asie Mineure, 1880 en Andalousie, 488% en 
Espagne (San Ildefonso), 1887 en Algérie, etc., ete. 

Il y à une dizaine d'années, Staudinger estimait déjà le nombre 
d'Insectes qui lui étaient envoyés annuellement de tous les pays à 
2 à 300.000. Des chasseurs intelligents exploraient les parties du 
monde les plus intéressantes, au point de vue entomologique, et des 
pays même les plus reculés il recevait des matériaux en grande quan- 
tité, car le nom de Staudinger était connu, jusque dans les Cordillères 
de Colombie, de toutes les personnes s’occupant d'Entomologie. 

Le D' Staudinger laisse un bagage littéraire très important. Le 
nombre de ses publications, depuis la première en 1854 (de Sesiis Bero- 
linensis), atteint un chiffre total de 137. La liste détaillée vient d’en 
être publiée par la Société « lIris », dont il était le président hono- 
raire. 

Par des dispositions testamentaires, sa collection (la plus précieuse) 
de Lépidoptères paléarctiques doit être conservée dans toute son inté- 
grité, tandis que sa magnifique collection de Lépidoptères exotiques, 
si riche en types ayant servi à ses descriptions, doit être vendue. 

Espérons qu’elle ne sera pas dispersée et que, un jour ou l’autre, 
nous aurons un recueil de ses publications descriptives des espèces 
paléarctiques et des espèces exotiques dont le nombre est si considé- 
rable. 

Tous les entomologistes de l'univers s’associeront pour donner un 
souvenir affectueux de reconnaissance à l’ilustre savant qui fut leur 
collègue regretté et un ardent propagateur de l’Entomologie. 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 
SUR ALEXANDRE CONSTANT 


Par C. LAFAURY. 


J'ai accepté, avec empressement, la pieuse mission qu'a bien voulu 
me confier la Société entomologique de France, de retracer, dans ses 
Annales, la vie et les travaux d'Alexandre Constant, un de ses mem- 
bres les plus anciens et les plus estimés. 

Quarante années de relations, toujours si cordiales, avaient crée 
enire nous une amitié que la mort seule devait rompre. Aussi, c’est 
le cœur plein de regrets et de souvenirs que je viens lui rendre ce 
dernier témoignage de ma profonde affection. 

Alexandre Constant naquit à Autun le 1% septembre 1829. Son père. 
originaire de Langres, avait établi à Autun une maison de banque. Sa 
inère était aussi d'Autun. 

Il fit ses études au collège de cette ville où il se distingua parmi les 
meilleurs élèves. 

Ses études terminées, il passa quelque temps dans les bureaux de 
son père et fut ensuite au Comptoir d’escompte de Chalons d’où il 
revint après un an pour être l’associé de son père, d’abord, et son 
successeur ensuite. Bientôt il fut élu au conseil municipal de sa ville 
natale et se fit remarquer au sein de cette assemblée par sa droiture et 
son impartialité. L’estime de ses concitoyens l’appela aussi au Tribunal 
de commerce dont il devint le président. Dans ces délicates fonctions 
il apporta toujours le tact et la justice qui étonnaient les plus aptes à 
apprécier ses décisions. 

Le goût de l'Entomologie était inné chez lui car, au collège, ägé de 
quatorze ans à peine, il commençait sa collection de Lépidoptères qui 
compte aujourd’hui parmi les plus riches et les mieux tenues. 

Tout jeune il fit la connaissance de Bruand d’Uzelle avec lequel il 
entreprit ses premieres excursions dans les Alpes du Dauphiné, la 
Grave, le Lautaret et la Grande-Chartreuse, localités qu’il a explorées 
cinq ou six fois depuis. Plein d’ardeur, il récoltait copieusement. De 
ses excursions dans ces riches localités, il rapportait toujours des es- 
pèces intéressantes dont lPétude et la préparation l'ont occupé, par- 
lois, pendant plusieurs années. 

En 1854, il devint membre de la Société entomologique de France. 

Le Aer février 1859, Constant épousait Me Marie Villedey, d’Autun. 





RÉ 
Cr, o1t8 lanl 





Notice nécrologique sur A. Constant. 9 


Les deux familles étant très liées, les jeunes gens étaient amis d’en- 
fance. Aussi cette union fut-elle bien heureuse. Le bonheur aurait été 
complet si les enfants, qu'ils appelaient de tous leurs vœux, étaient 
venus illuminer leur foyer. IL y avait, pour eux, toute la bonté, l’af- 
fection et le dévouement dont ces deux cœurs débordaient. 

Après le mariage, le jeune couple gagna l'Italie, où un séjour de 
plusieurs mois lui permit de connaître ses merveilles. 

Bientôt après son retour à Autun, Constant voulut revoir la Grave, 
le Lautaret et la Grande-Chartreuse, où il revint avec quelques collè- 
gues. À quatre reprises, la Suisse, le Vaiais, Zermatt en particulier, 
eurent sa visite en compagnie de Guëénée, Fallou ou Charles Oberthür. 

Je n’ai pu me procurer des renseignements plus étendus au sujet de 
ces dernières excursions. Je sais seulement que Mme Constant l’a sou- 
vent accompagné. 

Au mois de juin 1862, il visitait les Pyrénées-Orientales avec la 
Société entomologique de France. C’est là que je fis sa connaissance ; 
un Papillon en fut la cause. 

A cette époque Constant, et Guénée qui faisait partie aussi de 
l’'exeursion, étaient à peu près les seuls en France qui s’occupassent 
de l'étude des Microlépidoptères. Nous étions à Saint-Martin du Ca- 
uigou et Guénée venait de capturer une espèce fort rare, le Chalybe 
pyraustella (Pall.). Après avoir admiré linsecte, nous nous mimes 
tous trois à sa recherche et je fus le seul qui put mettre la main sur 
un second exemplaire que je m’empressai d'offrir à Constant. Il fut 
très touché de mon attention et très heureux d’emporter ce rare Lépi- 
doptère que j'ai revu depuis dans sa collection. 

En juillet 14863, Constant vint, pour la première fois, dansles Landes. 
J'eus le plaisir de passer avec lui près d’un mois à Capbreton. Notre 
àge et nos forces nous permettaient alors de nous livrer à toutes 
sortes de recherches. Le jour, c'était la dune, l'étang ou le marais 
que nous explorions et, la nuit, les miellées emplissaient nos boîtes. 
Le résultat de nos recherches dépassa les espérances de mon excel- 
lent ami, qui se promit de revoir notre pays. Au nombre de ses inté- 
ressantes captures j'aime à me rappeler la joie qu'il éprouva, au marais 
d’Orx, en prenant l’Aspilates formosaria & (Ev.) à peu près inconnue 
en France à cette époque, le Liparis coenosa (Hb.), et le Crambus au- 
reliellus (Fr.), que je n'ai jamais pu y retrouver depuis. Il emporta, 
en outre, plusieurs espèces ou variétés nouvelles : var. infusea de 
Caradrina noctivaga (Bell.), Acidalia aquitanaria, Grapholitha mica- 
ceana et littorana, Myelois nigrocyanella, Bryotropha capnella et lu- 
tescens qu'il publia dans nos Annales. 


10 C: LAFAURY. 


C’est en 1866 que Constant fit paraître dans les Annales de la Société 
Éduenne son catalogue des Lépidoptères de Saône-et-Loire. Au lieu 
de s’y borner à une aride nomenclature, il voulut, en lui conservant 
tout son caractère scientifique, le rendre intéressant pour les personnes 
étrangères à l'Entomologie. Aussi y remarque-t-on pour les familles et 
les genres des généralités sur les mœurs et les premiers états. Pour les 
Macrolépidoptères, la désignation des espèces est suivie de la syno- 
nymie d'Engramelle ou de Geoffroy afin de faire connaitre leurs noms 
vulgaires. Les indications des localités complètent ce consciencieux 
travail qui sera toujours consulté avec fruit par ceux qui s’occuperont 
de cette partie de Ia faune de Saône-et-Loire. 

En juillet 1868, Constant visitait les Hautes-Pyrénées où je fus le 
rejoindre à Cauterets. Nous fûmes ensemble au Vignemale, au lac de 
Gaube, à Lue, Saint-Sauveur et à la cascade de Gavarnie où il trouva 
plusieurs sujets du Botys torvalis (Moesch), espèce qui n'avait été 
trouvée qu'au Labrador avant lui. 

Fidèle à sa promesse, il vint revoir les Landes en 1869. Capbreton 
eut naturellement ses préférences et, comme la première fois, il y fit 
une copieuse moisson et d'intéressantes trouvailles. 

Au mois de décembre 1879, Constant vint s'établir au golle Juan, 
près de son collègue Millière, avec lequel il était en relations depuis 
1847. 

Séduit par la faune entomologique de cette région, par la douceur 
de son climat et la beauté de son ciel, il y acheta un terrain sur lequel 
il fit construire la villa Niobé, qu'il entoura d’arbres et de plantes exo- 
tiques qui s’y sont admirablement développés. 

Des Camélias superbes, des Orangers et Citronniers couverts de 
fruits, des arbres fruitiers, Poiriers, Pommiers, Cerisiers, Pêchers qu'il 
taillait lui-même selon tous les principes, s’ajoutaient à la végétation 
subtropicale et faisaient de ce jardin, où il se livrait aux éducations de 
ses chers Micros, un charmant Éden, sur cette côte d'azur où il a 
passé vingt-deux ans d’une vie calme et studieuse. 

Je fus le voir là en 1893. 

Imgambe, alors, il me fit connaitre les environs de sa charmante 
villa et l’Esterel où il me donna la mesure de ses connaissances sur la 
flore et la faune entomologique de cette région dans laquelle il aimait 
à faire de fréquentes promenades. 

En 1899, j'eus le plaisir de retrouver chez ma fille, à Mées-sur-lA- 
dour, mes excellents amis. Mon pauvre camarade, atteint d’une né- 
vralgie sciatique, venait, sur mes instances, chercher la guérison aux 
thermes de Dax. Il y fut soumis à un traitement bien fatigant qui lui 


Notice nécrologique sur A. Constant. Al 


laissa cependant assez de force pour faire, chaque soir, une courte 
promenade dans nos bruyères. Il eut le plaisir de retrouver là l’Aci- 
dalia aquitanaria découverte par lui en 1863, de prendre, en nombre, 
le Teras quercinana (Z.) l'Anerastia strigosa (?), le Crambus malacellus 
(Dup.) et de trouver aussi deux exemplaires de Petalea festivana (Hb.) 
que je n'avais pas encore rencontrée dans nos environs et qu'il eut la 
bonté de me faire accepter. 

Je me réjouissais de son état, qui s'améliorait sensiblement vers la 
fin de son séjour, et je le vis partir, conservant le ferme espoir qu'il 
s’améliorerait encore, quand, rentré au Golfe, il serait remis des fatigues 
du voyage. Tout semblait, en effet, marcher ainsi, quand un léger ac- 
cident vint mettre à néant les effets de son traitement. Une chute oc- 
casionnée par la racine d’un arbre réveilla ses douleurs, en sorte que 
lorsque je fus le revoir en 1900, avec mes enfants, je le trouvai soumis 
aux massages et ne pouvant se permettre que de bien courtes prome- 
nades. 

La Corse a eu six fois la visite de Constant qui l’a explorée en en- 
tier. Deux fois il y est allé avec la Société botanique de France. C’est 
surtout à Corte et à Bastelica qu'il a fait ses plus jolies découvertes. 
De ces divers voyages il a rapporté des raretés notamment l’Erastria 
numerica (Bdx.)et l’Hypothisa pectinalis (Hb.) ; espèce mal connue, avant 
lui, puisque Ragonot a dû créer, pour elle, un genre nouveau portant 
son nom (Constantia). Déjà il lui avait dédié deux autres espèces, 
V’'OŒdematophorus (Wall.) Constanti (1876) et le Myelois Constanti. 
Bebel lui avait dédié une Tortrieite (Dischelia Constanti) et lord Wall- 
singham, avec lequel il était très lié, lui avait dédié aussi une 4° es- 
pèce, Scythis Constanti. 

Parmi les espèces nouvelles de Corse qui ont été décrites et figurées 
par lui dans nos Annales, je me plais à citer ici : la var. albifascia de 
l’'Ocnogyna corsica (Rbr.), Chesias linogrisearia, Cidaria Timozzaria et 
caseata, Pempelia cortella, OŒEcophora Ragonotella et furcifrontellu, 
Butalis focella et mediella, Coleophora Ardosiella et Santolinella, Teleia 
var. peritella de proæimella (Hb.), Cleodora invisella, Sophronia cos- 
mella, Pleurota breviella, bistriella et semicanella. 

En relations avec de nombreux savants français et étrangers, Cons- 
tant jouissait d’une notoriété forte étendue. Depuis quelques années il 
recevait d’Espagne de fréquents envois d’un entomologiste dont j'ignore 
le nom, Il devait publier les nombreuses espèces nouvelles de Micros 
de cette provenance; il est regrettable que la mort l'ait surpris avant 
qu'il ait pu le faire. 

Tout en s’occupant d’entomologie, Constant prenait une part active 


12 C. LAFAURY: 


aux travaux de la Société botanique de France dont il faisait partie de- 
puis le 11 février 1862. 

Botaniste distingué en même temps que savant entomologiste, il as- 
sista à ses sessions extraordinaires à Gap, en Corse, à Montpellier, Il 
s'occupa particulièrement du Congrès qui eu lieu à Autun en 1870, et 
organisa les voyages et les excursions. Il décida la Société botanique à 
visiter Antibes et Cannes en 1883, et s'occupa encore à organiser les 
excursions de ses collègues. Il eut le plaisir de retrouver parmi les 
congressistes MM. le D: Gillot et Auzanon , ses anciens compatriotes, 
tous deux botanistes distingués, qui devinrent les hôtes de Ja Niobé 
pendant la durée du Congrès. 

C’est aussi avec la Société botanique qu'il à fait en 1892 le voyage 
d'Algérie où il a visité les provinces d'Alger et de Constantine et par- 
ticulièrement Biskra où il est resté quelques jours et où il a pu élever 
l'OŒcocecis Guyonnella (Gn.)et la variété deserticola (Stdg.) du Deilephila 
mauretanica (Stdg.). 

Cherchant en toute occasion à développer autour de lui le goût de la 
belle nature, placé dans un milieu propre à la culture des fleurs, qu’il 
aimait avec passion, Constant fut un des fondateurs de la Société 
d'horticulture de Cannes et son premier président. 

Appelé à Paris pour affaires en 1873, Constant y fit la connaissance 
de Ragonot avec lequel il était déjà en relations depuis quelque temps. 
La conformité de leurs goûts créa, entre eux, une réelle intimité. 
Comme j'avais l'honneur de les avoir tous deux pour amis, j'avais sou- 
vent recours à leurs lumières pour la détermination des Microlépido- 
ptères vers lesquels Constant m'avait entrainé en 1860, longtemps avant 
que Ragonot eût imprimé un si vigoureux élan à l'étude de cette 
grande famille qui avait déjà toutes les préférences de Constant à cette 
époque. 

La mort prématurée de Ragonot fut pour Constant un grand cha- 
grin. 

Très versé dans les questions de banque, il put apporter dans le rè- 
element des affaires, que la mort de Ragonot laissait pendantes, le con- 
cours éclairé d’un véritable ami. Il fut, pour sa veuve et ses enfants, le 
conseil judicieux et dévoué qu'on est toujours bien heureux de ren- 
contrer dans ces pénibles circonstances. 

Le règlement des affaires financières de Ragonot étant terminé, Cons- 
tant porta son dévouement du côté scientifique et ne voulut pas que 
l'œuvre entreprise par son ami restàt inachevée. Le second volume de 
la Monographie des Phycidees n'étant pas terminé, Constant se mit à la 
recherche d’un entomologiste qui fût capable de la mener à bonne fin. 


Notice nécrologique sur A. Constant. 13 


Hampson, célèbre entomologiste anglais, voulut bien se charger de ce 
travail. Il a porté à l'achèvement de ce second volume le concours le 
plus dévoué. 

Hampson n’écrivant que l'anglais, Constant dut se charger de la tra- 
duction, chose facile pour lui, car la langue anglaise lui était aussi fa- 
milière que le français. Il aurait été heureux de voir paraître ce se- 
cond volume qui doit être publié prochainement. Il n’a pas eu cette 
joie avant de mourir. 

Après cet exposé, bien incomplet, des voyages et des découvertes 
de mon ami regretté, je voudrais faire connaître ses qualités comme 
homme privé. 

A ceux qui l’ont connu je ne saurai rien apprendre, car il se mon- 
trait à tous d’égale manière. Son commerce était des plus agréables et 
toujours empreint des qualités de son cœur. Esprit droit, loyal, bon, 
dévoué, obligeant, aussi modeste qu'érudit, d'un jugement sûr et doué 
d’une facilité et d’une recherche de paroles qui n'étaient égalées que 
par sa facilité pour écrire, Constant réunissait une somme de qualités 
qui le faisaient aimer de tous et le rendaient remarquable. 

Ses lettres sont attachantes et décelent un profond esprit d’observa- 
tion. Tout y est, style, substance, clarté dans les détails qui y abondent,. 
propreté dans l'écriture, toujours lisible quoique menue, et, toujours 
aussi, sans ratures ni surcharges. 

Sa constitution, quoique un peu affaiblie par l’âge, dans ces der- 
nières années, semblait offrir une résistance qui permettait d'espérer, 
pour lui, encore de longs jours. Bien remis de ses douleurs sciali- 
ques, il avait projeté de revoir la Corse, de visiter principalement la 
forêt de Vizzavone et de faire un long séjour à Corte. Il devait partir 
le 24 mai dernier avec ses collègues de la Société botanique dans 
laquelle il comptait de nombreux amis. 

C’est le 13 mai, en ouvrant la porte de son cabinet de travail qu'il 
est tombé foudroyé par une embolie ! 

Constant a été inhumé à Cannes conformément à ses dernieres vo- 
lontés. Un nombreux cortège l’a accompagné à sa demeure dernière, 
lui témoignant, ainsi, l'estime et la sympathie dont il était entouré. 
Remplacant les discours et le vain apparat, ce sont, avec les fleurs qu'il 
a tant aimées, les regrets et les larmes qui ont paré son cercueil. 

Par ses dispositions testamentaires, Constant à voulu que sa belle 
collection de Lépidoptères fût vendue après sa mort. 

Je fais des vœux pour qu’elle ne franchisse pas nos frontières. Elle 
est assez importante et assez belle pour mériter de rester en France. 

Très remarquable par sa parfaite conservation, composée d'exem- 


14 C. LAFAURY. 


plaires d’une incomparable fraicheur et d'une préparation irrépro- 
chable, elle contient beaucoup de raretés. Bien des espèces y sont 
représentées avec un luxe de sujets de diverses provenances. Les 
types des espèces corses ou françaises publiées par lui ou par Ragonot 
s'y trouvent, ainsi que les Microlépidoptères des Landes décrits par 
Ragonot ou publiés par lui. 

De nombreuses boîtes vitrées renfermées dans cinq meubles contien- 
nent ce trésor entomologique qu’il est rare de trouver aussi complet et 
qui mériterait d’être mieux connu et surtout apprécié. 

Constant a voulu laisser à la Société entomologique de France un 
souvenir durable, destiné à encourager les études entomologiques. 
Il lui a légué un capital suffisant pour donner une rente annuelle 
de 500 francs qui constituera un prix que la Société décernera tous 
les ans avec le Prix Dollfus. 

Je fais suivre cette notice de la liste des travaux de mon ami défunt. 
J'aurais désiré être plus complet sur les événements intéressants de 
sa vie, si laborieuse et si pure, mais il ne m'a pas été possible d’avoir 
des renseignements plus étendus. 

Ces lacunes me laissent le profond regret de n'avoir pu rendre à 
la mémoire de celui que j'ai beaucoup aimé un dernier hommage qui 
füt digne d'elle. 

Juin 1901. 


LISTE DES TRAVAUX D’ALEXANDRE CONSTANT. 
1. — Notice sur trois variétés de l’'Orthosia gothica (L.). Ann. Soc. 
ent. Fr, 4859,.3° série, L. IL (p.209: 
2. — Description de lAcidalia luteolaria (Crt.). Ann. Soc. ent. Fr., 
1863, 4° série, t. IT, p. 73, pl. 2, fig. 02, c. 
3. — Description de 415 nouvelles espèces de Lépidoptères européens. 
Ann. Soc. ent. Fr., 1865, Le série, t. V, p. 189-192, pl. 7. 
. — Catalogue des Lépidoptères du départ. de Saône-et-Loire, Autun, 
1866, gr. in-8°, 368 p. 
5. — Rapport sur une excursion faite par la Société botanique, le 
12 juin 1870, aux environs d’Autun. Bull. Soc.bot. Fr., 1. XVII 
(4870), p. xcrr. 


[SI 


= 


6. — Observations sur les rapports des Lépidoptères avec le miellat 
des arbres utilisé pour leur capture. Bull. Soc. bot. Fr., 1870, 
p' Ex. 


Notice nécrologique sur A. Constant. 15 


7. — Découverte du Cistus albiensis. Bull. Soc. bot. Fr., t. 2, XXX, 
1883, section extr. Antibes, p. xev. 


8. — Observations sur quelques Chenilles nouvelles ou imparfaite- 
ment connues. Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 5-20. 

9. — Note sur quelques Lépidoptères nouveaux (L'° partie). Ann. Soc. 
ent. Fr., 188%, p. 201-216, pl. 9. 

10. — Note sur quelques Lépidoptères nouveaux (2 partie). Ann. Soc. 
ent. Fr., 1884, 6° série, t. IV, p. 251-260, pl. 10. 


A1. — Note sur quelques Lépidoptères nouveaux (3° partie). Ann. Soc. 
enter, 1885, 6° sérient..V, p..5-46, pl. 1. 

12. — Rapport sur la visite à la fougeraie de la villa Saint-Jean à 
Cannes. Soc. hort. Cannes, 1886, bull. n° 1, p. 21-22. 

13. — Rapport sur la visite au jardin de la vélla Marquerite à Saint- 
Raphaël. Soc. hort. Cannes, 1886, bull. n° 1, p. 25-26. 

4%. — Les plantes d'appartement. Soc. hort. Cannes, 1887, bull. n° 4, 
p. 27-30. 

15. — Rapport sur l'ouvrage de Ch. Naudin « Le manuel de l’accli- 
-mateur ». Soc. hort. Cannes, 1887, bull. n° 5, p. 25-27. 

16. — Notice nécrologique sur Pierre Millière. Ann. Soc. ent. Fr., 1887, 
6e série, t. VIIL, p. 209 à 244. 

17. — Rapport sur une exposition d'horticulture à Cannes. Soc. hort. 
Cannes, 1887, bull. n° 2, p. 35-44. 

18. — Description de Lépidoptères nouveaux ou peu connus. Ann. 
Soc. ent. Fr. 6° série, t. VIII (1888), p. 161-172, pl. 4. 

19. — Description de Microlépidoptères nouveaux ou peu connus. Ann. 
Soc-ent. Fr, 4890, 6=série, t X,D-5-16, pl: 4. 

20. — Un Champignon parasite du Poirier. Revue horticole, 1890, 
p. 1-6. 

21. — Sur la rouille des Poiriers (Æcidium cancellatum) et ses rap- 


ports avec le Gymnosporangium Sabinae. Bull. Soc. Hist. 
nat. Autun, II, 1890, p. 309. 

22. — Notes sur 27 espèces de végétaux acclimatés au jardin de la 
Niobé (golfe Juan). Bull. Soc. Hist. nat. d’Autun, 1890, p. 350 
à 359. 


23. — Note sur Depressaria Dorycniella (Wocke). Bull. Soc. Hist. nat. 
Autun (1891), IV, p. 277-283. 


2: 
mt, 


26. 


1Q 
O0 


19 
© 


J0. 
31. 


32° 


99. 


3). 


30. 


18. 


99. 


C. LAFAURY. 

Sur quelques végétaux fruitiers de la Côte de Provence. Rev. 
horticole, 1891, p. 63. 

Les chasselas. Rev. horticole, AS9L, p. 443. 

Encore un peu d’Esterel. Midi hivernal, n° du 10 décem- 
bre 1891. 

Liste annotée des Lépidoptères des environs d’Autun; Autun, 
1882, in-8° de 91 p. 

La végétation dans l’Esterel. Rev. hort., 1892, p. 46. 

Note sur Polyommatus Gordius signalé en Saône-et-Loire. Bull. 
Soc. Hist. nat. d’Autun, 1892, t. V, p. 416. 

Rhodorhiza florida. Revue hort.. 1892, p. 156. 

Le Citronnier dans le midi de la France. Rev. hort., 1892, 
p. 948. 

Liste annotée des Lépidoptères envoyés à la Société d'histoire 
naturelle d’Autun. Bull. Soc. Iist. nat. d'Autun (4° partie), 
t. V (1892), p. 15-83. 

Descriptions d'espèces nouvelles de Microlépidoptères. Ann. 
Soc. ent. Fr., 1893, vol. LXII, p. 391-404, pl. 11. 

Réparation rapide des ravages de l'hiver à Cannes. Rev. hort., 
1893, p. 979. 

Rapport sur la visite faite au château de Fayères le 22 mai 1893. 
Soc. hort. Cannes, 1893, Le trim., p. 44-45. 

Liste annotée des Lépidoptères envoyés à la Société d'Histoire 
naturelle d'Autun (2° partie). Ann. Soc. Hist. nat. d’Autun, 
1884, t. VIL-1, p. 69-76. 

Les arbres fruitiers dans le midi dela France. Le Psidium cat- 
tleyanum. Rev. hort., 1895, p. 266. 

Microlépidoptères nouveaux de la faune francaise. Ann. Soc. 
ent. Fr., 1895. Congrès annuel. 

Notice nécrologique sur E. Ragonot. Ann. Soc. ent. Fr., 189,6, 
vol. LXV, p. 1-18, avec portrait. 

Rapports sur une exposition d’horticulture : Les Orchidées. 
Broch. de 20 pages (Cannes). 


Les plantes ornementales spontanées du midi de la France. Rev. 
hort., 1896, p. 326 à 353. 


= 
19 


pS 
Co 


Notice nécrologique sur A. Constant. 47 


Note sur les Hyponomeuta. Ann. Soc. Hist. nat. Autun, 1898, 
V, XI-2, p. 157-161 

Description of à new Talaeporid Species. Talaeporia vernella 
n. Sp., With a further description of Talaeporia defoliella 
(Cst.). — Reprinted from The Entomologists record and Jour- 
nal of variation, vol. XI, n° 10, 4899. 

Lettre du Golfe Juan sur la végétation des plantes exotiques. 
Rev. hort., 1899, p. 521. 

Traduction du travail de Hampson sur les Phycidées de Rago- 
not (2° vol.), 419014 [doit être publié incessamment|. 


Ann. SOC. Ent. Fr., Lxx, 4901. 


1 


Étude sur les Arachnides recueillis au cours de la mission de Bonchamps 
à travers l’Éthicpie, de Djibouti au Nil Blanc (1897-1898) 


Par E. SIMON. 


Les Arachnides qu font lobjet de ce travail ont été recueillis pour 
la plupart par le regretté Maurice Potter, attaché à la mission de Bon- 
champs comme peintre et naturaliste, quelques autres par M. Ch. 
Michel, second de la mission, aidé de M. L. Bartholin, ingénieur des 
mines. 

Par suite de la mort tragique de Maurice Potter, les localités précises 
ont été perdues, sauf pour quelques espèces marquantes sur lesquelles 
M. Ch. Michel à pu me donner de mémoire quelques renseignements. 

Comme limites générales, ces Aracknides ont été capturés entre le 7° 
et le 9° degrés de latitude Nord et, en longitude, entre Djibouti à l'Est et 
le Sobat, affluent du Nil Blanc, à l'Ouest, zone comprenant les déserts So- 
malis et Danakils, les plateaux Ambharas, les plateaux Gallas à Ouest 
des premiers et la plaine du Nil Blanc sur la rive gauche du Baro et du 
Sobat (!). 


À. FrciSATA NIGRA E. Sim., ên Bull. Mus., 1897, n° 3, p. 97. 

Espèce décrite de Mascate ; connue d'Égypte (le Caire, Dj. Mokattam, 
Dj. Ataka). 
2. MELANOPHORA SETIGERA L. Koch., Æg. u. Abyss. Arach., 1875, p. 47, 

tab. V, fig. 3 (Prosthesima). 
Décrit de la province d’Hamasen (Abyssinie). 
(1827). 

Répandu dans la vallée du Nil et dans une grande partie de l'Afrique 
tropicale occidentale et orientale; nous lavions recu antérieurement 
d’Obok et de Djibouti. 


3. HERSILIA CAUDATA Aud. in Say. 


4. Larropecrus 13-GurraTus (P. Rossi) LuGuBRIS L. Dufour. 
Déjà indiqué plusieurs fois de la région éthiopienne (P. Pavesi). 
9. LITHYPHANTES PAYKULLIANUS Walck., 1806 (Theridion). 
Déja indiqué de la région éthiopienne (P, Pavesi). 
(1) A voir : VERS FAcuopA, à la rencontre de la mission Marchand, à travers 


l'Ethiopie, par Charles Michel (second de la mission Bonchamps), Paris, libr. 
Plon, 1900. 


Arachnides d'Éthiopie. 19 


6. Euryopis Potteri, Sp. nov. — © long. 3 mill. — Cephalothorax 
laevis et nitidus, fusco-rufescens, fronte ad oculos utrinque nigra. Oculi 
antici in lineam vix procurvam subrectam, medii valde prominuli, nigri, 
lateralibus albis, saltem 1/3 majores et a lateralibus quam inter se fere 
duplo remotiores, Oeuli quatuor postici in lineam valde recurvam se- 
micircularem, inter se subaequales et fere aequidistantes, medii leviter 
ovati. Abdomen latum et crassum, sed supra deplanatum , antice late 
rotundum , postice acuminatum, nitidum , parce et longe albido-crini- 
tum, supra fulvo-lividum, utrinque vittis transversis abbreviatis nigris 
3 vel 4 notatum, subtus fulvo-rulescens. Chelae sternumque obseure 
rufula, laevia et nitida. Pedes obscure fusci, metatarsis tarsisque fere 
nigris, Coxis trochanteribusque eunctis, femoribus anticis ad basin 
patellisque anticis dilutioribus et rufescentibus, metatarsis 4i paris ad 
basin luteo-annulatis. Fovea genitalis magna, ovata, paulo longior quam 
latior et postice obtuse truncata. 


Espèce du groupe dE. acuminata Lucas, reconnaissable à la colora- 
tion de son abdomen et de ses pattes. 
7. ARGYROEPEIRA UNDULATA Vinson, Aran. Réun., etc., 1863, p. 207 
(Epeirai). 
Trouvé en grand nombre; déjà indiqué du pays Galla (P. Pavesi). 
8. ARGIOPE TRIFASCIATA Forskol. 
Espèce répandue dans presque toutes les régions tropicales du 
monde. | 
9. CycLosA INSULANA Costa. 


? Cyrtophora interalbicans Bosenb. et Lenz, Ostafr. Spinn., 189%, 
p. 18. 


Espèce très répandue en Afrique et en Asie. 
10. ARANEUS RurIPALPIS Lucas, én Thomson, Ar. Ent., Il, 1858, p. 422 
(Epeira). 
Epeira semiannulata Karsch, E. Simon, etc. 
Commun dans toute l'Afrique tropicale et australe. 
11. Ar. cEREOLUS E. Simon, in Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 368. 
Presque aussi répandu que le précédent dans l'Afrique tropicale, 
occidentale et orientale. 


12. Araneus Potteri, sp. nov. — © long. 6,5 mill.; abd. long. 


> mill.; lat. 4,8 mill. vel 5 mill. — Cephalothorax niger vel fusco- 


20 E. SIMON. 


piceus, parce et longe albido-pilosus, parte cephalica brevi et convexa. 
Area oculorum mediorum cireiter aeque longa ac lata (vel vix longior) 
et antice quam postice latior, oculi medii antiei posticis haud vel vix 
majores, postici spatio oculo paulo angustiore a sese distantes. Oculi 
laterales a mediis sat distantes, minores, a sese aequi et contigui. Abdo- 
men magnum, Convexum, haud vel vix longius quam latius, Îere 
A. Redii Scop., supra plerumque fusco-testaceum, nigro-punetatum et 
transversim nigro-striatum, interdum nigrum, vitta media dilutiore, in- 
tegra, sat angusta, antice posticeque attenuata, antice maculam longam 
et triquetram nigram includente, prope medium vitta transversa recta, 
longe triquetra, eruciata, ornatum, interdum fuscum et vitta media 
flava multo latiore haud cruciata notatum, subtus in medio late ni- 
grum, utrinque in parte apicali maeula ovata mediocri et prope mamil- 
las puneto minutissimo albidis notatum. Chelae, partes oris sternumque 
nigra et nitida. Pedes sat robusti, flavidi, coxis castaneis, femoribus 
ad apicem late et intense nigro-annulatis, patellis cunctis fusco-piceis 
seu nigris, tibiis ad apicem anguste fusco-annulatis, in medio minute 
fusco-notatis et subannulatis. Uncus vulvae sat brevis, crassus, atte- 
nuatus sed obtusus, supra in parte apicali leviter depressus et margi- 
natus. 

Cette espèce est du groupe de FA. nauticus L. Koch; elle s’en dis- 
tingue par sa taille beaucoup moindre, son sternum noir, ses taches 
ventrales beaucoup plus petites, le crochet de son épigyne plus court 
et plus large: elle diffère de l'A. snimosicola E. Sim. (du même groupe) 
par sa coloration beaucoup plus obscure, le crochet de son épigyne, etc. 
elle présente surtout le faciès de l'A. Redii Scopoli, d'Europe. 

Ce groupe d’Araneus est représenté dans l’Afrique tropicale par de 
nombreuses espèces; À. Blondeli E. Sim., varians, raptus, nigritus Tho- 
rell, lui appartiennent. 

13. LARINIA DECENS Blackwall, ên Ann. Mag. Nat. Hist., 3° sér., XVII, 
1866, p. 461 (Epeira). 

Décrit de la région du Zambèse, indiqué depuis du Choa (P. Pavesi). 

1%. CYPHALONOTUS LARVATUS E. Simon, 2n Bull. Soc. zool. Fr., 1881 
(Poltys). 

Décrit de Zanzibar, indiqué du pays Galla (P. Pavesi), nous lavons 
reçu du Natal. 

15. Gasteracantha testudinaria, Sp. nov. — Abd. long. 6 mill.: 
lat. 8,2 mill. — Cephalothorax (superne visus omnino obtectus) nigro- 
piceus, coriaceus et parce albido-setosus, parte cephalica lata, obtuse 


Arachnides d'Éthiopie. 21 


sulcata. Oculi medii inter se subaequales (antici posticis vix majores), 
aream latiorem quam longiorem et antice quam postice angustiorem 
occupantes. Abdomen maximum, circiter 41/3 latius quam longius, 
antice et utrinque subrecte sectum, postice leviter arcuatum, angulis 
anticis late rotundis, posticis subrectis, utrinque aculeis minutissimis 
acutis binis, à sese latissime remotis, antico sat longe pone angu- 
lum sito, altero angulum occupante, ad marginem postieum aculeis 
similibus binis, parvis sed ad basin crasse elevatis instructum, supra 
plus minus convexum, in medio laeve, marginem versus minutis- 
sime granulosum, nigrum vel fusco-piceum, antice plus minus dilutius, 
interdum flavum, maculis albis inordinatis et iniquis, vittam longitu- 
dinalem designantibus ornatum, subtus nigrum, valde et crebre gra- 
nulosum. Chelae nigro-piceae, valde coriaceae. Sternum obscure 
fulvum vel nigrum, coriaceum. Pedes brevissimi et robusti, fusco-ru- 
fescentes, femoribus dilutioribus, patellis tibiisque, praesertim posticis, 
obseurioribus, subnigris. 


Trouvé en nombre dans le désert Danakil, au confluent du Kassam 
et de l’Aouache, vers 800 mètres d'altitude, sur les buissons (Ch. Mi- 
chel). 


Cette espèce remarquable appartient au 18° groupe du genre Gaster- 
acantha (Aetrocantha Karsch) déjà représenté dans le Soudan égyptien 
par le G. purpurea E. Sim. ; elle est surtout voisine du G. semiflava E. 
Sim. dont elle se rapproche par la petitesse de ses épines, mais son 
scutum est plus lisse, plus convexe et coupé droit de chaque côté, non 
échancré; sa coloration a beaucoup d’analogie avec celle du G. peni- 
zoides E. Sim. (19° groupe). 


16. THomisus ALBonIRTUS E. Simon, én Bull. Soc. zool. Fr., 1884, p. 13. 


Connu du Soudan, du pays Somali et du Yemen. 


17. Runciniopsis aethiops, sp. nov.— © long. 6 mill. — Cephalo- 
thorax non multo longior quam latior, sed antice valde attenuatus et 
utrinque, pone oculos laterales, minute exeisus, luteo-rufescens, utrin- 
que linea marginali exili vittaque submarginali lata et reticulata fuscis, 
in medio linea exili integra et antice lineolis obliquis abbreviatis al- 
bidis ornatus, regione frontali albida, utrinque leviter umbrosa et 
antice, inter oculos, linea albidiore marginata, fronte sat lata, recte 
truncata, utrinque ad angulum oblique et subacute turbinata. Oculi 
ordinarii. Abdomen sat longum, parallelum, antice truncatum, postice 
obtusum, depressiusculum, luteum, lineolis plurimis albis concentrice 
marginatum, utrinque fusco-striatum.et, paulo pone medium, punetis 


29 E. SIMOX. 


luscis binis notatum. Chelae, partes oris, sternum pedesque lutea, ti- 
biis anticis aculeis sat gracilibus et longis 4-%, basin articuli haud at- 
tingentibus, metatarsis aculeis similibus 6-6, apicem versus sensim 
minoribus instructis. Fovea genitalis longior quam latior, ovata, te- 
nuissime marginata. 


a Long. 4, 5 mill. — Cephalothorax fusco-rufescens, utrinque vitta 
lata obscure fusca notatus, margine frontali tenuiter albo-marginato. 
Abdomen obseure fulvo-rulescens, utrinque fusco-marginatum, paulo 
pone medium maculis binis, postice striis transversis exillimis 2 vel 
4 fuscis notatum. Pedes quatuor antici longi, fuseo-rulescentes, tibiis 
metatarsisque fere nigris, subtus tenuiter et lange aculealis et pilosis, 
pedes postici lutei. Pedes-maxillares breves et robusti, fusei: tibia apo- 
physi inferiore mediocri uneata et obtusa apophysique exteriore multo 
majore, recta, attenuata et subacuta, antice directa et medium tarsum 
lere attingente armata ; tarso ovato. 


Species inter Runciniam et Runciniopsem. 


18. TMARUS PUSTULOSUS P. Pavesi, èn Ann. Mus. civ. Gen., ser. 24. 
XV, 1895, p. 513 (Monaeses). 


Décrit de l’Arussi Galla (P. Pavesi). 


19. Xysricus rArcos L. Koch, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, p. 67. 
tab. VI, fig. 6. 


Décrit d’Abyssinie (L. Koch). 


20. Pyresthesis cribrata, sp. nov. — Long. » mill. — Cephalo- 
thorax rufo-piceus, utrinque et postice in declivitate infuscatus, in 
clvpeo dilutior, laevis sed crebre et minute impresso-punctatus, in la- 
teribus parce setosus, postice, prope apicem, setis longioribus in tu- 
beribus parvis elevatis et transversim seriatis ornatus. Oculi quatuor 
medii parvi et inter se aequales, aream latiorem quam longiorem et an- 
tice quam postice multo angustiorem occupantes, oculi laterales utrin- 
que prope dentem brevem siti, nigro-limbati, antieus postico paulo 
major. Clypeus oblique proclivis, area oculorum mediorum circiter 
aequilatus. Abdomen ovatum, atrum, setis fulvis longis fere spiniformi- 
bus conspersum. Chelae, sternum, partes oris pedesque fulvo-rufulo- 
picea, femoribus posticis dilutioribus. Pedes aculeis carentes sed setis 
tenuibus et longis conspersi. 

Ce Pyresthesis diffère des espèces de Madagascar par son bandeau un 
peu proclive, ses pattes plus grêles et mutiques, ses métatarses fins, 


Arachnides d'Éthiopie. LE 


presque aussi longs que les tibias, caractères qui seraient peut-être 
suffisants pour ‘en faire le type d’un genre spécial. 

21. THomisors pupA Karsch, in Zeitschr. G. Naturw., 1879, p 375 (9) 
T. pusio Karsch, L. c. p. 376 (G). 

Thomisus vastus Bosenberg et Lenz, Ostalir. Spinn., 1895, p. 9. 

Répandu dans toute l'Afrique tropicale. 


22. Taomisors sULCATUS E. Simon, in Ann. Soc. ent. Belg., XXXIX, 
1895, p. 436. 


Décrit du Transvaal. 
23. TIBELLUS Vossion1 E. Simon, in Bull. Soc. Zool. Fr., 1884, p. 10 


Décrit de Khartoum; indiqué depuis du désert de Errer-es-Saghir et 
Milmil (P. Pavesi). 


24. Ctenus Potteri, Sp. nov. — © long. 15-18 mill. — Cephalo- 
thorax ovatus, fronte lata et obtusa, fusco-rufescens, parce cervino- 
pubescens sed prope oculos crebre flavido-pilosus, lineolis nigri- 
cantibus abbreviatis radiantibus et ramosis, linea media exili, oculos 
jere attingente vittaque submarginali latiore, parum expressa et valde 
dentata, dilutioribus et albido-pilosis decoratus. Oculi quatuor medii 
aream cireiter aeque longam ac latam et antice quam postice angus- 
tiorem occupantes, antici posticis saltem 1/3 minores. Oculi laterales 
par vi, albi et ovati, a mediis sat distantes et cum basi oculorum me- 
diorum posticorum lineam subreetam designantes. Clypeus area ocu- 
lorum mediorum vix angustior. Abdomen ovatum, fusco-testaceum. 
cervino-pubescens, supra linea media integra exili flavo-pilosa, in parte 
apicali lineolis transversis brevibus 3 vel 4 cruciata et utrinque ma- 
culis nigris (antica submedia majore) trinis uniseriatis ornatum. subtus 
lineis exilibus binis, postice leviter convergentibus, notatum. Chelae 
validae et convexae, nigro-nitidae, laeves, parce cinereo-setosae, mar- 
gine inferiore sulci quadridentalo. Partes oris, sternum pedesque ful- 
vo-rufescentia. Pedes robusti et sat longi, antici patellis muticis, tibiis 
aculeis inferioribus mediocribus 5-5 vel 5-4 et tibia 2 paris aculeo la- 
terali interiore submedio, metatarsis usque ad basin scopulatis, acu- 
leis paulo longioribus 3-3 subtus armatis. Plaga genitalis ovato-trans- 
versa, Convexa, in medio rufula, utrinque nigra, leviter angulosa el 
prope angulum minute excisa. 

A Cteno torvo Pavesi imprimis differt structura plagae genitalis 
et Linea media flava integra abdominis. 


2. Chiracanthium Micheli, sp. nov. — © long. 8 mill. — 


24 E. SIMON. 


Cephalothorax fulvo-rufescens, albo-sericeo-pubescens, regione oculo- 
rum infuscata. Oculi quatuor medii aream subparallelam latiorem quam 
longiorem occupantes, antici posticis fere duplo majores. Chelae longae, 
sat angustae, subverticales, usque ad basin cylindraceae, laeves, nigro- 
nitidae, Partes orisnigrae, lamipae ad basin dilutiores. Abdomen fulvum. 
Sternum pedesque fulvo-testacea. Pedes longi, femoribus sex anticis 
aculeatis, femoribus 4 paris muticis, femoribus 21 paris haud incrassa- 
tis, intus aculeis binis sat debilibus et pronis tantum armatis, tibiis 4 
paris aculeis sat brevibus 4-4, 2 paris aculeo inferiore submedio aculeo- 
que interiore munitis. Pedes-maxillares sat longi, fulvi, tarso fuseo; 
tibia patella vix longiore, tereti, supra longe crinita, apophysi superiore 
carente, apophysi apicali longa, leviter sinuosa, gracili sed apice oblique 
truncata et minutissime bidentata; tarso longe ovato, apophysi basali 
retro-directa, tibiali circiter aequilonga sed paulo crassiore, valde com- 
pressa, levissime arcuata et subacuta. 


Très différent des deux espèces connues de la région éthiopienne et 
Somali, C. molle L. Koch et aculeatum E. Sim., mais plus voisin du 
C. isiacum Cambr., d'Égypte, dont il diffère cependant par ses fémurs 
de la 4° paire mutiques et par son apophyse, tibiale obliquement tron- 
quée et terminée par deux petites dents (celle de C. isiacum Cambr.. 
étant très aiguë). 


26. Castaneira Bartholini, Sp. nov. — © long 8 mill. — Cepha- 
lothorax longe ovatus, convexus, rufescens, regione oculari nigra, sub- 
tilissime rugosus, breviter et parce flavido-pilosus. Oculi quatuor an- 
tici in lineam sat procurvam, medii lateralibus majores, à sese anguste 
separati, a lateralibus subcontigui. Oculi postici inter se subaequales, in 
lineam subrectam vix procurvam, medii à sese quam à lateralibus vix 
remotiores. Area mediorum vix longior quam latior et antice quam 
postice paulo angustior. Clypeus oculis anticis saltem duplo latior. Ab- 
domen longe ovatum, fuscum, supra pilis plumosis pronis flavo-nitidis 
vestitum, subtus parce et simpliciter cinereo-pilosum. Chelae longae, 
fulvo rufescentes, nitidae. Sternum fuscum, coriaceo-rugosum. Pedes 
mediocres, postici anticis multo longiores, fulvo-rufescentes, coxis di- 
lutioribus, pedes antici femoribus, praesertim ad apicem, infuscatis, 
reliquis articulis concoloribus, pallide fulvis, pedes postici flemoribus 
ad apicem nigricantibus, patellis, tibiis metatarsisque, praesertim in la- 
teribus, infuscatis et subvittaiis, sed tibiis ad basin atque ad apicem 
annulo parvo dilutiore et albido-piloso ornatis, tibiis metatarsisque an- 
üicis aculeis debilibus 2-2 subtus munitis, posticis sat numerose acu- 


Arachnides d'Éthiopie. 25 


leatis. Regio epigasteris leviter coriacea, plagula media laeviore et ob- 
tuse triquetra notata. 

Espèce bien reconnaissable à sa teinte générale rougeâtre: très dif- 
iérente des €. (Tylophora) Cecchei et venustuta Pavesi, de la même ré- 
gion, plus voisine de C. micaria et surtout fulvipes E. Sim. 


27. LycosaA URBANA Cambr., in Pr. Zool. Soc. Lond., 1876, p. 604. 
Très commun en Égypte et dans la région de la mer Rouge. 

28. PARDOSA VENATRIX Lucas. 

Lycosa fidelis Cambr., P.Z.S. L., 1872, p. 319. 

Lycosa galerital. Koch, Æg. u. Abyss. Ar., 1875, p. 69. 

Très répandu dans toute l'Afrique désertique. 


29. Pardosa Potteri, sp. nov. — © long. 10 mill. — Cephalothorax 
nigellus, vitta media lata antice oculos haud superante, in parte cephalica 
leviter ovata, in thoracica angustiore et postice attenuata, fulva et luteo- 
pilosa, vittaque submarginali integra angustiore sed antice ad angulum 
frontalem ampliata fulva et albido-pilosa, ornatus. Oculi antiei in lineam 
leviter procurvam, inter se subaequales (medii vix majores), medii «à 
sese quam à lateralibus paulo remotiores, laterales à margine clypei 
quam ab oculis magnis ser. 2*° saltem 1/3 remotiores. Area oculorum 
quatuor posticorum postice quam antice latior. Abdomen oblongum, 
supra nigellum, fulvo-cervino-pubescens, antice vitta longitudinali (me- 
dium haud attingente) lanceolata, nigra, luteo-marginata, postice arcu- 
bus transversis luteis, versus apicem sensim minoribus, saepe vix dis- 
tinctis, notatum, subtus omnino luteum, albo-sericeo pubescens. Chelae 
fulvo-rufulae, extus ad basin minute fusco-notatae, antice ad apicem 
late et oblique fusco-vittatae. Partes oris luteæ, parte labiali infuscata. 
Sternum pallide luteum, parce albo-pilosum. Pedes longi, fulvi, coxis 
concoloribus, femoribus anticis subtus late et sinuose nigricanti-pla- 
giatis, subannulatis, posticis utrinque in parte apicali minute fusco- 
notatis, patellis tibiisque anticis leviter fusco-variatis et sublineatis, 
metatarsis tarsisque concoloribus, tibiis posticis late nigro-variatis, 
metatarsis intense nigro-triannulatis, tarsis posticis apice minute Îus- 
cis, übiis metatarsisque anticis aculeis tenuibus et longis 2-2 aculeisque 
apicalibus binis multo minoribus subtus armatis. Plaga genitalis sub- 
rotunda, nigra, rugosa et crasse albo-pilosa, fovea media parum pro- 
funda longitudinali et fere parallela, impressa. 


G long. 8 mill. — Cephalothorax obscurior, vitta media antice eva- 
nescente, in parte thoracica saepe dentata. Abdomen minus. Pedes 


26 E. SImMox. — Arachnides d'Éthiopie. 


longiores. Sternum luteum sed utrinque infuscatum. Pedes maxillares 
sat longi, obscure olhvacei, femore late nigro-plagiato, tibia patella 
paulo longiore vel saltem haud breviore, cylindracea et leviter curvata, 
supra breviter subtus longe nigro-hirsuta, tarso tibia vix latiore sed 
paulo longiore, apicem versus sensim (haud abrupte) attenuato atque 
acuminato. 


30. Pardosa Micheli, sp. nov. — © long. 10 mill. — Cephalotho- 
rax nigellus, vitta media lata oculos haud attingente, in parte cephalica 
leviter ovata, in thoracica angustiore et postice sensimattenuata, obseure 
fulvo-rufula, parum expressa et fulvo-pilosa, lineaque submarginali le- 
viter sinuosa fulva et albido-pilosa notatus. Oculi fere ut in praecedenti 
sed area quatuor dorsalium postice quam antice evidentius latiore. 
Abdomen supra obscure fuscum et cervino-pubeseens, antice paulo di- 
lutius sed vitta media fusea leviter lanceolata et nigro-marginata nota- 
tum, postice parce nigro-punctatum atque in medio arcubus transversis 
nigris seriatis notatum, subtus luteum, albo-sericeo-pubescens. Chelae 
in parte basali fulvo-rufulae, in parte apicali oblique nigrae. Partes 
oris fulvae, parte labiali infuscata. Sternum nigrum, sat longe et parce 
albo-pilosum. Pedes longi, obscure fulvo-rufescentes, coxis luteis, con- 
coloribus vel anticis minute fusco-notatis, femoribus cunctis usque ad 
basin laté et sinuose nigro-plagiatis et subannulatis, tibiis metatarsisque 
anticis vix distincte annulatis, interdum concoloribus, tibiüis posticis 
valde nigricanti-variatis, metatarsis nigro-triannulatis, tibiis metatar- 
sisque anticis ut in praecedenti aculeatis. Plaga genitalis nigra, latior 
quam longior, utrinque obtusa et leviter convexa, antice rugosa et 
crasse albo-pilosa, postice in declivitate laevis et glabra. 

a long. 8 mill. — Cephalothorax obsecurior, vitta media, antice eva- 
nescente. Abdomen minus. Pedes longiores, tibiis metatarsisque an- 
ticis aculeis inferioribus aculeisque lateralibus utrinque binis armatis. 
Pedes-maxillares sat longi, nigri, patella paulo dilutiore, tibia patella 
paulo longiore vel saltem haud breviore, supra breviter subtus longe 
nigro-hirsuta, tarso tibia vix latiore et vix longiore, ovato, apice 
abrupte angustiore, acuminato et intus emarginato. 

31. THYENE IMPERIALIS W. Rossi. 

Très répandu dans la région méditerranéenne, l'Afrique orientale 
désertique, le Yemen et le Nord de l’Inde. 

32. THYENE BUCCULENTA Gerst., in v. Decken’s Reise in Ost. Afr., 
p. 475, lab. XVII, fig. 4 (Phidippus). 

Espèce largement distribuée sur la côte orientale d'Afrique, déjà in- 
diquée du pays Galla (Pavesi). 


PSÉLAPHIDES NOUVEAUX DE CEYLAN 
Par A. RAFFRAY. 


Le D' W. Horn, de Berlin, à bien voulu m'enrichir de quelques 
espèces nouvelles de Psélaphides qu'il avait recueillies à Ceylan et que 
je me fais un plaisir de décrire. 


Batrisodes shingalensis, n. sp. — Oblongus, rubro-ferrugineus, 
parce flavo-pubescens, nitidus. Caput latitudine sua paulo longius, 
lateribus leviter intus arcuatum, supra antennas utrinque nodosum 
et grosse punctatum, fronte transversim impressa, in linea oculorum 
anteriori foveis duabus mediocribus, carinula media longitudinali in- 
tegra. Antennae.sat crassae, longe pilosae, articulis 3-7 latitudine sua 
paulo longioribus, 8 quadrato, clava triartieulata, valde distincta. 9-10 
breviter ovatis, 11 magno, irregulariter ovato, extus leviter obliquo, 
basi truncato. Prothorax ovatus, lateribus medio rotundatus, sulcis 
tribus longitudinalibus integris, transverso recto, foveis lateralibus 
magnis, media fere nulla, utrinque, pone suleum transversum, tuber- 
culatus, basi ipsa quadrifoveata. Elytra latitudine sua paulo longiora. 
ad basin leviter attenuata et lateribus paululum rotundata, humeris 
elevata, subcarinata et obtuse hamata, stria dorsali subrecta, ante 
apicem evanescenti. Abdomen elytris subaequale, segmento primo 
dorsali supra solo conspicuo, usque ad medium lateribus recto, dein 
obliquo, apice truncato, utrinque deplanato et minutissime squamoso, 
caverna apicali profunda, irregulariter subtriangulari, fundo earina 
transversa angulata et altera longitudinali instructa, basi transversim 
triimpresso, sulcis duobus parum profundis areuatis et in cavernae 
margine superiori confluentibus. Metasternum postice oblongo-fovea- 
tum. Pedes simplices. — Long. 1,80 mill. 

Cette espèce est très voisine de stigmosus Ralfray, de Sumatra, mais 
l’excavation apicale du 4° segment dorsal est bien plus grande et plus 
profonde, les épaules des élytres sont bien plus accentuées. 


Ceylan (Banderawella). 


Batrisodes saucius, n. sp. — Oblongus, subdepressus, rulo-ler- 
rugineus, nitidus, parum pubescens. Caput deplanatum, lalitudine 
sua paulo longius, utrinque supra antennas minute tubereulatum, 
fronte medio depressa et sulco transverso angulato, inter oculos 
foveis duabus latis, carinula longitudinali obsoleta, integra. Antennae 
elongatae, articulis omnibus latitudine sua longioribus, 8 caeteris bre- 


28 A. RAFFRAY. 


viori, 9-10 paulo majoribus, 41 fusiformi. Prothorax breviter ovatus, 
lateribus late rotundatus, sulcis longitudinalibus tribus et transverso 
integris, lateralibus leviter sinuatis, pone sulcum transversum leviter 
transversim convexus et vix perspicue bituberculatus, basi ipsa 
utrinque bifoveata. Elytra latitudine sua multo longiora, vix convexa, 
humeris obliquis, vix hamatis, stria dorsali medium valde superanti 
et leviter sinuata. Segmento primo dorsali transverso, longitudine sua 
latiori, deplanato, medio parum profunde subcirculariter impresso, 
impressione fundo circuiter canaliculata et medio faseiculo pallido, 
minuto, trilobato ornata, utrinque area minuta, ovata, squamosa, basi 
triimpresso, impressione media valde transversa, segmentis caeteris 
supra conspicuis. Melasternum postice minute foveatum. Femoribus, 
praesertim anticis, crassis ; trochanteribus intermediis fasciculatis. — 
Long. 1.90 mill. 


Cette espèce appartient, comme la précédente, au 4 groupe dans 
lequel le 1% segment dorsal seul est plus ou moins sculpté; elle se 
distingue de toutes les autres par la brièveté relative du 1° segment 
dorsal dont l'impression est grande, mais peu profonde, la forme 
aplatie du corps, le sillon frontal formant un angle rentrant. 

Ceylan (Trincomalee). 


Sintectodes tortipalpus, n. Sp. — Oblongus, cinnamomeus, 
parum nitidus, confertim subrugoso-punetatus, brevissime et rude 
pubescens. Caput latitudine sua longius, ante oculos valde angusta- 
tum, tuberculo frontali lato, suleato, inter oculos foveis duabus parum 
prolundis, vertice convexo, angulis posticis flavo-fasciculatis. Oculi 
magni, usque ad medium cantho divisi. Palpi magni, articulis 2 elon- 
galo, leviter arcuato, apice valde et abrupte inflato, 3 fere duplo, 
breviori, triangulari, extus angulo apicali producto et summo obtuso, 
4 praecedenti mullo longiori, leviter areuato, elavato, angulo interno 
apicali valde et acute producto, externo rotundato, deflexo, infra con- 
Cavo. Antennae validae, articulis {À magno, eylindrico, 2 quadrato, 
3 subobconico-truncato, 4-7 subquadratis, 8 transverso, 9-10 multo 
majoribus, subobconico-truncatis, A1 majori, ovato, basi truncato. 
Prothorax longitudine sua longior, antice leviter coarctatus, ante me- 
dium lateribus subnodosus, dein ad apicem leviter sinuatus, disco 
obtuse medio gibbosus, postice, juxta basin, fovea media sulciformi et 
utrinque fovea altera minori, lateribus fovea magna oblonga. Elvtra 
prothorace fere breviora, basi leviter attenuata, humeris prominulis 
et obtuse subcarinatis, basi bifoveata, carina dorsali obtusa, medium 
superanti, sutura leviter elevata. Abdomen elvtris longius, lateribus 


Pselaphides nouveaux de Ceylan. 29 


leviter rotundatum, basi paululum angustatum, segmentis tribus 
primis dorsalibus subaequalibus, primo obsolete tricarinato, carina 
media magis conspicua. Pedes validi, tibiis anticis leviter arcuatis, 
medio incrassatis, intermediis et posticis subrectis, ante apicem levi- 
ter sinualis. Metasternum convexum, postice obsolete sulcatum. — 
Long. 2,30 mill. 3 


Cette espèce ressemble énormément à diversipalpus Reitter, du 
même pays, cependant les fossettes céphaliques sont moins profondes, 
la gibbosité médiane du prothorax est plus accentuée, tandis que Ja 
carène dorsale des élytres est, au contraire, plus obtuse, mais le 
caractère différentiel le plus important réside dans les palpes : les 
2° et 3° articles sont à peu près semblables, le 4° est très différent ; 
dans diversipalpus il est simplement prolongé en pointe à l'angle 
apical interne avec le côté externe largement arrondi, dans tortipal- 
pus ce 4° article est beaucoup plus long et un peu spiroïde, l'angle 
interne est encore prolongé en pointe un peu Ccontournée, l'angle 
externe est arrondi et défléchi et sa face inférieure est concave, de 
sorte que la marge interne semble carénée et la marge externe ar- 
rondie et défléchie. 


Ceylan (Anuradhapura). 


Gen. Hornia, DOV. gen. 


Subovatus, crassus. Caput subelongatum, tuberculo antennario lato, 
subdiviso. Oculi paulo pone medium siti, magni. Temporibus posticis 
obliquis. Palpi maxillares validi, articulis À inconspicuo, 2 elongato, 
paululum inflato, 3 minutissimo, subtriangulari, 4 magno, ovato, basi 
valde truncato, intus haud canaliculato, apice aculo, extus minute 
depresso et vix perpicue appendiculato. Antennae validae, articulis 
primo eylindrico, elongato, tribus ultimis elavam formantibus. Pro- 
thorax antice attenuatus, foveis tribus sulco transverso junctis. Elytra 
basi bifoveata, stria suturali integra, sulco dorsali abbreviato. Abdomen 
late marginatum, segmento primo dorsali multo majori, medio longi- 
tudinaliter carinato. Pedes validi, elongati, trochanteribus anticis et 
posticis brevibus, intermediis elongatis et clavatis, tarsorum articulis 
À minuto, 2 subobconico, 5 longiori, unguibus binis aequalibus. 

Ce nouveau genre, qui appartient à la tribu des Tyrini, a de nom- 
breuses affinités; il ressemble beaucoup à Hamotus sous-genre Hamo- 
tulus Schauluss, d'Amérique, mais le dernier article des palpes n’est 
pas sillonné en dedans, il à, au contraire, une petite dépression oblique, 
externe, au sommet, sur laquelle est inséré un appendice sétiforme 


30 A. RarrrAy. — Psélaphides de Ceylan. 


extrèmement petit; par ce caractère ilse rapprocherait de Tyromorphus 
Raffray, d'Australie, mais il en diffère par l’exiguité du 3° article des 
palpes, et ce même caractère l’éloigne aussi des Tyrus, qui se retrou- 
vent à Ceylan, et auxquels il ressemble par son faciès. 


Hornia hirtella, n. sp. — Ferruginea, nitida, sat longe flavo- 
hirta, palpis testaceis. Caput latitudine sua lere duplo longius, rugoso- 
punctatum, lateribus leviter sinuatum, tuberculo antennario profunde 
diviso, inter oculos loveis duabus obsoletis. Antennae validae, elon- 
gatae, articulis 4 eylindrico, 2 quadrato, 3-6 latitudine sua paulo lon- 
sioribus, 7-8 leviter transversis, 9 magno, subeylindrico, latitudine 
sua paulo longiori, 40 vix quadrato, 11 magno, ovato, basi truneato. 
Prothorax laevis, latitudine sua longior, antrorsum attenuatus, late- 
ribus obliquis, pone medium, lateribus subrectis, fovea laterali magna 
sinuatis, basi haud attenuatus, sulco transverso recto, fovea media 
minori, Elytra magna, convexa, latitudine aequilonga, humeris notatis 
sed subrontundatis, sulco dorsali medium superanti. Segmento primo 
dorsali caeteris multo majori, carina media longitudinali apieem haud 
attingenti. Metasternum totum late et valde sulcatum. Femoribus cla- 
vatis, anticis basi infra bispinosis, spina interna minuta, externa va- 
lida ; Gibiis anticis et intermediis valde, posticis minus ante apicem 
sinuatis. — Long. 2,90 mill. 


Ceylan (Bundarawella). 


LES LYCIDES 


DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS 
Par J. BOURGEOIS. 


Le présent mémoire comprend l’'énumération méthodique de toutes 
les espèces de Lycides figurant, à ce jour, dans les collections du Mu- 
séum d'Histoire naturelle de Paris. 

Ces importants matériaux m'ont été communiqués, par M. le profes- 
seur Bouvier, avec une obligeance et un empressement dont je ne sau- 
rais trop le remercier. Leur étude m'a fourni de précieuses indications. 
Plusieurs types, sur lesquels j'étais loin d’être définitivement fixé, 
m'ont ainsi passé sous les yeux et j'ai pu les identifier avec certitude. 
Il m'a été possible, en outre, par l'examen de séries nombreuses d’indi- 
vidus se rapportant à quelques espèces déjà connues, de me rendre un 
compte plus exact de l'étendue, parfois très grande, de leur varia- 
bilité. 

L'ordre que j'ai suivi pour l’arrangement des genres est, à quelques 
changements près, celui adopté par M. C.-0. Waterhouse dans son 
travail sur les Lyeides du British Museum ({{lustrations of typical spe- 
cimens of Coleoptera in the collection of the British Museum, 1, Londres, 
1879). Je dois faire remarquer, cependant, que cet arrangement n’est 
que provisoire et qu'il sera considérablement modifié dans l'étude d’en- 
semble que j'espère pouvoir publier bientôt sur cette intéressante tribu 
de la grande famille des Malacodermes. 


Sainte-Marie-aux-Mines, 1% février 1901, 


MALACODERMATA 
Lacord., Gen. Coléopt., IV, 1857, p. 283. 
LYCIDAE 
Bourg., Mon. Lye. Anc. Mond., L’Abeille, XX, 1882, p. 93. 

Prosternum breve. Femora trochanterum apici inserta (1). 

(1) Cette formule me paraît suffisante pour caractériser les Lycides parmi 
tous les autres Malacodermes. En effet, d’une part, le mode d'insertion des 
fémurs, qui s’articulent bout à bout avec les trochanters, ne leur est commun, 
dans la famille, qu'avec les Homalisides ; d’autre part, la brièveté du proster- 


num, réduit à une lame mince comme chez la plupart des autres Malacodermes. 
les sépare neltement des Homalisides et des Drilides. 


99 J. BOURGEOIS. (2) 


LYCINI (GENUINI) 


Lacord., Gen. Coléopt., IV, 1857, p. 290. 


Caput pronoto obtectum. 


GENRES MACROLYCUS A THONALMUS 


Macroiycus 
C.-0. Waterh., Trans. ent. Soc. Lond., 1878, I, p. 96. 


Cerceros Kraatz, Deuts. ent. Zeits., 1879, p. 126. 


Caput antice vix productum. Frons inter oculos paulum prominula. 
Labrum transversum, parum distinctum, antice rotundatum. Mandi- 
bulae validae, falcatae. Palpi maxillares articulo ultimo maximo, cultri- 
formi. Antennae G flabellatae, © profunde serratae, frontis prominulae 
insertae, subcontiguae, articulo 2° brevissimo, transverso, 3° sequen- 
tibus haud longiore. Pronotum lateraliter foliaceum et reflexum, disco 
haud areolato. Spiracula thoracis ultra parapleuras haud prolongata. 
Scutellum subquadratum. Elytra elongata, 4-costata, rugoso-punctata, 
in utroque sexu similia. Coxae intermediae distantes. Tarsi validius- 
culi, articulo 1° obconico, 2 et 3° obcordatis, 4° bilobo, ultimo tenui. 
UnguiculiS simplices, © apice bilidi. Abdomen foliaceum : & segmentis 
ventralibus octo, ultimo elongato, bivalvato; © segmentis ventralibus 
septem, ultimo subtriangulari. 


Les Macrolycus sont asiatiques. 


1. BowrixGr C.-0. Waterh., Trans. ent. soc. Lond., 1878,°p. 95; 
Tusir 1 1879 pAMDEPL ele 


Himalaya : Sikkim (Harmand, 1886). 5: 


Fe 


Lycus 


Fabr., Mant. Ins., 1787, I, p. 163. 
Caput rostratum. Frons inter oculos excavata. Labrum sat magnum, 
quadratum. Mandibulae tenues, subrectae, Palpi maxillares articulo 
ultimo apice truncato. Antennae compressae, in utroque sexu serratae. 


(3) Les Lycides du Muséum de Paris. 33 


ante frontem insertae, basi subeontiguae, articulo 2° brevissimo, trans- 
verso, 3° valde elongato, sequentibus longiore. Pronotum lateraliter 
foliaceum et reflexum, disco haud areolato. Spiracula thoracis tubulosa, 
. prominentia, ultra parapleuras prolongata. Scutellum oblongum, apice 
plerumque recte truncatum. Elytra rugoso-puncetata, tri- vel quadri- 
costata, saepius sexu dissimilia. Coxae intermediae distantes. Tarsi 
validiuseuli, articulo 4° obconico, 2° et 3° obcordatis, 4° bilobo, ultimo 
tenui. Unguiculi simplices. Abdomen foliaceum : € segmentis ventra- 
libus octo, ultimo elongato, bivalvato ; © segmentis ventralibus septem, 
ultüimo ogivali vel subtriangulari. 


Le genre Lycus peut se subdiviser en neui sous-genres : Acantholy- 
cus, Hololycus, Lopholycus, Lycus in sp., Chlamydolycus, Merolycus, 
Neolycus, Thoracocalon et Lycostomus. 


Subg. Acantholycus 
Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. Lix. 


Elytra sexu dissimilia : G valde ad marginem foliacea, conjunetim 
suborbicularia vel breviter ovata, apice singulatim truncala, costa ex- 
teriori ad humerum cristata, crista postice excisa et supra in spinam 
producta; @ minus late foliacea, elongato-ovata, apice rotundata, costa 
exteriori ad humerum plus minusve eristata, crista integra, regulari- 
ter rotundata, mutica. Femora in utroque sexu simplicia. Forceps apice 
mucronatus. 


Les Acantholycus habitent les parties chaudes du continent africain, 
depuis le Sénégal et l'Abyssinie jusqu'au cap de Bonne-Espérance. 


1. LarissiMus L., Syst. Nat., 42° éd.. 1767, I, 2, p. 646 (Lampyris). — 
Var. PRAEMORSUS Dalm. in Schônh. Syn. Ins., IT, App., 1817, p. 25. 
pl. &, fig. 1 (G). — latissimus Oliv., Ent., I, 1790, 29, p. 5 (9) [le 
texte et non la fig.]. — lateritius J. Thoms., Archiv. ent.. II, 1858, 
p. 78 (Q). — subdenticulatus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, 
p. 331 (9); C.-0. Waterh., Ilustr., I, 1879, p. 19, pl. V, fig. 4 (©) 


Je 
Congo : Haut-Ogooué (Guiral. 1883), Lambaréné (Haug, 1896); Braz- 
zaville (Dybowsky, 1892): Konakry (D° Maclaud, 1897): Grand-Bassam 
(Clouet, 1855), Côte d'Ivoire : Tiassalé (Poséguin, 1894): Assinie (Cha- 
per, 1885). 
Chez quelques exemplaires, la tache noire latérale des élytres se 
réunit par un fin liséré marginal à la tache apicale, formant ainsi pas- 


sage à la coloration typique. 
Ann. Soc. Ent. Fr,, LXX, 1901. 3 


34 J. BOURGEOIS. (4) 


— var. HARPAGO J. Thoms., Archiv. ent , Il, 1858, p. 76 (5). 

Congo français : Libreville (X. Peire, 1890 ; Chalot, 1898) ; H*e-Sanga 
(P. A. Ferrière, 1897); Mayomba (Vergnes, 1899): Congo : Landana 
(Klein, 1875); Congo (Thollon, 1896; Le Chatelier et Lecomte, 1894: 
Aubry Lecomte, 14852; Thoire, 1896) : Congo et Grand-Lahou (H. Po- 
béguin, 1894); San-Benito (Guiral, 1885): rivière Benito (de Brazza. 
1892) ; Ogooué : Samkila (Marche, 14877) ; Lambaréné (Haug, 1896) ; Ga- 
bon (Parzudacki, 4851; Aubry Lecomte, 1852: Thollon, 1893) ; Assinie 
(Chaper, 1885). G 9 

Dans plusieurs individus, la bande transversale noire qui réunit les 
deux taches latérales des élytres n’est indiquée que par quelques ma- 
cules. 

— Var. FENESTRATUS Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331: 
C.-0. Waterh., Illustr., EL, 4879, p. 20, pl: V, fig. 1. 

Congo (Thollon, 1893); un seul ex. 9. 

Dans cet exemplaire, les élytres ne présentent chacun, au milieu 
de la coloration noire, qu'une seule tache jaune, résultant de la fusion 
des deux taches isolées que montre la figure des Illustrations. 

— var. Mocquerysi Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1899, p. 658. 


Congo : Haut-Ogooué (Guiral, 1883), Franceville (de Brazza, 1886) : 
Congo français : Libreville (Chalot, 1898):69: 

Dans un ex. ?, rapporté de Franceville par de Brazza, la crête hu- 
mérale est restée jaune; dans un autre, étiqueté « Congo et Oubanghi, 
Decaux », la coloration jaune s'étend sur tout le tiers basilaire des 
élytres, Ces deux exemplaires forment passage à la var. karpago. 


2. ELEGANS Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, I, p. 332, pl. IX. 
ne20(0)NC.-O-Waterh lustre A64879%n 4940 ES ne 5 ciel 
6 (9). 

Congo français : Hte Sanga (P. A. Ferrière, 4897); rivière Benito (de 
Brazza, 1892); San-Benitc (Guiral, 1885). 

Dans un exemplaire, la région scutellaire est concolore ; dans deux 
autres, elle est noire, formant ainsi passage à la var. intermedius 
Bourg. (Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 238). 

— var. «. Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 363. 

Congo (de Brazza, 1886), un ex. 9. 

Dans cet exemplaire, la tache noire scutellaire à elle-même disparu 


— var. LEVEILLEI Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 363. 


(à) Les Lycides du Museum de Paris. 3) 


\ 


Congo : Franceville (de Brazza, 1886), Haut-Ogooué (Guiral, 1883) ; 
Congo (Le Chatelier et Lecomte, 1894; Thollon, 4886); Congo francais : 
Ht Sanga (P. A. Ferrière, 1897) ; Congo et Grand-Lahou (H. Pobéouin): 
Ogooué : Lambaréné (Haug, 1896). G9. 

Chez plusieurs de ces exemplaires, la crête humérale des élytres est 
teintée de roussàtre sur sa tranche. 


— Var. posticalis, var. nov. — Elytris dimidio posteriori omnino 
nigris, nigredine antice arcuatim emarginata ; caeterum ut in typo. 

Cette variété peut être considérée comme dérivant de la var. &, par 
la réunion des deux bandes marginales postérieures des élyires avec 
les taches latérales correspondantes et leur fusion en une grande tache 
commune qui recouvre toute la moitié apicale. 


Congo (Thollon, 1893), un ex. 9. 
3. ALLUAUDI Bourg., Ann. Soc. ent Fr., 1889, p. 238. 
Assinie (Chaper, 1884-85). 9. 


. CONSTRICTUS Fâhr. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 4851, p. 434 (ç). 
— cuspidatus Klug, Monatsb. Berl. Acad., 1855, p. 648 (G). — Aeolus 
Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331, pl. IX, fig. 49 (SG). 

Abyssinie (Raffray, 1882) ; Somali (Revoil, 1885) ; Congo (Thoiré, 1896 : 
Thollon, 1896; Dybowsky, 1896); Congo : Landana (Klein, 1875): 
Congo et Grand-Lahou (H. Pobéguin, 1894); Kondoa (Bloyet, 1885). 


= © 
O +. 


D. Prometheus, Sp. nov. — © Breviler ovatus, subplanatus, subti- 
lissime pubescens, subopacus, ochraceus, thoracis vilta lata media, re- 
gione scutellari elytrorumque dimidio apicali nigris (elytroruwm nigredine 
antice transversaliter terminata, denticulata), subtus nilidus, niger ; 
prothorace transverso, subtrapeziformi, antice utrinque leviter sinuato, 
lateribus reflexo-marginatis, vix vel haud rugosis, angulis anticis rotun- 
datis, posticis retusis, disco medio leviler canaliculato : elytris basi tho- 
race haud latioribus, in dünidio anteriori vero valde ad marginem ar- 
cualo-ampliatis, dein apicem versus attenuatis, apice late subrecte 
truncatis (truncaturae angulo marginalisubrotundato, mutico, suturali 
acuto, in spinam producto), irregulariter reliculatis, intervallis reti- 
culi fortiter punctatis, 3-costatis, costis 1 el 2 valde elevatis, tertia «4 
hunerum cristala, crista postice excisu, Supra in spinam producta, 
costula humiliori in tertio intervallo saepius apparente ;-abdominis ses - 
mentis S conspicuis, penultimo arcuatin emarginato, ultimo triangule- 
riler elongato. Long. 18-20 mill.; lat. hum. 4 4/2-5 mill.: lat. max, 


30 J. BourGEois. (6) 


17-19 mill. — Q A mare differt elytris elongatis, ad marginem multo 
minus ampliatis, fere parallelis, apice integris, crista humerali luwmi- 
liori, haud excisa, mutica, abdominis segmentis tantum 7 conspicuis, 
penultimo postice integro, ultimo ogivali. Long. 16-18 mill.; lat. max. 
9-10 mill. 


Variat nigredine scutellari longe suturam cum apicali confluente. 


Cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1835). Un ex. G. — Aussi au 
Natal (ma collection). G ©. 


Cette espèce est voisine du L. constrictus Fähr. Elle s’en distingue 
facilement par l'abdomen entièrement noir, par les élytres moins atté- 
nués postérieurement et carrément tronqués à l'extrémité, par les an- 
ules postérieurs du corselet obtus et non pointus et, surtout, par la 
coloration noire apicale des élytres qui s’étend sur toute la moitié pos- 
térieure et est limitée antérieurement en ligne transversale légèrement 
denticulée. Cette dernière particularité la fait d’ailleurs reconnaitre à 
première vue parmi toutes ses congénères du même groupe. 


6. APICALIS J. Thoms., Arch. ent., IT, 1858, p. 77 (9); Bourg., Ann. 
Soc. ent. Fr.. 1878, p. 165 (S Q). — seminiger Kolbe, Berl. ent. Zeits.. 
1883, p. 21; Nov. Act. Leop.-Carol. Deuts. Acad. Naturf., I, 3, 1887, 
p. 280, pl. 2, fig. 11 (©). 


San-Benito (Guiral, 1885): un ex. ©. 


7. CORNIGER Dalm. én Schônh. Syn. Ins., IT, App., 1817, p. 25, pl. 5, 
big. 2 (5). — subcostatus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, 1, p. 327, 
pl. IX, fig. 8 (9). 


Assinie (Chaper, 1884-85). S ©. 


8. TERMINATUS Dalm. én Schônb. Syn. Ins., IE, App., 1817, p. 29, pl. 5, 
Ha oO NUE) 


Abyssinie (Raffray, 1882): Somali (Revoil, 1885): Soudan français : 
Baling, Bakhoy, Badingo (Hue, 1891): Congo (Dyhowsky, 1896; Gui- 

(1) Les ZL. corniger et terminatus sont deux espèces très voisines, mais ce- 
pendant faciles à distinguer. Chez corniger, la 2° côte élytrale est beaucoup 
plus saillante que la première, tandis que chez terminalus, les côtes 1 et 2 
sont d'égale hauteur; en outre, dans la première de ces deux espèces, l’abdo- 
men est noir avec les bords ocracés chez le © et entièrement noir chez la ®, 
alors que dans la seconde, il est entièrement d’un jaune ocracé (à l'excep- 


ton du dernier segment qui est noir) chez le «7 et seulement maculé de noir 
chez la ©. 


(7) Les Lycides du Museum de Paris. 37 


ral, 1883); Congo français : H'e-Sanga (P. A. Ferrière, 1897); Bassin 
méridional du lac Tehad et Hte-Sanga (Clozel, 189,5) (5 @). 


/. 


— var. INTEGER Bourg., Ann. Soc, ent. Belg., 1900, p. 141 (5 ©). 
Zambèse (Durand, 1882). 


Subg, Hololycus 
Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1888, p. Lix. 


Elytra ut in subgenere Acantholycus sexu dissimilia, sed in mare apice 
haud truncata, integra, rotundata. Femora in utroque sexu simplicia. 
Forceps acuminatus, apice simplici. 

Les espèces connues jusqu'à présent habitent l'Afrique orientale, 

9. BourGgoist Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1887, p. 193 (39). 


Somali : Magdichu (Revoil, 1885) ; un ex. © [type!]. 


Subg. Lopholycus 
Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LIx. 


Elytra plerumque sexu parum dissimilia : G plus minusve ampliata, 
conjunctim ovata vel elongato-ovata, costa humerali ad humerum plus 
minusve cristata, crista integra, rotundata, mutica; 9 magis elongata, 
crista humerali humiliori. Femora in utroque sexu simplicia. Forceps 
acuminatus, apice simplici. 

Les Lopholycus habitent l'Afrique, depuis la latitude du Congo jus- 
qu’au cap de Bonne-Espérance. Ils paraissent plus répandus sur la côte 
orientale. 

10. coxsoBriNus Bourg. in Revoil, Voy. Comal., 1882, Coléopt., 
p. A6. 

Somali : Ouarsangueli (Revoil, 1881); un ex. G. 

11. INTEGRIPENNIS Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 226 (G) (!). 

Cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1835). G ©. 

12. Lesnei, sp. nov. —  Ovatus, subplanatus, tenuissime pubes- 
cens, subopacus, ochraceus, thoracis disco, regione scutellari elytrorum- 


(1) Espèce très voisine de consobrinus, mais en différant par l'absence de 
sinuosité à la marge apicale des élytres, par la réticulalion élytrale beaucoup 
plus serrée et par l'abdomen noir bordé de testacé,. 


3 J. BourGEO!S. (8) 


que triente apicali nigris, elytrorum nigredine ad latera basin versus 
ascendente, subtus nitidus, niger; prothorace transverso, trapeziformi, 
antice subrotundato, lateribus late reflexo-marginatis, grosse Trugoso- 
punctatis, angulis anticis subrotundatis, posticis relusis : elytris basi 
thorace hkaud latioribus, inde vero usque ad medium rolundatim dila- 
tatis, dein apicem versus arcuatim attenuatis, agice singulatim rotun- 
dato-terminatis, reliculato-punctatis, margine laterali anguste reflexo 
et breviter fimbriato, 4- costatis, costis 3 et 4 minus elevatis, hac ad lu- 
merum valde cristata, crista rotundata, ad marginem breviter fimbriata ; 
abdominis seygmentis 8 conspicuis, penultimo postice subintegro, ultimo 
triangulariter elongato. Long. 43 mill. ; lat. hum. 3 1/2 mill. ; lat. max. 
9 mill. — © Hucusque invisa. 


Angola : Huïlla (R. P. Campana, 1886) ; un ex. G. 


Voisin de L. Haagi Bourg., mais bien distinct par le corselet plus 
transversal, trapéziforme, par les élytres plus dilatés latéralement, pré- 
sentant leur plus grande largeur au milieu et non au tiers postérieur, 
par le rebord marginal relevé, par la crête humérale moins développée, 
par le dessous du corps entièrement noir, ete. 


Dédié à M. P. Lesne, assistant d’entomologie au Muséum d'histoire 
palturelle de Paris. 

43. zoxarus Fäbr. n Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1854, p. 436. 

Transvaal occid. : Linokana (E. Holub, 189%). 

1%. Rarrravi Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 4877, p. 364. 

Abyssinie (Schimper, 1850; Dillon, 1840; Raffray, 1882). G 9. 

15. SraunixGer: Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1899, p. 658. 


Congo (Thollon, 1896). G ç. 


Subg. Lyceus in sp. 
Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. Lx. 


Elytra sexu dissimilia : & valde ampliata, conjunctim suborbicularia 


vel breviter ovala, ad humeros gibboso-inflata ; © subparallela, hume- 
ris haud vel vix inflatis. Femora in utroque sexu simplicia. 


Mème distribution géographique que celle des Acantholycus. 


Ce sous-genre peut se subdiviser lui-même en deux sections, suivant 
la forme de la gaine péniale ou forceps du G : 


(9) Les Lycides du Muséum de Paris. 39 


A. — Forceps apice mucronatus. 


16. rorraceus Dalm. in Schônh. Syn. Ins., IE, App., 1817, p. 26, 
pl. 5, fig. 4 (GS). — var. vanthomelas Dalm., loc. cit., p. 26, pl. 5, 
fig. à (9). 

Abyssinie (Dillon, 1840; Raffray, 1882); Sénégal (Heudelot, 1837: 
Audouin, 1834; Companyo, 1834; Webb et Berthelot, 1835); Sierra- 
Leone : Rhobomp (A. Mocquerys); Soudan francais : Bafing, Bakhoiï, 
Badingo (Hue, 1891); Soudan : Nioro (D: Suard, 1895) ; Côte d'Ivoire 
(Delalosse, 1895); Dahomey (Bouet, 4852); Congo et Grand-Lahou 
(H. Pobéguin, 4894); Kotonou (Germain. 1897); bassin méridional 
du lac Tchad et H‘e-Sangha (Clozel, 4895). G 9. 

Cette espèce, qu'il sera toujours facile de reconnaître parmi ses con- 
sénères du même groupe à la carène longitudinale de son corselet in- 
terrompue seulement dans le milieu, présente de nombreuses varia- 
tions de forme et de coloration. Dans les exemplaires normalement 
colorés, la tache apicale des élytres chez le GS se partage antérieure- 
ment en trois branches, dont une remonte le long du bord marginal, 
une autre le long de la suture et la troisième, plus étroite, le long de 
la 2e côte. Mais il est rare que ces trois branches restent séparées : le 
plus souvent la branche marginale s’unit plus ou moins à sa voisine 
et quelquefois la branche suturale elle-même se confond avec les deux 
autres sur une étendue plus ou moins grande, de telle sorte que les 
élytres présentent alors une grande tache noire postérieure commune, 
plus ou moins sinuée antérieurement. Chez la ©, la coloration noire 
apicale des élytres ne semble pas varier: elle occupe constamment le 
tiers ou les deux cinquièmes postérieurs et ne présente que de faibles 
sinuosités à son bord antérieur. La région seutellaire est presque tou- 
jours concolore ; cependant, dans un ex. G d’Abyssinie, elle est sensi- 
blement rembrunie et dans un autre, rapporté par M. Clozel du bassin 
méridional du lac Tchad, cette tache scutellaire se réunit à la tache 
apicale par une bande d’un noir brunâtre longeant la suture. 

La tête, le rostre et les cuisses peuvent passer graduellement du 
noir au jaune ocracé (var.'ranthomelas Dalm.). L epronotum est tantôt 
entièrement jaune, tantôt plus ou moins rembruni sur son disque, 
surtout chez la ©. L’écusson est ou entièrement noir, ou plus ou moins 
flavescent à l’extrémité, quelquelois entièrement jaune. 

La forme des élytres (S) est également susceptible de varier : tantôt 
presque orbiculaires pris ensemble, avec la plus grande largeur dans 
le milieu, ils deviennent souvent plus ou moins ovales avec le maxi- 


40 J. BOURGEOIS. (10) 


mum de largeur plus rapproché de la base. Enfin le rostre lui-même 
parait un peu différer de longueur suivant les individus. 


172 ns Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 325, 
pl. IX, fig.6 (6); G.-0. Waterh., I, 4879, p.148, plIV, "fig: 6 (G)hei 
9:10) 

Aîr. orient. : Uruguru (Bloyet, 1885); Congo (de Brazza, 1886; 
Thollon, 1893); Congo : H'-Ogooué (Guiral, 1883); Ogooué : Lamba- 
réné (Haug, 1896); Congo francais : Libreville (Chalot, 1897); Sierra- 
Leone : Rhobomp (A. Mocquerys); Côte d'Ivoire (Delafosse, 1895); 
Assinie (Chaper, 1885) ; Gabon (Aubry Lecomte, 1854) ; Grand-Bassam 
{(Clouet, 1855); bassin du Niger (Ward, 189%); Haut-Niger et Benoué 
(Ward, 1896) ; bassin méridional du lac Tchad et Haute- Sangha (Clozel, 
1895). G 9. 


Cette espèce, une des plus répandues de l’Aîrique tropicale, varie 
beaucoup sous le rapport de la coloration. Dans les variations par 
excès, le disque du pronotum et la région scutellaire sont noirs ou très 
fortement rembrunis et la tache noire apicale des élytres remonte de 
chaque côté presque jusque sous l'épaule; en même temps, le rostre, 
la poitrine et la grande étendue des pattes sont noirs (var. +. Bourg., 
Jorn. Scienc. mathem., physic. e natur. Lisboa., XX VIT, 1880, p. 8). 


Dans les variations par défaut, au contraire, le disque du pronotum 
et la région seutellaire sont concolores, la bande noire latérale des 
élytres atteint à peine le milieu, une partie du rostre, la base des cuisses 
et tout le dessous du corps sont jaunes. On observe, d'ailleurs, tous 
les passages entre ces différents modes de coloration. 


18. immersus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 324, pl. IX, 
fig. 2 (9) et 3(5). — æanthomelas C.-0. Waterh., Illustr., [, 1879, p. 17; 
pl. IV, fig. 4 (Q) et 4 (G) [nec Dalm.]. 


Soudan français : Bafing, Bakhoy, Badingo (Hue, 1891); Congo 
francais : Libreville (Chalot, 1897); bassin méridional du lae Tchad et 
Haute-Sangha (Clozel, 1894). G 


19. Revorui Bourg., in Revoil, Voy. Comal., 1882, Coléopt., p. 44, 
pl. L fig. 6 (S). 


Somali : Ouarsangueli (Revoil, 1881). S 


2] 


20. oBTUSATUS J. Thoms., Archiv. ent., II, 1858, p. 76. (9 GS). 


Congo et Grand-Lahou (H. Pobéguin, 189%); Gabon (Parzudacki, 
185 )10) JE eh 


(14) Les Lycides du Muséum de Paris. AA 


21. AcuLEATUS Bourg., Deuts. ent. Zeits., 1880, p. 160 (SG). 

Bassin méridional du lac Tchad et Haute-Sangha (Clozel, 1895) : 
Sierra Leone : Rhobomp (A. Mocquerys). G €. 

La © a les élytres allongés, subparallèles, à peine renflés dans la ré- 
gion humérale, avec l'angle sutural bien marqué et généralement pro- 
longé en forme de petite dent; leur coloration noire apicale remonte 
assez haut le long du bord marginal. 


. 22. BREME: Guér.-Mén., Rev. Zool., 1847, p. 223 (G ©); id., Vov. 
Lefebv. Abyss., p. 294, pl. 3, fig. 7 (G). 
Abyssinie (Schimper, 1850 ; Dillon, 4840 ; Raffray, 1882). 5 ©. 


— var, «et 6., Bourg., An. Mus. civ. Genov., XVIII, 1883, p. 8-9. 
YE 
Abyssinie (Schimper, 1850 ; Raffray, 1882). G ©. 


23. AMPLIATUS Fähr. ën Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 432 (G 8). 

Afr. orient. : Bagamoyo (Oscar, 1877), Tanga (Gierra, 1895); Zan- 
guebar : Ousagara (Révoil, 1886); Angola : Huïla (R. P. Campana, 
1886); Cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1835). G @. 


24. PALLIATUS Fabr., Syst. ent., 1775, p. 106; Oliv., Ent., IT, 1790, 
29, p.59, pl. 1, fig: 3 (G); C.-0. Waterh., Illustr., 1, 4879, p. 17, pl. IV, 
fig. à (S). — var. pallulatus Dalm. in Schônh. Syn. Ins., Il, App. 
4847, p. 27, pl. 5, fig. 6 (9). 

Cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1835: Goudot, 1834; Dela- 
lande). G ç. 


B. — Forceps acuminatus, apice simplici. 


25. PRODIGIOSUS Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 4899, p. 660 (S ©). 
Sierra-Leone : Rhobomp (A. Mocquerys). G 9. 


26. HAMATUS Guér.-Mén., Rev. Zool., 1847, p. 229 (G ©); id., Voy. 
Lefebv. Abyss., p. 297, pl. 3, fig. 42 (SG). 
Kondoa (Bloyet, 1885). &. 


27. inornatus, Sp. nov. — Breviter ellipticus, fere planatus, glaber, 
subopacus, ochraceus, thoracis disco toto, regione scutellari elytrorumque 
apice nigris, Subtus niger, abdomine lateraliter ochraceo : thorace sub- 
quadrato, latitudine basali paullo breviore, versus apicem parum angus- 
tato, lateribus reflexo-marginatis, medio paululum coarctatis, angulis 


12 J. BourGEo!s. 42) 


anticis rotundatis, posticis bene distinctis, subacutis, disco medio obso- 
lete canaliculato ; elytris mox pone humeros valde dilatatis, conjunctin 
fere orbiculatis, reticulato-rugosis, lineis 4 longiludinalibus elevatis, 
dLuobus exterioribus obsoletis, instructis, humeris valde gibboso-inflatis, 
inermibus; abdomine segmentis 8 conspicuis, penultimo  subintegro, 
ultimo valde elongato, apicem versus attenuato, omnino nigro. Long. 
13-17 mill.: lat. max. 9-14 mill. — © A mare differt elytris elon- 
gatis, subparallelis, ad humerum haud gibbosis, abdomine segmentis 
tantum 7 conspicuis, posticis omnino nigris, ullimo elongato-ogivali. 
Long. 43-16 mill. ; lat. 6-7 nxll. 


Cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1835 : Delalande). G ©. 


Cette espèce ressemble en tous points au £L. kamatus Guér.-Mén.; 
elle n’en diffère que par l'obsence du long appendice spiniforme qui, 
dans hamatus, surmonte la gibbosité humérale chez le . La tache 
noire scutellaire se réunit parfois à la tache apicale, le long du rebord 
sutural, surtout chez les 


Subg. Chlamydolycus. 


Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LX. 


Elytra sexu dissimilia : G ad latera plus minusve rotundato-inflata, 
supra deplanala, postice abrupte attenuata, apice singulatim rotundata ; 
® parallela, lateraliter costata. Femora in utroque sexu simplicia. For- 
ceps apice mucronatus. 

Même distribution géographique que celle des Acantholycus. 


28. TRABEATUS Guér.-Mén., Icon. Règne anim., 1835, p. 45, pl. 44, 
hdi (S);ud, Rey: Zool., 1847, p. 220 (G o); id., Voy. Lelebv. 
Abyss., p. 287, pl. 3, fig. 1-4. 

a. Elytra (SG) ad latera fortiter rotundato-inflata. 

— var. 8. Bourg., An. Mus. civ. Genov., XVIII, 1883, p. 630 (Ely- 
trorum regione scutellari nigra; thoracis disco plus minusve nigres- 
cente). 

Abyssinie (Schimper, 1850; Dillon, 1840; Ralffray, 1882); Congo 
et Grand-Lahou (H. Pobéeuin, 1894): Tanganyika : Tabora (Sacleux, 
1896) ; Kondoa (Bloyet, 1885) ; Port Natal (Parzudacki, 1842). G 9. 

— var. y. Bourg., loc. cit. (Elytrorum regione scutellari nigra; tho- 
race omnino flavo). 


(43) Les Lycides du Muséum de Paris. 43 


Abyssinie (Raffray, 1882); Sénégal : St-Louis, 1896; Dahomey 
(Bouet, 1852). G 9. 

— var. à. Bourg., loc. cit. (Elytrorum regione seutellari immacu- 
lata; thorace omnino flavo). 

Sénégal (Heudelot, 1897 ; Baupertuis, 4837; Webb et Berthelot, 1835 ; 
Robert, 1836; Audouin, 1834) ; Sénégal : St-Louis, 1896 ; Nubie (Botta, 
1834): & ©. 


b. Elyira (G) ad latera minus inflata, sacpius subparallela. 


 ] 


7 


3 ver. 5’. Bourg., loc. cit. (Elytrorum regione scutellari nigra; tho- 
racis disco plus minusre nigrescente). 

Abyssinie (Schimper, 4859): Congo francais : Brazzaville (E.-M.-F. 
Regnier, 1898); Congo et Grand-Lahou (H. Pobéguin, 4894):? Arabic 
(Arnaud, 1849). 

d var. à’. Bourg., loc. cit. (Elytrorum regione scutellari immacu- 
lata; thorace omnino flavo). 

Sénégal (Heudelot, 1837). 


29. SUBTRABEATUS Bourg., Jorn. Scienc. mathem. physie e natur. 
Lisboa, XX VII, 1880, p. 5 (G 9). 

Afr. orient. : Bagamoyo (Oscar, 1877); Tanga (Gierra, 1895): Trans- 
vaal : Hammanskraal (E. Simon, 1893) ; Port Natal (Parzudacki, 1842). 
CRE 

Cette espèce présente les mêmes variétés de coloration que la pré- 
cédente. 


Subg. Merolycus 


Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LxI. 


Elytra sexu modo dissimilia, modo fere similia. G femora, saltem 
in uno pari, incrassata, dentata; © femora omnia simplicia. Forceps 
apice curvatus, obtusus, inermis. 

Les Merolycus habitent l'Afrique, quelques-uns plus spécialement 
dans sa partie australe. 


30. ROSTRATUS L., Syst. Nat., 12€ éd.. 1767, I, 2, p. 646 (Lampyris); 
ONE ME 27/9029 p.38; pl. l; fr 410) Des, Mém.: ns, VIT, 
1788, p. 622, pl. 46, fig. 11-13 (SG). 


Cap de Bonne-Espérance (J. Verreaux, 1866 ; Delalande). G €. 


nm J. BourGroIs. (44) 


Le & a les cuisses intermédiaires et postérieures épaissies et munies 
chacune d’une dent avant l'extrémité ; chez la ©, elles sont simples. 


31. pENTIPES Dalm. in Schônh. Svn. Ins., III, App.. 1847, p. 27 (GS); 
Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 325, pl. IX, fig. 7, 7a et 7b 
(SG). — Bremei Fähr. in Bohem. Ins. Caffr., [, 2, 1851, p. 427 
[nec Guér.-Mén.]. 

Port Natal (Boheman, 1846); Transvaal occid. : Linokana (E. Holub, 
1894); Angola : Huilla (R. P. Campana, 1846). G 9. 


32. Bouvieri, sp. nov. — © Elongatus, nitidiusculus, glaber, 
supra ochraceus, elytris dimidio apicali nigris, nigredine antice utrin- 
que oblique truncata, thoracis disco regioneque scutellari saepius fusces- 
centibus; capite plus minusve saturate rufo-piceo, rostro interduin 
dilutiore, sat crasso, subcylindrico, spatio interoculari parum longiore, 
labro palpisque nigris vel nigro-fuscis : antennis nigris,basi saepius ru- 
fescentibus, articulo tertio duobus sequentibus simul sumptis aequali; 
prothorace transverso, apicem versus parum attenuato, antice leviter 
arcuato, postice subrecte truncato, lateribus reflexo-marginatis, plus 
minusve rugosis, pone medium fortiter coarctatis (inde ut anguli pos- 
tic sat valde producti appareant), disco inaequali, longitudinaliter ca- 
naliculato et ad apicem breviter carinulato, angulis anticis rotundatis ; 
seutello quadrato, medio longitudinaliter canaliculato ; elytris elongato- 
ellipticis, in medio parum dilatatis, apice singulatim rotundatis, reticu- 
lato-punctatis, 3-costatis, prima costa parum elevata et ad apicem atte- 
nuata, tertia ad humerum in cristam dilatata (crista elongata, tumida, 
ad marginem rotundata, in elytrorum planitie fere prostrata), costulis 
in intervallis 3 et 4 postice saepius apparentibus ; corpore subtus ochra- 
ceo, pectore interdum plus minusve infuscato; pedibus rufo-piceis vel 
nigro-fuscis, femoribus anticis et intermediis simplicibus, posticis infla- 
lis, apice utrinque bidentatis, tibiis ejusdem paris valde curvatis ; abdo- 
minis segmentis S-conspicuis, penullimo postice in medio leviter inciso, 
ultimo triangulariter bivalvato, infuscalo. Long. 44-17 mill.; lat. max. 
8 1/2 mill. — © Hucusque invisa. 

Congo français : Haute-Sanga (P. A. Ferrière, 1897). G. 

Cette espèce vient se placer près de scapularis Murray , dont elle 
rappelle le facies général; mais elle s’en distingue très nettement par la 
conformation des pattes chez le &. En effet, L. scapularis (G) à les 
cuisses antérieures simples et les intermédiaires et postérieures renflées 
el armées d’une dent de chaque côté de leur extrémité, tandis que chez 
Bouvieri (5), les cuisses antérieures et intermédiaires sont simples et 


(15) Les Lycides du Muséum de Paris. 45 


ce sont les postérieures seules qui sont épaissies et dentées. En outre, 
Bouvieri a les tibias sensitlement recourbés, surtout les postérieurs, 
tandis que chez scapularis (G), ils sont presque droits. 

Dédié à M. E.-L. Bouvier, professeur d’entomologie au Muséum 
d'Histoire naturelle de Paris. 


Subg. Neolycus 


Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LxI. 


Elytra sexu parum dissimilia : G Conjunetim orbicularia vel breviter 
ovata; © elongato-ovata vel subparallela : humeris in utroque sexu 
costato-elevatis. Femora simplicia. Forceps apice attenuatus, obtusus, 
inermis. 

Les Neolycus habitent l'Amérique du Nord, principalement le 
Mexique. 


33. FERNANDEZI E. Dugès, La Naturaleza, IV, 1878, p. 175, pl. IV. 
fig. à a-g (SG), et 6 a-b (9). 


Mexique (Laporte, 1834; Dugès, 1868); id. : environs de Guadalajara 
(L. Diguet, 1897). G 9. 


Quelques exemplaires ont les trois premiers segments abdominaux 
tachés de noir dans leur milieu, formant ainsi passage à la var. carme- 
litus Gorh. 


3%. crugnrus Leconte, Proced. Ac. Phil., 1861, p. 336; id., Trans. 
amer. ent. Soc., IX, 1881, p. 18. 
Basse-Californie (Diguet, 1895) : id. : Boleo (Mirabaud, 1891). G. 


Subg. Thoracocalon (E. Dugès in litt.) 


Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. Lx1. 

Elytra sexu parum dissimilia. Thorax saepius lateribus late foliaceis, 
ad marginem valde areuatis, antice leviter deflexis (SG); minus dilatatis, 
ad marginem subrectis, reflexis (9). Femora in utroque sexu simplicia. 
Forceps apice obtusus, inermis. 

Les Thoracocalon sont propres aux parties chaudes des deux conti- 
nents américains. 


39. Icarus Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 229 (SG 9). 


J. BourGroIs. (16) 


Lex 


Brésil : Santa-Cruz de la Sierra (d’Orbigny, 1834), un ex. ©. — Une 
étiquette fixée à l'épingle porte l'indication suivante : « Habite Finté- 
rieur des bois. Vole haut et loin ». 

Cet unique individu © se rapporte en tous points, pour la forme, à 
mon exemplaire typique. Il n'en diffère que par la moindre extension 
de la coloration noire : le disque du pronotum est concolore, la tache 
apicale des élytres est limitée au tiers postérieur et ne remonte pas vers 
la base, la tête (sauf les yeux), le rostre, les deux premiers articles des 
antennes, le dessous du corps en entier et la moitié basilaire des 
des cuisses sont jaunes. 

36. raorAcicus Kirsch, Berl. ent, Zeits., 1865, p. 55. 


Colombie (Dejean, 1837). ©. 


Subg, Lycostomus 
Mots., Bull. Soc. Nat. Mosc., 1861, I, p. 136, 
Elytra in utroque sexu similia, elongato-elliptiea vel subparallela. 
Forceps apice vel mucronatus, vel inermis. 


Ce sous-genre peut se subdiviser en deux groupes d’après la forme 
du lorceps et la répartition géographique des espèces, 


A. Haplolycus 


Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. Lxn (a). 


Forceps plerumque apice mucronatus. 

Tous les Haplolycus connus jusqu'à présent sont africains, à l'excep- 
tion d’une seule espèce qui habite l'Arabie (L. platypterus Bourg... 

37. sINUATUS Dalm. in Schônh. Syn. Ins., IT, App. 1817, p. 28, 
pl. à, fig. 8. 

Grand-Bassam (Clouet, 1855) ; Assinie (Chaper, 4885) : Fouta-Djallon : 
Timbo (D: Miquel, 1897). S 9. 


38. DarMax: Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 228 (G 


Q). 

Ogooué : Lambaréné (Haug, 1898), Samkila (Marche, 4877) ; Congo : 
Franceville (de Brazza, 1886); Congo français : rivière Benito (@e 
Brazza, 1892), Libreville (Chalot, 1898); Congo et Grand-Lahou (Hi. 
Pobéguin, 189%); San-Benito (Guiral: 1885); Gabon (Aubry Lecomte. 
1852; Thollon, 1833). G®. 


(17) Les Lycides du Muséun de Paris. 47 


Les G paraissent beaucoup plus rares que les & (un seul G contre 
20 ©). Dans certains individus, la coloration noire apicale remonte le 
long de la côte suturale jusqu’à la région scutellaire, qui est alors plus 
ou moins rembrunie. 

39. CONGENER Gerst., Decken’s Reis. in Ost. Afr.. IL, 2, 1878, p. 154. 
pl. VIII, fig. 8 ($). 

Afr. or. : Abyssinie (Raffray, 1882): Somali : Ouarsangueli (Revoil, 
1881); Tanga (Gierra, 18%). G 9. 

Dans cette espèce, la taille varie presque du simple au double. 

40. simezex Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 240 (G ©). 

Congo (Guiral, 1883); Assinie (Chaper, 1885). G. 

4A. usrus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 329, pl. IX. 
fig.47; C.-0. Waterh.. Illustr., [, 4879, p. 46, pl. V, fig. 7 (S 

Assinie (Chaper, 1885); un ex. 9. 

Dans cet individu, les élytres présentent une grande tache noire api- 
cale commune, fortement sinuée antérieurement. C’est un passage entre 
la coloration typique (C.-0. Waterh., loc. cit.) et la var. Tchoffeni 
Bourg. (Ann. Soc. ent. Belg., 1900, p. 145). 

42. Bocanpet Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. 66,'pl. 4, fig. 4 (G! 


Bassin méridional du lae Tchad et Haute-Sangha (Clozel, 1895): 


DE C 


Dans l’un de ces deux exemplaires, l'abdomen est entièrement noir: 
dans l’autre, on remarque, sur les côtés des arceaux ventraux, quel- 
ques macules rougeâtres. 


43. PLATYPTERUS Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. 65, pl. 4, fig 3. 


Arabie : Hadramaout [Millingen (Sallé, 1883)] ; un ex. ©. [L'étiquetie 
fixée à épingle porte par erreur « Andaman ».] 


Espèce intéressante, qui relie géographiquement les ZZaplolycus aux 
Lycostomus sens. str. 
B. Lycostomus sens. sir. 
Bourg., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LXIT (b). 
Forceps apice retusus, inermis. 


Les Lycostomus sens. str. habitent l'Asie et Archipel malais. 


48 J. BOURGEOIS. (18) 


44. MELANURUS Blanch., Voy. Pôle Sud, IV, 1853, p. 74, pl. 6, fig.2. 
— bivittatus Kirsch, Mitth. k. zool. Mus. Dresden, 1875. p. 54. 


Benckalis (Maindron, 1885). ©. 


45. Gesrror Bourg., An. Mus. civ. Genov., 1883, p. 624 (9). 
LU PA) 


Bornéo (Deyrolle, 1857); Bornéo septentr. : Sandakan (Montano et 
Rey, 1880); Pontianak (R. Oberthür, 1897). G 9. 

Le & de cette espèce m'était resté inconnu jusqu’à présent : 

gs Antennis dimidium corporis attingentibus, articulis 5-10 iminus 
transversis acutiusque serratis: abdomine segmentis ventralibus octo, 
penultimo arcuatim emarginato, ultimo elongato, triangulari, bivalrato. 

46. FERRUGINEUS Fabr., Suppl. ent. syst., 1798, p. 125; Bourg, 
Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 72. 

Java : Neuwen Bay, détr. de la Sonde (Raffray et Maindron, 1878); 
un\ex. ©. 


47. simizis Hope in Gray’s Zool. Miscell., 1831, p. 26 (SG); C.-0. 


Waterh., Ilustr., I, 1879, p. 40, pl. Il, fig. 6 (©); Bourg., Ann. Soc. 


ent. Fr., 1885, p. 72. — triangularis Hope, loc. cit., p. 26 (Q). — 
gemünus Walk., Ann. Mag. nat. Hist., 1858, II, p. 281. — coccineus 


Motsch., Bull. Soc. Natur. Mose., 1861, I, p. 436, pl. 9, fig. 43. 

Ceylan (Parry, 1849); iles Andaman [capitaine Winberley (Sallé, 
1883)1; Bhoutan : Pedong (R. Oberthür, 1897); Tonkin (D: Langue, 
1885 et 1886). G ©. 


48. Davins Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1878, p. 118 (Porrostoma); 
Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 76. — debilis C.-0. Waterh., 
NUS: 1, 1879; D 45; Dl'ARE TES 

Chine : Nord Pékin (abbé David, 1865). G9. [Tvpe!]. 

49. MouPINENSIS Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 36. 

Moupin (abbé David, 1870); un ex. © [Type!]. 

Espèce voisine de Davidi Fairm., mais bien distincte par la colo- 
ration moins rouge, le rostre beaucoup plus court, les angles posté- 
rieurs du corselet plus arrondis et les intervalles des élytres plus 
densément rugueux. 

50. PLAcIDUS C.-0. Waterh., Illustr., I, 4879, p. 14, pl. I, fig. 7. 

Tonkin Lang-Son et Cao-Bang (Girard, 1894); Cochinchine (amiral 
Vignes, 1898). G 9. 


(49) Les Lycides du Muséum de Paris. 49 


M. C.-0. Waterhouse (Ilustr.. 1, 1879, p. 14) a décrit, sous le nom 
de placidus var. 2, une forme qui me semble plutôt se rapporter à la 
femelle du L. praeustus Fabr. 


O1: PRAEUSTUS Fabr., Ent. syst., 1792, I, 2, p. 107. 


Cambodge (Harmand, 1875); Wagra-Karour : environs de Bellary 
(Chaper et de Morgan, 1883). G ©. 


Espèce bien voisine d’analis Dalm., mais distincte par le rostre plus 
court, sensiblement atténué de la base vers l'extrémité (il est presque 
parallèle dans analis) et par la plus grande extension de la coloration 
jaune sur la base des antennes et les pattes, notamment chez les &. 


92. ANALIS Dalm. in Schônh. Syn. Ins., INT, App., 1847, p. 30, pl. 5, 
fig. 10. — divisus Walk., Ann. Mag. nat. Hist., 1858, IT, p. 282. — 
planicornis Walk., loc. cit. 


Cambodge (Harmand, 1875); Cochinchine (amiral Vignes, 1898 
isthme de Kra (Harmand, 1885). G Q. 


\ 
J: 


93. SUTURALIS Redtb., Hügels Kaschmir, IV, 1848, p. 508, pl. XXIIF, 


fig. 7. — var. PATRUELIS Bourg., An. Mus. civ. Genov., XVIIT, 1882, 
p. 62. 


Himalaya : Dardjiling (Harmand, 1890).S €. 
Dans un ex. ©; la région scutellaire est fortement rembrunie (pas- 
sage à la coloration typique). 


CU 


94. NIGRIPES Fabr., Mant. Ins., I, 1787, p. 163 (Pyrochroa); Oliv.. 
Ent, 111790, 29;p. 44° /pl. L'ig.42; C.-0. Waterh., lllustr., I, 14879; 
p. 43, pl. IL, fig. 6; Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 75. 
Cambodge (Harmand, 1875); Cochinchine (amiral Vignes, 1898). 
(GHÉCE 


99. RUBROCINCTUS Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, p. 338. 
Thibet : Moupin (abbé David, 1870).S ©. 


T'honalmus 


Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 375. 


Caput breviter vel haud rostratum. Frons inter oculos prominula. 
Labrum sat magnum, transversum, antice rotundatum. Mandibulae 
sat validae, falcatac. Palpi maxillares articulo ultimo apice oblique cur- 


vatimque truncato, subsecuriformi. Antennae elongatae, graciles, 
Aun. Soc. Ent. Fr., LxX, 1901. 4 


50 -_ J. BOURGEOIS. (20) 


compressae, Îrontis prominulae insertae, basi contiguae, articulo 
1° crasso, pyrilormi, 2° brevissimo, transverso, 3° triangulariter elon- 
oato, sequentibus breviore. Pronotum lateraliter foliaceum et re- 
flexum, disco carina antica instructo posticeque longitudinaliter cana- 
liculato. Spiraeula thoracis haud prominentia. Scutellum obtriangulare 
vel subquadratum. Elvtra elongata, apicem versus paulum dilatata vel 
subparallela, in utroque sexu similia, 3-coslata, costa submarginali 
ad humerum elevata, intervallis punctato-rugosis, plerumque postice 
irregulariter reticulatis. Coxae intermediae distantes. Pedes elongati, 
graciles, tarsis validiuseulis, articulis 1-2 obconicis, 3-4 obcordatis, 
bilobatis, ultimo tenui, Unguiculi simplices. Abdomen foliaceum : 
ssegmentis ventralibus octo, ultimo triangulariter elongato, bivalvato ; 
? septem, ultimo ogivali vel triangulari. Corpus rubrum, elytris pos- 
tice viridi-coeruleo- vel violaceo-micantibus. 


Legenre Thonalinus semble former le passage des Lycus aux Calopteron. 
Ses espèces sont propres aux Grandes-Antilles. Elles sont remarquables 
par luniformité de leur coloration : toutes, en effet, sont d’un beau 
rouge vermillon, avec la partie postérieure des élytres d’un bleu ver- 
dâtre ou violet métalliques. 


1. BICOLOR L., Amœæn. acad , VI, 1763, p. 395 (Cantharis). — mili- 
taris Dalm. in Schôonh. Syn. Ins., IL, App., 1817, p. 30 (Lycus); 
Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 377. — denoiminatus Chevr., Ann. 
Soc. ent. Fr., 1870, p. 74 (Calopteron). 

Jamaïque (Becker, 1847). G ©. 

2. pomINICENSIS Chevr., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 73 (Calopteron):; 
Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 377. — bicolor Cast., Hist. nat. 
I, 1840, p. 262 (Calopteron). 


Saint-Domingue (A. Sallé, 1851). G 9. 


3. CHevroLAT Bourg. — bicolor Chevr., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, 
p. 73 (Calopteron) [nec L.]; Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 378 (!). 


1. Grâce à une obligeante communication de M. René Oberthür, j'ai 
acquis la certitude que le Cantharis bicolor L. (Amænit. acad., VI, 1763, 
p. 395) se rapporte au Lycus mililaris Dalm., contrairement à l'opinion de 
Chevrolat et à celle que j'avais moi-même adoptée dans mon Synopsis du 
genre Thonalnus (Ann. Soc. ent. Fr., 1833, p. 378). J'ai donc dû changer le 
nom de l'espèce considérée primilivement comme étant le bicolor L., et je : 
l'ai appelée Chevrolati, 


(21) Les Lycides du Muséum de Paris. ol 

Saint-Domingue (Hogard; Mission du Saint-Esprit; coll. Bose, 1898 ; 
Sallé, 1851). & ©. 

4. SuAvIS J. Duv., Hist. Cuba, 1857, p. 80 (Calopteron); Bourg., 
Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 378. 

Cuba (Barthélemy, 1834). G 9. 

D. AMABILIS J. Duv., Hist. Cuba, 1857, p. 82 (Calopteron); Bourg., 
Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 379. 

Cuba : Mayari (baie de Nipe) [Chaper, 1883]. G €. 

6. DiSTINGUENDUS J. Duv., Hist. Cuba, 1857, p. 82 (Calopteron): 
Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 379. 

Cuharenc: 

7. NiGRiTARSIS Chevr., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 77 (Calopteron); 
Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 379. — bicolor X. Duv., Hist. Cuba, 
1éEtp. 7 [nec L°] 

Cuba (de Brémond, 1839). ©. 

8."Auricus J. Duv., Hist. Cuba, 1857, p.-77, pl. 7, fig. 48: Bourg, 
Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 379. 

Cuba (de Brémond, 1839): id.: Mayari (baie de Nipe)[Chaper, 1883]. 


CAES 


ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 
31° Mémoire (1) 
XLVIII 
ÉTUDE SUR LES HELIOPHANUS D'AFRIQUE 
ET DE MADAGASCAR 


Par EUGÈNE SIMON. 
SECTIO Î 


Pedum-maxillarium femur subtus plus minus ampliatum, apophysi 
simplici vel duplici instructum, patella mutica. 


1. Heliophanus capicola, sp. nov. — © long. 3,5-4 mill. — Ce- 
phalothorax niger, leviter aeneo-tinctus, nitidus sed valde coriaceus, 
parce micanti-squamulatus et linea exillima albo-pilosa cinctus. Pili 
oculorum et elypei pauci, albidi. Oculi antici apicibus in lineam rectam. 
Abdomen breve, supra duriusculum, nigrum, parce cinereo-pilosum 
et micanti-squamulatum, subtus antice parce et longe argenteo-nitido 
squamulatum. Sternum nigrum, parce albo-pilosum. Chelae sat breves 
et latae, aeneae, intus late dilutiores et testaceae, parce transversim 
striatae. Pedum coxae, trochanteres femoraque nigra, reliqui articuli 
fulvi, patellae tibiaeque cunctae metatarsique postici late nigricanti-an- 

nulati et subvittati, supra linea albo-squamulata or- 

—— nati, tibiae anticae subtus aculeo exteriore subba- 
silari, aculeis interioribus binis aculeoque laterali 


De. Je 
SNS interiore subapicali armatae, metatarsi tarsis circiter 
Et | aequilongi, aculeis validioribus binis subtus muniti. 
| / _ Pedes-maxillares breves et robusti, nigri; femore lato 


BEA et valde compresso, subtus valde ampliato, subtrique- 
tro et apophysi subacuta et arcuata armato; tibia 
Fig. 1. patella breviore, apophysi longa, subreeta et suba-- 
cuta, extus ad basin leviter angulosa, subtus armata ; 
tarso late ovato ; bulbo ad basin valde convexo et subgloboso (fig. 4). 


@ long. 4 mill. — Cephalothorax niger, parce micanti-squamulatus 
et linea marginali exili albo-pilosa cinctus. Abdomen ovatum, nigrum, 
supra crebre viridi roseoque squamulatum, antice linea marginal 


(1) Voir pour les mémoires 1 à 30, n° I à XLVII, Annales de 1873 à 1900. 


Sur les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar. D3 


exili arcuata, prope medium utrinque linea obliqua, pone medium ma- 
culis submediis binis transversis et utrinque linea obliqua niveo-pi- 
losis decoratum, subtus parce albido-pilosum, sub- 


squamulatum. Pedes nigri, supra linea albo-squa- SR 

mulata ornati, metatarsis quatuor anticis dilutio- MA 

ribus, tarsis cunctis luteis. Fovea genitalis simplex, \ rRJ 

ovato-transversa, marginata. en. 
Prom. Bonae Spei! lee ) 
Cette espèce est surtout voisine de H. hamifer \ 

E. Simon (!) du Mozambique et de Madagascar, le 7 

dont elle diffère par son apophyse tibiale beaucoup 

plus longue, droite et dirigée en bas, cette apo- Fig n2 

physe étant chez H. hamifer très grêle et recour- 

bée en crochet. — Nous donnons ci-dessus (fig. 2), pour la comparai- 


son, une figure de la patte-mâchoire de H. hamifer E. Sim. 


2. H. imerinensis, sp. nov. — @ long. 4 mill. — Cephalothorax 
niger, supra laevis, versus marginem subtiliter coriaceus, squamulis 
viridi-micantibus vestitus et linea exili albo-pilosa cinctus. Pili oculorum 
pauci, albidi. Clypeus fere nudus, angustus, retro obliquus. Abdomen 
nigrum, fulvo-aeneo-squamulaium, ad marginem anticum maculis 
binis longis vittam interruptam formantibus, utrinque, prope medium, 
puneto parvo, dein linea transversa subrecta albo-luteo-squamulatis or- 
natum, subtus parce albo-pilosum. Chelae ni- 
grae, praesertim intus rugosae. Femoribus 
nigris, coxis, patellis, tibiisque fusco-ru- 
fulo-castaneis, metatarsis tarsisque dilutiori- 





à bus, parce albido-squamulatis et guttatis, bis 
metatarsisque antieis (curvatis) tenuiter el 
fi longissime setosis, tibiis À paris subtus aculeis 

3-2 aculeoque laterali interiore subapicali ar- 
, matis. Pedes-maxillares (fig. 3) femore-nigro, 
late compresso, sublus apophysi media longa 
Fig. 3. Fig. 3 a. teretiuscula et recta sed apice minute intus 


uncata (fig. 3 a) armato; tibia patella multo 
breviore extus ad marginem apophysi parva brevi, tenui et curvata 
munita, 
Madagascar : [Imerina (Camboué). 


(1) Annales 1885, p. 389, nous avons décrit cette espèce du Mozambique, 
nous l'avons reçue depuis, de Diego Suarez, par M. Ch. Alluaud. 


51/1 E. SIMON. 


3. H. orcuestA E. Simon, Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 389. — À 
praecedenti imprimis differt pedum-maxillarium femore paulo angus- 
tiore, apophysi usque ad basin magis curvata ere 
semicireulari, tibia apophysi majore, plus minus crassa 
et obtusa (fig. %). 
Nous avons décrit celte espèce de Zanzibar, nous 
l'avons trouvée depuis au Transvaal, à Pretoria. 


L. H. Acrivus Blackwall, Pr. Ir. Acad., 2e ser., 
HI, 1876, p. 4. — S long. 3 mil. — Cephalothorax 
nigro-nitidus, subtilissime coriaceus, fulvo-nitido 
Fig, 4. vel micanti pubescens et linea exili albo-pilosa cinc- 
tus. Pili oculorum albidi, supra oculos leviter luteo- 
tincti. Clypeus angustus, retro-obliquus, fere nudus. Abdomen breve, 
nierum, fulvo-nitido-squamulatum, antice vitta lata areuata marginatum , 
pone medium vitta transversa, late interrupla, ma- 
culisque binis apicalibus niveo-squamulatis decora- 
tum, subtus paulo dilutius et parce albo-squamu- 
latum. Sternum nigro-nitidum, parce albo-squamu- 
latum. Chelae nigro-aenae, apice late dilutiores, 
transversim valde rugatae. Pedes fulvo-rufescentes, 
femoribus, praesertim anticis, valde infuscatis, fere 
nieris, patellis tibiisque anticis utrinque infuscatis et 
subvittatis, posticis subannulatis, metatarsis tarsisque Fig. 5. 
luteis, tibiis metatarsisque anticis parce, longe et te- 
nuiter pilosis, tibiis aculeis inferioribus 2-2 aculeoque laterali inte- 
riore subapicali, metatarsis tarsis longioribus, aculeis similibus 2-2 sub- 
tus munitis. Pedes-maxillares (fig. 5) nigri, linea albo-squamulata 
supra ornati; femore compresso, modice dilatato, subtus ante medium, 
apophysi sat brevi, recta, acuta et infra directa instructo; tibia patella 
multo breviore, extus ad apicem processu semicireulari, anguloso, apo- 
physique tenui et-areuata armata; tarso sat angusto, teretiuseulo. 
Ins. Sechellae (Ch. Alluaud). 





». H. mauricianus, Sp. nov. — G long. 3,5 mill. — Cephalothorax 
supra laevis, versus marginem subtiliter coriaceus, squamulis fulvo: 
aenis vestitus, antice vitta frontali transversa, utrinque, pone oculum 
postieum, maeula parva lineaque marginali exili niveo-squamulatis or- 
natus. Pili oculorum albido-fulvi. Clypeus fere nudus, angustus et 
relro-obliquus. Abdomen nigrum, fulvo-aeneo-squamulatum, ad mar- 
ginem anticum vitta transversa, prope medium maculis binis trans- 


Sur les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar. DD 


versis sat magnis et postice, supra mamillas, macula minore niveo- 
squamulatis decoratum, subtus in medio late niveo-pilosum. Pedes 
Li paris nigricantes, metatarso tarsoque fulvis, fe- 

more ad apicem patella tibiaque supra vitta niveo- 
squamulata ornatis. Reliqui pedes, coxis trochante- 
ribusque pallide luteis, femoribus fusco-olivaceis, 
patellis tibiisque fulvis, nigricanti-annulatis, metatar- 
sis tarsisque luteis. Tibiae 1i paris aculeis mferiori- 

bus 2-2 aculeoque laterali interiore subapicali arma- 

ae. Pedes-maxillares (fig. 6) fulvi et albo-pilosi; 
femore nigro, lato, compresso, subtriquetro, subtus 
apophysi submedia longa acutissima et valde curvata 
armato; tibia patella multo breviore, extus ad angu- Fig. 6. 
lum inferiorem apophysi setilormi subrecta armata. | 


D 


cg var. pedum tibiae cunctae fulvae, quatuor anticae intus late Fusco - 
vittatae. 
Ins. Mauricia (Ch. Alluaud). 


6. H. transvaalicus, sp. nov. — & long. 4-5 mill. — Cephalo- 
thorax altus, postice valde ampliatus, subtiliter coriaceus, niger, supra 
fulvo-nitido-pubescens et, praesertim antice, longe nigro-crinitus, 
utrinque in declivitate parcius albo-pilosus et linea exili albo-pilosa 
cinctus. Oculi antici in lineam sat recurvam, pilis brevibus et obtusis 

albis eincti. Clypeus angustus , pilis albis 

Fig. 7 4. paucis squamiformibus ornatus. Qua- 

drangulus oculorum dorsalium multo 
latior postice quam antice, sed postice 
cephalothorace multo angustior. Abdo- 
men nigrum, supra crebre fulvo-pubes- 
cens, subtus parcius cinereo-pilosum. 
Sternum nigrum, albo-pilosum. Chelae 


tim intus, transversim striatae, subtus 
dilutiores et rufulae. Pedes 1i paris ni- 
gricantes vel fusco-castanei, longe et 
tenuiter setosi, reliqui pedes fulvo-fus- 
coque rufuli, coxis femoribusque (prae- 
sertim 2 paris) obscurioribus,tibiis 1 paris aculeis brevibus 2-2 aculeo- 
que laterali interiore subapicali subtus armatis, tibiis 2! paris aculeis 2-1, 
metatarsis quatuor anticis aculeis similibus 2-2 subtus munitis. Pedes- 
maxillares (fig. 7) nigri vel fusco-castanei; femore clavitormi, subtus in 





ie longae, antice nigro-nitidae et, praeser- 
JN 

1 

b 


Fig. 7. Fig. 7 


56 E. SIMON. 


parte apicali apophysi longa attenuata, flexuoso-arcuata, apice abrupte 
angustiore et aciculata armato ; tibia patella breviore, extus, ad apicem, 
apophysibus binis tenuibus et arcuatis, superiore antice directa, infe- 
riore valde incurva armata (fig. 7 a); tarso sat longe ovato; bulbo 
intus valde cornuto, apice emarginato (fig. 7 b). 

@ Long. 5 mill. — Cephalothorax abdomenque nigra, omnino crebre 
fulvo-nitido pubescentia. Oculi antici apicibus in lineam rectam. Pili 
oculorum et clypei fulvi. Pedes-maxillares pedesque flavidi, femoribus 
plus minus infuscalis. 

Transvaal : Pretoria! Makapan! 


Nora. — Le groupe des Heliophanus dont lapophyse fémorale est 
simple est encore représenté en Afrique par deux espèces qui diffe- 
rent des précédentes par leur fémur légèrement et graduellement 

élargi de la base à l'extrémité avec l’apophyse sub- 

ui apicale et perpendiculaire; dans le Æ. eucharis E. 

\ Sim., d’Assinie (Ann. Soc. ent. Fr. 1887, p. 261) le 

He fémur est en dessous légèrement excavé, son apo- 

a) physe est assez longue, aiguë, dirigée en arrière el 

es O recourbée à l'extrémité, le tibia est armé, au bord 

\ supéro-externe, de deux apophyses courtes très grè- 

| les et géminées ; dans le H. decoratus L. Koch, très 

| / répandu en Égypte, au Soudan et dans la région de 

la mer Rouge, l'apophyse fémorale tout à fait api- 

Fig. 8. cale est remarquablement épaisse, droite et perpen 

diculaire dans sa moitié basale, légèrement oblique, 

atténuée mais obtuse dans l’apicale ; le tibia, très court et annulaire, 

w’offre qu'une seule apophyse, presque infère, fine et perpendiculaire 
(ti. 8). 


IT. glaucus Lentz (Ostafr. Spinnen, 1895, p. 9), d'Alexandrie, dont la 


femelle seule est décrite, est peut-être synonyme de H. decoratus. 


7. H. claviger, sp. nov. — © long. 3,5 mil. — Cephalothorax 
niger, fulvo-pubescens et nigro-crinitus, linea marginali, vittis dorsa- 
libus binis latioribus postice leviter convergentibus, atque in parte ce- 
phalica linea media (oculos posticos haud superante) albo-pilosis or- 
natus. Pili oculorum supra oculos albi, subtus fulvo-rufuli. CIypeus 
fere verticalis, nudus, latus, oculis mediis haud vel vix anguslior. 
Abdomen supra nigrum, nigro fulvoque pubescens, vitta marginali 
integra postice utrinque obtuse bidentata, antice linea media exili ab- 
breviata, dein maculis sat magnis quatuor niveo-pilosis decoralum, 


= 


Sur les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar. 97 


subtus dilutius et omnino albo-pubescens. Sternum nigrum, albo-pilo- 
sum. Chelae nigrae, ad basin, praesertim intus, rugosae. Pedes antici 
fusci vel nigricantes, metatarso tarsoque ful- 

vis, reliqui pedes obscure fulvi, femoribus plus 

minus infuseatis, euncti supra albo-pilosi et a 
nigro-Ccriniti. Tibia metatarsusque L'paris sub- ; De, 

tus aculeis sat brevibus 2-2 et tibia aculeo | 
laterali interiore subapicali, armati. Pedes- (1 
maxillares (fig. 9) nigri, femore ad apicem, Nr 
patella tibia tarsoque ad basin crasse niveo- 

pilosis et vittatis; femore crasso, subtus in \ 
medio ampliato et obtuse triquetro : tibia patella 

paulo breviore, extus ad apicem apophysibus Fig. 
binis geminatis (fig. 9 a),exteriore magna, ob- 
tusissima et leviter divaricata, interiore minore, obtusa, secundum 
basin tarsi ducta; tarso mediocri, teretiusculo:; bulbo ad basin emargi- 
pato et bicornuto. 


Fig. 9\c: 


® long. 4 mill. — Cephalothorax obeure fuseus, versus marginem 
sensim dilutior, omnino albo-pilosus. Pili oculorum albi, utrinque le- 
viter fulvo-tincti. Clypeus sat angustus, omnino albo-barbatus. Ab- 
domen fuscum, albo-pubescens, maculis obscurioribus fulvo-pilosis 
quadriseriatis vel zonis transversis areuatis quatuor supra notatum. 
Sternum mnigrum, albo-pilosum. Pedes-maxillares pedesque flavidi, 
femoribus plus minus olivaceo-tinctis. 

Prom. Bonae Spei! Stellenbosch! 

Espèce remarquable par son apophyse fémorale à peine indiquée, 
remplacée par une saillie médiane très obtuse et par le grand dévelop- 
pement de ses deux apophyses tibiales géminées. 

8. H. mucronatus, sp. nov. — G long. 4 mill. — Cephalothorax bre- 

.vis, supra laevis, versus 
marginem subtiliter coria- 
ceogranulosus, niger, parte 
thoracica antice paulo di- 
lutiore et rufescenti-tincta, 
\ linea marginali exili niveo- 
pilosa cinctus. Pili oculo- 
rum pauci, albi. Clvpeus 
ere nudus, angustus, re- 
tro-obliquus. Abdomen bre- 
Fig. 10 «. Fig. 10 0. Ve, nigrum, antice arcu 





DS E. SIMON. 


angusto, postice maculis binis transversis albo-pilosis supra ornatum. 
Pedes L paris (femoribus sat robustis) nigri, metatarso tarsoque luteis, 
reliqui pedes lütei, femoribus nigris, tibiis ad basin atque ad apicem 
latenigricanti-annulatis, tibiis metatarsisque paris aculeis 2-2 subtus 
armatis. Pedes-maxillares nigri (fig. 10); femore crasso, compresso, 
subtus ad apicem sensim ampliato et apophysi obliqua leviter curvata 
atque intus ad basin obtuse mucronota (inaequaliter bifida) armato : 
tibia patella multo breviore, annuliformi, extus emarginata etapophysi 
gracili fere setiformi, apice uneala, armata. 

Ste-Marie de Madagascar (Mocquerys). 

Espèce caractérisée par son apophyse fémorale très inégalement 
bifide dès la base; la fig. 104 représente le fémur par sa face interne, 
la fig. 10h son apophyse plus grossie. 


SECTIO IH. 


Pedum-mazxillarium femur gracile, fere parallelum et muticum, pa- 
tella apophysi exteriore apicali antice directa instructa. 

Cette section est représentée dans la région méditerranéenne par 77. 
edentulus E. Sim., dont l'espèce suivante, H. patellaris, est très voisine. 


9. H. patellaris, Sp. nov. — SG long. 3,5 mill. — Cephalothorax 
subtiliter coriaceus, niger, nigro-setosus, linea marginali lineaque m e- 
dia, marginem posticum haud attingente, niveo- 

pilosis, subsquamulosis, ornatus. Pili oculorum 

ue cinereo-nigri, inter oculos medios albi. Clypeus 

1. QU fere nudus, angustus et retro-obliquus. Abdomen 
breve, supra nigerrimum, linea media integra 
albo-pilosa ornatum, subtus albo-pilosum. Ster- 

num nigrum, parce albo-pilosum. Chelae sat lon- 

gae, leviter porrectae, nigro-aenàe, nitidae, parce 

transversim striatae. Pedes Ai paris nigricantes, 

patella tibiaque et supra et subtus late fulvo-rufulo 

Fig. 11. vittatis, tarso fulvo, reliqui pedes paulo dilutio- 

res, metalarsis tarsisque obscure fulvis, cuneti 

nigro alboque pilosi, tibiis metatarsisque anticis longe sed parce et 
tenuiter setosis, aculeis brevibus sed robustis 2-2 subtus armatis el 
tibiis aculeo interiore subapicali munitis. Pedes-maxillares (fig. 11) 
mediocres, nigri; femore mutico, sed versus apicem, praesertim intus, 
leviter incrassato; patella extus ad apicem apophysi robusta subacuta et 
valde areuata insigniter armata; tibia patella breviore, supra ad apicem 


Sur les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar. 99 


leviter produeta et-truncata; tarso angusto et longo, teretiusculo. 
Prom. Bonae Spei! 


10. H. debilis, sp. nov. — Long. 2,5-3 mill. — Cephalothorax 
subtiliter coriaceo-rugosus, niger, parte thoracica saepe paulo dilutiore, 
vitta media (oculos posticos antice haud superante) lineaque marginali 
niveo-pilosis, ornata. Pili oculorum pauci, cinereo-albidi. CIypeus angus- 
tus, retro-obliquus, fere nudus. Abdomen supra nigrum, plerumque in 
medio late dilutius, linea marginali integra lineaque media niveo-pilosis 
decoratum, subtus fulvum et albo-pilosum, regione 


epigasteris infuscata. Sternum nigrum, albo-pilosum. Cr 
Chelae nigrae, valde transversim rugatae. Pedes om- AC _— 
nino flavidi vel femoribus 1° paris intus nigricanti- EE 
vittatis. Tibiae Li paris aculeis inferioribus 2-2 aculeo- ‘oi 

que laterali interiore subapicali armalae, metatarsi | \ 
tarsis non multo longiores, aculeis similibus 2-2 sub- \ Ÿ 

tus muniti. Pedes-maxillares (fig. 42) nigro-olivacei ; NE 
femocre sat longo, mutico; patella extus ad apicem Fig. 12. 


apophysi acuta et antice recte directa armata; tibia 
patella multo breviore, extus apophysibus binis, superiore parva et 
conica, inferiore longa, gracili et valde incurva armata : tarso sat longo, 
teretiusculo:; bulbo simplici sed intus ad basin breviter angulos o. 

® long. # mill. — Cephalothorax niger, subtiliter coriaceo-rugosus, 
fulvo-pubescens, margine frontali albo, parte thoracica, pone oeulos, 
vitta transversa, dein vitta longitudinali confusis albidis notata. Pili 
oculorum et clyvpei densi, albidi. Abdomen sat longe ovatum, supra ni- 
grum, vitta marginali integra, alba, utrinque profunde dentata vittaque 
media obtuse et regulariter serrato-pennata, fulva et albo-marginata, 
ornatum, subtus albido-testaceum et erebre albo-pubescens. Pedes- 
maxillares pedesque flavidi, pedes saepe leviter olivaceo-variegati. 

Africa austr. : Vryburg! Kimberley! Pretoria! Makapan (Trans- 
vaal). 

Ab 11. patellari, eui affinis et subsimilis est, imprimis differt patella 
pedum-maxillarium maris apophysi exteriore açuta et recta instructa. 


SECTIO JT. 
Pedum-maxillarium femur, muticum, subparallelum, patella muticu. 


11. H. deserticola, sp. nov. — © long. 3 mil — Cephalotho- 
Fax subtilissime coriaceus, fere laevis, niger, linea exillima albo-pilosa 
cinctus. Pili oculorum albidi. Clypeus angustus, retro-obliquus, fere 


60 E. SIMON. 


nudus. Abdomen supra nigrum, obscure fulvo-aeneo-pubescens, in 

parte basali linea marginali exili, prope medium linea transversa exili, 

in medio late interrupta , postice puncto parvo medio et utrinque ma- 

cula majore niveo-pilosis decoratum, subtus albo-pilosum. Sternum 

nigrum, albo-pilosum, Chelae nigro-aeneae, nitidae, parce transversim 

striatae. Pedes 4 paris nigricantes vel 

fusco-picei, melatarsis tarsisque fulvis, re- 

4 liqui pedes obscure fulvi, femoribus valde 

infuscatis, cuncli supra linea interrupta 

AU albo-squamulata ornati, tibiis metatarsis- 

que anticis pilis tenuibus longis paucis 

vestitis, tibiis subtus aculeis sat robustis 

2-2 aculeoque laterali interiore subapicali 

Fig. 13. Fig. 13a. armalis, melatarsis tarsis cvidenter lon- 

gioribus, aculeis similibus 2-2 subtus 

munitis. Pedes-maxillares (fig. 43) nigri.femore patellaque ad apicem 

niveo-pilosis, tarso vitta niveo-pilosa supra ornalo; femore mutico, sub- 

tus subrecto sed ad basin anguloso ; patella brevi, mutica: übia patella 

haud breviore, extus et subtus convexa, subglobosa et apophysi apicali 

brevi et conica, fere inferiore, munita (fig. 15 a); tarso longo, teretius- 

culo; bulbo ad basin breviter producto et arcualo, prope medium acute 
dentato. 


XX 
\ 


[ 


Africa austr. : de Aare! 1 
Espèce des terrains salés, très bien caractérisée par son tibia subglo- 
buleux beaucoup plus large que la patella. 


12. H. suedicola, sp. nov. — © long. 3 mill. — Cephalothorax 
niger, nitidus, subtiliter coriaceo-rugosus, parte cephalica squamulis 
parvis pronis aeneis vestita, parte thoracica linea marginali lineaque 
media niveo-pilosis ornata. Pili oculorum pauci, sordide albidi vel cine- 
rei. Clypeus angustus, nudus. Abdomen supra nigro-nitidum, maculis 
niveis sex decoratum : duabus subrotundis ad marginem anticum silis, 
duabus paulo majoribus et subrotundis pone medium sitis, duabus 
reliquis minoribus fere apicalibus, subtus 
dilutius, in medio albo, utrinque fulvo-pu- 
bescens. Slernum nigrum, albo-pilosum. EAU 
Chelae nigro-nitidae, parce et parum dis- 
tincte striatae. Pedes breves, omnino flavidi. 

Tibia 1? paris aculeo submedio exteriore, 
aculeis binis minoribus apicalibus aculeo- 
que laterali interiore subapicali armata, me- Fig. 14. Fig. 14 a. 





Sur les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar. 61 


tatarsus brevis, tarso haud vel vix longior, aculeis longioribus 2-2 
subtus munitus. Pedes-maxillares (fig. 14) nigro-olivacei: femore sat 
longo, mutico; patella mutica ; tibia patella breviore, apophysi exteriore 
sat brevi et fere aequaliter bifida apophysique inferiore longiore, gracili 
et extus uncata armata (fig. 14 à); tarso sat longo, teretiusculo; bulbo 


simpliei, ad basin intus convexo, nee emarginato nec cornuto. 


Arabia : Aden! Cheick Othman ! AC 
H. lucipeta E. Simon, qui se trouve aussi à Aden Don 
et de plus en Égypte et à Obok, est voisin de H, sue- \ 
dicola E. Sim. dont il diffère cependant par le tibia de 
sa patte-mâchoire entièrement mutique et annulaire, 
le tarse plus petit et plus acuminé (fig. 45). Kig. 15. 


XLIX 


Descriptions de quelques Salticides de Hong-Kong 
faisant partie de la collection du Rév. G.-P. Cambridge. 


Thiania chrysogramma, sp. nov. — © long. 6 mill. — Cephalo- 
thorax niger, nitidus (fere omnino depilis), parte cephalica squamulis 
argenteis conspersa, thoracica linea marginali exili albo-pilosa cincta. 
Pili oculorum pauci, albidi. Clypeus angustus, sub oculis nudus, ad 
marginem pilis albis longis decumbentibus uniseriatis ornatus. Abdo- 
men oblongum, depressiusculum, supra atrum, postice in medio paulo 
dilutius, antice linea marginali sat exili, postice lineis similibus binis, 
antice convergentibus et medium Îere attingentibus, ex squamulis albis 
viridibusque micantibus mixtis, supra decoratum ; subtus atrum, parce 
pilosum et utrinque testaceo-marginatum. Chelae breves, sed robustae 
et convexae, antice ad basin coriaceae, prope medium transversim ru- 
gatae, ungue brevi, robusto etsubreeto,apicerubro. Partes oris, sternum, 
pedes-maxillares pedesque 1° paris omnino nigra. Pedes 2 et 3° parium 
nigri, COxis melatarsis tarsisque luteis et tibia 3 paris superne fulvo 
bilineata. Pedes 4 paris lutei, femore, basi excepto, patellaque nigri- 
cantibus, tibia utrinque metatarsoque ad basin nigricanti-lineatis. Plaga 
genitalis maxima, rubra, cordiformis, foveolis magnis ovatis binis, pos- 
tice oblique convergentibus, impressa. 


Telamonia mustelina, Sp. n0v. — S long 5 mill. — Cephalotho- 
rax nigricans, parte thoracica late dilutiore et rufescenti-lincta, villa 


62 E. SIMON. 


submarginali lata, vitta frontali latissima, utrinque, inter oculos, ma- 
cula obliqua, atque in parte thoraciea maculis minoribus trinis albo- 
argenteo-squamulatis decoratus. Pili oculorum supra oculos et intus 
nivei, extus coccinei. Clypeus latus, macula media cordiformi nivea 
ornatus. Abdomen sat anguste ovatum, supra crebre luteo-nitido-squa- 
mulatum et vitta media lata et integra fulvo-rufula ornatum. Chelae 
longae sed verticales, antice deplanatae et apice leviter divaricatae, Co- 
riaceo-opacae, nigrae sed versus apicem leviter dilutiores et rufescentes, 
margine inferiore sulci longe obliquo, dente remoto armalo, ungue 
longo. Partes oris nigricantes. Sternum obscure fulvum, parce albo 
squamulatum. Mamillae superiores luteae, inferiores nigrae. Pedes 
quatuor antici nigricantes, tibiis annulo medio dilutiore et albo-squa- 
mulato ornatis, metatarsis tarsisque luteis, metatarsis apice fluscis. 
Pedes quatuor postici lutei, plus minus fusco-variati. Pedes-maxillares 
lutei, albo-pilosi, femore ad basin minute nigro; bia patella paulo bre- 
viore, extus convexa atque ad marginem apicalem apophysi parva, 
nigra et acuta armata ; bulbo apice acuminato, ad basin dilatato et ob- 
tuse truncato, cum angulo interiore obtuso leviter prominulo. 


Epocilla picturata, sp. nov. — G long. 4 mill. — Cephalothorax 
fusco-rufescens, vitta media lata, oculos anticos lere attingente, et 
utrinque vitta submarginali pallide luteo-squamulatis ornatus, parte 
cephalica antice et utrinque, prope oculos, coccineo-pilosa, thoracica, 
inter vittas luteas, nigricanti-pilosa. Pili oeulorum supra et inter oculos 
coccinei, subtus lutei. Clypeus sat latus, in medio glaber et niger, utrin- 
que in genis crebre luteo-squamulatus. Abdomen angustum et longum, 
supra crebre rufulo-nitido squamulatum, utrinque vitla marginali Tata 
et integra, antice vitta media minore et abbreviata pallide lutco sed 
nitido-squamulatis ornatum, subtus albo-squamulatum. Chelae rululae, 
parce rugosae. Sternum pedesque sex posteriores lutea. Pedes 1° paris 
obscure olivacei, femore et supra et subtus infuscato et subvittato, 
tibia ad basin atque ad apicem infuscata, metatarso larsoque luteis, fe- 
more subtus mutico, tibia subtus aculeis 4-4, apicali interiore, reliquis 
robustiore et dentiformi, munita. Pedes-maxillares graciles, lutei, tarso 
lusco-rufulo; tibia patella breviore et angustiore, apophysibus exterio- 
ribus binis, altera parva conica et divaricata, allera apicali acuta et 
unçcata armata: larso anguste ovato; bulbo ovato, ad basin attenuato 
ét producto, ad apicem stylo parvo uncato et dentiformi munito. 

Ab Æ. aurantiaca E. Sim. (praeteætata Thorell) praesertim differt 
vittis abdominis et cephalothoracis luteis, haud niveis, et Libia pedum- 
maxillarium maris apophysibus binis extus munita. 


Salticites de Hong-Kong. 63 


Ocrisiona E. Simon (H. N. Ar. 11, p. 608). 


Ab Holoplatidi differt cephalothorace paulo minus depresso, parte 
cephalica haud impressa, thoracica suleo medio longiore munita, oculis 
anticis inter se paulo minus iniquis, à margine clyp8o angusto sejunctis, 
chelis robustioribus, margine superiore sulei dentibus angularibus binis 
seminatis, inferiore dente parvo singulo instructis, sterno antice longe 
acuminato et canaliculato sed postice non marginato, abdomine depres- 
siusculo, longe ovato, haud striato, libiis anticis subtus aculeis brevi- 
bus et erectis interioribus 2 vel 3 uniseriatis, rarissime aculeis bise- 
riatis 3-3, sed exterioribus semper minutissimis, armatis, metalarsis 
quatuor anticis superne deplanatis, subtus aculeis brevibus 2-2 mu- 
nilis, metatarsis quatuor posticis aculeis parvis apicalibus armatis — 
typus 0. (Marptusa) leucocomis L. Koch. 


= 


O: frenata, sp. nov. — G long. 7 mill. — Cephalothorax niger, 
sublaevis, in medio pilis brevibus fulvis, utrinque in declivitate pilis 
densioribus sordide-albidis vestitus. Pili oculorum pauci, obscure fulvi. 
Abdomen longum, depressiuseulum, supra in medio parce fusco ru- 
broque pilosum, utrinque paulo dilutius et albido-pubescens, subtus 
atrum, fere nudum, vitta media angusta paulo dilutiore et postice utrin- 
que macula albo-pilosis ornatum. Chelae sat longae, divaricatae et le- 
viter arcuatae, subtiliter rugosae et antice linea albo-pilosa ornatae, 
margine inferiore sulci longo, dente valido remoto armato, ungue longo 
apice rubro. Partes oris sternumque nigro-picea, fere glabra. Pedes 
li paris fusco-rululi, femore fere nigro, tarso fulvo, femore clavato, 
tibia teretiuseula, subtus longe sed tenuiter et parce pilosa. Pedes sex 
postici fulvo-ærufuli, confuse annulati, coxis femoribusque fusco-oliva- 
ceis, tibia L' paris subtus aculeis 3-3 exterioribus minutissimis, vix 
perspicuis, armata. Pedes-maxillares fusco picei, patella dilutiore, femore 
patellaque et intus et extus, tibia intus longissime albo-crinitis ; tibia 
apophysi apicali articulo Îere duplo longiore, antice directa, gracili, 
acuta et leviter sinuosa armata ; tarso sat late ovato; bulbo magno, 
convexo, simplici. 


Pseudamycus relucens, Sp. nov. — G long. 7-8 miil. — Cepha- 
lothorax convexus, parte cephalica supra nigro-aenea, rubro-pilosa, 
macula media subrotunda albo-pilosa, subsquamulata ornata, utrinque 
sub oculis longius albo-pilosa, thoracica fusco-rufestenti, maculis me- 
diis binis vittaque marginali albis ornata. Pili oculorum supra oculos 
et extus aurantiaci, subtus nivei. Clypeus angustus, fere glaber. Ab- 


64 E. SIMOx. 


domen oblongum, fulvum, rubro-pubescens et vittis nigris binis no- 
tatum, in parte basali vitta marginali arcuata, vitta media lineaque 
transversa albido-pilosis, in parte altera vitta media latiore micanti- 
squamulata et utrinque punctis binis niveis decoratum, subtus parcius 
aurantiaco-pilosum et utrinque albo-marginatum. Chelae sat longae 
sed verticales, nigro-opacae, valde coriaceo-granulosae, ad basin etintus 
setis valde clavatis pilisque niveis ornatae. Partes oris castaneae. Ster- 
num fulvo-olivaceum. Pedes quatuor antiei fusco-rufuli, metatarsis ad 
basin tarsisque luteis, femoribus patellis tibiisque supra annulis latis 
albo-pilosis ornatis. Pedes quatuor postici lutei, late annulati. Pedes 
3 paris pedibus 4 paris non multo longiores sed paulo crassiores. Me- 
tatarsus 4ï paris tibia longior. Pedes-maxillares sat graciles, fulvi, nigro- 
criniti; übia patella breviore, extus apophysi apicali, articulo longiore, 
sat gracili, areuata et antice directa, dimidium tarsum attingente, ar- 
mata; tarso parvo et angusto; bulbo parvo sed spina longa et obliqua 
munito. 


P. bicoronatus, sp. nov. — G long. 6 mill. — Cephalothorax cras- 
sus, parte cephalica nigro-nitida, fulvo-rufulo-pubescenti sed ad mar- 
ginem frontalem late albo-pilosa, parte thoracica fusco-rufula, versus 
marginem sensim obseuriore, vitta transversa semicirculari Jatissima, 
in medio interrupta, vittaque marginali angustiore albo-pilosis ornata. 
Pili oculorum supra oculos albi, inter oculos et subtus fulvo-rufuli. 
Clypeus sat angustus, glaber. Abdomen anguste ovatum, supra flavo- 
pubescens et vitta media integra albo-pilosa ornatum, subtus atrum 
et fere glabrum. Chelae nigrae, subtiliter rugosae et sinuoso-striolatae, 
margine inferiore sulci brevi, dente valido, parum remoto, armato. 
Sternum nigrum. Pedes quatuor antici nigerrimi, tarsis luteis, femori- 
bus supra ad apicem albo-pilosis, patellis, tibiis metatarsisque subtus 
crebre et longe nigro-hirsutis. Pedes postiei nigri, albo nigroque pilosi, 
lemoribus, tibiis (praesertim IV) annulo medio lato fulvo notatis, me- 
tatarsis tarsisque luteis, sed metatarsis apice fuscis. Metatarsi di paris 
breves, aculeis inferioribus validis et longis 2-2 aculeoque parvo api- 
cali interiore muniti. Pedes 3' paris pedibus 4ï paris haud vel vix lon- 
giores sed paulo robustiores, tibia 3° paris apicem versus leviter ineras- 
sata. Pedes-maxillares robusti, nigri, nigro-hirsuti sed tarso apice 
albo-piloso; tibia brevi,extus ad apicem apophysi longa recta et antice 
direeta, valida sed apice abrupte acuta, armata; tarso late ovato, de- 
pressiusculo ; bulbo simpliei, in medio convexo. 


Phlegra micans, sp. n0v. — © long. 3, 5 mill. — Cephalothorax 
niger, laevis, pilis obcure fulvis sed micantibus parce vestitus, ad mar- 


Salticides de Hong-Kong. 65 


ginem et postice in declivitate pilis longioribus albis paucis munitus. 
Oculi antici saltem medii, smaragdinei, pilis albis longis, cincti. Clypeus 
oculis mediis vix angustior, pilis albis, crassis et longis parum dense 
vestitus. Abdomen sat longe oblongum, pilis simplicibus pronis rubro- 
viridi-micantibus vestitum et linea alba omnino marginatum, subtus 
atrum et obscure fulvo-pubescens. Chelae nigrae, antice pilis albis de- 
cumbentibus fere usque ad apicem vestitae. Partes oris sternumque 
nigra. Pedes nigri, tarsis quatuor posticis apice luteis. Pedes-maxillares 
nigri, femore ad apicem, patella tibiaque supra crasse niveo-pilosis ; 
tibia brevi, extus ad apicem apophysibus brevibus binis : inferiore un- 
cata, superiore crassiore et subrotunda, armata ; tarso sat angusto : 
bulbo ovato, valde convexo, ad basin attenuato et producto. 


P. semipullata, Sp. nov. — SG long. 4 miil. — Cephalothorax niger, 
laevis, pilis obscure fulvis pronis parum dense vestitus, parte thoracica 
striis valde arcuatis et angulosis et postice in declivitate vittis abbre- 
viatis binis albo-pilosis notata. Oculi antici smaragdineiï, pilis luteo- 
fulvis cineti. Clypeus latus, oculis mediis vix angustior, pilis longis et 
erectis luteo-fulvis sat crebre vestitus. Abdomen atrum, supra crebre 
cinereo-fulvo-pubescens et lineis binis rectis et integris fusco-rululis 
notatum, subtus atrum, obscure fulvo-pubescens. Chelae nigrae, le- 
viter striatae et rugosae, ad basin pilis luteis longis decumbentibus or- 
natae. Pedes nigricantes, nigro-hirsuti et cinereo-albo-pilosi, quatuor 
postici apice dilutiores et castanei. Pedes-maxillares nigri, femore 
supra vitta niveo-pilosa ornato ; tibia patella breviore, extus ad apicem 
apophysibus binis brevibus inter se subaequis armata:; tarso angusto ; 
bulbo ovato, valde convexo, ad basin attenuato et producto. 


Ptocasius strupifer, Sp. nov. — G long. 6 mill. — Cephalothorax 
valde convexus, niger et nitidus (fere omnino depilis), parte thora- 
eica macula media longitudinali albo-pilosa notata. Pili oculorum breves, 
supra et inter oculos coccinei, subtus albi. Clypeus oculis mediis dupla 
angustior, fere glaber, ad marginem pilis tenuibus cinereis paucis mu- 
nitus. Abdomen oblongum, supra nigrum, vitta latissima integra, 
paulo dilutiore et niveo-pilosa ornatum, subtus atrum et parce albo- 
pilosum. Chelae validae et convexae, nigro-nitidae, leviter transversim 
striatae. Partes oris sternumque nigro-nitida. Pedes antici fusco-cas- 
tanei, femoribus nigris, tarsis luteis, pedes postici dilutiores sed femo- 
ribus infuscatis, metatarsis tarsisque luteis. Tibiae metatarsique antici 
subtus longe pilosi sed non fimbriati. Metatarsi antici aculeis inferio- 
ribus 2-2 et utrinque lateralibus minoribus binis muniti, metatarsi 
3\ paris aculeis biverticillatis, metatarsis 4ï paris aculeis triverticillatis 

Ann. Soc. Ent. Fr., LxXX, 1901. 5 


J 


66 E. SIMox. 


instructi. Pedes-maxillares fusco-rufuli, parce nigro-criniti; tibia pa- 
tella minore, extus apophysi apicali, antice directa, acuta et leviter in- 
curva, armata; tarso ad basin lato et extus dilatato sed ad apicem 
valde attenuato ; bulbo obliquo, conico, ad basin attenuato sed obtuso. 
et intus stylo libero longo marginato. 


L 


Descriptions d'espèces nouvelles 
de la famille des Salticidae (swite). 


Ilargus coccineus, sp. nov. — © long. 4 mil — Cephalo- 
thorax laevis, fusco-piceus, maculis ocularibus latis nigris munitus. 
supra flavo-coccineo-pubescens, utrinque in declivitate parcius albo- 
pilosus, parte cephalica vitta media lata albido-coeruleo-pilosa ornata. 
Pili oculorum albidi. Pili clypei in medio longi et densi, albido-lutei. 
Abdomen angustum et longum, supra atrum, crebre cinereo-albido- 
squamulatum et vittis binis latis, postice convergentibus et saepe con- 
fluentibus, laete coccineo-squamulatis ornatum, subtus pallide testa- 
ceum, parce et tenuiter albo-pilosum, mamillis nigris. Chelae breves et 
subelabrae, fulvo-rululae. Sternum nigrum. Pedes omnino lutei. Pedes- 
maxillares nigri vel fusci, superne coccineo-pilosi; tibia patella bre- 
viore, extus ad apicem apophysi longissima, antice secundum tarsum, 
directa, gracili et apice inaequaliter bifida armata ; tarso breviter ovato, 
obtuso:; bulbo magno, apice stylo semicirculari munito. 

Brasilia (prov. Minas) : Caraca (E. Gounelle). 

Saitis catulus, Sp. nov. — long. 3 mill. — Cephalothorax niger. 
laevis, supra luteo-albido-pubescens, antice ad marginem frontalem et 
utrinque in deelivitate longius rululo-pilosus. Pili oculorum rufuli. 
Clypeus subglaber. Abdomen oblongum, fuscum, supra longe luteo- 
albido-pubescens, parce fusco-punctatum, antice macula parva longitu- 
dinali, postice utrinque macula majore nigricantibus et rufulo-pilosis 
ornatum, subtus albo-luteo-pubescens. Sternum  fusco-olivaceum, 
laeve. Chelae nigrae, apice rufescentes, parce transversim striolatae. 
Pedes fusco-castanei, valde luteo-annulati, luteo-rufuloque pilosi. Pe- 
des-maxillares fusci; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi 
gracili, antice secundun larsum directa et articulo longiore, armata ; 
tarso sat late ovato; bulbo magno sed simplici, ad basin anguloso et 
breviter producto. 


Venezuela : Caracas! 


Descriptions de Salticidae. 67 
S. lusitanicus, sp. n0V. — G long. 2, 5 mill. — Cephalothorax 
niger, parte thoracica vix dilutiore, pilis longis pronis flavido-nitidis 
pilisque albis, vittam frontalem transversam et antice vittas longitudi- 
nales tres designantibus vestitus.Pili oculorum et clypei densi, flavidi. 
Abdomen breve, cinereo-fulvum, crebre albo-pilosum, supra maculis 
mediis triquetris (5-6) uniseriatis et utrinque maculis majoribus obli- 
quis fusco-lividis notatum. Chelae breves, fulvae, coriaceae, intus ad 
basin pilis squamiformibus albis paucis munitae. Sternum et partes 
oris fusca, laminae latae, extus turbinatae. Pedes fulvi, parce albo-pi- 
losi, femoribus, praesertin anticis, infuscatis. Metatarsi 4 paris tarsis 
haud longiores, aculeis longis 2-2 subtus muniti, sed aculeis latera- 
libus carentes. Metatarsi 2° paris aculeis lateralibus interioribus binis 
muniti. Pedes 3! paris pedibus # paris longiores sed simplices, nec com- 
pressi nec fimbriati. Pedes-maxillares breves et robusti, fusci, fe- 
more, patella tibiaque erasse et longe albo-hirsutis, tarso nigro, cinerco- 
piloso. 
Lusitania : Porto, Sao J. da Fez. 


S. cyanipes, sp. nov. — © long. 3, 5 mill. — Cephalothorax laevis, 
niger, parte thoracica antice late dilutiore et rufescenti, supra futeo, in 
declivitate fulvo-rufulo-pubescens. Pili oculorum supra oculos rufuli, 
subtus albi. Clypeus latus, fere glaber. Abdomen fulvum, leviter fusco- 
reticulatum, postice maculis fuscis biseriatis numerosis, intus truncatis 
extus acutis ornatum, supra crebre flavido-pubescens, subtus late ni- 
erum. Chelae valde coriaceae, nigrae, apice rufulae. Sternum nigrum. 
Pedes robusti, nigro-cyanei, valde et longe nigro-hirsuti, coxis quatuor 
posticis dilutioribus, tarsis cunctis metatarsisque quatuor posticis luteis, 
metatarsis ad basin atque ad apicem minute nigricantibus. Pedes-maxil- 
lares nigri, breves et robusti. 


Brasilia : Therezopolis (Brunet). 


S. breviusculus, sp. nov. — ® long. 3 mill. — Cephalothorax 
fulvo-rufescens, laevis et subglaber, parte cephalica utrinque ad oculos 
latissime nigro-marginata, in medio confuse olivaceo-biplagiata, tho- 
racica tenuiter nigro-cineta, maculis parvis quatuor, transversim se- 
riatis, notata. Pili oculorum et clypei albi. Abdomen breviter ovatum, 
luteo-testaceum, albo-pilosum, supra parce nigricanti-punctatum , pone 
medium arcubus parvis duobus procurvis et geminatis maculaque 
apicali majore nigricantibus notatum, subtus in medio concolor, utrin- 
que parce punctatum et ante mamillas puncto parvo fusco notatum. 
Mamillae testaceae, tenuiter nigro-cinetae. Chelae debiles, fulvae, ad 


68 E. SIMON. 


basin infuscatae, marginibus sulci longis, inferiore dente remoto ar- 
malo, ungue longo. Sternum pedesque lutea, flemoribus, saltem an- 
ticis, apice nigricanti-notatis, tibiis ad basin atque ad apicem minute 
nigricanti-annulatis. Plaga genitalis castaneo-nitida, minute biloveo- 
lata. 

Africa occid. : Gabon. 


S. vespertilio, sp. nov. — G long. à mill. — Cephalothorax altus, 
parte cephalica fere parallela declivi, thoracica valde declivi, am- 
pliata et ovata, niger, obscure cinereo rubroque pubescens. Oculi antici 
smaragdinei, à sese, praesertim laterales, sat distantes, apicibus in 
lineam subrectam, pilis cinereo-rubris cincti. Clypeus latus, retro 
obliquus, ad marginem pilis fulvis crassis vestitus. Abdomen crassum 
sed supra deplanatum, paulo longius quam latius, subparallelum, an- 
tice obtuse truncatum, postice recte truncatum Cum angulis acuis, 
nigrum, crebre albido-squamulatum, antice vitta transversa lata, dein 
vitta longitudinali, simpliciter cinereo-pilosis notatum, subtus laminis 
binis semicircularibus mollibus et incurvis, squamulis albis, ad mar- 
sinem et antice squamulis viridi-micantibus mixtis vestitis, fere om- 
nino obtectum, regione mamillarum leviter depressa, subioveolata. 
Chelae, sternum et partes oris nigricantia. Pedes nigricantes, valde 
cinereo-fulvo-pubescentes et hirsuti, tarsis cunctis, coxis, trochanteri- 
bus, metatarsisque posticis dilutioribus et fulvis, pedes quatuor antici 
robusti et breves, femoribus clavatis et compressis, pedes 3' paris pe- 
dibus 4 paris multo longiores, aculeis ordinariis, numerosis et longis 
armati. Pedes-maxillares parvi, castanei, lemore nigro, reliquis arti- 
culis superne crasse et crebre flavido-hirsutis. 

Australia orient. : Victoria int. 

A S. (Salticus) volanti O. P. Cambr., cui sat affinis est, praesertim 
differt tegumentis nigris, albido-cinereo-squamulatis, haud vel vix mi- 
cantibus et abdomine, superne viso, anguloso. 


Lauharulla insulana, sp. nov. — G long. 3 mill. — Cephalo- 
thorax brevis, latus et altus, parte cephalica superne visa plana et 
parallela, nigra, parte thoracica usque ad oculos declivi, fusco-rufula, 
supra parum dense rubro-pubescens, utrinque in declivitate parce 
luteo-pilosus et postice linea media exili, abbreviata, luteo-pilosa orna- 
tus. Pili oculorum rubri. Clypeus fere glaber. Abdomen oblongum, 
obscure testaceum, supra utrinque valde nigro-punctatum et variega- 
tum, antice vitta longitudinali lanceolata fusca, nigro-marginata, pos- 


lice arcubus nigris seriatis 6-7 notatum, subtus confuse fusco-guttu- 


Descriptions de Sallicidae. 69 


latum, parce rubro-pubescens et utrinque, pone medium, macula 
parva luteo-pilosa notatum. Chelae fuscae, opacae, antice planae, 
marginibus sulei longe obliquis, inferiore dente nigro remoto armato. 
Partes oris nigricantes. Sternum obscure fulvum. Pedes omnino 
fulvo-lutei, antici posticis robustiores, femoribus compressis, patellis 
muticis, tibiis subtus aculeis debilibus (medianis longioribus) 3-3, acu- 
leoque laterali interiore subapicali, metatarsis aculeis paulo longiori- 
bus et robustioribus 2-2 subtus armatis. Pedes quatuor postici parcis- 
sime et minutissime aculeati, tibiis aculeis parvis 2 vel 3 utrinque 
munitis, metatarsis aculeis apicalibus verticillatis tantum armatis. 
Pedes-maxillares medioeres, fulvo-rufuli, flavido-pilosi: tibia patella 
breviore, apicem versus ampliata, extus ad angulum inferiorem apo- 
physi sat valida, nigra, acuta et antice oblique directa armata ; tarso sat 
longe ovato; bulbo simplici. 


Ins. Tahiti. 


Maeota (!) dichrura, Sp. n0v.— © long. 9 mill. — Cephalothorax 
niger, nitidus, parte cephalica nigro-pilosa, macula frontali maxima 
triquetra, fulvo-rufulo-pilosa, aream parvam mediam nigram, longius 
pilosam ineludente ornata, parte thoracica paulo dilutiore, vitta media 
parum expressa notata. Pili oculorum et elypei longi et densi,in medio 
flavi, utrinque pallide-flavidi. Abdomen anguste ovatum, postice atte- 
auatum sed truncatum, nigrum, obscure rubro-pubescens, vitta media 
lata integra lineaque marginali albo-pilosis ornatum, subtus fere gla- 
brum sed utrinque vitta latissima albo-pilosa marginatum. Mamillae 
inferiores et mediae nigrae, superiores longissimae, albae, apice nigrae 
et nigro-penicillatae. Sternum oblongum, fulvum, nitidum, parce fulvo- 
pubescens, chelae fulvae. Pedes longi, pallide lutei, femoribus anticis 
intus, posticis subtus nigricanti-viltatis, reliquis articulis, tarsis excep- 
tüis, utrinque tenuiter nigro-lineatis. Pedes-maxillares breves, nigri- 
cantes, intus nigro supra fulvo extus longissime albo-pilosi: tibia pa- 
tella vix breviore, extus apophysi apicali longa, graeili et antice directa 
armata ; tarso sat angusto et longo: bulbo ovato. 

Le Para (de Mathan). 


Pochyta spinosa, sp. nov. — © long. 4 mill. — Cephalothorax 
fulvo-testaceus, parte cephalica utrinque ad oculos late nigra, vitta 


(1) Le genre Poultonia G. et E. Peckham (Bull. Wisc. N. H, Soc., 1, n° 4, 
1901, p. 225) est synonyme du genre Macotla, mais son espèce type, P. cau- 
data, paraît distincte de M. dichrura. 


70 E. SImMox. 


media dilutiore pilosa et utrinque prope oculos maculis parvis niveo- 
pilosis decorata, thoracica villa lata semicireulari lineaque marginali 
exili nigris notata. Pili oculorum pauci, albi. Clypeus angustus, sub- 
olaber. Abdomen breve, supra olivaceum, fulvo-ravido-pubescens, in 
parte basali lineis binis parallelis, abbreviatis et utrinque linea flexuosa 
longiore, exiliore sed apice ampliata atque incurva, in parte apicali 
linea marginali recurva albo-pilosis decoratum, subtus luteum, albo- 
pubescens. Chelae, sternum, pedes-maxillares pedesque lutea, femo- 
ribus tibiisque, saltem anticis, leviter fusco-variatis. Plaga genitalis 
magna, subrotunda, plana, ad marginem longe ciliata, area media lon- 
gitudinali fusiformi, leviter depressa et postice plagula minore rufula 
notala. 
Africa occid. : Free-Town (Mocquerys). 


Salpesia soricina, sp. nov. — © long. 7 mill. — Cephalothorax 
niger, parte thoracica paulo dilutiore et rufescenti-tincta, pilis longis 
et pronis cinereo-albidis fulvisque vestitus. Pili oculorum et clypei 
sordide albidi. Abdomen breviter ovatum, fusco-testaceum, fulvo- 
cinereo-pubescens et in parte apicali vitta transversa arcuata albo- 
pilosa notatum, subtus albidum, vitta media nigricanti et obscure 
cinereo-pilosa notatum. Chelae fusco-rufulae, laeves. Sternum fulvo- 
olivaceum. Pedes luteo-testacei, tibiis metatarsisque cunetis ad basin 
atque ad apicem olivaceo-annulatis. Plaga genitalis ovato transversa. 
fusco-nitida, utrinque foveolata. 


Ins. Sechellae (Ch. Alluaud). 


Langona {!) manicata, sp. nov. — G long. 6 mill. — Cephalo- 
thorax niger, pilis nigris, fulvis rufulisque mixtis vestitus, vittis dor- 
salibus binis sat angustis, albido rufuloque pilosis, antice oculos pes- 
ticos haud superantibus, postice valde convergentibus supra ornatus. 
Pili oculorum supra rubri, subtus et inter oculos albi. Pili clypei albi 
rufulique mixti. Abdomen breve, antice truncatum, supra atrum. 
utrinque linea marginali, prope medium intus dentata, lineis medianis 
binis sat angustis albido rufuloque pilosis ornatum, subtus luteum, 
albo-pubescens. Sternum nigrum, albo-pilosum. Pedes nigricantes, 
valde albo-rufulo-hirsuti, coxis metatarsis tarsisque dilutioribus et 
lulvis. Pedes-maxillares breves, patella, tibia tarsoque intus nigerri- 


(1) Langona, nov. gen. — Ab Aelurillo differt chelarum margine infe- 
riore mutico et oculis parvis ser. 2*° fere in medio inter oculos laterales an- 
ticos et posticos sitis. — Typus : Z. (Allus) Redii Audouin. 


Descriptions de Salticidae. 71 


mis, extus crasse et crebre niveo-pilosis ; apophysi tibiali tenui, apice 
curvata. 

Q long. 8 mill. — Cephalothorax albo-cinereo rufuloque pubescens, 
in parte thoracica vitta media lata, postice attenuata et utrinque confuse 
nigro-marginala notatus. Abdomen cinereo-rubro-pubescens  vitta 
media paulo dilutiore, integra et parallela notatum. 


Transvaal : Makapan ! 


Aelurillus guttiger, sp. nov. — © long. à mill. — Cephalothorax 
niger, nigro-pubescens, parte cephalica pilis rubris parce ornata, vittis 
binis albido-pilosis, antice angulos frontales attingentibus, postice levi- 
ter ampliatis et convergentibus ornatus. Pili oculorum et clypei breves, 
albidi. Abdomen breve, antice reete truncatum, scuto duriusculo, nitido, 
nigro, ad marginem anticum maculis transversis binis, prope medium 
maculis binis subrotundis, dein macula longitudinali niveo-pilosis et 
inter maculas medias lineolis binis luteo-pilosis ornato, supra omnino 
obtectum, subtus luteum et albo-pubescens. Mamillae superiores ni- 
grae, reliquae luteae. Chelae, sternum pedesque obscure fulvo-rufula, 
pedes leviter fusco-variati sed ad basin dilutiores, pedes Li paris, tibia 
ad apicem, metatarso tarsoque nigris, metatarso tarsoque brevibus, 
crassis et crebre pilosis? Pedes-maxillares lutei, albo-pilosi; femore le- 
viter clavato; tibia brevi, extus apophysi apicali tenui, acuta et antice 
directa armata. 


@ long. 5-6 mil. — Cephalothorax niger, nigro rufuloque pubes- 
cens, vittis dorsalibus binis, albo rufuloque pilosis notatus. Pili oculo- 
rum et clypei albidi rubrique mixti. Abdomen breve, antice emargi- 
natum, atrum, fulvo-rufulo-pubescens et postice maculis parvis albis, 
uniseriatis notatum. Pedes fulvo-rufuli, antici apice leviter infuscati. 


Transvaal : Pretoria! Makapan! 


Habrocestum albimanum, sp. n0V. — G long. 4-5 mill. — Ce- 
phalothorax niger, nigro-pilosus et hirsutus, utrinque in declivitate 
parce albo-pilosus, vitta frontali areuata atque in parte thoracica linea 
media albo-pilosis decoratum. Pili oculorum supra oeulos fulvo-ruiul, 
subtus albi. Clypeus parce albo-pilosus. Abdomen breve, supra niger- 
rimum, omnino albo-marginatum et paulo pone medium vitta transversa 
lata alba, postice utrinque ad mamillas anguste producta ornatum, 
subtus luteum, albo-pubescens. Pedes valde albo rufuloque hirsuti, me- 
latarsis tarsisque 1 paris crebre niveo-pilosis, coxis femoribusque ful- 
vis, reliquis articulis nigricantibus, tarsis ad basin dilutioribus. Pedes- 


72 E. SIMON. 


maxillares breves et robusti, lutei, tibia, patella tarsoque ad basin supra 
crasse niveo-pilosis. 
Prom. Bonae Spei! 


H. flavimanus, Sp. nov. — G long.4 mill. — Cephalothorax niger, 
pilis longis pronis fulvis, versus marginem sensim dilutioribus crebre 
vestitus, parte thoracica linea media confusa paulo dilutiore notalta. 
Pili oculorum supra oeulos fulvi, subtus albi. Clypeus parce et longe 
albo-pilosus. Abdomen breve, supra fulvo-rufulo, utrinque sensim dilu- 
tiore pubescens, macula media dilutiore maxima, transversa, utrinque 
obtusa, postice valde attenuata et fusco-marginata supra ornatum, sub- 
tus luteum et albo-pilosum. Pedes crassi, cinereo-pilosi, subtus longe 
albo-hirsuti, coxis femoribusque fulvis, his apice fusco-annulatis, reli- 
quis articulis fuscis vel nigricantibus sed metatarsis tarsisque 1 paris 
subtus crebre niveo-pilosis. Pedes 3° paris pedibus Æ paris multo lon- 
giores. Pedes-maxillares fere praecedentis sed flavido-pilosi. 

@ long. 5 mill. — Cephalothorax abdomenque crebre fulvo-rufulo 
pubescentia. Pili oculorum et clypei luteo-albidi, supra oculos minute 
rufuli. Pedes fulvi, fusco-annulati. à 

Prom. Bonae Spei! 


Saitidops (!) clathratus, sp. nov. — © long. 3 mill. — Cephalo- 
thorax niger, nitidus, parte cephalica squamulis grossis luteis vestita, 
thoracica vitta marginali latissima albo-squamulata cineta. Pili oculorum 
fulvi. Clypeus chelaeque ad basin grosse et creberrime niveo-squamu- 
lati. Abdomen breve, antice truncatum, supra nigerrimum, antice vitta 
marginali latissima albo-squamulata, dein linea marginali et, paulo pone 
medium, linea transversa luteo-squamulatis ornatum, subtus luteum 
sed antice leviter infuscatum, luteo-squamulatum. Sternum nigro-niti- 
dum. Pedes lutei, confuse fusco-variati et subannulati. Pedes-maxilla- 
res lutei, tarso castaneo, femore clavato patellaque supra crasse albo- 
hirsutis ; tibia brevi, apophysi exteriore, fere inferiore, gracili et acula 
armata ; bulbo valde convexo. 

Venezuela : Valencia ! 


Mogrus albogularis, sp. nov. — G long. 8-9 mill. — Cephalo- 
thorax niger, laevis, obscure fulvo-rufulo-pubescens, parte thoracica 


{) Saitidops, nov. g°n. — Ab Habroceslo differt oculis antlicis a sese 
contiguis, apicibus in lineam plane rectam, chelarum margine inferiore mutico, 
tibiis anticis muticis. — Typus $S. clathralus E. Sim. 


Descriptions de Salticidae. 73 


vittis duabus latissimis, postice convergentibus, albido-pilosis ornata. 
Pili oculorum pauci et breves, rufuli. Clypeus chelaeque antice crassis- 
sime et longissime niveo-hirsuti. Abdomen ovatum, supra albo-pubes- 
cens sed vitta media lata et integra nigra et rufulo-pilosa ornatum, 
subtus nigrum, utrinque albido-marginatum. Sternum nigrum. Pedes 
nigricantes, metatarsis tarsisque, saltem posticis, dilutioribus, longe 
albo-nigroque hirsuti. Pedes-maxillares graciles et longi, nigri, intus 
nigro extus rufulo alboque pilosi; tibia patella paulo breviore, extus 
apophysi apicali antice directa recta sed apice leviter uncata armata ; 
tarso sat longo et angusto, curvato; bulbo simplici. 
Africa australis : Kimberley ! Vryburg ! 


Phlegra albostriata, Sp. nov. — G long. 4 mill. — Cephalotho- 
rax longus, niger, supra Îere glaber, utrinque, in declivitate, fulvo- 
cinereo-pubescens. Pili oculorum cinereo-albidi. Clypeus latus, leviter 
retro-obliquus, pilis albis longissimis conspersus. Abdomen oblongum, 
nigrum, supra crebre et longe fulvo-pubescens, linea media et utrinque 
linea marginali arcuata, exilibus albidius-pilosis ornatum, subtus par- 
cius cinereo-pilosum. Sternum nigro-nitidum. Chelae verticales et paral- 
lelae, antice leviter deplanatae, coriaceo-rugosae, fuscae, apice rufes- 
centi-tinctae, margine inferiore sulci dente acuto nigro armato. Partes 
oris nigrae,laminae intus testaceo-marginatae. Pedes nigricantes, tarsis 
fulvis, tibiis metatarsisque posticis fusco-castaneis, sat longe hirsuti, 
aculeis numerosis ordinariis armati. Pedes-maxillares nigri, breves et 
robusti; femore subrecto; tibia patella circiter aequilonga, extus ad 
apicem apophysibus binis subgeminatis, antice directis, superiore recta 
inferiore incurva, armata; tarso ovato ; bulbo longo, ad basin retro pro- 
ducto. 

Africa australis : De Aare! 


P. thibetana, sp. nov. — © long. 4 mill. — Cephalothorax longus, 
parte cephalica nigricanti, flavido-pilosa, thoracica fusca, vittis binis latis 
lulvo-testaceis notata. Pili oculorum supra et inter oceulosflavidi, subtus 
albi. Clypeus ad marginem setis albis longis uniseriatis munitus. Oculi 
antici à sese contigui, in lineam parum recurvam. Abdomen ovatum, 
antice leviter emarginatum, supra fuscum, crebre testaceo-punctatum, 
linea marginali lineisque medianis binis subgeminatis ornatum, subtus 
pallide luteum. Mamillae superiores nigrae, reliquae testaceae. Sternum, 
pedes-maxillares pedesque flava, pedes antici breves. Plagula genitalis 
transversa, rufula, foveis magnis binis rotundis, carinula angusta dis-- 
junctis impressa. 

Thibet. 


UT E. SIMON. 


Cineas ruficeps, sp. nov. — Ç long. 6 mill. — Cephalothorax 
subtilissime coriaceus, nitidus, parte cephalica alta fulvo-rufula, maculis 
ocularibus nigris utrinque notata, parte thoracica nigra. Pili oculorum 
pauci, albi. Clypeus angustus, ere glaber. Abdomen breviter ovatum, 
convexum,nigerrimum, prope medium squamulis grossis albis remotis, 
vittam transversam confusam designantibus supra ornatum. Chelae 
fulvo-rufulae, laeves. Partes oris testaceae, pars labialis ad basin in- 
fuscata. Sternum nigerrimum, nitidum. Coxae quatuor anticae luteae. 
coxae 3! paris nigrae, 4 parisluteae, ad basin nigrae, Pedes Li paris lutei, 
femore intus ad apicem confuse fusco-lineato, patella intus, bia et intus 
et extus nigro-lineatis, metatarso ad basin infuscato, tarso nigerrimo. 
Pedes 2 paris lutei, femore et intus et extus late nigro-vittato, patella 
intus, tibia et intus et extus tenuiter nigro-inealis. Pedes 3 paris nigri. 
metatarso tarsoque luteis, metatarso utrinque fusco-lineato. Pedes 4: 
paris nigri, trochantere luteo, patella utrinque lutéo-notata. 


Sr Nevada S* Martha (de Dalmas). 


Simprulla nigricolor, sp. nov. — © long. 5, 5 mil. — Cepha- 
lothorax niger, crebre coriaceus, postice, propre marginem, transver- 
sim striatus, parce albo-pilosus. Pili oculorum et clypei pauei, albi. 
Abdomen antice angustum, postice dilatato-rotundum, supra scutatum, 
nigerrimum et parce setosum. Chelae nigrae, valde coriacae. Sternum 
coxaeque sex anteriores nigra, coxae posticae fulvae. Pedes sex poste- 
riores omnino nigri, pedes L' paris femore nigro, patella tibiaque obs- 
cure rufescentibus, nigro-lineatis, metatarso flavo, tarso nigro. Pedes- 
maxillares nigri ; femore robusto, brevi, subtus obtuse carinato; patella 
haud longiore quam latiore ; tibia brevissima, transversa, extus breviter 
et obtuse produeta ; tarso maximo, reliquis articulis longiore, lato, de- 
presso, apice valde acuminato et curvato; bulbo maximo, lamina stylo- 
que circumdato. 


Prov. Amazonas : Fonteboa (Hauxwell). 


Leptorchestes semirufus, sp. nov. — © long. 5 mill. — Cephalo- 
thorax fusco-rufescens, oculis late nigro-cinctis, subüliter et crebre co- 
riaceo-rugosus, parcissime et longe luteo-pilosus. Pili oculorum lutei. 
Pili elypei roseo-micantes, depressi atque obtusi. Pars thoracica postice 
valde declivis, quadrangulo oculorum multo brevior. Pediculum abdo- 
minale longum. Abdomen angustum et longum, ante medium depres- 
sum et constrictum, antice fulvo-rufulum, postice nigrum. Sternum 
nigro-nitidum. Chelae fulvo-rufulae, antice coriaceae. Pedes antiei bre- 
ves, lutei, coxis, femoribus ad basin, tibiis et metatarsis Ai paris in- 


Descriptions de Salticidue. 75 
fuscatis, pedes 4 paris multo longiores, obseuriores sed coxis, patellis, 
tarsisque luteis. Tibia L' paris mutica, metatarsus (tarso vix longior) 
aculeis sat longis 2-2 armatus. 


Ecuador merid. : Loja (Gaujon). 


Araegeus mimicus, Sp. n0vV. — © long. à mill. — Cephalo- 
thorax niger, subtiliter coriaceus, parce et breviter albo-pilosus, pilis 
oculorum et elypei longis, albis. Abdomen sat longe petiolatum, bre- 
viter ovatum, atrum, supra crebre et minute sericeo-olivaceo-squamu- 
latum, subtus pareius albo-pilosum, utrinque, propre medium, linea 
obliqua subtus producta albo-pilosa ornatum. Chelae nigrae, antice de- 
planatae et valde coriaceae. Partes oris sternumque nigra. Coxae quatuor 
anticae luteae, quatuor posticae nigrae. Pedes quatuor antici femoribus 
nigricantibus subtus, saltem ad apicem, fulvo-vittatis, patellis tibiisque 
fulvis, utrinque nigricanti-lineatis, metatarsis tarsisque nigris. Pedes 
quatuor postici nigri, patellis 4' paris supra ab basin oblique fulvo-no- 
tatis. Pedes-maxillares nigri, parce albo-pilosi. 


Transvaal : Makapan! 


Semorina seminuda, Sp. nov. — © long. 3 milll — Cephalo- 
thorax fulvo-rufescens, subtilissime coriaceus, parce albo-luteo-pilosus, 
regione oculorum utrinque late nigro-marginata. Pili oculorum albo- 
lutei. Clypeus angustissimus, audus. Abdomen longum, cylindraceum, in 
medio leviter et longe constrictum, nitidum, albido-testaceum, supra 
vitta lata obscuriore, in medio constricta vel interrupta, ad apicem acu- 
minata notatum. Chelae sternum pedesque pallide lutea. Pedes Li paris 
crassi, obscuriores et rulescenti-tincti. Plaga genitalis rufula, pilosa, 
postice foveola testacea parva et subrotunda impressa. 

Venezuela : Caracas! 


S. iris, Sp. nov. — % long. 2, à mill. — Cephalothorax fulvus, ni- 
tüidus, utrinque in declivitate rufulo-tinctus, parte cephalica paulo obs- 
curiore, utrinque late nigro-marginata, in medio confuse bimaculata, 
crebre albo-luteo-squamulatus. Pili oculorum albidi. Abdomen angus- 
tum, longum et parallelum, pallide testaceum, supra lineolis trinis exi- 
libus, integris, splendide argenteo roseoque micanti-squamulatis el 
tenuiter rufulo-marginatis supra decoratum. Chelae, sternum pedesque 
fulvo-rufescentia vel lutea. Area genitalis simplex. 


Venezuela : Caracas ! Colonia Tovar ! 


Osericta dives, sp. nov. — % long. 4 mill. — Cephalothorax fusco- 


76 E. SiIMox. — Descriptions de Sallicidae. 


castaneus, prope oculos niger, subtiliter coriaceo-rugosus, pilis simplici- 
bus fulvis erebre vestitus, margine frontali anguste albo-marginata, linea 
marginali albo-pilosa, lineisque dorsalibus binis exilibus, argenteo-mi- 
canti squamulatis, in parte cephaliea rectis et inter oculos ductis, in tho- 
racica abbreviatis et convergentibus ornatus. Pili oculorum fulvo-rufuli, 
supra oculos albi. Abdomen ovatum (valde detritum), fulvum, fulvo- 
pubescens, supra lineis binis obseurioribus splendide viridi-micanti- 
squamulatis ornatum. Sternum fulvum, fusco-marginatum. Pedes 1i 
paris fusco-castanei, subnigri, femore dilutiore, coxa fulva, tibia valde 
ampliata et supra et subtus convexa, subtus utrinque aculeis trinis va- 
lidis, longis et singulariter elevatis, atque in medio crista longe nigro- 
pilosa ornata, patella subtus eristata, metatarso sat longo, ad basin 
depressiusculo et leviter curvato, ad apicem levissime incrassato et 
aculeis longis 2-2 armato. Reliqui pedes graciles, testaceo-lutei, fusco- 
vittati, tibia À paris aculeis binis uniseriatis, metatarso aculeo unico 
submedio armatis, pedes quatuor postiei omnino mulici. Pedes-maxil- 
lares albi, femore infuseato. 


Brasilia : Serra Baturite, prov. Ceara (E. Gounelle). 


Sebastira instrata, sp. nov. — G long. 2, 5 mill. — Cephalo- 
thorax niger, supra valde coriaceo-rugosus et pilis squamiformibus 
cinereo-albidis vestitus, in declivitate fere glaber sed linea albo-pilosa 
cinctus. Pili oculorum et clypei pauei, albidi. Abdomen breviterovatum, 
nigrumn, pilis squamiformibus cinereo-albidis micantibus supra vestitum, 
subtus parcius et grossius micanti-squamulatum. Sternum nigrum, 
nitidum. Chelae nigro-aeneae, nitidae, longae, angustae, valde divari- 
catae, ungue longissimo, margine inferiore sulci dente subbasilari 
acuto munito. Pedes 1i paris femore late elavato, nigro, supra albo-pi- 
loso, patella tibiaque fusco-piceis seu nigris, supra intus linea albo- 
squamulata ornatis, tibia ovata, subtus pilis longis crassis uniserialis 
cristata, metatarso tarsoque fulvis, gracilibus, metatarso sat longo, acu- 
leis validis 2-2 armato. Reliqui pedes obscure fulvi, femoribus nigris, 
patellis, tibiis metatarsisque utrinque infuscatis et subvittatis et supra 
lineis albo-pilosis ornatis, tibia 2° paris subtus aculeis binis uniseriatis 
armata, Pedes-maxillares nigri; femore sat gracili, leviter curvato; 
tibia patella breviore, extus apophysi apicali simplici leviter curvata 
armata ; tarso sat longo, teretiusculo ; bulbo simplici, ad basin valde con- 
vexo et subgloboso. 

Venezuela : Caracas! la Guaira! 


—_—_—— #9. 


CONTRIBUTIONS HYMÉNOPTÉRIQUES 
Par J. VACHAL. 


IR (0 
V. — Hymenoptera mellifera americana nova. 


Gen. Andrena Fabr. 


1. A. brasiliensis, n. Sp., © G. — Nigra, caput et truncus albido- 
hispida, abdomen dorso pilis brevioribus sparsis albidis; alae flaves- 
centi-hyalinae, nervis luteis; calcaria pallida; abdomen impunetatum. 

® Striga orbitalis scopaque albidae, fimbria analis fulva, pilis raris 
albidis obtecta. Clypeus lucidus, disco impunctatus, mesonotum opaeum, 
impunctatum, spatium cordiforme basi tantum lenissime rugatum. 


a Clypeus truncusque tenuiter dense punetati, antennae articulo 
3 sequenti breviore, 4-13 crassitudine longioribus, segmentum me- 
diale crasse densissimeque punctatum, in triangulo fere reticulatum ; 
segmentum ventrale 6 margine repando, angulis acutis, spatula ventra- 
lis linearis, utrinque ciliata, subtus breviter lanosa, barba analis alba. 
— Long. 7-8,5 mill. 

Un couple, de Santa-Cruz (Brésil), dans ma collection. 


C'est la seule espèce du genre trouvée au sud de l'équateur ; l'A. cya- 
nescens Haliday, du Chili, appartient, d’après Smith, au genre Colletes, 
et peut-être à un autre genre. 


Gen. Æalictus Latr. 


2. H. (Agapostemon) Sicheli, n. Sp., © ©. — © Caput nigrum, 
parum metallicum, truncus viridescens hinc illine cyanescens ; caput 
fusco-, truncus fulvido-hirsuti. 

Alae fulvescentes, nervis testaceis. Tibiae et prototarsi externe bre- 
viter fusco-, interne longe fulvido-pilosi, penicillo rufo. Calcar inter- 
num spinis septem longe pectinatum. 

Abdomen 4- color, segmentis 2-4 basi viridibus, 1 nigro, 1-4 limbo 
apicali fulvo, linea rulescente plus minus à parte media nigra separato ; 
pilis concoloribus, in basin segmentorum 1-3 tamen pallidis appressis. 


Var. macula testacea in segmento 4. 


(1) Voir Ann. Soc. ent. de France LXVIII, 1899, p. 534-539. 


78 J. VACHAr. 


D 


gs Viridi- aut cyaneo-metallicum, abdominis apex et segmentorum 
basalium limbus terminalis plus mirus obscurati seu nigrescentes, 
clypeus fere totus, labrum, mandibulae maxima parte basali, scapi fa- 
cies anterior flava; antennae nigrae, pedes testacei, postici semper 
obscurati seu nigri. Alae sordide hyalinae, nervis piceis. 

Caput, truncus et segmentorum trium basalium basis pilis longis 
flavo-fulvidis. 

Antennae longae, articulis 4-13 cochleatim contortis. 

Femora postica inflata, subtus dentibus duobus armata, tibiae pos- 
licae arcuatae, intus prope basin tuberculo minuto, prototarsi 3 margo 
inferior dente valido prono munitus. Coxae 3-tuberculatae. — Long. 
10-44 mill. ; al. 8 mill. 

39 et 4 S du Mexique, dans la coll. Sichel. C’est le seul exemple à 
moi connu d'antennes simulant une colonne torse ou un tire-bouchon. 


3. H. (Rhopalictus) Buyssoni, n. sp., ©. — Niger, tegulis, pedi- 
bus, segmentorum 4-3 basi et rima anali rufis. 

Alae fumato-lutescentes, nervis plus minus piceis vel testaceis: cel- 
lula 2 parva, réctangula, nervum recurrentem medium versus acei- 
piens. 

Caput longissimum angustissimumque, scuto nasali et 
clypeo longitudine aequis, unoquoque spatium inter antennas et ocel- 
lum inferum aequante; intervallo inter oculum etmandibularum basim 
fere tam longo quam clvpeo. 

Caput et trunçus haud sculpta, mesonotum opaculum longitud. sulca- 
tum ; mesopleura et segmentum mediale polita, lucida, hujus parte ho- 
rizontali longa, parte postica supra rotundata. 

Calcar internum longe 5-pectinatum. — Long. 6 mill. 


1 © de Callanga (Pérou) dans ma collection. 


Dédié à M. le comte R. du Buysson, en témoignage de reconnais- 
sance pour son amicale obligeance. 


Gen. Caupolicana Spin. 


4. G. Gaullei, n. Sp., G. — Nigra, caput et truneus albido (fascia 
nigra velutina mesonoti usque sub alas) hirsuta; abdomen segmentis 
dorsalibus 4-5 pilis appressis ferrugineis (in basi segmenti 1 suberec- 
tis), 6-7 nigris hirsutis, ventralibus 2-5 fimbriis appressis albis, 5° in 
medio fuscata, 6 fasciculo medio ante-apicali subereeto nigro ; tibiae tar- 
sique posteriores pilis brevibus nigrescentibus crectis. Calcaria solita 
nigra. Labrum nitidum, suleatum. 


Contributions hyménoptériques. 79 


Segmenti ventralis sexti margo sinuatus etutrinque dente retro por- 
recto, ultra sinum membranaceus (an segmenti 7 apex?). Spatula ven- 
tralis (segmentum 8 Saunders) ut in genere Cilissa Leach. 

Alae apice hyalinae, in cell. radiali et lunula parva in cell. cubitali 
1 obscuratae; nervis recurr. ante nervos transverso-cubitales perve- 
nientibus, cell. cub. 2 parvula. — Long. 14 mill.; al. 9 mill. 


1 G de Sao Paulo (Brésil), XIT-98, dans la coll. de M. de Gaulle à qui 
il est dédié. 


Gen. Pasiphaë Spin. 


5. P. Bouvieri, n.sSp., © G. — Nigra, cyaneo-micans, funiculo, tar- 
sorum apice, abdominis saltem maxima parte basali rufis. 

Pilis nigris quandoque cinereo canescentibus. 

Alis subinfuscatis, nervis fulvis, recurrentibus, aeque et paulo ab 
angulo remotis ; alarum postiearum lobulo anali longo. 

® Scopis, fimbria anali, segmento 6 pilis nigris, aliquoties cinereo 
canescentibus. Patella nigra. 

G Mandibulis, abdomine toto rufis. Calcaribus omnibus ut in femina 
pectinatis. Patella obsoleta. — Long. 9-14,5 mill.: al. 7-8,5 mill. 


Trois © et deux G de Cusco (Pérou) [Gay]au Muséum de Paris. 
Dédié à M. E.-L. Bouvier, prof. d’entomologie au Muséum de Paris. 


6. P. Boliviensis, n. Sp., © — Praecedenti simillima, differt : man- 
dibulis, palpis, scapo, tibiis tarsisque anterioribus, fimbria anali, seg- 
menti 6 atque metanoti disci pilis, ferrugineis; scopa tibiali et scopae 
ventralis apice haud canescentibus sed fulvescentibus ; segmentorum 
1-2 basi cyaneo-nigra; nervo recurrente primo magis quam secundo 
ab angulis cellulae cubitalis secundae remoto. 

Une © de Bolivie dans ma collection. Il est utile de noter ici que 
Pas. rufiventris Spin. a les ailes d’un hyalin grisètre, les nervures 
noires et la première récurrente bien plus éloignée que la deuxième de 
l'angle correspondant. 


Gen. Prosopis Fabr. 


7. Pr. scrobicauda, n. sp., 9. — Nigra: flava sunt tres vittae fa- 
cies; laterales longe ultra antennas, media usque in scutum nasale ; 
collare sat crassum, calli, tegularum maculae, scutellum fere to- 
tum, striga tibiarum anteriorum, posticarum annulus basalis. Anten- 


80 J. VACHAL. 


nae subtus, segmentorum 2-4 limbus tenuis apicalis et nodum costale 
lerrugineae. Mesonotum subtilissime lenissimeque scabriusculum, 
mesopleurae et mesosternum opacula punctalis sparsis, spatium cor- 
diforme lineis elevatis irregulariter longitudinalibus; segmentum 
primum variolosum, secundum Îoveis rarioribus, minoribus mi- 
nusque impressis; pars verticalis segmenti medialis limbusque api- 
calis segmentorum 1-2 utrinque griseo puberulis. — Long. 5 mill.; 
al. 4,5 mill. 


Bolivie, 4 © dans ma collection. 


8. Pr. aspricollis, n. Sp., ©. — Pr. scrobicaudae similis, differt : an- 
tennis tantum basi ferrugineis, nodo costali fusco, tarsis rufescentibus ; 
mesonoto scabro, mesopleuris et mesosterno punetis erassis fere con- 
fluentibus, segmento 4° lucido, vix medio apicem versus punetis spar- 
sis, sequentibus lueidis, impunctatis, statura minori, 4,5 long. 


Une © de Callanga (Pérou), dans ma collection. 


9. Pr. stilbaspis, n. sp., © — Nigra, vittis tribus faciei, media usque 
in scutum nasale, lateralibus longe ultra antennas prolatis, eallo, macula 
tegulae, striga antica, tibiae anticae, posteriorum annulo basali flavis : 
antennarum parte basali et plus minus tarsis anticis obscure ferrugi- 
neis ; collare sat crassum, utrinque nitidum et acute angulatum ; meso- 
notum et mesopleurae fortiter insculpta, scutellis abdomineque 
laevibus, nitidis; spatium cordiforme supra radiatim rimosum ; seg- 
mentis 4-4 utrinque apice albido-puberulis. — Long. 6 mill. 


1 © de Bolivie dans ma collection. 


10. Pr. fissa, n. sp., 95. — Nigra, vittis tribus faciei, media in 
clypeo tantum, callis maculaque parvula in basin tibiae posticae flavis ; 
flagello subtus testaceo. 

Opacula, haud vel lenissime sculpta; segmento mediali rotun- 
dato, spatio cordiformirimula basalilongit. tantum fisso. 
Alae paulo infuscatae. 

® Collari sat crasso, luteo. 

g Prototarsis posterioribus basi luteis. — Long. 4,5-5,5 mill. 

1 © etuns de Bolivie dans ma collection. 


11. Pr. breviradia, n. sp., 9. — Nigra, vittis tribus faciei, latera 
lium cuspide supera vix ultra antennas prolata, callo, vitta tibiae an- 
licae, posteriorum annulo basali flavis: flagello subtus obscure rufes- 
cente. 


Contributions hyménoptériques. SI 


Collari crasso, transverse depresso, angulis acutis ; mesonoto crasse 
punctato, scutellis sparsius, mesopleuris mesosternoque lucidis, spar- 
sim punclatis, hoc antice marginato, segmenti medialis parte supera 
in medio rugis quatuor longit., postica parva, truncata, marginata; ab- 
dominis segmento 1° lucido, apicem versus irregulariter crasse parunt 
profonde sculpto, sequentibus fere laevibus, opacis. 


Cellula radialilata,latitudine maxima vix duplolongiore, 
haud acuta. — Long. 5 mill. 


L © de Bolivie, ma collection. 


12. Pr. palmaris, n. sp., G. — Nigra, mandibulis, clypeo, lobis 
lateralibus ultra antennas, callo, tibiae anticae, facie antica, prototar- 
sorum anteriorum maxima parte, posticarum extrema basi, Gibiaruim 
posteriorum annulo basali, flavis; funiculo subtus, tarsorum ante- 
riorum reliqua parte plus minus ferrugineis. 

Funiculo tarsoque antico longissimis, collari crasso, angulato: meso- 
noto densissime scabro-punctato, scutello crassius et sparsius, meso- 
pleuris et mesosterno antice marginatis, scrobieulatis:; segmenti me- 
dialis parte postica truncata, marginata, parte supera fere reticulata : 
abdomine haud sculpto, opaculo. — Long. 4,5 mill. 


1 G de Bolivie, ma collection. 
13. Prosopis arsenica, n. Sp., ©. — Nigra, flavo ornata, labro, 
mandibulis antennis tarsisque rulis vel rufescentibus. 


Segmento 1 sat dense crasse punctato, 2 puncetis rarissimis subtilibus ; 
seementis 2-3 et ventralibus 4-5 limbo apicali testaceo, 1-4 dorsalibus 
utrinque albido-ciliatis. — Long. 5,5 mill.; ala 4,5 mill. ; 


Le mésonotum est à points gros et denses, un peu moins denses sur 
le scutellum et les mésopleures, le métanotum (postseutellum) à points 
presque confluents, la partie basale de l’espace cordiforme à deux ou 
trois grosses rides longitudinales, la partie pleurale et postérieure du 
segment médiaire à peine sculptée, tomenteuse, ces deux dernières 
séparées entre elles et des autres par une fine bordure. 

Sont jaunes : le chaperon, l’'écu nasal, les lobes latéraux dont la ens- 
pide supérieure remonte presque au bout des yeux où elle est séparée 
de l'orbite par la strie oculaire noire, l'intervalle oculo-mandibulaire 
et le tiers inférieur de l'orbite postérieure, le pronotum assez long, 
aplati, ayant ses angles antérieurs très aigus et chargé d’un trait mé 
dian et de deux macules bruns, le calus, une macule de lécaillette, 

Ann. Soc. Ent. Fr., LXX. 1901. 6 


82 J. VACHAL. — Contributions hyménoptériques. 


une macule à chaque angle antérieur du scutellum, une partie de la 
cuisse et le tibia antérieur, la base des 4 tibias postérieurs. 


1° de Goyas (Brésil), ma collection. 


14. Pr. cribellata, n. sp., GS — Nigra; flava sunt mandibulae, la- 
bruin, facies usque ad antennas et cuspides laterales angustae fere 
usque ad verticem, genae atque orbita posterior Îere tota, collaris sat 
crassi maculae duae. calli, scutelli axillae, pedum anteriorum genua 
et tibiae, postice maculatae, tibiarum posticarum pars basalis, tarso- 
rum basis; testacei sunt antennae postice infuscatae, coxarum postica- 
rum maculae apicales et tarsorum articuli ultimi. 

Caput angustum ; antennarum articuli 2-53 aequales, breves ; mesono- 
tum punctis crassis confluentibus, mesopleurae laeves, sparse punctu- 
Jatae, mesonotum antice et postice marginatum, punctis sparsis, in me- 
dio pallido pilosum; seutellum punetis sat densis discretis; spatium 
cordiforme rimis postice convergentibus, parte postica parva, margi- 
nata. Segmentorum 1-2 dorsum crasse cribratum, 1-3 margo apicalis 
utrinque dense pallido ciliatus. — Long. 4,5 mill. 


1 SG de Callanga (Pérou), ma collection. 


Pourrait être le G de Pr. arsenica. 


15. Pr. atripes, n. Sp., ©. — Nigra: vittae tres faciei, laterales lon- 
gissimae, media clvpeum haud superans, callique margo postieus tan- 
tum flavi. 

Caput deorsum angustatum. 

Punctata, in capite densius, in segmentis 1-2 sparsius crassiusque, 
secundi depressione apicali laevi. 

Collare sat crassum, antice acute marginatum, mesosternum antice 
et postice marginatum, metanotum (postseutellum) et spatii cordifor- 
mis pars horizontalis fere reticulata, pars verticalis postica valde mar- 
ginata. 

Segmentum À apice utrinque pallido ciliatum. 

Antennarum articulus 4 omnium brevissimus. Alae fumato-hyalinae, 
cellula radialis apice acuta, constrieta. — Long. 6 mill. ; al. 5 mill. 


1 © de Callanga (Pérou), ma collection. 


CP —+— 


Notes détachées 
sur l’instinct des Hyménoptères mellifères et ravisseurs 


avec la description de quelques espèces 
(planches 1-3) 


Par CH. FERTON (!}. 


Depuis que j'étudie les mœurs des insectes hyménoptères, j'ai noté 
un certain nombre d'observations isolées que je désespère de réunir 
à d’autres, de façon à pouvoir présenter des travaux d'ensemble, mais 
que je crois néanmoins assez intéressantes pour ne pas être perdues. 
Elles font l’objet du présent travail. 

Le lecteur trouvera peut-être que j’accorde trop de valeur à des dé- 
tails de l'instinct, qui lui sembleront de peu d'importance. Ainsi que 
je le rappellerai plus loin, l'instinct des Hyménoptères est remarqua- 
blement fixe, et se retrouve la plupart du temps identique dans des 
régions éloignées l’une de l’autre ou séparées depuis de longs siècles. 
Les mœurs des Hyménoptères ne sont pas plus variables que quel- 
ques-uns de leurs caractères anatomiques; elles le sont moins que la 
couleur de leurs téguments ou de leur vestiture. Qui veut étudier la 
variabilité de l'instinct de ces insectes doit noter jusqu'aux moindres 
détails de leurs mœurs, parce que ce ne sera probablement que parmi 
ces détails qu’on trouvera des variations. 

Presque toutes mes observations ont l'avantage d’avoir été faites en 
Corse. La Corse s’est séparée définitivement du continent pendant 
l’une des époques pleistocène où chelléenne (2), et depuis ce temps 
les Hyménoptères qui l’ont habitée n’ont eu aucun croisement avec 
ceux des continents voisins. Il est donc d’un grand intérêt d'étudier 
leurs mœurs, pour pouvoir les comparer ensuite à celles des espèces 


(1) Notre président, M. Eug. Simon, à bien voulu déterminer les Araignées 
citées dans ce mémoire; les Hémiptères ont été nommés par M. le D: Puton. 
les Coléoptères par M. Abeille de Perrin, et la plupart des Diplères par M. W. 
Schnuse, du Museum royal de Dresde. M. R. du Buysson a vérifié ou rectilié 
le nom de quelques Odynères et de quelques autres insectes, et je dois égale- 
ment à mon savant maître, M. J. Pérez, et au Rév. T.-A. Marshall la détermi- 
nation de quelques Hyménoptères. Enfin M. le capitaine du génie Delcambre 
et M. Spoturno ont bien voulu faire pour moi la plupart des dessins joints à 
ce mémoire. Je prie tous ces Messieurs de recevoir ici mes remerciments. 

(2) Ca. Ferron. Description de l'Osmia corsica, n. sp. et observations sur 
la faune corse. Bulletin de la Soc. entom. de Fr., n° 4, 1901. 


SL Cr. FERTON. 


continentales, ce qui pourra donner une mesure de là variabilité de 
l'instinct. D'autre part, si on réfléchit que la Corse, avant son isole- 
ment définitif, était soudée à la Provence et non à l'Italie, on voit que 
four cette étude comparative, l'observation des Hyménoptères pro- 
vencaux doit être également faite en détail. 


Sur l’époque du réveil des Bourdons et des Psithyres 
à Bonifacio. 


Les femelles des Bourdons et des Psithyres de la France continen- 
tale, fécondées en automne, passent l'hiver engourdies dans une ca- 
chette, et se réveillent au printemps suivant pour reprendre la vie 
active. A Bonifacio, le Bombus æanthopus Kriechb. a des mœurs diffé- 
rentes ; il vole presque toute l'année, mais en nombre variable suivant 
les saisons. L'été est d’une sécheresse extrème dans cette région ; 
depuis juin jusqu’à la fin de septembre les pluies sont exceptionnelles, 
et ne sont que de courts orages, insulfisants pour les besoins de la 
végétation. Aussi la saison des fortes chaleurs (juillet, août, septem- 
bre) est-elle pauvre en fleurs, et partant en Hyménoptères, le B. æan- 
thopus devient rare; on ne voit plus en août que quelques mâles et 
exceptionnellement des femelles. En septembre ce Bourdon à dis- 
paru, les males sont morts, et les femelles sont endormies attendant 
la floraison suivante. 

Les premières pluies arrivent à la fin de septembre ou au début 
d'octobre, les jeunes femelles de Bombus æanthopus apparaissent aus- 
sitôt, parcourant Pair d’un vol rapide; en octobre elles sont nom- 
breuses. elles explorent les touffes et les tas de pierres, à la recherche 
de l'emplacement où elles doivent nidilier. C'est dans la première 
quinzaine de novembre qu’elles commencent généralement à butiner 
sur les Romarins et les Arbousiers, qui sont en fleurs depuis la fin 
d'octobre. Enfin les ouvrières apparaissent en décembre et les mâles 
en janvier. 

Le climat de Bonifacio se caractérise par la beauté de l’automne, et 
aussi par la rigueur du printemps, pendant lequel souffle presque 
constamment un vent violent et froid. Beaucoup de couvées périssent 
misérablement, lorsque les mères sont engourdies par le glacial et 
violent vent du nord-ouest, et le Bombus æanthopus peut même deve- 
nir rare. En 1897, les ouvrières et les mâles étaient communs dans les 
derniers jours de janvier, je n'en vis plus qu'un petit nombre en 
février et en mars. Il en a été de même en 1900, et surtout en 4901 
où le printemps fut rigoureux. 


Sur l’insiinct des Hyménoptères. 8 


En avril, quelques nids seulement survivent, et peuvent prospérer 
jusqu’à la fin de juin. 


Le Psithyrus Perezi Schult. Rechb., qui est parasite du Bombus 
æanthopus, a dû s'adapter aux habitudes de son hôte. Il abandonne 
ep effet sa cachette d'été à peu près en même temps que lui; je lai 
capturé à Bonifacio du 13 au 27 décembre (*). Le 2 février 1896, dans 
la vallée de Canalli, ses mâles volaient en compagnie de ceux du 
B. xanthopus. 


Les Bombus corsicus Schult. Rechb. et muscorum var. nigripes Pérez 
habitent également la région de Bonifacio, mais ils ne reprennent la 
vie active qu'au printemps. En été, ils disparaissent à peu près com- 
plètement, comme le æanthopus ; toutefois, chez le nigripes au moins, 
les sociétés ne doivent pas être dissoutes, car, le 1 novembre, j'ai 
capturé une ouvrière de cette dernière espèce ayant les corbeiïlles 
garnies. Ces deux Bourdons, surtout le nigripes, sont dans la région 
calcaire de Bonifacio beaucoup plus rares que le xanthopus ; au con- 
traire dans la montagne corse, à Vivario, à des altitudes voisines de 
800 mètres, les trois espèces m'ont paru à peu près également nom- 
breuses. 


D'après une communication que jé dois à M. J. Pérez, le B. ran- 
thopus n’est qu'une variété du terrestris. Il n’est pas rare, en effet, 
de voir des exemplaires porteurs de la bande jaune abdominale de la 
forme type, et j'ai vu à Bonifacio un mäle et une femelle, qui pour 
les couleurs de l'abdomen ne différaient en rien du Bombus terrestris. 


Gastrilegides 


Osmia tunensis Lep. — Lepeletier a déjà relaté la nidification de 
l'Osimia tunensis d'après des nids établis dans des coquilles provenant 
d'Algérie (2). J'ai recu de Mecheria (*) plusieurs Helix candidissima var. 
major renfermant des nids de cette Abeille, qui différaient de ceux 
qu'a décrits Lepeletier. Les Helix sont fermées à la bouche par une 
cloison à surface extérieure convexe, faite de morceaux de coquille 
cimentés avec de la pâte de feuille mâchée. Un peu de pâte bleue 
reliant deux moellons indique que, comme l’Osmia fossoria Pérez, 


(1) A Sartène, le 17 octobre, 
(2) Histoire naturelle des Hyménoptères, t. 1, p. 303. 
(3) Je les dois au capitaine Terras et à M. l’aumônier militaire Doumens. 


86 CH. FERTON. 


lOsmie triture à l'occasion les pétales des fleurs. Les débris de co- 
quille, parfois de grandes dimensions (3 à 8 mill.), sont posés à plat 
les uns sur les autres, et forment une solide muraille de 4 à 8 milli- 
mètres d'épaisseur. Immédiatement au delà vient une barricade de 
petites pierres, de mottes de terre et de débris végétaux desséchés, qui 
remplit complètement l’espace vide précédant la première cloison. Cette 
cloison, comme toutes celles qui séparent les loges, est faite d’une 
sorte de feutre que je ne puis définir, peut-être de bouse de Vache (ou 
de Chameau) ainsi que l’a observé Lepeletier. La coque est semblable 
à celle des Osmia fossoria et rufohirta, les parties qui s'appuient à la 
paroi de la coquille sont d'un tissu mince et souple, mais à l'avant la 
larve s’est protégée par un parchemin épais et rigide, sorte d’opercule 
convexe qui ferme la coque. 

Une seule des Helix envoyées avait été emballée de facon à être pré- 
servée des frottements. Elle était presque uniformément recouverte 
sur toute sa surface extérieure de petites taches de pâte de feuille mà- 
chée, dont quelques-unes avaient conservé leur teinte verte. Ces taches, 
un peu plus denses vers la bouche de l’escargot, avaient l'aspect de 
celles dont l Osmia rufohirta peint ses coquilles, pour se faciliter leur 
transport jusqu'aux abris, où elle les proiège contre les intempéries 
au moins (pl. 4, fig. 5). Par son nid, par la forme de sa coque l'Osmia 
tunensis se rapproche des Osmia rufohirta et fossoria, les taches de 
pâte, dont elle couvre sa coquille, me font penser que, comme ces 
deux dernières (pl. 4, fig. 6), elle transporte son nid soit pour l’en- 
terrer dans le sable, soit pour le dissimuler dans quelque cachette. 


Les coques contenaient l’insecte à l’état parfait le 10 mars. 


Osmia emarginata Lep. — Cette Osmie vole en Corse pendant les 
mois de juin ou juillet, suivant l'altitude. Deux nids trouvés l’un à Vi- 
vario, l’autre à Evisa, avaient été construits dans l'intervalle horizontal 
séparant deux pierres de mursen pierres sèches. La distance des deux 
moellons était si faible que la base et le plafond des chambres étaient 
constitués par la surface nue des pierres. La mère n'avait done bâti 
que les parois latérales des cellules, faites de ciment végétal. Le nid 
découvert avait l'aspect d'un rayon d’Abeilles à cellules irrégulières e 
grossières, À Evisa l’accès des chambres était défendu par deux ran- 
gées de cellules vides, de formes irrégulières comme les loges habitées 
et un peu plus grandes. Friese (!) a fait connaitre du même insecte un 
nid semblable trouvé dans l'Europe centrale, ce qui vient à l'appui du 


(1) Uber Osmien Nester. IUlustrierte Zeitschrift für Entomologie. 


Sur l'instinct des Hymenoptères. 87 


peu de variabilité de l'instinct des Osmies, que je vais rappeler plus 
loin. 


Osmia Lepeletieri Pérez. — On ne sait rien des mœurs de cette es- 
pèce. Pendant le mois de juillet 1900 l’insecte était assez commun en 
Cerdagne (Pyrénées-Orientales), butinant sur les Echium. Deux fois jy 
ai trouvé son nid collé à un rocher; dans l’un d’eux (20 juillet) la mère 
apportait du miel, ce qui en certifie l’origine. 

Le mode de construction de lOsmia Lepeletieri diffère peu. de 
celui des autres Osmies du groupe de l’adunca. Dans l'angle rentrant 
d’un rocher une mince cellule est construite, non pas avec de la pous- 
sière mélangée à un liquide salivaire, mais avec de petites pierres soli- 
dement agglutinées par un mueus sans addition de terre; la paroi ne 
se compose que d’une seule épaisseur de moellons. Dans ce petit godet 
la mère apporte un miel bleu fluide, et pond un œuf qui nage à la 
surface du liquide. Dès qu’une loge est clôturée, elle l'entoure d’une 
épaisse couche de mortier fait de poussière fine gâchée avec une muco- 
sité et non mélangée de petites pierres, et ce n’est qu'après avoir ainsi 
consolidé la première cellule, qu’elle en entreprend une nouvelle, qui 
sera bâtie contre la précédente, comme chez les Chalicodomes. Le nid 
terminé ressemble à ceux des Osmia loti et Morawitzi, et des Chalico- 
doma. 

Toutes les Osmies du groupe de l’adunca, dont les mœurs sont con- 
nues, sont caractérisées par leur nidification. Ce sont des maconnes. 
elles gàchent la poussière qu’elles agglutinent avec un liquide salivaire ; 
elles construisent des cellules ovoïdes soit contre les pierres, soit dans 
des tubes. Telles sont les Osmia adunca, loti, Morawitzi, Fertoni ct 
corsica. On voit que pour l'instinct l’Osmia Lepeletieri ne s'éloigne pas 
de ce groupe, dans lequel la font classer ses caractères anatomiques. 


Osmia mucida Dours.— En juillet 4900 j'ai capturé en Cerdagne une 
autre Osmie du groupe de l’adunca, dont la présence dans une région 
aussi froide était inattendue, c’est l'Osmia mucida Dours. Elle fréquen- 
tait les Echium en compagnie de la précédente. Sur la même touffe 
j'ai pris à la fois le mâle et la femelle, et j'ai pu constater l'exactitude 
de la description du mâle donnée par Dours. Aussi ai-je pu m'étonner 
de voir Ducke (!) déclarer, sans avoir vu les bêtes, que les deux sexes 


(1) Die Bienengaltung Osmia Pz., Innsbruck, 1900, page 296. — Le travail 
de Ducke paraît avoir été fait avec légèreté. Dans un groupe aussi difficile 
que celui de l’adunca, il déclare, sans connaître le type, dit-il, que l'Osmia 
hybrida Pérez n'existe pas; il identifie les Osmia difformis Pérez et palli- 


88 CH. FERTON. 


ont été mal appariés, et que la femelle pourrait être l'O. Lepeletieri, le 
mâle pouvant appartenir à une espèce du groupe de l’acuticornis. 
M. Pérez (1) avait cependant complété la description de la femelle 
donnée par Dours, de telle facon qu'elle ne pouvait être confondue 
avec l'Osmia Lepeletieri. 


Sur le peu de variabilité de l'instinct 
chez les Hymeénoptères 


Fai déjà appelé l'attention sur le peu de variabilité de l’instinet des 
Hyménoptères (?). Mes observations ont d'autant plus d'intérêt qu'elles 
ont surtout porté sur les insectes de la Corse, isolés depuis un temps 
res long de leurs congénères du continent. Leur isolement a duré assez 
pour que plusieurs espèces aient varié au moins dans la couleur de 
leurs téguments ou de leurs poils. Cinq Bombus et un Psithyrus, Cap- 
turés dans l'ile et soumis à M. J. Pérez, ont été reconnus comme 
des variétés d'espèces du continent, bien qu'ils en soient différents 
par la couleur de leur vestiture. L'Anthidium lituratum Latr. et le 
Stizus tridens Fabr. ont modifié la coloration jaune de leurs téguments 
qui sont devenus blancs, l’'Armmophila hirsuta Scop. est devenue entie- 
rement noire, pendant que le Planiceps fulviventris Costa — helveticus 
Tourn., le Wiscophus gallicus Koh! — rubriventris Ferton subissaient 
la transformation inverse, leur abdomen devenant entièrement rouge. 
Quelques Apiaires, Colletes succinctus L.. Andrena nigroaenea K., An- 
drena afzeliella K., ont acquis une vestiture presque rousse. 

Néanmoins, après six ans d'observations, je n'ai pu reconnaitre avec 
certitude aucune différence d'instinct entre les Hyménoptères de ja 
Corse et ceux du continent, même chez les Osmies dont la nidification 
est si complexe (). C’est ainsi que le nid de l'Osmia lanosa Pérez est 


cornis Friese. Relativement à la biologie, les observations de Fabre ne sont 
même pas citées ; l'auteur semble avoir eu entre les mains mes travaux sur les 
mœurs des Osmies, mais il attribue à M. Pérez quelques-unes de mes obser- 
vations, et omet la plupart des autres, celles relatives aux Osmia rufohirta, 
melanogastra, ononidis, andrenoides, Saundersi, cristala, etc. 

(1) Contribution à la faune des Apiaires de France. Actes de la Soc. linn. 
de Bordeaux, 1879. 

(2) Nouvelles observations sur l'instinct des Pompilides. Actes de la Soc. 
linn. de Bordeaux, 1897. 

(3) A Bonifacio l'Osnia cristala Konsc. entaille parfois les pétales de Za- 
vatera, lOsmia lanosa Pérez ceux du Glauciuin luleum Scop , mais je n'ai 
pas pu faire de recherches à ce sujet en Provence, et ne puis par conséquent 
affiner qu'il n’en est pas de mème sur le continent. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. 89 


constitué en Provence et en Corse par la même petite outre de pâte de 
feuilles, tapissée intérieurement de lambeaux de pétales de coquelicot. 
De Poitiers à Bonifacio l'Osmia rufohirta Latr. transporte sa coquille 
de la même façon originale; en Allemagne et en Corse lOsmia emargi- 
nata Lep. construit les mêmes nids entre les moellons des murs en 
pierres sèches : en Provence, à Trieste eten Corse l’Osmia Perezi Ferton 
découpe les fleurs de Convoloulus, ete. (1). 

Aussi, à la suite de Fabre, j'estime qu'on doit, dans la séparation des 
espèces, donner à l'instinct une importance comparable à celle d’un 
caractère anatomique. C’est par ses mœurs que j'ai pu distinguer lA- 
genia structor Ferton du variegata L., et chercher ensuite à le caracté- 
riser. 


Osmia versicolor Latr. et viridanaMoraw. — C’estpour ce motif 
que je ne puis admettre la réunion proposée par Ducke des Osmia ver- 
sicolor Latr. et viridana Moraw. (?). Ces deux abeilles sont assez diffe- 
rentes pour que Morawitz les ait distinguées sans connaître leurs 
mœurs. 

L'Osmia versicolor nidifie dans les coquilles vides des Æelix et des 
Bulinrus, et y bâtit des cloisons en pâte de feuille mächée. L’Osmia vi- 
ridana niche, d’après Fabre, dans les coquilles du Bulime radié (5): 
R. du Buysson l’a vu nidifier dans les trous des pierres {*). J'ai trouvé 
à Montlouis (24 juillet) deux nids de l’Osmia viridana; ils étaient éta- 
blis dans des cellules abandonnées du Chalicodoma Lefebvrei Lep. (). 
Une seule cellule du Chalicodome pouvait contenir 7 loges de la petite 
Osmie ; les cloisons étaient en ciment végétal consolidé par de petits 
cailloux enchässés dans le mastic vert, faisant saillie soit à l’intérieur soit 
à l'extérieur de la chambre. L'emploi de pierres pour consolider la pâte 
est inconnu de la versicolor; c’est là une différence de mœurs assez 
importante pour qu'on puisse aflirmer la séparation des deux espèces. 


(1) J'ai noté dans le mémeéire précité sur les Pompilides quelques-uns de 
ces détails d’instinct qui se sont conservés en Corse; j'en donnerai plusieurs 
autres dans la suite de ce mémoire. 

(Poe AciL pe 17: 

(3) Souvenirs entomologiques, 3° série, p. 344. 

(4) Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie d'André, t. VI. Les 
Chrysides, p. 340. 

(5) Pendant l'impression de ce mémoire, en juillet 1901, j'ai retrouvé trois 
fois, en Cerdagne, le nid de l’Abeille installé dans des cellules de Chalicodoma. 
On peut donc admettre que c’est son mode habituel de nidification dans la 
plaine de la Cerdagne. 


90 CH. FERTON. 


Osmia cyanoxantha Pérez. — Par sa nidification l'O. viridana se 
rapproche plus de l'O. cyanoxantha Pérez que de la versicolor. Fabre 
a vu la cyanoæantha nicher dans les vieux nids du Chalicodoma mu- 
arc; © son tampon de clôture est un béton résistant, composé de gra- 
viers assez volumineux noyés dans la pâte verte » (!). J'ai observé le 
même fait; un nid de cette Abeille, trouvé au Pas des Lanciers, 
était installé dans un trou d'une pierre isolée dans un champ et de la 
grosseur du poing. Il était fermé par de la pâte végétale mélangée à 
de petits cailloux d’un millimètre environ de dimensions, assez rappro- 
chés pour former une sorte de mosaïque régulière. Le seul habitant, 
une ®, y était en insecte parfait le 4 mars. Le 7 juin, à Gardane, une 
O0. cyanoæantha préparait sa pâte végétale en rongeant une feuille de 
Pavot. 


Osmia papaveris Lair. et Perezi Ferton. — Ducke à également 
réuni l'Osmia papaveris Latr. et une coupeuse du Liseron, var. convolouli 
Ducke, qui me parait identique à l'Osmia Perezi Ferton (2). L'auteur 
note la fidélité de La convolruli au Liseron, et son dédain pour diverses 
>apaveracées qui croissaient cependant près de l'endroit qu’elle habi- 
tait. Ce serait assez pour séparer les deux insectes, si déjà leurs diffé- 
rences anatomiques n’autorisaient à le faire. En Provence et à Boni- 
facio, où le Coquelicot est commun, l'Osmia Perezi exploite unique- 
ment les corolles des Convoloulus. Je l'ai vu une seule fois s'adresser 
au Pavot : c'était près de Bonifacio, dans un ravin profond, où la sé- 
cheresse avait fané les fleurs de Convolvulus, et avait respecté celles 
plus tardives du Coquelicot (26 mai). De même vers la fin de ses tra- 
vaux, quand les fleurs de Pavot viennent à lui manquer, l'Osmia la- 
nosa tapisse ses cellules avec des lambeaux de pétales jaunes de Glau- 
cium luteum Scop. 


Megachile sericans Fonse.— J'ai déjà relaté la nidification de cette 
Abeille, d'après un nid trouvé en Provence (*), mais ma description 
était restée incomplète, paree que je n'avais pas voulu ouvrir les cel- 
lules. 

La Megachile sericans parait à Bonifacio pendant le mois d'août et le 
commencement de septembre, elle habite les plateaux calcaires qui en- 
vironnent la ville. Je la vois voler autour d’une touffe de Lentisque, 


(1) Souvenirs entomologiques, 3° série, Paris, 1886, p. 343. 

(2)FZac cit p°4179; 

(3) Sur les mœurs de quelques Hyménoptères de la Provence du genre 
Osmia Pz. Actes dé la Soc. linn. de Bordeaux, t. XLV, 1893. 


Sur l'instinct des Hyménopteères. 91 


s’abattant sur plusieurs feuilles avant d'en trouver une à sa conve- 
nance. A-t-elle fait choix d’une feuille, tantôt elle en découpe un lam- 
beau à la manière des autres Mégachiles, tantôt elle en confectionne une 
boulette de pâte, en rongeant et mâchonnant lentement le parenchyme 
de la feuille, la substance des nervures n’entrant pas dans la compo- 
sition du ciment. Si je capture l’Abeiïlle au moment où elle s'envole, 
elle abandonne dans mon filet une petite boule de pâte lâche, et non 
encore imprégnée du liquide salivaire qui doit lui donner en séchant 
une grande dureté. 

Le 2 septembre j'ai trouvé deux nids, dans l’un desquels la mère 
travaillait encore ; ils étaient établis dans le sol, dans des trous de grand 
diamètre, que n'avaient certainement pas creusés les insectes, car ils se 
prolongeaient au delà de la plus ancienne cellule. 

Extérieurement la cellule de la Megachile sericans ne diffère pas de 
celles des autres coupeuses de feuilles, elle ne montre comme celles-ci 
que des lambeaux de feuilles emboîtés comme les tuiles d’un toit, les 
plus élevés recouverts dans leur partie inférieure par ceux du dessous. 
Ces lambeaux sont découpés irrégulièrement, et on reconnait en les 
séparant qu'ils sont collés entre eux par un peu de pâte de feuille mà- 
chée, peut-être mélangée à une sécrétion salivaire. Ces feuilles repo- 
sent sur une épaisse couche de pâte végétale, agglutinée par un muecus 
qui lui donne une grande solidité, et dans laquelle sont incrustés de 
petits cailloux. Consolidé par ces moellons, le ciment végétal forme 
une cellule rigide, assez dure pour qu'on ait peine à la couper avec 
un Canif., A l’intérieur cette cellule est tapissée d'environ deux couches 
de morceaux de feuille (pl. 4, fig. 4 et 2). 

Le tampon qui ferme la chambre est de construction analogue : quel- 
ques rondelles de feuille ont été ajustées sur l’orifice, et recouvertes 
d’une épaisse couche de pâte végétale consolidée par des lits de petites 
pierres; sur cette maconnerie la mère a appliqué quelques lambeaux 
circulaires de feuille. 

Quand on enlève avec le tranchant d’un canif les feuilles qui for. 
ment le revêtement extérieur de la cellule, il reste un petit godet hermé- 
tiquement fermé, pouvant résister à une assez forte pression des doigts. 
Sa forme rappelle le travail des Osmies coupeuses de fleurs; c’est une 
sorte de petit dé à coudre allongé et renflé dans sa partie inférieure ; 
quelques irrégularités doivent être dues à la rigidité des feuilles, qui ne 
s’appliquaient pas entièrement contre la paroï du terrier (pl. 4, fig. 3et#). 

Dans les deux nids observés la cellule inférieure est à 20 ou 25 
centimètres de la surface du sol; dans chacun d’eux aussi on recon- 
nait que l’Abeille a été indifférente à l'espèce de feuille découpée ; 


92 CH. FERTON. 


quelques lambeaux proviennent du Lentisque, d’autres, plus nom- 
breux, d’une plante à feuilles denticulées qui n'est inconnue. 
J'ai déjà noté la manière caractéristique dont l’Abeille ferme son nid: 
L'entrée du nid était défendue par une barrière de feuilles grossière- 
« ment triturées, mêlées à des grains de sable, et la barricade se termi- 
nait par un tampon fait d’un mélange de ciment végétal et de gra- 
« vier, fixé aux parois du trou (1). » 

Près de ces nids rôdait un Coeliorys acanthura K., qui doit être pa- 
rasite de l'espèce. 


Le 3 avril l’Abeille était encore à l’état de larve. 


La Megachile sericans se rapproche donc de la W. ericetorum Lep. (°?) 
aussi bien par ses mœurs que par sa conformation (*); leur groupe 
réunit les coupeuses de feuilles aux Osmies et aux Chalicodomes. 

Dans la 4° série de ses Souvenirs entomologiques Fabre (*) décrit un 
nid de la Megachile sericans, qui diffère de ceux que j'ai observés. 
L'auteur ne fait pas mention de la cellule rigide de pâte de feuille 
mélangée à de petits cailloux, si dure et si épaisse qu'il me semble 
impossible de ne pas la remarquer. Il a pu isoler et compter les mor- 
ceaux de feuille des cellules et de la barricade d'entrée, ce qui était im- 
possible dans mes nids. Mes observations ayant été faites non seule- 
ment en Corse, mais aussi en Provence, je suppose que le nid décrit 
par Fabre est celui d’une autre espèce. 


Anthidium strigatum Pz. — Dans son beau livre, Les Abeilles, M. le 
professeur J. Pérez à fait connaître la nidification de PAnthidium stri- 
gatum (5). Les nids observés avaient été trouvés dans des capsules 
desséchées et entr'ouvertes à leur sommet du Lychnis dioica. Le petit 
architecte m'a donné un nid fait dans des conditions plus difficiles. Le 
2% septembre, à Bonifacio, il approvisionnait une cellule, qui n’était 
lixée que par sa base à une petite branche d’une touffe de Thym. La 


(1) Loc. cit. 

(2) An. BeLLEvoyE. Observations sur le Chalicodoma muraria, le Megachi- 
lus centuncularis et l'Osmia tricornis. Bulletin de la Soc. d'Hist. nat. de 
Melz, 1883, et Reclificalions et Addilions, Metz, 1885. — Cu. FERTON. Nouvelles 
Observations sur l'instinct des Hyménoptères gastrilégides de la Provence. 
Act. de la Soc. linn. de Bordeaux, t. XLVIIT, 1896. 

(3) Les deux bêtes restent néanmoins assez éloignées par leurs mœurs, puis- 
que la Megachile ericetorum utilise la résine, et qu'elle n'emploie pas le 
tissu des feuilles. 

(4) Pages 108 et suivantes. 

(5) Paris, Hachette, 1889, p. 206 


Sur l'instinct des Hymeénoptères. 93 


construction avait la forme d’un cylindre élargi vers le fond, où elle 
se terminait par une calotte sphérique; elle était faite d’une matière 
résineuse, dans laquelle étaient enchässées des fibres blanches. Ces fila- 
ments donnaient à la cellule une couleur grise, et la rendaient difficile 
à distinguer de la tige du Thym, que recouvrait en partie une moisis- 
sure blanchàtre. Malgré la grande minceur des parois, les filaments 
blancs ne paraissaient qu'à la surface extérieure (pl. 3, fig. 2). Les 
Anthidiun strigatum observés par M. Pérez avaient aussi le soin de 
revêtir leur nid de « fibres ou poils végétaux ». La persistance de cette 
habitude vient à l’appui de ce que j'ai avancé plus haut au sujet de Ja 
grande fixité de l'instinct chez les Hyménoptères. 


Sur la dispersion des Hyméñoptères résiniers. 


On pourrait croire que les Hyménoptères qui utilisent la résine pour 
la construction des cellules ou des cloisons de leurs nids, sont liés dans 
une région à l'existence des arbres résineux. Le 23 juillet, j'ai pris à 
Propriano un /Zeriades truncorum L., cueillant la résine qui s’écoulait 
d’une planche d’une vieille baraque en bois. En Corse, on trouve dans 
toutes les localités des planches de Pin Laryx exposées à l'air sous 
formes de portes, volets, etc... qui, plus de dix ans après avoir été 
débitées, laissent suinter la résine à travers la peinture. Les Hymé- 
noptères résiniers trouvent donc partout dans Pile des matériaux de 
travail. Il en est probablement de même dans toute l'Europe. 


Andrena morio Brullé et Nomada corsica () Pérez in litt. — 
L'Andrena morio est commune à Bonifacio pendant toute la belle saison. 
elle nidifie au fond de terriers dont la profondeur peut atteindre jus- 
qu’à 80 centimètres. Les déblais provenant du forage de ce long boyau 
sontamoncelés en un petit tertre, à travers lequelle canal se continue, 
consolidé par l’Abeille: il se forme ainsi fréquemment une cheminée, 
tantôt droite, tantôt courbe, analogue à celle des Odynerus. Une bonne 
partie des nids d’une colonie, que je visite chaque année près du séma- 
phore de Pertusato, sont pourvus de cette cheminée (pl. 4, fig. 7). Des 
Halictus élèvent quelquelois au-dessus de leurs terriers de semblables 
tuyaux. Nous avons là une indication de la manière dont a pu se for- 
mer cette singulière habitude qu'ont le Ceramius lusilanicus K1., quel- 
ques Odynerus et V'Eucera obesa Drs. de construire une cheminée au- 
dessus de leur nid. 


(1) Espèce inédite. 


9% CH. FERTON. 


L'Andrena morio se transforme en automne, et passe l'hiver en insecte 
parfail, engourdie dans sa cellule. 


A Bonifacio le Nomada corsica Pérez vit aux dépens de l'Andrena 
morio, mais sa tactique est plus compliquée que celle de la plupart de 
ses congénères ; il semble ne pouvoir pondre qu'à un moment déter- 
miné. Posé à proximité du nid sur une pierre ou une petite branche, 
il observe immobile les allées et venues de l’Abeïlle, pénétrant dans le 
nid à chaque sortie de la mère. Le dérange-t-on, il revient bientôt se 
poster près du terrier, les veux tournés vers l’orifice. 


Prosopis hyalinata Smith. — Je l'ai obtenu d’un vieux nid de Cha- 
licodoma Perezi Licht. bâti autour d’une petite branche d’un arbuste. 
La petite Abeille n'avait utilisé qu'une seule loge du Chalicodome, au 
fond de laquelle elle avait construit six cellules; elle avait fermé l'entrée 
de son nid par une mince membrane, faite d'une baudruche semblable 
à celle des cellules. L’éclosion de cinq mâles eut lieu dans les premiers 
jours de juin. 

On sait que le Prosopis variegata Fabr., qui niche dans le sol, dé- 
fend son nid comme le P. hyalinata par une membrane de baudruche 
tendue à l'entrée du terrier (!), et cette même habitude s’observe Îré- 
quemment chez les espèces qui nichent dans la ronce ou le bois sec. 


Odeur émise par les Andrena nigroolivacea Dours 
et molesta Perez. 


On connait des Apiaires qui émettent, quand on les saisit entre les 
doigts, une odeur caractéristique, souvent agréable à l’homme, et 
que l’'insecte semble sécréter pour sa protection. Toutes les espèces 
françaises des genres Ceratina et Prosopis (?) sont dans ce cas; j'ai ob- 
servé le même fait à plusieurs reprises avec un parasite, l'Ammobates 
punctatus F., qui dégageait entre mes doigts une odeur pénétrante rap- 
pelant celle de la Verveine. 

On n'a jamais signalé d’Andrènes ayant adopté ce moyen de défense; 
je l'ai reconnu à Bonifacio chez deux espèces très voisines : les An- 
drena nigroolivacea Drs. et molesta Pérez. 

L'Andrena nigroolivacea butine en avril et mai sur diverses fleurs : 
la Calendula arvensis L. à odeur forte et désagréable, l'Hyoseris ra- 

(1) Cu. Fertox. Remarques sur quelques espèces de Prosopis. Bulletin de 


La Soc. entom. de Fr., 1897, n° 4. 
(2) Voir pour les Prosopis : J. PÉREez, Les Abeilles, p. 320. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 95 


diata L. et d’autres Composées jaunes non déterminées, dont l’odeur 
ne se rapproche point de celle de la Verveine. Comprime-t-on entre les 
doigts le mâle ou la femelle de cette espèce, ils exhalent une forte 
odeur semblable à celle de la Verbena citriodora; les mâles qu'on 
trouve le matin encore engourdis et blottis dans les fleurs dégagent le 
mème parfum. 

La femelle seule de l’'Andrena molesta possède la même singularité ; 
le mâle en est dépourvu quoique fréquentant les mêmes fleurs. A la 
fin d'avril l'espèce butinait sur les Leotondon hastile K., dont l'odeur 
n'est pas celle de la Verveine. 

Beaucoup d’Apiaires (Andrena, Panurgus, Colletes, etc...) laissent 
souvent échapper, quand on les comprime, des odeurs rappelant celle 
de la Verveine, du citron ou de tout autre parfum. A Montlouis les An- 
drena nigriceps K. et afzeliella K., et le Panurgus ursinus K. déga- 
veaient des vapeurs de citron quand je les saisissais, l'Andrena fuini- 
pennis Schmied. me donnait une odeur désagréable que je ne puis 
définir, mais différente, comme les précédentes, de celle de la fleur sur 
laquelle butinait l’insecte. A Bonifacio jai fait des observations analo- 
gues avec le Colletes succinctus L. Toutes ces Abeilles se protègent en 
dégageant le contenu de leur jabot sur celui qui les capture, mais le 
jabot est parfois vide, et la bête saisie n’émet plus de parfum. Au con- 
traire, dans mes nombreux essais, les Andrena nigroolivacea, ? et 5, 
et molesta Q étaient toujours prêtes à employer ce moyen de défense. 

Les Panurqus SG, qui passent la nuit blottis dans les fleurs, conser- 
vent fréquemment leur jabot garni pendant toute la nuit. Presque tou- 
jours ceux que je saisissais le matin, encore couverts de rosée, pro- 
jetaient une odeur de citron. 

Des mâles de Panurqus canescens Latr., espèce commune à Bonifacio, 
passent quelquelois la nuit dans les terriers où ils sont nés, en com- 
pagnie de leurs sœurs qui y sont restées pour nidifier. Le matin ces 
males sortent du terrier, et stationnent quelque temps au soleil avant 
de s'envoler; ceux que je capture et presse entre mes doigts exhalent 
une odeur qui rappelle la Verveine. 


Fleurs et insectes. — Il est généralement admis que c’est surtout 
par l'odeur que les fleurs attirent les insectes, la forme et la couleur de la 
corolle n'ayant qu’une fonction vexillaire. Dans cinq mémoires intitulés 
Comment les fleurs attirent les insectes (1), M. Plateau a cherché à mon- 
trer le peu d'importance de cette fonction vexillaire ; de ses expériences 


(1) Bulletin de l’Académie royale de Belgique, Bruxelles, 1895-1897. 


96 Cr. FERTON. 


sur les Dablias l'auteur conelut que « ni la forme, ni les couleurs 
vives des capitules ne semblent avoir d'action attractive », et que « les 
fleurons périphériques colorés des Composées radiées n’ont pas le rôle 
vexillaire qui leur à été attribué (1) ». La lecture des mémoires laisse 
quelques doutes à l'égard de ces deux conclusions ; on y voit quelque- 
lois des Hyménoptères se diriger vers des fleurs mutilées, réduites à 
leurs organes colorés, et « décrire devant ces inflorescences quelques 
courbes prouvant incontestablement un examen rapide (?) ». M. Pla- 
leau ajoute, il est vrai, que «ces hésitations ne doivent pas être immé- 
diatement interprétées comme résultant de la prétendue fonction vexil- 
laire des fleurons périphériques restés en place », et il les explique 
par l'odeur qu'avaient dû conserver les capitules, après qu'il eut 
écrasé entre les doigts les fleurons centraux. 

Après les observations de Sprengel, Darwin, Hermann Müller et 
tant d’autres, on peut n’accepter qu'avec défiance lexplication que 
donne l’auteur. 

Jai toujours pensé que les soins qu'a pris la nature à orner les 
fleurs de couleurs si vives et de dessins si variés, doivent répondre à 
un important besoin. D'autre part l'observation que les Osmies cou- 
peuses de fleurs n’entaillent que des fleurs rouges, pour se procurer 
les matériaux dont elles construisent leurs cellules (*), indique que 
ces insectes percoivent cette couleur qui les guide mieux que les 
autres. 


Une plante, commune à Bonifacio, se prêlait bien à la vérification 
des expériences de M. Plateau, c’est le Muscari comosun Mill., vulgai- 
rement appelé ail à toupet. I fleurit en avril, et sa tige porte alors une 
grappe dont la partie supérieure est formée de fleurs stériles réunies 
en une sorte de panache d'un bleu violet, qui tranche vivement sur 
les fleurs fertiles placées au bas de la grappe (pl. 2, fig. 1). Celles-ci, 
d’un brun livide, frappent peu l'œil; elles émettent un parfum agréable, 
tandis que les fleurs stériles ne paraissent pas odorilérantes. Pour 
qui admet la théorie de la fonction vexillaire des organes colorés 
des fleurs, il semble que les inflorescences stériles ont surtout pour 
mission de guider le visiteur attiré par le parfum. 

L'ail à toupet est exploité à Bonilacio par plusieurs insectes, parmi 
lesquels PAndrena vetula Lep. — megacephala Smith est un des plus 


(1) Première parlie, Conclusions. 
(2) Troisième partie, p. 24. 
(3) Cn. Ferro. Actes de la Soc. linn. de Bordeaux, 1591-1897. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 97 


assidus. Son vol lent permet de bien saisir sa manière d'aborder la 
plante : tantôt elle se porte directement sur les fleurs fertiles, mais 
tantôt aussi elle se dirige sur le panache, pour descendre ensuite 
verticalement jusqu'aux fleurs nectarifères. Il paraît bien que dans ee 
dernier cas elle à été guidée par le bouquet supérieur. 

Dans le terrain où j’observais (26 avril), les Muscari étaient nom- 
breux ei serrés, séparés par des intervalles de dix à vingt centimètres, 
Avec des ciseaux propres je coupai, sans porter la main à la plante, 
toutes les fleurs fertiles d’une partie des Muscari; les tiges ainsi muti- 
lées (pl. 3, fig. 1) étaient par groupes de quatre à cinq au milieu 
d’autres laissées intactes. Lorsqu'une Andrena vetula, butinant, se 
présentait à l’une des“inflorescences mutilées, elle volait vers le pa- 
nache, puis, quand elle en était à quelques centimètres, elle descendait 
jusqu’au niveau de l'emplacement des fleurs fertiles, et, ne les trouvant 
pas, se dirigeait vers un autre Muscari. Deux fois même l’Abeille plana 
quelque temps devant la tige dénudée, paraissant chercher les fleurs 
absentes. Le même insecte pouvait ainsi visiter de suite deux ou 
trois fleurs mutilées, puis continuait sa collecte, ou plus souvent 
s’en allait au loin comme dérouté. 

Un autre visiteur était un Bombylius de grosse taille, B. fimbriatus 
Mg., dont quelques-uns, sans but apparent, parcouraient l’espace d’un 
vol rapide, planant çà et là au-dessus du sol, auprès des fleurs, au- 
tour de moi. Ils interrompaient leur course de temps à autre pour 
faire une visite aux Muscari. L’allure de l’insecte était alors différente : 
planant immobile devant une fleur, il y suçait longuement, comme si 
il eût été fixé à elle par la trompe. Un de ces Bombyles se présenta 
ainsi à une des fleurs que j'avais mutilées; il se porta à hauteur du 
toupet bleu, et, arrivé près de la grappe, descendit lentement au vol le 
long de la plante; je voyais distinctement sa longue trompe tendue 
vers la tige qu’elle touchait presque. Déconcerté, le Diptère disparut. 

Une Osmia tricornis Lair.et quelques mâles de Podalirius (— Antho- 
phora) acervorum F. ne se laissèrent point tromper; mais, dans une 
autre expérience, un mâle de Podalirius acervorum se présenta succes- 
sivement à quatre Muscari mutilés comme les précédents, et s’envola. 

Le 28 avril, dans un champ où ne croissaient qu'un petit nombre 
de Muscari, je mutilai presque toutes les fleurs en coupant leur pana- 
che, que je plaçai sur l'herbe non loin des tiges portant les fleurs fer- 
tiles. Une femelle de Podalirius acervorum arriva, passa sans s'arrêter 
près de corolles à nectar, et se présenta à un des panaches que j'avais 
coupés. Elle reconnut de suite son erreur, et s’éloigna après avoir 
visité une des fleurs fertiles. 

Ann. SOC. Ent. Fr,., LXX, 1901. 


98 CH. FERTON. 


Ces observations affirment le rôle vexillaire du panache du Muscari 
comosum ; on concoit d’ailleurs qu'une Abeille butinant dans un espace 
couvert d'un grand nombre de ces fleurs, puisse être à certains mo- 
ments mieux guidée par la vue que par les odeurs qui s'échappent à 
la fois de toutes les plantes, et dont l'intensité dépend pour l'insecte 
de la direction du vent. 


J'ai obtenu un résultat analogue avec le Ciste rose. La fleur répand 
une odeur agréable bien nette, qui disparait quand on enlève avec des 
ciseaux les organes de reproduction. En outre, l'aspect dé la fleur n’a 
que peu changé, parce que sous le faisceau jaune de ces organes de 
reproduction les pétales présentent une tache de même couleur. Un 
Podalirius acervorum & butine sur un pied de Ciste; avec mes ciseaux 
je mutile comme il vient d’être dif cinq ou six fleurs, en enlevant bien 
entendu les organes sectionnés. Bientôt l’Abeille arrive au-dessus de 
l'une de ces inflorescences, et se précipite de haut en bas sur le 
centre de la fleur. Mais les étamines étaient absentes, l’insecte vint 
choquer brutalement les pétales sur lesquels il glissa, puis continua 
sa chute jusqu’à 10 à 20 centimètres au-dessous de la fleur. Le Podali- 
rius surpris vola successivement vers trois autres fleurs mutilées, 
plana un instant au-dessus d’elles et disparut. 


Sphegides. 


Notogonia pompiliformis Pz. — l'après Lichtenstein (!) un Noto- 
gonia pompiliformis Pz. avait creusé dans le sable des galeries, au fond 
desquelles il emmagasinait de petites Sauterelles dans une loge sphé- 
rique. J'ai plusieurs fois observé la nidification de cet insecte, elle 
diffère de ce qu'a rapporté Lichtenstein. 

A Alger, en Provence et en Corse j'ai toujours vu le Notogonia pom- 
piliformis nourrir ses larves, non de petites Sauterelles, mais de larves 
de Grillons (?) d'espèces différentes : Gryllomorpha (dalmatica”?) Ocskay, 
Platyblemmus umbroculatus Luc.,ete. L'observation suivante, faite le 
AL septembre, à Bonifacio, résume bien tout ce que je sais des mœurs 
de la Guêpe dans les trois régions. Un Notogonia apporte à son nid 
une larve de Grillon, tantôt au vol, tantôt à pied, en marchant, comme 
les Tachytes, face en avant. Il entre avec sa proie dans un large trou, 


(1) Bulletin de la Soc. entom. de Fr., 1873, p. xx. 
(2) Kohl a fait la même observation. Die Gattungen und Arlen der Larri- 
den, Wien, 1884, p. 81. 


Sur l'instinct des Hymenopteres. 99 


qui semble être un nid de Fourmis abandonné, y séjourne environ dix 
minutes, et en sort pour commencer à y apporter de petites pierres, 
des mottes de terre, des brindilles, etc. ; c’est alors que je le capture. 

Je trouvai dans le nid trois cellules situées profondément, séparées 
par des barricades de pierres et de sable de 2 centimètres environ 
d'épaisseur. Les deux premières contenaient chacune deux larves de 
Grillon : Gryllomorpha (dalmatica?) (1), la troisième, la plus ancienne, 
en renfermait trois ; dans chaque chambre un œuf était collé à une des 
proies. Il était placé comme celui des Tachytes : une extrémité fixée à 
la base de la hanche d’une des pattes antérieures, et le grand axe de 
l'œuf dirigé perpendiculairement à la longueur du Grillon. Les proies 
étaient toutes imparfaitement paralysées, si vives que l’une de la plus 
ancienne chambre chercha à s'échapper dans le sable, des que la lu- 
mière la frappa. Chez moije dus renoncer à dessiner l'œuf en place sur 
le Grillon, parce que les larves se retournaient avec agilité quand je les 
plaçais sur le dos. Néanmoins les œufs ne souffrirent point de ces mou- 
vements. Le 16 septembre les trois Nofogonia étaient éclos, ils avaient 
eommencé leur repas, et les Grillons non encore attaqués avaient beau- 
coup perdu de leur agilité. 

La vivacité des proies du nid de Bonifacio n’est pas accidentelle; à 
Alger et en Provence j'ai fait la mème observation. 


Tachysphex mediterraneus Kohl. — Un nid de cetinsecte, trouvé 
à Bonifacio le 12 septembre, était creusé dans le sable ; au fond d’un ca- 
nal d’une dizaine de centimètres une cellule contenait deux Oecanthus 
pellucens Scop. adultes (un & et une ©), étendus l’un près de l’autre. 
Les proies étaient incomplètement engourdies, et vécurent plusieurs 
jours, déféçant fréquemment, et remuant leurs longues ontennes et les 
derniers segments de l'abdomen. 


Tachysphex rufipes Aichinger. — Kohl à déja noté qu'il chasse 
des larves de Locustides (?). En Corse, l'insecte a les mêmes mœurs, et 
j'ai rapporté ailleurs la manière dont il avait capturé à Evisa une larve 
de Platycleis (*). 

Il parait à Bonifacio au début de la belle saison, Le 15 mai il appro- 


(1) Les larves sont trop jeunes pour que l'espèce puisse être sûrement indi- 
quée par M. le capitaine Kinot, qui a eu l’obligeance de nommer la plupart 
des Orthoptères cités ici. 

(2) Die Galtungen und Arten der Larriden, Wien, 1884, p. 155. 

(3) Observations sur l'instinct des Bembex Fabr. Act. de la Soc. linn. de 
Bordeaux, 1899. 


100 CH. FERTON. 


visionnait un nid creusé dans une terre sablonneuse; l'unique cellule 
encore incomplète renfermait sept larves de Platycleis agitant leurs 
antennes: l'une d'elles était même capable de sauter. 


Tachysphex lativalvis Thomson var.gibbus Koh!. — Le 3 sep- 
tembre au Pas-des-Lanciers, j’ai capturé cette petite Guêpe apportant 
une larve d'Ectobia livida Fabr., et, dans une précédente note (1), jai, 
par suite d’une fausse détermination, attribué avec doute le fait à 
une variété entièrement noire du Tachysphex fluctuatus Gerst. Je ré- 
pare ici mon erreur. 


Tachysphex Jullianii Kohl. — Il emmagasine des larves de Man- 
tiens (2); dans ses nids, que je trouvai en Provence le 2 juillet et le 24 
août, les proies avaient de 4 à 20 millim. de longueur, et quelques-unes 
étaient encore vivantes. On a lu lémouvant récit de Fabre (*) racontant 
la capture d'une Mante par le Tachyte manticide; je n’ai pas pu répéter 
cette observation avec le T. Jullianii, qui, comme tous ses congénères, 
pénètre dans son terrier sans s'arrêter à l’entrée; mais la petite taille 
des Mantes fluettes permet d'affirmer que la robuste Guêpe n’a rien à 
craindre de ses victimes, et qu'elle ne les paralyse généralement pas de 
la même manière que le Tachyte manticide de Fabre. Un coup d'’aiguil- 
lon doit sullire à engourdir une larve de Mante de 4 millim. de lon- 
gueur. Que l'insecte étudié par Fabre soit ou non le T. Jullianii, on 
voit qu'il y à des degrés dans la perfection de linstinct des tueurs de 
Mantes, et que rien n'empêche de comprendre leur perfectionnement 
oraduel. 


Tachysphex nigripennis Spin. — Il niditiait à Toulon le 42 août 
dans un terrain sablonneux; je le capturai lorsqu'il venait d'apporter 
à son terrier une nymphe d’Acrotylus insubricus Scop. 9. 


Tachysphex acrobates Kohl. — On sait par Kohl qu'il chasse 
des larves d’Hémiptères et de Decticus (Platycleis tesselatus) (*). À Bo- 
nifacio, le 11 septembre, un T. acrobates entrainait une grosse larve de 
Locustaire qu'il venait de capturer, et entra avec elle dans son terrier 


(1) Sur les mœurs du Dolichurus haemorrhous Costa. Actes de la Soc. 
linn. de Bordeaux, t. XLVII, 1894. 

(2) Cu. Ferron. Nouvelles observations sur l'instinct des Pompilides. Act. 
de la Soc. linn. de Bordeaux. 

(3) Souvenirs entomologiques, 3e série, p. 243. 

(4) Loc. cit., p. 166. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 101 


creusé dans le sable. Avant de prendre la Guêpe, je la laissai com- 
mencer à combler le trou, afin de m'assurer que l’approvisionnement 
de la cellule était complet. Le conduit, profond de 5 à 6 centimètres. 
menait à une chambre contenant la larve de Locustaire reposant sur le 
dos, les pattes postérieures allongées. L'œuf était placé dans une direc- 
tion perpendiculaire à celle du corps de l’Orthoptère, une extrémité 
fixée à la naissance de la hanche antérieure droite, du côté intérieur 
(pl. 2, fig. 2). Deux jours plus tard, la petite larve était éclose, et le 
16 sa grosseur égalait celle de la tête du Locustaire, dont elle fouil- 
lait le corps, en engageant les premiers anneaux dans la blessure de 
sa victime. Néanmoins celle-ci donnait encore des signes de vie. 


Tachytes europaea Kohl. — Kohl a déjà fait connaître qu'il capture 
près d’Innsbruck des larves de Sfenobothrus rufipes Zett. (1). II à les 
mêmes mœurs en Provence ; le 22 juillet, près de Nîmes, une de ces 
Guêpes avait creusé un terrier dans le sable, et y apporta une nymphe 
© de Stenobothrus pulvinatus Fischer de W. 


Sylaon Xambeui Ern. André. — D’après le capitaine Xambeu (?), 
cet insecte avait nidifié près de Ria au fond d’une galerie creusée par un 
Longicorne dans une tige de Chêne vert. En Corse, ses nids sont sem- 
blables à ceux qu’a observés mon camarade ; le fait est intéressant parce 
que le Sylaon compeditus Pice., très voisin du Xambeui, nidifie dans 
des trous du sol (#). La nidification du $S. Xambeui vient encore prou- 
ver le peu de variabilité de l'instinct chez les Hyménoptères. 

A Bonifacio et à Evisa le S. Xambeui niche dans la ronce, dans les 
sarments de Vigne, les tiges desséchées de Chèvrefeuille, etc... où il 
utilise les trous forés par d’autres insectes. Les chambres sont sépa- 
rées par des barricades de petites pierres, de mottes de terre et de dé- 
bris végétaux non cimentés entre eux, et l'entrée du nid est fermée 
par une barricade analogue composée surtout de petits cailloux. La 
coque est semblable à celle qu'a décrite le capitaine Xambeu, son dia- 
mètre est plus grand du côté de la tête de la larve qu'à l'extrémité 
opposée; elle à donc la même forme que celle des fouisseurs de la fa- 
mille des Larrides, à laquelle appartient le Sylaon, et l'insecte a de plus 


HORZOC CU pie 

(2) Bull. de la Soc. entom. de Fr, 1896, p. 86. 

(3) Cu. FErtToN. Nouveaux Hyménoptères fouisseurs et observations sur 
l'instinct de quelques espèces. Act. de la Soc. linn. de Bordeaux, t. XLVIH, 
1896. 


102 CH. FERTON. 


conservé l'habitude de la construire avec de petites pierres, qui ne 
peuvent provenir que de la barricade amoncelée par la mère. 

Tous les nids que j'ai trouvés étaient installés dans des tiges élevées 
au-dessus du sol; l'un d'eux, qui se trouvait dans une Ronce dont 
l'ouverture était à plus d’un mètre de hauteur, m'a cependant donné 
un Eupelmus Geeri Dalman, petit Ichneumonide presque aplère, inca- 
pable de voler, mais pouvant, il est vrai, faire des bonds de 20 à 30 cen- 
timètres (!)}. Ce parasite avait dévoré la larve du Sylaon, et avait passé 
l'hiver dans la coque de son hôte; son éclosion eut lieu dans les pre- 
miers jours d'août. Les trois autres coques du même nid ont produit 
2 Sylaon ambeui et un Anthraxr. 

L'éclosion de la Guêpe a lieu à Bonifacio vers le milieu de juillet. 

Les deux espèces de Sylaon de nos contrées ne semblent donc dif- 
férer, quant aux mœurs, que par le choix de l'emplacement du nid, 
le compeditus nichant dans des terriers, le Xambeui dans des tiges 
sèches. 


Astata Latr. — Toutes les Astata de France et de Corse nourris- 
sent leurs larves d'Hémiptères ; elles creusent volontiers leurs terriers 
dans les sols sableux et durs, mais elles habitent aussi les terrains ar- 
gileux, et elles n'ont pas, comme les Gorytes, l'habitude de dissimuler 
l'orifice de leur nid pendant leur absence. Leurs cellules sont ovales, à 
parois lisses. L’œuf est porté par la Punaise qui occupe le fond de la 
chambre, mais il m'a paru n'être pondu qu'après lapprovisionnement 
de la cellule, ou au moins quand les provisions sont presque au com- 
plet. Il est fixé au côté ventral de la proie, ayant une extrémité piquée 
à la face antérieure d’une des hanches antérieures. Dans un nid @e 
PAstata Costae Piecioli son grand axe était perpendiculaire à la plus 
grande longueur de PHémiptère, mais chez les Astata boops Schrank 
et minor Kohlil était placé en écharpe sur la bête, son bout libre repo- 
sant sur la langue de la punaise (pl. 3, fig. 4). L’œufl de lAstata n’est 
donc pas protégé par la langue de l'Hémiptère, comme celui du 
Sylaon compeditus Pice., il est de plus mal relié à la proie: rarement jai 
pu le transporter sans le détacher de son support. 

Deux fois j'ai été témoin, à Bonifacio, de la capture d’une Punaise 
par l’Astata picea Costa. Le 24 juin, je prenais une de ces Guëêpes qui 
chassait dans une touffe, lorsqu'une larve de Pentatomide (Dolychoris 


(1) Les Hyménoptères nidifiant dans la Ronce ne sont donc pas à l'abri des 
parasites aptères; un autre fait le montre aussi : le 5 juillet j'ai obtenu d'une 
Ronce coupée à Bonifacio une Mutilla ruficeps Sm. © parasite d'un Crabro- 
nide chasseur de Diptères. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 103 


baccarum L.) tomba de la touffe sur le sol; pensant que €’était la proie 
cherchée par lAstatu, je mis de suite les deux bêtes en présence 
dans une petite bouteille. Le chasseur reconnut aussitôt son gibier et 
se jeta sur lui; il avait happé l'Hémiptère à la face dorsale, et son ab- 
domen recourbé lui enfonçait laiguillon à la gorge, au point de contact 
de la tête et du sternum. L’Astate, qui avait glissé sur le verre et re- 
posait sur le dos, resta ainsi quelque temps immobile, maintenant le 
dard dans la plaie, puis elle se retourna, saisit sa proie par un des ap- 
pendices de la tête (antennes ou organes de la bouche ?), et la traina 
dans la bouteille. 

Une seconde fois, 24 août, avant capturé d’un coup de filet une As- 
tata picea et une larve de Pentatomide, j'amenai la Guêpe à se rencon- 
trer avec la Punaise, qui fut encore paralysée et entrainée de la même 
manière. On peut donc admettre que l'Astata picea paralyse sa proie 
d’une seule blessure infligée à la gorge. 

Le chasseur sait en outre malaxer la tête de l’'Hémiptère pour com- 
pléter l'effet du coup d’aiguillon, ou peut-être pour profiter des suecs 
nourriciers de sa victime. Le 17 juin, à Bonifacio, une Astata picea, 
qui venait deprendre sous une pierre une larve de Sfenocephalus agilis 
Scop., lui mâchonna longtemps la tête. 

Les Astata ne trainent pas leur proie en marchant à reculons, elles 
l’apportent à leur nid, tantôt au vol, tantôt en marchant en avant. 
Les Hémiptères récemment capturés donnent généralement des signes 
de vie lorsqu'on les place brusquement au soleil, mais ils deviennent 
bientôt inertes, quoique pouvant rester longtemps frais. 


Liste des Hémiptères capturés par des Astata. 


| 'as-des-lan- | 12 septembre 
A. BooPs Schrank, Larves d'Eurydema | ciers. 8 octobre. 
(Pentatomides). | Trets... 28 juin. 
Bonifacio, 12, 17 et 26 août 
Dolychoris baccarum L. \ Chasseneuil (Vienne) 
(Pentatomide). / 27 juin. 
A. PICEA Costa. Larves diverses de Pentatomides. Bonifacio 
21 août, 13 septembre. 
Stenocephalus agilis Scop. (Coréide), Bonifacio, 
17 juin. 
Larve de Dolychoris baccarum L. Bonilacio, 
24 juin. 
Larves de Carpocoris, Bonifacio, 13 septembre. 


10% CH. FERTON. 


A. mixor Kohl. Larve de Schirus dubius Scop. (Pentatomide). 
Angers, à août. 
Larve très jeune de Schirus. Montlouis, 17 juillet. 
A. rurIPES Mocs.  Larves de Schirus dubius Scop. Bonifacio, 43 et 
20 juin. 
Larve de Brachypelta aterrima Forst. (Pentato- 
mides). Bonifacio, 4 juillet. 


À. Coste Pice. Larves d’Odontoscelis \(Pentatomides).Bonifacio, 
et de Sciocorts. / 15 septembre. 
A. STIGMA Pz. Larves d'Emblethis griseus Wolf. Alger, 14 août. 


A. TRICOLOR V.D.L. Larve d'Aphanus (Lygéide). Bonifacio, 16 août. 


Alyson Ratzeburgii Dhlib. — Kohl a noté que l'Alyson fuscatus 
Pz. niche dans les talus sableux, et qu'il nourrit ses larves de diverses 
petites Cicadines appartenant toutes à la famille des Jassides, et A. Hand- 
lirsch a rapporté que son frère prit un Alyson tricolor Lep. porteur 
d'une Cicadine (1). 

L’Alyson Ratzeburgii a des mœurs semblables. Il nidifiait en colonie 
à Alger, le 15 mai, dans un talus de terre argileuse, compacte et frai- 
che; il y avait creusé des terriers de 10 à 15 centimètres de profon- 
deur, où ses cellules étaient approvisionnées chaeune de 2 à 3 Cicadines 
adultes etailées (Hysteropterum apterum). L'œuf de la Guêpe était collé 
au côté droit de l’un des Hémiptères, entre les pattes et l'élvtre droit, 
son grand axe parallèle à la plus grande longueur de la bête. Les deux 
genres Gorytes et Alyson, qui sont voisins, placent leur œuf de la même 
manière sur l'Hémiptère. 

L'Alyson Ratzeburqi porte sa proie en tenant une patte avec 
mandibules, et serrant contre lui le corps de l'Hémiptère avec 
pattes intermédiaires. 


un 


un 
"D 

D 
#2] 


(#2) 
a) 
un 


Gorytes Latr. — Les mœurs des Gorytes semblent uniformes dans 
tout le genre, et partant d’une étude peu intéressante au moins dans 
nos régions. 


Gorytes campestris Müll. — Dans les premiers jours de mai, à 
Alger, je suivais des yeux un Gorytes campestris en chasse. La Guêpe 


(1) A. Hansen. Monographie der mit Nyssox und BEeuBex verwandien 
Arlen, l1, Wien, 1888. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. 105 


eut bientôt trouvé sur une tige de Graminée une de ces petites boules 
irrégulières d’écume causées par des larves de Cicadines. Elle se préci- 
pita sur la mousse blanche, en fit le tour en y plongeant plusieurs 
fois la tête, et finit par en extraire une nymphe de Cicadine, qu'elle 
emporta au soleil sur une poutre voisine, où je la capturai. 


Shuckard avait déjà vu le G. campestris apporter à son nid une larve 
d’'Aphrophora spumaria. 


Gorytes punctuosus Eversm.—Il nidifie dans les terrains sablon- 
neux,oùuil creuse des terriers dont la profondeur peut atteindre 15 cen- 
timètres. Les cellules sont bourrées de Cicadines fulgorides du genre 
Tettigometra, larves ou adultes. M. le docteur Puton me fait remar- 
quer que le genre Tettigometra, auquel s'attaque exclusivement le Go- 
rytes punctuosus, vit très souvent avec les Fourmis, et est cultivé par 
celles-ci comme les Pucerons. La capture de la proie re doit cependant 
pas présenter beaucoup de difficultés pour la Guêpe : dans une petite 
colonie, que j'observais près du cimetière de Bonifacio (14 juin), les 
voyages des mères Goryles revenant chargées d'Hémiptères se succé- 
daient avec une rapidité qui m'’étonna (1). 

On est également surpris de retrouver en Corse et en Provence ce 
goût exclusif du G. punctuosus pour les Tettigometra, nouvelle preuve 
du peu de variabilité de l’instinet des Hyménoptères. 

A Bonifacio (8 et 14 juin), l'œuf du G. punctuosus était collé au côté 
droit d’une des Cicadines, en dehors des pattes droites qui étaient sou- 
levées et s’appuvaient sur lui: son grand axe était parallèle à la plus 
srande longueur de la bête, et une de ses extrémités était fixée à la face 
ventrale de l'abdomen de l’Hémiptère (pl. 2, fig. 3). 

Pendant l'absence de la mère l’orifice du terrier est toujours dissi- 
ulé par une mince couche de sable. 


Gorytes punctulatus V.-D.-L. — Le 1 juillet, à Bonifacio. il 
apportait à son nid un Solenocephalus obsoletus Germ.; ille portait en 
le tenant sous lui à l’aide des deux pattes intermédiaires, qui le fixaient 
à sa face ventrale. 


Liste des Hémiptères capturés par des Gorytes. 


G. CAMPESTRIS Mull. Cicadine (nymphe). Alger, mai. 


/ 


(1) Une seule cellule peut contenir jusqu’à 60 Te{tigometra. 


106 CH. FERTON. 


G. PuNCTuosUS Eversm. Tettigometra griseola Fieb. ) (RE x. 
_ sulphurea MIS. \ HEUS (LOF 

+ PT \ vence), 9 mai. 

_ impresso-punc-)  Pas-des-Lan- 

tata Dui.? \ ciers, 17 juin. 

_ ümpressifrons MIS. Bonifacio, 

1% juin. 
— virescens Pz. Bonifacio, 6 juin. 


G. PUNCTULATUS V,.D.L.  Solenocephalus obsoletus Germ. Bonifacio, 
4 et 24 juillet. 


G. CONCINNUS Rossi Solenocephalus obsoletus Germ. Bonifacio, 
% juillet. 

G. LAEVIS Latr. Atluysanus variegatus Kb. Bonifacio, 26 sep- 
tembre. 


Goniagnatus brevisH. S. Bonifacio, 31octobre. 


G. LEucurus Costa (!) Solenocephalus  obsoletus Germ. Bonifacio, 
10 et 23 août. 
G. ELEGANS Lep. larve de Jasside (Acocephalus?). Château- 
Thierry, 20 juin. 
Athysanus variegatus Kb. Bonifacio, 6 juin. 
Solenocephalus (obsoletus? Germ.). Bonifacio, 
15 juin. 


Hymenoptères chasseurs d'Hémiptères. 


M. le docteur Puton, à qui je dois la détermination de presque tous 
les Hémiptères capturés par mes chasseurs, m'écrivait que, d'après 
mes observations, les ravisseurs d'Hémiptères peuvent se grouper sui- 
vant leurs proies dans le tableau ci-dessous : 


HÉMIPTÈRES. HYMÉNOPTÈRES RAVISSEURS. 


1° HÉTÉROPTÈRES. 
Pentatomides, Coréides et Lygæides,  Astata 
Lygæides (Aphanus— Pachymerus)..  Dinetus 
LYCPI ES er ot ae SIP Sylaon compeditus 


(1) Le Goryles leucurus Costa est une variété du Gorytes laevis Latr., dont 
il ne diffère que par les couleurs. Il est rare à Bonifacio où je ne l'ai pris 
qu'en août, Landis que l'espèce type est assez commune pendant toule Ja belle 
saison. 


Sur l'instinct des Hymenoptères. 107 


2° HOMOPTÈRES. 


Jassides (Jassini et Acocephalini)..... Mimesa, Gorytes (1). 
(BETETE Stizus tridens 

: : DeULIIOMEIUE ERP Gorytes punctuosus 
Fulgorides ÿ RUE 


Hysteropterum apterum. Alyson  Ratzeburqii 
| Diodontus, Passaloecus, Pem- 
phredon, Psen, Psenulus, 


Anhues (PUCETONS EE EEE 
| Nitela Spinolae,Crabro(sp.?). 


Sur les mœurs des Nysson Latr. 

Dans sa monographie des Nysson (?), A. Handlirsch rappelle que 
beaucoup d'auteurs tiennent ce genre pour parasite, mais il ne partage 
pas cette manière de voir. 

Le Nysson dimidiatus Jur. est commun à Bonifacio pendant le mois 
de juin, et j'ai longuement cherché à découvrir ses mœurs, mais les 
observations étaient rendues difficiles par la petitesse de l’insecte, et 
surtout parce que, dans les endroits où j’observais, il était parasite du 
Gorytes elegans Lep., dont les nids sont établis dans le sable meuble, 
au fond de longs boyaux presque horizontaux, creusés le plus souvent 
au milieu de racines d'herbe, Ce que j'ai pu voir suflira, j'espère, à éta- 
blir le parasitisme de l’espèce. 

Dans le sable des plateaux, et plus fréquemment sur le rivage même 
du golfe de S*-Manza, vivent de petites colonies de Gorytes eleqans, 
entassant des Hémiptères (larves ou adultes) au fond de longs terriers. 
Pendant l'absence de la mère l’entrée du nid est dissimulée par une 
très légère couche de sable, que le Gorytes étend de deux ou trois coups 
de ses larges râteaux. 

Au milieu de ces colonies rôde le Nysson dimidiatus : il connait les 
emplacements des nids, il y pénètre fréquemment en l'absence du pro- 
priétaire, y séjourne quelque temps, et en sortant il en dissimule l’en- 
trée à la manière du Gorytes. Vainement j'ai creusé à la recherche de 
son œuf; la plupart du temps je perdais la trace du conduit au milieu 
des racines ou du sable croulant, et lorsque j'ai pu arriver jusqu’à la 
cellule, celle-ci était incomplètement approvisionnée, ne renfermant 


(1) Le docteur Puton m'a appris, il y a quelques années, qu'il avait capturé 
sur les bords du Rhône, dans le Valais, le Gorytes exiquus Handl. récoltant 
l’'Acocephalus strialus. 

(2) Sitzungsb. d. Kais. Akad. d. Wiss. Math. naturw. Wien., 1887. 


108 CH. FERTON. 


encore ni l'œuf du Gorytes, ni celui du Nysson. Le parasite était venu 
s'informer de l’état d'avancement de Ja cellule. 

Le Nysson voit-ille Goryles entrer dans son terrier, ou le suppose-t-il 
chez lui, il se pose à une dizaine de centimètres du nid, la tête tournée 
vers l’orifice, et attend immobile la sortie de la mère. Tel un Coelioxys 
épiant une Mégachile; si je le chasse, il revient bientôt se mettre en 
observation devant le nid convoité. Après le départ du Gorytes, le pa- 
rasite rouvre le conduit, et y pénètre. L'un d'eux (4 juin), après avoir, 
de quelques coups de râteau, recouvert l’orifice du nid d’une mince cou- 
che de sable, s'éleva en l’air, et exécuta plusieurs circonvolutions au- 
tour de son emplacement, qu'il repérait à la façon des Abeilles qui font 
la fusce. 

Cette précaution doit être importante pour le Nysson, parce qu'il se 
laisse facilement tromper par la manière dont le Gorytes creuse son 
terrier, Celui-ci en effet accumule les déblais en un petit tas à 3 ou 
% centimètres de son nid ; le parasite survenant en l'absence de la mère 
dirige surtout ses recherches dans ces déblais, qui exhalent peut-être 
l'odeur du Gorytes, et réussit rarement à découvrir l’orifice du nid. 

Comme beaucoup de nidifiants, le Gorytes connait son ennemi, et Ini 
donne la chasse quand il l'apercoit près de son terrier. 


Les allures du Nysson dimidiatus sont celles d’une Guêpe parasite 
des Gorytes. 


Sphex maxillosus F. — Fabre !!) a décritles mœurs du Sphex fla- 
vipennis F., et Kohl ©) conclut, d’après la grandeur des dessins de la 
larve et de la puppe publiés par Fabre, qu'il s’est mépris sur l'iden- 
dité de l’insecte étudié, et que ses observations sont relatives au Sphexr 
maæillosus F. 

Deux fois j'ai trouvé en Provence le nid du Spheæ maxillosus; il 
était approvisionné de Phaneroptera, et non de Grillons comme les 
nids qu'a fouillés Fabre, et avant moi Kohl lui-même à vu à Botzen 
la Guêpe rapporter les Pachytrachelus striolatus F. et Xiphidium dor- 
sale Latr. Ce n’est done pas au $S. marillosus que doivent être rap- 
portées les observations de Fabre. 

Un nid de Sphex maæillosus que la mère approvisionnait, à Berre, 
le 26 août, renfermait # Phaneroptera falcata Scop.; l'œuf, que portait 


(1) Etudes sur l'instinet et les métamorphoses des Sphégiens. Annales des 
Scienc. natur. Paris 1856; el souvenirs entomologiques, Paris, 1880. 

(2) Die Hymenopteren gruppe der Specinen. Annalen des ki. ki. Naturhist. 
Hofmuseum, 1890, I, p. 49. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 109 


la 3° proie, était piqué entre les deux hanches antérieures de l’Ortho- 
ptère, son grand axe perpendiculaire à la longueur de la bête Dans un 
second nid du même insecte trouvé à Vitrolles, le 25 septembre, la 
proie était un Phaneroptera quadripunctata Brunner & adulte, à qui le 
Sphex avait coupé les deux pattes antérieures, 


Cerceris specularis Costa. — Il nidifie dans des terriers qu'il creuse 
dans un terrain sablonneux (Berre, 27 juin; Pas-des-Lanciers, 5 juillet : 
Bonifacio, 9 et 29 juin). Une seule cellule du nid de Berre contenait 
les vingt petits Coléoptères suivants : 


À Spermophagus cardui, 
Sitona humeralis, 
Apion pubescens, 

2 Apion trifolii, 


œ & 


> Tychius pygmaeus, 
% —  meliloti, 
I —  junceus. 


M. Abeille de Perrin, qui a bien vouiu déterminer ces insectes, a 
remarqué que la présence de Spermophagus au milieu d'autres genres 
appartenant tous aux Curculionides semble appuyer l'avis des anciens 
entomologistes, qui réunissaient les Spermophaqus aux Curculionides. 

A Bonifacio le Cerceris specularis capture également de petits Cureu- 
lionides. 


Proies de quelques espèces de Cerceris à Bonifacio. 


CERCERIS QUADRICINCTA Latr. — Peritelus foveithoraæ Dub., Dia 
oblonga, Apion tubiferum, Bruchus variegatus, Bruchus uniformis, 
Bruchus seminarius, Bruchus pusillus, Phytonomus crinitus, Sitones 
Waterhousei. 


CERCERIS FERRERI V-D.-L. — Thylacites fritillum Pz., Silones hume- 
ralis Steph., Cleonus cinereus Schrank. 


CERCERIS RYBYENSIS L. — Prosopis clypearis Schenk ©, Andrena ve- 
Lula Lep. ©, Halictus gemmeus Drs. © G, Halictus aureolus Pérez. 
Halictus malachurus K., Halictus separandus Schmied. ©, Halictus 
bifasciatus Pérez ©, Panurqus canescens Latr. &. 


110 CH. FERTON. 


Sur l’état de conservation des Diptères captures 
par les Oxybelus Latr. 


Dans un précédent travail sur l'instinet des Bembex (1), j'ai rappelé 
que Wesenberg-Lund avait trouvé trois cellules d'Oxybelus, dont les 
Diptères « avaient le thorax fracassé; les côtés en avant des tegula 
étaient fortement comprimés, et dans quelques cas on voyait les fibres 
musculaires arrachées (2?) ». En même temps je notais que javais 
maintes fois examiné le contenu de cellules d’'Oxrybelus d'espèces 
diverses sans pouvoir faire la même constatation; les Diptères étaient 
toujours frais, rarement donnant des signes de vie, mais jamais ils ne 
m’avaient présenté des traces de mutilations. Un de nos maitres m’ap- 
prit que Verhæff avait observé sur les Diptères capturés par les 
Oxybèles les mêmes mutilations que Wesenberg; mes observations 
furent tenues pour douteuses, parce qu’elles allaient à l'encontre de 
celles de Wesenberg et de Verhæff, Je repris donc en 1900 mes re- 
cherches sur les Oxrybelus. 

Je n'ai pu me procurer du travail de Verheæff que la relation sui- 
vante, faite d'après Ashmead par M. et M®e Peckham : « Les espèces 
du genre Oxrybelus ne paralysent pas leur proie, parce que cela leur 
est impossible à cause de la rigidité de leur abdomen, mais au Con- 
traire ils écrasent le thorax avec les mandibules juste au-dessous des 
ailes, au centre des ganglions nerveux ($). » 

L'Oxybelus melancholicus Chevr. est très commun dans les environs 
immédiats de Bonifacio, peut-être à cause du grand nombre de Mou- 
ches qui infestent la ville, c’est surtout sur lui qu'ont porté mes re- 
cherches de l'année 1900. Tout d’abord on peut facilement se con- 
vaincre que la Guêpe est capable de piquer les Diptères qu'elle cap- 
ture; il suffit pour cela de se munir d’une Mouche enlevée à un de 
ces chasseurs, et de la placer près de loritice d’un nid, lorsque l'in- 
secte vient d'y entrer porteur d’une proie. Quand la mère, avant de 
s'éloigner, jette du sable sur l'entrée du terrier pour le dissimuler, 
elle aperçoit le Diptère et se précipite sur lui; elle le tient avec les 


(1) Observations sur l'instinct des Bembex Fabr. Actes de la Soc. linn. de 
Bordeaux, t. LIV, 1899. 

(2) Bembex rostrala dens Liv og Instinkter. Entom. Meddelelser, LE, t. 1°", 
1891. 

(3) On the instincts and habits of the solitary Wasp, by G.-W. Prcknam and 


EL.-G. Prcknam, Wisconsin geological and natural history Surwey, 1898, 
P. 75. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. A4 


mandibules, qui ont saisi un des côtés du thorax, recourbe l'abdomen, 
et pique la bête à la face inférieure du thorax près de la gorge. Puis 
elle redresse le corps sans retirer le dard de la plaie, et la mouche 
embrochée repose sur le sol par la face dorsale, sa tête sous l'abdomen 
du chasseur (1). C’est ainsi que l’Oxybèle apporte à son nid le Di- 
ptère embroché, qu'il maintient avec les pattes postérieures. On suit, 
d’après Siebold, que l'Oxybelus uniglumis L., voisin du melancholicus, 
transporte sa proie de la même manière, tandis que, suivant Shuckard 
et Gerstæcker, ce procédé serait inconnu des Oxybelus nigripes Ov. 
et 14-notatus Oliv. (2). Les Diptères que je prends à la Guêpe, au 
moment où elle va les introduire dans son terrier, sont dans le même 
état que ceux qui sont déjà emmagasinés; la piqüre au thorax suffit 
done à engourdir la Mouche, qui ne subit probablement aucune autre 
manipulation à l’intérieur du terrier. 

Dans la colonie que j’observais, dans la citadelle de Bonifacio, du 
6 au 16 juin, les proies appartenaient aux espèces suivantes : 

Musca domestica L. (nombreuse), Chortophila cinerella Fall., Chor- 
tophila cilicrura Rond., Myospila meditabunda F., Spilogaster calceata 
Rond., Lucilia sericata Mg., Sarcophaga haematodes Mg., Homalomyia 
incisurata Zett., Psilopus robustus L., Cyrtoneura stabulans Fall. 

Jai examiné à la loupe un grand nombre de ces Diptères provenant 
des cellules de la Guëêpe, j'ai sondé leur thorax avec une épine de 
bois, aucun n’avait le thorax écrasé ou fracassé. Au moment où je les 
perçais d’une épingle pour les conserver en collection, une proportion 
de 5 sur 8 donnaient des signes de vie, et n’étaient donc pas morts, 
Deux jours après leur exhumation, ceux que j'avais abandonnés dans 
une boîte ne réagissaient plus à mes excitations. 

Une seule fois j’ai observé un thorax fracassé chez une Musca domes- 
tica capturée par la Guêpe. Désirant voir clairement la manière dont 
l'O. melancholicus pique sa proie, je saisissais la Mouche avec les doigts 
et je la retenais, au moment où le chasseur allait disparaitre avec elle 
dans son terrier (), puis je la replacais à l'entrée du nid. La Guêpe, 


(1) D’après M. J. Brèthes (frère Judulien) l'Oxybelus platensis Brèthes pa- 
ralyse sa Mouche en la piquant à plusieurs reprises entre les premières pattes. 
(Notes biologiques sur trois Hyménoptères de Buenos-Aires, Revista del 
Museo de la Plata, 1901.) 

(2) A. Gersræecker. Uber die Gattung Oxybelus Latr. und die bei Berlin 
vorkommenden Arten derselben. Berlin, 1867. 

(3) Il peut mème arriver, si on a saisi la Mouche avant que l'Oxybèle ait 
pénétré dans le terrier, que la Guëpe reste fixée à sa proie; on a alors le 
temps d'approcher la main de l'œil, et de vérifier que le dard de l’'Oxybèle est 


112 CH. FERTON. 


qui avait néanmoins pénétré chez elle, reparaissait bientôt, et se jetait 
sur le Diptère, qu'elle piquait comme il a été dit plus haut et emportait 
à son nid. Une Musca domestica, que j'avais fait ainsi repiquer sept à 
huit fois de suite par le même Oxybèle, avait un trou au côté gauche 
du thorax sous l'insertion de l'aile, trou pratiqué sans doute par la 
mandibule de là rageuse petite Guêpe. Au contraire, une Cyrloneura 
stabulans Fall., repiquée deux fois devant moi, était intacte. Si donc 
il peut arriver que l'Orybelus melancholicus fracasse le tégument du 
Diptère qu'il capture, on doit considérer le fait comme exceptionnel. 

Depuis 1894, j'ai examiné avec attention le thorax des Diptères que 
j'ai recueillis dans les cellules des Oxybèles; ainsi que je l'ai noté, 
aucun ne m'a présenté de blessures. J'inscris ci-dessous les espèces 
que j'ai pu observer, en placant en regard les noms de quelques-unes 
de leurs proies (1). 


OXYBELUS UNIGLUMIS L. 


O. MELANCHOLICUS Chevr. Outre lénumération donnée ci-dessus, lin- 
secte capture : 


Musca corvina, à Rognac (Provence), 
Melanophora halterata, à Bonifacio, 
Sarcophaga cruentata, _ 
Sarcophila (Sp.?), — 


O. BIPUNCTATUS OJiv. Homalomyia brevis Rond., à Rognac, 
O. LATRO. Lucilia sericata Mg.. à Rognac. 


O. AmBiquus Gerst. Asilus atricapillus Fall., à Bonifacio. 


La coque de l'Oxrybelus melancholicus est faite de petites pierres ag- 
glutinées, elle est donc dure, comme on devait s’y attendre chez un 
insecte qui niche souvent dans un sol sableux peu résistant. 


enfoncé sous le (horax près de la gorge. Un Oxybelus melancholicus repi-- 
qua même sa Mouche que je tenais par une aile entre mes doigts; il la mordait 
fiévreusement au thorax. Le Diptère (Musca domestica), qui avait été repi- 
qué trois fois, fut examiné ensuite à la loupe, il ne présentait aucune mutila- 
tion, aucune fracture au thorax, il était encore vivant quelques heures plus 
tard. 

(1) J'ai négligé de conserver et de faire déterminer la plupart des proies que 
j'avais recueillies. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. 113 


Sur la diversité des proies 
capturées par quelques chasseurs de Diptères. 


Quelques chasseurs de Diptères capturent des bêtes de genres très 
différents ; le Bembexr oculata m'en à déjà donné un exemple (1); à Ja 
liste de ses proies à Bonifacio je puis ajouter les espèces suivantes : 


\ 


Melithreptus scriptus L., Rhinophora (sp.?), Anthrax flava Mg., Chi- 
losia scutellata Fall., Syrphus ribesii L., Syrphus luniger Mg., Therema 
marginula Mg., Pollenia rudis Fabr. 


Les Crabro ne sont pas moins indifférents quant aux genres des 
Diptères qu'ils rapportent à leur nid. 

Le Crabro elongatulus V.-D.-L. nidifie dans les talus sableux où il 
entasse : 

A Rognac, Sapromysa (sp.?); 

A Bonifacio (2% août), Agromyza pusilla Me., Tachydromia cothur- 
nata Macq:, Cyrtosia? sp.? (?). 

Le Crabro 4-maculatus K. apporte dans de profonds terriers creusés 
dans les talus sableux (Bonifacio, 27 août) : 


Homalomyia canicularis L., H. scalaris Fabr., H. incisurata Zett., 
Spilogaster clara Mg., Sp. quadrum F., Sapromysa fasciata Fall. 


Un Crabro 4-maculatus, capturé le 27 août à Bonifacio au moment 
où il rentrait à son nid, était porteur d’un Culex G (sp. ?) (#) incomplète- 
ment paralysé. Il est vraisemblable que la petite Guêpe chasse égale- 
ment les Anopheles qui sont si voisins des Culex, aussi mérite-t-elle 
toute estime dans un pays où le paludisme exerce ses ravages. 

Une des cellules du Crabro 4-maculalus était pourvue d’un œuf collé, 
comme chez les Oxybelus, à la gorge d’un Diptère. Le Spilogaster qua- 
drum, qui le portait, avait l'aile droite luxée et dirigée perpendiculaire- 
ment au Corps, comme on le voit dans les nids du Bembex oculata Latr. ; 
sa stabilité était ainsi augmentée. 


(1)AZoc- cor: 

(2) Pendant l'impression de ce mémoire, M. Schnuse me communique la liste 
suivante à ajouter à celle des proies du Cr. elongatulus à Bonifacio (24 août) : 

Heeamede lateralis Lœw, Diastala obscurella Fall., Oscinis vindicala 
Meig., Agromy=a gyrans Fall., Phora concinna Meig., Scalopse brevicor- 
nis Meig., Agromyza cunclans Meig., Ephygrobia compta Meig., Phora 
pulicaria Fall., Chrysotus suavis Læœw, Siphonella pumilionis Bjerz. 

(3) Probablement pipiens L. 

Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 4901. 8 


11% CH. FERTON. 


M. le professeur Bouvier rapporte dans « Les habitudes des Bembex » 
(Année psychologique, Paris 1901) l'opinion de Verhæff, qui suppose 
que le Crabro quadrimaculatus servirait au jour le jour la nourriture 
à ses larves. À Bonifacio, il n’en est certainement pas ainsi. 

Lindenius armatus V.-D.-L. et Lindenius n. sp.? {!. — On 
doit à M. P. Marchal les seuls renseignements que l’on possède sur la 
nidification des Lindenius. Le L. Panzeri, chasseur de Chlorops lineata 
(Diptère), n'a pas semblé paralyser ses proies, le L. pygmaeus Rossi en- 
tassait dans ses cellules des Pteromalus (Chalcidides) (). 

Le Lindenius armatus V.-D.-L. et le L. n. sp.?, qui ont l'abdomen 
conformé comme celui des Oxybelus, Sont comme eux capables de para- 
lvser leur proie. 

J'ai vu à Rognac (23 octobre) le Lindenius armatus capturer un petit 
Hyménoptère (Apantheles n. sp.), qui était posé sur une fleur de Seseli 
tortuosum ; le ravisseur se précipita sur lui, le piqua longuement sur 
la fleur même, et s’envolait avee sa proie lorsque je pus capturer les 
deux bêtes. Six heures plus tard la victime était encore vivante, quand 
je la fixai sur un carton. 

Un Lindenius n. sp.? nidifiait à Château-Thierry (23 juin) dans le 
sable d’une carrière abandonnée. Son terrier, profond d’une dizaine 
de centimètres, conduisait à une unique cellule, où je trouvai deux 
Hyménoptères, un Chalcidide et un Ophionides (n. sp.?) dont l'un était 
encore vivant quelques heures plus tard. 


Pompilides. 


Pompilus plicatus Costa. — Pour qui étudie l'instinct des Hymé- 
noptères solitaires de nos régions, les Pompilides sont, avec les Gas- 
trilégides et les Odynères, les insectes les plus intéressants. Ainsi que 
je l'ai déjà noté, leur histoire comparée à celle des Araignées est ana- 
logue à celle de l'attaque et de la défense d’une place forte perpétuelle- 
ment assiégée. À chaque nouvelle ruse de lAraignée pour se dérober 
correspond chez les Pompilides une modification des caractères anato- 
miques ou de l'instinct, permettant de déjouer le nouveau stratagème. 
C'est ainsi que s’est aplatie la tête du Pompilus crassilarsis Costa et 
du Planiceps fulviventris Tourn., et que se sont épaissies leurs pattes 
antérieures, en même temps que les Mygalides fermaient leur terrier 
par une solide trappe à charnière assujétie par des fils reliés aux parois 

(1) Insecte peut-être inédit que j'ai vainement soumis à des maitres. 


(2) Observations biologiques sur les Crabronides. {annales de la Soc. entom. 
de Fr., 1893, vol. LXII, p. 337. 


Sur l'instinct des Hymenoptères. 1 


du terrier. Avec leurs puissants outils les deux Guêpes parviennent à 
ouvrir la porte, et pénètrent dans le repaire pour en capturer lhabi- 
tant (1). 

Le Pompilus plicatus Costa n’est pas moins bien armé que les deux 
précédents pour soulever les trappes; sa tête plate munie d’un chape- 
ron allongé est un levier puissant, qui donne appui aux mandibules, 
lorsqu'elles ont réussi à s'engager sous la porte de l’Araignée; comme 
le P. crassitarsis, dont il se rapproche, l’insecte semble s'être adapté 
à la chasse des Mygalides. 

Le 18 avril, à Bonifacio, un Pompilus plicatus chasse sur les escar- 
pements calcaires et les talus ensoleillés, explorant lentement le sol de 
ses antennes ; il s'arrête sur un talus dénudé, et cherche à y ouvrir la 
porte d’une jeune Ctenizia Sauvagei Rossi. La trappe est tellement bien 
ajustée sur l’orifice du canal que je ne la vois pas; je la devine d’après 
les points où le chasseur porte son effort, du côté de la porte opposé à 
la charnière, La Guêpe put assez rapidement pénétrer dans le terrier 
em soulevant la trappe, qui se referma après son entrée, mais elle en 
sortit quelques minutes après,chassée par des Fourmis,auxquelles donnait 
passage la trappe gauchie par le Pompile. Je capturai le chasseur et je 
trouvai la Cténize engourdie par sa piqûre; moins de deux heures 
plus tard elle était déjà vive, et elle paraissait guérie le lendemain. 


Pompilus holomelas Costa. — J'ai indiqué qu'il chasse sur le sable 
à la manière du P. vagans (?); mes nouvelles observations sont plus 
précises. Trois fois je l'ai vu capturer la Nemesia arenicola E. Simon 
sur le rivage du golfe de S*-Manza, où cette Araignée se retire dans un 
terrier recouvert d’une couche de sable. Le Pompile sait trouver l'em- 
placement du canal, creuse et pénètre dans le repaire de lAraignée qu'il 
engourdit de sa piqûre. Une Nemesia arenicola, paralysée le 26 août 
par la Guêpe, pesait 62 centigrammes, soit 12 fois autant que son vain- 
queur, dont le poids n'était que de 5 centigrammes. Ce Pompile, 
remis dans une bouteille en présence d’une Némésie qu'il venait d’en- 
gourdir, la piqua de nouveau deux ou trois fois sous le thorax, à la 
naissance des pattes entre les hanches, mais il ne fit aucune piqüre à la 
bouche. 


C’est en août que le P. holomelas est le plus commun à St-Manza. 


Le 28 mai, j’eus la bonne chance de trouver, en fouillant un talus de 


(1) Cu. Fenron. Nouvelles observations sur l'instinct des Pompilides. Actes 


de la Soc. linn. de Bordeaux, t. LILI, 1897. 
OX Cie 


416 CH. FERTON. 


sable, une coque rouge-brun, souple, de forme ovoïde, renflée vers une 
extrémité, qui contenait une nymphe de Pompilus holomelas G. Aucune 
nymphe de Pompilide n'ayant, je crois, été décrite, je donnerai la des- 
cription de celle-ci (pl. 3, fig. 5). Tous les organes étaient développés etre- 
connaissables, mais en outre la bête portait un assez grand nombre 
d’appendices qui disparurent avec sa défroque de nymphe. Sur le vertex 
se dressaient quatre filaments blancs ; les segments de l'abdomen, à 
l'exception du premier, étaient ornés d’appendices fixéslatéralement à la 
base de chaque anneau, et composés chacun d’un prisme triangulaire 
collé au corps de l’insecte par une de ses faces, et portant du côté opposé 
un prolongement de forme variable. Au dernier anneau ce prolonge- 
ment à une forme cylindrique, il est terminé aux deux segments précé- 
dents en une pointe ayant l'aspect d'un cône aigu dirigé du côté anal ; 
enfin aux anneaux 2, 3 et 4 le prolongement est formé par deux cônes 
accolés par leur base, de sorte que l’appendice entier a la forme d’une 
enclume. 

A la partie dorsale de l'abdomen, et au milieu du mésothorax, court 
une raiuure peu profonde, limitée de chaque côté par de petites épines 
simples ou doubles. Les tibias postérieurs sont ornés d’une rangée 
d’épines semblables à celles des femelles de Priocnemis. 

La nymphe ne répondait que peu aux excitations, n’exéculant que 
des mouvements rares et faibles; elle se transforma le 2 juin, et l’in- 
secte commenca le 5 à se démener et à chercher à s'évader. 


Pompilus effodiens Ferlon. — A Alcer,le P. effodiens pond sur une 
Lycosoides, qu'il ne prend pas la précaution d’engourdir (!). Le 47 juil- 
let, à la Foce de Vizzavona, un Pompilus, que je ne puis séparer de 
l’effodiens, m'a montré qu'il n'avait pas oublié l'usage de l’aiguillon, 
ainsi que me l'avaient fait penser les exemplaires algériens. 

En creusant un trou dans le sol, il parvint au terrier d’une Nemesia (?) 
qui avait réussi à échapper au chasseur et s’enfuyait, lorsque je pus la 
capturer et la maintenir sous une bouteille à l'entrée de son nid. Le 
Pompile l’aperçeut en sortant du terrier, se jeta sur elle, et lui infligea 
lentement deux piqüres, la première dans la bouche et la seconde sous 
le thorax. L’Araignée paraissait guérie le soir même. 

Pompilus pectinipes V.-D.-L. — Il parait chasser Comme les précé- 
dents (plicatus, holomelus, effodiens) des Araignées retirées dans des 

(1) Cu. Ferro. Notes pour servir à l'histoire de l'instinct des Pompilides. 


Act. de la Soc. linn. de Bordeaux, 1891. 
(2) Trop jeune pour que l'espèce puisse être déterminée. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. 117 


terriers; je le vois en effet, en Corse et en Provence, explorer len- 
tement le sol qu'il frappe à petits coups d'antennes. L'observation sui- 
vante, la seule que je possède sur cette espèce, pourrait n'être relative 
qu'à un fait exceptionnel. Un P. pectinipes chasse sur le sable fin et 
meuble (Bonifacio, 1° août), il s'arrête après de longues hésitations à 
un endroit qui ne me présente rien de particulier, et creuse en s’en- 
foncant rapidement dans la poussière. Un conduit est en effet démasqué 
à un centimètre de profondeur, et le chasseur s’y engage. Après avoir 
attendu une vingtaine de minutes, je creuse à sa suite, et je le trouve 
occupé à reboucher le terrier en grattant la paroi. La trace du canal 
se distingue facilement de la masse sableuse, et me conduit à une Arai- 
gnée immobilisée, et portant un œuf à la partie droite et supérieure 
de l’abdomen, à peu près au milieu de sa longueur. Mais cette Arai- 
onée est une Epeira dalmatica Doleschall, et M. Eug. Simon, qui a eu 
la bienveillance de la déterminer, me confirme « qu’elle n’est certaine- 
ment pas terricole, et qu'elle tend une toile orbiculaire sur les buis- 
sons comme les autres Épeires ». En outre, en la déterrant j'avais re- 
marqué que la bête n'avait pas l'aspect de proie fraichement sacriliée, 
qu'ont toujours les Araignées que traînent ou emmagasinent les Pom- 
pilides ; ses pattes étaient en partie repliées sous le corps. Le Pompilus 
pectinipes avait donc découvert un nid d’un autre Pompilide approvi- 
sionné depuis plusieurs jours, et en avait détruit l'œuf, pour lui sub- 
stituer le sien. A la même époque, 4° août, le Pompilus «rgyrolepis 
Costa est commun à Bonifacio ; il y chasse et enfouit dans le sable des 
Épeires, dont la taille correspond bien à celle qu'avait découverte le 
P. pectinipes. 


Pompilus argyrolepis Costa (!). — Chez les Hyménoptères gi- 


(1) Par ses caractères anatomiques cet insecte parait n'être qu'une variété 
du P. rufipes, dont il ne diffère que par les couleurs, et c'est ainsi que je 
l'ai désigné (P. rufipes nov. var.) dans mon second mémoire précilé, en 
parlant de sa nidification; mais j'avais oublié qu'il diffère par ses mœurs du 
rufipes. 

L'œuf du ?. argyrolepis est très gros, collé au côté de l'abdomen de l'Arai- 
gnée, et celle-ci est placée dans la cellule dans la position naturelle. Les œufs 
que j'ai observés à Chàtellerault dans deux nids du P. rufipes étaient beau- 
coup plus petits que ceux de l’argyrolepis , proportionnés à la taille de l’in- 
secte ; l'Araignée était irrégulièrement placée, reposant sur le côté, et l'œuf 
du chasseur était fixé à la partie la plus élevée de son abdomen. Je n'ai pas 
observé que le rufipes ait, comme l'argyrolepis, l'habitude de repérer la po- 
sition de son nid ou de son Araignée, en décrivant au vol quelques circonvo- 


4118 CH. FERTON. 


boyeurs, dont les ovaires ne comportent qu'un petit nombre d'œufs, la 
ponte parait être une opération laborieuse, qui exige presque toujours 
un temps assez long : cinq, dix minutes et souvent plus. Seuls les pa- 
rasites feraient exception, les Ceropales par exemple (1), mais leur œuf 
est de petite taille. En réalité, le temps nécessaire à la ponte d’un œuf 
est variable, pouvant être très court. Le 417 octobre, à Bonifacio, un 
Pompilus argyrolepis Costa quitte son terrier, qu'il repère en décrivant 
deux circonvolutions, et revient bientôt porteur d’une Larinia Du- 
fourii E. S$., qu'il avait déposée au sommet d’une haute touffe avant de 
creuser son nid; la proie est entrainée au fond du trou. Presque aus- 
sitôt je vis reparaitre la tête du chasseur; la Guêpe grattait déjà les pa- 
rois du terrier, et j’eus à peine le temps de tirer de ma poche une bou- 
teille avec laquelle je la capturai. Le canal était à demi rempli de sable. 
Je trouvai dans la cellule la Larinia portant l'œuf du Pompile, qui avait 
été pondu en moins d’une minute, et c’est d'autant plus remarquable 
que l’œuf du P. argyrolepis est très gros relativement à la taille de lin- 
secte. 


Pompilus capiticrassus, n. Sp., ©. — Appartient au groupe du 
rufipes L., il en diffère, ainsi que de l'argyrolepis, par ses tempes plus 
épaisses ; l'intervalle de ses ocelles postérieurs est égal à la distance de 
chacun d'eux au bord intérieur des veux, alors qu'il est nettement 
plus grand chez le rufipes. 

Noir, une linéole jaune derrière les veux, vêtu de poils noirs, et en 
outre de quelques poils écailleux argentés sur le pronotum, le méta- 
notum et le premier segment de lPabdomen. 

Tête hérissée de poils noirs, épaisse, l'épaisseur des tempes est 
un peu plus grande que celle du scape vu en dessus, iront 
un peu plus bombé que chez rufipes et argyrolepis, les ocelles forment 
un triangle obtus, l’intervalle des deux ocelles postérieurs 
est égal à leur distance au bord des yeux, l'épaisseur des an- 
tennes est celle des P. rufipes et argyrolepis, second artiele du flagellum 
égal au {et au 3° réunis; chaperon coupé droit; distance des yeux 
aux mäçchoires comme chez rufipes et argyrolepis. 

Thorax hérissé de poils noirs, ses formes sont celles des P. rufipes 
et argyrolepis : bord postérieur du pronotum arqué, métanotum arrondi 
postérieurement, tous deux pourvus de quelques poils écailleux ar- 


sentes. 


lutions. 11 semble donc que les deux bêtes doivent être séparées en deux es- 
pèces distinctes. 
(1) Cu. FERTON, loc. cil., 1897. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 119 


Ailes moyennement enfumées, leur bord extrême plus obscur; à 
l'aile antérieure, cellule radiale lancéolée, 2 et 3° cellules cubitales à 
peu près égales (la 2° parfois plus grande que la 3°), nervure medio- 
discoïdale () soudée à l’extrémité de la cellule costale:; la nervure 
médio-discoïdale de l'aile postérieure aboutit un peu au delà de l'extré- 
mité de la cellule costale. 

Premier et dernier segments de l'abdomen vêtus de quelques poils 
noirs hérissés, le premier muni en outre de poils écailleux blancs. 

Pattes noires, tarses antérieurs longuement pectinés, le 1% article 
armé de trois cils, les deux suivants de deux; la longueur des éperons 
des tibias postéricurs est environ les deux tiers de celle du métatarse. 

Longueur 9 à 411 mill. 

Mile inconnu. 

Corse, assez commun au printemps; Provence. 


Variat. — Chez un exemplaire pris le 24 avril, à Vitrolles (Provence), 
la 2 cellule cubitale est nettement plus grande que la troisième, lPin- 
tervalle des ocelles postérieurs est un peu plus grand que leur distance 
aux yeux, et les tibias postérieurs sont tachés de rouge : cependant l’é- 
paisseur des tempes sépare sûrement cet individu du P. rufipes. 

Cette espèce ne me semble pas être l’argyrolepis, dont Costa dit dans 
sa description (2): « Alès nigro-vrolascentibus, apice obscurioribus, posti- 
carum cellula anali LoxGE ultra originem venae cubitalis terminata. » I 
ajoute également que la seconde cubitale se prolonge vers la base de 
l'aile au delà de la radiale. Le capiticrassus ne présente pas ces carac- 
tères. La description de Costa est d’ailleurs insuffisante et s'applique 
aussi bien à l’espèce précédente qui, plus commune, doit être celle que 
l’auteur a eue entre les mains; elle était en effet, dit-il, plus abondante 
que P. plicatus. 

Le capiticrassus ne peut non plus être le luctigerus Costa, qui, d’a- 
près Costa, n'a pas de poils écailleux et se rapproche de lholomelas, 
dont il diffère par ses tarses antérieurs plus allongés, plus grêles et 
plus longuement pectinés. Le capiticrassus s'éloigne de lholomelas par 
son pronotum à bord postérieur arrondi. 


Le 4 mai, à Bonifacio, un P. capilicrassus vient de chasser de sa 
toile une Epeira Redii Scop., qui fuit lentement, s’arrêtant dans les 


(1) Dénominalions d’Ed. André, Structure el biologie des insectes ; Beaune, 
1882. 
(2) Prospetlo degli Imenotteri ilaliani, parte seconda ; Napoli, 1887. 


120 CH. FERTON. 


touffes ou au sommet des tiges herbeuses, pendant que la Guêpe explore 
les environs du nid d’un vol rapide. Dès qu'il apercoit la fugitive, le 
Pompile bondit sur elle ; lorsqu'il la pique, celle-ci est renversée le ventre 
en l'air, et le chasseur est sous elle, le ventre en l'air également, son 
dos reposant sur le sol; les deux bêtes sont tête-bêche, la Guêpe a 
l'abdomen recourbé, et pique l'Araignée dans la bouche. Quand l'Épeire 
fut immobilisée, le Pompile se dégagea et lapa pendant quelque temps 
les sucs de la bouche de sa victime, lui mordilla les pattes antérieures 
et lPentraina ensuite sur une tige d'herbe, où elle fut solidement assu- 
jétie. Il avait commencé à creuser son terrier dans le sable lorsque je 
le capturai. 

Les deux membres antérieurs de l'Araignée n'avaient pas élé déta- 
chés malgré les morsures du chasseur, mais je pris, le 4 juin, un Pom- 
pile de la même espèce trainantune Epeira Redii privée de deux pattes 
probablement coupées par la Guêpe. L'Araignée se rétablit néanmoins 
de sa piqüre. 

Les Pompilus argyrolepis et capiticrassus, qui sont si voisins, ont la 
même méthode de chasse : quand l'Épeire a pris la fuite, ils la recher- 
chent en décrivant de rapides circuits autour de sa toile, dont ils s’é- 
cartent de plus en plus en explorant surtout les sommets des tiges. 


Pompilus cingulatus Rossi. — Comme la plupart de ses congénères, 
il dirige le coup d’aiguillon dans la bouche de lAraignée. Le 20 juin, 
à Bonifacio, il captura devant moi une grosse Lycosa radiata Latr. 
qu'il avait chassée de son repaire. Il se cramponna sur le dos de la 
Lycose; les deux insectes étaient tête-bêche; labdomen du pompile se 
recourba autour de la tête de lAraignée, qu'il piqua dans la bouche. 


Pompilus nubecula Costa. — J'ai souvent observé que la piqüre 
du Pompile était insuffisante pour engourdir l’Araignée, et j'en ai conclu 
que celle-ci doit être fréquemment dévorée vive (!). Le fait suivant 
confirmera mes premières observations, et montrera surtout qu'elles ne 
doivent pas être attribuées à ce que j'avais déterré les Araignées, et à 
ce que je les avais conservées à l'air libre. Un Pompilus nubecula Costa 
(Bonifacio, 19 septembre) creusait un terrier dans le sable. En faisant 
des recherches autour du trou, dans un espace d’un décimètre carré 
environ, je trouvai 4 cellules isolées et approvisionnées chacune d’une 
Araignée identique (?) à celle que chasse le P. nubecula. Les 4 Araignées 
étaient vivantes, elles pouvaient marcher et même sauter. Le 22 sep- 


(DÉPOT. L891NeLHSN7E 
(2) Toutes les quatre devaient être Hasarius jucundus Luc. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 124 


tembre, deux d’entre elles étaient encore en vie, quoique leurs parasites 
eussent déjà vidé une bonne partie de leur abdomen, une 3° était pres- 
que entièrement dévorée, et la 4°, un Hasarius jucundus Luc., dont 
j'avais par mégarde écrasé l'œuf, était guérie et dévorait les mouches 
que je lui offrais. 


Pombpilus brachycerus, n. sp. — Il est caractérisé par ses anten- 
nes courtes et épaisses. 

® Noir, vêtu de poils noirs; pronotum, métanotum et {°° segment 
de l'abdomen ayant des poils écailleux brillants. 

Tête noire, vêtue de poils noirs hérissés, un liséré jaune au bord 
postérieur des yeux, chaperon court, son bord extrême tronqué, ayant 
néanmoins une forme légèrement courbe et concave, front moyenne- 
ment bombé, épaisseur des tempes égale à la largeur du seape vu d'en 
dessus. Ocelles formant un triangle obtusangle, l'intervalle des deux 
derniers est très peu inférieur à leur distance au bord des yeux. Dis- 
lance des yeux aux mâchoires presque égale à la moitié de l’épaisseur 
du flagellum. Antennes courtes et épaisses, longueur du 3° ar- 
ticle du flagellum égale à celle du 4°, et presque égale à celle des deux 
premiers réunis. 

Thorax vêtu de poils noirs hérissés, le pronotum et le métanotum 
portant en outre des poils écailleux couchés; pronotum de longueur 
moyenne, son bord postérieur régulièrement arqué, métanotum arrondi, 
tronqué etlisse postérieurement, sa longueur totale est à peu près celle 
du second et du 3° segments du flagellum. 

Premier segment de l'abdomen vêtu de poils noirs hérissés et de 
poils écailleux couchés, dernier segment portant quelques soies noires. 

Pattes noires, râteau des tarses antérieurs développé, la longueur de 
ses cils est égale aux deux tiers de celle du premier article; 4° article 
armé de 3 cils, 2 et 3° chacun de 2. 

Ailes enfumées, cellule radiale de l’aile antérieure lancéolée, les 2° et 
3° cellules cubitales ont la même largeur à la base, la nervure médio- 
discoidale est soudée à l'extrémité de la cellule costale. A l'aile posté- 
rieure la nervure médio-discoidale aboutit très peu au delà de l’extré- 
mité de la cellule costale. 

Long. 11 mill. ©. 

Mäle inconnu. 

Bonifacio, un seul exemplaire pris le 49 mai. 


Planiceps fulviventris Costa — helveticus Tourn. — Le Plani- 
ceps fulviventris est commun à Bonifacio pendant toute la belle saison, 


129 CH. FERTON. 


surtout en automne ; il m'intéressait de vérifier qu’il a les mêmes mœurs 
que l'helveticus, que je crois lui être identique. Le fulviventris explore 
la surface du sol, cherchant le terrier d’une jeune Nemesia badia Auss. 
Dès qu'il l’a trouvé, il en soulève la légère trappe, et s'engage aussitôt 
dans le nid de l’Araignée. La Némésie est engourdie par une piqüre, 
et enterrée dans son terrier même, que la Guêpe comble en grattant le 
sable des parois. C’est bien là la manière de faire du Planiceps helve- 
ticus (1), et on est fondé à réunir les deux bêtes, qui ne diffèrent que 
par la couleur des premiers segments de l'abdomen. 

En automne, la Nemesia badia ajoute à son nid une seconde porte de 
sortie, ce qui lui permet de fuir quand elle est menacée chez elle. Main- 
tes fois je l'ai vue échapper de la sorte au Planiceps fulviventris: elle 
sortait par une trappe pendant que l'ennemi entrait par l’autre, et al- 
lait se rélugier au sommet d’une pierre ou sur une touffe. Parfois 
le chasseur faisait quelques vaines recherches pour retrouver lArai- 
enée, mais le plus souvent il abandonnait la place après un séjour 
plus ou moins long dans le nid de la Némésie. Une fois cependant jai 
vu la Guêpe trainer une Nemesia badia jusqu'à un terrier qui devait 
ètre le sien, où elle lenterra ; il est probable qu'elle lavait capturée à 


) 


l'air libre ©). On sait par quelles habiles manœuvres le Pompilus va- 
gans Costa et le Priocnemis opacus Pérez arrivent plus sûrement que 
le Planiceps à s'emparer de la Nemesia badia, malgré le perlectionne- 


ment apporté à son terrier. 


Priocnemis bisdecoratus Costa. — Il captura devant moi une 
erosse Lycosa radiata Latr. (Bonifacio, 26 août). Je ne pus voir le pre- 
nier coup d’aiguillon ; lorsque je m'approchai, la Lycose gisait sur le dos, 
la Guêpe lui infligea une ou deux nouvelles piqüres à la naissance des 
hanches, et lui coupa trois pattes. L’Araignée pesait 80 centigrammes, 
et le chasseur seulement 8, c’est-à-dire dix fois moins que sa proie. On 
conçoit qu'une telle pièce doive produire un Priocnemis de plus grosse 
taille que la mère, qu’on serait tenté de séparer en une espèce spé- 
ciale. 


Priocnemis octomaculatus Rossi. — Un gros Priocnemis octoma- 
culatus (Bonifacio, 21 août) poursuit dans une touffe une Lycose un peu 
plus corpulente que lui; celle-ci bondit de branche en branche, puis se 


(1) Cu. Ferron, loc cit. 

(2) Le 15 août de cette année (1901) j'ai vu le P. fulviventris capturer une 
Nemesia à l'air libre; une seule piqûre suffit à engourdir la victime, qui fut 
entraînée jusqu’à son propre terrier, où le ?laniceps l'enterra. 


Sur l'instinct des Hymenoptères. 123 


laisse tomber sur le sol où elle continue à fuir. La Guëpe la rejoint à 
plusieurs reprises, appliquant sur elle lextrémité de son abdomen, 
mais elle ne cherche pas à la renverser comme le Calicurqus scurra 
de Fabre (1). Il fallut plusieurs piqûres pour immobiliser l’Araienée, 
Dès que celle-ci, quoique encore vive, fut incapable de se sauver, le 
chasseur la saisit, et, après quelques tätonnements, la piqua sous le 
thorax; puis il appliqua la bouche contre celle de la Lycose, peut- 
être pour en laper les sues, mordilla les pattes antérieures qui re- 
muaient encore, et commença à l’entrainer. 


Priocnemis Vachali Ferton. — Le mâle, que je n’ai pas décrit, a les 
aractères de la femelle avec les différences suivantes : ses tempes 
sont un peu plus épaisses, leur épaisseur atteint une fois et demie la 
largeur du scape vu d’en dessus, le premier segment de son abdomen 
est moins rétréci à la base. 


Le Priocnemis Vachali capture des proies de mœurs très différentes. 
Le plus souvent il chasse des Araignées terricoles réfugiées dans des 
terriers non clôturés ( Dysdera crocata C. Koch), mais parfois aussi il 
explore les herbes et les touffes à la surface du sol, et s'empare d’Arai- 
enées qui vivent à l'air libre (Euophrys terrestris E. Sim.). Il ne semble 
pas que toutes les espèces puissent lui convenir, car j'ai vainement 
cherché à lui faire accepter de petites Nemesia badia paralvsées par le 
Planiceps fulviventris. Cependant, comme les autres Pompilides, il 
n'hésite pas à s'emparer, quand il le peut, d'une Araignée engourdice 
par un autre Priocnemis de son espèce, et la rencontre de deux de ces 
insectes, dont l’un est propriétaire d’une proie, est l’occasion de vifs 
combats, dans lesquels les deux bêtes se saisissent corps à corps, el 
roulent dans la poussiere. 

Ce Priocnemis établit son nid dans de profondes crevasses du sol ou 
dans des terriers abandonnés par d’autres insectes, et, comme il n’est 
pourvu pour fouir que de faibles outils, il n’éclôt qu'après les pluies, 
qui, en ramollissant la terre, lui permettent de se dégager. Ilne vole à 
Bonifacio qu’au printemps et à la fin de la belle saison, surtout en oc- 
tobre. Son terrier est clôturé par une barricade de débris végétaux, de . 
mottes de terre, etc. 


(1) Souvenirs entomologiques, 4° série, p. 252 et suivantes. 


12% CH. FERTON. 


Liste d’Araignées capturées par des Pompilides (!). 


PoMPILUS NIGER Fabr. 


Lycosa albofasciata Brullé, Bonifacio, mai; Vivario, juillet. 
Lycosa radiata Latr. (jeune), Vivario, juillet. 

Lycosa albovittata Brullé, Bonifacio, avril; Evisa, juin. 
Drassodes lutescens C. Koch, Bonifacio, mai. 

Drassus severus C. Koch, Bonifacio, avril. 

PoMPILUS PULCHER Fabr. 

Lycosa perita Latr., Bonifacio, juillet et août. 

POMPILUS SEXMACULATUS Sp. 

Heliophanus lineiventris E. Sim., Bonifacio, juillet. 
Thanatus vulgaris E. Sim., Bonifacio, mai. 

Phiegra Bresnieri Lue., Bonifacio, mai. 

POoMpPILUS NUBECULA Costa. 


Ergane (Hasarius) jucundus Luc., Bonifacio, septembre. 


POMPILUS ARGYROLEPIS Costa. 

Epeira dalmatica DIs., Bonifacio, août. 

Larinia Dufouri E. Sim., Bonifacio, septembre. 
Cyrtarachne irodoides E. Sim., Bonifacio, août 
POMPILUS CAPITICRASSUS Ferton. 

Epeira Redii Scop., Bonifacio, mai et juin. 
Drassus dromedarius Walk., Bonifacio, mai. 
POMPILUS EFFODIENS Ferton. 

Nemesia (jeune), Vizzavona, juillet. 

POMPILUS HOLOMELAS Costa. 

Nemesia arenicola E. Sim., Bonifacio, mai et août. 
POMPILUS PECTINIPES L. 

Epeira dalmatica DIs., Bonifacio, août (pourrait avoir été capturée 


par un autre Pompilide). 


(1) Une première liste a été donnée dans mon mémoire précité, Nouvelles 
observations sur l'instinct des Pompilides. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 125 


PoMpPILUS PLICATUS Costa. 


Ctenizia Sauvagei Rossi, Bonifacio, avril. 


APORUS DUBIUS SP. 
Callilepis exornata C. Koch, Bonifacio, novembre. 


PLANICEPS FULVIVENTRIS Costa. 
Nemesia badia Auss. jeune, Bonifacio, tout l'été. 
Nemesia jeune non déterminable. 


PRIOCNEMIS BISDECORATUS Costa. 


Lycosa radiata Latr., adulte, Bonifacio, août. 
PRIOCNEMIS RUFIPES Destef. (var. à pattes noires). 


Drassus minusculus C. Koch, Evisa, juillet. 


PRIOCNEMIS EGREGIUS Lep. 
Argiope lobata Pallas, Lavandou, juillet. 


PriocxeMmis VAcHALI Ferton. 


Dysdera crocata C. Koch jeune, Bonifacio, octobre. 
Drassus macellinus Thorel, Bonifacio, octobre. 
Euophrys terrestris E. Sim., Bonifacio, octobre. 


Sur la position de l’œuf des Hyménoptères ravisseurs. 


Chez les Hyménoptères ravisseurs la mise en place de l'œuf sur la 
proie est l’un des actes les plus importants de la vie, c’est généralement 
une des manifestations de l’instinet les mieux fixées, les moins sujettes 
aux variations (!). On la retrouve souvent identique dans tout un 


(1) Au moment d'envoyer cette nole, je recois de M. le Professeur Bouvier 
un mémoire intitulé : Les habitudes des Bembex (Année Psychologique, Pa- 
ris, 1901). Il s'y trouve (p. 26) une observation de Hudson, d'après laquelle 
le genre Monedula ferait exception à cette règle. « La Monedula punctatu 
de Buenos-Ayres creuse son terrier, le ferme après y avoir déposé son œuf, puis 
attend l'éclosion de la jeune larve pour commencer l’approvisionnement. » 
C'est là un des motifs qui déterminent M. Bouvier à rapprocher les Bembé- 
cines des Guépes. « Au point de vue des habitudes, dit le savant professeur, 
les Guêpes sociales et les Guëpes solitaires se rattacheraient à une souche 
commune, trés voisine de la Monedula punclata, et auraient ensuite di- 
vergé dans deux sens différents. » 

D'autre part, suivant F.-J. Brèthes (Notes biologiques sur trois Hyméno- 


196 CH. FERTON. 


genre, et parfois dans une série de genres voisins. Aussi l'inspection 
de la proie munie de l'œuf du chasseur peut-elle quelquefois permettre 
d'affirmer le genre de ce dernier. Je résumerai ici les quelques obser- 
vations que j'ai pu faire à cet égard. 


CHASSEURS DE DIPTÈRES. 


Crabro et Orybelus. — L'œuf est collé à la gorge du Dintère par son 
extrémité céphalique, son grand axe est normal à la plus grande 
longueur de la bête (pl. 2, fig. 4). 

Bembex. — Le Diptère est couché sur le dos, l'œuf est dressé verti- 
calement, il est piqué sous l'écaille d’une aile qui le protege du 
contact du sol. 


CHASSEURS DE FOURMIS. 


Brachymerus. — Le grand axe de l'œuf est perpendiculaire à la plus 
grande longueur de la Fourmi, son extrémité céphalique est collée 
sous le thorax, derrière et contre la première paire de pattes (pl. 2, 


fig. 6). 
CHASSEURS D'HÉMIPTÈRES. 
Gorytes. — L'œui est couché à la face ventrale de lHémiptère, paral- 


lèlement à la plus grande longueur de l'insecte, en dehors de 
ses pattes. Un de ses bouts est collé à l'abdomen (pl. 2, fig. 3). 


Alyson. — Comme chez les Gorytes, mais le point du corps où est 
piqué l'œuf n’a pas été observé. 

Astata. — L'œuf est couché sur la Punaise, à la face ventrale, tantôt 
en diagonale, tantôt en travers, piqué à la face antérieure d’une 
des hanches antérieures. Il repose sur la langue de l'Hémiptère 
(pl 3, fig. 4). 

Sylaon. — L'œui est couché sur l'Hémiptère à la face ventrale, entre 


ptères de Buenos-Ayres, Revista del Museo de la Plata, 1901), la Monedula 
surinamensis Dahlb. place son œuf sur un Diptère de la méme maniere que 
le Bembex oculata : « Une extrémité de l'œuf fixée sur l'aile du Diptère, 
près du cuilleron, et l’autre extrémité en l'air comme un bätonnet un peu 
courbé dont le poids le faisait appuyer aux flancs de la Mouche où il était 
collé. » Brèthes a vu le même chasseur piquer et paralyser un Diptère, et, 
d’après son rapport, les habitudes de cet insecte ne diffèrent que par des dé- 
tails de celles de nos Zerbex européens. Dès lors l'observation de Hudson 
devrait être vérifiée, avant qu'on puisse en tirer l'importante conclusion qu'en 
déduit M. Bouvier, 


Sur l'instinct des Hyménopteères. 127 


la première et la deuxième paire de pattes, son grand axe est 
normal à la longueur de l’insecte ; il ne repose pas sur la langue 
de l’'Hémiptère. 

Dinetus. — Comme chez le Sylaon, mais la position de la langue n’a 
pas été observée. 


CHASSEURS D'ORTHOPTÈRES. 


Sphex. — L'œuf est piqué à une des hanches de l’Orthoptère; celui-ci 
repose sur le dos. 

Tachytes, Tachyspher, Notogonia. — La proie repose sur le dos, l'œuf 
est couché ou légèrement dressé en travers du corps de l'Ortho- 
ptère, il est collé à une des hanches antérieures (pl. 2, fig. 2, etpl.3, 
fig, 3): 

Stizus fasciatus Fabr. — L’Orthoptère est dans la position naturelle 
(reposant sur sa face ventrale); l'œuf est fixé à un des côtés de 
son dos, il est collé à un des élytres, son bout libre, qui corres- 
pond à la partie céphalique de Ja larve, est dirigé vers le bas et 
vers là tête du criquet (pl. 2, fig. 5). 


Dolichurus. — Dans un nid trouvé en Provence l'œuf était collé à la 
cuisse intermédiaire gauche d’un Loboptera, protégé par une crête 
saillante. 


CHASSEURS DE CHENILLES. 


Anvmophila, Psammophila, Miscus. — La chenille est couchée sur le 
côté, Pœuf est piqué vers le milieu du corps à la face latérale 
supérieure. 


CHASSEURS D'ARAIGNÉES. 


Trypoæylon. — La place de l'œuf est variable, il est collé à l'abdo- 
men d’une des Araignées qui occupent le milieu de la cellule. 

Miscophus. — L'Araignée est dans la position naturelle, l'œuf est 
piqué à la face antérieure de l'abdomen, il est presque vertical. 

Pompicipes. — L’Araignée est dans la position naturelle, sauf chez les 
Agenia (Agenia variegata L.) où elle est couchée sur le dos; l'œuf 
est collé à l’abdomen de facon variable suivant les espèces. 

P. viaticus L., chalybeatus Schiwdte, niger F. — L'œuf est collé à une 
des faces latérales de l'abdomen. 

P. vagans Costa. — L'œuf est sur le dos de l'abdomen, à la partie pos- 
térieure (pl. 3, fig. 8). 


128 CH. FERTON. 


P. effodiens Ferton. — L'œuf est sur Pavant du dos de l'abdomen. 

P. argyrolepis Costa. — L'œuf, de grosse taille, est au milieu du côté 
de Pabdomen. 

P. rufipes L. — L'Araignée peut être irrégulièrement placée (reposant 
sur un des côtés), l'œuf, de petite taille, est collé à Ja partie la plus 
élevée de l'abdomen. 

P. cinctellus Sp., nubecula Costa. — L'œuf est collé à la partie anté- 
rieure de l'abdomen, sur une des faces latérales ; son grand axe est 
presque vertical. 

P. pulcher F. — L'œuf est collé à la partie antérieure de l'abdomen 
de lPAraignée, presque à la face dorsale. 

Planiceps helveticus Tourn. — L'œuf est à la partie supérieure et anté- 
rieure de l'abdomen. 

Prioenemis hyalinatus F. — L'œuf est sur le côté de l'abdomen. 

Agenia variegata L. — L’Araignée repose sur le dos, l'œuf est à la 
partie antérieure de la face ventrale de labdomen. 


Vespides. 
Associations de Polistes gallica L. pour la fondation des nids. 


On a déjà signalé que plusieurs Polistes peuvent s'associer pour 
fonder un seul nid (!); le fait est habituel dans la région méditerra- 
néenne, où ces Guêpes sont nombreuses. Dans les environs de Paris il 
doit être également fréquent dans les endroits bien abrités, où nombre 
de Guêpes provenant d’un même nid peuvent passer heureusement 
l'hiver. 

A Château-Thierry, une vieille serre abandonnée était habitée, en 
mai 4889, par de nombreux Polistes qallica, qui me paraissaient avoir 
appartenu à une même colonie, parce que dans leurs renconires fré- 
quentes ces insectes se palpaient et se léchaient mutuellement comme 
des Guêpes d’un même nid. 

Pendant les premiers jours de mai huit nids furent fondés dans la 
serre, ou à l'extérieur, jusqu'à une distance d’une dizaine de mètres; 
un seul a été l'œuvre d’une seule mère, tous les autres, commencés 
sans doute par une seule Guêpe, furent fréquentés par plusieurs Po- 
listes dès le premier ou le second jour. Au début de l'association, les 


(1) D' P. Marcraz, Observations sur les Polistes, Bullelin de la Soc. 
Zool. de Fr., 1896. L'auteur ne donne l'observation que comme probable. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 129 


relations sociales ne paraissaient pas encore bien assises: rarement 
deux insectes travaillaient ensemble au même nid, mais presque tou- 
jours la travailleuse, apportant une charge de pâte à papier et trouvant 
le nid occupé, attendait pour y prendre place le départ de sa compagne. 
Néanmoins les rencontres sur le gâteau, ou même l’arrivée d’une étran- 
gère, ne donnaient lieu qu’à des protestations amicales. Le plus souvent 
toutes les mères passaient la nuit sur les cellules, parfois aussi quel- 
ques-unes, provenant de nids différents, se groupaient pour la nuit sur 
quelque planche de la serre. Les associations n'étaient pas constantes, 
telle Guêpe passant de l’une à l’autre et revenant à la première. Un nid 
fondé le 4 mai avait le lendemain deux habitants, et en eut trois à 
queiques moments de la journée; je n’en vis plus qu'un le 6 par la 
pluie, mais le 8 six Polistes y vivaient en bonne intelligence, et avaient 
déjà bâti une douzaine de cellules. Ceux qui avaient le jabot plein 
donnaient la miellée aux autres. 


Odynerus Latr. 


Odynerus gallicus Sauss. —ÆEn Provence et en Corse ilales mêmes 
mœurs. Il adopte pour nidifier toute cavité, pourvu qu'elle ait les di- 
mensions requises : canal dans le bois desséché, trou dans une pierre, 
coquille d’Heliæ, etc.; l'œuf est suspendu vers le fond de la chambre, 
et les loges sont séparées, non par des cloisons de maconnerie, mais 
par des barricades épaisses de 4 à 5 millimètres, faites de petites 
pierres, de mottes de terre, brindilles qui ne sont pas reliées par du 
mortier. L'entrée du nid est clôturée par un tampon de terre gàchée. 
Un nid trouvé au Lavandou (Provence), le 9 juillet, était dans un trou 
d’un rocher, trois cellules v étaient approvisionnées de petites larves 
jaunes (!) qui furent emportées à Bonifacio. 68 jours plus tard quelques- 
unes étaient encore vivantes, d’autres s'étaient à moitié transformées, 
aucune n’était atteinte de moisissure (?). 


Odynerus mauritanicus Lep.— Des coquilles del’Helir candidissi- 
ma var.major,quim'ont été envoyées de Mecheria, renfermaient des nids 
de l'Odynerus mauritanicus. Les cellules étaient fermées par des cloi- 
sons de boue, consolidées par de petits morceaux de coquille posés à 
plat sur la maçonnerie; l'entrée du nid était elle-même bouchée par 


(1) Les nombres de ces larves étaient 12, 15 et 16. 
(2) Un nid d’0. gallicus trouvé à Bonifacio dans une branche sèche m'a 
donné comme parasite Euryloma nodularis Boh. 
Ann. SOC. Ent. Fr., LxX, 4901. 9 


130 CH. FERTON. 


une cloison semblable aux précédentes, composée de morceaux de co- 
quille reliés par de la terre gâchée. Les coques étaient blanches, minces 
et souples. 


Odynerus punctuosus, n.sp. (1). — Voisin du fastidiosissimus 
Sauss., il en diffère par sa taille plus petite, par les angles latéraux an- 
térieurs de son pronotum plus obtus, par l’échancrure plus marquée 
du bord libre de son chaperon, et par la ponctuation plus grossière du 
premier segment de l'abdomen. 

® Tète vêtue de poils blancs courts. ponctuée comme chez fastidio- 
sissimus, chaperon aussi large que haut, son bord libre échancré. 

Thorax pourvu d'un duvet blanc court, angles latéraux anté- 
rieurs du pronotum obtus, scutellum rectangulaire, plus convexe 
que celui de fastidiosissimus, postscutellum pas élevé, sa crête ni cré- 
nelée, ni pourvue d’épines latérales, métanotum non séparé des côtés du 
postscutellum au sommet de ses arêtes latérales, ces arêtes latérales 
étant anguleuses et non munies d'épines, face postérieure du métanotum 
tronquée. La ponctuation du thorax est celle de fastidiosissimus (gros- 
sière sur le scutellum et une partie du mésonotum), la face postérieure 
du métanotum est un peu ponctuée. 

Abdomen de forme régulière, non déprimé, pas plus large que le 
thorax, son premier segment est arrondi en avant, n’est pas séparé du 
second par un étranglement, ne porte pas de carène transversale, et ne 
présente pas d'impression linéaire à son milieu marginal. Premier 
segment avec une ponctuation profonde et grossière au 
voisinage de la partie arrondie, cette ponctuation, ainsi que celle 
du reste du segment, est plus espacée que chez fastidiosissinus, et les 
points sont plus gros. 

Noire, une tache jaune sur les mandibules près de la base, chaperon 
jaune, son bord libre couleur de poix, une tache entre les antennes, 
une autre derrière les veux, face antérieure du scape, deux taches sy- 
métriques couvrant presque entièrement le dessus du pronotum, une 
autre aux mésopleures sous l'insertion des ailes, écaillettes, postscutel- 
Jum et une tache aux angles du métanotum jaunes. Une bande jaune 
borde postérieurement les 4°* et 2° segments de l'abdomen, le 2° seg- 
ment ventral et fréquemment le 4, Cuisses, tibias et tarses jaunes. 

Ailes très peu enfumées (comme chez fastidiosissimus), nervures et 
stigma couleur de poix. 

Longueur 8 à 10 millimètres. 


(1) Je dois à M. R. du Buysson de savoir que cette espèce est inédite. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 151 


ds Le mâle a les caractères de la femelle avec les différences sui- 
vantes. L’échancrure du bord libre de son chaperon est plus profonde, 
ses antennes sont terminées par un crochet infléchi, il a les couleurs de 
la femelle, et en outre la face antérieure du flagellum et une ligne 
bordant la base du sinus des yeux sont jaunes, mais il peut manquer 
de la tache jaune qui recouvre les angles latéraux du métanotum. 


Longueur 7 à 8 millimètres. 


Cette espèce est également voisine de Rossi Lepel., la © s’en distingue 
par son chaperon échancré et sa ponctuation plus grossière sur le 
1er segment de l'abdomen. 


Le terrier de l'Odynerus punctuosus, souvent creusé dans un sol sa- 
blonneux, n’est pas pourvu d’une cheminée, aussi les déblais sont-ils 
emportés au vol, et dispersés à une quarantaine de centimètres de l'o- 
rifice du canal. Le 10 juillet, l’inseete approvisionnait, à Vivario, un nid 
qui ne comprenait qu’une seule cellule, celle-ci avait la forme d'un 
ovoide vertical, dont la paroi était formée d’une mince couche de mor- 
tier qui se détachait de la masse sableuse du sol. Cette Guêpe niche 
également dans les trous des pierres et dans les tiges sèches, qu'elle 


divise en loges par des cloisons de terre; son œui est suspendu. 


Odynerus fastidiosissimus Sauss. — il nichait à Marseille en oc- 
tobre et novembre, et à Bonifacio le 15 juin, dans des terriers qui n’é- 
taient pas surmontés d’une cheminée. L’œuf élait suspendu au fond de 
la cellule. 


Odynerus Rossii Lep.—Lel3juin, au Pas-des-Lanciers, cet insecte 
niditiait dans un terrier qu'il n'avait pas creusé; les cloisons séparant 
les chambres étaient faites de boue, le nid n’était pas muni d’une che- 
minée, 


Odynerus egregius H. Sch. — Je l'ai obtenu d'un roseau prove- 
nant de Rognac (Provence), les cloisons du nid étaient faites de boue; 
l’éclosion d’une femelle eut lieu le 28 juin. 


Odynerus simplex Fabr. — J'ai vu l’'Odynerus simplex nicher, à 
Alger, dans les roseaux, et. Nicolas a fait la même observation en Pro- 
vence (!). À Générac (Gard) il nidifiait le 22 juillet dans des trous d’un 
talus sablonneux ; les tampons de boue fine, quiséparaient les chambres. 
plans dans leur partie centrale, étaient concaves sur leurs bords, ce qui 


(1) Onynerus siupzex FE. Miscellanea entomologica, n° 11-12, 1897. 


132 CH. FERTON. 


augmentait leur adhérence au sable; l'œuf était suspendu à Pextrémité 
d'un fil. 


Odynerus callosus Thoms.— Un nid de cet insecte était commencé 
à Château-Thierry, le 15 mai, dans un trou d’une pierre meulière. Avant 
d'apporter la première chenille, la Guêpe avait construit en partie la 
cloison qui devait fermer l'unique cellule du nid: un petit trou circu- 
laire avait été ménagé pour l'entrée de la mère. Quelques Osmia (1) 
laurulenta, cornuta, bicornis, etc.) commencent aussi par clore en par- 
tie la chambre qu'elles doivent approvisionner de miel, ne laissant pour 
leur passage qu'une sorte de chatière circulaire. 


Odynerus tripunctatus Fabr. et Blanchardianus Sauss. — Ces 
deux Guêpes, qui n’ont pas encore été signalées en France, habitent la 
Provence; j'ai capturé la première dans la Crau, le 2 septembre, la 
seconde à Rognac, le 9 juin. 


Sur les nids des Eumenes Latr. 


Tout le monde connait l’élégante cellule des Euimenes, petite cou- 
pole bâtie contre une pierre, un morceau de bois ou une mince tige 
d’arbuste. Dans la construction de cet édifice, l'instinct de la Guêpe 
est arrivé à un haut degré de perfection; il met simultanément en 
œuvre tous les outils de linsecte, et leur fait exécuter, avec rapidité 
et précision, un travail qui peut être considéré comme un des plus 
complexes qu'aient à réaliser les Hyménoptères de nos régions. J'eus 
l'occasion d'observer à Bonifacio (6 octobre) une Eumenes pomiformis 
Rossi, au moment où elle achevait une cellule fixée à une petite tige 
d'herbe. Elle humecta la poussière sèche du sol, et en fit une bou- 
lette, qu’elle apporta à sa coupole et mit aussitôt en œuvre. Les man- 
dibules, faisant office de truelles, enlevaient peu à peu à la boule le 
mortier qu'elles mettaient de suite en place, et pendant ce temps les 
pattes de devant maintenaient la boulette, et lui imprimaient un mou- 
vement de rotation, de sorte que les mandibules lui laissaient en la 
râclant la forme sphérique; la Guèpe pivotait au fur et à mesure qu’a- 
vançait la cloison, et les antennes toujours en mouvement palpaient et 
mensuraient la coupole. Le travail marchait avec une grande rapi- 
dité; la cellule, qui à mon arrivée présentait une large brèche, fut 
achevée avec son goulot en quelques minutes. L'Eumenes en reconnut 
l'emplacement en décrivant un cercle au vol, revint se camper sur la 


(1) Fabre a déjà note ce fait, 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 133 


coupole, et introduisit dans le goulot l'extrémité de son abdomen. Deux 
minutes plus tard, le petit œuf se balançait à l'extrémité d’un fil, et la 
Guêpe s’envolait à la recherche d’une proie. 


Malgré tant de précision dans un travail aussi complexe, Pinstinct 
de l'Eumenes n’est pas encore assez fixé pour qu’il ne puisse se sous- 
traire à la construction de la coupole. Celle-ci peut, très rarement il 
est vrai, être réduite à une simple cloison. En 1889, j'ai trouvé près 
de Château-Thierry une cellule d’'Euwmenes de la taille de la pomiformis 
établie dans un trou d’un mur; le fond de la cavité, seul occupé, avait 
à peu près la même capacité qu'une cellule ordinaire de la Guêpe, et 
la mère s'était contentée de la fermer par une cloison bombée, sur 
laquelle s’adaptait le goulot qui termine habituellement les coupoles 
des Eumènes. Les parois de la cavité n'étaient pas tapissées de mor- 


hier, (pl fig.16,et,7). 
Parasites des Eumenes. 


M. le De Chobaut a obtenu d’éelosion le Chrysis cyanopyga Dhlb. 
d’un nid d’Eumenes poniformis var. mediterraneus Kriechb. (1). Le 
même Chrysis est resté en Corse parasite de l'Ewmenes pomiformis, 
vole à Bonifacio en septembre et octobre. 


Sur l'habitude qu'ont les Odynerus et les Eumenes de suspendre 
leur œuf à l'extrémité d’un fil. 


Fabre a le premier observé que l'œuf des Odynerus et des Eumenes 
est suspendu par un fil au plafond de la cellule. Vainement il à essayé 
de transporter chez lui le contenu d’une cellule d’'Ewmenes : « Je pro- 
cédais à l’effraction, dit-il, avec toute la prudence possible, je proje- 
tais mon ombre sur le nid pour éviter au ver un coup de soleil, je 
transvasais aussitôt provisions et larve dans un tube de verre, je 
mettais ce tube dans une boite que je portais à la main pour adoucir 
le roulis du trajet. Rien n’y faisait, la larve hors de son domicile se 
laissait toujours dépérir (). » Fabre remarque en outre que les che- 
nilles, bien que poignardées, ne sont pas immobiles, et qu’elles écrase- 
raieut l'œuf dans leurs mouvements, s’il était placé dans la masse des 
provisions. La précaution des mères Eumenes et Odynerus était donc 


(1) R. pu Buysson, Species des Hyménoptères d'André, t. VI, les Chry- 
sides, p. 534. 
(2) Nouveaux souvenirs enlomologiques, 2° série, Paris, 1882, p. 70. 


134 CH. FERTON. 


nécessaire, pour que le précieux germe pût échapper aux mandibules 
des chenilles où au contact brutal de leur anneaux, et l’auteur ajoute 
que ce savoir-faire ne peut avoir été acquis « petit à petit, d’une géné- 
ration à la suivante, par une longue suite d'essais fortuits, de tâtonne- 
ments aveugles (1) ». 

L'aspect d’une cellule d'Euwmenes pomiformis n'est pas sans apporter 
quelques doutes au sujet des conclusions de Fabre; la petite coupole 
est en effet bourrée de chenilles, et l'œuf, quoique suspendu comme 
un pendule, ne peut osciller faute d'espace. Il est étroitement serré 
dans la masse des chenilles, et il semble même que le fil, qui le re- 
tient à un point fixe de la chambre, lui serait plutôt nuisible, si les 
proies pouvaient le blesser dans leurs mouvements. Il résiste cepen- 
dant, et il le doit à ce que sa pellicule est beaucoup plus résistante 
que ne l’avance Fabre. « Un attouchement ne le flétrit pas, et la moin- 
dre pression ne l’écrase pas. » On peut au contraire le manier sans 
grandes précautions, le laisser tomber, et le transporter au milieu des 
chenilles détaché du fil suspenseur, sans avoir la plupart du temps à 
craindre d'accident. 

Et cependant dans mes nids, comme dans ceux de Fabre, les proies 
sont incomplètement immobilisées, peut-être capables, lorsqu'elles sont 
mises à l'abri des mandibules de la larve, de filer une coque et de se 
transformer. J'ai obtenu, en effet, d’une cellule de l'Eumenes pomifor- 
mis trois petits ichneumonides de la sous-famille des Ophionides, que 
notre collègue le Rév. T.-A. Marshall a bien voulu déterminer comme 
Canidia pusilla Ratz. (?). 

L’explication donnée par Fabre ne peut non plus être acceptée pour 
les Odynerus qui nidifient dans les coquilles vides de mollusques, qui 
sont si facilement déplacées, el notamment pour lOdynerus alpes- 
tris (3) Sauss., qui niche souvent dans les Cyelostoma, coquilles en 
forme de cône, encore moins stables que les Helir. 

Les observations suivantes confirmeront mes déductions. 

Le 5 octobre, j'ouvre une cellule d’'Eumenes pomiformis Rossi, et 
j'en verse le contenu dans un tube de verre, que je rapporte à une 


(EZoG- Cup 08; 

(2) Je ne puis décider si ces trois Ichneumonides proviennent de la trans- 
formation des proies de l'£umenes, où si ils sont le produit de larves pa- 
rasiles de ces proies. 

(3) J'ai dit ailleurs que, contrairement aux observations de Fabre, l'Ody- 
nerus alpestris ne manipule pas la résine, et je ne connais aucun Odynère 
qui emploie cette matière. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 135 


distance de deux kilomètres environ; l'œuf est au milieu de la masse 
des chenilles. Deux jours plus tard le petit Eumenes était éclos et déjà 
plus gros que ses victimes, et le 44 il était en bonne santé lorsque 
je dus m’absenter. À mon retour, le 18 octobre, je le trouvai attaqué 
par la moisissure qui avait envahi le tube. 

Le 25 juillet, l'Odynerus nugdunensis Sauss. nidifiait à Montlouis dans 
la ronce, où ilapportait de petites larves, dont il bourrait des loges sépa- 
rées par des cloisons de petits cailloux cimentés par de la boue (1). Lenid 
ne comprenait encore que deux cellules, dont une seule terminée et ren- 
fermant vingt proies. Dans chacune, l’œuê était suspendu vers lefond de 
la chambre, comme chez les autres espèces d'Odynerus. Le contenu 
des deux cellules fut versé dans une petite bouteille à deux compar- 
timents, et les œufs détachés de leur support furent abandonnés an 
milieu des provisions. Je quittai Montlouis le 28 juillet, et pus cons- 
tater à mon arrivée à Marseille que les deux Odynères étaient éclos et 
en bonne santé, malgré les chocs d’un aussi long voyage, dont une 
partie avait été faite en diligence. A ma rentrée à Bonifacio, le 7 août, 
après de nouvelles pérégrinations, les deux larves avaient dévoré leurs 
provisions et filé une coque. 

Le 3 octobre, à Bonifacio, je rapportai chez moi une tige creuse de 
bois abandonnée à terre, dans laquelle j'avais vu entrer un petit 
Odynerus, qui m'échappa. Je conservai deux des trois cellules du nid. 
pour en obtenir plus tard le nom du fugitif (?), et je sacrifiai la troi- 
sième, en détachant de son fil de suspension l'œuf, que j’abandonnai 
dans une boîte avec les provisions qui lui étaient destinées. La larve, 
éclose le 5, avait terminé son repas le 41 et commenceait à filer sa coque. 

Un Odynerus fastidiossimus Sauss. termine devant moi son nid ins- 
tallé dans un trou d’un talus (Vitrolles, Provence, 1 novembre). 
Pouvre le nid, je transvase le contenu de son unique cellule dans un 
tube de verre que je rapporte à Marseille, et, à mon arrivée, je verse le 
tout dans une boîte. Trois jours après les 31 petites chenilles vertes 
étaient encore presque toutes vivantes, remuant avec vivacité, la 
larve de l’'Odynerus était éclose, et avait commencé à sucer une des 
chenilles ; elle continua son repas jusqu'au 11, puis mourut de faim, 


(1) À Montlouis, cef Odynère clôture son nid, comme le gallicus, par une 
épaisse barricade de petites pierres, mottes de terre, brindilles, etc., non ci- 
mentées. 

(2) Les éclosions eurent lieu en juillet 1901, et donnèrent deux © d'Ody- 
nerus puncluosus Ferton. La larve étudiée arriva également à bien, et pro- 
duisit un c«* de la même espèce. 


136 CH. FERTON. 


parce qu'elle ne pouvait atteindre toutes ses provisions dans sa trop 
large boîte. 

Enfin j'ai eu la bonne chance de pouvoir répéter la même expérience 
avec FOdynerus reniformis Gmel., qui est précisément celui étudié 
par Fabre. Il niche à Bonifacio sur les plateaux calcaires, dans les 
terres dures et argileuses; il y creuse un canal profond de six à sept 
centimètres, qu'il surmonte, comme en Provence, d’une longue che- 
minée courbe. Dans un nid que je trouvai le 42 juin, une seule cel- 
lule, dont les provisions n'étaient pas au complet, renfermait 16 che- 
nilles vivaces « roulées et appliquées par le côté du dos contre la paroi 
du trou », comme l’a observé Réaumur pour une espèce voisine ; Pœuf 
était suspendu vers le fond de la chambre. Pour transporter un tel 
nid, Fabre vide la cellule afin, dit-il, d'éviter «les accidents que la foule 
grouillante des vers pourrait occasionner pendant les inévitables se- 
cousses du trajet. L’œuf reste seul se balançant dans l'enceinte vide. 
Un fort tube recoit le cylindre de terre, calé avec des coussinets de 
coton. Le butin est mis dans une boite en fer-blance, portée à la main 
et dans la position convenable pour que l'œuf garde la verticale sans 
heurter les parois. 

€ Jamais, ajoute l’auteur, je n'avais opéré déménagement qui néces- 


sität pareilles délicatesses.……. Je cheminais avec une raideur automa- 
tique, tout d’une pièce, à pas méthodiquement combinés... (1) » Je 


ne pris pas autant de soins; œuf et provisions furent versés pêle-mêle 
dans un tube de verre que je placai dans la poche de ma vareuse, et 
je parcourus à cheval les trois à quatre kilomètres qui me restaient à 
faire pour rentrer chez moi. Le tube fut vidé sans précautions dans 
une boite. Trois jours plus tard la petite larve était éclose, et s'était 
attablée à une chenille, qui se démenait de temps en temps. Pendant 
les mouvements de sa proie lOdynère en écartait la bouche, puis, le 
calme revenu, il reprenait son repas. Le 21 juin il avait dévoré toutes 
les chenilles, et commencé à filer une coque qu'il n'avait pas encore 
terminée, quand un accident me fit arracher le cocon. 


On doit conclure de tout ce qui précède que ce n’est pas pour le pré- 
server des mandibules des chenilles, ni de brutales pressions, que les 
mères Odynerus et Eumenes suspendent leur œuf à l'extrémité d’un 
fil, et que rien n'empêche de comprendre que ces insectes ont pu 
exister avant d'avoir acquis cette habitude. Mais quel peut être la raï- 
son d'être de ce singulier instinct, qu'on ne retrouve nulle part en de- 


(H)Zoc:cit:,1p 90: 


Sur l'instinct dés Hyménopteres. 137 


hors de ces deux genres? Ce peut être pour le soustraire à lhumi- 
dité que les Odynères nichant dans le sol ont renoncé à coller leur 
œuf à la paroi de là ceilule, de même que le Ceramius lusitanicus 
semble avoir abandonné en partie cet usage pour le même motif. Cet 
insecte dépose provisoirement son œuf au fond de la cellule, puis li- 
sole du sol, après qu'il a terminé le gâteau de pâtée, en le fixant à la 
partie élargie de l’appendice recourbé que porte le gâteau. Mais on 
peut invoquer d’autres hypothèses également soutenables, pour expli- 
quer l'habitude des Eumènes et des Odynères, la nécessité, par exem- 
ple, d'échapper à des parasites qui pondaient sur l'œuf de la Guêpe (1). 


Ceramius lusitanicus Klug.— Pendant la seconde moitié du mois 
de juillet 4900 le Ceramius lusilanicus KI. était l’insecte le plus com- 
mun dans les environs de Montlouis en Cerdagne, où j'ai pu létudier, 
et ajouter quelques observations à celles que Giraud à faites sur la 
même espèce dans les Hautes-Alpes (?). 

Comme dans la Vallouise, la bête habitait en colonies populeuses des 
terrains argileux et durs, couverts d’un maigre gazon, et toujours si- 
tués à proximité de l’eau. Le voisinage de l’eau parait nécessaire à Ia 
Guêpe, qui creuse ses galeries suivant la méthode des Odynères, en 
ramollissant avec une gouttelette de liquide la terre qu’elle veut déta- 
cher. Près d’une colonie de plusieurs centaines d'individus, un petit 
bassin d’eau claire était l'objet de visites constantes, le nombre des 
Guêpes qui s’y approvisionnaient était en moyenne de 7 à 8, et les allées 
et venues étaient incessantes. La femelle du Ceramius à tiré de cet 
usage constant de l’eau un moven de défense original; lorsqu'on la 
saisit entre les doigts, elle laisse échapper une goutte d’eau, qui donne 
une sensation très nette de fraicheur. De même, lorsqu'elle était pressée 
par la gaze de mon filet à papillons, elle dégorgeait sur lui son liquide 
froid. 

Le mois de juillet 4900 a été particulièrement chaud, le 48 la Guêpe 
était en plein travail, des cellules étaient déjà terminées; à mon départ 
le 28 du même mois les travaux n'étaient pas encore achevés. 

Chaque terrier est surmonté de la cheminée courbe observée par Gi- 
raud, qui à noté que « le creusement de la galerie est conduit jusqu'à 
une certaine profondeur, sans que l’insecte s'occupe de la cheminée ». 


(1) J'ai cité l'exemple du Coelioxys afra Lep. qui place son œuf contre celui 
de Ja Mégachile; sa larve, née la première, détruit l'œuf rival. 
(2) Annales de la Soc. entom. de Fr., 1871, p. 375-379. 


138 CH. FERTON. 


Si Giraud n’a pas fait erreur (1), les Ceramius lusitanicus des Alpes et 
des Pyrénées offriraient ici un exemple de variation de l'instinct. A 
Montlouis, le travail le plus urgent parait être la construction de la 
cheminée, et la mère y emploie les premiers matériaux obtenus en 
creusant le terrier. Elle considère cette construction comme tellement 
indispensable, qu'elle la refait de nouveau lorsqu'elle a été brisée ou 
renversée. Plusieurs fois de suite les mêmes mères recommencèrent à 
édifier de nouvelles cheminées, aussitôt que j’eus enlevé celles qu’elles 
venaient de terminer. Ces constructions résistent à une pluie abon- 
dante de plusieurs heures. Lorsque la cheminée est achevée, la terre 
provenant des fouilles, non utilisée, est apportée en petites boulettes 
lches et irrégulières, abandonnées près de ouverture du terrier. En cela 
le Ceramius lusitanicus se rapproche de certains Odynères; l’'Odynerus 
nobilis ®) Sauss. emploie également l’eau pour creuser sa galerie, il 
ramollit la terre et la faconne en boulettes qu'il dépose autour de l’orifice 
de son nid. 

Les cellules du Ceramius lusitanicus ont été décrites par Giraud; 
elles sont horizontales et groupées en une seule masse; leur surface 
extérieure est rugueuse, bien que régulière, laissant reconnaitre les 
boulettes de mortier apportées par la Guèpe, mais leur paroi intérieure 
est lisse (pl. £, fig. 9). Ces loges sont closes par un tampon de mortier, 
après qu'elles ont été approvisionnées d’une quantité suffisante de pâtée. 
Des Odynères construisent des cellules analogues : POdynerus oviventris 
L. Dulour les établit contre une pierre, et les recouvre de boue comme 
le Chalicodoma muraria Fabr., l'Odynerus dubius Sauss. les bâtit dans 
des cavités (tubes, trous des pierres, etc. (?). 

Avant d’approvisionner la chambre de miel, la mère la munit d’un 
œuf, ainsi qu'il est de règle chez toutes les Guèpes. Cet œuf n'est pas 
suspendu à un fil comme dans les nids des Odynères et des Eumènes, 
il est déposé provisoirement au fond de la cellule. La pâtée est consis- 
tante, faconnée en un gâteau rappelant la forme caractéristique d’une 
cornue de laboratoire à col court muni d’un orifice large et plat (pl. 
1, fig. 10). La mère fixe l'œuf à l'extrémité de cet appendice, par lequel 
la petite larve commence son repas. Les diverses charges de pâtée 


(1) Je suppose plutôt que Giraud a eu sous les yeux des mères, dont les che- 
minées avaient élé démolies, et qui les reconstruisaient. La relation de Giraud 
renferme d’ailleurs plusieurs autres erreurs. 

(2) Cu. Ferro. Observations sur l'instinct de quelques Hyménoptères, du 
genre Odynerus Latr. Actes de la Soc. linn. de Bordeaux, 1. XLVIIT, 1896. 

(3) Cu. FERTON, Loc. cil. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 139 


apportées par là Guêpe n’ont pas été mélangées, elles sont restées dis- 
tinctes, se succédant par assises horizontales. 

Lorsque la larve à dévoré ses provisions, elle tapisse la cellule d’un 
tissu parcheminé, cassant, brun, qui diffère du tissu souple dont se 
protègent les larves des Odynerus et des Eumenes. 


Le Chrysis emarginatula Sp. est parasite du Ceramius lusilanicus. 


Celonites abbreviatus Vill. — Sauf Lichtenstein (1), tous les au- 
teurs paraissent s’accorder pour rapprocher les Masariens des Guêpes, 
mais on n’a guère invoqué que les caractères anatomiques des insectes 
pour justifier ce rapprochement, Ainsi qu’on vient de le voir, les mœurs 
du Ceramius lusitanicus rappellent sur plusieurs points celles des Ves- 
pides, il en est de même pour un autre Masarien, le Celonites abbre- 
viatus Vill. 

On sait par Lichtenstein qu'il construit des coques de mortier pla- 
cées bout à bout sur les tiges sèches des plantes, et qu'il les appro- 
visionne d’une espèce de miellée blanche (?). Jai observé un nid de 
cet insecte le 46 juin au Pas-des-Lanciers; un C. abbreviatus nidifiait 
contre une petite pierre isolée dans un champ. Les cellules de forme 
cylindrique, arrondies à l'extrémité, étaient faites de poussière gàchée 
avec une sécrétion salivaire. A l'instar des Guêpes, la mère commen- 
cait la construction d’une des cellules par la partie la plus élevée; une 
loge clôturée contenait une pâtée blanche, qui remplissait la partie in- 
férieure du godet, et la petite larve était placée sur le gâteau, preuve 
que l’œuf avait été pondu avant lapprovisionnement, comme chez les 


\ 


Vespides (*) 


Le Celonites abbreviatus habite le Poitou. 


Sur les moyens de protection de certaines chenilles 
contre les Hyménoptères ravisseurs. 


Dans ses Souvenirs entomologiques, Fabre a décrit la capture d’une 
chenille par une Ammophila hirsuta Scop (*); la Guêpe n'eut qu'à en- 


(1) Bulletin de La Soc. entom. de Fr., 1875, ext. 

(2) Species des Hyménoptères d'Ed. André, les Guëpes, p.559. 

(3) Les Ceralina de nos régions placent également leur œuf contre la partie 
du gâteau opposée à l'entrée de la chambre, mais elles né pondent qu'après 
avoir terminé l'approvisionnement de la cellule. Leur gàteau de miel est plat 
et allongé, et il présente de plus un évidement longitudinal qui facilite le 
passage de l'abdomen de la Ceratina. 

(4) Souvenirs entomologiques, Paris, 1879, p. 219. 


140 CH. FERTON. 


lever un peu de terre pour se trouver en présence d’une proie as- 
surée, incapable de résister ni de fuir. I n’en est pas toujours ainsi, et 
des chenilles peuvent échapper au chasseur. 

Une Ammophila hirsuta Scop. var. mervensis (1) Rad. (Bonifacio, 
19 avril) cherche affairée dans du sable couvert en partie de feuilles 
mortes; en fouillant au même emplacement, je mets à découvert une 
larve de Lépidoptère identique à celles que cette Ammophile capture 
d'habitude à Bonifacio, mais le gibier détale vivement, rampant tantôt 
sur le sable, tantôt à une faible profondeur au-dessous de sa surface. 
Il me faut reprendre la larve et la placer près du chasseur, qui la re- 
connait quand elle fuit de nouveau sous une mince couche de sable: il 
creuse vivement derrière elle, mais la chenille est plus agile que la 
Guêpe, elle à vite gagné une avance d’une trentaine de centimètres, 
et lAmmophile déroutée ne peut la retrouver. Lorsque, me fiant à la 
trace laissée par la larve, je voulus la reprendre encore, je ne pus la 
retrouver. 

Jai revu le 8 juin, à Bonifacio, une scène semblable. Une Ammophila 
mervensis Touillait dans une petite toufle d'herbe, dans laquelle je 
trouvai blottie une larve d’Agrotis (?) (Lépidoptère) que je déterrai et 
placai sur le sol près de la Guêpe. Celle-ci chercha aussitôt à la happer 
et à la piquer, mais ce fut en vain; la chenille se tordait dès qu'elle se 
sentait saisie, et obligeait le chasseur à lâcher prise. Plusieurs piqüres 
infligées à différents anneaux n’eurent aueun effet; l'Ammophile cher- 
chait visiblement à saisir la larve à la tête et à la piquer en arrière de 
la bouche, mais elle ne put y parvenir; la chenille lui échappa et 
disparut dans les racines de la touffe. Je fus assez heureux pour la re- 
trouver, et je la livrai encore à la Guêpe. Une nouvelle lutte, pareille à 
la première, s’engagea entre les deux bêtes : l'Ammophile était toujours 
impuissante à saisir la tête de la larve, et elle enfonçait vainement son 
dard dans les autres anneaux. Enfin, après plusieurs minutes de lutte, 
une piqûre atteignit la chenille un peu en arrière de la bouche, et la 
paralysa. 

L’Ammophile abandonna aussitôt sa proie pour se livrer aux contor- 
sions déjà observées par Fabre (*). Elle semblait prise de convulsions 


(1) Le mâle de celte variété, qui est resté inédit, a les couleurs du type de 
l'espèce (abdomen’rouge et noir). 

(2) M. le Professeur Bouvier, qui m'apprend que la chenille est une larve 
d'Agrolis, ajoute que c'est très probablement celle de l’Agrotis segelum 
Schiff., ver gris des cullivateurs. 

(3) Nouveaux souvenirs entomologiques, Paris, 1882, p. 25. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. Al 


» 


violentes, elle appliquait Ia face ventrale contre le sol, frappant la terre 
des pattes et des mandibules fermées. L'accès dura environ une mi- 
nute, puis la Guêpe, plus calme, se lustra les antennes, resta quelque 
temps immobile, et revint prendre sa proie. Ces convulsions ne m'ont 
pas paru être des signes de joie, comme le suppose Fabre ; je pense 
plutôt que la chenille sécrète ou dégorge une liqueur désagréable à Ja 
Guêpe. Dans une autre circonstance (Bonifacio, 17 mai), je remplacai 
la chenille qu'une Ammophila mervensis allait entrainer dans son ter- 
rier, par une autre, vivante, d’un genre différent, que le chasseur ne 
capture pas d'habitude (1). La larve fut happée, et la Guêpe voulut la 
piquer, mais elle l’abandonna aussitôt pour se livrer aux mêmes 
convulsions. 


Les Ammophiles ne capturent généralement que des larves à peau 
lisse, et on à pu dire d’après cela que les chenilles velues sont préser- 
vées par leur poils des attaques de ces ravisseurs. Le 25 septembre, 
j'ai trouvé à Châtellerault, dans un nid d’Ammophila qui m'est restée 
inconnue, une chenille velue, paralysée, portant l’œuf du chasseur. 
Vus à la loupe, les poils de la chenille avaient l'aspect de petits bou- 
quets d’épines rigides. 


Intelligence et instinct. 


L'instinct est un mouvement réflexe, a-t-on dit plusieurs fois. 
mais peu de faits ont été apportés à l'appui de cette hypothèse. L'expé- 
rience suivante, vieille de dix ans, m'a paru mériter d’être rapportée. 

Le 11 septembre, dans une carrière de sable près de Château-Thierry, 
une Ammophila holosericea Fabr. rebouche un terrier, au fond duquel 
se trouve une cellule entièrement approvisionnée, remplie de deux che- 
nilles, dont l'une porte l'œuf de la Guêpe. Sans effrayer lAmmophile, 
je place près d’elle une chenille paralysée la veille par un chasseur de 
la même espèce; le gibier est palpé, reconnu pour bon et transporté 
au sommet d’une touffe voisine, puis presque aussitôt ramené près du 
nid. La Guêpe rouvre son terrier; mais dès qu’elle se trouve en pré- 
sence de la cellule déjà pleine, elle oublie ma chenille, et, obéissant à 
cette dernière impulsion, rebouche de nouveau le terrier. Le canal est 
d’abord rempli de sable, puis la bête s’en éloigne un peu pour cher- 
cher les pierres et les brindilles, avec lesquelles elle le dissimulera. 
Dans ses recherches elle se trouve de nouveau en présence de ma 


(1) Chenille diurne que je venais de trouver dévorant le cœur d'une fleur 
de la famille des Composées. 


112 CH. FERTON. 


chenille, à la place où elle l'avait abandonnée; elle subit alors une nou- 
velle impulsion, et rouvre son nid avec autant d’ardeur que la première 
fois; mais à peine est-elle parvenue à la cellule qu'elle change une 
quatrième fois de dessein, et recommence à combler le canal. 

Cette fois le travail ne fut plusinterrompu, l Ammophileévitait de s’a- 
venturer du côté où gisait la chenille abandonnée: elle reboucha 
grossièrement son nid, et s’envola sans en dissimuler lorifice, comme 
elle fait d'habitude. 

Il n’est pas douteux que l'Ammophila holosericea wait deux fois, 
dans cette expérience, obéi à l'impulsion brutale, que lui commu- 
nique la vue d’une chenille paralysée, qu'elle à l'habitude d’emma- 
gasiner dans son terrier, puis à celle que lui commande sa cellule en- 
tièrement approvisionnée et pourvue d’un œuf, qu'elle doit clore 
aussitôt après la ponte. Mais on ne saurait non plus refuser une lueur 
d'intelleet à la bête, qui a su éviter de se rencontrer avec la chenille 
embarrassante, el finalement terminer ainsi son nid. 

Je dois ajouter d’ailleurs que cette expérience ne réussit pas toujours. 
J'ai vu un Pompilus viaticus L., relermant son terrier, employer comme 
mocllon l'Araignée que je lui offrais. L'insecte, tout entier à son travail, 
n'avait pas reconnu son gibier habituel. 


Les actes d'intelligence sont exceptionnels chez les Hyménoptères, et 
souvent ceux qui paraissent tels ne sont que des habitudes qu’on a ra- 
rement l’occasion d'observer. En voici un exemple : J'ai rapporté ail- 
leurs le fait suivant qui pourrait, au premier abord, passer pour un 
trait de raisonnement. En 1887, un Odynerus parietum L. avait établi 
son nid dans une tige creuse de Roseau (Arundo donaæ), que j'avais 
fixée horizontalement dans un mur en pisé, dans l'espérance dy attirer 
les Hyménoptères. Le bois était fendu à la partie supérieure du tube 
sur une longueur de 3 cent. 4/2 à partir de l'orifice. La Guêpe recou- 
vrit la surface extérieure du roseau d’une mince couche de mortier sur 
une largeur de 2 à 5 mill., à cheval sur la fente et sur presque toute la 
longueur de celle-ci (pl. 4, fig. 8). De plus, la dernière des dix cellules 
que contenait le nid n'arrivait pas jusqu'au défaut du bois. Longtemps 
jai cru à un acte d'intelligence de l’insecte; mais, en 4894, une obser- 
vation analogue me montra que l’Odynère n'avait probablement pas 
fait preuve d’intellect en obturant la fissure de son roseau. Trois Os- 
mia cornuta Latr., nidifiant dans un talus argileux, en avaient bouché 
les fentes qui donnaient accès à leur nid (1). 


(1) Cu. Ferrox. Observations sur l'instinct de quelques Hyménoptères du 
genre Odynerus Latr : Actes de la Soc. linn.de Bordeaux, t. XLVIII, 1896. 


Sur l'instinct des Hyménoptères. 143 


De nouvelles observations m'ont prouvé que cette précaution est ha- 
bituelle chez les Hyménoptères. Une Osmia ferruginea Lep. nidifiait à 
Bonifacio dans une grosse coquille d’'Helix vermiculata, qui présentait 
vers le milieu du dernier tour de spire (le plus voisin de la bouche). 
un trou ovale de 2à 3 millimètres de largeur. L’Abeille avait pris les 
mêmes soins que l’'Odynère de Châtellerault : la cloison qui fermait la 
dernière cellule affleurait la brèche, et celle-ci avait été bouchée de 
l'intérieur par un tampon de pâte de feuille mächée. A mon arrivée 
Osmie venait de recouvrir le trou d’un nouveau tampon de pâte, en- 
core tout frais, appliqué à l'extérieur de la coquille. Deux fois, à Boni- 
facio, l'Osmia ferruginea m'a fait voir ce même fait. 

L’Heriades truncorum L. sait aussi boucher les fissures. Quelques- 
uns nichaient, le 9 juillet, à Vivario, dans les planches d’une baraque 
en bois, où ils utilisaient des trous pratiqués par des larves de Coléo- 
ptères. Leur nid était clôturé par un tampon de résine, dans lequel 
l'insecte avait enchässé de petites pierres. 3 Heriades sur 6 avaient 
étendu la résine au delà de l’orilice de leur nid, pour boucher des fis- 
sures du bois. Un de ces cachets, émaillé de particules de granit, 
avait un centimètre et demi de diamètre, et avait dû demander beau- 
coup de travail à la petite Abeille. 

Comme la plupart des entomologistes, j’accorde à l’'Hyménoptère, 
dans de rares circonstances, la faculté de raisonner, je veux dire de 
modifier la série habituelle des actes que lui impose Pinstinct, mais 
uniquement dans les moindres détails de sa vie. L'exemple suivant 
fera bien comprendre ma pensée. Le Pompilus viaticus L., avant d’en- 
trainer dans son nid l’Araignée qu'il a paralvsée, l’'abandonne à l'entrée 
du terrier, pénètre un instant dans le nid, et revient saisir sa proie 
qu'il emmagasine dans la cellule. Recule-t-on l’Araignée pendant son 
absence, le chasseur la ramène au bord du trou, et l’'abandonne de 
nouveau pour pénétrer dans le terrier avant de la saisir. Fabre (1) a 
vu le Sphex à ailes jaunes répéter presque indéfiniment cette manœu- 
vre, mais il en est autrement avec le Pompilus viatlicus, qui souvent 
n’est pas long à renoncer à la visite préliminaire du terrier, I ya là 
une modification à l'instinct de la bête, une lueur d'intellect. Elle est 
due, je pense, à ce que l'habitude d'abandonner l’Araignée sur le seuil 
du terrier n’est pas fixée dans le genre Pompilus, quelques espèces, 
P. argyrolepis Costa, P. capilicrassus Ferton, par exemple, ne prati- 
quant pas cette manière de faire. 


(1) Souvenirs entomologiques, Paris, 1879, p. 91. 


L44 CH. FERTON. 


Perisenus 3-aerolatus (!) Fôrst — fuscicornis Walk. — On 
ne sait à peu près rien des mœurs des Bethylinae (famille des Proc- 
totrypidae). 


Le 5 juillet, par un temps pluvieux, j'ai trouvé dans une ronce, à 
Evisa, un Perisenus 3-aerolatus Fôrst. adulte, auprès de 4 larves 
vertes achevant de dévorer une chenille également verte, dont ilne 
restait plus guère que la peau. Ces larves, emportées à Bonifacio, ne 
furent visitées que le 47 octobre; deux d’entre elles avaient produit 
2 Perisenus 3-aerolatus À Q@ et 1 G, que je trouvai morts dans le rou- 
leau de papier, les deux autres étaient desséchées. Un peu de soie 
blanche indiquait que les insectes avaient filé des coques. 

Je suppose que le Perisenus adulte trouvé avec les larves était leur 
sœur et non leur mère, et que la chenille dévorée n’était venue dans 
la ronce que pour S'y transformer. 

Perisenus 3-aerolatus vit done en parasite dans le corps de certaines 
chenilles. 


Diptères parasites d’Hyménoptères nidifiants 


On connait un certain nombre de Diptères parasites des Hyméno- 
ptères nidifiants, mais on sait peu comment ils parviennent à intro- 
duire leur larve dans la cellule de lAbeille ou de Ia Guêpe. Quelques- 
uns de ceux qui vivent aux dépens des ravisseurs suivent obstinément 
le chasseur, et profitent du moment où celui-ci entre dans son nid pour 
pondre sur là proie qu'il rapporte. Il n’est pas toujours nécessaire que 
le parasite attende une occasion aussi favorable. 

Un Sphex albisectus Lep. (Bonifacio, 20 juin) trainait une larve de 
Criquet qu'il apporta près de son terrier, barricadé à l’aide de pierres 
et dissimulé par une légère couche de sable. Le canal fut rouvert, la 
Guèpe y entra et en sortit aussitôt pour happer sa proie qu’elle en- 
traina dans le trou. A ce moment je remarquai un petit Diptère (2) im- 
mobile à une quarantaine de centimètres du terrier, observant le Sphex. 
Quelques secondes après que le chasseur et le Criquet eurent disparu 
dans le nid, le parasite vint se placer près de l'orifice, l'extrémité de 
son abdomen au-dessus du terrier. Je vis alors sortir lentement de 
Panus de la Mouche un paquet d'œuis (ou de larves) qui tomba dans 
le trou, puis le Dipière revint à son poste d'observation où je le cap- 
turai. 

Les œufs du Diptère n'avaient pu tomber dans la cellule de la 


(1) M. Ern. André a bien voulu déterminer cet insecte. 
(2) Heteropleina sticlica Mg. 


Sur l'instinct des Hyménopteres. 145 


Guêpe; le terrier du Sphex se composait en effet, ainsi qu'il est de 
règle pour cette espèce, d’un puits vertical, dans lequel la Mouche 
avait abandonné ses œuis, et d’une cellule horizontale à laquelle le 
puits donnait accès. 


Le Panurqus canescens Latr. est commun à Bonifacio en avril et : 
mai; il nidifie en colonie dans les chemins de la citadelle, un seul ter- 
rier pouvant servir à plusieurs femelles. Le 8 juin 1901, les Panurgus 
avaient à peu près disparu, et je remarquai de nombreux Diptères (!) 
qui volaient au-dessus de leurs nids; ils se posaient fréquemment sur 
les petits tertres formés par les déblais provenant des terriers, et en- 
fonçaient dans la poussière l'extrémité de leur abdomen. 


Explication des figures. 


PLANCHE 1. 
Fig. 1. Nid de la Megachile sericans Fonsc. (Bonifacio). On a supposé 
enlevée la plus grande partie du nid vers son milieu, — 
Gr. nat. 


19 


Une cellule isolée de la Megachite sericans. — Gr. nat. 

3. La même dépouillée de son enveloppe de lambeaux de feuille. 
— Gr. nat. 

4. La même ouverte. — Gr. nat. 

. Nid de l’Osmia tunensis Lep. établi dans une Helir candidis- 

sima (var. major) (Mecheria). La figure indique les taches 

de pâte verte dont la coquille à été recouverte — Gr. nat. 


ot 


6. Nid de l’'Osmia rufohirta Latr. établi dans un Cyclostoma ele- 
gans (Bonifacio). On voit les taches de pâte végétale dont 
la coquille à été recouverte. — Gr. nat. 

Cheminée construite au-dessus du nid de lAndrena morio 
Brullé (Bonifacio). — Gr. nat. 


1 


8. Nid d’Odynerus parietum L. dans une tige d’Arundo donax. 
La Guêpe à bouché en partie une fente du roseau en la re- 
couvrant de mortier (Châtellerault). — Gr. nat. 


9. Cellule de Ceramius lusitanicus KI. (Montlouis). — Gr. nat. 
10. Gâteau constituant l’approvisionnement d’une cellule de Ce- 
ramius lusitanicus (Montlouis), — Gr. nat, 


{1) Chalcochiton holosericeus Fabr, 
Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 10 


1 


3. 


6. 


: Le 


9 


3. 


4, 


6. 


7 
8. 


CH. FERTON. 


PLANCHE 9. 
Muscari comosum Mill. en fleurs. 


. OEui de Tachysphex acrobates Kohl sur une larve de Locus- 

taire (Bonifacio). — Grossissement 1,5 diamètres. 

OEuî de Gorytes punctuosus Eversm. sur un Tettigometra 
(Bonifacio). — Grossissement 7,5 diamètres. 

OEui d'Orybelus melancholicus Chevr. sur une Musca domestica 
L. (Bonifacio). — Grossissement environ 3 diamètres. 

OEuf de Stizus fasciatus Fabr. sur une larve d’Acridien. (La 
tête de la larve se dessine à l'extrémité libre de l'œuf). (Bo- 
nifacio.) — Grossissement 2 diamètres. 

OEui de Brachymerus quinquenotatus Jur. sur un Tapinoma 
erraticum Latr. (Bonilacio). — Gross ssement environ 
10 diamètres. 


PLANCHE 3. 

Le Wuscari comosum de la planche 2 dépouillé de ses fleurs 
fertiles. 

Cellule d'Anthidium strigatum Pz. (Bonifacio). 

OEuf de Tachysphez nitidus Sp. sur une larve de Criquet 
(Bonifacio). — Grossissement 6 diamètres. 

OEul d’Astata minor Kohl sur un Hémiptère (Bonifacio). — 
Grossissement environ 2 diamètres. 

Nymphe de Pompilus holomelus Costa & (Bonifacio). Grossis- 
sement 2? diamètres. 

Une cellule d'Eumenes établie dans un trou d’un mur (Chà- 
teau-Thierry). — Gr. nat. 

Coupe verticale de la même cellule. — Gr. nat. 

OEuî de Pompilus vagans Costa sur une Nemesia badia Auss 
(Bonifacio). — Grossissement environ 3 diamètres. 


A ( 


Sur l'instinct des Hyménoptères. LA 


Table des matières. 


‘ Pages. 
Époque du réveil des Bourdons et des Psithyres à Bonifacio. 84 
SAR RENRSISC IC: 2 60 CE Re Rs à Le 8 
DO TU NT AE TRE de ci RE OS IEEE 80 
CNE QAR RE TA ne OS OR CES NE 87 
DSC RUCAANDIS ER NER E ee nes ie Eten non 87 
Sur le peu de variabilité de l'instinct chez les Hyménoptères, ... 88 
Osmia versicolor Latr. et viridana Moraw................. LP RON 
DL CYANOTAMRAMRÉTEZ ES. UNNRR ISLE Re ET 
Osnia papavems bairaeti PerezuEer ton. Ru. ee Faute. 90 
Megachile sericans Fonsc............ Re D ETS EI GES 90 
MARINS VPN TUMAPZL SN. De: 21 EN eur A Mantes 92 
Sur la dispersion des Hyménoptères résiniers.....,........... 95 
Andrena morio Brullé et Nomada corsica Pérez. ........,..... ch 1209 
RASOIR SIN TL ERT RE Mine ENLS Mhurnieeh à 9% 
Odeur émise par les Andrena nigroolivacea Drs. et molesta Pérez. 9% 
PÉNALES MUR ELLE A ne ee eee CET E 95 
NOTION DOMOUNOrRMAS Pr NU ET RER TE A 98 
Rahusphersmeliterraneust KO ARR CELA ss 99 
Tachysphex rufipes Aichinger.............,................. 99 
Tachysphez lativalvis Thomson var. gibba Kohl............... 100 
RSR IAE RON NL te adetiee ES 100 
Tachysphez nigripennis Sp...... ANNE AER ES CE A 400 
ARE ACT ODA LES IRON RE ACER, MORE 400 
Tachytesewronaca Koh", ..:....:...... M LEE 0 101 
SHoreX in heuR Br AMATEURS. 2 eines at 101 
AA ATR SSSR OR ER tan so pe DORE TER 102 
Liste des Hémiptères capturés par des Astata................. US 
SON RUE COUR DRE D D ME dau areues VAE 
CSN CUBES MURS EN ETNRR  R E eee 10% 
CORDES NDUNELHOSNS EN ETS NE ME OR Ham ne A0 
CUT bUnCUIATU SN E DER TES LOC ER ERR Rn 105 
Liste des Hémiptères capturés par des Goryles........,........ 105 
Hyiénopières chasseurs d'Hémiptères. 2. 4.1... 106 
SAIS nŒUrs DESUNUySSON EAU PT RE ed. tn on 107 
RP AU LU UIDS USE RTE RE ee a ARE 108 
Pres species COSTA MATE ton La Meet 11409 
Proies de quelques espèces de Cerceris à Bonifacio. ............ 109 


Sur l’état de conservation des Diptères capturés par les Oxybelus 110 


148 Cu. FERTON. — Instinct des Hyménoptères. 
Pages. 


Sur la diversité des proies capturées par quelques chasseurs de 


Dipières. SMART. SAMAULRSE ROME RER RE DORE 443 
Lindenius armatus V.-D.-L. et Lindenius n. sp.?............... 114 
Pompilusihlientus Costa. LE CR SRE RE EE 11% 
Pompilustholomelns Costa: 22 RSR AR ARR RP EEE 115 
Ponpiusdeodiens Fertontt 2: M TEE LEE CCE PRRE 116 
PONS Dee inpEsN =D. SERRE RER RE PP PERS 116 
Pompilus argyrolepis "Costa..." + Lier nr A 147 
POMDUUSICADORENRSSUS SD CE PRE A EE PRE 118 
Pompilus eingulatus Rossi... .................:..." D pe dt 120 
POMDIESANAPOPCUADOSEA NES te RDS PERRIN NE ch dE 120 
POMDPUUS DTACRYEETUS; M SDL AA ONE PME EME RENE 121 
Dlaniceps ulboentnts (COS NAN ARE LR EN RRS 121 
Priocnemis bisdecoratus Costa. .................... ASE: (ue 122 
Piiocnenmus OCLOMACUIATUS ROSE MERE EN CNE CR OMPRE 122 
Priocnemis Vachali Ferton...... D RAA NU NE À D de A 1923 
Liste d’Araignées capturées par des Pompilides................ 12% 
Sur la position de l’œuf des Hyménoptères ravisseurs.......... 125 
Associations de Polistes gallica L. pour la fondation des nids.... 128 
Odimerus JaliLUS SANS PRIE RENE Or 129 
OUynerus. MAUrLUMEUS AD: EN NNEE e AP TR 129 
OUNETUS DUNCLUOSUS JA. SDL AU ET NME RUES 130 
Oduynerus fastidiosissimus ISASS LME ANNE 131 
DPRENUSAROSSUMAMCD: 24 eee LES 2 Ut 0e SAUCE OSCAR 131 
Odynerus egreqes H.-Seh:..::.::1::22:.. RON ON 131 
Odumerusisimplen Fabr:.: 210402220200 COR 131 
Dnerus CALUOSUS DOME TEA ER OMAN NERO 132 
Odynerus tripunctatus Fabr. et Blanchardianus Sauss.......... 132 
Sur les nids des Eumenes Lalr:::::::22:11:1::1121472 4000 000 132 
Parasitéssdes Eumenes: ne SALE EN EUR CNE EC ERERR 133 
Sur l'habitude qu'ont les Odynerus et les Eumenes de suspendre 

leur-œufa l'extrémité EUR IL CAMES 133 
Ceramrius lusitanious RUE? EN R PNANNPE NN 137 
Celontites -abbreniaius NANTERRE COS PRE RER RER 139 
Sur les moyens de protection de certaines chenilles contre les 

HYMEÉNOPLÈTES ITAVISSEUTELE 2e ERNEST 413! 
Intélligence-/et Instinet: Ferre 2 he RENE RER 141 
Perisenus 3-aerolatus Foôrst. — fuscicornis Walk.............. 144 
Diptères parasites des Hyménoptères nidifiants................ 14% 


——0#040-0— 


LE MÉCANISME DE L'ÉCLOSION 
CHEZ LES PSOQUES 


Par PAUL DE PEYERIMHOFF. 


Beaucoup de Psocides pondent leurs œuis sur les feuilles de divers 
végétaux et les disposent, comme on sait, côte à côte, en nombre va- 
riable mais généralement petit, sous un voile de fils. Selon les espèces, 
ce tissu est très lâche ou très serré, quelquelois opaque ; dans tous les 
cas, il concourt au maintien des œufs, préalablement appliqués sur la 
feuille par un agglutinant. 

Chez Stenopsocus cruciatus L., dont l’éclosion va être décrite et que 
l’on peut observer à Nancy, en août et septembre, les œufs sont d’un 
jaune verdàtre, parfaitement ellipsoides, et disposés sous un voile 
transparent. On les trouve sur toutes sortes de végétaux. 

Peu de jours avant léclosion, on distingue chez les embryons nor- 
maux (!) un trait noir très net, à la partie antérieure de l'œuf, C’est, 
vu par transparence, un organe chitineux, frontal, inséré entre l’am- 
nios et le chorion, et à l’aide duquel l'embryon va parvenir à rompre 
la paroi de l'œuf. 

Cet organe est constitué (fig. 1) par une erèle mince et dentelée, qui 
occupe toute la partie médiane de la 
tête, depuis le sommet du front jusque 
sur l'épistome; vue de prolil, elle pa- 
raît composée d’une base chitineuse sur 
laquelle seraient implantées des cellules 
serrées, grossièrement cylindriques, el 
pointues vers le haut. L'ensemble est 
rigide, mais mal fixé sur l’amnios, dont il se détache à la moindre pres- 
sion artificielle, même chez l'embryon encore inclus dans l'œuf. 

Au début de l’éclosion, le pôle antérieur de l'œuf devient le siège 
d’une sorte de hernie que la crête chitineuse surmonte comme d’une 
carène. Cette hernie augmente peu à peu de volume, jusqu'à ce que, 
sous sa pression et l’action de la crête, le chorion vienne à céder et 





(1) IL arrive fréquemment que les pontes sont parasitées par un Mymaride 
microscopique, qui n’a pu être encore déterminé d’une manière précise; dans ce 
cas les œufs brunissent et chacun d'eux donne naissance plus ou moins ii 
dement à un parasite. 


150 P. pe PEYERIMHOFF. 


se déchire. A ce moment l'embryon, encore emmailloté dans l’amnios 
comme dans un sac, se dresse au-dessus de l'œuf, où il reste cepen- 
dant engagé par la partie postérieure du corps. Pendant cette première 
partie de l’éclosion, l'embryon n’a utilisé, comme on voit, que la pres- 
sion sanguine, à l’aide de laquelle l'organe frontal à pu rompre le 
chorion. 

Il va se servir maintenant d’un autre procédé. En effet, on voit dis- 
tinctement l'animal avaler de l’air, qui va s’accumuler bulle à bulle 
dans le jabot, et qui augmente ainsi le volume du corps. Grâce à ce 
surcroit de pression, la hernie céphalique fonctionne plus activement, 
elle se vide et se remplit tour à tour, et ses mouvements ne tardent 
pas à amener la rupture de l’amnios lui-même. La larve peut enfin 
se dégager de cette dernière enveloppe, qui adhère au chorion, et sur 
laquelle demeure, à peine fixée, la crête chitineuse frontale. 

L'éclosion est terminée, et la jeune larve, immédiatement agile, 
s'éloigne vers sa nourriture. 


Tel qu'il vient d’être brièvement décrit, ce mécanisme met en jeu 
divers organes et diverses fonctions, qui ont été observés isolément 
chez un certain nombre d’Arthropodes : 

J. HERNIE SANGUINE CÉPHALIQUE. — Il y à plus d’un siècle et demi, 
Réaumur décrivait (1738) l’éclosion de l’imago chez les Muscides 
{(Dipt.) et montrait que ce phénomène se produit sous l’action d’une 
ampoule frontale pleine de sang, dont les mouvements rythmés abou- 
tissent à la rupture du puparium. Depuis ce savant, la chose a été 
vue et décrite par plusieurs zoologistes, en particulier par Künckel 
d’Herculais, qui a donné toute la bibliographie relative à cette ques- 
tion dans ses Recherches sur l'organisation et le développement des 
Volucelles, Paris 1875 (p. 77 et suiv.). 

En 1890, un phénomène analogue est décrit par Künekel (Comptes 
rendus de l’Acad.des Sciences, CX,1890,657)chez les embryons de Stau- 
ronotus maroccanus Thunb. (Orth.), qui ont « la faculté de faire saillir 
de la région dorsale, entre la tête et le prothorax, une ampoule qu’ils 
gonflent et rétractent à leur guise ». C’est à l’aide de cette ampoule 
cervicale, qu'il font sauter le couvercle de la coque ovigère, qu'ils 
circulent dans le sol (1), et qu'ils déchirent l’amnios. Le même méca- 


(1) Les Dectiques également font usage d’une hernie occipitale, qui d’après 
J.-H. Fabre (Souvenirs entomologiques, 6° série), sert d'abord à leur éclo- 


Mécanisme de l’éclosion chez les Psoques. 1 


nisme intervient à chaque mue, et permet à l'animal de rompre les 
téguments dorsaux. 


IL. DÉGLUTITION DE L'AIR. — Ce phénomène a été observé, égale- 
ment par Künckel (C. R., CX, 1890, 807), chez les Stauronotus, qui 
usent de ce procédé au moment de l’éelosion, et pour chacune de leurs 
mues, en particulier à la dernière, où ils ont besoin d’une grande 
quantité de sang pour déplier leurs élytres et leurs ailes. Jousset de 
Bellesme, cité par Künekel (loc. cit.) relate un fait identique chez 
la Libellule déprimée (Pseudonévr.) qui, au moment de la dernière 
métamorphose, « avale et emmagasine de l’air dans son tube digestif ». 
Balbiani, également cité par Küncekel (loc. cit.), observe un Hémi- 
ptère Homoptère, Delphax (Conomelus) limbata, dont « le jeune, au 
moment de l’éclosion, remplit son tube digestif, de bulles d’air ». 

Entin la pression de l'air accumulé dans le jabot, est utilisée encore 
par la femelle du Stauronotus (Künckel, C.R., CXX, 1894), pour 
pratiquer le trou de ponte dans le sol. Et, comme le suggère Künckel 
avec beaucoup de vraisemblance, cette fonction doit fréquemment 
intervenir chez les insectes, toutes les fois qu'il s’agit de suppléer 
l'effort musculaire. 


IIL. ORGANE CHITINEUX SERVANT A LA RUPTURE DU CHORION. — Quant à 
la crête chitineuse qui complète l'appareil d’éclosion, elle a également 
de nombreux homologues dans les Arthropodes. Dès 1749, Rœsel 
entrevoit, etKünckel décrit ensuite avec soin (1873) (!) l’organe frontal 
qui existe chez l'embryon des Pulez (Aphanipt.) et qui persiste sur 
là jeune larve jusqu’à la première mue. Hagen (1852) observe de 
même un organe frontal chez l'embryon d'Osmylus maculatus (Né- 
vropt.) (?), Zaddach (1854) chez celui de Phryganea grandis (id.), 
Riley cité par Packard (*) chez celui de Corydalis armatus (id.), 
Heymons (*‘) chez celui des Forficula (Orth. Dermapt.), Rathke 
(4861), Kirby et Spence (1826) et Oken chez ceux de divers Pen- 


sion, puis à leur progression dans le sol. — Voyez aussi: Bourgeois, in 
Bull. Soc. ent, Fr., 1900, 257. Ce mécanisme est probablement très général. 

(1) Ann. Soc. ent. Fr., 1873, 135. On trouvera dans ce mémoire les rensei- 
gnements bibliographiques relatifs aux homologues, connus à celte époque, 
de l'organe frontal décrit par l’auteur. 

(2) Et en général chez les embryons de tous les Hemerobiidae (cf. Proc. 
Bost. Soc. nal. Hist., 1886, 247. 

(3) Textbook of Entomology, 1898, 585. 

(1) Embryonalentw. v. Dermapteren u. Orthopteren, etc.; Jena, 1895. 


152 P. pe PEYERIMHOrr. — L’eclosion des Psoques. 


tatomidae (Hémipt.), Balbiani (1872) chez ceux des Phalangium 
(Arachn.), Metschnikoîff cité par Packard (!) chez ceux des 
Strongylosoma et des Geophilus (Myriap.). Au reste ces organes son! 
des plus variés, simples dents comme chez les Forficula, les Pulex, les 
Strongylosoma, carènes ou scies implantées sur un masque membra- 
neux comme chez les Pentatomidae ou les ÆHemerobiidae, ete. On voit 
aussi combien ils sont répandus chez les Arthropodes les plus divers. 


\ 


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— "To SF SS———— 


SUR DEUX MÉLIPONES DU MEXIQUE 
(planches 4 et 5) 


Par RoBertT pu BUYSSON. 


M. L. Diguet donna au Muséum de Paris, à la fin de l'été dernier, 
un essaim de Mélipones à pieds fauves (Melipoñna fulvipes Guérin) pro- 
venant des environs du lac Zacoalco, dans l’état de Jaliseo (Mexique). 

Piacé d'abord dans le laboratoire d’Entomologie, puis ensuite dans 
une des serres du Muséum, l’essaim se conserva assez bien; mais aux 
premiers froids, les jolies Abeilles moururent promptement de faim, 
après avoir vidé les provisions de miel emmagasinées dans les outres 
qui se trouvent à la périphérie du nid. 

Comme on le sait, cette Mélipone s'établit dans les troncs des arbres 
creux, à l’intérieur desquels elle se limite un espace assez grand par 
une épaisse couche d’une matière imperméable et excessivement dure 
qui semble faite de gomme et de résine mêlées à de la terre et à de 
petits débris de diverse nature. 

M. L. Diguet à eu soin de rapporter le tronc d'arbre renfermant le 
nid intact et entouré de sa muraille de défense. Après la mort de les- 
saim, on a scié le trone et l’on a mis ainsi à jour l’élégante nidification 
de l’Abeille mexicaine (planche 4). Cette nidification est du reste con- 
forme à ce que l’on sait depuis nombre d'années déjà, depuis les Gou- 
dot (1846), les Félipe Poey (1851), etc., jusqu'aux Pérez et aux Drory. 

Si l’acclimatation de cette Mélipone se trouve avoir échoué, il m'a 
été permis de recueillir la reine pondeuse avec des jeunes femelles non 
fécondées et aussi des mâles. J’exposerai ici quelques-uns des carac- 
ières particuliers à chacun des sexes et qui ont échappés aux auteurs. 

Le mâle est de la taille de l’ouvrière, avec laquelle il est facile de le 
confondre. Il s’en distingue par les yeux beaucoup plus gros, la face 
beaucoup plus étroite; par les mandibules (pl. 5, fig. 8) tachées de 
jaune et beaucoup plus rétrécies, avec des poils très longs et plus 
abondants ; par les antennes dont le scape est plus fort, plus court, 
le 3° article distinctement plus court que le 4 {pi. 5, fig. 3), les autres 
articles plus longs que chez l’ouvrière; par lécusson beaucoup moins 
velu, à ponctuation plus obsolète, ce qui le rend brillant ; par la forme 
des pattes postérieures dont les tibias sont moins larges, à peine creu- 
sés et dépourvus de peignes terminaux collecteurs ; les tarses sont lé- 
gèrement modifiés. La coloration jaune des bandes de l'abdomen est 


154 R. pu Buyssox. 


plus vive et aussi plus étendue sur le clypeus, la base des orbites in- 
ternes et sur le bord postérieur de l’écusson. Le 7° segment dorsal 
de l'abdomen est largement et profondément sinué sur presque toute 
sa largeur et du centre fait saillie un acumen relevé en dessus, ovale, 
concave en dessous et convexe en dessus, ayant la forme d’une cuil- 
lère. Le couvercle génital (pl. 5, fig. 2) est large, très développé, em- 
brassant par sa base tout l'appareil copulateur ; l'extrémité est réfléchie 
en dessous et fait ainsi opposition à l’acumen du 7° tergite. 

L'appareil copulateur (pl. 5, fig. 1) est petit, plus large que long, 
déprimé et plan en dessus : les crochets sont très courts, arrondis. 
très chitinisés, roussâtres, ondulés transversalement, largement sou- 
dés ensemble par leur base qui s’avance en forme de triangle sur le 
milieu du segment. La verge exsertile, sort immédiatement au des- 
sous des crochets, à la base du sinus médian. Les volsellas sont en 
forme de longs stylets aigus légèrement arqués. Les branches du for- 
ceps sont longues, très étroites à la base, dilatées et incurvées au 
sommet qui, du côté externe, est garni de nombreux poils fins, ser- 
rés et longs. — Long. 10 mill. 

L'ouvrière mesure de 8,50 mill. à 11 mill. Les pattes sont plus ou 
moins rousses, très souvent tachées de brun, ou même presque entiè- 
rement brunâtres. Le Muséum possède du reste les types de Guérin- 
Méneville qui a décrit louvrière en 1839, dans l’Iconographie du règne 
animal, VIL, Insectes, p. 162 et planche 75, fig. 6. 

Les jeunes femelles sont d’un aspect tout différent, Leur taille est 
petite, l'abdomen globuleux; toute la pubescence est plus fine, plus 
soyeuse, les téguments plus minces, moins pigmentés ; la ponctuation 
est presque nulle. La tête est petite, les antennes plus grêles, confor- 
mées comme celle de l’ouvrière; le clypeus et les orbites internes sont 
roux-jaunâtre, Les mandibules sont courtes, larges, avec quelques 
poils gros, raides, à pointe arrondie (pl. 5, fig, 6). Les ailes sont plus 
teintées de roux; les pattes également sont plus rousses, à pubes- 
cence roux-doré, les tibias peu élargis, convexes extérieurement, les 
peignes terminaux collecteurs remplacés par une frange de poils très 
fins, les tarses plus grêles, le prototarse long, nullement dilaté ni élargi 
latéralement, nullement creusé ni aplati. L'abdomen est plus large 
que le thorax, le 1 segment roux avec une large tache de chaque 
côté noir-brun, tous les autres segments sont largement marginés de 
roussâtre clair; le ventre est roux clair, sauf le 1° segment dont le 
disque et noirâtre, — Longueur totale : 9 mill. ; longueur de l'abdomen : 
> mill. 

La vieille reine est semblable aux jeunes, mais ses téguments sont 


Sur deux Mélipones du Mexique. 155 


brunis, de sorte qu’elle semble presque brun-noir en entier. L’abdo- 
men est devenu énorme et mesure à lui seul 10 millimètres. 

Bien que un peu différentes dans leur forme générale, les mandibules, 
chez les trois sexes, sont largement arrondies à l'extrémité et portent 
deux dents du côté interne. 

Dans la ruche de M. L. Diguet j'ai pu compter vingt mâles, quatre 
jeunes femelles, une vieille pondeuse, et environ quatre cents ouvrières. 
Ce dénombrement pour les ouvrières et les mâles est certainement au- 
dessous de la réalité et, très probablement aussi, quelques jeunes fe- 
melles ont dû s'échapper. 


Felipe Poey (Memorias sobre la Historia natural de la Isla de Cuba, 
t. 1, 1851, p. 174) dit que chez la M. fulvipes Guérin la moyenne de 
ses observations donne mille ouvrières, douze mâles et une reine par 
essaim. 

En 1898, M, L. Diguet offrit au Muséum un nid de Melipona (Tri- 
gona) lineata Lepeletier, provenant du Yukatan. Il était arrivé au 
Havre dans un tronc de bois de Campêche. Le nid fut mis au labora- 
toire d'Entomologie dans une boîte grillagée. La colonie vécut plusieurs 
mois et dépérit à la fin de l'hiver, je ne sais pour quelle raison. Elle 
fut nourrie avec du miel d’Abeilles et de l’eau sur une éponge. Les 
petites mouches recueillaient avidement le miel et l’'emmagasinaient 
dans les outres de cire. Lorsque l’essaim fut mort, je capturai la femelle 
pondeuse, qui n’a jamais été décrite. Elle est facile à distinguer des 
ouvrières par la taille beaucoup plus forte (7 mill.); par le coloris gé- 
néral qui est roux-testacé, avec le dessus de la tête, du mésothorax 
et le disque des mésopleures bruns: par la tête moins large, toute la 
face légèrement convexe, le elypeus et le labre garnis de longs poils 
testacés: par les mandibules plus rétrécies au milieu, avec les poils 
beaucoup plus longs (pl. 5, fig. 9); par la ponctuation du thorax plus 
distincte ; par l’abdomen très volumineux, mesurant 4 mill. de long 
sur 2,25 mill. dans sa plus grande largeur, les derniers segments re- 
couverts d’une fine pubescence testacée:; par les pattes testacées, les 
tibias postérieurs moins dilatés, convexes extérieurement, le prototarse 
beaucoup moins large. 


L’essaim se composait d’une seule reine pondeuse et d'environ 
douze cents ouvrières. Je n’ai pu découvrir les mâles. 

A l’arrivée du nid, j'ai goûté le miel fait par ces Abeilles. Il était très 
parfumé et très limpide. 


156 R. pu Buyssox, — Deux Mélipones du Mexique. 
Explication des figures 


PLANCHE 4 


Coupe d'un nid de Welipona fulvipes Guér. 


PLANCHE 9. 


1. — Melipona fuloipes Guérin. — Appareil copulateur du mâle vu 
en dessus ; grossi cinquante fois. 
ce Crochets. bf Branches du forceps. 
v  Volsellas. cg Couvercle génital. 
2. — — Couvercle génital vu en dessous; grossi cinquante 
fois. 
3 — — Base de l'antenne du mâle ; grossi cinquante fois. 
la  Scape Ja troisième article. 
2a Deuxième article antennaire ka quatrième article, 
4, — — de la femelle. 
D. — — de Pouvrière ; La extrémité du scape. 
6. — —  Mandibule de la femelle, grossie cinquante fois. 
Je — de l’ouvrière, — 
8. — — du mâle, — 


9, — Melipona (Trigona) lineata Lepeletier. — Mandibule de la fe- 
melle grossie cinquante fois. 


TD _ de l’ouvrière. 


RÉPERTOIRE DES PUBLICATIONS ZOOLOGIQUES 
(1898-1899) 


DE MAURICE PIC 
1°" Supplément (|) 


PREMIERE PARTIE 
SOURCES ET LISTE DES ARTICLES 


I. L'Échange, Revue linnéenne (Lyon). 

IT. Annales de la Société entomologique de France. 

IT. Bulletin de la Société entomologique de France. 

IV. Feuille des Jeunes Naturalistes. 

V. Revue d'Entomologie. 

VI. Miscellanea Entomologica. 

VII. L’Abeille, journal d'Entomologie. 

VIII. Revue scientifique du Bourbonnais. 

IX. Bulletin de la Société zoologique de France. 

X. Mémoires de la Société zoologique de France. 

XI. Le Naturaliste. 

XII. Annales de la Société entomologique de Belgique. 

XIII. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d’Autun. 

XIV. Annali del Museo civico di Genova. 

XV. Wiener entomologische Zeitung. 

XVI. Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. 
. Nouvelles publications. 

XVII. Le Frelon, journal d’Entomologie. 

XVIII. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Mâcon. 

XIX. Il Naturalista Siciliano. 


(1) Voir 1° article in An. Soc. Ent. Fr. vol. LXVII, 1898, p. 191 à 224. 


158 


300. 


301. 


302. 


303. 


Maurice Pic, 


MÉMOIRES PUBLIÉS A PART. 


« Qu’appelle-t-on décrire trop ». — Paris, février 1898. [Distri- 
bué au Congrès de la Société entomologique de France de 1898]. 

Matériaux pour servir à l'étude des Longicornes, 2° cahier. — 
Lyon, janvier 1898 (1). 

Rectifications et renseignements entomologiques. — Lyon, octo- 
bre 1898. 

De l’entomologie philosophique. Lyon, octobre 1899. [Distribué 
au Congrès de la Société entomologique de France de 19001. 


I. L'Échange, Revue linnéenne 


1898. 


. Liste de Longicornes provenant de France ou des Alpes, n° 466. 


307. 


308. 


p. 86-88. 
Bibliographie entomologique, n° 167, p. 93. 


1899. 


. St-Martin Vésubie. Addenda, n° 171, p. 18-20. 


II. Annales de la Société entomologique de France 
(comprenant le 4° trimestre 1897, fascicule paru en 1898). 


1897-1899. 


Voyage de Ch. Delagrange dans la Hte-Syrie. Liste des Anthi- 
cides et supplément aux Longicornes, vol. LXVI, [4° trimestre 
1897, paru en juillet 1898], p. 389-392. 


Ptinides recueillis en 4897 par MM. Ch. Alluaud et D. d'Emmerez 
aux iles Mascareignes, vol. LXVI [4° trimestre 1897, paru en 
juillet 1898], p. 395-401. 


. Répertoire des publications zoologiques de Maurice Pic, vol. 


LX VII, 1898 (oct. 98), p. 191-224. 


. Étude sur les Hylophilidae, Anthicidae et Pedilidae de lile de 


ST 


Chez L. Jacquet, éditeur à Lyon. 


Repertoire des publications zoologiques. 159 


Sumatra, vol. LX VII, 4° trimestre, 1899 [paru en juin 1900), 
p. 754-760 (!). 


IT. Bulletin de la Société entomologique de France. 
1898. 


Sur le genre Pseudomezium Pic, p. 12-13. 

Sur quelques Coléoptères de France rares ou peu connus, p. 13- 
14. 

Description de Coléoptères anomaux, p. 113-114. 

Tableau des Allecula de France [Col.], p. 114-115. 

Description d'un Liopus nouveau de Syrie, p. 125. 

Description d’un Mallosia nouveau du Caucase, p. 168-169. 

Description de trois Coléoptères nouveaux de Madagasear et de 
l'île Maurice, p. 182-183. 

Description de deux Luperus nouveaux [Col.], p. 311-313. 

. Dégâts causés par Anobium paniceum L., p. 329-330. 

Diagnose d’une variété nouvelle de Phytoecia, p. 334-335. 

Notes synonymiques et rectificatives sur divers Coléoptères, 
P- 339-990. 

Diagnoses d’Ichneumoniens nouveaux [Hym.] recueillis par M. L. 
Bleuse en Algérie, p. 352-353. 

Description de deux Caryoborus africains nouveaux [Col.], p. 371- 
372, 

1899. 

Ichneumonides [Hym.] capturés en 1898 et description de 2 es- 
pèces nouvelles, p. 8-10. 

Description d’un genre nouveau de Coléoptères d'Algérie, p. 28- 
29: * 


5. Diagnoses de Coléoptères communiqués par M. L. Bleuse, p. 85- 


86. 


327, Liste de Coléoptères gallo-rhénans nouveaux, p. 119-120, 


(1) Cet article est analysé dans ce répertoire bien que le volume qui le con- 
tient n'ait paru qu'en 1900. 


160 


328. 


A0: 


391. 


392. 


399. 


334. 


399. 


330. 


397. 


338. 
399. 


343. 


MAURICE Pic. 


Description de trois Longicornes [Col.] de Syrie, p. 209-211. 

Notes sur quelques Coléoptères d'Orient, p. 230-232. 

Description de deux Coléoptères nouveaux de Palestine, p. 278- 
AT: 

Description d'une variété nouvelle d’Alleculidae [Col.] de VEs- 
pagne Centrale, p. 300. 


Descriplion d’une variété nouvelle de Dorcadion [Col.] de l'ile de 
Rhodes, p. 300. 


Note sur les variétés de Pentaria abderoides Chob. et observations 
sur le sous-genre Larisia [Col.], p. 323-324. 
Rectifications relatives à quelques Anthicus [Col.], p. 32%. 
Description d’un Coléoptère Malacoderme d'Asie Mineure, p.357- 
398. 
Renseignements sur les types des Polyarthron d'Algérie [Col]. 
p. 390-391. 


Description d’une variété de Phytoecia Astarte Ganglh. [Col.], 
p. 391 et 392: 


Diagnoses préliminaires d’ÆZelopidae d'Asie Mineure [Col.], p. #1. 


Notes sur trois Anthicus de la région méditerranéenne [Col.], 
p. 412. 


IV. Feuille des Jeunes Naturalistes. 


1898. 
Étude synoptique sur les Coléoptères [Longicornes] du genre Cor- 
todera Muls., n° 329, p. 77-80. 
bis. id. (suite et fin), n°° 330 et 331, p. 110-117. 


ter. Corrigenda, n° 332 p. 196. 


Diagnoses de Coléoptères Malacodermes et notes diverses, n° 338, 
p. 26-28. 


1899. 


. Nouvelle étude synoptique sur le genre Microjulistus. Reitt. (Ce- 


ralliscus Bourg.), n° 346, p. 169-171. 


Contribution à l'étude du genre Chrysanthia, n° 349, p. 14-46. 


Répertoire des publications zoologiques. 161 


V. Revue d'Entomologie. 


1898. 


Cx2 
= 
ss 


. Description de trois Anthicidae du Turkestan, t&. XVII n° 4, 
p. 122-124. 


1899. 


34). Descriptions d’Anthicidae, &. XV, n°% 5 et 6, p. 73-76. 


346. Descriptions d'Anthicidae exotiques, n° 42, p. 105-106. 


VI. Miscellanea Entomologica. 


1898. 
347. Variétés et espèces nouvelles de Coléoptères, vol. VI, n°4, p. 24. 
348. Nécrologie [de Wartmann], n° 2, p. 32. 
349. Notes sur quelques Dasytides, n° 4, p. 41-42. 
390. Diagnoses de deux Plinus de l'Afrique australe et sous-genre, 
Eutaphrimorphus, n° 4, p. 54-95. 
31. Notes descriptives sur plusieurs Coléoptères et sur un Ichneumon 
[Hyménoptère], n° 6, p. 75-75. 
392. Descriptions d'espèces ou de variétés de Coléoptères de Ja faune 
d'Europe et circa, n° 8, p. 97-99. 
393. Sur quelques questions de priorité inspirées par le Nemonyr ? 
var. semirufus Pic, n° 9, p. 113-144. 
394. Diagnoses de Coléoptères Malacodermes et Phytophages, n° 44, 
p. 137-140. 
300. — id. (2 article), n° 42, p. 153-154. 
396. Sur quelques Coléoptères Phytophages d'Akbès, n° 42, p. 155- 
156. 
1899, 


1 


397. Quelques réflexions à propos des noms donnés aux variétés, 
Vol. VII, n°°2,.p: 17-18 

358. Notes sur les Anthicides d'Europe avec diagnoses, n° 2, p. 48-21. 

359. Liste des Coléoptères de mes chasses en 1898 dans les Alpes, n°® 4 


et, p. 90-51. 
Ann. SOC. Ent. Fr., LXX, 1901. 11 


162 


300. 
901. 


302. 


303. 


OC 
C3 
es 


309. 


300. 
307. 


308. 


309. 


373. 


374. 


Maurice Pic. 


Description d’un nouveau Dorcadion d'Espagne, n° 6, p. 8H. 

Notes sur les Pünides d'Orient avec diagnoses, n° 6, p. S1-83. 

Quelques mots au sujet d’une question de nomenclature zoolo- 
gique, n° 6, p. 83-84 et n°° 7 et 8, p. 113. 

Sur divers Coléoptères de la faune paléaretique, n°° 7 et 8, p. 113- 
116. 

Descriptions d'Elatérides et Cureulionides, n° 40 et 14, p. 139- 
142. 

Quelques mots sur les anomalies de dessins chez les Longicornes, 
n°S 40 et 11, p. 166-167. 


VIIL Revue Scientifique du Bourbonnuis. 


1898. 
Chronique. A propos de Coryna Bleusei, n° 124, p. 17-20. 
Coléoptères d'Anatolie et de Syrie, n° 4% et 126, p. 91-94. 
Coléoptères nouveaux de Tombouetou, n° 129 et 130, p. 164- 
165. 
1899. 
Sur quelques Iehneumoniens de la coll. Fournier, n°436, p. 100- 
103. 
Xylophilides et Anthicides recueillis en Orient en mars. avril et 
mai 4899, n° 139, p. 170-178. 


Variétés [Poésie], n° 443 et 144, p. 249-950. 


X. Bullelin de la Socièlé zoologique de Franre. 


1898. 

Anthicides et Xylophilides de la région malgache et d'Afrique 
dans la collection de M. Charles Alluaud. Bull. XXHT, n°1 à 4, 
p. 67-72. 

Description d’un genre nouveau et de sept Coléoptères exotiques, 
Bull. X XIIE, n°5 9 et 10, p. 469-175. 

Descriplion d'un Coléoptère Longicorne du Turkestan. Bull. 
XXII m°°9et 10 p:2479; 


381. 
382. 
383. 


386. 


3871. 
388. 


Répertoire des publications zoologiques. 165 
1899. 


Coléoptères européens et Qt nouveaux. Bull. XXIV, n° 2, 
p. 24-28. 


Quelques mots sur les lois de priorité. Bull. XXIV, n° 9-10, 
p. 211-212. 


XI. Le Naturaliste. 


1898. 


. Description de Coléoptères nouveaux [Nanophyes|, n° 263, p. 46. 


Description de Coléoptères nouveaux [Formicomus], n° 26%, p. 63. 
— id. [Trois Anthicides nouveaux du Brésil], n° 274, p. 444. 


Description de Coléoptères [Melyridae], n° 282, p. 273. 


1899. 
Description de Coléoptères nouveaux [Caryoborus|, n° 285, p. 21. 
Description de Coléoptères [Anthicidae], n° 299, p. 189. 
Description de Coléoptères nouveaux [Anéthicidae], n° 305, 
p. 264. 
XIT. Annales de la Société entomologique de Belgique. 
1898. 
Liste générale des Coléoptères Hétéromères du genre Macralria 
Newmann ou Macrarthrius Laferté, & 42, p. 105-108. 
Rectification. Addenda et corrigenda, €. 42, p. 184. 
Xyvlophilides du Brésil, t. 42, p. 260-268. 
1899. 
Essai d’une étude sur les Ptinus du Brésil, & 43, p. 31-35. 


Essai d'une étude synoptique sur les Malthinus Lair., d'Orient, 
t. 43, p. 370-377. 


XIII. Bulletin de la Societe d'Histoire naturelle d'Autun. 
1898 (Bull. n° XI, partie 2). 


. À propos de la synonymie, [Séance du 13 février], p. 17-24. 


390. 
01 


302. 


399. 


396 


307. 


398. 


399. 


400. 


Maurice Pic. 


Descriptions de Coléoptères, [Séance du 26 juin}, p. 116-125. 


Coléoptères rares où nouveaux récoltés par moi dans les Alpes, 
[Séance du 48 septembre}, p. 454-156. 


Où sont les types? Pas assez ou trop de priorité absolue? [Séance 
du 11 décembre]. p. 179-181. 


1899. (Bull. n° XIL, partie 2.) 
Court recit d’un voyage en Orient, p. 201-204. [Séance du 
9 juillet.] 
Diagnoses de Coléoptères d'Orient, p. 204-210. 


bis. Diagnoses de Coléoptères d'Orient [2° article}, p. 252-264. 


XIV. Annali del Museo civico di Genova. 


1899. 


Nouvelles espèces de Coléoptères appartenant au Musée civique 
de Gênes, t. XXXIX, p. 506-511. 


XVI Bulletin du Museum d'Histoire naturelle de Paris 


1898. 


. Anthicides (Col. Hétéromeères) africains nouveaux des collections 


du Muséum de Paris, n° 2, p. 67-74. 


Un Amblyderus (Col. Hétéromère) nouveau, d’Abyssinie, n° 4. 
p. 181. 
1899, 


Diagnoses de Plinides et Anthicides (Col.) des collections du Mu- 
séum de Paris, n° 1, p. 28-31. 


Anthicidae et Pedilidae (Col. Hétéromères) recueillis au Sikkim 
par M. Harmand et offerts par lui au Muséum d'Histoire na- 
turelle, n° 2, p. 76-79. 


XVII. Le Frelon, journal d'Entomologie. 


1897, 1898, 1899. 


Descriptions de Coléoptères, t. VI (97-98), n° 7 et 8, p. 35-38. 


Repertoire des publications Zoologiques. 165 


AOL. Cyclomaurus medianus, n. sp., n° 10, p. 42 et 46. 


402. Notes sur les Coléoptères Longicornes du genre Leptura L., 
t. VIL (98-99), n° 4, p. 63-64. 


XVIII. Bulletin de la Sociète d'Hist. nat. de Macon. 


1898. 
403. Notes sur les Ichneumoniens (Hyménopt.) de Digoin et des envi- 
rons, n° 11, p. 145-192. 
1899. 


404. Les Coléoptères Anthicides du centre de la France (avec planche, 
n° 15, p. 189-196. 


XIX. I Naturalista Siciliano. 
1898. 
05. Zonabris Ragusae, n. Sp. [in cat. Ragusa], n°° 9 à 12, p. 217, 
note (4). 


406. Deux Anthicus nouveaux de Sicile [in cat. Ragusa}, n° 9 à 12, 
p. 229 et 231 notes. 


ARTICLES DIVERS SUR LES INSECTES NON COLÉOPTÈRES. 


Renseignements généraux sur divers ordres. 


Répertoire des publications zoologiques. Ann. Soc. ent. Fr., LXNIT, 

p. 208. 
Hyménoptères. 

Diagnoses d’Ichneumoniens nouveaux d'Algérie, Bull. Soc. ent. Fr., 
1898, p. 352 ct 353. 

lchneumon kabylianus, Mise. Ent., VE, 1898, p. 74 et 75. 

Notes sur les Ichneumoniens de Digoin et des environs, Bull. Mu- 
con, n° 11, 1898, p. 145 à 152. 

Ichneumonides capturés 'en 1898, Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 8 à 
10. À 


Sur quelques Icheumoniens de Ja coll. Tournier, Rev. Bourbon.,1899, 
p. 100 à 103. 


166 Maurice Pic. 


Hyménoptèeres Ichneumoniens de Saint-Martin Vésubie, L'Échange, 
noie 


DEUXIÈME PARTIE. 


OBsERVATION, — Les abréviations employées ici sont, pour les pu- 
blications n° 1 à XVI, les mêmes que celles de mon répertoire (Ann. 
Soc. ent. Fr. LXVII, 1898, p. 209), pour les publications XVII à 
XIX, j'ai adopté les abbréviations suivantes : 

He Le Frelon. 
M. — Bulletin de la Société d'Hist. nat. de Mücon. 


NS — Jl Naturalista Siciliano. 


LISTE DES GENRES OU SOUS-GENRES NOUVEAUX [1898, 1899). 


AEGYPTOBARIS [s. g.], Miscell. Ent., VIE, 1899, p. 140. 
EurarurimmorPaus [s. g.], Miscell. Ent., VI, 1898, p. 54 et 55. 
MariourA, Bull. Autun, 1898, p. 116. 

MeziomorPHuM, Soc. z0ol. Fr., 1898, Bull, p. 169 et 170. 
PseuboLiGNYopESs, Miscell. Ent., 1899, p. 140. 
Pseupoxoroxus, Le Naturaliste, 1899, p. 189. 

PseupoPRIONUS [s. g.], Mat. Et. Long., IL, 1898, p. 27 et 33. 
Pseupozyer4, Ann. Mus. Civ. Gênes, 1899, p. 506. 

SEFRANIA, Bull. Fr., 1899, p. 28. 


INDEX DES ESPÈCES ET VARIÉTÉS NOUVELLES. 


Dans cet index le 1% chiffre indique l'année, le 2° la page, un seul 
chiffre la pagination seulement. 

ACANTHODERES clavipes Schr. v. grisescens A. F., LXVI, 392. — Ac- 
MAgoDERA Abeillei A. 99, 256. — Acmagors alpestris M. L., 11,5%. — ADEL- 
PHIxUS ciliatus Seidl. v. maculatus M. E., 99, 115, suturalis Luc. v. palli- 
dipennis M. E., 99, 114. — Agcyrrosanis Pic. M. E., VI, 99, 140 [voir 
Baris]. — AGapanTrHIA latior B. Z., 98, 179. — AMBLYDERUS latipennis B. 
M.. 98, 68, maculipennis B. M., 98, 181, sabulosus R. B., 99, 173, sulci- 
thorax B. M., 98, 69.— AxaGLyrrus gibbosus F. v.obscuricornis M. L. IT, 
12. — AxemiA cornuta A. 98, 124, palaestina B. F., 99, 278, Reitteri B.F., 
99, 278 note 2. — ANoPLOopERA | voir Leptura]. — ANONCODES signaticollis 


Repertoire des publications zoologiques. 167 


R. B., 98, 92 [voir aussi Nacerda]. — Axrieus [divers sous-genres] ar- 
meniaeus, N. 99, 26%, bimaculifer [Acanthinus] N. 99, 264, bisignatus B. 
Z., 9, 27, Bouvieri [Aulacoderus] M., 98, 71, brasiliensis [? Lappus] 
N., 98, 142, brunneonotatus A. F.,99 [paru 1900], 759, Buyssoni B.M., 
99, 77, cylindricus M. E., 99, 20, dentaticornis M. E., 98, 99, difformi - 
Den Ar EH, -09, 709: diversiceps AE 199799; /diversipes) A: 07.09) 
759, validus Pic v. dispar M. E., 99. 21, elisicollis G., 99, 510, ery- 
thraeus B. Z., 99, 27, externus B. M.. 99, 78, Fauveli R., 99, 106, fla- 
vipes Panz. v. flavescens M., 99, 193, gigas B. F., 99, 86, gratiosus 
[? var. de thyreophorus Solsky] R. B., 99, 176, cyanipennis Grilat v. 
Grilati M. E., 98, 99, hadijaziensis N., 99, 264, Harmandi B. M., 99, 79, 
vittatus Luc. v. Hartliebi [Stenidius] R. B., 99, 174, armatus Truq. v. 
heluanensis R. B., 99, 175, hispanieus M. E., 99, 20, inhumeralis B. 
M., 98, 70, jatahygensis [Ischyropalpus] N., 99, 189, Oberthuri Baudi v. 
junceus M. E., 99, 20, Lesnei B. M., 99, 30, erro Truq. var. Lysholmi 
R. B., 99, 174%, maculifer [Acanthinus] N., 98, 141, mauritiensis [? var. 
dé tobias Mars] B: F:,,98, 482: B. Z., 98. 72, viridipennis Pic v. me- 
tallescens R., 99, 75, Mocquerysi B. M., 09 À 31, Moricei R. B., 99, 174, 
fenestratus Schm. v. nigricans M. E., 98, 98, obscuriceps (? v. de kai- 
fensis Pic) R. B., 99, 177, prolatithorax R., 99, 76, Ragusae N. S., 98, 
299 note (1), sanguinicollis Laf. v. Raveli M. E., 99, 20, gigas Pic v. 
rhodius B. F., 99, 86, Sahlbergi R., 98, 124, Schimperi B. M., 98, 70, 
Sehmiedeknechti R. B., 99, 177, violaris Mars. v. seminiger B. F., 99, 
412, spinipennis M. E., 98, 99, subcyaneus (? v.de erythroderus Mars.) 
M. E., 99, 19, subarmatus B. M., 99, 30, fenestratus Schm. v. subma- 
culatus M. E., 98, 98, sublasciatus Laf. — Schmidti Rosh. v. subobli- 
teratus M. E., 99, 19, subsericeus N.S. 98, 231 note (1), transcaspicus 
R., 98, 125, trapezithorax B. M., 99, 34, viridipennis R., 99, 75, Henoni 
Pic var. v-notatus M. E., 99, 20, debilis Laf. v. Wegeneri R. B., 99, 
174. — ANTHRENUS aegyptiacus A., 99, 259, Bleusci B. F., 99, 85. — 
. ASCLERA Deyrollei Pic v. Milleri F. VI, 98, 38. — ArrAGENUSs robustus 
A., 99, 255, tigrinus F. v. Wegeneri A., 99, 252. — ArraLus kabylianus 
> var. de sicanus Er.) M. E., 98, 137, obscurithorax M. E., 98. 153. — 
ATTELABUS te cureulionoides L. v. marginalis et v. obscurior 
M. 1£., 98, 4. — AULACODERUS [voir Anthicus!. 
BARIS Ru arctithorax M. E., 99, 140. — Banyxorus Mon- 

tandoniB:Z., 99, 26. 


CaLoczyrus Theresae M. L., If, 16 (1). — Caxira = Scrapria fuscula 


(1) La diagnose de celle espèce a élé publiée antérieurement (Bull. Fr., 1897, 
p. 222). 


168 MAURICE Pic. 


Müll. v. alcerica A., 98, 122, mozabita A., 98, 193. — Carpiornorus 
akbesianus M. E., 99, 439, cyanipennis Muls. et Wach. v. Delagrangei 
M. E., 99, 139, signatus OÏ. v. Granjaensis M. E., 99, 140, argiolus 
Gené v. Kabvylianus M. E., 99, 139, decorus Fald. v. obscuripennis M.E., 
99, 140. — Caryogorus albonotatus B° F., 98, 371, Donckieri N., 99, 
21, longipennis B. Z., 98, 174, Martini B. F., 98, 371, rubrofemoralis 
N., 99, 21. — CaryoPeMoN luteonotatum B. Z., 98, 173. — CHoLeva 
palaestina A.,99, 204. — CarysANTHIA oralis Frm. v. differens J. N., 99, 
14, turcica J. N., 99, 44 et 15. — Cronus Donckieri M. E., 98, 4. — CLy- 
TANTHUS [ou CIvtus] glabromaculatus Goeze v. unifaseïatus M. L. IF, 41. 
— Civrts Pevroni B. F., 99, 209. — CompsoporcADioN cribricolle Kr. v. 
altaiense M. L , IE, 4%, politipenne Pic v. conjunectum M. L., IE, 45, Lu- 
cae M. L., IE, 42. — CorroperA umbripennis Reitt. v. armeniaca J. N.,98, 
114, Birnbacheri J. N., 98,114 note (2) et 114, pumila Gglb. v. caucasica 
J. N., 98, 79, discolor Fairm. v. differens M. L., IL, 50; J. N., 98, 412; 
semilivida Pie v. diversipes M. L., IE, 49: 3. N., 98, 79, obscurans Pic 
v. fulvipennis M. L., Il, 50; J. N., 98, 143 et 156 [error. flavipennis], 
haemorrhoïdalis J. N., 98, 114, Kiesenwetteri M. L., II, 49; J. N. 98, 
110, longipilis M. L., If, 50; J. N., 98, 113: pumila Ganglb. v. nigri- 
pennis M. L., II, 49; J. N., 98, 79, rubripennis Pic v. obscura M. L,, 
IT, 49; J. N.,98, 110, Reitteri Pic v. obscuripennis M. L:, IE, 49: J°.N;; 
98, 111, umbripennis Reitt. v. pallidipes M. L., IE, 49; J. N., 98. 114, pa- 
rallela [? var. de Starcki] J. N., 98, 1 et 113, holosericea F. v. pilosa 
M. L:, IE, 50:77. N., 98, 111, Birnbächeri Pic v. rubripes J. N., 98,4% 
(note 2), longipilis Pic v. rubrofemorata M. L., IL, 50; J: N., 98, 143, 
holosericea F. v. semitestacea M. L., IF, 90: J. N.. 98, LIL, Reitteri Pic 
v. separata J. N., 98, 111, discolor Fairm. v. testaceipes J. N., 98, 112. 
— CRYPTOCEPHALUS Delagrangei R. B., 98, 93, vittatus F. v. Desbrochersi 
M. E., 98. 139, crassus Rossi v. posticemaculatus M. E., 98, 139. Dela- 
grangei Pie v. taurusiensis R. B., 98, 93. — CrYProuypNus — HYPNorpus 
hieroglyphieus M. E., 99, 139. — Crextorus luteus Kust. var. obseuri- 
thorax B. F., 99, 300. — CyccLomaurus medianus F., VI. 98, 42 et 47. 


DANACAEA marginala Küst. v. maculipennis A., 99, 207, mecheriensis 
A., 98, 117, mecheriensis Pic v. nigrofemorata A., 98, 118, Sahlbergi 
A., 98, 118. — Dasvres [voir Metadasytes]. — DERMESTES impressus 
M. E., 98, 2. — DorcaADIoN amasinum M. L., If, 5$, quadrimaculatum 
Küst. v. bimaculatum M.L., Il, 56, bistriatum (Kr.) M. L., IE, 55, divisum 
Germ. v. Bleusei B. F., 99, 300, costilerum [? var. de Theophilei Pic] 
M. L., Il, 57, Piochardi Kr. v. elongatum M. L., IL, 58, Fuentei M. E,, 
99, 81, ÜUhagoni Perez v. mhumerale M. L., IL, 21, suturale Chevr. v. 


Repertoire des publications 3oologiques. 169 


insuturale M. L., II, 22, Kocchlini M. L., If, 56, cretosum Ferrari v. s0- 
brinum (Trn.) M. L, Il, 55, tenuecinctum M. L., I, 20, Theophilei 
M. L., IL. 57. Drizus obscuricornis A., 99, 205. 

Emmerus pallidipennis Rect. et Rens. Ent. (Lyon 98), p. 2; F. VHI, 
1900, p. 1. — Erisernus gentilis Ros. v. obscurior B. Z., 99, 25. — 
ErGaTres Gaillardoti Chevr.? © A. F., LXVI, 390. — ErxoBits Normandi 
B. Z., 99, 24, syriacus B. Z., 99, 25. — EurApariMorreaus Pic [voir Pti- 
nus]. s 


ForMicomus abyssinieus [? v. de Schimperi Pic] B. M., 98, 68, Ancevi 
N., 98, 63, arabicus N.,99, 264, Bottegoi G., 99, 510, filicollis N. 98, 63, 
Kraatzi R., 99, 74, bispililasciatus Pic v. obscuripennis B. M., 98, 67, 
Pagnoni R. B., 98, 164, Schimperi B. M., 98, 67, subelongatus N., 99, 
264, subtruncatus [Anthelephilus] R., 99, 105, mutillarius Saund. v. 
inapicalis R., 99, 106 et v. tonkineus R., 99, 105, tuberculithorax R., 
9973: 


GLoBicornis rufoguttata A., 99, 254 ruloguttata. Pic v. signatipennis 
. , 99, 255. — GYMXETRON palaestinum M. E., 99, 141, semirubrum Pic 
$ rubrofemoratum M. E., 99, 141, semirubrum M. E., 99, 141. 


HALOosIMUSs Collaris F. v. semiobscurus M. E.. 98, 73. — FHAPALOCHROUS 


flabellicornis Er. v. bijunetus B. F., 99, 231. — HAPLOCNEMUS griseopu- 
bescens [Ischnopalpus] A., 99, 259, Peyroni [Diplambe] A., 99, 259. — 
HepogrA imperialis L. v. alpina A., 98, 156. — HeLopes Chobauti Ab. 


v. algirinus J. N., 98, 27, akbesianus J. N., 98, 26, corsicus M. E., 98, 
137, marginatus F. v. Delagrangei J. N., 98, 26, pallidithorax M. 1 

98,137, peninsularis J. N., 98, 27, marginatus F. v. pyrenaeus J. N., 98, 
26. — HELoPs carinatus (Vaul. in litt.) B. F., 99, 411, violaceus (Vaul. 
in lit.) B. F.,99, 411, anatolicus [Sté omax] B. F., 99, 411. — HesreRo- 


PHANES aftinis Luc. v. pubescens M. L., Il, 9. — Homarivu [voir 
Omalium]. — HyLopmiLus — Xycopaizus [voir Xy\lophilus]. — Hyrs- 


BAEUS inapicalis A., 99, 205, obscuriceps [s. g. Allogynes] A., 99, 257 
KisANTHOBIA Ariasi Rob.? v. curta KR. B.. 98. 92. 


LACHNAEA puncticollis Chevr. v. uninstigmata M. E., 98, 74. — LEPra- 
LEUS Mocquerysi N., 99, 189, senegalensis B. M., 98, 69. — LerrurA er- 
ratica v. akbesiana [Pachytodes] M. L., IE, 6, er a F. v. algerica 
[Stangalia] M. L., IE, 6, sexguttata F.s v. guttata [Anoplodera] M. L., 
I, %. oblongomaculata Buq. v. latedecorata [Leptura] F. VIT, 98, 64 
oblongomaculata Buq. v. obliterata [Leptura] F. VIT, 98, 64, oblongo- 
maculata Buq. v. obscurithorax [Leptura] M. L., II, 4: F. VIT, 98, 64. 
russica [Pachytodes] M. L., IF, 5%. — Liorus major B. F., 98, 135. 


470 Maurice Pie, 


LocaMorA limbata R.B.,98, 93. — Lurerus impressithorax [Calomicrus| 
B. F., 98, 311, mauritanicus B. F , 98, 312, Peyroni [Calomicrus], À., 
99, 209. — Lypus sulcicollis Ab. v. luteipennis M. E., 99, 115. — 
LyrrA simplicicornis B. F., 99, 278. 

MacrATrRIA brunnipennis [v. de Leprieuri?] M. E., 99, 18. Donckieri 
A. F., 99 [paru 1900], 760, Harmandi B. M., 99, 77, limbata A. F., 99, 
760, rubrofasciata A. F., 99,760. — MacacHius akbesianus M. E.,98, 138, 
ensiculus Ab. v. Delagrangei J. N , 98, 28, flammeus Ab. v. flammei- 
thorax et v. Theresae A., 99, 257, immaculithorax [(? var. de carnifex 


Er.] J:N. 98, 27, abdominalis F. v. mozabitus M. E., 98, 97, gethsema- 
niensis Ab. v. rubidilormis A., 59, 298. — MALLOSIA caucasica B. F., 98, 
168, costata A., 98, 124; M. E. 98. 74. — MALTHINUS aegypliacus 


B.,:99, 372 et 374, Con A., 98, 120, crassipes B., 99, 373 et 
379; excisipes B., 99, 376, longithorax B., 99, 373 et 374, maculithorax 
J. N., 98, 28, maritimus E., 99, 19, obscuripennis M. E., 98, 153; 
Olcesei [? Progeutes] A., 98, 1149, seriepunctatus Kiesw. v. pallidithorax 
À., 99, 207 note 4, ruficeps [var. de fasciatus Oliv?] B., 99, 373, sim- 
plicipes B., 99, 374 et 376, Theresae B., 99, 373 et 375, tortiscelis 
M. E., 98, 154, turcicus A., 99, 206. — MariourTA Pic A. 98, 116, Le- 
tourneuxi A. 98, 116; M. E., 98, 73. — MEcyNoraRsus Truquii Mars. v. 
Lysholmi R.B.,99, 172, sumatrensis A. F., 99 [paru 1900, 758. — MELA- 
NoPHiLA decastigma F, v. anatolica R.B., 98, 92. — MeLynis rotundicollis 
Pic v. pallidipes N., 98, 273. — MELyropes cupripennis N., 98, 273. 


MesosA nebulosa F. v. algerica M. L., Il, 13 et 58. — MEsoDASYTES 
pallidohirtus A., 99, 258. — MerapasyTes jurjurensis A., 98, 119. — 


MeziomorPauM Pic [n.g. pour Mezium echinatum Pering.] B.Z., 98, 169. 
Microguzisrus Lysholmi Pic v. abdominalis 4. N., 99, 171, Lysholmi 

J. N..99, 1714, Lysholmi Pic v. nigripennis J. N. ci 17 re Wegeneri Pic 
. obsecurusJ. N., 99,170, WegeneriJ. N., 99, 470. — Microprinus brun- 


neus M.E , 98, 73. — Moxonamaus longulus (Desbr.) M. L., Il, 23. 
MUSARIA [voir Phytoecia], — MyYLaBris [Voir Zonabris]. — MyLacus 


syriacus A., 98, 12%. 


NaAcerDA [Lethonvmus]| difformis Sehm. v. differens M. E., 99, 115. 
- Naxoruyes albomaculatus B. F., 98, 185, Alluaudi B. F., 98, 182. 
_caucasicus, F., VI, 98, 36, crassipes N., 98, 46, Raffrayi N., 98, 46. 
— NemoGNnArHA akbesiana F., VI, 98, 35. — Nemonyx semirufus M. E; 
98, 7% et 113. — Neurarnes Viturati A., 98, 154. — NOTous decem- 
dentatus N., 99, 189, monoceros L. v. immaculatus M. E., 99, 19; M. 
99, 194, Sahlbergi R:, 98, 122, transcaspicus ME, 99, 19: 


OEDEMERA barbara F. v. algerica M. E., 99, 416 note 1, barbara F. v. 


Repertoire des publications zoologiques. 171 


dalmatina M. E., 98, 73 et 99, 446, Olcesei À., 98, 121, barbara F. v. 
pallidicolor M. E., 99, 416. — Omaziuu akbesianum R. B., 98, 91. - 
OpgriopaLpus defunctorum Walt. v. obscuripes M. E., 98,98. — OspHiA 
bipunetata F. v. innotata M. E., 98, 98. 

PAcHNEPHORUS laevicollis Frm.? v. Leprieuri M. E., 98, 154. — PA- 
cuyBrAcays cedri M. E., 98, 139, obscurior [? var. de incallidus Pic], 
(Pachystylus) M.E., 98, 149. — PAcayropes [voir Leptura]. — PENTARIA 
abderoides Chob. v. obscuripennis B. F., 99, 323, abderoides Chob. v. 
pallidithorax B. F., 99, 323. — PayroeciA damascena [Helladia] B. F., 
99, 210 (!), Gaubili [Phythoecia] v. innotata M. L., Il, 14, Kurdistana 
Gglb. [Musaria] v. Korbi B. F., 98, 334, Astartae Gglb. [Musaria] v. 
Lederi B.F., 99, 394, Wachanrui Muls. [Musaria] v. pallidithorax M. L., 
IL, 2%, Schmiedeknechti [Helladia]|B.F., 99, 209. — PLagioxorus lugubris 
Men. v. flavicornis M. L., II, 49. — PonisrriNa malchinoides B. K., 99, 
357, malchinoides Pic v. scutellaris B.F.,99, 358. — POLY ARTHRON alrum 
Baudi v. Baudii M. L., Il, 30, Faure-Bigueti R. B., 98, 165, saharense, 
M. L., Il, 27, Desvauxi Fairm. v. separatum M. L., Il, 32, unionis 
(Sahlb.) M. L., Il, 34. — Prisrocypaus Bouvieri B. M., 99, 29. — Pro- 
BoscA nigrofemorata A., 98, 122; M. E., 99, 115. — PsEUDOCOLASPIS 
akbesiana [? v. de Delagrangei Pic] R. B., 98, 9%, anatolica R. B.,98, 
9%, Delagrangei R. B., 98, 93, Mesopotamica |? v. de Millingeni Pic] 
M. E., 98, 154, Millingeni M. E., 98, 154. — PsegunoziGNvopes Pic M. E., 
99, 140, apeltarütormis M. E., 99, 141. — Pseupoxoroxus Pic N. 99, 159, 


brevis N., 99, 189. — Pseupoprionus Pie [n. s. g. pour Polvarthron 
Serv.] M. L., IL, 27 et 33. — PseupozyGiA Pic G. XXXIX, 99, 506, ru- 
bricollis G., 99, 506. — Prrixus apicipennis B., 99, 33, brasiliensis B., 


99, 33, brevis A. F., LXVI, 393 et395, cupreus M. E., 98, 54, Darutyf 
[Diegosus] A. F., LXVI, 395 et 398, Donckicri B. Z, 98, 171, Emme- 
rezi A. F., LXVI, 395 et 400, goyasensis B. Z., 98, 172, griseolasciatus 
A.F., LXVI, 394, Grouvellei B., 99, 34, impressus A. F., LXVI, 400, 
inapicalis B. 99, 34, jatayensis B., 99, 3%, libanicus [Bruchoptinus] 
M. E., 99, 82, Emmerezi Pic. v. maculatis A. F., LXVI, 395, mauri- 
tiensis A. F., LXVI, 395 et 399, metallicus A. F., LXVI, 394 et 396, 
Peyroni M. E., 99, 82, Raffrayi [Eutaphrimorphus] M. E., 98, 54, ru- 
bripes [Diegosus] (? v. de binodulus Boh.) A. F., LXVI, 394 et 598, 
Ruspolii G., 99, 509, semibrunneus B. Z., 98, 170, Theresae B. Z., 95, 
174, vestitus A. Fr., LXVNI, 393 et 396, vittatus B. Z., 98, 172. — 
PyrocHROA Kabyliana M. E., 98, 98. 


(1) Porté ensuile comme variété de AH. edessensis Reilt. (Bull. Fr., 1900, 
139). 


172 Maurice Pic. 


RaAMNEsIUM bicolor (v.) capitale M. L., IF, 2. — RnaGivM bifasciatum 
F.{v.) infasciatum M. L., Il, 3, pygmaeum Gglb. v. Rosti M. L., I, 48. 
— RHAGONYCHA Delagrangei M. E., 98, 139, latipennis M. E., 98, 138. 
Ruinoxcus guttalis Grav. v. Lysholmi A., 99, 260; M. E., 99, 116. 
RHixosiMUs |[Cariderus] angustirostris F., VI, 98, 35. 


SCRAPTIA [voir Canifa]. — SEerRANIA Pic B. F., 99, 28, Bleusei B.F., 
99, 29. — SericA [Euserica] mecheriensis M. E., 98, 97. —? STrEREo- 
PALPUS angusticollis B. M., 99, 76. — SrRANGALIA [voir Leptura]. — 
STROPHOSOMUS Henoni B. Z., 99, 25. — SryLosomus externemaculatus 
[? var. de X-signum Pic] A. 99, 261, X-sisnum, A. 99, 2614. 


TsLePHoRUs tokatensis [? v. de turcicus Mars.] M. E., 98, 138. — 
TELOPES assuanensis A 99, 254. — Tueca latior A., 99, 207. — To- 
MOpERUS Kraatzi R. 99, 74, Sahlbergi N., 98. 141. — TrioponrA diffor- 
mipes Frm. v. Delagrangei M. E., 98,97. — Tycuius Caroli M. E., 98, 
3, Mozabitus M. E., 98, 4. 


XYLETINUS semilimbatus A., 99, 208. — XyLopHiLus [— HYLOPHILUS 
Bert.| Alluaudi [Pseudeuglenes] B. Z., 98, 68 et 69, angulatus [Sca- 
nylus] B., 98, 262 et 267, brasiliensis [?Zonantes] B., 98, 262 et 26», 
brevis [? Zonantes]| B. 98, 261 et 264, crassicornis [Elonus] B., 98, 261 
el 263, curtipennis [Olotelus] R. B., 99, 172, curtithorax A. Fr., 99 
[paru 1900], 757, dilaticornis [? Euglenes] B. Z., 98, 68 et 70, Donc- 
kieri et v. differens A. F., 99, 757, elongatus [? Zonantes] B., 98, 
262 et 264, gracilis [Vanonus] et v. pallidus. B., 98, 263 et 268, gran- 
diceps A. F., 99, 756, impressipennis [? Ariotus] B., 98, 262 et 266 
latior [Vanonus] B. 98, 263 et 268, latissimus [Olotelus] B. Z., 99, 28, 
longithorax A. F., 99, 755, maculipennis [Euglenes] B. Z., 98. 68, et 
71, Maindroni B. M., 98, 67, mauritiensis [? Pseudeuglenes] B. Z., 98, 
68 6169, nigriceps [Olotelus] R. B., 99, 172, nigrofasciatus A. F., 99, 756, 
nieromaculatus A. F., 99, 756, notatipennis [? var. de elongatus Pie] 
B., 98, 262 note 1 et 265, obscurior [? Ariotus] B., 98, 262 et 266, obs- 
curithorax [Olotelus] R. B., 99, 172, gracilis [Vanonus] v. pallidus B., 
98, 263 et 268, Sablbergi [? Zonantes] B., 98, 261 et 263, soarezicus 
[? Ariotus] B. Z., 98, 69 et 70, subsericeus A. F., 99, 750, suturifer 
[? var. de cinctipennis Champ.] B., 98, 262 et 266, Theresae A. F.. 99, 
799. 

ZLoxAgris algerica [? var. de jugatoria Reïiche] M. E., 98, 3, Caroli 
A... 99, 209 circumflexa Chevr. v. Comtei M. E., 98, 3, Delagrangei A, 
99. 208, syriaca Klug. v. Leseleuci M. E., 98; 2, tenuepicta Frm. v. 
marsabensis M.E., 98, 3, oranicensis [? var. de circumflexa Chevr.] M. 


Repertoire des publications zoologiques. 173 


3., 98, 3, Ragusae N. S., 98, 217, note (A), suturalis M. E., 98, 2, 
elegans OI. v. trijuncta A., 99, 208. — Zva&ia albicoma G. XXXIX, 99, 
509, femoralis N. 98, 273, Gestroi G., 99, 507, oblonga F. v. lineatocol- 
lis M. E., 99, 113, Ruspolii G., 99, 508. 


Addenda. — Par suite d’une omission les espèces décrites dans 
Particle n° 398 ne sont pas intercalées dans l'index des espèces et varié- 
tés nouvelles, ces espèces sont les suivantes : Prixus Languei et sul- 
cithorax, — PrisrocyPaus Bouvieri, — ANTHICUS Maindroni, Lesnei, 
trapezithorax et Mocquerysi. 


Sur quelques variations artificielles du Papillon de l’Ortie 
(Vanessa urticae) 


avec la planche 6 


PAR LE Pror. N. CHOLODKOVSKY. 


Le problème de l'influence directe des agents extérieurs sur le dé- 
veloppement et sur les variations des êtres, — si intéressant toujours, 
— appartient aux plus ardentes questions de la biologie contempo- 
raine. On fait de nos jours beaucoup d'expériences diverses sur 
différents animaux pour voir si la température, la nourriture, la com- 
position chimique du milieu ambiant et les autres changements de con- 
ditions de la vie peuvent exercer une influence assez considérable pour 
produire de nouvelles variations. — héréditaires ou transitoires. 

C’est notamment la classe des Insectes et surtout l’ordre des Lépi- 
doptères qui ont fourni beaucoup de sujets aux expériences susdites. 
Les recherches de Dorfmeister, de Standfuss, de Fischer, de 
Weismann et d'autres naturalistes ont démontré que les change- 
ments de la température du milieu où les chrysalides sont élevées peu- 
vent occasionner des variations très notables, qui semblent parfois être 
héréditaires. Quant à l'influence de la nourriture, — les résultats des 
expériences relatives à cette question sont beaucoup moins précis. On 
a cru autrefois pouvoir obtenir de considérables variations en nourris- 
sant les chenilles des Arctiides avec des feuilles de plantes dont elles n’a- 
vaient jamais fait usage (par exemple celles de la Carotte, du Nover et 
différentes autres), ou bien en arrosant les feuilles avee toutes les so- 
lutions possibles, — du sucre, des sels, des acides, de lPalbumine, etc. 
M. Standiuss, dans la dernière édition de son précieux livre sur les 
Macrolépidoptères paléaretiques, renvoie toutes les communications de 
ce genre au domaine des fables. Cependant le même auteur reconnait 
que le Papillon de Callimorpha dominula prend une nuance plus ou 
moins jaunàâtre des ailes postérieures, si dans l’état de chenille on la 
nourri avec des plantes dont les tiges ont été plongées dans une solu- 
tion de sel de cuisine. 

On à aussi étudié plusieurs fois l'influence de la lumière monochroma- 
tique sur le développement des chenilles et sur la coloration des chrysa- 
lides et des Papillons qui en sortent. M. Gra ber dans son traité «Les In- 
sectes » dit qu'il se forme des taches grises au lieu du bleu normal au 
bord des ailes du Papillon de Vanessa polychloros si lon élève sa chenille 


Variations artificielles du Papillon de l'Ortie. 179 


dans une boite à vitres jaunes (1). M. Standfuss (?) a renouvelé ces 
expériences, mais il n’a obtenu que des résultats tout à fait négatifs. 
M. Schoch 6), M. Weismann (‘) et M. Kathariner (ÿ) qui ont 
aussi entrepris des expériences semblables, n’ont pas été plus heureux. 
IL y à deux ans que Me la comtesse M. von Linden (5) a fait une 
série d'expériences sur l'influence de divers agents ayant une influence 
sur la coloration et la taille des Papillons du genre Vanessa. Pour étu- 
dier l'influence des rayons monochromatiques, elle à appliqué sur les 
vitres des boîtes à chenilles — des couches de gélatine de diverses 
couleurs combinées d’après Kirschmann pour ne laisser pénétrer que 
des rayons d’une seule couleur du spectre solaire, — rouges, verts 
ou bleus. Chaque fois, elle a soumis les vitres ainsi préparées à lPana- 
lvse spectroscopique. Mre von Linden à aussi élevé un certain nom- 
bre des chenilles dans une obscurité absolue. Les résultats qu’elle à 
obtenus ne sont pas très considérables : c’est seulement la taille des 
Papillons qui à montré quelques variations assez précises (les plus 
grands Papillons sont éclos sous des vitres bleues et dans l'obscurité), 
Landis que la coloration des ailes est restée sans changements sensibles 
chez la plupart des Papillons. Une petite quantité seulement a présenté 
quelques modifications tout à fait insignifiantes des taches et des bandes 
noires sur les ailes; les couleurs des Papillons élevés sous les vitres 
rouves élaient en général plus brillantes que celles des autres; les 
‘ayons verts faisaient paraitre la coloration du Papillon un peu plus 
foncée ou un peu plus terne, — les rayons bleus la faisaient, au con- 
traire, plus pâle. 

L'année passée (1900) j'ai fait une série d'expériences en élevant des 
chenilles de Vanessa urticae sous l'influence des rayons jaunes, rouges 


(1) V. Graber. Die Insekten, Bd Il, München, 1877, p. 38. 

(2) M. Standfuss. Handbuch der paläarctischen Gross-Schmelterlinge 
2'° Auflage. Iena, 1896, p. 214. 

(3) G. Schoch. Zucht von Euprepia caja in gefärbtem Licht. Millheilungen 
der schwceizs. Entomolog. Gesellschaft. Bd. 5, Heft 9, p.540, 1879. 

(4) A. Weissmann. Neue Versuche zum Saison-Dimorphismus der Schmet- 
lerlinge. Zoologische Jahrbücher, Ablh. f. Systematik, Bd. 8, 1895, p. 648. 

(5) L. Kathariner. Versuche über den Einfluss der verschiedenen Strahlen 
des Spektrums auf Puppe und Faller von F. wrticae L. und V. Jo L. Illus- 
trierte Zeilschrift für Entomologie, Bd. 5 ,1900, pp. 361-364, 377-379; Bd. 
6, 1901, pp. 7-9. 

(6) Maria von Linden. Versuche über den Einfluss äusserer Verhällnisse 
auf die Gestaltung der Schmetterlinge. Zlustrierte Zeitschr. {. Enltomolouie, 
Bd. 4, 1899, pp. 225-7, 261-3, 321. 


176 N. CHOLODKOVSKY. 


et bleus. Les vitres de mes boîtes avaient été préparées, sous la di- 
rection de M. Luboslavsky, dans le laboratoire de physique de l’Institut 
forestier à St-Pétersbourg et soumises à une analyse spectroscopique ri- 
soureuse. Elles avaient été couvertes avec de la gélatine colorée en 
rouge par de la safranine, en bleu par du bleu de ciel eten jaune par de 
l’aurantia. Jai aussi soumis mes chenilles à l’action de la lumière ordi- 
naire à l'exclusion des rayons ultra-violets, en les mettant dans un 
vase à doubles parois entre lesquelles j'ai versé une solution de sulfate 
de quinine. Les chenilles qui m'ont servi pour ces expériences ont été 
prises toutes jeunes, — elles étaient d’une longueur de moins d’un cen- 
imètre. 

A la suite des résultats presque complètement négatifs obtenus par 
nes prédécesseurs, je n'ai pas attendu grand chose de nouveau de 
mes expériences personnelles, — et pour la plus grande partie des Pa- 
pillons élevés par moi, ces doutes se sont trouvés confirmés. Jai ob- 
tenu près de cinquante Papillons offrant une grande diversité de la 
nuance rouge et quelques petites variations des bandes et des taches 
noires, telles qu’elles se présentent assez souvent dans la nature: 
trois exemplaires seulement se distinguaient des autres et offraient des 
variations encore inconnues, d’après ce que j'en sais. L’un de ces in- 
dividus exceptionnels, élevé dans la boîte jaune (fig. 1) se distingue 
par l'absence presque complète des taches rondes noires des cellules 
IL et IT, par l’obscurcissement considérable de la bande jaune entre 
les bandes noires 2° et 3° au bord antérieur, et par le développement 
très incomplet de l'aile antérieure; la teinte générale du fond de Faile 
antérieure est rouge jaunâtre, très foncée à la base de laile. La colora- 
tion de l'aile postérieure est encore plus originale : la bande noire mar- 
ginale avec ses taches bleues semilunaires et la grande tache noire de 
la moitié basale de laile font complètement défaut; le fond est brun 
avec une lache rougeûtre indistincte occupant les cellules HI- VE. Le 
dessous des ailes est d’un brun grisätre, presque sans mélange d'au- 
cune autre couleur à l'aire postérieure et avec une tache jaunàtre au 
milieu de l’aile antérieure. Les dimensions de ce papillon sont un peu 
au-dessus de la moyenne (Paile antérieure à 2,2 centimètres de long). 

Les deux autres variations très intéressantes sont écloses dans la 
boîte bleue. Leur dimension est à peu près normale (Paile antérieure 
a 2,4 centimètres de long). Les ailes postérieures de ces individus 
(lig. 2) sont unilormément d'un noir grisätre un peu transparent, cou- 
verles d’écailles allongées criniformes, semblables à celles qui ornent 
le bord intérieur infléchi de l'aile postérieure normale, au lieu des 
écailles typiques : la coloration de l'aile antérieure est à peu près nor- 


Variations artificielles du Papillon de l'Ortie. 177 


male, sauf le développement très considérable des taches bleues mar- 
ginales dans les cellules TII-VI et la teinte brune foncée de la base de 
l'aile. Le dessous de l'aile antérieure est normal, le dessous de Paile 
postérieure est complètement gris. L'autre individu (fig. 3) se rappro- 
che encore plus de la moyenne que le précédent, ne se distinguant de 
la règle générale que par le développement incomplet des écailles des 
ailes postérieures, ce qui les rend demi-transparentes, et par le brun 
foncé de la base de l'aile antérieure. 

Quant aux Papillons élevés dans le vase destiné à l'élimination des 
rayons ultra-violets, — ils se sont développés normalement et n'ont pré- 
senté aucune aberration, à une exception près, c’est que leur dimen- 
sion était un peu au-dessus de la moyenne (Paile antérieure avait 2,5- 
2.6 centimètres de long). 

On voit donc qu’on peut obtenir des variations assez brusques sous 
l'influence de la lumière monochromatique. Certes, nous ne savons pas 
encore pourquoi, parmi les dizaines de Papillons soumis à ces expé- 
riences,. il n’y en aque quelques-uns qui subissent ce changement, tandis 
que les autres restent dans un état normal; mais ceci ne diminue pas 
l'intérêt des résultats déjà acquis et doit plutôt inciter à la continuation 
et au perfectionnement des expériences pour élucider de plus près les 
causes de la formation de telles ou telles couleurs des ailes des Lépi- 
doptères. 

On pourrait m'objecter que ces changements des couleurs dépendent 
peut-être moins de la qualité de la lumière que de la quantité des 
rayons thermiques qui accompagnent les rayons rouges, bleus ou 
jaunes. Mais s’il en était ainsi, il y aurait eu les plus grands change- 
ments sous l'influence des rayons rouges, — tandis que toutes mes 
expériences me démontrérent le contraire. De plus, j'ai couvert les vi- 
tres colorées de mes boites de vitres incolores, pour leur faire absorber 
les rayons thermiques autant que possible. En tout cas je me propose 
de répéter mes expériences en protégeant les vitres colorées par des 
cuvettes contenant de la solution aqueuse d’alun, pour exelure défini- 
tivement la possibilité de l'influence thermique des rayons. 


Explication des figures. 
PLANCHE 6. 
Fig. 1. Un papillon de Vanessa urtlieue élevé sous l'influence des 
rayons jaunes. 


Fig. 2 et 3. Deux papillons de V. urticae élevés sous l'influence des 
rayons bleus. 
Ann. Soc. Ent. IF4., LXXx. 1901. 12 


NOTE SUR LE GENRE MONOPLIUS MARS. 


AVEC DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES 
Par L. PÉRINGUEY. 


Mœurs. 


Le genre WMonoplius, de la famille des Histérides, fut fondé et figuré 
par S. de Marseul (Ann. Soc.ent. Fr. 1855, p. 122, pL. 8, fig. 24) pour une 
espèce à faciès très singulier, provenant du Cap de Bonne-Espérance, et 
« dont les mœurs sont inconnues », disait cet excellent entomologiste. 
Cette espèce faisait partie de l'ancienne collection Dejean sous le nom 
de onflatus? 

En 1879, M. Georges Lewis décrivit dans l'Entomologist®s Monthly 
Magazine, vol. 16, p. 60, une autre espèce sous le nom de Y. pinguis. 
Cette description m'était restée inconnue, lorsqu'à mon tour je fis pa- 
raître, sous le nom de Saulister singularis, la description d’un genre 
et d’une espèce nouveaux dans les Transactions of the South African 
Philosophical Society, 1888. Lewis crut plus tard devoir considérer mon 
espèce comme identique à la sienne (Ent. Monthl. Mag., 4890, p. 106). 
ce en quoi il se trompe, mais il faut bien dire aussi que les deux 
espèces se ressemblent énormément, d'autant plus que les descrip- 
tions étaient fondées sur des mäles. Javais donné à mon nouveau 
genre Saulister, comme caractères génériques, des antennes à funi- 
cules de 7 articles avec une massue moins allongée transversalement, 
et surtout l'absence de stries sur les élytres qui portaient des rangées 
régulières de macules rondes brillantes sur un fond matet striolé. Je 
ine suis aperçu depuis que de Marseul s'était trompé et que le funicule 
de Monoplius inflatus à aussi 7 articles. 

Je ne crois pas cependant, aujourd'hui que j'ai pu examiner un bon 
nombre d'exemplaires des espèces précitées, que mon genre Saulister 
soit valable en tant que genre; cependant il pourrait peut-être servir à 
indiquer la différence considérable de sculpture des élvtres que lon 
observe dans le genre Monoplius. 

La rareté de ces insectes dans les collections s’est maintenue pen- 
dant fort longtemps, et ce n’est qu'après de longues années que j'arri- 
vai à capturer mon premier exemplaire de Monoplius pinquis. Aujour- 
d'hui que les mœurs de ces insectes sont connues il en est d'eux comme 
il en sera pour la plupart des espèces réputées rares, et qui ne le sont 


Sur le genre Monoplius. 179 


le plus souvent que parce qu’on n’a pas su les chercher dans le milieu 
où elles se meuvent. 

Un jour que je contemplais une escouade d’ouvrières de la Fourmi 
blanche, Æodotermes viator, occupée à empiler à l'entrée d’un des ori- 
lices de leur cité souterraine les morceaux de Graminées et de brous- 
sailles débités en rondins de deux à trois centimètres de longueur 
que d’autres ouvrières faisaient d'en dedans culbuter dans la galerie, 
je vis tout à coup s’abattre sur un petit monticule assez rapproché de 
la galerie ouverte où s’empilaient les soliveaux un Monoplius inflatus. 
Le genre de vie de l'insecte me fut dévoilé, car ce petit monticule n’é- 
tait autre chose qu’un amas de détritus, consistant surtout en matières 
fécales, tout fraichement accumulés par une ouverture spéciale en de- 
hors des galeries et exhalant une odeur sui generis très forte. Des re- 
cherches ultérieures n'ont toujours fait retrouver, dans ce milieu, la 
larve et la forme adulte de quatre espèces distinctes, et les trois autres 
que je n’ai pas recueillies moi-même ont été rencontrées dans les 
mêmes conditions. 

Le Termite dont il est ici question se nomme Hodotermes viator Latr. 
Il est identique à Æ. Havilanti Sharp, qui est lui-même très probable- 
ment la même espèce que H. mossambicus Hag. Son aire de distribu- 
tion est considérable puisqu'il se rencontrerait aussi dans les environs 
de Madras. 

Cette Fourmi blanche est souterraine, bien qu’elle s'empare volon- 
tiers des monticules de taille souvent fort élevée construits par le Termes 
trinervius. C’est une des rares espèces qui ne sont pas complètement 
lucifuges. Elle possède des yeux, mais néanmoins elle se meut plutôt 
à la nuit tombante, ou quand le temps est couvert, mais aussi en plein 
jour, après la pluie, surtout la pluie d'été, Elle affectionne les lieux secs, 
surtout les sols glaiseux mélangés de latérite, et on la rencontre par- 
tout, en plaine ou sur les collines, voire même à de grandes altitudes. 
Il n’est pas rare de rencontrer sur les parois à pic des routes en lacet, 
si nombreuses dans le pays montagneux qu'est le Cap, des accumula- 
tions de détritus continuant à s'élever, à apparaître suivant les horizons 
et à des altitudes diverses, tellement que si ces divers plans sont re- 
liés entre eux par des puits ou galeries verticales, la profondeur de 
la termitière serait de plusieurs centaines de mètres. Quant à la sur- 
face, on est en droit de l’estimer à plusieurs kilomètres de supertficie, 
car les issues sont trop rapprochées pour ne pas permettre de croire 
que l'observateur à devant lui une seule communauté. 

L'espèce est fort bien connue des cultivateurs de la partie de la co- 
lonie du Cap où j'habite, sous le nom de hootkapper où bücheron, vu 


180 »  J'"PÉRINGUEY. 


son habitude d’empiler à l'entrée de ses galeries des monceaux de bü- 
chettes d’un diamètre toujours inférieur à celui du puits. C’est surtout 
par un temps couvert que se voient les ouvrières à l'œuvre, leur aire 
d'action est toujours dans un rayon restreint; sion écarte le tas de bü- 
chettes ou de feuilles étroites accumulées à l'ouverture du puits, on x 
trouve ordinairement l'entrée gardée par un ou plusieurs soldats aux 
formidables mandibules qui cependant ne tiennent guère pied, aveuglés 
peut-être qu'ils sont par la lumière du jour. Ce n’est pas auprès de ces 
galeries qu'il faut rechercher les Monoplius, mais dans les petits mon- 
ticules de terre agglutinée mélangée avec les matières fécales qui se 
rencontrent dans le voisinage des puits à emmagasinage. Les grains de 
terre sont les matériaux extraits du puits qui deviendra une galerie de 
débarras. Quand ces monticules sont nouveaux, on n’y rencontre que 
des insectes adultes attirés sans nul doute par l'odeur des matières fé- 
cales ; quand ils ont servi pendant quelque temps, les grains de terre 
ont été délayées par les pluies et les matières fécales desséchées Sy 
trouvent seules sous forme granulaire. Au cœur même de l’amas le 
Termite construit des tubes de glaise de peu de longueur, et c’est à 
entrée, mais en dehors de ces orifices, qui sont plus étroits que les 
puits d’emmagasinement, comme pour empêcher les Monoplius d’\ 
pénétrer, que se rencontrent les larves et les adultes, et dans le 
sol argileux la nymphe à construit sa coque sphérique. Il n’y à pas 
de doute que le Monoplius à l'état de larve et d’adulte se nourrisse 
de la Fourmi blanche, car toujours on trouve dans son voisinage immé- 
diat des cadavres d’ouvrières dont l'abdomen, la seule partie du corps 
qui ne soit pas épaissement chitineuse, à été broyé et sucé. On ne 
saurait cependant affirmer que les Monoplius pénètrentdans les galeries. 
La taille d'une des espèces, M. gravis, est d’un diamètre supérieur 
à celui de l’orifice, mais celle des autres espèces pourrait ne pas être 
un empêchement. 


La Larve 


La larve de ce que je crois être le Monoplius gravis est blanchätre, 
assez transparente pour laisser voir le canal alimentaire, charnue et li- 
néaire. Elle arrive à 48 mill. de long et a jusqu'à 5 mill. de largeur; 
elle est aplatie et se meut avec assez de rapidité dans le milieu gra- 
nuleux où elle se rencontre. 

Les parties buccales sont presque complètement conformes à la des- 
cription et à la figure de celles du genre Hister qu’en a données de Mar- 
seul, mais les mandibules ont une dent intérieure sous-médiane très 
aiguë; la tête, au lieu de sillons, à quatre impressions profondes dis- 


Sur le genre Monoplius. 181 


posées sur deux rangs, et le bord antérieur est prolongé au milieu en 
une pointe triangulaire très allongée et horizontale; il ÿ a un œil, tout 
au moins un ocelle immédiatement au-dessous du point d'insertion de 
l’antenne ; la tête elle-même n’est guère plus étroite que l’arceau pro- 
thoracique qui est solide, aussi fortement chitineux que la tête elle- 
même, et à un étroit sillon médian et trois ou quatre légers plis trans- 
versaux, les arceaux méso- et métathoraciques ne sont guere plus 
jortement chitinisés que les arceaux abdominaux qui ont chacun sur 
la partie dorsale deux rangées de macules légèrement en relief et d’un 
blanc éburnéen portant chacune un poil très court; au-dessous de cha- 
que stigmate il y a trois de ces macules, dont deux sont plus allongées 
que la troisième ; à la partie ventrale, chaque arceau a une rangée trans- 
versale de macules semblables mais plus petites, disposées transver- 
salement de la ligne de séparation de la partie dorsale et abdominale 
à une distance très rapprochée d’une plaque cornée située au centre 
de la partie inférieure, mais n’oceupant guère qu’un cinquième de la 
superficie de l’arceau ; l'abdomen se termine à l’extérieur par deux ap- 
pendices très courts et deux articles pluri-sétosés, mais à côté de ces 
deux appendices il y en a de chaque côté un autre plus court encore, 
de forme tubulaire et se composant d’un seul article portant au bout 
une soie rigide. Le canal alimentaire n’a pas tout à fait deux fois la 
longueur du corps. 

Si, comme jele crois, l’Æodotermes viator est répandu dans toute lAfri- 
que, sauf peut-être l'Afrique boréale, dans les terrains semblables à ceux 
de l'Afrique australe — et ces terrains argileux recouverts ou mélangés 
de latérite se rencontrent à ma connaissance au Sénégal, par exemple — 
il arrivera, où que de nombreuses espèces nouvelles y seront décou- 
vertes, ou que l'aire de distribution des espèces connues se trouvera 
considérablement agrandie (1). 

Sur une seule colline, peu éloignée de mon habitation, j'ai rencontré 
dans les mêmes tas les quatre espèces, et de plus un très singulier 
Saprinus dont la livrée ressemble beaucoup à celle d’un petit Saulister 
el s'éloigne donc beaucoup de celle de ses congénères africains. Ces 
insectes se comportent à peu près tous de même; quand ils sont décou- 
verts, ils font le mortavee la tête et les pattes repliées, mais M. sigillatus 
tient le plus souvent les pattes écartées et raidies. Comme la plupart 
des Histérides ils exsudent par l'anus un liquide légèrement verdâtre. 


(1) Ces lignes élaient déjà écrites quand j'ai recu d'un de mes amis trois 
exemplaires d'une espèce nouvelle très voisine de M. sigillatus, et à armure 
génitale semblable, qu'il désire toutefois décrire lui-même. 


182 L. PÉRINGUEY. 
Classification. 


A ne considérer que la livrée, le genre WMonoplius se divise en deux 
groupes fort distincts. comprenant chacun quatre espèces, et qui pré- 
sentent un parallélisme de formes qui surprend. 

Dans le premier groupe, Monoplius (s. str.), qui comprend les espèces 
dont les élvtres sont aciculés et striolés et ont de cinq à six stries 
chacun, les mâles se ressemblent à tel point que lon pourrait croire 
qu'ils appartiennent à une seule espèce, tandis que les caractères spé- 
eifiques des femelles, représentés par la forme et la sculpture des pro- 
pygidium et pygidium, est telle, qu’à l'encontre de ce qui se présente 
en général chez les Coléoptères, il est plus facile d'identifier l'espèce 
par la femelle. Si on examine l’armure génitale du mâle, on se trouve 
en présence de deux types différents, dont l’un sépare fortement une 
des trois espèces dont les mâles sont connus d'avec les deux autres. 

Dans le deuxième groupe, Monoplius (Saulister), comprenant les es- 
pèces dont les élytres sont indistinctement striés à la partie humérale 
seulement, et ont chacun des rangées régulières de macules rondes et 
brillantes, le même cas se reproduit. Les quatre mâles sont fort difficiles 
à distinguer, tandis que la forme et la sculpture des propygidium et 
pygidium de trois femelles sur quatre les fait reconnaître aisément. De 
plus, la forme de l’'armure génitale des mâles est aussi de deux sortes, 
séparant une espèce des trois autres, mais l’une et l’autre forme cor- 
respondent à celles du groupe précédent, et celle du M. inflatus, es- 
pèce à stries sur les élytres, se trouve être presque semblable à celle 
de W. singularis, espèce à macules brillantes sur les élytres, tandis que 
celle de M. pinguis, à élytres à macules comme W. singularis, se trouve 
être presque Ja contre-partie de celle de M. gravis, espèce à élytres 
striés. 

Fortheureusementl'espèce deS. de Marseul, H. inflatus, est assez bien 
figurée pour être reconnaissable, et comme j'ai envoyé moi-même à 
M. Georges Lewis de nouveaux exemplaires de son W. pinguis qu'il a 
reconnus comme tels, bien qu'il se soit trompé en décrivant comme fe- 
melle de pinguis une femelle de mon espèce M. singularis, les espèces 
nouvelles que je déeris ne sauraient être prises pour l’une ou pour lau- 
tre des espèces décrites antérieurement. Le tableau synoptique que je 
donne aidera à l'identification des 8 espèces connues jusqu’à présent, 
mais il me parait utile d'expliquer d’abord la différence de l’armure gé- 
nitale du mâle. ’ 

Cette armure génitale est très singulière et est de deux sortes. 
Dans le premier type elle consiste en une valve conchyforme à côté arti- 


Sur le genre Monoplius. 183 


culé recouvrant un large tube articulé, par où passe le tergite, qui a 
deux articulations et dont la dernière pièce est recourbée en avant, 
tronquée au sommet et ayant à courte distance de l'extrémité une dent 
latérale placée à angle droit (W. gravis) ou à la surface supérieure 
(M. pinguis): cette dernière pièce dans le second type est très forte- 
ment recourbée et très aiguë à l'extrémité et est presque cylindrique 
et creusée en gouttière en dessous (M. inflatus, aemulator, singularis. 
sigillatus). Chez ces espèces le tube qu’enveloppe la valve extérieure 
est fort élastique gràce à deux membranes latérales, et a en dessous un 
crochet double (W. inflatus, aemulator)ou simple (sigillatus, singqularis 
de chaque côté. 


TABLEAU DES ESPÈCES 


Groupe Monopliuss.str. 


Hlytres aix stries de chaque côté... ../....44., 2... inflatus. 
G. — Bord extérieur du propy- @. — Bord externe du propygi- 


gydium non caréné:; pygidium 
simple, convexe; dernier sternite 
de l’armure génitale très long, for- 
tement recourbé et aigu à l'extré- 
mité el non creusé en dessous. 


Élytres à cinq stries de chaque côté 


d. — Pygidium et armure gé- 
nitale semblables à ceux de l’es- 
pèce précédente. 


dium fortement caréné en arrière, 
et ayant au bord postérieur deux 
impresions obliques, granuleuses, 
que sépare à peine un tubercule 
dentiforme; pygidium avec une 
large fossette basale qui se conti- 
nue en large goultière jusqu’à 
l'apex, et dont les bords sont for- 
tement carénés vers l’extrémité 
et ont de chaque côté une impres- 
sion apicale profonde. 


aemulator. 


®. — Propygidium fortement 
caréné sur les côtés. Pygidium avec 
une carène circulaire, sinuée à Ja 
base et sur les côtés et s’'avançant 
en un court triangle au milieu de 
la base, toute la superficie est for- 
tement granuleuse et couverte 
par une pubescence jaune, courte 
et très drue. 


18% L. PÉRINGUEY. 


Élytres à cinq stries de chaque côté, fortement gibbeux. 


ÿ. — Dernier sternite de l’ar- 
mure génitale plat en dessus, tron- 
qué au bout et ayant de chaque 
côté et à peu de distance de lex- 
trémité une dent triangulaire. 


gravis. 

©. — Propygidium non caréné 
au bord externe; pygidium avec 
une très grande et profonde fos- 
sette ovalaire dans le milieu. 


Élytres à cinq stries de chaque côté, non gibbeux et recouverts de 


points distincts, non striolés.. 


“) 


Se 


dissidens. 


@. — Propygidium non caréné 
au bord externe; pygidium avant 
seulement une très légère impres- 
sion dans le milieu. 


Groupe Saulister 


Elytres fortement striolés et avant chacun 7 rangées de macules bril- 


G. — Dernier sternite de l’ar- 
mure génitale plat en dessus, tron- 
qué au bout et ayant en dessus, à 
peu de distance de lextrémité, 
deux dents courtes et divergentes. 


pinguis. 


©. — Propygidium avec une ca- 
rene latérale très aiguë en arrière, 
ef ayant au bord postérieur deux 
impressions granuleuses très obli- 
ques; pygidium non caréné et 
ayant de chaque côté une très lé- 
gère impression. 


Elytres fortement striolés et ayant comme dans l'espèce précédente 


7 rangées de macules brillantes de chaque côté. 


G. — Dernier sternite de l’ar- 
mure génitale très long, mais un 
peu plus épais que dans M. infla- 
lus, plus aminci au sommet 
dont la courbe est plus longue, 
creusé en gouttière en dessous. 


singularis. 


©. — Propygidium à bord pos- 
térieur granuleux et légèrement 
impressionné sur les côtés, mais 
n'ayant pas de carène latérale aiguë 
en arrière comme dans M. pin- 
quis; pygidium avec une carène 
tranchante latérale et supra mar- 
ginale, et ayant au bord apical 
deux carènes arrondies très dis- 
tinctes séparant trois intervalles 
déprimés. 


Sur le genre Monoplius. 185 


Élytres comme dans MW. singularis mimus. 


G ? @.— Pygidium coriacé, presque 
scrobiculé, simple et ayant au 
bord apical deux espaces allongés, 
en relief et très légèrement acicu- 


lés. 


Elytres profondément striolés et ayant de chaque côté six rangées de 
macçules brillantes dont l’externe est oblitérée en avant; propygi- 


dium et pygidium fortement pointillés......... sigillatus. 
d.— Valve supérieure de l’ar- @. — En tout semblable au 


mure génitale sétulosée au bout: mâle. Le pygidium est légèrement 
dernier sternite aussi long que moins bombé, mais est simple. 
dans M. inflatus et recourbé de 

même, mais fortement sillonné en 

dessus et en dessous. 


DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES 
Monoplius aemulator, Sp. nov. 


Suborbicularis, supra valde convexus, niger vel nigro-aeneo-micans ; 
prothorace in medio subtilissime aciculato, antice atque lateraliter den- 
sius punctulato, margine laterali punctis tribus distinctis ; elytris pro- 
thorace profundius strigosim aciculatis, striis dorsalibus tribus medium 
disei attingentibus binisque sub-humeralibus notatis. 

Mas propygidio pygidioque crebre aciculatis, simplicibus. 

Femina propygidio pagina inferiori laterali oblique biimpressa qra- 
nulataque, impressionibus binis carina brevi in medio divisis : pygidio 
acute carinato, basi callo brevi medioæimo munito omnino crebre gra- 
nulato, pube breri densaque obsito. — Long. 6 1/2-8 mill.; lat. 5 1/2- 
7 mill. 

Le mâle diffère à peine comme taille et comme sculpture de 
M. inflatus Mars., mais les élytres n’ont que trois stries dorsales au 
lieu de quatre de chaque côté, la femelle cependant a quelquefois une 
légère trace d’une quatrième strie rarement visible près de la base et 
plutôt située vers le milieu du dos; mais elle est facile à distinguer 
de la femelle de M. énflatus par la structure du pygidium. 


Dans les espèces bronzées et très brillantes les poils du dessous du 
corps sont fauves, tandis qu'ils sont noirs dans les autres. 


186 L. PÉRINGUEY. 


Hab. Cojionie du Cap : Cape Town, Stellenbosch, Ceres, Willow- 
more. 


Monoplius gravis, Sp. nov. 


Suborbicularis, niger vel subaeneo-micans; prothorace sublilissime 
aciculato, lateribus tantummodo crebre punctulatis, basi puncto me- 
dioximo vel linea brevi impressa notato: elytris convexissimis, fere gib- 
bosis, leviler strigosim aciculatis, striis dorsalibus tribus vix medium 
disci attingentibus binisque subhumeralibus utroque instructis. 


Mas propygidio pygidioque confertim aciculato-strigosis, simplicibus. 

Femina propygidio lateraliter haud carinato, simplici, laxe acicu- 
lato; pygidio fossa ovata mediorima conspicue notato. — Long. 9-9 42 
mil. ; lat. 7-8 mill. 


Hab. Colonie du Cap : Stellenbosch. 


Monoplius dissidens, Sp. nov. 


Femina. Cyaneo micans, tibiis rufo-piceis ; capite prothoraceque ut in 
M. aemulatori sculptis; elytris creberrime punctulatis, punctis haud 
strigosis, profundis; propygidio strigosim aciculato, lateribus postice 
haud carinatis ; pygidio aciculato, fere simplici sed in medio minime 
depresso. — Long. 6 4/2 mill.; lat. 5 1/2 mill. 

Je n'ai vu qu'un exemplaire femelle de cette espèce, qui est la seule 
du groupe des Monoplius à stries élvtrales dont le pygidium soit pres- 
que simple, car l'impression médiane est très peu marquée. 


Hab.? Natal. 
Monoplius mimus, Sp. nov. 


Femina. Monoplio singulari® simillima; elytris seriebus septem 
macularum laevium nitidorum in singulo notatis, strin brevi discordali 
externa Strisque subhumeralibus binis distinetis; ab illa pygidio for- 
titer coriaceo-scrobiculato, areisque duabus elevatis elongatisque tr- 
nuissime aciculatis ad apicem sitis tantum distincta. — Long. 8: lat. 
6 mill. 

Le mâle de cette espèce m'est inconnu. La femelle ressemble beau- 
coup à celle de M. singularis; mais elle est facilement reconnaissable 
par le pygidium fortement scrobiculé qui a aussi à sa partie apicale 
deux espaces allongés parallèles et en relief. 


Hab. Colonie du Cap : Uitenhage, 


Sur le genre Monoplius. 187 


Monoplius sigillatus, sp. nov. 


Monoplio sinqulari valde afjinis, sed mullo minor; differt pro- 
thorace creberrime punctulato elytrisque tantummodo seriebus plagarum 
laevium sex utroque instructis, propygidio pygidioque magis profunde 
strigosüm punctatis, in mare feminaque simplicibus — Long. 4 1/2- 
> 3/4; lat. 3 1/2-4 1/2 mill. 

De taille fort réduite, cette espèce se distingue de MW. singularis et 
de M. pinguis par la ponctuation beaucoup plus serrée, plus profonde, 
eu égard à la taille, et plus égale du prothorax ; la 7° rangée des ma- 
cules rondes et brillantes de chaque élytre a disparu, ou complètement, 
ou en ne laissant qu’un faible vestige le long de la strie sub-humérale 
qui est à peine visible, et les intervalles entre les rangées de macules 
sont plus profondément strigoses ; les propygidium et pygidium sont 
simples dans les deux sexes comme chez M. pinguis, mais chez la fe- 
melle le premier n’est pas caréné latéralement comme chez pinguis 9, 
et l’armature génitale du mâle ressemble à celle de M. singuiaris et 
non à celle de M. pinguis; elle est cependant villeuse au bord anté- 
rieur des valves supérieures qui est glabre chez M. singularis. 


Hab. Colonie du Cap : Stellenbosch. 


REVISION DES GRANDS HYDROPHILES 


Par Le Dr M. RÉGIMBART. 


(Planches 7 et 8). 


Parmi les Hydrophilides du globe, le groupe des grands Hydrophiles 
est certainement l’un des moins négligés, et cependant c’est l’un de 
ceux qu'il faut dès maintenant reviser en entier. On peut juger, par 
ce fait même, de quelle utilité serait la revision des autres groupes 
d’'Hydrophilidae, où la confusion augmente de jour en jour et où le 
moindre essai de détermination soulève trop souvent d'insurmontables 
difficultés. 

Je regrette bien vivement que mes rares instants de loisir soient 
presque tous absorbés par l'étude des Dytiscides et Gyrinides; j'aurais 
voulu pouvoir en consacrer davantage aux divers genres d'Hydrophi- 
lides, pour les faire mieux connaitre etencourager leur recherche dans 
les régions lointaines où tant de formes ignorées restent encore à dé- 
couvrir. 

Les caractères génériques et spécifiques des grands Hydrophiles ont 
été succinctement mais magistralement exposés en 1892 dans le Sy- 
nopsis de Bedel (Rev. d'Entom., X, p. 306), travail extrêmement clair 
et consciencieux, qui permet d'arriver rapidement à la détermination 
des espèces. 

Dès l’année suivante, malheureusement, Kuwert faisait paraître sur 
le même sujet un travail intitulé : Die grossen Hydrophiliden des 
Erdballs des Genus Hydrous Leach (Deutsche ent. Zeitsehr. [1893], 
p. 93) où il ne tient, pour ainsi dire, aucun compte du Synopsis de 
Bedel et introduit dans la nomenclature la plus fâcheuse confusion. 

Pendant plusieurs années, j'ai vainement cherché à reconnaitre les 
espèces qu'il avait décrites, et j'y aurais certainement renoncé, lorsque 
j'appris que M. René Oberthür avait acquis la collection Kuwert. 
Grâce aux types de l’auteur, que j'ai pu voir à Rennes et comparer 
soigneusement aux espèces déjà connues, je puis établir leur synony- 
mie en toute certitude. 

Dès lors, il m'a été possible d'utiliser tous les matériaux que j'avais 
réunis et, bien qu'il me manque encore certains fypes mal connus, 
comme ceux de Boisduval ou de Mac Leay, je n'hésite pas à publier 
aujourd'hui le résultat de mes recherches. 


Revision des grands Hydrophiles. 189 


Il me paraît superflu de discuter ici sur le point de savoir quel nom 
doivent définitivement porter les grands Hydrophiles. La question a été 
nettement tranchée par Bedel dans son Synopsis où il en fait l'historique 
complet. Malheureusement il s’est glissé dans le texte (Rev. d'Ent., X, 
p. 307, 43° ligne) une erreur typographique qui le rend incompréhen- 
sible et qui doit être ainsi réparee : au lieu de … attribue le Dyt. cara- 
boides L. au genre Hydrous et le Dyt. piceus L. au genre Hydrophilus, 
il faut transposer les deux noms et lire ..… attribue le Dyt. caraboides 
L. au genre Æydrophilus et le Dyt. piceus L. au genre Hydrous. — La 
conclusion est que le nom de Stethoxus Sol. doit servir à désigner les 
Hydrophiles en question. 


Je n’entrerai pas dans la description anatomique des Hydrophiles et 
ne parlerai pas de leurs métamorphoses qui ont été bien décrites. Je 
signalerai seulement un organe spécial, encore peu connu, situé à la 
région interne de la base de l’élytre. Cet organe. qui s’insère au niveau 
même de l’apophyse articulaire de l’élytre, a la forme d’une ailette 
membraneuse ovalaire mince (fig. 24 a, pl. 7), demi-transparente, à sur- 
face inférieure ruguleuse, n’adhérant à l’élvtre que par un pédoncule 
assez large qui paraît lui laisser une certaine mobilité. La partie du mé- 
tasternum située sous cette aïlette est garnie, sauf en dedans, de nom- 
breux pores sétigères dont les soies rousses et brillantes sont couchées 
vers le bord interne oblique de l'aile membraneuse qu’elles recouvrent 
légèrement. J'avoue n'avoir aucune idée de la fonetion de cette ailette. 

Comme caractères généraux, je ne m'occuperai que de quelques- 
uns qui permettent de séparer les grands Hydrophiles en deux genres 
que je considère comme bien distincts, Stethorus et Dibolocelus. 

Le caractère fondamental de la séparation des deux genres consiste 
dans la structure de la tubérosité du prosternum, c'est-à-dire de la por- 
tion inférieure très courte qui s'articule avec la carène du mésoster- 
num. Dans le premier genre (Stethoxus), cette tubérosité est en forme 
de capuchon, fermée en avant et ouverte en arrière; dans le second 
genre (Dibolocelus), elle est séparée complètement en deux parties en 
forme de pyramide aiguë par une fente complète qui, pendant la flexion 
de la tête, permet à la carène mésosternale de toucher le menton. 

Le genre Stethoæus Sol.se subdivise lui-même en deux sous-genres : 
1° Temmopterus Sol. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1834, p. 302), caractérisé 
par les élytres largement tronqués-échancrés au sommet, celte tronca- 
ture armée en dehors et en dedans d’une forte épine saillante en ar- 
ricre, et par la tubérosité du prosternum dont le sommet se termine 
par une apophyse aiguë en forme de petite corne recourbée vers la 


190 M. REÉGIMBART. 


base de la carène mésosternale, dans la gouttière de laquelle elle vient 
se loger pendant la flexion du prosternum sur le mésosternum. — 
2 Stethoxus s.str., chez lesquels les élvtres sont arrondis ou très légè- 
rement tronqués sans angle extérieur épineux, l'angle sutural seul 
étant tantôt terminé par un petit denticule et tantôt mutique, avec la 
tubérosité prosternale complètement dépourvue de corne, mais cepen- 
dant assez variable, tantôt arrondie, tantôt légèrement épineuse ou 
aiguë au sommet. 

Les Temnopterus ne comprennent que deux espèces, de la faune afri- 
caine : lune, marginatus Cast., fort rare et spéciale au Sénégal, l’autre, 
aculeatus Cast., répandue dans toute l'Afrique (moins la Barbarie) 
et se retrouvant à l'ile Maurice, en Arabie et jusqu'en Perse. 

Les Stethoxus au contraire sont nombreux et ont des représentants 
dans toutes les parties du monde. Il est à remarquer que les espèces 
d’une même région ont toutes plus ou moins d’affinité entre elles et 
présentent des caractères communs. Ainsi dans l’Afrique tropicale et 
dans toute la région indo-sino-malaise, les espèces ont l'abdomen en- 
tièrement pubescent, n'ayant au plus (et très rarement) qu'une macule 
glabre au milieu des deux ou trois derniers segments, l'épine qui ter- 
mine la carène sternale est très longue et très robuste, les stries ou 
séries ponctuées des élvtres sont à peine indiquées et généralement peu 
profondes, le dernier article des tarses antérieurs males très peu dilaté 
et les ongles peu développés. Ce groupe renferme jusqu'ici les espèces 
suivantes : senegalensis Percheron, olivaceus Fabr., nastatus ilerbst, 
cashnirensis Redt., cavisternum Bedel, Loriai, n. sp. picicornis Chevr.. 
sabellifer Fairm., rufo-cinctus Bedel, indicus Bedel, flavicornis Cast. 
ruficornis Klug. 

En Australie et en Nouvelle-Calédonie, les espèces ont l'abdomen 
glabre (ne conservant de pubescent qu’une étroite bordure entière ou 
divisée en taches), l’épine sternale très courte, les caractères secon- 
daires mâles parfois extraordinairement développés aux palpes, aux 
iarses antérieurs et aux tibias intermédiaires, les stries et séries ponce- 
tuées des élytres beaucoup plus nettes et plus accusées : australis 
Montr., albipes Cast., brevispina Fairm., macronyx, n. sp., latipalpus 
Cast., pedipalpus Bedel. l 

En Europe et dans le nord de l’Asie, l'abdomen présente à peu près 
les mêmes caractères qu'en Ausiralie, mais l’épine sternale est un peu 
plus proéminente et les stries des élytres sont profondément tracées 
sur la seconde moitié : acuminatus Motsch., piceus L., unquicularis, 
n. Sp., pistaceus Cast., aterrimus Eschsch., gansuensis Semen. 


Revision des grands Hydrophiles. 191 


Enfin en Amérique, dans un premier groupe, l'abdomen est carac- 
térisé comme chez les deux précédents, mais l’épine sternale se ter- 
mine généralement vers la seconde moitié du 2° segment et les stries 
et séries des élytres sont médiocrement imprimées : énsularis Cast., fo- 
veolatus, n.sp., triangularis Say, ovalis Cast., Bedeli, n. Sp., tandis que 
dans le second groupe, composé seulement des simulator Bedel et 
ater Fabr., la bordure lanugineuse de labdomen s’élargit beaucoup 
en avant, donnant à l’espace glabre la forme d’un quadrilatère allongé 
séparé par la deuxième suture ventrale en deux triangles isocèles, 
l’antérieur très court et n’occupant que le deuxième segment, l’autre 
très long et occupant les trois derniers segments. 

Le genre Dibolocelus (Bedel), spécial à l'Amérique surtout méridio- 
nale, est composé seulement jusqu'ici de six espèces, très voisines les 
unes des autres et formant un groupe compact et très naturel. Ces es- 
pèces sont : palpalis Brullé, masculinus, n. sp., ovalis Ziegl., Ober- 
thüri, n. Sp., gibbosus, n. sp. et smaragdinus Brullé. Sauf la première, 
dont la forme typique seule est assez commune, toutes sont très rares 
dans les collections et doivent vivre d’une facon assez spéciale qui en 
rend la capture difficile; les Oberthüri et gibbosus ne sont mème 
connus chacun que par leurs femelles. 

Dans son voyage en Colombie et au Venezuela, A. Mocquerys a pris en 
novembre, le soir, au-dessous des lampes électriques, dans les rues de 
Maracaibo, le palpalis, var. viridis, Y. nov., magnifique insecte, ac- 
compagné d'une multitude de grands Bélostomes, sans en avoir jamais 
rencontré un seul en pêchant dans les eaux pendant le jour; ces in- 
sectes, les Bélostomes surtout, étaient tellement nombreux qu'ils for- 
maient sur les trottoirs une couche épaisse, produisant un bruit de 
cliquetis intense, 

Avant de passer à la description des espèces, je ne puis mieux faire, 
pour en faciliter la détermination, que de reprendre, en le modifiant 
suivant les cas, l'excellent tableau synoptique de L. Bedel, qui à 
la spécialité de donner à tous les tableaux de ses travaux entomolo- 
piques une merveilleuse clarté. J’adresse en même temps tous mes 
remerciements à cet excellent ami, ainsi qu'à MM. René Oberthür, 
E.-L. Bouvier et au D' Gestro qui m'ont puissamment aidé dans ce tra- 
vail en me communiquant de nombreux renseignements et en mettant 
à ma disposition leurs collections privées ou celles des Musées qu’ils 
administrent avec tant de succès. 


192 M. RÉGIMBART. 


TABULAE SYNOPTICAE GENERUM AC SPECIERUM 


Tuber prosternale antice occlusum, cuculliforme........... 
RE TD OL cc Ce Gen. 1. Stethoxus Sol. 
Tuber prosternale antice haud occlusum, sed bipartitum, bicus- 
DURE ER D'ACRUEE Gen. 2. Dibolocelus mn. !! 


Gen. 1. Stethoxus Solier. 
in Ann. Soc. Ent. Fr. [1834], 302, 307. 


(Hydrous Leach, 1815, ap. Brewster, Edinb. Encycl. IX, art. Ento- 
mology, p. 96). 


1. Elytrorum apex late truncatus, exterius et interius spina 
valida armatus; tuber prosternale superne cornieulo re- 


curvo fastigiatum (Subgen. Temnopterus Sol.)....... 2 
—  Elvtrorum apex exterius inermis (Subgen. Stethoxus 
SAS) REC PER  Ce RE DIS nn 3. 
2. Pronotum et elytra lateribus rufo-limbata. .... 1. marginatus. 
—PrOn0otum'et elyira unicolora que EI eRe 2. aculeatus. 
3. Cuspis carinae sternalis segmentum ventrale 2? superans. 
Segmenta OMRMOSDUDESCENIA PER ACER ENTRER L. 
—  Cuspis carinae sternalis segmentum ventrale 2 haud supe- 
rans. Segmenta ad latera tantummodo pubescentia...... 1%. 
4. Pronotum et elytra unicolora. Elytra, inter series ordina- 
ras, haud-velinmdistüinete STARS Ne COR D. 
—  Pronotumetelytra rufo-marginata. Elytra posterius, inter 
series ordinarias, manifeste geminato-striata. Venter 
toius Hanugine eSTIuS er PER ARS 11. rufo-cinctus. 
». Cucullus prosternalis superne haud acuminatus. Elytro- 
rum angulus suturalis acutus vel spinula armatus..... 6. 
—  Cucullus prosternalis superne fastigiatus. Elytrorum an- 
gulus suturalis subrectangularis, spina carens......... 12° 


6. Femora intermedia a basi crebre punctulata. Tarsorum an- 
teriorum articulus 2 sequenti vix longior.. 3. senegalensis. 


(1) Slethoxus subgen. Dibolocelus Bed. 


10. 


Revision des grands Hydrophiles. 193 


Femora intermedia ad basin fere laevia. Tarsorum ante- 
riorum articulus 2 sequenti duplo longior 


=1 


Carina sternalis antice sulco plus minus profundo incisa. 
Cucullus prosternalis superne haud emarginatus......., 8, 


Carina sternalis antice late profundeque excavata, excava- 
tione transversim tenuiter rugulosa. Cucullus prosternalis 
SUPDELUB EMALSINAQUS. 00 nn AU ee: 7. cavisternum. 


Elytrorum apex plus mipus distincte truncatus vel emar- 
ginato-obliquatus, angulo suturali distincte spinigero. 
Linea media segmentorum ventralium 2-4 leniter tecti- 
formis 


© 


Elytrorum apex subrectangularis, angulo suturali recto, 
vel simpliciter acuto nec distincte spinigero.,......... 11 


Elytrorum apex fortiter emarginato-truncatus, fortiter obli- 
quatus, extus subangulato-rotundatus. Femora interme- 
dia sat dense subaequaliter punctulata Segmenta 
ventralia 2-4 in medio ad basfn pilis aliquot longioribus 


CONTBRS ANS ANS DUC AREA EEE CN 5. hastatus. 


Elytrorum apex vix vel minime obliquatus. Segmenta ven- 
tralia 2 -4 in medio baseos aequaliter pubescentia.... .. 10. 


Femora intermedia remote, tenuissime et aequaliter punc- 
tulata. Carina sternalis antice sulco angusto et parum 
profundo instructa. Elytrorum apex sat anguste trun- 
catus, leviter obliquatus, extus anguste subangulatim ro- 
tundatus; series punctatae planae, haud striiformes, 

RE ON Et RER A DRE L. olivaceus. 


Femora intermedia minus remote, minus tenuiter et sub- 
aequaliter punctulata. Carina sternalis sulco latissimo, 
dilatato et profundo instructa. Elytrorum apex multo an- 
gustiustruncatus,leviter obliquatus, extus anguste sub- 
angulatin rotundatus; series punctatae haud planae, 

CET TISUNCLÉ SAONE AI. ee 8. Loriai, n, Sp. 


Femora intermedia densius inaequaliter punctata, punctis 
multo majoribus praecipue ad apicem interjectis. Carina 
sternalis sulco sat lato, haud dilatato, sat profundo ins- 
tructa. Elytrorum apex variabilis, minus argüte trun- 
catus, extus latius rotundatus. Series punctatae haud 


planae, distincte striiformes........... .. 0. cashmirensis. 
Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 13 


194 


1e 


12. 


15: 


19! 


M. RÉGIMBART. 


Linea media segmentorum 2-4 pilis aliquot aureis, macu- 
latim condensatis, ornata. Segmentum à distincte tecti- 


LOL ER EN EN PAECIRERREE 9. picicornis. 
Linea media segmentorum haud maculoso-pilosa. Segmen- 

tum à haud tectiforme, fere planatum....... 10. sabellifer. 
Femora rubra. Linea media segmentorum ultimorum vix 

GADPATA NE. AU. LE ER M PANIER ERA Er 12. indicus. 
FBMORA DINAN A7 LT Ge DATENT ANNE RUES PEER A PEER ES 13. 
Segmenta tota lanugine vestita. Cuspis carinae sternalis 

ultra basin ventris etiam sulcata.......... 13. flavicornis. 
Segmenta 2-5 medio maculatim glabrata. Cuspis carinae 

sternalis ultra basin ventris haud sulcata.. ... 14. ruficornis. 
Sesmentum Apostice Clara ER CT CPR RES 15. 
Segmentum 1 totum lanugine vestitum................. 20. 


Cuspis carinae sternalis basin segmenti 2 haud attingens.. 416. 
Cuspis carinae sternalis basin segmenti 2 attingens....... 

AN RE an De aude MA SE Ne Cle TAN RE I 15. australis. 
Segmenium 5 stria fere integra distinctissima marginatum, 


apice angustissime immMarginatUmM. 0... 0... 1% 
Segmentum 5 apice late immarginatum, lateribus tantum- 
modo stria anguste marginatum :.:...:.1./ "NU 18. 


Carina sternalis haud sulcata. sed convexa... 17. brevispina. 
p 


Carina sternalis late sed haud prolunde sulcatim depressa. 


DU RON I ARR A EL Pa M Ar A 18. macronyx, n. Sp. 
Major (30-40 mill.), lemoribus nigris, ventre nigerrimo, 

lateribus rufo-maculato. — SG palpi maxillares dilatati; 

übiae intermediae intus ad apicem incisura pilis aureis 

OTNATANINSTUCIAR "NOR RU IC CRIER PES Re 195 


Minor (21-25 mill.), femoribus rubris, ventre ferrugineo, 
lateribus rufo-maculato. — SG palpi maxillares et tibiae 
intermédise normales Re PRE E . 16. albipes. 

Elytra posterius leviter punctato-striata, apice haud denti- 
culato. — G Carina sternalis antice profunde sulcata, © 
lABVIS A LE ART REINE de LD Tele 20. pedipalpus. 

Elytra posterius fortiter punctato-siriata, apice denticulato. 

— Carina sternalis in utroque sexu laevis.. 19. latipalpus. 


19 
19 


© 


eS 


ro 


= 
. 


Revision des grands Hydrophiles. 195 


Elytra posterius inter series ordinarias manifeste geminato- 
Striata; segmenta 2-35 lateribus anguste lanuginosa. 
—1(Bpébdies Dalaparchicab). eme 1 Re 

Elytra posterius inter series ordinarias haud vel indistincte 
geminato-striata ; segmenta 2-5 lateribus latius lanugi- 
nosa. — (Species americanae}. .................. 


ro 
© 


. Linea media segmentorum 2-5 tectiformis vel elevato-ca- 
LÉ SE SN PO RO ES ER LR ARS RER 2: 


Linea media segmentorum 2-4 simpliciter convexa, seg- 
mentum à postice plicatum, subcarinatum............ 22 


Segmentorum 2-5 margo tomentosus continuus, minime 
(e) o 
NE AN AU SN APARTMENT TRE 25. aterrimus. 


Segmentorum 2-5 margo tomentosus interruptus, in ma- 


CHATONS Lans en 26. gansuensis 
3. Elytrorum angulus suturalis denticulo armatus.......,.. 24. 
Elvtrorum angulus suturalis apice rotundatus. — & tars. 
ant. articulus 5 in laminam acute trlangularem expansus 
sages. 4 te MUR eme ne ere nn Re ere OS ET SET GORE 


Carina sternalis aniice in utroque sexu similiter anguste 
canaliculata, cuspide dimidium segmenti 2 haud attin- 


gente. — SG tars. ant. articulus 5 in laminam brevem 
expansus, unguibus haud dilatatis....... 21. acuminatus. 


Carina sternalis SG antice dilatata et fovea lata ovali ins- 
tructa, © tantummodo leviter depressa. — G tars. ant. 
articulus 5 in laminam obtuse triangularem valde expan- 
sus, unguis exterior plus minus dilatatus............ 29. 

Cuspis carinae sternalis dimidium segmenti 2 vix attingens ; 
elytrorum angulus suturalis vix denticulatus. — & un- 
guis exterior lortiter dilatatus, Spathuliformis. ........ 
ee En er eonc- ADN UNElICUIArIS. SD: 

Cuspis carinae sternalis dimidium segmenti 2 fere semper 
superans ; elytrorum angulus suturalis distincte et argute 


denticulatus. — G unguis exterior leviter dilatatus, 

elongatus, haud spathuliformis.............. -.. 22. piceus. 
Segmentum 2 transversim et latissime glabratum...,.... 27. 
Segmentum 2 triangulariter glabratum...........,..... 31. 


Elytrorum apex denticulatus; segmentorum 2-5 margo to- 


196 


29 


30. 


1 


M. RÉGIMBART. 


mentosus continuus, fere regularis. — G tars. ant. arti- 
culus 5 in laminam fortiter antice angulatam expansus. 28. 


Elytrorum apex muticus. — SG tars. ant. articulus 5 an- 

tice haud angulatus, simpliciter convexus vel concavus. 29. 
Segmenta 2-4 leniter sed distincte tectilormia ; segmentum 

> in medio plicatum, utrinque simpliciter depressum.. 

RER RE AU PORTA RO TR MERE 27. insularis. 
Segmenta 2-4 in medio magis rotundata, multo minus tec- 

tiformia; segmentum à in medio simpliciter convexum, 

ad apicem plicatum et utrinque foveola minuta plus 

minus arguta et elongata instructum.. 28. foveolatus, n. sp. 
Segmentorum 2-5 margo lomentosus extus continuus... 30. 
Segmenta 2-5 extus macula tomentosa, sine margine, ins- 

tructa, 2-4 in medio rotundata, segm. à postice carinato- 

plicatum et utrinque latissime depressum. — { G igno- 

CUS) SEM PANTIN RER RER e . 931. Bedeli, n. sp. 
Segmentorum 2-5 margo tomentosus intus angulatim qua- 

drilobatus, segm. 5 postice obtuse plicatum, utrinque 


fovea lata ovata haud profunda instruetum. — G tars. 
ant. articulus à antice modice et late rotundato-dilatatus, 
unguibus valde inaequalibus............ 29. triangularis. 


Segmentorum 2-5 margo tomentosus intus tantummodo 

minute ter emarginatus, à simpliciter convexum. — 

d tars. ant, articulus 5 longus, in laminam sat angustam 

et intus leviter concavam dilatatus.............. 30. ovalis. 
Carina sternalis antice sulco lato excavata. Elvira lateri- 

bus angustissime reflexo-marginata, angulo suturali spi- 

HOSO DPOAUGIO LE RTE RER cr TT 32. simulator. 
Carina sternalis antice sulco lineari incisa. Elytra lateribus 

haud reflexo-marginata, angulo suturali vix acuto.. 53. ater. 


Gen. 2. Dibolocelus (Rég. 1902). 


Palp. maxilL articulus 2 valde areuatus. Carina sternalis 
antice integra vel foveola brevi notata, rarissime leviter 
canaliculata. — & palp. maxill. articulus 3 valde incras- 
satus, subtus concavus ....... AR ER LA RARE à à A 


Palp. maxill. artieulus 2 haud areuatus. Carina sternalis 


Revision des grands Hydrophiles. 197 


antice longitudinaliter suleata. — & palp. maxill. articu- 

Jus 3 simplex, vix vel minime latior................ SAN "an 
2. Corpus ovatum, sat latum; color niger; tarsi intermedii et 

posteriores tibiis distincte longiores. — SG palp. lab. 

articulus À latissime triangularis : tib. ant. calcar exter- 

num longum et ad apicem oblique truneatum ; tars. ant. 

ungues dispares...... RARES MASR 2. masculinus, n. Sp. 


— Corpus anguste ovatum, antice et postice attenuatum; Co- 

lor-olivaceus ; tarsi intermedii et posteriores longitudine 

tibiis similes. — palp. lab. articulus 2 haud dilatatus ; tib. 

ant. Calcar externum brevissimum et securiforme ; tars. 

JUDO NICRC SUMIIES. D ee eue cum ae «2 1. palpalis, 
3. Linea media segmentorum ventralium 3-5 leniter tectilor- 

HMS RANCE 207 0 MR AU Dia teen 4. 
— Linea media segmeñtorum ventralium 3-5 distincte carinata, 

3-4 in Carina ipsa angustissime glabra, 5 in medio, prae- 

ter ad basin, sat late glabrum; color metallescens et iri- 

CES CDS ASSIETTE EE Re tte AE NE Ÿ. 
4, Linea media segmentorum 3-5 glabro-maculata ; color niger, 

PAUL DAS AMADEUS CAN LRR S EEE CARE . 9. ovalis. 
— Linea media segmentorum 4-5 glabro-maculata, segmento 

3 omnino tomentoso : color viridi-olivaceus, ad latera me- 

tAliCus, Masismitidus. 1.04... 0e. 4. Oberthüri, n. Sp. 
>. Segm. 3-4 carina parum arguta, postice nullo modo pro- 

ducta; corpus valde convexum......... >. gibbosus, D. Sp. 
— Segm. 3-4 carina elevata et postice subdentato-producta ; 

corpus multo minus convexum, ad latera et postice de- 

DCS SUN ARRETE M re Le M ct 6. smaragdinus, 


1. Genre Stethoxus Solier. 
Mesacanthicus Hope 1838. — Hydrosoma, Hydrodema Cast, 1840. — 
Pagipherus Kuw. 1893. 


I. Sous-genre Temnopterus Solier. 
(Tetracanthicus Hope). 


1. S. marginatus Cast., 1840, Hist. nat. Il, 51. — Long. 29 mill, 


198 M. RÉGIMBART. 


— Ovalc-elliptique, allongé, peu convexe, non atténué en arrière, 
avec langle thoraco-élytral peu marqué; dessus du corps noir ou 
plutôt vert olive foncé, labre et devant de la tête, une bordure assez 
large au pronotum et plus étroite aux élytres rouges: dessous du 
corps, antennes, palpes el pattes roux ferrugineux, tibias intermé- 
diaires et postérieurs plus foncés. Élytres canaliculés en gouttière peu 
profonde le long des bords, tronqués obliquement au sommet, les angles 
de la troncature fortement épineux. Carène sternale un peu dilatée 
ettrès longuement canahculée dans la région mésosternale, terminée 
par une très forte épine un peu courbée en bas et par conséquent 
divergente, atteignant presque l'extrémité du quatrième segment de l’ab- 
domen; celui-ci entièrement lanugineux, très faiblement convexe au 
milieu. Cuisses intermédiaires et postérieures fortement ponetuées, les 
antérieures lisses. 

Sénégal. — Extrêmement rare; je n’en ai vu que quatre ou cinq exem- 
plaires (collections Bedel, R. Oberthür, Régimbart). 


2. S. aculeatus Solier, 1834, in Ann. Soc. Ent. Fr., 1834, 308. — 
spinipennis Gory ; — armatus Cast. 1840; — lugubris Motsch. 1845 ; — 
aegyptiacus Peyron 1857. — Long. 27-37 mill. — Ovale, allongé, sen- 
siblement atténué en arrière, parfois subparallèle, quelquefois un peu 
élargi aux épaules, peu convexe, avec l’angle thoraco-élytral très peu 
marqué; entièrement noir profond à reflets verdâtres ou bleuûtres, 
parfois métalliques et brillants, mat en dessous avec l'abdomen mar- 
qué en dehors sur chaque segment d’une grosse tache ferrugineuse 
plus ou moins apparente. Élytres longuement ovales, non canaliculés 
en dehors, tronqués comme chez l'espèce précédente, mais avec les 
angles en forme d’épine tantôt courte, tantôt assez longue, et un 
peu moins longuement saillants. Carène sternale non dilatée et très 
faiblement canaliculée dans la région mésosternale, terminée par une 
très forte épine tantôt rectiligne, tantôt divergente, qui atteint environ 
le milieu du 4° segment ventral; l'abdomen est un peu plus convexe 
au milieu, entièrement lanugineux, sauf sur un petit espace au milieu 
du dernier segment; les cuisses intermédiaires et postérieures ponc- 
tuées. 


d Tarses antérieurs assez longs, les 3° et 4° articles moitié plus 
courts que le 2 et le 5°, ce dernier ayant son bord interne anguleu- 
sement dilaté ; ongles subégaux en longueur, très courbés et munis d’un 
fort talon à la base, puis rectilignes, l'interne ou antérieur plus épais 


que l'autre. 


Revision des grands Hydrophiles. 199 

Presque toute l'Afrique tropicale : Égypte jusqu’à la Méditerranée 

(Alexandrie, Letourneux), Somali (Revoil), Abyssinie, Nubie, Dar-es- 

Salaam, Isubu, Congo, Cameroun, Sénégal, ete.: Arabie (Perville) ; 
Perse (Aucher); île Maurice (Desjardins, coll. du Muséum de Paris). 


IT. Sous-genre Stethoxus 5. sir. 


3. S. senegalensis Percheron, 1835, Gen. d. Ins., 3° livr., n° 5, 


tab. 9, f. 1. — convexus Cast. 1840 ; — Paulinieri Guér. 1842; — var. 
caffer Bohem. 1851. — Long. 32-38 mill. — Oblong-ovale, atiénué en 


arrière, plus ou moins large, très convexe, d’un beau noir olivâtre 
rehaussé quelquefois de tons pourprés métalliques, segments abdomi- 
naux ornés de chaque côté d’une grosse tache rousse ou ferrugineuse. 
Élytres obconiques, atténués en arrière, tronqués et même un peu 
échancrés au sommet, l'angle externe de la troncature obtus et ar- 
rondi, le sutural acuminé et prolongé en une pointe très fine et aiguë: 
séries principales fines, mais bien nettes, les accessoires d’une grande 
finesse, quoique bien nettes. Carène sternale concave dans sa lon- 
gueur, plus ou moins nettement canaliculée en avant, terminée par 
une très forte et longue pointe un peu divergente atteignant presque 
le sommet ou au moins le milieu du troisième segment. Abdomen 
entièrement lanugineux, tectiforme, subearéné au milieu, avec un es- 
pace linéaire glabre en arrière des deux derniers segments. Tibias 
antérieurs subanguleusement saillants au milieu du bord externe, 
par suite d’une longue échancrure occupant la seconde moitié de ce 
bord, terminés par deux épines aiguës et inégales. — Les caractères 
du mäle sont extrêmement faibles et consistent simplement dans un 
peu plus de brièveté et de largeur dans le tarse antérieur, le 5° ar- 
ticle simplement un peu plus large mais non dilaté et armé de deux 
ongles simples et à peu près égaux. 


Cette espèce habite à peu près toute l'Afrique tropicale : Zambèse, 
Natal, Cap, Égypte. Dongola, Nubie, Abyssinie, Érythrée, Soudan, 
Congo, Sénégal. Chose curieuse, elle se retrouve dans le nord de l'Inde, 
à Kurseong, à Sangli, dans le sud de l'Himalaya, sans présenter la 
moindre différence. 

Var. caffer Bohem. (pallidicornis Chevr. in litt.).— Cette variété, qui 
se rencontre aussi bien dans l'Inde qu'en Afrique, est constituée par 
des exemplaires de petite taille (32-35 mill.) et de forme plus étroite 
mais sans autre caractère différentiel. C’est à cette forme que doit se 
rapporter la var. minor Kuw. (Deutsche Ent. Zeitschr. [1893], p. 93); 


200 M. RÉGIMBART. 


ce dernier nom est faussement attribué à Bedel qui n’en à jamais 
fait mention. 


k. S. olivaceus Fabr., 1781, Spec. Ins. I, 289. — oblongus * OI., 
1792, in Encycl. méth. VII, 125. — Long. 27-32 mill. — Oblong-ovale, 


très allongé, un peu atténué en arrière, peu convexe, d’un noir 
olivàtre foncé et brillant, souvent avec des reflets verts, bleuâtres et 
même pourprés sur les côtés, les cuisses ferrugineuses, les segments 
de l'abdomen marqués de chaque côté d’une tache rousse très vague. 
Élytres très étroitement et très superficiellement canaliculés le long 
des bords en arrière du milieu, tronqués au sommet, l'angle externe 
de la troncature arrondi, le sutural finement épineux ; séries extrême- 
ment fines et superficielles, à peine marquées, un peu plus apparentes 
sur les côtés et au sommet. Carène sternale étroite, canaliculée en 
avant, se terminant par une très longue épine qui atteint environ le 
milieu du 4° segment; abdomen entièrement lanugineux, tectiforme, 
sans aucun espace lisse, faiblement impressionné en long de chaque 
côté du sommet; toutes les cuisses lisses. — G tarses antérieurs un 
peu plus larges que ceux de la femelle, le dernier article surtout, 
terminé par deux ongles inégaux simples. 

Inde, commun surtout dans le Nord : Sangli (Bengale), Tetara (Rev. 
P.Cardon), Chota-Nagpore (id.), Balasore (Rev. P. Gengler), Bangalore 
Révo. P. Tabourel), Rhamnad. — Le {ype de loblongus O1., que j'ai 
examiné avec M. Bedel (1), estidentique à l’olivaceus Fabr., il n°y à donc 
aucun doute quant à la synonymie, quoi qu'en dise Kuwert qui n'avait 
aucun renseignement à cet égard. 


5. S. hastatus Herbst, 1779, ên Beschaeît. Berlin. Ges. Naturf. 
Freunde, IV, 317, tab. 7, {. 2, À, B. — Long. 28-34 mill. — Oblong- 
ovale, très allongé, un peu atténué en arrière, peu convexe, noir oli- 
vâtre, avec des reflets métalliques irisés surlout sur les côtés, et une 
tache rouge inconstante un peu avant le sommet des élytres,les cuisses 
plus ou moins teintées de ferrugineux, ainsi que les côtés des seg- 
ments abdominaux. Élytres très étroitement canaliculés en dehors dans 
la seconde moitié, tronqués-échancrés au sommet, l'angle externe étroi- 
tement arrondi, l'interne réfléchi en forme d’épine qui limite un sinus 
et fait suite à la direction de la suture; séries plus ou moins canalicu- 
lées, bien apparentes, les accessoires extrêmement fines. Carène sler- 


(1) Ce type, étiqueté de la main d'Olivier, faisait autrefois partie de la col- 
lection d'Hydrophilides de Chevrolat qui appartient actuellement à M. Bedel, 


Revision des grands Hydrophiles. 201 


nale largement et longuement canaliculée en avant, son épine longue 
et forte se terminant vers le sommet du 3° segment qu’elle dépasse ra- 
rement. Abdomen lanugineux, conformé comme chez H. olivaceus. 
Tarses antérieurs du mâle conformés de même, un peu plus robustes, 
les ongles sensiblement plus forts ; éperon interne des tibias antérieurs 
plus court, cuisses intermédiaires à ponctuation fine et égale. 

Cette espèce, qui à assez exactement la forme, la taille et la couleur 
de la précédente, se distingue aisément par la troncature beaucoup plus 
échancrée, par les séries ponctuées des élytres plus marquées et par 
les cuisses intermédiaires ponctuées. 

Tonkin : Hanoï (A. Landais) : Chine mérid. (Callery), Hong-Kong 
(coll. R. Oberthür). « Inde » (un exemplaire de ma collection, mais 
cette provenance me parait douteuse (1). 


6. S. cashmirensis Redt., 1844, ap. Hügel, Kaschmir, IV, 2, 
513, tab. 24, Î. 2. — japonicus Sharp, 1873. — Long. 20-28 mill. — 
Oblong-ovale, plus ou moins allongé, modérément convexe, noir oli- 
vâtre brillant, à reflets métalliques verts, pourprés sur les bords, obs- 
curément marqué de ferrugineux sur les côtés de l'abdomen, les ge- 
noux teintés de ferrugineux. Élytres étroitement tronqués et légèrement 
échanerés au sommet, l'angle externe largement arrondi, l’interne 
brièvement épineux ; très rarement on remarque une lache rouge près 
du sommet; séries canaliculées, bien imprimées, les accessoires très 
fines, plus marquées en arrière. Carène sternale longuement canalicu- 
lée en avant, l’épine très forte et très longue atteint la base du 4° seg- 
ment. Abdomen comme chez les précédents: cuisses intermédiaires 
inégalement et assez densément ponctuées. Chez le mâle, le cinquième 
article du tarse est sensiblement plus fort et plus dilaté, avec les ongles 
presque égaux en longueur, l’antérieur plus épais ; Pépine tibiale in- 
terne correspondante courte et assez large. 

Kashmir ; Inde : Tetara (Rev. P. Cardon); Ceylan : Matala (D° W. Horn) ; 
Tonkin : Hanoï (A. Landais); Annam : Phuc-Son (Frushtorfer); Nord 
Sumatra : Sibulangit (Fruhstorfer) ; Chine : Kiang-Si (A. David) ; Japon : 
île de Cagoshima. 


_ (1) L'Hydrous (var.?) aberrans Kuw. (Deutsche Ent. Zeitschr. [1899], p. 
93) n'est certainement pas autre chose que S. Laslatus Herbst; cette prétendue 
variété semble représentée dans la collection Kuwert par deux exemplaires 
de l'Inde étiquetés ( var. purpurascens », nom que l'auteur a probablement 
changé après coup. 


202 M. RÉGIMBART. 


Var. birmanicus, nov. var. — Cette variété est constituée par des 
exemplaires de Birmanie, Carin, Asciuii Chebà (1.200-1.300% d'alti- 
tude), dont M. L. Fea à rapporté une belle série : la forme est allongée, 
régulière, le contour du pronotum et des élytres est plus continu, ceux- 
ci sont plus longs, plus atténués en arrière, avec la troncature très 
nette et un peu rentrante; la taille, généralement grande, atteint jusqu’à 
30 mill. 


7. S. cavisternum * Bedel, 1892, in Revue d'Ent. X, 310. — Long. 
25-34 mill. — Largement ovale, atténué en arrière, peu convexe ; noir, 
un peu olivètre, plus où moins métallique sur les côtés. les élytres 
souvent tachés de rouge avant le sommet, les cuisses antérieures en- 
üièrement, les intermédiaires dans leur seconde moitié et les posté- 
rieures au sommet ferrugineuses; les taches latérales de Pabdomen 
visibles chez les individus encore un peu immatures, effacées chez les 
autres. Élytres tronqués-échancrés au sommet, l'angle externe arrondi, 
le sutural sinué en dehors et terminé en épine courte: séries canalicu- 
lées, très marquées, les accessoires seulement indiquées ; presque tou- 
jours les élytres présentent de petites rides transversales extrêmement 
fines. Carène sternale élargie et creusée en une gouttière large et pro- 
fonde étendue de lavant à la suture mésométasternale, avee l’épine 
très forte atteignant en moyenne le sommet du 5° segment: abdomen 
lanugineux , tectiforme ; cuisses intermédiaires à ponctuation fine, égale 
et très variable comme densité. Pattes antérieures du mâle comme chez 
S. cashmirensis, mais avec les ongles sensiblement plus longs et un 
peu plus inégaux, l’antérieur à peine plus épais. 


Siam : Bangkok (Larnaudie); Cochinchine (Eydoux); Laos (Har- 
mand); Annam : Phuc-Son (Fruhstorfer); Tonkin : Hanoï (4. Lan- 
dais); Malacca. 


8. S. Loriai*, n. sp. — Long. 30-31 mill. — Ovalis, elongatus, 
modice convexæus, nigro-piceus, nitidus, vix ad latera aeneolus; elytris 
oblongo-ovatis, postice leviter attenuatis, ad apicem anguste truncatis, 
angulo externo obtuso, interno breviter denticulato, seriebus modice im- 
pressis : carina sternali in medio mesosterni dilatata, profundo et latis- 
simo sulco instructa,spina terminali apicem tertii seygmenti attingente ; 
abdomine toto lanuginoso, regulariter tectiformi; femoribus intermediis 
sal tenuiter et remote punctulatis, tibiis anterioribus praecipue apud 
feminan in medio dilatatis et postea sinuatis. 


Revision des grands Hydrophiles. 203 


Extrêmement voisin de S. picicornis Chevr. dont il à la taille, la 
forme et l'aspect général; il en diffère par les élvtres un peu plus atté- 
nués en arrière et très distinctement tronqués, leur troncature rsppe- 
lant celle de S. cashmirensis var. birmanicus, mais plus étroite, avec 
l’épine du denticule de l'angle sutural moins prononcée; de plus l’ab- 
domen est dépourvu de longues soies sur le milieu des segments, la 
carène sternale est beaucoup plus large dans sa moitié mésosternale et 
pourvue d’un sillon beaucoup plus large et profond ; les cuisses inter- 
médiaires ont la même ponctuation fine et écartée, mais les tibias an- 
térieurs sont plus fortement dilatés au milieu du bord externe et par 
conséquent plus sinués dans leur seconde moitié. Les pattes antérieures 
du mâle ont la même conformation que chez les espèces voisines, mais 
l’ongle antérieur est plus droit, moins arqué. 


Nelle-Guinée méridionale : Rigo (L. Loria). 


9.S. picicornis * Chevr. , 1863, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1863], 204. — 
Long. 23-32 mill. — Elliptique-ovale, allongé, modérément convexe, 
noir olivâtre, à reflets verts, bleuätres et pourprés plus ou moins in- 
tenses, devant du labre et cuisses ferrugineux, abdomen taché de 
roux foncé sur les côtés. Élytres subtronqués à l’extrème sommet, avec 
l'angle sutural droit, très rarement subaigu (dans ce cas la troncature 
est un peu mieux indiquée et même très légèrement échancrée); les 
séries ponctuées sont bien imprimées et légèrement canaliculées. Ca- 
rène sternale presque parallèle, pourvue en avant d’un sillon assez 
large et plus ou moins profond, prolongé par une strie linéaire jusqu’à 
la base de l’épine qui est forte et se termine dans la seconde moitié du 
3° segment ventral dont elle dépasse rarement le sommet. Abdomen 
entièrement lanugineux, tectiforme, subcaréné en arrière, garni sur son 
milieu de soies longues et couchées; cuisses intermédiaires pourvues 
de points fins et espacés. Tarses antérieurs du mâle assez longs, le cin- 
quième légéerement dilaté, les ongles forts, inégaux, l’externe plus 
court, plus grêle et un peu plus courbé. 

Malacca; Java, très répandu ; Sumatra ; Philippines : Manille (E. Si- 
mon); Bornéo; Célèbes ; Amboine; Nouvelle-Guinée mérid. : Rigo (L. 
Loria) ; «Inde » (quoique j'aie un exemplaire et que le Muséum de Paris 
en possède un autre ainsi étiquetés, je doute de l'exactitude de cette 
indication). 

L’Hydrous brunnipalpis * Kuw. (Deutsche Ent. Zeitschr. [1893], 
p. 90), dont je viens d'examiner le type avec M. R. Oberthür dans la 
collection Kuwert qu'il possède actuellement, ne diffère en rien du 


20% M. RÉGIMBART. 


S. picicornis Chevr.; le seul caractère d’avoir lépine sternale un peu 
plus courte se retrouvant chez beaucoup d’autres exemplaires. 


Même observation pour $. colombinus * Kuw. (1. c., p. 90) que nous 
avons examiné en même temps; cet insecte, après un bon nettoyage 
dont il avait grand besoin, étant entièrement englué de graisse, est de- 
venu un très beau picicornis avec les poils caractéristiques bien déve- 
loppés au milieu des segments abdominaux qui sont entièrement lanu- 
gineux ; comme pour beaucoup d'insectes de la collection Kuwert, 
l'indication de provenance est erronée (1). 


10. S. sabellifer * Fairm., 1878, in Journ. Mus. Godefroy, XIV 
(sep., p. 1). — Long. 23 mill. — Cette espèce est très voisine de S. pi- 
cicornis Cast. Outre sa taille très petite, elle se distingue aussi par 
sa forme un peu plus courte, par la carène sternale très superficielle- 
ment canaliculée et principalement par l'abdomen dont le dernier seg- 
ment n’est nullement caréné, mais au contraire obtusément tectiforme 
comme les autres; les cuisses intermédiaires sont plus densément et 
plus fortement ponctuées. L’épine sternale qui, vue de profil, est sen- 
siblement plus grêle, est en même temps plus longue, car elle atteint La 
base du 4° segment abdominal presque au premier quart, tandis que 
chez $S. picicornis elle atteint rarement l'extrémité du 3° segment. En 
dehors de ces caractères, je n’en trouve aucun autre, pas même chez 
le mâle dont le tarse antérieur présente exactement la même struc- 
ture. 


Iles Fidji : Viäi-Levou (un mâle, {ype, coll. Fairmaire). 

Sous le nom inédit de « semivirescens » M. Faïirmaire m'a commu- 
niqué un second mâle provenant de Gayndah (Queensland) et qui doit 
être rapporté à cette espèce ; il est seulement plus petit (0,21 mill.), 
plus étroit, subparallèle, avec l’épine sternale plus écartée de l'abdomen 
et à peine moins longue, ne dépassant pas le sommet du 3° segment; 
sa coloration est exactement pareille : d’un beau noir métallique brillant, 
avec des reflets verts sur la tête et le pronotum et une légère teinte 
pourprée à la base el aux côtés des élvtres. C’est sans doute le S. gayn- 
dahensis Mac Leay, 1873 (Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, II, 129), au- 
tant qu'on en peut juger par une description tout à fait rudimentaire 
el par l'identité de provenance. 


(1) I n'est pas inutile de rappeler ici que celle des {ypes de Chevrolat, in- 
diqués de Cuba, était également fausse. 


Revision des grands Hydrophiles. 205 


11. S. rufo-cinctus * Bedel, 1892, in Rev. d’'Ent. X, 309. — Long. 
28-32 mil. — Oblong-ovale, plus ou moins large, atténué en arrière 
et subacuminé au sommet des élytres, convexe, noir métallique sou- 
vent olivâtre, à reflets intenses irisés pourprés ou verdâtres; labre, 
devant de la tête, côtés du pronotum, bordure marginale assez étroite 
aux élytres roux clair; dessous roux, plus foncé au milieu, noir sur 
la carène sternale ; antennes et pattes roux ferrugineux, tibias et tarses 
intermédiaires et postérieurs noirâtres. Élytres nettement canaliculés 
à la marge, plus ou moins acuminés en arrière, l'extrême sommet 
tronqué obliquement en dedans, les angles de la troncature obtus, plus 
ou moins arrondis ; séries, surtout l’interne, canaliculées, bien impri- 
mées, les accessoires également bien nettes et de beaucoup plus pro- 
fondes en arrière. Carène sternale très profondément et largement ca- 
naliculée en avant, finement sillonnée ensuite jusqu’à la base de l’épine 
qui est très forte, divergente et prolongée jusqu’au sommet du 3° seg- 
ment. Abdomen lanugineux, tectiforme, subcaréné vers le sommet; 
cuisses intermédiaires très finement pointillées. Tarses antérieurs du 
mâle assez robustes, les 2, 3° et 4° articles saillants en dedans au som- 
met, le 5° subanguleusement dilaté en dedans, avec les ongles forts. 


Inde : Sunderbunds et Bengale; Moradabad (Bacon). 


12. S. indicus * Bedel, 1892, in Rev. d’'Ent. X, 310. — Long. 26- 
32 mill. — Oblong-ovale, parallèle au milieu, puis brusquement rétréci 
en ogive, convexe, olivatre à reflets verts, quelquefois bleuâtres, pour- 
prés sur les côtés; devant du labre, pattes antérieures, cuisses inter- 
médiaires et postérieures d’un rouge ferrugineux, dessous du corps 
brun ou noiräire, roussätre sur les côtés de l'abdomen. Sommet des 
élytres non échancré ni tronqué, mais régulièrement terminé en ogive, 
avec l'angle sutural droit et un peu émoussé. Carène sternale très 
profondément cannelée en avant, le sillon se continuant linéaire jusqu’à 
la base de l’épine très aiguë et terminée vers le milieu du 3° segment 
ventral. Abdomen lanugineux, obtusément tectilorme:; cuisses inter- 
médiaires assez densément et très inégalement ponctuées; séries ponc- 
tuées des élytres nettês, mais peu imprimées, les accessoires très fines 
et pourprées. Tarses antérieurs mäles conformés à peu près comme 
chez les espèces précédentes, les ongles inégaux, l’interne plus large, 
plus long et moins arqué. 

Inde, surtout septentrionale : Sylhet, Moradabad (Bacon), Sunder- 
bunds, Kurrachee (Maindron), Trichinopoly (Rev. P. Castets). Espèce 
assez rare (collections Bedel, R. Oberthür, Régimbart). 


206 M. RÉGIMBART. 


13. S. flavicornis Cast.. 1840, Hist. Nat. II, 50. — Long. 29 mill. 
— Oblong-ovale, à côtés subparallèles, largement arrondi en arrière, 
convexe, d'un noir olivätre brillant, à reflets verdâtres pourprés peu 
intenses, cuisses d’un brun ferrugineux foncé. Élytres distinctement 
canaliculés en gouttière sur les bords dans la seconde moitié, obtusé- 
ment arrondis dans leur ensemble au sommet, avec l'angle apical droit 
et non émoussé ni épineux: séries ponctuées exactement pareilles à 
celles de l'espèce précédente; carène sternale profondément cannelée, 
épine très forte atteignant presque le sommet du 3° segment. Abdomen 
lanugineux, un peu plus obtusément tectiforme et plus arrondi au 
milieu; cuisses intermédiaires fortement, également et densément 
ponctuées; tibias antérieurs sensiblement moins dilatés au milieu du 
bord externe, puis moins sinués. Je ne connais pas le mâle. 


Sénégal. — Espèce très rare dans les collections, ressemblant beaucoup 
à la précédente, mais moins parallèle, plus largement arrondie en ar- 
rière, avec l'abdomen un peu moins tectiforme et les cuisses intermé 
diaires à ponctuation égale. (Collections Bedel, Régimbart.) 


14. S. ruficornis Klug, 1833, Ins. v. Madag., 71. — cavicrus * Ku- 
wert, in Deutsche Ent. Zeitschr. [1893], p. 88. — Long. 31-35 mill. — 
Ovale-elliptique, plus ou moins atiénué en arrière, assez convexe, noir 
olivâtre, avec des reflets irisés parfois très intenses, brillant, taches 
rousses latérales de l'abdomen très étendues. Élytres terminés en ogive 
plus où moins allongée, faiblement creusés en gouttière sur les côtés, 
avec l'angle apical subaigu, très net, mais non épineux; séries bien 
marquées, fines, les accessoires extrêmement fines. Carène sternale 
profondément cannelée, l'épine moins épaisse, ordinairement un peu 
convergente, se terminant dans la seconde moitié du 3° segment dont 
elle atteint souvent le sommet. Abdomen convexe, tectiforme, non ca- 
réné, les 2, 3° et 4° segments pourvus en leur milieu d’un espace 
glabre quadrilatère assez large, le 5° très étroitement glabre en son 
milieu, déprimé transversalement un peu en arrière de la base et sub- 
caréné dans sa seconde moitié; cuisses intermédiaires pourvues de 
points forts, mais très espacés. Tarses antérieurs du mâle très peu dé- 
veloppés, le 5° article de même largeur que les deux précédents, ter- 
miné par deux ongles assez courts, mais larges, aigus et assez Îorte- 
ment arqués, l’externe d'un tiers environ plus court. 

Madagascar. Paraît répandu dans toute l’île, mais surtout sur la côte 
orientale : Andrang, dans lImérina (Sikora), baie d’Antongil, en nom- 
bre (A. Mocquerys), etc. ; Nossi-bé (H. Pierron). 


Revision des grands Hydrophiles. 207 


Le type de l'Hydrous cavicrus Kuw. (dont l'étiquette, écrite de sa 
main, porte « cavitibiatus Kuw. » dans sa collection) ne diffère en rien 
du ruficornis KI. 


15. S. australis Montrousier, 1860, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1860], 
248. — Long. 30-35 mill. — Ovale, peu allongé, assez large, sensible- 
ment atténué en arrière, modérément convexe, noir profond, très ra- 
rement à reflets métalliques, abdomen obtusément tacheté en dehors 
et pattes concolores. Élytres subtronqués à l'extrême sommet, avec 
l'angle apical aigu-épineux et un peu saillant en arrière, séries princi- 
pales et accessoires toutes bien imprimées, très ponctuées en arrière. 
Carène sternale un peu dilatée et très largement excavée dans la région 
mésosternale, puis finement sillonnée et terminée par une épine courte 
atteignant le sommet du premier segment ventral. Cuisses intermé- 
diaires médiocrement ponctuées; abdomen entièrement glabre, tecti- 
forme, légèrement caréné, ayant une petite plaque tomenteuse oblon- 
gue en dehors et en avant de chaque segment. Mâle : tarses antérieurs 
assez allongés, peu larges, le 5° article très faiblement et subanguleuse- 
ment dilaté en dedans, ongles presque égaux, l’antérieur un peu plus 
fort. 


Nouvelle-Calédonie : île Art (Montrousier), Kanala (Delacour), Bou- 
rail, ile des Pins. 


16. S. albipes Cast., 1840, Hist. Nai. Il, 51. — Long. 24-27 mill. 

— Oblong, très allongé et étroit, convexe, noir de poix, avec peu 
de reflets métalliques, dessous noir, souvent plus ou moins teinté de 
ferrugineux, abdomen nettement marqué de rouge orange de chaque 
côté des segments, pattes rouges, übias et tarses intermédiaires et pos- 
térieurs brun noir. Élytres allongés et étroits, arrondis ensemble au 
sommet, avec l’angle apical subaigu et non émoussé; séries normales 
bien imprimées, peu profondes, les accessoires fines, très obsolètes, mais 
plus ponctuées au sommet. Carène sternale plane en avant, finement 
sillonnée en arrière, son épine courte, atteignant le milieu du premier 
segment; cuisses intermédiaires pourvues de quelques points peu 
nombreux; abdomen très brillant, subcaréné-tectiforme, n'ayant de 
tomenteux que la moitié antérieure du premier segment et une petite 
plaque oblongue en dehors et en avant des autres. — Mâle : dernier 
article des tarses antérieurs aussi long que les trois précédents, sub- 
anguleusement dilaté en dedans, les ongles égaux et assez forts ; tibias 
intermédiaires dépourvus de toulfes de cils en dedans du sommet; 


\ 


208 | M. RÉGIMBART. 


tarses intermédiaires et postérieurs non garnis de soies raides en 
dehors. 

Australie : Melbourne, Swan River, etc. Jen possède un étiqueté 
« Célèbes », mais je pense que c’est une erreur de provenance. 


Castelnau avait créé pour cette espèce le sous-genre Hydrodema. 


17. S. brevispina Fairm., 1878, Journ. Mus. Godeffroy XIV 
(Sep. p. 1) ; —Fauvel, in Rev. d’'Entom. I, 351. — brevissimus (err.) ap. 
Kuw.— Long. 28 mill. — Oblong-ovale, allongé, convexe, subparallèle, 
un peu atténué en arrière et étroitement arrondi au sommet, noir 
brillant métallique, mais presque sans reflets irisés, taches latérales de 
l'abdomen orangées et bien nettes. Élytres à angle apical droit, non 
émoussé, à séries principales très imprimées et formées de gros points 
placés sans régularité en arrière, à séries accessoires fines, plus ou 
moins imprimées. Carène sternale un peu concave, très lisse et plane 
à la base, marquée dans sa seconde moitié d’un sillon linéaire très su- 
perficiel et terminée par une épine extrêmement courte et mousse 
qui n’atteint même pas le milieu du premier segment ventral. Abdomen 
tectiforme, subcaréné, glabre ettrès brillant, n'ayant de ponctué qu’une 
bande basale au premier segment et un petit espace latéral oblong à 
la base des autres. Cuisses intermédiaires finement et densément pone- 
tuées. Tarse antérieur du mâle avec les quatre premiers articles très 
courts, le quatrième très transversal, anguleusement saillant en de- 
dans, le cinquième très développé, plus long que les quatre autres 
réunis, dilaté en lamelle parallèle à son bord interne, terminé par deux 
ongles arqués assez forts, l’externe un tiers plus court; tabia intermé- 
diaire fendu et ouvert en dedans au sommet, cette fente pourvue d’un 
faisceau de soies rousses longues et un peu étalées:; bord externe des 
tarses intermédiaires et postérieurs garni d'une frange de cils raides et 
courts. 

Australie (Queensland) : Cooktown, Rockhampton (Weck), Brisbane, 
district de Darlingdown:; Nouvelle-Calédonie : Canala, Bourail, baie 
du Prony. (Collections Bedel, Fairmaire, Fauvel, R. Oberthür, Ré- 
cimbart). 


18. S. macronyx, n. Sp. — Long. 37 mill. — Oblong-ovale, assez 
allongé et étroit, très modérément convexe, la tête dépassant peu la 
moyenne comme grosseur, noir très brillant, à reflets légèrement mé- 
talliques, taches abdominales rousses bien nettes. Élytres arrondis en- 
semble au sommet, l'angle apical presque droit, émoussé, séries princi- 


Revision des grands Hydrophites. 209 


pales canaliculées bien imprimées, les accessoires très fines, pas plus 
ponetuées au sommet. Carène sternale faiblement concave, largement 
et peu profondémentcannelée en avant, un peu saillante à l'articulation 
méso-métasternale, puis finement et profondément cannelée, lépine 
courte et mousse, atteignant à peine le milieu du premier segment ven- 
tral. Abdomen subearéné, sauf sur le dernier segment qui est un peu 
déprimé, n'ayant de tomenteux qu'une petite tache à l'angle antéro- 
externe de chaque segment; cuisses intermédiaires à ponctuation très 
fine et peu serrée. — Mâle : palpes maxillaires et labiaux à premier 
article très faiblement dilaté; éperon interne des tibias antérieurs obli- 
quement échancré au sommet qui est terminé en pointe fort aiguë; 
tarses antérieurs ayant les quatre premiers articles très courts, le 3° el 
le 4° très transverses et prolongés en angle aigu en dedans, le 5° beau- 
coup plus long que les 4 précédents réunis, largement dilaté en dedans 
en lame mince convexe, l’ongle interne aplali, un peu contourné et 
extraordinairement dilaté en spatule arrondie au sommet, l’ongle ex- 
terne moitié plus court, arqué, de largeur uniforme et tronqué au 
sommet ; tibia intermédiaire avec une longue frange sortant de la fente 
apicale de son bord interne; tarses intermédiaires et postérieurs pour- 
vus à leur bord externe d’une large brosse de cils très raides et assez 
courts. 

Australie : Rockhampton, deux mâles {collections R. Oberthür et 
Régimbart). 


19. S. latipalpus Cast., 1840, Hist. Nat. IT, 51. — Long. 36-40 mil. 
— Ovale, un peu allongé, légèrement atténué en avant et en arrière, 
assez convexe, avec la tête remarquablement grosse, noir profond tres 
brillant, les taches abdominales rouges et apparentes. Élytres arrondis 
ensemble au sommet, avec l'angle apical presque droit, émoussé; séries 
bien imprimées, légèrement canaliculées, les points gros et nombreux, 
séries accessoires obsolètes à la base, très fines au milieu, très appa- 
rentes, canaliculées et très visiblement ponctuées en arrière. Carène 
sternale concave d'avant en arrière, plane en avant, avec l’angle basal 
saillant chez la femelle, finement canaliculée dans la région métasternale, 
avec l’épine courte, émoussée et atteignant presque le sommet du pre- 
mier segment. Abdomen glabre et très brillant, tectiforme et fortement 
caréné au milieu, le premier segment tomenteux sauf sur une bande 
le long du sommet, les autres pourvus d’un petit espace tomenteux 
triangulaire à l’angle antéro-externe ; cuisses intermédiaires assez den- 
sément et finement ponctuées. — Mâle : {°° article des palpes maxil- 
laires légèrement dilaté et assez courbé, le 2° beaucoup plus largement 

Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 14 


210 M. RÉGIMBART. 


dilaté, en forme de triangle allongé et aminci à l'angle basilaire avec 
l'angle interne libre et saillant en dedans en forme de lobe subarrondi, 
l'angle externe arrondi et donnant naissance au 3e article qui est presque 
droit, faiblement élargi et obliquement tronqué en dedans au sommet: 
larses antérieurs faiblement développés, les articles 2, 3 et 4 angu- 
leusement saillants en dedans, le 5° faiblement et subanguleusement 
dilaté en dedans, les ongles subégaux, assez épais; tarses intermédiaires 
un peu plus longs que le tibia, pourvus au bord interne d’une riche 
frange de longs cils natatoires roux qui ne dépassent pas les ongles. 


Australie (Queensland) : Gayndah, etc. 


Castelnau avait créé pour cette espèce le sous-genre Hydrosoma qui, 
pas plus que le sous-genre Hydrodema, ne mérite d’être conservé. 


20. S. pedipalpus * Bedel, 1892, in Rev. d'Entom., X, 312. — 
Long. 36-40 mill. — Ovale, assez allongé, presque elliptique, modé- 
rément convexe, la tête de dimension normale; noir brillant, taches 
abdominales orangées très apparentes. Élytres très légèrement tronqués- 
échancrés à l'extrême sommet, l'angle apical subaigu, finement et 
brièvement épineux; séries ponctuées principales très imprimées, les 
accessoires oblitérées dans les deux premiers tiers, devenant peu à peu 
apparentes et ponctuées au sommet. Carène sternale à peu près recti- 
ligne, à angle basal arrondi et non saillant, plane dans la région méso- 
sternale, puis finement cannelée, terminée par une épine courte ne 
dépassant guère le milieu du premier segment. Abdomen nettement 
tectiforme, subcaréné, ayant les mêmes régions tomenteuses que S. la- 
lipalpus; cuisses intermédiaires finement et assez densément ponc- 
tuées. — Màle : palpes maxillaires avant le premier article très large- 
ment aplati, dilaté et courbé en avant dans sa seconde moitié, le 
2e article dilaté en massue tronquée au sommet dont l'angle interne est 
anguleusement saillant et l’externe articulé avec le 3° article subcylin- 
drique et un peu courbé; palpes maxillaires avec le premier article 
dilaté en massue, le second fusiforme ; éperon interne du tibia antérieur 
très court, tronqué carrément avec les angles un peu aigus: cin- 
quième article des tarses antérieurs à bord interne dilaté en lamelle 
arrondie, les ongles très forts, égaux, l’interne un peu plus épais, non 
arqué et faiblement sinué; tibias intermédiaires avec une très forte 
frange de longs cils dans l'échancrure apicale de leur bord interne, 
tarses intermédiaires un peu plus longs que les tibias, pourvus en 
dedans d’une riche frange de cils dépassant les ongles. 


Australie (Queensland) : Rockhampton, Gayndah. 


Revision des grands Hydrophiles. 211 


21. S. acuminatus Motsch., 1853, Étud. entom. [1853], p. 44. — 
cognatus Sharp, 1893. — viridicollis + Bed. (nec Redt.). — Long. 28-49 
mil. — Ovale, très convexe, noir plus ou moins olivätre, parfois à 
reflets verdâtres. Élytres un peu atténués en arrière, subtronqués à 
l'extrême sommet, l'angle apical droit, légèrement épineux, séries 
principales fortement ponctuées, les accessoires fines en avant, puis 
de plus en plus canaliculées et crénelées-ponctuées à mesure qu'elles 
se rapprochent du sommet où elles forment de profondes stries gé- 
minées entre lesquelles les principales disparaissent en points espacés 
et sans ordre. Carène sternale assez large en avant, creusée en gout- 
tière profonde à la base et cessant progressivement au milieu, épine 
se terminant entre le premier quart et la première moitié du 2 seg- 
ment. Abdomen caréné, ayant le premier segment entièrement to- 
menteux, les autres simplement sur une étroite bande marginale 
s’élargissant à la base de chacun d’eux; cuisses intermédiaires à ponc- 
tuation fine et écartée. — Mâle : 2, 3° et 4e articles des tarses anté- 
rieurs égaux, le à dilaté en dedans en lame largement coupée obli- 
quement au sommet, ce qui lui donne une forme triangulaire, ongles 
inégaux, l’antérieur plus fort et un quart plus long. 


Japon : Hakodate, Tsutshima, Yokohama, Hiogo, Cagoshima, Oshima, 
Satsuma, etc., commun; Corée (Rev. P. Maraval) : Chine : Pékin, Kiu- 
kiang, Shanghai, Ho-Chan, Yunnan-Sen, Canton, Hon-Kong, etc. ; 
Thibet : Chapa (ME Büiet); Birmanie : Catein Cauri (L. Fea). 


L'Hydrous Sumatrae * Kuw. (Deutsche Ent. Zeitschr. [1893], p. 81), 
dont jai sous les veux le {ype actuellement dans la collection R. Ober- 
thür, est un exemplaire qui ne diffère en rien de ceux de Chine et qui 
offre pas le plus petit caractère particulier, ainsi que je m'en suis 
assuré par un examen approfondi, et je me demande comment Kuwert 
l'a comparé seulement au piceus, avec lequel il n’a rien de commun. 
L'indication « Sumatra » de l’étiquette est évidemment une erreur, 


22. S. piceus L., 1758, Syst. Nat., éd. 10, I, A1. — ruficornis De 
Geer, 1774. — viridicollis Redt., 1844. — var. © plicifer * Bedel, 1892. 
— Long. 34-47 mill. — Forme variable, tantôt très largement ovale, 
tantôt plus oblongue, généralement un peu atténuée en avant et en 
arrière, très convexe, couleur noir de poix olivâtre, parfois à reflets 
verts, bleus ou pourprés, taches abdominales plus ou moins apparentes. 
Élytres presque subtronqués à l'extrême sommet, l'angle apical très dis- 
tüinetement épineux, séries principales bien marquées dans les deux pre- 
miers tiers, puis effacées en arrière, les accessoires au contraire obso- 


242 M. RÉGIMBART. 


lètes à la base, puis de plus en plus nettes et profondément cannelées au 
sommet, Carène sternale un peu dilatée en avant et largement et plus 
ou moins profondément creusée en fossette allongée, épine aiguë, dépas- 
sant plus ou moins le milieu du 2° segment. Abdomen nettement tec- 
tiforme caréné, tomenteux sur toute l'étendue du premier segment, 
et sur une bordure latérale étroite et presque uniforme à tous les autres 
segments; cuisses intermédiaires pourvues de points extrêmement 
fins et très espacés, presque lisses. — Mâle : 5° article des tarses an- 
lérieurs très largement dilaté en une lame triangulaire dont le bord 
basal droit est perpendiculaire à la direction du tarse, et le bord apical 
d’abord convexe, puis concave, a le limbe garni en dessous d’une large 
bordure de soies raides ; ongles très robustes, un peu arqués, légère- 
ment dilatés dans leur seconde moitié, arrondis au sommet, l’interne 
dun bon tiers plus long et un peu plus dilaté que l’autre; tibias inter- 
médiaires pourvus à leur angle interne d’une échancrure donnant 
naissance à une touffe de soies longues et fauves, éperon interne du 
tibia antérieur court, triangulaire, large à la base, fort aigu au som- 


met, — Chez la femelle les élytres sont ou non pourvus d’un pli la- 
téral allongé. 
Var. angustior Rev, 1885, Palpicornes, 16 et 19. — Rey ne donne 


que sous toute réserve cette espèce dont il a vu deux mâles et une 
femelle, de Fréjus et Hyères, surtout des eaux saumâtres, en avril. Elle 
diffère de $S. piceus par sa taille moindre (35 à 38 mill.), sa forme plus 
allongée et plus étroite, par la plaque de l’'onychium antérieur G large- 
ment tronquée-subéchancrée au sommet, par la carène mésosternale G 
creusée d’une fossette plus profonde, tandis que chez la femelle cette 
carène est étroite, fusiforme, subdéprimée et à peine impressionnée sur 
son milieu. 

Kuwert la cite de Basse-Égypte; j'ai vu en effet de ce pays plusieurs 
males rapportés notamment d'Alexandrie par Letourneux, qui tous sont 
de forme très étroite, mais n’ont pas le caractère de lonychium GS tron- 
qué-subéchancré au sommet: les femelles de la même provenance sont 
larges et appartiennent à la forme ordinaire d'Europe. 

Le S. piceus est répandu dans la plus grande partie de l'Europe 
tempérée et méridionale, depuis la Suède et l'Angleterre; Crimée 
(Cotty) une femelle de dimensions énormes (46 mill.) au Muséum de 
Paris; Syrie; Basse-Égypte (Letourneux); Turkestan (Capus et Bon- 
valot); Sibérie occidentale; Kashmir : (Æügel un G type de H. viridi- 
collis Redt.), Goorais Valley, une grande femelle (coll. R. Oberthür); 
Inde septentrionale : Chitral. 

L'Hydrous turkestanus * Kuw. (Deutsche Ent, Zeitschr. [1893], p. 8), 


Revision des grands Hydrophiles. 213 


d’après les deux types que m'a communiqués M. R. Oberthür, ne peut 
en aucune facon être séparé de S. piceus. Le caractère des deux ongles 
antérieurs situés contre le bord antérieur du 5° article, tient à ce que 
ces deux insectes ont les ongles dans la flexion et non dans l'extension; 
de même la différence entre les deux ongles est analogue. 

L’Hydrophilus viridicollis * Redt., 1844 (ap. Hügel, Kaschmir, IV, 2, 
913) était généralement considéré comme identique à H. acuminatus, 
Motsch. Grâce à une gracieuse communication de M. L. Ganglhauer, 
et par l'intermédiaire de M. L. Bedel, j'ai pu examiner le type unique 
de Redtenbacher conservé au Musée de Vienne. Cet insecte, long de 
36 mill., est un $S. piceus L. assez anormal, de forme étroite, à séries 
ponctuées des élytres largement et profondément canaliculées (comme 
cela se voit sur quelques exemplaires de nos S. piceus et sur le frian- 
qularis var. subsulcatus Lec.), à couleur noir brun sur la tête et les 
élytres, d’un vert olivâtre foncé sur le pronotum. Bien que cet insecte 
n’ait conservé, sur ses six tarses, que celui de la patte postérieure 
droite, l'examen des tibias intermédiaires munis d’une touffe de poils 
roux et la dimension de la fossette de la carène sternale permettent 
de reconnaître un mâle. L'aspect général est manifestement celui d’un 
insecte mal venu. L'identification de cette espèce est encore confirmée 
par l’existence, dans la collection R. Oberthür, d’une femelle de même 
provenance signalée ci-dessus. 


23. S. unguicularis *, n. sp. — Long. 29-32 mill. — Oblongo- 
ovalis, elongatus, postice attenuatus, ad apicem anguste rotundatus, 
valde conveæus, niger, nitidus, abdomine utrinque rufo-maculato. Ely- 
trorum angulo apicali recto, subspinoso, seriebus fortiler impressis ; 
carina sternali antice latiuscula et plus minus profunde longitudina- 
liter foveolata, spina parum longa,ad dimidium 2 segmenti terminata ; 
abdomine tectiformi, haud carinato, segmentis 1° toto, ceteris tantum- 
modo anguste ad latera tomentosis ; femoribus intermediis aliquot punctis 
valde remotis instructis. — S tarsorum anteriorum articulo 5° trianqu- 
lariter dilatato, ungulo interno fere duplo longiore, late spathulatim 
dilatato, apice subacuto ; tibiis intermediis ad angulum internum emar- 
ginatis et setis longis hic munitis. 

Cette espèce, dont Staudinger m'a communiqué plusieurs exem- 
plaires, ne portait malheureusement aucune indication de patrie. Elle 
diffère de S. piceus L. par sa taille beaucoup plus petite, par sa forme 
beaucoup plus étroite, plus comprimée, notablement atténuée dans le 
dernier tiers des élytres dont le sommet est moins distinctement sub- 
tronqué, avec l'angle apical simplement subépineux, par les points des 


21% M. RÉGIMBART. 


séries principales moins effacées en arrière et par le cinquième article 
du tarse antérieur mâle : celui-ci a le bord interne un peu moins exac- 
tement perpendiculaire à la direction du tarse; l’ongle externe est 
semblable, mais l’interne beaucoup plus largement dilaté, en forme de 
spatule subaiguë très fortement et finement creusée en gouttière sur 
les deux bords: la touffe de soies rousses des tibias intermédiaires 
est moins fournie. — Chez les femelles que j'ai vues les élytres étaient 
dépourvus de pli latéral. 


24. S. pistaceus Cast., 1840, Hist. nat., Il, 50. — inermis * Lucas. 
1846. — Long. 32-41 mill. — Ovale, plus ou moins large, générale- 
ment non atténué en arrière, très convexe, noir de poix, plus ou 
moins olivâtre, non métallique, l'angle thoraco-lytral généralement 
un peu indiqué. Cet insecte offre une très grande ressemblance avec 
S. piceus L.; il en diffère par le sommet arrondi des élytres pris en- 
semble, avec l'angle apical droit, ni émoussé, ni épineux, par les ca- 
ractères sexuels du mâle; le 5e article du tarse antérieur est dilaté en 
triangle isocèle à sommet aigu, à côtés presque rectilignes; les ongles 
sont un peu moins développés, l’externe, pointu, n'ayant que le tiers 
de la longueur de l’interne qui est profondément sillonné dans sa 
longueur ; la touffe de soies raides du sommet du tibia est moins four- 
nie. La plupart des femelles sont pourvues du pli latéral aux élytres. 


France méridionale : Provence, Languedoc, Basses-Pyrénées, Sables- 
d'Olonne (Delval); Italie ; Sicile; Sardaigne ; Portugal; Espagne ; Maroc, 
jusqu'à Mogador; Algérie; Tunisie. 


25. S. aterrimus Eschsch., 1822, Entomogr. I; 128. — morio Sturm, 
1835. — africanus * Kuw. (!)}. — Long. 32-40 mill. — Au premier 
abord cette espèce est exactement semblable à S. pistaceus Cast. 
comme taille, forme, couleur et caractères généraux. Elle en diffère prin- 
cipalement par l'abdomen qui n’est nullement caréné, mais arrondi au 
milieu ; le dernier segment seul est subcaréné dans sa seconde moitié ; 
les cuisses intermédiaires sont finement et peu densément ponctuées, 
mais beaucoup plus que chez l'espèce précédente. — Chez le mâle, le 
ÿe article du tarse antérieur est dilaté en triangle isocèle moins grand, 
avec l'angle libre beaucoup plus arrondi, l'ongle interne est grand, un 
peu arqué, de largeur uniforme et avec un fin sillon dorsal, l'ongle ex- 


(1) J'ai sous les yeux le {ype unique d'Hydrous africanus Kuw. (Deutsche 
Ent. Zeitschr. [1893], p. 86) : c'est un aferrimus & qui n'offre pas la plus petite 
différence avec les autres exemplaires d'Europe. L'indication « Congo » que 
porte l'étiquette est manifestement erronée. 


Revision des grands Hydrophiles. 215 


terne est moitié plus court et plus grêle, aigu, avec sa pointe déjetée 
en dehors; la touffe de soie fauves de l'angle interne du tibia inter- 
médiaire est très étroite et peu fournie. 


Lorraine : Dieuze (Leprieur) ; Alsace : Strasbourg (Linder) ; Bavière : 
Munich; Hanovre : Harbourg (Wehncke); Prusse : Berlin; Silésie 
autrichienne ; Russie; Turcomanie; Sibérie. 


26. S. gansuensis Semenow, 1889, in Hor. Soc. Ent. Ross. XXIV, 
194; id. in Wiener Ent. Zeitg, XI [18921, p. 163. — ? dauricus 
Mannh., 1852. — Long. 30-36 mill. — Ovale, ordinairement un peu 
allongé, moins largement arrondi en arrière, convexe, noir foncé pro- 
fond, tantôt non métallique, tantôt au contraire avec des reflets violacés. 
L’abdomen, très lisse et un peu moins arrondi au milieu que chez 
S. aterrimus, a également le seul segment anal caréné dans sa seconde 
moitié et présente en dehors des autres segments une tache tomen- 
teuse marginale en forme de rectangle étroit qui dépasse à peine le 
milieu de chacun d'eux et laisse l'angle postérieur lisse; ce petit 
espace tomenteux est limité en arrière par une profonde fossette située 
elle-même sur une tache rousse très apparente. Chez $. aterrimus, l'es- 
pace tomenteux atteint l'angle postérieur des segments et forme à 
l'abdomen une bordure continue, la fossette latérale est également 
profonde et la tache rousse beaucoup moins apparente. Pour le reste 
ce sont absolument les mêmes caractères que ceux de S. aterrimus, 
avec cette différence que la carène sternale au lieu d’être creusée en 
avant d’un long et profond sillon, ne présente qu’une très petite fos- 
sette tout à fait en avant. Toutes les femelles connues sont pourvues 
aux élytres d’un pli latéral bien développé. Chez le mâle les caractères 
des tarses antérieurs sont à peu près les mêmes, mais les 2°, 3° et 4° 
articles sont plus sensiblement lobés et aplatis et le 5° est relativement 
plus grand et plus aigu à son angle antérieur. 


Les deux exemplaires décrits par Mannerheim sous le nom de Hyd. 
dauricus (Bull. Mosc. [1852] IV, 297) proviennent de la Sibérie orien- 
tale : Nertschinsk. Les deux femelles de la collection Kuwert sont égale- 
ment de Sibérie, sans autre indication. Une femelle de l’ancienne collec- 
tion Wehncke {comme les deux précédentes chez M. R. Oberthür), 
provenant del’Amour,estun peu immature, ainsi qu’une femelle au Mu- 
séum de Paris, de Mongolie (A. David) ; elles ont les reflets métalliques 
violacés en dessus, la couleur roux ferrugineux de la poitrine, 
de l'abdomen et des pattes, répondant ainsi de la façon la plus 
exacte à la description de Mannerheim. Le type de Semenow, une 


216 M. RÉGIMBART. 


femelle, est de Chine, province de Kan-Sou, aux environs de Mint- 
chéou (7.600 pieds d'altitude, N. Potanin). Le Muséum de Paris pos- 
sède en outre deux femelles, l'une de Mongolie septentrionale : Se- 
lenga (J. Chaffanjon) et l'autre de Mandechourie : route de Ourga à 
Tsitsikar (J, Chaffanjon), qui répondent non moins exactement à la des- 
cription de $S. gansuensis Sem. Enfin l’ancienne collection d’Armand 
David, appartenant actuellement à M. René Oberthür, contient trois 
mâles, de Pékin, qui se rapportent bien aux exemplaires précédents 
et présentent une teinte métallique violacée sur les élytres et une 
teinte ferrugineuse aux pattes et au-dessous du corps. Or ces insectes 
comparés entre eux ne forment certainement qu’une espèce dont la sy- 
nonymie me paraît ainsi bien probable. 

Un des exemplaires du Muséum de Paris présente un rudiment du 
large sillon antérieur de la carène sternale; d'autre part un S.aterrimus 
d'Allemagne, de ma collection, à ce sillon à peine plus prononcé. 


27. S. insularis Cast., 1840, Hist. nat. Il, 50. — Behrensi * Kuw. 
4893. — Long. 33-40 mill. — Ovale, très allongé, un peu atténué en 


arrière, peu convexe, d’un noir brillant, très peu ou point olivâtre, 
sans angle thoraco-élytral net; élytres pourvus d'une petite dent à 
l'angle sutural, à stries bien marquées et sensiblement enfoncées, les 
accessoires parfois très nettes vers la suture sont ordinairement à 
peine indiquées en arrière; carène sternale droite, largement sillonnée 
dans sa portion mésosternale, à pointe atteignant tantôt le milieu, tantôt 
presque le sommet du 2° segment abdominal. 4 segment abdominal 
entièrement lanugineux, les suivants glabres et brillants, n'étant la- 
nugineux que sur les côtés et plus étroitement en arrière qu’en avant, 
tectiformes, subcarénés au milieu, le dernier déprimé de chaque côté 
avant le sommet surtout chez la femelle. — GS tarse antérieur ayant 
les quatre premiers articles presque égaux entre eux, le quatrième 
cependant un peu plus petit avec l'angle antéro-interne très aigu; le 
quatrième article est aussi long que les trois précédents, dilaté en 
avant en forme de triangle ou plutôt de hachette dont l’angle postéro- 
interne est aigu et lantérieur droit et arrondi; en dessous cette lame 
est garnie sur ses bords de très petites cupules de même grandeur, 
disposées en bordure irrégulière; les ongles sont fort inégaux, peu 
arqués, pourvus à la base d'un fort talon, l’interne quatre fois plus 
volumineux, un peu contourné et émoussé au sommet, l’externe ter- 
miné en pointe un peu déjetée en dehors. Femelle ayant souvent aux 
élytres un pli latéral très court. 

Il est impossible de séparer spécifiquement le Behrensi Kuw. 


Revision des grands Hydrophiles. 217 


(Deutsch. Ent. Zeitschr. [1893], 81), auquel son auteur donne comme 
caractères les premiers articles du tarse antérieur mâle à angles prolongés 
en dent et la carène sternale ne s’avançant pas jusqu’au sommet du 
2° segment abdominal. Or j'ai examiné de nombreux exemplaires de 
Californie et d’ailleurs, je ne constate aucune différence avec les autres, 
si ce n’est une taille généralement un peu plus grande, atteignant de 
38 à 40 mill., et le dernier segment abdominal plus caréné dans la se- 
conde moitié, surtout chez la femelle. D'un autre côté, sur aucun exem- 
plaire d'aucune localité je n'ai vu l’épine sternale atteindre complète- 
ment le sommet du 2° segment abdominal. Cette forme Behrensi Kuw. 
est spéciale au continent, tandis que le type ne se trouve que dans les 
iles. 


Amérique centrale et insulaire : Basse-Californie, Boleo (Diguet, 
Mirabaud), Californie (J. Behrens); États-Unis (Sud) : Arizona, 
Texas (Horn); Mexique : Presidio Sinaloa (Forrer); Yucatan (Salle): 
San José de Costa Rica (Underwood) ; Guatemala (ex Sharp); Antilles : 
Haiti, Cuba (Castelnau, Poey), Antigua (Purves), Guadeloupe (Vitrac), 
Martinique (H. Régimbart), iles des Saintes (Delauney), Trinité (D* 
Rendull). 


28. S. foveolatus, n. sp. — Long. 35-44 mill. S.insulari 
Cast. simillinus ; ovalis, valde elongatus, conveæus, nigerrimus, nitidus, 
rarissime leviter tridescens ; abdomine in medio minus tectiformi, magis 
rotundato, ultimo segmento utrinque ad apicem foveola obliqua varia- 
bili, medio ita constricto et plus minus carinato. — SG tarso anteriore 
eodem modo constructo, articulo ° securiformi, antice paulo minus an- 
qulato. — © abdominis foveolis magis profundis et elongatis. 





Cette espèce présente les mêmes caractères généraux, le même as- 
peet et la même coloration que $S. insularis Cast. Elle en diffère surtout 
par l'abdomen dont le milieu est beaucoup moins tectilorme et plus 
arrondi ; en outre, le dernier segment présente à son sommet deux fos- 
settes étroites, un peu obliques, plus ou moins profondes et allongées 
entre lesquelles le milieu est plus ou moins fortement caréné, surtout 
chez la femelle qui à les fossettes bien accusées et plus profondes que 
le mâle. Chez un très petit nombre d'exemplaires, notamment à 
Guayaquil, ces deux petites fossettes font défaut. La carène sternale 
est largement sillonnée dans sa portion mésosternale et l’épine se ter- 
mine au milieu ou aux deux tiers du 2 segment abdominal. 

Cette espèce est largement répandue dans la région tropicale de l'A- 
mérique du Sud, où elle remplace complètement S. insularis. 


218 M. RÉGIMBART. 


Venezuela : Maraeaibo (A. Mocquerys), San Fernando de Apure (L. 
Laglaize); Ecuador : Guyaquil (E. Leibfurth), Loja (abbé Gaujon); Pé- 
rou : Callao (D' Rehberg), Lima (D° 0. Thieme), Grau près Tumbez (G.- 
A. Baer), Trujillo; ile Bonaire (E. Hartert) ; Brésil, province de Bahia : 
San Antonio da Barra (E. Gounelle); « Chili » (un exemplaire &, coll. 
R. Oberthür; cette provenance mériterait confirmation; il en est de 
même pour une autre ©, de la même collection, étiquetée «€ Santa 
Cruz ».) 


29. S. triangularis Say.1823, in Journ. Ac. Philad. IT, 204. — sub- 
sulcatus Lec., 1854. — tristis Motsch., 1859. — Long. 32-37 mill. — 
Ovale, allongé, atténué aux deux bouts, modérément convexe, d’unnoir 
profond olivâtre, brillant; séries ponctuées des élytres peu profondé- 
ment imprimées, les accessoires tantôt nulles, tantôt plus ou moins 
distinctes, surtout en arrière; élytres non épineux à l'angle sutural 
qui est à peu près droit. Épine sternale ordinairement pourvue d’un 
large sillon à Pavant, rarement plane, la pointe courte, atteignant le 
milieu du deuxième segment abdominal ou le dépassant à peine. 
Le segment abdominal entièrement lanugineux, les autres glabres, la- 
nugineux seulement sur les côtés qui sont marqués d’une tache 
rouge; cette portion lanugineuse, au lieu d’être continue d'un seg- 
ment à l’autre, comme chez $. énsularis, est au contraire triangulaire 
sur chaque segment, la base du triangle étant au bord antérieur et 
le sommet au bord postérieur; le milieu des segments est subarrondi, 
nullement caréné. — G tarses antérieurs ayant les articles 3-4 un peu 
dilatés en lame à leur bord interne, le 4° ayant le bord réduit à un 
angle mousse assez saillant, par suite de l'expansion du cinquième di- 
laté en dedans en lame un peu épaisse qui forme un angle aigu dirigé 
sur le 4° et qui s’arrondit en son milieu pour se rétrécir obliquement 
au sommet, l’ongle antérieur est épais, robuste et courbé, l'extérieur 
plus grêle et plus de moitié plus court. 

Var, subsulcatus Lec. — Élytres creusés sur leur seconde moilié de 
sillons superficiels égaux, comme cela se remarque quelquefois chez 
S. insularis. 

Amérique du Nord : Iinois, Orégon, Pennsylvanie; Mexique : Mexico 
‘coll. Régimbart); Durango (Hüge, coll. R. Oberthür). 


30. S. ovalis Cast., 1840, Hist. Nat. IE, p. 50. — Long. 37-38 mill. 
— Oblong-ovale, assez large, non atténué en arrière, mais obtusément 
arrondi, convexe; d’un noir olivâtre assez brillant, avec une bordure 


Fevision des grands Hydrophiles. 219 


ferrugineuse obscure dans le dernier quart des élytres; taches abdo- 
minales petites, transversales et peu visibles; élytres non épineux à 
l'angle sutural qui est à peu près droit et un peu émoussé, subcana- 
liculés dans les deux derniers tiers, ces cannelures occupant la place 
des séries principales bien ponetuées et bien apparentes et l'intervalle 
situé entre les séries accessoires qui sont à peine indiquées et tout à 
fait superficielles ; en plus, le bord externe est un peu relevé, par suite 
d’une gouttière bien marquée étendue de la base au voisinage du som 
met. Carène sternale largement et profondément cannelée en avant, 
puis finement sillonnée sur le métasternum et terminée par une fine 
épine rectiligne qui atteint environ les quatre cinquièmes du 2 seg- 
ment ventral. Abdomen subtectiforme et arrondi au milieu, glabre, 
avec le premier segment en entier et une très fine bordure latérale aux 
autres tomenteux ; de plus, chaque segment est pourvu en dehors, sous 
la tache, d’une fossette très imprimée et le dernier est subcaréné au 
sommet et largement déprimé de chaque côté. — Mâle : 2, 3° et 4° ar- 
tieles des tarses antérieurs à peu près égaux à leur bord extérieur, 
réduits en dedans, surtout les deux derniers, à une saillie anguleuse 
aiguë, le 5° un plus long que les trois précédents réunis, à peine plus 
large, à bord extérieur assez convexe, à bord interne légèrement con- 
cave, ayant l'angle basilaire interne prolongé en lobe subaigu sur le 
4e article qu’il refoule pour ainsi dire; ongles à peu près égaux, l’an- 
térieur du double plus épais. 


Brésil (Parrudaky in coll. Bedel) : Nouv. Fribourg (Bescke in coll. R. 
Oberthür), Rio Janeiro (Castelnau in Muséum de Paris, un individu 
assez immature, ce qui lui donne une teinte générale ferrugineuse, 
surtout en dessous). Très rare dans les collections. 


31. S. Bedeli, n. sp. — Long. 40 mill. — Regulariter elliptico-ovalis, 
elongatus, parum convexæus, nigerrimus, nitidus, abdomine ad latera in 
utroque segmento ferrugineo-maculato. Capite minuto, pronoto brevi, 
antice profunde emarginato, postice valde concavo, lateribus sat rotun- 
datis, angulo thoraco-elytrali deleto ; elytris longis, perfecte ellipticis, ad 
latera subcanaliculatis, angulo apicali recto, minime deleto sed arquto, 
seriebus haud profundis, sed punctis minutis et bene impressis ; carina 
sternali antice late et profunde canaliculata, spina viæ post medium se- 
cundi segmentiterminata; abdomine rotundato-tectiformi, articulo 1° toto 
lanuginoso, 2, 3°, 4° et 5° utrinque ad angulum anteriorem triangula- 
lariter lanuginosis, 5° paulo post basin in medio transversim impresso, 


A 


postea utrinque late depresso et im medio fortiler carinato. — G igno- 


290 M. RÉGIMBART. 


tus. — Q elytris utrinque ante medium plica vix elevata instructis ; 
tarsis anterioribus longis, gracilibus. 


Je ne connais de cette grande espèce qu'une magnifique femelle, bien 
intacte. La tête est relativement très petite et le pronotum court, pro- 
fondément échancré en avant, avec la base très concave. La carène 
sternale, largement et profondément cannelée en avant, a son épine ter- 
minale un peu convergente vers l'abdomen et terminée un peu après le 
2e seoment. L'abdomen, tectiforme-arrondi au milieu, a le premier seg- 
ment lanugineux, sauf sur un espace latéral transversal étendu de la 
tache rousse au bord postérieur; sur les autres segments, glabres et 
brillants, la bordure tomenteuse latérale est interrompue, n’existant sur 
chaque segment qu’à l'angle antérieur, en forme de petit triangle; le 5° 
segment est transversalement impressionné au milieu immédiatement 
en arrière de la base, puis ilest très largement déprimé de chaque côté, 
ce qui rend le milieu fortement caréné: l'extrême angle antérieur de 
chaque côté est seul pourvu d’un petit triangle lanugineux. Le tarse 
antérieur est relativement allongé et grêle, le 3° article plus de moitié 
moins long que le 2, le 4° presque moitié plus court que le 3°, 
plus large que long, le 5° aussi long que le 2° et le 3° réunis. L’an- 
gle apical des élytres est bien accusé, presque droit et plutôt un peu 
aigu sans être épineux ; les élytres sont creusés en gouttière, le long des 
bords latéraux, de la base au sommet, la limite interne de la gouttière 
étant plus saillante en arrière du milieu; cette gouttière, vers le milieu, 
présente un pli longitudinal fort peu élevé et fort peu apparent; les sé- 
ries ponetuées peu profondes ont les points bien nets, petits et nom- 
breux, et les séries accessoires, très ténues et plus ou moins effacées 
en avant, sont formées en arrière de points extrêmement fins et très 
rapprochés. 


Brésil : Santa Catharina, une seule femelle (ma collection). 


32. S. simulator * Bedel, 1892, in Revue d'Entom. X, p. 313. — 
{surinamensis Dupont in litt.). — Long. 30 mill. — Au premier abord, 
cette espèce a la plus grande ressemblance avec la précédente, mais 
elle en diffère par sa taille plus petite, sa forme moins elliptique, sen- 
siblement plus large au milieu et plus atténuée en arrière, par l'angle 
apical des élytres beaucoup plus aigu et saillant en une épine acérée, 
et surtout par la grande étendue de la région tomenteuse à l'abdomen. 
Celui-ci, nettement tectiforme, à peine arrondi et presque subcaréné au 
milieu, ale premier segment entièrementlanugineux, même sur les côtés ; 
sur le 2° segment l’espace glabre triangulaire à son sommet touchant 


Revision des grands Hydrophiles. 291 


largement la base et les angles latéraux atteignant le sixième de chaque 
côté, puis cet espace glabre sur les segments suivants laisse une bor- 
dure tomenteuse d'abord très large, puis progressivement rétrécie en 
pointe qui atteint le 5° segment au milieu de ses bords latéraux; le 
>e segment a la dépression transversale de la base très faible, mais les 
grandes-dépressions latérales aussi imprimées, ce qui rend son milieu 
aussi fortement caréné. La gouttière latérale de l’élytre est moins creu- 
sée, plus effacée dans sa première moitié, sans trace de pli longitudinal 
au milieu. L'épine sternale atteint le sommet du 2° segment et est éga- 
lement un peu convergente. Le tarse antérieur est moins long, le 4° ar- 
ticle moins court. 
Surinam, une seule femelle (fype in coll. Bedel) (1). 


33. S. ater OI., 1792, in Encyel. méth. VIL, 195. — ensifer * Brullé, 
1838. — ovalis * Brullé, 1838. — brasiliensis Cast., 1840. — interme- 
dius Duv., 1856. — Espèce extrêmement variable, répandue dans toute 
l'Amérique tropicale. Forme ovale-elliptique plus ou moins allongée, 
relativement peu convexe, un peu atténuée et étroitement arrondie au 
sommet, couleur d’un noir profond très brillant souvent à reflets mé- 
talliques. Tête moyenne, plutôt un peu petite, pronotum assez court, à 
bords latéraux très peu arqués et suivant assez exactement la cour- 
bure des élytres dont l’angle apical est subaigu, parfois un peu épineux, 
mais généralement non saillant ; séries ponctuées finement canaliculées. 
les points assez gros et profonds, les séries accessoires généralement à 
peine indiquées. Carène sternale finement canaliculée en avant, pro- 
longée en une épine qui se termine soit un peu après le milieu, soit 
un peu avant le sommet du 2° segment ventral. L’abdomen est tecti- 
forme, mais non caréné, le 5° segment seul étant fortement caréné en 
arrière d'une petite dépression transversale située près de la base; la 
portion glabre affecte la forme d’un quadrilatère irrégulier dont les 
deux côtés antérieurs partent du milieu de la base du 2° segment pour 
rejoindre obliquement les deux autres côtés qui partent de la base du 
3e segment et atteignent le milieu des bords du cinquième. 

Chez le mâle, le cinquième article du tarse antérieur à à peu près 
exactement la longueur des deux précédents réunis: il est dilaté fai- 
blement en dedans en une lamelle d’abord rectiligne, puis obliquement 
coupée; les ongles sont inégaux, l’interne plus épais et plus long que 
l'autre. 


(1) C'est évidemment par erreur que Kuwert indique cette espèce à la fois 
de la Guyane et du Mexique; il avoue d’ailleurs ne pas la connaître. 


299 M. RÉéGIMBART. 


Les exemplaires les plus larges sont de la Guyane et du Brésil; chez 
eux l'angle apical des élytres est souvent subépineux et l'épine tibiale 
interne des tarses antérieurs du mâle est un peu plus longue et a le 
sommet plus aigu; aux Antilles, la forme est plus étroite et sub- 
oblongue, et chez le mâle Pépine tibiale interne est plus courte et plus 
épaisse ; les exemplaires de Colombie, du Venezuela et de l’Ecuador 
viennent faire le passage et l'examen des {ypes de ensifer * Brullé et 
ovalis * Brullé, au Muséum de Paris, indiquent nettement qu'il n’y a 
qu'une seule espèce: les formes étroites des Antilles constituent la var. 
intermedius J. Duval. 

Mexique (Giesbrecht); Amérique centrale (Morelet); Antilles : Cuba. 
Saint-Domingue, Porto-Rico, Saint-Thomas, Sainte-Lucie ; Colombie ; 
Venezuela ; Ecuador ; Guyanes : Cayenne (Banon), Surinam; Brésil : 
Amazones, Rio Janeiro, Espirito Santo ; Bolivie (Est) : pays des Gua- 
rayos (A. d'Orbigny) : République Argentine : Corrientes (4. d’Orbi- 
gny). 


2. Genre HBibolocelus Rég. 1902. 


1. D. palpalis “Brullé, 1838, in Voy. d'A. d'Orbigny dansl'Amér.mér, 
VI, 2, 53, tab. 4, Î. 2. — Long. 28-34 mill. — Forme typique : ovale, 
allongé, atténué aux deux bouts, très convexe et un peu comprimé au 
milieu, l'angle thoraco-élytral peu accusé. Séries ponctuées des élytres 
peu apparentes, non enfoncées et pas plus profondes au sommet qu’en 
avant. Carène sternale pourvue d’une petite fossette à sa base, non rec- 
üiligne, mais très sensiblement concave, à pointe défléchie très forte, 
atteignant environ la 3° suture ventrale. Abdomen entièrement lanu- 
gineux, avec les trois derniers segments finement carénés au mi- 
lieu, le dernier seul pourvu d’un espace lisse triangulaire. Sillon 
marginal des élytres pourvu dans sa moitié postérieure d’une frange 
de longs cils roux. Coloration d’un noir assez brillant, généralement 
verdâtre, souvent à reflets un peu irisés et pourprès. — Mâle : palpes 
maxillaires très déformés : 4 article arqué en quart de cercle, grêle à 
la base, dilaté en massue au sommet, 2° article très dilaté, très convexe 
en dessus, comprimé sur les côtés et complètement excavé en dessous, 
3° article assez large et tronqué au sommet. Premier article des palpes 
labiaux dilaté en large triangle, longuement cilié au bord externe, s’ar- 
ticulant à l'angle interne avec le 2 article qui est linéaire. Épine interne 
du tibia antérieur très courte, tronquée, largement triangulaire ; tarse 
antérieur assez grêle, allongé, 2 article aussi long que les deux suivants. 
le 4° presque moitié plus court que le 5°, le 5° de même longueur que 


Revision des grands Hydrophiles. 223 


le premier, étroit, non dilaté, finement marginé en dedans, avec les 
ongles presque égaux et simples, atténués au sommet aux dépens du 
bord interne; le tarse intermédiaire long et modérément aplati atteint 
environ une fois et demie la longueur du tibia. 

Le D. palpalis est caractérisé par la bordure de longs cils roux qui 
occupe la moitié postérieure du sillon marginal des élytres. 

Répandu dans l'Amérique du Sud, principalement dans la région 
moyenne. Brésil : Rio Janeiro, Rio-Grande do Sul; Paraguay ; Répu- 
blique Argentine : Buenos-Aires: Patagonie (A. d'Orbigny). 

Var. viridis, nov. var. — Dilfère du type par la forme plus large- 
ment ovale, plus atténuée en arrière, moins convexe et moins compri- 
mée, par les pattes postérieures plus épaisses et plus robustes, par une 
belle couleur vert olive, avec les antennes et les palpes d’un testacé 
päle, les pattes plus noires aux genoux. De plus, chez le mâle le pre- 
nier article des palpes maxillaires est plus longuement dilaté en 
massue. 

Cette jolie variété a été trouvée en plusieurs exemplaires à Maracaïbo 
(Venezuela) par M. A. Mocquerys. 

Var. purpurascens, nov. var, — Forme moins atténuée en arrière, 
plus courte, plus large et encore plus convexe et épaisse; points sé- 
riaux des élytres plus forts et plus profonds. Coloration d’un vert un 
peu métallique avec quelques reflets pourprés principalement à la su- 
ture, à l’écusson et au devant de la tête. Palpes maxillaires du mâle un 
peu plus courts que chez le type. 

Je ne connais de cette variété remarquable que cinq exemplaires de 
la Guyane anglaise : Demerara River (deux de la collection de M. L. 
Bedel et trois de la collection de M. R. Oberthür). 


Var. iricolor, nov. var. — Long. 32 mill. — Ovale, assez allongé, 
un peu atténué aux deux bouts, convexe. Couleur d'un vert glauque 
parfois comme pruineux et rappelant alors celle de l’Hydrochares 
glaucus Lec., mais rehaussée par des reflets pourprés très intenses et 
variant suivant l'incidence de la lumière. Pour le reste, les caractères sont 
les mêmes que chez le type, du moins en ce qui concerne la femelle, le 
mâle m'étant inconnu. 


Une femelle, de la collection du Muséum de Paris, provenant du 
Chili (Gaudichaud, 1833); deux autres femelles de Montevideo (Musée 
de Gênes). 


2. D. masculinus, n. sp. — Long. 34-36 mill. — Ovalis, latus, 


29% M. RÉGIMBART. 


postice attenualus, valde convexus, crassus ; niger, leviter olivaceus, 
antennis palpisque testaceis. Elytris postice ad marginem sat longe et 
dense pilosis, serierum punctis minutis, parum ümpressis, anqgulo sutu- 
rali fere recto, nec deleto nec spinoso. Carina sternali leviter concava, 
antice foveola plus minus elongata instructa, postice spina valida et 
longa terminata. Abdomine lanuginoso, segmentis 3, 4, 5, in medio ca- 
rinatis, 5° plaga triangulari laevi instructo. 


G Palporum labialium articulo 1° latissime triangulari, angulo ex- 
Lerno piloso, 2 lineari; palpis maxillaribus difformibus : articulo 1° ante 
medium subangulatim arcuato, ad basin minime attenuato, 2 crasso 
et sublus excavato, 3° curvato; tarsis anterioribus elongatis, articulis 
2° et 5° longis, 3° brevi, 4° brevissimo, 5° intus anguste laminatim dila- 
tato, unguiculis robustis, inaequalibus, interno majore, contorto et ante 
apicem leviter dilatato, spina tibiali interna longa, parallela, ad apicem 
oblique truncata; tarsis intermediis longissimis, extus pilis rufis densis 
munitis, unguiculis haud calcaratis; tarsis posteriobus sinilibus, sed 
paulo minus robustis. 


Cette espèce, assurément voisine de D. palpalis, S'en distingue par 
sa forme beaucoup plus large, par les tarses intermédiaires et posté- 
rieurs plus longs que les tibias correspondants, même chez la femelle, 
par sa coloration plus noire et surtout par les caractères du mâle, qui 
sont nombreux, extraordinairement développés et que je vais décrire 
en détail. Tout d'abord le lobe terminal des mâchoires est plus 
développé, plus large, très noir, bordé d’une frange de cils noirs moins 
longs que ceux de la femelle qui sont bruns et plus divergents. Le 
premier article des palpes maxillaires, un peu plus large et non atténué 
à la base, est contourné sur lui-même, sillonné en dessous, fortement et 
subanguleusement courbé en dedans à son premier tiers, à peine 
arqué dans sa seconde moitié, noir à la base, puis ferrugineux; le 
deuxième article est moitié plus court, plus épais, légèrement renflé 
après le milieu et excavé en dessous ; le 3° article est un peu arqué, 
de largeur uniforme et coupé carrément au sommet. Le premier article 
des palpes labiaux a la forme d’un large triangle jaune dont le bord 
et l'angle externe sont pourvus de longs cils fauves, et dont l'angle 
interne droit est pourvu d’une seule soie et s'articule avec le deuxième 
article entièrement linéaire. Les tibias antérieurs larges ont le bord ex- 
terne convexe de la base au sommet, l'épine externe normale et aiguë, 
l'interne au contraire un peu plus longue, de largeur uniforme, sub- 
dilatée au sommet qui est tronqué obliquement. Le premier article du 
tarse antérieur est relativement très développé, contourné sur lui- 


Revision des grands Hydrophiles. 229 


même, dépassant en longueur la moitié du second qui, ainsi que le 
cinquième, dépasse d’un bon tiers en longueur le 3° et le 4° réunis, le 
quatrième étant très court el moitié moins long que le 3°; le cinquième 
est de largeur uniforme, un peu incurvé en dedans où il est dilaté en 
une mince et étroite lamelle; les ongles sont robustes, longs, très arqués 
et pourvus d’un talon à la base, rectilignes dans le reste de leur lon- 
eueur, l’externe est moitié plus petit et tronqué au sommet, l’interne fusi- 
forme et sensiblement dilaté en spatule avec le sommet aigu. Le tarse 
intermédiaire développé d’une facon inaccoutumée, puisqu'il atteint 
environ (rois lois la longueur du tibia correspondant, à une structure 
particulière à cause d’une grosse frange richement fournie de cils bruns, 
raides et très denses, occupant tout le bord externe, sauf au premier 
article, et se dédoublant seulement au 2° article, lequel est légèrement 
excavé; les ongles sont très longs et effilés, régulièrement arqués et 
complètement dépourvus d’épine médiane en dessous; entre ces ongles, 
à leur base, on remarque un petit organe court et grêle terminé par un 
bouquet d’une vingtaine de soies longues et rousses. Le tarse posté- 
rieur offre exactement les mêmes caractères, avec cette différence qu'il 
est moins développé, n'ayant guère que deux fois la longueur du tibia 
correspondant. 


République Argentine : Rosario (Claine, 1898), collection du Muséum 
de Paris et la mienne. 


3. D. ovalis Ziegler, 1844, in Proceed. Acad. Philad. [1844], 45. — 
ovatus Gemm. et Har., 1868, Cat. Col. IT, 476 (nom. nudum). — Long. 
32-34 mill. — Ovale, assez court, large, très convexe, légèrement at- 
ténué en arrière, suture tectiforme avant le sommet, l'angle sutural 
droit, l'angle thoraco-élytral assez apparent. Séries ponctuées des ély- 
tres ayant la même disposition et la même apparence que chez D. 
smaragdinus Br. Carène sternale pourvue d'un sillon assez large et 
profond en avant, se terminant en pointe rectiligne à peu près au ni- 
veau de la deuxième suture ventrale. Abdomen lanugineux, les 3 der- 
niers segments tectiformes, non carénés, pourvus en leur milieu 
d’un espace glabre et brillant ovalaire, celui du 3° le plus petit, celui 
du dernier le plus grand. Coloration noire, un peu olivàtre, métal- 
lique, médiocrement brillante. Tibias antérieurs avec le bord externe 
convexe dans la première moitié, concave dans la seconde; tarse anté- 
rieur, chez la femelle, ayant le deuxième article aussi long que les troi- 
sième et quatrième réunis, le quatrième d’un tiers plus petit que le troi- 
sième; le cinquième aussi long que les trois précédents réunis. Chez le 
male, les palpes sont aplatis et très sensiblement dilatés; aux tarses 

Ann. Soc. Ent. Fr. Lxx, 1901. 15 


296 M. REÉGIMBART. 


antérieurs les 2, 3° et 4 articles sont à peu près égaux, le 5° est paral- 
lèle, non dilaté, rebordé à son bord interne et environ dun tiers plus 
long que les trois précédents réunis: les ongles sont arqués à la base, 
simples et atteignent le tiers de la longueur de Ponychium; dans ce 
sexe l’épine tibiale interne est courte, aplatie et tronquée. 


Amérique du Nord (paraît très rare) : Pennsylvanie, Missouri, Géor- 
gie (collections Bedel, R. Oberthür, Régimbart). 


%. D. Oberthüri, n. sp. — Long. 34 mill. — Late ovalis, valde con- 
veus, crassus, nitidus, viridi-olivaceus, ad latera et apicem elytrorum 
metallicus et aeneo-purpureo-micans ; pronoto haud brevi, lateribus sat 
fortiter curvatis; elytris distincte seriato-punctatis, post medium serie- 
bus geminatis interjectis instructis, apice subacuto, mutico; carina ster- 
nali antice profunde et longe sulcata, in metasterno angustissime canali- 
culata,paulo post medüun segmenti 2 terminata; femoribus intermediis 
fortiter, sat dense et inaequaliter punctatis : segmentis 3-5 nullo modo 
carinatis, rotundatin tectiformibus, 3 omnino tomentoso, 4 « basi usque 


ad apicem macula glabra orata ornato, 5 in medio late glabro. — 
ignotus. — © palpis marillaribus longissumis. 


L 


Diffère de D. ovalis Ziegl. par sa belle couleur d'un vert olive 
glauque, rehaussée de reflets métalliques dorés et pourprés sur les 
côtés et à l'arrière des élvtres, par le pronotum un peu plus long, plus 
convexe et beaucoup plus arqué sur les côtés, et par le troisième seg- 
ment abdominal entièrement tomenteux, sans aucun espace lisse au 
milieu. Les palpes maxillaires, chez la femelle, sont très longs et grêles, 
les fémurs intermédiaires lortement, assez densément et très inégale- 
ment ponctués. 


Ecuador : Chimbo (W. de Mathan, 4% trimestre 1892) une seule fe- 
melle (coll. R. Oberthür). 


5. D. gibbosus, n. sp. — Long. 3% mill. — Late ovalis, valde con- 
vezus, fere gibbosus, parum nitidus, glauro-viridis, purpureo-micans ; 
pronoto brevissimo; elytris distinctissime seriato-punctatis, post medium 
seriebus geminatis et reqularibus interjectis instructis, apice subacuto, 
mutico ; carina sternali antice sat anguste sed profunde sulcata, in me- 
tasterno angustissüme canaliculata et ante apicem segmenti 2 terminata ; 
femoribus intermediis tenuiter, haud dense et subaequaliter punctatis ; 
segmentis 3-5 parum fortiter sed distincte carinatis, 4 in carina ipsa 
angustissime et lineariter (praeler ad basin) glabrato, 5 in medio pos- 


Revision des grands Hydrophiles. 227 


tice triangulariter glabro. — & ignotus. — © palpis maæillaribus sat 
brevibus. 

Espèce extrêmement voisine, à première vue, de la précédente, 
aussi convexe, encore plus gibbeuse à la région scutellaire, d’une cou- 
leur vert glauque obseur, avec de jolis reflets métalliques irisés et 
pourprés. Le pronotum est remarquablement court, assez arqué sur les 
côtés; la ponctuation des fémurs intermédiaires est fine, peu dense et 
presque égale; les segments 3, 4 et 5 sont pourvus au milieu d’une 
carène peu élevée, mais bien nette, linéairement et très étroitement 
glabre en arrière du 4°, le 5° segment étant triangulairement glabre sur 
ses deux derniers tiers. Chez la femelle, les palpes sont relativement 
courts. 

Brésil : Espirito Santo, une seule femelle (coll. Régimbart). 


Les miles de cette espèce et de la précédente doivent présenter d’im- 
portants caractères spécifiques aux palpes maxillaires. 


6. D. smaragdinus * Brullé, 1838, in Voy. d'A. d'Orbigny dans 
l’'Amér., VI, 2, 54, tab. 4, Î. 1 — violaceo-nitens * Duv. 1856. — mürabilis 
Dup. in litt. — Long. 29-35 mill. — Largement ovale, un peu dilaté 
dans la première moitié des élytres, puis régulièrement atténué et 
presque pointu au sommet qui est très étroitement arrondi, l’angle su- 
tural n'étant ni émoussé ni épineux ; l'angle thoraco-élytral est assez 
apparent, surtout chez la femelle qui est plus élargie aux épaules; la 
convexité, moins grande que chez les espèces voisines, est variable, 
généralement un peu plus forte chez le mâle, les côtés des élytres, assez 
fortement rebordés en avant, sont faiblement et étroitement relevés. 
Le pronotum est relativement court et large. La striation des élytres 
se compose de trois séries discales distantes et de trois séries latérales 
rapprochées dont l’externe côtoie le rebord ; ces séries sont régulières, 
formées de points assez fins, plus ou moins serrés, parfois géminés, et 
sont souvent accompagnées de séries accessoires plus ou moins déve- 
loppées. Carène sternale à peu près rectiligne, pourvue dans sa portion 
mésosternale d’un sillon large et assez profond, se terminant en arrière 
par une pointe rectiligne soit avant, soit après la deuxième suture 
ventrale. Abdomen entièrement lanugineux, les 3°, 4 et 5° segments 
finement carénés, leur carène lisse, aiguë et un peu saillante au 
sommet des 3° et 4° segments, accompagnée d’un espace lisse 
plus ou moins ovalaire au dernier segment, moins à sa base. Colo- 
ration métallique assez brillante, tantôt bleuâtre, tantôt verdàtre, 
tantôt violacée, à reflets pourprés plus ou moins intenses principale- 


298 M. RÉGIMBART. 


ment en arrière, sur les côtés et sur l’écusson, cette coloration rap- 
pelant, avec moins d'intensité, celle du Geotrupes purpureus Küst. Les 
tibias antérieurs sont un peu arqués, leur bord externe est convexe dans 
sa première moitié, puis un peu concave; les cuisses sont lisses, sauf 
les intermédiaires qui sont ponctuées. Chez le mâle, le tarse antérieur 
est relativement peu développé, les 2°, 3° et 4° articles sont obliques, 
sub-égaux, moins longs que larges, le cinquième est pius long que les 
trois précédents, très faiblement dilaté en étroite lame à son bord inter- 
ne ; les ongles sont arqués à la base, peu épais, interne presque aussi 
long que l’onychium, l’externe d’un quart environ plus court; l’épine 
tibiale interne est courte, tronquée-bifide et un peu moins longue 
que lexterne. 

Cette espèce est rare, quoique son habitat s’étende des Antilles au 
Pérou et au Brésil. J’en connais 11 exemplaires : Cuba (Poey, type du 
violaceo-nitens 3. Duv., une femelle assez convexe et médiocrement 
large) ; Cayenne (coll. Bedel, une femelle très vivement colorée); Haut 
Pérou : Yurimaguas (coll. Bedel et Chañnarmayo, coll. Régimbart, deux 
femelles très larges); Bolivie : pays des Guarayos, rivière San Miguel, 
un male (Muséum de Paris, type); un mäle du Brésil, sans autre 
indication (ancienne collection Kuwert > R. Oberthür), à tête, pro- 
notum et écusson presque noirs, mais à élytres d’un vert bronzé et 
pourpré très intense; quatre exemplaires (coll. R. Oberthür) d'Ega, 
dont deux mâles presque noirs et un couple très métallique à ma- 
unifiques teintes pourpres et irisées. 

Je ne cite que pour mémoire l'Hydrophilus ruficornis Boisduval, 1835, 
in Voyage de l’«Astrolabe », Ent. IT, 151, d'Australie, dont la descrip- 
tion peut se rapporter à la plupart des espèces connues et doit être con- 
sidérée comme nulle. 





Comme le supposait L. Bedel (Rev. d'Ent. X [1891] p. 322), l'Hydro- 
philus Wehnckei Paulino (Journ. de Sc. nat., Lisbonne, 1880), d’An- 
gola, n'appartient pas au genre Stethoæus; l'examen du type, commu- 
niqué par le Musée de Lisbonne, à permis de constater qu'il s’agit 
d'un Hydrophilus Müll. (Zydrochara Berth.). 





TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE GENRES ET D'ESPÈCES 


ADerTans KW: ANR 
ACUIBATUS -S0l: 222% 007 
acuminatus Motsch........ 
aegyptiacus Peyr.......... 
HCANUS KRUM. 2 50e 0 
ADS ICS ES CRUE Ce 
angustior Rey (var.)....... 
ORNNUSACAS TEEN 
ADR PANDE em leartte mA. 
aterrimus Eschsch... 
australis Montr.... 


BÉDONNRES. 202 digltent nhe 
RERMRORSRE RAIN EL ee 
birmanicus Rég. (var.)..... 
BIDSIREN SCALE 
brevispina Rain. 
brevissimus (err.).......... 
brunnipalpis Kuw........ 


caen BohemMe,..... 0." gs 
cashmirensis 


cognatus Sharp........... 
colombinus KuW........... 
FTP ER RER 


dauricus Mannh.......... 
Dibolocelus Rég......... 
Dibolocelus (subg.) Bed.. 


DRE A IE PRE PRES 


MAVICOTIS CASE. 5 14 5 à 
IOyeOlatusv RES". 27 


201 
198 
212 
198 
214 
207 
212 
198 
221 
214 
207 


219 
216 
202 
221 
208 
208 
203 


199 
201 
206 
202 
212 
20% 
199 


215 
999 


di ju je 
221 


206 
217 





BANSUENSIS SEM... : ...... 
gayndahensis Mac L.....:. 
MDDOSUSMREN ARE. 


haStatuSEAerDSE 210. 8.2 
Hydrodema Cast........ 
Hydrosoma Cast........ 


INAICUSABE TES APR 
INCLMAISAEUC, MER EME 
MSUIANISAC ASTM EE TERRE 
intermedius J. Duv.......… 
ICOlON RES (VAR). LUE 


japonicus Sharp........... 


BbipalbusEasE. se. 2 
BOANRERE en CR ae 
lugubris MotsCh" "57. 7 


macronyx Rég.... 
MAFSINAUSICASE AE EN LENE 
masculinus Régie. 
Mesacanthicus Hope..... 
minor Kuw. (var.) = caffer. 
MONO SUR 


eee te trtaiee 





Oberthüri Reg. Arr ete 
ODIONGUSOL RER EE 07 
olhivaceus Far. 71%. 
VAS BLUES Le 
ovalis Cast. (Stethoxus).... 
ovalis Ziegl. (Dibol.)....-.. 
ovatus Gemm. et Har....... 


Pagipherus KuW........ 


215 
20% 
226 


200 
208 
210 


205 
21% 
216 
221 
293 


201 


209 
202 
198 


208 
197 
223 
197 
199 
214 


226 
200 
200 
221 
218 
225 


230 M. RÉGIMBART. 


palpalis Brullés "meet 222.|LStethoxus 501. .- PER AC 
Pauliniert Guér. 7... 499 | subsulcatus ec. NN 218 
pedipalpus Bed... ......... 210 Sama IRUNE EEE REC 211 
ICONS OL RP A Le 211 
PICiCORMISAChENr es 203 | Temnopterus Sol...... Ds: (17 
Distacensailast tion . 214 | Tetracanthicus Hope.... 197 
plicifer. Bed. (var.)..:..... AA Mr UATISSAVE ET ARCEE 218 
purpurascens Rég. (var.)... 223 | éristis Motsch.........." 218 
ù 4 s turkestanus KüUW.......... 212 
RURCOPRIS DIS. 7. 2 228 
à M1 \ Canvy» 91, 
rooms Kg... 206 | UMEUiEUNS Rép... 3 
EUC;CINCLus Der PERTE 205 
violaceo-nitens X. Dux...... 227 
sabellifer Fairm.....:.:2.. 2021 \boiridicollis <Bed-57 "N° 2PE 211 
senegalensis Perch......... 1090 boire lis Re PEER 213 
SAUIALOTEB EE RE AE ES 220s vins Rés CivArJAEe PE 22e 
smaragdinus Brullé........ 227 
Spinipennis. GOLY....... 0 198 | Wehnckei Paulino.......... 228 








Da. 
6. 


64. 


(Co | 


10. 
41. 
42° 
124. 
413. 
134. 
14. 
15. 
16. 
17: 
18. 
184. 
19. 
194. 


Revision des grands Hydrophiles. 231 


Explication des figures 
PLANCHE 7. 


Tubérosité prosternale de Stethoxus aculeatus Sol., vue de face. 
La même, vue de côté. 


Tubérosité prosternale de S. olivaceus Fabr., vue de face. 


. La même, vue de côté. 


Tubérosité prosternale de S. ruficornis Klug, vue de côté. 
Tubérosité prosternale de $S. macronyx Rég., vue de côté. 
Tubérosité prosternale de S. pistaceus Cast., vue de face. 

La même, vue de côié. 

Tubérosité prosternale de Dibolocelus palpalis Brullé, vue de face. 
La même vue de côté. 

Sommet de l’élytre de S. marginatus Cast. 

Sommet de l’élytre de $S. aculeatus Sol., forme moyenne. 
Sommet de lélytre de S. senegalensis Cast. 

Sommet de l’élytre de S.olivaceus Fabr. 

Sommet de l’élytre de S. hastatus Herbst. 

Sommet de l’élytre de S. ravisternum Bedel. 

Tarse antérieur du même &. 

Sommet de lélytre de S. cashinirensis Redt., forme moyenne, 
Sommet de l’élytre de S. cashmirensis Var. birmanicus Rég. 
Sommet de l’élytre de S. Loriai Rég. 

Sommet de l’élytre de S. sabellifer Fairm. 


Sommet de l’élytre de S. brevispina Fairm. € 
Tarse antérieur de S. macronyx Rég. G. 
Tarse antérieur de S. latipalpus Cast. € 
Palpes du mème. 

Tarse antérieur de S. pedipalpus Bedel G. 


Palpes du même. 


232 


19b. 
20. 
21. 


22. 


23. 


1: 
914. 
32: 
324. 
29: 
334. 
34. 
44. 
35. 
36. 
304. 
360. 
y 


M. RÉGiIMBART. — Les grands Hydrophiles. 


Tibia intermédiaire du même, 

Tarse antérieur de S. albipes Cast. G. 

Tarse antérieur de S. acuminatus Motsch. &. 
Tarse antérieur de S. piceus Linné G. 


Tarse antérieur de S. unguicularis Rég. G. 


PLANCHE 8. 


Tarse antérieur de S. pistaceus Cast. G. 


. Elytre du même, vu en dessous. 


Tarse antérieur de S. aterrimus Eschsch. «. 
Tarse antérieur de S. gansuensis Sem. SG. 


Tarse antérieur de S.insularis Cast. G. 


1. Abdomen du même, vu en dessous. 


Tarse antérieur de $S. foveolatus Rég. © 


. Abdomen du même. 


Tarse antérieur de S. triangularis Say G. 

Tarse antérieur de S. ovalis Cast. G. 

Sommet de l’élytre de S. Bedeli Rég. 

Abdomen du même. 

Sommet de l’élytre de S. simulator Bedel. 

Abdomen du même, 

Tarse antérieur de S. ater OI. G. 

Abdomen du même. 

Palpes de Dibolocelus palpalis Brullé GS, vus en dessous. 
Tibia et tarse antérieurs du même. 

Palpe labial de Dibolocelus palpalis var. viridis Rég. G. 
Palpes de Dibolocelus masculinus Règ. SG, vus en dessus. 
Tibia et tarse antérieurs du même. 

Tibia et tarse intermédiaire du même, vus en dessus. 


Tarse antérieur de Dibolocelus ovalis Ziegl. G. 


SYNOPSIS 


DES 


ZOOCÉCIDIES D'EUROPE 


Par L’ABBÉ J.-J. KIEFFER, 


Professeur au collège Saint-Augustin, à Bitche. 


AVANT-PROPOS 


Les anciens auteurs ont pris le terme de galle dans son acception la 
plus générale. Malpighi, pour ne citer qu'un exemple, décrit dans son 
traité De Gallis, 1679, non seulement des excroissances closes de toutes 
parts, mais encore des déformations ouvertes, telles que l’enroulement 
marginal des feuilles, le reploiement, les galles en rosette, etc.» Plus 
tard Réaumur et plus récemment encore Vallot, Perris, Dufour et La- 
caze-Duthiers voulurent restreindre le terme de galles proprement dites 
aux excroissances closes de toutes parts, et employèrent l'expression 
de fausses galles ou de galloïdes pour les productions permettant de 
voir les larves par le simple écartement des parties qui les abritent. 
Le terme primitivement employé étant de la sorte pris dans deux ac- 
ceptions différentes, le professeur Fr. Thomas se crut suffisamment 
autorisé à le remplacer par celui de cecidium, formé du mot grec znzl, 
galle (1). Avec cet auteur nous entendons par cécidie, toute déformation 
d’une plante, produite par la réaction de celle-ci contre l'invasion d'un 
parasile, où encore toute formation de tissu nouveau produite sur une 
plante par un parasite. Les excroissances produites sur des animaux 
par d’autres êtres organisés et qui apparaissent tantôt comme galles 
externes, par exemple les bosselettes produites sur la peau de divers 
Ruminants par des Diptères du genre Hypoderma, tantôt comme galles 
internes, par exemple les excroissances de la chaîne nerveuse obser- 
vées par M. Paul Marchal sur des larves de Cécidomyies et dues à un 
Hyménoptère, Trichacis remulus WIK., ne sont donc pas prises en 
considération ici, le mot de cécidie ne s'appliquant qu'aux déformations 
des plantes. D'autre part, les galles résineuses où nodosités résineuses 
communes sur les rameaux des Pins et dues à divers Lépidoptères, 


(1) Zeischr. für ges. Naturwiss. Halle, t. 42, 1873, p. 573. 
ÿ P 


23/ J.-J. KIEFFER. 


les feuilles décolorées par des Acarides où des Pucerons, ou minées 
par des chenilles, des larves de Diptères où de Coléoptères ou bien ha- 
bilement découpées et enroulées tantôt par des insectes parfaits, comme 
la feuille du Rosier roulée en cornet par Lyda inanita Vill., celle du 
Chêne et du Châtaignier roulée en cylindre par Cyphus nitens Scop. 
celle du Bouleau roulée en entonnoir par Rhynchites betulae L. ou en ci- 
gare par Byctiscus betulae L. (betuleti F.), tantôt par des larves d’insec- 
tes, par exemple tous les enroulements produits par des chenilles, 
offrent bien à nos regards une déformation très apparente et parfois 
extrêmement intéressante (1), mais cette déformation n’est pas du do- 
maine de la cécidologie, la plante n'ayant été que passive et n'ayant 
pas réagi contre l'invasion du parasite. 

La question devient plus difficile à résoudre quand il s’agit des dé- 
formations du parenchyme foliaire produites par des Acarides et dési- 
gnées récemment du nom de domaties : il semble qu'ici encore il n’y a 
pas formation apparente de tissu nouveau; nous les excluons donc 
pour ce motif. 

Enfin nous ne nous occuperons pas davantage des nombreuses dé- 
lormations auxquelles aucun être organisé n’a pu être assigné comme 
auteur et qui font l’objet de la tératologie. 

Pour qu’une déformation puisse être appelée cécidie, il faut donc une 
action exercée sur une plante par un parasite et accompagnée d'une 
réaction de l'organe attaqué. Suivant que ce parasite appartiendra au 
règne animal ou au règne végétal, la déformation sera appelée Zoocéci- 
die où phytocecidie. Ces dernières, dont il ne sera pas question dans 
ce travail, doivent leur origine à des Champignons, plus rarement à 
des Algues ou à des Phanérogames. Les premières, c’est-à-dire celles 
qui font l’objet de cette étude, sont dues à des Insectes, à des Arachnides 
(Acarides et surtout Phytoptides), à des Crustacés (Copépodes), à des 
Vers (Helminthodes) et à des Rotateurs (genre Notomma). Les In- 
sectes qui provoquent des cécidies se rapportent aux Colcoptères (Bu- 
prestides, Longicornes et surtout Curculionides), aux Hyménoptères 
(Tenthrédinides, Chalcidides et surtout Cynipides), aux Lépidoptères 
(Sésiides, Noctuelles, Tortricides et Tinéides), aux Hémiptères (Tingi- 
dides), aux Homoptères (Psyllides, Aphides et Coccides), aux Ortho- * 
ptères (genre Thrips) et aux Diptères (Muscides et surtout Cécidomyi- 
des). La larve que l’on trouvera dans la cécidie suffit pour faire con- 


(1) Voir le travail du R. P, Wasmann sur Khkynchites betulae (Natur und 
Offenbarung, années 1883 el 1884, 266 pages avec 3 planches et de nombreuses 
figures dans le texte). 


Synopsis des Zoocecidies. 239 


naitre l’ordre, souvent même la famille et le genre auxquels linsecte 
parfait appartient. S'il s'agit d’une galle abandonnée par ses habitants, 
un peu d'usage sulfira, dans la plupart des cas, pour que l’on soit suf- 
fisamment renseigné. C’est ainsi que les galles des Cynipides sont tou- 
jours complètement closes mais sans trace d’excréments, ce qui les 
distingue de celles des Coléoptères, des Lépidoptères et des Tenthré- 
dinides qui sont fréquemment closes de toutes parts, mais contiennent 
les excréments de la larve qui les a habitées. Celles des Homoptères ne 
sont jamais closes entièrement et renferment habituellement les dé- 
pouilles de leurs habitants, quand elles ont été abandonnées, ce qui les 
fait reconnaître aisément. Si l’on veut obtenir le cécidozoon ou l’auteur 
d’une cécidie, il faut attendre, pour récolter ces déformations, que la 
la larve qui l’habite soit arrivée à sa maturité; en outre, quand on 
se trouve en présence d’une Diptérocécidie, il faut éviter que les 
échantillons cueillis ne se dessèchent avant d'avoir été abandonnés par 
les insectes. S'il s’agit de Phytoptides, voici le procédé que M. Nalepa a 
indiqué, il y à onze ou douze ans. Après avoir préalablement détaché de 
leur support ou même, si elles sont grandes, découpé les cécidies dont 
on veutobtenir les auteurs, on les met dans une éprouvette et on les 
laisse ainsi pendant un jour ou deux, dans un endroit sec et obscur 
On examinera de temps à autre l’'éprouvette et si, à l’aide de la loupe, 
on remarque que les Phytoptides, dont la forme de minimes vermis- 
seaux blancs et la taille de 0,021 à 0,34 mill. ne permettent pas ou à 
peine de les voir à l'œil nu, se trouvent sur les parois du verre et sv 
déplacent lentement, on verse dans l’éprouvette un peu d'alcool picri- 
que (!) chauffé à 50-60° C., puis on secoue légèrement de facon à en- 
trainer les Phytoptides qui adhèrent encore aux parois du verre ou 
des cécidies; enfin, sans attendre que les Phytoptides aient pu se dé- 
poser au fond, on verse rapidement tout le liquide dans une autre 
éprouvette. Ici les minimes vermisseaux ne tardent pas à se déposer 
au fond; on peut alors facilement, sans les entrainer, verser à peu près 
tout le liquide hors du récipient; les Phytoptides, qui sont demeurés 
ainsi au fond de l’éprouvette et presque à sec, sont introduits dans un 
petit tube dans lequel on pourra les conserver après y avoir ajouté 
encore quelques gouttes d'alcool pur (?). 


(1) C'est-à-dire un mélange d'alcool et d'acide picrique. Pour le préparer 
on mêle 100° d'alcool à 60° avec 3°° d'acide chlorhydrique concentré et on y 
ajoute environ autant d'acide picrique qu'on en peut saisir avec la pointe 
d'un canif. 

(2) Pour les faire déterminer on pourra les envoyer soit à M, le professeur 
Nalepa, à Vienne, soit à M. le docteur Fockeu, à Lille. 


230 J.-J. KIEFFER. 


Il nous reste encore quelques explications à donner au sujet du nom 
de Phytoptus. Réaumur, le premier observateur des Phytoptides, pen- 
chait à les considérer comme l’état larvaire d’un insecte d’une extrême 
petitesse. Latreille fut le premier à y reconnaitre des Acariens et leur 
assigna une place dans le genre Sarcoptes, tandis que Vallot les faisait 
rentrer plus tard dans le genre Acarus. En 1850, Th. von Siebold ob- 
serva les Phytoptides de divers Erineum et les décrivit très imparfai- 
tement sous le nom d'Eriophyes, tout en les considérant comme l’état 
larvaire d’un Acaride. L'année suivante Dujardin créa pour les Phy- 
toptides des galles en clou du Tilleul et des déformations des bour- 
geons du Coudrier le genre Phytoptus (‘), contraction du mot Phyto- 
coptes (ourov, plante, et xérte:v, piquer) par opposition au Sarcoptes, 
auteur de la galle de l’homme. Jusque dans ces dernières années tous 
les cécidologistes avaient admis le terme de Phytoptus proposé par 
Dujardin. 

En réalité le nom d’Eriophyes a la priorité, mais il est à remarquer 
_ que la diagnose générique donnée par Siebold ne s'applique pas plus 
au genre Phytoplus qu'à n'importe quel autre genre de la famille des 
Phytoptides ; d'autre part, comme Siebold a examiné les auteurs de di- 
verses sortes d’Erineum qui hébergent fréquemment des espèces ap- 
partenant à des genres différents, il n’y à aucune raison d'admettre 
qu'il ait eu sous les yeux un Phytoptus plutôt qu'un représentant d'un 
autre genre de la même famille. 

On objectera que la diagnose que Dujardin à donnée du genre Phy- 
toptus, tout en étant plus détaillée et plus exacte que celle donnée par 
Siebold, demeure encore insuffisante. Nous l’accordons, mais en faisant 
remarquer que le premier auteur qui à caractérisé suffisamment le 
genre Phyloptus, à savoir Landoïis, à adopté le terme de Phytoptus 
pour l’auteur de l’'Erineum des feuilles de Vigne; plus tard Nalepa, en 
divisant la famille des Phytoptides en plusieurs genres, admit égale- 
ment le nom de Phytoptus avec la même acception que Landoïs. II 
suit de là que le terme créé par Dujardin s'applique à un représentant 
déterminé de la famille des Phytoptides depuis Landoïs, et qu'il a droit 
à l'existence depuis cette époque, c'est-à-dire depuis 186%; par le fait 
même, le terme d'Eriophyes créé par Siebold et ne s'appliquant à un 
représentant déterminé que depuis 1897, n’a pas droit à l’existence, 
puisque ce représentant est le même que le type de Phytoptus (?). Pour 


(1) Ann. Sc. nat. 1851, p. 166. 
(2) La synonymieest donc Phyloplus (Duj.?) Land. 1864. 
Erioplhyes (Sieb.?) Nal. 1897. 


Synopsis des Zoocécidies. 231 


ce motif je ne me crois pas autorisé à changer Phytoptus et Phyto- 
ptides en Eriophyes et Eriophyides, comme Nalepa la fait récemment. 


Après avoir publié autrefois, dans la « Feuille des Jeunes Natura- 
listes » (1), un Apereu des Zoo- et Phytocécidies de Lorraine, je réu- 
nis dans la présente Étude les Zoocécidies observées jusqu’à ce jour 
(48 juin 1901) dans toute l’Europe (?). 


-Les plantes, sur lesquelles 6n à observé des cécidies seront men- 
tionnées dans ce travail par ordre alphabétique. Chaque déformation 
sera brièvement décrite; on trouvera, à la suite de la courte dia- 
gnose, le nom de l’auteur qui en à donné la première description 
et la date à laquelle celle-ci a paru: il sera de la sorte possible de se 
renseigner dans les cas de doute. Parlois l’insecte cécidogène, bien 
qu'il n’ait pas encore été obtenu, est à considérer, à cause de la simili- 
tude des cécidies, comme appartenant probablement à une espèce déjà 
connue; les cécidies qui sont dans ce €as, se trouvent renfermées 
entre crochets [ ]. Les abréviations m. e. t. ou m. d. I. c. indiquent 
que la métamorphose a lieu en terre ou dans la cécidie. 


(1) Années 1891.et 1892. 

(2) Ce dessein devait être mis à exécution dès 1896. M. le professeur E. Bar- 
the, le zélé rédacteur du « Miscellanea enlomologica », avait gracieusement 
offert à mon travail l'hospitalité de sa Revue internationale; mais en l'espace 
de ces cinq ou six dernières années, il ne lui a été possible de publier que le 
premier tiers de mon manuscrit. Comme on a découvert dans l'intervalle, 
surtout dans le sud de l'Europe, une foule de cécidies nouvelles, mon travail 
eût été à refaire avant d’être achevé! 


238 J.-J. KIEFFER. 


SYNOPSIS 
Abies pectinata L. 


Homopr. — Déformation des aiguilles et des pousses. Aiguilles 
courbées, rapprochées de laxe du rameau où même 
appliquées; pousses raccourcies, parfois contournées et 
finissant quelquefois par se dessécher (Nüsslin, 1900). 
onu ae ne us ceneneiees us  MiRdarus abDietinus ROCH 


Abutilon Sp.? 


Hecminru. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
Heterodera radicicola Greel. 


Acer. 


I. Hyméxopr. — Sur racines. Cécidies irrégulièrement arron- 
dies, ordinairement agglomérées, uniloculaires, un peu 
plus grosses qu'un pois, d’abord charnues, puis ligneuses. 
Éclosion en avril de la 3° année. Forme agame de la sui- 
vante. Sur A. pseudoplatanus L....  Pediaspis sorbi Tischh. 


— Sur feuilles, pétioles, fleurs ou écorce des jeunes pousses. 
Cécidies globuleuses, de la grosseur d’un pois, lisses, 
souvent rouges, uniloculaires, à paroi mince, situées or- 
dinairement à la face inférieure du limbe et ne paraissant 
à la face supérieure que sous forme de calotte. Éclosion 
en juillet de la première année. Forme sexuée de Ja pré- 
cédente. Sur A. pseudoplatanus (J. Mayr? 1779; Kal- 
tenbach, 1874), [opulifolium Will. (Thomas, 1893), mons- 
pessulanum L. (envoi de M. Geysenheiner) et platanoides 


L'Forster MSG) HOCkEU ASS) AE TRE 
TE Pediaspis aceris Forst. (pseudoplatani J. Maxr.? 
IL. Dipréroc. — 1. Renflement fusiforme du pétiole, unilocu- 


laire, faisant ordinairement saillie sur un seul côté, ha- 
bituellement teint de violacé, et situé immédiatement 
en-dessous du limbe, rarement vers le milieu du pétiole ; 
loge larvaire en-dessous de la couche corticale. Méta- 
morphose en terre. Éclosion l’année suivante. Sur A. 
campestre L. (A. Muller, 1869). Atrichosema aceris Kielf, 


/* 


Synopsis des Zoocécidies. 
— Cécidie formée aux dépens du limbe.............. 


2, Galle irrégulièrement arrondie, d’un diamètre de 3 mill., 
subligneuse, à paroi épaisse, uni-, rarement plurilocu- 
laire, dépassant le limbe sur le dessus et un peu moins 
sur le dessous, et s’ouvrant inférieurement. Sur À. tata- 


ricum L. (Szepligeti, 1890). Oligotrophus Szepligetii, n.sp. 


— Cécidie autrement conformée............ PR den ne 


3. Cécidie formant sur le limbe une tache oculaire de quelques 
millimètres de diamètre.............. RP SALLE 


— Cécidie consistant en une crispation, un plissement ou un 
enroulement marginakdu Himbe:..."..."........... 


Élévation ou minime excavation, d’un diamètre d’un milli- 


ES 


mètre, entourée d’une zone claire, située à la face infé-, 


rieure et à peine proéminente sur la face supérieure; le 
centre de cette partie excavée est plus mince que les 
parties avoisinantes; larve non enfermée dans le tissu 
foliaire, mais visible au centre de la tache oculaire, sur 
le dessous du limbe. Métamorphose en terre. Éclosion en 
été de la même année ou au printemps de l’année sui- 
vante. Sur A. campestre (Fr. Low, 1885), platanoides 
(Schlechtendal, 1891) et pseudoplatanus (Mik, 1883)... 


6. 


A DE doi taie à De DS AT OI Cécidomyine. 


— Cécidie plus épaisse au centre que sur les bords, complète- 
ment close, la larve étant enfermée dans le tissu foliaire 
et mon visible au dehors. ..:.:1.: A NU REE OU 


5. Cécidie du parenchyme munie inférieurement d’un petit 
ombilic long d’un quart de millimètre; pourtour circu- 
laire ; diamètre de 4-8 mill. ; surface à peine proéminente 


sur les deux côtés de la feuille. La larve y vit solitaire 


et perfore la paroi inférieure de la galle pour se rendre 


en terre. Sur À. campestre (Thomas, 1892).. Cécidomyine. 


— Cécidie du parenchyme munie inférieurement d’une mem- 
brane transparente, brillante et convexe, séparant la 
larve du dehors. Cette « galle vitrée » est à peine proé- 
minente sur les deux faces de la feuille; son pourtour 


= 


est presque circulaire, son diamètre de 4-7 mill., sa 


240 J.-J. KIEFFER. 


couleur d’un vert jaunâtre au milieu, plus faiblement 
sur les bords. Sur A. pseudoplatanus etopulifolium Will. 
CRHOMAS MSI) AT EN LENS AE RE ARR Cécidomyine. 


6. Feuilles crispées et teintes de rouge; nervures hypertro- 
phiées; larves vivant sur le dessus des feuilles. ..... Fi 

— Plientre deux nervures où enroulement marginal; larves 
vivant sure dessous des feuilles ere tr 8. 


Larves blanches ; métamorphose en terre: éclosion au prin- 
temps suivant, rarement en été de la même année. Sur 


A. pseudoplatanus (Bremi, 1847)............. pe : 

Se PAP ARE LIE PLANTE ER 0 Perrisia A Kieff, 
— Larves rouges ; sur À. campestre (Macquart, 1831)... ..... 

ne Vous Perrisia acercrispans var. rubella Kieff. 


8. Pli d’un rouge sang, faiblement hypertrophié, s’ouvrant par 
en bas et situé entre deux nervures qui demeurent in- 
tactes. Métamorphose en terre. Éclosion au printemps 
suivant. Sur À. monspessulanum L. (Fr. Lôw., ue et 
pseudoplatanus (Liebel, 4886)..... RUE PE 


— Enroulement marginal par en bas. Sur À. campestre (Foc- 
TR ER en Re et a A Cécidomyine. 


. Paxropr. — 1. Cécidies situées sur les feuilles......... 2: 
III. P Ô À. l tuée r les feuille 2 


— Sur l'écorce des jeunes rameaux. Cécidies offrant la forme 
de petites verrues à diamètre de 4-2 mill., habituelle- 
ment agelomérées en forme d’anneau à la base de la 
pousse de l’année. Leur sommet est rougeàtre et montre 
une ou plusieurs fentes communiquant avec une cavité 
ramiliée, habitée par les Acariens. Sur A. campestre 
(Thomas, 1879) et platanoides (Schlechtendal, 1882)... 
DE Date AE SES © EE ER Phytoptus heteronyx Nal. 


2. Petites excroissances rouges, arrondies ou corniculées, si- 
tuées sur la face supérieure, rarement inférieure ; ouver- 
ture visible à la face opposée et garnie de poils. ....... 3. 


— Cécidies consistant en une production anormale de poils soit 
normauxs, SO ADOTMATR EPP PRE EEE TE ANENEE 6. 


Synopsis des Zoocecidies. 241 
yno} 


3. Cécidies corniculées, hautes d'environ 5 mill., situées sur la 
face supérieure, ayant à la face inférieure une très petite 
ouverture garnie de poils blancs. Ces galles, connues sous 
le nom de Ceratoneon vulgare Br., Sont ordinairement 
réunies en grand nombre sur une même feuille. Sar A. 
pseudoplatanus (Thomas, 1869), [obtusetum Kit. et opuli- 
folium (Massalongo, 1898)]. Phytoptus macrorhynchus Nal. 


— Cécidies arrondies (Cephaloneon) 4, 


4. Cécidie solitaire ou géminée, située habituellement à l’ais- 
selle des nervures, d’un diamètre de 2-4 mill., arrondie 
et rouge, glabre, rarement couverte de poils blanes, 
s’ouvrant à la face inférieure de la feuille. Cette produc- 
tion, connue sous le nomde Cephaloneon solitarium Br.. 
est commune sur À. campestre (Thomas, 1872), [plata- 
noides (Kalchberg, 1828; Thomas, 1893) et pseudoplata- 


HSE URBAINE ARR UE Phytoptus macrochelus Nil. 
— Cécidies réunies en grand nombre et n'ayant qu'un dia- 
LOTS AN ANR Element fai >. 


>. Cécidies subarrondies, rouges, situées sur la face supé- 
rieure, rarement sur la face inférieure du limbe, ayant à 
la face opposée, une minime ouverture qui, comme la 
cavité, est garnie de poils non articulés. Cephaloneon 
myriadeum Br. Sur A. campestre (Weinmann, 1745), 
[monspessulanum (Thomas, 1876) et opulifolium (Thomas, 
DO RE 2 Net D Een Phyllo- 
coptes aceris Nal. et Phytoptus macrorhynchus Nil. 


— Cécidies ne différant des précédentes que par les poils qui 
sont articulés, et par leurs dimensions un peu plus 
grandes. Sur 4. opulifolium (Thomas, 1885). Phytoptus sp.? 


6. Amas de poils très déformés, filiformes et courbés, ou 
épaissis en massue ou évasés en champignon (Erineum 
et Phyllerium) 7 


— Production anormale de poils normaux ou faiblement 
épaissis, disposés en rangées, le long des nervures, sur le 
dessous des feuilles. Sur A. campestre (Kicffer, 1892), 
[platanoides (idem) et pseudoplatanus (Kielfer, 1885)... 


Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 16 


242 J.-J. KiEFFER, 


Ed MO re Phyllocoptes gymnaspis Nal., 
Tegonotus fastigatus Nal. et Oxypleurites serratus Nal,. 


7. Poils en agaric, ou en entonnoir, ou en massue (Erineum). 8. 
— Poils cylindriques, diversement contournés (Phyllerium). 43. 


8. Amas de poils luisants, blancs, puis rouges et enfin bruns, 
évasés en forme d’entonnoir, situés à l’aisselle des ner- 
vures sur le dessous des feuilles, avee une légère élé- 
vation à la face opposée, Sur A. pseudoplatanus (Kieffer, 
1885), [campestre (Fr. Low, 1878), oblusifolium S. 
(Cecconi, 1901) et platanoides (Fr. Low, 1874)] 
AN RON ALL LINE ET E ...  Phyllocoptes acericola Nal. 


— Amas de poils ne produisant pas de boursouflure à la face 


ODDOSÉS SORT NARNIA PES PRES RS 9, 
9. Amas de poils luisants, blanes, puis bruns, formant des 
rangées le long des nervures, sur la face supérieure des 
feuilles. 'Erineum nervophilum Lasch. Sur A. pseudo- 
DIDONUS TE EL ae OA NS TE SE TS RCE Phytoptide. 
— Amas épars sur la surface du limbe................ SC PAIUS 


10. Erineum purpurascens Gartn. Amas de poils silués sur la 
face inférieure, rarement sur la face supérieure du limbe. 
blancs, puis rouges, enfin bruns, avant une forme éva- 
sée en entonnoir. Sur A. cœnpestre et pseudoplatanus. 
EE fe POI Phytoptus macrochelus Nal., 


Phyllocoptes aceris Nal. ei Phyllocoptes gymnaspis Nal. 
— Poils subitement évasés en agaric........,..:........ 11e 


11. Amas de poils d’abord blancs, puis rouges ou bruns, situés 
à la face inférieure des feuilles d’A. platanoides. Eri- 


neum platanoideum Er......... Phyllocoptes aceris Nal. 
— Amas de poils d'abord jaunes, puis rouges ou bruns. .... 125 
12. Erineum luteolum Fr. Sur À. opulifolium...... . Phytoptide. 


— Erineum effusum Dung. Face supérieure des feuilles 


SUL A MONS DES UNE EEE A Phytoptide. 


143. Amas de poils situés d'ordinaire à la face inférieure du 


Synopsis des Zoocécidies. 243 


limbe, sans élévation à la face opposée. Phyllerium ace- 
rinum Pers. Sur À. platunoides et pseudoplatanus..... 
RU DE à CT TO EUR AE VAE AC ARE RE Phytoptide. 


— Amas de poils auquel correspond une élévation à la face 
DONDSC CPR LU CURE een PRES PT turn 14. 


44. Phyllerium blanc situé à l’aisselle des nervures, à la face 
supérieure, avec une forte élévation en carène à la face 
inférieure. Sur À. campestre (Fr. Lôw, 1875).......... 

n AE CAEN 6e EÉSRE ER PORTES RE Phytoptus carinifex Kiell (1). 
— Amas de poils situé sur le limbe, à la face inférieure, 

avec élévation à la face supérieure. Sur A. pseudoplatanus 

(Phyllerium pseudoplatani Sehm.) et Trautwetteri Med. 


thubsaamen, 1890). 01.2. TETE Phytoptide. 
Achililea. 
I. Dipréroc. — 1. Sur le collet de la racine. Galle de la gros- 


seur d'un pois, arrondie, charnue, uniloculaire, à paroi 
épaisse, solitaire ou en nombre. Métamorphose dans la 
galle. Éclosion l’année suivante. Sur A. millefolium L.. 
RE PT A ml ef ed) Oxyna flavipennis H. LW. 


— Cécidies formées aux dépens des feuilles, des fleurs ou des 
pousses terminales ou axillaires . .... 2 

2. Cécidie spongieuse, irrégulièérement arrondie, d'un dia- 
mètre de à à 45 mill., pubescente, blanchätre ou rou- 
goûtre, située à l'extrémité d'une tige ou à l'aisselle 
d’une feuille, consistant en une déformation de l’inflo- 
rescence, rarement de la pousse, et contenant un grand 
nombre de larves qui se transforment au même endroit, 
Éclosion: la même année. Sur A. ptarmica L. (Vallot, 


1849) [et millefolium (Trail, 1878)].........:.......... 

SR RÉ SLA RE Rhopalomyia ptarmicae Vall. 
EL rbécidie autrement conformée..'2. ht. Lust 3. 
3. Galle entièrement close, ne s'ouvrant qu’à la maturité... 4. 


(1) Cet Acaride à été confonda par Nalepa avec Phyploptus macrochelus 
Nal. 


244 J.-J. KRigrrer. 


— Galle de la grosseur d'un grain d'orge, dure, verte ou brune 
ou d'un noir brillant, ovoidale ou cylindrique, s’ou- 
vrant au sommet en quatre ou cinq lobes recourbés; 
elle renferme deux cavités superposées et communi- 
quant l’une avec l’autre ; la cavité supérieure est grande, 
en forme de cône renversé et tapissée de poils blanes 
dirigés par en haut, de facon à interdire l'accès de la 
loge larvaire à un insecte venant du dehors, et à faciliter 
d'autre part la sortie de la nymphe au moment de léclo- 
sion. La cavité inférieure ou loge larvaire est petite, ova- 
lire, à paroi brillante et glabre. Cette production est 
située à l’aisselle d’une feuille, rarement d’une foliole 
sur la feuille, ou dans un capitule. Larve solitaire. 
Métamorphose dans la galle. Éclosion la même année. 
Sur A. millefolium (H. Loew, 1850), ageratum L. (Ta- 
vares, 1901), clavennae L. (Fr. Low, 1877), clusiana 
Tsch. (Frauenfeld, 1861), nobilis L. (Ziegele, 1880; Fr. 
Lôw, 1885), ptarmica (Trail, 1878) et Neilreichii Kern. 
(Szepligeti, 1895)......... Rhopalomyia millefolii 


L'LNE 
4. Renflement fusiforme peu visible, parfois teinté de rouge, 

sur le pétiole ou la nervure médiane. Avee une ou plu- 

sieurs larves. Sur À. millefolium (Liebel, 1886).......... 

DR ARR re ME RO ae Perrisia Fançoisi, n. Sp. 


— Cécidie non formée aux dépens d’une nervure.......... ». 


>. Renflement conique du réceptacle. Métamorphose dans la 
galle. Eclosion la même année. Sur A. plarmica (Liebel, 


ASSD R R a  e Tephritis nigricauda H. L\W. 
— Renflement d’une akêne ou d'une paillette.............. ü. 


6. Paillette fortement épaissie jusque dans son milieu, offrant 
une forme ovoidale, Larve solitaire. Métamorphose au 
mème endroit. Éclosion en août et septembre ou l'été 
suivant. Sur 4° -ptarmcanKRieter 14890) PRE 
ee RS le Rhopalomyia palearum Kiel. 


— Renflement peu apparent d’une akène. Larve solitaire. 
Métamorphose au même endroit. Éclosion au printemps 
suivant. Sur À. millefolium (Wachtl, 1884), plarmica 
(Kielfer, 1890) et Neilreichii (Szepligeti, 1895)......... 
Re ul nn cc Clinorhyncha millefolii Wachtl. 


Synopsis des Zoocecidies, 


19 
= 


IL. Homopr. — L. Minimes élévations sur la face supérieure des 
feuilles d'A. millefolium (Fr. Low, 1888)............., 
BARRE ER ET Aphalara nervosa Forst. 


2 


2. Feuilles enroulées, décolorétes et arquées; plante rabou- 
grie. Sur A. ptarmica (Liebel, 1886) ...... Psylla, sp. n. (!). 


— Divisions des feuilles contournées. Sur À, moschata Wuli. 
(Ehomas2 41878) nu.:: RER RP ROLE Psyllide. 


IT. Acaroc. — 1. Délormation sans pilosité anormale 2. 
AVE CIDlOSNé Don dan te ee dan em ee colo 3. 


2. Déformation des capitules. Le réceptacle s’allonge et at- 
teint une longueur d'environ 4 mill., son épaisseur étant 
au maximum de À mill.; son épiderme parait fortement 
ridé et comme rongé. Akènes et tube des fleurons dont 
l'extrémité seulement se teint de blanc, également ridés. 
Étamines tantôt normales, tantôt formant un second 
fleuron qui dépasse à peine le premier. Les paillettes 
enfin, qui, dans les fleurs normales sont plus courtes 
que les fleurons auxquels elles semblent fixées par leur 
base, atteignent ici la longueur de ces derniers et en 
sont distinctement séparées. Sur À. millefolium (Kieffer, 
LS 0 DE EES APP RE PIE Phytoptus Kiefferi Nal. 


— Folioles étroitement enroulées par en bas. Sur À. moschata 
RD OMASS ASS) ETATS EURE, 0 D RACE .... Phytoptide. 


3. Chloranthie; organes floraux changés en productions folia- 
cées, serrées et velues. Sur A. maillefolium (Thomas, 
1878), moschata (Thomas, 1872) et nana L. (Fr. Lôw, 
1885. Corymbes changés en touffes couvertes d’une 
Diese blanene) REUNION Phytoptide. 


— Feuilles déformées : raccourcissement de la nervure mé- 
diane, les divisions de la feuille, par suite, plus rappro- 
chées qu'à l'état normal; raccourcissement des entre- 
nœuds, plante parfois rabougrie. Toutes les parties atta- 
quées sont couvertes d’une pilosité anormale blanche. 


(1) Selon Fr. Lôw, à qui j'ai envoyé l'imago et la larve. 


926 J.-J. KiEFFER. 


Sur A. millefolium (Fr. Low, 1878) et plarmica (West- 
hoff, 188%). 


IV. HezLMiNTH. — Nodosités ovalaires, longues de 2 à # mill. 
situées ordinairement en grand nombre sur les folioles 
des feuilles radicales, au sommet,au milieu ou à la base; 
moins souvent sur la nervure médiane, qui parait alors 
courbée à cet endroit; rarement sur le pétiole ou sur la 
tige. Sur 4. millefolium (Fr. Low, 1874) et lanacetifolia 
(CMuüller,:1880)...:5:.400% Tylenchus millefolii Fr. Low. 


ACOnICUEM. 


DipréRoc. — Déformation des fleurs sur A. napellus L. et ly- 
coctonum E(AppeL ASNM) "en e ... Contarinia sp.? 


Adenocarpus parvifolius D.C. 


Acaroc. — La foliole médiane, rarement toutes les trois, pré- 
sentent à la face inférieure de petites protubérances, 
ayant la forme de bourse. Quand la déformation occupe 
toute la foliole, celle-ci est entièrement transformée en 
une bourse unique; quand elle n’affecte qu'une moitié, 
l'autre moitié est repliée sur la première, La section in- 
dique une hypertrophie du mésophylle, tandis que les 
deux épidermes ne différent pas du normal. Toutelois 
l'épiderme supérieur, qui forme le fond ou la super- 
licie interne de la galle, est couvert de poils articulés, 
terminés en massue (Pallavicini Misciattelli, 1899)... 


LE Cu RS RNA TT AS AE A LR ONE TELE ER Phytoptide. 
Aegopodium podagraria L. 
1. Dipréroc. — Fleurs demeurant fermées et paraissant gon- 
flées. Larve solitaire (Loew, 1850)........... Cécidomyine. 


— Folioles repliées et hypertrophiées. Larves en société (Hie- 
ronymus, 1890) ANR CCE ES PAR Cécidomyine. 


I. Homopr, — Minime élévation de 2 à 6 mill. de diamètre, à 
peine proéminente sur le dessus des feuilles (Fr, Low, 
ASS) ET LOT Trioza aegopodii Fr. Low. 


Synopsis des Zoocecidies. 247 


— Feuilles enroulées, décolorées:; limbe avec des élévations 
atteignant jusqu'à 10 mill. de diamètre (Schlechtendal, 
ES. 5 PR RER NE EE Te re Aphide. 


Aesculus. 


I. DipréRoc.? — Galles lenticulaires, nombreuses, situées à Ja 
face inférieure des feuilles d’Aesculus hippocastanum L. 
(Krchner 418595 Rudow, 187)... Cécidomyine. 

IL Acaroc. — Amas de poils peu déformés, situés à l’ais- 
selle des nervures secondaires, à la face inférieure des 
feuilles. Sur A. hèppocastanum (Kirchner, 1863) ct ru- 
DnaLoiS (PROMAS ASTON ER RE 2. à 


LÉ ES AR TER ER Ce PE Phytoptus hippocastani Fock. 


— Inflorescence couverte d’une pilosité anormale. Sur A. hip- 
pocastanum. (von Thümen, 1875)............. Phytoptide. 


Agropyrum. Voir Æriticum, 


Agrostis. 


I. Hyuéxopr.? — Renflement ovalaire de la tige, avec une ca- 
vité intérieure et une ouverture à la partie inférieure. 
SUR AS ConEnN Le EAU, 1818) 2 AC. res Isosoma ? 
IL. Dipréroc. — Faible enfoncement dans la tige, sous la gaine 
d’une feuille, avec bords épaissis. Sur A. 


spica-venti 
(Rübsaamen, 1895)... 


Lasioptera calamagrostidis Rhs. 


IT. Homopr. — Feuilles rapprochées, se couvrant et contour- 
RÉÉSA SU A MATE ASS) LAINE tnt 
er tn TE er Nigue à Brachycolus stellariae Hardy. 
IV. Acaroc. — Épillets grossis, allongés, teints de violet au 
milieu Sur.A. vulgaris (Kühn, 1883)... 0. 
Loue neseinaoue Tarsonemus Krameri Külhn. 
V. HELMINTH. — Déformation de l'ovaire qui s'allonge ainsi 


que les glumelles et prend une teinte violacée. Sur 


248 J.-J. KikFFERr. 


A. alba (Steinbuch, 1799), polymorpha L. et vulgaris 
With. (von Schlechtendal, 1885) 


AT ns ANS ES AAA à RON EEE Tylenchus agrostidis Slcinb. 


— Renflements allongés, violets ou rougeàtres, situés sur 
les feuilles, la tige et Pinflorescence. Sur À. alba (Trail, 
1888), canina (Magnus, 1876) et vulgaris (von Schlech- 
LEA ASS) RENE NT EE RATE RS RER Tylenchus sp.? 


Alnfceltia plicata (Alcuc). 


« Protubérances tuberculeuses sur le thalle, hémisphériques, 
parfois mamelonnées, ereusées au centre d’une cavité 
irrégulière, s'ouvrant au dehors par un ostiole, et dues 
à une hypertrophie du tissu cortical de la plante causée 
par les atteintes d’un animal ou par des bactéries » 
(GOMOR ET ASOR)AENIRE MERE RESTES Copépode? 


Aîira (!. 


L Hyméxorr. — Renflement à peine perceptible, situé sur la 
tige, au-dessus du premier et du second nœud. Sur 
A.caespitosaL.(von Schlechtendal, 1891). Isosoma airae Schl. 


IT. Dipréroc. — Enfoncement à peine perceptible, sous la 
gaine d’Aéra flezuosa L. (Kieffer, 1897)......... SAR 
NP M nur E CRT . Lasioptera calamagrostidis Rbs. 


Ajuga. 


1. Dipréroc. — Fleurs demeurant fermées et paraissant gon- 
flées Sur A. chamaepitys L. (Massalongo, 1892)....... 
NP ID OT Op D Asphondylia Massalongoi Rs. 


IL. Houopr. — Enroulement marginal des feuilles par en haut, 
sans pilosité anormale. Sur À. genevensis L. et reptans L. 
(Kièfter; 1892). SFR OR RE ee Aphide. 


UT. Acaroc. — Bords des feuilles étroitement enroulés par 


(1) Perrisia airae Kieff. produit une décoloration des glumelles d'Aùra 
flexuosa, mais sans provoquer une cécidie. 


Synopsis des Zoocécidies. 249 


en haut et teints de rouge; les parties enroulées recou- 
vertes d'une pilosité anormale. Fleurs plus ou moins 
déférmées : calice hypertrophié, corolle décolorée et peu 
développée. Sur A. genevensis (Kieffer, 1885. Toute la 
plante recouverte d'une abondante pilosité blanche et 
anormale), reptans (Kieffer, 1889) et [chamaepilys (Mas- 
salongo, 1893. Abondante pilosité anormale)]......... 
Rs ar be ee au .. Phytoptus ajugae Nal. 


— Décoloration de toute la plante, feuilles et fleurs arrêtées 
dans leur développement, Sur A. genevensis (Massalongo, 
1886) et pyramidalis L. (Thomas, 1886)........ Phytoptide. 


Alchemilla. 


I. Homorr. — Feuilles à limbe ridé. Sur 4. vulgaris (Fr. Low, 


so) co ee Mr re RE A ES Trioza acutipennis Zell. 
IT. Acaroc. — Feuilles diversement contournées et décolo- 
rées. Sur À. fissa Schum. (Thomas, 1877)..... Phytoptide. 


— Feuilles irrégulièrement plissées. Sur A. vulgaris (Tho- 
AS AO) Re na moe ae den el à Phytoptide. 


Alectorolophus. Voir Rhinanthus. 
Alliaria., Voir Sisymbrium. 


Alhagi camelorum L. 


ACAROC. — Extrémité des pousses changée en une aggloméra- 
tion de petits bourgeons velus et déformés (Rübsaamen, 
Lo (ES RE EE HR En DRE A EEE Phytoptide. 


Alnus. 


I. Lépinopr. — Renflement arrondi ou subovalaire, de la gros- 
seur d’un pois, situé sur les rameaux, à l'insertion du 
péliole d'une feuille. Métamorphose en terre. Sur 
A. glutinosa L. (Amerling) et incana D C. (Rübsaamen, 
1890). 


250 J.-I. Kierrer. 


I. Dipiéroc. — Feuilles replies par en haut, crispées, ordi- 
nairement décolorées ou teintes de rouge, avec la base 
des nervures secondaires fortement épaissie. Larves 
nombreuses. Métamorphose en terre. Éclosion au prin- 
temps suivant. Sur À. glutinosa (Fr. Low, 1875), incana 
(Bremi, 1847) et [pubescens Tausch. (Thomas, 1877)]... 

D PR EE EN RER EPA QUUS Le Perrisia alni Fr. Low. 

HE Homopr., — Déformation des feuilles. Sur A. glutinosa et 
incana : Psylla alni L.; sur À. incana : Psylla fusca 
Zett.; sur A. viridis : Psylla alpina. (von Dalla Torre, 
1892 et 1893) 


IV. Acaroc. — 1. Cécidies sphériques, rouges, de la gros- 
seur d’un grain de chènevis, éparses sur le dessus de la 
feuille, avec une minime ouverture sur le dessous 
Cephaloneon pustulatum Br. Sur A. glulinosa (Kalch- 
berg, 1828), incana (Thomas, 1869) et [pubescens (Tho. 


MAS EEE RE ER EEE TN Phytoptus laevis Nal- 
— Cécidies consistant en des amas ou des rangées de poils 
DIUS OM ANOINS (OCOTMES ARRETE SERRE 2 


9. Élévations à l’aisselle des nervures, à la face supérieure des 
feuilles ; à la face inférieure correspond un amas de 
poils en massue d’abord blancs, puis bruns : Erineum 
arillare Schl. Sur A: glulinosa (Vallot, 1832) [incana 
(Kieffer), pubescens (Kirchner, 1863) et véridis (Thomas, 


1872) Pytoptus 


Altumi Lieb. (!) (alnicola Can., Nalepai Fock. nec Trouess.). 


— Cécidies ne produisant pas d’élévation à laisselle des ner- 
MUTOSS, Le PRE RER NE SE LEE 
3. Pilosité anormale le long de la nervure médiane et des 
nervures secondaires sur le dessous des feuilles. Poils 
non déformés. Sur A. glutinosa (Kieffer, 1885). Phytoptide. 
— Pilosité en amas épars sur le dessus ou le dessous des 
TUE ER Et a PE EE 


(1) Thèse de doctorat, reproduite plus tard dans £ntom. Nachrichten. 


Berlin. 


Synopsis des Zoocecidies. 251 


4. Poils différant à peine des normaux, formant des amas 
épars sur le dessous des feuilles avec une faible élé- 
vation à la face opposée. Sur A. glutinosa (Kielfer, 1885) 
CUnCOnaU ASE ECS RE Pie Phytoptide. 


— Poils très déformés, cylindriques et contournés (Phylle- 
TM) OL ENMANASSUPMUEN IREM) LI NUE... 2... à. 


». Poils cylindriques, contournés, formant des amas jau- 
nâtres, puis brunâtres. Sur A. incana : Phyllerium ulni- 


OUI RU AE R RE RRRT  N e Phytoptide. 
— Poils courts, à extrémité renflée en massue............ 6 


6. Amas d’un beau rouge, situés sur le dessus, rarement 
sur le dessous des feuilles. Poils renflés en massue, 
formant donc un véritable Erineuwm, selon Westhof, ou 
bien cylindriques, formant un Phyllerium, selon de Can- 
dolle : Erineum purpureum DC. Sur À. viridis. Phytoptide. 
— Amas jaunâtres, puis brunâtres, épars sur le dessous, ra- 
rement sur le dessus des feuilles. À. glutinosa : Erineum 
alneum Pers. [A. cordifolia Ten. et pubescens (Thomas, 
1877) et incana (Kieffer)]. Phytoptus brevitarsus Fockeu. 


Alopecurus (!). 


I. Homopr. — Gaine des feuilles gonflée. Sur A. pratensis L. 

(von Schlechtendal, 1885)............. Aphis avenae Fabr. 
Il. HEeLMINTH. — Renflements allongés, parlois violacés à la 

base des feuilles. Sur À. geniculatus (Hieronymus, 1890). 

DD Die none sn te ele ls ee ne GS ere à hate iiose “EYJIORCHUS. 


Althaea rosea L. 


Homorr. — Feuilles crispées et enroulées par en bas. .,...... 
ER a dun . . .  Aphis Urticaria Kai: 


(1) Oligotrophus alopecuri Reut. vit dans les épillets d'A. pralensis, et 
Slenodiplosis geniculati Reut. dans ceux d'A. geniculalus L. en y produi- 
sant une décoloration, mais non une cécidie, 


252 J.-J. KIEFFER. 
Alyssuim. 

[. CoLéopr, — Renflement lusiforme de la tige, en dessous de 
l'inflorescence. Sur A. Bertolonii Desv. (Hieronymus, 
1890). 

IL. Dirréroc. — Renflement fusiforme de la tige, de la grosseur 


d’un grain de millet jusqu'a celle d’un pois; larves 
rouges, en société dans une grande cavité interne. M. e. 


1. Sur A. calycinum (Szepligeti)...... Perrisia alyssi Kielf. 
HIT. AcAROC. — Chlorantie avec pilosité anormale. Sur À. caly- 
cinum L.(Nalepa, 4895)... Phytoptus longior Nal. 


Amaranthus retroflexus 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
DR A RE Heterodera radicicola Greel. 


Amelanchier vulgaris Mich. 


L Dirréroc. — Feuilles repliées en forme de gousse (Thomas, 
LOTO Me care ae ie eee EN SPA Cécidomyine. 
I. AcaRoc. — Bourgeons déformés, avee pilosité anormale 
(von:Schlechtendal HS) ET E RATE Phytoptide. 


Ammophila arenaria LX. 


Hyméxopr, — Raccourcissement des entre-næuds à l'extrémité 
de la pousse; par suite, les feuilles serrées les unes 
contre les autres, élargies, se couvrant et imitant un épi. 
Cavité larvaire allongée, à paroi épaisse. ............. 
M ER EE ED LENS . Isosoma hyalipenne \Valk. 


Amysdalus 


L. Homopr. — Feuilles plissées et crispées. Sur Anygdalus per- 
sica L. probablement (!) (Fr. Low, 1885)... ........ Aphide. 


(1) Indiqué d'abord par Karpelles en 1884, mais par erreur, sur 4, commu- 
nis, 


Synopsis des Zoocéciies. 253 


IT. Acaroc. — Amas-de poils renflés en massue, sur les feuilles 
d'A. communis L. (Massalongo, 1896).......... Phytoptide. 


IT. HezmixTH. — Nodosités des racines sur A. persica (Atkin- 
SORA) ro: .. Heterodera radicicola Greel. 


Anarrhinum bellidifolium L. 


I. CocLéopr. — Renflement unilatéral, en forme de minime 
bosselette, et situé sur la tige (Tavares, 1901).......... 
Ar ee SRE PR Mecinus longiusculus Boh. 

I. Lépinopr. — Renflement du collet de la racine (Tavares, 

LOU EE Stagmatophora serratella Tr. 
Anchusa. 


I. Lépinorr. — Renflement tuberculeux sur la nervure médiane 
des feuilles radicales, Sur Anch. sp.? (Sorhagen)........ 
RE SN MES PEN Ne Odontia dentalis Sch. 


If. Acaroc. — Chloranthie, sans phyllomanie et sans raccour- 
cissement sensible des axes floraux. Sur 4. officinalis L. 
RE Ed nt à Anthocoptes aspidophorus (1) Nal. 
Andromeda polyfolia L. 
Acaroc. — Enroulement marginal des feuilles (Nalepa, 1895)... 


NN LA RE A de Phytoptus Rubsaameni Nal. 


Androsace chamacjasme Host. 


Acaroc. — Déformation des pousses qui offrent l'aspect d’une 
production arrondie, composée de feuilles agglomérées 
(Thomas, 18891) 2 NT Re EVER ... Phytoptide. 

» ÿtop 
Anemone. 


[. Dipréroc. — Lobes des feuilles enroulés par en haut, parfois 


(1) Olim Phyllocoptes aspidophorus Nal. 


254 J.-J. Kierrer. 


à tel point qu'ils forment des productions cylindriques, 
parfois un peu contournés et plus ou moins teints de 
rouge. Larves rouges. Sur À. silvestris L. (Fr. Low, 


ADD ee AUS OO es LA UN DANCE UE Cécidomyine. 
Il. AcaRoc. — Axe floral raccourci; périanthe peu développé : 

fleur stérile. Sur 4. alpina L. (von Dalla-Torre, 1892- 

SCI RER ESP RANL tie eu NUS Phytoptide. 


Anethum graveolens L. 


Renflement de la tige. Auteur de la déformation inconnu. (Von 
Schlechtendal, 1891.) 


Angelica silvestris L. 


I. Dirréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas (Binnie, 
AS) sale de dun SAT ROME ATEN Cécidomyine. 


— Feuilles erispées par en haut. Larves blanches. Métamor- 
Dhoseren terrenRIeIlen) SRE SR NRn Macrolabis Sp.? 


IT. Acaroc. — Folioles enroulées et décolorées (von Dalla- 
Torre; 1892). ARRET NC PR RUE Phytoptide. 


IT. Hezminr. — Renflements en forme de nodosités sur les ra- 
cines (Licopoli, 1877)....... Heterodera radicicola Greel. 
Anthemis. 


1. CoLkopr. — Réceptacle déformé et durci. Métamorphose dans 
la galle. Sur 4. cotula (Kielfer, 1892).  Apion sorbi Herbst. 


I. Dipréroc. — 1. Renflement peu apparent d'une akène, Mé- 
tamorphose dans la galle. Sur À. arvensis et cotula (Kiel- 
IEP MONDE RES Clinorrhyncha chrysanthemi H. Lu. 
— Cécidie autrement conformée................. SES À 


2. Réceptacle renflé et durci. Métamorphose dans la céeidie. 
Sur A. arvensis el cotula (Kiciter MAS EEE NT. 
D RTS PAR AE RE EE TT Urophora stigma H. L\. 


— Cécidie cylindrique, subligneuse, largement adhérente au 


Synopsis des Zoocécidies. 299 


réceptacle par sa base, à peine plus longue et plus grosse 
qu'une akène; sommet conique et se détachant à la ma- 
turité sous forme de calote. Métamorphose dans la galle. 
Sur At arvensis eticotula (Kietiers 4890)... 
Se ic Mel Rhopalomyia syngenesiae H. L\W. 


Anthriscus. 


I. Dipréroc. — Fruits gonflés. Sur À. silvester (envoi du R. P. 
BSTHO URSS Schizomyia pimpinellae Fr. Low. 
IL. Homopr. — 1. Bord des feuilles enroulé en partie par en bas, 
avec quelques élévations sur le limbe. Sur À. silvester 


IMÉPÉOM ASS) PATATE COR Trioza viridula Zell. 
ROUES CTIS DÉS ODÉCHIOT AMIENS rene cents eauc ed 2 
2. Chloranthie et feuilles crispées; axes floraux raccourcis. 
Sur À, silvester (Kielfer, 1891)...... Aphis anthrisci Kall. 
— Feuilles crispées et enroulées par en bas. Sur À. vulgaris 
(KltenDached87e) ee ie Aphis anthriscei Kalt. 
Anthyliis vulneraria L. 
DipréRoc. — Fleurs gonflées, ne s’ouvrant pas. Larves oran- 


ROSE ASTM ELA M eee Diplosine. 
Apera spica-venti. Voir Agrostis. 


Aposeris foetida Less. 


Homopr. — Petites élévations sur le limbe, parfois avec enroule- 
ment marginal (Thomas 1876)... Trioza dispar Fr. Low. 


Aquilegia. 


I. Dipréroc (!). — Feuilles crispées par en haut. Sur À. vulgu- 
Renvoi du DE A Erotten)- 20 77 Cécidomyine. 


(1) Une autre Cécidomyie vit dans les fleurs d'A. vulgaris, mais sans les 
déformer, 


256 J.-J. Kikrrer. 


IL. Homopr.? — Chloranthie. Sur A. atrata Koch et vulgaris 
(von: Dalla-Torre 1892-1895) 00 ERR PRET 


Aphide ? 
IT. Acaroc. — Constriction des feuilles dont le bord est en 
partie crispé et le limbe peu développé. Sur 4. atrata 
(EhOMASS AS T7). OR AR QU Phytoptide. 
Arabis. 
I. Corkopr. — Renflement sphérique de la'base de la tige. 
Sur À. thaliuna L. (abbé Pierre) 


Ceuthorrhynchus griseus Ch. Bris. 


— Renflement fusiforme d’une portion de l'axe ou d’un ra- 
meau, Même plante (abbé Pierre, 1904)... 


ee ea sefernte ee ete een. ele «Xe 


Ceuthorrhynchus atomus Boh. 


[I Dirréroc. — Pousse terminale délormée et changée en une 
agglomération de feuilles élargies, offrant ainsi aspect 
d’un gros bourgeon. Sur A. alpina L. et hirsuta DC. 
(DHOMAS ABOU re Cécidomyine. 


I. Homorr. — Chloranthie avecraccourcissement des axes flo- 
raux. Sur À. alpina L., ciliata K. (arcuata Schl.), hir- 


sula DC., ovirensis, pumila Jacq.. Soyeri Reut. et tur- 
PAL A(PexrisChE A2) RCE EEE 


Aphide. 
IV. Acaroc. — Feuilles à pilosité anormale et à bords en- 

roulés par en haut. Sur A. alpina (Thomas, 1886). 

D se PE TN ne Se Ce TI TE ent Phytoptide. 


— Chloranthie; feuilles erispées et _enroulées; pilosité anor- 


male et abondante. Sur A. arenosu L. (Hieronymus, 


1800) ET NUS PE I MR LR AE PARA Phytoptide. 
Archangelica officinalis L. 
HeLuivrH. — Minimes nodosités sur les racines (Licopali, 
1876 


Heterodera radicicola Greel, 


Arctium lappa. Voir Lappa. 


Synopsis des Zoocecidies. 297 


Aristolochia clematitis L. 


DirtrÉéRoc.? — Renflement de l'ovaire contenant une larve de 
Cécidomyine (Kirchner, 1855). 


Armeniaca vulgaris. Voir Prunus armeniaca. 


Arnica montana |. 


Dipréroc. — Calathides faiblement gonflées et demeurant fer- 
NE AE AR PRÉ PSE OS ee me AU RO Tephritis arnicae L. 


Aronia rotundifolia. Voir Amelanchier vulgaris. 


Artemisia. 


J. Cocéopr. — Renflement de la tige qui n’est pas arrêtée dans 
son développement. Sur A. campestris L. (Kaltenbach, 
EL D RS ART A PE TD Apion sulcifrons Germ. 


IT, Lépinopr. — 1. Renflement fusiforme, long de 3-4 centim., 
égalant deux fois l'épaisseur de la tige normale, et situé 
à la base de la tige qui ne se développe plus ou à peine, 
au delà de ce renflement. Avant de se transformer dans 
cette galle, la chenille, qui est solitaire, se fore une ou- 
verture à l'extrémité supérieure du renflement. Sur 4. 


coinpestris D: (PERNIS) Conchylis hilarana Zell. 
— Renflement situé plus haut sur la tige ou sur les rameaux. 2. 
2. Renflement d’un rameau sur 4. campestris........... NN 
Rendement AIDE RL NRA LE nu en 4. 
3. Renflement allongé et dur (Sorhagen, 1898).............. 


2, PRIOR PEN PP ARR RP TERe U Semasia incana Zell. 


— Renflement moins proéminent.... ÆEpiblema lacteana Tr. (Sor- 
hagen, 1898) et E. albidulana H. S. (Sorhagen, 1898). 


4. Sur A. campestris. Renflement fusiforme situé vers le haut 
de la tige, ou en dessous de linflorescence...….. ATUTE 


Ann. Soc. Ent. Fr., LxX, 1901. 17 


258 


IL. 


= 
. 


J.-J. KiEFFER. 


Le RE eE Semasia incana Zell. (Kaltenbach, 1874) et Go 
chylis oedemana Const. (Ann. Sc. Tr. 1895, Sorhagen, 1898). 


Sur 4. camphorata Vi. Mème déformation (Massalongo, 1892). 


Sur À. absinthium L. Renflement de la pousse terminale. 
Chenilles en société (Kaltenbach, 1874; Sorhagen , 1898). 
A ne ste dou CC Semasia Metzneriana Tr. 


Sur À. Barrelieri. Renflement de la tige (Sorhagen, 1898). 
RE RM rate tie ele Conchylis extensana Stor. 


Sur À. crithmifolia. Renflement de la tige (Da Silva Tavares). 


Sur À. gallica L. Nodosités sur la tige (Sorhagen, 1898). 
RES CRC PO TR TA RO NULS . Conchylis clavana Const. 


Dipréroc. — 1. Nodosités situées au collet de la racine. Sur 
A. campestris (Karsch, 1885). Phytomyza annulipes Meig. 


Cécidies formées aux dépens de Ja tige, d’une pousse, des 
feuilles ou des fleurs 


Renflement de la tige. Sur A. absinthium (Wachtl, 1882) 
et A. campestris (H. Loew)...... Oxyna tesselata H. Lw. 


Cécidies formées aux dépens d’un bourgeon (pousse), d’une 
feuille OL dune HOUR RAC Tor MEN Ar See ANT OS 


Galle en forme de baie charnue, globuleuse, uniloculaire, 
d’un vert pàle ou rouge, d’un diamètre de 2-4 mill., 
solitaire, ou en nombre à l’aisselle des feuilles. Méta- 
morphose dans la galle. Sur A. scoparia W. (Wachll, 
1883), vulgaris (Trotter) et variabilis (Bezzi)....…. 


SE TRE TUE ..... Rhopalomyia baccarum Wachtl. 
Gale DO DACCHOPME AR EE ke, 
Cécidies formées aux dépens d’une pousse ou d’un bour- 

SODIL, SE ces eue MER ee PER LT ONE ET I OINNE D, 
Cécidies formées aux dépens d'une feuille ou d’une fleur... 6. 


Bourgeon {ou pousse latérale ou terminale), changé en une 
galle en ovoide allongé, complètement close, haute de 
»-6 mill. et large de 2 mill., terminée par une pointe 


19 
©t 
De) 


Synopsis des Zoocecidies. 


longue de 1,5 mill.; consistance charnue; couleur rou- 
geûtre ou brunâtre. Cavité larvaire unique et assez 
grande. Métamorphose dans la galle. Sur A. camphorata. 
MEHR ADD) LS EURE. Rhopalomyia Kiefferi Trott. 


— Extrémité d’une pousse changée en une agglomération de 
feuilles ou de parties florales déformées, élargies, se re- 
couvrant l’une l’autre, formant ainsi une sorte de bour- 
geon qui à presque la grosseur d’un pois et qui contient 
au centre une minime cellule ovalaire, à paroi transpa- 
rente, et renfermant une seule larve. Souvent ces pro- 
ductions sont agglomérées et dépassent alors la grosseur 
d’une framboise. Métamorphose dans la cécidie. Sur À. 
CCS Vas (BOUCRE MOST) PAT MIE MU Le 
RS nb dE SR A CN Rhopalomyia artemisiae Bouché. 


— Galle ne différant de la précédente que par sa pilosité 
blanche. Sur À. austriaca Jacq., rampestris (Rübsaamen, 
t@)'et scoparia (Fr: Low, 1877)........... Rhopalomyia. 


7. Galles utriculaires, de la grandeur d’une lentille. Sur les 
feuilles d’A. vulgaris (Kirehner, 1855)... Gécidomyine? |!. 


— Cécidie très petite, atteignant à peine la grosseur d'un grain 
de millet, ovoidale, ouverte supérieurement, jaunâtre, à 
paroi mince et transparente, uniloculaire, et située soli- 
taire ou à plusieurs sur une nervure, à la face supé- 
rieure, près de la base de la feuille, et exceptionnelle- 
ment aussi sur la tige et sur l'inflorescence. Métamor- 
phose dans la cécidie en été; la dernière génération se 
rend en terre en novembre, pour s’y métamorphoser, 
Sur À. vulgaris (H. Lœw, 1850), abrotanum (Trail, 1886), 
SDICMONulE (Ehomas1892)} 750. Re Rhopalomyia 
foliorum H. Lw. (abrotani Trail; Lutkemulleri Thomas, 


8. Calathides fortement allongées en cylindre, atteignant 10 à 
(1) Celle cécidie demeure énigmatique. La forme « utriculaire » semble 


indiquer celle de Rhop. foliorum, mais la « grandeur d'une lentille » l'en 
éloigne. 


200 J.-J. KiEFFER. 


12 mill. en longueur et couvertes d’une pilosité blan- 
châtre. Métamorphose dans la cécidie. Larve solitaire. 
Sur Atcampestris (Bouche, ASAT)RECEE PE EEE 
DÉPART ET rm OT Rhopalomyia tubifex Bouche. 


—Cécidies autrement CconOrmees 24 ANNEE RIRSE 9. 


9. Calathide à peine plus longue et plus grosse que les nor- 
males, à extrémité tronquée et teinte de rouge ; au centre 
se trouve une cellule ovale et transparente, contenant 
la larve. Métamorphose dans la cécidie. Sur A. vulgaris 
(Meter MAS) ERA RSEREER Rhopalomyia florum Kieff. 


— Calathide fortement gonflée, globuleuse, renfermant dans 
une grande cavité interne une larve vitelline. Métamor- 
phose en terre. Éclosion l’année suivante. Sur À. vulga- 
ris (Kieffer, 1886).... Clinodiplosis artemisiae Kielf. |!) 


IV. Homopr. — Boursouflure d’un rouge sang, occupant la face 
supérieure des feuilles, qui sont agglomérées, crispées 
et peu développées. Sur 4. vulgaris (Kaltenbach, 1874), 
campestris et absinthium (Fr. Low, 1885)............. 
ie PAGES à DSL Aphis gallarum Kalt. 


V. Acaroc. — 1. Déformation de l'extrémité d’une pousse.... 2. 
_ Cécidies formées aux dépens d’une feuille ou d’une fleur..  #. 


2, Pousses plus ou moins décolorées, à feuilles contournées 
ou enroulées par en bas, mais sans raccourcissement 
des espaces internodaux. Sur A. campestris (Kieffer, 
1890) et vulgaris (Massalongo, 1890).......... Phytoptide. 


_— Par suite d’un raccourcissement des espaces internodaux, 
les feuilles sont agglomérées à l’extrémité de la pousse, 
se recouvrent, s’élargissent et se crispent, en formant 
une touffe, qui a l'aspect et les dimensions de la cécidie 
de Rhopalomyia artemisiae. Sur A. campestris........ + T0 


(4) J'ai trouvé autrefois une larve vitelline de Contarinia dans ces défor- 
mations ; l'an dernier, toutes les cécidies récollées ne renfermaient qu'une 
larve de Clinodiplosis. Les deux espèces forment-elles des galles semblables? 
Ou bien l’une vit-elle aux dépens de l'autre? 


Synopsis des Zoocécidies. 261 


— Touffe avec pilosité anormale blanche et abondante (Fr. 
LE, 0) RERO SRE Re Ent, Phytoptide. 


4. Calathide gonflée, globulaire, sans cavité régulière ; fleurons 
atrophiés. Extérieurement, cette déformation n’est pas à 
distinguer de celle de Clinodiplosis artemisiae. Sur 4. 
Re He nn Pare Phytoptus subtilis Nal. 


». Pustules sur les feuilles et sur la tige, à pourtour arrondi 
ou allongé, d'abord jaunâtres, puis brunätres. Sur À. ab- 
sinthium L., arborescens L., austriaca Jacq. et campestris 
(ÉRÉTORVNUS ASE ML ne en an: Phytoptide. 


— Cécidies subglobuleuses ou en forme de nodosités........ 6. 


6. Cécidies subglobuleuses, rouges, hautes de 1,5 mill. et 
larges de 1 à 4,5 mill., éparses sur le dessus du limbe et 
s’ouvrant sur le dessous, par un orifice entouré de poils. 
SUR AO ao (PTS LON 1879) 00 Lee rose 

Les ms er AN QT Phyteyius artemisiae Can. 


— Petites nodosités couvertes d’une pubescence blanchâtre, et 
ressemblant aux cécidies de Tylenchus millefolii. Sur À. 
austriaca (Hieronymus, 1890), campestris (Fr. Lôw, 

4881) et pontica L. (1) (Fr. Low, 1879)........, Phytoptide. 


Arundo. Voir Phragmites. 
Ascelepias. Voir Vincetoxicum. 


Ascophyllum nodosum {Algue). 


HeLMNTH. — Renflement irrégulier (Barton, 1892)........... 
AE er ee ON NET TI Tylenchus fucicola B, 


Asparagus. 


DiprÉRoc. — 1. Renflement de la base d’une spinule, qui s’é- 
largit, atteignant une largeur de 2 mill., se décolore et 


(1) Szepligeti cile pour celte espèce un « Erineum déformant les feuilles » 
. qui est probablement la même cécidie (1890). 


262 J.-J. KIEFFER, 


se contourne. Les larves blanches sont situées à l’aisselle 
des spinules. Sur A. aphyllus (R. P. da Silva Tavares). 
LT A NT A ET ELLE Perrisia asparagi Tav.i. |. 


— Petits renflements de la tige. Sur A. officinalis L. (von 


Erauenteld. 1855) Pere RAA S- . Cécidomyine? 
Asperula. 
I. Dipréroc. — 1. Fleur épaissie, spongieuse, de couleur pur- 


purine, fermée et hérissée de papilles. Larve solitaire, 
rouge. Sur À. cynanchica L. (Kieffer, 1891)... GCécidomyine. 


— Galle située à l'extrémité d’une pousse. ................ PAT: 


2. Cécidie spongieuse, blanchâtre, arrondie, de 3 à 6 mill. de 
diamètre. Larves en société. Métamorphose en terre. Sur 
A. cynanchica (Fr. Low, 1885), galioides DC. (Fr. Low, 
1877)vet tnctorali. (Fr 1E0wW; 1879) ME ARS 
CLÉ SRE OS RER ARS PAST D Perrisia asperulae Fr. Lw. 


— Cécidie composée de plusieurs feuilles élargies, concaves ei 
se couvrant, formant ainsi une production arrondie, 
haute de 5-6 mill. et large de 4-5 mill., ayant la couleur 
des feuilles normales et dépassée par celles-ci. Larves 
cylindriques, brillantes et orangées. Sur À. tinctoria L. 
(ERALOMS TO) CR RE EEE 1.4. "DIPIOSinE 


I. Acaroc. — 1, Chloranthie, avec raccourcissement des axes 
floraux et parfois avec cladomanie. Sur A. cynanchica 
(Amerling, 1865), galioides DC. (Fr. Low, 1881) et odo- 
rala L. (Thomas, 1881)........ Phyllocoptes minutus Nal. 


— Cécidie charnue, verte ou rougeàtre, pubescente, ovoidale , 
haute de 5-6 mill. et située à la place d’un verticille ou 
d’une fleur. Sur A. galioides (Hieronymus, 1890). Phytoptide. 


Asplenium. 
Dirréroc. — Extrémité de la fronde enroulée par en bas. Sur 


A, filix foemina Bern. (Trail, 1878) et sur À. spinulosum 
(Rostrup, 1876)...... ...... Anthomyia signata Brischke. 


Synopsis des Zoorécidies. 263 


Aspidium filix mas. Voir Polystichum. 


Aster. 
I Lépinopr. — Renflement de la tige. Sur A4. acer (Sorhagen, 
: Ro RSR NTI PA OA LR LE Xystophora gypsella Const. 
II. DipréRoc. — Enroulement marginal des feuilles par en 
haut. Sur À. alpinus L. (Thomas, 1892)...... Cécidomyine. 


— Cécidie arrondie, spongieuse, de la grosSeur d’un pois à 
celle d’une noisette, située au niveau du sol et consistant 
en une déformation de la pousse. Sur À. alpinus (Sze- 
]UTAEN pe le L)ERRE EE RER EE RER TR Cécidomyine. 


— Déformation semblable à la précédente mais située à l’ais- 
selle des feuilles. Sur A. alpinus (Thomas, 1892) 


en nd ee cc tune ee der eiese Cécidomyine. 
HIT. Acaroc. — Cécidie en forme de bourgeon ou de rosette, à 

l'extrémité des pousses. Sur A. linosyris Bern. (von 

SOHeCRtental ASE ER CNP ANA Phytoptide. 


Asteriscus spinosus Gr. et Godr. 


Payropr. — Enroulement marginal des feuilles par en haut, avec 
le] 
décoloration et chloranthie (Cecconi, 1901). 


Astragalus. 


I. Cocéopr. — Fleurs déformées et habitées par une larve. Sur 
A..austriacus L. (von Frauenfeld).. Apion Schmidti Bach. 


IT. Dipréroc. — #. Renflement de la tige. Larves en société. 
Sur A. arenarius L. (Karsch., 1880) et glycyphyllus L. 
(ROSE MSIE RE Re LEE Cécidomyine. 


— Déformation d’une gousse, d’une fleur ou d’une foliole..., 2. 


2. Gousse renflée. Métamorphose dans la galle. Sur A. asper 
Jacq. (Fr. Low, 1875) et glycyphyllus (Rostrup, 1896)., 
SR EL hier IRON. 4 a rAsphondylie "Sp: ? 


J.-J. KIEFrER. 


9 
ce 


— Cécidie formée aux dépens d’une fleur ou d’une foliole... 3. 


3. Fleur gonflée et demeurant fermée; larves en société. Sur 
A. arenarius (Hieronymus, 1890) et austriacus Jaeq. (von 
Franenteld, 1868),:22428R 07m There Cécidomyine. 


=AHDÉlonmatontties MONOIES RARE RE PRE RE PRES L. 


4, Enroulement marginal des folioles avec hypertrophie. Sur 
A. austriacus. Métamorphose en terre (von Frauenfeld, 
1869) 18 022. PEN io is Perrisia Giraudi Frauenf. 


— Folioles repliées par en haut, de facon à imiter une gousse: 
leur tissu hypertrophié, leur couleur verdâtre, pâle ou 
rougeâtre. Métamorphose en terre. Larve solitaire, selon 
Thomas. Sur A. asper et A. onobrychis L. (Fr. Low, 
1875), [alpinus (Trail, 1888), arenarius (Hieronymus, 
1890), cicer L. (H. Loew., 1850) et hypoglottis L. — 


danicus Ratz. — arenarius Gm. non L. (Trail, 1873)]... 
RL .............. Perrisia (onobrychidis Br.?). 
III. Homopr. — Folioles enroulées en forme de gousse. Sur À. 
glycyphyllus (Rostrup, 4896)77: Montrer . Aphis sp. 
Astrantia. 
HezmiNrH. — Nodosités des racines. Sur A. carniolica L. et 
major L. (Dalla-Torre, 1892-1893). .............. ex 
A PS te Heterodera radicicola Greel. 


Athyrium., Voir Polystichum. 


Atragene alpina L. 


AcAROC. — Enroulement marginal et boursouflures du limbe. 
CEhomas#1876) 72m Phyllocoptes heterogaster Nal. 
Atriplex. 
I. Cozéoptr. — Renflement des racines. Sur A. hastata Rch., 
littoralis L. et patula L. (Rostrup, 1896).............. 


ET ter EN Un . Cleonus albidus Fab 


Synopsis des Zoocecidies. 265 


II. Lépinopr. — Renflement fusiforme de la tige; cavité lar- 
vaire unique et grande. Métamorphose dans la galle. 
Sur A.halimus L. (De Stefani, 189)) 
1 EN SR ARR RAA SSP RE Coleophora Stefanii Joann. 


III. Dipréroc. — 1. Renflement ovoïdal de la tige ; cavités lar- 
vaires ordinairement nombreuses et très petites. ...... 2 


— Cécidies ne consistant pas en un renflement de la tige. .... L. 


2. Sur À. patula; minime renflement uniloculaire de la tige ; 
larve blanche, solitaire, entourée d’une enveloppe très 
mince et blanche (Cecconi, 1901)......: Stephaniella n. sp. 


— Sur À. halimus où A. portulacordes; renflement plurilocu- 
OT Re Le en CU OU M br RO Er. 2 bis. 


2 bis. Larve formant avant la métamorphose une membrane 
blanche, circulaire et plane, qui ferme le sommet de sa 
loge comme un couvercle. Sur A. halimus........... 
Re Tin -.......... Stefaniella Trinacriae De St. 


— Larve ne se formant pas de membrane au sommet de sa 
loges RP EU Te Ad UE Un De 


3. Sur À. halimus L. Larve blanche à spatule courte, sessile 
et trilobée (Kieffer, 1897). — Italie et Algérie... ....... 
PRE dE CEE NE . Stefaniella atriplicis Kieff. 


— Sur À. portulacoides L. Larve orangée, à spatule trilobée, 
grande et longuement pédiculée. Métamorphose dans 


un cocon blanc (envoi du Dr Baldrati). — Italie... ..... 
Un AAEIR .......... Stefaniella brevipalpis Kieff. 


4. Galle composée d’une agglomération de productions folia- 
cées ou de fleurs déformées , irrégulièrement arrondie 
et de la grosseur d’un pois à celle d’une prunelle, uni- 
ou pluriloculaire. Larve vitelline. Métamorphose dans la 


CECI SUR TITRE ARR Gi 
—rCallenutrementiCOonIOEMe ER ON, 6. 
>. Spatule sessile, bilobée (De Stefani, 1898). — Sicile... ... 


BA DELL EN EE TER Asphondylia conglomerata De St. 


266 J.-J. KIEFFER. 


— Spatule sessile, quadrilobée, entourée d’un large espace 
chitineux (P. Marchal, 1897). Asphondylia punica March. 


6. Petites galles vésiculaires à l’aisselle des feuilles. Sur 
A. halinus (De Stefani, 1898). — Sicile. Asphondylia sp.? 
— Galles formées aux dépens d’une feuille ou d’une bractée. 7. 
Renflement fusiforme de la nervure médiane ou d’une brac- 
tée de fleur femelle, Sur A. halimus (De Stelani, 1898 ). 
SOLOLLE AN EE NE De . Stefaniella Trinacriae De St. 


I 


— Galle du parenchyme, à pourtour circulaire d’un diamètre 
de 2 à 3 mill., blanches et dépassant à peine le dessus 
et le dessous de la feuille. Sur A. halimus (De Stefani, 
1309) ASicile eHAlDÉTIC MAMA EE Stefaniella sp. ? 


ÉV. Homopr. — 1. Pli ou enroulement d’une feuille, ......... 2: 
— Eminence ou cécidie en forme de bourse..... ST de 


2. Feuilles enroulées par en haut ou repliées en gaine, déco- 
lorées et hypertrophiées. Sur 4. Babingtoni Woods. 
(Trail, 1885), hastata L. (Kieffer, 1891), hortensis L. 
(Rübsaarmen, 1890), littoralis L. (Rostrup, 1896) et pa- 
tüula L. (Kaltenbach, 1874)....... . Aphis atriplicis Schrk. 


— Pli marginal irrégulier et non en gaine. Sur 4. patula 
(Lichtenstein, 1879, Bull. Soc. ent. Fr., p. 156)....... 
Trioza atriplicis Licht. 


3. Petites élévations à la face supérieure du limbe. Sur 
A. portulacoides (envoi du D' Baldrati). — Italie... Psyllide. 


— Cécidie en forme de bourse allongée, atteignant depuis le 
milieu de la nervure médiane qui fait le fond, jusqu'au 
sommet de la feuille, faisant saillie inférieurement et 
s'ouvrant en sillon supérieurement. Sur A. palula 


(RICHE AB) EEE AR RE EAU SARA EPS . Aphide. 
V. Acaroc. — Déformation des fleurs sur A. halimus (De 

Stefani, 1898), Sicile; et portulacoides (D' Heim, 1897). 

MCE MTS D ME ME .. Phytoptus Heimi Nal. 


— Pustules sur les feuilles d’A. halimus (De Stefani, 1898). — 
SIGNES FRELARAR EE NEA Phytoptus brevipes Nal. 


Synopsis des Zoorécidies. 267 


— Petites nodosités globuleuses, de 4 à 4,5 mill. de diamètre, 
situées sur le dessous, rarement sur le dessus des feuil- 
les; à la face opposée correspond une faible dépression 
munie d’une ouverture irrégulière. Sur A. halimus et 
Dortuiacodes(CecconAO0D) ERP RU 


Avena. 


I. DipréRoc. (!). — Faible renflement de la tige au-dessus 
du premier où deuxième nœud, sous la gaine d’une 
feuille. Métamorphose au même endroit. Sur Avena sa- 
tiva L. (P. Marchal, 1895)...... Mayetiola avenae March. 


— Renflement à la base de l'inflorescence. Sur 4. sativa (Ros- 
LEO Dee oO) EE RO Oscinis frit. L. 


IT. Homopr. — Gaine gonflée, feuilles contournées et enroulées. 
Sur À. fatua L. et sativa L. (Géhin, 1856), orientalis L. 
et strigosa L. (Rostrup, 1896)......... Aphis avenae Far. 


IT. Acaroc. — Chloranthie: épillets agglomérés, émettant de 
nouveaux épillets pédonculés. Sur À. pratensis L. (von 
Schlechtendal, 1891) et [sativa (Kieffer, 1899)]..... Ée 

Phytoptus tenuis Nal. et Phyllocoptes dubius Nai. 


IV. HELMINTH. — Renflements allongés et purpurins sur 
lestteulies d'A -pratensis (Kielter) 2,00 Tylenchus. 


— Nodosités des racines: Helminthes dans une cavité interne, 
Sur A. sativa............. Heterodera radicicola Greel. 


Ballota nigra L. 


DiréRoc. — Déformation de l'extrémité d’une pousse : feuilles 
un peu plus rapprochées que les normales, décolorées, 
avec enroulement marginal par en haut (Kieffer, 1897). 
NAN RS tie SOL RE TEER Contarinia ballotae Kieff. 
(1) Deux autres Cécidomyies, Contarinia avenae Kieff. et Cont. arrhena- 
theri Kieff. vivent dansles épillets d’Avena pubescens et elalior qui se déco- 
lorent, mais sans qu'il y ait production decécidie. Un auteur anglais, Marsham, 
a cité, en 1797, une autre espèce qui vit dans les épillets d'Avena falua L. 
et qui a été confondue avec Contarinia tritici Kirb. 


268 J.-J. KIEFFER. 


— Base des feuilles ou des pétioles hypertrophiée et velue 
(von -Schléchiendal 21883) Re ... Cécidomyine. 


Balsamine hortensis L. 


HezmNrs. — Nodosités des racines: helminthe endophyte.... 
SOLE LS CE PROC Rs Heterodera radicicola Greef, 
Barbarea. 
Dipréroc. — 1. Cécidie blanche, spongieuse, arrondie, de la 


erosseur d’une prunelle, située dans l’inflorescence ou 
à Vaisselle d’une feuille et formée aux dépens de l’inflo- 
rescence. Larves en société ;métamorphose dans la cédi- 
die. Sur B. arcuata(Hieronvmus, 1890) etoulgaris (Cur- 
tis, 1845)... Dasyneura sisymbrii Schr. (barbareae Curt.). 


— Renflement d'un pétiole ou d'un pédoncule, d'une fleur ou 


d'UNARUIELS EL LR REC NIRSS Re TRE Re 2. 
2. Base du pétiole ou du pédoncule hypertrophiée et élargie ; 

larve dans un petit enfoncement de la tige, à l’aisselle de 

la fouille. Sur B. vulgaris (Martel, 1893)............. : 

SR CU I LL .... Dasyneura sisymbrii Schrk. 
— Flers OU SIIQUeES COMICS Ce 2: 
3. Fleurs gonflées et demeurant fermées. .............. : L. 
— $Siliques faiblement renflées. Sur B. vulgaris (Martel, 1893). 

ST NN Cire TR its Das yneura 
%. Caliceet corolle bien développés. Cécidie de forme ovalaire. 

Métamorphose dans la cécidie. Sur B. vulgaris (H. Loew, 

HODD) RS RE RP EEE Dasyneura sisymbrii Schrk. 
— (Galice et corolle peu développés. Cécidie de forme sphéri- 

que. Métam. en terre. Sur B.vulgaris (Kieffer 1895). . = 

Se 1e ae ET ne ie sue ete Sir Eee et ve COONTADIRIA 


Barisia alpina L. 


DipréRoc. et Payropr, — Enroulement marginal des feuilles 


Synopsis des Zoocécidies. 269 


par en bas, avec des larves de Cédidomyines et des 
Phytoptides (Thomas, 1886). 


Bellidiastrum Michelii Cass. 


I. Dipréroc. — Renflement unilatéral de la tige (von Frauen- 


Tel MAS OT EE nt Tephritis Eggeri Frauenf. 
IT. Acaroc. — Enroulement marginal des feuilles par en haut 
CERomMas A7) erreur Phytoptus opistholeius Nal. 


Berberis vulgaris L. 


J. DipréRoc. — Sur rameaux ; galle multiloculaire, unila- 
térale, à surface bosselée, d’un brun rouge. Métamor- 
phose dans la galle {Schranck, 1781; n'a plus été re- 
UNE PREPARED Lasioptera berberina Schrk. 


— Enroulement marginal des feuilles par en haut, avec hyper- 
trophie et décoloration (Fr. Lôw, 1885)...... Cécidomyine. 


IT. Homoptr, — Petites élévations sur le limbe; bord des feuil- 
les plus ou moins recourbé par en bas (von Frauen- 


SOS GONE Re en Trioza Scottii Fr. Low. 
HIT. HecmiNra. — Nodosités des racines avec cavité inté- 
rieure (Franck, 1884)...... Heterodera radicicola Grece. 


Berteroa incana DC. 


I. CoLéopr. — Nodosités arrondies, situées au collet de la 
racine (H. Loew, 1850). GCeuthorrhynchus sulcicollis Gyll. 


— Nodosités arrondies, formées aux dépens des radicelles (von 


Haimhoffen, 1855)......... .... Gymnetron alyssi Haimh. 
IT. Acaroc. — Chloranthie avec pilosité anormale (von 


Schlechtendal, 1883)... :.7.. Phytoptus longior Nal. 


Beta vulgaris L. 


J. Homopr. — Feuilles crispées. Pucerons aptères et noirs (en- 


270 J.-J. KIEFFER. 
voi: dé”"Ceccont 7. 57707 AP EE Aphide. 


Il. HezmixrH. — Nodosités des raeines, arrondies, avec cavité 
interne ; Helminthes endoparasites (Franck, 1884)...... 
RÉ RS ne cu Lee Heteradera radicicola Greef. 


— Nodosités des racines allongées et très irrégulières, sans ca- 
vité interne ; Helminthes ectoporasites (Schacht, 4859). 
SEE rs Heterodera radicicola — Schachti Schmidt. 


Betonica officinalis L. 


I. Cocéopr. — Renflement allongé et bosselé sur la tige (Kal- 
tenbach 1871) Per Thamnurgus Kaltenbachi Bach. 


Il. Dipréroc. — Fleurs gonflées et déformées (Kirchner, 1855) 


Je 


— Feuilles ou pétioles élargis à leur base, hypertrophiés et ve- 
lus (von. Schlechtendal, 21893). "MCE Cécidomyine. 


HE. Acaroc. — Chloranthie avec une faible pilosité anormale; 
constriction des feuilles; tige élargie et contournée (Kief- 
LC PER Hot) RAP EE 0 CL ie Re Phytoptide. 


—— Abondante pilosité blanche en forme de feutrage épais, 
recouvrant les feuilles, la tige et l’inflorescence: fleurs 
souvent atrophiées ‘Kirchner, 1855?; Kieffer, 1889). 

Ar NI DE An PRE EE ame DS ET LA Phytoptus solidus Nal. 


Belula. 


I. Lépinopr. — Renflement des rameaux. Sur B. alba L. et 
pubescens Ehrh. (Amerling, 1869). Teras ferruganas. v. V.? 


— Renflement en-dessous de l'insertion d’une feuille, avec ou- 
verture à l’aisselle. Sur B. alba et pubescens.… 


AE I ir ete Epiblema tetraquetana Hw. 
IL. DiprÉRoc. — 1. Déformation d’un chaton ou d’une graine, 2. 


— Déformation d’un iourgeon ou d’une feuille. ...,.. 


2, Chaton renflé. Sur B. alba (Binnie, 1877)....., Cécidomyine. 


Synopsis des Zoocécidies. 271 


— Graine agrandie et renflée. Métamorphose dans la cécidie. 
Sur B. alba (Fr. Low, 1878), pendula (Wachtl, 1878) et 
pubescens (Kieffer, 1886).... Oligotrophus betulae Winn. 


3. Renflement d’un bourgeon. Sur B. alba (Trail, 1875)... 
Cécidomyine, 


— Cécidie formée aux dépens d’une feuille................. 4. 


4. Renflement allongé faisant saillie sur le dessous de la ner- 
vure médiane ou du pétiole et souvent teint de violacé. 
Métamorphose en terre. Sur B. alba (Trail, 1873), pu- 
bescens (Trail, 1878) et intermedia Thom. {von Dalla- 


Torre; 1893):.::.............. .Massalongia rubra Kieff. 
— Cécidie formée aux dépens du limbe.................... à. 


5. Galle du parenchyme, à pourtour circulaire, d’un diamètre 
de 3-4 mill., dépassant à peine le dessus et le dessous 
de la feuille, de couleur jaunâtre, souvent ceinte de rouge. 
Métamorphose sur B. alba (Trail, 1873) et pubescens. 
(En | Le le) SR RE PE ELA . Contarinia betulina Kieff. 


— Feuilles au sortir du bourgeon demeurant repliées par en 
haut, avec la base de la nervure médiane et des nervures 
secondaires hypertrophiée, ordinairement teinte de 
rouge. Métamorphose en terre. Sur B. alba et pubescens 
(oieter AD) eee ere Contarinia betulicola Kielff. 


IT. Homopr. — 1. Boursouflures de forme irrégulière, faisant 
saillie sur la face supérieure des feuilles. Sur B. alba 
(Kieffer, 1894) et pubescens (Liebel, 1889)... .......... 

Hamamelistes |!) betulinus Hcrv. 


she share eine els abeg" euoleeg ser 


2. Feuilles irréguliérement crispées. Sur B. pubescens. ...... 
Callipterus oblongus Heyd. 


(1) Horvath avait d’abord créé le genre Tefraphis pour cette espèce qui n'a 
encore élé trouvée qu'aux environs de Bitche. Ayant recu récemment d'Amé- 
rique un envoi d'Aphides parmi lesquels se trouvait aussi Hamamelisles spi- 
nosus Shim., il reconnut que l'Aphide de Bitche fait également partie du genre 
Hamamelistes Shim., lequel comprend donc désormais deux espèces, vivant 
loutes deux, à l'état aile, sur Belula (Wiener ent. Zeil., 1901, p. 165). 


279 J.-J. KiEFFER. 


— Feuillés phsSées SureP br RER RENE Et 
Max Chaetophorus annulatus Koch et tricolor Koch. 


IV. Acaroc. — 1. Bourgeons fortement grossis avec pilosité 
anormale. Sur B. alba (Thomas, 1876) et pubescens (Kiet- 
RS le 0) POP EE Phytoptus calycophthirus Nal. (!). 


— Bourgeons très petits, longs de 2 à 5 mill. et agglomérés au 
nombre de 20 à 100 en une masse unique, compacte, ir- 
régulière et légèrement pubescente, différant des excroiïs- 
sances analogues de Quercus Suber en ce que celles-ci 
sont en forme de chou-fleur. Sur B. alba (Massalongo, 


RU A CR AR OURS SIT SR ER EN Phytoptide. 
— Cécidies formées aux dépens des feuilles.r ............. 2. 
2. Cécidies sphériques, très petites, éparses sur les feuilles, 3. 


— Cécidies consistant en une production anormale de poils dé- 
formés ou normaux (Erineum et Phyllerium).......... 


S 


3. Cécidie subsphérique, mesurant de 4 à 4 1/2 mill., rouge, 
située ordinairement sur le dessus des feuilles et ayant 
son ouverture sur le dessous. Sur B. alba (Amerling, 
Lol) AR ANA UE LUE! LA Phytoptus betulae Nal. (?). 


— Cécidie arrondie, velue, haute de 1 à 3 mill., située sur le 
dessus du limbe et s'ouvrant sur le dessous. Sur B. alba 
(Hieronymus, 4899) et pubescens (Thomas, 1893). 


ES 


Poils en agaric ou en entonnoir (Erineum)..........,..... D. 


— Poils cylindriques et contournés ; amas situés sur le dessous 
des feuilles, à l’aisselle des nervures, avec éminence à la 
face supérieure ; parfois épars sur le limbe (Phyllerium 
tortuosum Grev.). Sur B. pubescens. Erineum roseum 
SOUL RME AE RE IE RE Phytoptus leionotus Nal. 


5. Amas d'un rouge sang, situé à la face supérieure; poils très. 

(1) Nalepa considère cette espèce comme identique à B. rudis Can. qui a 
élé décrit antérieurement. Mes observations me permettent d'affirmer que l'A- 
caride qui produit la déformation des bourgeons est spécifiquement distinct de 
celui qui produit l'Erineum des feuilles. 

(2) Les mêmes galles renfermaient encore Phytloplus leionotus Nal. et Tri- 
merus acromius Nal. 


- Synopsis des Zoocécidies. 219 


courts. Sur B. alba et humilis Schrk. {Schultz, 1806), 
nana L. (Fr. Low, 1885) et pubescens (Kieffer, 1885)... 
et un due Lie nee Phytoptus longisetosus Nal. 


— Erineum betulinum Schum. Amas blanchâtre où faiblement 
rougetre, situé inférieurement, moins souvent supérieu- 
rement: poils plus allongés. Sur B. alba (Amerling, 1862) 
et pubescens (Kieffer, 1885)........ . Phytoptus rudis Can. 


Hiscutella. 


I. Dipréroc. — Fleurs gonflées, de la grosseur d’un pois et ne 
s’ouvrant pas. Métamorphose en terre, Sur B. saxatilis 
SAM OR ERRS ER E e ann à Cécidomyine. 


II. Acaroc. — Feuilles déformées, à bords sinueux et à pilo- 


sité anormale. Sur B. laevigata L. (Thomas, 1876). 
ASE De UE TT AE LT Tee TRE RVÉODEIGCE: 


Brachypotiune. 


I. Hyuméxopr. — Renflement fusiforme de l'extrémité de la 
pousse: feuilles agglomérées en touffe. Sur B. pinna- 
tum P. B. (Brischke, 1882).... Isosoma brachypodii Schl. 
IL. Dipréroc. — Délormation de la pousse terminale; feuilles 
agolomérées et déformées. Sur B. silvaticum (L. Rübsaa- 
TN OEM Le SR  N TMON Chlorops cingulata Meig. 
BrassiCa. 
I. Cocéopr. — Nodosités sphériques où hémisphériques, de 


la grosseur d'un pois à celle d’une prunelle, uniloeu- 

laires, ou bien pluriloculaires et pouvant atteindre alors 

la grosseur d’une noix, situées au collet de la racine. Mé- 

tamorphose en terre. Sur B. napus L., oleracea L. et 

UE DRE PR RL DNS LU LU Rte 
Ceuthorrhynchus pleurostigma Mars. (sulcicollis GYIL.) (1) 


(1) On attribue à tort des cécidies semblables à Baridius chloris Panz., chlo- 
rizans, picinus et lepidii Germ. Les trois premières espèces sont mentlion- 


Ann. SOC. Enf. Fr., LxXX, 1901. 18 


27/4 J.-J. KIEFFER. 


— La même déformation sur B. oleracea renferme encore. selon 
Bargagli (1883)..... Ceuthorrynchus cyanipennis Germ. 


— Probablement cécidogène sur B. rapa (von Frauenfeld)... 


ea al ce LE Ceuthorrhynchus assimilis Pak. 
I. Dipréroc. — 1. Fleurs gonflées et ne S'ouvrant pas....... 2. 
— Renflement plus ou moins apparent des siliques.......... L. 


2. Métamorphose dans la cécidie. Sur B. napus (Kieffer)..…. 
PRERPIOEE Dasyneura Sp. 


— MÉtAMOrDhOSE ENAIELRE SE En EN CRE RENE OR D. 


3. Larves sauteuses, d’un jaune vitellin et brillant. Sur B. na- 
pus (Kielfer, 1893), oleracea et rapa (Kieffer)......... 
SEAT es MO on made ete ie nee CN COLA AI SEM 


— Larves blanches, non douées de la facuté de sauter. Méta- 
morphose en terre. Sur B. napus, oleracea et rapa 
(RICHE ATSO6) EEE Dasyneura raphanistri Kielf. (!. 


4. Larves jaune vitellin, sauteuses. Sur B. napus (Kieffer, 
18099) olerace er Ap nee) ER Contarinia Sp.’ 


» 


— Larves blanches et non sauteuses:; métamorphose en terre. 
Sur B. rapa (Winnertz, 1853), [napus (Perris, 1870) et 
oleracea (Laboulbène, 1857]. Dasyneura brassicae Winu. 


HT, Homorr. — Eminences plus ou moins étendues, faisant sail- 
lie à la face supérieure des feuilles. Sur B. oleraceu, 
CLARA RER .. Aphis brassicae L. 


nées par von Frauenfeld comme vivant dans les tiges du Colza, sans y pro- 
duire de déformation (Ver. zool. bot. Ges. Wien, 1867, p. 363), la 3° a encore 
été signalée par Perris comme vivant dans les tiges du Chou et obtenue par 
moi de tiges Sisymbrium officinale. 

(1) Ilest possible que cette espèce soit identique à D. brassicae Winn. dont 
Winner{z écrit que les larves habitent les siliques du Colza au nombre de 60 
parfois dans une seule silique. Il ne parle pas de déformation de fleurs. D'autre 
part, je n'ai jamais observé D. raphanistri dans les siliques du Colza, bien 
que les générations de cette espèce se succèdent en Lorraine du printemps à 
l'automne dans diverses fleurs de Crucifères. 


Synopsis des Zoocecidies. 279 
IV. HELMINTH. — Petites nodosités des racines avec cavité 
intérieure. Helminthe endoparasite. Sur B. oleracea, 
rapa, campestris et rutabaga (Atkinson, 1889),....... 
REA serre... Heterodera radicicola Greef. 


— Renflements irréguliers des racines, sans cavité interne. 
Helminthe ectoparasite. Sur B. napus, oleracea, rapa 
(Kühn, 1870). Heterodera radicicola — Schachti Schm. 


Bromus, 


I. Dirréroc. — Très faible renflement de la tige, à l’aisselle 
d'une feuille, au-dessus du 1° ou du 2nœud. Sur B. se- 
calinus L. et tectorum L. (Hammerschmidt. 1834)... 


shell Piper mere rires is vie le tent 


ROLE LT LOS . Mayetiola s).? 


IT. Acaroc. — Chloranthie; épillets renflés, allongés ou agglo- 
mérés et raccourcis. Sur B. arvensis L. (Fr. Lôw, 1879), 
erectus Huds.(von Frauenfeld, 1869), mollis L. (Fr. Lôw, 
1874), sterilis (Schlechtendal, 1891), racemosus L. (idem) 
et tectorum (Fr. Low, 1879)........ Phytoptus tenuis Nal. 


Brunceila. 
J. Dirréroc. — Les deux feuilles terminales dressées, con- 
vexes à leur base et se touchant par leurs bords. Sur 
B. grandiflora L. (Thomas, 1881) et vulgaris L. (Kieffer). 
RE ie cl ln ed ue ui MUC CIOMYINE; 
— Production gemmilorme à l'extrémité d’une pousse, Sur 
B. vulgaris (envoi de M. le docteur Bezzi.).., Gécidomyine. 


IT. Homopr. — Enroulement marginal des feuilles par en haut. 
Sur Broulqaris (liebel, 1886), -..4#%2::...-0...Aphide, 


HI. Acaroc. — Extrémité des pousses changée en une agglo- 
mération de feuilles ou de bourgeons fortement velus. 
Sur B. grandiflora (Hieronymus, 1890),.,..,, Phytoptide. 


Bryonia. 


Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur B. dioica 
HiebeRAss0) 27: DE CANNOT Perrisia parvula Lich. 


276 J.-J. KiEFFER. 


— Extrémité des pousses changée en une agglomération de 
feuilles déformées, velues, se recouvrant de facon à imi- 
ter un gros bourgeon. Sur B. alba L., avec métamorphose 
dans la cécidie (Boucbé, 1847) et dioica, avee métamor- 
phose‘en"terre (Kaltenbach 1874) PETER CRE e 


Bupleurum., 


I. Dipréroc. — 1. Renflement de la tige ou du point d’inser- 
lion des rayons d’une ombellule où d’une ombelle. Sur 
B. falcatum L. (Forster, 1860, Centurie neuer Hymeno- 


— Déformation d’une pousse ou d’un fruit................. 2 


2. Pousse axillaire ou terminale changée en une production 
fusiforme ; larves en société. Métamorphose en terre. 
Sur B. falcatum {Wachtl,1883).. Perrisia bupleuri Wachtl. 


— Renflement d’un fruit; métamorphose en terre......... 0 


3. Larve rouge, non sauteuse. Sur B. falcatum (Fr. Low, 1875), 
longifolium L. (Thomas, 1878) et ranunculoides L. (Mas- 
Sal0n A0, 1895) PRE Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 


— Larve sauteuse, du genre Contarinia, en société avec un 
Clinodiplosis. Sur B. faleatum (Rübsaamen, 1895). 
Buxus sempervirens L. 


I. Dipréroc. — Cécidie du parenchyme, à pourtour arrondi, 
surface décolorée et dépassant à peine l’une et Fautre 
face de la feuille. Métamorphose dans la galle (Geoffroy, 


ATOA) PL EN EP FPE PRES Monarthropalpus buxi lab. 
II. Homopr. — Pousse terminale déformée et composée d'une 

agoiomération de feuilles courbées en calotte (Réaumur, 

AA) TN MR ER LE ES CRETE . Psylla buxi L. 
II. Acaroc. — Bourgeons grossis et velus (Vallot, 1820). 


Phytoptus Canestrinii Nal. 


ROC MOROCCO OO MOI RO MOENONUEO ON ON 


1O 
1 
1 


Synopsis des Zoocecidies. 


— Bourgeons grossis et glabres (Massalongo, 1890)........ 
: : .++.  Phytoptus buxi Can. 


Cakile maritima SCOp. 


I. Cocéopr. — Renflement fusiforme, situé à la base de la tige 

CRT ASSO ET RPE ERE RE Ceutorrhynchus sp.? 
IT. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées (Ros- 

Et OR RAS SE EEE SES PRE es A Cécidomyine. 

Calamagrostis. 

I. HyméxoPpr. — Très faible renflement de la tige, au-dessus 

du 2° ou du 3° nœud. Sur C. epigeios Rth. (von Schlech- 

tendal 4894)" Isosoma calamagrostidis Schl. 
IT. Dipréroc. — 1. Déformation de la pousse terminale, dont 


les feuilles sont agglomérées et déformées. Métamor- 
phose dans la galle, Sur C. lanceolata Rth. (Rübsaa- 
Men) LEE AIRE . Mayetiola lanceolata Rs. 


Dé OT IRADONE de JA AOC PURES RSS az SAUTER 


2. Larves endoparasites, vivant en société à l’intérieur du 
chaume qui est à peine hypertrophié. Sur C. lanceolata 
(REUCR 1897) er Lasioptera graminicola Kiel. 


— Larves ectoparasites, dans un léger enfoncement de la tige, 
SOUS ARC neNt RA ee ee a 3. 


3. Enfoncement longitudinal. terminé à chaque bout par une 
minime nodosité et ayant ainsi la forme d’une selle, Sur 
C. lanceolata (Rübsaamen, 1895).......... Mayetiola sp.? 


= Déformationmonentorme deselle. 707... 40H00) 4, 


4. Larve recouverte d'une mince pellieule noire et brillante 
Sur C. lanceolata. Métamorphose dans la cécidie (Rüb- 


Sdamenmee895).. Sn neur Lasioptera cerealis Lind. 
— Point de pellicule recouvrant l’enfoncement. ......... RP PAU 


9. Enfoncement situé vers la base de la tige. Sur C. epigeios. 


LR] 
1 
2 


J.-J. KIEFFER. 


Métamorphose dans la cécidie (Rübsaamen , 1895)...... 
.. Lasioptera calamagrostidis Rbs. 


— Enfoncement situé vers le haut de la tige. Sur C. lanceo- 
lata(Rübsaamen, MAS95) RS MR TERRE nan 6. 


6. Puparium lisse et brillant; extrémité bifide..,. Mayetiola sp.? 


— Puparium spinuleux, à extrémité pointue. ..... Mayetiola sp. 


IT. HELMINTH. — Ovaire gonflé et changé en une galle en 
forme de bouteille, à couleur obscure, et mesurant 5 mill. 
en longueur sur 2 en largeur ; paroi hypertrophiée; la 
partie supérieure rétrécie est un peu rugeuse sur sa sur- 
face. Sur C. lapponica Wahlb. (Massalongo, 1899) 


ss... 


PASS ler ere dE Re els ee .. Tylenchus Sp.? 
Calamintha. 
I. Cockopr. — Renflement ovoidal et uniloculaire de la tige. 


Sur C. acinos CI. (envoi de H. de Guerpel). 


IT. Dipréroc. — Calice gonflé; corolle et étamines avortées. 
1 . / . ñ . . Le 
Sur C. alpina Lam. (Massalongo, 14895)..... Gécidomyine. 


IL. Acaroc. — Calice hypertorphié; corolle et organes de 
fructification avortés. Sur C. acinos (von Frauenfeld, 
AO) ES EURE RE ORAN .....  PHYEOPLIde: 


— Déformation des pousses, dont les feuilles et les fleurs sont 
agelomérées en tête, déformées et velues. Sur C. clino- 
podium Benth. (Hieronymus, 1890) et acinos (Pallavicini 
Misciatelh;22809) SR PR re :.:. Phytoptide: 


Calluna vulgaris L. 


I. Dipréroc. — Cécidie ovoidale, formée d’écailles ou de feuilles 
agrandies qui se couvrent et située à l'extrémité d'une 
pousse (RudowW 4875)" MEN Sent . Cécidomyide. 


I. Homopr. — Renflement des rameaux. Coceide ectoparasite 
(Douglas, Ent. Month. Mag.,l1888).. Mytilaspis pomorum. 


ro 
1 
Le) 


Synopsis des Zoocécidies. 


II. Acaroc. — Faible déformation des pousses avec cladomanie 


et pilosité anormale (Kieffer, 1899).......... . Phytoptide. 
Camelina. 
AcARocC. — Chloranthie, enroulement marginal des feuilles et 


pilosité anormale. Sur C. sativa Ctz. (Fr. Low, 1874) et 
[C. microcarpa Andre. (Hieronymus, 4890)]............ 
Phytoptus longior Nal. 


Campanula. 


I. Cozkopr. — Renflement de la capsule. Métamorphose dans la 
cécidie. Sur C. persicifolia L. (Brischke, 1882), rapun- 
culoides L., rhomboidalis L., rotundifolia L. et trache- 

LOT SE RE St 2 Miarus campanulae L. 


— Renflement de la racine. Sur C. rotundifolia (envoi du 
D' Geysenheiner). — Auteur inconnu. 


II. Hyméxopr.? — Renflement de la tige, de la grosseur « d’un 
œuÎ de poule » et consistant en une agglomération d’ex- 
croissances de la grosseur d’une fève; couche médul- 
laire intacte. Sur C. trachelium L. (Kirchner, 1856). 
VOLE ARE SO RE EN CRIME MR AE 0 EPA Aulax sp.? !). 


/ 


IE. Dipréroc. — 1. Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Larves 


blanches. Métamorphose en terre. Sur C. rapunculoides 
(Liebel, 1889) [rotundifolia (Mik, 1890) et pusilla Huds. 


(Thomas, 1893)... Contarinia campanulae Kiel. 
— Déformation des feuilles, d’une pousse ou d’une tige. .... À 


2. Feuilles hypertrophiées et enroulées par en bas. Larves 
rouges. Sur C. pusilla et Scheuchzeri Vill. (Thomas, 
SE RM Ron se Let Re AE ea AR Cécidomyine. 


— Feuilles crispées par en haut; les nervures hypertrophiées ; 
larves blanches, en société. En outre, déformation de 
toute la pousse, dont les feuilles sont crispées, rappro- 


(1) Cette découverte de Kirchner, comme beaucoup d’autres du même au- 
teur, a besoin d'être confirmée. 


280 J.-J. KIEFFER. 


chées, velues, et les fleurs atrophiées. Sur C. triche- 
lium (envoi du Dr Cecconi, 1901).......... Perrisia, n. Sp. 


— Déformation d’une pousse ou de la tige................. 3. 


3. Galle uniloculaire, arrondie, d’un diamètre de 2 à 3 mill.. 
solitaire ou en nombre, formée aux dépens de la tige ou 
d’une pousse axillaire ou terminale. Larve orangée, soli- 
taire. Métamorphose dans la cécidie. Sur C. rotundi- 
folia (A. Müller, 1871) et [Scheuchzeri (Thomas, 1892)]. 
ea a et Me ce Re CN Perrisia trachelii Wachll. 


— Pousse terminale changée en une touffe de feuilles défor- 
mées. Larves en société. Métamorphose en terre. Sur 
CTADANOUIONLES + PRIMES 7 PRIE PRE, RICE SAM 4. 


4. Pilosité anormale. Larves rouges (Hieronymus, 18990)... 
FR LE PRET CRM Re à CA CU ere Cécidomyine. 


— Sans pilosité anormale. Larves blanches (Fr. Low, 1875). 


are So ST RÉ  R RRER Ee Cécidomyine. 
IV. Acaroc. — 1. Déformation d'une pousse ou d'une fleur. 2. 
—Déformation des Teniles re ASE EE RCE 3. 


2. Fleurs déformées; corolle, étamines et pistil changés en 
verticilles foliacés. Sur C. latifolia L. {von Dalla-Torre, 
ASTM RER OT RM ECIER LÉTIL I QU Phytoptide. 


— Déformation des pousses et des fleurs avec pilosité anor- 
male, chloranthie, phyllomanie et eladomanie. Sur C. r«- 
punculoides (Thomas, 1869), rotundifolia (Hardy, 1853), 
tbononiensis L. (Thomas, 1872), carpathica Jaeq. et glo- 
merata L. (Kieffer, 1885), medium L. (Thomas, 1869), 
rapunculus L. (Kiefer, 1885), sibiricaL. (Fr Low, 1879), 
spicata L., Tenorii Mor. (ven Dalla-Torre, 1891) et 
tracheliunr (Thomas, 1872)... Phytoptus Schmardai \ül. 


3. Erineum sur feuilles et sur tige. Sur C. pusilla {von Dalla- 
Monre AO IEEE De se sm 0h SN EEE Phytoptide. 


— Enroulement marginal des feuilles par en haut. Sur C. pu- 
silla (Thomas, 1892), rotundifolia (Hardy, 1853) et 
Scheuchzeri (Thomas, 1896)......... A MASA SAR Phytoptide. 


Synopsis des Zoocecidies, 281 


Capparis spinosa L. 


» 


Dipréroc. — Déformation d’un bouton à fleur. Métamorphose 
dans la cécidie (Beccarini)..., Asphondylia capparis Rhs. 
Capsella bursa-pastoris L. 


I. Homopr. — Inflorescence raccourcie, sans pilosité anormale 
RÉ ONU RS EE Re tie etats Aphis. 


II. Acaroc. — Chloranthie, avec pilosité anormale (Thomas, 
5 TERRE Phytoptus longior Nal. 


Cardamine. 


Un 


I. DipréRoc. — 1. Bourgeons latéraux grossis. Sur C. siloatica 
SkOPhomas, 1878)... 210 RRRERN ÉAPPRAITE Cécidomyine. 


— Renflement d'une fleur ou d'uneisilique.. ...... #4. 2. 


2. Fleurs gonflées et demeurant fermées. Larves rouges. Meé- 
tamorphose en terre. Sur C. pratensis L. (Winnertz, 
1836 )hetlamaratle (nchbald,/A1882)]1...7..2... 
bn ban D ES Ce .. Perrisia cardaminis \Winn. 


— Siliques renflées. Métamorphose en terre. Sur €. pratensis 
(von Schlechtendal, 1896) et amara L. (Kieffer, 1897). 


_ Dents ee lee le Ce : D RES OD ..... Gécidomyine. 
HI. Homopr. — Minimes excavations éparses sur le limbe. Sur 
Csubauete Eh OmAs, 1878). 7.202... SÉTARR Psyllide. 


IT. Acaroc. — 1. Déformation de l’inflorescence : fleurs agglo- 
- mérées, organes de fructification changés en pétales. 
Sur C. pratensis et palustris Pet. (Kerner, 1883, fide 

Fr. Low, 1883), impatiens et hirsuta (Pallavicini Mis- 


CHOINORS 00). Mr cer ce PE LE er Phytoptide. 
— Déformation des siliques ou des feuilles. ..........,..... 2. 


2. Siliques terminées par des productions foliacées. Sur C. 
pratensis (von Dalla-Torre, 1891)............. Phytoptide. 


282 J.-J. KIEFFER. 


— Enroulement marginal des feuilles par en haut. Sur C. al- 


pina et resedifolia (Thomas, 1885)..... 14 MP RYIOPHUE: 
Carduus. 
I. Dipréroc. — Réceptacle changé en une excroissance dure, 


ovalaire et pluriloculaire. Métamorphose dans la galle. 
Sur C. acanthoides L., crispus L. et nutans L. (von 
Frauenfeld, 4863). .... ESA . Urophora solstitialis L. 


— Déformation semblable sur D. defloratus L. et nutans..….. 
PR: Len... tUrophora eriolepidis HLW. 


a] 


II. Acaroc. — Chloranthie et cladomanie. Sur C. acanthoides 
(BEN AAS 70) ARR MNT SET RenS MR à Phytoptide. 


HT. Hezminra. — Renflements sur les feuilles de Carduus sp.? 


(Dhomas SCO) AMCEUNEr APE AC ASE A NIMES à 
Carex. 
DipréRoc, — 1. Déformation d’un utricule qui s'agrandit et 
S'AlONPes ee 2402 SR ETS RS OO Rd D 2, 
— Déformation située sur une feuille ou sur une pousse ou 
auscollét d'une race ere ee Se net TU aAOe 
2. Utricule subeylindrique et long de 8 mill............... . 
— Utricule obovalaire et long seulement de 3 mill.......... 4. 
3. Utricule très agrandi, long de 8 mill., à extrémité ob- 
tuse et couronnée par une petite pointe brune (style ?). 
Larve rosée, à spatule sessile et en croissant. Sur C. 
arenariaL APT LOW A880 A) PEER EC Cécidomyine. 


— Larve orangée, à spatule munie d’une tige et à lobes sé- 
parés par une incision à angle aigu. Utricule subeylin- 
drique, aminci au sommet, long de 8 mill. Style non 


(4) Fr. Lôüw a observé en outre sur la même plante des utricules habitées 
par une larve rouge de Cécidomyie, et nullement déformées. Perrisia riparia 
Winn. vit de même parmi les anthères de C. riparia, sans déformation. 


(1) 


Synopsis des Zoocécidies. 283 


visible, c'est-à-dire demeurant plus court que l’utricule 
qui est fermé. Métamorphose dans la galle, dans un 
cocon blane. Sur C. contiqua Hep. et var. wmbrosa 
(Kielfer, 1896), divulsa Good. (idem), muricata L. (H. 
Loew, 1850), Pairaei Fr. Schultz (Kieffer, 1896) et [uul- 
pina TierononsA600) EE EE Ru. 
3 cn AO VERRE PT. . Perrisia muricatae Meade |!) 


SU Catane Rielter AB) ee ee Perrisia. 


Sur C. caespitosa L. (Lindblom, 1839). Utricule ovalaire- 
arrondi, renflé, convexe au côté externe, concave au 
côté interne, finement ponctué, à extrémité obtuse, 
entière rarementDifides ut Ans nu Cécidomyine. 


Sur C. disticha Huds. (Rostrup, 1896)......... Cécidomyine. 


Sur C. Goodenowi J. Gay (Lagerheim, 1894). Utricule 
ouvert, à pistil proéminent. Larve plus petite que celle 


DOSURO NU R RETR TES n SR à Cécidomyine. 
Sur C. hirta L. (von Schlechtendal, 1891)..... Cécidomyine. 
Sur C. panicea L. (Lindblom, 1839). .......... Cécidomyine. 
Sur Cpraecox Jq."(Rostrup, 1896)... ......... Cécidomyine. 
Sur C. rigida Good. (Sommerfelt, 1825). ...... Cécidomyine. 


Sur C. stricta Good. (Hieronymus, 1890). Utricule fermé, 
MSULROPTOMANENTEEZ RME ASE RATE Cécidomyine. 


Pousse située au niveau du sol, renflée en forme de bour- 
SCOIMONRUC COLE a EU Me Ce ee SRE 6. 


Excroissance uni- ou pluriloculaire située à la base de la 
tige ou sur une feuille, ou un renflement de la base 
UOTE Ce en RTS et 1e 


Pousse située au niveau du sol, renflée en forme de corne 
très allongée ou de cône. Métamorphose dans la galle. 
SurrCrepallescens Letstrnictan(Kietrer, 4897) 027 
br ee AU ORE: RU SE ... Hormomyia cornifex Kiel. 


Détermination faite d’après des types de Meade. 


“1 


10. 


11” 


12 


13. 


J.-J. KIEFFER. 


Pousse axillaire, située à la base de la tige, renflée en 


forme de bourgeon. Sur C. Schreberi Schrk. (von 


Schlechiendal ABOT) AUS D CPP PRE Cécidomyine. 
Renflementdelathase des tentes ee 8. 


Excroissance uni- où pluriloculaire, située sur la tige ou 
SUITE TELLE A RAS RE RME TRE ER TER PIERRE d 


SuiC os Hiata(Rubsaamen, 1899) MAR PERTE 
RAR ER RU le Hormomyia tuberifica Rbs. 


Sur €. pseudocyperus (idem)... Hormomyia tumorifica Rbs. 


Sur C. pallescens et stricta. Renflement allongé, unilatéral 
GED) EME RER MEN MITA STORE Hormomyia Sp.? 


Sur C. pilosa. Excroissance pluriloculaire, contenant 2 à 3 
loges fusiformes, longues de 5 à 6 mill., larges de 4 mill., 
et se prolongeant supérieurement en un canal étroit par 
lequel sort la nymphe, au moment de l’éclosion (von 


Frauenfeld, 1857)... :.....2 Hormomyia Fischeri Frauenf. 
Sur d’autres sortes de Carex. Larve blanche............ 10. 


Spatule de la larve en lance et longuement pétiolée. Galles 
allongées, lisses, brunes, brillantes, sur les feuilles et la 
tige de C. Goodenoughi, gracilis et stricta (Rübsaa- 
MEN AS) RER PR TE Hormomyia gallarum Rhs. 


SHALUISEDIORÉ ST A RER ET EN INTRO MIS EEASEE AE 


Galle en ovale, pointue, uniloculaire, longue de 2 mill. et 
large de 1,25 mill., fixée à la base des tiges, au niveau 


dusol:; sur Cstellulata/(Kielter) "re Hormomyia? 
Galle à sommet ohtus- 2 NO La RENE RE 12. 
Spatule-munie-dune Dre SU PS CENT ER 13: 
Spatule ”"GeSSIIe PA ANNE VERRA RE SA 14. 


Sur C. arenaria (Hieronymus, 1890). Galle comme celle de 
Hormomyia Fischeri........ Hormomyia arenariae Rbs. 


Sur C. Davalliana Sm. (Kicffer, 1896). Galle comme celle 


Synopsis des Zooceciies. 289 


de Hormomyia Fischeri. Spatule différant de celle de 
FéSpÉCemprecedente". 94,4 He En e Hormomyia Sp.? 


1%. Galleuniloculaire, de la forme et de la grosseur d’un grain 
de blé, obtuse, glabre, lisse, brillante, d’un brun noir, 
longue de 2,12 mill. et large de 1,1/2 mill., fixée à la 
üge au-dessüs du point d'insertion d’une feuille, sous 
terre ou au niveau du sol. Métamorphose au même en- 
droit. Sur C. pallescens, stellulata Good., stricta (Kiei- 
fer, 1897) et [tomentosa (Trotter, 1900)].............. 
RE A ER AS EE .. Pseudohormomyia granifex Kieff. 


— Galle pluriloculaire, semblable à celle de Hormomyia Fis- 
ETS SR SR RE DS TO TR LD. 


1527 Sur G.acuta L. {von Schlechtendal, 489% )...:......... 
A LR ae NA AN à Hormomyia Rosenhaueri Rbs. 


— Sur C. rostrata With. (Hieronymus, 1890). Larve presque 
. deux fois aussi grande que celle de Hormomyia arena- 
HD 2 ARR ÉTOILES ME se en Hormomyia Sp. ? 


Carpesium cernuum. 


Dipréroc. — Déformation des pousses terminales et axillaires, 
qui prennent la forme de cécidies ovalaires ou globu- 
leuses, de la grosseur d’une noisette, composées de 
feuilles agelomérées, déformées, se recouvrant l’une 
l'autre et munies d’une pubescence blanche anormale 
(envoi de M: le D’ Trotter). — Italie... ....... Perrisia Sp.? 


Carpinus. 


I. Dirréroc. — 1. Bourgeon démesurément grossi. Sur C. be- 
tulus L. (envoi de M. le D: Trotter)..... GContarinia, n. sp. 


2. Renflement de la nervure médiane avec ou sans reploicment 
DES ER Re LES MA SARA RTE SL 


3. Feuille non repliée. Nervure médiane fortement hypertro- 
phiée; ce renflement fait saillie surtout à la face infé- 


286 J.-J. KIEFFERr. 


rieure de la feuille et renferme deux rangées de cavités 
larvaires; chaque cavité se trouve entre deux nervures 
secondaires, dont la base participe à lhypertrophie de la 
nervure ; à la maturité, il se forme, entre la partie évasée 
de l’hypertrophie etle limbe, une fente par laquelle s’ef- 
fectue la sortie de la larve. Métamorphose en terre. Sur 
C. betulus (Fr. Low, 1874).... Perrisia carpini Fr. Lw. 


— Reploiement plus ou moins marqué du limbe par en haut, 
avec hypertrophie de la nervure médiane qui fait office 
de charnière. Larves situées sur la nervure médiane, à 
la face supérieure. Métamorphose en terre. Sur C. betu- 
lus (Rübsaamen, 1895)...... Perrisia carpinicola Kieff. 


%. Plissure partant de la nervure médiane, située entre deux 
nervures latérales et faisant saillie à la face supérieure. 
Toutes les nervures latérales demeurent droites et ne 
paraissent nullement crispées. Métamorphose en terre. 
Sur C. betulus (Fr. Low, 1877). Contarinia carpini Kiel. 


— Minimes cécidies du parenchyme, à pourtour circulaire et 
faisant à peine saillie sur les deux faces de la feuille 


(Robsaamen, 4895)... nee Cécidomyine. 
I. Homopr, — Feuilles repliées par en haut et arrêtées dans 

leur croissance. Sur €. duinensis Seop. (Rübsaamen, 

LSIO) crane es LIRE ARS NEO AR AE TRS Aphide. 
III. Acaroc. — 1. Cécidies formées aux dépens d’une feuille, 2. 


— Bourgeon gonflé, sphérique ou ovoïdal, de la grosseur 
d’un pois et au delà, avec une pilosité anormale peu dis- 
tinctel(envoitde Ceccom, A90P 77e Phytoptus, n. sp. 
2. Nervures latérales crispées, avec plissures allant de la ner- 
vure médiane au bord de la feuille. Sur C. betulus (Val- 
IG MSA 0) AR RER Phytoptus macrotrichus Nal. 


— (Cécidies autrement conlormées... 


3. Faibles éminences situées à l’aisselle des nervures latérales 
et portant inférieurement un amas de poils. Ærineum 
pulchellum Sehl. Sur C. betulus (Schlechtendal, 1826). , 
ER RE ER .... Phytoptus tenellus Nal. 


19 
Q0 
1 


Synopsis des Zoocécidies. 


— Minimes nodosités éparses sur les feuilles et saillantes des 
deux côtés. Sur C. duinensis Scop. (Rübsaamen, 1896). 
SHC 08 6 DER oO ec OR IE COLE Phytoptide. 


Carrichtera annua. Voir Vellea annua. 
Car'um carvi L. 


I. DipréRoc. — Renflement au point d'insertion des rayons 
d’une ombelle où d’une ombellule (Fr. Lôw, 1874). Mé- 
tamorphose dans la galle,, Lasioptera carophila Fr. Lw. 


— Renflement du fruit. Métamorphose en terre (Kieffer, 
LOUE nt: .... Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 
II. Acaroc, — Chloranthie (Fr. Low, 1887)..... Phytoptide. 


— Délormation des feuilles dont les segments ne sont pas li- 
néaires, mais élargis, raccourcis et recourbés (Fr. Lôw, 
1887) ou bien hvpertrophiés et à bords fimbriés (Tho- 


TRS one) ES SR RE RE NE RE Ar Phytoptide. 
HT. HELMINTH. — Nodosité des racines (von Schlechtendal, 
QUE PROS PNR Heterodera radicicolæ Grerf. 


Cassia obtusifolia, 


HELMINTH. — Nodosités des racines, avec cavité interne (Atkin- 
SORAASS D) ur .. Heterodera radicicola Greel. 


Celsia orientalis L. 


Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Métamor- 
phose dans la cécidie (von Frauenfeld, 1868)......... 


Asphondylia sp 


melnisigre piploleiplole lelelehn£s ea alerts sie eve ee ptet eee 


Celtis. 
I. Homorr. — Éminences irrégulières, décolorées et petites, 


faisant saillie sur la face supérieure des feuilles de €. 
creica (envoi de Cecconi, 1904). Aphide? 


288 J.-J. KIEFFER. 


I. Acaroc. — Phyllerium cellidis Mass., avec bosselure à la 
face opposée. Sur C. australis L. (Massalongo, 1896). 


Centaurea. 
I. Hyméxopr. —- 1. Renflement de la tige ou au collet de la 
NE DÉS e e eN ae dr SR Ne A Déc 2. 


2. Nodosités charnues et uni: ou multiloculaires, de la grosseur 
d'un pois à celle d’une framboise, situées au collet de 
la racine. Sur L. scabiosa L. (Kielfer, 1894 et 1896)... 


A EN ST ET AU AE et M Aulax scabiosae Gir. 


= Rentlement de laiee ee TE ER PA CEE 3. 


3. Renflement très apparent, allongé, à cavités nombreuses. 
Sur C. scabiosa (Giraud, 4859) et nigra (Perris, 1876). 


RL NN An en Ve U D EE I en Aulax scabiosae Gir. 


— Renflement à peine perceptible; loges situées entre la 
couche corticale et la couche médullaire. Sur C. jacea 
L. (Mayr, 1876), nigra (Perris, 1876), rhenana Bor. 
(von Schlechtendal, 1891) et scabiosa (Forster, 1869)... 


PR TT A RUN D MR Phanacis centaureae Forst. 


x. Nodosités pisilormes, situées sur une nervure médiane. 


Sur C-tscabrosa A" Fitch, 1879) 245... Aulax Fitchi Kielf. 


— Renflement d'une akène ou d’une foliole de l’involucre.... DE 


5. Akène renflée et longue de 3 à 4 mill. Sur C. jacea 
Schenck, 1862), rhenana Bor. (von Schlechtendal, 


ASOL 25 Rn  err RE CRE 2e Aulax jaceae Schenck. 


__ Renflement ovalaire situé à la base d’une foliole de lin- 
volucre ou akène renflée et dépassant 3 mil. en longueur. 


Sur ©, scabiosc.(NaCHMASS AE PRET 
RE CT ASE Dr A ct Aulax Rogenhofferi Wachil. 
II. Dipréroc. — 4. Cécidie formée aux dépens des parties flo- 


Tale. RL ANR RE EN RER Ur" RE 2 


PS] 


I 


2. Pustules des feuilles. Sur C. 
Lôw, 1878), rhenana (von Frauenfeld, 1870), scabiosa 
(Thomas, 1876), calcitrapa (von Schlechtendal, 4891) et 


Synopsis des Zoocécidies. 


Cécidie formée aux dépens d’une pousse ou d’une feuille. 


Capitules arrêtés dans leur développement et grossis. Sur 


C. scabiosa (Mik, 1896) 


Réceptacle changé en une excroissance dure, ovalaire et 


te 


289 


4. 


SAR PART ee Perrisia Sp.? 


pluriloculaire. Métamorphose dans la galle. Trypétines. 


Sur C. jacea (von Heyden), nigra (Dulour, 1857), rhenana 


(von Frauenfeld)....... 


Sur C. montana et nigra (Trail, 1878) et scabiosa (von 
Urophora solstitialis L.. 


Sur C. cyanus L. (von Schlechtendal, 1891), montana et 
scabiosa (von Frauenfeld). 


Sur C. calcitrapa L. (von Frauenfeld, 1863), 


3. 


Urophora quadrifasciata Meic. 


Urophora eriolepidis H. Lw. 


nl Lee .. Urophora macrura H. Lw. 


Ann. Soc. Ent. Fr. 


XX, 41001 


a 


. Renflement fusiforme de la nervure d’une feuille, entouré 
d’une zone circulaire jaune. Métamorphose en terre. Sur 
C. amara (Kieffer, 1891), jacea (Fr. Lôw, 1878), sca- 
biosa Fr. Low, 1875) et pratensis (Pallavicini Misciattelli, 


amara (Kieller), jacea (Fr. 


19 


+) 


AO 0B ere es + Loewiola centaureae Fr. Lüw. 
Déformation d’une pousse........... Se ST DE ie 
. Pousses arrêtées dans leur développement et formant 
touffe. Sur Centaurea sp.? (Perris, 1876)..... Cécidomyine. 
Les deux feuilles terminales dressées, se touchant par leurs 
bords et couvertes d’une pilosité anormale. Métamor- 
phose en terre. Sur C. montana (Thomas, 1892)....... 
Ba Lie 8 Le de de EE PS NE A RE RME PTE ER Perrisia sp. 
. Payropr. — 4. Déformation des fleurs ; capitules grossis, 
fleurons hypertrophiés. Sur C. jacea (von Frauenfeld, 
ASTON ER RU BAPE ES RE EE Phytoptide. 
Déformation d’une pousse ou des feuilles................ 2 


290 J.-J. KiEFFER. 


Sadteriana Jank. (Szepligeti, 1890). ................. 
Re a ST ENS LESC OPEL ANA Phytoptus centaureae Nal. 


— Pousses terminales changées en une touffe de feuilles allon- 
gées, très étroites et plus ou moins contournées. Sur 


C. jacea et scabiosa (Kieffer). — Lorraine. .... Phytoptide ? 
Centranthus. 
Homopr. — Chloranthie; feuilles déformées, hypertrophiées et 
recourbées. Sur C. angustifolius DC. (Vallot, 1828) et 
Uber DC vonMErauenteld, 1869) PR TERRE 
D AN à TR UE LOUIS ARELe RENE Trioza centranthi Vallot. 
Cerastium. 
I. Dipréroc. — 1. Déformation de la tige ou d’une pousse... 2. 
— Détormation d'unefleur ou d'uniTuIt 77 Re 4. 


2. Renflement de la tige. Sur Cerastium Sp.? (von Frauenield, 

1895) RU DANIEL PS ARE OS UNE em Cécidomyine. 
— Déformalion d’une pousse. Métamorphose dans la cécidie, 3. 
3. Touffe de feuilles déformées située à lPextrémité d’une tige. 

Sur C. glomeratum Th. (Binnie, 1877) et triviule Lk. 

(RAC LORMSOO) RE RER SR RS Perrisia cerastii Binn. 
— Les deux feuilles terminales dressées et se touchant par 

leurs bords. Sur C. arvense L., glomeratum et triviale 

Bktiebel, 4880) CR 0e Perrisia Lotharingiae Kieff. 


4. Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur C. arvense, glomera- 
tum et triviale (Liebel, 1886).. Perrisia Lotharingiae Kieff. 


— Fruits gonflés. Sur C. triviale (Rübsaamen, 1895)......... 
SE PR AU EE cn PAR Perrisia fructuum Rbhs. 


II. Homopr. — Pousse terminale formant une touffe de 
feuilles déformées, mais sans pilosité anormale. Sur C. 
alpinum L. (von Dalla-Torre, 1891), alsinoides Lois. \ 
(Kieffer, 1896), arvense (Kaltenbach, 1874), glomeralum 
(Peyritsch, 1882) et triviale (Kaltenbach, 1874)........ 

Aphis cerastii Kalt. 


Synopsis des Zoorécidies. 291 


— Pousse terminale formant une production arrondie, coMmpo- 
sée de feuilles courbées en calotte et de fleurs déformées. 
Sur C. arvense (H. Loew), glomeratum (Kieffer, 1896), 
semidecandrum L. et triviale (Fr. Low, 1888).......... 
ST D NE CPR ES EME Re NC Trioza cerastii H. LWw. 


— Feuilles imbriquées et enroulées. Sur C. triviale (Trail, 
ASS) R Er n/e Brachycolus stellariae Hardy. 


HIT. Acaroc. — Déformation des pousses avec pilosité anor- 
male; cladomanie, agglomération de feuilles ridées. Sur 
C. triviale (Thomas, 1877), [alsinoides (Kieffer, 1885), 
arvense (Thomas, 1877), glomeratum (Kietfer, 1896)].... 
Rd eee Phytoptus cerastii Nal. 


Chaerophyllum aromaticum L. 


Dipréroc. — Feuilles crispées. Métamorphose en terre (Fr. 
ÉOMNS PAST A te Macrolabis corrugans Fr. Lw. 


Cheiranthus cheiri L. 


CoLéopr. — Nodosités des racines (Bargagli, 1883)........... 
DU ee ES CPE LES Ceuthorrhynchus sulcicollis Payk. 


Chenopodium. 
J. Cozéopr. — Renflement des racines. Sur Ch. album L. 
(ROSTEUDE AS) CA 2 Cleonus albidus Fabr. 


Il. Homopr. — Enroulement marginal des feuilles par en haut, 
avec hypertrophie et décoloration. Sur Ch. album (Kal- 


(EHDACH LÉO AE) Ne Aphis atriplicis L. 
HT. Acaroc. — Amas de poils sur les feuilles. Sur Ch. album 

(ROSEUDAAS IG )..22 08 21 RE LES Phytoptide. 
IV. — Nodosités des racines. Sur Ch. anthelninthicum (Atkin- 


Son 1860). dur dur Heterodera radicicola Greel. 


292 J.-J. Kierrer. 


Chondrilla. 


AcAROC. — Délormation des pousses, des bourgeons et des 
fleurs, avec phyllomanie et cladomanie. Sur Ch. juncea L. 
(Canestrini, 1890) et [intybacea L. (von Dalla-Torre, 
AGO RAA RE CRAN POI Phytoptus chondrillae (an. 
Chrysanthemum, Voir Leucanthemum et Matricaria. 


Chrysocomis. Voir Aster linosyris. 


Cichorium intybus L. 


I. Hyménopr.? — Renflement de la tige, de la grosseur d’un 
œuide poule (Kirchner MS59)O)EEPrE Eee Aulax Sp.? 


— Loges larvaires répandues dans la tige sans intumescence 
visible à l'extérieur (Perris, 1876, p. 222)... Aulax sp.? ( 


2) 
IL. Acaroc.? — Fasciation complète de toute la plante; rameaux 
florifères réunis à l'extrémité et très raccourcis (Palla- 
vicini Misciatelli, 4899). — Rome............. Phytoptide? 


— Chloranthie accompagnée de phyllomanie; feuilles défor- 
mées, agglomérées, avec l'extrémité velue, frangée et 
incurvée ou contournée (envoi du D' Geysenheïiner). 
— IRTOUZT ACER AE EEE ET RE Phytoptide? 


HT. HezmiNrH. — Nodosités des racines (Licopoli, A878)..... 
Heterodera radicicola Greef. 


Circaea latetiana L. 


Homorr. — Feuilles crispées (Rostrup, 1896)............ Aphide. 
Cirsium. 
[. Cozkopr. — Faible renflement de la racine. Sur C. arvense 


(1) Cette déformation n’a pas été retrouvée depuis Kirchner. 
(2) Perris a obtenu le Cynipide, mais a omis de le décrire. 


Synopsis des Zoocecidies. 293 


Scop. (Ruppertsberger, 1872). Métamorphose dans la 


EN] Es a tee IPRPREE TONER LG à Len ETC LEE Cleonus sulcirostris L. 
IT. Dipreroc. — 1. Sur tige : renflement arrondi, multilocu- 


laire, de la grosseur d’une noisette à celle d’une noix. 
Métamorphose dans la galle. Sur C. arvense (Réaumur). 
NT Rte LL Le Urophora cardui L. 


2. Renflement allongé et fusiforme de la nervure médiane.Sur 
CNarcenseliMassalongo A8) RC En” Diploside. 


— Déformation des parties florales. ............. SI QAR d 
3. Feurons déformés et décolorés; pistil hypertrophié et 


allongé. Sur €. lanceolatum Scop. (Kieffer, 1892)... ... 
DEAR ER TN ET PARENT TES ES Perrisia compositarum Kieff.? 


— Réceptacle durei, épaissi, pluriloculaire. Trypétines....... 4, 


SULICMTIDENSCMARIAATINEL ER NES Urophora cardui |. 


FSI 


— Sur C. eriophorum Scop. (von Frauenfeld, 1863)......... 
Urophora eriolepidis H. Lw. et Trypeta terebrans H.Lw. 


OUMC-rensithales LE (von Frauenfeld, 1863)". 1. 
Urophora congrua H. Lw. 


— Sur C. heterophyllum AI. et oleraceum Scop............. 
Trypeta conusa H. LW. 


SU OS TAN CE IREM ER EEE Re Urophora 
solstitialis L. (von Frauenfeld, 1863), Urophora 
stylata Fabr. et Trypeta jaceae Rob. Desv. (Kieffer, 1891). 


I. Homopr. — Feuilles bosselées et crispées, à bords enrou- 
lés par en bas. Sur C. arvense (Fr. Low, 1888)........ 
Trioza agrophila Fr. Lw. 


l 


— 


— Feuilles bosselées et crispées. Sur C. arvense............. 
PR RS Re te re Aphis serratulae |. 
(Hieronymus, 1890) et Trioza cardui (!) (Rostrup, 1896). 


(1\ Peut-être identique à Trioza agrophila Fr. Lw. 


20% J.-J. KIEFFER. 


IV. Acaroc. — Capitules très grossis, fleurons décolorés, dé- 
formés, épaissis, se prolongeant parfois en un pédieule 
portant un second eapitule; cladomanie des pousses. 

Sur C. arvense (Kieffer, 1885) et lanceolatum (Kiefer, 
ASTON ALL LU Re raferse € Phytoptus anthocoptes Nal. 


V. HezminrH. — Renflements sur les feuilles de Cürsium sp.? 
(Thomas, 1896). 
Cissus aconitifolius. 


HeLmirH. — Renflement des racines (Cornu, 1878)........... 
TR M let te) MEL Heterodera radicicola Greel. 


Cistus. 


L. CoLéopr.— Renflement pisiforme etuniloculaire formé aux dé- 
pens de la tige. Sur C. ladaniferus, C. monspeliensis (Da 
Silva Tavares) et C. salviaefolius (envoide M. Brabont). 


MO RL PA HER SEE EN PE e Apion cyanescens GYll. 
I. Homopr. — Feuilles crispées, bord roulé en arrière. Sur C. 

ladamiferus \(Eavares, AOL) SES PEN EPERE Psyllide. 
I. Acaroc. — Erineum blanc ou rose sur les deux faces du 


limbe. Sur C. salriaefolius (Trotter, 1900).... Phytoptide. 


Citrullus vulgaris. 


HecuinrH. — Nodosités sur les racines avec cavité interne 
(ARRInSOnS ASS) ESA TRE Heterodera radicicola Greel. 


Citrus. 


Homopr. — Feuilles crispées. Sur C. aurantium Riss. et limo- 


mirm iss ALayares AODIPE ER CREER EP EEE Aphide. 


Clematis. 


Hyméxorr. — Petits renflements en forme de pustules, situés 


Synopsis des Zoocecidies. 295 


sur les nervures des feuilles et sur la tige. Sur CL. recta 
L:(Bouché, 1846: Hieronymus,1900)"" "0. 
ON ET NE EE Athalia abdominalis Lep. 


Il. Dipréroc. — Fleurs fermées et gonflées. Sur CI. viticella L. 


(vonseratenfteldi 1800) PR RE Cécidomyine. 
IT. Acaroc. — 1. Entre-nœuds raccourcis; limbe épaissi, ru- 

gueux et glabre. Sur Cl. flammula L. (Fr. Low, 1881). 

PRES ART EURE ELA nr E tn RC SR ÉTAT vue Phytoptide. 
— Délormation des feuilles ou de linflorescence. ............ “1e 


2, Déformation de l’inflorescence et bosselures des feuilles, 

avee pilosité anormale. Sur Cl. recta (Szepligeti, 1890). 

a ete Sr EE Pl ie A DT RE RE Phytoptide. 
=tDélormationdestietulles.. AAA NN A D. 
3. Enroulement marginal des feuilles. Sur CL. vilalba L. (Mas- 

ENT SAR RAC ROEPE NENEETA Phytoptus vitalbae Can. 
— Feuilles crispées. Sur C1. flanmula (Franck, 1880).. Phytoptide. 
— Feuilles plissées. Sur CT. recta L. (von Frauenfeld, 1864), 

cirrhosa, CL. (Atragene) alpina (Nalepa, 1898) et [sur CL. 

fanmula(homas 4877) RC Re de. 

RU OR RANCE ie à Epitrimerus |!) heterogaster Nal. 


IV. HezmiNru. — Renflements des racines. Sur C{. vitalba 
(Corn 1878) #57 Pere Heterodera radicicola Greel. 


Clinopodium vulgare L. Voir Calamintha clinopodium. 


Cochlearia armorica L. 
COLÉOPT. — Galles au collet de la racine (Bargagli, 1883)..... 
ASE PE nie DÉTINENN. Ceuthorrhynchus sulcicollis Payk. 


Coffea arabica L. 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Jobert, 1878)........... 


La BRICÉRE SERA TRE TRE Heterodera radicicola Greef. 


(1) Cecidophyes heterogaster Nal. 1890 — Phyllocoptes heter. Nal. 1891 — 
Epilrimerus hetler. Nal. 1898. 


296 J.-J. KIEFFER. 


Colleus Verschaffelii. 


Hezmnra. -— Nodosités des racines, atteignant presque la gros- 
seur d’une noix (Franck, 1884) 
DES PRE AE AT Heterodera radicicola Greel. 


Conium maculatum 


Dipréroc. — Renflement sphérique à la base d’une ombellule 
(abbé Pierre AUD) EEE Lasioptera carophila Fr. Lw.? 
Convolvulus. 
ACAROC. — Feuilles plissées le long de la nervure médiane, 


contournées et souvent teintes de rouge, mais sans pi- 
losité anormale. Sur C. arvensis L. (Fr. Low) et [argy- 
reusoDC-QtÉieronymus.MA890))IS EEE NP 
Er Phyllocoptes convolvuli Nal. 


Feuilles plissées le long des nervures, avec pilosité anor- 
male. Sur C. althacoides L. (Hieronymus, 1890). Phytoptide. 


Conyza. Voir Inula. 
Cornus. 


I. DipréRoc. — Galle dure, longue de 8 à 10 mill., irrégulière- 
ment conique, traversant la feuille de telle sorte que la 
partie amincie fait longuement saillie sur le dessous, et 
la partie élargie dépasse faiblement le dessus du limbe. 
Ouverture à l’extrémité amincie. Sur C. sanquinea L. 
(Malpighi, 1679) et australis Mey. (Rübsaamen, 1896). 
Métamorphose tenMerre "ere" Oligotrophus corni Gir. 


IT. Acaroc. — Enroulement marginal de la feuille qui est plus 
ou moins contournée. Sur C. mas L. (Martel, 1892). 
PNR MT ALU à LD Anthocoptes platynotus Nal. 
— Déformation des feuilles. Sur C. sanguinea (Nalepa, 1896)... 
d'a PR OUR SRE PENSER Oxypleurites acutilobus Nal. 


Synopsis des Zoocecidies. 297 
Coronilla. 
I. Dipréroc. — 1. Gousse à extrémité renflée, tandis que la 
moitié basale est normale. Métamorphose dans la galle. 
Sur C. minima L. (envoi du Docteur Massalongo) et 
varia L. (Massalongo, 1893)............. Asphondylia sp.? 
— Déformation d’une pousse ou d’une feuille. .............. 2. 


2, Reploiement d’une feuille, la nervure médiane faisant office 
de charnière. Sur C. varia (von Schlechtendal, 1882).. 
re BE ee nie TS ie D SN ES A AE Perrisia Sp. 


—_— DéORNATONAUNEMOUSSCe PMP RUPTURE Are 2 


3. Galle située à laisselle d’une feuille et ressemblant plus ou 
moins à celle d’Asphondylia sarothamni. Métamorphose 
dans la cécidie. Sur C. emerus L. (Rondani, 1860) et 
minima L. (Vallot, 1828).... Asphondylia coronillae Vall. 


— Feuilles d'une pousse terminale agglomérées, épaissies, 
vertes ou rouges, se couvrant mutuellement et formant 
une production arrondie ou ovalaire, longue de 4-5 mill. 
Métamorphose dans la cécidie. Sur C. glabra (Da Silva 


JE DUE TRACE KILL D ÉRSERRE RE RN Perrisia coronillae Tav. 
II. Homopr. — Rameaux et pédoncules renflés. Coceide ecto- 

parasite. Sur C. glauca L. (Signoret, Annales Soc. ent. 

Fr, 41870) ="France méridionale 51 205.1 ne 


STE OR RSR Planchonia fimbriata Fonsc. 


HI. Acaroc. — Feuilles plissées, enroulées et contournées. 
Sur C. montana L. (von Schlechtendal, 1891) et varia 
MERE DWEMSS INR RME NP Al Phyllocoptes coronillae Can. 
Corylus. 
I. Dipréroc. — 1. Déformation des chatons qui sont renflés et 


piriformes, avec les écailles agrandies. Métamorphose 
en terre. En automne sur C. avellana L. (Kaltenbach, 
1874) et tubulosa Wild. {Kieffer). Métamorphose en terre. 
RE 2 Vo Po A M PRE CITE Contarinia corylina Fr. Lw. 


298 J.-J. KIEFFER. 
—DÉfOTMATIONIAESMENTIES SERRE TR PAL 


2. Plissements des feuilles. Sur C. avellana (Thomas, 1893)... 
STEP ARR CUIR DE (RSR PACS AE ER RER A Diploside. 


PÉCLEMUITeMENTCONIOLNER EE EE D. 


3. Minimes excavations, à contour circulaire, situées sur la 
face inférieure des feuilles de C. avellana (Rübsaamen, 
18M) et fubulosa (Kielfer, 1896). Métamorphose en 


[LE 6 ORNE TER RSI CASSER 96 Oligotrophus coryli Kielf. 


— Petites cécidies du parenchyme, à pourtour circulaire, et dé- 
passant à peine le dessus et le dessous de Ja feuille. 


SuLG- avellananKieter, 1896) 00 F0 Cécidomyide. 
IT. Acaroc. — 4. Délormation d’un chaton.................. 2. 
— Déformation d’un bourgeon ou d’une pousse............. D. 


2. Chatons renflés, pirilormes, à écailles agrandies et à surface 
ridée; ce dernier caractère distingue cette déformation 
de celle de Contariniacorylina. Sur C. avellana (Brisch- 
KERASSA). LE MN SERRE CERTA RER Phytoptide. 


— Chatons avec proliférations. Sur C. avellana (von Dalla- 

TOILE, HOOAT SD) PE TRUE RER CCE Phytoptide. 
3. Bourgeons fortement grossis et velus. Sur C. avellana (Val 

lot, 1834) et C. tubulosa (Kieffer). Phytoptus avellanae Nal. 
— Déjormation d’une pousse dont les espaces internodaux de- 

meurent rapprochés et les feuilles petites, velues et 


enroulées. Sur C. avellana (Martel, 1892)............. 
TA RE CRC de Phytoptus vermiformis Nal. 
HT. AUTEUR INCONNU. — Bourgeon grossi, globuleux et velu, 


avee une grande cavité centrale contenant les excré- 
ments d’une larve; trou de sortie vers le haut. L’au- 
teur est probablement un Coléoptère. Sur C. avellana 
(envoi de Cecconi). 


Cotoneaster. 


ACAROC. — Pustules des feuilles. Sur C. vulgaris Lindl. 


Synopsis des Zoocécidies. 299 


(Thomas, 4872), [{omentosa Lindi. (Hieronymus, 1890) 
et erythrocarpa Led. (Massalongo)].................. 
SALUT D AAC Phytoptus piri Nal. (cotoneastri Can.). 


— Excroissances de l'écorce, d’un diamètre de À à 2 mill., ir- 
régulièrement arrondies, généralement agglomérées à 
l'endroit des cicatrices annulaires laissées par les écailles 
du bourgeon. Sur C. vulgaris (Amerling, 1862). Phytoptide. 


Crataegsus. 


I. Cocéopr. — Renflement de l'ovaire. Sur C. oxyacantha L.. 
Re NT Lorne CUT EDR ET Anthonomus pomorum |. 


— Bourgeon grossi, globuleux, d’un diamètre de 3 à 4 mill., 
vert ou rouge, composé de feuilles courbées et se cou- 
vrant mutuellement; pôle supérieur légèrement enfoncé, 
avec une faible verrue noirâtre, Loge centrale. Larve à 
tête noire. Sur C. oryacantha (envoi du Dr Cecconi). 

IL. DipréRoc. — 1. Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 
C. oxyacantha (Fr. Low, 1877). Métamorphose en terre. 

Re TT EE E1 PES D RS 2e Contarinia anthobia Fr. Lw. 


— Déformation d’un rameau, d’une pousse ou d’une feuille... 2 


2. Renflement d'un rameau, à épiderme bruni et se détachant 
facilement. Sur C. oxyacantha (Asa Fitch, 1882)... .... 
RL I ee ni Lei me une eds one ae Cécidomyine ? 


— Déformation d’une feuille ou d’une pousse 3. 


3. Enroulement marginal d’une feuille. Larves en société, 
rouges. Sur C. oxyacantha (Schranck, 1803). Cécidomyine. 


— Extrémité d’une pousse offrant une agglomération de feuilles 
dressées ou étalées en rosette, déformées et parsemées 
d’émergences vertes ou rouges, Larves nombreuses. 
Métamorphose en terre. Sur C. oxyacantha et monogyna 
DAV ANGL, 18937) eee Perrisia crataegi Winn. 


III. Homopr. — Feuilles crispées avec des bosselures d’un 
rouge vil. Sur C. oryacantha et monogyna............ 
SP NM) EE LE ES Aphis oxyacanthae Koch. 


300 J.-J. KIEFFER. 


— Feuilles à bords enroulés en arrière, à surface plus ou 
moins bosselée mais non décolorée. Sur C. oæyacantha 


CLMONOUDNON EE CINE EDR EERr Aphis mali Koch. 
IV. Acaroc. — 1. Bourgeons grossis et ne s’ouvrant pas. Sur 

C. oæryacantha (Kieffer, 1885) et monogyna (Kieffer, 

HONG RES RE Per MEN Phytoptus calycobius 

Nal. avec Ph. crataegi Can. et Tegonotus armatus Nal. 
— IDÉIOrMAHOonides TEUNIES: RER RE PR RER 2. 


2. Bord des feuilles enroulé étroitement par en bas et recou- 
vrant un amas de poils bruns, courts et en massue, 
connu sous le nom d’Erineum clandestinum Grev. (oxya- 
canthae Pers.). Sur C. oæyacantha (Vallot, 1820), mo- 
nogyna (Thomas, 1877) et [pyracantha (Westhoff, 1883). 
Phytoptus goniothorax Nal. 


A CÉCITeS SIIUÉeSSURAIeNIMIE RER IN TRE NES 


3. Petites pustules éparses sur le limbe. Sur C. oryacantha 
{von Schlechtendal, 1891) et monogyra (Thomas, 1893). 
Phytoptus crataegi Lan. 


— Amas rouge, composé de poils courts et en massue, situé 
à la face inférieure des feuilles. Erineum pyracanthae 
Fée/SurC-pyracantha (Fée, 1834) 
ÉTRUE :....0.2.04..4,9.00Phytoptus pyracanthae Can: 


Crépis biennis L. 


L. HyMéxopr. — Renflement multiloculaire de la tige (Rostrup, 
ASIA) AL LUE PRE CORAN CAE LAN OS PR RSR Cynipide. 


II. Homopr. — Feuilles déformées (P. Lôw, 1885)... .......... 
Siphonophora jaceae L. 


HT. Acaroc. — Chloranthie avec prolification (Fr. Lôw, 1881). 
Phytoptide. 


Crucianella angustifolia L. 


Dipréroc. — Cécidie spongieuse, arrondie, d’un diamètre de 


Synopsis des Zoocécidies. 301 


3-6 mill., située à l'extrémité d’une pousse ou à l’aisselle 
d’une feuille. Larves en société (Tavares, 1904)...... 


LE sado ce APARAINE LAURE Perrisia asperulae Fr. Lw.? 
Cucumis. 
HezmiNrTH. — Nodosités sur les racines. Sur C. sativus L. 


(S. W. G., 1881) et melo L. (Atkinson, 1889)........... 
RER EE A SE CREER AS SENTE Heterodera radicicola Greef. 


— Petites nodosités en forme de pustules, éparses sur la tige 
el le pétiole. Sur C. sativus (Sorauer, 1892). 


Cuscuta. 
Cocéopr. — Renflements sphériques ou fusiformes, uniloeu- 
laires et de la grosseur d’un pois, situés sur la tige de 


C. europaea L. (Kaltenbach, 1874. Smicronyx variegatus 
SONORE EE Eee tue Smicronyx jungermanniae Reich. 


— Galle probablement semblable à la précédente sur C. sp.? 
(TASSE NE UE LEE ALT Smicronyx cuscutae Bris. 


Cyclamen sp.? 


HELMINTH. — Nodosités des racines (von Schlechtendal, 1885). 
ARE A ER TE Are Heterodera radicicola Greel. 


Cydonia vulgaris Wild. 


AcARoOC. — Pustules éparses sur le limbe (Fr. Low, 1874). 
ee Oe Leco es ME D CREER A EEE EE USE Phytoptide. 


Cynodon dactylon Pers. 


Dipreroc. — Extrémité de la pousse offrant une agglomé- 
ration ovalaire de feuilles déformées (Massalongo, 1893). 
Bob © MCE PT PU ET PMR ET ne + 0 Lie LES Diploside. 


— Galle « en tresse à tours très serrés », d’abord verte 
puis jaune paille, située au collet de la racine ou très 


302 J.-J. KiEFFER. 


rarement sur une tige rampante, longue de 4 à 8 centi- 
mètres, large de 5 millimètres à sa base qui est amincie 
en cordon et parfois de 40 millimètres au renflement 
fusiforme et comprimé qui la termine. Elle consiste en 
une déformation d’une pousse dont les entre-nœuds 
sont très raccourcis, une seule galle en comprenant de 
30 à 40. Aussitôt après son origine, elle se tourne vers 
la terre et s’y enfonce à une profondeur variable, puis 
elle change de direction en décrivant une courbe très 
prononcée et revient vers la surface du sol qu’elle n'at- 
teint pas tout à fait. C'est dans ce dernier trajet que se 
trouve le renflement dont la cavité renferme une larve 
(Giraud ASC EEE Lonchaea lasiophthalma Macq. 


Cytisus (|. 


1. Cocéorr. (2). — « Renflement des gousses atteignant la gros- 

seur d’un œui de pigeon. » Sur C. laburnum L. (Kirch- 

HOT 1890 MUR MNT AN ER Us CARMEN Bruchus pisi Schônh. 
il. Hymexopr. — Renflement d’un rameau sur C. capitatus 

Jacq. (Mayr, 1882)...... UP PE Aulax hieracii Bché? 
UE. Dipréroc. — 1. Déformation d’un rameau ou d’une pousse. 2, 


— Déformation des fleurs, d’une gousse ou d’une feuille... 5. 


2. Renflement fusilorme d'un rameau, long de 10 à 45 mill. 


et large de 3 à 4 mill.; trou de sortie à la partie supé- 
rieure. Sur Cytisus albus (Da Silva Tavares, 1901)..... 
NAS ARS CR Er Ge & MO int LEE A Agromyza Kiefferi Tav. 


— Renflement unilatéral, en bosselure, long de 3, 5 mill. et 
large de 3 mill., situé sur jeune rameau gros de 0,7 mill. 
et contenant une seule larve ; m. e. t. Sur C. albus (Ta- 
Vares AO) SERRE SRE EE Re Janetiella sp. ? 


- Déformation d’une pousse 
(1) Canestrini (1892) fait mention d'une Diptérocécidie sur C. laburnum 


el nigricans, mais n’en indique pas la forme. 
(2) Cette indication de Kirchner demande à être confirmée. 


Synopsis des Zoocecidies. 303 
3. Renflement ovoidal d’une pousse axillaire dont les feuilles 
sont soudées sur presque toute leur longueur, long de 
> mill. et large de 3 à 4 mill., à une ou deux loges lar- 
vaires. Sur C. albus (Da Silva Tavares, 1901)... ... = 

29 À D ARR RENE RPC PE TEL Janetiella maculata Tax. 


EH DECITIe AUIreMENt CONIORMEE PR La 


4. Extrémité des tiges stériles offrant une production ova- 
laire formée par des feuilles agglomérées, déformées et 
atrophiées, recouverte par une feuille plus grande. Sur 
CSA itas iCHER AO M nn. Perrisia Sp.? 


— Pousse terminale changée en une agglomération longue de 
10 mill. et composée de feuilles très rapprochées, défor- 
mées en écailles, avec des fleurs atrophiées. Sur C. bi- 
florus L'Hér. (Rübsaamen, 1896)............ Cécidomyine. 


— Galle située à l’aisselle d’une feuille, verte, entièrement 
close, de forme ovoïdale. Métamorphose dans la galle. Sur 
C. austriacus L. (von Frauenfeld, 1873), [capitatus (von 
Schlechtendal, 1883), leucotrichus Schur. (Szepligeti, 
1890), ratisbonnensis Schaeff. (Fr. Low, 1885), albus {Ta- 
vares, 1901. Galle comme celle d’Asph. pilosa Kieff.)].. 
TR RL IOE . Asphondylia cytisi Frauenli. 


>. Gousse renflée. Sur C. sagittalis (Kieffer, 1886) et [C. albus 
(Tavares, 1904), alpinus Mill. et sessilifolius L. (Mas- 
salongo, 1892). Métamorphose dans la cécidie.. ....... 
MR De DE DE MORE ee Asphondylia bitensis Kielf. 


— Déeformation d'une teuille ou des leurs me 6. 


6. Pli sur le milieu de la nervure, s’ouvrant en fente sur le 
dessus. Sur C. biflorus L’Hér. (Rübsaamen, 1896)...... 
a MALTE 10 AS D SE Uni MER NES RE Cécidomyine. 


—ADétonmationtdes Mens. ete AIN ia ne nt Re” 7 


a 


7. Fleur gonflée et ne s'ouvrant pas. Sur C. sagittalis 
(Kieffer, 1886) et biflorus (Rübsaamen, 1896). Cécidomyine. 


— Déformation de l’inflorescence : fleurs atrophiées, agglo- 
mérées, couvertes de pilosité anormale, parfois aussi 


30% J.-J. KIEFFER. 


avec cladomanie. Larves entre les fleurs. Sur C. nigri- 
cans (Massalongo, 1892)....... SLR TRES Cécidomyine. 


IV. Acaroc. —  Délormation des fleurs, des pousses et des 
feuilles, avec pilosité anormale. Sur C. sessilifolius (Ca- 
nestrini, 1890) et [sagittalis (Kietfer, 1886)]........... 

RÉ PAR ASE Le Phytoptus cytisi Can. et grandipennis Can. 


— Agglomération de bourgeons déformés formant un amas irré- 
culier et velu. Sur C. albus (Tavares, 1904)........... 
D ee M Ne ve core NPRYIOpDIUS genistae Nal? 


Dactylis glomerata L. 


I. Dipréroc. — Renflement presque imperceptible de la tige au- 
dessus du premier ou second nœud; larves sous la gaine. 
Métamorphose au même endroit (Kieffer, 1896)........ 


A Aa @ Lao qe BR cr Een Vers Mayetiola dactylidis Kiel. 
II. Acaroc. — Chloranthie des épillets (Kieffer, 1899)...... 
PARRANUS PER DT re NO SMPhytoptus tenuisiNal 
Daphne. 
Dipréroc, — 1. Fleur gonflée, ovaire fortement hypertrophié. 
Sur D. striata Tratt. (Thomas, 1878)........ Gécidomyine. 
—"Détormation dela pousse terminale pren Une nee 2. 


9. Sur D. cneorum L. Production fusiforme ou arrondie, for- 
mée par l’agglomération de feuilles déformées, élargies, 
se couvrant et teintes en partie de rouge. Larves blan- 
ches; métamorphose en terre (von Dalla-Torre, 1891- 
1802) ET PRE EME RER RER Perisia daphnes Kielf. 


—_ Sur D. mezereum et striata (Thomas, 1892). Production 


fusiforme, semblable à la précédente. ........ Perrisia Sp.? 


Daucus carota L. 


I. Dipréroc. — Fruits gonflés. Métamorphose en terre (Bremi, 
ASA7) PARENT EE ..... Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 


Synopsis des Zoocécidies 305 


— Méme déformation; m. e. t: (Kieffer)... 1... mu 
Re 5 Choristoneura umbelliferarum, n. sp. (!). 


— Renflement du point d'insertion des ombellules. Métamor- 
phose dans la galle (Fr. Low, 1874)................. : 
Re di oO COTE ERLee Lasioptera carophila Fr. Lw. 


II. Homopr. — Feuilles crispées, rouges ou vertes, peu dé- 
veloppées, plus ou moins hypertrophiées (Kieffer, 1892). 
SORT SERRE MN TO TR CO ED EC Rte Aphis 5p.? 


— Lobes des feuilles recourbés par en bas, parfois avec émer- 
gences par en haut (Fr. Low, 1888).. Trioza viridula Zett. 


HIT. Acaroc. — Chloranthie (Fr. Low, 1878)......... Phytoptide 
IV. HezuixrH. — Nodosités des racines (Licopoli, 1878)...... 
REC D ed AE Heterodera radicicola Greel 
Dendrobium. 


DipréRoc. — Nodosités des racines ayant la grosseur d’un grain 
de blé (Westwood, 1885). Exotique; importé. Gécidomyine. 


Dentaria pinnata L. 


Lépipopr.? — Renflement fusiforme de la tige, long de 70 mill. 
et large de 10 mill., la tige normale atteignant 3 mill. d’é- 
paisseur ; paroi mince. Cavité interne très longue. Je n°v 
ai pas trouvé trace d'insecte (envoi du D' Cecconi). 


Bbesmaresiia aculeata (Algue). 


HezmnrH. — Renflement plus ou moins régulier (Massalongo, 
1898). 


(1) Diffère de CA. sarothamni Kieff. surtout par les antennes de 2 + 13 ar- 
ticles (c*) et par la coloration du thorax, qui est couvert d’écailles grises, un 
peu claires en avant de la base alaire; derrière l'écusson, une large bande 
transversale d'un blanc pur. Tête et tout le dessous du corps d’un blanc ar- 
genté. Abdomen couvert, sur le dessus, d’écailles noires. Long, ©? 2 mill. — 
Bitche. 

Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 20 


306 J.-J. KIEFFER. 


Dianthus. 
[. Dirréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur D. car- 
thusianorum L. (Kiefter,: 1894)... Perrisia Sp. ? 
II. Homopr. — Feuilles enroulées et crispées. Sur D. caryophyl- 
lus. von/Schlechtendal; 1896) 2007 . Aphide 
I. HezmiNrH. — Entre-nœuds raccourcis; extrémité de la 


pousse gonflée, avec les feuilles agglomérées en toulfe, 
hypertrophiées. et élargies. Sur D. caryophyllus (Rit- 
ARMAND RSR: Tylenchus devastator Kühn. 


Didymodon alpigenus Vent. (Mousse). 


HeLMINTH. — Agglomération de feuilles en forme d'’artichaut 
(Fr. Low, 18385). 


Diefenbachia. 


HezLminNTH. — Nodosités des racines (von Schlechtendal, 1885). 
Heterodera radicicola Greel. 


Diotis candidissima Desb. 
Dipréroc. — Déflormation à peine visible d’une fleur renfer- 


mant la larve..., Tephritis stictica H. Lw. (diotidis Duf.). 


Diplacne serotina [k. 


HyMéxopr. — Déformation de la pousse terminale imitant un 
épi, et composée de nombreuses feuilles déformées qui 
se couvrent (Massalongo, 1893)... ............ Isosoma 5j.? 


Diplotaxis. 


I. Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur D. 
crassifolia DC. (Massalongo, 1898) et fenuifolia DC. 
HTÉTORY US ASID)EE EE PS PRET Cécidomyine. 


— Siliques renflées et pluriloculaires. Métamorphose dans la 


Synopsis des Zoocécidies. 307 


galle. Sur D. tenuifolia (envoi de M. de Stefani)... 
Asphondylia Stefanii Kieff. 


IL. Homopr. — Chloranthie. Sur D. tenuifolia(Peyritsch, 1882). 
Aphide. 


HT, Acaroc. — Déformation des fleurs. Sur D. erucoides D C. 


(ansSchlechtendal 4806)... ren 0: Phytoptide. 
Dipsacus, 
HELMINTH. — 1. Graines demeurant petites ; aigrette démesu- 
rément allongée. Sur D. fullonum L. (Kühn) SLR RATS 


2. Sur D. fullonum (Franck, 1880)... Heterodera radicicola Greel. 


— Sur D. silvester Mill. (Hieronymus, 1890)...... Tylenchus $p.? 


Dodartia orientalis. 


HezmiNrH. — Nodosités des racines (Greef, 1864). 
Heterodera PRE ERAT Greef. 


Dbolichos urens, 
Mème déformation et même auteur. 
Hboronicum. 


Dipréroc. — Renflement de la tige, immédiatement au-dessous 
de la fleur. Sur D. austriacum Jaeq. et pardalianches L. 
(von Frauenfeld, 1863)........ Tephritis Eggeri Frauenf. 


Dorycnium. 


J. DipréRoc. — Galle ovalaire, située à l'extrémité d’un ra- 
meau axillaire, verte et entièrement close. Sur D. suffru- 
ticosum Vill. (von Frauenfeld, 1855) et herbaceum Vill. 
(BEZARMSOT ES CE . Asphondylia doryenii Müll. 


— Renflement unilatéral de la tige. Sur D. pardalianches et 


308 J.-J. KIEFFER. 


II. Acaroc. — Chloranthie et déformation des feuilles, Sur 
D. pentaphyllum Seop. (Nalepa, 1898) et [D. herbaceum 
(Massalongo, 891) ER RTE Phytoptus euaspis. Nal. 


— Plissement des feuilles. Sur D. suffruticosum (Thomas, 1885). 
Phytoptide. 


Dr'aba. 


[. CoLkopr. — Renflement ovalaire de la base de la tige. Sur D. 
verna L. (Laboulbène). ........ LL et be LA RURDEE 
Ceuthorrhynchus hirtulus Germ. (drabae Laboulh.). 


I. Homopr. — Chloranthie. Sur D. Thomasii Koch. (Peyritsch, 
1882) At le RE RS CREER ARS Aphide. 
HT. Acaroc. — Cladomanie et phyllomanie. Sur D. aizordes 
HDhomas,. 1889) ER Re Phytoptide. 


Dracaena rosea. 


HezmiNTH. — Nodosités des racines (Franck, 1884).......... 
Heterodera radicicola Greel, 


BDryas octopetala L. 


HELMINTH. — Petites nodosités sur les feuilles, avec élévation 
à la face supérieure, et enroulement marginal accom- 
pagné de pilosité anormale (Thomas, 1880). 


Echinophora spinosa L. 


Dipréroc. — Renflement irrégulier de la tige, du pétiole ou 
d’une nervure, long de 10 à 12 mill. et large de 7 à 10, 
semblable à celui que produit Lasioptera eryngii (Trot- 


ten, AOÛ) Er Er A ACOE PAM DRE TRRRS Lasioptera. 
Echinops. 
AcARoC. — Élévation à la face supérieure des feuilles (Rübsaa- 


men, 2896): se re ÉTAT A TERRE Phytoptide. 


Synopsis des Zoocécidies. 309 
Echinospermum. Voir Lappula. 


Echiumn. 


I. Coréopr. — Renflement des racines (abbé Pierre 1901)... 
Re ER RAS 0 MOTO ER :.... Mecaspis cordiger Germ. 


IT. Hyméxopr.? — Un des fruits est gonflé à l’intérieur de la fleur 
qui demeure fermée et parait renflée : ce fruit renferme 
la larve et les trois autres fruits sont atrophiés (von 


Han Tel SCD EE ER RE a Aulax? |!) 
IT. Drpréroc. — 1. Fleurs gonflées et demeurant fermées ; ovai- 
RÉSAROnMEMElOD NÉS AE MERE er Ten RE NS, LL n À 
— Galle ovalaire, entièrement close, située à l’aisselle des 
feuilles, Métamorphose dans la cécidie (H. Loew, 1850). 
Ne RE M EE Asphondylia echii H. Lw. 
2. Métamorphose en terre. Étamines épaissies. Larves en 
société et sauteuses (Kieffer)..... Contarinia echii Kiel. 


— Métamorphose dans la galle. Étamines avortées. Larve soli- 
RURAUIS CURE) Re RER REA Asphondylia Sp.? 


IV. Acaroc. — Chloranthie; inflorescence et rameaux changés 
en des agglomérations foliacées et très fortement velues 
MS AS AO ES ee Phytoptus echii Can. 


Elymus arenarius L. 


I. Hyméxopr. — Tige à peine renfiée (Brischke) 


/ 


D ne RES UE ES Isosoma Brischkei Schlecht. 


IL: Hecminta: — Renflement des racines.....,..:........... 
hat AS on Heterodera radicicola Greef. {War- 
ming, 1878) et Tylenchus Hordei Schoy (Trail, 1885 et 1890). 


(1) Von Frauenfeld a considéré cette cécidie comme due à Asphondylia 
echii H. Lw.; d'autre part, Fr. Lüw l’a prise d'abord pour celle d'Asphondylia 
verbasci Vall. (1875), puis il a nommé l'auteur: Asphondylia sp.? A cause de 
la forme de cette galle, qui rappelle celle d'Autax salviae, je la considère 
plutôt comme due à un Awlax. 


310 J.-J. KIEFFER. 


Elyna spicata Schrad. 


Acaroc. — Hypertrophie des feuilles, avec couleur d'un jaune 
paille ou dun brun luisant (von Dalla-Terre, 1891- 
1802) PM ES ee PRET Phytoptus Peyritschii D. T. 


Empetrum nigrum L. 


AcAROc. — Chloranthie avec déformation des feuilles et rac- 
courcissement des espaces internodaux (Rostrup, 1896). 
RE PE ee M Ne ce sr enr de lei cie TE Phytoptide. 
Epilobium 


EL CoLéorr.? — Petits renflements noduleux sur la tige. Sur E. 
angustifolium L. (Kaltenbach, 1874).................. 
DRE Re ne UE Re Ceuthorrhynchus epilobii Payk. 


Il. Lépinopr, — Renflement ovalaire à l'endroit d’un nœud, 
vers le haut de la tige. Métamorphose dans la galle. Sur 
E. alpinumauct., angustifolium et dodonaei Vil. (Massa- 
longo, 1893), hirsutum L. (Frey, 1880), montanum L., 
palustre et parviflorum (Barret), tetragonum L. (Jour- 
dheuille, Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 133)........... 
D TT SE Mompha Sante Steph. 


— Renflement de la base de la tige. Sur E. alpinum........ 
ARNO Me PE CL EDEN POS SOU E MES ES Mompha divisella Wocke. 


UE. — Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. 
Sur Æ. angustifolium et hirsutum (Fr. Low). Métamor- 
DAOSE EN LETTRE PRE Perrisia epilobii Fr. L\ 


— Enroulement marginal des feuilles. Sur E. angustifoliuin 
(FRALONSASTS) EC ARE AREA Perrisia Kiefferiana Rhs. 


IV. Homopr. — Feuilles crispées. Sur Æ. montanum (Rostrup, 
RO D) MR ER Ce MM er or node Aphis epilobii Kall. 


— Bord de la feuille replié par en haut. Sur E. angustifolium 
et Gessneri Amm. (Fr. Lôw, 887). Aphalara nebulosa Zelt. 


V. Acaroc. — Bord de la feuille enroulé par en haut. Sur E. 


Synopsis des Zoocécidies. 311 


collinum (Thomas, 1886) et hirsutum (von Schlechtendal, 
ASS) Peer nel BR DEN Phytoptide. 


Erica. 


I. CoLkopr. — Renflement pisiforme de la tige sur E. scoparia 
L. (Bargagli, 1883), aragonensis (envoi du R. P. Tavares) 
et carnea L. (envoi de M. de Guerpel)]............... 
LR RS TOR Nanophyes niger Walt. — siculus Boh, 


II. Dipréroc. — 1. Fleur gonflée sur Æ. vagans L. {Massalongo, 
D 0 \ D 


RO EE Ce Le D A de ue net. Cécidomyine. 
— Déformation de l'extrémité d’une pousse. ............ 1 bis 
1" bis. Larve solitaire au centre de‘la/galles. 1... è 2 


— Larves en société, situées chacune sous une des feuilles dé- 


formées dont se compose la cécidie.................. >. 
2. Galle formant une touffe longue de 5 à 6 mill. et large de 2 

à 3 mill., composée de trois folioles non élargies, mais 

linéaires-lancéolées et droites, et de trois internes plus 

petites. Larve solitaire. Sur Æ. arborea L. et aragonensis 

(Da*Silva Tavares} 4900): — Portugal. :...........2. 

douce cute ARR ELPRNTE Perrisia Zimmermanni Tav. 
— (Galle en forme de bourgeon et non de touffe, les folioles se 

COMPACTE RER A LL OR Er Er | à. 
3. Feuilles déformées de la cécidie appliquées. .............. 4. 
— Kcailles à extrémité recourbée en arrière, peu nombreuses, 

allongées et formant une cécidie longue de 8 mill. et large 

de 4 mill. Sur Erica sp.? (Da Silva Tavares).— Portugal. 

TL Lo ARRET d'OLTT PSS ce ce CIS ES LEP Cécidomyine. 


%. Écailles nombreuses. Galle mesurant 8 à 9 mill. en lon- 
gueur, sur à à 6 en largeur. Métamorphose dans la galle. 
Nymphe dans un cocon. Sur E. carnea L. (Clusius, 

1576; Fr. Low., 1885), arborea L. (Massalongo), arago- 
nensis WKk. et stricta (Da Silva Tavares, 1901), vagans 
(Massalongo, 1899) et [mediterranea L. von Frauenfeld, 
SEE CES PE CARRE EE 2e .... Perrisia ericina Fr. Lw. 


312 J.-J. KIEFFER. 


— Écailles peu nombreuses, 25 au plus; galle mesurant 3 à 
4 mill. en longueur sur 2 à 3 en largeur. Métamorphose 
dans la cécidie ; nymphe nue. Sur E. arborea (Fr. Lôw, 
1885), vagans (Massalongo, 1899) et aragonensis (Tava- 
LOS AUDI RL ER EE Myricomyia mediterranea Fr. Lw. 


5. Larves situées chacune dans une fleur déformée et devenue 
ligneuse. Cécidie située à l'extrémité d’un pousse, en 
forme d’artichaut, obtuse et composée de feuilles élargies, 
hypertrophiées, en partie velues, appliquées, entourant 
de nombreuses loges, dont chacune est le résultat de la 
déformation d’une fleur. Métamorphose dans la galle, 
dans un cocon blane. Éclosion au printemps et en juillet. 
Sur E. scoparia L. (Clusius, 1576; Dufour, 1837) et ar- 
borea (envoi du D' P. Marchal) 

APR PAR Perrisia ericae-scopariae Du. 


e alo tele) elstalple <a lelatialslote ohel sis 


— Larves situées chacune en liberté sous une écaille de la 
cécidie, où elles se transforment dans un cocon blanc. 
Folioles un peu écartées. Galle en ovoide pointu, sem- 
blable à la précédente, quant au reste. Éclosion en août. 

Sur Ecdiaris L'(Da*Silva Tavares, 1900) 72500 
DREAM LAN SERPENT SRE Perrisia Broteri Tavar. 


HT. Homopr. — Renflement des rameaux ; Coccide ectoparasite. 
Sur Erica Sp.? (Douglas, Ent. Month. Mag., 1888) 


TE NL me AU LATE Le Hi), an Le Mytilaspis pomorum. 
Erigseron. 

TI. Dipréroc. — 1. — Déformation d'une tige ou d’une pousse. 2. 

— Déformation d’une feuille ou d’une fleur................ 3. 


2. Base de la tige renflée, celle du pétiole des feuilles radicales 
élargie, comme c’est le cas pour les écailles d’un oignon ; 
rarement la déformation de la base des pétioles se voit 
aussi sur les feuilles caulinaires. Sur E. uniflorus L. 
(PROMIS, 18092) RE ART Cécidomyine. 


— Pousse déformée en une galle spongieuse, ovalaire, de la 
orosseur d’un pois à celle d’une noisette et dépassant à 
peine le sol. Sur Æ. uniflorus (Thomas, 1892). Cécidomyine. 


Synopsis des Zoocécüdies. 313 


/ 


3. Calathide renflée, surtout à la base. Sur E. acer L. (Kiefer, 
AE OS RAR ERA RER EN Perrisia sp.? et Contarinia s)).? 


Dé omMaAHonpd Une Tel. RS 22 es EN 4, 
4. Base des feuilles élargie. Sur Æ. uniflorus. Voir n° 2. 


— Limbe renflé et formant une galle arrondie, couronnée par 
le bord de la feuille et atteignant un diamètre de 10 mill. 


Su ranytonus EA(Dhomas 41898) ER... 
SRE CRC ee es ARE Rhopalomyia Rubsaameni Thon. 
IT. Acaroc. — Déformation des fleurs : calathide renflée, de 


forme arrondie, à fleurons atrophiés ou teints de rouge, 
à pistil démesurément allongé et à aigrette raccourcie. 
Sur E. acer (Nalepa, 1894). .... Phytoptus puculosus Nal. 


Erodium. 
I. Cocéopr. — Déformation de linflorescence; fleurs épais- 


sies ; corolle non normalement développée. Sur E. cico- 
nium Wild. (D' Bordas, 1901)... Limobius borealis Payk. 


IT. Acaroc. — Pédoncules raccourcis, fleurs déformées, avec 
pilosité anormale. Sur E. cicutarium L'Hér. (von Schlech- 
tendal, 189M)............ Phytoptus Schlechtendali Nal. 


Ervum. Voir Vicia. 


Erucastrum pollichii Sch. 


I. Cocéopr. — Renflement pisiforme au collet de la racine (Ta- 
Vars MM) 2 . Ceuthorrhynchus sulcicollis Sch. 


IT, Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées (von 
Schiechtendals 4896 PATES PARTS A ER ENS Cécidomyine. 
Eryngium., 


1. DipréRoc. — Renflement pluriloculaire de la tige, d'un ra- 
meau, d’une nervure ou d'un pétiole. Métamorphose 
dans la galle. Sur Æ. campestre L. (Malpighi, 1679). 


314 J.-J. KIEFFER. 


amethystinum L. (Massalongo, 1892) et maritimum L. 

(Rezzi 1800) CE ME Lasioptera eryngii Wall. 
I. Acaroc. — Déformation d’une pousse, avec cladomanie et 

phyllomanie. Sur E. campestre {Massalongo, 1893)..... 

ARR A RO Po MAL LA LU ALe Ciel AU Phytoptus eryngii Can. 

ErysSsimumn. 

I. Cozéopr. — Galle pisiforme, charnue, située au collet de la 

racine. Sur E. chetranthoides (Brischke, 4882). ........ 

RARE TR ES Ath rh Ceuthorrhynchus sulcicollis Payk. 
I. Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Larve 

solitaire et glabre. Sur E. rhaeticum DC. (Massalongo, 

LOTO) PR rer Ru el En ET Cécidomyine. 
HIT. Acaroc. — Chloranthie avec pilosité anormale. E. canes- 


cens Roth. (Nalepa, 1895)... ... Phytoptus longior Nal. 


Erythraea centaurium L. 


Renflement hémisphérique situé près de la base de la tige. Au- 
teur inconnu (Fockeu, 1890). 


Erythrina crista spectabilis. 


HezLmINTH. — Nodosités des racines (Licopoli, 1878)......... 
PRES MÈRE RE RTE ei SR ee . Heterodera radicicola Greel. 
Euphorbia. 
I. Dipréroc. — 4. Galle souterraine, deux fois aussi longue 


que grosse, atteignant 10 millimètres, charnue et unilo- 

culaire; elle est fixée au collet de la racine et consiste en 

une déformation d’une pousse souterraine, qui s'arrête 

ou continue rarement à pousser au delà de ce renflement. 

Sur E. cyparissias L. (Malpighi, 1679; Kiefer, 1893)... 

A to D VA Re SE MN ST PR ME CLS EE Agromyzine. 
— Galle non souterraine 2+ 


9 Détormation dune teur ont dUNnATUIRE REP PP ANNEE Je 


Synopsis des Zoocecidies. 315 


— Déformation d'une pousse ou d’une feuille. .............. À. 
din AI GUIE CÉVOSINSO SSSR ER A ne 4. 


— Fruit déformé et changé en une production ovalaire, de Ja 
grosseur d’un pois, et terminé ordinairement par une 
minime pointe. Larves rouges. Métamorphose en terre. 

Sur E. esula (Brischke, 1882; Massalongo, 1893) et 
cyparissias (von Schlechtendal, 1896) ........ Perrisia sp.? 


4. Fleur changée en une galle d’un vert jaunâtre, ressemblant 
à une càpre et de la grosseur d’un pois. Cette production 
est formée par les deux involucelles entourant la fleur, 
qui s’agrandissent, se courbent de façon à se rejoindre 
par leurs bords, et renferment ainsi une grande cavité 
larvaire, dans laquelle le périanthe et ses parties florales 
demeurent atrophiés. Métamorphose en terre. Éclosion 
la même année. Sur E. Gerardiana Jaeq. (Mik, 1882). 
Perrisia Lôwi Mik. 


selles eilrhiete) or fete ts ialle joher et die dote) e tels tale eee fe lee 


— Fleur changée en une galle en capsule, terminée par une 
pointe. Sur E. cyparissias (Kieffer) et esula L. (Massa- 
longo, 1893). Voir n°7. 


>. Enroulement marginal d’une feuille. Sur E.pannonica Host. 


(SADACEU MOQUE RE Per ee Cécidomyine. 
ADO TMANON dUDE DOUSSE LME ART APR NI Am? 6 
6. Galle complètement close, sans feuilles distinctes. ........ T.. 


— Galle non close, mais composée de feuilles déformées qui se 
FecpuvrentamNellement en EM recourt 8. 


7. Galle cylindrique ou en cône obtus, peu molle, verte ou 
rouge, glabre, longue d'environ 10 mill. et large de 
> mill., munie extérieurement de 4 à 6 arêtes longitudi- 
nales plus ou moins régulières, et terminée par un pro- 
longement cylindrique, en forme de pédicule obtus ou 
lobé au bout, La grande cavité interne renferme de nom- 
breuses larves rouges qui se métamorphosent en terre. 
Sur E. cyparissias (H. Loew, 1851), nicacensis AI. 
(Tavares, 1901), pithyura L. (envoi de Cecconi) et esula 
(MasSalonso, 1893): 100000 Perrisia capsulae Kieff. 


316 J.-J. KieFrEr. 


— Galle corniculée, ligneuse, rouge, haute de 10 à 4% mill. et 
large de 2 à 3 mill. à sa base, s'amincissant insensible- 
ment en pointe depuis sa base jusqu’au sommet, Sur 


Euphorbia sp .? (envoi de M. A. Olivier). — Algérie et 
HSPABRE ELU ss te EE PRO CEA MER EE CEE . Perrisia sp.? 


8. Feuilles dressées, agglomérées en touffe, à l'extrémité d’une 
tige stérile. Larves blanches. Métamorphose en terre. 
Sur E. cyparissias (Bremi, 1847) [amygdalina L. (Perris, 
1870), dulcis Jacq. et E. esula (Hieronymus, 1890), fal- 
cata L. (von Dalla-Torre, 1891) et vérgata W. K. (Fr. 
Low 48858) mer tr fonte ARR ESR ES 
rares Perrisia subpatula Bremi (euphorbiae H. Lw.). 


— Feuilles se recouvrant et agglomérées en bourgeon ou en 
téles larves DTAIITeRS. 8 2e ner Me Er RTE PI 9: 


9, Feuilles courbées, se recouvrant, agglomérées en une galle 
globuleuse plus ou moins rouge, située à l'extrémité de 
la pousse. Métamorphose dans la galle. Sur E. cyparis- 
sius (Bremi, 1847) 
te Perrisia capitigena Bremi (euphorbiae H. Lw.). 


— Feuilles agelomérées en un bourgeon long de 30 mill. et 
large de 7 mill. Sur ÆE. palustris L. (Mik, 189%, larves 
rouges etse métamorphosant en terre ou dans la cécidie) 
et platyphylla L. (Massalongo, 1895)......... Perrisia Sp.? 


II. Acaroc. — Étroit enroulement marginal des feuilles qui sont 
plus ou moins contournées. Sur E. cyparissias (Fr. Low, 
1878)vet esula (Hieronymus 4890) er Me 
D Re MS PT Phytoptus euphorbiae Nal. 


IT, HezmiNTH. — Nodosités des racines. Sur E. cyparissias 
(LicopolR  A878) MEME Heterodera radicicola Greeî. 
Euphrasia. 
[. Dipréroc. — Renflement de l'ovaire. Sur Æ. odontides L. 
(ROSTUP, 1890) 140 EENTURR IR SRE Cécidomyine. 
IL. Acaroc. — Déformation de toute la plante : cladomanie et 


phyllomanie. Sur ÆE. officinalis L. (Thomas, 1877), [ini- 


Synopsis des Zoocecidies. 317 


nima Jacq. (Thomas, 1886) et salisburgensis F. (Fr. Low, 
ADP ARR Een Lee Phytoptus euphrasiae Nal. 


I. HezmiNrH. — Renflement fusiforme de la tige, situé ordi- 
nairement dans l’inflorescence qui est contournée et dont 
les fleurs sont rapprochées. Sur E. odontides (Kiefer, 
SON GRAS Le EE ed une Tylenchus $p.? 


Evony!Bus, 


I. Homopr. — Feuilles crispées. Sur E. europaea L. et verru- 
cosa Scop. (Fr. Low; 1885)... ..:.... Aphis evonymi Fabr. 
II. Acaroc. — Étroit enroulement des feuilles; petites émi- 
nences sur le limbe. Sur E. europaea (von Frauenield, 
ASDDNRE MINE ANR er Phytoptus convolvens Nal. 


— Erineum : Amas de poils en massue, sur la face inférieure 
des feuilles. Sur E. europaea (von Dalla-Torre, 1891) et 
verrucosa (Fr. Lüw, 1883.)..... Phytoptus psilonotus Nal. 


Fagonia thebaica Boiss. 


Puyropr. — Excroissance sphérique et velue à l'extrémité des 
rameaux (Karsch, 1880). 


Fagopyrum esculentum Moench. 


HezmiNrH. — Tige raccourcie, rabougrie et hypertrophiée. 
Plante demeurant stérile. Tylenchus devastatrix Kuhn. 


Fagus silvatica L. 


I. Dipréroc. — 1. Galle ovoïdale, subconique ou subcylin- 
drique, située sur le dessus d’une feuille. ............ 2 
—Plissementiou pustule d'unerfeuiile: EE NE RE 4. 


2. Galle ligneuse, dure, rouge, longue de 5 à 10 mill., à paroi 
épaisse, de forme ovoidale, terminée en une petite pointe. 


318 


3. 


IL. 


HE. 


J.-J. KiEFFER. 
Elle tombe à la maturité. Métamorphose dans la galle 
(PhnéleNataralisté)i ss. Mikiola fagi Hart. 
Galle subcylindrique, à paroi très mince et fragile. ....... 3. 
Galle couverte d’une pilosité brune, subcvylindrique, haute 


de 4% à 5 mill., se terminant en pointe. Elle tombe en 
octobre. Métamorphose dans la galle (Vallot, 1828)..... 
Oligotrophus annuliger Hart. (piliger H. Lw.). 


Galle glabre, cylindrique, terminée par un petit cône, haute 
de 4 à 5 mill. (Bremi, 1847)....... TRE Cécidomyine. 


Pli du limbe situé entre deux nervures latérales, teint de 
jaune ou de rouge, fortement hypertrophié et s’ouvrant 
sur la face supérieure. Larves nombreuses, rouges, se 
métamorphosant en terre (Fr. Low, 1874).,.......... 
Oligotrophus fagicola Kiel. 


Petite galle circulaire du parenchvime ayant l'aspect d'une 


pustule {Er "Low 14888); sm UE Cécidomyine. 
Homopr. — 1. Délormation du bois ou de l'écorce... ..... 2. 
Déformation des feuilles qui sont crispées................ 


Déformation de l’écorce : petites pustules recouvertes par 
l'épiderme qui finit par se rompre; il en résulte des 
taches cancéreuses, atteignant un diamètre de deux cen- 
tumétres (Alum) ARR RES MErCE Chermes fagi Harl. 


Déformation du cambium : minimes nodosités sur le des- 
sous des branches, provoquant des ruptures de lécorce 


CATEUME EEE TE CARRE ARTE Lachnus exsiccator Alt. 
AcaRoc. — 1. Bourgeon grossi, agrandi et demeurant fermé 

(KiGiter, 18806): 712 00 MR EE PTE Phytoptide. 
Cécidie formée aux dépens d’une feuille. ................ de 
Plissements ou enroulements des feuilles. ................ 3. 
Amas-de poils situé sure mercerie 4. 


Feuilles plissées. Les deux où quatre dernières feuilles d’une 


Synopsis des Zoocécidies. 319 


pousse demeurant très petites, fortement velues, épais- 
sies, de couleur vert sombre ou rougetre et plissées 
dans le sens des nervures latérales; celles-ci forment le 
fond des plis, dont le dos, c'est-à-dire la partie proémi- 
nente sur le dessus, est arrondi et ridé {Thomas, 1876). | 
Le DER CR RSR Nm PL DC: . Phytoptus stenaspis Nal. 


— Étroit enroulement marginal des feuilles par en haut ou par 
en bas (Amerling, 1862)....... Phytoptus stenaspis Nal. 


— Feuilles crispées, bosselées et velues (Thomas 1876)...... 


}; 


ne en AT A Se ER ee fe Ge Phytoptide. 


4. Toufle de poils située à l’aisselle des nervures, sur la face 
inférieure des feuilles, avec une éminence décolorée au 
côté opposé (Amerling, 1862). Phyllocoptes gracilipes Nal. 


— Erineum ou amas de poils en massue, situé sur le limbe.. 5. 
9 


9. Erineum fagineum Pers. Amas de poils blanes, puis bruns, 
sur la face inférieure des feuilles (Amerling, 1862)... 
PE OS Co Phytoptus nervisequus (Can. 


— Erineum nervisequum. Rangée de poils blancs, puis rosés 
ou bruns, située le long des nervures à la face supé- 
nenre/des feuilles (Amerling, 1862). us Lun: 
TT ET mr OR Ar tte Phytoptus nervisequus Can. 


Falcaria Rivini Host. 


FL. DipréRoc. — Fruits gonflés; métamorphose en terre (Perris, 
RAD re pire JE TELL Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 


— Renflement du point d'insertion des rayons d’une ombelle 
ou d’une ombellule. Métamorphose dans la galle (Fr. Low, 


ASTON SAS ERA. Lasioptera carophila Fr. Lw. 
IL. Homopr. — Gaines des feuilles gonflées (von Schlechtendal, 

on) RE ET TE NE PU LUI Aphide. 
UT. Hezminru. — Nodosités d’un jaune pâle, situées sur la ner- 


vure médiane ou sur le bord des feuilles (von Schlech- 
ERA AB ARS LA se 2eassedeia sie Tylenchus sp.? 


320 J.-J. KIEFFER. 


Fedia cornucopiae L. 


Homopr. — Délormation de la pousse avec chloranthie (Nico- 
DAASSONPENPE. Ma RSR Trioza centranthi Val. 
Ferula. 
Dirréroc. — Renflement pluriloculaire et ligneux à l'endroit 


de l'insertion des rayons des ombellules. Sur F. feru- 
ago L. (Massalongo, 1893)... Lasioptera carophila Fr.Lw. 


— Fruit gonflé. Sur F. Heujfelii (Kertesz, 1898)............. 
RL AN En Nr Le Asphondylia Rubsaameni Kert. 


Ferulago galbanifera Koch. 


HeLMINTH, — Épaississement des pétioles et des lobes des feuil- 
les (Rübsaamen, 1896). 


Festuca, 


I. Hyméxorr. — Sur Æ. duriuscula L. Renflement fusiforme 
de la tige (Kieffer, 1892) et rubra L. Tige renflée (Ros- 
TUD ASIE ASS OR OP EE ER CRR Isosoma Sp.? 


— Sur F. gigantea Nil. Renflement presque imperceptible 
au-dessus du 2° ou du 3° nœud {von Schlechtendal).… 
RS UP CUT Isosoma Giraudi Schlecht. 


— Sur F. glauca Schrad. Renflement fusiforme au-dessus du 
2e oudue° nœud:(Hieronymus, 1890). "1. 


/ 


Isosoma Hieronymi Schl. 


— Sur F. ovina L. Renflement irrégulier situé au-dessus du 
Le ou du 2° nœud (Trail, 1885). Isosoma depressum \WValk. 


If. Acaroc. — Chloranthie. Sur F. ovina (Thomas, 1877)..... 
tn OS RS 018 Phytoptide. 
HT. HezmiNt. — Renflements violacés sur les feuilles de 
F. ovina (Hardy, 1850) et rubra (Rostrup, 1896)..... NE 


Re DL Sa Do Tylenchus graminis Hard. 


Synopsis des Zoocécidies. 321 


Ficus carica L. 


Ï. Hyménorr. — Minimes galles dans les fruits............... 
A RSR PQ AE PURES Blastophaga grossorium. L. 
Il. Hezmirn. — Nodosités des racines (von Schlechtendal, 
te) ME CDS CCE Heterodera radicicola Greeî. 


Filago gallica L. 


CoLéopr. — Renflement de la pousse terminale. ............. 
en a Pen donne .. Apion brunnipes Boh. {/aevigatum Kirb.). 


Foeniculum officinale Al]. 
DipréRoc. — Fruits gonflés. Métamorphose en terre (Perris, 
AO) PES EE ne Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 
— Renflement au point d'insertion des ombellules; m. d. 1. g. 
(Tavares MA001)E ES Lasioptera carophila Fr. Lôv. 
Fragaria. 


Acaroc. — Galles en forme de minimes tubercules rouges, épars 
sur la surface supérieure des feuilles. Sur F. collina 
Ebrh. (Fr. Low, 1875), [elatior Ehrh. (Szepligeti, 1895) 


et vesca L. (F. Low, 1874)]..... Phyllocoptes setiger Nal. 
HezmiTH. — Tige renflée; cladomanie. Sur F. vesca (Ritsema 
ANSE OU D'ÉRRSON ER OR CRE Aphelenchus fragariae Ris. 


Frangula. Voir Rhamnus. 


Fraxinus. 
I. Hyméxopr. — Petites pustules des feuilles contenant un œuf 
avec larve. Sur F. angustifolia Vahl. (Tavares, 1901)... 


Re NOR AAC ROSE RUE SE SU SL ES Tenthrédine. 


IT. Dipréroc. — 1. Fruits faiblement gonflés, Sur F. excelsior L. 
{von Schlechtendal, 1891). Métamorphose en terre... ... 
PR RS. EN di ae Contarinia Marchali Kieff. 


— Déformation des feuilles 
Ann. SoC, Ent, Fr., Lxx, 1901. 21 


322 J.-J. KIEFFER. 


2. Nervure médiane ou pétiole offrant un renflement en forme 
de poche, faisant fortement saillie à la face inférieure et 
s’ouvrant par une fente longitudinale à la face supé- 
rieure. Métamorphose en terre. Sur F. eæcelsior (Bremi, 
1847) et heterophylla Vahl. (Hieronymus, 1890)........ 
Perrisia fraxini Kieff. 


oo 
à 


—Gécidie formée aux dépens du limbe. 1... 


3. Minimes galles circulaires du parenchyme, en forme de 
pustules. Sur F. excelsior. Métamorphose en terre 
CRrail ASS) TARA ET RE Em AE Cécidomyine. 


Æ 


— Reploiement ou enroulement d’une foliole................ 


4. Foliole ou feuille repliée longitudinalement de facon à imi- 
ter une gousse. Sur F. excelsior (Winnertz, 1853), an- 
gustifolia Vahl (Tavares, 1901) et heterophylla (Kieffer). 
Métamorphose en terre........ Perrisia acrophila Winn. 


— Enroulement marginal d'une foliole par en bas. Sur F, excel- 
S107 Ne ONYINUS, 1800) RER CRE Cécidomyine. 


IT. Homopr. — Feuilles crispées, recourbées par en bas, rap- 
prochées, formant à l'extrémité d’une pousse une agglo- 
mération plus ou moins arrondie, ayant un peu l’appa- 
rence d'un nid d'oiseau. Sur F, eæcelsior (Fr. Low, 1882). 

Pemphigus nidificus Fr. Lw. 


— Bord d’une foliole ou d’une feuille épaissi, décoloré et en- 
roulé par en bas. Sur F. excelsior (von Frauenfeld, 
1864), heterophylla (Kielfer, 1891) et ornus L. (Fr. Low, 
LADA PR ER en PE PM Cie . Psyllopsis fraxini L. 


IV. Acaroc. — 1. Déformation des fleurs et des fruits, à la 
place desquels paraissent, sur les ramifications des pé- 
doncules, des agglomérations brunes, de forme et de 
dimensions variables, ayant un peu l'apparence d’un 
chou-fleur. Sur F. eæcelsior (Vallot, 1839), heterophylla 
(Hieronymus, 1890) et ornus (Fr. Low, 1878)......... 
Phytoptus fraxini Nal. 


— Cécidies formées aux dépens d’une feuille ou d’un bour- 


DOM LUE es NT CSN ARENA LUS TS CPE 2 


Synopsis des Zoocécidies. 3293 


2. Bourgeons déformés. Sur F, excelsior (von Dalla-Torre, 


A SN LS CE 2e EPP ARS LÉ AO NT RSR à Phytoptide. 
T0 CDINE SU IIS a LS a NS MONA LE LE RSS 3 


3. Tubercules ronds ou coniques, d'un diamètre de 1 à 2 mill., 
dépassant la foliole des deux côtés et s’ouvrant à la face 
inférieure. Sur F. excelsior (F. Lôw, 1875)............ 
LP En te RE Le Phytoptus fraxinicola Nal. 


E 


er Pecdes autrementieQnMONMeRS PEER TT 


. Éminences éparses sur le limbe et faiblement brunies. Sur 
F, excelsior (von Schlechtendal, 1891)......... Phytoptide. 


rs) 


| 


Rangée de poils le long de la nervure médiane, sur le des- 
sous des folioles. Sur Æ, excelsior (Martel, 1890). Phytoptide. 


— Enroulement étroit et marginal par en bas. Sur F. excelsior 
FIRST E NT EME aie fi) PT RENE Phyllocoptes fraxini Nal. 


&aleobdolon. Voir Lamium. 


Galeopsis. 


DipréRoc. — Fleurs gonflées faiblement et demeurant fermées. 
Sur G. tetrahit L. (Kieffer, 1896). Métamorphose en 
HORDE haÉ se MURS EE paie) MERS ME RER R re ee a Le Perrisia Sp.? 


— Hypertrophie du pétiole et de la base de la feuille. Sur 


G. ochroleuca Lam. (Rübsaamen, 1890)...... Cécidomyine. 
Galinsoga. 
Hezmiru. — Nodosités des racines (Cuboni, 4892)........... 


NACRE EN EN ER ET EE Heterodera radicicola Greeî, 


&Galium, 


I. Drpréroc.— 1. Fleur gonflée, fermée, sphérique ou allongée. 
Métamorphose en terre. Sur G.mollugo L. et silvaticum L. 
(Fr. Low, 1876), veruin L. (Binnie, 1876) [lucidum AI. 


324 J.-J. KIEFFER. 


(Massalongo, 1892), rubrum L. (Thomas, 1892), saratile 

(DTA RASTO)T er TERRA Schizomyia galiorum Kieff. 
— Déformation de la tige, d’une pousse ou de l’inflorescence. 2. 
2. Galle arrondie, en forme de renflement, non composée de 

tenilles distinctes 2e e MALaUR Lee URSS ET EE UE 3: 


— Galle formée par une agglomération de feuilles ou par Pinflo- 
rescence déformée 


(æp] 


sn no fs clntolens ie ajelala sf. lee es tie el. d7- aUdte 


3. Galle pisiforme, charnue ou spongieuse, de la grosseur d’un 
orain de chènevis à celle d’un gros pois, située à l’ais- 
selle des feuilles ou dans l’inflorescence. Métamorphose 
ÉHAOPTE See PU Pr UE SIN CREUSE 4. 


— Renflement de la tige, sphérique ou ovalaire, à paroi mince, 
situé au-dessus d’un nœud; cavité et larve unique. Sur 
G. boreale (Trail, 4878) et aparines (Kieffer)... Gécidomyine. 


4. Galle de la grosseur d’un grain de chènevis située immédia- 
tement en dessous du dernier verticille et s’ouvrant la- 
téralement à l'extrémité d’un appendice conique. Sur 
G. silvestre Poll. Trois ou quatre générations par an 
(Kiefer 1890) 27 PR Rene A RS Perrisia Sp. ? 


— Galle de la grosseur d'un pois et davantage. Une seule gé- 
nération par an 


Qt 


>. Galle spongieuse, blanche, irrégulièrement arrondie, bos- 
selée, formée aux dépens d’une agglomération de feuilles 
entierement déformées et méconnaissables, s’ouvrant en 
fente, située dans l’inflorescence et ressemblant à celle 
de Dasyneura sisymbrii. Sur G. palustre L. et uligino- 
SU IL HS L0eN, ASS) ER Perrisia galii H.Lw. 


— Galle charnue, ronde, lisse, souvent rouge, située à l’ais- 
selle des feuilles. Sur G. boreale L. (Hieronymus, 1890), 
mollugo (Brischke, 1882), helveticum W. (Dalla-Torre, 
1891), lucidum (Fr. Low, 1885), Schultesi Vst. (Szepli- 
geti, 1890), saccharatum AI. (envoi de Cecconi), siloa- 
ticum L. (von Frauenfeld, 1855, galle toujours à l’extré- 
mité de la pousse et couronnée par le dernier verticille 
qui reste atrophié: Kiefler, 1891), sivestre Poll. 
(A. Müller, 1876) et verum L...... Perrisia(galii H.Lyw.?). 


Synopsis des Zoocécidies. 329 


6. Galle souterraine, composée d’une agglomération de feuilles 
et formant une production ovoidale, au collet de Ia racine. 
Métamorphose dans la cécidie. Sur G. mollugo (Hoîmann, 

SO PR nan A ee Clinodiplosis auripes Fr. Lw. 


7. Rameaux, feuilles, fleurs et fruits agglomérés, atrophiés, re- 
couvrant de nombreuses loges contenant chacune une 
larve. Sur:G. aparine (Trail, 1878). .......... Cécidomyine. 


— Les feuilles en forme d’écailles et les fleurs atrophiées, avec 
les espaces internodaux raccourcis, forment une produc- 
tion longue de 10 à 45 mill., larves entre les feuilles. Sur 
G. lucidum (Massalongo, 1893, larves à spatule à peine 
échancrée) et verum (Rübsaamen, 1896, larve à spatule 
OUEN ER TERRE Contarinia Sp.? 


— Galle autrement conformée 8. 


8. Déformation d’une pousse en ananas, c’est-à-dire, par suite 
d’un raccourcissement des espaces internodaux, les ver- 
ticilles se touchent, leurs feuilles sont épaissies et char- 
nues à leur base et en forme d’écailles. Larves nom- 
breuses; métamorphose en terre. Sur G. aparine (Trail, 
RE SAR RL MSP CEE TEE LEE Perrisia aparines Kieff. 


cécuieovaire OShheRques Can tn rer de 

9, Pousse changée en une touffe de feuilles dressées.. ...... 10. 

— Déformation autrement conformée..................... AE 
40. Sur G. boreale (Eberonymus 1890) 22070 Cécidomyine. 


— Sur G. mollugo (Rübsaamen, 1889). Feuilles extérieures 
dressées et normales, les intérieures se couvrant en for- 
mant une cécidie sphérique. Métamorphose en terre... 


IE, RTE PO PU Contarinia molluginis Rbs. 
41.  Cécidie en artichaut ou en rosette. .-......:..........7. 12. 
— Cécidie plus ou moins sphérique. ........:............. 13. 


12. Pousse déformée en artichaut, à feuilles dressées. Sur 6. 


326 J.-J. KIEFFER. 


mollugo. Métamorphose en terre (Fr. Low, 1880), [helre- 
ticum Weig. (von Dalla-Torre, 1891-1892) palustre 
(Trail, 1871, feuilles charnues et rouges) et verum 
(Trail, 1871, feuilles imbriquées, les extérieures vertes 
les internes charnues)]....... Perrisia galiicola Fr. Low. 


— Pousse déformée en rosette à feuilles étalées. Métamor- 
phose dans la galle, dans des cocons blancs. Sur G. sil- 
DNA SE er Lol DORE RUE Perrisia Sp.? 


13. Feuilles du dernier verticille élargies, courbées en ca- 
lotte, se couvrant mutuellement de façon à former une 
cécidie sphérique de la grosseur d’un grain de chènevis. 
Sur G. boreale et palustre (Trail, 1878), lucidum AI. 
(Massalongo, 1892), mollugo et silvestre (Fr. Low, 1888), 
uiiginosum\Rietter, 18092) MERE CPE Perrisia Sp.? 


— Les quatre feuilles de l’'avant-dernier verticille sont élar- 
gies et raccourcies, et enveloppent le dernier verticille 
qui est entièrement déformé, blanchâtre ou rougeûtre, 
charnu, de la grosseur d’un grain de millet à celle d’un 
grain de chènevis. Larve solitaire ou en société. Méta- 


morphose dans la cécidie. Sur &. palustre (Mik.)...... 

SR SE a OR NT ARE AT .. Perrisia hygrophila Mik. 
ESHOMOPT A ADÉtOrMAAOR UNE POUSSE PAPERS 2. 
—Déformatontde linflorescence 24 0 NP Le 3. 


2. Raccourcissement des espaces internodaux, feuilles rappro- 


chées, élargies, courbées, avec faible pilosité anormale, 
formant une production arrondie. Sur G. cruciatum M. 
(von Schlechtendal : Loiselle, 1896). ............. Psyllide. 


— Déformation semblable à la précédente, mais moins bien 
prononcée et sans pilosité anormale. Sur G. mollugo 
(Kieffer, 1897) et palustre (von Schlechtendal, 1896)... 

A D M RE IE DR ONE Re INR RER Leu Trioza galii Fr. Lw. 


3. Rameaux de l’inflorescence raccourcis, fleurs étroitement 
rapprochées, normales ou vertes. Sur G. verum........ 
SR TE Or AE AS OA Es Aphis bicolor Koch. 


— Chloranthie avec raccourcissement des espaces interno- 
du SUD GMNOUNIDNRES CASE Aphis galii Kalt. 


Synopsis des Zoocécidies. 327 


III. Acaroc. — 1. Fleurs, fruits, ou pousses latérales changés 
en productions ovalaires ou piriformes, charnues, vertes 
ou jaunâtres, pubescentes et mesurant de 5 à 12 mill. 
en longueur et à à 8 en épaisseur. Sur G. lucidum (Ca- 
nestrini), verum (Vallot, 1820), [mollugo (Thomas, 1876) 


et saxatile (Trail, 1878)]........ Phytoptus galiobius Can. 
 Cecidie autrement ON OLMEB Re. PA 


2. Chloranthie : organes floraux changés en productions fo- 
liacées. Sur G. silvaticum (Amerling, 1862), wliginosum 
(Kiefïer, 1891), verum (Fr. Low, 1874), [aparine (Hardy, 
1853), baldense Spr. (Massalongo, 1901), infestum (Fr. 
Lôw, 1885), lucidum (Fr. Lôw, 1883), mollugo (von Schlech- 
tendal, 1882), polymorphum Kni. (Szepligeti, 1895), ro- 
tundifolium L. (Thomas, 1881), rubrum L. et saxatile 
(Thômas, 1877), Schultesi (Hieronymus, 1890) et supi- 
Dora A ROMAS 1072). ee Re ARE 


— Déformation de la tige, des feuilles ou d’une pousse. ..... 3. 
#-_Enroulement marginalidestieuilles.7. ELLE 4. 
— Déformation de la tige ou de la pousse, Sur G. verum (Fr. 
ONE VEN SRE SEE I SR EEE OR ORER A ER 
MES crumiatum (Nalepa 1809) RTE 


— Sur G. aparine (Hardy, 1853), mollugo (Thomas, 1869), bo- 
reale (Kieffer, 1885), parisiense (Thomas, 1869), rubrum 
(Thomas, 1885), saæatile (involutif : Thomas, 1869), 
Schultesi (révolutif : Hieronymus, 1890), silvaticum, sil- 
vestre et supinum Lam. (Thomas, 1872), tricorne With. 
(Thomas, 1877), uliginosum (involutif : Hieronymus, 
1890), vernum Scop. (involutif : Dalla-Torre, 4894) et 
verum (Thomas, 1869)............. Phytoptus galii Karp. 


&enista (pour @&. sagittalis, voir Cytisus), 
L HyMExopr. — Pustules sur les feuilles de G. ténctoria L. 


Après la sortie de l'œuf, la larve quitte la pustule et 
ronge les feuilles (von Schlechtendal, 1895)... Tenthrédine, 


328 J.-J. KIEFFER. 


— Renflements jaunâtres dépassant un peu la grosseur d’un : 
grain de chènevis, épars sur le limbe et contenant un 


œutSuriGpiulosa Kielter), EUR EEE" Tenthrédine. 
IT Dieter. 1. Renflement'de laitige. “22000 fs QUE 
AUTO AT GI OTMALION » 2.72 ER SU ER RE 3 bis. 
oRentement unulatérals 0. de 10 Re RER E 2 bis. 
— Renflement non en forme de bosselure................. Ge 


2 bis. Renflement gros comme un grain de millet, jaunâtre, 
et situé sur le rameau, à la base d’une épine, en dessous 
de celle-ci. Sur G. lusitanica L. (Tavares, 1901)....... 
DR CPE PR PAR SRE En dr Tes Janetiella Martinsi Ta. 


— Renflement unilatéral du rameau, avec cavité centrale de 
même longueur; surface fendillée; longueur 10 mill., 
largeur 3 mill., le rameau atteignant 1-5 mill. Sur G. 
nero (AP DérPienre MODA) ERP EEE MER Agromyza. 


3. Renflement pluriloculaire, ovalaire, atteignant la grosseur 
d'une noisette. Larves sauteuses, blanches. Sur G. tinc- 
toria L. (von Schlechtendal, 1885). ..... Contarinia, Sp. n. 


— Renflement pluriloculaire d’un rameau, arrondi, gros de 
2 à o mill., rarement uniloculaire, Larves rouges, non 


sauteuses. Sur G. corsica (envoi de Cecconi) 


— Renflement uniloculaire, fusiforme, long de 5 mill. et large 
de 2 4/2, le rameau étant large de 2 mill. Sur G. cinerea 
et tridentata (Da Silva Tavares, 1901)....... Agromyzine ? 


3 bis. Galle en ovoide, terminée en pointe, entièrement close, 
longue de 6-8 mill. et large de 4 mill., verte, située à 
l'aisselle d’une feuille. Métamorphose dans la galle. Sur 
G. germanica L. (H. Loew, 1850) et [tridentata; galle 
velue (Da Silva Tavares)]|.. Asphondylia genistae H. Lw. 


Gale autrement COMOrMée ENCRES A" 
Déformation d’une gousse ou d’une feuille. ........:.... D. 


.— Déformation d’un bourgeon ou d’une pousse............ E 


. 


9). 


10. 


11e 


Synopsis des Zoocecidies. 329 


Gousse faiblement bosselée et décolorée. Sur G. pilosa (en- 
voi de M. P. de Peyerimhoff). Contarinia pulchripes Kiel. 


Gousse gonflée; m. d. 1. g. Sur G. tridentata (Tavares, 


OO RE RS DS EUR Re mel none Asphondylia Sp.? 
Detormationdelatenle mn 6 


. Feuille enroulée en gousse et hypertrophiée. Larve soli- 


taire. Métamorphose en terre. Sur & pilosa (Fr. Low, 


À fe DRE à RO ON POP Et LENS LES Cécidomyine. 
Bourgeon gonflé et agrandi. Sur G. tinctoria (Wilms et 

Westhoff, 1883)........:..: Perrisia genisticola Fr. Lw.? 
Dé Or MAOQMAUNENOUSSE ee LA LC Les eue 8. 


Pousses axillaires et terminales changées en des galles 
sphériques, closes, un peu plus grosses qu’un grain de 
chènevis, couvertes de poils d’un blanc de neige et aussi 
longs qu’elles. M. d. 1. g. Sur G. scorpius DC. (envoi 
DUR RC APE PANIER EP Te ne Cécidomyine, 


Déformation autrement CONTOrmMEE. IN NN 9. 


Rosette de feuilles étalées, agrandies et couvertes d’une 
abondante pilosité blanche. Sur G. scorpius (envoi du 
JET TORRES AN PR RS PRESS: Cécidomyine. 


CAleMOonENMTosete PR EPP ERP RER IS Rae 10. 


Pousse terminale offrant une touffe de feuiiles dressées, 
élargies à leur base et glabres. Larves nombreuses. Mé- 
tamorphose en terre. Sur G. tènctoria (Kieffer) et ger- 
OO AU (LEE Le (0) EP ET EE Perrisia SP.? 


Cécidie composée de feuilles courbées et se couvrant... 1 6 1€ 


Métamorphose dans la galle, dans des cocons blancs. Pousse 
terminale offrant une agglomération ovalaire de feuilles 
courbées, se couvrant, plus ou moins enroulées par 
leurs bords et velues. Sur G. pilosa (Schlechtendal, 1883) 
et [diffusa Wild. (Pallavicini Misciatelli, 1895)]........ 

LS A NON EI EN ... Perrisia genistamtorquens Kiell. 


Métamorphose en terre. Pousse terminale offrant une agglo- 


330 J.-J. KIEFFER. 


mération globuleuse de feuilles courbées, élargies, se 
couvrant et munies d’une abondante pilosité. Sur G. tinc- 
toria (Fr. Low, 1877), [diffusa (Massalongo , 1892) et pi- 
losa(von Schlechtendal 4896) SRE r 
SN M MR le me ........... Perrisia genisticola Fr. Lw. 


IT. Acaroc. — Déformation d’une pousse : production d’une 
multitude de bourgeons agglomérés en un amas irré- 
gulier et fortement velu. Sur G. pilosa (von Schlechten- 
dal, 1882), [aetnensis L. et corsica DC. (Hicronymus, 
RD RSS OPERA PC AR Phytoptus genistae Nal. 


— Pousses et feuilles déformées. Sur G. juncea L. (Canestrini, 
ASS RE AR on Phytoptus spartii Can. 


— Déformation des fleurs. Sur G. tinctoria (Canestrini, 1893). 
D US CPR D A te Phyllocoptes genistae Can. 


Gentiana. 


I. Dipréroc. — Fleurs conflées et demeurant fermées. Sur G. 
CŒRpeStres 1 (TA ASS) MERE EN PERTER Cécidomyine. 


IT. Homopr. — Pousse déformée, feuilles décolorées, fleurs atro- 
phiées. Sur G. cruciata (envoi de Marchal)......... Aphide. 


If. Acaroc. — Fleurs déformées, avec cladomanie et phyllo- 
manie. Sur G. rhaetica Kern. (Fr. Low, 1885), [amarella 
L. (Rostrup, 1896, pousse déformée en rosette), acaulis 
L. (Peyritsch, 1881), campestris (von Schlechtendal, 
1882), germanica Wild. (Thomas, 1878), var. obtusifolia 
(Peyritsch, 1881), nivalis L. et tenella Rott. (Thomas), 
et utriculosa L. (Thomas, 1878)... Phytoptus Kerneri Nal. 


Geranium. 


I. AUTEUR INCONNU. — Déflormation des bourgeons. Sur G. san- 
quineum L. (Appel. 1891). 


IT. Homopr. — Feuilles crispées. Sur G. molle L., pusillum L. 
(Kaltenbach, 4874) et Robertianum L.(Kieffer, 4897)... 
à Jef cet) Gta ÉD 2 MERE O Nr ART ER ORS Aphis geranii Kalt. 


Synopsis des Zoocécidies. 331 


III, Acaroc. — Feuilles contournées, à bords enroulés, à 
surface teinte de rouge et munie d’une pubescence 
anormale, ou sans pubeseence. Sur G. sanguineum (Tho- 
mas, 1869), [molle L. (Kieffer, 1885) et dissectum L. 
Rotule MR RE. A 0 an 

Phytoptus geranii Nal. et dolichosoma Nal. 


— Feutrage d’un blanc argenté, sur les feuilles, la tige et les 
sépales. Sur G. palustre L. (Thomas, 1869), pratense L. 
(Hieronymus, 1890) et siloaticum L. (von Schlechtendal, 

SOUL (Ne es Te À rl RATE ARR ET TE Phytoptide. 


Geum. 


I. Dipréroc. — Feuilles plissées et crispées. Sur G. urbanum 
SUR ON MSA ER MS ce dans Cécidomyine. 


— Feuilles crispées, nervures hypertrophiées, Sur G, rivale L. 
(RUDSAAMEN MAS) SRE ALT URE Diploside. 


IT. Acaroc. — Feutrage brunâtre sur le dessous des feuilles, 
généralement le long des nervures, avec éminence 
et coloration rouge à la face opposée. Sur G. wrbanum 
(RICHE ASONRERME ee TRUE) less Phytoptide. 


— Feutrage blanc sur les deux faces des feuilles, sur sépales 
et tige. Sur G. wrbanum (Vallot, 1832), [molle Vir. (Hie- 
ronymus, 4890), montanum L. et rivale (Thomas, 1872) |. 
Phytoptus nudus Nal. 


Glechoma. 


I. HyMÉxoOPT, — Galles rondes, charnues, de la grosseur 
d’un pois à celle d’une prunelle, sur feuilles, pousses et 
tige de G. hederacea L. (Pankow, 1656), [hirsuta W.K. 
(Szepligeti, 1890) ] ; Cynipide noir. Métamorphose dans la 
CÉCHie. ie pe ct de ns Aulax Latreillei Kieff. 


— Galle semblable, mais non charnue, sur G. hederacea:; Cy- 
mipiderarthorax varié de TOUL AA CLEA 
RO RAS à VO MER Aulax glechomae L. nec Latr. 


IT. Dipréroc. — 1. Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 


332 J.-J. KIEFFER. 


G. hederacea {Kieffer, 1888). Métamorphose en terre... 
RARE ERREUR ALL CARNET (IPC CORAN ES Perrisia glechomae Kieff. 


— Galle formée aux dépens d’une pousse ou d’une feuille 2 
2. Galles cylindriques ou subconiques, poilues, vertes ou 
brunes, hautes d'environ 3 mill., uniloculaires, à paroi 
mince, situées sur la face supérieure du limbe, avec une 
ouverture située à la face inférieure et fermée par des 
poils; à la maturité, elles tombent à terre et laissent à 
leur place un trou circulaire. Métamorphose dans la 
galle. Sur G. hederacea (Bremi, 1847) et hirsuta (Szepli- 
ROUSMS OU) ARE QUE Oligotrophus bursarius Bremi. 


— Feuille pliée par en bas à sa base, la nervure médiane for- 
mant charnière, ou bien les deux dernières feuilles 
d’une pousse demeurant dressées, se touchent par leurs 
bords, avec la base rougeûtre et renflée. M. e. t. Sur G. 
hederacea (Kielfer, 1889)....... Perrisia glechomae Kief. 


Glyceria. 


I. Homorr. — Feuilles enroulées et contournées. Sur G. aqua- 
tica Wahl. et fluitans Br. (Rübsaamen)............... 


EE LE RE RO ne PE ER .... Sipha glyceriae Kalt. 


II. HeLmixrH. — Renflements allongés sur les feuilles de Gl. 
maritima Wahl. (Rostrup, 1896). 


Gnaphaliumn. 
I. Lépinopr, — Renflement globuleux de la tige sur G. angus- 
LjoRUMEOIS EN E. Stagmatophora divisella Const. 
IT. Divréroc. — 1. Extrémité de la pousse déformée en une ro- 


sette de feuilles. Sur G. angustifolium Lois.(Frauenfeld, 
1863), italicum Guss. et staechas L. (Da Silva Tavares). 
RE NE A EN ARS ne Tephritis mamulae Frauenf. 


— Galle non décrite, sur G. leontopodium L.; larve à spatule 
lancéolée (Rübsaamen, 1896, p. 448)......... Cécidomyine. 


HI. Homorr. —- Déformation de l’inflorescence et enroulement 


Synopsis des Zoocecidies. 339 


des feuilles. Sur G. silvaticum L. et uliginosum L. (Hie- 
rOAYMUS/ASIA}e Enr. AeL in Pemphigus gnaphalii Kalt. 


IV. HezMiNTH. — Renflements sur les feuilles et sur la tige de 
G. leontopodium L. (Frauenfeld, 1872)..........,..... 
D EPA EIRE Cac à DL Re UE L'TPE Tylenchus nivalis Kühn. 


Gomphocarpus fruticosus L. 


ACAROC. — Cladomanie avec enroulement marginal des feuilles 
(envoidur docteur DéCCOnL) RE EU Phytoptide. 


Gossypium herbaceum. 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
ART SPORE AETAS AUTRE MER RE E Heterodera radicicola Greef, 


Gypsophila saxifraga L. ct paniculata L. 


Lépinopr. — Renflement de la tige en forme de silique (Stain- 
[70 1 1 Den RER V2 Le 1 US Lita gypsophilae St. 
Halimiüiunn. 


I. Cozkopr.? — Renflement ovoidal et peu saillant, long de 4 mill. 
et gros de 2,5, formé aux dépens d’un rameau gros de 
2 mill. Loge larvaire unique, située dans la couche mé- 
dullaire. Sur H. heterophyllum Spack. (Tavares, 1901). 


IL. Drpréroc. — 1. Bourgeon changé en une cécidie ovalaire ou 
sphérique, d'un diamètre de 5 mill., formée par de nom- 
breuses feuilles agglomérées, raccourcies et élargies, 
s’étalant plus tard en rosette. Sur A. libanotis L. (Tava- 
l'OS MODS RS RTE A ES Rte Perrisia, Sp. n. 

— Cécidie formée seulement par deux feuilles 2e 

2. Cécidie située à l’aisselle d’une feuille, haute de 6 à 8 mill. 
et large de 2 mill., formée par deux feuilles soudées, li- 
bres seulement à leur extrémité qui est effilée en pointe. 

Sur H. heterophyllum (Tavares, 1904)....... Cécidomyine. 


334 J.-J. Kierrer. 


— Les deux dernières feuilles d’une pousse axillaire ou ter- 
minale dressées, hypertrophiées, rouges, courbées en 
calote, se touchant par leurs bords, et formant ainsi une 
galle globuleuse, de la grosseur d’un grain de chènevis 
à celle d'un pois. Sur JE. libanotis L. (Tavares, 1904)... 

ML Perrisia. 


Hammillomia spectabhilis. 


HezmiNTH. — Nodosités des racines (Cornu, 1879)........... 
Heterodera radicicola Greeî. 


Hartrocnemum glaucum Une. 


= 


AUTEUR? — Renflement charnu, vert, long de 7 mill. et large 
de 3, cylindrique, un peu atténué aux deux bouts, et 
formé aux dépens de l'extrémité d'une pousse (envoi 
de Cecconi). 


Hedera helix L. 


I. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées, M. e. t. 
(Marchal. 1896). .:::::1::... Dasyneura Kiefferi March. 
I. Homopr. — 1. Enroulement marginal des feuilles par en 
bas (Schlechtendal, 1895): .2... Aphis hederae Kalt. 


IT. — Tige bosselée; feuilles crispées ou avec des éminences 
sur la face supérieure du limbe (Lacaze-Duthiers, 1853). 
Asterolecanium Massalongianum Targ.-Toz. 


Helianthemumn. 
I, Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur A. 
vulgare Gaerin. (rail 4878) PEER Cécidomyine. 


— Déformation d'une pousse dont les feuilles déformées 
forment une agglomération ovoidale. Sur H. vulgare 
(Hardy, 1850). M. d. !. €... Contarinia helianthemi Hardy. 


II, Payropr. — Pousse déformée et changée en une agglomé- 


Synopsis des Zoocecidies. 339 


ration de feuilles et de rameaux couverts d’une pubes- 
cence anormale. Sur H. fumanum Mill. (Nalepa, 1894), 
hèrsutum Thuill. (Fr. Low, 1885), oelandicum Wahl 
(Thomas, 1877), [canum Dun. (Szepligeti, 1890) et vineale 
Pers. (Misciattelli, 1899) 1... ...... Phytoptus Rosalia Nal. 


Helianthus annuus, 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Schmidt.)............. £ 
Heterodera radicicola Greel (Schachti Schin.). 


d'hohertele te 


Helichrysum angustifolium DC. et staechas DC. 
Voir Gnaphalium. 


Heliconia pulverulenta. 


HezminrH. — Nodosités des racines (Cornu, 1879)........... 
SAS tp LE: DATENT Heterodera radicicola Greel. 
Helleborus. 
HymExopr. — Pustules sur les feuilles se formant pendant le 


développement de la larve dans l'œuf; à peine éclose, 
celle-ci quitte la galle et vit en liberté sur les feuilles 
qu’elle ronge. Sur 1. foetidus L. (Kieffer, 1894), niger 
CRAMA IN RNOoMaASMASOS)eMMCIE  e LAN EARMAMEON NS SR 
MUR UT NET ER Dre UE Monophadnus monticola Hart, 


Hemerocallis fulva. 


DrpréRoc. — Fleurs gonflées, fermées, de forme subconique 
CCM LONS AS TT) ME EEE Se en RSR 
SN ER AE AE D RE Contarinia quinquenotata (Fr. Lôw). 


Heracleum sphondylium L. 


I. Dipréroc. — 1. Fleurs ou fruits gonflés. ................ % 


330 J.-J. KIEFFER. 


2, Fleurs fermées, gonflées et sphériques. M. e. t. (Fr. Low, 


1888) Re ER MERE Contarinia Nicolayi (Rhbs.). 
— Fruits gonflés. M. e. t. (Frauenfeld, 1855)... 0... ..... 
D RFA Mt Schizomyia pimpinellae (Fr. Lw.). 


3. Feuilles crispées. M. e. t. (Kaltenbach, 1874)............ 
AR Tente 2 eee Macrolabis corrugans (Fr. LW.). 


— Feuilles plissées. M. e. t. (Rübsaamen, 1889)............. 
Een en REP NA ERA NS Contarinia heraclei (Rbs.). 


IL. Homopr. — Feuilles crispées. Hyalopterus sphondylii (Koch). 


HHibiscus esculentus. 


HezmiNrH. — Nodosités des racines (Atkinson. 1889)........ 
RARES A EP Heterodera radicicola Greel. 


Hieracium. 


I. Hyméxopr. — 1.Renflement multiloculaire, allongé ou globu- 
leux, d’une épaisseur de 40 à 15 mill., velu ou glabre, 
formé aux dépens de la tige ou de la pousse ou de l’in- 
florescence. Sur AH. albidum Will. (Dalla-Torre, 1891), 
alpinum L. (Fr. Lôw, 1884), boreale Fr. (Trail, 1878), 
corymbosum Fr. (Trail, 1888), laevigatum Wild. (Hiero- 
nymus, 1890), lanatum W.K. (Mayr, 1876), intybaceum 
Wulf (Fr. Low, 1874), murorum L. (Mayr, 1876), pilo- 
sella L. (Hieronymus, 1890), sabaudum L. (Hardy, 1853), 
subcaesium Cel. (Fr. Lôw, 1884), silvaticum Sm. (Trail, 
1878), semifolium (Fr. Low, 1884), wmbellatum L. (Mayr, 
1876) et oulgatum Fr. (Fr. Low, 1884) 


ee AA MOT CT ASP A A EE En Aulax hieracii Bouché. 
__ Renflement uniloculare, de 4 à 4 mill. de diamètre 2 


2. Renflement ovalaire d’une nervure médiane, ou d’un pé- 
tiole, de la grosseur d’un grain de millet. Sur A. cymo- 
sum L. (Szepligeti, 1895) et pilosella L. (Beyerinck, 1882). 


PR PR Aulax pilosellae, n. Sp. (!). 


(1) Diffère d'Aulax hieracii par les antennes noires, à articles 3 et 4 d'un 
brun rougeàtre, l'abdomen noir avec le dessus de la base d’un brun marron 
o ? , 





Synopsis des Zoocécidies. 337 


— Renflement sphérique , de 4 mill. de diamètre, sur la tige 
de H. pilosella (Hieronymus, 1890)............ . Aulax s}.? 


II. Dipréroc. — 1. Déformation des fleurs ou de l’inflorescence, 2. 


— Déformation d’une feuille ou d’une pousse.............. 6. 
2. Renflement d’une calathide ou de l’ovaire........:....... 3. 


— Déformation de l’inflorescence : fleurs atrophiées, pédon- 
cule contourné; larve située à l’aisselle de ce dernier, 
Sur H. umbellatum.M. e. t. (Liebel, 1886).... Cécidomyine. 


3. Ovaire renflé, d’un diamètre de 3-4 mill., de forme ovoi- 
dale et de consistance dure. Sur A. boreale (Trail, 14878) 
elcorymhosum (Trail 1872) Re ie Trypétine. 


— Renflement d’une calathide 


ee 


%. Larves minimes, nombreuses, doutes de la faculté de 
sauter. M. e. t. Sur A. pilosella (Liebel, 1889) et [um- 
bellatum (Rübsaamen, 1890)]. GContarinia pilosellae Kiel. 


— Larves grosses, solitaires ou au nombre de 2à 4. M.d.l.g. 5. 


5. Sur H. boreale (Kaltenbach, 1874)... Trypeta stellata Fôrst. 


4 
— Sur la même plante (A. Fitch,1879). Trypeta reticulata Schrk. 


— Sur H. florentinum (Massalongo, 1895), silvaticum (Mei- 
gen), murorum et sabaudum (Kaltenbach, 1874), wmbel- 
latum et vulgatum (Kieffer). Carphotricha pupillata Fall. 


— Sur A. pilosella (Schlechtendal, 18M). Tephritis ruralis H.Lw. 


6. Déformation ovalaire, de la grosseur d'une noisette, très 

velue de blanc, formée aux dépens d’une pousse atro- 

phiée et enveloppée d’une feuille déformée: ou bien 
encore enroulement marginal et velu d’une RUE par 

en haut. Sur AH. pilosella (Binnie, 1877). M. d. I. 

DÉRT N E de Macrolabis se (Binn.). 


le mésonotum glabre et plus finement chagriné que l’écusson, enfin par la taille 
plus petite. Long. ® 1-5,5 mill. — Ardennes. Obtenu, par M. Pigeot, de galles 
de A. pilosella. 

Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 


12 
Lee 


338 J.-J. KIEFFER. 


Les deux dernières feuilles d’une pousse dressées et se 
touchant par leurs bords; sur Z7. wmbellatum (Kielïer, 
1887), [boreale (Hieronymus, 1890) et praealtum (Sze- 
pliget 4890) Met Macrolabis hieracii Kieff. 


__ Pustules des feuilles ou renflement d’une nervure mé- 
(AN E R R  LE AE, TE ESET NE Re TER ee PS RE A 


1 
. 


Renflement ovalaire et uniloculaire d’une nervure mé- 
diane. Larve solitaire, orangée. M. e. t. Sur 77. pilosella 
(Bremi, 1847; Martel, 1892), auricula L. (Rübsaamen, 
1891) et pratense Tausch (Hicronymus, 1890). Cécidomyine. 


1 


. 


—— Pustules circulaires, rouges, éparses sur le limbe, de 5-6 
HAIMOO AMP TES MCE ARE EN CR 8. 
8. Sur H. murorum (Fr. Low, 1885), [fleruosum et Schmidti 
Tausch (Hieronymus, 1890), silvaticum (Fockeu, 1890), 
umbellatum (Liebel, 1886) et oulgatum (Hieronymus, 
SOON EPA SEE .... Cystiphora hieracii (Fr. Lw.). 


— Sur A. pilosella (Liebel, 1886).. Gystiphora pilosellae Kielï. 


IL. Homorr. — Élévations sur les feuilles. Sur Z. pilosella, 
praealtum Will. et pratense (Fr. Low, 1888)........... 


. Trioza proxima Flor. 


— Enroulement marginal des feuilles. Sur H. boreale, muro- 
run, pilosella (Hieronymus , 1890), Schinidti et wmbel- 
latum (Massalongo, 1895)............ Aphis hieracii Kalt. 


IV. Puvropr. — 1. Chloranthie des fleurs. Sur Æ. florentinum AI. 
(Thomas, 1885), praealtum (Fr. Low, 1883), piloselloides 
(Dalla-Torre, 1891) et umbellatum (Kiefïer, 1886). 

ADétormationides GUESS ASE SR ee DTA 

2, Bord des feuilles épaissi en bourrelet velu, ou nodosités 
velues éparses sur le limbe. Sur H. murorum (Thomas, 
1878). 

— Étroit enroulement marginal des feuilles par en haut... 3. 

3. Sur A. murorum (Thomas,1876), [glaurum (Thomas, 1885), 


püiloselliforme (Dalla-Torre, 1891) et vulgatum (Trail, 
ASS) Re M A TR Er Phytoptus longisetus Nal. 


Synopsis des Zoocécidies. 339 


— Sur 1. pulosella (Thomas, 1878)... Phytoptus pilosellae Nal. 


V. HELMINTH. — Renflements de forme irrégulière, souvent 
teints de rouge, situés sur le limbe ou sur le pétiole; 
ou encore, hampe renflée, calathide gonflée, recourbée 
et ne s’ouvrant pas. Sur H. pilosella (Trail, 1883)..... 
DAT e eLt IR RTL Penn Le EEE EE Tylenchus sp.? 


Hierochliona repens. 
DipréRoc. — Renflement imperceptible d’un nœud vers la base 


de la tige; larves en société entre la gaine et la tige. M. 
d. 1. g. (Lindemann, 1889). Mayetiola hierochloae (Lind.). 


Hippocrepis comosa L. 


I. Dipréroc. — Foliole repliée en forme de gousse. M. e. t. 
PÉROMASS ASS) MAT UE TEL RRAUARNE ENAERUIN à Cécidomyine. 


IT. Payropr. — Folioles plissées et contournées (Thomas, 1885). 


Hippophaë rhamnoides L. 


Payropr. — Élévations sur la face supérieure du limbe (Tho- 
RAA LE) AE LE ne NP r  R ARUe Aa LAS 
Phytoptus hippophaenus Nal. (!) — Nalepai Trouess. 


Holcus. 


I. Dipréroc. — Hypertrophie en forme de selle, teinte de vio- 
lacé, située sur la tige, à la base d’une gaine et recou- 
verte par cette dernière. Sur . lanatus L. (Whitehead) 
et mollis L. (Kieffer, 1896). M. d.I.g. Mayetiola holci Kieff. 


IL Puayropr. — Chloranthie avec prolification des épillets. Sur 
H. lanatus (Kictfer). 


(1) La synonymie est : Phyloptus Nalepai Nal. 1890 [sine descript.] — 
Phytoplus Nalepai Trouess. 1891 (non Fockeu, 1890) — Æriophyes hippo- 
phaenus Nal. 1898. 


340 J.-J. KIEFFER. 


Homogyne alpina Cass. 


I. Homorr. - Élévations sur le limbe (Fr. Lüw, 1888)...... 
Trioza Thomasi Fr.Lw. 


IT. Payropr. — Pustules des feuilles (Thomas, 1878). 


Hordeum. 


I. DipréRoc. — 1. Galle en forme de selle, située sur la tige sous 
une gaine. Sur A. vulgare L. (Nowicki, 1874). Cécidomyine. 


— Déformation autrement conformée..................... 2. 
2. Extrémité de la tige renflée et raccourcie. Sur A. vulgare 
CMISUChUMA Se re ARR Chlorops taeniopus Macq. 
— Renflement imperceptible de la tige au {°° ou au 2° nœud, 
ou renflement ovalaire à la base des jeunes plantes. M. d. 
1. g. Sur . distichum et vulgare............ Mayetiola sj.? 
II. Homopr. — Feuilles enroulées; gaine gonflée. Sur H. dis- 
tichun et vulgare....... ARR AE Le . Aphis avenae Fabr. 
Hutchinsia alpina RP. Br. 
I. Cockopr. — Galle ovalaire, uniloculaire, longue de 5 mill. et 
large de 3,5 mill., fixée au côté du colle de la racine. 
(DROMAS ABS) ER AS en rar one Curculionide. 


IL. Payropr.— Chloranthie (Dalla-Torre, 1891). 


Hypericum. 


I. Dipréroc. — Enroulement marginal des feuilles par en 
bas. M. e. t. Sur FH. perforatum L. (Kietfer, 1892)... ... 
Macrolabis Marteli Kiel. 


DE lOPMAUON AUNE POUSSE ECM ER RE 2. 


2. Galle souterraine, charnue, ovalaire, rougeâtre, écailleuse, 
formée aux dépens d’une pousse souterraine. Larve so- 
litaire. M. d. 1. g. Sur 7. perforatum (Handlirsch, 1884). 
Perrisia Braueri Handl. 


Synopsis des Zoocécidies. 341 


— Galle non souterraine; larves en société. :........... SA UPNSE 


3. Les deux dernières feuilles d’une pousse parfaitement hé- 
misphériques, se touchant par leurs bords et formant 
une production globuleuse, généralement d’un rouge 
vif et imitant un fruit. M. d. I. g. Sur Z7. hirsutuin L., 
humifusum L. et montanum L. (Kieffer), perforatum 
(Gené, 1832), pulchrum L. et quadrangulare L. (Kiefer), 
tomentosum (Tavares) et veronense Schrk. (Massalongo, 
LUE RME HET Zeuxidiplosis Giardiana Kieff. 


— Déformation autrement conformée : galle en touffe ou bien 
les deux dernières feuilles demeurent très petites et sont 
recouvertes par deux feuilles externes dressées, très fai- 
blement convexes et se touchant par leurs bords. ..... 4. 


4. Galle à deux feuilles externes carénéesàleur base, hypertro- 
phiées, souvent teintes de rouge et se touchant par leurs 
bords. Larves blanches. M. e. t. Sur Æ. hirsutum (Tho- 
mas, 1878), humifusum L. (Winnertz, 1853), montanum 
(Thomas 1892), perforatum, pulchrum et quadrangulare 
MONO ASOLEEER EP ARR LEE Perrisia serotina Winn. 


— Galle en touffe, les feuilles externes non carénées à leur base. 
Larves rouges. M. d. 1. g. Sur H. perforatum (Bremi, 
1847) pulchrum (Trail, 1873) et undulatum Sch. (Ta- 


NAS OM ER ee Ce Perrisia hyperici Bremi. 
II. Payropr. — Décoloration et faible déformation des feuilles 


sur A. perforatum (Schlechtendal, 1896). 


Hypnum. 


HELMINTH. — Déformation d’une pousse : feuilles agglomérées, 
déformées, imitant une production en artichaut. Sur Z. 
caespitosum VW. et illecebrum Schw. (Hy, 1883), et cu- 
pressiforme L. (Fr. Low, 1885). 


Hypochaeris. 


I. Hyméxorr. — 1, Renflement fusiforme de la tige. Sur Æ. 
radicata L. (Licopoli, 1877) et glabra L. (Tavares, 1904). 
Rte NET ... Aulax hypochaeridis Kieff. 


342 J.-J. KIEFFER. 


— Petites nodosités de la nervure médiane d’une feuille. Sur 
H.maculata L. (Kieffer, 1898)........ Aulax Andrei Kieff. 


IT. Dipréroc. — Fruit gonflé, arrondi, brun, sillonne longitu- 
dinalement, à paroi mince, à diamètre de 3 mill. Sur #. 


raticaiuilrail, MASSE EEE ANR CEE . Trypétine. 
II. Payropr. — Étroit enroulement marginal des feuilles re- 


couvrant une pilosité anormale blanche, ou extrémité 
d’une feuille pliée; déformation ordinairement teinte de 
rouge. Sur H. radicata et non glabra (Kielfer, 1893)... 
DA EAU RS Ent PERTE ENS A A Ti Phytoptus hypochaerinus Nal. 


IV. HezmiNrH. — Renflement de forme irrégulière, ordinai- 
rement teint de rouge ou de jaune, situé sur la feuille. 
Sur /7, radicata (Trail, 1885). 


Hyssopus Sp. 
Dipréroc. — Les deux dernières feuilles d’une pousse dressées 
et se touchant par leurs bords (Frauenfeld, 1855)...... 
Se DÉSERT D POI BND NES EN EE Eee LL TS Cécidomyine. 
Jasonia glutinosa 
Dipréroc. — Renflement du réceptacle (Dufour)............ : 
ERA PU ER RP AR EN LE . Myopites jasoniae Dul. 
Jasione montana L. 


Payropr. — Chloranthie et déformation des pousses, dont les 
espaces internodaux sont raccourcis et les feuilles étalées 
et agglomérées en rosette (Schlechtendal, 1883)........ 
PET ONE AR EN ET RES s . Phytoptus enanthus Nal. 
Impatiens noli-tangere 
Dipréroc. — Fleurs demeurant petites et gonflées. M. e. t. 
HACMEN TA EPT PE ...... Clinodiplosis impatientis Kieff. 


Imperatoria ostruthium L. 


Dipréroc. — Constriction de l’inflorescence : ombelles resser- 


Synopsis des Zoocécidies. 343 


rées en une masse verdätre et épaisse, parmi laquelle se 
voit une énorme quantité de larves de Cécidomyies 
(Thomas, 1892). 


Inula (Pulicaria). 


I. Dipréroc. — 1. Renflement du réceptacle. M. d. 1. g....... 2. 
— Déformation d’une pousse, de la tige ou des racines...... 3. 
2eSur l'ordannia Le etthirta (Frauenteld)" :.:-......°.. 
dre ae ae .. Urophora maura Frauenî. 
— Sur I. britannica (Frauenfeld, 1863). Myopites tenella Frauenî. 
— Sur I. dysenterica L., ensifolia L. et hybrida L. (Frauen- 
LEA EU) CR Te TE LP EE Myopites inulae Ros. 
— Sur I. crithmoides L. Réceptacle durci, renflé, mais ne dé- 
passant pas la calathide (Frauenfeld, 1863)............ 
PRE EE LUS Pr TE Myopites Frauenfeldi Schin. 
— Sur I. viscosa Ait. (Frauenfeld, 1863). Myopites limbardae Sch. 
— Sur la même plante. Galle en cône irrégulier dépassant de 
beaucoup l’involucre; fleurons nuls (Kieffer, 1899). .... 
PE RAR EC ET NEA LS AVR MES AE . Myopites Olivieri Kieff. 
3. Déformation d’ane pousse terminale ou axillaire.......... 4. 
— Déformation de la tige ou de la racine, ou souterraine... ... 5. 
4. Pousses axillaires ou terminales offrant l'aspect d’un bour- 
geon de la grosseur d’une noisette à celle d’une noix, et 
couvert d’une sorte de feutrage gris ou blanchatre. Sur 
I. conyza. Larves nombreuses. M. d. 1. g. (Vallot, 1856). 
LR RHEV AC CES ENT PES PART NE Perrisia Beckiana (Mik). 
— Déformation semblable située à l’aisselle des feuilles et de la 
erosseur d’une noisette. Sur 1. germanica L. et hybrida 
(RM ON ASS) LUE RE ce cite ce . Cécidomyine. 
5. Galle glabre et charnue, de la grosseur d’un pois à celle d’une 


noisette, située sur la tige et sur les racines d’I. 
britanica (H. Loew, 1850), ensifolia (Wachtl, 1884) et 


344 J.-J. KIEFFER. 


salicijonalr (Rudow/4879) MP dl eee 
d'OS PAM Acodiplosis inulae (H. Lw.). 


_— Galle fortement velue de gris ou de brun, formée aux dé- 
pens d’une pousse latérale et souterraine. Sur I. ensi- 
folia, [germanica et hybrida] (Fr. Low, 1888).......... 
M MO CR eee Cecidomyia subterranea (Frauenf.). 


— Galle sphérique, charnue, couverte d’un feutrage blanc très 
épais, solitaire à la base d’une feuille, ou réunie à plu- 
sieurs sur les feuilles, les pousses et les fleurs, et for- 
mant alors une masse unique avec 1-3 cellules allongées. 
Sur I. (Pulicaria) odora (Tavares, 1901)..... Cécidomyine. 


Il. Homopr. — Enroulement marginal des feuilles sur Z. suli- 


CR DIR ICRA AP AR) ER PAPE ERTE Aphis sp.? 


Ipomaea tamnifolia ci lacunosa 


Hezmivtr. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
Rs SP ns LA eue Heterodera radicicola Greel. 


Juglans regia L. 


Payropr. — Minimes tubercules rouges, subsphériques, d’un 
diamètre de 1-2 mill., épars sur le limbe et paraissant 
sur les deux surfaces de la feuille (Vallot, 1820)....... 
Mere DRE Me RAR RP Phytoptus tristriatus Nd. 


— Éminences de forme irrégulière, recouvertes à la face op- 
posée, c'està-dire sur le dessous, rarement sur le dessus 
du limbe, d’un amas de productions piliformes, allongées, 
subeylindriques et contournées, connues sous le nom 
d'Erineumjuglandinum Pers.(Phyllerium juglandis Rab.). 
PA RE A RENE PRE RE Te PE Phytoptus erineus Nal. 


Juncus. 
Homopr. — Inflorescence, moins souvent une pousse, changée 


en une agglomération de feuilles déformées et teintes de 
rouge. Sur J, alpinus Will. (Fr. Low, 1887), atrica- 


CET 


I. Lépinopr. — Nodosité d’un rameau (Sorhagen) 


IL. 


Déformation de l'extrémité d’une pousse 


Synopsis des Zoocécidies. 34) 


pillus Dreij. (Rostrup, 1896), conglomeratus L. et effusus 
L. (Fr. Low, 1887), fuscatus Schreb. (Schlechtendal, 
1891), fus:o-ater Schreb. (Hieronymus, 1890), lampro- 
carpus Ebrh. et obtusiflorus Ehrh. (Kaltenbach, 1874), 
silvaticus Reich. et supinus Mnch. (P. Low, 1881)..... 
ARE ENCRES VO ETES ALAIN LEE EEE Livia juncorum Latr. 


Juniperus 


Se D NP RL M de Gelechia electella Zell. 
Même déformation (Sorhagen).......... Sesia cephiformis (0. 
Déformation semblable (Hartmann) ...................... 

PRE PRE AE Pe T QRS RE RENN FAT Grapholitha duplicana Zell. 


Dipréroc. — 1. Galle ligneuse, hémisphérique, petite, sur 


les rameaux de J,communis L. (A. Fitch, 1883). 


Galle ellipsoïdale, à paroi très mince, haute de 3-4 mil. 


et large de 1, 5 à 2 mill., terminée par une minime pointe 
oblique, en dessous de laquelle se trouve le trou de 
sorte (R:PPantel)}:SurJ.;sabina.2."12: 1 Cécidomyine, 


Galle formée aux dépens des aiguilles plus ou moins dé- 


lobes de lex iremitédiiRE DOSSE 2... une 3. 


3. Cécidie en forme de bourgeon arrondi, haute de 3-5 mill. 


et large d'autant ou de 2 à 4, 5 mill., à base subitement 
rétrécie ; les aiguilles dont elle se compose sont courbées, 
agrandies, épaissies et munies d’un sillon longitudinal 
sur leur face dorsale. Larve solitaire. Sur J. sabina 
CELOMAS AIS 02 ESS RE Per AA Cécidomyine, 


Cécidie représentant une agglomération de forme allongée, 


conique, fusiforme ou subeylindrique................ 4. 


4. Sur J. sabina. Déformation longue de 10-13 mill. et large 


de 3 à 6, composée de 3-5 paires d’aiguilles agrandies, 
acuminées, droites, et Carénées ou arrondies sur leur 
face dorsale ; la base de cette déformation n’est pas subi- 


346 J.-J. Kierrer. 


tement rétrécie, mais se confond insensiblement avec 
les aiguilles ou écailles normales. M. d. I. c. (Thomas, 


1892: PaniPhASD5) ere A Oligotrophus sabinae Kiel. 
= SU JA COMMUNS "OÙ Je BROPNICO I PCR EC CERN CETT D. 


. 


o. Sur J. phoenica L. « Galle en rosette » (Frauenfeld, 1855), 
ou bien agglomération fusiforme longue de 412 mill. et 
large de 5 mill., composée d’aiguilles élargies et appli- 
quées (Thomas 1892), ou encore (var. prostrata) agglo- 
mération iso-diamétrique ou même plus grosse que lon- 
gue, à diamètre de 4-6 mill., à aiguilles très élargies, 
droites, non acuminées (Thomas, 1892)... Oligotrophus sp.? 


RS RTE RC OM TU SALE NL ON PR CE TELE EEE T UN CRE 6. 


6. Aiguilles du verticille externe recourbées en arrière à leur 
extrémité, les internes appliquées ou atrophiées (Schlech- 
tendal 1800) 22245 mener dr fente EN eEree at Cécidomyine. 


— Aiguilles du verticille externe non recourbées............ 1}, 


7. Verticille externe de la galle composé de trois aiguilles 
dressées, de grandeur normale, c’est-à-dire longues de 
12 mill., à moitié terminale nullement déformée, à moi- 
tié basale élargie; verticille interne formé de trois aiguil- 
les appliquées, fortement carénées, longues de 9 mil. et 
larges de 2 mill., et se terminant en une pointe aiguë: il 
renferme en son centre un verticille atrophié, à peine 
visible, et une larve orangée. M. d. 1. g. (R. P. Pantel). 
Oligotrophus Panteli Kiel]. 


— Cécidie composée d’un seul verticille ou à verticille exté- 
rieur plus court que les aiguilles normales, offrant las- 
pect d’un gros bourgeon ou d’un fruit. M. d. 1. g...... 8. 


8. Minime galle n'ayant que le quart de la longueur des ai- 
guilles normales, c’est-à-dire 3 mill., et composée de trois 
écailles ovales ou allongées, se touchant par leurs bords 
(Rübsaamen, 1889, fig. 406)...........: . Oligotrophus Sp.? 
— Cécidie atteignant au moins la moitié de la longueur des ai- 


guilles normales, longue de 6-9 mill. et large de 3,5 à 
5 mill., composée de deux verticilles, dont l’externe offre 


ne 


Synopsis des Zoocécidies. 34 


trois écailles en ovale allongé, mesurant 5 mill. en lar- 
geur sur 9 en longueur; le verticille interne n’atteint 
que les deux tiers du verticille externe et se compose de 
trois écailles beaucoup plus étroites, recouvrant la larve, 
Cette production offre avant sa maturité l'aspect d’un 
fruit de Genévrier dont la forme serait ovoidale. Une va- 
riété est entourée à sa base d’un troisième verticille à 
écailles plus courtes, et son aspect est plutôt celui d’un 
bourgeon que d’une baie; une autre diffère du type par 
les aiguilles du verticille externe qui ne sont pas défor- 
mées, et par ses dimensions d’un tiers ou de moitié plus 
petites. Sur J. communis L. (Linné; De Geer), [nana 
(Trail, 1892) et oxycedrus L. (Hieronymus, 1890)]...... 
SN TEE RER . Oligotrophus juniperinus (L). Latr, 


III. Payropr. — Déformation d'un Îruit. Sur J. communis 
(Massalongo, 1890)........ Phytoptus quadrisetus Thom. 


— Agglomération d’aiguilles hypertrophiées à leur base. Sur 
J. communis (Thomas, 1892). Phytoptus quadrisetus Thom. 


Jurinea mollis L. 
I. Dipréroc. — Renflement du réceptacle. Trypeta conura H. Lw. 
Il. Payropr. — Minimes tubercules, longs de 1,5 à 2,5 mill., 
épars sur la face supérieure des feuilles et s’ouvrant in- 
férieurement {Fr. Low, 1879). 
Ixora aurea, crocea el fMlammea. 


Hezmirx. — Nodosités des racines (Cornu, 1879)........... 
Heterodera radicicola Greel. 


Knautia. Voir Scabiosa. 
Koechlia prostrata Schrad. 
Dirréroc. — Déformation de la pousse, semblable à celle que 


produit Rhop. artemisiae sur Artemisia scoparia. M. d. 
lsmt(Rübsaamen, 18095) 0: 0. mans. ... Cécidomyine. 


348 J.-J. KIEFFER. 
Koehleria. 
HezmiNtTH. — Délormation de lovaire. Sur Æ. glauca DC... 
AU EE VOLE Fe RSR, MARI RERE Tylenchus phalaridis St.? 


— Ovaire changé en une galle fusiforme, violacée, longue de 
2-3 mill. et large de 1 mill.; glumelle inférieure avec un 
renflement ovoïdal ou ellipsoïdal, d’un beau violet, situé 
à sa base ou sur un bord. Sur ÆK. cristata Pers. (Massa- 


On AO OO) AREA 24. |A PRES DE TE Tylenchus sp.? 
Lactuca. 
I. HyMéxorr. — Renflement fusiforme et multiloculaire de la 


tige sur L. viminalis Presl. (Phoenixopus viminalis), long 
de 35 à 45 mill. et gros de 12 à 15 mill. (Mayr, 1882). 
DETEET É A CNE EPA AT per tre Timaspis phoenixopodis Mayr. 


IT. Dipréroc. — Bouton floral grossi et fermé. Sur L. vimi- 
nalis {Tavares AOL) RES Acidia pulchella Tav. 


HT. Homopr, — Élévation sur la face supérieure des feuilles, ou 
enroulement marginal par en bas. Sur L. muralis L. 


(FRCLONA ASS) EN RES Rrens Trioza flavipennis Forst. 
IV. Payropr. — Étroit enroulement marginal des feuilles par 


en haut. Sur L. perennis L. (Thomas, 1893). 


— Déformation de l’inflorescence. Sur L. saligna L. (Canestrini, 


1600) 2 TRUE CORP RSTA R Phytoptus lactucae Can. 
V. HezmixTH. — Nodosités des racines. Sur L. sativa L. 
(Franck, 1884)....... .... Heterodera radicicola Greel. 
Lamium. 
I. Cocéopr. — Renflement irrégulier de la tige de L. album L. 
(Kaltenbach, 1874)..... Thamnurgus Kaltenbachi Bach. 
IL. Dipréroc. — 1, Fleur gonflée, demeurant fermée. Sur L. ma- 


CHIMIE PhOMAS) Ne TONER EURE Cécidomyine. 


Synopsis des Zoocécidies. 349 


— Éminences corniculées sur les feuilles de L. album (Rübsaa- 
TOTAL A à da eee à ...... Cécidomyine. 


DC OEMANONP UNE POUSSE AL ces ie cprer ho 2. 


2. Feuilles de la pousse déformées et formant une cécidie ova- 
laire allongée. Sur L. album et purpureum L. M. 6. L. 
(Rübsaamen, 1893)....... Macrolabis corrugans Fr. Lw. 


— Cécidie en forme de bourgeon, de la grosseur d’un pois, plus 
ou moins velue et formée de deux paires de feuilles qui 
se recouvrent. M. d. 1. g. Sur L. maculatum (Mik, 
d Roje RR  E en NE TA PE Perrisia lamiicola Mik. 


— Cécidie semblable à la précédente, fortement velue, située 
sur les pousses souterraines, moins souvent à l’aisselle 
des feuilles caulinaires. M. d. 1. g. Sur L. galeobdolon 
BRU ASIE UE Te A AE PME ER MARS 
DEMPCATANNA Pr ............ Perrisia galeobdolontis Bremi. 


Lampsanàa communis. 


Hyménorr. — Renflement de la tige, de forme irrégulière (Per- 
DISAIS NES AM. La Timaspis lampsanae (Karsch). 


Lappa officinalis L. 


? Dipréroc, — Renflement de l'ovaire (Kirchner, 1855)........ 
Re OMR AN EU Le PP CRT LS 2 ?Trypeta arctii Ratz. 


Lappula myosotis Mnch. (Echinospermum). 


Payrtopr. — 1. Chloranthie (Fr. Low, 1881)................... ' 
DPI EE NP OM RE NT EE Cle N SORT Phytoptus eutrichus Nal. 


— Déformation de la pousse avec pilosité anormale (Frauen- 
feld, 1870). 


Larix decidua Mill. 


I. Lépinopr. — Renflement nodiforme ou fusiforme d’un ra- 
rameau (Torge, 1869)........ Grapholitha zebeana Raiz. 


390 J.-J. KIEFFER. 


IL. Dipréroc. — Bourgeon déformé et renflé. M. d. 1. g. (Hens- 
CHÉRMAST5) RER A AURTEUUSE Perrisia laricis (Fr. Lw.). 


IT. Hémipr, — Aiguilles faiblement épaissies et courbées dans 
leurre av eCITECOIOLAION CEE RER AE TE 
SA EE NO ARR RE NE EN Adelges abietis L. (laricis Hart.). 


IV. Acaroc. — Bourgeons gonflés (Tubeuf, 1897)........... 
RARES A a ie OU el . Phytoptus laricis Tub. 
Laserpitium. 
I. Dipréroc. — Fruit gonflé. M. e.t. Sur L. prutenicum L. 
(PenTiS 1680) ME ee Schizomyia pimpinellae (Fr. Lw.). 


— Renflement de la base d’une ombelle ou d’une ombellule. 
Sur L. thapsiaeforme Brot. (Margotia gqummifera Lge.) 
(Trotter, 1899) et latifolium L. M. d. 1. g. (Fr. Lôw, 
ADD) RES DR ARE Lasioptera carophila Fr. Lw. 


— Déformation d’une gaine. Larves blanches. Sur L. pruteni- 


cum: (Rübsaamen 1891) ESPN AUS A ELREE Cécidomyine. 
IT. Homopr. — Petites éminences sur le limbe des feuilles 
radicales de L. siler L. (Fr. Low, 1875)....... Trioza Sp.? 


Lathyrus (Orobus). 


I. Cozéopr. — Renflement fusiforme de Ja tige, long de8 mill. 
et gros de 3 mill.; sur L. cicer L. (Tavares, 1901)..... 
AA aa le ae te ras eee ON PDION er AaCLLiCOPRE EMI 


Il. Hyméxopr. — Renflement allongé de la racine. Sur L. mon- 
tanus Bern. (macrorhizus Wim. — Orobus tuberosus L. 
Cameron, AS) HE RP NE CN ARE Aulax sp.? 


HT. Dipréroc. — 1. Déformation de l'inflorescence qui est 
changée en une masse arrondie et terminale, composée 
de fleurs à organes représentés par des productions fo- 
liacées. Larves en société. Sur L. pratensis L. (Hiero- 
AYMUSST TOI) EEE RAS AN EN ENARE Cécidomyine. 


Synopsis des Zoocécidies. 391 


— Délormation d’une fleur, d'un fruit, d’une pousse ou d’une 


LT LE di NOR MES NN Re ER 2. 
DRICTRAOUr DOUSSE TOME REC N ELARE 7.0 3. 
— Déformation d’une pousse ou d’une feuille............... 4. 


3. Gousse bosselée et décolorée. Larves très nombreuses, 
blanches ou d’un jaune citrin. Sur L. silvester (Kieffer). 
Contarinia silvestris Kieff. 


— Fleur gonflée et ne s’ouvrant pas. Larves blanches ou ci- 
trines, douées de la faculté de sauter. Sur L. pratensis 
RUBENS LAS PLATE SEE Contarinia Sp.? 


— Même déformation, mais larves rouges, non douées de la 
faculté de sauter. Sur L. silvester et tuberosus (Kieffer). 
Dasyneura (Perrisia). 


LADÉlOEMaAtLonR dune TEINTE AE MEN R A R P EARTE D. 
— Déformation d’une pousse : deux stipules agrandies et 
hypertrophiées enveloppent la pousse qui ne se déve- 
loppe pas. Larves en société, rouges. Sur L. pratensis 
(Rübsaamen, 1889), ou‘encore [axes raccourcis, feuilles 
agelomérées, épaissies et plus ou moins enroulées. Sur 
L. pratensis (Kieffer, 1894) et silvester L. (Frauenfeld, 
ASS) AE ee nt ee Perrisia lathyricola Rbs. 
5. Folioles repliées en forme de gousse................... 6. 
— Folioles avec enroulement marginal par en haut......... 8. 
6. Cécidie fortement hypertrophiée et coriace. ............. 4 


— Cécidie à peine hypertrophiée, molle et peu décolorée. Sur 
L. latifolius et ochroleucus L. (Szepligeti, 1890) et pra- 
tensis, larves blanches (Kieffer)............. . Perrisia sp.? 


1 


. Sur L. pannonicus Jacq. (Orobus). Larves blanches (Fr. 
ILES 2 (01e) AONRIN ET ET te ARR ete RE ECS .. Cécidomyine. 


— Sur L. pratensis, larves orangées (Frauenfeld, 1868 ; Trail, 
1873) Perrisia Sp.? 


8. Foliole enroulée en forme de cylindre, à peine hypertro- 


392 J.-J. KIEFFER. 


phiée. Sur L.montanus Bern. (Orobus tuberosus) Schlech- 
tendal, 1883) et niger Bern. (Orobus niger L.) (Trotter, 
, TTC SARA GES ST Perrisia Schlechtendali Kiel. 


— Foliole ou stipule à bords enroulés tout au plus jusqu’à la 
nervure médiane, de facon à former deux rouleaux... 9. 
9. Cécidie fortement hypertrophiée, souvent teinte de violacé, 
dure, ayant quelque ressemblance avec de petits coquil- 
res ducenrefCypre LENS rer 10. 
— Cécidie faiblement hypertrophiée et molle, Sur L. vernus 


L. (Orobus vernus Thomas, 1893) et pratensis (Kicifer). 
OP ARS PR LR A PEU AD Aie 4e ERNR  7 Css OR Cécidomyine. 


10. Larves jaunâtres. Sur L. vernus (Orobus vernus Fr. Low, 
ASTON) ME TRS RE AIME Macrolabis orobi (Fr. Lw.) 


— Larves rouges. Sur L. pratensis (Kieffer, 1896) et [platy- 
phyllus Retz. (Fr. Low, 1883), latifolius (Malpighi, 1679) 
etsphaericus Retz (Mrotter, ADO) PRE ER RE 
A UE EI PRES E Clinodiplosis Bellevoyei Kiel]. 


HI. Payropr. — Étroit enroulement marginal des folioles par 
en haut. Sur L. pratensis (Schlechtendal, 1885). 


Laurus. 


I. Homopt. — Bord des feuilles enroulé, décoloré et fortement 


hypertrophié. Sur L. nobilis L. (Lacaze-Duthiers, 1853). æ 
SECRET PE ER Ro re Re D AR rt a LE Trioza alacris Flor. 
IT. Payropr. — Déformation des fleurs avec pubescence anor- 


male-Sur Lnobtls0|(Malpigh 4080) 
Re the SR CR LI ARE Phytoptus Malpighianus (an. 


— Éminence sur la face supérieure des feuilles, avec un amas 
de productions piliformes sur le dessous, connu sous le 
nom d’Erineum sepultum. Sur L. canariensis Wild. 
(Thomas, 1871). 


Lavandula staechas L. 


Payropr. — Enroulement marginal des feuilles par en bas, avec 


Synopsis des Zoocécidies. 393 


décoloration et élargissement du limbe (envoi du R. P. 
Tavares). 


Lavatera thuringiaca L. 


Payropr. — Enroulement marginal des feuilles, avec élevure et 
pubescence anormale (Hieronymus, 1890). 


Leontodon (Oporinia). 


I. DipréRoc. — Calathide fermée et gonflée, Sur L. autum- 
nalis L. (Frauenfeld; 1863: Mik, 4887) :............... 
PR Tephritis leontodontis (D. G.). 


— Pustules circulaires et très petites, sur le limbe de L. has- 
tilis L. (Fr. Low, 1885) et hispidus L. (Rostrup, 1896). 
En de mn ed ee VOS Cystiphora Sp.? 
IT. Homopr. — Petites éminences sur la face supérieure des 
feuilles; bord enroulé et décoloré. Sur L. hastilis (Fr. 
IN ER LL) ARE ARS ere DEEE Trioza dispar Fr. Lw. 


If. HecmiNrH. — Renflements irréguliers du limbe, larges de 
3 à 10 mill. Sur L. hastilis (Fr. Lôw, 1885)... Anguillulide. 


— Renflement de la tige. Sur L. hispidus (Rostrup , 1896)... 
Tylenchus 


Leontopodium. Voir Gnaphaliunn,. 


Lepidiusn. 


I. CoLéorr. — Bosselette sur le pétiole d’une feuille inférieure. 
Sur L..campestre LL. (abbé Pierre, 1901)...:...:......., 
Ceuthorrhynechus coerulescens G\l!, 


nie ele niutsis rio le e/e,.sie ptele 


IT. Dipréroc. — Extrémité d’une pousse changée en une touffe 

de feuilles déformées. Sur L. draba L. (Rübsaamen, 

UT EN RCE D CETTE Contarinia sp.? 
I. Homopr. — Déformation de l’inflorescence. Sur L. sativum 

He Semechtendal 1800)... ae Apbhide. 


Ann. Soc. Ent, Fr. Lxx, 1901. 23 


394 : J.-J. KiEFFER. 


LA 


IV. Payropr. — Chloranthie avec pubescence anormale. Sur 
L. draba (Amerling, 1869)........ Phytoptus drabae Nal. 


V. Hezminru. — Nodosités des racines. Sur L. sativum (Kühn). 
Heterodera radicicola Greef — Schachti Kühn. 


Lespedeza striata. 


HezLmira. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889).......c. 
Heterodora radicicola Greeff. 


Leucanthemum (Chrysanthemum) 


I. Dipréroc. — 1. Nodosités charnues, situées au collet de la 
race: M. ne cl LME RENTE PRE 2. 


Calemon citnmeeaucolentdendaraciner ee Er EEre 3: 


2. Galle uniloculaire, globuleuse, de la grosseur d’un pois, à 

paroi épaisse, à cellule ronde, avec une larve blanche. 

Sur Loulgare (Kaltenbach/A874) FRERE ER 
Trypeta proboscidea H. Lw. 


sta o lentes elale see ls sheipie nr e/étereele 


— Galle pluriloculaire, irrégulièrement arrondie, de la gros- 
seur d’un grain de chènevis à celle d’un pois; cellules 
allongées, habitées chacune par une larve rouge. Sur L. 
atratum Jacq. (Fr. Low, 1885) et vulgare (envoi de 
M. Baldrati)...... Rhopalomyia hypogaea (Fr. Lw.) Kieff. 


3. Feuilles radicales épaissies et formant une rosette; leur 
base est changée en une masse charnue, contenant de 
nombreuses cellules ovalaires, renfermant chacune une 
larve rouge (Perris, 1870), ou bien encore nodosités plu- 
riloculaires, rarement uniloculaires, plus ou moins sail- 
lantes sur la tige, les pétioles, les feuilles caulinaires et 
Jeréceptacle, Sur L umo nNe MEUNIER ARS EEE 
RO Rhopalomyia hypogaea (Fr. Lw.) Kieff. 


& 


— Déformation de la fleur ou de l’akène, sur L. vulgare...... 


&.. Akène renflée. M. d. lg (Miebel 1889) Pme 
ns te MEET INTER ES Clinorrhyncha leucanthemi Kieff. 


= Fleurs -LéfOMéÉES RP RE LEE a 


Synopsis des Zoocécidies. 399 


5. Réceptacle grossi et durci (H. Loew). M. d. I. g........... 
no BL RAA Urophora stigma H. Lw. 


— Calathide fermée et faiblement gonflée (Kieffer, 1896). M. e. t. 
SIENS ET PIOE RS UNDER Contarinia chrysanthemi Kiel. 


II. Homopr. — Minimes éminences sur la face supérieure des 
feuilles. SurL.oulgare (Fr'L0w, 1887).::........... 
RAR AIDREREAT e Lrar nt .... Trioza chrysanthemi Fr. Low. 


— Segments des feuilles enroulés. Sur L. corymbosum L. (Hie- 
HONN US ASUS RE RME Re M2 et Psyllide. 


IT. Payropr. — Déformation des feuilles dont les bords sont 
fimbriés et la surface munie d’émergences charnues. 
Sur L. vulgare (Thomas, 1878). 


— Déformation de l’inflorescence; fleurs atrophiées. Sur L. 
vulgare (Kieffer, 1898). 


IV. HezmiNtru. — Nodosités des racines, un peu plus grosses 
qu'un grain de chènevis. Sur L. oulgare (envoi du D° 
BEEN Heterodera radicicola Greef. 


Libanotis montana All. 


Homopr. — Minimes élévations sur la face supérieure des 
feuilles) (Pranenteld 1870) ir our brume Trioza. 


Ligustrum vulgare L. 


I. Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas (Schlech- 
tend 1899) tnt ne a. Schizomyia ligustri Rbs. 
IL. Homopr. — Renflements d’un rameau ou d’une racine en 
forme de bosselettes, larve dans un enfoncement de la 
bosselure (Massalongo , 1892 et 1893)............. Coccide. 


— Feuilles à bords roulés par en haut et décolorés (Kalten- 
DÉGHNRA LC. rare UN ER Rhopalosiphum ligustri Kalt. 
Lilium martagon L. 


DipréRoc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées (Fr. Low, 
ADR NE CN NEA ONE TA à Contarinia sp.? 


390 J.-J. KIEFFER. 


Limoniastrum monopetalum Boiss. 


Lérinopr. — Renflement ovalaire de la tige de la grosseur 
oO oo 
d’une noisette (De Stefani). Oecocecis Guyonella Guén. (!). 


Limonium, 


Lépinopr, — Renflement de la tige.. Oecocecis Guyonella Guén. 


Linaria. 
I. Cocéopr. — 1. Renflement d’une fleur ou d’une capsule... 2. 
— Renflement de la tige ou des racines. ................... 3. 


2. Fleur gonflée, Sur L.genistifolia Mill. (Rübsaamen, 1896). 
NN NES RSR TU RER RON en Re Gymanetron florum Rbs. 


— Même déformation. Sur L. Tourneforti Poir. var. glabres- 
cens Lee. (Tavares, 1901) et vulgaris L. Larve dans lo- 
vaire (Kaltenbach, 1874)... Gymnetron antirrhini Germ. 


— Renflement d'une capsule. Sur L. genisticola (Frauenield, 
1863)et vulgaris (PTE PEER RCE 
NE ENS DIE Gymnetron noctis Germ. et netus Germ. 


3. Petites galles rondes, charnues et uniloculaires, fixées aux 
racines de L. vulgaris (Kaltenbach, 1874) Tournefor- 
ti Poir. var. glabrescens Lge. (Tavares, 1901) et Loeseli 


(BrischKe MOSS PEAR Gymnetron linariae Pz. 
= ‘Rentlementide dantiner Ces ON RENE 4. 
k."Renflement sphérique ou ovoida er 5 
— Renflement fusiforme, à peine perceptible............... 6. 


5. Renflement sphérique, uniloculaire, de la grosseur d’une 
prunelle, où bien allongé et multiloculaire. Sur L. vul- 
garis (Kaltenbach, 1874), minor L. (Hieronymus, 1890) 
et purpurea Nil. (envoiide MBezzi)Pe ERP ee 
ER Mr RAR Gymnetron pilosus Gyll. 


(1) Cette galle a été signalée d’abord par Réaumur (Chypre) et récemment 
par Guénée (Tunisie) sur L. Guyonanium. 


Synopsis des Zoocecilies. 251 
1 


— Galle ovoïdale, atteignant jusqu’à 24 mill. de long sur 7 de 

large, à parois minces et résistantes, à cavité divisée en 

loges par des parois presque membraneuses , dont l’en- 

semble dépend de cloisons principales parallèles à Faxe 

de la tige. Sur L. vulgaris (abbé Pierre, 1901)......... 

A re NS Re RE Gymnetron netus (Germ. 
6. Sur L. Tourneforti var. glabrescens (Tavares, 1901)...... 

Hs AE CNRS et SHRONEERE Ni Mecinus dorsalis Aubé. 
— Renflement fusiforme d'un rameau, à peine perceptible. Sur 

L. vulgaris (Kieffer, 1890). Une galle semblable sur L. 

Tourneforti (Tavares, 1901).... Mecinus janthinus (Germ. 


IT. HyMéxopr. — Renflement pluriloculaire de la tige de L. 
UOTE ANNE ASS) MN SR NAT Aulax Sp.? 
III. Lépinopr. — Renflement fusiforme d’une racine de L.vul- 


garis (Massalongo, 1893). 


IV. Dipréroc. — Pousse changée en une touffe de feuilles 
déformées, agrandies, hypertrophiées et élargies à leur 
base; déformation de l’inflorescence. Sur L. vulgaris 
(Wimnertz, 1853)..:......... Contarinia linariae (Winn.). 


Linosyris vulgaris Gaertn. 


Payropr. — Déformation d’une pousse avec cladomanie et 
phyllomanie (Fr. Low, 1879). Phytoptus linosyrinus Nal. 


Linumn. 


Dipréroc. — Déformation d’une pousse : toutfe de feuilles dé- 
formées imitant un artichaut. Sur L. angustifolium (Ta- 
vares, 1901), [usitatissimum L. (Perris, 1870), alprnum 
Jacq. (Appel, 4890) et austriacum L. (Rübsaamen, 1896)]. 
Re cm HE SOS Aardteues Perrisia Sampaina Tax. 


Lithospermuemn. 


DipréRoc. — Pousse changée en une touffe ou en une roselle 
de feuilles déformées. Sur L. officinale L. (H. Loew, 
1850) et arvense L. (Kaltenbach, 1874)..............-. 
ne de Perrisia lithospermi (I. L\W.). 


398 J.-J. KIEFFER. 


Lolium perenne |. 


HELMINTH. — Plante raccourcie, épaissie, à feuilles crispées 
(Rostrüup, 4896) 1.572007 Tylenchus devastatrix Kühn. 
Lonicera. 
I. Hyméxopr. — Renflement charnu formé aux dépens d’une 


jeune pousse. Sur L. coerulea L. (Thomas, 1887), æylos- 
teum (Vallot, 1836) et periclymenum (Beyerinck, 1871). 
PRO PTE MS RP ES © Hoplocampa xylostei Gir. 
Il. Lépinopr. — Renflement d'un rameau. Sur L. coerulea 

(envoi de M. Bezzi) et æylosteum (von Heyden, 1862)... 
Alucita duodecadactyla Hübn. 


— Fleur gonflée et demeurant fermée. Sur L. caprifolium L. 
(Jourdheuille, 1870, Ann. Soc. ent. France, p. 13%) et 
æylosteum (Kaltenbach, 1874), Alucita polydactyla Hübn. 


HT. Dipréroc. — 1. Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur 
IL, RNOSTEUMABLAMEONEMS NT) EE CENT CORNE 
Contarinia lonicerearum (Fr. Lw.). 


— Déformation d’une feuille ou d’une pousse. ............. 2e 
2, Déformation d’une pousse dont les feuilles se couvrent en 

formant une cécidie fusiforme, avec enroulement margi- 

nal des feuilles. Larves blanches. M. 6. t. Sur L. coeru- 

lea (Thomas, 1892) et æylosteum (Fr. Low, 1875)... 

ste BONE ML MESAEE. Ar C an RENE AT ee Diploside., 
—. Détormation d'une tfetille AE re d- 


. 
> 


Enroulement marginal, involutif et faiblement charnu. Sur 

L. periclymenum (Rübsaamen, 1889) et nigra L. (Tho- 

mas, 1892)-1Me tt: Tanves blanches te Pen 
Perrisia periclymeni (Rhs.). 


— Mininæs pustules ou galles du parenchyme. Sur L. æylos- 
ten (RübsaamMen) rs 2 THE ANEPPPEN Cécidomyine. 


— Excavation d’un diamètre de 1 mill., entourée à la face su- 


Synopsis des Zoocecidies. 309 


périeure d’une zone jaunâtre d’un diamètre de 5-7 mill. 


Sur L. æylosteum (Thomas, 1893).......... Cécidomyine, 
IV. Homopr. — 1. Feuilles à bords enroulés ............... 2. 
= Hétmilles crispées ou plissbes 7. rer Sn VAS: 


2. Feuilles à bords enroulés par en bas. Sur L. alpigena L.. 
tartarica L. et æylosteum (Frauenfeld, 1874). Aphides 
non enveloppés d’une matière blanche. .............. 
Rhopalosiphum lonicerae Koch. 


— Feuilles à bords enroulés par en haut et décolorés. Aphides 
sans matière cotonneuse blanche. Sur L. æylosteum 
(Kieffer, 1892) et nigra (Thomas, 1876. Enroulement in- 
volutif?). 


3. Feuilles décolorées. Aphides sans matière cotonneuse 
blanche. Sur L. periclymenum avec chloranthie (Kal- 
lenbach1874)iet rulostenn 0 DOUr RCE 
EE IR mu EE . Rhopalosiphum xylostei (SChrk.). 


— Feuilles non décolorées, crispées. Aphides enveloppées d’une 
matière cotonneuse blanche. Sur L. tatarica et æylos- 
teum (Kaltenbach, 1874)........ Stagona xylostei (D.G.). 


V. Payropr. — Bord des feuilles étroitement enroulé ou plissé 
par en haut, plus ou moins crispé. Sur [L. alpigena (Tho- 
mas, 1876), caprifolium (Fr. Lôw, 1883), coerulea 
(Thomas, 1869), nigra et periclymenum (Thomas, 1876)] 


et æylosteum (Thomas, 1869).... Phytoptus xylostei Nal. 
Lotus. 
I. DipréRoc. — 1. Fleur ou gousse gonflée. ................ 2e 
— Déformation de la pousse ou de la tige. M. 6. t........... 3. 


2. Fleur gonflée, demeurant fermée, de forme ovoidale et or- 
dinairement d’un beau rouge. M. e. t. Sur L. cornicula- 
tusiL.(DerGeer) elaliginosus LE PMR PET NN 


— Gousse renflée. M. d. I. g. Sur L. corniculatus (Kieffer, 


360 k J.-J. KIEFFER. 


3. Renflement fusiforme à peine perceptible de la tige de 
Luliginosus((Tavares A0. 2707 Agromyzine ? 
—.Déformation de la pousse. 2 7 PANNE RRREen re 4. 


S 


Cécidie ovalaire, formée par la dernière feuille et ses deux 
stipules, recouvrant la pousse qui demeure atrophiée. 
Larves rouges, non sauteuses. Sur L. corniculatus et 
uliginosus (Trail, 1878).......... Perrisia loticola (Rbs.). 


— Dernières feuilles et stipules rapprochées, plus ou moins 
décolorées, un peu hypertrophiées et formant une céei- 
die ovalaire et globuleuse. Larves blanches ou faiblement 
citrines, douées de la faculté de sauter. Sur L. cornicu- 
latus et uliginosus (Kieffer, 1890 et 1896)............. 
SUR RE De PRO Pr Contarinia Barbichei Kieff. 


II. Puyropr. — Feuilles étroitement enroulées ou repliées par 
en haut, avec pubescence anormale et une coloration 
rougeatre ou jaune; souvent avec chloranthie. Sur L. 
corniculatus (Thomas, 1869)...... Phytoptus euaspis Nal. 


IT. HezminrH. — Nodosités des racines. Sur L. corniculatus 
(Atkinson /4889)5 ML va0e Heterodera radicicola (Greef). 


Lychnis (Melandryum. Viscaria) 


Je 


I. DiprÉRoc. — 1. Fleur gonflée et ne s’ouvrant pas. M. e.t.. 2. 
— Déformation d’une pousse ou d’une feuille. .............. 3. 


2. Larves rouges, non sauteuses. Sur L. flos-cuculi L. (Rübsaa- 
men, 1890) et viscaria L. (Kieffer, 1892)]: . 2..." 
Lo mie Da D de Perrisia praticola Kieff. 


— Larves blanches ou citrines, sauteuses. Sur L. dioica L. — 
Melandryum album Gark. (Karsch, 1881) et [diurna Sib. 
— M. rubrum Gark. (Binnie, 1876. Larves?)]......... 
L: Hd BST ARE Contarinia Steini (Karsch), 


3. Galle pisiforme, située sur le bord de la feuille et faisant 


Synopsis des Zoocécidies. 301 


saillie sur les deux faces. Sur L. dioica (Misciattelli, 
LD Er SP EM de nes. LEunh LEUR Cécidomyine. 


ps 


4. Pousse terminale ou axillaire changée en une agglomération 
arrondie, composée de feuilles déformées, se couvrant 
et couvertes d’une abondante pilosité blanche. Sur L. 
dioica. Larves blanches. M. d. 1. g. (Moufet, 1634). ..... 
RE NA Et se si ml Te Perrisia lychnidis (Heyd.). 


— Les quatre dernières feuilles d’une pousse au niveau du sol, 
sont dressées, enroulées l’une sur l’autre et formant une 
production fusiforme et glabre. Sur L, viscaria. Larves 
rouges. M. e. t. (Kieffer, 1880).. Perrisia viscariae Kieff. 


Lycium. 


Puyropr. — Pustules des feuilles. Sur L. europaeum L. (Fr. 
Low, 1885) et medilerraneum Dun. (Nalepa, 1898)... 
ne in Te ARE ae 2 RIM à US Phytoptus eucricotes Nal. 


Lycopersicum esculentum L. 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
rites erherte Eu Heterodera radicicola (Greel). 


Lysimachia. 


I. DipréÉroc. — Fleur gonflée et demeurant fermée. Sur L. vul- 
JO EM e Et (Rübsaamen 1891} mn. 
Era VOL DDC Nr dec Contarinia lysimachiae (Rbs.). 


IL. Payropr. — Déformation de la pousse et de l’inflorescence ; 
feuilles à bords enroulés et souvent teints de rouge; 
fleurs atrophiées ou bien chloranthie avec pilosité anor- 
male. Sur L. numinularia L. (Hieronymus, 1890), vul- 
garis (Perris, 1870) et [thyrsiflora L. (Rostrup, 1896)].. 
8 PP CS MED CRE ARE D Phytoptus laticinctus Nal. 


Lythrum, 


L Cocéopr. — Renflement arrondi ou allongé de la tige, or- 


302 J.-J. KiEFFER. 


dinairement de la grosseur d’un pois. Sur L. hyssopifo- 
lium L. (Perris, 1854) et acutangulare (R. P. Tavares). 
Re OR PE Nanophyes hemisphaericus O1. (!). 


— Renflement arrondi de la tige, à paroi mince, et atteignant 
la grosseur d’un pois. Sur L. acutangulare (Tavares, 
LIU ché Mrthe de ape Nanophyes globiformis Kiesw. 


I. Dipréroc. — Bourgeon latéral ou terminal changé en une 
cécidie dure, de la forme et de la grosseur d’un grain 
d'orge, portant souvent à son extrémité les bouts des 
feuilles aux dépens desquelles elle s’est formée; fleur 
gonflée et ne s'ouvrant pas. Larve solitaire et rouge. M. 
d'letSuriL sahtcarn /(Kielter 1880) "0 CELUEE 
NT EE CR CRE UC CR FAUNE US Perrisia salicariae Kiefl. 


—— Renflement de la tige vers son extrémité. Sur L. salicaria 
(EL D0OWS ASSO0) NAPPES PRE EE EEe Cécidomyine. 


Malachium aquaticum L. 


Dipréroc. — Les deux dernières feuilles dressées, se touchant 
par leurs bords et faiblement hypertrophiées, Larves 
blanches. M. e. t: (Rübsaamen, 4895)... .......0.2% 
Sonde ntatl sécdssto fl Macrolabis stellariae (Lieh.). 


Malva. 


I. Homorr., — Feuilles crispées et enroulées. Sur M. neglecta 
L. et sülvestris L. (Kaltenbach, 1874). Aphis urticaria Kalt. 


— Même déformation sur M. rotundifolia L. Aphis malvae Koch. 


IL. Payropr. — Étroit enroulement marginal des feuilles, avec 
un épais feutrage brun. Sur M. alcea L. (Frauenfeld, 
4870).ct [moschata L. (Martel, 1891)].2:%% ..=- 220% 
Te DR D NT NT RU PEER ER Phytoptus geranii Can. 


1) Le Nanophyes nitidulus Gyll. (Chevrieri Boh.) vit encore aux dépens 
de L.hyssopifolium, mais sans y produire une galle, comme N. »#narmoralus 
G. (lythrt Fabr.) sur L. salicaria L. 


Synopsis des Zoocécidies. 303 
Margotia. Voir Laserpitium. 


Marrubium vulgare, 


POPNO I 0 RD) MOI MO OUEN OT CD D OPCUCUO 


Matricaria inodora L. (Chrysanthemum). 


Dipréroc. — Akène renflée. M. d. L. g. (Kieffer, 1890)....... 
Clinorrhyncha chrysanthemi I. Lw. 


— Petites galles dures, cylindriques, s’ouvrant par un petit 
couvercle, et formées aux dépens d'un fleuron. M. d. L 9. 


(Kietter, 1890): : .. Rhopalomyia syngenesiae (H. Lw.). 
Medicago. 
I. Cozkopr. — 1. Transformation de la gousse en une masse 


ovoidale courte ; cavité larvaire unique, à parois Char- 
nues. M. e. t. Sur M. media Pers. (abbé Pierre, 1901). 
Curculionide, 


—"Cécidie formée aux 'dépens'd'une:feuiilet 7712.27. 2. 


2. Renflement en forme de pustule sur la face supérieure des 
folioles de M. falcata L. (Wilms et Westhoff, 1883) et 
SON (Prend. 4e. Tychius crassirostris? 


— Renflement de la nervure médiane d’une foliole. Sur M. sa- 
PH OR TON RUSSE TE Re Curculionide. 


IT. Dipréroc. — 1. Fleur gonflée et demeurant fermée. Larves 
citrines, sauteuses. M. e. t. Sur M. sativa et falcata 
(Kaltenbach, 1874) et falcata-sativa Rehb. (Baldrati à. /.). 

DR RP IR ES NES EE Contarinia medicaginis Kieif. 


— Déformation d'une gousse, d’une feuille ou d’une pousse... 2. 


2. Renflement d’une gousse. M. d. I. g. Sur M. falcata (Frau- 
enfeld, 1861), sativa (Wachtl, 1881) et saratilis M. B. 
(Rübsaamen, 1896)............ Asphondylia Miki Wachtl. 


=Foliole sou nousse TÉlOrDIÉe. 2020. 224... En DV 


30% J.-J. KIEFFER. 


3. Foliole repliée par en haut en forme de gousse. M. e. t. Sur 
M. falcata et sativa (Fr. Low, 1875) et lupulina L. (Kal- 
tenbach, 4874) 24020 MERE RP NES Perrisia Sp. ? 


— Pousse axillaire, moins souvent terminale, déformée en une 
production ovoidale ou arrondie; les deux stipules 


agrandies et hypertrophiées....... PT D ne 4. 
4. Cécidie s'ouvrant en fente au sommet, au moment de la 
maturité. MANVESMOMPreEuses EE AR PET EEE D. 


— Cécidie ne s’ouvrant pas à la maturité, complètement close, 
de forme arrondie, de la grosseur d'un pois, charnue, 
verte, à paroi épaisse. Larve solitaire. M. d. I. g. Sur M. 
lupulina(KRiener 1895) RP CRECE Asphondylia, Sp. n. 


». Sur M. lupulina. Cécidie dure, pubescente. M. d. I. g. (Hie- 
FONVINUS 1800). CEA NPA Perrisia lupulinae Kieff. 


— Sur M. sativa (Fr. Low, 1877) et [falcata (Hieronymus, 


4890)]-"Cécrdre molle etelabre Me per SR 
SAR UE EEE RS CPE Perrisia ignorata (\Vachtl). 
HT. Payropr. — Folioles plissées et contournées; chloranthie. 


Sur M. falcata (Fr. L5Ww, 1874), [littoralis (envoi de 
Cecconi)];, et Zupulina (Fr: Low. 14879)". 
RS PRES ee -AOTS c Phytoptus plicator Nal. 
IV. HeLMINTH. — Déformation de toute la plante qui reste 
rabougrie; feuilles atrophiées, pousses changées en pro- 
ductions arrondies et blanchâtres. Sur M. sativa (Kühn). 
Tylenchus Havensteini Kühn. 


— Nodosités des racines sur M. sativa (Franck, 1881)........ 
Heterodera radicicola (Greef). 


Melandryum,. Voir Lychnis. 


Melilotus. 


I. Cozkopr. -— Renflement en forme de pustule sur les fo- 
lioles qui demeurent ordinairement repliées en gousse. 
Sur M. albus Desr. (Mik, 1885), macrorhiza Pers. (Per- 


Synopsis des Zoocécidies. 309 
ris ,1876 sub Tychius flavicollis) et officinalis Wild. (Mar- 
RAS OES) Re Tychius crassirostris Kirsch. 


— Renflement d’une nervure médiane (Perris, 1873; Barga- 
ASC M MACTONMEEE ET Tychius meliloti Steph. 


IL. Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Larves 
sauteuses. M. e. t. Sur M. macrorhiza et officinalis (Kieï- 
1 Be 4 10 PT OR AL ICR CP RENE ERP AT ANR TS Contarinia, 


II. Payropt. — Chloranthie. Sur Y. albus (Hieronymus, 1890, 
calice normal, parties florales distinctes) et officinalis 
(Kieffer, 1891, parties florales rarement distinctes, gé- 
néralement atrophiées ou changées en productions folia- 
cées, avec cladomanie). 


IV. Hezminta. — Nodosités des racines sur W. alba (Atkinson, 
ASS ONE ne M TA en, Heterodera radicicola (Greef). 


Mentha. 


I. Cozéopr. — Renflement sphérique ou ovalaire de la tige au- 
dessus d’un nœud. Sur M. arvensis L. (Kieffer, 1892)... 
er Et Ra A eURe A 0 A pioncvicinum RICD: 


IL. Dipréroc. — Fleur gonflée et demeurant fermée. Larve s0o- 
litaire. M. d. L. g: Sur M. pulegium L. (Pierre 1. L.), 


[candicans Crtz. (Fr. Low, 1885) et macrostachya (De 
SR) M eue Asphondylia menthae Pierre. 


III. Payropr. — Déformation de l’inflorescence et des feuilles 


avec un épais feutrage brun. Sur M. silvestris L. (Ca- 
ess Le 4.02 Phytoptus mentharius Can. 


— Épais feutrage sur M. aquatica L. (K. Müller 1881) et [ro- 
tundifolia L. (De Candolle, 1830, sub Erineum men- 
thaen DORPERRS MS AO)NE ES RE eee 
A er A EI UE Phytoptus megacerus Can. et Mass. 


Mercurialis. 


I. CoLéorr. — Faible renflement de la tige. Sur M. annua L. et 
perennis L. (Bargagli).......... Apion semivittatum (Gyll. 


306 J.-J. KIEFFER. 


II. Hémipr. — Feuilles crispées, sur M. annua (abbé Pierre, 
A89 7) RAR IS PRE Re en er ET . Aphis Sp.? 


HE. Hezminru. — Nodosités des racines (Kietfer, 1894). 
Milium effusum L. 


Selon Rudow (1875) on trouverait sur cette plante une galle sem- 
blable à celle de WMayetiola poae: il est probable qu'il y a eu confusion 
avec Poa nemoralis. 


Modiola multifida. 


HeLzLMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)......... 
Heterodera radicicola (Greef). 


Moehringia. 
I. CoLkopr.? — Nodosités des racines, du diamètre d’une len- 
tille. Sur M. trinerva CI. (Kirchner, 1855). 
If. Payropr. — Chloranthie et cladomanie. Sur M. muscosa L. 
(Thomas, 1890). 
Molinia coerulea Monch. 


Dipréroc. — Léger renflement de la tige (Rübsaamen, 1895). 
Lasioptera Sp.? 


— Léger enfoncement sous la gaine, au niveau du sol (ibid.). 
Mayetiola moliniae (Rhbs.). 


— Renflement de la gaine au-dessus d’un nœud (ibid.)....... 


PURGE 0 RE STE RER RTE MER ET Cécidomyine. 
Morus alba L. 
Lérinopr. — Renflement d’un rameau (Ragonot). Importé?.... 


Euplocamus morellus Dup. 


Muigedium macrophylilum DC. 


HEeLMINTH. — Nodosités des racines (K. Müller, 1883)........ 
Heterodera radicicola (Greel). 


Synopsis des Zoocecidies. 307 


Musa. 


HeLzLminrH. — Nodosités des racines sur M. Cavendishi, dacea et 
rosacea (K. Müller, 1883).. Heterodera radicicola (Greef). 
Myosotis palustris L. 


Dipréroc. — Renflement d'un fruit (Rudow, 1875; abhé 
Pierre, 1897)... SR NE RARE . Perrisia, Sp. n. 


— Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas; corolle atrophiée: ea- 
lice renflé, fermé et teint de rouge (abbé Pierre, 1897). 


CR ne ne cc eee oc RL Perrisia, Sp. n. 
Nasturtiumi. 
Dipréroc. — Galle blanche, spongieuse, arrondie, de la gros- 


seur d’un pois à celle d’une prunelle, située dans l’in- 
florescence ou à l’aisselle d’une feuille. M. d. I. g. Sur 
N. austriacum Cr. (Hieronymus, 1890), palustre DC. et 
silvestre R. Br. (Schrank)... Dasyneura sisymbrii Schrk. 


— Fleurs gonflées; corolle petite, calice agrandi. Larves ci- 
trines, sauteuses. M.e.t. Sur N. silvestre (Kieffer, 1890). 
Contarinia nasturtii Kiel. 


Nepeta, 


I. Cocéopr. — Gros renflement allongé, bosselé et multilocu- 
laire sur N. cataria L. (Massalongo, 1892)............. 
Apion vicinum Kirb. 


II. Hyméxorr. — Renflement d’un fruit : cécidie pisiforme, de 
la grosseur d’un grain de chènevis; calice déchiré. Sur 
N. grandiflora HB., nuda L. var. albiflora Briss. 
(Wachtl, 1891), cataria (Rübsaamen, 1896) et pannonica 


Jacq (Szepligeti, 4890). 2. Aulax Kerneri Wachil. 
HT. Drpréroc. — Fleur gonflée et fermée. Sur N. nuda (Fr. 
NE RP ER ARR RE ..... Asphondylia sp.? 


— Déformation des pousses axillaires et des fleurs; enroule- 


308 J.-J. KIEFFER. 


ment marginal des feuilles. Sur N. cataria (Kaltenbach, 
ABTA) ES PRES PC EEE Perrisia Sp.? 


Odontides rubra. Voir Euphrasia. 


ôlea europaea L. |!) 


I. DipréRoc. — Renflement étroit et allongé du parenchyme 
des feuilles, faisant à peine saillie sur le dessus et un peu 
plus sur le dessous. M. d. 1. g. (Fr. Lôw, 1878)....... 
EE D RE A 0e Perrisia oleae (Fr. Lw.). 


— Bosselette ou renflement unflatéral sur les jeunes rameaux 
(MaSS dons, 1809) Een Re Perrisia oleae Fr. Lw.? 


II. AcARoc. — Amas de poils courts et d’un jaune rougeûtre, 
situé sur le dessous du limbe; à la face opposée corres- 
pond un enfoncement décoloré (Cecconi, 1904)..... ads. 
TRS CU “sense ets etPBhytoptusiolene Nail 


— Renflement unilatéral d’un rameau, haut de 9 mill, et gros 
de 45, à surface irrégulière et fendillée; sans cavité in- 
LEP RE MTV AT ESS MOUL EPP CRETE PEER Phytoptide ? 


Onobrychis. 


I. Hymeëxopr. — Renflement allongé et multiloculaire de la 
tige, avec plusieurs rangées de cellules. Sur 0. sativa 
CE (Ritter 898) RARE ARR Re) Cynipide. 


— Renflement semblable mais plus étroit et ne contenant 
qu'une rangée de cellules. Sur O0. arenaria D C. (Sze- 
phretdS00 AA LAN ee PR Re Cynipide. 


I. DipréRoc. — Fleur gonflée, demeurant fermée, de forme 
ovoidale. Larves sauteuses, citrines ou blanches. M. e. t. 
Sur 0. sativa (Macquart, 1855; Fr. Low, 1877)........ 


Le RNA EARGP PER Contarinia onobrychidis Kieff. 


— Folioles repliées en forme de gousse. M. e. t. Sur O. sativa. 
(Bremi 41847) eue Perrisia onobrychidis (Bremi). 


1) L'insecte que Targioni-Tozzetti a décrit sous le nom de Diplosis oleisuga 
vil sous l'écorce, mais sans occasionner une déformalion. 


Synopsis des Zoocecidies. 309 


IT. Puyropr. — Folioles plissées et contournées. Sur 0. sativa 


CÉROnASAS TS) MORE Am Phyllocoptes longifilis Can- 
IV. HeLzMINTH. — Nodosités des racines sur 0. sativa (Cornu, 
AO ee con ER Heterodera radicicola (Greef) 
Ononis. 


I. Dipréroc. — 1. Gousses renflées. M. d. I. g. Sur Q. spinosa 
ÉRiBrauenfeldlsi)e tr RE Asphondylia sp.? 


— Déformation d’une feuille ou d’une pousse 2 


2. Folioles repliées en forme de gousse, faiblement hypertro- 
phiées. Larves rougeâtres. Sur 0. columnae AI. (Fr. 
115 pe RS) ete Or ONE AE RES LS ES Cécidomyine. 


— Faible déformation d’une pousse dont les feuilles et les sti- 
pules sont rapprochées et un peu déformées. M. e. t. Sur 
O. spinosa (Kieffer, 1898)...... Contarinia ononidis Kieff. 


— Cécidie arrondie, complètement close, verte, uniloculaire 
un peu plus grosse qu’un grain de chènevis, située à l’ex- 
itrémité d’une pousse latérale, formée de deux stipules 
agrandies et soudées, couronnée par la feuille atrophiée. 
M. d. 1. g. Sur O. spinosa (Perris, 1870) et hispanica L. 
(PAVALES MOT ee Asphondylia ononidis Fr. Lw. 


I. Payropr. — Chloranthie, phyllomanie, cladomanie et pubes- 
cence anormale. Sur O. repens et spinosa (Thomas, 1876). 
RE Be A CARS EURE Le PER AA A CAS Phytoptus ononidis Can. 


Onopordon illyricum L. 


Dipréroc. — Renflement du réceptacle (Frauenfeld, 1863)... 
Ro nie PET Ro ne Urophora macrura H, Lw. 
Origanum, 


I. CoLkopr. — Renflement allongé, bosselé et multiloculaire de 
la tige. Sur O0. vulgare L. (Kaltenbach, 1874)..,....... 
CT Cie er ee OS Thamnurgus Kaltenbachi Bach. 
Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 2 


19 


# 


370 J.-J. KIEFFER. 


Il. Dipréroc. — Fleur déformée : la corolle est changée en une 

cécidie ovoidale, close, charnue, rouge, renfermée par 

le calice qui est gonflé. Sur 0. vulgare {(Wachtl, 1881)... 
Asphondylia Hornigi Wachtl. 


— Déformation d’une pousse terminale où axillaire; feuilles 
élargies, rapprochées, dressées, formant une touffe lon- 
gue de 43-15 mill. et grosse de 10 mill. M. d. I. g. Sur 
0. virens Hffg. (Tavares, 1901).  Oligotrophus origani Tav. 


HI. Homopr. — Feuilles crispées. Sur 0. vulgare (Kaltenbach, 
ASTRA) LEE PARA MEEURRR re RE RTE Aphis nepetae Kalt. 
IV. Pavropr., — Chloranthie, phyllomanie et cladomanie. Sur 
O. vulgare (Perris, 1870) et [lanceolatum N. (Hiero- 
NUS MSOD)TE SE RSA AE . Phytoptus origani Nal. 


Orlaya grandifiora Hoffn. 
Payropr. — Chloranthie et phyllomanie (Thomas, 1877,...... 
Phytoptus peucedani Can. 


Ornithopus. 


I. Cockopr.? — Nodosités des racines, de la grosseur d’un 
erain de millet, Sur 0. scorpioides L. (Frauenfeld, 1862). 


Il. Dipréroc. — Renflement d’une gousse. Sur 0. sp.? (Tava- 
Des ADO) RUE MARNE LENS SAC Asphondylia. 


II. Payrorr. — Chloranthie et feuilles enroulées et contournées. 
Sur O. perpusillus L. et sativus Br. (Kieffer, 1886 et 


1896). 
IV. Hezminru. — Nodosités des racines sur 0. sativus (Franck, 
ASSET PUERRNES He Heterodera radicicola Greel). 


Orobus. Voir Lathyrus. 


Oxalis corniculata L. 


[r 


Puyropr. — Feuilles enroulées, plissées et contournées (Tho- 
mas, 1876). 


Synopsis des Zoocécülies. 371 


Oxytropis montana L. 


» 


Dipréroc. — Folioles repliées en forme de gousse et faiblement 
hypertrophiées (Thomas, 1892).............. Cécidomyine. 


Paederota. 


Payropr. — Chloranthie, calice hypertrophié. Sur [P, ageria L. 
(Zopf, 1895) et bonarota (Massalongo, 1893)........... 
oi is DIRE A no Phytoptus bonarotae Can. et Mass. 


Papaver. 


I. HyMÉNOPT. — Capsule renflée, renfermant une substance 
médullaire qui contient de nombreuses cellules. Sur P. 
rhoeas L. et dubium L. (Perris, 1840 ; Mayr) et argemone 
ALI CTP Aulax papaveris Perr. 


— Capsule non déformée extérieurement, les graines sont ren- 
flées et changées en galles. Sur P. rhoeas (Hartig, 1840). 
Le) O? / 

ALRADRRE Re en ee Di Aulax minor Hart. 


II. Dipréroc. — Lamelles de la capsule renflées. Larves nom- 
breuses. Sur P. rhoeas et dubium (Winnertz, 1853)... 


Re a ne en do .«.... Perrisia papaveris (Winn.). 


Parietaria ramifiora Mnch. 


Homort. — Feuilles crispées.… . .......... Aphis urticaria Kall. 
Passiflora. 
HeLmiNTH. — Nodosités des racines (Schlechtendal, 1885)..... 
RÉ UTS TN RE Heterodera radicicola (Greeî), 


Pastinaca sativa L. 


312 J.-J. KIEFFER. 


2. Fruits fortement gonflés. Larve rouge. M. e. t. (Fr. L5w, 
ASTA) CÉSEMELAETSE Schizomyia pimpinellae (Fr. Lw.) 


— Fruits faiblement gonflés. Larve jaune (Rübsaamen, 1891). 
EDR SE nef SEE Contarinia pastinacae (Rhs.). 


3. Renflement à la base d’une ombellule. Sur P. pratensis Jord. 


(abbé Pierre, 4901). ..5:0°: Lasioptera carophila Fr. Lw. 
— Feuilles crispées. M. e. t. (Rübsaamen, 1889)............. 
HR CORNE RE Macrolabis corrugans (Fr. Lw.). 


IT. Payropr. — Cladomanie et phyllomanie (Massalongo, 1890). 


IT. — Hezmixru. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)... 
ne ie ee ee de Heterodera radicicola (Greef). 


Pedicularis. 
Payropr. — Feuilles à bords enroulés, velus et teints de rouge. 
Sur P. palustris L. (Thomas, 1819), [silvatica L. (Trail, 
1885) et verticillata L. (Thomas, 1878)].............. 
ES I ro Phytoptus pedicularis Nal, 


Persica. 


Homopr. — Feuilles enroulées et crispées (Kaltenbach, 1874)... 
NS A Ed ENS A ETS AC AIRE ENCRES el Aphis persicae Kalt. 


Petroselinum sativum Hoffm. 


Homopr. — Reploiement des lobes et éminences sur le limbe 
(FRS LME H888) ERREUR Trioza viridula Zelt. 
Peucedanum. 
4. DiprÉéRoc. — 1. Fruits gonflés. M. e. t. Sur P. oreoselinum 
L. (Brischke, 1882)..... Schizomyia pimpinellae Fr. Lw. 
— Déformation semblable sur P. oreoselinum............... 
s NAT CE Choristoneura umbelliferarum Kieff. 


Synopsis des Zoocécidies. 313 


2. Renflement à l'insertion des rayons d’une ombelle ou d’une 
ombellule, plus rarement renflement du rayon lui-même. 
Larve rouge. Sur P. cartifolium L. (Liebel, 1886) et 
P. oreoselinum (Kieffer)... Lasioptera carophila Fr. Lw. 


— Renflement unilatéral d’un rayon de l'ombelle sur P. oreose- 
linum. Larve blanc verdâtre (Kieffer)...... Agromyzine (!). 


/ 


— Feuilles crispées. Larves blanches. M. e. t. Sur P. oreose- 


linum (Liebel, 1889)..... Macrolabis corrugans (Fr. Lw.). 
I. Payropr. — Chloranthie et cladomanie. Sur P, venetum 
Koch (Massalongo, 1890)...... Phytoptus peucedani (an. 


Phaca. Voir Astragalus alpinus. 


Phagnalon saxatile Cas. 
Dipréroc. — Renflement ovoïdal de l'extrémité d’un rameau, 
long de 3 à » mill. et large de 2 à 3, couvert d’une pu- 


bescence blanche, avec une cavité larvaire unique (Ta- 
Nan ODA) E CPR MENRNTE LS nn | Trypeta Luisieri Tav. 


Phalaris canariensis L. 


Homopr, — Gaines gonflées et décolorées (Rostrup, 1896)..... 
A M sl PRE TL Um Aphis avenae Fahr. 


Phaseolïlus vulgaris L. 


I. Homopr. — Feuilles crispées, contournées et décolorées (Ta- 
NATESM AIO) EAN RE LÉ Pt Lt Dee A OT ER Aphide 


IT. HezMiNTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)...... 
2 ne a ER CURE Heterodera radicicola (Greef). 


Phegopteris Robertianum A. Br. 
HymExopr. — Renflement de la tige (Appel, 1891)....... Cynipide. 


(1) Peut-être Agromyza aenea que Perris a obtenu de tiges de Pimpinella 
* dissecla (Ann. Soc. ent. France, 1876, p. 240). 


OC 
1 
Æ 


J.-J. KIEFFER. 


Phillyrea. 
DrrréRoc 4 Détormation dunenteuille PRE RE EE 7 
—_IDÉOTMAIORAUANOUTUNITAMEAN PRE EEE PE ae 


2. Galles irrégulières du parenchyme des feuilles de P. angus- 
tifolia L. (Tavares, 4901) et media L. M. d. 1. g. (Fr. 
ENS 1077) EE Braueriella phillyreae (Fr. Lw.) Kieff, 


— Galles du parenchyme de forme très régulière, exactement 
circulaires, d’un diamètre de 2 mill. M. d. I. g. Sur P. 
angustifolia (Tavares) et P. media (envoi de Stefani)... 

TR A A PC D LR Cécidomyine. 


3. Renflement pluriloculaire, arrondi, de la grosseur d’un pois 
et formé aux dépens d’un rameau de P. media. M. d. |. g. 
(DÉSIRANT) ERP Perrisia rufescens D. St. 


— Fruits déformés, globuleux. Sur P. latifolia L. (Trotter).... 


SCOR SR TI APRES MS PO CR RAT PRE RE MERS Schizomyia n. Sp. 
Phieum. 
I. Dipréroc. — Renflement à peine perceptible de la tige, au- 


dessus d’un nœud, près du sol; larves entre la gaine et 
la tige. M. d. 1. g. Sur P. pratense L. (Lindemann, 1888). 


D RS ST SO RE CR ee EE DRE CURE Mayetiola sp.? 
II. Homopr. — Gaines gonflées et décolorées. Sur P. pratense 
(Rostrup, 1896) EEE Aphis avenae Fabr 


IT. HezmiNTH. — Ovaire agrandi et teint de violet; glumelles 
allongées. Sur P. Boehmeri Wib.et pratense (Steinbuch, 
1709) + LI PAP AN EUR Tylenchus phalaridis Steinb. 


Phlomis. 


I, HyMÉNoprT. — Galles sphériques, charnues, de 2 à 3,5 mill. 
de diamètre, éparses sur la face supérieure des feuilles 
de P. tuberosa L. (Rübsaamen, 1896)... .............. 
ER PAOE RE RUE Panteliella Fedtschenkoi (Rbs.) Kieff, 


t 


Synopsis des Zoocécidies. 379 


II. DipréRoc. — Déformation des fleurs avec hypertrophie 
des feuilles supérieures. Sur P. lanata W. (Misciattelli, 
ADS ETUDE ATOS EE. Aa trt ere Cécidomyine. 


— Galles sphériques, charuues, de 2-3 mill. de diamètre, tra- 
versant le limbe. Sur P. tuberosa (Trotter, 1904)...... 
ES RE OR ASS EURE Let Asphondylia, Sp. n. 


Phoenixopus. Voir Lactuca. 


Phragmites, 
I. Dipréroc. — 1. Déformation d’une pousse terminale ou la- 
DÉS URSS C AU A PAT RENE COS CERN CRETE 2. 
— Petites nodosités ou pustules sur ou dans la tige. ........ 6. 


2. Renflement d'un espace internodal d’une pousse qui ne 
fleurit pas, mais sans raccourcissement ; larves en s0- 
ciété dans une cavité intérieure tapissée de débris noirs 
(Frauenfeld, 1868) ..........… Lasioptera flexuosa Winn. 


— Renflement d’une pousse terminale avec raccourcissement 
deSeSDACE SA INIEnMOdAUX +. encens Poe. 3. 


3. Pousse latérale raccourcie, faiblement renflée et remarqua- 
ble par le grand nombre de ses feuilles. Larves nom- 
breuses, vivant séparées dans des loges distinctes (Schi- 
Me AGO) MURS RES PERS Lasioptera arundinis Schin, 


— Pousse terminale raccourcie et demeurant stérile. Larves 
CONTRE SAN TER PO RER ER a AT At % 


4, Renflement très dur, résistant à la pression, ayant la lon- 
gueur et la grosseur d'un doigt, et muni de feuilles. 
Plante rabougrie (Frauenfeld, 1862)... Lipara lucens Meig. 


— Renflement mou, peu apparent, se laissant écraser entre 
les doigts; plante de taille normale D. 


5. Renflement fusiforme, bien apparent et dépassant généra- 
lement les dernières feuilles (Frauenfeld, 1862),,,...., 
PRICE .. Lipara tomentosa Macq. (rufitarsis H. Lw.), 


376 J.-J. KierFFER. 


— Renflement à peine perceptible. « On ne le reconnaît guère 
qu'à l'absence de panicule. Les plantes saines s’amineis- 
sent progressivement et se terminent en pointe; les ti- 
ges habitées gardent la même épaisseur jusqu’au bout 
ou sont même plus fortes à ce point » (Giraud, 1863). Ce 
renflement est toujours dépassé par les dernières feuil- 
LA SARA da RE Ra eee grd Lipara similis Schin. 
6. Nodosités à l’intérieur de la tige, de la grosseur d’un grain 
de blé, souvent agglomérées. M. d. 1. g. (Frauenfeld, 
Ne RO RC ma PR, Perrisia inclusa (Frauenf.). 
— Bosselures de la grosseur d’un grain de blé, situées sur 
la tige, sous l’épiderme. Giraud (1863) soupconne que 
ces galies sont l’œuvre de...... Epidosis phragmitis (Gir. 


II. Acaroc. — Délormation d’une pousse dont les espaces 
internodaux sont raccourcis, les gaines renflées, plis- 
sées transversalement et couvertes à leur face interne 
d’une pubescence brune (Hieronymus,1890). Tarsonemussp.? 


Physalis Sp.? 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)......... 
ARE CARRE MS EN à SRE ce ns à Heterodera radicicola (Greeî. 
Phyteuma. 


I. Cocéopr, — Fleurs et fruits gonflés ; larve dans la capsule ; 
M. d. I. g. Sur P. spicatum L. Gymnetron campanulae |, 


IT. Dirréroc. — Fleurs gonflées et se prolongeant en forme de 
bec. Sur P. orbiculare L. (Fr. Low, 1885), spicatum 
(Frauenfeld, 4870), [hemisphaericum L. (Mik, 1890), ÆZal- 
leri AI. (Thomas, 1892), Michelii Bert. (Mik, 1888) et 
Scheuchzert All. {Massalongo, 1893) 
TC CEA CPR ES Perrisia phyteumatis (Fr. Lw.). 


Phytolaceca decandra, 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Atkinson, 1889)........ 
ss Mte RAR 2 ar Heterodera radicicola (Greef). 


Synopsis des Zoocécidies. 311 


Picea. 
I, Lépinopr. — Nodosités des rameaux. Sur P. excelsa Lk. 
(SURABEN). sde en Dec Gelechia electella 7. 
II. Dipréroc. — Renflement d’une pousse avec des bosselures 
renfermant chacune une larve. Sur P. excelsa (Henschel, 
1880) ER APE LES 4e Perrisia abietiperda (Hensch.). 


IT. Homopr. — Galle en ananas, située à la base d’une pousse 
aux dépens de laquelle elle est formée, unilatérale, ovoi- 
dale, longue de 2 à 3 centimètres et composée d’écailles 
qui s'ouvrent en fente à la maturité et qui sont le résul- 
tat de l’hypertrophie des aiguilles, soudées entre elles 
par leur partie basale. Sur P. alba Aït, nigra L.? orien- 
talis L. (Hieronymus, 1890) et eæcelsa (Linné)......... 
TR Tete ne Tec lee ie mets es Adelges abietis (L.). 
— Galle semblable à la précédente, mais plus petite, arrondie, 
de couleur jaune, entourant tout le rameau dont elle 
OcCUpenlexirémate. SUP NerCels QE, MEURT 7e 
ART OR MEN EL STI PE Adelges strobilobius (Kalt.). 


Picridium vulgare L. 


Hyuénorr. — Renflement allongé de la tige (Kruch, 1880). Cynipide. 


Picris hieracioides L. 


I. DipréRoc. — Pousse axillaire ou terminale changée en une 
agolomération ovalaire ou arrondie, composée de feuilles 
déformées et très velues. M. d. I. g. (Kieffer, 1892)... 

RS SON SEAT Le HE ESS OP Contarinia picridis Kieff, 

II. Homopr. — Petites éminences sur les feuilles qui sont 
crispées et contournées (Massalongo, 1895)........ Psyllide. 


HIT. Acaroc. — Erineum sur les feuilles (Canestrini, 1894)... 
Er ee EN LEA SES Phytoptus picridis Can. et Mass. 


Pimpinella. 


I. Dipréroc. — 1. Fruits gonflés. M. e. t. Sur P. magna L. (Per- 


378 J.-J. KiEFFrEr. 


ris, 1870) et saxifraga L: (H. Loew, 4850): ..5.. 
FIRE ER DER Schizomyia pimpinellae (Fr. Lw.) 


— Délormation semblable sur P. magna (Kieffer)........... 
PONS RTE ts NES Choristoneura umbelliferarum Kieff. 


— Déformation'n'affectant pas le fruit. PEN RE 2 


2. Fleurs gonflées: larves sauteuses. Sur P. saxifraga (Kief- 
[ENS 1899) RE RE EE Contarinia Traili Kiel. 
— Renflement ovoidal de la tige, long de 6-7 mill. et large 


de 3-4, la tige en mesurant 1; uni- ou pluriloculaire. 
Sur P. villosa (Tavares)..... Contarinia pimpinellae Tav. 


— Renflement à l'insertion des rayons d’une ombelle ou d’une 
ombellule. M. d. 1. g. Sur P, magna et saxifraga (Fr. 


ÉOW 1870) Enr Lasioptera carophila Fr. Lw. 
IT. Payropr, — Chloranthie et hypertrophie des parties flo- 


rales. Sur P. saxifraga (Fr. Low, 1879). 


— Feuilles à bords fimbriés, roulés ou contournés et sou- 
vent teints de rouge. Sur P. magna (Thomas, 1876) et 
sarifraga (Frauenield, 1870). 


Pinus. 


J. Cozkopr. — Les deux aiguilles d’une gaine demeurent ser- 
rées Pune contre l’autre, n’atteignant que la moitié ou 
le tiers de la longueur normale, et leur milieu est for- 
tement épaissi, de sorte qu’elles forment une cécidie 
fusiforme au centre de laquelle une larve solitaire vit et 
se métamorphose. Insecte parfait en juillet. Trou de 
sortie vers le milieu de la cécidie, Sur P. silvestris L. 
(Kiefer, ASE PRIE ER Brachonyx indigena Hbst. 


IT. Dipréroc. — Aiguilles décolorées, épaissies et raccour- 
cies. Larve dans la gaine. Sur P. sivestris (Schwagri- 


— Renflement allongé du coussinet d’une aiguille; cavité lar- 
vaire unique et ellipsoïdale, longue de 4,5 mill.; il en ré- 


Le 
1 
e 


Synopsis des Zoocécidies. 


sulte un raccourcissement et un renflement de la pousse 
et une chute prématurée des aiguilles. Sur P. nordman- 
niana (Martel, 1891) ...... Perrisia abietiperda Hensch?. 


III. Payropr. — Nodosités de la grosseur d’un pois jusqu’à 
celle d’une noisette; sur les rameaux de P. silvestris 
(Hartig, 1836), montana (Thomas, 1885)...... ANA: à : 


Pirola minor L. 


Dipréroc. — Fleurs gonflées. Larves blanches. M. e. t. (Liebel, 


: RNA ME CREER TER CORRE Cécidomyine. 
Pirus. 
I. Cozéopr. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas. Sur P. ma- 
IGN or) RER Anthonomus pomorum |. 





II. DipTÉ poirettes bosselées, renfermant dans 
une cavité interne de nombreuses larves sauteuses 
blanches. Sur P. communis (Géhin, 1857)......... ; 
RE M TS Contarinia pirivora (il. ) Kieff. 


— Déformation d’un bourgeon ou d'une feuille. ,........... 2. 


2. Bourgeon changé en une cécidie ligneuse, arrondie ou 
conique, et multiloculaire. Sur P. communis (Kieffer) et 


3. Sur P, communis. Rouleaux verts ou jaunes ; larves blan- 
éhes\iBonché14847)5 30 mu Te Perrisia piri (Bouché). 


— Sur P, malus. Rouleaux et larves rouges (Kieffer, 1888). 
ER RAC NAN AS dfdlas re RCE EE Perrisia mali Kielf, 


IT. Homopr. — 1. Tronc et branches avec des tumeurs irrégu- 
lières (chancre). Sur P. malus et rarement aussi sur 
“ P.communis (Géhin,1857). Myzoxyluslaniger (Hausm.)Blot, 


380 J.-J. KiEFFER. 
— Déformation des feuilles". 3 


2. Élévations sur la face supérieure du limbe, teintes de 
rouge où de jaune; ou bien bords épaissis, repliés et 
rouges. Sur P. communis et paradisiaca. ............. 
RE CE à AT PR NE DE Aphis oxyacanthae Koch. 


— Feuilles largement enroulées en arrière, ou plus ou moins 
crispées : 


QUE MAINS aa ac rates men Psylla pirisuga Forst. 


Sur les mêmes. Thorax noir et brillant... Aphis piri Koch. 


II. Payropr, — 1. Excroissances irrégulières et ligneuses, imi- 
tant un chou-fleur et formées aux dépens d’un bour- 
seon, Sur P. communis (Massalongo, 1890). 


= DÉOLMAUONITES ENTIER PEER 2 


2. Pustules sur les feuilles. Sur P. communis (Hardy, 1823), 
amygdaliformis Vill. (Cecconi, 1901) et [malus (Amer- 


Nine 1802) RE ISERE Re Phytoptus piri Nal. 
— Déformation-autrement Conformee 7. 0e EU 3. 
3. Étroit enroulement marginal des feuilles par en haut... 4. 
— Amas de productions filiformes; feuilles parfois crispées.. 5. 


%. Sans pilosité anormale. Sur P. communis (Amerling, 1862; 
Kieffer, 1896), crataegifolia Où. et cuneifolia Guss. 
(Mis CIAtE AIS) ES RRRRREeEee Epitrimerus piri Nal. 


— Avec pilosité anormale blanche, se répandant aussi de là 
irregulièrement sur le limbe. Sur P. malus (Schlechten- 
dal, 1870? ; Kieffer, 1886). 


. 5. Limbe non crispé. Amas de productions piliformes, d’a- 
bord rougeûtre, puis brun, situé sur la face inférieure 
des feuilles et connu sous le nom d’'Erineum malinum 
DC. Sur P. malus(De Candolle)et [paradisiaca (Fr. Low, 
1878 et ASS lier Phytoptus malinus Nal, 


Synopsis des Zoocécidies. 381 


— Limbe crispé, couvert sur le dessous d’une abondante pilo- 
sité brune. Sur P. communis et malus (Tavares, 1901). 


IV. HezminrH. — Nodosités des racines. Sur P. communis 
(Branck HAS) 20e Heterodera radicicola (Greef). 
Pistacia. 
{. Homopr. — 1. Galle formée aux dépens de la nervure mé- 
CA PE AE mOn are ohate: den ILE LL ai CR DRE 
— Galle formée aux dépens du limbe................ CL LE 


2. Galle arrondie, de la grosseur d’une prunelle à celle d’une 
pomme, formant une sorte de vessie fixée au côté de la 
base d’une nervure médiane d’une foliole, sur le des- 
sous. Sur P, terebinthus L. (Réaumur) et mutica Fisch. 
(Rübsaamen, 1896)....... Pemphigus utricularius Pass. 


RFA AULEMENTCONMOLMEE PEER CRIER Gi 


3. Galle en forme de corne allongée, pouvant atteindre 15 cent.; 
surface cannelée. Sur P. terebinthus (Réaumur), nar- 
bonensis (Guibourt, 1877) et atlantica Desi. (Christy, 

ASSET REA et. Pemphigus cornicularius Pass. 


— Galle formée par un épaississement de l'extrémité de la ner- 
vure médiane, longue de 5 à 10 mill. faisant saillie sur 
la face inférieure de la foliole et s'ouvrant en fente su- 
périeurement. Sur P. mutica (Rübsaamen, 1896)...... 
RE NME MR A AS DR AE Pemphigus sp.? 


4. Galle formée par un repli plat, appliqué sur la feuille (1)... 5. 


— Galle formée par un enroulement ou repli vésiculeux etbour- 


un 
© 
[er] 
= 
©- 
1 


— Extrémité d’une foliole fortement épaissie, verte ou rou- 
geatre, et repliée longitudinalement par en haut, for- 


(1) C’est dans celte catégorie qu'il faut classer la galle due à Pemphigus 
pistaciae (L.) et connue sous le nom de « Caroub de Judée », selon Gui- 
bourt; Réaumur écrit au contraire qu’il ne peut distinguer le Caroub de Ju- 
dée des galles en vessie du Térébinthe. 


382 J.-J. KIEFFER. 


mant ainsi une bourse ovoïdale, s’ouvrant en fente sur 
le dessus. Sur P. terebinthus (Courchet, 1879; Trotter, 
1900. Selon Courchet, c’est la forme fondatrice de Pem- 
phiqus follicarius ; la génération issue d'elle produit Ha 
déformation du bord des folioles). 


5. Bord replié sur la face supérieure du limbe.............. 6. 


— Bord replié sur la face inférieure du limbe. Galle en forme de 
bourse allongée et aplatie, occupant le quart du limbe. 
SUP. terebinthuse(Courchet MAS87D) ESS Te 
De VER EL CU CE Pemphigus retroflexus Courch. (!. 


6. Galle en forme de bourse allongée et aplatie, occupant le 
quart du limbe. Sur P. terebinthus (Derbès).......... 
.  Pemphigus Derbesi Buckt.— pallidus Derbès nec Hal. 


— Galle en forme de bourse allongée etaplatie et en demi-lune. 
Sur P. lentiscus L. (Passerini)... Aploneura lentisci Pass. 


7. Boursouflure arrondie en cylindre, droite, régulière, rouge, 
située sur le bord d’une foliole; parfois une même fo- 
liole porte 5 à 6 de ces galles ; parfois la foliole tout en- 
tière s’enroule pour ne former qu'une galle unique. Sur 
P. terebinthus (Passerini) et mutica (replié par en haut, 
long de 40 mill., rouge et épaissi; Rübsaamen, 1896)... 
REA ET LE EM AE Pemphigus follicularius Pass. 


— Boursouflure en forme de demi-lune ou de cercle située sur 
lesbordide lt feuille Sets ER RCE ee 8. 


8. La surface de la galle présente une série de 10 à 12 renfle- 
ments transversaux auxquels correspondent intérieure- 
ment autant de cellules séparées des voisines par une 
cloison. La moitié d’une foliole est repliée par en bas et 
courbée en arc ou en cercle ou même en hélice, forte- 
ment hypertrophiée et d’un rouge sang. Sur P, atlantica 
(DesSlétant) EEE ceete Pemphigus Riccobonii De St. 


(1) Courchet a considéré plus tard l'insecte décrit par lui sous le nom de 
P. retroflexus comme identique à P. pallidus Derb.; Lichtenstein au con- 
traire cite encore, en 1880, P. retroflexus Courch. comme différant spécifique- 
ment de P. pallidus Derb. Si l'on ne veut pas admettre la différence spécili- 
que de ces deux insectes, la synonymie sera : Pemphiqus retroflexus Courchet, 
1870 — P, pallidus Derb. nec Hal. — P. Derbesii Buckt, 1881. 


Synopsis des Zoocécidies. 383 
— La surface de la galle ne présente pas de renflements trans- 
vérsaux, mais parait traversée par de faibles sillons réti- 
culés; l’intérieur ne présente qu’une seule cavité. Sur 

P. terebinthus (Passerini), Pemphigus semilunarius Pass. 


IL. Payrorr, — Étroit enroulement marginal des feuilles par 
en haut, sans pilosité. Sur P. lentiscus (Hieronymus, 
1890), mutica (Rübsaamen, 1896) et ferebinthus (Massa- 
lon 20 4800) RP PNR. rt Phytoptus Stefanii Nal. 


Pisum sativuin L. et arvense |. 
Dipréroc. — Gousses bosselées et décolorées. Larves sauteuses. 
M. e. t. (Malpighi, 1679)... Contarinia pisi (Winn.) Kiefl. 
Plantago. 


1, Cozéopr. — Renflement uniloculaire de l’axe floral ou de 


— Mème déformation sur P, major L. et maritima L. (Frauen- 
feld, 1862), coronopus (Tavares, 1901), media L. et 
lanceolata (Bargagli)............. Mecinus collaris Germ. 


II. Payropr. — 1. Feuilles à bords étroitement enroulés et ve- 
lus. Sur P. lanceolata (Kieffer, 1885). 


— Limbe avec des plis longitudinaux ridés et épaissis. Sur 


P. lanceolata (Nalepa, 1896)..... Epitrimerus coactus Nal. 
— Délormation de Rinfiorescence.....L 412.10 Art. ct. 2. 


2. Inflorescence couverte d’une longue et épaisse pilosité blan- 
che ; fleurs atrophiées et rapprochées. Sur 2. albicans L. 
et serraria L. (De Stefani). 

— Parties florales très agrandies, déformées, hypertrophiées, 
à faible pilosité anormale ; ovaire atrophié. Sur P. albi- 

; cans, en Syrie (Fockeu, 1897) : cécidie trois fois aussi 


384 J.-J. KIEFFER. 

grosse que Pépi normal; [sur P. ceratophylla et commu- 

tata, en Sicile (De Stefani) : cécidie seulement 4,5 à 2 fois 

aussi grosse que l’épi normal].. Phytoptus Barroisi Fock. 
HT. HezmiNrH. — Renflements allongés, décolorés et irrégu- 

liers sur les feuilles, sur le pétiole ou la hampe florale. 

Sur P. lanceolata et maritima (Trail, 1885). Tylenchus sp.? 


— Nodosités des racines. Sur P. lanceolata (Licopoli, 1878) ct 


MOT: LPS RARES Heterodera radicicola (Greef). 
Poa. 
I. Hyméxopr. — Renflement fusiforme de la tige. Sur P. nemo- 
ralis L. (Schlechtendal, 1883)..... Isosoma poae Schlecht. 
II. Dipréroc. — 1. Minime renflement de la tige au-dessus du 


2e ou du 3° nœud; larves logées entre la gaine et la tige. 

M: d'lop SureP-nemoraus (Rielter 4006) EE NCEEE 

MERE dent 2 REA oo OO ..... Mayetiola Joannisi Kieff. 
— Galle composée de radicelles entrelacées, irrégulièrement 

arrondie et fixée au-dessus d’un nœud. Sur P. nemora- 


Lis Me fo 2 SU re PRE NES AUS EN CERTES 2. 
2. Galle située vers le milieu ou la partie supérieure de la tige ; 

radicelles ne sortant que sur une ligne longitudinale et 

disposées régulièrement et transversalement sur deux 

cotes (Geotiroy, 1722) ne Mayetiola poae (Bosc). 
—— Galle située au collet de la racine ; radicelles sortant de tous 

côtés et disposées sans ordre (Rübsaamen, 1895)...... 

tee Eee TE CR CDI LE Mayetiola radicifica (Rhbs.). 
I. Hezmintu. — 1. Galles affectant les feuilles ou l'ovaire... 2 


Lr 


— Nodosités des racines. Sur P. annua L. (Greef, 1864)..... 
SÉRIE PRE En Er Heterodera radicicola (Greel). 


2, Ovaire grossi, aminci vers le haut, teint de violet. Sur 


Pannuu(SChleCHtendAI) AR RER Tylenchus sp.? 
— Limbe avec des nodosités allongées, généralement d’unrouge 

vil, ou violacées. Sur P. nemoralis (Schlechtendal, 1890) 

et P. palustris L. (Hieronymus, 1890)..... Tylenchus sp.? 


Synopsis des £oocccidies. 389 


Polygala. 


LE Dirréroc. — Bouton à fleur gonflé et renfermant une seule 
larve. Sur P. amara L. var. alpestris Reich. (Thomas, 
102)... NAPPES SRE Pa tan Cécidomyine. 


II. Payropr. — Délormation des pousses avec agglomération 
de bourgeons axillaires et chloranthie. Sur P. amara L. 
var. alpestris (Thomas, 1886), depressa Wend. (Kieffer, 
1885), vulgaris L. (Hardy, 1855), austriaca Cr. (Hiero- 
nymus, 1898) et comosa Schrk. Phytoptus brevirostris Nal. 


Polygsonuen. 


I. Lépinopr. — Fleur gonflée (Perris 1870); pousse axillaire 
ou terminale (Kieffer) ou fruit (Frauenfeld, 1869) changé 
en une galle tantôt corniculée tantôt fusiforme, teinte de 
rouge. Sur P. aviculare L. (Stainton), [arenarium W.K. 
(Szepligeti, 1890) et lapathifolium L. (Sorhagen, 1898)1. 
AR NS du le unes se aus Augasma aeratella Zell. (1), 


IL. Diprércc. — 1. Enroulement révolutif et marginal des feuil- 
IE SRE AH Re enaylcel qe | de SAGE CC PE PR ES AT 2. 


— Élévations ou galles coniques sur le limbe.............. 4. 


2. Larve blanche; enroulement coriace, étroit, en forme de 
croissant. Sur P. bistorta L. (Thomas, 1890). Cécidomyine. 


— Larve rouge; enroulement d’abord lâche, mou, puis co- 
rlage tenpiormetde Cylindre. 2 OUEN ie 3. 


3. M. d. 1. g. Sur P. amphibium L., persicaria L. (Linné) et 
viviparum L. (Trail, 1879)...... Perrisia persicariae (L.). 


— M. e.t. probablement. Sur P. bistorta (Thomas, 1878)... 
SAN AS RAS CEE at cle CRD OMS DPRERE Cécidomyine. 


(1) C'est peut-être par une erreur typographique qu'on écrit aeratella ; il 
faudrait admettre alors le nom de ceratella (petite corne), s'adaptant bien à 
la galle habilée par celte chenille. 


Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 95 


380 J.-J. KIEFFER. 
4. Minimes éminences sur la face supéricure des feuilles. 
SUR PAS Or ta NMNOMAS MSOD) EEE ENRRE Cécidomyine. 


— Galle semblable à celle de Mikiola fagi sur le dessus des 
feuilles de P. amphibium (H. Loew, 1853, d’après une 
commuméealion de Bouche) ee Lee Cécidomyine. 


I. Homopr. — 1. Déformation d’une pousse ou d’une feuille. 2. 
—"Déformation de linfiorescence PME RER CAE ERE 3. 


2. Déformation d’une pousse dont les feuilles sont rapprochées, 
contournées et à bords enroulés. Sur P. amphibium 
(Rieter ASOD) EEE Aphalara maculata Fr. Lw.(!). 


— Enroulement marginal d’une feuille par en bas, avee déco- 
loration. Sur P, convolvulus L. (Kiefer, 1890)... Aphis sp.? 


3. Epaississement de l’inflorescence vivipare. Sur P, vivipara 
(Er LOmN ASS LS MP ER np Eten Psyllide. 


— Fleurs déformées et vertes. Sur P.tomentosum Schrk. ‘Hie- 
TONVMUS MASDD Eee Re revente RTE Psyllide. 


— Reploiement marginal d’un lobe, teint de rouge ou de brun 
(Schlechtendal 41890). D ne Res Cécidomyine. 


Polystichum. 


{, HyMéxopr. — Pustule d’un lobe, se formant pendant le dé- 
veloppement de la larve dans l'œuf; sur P. filix-mas 
PÉIGET) ES EEE ee en Selandria analis Thoms. 


Il. Dipréroc. — Extrémité d’une fronde enroulée par en bas et 
hypertrophiée. Sur P. filix-mas L. (Trail, 1873) et spi- 
nulosum (Rostrup, 1896).... Anthomyia signata Brischke. 


Populus. 
I. CoLéopr, — Renflement fusiforme ou arrondi d’un rameau ; 
chambre larvaire située dans la couche médullaire et 


avant la forme d’un point d'interrogation. Commun sur 


(1) D'après la détermination de M. Horvath. 


Synopsis des Zoocecidies. 387 
P. tremula L., rare sur P. alba L. ‘Giraud, Ann. Soc. 
CUMARANCE, AST1). EE ET ARE Saperda populnea |. 
— Déformation semblable mais cavité et trou de sortie plus 
grands. Sur P. nigra L. (De Stefani). 
HI. Lépinopr. — 1, Renflement peu apparent de l'extrémité du 
pétiole, à la base du limbe......,.... ET ER 2. 


— Renflement d’un rameau sur diverses sortes de Populus, sur- 


tout alba (Sorhagen, 1886). Steganoptycha aceriana Dup. 


2. Sur P, alba (Hieronymus, 1899)..., Nepticula turbidella Zell. 


OUR remuianiSchechtendal A890) LUE 


REC se aies à Te Nepticula apicella Staint. 


UE. Hyménorr. — Renflement subarrondi d’un rameau ; larve 
solitaire dans une cavité ovalaire de la couche médul- 


laire. Sur P. tremula (Hartig) et [nigra (Kieffer)] 


... Cryptocampus populi (Hart.) (non pentandrae Retz.). 


IV. Dipréroc. — 1. Cécidies affectant le rameau 


— Cécidies formées aux dépens d’un bourgeon, d'un coussi- 
metroundiunemieniille:ce 12. D CIe) - 


CCE 


2, Renflement allongé d’un rameau; larves dans la couche li- 
gneuse. Sur P. tremula (Schlechtendal) et alba (Giraud, 
1861) : « gonflement fusiforme de plusieurs pouces de 
longueur, sur les jeunes tiges... l’écorce est encore so- 
lidement adhérente partout. ».......:...... De ae 


ls] 


SD Hot a PO TOO Mc Rhabdophaga Giraudiana Kieif. 


— Renflement unilatéral; larve sous l'écorce 


« mn ielehele se = e 614 ee 


3. Renflement en forme de bosselette, ne s’ouvrant pas à la 
maturité; larve verdàätre. Sur P. alba (Giraud, 1861) et 


tremula (Wachtl, 1882). M. d. 1. g. Agromyza Schineri Gir. 


— Renflement uni- ou pluriloculaire, muni d’un prolongement 
conique qui s'ouvre circulairement à la maturité. Sur 
P. alba (Kielfer) et tremula (Linné, 1761). M. e. t 


Re A MO ur Le ... Harmandia petioli Kieff. 


388 J.-J. KIEFFER. 


4. Bourgeon arrêté dans son développement et faiblement dé- 
formé. Sur P. alba (Fr. Low, 1878)......... Cécidomyire. 


— Galle formée aux dépens d’une feuille ou d’un coussinet. 5. 


». Renflement du coussinet d’une feuille et de la base du pé- 
tiole ; trou de sortie à la base du coussinet. Sur P. tre- 
mula (KieMer ASIE ET eee Cécidomyize ? 


— Cécidie affectant le limbe ou le péliole. M. e. t.......... 6. 


1 


6. Enroulement marginal invoiutifet peu étroit. Sur P.tremula. 


© 


— Cécidie subligneuse, ne consistant pas en un enroulement. 8. 


7. La partie enroulée est fortement velue; larves non sau- 
teuses (Brischke, 14875).:.:..:.: Perrisia populeti (Rhs.). 


— La partie enroulée est glabre et brillante; larves sauteuses 
(KMOTET) LS RE REPARER PRE Contarinia sp. n. 


8. Cécidie de la grosseur d’un pois (à mill.), subarrondie, gé- 
néralement rouge et pubescente, uni- ou pluriloculaire, 
affectant le pétiole ou la base du limbe, et s’ouvrant sur 
le côté, circulairement, à l'extrémité d’un prolongement 
conique plus ou moins distinct, pouvant aussi faire dé- 
faut. Sur P. alba (Kieffer) et tremula (Linné; Winnertz, 


1859, NO 2) ere tee ASE R Harmandia petioli Kiel. 
— Cécidie autrement conformée, toujours fixée au limbe et 

s’ouvrant à la maturité, mais jamais sur le côté. ....... 9. 
9. Ouverture circulaire; cécidie avec une galle interne... ... 10. 


— Ouverture en fente; point de galle interne; cécidie unilo- 
CURE ete act APR RES SERRE re peenael 11: 


10. Cécidie uniloculaire et d’un diamètre de 4,5 mill., ou plu- 
riloculaire et d’un diamètre de 2 à 4 mill., dépassant la 
feuille presque également des deux côtés, à savoir en cône 
obtus sur le côté qui est muni de l’ouverture circulaire, 
c’est-à-dire généralement sur le dessus; en hémisphère 
et par conséquent un peu moins proéminente, sur le 
côté opposé. Couleur verte, parfois un peu rougeàtre sur 
le dessus. Contre les nervures des feuilles de P. albaet 


Synopsis des Zoocécidies. 389 


canescens (Wachtl, 1883) et tremula (Rübsaamen, 1891). 
Re create A Lasioptera populnea Wachtl 


— Cécidie uniloculaire, en forme de pustule circulaire, à 
diamètre de 3 mill., à paroi très mince, à cavité interne 
relativement grande et contenant en son milieu une 
coque interne dont la paroi latérale égale celle de la cé- 
cidie externe. L'ouverture circulaire ordinairement sur 
le dessus. Contre les nervures des feuilles de P. tremula 
IRUDSAAMERNMSON ENTER ee Re ALL Diplosice. 


11. Cécidie située en entier sur une des faces de la feuille, or- 
dinairement sur la face supérieure, avec l'ouverture à la 
EVE GTS OR MERE PE RE Re RSS RSR RER 12° 


— Cécidie traversant le limbe, de sorte qu’elle parait, bien 
qu'inégalement, sur les deux faces de celui-ci; ouverture 
OPUINAITEMENTSUR IE TESSUS 4 Re Re celui 14. 


12. Cécidie subsphérique, haute de 2,5 mill. et un peu moins 
large, d’une couleur généralement rouge vif, à paroi 
mince, fixée ordinairement dans toute sa largeur, près 
d’une nervure, à la face supérieure d’une feuille et 
s’ouvrant en fente à la face inférieure. Sur P. tremula 
(Winnertz? 1853, n° 4)... Harmandia globuli (Rbs.) Kielf. 


— Diamètre de 3-4 mill.; cécidie subsphérique située à la 
face supérieure d’une feuille et fortement rétrécie à sa 
DAS Etre anses Étaiu bte )e 1e fee ne Pine RUE 19 


13. Paroi épaisse; couleur ordinairement d’un rouge vif: ou- 
verture en fente située à la face inférieure de la feuille 
et munie d’un bourrelet. Sur P. tremula (Winnertz, 
185 DCR OO RAPTEN) ER RE CELA eee 
SISRE Harmandia tremulae (Winn.) Kieff. — Léwëi Rhs. 


— Paroi mince; couleur verte ou faiblement teintée de rou- 
veatre ; ouverture en fente située à la face inférieure de 
la feuille. Sur P. tremula (Rübsaamen, 1891). Cécidomyine. 


14. Cécidie subsphérique, un peu plus longue quehaute, verte 
ou rougeâtre sur le dessus; à diamètre de 4-5 mill., tra- 
versant la feuille, de telle sorte qu’un tiers seulement 
émerge sur le dessus ; paroi très épaisse et s’amincissant 


390 J.-J. KIEFFER. 


insensiblement vers le haut, où se trouve l'ouverture; 
celle-ci est en fente et munie d’un bourrelet en dedans. 
Sur P. tremula (Winnertz, 1853, n° 3) et alba (Kieffer). 


en CLR L Harmandia cristata Kielf. (cavernosa Rbs.). 
— Paroi mince: diamètre de 2-4 mill. ; ouverture en fente sur 
lPHESSUS Lerrrae ss DU AE DÉTENTE 15. 
15. — Diamètre de 2 mill.; ouverture sans bourrelet en de- 
TATS A RE SUR PE rt En CEE EC RE M 


— Diamètre de 3 -4 mill.: cécidie subsphérique, aussi haute 
que longue, n’émergeant sur le dessus du limbe que du 
quart de sa longueur ; paroïtrès mince. Semblable, quant 
au reste, à celle de H. cristata. Sur P. tremula (Kieffer, 
1892) PURE ER ANR AT ARE AA AE Cécidomyine. 


16. Cécidie subsphérique, dépassant le dessus du limbe d’un 
tiers; paroi mince; point de bourrelet. Semblable, 
quant au reste, à celle de H. cristata. Sur P. tremula 


(Rübsdamen 1892) 2 CLR E ........ Cécidomyine. 


— Cécidie subsphérique, dépassant le limbe d’un quart seule- 
ment. Semblable à la précédente quant au reste, Sur P. 
tremmiasiKieter MAS) RER RARES Cécidomyine. 

V. Homopr. — 1. Cécidie consistant en une déformation d’une 

feuille (imbe, pétiole ou nervure) et tombant avec elle. 2 


) …. 


— Cécidie affectant un rameau ou un bourgeon............ 14° 
2. Galle formée aux dépens du pétiole ou de la nervure mé- 
diane sr" SSSR à Ne ae MAN SAN PNR ARATeS 3. 


— Déformation du limbe, parfois avec courbure du pétiole.. 9. 


3. Galle en bourse, formée aux dépens de la nervure médiane, 
de forme ovoidale ou allongée en ellipse ou en fuseau, 
mesurant 45 à 20 mill. en longueur, sur 6-9 en largeur, 
située sur la face supérieure du limbe et s’ouvrant en 


fente longitudinale sur la face inférieure. ............. L. 
— Galle formée aux dépens du pétiole............ RL D. 


4. Limbe ne demeurant pas dans le même plan que la galle, 
mais ses deux moitiés recouvrant la fente de la galle. 


Synopsis des Zoocécidies. 391 


Sur P.nigra et pyramidalis Roz. (Koch; Kessler, 1884). 
JUS NE ....... Pachypappa marsupialis Koch. 


— Ne différant de la précédente (selon Koch, 1881) que par le 

limbe qui demeure dans le même plan que la galle. Sur 

P. nigra et pyramidalis (Réaumur, 1736; Courchet, 

RSR) se. ee A use 
Pemphigus marsupialis Courch. — ovato-oblongus Kessl. 


). Galle s’ouvrant en spirale, longue de 45-20 mill. et large 
d'environ 8-10 mill., formée aux dépens d’un pétiole 
élargi, hypertrophié et contourné. Sur P, nigra et pyra- 
midalis (Malpighi, 1679)... 


— Galle non contournée en spirale, s’ouvrant cireulairement. 7. 


6. Maturité et insectes ailés en mai et juin (Lichtenstein, 
: Lo) RS MES RS RS C4 Pemphigus protospirae Lichi. 


— Maturité de la galle et insectes ailés en septembre; au prin- 
temps les Pucerons tous encore dépourvus d'ailes (Lich- 
tenstein, 1886). Aussi sur P. balsamifera L. (Rostrup, 
ASIO) SRE STE NCIS Pemphigus spirothecae Pass. 


1 


Galle située à l'extrémité du pétiole, irrégulièrement ar- 
rondie, souvent rougeàtre, s'ouvrant supérieurement 
par une petite ouverture bilabiée. Sur P. nigra (Cour- 
Che 1070) re: PRE Pemphigus populi Courch. 


— Galle s’ouvrant circulairement, ordinairement un peu éloi- 
DÉCOR ITEM TUNDEIOIE 2e ee ere NS: 


8. Pétiole renflé de facon à former une cécidie piriforme ou 

en massue rougeatre sur le dessus, et offrant sur le 

côté une ouverture circulaire et enfoncée. Sur P. nigra 

ét pyramidals \(Bichtensisin. 1889)... 2.2 
SEE DR RUE CT Pemphigus piriformis Lich. 


— Renflement unilatéral du pétiole, formant une cécidie al- 
longée, haute de 10-15 mill. et large d'environ 8 mill., 
s’ouvrant circulairement au sommet. Sur P. nigra et 
pyramidalis (Réaumur, 1736)... Pemphigus bursarius (L.). 


/ 


9, Limbe plissé par en haut, soit entièrement, soit en partie 
seulement, fortement hypertrophié, rouge ou jaunâtre ; 


392 J.-J. KiEFFER. 


Pucerons sur le dessous. Sur P. pyramidalis (Réaumur, 
1736) et nigra (Kielfer, 1890)..... Pemphigus affinis Kait. 


— Cécidie ne consistant pas en un plissement du limbe..... 10. 


0. Les deux moitiés du limbe sont repliées par en bas et 
épaissies faiblement. Sur P. nigra (Da Silva Tavares.. 
re Re detre eee Done Dee 20 0e CS OT EE US ED CIE 


a CÉCIMeAUIReMeER CON IOLIMNE CPP RE 41. 


11. Cécidie cylindrique, atteignant plusieurs fois la longueur 
d’une feuille, produite par l’enroulement et laccroisse- 
du limbe, et formant ainsi une immense cornicule à con- 
sistance coriace et à couleur jaunâtre. Sur P. sp.? (Réau- 
mur, 1736; Lichtenstein : « Une petite feuille de peu- 
plier acquiert le volume et la forme d’un gros concombre 
rugueux »:; Bull. Soc. ent. France, A871, p. 79), P. alba 
et pyramidalis (Fr. L5w, 1887) et nigra (Kieffer)...... 
SRE LES PL EAN MER MR EAU Rhinocola speciosa Flor. 


= téGdieanirement COMORES 12. 


12. Bords d’une feuille faiblement recourbés par en haut ct 
à peine hypertrophiés: Pucerons sur la surface supé- 
rleure Sur P Mrremulan(Kietier, 890) "FER Cr Aphis sp.? 


—_ telles autrement OMS PER RER RE 13. 


13. Agglomération de feuilles à limbe boursouflé. Sur P. alba 
(KO) AU REARRES: Schizoneura vesicalis (Koca) Licht. 


— Extrémité du pétiole recourbée ; feuilles agglomérées. Sur 
P'/canescenstettremula {De Geer) ER 
DR PR RE RO A TE ME Schizoneura tremulae (D. G.). 


1%. Cécidie formée aux dépens d'un bourgeon; sa forme est 
celle d’une vessie, ayant la grosseur d’une noisette, à 
surface lisse, à couleur de l'écorce et s’ouvrant supé- 
rieurement par une ouverture irrégulièrement arrondie. 
Sur P. nigra et pyramidalis (Réaumur, 1736)......... 
SN tres 2e ARMES Hot 2 à SUN: Pemphigus bursarius (L.). 


(1) Une autre forme, recueillie par M. Loiselle, de Lisieux, n'a que les hords 
repliés par en bas et recouvrant un Pemphigus ; sur P. nigra. 


Synopsis des Zoocécidies. 393 


— Cécidie formée aux dépens de la couche ligneuse d’un ra- 
meau, émergeant à travers l'écorce qu'elle rompt et 
formant une production arrondie, de la grosseur d’une 
noix. lisneuse, très dure, à surface grossièrement ru- 
gueuse et grisàtre; ouverture petite et en fente. Sur 


P. nigra {Tavares, 4904)... Pemphigus bursarius (L.). 
VI. Payropr. — 1. Déformation d'une pousse, ou excroissance 

formée aux dépens d’un bourgeon sur un rameau ou sur 

Je TOC ER ES Re RTE qe CRE 
—rCécihenrectntlatenile sr. ent AO LR Ne 3. 


2. Excroissance formée aux dépens d’un bourgeon sur un ra- 

meau ou sur le tronc; elle est verdûtre ou rougeàtre, 

glabre ou velue, de la grosseur d’une cerise à celle d’un 

poing et offrant un peu laspect d'un chou-fleur. Sur 

P. nigra (Malpighi, 4679 et Nalepa, 1886), pyramidalis 

(Fr. Low, 1887) et tremula (Amerling, 1862).......... 
Phytoptus populi Nal. 


— Même déformation sur P. alba, Phyllocoptes reticulatus Nal. 


— Déjormation d’une pousse : par suite d'un raccourcisse- 
ment des espaces internodaux, les feuilles sont rappro- 
chées, hypertrophiées, crispées, raccourcies, teintes de 
rouge ou de jaunâtre, à bords étroitement enroulés, 
Sur P. tremula (Thomas, 1869)..... Phytoptus dispar Nal. 


3. Etroit enroulement marginal des feuilles par en haut, sans 
pilosité anormale, mais à épiderme irrégulièrement ridé. 
Sur P. tremula (Thomas, 1885). 


— Cécidie ne consistant pas en un enroulement............. L. 


4. Déformation des deux glandes situées à la base du limbe, 
des deux côtés du pétiole, et se présentant sous forme 
de petites nodosités rouges, irréguliérement arrondies 
ou divisées et atteignant en moyenne la grosseur d’un 
grain de chènevis. Sur P. tremula (Kirchner, 1863)... 
BD ES To Phytoptus diversipunctatus Nal. 


— Erineum ou amas de minimes émergences du parenchyme 


394 J.-J. KIEFFER. 


occupant un espace plus où moins grand sous forme de 
tache, avec. une élevure au côté Opposé... 0. 5. 


». Sur P. tremula. Emergences longues d'environ 1/2 mill. et 
fortement dilatées au sommet; sur l’une et l’autre face 
SR PSE SAT RCE ER ee CTI PAIE CAES De 6. 


— Sur P. nigra. KEmergences longues d'environ 4 mill., à 
sommet dilaté ou lobé. Erineum Berengarium Mass. 
(Saccardo, 1873) (1). 


6. Erineum d'un rouge sang (Kieffer, 1894)................. 
Phytoptus varius Nal. (?). 


sis nes shoes olelsin roles es sn se jnlste esse 


— Erineum blanc. puis brun, connu sous le nom d’Erineum 
populinum Pers. (Malpighi, 1679). Phyllocoptes populi Nal. 


Potentilia. 


L: HyméNorT. — 1. Renflement de la tige. =... 2. 


— Renflement d’un stolon, d'un bourgeon de stolon ou d'un 


2. Cécidies de la grosseur d’un grain de chènevis, situées en 
dessous de Pécorce et se traduisant au dehors sous 
forme de renflements unilatéraux ou de bosselettes, ali- 
gnés le long de la tige ou du pétiole. Sur P. recta L. 
(En VOUdP SZe DIEU) RSR REP RRRrRRe Cynipide. 


— Renflement de la tige, atteignant 40 à 30 mill. en longueur 
et 5 à 10 en épaisseur, arrondi ou fusilorme, à surface 
ordinairement bosselée; à chaque bosselette correspond 
une cellule larvaire. Sur P. argentea L. (Schenck, 1865) 
el [canescens Bess-\(Hieronymus, 1890)| "00" 
DS CR dE A Tate à . Diastrophus Mayri Reinh. 


(1) Cet Erineum n’est pas à confondre avec un champignon, Exoascus au- 
reus Pers., qui forme aussi un amas jaune sur le dessous des feuilles avec 
élevure sur le dessus, mais cet amas ne consiste pas en des émergences, car il 
représente une substance paraissant homogène. 

(2) Avec celte espèce se trouvaient encore Phyllocoptes aegirinus Nal. et 
une variété de Phyllocoples populi Nal. 


Synopsis des Zoocecidies. 395 


3. Sur P. reptans L. Renflement du stolon ou du pétiole ou 
d’un bourgeon de stolon, à écorce ordinairement crevas- 
sée longitudinalement, gros de 2 à 6 mill.; souvent ces 
renflements sont agglomérés et peuvent alors faire un 
renflement unique atteignant jusqu'à 50 mill. en épais- 
seur(Villers 4789) er" Xestophanes potentillae Vill. 


— Sur P. silvestris Neck. (tormentilla L.). Renflement ova- 
laire où sphérique d’un stolon, rarement d'un pétiole, 
gros de 3 mill. et à écorce non crevassée; quand plu- 
sieurs galles sont réunies, elles ne forment jamais un 
renflement unique (von Schlechtendal , 1880)......... 
ÉTAT ANSE RE Xestophanes brevitarsis Thom. 


IL. Dipréroc. — Fleurs gonflées, hypertrophiées, velues et ne 
s’ouvrant pas. Sur P. argentea (Brischke, 1882) et ca- 
MesCenslR een) Le. 20" , Perrisia potentillae Wachtl. 


— Minime renflement unilatéral, en forme de bosselette, sur la 
tige de P. silvestris Neck. (Schlechtendal, 1890) 
de delire MS set sne ecrit MB EITONITINE 


HT. Hémipr.? — Pustules jaunâtres. Sur P. rupestris L. (Dalla- 
Torre, 1894). 


IV. Puyropr. — Épais feutrage blanc ou jaunâtre, couvrant 
toutes les parties vertes de la plante. Sur [P. caulescens L. 
et cènerea Chaix — incana Mônch. (Thomas, 1877), 
opaca auct. — rubens Crtz. (Hieronymus, 1890), salis- 
burgensis Hävke (Thomas, 1878), silesiaca Uechtr. et sil- 
vestris (Hieronymus, 1890)], argentea, reptans L. (Kieï- 
fer, 1885) et verna auct. — opaca L. (Kirchner , 1863)... 


DCE CA TE AAA Rene CASA A PTS A UT Phytoptus parvulus Nal. 


— Feuilles plissées et contournées. Sur P. aurea L. (Thomas, 
OSCAR en Re PE nn A PARUS Phytoptide. 


Poteriumr. 
Payropr, — Epais feutrage blanc, jaunâtre ou brun, recou- 


vrant toutes les parties de la plante. Erineum Pote- 
ri DC. Sur P. sanguisorba L. (Fr. Lôw, 1874), [murica- 


396 J.-J. KIEFFER. 


tum Spach (Hieronymus, 1890) et polygamum VW. et K. 


(Misciattelli, A894) A Phytoptus sanguisorbae Can. 
Prenanthes. 
Homopr. — Minimes éminences faisant saillie à la face supé- 


rieure des feuilles de P. purpurea L. (Fr. Lôw)........ 
PORN MURS EUR AAA PAPE ee Ve TRE Trioza flavipennis Forst. 


Primula. 
J. Payropr. — Enroulement des feuilles de P. auricula L. 
(DAT Tone MSN EE ERea EE  AT E unte Phytoptide. 
Il. HEzLMINTH. — Nodosités des racines sur P. auricula et car- 
miolicasacqt(Dalle Torre MSN) LR Re 
RP AE EUR EE DRE Heterodera radicicola Grcef. 
Prunus. 
I. HyMENOpTr. — Enroulement marginal révolutif d’une feuille 


sur P. spinosa L. (Schlechtendal, 1885).... Tenthrédinide. 


IT. Dipréroc. — 1. Déformation d'un bourgeon à fleur. Sur 
PdemestcalARondant, 1867) 0 ne Re 
RE ET AR ce Asphondylia pruniperda Rond. 
— Cécidie non formée aux dépens d'une fleur. ..... ch Va 2. 


2. Bourgeon changé en une cécidie ovalaire, verte, un peu 
charnue, parfois ponctuée de jaune ou de rouge, termi- 
née par une petite pointe haute de 4,5 mill. et entourée, 
asa base, d’écailles brunes. M. d. 1. g. Sur P. cocomilio Ten. 
(Wachtl, 1889), domestica Denines 1865), insititia L. 
(Kieffer) myrobolana Lois. (Trotter, 1900) et spinosa 

(Sc hlechtendal, 1883) .... Asphondylia prurorum Wachtl. 


— Déformation d’une feuille ou d’une pousse. .............. D. 


3. Pousse à feuilles terminales se recouvrant, enroulées lune 
dans l’autre et formant une cécidie fusiforme. M. e. t... 4. 


Synopsis des Zoocecidies. 397 
—1DÉorMmaAtion d'une femilies 10 RENE MEN EN Bi 


4. Une seule génération par an. Sur P. domestica et insititia 
(Kieffer) et spinosa (Fr. Low, 1875). Perrisia tortrix Fr.Lw. 


— Plusieurs générations par an. Sur P. spinosa et insititia 
MS (61 à le DR AO dr tar ets Perrisia sodalis Fr. LWw. 


>. Enroulement marginal d’une feuille. Sur [P. armeniaca L. 
(H. Læw, 1853)], domestica, insitilia et spinosa (Kieffer ; 
Fr. Lôw)..... Perrisia sodalis Fr. Lw. et tortrix Fr. Lw. 


— Galle en bourse, consistant en une hypertrophie d’une 
partie de la nervure médiane d’une feuille, faisant for- 
tement saillie à la face inférieure, ordinairement teinte 
de rouge, de forme ovoidale ou allongée, et s’ouvrant 
supérieurement en fente longitudinale. M. e. t. Sur 
P. domestica et spinosa (Moncrealf, 1870) et insititia var. 
Claudiana (Kiefter)........ Putoniella marsupialis Kiel. 


. I. Homopr. — Feuilles crispées ou à limbe boursouflé; sur : 


Parmenmacdeltdomestica LP. Le. Aphis pruni Fabr. 
ROULE CTARINEUES Se RER 00e Myzus cerasi Fabr. 
A AT RO A EC EE Aphis humuli Koch. 
TN LD DTA PR RSR ES Phorodon mahaleb Koch. 
PDA SU re RE lei ON So Le Aphis padi L. 
SD ETLOS Der RER ES DTA can AU ls le a NN Ge 


Aphis pruni Fabr.. prunicola Kalt.. padi L.et humuli Koch. 


IV. Puyropr. — 1. Cécidies formées aux dépens de l'écorce, à 
l'endroit des anneaux qui apparaissent apres la chute 
des écailles d’un bourgeon; leur forme est à peu près 
la même que celle des galles de Phytoptus heteronyx Nal. 
sur Acer. Observées sur P. domestica, insititia var. 
Claudiana et spinosa (Amerling, 1858)................ 
Re cheis ele ee Phytoptus phloeocoptes Nal. 


398 J.-J. KIEFFEr. 


2. Amas de poils déformés (Erineum) ou de poils semblables 
LUXAMOBMAUR MERE Lee ne DO REP NU d. 


— Cécidies ne consistant pas en des productions piliformes... à. 


3. Amas de poils déformés, terminés en massue, blancs puis 
bruns, situés à la face inférieure des feuilles (Erineum 
padinuim Duv.). Sur P. padus (Schranck, 1776)........ 
RUE RE tn TS Phytoptus distinguendus Kielf. !. 


— Touffes ou rangées anormales de poils semblables aux nor- 
MAUR ee Dec ee CS RE DA RSR L. 


%. Touffes de poils situées à l’aisselle des nervures, sur le des- 
sous des feuilles de P. padus (Hieronymus, 1890)...... 
Mode NE M EN Re To Ph vioptide 


— Rangées anormales de poils gris, le long de la nervure meé- 
diane, sur le dessous des feuilles de P..insititia et spi- 
nosa (Kieffer) et Mahaleb (Trotter)............ Phytoptide. 


5. Galles corniculées, coniques ou subeylindriques, glabres, 
vertes ou colorées de jaune ou de rouge, hautes de 
3-4 mill., éparses sur la face supérieure des feuilles 
et s’ouvrant à la face inférieure. Ceratoneon attenuatum. 
Sur P. padus (Kalchberg, 1828)...... Phytoptus padi Nul. 


ECS NON ACOLMICUIÉESE, MARAIS ANNEE EERERNE Gr 


6. Feuilles crispées ou contournées et brunies; sur P. cerasus 
CtdOMES CAT TOUCESATD) ER EM EAU CR 
M Se Cuve Phyllocoptes Fockeui Nal. et Trouess. 


“1 


“Cécidies de tormemnettement délimiiee NS 


7. Cécidies subsphériques, rouges, pubescentes, d’un diame - 
tre de 1-2 mill., éparses sur la face supérieure des 
feuilles, surtout à l’aisselle des nervures et s'ouvrant in- 
férieurement. Cephaloneon molle Br. Sur P. domestica 


(1) Les galles corniculées sur Pr. padus se montrent chaque année dans un 
jardin de Bilche, mais je n'y a jamais trouvé d'Erineum ; il est done mani- 
feste que l’auteur de cette dernière déformation n'est pas le même que celui de 
la première, comme l'a cru Nalepa. 


Synopsis des Zoocécidies. 399 


(Amerling, 1862), énsititia (Kieffer) et spinosa (Hardy, 
RASE NT RE Phytoptus padi Nal. 


— Cécidies non subsphériques....... Lite HET PR 8. 


8. Petites pustules du limbe ; sur P. spinosa (Misciattelli, 1894). 
Hngis Rene sie oeil et El soie ee ete ee Phytoptide. 


— Cécidies blanchâtres ou rosées, alignées ordinairement le 
long du bord des feuilles, rarement éparses sur le limbe, 
exceptionnellement fixées au pétiole, à l'écorce ou au 
fruit, un peu plus proéminentes sur le dessous dela feuille 
que sur le dessus, longues de 2-3 mill., larges de 
1,5 mill. et hautes de 0,5 à À mill. ; le dessus, qui est pu- 
bescent, offre une dépression longitudinale et médiane, 
au fond de laquelle se voit une ouverture en fente. Ce- 
phaloneon hypocrateriforme et confluens Br. Sur P. ar- 
meniaca (Thomas, 1869), chamaecerasus Jacq. (Amer- 
ling, 1861), domestica (Amerling, 1862), insititia (Kieffer, 
1885) et spinosa (Vallot, 1820).... Phytoptus similis Nal. 


Psephellus dealbatus \W. 


Payropr. — Pustules des feuilles semblables à celles qu’on a 
observées sur diverses espèces de Centaurea (Rübsaa- 
men, 1896)... :.......... Phytoptus centaureae Nal.? 


Pteris aquilina L. 


I. Hyméxorr. — Renflement fusiforme de la tige: cellules nom- 
brensest(Schencke MSGD) PR PE TE LR RR Cynipide. 


— Renflement d’un lobe contenant plusieurs œufs, dans les- 

quels on voit la larve par transparence : plus tard celle- 

ci vit en liberté sur la fronde (Kieffer, 1894)..,....... 
RPM …......... Selandria temporalis Thoms. (!) 
(1) Cet insecte m'a été déterminé par M. Konow. Comme je l'ai indiqué 
en 189%, j'ai obtenu, de larves recueillies sur cette Fougère, outre Selandria 
temporalis Thoms., encore Strongylogaster cingulatus Fabr., mais je ne 
puis affirmer si cette dernière espèce se Lrouve également, à l’état d'œuf, dans 
un renflement de la plante. D'après l'observation de Schlechtendal, Selan- 


400 J.-J. KIEFFER. 


Il. Dipréroc. — 4. Extrémilé d’une fronde enroulée en crosse 
(ThROMAS MO) A ES Anthomyia signata Brischke? 
— Déformation d’une pinnule..::.::............. ARLES ee 2. 


2. Enroulement marginal et révolutif d'une pinnule, avec hyper- 
trophie et une coloration d’abord claire, puis d’un noir 
hrillant..M%e.1t1(Trail, 4878). 2202" Perrisia filicina Kiel]. 


— Reploiement d'une partie de pinnule par en bas, avec hyper- 
trophie et décoloration (Brischke, 1882).............. 


ASE nie ro RE APE Perrisia pteridicola Kiel. 
HT. Payropr. — 1. Divisions pennées d’une fronde répétées 

plus souvent qu'à l'état normal (Molliard)............ 

CARE IA PA ANT ARE PRES SU RT OT ... Phytoptus (pteridis Moll.). 


2. Divisions d’une fronde avec une pilosité longue et dense sur 
sur le dessous; enroulement marginal, étroit et involutif 
des lobes, avec hypertrophie; parfois l'extrémité d’une 
division demeure enroulée et changée en une agglomé- 
ration de feutrage brun (Cecconi, 1901). 


Pulicaria. Voir Enuia. 


Pulsatilla. 


Dipréroc. — Déformation des fruits dent les prolongements 
velus sont contournés et demeurent agglomérés à la ma- 
turité, au lieu de s’étaler. Sur P. vernalis Mill. et oulga- 
ris Mill. (Kieffer, 1890 et 1892) et [pratensis Mill. (Ros- 
trun 418901127022 AE Perrisia pulsatillae Kieff. 


Pumica granatum L. 


Puyropr. — Bord des feuilles enroulé et durci (Canestrini et 
Massalongo, 1894)....... Phytoptus granati Can. et Mass. 


dria coronata KI. vit aussi, à l’état larvaire, sur les Fougères (4spidium filix 
foemina et Polystichum filix mas), mais sans déformation ; la femelle posée 
sur la face supérieure de la fronde, perfore un lobe et dépose l'œuf à la face 
inférieure de celui-ci, en l'y maintenant fixé au moven d’un liquide gluant 
(Allg. Zeit. für Ent., 1901). 


Synopsis des Zoocecidies. AO 


Quercus l!). 


J. Lérinopr. — 1. Renflement de la base du pétiole, en cône 
allongé, à épaisseur triple de celle du pétiole normal, 
long de 5 à 8 mill., jaunâtre et à paroi peu épaisse. Après 
sa sortie de la galle, la chenille mine le limbe le long 
de la nervure médiane, puis termine ce conduit par un 
espace ovalaire allongé dont elle sépare la paroi supé- 
rieure pour l’enrouler autour de son corps et se laisser 
tomber à terre, où elle hiverne (?). Sur Q. pedunculata 
Ehrh. (Hofmann, 1871), [lusitanica Lam. var. Broteri et 
var. faginea Bss. (Tavares, 1901) et pseudosuber Santi 
(eco AIO en. Heliozela stanneella Fr. 


— Renflement d’un rameau ou d’une branche............ PIE 


2 Nodositéimeuse/(GillletiFuchs)r{é)- 4er US Ne 
DAS LCR A TP AE T EN EL ELOPNER D Phthoroblastis splendidulana Gm. 


— Rameau renflé en cylindre ou en bosse...... RUES EE 3. 


3. Renflement unilatéral ét irrégulier d’un rameau, long de 
10 à 15 mill. et large de 6 à 8 vers le haut où sa lar- 
geur est la plus grande et où se trouve le trou de sor- 
tie ; le rameau normal ne mesurait que 4,5 mill. à 2 mill. 
Loge larvaire située sous la couche corticale. Ce renfle- 
ment se couvre de rides après la sortie de la chenille. 
Sur Q. cerris L. (envoi du P. Tavares). 


— Extrémité d’un rameau renflé cylindriquement sur une 
longueur d'environ 3 centim.; chenille solitaire. (Malpi- 
gbi. 1679). Sur Q. pedunculata et pubescens Wild. (Trot- 


(1) Les assertions de Lacaze-Duthiers se rapportant au Q. rubra (Chêne pro- 
venant d'Amérique) n'ont été confirmées par aucun auteur. 

(2) L'espèce observée en Lorraine est peut-être différente; la chenille, qui 
est blanche, parsemée de poils bruns, avec la tête brune, se rend en terre im- 
médiatement après sa sorlie de la galle, sans miner le limbe; j'ai encore trouvé 
rarement que la chenille se métamorphosait dans le renflement lui-même, en 
se formant un cocon blanc. Q. ped. et sess. 

(3) Je ne crois pas que celte nodosité soit produite par le Lépidoptère. 

Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 26 


402 J.-J. KIEFFER. 


ter, 4899 et 4900) cerris et pseudosuber (Cecconi, 1900). 


TE DT LE AT à ...... Pelatea festivana Hüb. (!). 
I. Hyméxorr. — 1. Galles affectant les racines, le tronc, les ra- 
Meaux oules DOUrseOns ELLE TEPRERER RTE RRE 2 . 
— Galles affectant les feuilles, les chatons ou les fruits. ..... 119 
2. Galles formées aux dépens d’une racine................ Ge 


— Galles formées aux dépens de l'écorce, du bois, d’un bour- 
geon où d'une pousse 


3. Sur 0. lex L. Forme de la galle non indiquée {Solla, 4892. 
NRA ANSE PEU De LAS RUE Pa CRI PE 2 LL NOUS . Cynipide. 


— Sur des Chênes à feuilles caduques 


4. Galles fixées aux radicelles, moins souvent aux grosses 
racines, situées à une profondeur de 4 centimètres jus- 
qu'à celle d’un mètre, tantôt sphériques, et alors uni- 
loculaires et de la grosseur d'un pois, ou bien plurilo- 
culaires et alors de la grosseur d’une cerise, tantôt 
agelomérées et formant alors soit un amas de la grosseur 
d’une noix et davantage, arrondi ou allongé, soit une 
masse unique ne semblant nullement être une agglomé- 
ration de galles plus petites; avant la maturité leur subs- 
tance est charnue et juteuse, leur couleur d’un jaune 
brunâtre, blanche ou rouge par endroits, leur surface 
verruqueuse; à la maturité elles deviennent d’un brun 
noir, et après la sortie de l’insecte, dures et ligneuses. 
Maturité en octobre de la seconde année: éclosion en dé- 
cembre et en janvier de la troisième année (Malpighi, 
1679). Forme agame de Biorhiza pallida O1. Sur Q. pe- 
dunculata, pubescens et sessiliflora (Mavr, 1870) et toza 
(Lavares, AID) REA ET RE RARE Biorrhiza aptera Bosc. 


— (Galle fixée à la naissance des grosses racines, ou à la base 
du tronc, toujours sous terre mais près de la surface du 
sol, multiloculaire, irrégulièrement arrondie, de la gros- 
seur d’une noix à celle d’une pomme, d'abord blanche 


(1) Selon Cecconi, l'auteur de ce renflement est Pelatea festivana Hüb.: 
selon Rübsaamen (1899), ce serait Poecilia nivea Hw.. 


Synopsis des Zoocécidies. 403 


ou rougeàtre et de consistance charnue, plus tard d’un 
brun sombre, à surface fendillée, à parenchyme brun et 
desséché, presque ligneux. Maturité en automne de là 
seconde année; éclosion au printemps de la troisième. 
Forme agame d’Andricus triineatus Hart. Sur Q. pe- 
dunculata (Fabricius, 1798), pubescens (De Stefani, 1894), 
sessiliflora (Mayr, 1870), toza (Chicote, 1886), lusita- 


. 0 pu . 
nica Var. Broteri et var. faginea (Tavares, 1904)..... : 
NE EE EE PER EE Pt Andricus radicis Fabr. 
à. Galles formées aux dépens de l'écorce ou du bois....... 6. 


— Galles formées aux dépens d’un bourgeon ou d’une pousse. 25. 


6. Sur le tronc, généralement vers la base, ou bien sur des 
branches en partie couvertes de terre et de mousse (1). 


=] 


— Sur les rameaux de l’année ou sur des branches libres... 12. 


7. Renflement fusiforme de la partie souterraine d’un jeune 
plant, long de 25 mill. et gros de 10 mill., la tige avant 
une épaisseur de 4 mill.; cellules nombreuses. Sur 
Q. lusitanica Lam. var. faginea — Q. valentina Cav. 
BOAMP LR. at 20- -ettret ... Cynipide. 


— Excroissance arrondie, ou plus ou moins conique. ...... 8. 


8. Galle arrondie, pluriloculaire, de la grosseur d’une noix à 
celle d’une pomme, à surface fendillée, toujours cachée 
en terre ou sous la mousse (voir n° 4)............... 
DRE, MO CARRE. gt . Andricus radicis Fabr. 


— Galle uniloculaire, conique, hémisphérique ou en coupe, 
lieneuse, de la grosseur d’un pois, à base enfoncée dans 
la couche ligneuse, à extrémité traversant l'écorce etre- 
couverte d’une enveloppe charnue, rouge puis brune, 
HU ISPAr AL MIE MALUS ARE ma er ee 9. 


9. Galle plus ou moins trigonale, non sillonnée longitudinale- 
IUT E EN NP PSE PR AE RS A NA A 10. 


(1) Galle à loge larvaire enfoncée dans l'écorce du tronc de Q. suber ; 
la partie externe de la galle se présente sous forme de bosse- 
lelte, éclosion au printemps (envoi de M. Mariani)............ 
adore PO ER ECO Callirhytis Marianii Kieff 


10% J.-J. KiEFFER. 


— Galle conique ou hémisphérique, plus où moins sillonnée 
loncudimalementarne ee RE Eee Le 


19. Galle trigonale, terminée en coupe et enfoncée dans les 
vercures du tronc des vieux arbres, surtout près de leur 
base, haute de 6 à 40 mill., avec un diamètre de 4 à sa 
plus grande largeur; le bord est marqué de points en- 
loncés et dépasse à peine un opercule convexe qui ferme 
la cellule larvaire; avant la maturité, ce bord est soudé 
à un cône formant couvercle et tombant à la maturité. 
Forme agame d’Andricus gemmatus. Maturité en au- 
tomne de la seconde année; éclosion au printemps de la 
troisième (Linné, 1761). Sur Q. pedunculata (Kieffer, 
1897), lusitanica var. faginea (Tavares), pubescens et 


sessulifionn (MAY, A870) EEE. Andricus corticis L. 


— Galle ne différant de la précédente que par les caractères 
suivants : le bord dépasse de beaucoup lopereule qui 
est concave: il forme ainsi, au-dessus de la cellule lar- 
vaire, un cylindre comprimé long de 4 mill. ; sa hauteur, 
après la chute du cône formant couvercle, atteint 9 à 
11 mill. ; sa plus grande largeur : 4-5 mill. Sur Q. lusita- 
nica Var. Broteri et var. faginea (Da Silva Tavares, 
RUE NÉ Es OC . Andricus Krajnovici Tav. 


A1. Galles coniques, sillonnées longitudinalement jusqu’au 
sommet, hautes de à mill., situées le plus souvent sous 
terre ou sous la mousse à la base des jeunes Chênes de 
2 à 5 ans, ou à la base des rejets d’une souche, groupées 
ou alignées et provoquant un renflement de leur support, 
plus rarement au-dessus de terre. Maturité en automne de 
la seconde année, éclosion au printemps de la troisième. 
Forme agame d’Andricus testaceipes H. (Malpighi, 1679). 
Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Mayr, 1870), lusitanica 
var. faginea (Tavares, 1904) et toza (Chicote, 1886)... 
RS ee TO ne Dirsr Andricus Sieboldi I. 


— Galles hémisphériques, sillonnées seulement à leur base, 
hautes de 3 à 4 mill., groupées ou alignées comme les 
précédentes à la base des jeunes Chênes, ordinairement 
sous terre. Maturité et éclosion avec les précédentes. 
Forme agame. (Hartig, 1843). Sur Q. pedunculata et ses- 


Synopsis des Zoocécidies. 405 


siliflora (Mayr, 1870) lusitanica var. faginea et toza (Ta- 


MON AES AL IOID )SRRSEMRREURRT BONE RICE PRE AE Andricus rhizomae |. 
42. Sur des Chênes à feuilles persistantes. ................. 43. 
— Sur des Chênes à feuilles’ caduques:".;............…. + 48 


13. Rameau de l’année épaissi un peu avant son extrémité, 
courbé et portant, à l'endroit de la concavité ainsi formée, 
une galle jaunâtre, ovoidale, longue de 3 mill. et large 
de 1,50, enfoncée en partie, dans le sens de sa longueur, 
dans la couche ligneuse du rameau; sa partie libre est 
glabre, mate et presque lisse. Sur Q. suber (Tavares, 


OO EE EE ne AR CACURE Andricus fidelensis Tav. 
— Déformation autrement conformée ....................… 14. 
1AMRentement d'UNTAMEAU. een nn 2 US 15. 


— Galle n’occasionnant pas de renflement sur le rameau, 
mais consistant en une excroissance arrondie, de la gros- 
seur d’une noix, uniloculaire, à paroi épaisse et ligneuse. 
Probablement identique au n° 22. Sur Q. ilex (Cecconi, 
1898), suber L. (Kieffer, 1897) et pseudosuber (Trotter, 
OH) SCA SR NE RARES ALES ES à Aphelonyx cerricola Gir.? 


15. Renflement à peine perceptible, semblable à celui d'A. tri- 
lineatus. Noir n° 23. Sur Q. coccifera, ex et suber 
(HER ARE (CD) Re MR TA CET D RE ART TAPER Cynipide. 


— Renflement très apparent. ........... A ES AT se Bl5a 


16. Renflement uniloculaire, de la grosseur d'un pois, unila- 
iéral, c’est-à-dire en forme de bosselette, sur un côté du 
rameau. Sur Q. suber (envoi de M. Valéry Mayet). Cynipide. 


— Renflement pluriloculaire, non unilatéral............... ae 


17. Cellules alignées dans la couche médullaire. Renflement 
subarrondi ou un peu allongé. pluriloculaire. Sur Q. 
SAber (envoi, de M: Valéry MAavet)-. 2. 2e UPS . 
Me OZR -.......... Dryocosmus (?) Fonscolombei Kielf. 


— Cellules éparses dans la couche ligneuse. Renflement d’un 
rameau, arrondi où allongé ou fusiforme, environ trois 
fois aussi gros que le rameau normal, renfermant de 


%06 J.-J. KIEFFER. 


nombreuses cellules ellipsoïdales. Éclosion au printemps 
de la seconde ou de la troisième année. Forme agame. 
Sur @Q. ler, coccifera et [toza] (Kieffer, 1897), coccifera 
var. vera DC. et var. imbricata DC. (Tavares, 1901).... 
...... Plagiotrochus Kiefferianus Ta. 


moe ere hsgeleliehe «lee ste 


— « Galle cylindrique ou ellipsoidale, formée par le renfle- 
ment des rameaux. » Il n’est pas indiqué si elle est plu- 
riloeulaire où uniloculaire, ni où sont situées les cavités 
larvaires (B:1de Fonscolombe, 1832) "1. Free 
Dryocosmus (?) ramulorum Fonsc. 


LS SU MD RP Re NE 19. 
— "Sur d'autres tespéces de .Chônes:5. remet ere 2e 
19. Galle consistant en un renflement d’un rameau.......... 20. 


— Galle consistant en une excroissance fixée au rameau.... 2! 


20. Renflement à peine perceptible, semblable à celui d'A. tri- 
nileatus. Voir n° 21. (Envoi de Trotter)......... Cynipide. 


—  enflement d'un rameau, arrondi ou allongé, ordinaire- 
ment deux à trois fois aussi gros que le rameau normal, 
“enfermant de nombreuses cellules situées dans la cou- 
che ligneuse; rarement en forme de bosselette. Forme 
agame. Éclosion en hiver de la seconde et encore de la 
troisième et parfois même de la quatrième année. Sur 
Q. cerris (Hartig, 1843) et [pseudosuber Santi (Cecconi, 
1900) Es ee AA EE Neuroterus macropterus ||. 


21. Galle fusilorme, longue de 2 mill. etfixée, dans le sens de 
sa longueur, à l'écorce d’un jeune rameau. Voir n° 126. 
. Neuroterus saltans Gir. 


— Galle non fusiforme, généralement beaucoup plus grosse 
et fixée autrement au rameau............. LUE LR IMARS 


22. Galles nombreuses, occasionnant sur la branche ou sur le 
rameau, un gonflement variqueux, duquel elles sortent ; 
elles sont ligneuses, uniloculaires, arrondies ou allongées, 
de la grosseur d’un grain de chènevis jusqu'à celle d’un 
noyau de cerise. Chute en juillet. Éclosion au printemps 
suivant (Giraud, 1859)... ... Dryocosmus cerriphilus Gir. 


Synopsis des Zoocécidies. 407 


— Galle n’occasionnant pas un renflement du rameau qu’elle 
embrasse par sa base; elle est irrégulièrement arrondie, 
unioculaire, tomenteuse, de la grosseur d’un pois à celle 
d’une noix, à paroi épaisse et dure. Maturité en octobre. 
Éclosion en décembre suivant. Sur Q. cerris (Giraud, 

1899) et [sessions (Lecce ASS) ner 
RO PES Re dre Aphelonyx cerricola Gir. (!). 


23. Galle enfoncée dans la couche ligneuse, n’apparaissant pas 
au dehors ou seulement sous forme de bosselette; quand 
elles sont nombreuses, elles provoquent encore un ren- 
flement bosselé et peu apparent du rameau avec un rac- 
courcissement des espaces internodaux. Éclosion en 
août et septembre de la 1"° année. Forme agame d’'An- 
dricus radicis (Hartig, 1840). Sur Q. pedunculata, ses- 
sihiflora et pubescens (Mavyr, 1870), toza (Kietfer, 1897), 
[humilis Var. prasina Bosc (Tavares, 1901), lusitanica 
var. faginea (Kieffer, 1897)..... Andricus trilineatus H. 


— Galle paraissant en dehors dé l'écorce... 24. 


24. Galle ovalaire ou ellipsoïdale, glabre, lisse, de la grosseur 
d'un grain de millet, et située à l’aisselle des feuilles. 
sur l'écorce, et parfois sur d’autres galles, telles qu’A. 
inflator et A. fecundator. Éclosion en juillet et août de 
la première année. Forme agame d’A. corticis. Sur Q. 
sessiliflora (Adler, 1881), lusitanica var. faginea (Tava- 
res 1904) et-peduneulata: (Kieffer).. mure 
A M RER ue Andricus gemmatus Ad. 


— Galle assez semblable à la précédente (ou peut-être recou- 
verte par l’épiderme de l’écorce?), située toujours sur 
les cicatrices annulaires laissées par les écailles du bour- 
geon (Beyerinck). Forme agame d'A. ostreus, selon 


BévÉrNCREEE ee . Andricus furunculus (Bey.) Kieff. 
29. Galle formée aux dépens d'une pousse. .::-: 10:20. 26. 
— Galle formée aux dépens d’un bourgeon.............., 31. 
2berGalléumloculires.ss ACER LU. RAT 27 


(1) Voir aussi Synophrus polilus H. n° 89. 


408 J.-J. KIEFFER, 
— \Galle:plurilocnlaire 4 MAC ReRR RE DER Et EC RLEe 30. 


27. Pousse renflée en massue, avec les feuilles très rappro- 
chées par suite du raccourcissement des espaces inter- 
nodaux; la partie médiane de ce renflement offre une 
cavité allongée dont le fond est occupé par une petite 
galle interne, tandis que l'extrémité supérieure est fermée 
par une membrane transversale, brisée par le Cynipide 
au moment de l’éclosion, ou bien elle est ouverte... 28. 


— Déformation autrement conformée. Renflement arrondi, de 
la grosseur d’un pois, souvent muni de quelques feuilles, 
sans autre cavité interne que la cellule larvaire. Sur 
QierretisuberiHieronymus, 1890) 270 0TEe Cynipide. 


28. Sur Q. cerris. Renflement arrondi, de la grosseur d’un 
pois, plus ou moins sphérique, muni de quelques 
feuilles normales et portant une ouverture à son sommet. 
Éclosion en juin de la première année (Mayr, 1871)... 
LAN dns cd eee eee rer. ADUTICUS SINEUIUS MAT. 


29. Renflement long de 10 à 14 mill. et large de 7 à 8 mill.; 
calle interne brune, ellipsoidale, libre seulement à son 
extrémité supérieure. Éclosion en juin de la première 
année. Forme sexuée d'A. globuli. Sur Q. nigra(Trotter. 
1897), pedunculata (Malpighi, 1679), pubescens (Mayr, 


1870), rubra (Lacaze-Duthiers. 1853), sessiliflora (Hiero- 
AMILUESS TOO) PRE CRI PSP TEER . Andricus inflator H. 


— Renflement long de 5 mill. et large de 4 mill. ; galle interne 
ovoidale, libre dans sa moitié supérieure qui est termi- 
née en pointe, à surface mate et couverte d’aspérités, 
longue de 2 mill. et large de 1,5. Sur Q. lusitanica var. 
laginea (Kieffer, 1901) et var. Broteri (Da Silva Tavares, 
1901) et [Q. pubescens (envoi de M. de Stefani)]....... 
Se NE AIME AA ON Re ES Andricus pseudo-irflator Tav. 


30. Pousse terminale changée en une agglomération de feuilles 
déformées, à l’intérieur de laquelle se trouvent de mi- 
nimes coques ovoïdales. Éclosion en juillet de la première 
année. Sur Q.cerris (Giraud, 1859), [macedonica et pseu- 


/ 


Synopsis des Zoocécidies. 409 


dosuber (Cecconi, 1901),pedunculata Misciattelli, 1895) et 
suber (envoi deM. DéStefani)|. Andricus multiplicatus Gir. 


— Pousse terminale offrant un renflement ligneux, ovoidal, 
de la grosseur d’une noisette, muni de quelques feuilles 
normales et portant une ouverture à son sommet. 
Éclosion en juin de la {re année. Sur Q. cerris (Giraud, 
1859), [peduneulata (Misciattelli, 1895) et suber (envoi de 
Ms De Sent) eReReetO RCE .. Andricus cydoniae Gir. 


31. Galle formée aux dépens d’un bourgeon adventif, située 
sur le tronc des vieux arbres, ou bien sur des rejets ou 
de jeunes plantes d’un à trois ans................... 32. 


— Galle formée aux dépens d’un bourgeon terminal ou axil- 
lnretdrinmvramenu de Fanneese ner r: ms 4à . 


32. Galle en ovoide transversal, longue de 4 mill. et large de 
2 mill., à surface granulée, affectant les bourgeons ad- 
ventifs du tronc. Sur @. cerris. Maturité et éclosion en 
mai (Wachtl, 1880)..... Neuroterus aggregatus Wachtl. 


— Galle. ayant au moins 2 mill. en longueur............. Me 


33. Galle charnue, juteuse, sphérique, lisse, glabre, de la 
grosseur d’un pois, d'un rouge brillant ou blanchâtre 
en partie, à paroi épaisse, à cellule larvaire centrale et 
unique, Apparait au printemps; éclosion en mai. Forme 
sexuée de Trigonaspis renum (Panzer, 1801). Sur Q. pe- 
dunculata (Hieronymus, 1890), pubescens et sessiliflora 
NAS TO) a ects 2 ene SR LEE cela ie Rue 
Trigonaspis megaptera Panz. et megapteropsis Vricse. 


— Galle ligneuse, ou velue, ou bien munie de prolongements. 3%. 
34. Galle velue, molle, ovalaire ou subcylindrique, longue de 
ARR PATATE RME RER ARRET ER PÉRERIDRE 30: 
— Galle glabre, dure et plus ou moins ligneuse, souvent 


MUNDIe dé DrOlONSEMENIS 0 Sr ARE ARBRE 5 


35. Sur Q. pubescens. Poils relativement longs, roussätres. 
Maturité et éclosion en mai de la 4r° année; probable- 
ment forme sexuée de Dryophanta pubescentis. Sur des 


410 J.-J. KIEFFER. 


pousses de l’année précédente (Giraud, 1869)........ 
Les CL CRC CR Dry ophanta floseuli Gite 


— Sur @.cerris, pedunculata et sessiliflora. Poils très courts, 
donnant à la galle un aspect velouté; sur les vieux 
ON CS EEE AL RE TE LES ENEÈE 00: 


36. Galle rougeàtre puis brune. Maturité et éclosion en mai 

de la première année. Forme sexuée de Dryophanta folii. 

Sur Q. pedunculata et sessiliflora (von Schlechtendal, 

1870) et cerris (Ormerod: Cameron, 1891)... ...... 
AR LE EN LISE .. Dryophanta Taschenbergi Sch]. 

— Galle brunûtre, glabre? haute de 4 mill. et large de 2. Sur 

Q. pedunculata (envoi de Cecconi)..... RP A 
SN RU doc Pa MA .. Dryophanta Cecconiana, n. sp. (!). 


— Galle verdàtre, Maturité et éclosion comme pour les précé- 
dentes. Forme sexuée de Dryophanta divisa (Adler, 


ASS PRE RE PNR Eee ee Dryophanta ? similis Ad. 
37-"Galle dépourvuerdetprolongements MMA Are PEU DS. 
—(Galle munie. de prolongeéments = RCE PER REERRE 40. 


38. Galle ligneuse, en forme de soucoupe, composée d’un dis- 
que et d’un pédicelle; disque concave, moins souvent 
plan ou faiblement convexe, à contour un peu sinueux 
ou dentelé, d’un diamètre de 10 à 22 mill., muni d’une 
verrue conique en son milieu, à dessous toujours con- 
vexe: pédicelle cylindrique, long de 5 à 8 mill. et gros 
de 2 à 3 mill., faiblement dilaté à sa base; cellule larvaire 
unique, située dans l'épaisseur du disque. Formée aux 
dépens d’un bourgeon dormant, à la base des troncs ou 
sur les rameaux. Éclosion à la fin de l'automne. Sur Q. 
lusitanica var. syriaca (Massalongo, 1893), pedunculata 
(Kieffer), pubescens (Licopoli, 1887) et sessiiflora (De 
Stefani, 1898 et Trotter, 1898)....... Cynips Stefanii Kiel. 


—-(Galle non'en forme de SOUCOUDÉ 2.2 SOU 
39. Galles en urne, hautes de 6 à 9 mill., terminées par une 


(1) Diffère des espèces voisines par sa couleur d'un rouge brunâtre; écus- 
son réticulé; 2° segment abdominal non prolongé. 


Synopsis des Zoocécidies. AA 


surface plane à bords tranchants et offrant quelques sail- 
lies, mais sans prolongements, d’abord jaunâtres ou rou- 
geûtres, puis brunes, à cellule unique, ordinairement 
réunies sur les tiges souterraines des jeunes Chênes ou 
sur les rameaux couverts de terre. Éclosion en novem- 
bre: Sur 0:pubescens (Giraud 4859)" 146... Ut 
Re . Cynips polycera Gir. var. subterranea Gir. 


— Galle conique, à sommet arrondi, haute de 10 à 12 mill., 
et de même largeur à son plus grand diamètre, à base 
tantôt sans prolongements, tantôt avec plusieurs prolon- 
gements gros et courts, appliqués à l'écorce; surface 
brune, parsemée de petits poils groupés en étoile, tra- 
versée par des côtes peu saillantes et formant une réti- 
culation plus ou moins distincte: consistance brune et 
peu dure; galle interne solitaire, ligneuse, grande, située 
vers la base de la galle. Éclosion en mars. Sur Q. pe- 
dunculata (Mayr, 1870), pubescens (Hartig, 1843) et Far- 
netioaten (UeCCORPMODTR NS RER LR OUR 
Re Te Cynips conifica H. et var. longispinis Kicff. 


40. Prolongements partant seulement de la base de la galle. 
Noire Ne 00 en RE ec Er ru ere .... Cynips conifica H. 


— Prolongements insérés sur toute la surface de la galle. ... 44. 


41. Galles ovoïdales, où subsphériques, de la grosseur d’un 
grain de chènevis à celle d’un noyau de cerise, cou- 
vertes de filaments épais à leur base, terminés en 
pointe et hérissés de poils blancs ; ordinairement réunies 
à plusieurs en une masse unique, et situées à la base 
des troncs ou sur les branches couvertes de terre ; cou- 
leur grise ou rouge, puis brune. Éclosion en septembre 
de la seconde année. Sur Q. pubescens et sessiliflora (Gi- 
DANONE Ce RER . Andricus serotinus Gir. 


— Prolongements ligneux, non en forme de filaments velus. 42. 


42. Appendices pyramidaux et longuement pédiculés ; galle 
ronde, de la grosseur d’un pois, mais atteignant celle 
d’une noix quand on la mesure avec ses appendices qui 
se touchent par leurs parties renflées sans laisser d'espace 
libre entre elles. Cellule larvaire unique. Maturité en 


12 J.-J. KIEFFER. 


automne; éclosion en mars suivant. Sur Q. pedunculata 
(Misciattelli, 1895), pubescens. (De Stefani, 1898), sessili- 
flora (Hartig, 1843), et toza (Chicote, 1886)........... 

SE RON A AN ENUP RE IE NAS SRE Cynips Hartigi Koll. 


— Appendices non pédiculés.....,... 


43. Galle d’un diamètre de 20 à 30 mill., arrondie, subli- 


sneuse, d’une consistance un peu spongieuse; surface 
recouverte de grands mamelons pyramidaux plus larges 
que hauts, obtus, se touchant par leur base et parcourus 
par des sillons longitudinaux et profonds. Avant la ma- 
turité, ces pyramides ont leur sommet d’une belle teinte 
bleuâtre et leur base d’un rouge vif, tandis que la partie 
médiane est d’un jaune päle. Cavité larvaire unique, 
située près de la base. Éclosion au printemps de la se- 
conde année. Sur Q. lusitanica? (Trotter, 1904) et sessi- 
liflora (Cecconi, 4904). .....: Cynips mediterranea Troll. 


on 


— Galle avec ses appendices ne dépassant pas la grosseur 
dURAPOIS PAL AE ERA ANA RER TRES 


44. Appendices se touchant et couvrant complètement la sur- 
face de la galle sous forme de plaques triangulaires. Cel- 
lule unique. Éclosion en mars de la 2 ou peut-être de 
la 3° année. Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Pasz- 
lavszky, 1883) et pubescens (Giraud, 1859)............. 
SR ee ee ne AR RG Genet NALE Cynips truncicola Gir. 


— Appendices écartés, se présentant sous forme de petites 
élévations cylindriques ou un peu coniques, courtes et 
de la même substance que la galle; celle-ei arrondie, en 
moyenne de 4 mill. de diamètre, ligneuse et munie de 
côtes longitudinales; avant la maturité elle est recou- 
verte d’une couche externe charnue qui durcit à la ma- 
turité; couleur verte où brune, élévations rouges ou 
brunes. Cellule grande et unique. Caduque à la matu- 
rité, en octobre. Éclosion en juillet-août de l’année sui- 
vante. Sur Q. pedunculata, pubescens et sessiliflora (Gi- 
raud, 1859) et lusitanica var. faginea (Tavares, 1901)... 
RTE ............... Andricus Kirchshergi Wathil: 


5. Ecailles du bourgeon persistantes et très agrandies....... 46. 


Synopsis des Zoocécidies. 413 
— Écailles du bourgeon caduques ou non déformées... .... 47. 


46. Toutes les écailles très agrandies et formant un gros bour- 
geon de la grosseur d’une cerise, de l'apparence d’un 
fruit de houblon et renfermant en son centre une petite 
galle ligneuse, subcylindrique, longue de 8 à 9 mill. et 
tombant à la maturité ; après la chute de cette dernière, 
le bourgeon s'étale en forme de rosette appelée rose du 
Chène, ou galle en artichaut. Maturité en automne. 
Éclosion au 2 ou au 3° printemps suivant. Forme agame 
d'A. pilosus (Malpighi, 1679). Sur Q. pedunculata (D’An- 
thoine, 1793), pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870), 
[glandulifera Blume (Rolle, 1883), toza (Chicote, 1886), 
lusitanica var. faginea (Kieffer, 1897) et var. Broteri (Ta- 
paresse . Andricus fecundator H. {!). 


— Écailles internes seules agrandies, soudées, charnues et 
formant une galle close ovalaire ou allongée, rarement 
sphérique, un peu plus grosse qu’un pois et renfer- 
mant deux ou trois cavités larvaires. Forme sexuée dont 
la forme agame demeure douteuse. Maturité et éclosion 
en avril ou mai de la 4e année. Sur Q. pedunculata, 
pubescens et sessäiflora (Giraud, 1859). ............... 

LEE ME RC AE EE Pre Neuroterus aprilinus (Gir. 


= 


47. Galle charnue et très juteuse, se rétrécissant après la ma- 
DATES SE RS RTE CC RER RER 48. 


— Galle non charnue où n’avant qu'une mince enveloppe 
charnue et ne se rétrécissant pas après la maturité... .., 54, 


48. Galle uniloculaire, en forme de baie, blanche ou rouge, 
glabre, lisse et brillante, de la grosseur d’un pois. Voir 
NAS sera ie Trigonaspis megaptera Panz. 


— Galle pluriloculaire, de la grosseur d'un pois à celle d’une 
HET DOMNEN EAU SAT A CR RC NE RER nr 49 . 


49. Galle recouverte d’un enduit gluant et brillant, sphérique 
(1) Une variété fusiforme, longue de 12 à 15 mill. et large de 5 à 6; galle 


interne striée, à sommet tronqué et muni d'une petite verrue conique. Sur 
Q. loza (Kieffer, 1897). 


41% J.-J. KIEFFER. 


ou subarrondie, verdâtre, avee le côté exposé à la lu- 
mière d’un rouge noiratre, lisse ou verruqueuse, de la 
crosseur d'un pois, ou bien, si elle est formée par la 
réunion de plusieurs, de la grosseur d’une cerise et alors 
irréculièrement arrondie et munie d’enfoncements ou 
de sillons ; parenchyme épais, spongieux, brun, renfer- 
mant ordinairement plusieurs cellules à paroi dure et 
blanchâtre. Ces galles sont formées aux dépens d’un 
bourgeon terminal ou axillaire d’une pousse de l’année 
précédente, exceptionnellement aux dépens de l'extré- 
mité d’une feuille arrêtée dans son développement. Ma- 
turité et éclosion en mai; en juin elles se rétrécissent, 
noircissent et tombent. Sur Q. cerris (Müllner, 1901)... 


Ne SE A LOS Dryocosmus Mayri Mülln. 


— Galle non recouverte d'un enduit visqueux, de la grosseur 
d'une cerise à celle d’une petite pomme, irrégulièrement 
arrondie, blanche ou rouge; loges larvaires à paroi dure 


CHADIAN CREME MECS ROR AN AEPRRRE D RSR Re CE Tue )0. 
50. Galle glabre, à loges larvaires se touchant; maturité et 
éclosion en mai et juin de la 1e année. Forme sexuée 
de B. aptera (Malpighi, 1679). Sur Q. pedunculata 
(D'Anthoine, 1793), pubescens et sessiliflora (Mavr, 1870), 
\ E À } 
lusilanica Var. faginea (Kieffer, 1897) et var. Broteri 
(Tavares, 1901), toza (Chicote, 1886), [cerris (Misciat- 
telli, 1895), ilex et suber (envoi du R. P. Pantel)]...... 
PS EU CR Ce Biorrhiza pallida OI. ({erminalis Fabr.). 
— Velue, de la grosseur d'une noisette; loges larvaires un 
peu écartées. Sur (. ilex (Kieffer, 1897). ....... . Cynipide. 
HAL SUuTU0 cerriss ealles UnIlOCUlAIT es EEE RER D2. 
—\Surdautres Sorties delCHÈnNeS MM REC REEESS OU 
u2. Galle dépassant à mill. en longueur ; solitaire. .......... D3- 
— Galles ne dépassant pas 3 mill., réunies à plusieurs et en- 
foncéesidans Un /DOUTEEUD. 2e RP re . O4. 


93. Galle étalée à sa base et mesurant à cet endroit 40 à 
12 mill. d'épaisseur, s’élevant ensuite en cône, et attei- 
gnant une hauteur de 10 mill. Surface couverte d'un 


Synopsis des Zoocecidies. 415 


feutrage velouté et dense. Galle interne d’un diamètre 

de 4 mill., à paroi mince et fragile, libre et entourée 

d’un petit espace vide. Formée aux dépens des bour- 

geons de Q. cerris (Hieronymus, 1890). Voir N° 76..... 

RS On Et GIE LU Cynips tomentosa Trott.? 
— Galle de la grosseur d’une prunelle ou d’une cerise, ar- 

rondie, très dure, à surface verruqueuse, bourgeon nul. 

MICIRAN AS DE ER acte Synophrus politus H. 
54. Galle fixée à la face interne des écailles du bourgeon, 

longue de 1,5 à 2 mill., ellipsoïdale et à peu près lisse. 

Éclosion en mai (Wachtl, 4880). ............... 

Te ne VAE du ae o (à Neuroterus obtectus Wachil. 


— Galle renfermée dans le centre du bourgeon et à peu près 
»o. Galle imitant la forme des pépins d’une pomme, c'est-à- 
dire en cône allongé et comprimé, longue de 3 mill. 
Eclosion en mai de Ja 4e année (Wachtl, 1880 
A PE LT Len tete 2e Andricus cryptobius Wachtl. 


\ 
5 60e 


— Galle ovoidale, longue de 2 à 2,5 mill. Kcldsion en avril. 
(MAUR MASON AT eue Andricus circulans Mavr. 


96. Galle fusiforme, non enfoncée dans le bourgeon, unilocu- 
laire et longue de 5 à 45 mill 57 


PA RER ee 7 

Calle ONAUS ONE NL RENE PME ER ARR A 60. 
57. Galle tombant à la maturité, verte, avec 4 ou 5 arêtes lon- 
gitudinales rouges ou verdâtres, et recouverte d’une 

IHINCEFENVElO pes CHAPQUE 4. SANTE reel Un »8. 


— Galle ne tombant pas à la maturité, verte, puis brune, 
sans arête et sans enveloppe charnue, longue d'environ 
10 mill., recouverte d’un feutrage cotonneux de même 
couleur et disparaissant après la sortie de l’insecte, à pé- 
dicule court et gros, rarement sessile, toujours terminée 
par un prolongement cylindrique droit ou courbé, Éclo- 
sion en septembre. Sur Q. pedunculata (D’Anthoine. 
1793), pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870), ilex (Kiel- 
ler, 1897), lusitanica var. faginea (euvoi du R. P. Pan- 


416 J.-J. Kierrer. 


tel) et var. Broteri (Tavares, 1901). suber (De Stefani) 
et toza (Chicote, 1886)........ Andricus solitarius Fonsc. 


58. Galle hérissée de poils dirigés par en bas, un peu plus 
grosse qu'un grain d'orge, fusiforme et portée par un 
pédicule très long et très mince, à côtes longitudinales 
plus ou moins saillantes. Maturité à la fin de l'été. Sur A. 
pubescens (Malpighi, 1679.)..... . Andricus callidoma Gir. 


— Galle glabre.:..7.. RE RAP ET SÉPARER ALARME )9. 


99. Galle longuement pédiculée, paraissant en juin ou juillet et 
tombant en juillet ou en août. Éclosion au printemps de 
la 2° ou de la 3° année. Forme agame d’A. cirratus. Sur 
Q. pedunculata (D'Anthoine, 1793), sessiliflora (Mayr, 
1876) et [humilis var. prasina (Tavares, 1904)]...... SE 
LA AP SE AO OR Andricus Giraudi Wachtl. 


— (Galle sessile ou brièvement pédicellée, se montrant en sep- 
tembre et tombant en octobre. Éclosion au printemps 
de la 3° année. Sur Q. pedunculata (D’Anthoine, 1793), 
sessiliflora (Adler, 1881), [lusitanica et var. faginea 
(Kiefer MS97)etrosar(tavares ADD SRE 
PAL ROUE RE AUS © RTE LE EE A UE NES Andricus Malpighii All. 


60. Galles non visibles au dehors du bourgeon qui parait 
ÉTPMO PME AE LEE RAREMENT AUOT 


— (jalles visibles au dehors, non entièrement enfoncées dans 
le bourgeon, ou bien le bourgeon est entr'ouvert et les 
males YÉSONIVISIDICS ARE RE LENS RNA 2 02e 


61. Bourgeons paraissant normaux, longs de 4,5 mill. et larges 
de 2 mill., avec un trou de sortie sur le côté; la section 
montre à leur tiers basal, une loge ovalaire dont les 
parois sont lisses et brunätres et se confondent insen- 
siblement avec les tissus environnants. Sur Q. lusitanica 
VAT UNCNER A IPANVArES MOD IEEE RES Cynipide. 


Minime galle ovoidale, haute de 2 mill. et enfoncée com- 
plètement dans le bourgeon qui extérieurement ne dif- 
ière pas d’un bourgeon normal; la présence de cette 
salle ne se reconnait qu'au trou de sortie visible sur le 
côté du bourgeon après la sortie de linsecte. Sur Q. coc- 


Synopsis des Zoocecidies. 417 


cifera (envoi de M. Valéry Mayet; iles d'Hyères), lusita- 
nica Var. faginea et sessilifiora (Kiefer, 1897), pubescens 
(Mayr, 1872) et sp.? (Bignell, 1892.)... Neuroterus sp. ? (!). 


62. Minime galle avant l'aspect d’un petit œuf posé sur un cous- 
sinet, en ellipsoide transversal, haute de 2 mill. ou de 
2,5 avec le coussinet et large de 3 mill., sombre et avec 
des bandes transversales sinueuses, grises ou blanches, 
ou uniformément grise, mate, faiblement rugueuse, 
tixée par l'extrémité de son petit diamètre au centre du 
coussinet; celui-ci brun, tomenteux, à contour elliptique, 
muni d’un pédicule à peine visible, qui se détache du 
rameau en décembre. Éclosion à l’époque de la chute de 
la galle. Sur Q. pubescens (envoi de M. Trotter)........ 
DÉS DORE Don DIE Andricus Trotteri Kiel. 


— Galle n’offrant pas l'aspect d’un œuf posé sur un coussi- 


ODA RE PU HAE ARNO Di ÉMOer D SP DP ct 2 ANS 63. 
63. Galle enfoncée en partie dans le bourgeon, haute de 2 à 
Ge se eee à BREL ere ie DR T E 106 E: 
— Galle entièrement libre, ordinairement de 6 à 40 mill., ra- 
rement plus petite, sans enveloppe charnue et rarement 
CAT OMAN ARMATUTIUE Rem ee eee NTIC 
O2 Sur OUEr el SUDEr. ee NT Re 65. 
—_— ourides Cènes aleuilles Caduques 1.7. .0...: 100. 
65. Galle solitaire, ovoidale, glabre , mate, verte, avec deux 
arêtes longitudinales convergentes au sommet et plus ou 
moins marquées, enfoncée dans un bourgeon terminal 
jusqu’au tiers supérieur; hauteur 2 mill. Eclosion au 
printemps de la 2° année. Sur Q. ilex et suber (Kiefer, 
ASUS ER En Andricus Mayeti Kieff. 


— Galles réunies au nombre de 5 à 10 dans les bourgeons 
axillaires entr’ouverts, coniques, à peine hautes de 2 mill. 
et larges de 4,2, glabres, d’un jaune pâle, à sommet lé- 
gèrement recourbé; un côté est convexe et brillant, 


(1) Selon Mayr c’est Neuroterus defectus H. ou polilus H.; selon Bignell 
Neurolerus punctatus Bign. qui appartient au genre Andricus. 
Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 


19 
Cul 


418 J.-J. KIEFFER. 


l’autre par lequel elle touche une galle voisine, aplati et 
mat. Sur Q. suber (De Stefani). Andricus luteicornis Kielf, 


66. Galle sphérique, d'un diamètre de 3 à 6 mill.,munie d’une 
très mince enveloppe charnue, paraissant en automne 
et tombant à la maturité. ......... RS RDC OT 


67. Galle d’un diamètre de 6 mill., renfermant dans une grande 
cavité centrale une petite galle interne libre; surface 
d'un brun clair, avec quelques poils épars. Éclosion au 
printemps suivant. Sur Q. sessiliflora (Giraud, 1859) et 
pedunculata (Misciattelli, 1895). Andricus Clementinae (ir. 


— Sans galle interne libre; diamètre de 3 à 4,5 mill....... 68. 


68. Galle persistante, d’un diamètre de 3,5 mill., paraissant 
striée longitudinalement après sa dessiccation, enfoncée 
jusqu’à sa moitié dans le bourgeon, à paroi mince et 
dure, avec une verrue terminale et une autre verrue 
située un peu plus bas, toutes deux plus ou moins dis- 
linctes et parfois nulles; surface glabre. Maturité en 
juillet: éclosion en octobre de la même année. Sur Q. 
lusilanica var. faginea (Tavares, 1901)..... Se EC 
SR entierement: ee CANOTICUS BOCAEETMANE 


— Galle caduque, d’un diamètre de 3 à 4,5 mill., d’un beau 
vert, enfoncée presque entièrement dans le bourgeon en- 
tr'ouvert, glabre, lisse, mais devenant réticulée après la 
maturité, parce que l'enveloppe charnue, en se dessé- 
chant, laisse apparaître la réticulation de la couche li- 
gneuse. Maturité et chute en octobre. Éclosion au prin- 
temps de la 2°, de la 3° ou de la 4° année. Forme agame 
d'A. inflator (Hartig, 1840). Sur Q. pubescens (avec ver- 
rue apicale rouge) et sessiliflora (Mayr, 1870 et 1882), 
rarement sur pedunculata (Hieronymus, 1890), fastigiata 
et rubra (Lacaze-Duthiers, 1853), lusitanica var. Broteri 
(Havane ss ALODI) RER 4 Andricus globuli H. 


69. Galle non caduque, ovoidale, haute de 4 mill., glabre et 
dépassant le bourgeon d’un tiers. Eclosion en été. Sur 


Synopsis des Zoocécidies. 


Q. pedunculata, pubescens et sessiliflora (envoi de 
MÉRRIRBOR) : ae etats Andricus gemmicola, n. 


— Galle caduque, munie d’une très mince enveloppe charnue. 


70. Galle couverte d’une pilosité blanche appliquée et dirigée 
en arrière; forme conique, à base subitement élargie en 
turban, à sommet obtus et muni d’une petite verrue ou 
pointe glabre ; hauteur et largeur à la base : 6 mill. ; sous 
la loge larvaire qui est ovalaire, se trouve encore une 
autre cavité située dans la partie renflée en turban. Ma- 
turité en octobre. Éclosion au printemps de la 2 ou 
3e année. Sur Q. pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870), 


\ 


toza (Hieronymus, 1890).. Andricus glandulae Schenck. 


—"Galle/2labres 472210 RO OS MES SANS D Mr CE. 


71. Galle paraissant au printemps, haute de 5 à 6 mill. et large 
de 3 à 4, ayant la forme d’un minime gland, à sommet 
obtus terminé par une verrue, glabre, lisse, verte avec 
des taches ou des bandes longitudinales blanchâtres plus 
ou moins marquées: paroi mince. Base seule entourée 
des écailles du bourgeon. Maturité et chute en mai. 
Éclosion en novembre. Sur Q. pedunculata (D'Anthoine, 
1793), pubescens et sessiliflora (Mayr, 1871)........... : 


file 


SN ARANETE ............. Andricus albopunctatus Schlecht. 


— Galle autumnale, haute de 3 à 5 mill., subovalaire ou sub- 
cylindrique et enfoncée presque entièrement dans le 
boureeon 2. PER TO TE MERE te . 


72. Galle ovalaire, glabre, lisse et ligneuse, haute de 2 à 
3 mill., brune avec l'extrémité terminée par une petite 
pointe conique à la base de laquelle se voit fréquemment 

- un Collier de couleur plus claire. Avant la maturité elle 
est d’une couleur verte ou brun rouge, et fixée au sup- 
port par un prolongement qui disparait plus tard. Matu- 
rité et chute en octobre; éclosion au printemps de Ja 
3° année. Forme agame d’Andricus curvator (Hartig, 
1840). Sur Q. sessiliflora (Mayr, 1870), rarement sur pe- 


= 


 « 


dunculata (Hieronymus, 1890)...... Andricus collaris H. 


(1) Noir, à peu près glabre. Antennes du male filiformes, composées de 


15 articles. — Taille : 1,5 mill. 


420 J.-J. KiEFFER. 


— Galle haute de 4 à 5 mill., en ovoïde allongé, ou subcylin- 
drique, avec une petite verrue au sommet, glabre, lisse, 
verdtre ou rougeûtre en partie, lisse mais devenant striée 
longitudinalement après la maturité, parce que la mince 
enveloppe charnue laisse apparaître la couche ligneuse 
en se desséchant. Maturité et chute en octobre. Éclosion 
au printemps suivant. Forme agame d’A. ramuli(Hartig, 

1840). Sur Q. pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870)..... 
AN ANS IS CN AD CAE end Andricus autumnalis H. 


73. Galle uniloculaire, de la grosseur d’un grain de millet à 
celle d’un grain de chènevis, subarrondie, ligneuse, de 
la couleur de l'écorce et sortant de la base d’un bour- 
geon demeuré très petit, qu'elle dépasse environ trois 
fois en épaisseur. Trou de sortie sur le côté. Sur Q. lu- 
sitanica var. faginea (Kieffer, 1897)............. CGynipide. 


— Galle ligneuse dépassant la grosseur d’un grain de chène- 


El 
— 
un 
. 

. 

. 

. 

. 

. 

. 
1 
CS 


sale cle; els ee e is eee le ciao eee . ee eee ee « e 


7%. Galle de la grosseur d’un pois ou un peu au delà, multilo- 
culaire, ligneuse, à surface un peu gluante et couverte 
d’une pilosité blanche ou rousse très dense et plusieurs 
fois aussi longue que le diamètre de la galle (1). Sur Q. 
pubescens (envoi de M. De Stefani.)............ . Cynipide. 


— Galle glabre ou avec une pubescence plus ou moins dense, 
maisiCOUTtE LEE TEE DER à PRE NE SR: ASE TE 


75. Galle en forme de soucoupe ou de cône droit ou renversé, 
sans prolongements...... HORS oc LOGE Er. A0 


— Galle subarrondie ou ovoidale, ou munie de prolonge- 
MERISE STEP RNA ST Et eee ST EE LE 100 


76. Galle couverte d’une pubescence cotonneuse très dense, 
fauve et caduque; composée d’un cône allongé, haut de 
12 à 18 mill. et large de 15 à 18, embrassant complète- 
ment, à sa base, le rameau et les pétioles de 2 ou 
3 feuilles; à son extrémité, où il ne mesure que ÿ à 
6 mill. de largeur, ce cône s’évase en une coupe termi- 


(1) C'est peut-être la « galle servant à l'éclairage », dont il est question 
dans Pline. 


Ode Are RE Ce se RS 2 SP SR 


F4 


79 


s0. 


= 
19 
— 


Synopsis des Zoocéciülies. 


nale longue de 4 à 6 mill. et large de 5 à 7, au fond de 
laquelle se voit un ombilie plus ou moins proéminent; 

cette coupe est parfois fermée, ou munie seulement 

d’une ouverture en fente. Paroi très dure et brune. Ca- 

vité larvaire unique et située près de la base. Sur Q. 
pubescens (Trotter, 1904) et [cerris (Hieronymus, 1890. 

Galle haute de 10 mill. et non évasée au bout)]...... 

POSER OR EEE Bio etats ..... Cynips tomentosa Trott. 


En | 
RS | 


Galle en soucoupe, d’un diamètre de 10 à 22 mill. Voir 
NOR SR ae Ile see . Cynips Stefanii Kielf, 


Galle en cône renversé, haute de 12 à 15 mill. et de même 
largeur à son extrémité qui est tronquée et munie d’un 
bord tranchant; galle interne sphérique, à paroi épaisse. 
Voir N° 116.... Cynips polycera var. transversa Kiel. 


Galle lisse ou avec des nodosités ou des rides, mais sans 


Dralunsementseer dents Ame NT 19° 
Galle munie d’un ou de plusieurs prolongements........ 96. 
(E CU EM ESRI TER PAR CNE UE 90. 
Galle munie de nodosités, d’aspérités ou de rides. ...... 90. 


Galle ovoidale, très pubescente, haute de 4,5 mill. et large 
de 2,5. Sur Q. lusitanica Var. faginea (Kieffer, 1897)... 


RE er M PNEUS ARRETE CEE D à AAC CO ER EU à Le E Cynipide. 
Galle glabre ou à peu près glabre...... OL ES OLIS 81. 
Sur des Chênes à feuilles caduques. ..... Rise RH € 
SUR ON VALLE SUUPISOEE PNR ASE CEA RU ni PA 


Surface non gluante; salle sphérique ou subsphérique... 83. 
Surface gluante à l’état frais; galle subarrondie........ NOT 


Diamètre de 12 à 28 mill.; sans galle interne. Galle exac- 
tement sphérique, brun jaunâtre, lisse ou plus rarement 
parsemée de petites nodosités, glabre et peu dure. Elle 
sort du côté d’un bourgeon qui demeure intact. Éclosion 
en août et septembre de la 1° année (Clusius, 1576). 


SI 
1Q 
LS 


J.-J. KierFer. 


Sur Q. pedunculata (D’Anthoine, 1793) pubescens, sessi- 
liflora (Mayr, 1870), fastigiata (Lacaze-Duthiers, 1853), 
avellanaeformis (Hieronymus, 1890), ileæ et suber (Kief- 
fer, 1897), lusitanica (Trotter, 1899), var. boetica Web. 
(De Stelani), var. faginea (Kieffer, 1897), var. Turneri 
(Rolle, 1883), var. Broteri, humilis (Trotter, 1899) et var. 
prasina(Tavares, 1901), pseudoaegilops Retz. et mongolica 
(Cecconi, 1901) et toza (Chicote, 1886).. Cynips Kollari H. 


—Didmetrederstad0 MUE ER FER 0077 ART AO « 84. 
4: SurtOS HS ttantee et UMINISERII NN PROMIS ANIME 89. 
— Sur Q. pedunculata, pubescens ou sessilifloru............ 86. 


85. Galle exactement sphérique, de la grosseur d’une prunelle, 
c'est-à-dire de 10 mill., d'un brun jaunâtre, lisse ou 
parsemée de quelques nodosités, glabre et peu dure; 
avec galle interne soudée de toutes parts au tissu envi- 
ronnant; rayon de la cavité larvaire plus petit que 
l'épaisseur de la paroi. Sur Q. lusitanica var. faginea 
(Kieffer, 1897), var. Broteri et humilis var. prasina (Ta- 

Vares AO0D ER RS Cynips Kollari var. minor Kiel. 


— Galle subsphérique, irrégulièrement bosselée, de la gros- 
seur d’un pois, de la couleur de l'écorce, à paroi épaisse 
mais plus petite que le rayon de la cavité larvaire ; sans 
galle interne. Sur Q. lusilanica var. faginea (Kielfer, 
RE PO RO LE ESPACE OR R ERRE LUSe LPS? Ce Li (OR Cynipide. 


86. Surface traversée par des lignes enfoncées et irrégulières, 
consistance dure. Galle sphérique, d'un diamètre de 8 à 
10 mill., rarement de 5 à 8, d’une couleur de rouille, à 
épiderme plus ou moins déchiré. Galle interne à paroi 
blanchâtre et à fibres rayonnantes, soudée de toutes 
parts au parenchyme qui est ferrugineux. Éclosion en 
mai et juin de la 2° année. Sur Q. pedunculatu, pubescens 
et sessiliflora (Hartig, 1843), [Farnetto et mongolica (Cec- 
Con AIDER Re DE END Cynips lignicola H. 


— Surface lisse, consistance peu dure. Galle plus ou moins 
sphérique, avec ou sans verrue au sommet ou sur le côté, 
verte puis d’un brun jaune, d’un diamètre de 8 à 10 mill., 
à galle interne -rapprochée de la verrué apicale, soudée 


Synopsis des Zoocéciies. 423 


de toutes parts au parenchyme environnant. Éclosion en 
novembre de la 1e année. Sur Q. pedunculata, pubes- 
cens et sessiliflora (Giraud, 1859) et suber (De Stefani, 
LOT) SR AO LE D ee Lie Cynips conglomerata Gir. 


87. Galle à base très élargie, embrassant le rameau, et mon- 
trant, en son milieu, un prolongement obtus. Couleur 
d’un brun marron. Voir N° 111... Cynips mitrata Mayr. 


— Galle d’un jaune pâle, subarrondie, à partie basale un peu 
plus grosse que la partie supérieure, qui est tronquée 
avec un petit enfoncement au milieu; grosseur d’une 
cerise ; dans le voisinage de la base se trouve une coque 
ovoïde, horizontale, adhérente par sa face supérieure et 
inférieure mais libre sur les côtés. Avant la maturité, 
elle est verte ou rouge. Éclosion au printemps de la 
2e année. Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Giraud, 
1859), pubescens (Paszlavzky, 1883) et toza (Chicote, 

ER PA RENE MERE LE ES HR Cynips glutinosa Gir. 


— Galle multiloculaire, irrégulièrement arrondie, d’un dia- 
mètre de 15 à 30 mill., de la couleur de l’écorce, glabre, 
couverte de petites aspérités, de consistance ligneuse ct 
très dure. Éclosion en mars de la 2 année. Sur Q. su- 
bar (Kieler 4891). Synophrus Olivieri Kieff. 


89. Galle très dure, sphérique, à loge larvaire centrale, d’un 
diamètre d'environ 10 mill., d'abord verte puis sombre, 
lisse ou parsemée de minimes verrues, ordinairement 
ombiliquée au sommet, formée aux dépens d’un bour- 
geon, rarement d’une nervure. Éclosion au printemps 
de la 2° année. Sur Q. cerris (Hartig, 1843), ilex et su- 
ber (De Stefani), [sessiliflora, pseudosuber ,macedonica DC. 
et mongolica Fisch. (Cecconi, 1898 et 1904)]........ Ur. 
NET RASE CL... tSynophrus politus 


— Galle peu dure, à loge larvaire située un peu au-dessus 
du centre de la galle. Sur Q. suber (De Stefani). Voir 
NÉS AMEL U LEE. AURAS Cynips conglomerata Gir. 


90. Bosselures ou aspérités régulièrement disposées... ...... 94 


424 J.-J. KieFFER. 
— Aspérités disposées sans ordre............ SPP 93. 


91. Galle non enduite d’une couche gluante...... 
g 


— Galle recouverte d’un enduit gluant, en cône renversé, à 
base embrassante, à partie supérieure ou disque bordée 
de grosses nodosités serrées l’une contre l’autre et for- 
mant couronne; hauteur et largeur : 10 mill. Couleur 
d’un brun marron. Consistance ligneuse et extrêmement 
dure. Je n’y ai jamais trouvé de loge larvaire, d’où je 
suppose que c’est une galle avortée, peut-être apparte- 
nant à l'espèce suivante. Sur Q. lusitanica Var. faginea 
Her MASO NT) CEE RASE EDEN Cynipide. 


92. Nodosités formant une ceinture au-dessus du milieu de la 
galle et ayant parfois la forme de prolongements longs 
de 5 à 6 mill. Galle sphérique ou un peu allongée, à 
sommet muni d’une pointe obtuse, d’un brun presque 
marron et luisant (d’un brun jaunâtre sur Q. lusitanica), 
d'un diamètre de 20 à 35 mill., à base embrassant le 
rameau, à parenchyme brun, spongieux: galle interne 
ou coque située horizontalement au centre d’une cavité 
horizontale à peine plus haute que la coque. Éclosion 
en mars de la 2° année (Malpighi 1679). Sur Q. Farnetto 
— conferla Kit. (Paszlavszky 1884), coccifera, ilex et 
lusitanica (Trotter, 1899), var. faginea (Kieffer, 1897), 
var. Broteri (Tavares, 1901), pedunculata (Trotter), pu- 
bescens et sessiliflora (Mayr, 1870), suber (von Schlech- 
tendal: 4889), D20 Bosc 17902) 6 RE SRE CCR E 
Ts cime cine ete .... Gynips tozae Bosc. (argentea H.). 


— Galle ne différant de la précédente que par les caractères 
suivants : elle est haute de 42 à 58 mill. et large de 3% 
à 44; chacune des nodosités formant couronne, est en- 
tourée d’un espace circulaire blanchâtre, qui a Paspect 
d’une cicatrice et est ordinairement parcouru par des 
stries ou rides rayonnantes. Sur Q. Farnetto Ten. — 
conferta Kit., énfectoria et tauricola Kotsch. (Olivier, 
1801 AMAR AID) SEC CEA RCE Cynips insana Mayr. 

— Bosselures formant une réticulation. Galle de la grosseur 
d’un pois, à surface très brièvement pubescente, et di- 
visée en petites facettes terminées chacune par un petit 


Synopsis des Zoocécidies. 425 


mamelon, ce qui donne à cette galle de la ressemblance 
avec le calice d’un gland, qui serait fermé au bout; 
galle interne soudée de toute part au parenchyme com- 
posé de fibres rayonnantes. Éclosion en août de la 
1e année. Sur Q. pubescens et sessiliflora (Giraud, 1859). 
Ets à MR de De ...... Cynips caliciformis Gir. 


93. Galle exactement sphérique. Voir N°5 83 et 85.......... 
SENS TR EE Cynips Kollari H. et var. minor Kieff. 


— Galle un/peu plus lonsuerque large... 002027 94. 


9%. Diamètre variant entre 20 et 25 mill., rarement entre 13 à 
20 ; bosselures plus ou moins reliées entre elles par des 
arêtes longitudinales ; cavité centrale et irrégulièrement 
arrondie, avec une ‘coque interne et libre, fixée seule- 
ment par un point à un prolongement du parenchyme ; 
celui-ci brun et spongieux; surface glabre et brune. 
Éclosion au printemps de la 2 année (Hartig, 1843). 
Sur Q. pedunculata............... Cynips hungarica H. 


— Diamètre de 7 à 20 mill. ; bosselures non reliées entre elles ; 
sans cavité autre que celle qui renferme la larve...... 95. 


95. Galle dépourvue de rides, d’un brun grisätre, d’un dia- 
mètre de 15 à 20 mill. (Tabernaemontanus, 1732). Sur 
Q. aegilops (Role, 1883), infectoria OI. (Olivier, 179), 
et pedunculata (Trotter i. L.)......... Cynips tinctoria OI. 


— Galle couverte de rides grossières et irrégulières, d’un 
diamètre de 7 à 15 mill., d’un jaune brunûtre, un peu 
rétrécie en pédicule à sa base (Malpighi, 1679). Sur 
Q. pedunculata, pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870 et 
DATES PE ET UE ES Cynips tinctoria var. nostra Stel. 


96. Galle se terminant en un prolongement unique, plus ou 


moins grand, parfois bifide; uniloculaire.............. 97. 
— Galle portant plusieurs prolongements................. 102 
97. Galle gluante et d’un brun marron. Voir n° 411......... 
one as en sieaie cas CN S DIOnEUtA, MANT. 


— Gale nonaltanter it. LT re ER IUT 98. 


26 J.-J. KIEFFER. 


98. Prolongement imitant un bourgeon ou une coupe et fixé à 
la galle de facon à en être séparé par un étranglement, 99. 


— Prolongement en forme de corne, non séparé de la partie 
basale par un étranglement....... DRE ML SOU 100. 


99. Galle couverte d’un épais feutrage: prolongement en 
COUPE MOIrMA7O MP AS .... Cynips tomentosa Trott. 


— Prolongement imitant un bourgeon; galle haute de 8 mill., 
semblant composée de deux parties superposées et sé- 
parées par un étranglement; l’inférieure forme un cous- 
sinet long de 4 à 5 mill. et haut de 2 à 3 mill., d’un 
roux brunâtre, presque glabre ; la partie supérieure ou 
le prolongement est pubescente, renflée à sa base où 
elle est aussi grosse que l’inférieure, et se rétrécit vers le 
sommet où elle montre un assemblage de fibres lamel- 
leuses; galle interne située dans le coussinet. Sur Q. pe- 
duneculata (Mayr, 1870), pubescens (Giraud, 1859) et 
sessilifloru (Paszlavszky, 1883)..... Cynips galeata Mavr. 


100, Galle verte, allongée, parcourue par des carènes lougi- 
tudinales. Voir n° 59........... Andricus Malpighii Adl. 


— Galle sans enveloppe charnue et verte, dépourvue de 
CaATNneS eue cs M RON LUE RE CE LE 104. 


101. Galle ovalaire (!), haute de 4 à 7 mill.; et large de 3 à 5, 
se prolongeant en une corne creuse parfois bifurquée 
et atteignant jusqu'à 50 mill. en longueur (Malpighi, 
1679). Sur Q. pedunculata (Giraud, 1859), pubescens et 
Sessihifiona (Kielfer, A8D7) 7 7 02E Cynips aries Mayr. 


—  Galle conique, striée longitudinalement jusqu'au sommet 
de son prolongement qui est creux, droit, une fois et 
demie aussi long que la partie basale; hauteur avec le 
prolongement : 5 à 6 mill. Sur Q. pedunculata (Kiefer, 
1897) et sessiliflora (envoi de M. Pigeot)............. 
nine left ame eee ENTER RI RE Andricus Lambertoni Kielf. 


402 :2Galle plunloculaiTe PSS PER RE E E «1403: 


{) Voir aussi la forme sessile d'Andricus solilarius, N° 57. 


Synopsis des Zoocécidies. 427 


— GAeBUAIOEUlAITELS ER PRE nn LEunte ADO! 


103. Appendices très nombreux, filiformes ou renflés à leur 
exiromité quiestoltaniéen tenter: HE Te TN 104. 


—  Appendices peu nombreux, gros, comprimés ou coniques, 
un peu amincis à leur extrémité. ....... ER EEE 105. 


104. Appendices très nombreux, longs de 4 à 8 mill., dressés, 
ayant la forme de pédicelles étroits et terminés par un 
renflement nodiforme rouge et gluant, droit ou incurvé ; 
galle sphérique, d’un jaune pâle, de la grosseur d’une 
cerise à celle d’une noix, formée aux dépens d’un bour- 
geon, plus rarement d’un fruit. Éclosion au printemps 
suivant. Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Mayr, 1870), 
pubescens (Hartig, 1843), Farnetto, mongolica Fisch. et 
1020 Ceccon MIO) ER ES. ex. Andricus lucidus H. 


—  Appendices longs de 2 à 4 mill., striés, filiformes ou à 
peine plus gros à l'extrémité qui est rouge et gluante; 
galle sphérique, d’un diamètre de 8 à 10 mill. Sur Q. pe- 
dunculata (Trotter, 1898).......... 
EN EU DE SOU Andricus lucidus var. erinaceus Trot. 


105. Surface de la galle et extrémité des prolongements cou- 
vertes d’un enduit gluant. Voir n° 188 
NS un DR M A PR ARE RS Andricus Panteli Kieff. 


— Surface de la galle et prolongements non gluants....... 106. 


106. Prolongements réunis par plusieurs à leur base de facon à 
© 5 


AMOPME DIUSIEUTSMOTOUDES LR. ML eat 107. 
—  Prolongements non réunis par plusieurs à leur base.... 108. 


107. Galle d’un diamètre de 25 à 30 mill., d’un brun clair, lui- 
sante, composée d’un assemblage de nodosités soudées 
ensemble et montrant chacune trois ou quatre bosselettes 
terminées par 7 à 10 prolongements ; ceux-ci coniques à 
leur base, plus ou moins courbés, comprimés, sillonnés, 
pointus où obtus ou encore bifides. Sur Q. sessiliflora 
(Solla, 1892). Probablement Cynips coriaria..... Cynipide. 


—  Galle d’un diamètre de 18 mill., à prolongements longs de 
6 à 8 mill., réunis à leur base de facon à former trois ou 


128 J.-J. KIEFFER. 


quatre groupes. Sur Q. lusitanica var. faginea (Kief- 
fer 1897) RCE RME RENTRER Cynipide. 


108. Galle d’un diamètre de 10 à 20 mill., subarrondie ; appen- 
dices longs de 5 à 10 mill., comprimés et sillonnés, plus 
ou moins Courbés et s’amincissant au bout. Maturité en 
septembre; éclosion pendant l'hiver suivant. Sur Q. pu- 
bescens et sessiliflora (Haïimhotfen, 1867 et Mayr, 1870), 
toza (Chicote, 1886), pedunculata, lusitanica Var. Bro- 
teriet var. faginea (Tavares, 1801). Cynips coriaria Haimh. 


—  Galle d'un diamètre de 8 à 10 mill., à prolongements longs 
de 3 à 5 mill., coniques, non comprimés ni striés, à SOm- 
met obtus. Sur Q. lusitanica Var. faginea (Kieffer, 1897) 
et var. Broteri (Tavares, 1901) 
HN TE TS AE A Cynips coriaria var. lusitanica Kielf. 


109. Galle d’un diamètre de 3 à 4 mill., à paroi mince, à sur- 
face paraissant épineuse, c’est-à-dire couverte de prolon- 
cements longs de 3 à 4 mill., glabres, lisses, brillants, non 
gluants, se touchant par leur base, teints de rouge vio- 
lacé, surtout aux deux extrémités, creux et parcourus 
par trois ou quatre arêtes, s’amineissant de la base au 
sommet, où ils sont munis d’appendices sétiformes dres- 
sés et blanchätres. Ordinairement ces galles sont grou- 
pées au nombre de 2 à 4 et forment une masse unique de 
la grosseur d’une framboise. Éclosion en automne. Sur 
Q. pubescens (Trotter, 1898), peduneulata (Ceeconi, 1900) 


etcemrsiRienenM817)] 2e rr Andricus hystrix Trott. 
—1\Galle autrement CON OpMÉe CR SIREN REC e 110. 
110. Surface couverte d’un enduit gluant............. AA 
— *OUTIACe MONO ARE ee Ce Ce 113. 
111. Galle haute de 10 à 20 mill., munie d’une couronne de 

prolongements vers le haut et parfois encore à sa base. 142. 


—  Galle haute de 6 à 7 mill., d’un brun marron, sans cou- 
ronne de prolongements à sa partie supérieure, Compo- 
sée de deux parties superposées et séparées par un étran- 
clement; l’inférieure est prolongée sur tout son pourtour, 
atteint une largeur de 10 mill. sur une hauteur de 3 mill. 


112: 


113. 


114. 


Synopsis des Zoocecidies. 


et se rabat sur les parties voisines du bourgeon d’où 
sort la galle; la partie supérieure est dressée, cylindri- 
que, tantôt à peine plus longue que haute, tantôt deux 
fois plus longue que haute, d’une largeur de 3 à 4 mill., 
avee une dépression au sommet. La galle interne forme 
une coque ovoïdale située dans la partie basale et placée 
comme chez C. glutinosa, mais sans galerie circulaire 
autour d'elle. Maturité en décembre; éclosion en février 
ou mars suivant. Sur Q. pedunculata (Trotter, 1898), pu- 
bescens (Paszlawzky, 1883) et sessiliflora (Giraud, 1859). 


MM ee RUE CE ES AE OI IE Cynips mitrata Mayr. 


Galle d’un brun marron, ayant sa plus grande largeur 
à la base, haute de 12 à 20 mill., munie encore d’une 
ou de deux couronnes d’appendices à sa base. Voir 


DD 0 EN en nl ere Mere PRa SU ee Cynips Panteli Tav. 


Galle jaunâtre, parfois teintée de rose par endroits, ayant 


sa plus grande largeur au sommet, sans couronne à sa 
base, haute de 10 mill. et large de 42 à 15 au sommet qui 
est tronqué et forme une surface tantôt presque plane, 
tantôt avec une dépression au centre; des bords de cette 
surface s'élèvent des appendices cornus, longs de 5 à 
7 mill.et formant une couronne; certains exemplaires ont 
à leur sommet une double couronne, les appendices de 
la supérieure sont alors toujours plus petits, n’atteignant 
que 2 à 3 mill. Coque ovoide, située comme chez C. glu- 
tinosa, mais la galerie circulaire qui l’environne est 
moins grande. Substance plus ligneuse et paroi plus 
épaisse que chez C. glutinosa. Sur Q. pubescens (Gi- 
raud, 4859) Farnetto (Cecconi, 1901) et sessiliflora (Pasz- 


JÉXIETASE RES OR Cynips coronaria De Stef. 


Galle subsphérique, haute de 20 à 35 mill., d’un brun 
marron, avant au-dessus du milieu une couronne de pro- 
longements gros et courts, pouvantatteindre à ou 6 mill. 


AVOIR PE Re ER El PRE PA Be AT Re Cynips tozae Bosc. 


Galle autrement conformée et ne dépassant pas 20 mill. 
CORTAITEUT. 2 NME LP AECUR ARCS SN TE NUE 


Galle haute de 15 à 20 mill.; « galle ailée, ayant l'aspect 
d’un fruit de Trapa natans dont les prolongements se- 


%30 J.-J. KIEFFER. 


raient comprimés, ou encore d'un fruit de Paliurus ; elle 
ressemble le plus à la galle de C. calicis tant par sa con- 
formation interne que par sa forme et ses dimensions ; 
comme chez cette dernière, la larve est logée dans une 
calle interne libre en partie et à paroi mince; elles sont 
formées aux dépens des derniers bourgeons axillaires 
d’un rameau, souvent réunies à plusieurs autour de la 
pousse et couvrant alors le bourgeon terminal. Sur un 
Chêne, probablement Q. cerris dans la Sierra de Ronda, 
en quantité innombrable. » (Hartig et Rosenhauer, 1856). 


LR pt mr pie PSE RAS NCIS PICtA NEA 
—  Galle ne dépassant jamais 15 mill. en hauteur; galle in- 

ierne soudée de toutes parts à la galle externe. ....... 115. 
15. Prolongements aplatis, plus ou moins courbés......... 116. 
—  Prolongements coniques, droits et courts............. TUE 


116. Disque terminal circulaire. Galle en cloche renversée, 
haute de 12 à 15 mill., et également large à son extré- 
mité libre; celle-ci forme une large surface cireulaire, 
avec un mamelonau centre, et limitée par un bord tran- 
chant qui émet ordinairement trois à cinq languettes en 
forme de cornes plates et un peu recourbées, de longueur 
variable, mais ne dépassant jamais celle du diamètre de 
la galle; couleur d’abord verte ou rouge, puis brune: 
galle interne sphérique ; sa paroi épaisse, munie de rai- 
nures rayonnantes, plus grosse et beaucoup plus dure 
que Je parenchyme de la galle dans lequel elle est en- 
chässée. Apparition en septembre, éclosion en octobre, 
rarement au printemps suivant. Sur Q. pedunculata et 


1) Cette galle m'est inconnue. Il est à remarquer que, parmi les trois es- 
pèces décrites par Hartig en cet endroit, l'une, celle de Cynips Rosenhauert 
Hart., est, d'après l'examen du type que Rosenhauer a envoyé à M. G. Mayr. 
absolument identique à celle décrite par Hartig précédemment sous le nom de 
Cynips argentea Hart., et antérieurement par Bosc sous celui de Cynips 
lozae Bosc; l’autre, Cynips hispanica Mart. est identique à Cynips Kollari 
Hart. C. picta Hart. est peut-être identique à C. polycera Gir. Il est vrai que la 
_galle interne de C. polycera est autrement conformée ; mais Hartig a pu se 
tromper ici comme pour C. Rosenhaueri dont il écrit : « conformation in- 
terne exactement semblable à celle de Cynips folii »! 


Synopsis des Zoocecidies. 434 


pubescens (Giraud, 1859), sessiliflora (Mayr, 1870) et [ Da- 
leschampüi Ten. (!) (Hieronymus, 1890)].............. 
LT ee eh tie Cynips polycera Gir. 


— Disque terminal ellipsoïdal: forme conique, presque cylin- 
drique dans sa moitié basale; avec ou sans prolonge- 
ments; paroi de la galle interne non striée. Quant au 
reste, semblable au type. Sur Q. pubescens (envoi de 
Sant) ec Cynips polycera var. transversa Kielf. 


117. Rameau fortement renflé en dessous de l'insertion de la 
valle ; celle-ci se compose d’une partie basale cylindrique, 
haute de 5 à 6 mill., se terminant par 2 à 5 prolonge- 
ments arrondis ou coniques et longs de 2 à 4 mill. Entre 
ces prolongements se voit une petite verrue située late- 
ralement et sans anneau de pubescence. Galle interne 
soudée de toutes parts au parenchyme. La surface offre 
un épiderme plus ou moins fendillé et de la couleur de 
l'écorce. Éclosion en juin de la 2° année. Sur Q. peduncu- 
lata (von Schlechtendal, 1870). Cynips corruptrix Schlecht. 


— Rameau non renflé à l'insertion de la galle............ CE LC 


118. Du point d'attache de la galle partent 3 ou 4, rarement 2 
ou 5-6 prolongements gros, coniques, longs de 3 à 6 mill. 
et ordinairement terminés en une pointe aiguë ; à la par- 
tie opposée au point d'attache, entre les prolongements, se 
voit encore une verrue entourée d’une couronne de pu- 
bescence. Épiderme fendillé, d’un gris brunâtre. Cham- 
bre larvaire grande, en ovoide transversal. Éclosion en 
avril et mai de la 2° année. Sur Q. pubescens (Giraud, 1859) 
et sessiliflora (Paszlavszky, 1883). Cynips amblycera (ir. 


—  Galle ne différant de la précédente que par ses prolonge- 
ments plus courts, plus gros, largement arrondis et ter- 
minés par une minime verrue; par sa galle interne sou- 
dée de toutes parts au parenchyme environnant; par sa 
surface glabre et l’absence d’une couronne de pubes- 


= 


cence. Hauteur et épaisseur : 7 à 8 mill.; chambre lar- 


(1) Elle est plus grande que le type, étant haute de 30 mill., avec une lar- 
geur de 25 mill. au disque, ou de 20 à la galle même qui est obconique; disque 
à contour circulaire, lobé et incurvé. 


132 J.-J. KIEFFER. 


vaire haute de 4 mill. et longue de 6. Éclosion au prin- 
temps suivant. Sur Q. pedunculata et pubescens (Trotter, 


Re PE CIE PC DO Cynips ambigua Trot. 
119. SU ICUINeSE SRE LC PRPRR EC PERRET PRE 120. 
—N SUR CNALONS OUSUT ETUIS RAA EME À = delle 178. 
120. Renflement du pétiole ou de la nervure médiane, ou du 
COUSSINeLERE AC A GRO ARE PARLE Sie SAR R 121; 
—  Galle ne consistant pas en un simple renflement du pé- 
hole ou dune MENTALE NAME RAM ANNETN 193. 
121. Minime renflement uniloculaire du coussinet de la feuille. 
Sur Q. lusitanica var. faginea (Kieffer, 1897)..... Cynipide. 
—  Renflement du pétiole ou de la nervure médiane... ...... 122. 
122. Renflement allongé, irrégulier, renfermant plusieurs 
petites galles internes, ou nodiforme avec une seule galle. 
Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Hartig, 1843), pubes- 
cens (Mayr, 1882), toza (Kicfïer, 1897), [cerris (Trotter, 
1897), coccifera, ilex et suber (envois de Mayet et Pan- 
tel), lusitanica «ar. Jaginea(Pantel] 2 7 
ns d Andricus trilineatus H. et testaceipes H. 
—  Renflement en forme de bosselette ellipsoïdale et unilocu- 
laire, long de 2,5 mill. et large de 1,5. Sur Q. peduncu- 
lntaetisessiifora (Kietter, 1899) RER 
AE AR MAS Andricus testaceipes var. nodifex Kieff. 
123. Galle ellipsoidale ou fusiforme, fixée dans le sens de sa 
longueur, sur le dessous de la nervure médiane et se 
détachant MAMA LUTé PRE PER a VAR Ce 194 
— Galle autrement conformée; ou du moins, si elle est fusi- 
forme ou ellipsoïdale, non fixée dans le sens de sa lon- 
gueur sur le dessous de la nervure médiane. ......... 127 
124. Galle ellipsoïdale, couverte en partie par une ou deux 
valves fixées alla NET VOTE ER RP RES 125 . 
— Galle fusiforme, sans valve à sa.base.................. 126. 


125. Galle brillante, ponctuée de rouge, lisse, glabre, longue 


Synopsis des Zoocecidies. 433 


de 4 mill, et renfermée entre deux valves qui demeurent 
fixées à la nervure après la chute de la galle en octobre. 
Forme agame. Éclosion en octobre de la 1° année ou au 
printemps suivant. Sur Q. pedunculata, pubescens et 
sessiliflora (Giraud, 1859), [cerris (Mavyr, 1872), coccifera, 
lex, suber et lusitanica Var. faginea (Kieffer, 1897), 
var. Broteri Cout. (Tavares, 1901), fastigiata et rubra 
(Lacaze-Duthiers, 1853), Farnetto (Cecconi, 1904), hu- 
milis Lk. (Trotter, 1900), var. prasina Bosc. (Tavares, 
1901), énfectoria (Rolle, 1883), virgiliana Ten. (Hiero- 
nymus, 1890)et toza (Chicote, 1886 |. Andricus ostreus Gir. 


—  Galle mate, de la couleur de la nervure, plus ou moins 
ridée, longue de 2 mill. et large de 1,5, largement ar- 
rondie aux deux bouts, fixée dans le sens de sa lon- 
gueur au côté de la nervure médiane ou à une nervure 
secondaire, solitaire ou en société; à l'endroit de son 
insertion se voit une valve unique, sortant du milieu de 
la nervure et disposée dans le même sens qu'elle; en face 
de cette valve, de l’autre côté de la galle, le limbe offre, 
sur le dessous, un enfoncement semi-cireulaire aussi 
erand que la valve, et bordé par un bourrelet. A la face 
supérieure du limbe, sa présence se reconnaît à une dé- 
pression légère et décolorée de la nervure. Sur Q. ma- 
cedonica et pseudosuber (Cecconi, 1901).......... Cynipide. 


126. Galle glabre, lisse, longue de 2 mill., enfoncée en partie 
dans une crevasse de la nervure médiane dont elle a la 
couleur, rarement du pétiole ou d’un jeune rameau ; 
elle tombe en novembre et est douée alors de la faculté 
de sauter, quand elle renferme la larve du propriétaire 
légitime. Sur Q. cerris (Kollar, 1857), [ilexæ, suber et 
lusitanica Var. faginea (Kieffer, 1897), pedunculata (Mis- 
ciattelli, 1895 et Tavares, 1901) et pseudosuber (Trotter, 
AGO RER AE ne Neuroterus saltans Gir. 


—  Galle velue, irrégulièrement sillonnée longitudinalement, 
longue de 4 mill., insérée par une minime verrue dans 
le côté de la nervure, sur le dessous de la feuille: des 
stries rayonnent à partir de cette verrue jusqu’au bord 
dé halles Sur Q1o7a (Tavares, 19041)... 
RE M ste Trigonaspis brunneicornis Ta. 


AUn. SOC Ent. FT. xx, ANDL: 28 


L3/% J.-J. KIEFFER. 


127. Galle ne consistant pas en un épaississement du limbe, 
fixée dans toute sa longueur ou sa largeur au bord de 
la feuille ; ou bien, si elle est fixée au côté de la nervure 
médiane, le limbe est découpé jusqu’à elle............ 128. 


—  Galle affectant la surface du limbe, ou bien fixée par un 
point ou par un minime pédicule à une nervure, Île 
limbe n'étant pas découpe: Le ANNEE RMRARE 1353. 


128. Galle fixée dans toute sa longueur au bord d’une feuille, 
ou à uné nervure, de sorte que son grand axe est pa- 
rallèle au plan de la feuille ; longue de 2 mill. et large 
detado unilocuniren et 22 "ne LR 0 ee PONT GIE 129. 


—  Galle fixée au bord de Ja feuille ou à une nervure par sa 
base iSenlementEerRRer Re CCRe PEER SAC 130. 


129. Sur Q. cerris (Wachtl, 1876). Galle ovoidale, d’un brun 
jaunâtre, mate, couverte de longs poils groupés en étoile 
et beaucoup plus courts sur le dessus que sur le des- 
sous. Éclosion en juin.. Andricus Schrôckingeri Wachtl. 


— Sur Q. macedonica (Ceeconi, 1901), peduneulata et sessili- 
flora (Malpighi, 1679 et Mayr, 1871 et 1882), [iler et lu- 
sitanica var. faginea (Kieffer, 1897), pubescens (Cecconi, 
1900) et {oza (Tavares, 1901)]. Galle ellipsoidale, d’un 
blanc jaunâtre, longue de 2 mill. et large de 1 mill.. 


d’abord velue puis glabre. Éclosion en avril. ......... 
SE EEE tie etat THAT . Neuroterus albipes Schentk. 
130/1Gallercôtes longitudinales 1.22 PMR EE RNCS 151 


—  Galle sans côtes longitudinales, mais granulée ou bosse- 
lÉB rabente RÉ PR CT UE AA E PANNES CN RER 132. 


431. Galle ovalaire ou conique, haute de 3 à 3,5 mill. et iarge 
de 2 à 2,5, glabre, verte, avec plusieurs côtes longitu- 
dinales vertes ou rouges, fixée par sa base, à une ner- 
vure médiane ou latérale, le limbe étant découpé jusqu'à 
elle. Maturité en juin. Éclosion au printemps suivant. 
Sur Q. sessiliflora (von Schlechtendal, 1870)........... 
EE LS ER 0 ni te Andricus marginalis AGl. 


—  Galle fusiforme, grande comme un grain d'orge, verte, 


Synopsis des Zoocécidies. 35 
à côtes longitudinales vertes ou rouges, sessile où briè- 
vement pédicellée, parsemée de poils courts et épars, et 
surmontée d’une verrue dont la base est entourée d’une 
ceinture de poils serrés ; elle est fixée aux chatons dont 
l'axe s’épaissit et ne tombe pas, ou bien au bord de la 
feuille, dont le limbe est découpé jusqu’à l’endroit où 
elle siège. Maturité en juin. Eclosion au printemps sui- 
vant. Sur Q. pedunculata (Giraud, 1859) et sessiliflora 
(von Schlechtendal, 1870).... Andricus seminationis Adi. 
132: Surface couverte de minimes poils vésiculeux qui la 
font paraitre granulée. Galle en ellipse allongée ou en 
cône obtus, haute de 3 à 5 mill. et large de 2 à 2,30, 
d’un jaune brunâtre, à paroi mince, sèche, à surface 
mate. Maturité et éclosion en mai. Forme agame de D. 
divisa. Sur Q. pedunculata (von Schlechtendal, 4870)... 
ae MR AR Lee RUN ... Dryophanta verrucosa Schlecht. 
— Surface finement bosselée, sans poils vésiculeux; galle 
conique. Sur @. pedunculata (von Schlechtendal, 4891). 
RP REC 2 Dryophanta Schlechtendali, n. sp. (!) 
133. Galle visible sur les deux côtés du limbe qu'elle traverse. 434. 
—  Galle ne paraissant que sur une des deux faces de la 
feuille; fixée par un point seulement et uniloculaire. 151. 
134. Galle sphérique, uniloeulaire, de la grosseur d’un pois 
OUAUNSDEMPIASDeUTE AE Ar ar AU RTL Bees 135. 
—  Galle non globuleuse, uni- ou pluriloculaire. ........... 141. 
159. Galle faisant également saillie sur les deux côtés du 
LE NE AE SEA A ER EE TER ARE LR NE ERE ER PERTE 136. 
—  Galle faisant inégalement saillie sur le dessus et le des- 
SOU SUN INLO ES CE ne SEEN AS 139. 


136. Galle à paroi mince, coriace, contenant dans une grande 
cavité centrale une coque interne brune, très petite et 
fixée par un point seulement ou même libre en entier; 
cette galle est verte, de la grosseur d’un pois, et provo- 


(1) Diffère de D. verrucosa, selon Schlechtendal, par les pattes d'un 


jaune sombre. 


436 J.-J. KIEFFER. 


que une crispation du limbe ; on la trouve parfois sur le 
pétiole, sur l'écorce ou sur un bourgeon. Éclosion en 
JU ST RE RER En CRT EI AAA LE AS APE SE 437. 


—  Galle juteuse, sans coque dans une cavité interne... .... 138. 


137. Forme sexuée d'A. collaris (Malpighi, 1679). Sur Q. pe- 
dunculata, pubescens et sessiliflora (Mayr, 1870), énfec- 
toria et glandulifera BI. (Rolle, 1886), lusitanica et py- 
ramidahs@{Erotter 4898)" "4%: Andricus curvator Ji. 


— Sur Q. lusitanica var. faginea (Pantel, 1898), [var. Bro- 
lente Woen(Mayanes AID] RE APR ER OPERA 
MORTE Cire ee Andricus curvator var. lusitanica Kicif. 


138. Sur Q. coccifera (Kielfer, 1900), lex (Mayr, 1882) et suber 
(Kiefer, 1901). Galle verte ou rouge, lisse, glabre, bril- 
lante, charnue, d’un diamètre de 6 à 8 mill., à paroi 
épaisse de 2 à 3 mill., composée de fibrilles blanches re- 
liant l’épiderme à une petite loge centrale, ovalaire et à 
paroi tres mince; elle fait saillie tantôt également, tantôt 
un peu inégalement sur les deux faces de la feuille. 
Éclosion à la fin d'avril... Dryocosmus australis Mar. 


— Sur Q. cerris (Giraud, 1859). Galle globuleuse, juteuse, 
de la grosseur d’un pois, verte, translucide, faiblement 
tomenteuse et formée aux dépens d’une nervure laté- 
rale; l'extrémité de cette nervure dépasse la galle au 
bord du limbe sous forme de petite pointe; cavité cen- 
trale et unique. Elle fait également saillie sur le dessus 
et le dessous. Éclosion en juin. Dryocosmus nervosus (ir. 


139. Galle offrant l'aspect d’un grain de raisin, transparente, 
lisse, glabre, à lexception des galles de Q. pubescens 
qui sont faiblement pubescentes, sphérique, très juteuse, 
faisant saillie en majeure partie sur le dessous du limbe 
et ne paraissant sur le dessus que sous forme de disque 
faiblement convexe; diamètre de 5 mill. Sur feuilles, pé- 
tioles et chatons. Éclosion en mai. Forme sexuée de N. 
lenticularis (Pline le Naturaliste, vers 70). Sur Q. pe- 
dunculata (D’Anthoine, 1793), pubescens et sessiliflora 
(Mayr, 1871), lusitanica var. faginea (Kiefer, 1897), var. 


À | 
7 


Synopsis des Zoocecidies. 


rs] 
où 
1 


Broteri (Tavares, 1901), toza, [glandulifera, infectoria 
et lusitanica (Rolle, 1883) et humilis var. prasina (Ta- 
VAR MO UL)](É).- re PRE EE Neuroterus baccarum |. 


—  Galle non transparente, velue ou granulée, d'un diamètre 
CRDI DIS PRE RER EE ET ANNE sens 140. 


140. Galle formée aux dépens d'une nervure latérale, faisant 
saillie sur le dessus de la feuille sous forme de disque 
à peine convexe, d’un diamètre de 2,5 à 3 mill., et, sur 
le dessous, sous celle d’une production sphérique, lui- 
sante, faiblement velue, finement granulée, d’un dia- 
mètre de 3,5 mill. Sur Q. avellanaeformis Colm. et pe- 
liolaris Boiss. (Hieronymus, 1890)............... Cynipide. 


—  Galle longuement velue, blanchâtre ou rougeûtre, ne 
faisant saillie sur la face supérieure du limbe que sous 
forme de disque peu convexe. Éclosion en juillet de la 
1'e année. Forme sexuée de N. fumipennis (Schenck, 
1862). Sur Q. lusitanica var. faginea (envoi du R. P. 
Pantel), pedunculata (Mayr, 1882), sessiliflora (Schlech- 
tendal. 1870), [ilex et suber (Kieffer, 1897), huwmilis 
(Trotter, 1899) et var. prasina, et toza (Tavares, 1904)]. 
TR re ce Bee ee ele le Neuroterus tricolor I. 


—  Galle non ovoidale ni ellipsoïdale, mais formée par un 
épaississement du limbe..... RE ER 145. 


142. Galle faisant plus fortement saillie sur le dessus que sur 
le dessous, son grand axe perpendiculaire au plan du 
limbe; d’abord juteuse, verte ou rouge, puis dure et 
JANATE. RE LE een à DER RE Re D RIT 143. 


—  (Galle ayant son grand axe parallèle au plan du limbe, 
faisant également saillie sur le dessus et le dessous, 
glabre, à paroi mince, brune sur le dessus et jaune sur 


(1) De Stefani (1898) indique encore Q. cerris, mais c'est probablement par 
suite d'une confusion avec la galle de Dryocosmus nervosus. 


138 


143. 


145. 


J.-J. KIEFFER. 


le dessous, située près du bord. Sur Q. suber (Cecconi, 
2 ES LEE RO AAC EE PU CE 2 ON OEM OA ER € Du /Ce CIRE Gynipide. 


Sur @. ilex. Galle brillante sur le dessus, avec des poils 
simples, droits, roses, aussi longs que sa largeur; des- 

sous avec la pubescence du limbe ; en nombre sur une 

même feuille. Éclosion en mai (envoi de M. R. du Buys- 

SON) ER SE RME AR CA 2 Ne Andricus Buyssoni kielf. 


Sur Q. cerris; dessus de la galle avec des poils étoilés, 
entreméléspartois de poils Simples Pere mere 144. 


Galle brillante, couverte de longs poils simples et de 
poils groupés en étoile, tous plus ou moins courbés; 
ordinairement tres nombreuses sur une même feuille 
qui n'arrive pas à son entier développement (Mayr, 
ASDD)E SERRE NUE E RO ATV AE Andricus Adleri Mayr. 


Galle mate, munie sur le dessus et moins abondamment 
sur le dessous, de longs poils étoilés et dressés; ordi- 
nairement en petit nombre sur une même feuille qui 
atteint alors son développement normal mais parait 
crispée (Tscheck, 48714). ....:.. Andricus crispator Tsch. 


Galle charme.‘ uni- ou-pluriloculaire eee ne 146. 


Galle non charnue, mais en forme de pustule, dépassant 
à peine le dessus et le dessous de la feuille, toujours 
UIOGU ATEN NN RS EN EAP RTE Tee 14 


| 


Galle uniloculaire, dépassant faiblement la surface du 
limbe, mais plus sur le dessous, densément et briève- 
ment velue de gris, longue de 3 mill.et large de 2 mill., 
charnue, avec une galle interne ligneuse, blanche et à 
paroi mince; la partie externe ou charnue est peu 
épaisse et touche la galle interne. Sur le bord de la 
feuille de Q. ilex (envoi du R. P. Tavares)....... Cynipide. 


Galle multiloculaire, ressortant fortement sur les deux 
faces du limbe, très charnue, glabre ou velue, d'un 
rouge vif, rarement verte, occupant parfois toute la sur- 
face d’une jeune feuille, dont les bords seuls demeu- 
rent intacts. Éclosion en avril. Probablement la forme 
sexuée de Plagiotrochus Kiefferianus Tav. Sur Q. cocci- 


Synopsis des Zoocécidies. 439 


fera (Lichtenstein, 1877), var. vera DC. et var. émbri- 
cata DC. (Tavares, 1901). ileæ (Réaumur, 1738) et suber 
(Kieffer). Plagiotrochus ilicis Fabr. avec les varié- 
tés abdominalis Kieff.. cocciferae Licht., Emeryi 
Mayr, niger Kieff., Lichtensteini Kieil. et Kiefferi March. 


147. Galle à pourtour circulaire ou à peu près. .... ES MORE MERS 148. 


—  Galle longue de 4,5 mill. et large de L mill., formée aux 
dépens du parenchyme, brune sur le dessus de la 
feuille, d’un vert pâle sur le dessous. Trou de sortie 
sur le dessus. Sur Q. ile et suber (Kieffer, 1897)... 

RO ARTE eh Ana A0 Andricus pseudococcus Kieff. 


148. Sur Q. coccifera (Kieffer, 1897), var. imbricata DC. (Ta- 
vares, 1901), lex (Mayr, 1882), pseudosuber et suber 
{(Cecconi, 1901). Diamètre de 2 à 2,5 mill.; galle ressortant 
très faiblement mais également sur les deux faces du 
limbe, ou un peu plus sur le dessous, de la couleur de 
la feuille, avec une minime verrue centrale sur le des- 
sus. Trou de sortie supérieurement., Sans galle interne. 


LOC) POSTER NTES NEA TEE RAAE TAN PERS ET SRE A RRLS EetomsE ERR R acaS 
ee Pa Andricus coriaceus Mayr. et var. barrensis Tav. 
— Sur des Chênes à feuilles caduques................... 149. 


149. Avec une galle interne soudée de toutes parts à la sub- 
stance de la feuille; diamètre de 4,75 à 3 mill. (1) et hau- 
teur de 1 mill., l'épaisseur de la feuille étant de 0,3 mill.; 
plus convexe sur le dessous que sur le dessus qui est 
vert, puis brun, tandis que le dessous est d’abord jau- 
nâtre, puis brun, avec une minime verrue sur le côté. 
Éclosion en juin. Sur Q. pubescens (Mayr, 1882), Farnetto 
(Cecconi i. 1.) et sessiliflora (Trotter, 1898)..... AU 
PP AA ............. Andricus sufflator Mayr. 


MO ONS PAG NERO A TRRMANR PL CRAN SUN nr 150. 


150. Sur Q. cerris. Galle semblable à celle d'A. coriaceus 
Bi ÉVUEE Kele 0) RARE ete 2 DM PAT à ….... Cynipide. 


(1) Mayr indique 3 mill.; mes exemplaires de Q. pubescens ne mesuraient 
que 1,75 mill. quand les insectes en sont sortis. 


440 


151. 


153. 


J.-J. KIEFrER. 


Sur @. pedunculata et sessiliflora (Schlechtendal, 4870 et 
toza (Tavares, 1904). Diamètre de 3 à 4 mill.; dessus 
blanchâtre ou verdätre, avec une minime verrue Cconi- 
que et centrale, de laquelle partent des lignes ravon- 
nant jusqu’au bord: dessous sans verrue et à rayons 
peu distinets. Éclosion en juin. Forme sexuée de N. nu- 


MISMANS. NRANESR RES Neuroterus vesicator Schlecht. 


Galles réniformes situées ordinairement en grand nombre 
et très près les unes des autres, sur là face inférieure 
des feuilles, le long des principales nervures, fixées par 
un pédicule très court: d’abord d’un vert jaunâtre, puis 
d’un rouge vif en partie ou blanches, longues de 2 mill. 
et uniloculaires. Elles paraissent à la fin de septembre 
ou au commencement d'octobre ; chute au commence- 
ment de novembre. Éclosion en février ou mars de la 
8e année. Forme agame de Tr. megaptera (Harüig, 1840). 
Sur ©. pedunculata, pubescens et sessiliflora (Giraud, 


1859), toza (Chicote, 1886)... Trigonaspis renum (ir. 


Galles non rénilormes: ne renfermant qu'une loge lar- 
NS RE RL MR M M RE SU It ir in 


Galle non aplatie en lentille, plus haute ou presque aussi 
hante que ArpesAniraiONAre PRE NPPE PINCE ARE 


Dessus de la galle avec un enfoncement au centre: galle 
INFTADAAITESENARE DEURE DRE AM MA EEE RER ER El 


STAGE SUDOTIEUTE VElUE EPP RER APE ER REPE Re 


« Galle glabre, d’un blane rosé, conoïde, assez irrégu- 
lière; sommet du cône évidé en petit cratère. Sur Q. ru- 
bra » (Lacaze-Duthiers, 1853). D’après la figure, elle 
parait être trilobée, à lobes repliés par en haut, d'un 
diamètre de 4 mill.; probablement due à Neuroterus 
laeviusculus var. reflexus Kieff. 


Galle avec poils étoilés blancs, sur le dessus et le des- 
sous; le centre de la surface inférieure est convexe et 


152. 


153. 


169. 


156. 


157. 


158. 


159. 


Synopsis des Zoocécidies. 444 


glabre: de couleur brunätre, d’un diamètre de % mill. 
Elle est,fixée par un minime pédicelle au-dessous du 
limbe, et à la face opposée correspond un point jaune. 
SM 10E 0: (RICE) RE ie de ee Cynipide. 


Galle à pilosité consistant en des fils soyeux et appliqués. 156. 


Sur @. suber (Hieronymus, 1890). Galle ne différant de 
la suivante que par la taille plus petite, le diamètre n’at- 
teignant que À à 4,5 mill.. par la couleur des fils soyeux 
qui sont blanchâtres, et par Ia cellule larvaire relative- 
RE TO NT MT NRA EPRS Cynipide. 


Sur des Chênes à feuilles caduques. Galle fortement dé- 
primée au centre, cireulaire, avec un diamètre de 
3 Mill.; bord épais, convexe, recouvert de fils soyeux, 
luisants, d’abord jaunes puis bruns, dirigés en dehors; 
dessous plat. Maturité en octobre. Éclosion en février et 
mars suivants. Forme agame de N. vesicator (Malpighi, 

1679). Sur Q. pedunculata, pubescens et sessiliflora 

(Mayr,1871),[fastigiata et rubra {Lacaze-Duthiers, 1853), 

infestoria (Rolle), lusitanica var. Turneri (Rolle, 1883). 
var. Broteri et var. faginea (Tavares, 1901) et toza (Chi- 


COIPAISSU ARTE SRE Neuroterus numismalis (I. 
Surface supérieure avec de minimes poils. ............ 158. 
SUPALC SUDEMEUTE STADE. dite aber 16%. 
Dessus de la galle plan, avec ou sans verrue au centre... 159. 


Dessus de la galle plus ou moins proéminent en cône et 
dépourvu de verrue, muni d'une abondante pilosité 
formée de poils étoilés ; sur le dessous des feuilles... .. 162. 


Galle circulaire, infrafoliaire, d’un diamètre de 4 à6 mill., 
haute de 2 à 4 mill., blanche ou rouge, couverte de poils 
blancs, serrés, soyeux, dressés et assez longs: plane 
sur le dessus avec un ombilic au centre, dont les poils 
sont jaunes; convexe sur le dessous. Chute en octobre. 
Éclosion en mars suivant. Sur Q. cerris (Giraud, 1859), 
suber (envoi de Th. de Stefani) et [pedunculata (Misciat- 
tel 0b)IA se. Le ...... Neuroterus lanuginosus ir. 


442 J.-J. KIEFFER. 
—  Diametre de 4,5 à 4 mill.: poils très courts ; dessous plan. 160. 


160. Dessous de la galle glabre, couvert de fines stries rayon- 
nant du centre et reliées entre elles par des stries trans- 
versales, formant ainsi une réticulation ; galle circu- 
laire, d'un diamètre de 2 mill.; surface supérieure 
brune, avec une verrue au centre et parsemée de poils 
étoiles. Sur le dessous des feuilles de Q. lusitanica var. 


radineniietter 1807). AI MAÉ ER LRE APR TRES Cynipide. 
— Dessous 'de h'oalletolabre, non strié Le Me PNR 161. 


161. Diametre de 4,5 mill.; contour irrégulier; dessus couvert 
de poils rouges, dressés et très serrés. Sur Q. lusitanica 
Var agineaiRieter 4897) rm er CINOE Cynipide. 


— Diamètre de 4 mill. Milieu de la galle avec une verrue 
ombiliquée, mais non proéminent en cône; surface tan- 
tôt entièrement glabre, tantôt, sur le dessus, faiblement 
velue de poils en étoile; sur le dessus et le dessous des 
feuilles. Galle blanche ou rouge, à bord plus ou moins 
relevé, parfois lobé. Maturité et chute en septembre: 
éclosion en mars suivant. Forme agame de N. albipes 
Schenck (Schenck, 1862). Sur Q. pedunculata (Mayr, 
1882), fastigiata et sessiliflora (Kieffer), [aurea Wier. 
(Hieronymus, 1890), toza (Chicote, 1886) et vérgiliana 
‘Hieronymus 1890)... Neuroterus laeviusculus Schenek. 


462. Diamètre de 4 à G mill.: galle blanchâätre, à bord très 
mince et appliqué, à face supérieure devenant insensi- 
blement proéminente en cône depuis le bord jusqu’au 
centre et parsemée de poils étoilés d’une couleur de 
rouille ;" face inférieure plane, grisàtre et parsemée de 
taches blanches le long du bord............... Eee 163. 


— Diamètre de 3 mill.; galle rougeàtre ou brunâtre, à bord 
obtus et plus ou moins relevé; face supérieure n’avant 
que le milieu proéminent en cône et couverte de poils 
étoilés d’abord d’un rouge vif, puis d’un rouge brun: 
parfois elle est blanchätre, avec des poils étoilés bruns 
et disposés en cercles concentriques, face inférieure 
plus faiblement velue, sans taches blanches. Maturité et 
chute en octobre. Éclosion en avril où mai suivant. 


Synopsis des Zoocecidies. 4h43 


Forme agame de N. tricolor (Schenck, 1862). Sur @. pe- 
dunculata (Schlechtendal, 1870). sessiliflora (Mayr, 1882), 
infectoria et lusitanica (Rolle, 1885), var. faginea, var. 
Broteri, humilis, var. prasina et toza (Tavares, 1904), 
fastigiata (Kielfer, 1897), Farnetto (Ceceoni, 1901)..... 
Rue at dE ER ER LA Neuroterus fumipennis L. 


163. Dessous glabre. Chute en automne. Éclosion en mars sui- 
vant. Forme agame de N. baccarum (Malpighi, 1679). 
Sur Q. pedunculata (D'Anthoine, 1793), pubescens et 
sessiliflora(Mayr, 1871). [aurea Wier. (Hieronymus, 1890), 
conferta, infectoria et lusitanica (Rolle, 1883), humilis 
{(Trotter, 1899), fastigiata (Kieffer, 1897). rubra (Lacaze- 
Duthiers, 4853), toza(Chicote, 1886)].........:::..., 
ST ee ee re reiuel à Neuroterus lenticularis. (|. 


— Dessous velu. Sur Q. lusitanica var. faginea (envoi du 
R. P. Pantel). Neuroterus lenticularis var. histrio Kieff. 


164. Galle plus ou moins circulaire ou lobée. Voir N° 164... 
NADIA AIRE ....... Neuroterus laeviusculus Schenck. 


—  Galle à bord replié par en haut en trois ou quatre en- 
droits. ne laissant de libre que le centre ombiliqué et 
ressemblant ainsi à un petit chapeau à lrois ou quatre 
cornes. Chute en septembre. Éclosion en mars suivant. 
Sur @. pedunculata (von Schlechtendal, 1885) et sessili- 


LOT ASE TC 1 RON DOS RES DER A SPL RO 
te ne Male Neuroterus laeviusculus var. reflexus Kieif. 
165. Galle beaucoup plus haute que large à sa base. ........ 166. 
—  Galle à peine ou pas plus haute que large à sa base... 167. 


166. Galle en forme de corne, longue de 8 à 10 mill. et fixée 
à une nervure. Sur Q. pubescens (Hartig, 1840) et pedun- 
culata (Misciattelli, 1895)........ Dryophanta cornifex H. 


— Galle composée d'un pédieule cylindrique terminé par 
une partie évasée imitant la forme d’une navette ; hau- 
teur : 2 à 3 mill.; largeur de la partie évasée : 2 mill. 
Couleur verte ou d’un rouge vif. Cellule larvaire ova- 
laire, située à la base de la partie évasée. Sur la nervure 
médiane, à la face inférieure des fouilles de Q: lusitanica 


au J.-J. KIEFFER. 


var. faginea (Kieffer, 1897) et var. Broteri (Tavares, 
LOU ER RER ERA Trigonaspis Mendesi Tav. 


167. Galle subeylindrique, faiblement cannelée, à sommet 
tronqué et creusé en fossette, ombiliquée au centre et 
entourée d'un bord saillant, mince et régulier; elle a la 
grosseur d’un grain de millet et une couleur verte ou 
rouge; elles sont fixées ordinairement en grand 
nombre sur la face inférieure de la nervure médiane qui 
s'épaissit et se courbe. Chute en septembre ou en oc- 
tobre. Éclosion au printemps suivant (Malphighi, 1679). 
Sur Q. pubescens (Giraud, 1859), [fastigiata, sessiliflora 
ctarubraNPacaze-Duthiers 2899) Me teRE Cote 

PR Ne a MA Ep SPRN a LA EE Andricus urnaeformis Mar. 


—  Galle à peu près sphérique ou ovalaire, fixée par un point 
seulement 168. 


she ale olstoie nie blole lo ele eleeisie ee) alein oies. en ec = Pie) patois 


168. Galle charnue et juteuse, se rétrécissant et se ridant en 
se desséchant, sphérique, d’un diamètre de 10 à 29 mill.. 
d’un vert jaunatre ou rouge, luisante, glabre, lisse ou 
irrégulièrement verruqueuse; paroi très épaisse: loge 
larvaire unique, centrale et petite; maturité en octobre; 
éclosion en décembre. Forme agame de D. Taschenbergi 
(Redi, 1668). Sur Q. pedunculata (D’Anthoine, 1793), 
fastigiata (Lacaze-Duthiers, 1853), sessiliflora ([Mayr, 


1871) et tozu (Chicote, 4886) (:)...... Dryophanta folii L. 


—  Galle non charnue ni juteuse, mais dure et subligneuse à 
la maturité, ne se rétrécissant pas en se desséchant et ne 
dépassant pas 10 mill. en diamètre ; uniloculaire. ...... 169. 


169. Galle velue ou verruqueuse et alors ne dépassant pas 
D SUP NCE IS RE Le UNS ES SN Re EL 170. 


—  Galle glabre et lisse, rarement granulée et dépassant alors 
2H: NON ODSEPVÉE SUP. CRISE PRET ET 


170. Surface glabre, couverte de petits tubercules assez serrés. 174. 
— Surface couverte de poils courts, serrés, groupés en 


étoile; galle sphérique ou allongée, d’un diamètre de 4 


(1) Probablement que Chicote a pris D. pubescentis pour D. folii. 


Synopsis des Zoocécidies. 44 


à 6 mill.. d’un beau vert clair, puis brune, à paroi épaisse 
et spongieuse, cavité larvaire solitaire. Attachée aux 
nervures secondaires, sur la face inférieure des feuilles. 
Chute en cetobre ou en novembre; éclosion au prin- 
temps suivant. Forme agame de Ch. Lüwi (Giraud,1859). 
En ee Ole Pete VC Pr RG TASpis enitida Cire 


171. Galle sphérique, d’un diamètre de 4,5 à 2 mill., d’abord 

blanche, puis verte ou jaunâtre, avec les tubercules par- 

lois rouges, uniloculaire et fixée aux fines nervures sur 

le dessous des feuilles, solitaire où à plusieurs, selon 

Giraud, Trotter et mes observations, agglomérée sur le 

dessus des feuilles, selon Mayr et Müllner. Chute en 

octobre. Sur Q. cerris (Giraud, 1859) et pseudosuber 
(HAINE CRE CO) REEEEMERRERRE Neuroterus minutulus Gir. 


—  Galle un peu plus longue que large, mesürant 2 à 2,5 mil. 
sur 4,5 à 2 mill., parfois un peu enfoncée au point d’in- 
sertion, blanchâtre ou rougeûtre, à tubercules rouges, 
pointus et serrés, située sur le dessous des feuilles, 
éparse, et fixée par un minime pédicelle à une des ner- 
vures latérales (Müllner, 4901). Probablement forme 
AAel de DE MAUR RS EN PERTE CEE Dryocosmus”? 


172. Galle en ovoide transversal, son grand axe mesurant 
4 mill. : surface mate, lisse ou granulée, blanchâtre; pa- 
roi étroite ; fixée à une nervure latérale sur le dessous 
des feuilles. Maturité en octobre. Éclosion en octobre et 
novembre. (Réaumur, 1737.) Sur Q. pedunculata et ses- 
suinora (Mae AS) MOT Dryophanta agama H. 


—  Galle sphérique ou à peu près, le sommet étant parfois un 
PÉDALE PMR EE A PACE va 173. 


173. Galle sphérique, d’un diamètre de 2 à 3 mill., glabre, 
lisse, mate, à paroi mince et un peu charnue, à surface 
jaune parsemée de taches noires se touchant parfois. 
Sur le dessous des feuilles de Q. pubescens. Mode d’in- 
sertion inconnu. Chute en octobre. Éclosion en novembre 
(De Stefani, 1898)......... ‘.... Andricus Giardinus Stef. 


/ 


=" Falelonametmrcedetar0imiI eee ne 174. 


246 J.-J. KiEFFER. 


17%. Diamètre de 8 à 10 mill.; galle sphérique, mate, unilo- 
culte ERAUre INRRENr pe : 


475. Galle jaune ou rouge, ceinte de bandes transversales 
concentriques, rouges ou vertes et ordinairement parse- 
mées de granulations ; paroi épaisse. Maturité en octobre. 
Éclosion en novembre et décembre. Forme agame de 
D. similis (Malpighi, 1679). Sur @Q. pedunculata (Mayr, 
1870), sessiliflora (Kiefer), [lusitanica var. Turneri 
(ROC MSIE RE EME Dryophanta longiventris H. 


—  Galle d'un brun grisàtre, souvent pruineuse, parfois avec 
quelques verrues aplaties: paroi épaisse. Maturité en 
octobre. Éclosion en novembre ou décembre (Malpighi, 

1679). Sur Q. pubescens (Mayr, 1882), humulis (envoi de 
Tavares), pseudosuber et sessiliflora (Cecconi, 1898), lu- 
sitanica var. faginea, ileæ et toza (Kieffer, 1897)....... 
D One OT CR NE ........ Dryophanta pubescentis Mar. 


176. Au-dessus de la loge larvaire, située vers le bas de la 
galle, se trouve une autre cavité qui est vide: galle sub- 
sphérique, haute de 4 à 5 mill. et à peine plus large, à 
sommet tronqué ou faiblement enfoncé, avec une très 
petite verrue au centre; surface jaunâtre et faiblement 
luisante. Paroi épaisse et dure. Maturité en octobre. 
Éclosion en octobre ou en novembre (Réaumur, 4737). 
Sur Q. pubescens et sessiliflora (Mayr, 1871), peduncu- 


lata et lusitanica var. faginea (Kieffer, 1897).......... 
MT Le ec De CCDrvophanta distic had 
—  Galle avec une seule cavité qui est centrale. ....... ; 177 


177. Galle mate, paraissant en mai et tombant en juin, sphé- 
rique, spongieuse et assez molle à sa maturité, mais non 
juteuse, d’un diamètre de 6 à 7 mill., lisse, rouge, sou- 
vent avec des points jaunâtres, d’autres fois verte et ne 
devenant rouge qu'après sa chute; paroi aussi épaisse 
que le diamètre de la loge larvaire. Éclosion en décembre 
et en janvier (Hartig, 1841). Sur Q. humilis (Trotter, 
1899), et var. prasina (Tavares, 1900), pedunculata (Kiet- 


Synopsis des Zoocécidies. 447 
fer), pubescens (Trotter, 1900) et sessiliflora (Mayr, 1882). 
RARE CR CURE ARE dr Trigonaspis synaspis Il. 


—  Galle brillante, paraissant en été, mürissant en septembre, 
mais non caduque, subsphérique, à sommet et base lé- 
gerement comprimés, haute de 5 à 6 mill. et large de 
7 mill., de couleur jaune ou rouge, subligneuse et dure ; 
paroi assez épaisse mais beaucoup moins que le diamètre 
de la loge larvaire. Éclosion en octobre et novembre. 
Forme agame de D. verrucosa Schlecht. (Hartig, 1840). 
Sur Q. pedunculata (Mayr, 1871), glandulifera et lusi- 
tanica (Rolle, 1883), sessihiflora (Hieronymus, 4890) et 
toza (Kieffer, 1897)............... Dryophanta divisa H. 


478, Sur chatons..... SR RE AN ENT TR Ets SATA 
SACS PAU AU SAP CT UE HÉT ER 2e CR ns 209. 


179. Galle pluriloculaire, formée aux dépens de l’axe du cha- 
ton qui est plus ou moins fortement renflé........ OOASU 


—  Galle ne consistant pas en un simple renflement de l'axe 
ULCRATONENS ee non UE ET is RDA LEE MS OP Ko/ 22 


180. Axe du chaton contourné, faiblement et irrégulièrement 
renflé en forme de nodosités, matteignant que 1 1/2 à 
2 fois l'épaisseur de l'axe normal dont il conserve la cou- 
leur Sun ONSu ben iTavaress 4900) CIRE Len 
MARINES tr ie or otPlargiotrochus faimenti lv. 


— Axe du chaton fortementépaissi,environ quatre fois aussi 
gros que l’axe normal, charnu et rouge............., 181. 


184. Renflement glabre ou subglabre, cylindrique et fusitorme, 
charnu et d'un rouge vif, portant sur sa surface les rudi- 
ments des fleurs. Éclosion en avril et mai. Forme sexuée. 
Sur @. coccifera (Fonscolombe, 1832), var. vera DC., var. 
imbricata DC. et Q. ilex Var. genuina Cout. (Tavares, 
CN) PAR ENS ............. Plagiotrochus fusifex Mayr. 


— Chaton changé en une masse rouge, d’abord charnue, 
puis spongieuse et sèche, sans trace de fleurs, mais re- 
couverte en partie d’un épais feutrage gris, longue de 5 
à 43 mill. et grosse de 4 à 6 mill.; cellules nombreuses, 


J.-J. KIEFFER. 


ee 
ps 
(9 © 


à paroi ligneuse et tres mince. Sur Q. macedonica (Cec- 
COMORES = re. ...  Andricus Zappellai, n. Sp. (!). 


182. Galles généralement agglomérées, disparaissant complète- 
ment sous un amas de filaments cotonneux blanes et 
trois ou quatre fois aussi longs qu’elle, ovalaires et for- 
mées aux dépens d’une anthère d’étamine............. 183. 


—  Galle glabre, ou munie de poils courts qui n’ont jamais la 
longueur déelapalle 0 27. TR D CS RE 186. 


183. Sur Q. cerris. Galles hautes de 2 à 3 mill., agglomérées en 
amas de la grosseur d'une cerise à celle d’une noix et 
lixées à des chatons développés. Éclosion en juin de la 
première année. Forme sexuée de Chilaspis nitida 
(NACRE MASS2) RENE RARretne Chilaspis Lowii Wachtl. 


— Sur d’autres sortes de Chènes; galles longues de 2 mill. 184. 


184. Chatons développés mais raccourcis, ou bien demeurant 
même renfermés dans le bourgeon à fleurs et, en ce €as, 
les galles forment une agglomération unique, qui n’est 
pas à distinguer de la suivante. Éclosion en juin. Forme 
sexuée d'A. Giraudi. Sur Q. sessiliflora (Mayr, 1871, 
BAD) RTE MONTE De cree ED TE Andricus cirratus Ad. 


—  Chatons jamais développés, mais demeurant renfermés 
dans le bourgeon, de sorte que les galles forment tou- 
jours un amas atteignant jusqu’à la grosseur d’une noix 
(Dhéaphrasteenviron:350 100)... 189. 


(1) & Entièrement d'un jaune rougeätre; abdomen seul d'un rouge jau- 
nätre. Tèle finement réliculée sur le front et le vertex. Antennes de 12 ar- 
ticles; le 2° de moitié plus long que gros; le 3° quatre fois aussi long que 
gros et de moitié plus long que le suivant; le 11° à peine plus long que gros; le 
12° presque deux fois aussi long que le 11°. Thorax glabre; mésonotum mat, 
grossièrement chagriné; sillons parapsidaux profonds; mésopleures fortement 
striées en long; écusson rugueux, à fossettes brillantes et profondes; arêtes 
du métanotum parallèles. Crochets munis d'une dent. Tarière à extrémité ar- 
quée et dentelée. Spinule ventrale 4 à 5 fois aussi longue que large. Œuf 
ovoïdal, de moitié plus long que gros, n'atteignant que le quart ou le tiers de 


la longueur du pédicelle. — Taille : 1,5 mill. D'après un exemplaire extrait 
d’une galle. — Dédié à M. Zappella, qui a découvert cette espèce. 


Italie (envoi de M. le D’ Cecconi). 


Synopsis des Zoocécidies. 449 


185. Sur Q. pedunculata, pubescens, sessiliflora (Linné, 1761 et 
Mayr, 1870). Eclosion en mai et juin. Forme sexuée 
d'A. autumnalis...... ORALE UE CRIE Andricus ramuli L. 


— Sur Q. humilis (Trotter, 1900), var. prasina Bosc. (Ta- 
vares, 1900), lusitanica var. faginea (Kieffer, 1899), var. 
Broteri Cout. (Tavares, 1900) et toza (Kieffer, 1897)... 
Andricus ramuli var. trifasciatus Kief. 


186. Galle sphérique, très juteuse, de la grosseur d’un pois et 
imitant un grain de raisin. Voir n° 439............... 
Neuroterus baccarum L. 


e  efolelelehehellelaie pnlelelelrnele 4e ve shalels /e 


—  Galle non en forme de baie sphérique et juteuse. ....... 187. 


187. Galle pluriloculaire, gluante, ligneuse et munie de pro- 


LOS EMEMSPNEMENREL SEC AN NENPEMEEMRNN 2e 11100. 
—  Galle dépourvue de prolongements ligneux........... NO CE 


188. Diamètre de 10 à 20 mill. ; appendices longs de 5 à 45 mill. 
et larges de 2 à 4, comprimés, striés, courbés ou droits, 
à sommet à peine plus étroit que la base et teint de 
rouge. Formée aux dépens d’un bourgeon, rarement 
d’un chaton ou d'un gland. Éclosion en novembre de la 
première année. Sur Q. lusitanica Var. faginea (envoi 
du R. P. Pantel), var. Broteri, humilis var. prasina et 
toza (Tavares, 1900), conferta (envoi de Cecconi), pubes- 
cens (De Stefani), pedunculata (D’Anthoine, 1793) et ses- 
suepora(Trotter 1898). 0 Andricus Panteli Kiel]. 


— Diamètre de 5 à 10 mill. ; appendices coniques et longs de 
3 à o mill. Galle arrondie, gluante ainsi que les prolon- 
gements; ceux-ci droits, ordinairement traversés par 
cinq arêtes et rouges au sommet; l'axe du chaton auquel 
la galle est insérée, s’épaissit, devient ligneux et demeure 
fixé à l'arbre. Maturité en octobre; éclosion au 2 ou 
3 printemps suivant. Sur @Q. pedunculata (Wachtl, 
AO LE MAR APR Andricus Mayri Wachtl. 


189. Galle pluriloculaire, rarement uniloculaire, large de 6 à 
20 mill. et formée aux dépens d’une fleur............ 190. 


—  Galle uniloculaire, n’atteignant jamais 6 mill. en épais- 


Ann. SOC. Ent: Fr., Lxx, 1901. 


850 J.-J. KIEFFER. 


190. Galle cunéiforme, haute de 10 mill. et large de 40 à 20 mil]. 
à son extrémité ; celle-ci est tronquée, à bord irrégulier 
et à centre souvent faiblement enfoncé et à ombilic peu 
marqué: le plus souvent chaque fleur est changée en 
alle ; celles-ci sont alors agglomérées en une production 
arrondie où sphérique, d’un diamètre de 20 mill.; elles 
paraissent comprimées de facon à prendre tantôt une 
forme tétraédrique, tantôt la surface du disque terminal 
disparait et on n’y apercoit plus que deux lèvres rappro- 
chées l’une de l'autre. Surface brillante, jaune ou rouge; 
paroi subligneuse et mince; à la base de la galle, ré- 
trécie en pointe, la section montre un cône de 5 mill de 
haut et de 3 de large, touchant la paroi supérieure de 
la galle et renfermant quatre loges allongées ; rarement 
ce cône est plus petit et ne contient alors qu’une ou deux 
loges larvaires: trou de sortie correspondant à chaque 
loge: un autre trou de sortie se voit dans la paroi supé- 
rieure et transversale. Quand les galles ne se touchent 
pas, ce qui est rarement le cas, leur forme est celle d’un 
disque circulaire, à bord arrondi, haut de 2,5 à 5 mill. 
et large de 8 à 12 mill., à centre ombiliqué. Sur Q. ma- 
cedonica (Cecconi, 1901).... Andricus Gecconii, n. sp. (!}. 


—  Galle ayant l'aspect d'un gobelet à moitié plein, une cloi- 
son horizontale la divisant en une partie supérieure 
vide, largement ouverte et lobée, et en une partie infé- 
rieure contenant plusieurs petites galles internes; elle 
est haute de 10 mill. et large de 6 à 8 mill., amincie à 
sa base, de couleur rouge, jaune ou verdàtre; parfois 
de nombreuses galles sont agglomérées en une masse 
unique de 20 à 40 mill. de long. Éclosion en juin de la 
Are année. Sur Q. cerris (Giraud, 1859) et suber (Cec- 
COL AO PEER EE ENT Andricus aestivalis Gir. 


(1) ® Noir; antennes, hanches et pattes d'un rouge sombre; écaillettes 
jaunes ; abdomen d'un brun marron, avec le dessus noir. Antennes de 13 ar- 
ticles. Spinule ventrale 3 à 4 fois aussi longue que large. Diffère d'A. aesti- 
valis par le mésonotum mat et grossièrement chagriné, mais non ponctué, el 
par les ailes non ciliées. — Taille : 2 mill. 


Italie. 


Synopsis des Zoocécidies. 


191. Galle en grain de groseille ou courbée en arc, formée aux 
dépens du réceptacle et longue de 4 à 7 mill.......... 
—  Galle non en grain de groseille, ni courbée en arc, haute 
de: 4:5: à 6 mill: :.:4. ; 


phelole uoñels tels lee e sie els elolelie ee = «ta lele 


492. Galle droite, spongieuse, ovoidale, d’abord verte puis 
rouge où violacée, haute de 6 à 7 mill. et large de 5 à 7, 
ayant le volume et la forme d'un grain d’une grappe de 
groseille; son extrémité forme une petite pointe, au 
centre de laquelle se trouve une ouverture communi- 
quant avec une cavité qui en occupe la moitié supérieure ; 
une cloison horizontale sépare cette cavité de la coque 
dure et subligneuse contenant la larve. Éclosion en mai 
et juin de la 4'° année. Sur Q. cerris (Giraud, 1859), 
macedonica (Cecconi, 1901), pedunculata (Misciattelli, 
1895) et suber (De Stefani, 1898). var. brevisquamma 
Cout. et genuina Cout. (Tavares, 1900! 


451 


192 


193: 


RSR DER menti I AROrICUS srossulariae Gir: 


—  Galle courbée en are, cylindrique, haute de 4 à 6 mill.et 
large de 1,5 à 2,25, d'abord verdâtre, puis rougeûtre et 
brune, charnue, plus ou moins ridée ou même sillonnée 
longitudinalement, munie de poils courts simples ou 
étoilés ; une cloison horizontale sépare la coque dure, 
subligneuse et basale, contenant la larve, d’une cavité 
supérieure et allongée, qui aboutit à l'extrémité de la 
galle. Éclosion en juillet de la 4° année. Sur Q. cerris 


(MuDner MOD Re Andricus vindobonensis Mülln. 


193. Galle à enveloppe charnue, fusiforme ou ovoïdale, haute 
de 3 à 6 mill. et munie ordinairement d’arêtes longitu- 
dinales Ventes OUTONRES PA CLIN ANAL CRI 


— Galle sans enveloppe charnue et non cannelée, ovoïdale 


ou conique et haute de 4,5 à 2,75 mill...…. 


age) 'otele ptole {er 


194. Axe du chaton renflé et persistant. Galle fusiforme, bric- 
vement pédicellée où sessile, du volume d’un grain 
d'orge, à côtes longitudinales régulières rouges ou 
vertes, parsemée de poils courts et épars et surmontée 
d’une verrue à base entourée d’une ceinture de pilosité 
serrée. Maturité et chute en juin. Éclosion au printemps 


196. 


452 J.-J. KIEFFER. 


suivant. Sur Q. pedunculata (Giraud, 1859) et sessili- 
fon A der MASSE ER Andricus seminationis All. 


— Axe du chaton non renflé, caduc. Galle ovoïdale, glabre, 
brune, avec des côtes longitudinales irrégulières et plus 
ou moins reliées entre elles; sommet obtus, avee une 
verrue peu distincte; sessile et entourée à sa base par 
JePPÉMLONEIESSÉChE. LE ER CR ee 195. 


195. Hauteur : 3 mill.; épaisseur : 2 mill. ; intervalles entre les 

côtes lisses. Éclosion au printemps suivant. Sur Q. pe- 

dunculata (Hieronymus, 1890) et sessiliflora (Mayr, 1870) 
Andricus quadrilineatus H. et flavicornis Schenck. 


—  Galle haute de 5,2 mill. et large de 3,5; intervalles par- 
semés de petites verrues. Sur Q. pedunculata où sessi- 


liflora (Schenck, 1862)...... Andricus (verrucosus Sch.). 
LOGS TROP ME DES UP) EEE RENE Re Ste r T 197 
— Sur‘d’autres sortes de Chênes..." AO 202. 
497. (ChALONS UENElODPÉS. EE AR RER A ST A RE EEE 198. 


—  Chatons non développés; galles agglomérées dans le 
bourecon tlorallentr'OUVER te Le MP EURE LUCE 201. 


193. Sur Q. suber. Anthère renflée, longue de 2,25 mill. et 
large de 4,5 mill., obtuse aux deux bouts, brune, mate, 
non distinctement velue, uniloculaire et munie d'un 
sillon longitudinal (Tavares, 1900)............... Cynipide. 


— Sur Q. cerris. Galle portant sur le côté une moitié d’an- 
thère avortée, ce qui indique qu’elle à été formée aux 
dépens de l'autre MOINE... PME RRÉTASE 199. 


199. Galle sessile, c’est-à-dire fixée à l'axe du chaton et por- 
tant à sa partie supérieure la moitié d’anthère avortée, 
ce qui indique qu’elle a été produite alors que le filet de 
l'étamine n'était pastencore AOrME AN RCE NP EE 200. 


—  Galle pédiculée, c’est-à-dire fixée à l'extrémité du filet de 
l'étamine qui est ordinairement un peu raccourci, et 
munie à sa partie basale, de la moitié d’anthère avortée; 
elle est subovoïdale, longue de 4,50 à 4,75 mill. et large 


Synopsis des Zoocecidies. 453 


de 4,25 mill., mate, terminée supérieurement en une 
pointe obtuse, couverte sur toute sa surface, de poils 
droits et assez longs, teinte d’abord de jaune orangé, puis 
de jaune brun. Éclosion en mai de la Are année. Forme 
sexuée (Müllner, 1901)... Neuroterus cerrifloralis Mülln. 


200. Galle haute de 2 à 2,5 mill.. ovoidale, jaunâtre, presque 
glabre, à poils très courts et peu abondants. ÉEclosion en 
Vnl (DroiteR ASS) RE" Andricus Beyerincki Trott. 


—  Galle haute de 4,5 à 2 mill., en ovoiïde allongé, amincie 
au bout, glabre, mate, verte puis brunâtre. Éclosion en 
mai. Forme sexuée de Cynips calicis (Beyerinck, 1899). 
DE EE OT RS D AE NE EE ER LL Andricus cerris Bey. 


201. Galles hautes de 2 mill. et larges de 1,25, d’un jaune 
brunâtre, coniques, à sommet légèrement recourbé en 
arrière, convexes, brillantes et glabres sur le côté libre, 
planes, mates et un peu pruineuses au côté par lequel 
elles se touchent, groupées au nombre de 5 à 10 dans un 
bourgeon floral entr'ouvert. Sur Q. suber (Kieffer, 1897). 

Voir N°65. Andricus luteicornis Kieff. et var. niger Tav. 


— Galles hautes de 2 mill., d’un jaune sale, coniques, glabres, 
brillantes, formées aux dépens des anthères et groupées 
au nombre de 40 à 20 dans un bourgeon floral entr’ou- 
vert. Éclosion en mai. Sur Q. cerris (Giraud, 1859) et 
SUVERADAVAreSS 1000). 7-07 Andricus burgundus Gir. 


202. Galle sessile formée aux dépens d'un filet d'étamine et 
portant de chaque côté un bourrelet ou trace de l’an- 
ETC a, ÉRUR  R  PNER 203. 


—  Galle sessile formée aux dépens du réceptacle et située 
à la base des étamines, sans bourrelet sur les côtés... 206. 


203. Galle munie, vers le haut, de poils blancs atteignant en 
longueur le quart de la hauteur de la galle, glabre dans 
le bas; en ovoïde allongé, haute de 2,5 à 2,75 mill. et 
large de 1 mill., atténuée au sommet en une pointe ob- 
tuse sur laquelle se rejoignent les deux moitiés de l’an- 
thère sous forme de deux bosselettes ovalaires et brunes. 
Sur Q. pedunculata (Pigeot, 1900).. Andricus Kiefferi Pig. 


45% J.-J. KiEFFER. 
—  Galle glabre ou à poils très courts... ...: 204. 


204. Les deux moitiés d’anthères forment le sommet de la 
galle où elles se touchent à peu près; galle caduque, 
glabre, formée par un épaississement du filet de l’étamine, 
d’un vert jaunâtre, haute de 4 à 4,5 mill., ovoidale. 
Éclosion en juillet et août de la 2° année. Forme agame 
de N. aprilinus (1). Sur Q. pedunculata, sessiliflora 
(Schlechtendal, 1870) et pubescens (Mayr, 1870)........ 
RE een ut Neuroterus Schlechtendali Mayr. 


— Les deux moitiés d'anthère écartées l’une de l’autre, 
indiquées sur le côté de la galle par deux bourrelets ou 
sillons longitudinaux ; galle persistante, conique, jaunâtre 
DS Tune MÉCIOSION HAN M RER UN NUE 205. 


205. Surface uniformément couverte de poils dressés et 
courts. Galle haute de 2 mill. et large de 4 mill., ovoi- 
dale, brune. Sur Q. pubescens (Giraud, 1859) et sessili- 
HONCMAYR IA ST O0) AE RP EEE Andricus amenti Gir. 


— Surface glabre, un peu velue à la base, Galle conique, 
haute de 2 mill., jaunâtre avec la pointe plus sombre; 
axe du chaton à peine renflé à l'endroit de l'insertion. 
Forme sexuée d'A. solitarius (1). Sur Q. pedunculata et 


sessiliflora (Schlechtendal, 1883)......... ES TE ONU GE 
D tn ne Ce Andricus xanthopsis Schlecht. 


206. Chatons non développés et présentant une forme sphé- 
rique à cause du raccourecissement de leur axe, qui 
n'atteint que 2 à 2,5 mill. en longueur ; galles situées au 
nombre de 1 à 3 à l'extrémité de l'axe, ovoïdales ou co- 
niques, hautes de 2 à 3 mill. et larges de 4 mill., à base 
glabre où à peu près, à moitié supérieure couverte de 
poils assez longs, bruns et jaunes: parfois sur le coté 
paraissent des parties du périgone floral. Éclosion en 
mai. Sur Q. pubescens {Tschek, 1870) et {oza (Tavares, 
LOOD SR A SRI .... Andricus occultus Tschek. 


—  Chatons bien développés; sur Q. sessiliflora et peduncu- 
ft LUE STRESS ARR RER RON ES ET A :. 207: 


(1) Selon Schlechtendal, 1891. D'autre part Beyerinck dit avoir trouvé que 
A. sœæilarius était produit par Neuroterus aprilinus. 


207. 


208. 


209: 


210. 


214 


Synopsis des Zoocécidies. 459 


Surface couverte de poils blancs, raides et dressés. Galle 
en ovoide allongé, haute de 2 mill., avec une pointe 
distincte; couleur verte puis brune. Éclosion en juin. 
Forme sexuée d’A. fecundator. Sur Q. pedunculata (Adler, 
: Loos PORTER Re ee RC EU Andricus pilosus Adi. 


Surface glabre ou à peine pubescente au sommet: sur 
OSeSSUNOTL RES EE RES PLUS D MT DOTE Ce 208. 


Galle haute de 4,5 mill., en ovoide allongé, à pointe dis- 

tincte, à couleur d’abord verte puis jaune. Éclosion en 

juin. Forme sexuée d'A. Malpighi (Adler, 1881)... ... 

Pa NA Pets ne or id  ANOPICUS AUS AL 


Galle haute de 2 à 2,75 mill., en ovoide allongé, jaune, 
à sommet brun. Maturité fin avril (von Schlechtendal, 
LS NOR RE SR PRO ER RER A PRES .... Andricus Sp? 


Galle située à l'intérieur du gland qui s’est développé 
Mais plus ou Moins anormalement." LEE 210. 


Galle fixée à la cupule ou entourant le gland ou etant le 
résultat d’une déformation de tout le fruit........... 241 


Galle située au centre du gland qui demeure petit et reste 

fixé à la cupule ; elle est ligneuse, uni- ou pluriloculaire. 

Sur Q. pedunculata (Kiefer, 1897), pubescens et sessili- 

Rora iMaye 1876) EURE. RENE FARRt Cynipide. 


Galle formée aux dépens de la pellicule brune qui en- 
toure la noix du gland, ligneuse, multiloculaire, produi- 
sant souvent un gonflement partiel ou une éraillure du 
gland. Sur Q. cerris (Giraud, 1859), aegilops (Mayr,i. L), 
suber (Kieffer, 1897), var. genuina Cout. (Tavares, 1900) 
et toza (Chicote, 1886).00.7 2.7 Callirhytis glandium Gir. 


Cupule et gland formant une masse charnue, dont la 
partié centrale ou le gland est à peine convexe et ombi- 
liquée au centre, tandis que la partie externe ou la cupule 
est couverte de productions squamiformes vertes ou 
rouges; la partie basale renferme plusieurs loges lar- 
vaires. Éclosion en mai et juin de la 4" année. Sur 
Q. cerris (Giraud, 1859), [pedunculata (Misciattelh, 1895) 
et suber (Tavares, 1900)}.. Neuroterus glandiformis Gir, 


40 J.-J. KIEFFER. 


—  Galle ne consistant pas en une transformation du fruit, 
mais en une excroissance fixée à la cupule ou au gland ; 
ceux-ci tantôt normalement développés, tantôt arrêtés 
dans leur développement et très petits. ............…. 212. 


212. Galle sans prolongement, uniloculaire, fixée à la cupule 
et atteignant au maximum là grosseur d'un pois....... 213. 


—  Galle munie de prolongements et dépassant de beaucoup 
la grosseur d'un pois ee. 127 SA EU LES CPS DUT 215. 


213. Galle visible au dehors, située sur la face externe de la 
CUPULE RNA SERRE EEE En RE DRE et AA 214. 


— Galles non visibles au dehors, en forme de cellules, ovoi- 
dales, situées au nombre de 4 à 3 à la face interne de 
la cupule, dans la partie basale de celle-ci. Gland plus 
ou moins développé, recourbé de telle facon que sa 
pointe repose sur le bord de la cupule qu'elle dépasse ; 
à cet endroit la cupule paraît étirée et allongée. Imago 
formé dès décembre de la 1e année. Forme agame. Sur 

Q. ilex (Tavares, 1900) ..... Plagiotrochus Burnayi Tav. 


214. Galle en ovoide court, haute de 3 et large de 2,5 mill., 
un peu pointue au sommet, glabre, luisante, d’un jaune 
paille, fixée à la cupule et cachée entre les écailles ; gland 
atrophié, ne dépassant pas la cupule. Éclosion à la fin de 
l'été. Forme sexuée. Sur Q. lusitanica Var. Broteri (Da 


\ 


Silva Tavares, 1900)... Andricus Nobrei Tav. (excel. gall.). 


—  Galle sphérique ou munie d’une petite pointe obtuse à 
chaque extrémité, haute de 5 à 6 milL et large de 4,5 à 
>, d'un vert grisätre ou d’un rouge carmin, avec une 
pilosité plus ou moins abondante dirigée de haut en bas 
et rayonnantautour d'un point ombiliqué jaune et glabre. 
Sur le bord de la cupule, au nombre de À à 6; caduque 
à la maturité, en août. Sur Q. pedunculata et pubescens 
(Giraud, 4859), lusitanica Var. Broteri (Tavares, 1900), 
et sessiiflora (Cecconi, 1900)........ cr EME RAC ERRR 
ESS BE mate FOURS Andricus Snertotation te Pasz. 


215. Galle multiloculaire, de nombreuses loges larvaires étant 


contenues dans le parenchyme dur et ligneux; les ap- 
pendices sont gluants, à l'extrémité... mn. 216. 


216. 


218. 


210: 


Synopsis des Zoocécidies. 457 
CAEMMIIOCUIAIRES ER SR RS VAT CE 218. 


Appendices subeylindriques, non comprimés, fragiles, 
(résraréles et (rés NOMPTEUX SE. he 2-00. 4 \TÉE 


Appendices comprimés, gros, ligneux et peu nombreux, 
longs de 5 à 45 mill. et larges de 2 à 4, striés, et à som- 
met obtus. Galle arrondie, d’un diamètre de 40 à 20 mill. 
Noms Andricus Panteli var. fructuum Trott. 


Appendices hauts de 4 à8 mill., dressés, ayant la forme 
de pédicelles étroits terminés par un renflement nodi- 
forme eluant et rouge. Galle arrondie, de la grosseur 
d’une cerise à celle d’une noix. Voir n° 104........ te 
Andricus lucidus H. 


eo leho tes eee os slaln a e pe ele este ee osier a lellalole;e 


Prolongements longs de 2 à 4 mill., subcylindriques, 
terminés en pointe, ayant leur plus forte épaisseur vers 
le milieu et irrégulièrement courbés ; moitié supérieure 
rouge et gluante. Galle arrondie, d’un diamètre de 10 à 
2% mill., à surface verte, parfois rouge puis brune, lisse 
et brillante. Fixée à une cupule dont le gland demeure 
atrophié. Maturité en automne. Sur @. sessiliflora 
(IWact 4879) RCA Andricus Seckendorffi Wachtl. 


Galle non en forme de casque surmonté d’un disque.... 219. 


Galle composée d’une partie hémisphérique en forme de 
casque, surmontée d'un disque dont la base est rétrécie 
en un gros et court pédieule; elle est d’un brun mar- 
ron, brillante, enduite d’une couche gluante, haute de 

25 mill. et large de 20 mill. La partie du casque qui 

coiffe un gland ou une cupule se divise ordinairement 

en plusieurs lobes rameux; disque plat, à bords habi- 
tuellement fimbriés et incurvés. Dans une cavité centrale 
se voit une petite coque fixée par un point seulement et 
contenant la larve. Éclosion en octobre ou en novembre, 
rarement encore au printemps suivant. Sur Q. peduncu- 
lata (D'Anthoine, 1793), conferta — Farnetto (Cecconi, 
1901), pubescens (Fairmaire, 1881), sessiliflora (Mayr, 
1870) et suber (Kiefïer, 1897)......... Cynips Mayri Kiel. 


Galle haute de 20 à 25 mill. et large de 30 à 35 mill., 
composée de deux parties, dont la supérieure représente 


L5S J.-J. KIEFFER. 


un cône tronqué, à disque faiblement concave et l’infé- 
rieure un renflement hémisphérique presque aussi large 
que la partie supérieure et fixé au gland par sa partie 
convexe; à l’endroit où ces deux parties sont réunies, la 
supérieure déborde, en formant un bord plus où moins 
fimbrié et incurvé. Surface d’un brun clair ét faiblement 
oluante ; consistance spongieuse. avec une fente horizon- 
tale, dans laquelle se voit la petite coque transversale. 
fixée par le haut seulement à un petit godet faisant par- 
lie de la paroi supérieure de la cavité. Gland atrophié. 


Sur Q. pubescens et ilex (Cabrera y Diaz, 1897)... ...... 
er RE RAI Lg PAT ES Cynips Kiefferi Cabr. 
—  Galle autrement conformée........... RE A RE ie 220. 


220. Appendices en forme de carènes longitudinales ; galle 
fixée à une cupule, le gland tantôt développé, tantôt 
ATODAC A NN AMEN Nr SAMBA SSTINUN EM ENNEES 221 


—  Appendices ne formant pas de carènes longitudinales... 222. 


291. Galle non gluante, en cône renversé, haute de 15 à 
20 mill., large à sa base de 18 à 25, de la même couleur 
que la cupule, presque ligneuse, parcourue depuis le 
sommet jusqu'à sa base, par 5 à 8 carènes longitudinales 
rarement régulières, ordinairement interrompues sous 
forme de rangées d’appendices comprimés latéralement. 
Une ouverture circulaire au milieu du sommet commu- 
nique avec une grande cavité interne séparée, par une 
cloison transversale, d'une cavité inférieure plus petite 
au fond de laquelle est fixée par un point seulement la 
coque transversale contenant la larve. Sur Q. peduncu- 
lata (Malpighi, 1679 : Hartig, 1840), rarement Q. aegilops 
Koch, 1873), pubescens (Paszlavszky, 1883) et sessili- 
Ton DIE LANTA IEP RE RE re EE Cynips calicis Bol. 


—  Galle couverte d’un enduit gluant,un peu plus petite que 
la précédente, et parcourue dans le sens de sa hauteur 
par des lamelles irrégulières. Galle interne comme chez 
l'espèce précédente. Gland atrophié. Sur Q. pedunculata 
(envoi duR-PAPantel SRE et Cyanips, Sp. n. 


222, Galle d'un diamètre de 30 à 40 mill., semblant être un 


Synopsis des Zoocécidies. 459 


assemblage d’appendices ramifiés, courbés et enchevé- 
trés les uns dans les autres; à l’intérieur se voit une 
coque transversale fixée par un point seulement, au mi- 
lieu d’un petit disque duquel partent les prolongements 
et qui est rabattu surle dehors de la cupule. Éclosion en 
février de la 2 année (Malpighi, 1679). Sur Q. pubescens 
et sessiliflora (Hartig, 1843), moins souvent sur Q. cerris, 
conferta, pedunculata (Paszlavszky, 1884), toza (Chicote, 


—  Appendices ne formant pas un assemblage de prolonge- 
ments ramifiés et enchevêtrés; galle ligneuse, à surface 
brune, brillante et plus ou moins gluante 22: 


OO LOT A OC CRC AD ni it 


223. Diamètre de la galle, y compris les appendices, atteignant 
60 mill. ; hauteur : 22 mill. Galle irrégulièrement arron- 
die, couverte d’appendices de même couleur, c'est-à-dire 
d'un brun chocolat, simples ou avec un ou deux ra- 
meaux latéraux, cylindriques dans leur moitié basale, 
s'amincissant ensuite insensiblement en une pointe simple 
ou ramifiée, droite ou incurvée, longs de 15 à 25 mill. 
et gros de 3 à à mill. à leur base où ils sont ordinaire- 
ment réunis à plusieurs; d’autres prolongements, mais 
un peu plus petits, se recourbent par en bas et embras- 
sent l'agglomération des glands atrophiés et le rameau ; 
sur le dessus de la galle se voit une partie aplatie en 
disque, séparée de la galle proprement dite par un étran- 
glement et munie sur les bords, de prolongements romi- 
fiés ou simples, longs de 20 à 30 mill. La section 
montre une petite cavité arrondie située en dessous du 
rétrécissement et contenant une coque transversale, 
libre, à paroi mince, semblable à celle de Cynips tozae 
Bosc. Éclosion la première année. Sur @Q. sessiliflora 


(BeCConDAA OT PRE ER E rer Cynips n. Sp. 
— Galles et appendices plus petits; ceux-ci plus où moins 

COMDAIMESS Le. Lt A ÉCRE RARE PRES À EPS D ARRTNE . 224 
224. Galle en cône tronqué, haute de 18 à 20 mill......... ; 229. 


—  Galle non en cône tronqué, haute de 12 mill. et large de 
1%, munie à sa base d’une couronne. d’appendices appli- 


At) J.-J. KIEFFER. 


qués ou étalés et ayant la forme d’écailles, et en son mi- 
lieu, d’un rebord circulaire plus ou moins incisé: partie 
supérieure hémisphérique avec une couronne de 4 ou 
> appendices, et percée,au centre, d'une grande ouverture 
circulaire. Canal et loge larvaire comme chez l'espèce 
suivante, dont elle n’est peut-être qu'une variété. Sur 
fruits et bourgeons de Q. lusitanica Var. faginea (envoi 
dl PANORAMA UNE TER EEE Cynips Sp. ? 


225. Galle large de 415 mill. à sa base, où elle est bordée de 
quelques appendices embrassant le gland: une ouver- 
ture cireulaire située au milieu du sommet, commu- 
nique avec un canal longitudinal s’élargissant par en bas 
et s’arrêtant un peu au-dessus de la loge larvaire. Celle- 
ci située vers la base, à paroi assez épaisse et entourée 
d'une cavité circulaire. En septembre, avec larve. Sur 
QsuberAtavanes MOOD) IE PRE RS ARE Cynips Sp.? 


—  Galle ne différant de la précédente, dont elle n’est peut- 
être qu'une variété, que par les caractères suivants 
son sommet est muni de 2 à à prolongements de forme 
variable, et sa partie inférieure est ornée de deux cou- 
ronnes de prolongements presque squamiformes et réflé- 
chis; sa hauteur est de 20 mill., la largeur de la base est 
de 20 à 25 et celle du sommet de 11 à 43. Sur Q. lusita- 
nica Var, faginea (Kieffer, 1897), var. Broteri et toza 


(DarSilvadavares, 1900) re Cynips Panteli Tav. 
IL. Dipréroc. — 1. Cécidie formée aux dépens de l'écorce ou 
d'un bourgeon....... SPRL PA ER Nr ANNE RE de 2. 


— Cécidie formée aux dépens d’un chaton ou d’une feuille... 8. 


2. Galle en forme de minime bosselette ellipsoidale ou circu- 
laire, longue de 4,5 à 2 mill., manie au centre d'un petit 
prolongement creux, ouvert à l'extrémité et pas plus 
long que large; sur l'écorce, le pétiole et la nervure 
médiane de @. coccifera Var. vera et var. imbricata 
(Tavares, 1904). lex et suber (Massalongo, 1893)....... 

. Contarinia n. Sp. 


Synopsis des Zoocecidies. 461 


3. Production sphérique ou ovalaire, de la grosseur d’un pois 
à celle d’une prunelle, composée d'écailles démesuré- 
ment élargies, agrandies, se couvrant mutuellement et 
lui donnant l'apparence d’une galle d’Andricus fecunda- 
tor. Larves blanches ou rouges, en société. M. e. t. Sur 
Q. coccifera Var. vera et var. tmbricata (Tavares, 1900), 
ilex et suber (Kieffer, 1897).. Gontarinia cocciferae Tav. 


— Production non sphérique ni ovalaire; ou bien bourgeon 
à peine grossi; sur des Chênes à feuilles caduques..... %. 


Bourgeon très agrandi, long. de 10 mill. et gros de #4 à 
S'il etftiblemententronverts..- 5.4... ui. ». 


CS 


— Bourgeon à peine plus grand que les normaux; larves 
DOUBS ANR OL ete Nue mme ot As Fes 0 OUR 


>. Larve solitaire. Sur Q. cerris (Fr. Lôw, 1885)... Cécidomyine. 
AIME SIC HMBOCIÉ EN AT à Re Mrs NS ets ee AU 6. 


6. Larves vitellines ; m. e. t. Sur Q. cerris (Kicffer, 1899) et 
lusitanica var. faginea (Tavares, 1901)................ 
rs RE NL Gr Contarinia quercicola Rbs. 


— Larves rouges. Sur Q. cerris (Schlechtendal, 1894)...... 
LÉSR EE Hoi a Lo LOI Ce CIO MYLTE 


“I 


Bourgeon demeurant fermé, se desséchant après la sortie 
des larves. Sur Q. peduneulata et sessilijlora (Kietfer).. 
TN em ele el ee Do Arnoldia sp.? 


— Bourgeon entr’ouvert ; les minimes feuilles se dessèchent 
après la sortie des larves. Sur Q. pubescens (Trotter, 
100 SES TNT A ER LCA ..... Arnoldia sp.? 


8. Chaton délormé, raccourei et grossi. Larves rouges, en 
société entre les parties florales ; m. e. t. Sur @. pubes- 


ÉeRSAADT ONE AIO) CPR ARE Contarinia n. Sp. 
— Galle formée aux dépens d’une feuille. ....,.........,.. 9 
9. Cécidie affectant le pétiole ou la nervure médiane, ....... 10 


62 J.-J. KiEFFER. 


10. Galle en forme de minime bosselette, portant au centre un 
faible prolongement ouvert à son extrémité. (Voir n° 2). 
Re Ce NO ER OR RE CE LATE EURE Contarinia li. Sp. 


11. Renflement de la grosseur d’un grain d'orge. visible des 
deux côtés. Sur Q. ostryaefolia (envoi du D' Baldrati).…. 
Cécidomyine. 


— Renflement allongé et à peine apparent de la nervure mé- 
diane, rarement d’une nervure secondaire. Sur Q. cer- 
ris. Larve blanche. (Kieffer, 1897), et pseudosuber (Cec- 
COMPARER CE Eee cul RE) CAE Arnoldia sp.? 


12. Cécidie consistant en un reploiement ou enroulement par- 
tiel du limbe ou en un pli de forme irrégulière ; m. e. L.; 
ÉCLOS ON AU MPTINEMPS SUIVANTS ES ANNE ATARI 13. 


— Cécidie consistant en une excroissance de forme bien dé- 
terminée ou en une élevure ou pustule bien circons- 
COS Ne ae ÉLIRE CN A A À NT 


13. Sur Q. cerris. Bord de Ja feuille replié ou enroulé par en 
bas, fortement hypertrophié et d’un rouge vif; pli lon- 
gitudinal sur le limbe, de forme et de dimensions irré- 
gulières, d'un rouge vif et faisant saillie sur le dessus; 
feuille plus ou moins contournée; larves jaunâtres, si- 
tuées sur le dessous (Trotter, 1899)......... Arnoldia n. Sp. 


— Sur d’autres sortes de Chênes ; déformation autrement con- 
formées et jamais dUNTOUSE NA ET PET CEE 14. 


1%. Feuille à peine sortie du bourgeon, crispée et plissée ; ner- 
vure médiane épaissie ; larves blanches, sauteuses, en 
société sur le dessus des feuilles. Sur Q. pedunculata et 
sessiliflora (Trail, 1877).... Gontarinia quercina Rs. (!). 


1) Son commensal est Arnoldia quercus Binn., qui produit peut-être éga- 
lement des galles semblables. Voici comment Binnie décrit la déformation de 
laquelle il a obtenu cet insecte : « Pousse de Quercus Robur arrêtée dans son 
développement et légèrement contournée; cette déformation ne devient ap- 
parente que quand les feuilles se dessèchent, c'est-à-dire après la sortie des 
larves. » Je n'ai jamais observé cet insecte autrement qu’en société de Con- 


Synopsis des Zoorecidies. 463 
— Feuille non crispée...... NP D ER EE NE RS 15. 


45. Pli irrégulier le long d’une nervure secondaire, faisant 
saillie sur le dessous; nervure épaissie et un peu cour- 
bée. Sur ©. sessiliflora (envoi du R. P. Pantel)........ 
see PES ef die oo 00 0'0 8 DOI Eat Pb) Cécidomyine. 


— Reploiement dun lobe ou enroulement marginal. ........ 16. 


16. Lobe replié par en bas, un peu décoloré, plus ou moins 
ponctué de jaune ou de rougeàtre (Malpighi 1679). Sur 
Q. pedunculata et sessiliflora (Fr. Lôw, 1877).......... 
Le LE ........2...-.. Macrodiplosis dryobia Fr. LWw. 


— Étroit enroulement involutif ou repli d’une portion du 
bord de la feuille, généralement entre deux lobes et long 
de 9 à 15 mill. (Bremi, 1847). Sur Q. pedunculatu, pu- 
beScenstetsessihnorat(Pr ON 1871) Er COR LR ne 
NOTE SEE CE A CTP AC ED NES Macrodiplosis volvens Kieff. 
17. Cécidie faisant saillie sur les deux côtés de la feuille et 
munie à sa face inférieure d’un opercule qui se détache 
ou se soulève à la maturité, uniloculaire; larve soli- 
tairesimétamorphose: ein terre es 0. nee es Ta 18. 
— Cécidie dépourvue d’opercule 


18. Opercule muni d’un appendice plus ou moins cylindrique 
et long de 4 à 2 mill 


. 
n 
. 
= 
a 
_ 


—. Opercule sans appendice en son milieu, parfois ombiliqué ; 
JV EVE ON EEE CARE LEP PRET CO ES MES CRE EE Engee P'RPEES ES OPS AN 20. 


19. Opercule velu, d’un diamètre de 3 à 4 mill., appendice 
très mince, pointu, droit ou courbé, couvert de poils 
courts, long de 4 à 2 mill. Dessus de la galle d’un dia- 
mètre de 2,5 à 3 mill, plan ou à peine convexe, jau- 
nâtre, glabre, avec une pointe ou prolongement au cen- 
tre. Loge larvaire située plus bas que la surface infé- 
rieure de la feuille. Sur Q. cerris (Fr. Low, 1877)..... 
ANNEE MEL EE .. Arnoldia homocera Fr. L\. 


larinia quercina ; les larves de cette dernière espèce se reconnaissent aisc- 
ment à leur faculté de sauter ; quant à la couleur, elle est la même chez l'un 
et l’autre. 


46% J.-J. KiEFrERr. 


— Opercule glabre, d’un diamètre de 2 mill., circulaire et 

muni en son milieu d’un prolongement cylindrique, 0b- 

tus, 2 à 3 fois aussi long que gros, droit, couvert dans 

sa moitié apicale, de poils longs et dressés. Dessus de 

la galle dépassant la face du limbe sous forme de cône 

aplati, jaunâtre, glabre, plus large que haut; loge lar- 

vaire située plus haut que la surface supérieure de la 

feuille, l’opercule étant de niveau avec la face inférieure 

de cette derniere. Sur Q. cerris (Kieffer, 1899)........ 
Arnoldia n. Sp. 


20. Opercule circulaire, couvert de poils gris et serrés. ..... 21: 


— Opercule à peu près glabre, sans autre pubescence que 
celetderlatiemiér 2e AE RER ERERNNREeE ee R RE 0 22 


21. Dessus de la galle conique et terminé par une pointe; cel- 
lule larvaire située plus haut que la face supérieure de 
la feuille. Galle haute de 4 à 2 mill. et large de 2 à 
3 mill.; partie supérieure à peu près glabre, jaunâtre et 
subligneuse; opercule presque plan, avee où sans mi- 
nime nodosité en son milieu : après la chute de loper- 
cule, le bord de la cellule larvaire est glabre. Sur 0. 
cerris (Kollar, 1849), [macrolepis Kotsch. (Karsch, 1880), 
macedonica (Cecconi, 1901) et pseudo-suber (1) (Mas- 
SONO 1898) EME MERE A AERR EE Arnoldia cerris Koll. 


— Dessus de la galle plan où à peine convexe, avec une mi- 
nime pointe au milieu; cellule Jarvaire située plus bäs 
que Ja face inférieure de la feuille. Galle d’un diamètre 
de 2,5 à 3 mill. sur le dessus, de 3 à 5 sur le dessous. 
Partie supérieure verdâtre, à peu près glabre, ou avec 
de longs poils brunâtres et épars. Opercule à peine con- 
vexe, velu, sans pointe au centre; après sa chute, le 
bord de la cavité paraît orné d’un anneau de poils gris. 
Sur 0 Wccrms Rieten 1899) SERRE CCE Arnoldia n. Sp. 


29. Galle circulaire, en forme de pustule, ombiliquée au centre 
sur le dessous; à la maturité, la partie centrale portant 
cet ombilic se détache ou s’entr'ouvre et offre aspect 
d’un disque à pourtour circulaire. Sur Q. cerris (Kief- 


(1) Diffère du type par le dessus qui est hémisphérique et non conique. 


Synopsis des Zoocecidies. 465 
fer, 1896), [pseudo-suber (envoi de M. Trotter) et suber 
(Ceccon901)]..: PART Arnoldia Szepligetii Kiel. 


— Galle en forme de bosselette pâle, jaunâtre, haute de 
2 mill. et un peu moins large ou également large, à loge 
larvaire située plus haut que la surface supérieure de 
la feuille; opereule brun, circulaire, situé dans un en- 
foncement à la face inféricure de la feuille, glabre ou à 
peine velu, tombant à la maturité. Sur Q. cerris (Kief- 
TA SONIA Arnoldia sp. ? 


23. Minime élevure, à pourtour circulaire, faisant saillie sur 
le dessus de la feuille; larve solitaire, en liberté sur le 
dessous. M. e. t. Sur Q. pedunculata (Rübsaamen, 1891). 

de OA RS D M AT IDE N DNA CAO LD EEE ICRA Perrisia Sp.? 


— Cécidie emprisonnant complètement la larve . 24. 


24. Galle en forme de pustule, ne s’ouvrant pas à la matu- 
rité; pour opérer sa sortie, la larve pratique une ouver- 


ture circulaire sur le dessous de la galle.............. 29. 
— Galle non en forme de pustule, s’ouvrant cireulairement 
ou en fente, à la maturité, pour donner une issue à la 
(APN CEE AMAR ee UC UE PAST AIRES les NS CET |) 207 
25. Sur Q. lex et suber (envoi de M. de Stefani). Pustule cir- 
culaire à peine proéminente sur le dessus et le dessous, 
non décolorée, munie au centre, sur le dessus et le des- 
sous, d’une minime verrue; diamètre de 3,5 mill...... 
se RS ONE PAM roi 0-1 AGéCcIidomyine: 
— Sur des Chênes à feuilles caduques.................... 26. 
20 SUR NICERINS CPR CU A OL ler PAT ER DR 
—— SUR OAUITe ISO tee) CHENE AR A eut 28. 


1C 
1 


Larve rouge (fin d'août). Pustule d’un diamètre de 2,95 à 
2,50 mill., circulaire, à peine proéminente, très faible- 
ment décolorée, avec une verrue au centre, sur le des- 
sus et le dessous; paroi mince, très fragile (Fr, Low, 
LT EMA NAN PA Eee CAE Cécidomyine, 


(1) Peut-être une forme anormale d’Arnoldia cerris ? 
Ann. Soc. Ent. Fr., LXx, 1901. 30 


466 J.-J. KIEFFER. 


— Larve blanche (30 octobre). Pustule comme la précédente 
(envoindemMETrotiern) ete Tee tee Arnoldia Sp.? 


28. Sur Q. lusitanica var. faginea (envoi du R. P. Pantel). 
Pustule circulaire, décolorée, d’un diamètre de 3 mill., 
avec une minime verrue au centre sur le dessous. Larve 
DIaniChe mere NE ARE ER Re PRE ER Oligotrophus. 


— Sur @. sessiliflora (Schlechtendal, 1885) et pedunculata 
(Rübsaamen, 1891). Cécidie décrite d’abord par Malpighi 
ACT RS TE AN Re bre . Cécidomyine. 


29. La partie munie de l'ouverture est plus proéminente que 
la partie de la galle située à la face opposée de la 
LEO RE ER er es ER es tn ee te 30. 


— La partie de la galle portant l'ouverture est moins proé- 
minente que la partie située à la face opposée de Ia 
TOULIE SA RO AAA TUE LME IAE RS RAR APR REP A RUES 34. 


30, Sur Q. cerris. Galle ovoïdale, traversant la feuille de telle 
sorte qu'elle parait sur le dessus sous une forme hémi- 
sphérique ou conique, lisse, glabre, jaunâtre, haute 
de 1 à 1,5 mill. et large de 1,5 à 2 mill. ; et sur le des- 
sous, s’'amincissant insensiblement en un tube cylindri- 
que, velu, plus ou moins courbé, long de 2 à 2,5 mill., 
creux, et portant à son extrémité une ouverture circu- 
laire fermée par des poils (Fr. Low, 1878).... Cécidomyine. 


— Sur @. coccifera, ilex et suber, galle située à peu près en- 


tièrement sur un même côté de la feuille et ligneuse... 31. 
o1-tballe entube cylindriques PEÉrCPSPEPRRNe  EePE er 32: 
— Galle en tube conique; sur Q. lex et suber............ 29: 


32. Sur @. coccifera. Tube cylindrique, brun, glabre, situé 
sur le dessus du limbe, ouvert à son extrémité et long 
de 0,6 à 0,7 mill. et large d'autant, entouré à sa base 
d’une zone brune, convexe, d’un diamètre de 4,5 mill. 
et bordée elle-même par un mince anneau décoloré; à 
la face opposée correspond une tache brune (Tavares, 
1900) 2 RUE PRET ER ER ER Cécidomyine. 


— Sur Q. lex. Tube cylindrique d’un jaune paille, haut de 


Synopsis des Zoocécidies. 467 


2 mill. et large de 4 mill., un peu velu dans sa moitié 
inférieure, ouvert supériéurement, entouré à sa base 
d’une tache circulaire décolorée mais non convexe, 
d'un diamètre de 2 à 3 mill.; sur le dessus, rarement 
sur le dessous des feuilles; sans aucune déformation à 
lawfaäce opposée (Tavares, 1900)... Cécidomyine. 


33. Galle supraloliaire, située près des nervures, brune, haute 
de 4 mill. et large d'autant à sa base; portion du limbe 
entourant la galle, hypertrophiée ; ouverture circulaire 
très petite, située à l'extrémité du cône. A la face op- 
posée de la feuille, on ne remarque qu’une faible déco- 
loration circulaire avec une grosse verrue au centre. 
Larve solitaire, vitelline, quittant la galle en mars de la 
2 année (envoi de M. de Stefani)........ .. Contarinia sp.? 


— Gaile infrafoliaire, d’un jaune paille, haute de 4,7 à 2 mill. 
et large de 4 à 4,3 à sa base, éparse sur le limbe, faible- 
ment velue comme le dessous de la feuille, à l'exception 
de son sommet qui est glabre, à paroi mince et fragile ; 
ouverture située à l'extrémité du cône et irrégulière- 
ment arrondie; à la face opposée ou sur le dessus de la 
feuille on remarque une petite cicatrice ronde, jaune ou 
brunûtre. Larve solitaire, vitelline, quittant la galle en 
hiver. Sur Q. ilex (Fr. Low, 1878), var. avellanaeformis 
Colm. et Bout., et var. genuina Cout. (Tavares, 1900)... 

Contarinia ilicis Kielf. 


34. Galle en forme de bourse, ou aplatie en un disque velu. 35. 


— Galle en forme de corne mince, presque filiforme, à peu 
près glabre, un peu courbée, haute de 5 mill. et située 
sur le dessus de la feuille; au côté opposé, c’est-à-dire 
sur le dessous de la feuille se trouve louverture qui ne 
dépasse pas la surface du limbe et est fermée par des 
poils. Larve solitaire. Sur Q. cerris (Giraud, 1861)..... 
Contarinia subulifex Kieff, 


35. Galle formant un disque très velu, rarement glabre, blan- 
chätre, à pourtour circulaire, large de à mill. et haute de 
2 mill. située sur le dessous, moins souvent sur le dessus 
de la feuille; à la face opposée se voit une ouverture cir- 
culaire entourée d’un bourrelet. Loge larvaire en spirale. 


68 J.-J. KIEFFER. 


Larve solitaire. M.d.1.g. Sur Q. cerris (Passerini, 1850), 
ileæ (Cecconi, 1904), macedonica (Fr. Low, 1888), pseudo- 
suber (Massalongo, 1893) et suber (De Stefani, 1898)... 
ASE DEA RNA 55 3 me LORRUNL T ATAL Dryomyia circinnans (Gir. 


— Galle en forme de bourse, située ordinairement à la face in- 
férieure de la feuille et s'ouvrant en fente longitudinale 
à la face opposée 34: 


36. Galle ovoïdale, longue de 3 à 3,5 mill., large de 2 mill. et 
haute de 2,5, assez dure, couverte d’une pubescence 
blanche, courte et dense comme le dessous de la feuille ; 
à la face opposée se voit un léger enfoncement, traversé 
dans le sens de la longueur par une fente très étroite qui 
s'élargit à une deses extrémités en une petite ouverture 
circulaire. Larve solitaire. Sur Q. ile et var. ballota 
(Fr. Low, 1878), var. genuina Cout. (Tavares, 1900) et 
suber (Kielter) 1.5.2. Dryomyia Lichtensteinii Fr. L\. 


— Galle ne différant de la précédente que par les caractères 
suivants : elle est glabre, fortement comprimée latérale- 
ment et à bord dentelé, ce qui lui donne une apparence 
de crête de coq. Sur Q. coccifera (P. Marchal, 1896), [var. 
vera DC. et var. tnbricata DC., suber var. brevisquamma 
Couttettgenuna Cout/(Tavares 1900) EP AENEERURe 
PNA ALERT US LA Bet S EC ALEUR Dryomyia cocciferae March. 


IV. Homopr. — 1. Nodosités souterraines, agglomérées, li- 
gneuses, irrégulièrement arrondies et crevassées, de la 
grosseur d'un pois, sans cavité centrale ; pucerons fixés 
sur le dessus. (Peut-être ces parasites s’étaient-ils seu- 
lement rélugiés entre ces nodosités pour hiverner?) Sur 
de jeunes Q. lusitanica Var. faginea (Tavares, 1900). Aphide. 


— (Galles situées au-dessus de terre 7. le 


ee 9 eee sn ihielle disisle ece sie de 


2, Bosselettes sur les jeunes rameaux, ordinairement en grand 
nombre, et offrant cheaune, au centre, une forte dépres- 
sion dans laquelle se trouve le Coccide. Sur Q. peduncu- 
lata et sessiliflora (Altum), pubescens et toza (Kieffer) et 
cerris (Szepligeti, 1895).. Aspidiotus quercicola Bouché. 


— Cécidie formée aux dépens des feuilles... .# 2. 40 MN 3. 


Synopsis des Zoocécidies. 469 


3. Feuille enroulée ou repliée en entier ou en partie. ........ P 
— Minimes élevures éparses sur le limbe................... à) 


4. Feuille courbée en arrière en forme de cuillère, ses bords 
se rapprochant, ou plus ou moins enroulés. Sur Q. pedun- 
culata et suber var. genuina Cout. (Tavares, 1900)... 
SRE RS EE De Le De join e PER Aphis suberis Tav. 


— Une partie du bord de la feuille est hypertrophiée, décolorée, 
repliée ou contournée en hélice, recouvrant la forme gé- 
nératrice du puceron, de mai à juillet; en été et en au- 
tomne, la feuille paraît couverte de minimes taches jau- 
nes à chacune desquelles correspond. sur le dessous, un 
insecte aptère ou ailé. Sur Q. pedunculata, sessiliflora 
(Heyden), iex (Da Silva Tavares, 1900), lusitanica var. 
jaginemettoza-(envordutR:+P2Pantel) ee re er 
AE VO CR RE Re Phylloxera coccinea Heyd. 


5. Élevure cireulaire, de 2 à 3 mill. de diamètre, décolorée. 
Sur Q. pedunculata, pubescens et sessiliflora........... 
PERS ES SES DOUÉ Acanthochermes quercus Koll. 


— Élevure avant au maximum 4 mill. de diamètre; non dé- 
CAE) ONE A ARE DU A AE RE D LE AE a LE LR AUS 6. 


6. Larve fixée sur le dessous de la feuille et provoquant une 


élevure ra ANAL ROPDOSÉE 1 0 0, NE ARLS TS A. 178 
— Larve fixée dans un enfoncement sur le dessus de la feuille 

et provoquant une élevure sur le dessous. Sur Q. cerris 

(REDON PASS MIA LS RER ES RS a Trioza Ssp.? 
RE SUR (al PDP TS a eee 8. 
— Sur Q. pedunculata et sessiliflora (Fr. Lôw, 1887) et cerris 

(MAaSSalon To, ASIE RAS ERA . Trioza remota Forst. 
a NO le OP RS Ra D Coccide. 
De Stein MODE MU en OT EL Er . Psyllailicina D.St. 
V. Payropr. — 1. Déformation affectant les chatons. ....... 2 


 , 


— Déformation affectant les bourgeons, les pousses, les feuilles. 3. 


470 J.-J. KiEFFER.' 


2. Étamines déformées, avec pilosité anormale. Sur Q. iler 
(Hieronymus, 1890). 


— Déformation du périgone et des étamines. Périgone velu de 
blanc; ses divisions longues de 8 mill. et épaisses de 4 
à 5 ; étamines longues de 6 à 9 mill. et grosses de 2, re- 
courbées et couvertes d’une sorte d'Erineum brunrouge ; 
axe du chaton non renflé. Sur Q. lex (Tavares, 1900) 
PP PE NN TT LE EDS EN UT 2 .. Phytoptus sp. ? 


— Chatons renflés, composés d’agglomérations d’exeroissances 
velues et ayant l'apparence de petits choux-fleurs. Sur 
Q. suber (envoi de M. De Stefani). 


3. Cécidies affectant les pousses etles bourgeons.......... Ar 
— (Cécidies altectant IesMEMIIOSP AC OR PERSON EP EE 7. 


4. Agglomérations de bourgeons un peu grossis, couverts d’une 
pubescence anormale et dense, fermés ou entr'ouverts. 
Sur (. ilex (Tavares 1901). 


— Excroissance verdâtre ou rougeatre, de la grosseur d’une 
noix à celle d’une pomme, glabre ou pubescente, ayant 
un peu l'apparence d'un chou-fleur, fixée au tronc ou 
à un rameau et formée aux dépens d’un bourgeon. Sur 
Q. iler (envoi du R. P. Pantel) et Q. suber (envoi de 
Mde/Siefranr 4898)" #77 re Phytoptus suberinus Nal. 


». Délormation du bord de la feuille (?). Sur Q. pubescens (Na- 
ÉDAMSOIE ERP Epitrimerus Massalongianus Nal. 


— Feuilles crispées et contournées. Sur Q. pubescens (Nalepa, 
Lo LP) AÉONE MENTAL LA AOL Epitrimerus cristatus Nal. 


— Amas de poils courts anormaux (Erineum où Phyllerium).. 6. 


6. Amas de poils courts, rosés ou bruns, droits, élargis en mas- 


sue où en champignon à leur extrémité (Erineum)..... 102 
— Amas de poils courts, filiformes, contournés et enchevêtrés 
(Phylleram)iksee niet RER EE ARE CRRER 8. 


si 
. 


Sur Q. pedunculata (Szepligeti, 1895), [pubescens (Fr. LôW, 


Synopsis des Zoocécidies. 471 


1874) sessiliflora (Cecconi, 1901)]. Erineum quercineum 
PORN LR NES . Phytoptus quercinus (Can. 


Sur Q. cerris (Fr. Lôw, 1874).... Phytoptus cerreus Näl. (!). 
Sur Q. sp.? (Canestrini, 1892)..... Phytoptus breviceps Can. 


Sur Q. ilex (Massalongo, 1890) Erineum sparsum Mass. 


SO OA Éto rene ENCORE EE EMA TE Ph ytopius sp. ? 
8. — Sur @. aegilops (Canestrini)..... Phytoptus carrueli Can. 
— Sur des Chênes à feuilles persistantes. .................. 9. 
9. A la face opposée correspond une élevure, l’amas de poils 

se trouvantidanstun enfoncement 2... L.... s 8 NCA 
— Sans élevure à la face opposée. Sur Q. ex et suber (De 

Candolle, 1815)et var. ballota. Phyllerium ilicinum DC.. 

PR MUC RO ENTRE crois ouPhytoptus ihhicisi Can 
10. Sur Q. coccifera (Corda). Phyllerium impressum Corda... 

Me eialeinaae etes NOR eo IMPR YEOptIde 
— Sur Q. lex et suber (Fée, 183%). Phyllerium suberinum Fée. 

metier iasen en ueecanene see: cie Phytoptide. 
VI. — ORIGINE DOUTEUSE. — 1. Galle velue................ 2. 
ES CO AR ES RE Red cote nte sd euh let -le 
2. Galles en sphère déprimée, d’un diamètre de 4,5 mill., cou- 

vertes de longs poils blancs et denses, alignées sur le 

dessous d’une feuille, de chaque côté d’une nervure se- 

condaire. Sur le dessus apparaît une minime nodosité à 

peine visible, qui est le résultat d’un renflement de la 

fine nervure à laquelle la galle est insérée. Sur Q. pseu- 

dosuber  (Cecconi, 1901). Probablement l’état jeune 

d'une galle de Cynipide. 
— Galle circulaire, aplatie, d’un diamètre de 1 à 4,5 mill., cou- 

verte de poils très longs, roux et denses, sans verrue, 

fixée par un point ou par un pédicule à peine visible, à 

(1) En société avec Phyloplus trislernalis Nal.; selon les observations 

de M. Trotter, ce dernier n'habite pas toujours la déformation en question. 


12 J.-J. KiEFFER. 


pe 


une des fines nervures de la face inférieure du limbe. 
Sur Q. pubescens (Cecconi, 1901). Probablement l’état 
immature d’une galle de Cynipide. 


3. Nodosités charnues, hémisphériques ou subconiques, d’un 
diamètre de 1 à 4,5 mill., d’un brun rougeätre, se rétré- 
cissant par la dessiccation, éparses sur la face supérieure 
du limbe ; à la face inférieure correspond une touffe de 
poils roux. Sur Q. suber (Cecconi, 1904) (”. 


— Galle ne différant de la précédente que par le dessous glabre, 
avec un faible enfoncement cireulaire muni d’une verrue 
au centre. Sur Q. suber (Cecconi, 1901). 


Racomitrium cataractaruen A. Br. (Mousse). 


HezmiNTH. — Déformation des archégonies (Chalubinski, 1882). 
ÉD ER EE He RTC ER LIRE GT Tylenchus sp.? 
EanunçCulus. 
1. Dipréroc. — 1. Déformation de la fleur ou des fruits. ..... 2. 


— Feuille enroulée par en haut en cornet, en tout ou en par- 
tie, hypertrophiée et ordinairement teinte de violet. 
Larves en société; m. d. L. g. ou e.t. Sur R. acer L., 
bulbosus L. (Bremi, 1847), repens L. et [lanuginosus L. 
(Hhomas MSIE Re PE Perrisia ranunculi Br. 


2. Fleur demeurant fermée, gonflée et à pétales violacés. Sur 
R. acer (Hieronymus, 1890) et r'epens (Trail, 1888)... 
RE A SN AT ARE Pb ee rs à .. Cécidomyine. 


— Fruits hypertrophiés; larves en société, vivant à la base des 
fruits. Sur R. auricomus L. (Thomas, 1892)... Gécidomyine. 


II. Homopr. — Lobes des feuilles faiblement enroulés ; puce- 
rons recouverts d’un duvet laineux. Sur R. bulbosus, 
flammula et repens (Kaltenbach)......... 5 AR NEC RE 
SE ONE ARE LORS DU tee . Pemphigus ranunculi Kalt. 


(1) Des cécidies moins immatures, que M. Cecconi vient de m'envoyer, con- 
tenaient une larve vitelline de Cécidomyine. 


Synopsis des Zoocécidies. 473 


HT. Payropr. — Feuilles à lobes contournés. Sur R. alpestris 


(Ühomas, 4893) Are Epitrimerus rhynchothrix Nal. 
Raphanis(rumn. 
I. Cocéopr. — Nodosités charnues, pisiformes, uniloculaires 


ou agelomérées et pluriloculaires, situées sous terre, au 
collet de la racine. Métamorphose en terre. Sur R.arvense 
Mall es Unes re ASCRN EEE Pre PI RON EE 
Ceuthorrhynchus pleurostigmaMarsh. —sulcicol- 
lis GylIl. (Rupertsberger, 1870) etRobertii Gvil. (Bargagli, 1883). 


— Renflement fusiforme d’un rameau. Sur R. arvense (Tava- 
HEC QUIL DRE Ceuthorrhynchus quadridens Panz. 


Il. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Lar- 
ves blanches, non douées de la faculté de sauter. M. e. t. 
Sun Rarvense DhDMAS MST LA cn de 
RE nt ........ Dasyneura raphanistri Kieff, 


— Larves jaunâtres, sauteuses. M. e. t. Sur arvense (Kieffer, 


AOL RE UT Re Contarinia nasturtii Kielf. 


Raphanus, 


I. CoLéopr. — Nodosités au collet de la racine (Bargagli, 1883). 
LR ER AE PS Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh, 


IT. DipréRoc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 
Rsatious et caudatus (Kieffer, 1890)... 
DasyneuraraphanistriKieff.etContarinia nasturtii Kieff. 


HT. HELMINTH. — Minimes renflements des radicelles........ 
PRES ATP O TE T RLAAE Heterodera radicicola Greef. 
Rhamnus. 
PDirméroc.=141- Délormation d'une eur. De 


— Bourgeon grossi. Sur R. alaternus L. (Rudow, 1875) et 
AAC PORN RS RER SE 2 CIE PE Cécidomyine, 


K7/ J.-J. KiEFFER. 


Fleur gonflée et demeurant fermée ; étamines épaissies ; cé- 
cidie globuleuse. Sur R. frangula (Rübsaamen, 1891)... 
EAST ARS EEE TS Contarinia rhamni Rhs. 


— Renflement du calice formant une cécidie entièrement close, 
longue de 5 à 6 mill., large de 4 mill. à sa base et de 2 mill. 
un peu en dessous du sommet: elle s’élargit insensible- 
ment à partir de sa base; au sommet elle se rétrécit su- 
bitement en un petit cône; corolle etétamines atrophiées. 
Larve solitaire, vitelline; m. d. 1. g. Sur R. alaternus. 


(Fonscolombe, 1832)... Asphondylia Borzi Stel. 
IT. Homopr. — 1. Feuille courbée ou à bord enroulé etépaissi. 2. 
— Cécidies de forme déterminée, éparses sur le limbe . ...... Si 


2. Bord de la feuille recourbé par en haut, fortement épaissi et 
teint de jaunâtre; à la maturité, la cécidie s’ouvre par 
une fente longitudinale. Sur R. cathartica L. (Fôrster) 
et erythroxylon Pall. (Hieronymus, 1890)............ 
ME CP Cu RTS SE fe Trichopsylla Walkeri Forst 


— Feuilles recourbées et contournées. Sur R. alaternus (Cec- 
COM NOT PRE Ne CT RE EN Aphis sp.? 


3. Galle cylindrique, verte, haute de 3 mill. et large de 1 mill., 
située sur la face supérieure du lirmbe et largement ou- 
verte à la faceinférieure. Sur R.alaternus et oleoides (Kief- 
ler, 4898) eh1Rtulpima(Appel, 1801) {ft} ee ec 
A CE AT MT ut 1 Asterolecanium rhamni Kiel]. 


— Minimes élevures faisant saillie sur le dessus de la feuille: 


larve solitaire dans un enfoncement à la face opposée... 4. 
4 Sureh-saulatenus Er LD ASS) RME EE RAR 
AA Eu bi ne MM RUE Trioza marginepunctata Flor 


— Sur R.cathartica (Fr. Lôüw, 1887)..... Trioza rhamni Schrk. 


[TL Puyropr. — Amas de poils anormaux (Erineum rhamni 


(1) Une galle semblable, mais large de 3 mill. et haute de 6 mill., fermée par un 
opercule blanc, et due à Psylla cornicola Schrad., a été observée sur un Rham- 
nus, en Chine, et décrite pa: Frauenfeld (Verh. Ges. Wien, 1869, p. 935). 


Synopsis des Zoocécidies. 479 


Pers.) situé sur le dessous des feuilles, généralement près 
des nervures. Sur À. cathartica et [alaternus]......... 
SE s A PPRNNNREN ES ELEC AA I ER D EE Phytoptus annulatus Nal. 


Rhinanthus. 


Dipréroc. — Toute la plante, où une partie de la plante est 
arrêtée dans son développement etcontournée. les feuilles 
sont rapprochées et à leur base vivent de nombreuses 
larves de Cécidomyies.Sur R. crista-galliL. (Trail, 1873). 
AS D D SOI DE CSS DAS CUS CORNE EE ET TS Cécidomyine., 


— Fleurs changées en des productions charnueset velues ; m. 
dLASSUNR ChiSta- alle (Karsch, 1877); :.....: 0 
GRR END EUR ERA Rhopalomyia cristae-galli Karsch. 


Rhodymenia palmata Grév. (Aloue). 


HeLzmiNrH. et Copée. — Renflement nodiforme (Barton, 1891). 
Tylenchus sp.? et Harpacticus chelifer O.Müll. (Copépode). 


Rhodiclia rosea L. 


Puyropr. — Cécidies céphalonéiformes ou émergences irré- 
gulières, situées sur les feuilles et les organes floraux, 
avec une ouverture allongée à leur sommet (Fr. Low, 
à otet A ÉPRRSSEPA RE er ere Phytoptus rhodiolae Can. 


Hhododendron. 


1. Dipréroc. — Déformation d’une pousse dont les feuilles sont 
agglomérées, agrandies et forment une production imi- 
tant un gros bourgeon. Sur R. ferrugineum L. ‘ Gécidomyine. 


IL Payropr, — Étamines changées en pétales. Sur R. ferru- 
gineum (Fr. Low, 1879)... ...... Phytoptus alpestris Nal. 
— Enroulement marginal des feuilles. Sur R. ferrugineum (Ap- 
pel, 1891 et [hirsutum L. (Thomas, 1892)]............ 
Phytoptus alpestris Nal. et Phyllocoptes Thomasi Nal. 


n70 J.-J. KiEFFER. 


Rhus cotinus L. 


L. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. (Fr. 
L'ONSAASSD) ER AR EE re Contarinia cotini Kiefl. 
I. Homopr. — Feuilles à surface crispée et ridée le long de la 


/ 


nervure médiane (Fr. Lôw, 1887).. Calophya rhois Fr. Lw. 


HT. Pavropr, — Enroulement marginal des folioles par en haut 
ISZephven dan ARE CR Re Phytoptus sp.? 


1. Dipréroc. — Fleur gonflée et demeurant fermée. Larves 
blanches en société. M. e. t. Sur R. grossularia L. 
(Thomas, 1877) et [R. rubrum L. (Hieronymus, 1890). 
SE A RE TRE ee  C COntariNnIA CIbis NIET 


— Plis foliaires disposés le long des principales nervures et 
hypertrophiés. Sur R. petraeum Wulf. (Thomas, 1892). 
SABSE da letee  e L SRE ERP éCiqomyine 


— Plis foliaires avec pilosité anormale. Sur R. grossularia 


(Thomas, 11892). eau Cécidomyine. 
I. Homopr. — 1. Déformation d’une pousse dont les feuilles 
SONPACFISpéeSLE TADDTOCRÉES OR MON AUUR PARLER 2. 


— Feuilles recourbées et d’un rouge vif; plus tard, avec bour- 
soufflures supra-foliaires rouges ou jaunes. Sur R. alpi- 
num, nigrum et rubrum L. (Kaltenbach) et caucasicum 


Bieb:\HEcCcont, MID) PER EEE RENE Myzus ribis L. 
2: OUR ER MIDINUNe CURE Siphonophora ribicola Kali. 
— Sur R. aureum Pursh., grossularia et rubrum.......... 

AA PRENTR RS es PR NN ME TA Dhis erossularine Roll 


I. Payropr. — 4, Déformation de l’inflorescence. Sur R. alpi- 
num homMass ASS) ARENA EEE Phytoptus sp.” 


(1) Certains auteurs écrivent qu'Asphondylia ribesii Meig. vit sur les feuil- 
les crispées de Ribes grossularia ; cette indication est dénuée de fondement, 
Meigen n'ayant donné aucun renseignement sur les mœurs de cet insecte. 


Synopsis des Zoocecidies. % 
— Déformation d’un bourgeon ou d’une feuille ANA 2 


2. Bourgeons grossis et déformés. Sur À. alpinum (Thomas, 
1873), nigrum (Westwood, 1864) et rubrum (Nalepa, 
dd ete nna at VAR EE a . Phytoptus ribis Nal. 
— Feuilles plissées par en haut, ou boursouflées, avec pilo- 
sité anormale. Sur R. alpinum (Thomas, 1881)........ 
OS manie LEO CERTA MIE Phytoptus scaber Nal 


Robinia pseudacacia L. 


Payrorr. — 4. Folioles enroulées et crispées (Nalepa, 1891)... 
......... Phyllocoptes robiniae Nal. et allotrichus Nal. 


? — Fasciation: toutes les divisions d’un rameau rapprochées 
de l'axe, celles de l’extrémité atrophiées, courtes et re- 
courbées (Hisinger, 1888). 


Rosa. 


L. Hyméxorr. (1). — 1. Foliole enroulée en cylindre, et très lé- 
gerement hypertrophiée. Sur R. canina L., centifolia L. 
(Klug), dumetorum (Hieronymus, 1890), tomentosa (Tho- 
MAS ASC SNA ASS Blennocampa pusilla Klug. 


— Galle fermée de toutes parts; éclosion en avril ou mai de 
la .2° année 


2. Galle traversant le limbe, c’est-à-dire visible sur le dessus 


et le dessous d’une foliole ou d’un sépale; pluriloculaire. 3. 
— Galle située à l’endroit d'un bourgeon, ou bien fixée seu- 
lement par un point sur le dessous d’une foliole, d’un 


pétiole ou d’un sépale, ou de l’appendice pennatifide 
dunervalle de RiTosGe EM A UE NET CRC RE LR 


3. Galle couverte de longs appendices moussus, pinnatifides, 
rouges, rarement verdâtres. Voir n° 9, Rhodites rosae L. 


— Galle dépourvue d’appendices moussus et pinnatifides....  %. 


(1) Rostrup (1896) indique pour R. pimpinellifolia une « galle de la tige » 
sans la décrire, mais en appelant l'auteur « Cynips luberculosa Ost. Sack.? » 


78 J.-J. KIEFFER. 


4. BRenflement noueux ou fusiforme du pétiole ou de la ner- 
vure médiane; dans ce dernier cas, la portion adjacente 
du lHimbe participant très faiblement à l’hypertrophie 
(Mar 4870) 227 Variété de Rhodites spinosissimae Gir. 


— Galle sphérique, ovalaire ou même rénilorme, de la gros- 
seur d'un petit pois jusqu'à celle d’une olive, faisant 
saillie sur les deux faces d’une foliole, d’un sépale ou 
d’un appendice de la galle de R. rosae, Située parlois sur 
les fruits ou sur l’écorce de la tige; leur substance est 
spongieuse, leur couleur verte ou rosée, leur surface 
glabre et lisse, parfois hérissée de petites épines et alors 
la galle est entièrement semblable à celle de R. Mayri, se- 
lon Mavyr (1). Sur R. canina et pémpinellifolia var. spino- 
sissüna L. (Giraud, 1859), cinnamomea L. (Rübsaamen, 
1896), corüifolia, dumetorum, glauca, sepium, tomentella 
Lem. et umbelliflora (Hieronymus , 1890), rubiginosa 
(Schnck, 1865) et tomentosa (Schlechtendal, 1891)..... 
AN tee ee A ID Ne Rhodites spinosissimae Gir. 
». Galle dépourvue d’appendices, sphérique, uniloculaire ©), 
rouge ou verdàtre, glabre et lisse, rarement un peu gra- 
nulée, à paroi mince, à diamètre de 3 à à mill. et fixée 
par un point ordinairement sur le dessous d’une foliole, 
moins souvent sur le dessus, ou sur un pétiole, un sé: 
pale, une épine, sur l'écorce ou sur un des filaments de 
la galle de R. rosae. Elle tombe à terre à l’'automne.... 6. 


— Galle avec des appendices tantôt spiniformes, tantôt filifor- 
mes simples ou rameux...... SR ASSET TR 


6. Sur R. alpina L., cinnamomea L., corüfolia, dumetorum, 
glauca, graveolens, inodora, sepium, tomentosa, winbelli- 
flora et venusta Sch. (Hieronymus, 1890), austriaca Cr. 
(Szepligeti 1890), canina (Hartig, 1840), pimpinellifolia 
(Beyerinck, 1882), rubiginosa (Schenck, 1865), scabrata 
(Paszlavszky, 1883), spinosissima et villosa (Trail, 1878). 
SON fe ete A EEE ... Rhodites eglanteriae H. 


(1) Giraud et Mayr n’auraient-ils pas confondu ici la galle de À. Mayri avec 
celle de spinosissimae ? 
(2) Voir la note 1 de la page suivante. 


Synopsis des Zoocécidies. 479 
— Sur R. centifolia L. (Hartig, 1840)... Rhodites centifoliae ||. 


7. Appendices en forme d’épines simples........... He OO 


— Appendices en forme de longs filaments simples ou ra- 


8. Galle munie de À à 6 prolongements coniques égalant en- 
viron son diamètre, globuleuse, d’un diamètre de #4 à 
6 mill., verte ou rouge, glabre, uniloculaire (1), à paroi 
mince et ligneuse, moins large que le diamètre de la ca- 
vité larvaire, fixée par un seul point à une feuille. Chute 
en juin (Malpighi, 1679). Sur R. arvensis Huds., canina 
L. et caucasica (Giraud, 1859), coriifolia Fr., dumetorwm 
Thuil., pémpinellifolia L. et sepium Thuil. (Hieronymus, 
1890), rubiginosa L. (Mayr, 1876) et eglanteria? (Ca- 
ME OT D) ee er -CRe Rhodites rosarum Gir. 


— Galle d'abord hérissée d’épines courtes et fines, devenant 
lisse en partie ou en totalité, à la maturité; paroi li- 
gneuse, plus épaisse que la cavité centrale; galle non ca- 
duque. Elle se présente sous deux formes : l’une à lap- 
parence d’une grappe, étant composée par la réunion de 
plusieurs tubercules sphériques, épineux, uniloculaires, 
de la grosseur d’une prunelle; autre la forme d’un tu- 
bercule unique, irrégulier, de la grosseur d’une noix à 
celle d’une pomme etne différant alors de celle de R. ro- 
sa que par l'absence des filaments moussus. Elle est 
formée aux dépens des feuilles et se trouve ordinaire- 
ment alors à l'endroit d’un bourgeon, rarement aux dé- 
pens d’une fleur ou d’un fruit (?) (Réaumur, 1737). Sur 
R. acicularis L. et rubiginosa (Beyerinck, 1882), canina 
(Schlechtendal), pimpinellifolia et sepium (Hieronymus, 
1890) SeraphainiNiv (DCecconi, 1901)... .:.0,.0. 
LENS DCI CU AO ne Rhodites Mayri Schlecht. 


(1) Habitée par des commensaux, cette galle augmente de volume, devient 
irrégulièrement arrondie et pluriloculaire; il en est de même de la galle de 
R. eglanteriae et centifoliae. 

(2) Réaumur a déjà décrit ces galles qu'on trouve du reste fréquemment, et 
« qui partent d'un fruit de rose desséché (pl. 46, fig. 29), c’est-à-dire qui sem- 
blent avoir crû depuis que les feuilles de la fleur sont tombées ». C'est pour 
avoir ignoré cela que récemment Rübsaamen les a décrites comme nouvelles 
sous le nom de À. fructuum Rbs. 


480 J.-J. KIEFFER. 


9. Filaments pinnatifides, aplatis, longs de 15 à 20 mill., or- 
dinairement d’un rouge vif, plus rarement verts, bru- 
nissant à la maturité. Galle ordinairement de la grosseur 
d'une noix, irrégulièérement arrondie, ligneuse, plurilo- 
culaire et située à l'endroit d’un bourgeon, plus rarement 
à extrémité d’une tige, ou sur un fruit, sur une feuille, 
sur une foliole. Dans le 1% cas, les œufs ont été déposés, 
comme Loujours, dans un bourgeon, mais la galle ayant ab- 
sorbé toute la sève, la pousse qui la dépassait, s’est dessé- 
chée et a fini par tomber; dans le 2€ cas, tantôt les sépales 
sont demeurés intacts, tantôt sépales et pétales ont contri- 
bué à la formation gallaire ; dans le 3° cas, toutes les folioles 
ou une partie seulement des folioles ont été changées en 
une galle ordinairement grosse comme une petite fram- 
boise, et le pétiole de la feuille est demeuré normal: 
enfin dans le 4° cas, la galle est uniloculaire, de la gros- 
seur d’un grain de chènevis, traversant le limbe de sorte 
que ses filaments sont visibles sur le dessus et le des- 
sous de la foliole (Malpighi, 1679; Tabernaemontanus, 
1590). Sur R. canina (Mayr, 1876), arvensis, corifolia, 
dumetorum, gallica L., glauca Vil., graveolens Gr. et G., 
inodora Fr., rubifolix Nil. et wmbelliflora SW. (Hiero- 
nymus, 1890), micrantha Sm. (Massalongo, 1893), rubi- 
ginosa (Schenck, 1865), sempervirens L. (Trotter, 1900), 
sepium (Ratzeburg), pümpinellifolia et repens (Sehlech- 
tendal, 1894) et villosa (Trail, 1878)..... Rhodites rosae L. 


— Filaments simples, ayant l'aspect de productions pilifor- 
mes, blanches ou rougeûtres; galle de la grosseur d'une 
framboise, composée d’une agglomération de petites co- 
ques ovalaires surmontées chacune d’une lamelle en 
forme d’entonnoir à bord dentelé; les filaments sont in- 
sérés sur le bord et sur la partie externe de ces lamelles. 
Sur À. Seraphini Viv. (Massalongo, 1895)... Rhodites sp. n. 


IL. Dirréroc. — Renflement de la tige, long de 1, 5 à 2 pouces, 
contourné, sans loges larvaires bien déterminées. Larves 
rouges. Sur liosa spinosissima (Cameron, 1886.)...... 
RTE EE LEE EVE ER OE. ......… CGécidomyine. 


— Foliole repliée par en haut, hypertrophiée et ordinaire- 
ment teinte de rougeûtre, imitant ainsi une gousse. 


Synopsis des Zoocécidies. 481 


Larves nombreuses; m.e. t. Sur R. canina et villosa 
(Hardy, 1850), alba, glauca et tomentosa (Hieronymus, 
1890), farinosa Bech. et montana Chaix (Thomas, 1892), 
pimpinellifolia (Fr. Low, 1885) et tomentella (Massa- 
J0n00 1803). SE Perrisia rosarum Hardy. 


UT. Payropr. — Folioles repliées par en haut mais non hyper- 


trophiées. Sur R. alpina (Thomas, 1892) et spinosissima 
E (Frauenfeld, 1865)..-".. PR Phytoptus sp.? 


Rosmarinus officinalis L. 


Dipréroc. — Fleurs gonflées et ne s’ouvrant pas ; larves rou- 
ges, en société. M. e. t. (Da Silva Tavares, 4901)...... 
DA RE DEA BR NES TE Dasyneura rosmarini Tav. 


— Galles fusiformes, tomenteuses, terminées par une minime 
calotte glabre, fixées à la face inférieure des feuilles. M. 
d. 1. g. (Frauenfeld, 1862)... Asphondylia rosmarini Kieff. 


Rubia. 
Payropr. — Enroulement marginal des feuilles. Sur R. pere- 
grina L. (Hieronymus, 1890)....... RER Phytoptus sp. ? 


— Cécidie charnue, verte ou jaune, pubescente, ovalaire ou 
pirilorme, longue de 5 à 12 mill. et épaisse de 5 à 8, 
terminée en pointe et située à l’aisselle d’une feuille ou 
à l'endroit d’une fleur. Sur R. Boccont Pet. (Bezzi, 1899) 


et R. peregrina var. lucida L. (Canestrini, 1897)........ 
PE SE PR RER MR LAN DA EL Phytoptus rubiae Can. 
Rubus. 
I. Hyméxopr. — Renflement noueux ou allongé de la tige, 


à écorce non crevassée mais bosselée, à loges larvaires 
nombreuses, ovalaires et réparties dans la couche li- 
gneuse; larve blanche. Sur R. caesius L. (Hartig, 1840), 
fruticosus L. (Bouché, 1834) et idaeus L. (Mayr, 1876). 
SR M et ER Diastrophus rubi Bouché. 


— Minime renflement du parenchyme, de forme ovalaire et 
Ann. Soc. Ent. Fr., LxX, 1901. 31 


482 J.-J. KIEFFER. : 


long de 4,5 mill., renfermant un œuf, dans lequel se 
voit la larve par transparence. Après son éclosion, celle- 
ci viten liberté sur les feuilles. Sur R. villosus (Kielfer, 


RE A ARE IT ES Mo D Tenthrédinide. 
I. Dipréroc. — 4, Fruit grossi. Sur R. idaeus (Schlechtendal, 

1891) (1). 
— Déformation de la tige ou d’une feuille. ................ 2. 


2. Renflement noueux ou allongé de la tige, toujours vari- 


queux, l'écorce étant rompue longitudinalement par en- 
droits; larves rouges, en société, sans cellules larvaires 
déterminées. M. d. 1 g. (Réaumur). Sur R. caesius, dis- 
color Weiïh. (Misciattelli, 1895), corylifolius Sm. et thyr- 
soides Wim. (Massalongo, 1892), fruticosus (Goureau, 
1859), idaeus (Trail, 1873), plicatus W. N. et suberectus 
And. (Hieronymus, 1890) et Wahlbergi And. (Rostrup, 
Lo RO ROSE D Gel EU Prod Lasioptera rubi Heeo. 


— Feuilles crispées avec hypertrophie de la nervure médiane ; 
larves blanches, situées sur le dessus du limbe; m. e.t. 
Sur R. caesius (H. Loew, 1850), fruticosus (Trail, 1878), 
idaeus (Schlechtendal, 1891), plicatus W. N. (Hierony- 
mus, 4890) et vestitus W. (Rostrup, 1896) 


RARE A de Perrisia plicatrix H. Lw. 
I. Homorr. — Feuille courbée fortement et rabattue contre le 

pétiole. Sur diverses sortes de Rubus (Kaltenbach)... 

Re Trot 1e - .-.... (OIiDhonophora rubis Kalt 
IV. Payropr. — 1. Minimes nodosités éparses sur le limbe et 


faisant saillie sur les deux faces, d’un diamètre de 2 à 
3 mill. et munies d’une ouverture entourée de poils. 
Sur R. saxatilis L. (Thomas, 4872) et [arcticus L. (Mas- 


SAlOn6 0 1809) PES NAN Phytoptus silvicola Can. 


2. Amas de poils anormaux (Phyllerium rubi Fr.) grisätres, 
luisants, situés sur le dessous des feuilles, rarement 


(1) L'auteur indiqué est Trypetla centaureae Meig., indication évidemment 
erronée. 


Synopsis des Zoocécidies. 183 


aussi sur les autres parties vertes de la plante (Fries). 
Sur R. fruticosus, [Banningii Fock., Blondaei Rip. 
Bloxani Bor., candicans W.. fissus Lindl., Gremlii Fock.. 
horridus Hart., nitidus W., rhamnifolius W. N., rudis 
NAN, ton Fock., scanicus Ar., serpens W., tardi- 
florus Fock., vestitus W. N. (Fr. Low, 1885 et 1887), 
caesius, corylifolius, fuscoater W. N., fuscus W. N., 
incultus P. W., Kôhleri W. N., macrophyllus W. N., 
suberectus Ung. et ulmifolius Schott (Thomas, 1877), 
amoenus Port., plicatus W. et sulcatus Vest. (Hierony- 
LD Sa Le A ER AT EE Phytoptus gikbosus Nal. 


— Feuilles plus ou moins crispées ; limbe décoloré par en- 
droits; nervures déformées, Sur R. caesius et idaeus 
(Schlechtendal, 4894)... 000. Phytoptus gracilis Nal. 


— Petites galles velues sur le dessous des feuilles de R. fruti- 
cosus (Canestrini, 1891).....,, Phytoptus rubicolens Can. 


Rumex. 


I. Cocéopr. — 1, Renflement fusiforme de la nervure mé- 
diane ou du pétiole, ordinairement rouge et entouré de 
jaune. M. d. I. g 2. 


as ane alerelera ete ets m/s er seen Poste leteles cles ie sv 


— Excroissances arrondies, charnues, uni- ou pluriloculaires, 
de la grosseur d’un pois et au delà, fixées aux racines; 
m. d. L g. Sur R. acetosella L.... Apion sanguineum Dec. 


PAS ULIR MU CELOS RC TEUCELOS ELITE RER EN ER EEE 


— Sur R. conglomeratus Murr. et nemorosus Hayn.......... 
SRE PER Pa M ee de VAN en ere Apion miniatum Germ. 


IL. Lérinopr. — Renflement allongé de la racine. Sur R: aceto- 
selon Kreiter, 1892) 22%. 7 Sesia braconiformis H. S. 
II. Dipréroc. — Fleurs faiblement déformées et demeurant 


fermées; le sépale à la base duquel les larves se trou- 
vent, paraît hypertrophié et teint de rouge; m. d. LE g 
et e. t. Sur toutes les sortes de Rumex (H. Loew, 1850), 


184 J.-J. KiIEFFER. 


particulièrement sur R. maritimus, conglomeratus et 
ACELOSOELIA TARN ERP ORAN TERRE RER 


— Déformation semblable sur À. acetosa, moins souvent sur 
R. acetosella (Kieffer, 1890)... Contarinia acetosae Kiel. 


IV. Homort. — 1. Déformation des fleurs et des fruits. Sur 

R. arifolius AI. (Massalongo, 1881) et scutatus L. (Pev- 

THSCHE LS 72) NNNNRE RTE Trioza rumicis Fr. Lw. 
— Déformation des feuilles . .....,.... de nn ee RES 2. 
2. Feuilles non normalement développées et plus ou moins 

décolorées. Sur R. acetosella.......... RL EC . Psyllide. 
— Feuilles normalement développées. .... M SL CE LCCE 3. 


3. Enroulement marginal des feuilles accompagné d’une forte 
hypertrophie. Sur R. scutatus (Peyritsch, 1872)....... 
Trioza rumicis Fr. Lw. 


elalelaole se el elelele le cielehe elfes » ee) ele) oiele ecole 


— Enroulement révolutif des feuilles, sans hypertrophie bien 
apparente. Sur R. acetosella et R. hydrolapathum Huds. 
(Kieffer, 1893 et 1901), et obtusifolius (Rübsaamen, 

ROAD PR RE RE en PC .... Aphis rumicis Kalt. 


Salicornia. 


I. Dirréroc. — Renflement de la tige en forme de nodosité ou 
de bosselette. M. d. I. g. Sur S. fruticosa L. (Kieffer, 


Re LS PARENTS Or PE NASA Baldratia salicorniae Kielf. 
IL. Pavropr. — Rameaux florifères, latéraux, transformés en 


agelomérations sphériques ou ovoidales, sessiles ou pé- 
donculées, composées de nombreux rameaux courts et 
déformés. Sur S. fruticosa L. (Hisinger, 1888)......... 
..... Phyptoptus syriacus Fockeu. 


CPC EC CEE ECC 


Salix. 


I. Cocéopr. — 1. Déformation d’une nervure ou d’un rameau. 2, 


— Chaton légèrement renflé et contourné. Sur $S. caprea L. 


Synopsis des Zoocécidies. 485 


(Cecconi, 1901), aurita (Kieffer) et cènerea L. (Rostrup, 


OU) SRE RE ro à ET NRNPe  U ..... Curculionide. 


2. Renflement d’une nervure médiane d’une feuille. Sur $S. ci- 


merear(Bargaoli, 41883). Apion minimum Herbst. 
— Renflement d’un rameau......... sense dre DÉCRET 31. 


3. Sur $. aurita L. Renflement allongé d’un rameau de deux 
ans; cavité larvaire linéaire et recourbée en crosse à 


l'extrémité; avec larve en mars (Kieffer)...... Longicorne ? 
— Sur Salix sp.? Renflement d’un rameau (Hornig)........ 
RL LOUE EU ASTON EE Ia ere AA Buprestis decipiens. 


IT. Lépipopr. — 4. Axe d’un chaton renflé et raccourci. Sur 
S. caprea (Kiefer). 


— Renflement ou excroissance d’un rameau................ 2. 


2. Renflement fusiforme, long de 10 à 15 mill. et gros de 5 à 
8 mill., avec une cavité larvaire très allongée, située 
dans la couche médullaire. Sur S. aurila, caprea, cine- 
ren \daphnoutes Nil et nLOn EE ARE AN 
POPANCE -.............. Grapholitha Servilleana Dup. 


— Nodosités ou excroissances ligneuses plus ou moins arron- 
CINE SORA RTE ARE net ÉD SR ET ANS Cr ANNEE 3. 


3. Renflement noueux des rameaux, Sur les Saules à 
feuilles velues (Sorhagen, 1898, IL. Ent. Zeit., p. 115). 
CR ENS AE OCR AA  RUEAT ECS PRO SE R Sesia flaviventris Stor. 


— Excroissance ligneuse sur les rameaux des Saules à feuilles 
glabres et à feuilles velues (Brischke, 1882 ; Sorhagen, 
110) (1 APE ROARLIE REET PR PLUS 02 RUE Sesia formicaeformis Esp. 


— Nodosités ligneuses, de la grosseur d’un pois à celle d’une 
noisette, situées sur le tronc et les rameaux des jeunes 
Saules (Sorhagen, ibid.)...... Grapholitha zebeana Rizb. 


— Nodosités ligneuses de 10 cent. de diamètre, sur les jeunes 


Saules, au niveau du sol (Hornig) ...... NAS: co EN JA 
LR ET en à Phthoroblastes splendidulana Gn. 


486 J.-J. KIEFFER. 


— Nodosités ligneuses, sur Salir sp.? (Hornig) 


NN NS RE CEE Oecophora formosella F. (!). 
IT. HyMÉNoPT. — 1. Renflement d’un bourgeon............. PE 
— Galle ne consistant pas en un renflement d’un bourgeon... 4. 


2. Bourgeon gonflé, avec la base du pétiole renflée. Sur S. vi- 


MANCUS APP REERCR Er SAIT Cryptocampus laetus Zadd. 
— Bourgeon grossi sans déformation du pétiole..... EEE Se 


D SUL IS OUALUO IC INETEQNIER EE EE RE RD ENRRR EEE 


Ru EL Cryptocampus saliceti Fall. non Zell. 
— Sur $S. caprea (Cameron)... Cryptocampus nigritarsis Cam. 
— Sur S. fragilis L. (Konow).......... Cryptocampus ater Jur. 
kRentlement JUNTAMEANE,EES EE PR DE CCE ”. 


SR 


5. Renflement pluriloculaire d’un rameau: loges larvaires 
dans la couche médullaire Sur S. caprea, pentandra, 
PUTDUTEL, REDENS CLONES ER NRA DENEMENN 
...... Cryptocampus amerinae L. (pentandrae Retz.) (?). 


— Renflement uniloculaire....... 


6. Renflement unilatéral, en bosselette, long. de 5 à 8 mill., 
semblable extérieurement à celui que produit, sur les 
mêmes Saules, le Diptère Agromyza Schineri; il se dis- 
tingue de ce dernier par une cavité intérieure assez 
erande, allongée et située dans la couche du bois. Sur 
S. aurila, caprea, cinerea. Cryptocampus angustus Hart. 


— Bosselettes beaucoup plus petites, mesurant seulement 
1,5 mill. de long sur 3 de large, arquées, très nombreuses 
et ordinairement alignées longitudinalement; à chacune 
d'elles correspond une cavité à paroi un peu brunie, si- 


(1) Je doute que ces trois dernières espèces soient réellement jes auteurs 
de ces nodosites. 

(2) Les autres synonymes sont : medullarius Mart., saliceti Zelt. non 
Fall., duplex Lep. 


Synopsis des Zoocecidies. 487 


tuée dans la couche corticale sous l’épiderme, et conte- 
nant un ou deux œufs fusiformes et jaunes. Sur S. caprea 
et viminalis (envoi de M. Ern. Lemée).... Tenthrédinide. 


— Faible épaississement du rameau; sur S.véminalis(Pigeot, 


SUD) SERRES er TS ....-... ICOrTypPtOCAMPUS SD. D. 
— Renflement sur S. repens (Forster).............. RE TE 
DRE DO .............. Pontania collactanea Forst. 


7. Renflement fusiforme d’une nervure médiane ou d’un pé- 
DORE EAN Re eee etape reset eete te ls  LRN Te 8. 


— Cécidie affectant une autre partie de la feuille........... JE 
8. Sur S. aurila et caprea.... Cryptocampus venustus add. 
SUR OS. TAQUAS 10 LE; Cryptocampus testaceipes BrischKk. 


— Sur $S. viridis Fr. (Rostrup, 1896)....... Cryptocampus Ssp.? 


9. Enroulement marginal ou reploiement d’une feuille. ..... 10. 
— Galle de forme bien déterminée, située sur le limbe...... 15 
10. Bord d’une feuille replié par en bas............ RUE LL 
— Bord d’une feuille enroulé par en bas................... F2: 
M Sur purpunemeuhelr (Cameron) an ee AU 

En mere ie ... Pontania leucostigma Cam. (polita Zadd.). 


— Sur $S. aurita (Konow), pentandra, viminalis et vitellina 
(rats 888) hs Pontania leucosticta Hart. 


12. Sur S. alba et fragilis (Konow).... Pontania puella Thom:. 


— Sur $. viminalis et vitellina (Cameron)...... RME HE 
et Re IR ES or ee ee Pontania nigrolineata Cal. 
— Sur S. cènerea et viminalis. ....... Pontania prussica Zadd. 


— Sur $S. purpurea (Cameron)... Pontania purpureae Cam. (!). 


OUR SE CUT UTC IDUNINAIS A SE CEE Ce 
....... Pontania xanthogastra Foôrst. (piliserra Thoms.). 


13- Peutes pustules des feuilles (Thomson). .:.....-"...... 
RE Ge ot ...:... .....:  Pontania SCOLASDIs HOT. 


(1) C'est sans doute par erreur qu'on a attribué des mœurs semblables à 
Lygaconemalus pineli Hart. 


45. 


16. 


18. 


195 


J.-J. KIEFFER. 
Galles autrement conformées, vertes ou rouges......... 14. 


Galle du parenchyme, en forme de haricot, ou d’ampoule, 
ressorlant sur les deux faces du limbe........... RASE 


Galle sphérique, uniloculaire, fixée à l’une des faces du 
limbe-delaforosseur NIPOIS Se A Ce 18. 


Paroi épaisse, charnue; galles ordinairement nombreuses, 
ressortant également sur les deux faces de la feuille... 16. 


PArTO MINCE Re SARA ie TN M NE GRR 17. 


Sur $. babylonica (Heim), amygdalina, arbuscula L., au- 
rila,caprea,cinerea, decipiens, ferruginea, Lapponum, ni- 
gricans Sm., pentandra, retusa L., silesiaca Wild., trian- 
dra, viridis, mais de préférence sur S. alba et fragilis. 


Pontania proxima Lep. (gallicela Steph., Vallisnieri Hart.). 


Sur Salir Sp. (Cameron)... Pontania Bridgmani (Cam. 


Cécidie ressortant également des deux côtés, grande, à 
pourtour plus ou moins arrondi, en forme d’ampoule, 
solitaire où au nombre de 2-3, et située contre la ner- 
vure médiane. Sur $S. purpurea, laurina et helix (Ca- 
meron), vétellina (Brischke), retusa (Thomas, 1885)... 
aies nee ee ete ON nn EN ET Eee Pontania vesicator 


Galles ressortant fortement sur le dessus du limbe, et à 
peine sur le dessous, de forme allongée, presque cylin- 
drique, longues de 8 mill. et larges de 2-3, disposées 
par paires. Sur $. arbuscula, Lapponum, nigricans et 
phylicifolia (Trail, 1888), purpurea et laurina (Came- 
ron), et retusa (Hieronymus, 1890). 


RAS NOR NI :........: Pontania femoralisi(iin) 
Gale labre eee RARE SR PELLE Coue 19: 
Gale VElLER ARMES oe Ue RESAE AR RSE 20. 


Galle fixée par un point à la nervure médiane, rarement à 
une nervure secondaire. Sur S. nigricans, phylicifolia, 
puberula Dôll., purpurea, repens et rubra (Trail, 1888), 
alba, amygdalina, babylonica, fragilis, hastata (Fr. Low. 
1888), acutifolia L. et depressa L. (Rübsaamen, 1896), 


Synopsis des Zoocécidies. 489 


daphnoides Vi. (Hieronymus, 1890), reticulata L. {Tho- 
mas, 1885), viminalis (Zaddach) et cinerea (Retzius)... 
Pontania salicis Christ (gallarum Hart., viminalis Voll.). 


— Galle grande par rapport au support, largement fixée à la 
face inférieure d’une feuille, affectant parfois toute une 
moitié de limbe. Sur S. herbacea (Cameron), [myrsini- 
Les, repens, retusa et reticulata (Hieronymus, 1890)]... 


I ............... Pontania herbaceae (Cam. 
20. Cécidie fortement velue de blanc. Sur $. aurita?........ 
RE de . Pontania bella André — baccarum Cam. 





— Cécidie faiblement pubescente de gris. Sur S. aurita, 
Caprea et cinerea (Brischke, 1875 et 1882), glauca L. 
(Rübsaamen, 1890)............ Pontania pedunculi Hart. 


— Cécidie sur S. éncana Schrk., velue de blanc (Kriech- 
baumer, 1876):..:2.229.: Pontania Kriechbaumeri Kon. 


En outre, selon Trail (1888, p. 5), Pontania curticornis Cam. 
produirait une galle pisiforme; et Thomson indique comme formant 
des galles sur les Saules les espèces suivantes : Pontania crassipes 
Thoms., crassispinis  Thoms., dolichura Thoms., parvilabris 
Thoms. et Westermanni Thoms.;il est probable que les deux autres 
espèces européennes du genre Pontania, à savoir alienata Forst. 
(anglica Cam.) et helicina Thoms., dont les mœurs sont inconnues, 
lorment aussi des galles sur les Saules (1). 


IV. Dipréroc. — 1. Renflement d’un rameau ou d’une grosse 
DpANn CHERE AE AR RC A NT AA Re. 2. 

— Déformation d’une pousse ou d’un bourgeon, d’une feuille 
ou’ d'HDENEUT., 2... AUS TE SRE 9e 

2. Renflement unilatéral, en forme de bosselettes; larve soli- 
EU ROME A RE RER RIRE CE CR D ete T 3 
— Renflement non unilatéral, larve orangée............... 4. 


3. Larve verte, logée dans un minime enfoncement du tissu 
ligneux sous l'écorce. M. d. |. g. Sur $. aurita et cine- 
rea (Kiefer, 1896 et 1904), babylonica et caprea {(Wachtl, 


(1) Voir la Remarque au Supplément. 


490 J.-J. KIEFFER. 


1882), incana (Cecconi, 1901), purpurea et vitellina (Sze- 
pligetiM800) POELE EEREEERE . Agromyza Schineri Gir. 


— Larve orangée, logée dans une cellule allongée située 
dans la couche ligneuse:; bosselette allongée, longue de 
»-8 mill., située dans la partie supérieure des rameaux 
de l’année. M. e. t. Éclosion au printemps suivant. Sur 
S. alba (Trotter, 1899). Rhabdophaga albipennis Winn. 


4. Déformation d’une grosse branche ou du tronc des jeunes 
SAULESE 5 TARA PP NE SH ER de D. 


— Renflement d’un jeune rameau.... 


>. Renflement bien apparent, fusiforme, long de 1 à plusieurs 
décimètres, rompant l'écorce qui finit par se détacher et 
tomber; loges larvaires disposées dans le sens de lPaxe 
de la branche, situées sous l'écorce dans le tissu ligneux 
et se touchant. Sur les Saules à feuilles glabres (1), sur- 

tout purpurea (Giraud, 1861).... 
SOS ME ON Ce Re Rhabdophaga saliciperda Du. 


— Renflement à peine apparent, occasionnant aussi la dessic- 
cation de la branche mais ne rompant pas l'écorce ; loges 
larvaires perpendiculaires à l’axe de la branche, enfon- 
cées dans la couche ligneuse, sans se toucher. Sur 
S. aurita, caprea et cinerea (Kieffer)..... 
PR ARS RO RE ES Aer . Rhabdophaga Pierrei Kivil. 


6. Renflement de la grosseur d’un pois à celle d’une noisette, 
à paroi mince et charnue, à cavité grande et unique; se 
rétrécissant et se ridant après la maturité; larves rouges, 
nombreuses; m. e.t. Sur $. aurita (abbé Pierre, 1900). 
ET AD eo a di PROD E O eme Ue re 00PErrTISIAISNIAUNE 


— Renflement à paroi épaisse, avec plusieurs cavités plus 
ou moins distinetement séparées, ou renflement n'attei- 
gnant pas la grosseur d’un pois; métamorphose dans la 
DAC ERER ee Ro 


+ | 


7. Renflement fusiforme à peine visible, situé à la base, rare- 
ment au milieu d’un jeune rameau, d'un diamètre de 


(1) S. alba, fragilis (Szepligeti, 1895), nigra (?) et viridis (Rostrup, 1896). 


Synopsis des Zoocécidies. 491 


3 mill., le rameau en mesurant 1,5; cavité larvairé 
unique, allongée, située dans la couche médullaire; 
larve solitaire. Sur $S. aurita et cinerea (Kielfer, 1891). 
| À DA RRRE LE P I eo Rhabdophaga Karschi Kiel. (!). 


— Renflement globuleux ou allongé, ayant généralement 
une épaisseur de 10 mill., contenant plusieurs larves... 8. 


8. Loges larvaires séparées les unes des autres; écorce ordi- 
nairement rompue; la nymphe, armée de deux armures 
frontales, sort par une ouverture prélormée par la larve 
à travers le bois. De préférence sur les Saules à feuilles 
glabres, S. purpurea, nigra (Kieffer), incana {Cecconi, 
1901), aurita et cinerea (H. Loew, 1850), [arbuseula (Fr. 
Low, 1885), helvetica Vill. (Fr. Low, 1888), myrsinites 


/ 


(Fr. Low, 1877) et viminalis|. Rhabdophaga salicis H. LW. 
— Loges non distinctement séparées: écorce non rompue; 

la nymphe inerme sort par un des bourgeons qui re- 

couvrent le renflement (Degeer. 1782). Sur les Saules 

à feuilles velues, S. aurita, caprea, cinerea (Kiclfer, 


à Lo ANS ER PSE AE Rhabdophaga dubia Kielf. 
9. Déformation d’une feuille ou d’un chaton.............. 10. 
— Déformation d’une pousse ou d’un bourgeon............ 19 
ADR CDA TAN dÉOLMENNE LL ENRRNLS ARURS DRRee) 0 ARS Be L Le 
— Détormationid'une fenilles. 2 ont ut 12. 


11. Chaton couvert d’un feutrage blanc, bractées élargies ; 
larves en société; m. d. L. g. Sur S. amygdalina L. (H. 
Ecew, 4850) ériandra LA (Perris; 4870)52226 340 25200 


De CEE CRD IE UE à EU Rhabdophaga heterobia Il. L\W. 
— Point de pilosité anormale; ovaire renflé et agrandi, larve 
située entre lui et l'axe du chaton. Sur S. reticulata 
(Thomas, 1885) et purpurea (envoi de Geisenheyner).. 
PR nepe e ie suolelisle is eee Se Ne EURE Cécidomyine. 


12. Galle formée aux dépens de la nervure médiane... AMENEAS 


(1) La larve de Rhabdophaga medullaris Kieff. vit aussi dans la cou- 
che médullaire, mais sans y produire une déformation. 


492 


19 


A7 


J.-J. KIEFFER. 
Galle formée auxtdépens'du!limbe:"" 0e 15. 


Renflement de la grosseur d’un pois, ligneux, ovoidal, 
uniloculaire, situé sur le dessous de la nervure médiane : 
sur $. aurila (envoi de Loiselle) et [incana (Fr. Low, 
ASH IE RTE à Snap sl Rhabdophaga salicis Schrk. 


Rentément beaucoup plus petit MP CPE CPR EE ReEE 11 


{ 


Renflement allongé ou fusiforme à peine apparent; sur la 

nervure médiane de S. aurita et nigra (Rübsaamen, 

1891) caprenebenmenadKielen ee OS EEE RE 
MR MA ed Rhabdophaga nervorum Kieff. 


Minimes nodosités agglomérées sur la nervure médiane de 
S. aurita (Brischke, 1882), caprea (Trail, 1873), cinerea 


COMNCANT ER Oligotrophus capreae var. major Kieff. 
Galles arrondies ou coniques, traversant le limbe........ 16. 
Feuille repliée ou à bords enroulés..... AE SSI RNAESS 17: 


Galles dures, jaunâtres, uniloculaires, d'un diamètre de 4 à 
1,5 mill., ordinairement en grand nombre sur une 
feuille, dépassant la face supérieure du limbe sous forme 
de verrue luisante et presque hémisphérique, et la face 
inférieure sous forme de cône tronqué avec une petite 
ouverture circulaire. Sur $. caprea (Bremi, 1847), rare- 
ment sur [S. aurita (Brischke, 1882), grandifolia Sm. 
(Thomas, 1878), latifolia Ser. (Misciattelli, 1895), nigr'i- 
cans (Bezzi, 1899) reliculata L. (Cecconi. 1901), oleifolia 


A NE DEN STE Ie ç Oligotrophus capreae \Winn. 


Galle d’un diamètre de 3 à 4 mill., faisant saillie sur les 
deux faces; verte, glabre, faiblement convexe et dépas- 
sant à peine la feuille sur le dessus; subsphérique ou 
un peu plus longue que large, et couverte d’une épaisse 
pubescence blanche, sur le dessous; paroi mince, molle. 
Larve solitaire, rouge. Sur Salir sp. à larges feuilles 
(envol duMdR = PAMTANVAreS) EL M ENORMEE Perrisia Sp. D. 


Enroulement marginal par en bas, occupant une grande 
partie du limbe, cylindrique, tacheté de jaune ou de 


Synopsis des Zoocecidies. 493 


rouge. Larves en société; m. d. |. g. Sur S. väninalis 
(Bremi, 1847), rarement aussi sur [S. alba (Brischke, 
1882), aurita (Rübsaamen, 1889), caprea (Bremi, 1840), 
cinerea (Hieronymus, 1890), fragilis (Bremi, 1840), én- 
cana (Fr. Low, 1885), Lapponum (Thomas, 1878) et repens 
(Schlechtendal, 1891): Perrisia marginemtorquens Winn. 


vheploiement du inbe ou dd Bord neue 18. 


18. Feuille repliée par en haut, le long de la nervure médiane 
hypertrophiée. Larves sur la face supérieure. Sur S. ca- 
Dre AUDSAaMENnSASSONEE MREE RS. EU Cécidomyine. 


— Bord d’une feuille replié par en bas de facon à former une 
cécidie étroite, courte, amincie aux deux bouts, courbée 
en croissant avec la concavité externe, également con- 
vexe sur les deux faces de la feuille, jaunâtre, ne ren- 
fermant qu'une seule larve. Sur S. alba (Bremi, 1840). 
ORNE SU er eo Mi NoRPerrisiaiciausiha Milk 


19. Bourgeon grossi, ou allongé ou bien raccourci, mais con- 
servant sa forme quant au reste; avec ou sans renfle- 
ment du coussinet de la feuille; larve solitaire. ....... 20. 


— Déformation d'une pousse axillaire ou terminale... ...... 23. 


20. Bourgeon seul délormé, allongé ou grossi: larve solitaire, 
STEAM IEMDONEEeOR AL AAA OUTRE Ne 21. 


— Renflement du coussinet de la feuille; bourgeon plus petit 
que les normaux ; larve solitaire, située dans le coussi- 
LEP ANT A POP A ER CAN L I ROAOMIONT RER ES ESA ES 22. 


21. Bourgeon mince et plus allongé que les normaux, à peu 
près fusilorme. Larve à spatule sessile. Sur $S. aurita et 
et cinerea (Kieffer, 1891)... Rhabdophaga superna Kiel]. 


— Bourgeon grossi, plus ou moins ovoidal. Sur S. aurita, ca- 
prea et cinerea (Kieffer, 1897). Larve à spatule munie 
d’une longue tige....... Rhabdophaga gemmicola Kiel. 


22. La nymphe est inerme et sort par le bourgeon. Sur S. au- 
rita et cinerea (Kieffer, 1891) et [purpurea (Giraud, 1861]. 
ME A OA DE AA USE RTE Rhabdophaga pulvini Kieff. 


494 J.-J. KIEFFER. 


— La nymphe est munie d’une armure frontale et sort par la 
partie basale du coussinet qu'elle perfore.Sur S. purpu- 


D'ERAUETONLER) FIRE ET RER PR REA Rhabdophaga sp.’ 
23. Cecidie en forme de rosette ou de cône de Pin; larve soli- 

LA LA RONA OR 1 I SPORE EEE EE AR PR pe 24. 
— Cécidie autrement conlormée ; larves en société. ........ 26. 


2%. Galle en forme de cône de Pin, ovoidale, haute de 20 à 
30 mill. et composée de feuilles sessiles très élargies 
ayant l’apparence d’écailles appliquées et imbriquées. 
Sur S. purpurea (Bremi, 1847), [helir (Brischke, 1882) et 
depressa (Rübsaamen, 1896 ; cônes petits)]............ 
RE TR SRE Re EE Rhabdophaga rosaria H. Lu. 


alle entrorme de ROSE RE CEE CC 29 


25. Rosette terminale, d’un diamètre de 10 à 20 mill., compo- 
sée de fouilles sessiles, raccourcies et étalées ; au centre 
se trouve un faisceau d’écailles linéaires et dressées re- 
couvrant la larve. (Frisch., 1736). Sur $S. alba et caprea 
(Bremi, 1847), aurita (Fr. Low, 1874), cinerea (Binnie, 
1876), moins souvent sur d’autres espèces............ 
Rhabdophaga rosaria H. Lu. 


see ve ee 


— Rosette située à l’aisselle d’une feuille, d’un diamètre de 


3 à à mill. Sur S. aurita et cinerea (Kielfer, 1897)..... 
ne coco mo tbio db MO Po Rhabdophaga rosariella Kieff. 


26. Cécidie fusiforme, composée de feuilles dressées, se cou- 
yrant mutuellement, toujours formée aux dépens d’une 
pousse terminale. M. d. 1. g. ete. t. Sur S. alba et fra- 
qilis (H. Loew, 1850), amygdalina, hastata (Fr. Low, 
1885). pentandra (Hieronymus, 1890), purpurea (Kieffer) 


et véridis (Rostrup, 1896)... Perrisia terminalis H. Lw. 
— \Cecidietnon fusiforme ere tee AR QT x PT 


27. Extrémité d’une pousse renflée en massue, et portant une 
agglomération de bourgeons changés en faisceau d’é- 
cailles et renfermant chacun une larve. Sur S. capreu, 
cinerea et aurita; m..d: 1:g. (Kiefter, 1891) 7-°000x 
PARARLAS C Rhabdophaga clavifex Kiel. (apiciperda AIt.?). 


Synopsis des Zoocécidies. 495 


— Galle consistant en une agglomération de feuilles défor- 
mées et couvertes d’une pubescence anormale. ........ 28. 


28. Cécidie ovoïdaie, terminale ou axillaire, atteignant au 
moins 10 mill. en épaisseur, composée de feuilles faible- 
ment déformées, se recouvrant mutuellement et munies 
d'une épaisse pubescence blanche; après la sortie des 
larves, les feuilles s’étalent et la pousse continue à 
croître; m. e.t, Sur S. caprea et cinerea (Kiefer, 1890), 

DR M ere 1... Perrisid iteobia Kieff. 
— Agglomération de feuilles irrégulièrement étalées et en 
partie dressées, avec une pubescence anormale blanche, 
d’un diamètre de 10 mill., ordinairement terminale ; m. 


d. 1. g. Sur S. amygdalina (H. Loew, 1850)........... 
Nestes ....... Rhabdophaga heterobia H. Lw. 
V. Homopr. — Chloranthie des chatons avec phyllomanie et 


cladomanie. Sur S.alba,amygdalina, aurita, babylonica, 
caprea, cinerea, elegantissima C. Koch, fragilis, incana, 
nigra Wahlb., nigricans Sm., purpurea, Rousseliana Sm. 


CPOIMANUS RS RER EE .... Aphis amenticola Kalt. 
VI. Puyropr. — 1. Déformalion d’une pousse ou d’un chaton. 2. 
— Cécidies formées aux dépens d’une feuille........... ee 


2. Chloranthie des chatons avec phyllomanie et cladomanie, 
ou déformation semblable formée aux dépens d’une 
pousse. Production longue de 3 à 15 cent., composée 
d'une agglomération de petits rameaux portant depuis 
leur base jusqu’à leur sommet des amas de feuilles très 
petites, semblables à des écailles de chatons ou un peu 
plus allongées, jaunâtres et couvertes d'une pilosité 
anormale (Wärrzopf des Allemands). Sur $S. alba (Ham- 
merschmidt, 1834), babylonica L. (Meyen, 1841), purpu- 
rea (Fr. Lôw, 1881), [acutifolia L. (Rübsaamen, 1896), 
amygdalina (Hammerschmidt, 1834), aurila et caprea 
(Wilms, 1877), nigra, nigricans, Rousseliana et viminalis 
(Thomas, 1877)] (1). 


(1) On a recueilli de ces productions les Phytoptides suivants : Phyllo- 
coptes phyllocoploides Nal. (— Phyllocoptes phylopliformis Nal. — Phy- 


496 J.-J. KIEFFER. 


_— Production non composée d’une agglomération de petits ra- 
Meaux. tutenius CRIME MAO DER SCA TEEN PU ets 3. 


3. Raccourcissement des espaces internodaux, feuilles rap- 
prochées et montrant à leur aisselle une agglomération 
de feuilles plus petites, velues, se couvrant et formant 
une sorte de gros bourgeon. Sur S. aurita (Kietïer, 
1892) et [herbacea (Thomas, 1885): 20m 
MR RNA ON ERP ARTE a Phytoptus gemmarum Nal. (!). 


? — Chaton et bourgeon déformés en une production conique, 
rarement subeylindrique où subsphérique, longue de 
10 à 40 mill. et large de 10 à 30, composée d’écailles ve- 
lues et extrêmement denses: à l'endroit où la cécidie 
repose sur le rameau ou sur le tronc, on voit un anneau 
ligneux et sinueux, résultant de l’hypertrophie du bois 
qui à fait éruption à travers l'écorce (Holzkropf des Alle- 
mands). Sur S. caprea, alba et aurita. 


4. Cécidies éparses sur une des faces du limbe, avec ouver- 


LULEAUICOLE OP DOSÉ MMM MAN A0 RE RAP TRIER EE LR Le NAT 
— Déformation du bord de la feuille ou Erineum........... 8. 
5. Galle en forme de nodosités traversant le limbe......... 6. 
— Galle en forme d’élevure, largement ouverte au côté op- 

DOS MR TS ee ee me A NUE 


6. 


Nodosités hautes de 2 mill. et larges de 4,5: sur le dessus 
elles sont rouges, à peine pubescentes, hémisphériques 
et prolongées en une pointe obtuse, longuement et den- 
sément velue à son extrémité; sur le dessous, elles sont 
vertes, velues ethémisphériques. Sur Salix sp.? à larges 
feuilles (envoi du R. P. Tavares). 


toptus phyllocoploides Nal.), de S. purpurea; Phyllocoptes phytoptoides 
Nal.,de S. babylonica; Phyllocoptes parvus Nal., de $. alba et purpurea ; 
Phyllocoptes magnirostris Nal., de S. alba, fragilis et purpurea; Phy- 
toptus triradiatus Nal., de S. alba et purpurea; Anthocoptes salicis Nal., 
de S. sp.? Epitrimerus salicobius Nal. (olim sub Tegonotus), de $S. alba et 
fragilis. 

(1) Son commensal est Phyloplus lelanothrix Nal. 


Synopsis des Zoocécidies. 497 


— Nodosités rouges, d’un diamètre de 1 à 2 mill., glabres ou 
pubescentes, ovoidales à la face supérieure, hémisphé- 
riques à la face inférieure. Sur S. alba (Kalchberg, 1828), 
[amygdalina  (Kieffer, 1886), arbuscula L. (Thomas, 
4877), aurita, cinerea et viminalis (Winnertz, 1853), has- 
tata L. (Massalongo, 1891), fragilis, grandifolia Ser., 
Jacquiniana Host., nigricans, repens, reticulata,retusaet 
Rousseliana (Thomas, 1869, 1871 et 1877), incana (Fr. 
Low 1970) Phytoptus salicis Nal. (!). 


7. Élevure allongée, épiphylle, longue de 2 à 4 mill, rous- 
sàtre ; à la face opposée correspond une cavité largement 
ouverte etrevêtue de papilles allongées et de forme irré- 
gulière. Sur S. aurita (?), pentandra et purpurea (Trot- 
ter, 1901). 


— Élevure hypophylle, avec ouverture à la face supérieure. 
Sur S. herbacea (Thomas, 1885). 


8. Étroit enroulement marginal d’une feuille par en haut ou 
par en bas, rouge ou verdâtre, non épaissi et peu appa- 
rent. Sur S. purpurea (Rudow, 1875), [alba et fragilis 
(Fr. Low, 1874), alpigena Kern., amygdalina, arbuscula, 
caesia Will., glabra Scop., grandifolia, hastata L., Jac- 
quiniana, Mielichhoferi Saut., retusa et var. serpyllifolia 
Scop. (Thomas, 1877, 1885 et 1886), incana (Hierony- 
US MASQUES MONTE: Phytoptus truncatus Nal. (?). 


— Bord de la feuille fortement épaissi, formant des bourre- 
lets, des sinuosités ou des excroissances diversement 
conformées etteintes derouge. Sur S. alba (Fr. Lüw, 1874 
et 1878), glabra,nigricans et Rousseliana (Thomas, 1877 
et 1885) et purpurea (Fr. Lôw, 1875) 
TOO SARA RER TUE ED LACS | QUE EG EEE RC RUS RTS Phytoptus sp.? 


— Erineum effusum Kunze. Sur S. daphnoides............ 
EL PE CR ET ne Phytoptus effusus Can. 


(1) Ses commensaux sont Phyloptus tetanothrix Na!, et triradiatus Nal. 
(2) Phyllocoptes magnirostris Nal. a élé obtenu de galles semblables sur 
S. alba, fragilis et purpurea. 
Ann. Soc. Ent, Fr., Lxx, 1901. 32 


498 J.-J. KIEFFER. 
Salvia. 


I. HyMÉNopr. — Galle irrégulièrement arrondie, de la gros- 
seur d’un pois, pluriloculaire, formée par une hypertro- 
phie du réceptacle et des quatre ovaires; style nul ou 
persistant au sommet de la galle. Sur S. officinalis L. (G:i- 
AU AO re ere, pisse .. Aulax salviae Gir. 


— Galle sphérique ou ovoïdale, solitaire ou au nombre de 2-3, 
uniloculaire, formée par une hypertrophie du réceptacle 
à la base des ovaires, et terminée par un appendice qui 
n’est autre chose qu'un fruit déformé. Sur $S. pratensis 


L. (Massalongo, 1898)...... SE RER RES Aulax sp.? 
IT. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 

S. pratensis (Massalongo, 1895). Larves rouges en so- 

Ciété: Mad leo en Re juonsevecete (Cécidomyine, 
IT. Payropr. — Agglomération de poils d’abord blancs puis 


rosés et enfin brunâtres, située à la face inférieure des 
feuilles et produisant, à la face opposée, une élevure 
glabre ou pubescente, verte ou jaune, de forme et de di- 
mensions irrégulières (Erineum salviae Vallot). Sur S. 
pratensis (Vallot, 1832), silvestris L. (Kalchberg, 1828), 
verbenacea L. (Canestrini), [austriaca et nemorosa (Sze- 
pligeti, 14890), clandestina L. (Cecconi, 1901) et sclaria 
L. (Frauenfeld, 1855)]........ Phytoptus salviae Nal. (!). 


Sambueus. 
I. DirréRoc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. M.e. t. 


1. Larves blanches, sauteuses. Sur S. nigra (Kaltenbach, 
1912) et epulus L'NFrSEOWS AS) er Rte 
Rene PIE INR .. Contarinia lonicerearum Fr. Lw, 


Ü 


—cLarves NON SAUTCUSES SULES. UNIES mes ce  TREE 
2. Larves jaunes (Fr. Low, 1877). Schizomyia nigripes Fr. Lw. 


— Larves blanches (Kieffer, 1900).,.. Arnoldia sambuci Kiel. 


(1) Son commensal est Phyllocoptes oblusus Nal. obtenu de $S. pralensis. 


= 
co 
© 


Synopsis des Zoocécidies. 


I. Payropr. — Enroulement marginal des feuilles par en haut, 
étroit, décoloré, ridé; limbe souvent plus ou moins 
crispé. Sur S. ebulus (Fr. Low, 1878), laciniata Mill. 
(Kieffer, 1886), nigra (Amerling, 1862), racemosa L. 
UBNOMaAS, 1873) LIRE UNE: Epitrimerus trilobus Nal. (!). 


Sanguisorba officinalis L. 


I. Hyméxopr. — Axe de la feuille à extrémité enroulée en spi- 
lle: (Heron y MS MODE et de sens Nématide. 


I. Dipréroc. — Folioles repliées en gousse,épaissies et rouges 
(Rübsaamen, 1889). 


1 AVES TOURS. ur Te Perrisia sanguisorbae Rbs. 


NANTES EL AA ER an Perrisia Peinei Rbs. 


Santolina. 


I. Lépinopr. — Renflement noueux de la tige. Sur S. rosmarti- 
nifolia L. (Sorhagen)....... . Conchylis santolinana Sir. 


IT. Dipréroc. — 1. Délormation formée aux dépens d’un bour- 


— Renflement unilatéral et uniloculaire de la tige ou d’un ra- 
meau, long de 10 mill. et large de 5 mill., la tige nor- 
f 


male mesurant 2,5 mill. Sur $S. rosmarinifolia (Tava- 
FDMOUON PME An Carphotricha Andrieuxi Tav. 


2. Cécidie conique, située sur la face supérieure d’une feuille, 
haute de 4 mill. et large de 1,5 mill. et couverte d’une 
pubescence cotonneuse. Cavité larvaire unique. Sur S. 
rosmarinifolia var. vulgaris Bess. (Tavares, 1900)..... 

Cécidomyine. 


É Dérommation d'un bourgeon... .2.1..:.1HLe0 ee un 3. 
3. Bourgeon axillaire changé en une cécidie couverte d'une 


(1) Epitrimerus trilobus Nal. 1898 — Trèmerus trilobus Nal. 1895 — 
Cecidophyes trilobus Nal. 1891. 


500 J.-J. KIEFFER. 


pilosité longue, dense et blanche, de forme variée, tan- 
tôt conique, tantôt cylindrique, tantôt irrégulière, pou- 
vant atteindre 6 mill. en longueur; parois subligneuses ; 
cavité larvaire assez grande. Sur S. rosmarinifolia var. 
vulgaris (Tavares, 1900)... Rhopalomyia santolinae Tax. 


— Bourgeon changé en une galle subovoïdale, sessile, unilo- 
culaire, velue et haute de 7 à 10 mill. Sur S. chamaecy- 


DOASSUSULIMasSalonso ASUS) EEE Re Cécidomyine. 
Sarothamnus. 
I. Cozéorr. — Renflement axial d’un rameau, en ovale très 


allongé, long de 4 à 6 mill., large de 5 mill. Cavités lar- 
vaires nombreuses, situées surtout dans la région corti- 
cale, longues de 3 mill. et larges de 4 mill. quand elles 
sont bien délimitées ; elles s’allongent souvent en courtes 
galeries. Sur S. scoparius Wimm. (abbé Pierre, 1901).. 
Apion immune Kirb. 


IL. Dipréroc. — 1. Renflement d’un rameau, d’une fleur ou 
AUNÉTSOUSSC M PEER EE D EEE MA EP MEN EU 4 2. 

— Galle formée aux dépens d'une pousse, d’un bourgeon ou 
d'une feuille... 2 r ete Tirer COUP LOIRE RER 10. 
2 "Renflementidun rameau MALADE EN EEE 3. 


—- Renflement d’une fleur ou d’une gousse; sur S. scoparius. à. 


3. Renflement ovoïdal d’un rameau, long de 10 à 12 mill. et 
large de 6 à 8, à cavité grande et unique. Sur S. scopa- 
rush." Liebel 1889) ET E PER UE SR Muscide? 


— Renflement long de 9 mill. et gros de 2 mill., le rameau 
watteignant qu'un mill. Sur S. patens Webb. (Tavares, 


1900). 


— Renflement unilatéral, en forme de bosselette; larve soli- 


%. Bosselettes de la grosseur d’un grain de millet, ordinaire- 
ment nombreuses et situées à l'extrémité d’un rameau 


Synopsis des Zoocécidies. 501 


où elles provoquent souvent un raccourcissement des 
espaces internodaux. Larve rouge. Sur S. patens Webb. 
(Tavares, 1900) et scoparius (Rübsaamen, 1889)... ..... 
ne à donna ete CT Janetiella tuberculi Rbs. 


— Bosselette bien plus apparente, longue d'environ 10 mill., 
solitaire et contenant une larve verte. Sur $S. scoparius 


(Hiebel 1889) RER Agromyza pulicaria Meig. 
>. Fleur faiblement gonflée et demeurant fermée ou entr’ou- 

verte, puis noircissant et se desséchant. .............. 6. 
— Renflement plus ou moins apparent d’une gousse........ 8. 


6. Larves blanches ou d’un blanc jaunâtre, sauteuses et 
numbreuses Met (Kieirer,4890)% 2%... 0: 
Re Mn te Pete APS et ET de Contarinia anthonoma Kieff. 


— Larves rouges ou vitellines, non douées de la faculté de 


SEULE ARE NRA ES ER E EE Se eee ee ie Ge LÉ 
1. Larve solitaire, vitelline. M. d.1. g. (Kieffer)............ 
TR SE RL NO Asphondylia sarothamni H. Lw. 
— Larves en société, rouges. M. e. t. (Kieffer, 1890)........ 


PAUSE Trotteria (Choristoneura) sarothamni Kieff. 


8. Renflement globuleux, de la grosseur d’un pois, situé or- 
dinairement à la base d’une gousse; larve rouge ou vi- 
telline, non sauteuse........... EDR Per RE LEE Je 


Surface de la gousse parsemée de rugosités ou de bosse- 
lettes à peine perceptibles; larves blanches, nombreuses 
cbSatienses Met (Ke Rens en 
Ne TN EC Te To de Contarinia pulchripes Kiel. 


9. Larves rouges, nombreuses. M. e. t. (Kieffer, 1890)...... 
Se Et e Trotteria (Choristoneura) sarothamni Kieff. 


— Larve vitelline, solitaire. M. d. 1. g. (Binnie, 1877)....... 
Re a PORT ER CR EL Asphondylia Mayeri Lich. 


10. Galle en ovoïde allongé, subconique ou fusiforme, longue 
de à à 10 mill., close de toutes parts, verte, charnue, 
située à l’aisselle d’une feuille; m. d. L g............. 11. 


502 


411% 


12. 


13. 


J.-J. KIEFFER. 


Galle autrement conformée. M. e. t.; sur S. scoparius.... 12 


. mi. 


Galle glabre, ovoïdale ou subconique et pointue. Sur S. 
scoparius (Bosc, avant 1817) (1) et grandiflorus (Tavares, 
TOUD) ER A PE LA . Asphondylia sarothamni H. L\w. 


Galle velue, fusiforme, terminée par un long prolonge- 
ment. Sur $. scoparius (Kieffer, 1898)........... SÉPTE 
RS Da PACA RER An Es te PONS Asphondylia pilosa Kieff. 


Foliole repliée par en haut en forme de gousse, rouge, 
fortement hypertrophiée et gonflée, recourbée en arrière 
en forme de faucille. Larves rouges en société (Cecconi, 


AD) Ra Ans ee Roue ae CR ER LE Perrisia n. Sp. 
Cécidie en forme de nodosité ou bien déformation d’une 

pousse outd'im Durs on PERS NE CPR PT 19: 
Renflement globuleux, jaunâtre, de la grosseur d’un grain 

de millet, uniloculaire et formée aux dépens d’un bour- 

geon, d'un pétiole, d’une nervure ou d’un pédoneule, 

(Rubsaamen, 1889)...... AR Contarinia scopariae Rbs. 


Pousse ou bourgeon déformé en artichaut ou en tube... 41%. 


Galle en forme de tube, située à l’aisselle d’une feuille, 
longue de 5 à 10 mill., à extrémité ouverte et plurilo- 
bée; les deux tiers supérieurs sont recouverts, à leur 
surface interne, de poils dirigés obliquement par en haut 
et défendant ainsi l'accès de la cellule larvaire ; ordinai- 
rement le coussinet de la feuille est renflé et souvent 
les entre-nœuds sont raccourcis. Larve solitaire et rouge. 
Se rend en terre en octobre (H. Loew, 1850).......... 
HAE RG RP PEER LT E R TE . Perrisia tubicola Kieff, 


— Extrémité d’une pousse déformée en artichaut (Perris, 


ASTON ARS RE DES ee eue ee AT NNE Cécidomyine. 


(1) Bosc d’Antic a décrit cette galle en 1838, dans le Nouveau Cours com- 
plet d'Agriculture (Paris, Roret, vol. III, p. 526), en ajoutant qu'il a décrit et 
dénommé avant 1817 l’insecte et sa galle; il omet malheureusement d'indi- 
quer où cette description a paru et le nom donné à l’insecte; n'ayant pu en 
avoir connaissance, j'ai dû conserver provisoirement le nom donné plus tard, 
en 1850, par l’auteur allemand. 


Synopsis des Zoocécidies. 503 


III. Payropr. — Excroissance charnue, irrégulièrement ar- 
rondie, de la grosseur d’un pois à celle d’une noix, 
velue, rarement glabre, ordinairement teinte de rouge, 
parsemée de feuilles épaissies, plus courtes et plus larges 
que les normales et roulées en cornet. Sur $. scoparius 
(Réaumur, 1737), [(grandiflorus Webb. et patens Webb.) 
(Tayvares, 49)0)1. 2222 ...... Phytoptus genistae Nal. 


— Pousses axillaires décolorées et couvertes de longs poils 


blanchätres (envoi de M. je docteur Geisenheyner). 


Satureja montana L. 


Payropr. — Cécidies gemmiformes à l'extrémité des pousses 
(Massalongo, 1896). 


— Déformation de l’inflorescence : chloranthie ; inflorescence 
changée parfois en des agglomérations couvertes d’une 
pubescence anormale (Hisinger, 1888). 


Saxifraga. 


I. Lépinopr. — ? Renflement de la tige, de forme et de dimen- 
sions variables. Sur S. aizoon L. (Szepligeti, 1890). 


IL. DipréRoc. — 1. Ovaire renflé. Sur S. aizoides L. (Thomas, 


ABS) Les RL vec sols este . Cécidomyine., 
— Déformation d’une fleur............ ere eo 0e A 


2. Fleur demeurant fermée, gonflée; calice hypertrophié et 
rouge; corolle petite, en partie violacée ; étamines épais- 
sies ; larves blanches, en société entre les étamines et le 
pistil. M. e. t. Sur S. granulata L. (Kieffer, 1888)..... 
SR A TPS Eee ER A CES NE . Perrisia saxifragae Kieff. 


— Fleur fermée; ovaire épaissi, renfermant les larves. Sur S. 


granulata (Thomas, 1893)............ ....... GCécidomyine. 
IT. Pavropr. — Délormation des fleurs, comme pour Vero- 
nica officinalis. Sur S. Kochii Horn. — macropetala 


Kern. (Thomas, 1885) et oppositifolia (Fr. Low, 1878. 
Chloranthie), 


20% J.-J. KIEFFER. 


— Déformation des pousses terminales. Sur S. aizoides (Tho- 
mas, 1872) et mutatu L. (Nalepa, 1898). .............. 
Re SR RSR ce LE Phytoptus Kochi Nal. 


Scabiosa 


I. Cocéopr. — Renflement des jeunes rameaux, long de 20 à 
25 mill. et large de 2 mill., fusiforme ou elaviforme, ra- 
rement subsphérique et alors d’un diamètre de 4 mill. 
Sur Sc. maritimaL: (De Stefani, 4900)... 
NT ot SOS METEO Tychius argentatus Chevr. 


IL. Lépinopr. — 1. Galle ovoïdale, haute de 4 mill., axillaire, 
formée aux dépens d’un bourgeon. Sur Sc. maritima L. 
(Rübsaamen, 1900). 


— Renflement de Ja tige 2 


2. Renflement pisiforme de la tige; m. d. 1. g. Sur Se. ochro- 
leuca L. (?) (Eppelsheim et Ragonot) et suaveolens Desf. 
(SOrhagen) = rer ...... Alucita grammodactyla Zell. 


— Renflement fusiforme ou beaucoup plus gros qu'un pois.. 3. 


3. sur Sc. columbaria L. Renflement fusiforme de la tige (Mas- 
salongo, 1893). 


— Renflement de forme irrégulière et très gros 


4. Sur Sc. ochroleuca (Gartner, 1867 et Sorauer). Renflement 

de la tige allongé, ventru, charnu et d’un rouge brun. 

ELSE Alucita Hübneri Wall. (hexadactyla Hübn. non L.). 
— Sur Sc. urceolata Desf. Renflement grand et large (Sorha- 


\ 


CON) ET RE TUE ME OE AR RENTE Alucita perittodactyla Ster. 


UT. Dipréroc, — 1. Fleuron épaissi, gonflé et ne s’ouvrant pas. 
M. e. t. Sur Sc. columbaria (Kiefter, 1898)............ 
De cie ee eemenen e EPEe Re Contarinia scabiosae Kieff. 


2. Renflement d’une nervure des feuilles radicales avec hyper- 
trophie des parties adjacentes du limbe, imitant ainsi 


Synopsis des Zoocécidies. 505 


une pustule circulaire; larve citrine; m. e. t. Sur Sc. ar- 
vensesiL..(Kaltenbach, ASE) dm CEE een 
AE 218 (Gecidomyia scabiosae Kalt.) (!). 


— Cécidie ne consistant pas en un renflement d’une nervure., 3, 


3. Galle située à l’aisselle d’une feuille, d’une forme cylindri- 
que, verte puis noire, s'ouvrant supérieurement en trois 
ou quatre lobes recourbés en arrière; l'intérieur montre 
inférieurement une loge larvaire glabre et ovalaire, com- 
muniquant avec une grande cavité supérieure qui est 
en cône renversé et tapissée de poils dirigés oblique- 
ment par en haut. Sur Sc. succisa (Binnie, 1876)...... 


ES re DE Do te OS DRE DO IT EE TE CEE Cécidomyine. 
— Cécile autrement conformer PEN 1 at 0 Me 4 


4. Sur Sc. columbaria (Thomas, 1885). Les deux feuilles ter- 
minales élargies à leur base, demeurant resserrées l’une 
contre l’autre, et couvertes sur les deux faces d’une 
abondante pilosité blanche ; après la sortie des larves, la 
plante continue à se développer et le feutrage blanc ap- 
parait sur toutes ses parties, y compris l’inflorescence. 
1 ER EC DTA EL OS Perrisia scabiosae Kieff. 


— Sur Sc. arvensis (Thomas, 1892). Les deux feuilles termi- 
nales accolées l’une à l’autre, et formant une cécidie 
faiblement velue, semblable à celle de Perrisia veronicae 


SU ET OMAN CRU TUAEUTUS A. te ee de eee Cécidomyine. 
IV. Payropr. — 1. Déformation des fleurs : chloranthie avec 


transformation des fleurons en petits capitules plus ou 
moins longuement pédonculés. Sur Se. columbaria (Kief- 
ORAN NPA EEE ..... Phytoptus squalidus Nal. 


— Déformation d’une pousse ou des feuilles................, 2. 


2. Cécidie recouverte d’une abondante pilosité blanche et con- 
sistant en une déformation de la pousse et des feuilles ; 


(1) L'insecte n'a pas été décrit, quoique obtenu par Kaltenbach. D'après la 
cécidie qu'il produit, ce Diptère semble être identique à Lüwiola centaureae 
Fr. Lw. Il est possible que Kaltenbach ait pris les feuilles radicales de Cen- 
taurea scabiosa pour celles de Scabiosa arvensis. 


206 J.-J. KiEFFER. 


celles-ci contournées et avec enroulement marginal. Sur 
Se. columbaria (Franck, 1880) et Sc. suaveolens Desf. 
(Thomas SPORE MORE ee Rene Phytoptus sp.? 


— Cécidie sans pilosité anormale. Pousse déformée, feuilles 
enroulées. Sur Se. columbaria (Schlechtendal, 1891)... 


DOS M PO ES TR ee Phytoptus sp.? 
— Constriction du limbe avec divisions plus profondes. Sur 
Sc. columbaria (Franck, 1880)........... .. Phytoptus Sp.? 
Scorzonera. 


I. HyméNopr. — Renflement fusiforme pluriloculaire de la tige. 
Se. austriaca Wild. (Mayr, 1876) et humilis L. (Giraud, 
RO DST PER PR Aulax scorzonerae Gir. 


— Renflement des akènes et parfois du capitule. Sur Sc. hu- 
milis (Mik, 1899)...... AR UE en PA DORA ee - Aulax. 


II. Dipréroc. — Cécidie es M sim en forme de pustule 
circulaire. M. d. 1. g. Sur Sc. humulis (Fr. Low, 1888). 
...... Cécidomyine. 


Asie nee vie ln ec are téfelote Rleleliules se = se lvtelote ns se ne = 


Scrophularia. 


Dipréroc. — 1. Galles des racines. Sur Se. nodosa L. (Brischke, 
TESTS RME ............ Cheilosia gigantea Meig. (!). 


2. Fleur gonflée et ne s’ouvrant pas; cécidie molle; parties flo- 
rales bien distinctes; larves sauteuses, blanches ou ci- 
trines, fixées aux étamines et au pistil; après leur sortie, 
la cécidie pourrit et tombe; m. e. t. Sur Sc. nodosa (Lie- 
bel, 1889) et aquatica L. (Kieffer)...... Re : 
Contarinia sono lens Kieff 


— Fleur changée en une cécidie globuleuse, dure, sans partie 
florale distincte; l’intérieur offre une enveloppe noire, à 
surface interne lisse et renfermant une larve solitaire et 


(1) Cette asserlion demande à être confirmée, 


©t 
Le] 
1 


Synopsis des Zoocécidies. 


d’un jaune vitellin ; galle persistante; m. d. 1. g., à l’au- 


tomne; éclosion au printemps suivant. Sur Sc. nodosa 
(BPRÉOM, 1888). MERE Asphondylia 


un 
T 
+. 


Scutellaria. 


Puyropr. — Déformation de la pousse, dont les feuilles de- 
meurent petites, appliquées à l’axe, teintes de violet et 
munies d’une faible pilosité anormale. Sur Sc. minor L. 
(Da Silva Tavares, 1901). 


— Déformation des feuilles qui sont enroulées et arrêtées dans 
leur développement. Sur Scutellaria hastifolia (Massa- 
longo, 1895)...., Phyllocoptes scutellariae Can. et Mass. 

— Amas de poils anormaux (Erineum) blanchâtres ou viola- 
cés, recouvrant toutes les parties vertes de la plante. Sur 
Se. galericulata (Hieronymus, 1890)........ Phytoptus sp. ? 


Secale cereale L. 


E Dipréroc. — 1. Déformation de l'extrémité du chaume qui est 
raccourcie, épaissie et recouverte par la gaine de la der- 


nière feuille ; larve blanche, longue de 5 à 7 mill. M. d. 
Chlorops taeniopus Meig. 


re AE COR SM ELLE LEE 


— Larves situées sous une gaine foliaire, à proximité du sol, 
et produisant un léger enfoncement dans le chaume, ac- 
compagné d'un renflement plus ou moins distinct; larves 

9 


sAriensholele she) e aueln ses see se 0e 


longues de 3 mill.......:... 


2, Larves orangées, recouvertes par une mince pellicule noire 


et brillante: m. e. t. (Lindemann, 1881).............. 
Lasioptera cerealis Lind. 


— Larves blanches, non recouvertes par une pellieule. M. d. Lg. 
Mayetiola destructor Say. 


Il. HecmixTa. — Raccourcissement des espaces internodaux; 


feuilles très étroites, nombreuses, à base élargie... .... 
Tylenchus devastator Kühn. 


508 - J.-J. KiEFFER. 


Sedumi. 


I. Cocéopr. — Renflement de la tige. Sur S$. telephium (abbé 
Pierre 1008) en ee Nanophyes telephii Bed. (!). 


II. Homopr, — Déformation des feuilles. Sur S. reflexum L... 
RE M NS M TE RP NE OR ne D Aphis sp.? 


UT. Puayropr. — Déformation des feuillles, des pousses et chlo- 
ranthie. Sur refleæum (K. Müller, 1880), [acre L. (Schle- 
chtendal, 1882), album L. (Fr. Low, 1885), alpestre Vill. 
et atratum L. (Thomas, 1886), boloniense Lois. (Hiero- 
nymus, 1890), reflerum (K. Müller, 1880) et sexangu- 
lare2{Schlechiendal is) eee RC REP ER 
NE Phytoptus glaber Nal. et destructor Nal. 


IV. HELMINTH, — Nodosités des racines. Sur Sedum sp.? 
(Greett 1884). UC Heterodera radicicola Greef. 


Selaginella pentagona Spr. (Lycopodine). 


DipréRoc. — Galle close de toutes parts (Strassburger, 1873 
et Beyérinck, 4877) ntroduit? ee Cécidomyine. 
Sempervivum. 
I. Payropr, — Chloranthie et phyllomanie. Sur S. monta- 
RUMAE ROMA MES) Nr RP EEE Phytoptus Sp.? 


? — Tige raccourcie, changée en une production cylindrique 
longue de 15 mill. et large de 5 mill., terminée par la ro- 
selle de feuilles. Sur $S. soboliferum Sims. (Szepligeti, 
1890). 


— Emergences sur la face supérieure des feuilles. Sur S. hür- 
tum L. (Fr. Low, 1885) et montanum...... Phytoptus Sp.? 


II. HeLmiNTH. — Nodosité des racines. Sur S. glaucum L. et 
tectorum. L'(Bicopoli,MA8781et 1875) 
RES A Heterodera radicicola Greel. 


(1) Nanophyes telephii Bedel 1900 — N. hemisphaericus var. ulmi H. du 
Buysson, 1898. 


©t 
© 
(Je 


Synopsis des Zoocécidies. 


Senecio. 
I. Lépipopr. — Renflement de la tige sur $. jacobaea L. (Bar- 
ROUES. en ES Conchylis atricapitana Steph. 


— Idem sur $S. aquaticus et saracenicus (Sorhagen, 1886).... 
Platyptilia isodactyla Graaf. 


— Pousse terminale raccourcie et tige renflée, avec excrois- 
sances noueuses. Sur $: sp.? Pterophorus nemoralis Zell. 


IL. Dipréroc. — 1. Renflement de la tige immédiatement en 
dessous de l’inflorescence. Larve jaune. Sur $. jacobaea 
(Arbre Apollnainen nl) naine ve Muscide. 
— Déformation d’une fleur où d’un bourgeon.............. LE 
2. Capitule gonflé et ne s’ouvrant pas......... LL Ta TEEN 3 


— Bourgeon axillaire ou terminal renflé en une production d’un 
blanc verdâtre, globuleuse ou ovoidale, pouvant attein- 
dre jusqu’à 10 mill. Larves en société. M. e. t. Sur S. ca- 
caliaster Lam. (Fr. Low, 1888), Fuchsii (Frère Apolli- 
naire, i.1.), nemorensis L. (Thomas, 1881) et saracenicus 
(envoi du docteur Geysenheiner). GContarinia aequalis Kieff. 


3. Capitule faiblement renflé, cylindrique ; m. d. 1. g. Sur S. ja- 
cobaea et viscosus L. (Kieffer, 1895), silvaticus L. et vul- 
garis L. Phorbia seneciella Mead, Tephritis mar- 
ginata Fall.,et. selon Fitch, 1882, Urophora macrura H.Lw. 


— Capitule fortement gonflé et ovoïdal................ DÉS EN A > 


4. Larves orangées, en société dans une cavité située en des- 
sous du réceptacle. Capitule atteignant jusqu’au double 
du volume normal, demeurant vert. Sur S. aquatica 
Huds. et jacobaea (Trail, 1878).............. Cécidomyine. 


— Larves d’un blanc jaunâtre, en société parmi les fleurons. 
Capitule ordinairement teint de rouge à sa base. Sur 
S. jacobaea et viscosa (Kielfer) et vulgaris (Liebel, 1886). 
Contarinia jacobaeae H. LW. 


Sale a aline 15 ejasp rie sons es elete) else 


II. Homorr. — Déformation des pousses dont les feuilles sont 
décolorées, contournées et n’atteignent pas leur dévelop- 
pement normal. Sur S. viscosa (Cecconi, 1901).. Aphis sp.? 


d10 J.-J. KIEFFER. 
IV. Pnyropr. — Déformation d’une pousse avec pubescence 


anormale. Sur S. jacobaea (Kiefter, 1892)... :. 
Phytoptus lioproctus Nal. 


Serratula beterophylla Desf. 


Hyuéxopr. — Renflement de la tige? (Mayr, 1882)........... 
M RAR PR MAR ER PRIT QE Aulax serratulae Mar. 
Seselï. 
1. Dipréroc., — Fruits renflés; m. d. 1. g. Sur S. annuum L. 
Et COEMUMAENTANREMLON AS) RE Re 


Schizomyia pimpinellae Fr. LW. 


— Renflement de la tige et des pétioles, atteignant jusqu'à 
20 mill. en longueur ; larves nombreuses, orangées. Sur 
Seseli sp.? (Rübsaamen, 1896) (1)......... Lasioptera Sp.? 


IH. Payropr. — 1. Chloranthie. Sur S. hippomarathrum L. (Fr. 
Lôow, 1881) et osseum Crz. — glaucum Jacq. (Fr. Low, 
te NOR SE PRE PT Pr D à Phytoptus peucedani Nal 


— Feuilles divisées anormalement et fimbriées. Sur S. hippo- 
marathrumiErLON ASSD) RTE PEU. Phytoptus sp.? 


Shcerardia arvensis L. 


Homopr, — Pousses à feuilles incurvées, rapprochées et un 
peu décolorées (Kietter, 1891)....-.... Trioza galii Fôrst. 


Sieversia, Voir Geum montanum. 
Silaus pratensis L. 
DipréRoc. — 1. Déformation d’une fleur ou d’un fruit...... 2. 
(1) C'est probablement la même cécidie que M. Trotter a observée dans l'in- 
florescence d’une Crucifère (£rysimuin ?) et dont les larves orangées ressem- 


blent à celles des Lasioptera ; l'auteur de cette dernière est Janeliella For- 
liana Trott. 


Synopsis des Zooceeidies. 9H 
— Déjformation affectant d’autres organes........... PE LE ER à 


2. Fleur gonflée, globuleuse ou ovalaire, demeurant fermée... . 
Re tante RE 0 ..... Cécidomyine. 


— Renflement d’un fruit; m. e: t. (Scholtz, 1849)... ,........ 
RS Er ve ....... Schizomyia pimpinellae Fr. LWw. 
3. Feuille crispée; folioles rapprochées, hypertrophiées, cris- 
pées par en haut; larves nombreuses, blanches; m. e. L. 
(Kiefier, 1891) Re Perrisia Dittrichi Rbs. 


— Renflement du point d'insertion des rayons d’une ombelle 
ou d’une ombellule; larve orangée; m. d. 1. g. (Scholtz, 
TOO RE E ...... Lasioptera carophila Fr. Lw, 


Silene. 


I. Cozkopr. — Renflement de la tige atteignant 4 à 5 fois l’é- 
paisseur de celle-ci, ordinairement plus long que large 
et seterminant brusquement aux deux extrémités. M. e.t. 
Sur S$S. otites L. (Giraud, 1862)... Sibynes gallicolus Gir. 


I. Lépinopr. — Renflement fusiforme de la tige. Sur S. nu- 
tans L. (Giraud, 1862), inflata Sm. (Trotter, 1898), [gal- 
lica L. et portensis L. (Tavares, 14900)].......... A: 
RL RAR SENISR ANNE LE 2 - ri Lita cauliginella Schm. 


— Déformation de la pousse terminale, dont les feuilles sont 
épaissies, concaves, agglomérées en une masse ovalaire 
ou allongée. Chenille d’un brun clair; m. e. t, Sur 
S. valesiaca L. (Thomas, 1893). 


HI. Dipréroc. — 1. Déformation d’une fleur qui est gonflée et 
demeure fermées". SE Hills add ue 2L 2 
— Déformation d’un bourgeon ou d'une pousse............. 4. 


2. Larves sauteuses, blanches ou jaunâtres. Sur S.vespertina L, 


— Melandryum album (Karsch, 1881)............ ne 


/ 


Contarinia Steini Karsch. 
— Larves rouges et dépourvues de la faculté de sauter...,, 3. 


3. Sur S. tnflata (Fr. Low, 1888)... Perrisiafloriperda Fr. Lw. 


)12 J.-J. KIEFFER. 
— Sur $. nutans (Thomas, 1878).. Perrisia Bergrothiana Mik. 


— Sur Silene otites L. Renflement globuleux, de la grosseur 
d’unipois (Rübsaamen, 1899): 74.6 0022 Perrisia sp.? 


4. Galle. souterraine, globuleuse ou ovoidale, de la grosseur 
d’un pois, et formée d’une agglomération des écailles d’un 
bourgeon qui sont charnues et blanches. Sur S. inflata 
(PEMLONS LOS) LPS CS OR .... Cécidomyine. 


=. 


— Galle non souterraine; larves en société. M. e. t.......... 5. 


5. Extrémité d’une pousse changée en une production en forme 
d’artichaut; espaces internodaux raccourcis; feuilles 
larges, charnues et se couvrant; larves rouges, en so- 
ciétensuriS-racauls Lu (EPraLow, 4877). RER UE 
RME RE PE SE RE ane ee Perrisia alpina Fr. Lw. 


— Les deux dernières feuilles d’une pousse terminale dres- 
sées, accolées et élargies à leur base. Larves blanches. 
SUT SAR re NS NE EE ON CE CCE 6. 


6. Larves sauteuses (envoi de M. Trotter)....... Contarinia sp.? 


— Larves non douées de la faculté de sauter (Kieffer, 1887). 
PR DDR D dot boe ct tioiet go Macrolabis sp.? 


IV. Hémipr,. — Pousse latérale de S. inflata changée en une 
touffe de feuilles déformées ; chloranthie des fleurs de 
SLI RER RENE RES CORRE Aphis cucubali Pers. 


Siler trilobum Sep. 


I. Dipréroc. — Renflement du point d'insertion des rayons de 
l’ombelle ou de l’ombellule. M. d. I. g. (Fr. Lôw, 1885). 
ME nc M US LE UE DB Lasioptera carophila Fr. LWw. 
II. Homopr. — Folioles contournées sinueusement.... Trioza sp.? 
Sinapis. 


I. Cocéopr. — Nodosités des racines. Sur S. arvensis (Kirby, 
Ceuthorrhynchus contractus Marsh. 


Synopsis des Zoocecidies. d13 


? — Déformation semblable sur la même plante (Frauenfeld, 
ASODRRREeLL  0TR Ceuthorrhynchus assimilis Pavk. 


— Nodosités au collet de la racine ou à la base de la tige. Sur 
S. arvensis et cheiranthus L. (Kieffer, 1892)... ........ 
Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh. 


? — Tige rameaux renflés irrégulièrement et velus. Sur $S. ar- 
vensis (Szepligeti, 1890). 


IT. Dipréroc. — Fleur gonflée et ne s’ouvrant pas; m. d. L 
g. Sur S. cheiranthus (Perris, 1870)...... Dasyneura Sp. ? 


— Renflement peu apparent des siliques, larves sauteuses; m. 
e.t. Sur S. arvensis (Kiefter, 1894)... . .... Contarinia sp. ? 


III. Homopr. — Minimes boursouflures sur le limbe. Sur S. «r- 


Lens Szeplieen TONER ST RUE RAT ANRE Psyllide. 
IV. HezmintH. — Nodosités des racines. Sur S. alba et arven- 
sis(Schmidt; 4874) ne Heterodera radicicola Greef. 
Sisymbrium. 
[. Cocéopr. — Renflement du péliole ou de fa nervure mé- 


diane, parfois unilatéral et en forme de bosselure d’un 
vert sombre, long. de 7 à 48 mill. et gros de 4 mill. au 
maximum; ordinairement uniloculaire ; m. e. t. Sur 
S0/fcinalemScop(abbe Pierre AUD ARR ANR E 
Ceuthorrhynchus chalybaeus Germ. (moguntiacus Schz.). 


— Nodosités charnues et pisiformes, fixées au collet de la ra- 
cine. Sur $S. officinale (Kieffer, 1891) et Sophia L...... 
ST ANNE Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh. 

Il. Lépinopr. — Renflement fusiforme de la tige et des pétioles. 

Sur S. alliaria Scop. et Thalianum Gay (Rübsaamen, 
1899). 


IL. Dipréroc. — 1. Déformation de l’inflorescence : pédoncu- 
les épaissis et se réunissant en une masse spongieuse, 
ovoidale ou globuleuse, de laquelle s'élèvent souvent 
quelques fleurs ; m. e. t. Sur $S. officinale (Kieffer, 1890), 

Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901. 33 


14 IS 


IV 


Sophia (H. Loew, 1850) et 


KIEFFER. 


[columnae Jacq., avec larves 


de Contarinia et de Dasyneura (Rübsaamen, 1896)].... 


..... Contarinia ruderalis Kieff. 


LE) 


Délormation de toute la plante; tous les rameaux épaissis et 
très raccourcis; inflorescence changée en une produc- 
tion arrondie et très velue; larves blanches, en société. 
Sur $. Loeselii L. (Fr. Low, 1885 et Rübsaamen, 1896). 


PTE . Contarinia et Dasyneura. 


Déformation affectant un pétiole ou une pousse axillaire... 3. 


Faible renflement d’un pétiole ; larve placée à l’aisselle de 
la feuille. Sur $S. officinale (Kietfer, 1890).... Gécidomyine. 


Feuille renflée et formant, avec la pousse atrophiée située 
à son aisselle, une production arrondie, verte ou rou- 
geatre et charnue; larves d’un jaune de souire ; m. e. t. 
Sur S 1Sophua(Schlechtendal 1891)" 6 Er re: A 


. Homopr. — Chloranthie sur 


ste ci slsteluie ce elolele ee etelvie sine 


. 


.(Contarinia Kiefferi Schlecht.). 


S. alliaria (Peyritsch, 1882). 


ARC. RSR ARS ENTRER À . Aphis sp. 


— Déformation de l’inflorescence; pédoncules rapprochés et 
raccourcis ; sans pubescence anormale, Sur $. officinale 


cer O0) Re 


Aphis Sp.? 


siaele eelete ln ele en tale ele, 


V. Payropr. — Chloranthie; raccourcissement des espaces in- 
ternodaux des pousses terminales et formation d’agglo- 
mérations couvertes d’une pubescence anormale ; feuil- 
les avec enroulement révolutif et veiu, ou lobes divisés 


anormalement. Sur [S. col 
S. Sophia (Thomas, 1877) 


lee nn ahels else on tetstelé 


umnae L. (Szepligeti, 1890)] et 


Phytoptus drabae Nal. — longior Nal. 


Smyrnium rotundifolium Mill. 


Dirréroc. — Renflement au point d'insertion des rayons de 


l’ombelle (Karsch, 1880)... 


Lasioptera carophila Fr. Lw.? 


Synopsis des Zoocécidies. BY) 


Soja hispida. 


HeLmiNTH. — Nodosités des racines (K. Müller, 1883)....... ‘ 
A A ou) DORE Heterodera radicicola Greef. 
Solanumn. 


I. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur S. 
dulcamara L. (Rübsaamen, 1891)... Contarinia solani Rhs. 


INParroem=AACecide sunlestieutles run 2 


— Cécidie affectant une pousse ou l’inflorescence ; sur S. dul- 
COTON RER ele Ce Etc ee ee Ci ete 3. 


2. Amas de poils anormaux (Erineum) sur les feuilles de S. /y- 
copersicum L. (Wolffenstein, 1879). 


— Pustules sur le limbe. Sur S. tuberosum L. (Rostrup, 1896). 


3. Phyllomanie avec épais feutrage grisätre (Martel, 1891)... 
RD RU ER NS Ce Phytoptus cladophthirus Nal. 


— Chloranthie et phyllomanie avec une pilosité peu apparente 
(Thomas, 1877). 


Solidago virga aurea L. 


I. Lépinopr. — Renflement fusiforme de la tige (Rudow? — 
Envoi de M. Pigeot). 


II. Dipréroc. — Enroulement marginal d’une feuille par en 
haut et délormation d’une pousse terminale; m. e. t. 
(Thomas, 1878etLiebel, 1886). Perrisia virgae-aureae Lich. 


III. Homorr. et (?) Pavropr. — Déformation des pousses, dont 
les feuilles sont contournées, décolorées, avec enroule- 
ment marginal involutif très étroit; cà et là on voit 
un feutrage anormal ; limbe épaissi et ridé par endroits. 
Sur ces feuilles se voyaient de nombreuses dépouilles 
d’Aphides (envoi de M. Cecconi, 1901). 


516 J.-J. KIEFFER. 


Sonchus. 


I. Hyvuméxopr. — Renflement fusiforme et multiloculaire de la 


IL. 


I] 


tige, ne rompant pas l'écorce. Sur S. asper Wild. (De 
Stefan 1000) ete Aulax sonchi Ste. 


Renflement unilatéral et multiloculaire sur la même plante; 
écorce crevassée (Tavares, AID) ER Aulax Sp.? 


Dipréroc. — 1. Renflement mou et charnu situé à la base ou 
à l’aisselle d’une feuille. Sur S. oleraceus (Karsch, 1880). 
Larves en société... Contarinia Schlechtendaliana Rbs.? 


Renflement du capitule ou pustules des feuilles; sur S. ar- 


DÉNISUS SE MNT PT PSE Nate eo IE A Se Se ie en TEE 2. 
Capitule/sondé Ebme SOUVrARTIDAS EPP MEN TEE PRE 3. 
Pustules circulaires éparses sur le limbe: m. d. 1. g....... d. 
Larve solitaire, non sauteuse (Rostrup, 1896).... Trypeta sp.? 
Larvesien SOCiélé Sautenses ARR PR PER Re L. 


Larve à lobes de la spatule courts, arrondis, séparés par 
une faible incision arquée (Rübsaamen, 1893)........ 
Contarinia Schlechtendaliana Rs. 


Spatule autrement conformée (Kieffer, 1896).............. 
RE ME: con: cce  UOntATINIA SONERIUNICIE 


Pustule à peine convexe sur les deux faces, rouge ou jau- 
nâtre. Sur $. arvensis et oleraceus (Vallot, 1837) et asper 
(Misciattelh 4805) 2000 Cystiphora sonchi Fr. Lüw. 


Pustule hémisphérique, plane sur le dessous, verte. Sur S. 
arvensis (Kaltenbach, 1874) et oleraceus (Héeger, 1851). 
pole teetieneenenr iUne -..-.. .. . (Gécidomvyine. 


. Payropr. — Galle dure, formée par une production hémi- 
sphérique faisant saillie sur la face supérieure de la 
feuille et d’un diamètre de 4 mill., et par un cylindre 
velu, ouvert et long de 1,5 mill., faisant saillie à la face 
inlérieure. Sur S. asper (Marchal, 1897).... Phytoptus sp.? 


Synopsis des Zoocécidies. 517 
Sorbus. 
I. DipréRoc. — 1. Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 
S'aucuparia L: (Thomas, 4878)... Cécidomyine. 
—:Délormation des feuillessema et" .. tuer. dire ROUE 2. 
2. Foliole repliée par en haut en forme de gousse, faiblement 
hypertrophiée., Sur $S. aucuparia (Kieffer, 1887)...... 
D TP ET ee eee Le Contarinia sorbi Kielf. 
— Enroulement involutif des folioles. Sur $. aucuparia (Schle- 
Chien 1883) MEN ENINE R RENl à ° Cécidomyine. 
— Feuilles erispées par en haut. Sur S. torminalis (Kieffer)… 
Te re tee node ete ar Contarinia sorbi Kieff. 
— Feuilles plissées ou constriction des feuilles ; dessous avec 
une pilosité blanche et épaisse. Sur $. aria Crtz (Tho- 
AS LOS NS A RE EN | Cécidomyine. 
IT. Homopr. — Feuilles crispées. Sur S. aucuparia (Kaltenbach, 
ASTRID UT OR RES Aphis sorbi Kall. 
III. Payropr, — Amas de poils anormaux (Erineum sorbeum 
Pers.) sur le dessons des feuilles. Sur S. aucuparia. 
— Pustules des feuilles. Sur S. aria, aucuparia et chamaemes- 
pilus Crtz. (Thomas, 1872 et 1876), domestica L. (Kiefter, 
1886), scandica Fr. (Hieronymus, 1890) et torminalis 
(CB AULO) AI LION NES Lo) ASE Res SR PAS A 
HAS INNITREE Phytoptus piri Pag. et var. variolatus Nal. 


Spartium. Voir Genista juncea. 


Spergula pentandra L. 


Payropr. — Déformation des pousses avec enroulement des 
feuilles (Pierre i. 1.). 


Spinacia oleracea L. 


HELMINTH. — Nodosités des racines (Schmidt, 1871).......... 
CRAN nds...)  Heterodera radicicola Grecf. 


D18 J.-J. KIEFFER. 


Spiraea. 
I. Dipréroc. — 1. Renflements d’un rameau, de la grosseur 
d'une noix. Sur Sp. opulifolia (Scholtz, selon Schiner, 
1864 et Brauer, 1883)........ Chyliza leptogaster Scholtz. 
— Déformation affectant les fleurs ou les feuilles. ..,........ 2: 


2, Fleur gonflée et ne s’ouvrant pas. Sur Sp. filipendula L. 


(SCHECMENTAS EI SSD) RUE PNR A Er e Cécidomyine. 
— Cécidie formée aux dépens d’une feuille. M. e. t.......... 0: 
3 2 PISSEMENATUREMENMIC EE ARE ER EE NE RP E ER RE 4. 


— Galles de forme bien déterminée, éparses sur le limbe...., 5. 
4. Plissements irréguliers traversant le limbe; larves rouges, 
situées sur le dessous. Sur Sp. ulmaäria L. (Westhoff, 
ASS DRE eee rer CO Perrisia Engstfeldi Rbs. 


— Plissements le long des nervures secondaires; larves blan- 
ches situées sur le dessus du limbe. Sur Sp. ulmaria 
(Rostrup, 1896)°-0%". SRG o RE D Cécidomyine. 


5. Minime élevure à la face supérieure du limbe, d’un diamè- 
tre de 2 à 2,5 mill. verte, entourée d’une zone jaunâtre ; 
larve blanche, en liberté sur le dessous. Sur Sp. fili- 
pendula(Fr. Low,1877) et ulmaria (Schlechtendal, 1883). 
RE Re RUES à cd Perrisia pustulans Rbs. 


— (Galle traversant la feuille, faisant saillie supérieurement 
sous forme hémisphérique, et inférieurement sous forme 
d’un cône s’ouvrant à la maturité; dure, blanche ou 
rougetre, haute de 2 mill. Sur Sp. filipendula (Fr. Low, 
1877) et ulmaria (Bremi, 1847). Perrisia ulmariae Bremi. 


I. Homopr. — 1. Enroulement révolutif des feuilles avec deco- 
loration. Sur [Sp. salicifolia L. (Kaltenbach, 1874), opuli- 
folia, Douglasii (Schlechtendal, 1896)] et ulmaria...... 
NA ER ........... Nectarophora ulmariae Schrank. 


— bPlissement des feuilles. Sur Sp. ulmaria (Dalla-Torre, 1894). 
SE PERRET Ra CR ce cel CT CT DIRITe 


Synopsis des Zoocécidies. b) 


— Constriction des feuilles. Sur Sp. opulifolia L. (Westhoff, 
PSS A. RE RE ET NT Aphis Sp.? 


HT, Puyropr. — Feuilles couvertes d'un épais feutrage 
blanc comme chez Poterium sanguisorba. Sur Sp. ul- 
maria (Perris, 1870), 


— Déformation des fleurs ; les boutons à fleurs demeurent fer- 
més et se changent en productions fusiformes, longues 
de 6 à 9 mill. et larges de 2,5 à 4; organes de fructifica- 
tion complètement avortés; paroi interne de la galle ta- 
pissée d’émergences ramifiées. Sur Sp. crenifolia Mey. 
(Nalepa ASS TES) RER eee Phytoptus spiraeae Nal. 


— Renflement de la nervure médiane des folioles. Sur Sp. ul- 
maria (Dalla-Torre, 1894). 


Stachys. 


I. Hyméxopr. — Minime pustule sur la üge, renfermant un 

œuf de Tenthrédinide. Sur Sé. recta L. (Schlechtendal, 

à 0 DU UT PS M RE Te Nematus”? fuscus Lep. 
I. Dipréroc. — 1. Fleur gonflée, demeurant fermée; m. 6. t.. 2. 
— Déformation d’une pousse ou d’une feuille. .............. 3. 


2. Larves blanches (Kiefïer, 1901). Sur St. silvatica L........ 
Clinodiplosis crassinerva Kief. 


— Larve orangée. Sur Sf. silvatica (Bremi, 1847) et sur St. 
recta (Hieronymus, 1890)..... Perrisia stachydis Bremi. 


3. Déformation des pousses axillaires qui se changent en un 
amas de feuilles épaissies, plus ou moins décolorées et 
couvertes d’une pubescence anormale ; enroulement mar- 
ginal des feuilles par en haut, avec une forte hypertro- 
phie et une coloration jaune ou rouge. Larves orangées. 
Sur St. silvatica (Bremi, 1847) et [recta (Hieronymus, 
ASTON EME ET Perrisia stachydis Bremi. 


— Pousse terminale changée en une agglomération fusiforme 
de feuilles dressées et se couvrant mutuellement, mais 


520 J.-J. KiEFrFER. 


sans pubescence anormale, Sur Sé. recta (Kieffer, 1890). 


A EE EE Pare Doebetbuteces QUELITOMYInE 
Staehelina. 
Payropr. — Pustules des feuilles comme sur Centaurea. Sur 


St. fruticosa L. (Hieronymus, 1890). 


— Nodosités éparses sur le limbe, plus ou moins proémi- 
nentes sur le dessus, faisant saillie sur le dessous, sous 
forme de tube atteignant jusqu’à 4 mill. Sur St. uniflos- 
culosa Sibth. (Rübsaamen, 1900). 


Stellaria. 
I. Lépinopr. — Renflement d’une capsule de St. graminea L. 
(abbé Pierre i. 1.). 
I. Dipréroc. — 4. Déformation semblable sur la même plante 
(abDé PIETTEM Al.) PAPER RE URE RU LEE Muscide. 
— Déformation d’une pousse ou de la tige.................. 2 . 


(?) 2. Galle pisiforme, charnue et verte, insérée sur la tige de 
St. media L. (Trail, 1878). 


— Déformation d’une pousse, dont les deux feuilles terminales 
sont dressées, courtes, élargies à leur base et se touchant 
par leur bord ; m. e. t. Sur St. media (Liebel, 1889) et 
[holostea L. (envoi du docteur Geisenheyner)]........ 
D Te D os LIMITE Macrolabis stellariae Lich. 
HT. Homorr. — Pousse transformée en une touffe de feuilles 
à bords enroulés. Sur Sf. holostea (Trail, A885)....... 
Brachycolus stellariae Hardy. 


— Feuilles pliées, hypertrophiées et rapprochées. Sur S£. ho- 
lostea (Trail, 1878) 52 "NA phist(cerastinthalt#?) 


— Enroulement marginal des feuilles par en haut. Sur St. ho- 
10STEM RP UCETONSAVERS AREAS MN CR RER Aphis Sp.? 


IV. Puyropr. — Étroit enroulement marginal des feuilles par 


Synopsis des Zoocécidies. D21 


en haut, avec courbure. Sur Sé. glauca (Thomas, 1877), 
gr'aminea (Schlechtendal, 1880) et [palustris Retz. (Ros- 
(DUD 1006). NL NRA Phytoptus atrichus Nal. 


Stephanotis. 


HELMINTH. -— Nodosités des racines (K. Müller, 1883)........ 
Heterodera radicicola Greeli. 


eee slete ele late eletetote eee nisterolerere 


Stipa. 


[. HyMÉéxoPt. — 1. Renflement de la tige ou de l’axe floral; 


2. Renflement à peine apparent de la tige. Larve dans la cou- 
che médullaire, au-dessus du 3° ou 4° nœud. Sur St. 


capdlatas(Schlechiendal A8) 0502220 Le 
Isosoma aciculatum Schlecht. 


— Renflement fusiforme et long d'environ 10 mill., sur l’axe 
floral qui est allongé d’une facon anormale. Sur St. pen- 
nata, galle avec 2 ou 3 carènes (Schlechtendal, 1885) et 
[tortilis Desf., galle lisse (Hieronymus, 1890)]......... 
URI ea en Isosoma Scheppigi Schlecht. 

3. Galle longuement fusiforme, formée aux dépens du fruit: 
parties florales soudées aux glumelles ; arête élargie. Sur 

Strcapido(Sschechtendal 1891) 00 RUE. 

Isosoma cylindricum Schlecht. 


eLd'ete pieluicie slela # ee 0e oiais eferoie 


— Épillet changé en une galle ellipsoïdale, ligneuse, lisse, à 

paroi plus large que lunique loge larvaire, longue de 

10 mill. et large de 7 mill., portée sur un pédicelle un 

peu plus court qu’elle, et terminée par une arête longue 

de 60 à 80 mill., contournée à l'extrémité et épaissie 

dans son tiers basal; parfois le milieu de cette arête est 

subitement renflé en une galle aussi grosse que celle de 

sa base. Sur Sf. tortilis (envoi de M. de Stefani). ..... 
Isosoma Sp. ? 


elnfele slelelelsielanple celtes eue! celte ele lelelatololinleteteletelotetalo fer ets te 


522 J.-J. KIEFFER. 


II. Acaroc. — Minimes émergences hyalines puis brunes, ali- 
onées ou en amas, sur le dessous d’une gaine, ou sur 
des parties de l'axe qui sont couvertes. Sur S£. capillata 
et pennata (Schlechtendal, 1884 et 1885).............. 


e.teloite else eo stu else a tere opel 


Strelitzia Nicolaï. 


FR PNINTE SN OdOSI LES ES ITACINES CPE 
Heterodera radicicola Greef. 


Succisa. Voir Seabiosa. 


Swwvaeda. 


[. DipréRoc. — Galle globuleuse, très velue, charnue, de la gros- 
seur d’une petite prunelle, avee une cavité longitudinale 
et étroite au centre. Sur Sw. vermiculata (P. Marchal, 
à LU PAS RE nc MAT D'Un oh aoe Cécidomyine. 


Il. Payropr, — Renflement ellipsoidal de la tige ou des ra- 
meaux, à surface ondulée, devenant ligneux l’année sui- 
vante. Sur S. fruticosa Forsk. (Cavara, 4900)......... 
Phytoptus caulobius Nal. 


Symphytum officinale |. 


Dirréroc. — Fleurs fermées, légèrement renflées à leur base 


(Hieronymus; 1890) "ARE CE RTE Contarinia Sp.? 
— Fruits déformés (Schlechtendal, 1891)........... Cécidomyine. 
— Feuilles crispées (Rübsaamen, 1895)..............::.... 


Perrisia foliumcerispans Rbs. 


mislaheletmhe alate e ni ser ere leider rs 416 


Syringa. 


Puyropr. — Bourgeons grossis et déformés. Sur S. dubia 
Pers. (Hieronymus, 1890) et vulgaris L. (Fr. Low, 1879). 
... Phytoptus Lôwi Nal. 


Synopsis des Zoocécidies. 523 


Tamarix. 
I. CoLéopr. — Renflement d'un rameau, long de 5 mill. et 
large de 2 mill.; m. d. 1. g. Sur T. articulata (Tavares, 
ADR. Linie EEE Ee Nanophyes tamaricis Gyll. 
II. Lépinopr. — Renflement d’un rameau, allongé et gros de 


5 mill. Sur T. gallica Webb. (Tavares, 1900) (!). 


Tamus comiumunis L. 


Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. M. e. L. 
(Massalongo, 1899): 57 00 ..... Schizomyia tami Kiel. 


Tanacetum vulgare L. 


1. Lépinopr. — Renflemeni fusiforme d’un rameau (Rübsaa- 
men, 1889). 


II. Dipréroc. — 1. Cécidie subcylindrique, verte, puis d’un 
noir brillant, glabre au dehors, velue en dedans, à l’ex- 
ception de la partie inférieure ou loge larvaire, et s’ou- 
vrant supérieurement en plusieurs lobes recourbés. A 
l’aisselle des feuilles, moins souvent entre les folioles ou 
entre les fleurons d’un capitule. Larve solitaire; m. d. 


1. g. (Bach, 1859).... Rhopalomyia tanaceticola KarsCh. 
— Uebidie AÉeMENtCONOMÉE MEN AT En ee 2. 


2. Akène gonflée et brillante. M. d. |. g. (Kieffer, 1888)...... 
RSR CUS PO SRE Pr LE Clinorrhyncha tanaceti Kieli. 


? — « Cécidie située sur le dessous d’une feuille et de la gran- 
deur d’une lentille » (Kirschner, 1855). .... . Cécidomyine. 


(1) Probablement une des cinq espèces suivantes qui forment toutes des 
galles sur les Tamarix,à savoir : Pamene Pharaonana Koll. (renflement en 
fève sur les rameaux de 7. articulata en Egypte); Amblypalpis Olivierella 
Rag. (en Algérie), Gelechia sinaica Frauenf. (en Arabie), Brucinella Mn. et 
gallincolella Mn. Un autre renflement d'un rameau de 7. brachystilis et 
une galle en ananas de T. africana Poir. sont dus à des Cécidomyies. 


D24 J.-J. KIEFFER. 


II. Pavropr. — Folioles enroulées et contournées (Thomas, 
AS 77) RE TRE EER RT Phytoptus tuberculatus Nal. 


Taraxacum officinale Wigg. 


I. Hyméxorr. — Renflements en forme de petites nodosités, 
formés aux dépens de la nervure médiane ou du pétiole, 
faisant saillie sur le dessous et offrant des cellules dis- 
tinctes, ovalaires et à paroi ligneuse {Fockeu, 1889; 


Fh0MaAS 180) CE PTE PERTE ECTS RE Cynipide. 
Il. DipréRoc. — Pustules circulaires sur les feuilles, d’un dia- 


mètre de 3 à 4 mill., ordinairement jaunâtres, entourées 
d’une zone d’un rouge vif, faisant à peine saillie sur le 
dessus, un peu plus sur le dessous du limbe. Larve so- 
liaire oranges me MiBremr MST) EC 
RS MR a TR TN AE ue de Cystiphora taraxaci Kiel]. 


UT. Homopr. — Minimes élevures sur le dessus du limbe ; larve 
située sur le dessous dans lexcavation correspondante 


(FPADBONMSIS) PRE MEME Trioza dispar Fr. Lw. 
IV. Payropr. — Constriction des feuilles; limbe contourné 

(Thomas, 1885)..... LE LUS RON Phyllocoptes rigidus Nal. 
V. Hezmir. — Renflement de la nervure médiane ou du 

pétiole, mou, spongieux, sans cellule distincte (Thomas, 

ASS D) en man A et ET CLR Tylenchus Sp.? 
— Nodosités des racines (Licopoli, 4878)................... 

Sr un. re... cHeterodera radicicola Greel 


Taxus baccata L. 


I. Dipréroc. — Extrémité d’une pousse changée en une louffe 
de feuilles agglomérées, élargies et épaissies. Larve rouge, 
solitaires an dl 2 (Macquart, 1851) EPS ÉECES RC CCEEE 
Oligotrophus taxi Inchb. 


ele eee ste ninlalateiote se) es els voie le cells stvpels is 


II. Pavropr. — Bourgeon grossi, atteignant jusqu’à 5 mill., 
D o Le] 


Synopsis des Zoocécidies. D29 


et plus ou moins décoloré (Vallot, 1828)......... RE 
RER NUL IN ASE . Phytoptus Does Nal. (1). 


— Déformation d’une pousse : feuilles rapprochées, demeu- 
rant petites, contournées ou crispées et à bord étroite- 
ment enroulé (Cecconi, 1901). 


r'eucrium. 


I. Cocéopr. — Renflement fusiforme ou nodosités irrégu- 
lières de la tige; larves nombreuses; m. d. 1. g. Sur 
T. scorodonia L. (Bach). Thamnurgus Kaïltenbachii Bach. 


— Fleur gonflée et demeurant fermée. Sur Teucrium sp.? (Kal- 


tenbach}MA874) NT. TERRE Miarus campanulae (?. 
IT. DiPTÉROC. — Le Fleur fermée et gonflée; larve solitaire ; 

m. d. 1. g. Sur T. scordium L. (Frauenfeld, 1866)..... 

RÉ POUR OBS DAS O0 DONS DR DE CE Asphondylia sp.? 


— Déformation d’un bourgeon, d’une pousse ou d’une feuille. 2. 


2. Feuilles contournées; larves en société. Sur T. chamaedrys 
Hrabrauenteldi 41864) 2 CL Une Cécidomyine. 


— Déformation d’un bourgeon ou d’une pousse............. 3. 


3. Légère déformation d’un bourgeon:; feuilles externes sans 
déformation apparente; les internes faiblement hyper- 
trophiées, raccourcies et incurvées ; larves orangées, en 
société; m. 6. t. Sur T. chamaedrys (Trotter, 1900)... 


D D EN Ce CO Ce OU Perrisia Sp.? 


— Pousse changée en une touffe de feuilles déformées, velues 
et se couvrant; chloranthie. Sur T. scorodonia (Tavares, 
1901) et [T. polium L. (Rübsaamen, 14900)]........... 
EU 10 BÉPRAE RD DAC RT ÊRS LP ee D Clinodiplosis Sp. n 


II. Hémipr. — Déformation du calice qui est jaunâtre, 
épaissi, agrandi, de moitié plus long et environ trois fois 


(1) Epilrimerus gemmicola Nal. en est le commensal. 
(2) Observation qui demande confirmation. 


526 J.-J. KiErFEr. 


aussi gros que le calice normal; lobes ordinairement 
recourbés en dedans. Corolle atrophiée. Sur T. monta- 
num (Host, 1788), polium L. (Rübsaamen, 1900)...... 
CARTE NE Le Dee ....... Laccometopus teucrii Host. 


— Déformation de la corolle qui est gonflée, surtout à sa base, 
à lèvres incurvées et se recouvrant l’une l'autre, fermant 
ainsi la loge larvaire. Sur T. chamaedrys (Réaumur, 
1738), canum Fisch. (Frauenfeld, 1861), capitatum L., 
polium et [macrum Boiss.] (Thomas, 1889), et scoro- 


donia (Puton, 1880)....... Laccometopus clavicornis L. 
IV. Payropr. — KElevures irrégulières faisant saillie sur le 


dessus des feuilles, de couleur jaune d’or, situées géné- 
ralement le long du bord ; à la face inférieure correspond 
un enfoncement tapissé par des poils grisâtres. Sur 
T. chamaedrys (Vallot, 1820). Phyllocoptes teucrii Nal. (!. 


— Feuilles déformées. Sur T. montanum (Schlechtendal, 


1891). 
— Déformation des fleurs. Sur T. scorodonia (Geisenheyner 
1:15): 
Thalic(rum. 
I. Dipréroc. -— 1. Délormation d’une fleur ou d’un fruit..... À . 
—tDélormatlon d'UNeHEUIIES NN: CE RTE OP en ARE 


2. Fleur déformée. Sur Th. flavum L. (Rübsaamen, 1895)... 
SCO RE D M MOD En Ge nanas TPE TISIONS D 


— Carpelle épaissi, presque globuleux, contenant une ou deux 
larves. Sur Th. flavum (Rübsaamen, 1895), [majus L. 
et minus Gren. (Trail, 1883), angustifolium L. et sim- 
plex L. (Hieronymus, 1890), fleæuosum (Fitch. Ent. M. M. 
XVIe CE ..... Clinodiplosis thalictricola Rbs. 


3. Déformation des pétioles et des folioles qui sont raccourcis 
et épaissis, de facon à former une production blanchâtre, 
spongieuse, de la grosseur d’un pois à celle d’une noi- 


(1) Son commensal est Anthocoptes octocincltus Nal. 


2 
ro 
1 


Synopsis des Zoocécidies. 


e 


sette. Larves en société, rouges; m.e. t. Sur Th. flavum 
(Rübsaamen, 1895) et [minus (Mik, 1892. Larves blanches 
et dépourvues de spatule, sans doute immatures)]..... 
Perrisia thalictri Rhs. 


see ttes msoses.eesses 


— Enroulement d’une feuille. Sur Th. dunense Dum. (Trail, 
AO )..sctse St OCR POLE AE RTE Cécidomyine. 


— Feuille crispée; m. d. I. g., dans des cocons blancs. Sur 
Th. flabellatum (Tavares, 1901)... ARTE à .. Cécidomyine. 


IL. Puyropr. — Folioles ridées, crispées et rapprochées. Sur 


Th. collinum Wallr. (Szepligeti, 1890) et minus (Thomas, 
ASTO  R  ene ec tusrre GDS Phytoptus sp.? 


Theophrasia crassipes. 


HezminrH. — Nodosités des racines (K. Müller, 1883)........ 
RE RES DT en Heterodera radicicola Greel. 
r'hesium. 
Payropr. — Cladomanie, phyllomanie et chloranthie. L'inflo- 


rescence offre une agglomération de rameaux, portant 
eux-mêmes des agglomérations de productions foliacées 
jaunâtres, recourbées, se couvrant mutuellement et oc- 
cupant la place des fleurs. Sur Th. intermedium Schr. (Fr. 
Low, 1881), divaricatum Jan. (Nalepa, 1898), [alpinum et 
humifusum (Kieffer, 190Let 1885)]: 002.02... 
ARTE RNA MRRAAUIE AE Phytoptus anthonomus Nal. 


Æ'hiaspi. 


I. Cocéopr. — Renflement allongé de la tige ou de l'axe de 
l'inflorescence. Sur Th. arvense L. (Trail, 1878; Hiero- 
nymus 1890) et perfoliatum L. (Szepligeti, 1890). 


— Renflement globuleux ou hémisphérique au collet de la 
PaCine SUR LT. ANTeNSeM ee Etendde dore R 
Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh. (sulcicollis GYIL.). 


II. Dipréroc. — Déformation de la pousse terminale. Sur Th. 
montanum L. (Schlechtendal, 1891)......... Cécidomyine. 


528 J.-J. KIEFFER. 


Thrinçcia hirta L. 


I. Dipréroc. — Faible renflement unilatéral de la tige (Rüb- 
Saamen: 1809) 2-..0 RARE PARLE Agromyzine ? 
I. Payropr. — Feuilles radicales portant sur le dessus, ou le 


long des bords, une agglomération de poils et d’émer- 
gences de couleur rouge, accompagnée souvent d’un 
faible enroulement marginal par en haut (Kieffer, 1891). 


Thymus. 


I. Cocéopr. — 1. Renflement ovalaire, conique ou en bou- 
teille, de couleur rouge, long de 3 à 4 mill. et large de 
1,5 à 2 mill., et situé à l'extrémité ou près du sommet 
de la tige, moins souvent à l’aisselle d’une feuille. Larve 
solitaire. M. d. 1. g. Sur Th. serpyllum (Bargagli, 1883). 
Apion atomarium L. 


nn nn ee 


— Renflement unilatéral, faisant hernie à travers l'écorce du 
rameau dont elle n'arrête pas le développement. Larve 
solitaire. M. d. 1. g. Sur Th. serpyllum (Kieffer, 1892). 


nie RER sais eue als mue e nice A en acte EL DUOBINES DE 
II. Dipréroc. — 1. Délormation d’une fleur ou de l’inflores- 
CÉNCE 22 ER MEMEAR alfa AREA DAME ORNE CLONE es RO RER UE De 


— Déformation de l'extrémité d’une pousse; larves rouges, en 
SOCCER à SR CRC ANR ne RCA 2 D. 


2. Inflorescence gonflée. Sur Th. serpyllum (Kirchner, 1855). 
SR PE AR TERRES te Trypeta 


un 
T 

‘— 
TZ 


elole sta ateliefaterefsiele 


— Déformation d’une ou de plusieurs fleurs: larves rouges... 3. 
2. [e] 


3. Fleur entièrement méconnaissable, offrant une production 
sphérique, un peu plus grosse qu’un grain de chènevis, 
rougeàtre ou verdàtre et composée de quatre feuilles 
courbées et se recouvrant. M. e.t. Sur Th. serpyllum L. 

(Er LOG 1878) Re Pere . Janetiella thymi Kieff. 


(1) Cette observation est probablement erronée. 


Synopsis des Æoocécidies. 529 


— Au moins le calice a conservé sa forme, tout en étant gonflé 
Ce TOULEL.:. SENTE ER 4. 


4. Corolle entièrement méconnaissable, offrant une production 
ovoidale entièrement close, noirâtre à sa face interne, 
renfermant une grande cavité interne sans étamines ni 
pistil et ne dépassant pas le calice qui est de moitié ou 
du double aussi gros qu’à l’état normal et toujours plus 
long que gros. M. d. I. g. Larve solitaire. Sur Th. ser- 
pullum (Trail, 1873) et ovatus Mill. (Szepligeti, 1895)... 

MR RS A LS SRE Asphondylia thymi Kielf. 


— Corolle peu déformée, seulement gonflée et demeurant fer- 
mée ; calice de 2 à 3 fois aussi gros qu’à l’état normal, 
plus gros que long. Larve solitaire. Sur Th. serpyllum 
(RETER PLSS ONE EL SE DE NE Cécidomyine. 


>. Agglomération de feuilles élargies, épaissies, velues sur le 
dessus et sessiles, d’abord se couvrant en forme de gros 
bourgeon, puis tantôt dresssées en touffe, tantôt étalées 
en rosette ou en artichaut, suivant l'expression de Perris : 
diamètre de 8 à 20 mill. Cette Cécidie se distingue d’une 
Phytoptocécidie semblable par les caractères suivants : 
elle est toujours entourée à sa base d’une rosette de 5 à 
10 feuilles dépourvues de pubescence anormale, agran- 
dies, élargies et sessiles ; en outre les autres feuilles dont 
compose la Diptérocécidie ne sont pas velues sur leur 
surface externe et leur épiderme est dépourvu des rides 
caractéristiques pour les Phytoptocécidies. M. d. I. g. 
Sur Th. capitatus L., mastichina L. et villosus L. (1) 
(Tavares, 1900), ovatus Mill. (Szepligeti, 1895), serpyl- 
lun (Perris, 1870) A0 Janetiella thymicola Kieff. 


— Les quatre dernières feuilles d’une pousse élargies, épais- 
sies, sessiles, glabres, courbées et se couvrant de facon 
à former une production globuleuse ou rouge, de 3 à 
4 mill. de diamètre; m. e. t. Sur Th. capitatus (Tava- 
res) etrserpyllum. (Fr. Lüw, 1878)... 00e 
ER UE ie ME nas: st 0idanétiella thymi Kiel 


(1) Les galles de Th. villosus ont les feuilles externes dressées et acicu- 
laires, comme les galles d'Oligotrophus du Genévrier. 
Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx, 1901, 3% 


290 J.-J. KIEFFER. 


I. Payropr.— 1. Déformation dépourvue de pilosité anormale 
APPANENLEE PE PE EE EEE SPA DOC O0 000 00 à daD 0 DORE 


19 


— Pousse terminale ou inflorescence couverte d’une abon- 
dante pilosité anormale blanche, et changée tantôt en 
des agglomérations arrondies, tantôt en une touffe de 
feuilles déformées ; fréquemment cette cécidie est com- 
binée avec celle de Janetiella thymicola. Sur Th. diva- 
ricatus Jan. (Massalongo, 1891), lanuginosus Mill. et 
nummularius M. B. (Hieronymus, 1890), humifusus 
Bernh. (Szepligeti, 1890), serpyllum (Bauhin, 1651), 
avec les variétés angustifolius Pers. (Kieffer, 1892), 
chamaedrysFr., Marschallianus Wild. et montanus W.K. 
(Fr. Low, 1887), et vulgaris L. (Hieronymus, 1890)... 

Phytoptus Thomasi Nal. 


2. Cladomanie et phyllomanie, sans production de pilosité. 
Agglomération de rameaux parfois tres denses, recou- 

verts de feuilles déformées, sessiles, ridées, serrées ou 

imbriquées et presque toujours d’un rouge vif. Sur 

Th. serpyllum (Schlechtendal, 1882) et var. angustifo- 

LUS Aer) AR ORNE EST Phytoptus minor Nal. 


— Déformation d’une fleur : calice 2 à 3 lois aussi gros qu'à 
l'état normal; corolle gonflée et demeurant fermée, 
rouge ou verdâtre, avee une faible pilosité anormale, 
sans cavité larvaire, mais remplie par des productions 
foliacées provenant de la transformation des étamines 
et du pistil. Sur Th. serpyllum (Kieffer, 1889). Phytoptus sp.? 


Thysselinum palustre Hoffm. 
Dirréroc. — Renflement d’un fruit; m. e. t. (H. Loew, 1850)... 
Schizomyia umbellatarum Fr. Lw. 


Rilia. 


[. DivréRoc. — 1. Galle globuleuse, blanchâtre, charnue ou 
spongieuse, ordinairement de la grosseur d’un pois à 
celle d’une prunelle, rarement de celle d’une noisette, 
renfern ant une ou plusieurs cellules ovalaires contenant 


Synopsis des Zoocécidies. 


chacune une larve d’un jaune soufre. Elle est formée 
aux dépens d’une pousse, d’un pétiole, d’une nervure, 
d'un pédoncule ou d’une fleur. M. e. t. Sur T. grandi- 
folia Ehrh. et parvifolia Ebrh. (H. Loew, 1850) et 2n- 


termedia DC. (Kiefer)... . Contarinia tiliarum 


— Galle autrement conformée, affectant toujours une feuille, 
parfois à sa sortie du: bOUr£eOn.2.... 41.00 CES 


2. Feuille crispée ou à bords enroulés; larves en société; m. 


OT dndate id arr RENEN DES TE PM E ES ENET CS CUS PUS CEE Le PES 


— Galles de forme déterminée, affectant le limbe............ 


3. Jeune feuille sortant à peine du bourgeon, crispée par en 
haut, contournée, avec hypertrophie de la nervure mé- 
diane. Larves blanches. Sur T. grandifolia et interme- 
dia (Kieffer, 1887) et parvifolia (Thomas, 1878)........ 


RONA. PR RN RS END UAl Perrisia Thomasiana. Kieff. 


— Enroulement marginal d’une feuille par en haut, épaissi, 
glabre, lisse, plus ou moins jaunâtre ou rougeàtre. Lar- 
ves rouges. Sur T. grandifolia, parvifolia (Réaumur, 


1731) et intermedia....... Perrisia tiliamvolvens Rübs. 


4. Pustules des feuilles, vertes, à peine proéminentes sur 
l’une et l’autre face de la feuille, d’un diamètre de 2 à 
4 mill., avec une minime verrue au centre sur le des- 
sus. Larve solitaire, blanche; sortie en mai; m. e. t., 
éclosion au printemps suivant (Kaltenbach, 1874). Sur 
T. grandifolia (Frauenfeld, 1865), intermedia (Kieffer) et 


parvifolia (Liebel, 1889)...... Oligotrophus Hartigi Lieh. 


— Galle paraissant en mai, d’abord sous forme de pustule qui 
diffère de la précédente par sa couleur, étant toujours 
entourée d’une zone rouge, par son diamètre de 6 à 
8 mill. et sa consistance dure; à la fin de mai, sur la 
surface supérieure du limbe, rarement sur l’inférieure, 
l’'hypertrophie s'élève en forme de cône, tandis qu’au 
côté opposé elle prend une forme hémisphérique; en 
juin, la partie conique se décolore, se sépare du limbe 
par une déchirure annuliforme, se soulève faiblement 
et semble désormais faire office de petit toit à une galle 
ligneuse qui apparaît maintenant. Celle-ci est cylindri- 


D31 


Kieff. 


532 J.-J. KIEFFER. 


que, longue de 5 mill. et épaisse de 2 mill., striée lon- 
gitudinalement, obconique-tronquée à sa base, et en toit 
à son sommet; loge larvaire unique, située vers sa base; 
en septembre, cette galle interne est projetée au de- 
hors, tandis que la partie hémisphérique de la galle ex- 
terne demeure fixée à la face inférieure du limbe. M. d. 
l. g. Éclosion au printemps suivant. Sur T. grandifolia 
et parvifolia (Réaumur, 1737), argentea Desi. (Hiero- 
nvnUus MOD) el AnrLenMeNa RERO EEEE PORC ECC 
RS MT NES RENNES Oligotrophus Reaumurianus Kieff. 


II. Homopr. — Pousses contournées en spirale; feuilles cour- 
bées. Sur T. grandifolia et parvifolia (Réaumur, 1737). 
AAA LUE Se Me UC ne Ge RE PEL D HIS ST 


IT. Puyropr. — 1. Enroulement marginal et étroit d’une feuille 
ou d’une bractée par en haut, sans décoloration bien 
apparente et à surface finement ridée (Réaumur, 1737, 
galle en cuillère). Sur T. grandifolia (Fr. Lôw, 1874), 
parvifolia (Schlechtendal, 1826. Erineum marginale 
Schl.) et intermedia......... Phytoptus tetratrichus Nal. 


—  Cécidie Autrement CONTOPMÉE.. 20. TR 2. 
2. Cécidies corniculées, hémisphériques ou sphériques....... 3. 


— Cécidies consistant en amas de poils déformés (Erineum et 
PhullerUmn) ER eos Ste RE D à 


©: 


Æ 


3. Productions globuleuses ou hémisphériques.............. 


— Productions coniques ou corniculées, glabres, vertes puis 
rouges, hautes de 4 à 7 mill. et épaisses de 3 à 4, situées 
sur la face supérieure du limbe et s’ouvrant à la face 
inférieure (Réaumur, 1737. Galles en clous où en herse). 
Sur T. argentea (Fr. Low, 1874), grandifolia (Vallot, 
1820), parvifolia (Pagenstecher, 1875) et intermedia 
(ICLET AMG) UNE REPARER Phytoptus tiliae Nal. 


4. Productions hémisphériques, pubescentes, de 1,5 à 2 mill. 
de diamètre, situées sur le dessus du limbe, à l’ais- 
selle des nervures; sur le dessous correspond une touffe 
de poils gris (Erineum bifrons Lep.). Sur T. grandifo- 


Synopsis des Zoocécidies. D33 


lia (Thomas 1869), [intermedia et parvifolia (Kiefer, 
6 oO) PEER AUET APR EE SE LR 0 . Phytoptus exilis Nal. 


— Productions sphériques, à paroi mince, situées sur le des- 
sus et s’ouvrant sur le dessous. Sur T. grandifolia (Fr. 
Lôw, 1874). Probablement seulement une forme des 
galles corniculées. 


». Amas de poils subeylindriques, obtus, droits ou contour- 
nés, d’abord blancs puis rougeûtres et bruns, épars sur 
la face inférieure moins souvent sur là face supérieure 
du limbe, provoquant ordinairement à la face opposée 
une élevure peu apparente (Phyllerium tiliaceum Fr. — 
Erineum tiliaceum Pers.); parfois alignés le long des 
nervures sur le dessus des feuilles (Phyllerium nervale 
Kz.). Sur T. argentea (Fr. Lüw, 1878), grandifolia (Niess], 
1857), intermedia (Kieffer), microphylla Vent. (Fée, 1834) 
et parvifolia (Fr. Low, 1874)...... Phytoptus liosoma Nal. 


— Rangée de poils brunätres terminés en pointe et semblables 
aux poils normaux, recouvrant à la surface inférieure 
du limbe les nervures et le pétiole, et parfois aussi 
s'étendant de là sur diverses parties du limbe; dans ce 
dernier cas, on remarque une faible pubescence à la 
face opposée. Sur T. grandifolia (Kieffer, 1885)........ 
RO PR OR UN ER DÉCLIN EVA Phytoptus pilifex m. (!). 


Tofieldia calyceulata Wal. 


Payropr. — Feuilles plissées et raccourcies (Thomas, 1886). 


Torilis, 


I. Dipréroc. — Renflement d’un fruit; larves rouges; m. €, 
Sur T. anthriscush. (Fr Low, 1870) ue 
RS IN es Schizomyia Dire Fr. Lw. 


— Renflement du point d'insertion des rayons d’une ombelle 
ou d’une ombellule; larve vitelline: m. d. 1. g. Sur 
T.anthriscus (Fr. Lôw,1875). Lasioptera carophila Fr.Lw. 


(1) Selon Nalepa, à qui j'ai envoyé l’auteur de cette déformation ainsi que 
ceux des précédentes, ce serait Phyptoptus tiliae var. liosoma. 


534 J.-J. KIEFFER. 


IL. Payvropr. — Chloranthie: divisions des feuilles erispées. 
Sur T. infesta Koch (Massalongo, 1896).............. 
Phytoptus peucedani Can. 


— Même déformation sur T. anthriscus et infesta (Nalepa, 
1898) rare. RARE Re . Phyllocoptes eurinotus Nal. 


Tormentilla. Voir Potentilla. 


Fragopogon. 
I. HyMéNopr. — Renflement pluriloculaire de la tige. Sur 
Tr. major Jaeq. (Thomson, 1877), orientalis L. (Mayr, 
1882) et pratensis L. (Hieronymus, 1890)............ : 


Aulax tragopogonis Thoms. 


…....... ss... 


— Renflement en forme de bosselette sur les racines de fr. 
Dorruyolus (RieRer, 1898) REC EEE . Aulax Pigeoti Kiefi. 


IT. Dipréroc, — Fleurs gonflées à leur base et ne s’ouvrant pas. 
Sur Tr. officinalis L. (Kieffer, 1891).,..... Contarinia sp.” 


II. Homopr. — Tige rabougrie; feuilles crispées, contournées, 
décolorées et rapprochées. Sur Tr. orientalis (envoi de 


M=-Manchal 400 STE ART ER ER ner 5. APHIS SD 
Trifolium. 

I. Cozéortr, — 1. Déformation des fleurs ou de l’inflorescence. 2. 
— Renflement de la tige ou déformation d’une pousse. ..... 3. 
2. Déformation galliforme des fleurs. Sur Tr. montanum L. 

(EFrauenteld M867) Eee PEUPEUREE .. Apion varipes Germ. 
— Fleur gonflée, fermée, ovoidale, charnue et atteignant 
Le) ? )] 1 D 
presque la grosseur d’un pois. Sur Tr. subterraneum L. 
(envoi de M. Massalongo)..... RE RS CONTRE AS Apion Sp.’ 


— Déformation galliforme des fleurs. Larve dans une cavité 
de l'axe floral; fleurs transformées en une masse tuber- 
culeuse et durcie. Sur Tr. montanum et pratense L. 
(Bargagli 1889) "TER RE REt .. Apion apricans Herbst. 


Synopsis des Zoocécidies. D3D 


— Déformation des fleurs sur Tr. ochroleucum L. (Bargagli, 
Finance CNRS ON RER ARE RE Te PE Apion trifolii L. 


— Renflement de l’axe floral avec chloranthie: larve dans une 
cavité de l’axe floral. Sur Tr. repens (Kieffer, 1892).. 
Apion Sp.? 


— Renflement de l'axe floral; inflorescence déformée. Sur 
Tr. ochroleucum (Frauenfeld, 1868), et pratense (Wal- 
ton: 1Perris 1879) 1700 RO tApiontassimileKirb: 


3. Renflement fusiforme de la tige. M. d. I. g. Sur Tr. aw- 
reun Poll. et procumbens L. (Liebel, 1886), et [brutium 
Ten rotter 1900 .. Apion pubescens Kirb. 


— Déformation d’une pousse axillaire ou terminale; cécidie 
ovalaire, charnue, rouge, longue de 5 à 8 mill. et grosse 
de 3 à 5, enveloppée par les deux stipules de la feuille à 
l’aisselle de laquelle on la trouve: loge larvaire solitaire; 
larve jaune ; m. ordinairement e. t. Sur Tr. arvense 
(Liebel, 1886) et pratense (Frauenfeld, 1864) ......... 
Tychius polylineatus Germ. 


ce orolels lee ss... 


— Cécidies ovalaires, sur Tr. repens L. (Bargagli, 1883)... 
OOo OS -.-.-.. .- 1 Apion laevicolle RIT. 


Il. Dipréroc. — 1. Fleur gonflée faiblement et demeurant fer- 
mée; larve rouge; m. e. t. Sur Tr. medium L. et pra- 
tense (Kieffer, 1890 et 1895)... Perrisia flosculorum Kielif. 


— Déformation d’une feuille ou d’un bourgeon............ 2. 


2. Folioles pliées en gousse, ou bien, si les larves ne se 
trouvent qu’à sa base, roulées en cornet; m. d. 1. g. ou 
e.t. Sur Tr. pratense (Bremi, 1847), fragiferum L. et 
medium (Kielfer, 1890 et 1901), repens (Kaltenbach, 
ASTRA) ANSE SARNIA :..... Perrisia‘trifolii Er. Lw. 


— Pousse axillaire changée en une production ovalaire, char- 
nue, recouverte par les deux stipules agrandies; larves 
rouges, en société; m. e. t. Sur T7. medium (Kiefer, 
1896) .... Perrisia axillaris Kieff, 


dalle ain ele sielerelelalele,s eee e lee 


IT. Payropr. — 1. Fleurs changées en productions foliacées 


536 J.-J. KIEFFER. 


et diversement contournées; folioles pliées par en haut, 
ridées et contournées. Sur Tr. arvense (Kietfer, 1885), 
[aureum (Kieffer, 1889), elegans (Schlechtendal, 1891), 
filiforme L. (Kieffer, 1885), procumbens (Magnus, 1879). 
SNS AM NM DDR ODIERS ÉTITO NN 


— Déformation d’une pousse ou d’une foliole........ POtIT RE 


2, Folioles repliées par en haut et contournées. Sur Tr. me- 
dium (Kieffer, 1885), repens (Kaltenbach, 1874) et spadi- 
ceum L. (Hieronymus, 1890). 


— « Extrémité des tiges chiffonnée, épaissie et couverte 
d’une pilosité blanche » (Perris, 1870). 


IV. HezmiNr. — Nodosités des racines. Sur Tr. incarnatum 
L. et pratense (Franck, 1884). Heterodera radicicola Greel. 


Trinia vulgaris DC. 


I. Dipréroc. — Renflement à l'insertion des rayons de l’inflo- 
rescence, M d- 12 (FT LUN, ASS) ER CN ER TEE ECE 
ele te. 'elrete st Se cote inete D T'asobisra CRC Fr. Lw. 


Il, Payropr. — Extrémité des pétales d’un rouge carmin, in- 
curvée sur les organes de fructification qui sont atro- 
phiés (Frauenfeld, 1872)....., Phytoptus peucedani Can. 


Mriticummn. 


I. Hyméëxopr. — 1. Déformation de la pousse terminale qui est 
épaissie et changée en une cécidie allongée ayant quelque 
peu l'apparence d’un épi; par suite du raccourcissement 
des espaces internodaux, les feuilles se touchent, leur 
gaine s’élargit, leur limbe se raccourcit, la tige s’épaissit 
et renferme au centre une cavité allongée, dont les pa- 
rois sont environ trois fois aussi épaisses que celles 
d'une tige normale. Larve jaune, solitaire; m. d. I. g 
Sur Tr. repens L. (Giraud, 1863) et [junceum L. (Trail, 
1078) RNA NE Va . Isosoma graminicola Gir. 


— Renflement de la tige ou galles de la racine.............. 2. 


Synopsis des Zoocécidies. D37 


2. Galle piriforme ou fusiforme, longue de 13 à 20 mill..et 
grosse de 9 à 10, à écorce très mince, à loges nom- 
breuses, se touchant parfois, et situées dans le tissu 
médullaire; fixée aux racines qui étaient demeurées 
normales. Sur Tr. repens (Cameron, 1875 et 1891)..... 
LAON sos berne. AUIRX) gra minis" CAN 


— Renflement de la tige; m. d. 1. g............... RE d. 


3. Renflement arrondi ou fusiforme, unilatéral, dur, de la 
grosseur d'un grain de millet à celle d’un grain de 
chènevis, déchirant l’épiderme; en dessous de ce ren- 
flement, la tige est encore gonflée sur un espace de 10 à 
30 mill. et renferme plusieurs galles internes blan- 
châtres, fusiformes, longues de à mill.et larges de 1,25; 
l’épi demeure enveloppé dans la gaine terminale. Sur Tr. 
repens (Kieffer, 1891)..... Isosoma (agropyri Schlecht.). 


— Renflement fusiforme à peine visible à la partie basale de 
la tige, non unilatéral et ne déchirant pas l'écorce. Sur 
Tr mepens\(Riefrer 1891)... Et NI sosoma Sp? 


II. Dipréroc.(!).-- 1. Excroissance en forme de selle, ordinaire- 
ment au nombre de 3 à 10 sur le dernier segment du 
chaume, rarement sur l’entre-nœud qui précède; larve 
rouge, placée dans la concavité de la selle; m. e.t. Sur 
Déoulqer er BAN amer AS) SR ren 
Mereccermreccece co. CLIROdIDIOsIiS equestris @Waon. 


— Renflement peu apparent de la tige..... BETA LIRPONE Re 


2. Renflement de la tige immédiatement en dessous de épi, 
larve longue de 5 à 7 mill., jaunâtre; m. d. I. g. Sur Tr. 


vulgare (Frauenfeld, 1869)...... Chlorops taeniopus Meig. 
— Renflement situé vers la base de la tige................. de 


3. Jeune plante renflée à sa base en forme de bulbe et se ter- 
minant par une pointe formée par les feuilles qui se sont 
desséchées avant de s'épanouir ; sur les tiges plus âgées, 


(1) Giraud a obtenu Ochthiphyla polystigma Meis. d’une galle des pousses 
terminales de Triticum repens (Verh. zool. Lot. Ges. Wien., t. XIII, pl. 22. 
fig. 2). 


538 J.-J. KIEFFER. 


larves logées au niveau du 1% ou du %, rarement du 3° 
ou du 4° nœud, sous la gaine, et y déterminant une pe- 
tite fossette ovalaire. M.d.1.g. Sur Tr. vulgare (Say, 1817) 
et [repens (Lindemann, 1888)]. Mayetiola destructor Say. 


— Renflement fusiforme de la tige, situé vers le bas, et à peine 
visible; larves jaunes recouvertes d’une pellicule très 
mince et d’un noir brillant. Sur Tr. repens (Kiefer, 
ASOT} EN .. M Basioptera cerealis nd). 


IL. Homopr. — Feuilles décolorées et contournées en spirale. 

SUR TE AUIIIANIP SEE EE CEE CEEE ... Aphis avenae Fabr. 
IV. Acaroc. — Amas ou lignes, composés d’aspérités brunes 

et situés sur le chaume, sous une gaine. Sur Tr. repens 

(Sehlechtendal 4891) °5"200 eee CTArTSOneRUS Sp? 
V. HezminrTu. — 1. Déformation d’une fleur ou du grain.... 2. 


— Déformanon’de la tise/ouides racines ee Re... Or 
2. Grain de forme globuleuse, d’un brun foncé, un peu plus 
gros qu'un grain de chènevis, à paroi dure et à cavité 
remplie d’anguillules. Blé vibrioné. Sur Tr. vulgare... 
Sara Mrieneoce nee NE YIenCRUS EPITICIMR OUT: 
— « Toutes les parties d’une fleur sont déformées et offrent 
une seule excroissance uni- ou multiloculaire. » Blé 
niellé. Sur Tr. vulgare (Davaine, 1855)..... Tylenchus sp.? 


3. Raccourcissement des espaces internodaux vers la base du 
chaume, Sur Tr. vulgare.... Tylenchus devastator Kühn. 


— Nodosités des racines. Sur Tr. repens (Greef, 1864)...... 
Det oie MOiu DID DIE) AIG Heterodera radicicola Greel. 
Turritis glabra L. 


Hémipr. — Déformation de l’inflorescence ; pédoncules raccour- 
cis: fleurs rapprochées :; chloranthie {Wilms et Westhoff, 
ASSIS OT E EME APR TOR EN Aphis sp.? 
Ulex. 


I. Cockopr. — Renflement globuleux ou ovoïdal, de la gros- 


Synopsis des Zoocecidies. D39 


seur d’un pois, formé aux dépens d’un rameau d'U. eu- 
ropaeus L., nanus (Perris, 1870) et spartioides Webb 


(Eavares 1900) AE ERA ... Apion scutellare Kirb. 
IT. DipréRoc. — 1. Déjformation d’une pousse.............. 2. 
—Detormalion d'une) OUR PE ee eee ce eee 3. 


19 


« Production en forme d’un gros bourgeon demi étalé ou 
d’une miniature d’artichaut, à l'extrémite des pousses. » 
SunUreuropaeus (Pers; 4870). 72.0... Cécidomyine. 


— Galle ovoïdale ou conique, terminée en pointe, haute de 
> mill. et large de 3, verte, charnue, renfermant une 
grande cavité interne. Larve vitelline, solitaire. M. d. L. g. 
Sur U. europaeus (Verral, 1875). Asphondylia ulicis Verr. 


3. « Bouton à fleur gonflé et agrandi, ovalaire, vert et 
couvert d’une pubescence blanchâtre à la base, bru- 
nâtre vers le haut de la galle; sa grande cavité in- 
terne n'offre aucune trace des organes de fructification 
et sa paroi est tapissée par une pubescence courte et 
blanchätre. » Larve vitelline, solitaire. M. d. 1. g. Sur 
U. europaeus (Trail, 1873 et 1878). Asphondylia ulicis Verr. 


— Fleur non changée en une production ovoïdale et verte, 
mais seulement « très faiblement gonflée. » Sur U. euro- 
paeusi(Perris, 4870)... Hs ro .... Gécidomyine. 


IT. Payropr. — Pousses couvertes d’une épaisse pilosité 
blanche et arrêtées dans leur développement, Sur U. eu- 
ropaeus (Massalongo, 1898). 


Uimus. 


I. Dipréroc. — 1. Nervure médiane épaissie, portant plusieurs 
galles ligneuses alignées qui font saillie sur la face supé- 
rieure, sous forme de nodosité hémisphérique, et sur la 
face inférieure de la feuille, sous forme de minime tube 
s'ouvrant à l'extrémité. Larve solitaire, blanche. M. e. t. 
Sur U. campestris L. (Thomas, 1877) et montana With. 
(RosronMS 06). érenes AGHEIM 0e Oligotrophus sp. n. 


40 J.-J. KIEFFER. 
— Cécidie affectant le limbe........... RUE NRA UE de : TT: 


2. Minime élevure faisant saillie à la face supérieure et entou- 
rée d’une zone plus claire; larve en liberté, dans un en- 
foncement sur le dessous du limbe, M. e.t. Sur U. 


campestris (Thomas, 1892)...... Je ce ec Cécidomyine. 


— Pustule circulaire ou cécidie du parenchyme, d’un dia- 
mètre de 3 à 4 mill., sombre et à peine convexe sur le 
dessus, plus claire et plane avec une verrue centrale 
sur le dessous; larve solitaire, blanche. M. e. t. Sur 
U. campestris (Fr. Low, 1885) et montana (Thomas, 
Lo PPS PRE NE Ds D TE RE CE D TT Cécidomyine. 


IL. Homopr. — 1. Bord d’une feuille boursouflé, enroulé par en 
bas, décoloré, épaissi et formant un large cylindre si- 
nueux. Sur U. campestris, montana (Réaumur) et effusa 
HÉICTET)EN SS CE RNA AAA Schizoneura ulmi L. 


— Cécidie ne consistant pas en un enroulement marginal 
d’une feuille 


2. Galle en vessie, de la grosseur d’une noix à celle d’une 
pomme, à surface sillonnée, pubescente, verte puis brune, 
résultant de la déformation d’une ou plusieurs feuilles. 
Sur U. campestris et montana (Réaumur)... 
RE Re SR NS Ne Schizoneura lanuginosa H. 


ONUNCA EC TRONOLONC 


— Cécidie atteignant la grosseur d’une fève à celle d’une noi- 
ste ébstucesununer eue NEA ONARMOREMPERe 3. 


3. Galle fortement comprimée latéralement, déchiquetée en 
crête à son sommet, longue de 8 à 12 mill., ordinaire- 
ment d’un beau rouge et située à Vaisselle des nervures 
qui demeurent intactes et normales. Sur U. effusa (Koch). 
RNA ER RE RE RP ve Schizoneura compressa Koch. 


— Galle allongée, non comprimée ni déchiquetée en crête...  Æ. 
4. Cécidie de la grosseur d’une noisette, suprafoliaire, située à 


la base de la nervure médiane qui est fortement épaissie ; 
moitié basale de la feuille ordinairement enfoncée ou 


Synopsis des Zoocécidies. D4l 


courbée par en bas. Sur U. campestris et montana (Cur- 
HE) OP URE Schizoneura pallida Hal. et Curt. (1). 


— Cécidie de la grosseur d’une fève, éparse sur la face supé- 
rieure du limbe, avec une trace d'ouverture à la face 
inférieure. Sur U, campestris, effusa et montana....... 5. 


e 


5. Galle d’un beau rouge, à surface pubescente el à paroi 
mince (Lichtenstein, Bull. Soc. ent. Fr., 1880)......... 
PENSE PEUT LE Le ENS LEE AE SE APT Tetraneura rubra Lichti. 


— Galle verte ou jaune, à surface glabre, à paroi épaisse 


DRE RU) RE RP Re Tetraneura ulmi L. 
II. Payropr. — 1, Production anormale de poils............ 2. 
— Cécidie ne consistant pas en une production de poils...... 3. 


2. Pilosité anormale le long des nervures, sur le dessous de la 
feuille. Sur U. campestris (Martel, 1892) et montana 
(Kieffer, 1892). 


— Amas de poils anormaux situés à l’aisselle des nervures. 
Sur U. campestris (Massalongo, 1898). 


3. Feuilles crispées le long des nervures latérales. Sur U. cam- 
pestris (Hisinger, 1888). 


EE 


— Galles’éparses sur le Hmbe 2 LA En 


4. Pustules ou minimes cécidies du parenchyme, d’abord d’un 

vert jaunâtre, puis brunes, de forme irrégulière, ordi- 

nairement en très grand nombre sur le limbe, parfois 

aussi sur le pétiole et l’écorce. Sur U. campestris (Tho- 

mas, 1876) et [montana (Hieronymus, 1890)].......... 
NT Ce SN er 2 Phytoptus filiformis Nal. (?). 


(1) Selon Lichtenstein (Bull. Soc. ent. Fr. 1880, p. 81-83), le Tetraneura pal- 
lida de Haliday et de Curtis, appelé alba par Ratzeburg, est un Pemphiqus ; 
pour le distinguer de Pemphigus pallidus Derb. nec Hal. qui produit des 
galles sur Pistacia terebinthus, il le nomma Pemphigus ulmi Licht. Ce 
procédé élait incorrect, puisque la dénomination de Haliday avait la priorité 
sur celle de Derbès ; c'est pourquoi Buckton, en 1881, changea Pemphiqus 
pallidus Derb. nec Hal. en P. Derbesii Buck. 

(2) En sociélé avec Phytoptus mullistrialus Nal. et Anthocoptes galeatus 
Nal. 


542 l J.-J. KIEFFER. 
— Minimes nodosités éparses sur le limbe..... Le Éta Ér tn CRETE 4. 


%. Cécidie faisant saillie sur les deux faces de la feuille sous 
forme de tubercule vert ou jaunâtre, pubescent, haut de 
4 mill. et large de 0,70 à 0,80 mill., allongé en un cône 
tronqué sur le dessous où se trouve lPouverture. Sur 
U. campestris (Frauenfeld, 1865)... ... Phytoptus uimi Nal. 


— Cécidie globuleuse, faisant saillie sur la face supérieure 
d’une feuille et s'ouvrant sur le dessous, d’un diamètre 
de 14,5 à 2 mill., pubescente, verte ou jaunâtre. Sur U. 
effusa (Fr. Low, 1874) et [montana (Hieronymus, 1890). 
MANS RS MAN PAR 4 Phytoptus brevipunctatus Nal. (!}. 


Umbilicus pendulus DC. 


CoLéopr. — Galle charnue, rouge, pisiforme, se rétrécissant 
par la dessiccation et formée aux dépens des pétioles et 
de la tige. Paraît en novembre et décembre; éclosion en 
inars de l’année suivante........ Nanophyes Duriaei Luc. 


Urospermum picroides L. 


HyméÉxopr. — Renflement de la tige, ordinairement unilatéral, 
ne rompant pas l'écorce, long de 40 à 50 mill., et deux 
fois aussi gros que la partie normale, de consistance très 
spongieuse, multiloculaire. Après l’éclosion, le renfle- 
ment offre de nombreuses déchirures sur sa surface, 
paraît creux et ne contient plus que les galles internes, 
d’un diamètre de 3 à 4 mill., libres ou fixées par un 


seul point {Cecconi, 1901).... Aulax urospermi, n. Sp. (?). 
Urtica. 
I. DipréRoc. — Cécidies blanchâtres, irrégulièrement arron- 


dies, faisant saillie sur les deux côtés de la feuille, s’ou- 
vrant en fente sur le dessus; souvent aussi sur les par- 
ties florales et parfois sur la tige. M. e. 1. Sur U. dioica 


(1) Phyllocoptes mastigophorus Nal. en est le commensal. 
(2) Corps noir, tibias, tarses et abdomen brun marron; cellule radiale fer- 
mée; antennes de 14 articles. 


Synopsis des Zoocecidies. D43 


: | erda 92), rarement aussi sur U. wrens 
L. (Swammerdam, 1752), rarement aus U 
HEtBnschke, 1832): Perrisia urticae Perr. (!). 


— Enroulement marginal des feuilles. Sur U. dioica (Rübsaa- 


MEN 4800). TUNER LEE Perrisia dioicae Rbs. 
IL. Homopr. — Feuilles des pousses terminales recourbées 
EN ATTIETE SUR NU LOIRE EE . Aphis urticariae Kalt. 


— Feuilles crispées et recourbées. Sur U. dioica et urens..... 
UT RENE À LEE ALES .. Trioza urticae L. 


Vaccinium (?). 
I. Hyméxopr. — Galle sur V. Vitis idaea L.; forme non indi- 
quée (Cameron, 1890).... Pontania vacciniella Cam. (>). 


IT. Dipréroc. — 1. Délormation de la pousse terminale dont 
les feuilles sont charnues, se couvrent mutuellement et 
forment une production en bourgeon ou en touffe, sou- 
ventteinte-de rouge: mie. 1.27 00.80 Hd Re -S 


Æ 


— Enroulement marginal et révolutif d’une feuille .,,....... 


2. Cécidie allongée, sur V, myrtillus (Rübsaamen, 1891) et 


RG OS AMAR EE RSR EE Perrisia vaccinii Rbs. 
— Sur V. Vitis idaea; cécidie imitant un bourgeon.......... 3. 


3. Larves d’un blanc de lait. Cécidie longue de 5 à 8 mill. et 
large de 3 à à, ordinairement d’un beau rouge, assez 
semblable à celle de Perrisia capitigena Br. sur les Eu- 
PRO RÉNONEMISTO)TIS POSER RENE. Cécidomyine. 


— Larves jaunes. Cécidie composée de feuilles hypertrophiées, 
imbriquées, rouges en dehors, glabres, brillantes et en- 


(1) Ces galles peuvent aussi renfermer un Phyloptide, Phyllocoptes urtica- 
rius Can. et Mass. 

(2) Karsch à signalé en 1880, pour Utricularia vulgaris, une déformation 
d’une pousse, atteignant la grosseur d’une noisette. D'après l'examen du type, 
fait par Magnus, ce n’est pas une cécidie mais un bourgeon hivernal tout à 
fait normal. 

(3) Voir le Supplément, p. 557, 


D J.-J. KIEFFER. 


4. Enroulement vert, étroit, peu hypertrophié. Sur V. myrtil- 
lus (Rübsaamen, 18914) et Vitis idaea......... Cécidomyine. 


— Enroulement d’un rouge vif, boursouflé, fortement hyper- 
trophié ; larves rouges; m. e.t. Sur V. uliginosum (Tho- 


TE COR for ART ER Se Clinodiplosis vaccinii Kief. 
Payropr. — Feuilles plissées et ridées, à bords courbés par 


en haut. Sur V. myrtillus (Fr. Low, 1887). 


Valeriana. 


I. Dipréroc. — 1. Déformation de l’inflorescence : fleurs rap- 
prochées et stériles, axes floraux raccourcis ; m. e. t. 
Sur V. officinalis L. (Rübsaamen, 1894)............... 

. Contarinia valerianae Rbs. 


Biolsheha es shele ob elle se Pense icheleie s ess 


2. Enroulement marginal d’une feuille par en haut et reploic- 
ment. Déformation ayant quelque ressemblance avec 
celle de Perrisia persicariae sur Polygonum. Sur V. al- 
liariaefolia Vah]l. (Rübsaamen, 1896)........ Cécidomyine ? 


— Feuilles crispées, hypertrophiées et contournées. Larves 
blanches ; m. e.t. Sur V. officinalis (Trail, 1878)...... 
RENE ANT EE TE Ex LR EURE RE Contarinia Sp.? 
IL. Payropr. — Chloranthie ; folioles divisées en lanières. Sur 
V. officinalis (Nalepa, 1895), [dioïca et tripteris L. (Fr. 
Lôw, 1879), montana L. (Thomas, 1886)]............ 
PU PE te Phytoptus macrotuberculatus Nal. 


Valerianella. 


I. HymÉNopr. — Fruit gonflé. Sur V. olitoria Mach. (Kieffer, 
19 ES EL es ..... Cecconia, valerianellae Thoms. 


I. Homopr. — Chloranthie; axes floraux raccourcis; feuilles 


Cr 
= 
[SH 


Synopsis des Zoocécidies. 


élargies et courbées (Bauhin, 1623). Sur V. auricula DC. 
(Molliard), carinata Loisl. (Fr. Low, 1886), coronata (Mas- 
salongo, 1899), dentata Poll. (Frauenfeld, 1864) et olito- 
num (NAallor, 1898).5 22700 Roi Trioza centranthi Vall. 


Vaucheria (Algue). 


Rorar. — Excroissance en forme d’urne. Sur V. caespitosa 
(Uuger, 1834), clavata (Unger, 1827), dichotoma (Lyng- 
bye, 1819), geminata Walz. et var. racemosa (Magnus, 
1876 et Benko, 1882), racemosa (Vaucher, 1803), sessilis 
Vauch. (Benkô, 1882), terrestris Lyng. (Cornu, 1874), 
uncinata Kütz. (Wollny, 14877) et Walzi (Rothert, 1896). 
D ere Po res e Notommata Werneckii Ehrenb. 


Vellea annua L. 


Acaroc. — Chloranthie avec pubescence anormale; feuilles con- 
tournées et velues (Hieronymus, 1890)......... Phytoptide. 


Verbhbascum. 


I. Cozkopr, — Réceptacle renflé et changé en une galle de la 
grosseur d’une noisette. Sur V. nigrum L. (Kirchner, 
1800) AR ue ne Gymnetron verbasci Meg. 


If. Hyméxopr. — Calice renflé; à l’intérieur se trouvent de pe- 
tites galles internes uniloculaires. Sur V. nigrum (Kirch- 
ERA) na DO EE Aulax Sp.? 


II. Dipréroc. — 1. Déformation d’une feuille ou de la pousse 
Étninale es MR Ris ea NUE ME RATE 


— Déformation d’une fleur qui demeure fermée........,.... 3. 


2. Déformation de la pousse terminale; les feuilles radicales 
qui forment rosette, la première année, chez la jeune 


(1) Ces deux indications de Kirchner, comme toutes celles de cet auteur, 
demandent à étre confirmées, 
Ann. SOC. Ent. Fr., LXX, 1901 3 


546 J.-J. KIEFFER. 


plante sont épaissies, charnues, courbées par en haut, 
couvertes des deux côtés, d’une pilosité blanche et 
dense, et forment ainsi une production arrondie, velue, 
d’un diamètre de 25 mill. Larves en société; m. d. 1. g. 
Sur V. austriacum Schott. (!) (Fr. Low, 1888). Cécidomyine. 


— Élevures ou boursouflures de forme irrégulière, formant 
saillie sur le dessus des feuilles; dans la cavité corres- 
pondante, à la face opposée, se trouvent quelques larves 
blanchâtres. Sur V. phlomoides (Massalongo, 1895)..... 
Cécidomyine. 


3. Larve vitelline, solitaire, située dans l'ovaire, qui est forte- 
ment gonflé ; étamines atrophiées; corolle verte ou jau- 
nâtre, complètement close, M. d. L g. (Réaumur, 1737). 
Sur V. austriacum Schott. (Fr. Low, 1885), [Chaixi Vill., 
floccosum W. et phlomoides L. (Massalongo, 1892), lych- 
nitis L., nigrum L. (Frauenfeld, 1861), pulverulentum 
Vill. (Lacaze-Duthiers), thapsus L. (Vallot, 1826), pyra- 
midale M. B. (Rübsaamen, 1896), sinuatum et speciosum 
Schrad. (Frauenteld, 1185611861) MERE 
Asphondylia verbasci Vall. 


— Larves en dehors de l'ovaire qui est atrophié............ 4. 


4, Larves sauteuses, blanches. Fleurs demeurant petites; co- 
rolle faiblement gonflée, verte au moins en partie; ovaire 
et étamines plus ou moins atrophiés ; axes floraux rac- 
courcis; fleurs rapprochées. Sur V. austriacum (Fr. 
CONS 1880/60410885) MEME PES ARR EEE 
Contarinia anthophthora Fr. Lw. 


elnle ele fetale she enateretele fs cts felte 


— Larves rouges ou vitellines, non sauteuses; étamines forte- 
ment épaissies ... Re IT D TI Pos à ). 


>. Larve solitaire, vitelline; ovaire atrophié ou nul; étamines 
élargies et épaissies; m. d. 1. g. Sur V. lychnitis (Du- 
four, 1846 et Hieronymus, 1890), nigrum et thapsus 


(Hieronymus H800) EE ANR Asphondylia Dufouri nm. 


(1) Cette description concorde exactement avec celle de la galle de Perri- 
sia Beckiana Mik sur Conyza squarrosa ; la 1° année, quand cette plante 
n'offre encore qu'une rosette de feuilles radicales étalées sur le sol, on pent 
facilement être induit en erreur et se croire en présence d’un Verbascum. 


© 
rs 
“1 


Synopsis des Zoocécidies. 


— Larves en société, de couleur rouge; m. e. t. Corolle très 
agrandie, verte; ovaire demeurant très petit; étamines 
fortement épaissies. Sur V. lychnitis (Fr. Low, 1880 et 
Hieronymus, 1890). Une même fleur peut héberger la 
larve de l’espèce précédente avec celles-ci (Rübsaamen, 

110) ER RERREESe ARE A CUIR ee Perrisia sp.? 


IV. Puyropr. — Phyllomanie, cladomanie et abondante pilo- 
sité anormale. Sur V. nigrum (Massalongo, 1896). 


— Pilosité blanche, à reflet soyeux, formant plusieurs amas 
sur les deux faces de la feuille ; plus longue sur le des- 
sous; à cet endroit le limbe est hypertrophié et con- 
tourné; parfois aussi cette pilosité recouvre les bour- 
geons. Sur V. thapsus (Hisinger, 1888). 


? — Chloranthie; organes de fructification changés en produc- 
tions foliacées groupées en rosette. Sur V. sinuatum L. 
(Rübsaamen, 1900). 


Veronica. 


I. Cozéopr. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Sur 
beccabunqa Le. ET. . Gymnetron beccabungae |. 


— Renflement de la capsule de V. anagallis L. (Anderson, 
AE) RER 2 RUE. ce .... Gymnetron villosulus Schônh. 


II. Dipréroc. — 1. Renflement de latige en dessous del’inflores- 
cence. Sur V. spicata L. (Schlechtendal, 1891). Cécidomyine. 


— Déformation d’une fleur ou d’une pousse. ,............... 2. 


2. Sur V. scutellata L. Fleurs gonflées, fermées ; les deux 
dernières feuilles d’une pousse dressées, à base élar- 
gie et souvent rouge, se touchant par leurs bords. 
Larves orangées; m. e. t. et d. 1. g. (Liebel, 1886)... 
Lil PIC ERIER ER ES SR re Perrisia similis Fr. Lw. 


— Sur d’autres sortes de Veronica; larves orangées ; m. d.I.g. 3. 


3. Fleur gonflée et demeurant fermée. Sur V. arvensis (Schle- 
chtendal, 1896), chamaedrys L. '(Kiefler) et officinalis 


548 J.-J. KIEFFERr. 


(Trail, 1877), [saæatilis Jacq. (m. e. t.) et serpyllifolia L. 
(ra AS TIRER sanS HE Perrisia veronicae Vall. 


— Les deux feuilles terminales dressées, accolées l’une contre 
l’autre et couvertes d’une pilosité anormale. Sur V. cha- 
maedrys (Vallot, 1826), moins souvent sur V. arvensis L. 
(Rübsaamen, 1895), beccabunga (Schlechtendal, 1891; cé- 
cidie glabre), didyma Ten. (Corti, 1904), longifolia L., 
montana L. et officinalis (Schlechtendal, 1888)......... 
CRE R ES CARS ME VAE Perrisia veronicae Vall. 


IT. Payropr. — 1. Déformation de l’inflorescence.......... 2. 


— Déformation des pousses avec une abondante pilosité anor- 
male blanche. Sur [V. aphylla L. (Dalla-Torre, 1894), al- 
pina L. (Thomas, 1885)] et chamaedrys (Kirchner, 1863). 
AN CU PR ET ... Phytoptus anceps Nal. (!. 


2. Chloranthieet cladomanie ; étamines changées en productions 
foliacées vertes ou bleuâtres. Sur V. officinalis (Thomas, 
1869), [alpina, longifolia (Hieronymus, 1890), chamae- 
drys (Rübsaamen, 1896), saæatilis (Thomas, 1877), ser- 
pyllifotia L.(Rostrup, 1896) et teucrium (envoi de M. Gei- 
senheyner)]..-..- AR US LL Phytoptus anceps Nal. 


— Axes floraux raccourcis, fleurs agglomérées. Sur V. belli- 
dioides L. (Thomas, 1885). 


IV. HezmixTH. — Renflement fusiforme de la tige, ordinaire- 
ment teint de rouge. Sur V. chamaedrys (Kiefer, 1894) 
et (?) praecoæ AI. (renflement velu, allongé, courbé, long 
de 4 à 10 mill. et large de 2 à 3, Szepligeti, 1890). 


Niburnum. 


I. Hyméxorr. — Minimes bosselettes de l'écorce, longues de 
1,5 à 2 mill., ordinairement alignées, renfermant chacune, 
dans une cavité située dans la couche corticale, un œuî 
jaune, qui est entouré d’une membrane fusiforme, de 
même couleur, à extrémités brunes, et fendue longitudi- 


(1) Phyllocoptes latus Nal. en est le commensal. 


C2 
S 
D 


Synopsis des Zoocecidies. 


nalement sur le dessous. Sur V. lantana et opulus (envoi 


JEPMMERÉeMER) 3 04e ee date Tenthrédiride. 
II. Dipréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Lar- 

ves blanches en société; m.e t. Sur V. lantana L. (Fr. 

Low, 1877) et opulus L........ Contarinia viburni Kieff. 


— Pustules des feuilles, circulaires, convexes sur le dessus et 
teintes de rouge; larve solitaire; m. e. t. Sur V. lan- 
dan (REQUEST ARR Le ereede deco Cécidomyine. 


IL. Homorr. — Feuilles crispées et rapprochées à l'extrémité 
des rameaux. Sur V. lantana et opulus (Kaltenbach) et 


[cotinifolium Don. (Trotter, 1899)].... Aphis viburni SCop. 


IV. Payropr. — Cécidies en forme de nodosités pubescentes, 
hautes de 3 à 5 mill., éparses sur le dessus du limbe et 
s’ouvrant sur le dessous. Sur V. lantana (Kalchberg, 
1828) et cotinifolium Don. (Trotter, 1900)............. 
Phytoptus viburni Nal. (!. 


een ns Vin sie eleiel® ee ete) eo ee ls vis elle le 


? — Amas de pilosité anormale sur le dessous des feuilles. Sur 
V. lantana (Vallot, 1832). 


V. HEeLzLMINTH. — Nodosités des racines. Sur V. tènus L. .... 
nt metals tetes Heterodera radicicola Greei. 


I. CocéoPpr. — Renflement de la tige, du pétiole ou du pédon- 
cule atteignant environ deux fois la grosseur normale. Sur 
V. cracca L., [hirsuta Koch et sepium L.] (Trail, 1878, 
TEST RASIU NS RER 702 Apion Gyllenhalli Schrk. 


— Renflement peu apparent de la nervure médiane; larve 
jaune, à tête noire. Sur V. sepium (Kieffer)...... Apion Sp.? 


II. Lépinopr. — Renflement de tout un entre-nœud d’une tige. 
Sur V. lutea L. (abbé Pierre i. L.) 


IT. Dipréroc. — 1. Déformation d’une fleur ou d’une gousse. 2. 


(1) Phyllocoptes oblongus Nal. en est le commensal. 


550 J.-J. KIEFFER. 


= ODelormationaoinneteutile MMA ARRET ERRER k. 
2. Fleur gonflée et demeurant fermée. M. e. t............. 3. 


— Gousse renflée; larve vitelline, solitaire. M. d. I. g. Sur 


V. hirsuta L. — Ervum hirsutum (Rübsaamen, 4895) et 
[CraccaiRa ares APE 2 Asphondylia ervi Rbs. 


3. Larves d’un blanc jaunâtre ou d’un jaune soufre ; sauteuses. 
Sur V.cracca (H. Loew, 1850), [cassubica L. et silvatica 
(Brischke, 1882), pseudocracca Ber. (Trotter, 1900), sa- 
tiva L. (Schlechtendal, 1891) et sepium (Liebel, 1889)]. 
AE A ER Re Contarinia craccae Kiel. 


— Larves rouges, non sauteuses. Sur V. sepium (Kieffer).... 


EL RU AR ET SE Clinodiplosis longiventris Kieff. 
4, Folioles avec enroulement marginal par en haut jusqu'à la 

DÉPNUPE MÉDIANE, en IN EN RER >. 
— Folioles repliées par en haut en forme de gousse, ....... 6 


3. Enroulement à peine hypertrophié et faiblement décoloré. 
Larves rouges. Sur V. villosa et varia Host. (Massalongo, 
ASIE ERA Re REV Clinodiplosis Sp.”? 


— Enroulement fortement hypertrophié et décoloré. Larves 
rouges Sur Va tutens(Erotter 21900) SA PEE CERE 
ON M Re Rec Clinodiplosis (Bellevoyei Kieff.?). 


6. Folioles à peine hypertrophiées ; larves blanches. Sur V. sil- 
van (Trail AS7S)E SP ASSURE ts Cécidomyine. 


— Folioles fortement épaissies, rapprochées, blanchâtres ou 
bleuàtres ; larves blanches. Sur V. cracca et sepium (Trail, 
1873 et 1871), [angustifolia Rth., cassubica et segetalis Th. 
(Hieronymus, 1890), sativa (Kieffer, 1892), siloatica (Trail, 
1873) et tetrasperma L. — Ervum tetraspermum (Schle- 
chtendal 1885) FERRER Re Perrisia viciae Kieff. 


IV. Payropr. — 1. Chloranthie., Sur V. hirsuta et tetraspermu. 
— Déformationadess feulles eee SSSR EEE TRE 2. 


2. Folioles repliées et contournées. Sur V. cassubica (Hiero- 


Synopsis des Zoocécidies. do 


nymus, 4890), Gerardi Vill. (Massalongo, 1891) et sepium 
(Kaltenbach, 1874). 


— Enroulement marginal des folioles par en haut. Sur V. an- 
gustifolia (Kieffer, 1885) et cracca (Fr. Low, 1874)..... 
NN Re NP RS pe ae Phyllocoptes retiolatus Nal. 


— Chloranthie et enroulement marginal des folioles par en 
haut. Sur V.(Ervum) hirsuta et [tetrasperma (Schlech- 
tendal 1882] 48 en Phytoptus plicator Nal. 


? Vinca. 


?HyMÉNoPT. — « Galle ressemblant exactement par sa forme et 
sa consistance à celle d’Andricus curvator ; elle consiste 
en un renflement du bord du limbe, contenant dans une 
grande cavité une galle interne réniforme ; la feuille n’est 
pas celle d’un Chêne, mais très probablement d’une es- 
pèce de Vinca » (Hartig, 1840). 


Vincetoxicum officinale Mnch, 


Dirréroc. — Fleurs gonflées et demeurant fermées. Larves 
blanches. M. e. t. (envoi de M. Geisenheyner)........ 
SR donen tre ed el ele AR Contarinia Sp.? 


— Siliques gonflées, souvent d’un rouge vif. M. e. t. (Giraud, 
18622. ARTE Re RE Ortalis connexa Fabr. 


— Siliques plus ou moins ridées et décolorées ; larves blanches ; 
m. €. t. (Giraud, 1863)....... Contarinia asclepiadis Gir. 
/iola. 


I. DipréRoc. — 1. Enroulement marginal d’une feuille par en 
haut, glabre, avec épaississement et coloration violacec ; 
souvent les feuilles d’une pousse demeurent rapprochées 
eblespileurs'détomées Mid: Lip: 54e a 2. 


— Renflement de l'ovaire. Sur V. fricolor L. Lauxania aenea Mcig. 


2, Déformation très velue. Sur V. tricolor (Fr. Low, 1880) et 
[polychroma Kern.]......, A ARE TEA Perrisia violae Fr. Lw. 


DD2 J.-J. KIEFFER. 
— Déformation glabre. Sur V. alba Bess., odorata L. et silva- 
tica Fr. (Fr. Low, 1875), hirta L. (Szepligeti, 1890), 
lutea Sm. (Thomas, 1885), Riviniana Rchb. (R. Maire i. 1.) 
et silvestris Lam. (Trail, 1873)....... Perrisia affinis Kiel]. 


I. Pavyropr. — Étroit enroulement marginal des feuilles par 
en haut, sans hypertrophie apparente, mais à surface 
ridée, Sur V. bifolia L., calcarata L. et silvestris (Tho- 
mas, 1878 et 1876), lutea (Trail, 1885) et tricolor (Schle- 
chtendal, 1891). 


Viscaria. Voir Lychnis. 


Viscum album L. 


Homopr. — Minime enfoncement sur les feuilles auquel cor- 
respond une élevure à la face opposée; bord parfois 
enroulé (Fr. Low, 1872) re .. Diaspis visci Schr. 


Vitex agnus castus L. 


Puyropr. — Petites nodosités sur le dessous des feuilles avec 
ouverture à la face opposée (Fr. Low, 1885).......... 
NOR APE .. Phytoptus Massalongoi Can. 


Vitis. 


I. Dipréroc. — Pustule des feuilles à pourtour circulaire, 
convexe sur le dessus et le dessous, verte, jaune ou 
rouge, glabre sur le dessus et velue sur le dessous, où 
se trouve le trou de sortie. Sur V. vinifera L. (Lich- 
tenstein, 1870): e7 .. Perrisia (?) oenophila Haimh. 


— Renflement des vrilles. Sur V. vénifera (Malpighi, 1679)... 
RER UE ete te ES EE SEE DES Pc ....... Cécidomyine. 


IT. Homopr. — Nodosités des radicelles: tubérosités de la cou- 
che ligneuse; cécidies des feuilles en forme de minimes 
vessies situées sur le dessous, jaunâtres ou rougeâtres, 
velues, rugueuses; ouverture circulaire ou en fente, si- 
tuée sur le dessus et entourée d’un bourrelet velu. Sur 


Synopsis des Zoocécidies. 393 


V. labrusca (Franck et Cornu) et vinifera (Planchon, 
AOB us de ee dot M Phylloxera vastatrix Planch. 


III. Payropr. — Amas de poils (Erineum) d'abord blanes ou 
rougeätres, puis bruns, épars sur le dessous du limbe 
avec boursouflure à la face opposée; rarement sur les 
grappes. Sur V. vénifera (Malpighi, 14679)............. 
RSR ENRIRE EL de TT RP hytopEusSEvitis Land: 


? — Fasciation. Sur V. vinifera (Hisinger, 1888). 


— Grappe de fleurs changée en une production semblable à un 
chou-fleur. Sur Vitis vinifera (Cuboni, 1888). 


IV. HELMINTH. — Nodosités des racines. Sur V. labrusca (Lico- 


poli, 1878) et vinifera (Saccardo, 1881)........-...... 
UE PR re LS SRB LATE L GES Heterodera radicicola Greeîf. 


Zieria julacea Schimp. (Mousse). 


HezMiNrH. — Déformation des pousses (Massalongo, 1898). 


Woroninia dichotoma (Aloue). 


RoTAT. — Galle en forme d’urne (Benkoô, 1882)............ 
ab dbrentk ans fé RNes Notommata Werneckii Ehr. 


Wulfenia Amherstiana Boiss. 


HezMINTH. — Chloranthie (Fr. L5w, 1885). 


554 ‘ J.-J. KIEFFER. 


SUPPLÉMENT 


Les Chermès cécidogènes sur les Conifères en Europe. 


1° CHERMES ABIETIS L. — ADELGES ABIETIS L. (véridis Kalt.). — Cette 
espèce produit sur Picea alba At., P. nigra L. et P. orientalis L.? 
(Hieronymus, 1890), P. eæcelsa LKk. (Linné) et P. morinda Lk. (Cec- 
coni, 1899) des galles très apparentes que nous avons décrites plus 
haut (p. 377). À la maturité, en août, les écailles charnues dont se 
composent ces galles, s'entr'ouvrent, et les insectes, alors à l'état de 
nymphes, en sortent pour se fixer aux aiguilles voisines, où ils de- 
viennent insectes parfaits. En cet état, les uns se fixent en septembre, 
sur les bourgeons des mêmes arbres, y passent l'hiver, puis meurent 
au printemps, après avoir dégagé une matière laineuse et déposé leurs 
œufs, desquels sortira de nouveau la première forme. Les autres 
quittent au contraire leur plante nourricière pour émigrer sur d’autres, 
et y prolonger, en le compliquant, le cycle de leur évolution, qui ren- 
ferme la forme cécidogène suivaute. 


2° CHERMES LaRricISs Koch. — En Russie, selon Cholodkowsky, les 
individus de Chermes abietis qui émigrent, se rendent sur Pinus silves- 
tris L., rarement sur Larix, Abies pectinata DC. et Pinus Cembra 
L. En Allemagne, selon Eckstein, ils émigrent toujours sur Larix. TIS 
se fixent aux aiguilles de ces Conifères, et leurs descendants pro- 
duisent, au printemps suivant, la déformation des aiguilles de Larix, 
consistant en une courbure avec une légère hypertrophie à lendroit 
de cette courbure. Arrivée à l’état parfait, cette forme se rend de 
nouveau sur Picea excelsa, et Y dépose ses œufs sur les aiguilles. Il en 
résulte une forme sexuée, dont les femelles hivernent sous l'écorce et 
y pondent; les insectes éclos de ces œufs se fixent aux bourgeons et 
yÿ produisent de nouveau les galles de Chermes abietis. 


3° CHERMES LARICETI Alt. — Cette espèce qui, selon Altum et Eck- 
stein, diffère spécifiquement de la précédente, produit une courbure 
des aiguilles de Larix, qui est identique à celle de Chermes laricis 
Koch. 


4° CHERMES GENICULATUS Ratz. — Selon Eckstein, cet insecte, dont le 
cycle d'évolution est encore inconnu, produit également une courbure 
des aiguilles de Larix, mais diffère des deux espèces précédentes en 


sans 


Synopsis des Zoocécidies. 599 


ce qu'il exsude une matière laineuse et qu’il dépose ses œufs au même 
endroit. 


D° CHERMES COCCINEUS Ratz. — Cette espèce produit sur Picea excelsa 
des galles différant peu ou point de celles de Chermes abietis. Iei encore 
les nymphes sortent des galles, et deviennent insectes parfaits sur les 
aiguilles voisines ; arrivés à cet état, les uns se fixent aux bourgeons 
et y produisent de nouveau la première forme cécidogène, les autres 
émigrent et offrent un cycle d'évolution qui a été diversement expli- 
qué. Selon Dreyfus, ils se rendent sur les aiguilles de Larir et de- 
viennent la forme Chermes hamadryas Koch; leurs œufs, déposés sur 
les aiguilles, donnent naissance à une forme aptère qui hiverne sur 
les bourgeons et y pond au printemps; il en sort des individus 
aptères, dont les uns demeurent toute l’année sur les aiguilles, tan- 
dis que les autres deviennent aïlés et se rendent sur Picea, où ils 
produisent de nouveau la forme cécidogène. 

Selon Cholodkowsky, pour qui Chermes hamadryas Koch est une 
lorme de Chermes strobilobius Kalt., la forme migratrice de Chermes 
coccineus se rend sur Abies sibirica et balsamea , rarement sur À. per- 
tinata, X produit la forme aptère Chermes pectinatae, dont les «euis, au 
printemps suivant, donnent naissance à une forme ailée qui se rend 
en mai sur les bourgeons de Picea, v dégage une matière cotonneuse. 
et produit, sur les aiguilles, des taches jaunâtres : c’est la forme Chermes 
obtectus Ratz. Ses œuis, déposés en juin, produisent des individus 
sexués, dont les descendants aptères hivernent sur les bourgeons et y 
donnent naissance à la forme cécidogène, Chermes coccineus. 


6° CHERMES STROBILOBIUS Kalt. (lapponicus Cholodk.). — Les galles 
produites par cette espèce sur Picea excelsa sont assez semblables à 
celles de Chermes abietis, et ont été décrites plus haut. Selon Cholod- 
kowsky, cel insecte n’a pas de forme migratrice aux environs de St- 
Pétersbourg, tandis qu'ailleurs sa forme migratrice serait Chermes ha- 
madryas Koch, qui vit sur les aiguilles de Larix. 


7° CHERMES TARDUS Dreyf, — Ratzeburg avait considéré cette espèce 
comme une seconde génération de la précédente. Dreyfus ayant remar- 
qué qu’elle se distingue de Chermes strobilobius par sa couleur plus 
sombre et sa laine plus forte, la décrivit sous le nom de Ch. tardus. 
Eckstein la cite comme spécifiquement distincte de Ch. strobilobiux. 
Galles semblables à celles de cette dernière espèce. 


8° CHERMES SiBiRICUS Cholodk. produit sur Picea excelsa Lk. une lé- 


D96 J.-J. KIEFFER. 


oère déformation des pousses. Celles-ci paraissent un peu courbées et 
parfois raccourcies ; aiguilles normales à la partie concave de la pousse, 
mais fortement renflées à leur base, à la partie convexe de la cour- 
bure. Arrivés à l’état parfait, les Pucerons se rendent sur Pinus Cem- 
bra L., S'y fixent aux aiguilles et y produisent une génération hiver- 
nante; il résulte de cette dernière, au printemps suivant, la forme 
Chermes cembrae Cholodk., qui décolore les aiguilles de P. Cembra et 
de P. strobus, et revient plus tard sur Picea, où elle produit la forme 
cécidogène. 


9° CHERMES NORDMANNIANUS ECkst. — Par suite de la succion de ce 
Puceron, il se forme une courbure des aiguilles d’Abies nordmannian«, 
avec une légère hypertrophie. Cycle d'évolution inconnu. 


10° CHERMES ORIENTALIS Dreyi. produit sur Pinus orientalis une dé- 
formation des pousses, La seconde forme se trouve à la base des ai- 
guilles de Picea et de Pinus orientalis, où elle exsude une matière 
blanche et cotonneuse. 


? A2 CHERMES Pixi Ratz. — Sous l’action de cet insecte, la gaine des 
aiguilles se déforme et s’élargit en forme de coupe. Il est douteux qu'il 
y ait une réaction du végétal et, par suite, qu'il s'agisse d’une cécidie. 


? 12° CHERMES CcoRTICALIS Kalt. (strobi H.?). — Bien que cette es- 
pèce vive, d'ordinaire, enveloppée dans une matière cotonneuse, sur 
les rameaux de Pinus strobus, on la trouve aussi dans les gaines dé- 
formées du même arbre. 


Cecidies décrites par M. le D' Rudow. 


Nous avons, à dessein, omis dans ce travail la plupart des cécidies 
décrites par cet auteur. Nous donnons ici, en suivant l’ordre du tra- 
vail original, le résumé d’une de ses publications (‘), comprenant la 
description de 29 espèces : le lecteur jugera, d’après cela, si nous 
avons eu tort de ne pas insérer les autres. 

Abies picea. — 1. Agglomération de bourgeons axillaires. Hylurqus 
piniperda. 


2. Rameaux contournés par divers Aphides. 


(1) Zeitschrift für Pflanzenkrankheïten, 1891, vol. I, p. 288-335, pl. 6. 


Synopsis des Zoocécidies. D97 


Alnus incana. — 3. Bourgeon gonflé, de la grosseur d’une noisette, 
d'un rouge de chair; «la section montre une galle interne dure, renfer- 
mant la larve d’une Ceécidomyie. » 


4. Bourgeons non développés, durcissant et prenant la forme de 
nodosités pisiformes ; rameaux élargis en lanière. Aphides. 


Bumulus Lupulus. — 5. Déformation du fruit qui est plus court et 
plus globuleux qu’à l’état normal; bord des écailles longuement fim- 
brié; toute la production a l'apparence d’un amas de poils. Aphides. 


6-8. Atriplex, Chenopodium, Beta et autres plantes voisines. Inflo- 
rescence délormée en amas sphérique. Lygus campestris. 

Raphanus sativus. — 9. « Gros amas bosselé sur la tige, consistant en 
des galles serrées, dures, de la grandeur d’un pépin de pomme... ; 
chaque galle est habitée par une larve de Cécidomyie, qui s’y méta- 
morphose. Eclosion en mai et juin. C’est, selon moi, Cecidomyia bras- 
sicae. » (Sic.) 

10. « Siliques déformées en galles épaisses, en vessie et avec une 
couche médullaire. Cecidomyia brassicae. » 


Quercus pedunculata. — 11. Rameaux épaissis, élargis en lanière et 
contournés par des Aphides. 

Fraxinus excelsior. — 12. Fleurs agglomérées, axe élargi en lanière et 
contourné par des Aphides et des Phytoptides. 

Helianthus tuberosus. — 13. « Bourgeon floral fermé ; involuere et ré- 
ceptacle renflés.. Auteurs : Phytocoris, Lygaeus et d’autres Hétéro- 
ptères et des Aphides. » 

Sambucus nigra. — 14. Bourgeons renflés et changés en masse sphé- 
rique, de la grosseur d’une noisette à celle d’une noix. Auteurs : Aphis 
sambuciet des Phytoptus. 

Chelidonium majus. — 15. Pétiole épaissi à sa base d’une façon très 
apparente et contourné. Aphides. 

16. Fruits gonflés et atteignant le triple de la grosseur d’un fruitnor- 
mal. Aphides. 

Aristolochia sipho. — 17. Feuilles ridées. Phytoptus. 


Solidago virga aurea. — 18. Réceptacle changé en une galle dure. 
Trypeta argyrocephala LW. 


338 J.-J. KIEFFER. 


19. Grosse hypertrophie de la tige, semblable à celle de Cirsium, 
Centaurea, etc, et due à Lasioptera solidaginis O.S. ('). 

20. Chloranthie ; pousse changée en une touffe de feuilles par Sipho- 
nophora solidaginis Fbr. et Aphis. 

Cirsium oleraceum. — 21. Galles des calathides par Trypeta cardui. 

22, Chloranthie par Aphis jaceae et Phytoptus. 

23. Épaississement de la tige comme pour Solidago: des Acarides \ 
vivent en grand nombre. 

Pteris aquilina. —- 24. « Les jeunes larves de Strongylogaster cinqu- 
latus et filicis, Selandria albipes et d’autres Tenthrédines rongent l’é- 
piderme des pinnules; celles-ci s’épaississent, le bord s’enroule par en 
bas et forme un bourrelet dur. » 

25. Sommets des pinnules contourné ou replié par Bryocoris pte- 
r'idis. 

26. Pinnules courbées et réunies de facon à former un tube qui 
s'épaissit et durcit; elles renferment « une petite larve blanche que 
j'ai prise pour celle d’une Cécidomyie, mais qu’un spécialiste m'a dé- 
terminée comme étant la chenille d’un Conchylis » (sic!). 

Polypodium vulgare. — 27. Galle comme au n° 24. 

Aesculus Hippocastanum. — 28. Petites galles brunes, hémisphéri- 
ques. Cécid. griseicollis M. (?). 

29. « Galles sur feuilles, semblables quant à leur forme, aux galles 
corniculées des feuilles de Cornus mas, à peine longues de 10 mill., 
larges de 3, dures.., avec une larve de Cecidomyie. » 


Abies 
Lépinopr. — Renflement d’un rameau (Sorhagen, 1886)...... 
| SES TA TETE DT RU TE RS NE Gelechia electella Z. 
Acer 
Lépinopr. — Renflement d'un rameau (Sorhagen, 1886) ...... 
Re M OO DR Steganoptycha aceriana Lup. 


(1) L'insecte dont il s’agit ici est de l'Amérique du Nord. 
(2) Le dessin représente une feuille composée de trois folioles ; c'est proba- 
blement une feuille d'Acer monspessulanum. 


Synopsis des Zoocecidies. 399 
Achillea ptarmica L. 


Dipréroc. — Agglomération des feuilles terminales avec rac- 
courcissement des entre-nœuds. Larve au centre (abbé 


Enbnre AO: CR Re S RO Le LÉ it 0 Me Tephritis. 
— Extrémité de la tige renflée en massue ou en crosse; cavité 
centrale (abbé Pierre, 4904): 5... MEL Tephritis. 


Ammi majus L. et Carum verticillatum Koch. 


Dipréroc. — Renflement de la base de l’ombelle ou de l’om- 


belle A DbEAPienre AIO PRE 2 nome one 
Lasioptera carophila Fr. Lw.? 


Berberis vulgaris L. 


Payropr., — Minimes élevures sur les feuilles (Nalepa).. ...... 
Phytoptus curvatus Nal. 


Cardamine pratensis L. 


CoLéoPT. — Épaississement axial irrégulier de la base de la 

tige ou du pétiole, avec ou sans bosselures plus som- 

bres ; loges larvaires en nombre (abbé Pierre, 1901)... 
Ceuthorrhynchus cochleariae Gyll. 


Centaurea salamantica L. 


HyMÉNOPT. — Gros renflement pluriloculaire de la tige (Mayr, 
er) RD Re UT ne te Aulax Lichtensteini Mayr. 


Corylus avellana |. 


Léprnopr. — Un nouveau lot de cécidies que M. le D' Cecconi vient de 
m'envoyer à déterminer, renfermait des exemplaires de la cécidie des 
bourgeons de Corylus, mentionnée plus haut (p. 298, n° INT). Cette cé- 
cidie, dont l’auteur était inconnu, est due à un Lépidoptère; elle ren- 
fermait, en mars, une chenille vivante. 


Juniperus. 


Lépinopr. — Nodosité ligneuse (Sorhagen, 1886)............ 
Lobesia permixtana |. 


560 J.-J. KIEFFER. 


Lychnis viscaria L. 


DiprÉRoC. — Fleur gonflée (Wachtl, 1886).................. 
SNURBT A RIMSRRANEORE ETES ESS ...... Perrisia Moraviae Wachtl. 


Olea 


D’après des exemplaires conservés dans de l’alcool et envoyés par 
le R. P. Tavares, les nodosités des rameaux de lOlivier que nous 
avons rapportées avec doute à l’action d’un Phytoptide (p. 368) ne 
sont pas des zoocécidies, mais des mycocécidies. 


Picea excelsa Lk. 


Diptréroc. — Renflement de la base d’une aiguille (Henschel, 
tou dE SP ARMES RARRE ART . Perrisia piceae Hensch. 


Populus nigra L. 


Homopr. — Bourgeon changé en une galle de la grosseur d’une 
noix, irréguliérement arrondie et munie de nombreux 
DrvloncenENtS ee ERP Pemphigus vesicarius Pass. 


Prunus spinosa L. 


Hyménopr. — Minimes bosselettes de l'écorce d’un rameau de l’année 
précédente, n’atteignant pas ou à peine les dimensions d’un grain de 
millet, et renfermant un, rarement deux œufs dans une cavité située 
dans la couche corticale, immédiatement en dessous de lépiderme. 
Envoi de M. E. Lemée. 


Ribes nigrum L. 


Dipréroc. — Feuilles crispées (Rübsaamen, 1891)........... 
TE EN A St Et ANNE LS Perrisia Tetensis Rbs. 


Salix et Vaccinium 


Dans son Catalogus Tenthredinidarum Europae (1890), M. Konow à 
admis comme espèces distinctes, les 24 Pontania que nous avons énu- 
mérés pour le genre Salix (1), ainsi que le P. vacciniella Cam. men- 


(1) A l'exception de P. Westermanni Thoms., qu’il considérait avec raison 
comme synonyme de scotaspis Fôrst., et de P. Kriechbaumeri décrit plus 
récemment. 


Synopsis des Zoocecidies. )01 


tionné pour Vaccinium. Dans un autre travail qui vient de paraitre 
(4901), le même auteur restreint à 22 le nombre des Pontania d'Eu- 
rope. P. alienata Foôrst., P. ischnoceros Thoms., P. leucostigma Cam., P. 
nigrolineata Cam., P. prussica Zadd., P. Bridgmani Cam. et P. pur- 
pureae Cam., ne différant que par la couleur, ne sont plus considérés 
comme spécifiquement distinets, mais sont rangés comme synonymes 
à la suite de P. viminalis Hartig non Linné! (Linné n’a jamais décrit 
de Tenthrédinide sous le nom de viminalis ! Ce que certains auteurs 
ont appelé Nematus viminalis L. est Pontania salicis Christ.). — De 
même P. helicina Thoms. non Brischke, et P. crassipes Thoms. sont 
considérés comme synonymes de P. collactanea Fôrst., et P, vacciniella 
Cam. comme synonyme de P. salicis Christ., en admettant alors, pour 
cette dernière espèce, que Cameron aurait pris une forme naine de 
Saliæ pour un Vaccinium. P. curticornis Cam. est réunie à P. pedun- 
culi H., et P. crassispinis Thoms., P. dolichura Thoms et P. herbaceae 
Cam. à P. proxima Lep. I] considère comme espèces douteuses P. par- 
vilabris Thoms. et P. rubidicornis André, comme espèce distincte P. bi- 
partita Lep. nec Cam., et établit les espèces nouvelles suivantes : P. 
ancilla, P. crassivalvis, P. Kriechbaumeri, P. ciccum, P. parcivalvis. 
P. fibulata et P. tenuitarsis. 


Sarothamnus. 


Le nom de Choristoneura Rbs. ayant été employé antérieurement pour 
un genre de Tortricide, nous l’avons changé, dans ce travail, en celui 
de Trotteria n. nov. Le genre Trotteria comprendra donc trois espèces, 
à savoir : sarothamni Kieff., wmbelliferarum Kieff. et obtusa H. Lw. 


TABLEAU DES SUBSTRATS DES CÉCIDIES. 


PCRYPAOGAMES, M) AIS. 22. ROLE ia 15 espèces. 
2EMUSeInNees lee PARA LER E 9 — 
2 LSAASINENERSS. 2. + 0.20 Nes ce 1 — 
RJÉROUBETOS. de ASE Au 6 — 
IT. PHANÉROGAMES (Dicotylédonées). — 1) Thalamiflores. 258  — 
2 CAHCIOreS.. 2. Lt: ss 80 
HPORCIIOrES A... TRE 224 — 
4) Monochlamydées....,.,...,...... 193 — 
III. PHANÉROGAMES (Monocotylédonées)...,............. 139 — 


Ann. Soc. Ent. Fr., LXx, 1901. 36 


02 


J.-J. KIEFFER. 


TABLE DES CÉCIDOZOONS. 


1° DIPTÈRES. 


(364 Cécidomyides et 55 Muscides). 


Acidia pulchella Tav., 348. 

Acodiplosis inulae H. Lw., 344. 

Agromyza Kiefferi Tav., 302. 
pulicaria Meig.. 504. 
Schineri Gir., 387, 490. 

Anthomyia signata Brischke, 262, 

380, 400. 

Arnoldia cerris Koll., 46%. 
homocera Fr. Lw., 463. 
quereus Binn., 462. 
sambucei Kieff.. 498. 
Szepligetii Kietf., 465. 

Asphondylia bitensis Kieff., 303. 
Borzi Stef., 474. 
capparis Rübs., 281. 
conglomerata Stel., 265. 
coronillae Vall., 297. 
cytisi Frauenf., 303. 
doryenii F. Lw., 307. 
Dulouri Kieff., 546. 
echii F. Lw. 309. 
ervi Rübs., 990. 
genistae H. Lw. 328. 
Hornigi Wachtl, 370. 
Massalongoi Rübs., 248. 
Mayeri Lieb., 504. 
meJjanopus Kieff., 360. 
menthae Pierre, 369. 
Miki Wachil, 363. 
ononidis Fr. Lw., 369. 
pilosa Kieff., 502. 
pruniperda Rond., 396. 
prunorum Wachtl, 396. 


Asphondylia pterosparti Tav. i.1., 
328 (1). 
punica March., 266. 
rosmarini Kieff., 481, 
Rübsaameni Kert., 320. 
sarothamni H. Lw., 501, 502. 
Stefanii Kieff., 307. 
thymi Kieff., 529. 
ulicis Trail, 539. 
verbasei Vall., 238, 546. 
Atrichosema aceris Kieff., 238. 
Baldratia salicorniae Kieff., 484. 
Braueriella phillyreae Fr. Lw., 
374. 
Carphotricha Andrieuxi Tav., 499. 
pupillata Fall, 337. 


Cecidomyia?subterranea Frauenf., 


34%. 
Cheïlosia gigantea Meig., 506. 
Chlorops cingulata Mg., 273. 
taeniopus Maecq., 340, 507, 
D37. 
Choristoneura sarothamni Kieff.. 
501. 
umbelliferarum Kieff., 305, 
312, 378. 
Chyliza leptogaster Schol., 518. 
Clinodiplosis artemisiae Kieff., 260, 
auripes Fr. Lw., 395. 
Bellevoyei Kieff., 352, 550. 
crassinerva Kieff., 519, 
equestris Wagn., 537. 


(1) Voir p.328, n° 3 bis, galle velue sur Genista tridentata (Plerosparlumn). 


Synopsis des Zoocécidies. 963 


Clinodiplosis impatientis Kieff., 
342. 
longiventris Kieff., 550. 
thalictricola Rübs., 526. 
vaccinii Kieff., 54%. 
Clinorrhyncha chrysanthemi H. 
Lw., 254, 363. 
leucanthemi Kieff., 354. 
millefolii Wachtl, 24%. 
tanaceti Kieff., 523. 
Contarinia acerplicans Kieff., 240. 
acetosac Kieff., 484. 
aequalis Kieff.(Sticiodiplosis), 
309. 
anthobia Fr. Lw., 299. 
anthonoma Kieff. (Stietodiplo- 
sis), 501. 
anthophthora Fr. Lw., 546. 
asclepiadis Gir.. 251. 
ballotae Kieff.. 267. 
Barbichei Kielf., 360. 
betulicola Kieff., 271. 
betulina Kieff., 271. 
campanulae Kieff., 279. 
carpini Kieff., 286. 
chrysanthemi Kieff., 355. 
coccilerae Tav., 461. 
corylina Fr. Lw. (Stictodiplo- 
sis), 297. 
cotini Kieff., 476. 
craccae Kieff., 550. 
echii Kieff., 309. 
helianthemi Hardy, 334. 
heraclei Rübs., 336. 
ilicis Kieff., 467. 
jacobaeae H. Lw. (Stictodi- 
plosis)., 509. 
Kiefleri Schl., 514. 
linariae Winn., 397. 


(1) Non scopariae. 








Contarinia lonicerearum Fr. Lw., 
398., 498. 


loti D. G., 359. 
Ivsimachiae Rübs., 364. 
Marchali Kieff., 321. 
medicaginis Kieff., 363. 
molluginis Rübs., 325. 
nasturtii Kieff., 367, 473. 
Nicolayi Rübs., 336. 
onobrychidis Kieff., 368. 
ononidis Kieff., 369. 
pastinacae Rübs., 372. 
picridis Kieff. (Stictodiplosis), 


371. 


pilosellae Kieff, (Stictodiplo- 


sis), 337. 


pimpinellae Tav., 378. 

pirivora Ril., 379. 

pisi Winn., 383. 

pulchripes Kieff , 329. 

quercicola Rübs., 461. 

quercina Rübs., 462. 

quinquenotata Fr. Lw., 335. 

rhamni Rübs., 474. 

ribis Kieff., 476. 

ruderalis Kieff., 514. 

rumicis H. Lw., 484. 

scabiosae Kieff., 504. 

Schlechtendaliana Rübs., 516. 

scoparii Rübs., 502 (1). 

scrophulariae Kieff. (Stictodi- 
plosis), 506. 

silvestris Kieff., 354. 

solani Rübs., 515. 

sonchi Kieff., 516. 

sorbi Kieff., 517. 

Steini Karsch, 360, 514. 

subulifex Kieff., 467. 

tiliarum Kieff., 531. 


56% J.-J. 

Contarinia Traili Kieff., 378. 
valerianae Rübs., 54%. 
viburni Kieff., 549. 

Cystiphora hieracii H. Lw., 338. 
pilosellae Kieff., 338. 
sonchi Fr. Lw., 516. 


taraxaci Kieff., 524. 


Dasyneura brassicae Winn., 274. 

(galeopsis Kielf.), 323, ligne 
19. 

Kiefferi March., 33%. 
raphanistri Kieff., 274, 473. 
rosmarini Tav., 481. 
sisymbrii Schrk., 268, 367. 

Dryomyia circinnans Gir., 468. 
cocciferae March., 468. 
Lichtensteini Fr. Lw., 468. 


Epidosis phragmitis Gir., 376. 


Harmandia cristata Kieff., 390. 
globuli Rübs., 389. 
petioli Kieff., 387, 388. 
tremulae Winn., 389. 

Hormomyia arenariae Rübs., 284. 
cornilex Kielf., 283. 
Fischeri Frauenî., 284. 
gallarum Rübs., 284. 
Rosenhaueri Rübs., 285. 
tuberifica Rübs., 284. 
tumorifica Rübs., 28%. 


Janetiella maculata Tav., 303. 
Martinsi Tav., 328. 
thymi Kieff., 528, 529. 
thymicola Kieff., 529. 
tuberculi Rübs., 504. 

Lasioptera arundinis Schin., 375. 
berberina Schrk., 269. 
calamagrostidis Rübs., 247, 

248, 278. 


KIEFFER. 


! Lasioptera carophila Fr. Lw., 276, 


287, 296, 305, 319, 
390, 372, 373, 978, 
D14, 533, 9306, 598. 
cerealis Lind., 277, 507, 538. 
eryngii Vall., 314. 
flexuosa Winn., 379. 
graminicola Kieff., 277 
populnea Wachtl, 389. 
rubi Heeg., 482. 
Lauxania aenea Meig., 551. 
Lipara lucens Meig., 375. 
rufitarsis H. Lw., 375. 
similis Schin., 376. 
Lonchaea lasiophthalma 
302. 
Lôwiola centaureae Fr. Lw., 289. 


320. 
511, 


321, 
512. 


Macq.. 


Macrodiplosis dryobia 
163. 
volvens Kieff., 463. 
Macrolabis corrugans Fr. 
330, 349, 372, 373. 
hieracii Kieff., 338. 
hippocrepidis Kieff., 339, ligne 
13 (Cécidomyine). 
Marteli KielT., 340. 
orobi Fr. Lw., 352. 
pilosellae Binn., 337. 
stellariae Lieb., 362, 520. 
Massalongia rubra Kieff., 274. 
Mayetiola avenae March., 267. 
dactylidis Kieff., 304. 
destructor Say, 507, 538. 
hierochloae Lind., 339. 
holei Kietr., 339. 
Joannisi Kielf., 384. 
lanceolatae Rübs., 277. 
moliniae Rübs., 366. 
poae Bosc., 384. 
radicifica Rübs., 384. 


FRE, 


Lw., 


Synopsis des Zoocécidies. 


Mayetiola ventricola Rbs., 384, 
ligne 22 (Cécidomyine). 
Mikiola fagi H. Lw., 318. 
Monarthropalpus buxi Lab., 276. 
Myopites Frauenfeldi Schin., 343. 
inulae Ros., 345. 
jasoniae Duf., 342. 
limbardae Schin,, 343. 
Olivieri Kieff., 343. 
tenella Frauenf., 343. 
Myricomyia mediterranea Fr. Lw., 
312. 


Ochthiphyla polystigma Meig.. 
537. 
Oligotrophus annulipes H. (1), 
318. 


Bergenstammi Wachtl, 379. 
betulae Winn., 271. 
bursarius Bremi, 332. 
capreae Winn., 492, 
corni Gir., 296. 
coryli Kieff., 298. 
fagicola Kieff., 318. 
Hartigi Lieb., 534. 
juniperinus L., 347, 
origani Tav., 370. 
Panteli Kietf., 346. 
Reaumurianus Fr. Lw., 532. 
sabinae Kieff., 346. 
Szepligetii Kiefr., 239. 
taxi Inchhb., 524. 
Ortalis connexa Fabr., 551. 
Oseinis frit. L., 267. 
Oxyna flavipennis H. Lw., 243. 
tesselata H. Lw., 258. 


Perrisia abietiperda Hensch., 377, 
319! 
acercrispans Kieff., 240. 


(1) Non annuliger. 


909 


Perrisia acrophila Winn., 322. 
affinis Kieff., 5952. 
alni Fr. Lw., 250. 
alpina Fr. Lw., 512. 
alyssi Kieff., 251. 
aparines Kielf., 325. 
asparagi Tav., 262. 
asperulae Fr. Lw., 262, 301. 
axillaris Kieff., 535. 
Beckiana Mik, 343. 
Bergrothiana Mik, 512. 
Braueri Handl., 340. 
Broteri Tav., 312. 
bryoniae Bouché, 276. 
bupleuri Wacht}, 276. 
capitigena Bremi, 316. 
capsulae Kieff., 315. 
cardaminis Winn., 281. 
carpini Fr. Lw., 286. 
carpinicola Kieif., 286. 
cerastii Binn., 290. 
cirsii Rübs. — compositarum 

Kieff.? 
compositarum Kieff., 293. 
coronillae Tav., 297. 
crataegi Winn., 299. 
daphnes Kielf., 304. 
dioicae Rübs., 543. 
Dittrichi Rbs., 511. 
ingstieldi Rübs., 518. 
epilobii Fr. Lw.. 310. 
ericae-scopariae Duf., 312. 
ericina Fr. Lw., 311. 
Fairmairei Kieff., 351, ligne 
13 (Dasyneura). 

filicina Kielf., 400, 
floriperda Fr. Lw., 11. 
flosculorum Kieff., 535. 
foliumerispans Rübs., 522. 


J.-J. KIEFFER. 


Perrisia Françoisi, n. sp. (!), 244. 


fraxini Kieff., 322. 

fructuum Rübs., 290. 

galeobdolontis Winn., 349. 

galii H. Lw., 324. 

galiicola Fr. Lw., 326. 

genistam torquens Kieff., 329. 

genisticola Fr. Low, 329, 
330. 

Giraudi Frauenf., 264. 

glechomae Kieff., 332. 

hygrophila Mik, 326. 

hyperici Bremi, 341. 

ignorata Wachil, 364, 

Inchbaldiana Mik (clausilia 

Bremi), 493 (?). 

inclusa Frauenf., 376. 

iteobia Kieff., 495. 

Kiefferiana Rübs., 310. 

lamiicola Mik, 349. 

laricis Fr. Lw., 350. 

lathyricola Rübs., 354. 

lithospermi H. Lw., 357. 

Lotharingiae Kiefr., 290. 

loticola Rübs., 360. 

Lowi Mik, 315. 

lupulinae Kieff., 364. 

lychnidis Heyd., 361. 

mali Kieff., 379. 


marginemtorquens  Winn., 


493. 


Moraviae Wachtl, 560. 
muricatae Mead., 283. 
oenophila Haimh., 552. 
oleae Fr. Lw., 368. 
onobrychidis Br., 264, 368. 
papaveris Winn., 371. 
parvula Lieb., 275. 


(1) Dédié à M. le D' Ph. François. 
(2) Lisez Perrisia Inchbaldiana Mik (clausilia Bremi). 








Perrisia Peinei Rbs., 499. 
periclymeni Rübs., 358. 
persicariae L . 385. 
phyteumatis Fr. Lw., 376. 
piceae Hensch., 560. 
piri Bouché, 379. 
plicatrix H. Lw., 482. 
populeti Rübs., 388. 
potentillae Kieff., 395. 
praticola Kieff., 360. 
pteridicola Kieff., 400. 
pulsatillae Kieff., 400. 
pustulans Rübs., 518. 
ranunçuli Bremi, 473. 
rosarum Hard., 484. 
rufescens Stef., 374. 
Sampaina Tav., 357. 
salicariae Kieff., 362. 
sanguisorbae Rübs., 499. 
saxifragae Kieff., 503. 
scabiosae Kieff., 505. 
Schlechtendali Kieff., 352. 
serotina Winn., 341. 
similis Fr. Lw., 947. 
sodalis Fr. Lw., 397. 
stachydis Bremi, 519. 
subpatula Bremi, 316. 
symphyti Rübs., 522, ligne 21 

(avec Contarinia). 
terminalis H. Lw., 494. 
Tetensis Rübs., 560. 
thalictri Rübs., 527. 
Thomasiana Kieff., 534. 
tiliamvolvens Rübs., 531. 
tortrix Fr. Lw., 397. 
trachelii Wachtl, 280. 
trifolii Fr. Lw., 535. 
tubicola Kieff., 502. 


Synopsis des Zoocecidies. 


Perrisia ulmariae Bremi, 518. 
urticae Perr., 543. 
vaccinii Rübs., 543. 
veronicae Vall., 548. 
viciae Kieff., 590. 
violae Fr. Lw., 551. 
virgae-aureae Lieb., 515. 
viscariae Kieff., 364. 
Zimmermanni Tav.. 311. 


Phorbia seneciella Mead., 509. 
Phytomyza annulipes Meig., 258. 
Pseudhormomyia granifex Kieff., 
285. 
Putoniellamarsupialis Fr.Lw.,397. 
Rhabdophaga albipennis Winn., 
490. 
clavilex Kieff., 494. 
dubia Kieff., 491. 
gemmicola Kieff., 493. 
Giraudiana Kieff., 387. 
heterobia H. Lw., 491, 495. 
Karschi Kieff., 491. 
nervorum Kieff., 492. 
Pierrei Kieff., 490. 
pulvini Kieff., 493. 
rosaria H. Lw., 494. 
rosariella Kieff., 49%. 
saliciperda Duf., 490. 
salicis Schrk., 491, 492. 
superna Kielf., 493. 


Rhopalomyia artemisiae Bouché, 
258. 

baccarum Wachtl, 258. 
cristae-galli Karsch, 475. 
florum Kieff., 260. 
foliorum H. Lw., 299. 
hypogaea Fr. Lw., 354. 
Kiefferi Trott., 259. 


(1) Non conusa. 





567 


Rhopalomyia millefolii H. Lw.. 
244. 
palearum Kieff., 244. 
ptarmicae Vall., 243. 
Rübsaameni Thom., 313. 
santolinae Tav., 500. 
syngenesiae H. Lw., 363. 
tanaceticola Karsch., 523. 
tubifex Bouché, 260. 


Schizomyia galiorum Kieff., 324. 
ligustri Rübs., 355. 
nigripes Fr. Lw., 498. 
pimpinellae Fr. Lw., 255, 276, 
287,304,319,321, 336, 350, 372, 
378, 910, 511, 530, 533. 
tami Kieff., 523. 
Stefaniella atriplicis Kieff., 265. 
brevipalpis Kieff., 265. 
trinacriae Stef., 265, 266. 


Tephritis arnicae L., 257. 

Eggeri Frauenf., 269, 307, 308. 
leontodontis D. G., 353. 
mammulae Frauenf., 332. 
nigricauda H. Lw., 24%. 
proboscidea H. Lw.=—Trypeta. 
rUTANS HAN 007 
stictica H. Lw., 306. 

Thecodiplosis brachyntera 

Schwag, 378 

Trypeta arctii Ratz., 349. 
connexa F. — Ortalis, 
eonura H. L., 293, 347 (!). 
jaceae Rob. Desv., 293. 
Luisieri Tav.,373. 
proboscidea H. Lw., 354. 
reticulata Schrk., 337. 
stellata Füssl., 337. 
terebrans H. Lw., 293. 


D08 


Trotteria sarothamni Kieff., 
261. 
umbelliferarum Kieff., 
378, 901. 

Urophora cardui L., 293. 
congrua L. Lw., 293. 
eriolepidis H. Lw., 282, 

293. 


501, 


3 


[l 


9 


"3 


289. 


J.-J. KIEFFER. 


Urophora macrura H. Lw., 289, 
369, 509. 


maura Frauenf., 343. 
quadrifasciata Meig., 289. 
solstitialis L., 282, 289, 293 
stigma H. Lw., 254, 359. 
Stylata F., 293. 


Zeuxidiplosis Giardiana Kieff., 341. 


92 HYMÉNOPTÈRES. 


(201 Cynipides, 4h Tenthrédinides, 15 Chalcidides.) 


Andricus Adleri Mayr., 438. 
aestivalis Gir., 450. 
albopuncetatus Schl., 419. 
amenti Gir., 454. 
autumnalis H., 420. 
Beyerincki Trott., 453. 
Bocagei Tav., 418. 
burgundus Gir., 453. 
Buyssoni Kieff., 438. 
callidoma Gir.. 416. 
Cecconii Kieff., 450, 
cerri Beyer., 453. 
circulans Mayr, 415. 
cirratus Adl., 448. 
Clementinae Gir., 418. 
collaris H., 419. 
coriaceus Mayr, 439. 
corticis H., 404. 
crispator Tsch., 438. 
cryptobius Wachtl, 15. 
curvator H., 436. 
cydoniae Gir., 409. 
fecundator H., 413. 
lidelensis Tav., 405. 
flavicornis Schk., 452. 
furunculus Beyer., 407. 
gemmatus Adl., 407. 
gemmicola Kieff., 419. 


Andricus Giardinus Stel., 445. 


Giraudi Wachtl, 416. 
glandulae Schk., 419. 
globuli H., 418. 
grossulariae Gir., 451. 
hysirix Troit., 428. 
inflator H., 408. 

Kiefferi Pigeot, 453. 
Kirchsbergi Wachtl, 412. 
Krajnovici Tav., 40%. 
Lambertoni Kieff., 426. 
lucidus H.,427, 457. 
luteicornis Kieff., 418, 453. 
Malpighii Adl., 416, 426. 
marginalis Adl., 434. 
Maveti Kieff., 417. 

Mayri Wachtl, 449. 
multiplicatus Gir., 409. 
Nobrei Tav., 456. 

nudus Adl., 455. 
occultus Tsch., 454. 
ostreus Gir., 433. 

Panteli Kieff., 427, 449, 457. 
pilosus Adl., 455. 
pseudo-coccus Kiefr., 439. 
pseudo-inflator Tav., 408. 
quadrilineatus H., 452. 
radicis F., 403. 


Synopsis des Zoocécidies. 


Andrieus ramuli L., 449. 
rhizomae H., 404. 
Schrockingeri Wachtl, 43%. 
Seckendorfi Wachtl, 457. 
seminationis AdL., 435, 452. 
serotinus Gir., 411. 
Sieboldi H., 40%. 
singulus Mayr, 408. 
solitarius Fonsc., 415. 
sufflator Mayr, 439. 
superfetationis Pasz., 456. 
testaceipes H., 432. 
trilineatus H., 407,432. 
Trotteri Kielf., 417. 
urnaeformis Mayr, 444. 
verrucosus SChk., 452. 
vindobonensis Mülln., 451. 
xanthopsis Schl., 45%. 
Zappellae Kielf , 448. 
Aphelonyx cerricola Gir., 405, 

407. 

Athalia abdominalis Lep., 295. 

Aulax Andrei Kieff., 342. 
Fitchi Kielf., 288. 
glechomae L., 331. 
graminis Cam., 537. 
hieracii Bouché, 302, 336. 
hypochoeridis Kieff., 341. 
jaceae Schk, 288. 

Kerneri Wachtl, 367. 
Latreillei Kieff., 331. 
Lichtensteini Mayr, 599. 
minor H., 371. 

papaveris Perr., 374. 
Pigeoti Kieff., 354. 
pilosellae Kieff., 336. 
Rogenhoferi Wachtl, 288. 
salviae Gir., 498. 
scabiosae Gir., 288. 


(1) Non pas grossorium. 


509 


Aulax scorzonerae Gir., 506. 
serratulae Mayr, 510. 
sonchi Stef., 516. 
tragopogonis Thoms., 534. 
urospermi Kieff., 542. 


Biorrhiza aptera F., 402. 
pallida OI., 414. 
Blastophaga grossorum L. (!), 321. 
Blennocampa monticola H., 335. 
pusilla Klug, 477. 


Callirhytis glandium Gir., 459. 
Marianii Kieff., 403. 
Cecconiavalerianellae Thoms., 544. 
Chilaspis Lowi Wachtl, 448. 
nitida Gir., 445. 
Cryptocampus amerinae L., 486. 
angustus H., 486. 
ater Jur., 486. 
laetus Zadd., 486. 
nigritarsis Cam., 486. 
populi H., 387. 
saliceti Fall., 486. 
testaceipes Brischk., 487. 
venustus Zadd., 487. 
Cynips ambigua Trott., 432. 
amblycera Gir., 431, 
aries Mayr, 426. 
caliciformis Gir., 429. 
calicis Burgsd., 458. 
caput medusae H., 459. 
conglomerata Gir., 423. 
conifica H., 411. 
coriaria Haimh., 428. 
coronaria Stef., 429. 
corruptrix Schl., 431, 
galeata Mayr, 426. 
glutinosa Gir., 423. 
Hartigi H., 412. 


970 J.-J. KIEFFER. 


Cynips hungarica H., 42 Isosoma airae Schl., 248. 
insana Mayr, 424. brachypodii Schl., 273. 
Kiefferi Cabr., 458. Brischkei Schl., 309. 
Kollari H., 422, 425. calamagrostidis Schl., 277 
lignicola H., 422. cylindricum Schl., 521. 
Mavyri Kieff., 457. depressum Walk., 320. 
mediter na Trott., 412. Giraudi Schl., 320. 
mitrata Mayr, 423. 425, 429. graminicola Gir., 536. 
Panteli Tav., 429, 460. Hieronymi Schl., 320. 
picta H., 430. hyalipenne Walk., 252. 
polycera Gir., 411, 421, 431. poae Schl., 384. 
Stefanii Kiel. 410, 421. Scheppigi Schl., 521. 


tinctoria OI., 195 


1 Monophadnus monticola H. 335. 
tomentosa Trott., 415, 421,426 


tozae Bose, 424, 499. De aggregatus Wachtl, 
+ Ve 
truncicola Gir., 412. 


albipes SchKk., 43%. 


Diastrophus Mayri Reinh., 394. aprilinus Gir., 413. 


_ rubiH,, 481. baccarum L., 437, 449. 
Dryocosmus australis Mayr, 436. cerrifloralis Mülln., 453. 
cerriphilus Gir., 406. fumipennis H., 443. 
7e DATES à CRETE À ere es 
Fonscolombei FA 105. glandiformis Gir., 455. 
Mayri Mülln., 414. lanuginosus Gir., 441. 
nervosus Gir., 436. lenticularis OL., 443. 
ramulorum Fonsc., 406. leviusculus Schk., 440, 442, 
Dryophanta agama H., 445. Lh3. 
cecconiana Kielf., #10. macropterus H., 406. 


cornifex H., 443. 


Lan minutulus Gir., 445 
disticha H., 446. 


numismalis OI.. 441. 


divisa H. : 447. | obtectus Wachtl, 415. 
flosculi Gir., 410. saltans Gir., 406, 433. 
folii L., 444. Schlechtendali Mayr, 454 
longiventris H., 446. tricolor H.. 437. 


pubescentis Mayr, 446. 
Schlechtendali Kieff., 435. AAA 
similis Adl., 410. Panteliella Fedtschenkoïi Rübs., 
Taschenbergi Schl., 410. 374. : #21 
verrucosa Schl., 435. Pediaspis aceris Fôrst., 238. 
sorbi Tischb., 238. 
Phanacis centaureae Fôrst., 288. 
ISosoma aciculatum Schl., 527. Plagiotrochus amenti Tav., 447. 
agropyri Schl., 537. Burnayi Tav., 4506. 


vesicator Schl., 440. 


Hoplocampa xylostei Gir., 358. 


Synopsis des Zoocécidies. o71 


Plagiotrochus fusifex Mayr, 447, | Pontania vesicator Bremi, 488. 


ilicis Fabr., 439. viminalis H., 561. 
Kielfferianus Tav., 406. Westermanni Thoms., 489. 

Pontania alienata Fôrst., 489, 561. xanthogastra ForsL., 487. 
bella Andr. (baccarum Cam.), 


Rhodites centiloliae H., 479. 
eglanteriae H., 478. 
Mayri Schl., 479. 
rosae L., 477, 480. 
rosarum Gir., 479. 
Spinosissimae Gir.,478. 


489. 
Bridgmani Cam., 488, 561. 
collactanea Foôrst., 487. 
crassipes Thoms., 489, 561. 
crassipinis Thoms., 489, 561. 
curticornis Cam., 489, 564. 
dolichura Thoms., 489, 561. | Selandria analis Thoms., 386. 


femoralis Cam., 488. temporalis Thoms., 399. 
helicina Thoms., 489, 561. Synophrus Olivieri Kieff., 4923. 
herbaceae Cam., 489, 561. politus H., 415, 423. 


ischnoceros Thoms., 561. 
Kriechbaumeri Kon., 489. 
leucostigma Cam., 487, 561. 
leucosticta H., 487. 
nigrolineata Cam., 487, 561. 
par vilabris Thoms., 489, 561. 
peduneuli H., 489, 561. 
proxima Lep., 488. 
prussica Zadd., 487, 561. 
puella Thoms., 487. 


Timaspis lampsanae Karsch, 349. 
phϾnixopodos Mayr, 348. 
Trigonaspis brunneicornis Tav.. 

433. 
megaptera Pz., 409, 413. 
megapteropsis Vriese, 409. 
Mendesi Tav., 444. 
renum Gir., 440. 
synaspis H., 447. 


purpureae Cam., 487, 561. Xestophanes brevitarsis Thoms.. 
salicis Christ., 489. 395. 
scotaspis Forst., 487. potentillae Vill., 395. 





vacciniella Cam., 543, 561. 


3° ACARIDES. 
(106 Phytoptides, 2 Trombidiides). 


Anthocoptes aspidiophorus Nal., | Epitrimerus piri Nal., 380. 


253. rhynchothrix Nal., 473. 
platynotus Nal., 296. trilobus Nal., 499. 
Epitrimerus coactus Nal., 383. 
cristatus Nal., 470. Monochetus sulcatus Nal., 319. 
heterogaster Nal.. 295. (avec Phyllocoptes gracilipes 


Massalongoianus Nal., 470. Nal.). 


J.-J. KIEFFER. 


Oxypleurites acutilobus Nal., 296. 


serratus Nal., 242. 


Phyllocoptes acericola Nal., 242. 


aceris Nal., 241, 242. 
acraspis, Nal., 304 (Cécidie 
décrite pour C. sagittalis). 
anthobius Nal,, 327. 
convolvuli Nal., 296. 
coronillae Can. et Mass., 297. 
dubius Nal., 267. 

eurinotus Nal., 534. 

Fockeui Nal.. 398. 

fraxini Nal., 323. 

genistae Can., 330. 

gracilipes Nal., 319. 
gymnaspis Nal., 242. 
heterogaster Nal., 264, 
longifilis Can., 369. 

minutus Can., 262. 
pedicularis Can., 372 (1). 
phyllocoptoides Nal., 496. 
phytoptoides Nal., 496. 
populi Nal., 39%. 

psilocranus Nal., 327. 
reticulatus Nal., 393. 
retiolatus Nal., 591. 

rigidus Nal., 524. 

robiniae Nal., 477. 
scutellariae Can. etMass., 507. 
setiger Nal., 321, 

teucrii Nal.. 526. 


Phytopus ajugae Nal., 249. 


alpestris Nal., 475. 
Altumi Lieb., 250. 
anceps Nal., 548. 
annulatus Nal., 475. 
anthocoptes Nal., 294. 
anthonomus Nal., 527. 


(1) Non pas Phyloptus pedicularis. 


Phytopus artemisiae Can., 261, 


atrichus Nal., 521. 
avellanae Nal., 298. 
Barroisi Fock., 384. 
betulae Nal.,272. 
bonarotae Can. et Mass., 371. 
breviceps Can., 471. 
brevipes Nal., 266. 
brevipunctatus Nal., 542. 
brevirostris Nal., 385. 
brevitarsus Fock., 254. 
buxi Can., 277. 

“alycobius Nal., 300. 
calycophthirus Nal., 272. 
Canestrinii Nal., 276. 
carinifex Kieff., 243. 
Carueli Can., 474. 
caulobius Nal., 522. 
centaureae Nal., 290, 399. 
cerastii Nal., 291. 

cerreus Nal., 471. 
chondrillae Can., 292. 
cladophthirus Nal., 515. 
convolvens Nal., 3147. 
crataegi Can., 300. 
curvatus Nal., 558. 

cytisi Can., 304. 
destructor Nal., 508. 
dispar Nal., 393. 
distinguendus Kielf., 398. 
diversipunctatus Nal., 393. 
dolichosoma Nal., 331. 
drabae Nal., 55%. 

echii Can., 309. 

effusus Can., 497. 
enanthus Nal., 342. 
erineus Nal., 344. 

eryngii Can., 314. 
euaspis Nal., 308, 360. 


Synopsis des Zoocecidies. D73 


Phytopus eucricotes Nal., 361, 
euphorbiae Nal., 316. 
euphrasiae Nal., 317. 
eutrichus Nal., 349. 
exilis Nal., 533. 
filiformis Nal., 541. 
fraxini Nal., 322. 
fraxinicola Nal., 323. 
galii Karp., 327. 
galiobius Can., 327. 
gemmarum Nal., 496, 
genistae Nal., 304, 330, 503. 
geranii Can., 331, 302. 
gibbosus Nal., 483. 
glaber Nal., 508. 
goniothorax Nal., 300. 
gracilis Nal., 483. 
granati Can. et Mass., 400. 
grandipennis Can., 304. 
Heimi Nal.. 266. 
heteronyx Nal., 240. 
hippocastani Fock., 247. 
hippophaenus Nal., 339. 
hypochaerinus Nal., 342. 
ilicis Can., 471. 

Kerneri Nal., 330. 

Kiefferi Nal, 245. 

Kochi Nal., 504. 

lactucae Can., 348. 

laevis Nal., 250. 

laricis Tub.. 350. 

laticinctus Nal., 364. 

linosyrinus Nal., 263 (n° IT). 

lionotus Nal., 272. 

lioproctus Nal., 510. 

liosoma Nal., 533. 

longior Nal., 252, 269, 279, 
281, 314, 514. 

longisetosus Nal., 273. 

longisetus Nal., 338. 

Lôowi Nal!, 522. 


Phytopus macrochelus Nal., 241, 
242. 
macrorrhynchus Nal., 241. 
macrotrichus Nal., 286. 
macrotuberculatus Nal., 5%% 
malinus Nal., 380. 
Malpighianus Can. et Mass., 
Massalongoi Can., 552. 
megacerus Can. et Mass., 365. 
mentharius Can., 365. 
minor Nal., 530. 
Nalepai Fock., 
Lieb. 
nervisequus Can., 319. 
nudus Nal., 334. 
oleae Nal., 368. 
ononidis Can., 369. 
opistholius Nal., 269. 
origani Nal., 370. 
padi Nal., 399. 
parvulus Nal., 395. 
peucedani Can., 370, 
910, 534, 530. 
Peyritschii D. T., 310. 
phlæocoptes Nal., 397. 
picridis Can. et Mass., 377. 
pilifex Kieff., 533. 
pilosellae Nal., 339. 
pini Nal., 379. 
piri Nal., 300, 517. 
pistaciae Nal., 383. 
plicator Nal., 364, 551. 
populi Nal., 393. 
psilaspis Nal., 525. 
psilonotus Nal.. 317. 
pteridis Moll., 400. 
puculosus Nal., 313. 
pyracanthae Can., 300. 
quadrisetus Nal., 347. 
quercinus Can., 471. 


voir Altumi 


313, 


Er 


O1 J.-J. 


Phytopus rhodiolae Can., 475. 


ribis Nal., 477. 

rosalia Nal., 399. 
rubiae fon 481. 
rubicolens Can., 483. 
Rübsaameni Nal., 253. 
rudis Can., 273. 

salicis Nal., 497. 
salviae Nal., 498. 
sanguisorbae Can., 396. 
scaber Nal., 477 


Schlechtendali Nal., 343. 


Schmardai Nal., 280. 
silvicola Can., 482. 
similis Nal., 399. 
solidus Nal., 270. 
spartii Can., 330. 
spiraeae Nal., 19. 
squalidus Nal., 505. 
Stefanii Nal., 383. 
stenaspis Nal., 319. 
suberinus Nal., 470. 
subtilis Nal., 260, 261. 
syriacus Nal., 484. 
tenellus Nal., 286. 


KIEFFER. 


Phytopus tenuirostris Nal., 261, 


ou 


eo). 

tenuis Nal., 267, 275, 304. 
tetanothrix Nal., 497. 
tetratrichus Nal.. 532. 
Thomasi Nal., 530. 

tiliae Nal., 532. 

trifolii Nal., 536. 
iriradiatus Nal., 496, 497. 
tristriatus Nal., 34% 
truncatus Nal., 497 
tubereulatus Nal., 524. 
ulmi Nal., 542. 

varius Nal., 394. 
vermiformis Nal., 298. 
viburni Nal., 549. 
vitalbae Can., 295. 

vitis Land., 593. 

xylostei Can., 329. 


Tarsonemus Canestrinii Mass., 
522, ligne 5. 


Krameri Kühn, 247. 


Tegonotus armatus Nal., 300. 


fastigiatus Nal., 242. 


4° HOMOPTÈRES. 
(98 Aphidides, 35 Psyllides et 6 Coccides.) 


Acanthochermes quercus Koll., 


469. 

Adelges, voir Chermes. 
Aphalara maculata Fr. Lw., 
nebulosa Zett., 310. 
nervosa Forst., 245. 
Aphis amenticola Kalt., 495. 
anthrisci Kalt., 255. 

atriplicis L., 266, 291. 


avenae Fabr., 251, 267, 340, 


373, 374, 538. 
bicolor Kalt., 326. 


Aphis brassicae L., 274. 


cerastii Kalt., 290, 520. 
cucubali Pass. 912. 
epilobii Kalt., 310. 
evonymi Fabr., 317. 
galii Kalt., 326. 
gallarum Kalt.. 260. 
geranii Kalt., 330. 
grossulariae Kalt., 476. 
hederae Kalt., 39. 
hieracii Kali.. 338. 
humuli Koch, 397. 


Synopsis des Zoocécidies. D79 


Aphis mali Fabr., 300, 380. 
malvae Koch, 362. 
nepetae Kalt., 370. 
oxyacanthae Koch, 
padi L., 397. 
persicae Fonse., 372. 
piri Koch, 380. 
pruni Fabr., 397. 
prunicola Kalt., 397. 
rumicis L., 484. 
serratulae L., 293. 
sorbi Kalt., 517. 
suberis Tav., 469. 
urticaria Kalt., 251, 362, 371, 

243 (!). 
viburni Scop., 549. 


299, 380. 


Aploneura lentisci Pass., 382. 
Aspidiotus quercicola Bouché, 
468. 


Asterolecanium massalongoianum 
Targ. Toz., 334. 
rhamni Kielf., 474. 


Brachycolus stellariae Hardy, 247, 
291, 520. 


Callipterus oblongus Heyd., 271. 
Calophya rhois Fr. Lw., 476. 
Chaëétophorus annulatus Koch, 
272. 
tricolor Koch, 272. 

Chermes abietis L., 377, 554 
coccineus Ratz., 
corticalis Kalt., 556. 
fagi H., 318. 
geniculatus Ratz., 
lariceti Alt., 554. 
laricis Koch, 350, 554. 
nordmannianae Eckst., 556. 


DD). 


(1) Non urticariae. 


Chermes orientalis Dreyf., 556. 
pini Ratz., 556. 

sibiricus Cholod., 555. 
strobilobius Kalt., 377, 555. 
tardus Dreyf., 555. 


Diaspis visci Schrk., 552. 


Hamamelistes betulinus Horx 
2714. 


Hyalopterus sphondylii Koch, 336. 


Lachnus exsiccator Alt., 318. 
Livia juncorum Latr., 345. 


Mindarus abietinus Koch, 238. 
Mytilaspis pomorum, 278, 312. 
Myzoxylus laniger Hausm., 379 
Myzus cerasi Fabr., 397, 

ribis L., 476. 


Nectarophora ulmariae Schrk., 
DAS. 
Pachypappa marsupialis Koch, 
391: 


Pemphigus aîfinis Kalt., 394. 
bursarius L., 394, 302, 393. 
anni Pass. 381. 
Derbesi Buckt., 382. 
follicularius Pass., 382. 
gnaphalii Kalt., 333. 
marsupialis Courch., 394. 
nidificus Fr. ee 4 322. 
pallidus Hal. (2), 541. 
piriformis ie 391. 
populi Courch., 391. 
protospirae Licht., 394. 
ranuneuli Kalt., 472. 
retroflexus Courch., 382. 
Riccobonii de Stef., 382. 


(2) Placé par erreur dans le genre Schizoneura. 


576 J.-J. KIEFFER. 


Pemphigus semilunarius Pass., 
383. 
spirothecae Pass., 394. 
utricularius Pass., 381. 
vesicarius Pass., 560. 
Phorodon mahaleb Koch, 397, 
Phyllaphis fagi Burm., 318. 
Phylloxera coccinea Hcyd., 469. 
vastatrix Planch., 593. 


Planchonia fimbriata Fonsc.. 297. 


Psylla alni L., 250. 
alpina, 250. 
buxi L., 276. 
fusca Zett., 250. 
ilicina D. St., 469. 
pirisuga Forst., 380. 
Psyllopsis fraxini L., 322. 


Rhinocola speciosa Flor., 392. 


Rhopalosiphum ligustri Kalt., 355. 


lonicerae Koch, 359. 
xylostei Schrk., 359. 


Schizoneura compressa Koch, 540. 


lanuginosa H., 540. 

tremulae D. G., 392. 

ulmi L., 540. 

vesicalis Koch, 392. 
Sipha glyceriae Kalt., 332. 
Siphonophora jaceae L., 300. 

ribicola Kalt., 476. 

rubi Kalt., 482. 





Stagona xylostei D. G., 359. 


Tetraneura pallida Hal., voir Pem- 


phigus. 
rubra Licht., 541. 
ulmi D, G:, 941: 


Tetraphis, voir Hamamelistes. 
Trichopsylla Walkeri Forst., 474. 
Trioza acutipennis Zetl, 249. 


aegopodii Fr. Lw., 246. 

agrophila Fr. Lw., 293. 

alacris Flor., 352. 

atriplicis Licht., 266. 

cardui L., 293. 

centranthi Vall., 290, 320, 
545. 

cerastii H. Lw., 291. 

chrysanthemi Er. Lw., 355. 

dispar Fr. Lw., 255, 353, 
D24. 

flavipennis Forst., 348, 396. 

galii Forst., 326, 510. 

marginepunctata FL, 474. 

proxima Flor., 338. 

remota Fôrst., 469. 

rhamni Schrk., 474. 

rumicis Fr. LW., 484. 

Scotii Fr. Lw., 269. ‘ 

Thomasi Fr. Lw., 340, 

urticae L., 543. 

viridula Zett., 255, 305, 372. 


5° COLÉOPTÉRES. 


(73 Curculionides, À Longicorne, L Scolytide, À Buprestide.) 


Anthonomus pomorum L., 379, 
Apion apricans Herbst, 534. 
assimile Kirb., 539. 


(1) Non brunnipes. 


Apion atomarium Kirb., 29%, 528. 


brunneipes Boh. (1), 321. 
cyanescens GYyll., 294. 


Synopsis des Zoocécidies. 


Apion frumentarium L., 483. 
gracilicorne GylL., 350. 
Gyllenhali Kirb., 549. 
humile Germ., 483. 
immune Kirb., 500. 
levicolle Kirb., 535. 
levigatum Kirb. — brunnei- 

pes Boh. 
miniatum Germ., 483. 
minimum Herbst, 485. 
pubescens Kirb., 535. 
sanguineum D. G., 483. 
Schmidti Bach, 263. 
seutellare Kirb., 539. 
semivittatum GylL., 369. 
sorbi Herbst, 25%. 
sulcifrons Germ., 257. 
trifolii L., 539. 
varipes Germ., 534. 
vicinum Kirb., 365, 367. 


Brachonyx indigena Herbst, 378. 
Bruchus pisi L., 302. 
Buprestis decipiens, 485. 


Ceuthorrhynchus assimilis Payk., 
274, 513. 
atomus Boh., 256. 
chalybaeus Germ., 513. 
cochleariae GyIl., 558. 
coerulescens GvIL, 393. 
contractus Marsh., 512. 
cyanipennis Germ., 274. 
epilobii Payk., 310. 
griseus Ch. Bris., 256. 
hirtulus Germ., 308. 
pleurostigma Marsh.,273,473, 
D13, 927. 
quadridens Pz., 473. 
Roberti Gyll., 473. 


(1) Sub Gymnetron. 
Ann. Soc. Ent. Fr., LxXX, 1901. 


| Ceutorrhynchus sulcicollis Payk. 


971 


209, 291, 295, 343, 314. 
Cleonus albidus Fabr., 264, 291. 
sulcirostris L., 293. 


Gymnetron alyssi Haimh., 269. 
antirrhini Payk, 356. 
beccabungae L., 547. 
florum Rbs., 356. 
linariae Pz., 356. 
netus Germ., 356, 357. 
noctis Germ., 396. 
pilosus Gill, 356. 
verbasci Meg., 545. 
villosulus Schônh., 547. 


Limobius borealis Payk., 313. 


Mecaspis cordiger Germ., 309. 

Mecinus dorsalis Aubé, 357. 
collaris Germ., 383. 
janthinus Germ., 357. 
longiusculus Boh., 253. 
pyraster Herbst, 383. 

Miarus campanulae L., 279, 376 (1), 


Nanophyes Duriaei Luc., 542. 
globiformis Kiesw., 362. 
hemisphaerieus O1., 362. 
niger Walt], 311. 
tamarisci Gyll., 523. 
telephii Bed., 508. 


Saperda populnea L., 387. 
Sibynes femoralis Germ. (galli- 
colus Gir.), 914. 
Smicronyx coecus Reich., 304. 
Jungermanniae Reich., 301. 


Tychius argentatus Chevr., 504. 
crassirostris Kirsch, 363, 369. 


D78 


Tychius meliloti Steph., 365. 
polylineatus Germ., 539. 


J.-J. KIEFFER. 


Thamnurgus Kaltenbachi Bach, 
270, 348, 369, 529. 


6° LÉPIDOPTÈÉRES. 


(4 Pyralide, 20 Tortricides, 18 Tinéides, 2 Pterophorides, 5 Alucitides, 
4 Sesiides.) 


Alucita dodecadactyla Hübn. (1), 
38. 
grammodactyla Zell., 504. 
hexadactyla Hübn., 504. 
Hübneri Wallg., 504. 
perittodactyla Stdg., 504. 
polydactyla Hübn., 358. 
Amblypalpis Olivierella Rag., 523. 
Augasma aeratella Zell., 385. 


Coleophora Stefanii Joann., 265. 
Conchylis atricapitana Steph., 509. 
clavana Const., 258. 
extensana Stgr., 258. 
hilarana Zell., 257. 
oedemana Const., 258. 
santolinana Stgr., 499. 
Cynaeda. Voir Odontia. 


Epiblema albidulana H. S., 257. 
lacteana Treit., 257. 
tetraquetana Haw., 270. 

Euplocamus morellus Dup., 366. 


Gelechia cauliginella Schm., à11 (2). 
electella Zell., 345, 377, 556. 
oypsella Const. Voir Xysto- 

phora. 
gypsophilae Staint. Voir Lita. 

Grapholitha duplicana Zell., 345. 

Servilleana Dup., 485, 


Grapholitha Zzebeana Ratz., 349, 
48. 

Gypsonoma. Voir Steganoptycha. 

Heliozela stanneella Fisch. v. R., 
401. 

Lita gypsophilae Staint., 333. 

Lobesia permixtana H., 556. 


Mompha decorella Steph., 310. 
divisella Wock., 310. 
Morophaga. Voir Euplocamus. 
Nepticula apicella St., 387. 

turbidella Zell., 387. 


Oecocecis Guyonella Guen., 356. 
Oecophora formosella F., 486. 
Odontia dentalis Schilf., 253. 
Orneodes. Voir Alucita. 


Pamene Pharaonana Koll., 523. 

Pelatea festivana Hübn., 402. 

Phthoroblastis splendidulana Gn.. 
101, 485. 

Platyptilia isodactyla Graaf., 509. 

Poecilia nivea Hw., 402. 

Pterophorus nemoralis Zell., 509. 


Semasia incana Zell., 257, 258. 
Metzneriana Treit, 258. 
Sesia braconiformis H. S., 483. 

cephiformis O., 345. 


(1) Par erreur typographique, il a été écrit duodecadactyla. 
YPOSrapaoutt 


(2) Sub Lila cauliginella. 


Synopsis des Zoocécidies. D79 


Sesia flaviventris Stdgr., 485. Steganoptycha aceriana Dup., 387, 
formicaeformis Esp., 485. 590. 
Stagmatophora divitella (1) C È 
399 P AGE Teras ferrugana, 270. 


serratella Treit., 253. Xystophora gypsella Const., 263. 


7° HELMINTHES 
(IL Nématodes.) 


Aphelenchus fragariae Ritz. Bos (), | Tylenchus agrostidis Steinb., 248. 
321. devastator Kühn, 306, 307, 
317, 358, 507, 538. 
fucicola Bart., 261. 
Havensieini Kübhn, 364. 
hordei Schôyen, 309. 
millefolii Fr. Lw., 246. 
nivalis Kühn, 333. 
phalaridis Bast., 348, 374. 
tritici Roffr., 538 


Heterodera radicicola Greef (Scha- 
chti Schm.), 238, 252, 253, 254, 
206, 264, 267-270, 275, 287, 291, 
292, 294-296, 301, 305-309, 314, 
316, 321, 323, 334-336, 344, 347, 
348, 354, 399, 360, 361, 363-367, 
309-373, 370, 381, 384, 396, 473, 
908, 513, 515, 917, 521, 522, 
924, 927, 930, 538, 49, 593. 


8° HÉTÉROPTÈRES 
(2 Tingides.) 


Laccometopus celavicornis L., 526. 
teucrii Host., 526. 
9° COPÉPODE. 


Harpacticus chelifer O.-F. Müll., 475. 


10° ROTIFÈRE. 
Notommata Wernecki Ehrenb., 545, 593. 


(1) Non pas divisella. 

(1) Ritzema-Bos a découvert sur la même plante, sur une déformation sem- 
blable, Aphelenchus Ormerodis Ritz.-Bos, Cephalobus rigidus Schneïd. et 
C. nanus D. Man.?; il considère la première de ces trois espèces comme 
étant peut-être aussi cécidogène. 


D © De ——— 


Les Orthoptères de St-Joseph’'s College 
à Trichinopoly (Sud de l'Inde) 


Par I. BOLIVAR 


3e Partie (1), avec la pl. 9. 


Fam. ACRIDIDAE 


Gen. Poecilotettix gen. nov. 


Corpus laeve. Frons parum obliqua, scutello antice aperto, ramis costae 
frontalis antrorsum sensim divergentibus. Vertex latus, medio cari- 
natus. Antennae brevissimae, inter se longe distantes. Pronotum acute 
tectiforme sed haud foliaceum, crista a latere visa leviter arcuata, 
antice acutangulum, postice truncatum, apicem abdominis haud attin- 
gens. Elytra alaeque nulla. Femora antica elongata, compressiuscula, 
carinis subundatis. Femora postica superne haud compresso-dilatata, 
normalia uti in Tettigidisnormalibus. Tarsorum posticorum articulus 
primus articulo tertio longior. 


Le pronotum, dans ce nouveau genre, est à peine plus comprimé 
que dans T. bipunctalus, ce qui lui donne quelque ressemblance avec 
certains Diotarus, mais la forme du scutellum frontal est bien celle 
des Cladonotiens des genres Hypsaeus, Piezotettix, ete.; il diffère de 
ce dernier genre par les proportions des articles des tarses posté- 
rieurs. 


P. gibbiceps Sp. nov. 


Ochraceo-fuscus, granulato-rugosus. Vertex a supero visus ante oculos 
obtuse productus, medio et utrinque carinatus; a latere visus distincte 
ascendens, carina compressiuscula, scutello frontali fere duplo longiore 
quam latiore. Pronotum acute tectiforme, antice obluse angulatum, 
postice truncalum, carina media recta, prope marginem anticum tantum 
declivi, carinis lateralibus antice breviter indicatis, pone humeros juxta 
carinam lateralem ruga elongata carinam simulante apposita; dorso 


(1) Voir tre partie : Ann. Soc. ent. Fr., 1897, p. 282, pl. 10; — 2° partie : 
ibid, 1899, p.761, pl. 11Nel 12; 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. brei | 


pone medium utrinque plaga nigra velutina ornato ; lobis deflexis angulo 
postico exætrorsum leviter producto, lobum rectangulum postice trun- 
catum formante. Femora antica carinis undulatis, fusco-fasciata. Fe- 
mora postica carina superiore minute granulata, ante apicem acute 
sinuata; lobo supra-geniculari acuto; area externo-media rugis valde 
obliquis : area infero-externa fusca. Tibiae posticae marginibus superio- 
ribus minute serrulatis atque spinosis, fusco-annulatae. Articulus pri- 
mus tarsorum puloillis tribus aeque elongatis. Abdomen fusco-varium. 


G Long. corp. 9 mill.; pron. 5,5 mill.; fem. post. 5 mill. 

© Long. corp. 10 mill.; pron. 6,5 mill.; fem. post. 5,5 mill. 

Loc. Maduré (Décoly; coll. Pant. et Boliv.). 

Quoiqu'ils soient dépourvus d'ailes, je considère les deux exem- 
plaires que j'ai pu examiner comme arrivés au terme de leur croissance, 
les appendices de l'abdomen étant bien développés et les fémurs pos- 


térieurs pourvus comme à l'ordinaire de la sinuosité angulaire qui 
précède les genoux. 


Gen. Potua Bol. 
Bon 


Un seul individu imparfaitement développé, que je ne puis rapporter 
avec certitude à l’espèce connue. 


Gen. Scelhymena Serv. (!). 
Sc. harpago, Serv. 
Tetrix (Scelimena) harpago Serville, 1839. Orthopt. p. 763. 
Scelimena harpago Bol., Ann. Soc. ent. de Belgique, XXXI, p. 217. 
L'espèce était connue de Ceylan et de Bombay. 


Gen. Criotettix Bol. 


Cr. indicus Sp. nOv. 


Rufescens. Vertex oculo subangustior, antrorsum vit angustatus ; 


(1) Acceptant l'opinion de notre savant collègue le R. P. Fantel, je crois 
devoir écrire Scelhymena, conformément aux exigences de l'étymologie 
(oxéhoc, Uwv), au lieu de Scelimena, orthographe doublement vicieuse in- 
troduite par Serville et adoptée après lui par la généralité des auteurs. 


582 I. Bozivar. 


carina media brevissima, antice tantum distincta; oculi globosi. Pro- 
notum dorso angusto, conveæiusculo, minute granuloso, inter humeros 
utrinque breviter carinulato; carinis lateralibus prozonae brevibus, 
parum distincetis; carina media pone angulos humerales haud vel indis- 
tincte depressa; processu postico longe subulato sed apicem tibiarum 
posticarum haud attingente; spina loborum lateralium fortiter trans- 
versa, elongata, acuta. Elytra brevia, ovata. Alae apicem pronoti attin- 
gentes sed haud superantes, fuscae. Carinae femorum anticorum inte- 
qrae, intermediorum subundulatae; femora postica subtus testaceo- et 
fusco-variegata, carina dorsali apice breviter acuteque producta. Tarsi 
pulvillis articuli primi acute spinosis, pulvillo tertio duobus primis 
unitis breviore. 


G Long. corp. 7,5 mill. ; pron. AA mill.; fem. post. 4,5 mill. 


Je dois cette espèce à l’obligeance du R. P. E. Capelle. Elle pourrait 
se placer entre les Cr. oculatus et tricarinatus Bol., ressemblant au 
premier par la largeur et la forme du vertex, mais en différant par la 
taille, le pronotum plus convexe et lisse, les pulvilli des tarses, etc. 


Cr. flavopictus sp. nov. 


Griseo-fuscus, pallide variegatus, abdomine flavo-maculato. Vertex 
oculo subangustior, medio carinatus. Costa frontalis inter antennas 
compressiuscula. Pronotum dorso deplanato, inter humeros convexius- 
culo, pone eos bifossulato, irregulariter granoso; carina media gracili, 
perducta ; prozona utrinque carinata, carinis retrorsum convergentibus ; 
processu postico longe acuteque producto: lobis deflexis minutissime 
albido-granosis, spina laterali acuta. Elytra oblongo-ovata, postice ro- 
tundato-truncata. Alae longae, extus fuscae, venis parallelis. Femora 
quatuor antica carinis minutissime crenulatis ; carinis inferioribus fe- 
morum intermediorum subindistincte bilobatis, carina superna femo- 
rum posticorum tri- vel quadri-denticulata ; areis supero-externa exter- 
naque tuberculis obtusis seriatis instructis. Tibiae posticae subsinuato- 
curvatae; pulvillis tarsorum acutis. 


® Long. corp. 12 mill.; pron. 17 mill. ; fem. post. 7,5 mill. 
Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly; coll. Pant. et Bol.). 


Ce Criotettix doit prendre place entre Cr. miliaris Bol. et spinosus 
Dalm. Il diffère du premier par son vertex plus étroit ainsi que par 
l'absence, sur le dos du pronotum, des rugosités et des tubercules 
que présente cette espèce, et du second par les dépressions du prono- 


Les Orthoptères de St-Joseph’s College. D83 


tum; ces dépressions donnent à la nouvelle espèce l'aspect d’un Gavia- 
lidium, mais la carène médiane demeure droite et ne s’abaisse pas au 
niveau des dépressions. 


Cr. saginatus Bol. 


Criotettir saginatus Bolivar, 1887. Ann. Soc. ent. de Belgique, 
XXXI, p. 225. 


Loc. Maduré. 


Les exemplaires de cette localité ne diffèrent en rien de ceux de 
Java et de Sumatra. 


Cr. exsertus Sp. nov. 


Supra fuscus, subtus flavo-virescens fusco-variegatus, femoribus pos- 
ticis pallide vittatis. Vertex oculo angustior, retrorsum ampliatus, 
medio carinatus,carina antice subproducta ; oculi globosi, modice exserti; 
costa frontalis ante oculos modice regulariterque curvata. Pronotum 
dorso planiusculo, pone humeros subfossulato, subindistincte granoso, 
inter humeros breviter carinulato, prozonae carinis lateralibus subpa- 
rallelis ; carina media percurrente, compressiuscula, a latere visa ante 
angulos humerales breviter sinuata; processu acuto, ad medium tibia- 
rum - postlicarum extenso; angulo postico loborum lateralium oblique 
brevilerque producto, postice sinuato. Elytra brevissima, ovata. Alae 
apicem pronoti breviter superantes, disco irideo-micante, versus mar- 
gines infumatae. Femora antica et intermedia carinis integris, minute 
crenulatis; femora postica gracilia, rugis areae externae valde obliquis, 
carina dorsali geniculari serrata; tarsi postici puloillis articuli prümi 
subaeque longis. 


® Long. corp. 9 mill.; pron. 10 mill.; fem. post. 5,5 mill. 
Loc. Kodaikanal (Castets, coll. Pant. et Bol.). 


Voisin des Cr. Vidali et subulatus Bol. par le développement et la 
direction de l’épine des lobes latéraux du pronotum, qui fuit oblique- 
ment en arrière ; se distingue par sa tête plus saillante, son pronotum 
longuement subulé, ete. 


Cr. tricarinatus Bol. 


Criotettix tricarinatus Bolivar, 1887. Ann. Soc. ent. de Belgique, 
XXXI, p. 224. 


Loc. Kodaikanal (Décoly). 


D84 [. BoLivar. 


Cr. oculatus Bol. 


Criotettix oculatus Bolivar, 1898. Ann. Mus. civ. di Genova XXXIX, 
D 14: 
Loc. Kodaikanal (Décoly). 


Gen. Systolederus Bol. 


S. Greeni Sp. nov. 


Fusco-cinereus. Vertex angustissimus, breviter carinulatus; oculi 
valde exserti; antennae vir ante oculos insertae. Pronotum suavis- 
sime granosum, ante humeros leviter constrictum, margine antico sub- 
reflexo, sulcis valde impressis, disco inter humeros convexiusculo, 
pone eos distincte transverse fossulato, carinula media parum perspicua 
a latere visa undulata, inter sulcos transversos compressiuscula; cari- 
nulis marginalibus anticis obsoletis ; lobis deflexis acutiusculis sed haud 
productis; processu longe subulato, apice breviter bispinoso. Alae usque 
ad apicem pronoti extensae. Pedes pallide-variegati; femora antica et 
intermedia compressa, haud vel indistincte undulata; femora postica ca- 
rinis acutis,minutissime serrulato-crenulatis,rugulis obliquis expressis. 
Tibiae posticae marginibus minute serrulatis, spinis minultis, raris atque 
parum distinctis, in margine interno plerumque nullis. Tarsi postici 
puloillus tertius pulvillo secundo haud duplo longior. 


3 Long. corp. 7 mill. ; pron. 11 mill.; fem. post. 5 mill. 
@ Long. corp. 9 mill.; pron. 14 mill.; fem. post. 6,5 mill. 
Loc. Kodaikanal (Décoly; coll. Pant. et Bol.). 


J'avais déjà cette espèce de Punduloya, Ceylan, où elle à été re- 
cueillie par M. Green, à qui je me fais un plaisir de la dédier. 


Gen. Mazarredia Bol. 


M. cristulata Sp. nov. 


Griseo-fusca. Caput parum exæsertum. Oculi prominuli. Vertex oculo 
parum latior, antrorsum haud angustatus et vir oblique elevatus, 
antice medio productus, lateribus angulato-reflexis. Costa frontalis inter 
antennas compressa, modice elevata, pone antennas subito sinuata ac 
depressa. Pronotum deplanatum, granosum atque impresso-punctatum ; 
carina media prope marginem anticum in cristulam integram, haud 
crenulatam, compresso-elevata, pone angulos humerales sinuata, su- 
binde undulata; processu postico longissime subulato; angulo postico 
loborum lateralium lobum angustum, rotundatum, oblique sed parum 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. bib) 


productum efformante. Elytra ovata, impresso-punctata. Alae ad apicem 
pronoti extlensae, extus fuscae, venis transversis pallidis. Femora an- 
tica compressa, carinis granulatis. Femora intermedix supra carina 
compressa, granosa, ante apicem humiliori; subtus apicem versus carina 
lobata, crenulata. Femora postica carina superiore subintegra, crenu- 
lata, pagina Ssupero-externa seriatim rugoso-tubereulata, vix pone 
medium ruga majore instructa. Tibiae fere rectae, fuscae, apice fer- 
rugineae. Tarsorum posticorum articulus tertius articulo primo bre- 
vior, pulvillo tertio elongato. 


© Long. corp. 7 mill.; pron. 13 mill. ; fem. post. 4,8 mill. 
Loc. Maduré (Coll. Bol.). 
Voisin des MM. insularis Bol. et gallinacea St]. 


Gen. Fettix Charp. 


T. bipunctatus |. 
Gryllus bipunctatus Linné, 1761. Fauna Suec., p. 235. 


Tettix bipunctatus Stäl, Rec. Orth., I, p. 147. — Boliv., Ann.Soc. 
ent. de Belgique, XXXI, p. 263. 


Loc. Kodaikanal (Décoly). 


sen, Paratettix Bol. 
P. indicus Bol. 


Paratettir indicus Bolivar, 1837. Ann. Soc. ent. de Belgique, XXXI, 
p. 281. 


Se trouve aussi en Chine. 


P. scabripes Bol. 


Paratettix scabripes Bolivar, 1898. Ann. del Museo civ. di Genova, 
série 2, vol. XIX, p. 55. 


Se trouve aussi à Java et à Sumatra. 

P. variabilis Bol. 

Paratettix variabilis Bolivar, 1887. Ann. soc. ent. de Belgique, XXXIT, 
p. 276. 

P. scaber Th. 

Acrydium scabrum Thunberg, 1815. Nov. Act. Ups., 7, p, 159. 


)806 I. BoLivar. 


Tettix scaber Stl, Rec. Orth., I, p. 149. 
Paratettix scaber Bol., Ann. Soc. ent. de Belgique, XX XI, p. 279. 


Gen. Hedotettix Bol. 


H. gracilis de Haan. 

Acridium (Tetrix) gracile de Haan, 1843. Bijdrag ete., Orth., p. 169. 
Hedotettix gracilis & et festivus G Bol., Ann. Soc. ent. de Belgique, 
XXXI, pp. 284 et 286. 

Ne connaissant pas un nombre suffisant d'exemplaires j'ai établi mon 
tableau pour distinguer les espèces de ce genre sur la forme des fé- 
murs intermédiaires ; or ce caractère se trouve basé sur une différence 
sexuelle et quelques-unes des formes rangées dans le groupe 4.1. ne 
sont que des G G du groupe 1. Ainsi Z/edotettix Guibelondoi Bol. est Ia 
® de I. angustifrons Bol. 


Parmi les individus de l'espèce actuelle que j'ai pu examiner il en 
est dont le pronotum ne dépasse pas les genoux postérieurs, tandis 
que chez d’autres il s’étend de plus de 3 mill. au delà; dans ce dernier 
cas les ailes sont bien plus longues. 


Gen. Coptotettix Bol. 


C. Sp. 


Je n'ai vu que des larves. 


Gen. Phyllochoreia \WVesiw. 


Ph. unicolor Westw. 


Phyllochoreia unicolor Westwood, 1839. Charlesworth’s Magazine of 
Nat. Hist., IL, p. 495. 


Phyllochoreia unicolor Malc. Burr. Essai sur les Eumast., p. 24. 


Loc. Kodaikanal (Décoly). Espèce décrite originellement du Malabar. 


Gen. Mastacides Bol. 


Apud Malcolm Burr, Essai sur les Eumastacides, An. de la Soc. 
Esp. de Hist. nat., t. XX VIII, 1899, p. 111. 


Les Orthoptères de S‘-Joseph's College. D87 


Caput oblique ascendens. Fastigium ante oculos levissime prominu- 
lum, apice deplanatum, marginibus subincrassatis. Frons obliqua, sulco 
medio ad clypeum continuato, costa frontali basi inter oculos margini- 
bus subcontiquis. Antennae basi valde inter se appropinquatae, articu- 
lis duobus basalibus elongatis. Pronotum antice truncatum, postice an- 
qulatim excisum, absque carinis lateralibus. Elytra rudimentaria. Alae 
nullae. Femora antica incrassata, subtus planiuscula, haud sulcata,mar- 
ginibus inferis nec compressis nec dentatis ; femora postica pone medium 
filiformia, supra carinis tribus dorsalibus spinosis, in © apicem abdo- 
minis vie, in © tertia parte superantia. Tibiae posticae spinis seriei 
internae longioribus. Articulus primus tarsorum posticorum elongatus, 
supra deplanatus, subsulcatus, margine externo inermi, margine in- 
terno spinis parvis armato; articulo secundo brevissimo. Lamina sub- 
genitalis S magna, convexa, apice truncata. Valoulae ovipositoris © 
rectae, apicem versus attenuatae, marginibus haud serratis, valvulae 
superiores haud sinuatae. 


M. pupaeformis Bol. (fig. 27, 274, 27b). 


Mastacides pupaeformis Bolivar, 1899. Apud Malcolm Burr, loc. 
CD A7 


Virescens, frons flava. Fastigium verticis ante oculos distincte produc- 
tum, apice subexcisum, marginibus incrassatis, subelevatis. Antennae, 
articulis basalibus exceptis, rufescentes. Pronotum lobis lateralibus mar- 
gine externo suaviter flexuoso. Elytra brevissima G © angustissima , 
marginem posticum metanoti attingentia, flava, fusco-lineata vel con- 
colora. Femora postica intus rufescentia. Tibiae posticae anqustissimae , 
longe pilosae, spinis apice nigris armatae. Articulus primus tarsorum 
posticorum intus spinosus, extus inermis. Segmentum ultimum abdomi- 
nale dorsale S medio profunde fissum, in lobos duos divisum, his lobis 
apice intus sinuatis. Lamina supra-analis S magna, lata, oblonga, 
apice utrinque sinuata, medio sulcata, & lanceolata. Lamina subgenita- 
lis G magna, cucullata, margine postico truncato, sursum verso, incras- 
sato. Lamina subgenitalis © profunde excisa. 


d Long. corp. 12 mill.; pron. 1,8 mill.; elytr. 0,8 mill.; fem. post. 
9 mill. 


® Long. corp. 16 mill.; pron. 2 mill.; elytr. 0,8 mill.; fem. post. 
10 mill. 


Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly; coll, Pant. et Bol.). 


D88 I. BoLIvaRr. 


M, pterolepis Bol. (fig. 28). 
Mastacides pterolepis Bolivar, 1899. Ibid., p. 112. 


Virescens. Frons flava. Fastigium verticis ante oculos haud vel sub- 
indistincte productum, marginibus vix incrassatis. Oculi valde eæserti. 
Elytra brevissima, Squamas rotundatas simulantia, flava, marginem 
posticum mesonoti attingentia. Segmentum abdominis dorsale ultinrum 
a medio late circulariterque sinuatum, angulis lateralibus acute pro- 
ductis, sinu medio bidentato. Lamina supraanalis lata, medio longitror- 
sum carinata, in @ lanceolata. Lamina subgenitalis magna, postice me- 
dio obtuse triangularis, in ® profunde excisa. 


G Long. corp. 43 mill.; pron. 1,8 mill. : fem. post. 9,2 mill. 
Q Long. corp. 16 mill.; pron. 2 mill.; fem. post. 11 mill. 


Loc. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly, Martin; coll. Pant. et 
Bol.). 


Gen. Acrida L. 
A. brevicollis Sauss. 


Tryæalis brevicollis Bolivar, 1893. Tableau pour la déterm. des esp. 
du g. Tryralis, Feuille des jeunes naturalistes, Paris, n° 275. 

Trois variations principales s’observent parmi les exemplaires que 
j'ai examinés. Dans la première le corps et les élytres sont d’un vert 
uniforme; dans la deuxième la couleur dominante est encore le vert, 
mais la tête est ornée de quelques lignes d’un jaune rougeûtre, le pro- 
notum à une bande de la même couleur située entre les deux carènes 
supérieures des lobes latéraux et enfin les élytres offrent un trait jau- 
nâtre le long des veines radiales, ainsi qu’une ligne blanche plusieurs 
fois interrompue sur la veine intercalaire ; dans la troisième variété le 
corps et les élytres sont pâles, avec quelques lignes d’un jaune d’ocre 
sur la tête et le pronotum, une ligne très obscure, presque noire, lon- 
geant intérieurement les carènes latérales du dos du pronotum, une 
bande brune dans le champ radial, plusieurs fois interrompue dans la 
moitié apicale, et enfin une ligne blanche interrompue le long de la 
veine intercalaire. Les individus qui portent cette dernière livrée ont 
les carènes du pronotum plus fortes et plus saillantes, les lobes laté- 
raux du pronotum plus étroits en avant et munis de deux carènes : 
l'une supérieure parallèle à la carène dorso-latérale, l’autre inférieure 
parallèle au bord inférieur, s'étendant du bord postérieur jusqu’au 
milieu de la longueur du lobe où elle disparait; ces deux carènes exis- 
tent certainement dans les autres variétés et même dans toutes les 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. D89 


espèces du genre, mais elles sont bien plus visibles dans la variété qui 
nous occupe. 

J'ai reçu dans le temps de M. de Saussure, sous le nom que j'ai 
conservé, deux Tryxalis des Indes orientales qui ne diffèrent pas, 
autant qu’on peut en juger par la comparaison d'exemplaires décolorés 
par l'alcool avec des exemplaires bien conservés, de ceux recueillis 
par les Missionnaires de Trichinipoly. 

Loe. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly, Martin). 


A. (Acridella) unguiculata Ramb. 


Truxalis unguiculata Rambur, 1838. Faune de PAnd., IT, p. 72. 
Acrida nasuta Stal, Rec. Orth., I, p. 99. 
Var. indica, nov. 


d Statura minor; intervallum loborum metasternalium parte an- 
qustata intervalli mesosternalis haud latius; spinae tibiarum postica- 
rum in margine interno numero 27, in externo circiter 20; area scapu- 
laris elytrorum vix pone medium elytri cum area marginali confusa. — 
@ Intervallum loborum metasternalium intervallo mesosternali parum 
latius; spinae marginis superi utriusque tibiarum posticarum numero 
24-28; alae dilute coloratae, campo radiali subhyalino, venis pallidis. 


Loc. Kodaikanal (Castets, Decoly; coll. Pant. et Bol.). 


Gen. Phiaeoba Stil. 
Phl. Panteli Sp. nov. 


Fusco-ferruginea, punctis raris nigris conspersa. Antennae © anguste 
ensiformes, capite et pronoto unitis subbreviores, apice infumatae. Ver- 
tex horizontalis, carinis marginalibus postice inter oculos subconvergen- 
tibus, fastigio lato, antice angulato-subrotundato, medio carinato. Frons 
parum obliqua, carinis frontalibus nigro-maculatis, costa sulcata apicem 
versus Sensim ampliata. Pronotum antice truncatum, postice obtuse an- 
qulatum, dorso ruguloso-substriato, punctis minutis nigris sparsis ; ca- 
rinis tribus parallelis, carinis marginalibus biimpressis, sulco postico 
ad carinas laterales sinuato, vix pone medium sito; lobis deflexis subtus 
valde sinuatis. Elytra latiuscula, apicem versus parum angustata et 
oblique truncata. Alae angustae, hyalinae, disco interno subcoeruleo, 
venis haud incrassatis, harum plurimis virescentibus. Femora postica 
concolora. Lamina subgenitalis G conica, producta. 


S Long. corp. 22 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 20 mill.; fem. post. 
1% mill. 


590 I. Borivar. 


@ Long. corp. 30 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 26 mill.; fem. post. 
17 mill. 


Loc. Maduré (Castets, Martin; coll. Pant. et Bol.). 


Cette espèce est de taille plus grande que Phl. fumosa Serv. — rus- 
tica Stàl et se rapproche principalement de Phl. infumata Brunn. ; elle 
est bien caractérisée par les rugosités du pronotum qui lui donnent 
quelque ressemblance avec les espèces du genre Cosmorhyssa, sans 
toutelois former des côtes comme dans celles-ci; les ailes tout à fait 
transparentes, un peu bleutres à la base, et les antennes plus courtes 
que dans Phl. infumata Brunn. contribuent à établir la distinction. 


Phl. angustidorsis Sp. nov. 


Fusco-ferruginea, S fascia flava dorsali ad apicem elytrorum perducta. 
Fastigium verticis oculo distincte brevius, deplanatum, medio carina- 
tum. Antennae anguste ensiformes, capite el pronoto unilis GS sesqui-, 
® sublongiores, pone medium pallide-annulatae, apice GS pallidae. Pro- 
notum dorso angustissimo, carinis lateralibus acutis, parallelis, vel & 
postice retrorsum convergentibus, sulcis transversis excepto sulco typico 
pone medium silo obliteratis, indistinctis, margine postico obtuse an- 
gulato. Elytra apicem abdominis & haud, vel S subattingentia. Alae di- 
lute coerulescentes, apicem versus suaviter infumatae. Femora postica 
dilute ferruginea, geniculis fuscis. Tibiae posticae testaceae. 


3 Long. corp. 19 mill.; antenn. 10 mill.; pron. 4 mill; elytr. 
10 mill. ; fem. post. 11,5 mill. 


© Long. corp. 32 mill. ; antenn.12 mill.; pron. 6 mill.; elytr.12 mill. ; 
fem. post. 18 mill. 


Loc. Kodaïkanal (Decoly; coll. Pant. et Bol.). 


Les côtés du corps sont uniformément bruns dans le G, mais de la 
couleur générale du corps dans la ©, les lobes latéraux du pronotum 
offrant une zone noirâtre qui longe extérieurement les carènes latérales 
et les élytres étant ornés de quelques taches brunes le long de la veine 
radiale interne. 

C’est une espèce voisine du PAl. antennata Brunn., qui est répandue 
par toute l'Asie orientale et varie beaucoup pour la taille; néanmoins 
je ne crois pas qu’elle puisse rentrer dans celui-ci à titre de variété, 
maloré les caractères communs aux deux formes ; la nouvelle espèce a 
le dos du pronotum très étroit, avec les carènes latérales plus rappro- 
chées postérieurement, les élytres plus courts que l'abdomen et les 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. D91 


jambes postérieures testacées ; dans tous les cas ils’agirait d’une variété 
extrême. 


Gen. Zygophlacoba gen. nov. 


Corpus modice elongatum, compressiusculum. Fastiqium verticis 
triangulare, marginibus acutis, supra foveolis triangularibus ad apicem 
fastigii extensis. Vertex medio carinula postice evanescenti, lateribus 
carina arcuata abbreviata, juxta oculos posita, instructus. Facies decli- 
vis. Costa frontalis sulcata, chypeum versus ampliata. Antennae basi 
depressae, medio subilo coarctatae. Pronotum antice subrotundato-trun- 
catum, postice truncalum vel excisum, carinis tribus completis, paral- 
lelis, lateralibus biinterruptis, sulco postico longe pone medium sito, 
metazona impresso-punctata. Elytra abbreviata, rudimentaria. Alae 
abortivae. Femora postica brevia, area externa modice convexa. Lobi 
mesosternales angusti, transversi, spatio subaequali sejuncti: lobi me- 
tasternales S & pone foveolas contiqui. Abdomen supra carinatum, sea- 
mento primo tympano aperto instructo. 

Diffère du genre Phlaeoba, outre ses ailes rudimentaires, par le 
développement plus grand des fovéoles du vertex qui s'étendent 
jusqu’à l’apex du fastigium, ainsi que par la forme des antennes, Les 
lobes du métasternum sont contigus dans les deux sexes. 

Je n'ai pu examiner que deux individus G et © qui me semblent 
appartenir à deux espèces. 


Z. sinuatocollis Sp. nov. 


Pallide ferruginea, nigro-punctata. Facies valde obliqua. Costa fron- 
talis a latere visa inter ocellum medium et antennas sinuata. Foveolae 
verticis fere usque ad apicem fastigi extensae. Pronotum postice excisun. 
Elytra oblonga, subparallela, apice rotundata. Lobi mesosterni angus- 
tissimi, fortiter transversi. Abdomen supra utrinque ruga longitudinali 
subcallosa instructum. SG. 


G Long. corp. 15,5 mill.; pron. 2 mill.; elytr. 1,8 mill.; fem. post. 
6,8 mill. 


Z. truncaticollis Sp. nov. 


Grisea, fusco-variegata. Facies minus obliqua. Costa frontalis integra, 
haud sinuata. Foveolae verticis trapezoidales, inter se spatio convexo 
ligatae. Pronoto postice truncato, carinis lateralibus albidis, lobis de- 
flexæis intus fuscis. Elytra oblongo-lanceolata, cinerea, margine externo 


L] 


92 I. BoLIvaR. 


fusco. Lobi mesosternales minus fortiter transversi. Abdomen utrinque 
haud carinatum, lateribus fusco-vittatis. ©. 


© Long. corp. 17 mill.; pron. 3 mill.; elytr. 3 mill.: fem. post. 
9 mill. 


Gen. Paraphlaeoba en. nov. 


Corpus modice elongatum, compressiusculum.  Fastigium  capilis 
trianqgulare, marginibus acutis, postice inter oculos utrinque carina brevi 
continuatis ; foveolae nullae vel imperfecte explicatae. Vertex carina 
media à basi usque ad apicem fastiqü perducta. Facies declivis ; costa 
frontalis inter antennas modice elevata, plana, deinde sulcata, basi cari- 
nis marginalibus subampliatis, juxta ocellum leviter approrimatis et 
clypeum versus divergentibus. Antennae dümidio basali depressae, in G 
capite et pronoto unitis multo longiores, in © üllis subbreviores. Prono- 
tum dorso tricarinato, carinis lateralibus subparallelis vel postice mo- 
dice divergentibus, antice posticeque truncatum, sulco transverso carinas 
secante pone medium sito. Elytra G © valde abbreviata, venis haud 
ramosis. Alae in utroque sexu abortivae. Femora postica elongata, extus 
plana. Lobi mesosternales spatio his fere aeque lato sejuncti, postice 
in G subcontiqui, in & parum distantes. Segmentum abdominale primum 
tympano aperto instructum. Abdomen compressum, Supra carinatum. 
Lamina subgenitalis S breviter acuminata. Valoulae oviposiloris breves. 


Ce nouveau genre diffère de Phlaeoba, en prenant pour type de ce 
dernier Phl. fumosa Serv. de Java, par le pronotum tronqué ou excisé 
postérieurement et par les élytres rudimentaires. Dans les Phlaeoba le 
fastigium du vertex offre de chaque côté à la base, tout à fait près des 
yeux, une fossette plane, triangulaire, qui manque chez les Para- 
phlaeoba ou est rudimentaire. 

Je connais trois espèces de ce genre recueillies par les PP. Castets 
et Décoly et une quatrième rapportée par M. Eugène Simon de son 
voyage à l’ile de Ceylan, dont notre savant collègue a bien voulu me 
faire cadeau lors de son retour ; je profite de l’occasion pour la décrire. 
Ces espèces pourraient à la rigueur se distinguer en sous-genres au 
moyen du tableau suivant : 


1. Carinis lateralibus fastiqii obtusatis, foveolis imperfecte in- 
dicatis ; pronoto postice exciso ; elytris angustis, subparal- 
lelis, postice rotundatis. (subgen. Phlaeobida).... 
d'a see ER PR P. angustipennis mihi. 


Les Orthoptères de St-Joseph's College. D93 


LA. Carinis fastligii acutis, foreolis nullis; pronoto postice 
truncato; elytris lanceolatis.(subgen. Paraphiaeoba 


pd) 


2. Pronoto dorso postice ampliato , carinis lateralibus me- 
tazonae distincte divergentibus, elytris obtuse acumi- 
MOUSE: TERRE P. platyceps mihi. 


2.2. Pronoto dorso postice haud ampliato, carinis laterali- 
bus metazonae parallelis ; elytris valde acuminatis. 


3. Vertlice convexo; elytris apicem segmenti secundi 
abdominalis haud vel vix attingentibus, extus ante 
(DICO SUALAUS EPS ENEES P. carinata mihi. 


3.3. Vertice deplanato ; elytris apicem segmenti tertii 
abdominalis attingentibus ; extus regulariter ar- 
COTES ROUTE SUNALÉTIS EN P. Simoni mihi. 


P. angustipennis Sp. nov. (fig. 30). 


Pallide rufescens, fusco-punctata atque griseo-pilosa, utrinque fus- 
cia lata fusca ab oculis usque ad apicem abdominis ducta, vel capite 
pronotoque haud vittatis. Fastigium verticis oblongum vel triangulare, 
marginibus obtusis, punctatis, foveolis triangularibus parum distinctis 
instructis. Vertex medio carinula subtili postice obliterata. Costa fron- 
talis inter antennas compressiuscula, marginibus usque ad ocellun sub- 
parellelis, deinde divergentibus. Pronotum postice angulatim excisum ; 
carinis lateralibus subparallelis, pone sulcum posticum, longe pone me- 
dium situm, valde divergentibus. Elytra angusta, marginibus subparal- 
lelis, apice rotundata. Mesosternum lobis spatio his parum angustiore 
sejunctis: lobis metasternalibus pone foveolas S contiquis, © parum 
distantibus. Femorx postica extus fusco-fasciata. 


a Long. corp. 15 mill.: pron. 2,8 mill.; elytr. 2,5 mill. ; fem. post, 
9 mill. 

© Long. corp. 24 mill.; pron. 4,5 mill ; elytr. 3,5 mill.; fem. post. 
13 mill. 


P. platyceps sp. nov. (fig. 29). 

Griseo-ferruginea vel fusca, villosa. Costa frontalis fere tota sulcata, 
clypeum versus grosse impresso-punctata. Fastigium verticis deplana- 
tum, triangulare, in S transversum, in © aeque longum ac latum, an- 


ice angulum obtusum efformans; carina media ante apicem sulco 
Ann. Soc, Ent. Fr., LXX, 1901. 38 


D94 I. BoLIvar. 


transverso interrupla. Pronotum disco ruguloso, postice tmpresso-punc- 
tato, truncato, medio Saepe minutissime exciso, carinis lateralibus cal- 
losis, postice distincte divergentibus, extus fusco-marginatis; lobis de- 
fleris margine postico sinuato, margine infero pone medium obtuse 
anqulato. Geniculi postici infuscati. Abdomen utrinque fascia lata fusca, 
intus anguste pallide-marginata S © ornatun. 


G Long. corp. 15 mill.; pron. 2,8 mill.; elytr. 2,8 mill. ; fem. post. 
10 mill. 


? Long. corp. 26 mill.; pron. 4,5 mill. ; elytr. 4,5 mill. : fem. post. 
15 mill. 


Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly; coll. Pant. et Bol.). 


Jai vu des exemplaires de coloration grise assez différents des au- 
tres et qui pourraient appartenir à une autre espèce, mais la séparation 
ne sera possible que lorsqu'on aura pu examiner un grand nombre 
d'exemplaires des deux sexes, afin d'apprécier la fixité de certaines va- 
riations que l’on observe dans Ja forme du vertex et des élytres. 


P. carinata Sp. nov. 


Griseo-fusca vel ferruginea atque griseo-villosa. Costa frontalis fere 
usque «dl basim sulcata, chypeum versus subobsolete punctata. Fastiqium 
verlicis convexum, triangulare, sulco transverso nullo, carina media 
antice haud intersecta. Pronotum disco sublaevi, metazona impresso- 
punctata; carinis lateralibus parallelis, pallidis, tantum sulco typico 
interruplis, extus fusco-marginatis; lobis deflexis margine postico si- 
nuato, subtus antice sinuatis, medio subangulato-rotundatis. Elytra 
apicem segmenti primi abdominis attingentia, acute lanceolata, con- 
veriuscula, subtus ante apicem plus minusve sinuata, rufa, subtus in- 
fuscata. Abdomen utrinque fascia lata fusca, intus flavo-lineata, or- 
natum. 

G Long. corp. 12 mill.; pron. 2,2 mill.; elytr. 2,8 mill.; fem. post. 
8,9 mill. 

® Long. corp. 20 mill.; pron. 3,8 mill.; elytr. 3,8 mill.: fem. post. 
2,5 mill. 


Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 
P. Simoni Sp. nov. 


Fusco-rufescens. Costa frontalis usque ad ocellum angusta, parallela, 
deinde valde ampliata. Fastigium verticis triangulare, modice productum, 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 099 


deplanatum, carinis distincte elevatis. Antennae leviter dilatatae, sub- 
filiformes, marqginem posticum pronoti in G parum superantes. Pro- 
notum dorso ruguloso, carinis lateralibus parallelis ; lobis deflexis mar- 
gine postico indistincle sinualo, marqgine infero obtuse ançgustato. Elytra 
apicem segmenti tertii abdominis attingentia, acute lanceolata, con- 
vexæa. Abdomen lateribus fascia fusca lata S ornatumn. 


d Long. corp. 1% mill.; pron. 3 mill.; elytr. 4 mill.: fem. post. 
9,5 mill. 


Loc. Nuwara Eliya (E. Simon; coll. Bol.), 


Gen, OGchrilidia Stil. 


O. longiceps Sp. nov. 


Pallida, dorso fusciore, pone oculos fascia pallida per marginem ex- 
teriorem loborum pronoti ducta. Antennae capite pronotoque simul 
sumptis paulo longiores. Fastiqium verticis oculo longius, supra tecti- 
forme, antrorsum senstüm angustatum, apice anguste rotundatum. Pro- 
notum carinis obliteratis, carina media in metazona tantum distincta : 
lobis deflexis longioribus quam altioribus. Mesosternum lobis postice in- 
ter se contiquis, antice leviter distantibus. Elytra apicem abdominis valde 
superantia, area costali valde dilatata, hyalina, vena ulnari antica 
venae radiali tertiae prope basim subito appropinquata. Femora pos- 
tica abdomine breviora. Lamina supra-analis lateribus nigra. Cerci su- 
pra sinuati. Lamina subgenitalis apice sinuata, G 


CU 


G Long. corp. 25 mill.; pron. 3,5 mill,; elytr. 20 mill.; fem. post. 
10,2 mill. 


Loc. Maduré (Castets ; coll. Pant.). 


Espèce voisine de Ochr. tryxalicera dont elle diffère : par la plus 
grande longueur du fastigium du vertex, presque aussi long que le pro- 
notum et non rebordé intérieurement; par les fovéoles du vertex qui 
sont très prolongées; par l'élargissement costal des élytres qui est tra- 
versé seulement par 1% veines, tandis qu’on en compte jusqu'à 20 dans 
tryxalicera, et par la lame sous-génitale qui est plus courte et tronquée- 
sinuée à l'extrémité, au lieu d'être aiguë. 

Elle diffère aussi de 0. brevipes Stàl par la plus grande longueur des 
élytres, par les fémurs postérieurs plus courts que l'abdomen et par 
les cerques, qui sont sinués du côté supérieur, ce qui les fait paraitre 
courbes. 


»96 I. BorIvar. 


Gen. Gymnobothrus Bol. 


G. indicus sp. nov. (fig. 31). 


Statura parva. Testaceus, fusco-variegatus. Foveolae verticis subqua- 
dratae, nigro-repletae. Costa frontalis impresso-puncetata, in & longe,in 
tuntum ad ocellum brevissime sulcata. Antennae subfiliformes, parum de- 
pressae. Pronotum supra pallidum, carinis lateralibus ante sulcum posti- 
cum rectis, parallelis, pone suleum valde divergentibus, subeurvatis, vel 
angulatis et atbido-callosis; disco postice obtuse angulato ; lobis deflexis 
intus late fuscis, saepe ruga obliqua albida. Elytra subpellucida, linea 
scapulari flava maculisque discoidalibus fuscis picta: area mediastina 
pone medium continuata, basi ampliata ; area scapularilatiuscula, in S 
pone medium dilatata, venis transversis flemuosis, hyalinis. Alae hyali- 
nae, apice Suaviter infumatae. Femora postica fusco-quadrifasciata. 
fascüis Saepe extus obliteratis, carina inferiori areae externae punctis 
nigris notata. Metasternum lobis pone foveolas convergentibus atque con- 
tiquis. 


e) Long corp. AL mill.; pron. 22,5 mill.; elytr. 10-125 mill. ; fem. 
st 


post. 7-10 mill. 


® Long. corp. A7 mill.; pron. 3 mil; elytr. 14 mill.; fem. post. 
10 mill. 


Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). Je l'ai recu également du 
PAMValcarcels 


Voisin du G.linea-alba Bol. par la coloration ainsi que par la direction 
des carènes du pronotum, mais distinel par la contiguité des lobes 
métasternaux et par la forme des fossettes du vertex. 


Gen. Madurea gen. nov. 


Fastigium verticis obtuse angulatum, a latere visum distincte declive, 
in G'aeque longum ac latum, in & transversum. Foveolae subtrapezoidales, 
a Supero haud perspicuae, sublus apertae. Frons convera, in © parum 
obliqua. Antennae filiformes. Pronotum medio constrictun, sulco postico 
vix pone medium sito, carina media subtil, percurrenti, a sulco postico 
tantum intersecta: carinis lateralibus medio obliteratis. Mesosternum 
lobis valde transversis, spatio his parum angustiore sejunctis. Metaster- 
num lobis pone foveolas contiquis vel parum distantibus (&). Elytra me- 
diun abdominis attingentia. Femora postica incrassata, area externa 
CONCeT (x. 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 997 


Ce genre a beaucoup d’analogie avec le genre Gymnobothrus ; les fos- 
settes du vertex ont la même direction et ne peuvent s’apercevoir d'en 
haut: mais outre cette particularité et une certaine ressemblance géné- 
rale dans la forme et la coloration, les deux genres différent notable- 
ment, comme on peut l’observer par la comparaison de cette descrip- 
tion avec celle de Gymnobothrus publiée dans le Jornal das Sciencias de 
Lisboa, 2° série, n° 11, p. 100, 1889. 


M. cephalotes sp. nov. (fig. 32). 


Pallide flava, fusco-ferrugineo-variegata. Caput magnum, antice in ® 
tumidum, frontis apice punctato, costa media apicem versus subampliata, 
punctata atque subsulcata. Vertex medio subtilissime carinulatus. Pro- 
notum antice in & plus quam in ® subreflexum, dorso pallido vel tan- 
tum fascia lata media pallida, lateribus rufescentibus, margine postico 
obluse angulato-rotundato; lobis deflexis medio fuscis, macula callosa 
pallida submedia notatis. Elytra in GS pone medium femorum postico- 
rum vix exlensa, in & breviora et lanceolata, area radiali fusco-macu- 
lata. Femora postica nitidiuscula, fasciis tribus angustis extus plus mi- 
nusve obliteratis nec non geniculis fusco-rufescentibus. Tibiae posticae 
coeruleae, basi annulo pallido, condylo infuscato. Abdomen fusco-varie- 
gatum, medio fascia pallida longitudinali. Lamina supra-analis 
triangularis, medio sulco relrorsum angustato, postice utrinque prope 
apicem subsinuata. Cerci breves, conici. Lamina subgenitalis obtuse 
producta. Valvulae ovipositoris ante apicem sinuatae sed haud dentatae. 


© Long. corp. 9 mill.; pron. 2 mill.; elytr. 6,5 mill.; fem. post. 
6,9 mill. 

© Long. corp. 17 mill.; pron. 3,5 mill.; elytr. 6,5 mill.; fem. post. 
9 mill. 


Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 


Gen. Aulacobothrus 0en. nov. 


A 


Vertex triangularis, in © acutus, supra concaviusculus. Foveolae « 
supero discretae, acute delineatae, oblongo-rhomboidales. Antennae fili- 
formes. Costa frontalis convexæa vel deplanata, crasse sulcata. Pronotum 
planiusculum, postice angulatum, carina media perducta, à sulco pos- 
tico tantum intersecta, carinis lateralibus «a marginibus disci distincte 
remotis, à Ssulcis triinterruptis, postice divergentibus. Lobi deflexi 
altiores quam longiores, angulo postico recto. Elytra perfecte explicata- 
oel abbreviata; area mediastina venulam adventivam includens, in 5 


298 I. BorivaRr. 


p'rfecte explicata, snuata,marginem anticum elytrorum attingens ; area 
scapularis venulis transversis sinuatis et obliquis, regulariter dispositis 
reticulata, in S plus quam in © dilatata; vena intercalata plus minusve 
distincta; venae ulnares a basi divergentes. Alae perfecte explicatae 
vel abortivae. Femora postica supra distincte maculata, area exrterna 
eviter convexæa. Tibiae posticae in speciebus quas observari miniatae. 
Calcaria bina interna tibiarum posticarum distincte inaequalia, calcar 
apicale rectum, apice tantum curvatum. Lobi metasternales pone foveolas 
producti et 5 Q contiqui, raro in © parum distantes. Segmentum pri- 
mum abdominale latere tympano aperto instructum. Lamina supra- 
analis GS acute triangularis. Cerci conici, breves. Valvulae ovipositoris 
breves, eæsertae. 

Ce genre offre beaucoup d’analogie avec Stenobothrus Fisch., la dis- 
position du vertex étant presque la même bien qu'ici il soit plus avancé 
et plus aigu dans les GS ; mais le pronotum n’est pas rétréci au milieu 
de sorte que les carènes latérales du dos, au lieu d’être placées sur 
l'arête de l'angle dièdre que forme cette partie avec les lobes latéraux, 
sont un peu plus rapprochées de la ligne médiane et tout à fait dor- 
sales: si larête indiquée n’était pas arrondie, il y aurait une deuxième 
carène latérale. Les lobes métasternaux se réunissent derrière les 
fossettes dans les deux sexes ou restent très rapprochés chez les © ©; 
les élytres, pourvus d’une veine intercalaire comme chez les Epacro- 
mia Fisch. contribuent à distinguer ce genre de Stenobothrus Fisch. 
Le Gomphocerus evanescens Stäl correspond probablement au nouveau 
senre. La présence de carènes latérales sur le pronotum distingue ce 
senre des Epacromia Fisch. dont il se rapproche bien plus que de 
Chortoicetes Brunn. 


A. strictus Sp. nov. 

Statura majore; corpore compressiusculo. Colore pallido-fusco-varie- 
gato. Foveolae verticis elongatae. Costa frontalis sulcata, impresso-punc- 
tata, marginibus incrassatis. Antennae fuscae. Pronotum postice fere 
recte-angulatum, disco postice ruguloso, sulco typico in medio sito, ca- 
rinis lateralibus subrectis, retrorsum divergentibus, saepe vittam atram 
secantibus. Elytra perfecte explicata, apicem femorum posticorum su- 
perantia, apicem versus infuscata. Areae mediastina, radialis ulnaris- 
que vena spuria instructae. Lobi mesosternales spatio his angustiore 
sejuncti. Lobi metasternales postice GS & contigui. Femora postica geni- 
culis extus intusque infuscatis. Tibiae rufae, basi annulo pallido. 


3 Long corp. 15 mill.; pron. 3 mill; elytr. 12 mill.; fem. post. 
9 mill. 


Les Orthoptères de St-Joseph's College. 999 


© Long. corp. 21 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 19 mill.; fem. post. 
12,5 mill. 


Loc. Kodaikanal (Castets, Deécoly; coll. Pant. et Bol.). 


A. socius Sp. nov. 


Minore atque minus compresso. Colore pallido vel griseo-fusco-varie- 
gato. Foveolae verticis rhomboidales, vix elongatae, Costa frontalis con- 
vexa, tnpresso-punctata. Antennae corpori concolores. Pronotum postice 
angulum obtusum vel fere rectum efformans, disco postice vir ruguloso, 
sulco typico in medio sito, carinis lateralibus flexuosis, medio ad cari- 
nam mediam appropinquatis, postice valde divergentibus, extus ruga 
subtili dorsum a lobis deflexis separanti. Elytra perfecte explicata, api- 
cem femorun posticorum parum superantia, area discoidali maculis 
subquadratis seriatis nigris ornata; areis mediastina, radiali et ulnari 
vena spuria plus minusve distincta instructis. Lobi mesosternales spatio 


his parum angustiore sejuncti. Lobi metasternales G Q pone foveolas 


contiqui. Femora postica fasciis tribus obliquis, nec non geniculis, fuscis. 
Tibiae rufae, basi annulo pallido. 


SG Long. corp. 13 mill.: pron. 2,8 mill.; elytr. 11 mill.; fem. post. 
8 mill. 

® Long. corp. 20 mill.; pron. 3,8 mill.; elytr. 15 mill.; fem. post. 
14 mil. 


Loc. Kodaikanal, Maduré (Castets). 


À. infernus Sp. nov. 


Statura minore, corpore modice compresso. Colore griseo-pallido, 
fusco-vario, supra in nonnullis speciminibus vitta media pallida per- 
currente. Foveolae verticis oblongo-rhomboidales, haud elongatae. Costa 
frontalis convexæa, impresso-punctata. Antennae corporti concolores. Pro- 
notum postice obtuse angulatum , disco postice punctato, sulco typico 
distincte pone medium sito, carinis lateralibus medio angulato-inflexis. 
Elytra abbreviata, & dimidium femorum posticorum attingentia; area 
mediastina vena spuria distincta. Lobi mesosternales spatio his parum 
angustiore sejuncti. Lobi metasternales pone foveolas vix distantes. 
Femora postica subobsolete fusco-fasciata. Tibiae posticae rufae, basi sub- 
indistincte pallido-annulatae, <. 


© Long. corp. 17 mill.; pron. 3,8 mill.; elytr. 7,5 mill.; fem. post. 
10,5 mill. 


Loc. Kodaikanal (Castets). 


600 I. BoLIvaRr. 


A. taeniatus Sp. nov. 


Statura media, corpore modice compresso. Colore pallido-rufescente. 
Antennae longiusculae G ad coxas posticas ertensae. Foveolae verticis 
rhomboidales, antice latiores. Costa frontalis impresso-punctata, juxta 
ocellumn impressa, basi latiuscula. Caput saepe pone oculos fascia lata 
fusea, intus linea pallida notatum. Pronotum postice obluse angulatun, 
disco planiusculo, marginibus vittam fuscam secantibus ; carinis pro- 
zonae fere parallelis sed medio leviter fleruosis, in G saepe obsoletius- 
culis, in metazona distantibus, albido-callosis : lobis defleris dimidio su- 
pero fusco. Elytra apicem femorum subattingentia, area anali pallidiore, 
area mediastina in G tertiam partem basalem tantum occupante, area 
scapulari GS medio ampliata, & linea angusta pallida notata, vena ra- 
diali tertia G in medio elytri furcata, area discoidali reticulata, venis 
ulnaribus retrorsum divergentibus. Lobi metasternales postice contiqui 
G, vel subcontiqui. Femora postica area externa ad carinam superiorem 
infuscata parum distincte fusco trifasciata, geniculis intus extusque fus- 
cis. Tibiae posticae rufescentes, griseo-pilosae. 

G Long. corp. 15 mill. ; pron. 2,8 mill. ; elytr. AL,5 mill. ; fem. post. 
9 mill. 

Q Long. corp. 20 mill.; pron. 4 mill.; elytr. A5 mill.; fem. post. 
11,5 mill. 

Gen. Epacromia Fisch. 

E. Tamulus Fabr. 


Gryllus Tamulus Fabricius, 1798. Ent. Syst. Suppl., p. 195. 
Acridium (Gomphocerus) Tamulus Haan 1843, Bijdragen etc., p. 162. 
Epacromia Tamulus Brunn., 1893, Rév. du syst. des Orth., p. 128. 
Gomphocerus tricoloripes Burm., Handb. IE, 2, p. 649. 


Plusieurs individus offrent toutes les variations de coloration qui 
s'observent chez l'Ep. thalassina F. d'Europe, dont l'espèce est très 
voisine. 

Loc. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly, Martin). 

E. affinis Sp. nov. 


E. strepenti valde affinis et primo intuitu simillima, sed costa fron- 
tali marginibus parallelis antice evanidis, pronoto postice obluse an- 
gulato, elytris geniculos posticos tertia parte superantibus, femoribus 
brevioribus atque latioribus, tibiis posticis dimidio apicali coeruleis, 
valde distinquenda. 


Les Orthoptères de S'-Joseph’s College. 601 


3 Long. corp. 19 mill. ; pron. 3,2 mill.; elytr. 18 mill.; fem. post. 
40,5 mill. 


© Long. corp. 24 mill.; pron. k mill.; elytr. 22 mill.; fem. post. 
12 mill. 


Loc. Maduré (Castets; co!l. Pant. et Bol.). 


Par ses fémurs assez larges à la base cette espèce se rapproche de 
E. strepens Latr., mais la longueur des élytres et la coloration des 
jambes postérieures la font reconnaitre aisément. 


Je crois utile de signaler que la différence la plus facile à saisir entre 
les EE. thalassina F. et strepens Latr., est celle de la forme des fé- 
murs postérieurs. Il n’y à qu’à examiner de côté deux exemplaires de 
ces deux espèces pour apprécier de suite cette différence : chez E. tha- 
lassina F. les fémurs sont bien plus longs et grèles. C’est le même ca- 
ractère qui fera distinguer les deux espèces de l'Inde qui viennent 
d'être énumérées, E. Tamulus F. appartenant par ses fémurs au type 
de E. thalassina F. et E. afjinis Bol. à celui de E. strepens Latr. 


Gen. Gedaleus Fieb. 


Œ. marmoratus Thunb. 

Gryllus marmoratus var. $. Thunberg, 1815. Mém. Ac. Pét. V. 
p. 232; Abd. IX, 1824, p. 410, tb. 14, f. 3. 

Oedipoda musica Serv., Orth., p. 720. 


Oedaleus marmoratus Stäl, Recens. Orth. I, 123. — Sauss., Prodr. 
Oed;; p.112. 


Les exemplaires examinés correspondent tous à la race marmora- 
tus et au groupe À, propre aux Indes, à l'Himalaya, à Ceylan; s’ob- 
servant parmi eux toutes les variétés signalées par M. de Saussure. 


Œ. senegalensis Kr. 


OEdaleus senegalensis Krauss, 1877. Orth. v. Senegal, p. 28.— Sauss., 
Prodr., p. 117 et Addit., p. 42. 


Tous les exemplaires appartiennent à la variété elytris brevibus que 
M. de Saussure signale comme de l’Australie, mais dont je possède un 
exemplaire de Tabora, dans lUyanyembe et du Cap Vert d’où j'ai reçu 
aussi la variété elytris elongatis. 


602 I. Borivar. 


Œ. abruptus Th. 


Gryllus abruptus Thunberg, 1815. Mém. Ac. Pétersb., V, p. 233: — 
Ibid., IX, 4824, p. 412, tab. 15, f. 5. 


Oedaleus abruptus Sl, Rec. Orth. I, p.127. — Sauss., Prodrom., 
D'AUTE 

La carène du pronotum est toujours entiere. Il y à deux variations 
pour la couleur : dans l’une des deux les élytres ainsi que la partie 
supérieure du corps sont verts, et dans l’autre ces mêmes parties sont 
d’un brun obscur. 


Gen. Pachytylus Fieb. 
P. danicus L. 
Gryllus (Locusta) danicus L., 1766. Syst. Nat., I, 2, p. 702. 


Gryllus cinerascens Fabr., Ent. Syst., IE, p..959. — Fisch., Orth. 
eur., p. 395, tab. XVIIL, f. 43. 


Les exemplaires ne différent absolument pas de ceux d'Europe. 


Gen. Cosmorhyssa Si. 
C. sulcata Th. 
Gryllus sulcatus Thunberg, 1815. Mém. Ac. Pétersb., V, p. 234. 
Cosmorhyssa sulcata Stàl, Rec., I, p. 112. — Saussure, Prodr., 
p. 124. 
Gen. Pternoscirta Sauss. 
Pt. Humbertiana Sauss. 
Pternoscirta Humbertiana Saussure, 1884. Prodr.. p. 4127. 


Loc. Kodaikanal (Castets, Decoly). 


Gen. Lerina gen. nov. 


Corpus gracillimum. Caput laeviusculum. Frons nilidiuscula. Costa 
frontalis sulcata. Tempora trigonalia, lanceolata, apicem rostri attin- 
gentia, canthis acutiusculis. Verticis scutellum subtransversum, utrinque 
jurta oculos carinatum, antice sensün attenualum, apice truncatun. 
Ocelli a marginibus verticis remoti. Antennae filiformes. Pronotum 
antice truncatum, postice rectangulum, dorso deplanato, carinulato ; 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 603 


carina a-sulco typico ante medium sito tantum interrupta, in prozcna 
undulata, carinis lateralibus ante sulcum prümum compressis, lobos ro- 
tundatos, deplanatos formantibus ; lobis deflexis altioribus quan longio- 
ribus. anqulo postico rectangulato-rotundato. Elytra apicem femorum 
superantia, angusta, subparallela ; campo discoidali a stigmate medio ad 
apicem membranaceo, regulariter reticulato, areolis rectangularibus , 
elongatis, venis spuriis completis instructo ; dimidio basali submembra- 
naceo laxe reticulato:; areis intercalatis venis parallelis parum requla- 
riter disposilis; vena intercalata apicen versus ad venam median ap- 
propinquata: vena arillaris libera. Alae vena discoidali ramos duos 
emiltente, quorum secundo venae ulnari anticae valde approrimato ; 
disco hyalino, fascia arcuata fusca. Spatium inter lobos metasterni situm 
apud mares angustissinum, quan spatium inter lobos mesosterni plus- 
dimidio angustius. Femora postica brevia, basi latiuscula, carina supe- 
riore subindistincte serrulata, integra. Tibiae spinis extus 8, intus 9 
armatae; calcaria externa quam calcaria interna parum breviora et vire 
setosa. Lamina subgenitalis conica, brevissima. 

Ce genre peut se placer à côté de Celes Sauss., bien qu'il appartienne 
probablement à la section des OEdipodiens qui ont l’espace interlobu- 
laire métasternal très étroit, ce dont je ne peux pas être cerlain sans 
pouvoir examiner la femelle. Le nombre des épines des jambes posté- 
rieures et leur coloration sont aussi des caractères propres à cette di- 
vision. Le genre se sépare des Diplopternis et des Heteropternis par 
ies éperons des jambes qui différent très peu en longueur. 


L. oedipodioides sp. nov. 


Pallide flavescens, fusco-variegata, antennis fuscis, capite pronotoque 
fusco-maculatis. Elytra fusco-trifasciata. Alae ima basi pallide flaves- 
centes, postice fascia fusca subnebulosa marginal, apicem tantum libe- 
rante. Femora postica basi late pallida et ante apicem annulo angusto 
pallido. Tibiae fuscae, apice late et prope basim anguste pallidae. 


G Long. corp. 16 mill.; pron. 3 mill.; elytr. 17 mill.; fem. post. 
9 mill. 


Loc. Maduré (Castets ; coll. Pant.). 


Gen. Dittopternis Sauss. 
D. ceylonica Sauss. 


Dittopternis Ceylonica Saussure, 1884. Prodr., p. 126 et Add., p. #4. 


604 I. Bocivar. 


Gen. Heteropternis St. 


H. pyrrhoscelis Stàl. 

Heteropternis pyrrhoscelis Stäl, 1874. Recens. Orth., I, p. 128. — 
Saussure, Prodr., p. 130 ; Addit., p. 46. 

N'était signalé que des iles asiatiques, Sumatra, Malacca, Java et de la 
Chine. 


Loc. Kodaikanal (Décoly). 


Gen. Chlaeobora Sauss. 


Chl. grossa Sauss. 

Chlaeobora grossa Saussure, 1884. Prodr., p. 132: Addit., p. 33. 

M. de Saussure ayant décrit la © par des exemplaires décolorés, je 
crois bon de dire que la couleur est gris-jaunâtre, cendrée sur les côtés 
de la tête qui sont lisses. Le pronotum offre de part et d'autre, à la base 
de la métazone, une petite fossette, formée en partie par une ligne trans- 
verse arquée et tuberculeuse qu'interrompt la carène de la métazone 
vers son milieu. La pointe postérieure du pronotum est un peu relevée. 
Les jambes postérieures sont d’un rouge carmin, avec un anneau pâle 
à la base. Dans l'unique exemplaire © que j'ai vu la longueur des fé- 
murs postérieurs est en désaccord avec celle signalée par M. de Saus- 
sure, car ils n’ont que 20,5 mill., au lieu de 24. 


Gen. Trilophidia St. 


Tr. annulata Th. 
Gryllus annulatus Thunberg, 1815. Mém. Ac. Pétersb., V, p. 235. 
Trüophidia annulata Stäl., Recens., I, p. 432. 


Les exemplaires observés correspondent à la variété Ceylonica Sauss. 


Gen. Acrotylus Fieb. 


A. Humbertianus Sauss. 
Acrotylus Humbertianus Saussure, 1884. Prodr., p. 189. 
Loc. Maduré, Kodaïkanal (Castets, Décoly, Martin). 


Cette espèce offre les mêmes variations de coloration que les espèces 


Les Orthopteres de S'-Joseph's College. 605 


d'Europe. Les élytres atteignent dans quelques & © jusqu’à 23 mill. de 
longueur. 


Gen. Sphingonotus Fich. 
Sph. indus Sauss. 
Sphingonotus indus Saussure, 1884. Prodr., p. 204. 


Loc. Trichinopoly (Castets); M. de Saussure l'indique de l'Himalaya. 


Gen. Chrotogonus Sery. 
Chr. brachypterus sp. nov. 


A Chrotogono hemiptero, cui primo intuitu simillinus, vertice 
fere aeque longo ac lato, ante oculos leviter producto, inter oculos cari- 
nulis granosis cruciatis instructo, venis elytrorum levissime curvatis, 
differt. 

, © Long. corp. 15 mill.; pron. 2,8 mill. ; elytr. 1,5 mill: fem. post. 
7 mill. 

@ Long. corp. 23 mill.; pron. 3,8 mill. ; elytr. 2,5 mill.; fem. post 

8 mill. 


Loc. Maduré (Castets ; coll. Pant. et Bol.). 


Chez le Chr. hemipterus le vertex est longitudinal, c’est-à-dire plus 
long que large et assez saillant en avant des yeux, et les élytres sont 
lancéolés, avee la pointe dirigée un peu vers la ligne médiane du corps, 
de sorte que les nervures du champ externe ont besoin de décrire une 
forte courbe pour arriver à langle apical. Chez l'espèce qui vient 
d'être décrite ces veines sont légèrement courbes et la pointe de l’élytre 
est droite. 


Chr. oxypterus Blanch. 


Ommexecha oxypterum Blanchard, 1886. Ann. Soc. ent. de Fr., 
p. 622, pl. 22. fig. 9 G. 

La plupart des exemplaires ont la partie postéro-supérieure de la tête 
de couleur orangée, avec quatre taches noires dont les externes sont 
placées derrière les yeux. Les taches des élytres, dans les exemplaires 
bien colorés, sont rougeûtres et toujours placées derrière les nombreux 
petits tubercules blanchâtres que portent les veines principales des 
élytres. La longueur des élytres parait assez variable, et il serait inté- 
ressant d'étudier les limites de ces variations, car il se pourrait bien 


606 I. BOrIvAR. 


que certaines espèces, parmi celles admises aujourd’hui, ne fussent que 
des variétés à ailes plus ou moins raccourcies. 


Gen. Atractomorpha Sauss. 


A. crenulata Fabr. 

Truxalis crenulatus Fabricius, 1793. Ent. Syst. IL, p. 26. 

Atractomorpha crenulata Sauss.. Orth. du Mus. de Genève, Ann. de 
la Soc. ent. de Fr., 1881, p. 475. — Bolivar, Mon., p. 6». 

Le tubercule prosternal est un peu sinué dans les © ©, mais pas bi- 
denté, caractère que je n'ai pas observé dans les & ©, bien que j'aie eu 
l’occasion d'en voir un grand nombre. 


Gen. Pyrgomorpha Serv. 
P. squalina Sauss. 


Pyrgomorpha squalina Saussure, 188%. Apud Bolivar, Monogr. dé 
los Pire pe 


Les exemplaires de Maduré sont d’un brun de poix en dessus avec 
une bande noire latérale qui s'étend de part et d'autre de la poitrine en 
passant sur les hanches et le long de l'aire inférieure externe des fé- 
murs postérieurs; la moitié externe ou inférieure des lobes latéraux 
du pronotum est pâle, ainsi que les pleures méso- et métathoraciques; les 
antennes sont triquètres à la base et presque cylindriques dans le reste, 
noires ou d'un gris-rougeàtre. Il se trouve aussi des individus à livrée 
verte, chez lesquels les parties sombres des précédents sont rou- 
geàtres. 


Le G n'étant pas connu je crois utile d’en donner les dimensions. 


3 Long. corp. 18 mill.; antenn. 6 mill.; pron. 5,5 mill.; elytr. 
4,5 ill. ; fem. post. 8,5 mill. 


La © atteint quelquefois 30 mill. de longueur. 
P. indica Sp. nov. 


Prasina, griseo-fusea vel ochracea, saepe fusco-variegata. Frons si- 
nuata, valde obliqua. Caput minute granosum, pone oculos linea obliqua 
pallida parce granulosa. Antennae rufescentes. Vertex angustus, oblongo- 
rolundato-productus. Pronotum parce granosum , carinis ante medium 
conspicuis, inflexis, postice granulis tantum indicatis ; carinula media 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 607 


percurrente; metazona postice rotundata; lobis deflexis margine externo 
bisinuato, late pallido-marginato, valde granoso, angulo postico oblique 
truncato. Prosternum antice rotundatum. Elytra apicem femorum su- 
perantia, apice oblusa. Alae explicatae,elytris in quiele parum breviores, 
disco interno roseo. Pedes fusco-variegati. Femora postica plerumque 
obsolete fusco-biannulata, intus plus minusve fusea. Tibiae posticae gri- 
seae vel virides. Abdominis dorso fusco. 

G Long. corp. 15 mill.; pron. 3 mill.; elytr. A1 mill.; fem. post. 
7,5 mill. 

® Long. corp. 21 mill. ; pron. # mill. ; elytr. 45 mill. : fem. post. 9 mill. 

Loc. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly ; coll. Pant. et Bol.). 

Par sa taille, sa forme générale et sa coloration celte espèce offre 
beaucoup d’analogie avec P. brachyptera Bol.: mais le pronotum et le 
vertex présentent des différences très importantes qui permettent de 
la distinguer même sans tenir compte du développement des organes 
du vol, qui dans la nouvelle espèce est parfait. Elle ressemble aussi à 
P. grylloides, avec une taille moindre, mais le vertex est plus étroit et 
plus saillant proportionnellement, le front est plus fortement sinué et les 
élytres ainsi que les ailes sont plus courts, ne s'étendant que jusqu’à 
l'extrémité de l'abdomen. 


P. aptera Sp. nov. 


Prasina vel grisea, subgranulato-punctata. Frons fortiter obliqua, 
a latere visa sinuata. Caput acuminatum, pone oculos linea obliqua 
pallida granulata. Fastigium supra carinulatum, antice rotundato- 
truncatum. Antennae rufescentes, apicem versus infuscatae. Pronoturn 
supra haud- vel subindistincte granosum, postice medio sinuatum, lobo 
postico brevissimo, carinis lateralibus prozonae parum perspicuis, medio 
inflexis, carinis lateralibus metazonae valde obliquis, saepe rufis, lobis 
deflexis granulatis, extus pallidis, sinuatis, angulo postico obtusato, 
erosulo. Elytra nulla. Prosternum margine antico levissime reflexo, 
inedio subindistincte angulato. Pedes concolores, spina apicali externa 
tibiarum posticarum nulla. Abdomen supra ® longitrorsum multi- cart- 
nulatum ; segmentorum margine postico laevi. 


S Long. corporis 16 mill.; pron. 2,2 mill.; fem. post. 6,5 mill. 

@ Long. corp. 23 mill.; pron. 3,2 mill.; fem. post. 8,5 mill. 

Loc. Maduré (Castets ; coll. Pant. et Bol.). 

Par son aspect ainsi que par l'absence complète des organes du vol 
cette espèce pourrait être considérée comme appartenant au genre 


608 I. BoLiIvAR. 


Parasphena Bol., mais la forme allongée et conique de la tête. celle 
des antennes qui sont déprimées à la base et triquètres et enfin les 
proportions des lobes latéraux du pronotum qui sont celles des Pyr- 
gomorpha, la font placer dans ce dernier genre. 

La taille est à peu près celle du P. grylloides Latr., mais elle est 
plus mince ; la longueur du lobe postérieur du pronotum est égale ou 
intérieure à l’espace compris entre les deux derniers sillons transverses ; 
en d’autres termes, le dernier sillon du pronotum est situé à égale dis- 
tance du sillon précédent et du bord postérieur. 


Gen. Grthacris Bol. 
TABLEAU DES ESPÈCES 


1. Tibiae posticae spina apicali externa instructae. Vertex la- 


tiusculus. 
2. Tympanum abdominale adest............. O. filiformis Bol. 
©. ruficornis Sp. n. 
2 TUNER TERRE TE ... ©. eleganssSp.n 
AA. Tibiae posticae spina apicali externa nulla. Vertex acutius- 
culus. 
2. Species tympano abdoininali praedita.... ©. simulans sp. n. 
2.2. Species tympano subindistincto........ G. acuticeps Sp. n. 


O. ruficornis Sp. nov. 


Elongata,minute punctata, subtus cinereo-villosa, olivacea. Fastiqium 
latiusculum, in Q subtransversum, supra obluse carinatum, antice ro- 
tundatum. Antennae rufae, basi subtriquetrae. Pronotum subcylindri- 
cum, in Q retrorsum ampliatum, postice medio truncatum vel obtusis- 
sime sinuatumm ; lobis deflexis extus fascia pallide olivacea ab oculis 
usque ad coxas posticas perducta, intus vita sanguinea granulosa mar- 
ginata; margine externo sinuato. Pectus elongatum ; lobis mesosternu- 
libus GS © spatio his distincte angustiore sejunctis. Femora antica G 
incrassata. Tibiae posticae spina apicali externa armatae. Abdomen 
tympano magno instructum ; segmentum ultimum dorsale medio anguste 
atque semicirculariler emarginatum, lobis productis. Lamina supra- 
analis lanceolata, apice sulcata. Cerci brevissimi, triangulares, apice 
haud incurvi, lamina supra-anali valde breviores. Lamina subgenitalis 
COoMmpress«. 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 609 


VaRiAT : Corpore Supra rufo, utrinque laete viridi-coeruleo. 
— Villa flava laterali nulla vel obsoleta. 

3 Long. corp. 17 mill. ; pron. 2,8 mill.; fem. post. 7 mill. 

© Long. corp. 24 mill.: pron. 4,5 mill.; fem. post. A0 mill. 

Loc. Kodaikanal {Castets, Deécoly; coll. Pant. et Bol.). 


La coloration de cette espèce est d’un vert quelque peu roussâtre 
sur le dos, avec les pattes d'un vert à nuance plus claire; de chaque 
côté du corps, à partir des yeux, s'étend une bande claire qui passe 
sur le bord inférieur des lobes latéraux du pronotum et sur les pleures, 
jusqu'aux hanches postérieures; sur le pronotum on voit en outre 
des petits tubereules ou plutôt des rugosités jaunes et corallines, à côté 
de la bande claire; sur le premier anneau de l'abdomen on remarque 
aussi un trait rouge. 

L'espace interlobulaire du mésosternum est plus étroit que les lobes 
de celui-ci, dans la ©; dans le G cet espace est de moitié plus étroit 
que les lobes, mais il est toujours plus large que la carène frontale 
au niveau de l’ocelle median. Le dernier segment dorsal de l'abdomen 
dans le & est sinué en arc, au milieu et de chaque côté, de sorte 
qu'il forme deux lobes saillants. La plaque supraanale est lancéolée 
et étroite dans les deux sexes. Les cerques sont beaucoup plus courts 
que ladite plaque chez le &, 


O. elegans Sp. nov. 


Modice angustata, crebre punctata, sicca fusco-testacea. Frons obliqua, 
subsinuata. Oculi exserti. Vertexæ medio tenuiter carinulatus; fasti- 
gium ante oculos triangulare, aequilatum, antice subtruncato-rotun- 
datum.Antennae viridirufoque annulatae. Pronotum eylindricum, antice 
rotundatum, postice truncatum atque medio levissime et fere indistincte 
exæciso; lobo postico brevissimo; lobis deflexis vitta pallida ab oculo 
oriunda, usque ad coxam posticam extensa et supra pleuras in maculas 
tres soluta, intus fascia prasina callos flavos includente apposita; mar- 
gine externo ante medium sinuato, pone medium cum margine postico 
rotundato confluenti. Pedes virides. Femora plus minusve rufo- margi- 
nata, geniculis posticis intus nigris, extus rufo- nigroque tinctis. Tibiae 
posticae apice subtus nigro-terminatae, spina apicali externa minutu. 
Pectus ançgustum. Lobi mesosternales spatio his parum angustiore se- 
juncti. Tympanum nullum. Lamina supra-analis & triangularis, sub- 
aequilatera, Q. 


® Long. corp. 23 mill.: pron. 4 mill. ; fem. post. 10 mill. 
Ann. Soc. Ent. Fr. Lxx, 1901. 39 


610 I. Borivar. 


Loc. Maduré (Castets). 

Cette jolie espèce se distingue facilement de la précédente dont elle 
est voisine par l'absence de tympan abdominal et par la forme de la 
plaque supraanale qui est triangulaire et équilatérale. 


O. acuticeps Sp. nov. 


Angustissima, elongata, suavissime rugosa atque minutissime punc- 
tata; viridi-olivacea, utrinque longitrorsum viridi- vel fusco-vittatu, 
subtus cum pedibus cinereo-villosa. Caput antice acuminatum. Vertex 
obtuse carinatus ; fastigium & subacuminatum, © rotundatum. Anten- 
nae basi sublriquetrae, articulis apice pallidis. Pronotum subcylin- 
dricum, postice recte truncatum, marginibus lateralibus late flavis 
atque sanguineo-maculatis, callis flavis raris sparsis. Meso- et metano- 
tum lateribus fascia flava ornatis. Prosternum dente parvo conico. 


4 


Pectus angustum, retrorsum ampliatum. Lobi mesosternales S intus 
subtangentes, © intervallo angustissimo sejuncti. Femora antica dis- 
tincte incrassata. Femora postica subtus fusco-maculata, area externa 
carina inferiore flava. Tibiae posticae Spina apicali externa nulla, 
vel aegre distingquenda. Abdomen tympano minutissimo, subindistincto 
instructum; Segmentum ultimum dorsale GS medio rotundato-emarqi- 
natum, lobos triangulares efformans. Lamina supraanalis lanceolata, 
obtuse carinata, cercis haud longior. Cerci compressi, apice acuminati 
etintrorsum curvati. Lamina subgenitalis magna, compressiuscula, pos- 
lice carinata. 


d Long. corp. 18 mili.; pron. 3 mill.; fem. post. 8,5 mil. 
5 Long. corp. 24 mill.; pron. k mill. ; fem. post. 9,5 mill. 


Loc. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly, Martin: coll. Pant. et 
Bol.). 


Le peu de largeur de l'espace interlobulaire du mésosternum permet 
de séparer facilement cette espèce des précédentes. La réduction du 
tympan du premier segment de l'abdomen constitue une autre différence 
vis-à-vis de la suivante. A propos de ce caractère il est bon de faire 
observer qu'un fait analogue s’observe chez les Pezotettix, car il y à 
des espèces qui ont des tympans abdominaux à côté d’autres qui en 
sont dépourvues. 

La coloration de cette espèce est variable, sinon dans ses caractères 
généraux, du moins pour la vivacité et la nuance des couleurs. Il y à 
toujours une bande jaune qui partant de la base de l'antenne et passant 
au-dessous de l'œil envahit l'angle externe des joues et se continue 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 611 


le long du bord inférieur des lobes du pronotum et sur les côtés de 
la poitrine jusqu’au x hanches postérieures. Cette bande est limitée inté- 
rieurement, sur le pronotum, par une autre bande bien plus large et 
verte, sur laquelle sont épars quelques petits tubercules blancs; enfin, 
la bande verte est limitée intérieurement par une ligne blanche qui 
marque la limite entre les lobes et le dos du pronotum, occupant le 
lieu des carènes latérales qui font défaut. La bande claire inférieure 
offre aussi quelques tubercules d’un rouge corail, et sur les côtés de 
la poitrine elle est marginée intérieurement par une autre bande plus 
obscure, avec quelques tubercules blanchâtres. L'abdomen est gris- 
rougeàtre en dessus’avec une large bande latérale étroitement marquée, 
du côté intérieur, par une ligne noire après laquelle vient une ligne 
blanche. 


©. simulans Sp. nov. 


Ab anteriore differt tantum : segmento primo abdominali tympano ins- 
tructo, segmento ultimo S medio anguste profundeque sinuato, lobis 
duobus apice leviter extrorsum vergentibus, lamina supra-anali medio 
curinata, cercis apice introrsum curvalis. 

G Long. corp. 49 mill. ; pron. 3 mill. ; fem. post. 9 mill. 

@ Long. corp. 26 mill.; pron. 3,5 mill. ; fem. post. 9,5 mill. 

Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 

Même taille et même coloration que l'espèce précédente. La Q ne dif- 
fère absolument pas de celle de Orth. acuticeps si ce n’est par la pré- 
sence d’un grand tympan abdominal. Le G que je rapporte, bien qu'avec 
quelque doute, à cette espèce constituerait une variété de coloration, 
car il à les lobes latéraux du pronotum ainsi que les côtés de la tête et 
du thorax d’un rougeàtre obscur, la tête offrant quelques petits tu- 
bercules blancs. 

Je crois qu'il importe de rechercher avec soin ces insectes et j'espère 
que le nombre des espèces ne tardera pas à s’en accroître, à en juger 
par certains exemplaires douteux sur lesquels je n’ose me prononcer, 


Gen. Poecilocerus Scr\, 


P. pictus Fabr, 
Gryllus pictus Fabricius, 1793. Ent. Syst. IT, p. 53, 


Poecilocerus pictus Bol., Mon., p. 106. 


612 I. BoLIvAR. 


Gen. Aularches Stil. 


A. miliaris L. 
Gryllus (Locusta) miliaris L., 1758. Syst. Nat. ed. X, 1, p. 432. 
Aularches miliaris St, Orth. n. descr., p.51.— Bolivar, Mon., p.132. 


Je n'ai vu qu'un seul exemplaire d'une jolie variété qui a la tête 
ornée d'une large bande transverse jaune; les tubercules antérieurs du 
pronotum, les lobes latéraux et tout le bord postérieur, de la même 
couleur jaune qui contraste avec le noir olivätre du dos du pronotum. 
La poitrine etle bord postérieur de tous les segments abdominaux sont 
d’un rouge corail. 


Gen. Æ'ropidonotus Serv. 


Tr. Panteli Sp. nov. 


Tropidonoto angulato Stal maxime afjinis et primo intuitu simil- 
lnmus, sed fastiqium verticis obtusangulatum uti in Tr. discoideo, 
elytra apicem versus angustiora, apice acute producta, alae angustio- 
res, compo antico producto, acuto, margine antico dimidio apicali haud 


infuscato, ©. 


® Long. corp. 40 mill.; pron. 15 mill.: elytr. 39 mill.; fem. post. 


>= 


25 mill. 
Loc. Maduré (Castets; coll. Pant.). 


Les dimensions de cette espèce sont à peu près les mêmes que dans 
l'espèce américaine citée en premier lieu et elle correspond au même 
eroupe (a) de Stal (Bihang till K. So. Vet. Akad. Handt. Band 5, n. 9, 
p. 19.), les angles géniculaires des fémurs postérieurs étant aigus et un 
peu prolongés et les veines des élytres ornées de très petits nodules 
noirâtres. Les jambes postérieures ont dix épines de chaque côté, en 
comptant l’épine apicale. 

J'avoue que j'ai été fort surpris de trouver un Tropidonotus parmi 
des espèces indiennes ét qu’au premier abord j'ai cru à quelque mé- 
prise à propos de la patrie de cet insecte, d'autant plus qu'il ressem- 
blait à langulatus Stal; mais en l’étudiant j'ai pu me convainere que 
l'espèce n'était aucune de celles de l'Amérique qui sont connues et 
que par suite elle était nouvelle. 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 613 


Gen. Gesonia Stl. 

G. punctifrons Stäl. 

Acridium (Oxya) punctifrons Stäl, 1860. Freg. Eug. Res.. Ins. Orth., 
p. 330. 

Oxya punctifrons Stl, Rec., [, p. 8L 

Gesonia punctifrons Stàl, Syst. Acrid., p. 47. 

Loc. Maduré (Castets, Martin). 

Était indiquée de la Chine. Je la possède aussi des iles Arou (Molu- 
ques). 


Gen. Oxya Serv. 


O. velox F. 

Gryllus velox Fabricius, 4793. Ent. syst. Il, 60, 57. 

Gryllus chinensis Th., Mém. Acad. Pét., V, p. 253. 

Oxya Hyla Serv., Rev. méth., p. 96. 

Oxya chinensis Stal, Rec. Orth., I, p. 82, var. a. 

Loc. Maduré (Castets, Martin). 

C’est l'espèce la plus répandue; elle s'étend de l'ile de Ceylan jus- 
qu'à la Nouvelle-Guinée. 

O. intricata Stal. 

Acridium (Oxya) intricatum Stl, 1860. Freg. Eug. Res. Ins. Orth. 
P. 33. 

Oxya intricata Stl, Recens., 1, p. 82. 

Loc. Maduré (Castets). 


Gen. Hicroglyphus Krauss. 


EH. furcifer Serv. 

Acrydium furcifer Serville, 1839. Orth., p. 677, pl. 44, f. 12. 
Hieroglyphus furcifer Stal, Syst. Acrid., p. 9%. 

Loc. Maduré. 


61% I. Borivar. 


J'ai vu deux © SG dont l’un avec les jambes postérieures ornées 
d’une ligne noire longitudinale, comme chez le H. daganensis Krauss. 


Gen. Castetsia gen. nov. 


Cercinae Stl valde proxima. Fastigium obtusum, antice obtuse an- 
gulato-subrotundatum, medio supra carinatum, marginibus subcompres- 
sis sed rotundatis et punctatis. Frons obliqua; costa plana vel subsul- 
cata, ad apicem frontis continuata. Antennae breves. Pronotum postice 
angulatum, dorso cylindraceo, punctato, medio carinula plus minusre 
prominula, marginibus sublaevibus, nitidiusculis, lobis deflexis apicem 
versus sensim angustatis, marqgine externo medio angulato. Elytra lan- 
ceolata, pronoto haud longiora, vena radiali elevata perducta. Tubercu- 
hum prosternale transtersum, maxime compressum, subfoliaceum, apice 
ab antico visum obtuse angulatum. Intervallum loborum metasternalium 
fere aeque latum ac longum, marginibus retrorsum leviter divergenti- 
bus ; lobi metasternales pone foveolas haud contiqui sed parum distantes. 
Femora postica apicem abdominis subattingentia vel parum superantia, 
apice supra carina haud producta. Tibiae posticae margine externo 
praeter spinam apicalem spinis 8 armato. Valvulae genitales feminu- 
run marginibus denticulatis. 

Doit prendre place entre les genres Praæilla et Cercina Stal. Les 
caractères les plus notables quile distinguent sont : la forme anguleuse 
du bord postérieur du pronotum et la veine radiale des élytres qui 
est saillante et forme une carène longitudinale, divisant l’élytre en 
deux plans, l’un externe et vertical, l’autre interne et sub-horizontal, 
ce dernier étant cannelé vers l'extrémité. 


C. dispar Sp. nov. 

Fusco-ochracea vel partim viridis, pone oculos vitta fusca nitida, Supra 
sublusque pallide-cincta, usque ad marginem posticum loborum pronoti 
ducta. Costa frontalis plana, tantum prope ocellum obsolete impressa. 
Fastigüum verticis in © plus quam ins transversum, obtusum. Pronotum 
dorso planiuseulo, impresso-punctato, postice obtuse angulato: sulro 
sublili postico distincte (S), vel parum (Q) pone medium silo; carina 
media modice G vel levissime (©) elevata. Elytra lanceolata, vena ra- 
diali elevata, apice in & subcompressa, in G intus apicem versus con- 
caviuscula. Pedes olivacei. Femora postica supra fusciora. Abdomen 
utrinque fusco-variegatun. 

3 Long. corp. 12 mill.; pron. 3,2 mill.; elytr. 2 mill.; fem. post. 
7 mill. 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 615 


© Long. corp. 1546 mill. ; pron. 45 mill. ; elytr. 2,5-3,5 mill. ; fem. 
post. 7,2-8 mill. 

Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 

Les deux sexes sont si différents qu'ils semblent appartenir à deux 
espèces distinctes. La tête, outre la bande obscure post-oculaire, a une 
autre ligne de la même couleur, située un peu plus bas que la pre- 
miere. 


Gen. Spathosternum Krauss. 


S. venulosum Siäl. 
Spathosternum venulosum Stäl, 1878. Syst. Acrid., p. 97. 


Loc. Maduré (Castets), Kodaïikanal (Decoly). Déjà signalé des Indes 
orientales. 


Gen. Æristria Stil. 
Tr. Lacerta Stil. 


Tristria Lacerta Stäl, 1873. Rec. Orth., I, p. 80. — Bidrag. till. 
sodra Africa, Orth. fauna, p. 46. 

Loc. Maduré (Castets). 

Stal lui assigne la Chine pour patrie; il n’a décrit que la @ et n’a fait 
connaître que la longueur totale du corps; je crois qu'il y a lieu de 
donner au moins les autres dimensions. 

G Long. corp. 24 mill.; pron. 3,5 mill.; elytr. A5 mill.; fein. post. 
12 mill. 

© Long. corp. 35 mill.; pron. 6 mill.; elytr. 42 mill.; fem. post. 
20 mill. 

Le Tristria natalensis Bol. peut se différencier de cette espèce par la 
forme du vertex qu'on pourrait caractériser brièvement par ces 
mots : « fastigium antice obtuse acuminatum », en opposition à celui du 
T. Lacerta Sl duquel on pourrait dire « antice late rotundatum », 
ainsi que par la forme de la lame suranale et par celle des épines des 
jambes postérieures. 


Gen. Oxyrrhepes Stal. 
©. lineatitarsis Stil. 


Opsomala lineatitarsis Stl, 1860. Freg. Eug. Res. Ins. Orth., p. 32%. 
—#hRec. Orth., I; p: 79: 


616 I. BoLIvaR. 


Loc. Maduré (Castets, Martin). 
Indiqué de Chine. 


Gen. Capellea gen. nov. 


Corpus compressum, valde elongatum, utrinque fascix argentea ab 
antennis usque ad apicem femorum posticorum ornatum. Caput ante 
oculos uti in Tropidopola productum, fastiqium verticis subhorizon- 
taliter prominulum (G), vel sensim declive (©), apice anqgulum acutum 
formans, supra carinatum. Tempora per totam fere longitudinem fastiqüi 
extensa, punctata. Frons valde obliqua; costa frontalis inter antennas 
compressa et apicem versus valde ampliata atque marginala. Antennae 
prope oculos insertae, lineares. Oculi magni, os versus longe descendentes. 
Pronotum teres, postice angulato-rotundatum ; carina media percur- 
renti, parum elevata, sulco postico longe jone medium sito. Elytra 
angusta, pone geniculos posticos longe producta, apice rotundata. Tuber- 
culum prosternale valde compressum, apice haud  ampliatum.  Lobi 
mesosternales et metasternales sutura recta contiqui (5 et ©). Femora 
antica brevia, crassiuscula. Femora intermedia apicem coxarum posti- 
carum haud attingentia. Femora postica sublinearia; lobis genicula- 
ribus elongatis et subaculis, sed apicem femorum haud superantibus. 
Tibiae posticae extus spinis 20 vel 21 armatae, margine exteriore 
spina apicali distincta. Abdomen apicem elytrorum longe superans. 
Lamina subgenitalis GS longe producta et fortiter compressa. 


Ce genre vient se placer à côté du Metapa Stal dont il diffère prin- 
cipalement par le fastigium caréné, les élytres dépassant l'extrémité 
des cuisses postérieures (G 9), les jambes postérieures avec vingt ou 
plus de vingt épines, le dernier article des tarses postérieurs aussi 
long que le premier et l'abdomen beaucoup plus long que les cuisses 
postérieures. Il a de grandes ressemblances avec les Ischnacrida, bien 
que ses antennes soient filiformes. 


C. argenteo-vittata sp. nov. (fig. 33, 33 4). 


Pallide olivaceo-rufescens, utrinque argentes-vittata, subtus griseo- 
villosa, capite supra nec non pronoti dorso saepe fusco-viltatis. Facies 
grosse impresso-punctata. Fastigium nec non verteæ inter oculos conca- 
viuscula. Pronotum confertim impresso-punctatum  Elytra hyalina, 
fortiter venosa, venis pallidis. Genicula postica intus fusco-fasciata. 
Lamina supraanalis & lanceolata, medio canaliculata et prope apicem 
utrinque sinuata, apice acutiusculo; & compressiuscula, supra spatio 
angusto sulcalo, utrinque marginato.  « 


Les Orthoptères de St-Josepk's College. 617 


3 Long. corp. 62 mill.; pron. 7,5 mill.: elytr. 37 mill.; fem. post. 


20 mill. 

® Long. corp. 80 mill.: pron. AL mill.; elytr. 50 mill.; fem. post. 
30 mill. 

Loc. Maduré (coll. Pant. et Bol.). 


Gen. Xenippa Stl. 


X. prasina Sp. nov. 


Prasina, subtus griseo-pilosa. Caput pronoto sesqui-longius, a supero 
visum pone oculos cylindricum. Fastiqium dimidium longitudinis capi- 
tis efformans, sensim angustatum, tectiforme, tantum prope apicem 
carinula bene determinata instructum. Vertex carinula subtilissima, 
utrinque areis longitudinalibus punctatis, inter oculos sulco trans- 
verso nullo vel subindistincto? frons per totam longiludinem sensim 
angustata, costa media in tertia parte basali compressq et sulco desti- 
tuta, apicem versus sensünm ampliata et utlrinque marginata; carinae 
laterales percurrentes, perfecte explicatae. Antennae ensiformes, an- 
gustae, elongatae. Pronotum dorso teretli, antice grosse, postice minute 
impressa-punctatuim, tantum in metazona obsoletissime carinulatum, 
basi productum et obtuse rotundatum ; lobis deflexis longioribus quam 
alticribus, margine infero subrecto, anguste flavido-calloso. Meso- et 
metanotum lateribus punctatis ; carinula flava ab angulo postico pro- 
noti usque ad coxas intermedias extensa. Elytra &ngusta, hyalina, viridi- 
venosa, apice obtuse rotundata, apicem femorum superantia. Alae per- 
fecte explicatae, sanguineae. Pedes breves. Tibiae anticae tarsis ejusdem 
paris breviores. Femora postica angusta. Tibiae posticae spinis apice 
nigris. 

Long. corp. plus quam 35 mill.; capitis, 8 mill.; fastigi, 4 mill.: 
antenn. 13 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 21 mill.; fem. post. 13 mill. 


Loc Maduré {Decoly; coll. Pant.). 
La seule espèce connue de ce genre, X. véridula Stl, est de Char- 
tum ; elle a les élytres fortement abrégés, et les carènes du front non 


continuées. 
Gen. Gelastorhinus Brunn. 


G. tryxaloides sp. nov. (fig. 34). 


/ 


Corpore viridi, supra carneo-fusco. Caput pronoto vix longius, hori- 
zontaliter productum. Vertex inter oculos carinulatus et obsolete fusco- 


G1S I. Borivar. 


lènealus. Fastigrum concaviusculum, antice rotundatum, marginibus 
parallelis, reflexis. Frons valde obliqua, costa sulcata, clypeum versus 
ampliala atque deplanata. Antennae dimidiam corporis longitudinem 
atlingentes (SG), vel ea breviores, ensiformes. Pronotum compressius- 
culum, dorso angusto, postice parum latiore, carinis lateralibus medio 
levissime flexuosis vel rectis (9), sulco postico pone medium sito : mar- 
gine postico obtusissime angulato; lobis deflexis viridibus, ad carinas 
r'ufo-fuscis, margine inferiore recto, posteriore arcuato-sinuato, angulo 
postico subacuto. Elytra ultra apicem femorum extensa, angustissima, 
subacuminata, rufa, apice dilutiora atque subhyalina, area marginal 
prasina. Alae angustae, elytris breviores. Prosternum antice strumo- 
sun, nedio denticulo parvo armatum. Pedes subfiliformes; lobis apica- 
libus femorum posticorum obtuse productis, lobo interno longiore. Tibiae 
posticae dilute sanquineae. Lamina supraanalis oblongo-lanceolata. S 
cerct compresst; lamina subgenitalis parva, obtuse acuminata. 

G Long. corp. 24 mill.; pron. 3,8 mill.; elytr. 20 mill.; fem. post. 
13 mill. 

© Long. corp. 40 mill.; pron. 7 mill.; elytr. 33 mill; fem. post. 
20 mill. 

Loc. Maduré, Kodaikanal (Castets, Décoly : coll. Pant. et Bol.) 

M. Fritze a décrit dernièrement un Gelastorhinus gracilis provenant 
de Deli (Sumatra) avec les antennes et les élytres bien plus longs et les 
ailes enfumées, qui ne peut pas se confondre avec notre espèce ; celle- 
ci diffère également du G. albolineatus Brunn. et se rapproche du 6. 
dar Sauss., de Madagascar, dont elle a la taille et la coloration, mais 
de laquelle on la distinguera par la tête plus grêle, avec le vertex plus 
étroit et à bords parallèles, et par les élytres plus amineis vers l’'extré- 
mité. 


Gen. Acridium Sery. 
À. roseum de Gcer. 
Acridiun roseum de Geer, 1773. Mém. 3, p. 488, pl. 41, f. 4. 
Acridium flavicorne Burm., Handb. 2, p. 629. 


Acridium roseum Stal, Recens. Orth. I, p. 49. 
Loc. Maduré. 


A. tataricum |. 
Gryllus (Locusta) tataricus Linné, 1758. Syst. Nat. ed. X, 4, p. 482. 


Acridium tataricum Stl, Rec. Orth. I, p. 61. 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 619 


Loc. Maduré. 


A. melanocorne Serv. 
Acridium melanocorne Serville, 14839. Orth., p. 659. 


Loc. Maduré. 


A. consanguineum Serv. 


Acridium consanguineum Serville, 1839. Orth., p. 660. — Brunner, 
Rev. du Syst. des Orth., p. 159. 


Loc. Maduré. 


A. succinctum |. 
Gryllus {Locusta) succinctus Linné, 1763. Cent. ins., p.15, 36; Syst. 
nat. ed. XIL 4, 2, p. 699. 


Acridium succinctum Burm., Handb. If, p. 634. 
Loc. Maduré. 


Gen. Pelecinotus gen. nov. 


Vertex latissünus, valde declivis et in frontem verticaliter sensim con- 
tinuatus. Costa frontalis inter antennas latissima, ante ocellum subito 
angustata et usque ad chypeum marginibus subparallelis instructa. An- 
tennae filiformes, graciles (9), vel crassiusculae (5). Pronotum antice 
breviter, postice longe acute-productum ; lobus posticus lobo antico bre- 
vior; dorsum per totam longitudinem compresso-cristatum; crista plus 
minusve erosula, a sulcis transversis haud interrupta, sulcis in summa 
crista oblitteratis. Elytra abbreviata, lateralia, lata, lanceolata. Alae 
abortivae. Pedes crassi. Femora postica area dorsali exteriore latissima, 
carinis spinosis. Tibiae posticae seriebus interna externaque spinarum 
basim versus aeque extensae. 

Diffère des genres Ecphantus Stal de Queensland et Acrostegaster 
Karseh de l'Afrique orientale par les sillons transversaux du pronotum 
qui ne sont pas profonds et n’entament pas la crête, laquelle est très 
comprimée et entière. Dans Ecphantus les deux séries formées par 
les épines des jambes postérieures ne s'étendent pas également vers 
la base, à l'opposé de ce qui s’observe dans les genres Acrostegaster 
Karsch, Teratodes Brullé et Althaemenes Stal. Le nouveau genre doit 
prendre place entre ces deux derniers; il se distingue de Teratodes 
par le pronotum très peu avancé antérieurement et dont la prozone est 
bien plus grande que la métazone, ainsi que par les organes du vol ru- 


620 I. Bozivar. 


dimentaires:; et d'Altaemenes par ce même caractère, par la forme du 
bord postérieur du pronotum, etc. 


P.brachypterus, Sp. nov. (fig. 35, 35 «). 


Staturamediana. Viridis. Caput rugulosum. Vertex perpendiculariter 
declivis. Antennae apicem versus infuscatae. Pronotum acute tectiforme. 
antice breviter, postice acute productum, carina media compressa, laevi, 
a latere visa in GS obtuse arcuata, in ® recta vel medio subsinuata, an- 
tice tantum arcuata, postice erosula; lateribus punctis qrossis impressis 
nigro-repletlis; sulco postico pone medium pronoti sito: prozona parce 
tuberculosa, metazona confertim ruguloso-punctata, margine postico 
incrassato, saepe flavo. Elytra abbreviata, lanceolata, lobi postici pronoti 
longitudinis. Alae brevissimae. Femora postica supra sublusque spinu- 
losa, carina externa tantum obtuse tuberculata. Tibiae posticae flavae 
(©), vel rufae (SG), spinis apice nigris. Lamina supraanalis © triangula- 
riter producta, acuta, ? compressiuscula, apice obtusatu : lamina subge- 


nitalis GS compressa, carinata et acuta. 

G Long. corp. 20 mill.; pron. 11,5 mill.; elytr. 6 mill.; fem. post. 
13 mill.: {b. post. 12 mill. 

© Long. corp. 40 mill.; pron. 20 mill.; elytr. 10 mill.; fem. post. 
19 mill. 

Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly; coll. Pant. et Bol.). 


P. cristagalli sp. nov. (fig. 36). 

P. brachyptero valde prorimus. Differt : capite fere laevi, haud 
rugoso ; costa frontali carinis ad ocellum vix elevatis et subinterruptis ; 
pronoti crista valde arcuata et elevata, crenulata sed minus compressa 
et utrinque haud nigro-punctata, margine postico late albido, angulo 
postico acute producto sed apice imo obtusato ; tibiis posticis elon- 
gatis, G. 

G Long. corp. 21 mill.; pron. 12 mill.; elytr. 5 mill.; fem. post. 
1% mill. ; fibiae post. 14 mil. 

Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 


Gen. Bibracte St. 


B. rugulosa Sp. nov. 


Fusco-ferruginea. Frons grosse impresso-punctata. Fastiqium ruqulo- 
sum. Pronotum postice obtuse sinuatum, dorso ruguloso, obtuse tecti- 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 621 


formi, sulco postico longe pone medium sito; lobis deflexis subangulato- 
insertis, dimidio interno nitidiusculis, impresso-punctatis, ante angulum 
posticum concaviusculis, postice confertim impresso-punctatis. Elytra 
abbreviata, pronoto breviora, margine interno recto, exæterno apicen 
versus valde convexo. Femora postica subtus nec non tibiae sanguine«, 
spinis flavis, apice nigris. Lamina supraanalis compressiuscula, supra 
basi sulcata, ©. 


© Long. corp. 24 mill.; pron. 6 mill.; elytr. 4 mill.; fem. post. 
1% mil. 
Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly ; coll. Pant.). 


Cette espèce ne pourrait se confondre avec B. deminuta Brunn. de 
Java, récemment décrite (4898), et bien que je me trouve dans limpos- 
sibilité d'établir une comparaison détaillée, ayant renvoyé mes types 
depuis longtemps, je la crois différente par plusieurs caractères, ainsi 
qu’on peut s’en convaincre par la confrontation des descriptions. 


Gen. Coptaecra Slail. 
C. ensifera Sp. nov. 


Fuscescente-testacea. Fastigium inter oculos breviler tricarinatum , 
carina media retrorsum continuata. Tempora perfecte explicata, intus 
carinulata. Costa frontalis impresso-punctata, inter antennas levissime 
ampliata et producta, a latere visa haud vel indistincte subsinuata. 
Frons rugulosa. Antennae distincte ensiformes, articulo secundo reliquis 
distincte angustiore. Pronotum rugoso-scabrum, marginibus griseo-seto- 
sis. Elytra apicem femorum posticorum attingentia, sed haud superantia, 
dimidio distali subhyalina, oblique angustissimeque fusco-fasciala, apice 
valde oblique truncata.Alae succineae , campo radiali apice oblique trun- 
calo. Pedes griseo-setosi, antici intermediique rugosi. Femora postica 
area supero-externa scabra; area infero-externa transversim Tugos«, 
nigra, latiuscula ; area infero-interna sanguinea : intus sanguinea, ün- 
perfecte et subobsolete fusco-bi-fasciata. Tibiae posticae sanguineue, spinis 
apice nigris, intus 11, extus 9. . 


© Long. corp. 27 mill.; pron. 6,5 mill.; elytr. 20 mill. ; fem. post. 
16,5 mill. 

Loc. Maduré (coll. Pant.). 

Cette espèce diffère du C. foedata Sauss. par ses antennes bien plus 
distinctement ensiformes et dont le troisième article est presque deux 
fois plus large que le deuxième, par son pronotum plus fortement ru- 


622 I. BoLivaR. 


cueux, ses élytres qui ne dépassent pas les genoux postérieurs et ses 
fémurs postérieurs dont l'aire supéro-externe est raboteuse; mais, de 
même que dans l’espèce de Serville, la tête est saillante entre les an- 
tennes et la côte frontale est étroite et à peine un peu plus large entre 
les antennes. 


Gen. Coptacrella gen. nov. 


Coptacrae valde prorüna. Caput ab antico visum basün versus haud 
anpliatum; costa frontali percurrenti, fere ubique aeque lata, basi tan- 
Hum angustata, in eodem plano jacenti, sed inter antennas compressius- 
cula et in GS subampliata; carinis lateralibus frontis acutiusculis, inter 
se et cum costa frontali subparallelis : areis lateralibus frontis costa 
frontali subtriplo latioribus. Oculi oblongi, supra spatio angusto, costae 
frontali subacque lato, sejuncti. Vertex subhorizontaliter productus, 
antice cum costa frontali arcuatim continuus. Fastigium triangulare, 
marginaltum. Vertex inter oculos utrinque carinis parum expressis, 
saepe (&) medio interruptis. Antennae capite parum longiores, ab arti- 
culo tertio depressae et ançuste ensiformes. Pronotum obtuse tectiforme, 
carina media a sulcis trinterrupta, postice recte angulatum. Elytra 
abbreviala, apicem versus angustata; campo marginali rotundato-pro- 
ducto. Femora postica area infero-externa nigra, carina subtili longitu- 
dinali instructa. Tibiae posticae sinuatae. 

Ce nouveau genre est très voisin de Coptacra Stàl, ayant comme 
celui-ci la côte frontale parallèle et étroite, et les antennes quelque peu 
déprimées, caractères qui le séparent de Paracoptacra Karsch. 


C. Martini sp. nov. (fig. 37, 37 4). 

Pallide ochracea, granoso-rugulosa atque griseo-pilosa ; capite prono- 
toque saepe nigro-granosis. Elytra ad medium abdominis extensa, apice 
subacuminato-rotundata, campo marginali rotundato-producto. Alae 
succineae, area antica apicen versus infuscata. Femora postica supra 
subindistincte fusco et oblique fasciata, area infero-erterna nigro-nitida, 
intus, basi, nec non tibiis posticis rufis. Lamina supra-analis G lanceo- 
lala, cercis longior, marginibus integris. 

5 Long. corp. 4% mill.: pron. 3,2 mill.; elytr. 5 mill. ; fem. post. 
9 mill. 

® Long. corp. 24 mill.: pron. 5 mill.; elytr. 7 mill.; fem. post. 
12 mill. 


Loc. Kodaïkanal (Castets, Décoly, Martin: coll. Pant. et Bol.). 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 623 


Gen. Eucoptacra gen. nov. 


Costa frontalis inter antennas Ssensim ampliala, spatio interoculari 
verticis latior; carinis lateralibus frontis parallelis, medio sinuosis. 
Fastigium verticis transversum, declive, cum costa frontali arcuatim 
continuum. Antennae filiformes, basi haud depressae; articulus tertius 
articulo secundo distincte augustior. Elytra perfecte explicata, apice 
oblique truncata sed haud sinuata. Campus anticus alarum apice Lrun- 
catus. Femora postica area infero-externa nigra, carina longitudinali 
instructa. Tibiae posticae sinuatae. 


E. praemorsa Siäl. 


Acridium (Catantops?) praemorsum Stal., 1860. Freg. Eug. resa, 
Orth., p. 330. 


Coptacra praemorsa Stal., Rec. Orth., I, 58. 
Loc. Maduré. 


Je rapporte à cette espèce un exemplaire de Maduré qui diffère de 
Coptacra foedata par les caractères mêmes énumérés par Stal. Cette 
espèce se distinguerait de C. cyanoptera Stül — annulipes Bol, : par la 
tête, dont le front est couvert d’une ponctuation plus serrée et la côle 
frontale, tout à fait plane, a ses bords parallèles depuis l’ocelle mé- 
dian jusqu’à l’épistome; par le pronotum, dont la prozone est plus 
courte, le sillon postérieur étant placé nettement avant le milieu; par 
les fémurs postérieurs, dont l'aire inféro-externe est tout à fait d’un 
noir brunâtre, sans la tache jaune au milieu, près de la carène externe, 


YA 


qui se voit dans C. cyanoptera SI. 


Gen. Epistaurus Bol. 


E. Sinetyi Sp. nov. 


Epistauro crucigero maxime affinis sed minor ; colore pallide ru- 
fescenti; carina media verticis fere indistincta ; femoribus posticis obli- 
que fusco-trifasciatis, area infero-externa fusca, medio interrupta, intus 
basi rufa, denique fusco-bifasciatis ; tibiis longe griseo-pilosis, basi [us- 
cis, pallide-annulatis, subinde rufis, Spinis extus 9, intus 11 armatis ; 
abdomine dorso rufo, supra serie macularum linea media interruptu, 
ornato; GS lamina supraanali deplanata,medio transverse atque subindis- 
tincte tinpressa, apice obtuse angulata; cercis brevibus, subcompressis, 
prope apicem incurvis; lamina subgenitali oblusa, parum producta. 
® Valvulae ovipositoris grosse timpresso-punctatae. 


624 I. BoLivaR. 


5 Long. corp. 12 mill.; pron. 3 mill.; elytr. 9 mill.; fem. post. 
7,9 mill. 

© Long. corp. 15 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 12 mill.; fem. post. 
10 mil. 


Loc. Trichinopoly (coll. Pant.). 


M. Brunner a décrit récemment une espèce asiatique de ce même 
venre qui ne saurait être confondue avec celle-ci, vu les proportions 
des élytres et des fémurs postérieurs. Les autres espèces sont afri- 
caines. 


Je me fais un plaisir de dédier cette espèce à M. R. de Sinéty, auteur 
de très belles recherches sur l'anatomie des Orthoptères. 


Je crois utile de signaler les différences qui séparent les genres de la 
section des Coptacra. 


1. Partie interoculaire du vertex plus large que la côte fron- 
tale ; lobes mésosternaux en angle aigu intérieurement ; 
antennes filiformes; élytres et partie antérieure de l'aile 
COUPÉS ODIIQUEMENRT ER EE Acridoderes Bol. 


1.1. Vertex pas plus large que la côte frontale ; lobes mésoster- 
naux arrondis du côté intérieur ; antennes et élytres va- 
riables. 


2. Carène dorsale du pronotum coupée par les trois sil- 
lons transversaux et très peu élevée. 


3. Côte frontale parallèle, peu ou point élargie entre les 
antennes, pas plus large ou à peine plus large que le 
vertex entre les veux; antennes quelque peu ensi- 
formes, déprimées à partir du 3° article, celui-ci distinc- 
tement plus large ou aussi largeque le 2. 


ñ. Éltres et ailes parfaitement développés; les premiers 
ainsi que la partie antérieure de l'aile très obliquement 
rOnqués ou mieux SUDSINUES EC Coptacra Stäl. 
Élytres et ailes très courts, à peine plus longs que le 


pronotum et atiténués vers l’extrémité............ 
Coptacrella Bol. 


rs 
E 


n. 


0e 


3.3. Côte frontale distinctement élargie entre les antennes et 
plus large que le vertex entre les yeux; antennes 


Les Orthoptères d2 St-Joseph's College. 629 


liliformes et cylindriques dans la moitié basilaire, leur 
3° article évidemment plus grêle que le 2%. 


&r 
© 


Élytres très courts, à peine plus longs que le pronotum ; 
les ailes petites, pourvues d’un champ intermédiaire 
large, à réticulation très espacée .... Paracoptacra Karsch. 


” 
— 
a 

Le 


5. Élytres bien développés; ailes normales. 


6. Elytres et partie antérieure des ailes obliquement tronqués 

à l'extrémité; antennes tout à fait filiformes; coloration 
dunroChraGe obscur. 2: CR MELS . Eucoptacra Bol. g. n. 

6.6. Elytres et partie antérieure des ailes distinctement arron- 


dis à l’extrémité; antennes quelque peu déprimées et 

élargies avant l’extrémité; coloration verdâtre, variée de 

RL LU res Cyphocerastes Karsch. 

2.2. Carène dorsale du pronotum coupée seulement par le 
troisième sillon et distinetement comprimée. 


| 


Élytresbien développés, tronqués, obliquement à l’extré- 
MO RAR Lise amas A TR EC ES Epistaurus Bol. 


7.7. Klvtres très courts, lobiformes, largement arrondis...... 
RE PE Paraepistaurus Karsch. 


Gen, Catantops Schaum. 
C. humilis Serv. 
Acridium humile Serville, 1839. Orthopt., p. 662. 
Var. interruptus var. nov. 


Pallide ochracea, sparse fusco-punctata. Costa frontalis inter unten- 
nas subampliata, impresso-punctata. Fastigium acutiusculum, in G 
ante oculos longius quam latius. Pronotum compressiusculum, rugulosum 
et impresso-punctatum, carina media subtili, percurrenti, angulo pos- 
tico subrecto ; lobis lateralibus concoloribus, vel antice supra obsolete obs- 
curioribus. Elytra abdomen superantia, [usco-variegata, venulis trans- 
versis plurimis pallidis. Prosternum tuberculo apice incrassato. Femora 
postica pallida, supra transverse fusco-biannulata, annulo primo sub- 
tus interruptlo, area infero-externa fusca, apice fusco. Tibiae posticar 
fuscae, basi annulo pallido ornatae. Cerci S elongati, gracilescentes, apice 
subcompressi. 

Ann. SOC. Ent. Fr., LxX, 1901. 40 


626 I. BoLivar. 


ÿ Long. corp. 27 mill.; pron. 7 mill.; elytr. 25 mill.; fem. post. 
16 mill. 

© Long. corp. 39 mill.; pron. 8,5 mill. ; elytr. 32 mill. ; fem. post. 
21 mill. 

Loc. Maduré (coll. Boliv.). 

Un des caractères les plus saillants de cette espèce réside dans Ja 
longueur et la forme grêle des cerques; ces appendices, dirigés vers 
l'arrière, atteignent généralement l'extrémité de la lame sous-génitale ; 
ils sont en même temps un peu comprimés à l’apex, mais non élargis 
du côté supérieur, ce qui distingue l'espèce du C. pinguis Stël. 


C. indicus Sauss., Sp. nov. 

Fusco-testaceus vel ferrugineus. Costa frontalis apicem versus levis- 
sine subangustata, punctata, ante ocellum concaviuscula. Fastiqium 
verticis ante oculos subtransversum. Pronotum confertin minutissime- 
que ruguloso-punctato impressum, medio carina subtili percurrenti, pos- 
lice obtuse angulatum ; lobis lateralibus supra subobsolete infuscatis. 
Elytra abdomine longiora, minute fusco-varia; area radiali paltide ma- 
culata. Metathorax vitta obliqua pallida ornatus. Femora postica supra 
medio et ante apicem transversün fusco-fasciala, fascus in area ex- 
terno-media haud vel brevissime continuatis, area externo-media ad 
marginem inferiorem flava, area infero-externa fusca. Tibiae posticae 
rufae. Cerci apice ampliat. 

3 Long. corp. 24 mill.; pron. à mill.; elytr. 22 mill.; fem. post. 
12,5 mill. 
© Long. corp. 30 mill.; pron. 6,8 mill.; elytr. 28 mill.; fem. post. 


F 


16 mill. . 

Loc. Kodaikanal (Castets, Decoly; coll. Pant. et Bol.). 

Cette espèce existait déjà dans ma collection sous le nom inédit que je 
conserve; elle m'avaitété envoyée par M. de Saussure comme provenant 
de l'Himalaya. Elle est voisine du €. pinguis Stal de Ja Chine, mais 
outre que la taille est un peu plus grande, les fémurs postérieurs sont 
autrement colorés et les cerques, au lieu d’être élargis près de l’apex à 
leur bord supérieur, vont s’amincissant vers l'extrémité et offrent, un 
peu avant celle-ci, une dilatation de forme triangulaire dont le bord 
postérieur est légèrement sinué,. 


C. acuticercus Sp. nov. 
Catantopsi debilitato Serv. magnitudine atque colore maxime 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 627 


affinis, sed fasciis superioribus femorum posticorum in area externo- 
media oblique continuatis, sublus interruptis; cercis apice acutis. 
Fusco-ferrugineus vel pallide ochraceus. Fastigium verticis acutiuscu- 
lun. Costafrontalis basicoarctata,deinde subparallela, punctato-impressa, 
ante ocellum concaviuscula. Pronotum confer tin impresso-punctatum, ca- 
rina media subtili percurrenti, angulo postico recte angulato ; lobis late- 
ralibus supra fascia longitudinali fusca per metapleuram usque ad coxas 
posticas arcuatüm continuata. Metathorax utrinque vitta obliqua pal- 
lida. Elytra abdomine longiora, antice fusca, area radiali fusco-macu- 
lata. Prosternum tuberculo incrassato. Femora postica supra transver- 
sûn nigro-bifasciala, fasciis in area externo-media oblique productis ; 
area infero-externa fusca. Tibiae posticae rufae. Cerci G apice acwmi- 
nati, subeurvati,. 


o Long. corp. 19 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 18 mill.; fem. post. 
42 mill. 


= 


© Long. corp. 26 mill.; pron. 7 mill.; elytr. 25 mill.; fem. post, 
16,5 mill. 


Loc. Maduré (Castets, Martin; coll. Pant. et Bol.). 


C. angustulus Sp. nov. 


Fusco-rufescens, fusco-varius. Intervallum oculorum angustissimun, 
latitudine antennarum haud latius. Fastigium subacutiusculum. Costa 
frontalis parallela, basi haud coarctata, tantum ante ocellum suban- 
qustata et concaviuscula, inter antennas elevata, impresso-punctata. 
Pronotum dorso antice vix, postice confertim et grosse punctato, mar- 
gine antico medio subexcisso, postico rotundato vel obtusissime anqu- 
lato, carina media in prozona subobliterata, lobis lateralibus supra 
in © fascin longitudinali fusca. Elytra apicem abdominis longe supe- 
rantia, fusco-variegata, venis confertissimis plurimis pallidis. Tibiae 
posticae coerulae. Cerci apicem versus attenuati, apice ipso breviter 
bifido. 

G Long. corp. 16 mill.; pron. 3,5 mill.; elytr. 47 mill.; fem. post. 
10 mill. 

© Long. corp. 21 mill.; pron. 4,5 mill.; elytr. 20 mill.: fem. post. 
11,5 mill. 

Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 

C’est l'espèce la plus svelte du genre; elle se caractérise principale- 
ment par l’étroitesse du vertex, entre les yeux, lequel ne dépasse cer- 


628 I. BoLIvAR. 


tainement pas Ja largeur des antennes, bien que celles-ci soient presque 
filiformes; les cerques du G sont également très caractéristiques. 


Gen. Stenocrobylus Gerst. 


St. femoratus Sp. nov. 


Supra rufescens, sublus viridis, griseo-pilosus. Vertex inter oculos an- 
gustissimus, latitudine antennarum haud latior. Fastigium fossulatun. 
Frons leviter reclinata, prope clypeum grosse impresso-punctata, punc- 
tis plurimis viridibus; costa media plana, punctata, prope verticem 
subcoarctata et apicem versus sensim angustata. Antennae virescentes. 
Pronotum impresso-punctatum, dorso antice teretiusculo, postice subde- 
planato et obtuse angulato, carina media subtilissima percurrenti, sulco 
postico parum pone medium silo; lobis deflexis altioribus quan longio- 
ribus, angulo postico subrecto, anguste rotundato, fascia lata rufa par- 
tem nternam loborum percurrenti. Elytra viridia, apicem versus sensim 
angustata, dèmidium abdominis parum superantia. Pedes antici virides. 
Femora postica crassa, rufescentia, carinis areae exlernae nigro-macu- 
latis. Arcus genicularis intus extusque niger. Tibiae posticae virides, 
longe griseo-pilosae. Tuberculum prosterni subcuneiforme, leviter trans- 
versum; lobis metasternalibus pone foveolas leviter distantibus, Q. 


Q Long. corp. 20 mill.; pron. 4 mill.; elytr. 8,5 mill. : fem. post. 
42 mill. 


Loc. Maduré (coll. Pant.). 


Gen. Caloptemopsis Bol. 


C. crassiusculus M. Fern. (fig. 38). 


Caloptenopsis crassiusculus Martinez Fernandez, 1896. Act. de Ja Soc. 
esp. te HN EN XV DE 

Pallide ochraceus. Costa frontalis inter antennas distincte angus- 
tata, basi concava, deinde usque ad apicem convexa, Seriato-impressa et 
fusco-punctata. Caput pone oculos albidum. Vertex inter oculos utrin- 
que carinatus, carinis parallelis, inter oculos subilo abbreviatis, carima 
media in S brevissima ad basim fastigii ducta, in $ nulla. Prono- 
tum tricarinatum, postice recte angulatum, carinis pallidis, carinis 
lateralibus acutiusculis, curvatis, antice posticeque fere aeque distanti- 
bus, disco medio et antire fusco-maculato, raro fascia media longitudi- 
nali fusca; lobis lateralibus supra fuscis, antice ruga pallida obliqua 


Les Orthoptères de S'-Joseph's College. 629 


instructis. Elytra apicem femorum haud superantia, pallida, venis ru- 
fescentibus, area media maculis fuscis seriatis, quarum secunda perfecte 
rotundata, vel area tota fusca, pallide interrupta. Femora postica 
breviuscula atque latissima, carina superiori valde serrata, inferiori 
medio distincte ampliata, supra fusco-trifasciata, infra albicantia. 
Tibiae posticae pallidae, spinis apice nigris, caleare infero-interno apice 
mucronato sed haud bidentato. Lamina supra-analis GS acute lanceolata, 
lateribus oblique reflexa, medio sulco subtili transrerso. Cerci magni, 
subcurvati, apice compressi et infra mucrone nigro uti in Calopt. 
italico armati. 


d Long. corp. 17 mill.; pron. & mill.; elytr. 12 mill.; fem. post. 
10,5 mill. ; latit. max. fem. post. 4,2 mill. 


® Long. corp. 26 mill.; pron. 6,2 mill.: elytr. 48 mill.: fem. post. 
14,5 mill.; lat. max. fem. post. 5,5 mill. ‘ 


Loc. Maduré (Castets; coll. Pant. et Bol.). 


Cette espèce ressemble extrêmement à une autre, de l'Inde orien- 
tale, que j'ai reçue autrefois de M. de Saussure sous le nom de C. femo- 
ratus, mais elle est plus petite eta en même temps les élytres plus courts 
et l’éperon inférieur externe des jambes postérieures simple. Une autre 
espèce nouvelle, de Madagascar, existe dans ma collection, qui m'a été 
procurée par le R. P. Pantel, mais le crassiusculus ne se confond pas 
non plus avec celle-ci qui à le vertex plus large et qui diffère en outre 
par la côte frontale, les carènes latérales du pronotum et la forme des 
fémurs postérieurs. La nouvelle espèce a aussi quelque analogie avec 
le C. angusticeps Bol. d’Angola, mais dans celui-ci la côte frontale se 
rétrécit peu à peu vers la base, et est sillonnée entre les yeux, le sil- 
lon se terminant brusquement avant les ocelles latéraux, tandis que 
dans le C. crassiusculus cette côte est plus large au niveau des ocelles 
latéraux et, bien qu’elle soit concave, la concavité diminue insensible- 
ment jusqu’à se changer en convexité dans le reste de son étendue. 
De toutes ces espèces le C. crassiusculus diffère en outre par la briè- 
veté et la largeur de ses fémurs postérieurs. 


Gen. DBemodocus Stäl. 


D. capensis Th. 


Gryllus capensis Thunberg, 1815. Mem. Ac. Pét., 5, p. 240. 


Pezotettix (Euprepocnemis) capensis Stl, Rec. Orth. I, p. 76. 


630 I. Borivar. 


Demodocus capensis Stl, Syst. Acrid, p. 
Loc. Maduré (Castets). 


Gen. Tylotropidius Stil. 
T. ceylonicus Brunn. 


Tylotropidius ceylonicus Brunner, 1893. Rev. du syst. des Orth.. 
p. 164, pl. V, f. 57. 

Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly). 

La taille des exemplaires de Maduré ferait croire à une autre espèce, 
mais les autres caractères sont ceux du T. ceylonicus. Voici les dimen- 
sions que j'ai relevées : 


d Long. corp. 25 mill.; pron. à mill.; elytr. 20 mili.; fem. post. 
19 mill. 

© Long. corp. 32 mill.; pron. 6 mill.; elytr. 25 mill.; fem. post. 
22 mill. 


Gen. Euprepocreëmis Fieb. 


E. plorans Charp. 


Gryllus plorans Charpentier, 1825. Horae ent., p. 134. 


72 


Euprepocnemis plorans Stäl, Rec. Orth. I, p. 76. 

Cette espece se trouve presque dans tout l’ancien monde. Parmi les 
exemplaires de Maduré certains mâles different des autres par la bande 
obscure du pronotum qui est presque parallèle, par les élytres plus 
courts, dépassant très peu les genoux postérieurs et par le nombre 
des épines des jambes postérieures qui est de 9 au côté externe au 
lieu de 10. 

Ces exemplaires constitueraient tout au plus une variété qu’on pour- 
rait appeler intermedia. Il est fréquent que les jambes postérieures 
soient bleuûtres au lieu d’être rouges, mais cela se voit aussi bien 
dans les exemplaires normaux de cette provenance que dans la variété 
que je viens de signaler. 


E. pulchra Sp. nov. 

Corpore olivaceo. Caput pallide rufum, infra oculos late nigro-vitta- 
Lion. Frons parum obliqua; costa frontalis subparallela, clypeum versus 
subangustata, impresso-punctata. Verticis fastigium deplanatum, sub- 


transversum, breviter carinulatum. Antennae supra pallidae, subtus 
fuscce. Pronotum dorso fascia latà nigro-velutina à vertice oriunda, 


Les Orthoptères de S*-Joseph's College. 631 


medio sensim ampliata atque dilutiori, marïginibus viridibus, carina 
media antice compressiuscula, lobis deflexis fusco-testaceis. Tuberculum 
prosterni subcylindricum, ab antico compressum, apice obtusum. Elytra 
apicem femorum valde (SG), vel haud (®) superantia, omnino fusca vel 
viridia fusco-maculata, area anali laete viridi. Femora pallide rufa 
vel viridia, obsolete fusco-maculata, ante apicem late pallidi-annulata, 
basi intus nigra, arcu geniculari nigro. Tibiae posticae basi fuscae, 
annulo pallido ornatae, dimidio apicali obscure rufo, spinis albidis, 
nigro-terminatis. Cerci compressi, curvati. 


G Long. corp. 22 mill.; pron. 4,5 mill.; elytr. 20 mill.; fem. post. 
13 mill. 

© Long. corp. 45 mill; pron. 9 mill; elytr. 36 mill.; fem. post. 
29 mill. 

Loc. Kodaikanal (Castets, Décoly, Martin: coll. Pant. et Bol.). 

Les principales différences par rapport à Æ. prasinata St, dont je 
possède des types reçus dans le temps de l’auteur lui-même, résident : 
dans la tête, dont le vertex à l’écusson plus arrondi en avant et plus 
oblique et la côte frontale plus fortement ponctuée, non élargie vers 
la bouche ; dans le front, qui est moins oblique; dans le pronotum, 
dont la carène médiane est plus comprimée et élevée antérieurement 
et dont le bord postérieur est plus obtus; dans les élytres qui sont 
plus longs et dépourvus de taches et de bandes noirâtres; dans les 
tibias postérieurs qui sont roux au lieu d’être bleuätres; dans les cer- 
ques des mâles, enfin, moins fortement courbés, alors qu'ils sont 
presque anguleux dans prasinata. 

Le E. guincensis Krauss est une autre espèce très voisine de celle 
que je viens de décrire; mais la tête plus volumineuse, avec le fasti- 
gium plus saillant et son écusson rhomboïdal, plus long que large, 
permettant de les distinguer aisément. 


Gen. Paraeuprepocneznis Br. 
P. pictipes Sp. nov. 


Flavo-rufescens, fusco-castaneo-variegata. Fastigqium verticis oblusum, 
parum productum, in costam frontalem sensim arcuatim continuatum ; 
costa punctis serialis compressis, versus apicem frontis ampliata, mar- 
ginibus rotundatis. Antennae rufae, basi pallidiores. Pronotum dorso 
fusco, opaco, carinis nitidiusculis, postice rotundato-truncatum; lobis 
lateralibus antice supra plaga magna obliqua nigrosnitida, supra 
subtusque pallide limbata, marginibus infero atque postico grosse im- 


632 I. Bozivar. 


presso-punctatis. Prosternum tuberculo crasso, postice planiuseulo. 
Elytra brevia, lanceolata, pronoto haud longiora. Femora antica in GS 
incrassata, in © linearia; femora postica nitida, subtus sanguinea, 
area externa fusca, vitta obliqua basali nec non macula vix pone me- 
dium sita, flavis. Tibiae posticae sanguineae, basi plus minusve fuscae, 
arulo pallido incluso. Abdomen fusco-variegatum. Lamina supra-analis 
SG late lanceolata, basi, medio, sulco abbreviato. Cerci breves, acuwmi- 
nati. 

3 Long. corp. 16 mill.; pron. 3,8 mill.; elytr. 4 mill.; fem. post. 
11 mill. 

© Long. corp. 23 mill.; pron. 5,5 mill.s elytr. G mill.; fem. post. 
15 mil. 

Loc. Maduré (Castets, Martin; coll. Pant. et Bol.). 

Sont remarquables dans cette espèce la coloration et la polissure des 
fémurs postérieurs ainsi que des lobes latéraux du pronotum. 


Liste des espèces étudiées dans la troisième partie. 


ACRIDIDAE. 17. Hedotettix gracilis de Haan. 


4. Poecilotettix gibbiceps Sp. n. Coplotettix sp. 
2. Potua sp. Phyllochoreia unicolor Westw. 


3. Scelhymena harpago Sery. 20. Mastacides pupaeformis Bol. 


= ke 
© © 


4. Criotettix indicus sp. n. 1 _ pterolepis Bol. 
GA — flavopictus Sp. n. | 99. Acrida brevicollis Sauss. 
(5 — saginatus Bol. 123.  — unguiculata Rb. 
7, — exæsertus Sp. n. var. indica nov. 


8. —  dricarinatus Bol. | 9%, Phlaeoba Panteli sp. n. 


7. on oculatus Bol. 25. —  angustidorsa Sp. n. 


10. Systolederus Greeni Sp. n. 26. Zygophlaeoba  sinuatocollis 


11. Mazarredia cristulata sp.n. Sp. n. 


12. Tettix bipunctatus L. 27: — truncaticollis Sp. n. 


13. Parateitir indicus Bol. 28. Paraphlacoba  angustipennis 


1. _ scabripes Bol. SDeMAe 
15. = variabilis Bol. 29. — platyceps Sp. n. 


16. — scaber Th. 30. — carinata Sp. n. 


Les Orthoptères de 


Paraphlaeoba Simoni sp. n. 
Ochrilidia longiceps Sp. n. 
Gymnobothrus indicus Sp. n. 
Madurea cephalotes Sp. n. 
Aulocobothrus strictus Sp. n. 
— socius SP. n. 
— infernus Sp. n. 


== taentiatus Sp. n. 


Epacromia Tamulus F. 
— affinis Sp. n. 
Oedaleus marmoratus Th. 
—  senegalensis Krauss. 
—  abruptus Th. 
Pachytylus Danicus L. 
Cosmorhyssa sulcata Th. 


. Pternoscirta Humbertiana 


Sauss. 
Lerina oedipodioides Sp. n. 
Dittopternis ceylonica Sauss. 
Heteropternis 
Stal. 
Chlaeobora grossa Sauss. 
Trüophidia annulata Th. 


pyrrhoscelis 


. Acrotylus Humbertianus 


Sauss. 
Sphingonotus indus Sauss. 


Chrotogonus brachypterus Sp. 
n. 


— oxypterus Blanch. 


6. Atractomorpha crenulata F. 


Pyrgomorpha squalina Sauss. 
— indica Sp. n. 
— aptera sp. n. 


St-Joseph's College. 633 


60. Orthacris ruficornis sp. n. 


— elegans Sp. n. 
— acuticeps Sp. n. 
— simulans Sp. n. 


Poecilocerus pictus F. 


>). Aularches miliaris L. 


Tropidonotus Panteli sp. n. 
Gesonia punctifrons Sal. 
Oxya velox F. 

—  intricata Stal. 
Hieroglyphus furcifer Serv. 
Castetsia dispar Sp. n. 


Spathosternum venulosum 


Stäl. 
Tristria Lacerta Stal. 


Oxyrrhepes lineatitarsis Stal. 


>. Capellea argenteo-vittata sp. n. 


Xenippa prasina Sp. n. 


Gelastorhinus 
Sp. n. 


tryxaloides 


. Acridium roseum De Geer. 


—  talaricum L. 

—  nelanocorne SETY. 

—  consanguineum SETY. 

—  succinctum L. 
Pelecinotus brachypterus Sp.n- 

— crislagalli Sp. n. 

Bibracte rugulosa Sp. n. 
Coptacra ensifera Sp. n. 
Coptacrella Martini Sp. n. 
Eucoptacra praemorsa Stal. 
Epistaurus Sinetyi Sp. n. 
Catantops humilis Serv. 


034 I. BorivaRr. 


91. Catlantops indicus sp. n. 97, Tylotropidius ceylonicus 

92. -- aculicercus Sp. n. Brunn. 

99 — angustulus Sp. n. | 98. Euprepocnemis plorans 

9%. Stenocrobylus femoratus sp. n. Charp. 

95. Caloptenopsis  crassiusculus | 199. Fe pulchra sp. n. 
M. Fern. 100. Paraeuprepocnemis  pictipes 

96. Demodocus capensis Th. Sp. n. 


Liste provisoire de la famille des Phasmidae ('). 


1, Phryganistria sarmentosa | 1%. Paraclitumnus Castetsi Br. 
Weslw. _ _ 
15% = Lrilineatus Br. 
2. Carausius vacillans Br s SI 
É RE te 5 16. -- privignus Br. 
3: — debilis Br. - ; 
5 17. — lineatus Br. 
1e — rudissimus Br. L# | 
18. Parasosibia parva Br. 
me — imbellis Br. - 
49. — recedens Br. 
6. Dirippus viridis Br. 
20. — villosa Br. 
FA —  rotundalo-lobatus Br. 
21. Abrosoma carinulatum Redt. 
8. —  norosus Br. 
. AA —  singulare Bol. 
DAME SD: 
DS — modestum Redt. 
10. Paramenexenus sp. 
pe * = 9 T0 1 Dans ni D. 
AL. Sosibia Esalus Westw. 24. Greenia Bolivari Bt 





12. Sipyloidea Panaetius Westw. | 25. Dera villosa Redt. 


13. Clitumnus chinensis Br. | 26. Phyllium bioculatuin Gray. 


Résumé général 





Forliculidieneennt en see, PAPINÉOEUS Ua PER RRES 90 
Dlaittidae mem NES O7 ACIER ERNEST EE 100 
MAD Aie ER MERE RenRsE OMNIMPNASMNITAC SE REP EE 26 
GTYIRARE RENE VERRE 39 Total 275 


(1) La plupart des espèces, celles signées « Brunner » et « Redtenbacher », 
sont nouvelles. Elles seront décrites dans la Monographie que ces savants ont 
€n préparalion. 


Les Orthoptères de St-Joseph’s College. 639 


Explication des figures (!). 


PLANCHE 9. 


Fig. 27. Mastacides pupaeformis Bol. . 
1 


A: — — a, extrémité de l'abdomen, d'en 
haut. 

27: — = ®, extrémité de l'abdomen vue de 
côté. 

28. — pterolepis Bol, &, extrémité de l'abdomen vue 


d’en baut. 
29. Paraphlaeoba platyceps Bol. ©, partie antérieure du corps. 


30. — angustipennis Bol. ©, partie antérieure du 
Corps. 

31. Gymnobothrus indicus Bol. G, tête et pronotum vus de côté. 

32. Madura cephalotes Bol. ©, plaque sternale. 

33. Capellea argenteo-vittata Bol. ©. 

9: -— — extrémité de l'abdomen du & 

34. Gelastorhinus tryraloides Bol. ©. 

9). Pelecinotus brachypterus Bol. Q. 

39°. — — pronotum du &. 

90. — cristagalli Bol., tête et pronotum du &. 

37. Coptacrella Martini Bol., tête et pronotum du €. 

O1 — — tête et pronotum de Ja ©. 


38. Caloptenopsis crassiusculus M. Fern., G. 


(1) Pour les figures 1-26 voir Annales, &. LXVIIT (1899). 


ESSAI 


D'UNE 
CLASSIFICATION DES MELASINAE 
( EUCNEMINAE DES AUTEURS) 


Par Eb. FLEUTIAUX. 


Les auteurs qui se sont occupés des Melasinae ont émis des prin- 
cipes différents sur leur valeur dans la classification. Les uns en font 
une famille distincte, les autres les considèrent comme formant une 
sous-famille des Elateridae. 

Il est intéressant d'examiner les diverses opinions émises avec les 
raisons sur lesquelles elles s'appuient, afin que chacun puisse tirer, en 
connaissance de cause, la conclusion qui lui conviendra le mieux. 


Les premiers ouvrages d'ensemble qui se présentent sont les tra- 
vaux de Latreille. Jusque-là, les quelques espèces connues avaient été 
décrites simplement sans être l’objet d'études spéciales au point de vue 
de la classification. Nous les rencontrons dans les travaux de Linné, 
de Fabricius, de Fourcroy, de Herbst, de Panzer, d'Illiger, ete., la 
plupart noyées dans la masse hétérogène des insectes formant le genre 
Elater d'alors, première ébauche de la famille actuelle des Elateridue. 

Le genre Melasis est le plus ancien, il a été fondé par Olivier en 
1790 et doit par conséquent donner son nom à la famille, ainsi que la 
pensé C.-G. Thomson {Skandin. Col. I, 4859). C'est done une erreur 
commise généralement, que de prendre celui d’'Eucnemidae, le genre 
Eucnemis n'étant venu qu’en 1812. Mais revenons à Latreille. 

En 1796, dans son « Précis des caractères génériques des Insectes », 
il place le genre Melasis, le seul connu à l’époque, entre les genres 
Buprestis et Elater, dans sa famille n° 16, avec Throscus, Cebrio, Das- 
cillus, Elodes, Anobium, etc. Dans les OEuvres de Buffon, « Histoire 
Naturelle des Crustacés et des Insectes, IX, 1804 », il crée la famille des 
Sternoxes, pour les genres Elater, Throscus, Buprestis et Melasis (1). 


(1) D'après une note placée en Lête de la famille, l’auteur serait A.-G. Des- 
marest, et non Latreille à qui cet ouvrage est attribué. 


Essai d'une classification des Melasinae. 637 


Un peu plus tard, dans son « Genera Crustaceorum et Insectorum, T, 
1806 », il modifie la composition de sa famille des Sternoxes qui com- 
prend les genres Buprestis, Melasis, Elater, et Cebrio. Dans le même 
ouvrage, tome IV, 4809, il y adjoint le genre Cerophytum qu'il décrit. 
Dans le « Règne Animal de Cuvier, IT, 1817 », les Sternoxes devien- 
nent les Serricornes, divisés en sept tribus : les Buprestides, avec les 
cenres Melasis et Cerophytuwm ; les Élatérides ; les Cébrionides ; les Lam- 
pyrides ; les Mélyrides ; les Ptiniores et les Lime-bois (Cupes, Lymexylon, 
Atractocerus). Puis, dans ses « Familles Naturelles du Règne animal, 
1825 », il divise ses Serricornes en Sternoxes et en Malacodermes. 
Les Sternoxes se subdivisent à leur tour en Buprestides, y compris les 
genres Galba (Gastraulacus), Melasis, Phyllocerus, Cerophytum; et en 
Elatérides, avec les genres Lissodes (Drapetes, Lissomus), Cryptostoma, 
Nematodes, Eucnemis, Throscus. Les Malacodermes en Cébrionites, avec 
Anelastes ; en Lampyrides; en Mélyrides ; en Clairones; en Lime-bois 
et en Ptiniores. 

Tous ces travaux sont des esquisses mises et remises sur le métier. 
Ils ont été revisés dans un important mémoire publié par la Société 
Entomologique de France après la mort de l’auteur, ayant pour titre : 
« Distribution méthodique des Serricornes » (Ann. Soc. Ent. Fr., 183%, 
p. 113.) Cette fois, Latreille divise encore les Serricornes en Sternoxes 
et en Malacodermes (Rhipicérides). I établit cinq tribus dans les Ster- 
noxes : les Buprestides; les Eucnémides, comprenant les genres Xylo- 
bius, Nematodes, Hylochares (Hypocvelus), Silenus (Anelastes), Melasis, 
Dirhagus (Wicrorhagus), Pterotarsus, Galba (Gastraulacus) et Eucne- 
mis ; les Cérophytides, avec les genres Throscus, Lissomus, Chelona- 
rium, Cryptostoma, Cerophytum; les Elatérides et les Cébrionites, 
parmi lesquels il range les Anelastes, les Phyllocerus, les Cephaloden- 
dron, et des genres appartenant aux Elatérides. 

On remarquera combien l’auteur à hésité pour certains genres, no- 
tamment Phyllocerus et Anelastes et aussi les Cébrionites qu'il trans- 
porte successivement d’une division dans l'autre. En outre, le même 
genre Anelastes (Silenus) est placé dans son œuvre posthume à la fois 
parmi les Eucnemides et parmi les Cébrionites. 

Ceci m'a conduit à penser que son manuscrit, trouvé après sa mort 
dans ses papiers, n'était pas définitivement prêt pour l'impression. Ce 
qui autorise cette hypothèse, c’est que son mémoire, d'abord destiné au 
premier volume des Annales, n'avait pas encore été remis par lui 
lorsque la mort est venu le surprendre (6 février 1833). Je reste d’au- 
tant plus convaincu qu'il n’était pas son dernier mot, que dans sa lettre 
du 28 mai 1832, insérée en tête du mémoire, il dit lui-même : « C’est 


638 E. FLEUTIAUX. 


mon brouillon ». II se réservait, c’est clair, de le remanier avant ou pen- 
dant l'impression. 

Entre temps, d’autres travaux ont paru sur le même sujet. La mo- 
nographie de Mannerheim, en 1823 (Monographia Eucnemidum), ou- 
vrage important illustré de nombreuses figures, dans lequel toutes les 
espèces décrites sont rapportées au même genre Eucnemis, avec des 
coupes insuffisamment établies. 

Le tableau des Élatérides d'Eschscholtz (Thon Archiv, 1829), sur 
lequel je reviendrai tout à l'heure en parlant du mémoire publié par 
Guérin-Méneville en 1843 dans les Annales de la Société Entomolo- 
gique de France. 

En 1835, dans ses « Études Entomologiques » (Revue Silbermann, 
IL), Castelnau commence une sorte de revision des Sternoxes. Après 
les Buprestides, il aborde les Encnémides, dresse un tableau des genres 
et décrit un certain nombre d'espèces nouvelles; puis les Cérophytides, 
dans lesquels il fait entrer les genres Chelonarium, Lissonus, Crypto- 
stoma et Cerophytuin. 

L'année suivante, dans le même recueil, il donne un tableau dressé 
par Eschscholtz sur la collection Dejean, postérieurement à la publiea- 
tion de son travail de 1829. Ce dernier tabieau comprend des Eucné- 
mides et les Élatérides proprement dits. Malheureusement les espèces 
types des genres ne sont pas indiquées et il est par suite impossible de 
l'utiliser, On y voit les Lissomus et les Cerophytum parmi les Eucné- 
mides et les Perothops parmi les Élatérides. Il le fait suivre d’un autre 
tableau des Élatérides d'Angleterre d’après Stephens, avec les genres 
Eucnemis et Ceratophytum (Cerophytum). Il décrit ensuite plusieurs 
genres et espèces nouveaux d'Elatérides. Les, Cébrionites entrent dans 
les Malacodernes avec les genres Anelasteset Phyllocerus. Puis viennent 
les Rhipicérites, Ptlodactylites. Enfin, comme tribu à part, les Clairo- 
nides, avec les Cupésides (Cupes, Rhysodes) et la tribu des Ptiniores 
(Anobium, Ptilinus, Atractocerus, Lymexylon, Hylecoelus). 

Il est facile de se rendre compte que Castelnau s’est amplement ins- 
piré des travaux de Latreille et qu'il n'a apporté aucune lumière 
nouvelle sur la classification des groupes qu'on appelait alors les Ser- 
ricornes (Sternoxes et Malacodermes). 

Westwood, dans son ouvrage intitulé « An Introduction to the mo- 
dern classification of insects, [, 1839 » fonde, avec les Serricornes de 
Latreille, les Priocerata (Antennes dentées sur toute leur longueur) et 
les divise en Macrosterni (Sternoxes de Latreille) et en Aprosterni 
(Malacodermes de Latreille). 

Les Macrosterni comprennent trois familles : Buprestidae; Eucne- 


Essai d'une classification des Melasinae. 639 


midae, avec les sous-familles Eucnémides et Cérophytides ; et les Elate- 
ridue. Et les Aprosterni, dix familles : Cebrionidae, Cyphonidae, Lam- 
pyridae, Telephoridae, Melyridae, Cleridae, Ptinidae, Lymexylonidae, 
Bostrychidae et Scydmaenidae. 

A son tour Guérin-Méneville, dans l’Iconographie du Règne Animal 
de Cuvier, vol. VIT, Insectes, 1829 à 1843 (et non 1838), place la plu- 
part des Eucnémides entre les Buprestides et les Elatérides, en mélan- 
oeant à ces deniers les genres Cerophytum, Throscus, Chelonarium, 
Cryptostoma, Nematodes, Phyllocerus et le genre Anelastes après les 
Physodactylus et les Cebrio. 

Nous trouvons dans ce travail une classification partielle des Eucné- 
mides, reproduite dans sa « Revue critique de la tribu des Euené- 
mides » (Annales de la Société Entomologique de France de 1843), 
dont il annonçait déjà la publication. 

Ce mémoire est un éreintement en règle de l'œuvre de Castelnau, et 
avec sa conscience habituelle l’auteur essaye de débrouiller le chaos. 
C'est lui qui nous apprend l’histoire des notes manuscrites d'Esch- 
scholtz, sur lesquelles Latreille ne s'était pas suffisamment étendu. 
Guérin donne le tableau primitif des Archives de Thon, divisé en Ela- 
térides laminilères et en Elatérides angustipèdes. Dans le premier grou- 
pement prennent place les Lissomus avec les Elatérides (vere) et dans 
le second, toujours avec les Élatérides, les Eucnemis, Nematodes, Xylo- 
philus, Epiphanis. Ces genres, on le devine, ne correspondent pas à la 
conception que nous en avons aujourd’hui. 

Je vais maintenant dire un mot de la partie vraiment originale de 
l'étude de Guérin. 

L'auteur, qui n’envisage que les seuls Eucnémides, les seinde en 
deux parties : tarses simples et tarses lamellés. La première division 
est la plus nombreuse, elle se subdivise à son tour de la manière sui- 
vante : 

[. Pas de sillons antennaires (Melasis, Tharops, Nematodes, Xylobius, 
Epiphanis, Hypocoelus, Hylochares, Calyptocerus, Emathion) (1). 

IT. Sillons antennaires prosternaux (Wicrorhaques). 


II. Sillons antennaires marginaux (Fornax, Eucalosoma, Eucnemis, 
Gastraulacus, Galbodema). 


(1) On remarquera qu'il n'est pas question des Phyllocerus et des Cephalo- 
dendron, dont l’auteur a parlé dans la Revue de Zoologie de 1838 (mémoire 
publié antérieurement dans la Revue de Silbermann de 1836) et dans le Dic- 
tionnaire pittoresque d'Histoire Naturelle (1838), mais sans en rien dire quant 
à la classilicalion. 


640 E. FLEUTIAUX. 


La deuxième division comprend : 1° tarses à trois lamelles (Galba); 
20 tarses à quatre lamelles (Pterotarsus). Soit en tout dix-sept genres. 

Parmi les caractères secondaires employés par Guérin, je citerai : 
antennes cylindriques, antennes en scie, antennes pectinées, antennes 
flabellées ; tarses à trois lamelles, tarses à quatre lamelles ; et enfin, le 
sillon formé par les sutures prosternales ouvertes des Pterotarsus. 

Je suis étonné que l’auteur ait placé ce dernier genre avec Galba 
dont les sutures prosternales sont fermées et dont les sillons antennaires 
sont marginaux. J'attribue à ce caractère une valeur beaucoup plus 
grande, on le verra plus loin, car il rapproche terriblement les insectes 
qui le possèdent, des Throscinae. 

C’est tout ce qu'il y a à dire du travail de Guérin, qui se termine 
par les descriptions de genres et d'espèces avec accompagnement de 
bonnes figures. 

Les principaux ouvrages qui viennent ensuite sont : La « Revision 
of the Elateridae of the United States » par J. Leconte (Tr. Am. Phil. 
Soc., (2), X, 1853), où les Eucnémides, avec les Mélasides, Eucnémides 
et Cérophytides, forment une sous-famille; et les Elatérides, compre- 
nant les Cébrionides, une autre. 

Lacordaire, dans le tome quatrième de son « Genera des Coléoptè- 
res », en 1857, divise les Eucnémides en Mélasides, Eucnémides vrais 
et Pérothopides. Puis il fait une famille distincte des Cérophytides, 
qu'il place après les Élatérides et les Cébrionides et avant les Rhipicé- 
rides. 

- Les Throscides forment également une famille immédiatement avant 
les Eucnémides et après les Buprestides. 

Longtemps avant, dans sa « Faune entomologique des environs de 
Paris » avec Boisduval, publiée en 1835, il avait adopté les Sternoxes 
de Latreille, réduits à trois tribus : Buprestides, Eucnémides (y com- 
pris le genre Cerophytum) et Élatérides. 

Redtenbacher, dans la première édition de sa « Fauna austriaca, 
1849 », ne fait pas de famille distincte pour les Eucnémides (Melasinae). 
Il met les différents genres connus à l’époque, au commencement des 
Élatères; on y remarque les Cerophytum, et aussi les Drapetes, quand 
le genre Throscus forme à lui seul la famille des Throsei, près des 
Histri (Histérides). 

Dans la deuxième édition, de 1858, le même plan est adopté, ou à 
peu de chose près. Le genre Phyllocerus est placé parmi les Cébrionides, 
ainsi que le genre Plastocerus (Elaterinae). Les Triragus (Throscus) 
forment la famille des Throscides, entre les Dermestides et les Byr- 
rhides. 


Essai d'une classification des Melasinae. Gal 


Dans la troisième édition, de 1874, les Throscides viennent après les 
Buprestides, et comprennent cette fois les Drapetes et les Throscus. 
Puis la famille des Eucnémides, avec Cerophytum en tête, et compre- 
nant les Phyllocerus. Enfin viennent les Élatérides, à la fin desquels se 
trouve le genre Plastocerus, précédemment placé dans les Cébrionides, 
et les Cébrionides (Cebrio seulement). 

Kiesenwetter, « Naturgeschichte der Insecten Deutschlands, IV, 
1863 ». Dans cet ouvrage, un des meilleurs incontestablement, la 
famille des Eucnemidae suit les Buprestides et précède les Élatérides. 
Elle est divisée en plusieurs groupes : les Throscidae ( Throscus), les 
Lissomidae (Lissomus — Drapetes), les Cerophytidae (Cerophytum) et 
les Eucnemidae (Melasidae : Melasis, Tharops. — Eucnemidae : Eucne- 
mis, Dromaeolus, Microrhagus, Nematodes, Hypocoelus, Xylobius, Hy- 
lochares, Otho). 

Dans le tome troisième du « Genera des Coléopières d'Europe, 
1859-1863 », Jacquelin du Val, après les Buprestides, donne les Thros- 
cides (Throscus et Drapetes); puis les Eucnémides (Cérophytites 
Cerophytum; — Eucnémites ; — Mélasites : Melasis et Tharops : — Eu- 
cnémites propres : Eucnemis, Dromaeolus, Microrhagus, Farsus, Anelas- 
tidius, Nematodes, Hypocoelus, Phyllocerus ; — Hylocharites : Xylobius 
Hylochares, Otho); et les Elatérides. 

C.-G. Thomson, « Skandinaviens Coleoptera, I, 1859, p. 400, et IV, 
1864, p. 44 », donne le premier à la famille le nom de Melasidae qu'elle 
doit garder. Il la sépare des Elateridae et la divise de la manière sui- 
vante : Tribus Melasima (subtribus Melasides : Melasis, Xylobius : — 
subtribus Eucnemides : Microrhagus, Nematodes, Eucnemis); Tribus 
Throscina (Drapetes, Throscus). 

Maintenant J.-C. Schiodte, « Danmarks Buprestes og Elateres, 1865 », 
établit cette classification : Elateres : Sectio prima : tribus Melasini 
(Melasis, Xylobius); tribus Eucnemidini (Eucnemis, Microrhagus , 
Throseus). Sectio secunda : tribus Elaterini (comprenant Lissomus et 
les genres d'Elaterinae). 

Sans m'étendre davantage sur l’analyse des autres travaux anté- 
rieurs, j'arrive à la Monographie de Bouvouloir (Ann. Soc. ent. Er 
1870-1875). 

Il est d'avis que les Eucnémides, y compris les Cérophytites, doivent 
former une famille à part, au même titre que les Élatérides, les Bu- 
prestides et les Throscides. 

Son tableau des genres est un véritable monument qui facilite con- 
sidérablement la détermination. Pour mon compte, j'ai été heureux de 
le trouver et il m'a rendu les plus grands services. J'ajouterai que le 

Ann. Soc. Ent. Fr., LXX, 1901. al 


642 E. FLEUTIAUX. 


eroupement des descriptions anciennes, la création d’un grand nombre 
de genres nouveaux et d'espèces, ainsi que les superbes planches qui 
les complètent, constituent un effort énorme laissant loin derrière lui 
tout ce qui avait été fait jusqu'alors sur cette famille. 

Presque tous les auteurs qui Font suivi ont fait aussi des Eucné- 
mides une famillle se placant entre les Buprestides et les Élatérides. 

Seidlitz (Fauna baltica, 1875), la divise en quatre tribus : Throscini, 
Cerophytini, Melasini, Eucnemini. 

Frivaldskv (Term. fuzet, 1879, Eucnemidae Hungariae), adopte la 
classification de Bouvouloir en deux tribus : Cerophylini et Eucne- 
mini. 

Fauvel (Rev. d'Ent., 1885), subdivise les Eucnemidue de Ia faune 
gallo-rhénane en Cerophytini, Melasini, Eucnemini. 

Fauconnet (Faun. anal. Col. Fr., 1892 et Gen. Col. Fr., 1894), com- 
prend dans ses Eucnemidae, les Throscini, les Cerophylini et les 
Eucnemini. 

En 1879 (Pr. Am. ent. Soc.), le D' G. Horn signale les différences 
entre les genres Cerophylum et Perothops. En 1882 (Tr. Am. ent. 
Soc.), il commente les rapports des diverses formes d’'Elateridae entre 
elles et les divise en Eucneminae, Elaterinae, Cebrioninae, Perotho- 
pinae, et Cerophytinae. Ces sous-familles sont adoptées l'année sui- 
vante dans sa « Classification of the Coleoptera of North America », 
publiée en collaboration avee J.-L. Leconte. 

La forme des hanches postérieures et la grandeur des trochanters 
sont les caractères qui ont motivé la séparation des Cerophytinae et des 
Eucneminue. 

Quelques années après (Tr. Am. ent. Soc., 1886), le D° G. Horn 
publia une monographie des Eucnemänae, Cerophytinae et Perothopinae. 

En 1890, il se chargea des Throscidae et Eucnemidae de la « Biolo- 
gia-Centrali-Americana », mais il n’eut pas à discuter la classification 
adoptée dans le plan général de l'ouvrage qui traite non seulement de 
toute la Zoologie, mais aussi de la Botanique et il fit entrer cette fois 
le genre Cerophytum dans les Eucnemidae. 

J'ai tout à l’heure appelé l'attention sur les tableaux de Bonvouloir 
el je dois ajouter que le meilleur éloge qu’on en puisse faire réside 
dans les emprunts de Horn. 

Enfin Lameere, dans un récent travail sur la classification générale 
des Coléoptères (Ann. Soc. ent. Belg., 1900) basée sur la théorie trans- 
lormiste, fait graviter autour des Elateridae (Sternoxia), les Cebrioni- 
nae, 10s Perothopinae, les Eucneminae, les Cerophytinae, les Solenisei- 
nae, les Elaterinae et les Throscinae comme autant de sous-familles. 


Essai d’une classification des Melasinae. 643 


Il pense que les genres Soleniscus (1875), Pterotarsus (4829) et Thy- 
lacosternus (1875), à cause des sutures prosternales ouvertes et le labre 
visible, ne doivent pas être rangés parmi les Eucneminae, mais former 
comme eux un sous-famille distincte. 

Je n'ai pas été jusque-là et depuis longtemps je les considère seule- 
ment comme une tribu sous le nom de Pterotarsini. La mobilité appa- 
rente du thorax et la forme de l’épistome me paraissent suffire à la 
justification de leur réunion aux Melasinae (seu Eucneminae). 

Je fais entrer les Melasinae dans les Elateridae, à cause de leurs afii- 
nités avec certains genres d’Elaterinae : les sillons antennaires et tar- 
saux des Agrypni; l'épistome des Protelater, Octinodes, Hemiops et 
aussi de Megapenthes tibialis chez lequel la carène frontale est quel- 
quefois oblitérée. 

Les Cerophytinae, tout en n'ayant pas de labre apparent {Cerophytunr 
ou à peine visible (Anischia) devront également former une sous-fa- 
mille. Leur front gibbeux (Cerophytum) comme chez certains Rhipicé- 
rides et surtout leurs hanches postérieures enfouies, ne cachant pas 
les cuisses sous un prolongement en forme de lame; leur prosternum, 
la mentonnière; les trochanters intermédiaires et postérieurs: grands 
sont autant de caractères les séparant des Melasinae. 

Quant aux Perothopini, ils ont le labre bien apparent, transverse, 
intimement uni au front; les antennes insérées comme chez les Mela- 
sinae, loin des veux, mais sous le rebord marginal du front et ne 
le rétrécissant pas. Ils devront former, je crois, une tribu des Ela- 
lerinae. 

Pour ce qui est des Throsecinae, Leconte et Horn les considerent 
comme famille distincte. La forte articulation du thorax constitue le 
caractère de première valeur sur lequel se basent les auteurs améri- 
cains pour les rapprocher des Buprestidae. Cependant chez Lissomus 
ambiquus Fleut., cet organe est moins largement uni au reste du corps. 
D'un autre côté, la présence d’un épistome, la forme des antennes, les 
sutures prosternales ouvertes comme chez les Pterotarsini, et la na- 
ture des lamelles des tarses comme dans le genre Galba, m'ont con- 
duit à les faire figurer dans la famille des Elateridae. 

Peut-être même devrait-on les placer dans les Welasinae, ainsi que 
l'ont fait plusieurs auteurs tels que : Kiesenwetter, C.-G. Thomson, 
Seidlitz, Fauconnet. Mon opinion personnelle est qu'il faut tenir compte 
de la forte articulation du thorax, formant le lien entre les Elateridae 
et les Buprestidae. 

En somme, malgré quelques divergences, notamment à l'égard des 
Cerophytinae, des Throscinae, des Perothopini et des Pterotarsini (So- 


644 E. FLEUTIAUX. 


leniscinae de Lamecre), nous arrivons à voir un peu clair aujourd'hui 
dans la classification naturelle des Sternoxes. 

L'étude des larves, lorsqu'on en connaîtra un plus grand nombre, 
pourra sans doute apporter des éléments nouveaux qui permettront 
d'assigner des limites plus exactes à ces différents groupements. 
Jusqu'à présent, quelques-unes seulement des larves des Melasinae 
ont été décrites (Melasis buprestoides, Eucnemis capucinus, Farsus uni- 
color, Xylobius humeralis, Fornax madagascariensis, badius et orche- 
sides) par Coquerel, Guérin, Perris, Osten-Sacken. Perris pense qu’elles 
sont lignivores, comme celle des Buprestides: sous ce rapport, elles 
s’éloignent de celles des Élatérides qui sont généralement carnassières. 
Leur forme est variable et présente de l’analogie tantôt avec les Bu- 
prestides (Melasis), tantôt avec les Élatérides (Fornax, Eucnemis, Xy- 
lobius), ou bien elles affectent une forme elliptique, plus allongée dans 
leur deuxième état (Farsus). 


Je résumerai ainsi mon opinion actuelle sur la classification des di- 
verses sous-familles formant la famille des ELATERIDAE : 


Abdomen de,SIxX SeSmMeNnIS EC PETER PE Cebrioninae. 
Abdomen.deé/Cind'Se2MeRIS PRE CR RER TER LE 
4. Thorax fortement articulé (sauf Lissomus ambiguus)....... 

ASS OUR 2e SEM TIRER PE Er MEMBER SANS ARS PETER RS 2 Throscinae. 
= AThorax librement articulé 0e PRE RER Re 2. 
D MANCHES AIDOSTÉTIEUTES  ENIQUIES. RATER ASE Cerophytinae. 


— Hanches postérieures en lame recouvrant plus ou moins les 
CUISSES AD FODOS EE er UE Re AN STE APR Re SR NE 3. 
3, Antennes insérées près des yeux (ou loin : Perothopini), 
sous le rebord marginal du front et ne le rétréeissant 
pas. Labre apparent et libre (ou intimement uni au front : 
PETOTLOPINV) EAN MR UE 2 TRUE PE REC Elaterinae. 


- Antennes insérées plus ou moins loin des yeux, rétrécissant 
le front, Labre caché le plus souvent, rarement à peine 
Visible (PLATS) AR ERP ER Melasinae. 


Essai d'une classification des Melasinae. 645 


MELASINAE 


Corps oblong ou allongé. Tête enfoncée dans le prothorax, quelque- 
fois jusqu’au bord antérieur des yeux qui sont alors cachés |Poterqus). 
Labre caché, rarement visible, mais petit (Pterotarsini). Mandibules 
courtes, le plus souvent non saillantes. Épistome continuant plus ou 
moins exactement la courbure du front, ou sensiblement vertical {Ane- 
lastes), où sur un plan inférieur (OÆEsocerus). Antennes insérées dans 
le fond de l’échancrure latérale de la base de lépistome, plus ou moins 
éloignées des yeux el rétrécissant le front (dans les Pterotarsini, à 
cause de la largeur de l’épistome à la base, elles touchent l'œil) ; pre- 
mier article échancré sur le côté ou tronqué obliquement au sommet; 
deuxième articulé en crochet dans l’échancrure du premier. Thorax 
librement articulé. Prosternum sans mentonnière ou avec un léger 
rebord (Cryptostoma), propectus présentant souvent des sillons anten- 
naires marginaux où juxta-suturaux plus ou moins profonds. Méta- 
sternum et abdomen présentant exceptionnellement des sillons pour les 
tarses (Poterqus, Gastraulacus, Temnillus, Dendrocharis, Scopulifer). 
Hanches postérieures prolongées en lame transversale recouvrant plus 
ou moins les cuisses correspondantes au repos. Trochanters petits. 


TABLEAU DES GENRES. 


Je me suis demandé bien souvent si l’échanerure supérieure plus 
ou moins appréciable du quatrième article des tarses, caractère assez 
fréquent chez les Melasinae et très variable dans le même genre, pou- 
vait justifier de facon suffisante l'établissement ou l’adoption d’un 
autre genre. C’est la seule différence notable qui sépare les Emathion 
des Nematodes, des Phlegon, des Euryptychus et d’autres encore. 
L'exemple fourni par le genre Heterotaxis (Feaia pars) est encore plus 
embarrassant; ici, cet article est échancré et chez Vitellius (Feaia), il 
est normal ou simplement obliquement tronqué. Je ne vois pas entre 
eux d'autre distinction susceptible de retenir lattention. 

La relation de longueur entre le deuxième et le troisième article des 
antennes est également bien fragile comme caractère générique. Ce- 
pendant il sert seul à séparer les Fornax des Ceratus, les Microrha- 
qus des Entomophthalmus, les Dromaeolus des Diacerus. 

Dans le genre Fornax, tel qu'il est composé aujourd'hui, nous 
trouvons une grande variation dans la longueur relative des deuxième 
et quatrième articles des antennes. Celte variation permet de diviser les 


646 E. FLEUTIAUX. 


espèces de ce genre en deux groupes assez homogènes sous ce rapport. 

L'absence de la carène externe des dépressions propleurales qui fait 
d'un Farsus un Arrhipis, où d'un Adelothyreus un Adelorhaqus, est 
aussi d'une grande subtilité. D'autant qu'elle est entière ou interrom- 
pue chez les Microrhagus. 

D'un autre côté, la forme parallèle des hanches postérieures, ou bien 
celle des épisternes métathoraciques quelquelois triangulaires chez 
certains Microrhagus, motiveraient mieux la création de genres dis- 
tincts. 

Quelques-uns des genres présentement adoptés disparaîtront sans 
doute un jour. WMelanus, par exemple, trouverait peut-être sa place 
dans le genre Dromaeolus. 

Par contre, les grandes espèces allongées de ce dernier genre en se- 
ront probablement extraites (Javeti, lugubris, exilis, propinquus, ete.), 
à cause de leurs tarses postérieurs plus longs que les tibias, du premier 
article des mêmes tarses aussi long que les autres réunis, de la forme 
et de la largeur des épisternes métathoraciques qui sont tout à fait pa- 
rallèles et notablement plus étroits que le bord externe des hanches 
postérieures, contrairement à ee qui a lieu chez barnabita, le type du 
genre. 

Il est possible aussi qu'on parvienne à séparer valablement les Lis- 
sothyreus des Pterotarsus. 

Je pense également que le genre Fornar sera divisé, car il contient 
très certainement des espèces qui n’y sont pas à leur place. Jai consi- 
déré comme Fornaæ vrais, les espèces à ongles dentés. Quelques-unes 
des autres se rapprochent des Dromaeolus. 

Le genre Paecilochrus, et même le genre Idiotarsus, sont terrible- 
ment voisins du vieux genre Eucnemis. 

Je n'ai pas eru devoir, à l'exemple de la plupartdes auteurs, faire une 
tribu spéciale avec Melasis et Tharops, à cause des sutures prosternales 
parallèles au bord latéral du thorax, parce que ce caractère ne m'a pas 
paru à ce point remarquable. Nous le retrouvons chez certains Micro- 
rhagus. En réalité, il ne se rencontre d’une manière rigoureuse que 
chez Melasis. Chez Tharops. il n’est pas tout à fait exact; les propleures 
sont un peu rétrécies en avant. C’est pourquoi je ne puis en séparer les 
Compsocnemis, dont le thorax est simplement plus court et par consé- 
quent les propleures plus visiblement rétrécies en avant. 

Depuis longtemps j'avais des doutes sur la validité du genre Proso- 
potropis, que je pensais pouvoir être rapporté au genre Epiphanis. Fai 
fait part de ma supposition à M. Abeille de Perrin qui à reconnu lui- 
même l'exactitude de ma prévision. 


Essai d'une classification des Melasinae. 647 


Le D' G. Horn a réuni le genre Euwryptychus au genre Phlegon , 
ialgré la forme différente du quatrième article des tarses. Ceci vient 
à l'appui de l'opinion que j'ai émise plus haut. Mais j'ai accepté quant 
à présent de différencier les genres sur ce simple caractère, pour faci- 
liter la détermination. 

On verra plus loin que j'ai réuni les Dyscolocerus aux Euryptychus, 
les Thambus aux Dromaeolus. Aussi les Cephalodendron aux Phylloce- 
rus; quelques-uns de ceux-là ne diffèrent de ceux-ci que par une pe- 
Lite échancrure au milieu du bord antérieur de l’épistome. 

Les genres Gastraulacus et Temnillus seront peut-être réunis quand 
on possédera un plus grand nombre d'individus. G. bisulcatus à les 
yeux entiers; T. Leprieuri, que Guérin et Lacordaire ont placé dans 
le genre Gastraulacus, a les yeux divisés en partie seulement; T. su- 
matrensis et T. differens ont les yeux complètement divisés. 

Malgré toutes ces observations, j'ai conservé dans le tableau ci-après 
presque tous les genres établis, uniquement dans le but de faciliter la 
rapide détermination. Je n’ai pas adopté de système absolument fixe, 
le mélange le plus varié de caractères, tantôt admis, tantôt délaissés, 
s’opposant à une classification immuable, à l'emploi d’une méthode ri- 
goureuse quelconque. Ce tableau n’est en partie qu'un moyen empi- 
rique en attendant mieux. Je me propose, dans des études plus local 
sées, de procéder petit à petit à une revision rationnelle. 


Nora. — Le genre Phanerochila Fleut. est un Anobiidae (voir Bull. 
Soc. Ent. Fr., 1898, p. 313). 


Le genre Pseudophyllocerus Reitt. (atricolor) est le Plastocerus ançqu- 
losus Germ., Elateridae {voir Schwarz, D. E. Z., 1897, p. 6%). 


Les matériaux qui m'ont été obligeamment communiqués par les 
Musées de Paris, de Gênes, de Berlin, de Leyde, de Budapest, par 
M. Fry, et ceux que j'ai réunis moi-même depuis plusieurs années, 
m'ont permis d'étudier la plus grande partie des genres composant la 
sous-famille des Melasinae et de dresser le tableau suivant. Jai cité 
pour chacune d’eux l'espèce que j'ai choisie comme type. 


Parmi les genres que je n'ai pu voir, quelques-uns ont été introduits 
et placés d'après leur description, mais ils figurent dans le tableau 
sans nom d'espèce. Ceux qu'il m'a été impossible d’'intercaler sont 
simplement mentionnés en note. 


648 E. FLEUTIAUX. 


MELASINAE 
Sutures prosternales profondément ouvertes pour recevoir les 
ANNEES AU ITÉPOS EE ANT PERTE UE PTEROTARSINI. 
SUtUTeS PrOSteRnalES ÉETMÉRSE SE MELASINI. 
PTEROTARSINI 


Sutures prosternales ouvertes jusqu'aux hanches antérieures, 
assez rapprochées l'une de l’autre en arrière, Hanches 
postérieuresiélaretesten dehOPSe ARR PERRET AREAS 4: 
Sutures prosternales ouvertes en avant, fermées et éloignées 
lune de l’autre en arrière, Hanches postérieures paral- 
SU EN PR ARE PA NDÉE SE -.... Soleniscus Bonv. 
‘mutabilis Bonv.), 


1. Épipleures des élytres normalement dilatées à la hauteur des 
épisternes métathoraciques........ Thylacosternus Bonv. 
(Walkenaeri Guér.). 

— Épipleures des élytres largement dilatées latéralement à la 
hauteur des épisternes métathoraciques. Pterostarsus Esch. 
(tuberculosus Dalm.). 


MELASINI 


Sillons pour les tarses correspondant aux deux dernières pai- 

res ou à la paire intermédiaire seulement... GASTRAULACI. 
as de sillons pour les tarses, au plus quelquefois des espaces 

HSSES PESTE ANT à eo MR LP NAT U E T PRE MELASI. 


GASTRAULACI. 


Sillons sur le métasternum et l'abdomen pour les deux der- 
nières paires Te Ars REC EIRE RUE 45 


Sillons sur le niétasternum seulement pour les tarses intermé- 
diaires. Sillons antennaires du propectus marginaux.... 2. 
1. Sillons antennaires du propectus submarginaux. Yeux en- 
tiers, pouvant disparaitre complètement sous le prono- 
ÉUINS ER SNS SE EN ER Re Potergus Bonv. 
(filiformis Bonv.). 


Essai d'une classification des Melasinue. 649 


— Sillons antennaires du propectus marginaux : 


Yeux fortement entamés et même complètement divisés 

par le prolongement de la crête susantennaire......... 

D Le NT IC NT ee Temnillus Bonv. 
(Leprieuri Guér.). 

MÉTSPENIETS. IA ENT RES APRES Gastraulacus Guér. 
(bisulcatus Latr.) 


2, Tarses munis d’une lamelle sous chacun des deuxième, troi- 
sième et quatrième articles. .......... Dendrocharis Guér. 
(bombycina Guér.). 


— Tarses garnis de poils sous chacun des deuxième, troisième 
ehauairiemerarticles.:.. 7. 428.00... 1 Scopulifer Fleut. 
(Feai Fleut.). 


MELASI 


Sutures prosternales simples (ou nulles : Arganus), rarement 
accompagnées dun sillon antennaire (Macraulacus, Diae 
retus, Proxylobius, Porraulacus). Pronotum ne présen- 
tant qu'une seule carène latérale; son bord antérieur 
Simple foutrepordé: Sarpedon) se Mn Se. 1e 


Sutures prosternales accompagnées d’un sillon lisse juxta-sutu- 
ral ou d’un espace plus ou moins nettement limité. Pro- 
notum présentant le long du bord antérieur une carène 
n’atteignant pas les angles, recourbée en arrière, à an- 
gle droit le plus souvent, et formant le tronçon d’une 
seconde carène latérale (carène non recourbée : Arrhi- 


1. Propectus avec des sillons antennaires marginaux plus ou 


PORTER ROIS Re cn ce D RS 4. 
— Propectus avec des sillons antennaires un peu éloignés du 

bord latéral ou submarginaux. .......... Mt Mate 2. 
= Propecius sans sillons antennaires. …..........:......... by 


(1) Dyscharachthis Blackb. 
Discaptothorax Blackb. 

Dystrigonisthis Blackb. 

Voir n° 52, note du genre Calyplocerus. 


650 E. FLEUTIAUX. 


2, Antennes longuement flabellées à partir du quatrième arti- 
cle. Sillons antennaires très larges, rejoignant le bord la- 
iéral du propectus en arrière... . Macraulacus Bonv. (!). 
texcaratus Bonv.). 


— Antennes simples. Sillons antennaires ne rejoignant pas le 
bord latéraldupropecius en”anrière Me CR 7 d. 


3. Sillons antennaires superliciels ou nuls à la base : 


Hanches postérieures dilatées en dedans............... 
Pseudodiaeretus, nom. ». (?). 


Hanches postérieures parallèles. ....... Proxylobius Fleut. 
(Helleri Fleut.). 


— Sillons antennaires d’une égale profondeur jusqu’à la base, 

s’éloignant en arrière du bord latéral du propectus..... 
Porraulacus Fleut. 
(submarginalis Fleut.). 


LS Farsesilameles is en cmt SL PR RL MR ET . 
= “Parses Sanslamelles te; FPE ORAN CPR RNA AD 
D. ANTENNES DECHNEESS - TER MN RCE Galba Guér. (5). 
(marmorata Guér.). 
— Antennes dentées RCE RS . Agastocerus Bon. 
(confusus Fleut.). 
6.sEpimeresmmetathoraciques VISIDless PARA EE TR de 
— Epimeres métathoraciques cachées ee PET A ARE RER LRO 
Je ANICNReSSIMDIES EEE ANNEE Melanocoleus Bonv. 
— 7 ANTeRnES DÉCLINOES ST . Semnodema Bonv. 
(flabellicorne Cast.). 
8. Ouatrième article desarSesmormale ee Cr en 
— Quatrième article des tarses échancré en dessus pour rece- 
VOIE SULTAN) ERP ER Das se SLT ET PNR 16. 
(1) Paradiaeretus Fleut. — Macraulacus — Kairmaire, Bull. Soc. Ent. 


Belg., 1894, p. 395, change à Lort le nom de Macraulacus en Bathyaulacus. 
(2) Diaereltus Bonv.. 1871. Nom préoccupé pour un Hémiptère Fürst., 1862. 
(3) Antennes dentées chez Galba agastoccroides. 

(4) Diphylaxis G. Horn. — Antennes peclinées chez le mâle, simples chez la 
femelle. 


Essai d'une classification des Melasinae. 69 


9. Episternes métathoraciques plus ou moins parallèles, bien 
apparenissumtoute leur longueur "7 error 10. 

— Episternes métathoraciques nuls (Mellyi) ou très étroits 

(Blumi, africanus) et visibles seulement en arrière (su- 
MARIO IISUS) Las MR RE NT RE POELE Mesogenus Bonv. 
(Mellyi Bonv.). 

— Episternes métathoraciques triangulaires, nuls en avant et 
fortement élargis en arrière...,....,... Vitellius Bonv. (!). 
(Lafertei Bonv.). 


10. Métasternum avec un large sillon oblique sous-huméral. .. 44. 


—  Métasternum sans sillon oblique sous-huméral (?)........ 13. 
11. Pubescence uniforme et égale sur toute la surface (*)..... 12: 


—  Pubescence disposée par plaques formani des dessins très 
AD DATES mL Li CI cha c à Lamprotrichus Bonv. 
(fasciatus E. Blanch.) 


12. Bord inférieur des hanches postérieures notablement 
échancré près de l'angle postérieur externe, ce dernier 
formant une dent. Tarses postérieurs plus courts que 
IeSYhibias correspondants. 140: Eucnemis Arh. 

(capucina Arh.). 


— Bord inférieur des hanches postérieures simplement sinué 
près de l'angle postérieur externe, ce dernier largement 


Dyscolotaxia G. Horn. 
Phanerochroeus Bonv.—Bord inférieur des épisternes métathoraciques moins 
large que le bord externe des hanches postérieures. 
Cladus Bonv. — Extraordinaire appendice rameux des pièces buccales (figuré 
par G. Horn), cas unique chez les Coléoptères. 
Diacerus Bonv. — Deuxième et troisième articles des antennes petits. Proba- 
blement voisin de Dromaceolus. 
Phaenobolus &. Horn. 
Entomosatopus Bonv. — Deuxième et troisième articles des antennes petits. 
Dernier arceau ventral en pointe. 
Dromaeocnemis Bon. 
Hodocerus Bonv. — Deuxième et troisième articles des antennes petits sub- 
égaux. 
(1) Feaia singularis Fleut, — Vilellius. 
(2) Euryostus et Diomus : vestige de sillon. 
(3) Phaenocerus Bony. 


652 E. FLEUTIAUX. 


arrondi. Tarses postérieurs plus longs que les tibias cor- 


TESDORAANISA EP ANR PE RARE Poecilochrus Bonv. 
‘piceus Bonxv.). 
13. Antennnes moniliformes ou submoniliformes (1)........ LL. 
— VAniennes ISUNCIEMENTITENLEES ST AMEN RER 1. 


1%. Corps cylindrique. Bord inférieur des hanches postérieures 
affleurant le bord inférieur du premier arceau ventral, 
RE ANT ASE ee Stethon J.-L. Lec, 

(pectorosus J.-L. Lec.). 


— Corps atténué en arrière. Bord inférieur des hanches pos- 
térieures n’atteignant pas le bord inférieur du premier 


ArCOAU Petra SE Cle ee Chropoecilus, n. £. (2). 
15. Yeux entamés par la crête susantennaire. ..... Diomus Bonv. 


(singularis Bonv.). 


— Yeux non entamés par la crête susantennaire. Euryostus Bouv. 
(Reichei Bonx.). 


16. Sillons antennaires notablement rétrécis en avant........ A7: 
— Sillons antennaires non distinctement rétrécis en avant... 18. 


17. Saillie prosternale moins longue que le prosternum, alté- 
nuée en arrière et terminée en pointe. Angles postérieurs 
AU VPrONDIUM ENLIÈTS RER ARR Deltometopus Bonv. 
(amaenicornis Say). 
— Saillie prosternale aussi longue que le prosternum, paral- 
lèle dans toute sa longueur, tronquée carrément au som- 
met. Angles postérieurs du pronotum échancrés....... 
Re DR RE NO rie ET SEM SE D Raapia Fleut. 
(galboides Fleut.). 


(1) Anabolus Bonv. 

(2) Ghropoecilus, n. g. — Corps épais, atténué en arrière. Tête peu con- 
vexe. Antennes courtes, ne dépassant pas la base du thorax, submoniliformes, 
à articles plus larges que longs; deuxième plus court que le quatrième; troi- 
sième presque aussi long que les deux suivants réunis; quatrième à dixième 
graduellement plus courts vers le bout; dernier atlénué au sommet. Pronoltum 
parallèle dans sa partie postérieure, rétréci en avant dans le tiers antérieur, 
peu déprimé à la base. Elytres de la largeur du pronolum, alténués en arrière, 
faiblement striés. Prosternum court; saillie alténute en arrière. Épisternes 
métlalhoraciques parallèles, leur bord inférieur deux fois plus étroit que le bord 
externe des hanches postérieures, celles-ci peu élargies en dedans, leur bord 


Essai d’une classification des Melasinae. 653 


18. Sillons antennaires au moins aussi larges que les propleures 
RASE RTS EL dau A de Ne PC 19° 


— Sillons antennaires moins larges que les propleures à la 


CES RE AP D EE PNR EU TE 29 
19. Sillons antennaires nettement limités en dedans......... 20. 
— Sillons antennaires non nettement limités en dedans... 24. 


20. Antennes pectinées. Dernier arceau ventral acuminé.... 
Galbodema Cast. 
(Mannerheimi Cast.). 


AR ele Role eau sols sien elaloue el pieces is +) citerne ee ee 


— Antennes simples. Dernier arceau ventral tronqué. Lacus Bonv. 


21. Antennes atteignant la moitié du corps. Microtrigonus Bon. 


— Antennes n’atteignant pas la moitié du corps. ........... 22. 
PA RAS SN É DAS et te ete at anis sole troie 2e Bermillus Bonv. 
— CARS eSMTTO MES EE PM EN UN Tachycnemis Bonv. 


23. Hanches postérieures subparallèles, leur bord inférieur 
quelquefois sinué, mais non rétrécies en dehors.....:. 24. 


— Hanches postérieures distinctement rétrécies en dehors (ex- 
cepiétchemdrsustCastenaur) re SRE ONE 29. 


24. Sillons antennaires nettement limités en dedans par un 
rebord ou carène. Bord inférieur des hanches posté- 
MOULES SIDE NS ot se es LV Oe Heterotaxis Bonv. (!). 

(myrmidon Bony.). 

— Sillons antennaires non nettement limités en dedans. Bord 


inférieur non sinué. Dernier arceau ventral terminé en bec. Pattes normales: 
cuisses assez fortes; tibias intermédiaires (à défaut des postérieurs) plus longs 
que les tarses correspondants ; premier article des tarses intermédiaires presque 
aussi long que les suivants réunis ; deuxième, troisième et quatrième graduelle- 
ment raccourcis; ce dernier normal; cinquième très épaissi au sommet, aussi 
long que les deux précédents réunis ; ongles simples, leur bord interne sinué. 

Ce genre est formé avec Poecilochrus grossicollis Bonv., de Madagascar. 
Il m'a semblé que cette espèce ne pouvait rester dans le genre où elle a été 
placée, à cause de l'absence du sillon sous-huméral du métasternum. De plus, 
sa forme générale épaisse diffère de celle des vrais Poecilochrus. Les an- 
tennes sont courtes, à articles plus larges que longs, les tarses plus épais et 
plus courts. 

(1) Feaia emarginala et dubia Fleut. = Helerotaxis. 


654 E. FrEuTIAUX. 


inférieur des hanches postérieures non sinué.....,.... 
1 RSR PR Re VA LES CRE Diapodius Bonv. (!). 
(nfirnus Bon.) 


25... SutUeS1prosternales nulles ARR MERE ere Arganus Bonv. 
(distinctus Bonv.). 


—HOULUreSMprostennales TISNCIES SE ACER PORC RNEE 26. 


26. Cinquième article des tarses beaucoup plus long que les 
détÉDrécedents TÉUDIS.- Er PR PC RE Arisus Bon. 
(adjunctus Bonv.). 


— Cinquième article des tarses moins long ou aussi long que 
JS deux Précédents TEUDIS-2.2. CRC RM ES “P 


27. Bord externe des hanches postérieures au moins deux fois 
plus large que le bord inférieur des épisternes métatho- 
TACIQUES AMENER RON ARE RE à CPR FR PAB: 
— Bord externe des hanches postérieures plus étroit ou 
moins de deux fois plus large que le bord inférieur des 
épisternesMétAtNOrACIQUES PE CAN RER IEEE 29, 


28. Sillons antennaires limités en dedans par une carène. 
Premier article des tarses postérieurs plus long que tous 
JESUS APP RCE ERP Idiotarsus Bonv. 

(vestitus Bonv.). 


— $illons antennaires non nettement limités en dedans. Pre- 

mier article des tarses postérieurs moins long que les 
ALES MOIS RL EEE CNE Eurachis G. Horn. 
(elegans G. Horn.). 


29, Sillons antennaires nettement limités en dedans par un 
rebord ouscarene (2): en MER er RP ER TE 30. 


— Sillons antennaires non nettement limités en dedans...., 36. 


30, Quatrième article des antennes plus long que les deux 
DrÉCÉDeNISTENNISENE EME EEE Ceratus Bonv. (°). 
(Doriai Fleut.). 


(1) Diapodius diffère de Scython par les hanches postérieures tout à fait 
parallèles. 

(2) Rebord quelquefois effacé, par exemple chez Fornax madagascariensis 
et F. lumidicollis. 

(3) C. Doriai : antennes pectinées chez le mâle, dentées chez la femelle. 


Essai d'une classification des Melasinae. 69 


— Quatrième article des antennes moins long que sur les 
deuxprécédents réunis #1 HR er Lu EN ne 31. 
31. Antennes simples..... Tan tete de Lot Tr Ces 32. 


— Antennes unipectinées du troisième au dixième article... 
Euryaulacus Bonv. 
(carbonarius Bonx.). 


euh eheliatn alles vielr niies else elels ee ef tel: nletelhs esse: 


— Antennes bipectinées du troisième au dixième article... 
Joe ee SE SUN OP IE De Dicladus Bonv. 
(bipectinatus Bonv.). 


32. Crête susantennaire aboutissant à la moitié de l'œil ou un 
DÉCRET Rte RAR es cn os eee oo 


— Crête susartennaire aboutissant plus bas que la moitié de 


33. Bord inférieur des hanches postérieures affleurant, à son 
endroit le plus large, la limite du premier arceau ven- 
(RL RE PEN EM ES Cyrtostethus Bonv. 
(throscoides Bonv.). 


— Bord inférieur des hanches postérieures n’atteignant pas 
la limite du premier arceau ventral....... Melanus Brown. 
(sculplus Brown). 


DrOnalesNSimMmples pe. Deere JS, Dromaeolus Kies. (!). 

(barnabita Villa). 
— Ongles dentés.......... LE RE MARS ET OR LE 39. 
35. Élytres distinctement dilatés au delà de la moitié... .... 


.... Eucalosoma (ast. 
(versicolor Cast.). 


PL ONCE ÉCONOMIE MONET CCI CHOCO 


— Élytres non dilatés au delà de la moitié, plus ou moins 
atiénués fendarribres. Lu. cab rite at Fornax Cast. 
(madagascariensis Cast.). 


36. Quatrième article des antennes plus long que les deux 
précédents réunis... ........... Re Acedax Bonv. 
(discors Bonv.). 


— Quatrième article des antennes moins long que les deux 
ITÉCEUOR IS TENNISEES AN ne Ne ne 37. 


(1) Thambus Bonv. = Dromacolus. 


656 E. FLEUTIAUX. 


37. Tête et pronotum couverts d’une pubescence longue et 
serrée masquant complètement le fond... Piestocera Perty. 
(dircaeoides Perty). 


— Pubescence égale sur toutes les parties du corps et ne 


Masquantepas le fonts. CRT RP 38. 
38 -MAmiennes SUDCvNUrIQUeES LEARN EE 39. 
== "Antennes /dentéess M ET OCR PAL ERNST EEE LA. 


39. Angles postérieurs des quatre premiers arcéaux ven- 
traux formant une dent saillante.......... Profornax Fleut. 
(Languei Fleut.). 


— Angles postérieurs des arceaux ventraux ne formant pas 


dédentsuilantenr SNL NNMERECNS SSRERTeE 40. 
40. Pronotum pas plus long que large........ Plesiofornax CO. 
(gravis Bony.). 
— Pronotum sensiblement plus long que large............. 
A te PRE D Me PO PO E Se Pseudoscython, n. g. (!). 


A, Troisième article des tarses postérieurs moins large et de 
même longueur, ou à peu près, quele suivant. Scython Cast. 
(bicolor Cast.). 


— Troisième article des tarses postérieurs sensiblement plus 
long que2lersuivant'et égalen largeur” "ere 42. 


(1) Pseudoscython, n. g. (Scylhon parvulus Fleut., Tenasserim), — 
Corps allongé, convexe, atténué en arrière. Tête large, convexe. Épistome 
très rétréci à la base. Yeux fortement engagés sous le pronolum. Antennes 
cylindriques, dépassant la moilié du corps; deuxième article petit. Pronotum 
plus long que large, dilaté près du milieu, peu rétrici en avant, brusquement 
déprimé de chaque côté le long de la base. Élytres notablement slriés. Saillie 
prosternale subparallèle, acuminée au delà des hanches antérieures. Sillons 
antennaires peu profonds, surtout en arrière, non limités en dedans. Épis- 
ternes métathoraciques parallèles, à peine moins larges que le bord externe 
des hanches postérieures. Ces dernières dilatées en dedans. Dernier arceau 
ventral acuminé au sommet et terminé en pointe arrondie. Pattes grêles; 
premier article des tarses postérieurs un peu plus court que les suivants 
réunis; deuxième, troisième et quatrième graduellement raccourcis; ce der- 
nier échancré én dessus; cinquième plus court que les deux précédents 
réunis. 

Genre voisin des Scython, dont il diffère par ses antennes cylindriques, le 
troisième article des tarses postérieurs plus long et de même largeur que le 
suivant et par le pronolum beaucoup plus long. 


Essai d'une classification des Melasinae. 697 


42. Antennes épaisses, dépassant à peine la base du thorax... 
Pachyfornax, n.£./{!). 
— Antennes comprimées, atteignant la moitié du corps..... 43. 


43. Sillons antennaires larges et profonds... Encalodemas Bonv.). 
(antiquum Bonv.). 


— Sillons antennaires réduits à une impression longitudinale. 
ii 0 ro Macroscython, n. 2. (?). 


(1) Pachyfornax, n. g. (Profcrnar crassus Kleut., Madagascar). — 
Corps allongé, atténué en arrière. assez convexe. Tète convexe. Yeux en- 
gagés sous le pronotum. Antennes épaisses, dentées à partir du troisième ar- 
ticle; deuxième petit; troisième et quatrième subégaux, suivants graduelle- 
ment raccourcis; dernier deux fois plus long que le précédent, alténué au 
sommet. Pronotum plus long que large, subparallèle, peu déprimé à la base. 
Elytres faiblement striés. Saillie prosternale arrondie au sommet. Sillons an- 
tennaires marginaux peu profonds, non limités en dedans par une carène. Épis- 
ternes mélathoraciques parallèles. Hanches postérieures fortement dilatées en 
dedans, leur bord externe un peu plus large que le bord inférieur des épis- 
ternes métalhoraciques. Dernier arceau ventral atténué et terminé en pointe 
obluse. Tarses postérieurs à peu près de la même longueur que les tibias 
correspondants; leur premier article un peu moins long que les suivants 
réunis; deuxième aussi long que les troisième et quatrième ensemble; qua- 
trième plus court que le précédent, échancré en dessus pour recevoir le cin- 
quième ; ce dernier épaissi au sommet, moins long que les deux précédents 
réunis; ongles courts, à bord intérieur sinué. 

Ce genre est établi sur une espèce que j'avais d'abord introduite dans le 
genre Profornax. Mais ses antennes fortement dentées et les angles poste- 
rieurs des arceaux ventraux ne formant pas de dent saillante m'ont conduit 
à l'en séparer. 

(2) Macroscython, n. g. (Scython gabonensis Fleut., Gabon). — Corps 
allongé, cylindrique. Tête large. Yeux fortement engagés sous le pronotum. 
Antennes atteignant la moitié du corps; deuxième article très pelit; troi- 
sième à sixième pectinés chez le mâle, fortement dentés chez la femelle. Pro- 
notum court, subparallèle, largement arrondi tout à fait en avant, sinué et 
déprimé à la base. Élytres assez longs. Prosternum très court. EÉpisternes 
métathoraciques parallèles. Hanches postérieures très dilatées en dedans, leur 
bord externe nul. Dernier arceau ventral atténué en pointe, garni au milieu: 
chez la femelle, d'une grande tache ronde formée par des poils jaunes ou 
brunätres très serrés. Tarses postérieurs plus longs que les {ibias correspon- 
dants; leur premier article aussi long que les trois suivants réunis; deuxième 
plus long que le troisième; quatrième deux fois plus court que le précé- 
dent, échancré en dessus pour recevoir le cinqu'ème ; ce dernier moins lon: 
que les deux précélents réunis ; ongles légèrement dentés. 

Ann. soc. Ent. Fr., LXX, 1901. 


rs 
Le 


658 E. FLEUTIAUX. 


#4. Sillons juxta-suturaux du propectus lisses et nettement 
RES PR RS TO dE a 7 nr AE LS 45. 
— Sillons juxta-suturaux superliciels, réduits souvent à une 
simple dépression à limite externe indécise............ 48. 
45. Deuxième et troisième articles des antennes subégaux, 


moins longs ensemble que le quatrième............... 
Entomophthalmus Bonv. 
(americanus Bonv.). 


— Troisième article des antennes beaucoup plus long que le 
deuxième, les deux réunis plus longs que le quatrième. 46. 
46. Base des sillons juxta-suturaux du propectus touchant les 
hanches antérieures 5901. ter. ANIME OEM TES 47. 
— Base des sillons juxta-suturaux du propectus éloignée des 
RANCRES ANIÉNIEUTES ES ee AR PE Balistica Mots. 
(picipes Mots.). 


47. Hanches postérieures dilatées en dedans. Microrhagus Esch. 
(pygmæus Fabr.). 

— Hanches postérieures parallèles... .... Rhagomicrus, n. g. (!). 

43. Dernier arceau Ventral DOI. PAPE PA CPR ER RER 49. 


— Dernier arceau ventral arrondi ou tronqué............ +: LOU 


49. Carène externe des dépressions propleurales très affaiblie 
et même effacée en arrière... .....:.. Adelothyreus Bonv. 
({lavosignatus Bony.). 


— Carène externe des dépressions propleurales tout à fait 
DUMAS AE NE VE: Adelorhagus G. Horn. 


Genre voisin des Scylhon; en diffère par le pronotum plus court, les ély- 
tres plus longs, les hanches postérieures à bord externe nul. 

(1) Rhagomicrus, n. g. (Microrhaçqus meticulosus Bonv., Amérique 
septentrionale). — Corps oblong, parallèle, assez convexe. Antennes à deuxième 
article petit, plus court que le quatrième; troisième plus long que le suivant. 
Pronotum convexe, plus long que large, parallèle, rétréei seulement tout à fait 
en avant, déprimé le long de la base. Élytres alténués seulement au sommet. 
Épisternes métathoraciques élargis en arrière. Hanches postérieures subparal- 
lèles. Tarses postérieurs un peu plus longs que les tibias correspondants. 

Dans ce genre rentrent les espèces de Microrhagus à hanches postérieures 
parallèles : meliculosus, humeralis, [horacicus, inlerpositus et quelques 


autres. 


Essai d'une classification des Melasinue. DU) 


50. Dépressions propleurales distinctes. Carène antérieure du 

pronotum brusquement recourbée en arrière à peu près 

à la hauteur du bord supérieur de l'œil pour former le 
troncon d’une deuxième carène latérale. ..., Farsus J. Duv. 
(unicolor Latr.). 

— Dépressions propleurales presque nulles, indiquées seule- 

ment par la carène externe effacée en arrière. Carène 

antérieure du peonotum non recourbée en arrière, pro- 

longée au delà du niveau supérieur de l’œil en s’écartant 


lécérement du bordi.:: MUR Arrhipis Bonv. 
(subacuta Guér.). 
of Rpimèéres métathoraciques visibles... .............. Da. 
— Epimères métathoraciques cachées..................... da. 


»2. Hanches postérieures graduellement dilatées en dedans. 

— Dernier arceau ventral atténué et arrondi au sommet. Qua- 

trième article des tarses normal...... se FES 
TANT ra que à ..... Phyllocerus Lep. et Serv. (!). 
(flavipennis Lep. et Serv.). 

— Hanches postérieures plus où moins brusquement dilatées 

en dedans, Dernier arceau ventral terminé en bec pointu. 

Quatrième article des tarses échancré en dessus. ,... 


— Hanches postérieures élargies en dehors. Dernier arceau 
ventral terminé en pointe. Quatrième article des tarses 
échancré en dessus pour recevoir le suivant........,…. 

A De DS aa Ur oc Calyptocerus Guér. ($). 
(gilvipes Bonv.). 


53. 0Qudtriemeranticle desstarsesnormals, se M OT D4. 
— Quatrième article des tarses échaneré en dessus pour re- 

cevoir le suivant (faiblement : Phlegon, Xylobius)...... 66. 

54. Dernier arceau ventral terminé en pointe............... 5h) 

— Dernier arceau ventral arrondi ou tronqué.............. Ds. 





(1) Cephalodendron Latr. = Phyllocerus. 

(2) Compsocnemis Bonv. = Tharops. 

(3) Quelquefois, chez Calyptocerus, les propleures présentent une légère 
dépression le long du bord latéral, qu'on ne peut considérer comme sillons 
antennaires. 


660 E. FLEUTIAUX. 
55. Hanches postérieures notablement rétrécies en dehors... 56. 
— Hanches postérieures faiblement rétrécies en dehors. Der- 
nier arceau ventral terminé en pointe obtuse Hylochares Latr. 
(nigricornis Say). 
56. Propleures quadrangulaires. Tibias larges et comprimés. . 
RE PAR me RES) RER RE RE NE Melasis (|. 
(buprestoides L.). 
— Propleures triangulaires où subtriangulaires. Tibias de 
SPOSSEUT nOTMAlE ERA EME EEE Eee 


A 


RS | 


57. Propleures présentant une dépression antennaire en avant. 

Pointe terminale de l'abdomen assez longue, relevée au 
SOMME EL ben TE OUT AMAR Emathion Guér. 
(Leprieuri Cast.). 


— Propleures ne présentant aucune trace de dépression an- 
tennaire. Pointe terminale de l'abdomen courte, abaissée 
AUS OMAN EEE EC RME EEE ENS Henecocerus Bonv. 
tangusticollis Bonv.). 
98. Hanches postérieures étroites et subparallèles en dehors, 
très brusquement élargies en dedans..... Anelastes Kirby. 
(Druryi Kirby). 
— Hanches postérieures plus ou moins dilatées en dedans, 
MAIS CTAQUCeMENtTRA RE ET ERP RER ER Re D9. 
59. Antennes longuement flabellées du quatrième au dixième 
PNCIO EEE teen SEE Me CNE GEO Te NL Oesocerus Bonv. 
Murrayi Bony.). 
— Antennes non flabellées, ni pectinées.............. 4. 60. 
60. Les trois ou quatre derniers articles des antennes deux fois 
plus lonss:que les précédents et RES 61. 
— Derniers articles des antennes souvent un peu plus longs 
que les autres, mais jamais deux fois, et graduellement 
AGNLÉSLS os LANTA TONER PRE RARE Ne 62. 


64, Les quatre derniers articles des antennes de longueur anor- 
male. Front caréné longitudinalement au milieu. ...... 
; RE à 
Epiphanis Esch. (!). 
(cornutus Esch.). 


(1) Prosopolropis Ab. — Epiphanis. 


Essai d’une classification des Melasinae. 661 


— Les trois derniers articles des antennes de longueur 
anormale. Front non caréné... Euryptychus J.-L. Lee. (1). 
(viduus G. Horn). 


02. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les 


PEU ISULVADIS" FÉUNIS. eur ne 7e RER Os NME 63. 
— Premier article des tarses postérieurs aussi long ou moins 

lénsiquerdes deux suivants seulement... 65. 
63. Tarses postérieurs moins longs que les tibias correspon- 

CR A ot NS ORDRE 6%. 
— Tarses postérieurs plus longs que les tibias correspondants. 

0e ne NOUS Ver Hypocoelus Esch. 


(procerulus Mann.). 

64. Troisième article des antennes armé à la base d’une épine 
CHAPIBAMAIER SMS, M Cryptostoma Latr. 
(spinicorne Fab.). 

— Troisième article des antennes simple dans les deux sexes. 
Te SU Palaeoxenus G. Horn. 


CHAMPrOnONUIMITEITÉC EN ATrIÈre  . Orodotes Bonv. 
(Jansoni Bonv.). 


— Pronotum.elargi en arrière Lu..." de Lycaon Bon. 
(nigricans Bonx.). 
66. Hanches postérieures toujours distinetement dilatées en 
6 (TAN ES ARR SEE RARES LEE PRES Sue ts ee SRE RE EE? 67. 
_— Hanches postérieures subparallèles (Otho pars), élargies en 
dehors (Sarpedon, Otho pars) où faiblement dilatées en 
. n . ES . , 7 
dedans avec leur bord inférieur légèrement sinué (Xy- 


OS PNEU NUS SE, ARE HATONRCT. ARE AN 20 à DiCT EU Ta 
(1) Dyscolocerus Bonv. — £uryplychus. 
(2) Schizophilus Bonv. — Antennes n'alteignant pas la moilié du corns. 
Quatrième article des tarses obliquement tronqué. 
Namolius Bonv. — Antennes dépassant la moitié du corps. Quatrième 
article des tarses obliquement tronqué. 
Eudorus Cast. — Antennes n'alteignant pas la moilie du corps. Qua- 


trième article des tarses obliquement tronqué. 
Henecosoma G. Horn. — Antennes atteignant la moilié du corps. Qua- 
trième article des tarses échancré en dessus. Près Nemalodes ? 
Trigonopleurus Bonv. — Antennes n’atteignant pas la moitié du corps. 
Episternes mélathoraciques triangulaires. Dernier arceau ventral 
pointu. Quatrième article des tarses échancré en dessus. 


662 E. FLEUTIAUX. 


67. Dernier arceau ventral débordé par l’arceau dorsal. ..... 6 
— Dernier arceau ventral débordant l’arceau dorsal. ....... 69. 


8. Dernier arceau dorsal terminé en pointe. Hanches posté- 
rieures largement dilatées en dedans, leur bord inférieur 

ROM 'SIATÉ EP AMIE ee ES En Hylotastes Bon. 
(ruficollis Bonv.). 


— Dernier arceau dorsal arrondi. Hanches postérieures modé- 
rément élargies en dedans, leur bord inférieur sinué.….. 


ARE Ne ET Da Te ae 0 D Be mate ee 01e PAIE DES CES QE 
69. Dernier arceau ventral terminé en pointe.... Nematodes Lair. 
(filum Fabr.). 

= DÉPHET ANCIEN ETARATTONRAE 2 re ne 70. 


70. Hanches postérieures fortement élargies en dedans, très 
étroites en dehors, Tarses postérieurs sensiblement plus 
longs que les tibias correspondants. ., Anelastidius J. Du. 
(Feisthameli Graëlls). 


— Hanches postérieures graduellement élargies en dedans. 


(1) Aruanus, n. g. (Eumenes chloropterus Fleut., îles Arou). — Corps 
allongé, assez convexe, atlénué en arrière. Antennes comprimées, dépassant 
la base du thorax; deuxième article petit, globuleux; les autres, sauf le der- 
nier, subégaux et dentés. Pronotum très déprimé à la base. bossuë sur le 
disque, marqué d'impressions en avant. Écusson oblong, arrondi en arrière. 
Élytres ponctués-striés, terminés par une épine courte au sommet. Saillie 
prosternale alténuée en arrière. Propleures à peine déprimées au milieu. Epi- 
sternes métathoraciques parallèles, leur bord inférieur presque deux fois moins 
large que le bord externe des hanches postérieures. Ces dernières dilatées en 
dedans, leur bord inférieur sinué. Dernier arceau ventral arrondi, débordé par 
l'arceau dorsal. Tarses postérieurs un peu moins longs que les tibias corres- 
pondants; leur premier article légèrement plus long que les autres ensemble ; 
deuxième aussi long que les deux suivants; troisième très court; quairième 
subégal, échancré en dessus; cinquième presque aussi long que les deux pré- 
cédents réunis ; ongles dentés. 

Genre voisin des Hylotasles ; il en diffère par le dernier arceau dorsal 
arrondi, les hanches postérieures modérément dilatées en dedans, leur bord 
inférieur sinué. Sa forme générale est moins parallèle, ses élytres moins al- 
longés. Je l'avais d’abord rapporté par erreur au genre Eumenes (Pseu- 
domenes) que je ne connaissais pas; mais sa forme est plus convexe, les 
hanches postérieures moins dilatées en dedans, le dernier arceau dorsal déborde 
l'arceau ventral correspondant, enfin les ongles sont dentés tandis qu'ils sont 
simples ou plutôt faiblement sinués à la base chez Pseudomenes. 


Essai d’une classification des Melasinae. 663 


Tarses postérieures pas plus longs que les tibias corres- 
DORE Re re sn ct Pic LIN OPRE MA: 


71. Saillie prosternale brusquement abaissée au delà des han- 
ehestaniérienres. 6 en. .. Pseudomenes, nom. n. (!. 
(Eumenes Bakewelli Bony.). 


— Saillie prosternale non abaissée au delà des hanches anté- 
MEURÉS ARRET et Te ee Phlegon Cast. 
(Buqueti Cast.). 


)\ 


72. Bord antérieur du pronotum simple (2)................. 73. 


— Bord antérieur du pronotum rebordé dans toute sa lon- 
TERRE PET NE Sarpedon Bonv. 
(bipectinatus Fleut.). 


73. Hanches postérieures élargies en dehors (spondyloides, 
Dohertyi) où parallèles (Modiglianii), à bord inférieur 
TD ET E ee Ms EE NT SES RE STI Pr Otho Kies. 


(spondyloides Germ.). 
— Hanches postérieures faiblement élargies en dedans, à bord 
MÉDIUM SU 2 22e Mn RE PAC ER En 74. 


7%. Troisième article des antennes subégal au second, plus 
court que le quatrième. Quatrième article des tarses très 
légèrement échanceré en-dessus............. Xylobius Latr. 
(alni Fabr.). 
— Troisième article des antennes beaucoup plus long que le se- 
cond, subégal au quatrième. Quatrième article des tarses 
distinctement échaneré en dessus pour recevoir le sui- 
VAL bo Re PROD O ER TT See Fryanus, n. ©. (°). 


(1) Eumenes Bonv. 1875. Nom préoccupé pour un Hyménoptère, Latr., 
1802, et pour un Diplère, Meig., 1804. 

(2) Cafolus Bonv. — Antennes pectinées à partir du troisième article. Épi- 
slernes métathoraciques légèrement élargis en arrière. 

(3) Fryanus, n. g. (Compsocnemis Dohertyi Fleut., Sumatra, Bornéo, Pé- 
rak). — Corps allongé, parallèle, subcylindrique. Tète convexe. Antennes dé- 
passant la moitié du corps, comprimées, dentées graduellement du troisième au 
dixième article; deuxième très court; troisième et quatrième subégaux. Pro- 
notum court, sillonné au milieu et marqué de deux fossettes en avant ; angles 
postérieurs assez longs, dirigés en arrière. Élytres longs, subparallèles, ponc 
tués-striés; interstries convexes et rugueux. Épisternes métathoraciques un 
peu élargis en arrière. Hanches postérieures étroiles au milieu, élargies en 
ded ans et en dehors, bord inférieur sinué, bord externe un peu plus large que 


664 E. FLEUTIAUX. 


Genres dont il m'est impossible de déterminer la place, même ap- 
proximativement : 

Lamesis Westw. 

Talerax Sharp. 

Neocharis Sharp. 

Agalba Brown. 


le bord postérieur des épisternes. Dernier arceau ventral largement arrondi, 
terminé par une pointe en forme de bec, marqué au milieu d'un petit trou 
rond très profond (7) ou d'une large fossette arrondie (D). Pattes minces ; 
tarses postérieurs de la même longueur que les tibias correspondants; leur 
premier article aussi long que les trois suivants réunis; quatrième échancré en 
dessus pour recevoir le cinquième. 

Ce genre a tout à fait l'apparence des Hylotastes, dont il diffère par les 
hanches postérieures beaucoup moins larges et même très étroites, à bord in- 
férieur sinué, et par le dernier arceau ventral terminé en pointe. 


REVISION 
DES 


GRANDS EVMPROPEUILES 


Par Le D' M. RÉGIMBART 


(SUPPLÉMENT ) 


Dans ma « Revision des Grands Hydrophiles » (p. 188 de ce vo- 
lume), jai complètement oublié de mentionner l'Hydrophilus pollens 
Sharp, qui est un Dibolocelus me paraissant très voisin des D. Ober- 
thinri Rég. et gibbosus Rég. Comme je ne connais pas cette espèce, j'en 
donne ici la description de l’auteur : 


Hydrophilus pollens Sharp, Biol. Centr. Amer. Suppl., Vol. I, 
Pt. 2, sept. 1887, p. 761. — Ovalis, convexus, niger, supra viridi-oli- 
vaceus,parum nitidus, pedibus nigro-piceis, antennis palpisque testaceis; 
prosterni processu profunde fisso, utrinque anterius dente acuminato 
deorsum spectante; femoribus posterioribus validis: abdomine pubes- 
cente, segmento penultimo medio linea laevigata et carinata, posterius 
in dente libero producta, segmento ultimo medio spatio parvo anterius 
angusto laevigato; palpis maæillaribus maris dilatatis. 


Long. 30-35 mill. 


Hab. Mexico (coll. Laferté), Vera-Cruz (Hoge), — South America, 
Demerara (Harper). 


Of this species I have before me three examples, and have no doubt 
that the example from Mexico vith the maxillary palpi dilated is the 
same species as the individual from Demerara with the palpi simple, 
although in this presumed male there is not the slightest incrassation 
or peculiarity of the front tarsi, wich are quite like those of the fe- 
male; the second example from Mexico has unfortunatly lost the palpi. 


H. pollens is on of a group of species distinguished by the prosternum 
in front being divided into two lobes, by the hind body being nearlv 
entirely covered with pubescence, by the broad hind femora, and by 


666 M. RÉGIMBART. 


the males possessing peculiar sexual distinetions. The species of this 
sroup are rather numerous in South America, but are apparentiv 
scarce, and onlv two or three have been described. 


Dans ce même supplément Sharp signale aussi du Mexique, Vera- 
Cruz (Flobr), deux exemplaires immatures de D. smaragdinus Brullé 
(violaceo-nitens 3. Duv.) dont tous les fémurs sont rouges, teinte due 
probablement, comme il le dit, à leur état d'immaturité. 


TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS 
DE S 


TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME 


Bour@gois (J.). — Les Lycides du Muséum d'Histoire naturelle de Pa- 
TIS a: 
BoLivaR (L.). — Les Orthoptères de S'-Joseph’s College, à Trichinopoly 


(Sud de l’Inde), 3° partie (pl. 9), 580. 





Buyssox (R. pu). Sur deux Mélipones du Mexique (pl. 4 et 5), 154. 

CHoLopkovskY (N.). — Sur quelques variations artificielles du Papillon 
de l'Ortie (Vanessa urticae) (pl. 6), 174. 

FERTON (Cu). — Notes détachées sur l'instinct des Hyménoptères mel- 
lifères et ravisseurs, avec la description de quelques espèces (pl. 1- 
3), 83. 

FLEUTIAUX (Epb.). — Essai d’une classification des Melasinae (Euenemi 
dae des auteurs), 635. 

KIEFFER (J.-J.). — Synopsis des Zoocécidies d'Europe, 233. 

LarAURY (C.). — Notice nécrologique sur Alexandre Constant (portr.), 8. 

LESNE (P.). — Notice nécrologique sur Hippelyte Lucas (portr.), 4. 

PÉRINGUEY (L.). —- Note sur le genre Monoplius Mars., avec descrip- 
tions d'espèces nouvelles, 178. 

PeyeRIMorr (P. pe). — Le mécanisme de l’éclosion'chez les Psoques 
(fig.), 149. 

Pic (M.). — Répertoire des publications zoologiques (1898-1899) de 
Maurice Pic, 157. 

RArFRAY (A.). — Psélaphides nouveaux de Ceylan, 27. 


RÉGIMBART (M.). — Revision des grands Hydrophiles (pl. 7 el 8), 188. 


668 Table des auteurs. 


RécimBarT (M.). — Revision des grands Hydrophiles (supplément), 
663. 
Simox (Euc.). — Étude sur les Arachnides recueillis au cours de la 


mission Bonchamps à travers l'Ethiopie, de Djibouti au Nil Blanc 
(1897-1898), 18. 

Simox (EuG.). — Études arachnologiques [31° Mémoire]. Étude sur les 
Heliophanus &'Afrique et de Madagascar (fig.), 52. — Descriptions 
de quelques Salticides de Hong-Kong faisant partie de la collection 
du Rév. 0.-P. Cambridge, 61. 

SEEBOLD (T.-L.-F.). — Notice nécrologique sur le D' Otto Staudinger 
(portr.), 6. 


VacHAL (J.). — Contributions hyménoptériques, 77. 


Il 


TABLE 


DES 


e 
GENRES, SOUS-GENRES, ESPÈCES, ETC. 
DÉCRITS DANS CE VOLUME 


Nora. — Les noms en caractères égyptiens désignent les genres ou sous- 
genres nouveaux. — Les noms en caractères italiques désignent les 


espèces nouvelles. 


ARACHNIDES 


Aelurillus guttiger E. Sim., 74. 
Araegeus mimicus E. Sim., 75. 
Araneus Potteri E. Sim., 19. 
Castaneira BartholoniE. Sim., 24. 
Chiracanthium Micheli E. Sim... 23. 
Cineas ruficrus E. Sim., 74. 
Ctenus Potteri E. Sim., 23. 
Epocilla picturata E. Sim., 62. 
Euryopis Potteri E. Sim. 19. 
Gasteracantha  testudinaria  E. 
Sim., 20. 
Habrocestum albimanum E. Sim., 
TA 
flavimanum (err. 
HASIMm.. 72: 
Heliophanus capicola E. Sim., 53. 
claviger E. Sim., 56. 
debilis E. Sim... 59. 
deserticolaE. Sim., 59. 
imerinensis E. Sim., 53. 
mauricianus E. Sim., 54. 
mucronatus E. Sim., 57. 


flavimanus) 


Heliophanus patellaris E. Sim... 58. 
suedicola E. Sim., 60. 
transvaalicus E. Sim., 55. 

argus coccineus E. Sim., 66. 

Langona E. Sim., 70. 
manicata E. Sim., 70. — 

Lauherulla insulana E. Sim., 63. 

Leptorchestes semirufus E. Sim. 
74, 

Maeota dichrura E. Sim., 69. 

Mogrus albogularis E. Sim., 72. 

Ocrisiona frenata E. Sim.., 63. 

Osericta dives E. Sim., 75. 

Pardosa Potteri E. Sim., 25. 
Micheli E. Sim., 26. 

Phlegra albostriata E. Sim., 73. 
micans E. Sim... 64. 
semipullata E. Sim., 65. 
thibetana E. Sim., 73. 

Pochyta spinosa E. Sim., 69. 

Pseudamyeus bicoronatus E. Sim... 

6%. 





670 


Pseudamyeus relucens E. Sim... 63. 


Plocasius sérwpifer E. Sim., 69. 
Pyresthesis cribrata E. Sim., 22. 


Runcinopsis aethiops E. Sinr., 21. 


Saitidops E. Sim., 72. 
clathratus E. Sim., 72. 

Saitis brevtusculus E. Sim., 67. 
catulus E. Sim., 66. 
cyanipes E. Sim., 67. 


Table des genres, 


sous-genres, elc. 


Satis lusitanicus E. Sim., 67. 
vespertilio E. Sim., 68. 
Salpesia sorocine E. Sim., 70. 
Sebastira instrala E. Sim., 76. 
Semorina, àris E. Sim., 79. 
seminuda E. Sim., 79. 
Simprulla nigricolor E. Sim., 74. 
Telamonia meustelina E. Sim., 61. 
Thiana chrysogrammaE. Sim., 6H. 


COLÉOPTÈRES 


Aruanus Fleut., 662. 

Batrisodes, saurius Raffr., 27. 
shingalensis Ralfr., 26. 

Chropoecilus Fleut., 652. 

Dibolocelus Rég., 189. 
gibbosus Rég.. 226. 
iricolor Rég. (var.), 293. 
masculinus Rég., 223. 
Oberthüri Rég.. 226. 
purpurascens Rég. 
viridis Rég. (var.). 293. 

Fryanus Fleut., 663. 

Hornia Raffr., 29. 
hirtella Raffr., 30. 

Lycus Bouvieri Bourg., 4%. 
inornatus Bourg., 41. 
posticalis Bourg. (var.), 35. 
Prometheus Bourg., 39. 


(var.), 223. 


Macroscyton Fleut., 657. 
Monoplius aemulator  Péring., 
185. 


dissidens Péring., 486. 
gravis Péring., 186. 
cravis (larve) Péring., 180. 
minus Péring., 186. 
sigillatus Péring., 187. 
| Pachyfornax Fleut.. 657. 
Pseudoscyton Fleut., 656. 
Rhagomicrus Fleut., 658. 
Sintectodes tortipalpus Ralfr., 28. 
Stethoxus Bedeli Rég., 219. 
birmanicus Rég. (var.), 202. 
foveolatus Rég., 217. 
Loriai Rég., 202. 
macronyx Rég., 208. 
unguicularis Règ., 243. 





DIPTÉÈÉRE 


Choristoneura wmbelliferarum Kieff., 305. 


HYMÉNOPTÈRES 


Andrena brasiliensis Vach., 77. 

Andricus Cecconi Kieff., 450. 
gemmicola Kieff., 449. 
Zapellui KiefT., 448. 

Aulax pilosellae Kieff., 336. 


Aulax wrospermi Kielf., 542. 

Caupolicana Gaullei Vach., 78. 

Dryophanta  Cecconiana  Kiefr., 
410. 

Halyetus Buyssoni Vach., 78. 


Annce 1901. 67 


Halyetus Sicheli Vach., 77. 

Odynerus puncluosus Fert., 130. 

Pasiphaë boliviensis Vach., 79. 
Bouvieri Vach , 79. 

Pompilus brachycerus Fert., 421. 
capiticrassus Fert., 118. 

Prosopis arsenica Vach., 84. 
aspricollis Vach , 80. 


Prosopis atripes Vach., 82. 
breviradia Vaeh., 80. 
cribellata Vach., 82. 
fissa Vach., 80. 
palmaris Vach., 81. 
scrobicauda Vach., 79. 
slilbaspis Vach., 80. 


ORTHOPTÈÉRES 


Acrida éndica Bol. (var.), 589. 
Aulacobothrus Bol., 597. 
infernus Bol., 999. 
socius Bol., 599. 
strictus Bol., 598. 
taeniatus Bol., 600. 
Bibracte rugulosa Bol.. 620. 
Capellea Bol., 616. 
argenteo-vittatu Bol., 616. 
Castetsia Bol., 614. 
dispar Bol., 644. 
Catantops aculicercus Bol., 626. 
angustatus Bol., 627. 
indicus Bol. 626. 
interruptus Bol. (var.), 62. 
Chrotogonus brachypterus  Bok.. 
605. 

Coptacra ensifera Bol., 621. 
Coptacrella Bol., 622. 
Martini Bol., 622. 
Criotettix exsertus Bol., 
flavopictus Bol., 582. 

indicus Bol., 581. 
Epacromia affinis Bol., 600. 
Epistaurus Sinetyi Bol., 623. 
Eucoptacra Bol., 623. 
Euprepocnemis pulchra Bol., 630. 
Gelastorhinus  Lryæaloides Bol., 

O17. 
Gynobothrus indicus Bol., 596. 


83. 





Lerina Bol., 602. 
oedipodioides, 603. 

Madurea Bol., 596. 
cephalotes Bol., 597. 

Mazarredia cristulata Bol., 584. 

Ochrilidia longiceps Bol., 595. 

Orthacris acuticeps Bol., 640. 
elegans Bol., 609. 
ruficornis Bol., 608. 
sumulans Bol., 614. 

Paracuprepocnemis pictipes Bol.. 

632. 

Paraphlaeoba Bol. 592. 
unçqustipennis Bol., 593. 
carinata Bol., 59%, 
platyceps Bol., 593. 

Sinoni Bol., 594. 

Pelecinotus Bol., 619. 
brachypterus Bol., 620, 
cristagalli Bol., 620. 

Plaeoba angustidorsis Bol., 590. 
Panteli Bol., 589. 

Phlaeobida Bol. (sube.), 592. 

Poecilotettix Bol., 580. 
gibbiceps Bol., 580. 

Pyrgomorpha aptera Bol., 607. 
indica Bol., 606. 

Stenocrobylus  femoratus 

628. 


Bol., 


672 Table des genres, espèces, ele. 
Systolederus Greeni Bol., 584. 
Tropidonotus Panteli Bol., 612. 
Xenippa prasina Bol., 617. 


Zygophlaeoba Bol., 591. 
sinuaticollis Bol., 591. 
truncaticollis Bol., 591. 


ERRATA 


Page 32, ligne 18; au lieu de : Unguiculi G simplices, © apice bifidi, 
lire : Unguiculi G obsolete, © evidenter apice bifidu. 
Page 72, 


ligne 4; au lieu de : H. flavimanus, lire : H. flavi- 
manum. 





Æ ZLartaud se. 





Vol. IXX 1901) PL. 


Delcambre del. 





Annales de la Socièté entomologique de France. 





Jur l'instinct 


des Ayménoptères . 





Annales de La Societé entomologique de France. 


Vol.ZLXX v1g01) DAS 





ob Dr 


“te 


ie 











£. Lartaud se. 


Spoturno del. 


Jur l'énsténct 


des Hyménoptéres . 





Vol.LXX 1901, PES: 


Annales de La Société entomologique de France . 


e CLR 
Diese) 





Æ.Lartaud se. 


Spoturno et Ferton del. 


Sur l'instinct 


des 


ménoptéres. 





2/: 








Annales de la Société Entomologique de France. Vol. LXX (1991), pl. 4. 





I, du Buysson, phot, Héliogr. Mauge. 


Nid de Melipona fulvipes Guér. 





Annales de la Société Entomologique de France. 


Vol. LXX (1991), pl. 5, 


2 
% 
4 
% 
% 
A 
% 





R. du Buysson, del, 


Héliogr, Mauge, 
Melipona. 





Annales de la Société entomologique de France Vol LAX (1901) PL6. 





Variations de Vanessa urticae 





Annales de la Société entomologique de France Vol.ZXX (1901), PET. 


À Ææ & à 


= 
5 2 En À 3 





À Régimbart del. Æ Lartaud sc . 


hevision des grands Hydrophiles 


genres Stethozus Nol.et Dibolocelus Bed. 





Annales de la Société entomologique de France Vol. LAX (1901) PL 8 


hrty 
PO 


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L'RREPE EN 





M Régimbart del . LLartaud sc. 


Levision des grands Hlydrophiles 


genre Stethorus So. 





Annales de là Société entomologique de France. _ VoL IXX 1901 PL 9. 












pUpUpUOUOUOUOO : 
HU, EE 


EC a en © 
D 









I Bolivar dl. Æ. Lartuul se. 


Orthoptères nouveaux. 














ANNALES 


DE LA 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 


DE FRANCE 


FONDÉE LE 29 FEVRIER 1832 


PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1818 


Natura maxime miranda 
in minimis. 


VOLUME LXX. — ANNÉE 1901 


RECONNUE COMME :INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE 
Aer TRIMESTRE 


À 


PARIS —— 
AU STÈGE DE LA SOCIÈTE 


HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 
28, rue Serpente, 28 


= 


1901 





mms Les Annales paraissent quatre fois par an. 


… Secrétaire-gérant : Pa. FRANÇOIS. 





Librairie de la Société entomologique de France 


Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 


La Société dispose des ouvrages suivants : 


(Le premier prix est pour les membres de Ja Société, le deuxième, 
pour les personnes étrangères à la Société.) 


Annales de la Sociélé entomologique de France, années 


1843 4846 et 1809 a4890.; 2 "hr PA ANT) 42 et 46 fr. 
Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il 

reste moins de 10 exemplaires: ... ., 50 fr. 

Annales (années 1894 à 1900)... . .,. 25 et 30 fr. 


Tables générales alphabétiques et analytiques des An- 
nales de la Société entomologique de France (1832- 


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L’Abeille (série complète in-12, vol. 4 à 27... . . . 900 et 230 fr. 
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Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 Îr. 


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Catalogus Coleopterorum Europae et confimum: 75. 0 îr. 50 
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Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de 
BoNvouLotR, in-8° avec 42 planches gravées. . . . . . 5 etre: 
Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl., dont 
ACOR DL ROSE Lu PAT PR OREN CE 8 et 10 fr. 
— DE-CHl0BÉOS, DETTE CO PE EE 40 et 12 fr. 
Étude sur les Malachides dE urope et du bassin de la Médi- 
ter EONEe; HAL PEMRON TU AURA S COLE AA RARE 4 et 5 fr. 
Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MARSEUL, 2 pl. : 
FN OITER Le EP En DO SM TER Di UE NUE C AE 4 et 5 fr. 
A ODIOTIGRS ALERT LAN RP Vi dl Ron ù et Gr. 
Télephorides et Malthinides (Monogr: des), par de Mar- 
ii 0 Ego ME PR AN ATP AN NN TUE L'et.5 fr, 


Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de MARsEUL. 3 et 4 fr. 
Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Pséla- 
phides et Scydménides, par Rerrrer (trad. E. Leprieur). 3 et Æ4tr. 
Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces 
de l'Ancien Monde : 
Hydrocanthares, Palpicornes. . : 1. 3 et 4 fÎr. 
Puprestides RES es OT AS RS TEE AC Let. 2 1r 
(Voir la suile, page 3 de la couverture.) 


Librairie de la Société entomologique de France 
ne (Monogr. des) et complément, par E. OLIvIER, 


D RTS VS DO ne EE ADEME MONA AT EN aIP An Le nds 2 et 3 fr. 
Apionides (Monogr. des), par WENCKER . . . - . . CURE 2 et 3 fr. 
Oedemerides (Synopse des), par GaneLBauer (traduction de 

MAPSOUL) RE A AE NS PR EE Nr Te Let 2 fr. 
Ditomides (Monogr. des), par P. de la BRULERIE. . . . . . 2 et 3 fr. 
Eumolpides (Synopse des), par E. Lerèvre (Appendice par 

AB MARSEUL). 222 20 4 ARR MN rene Ti se a lee 1 et 2 fr. 
Histérides de l'Archipel Malais, par de MARSEUL. . . . . . ; A fr. 
Histérides nouveaux (Description d’), par de Marseu. . . 1 50 et 2 fr. 
Magdalinus d'Europe et circa, p. Dessrocners pes Loges. . 1 50 et 2 fr. 
Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br. de BaARNEVILLE. . À 50 et 2 fr. 
Erotylideset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. 
Glaphyrus (Monogr. du genre), par Haroz» (traduction 

APreud homme; de-Borre)#. 21103 UE Tee 0 fr. 50 
Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. FAUVEL. . . 0 fr. 50 
Characters of undescribed Lepidoptera heterocera, par 

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Tableaux analytiques pour déterminer les Coléopteres 
d'Europe 
I. Nécrophages (traduit de REITTER). . . . . Hans A fr. 50: 
II. Colydiides, Rhysodides, Trogositides (traduit de 
RÉ PIRO Mara en nt VE AP de PO TL RE 0 fr. 50 


Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cata- 
logues syn. et pour étiquettes, envoyés franco) et celui des tirages 
à part est à la charge dei’acheteur. 





L’Abeille, Journal d’Entomologie, fondé par S. pe Marseu, 
continué par la Société entomologique de France, publie spécia- 
lement des travaux sur les Coréoprères de l’Ancien Monde. 

M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon, est chargé dela publication du Journal 
(examen et admission des mémoires et correspondance scientifique). 


Le 4° fascicule du vol. XXX a été distribué. 


Le montant des abonnements aux volumes de l’Abeiïlle doit être: 
adressé à M. V. VAUTIER, agent de la Société, 28, rue Serpente. 





Collections de la Société entomologique de France 


1° Collection H. Sénac (Tenebrionidae); 
2° Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe). 


Chez M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon. 


3° Collection Peyerimhoff (Microlépidoptères); 

4° Collection H. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe): 
5° Collection entomologique française de tous les ordres; 

6° Collection d'exemplaires typiques. 


Au Siège social, 28, rue Serpente. 


Le « Gomité des Collections » de la Société entomologique de France, 

constitué dans la séance du 22 janvier 1896, a reçu pleins pouvoirs pour 
créer ces deux dernières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à 
la Bibliothèque a été louée et est prête à recevoir les insectes français 
de tous ordres et les types que les membres voudront bien envoyer, avec 
localités précises. 
. Le Comité rappelle qu'il s'est engagé à subvenir à tous les frais d'installa- 
tion de ces Collections au moyen de souscriptions fixées au minimum de 10 fr. 
par an, soit 20 fr. une fois versés pour les deux années nécessaires à leur 
formation (1). 


(1) Pour les souscriptions etrenseignements s'adresser à MM. Ch .Alluaud, Dongé : 
de Gaulle ou Ph. Grouvelle. 








Table des matières du 1° trimestre 1901 


P. LESNE. — Notice nécrologique sur Hippolite Lucas. : . . l 
T.-L.-F. S£EBoLD. — Notice Done sur ie Dr Otto Stau: 


“dinger . s 6 
C. LAFAURY. — Notiee néerolbeiute sur Aférantre Cane. s 8 
E. SIMOx. — Etude sur les Arachnides recueillis au cours de la 

mission Bonchamps à travers 1 PRES de Djibouti au Nil 

Blanc (897-1898) ren ne RAT T AT SNSAE TO DRE 
A. RAFFRAY. — Psélaphides nouveaux de Ceylan RE AS 27 
J. BourGEoIS. — Les Lycides du Muséum d'Histoire AÉUTAUS 

RANCE AAA 2 ARENA DEL LE RC EU TE RERO 
E. SiMox — Études arachnologiques Be mématrel Étude sur 

les Heliophanus d'Afrique et de Madagascar (fig.). . 52 

Descriptions de quelques Salticides ‘de Hong-Kong faisant 

partie de la collection du Rév. O.-P. Cambridge. . . . . .. 61 
J. VACHAL. — Contributions hyménoptériques. . . . .. : . 77 
CH. FERTON. — Notes détachées sur l'instinct des Hyménoptères 

mellifères et ravisseurs, avec la Pres de quelques Cs- 

PéCés pli an eue 83 
P. de PEYERIMHOFF. — Le Aie de Hoce chez les 

Psoques ‘(He.)275eu te. 20149 
R. du BuyssoX. — Sur deux Mélipones du Monique O 45 5) ,! 453 
M. Pic. — Répertoire des publications zoologiques (1898-1899) 

HA Maurice MIO, 20. 0 FERA NRC RU A REA RE OR ER 
L. BEDEL. — Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, 

Phytophaga, pp. 257-433 (fin du tome V) . . . . . .  encarlage. 








Avis aux Libraires et aux personnes étrangères 
a la Société. 


Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France 
sont livrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes 
(rue Serpente, 98), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 
à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. 


On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de 


la Société entomologique de Franc et pour l'Abeille, Journal 
d'Entomologie. 


enr 


Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser 
au Secrétaire de la Societé entomologique de France 
28, rue Serpente, Paris, 6°. 





Zypographie Firmiu-Didor et C'. — Mesnil (Eure). 








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DE FRANCE 


FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 
S = RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE SE 


LE et PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 


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Natura mazime miranda 
: in minimis. RCE 





RS VOLUME LXX. — ANNÉE 1901 


2e TRIMESTRE sn * 
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se PARIS No 22 





AN AU SIÈGÉ DE LA SOCIÉSE | 
rs HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES ae 
= 28, rue Serpente, 28 * 


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FÉVRIER 1902 


à = Les Annales paraissent quatre fois 


CNRS" 
L L _h: 


e-gérant : Pn. FRANÇOIS. FA EE A TE D | 





















À 4 x re » $ À ee : A Mes ke a Ts 
Librairie de la Société entomologique de France 
Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 2% 
La Société dispose des ouvrages suivants : 


(Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième, - 
pour les personnes étrangères à la Société,) 


Annales de la Société entomologique de France, années 


1843à 1846 et 4859. à"4890: = 5... 2 re. 42-et-15 fr. 
Les années 1847, 1848, 1836 et 1858, dont il 

reste moins de 10 exemplaires RS CU RER 50 fr. 

Annales (années 18914 4900): 257 Tes 25 et 30 fr. 


Tables générales alphabétiques et analytiques des An- 
males de la Societé entomologique de France (1832- 


1860) hr AS PAM. RP ENS en, 2-et%8- 0 
Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- 

DEMPNE. DAT LEP VRE. 7 LUE A A 10 et 12 fr. 
Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- 

vement-par-Fr BEFEVRE :7.52 EN NOR 7 50 et 10 fr. 
Bulletin {années 1895 à 1900) chaque . . . . . . . . . 18 fr. 
Bulletin (numéros isolés) chaque . . . . . . . . . : .. Let A TE 
Bulletin comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°). 5 et 5 fr. 
L’Abeille (série complète in-12, vol. 4 à 27... . .. 200 et 250 fr. 


L’Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 42 fr. 
L’Abeille {série in-8,. Prix del’abonnement par volume 
(DÉPÉCOMPEIS SE. LR Te LS re 10 et 22 fr. 


Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDeL: 
TT (Cornwon- Palpicornin).- Tirer » et. 8 fr. 


EN PRUIDPRATO) EE EN SES VEN Es, 8 et 10 fr. 
AT ascicule Sul SERRE PERS RE E 3 et -LrE 
De FAScICler Seul EE MR 2 D ét: -0"1r: 

T. VI (Rhynchophora). . . . . . . DES hr 8 et 10 fr. 
AE TA SC ICUIRESOLIE ET AR EE RES AE a et: Lfr. 
Dérsfiscicule SOUL: STE EEE RER 5 et 6 fr. 


Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : 
Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. à et 7 fr. 


… Catalogue étiquettes, pour collections. . . .. .. . . .. 8 et 12 ir. 
Cataloqus Coleopterorum Europae et confinium. . . . .. 0 fr. 50 
‘Id. avec Index (Suppl. au Catalogus)... ... . ... 1 fr. 25 
Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de 
BoxvouLoir, in-8° avec 42 planches gravées. . ., .. 5 et 7 fr. 
Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl, dont 
CODE Noires 2 re ue ner Patte 8 et 10 Îr. 
— HE COIOPIÉ ES PE EN UT in me mare 40-et-12° fr. 
Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- 
lééganee: par: RENRONS SL UC Een Eee k et -5_ fr. 
Mylabrides d Europe (Monogr. des), par de MarseuE, 2 pl. : 
En NONMBS RE RENE de RS SERRE NS Se PTE &-et “5 fr, 
DOPAGE AR TE LS MU ae: 20 DES 7e AA > et 6 fr. 
Télephorues et Malthinides (Monogr. des), par de Mar- Sr 
SEDE. DE ER Re SR RS PO re L et°5 fr. 


Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de Marseuz. 3 et 4 fr. 
Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Psela- P 
phides et Scydménides, par Rerrrer (trad. E. Leprieur). 3 et 4 fr. 
Nouveau Repertoire contenant les descriptions des espèces 
de l'Ancien Monde : 
Hydrocanthares, Palpicornes. . : .. :. Rae 
Bupreshibs:: 5. MERE RE OR PE RS EEE 


(Voir la suile, page 3 ae la couver ture.) 









air | logique de France  », 
Dour Monoer. des) et complément, par E. OLvIER, 


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Re ee à ea Don meme 2 et 3 fr. sr 
Apionides (Monogr. des), par WENCKER . . . . . . PT 2 et 3 fr. à 
Oedemerides (Synopse des), par GanecBauer (traduction de EE 

TN D AE SP NE RE CT A Le 29 CO Let 2 fr. 
Ditomides (Monogr. des), par P. de la BRULERIE. . . . . . 2 et 3 fr. 
Eumolpides (Synopse des), par E. Lerèvae (Appendice par | 

ED ne dm ue dd Le Let 2 fr. 
Histérides de l’Archipel Malais, par de MarsEuL. . . . . . 1 
Histérides nouveaux (Description d’), par de Marseur.. . . 1 50 et 2 fr: a 
Magdalinus d'Europe et circa, p. Deserocnens pes Loges. . 1 50 et 2 fr. 7 
Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br. de BarneviLLe. . À 50 et 2 fr. o 
Erotylides et Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. 5 
Glaphyrus (Monogr. du genre), par Hanozn (traduction 

À Preud'homme de-Botre). 7. #4 240 ut, 0 fr. 50 
Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. FauvEr. . . 0 fr. 50 
Characters of undescribed Lepidoptera heterocera, par 
DAV SLRER ZA Ta ee et an ve 3 et 4 fr. 

Tableaux unalytiques pour déterminer les Coléoptères Le 
- d'Europe | RE 
I. Necrophages (traduit de R&ITTER). . . . . ra À fr. 50 150 

II. Colydiides, Rhysodides, Trogositides (traduit de Se 
HRLDERR Ne A can PUS AT 0 fr. 50 ES 

Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cata- gs à 


logues syn. et pour éliqueltles, envoyés franco) et celui des tirages 
à part est à la charge dei’acheteur. 








L’Abeille, Journal d’Entomologie, fondé par S. pe Marseuz, 
continué par la Société entomologique de France, publie spécia- 
lement des travaux sur les CoréorrÈres de l’Ancien Monde. 

M. L. Bedel, %, rue de l'Odéon, est chargé dela publication du Journal 
(examen et admission des mémoires et correspondance scientifique). 


Le 5° fascicule du vol. XXX a été distribué. 


Le montant des abonnements aux volumes de l'Abeille doit étre | 
adressé à M. V. VAUTIER, agent de la Société, 28, rue Serpente. case 





Collections de la Société entomologique de France = 


1° Collection H. Sénac (Tenebrionidaer) ; 


2 


2° Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe) : 
Chez M. L. Bedel, 2, rue de l'Odéon. 


3° Gollection Peyerimhoff (Microlépidoptères) ; 
4° Collection H. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe); | & 
5e Collection Aubé (Coléoptères d'Europe); me 
6° Collection entomologique française de tous les crdres; 5 
7° Gollection d'exemplaires typiques ; 

Au Siège social, 28, rue Serpente. 


- Le « Comité” des Collections » de la Société entomologique dé France, 
constitué dans là séance du 22 janvier 1896, a reçu pleins pouvoirs pour 

_ créer ces deux dernières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à 
la Bibliothèque a été louée et est prête à recevoir les insectes francais 
de tons ordres et les {ypes que les membres voudront bien envoyer, avec 
localités précises. 

Le Comité rappelle qu'il s'est engagé à subvenir à tous les frais d’installa- 

tion de ces Coilections au moyen de souscriptions fixées au minimum de 10 fr, 

par an. soit 20 fr, une fois versés pour les deux années nécessaires à leur 


4 formation, | 








M. Pic. — Répertoire des publications zoologiques (1898-1899) 


dérMauricen Pic (Aa es Vi dE CPR NE ne * 10 
N. CHoLoprkovsky. — Sur quelques variations artificielles du 

Papillon de l'Ortie (Vanessa urticae) (pl. 6), . . . . . . . 174 
L. PÉRNGUEY. — Note sur le genre WMonoplius Mars., avec des- 

ériptions d'espèces nouvelles: 1/22 cu EN ol 


M. RÉGimBaRT. — Revision des grands Hydrophiles (pl. 7et8). 188 
J.-J. KigerER. — Synopsis des Zoocécidies d'Europe. . . . . . 233 


Portraits de H. Lucas, 0. Staudinger et A. Constant, se rapportant 
aux notices nécrologiques parues dans le premier trimestre 1901. 








Avis aux Libraires et aux personnes étrangères 


20 a Ia Société. 


Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France 
sont livrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes 
(rue Serpente, 28), à Ja Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 
à G heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. 

On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de 
la Société entomologique de France et pour l'Abeille, Jowrnal 
d’Entomologie. | 


PTT TT rt D 


Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser 
au Secrétaire de la Société entomologique de France 
D Fe 28, rue Serpente, Paris, 6°. 


1 








Typogrnphie Firmiu-Lidor ét C". — Muesnil (Eure), 


7 17 











ANNALES 


DE LA 


SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE 


DE FRANCE 


FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 
BECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE 


PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 


Natura maxime miranda 
èn MINnIMIS. 


VOLUME LXX. — ANNÉE 1901 


3e ET 4° TRIMESTRES 


: ago 
DE —— & 
NT 
À 3 #. 
D 
PARIS 


AU SIÈGE DE LA SOCIETEH 


HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 
28, rue Serpente, 28 


MAI 1902 











warm Les Annales paraissent quatre fois par an. 


Pour le Secrétaire-gérant : Pa. FRANÇOIS, 








Librairie de la Société entomolosique de France 
Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 
La Société dispose des ouvrages suivants : 


(Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième, 
pour les personnes étrangères à la Société.) 


Annales de la Societé entomologique de France, années 


1843 à 1846 et 185907à 18900 00 MEL SL URL 42"et A5:fr. 
Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il 

reste moins de 40 exemplaires. . . . . . . : .. d0 fr. 

Annales (années AS AASDO) LUE RES STE ere 25 et 30 fr. 


Tables générales alphabétiques et analytiques des An- 
nales de la Societé entomologique de France (1832- 


1860) par-A;-S. PARIS: LUI EU CREER UE s2'ets-8 1. 
Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- 
mementsiDat E: LEFBVRE 20 ae Ne Re Ne 10 et 12 fr. 
Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- 
dément DAR ES LEFÈVRE LES 2 SUN ON LE CRT ES 7 50 et 10 fr. 
Bulletin (années 4895 à 1900) chaque . . . . . . . . . 18 fr. 
Bulletin (numéros isolés) chaque . . . , . . . . . . .. L'EAU ir. 
Bulletin comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°). 5et 5 fr. 
L’Abeille {série complète in-12, vol. 4 à 27... . .. 200 et 250 fr. 
L'Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 fr. 
L’Abeille {série in-8°}. Prix de l'abonnement par volume 
(BOT :COID DIS) LC Te ER Er D EEE 10 et 12 fr. 
Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. Bepez : 
LL (Carnivora Palnicormmia): 2 NUL LRO > et 8 Îr. 
PEN CPRONNAQE) SRE RCE SP ns SEE 8 et 10 ir. 
Ar SGibule Sent. URLS AIRE ARRET ARE NES 3 et 4 Îr. 
2 ASCICHER SUR Ge Ta EU A US DR ane Det 26217 
NAS RAURCROBROPOT SE RENE ACER DL da EC 8 et 10 fr. 
À PS C1 3 À 0 Le AS à AE A OP NUIT ot A A A 3 et 4fr. 
DE HASCIQURS SOI NE LEE CU SRE ARE et 6 fr. 


Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : 
Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 Îr. 


Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . .. 8-et 12. fr. 
Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . 0 fr. 50 
Id. avec Index (Suppl. au Catalogus) . . . . : . . . . L'fr. 25 
Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de 
BonvouLoiR, in-8° avec 42 planches gravées DD TI UE Bet 7.fr. 
Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl., dont 
SCO PL noires RAT TE CS NC ET NS PAS 8 et 10 fr. 
Rae pl 60lonGeS YF ENS NE TON AE RERS 10 ct 12 fr. 
Etude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- 
terranee, Dar /BETRON 22 DAS ME ee RME ARE 4 et à Îr. 
Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MARsEUL, 2 pl. : 
ce NoOÏreS 54 EUR ES Ne RTS DE AE SRE Let 5 fr. 
Le CDIOrIées. SAR EN AR PARENTS ETAPE 5 et 6 fr. 
Télephorides et Malthinides (Monogr. des), par de Mar-. | 
SEULS DIS M CE ea NN PEN Re En PART AS 4 et à fr. 


Silphides (Précis des genres et especes des), p. de MARSEUL, 3 et fr. 
Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Psela- 
phides et Scydmenides, par REITTER (trad. E. Leprieur). Set: Air. 
Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces 
de l'Ancien Monde : 
Hydrocanthares, Palpicornes. . 2... +... . 2. 3 et 4 fr. 
Pur este LL A ONE TS A MORT EEE Let 27. 


Librairie de la Société entomologique de France 


LUE DR RS NOR ire NPA à 2 et 3 fr 
Apionides (Monogr. des), par WENCKER . . . : . .. . 2e&3fr 
Ordemerides (Synopse des), par GançLBauER (traduction de é 
MARSBUR) ES NU AE QT re RE ΠPE Res a ve CRT ee 41et 2 fr. 
Ditomides (Monogr. des), par P. de la BRULERIE. . . . . . 2%et 3 fr: 
Eumolpides (Synopse des), par E. Lerèvke (Appendice par : 
de LS RAR RON EE PDA AR MATE TE Eee LS L'et-22107: 
Histérides de l’'Archipel Malais, par de MaRSEUL. . .: : - x fr. 
Histérides nouveaux (Description d’), par de MarseuL. - . 1 50 et 2 fr. 


Magdalinus d'Europe et circa, p. Desrrocners pes Loges. . 1 oÙ et 
Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br. de BARNEVILLE. . 1 90 et 
Erotylideset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 4 50 et 
Glaphyrus (Monogr. du genre), par Harorn (traduction 


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A Prend'homine de Borré):. "init HE RSS 0 fr. 50 
Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. Fanvec. . . 0 fr. où 
Characters of undescribed Lepidoptera helerocera, par 

RPM CRAN DPI PORN Le Te ANNEE TS SES ee 3 et 4 fr. 


Tableaur ‘unalytiques pour déterminer les Coléoptères 
d'Europe 


I. Nécrophages (traduit de REITTER). : . . . ee 1 fr. 50 
IL. Colydiides, Rhysodides, Trogosilides (traduit de 
fo oc: à OUT OS AR A AE RE An ea 0 fr. 50 


Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cata- 
logues syn. et pour étiquettes, envoyés franco) et celui des tirages 
à part est à la charge de i'acheteur. 





L'Abeille, Journal d’Entomologie, fondé par S. DE Manseur, 
continué par la Société entomologique de France, publie spécia- 
lement des travaux sur les Cor.éoPprÈrEes de l’Ancien Monde. 

M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du Journal 
(examen et admission des mémoires et correspondance scientifique). 


Le 5e fascicule du vol. XXX a été distribué. 


Le montant des abonnements aux volumes de l’'Abeïlle doit étre 
adressé à M. V. VAUTIER, agent de la Société, 28, rue Serpente. 





Collections de la Société entomologique de France 


1° Collection H. Sénac (Tenebrionidae) ; 
2° Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe) ; 
Chez M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon. 


3° Collection Peyerimhoff (Wicrolépidoptères) ; 

4° Collection H. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe); 
5° Collection Aubé (Coléoptères d'Europe); 

6° Collection entomologique française de tous les ordres: 
7° Collection d'exemplaires typiques; 


Au Siège social, 28, rue Serpente. 


Le « Gomité” des Collections » de la Société entomologique de France, 
constitué dans-a séance du 22 janvier 1896, a recu pleins pouvoirs pour 
c réer ces deux dernières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à 
la Bibliothèque a été louée et est prête à recevoir les insectes francais 
de tous ordres et les {ypes que les membres voudront bien envoyer, avec 
localités précises. 

Le Comité rappelle qu'il s'est engagé à subvenir à tous les frais d’installa- 
tion de ces Collections au moyen de souscriptions fixées au minimum de 10 fr. 
par an. soit 20 fr. une fois versés pour les deux années nécessaires à leur 

| jormation. 
Hu T) 








J.-J. KIBFFER, — Synopsis des Zoocécidies d'Europe (suite el fin). 385. 


I. Bozivar. — Les Orthoptères de St-Joseph’s College, à Tri- à 4 
chinopoly (Sud de l'Inde), æ partie (pl: 9), :.:,.1, : : . 5804 
ED. FLEUTIAUX. — Essai d'une classification des Melasinae | 
(Eucnemidae des auteurs)..." Mer PME. cc 
M. REÉGIMBART. — Revision des grands Hydrophiles (swpplé- | 
MEME) CRUE NS SR SE GET AN OR Ne EE Ne de) 0e CR 
Table par noms d'auteurs ANR ne RER ET OS CEE 
Table des genres, sous-genres, espèces, ete. … : : . . . . . . 669, 
D SR RTC RSS CAN (OEIL SP PE AE TAC ARS ER ne 








Avis aux Libraires et aux personnes étrangères. 


à la Société. 


Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France 
sont livrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes 
(rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 | 
à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. | 

On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de | 
la Société entomologique de France et pour Abeille, Journal 
d'Entomologie. 


; TE 3 | 

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