FOR THE PEOPLE '
POR EDVCATION ,
FOR.SCIENCE
LIBRARY
OF
THE AMERICAN MUSEtJM
OF
NATURAI HISTORY
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ATTI
DELLA
SOCIETÀ ITALIANA
DI SCIENZE NATURALI
VOLUME VII.
Anno 1864
«on 6 Tavole litografiche
MILANO
COI TIPI DI GIUSEPPE BERNARDONI DI GIO.
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ATTI
DELLA
SOCIETÀ ITALIANA
DI
SCIENZE NATURALI
VOLUME VIL
Anno 1 864
MILANO
TIPOGRAFIA DI GIUSEPPE BERNARDOMl
1864.
IL PRESENTE VOLUME CONTIENE:
Stabile^ Mollusques terrestres vivants du Piémont.
Steobel e PiGOiaNi, Le Terremare e le Palafitte del Par-
mense.
Riunione straordinaria a Biella.
MOLLUSQUES TERRESTRES VIVANTS
DU PIÉMONT
PAR l'aBBÉ
JOSEPH STABILE
AVEC DEUX PLANCHES
(Seduta del 31 gonnajo 1864.)
A LA MÉMOIRE
DU SAVANT ILLUSTRATEUR
DE LA CONCHYLIOLOGIE VIVANTE ET FOSSILE
ET DE LA MALACOSTATIQUE
LE DOCTEUR
J-P-SYLVESTRE DE GRATELOUP
NÉ À DAX
LE 31 DE GEMERE 1782
DECEDÈ À BORDEAUX
LE 24 AOUT 1801.
« lina Ialina dei Molluschi Tivfnti del l'ie^noalc sarebL»
di sommo interesse, perchè, essendo questo posto (ra
la Francia e il Lombardo-Veneto, essa dovrebbe pre-
sentarci l'anello di congiunzione tra la fauna occideo-
tale dell' Europa e quella del mezzodì della sua parte
centrale » .
J'. SiiiuoEr. , Sui Mulliischi vhculi del lembo
(ìficuialc ilei Piemonte, (l'avia , 1833.)
La Malacologie (erpeslre el fluvialile du Piéinont a élé , jusqu'ici ,
presque lout à fail negligéel C'est M/ Pellegrino Slrobel (1) qui nous
a donne les prémières observations sur la faune inalacologique de ce
pays. Utilisant ses découvertes el les données d'aulres concliyliolo-
gisles ses arais(raoi, Villa, Marani , Piada, eie), sous le titre : Mol-<
lusclii viventi del lembo orientale del Piemonte, dalla Tace alla
Trebbia {2) , Mj Sd-obel a publié un cataloguo de bien 64 espèces
de mollusques lerreslres, el 38 fluvialiles du Piéniont orientai, c'est
à dire de celle parile du Piémonl qui est coniprise enire la Toce et
la Trebbia , la Sesia el le Tessin et la porlion de la vallèe du Pò à
la droile de la Bórniida. Suivent ce catalogne quelqucs interessants
chapilres dans lesquels l'auleur s'élève à diverses considéralions niala-
cologiques et nialacoslaliques; le dernier niol de Al/ Slrobel est l'ex-
pression d'un voeu que d'autres malacolorjistcs viennent atigmenter ces
faitSj et apporter une pierre de plus au grand èdifice d'une mala-
cologie ilalienne. J'ai considerò coninie dirigés à nioi plus parlicu-
lièreiuenl ces eneouragements, et après avoir visite plusieurs fois
[K] Profes-seur il'liist. natur. à rUiiiversilé de Parme.
[^i] In: Giornale di Maìacologia , par P. Strobe! ; l'avi*'. 1833.
g e. STAISILE,
tlivers points de la Suissc el de la Lombardie avcc le cantoii dii
Tessili (1), une parlie de la Savoie et le dcparlement francais des
Hautes-Alpes, pour l'elude et la comparaison des faunes nialaco-
logiques , j'ai cnlrepris enfin d'explorer le Piéniont. Inutil de dire
que j'entends pour Piémont le pays compris entre la Toee , le Tessin
ci la Trebbia, les Alpes (du col du Siiiiplon au col de Tenda) et
l'Apennin boréal.
Corame l' on voil par le litro mòme de son ouvrage , le lableati
de M." Strobcl ne comprcnd (pie un petit coin (lo nord) de la faune
montagneuse et alpine; j'ai donc choisi de prclórence à explorer
la rcgion occidentale et plus particulièremenl Ics régions élevées,
quoìque je n'aie nullemenl negligé ni les coUines ni la plaine. Le
Simplon et la vallee de la Toce jusqu'à l'extrémité meridionale du
lac Majeur, les vorsants orientai et meridional du Monte-Rosa, les
vallées de la Doire-Bàllea, de la Stura de Lanzo et ses cmbranche-
menls, la grande vallèe de la Doircliipaire avec les endroils reculés
du Monte-Thabor. la a alice du Pèllice et l'haute vallee du Pò jusqu'au
col des Traverscttcs (^tiOO""), eie. eie., ces soni les points que j'ai
visilés et explorés avec la plus grande attention. Tàcherude, travail
assez difficile, mais je snis bien heureux de pouvoir ajouter à la liste
des mollusquesi tcrrcstres donneo par .M/ Strobel , fi 2 autres espèces,
doni quelques unes nouvelles (2), plusieurs rares ou non vulgaires,
et de toules les 106 espèces teirestres enlin indiquer un bon norabre
de localitós, et presenter bien des fails inleressants à l'appui des
études malacostatiques !
Ainsi , par ex., V Helix ciliata depuis l'haute vallèe du Tessin ou
Val-Lepontina, son limite nord^ dcscend juscpi'à la vallèe de la Doire-
liipaire (Oulx, eie.) à Vùoest, et à la Trebbia (Zavatarello,-iMontalto)
(1) Voir ma: Vanna Elvetica: Conchiglie terr. e fluv. del Lugamse; Lugano 1845-46.
et mon : Praspello sistein. slutist. Moli. viv. nel territorio di Lugano; in: Alti Soc.
rial, di Se. nat. Milano; voi. 1.», Liiplio 1859.
Voycz aussi mcs memoircs I, ci 11: Sui Fossili del terreno triassico nei dintorni
del lago di Lugano in: Actes; Soc. Helvét. Se. nat., S. Gali. 1854; ci HAle 1856. —
n Fossilcs des environs du lac de Lugano; in: Ad. Soc. Ikhcl. Se. nat.: I.upano, 18C0
(2) Coquilles nouvelles, ou peu connucs : par l'alih*' .Io?. Slnliile: In: lìévue et Mag.
de y.ooì. |i;ir r,n<TÌn Mi'iK'villo: Paris, ISSO.
MOLI.USQUIiS TEKKESTHES, ETC. 9
à l'est. Ìj Ilei, nautiliformis des foréles alpines de la Val-Maccjignaga
(versant orientai du IMonlc-Rosa) cótoyanl les bassins des lacs .Majeur,
de Lugano et de Como, s'abaisse jusqu'aux collines de Viverone près
d'Ivrea, et mème jusqu'à la Val-de-Lanzo, à N. 0. de Turin. \JHelix
glacialis et la P^itrina major apparliennent à lous dcux Ics cólés,
savoyard otpiémonlais, des Alpes occidenlales; cependant on pourrait
rógarder la première conimc propre plulùt du versant orientai cu
piémontais, quoiquc elle liabite aussi les régions élevées du coté Oc-
cidental (Hàule-Mauriènne). La Pitrina major ^ au contraire, est
(uie espèce occidentale ou francaise qui, deseendant du nòire còle des
Alpes, n'anive que à peine jusqu'à l'extréuiilc inférieure de quel-
ques vallées. L'H. zonata habile de cà et de là de toute la chaine
alpine comprise dans notre tableau, quoique sur le versant occiden-
lal et meridional elle soit nulle part abondante, et cela pour la
simple raison que celle espèce est pro})re plutòt des regions alpines
boréales que des méridionales. L'Ilei, [(rtens (lype) de Studer, a été
récueillie dans Ics Alpes Helvcliques (Vallèe d'Enlréniont en bas Va-
lais), mais dans celle localilé elle est petite et plus mince que les
individus (Var: adelozona) que j'ai trouvés cu Piémont (Val-de-Lys,
ou Val-Gressoney); plus on va vers l'est (Val-Serina, S. Pellegrino, etc.
en Val Brembana), celle espèce acquiert de diuiensions majeures,
et son test dévient plus épais. L'ff. zonata préfère la zone alpine;
VH. adelozona la monlagneuse. La Clausilia plicala parait limilée
à la seule parile supérieure du bassin du Verbano (Canobbio, Lo-
camo, lìellinzona, Magadino, Luvino), n'arrivant tout au plus que
jusqu'à la 'Foce. La Claus. Thomasiana^ avec ses diverses niodifica-
lions , depuis le coté occidental inférieur du Verbano descende jus-
qu'au S. 0 de Ivrea (Castellaujonte) , et aux vallées de la Stura au
dessus de Lanzo, à N. 0. de Turin ; la Claus. alpina est le représen-
tant de la CI. Thomasiana dans les régions élevées. Quanl à la
Claus. diodon, qui appartient à la mènie section des deux préceden-
les, elle caractérise assez bien le cóle sud du massif du Simplon (I),
et plus probablement tout le versant meridional des alpes Pennines!
(1) C'est par orreur quo M."" de Charpentier a ciic (Cat. Moli. Stiisse, 1837] la Claus.
diodon de la Val-de-Bagnes en bas Valais.
in e. STABILE,
La J^upa Ferrara (Ics si:s litnites orienlaux dans ics Nailéi's
Bresciaiies en Lombardie, s'avancaiit vers l'ovesl, còloye Ics rives
des trois Ines ci-dessus nommés, descende vers le sud sur Ics coteaux
cnlre Ivrea ci Vercelli, s'ahaissanl jiis(]ii'à la vallee dii Tanaro. c'est
adire jusqu'à l'Apennin. Que dira-t-on de la Pupa cinerea récueillic
en ahbondance par le prof/ Moiisson (1850), el par nioi (1857) à
Siise au pied des rochers du .Mont-Cenis, et jias ailleurs, en Piéiiionl?
Cinq soni les espèces propres du Piémont, doni trois {Claus.
diodon, alpina, et Thomasiana) soni exclusives de la région cispa-
dane (gauche du Pò); une [Pupa Blortilleti) quoique plus propre
de la région transpadane^ on la renconfre nièine de Vanire coté
(Suse); une [Claus. jìlelki') appartieni à la faune transpadane. La
faune cispadane est caraclérisée en outrc par la présence de VJJel.
zonata^ fcetens, glacialis ci nautiliformis , el de la Claus. albopu-
stulata ; landis quo la faune au delà du Pò est rcprésenlée par Ics
Zonites hf/datinus el Leopoldi anus , par V Hel. cespitum^ umbili-
caris Var. padana, el conspurcata, el par la Claus. punctata. C'est
encorc pour la première fois (pie j'ai Irouvé en Piémonl non seule-
nient, mais sur toul le \ersant meridional des Alpes, la Claus. nigri-
cans , PuLTENEv {obtusa, C. Pfeiffeu); les quelques individus que j'ai
trouvés en Val-de-l^anzo soni idenliques aux lypes provenants de
l'Hannover, que jc dois à l'obligéance de iM/ Adolphe Sclimidl;
et j)eu difft'renls de ceux qui m'onl élé conimuniqu(3s par nion ami
1\I/ Turali, récueillis par lui méme à Bengor en Angleleri'e. La
Clausilia des diverses localilés du coté sud des Alpes , el qui
existe dans niainles colleclions sous les dénominalions de Claus. nì-
gricans, Pult.; obtusa, Pitiuer ; dubia, Drapau^mid; rugosa, Duap. ;
rugosa, C. PpruFun, et mème quelquefois avec lous ces noms ensemble
ran!j;(}s en synonymie, n'est d'auire cliose que la Claus. dubia, Dkap.,
doni le synonyme est Claus. rugosa^ C. Più. (non Duap.); ou si l'on
veut, celle-ci en serali une simple mutaìion caraclcjrisée par l'avan-
cemenl el la bifurcalion, en deliors, de la lamelle infériéure, landis
que chez la Claus. duina, Duap. celle lamelle est simple el (iloignc'c.
La Claus. perversa, LiìNm-: (67. rugosa, Duap.; non (]. I'fu.) appar-
tieni plutòi à la faune lillorale (p. e. en Italie: Vollri; en France;
Montpellier; en Espagne: Harcelone , etc).
>IOI.l.L'SQl'ES TERUtSTKKS, ETC. Ìl
Des mollusques terrcstrcs vivanls dans la réijion cispadane ilii iMé-
inont, huit manquenl à la Lombardie: P Urina major '^ Helix gla-
cialis; Claiis. diodonj alpina^ P^erbanensis ^ et nicfricans-. Pupa
avenacea (i), et Mortilleti', mais en revanche la Lombardie possiede
un ben nombre d'espèces et variélés, presque toules exclusives:
Zonites gemonensis , Fér. (sp.); Helix Presili, F. Schmidt, var. Lu-
fjanensis , ScHl^Tz; Hel. nisoria, Rossm.; Hel. colubrina, .Iam : H.
frigida^ et tigrina hy; Clausilia comensis,Sii{nTLii\\o\\Tn: Balsamoi,
Strobel; clavata, Rossm. [lamellosa. Villa; non Wagner): Lcucensis ,
Villa; Strobeli , Porro {Stabilei, Charpentier); Prilla, Megerle von
Muhlfeldt; non alioruin ( Vrof/(e/?/ana, Charp.); brembina, Strobel;
exoptata. Ad. Schmidt; Pomalias Porroi , Strobel; maculatus^ Drap.,
var. fenice .^ Spinelli.
Le Zonites Leopoldianus ^ Charpent, (sp.) de la région transpadane,
aiirail é(é troiivé aussi à l'extrémité orientale de la Lombardie en
Val-Trompia (Spinelli (2)) quoique en exemplaires plus petits, et
YHel. conspurcata^ Drap, sur les coUines de Brescia, (Spin.). La
Claus. dìodon, Thomasiana et alpina, et la Pupa Mortilleti man-
quent aussi à la Savoie, mais cette région a quelques espèces ses pro-
pres: Helix alpina, Faure-Biguet^ et var. Fontenillii^ Michauo; Po-
matias carthusianus , Dupuy {apriciis, Mousson).
Une espèce alpine qui pas encore , jusquici , s'est présenlée en
Piéraont, est VHel. personata^ Lasik. ; et cependanl elle liabite, non
seulement les versants nord et ovest de tout la ebaine alpine, mais
(quoique à la vcrité assez rare) aussi les méridionales vallées Maggia
et Lepontina (Canton suisse du Tessin) (3). Le group des Campylées
à test calcaire n'est rcprésenlé en Piémont que par une unique espèce
{Hel. glacialis)., consequence naturelle du peu d'abondance de cal-
caire sur presque tonte la ligne des Alpes, tandis qu'il abonde dans
(1) 11 parali que la F. avenacea, Brug. (avena, Drap.) n'e.viste pas en Lombardie,
où cotte espèce est rémplacée par plusieures formes de la P. megacheilos , Jan. —
M.*" Strobel (Essai d'une distribuì, eie. Moli. Lomb.) ne Cile la P. aven. que du Tyrol
italien.
(2) Spinelli G. B. Calai. Moli, della prov. Bresciana; li. ediz., pag. d3, 1856.
(3) 11 est bien possible que cette espèce puisse encore ètre trouvée à l'extrcmiln su-
périéure de la vallèe de la Toce (Val-Formazza;.
il e. STAnil.K,
Ics Pre-Alpes. I.a Pupa nmltidcntata , Oi.ivi {variabilis. Drap.) paniit
nianqucr au Piémonl, ol y osi rémplacéc par la jolie P. Mortilleti.
Mais ce qui est bien frappani, c'est la non présence du gerire Po-
matias que, ni moi dans nies diverses excurslons, ni d'aulrcs con-
chyliologistes (Slrobel, Villa, Molla, Morlillet, Prada) nous n'y avons
pas cncore rencontrè. Le Cyclost. elegans, assez coiinnnn en tonte la
Lombardie (jusqu'à rexlrémité inférieiire du lac de Lugano) nianque
à presque tonte la région Cispadane, tandis qu'il est très abondant
dans la Transpadane (l). Ces soni dcs t'aits qui démandent d'èire pris
en consideration.
Chez les nioUusques terrestres, ces petits et cependant pas moins
nierveilleux èlres de la nature, doni le dévéloppement , la vie, les
nia'urs soni inliniéuicnt liés aux (.'onditions physicjues du sol et nie-
léorologiques, condilions sujetfes à des varialions, si non à des alté-
rations importantes, surtout dans les régions élevées; chez les raol-
lusques terrestres l'epoque de l'apparition, leur multiplication, leur
dispersion, leur habitat présente aussi des irrégularités frappantes,
et niéme des anomalies, si cependant l'on peut ainsi appeler certaines
lois économiques de la nature, lesquelles nous ne somnies pas encore
arrivés à coniprendre et que, je ne sais pas si plus superbes ou plus
ìgnorants, nous gratifions du noni de désordre; lois qui n'ont jamais
cesse d'ètre reglées par la très-haule sagesse du premier Jìal qui a
tire du caos l'Univers! De nouvelles exploratìons, donc, aux divers
poinls des Alpcs, et plus particulièrenient aux versants orientai dcs
alpes Cottiennes, et boréal des alpes Maritimes et de TApennin, pour-
ront bien augmenler, peut-cfre, la liste des Mollusques terrestres du
Piémont, et mènic y en ajouter quelque espèce nouvelle pour la faune
d'Europe, et enrichir par d'utiles connaissances la malacostatique.
Je n'ai pas negligé de faire appel à tous les naturalistes qui, directe-
ment ou indircctoment, pouvaieni me donner des renseignements op-
portuns, et tous m'ont prete un bienvcillant coneours par des inté-
ressantes Communications; je citerai, enlre autres, MM." le prof.' Slro-
(l) (Jii ;i iimlilomcnt ossavi' de faire acclimater à l'avio le Cycl. eie fjans. Ses dò-
pouilles ne sont pas r.ircs rlans les alluvions du Tessin, cliarit-cs par Ics cauv'lRezia
Aman/io : Gasteropodi terv. r. fluv. di Faina: 18'f8).
MOLLLSQUF.S TERRESTRF.S , ETC. 15
bel, le chev. Gabriel de Morlillel, le conile Charles Mella de Ver-
celli, les frères Ani. et .I-B. Villa, le prof/ Bellardi eie.; je prie
done lous ces Messieurs de recevoir ici Ics sincères reuiercìnienls
que je dois à lenr obligeanle bonié. En(in un luol de gralitiide à mon
cher frère Philippe-Marie enlomologiste et ornilologisle, el à notre
ben ami Antoine Grossi, qui m'ont souvent aidé à la recherche des
petits niollusques dans les alenlours du lac Majeur.
Je sens la nécessité de donner quelques explications sur la dispo-
silion que j'ai adoplée dans cel ouvrage: et d'abord, pour ce qui
concerne la dislribution zoologico-systénialique des espèces, je les
ai rangées et groupées suivant leurs affinilés analomiques; quant à
la détermination et à la synonyniie, je crois d'avoir traile ce sujet
avec la plus sérieuse allenlion. Sur le rapport de la dislribution
géografiqne j'ai suivi les divisions qui m'étaient indiquées et Iracées
par la nature uième. La faune malacologique d'un pays assez éléndu
en longueur tei que le Piémont (i), doit nécessairement ressentir
l'influence exercée par le deux opposés poinfs nord et sud; nous
avons déjà fall observer que la grande rivière du Pò marque une ligne
de séparation entre deux faunes , l'une septentrionale , meridionale
l'autre ; j'ai donc divise la faune malacologique piémontaise en cispa-
dane et transpadane. Mais ce n'est pas tout : la faune des vallées et
celle de la plaine, soni {sauf quelques exceptions) netteuient distinc-
tes; si telles ou telles autres espèces planicoles s'elèvent dans les
régions élevées, il n'arrive si non exceplionellenient, que quelque
espèce inonticole franchisse la limite inférieure de la vallèe pour
s'établìr dans la plaine; quoi qu'il en soit, quelques exceptions ne
délruisent pas les lois générales. Une division donc en faune des
vallées et faune de la plaine élait diclée par le simple raisonnement.
La grande plaine du Pò (laquelle, pour les motifs que nous avons
déjàéxposés, il faut aussi diviser en cisparfane et traspadane)^ s'élève
plus ou moins brusquement en deux sens, c'est à dire de est à ovest
en mème temps que à nord et à sud; le plus bas point de son indi-
li) Le PiiJmont géographique a une longueur de 270 cliiluni. (rie la source de la
Tocc jusqu'àu Gol de Tenda) ; el une largeur de 212 cliilom. fdu Moute-Tliabor à la
Trebbia).
\l{ (;. STABILE,
iialion est ù /»l"' (à rcmlxiucliure ile la Trebbia dans le Pò). A partir
ile ce poiut la plaiiic cispadane s'élève, par le Tessili, jiisqu'à 200'"
(lai- iMajeiir): par la Sèsia, de OB"" (einbouchure dans le Pò), à 250'"
(pres (ìattinàra): par la Doiro-fiàltea, de U7'" à 240™ (inférieurement
à Ivrea); par l'Orco, de i23'>'a 400 (à Uivarolo); par la Stura de
!.anzo, de 138™ à 4K0'" (entre Cirio el Lanzo); par la Doire-Ripaire,
de IS?"" à 330"' (Uivoli, ete.): parie Pòllice, de 1K8™ à 370™ (un
pcu au dessus de Pincrolo). La plaine transpadane s'élève de ^l'" jusqu'à
250"" (région padane propreincnt dite, de la Trebbia à Saluzzo); el
par la Maira, jusqu'à 600"' (près Drenerò); par la Stura de Cuneo,
jusqua'à 450'" (Cuneo); par le Tànaro, de 82'" à 500'" (Mondovi). Les
collines de l'Aslésan soni comprises, mènie pour la faune nialacolo-
gique, dans la plaine padane. Mais du cóle de l'Apennin, la plaine
transpadane n'esl d'une quelque éléndue que entre la Bòriiiida et la
Scrivia, jusqu'aux coteaux du Tortonois et à ceux qui forinenl les
courlcs ci petites vallées subapennines siluées entre la Scrivia et
la Trebbia.
Je ne.ferai pas ici l'énuméralion des ouvrages que j'ai consultés
sur l'anatomie, la comparalion des espèces, la discussion de la syno-
nymie, eie; je citerai seulement ceux qui ont quelques rapports
avec la inalacologie el la malacoslatique du Piémont,
Après de fatigantes el pénibles excursions, el de longs et sérieux
études, qu'il me soil permis d'espérer que mon Iravail sera favora-
blement accueilli panni les savants culteurs de la malacologie.
Milan. Mars 1804.
Abbé JosiìPH Stabili:
MOLI.USyi'KS TEKUKSrKtS, ETC
1»
OUVRAGi:S CONSULTES
QUI ONT DES RAPP0RTS
AVEC LA FAUNE MALACOLOGIQUE DU PJÉMONT
a), pour la Malacolocjie
Charpbntier (Jean de). — Catalogne tles iMollusques terreslres et
lluvìatiles de la Suisse. Neuchàtel, 1857; avec 1 planclies.
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Spinelli (Gio. Batt.), — Catalogo, etc. 2." edizione corretta ed ac-
cresciuta. Verona, 1856, con una tavola.
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;G C. STABILI:^ MOLLlSQttS, ElC.
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ou peli conmies; in: Jiévue et 3Iagas. de Zoo/o(/<e, par (ìiiérin-.Méné-
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degli Stali Sardi Italiani di Terra ferma; Firenze, 1855.
NB. Los cspòces .sigmrcs pjir ' .soni colles cilécs par M.'' Sliobol daiis sons i.iuvra-
Kc: Sui Molluschi viventi del lembo orientale, (Me.
I
PULMONATA
-|- Stylommatophora j sive oculos in apice pedunculorum ferentiax
A. PULMONATA INOPERCULATA. (^^
Familia: LIMACEA.
Gen. ARION. (2)
{Arion , Férussac — Hist. Mollusq. 1819, pag. 50-53.)
Sect. LO CHE A. (3)
(Lochea, Moquin-Tandon — Hist Moli, de France ; 1853.)
* 1. ilrioii rnfais. W
Limax ìV-fns, Liiinù — Systema Natura; Édit. X, 1758.
Région Padane. — Plainc du Po (nord) : rives boisées du
Gravellone au sud de Pavie, 57-100 mètres (Prada).
2. il.rioii ciiictnsi.
Limax cinclus, Mailer — Vermium Historia , 1774, Voi. II, pag. 9.
— subfuscus, Draparnaud — Hist. Moli. 1805, pi. IX, f. 8; non C. Pfeiffer.
Vallées Cispadanes. — Vallèe de la Toce : Hospice du Sim-
plon, 2020'° (Stabile) — V. de la Doire Riparia: Mont-Ceuis, 1900™
(Strobel).
*
(1) Voir ees Notes à la fln du livrc.
18 0. STABILE,
R. P. — Haule vallèe du Po: audessus du village de Crisolo,
1600" (Stabile). Sous les pierres crystallines pariui Ics gazons.
Sect. PRO Ll!^ 1»! S. (a)
{Prolepis, Moq. Taiidoi». — loco citato.)
3. Ai*Ioii hortenisiii.
Arioìi horlensis , Fùrussac — Uisl. Moli. 1819, 4)ag. C5.
Var: a) Alplcola, F<Jr. — loco dialo, pi. Vili, A; fig. 2-4.
V. e. — Val de la Sèsia: Motre-Darae d'Orópa, ftfJO™. Sous les
pierres de micaschiste (Mella).
Geii. LIMAX.
[Limux (parlim), Liiiiic - St/slem. Nat., luco citato.}
Sect. AMALIA, (b)
' {Amalia, Mo(|. Tatui. - loco citato., pag. 19.)
1. Liiiiia^ iiiargiiiatii^.
Limax marfjinalus , aiullcr — Verni, hist. 1774, 11.; Moquin-Taiid. — loco citato i)\. Il
lig. 4.
R. P. — Haute vallèe du Po: Crisolo, IftOO^^ sous les pierres
crystallines (Slabile). — Plaine du Po (sud) : Montallo, Casteggio
en Val Coppa, 46-100'» (Strobel).
(a) Guifassc rccouvrant une limacolle imparfaite, rugueusc, qui scmble produite
par l'agri'galion d'un ccrlain nombro de granulations calcaires.
(6) Cuirassc pourvue de lugosilés plus ou inoins apparentes; stries concentrique»
Hulles.
MOLLUSQUES TtURESTRES , ETC. 19
Vallées Transpadanes. — Val-Varaila: Vunasca, 1)39'" (Mor-
lillel).
Sect. U U 1. 1 ai A X (a)
(Ealimax, Moq. T.ukIdii - loco citalo paf,'. ìi.)
Umax agreslis, lAmv — Si/stem. Nat. Édil. X, 1758; I, pag. 63-2.
#
«) Fllans , Hoy — in: Transact. Liitit. I, 1791; Fórussac; — ìlisl. Moli., pi. V,
lig. 9-10.
V. G. — Va! Sesia : envìrons de Vercelli, IbO"' — V. de la Doire
Bàltea: Viverone, 330"' (Mella) - V. de la Doire Riparia : Mont-Cenis,
1900'"(Strobel).
R. P. — Haute vallèe du Po: Paesana, 840°» (Mortillet) — Plaine
du Po (nord): Turin, 220-250™ (Mort.); Lomelline, 100™ (Strob.) —
Plaine du Po (sud): Monte Penice en Val-Tidone, 50-300™ (Slrobel).
P) RcticnlatiES, Mùllor — Venn. Hist. 1774; Férussac — Ilist. Moli. pi. V,
fìg. 7-10.
V. e. — V. de la Doire Rip.: audessus de Clavières (roule du
Mont Genève), 1800™ (Strob.); Barduniièclie, 1350™ (Strobel).
R- P. — Plaine du Po (nord): lives du Tessin (Strobel); (sud):
Valmadonna près d'Alexandrie, 120™ (Strobel).
V. T. — V. de la Stafferà: Varzi (Strobel).
3. LiuiaiL ai'boriiiii.
Limax arborum , Boucliard-Chantereaux. — Mollusq. Pas-de-Caluis , 1838.
V. C. — Val de la Toce: Simplon, 2000™ (Stabile, Strobel).
(a) Cuirasse à slrics conccnliiques plus uu nioiiis disliiicles; rugosilcs niillw uu
liresque nulles.
30 e. STAlìILE ,
* 4. Liiiia^ varieg;atiii§.
Umax variegatm , Draparriautl — Tableau cles Mollusq. 1801; Férussac - Ilist. Moli.
1819, pi. V, (Ig. H.
R. P. — (Maine du Po: rives boisées du Tessin, 56-80" (Slrobel).
V. T. — V. de la Trebbia: Bobbio, 865°^ (Strobel).
Obs. Celle espèce (nocliirne) doil otre assez répandue, surtout à
la plaine. Il n'est pas rare de la rencontrer mème à Milan dans
quelques caves.
* 5. IjiiiiauL luai^iuins.
Limax maximus , Linnù — System. Natur.. Edit. X; 1758, 1, pag. 652.
— cinereus, MùIIer — Vertn. Hìst. il; 1774, pag. 5.
y.) Ccll:il*ÌUS, d'Argenville — Condì, pi. XXVIII, fig. 31 ; Fùrussac — Hist. Moli.
1819, pi. IV, llg. 8. Cinereus; clypeo , dorsoque maculis nigris {fascias iti-
terruptas in dorso simulantibus).
V. e. — V. de la Toce : Vogogna , et aiitres endroits de l'Ossola,
190-500'" (Stabile) — V. de la Doire Bàllea: coUines de Viverone
près d'Ivrea 330"^ (iMella).
R- P. — Plaine du Po (nord): Vercelli, 150°> (Mella) — Lorael-
lina (Slrobel); plaine du Po (sud): Saluzzo, 360™ (Mortillet).
V. T. — Val Coppa: Borgopariolo (Strobel).
/5) Riifcsccns, Moquin-Tandon : — Moli, de France , 1855 ; pa;g. :29. • Rufeseens ,
carina et rugis rubris - Slrobel : {Moli, del levibo or. del Piemonle, etc).
R. P. — Guasta , Loiuellina (l*iada).
»IOI.Lt'SQllKS TEnKESTRES, ETC. 21
6. liiiiiax cÌnci'eo-iiis;ei*.
Umax cinereonìger , Volt — in; Slurm: Deulschl. I<'auna\ Wilrmer , ì. fase. 1803.
— anliquorum, Var. a, Férussac — /Jist. Moli. 1819; pi. IV, lìg. 1.
— carulans , M. Rielz (fide Slrobel] — E. A. Rielz: Land und Siissw. Moli. Sie-
benburgen; 1860. — Voir pour ranalomic: Adolphc Sclimidt -- GeschlechU-
apparai der Stylommatophoren , 1855; pi. Xlll, fig. 100.
L. magnuSj cor por e rugoso ^ rugis longitiidinalibus distinctis;
supra plus minusve nigricanti-fusco , scepius longitudinaliter qua-
dri fasciato , laterifms pallidioribus ; solea sub-albida , interdum ni-
grò limbata ; clypeo mediocri, postice obtuse angulato^ nigricanti j
carina albescenti^ distìncta^ veluti crispata^ dimidiam dorsi longi-
tudinem sub-cequante.
Animai grand, tle la taille du L. maximus^ oblong, subcylindri-
que, assez épais, faiblement tronqué et nn peu rétréci antériéure-
nient, diniìnuant insensiblement et poinlii en arrière. Corps noiràtre
ou brun-noir, sur le dos, plus clair sur les flancs, souvent avec quafre
bandes longiludinales noiràlres ou brun-foncé; couvert de rides ion-
gitudinales doni les intervalies ou rugosités soni saillantes, Irès-fortes
et allongées. Con, ainsi que la lète, les peduncules oculigères et les
tentacules, brunàlres; le premier est verruqueux, et marqué de deux
sillons longitudinaux. Cuirasse mediocre, terminée oblusement en av-
rière, noiràtre ou brune-pale, souvent avec des taches brimes sur
un fond blanchàtrc vers les bords laléraux. Pied non frange, à cólés
étroits. Carène d'un blanc-jaunàire, coinme crénelée, saillante vers
la partie postérieure et s'avancant jusqu'à la inoilié du dos. Sole
blanc-jaunàtre, quelquefois bordée longiludinalement d'une large
bande noiràtre.
Limacelle mincc, fragile, aplalie, à peine convèxe.
Long. 10-17 cenJimètres; Larg. lB-20 miiliuj.
24 G. STABILE,
VaR. I. Allllpcs ^olca unicuhire, albido-lutea, pcdis margine edlenio nigri-
cmtli , vcl non. (L. linealus, var. albipcs, Dumoiit ci Mortillet: Hist.
Mail, kn: et (Verni douce riv. ri foxs. de ìa Savoie et dn bassin dn
Lvman , 1852).
u.) Pallide luleus , confuse qnadrifascinlus , fuscomactdulus ; clypeo , dorsoque , medio
valde fuscalis , haud raro nigricautibas.
/8) Pallide luteus , Interibm fusco-vinculalus , mncidis ad marginem elypei fasctis duabus
linearibus subparalelis ell'ormantUnis : clypeo autem , supra , valde fusca-
to ; postice, in area lutea, mnc\da quadrangnìari biunnea ornato; dorso
distincte qiuidrifasciato , fasciis mediis angmlis , exlcriorihns latis.
y) Unicolor , nigricanti-fuscns; antice {sub clypeo) albido-lnlescens, clypiique latcribun
exlernis pallidis , vix lutco-macidatis.
Var. il I%lgri|»C9 — Solea late nigro-marginala [Liniax (Arioii) lineatns, Pu-
mont — Bullet. Soc. Hist. vat. de Savoje ; 1849).
S) Niger; carina nigra , breviori ; sub clypeo albido-lutescens ; clypeo mgro , vix ad
marginem externum punetis pallidis sparso [L. alerl Razoumowsky —
Hist. nat. du Jorat , ole. 1789).
V. C. — V. (le la Doire Uiparia: Monl-Cenis, 2000"' (Slrobel)
- Var? I. (a)
— V. Anzasca enlre Calasca et Peslarcna, 1000°° (Prada) - Var. I,
et II. (f^)
R. P. — Haiile vallèe du Po: Calcinerò, 700"' (Stabile) - Var. I, a. '
Trois excmplaires pou variés l'un de l'autre, si non par la couleur
plus Oli ntoins brunàire ou brun-noirùtre. Long. 16-17 centini. Sous
les grosses pierres (cristallincs) dans un pelit vallon onibragé et
frais. Mucus épais, un peu vitreux. — Au dessus de Crisolo (l'tOO"^')
j'ai trouvé la Var. Il, 5. Un seul individu, long seuleiuent de 8 cent,
larg. 10 milliin. (jeune?). Je le rapporto provvisoirement à la Far. Il
du L. cinereo-nigcr j mais la carène assez courte (tandis quo niéme
dans les jeunes individus du L. cinerco-niger la carène monte jusqu'à
la moilié du dos) serait suffisant pour l'en scparer, de raème quo son
(a) Litnax ccnrulans , Bielz (Slrobel).
(b) L. cinereva. Muli.; VAn: solca nigro-limbnla : rei cinerea, nigro -mandata (.Slrobel).
MOLLUSQUES TERRE5TRES , ETC. 23
corps qui est, propoitionellement, plus gròle. - Plaine (sud) du Po:
Cicognola , Slradella (Strobel).
V. T. — Vallèe du Gesso: Col de Tenda, 4 870™ (Mortillel) - Var.
I, p. et y.
Obs. M/ de Mortillet dit que la Vau. albipes est tròs rare dans les
montagnes et aux environs de Bonneville; mais iM/ Brot de Genève
assure qu'elle est couuiiune à VélrazMonthoux; loules deux les lo-
ealités citées apparliènnent au bassin de Bonneville, Vallèe de l'Ar-
ve, en Savoje. M/ de Mortillet, qui a traverse plusieures fois le Col de
Tenda, jusqu'ici n'a pas encore renconlré sur le versant nord, la varieté
à sole bordée de noir.
Familia: he lice a.
Gen. YITRINA.
{VHrina, Drapaniaud — Tabi. Moli., 1801.)
Sect. S E Si I L 1 il A X. (a)
(Semilimax , Stabile — Descript. Coq. nonvelles , on pcu connues , in: Réime
et Mag. Zool. par Gmirin ; Aoùl, 4859.)
* l^i trina «liiiplflantt.
Vitrina diaphana. Drap. — Hist. Moli. 1805; pi. Vili, fig. 38-39.
HeUcolimax vitrea, Férussac — Tabi. Moli. 1822; et Hisl. Moli. pi. IX, fig. 4; Moquln-
Tandon — Moli, de France , 1835, png. 46-47 (animai).
V. e. — V. de la Toce: Hospice du Simplon, 2020'» (Slabile)
- V. de la Doire Bàltea: l'Allée-blanche, versant italien du Moni
Blanc, 2000"^ (Duniont); Courmayeur, 1218'» (Bellardi). Plus vers le
nord (Alpes Suisses) cetle espèce descende jusqu'à 960*» (Val-Lepon-
tina, versant italien); et mème dessous de 900"» (versant nord, ou
Suisse).
(a) .\ninnal ne, pouvant jamais s'enfermor eniièiemciil dans sa coquille. Épipliragme nul.
2% G. STABILE,
Z. Citrina Charpentieri.
Vitrina glacialis?, Forbcs — Jard. ann. , 1837.
— — , Charpfinlier — (olimj , in specim.
— uivalii , Cliarp. — (postca) , in specim.
— — _ _ in: Dumonl et Muiliilel: Hist. Moli. Savoje; in: BuUet. Soc.
hist. nat. Savoje; 1852-53.
— glacialis , et nivalis , plerumq. auct.
Vitrina Charpentieri , Stallile — Descript. Coq. nouvell. ou peu connues, in ; Révue, et
Mag. Zool. par Guérin N. 7, 1859 ; figur. •
V. e. — Vallèe de la Toce: Hosp. du Simplon, 2050" (Slabile)- V.
de la Doire Bàllea: Petit Saint-Bernard, 2000"" (Fr. Dumoiit) - V. de
la Stura de Lanzo, 1900™ (Stabile). Dans tous ces localités: sous Ics
pierres erystallines et préferablement près des ruisseaux alpins.
Gomme je \iens de dire dans mon meraoire {JDescr. Coq. nouv. ete.)
c'est pour traneher toute question, que j'ai rais de coté les noms de
nivalis et glacialis., et j'ai noramé cetle jolie espèee du noni de l'il-
lustre de Charpentier, qui l'a trouvée pour la première fois sur les
Alpes de Box dans le Canton de Vaud.
Sect. P H E M A C O li I il A X. (a)
(Phenaeolimax , Stabile — Coq. nouv. etc. , in; Revue de Guérin. /. cit. , 1859.)
3. Witriiia major.
Uelicolimax major, Férussac pére — Essai mùlhod. conch. , 1807.
Vitrina pellucida, Draparnaud — Tabi. Moli, 1801; et fìist. Moli. 1805^ pi. VII?,
fìg. 34-37, (non Vitr. pellucida , Mùllei).
— Drapanialdi , Cuvier (b) — Rcgne animai; 1817. II, noie ; Moquin-Tand. — Moli.
de Frame 1855; pap:. 49, pi. VI, Hg. 14-32 (Anatom.).
V. e. — Vallées du Cervo et de l'Elvo: Sanctuaire de N. D. d'O-
ropa, 1250"* (Cesali); - Val de Lanzo: un beure au-dessus de Lanzo
(a) .\nimal pouvant s'enfcrmer cnticrcmcnl d.ins sa coquille. Épìpliragme viireux.
(6) Nonne rrrtins Prnpnry>midi . a Draparnaud!
MOLLUSQUES TERRESTUES, ETC. 2B
jusqu'au pian de la Mussa, KB0-1B50"', sous les pierres cryslallines,
près les ruisseaux (Stabile) - V. de la Doire Riparia: alpes au-dessiis
du village de Rochemolles au Monte-Thabor, lOOO"" (Slabile).
Obs. Dans les régions inférieures des vallées, les cxemplaires
sont petits, mais dans les régions elévées ils atleignent loul leur dé-
vcloppenient (Long. 7 millim.). Je ferai mème observer que les in-
dividus que j'ai trouvé dans les localités ci-dessus nonimées , ont tous
le test, en dessus, un peu deprime; tandis que les qnelques échantil-
lons provenant de Montpellier et de l'Aube, que je dois à l'obligeance
de MM." de Charpentier et de Saint-Simon, sont un peu plus convèxes.
4. Citrina pellucida. (^)
Yitrina pellucida , Miiller — Verm. hist. li, 1774 (non Y. pellucida , Drap.).
ffelix limacoides , Alien — System, abhandl. , Ì8i2; pag. 85, pi. XI, flg. 20.
Yitr. subglobosa, Michaud — Complémcnt à Drap.; 1831, pi. 15, fig. 18-20.
V. C. — Val-Anzasca (Monte Rosa): Alpe du Filar, près du gla-
cìer 1700-1900'° (Stabile), - V. de la Toce : Hospit;e du Simplon,
201 b"" (Stabile) - V. de la Stura de Lanzo, 1 800-1900°» (Stabile).
Dans toutes ces localités: sous les pierres crystallines près des
ruisseaux, avec le Zonites fulvus, la Pupa triplicata, la Claus.
alpina^ etc. - V. de la Doire Riparia: plain du Mont Cenis, 1915
(Mortillet, Strobel).
R. P. — Haute vallèe du Po: alpes de Crisolo, leoO^J (Stabile);
plaine du Po (nord): rives boisées du Tessin, 60-100™ (Strobel);
plaine (sud): Valmadonna près Alexandrie, 80-1 00"° (Strobel).
V. T. — Apennins (Strobel).
Obs. C'est la seule espèce de f^itrina qui des régions les plus
elevées (2100°^), déscend à la plaine (100"°). Épiphragme vitreux,
quelquefois irisé, proportionellement assez solide, très adhérent.
(5) Voyez à la fin du livre.
26 e. STABILE,
5. Witriiia aiiiiiilarì».
Vitrinn aiinuldris , Vcik^Iz — in Slurler: Kurz. Verzeiclm. etc. 1820.
IlelicuUmax aniiularis , Fórussac — Uist. Moli., pi. IX, fig. 7.
V. C. — V. de la Toce, au-dessus de rbóspice du Simplon, 2100™ ;
sous Ics pierres crystallines près des ruisseaux et parmi les herbes
et Ics gazons (Slabile) - V. de la Stura de Lanzo: au-dessus de Balme,
2000"" (Stabile).
R. P. — Haute vallee du Po: pàlurages alpins au-dessus de Cri-
solo, sous les grosses pierres crystallines, 1600-1800'" (Stabile) - As-
se/ rare parloul.
Gen. SUCCINEA.
[Succinca , DraparnaiKf — Tableau des Molliisques ; 1801).
"^ 1. !iiiieciiiea |fiiti*is.
Jlelix putris , Linné — System. Natura; : — Kdit. X, 1758; pa^. 774.
Succinea ampìnbia, liraii. — Tabi. Moli. 1801.
R. P. — Plaine du Po, rives du Tessi n , prairies et lieux niaró-
cageux (Strobcl, etc).
V. T. — V. de la Trebbia : Bobbio , (Strobcl).
2. S»iieciiica PfeifTcri.
Succinea Pfeifferi , Ro.ssm;isslcr — Iconog. d. Land-und Suasw. Moli., 1; 1835.
«) lUcdioInncilMis* Villa — Catal. Moli. Lovibard. 184;; — .Stabile: Prosp.
Siakm. Slalist. Moli, di Lugano; 1859, pag. 17.
R. P. — Plaine du Po (nord): Vercelli, IBO"» (Mclla); (sud): Asti,
13ft'°(Mella).
SIOLLUSQUES TERKESTUES , ETC. 27
/5) lloi*tilleti , niihi - (De la nit-me taille [a), el forme de la S. mcdioluneusis ;
elle en diiTiMO cependaiH par la spire (jui , chez Ics iiuiividus adulles, est
un peu plus raccourcie, ce qui rerid l'ouverture plus courlemcnl ovale,
se rapprochant quelquo peu de celle de la Sncc. oblouga. Nolre S'. Mor-
lillcti a l'ouverture plus perpendiculaire à l'axe que chez la S. medio-
lanensis).
V. e. — Moni Cenis, 1900'"; sur Ics plantes aqualiques doni la
base se Irouve aii borei dii lac (Morti Ilei).
3. Siicciiiea oehracea.
Snccinca ochracca , De Betta — Malacol. della Valle di Non,, 1852; pi. ì , fìp;. 1.
V. G. — Siniplon (Strobel).
* 4L. !Siieeinea olilonga.
Succinea oblonga, Draparnaud — Tabi. Moli. 1801 ; et Hist. Moli. 1805, pi. Ili, fig. 24-25.
R. P. — Rives du Tessi n (Slrobel).
S) Uroncti , Dumont el Mortillet — Catal. crit. et nialacostal. Moli. Savoje , etc. ;
in: Bullet. Institut. Naiion. Génévois , 1857, pag. 26.
(Un peu plus grande que Voblonga et Varenaria, elle s'en dislingue parsa
spire plus obtuse et plus ventrue que la première; plus allongéc et plus
oblique que la seconde; l'ouverture s'ouvre plus en deliors de l'axe.
V. e. — V. de la Doire Riparia: Mont-Cenis . au bord du lac,
1910™ (Morlillel).
V) huiuilis, Drouel — iCoquille assez petite, ouverture plus arrondie; inlerme-
diaire cnlre Vnblonga et Vareììaria . mais plus rapproclu'e de celle der-
niére).
V. T. — Vallèe de Varaila : Brossasco, eOO"» (Mortillet).
a) Hauteur 9 à 11 ; Diam. 4 '/a ^ 5 '/^ millim.
^8 •:. STAIIII.E,
5. elicci iica arenaria.
Siufiiien nrenaria, nouchard-riianlereaux — Moli, du Fus-de-Calais , 483ì<; Moquiii
Tandon - Hist. vai. Moli, de Frante, 1855; pag. 62, pi. VII, lìg. 34-36.
V. G. — V. de la Stura de Lanzo : les alentours de Lanzo, jusqu'à
Ceres, 460-700"' (Slabile). Bare!
R. P. — Plaine du Po (nord): Vercelli, rives de la Sèsia, 180'"
(Mella).
V. T. — V. de Varaita: Brossasco et autres endroits, GOO"" (iVIor-
tillel) - Val Scrivia: Serra valle près Novi (Mella).
Gen. HYALINA. («)
{ìlyalina, dray — in Ttirton : ShelU. Brit. \ 1840, png. 168.)
{Zoniles (partim), Moi]Uin-Taniioii — Hisl. Moli. France, 185u.j
Sect. € O UlI li U S.
{Couulus , Moquin-Tandon — in Mcm. Acud. de Toìdonse . 1848: IV. paR. 374.)
* 1. Hy ali Ria fulva.
Helix fulva, Miiller - Verm. Hist. Il, 1774 ; Drap. — llist. Moli. 1803 pi. VII, fig. 12-13.
V. C. — Vallèe de la Toce: Siniplon, 2020™, sous les pierres
cntassées, avec les Fitrincs (Stabile) - V. de la Doire Baltea: col-
lines de Viverone, 350™ (Mella) - V. de la Stura de Lanzo: alpe de la
Mussa, lBOO-1700"'; sous les pierres (crystallines) près les ruisseaux,
avec la Fitr. major ^ V Helix (jlacialis , le Bui. quadridens , eie.
(Stabile) - V. de la Doire Biparia: Mont-Cenis, près du lac, 1918°'
(Morlillel); Monte Thabor, au-dessus de Bochemolles, 1800-1700'"
(Stabile).
R. P. — Haute vallèe du Po: audessus de Crisolo (pied du Monte
Viso) 1800-1 800™, sous les pierres crystaUincs (Stabile) - Plaine du
(ó) Vdvcz a la (In du iivrc.
MOLLUSQUES TERRE9TRES, ETC. 29
Po (nord): Vercelli, 150'" (Mella); rives du Tessin (Slrobcl); Turili
(alluvions), ^^O"" (Morlillel) - Plaine dii Po (sud): Alexandrie, eie.
(Slrobel).
Sect. EUH Y/1L1!II.%.
(Euhyalina, Àlbers — in: Malakozool. Bldtlei , von Menke et Pfeiirer, 1857, pag. 91.)
2. Hyalina iiHicla.
Uelix nitida, Mùller — Venniiim Hist. Il; 1774, pag. 56.
— lucida. Drap. - Hist. Moli. 1805, pi. VIK , fig. 11-12; (non Drap. - Tabi.
Moli. 1801).
R. P. — Plaine du Po (nord): Vercelli, IBO™ (Mella) - Tessili;
80-100° (Strobel) - Plaine sud: Alexandrie (Strobel).
V. T. — V. Varaila: Brossasco, 600™; sous les pierres des prés
bumides (Morlillet).
3. Hyaliiia lucida.
Helix lucida, Drap. — Tabi. Moli. 1801; (non ti. lucida. Drap. - Hist. Moli. 1805).
— nitida. Drap. — Ilist. Moli., 1805; pag. 117; pi. Vili, fig. 23-25.
ffelicella Draparnaldi , Beck. — Index. Moli. etc. , 1837.
V. C. — V. de la Toce: alentours du lac Majeiir, 190-300™
(Stabile); Orla, 570™ (Marani) - V. de la Doire Bàltea: Viverone,
330™ (Mella) - V. de la Doire Riparia: Bussolino, environs de Susa ,
400-800™ (Mortillet).
R- P- — Plaine du Po (nord): rives du Tessin, 57-100™ (Strobel);
Vercelli, 150™ (Mella).
V. T. — V. de la Stura de Cuneo: Borgo-Sant-Dalinazzo près
Cuneo, 480-800™ (Morlillet) - Val-Tidone: Zavatarello (Strobel).
80 r.. STABILE,
fj) iiliiuulUlM f 'l'i'" ■ ^'<;»'<« ulnnque pluiiiUalu-dejjiesia , uinitlico paluto.
V. e. — Còlcs occideiif. inférieures du lac Majeiir (Belgitale, elo.)
190"' {Slal)ilc) - V. de la Doire Bip.: Cliaumont, près Siisa, (Mor-
tillel).
''' 'ft. Hyaliiìa celiarla.
Ilelix cellaria, Mullei — rem». Hist. , 11, 177V; pag. 28.
V. C. — LacMajeur: Arona, 190-230'" (Prada) - Val Sesia: Oropa,
«i80-!i00'" (Mella) - V. de la Doire Rip. : Bussolino, Cliiomonl au-des-
siis de Susa, 500-6SO'» (Mortillet).
S) ^^illOD, Mortillel (Ilelix) (a) — in Slrobel ; Giornale di Malacologia , Anno 1.";
pag. 110; 1853. (Zoniles etigyrus , Stabile: Prospetto Sistem. Statisi.
Moli, di Lugano, 1859; pag. 51 — Helix M or lille U , Stabile — in Pfeif-
f.'i- L.: Movogr. Helic. viv. ; IV. 1859; pag. 101.)
V. e. ~ Rivcs et iles du lac Majeur, 190-200"" (Villa, Slabile,
.Morlillel.)
* 5. Uyaliiia glabra. (^)
lldu glabra, Sliidcr — in Fi';ru.s,«:ic : Tubi. Sysletìi. 18-2-2 ; Moq. Tandun — Ilisl. Moli,
de Froncc, 1855; pag. 80, pi. IX, fìg. 3-6.
V. e. — V. de la Toce: Còtcs oecidenlales du lac Majeur, 200'"
(Balsamo-Crivelli, Slabile) - V. de la Doire Bàitea: Fonlaineniore,
in Val-dc-Lys, ou de Gressoney, 7 78"' (Slabile) - V. de la Stura de
(a) JNoii Ilelix Vt/Ire , • Ucshayes (in Férussac; lab. 90, lig. 20).
(6) Quel(|ue.s autonr.s rapporleiit mal à propos colle cspoce commc synonime ile
VHclix alUaria , Miller. Celle-ci csl, (inlinaircmeni , plus pelile, csl un peu plus ren-
n/'e, ci plus pAlo; son omhilic est plus ('•va.só, l'ouverlure moins oblique el presquc cl-
lipiirjue. llabit: I Anglelcrrc «l, assez rare, eii (jueUiues pays du noni de la France.
MOLLUSQUES TEBRESTRES , ETC. 31
Lanzo: Ceres, Ala, Lanzo, Balnie, 000-1400 ; sous les grosses pierres
cryslallines et serpentineuses; région des chàlagniers, des sapins,
inéièzes, eie. (Stabile) - V. de la Doire Ripaire: Suse, Cliioiuont,
Exilles, b00-800"i (Morlillel); plan-du-Col, dessus de Bardonnèche
(région calcaire), -1300'" (iMorlillet) - V. du Pelliee: environs de Torre-
de Luserna (S. C. de Pinerolo), 530™-, sous les pierres de gneiss
(Mortillel).
R. P. — Haute vallèe du Po : Barge (enlre la vallèe du Po et
celle du Pelliee), STO-SOO™ (Stabile) - Crisolo, 1380-lBOO™; ròches
cryslallines et serpentineuses (Slabile).
V. T. — V. Varaita: Venasca, 330-840'" (Morlillet) Région gneis-
sique.
Obs. Vii dans les bois , et dans les endroits humides, fraix,
ombrasés.
* 6. Hyaliiia iiileiiìi. (^)
Helix nitens , GmeWn — System. Nutur., 4788 — Michaud: Compléntent a Dniparniimi ,
18;ì1; pi. XV, flg. 1-3.
«) miuor. De Ita moilié plus petite que le type.
V. e. — V. De la Toce: Borea, Maccugnaga (Monte-Rosa) sous
les pierres cryslallines, et i'ècorce des arbres niorls, panni les dè-
bris pourris des vegetaux dans les endroits humides et ombragés;
IBSO"" (Stabile) - V. de la Stura de Lanzo; au-dessus du village de
Balrae , eie. 1800-1800™. Sous les grosses pierres (cryslallines)
près les neiges et les ruisseaux (Stabile) - V. de la Doire Riparia:
Pian du Col au-dessus de Bardonnèche, 1300™ (Mortillel) Rég. calcaire.
(tt) La veritable Hyalina nilidula (Hellx), Drap, parait ne pas exister en Piémont,
ni en Lombardie, ou bien y éire éxtremement rare; la forme pelite^de ìuJiyal. nitens
(Helix), Gmelin et Michaud, est presque toujours cunfondue avec la Hyal. nitidula.
Celte derniére est assez rare, meme de l'autre còlè des Alpes. Onupourra réconnailre
la Hyal. nitens, quoique en exemplaires assez pelits, à son ombilic largo, à son dcrnier
tour fort-dilaté vers la bouche , et obliquoment dénéchi en forme; de toit un pou de-
■'cendant ver.? la suture, à sa bouche ovale, elliptique . Ires oblique.
^•2 r., STABILE.
'* 9. liyaliiia hlulcd
tìelix hiulca, Jan.
— ccUaria , Mullur ; Var. a, l'ori» - Malacol. Comasca, 1838; pi. I, ng. i.
V. e. Alentours du Verbano, oii lac Wajeur, 200-300"^ (Mousson ,
Slabile).
8. Hyaliua Petroiiellse. («)
Uelix vitriìia, Ft-russac - Tableau System. 1822, pag. 45; (non H. vitrina , Spi.x.).
— Petronella , Cliarpenlier — in Morlillet et Uumont : Hist. Mollusq. de Savoje :
1853, pag. 230; PfeilTer L. — Munogr. Helic. m'. Voi. Ili, 1853.
V. e. — V. de la Doire Bàltea: l'AlIée-Blanche, près des chàlets
qui font face aii glacier du Miàge, 2100™ (Morlillet) - Val-de-Lys,
ou de Gressoney: Gressoney-la-Trinité, sous les pierres (gneiss),
1700"' (Slabile) - V. de la Stura de Lanzo: village de Balnie,
1500-1800™ (Slabile) près des neiges ou des ruisseaux; assez rare
parloul, sous les gros blocs de gneiss, avec la li. fulva ^ ì'Helix
glacialis , eie.
"^ 9. Hyaliiia hyclatiiia.
Ilelix hydatina, liossmassler — Iconogr. d. Land-und Sùssw., VII, Vili, Ilg. 52!); 1838.
R. P. — Plaine du Po (sud) : Slradella (Slrobel). M/ Slrobel dit
d'avoir trouvé celle cs[)èce méme dans les alentours de Pavie (!).
La limile inférieure de la plaine cispadane n'esl pas loin d'ici!.
V. T. — Val Tidone: Zavatarello (Slrobel).
(a) CeUe ospéco se ilislingiic de 17/. viridula, Menke (1830) - //. pura, .\lder (1831),
par scs dimcnsion.s majcures, par ses (ries plus vcgulières ci prononcées, par son
•lernicr lour et sa bouchc arroiidis.
MOLLUSQDES TCUIIUSTUES, ETC. 33
Sect. lIESOMPHlltk.
{Hksomphix , Rallnesque — in Beck : Index Mollusc. 1837.)
IO. Hyaliiia olivetoriini.
Helix oUvelorum , Hermann — ex Schiuler : Einleitung in die Conckijlienkennlnis iiach
Linné ; II, i784.
— — Gmelin — System. Natur. , 1788. (Non Hel. olivet. Vèr., Lamk., Hossm.j
— Leopoldiana , Charpenlier (in schedis).
Hyalina (Mesomphix) Leopoldiana, Albers — in: Malak. Blàtter ; 1857.
R. P. — Collines au sud du Pò: environs de Rosignano, San-
ctuaire de Créa, 200-400™ (Mella) — Montalto, à la droite du Tànaro;
Torrazzetta, en Val Coppa (Strobel) — V. de la Bòrmida (Doria).
V. T. — V. de la Scrivia: Serravalle près INovi (Mella); Arquata
(Villa) — V. Tidone : Monte Penice ; — V. Staffora (Strobel).
Obs. Vit dans les lieux fraix, souvent parmi les buissons et entre
les racines; s'enfoncant plus ou raoins sous le gazon, et mème dans
la terre ; ne se monlre que par les temps très-humides ; et on la
Irouve, généralement, adulte vers l'automne (Mortillet).
Gen. HELIX.
{Helix (emendai.), Linné — System. Natur. edit. X, I; 1758.)
Sect. DIì:LOìIPHAI.IJS. (a)
{Delompiialus , Agassiz — in Charpenlier: Calai. Moli, de la Siiisse, 1837. — Pattila
(partim), Heid — in: Isis; 1837, pag. 916.)
* 1. Helix pygnisea.
Helix pygmcea, Draparnaud — Tabi, des Moli., 1801 ; et ffist. Moli. 1805; pi. Vili,
fig. 8-10; Moquin-Tandon — Hist. Moli, de France; 1855; pag. 103,
(animai}.
V. e. — Vallèe de la Toce: Col du Simplon, sous les pierres
(gneiss) dans les endroits humides, marécageux, 5ì01B™ (Stabile) —
(a) Les espèces de celle section ressemliient le plus aux Hyalincs (Zoniles, partim).
Màchoire à còles nombreuses, mais assez niinccs, ci à bord inférieur crénelé. Vésicules
muqucusos nuUes, ni poche à dard.
5
5lk e. STABILE,
V. de la Doire Bàltea: Gressoney-Ia-Trinilé (Val de Lys ou Gressoney),
4670™ (Stabile) (région gaeissique).
R. P. — Alentours du Tessin, près de Pavie, etc. 57-80"» (Del
Mayno) — Vercelli, IKO" (Molla).
*4. Ileli^ ruclerata.
Uelix rudemta, Studer — Kurzes Verzeichniss der bis jelz in unserm Yak) lande eìit-
deckten ConchijUcn; in Giiiinor: Naturwis. Anzeig. Sehweiz. Gesellschafì;
lierii, IsaO; — llarlmanii : in Neue Alpina, 1821; pi. II, fig. H; — Mo-
quin-Tandon : loco cilalu, pag. 105 (animai).
V.C, — V. de la Doire Bàllea : Gressoney -la -Trinile, 1670"
(Slabile) — l'Allée-Blanche, vis-à-vis le glacier du Miàge, 1700°*
(Dumont) — V. de la Stura de Lanzo: au-dessus du village de Baline,
Alpe de la Mussa (avec la Hyalina fulva , Hy. Petronellw^ eie.) sous
ìes grosses pierres (crystallines) , 1500-1700'° (Slabile) — V. de la
Doire Ripaire: Monl-Cénis, IQlb"" (Morlillet); Oul.v (route du Moni-
Genève), 1060"" (Stabile). Dans les régions moins élevées vii sous
l'écoree des arbres morls, et pariui le délrilus vegetai j lieux boisés
(Aunes), humides. Terrains crystallins en genre.
* 3. Heli^k rotiiiiflata.
Helix rotuttdala, Mùllor — Vermium Hist. ; 11, 1774; — Draparnaud: Ilist. Moli.,
1805, pi. Vili, (Ig. 4-7; Moq.-Taiklou — il/oii. de f raMce , 1 855 , p. 107^
• pi. X, flg. 9-12 (Analom.)
V. e. — V. de la Toce: Domo d'Ossola SOO"* (Slrobel); rives
dii Verbano, 200-500™ (Stabile): Orla, 370-ftOO™ (Marani) — V. de
la Doire Bàllea: Viverone, 350™ (Molla) — V. de la Stura de Lanzo
(Ala et Gros-Cavallo) : Céres, 710"; Ai-Forno, 1230-1250™ (Stabile)
— V. de la Doire Hip.: Ciiioaiont, Suso, 500-650™ (Slrobel, Mori.).
H- P. — Haute vallèe du Pò: au-dessus de Crisolo, 1380-UOO™
(Stabile); plaine du Pò (nord): rives du Tessin (Slrobel); Vercelli,
♦80™ (Molla).
V. T. — Apennins piémonlais (Slrobel).
JTOLLUSQtJES TEKHESTKES , ETC. 5S
"^ 4. Helix rupestri!».
Belix ìtipestris , Draparnaud — Tabi. Moli., 1801.
a), rupicola, mihi — Prosp. Sist. Stat. Moli. Lugano, 1859 — Testa elatiu-
scula, umbilico angusliori.
P). sax.atllls, Hartmann — System. Gasleropod. pag. -02, 1821 ^^ Hel. spirula ,
Villa: Disposit. system. Conch. 18tl. — Testo depressmscwto , umbilico
latiori.
V. C. — V. de la Toce: Domo d'Ossola, 500"» (Prada); alentours
du Verbano, 194-1000"' (Stabile) — V. de la Doire Bàltea: l'Allée-
Blanche, 1700«; Vallee d'Aosta, GOO-ISOO"" (Francois Dumont) ; Cour-
mayeur, 1200" (Bellardi) — V. de la Stura de Lanzo: la haute vallèe,
1300-4600°» (Stabile) — V. de la Doire Riparia : Suse (Mortillet); Mont-
Cénis (Strobel); au-dessus de Rocheraolles au pied du Monte-Thabor,
1650-1700°» (Stabile); Pas-des-Echèlles , 1790°» (Strobel). Dans les
régions moins élevées vit sur les rochers (calcaires et crystallins) ,
parmi les mousses, etc. Dans les régions élevées on la rencontre sous
les grosses pierres (gneiss) avec le Bui. quadridens (minor), VHelix
fflmialis^ etc. La mutation a, je l'ai trouvée typique sur les rochers
au-dessus de Rocheuiolles.
Sect. li IJ C E W A. (a)
{Lucena, Hartmann — System. Gasleropod.; 18-21, pag. 40; non Oken)
* 5. Helix piilchella.
Helix pulchella, Draparnaud — Tabi, des Mollusq.; 1801, p;ig. 90: Muquin-Tandoa
— Moli, de France , 1855; pag. 140, pi. XI, fig. 28-30 (Analom.)
a) Inornata ^ mihi — Prospetto Sistem. Slatist. Moli, di Lugano, 1859; H. pul-
chella, Var. (3 Drap. — Hisl. Moli. 1805; pi. VH, fig. 33-34.
V. e. — Val-Sésia (V. del Cervo): Biella, 450°» (Cesati) — V. de
la Stura de Lanzo: Balme, 1500"»; sous les pierres dans les endroits
marécageux (Stabile).
(a) Màchoirn à còtes Irés-nombreuses, serrées, mais peu prononcées; bord inférieur
à peine crénelé. Vésicules muqueuses (dans celle espece) nuUes.
36 G. STABILE.,
R. P. — Haute vallèe du Pò: au-dessus du village de Crisolo
IftOO"» (Slabile). Plaine du Pò (nord): Vercelli, IKO-" (Mella); Turin,
200" (Morlillet); iMezzana-Corli, près La-Cava (Strobel) - Plaine sud:
Alexandrie, 90° (Morlillet); Tortone, sur les coleaux (Mortillet).
/3) costata ^ Mullur — Vermium lUst.; Il, 1774. — //. pulchella , Var. a. Drap.
Uist. Muli, 1805; \>\. VII. tlg. 30-32.
V. T. — Val-de la Trebbia (Val-Tidone): Zavalarello (Strobel).
Sect. T H I O O N O S T O 11 A. (a)
{Trigoiìosloma , Filziiifier — Si/stem. Verzeichn.; 1833.)
* 6. Hclix angigyra. (^)
Ilelix angigyra , ZiegltT — in Rossmiissler : Iconogr. d. Land, und Siissw. Moli. , 1835,
1, paR. 70, tlg. 21*.
V. e. — V. de la Doire Hiparia: Suse, SOO-eoO"" (Mortillet).
Cesi une chose à remarquer que celle espèce n'ait été pas trouvée
ni par M.^ Molla sur les collines de Viverone, ni par M.^ Mortillet
sur les collines de Turin!
(a) Une seule vt'.siculo inutiueiise. Puinl de flageUuin. Pas de dard {Hel. angigyra ,
et obvoXxiia) , ou un .seni dard {Ud, holoserica). Màclioire à còtes assez nombreusc-s
(12-14J, un peu .serrócs , saillantes, ci à bord créneló.
(6) M.' Alfred de Saint-Simon est le premier qui ail fait de diligente» observalion*
sur celle espèce, de mòme que sur VHcl. nauUliformis , el VHel. cingulala , Var. Lu-
ganemis, ole. des quelles je lui remetlais, en 1855, queiqucs exemplaires vivanls et
bien conservcs. Il a constale mème sur \'Hel. angigyra une màchoiro ayanl de 12 à 14
slries verticales , parallèles , peu distinctes, répondant à aulant de denlicules à peine
prononcécs ; une seule vésicule muqueusc , et l'absence du (lagellum et de la poche à
dard. (Saint-Simon: Misccllanèes malacoL; Dècade I, 1848; et II, 1856. Toulouse). —
Voir aussi nion : Prospetto Sistem. Stat. dei Molltischi di Lugano; in Atti Soc. ital. se.
nat. 1859 ; Milano.
MOM.USQUES TERRESTRKS, ETO. 37
"^ 7. Hell^ obi^oliita.
Helix obvohita, Mùlier — Verm. Hist. Il, 1774; Draparnaiul — Hist. Moli. 1805,
pi. VII, ng. 27-29.
— holosericea, fimelin — System. Naiur. 1788; non Studer; Moq.-Tandon — .Wo//.
de France, 1855; paf?. lU, pi. X, fig. 26-30 (Anatom.)
V. e. — V. de la Toce: Orla, 370"» (Marani); Domo d'Ossola,
506°» (Prada); toutes les rives du Verbano, 210-300'» (Stabile, Pra-
da) — V. de la Doire Bàltea: Fontainemore en Val-de-Gressoney. ou
Val-de-Lys, 780"" (Stabile); alentours de Viverone près de Ivrea, 330™
(Mella) — Val de la Stura de Lanzo: Ala, Céres, 700-1080"° (Stabile)
— V. de la Doire Riparia: Chiomont, Suse, ìiOO-6T50^ (Mort., Strobel).
R. P. — Haute vallèe du Pò: Barge, 380°» (Stabile) — Plaine du
Pò (nord), Turin, rio de la Batteria, 280™ (.Morlillet, Mella).
V. T. — Val Maira: Dronéro, 600°» (Mella); — Val Stura de Cu-
neo : Roccavione entre Cuneo et Limone, 800°» (Mortillet) — Val-Slaf-
fora et Vallèe du Tidone (Mousson, Strobel) — Monferrat (Rezia).
8. Helix lioloiserlca. («)
Helix holosericea, Studer — Kurz. Yerzeichniss. ; 1820, pag. 87; non Gmelin.
— holoserica, Rossmassler — Land, und Siissw. Moli. I, 1835; fig. 20.
V. e. — V. de la Doire Bàltea: Haute vallèe d'Aosta (Mortillet).
On peut dire que cette espèce est à peine représentée dans la faune
du Piémont par quelques rares individus qui ont franchi, pour ainsi
dire , les sommets alpins , et de la Savoje sont passès sur le versant
italien mais ne descendant pas au-dessous des régions élevées. Cette
jolie espèce dans la vallèe supérieure du Tessin, ou Lepontine (ver-
sant meridional du S. Gothard), habite, quoique assez rare, les forèts
au dessus de Airolo, et méme celles du Dazio-Grande (1000-1 ftOO"):
dans la partie supérieure de la Valle-Maggia, je l'ai rècoltée, à
Fusio (1280"») parmi les gazons , pendant une grande pluie, en juin.
{«) Il faut ('Priro holoserica, et non holosericea.
58 e. STABILE,
SRct. D RE P A 1%' O S T O il .'%. [a)
i DrepanonstOìua , l'oiro — in: Bibliot. Hai., t. LXXXll; Milano, 1836. — l>jcp(jJM>-
Moma, Porro — in: Magasin de Zool. par Guérln ; Class. V; Paris, 1836.)
* 9. Helix nantiliformis.
l>repanonstoma (subfjen. Helicocycla) nautiliformis Porro — in : Bibl. Ital. (ìoc.. cit.)
Drepanostoma nautilifonìiis , Porro — in: Magasin. Zool. eie. (loco cit.); et in: Met-
lacologia Comasca; 1838, pag. 23, pi. I, fig. 3.
V. C. — Val de la Toce (Val-Anzasca): Calasca, Maccugnaga ,
600-1400'"; assez rare, dans ces localités, sous les pierres crystal-
lines dans les endroils ombragés et boisés (Stabile) — Alentours di»
lac Majeur: Stresa, Belgirate, 200" roclies micaschisteuses (Stabile).
Val-Sésia: Varallo, ftOO-eoO"» (Mella) — V. de la Doire Bàltea: col-
lines de Viverone (N-E de Ivrea), 550^ (Mella) — V. de la Stura de
Lanzo: région infórieure de la vallèe, 480-71 5"" terrain micaschisteux,
crystallin et inétamorpbique en genre (Slabile).
Sect. ACAMTHlIlVIiA.
{AeanlMimla , Rock — Bericht der Nnlurforsch. in Kiel ; 1846.)
IO. Helix aculeata.
Helìx acidrata , Mùller — Verni. Hist., II, 1774.
Trochilm lerreslris, Da Costa — Test. Brit. 1778; pag. 166, pi. Il, fig. 1-5; Drapar-
naud — Hist. Moli., 1805, pi. VII, fig. lO-il: Moquin-Tandon — Moi/.
de Franre , 1855; pag. 190 (animai).
V. e. — V. de la Doire Bàltea: collines de Viverone près Ivrea,
SSO"; avec 1'^. nautiliformis; Irès-rare (Mella).
R. P. — Vallèe du Ticino (Del Mayno).
(a) Màchoire arquóc, peu robuste, à 8 eòtes verticales, parallèles, sinucuses, peu sail-
lanles, qui correspondent à un égal nombro de denticules trcs-émoussées. Une .seule
vésieulc muqncuse; point de (lagellum , ni de poche à dard. (Sahit-Simon : toc. cit.)
MOLLUSQIJES TERRESTRES , ETC. 39
Obs. Espèce très-rare partout, quoique repandue en toute Europe,
(le la Suède jusqu'en Sicilc, en Anglelerre, en Portugal , dans les
iles Acoi^es! — La Russie, la Grece et la Turchie seraient les seuls
pays où cette charraante espèce n'aurait été pas encore trouvée. La
monographie de VII. aculeata («) par M/ Henri Drouet, l'un des
savants naturalistes contemporains, est très-intéressante, et on peut
dire, sans offenser la modestie de l'auteur, que ce petit travail est un
chef-d'oeuvre d'exercice raonographique.
Sect. FBVTICICOLA. (b)
[Fruticicola , Held — in: Isis; 1837, pag. 914.)
t Màchoire à eotes nombreuses (14-20), peu apparentes; denticulea
marginales peu sensibles
a) Bradybsena (partimj, Beck — Ind. Moli. 1837, pag. 18.
^ 11. HelK ciliata
Ileìix ciliata, Venelz; in Sluder — Karz. Verzeiclin. ; 1820, pag. 86. — Rossmassier :
Iconogr. d. Land, und Siissio. Moli. YKI, 1838; pi. 31, fig. 430; Moquin-
Tàndon — MolL de Frmce, 1855; pag. 217, pi. XVH, ftg. 1-5 (Anatom.)
V. e. — V. de la Toce: Baveno, 200'» (Mousson) - V. de la Doire
Riparia: Oulx (route du M. Genève) 1070""; sous les pierres avee
VHel. hispida^ dans les endroils ombragés et humides; rare et de
petite taille.
R. P. — Plaine du Pò (nord): Turin, rio della Batteria 250"»
(a) H. Droutìt : Exercice monographique sur PHd. aculeata — in: Annales de la Soc.
Linn. de Maine et Loirc, III voi. 1859.
(b) Màchoire à còles nombreuses (jusqu'à 20), et à marge denliculée. Vésicules mu-
queuses rarement nulles, ordinairemenl au nombre de 2, divisées en deux à cinq bran-
clies. Dard uul (Hel. ciliata, strigella , carthusiana , et Gaìloprovincialia): ì daid [Heì.
fruticum, cinclella, incarvata, sericea); 2 dards {Hel. hispidn).
1(0 e. STABI I.B,
(Morlillel, Cesali) — Plainc sud: Montalto, eie. Collines entre la Va]
Aversa ci la Val-Coppa à la droite dii Tanaro.
V. T. — V. de la Trebbia (Val-Tidone): Zavatarello (Mousson).
* ±Z, Helix sericea.
Heìix i^rrieea , Draparnaud — Tableau des Moli. 1801; et Hist. Moli. 1805; pi. VII,
ftp. 16-17; non //. .sericea, Mùller.
V. e. — V. Doire Riparia: environs de Suse, BIO"^ (Morlillet).
V. T. — Val-Maira (région gneissique): Drenerò, 600'" (Mella).
"^ 13. Helix liiii|iifla.
Helix lìispida, Linnó — System. Natur. , Édil. X, 1758, 1, pag. 771.
Bradybama hispida , Bcck — Ind. Moli., 1837; Moquin-Tandon — Moli, de France,
1855, pag. 224 (animai).
V. e. — V. de la Doire Bàltea: Courmayeur, 1218°> (Bellardi).
V. de Lys, cu de Gressoney, 700-UOO" (Stabile) -— V. de la Stura
de Lanzo: toute la vallèe, de Balme à Céres, 700-1B00'"; sur les
lierbes dans les prés, panni les débris des végétaux, eie.; après les
pluies sur les sentiers montagneux qui longent les paluràges on peut
aiseuienl s'en procurer, car il monte sur les liges et les sommets des
herbes les plus grandes (Stabile) — V. de la Doire Riparia : Mont-
Cénis, à la Grande-Croix 1900"' (Mortillet). Dans toutes les localités
ìndiquées, le sol est de formalion crystalline (gneissique); route du
Mont-Genève: Oulx (endroits fraix, ombragés, près les ruisseaux),
iOyO™ (Slabile).
R. P. — Plaine du Pò (nord): Turin, 207'» (Mortillet, Cesali)
- Plaine sud: Alexandrie, 90"" (Strobel); Asti (collines tertiaires),
140°» (Mella).
V. T. — Val Varaita: prairies de Brossasco, 600-700«> (Mori.).
MOM.USQUES TERRESTRES, F.TC. M.
Il) llclicclla (partimi, Fi'nissac — Tabi. System., 1822.
"^ 14. Uclix strigella.
Helix strigeììo , Drap. — Tabi. Moli. 1801; et Ilist. Moli: 180.5, pi. VII, tìg. 1-2;
Moquiii-Tandon — Moli, de Frnnce , 1855; pag. 204 (animai).
V. e. — V. de la Toce: Calasca (Val-Anzasca), 500-600°» (Sta-
bile); rives dii Verbano, 200-300™ (Slabile, Prada) - Val-Sésia (V. del
Cervo): Biella, 4K0™ (Mella) — V. de la Doire Bàltea: collines de
Viverone, près de Ivrea, 3 SO"» (Mella).
R. P. — Haute vallèe du Pò: Paesana, Crisolo, B40-1380" (Sta-
bile) — Plaine du Pò (nord): Vallèe du Ticino, Novara (Strobel); Ver-
celli, Turin, IBO-SOO*» (Cesati, Mortillet) — Plaine du Pò (sud): Alex-
andrie QO""; Montalto, à la droite du Tanaro (Strobel).
V. T. — La Torre près Pinerolo, (Val Pèllice), BSO"» (Mori.).
Obs. Vit dans les bois, sur le coteaux, au milieu des haies et des
buissons, le long des murs , rarement sous les pierres.
Lorsque la coquille est fraiche et contient l'animai vivant, est cou-
verte d'un duvet assez épais et visible mènie a l'ceil nu. Le diraen-
sions de celte espèce varient beaucoup (Lat. 10-11 V2; Alt. 6-6 Va-
millim.; exemplaires recueillis à Lugano; Lat. 12; Alt. 8 millira.;
Anfract. B. exempl. de Bèx, Suisse occidentale; Lat. 15 V-ì; Alt. 9 V-j;
Anfract. 5 ^3. Milano, Pièmont, Russie, etc). 11 paraìt cependant
qua les individus vivants sur les hauteurs n'atteignent pas les grandes
dimensions de ses confrères qui habitent à la plaine, et spècialemenl
près les vieux murs dans les endroits humides, sauvages, et au milieu
des haies, etc. VHel. hexagyra , Megerle n'est autre chose que la
forme plus grande de V Helix strigella; mais comme il y a de forme»
intermédiaires, ainsì le nom impose par Megerle ne peul avoir d'aulrc
valeur que celle d'une simple mutalion I
ftH e. STADI LE,
e) Ifluiiacha, Fit/.in^'er — System. Verzeichn. , 4833.
"^ 15. Helix incarnala.
nelix t/jfwnmto , Miiller — Verni. Hisl. : 11, 1774, pag- 63; Draparnaud — Ilist. Moli.
4805, pi. VI, llg. 30.
V. C. — V. de la Doire Bàltea (V. de Lys, ou de Gressoney):
Fonlaineraorc, TTS"" (Stabile) - V. del Cervo: Biella, 450" (Cesati).
R. P. — Plaine du Pò (nord): Vercelli, IBO"" (Mella).
/S) nrniata, milii — Prospetto Sistem. Stai. Moli, di Lugano, 4859. = Helix
monodon , Villa; non Férussac — Margine cohimellari perislomalis lu-
berculum callosum ferente.
V. C. — V. de la Toce: rives du Verbano, 210.260°^ (Stabile)
V. Sèsia (V. del Cervo): Biella, liìiO (Cesati). Dans toiites les localités
citées ci-dessus celle espèce vii sous les feuilles pourries, entassées,
ou sous les grosses pierres, les morceaux de bois pourri, dans les
lieux huraides, sylveslres. Bare parlout.
Obs. La callosilé du bord columellaire n'est pas un caractère suf-
fisanl pour consliluer une division spécifique; ces pièces accessoìres
chez certaines espèces dépendent, en general, d'une surexcitation de
vilalité dans le moUusque , due à des conditions spéciales dans
lesquelles le niollusque vii. Cependant je farai observer que la niuta-
lion armata parali ètre bornée au sud des Alpes; de l'aulre coté de
la chaine alpine V Helix incarnata est d'une taille plus grande, plus
forte, sans callosilé, et à oiubilic plus ouvert. {Hcl. incarnata., Miìl-
ler; Var. silvestris (Monacha), Hartmann). Dans nos pays la taille
€st nioyenne, et quelquefois niènie assez petite. Ces deux formes,
ainsi que les deux nuitations, avec et sans callosilé, soni inelées souvent
dans une mènic localité.
MOLLUSQUES TERRESTRES, ETC. U5
*1) ZeikObia, dray — Nnl. arranf/. Moli, in Med. repos. XV, 1824, pag. 239.
16. Helix ciiictella.
Helix cinctella, Draparnaud — Tableau des Moli. i80i ; et Hist. Moli. 4805, jil. VI ;,^
fig. 28; Moquin-Tandon — Moli. tetr. el fluv. de France , 4855; p. 245
(animai).
R. P. — Plaine du Pò (sud): Valmadonna, Alexandrie, Montalto,
Voghera, Cicognola, Slradella, 50-100™ (Slrobel).
V. T. — Valcoppa; Val Aversa; Val Tidone: Romagnese; Val Treb-
bia: Bobbio (Strobel) - Corniasca sur les coleaux de la rive droite
de la Scrivia (Mortillet).
e) Tlieba (panini), Risso — Hist. nat. Europ. mèrid., 4826; IV, pag. 73.
* 19. Helix carthusiaiia.
Helix carthusiana, Mùlier — Vermium Hist., II, 1775; non Drap.
— carthusianella , Draparnaud — Tabi. Moli. 4801; et Hist. Moli. 4805; Rossmìis-
sler — Icon. Land, xmd Siissw. Moli. 4837, VI, p!. 27, f. 366, e. d.
V. e. — Vallèe de la Doire Bàltea: coUines de Viverone, 530""
(Mella) — V. de la Stura de Lanzo (Stabile). Terrain cryslallin et al-
luvionaire.
R. P. — Plaine du Pò (nord): Novara, Vercelli, Mezzana Corti,
loule la Lomellina, Turin, 90-260"" (Mella, Mortillet, Strobel) -Plaine
sud; Alexandrie, Valmadonna, Montalto, Valenza, Astésan, Voghera,
Slradella, 80-180™ (Strobel).
V. T. — V. du Tanaro (Strobel) — V. de la Bormida : Acqui (Villa,
Stabile, Bonomi) — Val Scrivia: Tortona (Mortillet) — Val Staffora;
Val Coppa; Val Aversa; Val Tidone: Zavatarello (Strobel),
jS) leucoloiua, milil — Prosp. Sist. Slat. Moli, di Lugaììo , 1859 — Testa
minore, peristomate omnino albo.
V. T. — V. de la Bormida : Acqui (Stabile , Bonomi).
kH 0. STABILE,
IS. Hcli^ Cìalloproviucialls.
Ilelix carthusiana , Draparnaurl — Tabi. Moli., 1801; non Miiller.
Theba carthusiana , Hisso — Hist. nat. Europ. mérid. 1826, IV, pag. 74.
Ilelix Cantiana (partim), Montagu. — Test. Brit. 1833, pag. 422.
— Galloproviìicialis , Dupuy — Ilist. Moli. terr. et d'eau douce de France , 1848,
Janvier; pi. IX, fig. 5, e. ; Moquin-Tandon — Hist. nat. Moli, de France;
1855, pag, 202, pi. XVI, fig. 13; Aclolphe SchmiiU — der Geschlechtsap-
parai der Stylommatophoren , etc. Berlin, 1855; pi. VII, fig. 52. (.\nal.
V. e. — V. de la Toce: rives du Lac Majeur (Strobel) - V. de la
Dolre Riparia: Suse (Strobel).
R. P. — Piaine du Pò (nord): Turin, 220-280'° (Morlillet) - Plaine
sud: Broni, Stradella (Villa).
V. T. — V. Stura de Cuneo : Vignolo près Cuneo (Mortillet) - V. de
la Bormida: Acqui (Villa, Slabile, Bonomi) — Val-StafTòra ; Val-Coppa;
Val-Scurpasso ; Val Aversa ; Val-Tidone; Monte-Penice; Bobbio en
Val-Trebbia (Strobel).
Obs. La vérilable Helix Cantiana Montagu, de l'Angleterre et de
la France septentrionale, n'existe pas en Lombardie, ni en Piéraont;
mais elle y est rémplacée par VHelix Galloprovincialis {H. carthu-
siana. Drap.; non MiiUer), un peu plus petite, à dernier tour moins
deprime, à couleur un peu plus clairc, à bouche plus arrondie, à orabilic
plus étroit, à péristome blanc en dedans, roussàtre en dehors; quei-
quefois cette couleur s'étende nième sur une porlion du dernier tour.
Les divers individus de celle espèce récollés par moi, Strobel, Vil-
la, etc. en Piémont, varient de 8,K à H,5 mill. de haut. ; et de 11,5
à 16,b mill. de diam. A peu près les nièmes dimensions présentent
les individus que j'ai trouvé en loule la Val-d'Olona dans le Milanais.
Les quelques spéciniens, quo je dois à la bonlé de M."^ Issel, des
environs de Gcnes, ne soni guère plus grands; mais dans le Véronais
VHelix Galloprovincialis altcint des proportions considerables I Les
cxemplaires que j'ai rccus de M/ le docl. Marlinati de Verone et des
MM." Villa, onl 15 mill. de haut.; et 19 de diamèlre {H. Da Campo ^
MOLLUSQUES TERR£STRES , ETC. kìi
Villa). Les exemplaires de celle localilé ne présentenl pas la zone d'un
come plus pale au dernier tour, comme on la voil quelquefois sur
les indivldus de la Val-d'Olona.
tt Màchoire à cotes peu nombreuses (5-9) , saillantes , un peu espacées •,
denticules margiuales aigues, inégales.
f) Enlotn, Hartmann — Erd-und Siisswass. Gasleropod. ; l, 1840.
* IO. HeliiL fruticniu.
Helix fruticum, MùUer — Verni. Hist. Il; 1774, pag. 71; Drapaniaud — Hist. Moli.
1805, pi. V. fig. 16.
Eiilota fruticum, Hartmann — loco citato; Moquin-Tandon — Moli, de Frunce, p. 197,
pi. XVI, fig. 1-2 (Anatom.)
R. P. — Plaine du Pò (nord) : Plaine du Tessin (Strobel) - Plaine
sud: Collines d'Asti, 140°*; Sanctuaire de Créa (au sud de Casale),
4*0°; Drenerò (à l'entrée de la Val-Maira), 600'° (Mella).
Sect. XEROPHIIiA. (a)
(Xerophila, Held — in: Isis , 1837; pag. 913.)
* 90. ELeììiL ceiipitiiiii.
Helix cespitum Draparnaud — Tabi, des Moli. 1881; et Bist. Moli. 1805; pJ. VI,
fig. 14-15.
a) introducta , Ziegler — Testa unicolore, scepe 1 , vel plunbus angustis fasciis
ornata; umbilico latiori. (Pour l'anatomie, vojez: Ad. Schmlrtt: Geschl.
d. Stylommatoph. 1855; pag. 31, pi. VII, fig. 42.)
R. P. Plaine sud du Pò: Alexandrie , 82-90" (Marani); Voghera
(Slrobel).
(a) Màchoire à còtes (5 à 10) plus ou raoins saillantes et écartées , et à bord deiv
liculé ou crénelé. Vésicules muqueuses nombreuses (8 à 25). Dard 1 ou 2. FlageliuiB
court, subulé.
40 G. STABILE,
V. T. Vallèe de la Stura de Cuneo (Val Vermegnana): Borgo
S. Daliuazzo, Limone, route du col de Tende, 600-i018'° (Morlil-
lel) — Val de la Borraida: Aqui (Villa, Bonorai) — Val de la Scrivia:
Tortone (coleaux); Serravalle, Biisalla (chemin de fer de Génes) (Mor-
tillet, Mella) — Val Staffora ; Val Trebbia: Bobbio (Strobel).
^ 91. Heli!^ Aiiimonis.
Helix ericetorum , Collect. et Calalog. LoQibard.; non Muller.
— candicans (parlim) , L. Pfeiffer — Monogr. Ileliceor. viv. ; 1 , 1848 , pag. 164.
— candicans (parlim), De Betta et Martinati — Cai. Moli. Venel. 1855; pag. 34
pi. 1 , fig. 1-8.
— neglecta Var. , Strobel — oUm.
— Ammunis , Adolplic Sclimidt — in Hit.., Strobel — Essai d'une distr. orogr.-
géogr. Moli. terr. Lombard. eie. in: Mém. Acad. Se. de Twin, Sér. Il,
tom. yM\\\\ 1837.
R. P. — Plaine du Pò (nord): Vallèe du Ticino (Strobel) - Plaine
sud: Valenza, Alexandrìe, Voghera, Casteggio, Montebello, Stra-
della, Cicognola (Strobel, Villa).
V. T. — V. de la Scrivia: Tortone (plaine et cóteau); Serravalle,
Arquata (Morlillet) — Val-Staffora (plaine et cóteau); Bobbio en Val
Trebbia (Strobel).
Obs. Cetle espòce, de mème que la précédente, vit dans les cndroits
secs le long dcs chemins, sur les bords des champs, sur les arbustes
€t les pelouses. La spire est , en general , un peu plus élevée que
dans les exemplaires de Milan et de Verone. \JH. Ammonis res-
scinble à YH. ericetorum^ Muller, mais on la distinguerà facilement
à sa spire un peu plus élevée, au dernier tour moins étroìt, et d'où
il en résulle un ombilic moins evase et plus étroit que celui de \'H.
ericetorum; à son ouverture plus arrondie et à bourrelet assez
fori, roussàtre ou violàtre, très-rarement blanchàtre. L'H. Am-
vnonis a beaucoup de resserablance avec 1'.^. candida , Porro {can-
dicans (partim), Ziegler, in Pfr. loco citato)^ mais cettc dernière
a le test plus blanc , les bandcs rares et écartées , plus souvent uni-
colore, c'est à dire lout blanc; T ombilic est plus étroit, l'ouverture
MOLLUSQUES TERKESTRES, ETC. k7
plus obliqae et à boiirrelel d'un blanc laiteux. La verilable H. eri-
cetorum habite de l'aulre cóle des Alpes (Franca, Allemagne, Suìsse).
J'ai Irouvé, cependant, pour la première fois celle espèce, assez
abbondanle du cóle sud des Alpes Suisses, enlre « il Da:£iu » et
Airolo (roule du S. Gotbard) sur les raurs à sec, et les grosses
pierres gneissiques qui flanquent les prés sur la grande roule (à 980") ;
ces exeniplaires soni un peu pelils, et la forme et la couleur du lesi
et des bandes rappellent plutót celles de VII. Ammonis., mais l'om-
bilic est bien celui de VH. ericetorum, et le bourrelet est blanchàtre.
VH. Ammonis est le représenlant de V ericetorum en Lombardie,
dans une grande parile du Vénilien, et en Piémont. VH. candida
Porro, liabile le Tyrol ilalien (Stabile), la plaine et les collines de
Mantoue et de Brescia (Strobel, Spinelli) avec VH. Ammonis., mais
elle n'y est pas trop commune.
^1t. Helix profuga.
Uelix striata (parlim), Draparnaud — Hist. Moli.; 1803.
— caperata (partim), L. Pfr. — Monogr. Helic. viv. I, 184S, pag. 167.
— profuga. Ad. Schmidl — in: Malak. Blàtler ; 1834, pag. 18; el Slylommat, etc.
1855; pag. 30, pi. VI, fig. 38. (Anatom.)
V. T. — Vallèe de la Scrivia : Tortone (còteau) ; Serravalle , Ar-
quata (Morlillet).
Obs. Celle espece est très-coramune à Milan; à la plaine et sur
les collines: Cóme, Brescia, Manloue (Spinelli, Slrobel), Venise (iMor-
tillet). On la rencontre jusqu'à Florence, etc. Une varieté bianche
n'est pas rare à Trieste. Dans le Napolitain et en Sicile celle espèce est
remplacée par deux aulres formes, doni l'une à dernier tour plus bombe,
à ombilic irès-élroit , à bouche plus grande et circulaire, à stries
fortes et peu régulières, comme celles de VH. profuga, {H. subpro-
fuga, mihi; de Avellino, etc); l'aulre encore plus globuleuse, àstries
elégantes, contigiies et régulières {H. filogratia^ Villa = H. Ara-
dasM, Mandralisca, de Sicile).
US r.. STABILE,
* «3. HelK unifaNclata.
Uelix unifitsciuta , Poiret — Coq. terr. et (ìuv. de l'Aisne, et da l'aris, Frodi ome,
Avril, 1801.
a) caudidllla, Sluder — System. Verzeichìi. 1820, pag. 87; non Michaud, —
Minor , unicolor vel fusco-fasciata — Rossmilssler : Iconogr. d. Land, und
Sussw. Moli. Vi, 1837 ; pi. 26 , (ìg. 330.
fi) alplcola^ niihi — Minor, tenuiuscula ; apertura magis rotundata; apice
corneo- f usco , fasciis angustis , pallidis , interruptis , evanescentibus (H.
alpina?, Megerle; non Faure-Big.) Haut. 4,5; Diam. 6,5 mill.
7) g^ratlo^a^ Sluder — Major; quoad colorem et ctetera ul in H. candidtila ,
Slud. — llaut. 6 à 7; Diam. 10 à 11 mill.
V. e. — Vallèe de la Doire Ripaire: Suse, Chiomont, S. Ber-
trand, Oulx, Mont-Cénisà la Grande Croix, 800-1880'° (Stabile, Stro-
bel, Mella, Mortillel); Bardonnèche, ISSO""; au-dessus de Clavières,
roule du Mont-Genève, ITOO*" (Strobel) (Var. a); au-dessus de Roche-
molles (Montc-Tliabor) 1800-1900™, roches gneissiques (Stabile) -
(Var fi).
R. P. — Plaine du Pò (nord): Turin, 280™ (Mortillet); Mezzana-
Corti près la Cava, 80™ (Strobel) - Assez probablement ici erratique!
Plaine du Pò (sud): Valenza, Alexandrie et Val-Madonna, Marengo,
Montalto, Stradella, Cicognola, 82-120™ (Strobel) (Var. a) - Plaine
et au pìcd des coUines de la Scrivia (Mortillel) (Var. a).
V. T. — V. de la Stura de Cuneo: Rocca-Sparvera , Gajòla, Vi-
gnòlo, près Cuneo, 800-700™ (Mortillct) (Var. a) - Val-Vermegnana :
Col de Tenda, 1870™ (Mortillet) (Var. a) — Val de la Scrivia: Tortone,
Corniasca, Serravalle (route de Gònes), sur les monls et les cótcaux,
les Var. a et p. (Mortillet) — Val Staffora; Val Coppa ; Val Aversa; Val
du Tidone; Val Trebbia: Bobbio, Var. a, et p. (Strobel).
Obs. Vii sur les pelouscs, sur les petits arbustes, monte au pied
des rochers, eie; plus ordinairciuent panni les hcrbes.
MOLLUSQUES TEHRESTRES , ETC. 't 0
94:. Ileli3i^ conspiircala.
Hetix compurcala, Draparnaud — Tabi. Moli. 1801; et Hist. .Moli 1805, pi. VH
flg. 23-25.
R. P. — CoUines Iranspadanes : Sciolze à Tesi de Turin , ter-,
rain éocén. (Mella); Rosignano à sud-est de Casale, 200-300"» (Mella);
Casale- Monferrato (Cesati).
Sect. CAMWIjJEA. (a)
{Campijkea, Beck — Ind. Moli. 1837; pag. 24.)
a) Cingulifera, Held — in : Isis, 1837; pag. 911.
95. HeliiL gflacialis.
Helix glacialis, Thomas — in Férussac ; Tabi. System. 1822; et Hisl. Moli. 1819
pi. 67, fig. 2. ' "
V. e. — Vallèe de la Doire Riparia: Monte-Thabor, au-dessus du
village de RochemoUes, région gneissique, 2100"" (Stabile); Mont-
Cénis, à la Ramasse, 2000"° (Mortillet. Cesali, Bellardi) — Val Stura
de Lanzo: régions élevées (1600-1800"") de la Val d'Ala, au-dessus
de Balme etc. ; sous les pierres crystallines, associée à la f^itrina
major ^ à la Hyal. fulva et Petronellce ^ etc; près les ruisseaux,
cu près les neiges lorsqu'elles ne sont pas encore complétement dis-
parues (juillet, aoùt, septembre). Epiphragme vitreux (Slabile).
M.' de Mortillet cite celle espèce aussi du Monte-Rosa; mais ni
moi, ni M. 'Villa, nous ne l'avons pas trouvéel
Obs. Màchoire large de 1 millimètre, trèsarquée, non dilatée aux
deux bouts qui sont légèrement anguleux , médiocrement robuste,
(a) Màchoire à còles (4 à 6) saillanles , paralléles , écartées, et à bord dente. Vesi-
culcs muqueuses 2, siraples ou bifides. Dard 1, arquc, biangulen.x à sa base.
50 G. STABILE,
d'un fauve corné vers le bord libre , d'un jaune d'ambre sale vers
le bord oppose; elle presente Irois còles médianes forles, saillantes,
(et une quatrième peu prononcée) un peu rapprochées, presque droites,
verlicales, qui correspondent à un égal nombre de denlieulations ou
crénelures assez prononcées, obtuses. On remarque aussi sur cet or-
gano, des rides Iransversales, (ìnes, serrées, parallèles, sinueuses,
apparentes. — La langue de VH. glacialis est longue de 4 inllliiu. ;
large de 1 ; légèrenient dilalée vers le bord anlérieur qui est très-
arrondi; elle présente des rangées très nonibreuses, parallèles, de
denis; celles-ci sont plus grosses antérieurement, un peu obtuses au
bout. Cet ergane est plus développé que celui de VH. colubrina y
Jan (Communiqué par M/ de Saint-Simon).
5) Corncula, Held — in: his, 1837, pag. 911.
* S6. Helix zonata.
Uelix zonata, Sluder — System. Verzeichn. eie. in Schweiz. Conch.: 1820, pag. 87;
non : Hel. zonata , C. Pfeiffer.
— zonata (partim), Férussac — Hist. Moli., 1819-21 ; pi. 68, fig. 8.
— foitens (partim), Deshayos — in Férussac: Hist. pag. 25; 1839.
— vittata (olim). Villa — in schedis, et fide ipsias- noi) //. vittata , Cristoforis
et Jan. (a)
— zonata, l. Pfeiffer — Monogr. Uelic. vivent. I; 1848, pag. 359.
:<) (yplca —
V. C. — V. de la Toce: Simplon, 1000-1 BOO'" (Stabile) — V. An-
zasca: Calasca, 500-600"' (Slabile) — V. Cannobina, raontagnes de
Cannobìo, aii lac Majeur, 400-600"" (Villa) — V. d'Aosta, 600-1200'"
(Mortillet) — V, de la Stura de Lanzo: au-dessus de Ala, roches cry-
stallines, HOO™ (Stabile)— V. de la Doire Riparia: (Val-Bardonnèche)
Pian du Col, 1300°' (Mortillet); Pas des Echèlles , ITOO"" (Strobel).
(a) Suivant Hossmiissler , VH. vittata, Crisiof. et Jan [Cai. rer. nal. m Mus. eootant.
1832), serali synonyme de H. tmbilicaris , Bramali.
MOLLUSQUES TEURESTKKS, ETC. Bl
d) flavovlreui», Uumont et Morlillot — Hist. Moli, de Savoie, iS'òì , prospe-
clus, pag. 3; et: Cai. crii, et malacostat. Moli. Savoie, eie. 1857; p. 77.
Testa solidiiiscula , vix pellacida , (ìavido-viridescenti , abique fascia.
Parrai les blocs accumulés à coté de la cascade de la Cénise (sur
le Mont-Cénis, 1800'") (Morlillel).
Obs. Les dimensions de celle espèce varient nolableraenl, et sou-
vent dans le mème endroit, mais la forme est toujours constanle.
Dans l'haute vallèe du Tessin au-dessus du Dazio Grande, roule
du S. Gothard , j'ai Irouvé des individus qui avaient une hauleur de
1^^, et un diam. de 25 millim.; el d'autres doni l'iiaut. ctait à peine
de 10, et le diam. de 17 mìllimètres.
97. Helix foeteiis.
Helix foeleus, Sludcr — System. Verzeichn. etc. , 1820,- pag. 87.
— foelens (altera pars), Ueshayes — in Férussac: Hist. Moli.; pag. 25, pi. 69,
A. fig. 4. — non Ilelix fwlens , Rossmiissler: Iconogr. d. Land iind.
Sùssio. Moli. II, 1835; fig. 92; nec Rossm. (loco citato), X; 1839, pag. 12,
Qg. 600.
Var. cisalpina 4 milii — {Helix adelozona, Parreyss; ni rhwtica , Muussuii
leste Strobel.)
Testa late urabilicata, orbiculalo-depressa, corneo-flavescens, pel-
lucida, nitida, glabra, vai sub lente perrainulissime granulata, oblique
crebro-striatula, supra medium fusco-unifasciala, fascia latiuscula,
infra zonula pallido-flavicanti, pellucida cincia; interdum fascia al-
tera inferiore fusca, valde diluta, margini vero peristomatis macula
fusca conspicua. Anfraclus 8 Va convexiusculi , haud lente crescentes,
ultimo antice deflexo. Apertura perobliqua, transverse rotundato-ova-
lis; peristoma reflexum, intus labialulum , marginibus approximatis ,
convergentibus ; supero expanso, sub-simplici, columellari latiusculo
dilatato, paululum supra umbilicum reflexo (= H. adelozona , Par-
reyss). Specimina pedemontana et longobardica.
MS e. STABILE^
NB. Interduni occurrit testa crassiori, badia, depressiuscula, fascia
pallida, nulla vel inconspiciia {H. rhcetica, Mousson, teste Slrobel).
Specilli. longobard. tantum.
Coquille largcnient oinbiliquco, déprimée, peu convexe en dessus,
assez convexe cn dessous, de couieur cornee un peu jaunàtre ou oli-
vàtre, mince, quoique solide, assez luisante, demi-transparente,
glabre et, à la loupe, très-flnement granulée, à stries obliques, fines,
marquécs, avee une bande brune-rougeàtre au tiers supérieur du
dernier tour, accompagnée en dessous d'une zone blanc-jaunàlre,
pale, j)eu apparente, inférieurenient à laquelle on apercoit souvent
une nutre bande large, rougeàtre lavée et à peine visible; la marge
exierne supérieure du péristome est bordée d'une tache brune-rou-
geàtre dilatée en dessus et en dessous de la bande principale et simu-
lant un coinmenceinenl de deux zones supplémentaires. Spire de 5 Va
tours, croissanis un peu rapidement, à suture mediocre et sommet
obtus; dernier tour descendant en dessous. Ouverture très-oblique ,
transversalenient ovale. Péristome interronipu , réfléchi, à bourrelet
interne très peu épais; bords rapprochés et convergents ; bord su-
périeur simple, très peu rebordé ; columellaire un peu evase, rébordé
et un peu largement réfléchi à l'extrémilé sur l'ombilic. Epiphragnie
à l'entrée de la coquille, mince, transparent, lisse, un peu miroitant,
membraneux , avec une lache blanchàirc, opaque , cretacee, répon-
dant à l'orifice de la respiration. Il existe quelquefois un autre
épiphragme enfoncé dans la coquille, qui ressemble à une pellicule
bianche et opaque.
Mauleur: Il inillim. ì
Uiamotro; "2fi millim. | ^
ti) Viri'scuiiti, pelliicifla, unicolore, l'asciis nullis. (.\rionialia)
V. e. — V. Doire Bàltea: Liliannes en Val de Lys, ou Gressoney,
600"'; (micaschisles et gneis).
06». J'ai nomine cisalpina la variété de VH. foetens de Studer,
loujours plus grande, plus ou moins solide, qui habile les vallées
méridionales alpines et préalpines , et qui paraìt bornée à la chalne
centrale alpine, enire le ft»",bO et le ìj6°,10 de lalitude; et le 25"
MOULtSQllES TERRESTUES, ETC. 55
et 28" de longitude: Val Gressoney ou Val-de-Lys, roches gneissi-
ques, 600-800"> (Stabile); Val-Sassina (Stopparli); Val Brembana
(Slrobel) Haut. 11, Diam. 26 niill. Tantót elle devient plus épaisse,
plus grande, un peu plus dépriniée, de couleur rougeàtre, sub-opaque,
et la zone pale en dessous de la bande brune est presque ellacée
{H. rlmtica^ Mousson, teste Slrobel) - Haut. 12, Diam. 29 millim.: Val-
telline supérieure (Mousson); Val- Brembana (Villa); Val Camonioa
(Slrobel). L'élévation sur le niveau de la mer, de toutes les localités
lombardes citées, varie entra 300-600™; la nature du sol est cal-
caire-dolomitique, la Vallelline exceptée, qui est presque entièrement
gneissique et micaschisteuse.
VH. foetens^ Studer, (lype, ou transalphia) n'a d'aulres différen-
ces qua une taille constanteuient plus petite (Haut. 10, Diam. 22 raill.)
le test est plus mince, la spire un quelque peu plus élevée. Elle est
très peu répandue , quoique assez abbondante, et parait limitée
à une quelque vallèe du versant septentrional des Alpes en Suisse.
M." Francois Venetz (fils) en sa qualité de naturaliste infatigable ,
d'ingénieur des chemins de fer, el des ponts et chaussées, n'a rap-
portò de ses nombreuses excursions dans les monlagnes suisses, que
VH. zonata^ Studer; et du iMont-Catogne (coté sud qui descend
dans la Val de Ferrei (Suisse); micascbisles et gneis); et des envi-
rons de Saint-Pierre (ISOO*"; micaschisles, gneis et schisles gris)
dans la vallèe d'Entremonl («), VH. fcetens de Studer,
Or c'est justement les exemplaires de la vallèe d'Entremonl que
feu M.' I. Venetz (pere) envoyail à feu le prof. Studer, et que ce
professeur nommait//. foetens (^). Voici^ce que dil en propos MJ Studer
mème « Un pau plus petite que VH. zonata .^ mais toujours une fois
[a) La Val de Ferrei n'est quo un embranchemeut , (qui s'ouvre prés le village
d'Orsiéres) de la vallèe de la Draiise, ou d'Enlremonl , versanl nord ou suisse du
Gr. S. Bernard.
(b) Avant de commencer ce travail , ne connaissant pas la vraie ff. fvetens. Studer,
j'envoyais à quelquesuns de mes amis et corrcspondanls celle nit?me coquilie de la
vallèe d'Enlremout sous le nom de //. adelozona^ Parreyss; Var: Veneizii , mihi;
el plus tanl (sur rautorìté de quelque savant concliyliologiste) sous le nom d'//.
planospira, Lk., Var. Venetzii. Je prie donc res messieurs de corriiier leurs ctiqueltes
en: //. foetens, Studer.
ì)k e. STABILE^
plus grosse qiie 1'//. cornea^ Drap, et plus brillante, eouleur brun-
sAIe. Oulrc la bande peu marquée, on voit le oommenceraenl d'une
seconde. L'animai, dit-on, répand une odeur désagréable quandonle
sort de sa coquille («). Saint-Branchier {^^) en Valais (Venetz) ».
De lout ce que nous venons de dire il s'ensuit que VH. fixtcns de
Sluder et Ì'H. zonata de Studer, sont deux choses différentes, et
qu'on ne doil donc pas les ranger en synonyme l'une de l'aulre, comme
l'on fait plusieurs conchyliologisles, quand nième on ne voudrait les
considérer que comme de simples variélés locales de Vii. zonata.
En vérité que si l'on compare ces deux formes, abstraclion faite de
tonte considéralion malacostatique, on peut bien les relenir comme
deux variétés, l'une plus globuleuse, l'autre plus mince et dépri-
mée, etc.; mais quand on voit cotte dernière (H. fcBtens) dans nos
vallées cisalpine» acquérir une taille plus grande, plus robuste et son
domaine ètre bcaucoup plus étendu, que devra-t-on conclure?... Que
V H. foRtens est une espòce distincle et, plulòt que du versant nord
alpin, elle est indigène de la zone meridionale inférieure, laquelle
espèce ayant franchi les .Alpes, est descendue dans Ielle ou Ielle autre
des vallées transalpines, où les conditions physiques et naturelles ont
été plus ou moins favorables à son parfait développement (e).
Quelques auteurs ont, un peu mal à propos, associò Ì'H. foetens
de Studer à 17/. ichthyomma., Held, du Tyrol (d)^ de la Carniole, etc;
cetle espèce est, à vrai dire, bien voisine de VH. foetens^ mais elle
est constantement petite, moins convexe en dessous que VH. fcetens.,
de eouleur brun-rougeàtrCj assez épaisse, peu transparente; la zone
blanchàlre est plutót laitigineuse que hyaline, et plus prononcée;
l'autre bande brune inférieure plusvisible, de la mème eouleur que
le reste de la cocpiille, le bord coUumelIaire du péristome moins
renversé sur l'ombilic. L'H. acliates Ziegler =cingulina.f Deshayes
(in Férussac - Hist. Moli.) du Tyrol allemand, de Schnceberg en
{n) Celle odi'ur fiésagróable ii'est pas exclusive dfi l'/A fu'lens; mòme l'W. zonata,
la ìlyalina cellaria, eie. répandciit ceUe odeur n-poussaiUe.
(bj Saiiil-Brancliier est un village de la vallèe d'Kntremont, à 740"".
(cj M' le prof. Mousson a tiovó VHel. addozona dans l'Eiigadine.
(d) D'après M.' Blancliet de Lausanne, celle cspcce aurail élé Irouvóe par M.' Mous-
son à Taiasp (liassc Kripadine), c'est à dire peu loin des fronliéres du Tyrol.
MOLLUSQUES TERRESTRES, ETC. K8
Autriche, et raéme assocìée à VH. ichthyomma ^ en Carniole, n'est
qu'une varieté de cette dcrnière espèce, très aplalie des deux còlés,
et doni la zone bianche est très distincte, la bande brune plus di-
latée et confondue. VH. foetens., Stud., VH. adelozona, Parr., VH.
rhwtica., Mousson, soni trois fornies variantes en diniensioos, en soli-
dité, méme en couleur, mais c'est toujours la méme chose que l'on a
sous les yeux; tandis que si VH. ichthyomma ^ Held a quelques res-
seniblances avec la fatens, la Var. achates s'en éloigne tellement
qu'il est impossible, méme aux conchyliologistes les plus scrupuleux
de la réunir à la fatens en une seule espèce! Les belles figures don-
nées par Rossmàssler (Iconogr. Heft II, fig. 92 ; et Heft X,fig. 600) ne
représentent pas VH. foetens (type)du Valais; mais l'/T. ichthyomma,
Held, et sa variété achates.
2». IIelÌ3iL iimbilicaris.
Ifelix hispana?, Linné (a) — Syst. Nat. Ed. X, 1738; I, p. 77-2 , N, 599 ; (teste Beck).
— planospira, Lamarck — ffist. Anim. sans vertèbres ; Tome VI, 2.* parlie , AvrU
182-2. (exclus. //. cryptozona , Z\eg\ev] (b) — Non /f. planospira, Michaud
Compì, à Draparnaud , 1831, pi. XIV, fig. 3-4); nec Pliilippi [Eiium. Moli.
Sicil. II, 1844); nec L. PfeifTer (Man. Hel. viv.; I, 1848; Addenda, p. 449.)
— villata Cristoforis et Jan — Cat. rer. nat. in Mtis. extant., 1832 (teste Ros-
smàssler) : tion vittata , Mùller; nec Villa.
— umbilicaris, Brumali — Caini, xistem. Conch. di Monfalcone , 1838; non Olivi
(Zoul. adriat. 1792, pag. 177) (e).
Var. Padana, mihi —
Testa aperte umbilicata, orbiculato-convexa , spira paruni elata,
apice obtuso, cornea, vel corneo-olivacea , subpellucida, nitidìuscula,
(a) Dans quelques ouvrages, et dans plusieures collections cette espèce porte, comme
nom plus ancien, le nom d'ff. hispana, Linné; il parati qu'll ait élé adopté d'aprés
l'autorité de Beck seulement; d'ailleurs la phrase linnéenne {« Testa umbilicala,
convexa; anfractibus 5 terelibus , umbilico tenui. — Habit. in Europa australi. Testa
colore corneo •) désigne une campylée cornee quelconque. Muus avons déjà une //.
hispnniea, Partsch , et une /A hispanica, Michaud; une H. hispana, Linné, et tant plus
pour une espèce qui est tout autre que espagnole, ne pourrait donc pas élre adoptée
que à confusion de la nomenclature déjà si ombrouillée!
(b) Uff. cry pio zona, Z. n'est qu'une simple varieté • minor, lenuis, dinphana » de
1'^. macrosloma, Miihiroldt (Habit. la Sicile).
\,e) VH. nmbilicnris, Olivi, est une variété de ìli. erirctormn , Miiili^r.
HC G. STABILE,
oblique slrialula et, sub lente, slriis spiralibus conferlis minute de-
cussata; supra medium, in pallido-albida vitta, fusco-unifasciata; su-
perius fascia altera fusca, dilula, cito evanescente. Anfraclus 5 V2
convexiusculi , sutura mediocri distincti; ultimus anlice breviter de-
flexus. Apertura rolundato-lunaris, obliqua; peristoraa albido-labialum,
mediocriter reflexum, marginibus remotis, columellari crassiusculo,
circa regionem umbilicarem late dilatato, alque ad terliam ultra par-
tem umbilicum subtegente.
Coquille assez largement ombiliquée, globuleuse-déprimée, mé-
diocrement convexe en dessus, borabée en dessous, couleur de come
plus ou moins pale ou olivàtre, assez solide, un peu luisante, demi-
Iransparente , à stries obliques d'accroissement peu régulières, et à
surface cliargée de pointuations oblongues, ou petites lignes sail-
lanles, disposées transversaleuìcnt, addossées et paraissant quelque
peu ondulées, visibles mème à un faible agrandissemenl; à la partie
supérieure du dernier tour une zone brun-rougeàtre au milieu d'une
bande blancbàtre ou corné-pàle, et en dessus de celle-ci une autre
zone plus étroite, plus prononcée vers le bord du péristome, et
s'évanouissant ensuite insensiblement. Tours de spire 5 Va médio-
crement convexes,à suture assez distincte et à sommet oblus ; dernier
tour descendant un peu en dessous. («) Ouverture oblique, ovale-ar-
rondie, plus large que baute; péristome réfléchi, à bords écartés,
et à bourrelet interne blanc; bord inférieur, ou coluraellaire, plus
épais; à l'extrémité, vers la région ombilicale, dilaté en forme de
languette et recouvrant presque la moitié de l'ombilic.
Dimens. maj. — Ilaut. 16; Diam. 31 miliimélres
min. — » U ; . 26
V. G. — Val-Pcilice: la Torre de Luserna i^)^ 840"";
R- P. — Haute vallèe du Pò: Calcinerò au-dessus de Paesana,
(<i) Lt's anneaii\ , ou espóce de cercles d'un blanc jaunàire (dósigiianl le nombre
des fois que lo moUusque a inteiTompu le travail de construclioii de sa coquille) si
bien prononcés , à de dislances iirégulières, sur V H. umbilicaris typique, soni presque
nuls duiis nolro varieté Padana.
{b) C'est la dernière des vallées cispadanes; on passe d'ici dans la vallèe du l>ò.
MOLLUSQUES TERRESTRES , ETC. B7
700-800""; terrain crystallin (Stabile); Brondello au-dessus de Sa-
luzzo (Mella); enire la Val Pellice el la vallèe du Pò (Villa).
V. T. — Val-Varaila: Venasca, b50°»; (iMortillet).
Obs. Qu'est-ce que \'H. planospira^ Laraarck? Voilà une queslion
agilée depuis long temps parmi les naluralistes ! Qu'il soit perniis
d'abord de jeter un coup d'oeil sur les divers ouvrages dans lesquels
on parie, dans un sens ou dans l'autre, de VH. planospira; nous
verrons ensuite à une conclusioni M/ Michaud {Complément à Dra-
parnaud', 1831) sous le nom collectif d'/T. planospira Lamarck, a-t-il
voulu comprendre deux espèces différentes: VH. zonata, Studer et
VH. umbilicaris ^1 Brumali? La phrase Ialine, la description , les
lìgures données par M/ Michaud , et l'indicalion « Alpes » indique-
raient un peu VH. zonata^ Sluder; c'est la convinclion aussi de
MM." l'abbé Dupuy (o), Moquin-Tandon (i), Drouel (e), Mortillet {d);
mais le derniers raols de sa diagnose « plus grande, plus aplalie,
plus lisse, eie. » et la citation des autres localilés: haute Autriche,
Frioul, etc. se rapportent sans doute à VH. umbilicaris., Brumali.
Ainsi la fig. 0, tab. 3 de Gualtieri représente celle dernière espèce,
tandis que l'ouvrage de Sluder cité par M/ Michaud , ne peut avoir
rapport que à l'espèce de la Suisse, c'est à dire à VH. zonata. Il
paraìt cependant que M/ Michaud sous le nom de H. planospira, Lk.
ait voulu décrire VH. umbilicaris.
M/ Rossmiissler {Iconogr. der Land-und Siisw. Moli. Heft. Il,
1835; fìg. 90) sous le nom d'^. planospira., Lk, donne une bonne
descriplion de VH. umbilicaris., Brumali, de la vallèe de l'Isarco,
de rilJyrie, des environs de Trieste, des Alpes Aulrichiennes, de
l'Italie (e); les figures, les diagnoses et les localilés conviennenl exa-
clement à VH. umbilicaris ., mèuie pour les localilés ilaliennes (car
(a) Mst. Natur. des Moli. lerr. et d'eau douce qui vivent en Fi ance; 11 fase. Jan-
vier, 1848.
(6) l/ist. Natur. des Moli. terr. et fliw. de France; 1855.
(e) Enumération des Moli. terr. et fluv. viv. de la France continentale; 1855.
(d) Catal. crit. et malacostat. des Moli. terr. et d'eau douce de la Savoie, etc. ; 1857,
(e) M.*" Rosstnàssler ajoule aussi : • la Sicile •> mais plus tard (1838), il fall justemenl
observer que l'helice sicilienne n'esl pas VH. planospira, Lk. , mais VH. macrosloma,
Miihlfeldi (= siculina Ziegler).
b8 G. STABILE^
(•ette cspèce, sauf quelqiies legères modificalions, on la rcnconlre dans
le Véronais, le Vicentin, le Bellunais,le Padouan, à Masse-Carrare, à
Livourne en Toscane, et dans l'Etat Romain). Le raème auteur
(Heft. Vili, 1838, fig. B03) cite encore une forme un peu variée à'H.
planospira^ Lk, des environs de Trieste; la spire est un peu plus
élevée, l'ouverture un peu plus arrondie. En Carniole, et dans les
environs de Trieste, Ì'/I. umbilicaris présente très souvent une co-
quille plus petite, à spire un peu élevée, quelquefois mème subglo-
buleuse (Trieste); les bandes sont moins prononeées, ou bien nulles
ou presque nulles, la couleur du test nioins gaie et brillante, et
plus terne («); mais c'est toujours le mème type! Au contraire dans
l'haute vallèe du Pò, nous avons notre variété Padana^ grande, plus
globiileuse en dessus et, proportionnément plus bombée en dessous, à
test assez solide et granulé, à bord columellaire du péristome renversé
sur un bon tiers de l'ombilic, etc. De l'autre cóle du Pò, sur les
« Colli Euganei »' dans le Padouan, notre H. Padana paraìt déjà;
ses pointualions allongées, ou rugosités sub-ondulées et serrées, sont
bien prononeées, mais elle est petite, mince, d'ailleurs la couleur
du test d'un bel corné-fauve, c'est la couleur de V umbilicaris type
des régions environnanles, i\I/ Desbayes l'illustrateur de Férus-
sac (in Férussac: Hist. Moli.; 1839-40), après avoir (pag. 27), à
bon droit, retirée de VH. zonata., Férussac, plusieures espèces diverse»
que M/ Férussac y avail comprises , a réservé le noni de zonata^
Férussac (non Studer) à une espèce du Frioul , de l'IUyrie , de Mon-
falcone près Trieste, de Pise et Florence. Les figures de Férussac
(pi. r»8, fig. 10, b. e. soit dextre et sénestre, non celle du milieu)
et V habitat cités par M/ Deshayes conviennent à VH. umbilicaris .,
Brum., laquelle, comme nous l'avons dil ci-dessus, descende jusque
dans l'Italie meridionale; cependant les descriptions données par
I\I/ Deshayes se rapportent plulòt à une forme moins déprimée
que celle du Véronais, du Vicentin et mème de la Toscane, et à
bandes moins prononeées; nous avons déjà fait menlion de nolre
(n) J'ai fiistinfruf' dans ma rollocliori cello forme d'^. umbilicaris par le iiom de
illi/ricn. et culle h spire plus ilcpritinV , à lesi d'un cornò plus vii" el a handcs hien
«narquóes, par le riom de Ilalicn.
M0L1.U8QUES TERRESTRES, ETC. 89
niutalion illyrica^ et ce sera, peul-èlre, sur des exemplaires de celle
variété que M/ Deshayes aura fait sa descriplion ; les quelques
individus d'/7. umbilicaris que j'ai recus de Masse-Carrare , et de
Lucques sont aplatis en dessus , conmie ceux du Véronais , de
Recoàro dans le Vicentin, du Bellunais, eie. Mais, à page 23,
M/ Deshayes, sous le noni d'i/, planospira^ Lk. («) donne la descri-
plion d'une autre espèce de l'Italie meridionale, de Sicile, de Morée, etc.
On voit évideniment, d'après Yhabitat^ la cilation des auteurs, eie.
qu'il a reuni ensemble deux espèces: VH. umbilicaris Brum., et
YH. cryptozona^ Ziegler. En fait ce n'est que plus tard que les
auteurs ont séparé et erige en espèce distincte VH. macrostoma,
Miìhlfeldt (doni VH. cryptozona n'est qu'une simple variété). L'un
des caractères différentiels que M."^ Deshayes donne à son H. plano'
spira, est la granulation régulière de l'épiderme; celle observation
est juste; VH. umbilicaris du Véronais, du Vicentin, du Bellunais,
du Frioul et de l'illyrie est loujours lisse , ou avec des granulalions
très peu distinctes, méme à un convenable grossissement; au con-
traire VH. umbilicaris de Masse est déjà plus granulée, celle de
Lucques, outre les granulalions, présente sur les preniiers lours de
spire quelques rares poils; et cependant c'est loujours la méme
espèce, la méme forme, c'est la vraie //. umbilicaris, quoique
quelqu'un des nos conchyliologistes l'ait désignée pour //. setipila^
qui est bien differente! Nolre variété Padana , de VH. umbilicaris^
tant celle de l'haute vallee du Pò, ou Pedemontana., que celle des
" Colli Euganei » ou Euganea^ est très bien granulée en forme
de stries courtes et Iransverses. Il parait que la granulation de
l'épiderme et les poils soient l'un des caractères méridionaux des
Campylées à lesi corné : VH. setipila., Ziegler de l'Abruzze el du
Napolitain; VH. setosa., Ziegler, de la Dalmalie; VH. subzonata., Mous-
son, de Cephalonie ; VH. comephora., Bourguignat, de Morée; l'H^
cyclolabris , Deshayes, de Grece; VH. pellita. Férussac, de Rho-
des , etc. sont loutes des espèces à coquille granulée, el plus on
nioins gamie de poils.
[a} M/ Desliayps cite eiicore pour celle espéce la méme lipure de VfJ. zonata, Fér.
(pi. CS, fig. IO , h. e.)
ftO £• STABILE.,
Un mot, à présent , sur VH. planospira^ Lk. de la trolsiènie édi-
lion (le Lamarck, par M/ Desliayes: il est évident qiie, s'agissant
d'un oiivrage general, ce professeur a corapris, sous le noni colleclif
de p/anospim, pi iisieures espèces qui ont quelques affinités entre
elles (//. zonata, H. umbilicaris , H. ìuacrostoma^ ete.).
L. Pfeiff. (Monogr. Helic. vivent. ; Voi. I, 1 848) après avoir, à p. 347,
sous le noin de planospira, Lk. donne une benne diagnose de l'H. um-
bilicaris de rillyrie et de l'Italie boreale; à page 449 , dans l'ad-
denda, change le noni de planospira^ Lk., en celui de hispana^ Linné;
la synonymie cependant est la inéme {H. umbilicaris^ Bruni., H. pla-
nospira^ Rossm., etc.) Quant à VH. planospira, Lk.; il en fait une espèce
séparée, intermediare, comm'il dit, entro l'/T, Idspana, Linn. et VH.
zonata., Stud., et ayant beaucoup d'analogie avec VH. macrostoma,
Aliihlf.; et lui donne en synonyme le noni (Ì'H. planospira., Micliaud!
Serait-ce notre variété Padana!:) cependant les dimensions de notre
Padana sont majeures que celles données par M.' PfeilTer à son H.
planospira. Quoi qu'il en soit, le nom d'H. planospira., Lk. ne pourrail
pas otre adoplé pour notre H. Padana.
J'ai laissé le dernier, et non sans raison, celui que je devais piacer
avant tous les aulres , l'auleur nièrae d'H. planospira , l'illustre
Laraarck. Que dit-il cet auteur («)? La phrase latine et la citalion
de la pianelle 3, lig. 0, de Gualtieri laisseraient nullement douter
qu'il s'agisse de VH. umbilicaris., Bruni.; mais si, d'après ce qu'en
dit MJ Deshayes (in Férussac, pag. 23), VH. planospira., Lk. porte
aussi le nom d'H. cryptozona, Ziegler; nous aurions mème ici deux
espèces sous le mème nom; cependant, dès qu'on a erige en espèce
distincte, et assez connue, VH. macrostoma (dont VH. cryptozona
n'est qu'une variété à test moins solide), le nom de planospira ^ Lk.
resterail donc tout seul à l'autre espèce italienne à spire deprimée ,
(a) Lamarck , Hist. nal. des Animaux sans vertèbres , Tome ' VI ; -?.." [larlic; Aviil .
1S22. N. 48; /A planospira «II. tesla orbiculaloiiL'pri'ssa, sublus convexa, unilìilicala,
glabra, coriieo-lulesconle ; spira plana; ullimo anfiactu fascia alljida rulo marginala
ciucio; labro margine redevo, albo. •> Gualtieri: Test. t. 3, flg. 0. — //. zonala, Daude,
haril de Fcriissac. . I/ist. Moli. N. 105. IIabit. en Italie - Uiam. environs 10 ligncs
(Lamarck).
MOLLLSQUES TEURESTRES, ETC. 61
c'esl à dire à VH. umbilicaris^ Briim., oii plus particulièrenienl à la
inutation italica.
En résumant, noiis dirons: 1.'' Que le noni iVff. planospira ^Lk.
ne peut designer absolument d'autres espèces que VH. umbilicaris ^
Brumali, et VII. cryptozona., Ziegler; 2.° Que celle dernière espèce
ayant élé relirée et separée, on pourrait bien, suivant les lois d'an-
tériorilé, adopler le nom ù'H. planospira ., Lk. (corame plus ancien
de mnbilicaris .1 Brum.) pour l'autre espèce; cependant, à fin d'é-
viler tonte confusion, il est préférable de le faire passer en syno-
nyme de VH. wnbilicaris, ou plus proprement pour en designer la
»wt<tof«on à spire aplatie, ou italica', 3.° QueVH.wnbilicariSjBvumaVi;
VH. zonata, Fér. de M/ Deshayes; VH.planospira., Lamarck (exclus.
H. cryptozona); VH. planospira., Lamarck, de iM/ Rossmassler, ne
sont qu'une seule et nième espèce, à spire plus ou moins déprimée,
à test plus ou moins corné-pàle ou rougeàlre, à epidemie plus ou
moins lisse ou granulée, suivant les différentes localités; 4." On pour-
rait donc rétablir de la manière suivante la synonymie des Campy-
leés italiennes apparlenantes au group de VH. zonata:
1. IIcli:iL zonata, Studer (non Fér., nec C. Pfeiffer).
Habit. Les Alpes de la Suisse, du Piémont et de l'haule
Lombardie.
2, Hclix foeteiis, Studer (//. fcetens (partimi, Deshayes, in Férussac; non II.
fcetens , Moquin-Tandon.
a) transalpina, minor, tennis, (type de Studer).
Habit. La vallee d'Entremont: à Saint-Branchier, Saint-Pierre,
Mont-Catogne (Cant. du Valais en Suisse).
^) cisalpina, milii — Major, solidiìiscula (//. adelozona, Parreyss, inspecimin),
interdum crassa, badia (. rhalica , Mousson, leste Strobel).
Habit. Quelques vallées de l'haut Piémont: Val-Gressoney, etc;
etlesvallées lombardes: Val Brembana, Val Camonica, Vallelline
d'où serali descendue un peti de l'autre cóle : Engadine (Mousson),
61 e. STABILE,
3. Ilellx IchthyoinniU, Ueld. (Il- f<Ji^lens (parliin), PfcilTer , Rossmiissler).
Hauit. Tyrol , basse Engadine, Carniole, eie,
/3) achates, Zieglcr (//. cinguUna, Ueshayes, in Fcrussac) Testa utrinque de-
pressissima , zonula alba distincla , fascia stiperà saturale-fusca , diluta.
Habit. Carniole, Tyrol allemand, Schneeberg (Aulriche).
4. Hcllx niubllicaris^ Brumali (ff. ìàspana-ì , Linné, teste Bcck).
A. typica, (W. umbilicaris, Brumali; non Olivi = H. zonata, C. PfoilTer ; non
Studer = li. zonata , Férussac (emend. Deshayes).
os) Illyrica , niihi ~ Testa plus minusve subglobuloso-depressa, glabra,
persa'2)e pallide-cornea , fasciisque evanescentibus.
Habit. Frioul, lUyrie {Lubiana, Monfalcone, Trieste) eie.
/3) Italica , mihi — (//. planospira (parllm) , Lamarck^ Testa scepe majuscida,
spira plana , corneo-rufescens , fasciis coìispicuis.
* Testa glabra, umbilico latiori , patente.
Habit. Véronais, Vicenlin, Beliunais , eie.
** Testa minute granulata, margine columellari peristomalis paululum supra
umbilicum latum reflexo.
Habit. Environs de Massa (Italie).
*** Testa minute granulala, et in primis anfractibus, pilis raris, erectis ornata.
Habit. Livourne (Toscane).
B. Padana, mihi — Testa orbiculato-convexa , spira parum elata, striis spira-
Ubus confcrtim decussata, eie. ; margine columellari peristomalis ad terliam
ultra partem timbilicum subtegente , etc. (Vide in descrìpl.).
Habit. Haute vallèe du Pò, au-dessus de Saluzzo; Val-Pellice.
/3) Euganea, miiii — Differì {a Padana) testa minore, tenuiusciila , ìiilida
Habit. » Colli Euganei » dans le Padouan (Marlinali).
MOLLUSQUES TERRESTBES ^ ETC. ^** 65
a, neU%. niacrostonia 4 Mùhireldl (ff. siculina, Ziegler).
Habit. Sicile.
/5) cryptozona, Ziegler — Minor, tennis, diaphana.
Habit. Sicile.
e. Helix isetipila, Ziegler.
Habit. Italie meridionale.
Sect. CHI LO TRE MA. (a)
{Chilotrema, Leach — Brit. Moli. pag. 106, ex Turton ; 1831.)
29. Heli:^ lapicida.
Helix lapicida, Linné — System. Natur., Erlil. X, 1758; I, pag. 768.
Carocolla'lapicida, Lamarck — Anim. sans vertèbr., VI, 2.*^ part. 1822 ; Drap. — Hist.
Moli. 1805, pi. VII, fig. 35; Moq. land. — Hist. Moli, de France, 1855,
pi. XI, fig. 22 à 2*. (Analom.).
V. e. — Vallèe de la Doire Bàltea : (Val-de Lys , ou de Gres-
soney) Gressoney, SOO-iaOO""; terr. micascbisteux et gneìssique
(Stabile) — Vallèe de la Doire Riparia: Suse, jusqu'à S.' Bertrand,
800-800™ ; terr. crystallin (Mortillet) ; Mont-Genève (Strobel).
(a) Màchoire à còles (6) un peu écartées , irés saillantes et à bord forlement dente.
Vésicules muqueuses 2, simples. Un seul dard , arqué, à poinle lancéolée.
aH G. STABILE,
Sect. Alil AI«T;t. (a) "'
{Àrianta, Leacli — Brit, Moli., ex Turtoii, 1831.)
* 30. Helix. arbnsitornin.
i/elix arbnstorum , Linné — System. Natnr., Edit. X, 1758; I. pag. 771.
Arianla arbmtorum , Leacli — loco citato; Draparnaud — Jfisl. Moli, 1805; pi. V,
fig. 18 — Ad. Sclimidt : Geschkchlsapparat der Stylommalophoren ; 1855,
pi. IX, fig. 70 (Analom.).
V. e. — V. de la Dolre Riparia: Oulx, route du Mont-Genòve,
parmi Ics buissons, lieux fraix; 800"" (Slabile, Mortillet).
V. T. — Val-Maira, 1 000"^ (Malia).
jS) MlpestriSq Zieglcr — in Rossmiissler: Icon. d. Land-und Silsiv. Moli. 1837,
Heft. V, fig. 297, C. — //. arbnstorum, Var. alpicola , F'éiussac.
V. e. — V. Doire Riparia: Mont-Cénis, 2000'" (Mortillet).
7) picca, Ziegler — //. Wittìnanni, Zawadzky ; in Rossmassler — loc. ct^, Heft. V,
fig. 297 , d.
V. e. — V. de la Toce : Monte Rosa (Villa) — V. Doire Bàltea :
Gressoney, 1663™ (Mella) — V. Sèsia (Val de l'Elvo): Oròpa, région
micaschisteuse, 4B0'»(Mella).
S) Rcpcilinii, Charpo'ntier — H. planospira , Gras. : Moli, du Dèp. de l'isére,
1840; non planospira Lk.; nec aliorum — Testa majori, supra depressa,
umbilico semiclauso (Haut. 14; Diam. 23 millim.) (b)
R. P. — Haute Vallèe du Pò: à gauche du « Pian del Re » au Monte
Viso, près les sources du Pò, 2000""; roches crystallines et méla-
morphiques (Stabile).
(a) Màchoire à còtes (4-5) distantes, saillanies, et à bord forlement dentò. Vósicules
muqueuses 2 , simples. Un seul dard , arqué , bianguleux à la base , lanceolé à
l'extrcmitL'.
(6) J'ai vu dans la coUcclion de M.'' de Gaulard, à Vcvey, un exemplaire de celle
variété delorminé corame //. latewnbilicala , Dupuy. Ce noni n'exislc pas dans les
ouvrages de M.' l'abbó Dupuy ei de Moquin-Tandon , sur Ics Mollusques de France!
MOLLUSQUES TBRHCSTRES , ETC. 6S
Sect. T A C U E A. (a)
{Tactiea, I.eacli — Uril. Moli. 1831; ov Tuilon.;
* 31. UelK neiuoralliKi.
Helix nemomlis, Lirimi — System. Natur. Édit. X, 1758; 1, pag. 773.
cu.) transalpina, mil>> — Testa majusciUa, fauce rugricaiili-luscu , lìeriilomule
saturate-fusco. Cesi la forme de la Suisse , de rAllemagiie el d'une
grande partie de la France.
V. e. — ■ V. de la Doire Bàllea: Aosta, K90«i — V. de la Doire
Riparia: Suse, eOO"" (Morlillet). Rarel
|S) cisalpina 4 niihi — Testa plerumque minore , fauce dilutc infuscata , peristo-
mate rufescenli-fasco. G'est la forme commune des nos pays du revers
meridional et orientai des Alpes (Piémont , Lombardie , eie).
V. e. — V. de la Toce: parile inférieure du Simplon, 310-700'"
(Strobel); Calasca en Val Anzasca , B00°» (Stabile); Orla, STO"" (Ma-
rani); Val de la Doire Bàllea: Ivrea (Stabile), alentours du Lac Majeur,
Arena, 200-600°» (Marani, Prada) — Vallèe de la Doire Riparia:
Oulx, Suse, BOO-lOOO-n (Slabile). — Val Pellice: la Tour de Luserne
près Pinerol, 830"» (iMorlillel).
R. P. — Plaine du Pò (nord): Novara, Vercelli, Lomelline, Turin,
90-260°» (Strobel, Morlillet) — Plaine sud: Slradella, Voghera, Asti,
Dronéro 130-600°» (Strobel, Mella).
V. T. — Val Stura de Cuneo: Val Verraegnana, route du Col de
Tenda, de Borgo S, Dalmazzo jusqu'à Limone 600, 1000™ (Mori.),
(a) Màchoire à còles (5 à 7); quatre trés-forles, et une plus fallile au milieu; eei-
les-ci constantes, et souvent six, et une au milieu [tì. nemoralis) , écarlées, Ircs sail-
lanles, et à bord fortement dente. Vésicules muqueuses 2, divisées en 3 ou 4 bran-
ches simples. Un seul dard , à quatre aréles trauchanies sur toule la longueur, en-
forme de lance {H. nemoralis), ou un peu arqué (U. sylvalica).
60 e. STABILE,
V) ftpcnnlna, mihi — H. Genuemis, Porro; H.eliusca, colleclionum (a). Celle
formo se distingue par sa laille Irùs grande qui arriva queiquefois
jusqu'a 30 mliiimélres de diamélre, el à 20 mlli. de haul.
V. T. — Versant nord de l'Apennin — Val de la Bormida:
Acqui (Villa) — Val de la Scrivia: Tortone, Ronco, Busalla (roule
de Gènes) (Morlillet) — Val de la Staffora; V. Tidóne; Val Coppa:
Casteggio; V. du Scurpasso; Val Aversa; Monte Penice; Bobbio en
Val Trebbia (Slrobel).
Obs. La miitatioti à périslome blanc (que quelques conchyliologìstes
eonfondenl à lori avec VH, hortensis, Miill.) est assez rare dans les
localités citées. I\l/ Mella l'a trouvée à Drenerò; M/ Morlillet dans la
vallèe de la Scrivia. Quant à \'H. hortensis^ Miiller, elle n'existe
pas du coté sud des Alpes!
3». HelK isylvatica.
Uelix sìjlvatica , Uiaparnaud — Tableau des MoUusq. i801; el Hist. MoU. 1805,
pi. VI, (Ig. 1-2.
V. e. — V. de la Doire Bàllea : l'AUée-blanche au Col de Seigne,
'ibOO"" (Payotj.
V. T. — Val Stura de Cuneo : Val Vermegnana ; Borgo S. Dal
mazzo jusqu'à Limone , routc du Col de Tenda (Morlillet).
(a) Zieglcr, dans sa corrcspondancc avec feu Ciiarles Porro, savanl naluralisle ila-
lien, déclara qu'il n'avait jainais instiluii ni 17/. clrmca, ni lo Plamrbis etniseus ,
(Slrobel).
MOLLUSQUES TERRESTRES ^ F.TC. fi7
, Sect. P O il A T I A. (a) '
{Pomalia, Deck — Ind. Moli., 1837 ; pag. 43.)
a) Crypioniplialus (ò), (parlim), Agassiz — in: Cliarpenlier — Moli, de Ut
Suisse, 1837.
33. Helix aispersa.
HeliJO aspersa, Muller — Verni. Hist. Il, 1774, pag. 59; Féiussac : Hisl. Moli. pi. 18.
V. C. — Val de la Doire Bàltea: Ivrea, SS*"" (Rezia) — V. Doire
Riparia: Suse, jusqu'à S. Bertrand, BOO-yoO"" (Stabile, Strobel,
Mortillet).
V. T. — Plusieures localités du Monferrato (Mella).
P) Pomatla, Leacll — Brìi. Moli. , pag. 89 ; ex Turlon , 1831 (e).
* 34. Heli^K pomatia.
Helix pomalia , Liniié — System. Natur^ÉflU. X, 1758, I, pag, 771.
V. C. — Vallèe de la Toce: Pied du Simplon, Val Vedrò, Val
d'Ossola, 300-700'" (Strobel); Lac Majeur, SOO-SOO"» (Stabile, Pra-
da); Orla, 570™ (Marani) — Val de la Doire Bàltea: collines de Vi-
verone, (Mella) — Val de la Doire Riparia; Suse, Oulx, Bardonnèclie
jusqu'au hameau de la Roue, BOO-1600™ (Mortillet) — Val Pèllice:
Tour de Luserne près Pinerolo, 830°" (Mortillet).
R. P. — Plaine du Pò (nord) : Vercelli , les rives du Tessin (Stro-
bel) — (sud): l'Astésan; plaine de Dronero et Val Maira (Mella); tout
le versant padan de l'Apennin (Strobel).
(a) Màchoire à còles (5 à 7) écartées, saillantes , et à bord forlement dente. Vésicu-
les muqueuses 2, divisées en branches plus ou moins nombreuses , suivant l'àge du
mollusque. Un seni dard courbé, avec quatre arétes Iranchantes, sur tonte la longueur
(b) Chaque vésicule muqueuse divisée en 8 à 20 branches.
(e) Chaque vésicule muqueuse divisée en 20 a 40 branches. Les vésicuies muqueuses
de Vffel. lucorum sont de la moilié plus pelites que celles de VHel. pomatia. (Panceri:
Differenze anatomiche tra TU. pomatia e TH. LUConuM ; in Strobel : Giornale di Ma-
tacoL, ,\nno 1; Pavia, 1853).
fi 8 G. STABILE,
* 35. Hell^k lacoram.
Helix /Mcorum, Linnó — System. Nalur. Edit. X; 1758, I, pag. 773.
— — Mùller — Verm. Hislor. Il, 1774; pag. 46, ~ Férussac: Uitl. Moli.
pi. ìi , A, fig. 1-7.
R. P. — Plaine du Pò (nord): Vallee du Ticino (celle espèce est
assez comuiune dans le Jardin bolanique et en quelques aulres horls
de Pavie) — Plaine du Pò (sud): Val Coppa, Casteggio (Slrobel).
Gen. BULIMUS. («)
{Bulimm (emendai.), Scopoli — Introd. ad, hist. nalur. \ ini.)
Sect. E MA. (6)
{Emi, Leach — Brit. Moli., pag. 112; e.\ Turton 1831.)
t. Buliiuufs luontanui».
Bulimut montanus, Draparnaud — Tabi. Moli. 1801 — el Uist. Moli. 1805; pi. IV,
fig. 22.
V. C, — Val de la Toce: Gondo, aii Simplon, 750™; dans les
baies, les taillis et les forèts; après les pluies il monte sur les troncs
des arbres à epidemie lisse, sur les bois luorls, eie. Terrains cry-
slallin en genre (Slabile).
(a) L'absence du dard et des vésicuies muquouses; le flagellum plus ou moins
laléral , et prcsque jamais terminal , en forme de niassue ou obové ; une màclioirc
fluemont striée et à pcinc crónelée sur les bords ; les Iciitacuics inftTieurs proportionncl-
lemenl plus courts, etc. sont les caracltTcs qui dislingueiit iios Bulimis des lléUces.
{b) Màchoire strice, surloul vers le liord infnieur; baule, arquéc {B. montanus)
i)\i élroile et lógéremenl subrostrilornie (B. obscurus)-
MOLLt'SQUES TERBESTnBS , RTC. 69
^ !9. BuIimuN^oliiscnriisi.
Nelix obscura, Muller — Verni. Uist. , 177-4; li, pag. 103.
Bulimus obscums. Drap. — Tabi. Moli., 1801; et Hist. Moli. 1805; pi, IV, fìg. 23
— Moquin-Tandon : Moli, de France ; 1855, pag. 292, pi. XXI, fg. 5-10
fAiiatom.).
V. e, — Vallee de la Toce: Domo d'Ossola, 500" (Prada); rives
du Verbano 210-300™ (Slabile) — Val de la Stura de Lanzo: toute
la vallèe, 460-1600'"; région serpqptineuse et gneissique (Stabile).
R. P. — Plaine du Pò (nord): Vercelli, IBO"" (Mella); Mezzana
Corti, près la-Cava (Strcbel) — Plaine sud: Saluzzo (Mella); Val
Madonna, Alexandria; Val Aversa, etc. (Strobel) 90-360"".
V. T. Zavatarello, Montalto en Val Trebbia et Val Tidone ; Arquata
en Val Scrivia (Strobel, Villa). Au pied des haies, sur les murs hu-
niides ; dans les régions raontagneuses et alpestres sous les grosses
pierres.
Sect. ZEBRIIVA (a)
(Zebrina, Held — in Isis; 1837, pag. 917.)
3. Bnlimus detritns.
Belix delrita, Mùiler — Ycrm. Hist. 1774; II, pag. 101.
tìuUmus delritus, Slurlcr — Kurz. Verzeichn; 1820, pag. 88 — Moquin-Tandon : Moli,
de Fraìice; 1855, pag. 294, pi. XXI, flg. 24; pour l'Analomie fig. 12-20.
/3) sepinm, Gmelin — System. Natur. 1788, pag. 3654 — Obsolete et irregula-
riter fusco-radiata (Moquin-Tandon : loco citato pi. XXI , fig. 21 «t «2).
7) radiatasi Brugulère — Encyclopéd. Vers; 1789; I, pag. 312. (Helix radiata,
Férussac — Tabi. System. 1822 — Moquin-Tandon: loco citato, fig. 23. ì
V. e. — Vallee de la Doire Bàltea: Aosta, 600™ (Deponti) — V.
de la Doire Riparia: Suse, Chaumont, BOO-600™ (Stabile, Strobel»,
Mortillet — Mutai, a, et y).
(o) Màclioire peu arquée. faiblement slrióe vers le bord inférieur et un peu rcstri-
forme.
70 G. STABILE,
V. T. — Val Maira: Dronéro, 600"" (Mella) — Val Stura de Cu-
neo: Rocca-Sparvéra , Vignólo, Gajola près Cuneo, KbO-B?»"" (Mori.).
Sect. € n O IV B R U li A. (a)
{Chondrula, Reck — Ind. Moli; 1837, pag. 87 — Cftondrws (parlim) Cuvier:
Régne Anim. 1817 , 11.)
* 4L. Bulimus tridens.
Helix Iridens , MùUer — Verm. /Hslor.; 1774; II, pag. 106.
lìntimus tridens, Brugnière — Encyclope^ , Vers, II, 1792, pag. 350.
Pupa tridens, Draparnaud — Tabi, des Moli. 1801; fìist. Moli., 1805; pi. 3, fig. 57-
— Moquin-Tandon : Moli, de France , 1853; pag. 297; pi. XXI, flg. 25-3»
(Anatom.); Ad. Schmidl — Geschlecht. der Stylommatoph. 1855; pi. X,
flg. 71 (Anatom.).
R. P. Plaine du Pò (nord): Turin, 200'» (iMorlillet) , Superga,
CTO" (Villa); Mezzana-Corli, Guasta, rives du Tessin, 80°" (Strobel)
— Plaine sud: Valenza, Alexandrie, Stradella, 80-100™ (Strobel);
Dronéro, eoO"» (Mella).
V. T. — Val Tidone, et Val de la Trebbia: Montalto, Bobbio, eie.
(Strobel).
* 5. Bnliniui» quadridens.
Helix quadridens , Mùller — Yermium Hist. 1774, II, pag. 107.
B\ilimu$ quadridens, Bruguière — Encycl. , Vers. II, 1792; pag. 351.
Pupa quadridens, Draparnaud — Tabi. Moli. 1801; Hist. Moli. 1805. pi. 4, fig. 3
Moquiii-Tandon : loco citalo, pi. XXII, fig. 3 (Anatom.)
a) nornialis^ m>hi — Coquille de taille vioyenne. Habit. les régions inférieurs.
p) nana, milii — CoquUle plus petite, raccourcie. Habit. Ics rógions élevées,
(140O-180O>>>).
V. C. — V. de la Toce: Gondo, Isella au Simplon, eOO-TOO-" ;
région granitique; sous les pierres, dans les endroits rocailieux et
(n) Màchoirc à bord inféricur un pcu rostriforme; striée {B. tridens); ou presque
lisse (B. quadridens).
MOLLUSQDES TERRESTRES, ETC 7t
panili Ics biiissons (Stabile) — V. Stura de Lanzo: au dessus du vil-
lage de Balme, Alpe de la Mussa, etc. 1600-1800™; roches crystal-
lines; sous les grosses pierres, avec VH. rudcrata^ la Claus. alpi-
na^ eie. (Stabile) — V. de la Doire Riparia: Suse , 840"" (Strobel,
Stabile, Morlillet) région crystalline.
R. P. — Plaine du Pò, sud: coUines de Superga, 070™ (Villa,
Strobel) ;Sanctuaire de Crea; Rosignano, à sud-est de Casale, 220-4 OO"";
collines de l'Astésan, 140-300°^ (Mella); Voghera (Strobel); Novi
(Mortillel); vallèe du Tanaro; Stradella (Strobel).
V. T. — Val Stura de Cuneo (ou de Demonte) : Vignolo, KKO™ ; Rocca
Sparvéra, B60™ (Mortillet). Toutes ces localités sont près de Cuneo.
Val de la Bòrmida: Acqui (Villa) — Val Scrivia: Serravalle, Corniasca
(Mortillet) — Val Staffora ; Val Coppa ; Val Aversa ; Val Tidone :
Zavatarello; Val Trebbia: Bobbio (Strobel).
Sect. F E R li S S a € 1 A. (a)
{Ferussachi, Risso — Hist. nat. de VEurope merid. , 1826, IV.)
* 6. Bnliinuis snbcyliuclriciis.
Helix subcylindrica , Linnó — System. Natur.; Édit. XII, 1767; non Montagli.
— lubrica, Mùlier ■ — Verm. Histor. I[; 1774, pag. 104.
BuUmus lubricìis, Bruguière — Encyclopéd. viéthod. Vers; I, 1789, pag. 311.
Achatina bibrka, Menke — Synops. Mollusc. ; 1830, pag. 29.
Columna lubrica. De Cristoforis et Jan — Calai, rer. ìuilur. , etc. 1832.
Fenissacia subcylindrica, Bourguignat — ^méju/és Malacci., in: Revue e.t Mugasin
de Zool. , par Guérln ; 1856.
V. e. — Vallèe de la Doire Bàltea: collines de Viverone, (terr.
erratique) SSO"" (Mella) — Val Stura de Lanzo: régions alpeslres,
1400-1800°; règion gneissique et serpentineuse ; sous les grosses
pierres, près les ruisseaux, associé au Bui. quadridens., à VH. gla-
cialis, ruderata, etc. à la Pupa triplicata , etc; un peu plus petite
que les exemplaires vivants dans les régions des collines et de la
(a) Màchoire arquée, sans saillie rostriforme, à stries conligues, veriicalos, tn's fìnes.
72 G. STABILE,
plaine (Stabile) — V. de la Doire Riparia: plaine dii Mont-Cénis,
IQSO'" (Morlillet) — Rochemolles au Monte-Thabor, 1660" (Slabile)
Terr. crysiallin.
R. P. — Plaine d» Pò, nord: Vercelli, 450™ (Mella); Mezzana-
Corti en Lomellina 70"» (Slrobel) ; Turin, aval, 200"» (Mortillel) —
Plaine sud: environs d'Alexandrie, 82-90™ (Slrobel, Morlillel).
/S) pachyg^aslra 4 mihi — Testa ventrosula, nilida, corneo-rufescenti.
R. P. — Haute vallee du Pò: Ghisole près Paesana, S'iO™ (Mori.).
V. T. — Val Varàita: Brossasco près Venasea, fiOO" (Mori.).
Gen. CiEClLlANELLA. («)
{Cceeilianella , Bourguignat — Aménités Malacol., in: Revue et Magasln tie Zool. par
Guérin, aoùt, 1856: (enoenclat.de Cccilioides , Férussac, teste Blainville,
in: Dict. Se. nat. T. VII, 1817, pag. 332.)
Bulimus (partim) — Achatina (partim) — Cionella (partim) — Columna (parlim) — Po-
lyphemns (parlim) — Glandina (partim) , quorund. auct.
Acicula, Risso — Hist. nat. Europ. mérid.; Tom. IV, 1826; non Acicula, Hartmann.
Sira (parlim), Adolplic Schmidt — Geschlechtsapparat der Stylommatophoren ; 1855,
pag. 42 (b).
(a) Caeilia ■= ca;ca. Mollusque aveugle, ou que l'on suppose aveugle. Les pédoncules
ocuiigères uè soni pas renflés à l'extrémité , comme chez les autres Bulimes; le boutoii
apical est presque nul, et à la place du globe oculaire existe une petite dépression
annulaire lisse. M.' Férussac (Essai d'une méthod. conch., 1807, pag. 77) a observé
l'animai avcc une forte lenlille et il n'a pu dccouvrir aunun indice de points oculaires.
Nilsson (/Usi. Moli. Sueciw, eie, 1822, pag. 39) dit: «In hac specie (acicula) oculi
sane nulli delegunlur, nisi alba sunt, uli ipsa lentacula». M.' Baudon a irouvé une
seule fois un individu vivant de C. acicula sous une pierrc, derriére un mur humide.
• I/anìmal , dll-11, est blanchàlre, demi-lrasparent, un peu rosé à sa terminaison à
cause de la présence des vlscéres; il n'y a pas apparence d'organe visuel au sommet
dcs tenlaculcs; cepcndant j'ai constate que l'individu que j'avais sous les yeux élait
extrémemcnt sensiblc à la lumiere; il est probable que l'impression de l'air lui est
désagréable et quMl cberche plutòl à l'éviler, etani toujours habitué à resler cache
assez profondément • (Baudon: Nouv. Calai. Moli, de l'Oise; 1862). Quoi qu'il en soit
l'absencc, ou la singuliére conformalion des organcs visuels chez ces pelits mollusques,
de méme que leur habitat, soni des caracléres suffissants pour Ics separer et piacer
dans un genre special.
(b) La C. acicula, Miiller; la Stenogyra (Achat.) octona, Chemnilz; la iJumino (Bui.),
decollata, Linn.; et quolques Achatinelles, entrent dans ce genre. Le principal cara-
etère consiste dans la forme dcs dents ou papilles llnguales; la dent centrale de chaque
rangce est très petite et carrée ; (Adolphe Schmidt).
MOLLUSQUES TEnRESTRI», ETC 73
"^ 1. Caecilianella acicnla.
Buceinum acicula, Mùller — Verni. Ilist., Il, i774, pag. 150.
Cionella acicula (partim) , Jeffreys — System, test., in: Trans. Linn., 1830, t. XYI ,
2. partie, png. 347.
Aehaiina acicula, Rossmassier — Icon. d. Land und Sùsswass. Moli, 1939, lleft. IX
et X, fig. 658.
— aciculoides, De Bella — Malacol. della valle di Non (Tirolo ilal.), Parie I,
Moli, terr., 185-2, pag. 75, flg. 3; non aciculoides, Jan.
Bulimus (secl. Acicula) acicula, Moq.-Tandon — Hist. Moli, de France , 1855, p. 309,
pi. XXII, ftg. 3-2-34.
CeeciUanella acicula, Bourguignat — loco citato, 1856, pag. 215, pi. 18, fig. 1-3
(tirage à pari).
Testa parva, non umbilicata, elongata, fiisìforraì-cyUndrico-acicu-
laris, non infiala, gracilis, diaphana, polita, albida. Spira sensim
attenuata, apice obtuso. Anfracliis 6 convexiusculi, satis rapide cre-
scentes, sutura vix marginata distincti; ultimo non inflato, Vs longitu-
dinis acquante. Apertura paululum obliqua, oblonga, snrsuni slrictius-
cula. Peristoma non continuum, simplex, acutuni ; margine externo
anlrorsum vix produeto, marginibus callo tenni junctis; columella
arcuata, mediocriter truncata, ad basini apertura3 fere attingente.
Coquille dextre, petite, allongée, fusiforme-cylindrico-aciculaire,
non venirne, grèle, lisse, hyaline, blanchàtre ; fente ombilicale nulle.
Spire composée de six tours un peu convexes, croissant assez rapide-
ment; sommet obtus; suture à peine marginée; dernier tour no)i enflé,
surpassant à peine le tiers de la hauteur totale de la coquille. Ouver-
ture sub-oblique, oblongue , un peu élroite. Péristomc non continu ,
simple, aigu; bords marginaux réunis par une callosilé plus ou moins
distincte ; bord droit, ou externe, très peu arqué en avant; columelle
niédiocrement arquée, tronquée, atteignant à peine la base de l'ou-
verture.
Hauteur: 5 miilim. — Diamélre: 1 '/« miUim.
Ouverture: Haut. 2 — Diam: 0 ^/j miilim.
R. P. — Plaine du Pò, nord: Turin, alluvions (Morlillet); iMez-
zana Corti près de la Cava, Lomelline, (Strobel) — Plaine sud : Alexan-
74 G. STABILE,
(Irie (Slrobcl) — Collines transpadancs: Sciolze, à l'est de Turin
(iMella).
Obs. Les quelqiies individus recueillis près de Turin ont les bords
marginaux du périslome réunis par une callosilé bien dislincte, et
qui sur qiieWiues individus plus adulles présente sur le milieu de
l'avant-dernier tour à l'entrée de l'ouverture, un'éminence lubercu-
leuse. Celle pièce cependant, de niòme que le pli ventral de la Balia
perversa f et de quelques Pupes, n'est pas nn caraclère iraporlant
pour la détermination des espèces. La nature du sol sur lequel le
mollusque vit, l'àge niènie du mollusque, les condilions accidenlel-
les, eie. exercent une diverse influence sur le développenient de
l'animai et par conséquent sur la coquille; ces pièces accessoires
bien prononcées sur cerlains individus, sur quelques aulres au con-
traire, et dans la mème localité, soni souvent peu apparenls, ou
nulles. Inulil de faire observer que les coquilles des Ccecilianelles ,
ainsi quo celles des Carychies, eie. après la mori de l'animai de-
viennent opaques et d'un blanc de calcaire.
^. Csecìliaiiclla aciciiloidcsi.
Columna aciculoides, Jan — Mantissa in secundam partem Calai. Testac. extant. in
coli. De Crisi, et Jan, eie; 1832, pag. 2.
Polyphemus aciculoides, Villa — Disposit. system. Conch.; 1844, pag. 20; exclus.
synonym.
Àchalina aciculoides, L. PfeifTer — Monogr. Ilelic. viv., Il, 1848.
— acicula, De Della — loco citato, pag. 74, flg. 2; non acicula, Mùller.
— Jani , De Bella e Mariinali — Cat. Moli, delle Provincie Venete; 1855, p. 59.
Cwcilianella aciculoides, Bourguignat — Aménités malacol. eie. janvier, 1857, pi. 1,
Glandina veneta, Cliarpenlier — in Slrobel : Essai d'wne distribuì, orogr. géogr. des
Moli. terr. dans la Lombardie; in: Mém. Acad. des se. de Turin, 1857.
— Jaìii , De Bella — Esame critico intorno a tre molluschi del genere Glandina;
in; Atti dcir Istituto y'encto , 18C4, pag. 23 , fig, 4-6. (lirage a pari).
Testa parva, non umbilicala, fusiforniis, polita, diaphana, albida.
Spira lurrilo-allenuata, apice aculiusculo. Anfractus 6 convexiusculi,
sutura marginata, sub-duplicata dislincU; ultimo magno, venlrico-
sulo , diniidium longiludinis sub-.^quanle. Apertura salis obliqua ,
elongalo-piriformis, basi sub-rotundata, superne coarctala. Peristoma
MOLLUSQUES TERRESTRES, FTC. T^
non continuum, simplex, reeluni, acuUim , marginibus callo tenui
junclis; margine dexlro anirorsum prodiiclo ; coluniella sub-arcuala,
abruple Iruncala, vix ad basini aperluraì allingenle.
Coquillo dextre, petite, fusiforme, lisse, hyaline, blanchàtre; fente
ombilicale nulle. Spire de six lours médiocrement convexes , sommet
peu obtus; suture assez largement marginée, entourée inférieurcment
d'une rainure imitant une seconde suture lineaire; dernier tour assez
ventru, égalant presque la moitié de la longueur totale de la coquille.
Ouverture oblique, piriforme-allongée, sub-arrondie à la base, re-
Irécie à sa partie supérieure. Peristome non continu , simple, aigu ;
bords marginaux réunis par une callosilé; bord droit ou extérieur
arqué en avant ; columelle médiocrement arquée, fortement tronquée,
atteignant à peine la base de l'ouverture.
Haut. 6 à 6 V2 millim- — Diam. 2 à 2 Ve miUim.
Ouverture: haut. 2 ^Z^; — Diana. 2 millim.
R. P. — Vallèe du Ticino, à la plaine (Strobel) — Vercelli,
charriée par la Sèsia (Mella). C'est l'espèce que l'on trouve plus
communement en Lombardie (Legnano, Lecco), à Lugano, etc. ,
ordinairement au pied des vieux murs mème des maisons, à une
profondité de 20 à 30 centimètres, d'où elle est exportée par les
fourmis, probableraent après en avoir dévoré l'animai. Il parait ce-
pendant que ces moUusques ne demeurent pas exclusivement sous
terre; la C. aciculoides ^ a été recueillie vivante par M/ le D/ Mar-
tinati de Verone sous les débris entassés d'un vieux mur écroulé;
moi aussi j'ai trouvé dans les environs de Legnano une Csecilianelle
(qui n'est pas ni Vacicida^ ni Vaciculoides) dans le petiles cavilés
nalurelles d'un bloc de poudingue. iVL*^ Pirovano, peintre et natu-
raliste de Legnano, m'a communiqué des beaux exeraplaires de
C. aciculoides , trouvés déjà pour la deuxième fois au pied de la mu-
raille d'una maison, et exportés par les fourmis; quelques-uns de
ces exemplaires atteignent jusqu'à 7 millim. de bauteur. Cbez les
individus peu adultes le dernier tour égale la moitié de la bauteur
totale de la coquille , mais ceux qui sont arrivés à leur enlier deve-
76 t;. STADII.R,
loppcment (hanl. 6 1/2 à 7 millim.) ont le dernìer tour un peu plus
court quo la moitié ile la spire.
Obs. Il y a moine chez les coquilles cerlaines espèces qui parais-
sent, pour ainsi dire, destinées à embrouiller par leurs noms la
seience, et à engendrer la confusion parnii les naluralisles qui, à leur
tour, pour s'en débarrasser, font servir les niémes noms comme de
passe-ports scientifiques aux diverses espèces quo un faux air de res-
semblance souvent confonde , quoique en effet elles sont bien distin-
cles. Sont de ce nonibre infortuni VH. striata, VII. planospira, la
Ccpcil. acicula^ et bien d'autres encore. D'ici les opinions les plus
disparates, les descriptions si peu correlallves, les caractères les
plus opposés attribués souvent à une mème espèce, selon qu'on a
cru la réconnattre dans l'une ou dans l'autre des différentes formes
de coquilles. Je ferai quelques réniarques sur les C(ECÌl. acicula et
acìailoides. Les une régardent, et avec raison, comme vraie acicu-
loidcs Jan, l'espèce fusiforme, à dernier tour assez ventru, égalant
la moitié de l'hauteur totale de la coquille, à columelle saillante ,
fronquée, etc; c'est notre aciculoides (que nous désignerons ici par
la lettre A). Pour quelques autres, au contraire, et parmi eux M/ De
Betta («), ce serait celle mème forme la vraie acicula, Miiller; et
le prof. Jan aurait nommé aciculoides l'autre espèce grèle, allongée,
à dernier tour non renile et surpassant un peu le tiers de la longueur
totale de la spire, :\ ouverlure plus courtemenl ovale, à columelle à
peine tronqueé , etc. ; c'est notre acicula (que nous distinguerons
par la lettre B). M." Slrobel W, et dernièromentiM.^ De Bella C^) don-
nent le noni de aciculoides , Jan , comme doublé emploi de acicula,
Miiller; la forme A restant donc sans noni, I\l,' de Charpentier, qui
suivait l'opinion de M."^ Slrobel, l'avait nommée veneta. Quant à
MMj^ Kiister, L. Pfeiffer, ci peut-èire mème Moquin-Tandon , pour
eux notre espèce A serait identique avec V^chat. Hohenwarti^ Ros-
(a) De Hclta : Malacologia teir. e fltiv. della Valle di Non , nel Tiralo ilaliano ,
Panel, Moli, ten-estri; Verona, 1852. — De nclta e Marlinati : Calai. Moli, delle
JProvincie Venete; Verona, 1855.
(6) Slrobel — Essai d'une dislrib. oror/r., ot'\ Ico citalo.
(e) De RcUa — E.5rt»nc criliro, etc, loco citato.
MOLLUSQUES TEUUESTIIES, ETC. 77"
sniàssler. M/ De Betta nous assure qiie ses Achat. acicula et acicu-
loides ont été determinées par iM/ le prof. Jan niéme ; la raison
serait donc du cóle de M/ De Bella; mais il est à savoii' s'il n'est
pas possible que M/ le prof. Jan, qui depuis long temps ne s'oc-
cupe plus de malacologie, déterminant une pelile coquillc baplisée
par lui un tiers de siècie avant, il ne se soit pas trompé, et n'ait
pas confondu , chose Irès facile aux conchyliologistes mème les plus
exercés, les caractères d'une espèce avec ceux de l'autre; et d'autanl
plus je suis porle à le croire, parceque ayant en 18»6 demandò à
l'obligeance de M.^ le prof. Cornalia , au Musée de Milan, quelques
types des deux espèces en question , il me remetlait comme type
de ì'aciculoides, Jan , la forme A.
Le mieux donc que l'on puisse faire c'est de considérer l'espè-'
ce A comme la vraie aciculoides^ Jan, et la forme B comme la
vraie acicula, MiìUer, et cela par plusieures autres bonnes raisons:
MM." Rossmàssler, Charpentier, Kiister, L. Pfeiffer, et presque tous
les conchyliologistes allemands et francais, ne doutent nullement
que l'espèce B est la C. acicula^ Miiller; c'est toujours celle forme
qu'ils décrivent, qu'ils figurent assez fidèlement, et qu'ils envoyent.
La C, Hohenwarti , Rossm. est une espèce differente des toutes les
autres et que l'on ne doit pas confondre avec ì'aciculoides ; nous n'en
parlerons donc pas davanlage. Quant à la C. acìculoides , les exem-
plaires qui ont servi à iVI/ Bourguignat pour sa monographie, lui ont
été rémis par M/ Fischer déjà déterminés, et la C. aciculoides de
Bourguignat est bien notre aciculoides ou la forme A. La collection
des MM." les frères Villa de Wilan est une des plus riches et en
mème temps des plus anciennes ; ces messieurs élaient amis et toujours
en correspondance d'échanges avec MM." De Cristoforis et Jan, il est
donc indubitable qu'ils auront eu de l'obligeance des leurs amis et
collègues ou les types mémes de l'espèce de MJ Jan , ou pour le
moìns la determination des leurs exemplaires; or la C. aciculoides
des M\\J^ Villa est identique à celle que j'ai récue de notre Musée,
et à celle décrite et figure par M.^ Bourguignat. Enfìn , ce qui est
très important, la forme A est presque exclusive des nos pays, c'est
à dire de l'ilalie boreale, tandis que l'espèce B Labile la France,
78 e. STADILE,
rAllcinagne ci plusieures aulres conlrées d'Europe; cominent donc
pourra-l-on raisonnablemenl supposer que Miiller n'ait pas eu con-
naissanee de l'espèee plus cosmopolite, et ait impose le nom de acicula
à une espèce étrangère à sons pays? Mais ce qui est un peu à déplorer
c'est qu'on a souvent usurpé le nom de acicula pour designer plusieurs
espèces de Csecilianelles bien distinctes. INous dirons seulement en
passant, qu'en Lombardie la C acicula est quelquefois représentée
panine aulre forme un peu moins allongée, à dernier tour plus grand,
mais non enflé, à ouverture oblonge , assez étroite, à columelle pres-
que droite, à bords marginaux du péristome réunis par une faible
callosité présentant quelquefois vers le milieu de l'avant-dernier tour,
à l'entrée de l'ouverture, une petite éminence tuberculeuse; c'est
Ime espèce differente niéme de la Liesvillei^ Bourguignat.
Les espèces du genre Ccecilianellaj mal connues jusqu'à nos jours,
ont été diligemment étudiées par M/ Bourguignat; il a donne les dia-
gnoses et les figures de bien 20 espèces vivantes et d'une fossile («).
Quelqu'une de ces espèces ne serait-elle pas un peu questionnable?
celle réscrvG fait, l'ouvrage de M/ Bourguignat merite bien lous les
éloges à son infatigable auteur ! D'autre coté nous oserions demander
à M/ De Betta (naturaliste d'ailleurs très éstimable) s'il n'ait pas un
peu trop impitoyablement condamné une quelque benne espèce de
Caìci liane Ita à servir de synonyme à son acicula; et s'il n'est pas
probable que dans l'un cu dans l'autre des norabreux et si divers pays
d'Europe citcs par lui, la C. acicula soit plulòt représentée par une
quelque aulre espèce bien differente!. Ainsi, par exemple, nous
avons rccu de l'obligeance de M/ Gaudin de Lausanne, et de M/ Arthur
Issel de Gènes deux Ca3cilianelles, recueillies l'une par M/ Gaudin
mème près de Palermo, l'autre des environs de Gènes, lesquelles
ont rien affaire avec Vacicula Wiiller! t,
Quant à la dclerminalion générique des ces jolies petites coquilles,-
il n'y en a pas d'autres, peul-ètrc, qui aient re^ui des conchyliolo-
U
(a) J. U. Bourguigiial: Aménilcs Malacologiquei ; in Rcviic et Mag. de ZooL, par Gué-
rin, 1856, ci janvier 1857 — Le memo. Malacol. lerr. et fluv. de la Bretngne , Paris,
1860; — Elude synoiiìfmiqtie sur les Moli, des Alpcs ìnaril. publiis par lUsso en 186-2 ;
Paris, 1861, — Matacolofjic d'AiJ.-ks-UaÌHs; l'aris, 1864.
MOLLUSQUES TERRESTRES, ETC. 79
gìsles lant de nonis diiTérentsl Les uns les ont réunies sans distin-
ction tantót à l'un, tanlòt à i'autre des divers genres; les autres en
onl fait des siiuples seclions; quelques-uns enfin ont établi pourelles
des genres ou sous-genres speciaux. M/ de Férussac avait déjà créé
le genre Cecilioides («) (corrige ensuite par M/ Bourguignat en Cceci-
lianella); plus tard il réunissait ces pelites coquilles, à tilre de simple
seclion, au genre Helix; enfin M/ Risso créa le genre Acicula,
mais ce noni on ne peut pas l'adopler, soit à cause de l'anlériorilé
de colui de Férussac, soit pour eviter toute confusion par la préexi-
slence d'une Acicula Hartmann, doublé empiei de Acme , Hartmann,
mollusque terrestre, operculé. Ainsi les Ccecilianelles rapporlées pre-
mièrement par MiiUer au genre Buccinum, ont recu ensuite les de-
nominations de /Te/Zo;, Cecilioides , CochlicopUj Achatina, Acicula ^
Cionella, Columna , Styloides ^ PolyphemuSj Glandina^ etc. Nous
n'entrerons pas ici en discussion sur la valeur scientifique de toules
ces appellations, nous ferons seulement obsérver que, à l'état actuel
de la science malacologique , des qu'on vient de découvrir des nom-
breuses et iraportantes différences analomiques chez les moilusques
qui avaìent élé jusqu'à present , par la simple analogie de formes
de leurs coquilles, plus ou moins improprement rapportés à des
genres différents, les noms de Helix^ Bulimus^ Achatina^ etc. ne
peuvent servir que comme des noms collectifs et conventionnels ;
pas pour designer scientifiquement un group d'espèces bien ea-
ractérisé et dislinct. Au pis aller, quand mème ou voudrait réunir
les Ccecilianelles à l'un ou à I'autre des genres connus , ce n'est pas
certes du genre Glandina qu'on doit les rapprocher; on sait que
les vraies Glandines sont prives de màchoire, et leur langue est or-
ganisée comme celle des Testacelles et des Daudebardies ; tandis que
les Ccecilianelles (au moins V acicula) sont pourvues de màchoire,
et leurs denliculalions linguales sont très semblables, par la forme
et rarrangement, à celles de Rumina (Bulimus) decollala^ et de
Stenogyra (Achatina) octona. Quelques conchyliologistes rénnissent
les Ccecilianelles à la Glandina algiraj en effet, d'après la forme de
(u) Errore calami prò Cwciliukks (Dourguignai).
80 Ci. STABILE,
la coquillc, on Uirail quo Ics Ciecilianelles soni des Glandines algires
en ininialure; mais la Gì. algira est une vraie Glandina, landis
que les Csccilianellcs ne le soni pas.
Gen. CLAUSILIA.
(ClausiUa, Drapaiiiauil — Ilisl. Mull.\ 1805, pug. 24.;
Sect. CHARPEIVTIEllIA, mihi. (a)
{Clausiliaslra (partim), L. PfeilTer — Versuch einer Anordnumj der UtUceen meli
natiir. Gruppen; in: Malakuzool. Blàller ; li, 1853.)
t. Clausilia dioflon.
ClausiUa diodon , Sluder — Syslam. Verzeicìm. eie. 1820; GliarpeiUier; Cai. Moli.
Suiss., 1837; pag. 17, pi. 2, flg. 8; L. Pfeider: Monugr. Helic. vivenl.
Voi. Il, 1848, pag. 402; (non CI. diodon, quorund. auctor. (;t collectio-
num = Ci. commutala, Rossm., de l'illyrie, Carniole, eie.)
V. e. — Région inférieure du Sioiplon : Isella, Gondo, 600-710°";
terrain granilique (Slabile, Charpenlier , Venetz).
(a) Coquillc lisse, ou presque lisse; d'un come uniforme, pale; à suture non pa-
plllifòre, ou avec quelqucs rares papilles et pcu apparenles. Clausilium non écliancié.
Lunelle nulle. Plis palataux orrtinairement au nombre de 2, dont l'inférieur trés court.
Lamelle spirale désunie, c'est à dire ne suivant pas la mème direction de la lamelle
supérieur, mais aboulissanl entre celle-ci el la suture. (Inutile de dire qu'on observe
les Clausilies, Ics Pupes , etc. la pollile en haul, l'ouverture, soit la lète, en basi)
Màchoire a strics verticales faibles, un peu rostriforme au milieu.
La section Clausiliaslra de M.'' L. Pfeiffer , comprend les Clausilies à lunelle nulle,
à coquille lisse, à clausilium échancré. Les espéces du Piémont apparlenantes à ce
group ont le Clausilium enlier ; nous ne pouvons pas donc adopter qu'en parile le
nom de M.' PfeilTcr. Et lant moins admettre lo nom de Marpessa, Gray, parceque il
parali bien que cet autcur alt créé celle division pour les seules Clausilies à Clausi'
lium échancré (Voyez : Moquin-Tandon , 31oll. de Franco, 1855; 11, pag. 316 — Et
Marteiis, in Albers: Die Hcliceen, etc, 2. édit 1860. Clausilia, Sect. Marpessa: « Plictc
palataies plcrumque quatuor; et clausilium cmarginatum. •)
Cesi à fcu M."" de Charpenlier qu'on doil une division des Clausilies cn sectlons ou
groupements nalurels. {Essai d'une classificalion tiuturelle des Clausilies; in: Journ.
Condì., par Petit de la Saussaie; Paris, 1852.) Quoiquc quclqu'uno do ses 16 seclions
démande à Otre modifióc , le tiavail du savaiil malacologiste n'est pas moins précieux
pour la science !
MOLLL'SQllES TEURESTUES, ETC. 81
Vii dans Ics lenlcs des niurailles qui soutiennenl yà el là la grande
l'oute, Oli bien enfoncé parnii Ics debris de rocbers enlassés, el les
racines enlrelacées des buissons , d'où il sort après la pluie , se pro-
inenanl niènie sur les dés de granile doni est pavé le bord du grand
oheniin, el légagnanl bientòt ses rétraites, Les mènies niceurs soni
oeux de la Cium. Tliomasiana, et des ses variétés.
9, ClaiiNilia Xlioiiiasiaiia.
('laKsUia Tltomaskina , Cliar|ienticr — in Kusk-r: Coiichyl. Cabiti. pag. 48, pi. 5,
fig. 10-13; — L. PfcifTcr: Monogr. lidie, viv. Vul. Ili, 1853 pag. 600.
Testa angusle el breviler rimata^ fusifoiniis, striala, solidiuscuia,
nitidula, sub-pellucida, corneo-virescens, vel corneo-rufescens (epi-
dermide sape decidua). Spira sensini attenuata, apice obluso. An-
fractus iO-tl convexiusculi, sutura mediocri dislincti; ullimus anlice
non inflatus , pone rimam obsolete corapresso-gibbus. Apertura ovali-
piriformis, stricliuscula ; sinulo subrolundo. Lamella supera tenuis.
niarginem aperturse attlngens ; infera mediocris, bumilis , paruni
flexuosa, inlrorsum sub-bifida; spatiuni inlerlauiellare Iseve; lamella
spiralis, a supera, disjuncta, Inter hanc et suturam pregressa. Plicai
palalales 2, una supera, prope suluram, longa, tenuis; altera vero
brevissima , postica; subcolumellaris emersa. Lunella nulla. Peristoma
vix continuum, reflexum, marginibus callo tenui junctis.
Coquille fusiforme, un peu solide, pourvue d'une fonte ombilicale,
pelile, élroite ; tesi un peu luisant, demi-trasparent, à rides longi-
ludinales obliques, assez marquées; corné-rougeàtre , et quelquefois
à epidemie un peu verdàtre. (il arrivo souvent d'en trouver de vivanls
qui ont déjà perdu, en toul, ou en parile, leur épiderrae). Spire
composée de 10 à 11 tours un peu convexes, sommet obtus; suture
mediocre; dernier tour olTrant à la base, près de la fonte ombili-
cale, une compression gibbeuse, très courle el très peu apparente.
Ouverture ovale-piriforme un peu élroite; elle parali comme légère-
nient subanguleuse près du pli subcolumellaire; goullière peu haute,
presque arrondie. Lamelle supérieurc mince, avancée; l'inférieure
82 e. STABILE ,j
mediocre, un peu ócartée de la supérieure, luimblc, sub-bifide
en dedans; lamelle spirale assez avancéc, et passant à còte de la
lamelle supérieure, enlre celle-ci et la suture. Plis interlamellaires
nuls; palataux 2, opposés à l'ouverture (l'un supérieur, près la suture,
assez long; l'autre trcs court, place en arrière); pli subcolumellaire
emerge. Lunclle nulle. Péristome non continu , réfléchi, à bords
marginaux rénnis par une faible callosité.
Hiiuteiii : 13 à 14 mill.; Uiamùtre. 3 niill.
Clausilium. Pédicule, long de 1 mill.; lame, long. 2 mill. ; oblongue,
étroite, mince, blanchàtre-nacréc, un peu arquée, sub-arrondie à la
base, sans échancrure, ni lobes; un peu réirécie en haute, à l'ìn-
serlion du pédicule.
y.) Thouiaslanai Gliarp. — Testa minore, ventrosiuscuht , epidermide luteo-viri-
descenli obduda.
j3) Vcrbanensis, n\M — in Slrobel: Essai d'une disliibut. orogr.-géogr. des
Moli lerr. Lonib.; in: Mém. Acad. de Tiirin , 1857, pag. 23 (sans
descript.) — Stabile abbó .ìoseph ; Descript, de quelques Coq. nouv., ou
peu connues\ in: Revue et Mag. Zool. par Guérin; Paris 1839, N. 7
(figurée) — Testa cylindraceo fusiformi , cornea vel corneo-rufesceìiti.
y) Bellardii, milil — Descript, etc. loco citalo (figur.) — Testa soepe majori ,
solidiuscula, inferne vix striatula; apertura basi rolundiori, peristomatc
sub-incrassato.
S) niontlcola, milii — Descript, etc. loco citato (flgur.) •— Testa ut in prceee-
denti, plica vero subcolumellari xix emersa., sutura, in anfract. superio-
ribus, papillis raris , punctiformibus , irregulariter ornata. Assez rarel
V. e. — Rives occidentales, inférieures du lac Majeur, 230°; mii-
M. p (Slabile)— Vallèe du Cervo: Biella, Andorno, ftKO-GOO"*;
mulat. 7 (Casati, Mella) — Val de l'Orco: Castellamonle, Sfi^O"';
mutat. a (Emanuel Thomas) — Val Stura de Lanzo: Ceres, Chialam-
berto. Ala, 710-1090™; mutat. (i (Slabile) — Viù , 7 7 O""' ; mutat. v,
et 0 (Bellardi).
Vit 80US les pierres (crystallines), et enlreinélée aux racines des
MOLLLSQUES TERRESTRES , ETC. 85
buissons, daiis Ics pelits vallons abrilcs, ou dans les vieiix uuus sur
les senlicrs luoiUagneux, d'où il ne sort qu'après et pendant les
fortes pluics, pour regagner bientót sa rétraite.
Obs. C'est en 1858 que, visilant les cótés occidentales inférieu-
res dii lac Majeur, je découvrais celle nouvelle forme de Clausilk
que, pour le moment, je nommais Ferbanensis. Je ne ignorais pas
cependanl que une espèce nouvelle avait élé Irouvée à Caslellamonle
à l'enlrée de la vallee de l'Orco, par feu le bolanisle Emanuel Tho-
mas de Béx (Canlon de Vaud, Suisse); et, à vrai dire, j'avais vu
mème celle espèce [Claus. Thomasiana^ Charp.) dans la riche col-
lecllon de feu M/ de Cliarpenlier , lorsque en 1854 j'ai demeuré
quelque lemps à Béx chez ce bon ami et illustre savant ; mais jo
ne me rappellais plus les caraclères de celle Clausilie. Il pouvait
bien élre donc que ma Claus. Ferbanensis ne fùt d'aulre chose
que la Claus. Thomasianaì., quoique la distance qui les separé ne
soit pas nioins de 86 kilom. , et dans une direction toul à fait irré-
gub'ère. J'envoyais donc quelques exemplaires de ma Clausilie à
M/ de Cliarpenlier , mais ils lui arrivaient qu'il était malade . . . der-
nière nialadie qui l'enleva en peu dejoursaux amis et à lasciencel
Ayant ensuile rérais quelques individus de celle espèce nouvelle à
l'un et à l'aulre des nos malacologisles, tous soni tombés d'accord en
me félicilant de ma jolie et loulà fait nouvelle espèce de Clausilieì...
Et ils n'avaient pas le tori, eux! Personne, à ce qu'il parait, si l'on
excepte, peut-èlre, M/ Kiisler, possedait la Claus. Thowiasiana , et
d'aulant plus je me confirme dans celle opinion, parcoque iM/ de Cliar-
penlier, qui y tenait beaucoup à posseder plusieurs exemplaires de
chaque espèce dans ses tiroirs, n'avait de celle espèce que trois
seuls échantillons I Quanl à consulter l'ouvrage de Kiister, je défie
les plus habiles des conchyliologistes à délerminer une espèce nou-
velle de Clausilie d'après une diagnose abrégée et une figure petite
et peu signifiantel Plusieures circonslances m'empèchaient alors, et
mème plus tard, de fair un voyage jusqu'à Lausanne, au Musée de
laquelle ville, M/ de Cliarpenlier avait legué, et y avait élé déjà
déposée sa coUeclion de coquilles terreslrcs et fluviatiles , et son
ricbe herbaire. Sur ces faits j'ai publié donc en 18B9 (dans la Bevue
84 e. STABILE,
et Mmjus. de Zool. par Guériii, à Paris) la Jescriplion de ma
Claiis. Ferbanensis^ ci d'aulres espèces, eie; et je l'envoyais à me*
correspondants. Mais à prescnl devant publier ce pelil ouvrage, je
me suis décide, dans rintéièt de la science, de faine une course
jusqu'à Lausanne pour vérifier enlin la chose; et ce ne fui que merci
à rexlrème obiigeance de M/ le Direcleur du Musée, le doct/ De
La Harpe, que j'ai pu observer ce qùe je souhaitais de voir; car les
colleclions de M/ de Charpenlier soni enfermées dans une salle par-
ticulière du Musée, et personne ne peut y loucher excepté le Di-
recleur, et celui-ci élait alors Irès indispose. Les Claus. Ferba-
nensis el Thomasiana ne soni donc que une seule espècc avec de
légères modilicalions.
3. ClaiiNilìa alpina.
Clausilia alpina, inìlii — in Slrobel : Essai, eie. loco citato, 1857: (sans descript.)
— olivacea?? , Parreyss — lìtJe Adolplie Schmidl (a). Non CI. olivacea, Cantraine.
— alpina, milii — Descript, de qneìqucs Coq. etc. loco .>upra cil. , 1859. (figur.)
Testa anguste et breviler rimata, venlriculoso-fusiformis, le-
nuiuscula, pellucida, nitida, cornea, sursum subtiliter striala, infra
medium strialula, lacviuscula. Spira regulariler attenuala, apice ob-
tusiusculo. Anfraclus li convexiusculi, sutura mediocri, minute pa-
pillifera distincli ; ultimus basi lumidulus, pone rimani obsolete
cristalo-gibbus. Apertura ovalo-piriformis, basi sub-rotundata; sinulo
parvo, subovalo-rolundo. Lamella supera minuta, lenuis; infera bumi-
lis, remota, immersa, sfepe introsiun sub-bifida; spatium inlerlamel-
lare Iseve; lamella spiralis disjuncta, nempe inter suluram ci lamel-
lam superara pregressa. Plicse palatales 2, (una supera satis longa;
altera vero brevissima, postica); subculumellaris emersa. Lunella
la) M.'' Parreyss dit que sa Claus. olivacea provieni de la Suisscl; ut je Itouve dans
l'ouvrage de Charpcntier; Essai d'une classification nalur. des Clousilies (in Pelli do
laSaussale: Journ. Conch. IV, 185-2.) N. 29, Claus. cerata Ro.ssm.; j?, minor, teuuior,
callo parielnli obsoleto - Claus. olivacea, Piirreyss; in scliedis — Albania (Par
reyss) 1 ! !
MOt.l.l'SQt'KS TF.RRESrRES , V.TC. 85
nulla, ani riidiinenlalis. Porisloma non continuum, appressum ,
reflexiusculum , niarglnibus remolis, callo tenui junclis.
Coquille fusiforme, un peu venirne, un peu niince, pourvue d'une
fenle orabilicale courte et élroite. Test un peu luisanl, transparenl,
de couleur cornee, un peu slrié vers le sommet, à rides inégales et
presque éfTacécs au-dessous du milieu. Spire composée de onze lours
peu convexes à suture mediocre et presque toujours ornée de peliics
papilles; le dernier tour un peu ruguleux sur le devant, ayant à la
base, près de la fonte ombilicale, une compression gibbeuse peu saii-
lante; sommet de la spire un peu obluse. Ouverture ovale-piriforme,
paraissant quelquefois subanguleuse près du pli subcoluniellaire;
gouttière petite arrondie-ovale. Lamelle supérieure petite, mince;
l'inférieure à peine mediocre, profonde, non élevée, immergée,
quelquefois sub-bifide en dedans; lamelle spirale un peu avancée
enlre la lam. supérieure et la suture. Plis interlamellaires nuls;
palataux 2, opposés à l'ouverture (le supérieur, près la suture, assez
long; l'inférieur très-eourt, pla«'é en arrière). Lunelle nulle, ou ru-
dimentale, formée par une callosité très-légère, blanchàlre, allongée,
droile, située au-dessous du plus court des plix palataux. Péristome
non continu, un peu réfléchi, peu épais; bords raarginaux un peu
écartés, réunis par une faible callosité.
Haulour, 15 niill. — Diam. 3 '/z •"' *. mill.
ClausUium corame colui de la Claus. Fcrbanensis ; cependant le
pedicule est quelque petit peu plus allongé, et la lame à peine un
peu plus élroite.
V. C, — Les régions alpines de la Vallèe d'Ala, division supé-
rieure de la Val Stura de Lanzo, au-dessus de 1600™ (Stabile). Vit
sous les grosses pierres (cryslallines), près les tieiges et les ruisseaux;
avec la Fitrina 'pellucida, Mùller — Fitr. annularis^ Vénétz —
Zonites Petronellce ^ Charp. — Ilei ruderata, Studer — Hel. gla-
cialis , Thomas — Pupa triplicata^ Studer, etc.
Obs. La Claus. alpina a beaucoup de ressemblance avec la Claus.
diodon^ Studer, du Simplon; mais on distinguerà aisémenl notre
8rf r.. STAflII-E,
espèce à sa taillc conslaninicnt plus grande , à son périsloine plus
comprime, à son pli colnmellalre éraergée, à ses sutures ornées,
presque toujours, ile peliles papilles, eie.
Ces cinque formes de Clausilies {Thomasiana , Ferbanensis^ Bel-
lardii , monticela et alpina) rigoiireusement considérées^ ne forme-
raienl quo une seule espèce diversemenl raodifiée par l'influence des
localités, du climat, eie. Ainsi, comme on peut le voir, dans les
régions élevées la coquille devicnl lisse el moins solide, les lamelles
s'amincissent, la suture s'orno de papilles, eie. mais si l'on fait une
comparaison enire les deux formes exlrèmes, on voil qu'on ne peut
les confondre toul à fail ensemble I
Sect. U K I. m A. (a)
{Delima, Hartmann — Erd und Sùsiwass. Gasieropod. 1840-44 — Papillina (parlim),
Moq. Tandon — Moli, de France , 1855.)
4. ClaiiJi^ilia albogiiUiiIata.
Clausilia alboguttulala , Wagner — in Cliemnitz: Neue System. Condì. Cabinet, XII;
1829, part. I, pag. 191. (Non Claus. alboguttulala, Pfr. = Claus. or-
nata, Z., espèce bien clifTérentel)
y) nlliopiistulata, De Crisloforis et Jan — Mantissa, etc. 1832 = Claus. al-
bogutlul. , Wagner; var. longobardica, L. PfeilTer — Stpnbol. ad hist.
Helic. 4844-1846.
V. C. — Còtes du lac iMajeur, 208-280"' (Stabile). Sur les murs
et les trones des arbres.
* 3) pnuctufa, Micliaud — Complément « Draparnaud, 1831 ; pag. 53, pi. XV,
(Ig. 23 — Mnquin Tandon: ffist. nat. Moli, de France, 1855, pag. 326,
pi. XXlll, ng. 31-37; ot pi. XXIV, lìg. 1-7. (Anatom.).
V. T. — Versant piémontais de l'Apennin; Val-Tidone: Zavala-
(a) Coquille lisse, de couleur corné-rougeàlre, un peu lijisanle, souvent ornée de
papilles aux sutures. Lunelle cnliòre; pli palataux (ordinaircment un seuI) ; lamelle
.spirale désunic. Clausilium non éoliancrc.
Màchoire presque li.sso, obtuscment sub- rostriforme au milieu du bord infórieur.
MOI.I.USQUES TERRESTHES, ETC. 87
rello; Val-Trebl)ia : Bobbio (Sirobel); Val-Scrivia : Serravalle près
Novi (Mella).
Sect. li .% O I ÌV I A li I A. (a)
l.aciniaria, Harlmann —Eni uni Siissw. Gasterop., 1840-'*i — Elia H. et A, Adams
— Tlw genera of recent. Moli., arranged according to llieir organiza-
tion: Pari. XXI, aprii, 1835; — Tphigena (parlim) , Moquin-Tamlori :
iloll. de France, 1855.)
5. Clausilia plieata.
Pupa pUcata, Draparnaud — Tabi, des Moli. 1801; pag. 63.
Claiis. plicala. Drap. — Hist. Moli. 1805; pi. IV, lìg. 13-16; Rossmiissler — < Icon. d.
Land-und Susswass. Moli. 1835, I, pag. 78, fig. 31 ; Moqnin-Taruloii —
Uist. Moli, de France, 1853; pag. 338, pi. XXIV, fig. 13-16; Adolphe
Sclimidt— Gesthl.der Slyìomm. , eie. 1855; pi. XII; flg. 97, (Analom.)
V. G. — Alentours de Canobbio, ati lac Majeiir, 210-2(i0™ (Villa)
Sort asscz abbondanlc sur les nuirailles pendant la pluie.
Anomalia) Bistoma — Ore altero in anfractti ultimo inslructa.
Tronvce dans la nicme localilé par M/ Villa.
Obs. Les pelils pb's périsloiiiicns sont souvent peu prononcés; la
coquille est quelqiiofois assez grèle ou Irès allongée (environs de Ma-
ladino, Canobbio, etc). A Locarne et à Bellinzone (Suisse italienne)
il n'est pas rare de troiiver la mulation à test paraissant recouverl
d'une poussière blanchàtre {Claiis. 'pruinosa.^ Parreyss). J'en al récu
aiissi de Ziirich envoyée par M."^ le prof. Mousson.
(a) Coquille mince, asscz solide, peu transparento, brunàtre, à ridcs longitudinales
saillaiites, fiiies ci rapprocliées; périslome tout plissé.
Lunelle peu arquóe; plls palataux 2; lamelle spirale séparée. Clausilium sans écliaii-
crurcs, ni lobcs. Màclioirc riiblement striée ; bord inférieur ubtusomenl roslrifornve.
S8
«. STAKIIt
SecL I P II Idi K^' I A. (a)
(Iphigevia, ("irny — jVa?. arravg. Muìlusc. in Mid répns., XV, 1821.)
a) .^nflrtra^ Henry ft Artlmr Ail;ims {The genera, eie. loco citato, II; 1855,
pag. 181).
"^ 6. Claiif^ilia fliiliia.
('Imisilia (ìubin, Dr.iparnaud — /list. Moli; 1805, pag. 70,
y) obsoleta. Ad. Sclimidl — Die krilischen Cruppen der Europ. Clausilien; I,
1857; pag. iO , pi. V, lìg. 90 et 91 — Lamella infera, plica palatali,
infera, callo palatali evanescenlibus (lypica).
V. C. — Vallèe de la Toce: Wonlagnes du Verbano, ou Lac
Majeiir, 280- 1000™ (Strobel) — Val du Cervo: Andorno, au dessus
de Biella, 600'" (Cesali).
Obs. D'après M.' Rossmassler (^^), le verilable type de la Clausilia
dubia^ Draparnaiid, serail la mulation obsoleta de Ad. Schmidt; et
la Claus. rugosa^ C. PfeifTer (non Drap.) en serait la mutation plus
robuste, et à lamelle inférieure bifurc|uée en arrière el en avant
(assez frequente en Carniole, Tyrol, eie.). M."^ Schmidt, au contraire,
Cile la Claus. rugosa^ C. Pfeiffer, comme identique de Clausilia
dubia^ Drap.! Je crois que M."^ Rossmiisslcr alt raison! La mulation
obsoleta est la forme qu'on renconlre plus communement dans loutes
nos Alpes.
(a) (loquilie le plussouvent ridée, à sutures non papillifères; de coulcur brun-corné
ou hriin-noiràtrc. I.unelle développée, arqui'C. Plis palnlaux 1 à 2. (le plus souvenl
un seuI); lamelle spirale courant dans la nièmc direction de la lamelle supérieure,
unic avec elle, (llausilium non lobé ni échancré. Màchoirc à stries verticales peu
prononcres, ci à bord iiiféricur obtusemcnt rostriforme.
{b) Ho.ssmiissler : Iconogr. etc. , Vili, 1838; pag. 23, pi. 34, ng. .'i79.
MOLLl'SQUES ItlilUSTUHS, ETC. 89
9. Claii^ilia nigricaiiiii.
Turbo nigricans, Piiltency — Cat. Brids, Shells , etc. Dorsetshiie, eie: 1799, p. 1f..
Claus. obtusa , C. Pfein'er •- Nalurgeschichte deutschcr Land und Siissw. Moli. ; I , 18-21.
CI. nigricans, Jeffreys — Syn. Tesi, in Tramaci. Linn. Soc. 1828; Ad. Schmidl —
Die kril. Griipp. pAirop. Claus., loco citato, I, 1857; pag. 47, pi. VI,
fig. 110-114.
V. e. — Val Stura de Lanzo : Ceres, 700™; contre le vieux niurs,
sous la mousse dans les endroits frais et oiubragés; avee la Claus.
Ferbcmensis ^ eie. ; assez rare («). Je l'ai trou\ée aussi dans les alpes
au dessus de Balrae, 1700°"; sous les grosses pierres (cryslallines)
associée à la Claus. pHcatula^ alpina., eie. Rare.
Obs. Les quelques individus que j'ai Irouvés dans le diles localilés,
soni idenliques aux exemplaires de l'Annover, que j'ai récus de la
bonté de M.'^ Adolphe Schmidt.
b) Plieaphora, H- et a. Adams — (loco cilato, pag. 183).
8. Claiisilia Mellee.
Testa urabilicafo-rimala, venlrosulo-fusiformis, solidula, crebro
striata, superne striis validioribus exarala; anfraclibus ultimo et pe-
nultimo, sub lente, eleganter mallealis; nitidula , cerasina, raro-stri-
gillala. Spira sursum breviter attenuata. Anfractus 9-iO eonvexiusculi;
sutura dìslincta; ultimus antice costulalo-striatus et, pone suturara,
lumidiusculus; basi gibbus, medio impressus. Apertura ampia, subcir-
cularis, fuscula; sinulus parvulus, subcompressus. Lamella supera
mediocris, eum spirali conjuncta ; infera crassiuscula, fuscula, antice
ssepe sub-dichotoma ascendens; spalium inlerlamellare non , vel obso-
letissime 2-3 pliculatum; plica palatalis 1 supera, ultra lunellam
producta: subcolumellaris flexuosa, emersa; callus palatalis, supra
(a) Lamella infera anlice crassiascnlo , obsolete bifurcnla : spalium inlerlamellare
lave, vd uni-piiculntum.
90 G. STABILE,
valldior, margini parailolus, liaud raro plicani basaieni plus minusve
imperfectam , kincllaiu versus ascendenteoj , emitlens. Lunella ar-
cuata. Perislooia continuum, appressura.
Coquìlle fusiforme, ventrue, raccourcie et un peu brusquement at-
tenuée au sommet, mince , médiocremenl solide, pourvue d'une
fonte ombilicale courte. Test assez transparent, un peu luisant, d'un
brun-rougeàtre, à rides longiludinales rapprochées, peu égales, légère-
ment flexueuses, fmes, plus forles sur la moitié supérieure de la
coquille ; les dernier et avant-dernier tours paraissant conime trèil-
lissés; quelques linéoles courtes, rares, blanchàtres partent des su-
lures. Spire composée de 9-10 tours, un peu convexes, à sulures
assez marquées; le dernier tour à rides plus fortes sur le devant, et
présentant prèsdela suture une légère élevalion linéaire; médiocre-
ment sub-bigibbeux à la base, et avec une compression au milieu;
vers la région ombilicale la gibbosilé est plus saillanle. Ouverture
large, presque circulaire; goutticre petite, arrondie-ovale, subcoin-
primée. Lamelle supérieure mediocre, alteignant la marge du péri-
stome, courant dans la mcme direction de la lamelle spirale et
sondée avec elle; lamelle inférieure assez épaisse, mcdiocrement
calleuse au bout, souvent bifurquée en dehors (branchcs peu appa-
renfes). Plis intcrlamellaires nuls, ou bicn 2 à 3 peu marqués. Un seul
pli palalal qui se prolonge au delà de la lunelle; pll subcolumellairc
flexueux, emerge; callosité palatale brun-roussàtre, parallèle à la
marge de l'ouverture, plus robuste sur le devant du dernier tour;
dans plusieurs individus cotte callosilé s'extende à la base en fornie
d'un pli plus ou moin rudimenlaire (cornine dans la Claus. liaeolala^
Held), ou plus ou molns développé (comme dans la Claus. denscstria'
ta^ Z.) qui se dirige vers la luneile. ('dieci est arquée. Péristome
continu, rebordé, comprime, blanc-roussàire,
llauteur; 10 mill.; Diairn'tre : 3 mill.
Ouverture: Haut, 2; Diam. vix 2 mill.
ClausHiiim. Pédicule, long de 1 '/a"", grèle, arqué. Lame, long.
4 Va""", oblonguc, un peu arquée, assez solide , non écliancrée ni
bilobée; légèrement attcnuce vers l'insertion du pédicule, ovale-ar-
rondie à l'extremilé, oblusenient angulcuse du coté externe.
MOLUJSQUF-S TERRESTRES , ETC. 9 1
R. P. — llaule vallee du Po: au-dessus du village de Crisolo, pà-
lurages alpestres au pied du Monte Viso, près les ruisseaux, soiis les
pierres (cryslallines) , à 1700°^ (Slabile).
V. T. — Val Maira: au-dessus de Dronéro, 600-680™; parmi les
raousses (Mella).
Obs. Celle jolie Clausilie (que nous dédions avec plaisir à nolre
honorable ami le comte Charles Mella de Vercelli, qui nous a coramu-
niqué plusieurs renseignements malacologiques sur le Piémont) nepeut
ètre comparée à aucune aulre espèce de la section Iphigenia^ group
des Plicaphores (c'est à dire à celles qui ont la base du dernier "our
et l'ouverlure arrondies). Pour la forme de la fente ombilicale et
de l'ouverture, et mèrae pour le pli basai, lorsqu'il est bien marqué,
notre espèce offre quelques ressemblances avec la Clausilia dense-
striata^ Ziegler , de la Carniole; la Claus. lineolata^ Held, presente
elle aussi un pli tout à fait rudimenlal , plus ou raoins développé,
qui de la callosilé interne et basale de l'ouverture descende un
quelque petit peu vers la lunelle; mais nolre espèce ne peut nuUe-
ment ètre rapprocbée ni de la Claus. densestriata., ni de la Uneolata.^
ni de la plicatiilal Les rides fines et addossées distingueront, sans
aulres caraclères, la Claus. Melloì de la Claus. lineolata et de la
]}licatula., qui ont les cótes élevées et écarlées. La petitesse de la
taille, les stries inégales, la couleur du test, etc. séparent neltement
la Claus. 3Iell(e de la Claus. densestriata., dont la taille est bien plus
grande, les rides soni plus prononcées et régulières, le test non
luisant, et de couleur corné-brunàtre un peu terne.
* 9. Claiiisilia lineolata.
Clausilia lineolata, Held — Beitrag. zur Gesch, d. Weicht. in: Isis; 1836, pag. 275.
— Ad. Schmidt: Krit. Grupp. d. Europ. Clausil. eie, 1857, pag. 16.
a) Testa breviuscula , fusiformis , i-emotius coslulata , infra medium coslis validis oblu-
siusailis; plica palatali infera, seu basali, obsoletissima, vel nulla,
apertura subrolundata (= Claus. cruda , quorund. , non Ziegler. — Ad.
Schmidl: Krit. Grupp. etc, pi. 2, fig. 21).
/8) Testa ut in precedenti, sed ventricoso-fusiformis ; callo palatali, et plica basali
mediocri , crassiuscuUs ; peristomate siibincrassato , albo , interdum por-
cellaneo.
y2 e. STAP.ILE,
■/) Testa elongalo-fusifinmi:^ , rcmolius costuìata , coslis validis , aculiuiCìdis ; plica pa-
ìnlali infera . $eu basali , purum conspiaia ; apertura magis oblonga et
ininus lata.
V. e. — Valle Anzasca: Calasca, OOO""; sous les pierres (cryslal-
Unes) avec VHel. nauti li formis j rare. — Val de la Toce: rives du
lac Majeur, 200™ (Balsamo, Slabile — Mutat. fi) — V. de la Doire
Bàllca: coUines de Viverone (N-E de Ivrea), 330™; terrain erratique
(Mella) — V. Stura de Lanz.o: Viù, 770™. 3Iutat. a (Bellardi).
R. P. — Environs de Vercelli, ISO™. Mutat. y (Mella).
Obs. Il parait que la Claus. lineolata^ Held, typej (Ad. Schmid!:
op. citat.^ pi. I, fig. 15-18) n'exisle pas au sud des Alpes!
IO. Claiij^ilia plicatula.
Pupa pUcatula, Drapainaud — Tabi, des Muli.; 1801.
Clausilia plicatula, Drap. — Ilisl. Moli.; 1805, pag. 72; Ad. Sclimidt — Krit.
Grttpp. Earop. Claus. eie. 1857, pag. 25, pi. Ili; Moq.-Tandon — op. cil.
1855, pag. 341 (Animai).
k) Testa valide costuìata , coslis ohiusiusculis , mediocriler distantibus ; lamella infera
antice ramosa seu dicholoma ; plicis interlameltarilms 2-3 conspicuis (Ad.
Schmidt — Krit. Grupp., etc. pi. ili, lig. 43-i6 typica).
(ì) Testa rostulala , coslis distantibus, validis, (ibtusis : vel approximatis atqìie acutiii-
scnlis ; lamella infera antice obsolete bifurcata, vel simplex et incrassata;
plicis inlerlamellarilnis 2-3 mediocribus. (Ad. Schmidt — op. cil. pi. Ili,
fig. 47-;8).
y) Testa majuscula, Urte rufescenli-brunnea , coslis validis, plus minusve arguliusculis,
inlervallis cleganter mimile mallealis ; lamella infera antice obsolete ra-
mosa seu dichotoma; plicis interlamellaribus 1, vel nullis (Ad. Schmidt —
op. cit. , pi. Ili, flg. 48).
òj Testa coslis mediocribus , sub-approximalis , arguì iuscidis ; hniielln infera simplex,
antice non progrediens; plicis interlamellaribus omnino nidi is (Claus. du-
bial , Hartmann, -in Neue Alpina, I, 1821 ; non Drap.; leste PfeilTer:
Monogr. Ilelic. vie. Voi. IV, 1859. — Claus. cruda?, Ziegler; non
aiiorum ; in Ad. Schmidt — op. cit. , pi. Ili , flg. 50. Hans cello figure
la lamelle inféneure n'esl pas simple , mais ramcuse , ci les còles soni
assez distantes enli'elles ! ).
V. e. — Vallèe de la Doire Bàltea: Courmayeur, 1218™; Mu-
tatto y- (Bollardi) — Val de Lys, ou Gressoney : Fonlainemore, 780™;
MOLLLSQUES TERUKSTHKS , ETC. 93
sur les rocliers huraicles ; lUut. fi (Slabile) — Val do la Stura de
Lanzo: Céres, 717""; sur les vieux Ironcs d'arbres, sur les lui-
les, eie, eie. 3fiit. y (Slabile); Cliialamberlo , 7^10™ (Stabile); au-
dessus du viMage de Balnie, à Talpe de la Mussa, eie. 1700'", sous
les grosses pierres (cryslallines) avec la Pupa triplicala, la P^itr. pel-
lucida, la Claiis. alpina, le Bui. qiiadridens., eie. — 31ut. 3 (Slabile).
Gen. BALIA. («)
Baka, Priileaax — in Gray ; Zool. journ, T. 1, 1824, pag. 61.
BaUm, Leach — Synops. of the Moli, of Greal. Brit. i820 (manoscritto publicalo sol-
tanto nel 185"2 per cura di Grayj.
Balia, Bourguignat — Aménités malacoL, in: Revue et Magasin de Zool., par GuiJrin;
Dicembre , 1837 (b).
1. Balia pei* ver Sia.
Turbo perversni , Linm^ — System. Natur.; 1758, Elit. X; I, pag. 767; non Hel.
perversa, Linné — ibid. pag. 772; nec H. perversa, Mùller — Terni.
Hist. 4 774.
Pupa fragilis , Draparnaud — Tabi. Moli. 1801; et Hist. Moli. 1803, pi. IV, lig. 4.
Balea fragilis, Prideaux — in Gray: op. cit. 1824.
Balaa fragilis, Leach — Brit. Moli. 1831 , pag. UG. (ex Turton)
Claus. perversa, Cliarpentier — Cat. Moli. Suiss., 1837; non Claut. perversa, C.
PfeifTer; nec Filzinger.
Balia perversa, Bourguignat — op. cit., pag. 550, pi. 17, fig. 1.
a) nornialis
P) clongata
V. C. — Vallèe de la Toce: Orla, S?©"" (Marani); Domo d'Ossola,
310™ (Prada); Vogogna, IhO"" (Slabile; Mut. .8); alenlours du Lac
(o) Coquille sénestre, fusiforme-conoide , fragile, ayant i'apparence d'une Ciausilie,
mais sans clausilium et sans plis. Màchoire faiblement arquée , obtuse aux bouts ,
à stries presque nullcs , sans denticules à la marge inférieurc, mais un pcu rostriforme.
(6) ^x'jiói - niouchelc — Tosta strigis canescentibus, ad suluras prx'sertìm , ornala.
9k G. STABILE,
Majeur, 200-300"; sur Ics vieux murs, sur les lioncs dcs vieuv
arbres, aprcs Ics pluics, avcc la Claus. albopuslulata^ la Pupa dilli
cida^ eie. (Stabile) — Vallee de la Doire Bàllea: collines de Viverone,
dans la province d'Ivrea, 330™ (Mella) — V. de la Stura de Lanzo;
Chialamberto, Ceres, Ala (assez abbondante), 7 17-1 OSO'" (Stabile).
V. de la Doire Ripaire: Suse, BGO'" (Stabile, Mortillet).
V. T. Versanl piénionlais de l'Apcnnin (Marani).
Geu. PCPA.
{Pupa, Lamarck — Syslem. des anim. sans vertèbres; 1801, pag. 88)
Sect. 'F O U fj L 1 L L A. (a)
(Turquitla, Studer — System. Verzeichn.; 1820, p;ig. 89.)
1. Pupa quiiiqiicclciitata.
Turbo quinquedentatus , Durn — Mus. Yindobon. test.; 1778, pag. 370.
Bulimus similis , IJruguière — Encyclop. , Vers.; II, 1792, pag. 355.
Pupa cinerea, Uraparnaud — Tabi. Moli., 1801; el llist. Moli. 1805, pi. Ili , Hg. 53.
Clausilia cinerea, llisso — Hist. nat. de VEurope mérid.; 182G, IV, pag. 85.
Pupa quinquedentaia , Desliayes , in Lamarck — Anim. sans vcrtèbr. Vili, 1838; non
Miililfeldl. — Voir pour l'Anatomie: Moquin-Tandon — hist. nat. Moli.
de France, 1855; pag. 352, pi. XXV, flg. 16-19.
V. e. — Vallee de la Doire Riparia: environs de Suse, sur les
rochers (crystallius), 500-600'" (Stabile, Mortillet, Slrobel, Mousson).
Abbondanl.
(a) Coquille ovoide-allongéo, assez solide, à sommel allenuó el un peu pointu. Ouver-
ture plissée. Tonlacules iiifcrieurs Ircs courls, ci m^ioie quelquefois rédulls à des ma-
mclons. Màclioire lissc , ou avec des stries verticaies pcu apparentes ; à boni infcrieur
un peu rostriforme.
MOLLL'SQIES TERRESTRES , ETC. 05
* 9. Pupa friiineii tulli.
Pupa frumentum, Draparnaud — Tableau des Moli. 1801.
VaR. nierldlonalis, Strobel — Notizie malacoslal. del Trenlino; 1851, p. 37,
k) (rilicuiii^ Ziegler (P. frumcnhim , var. illyrica, Rossmiissler — Iconogr. d. L
und. Sussw. Moli. Heft. V, 1837, fig. 311 et 312 — Adolphe Schmidl: Gesch-
lechtsapparat der Stylomm. 1855, pag. 42, pi. X, fig. 81. (.\Datom.)
R. P. Plaine du Po (nord): Mezzana-Corti, près la Cava, (Stro-
bel ; (sud) : Stradella (Strobel).
V. T. — Val del Tànaro (Strobel) — V. de la Bòrmida: Acqui
(Villa); V. Staffòra; Val Coppa; Val Aversa; Val Tidone (Strobel).
3. Pupa apeniiiiia.
Pupa apennina, Charpentier — in Kùster. Chemnitz Conchyl. cabinet, eie. Pupa;
pag. 105, pi. 14, fig. 22-58; L. Pfelffer — Monogr. Uelic. viveìit.;
1853 , Voi. Ili, pag. 545.
V. T. — Vallee de la Scrivia : Tortone et Corniasca, sur les coteau.x
de la rive droitc (Morlillet). Exemplaires un peu venlrus et raccour-
cis , identìques à ceux de Ascoli que j'ai récus de l'obligeance de
MJ le prof. Orsini.
* 4. Pupa arenacea.
Bulitnus ojveìiaceus, Bruguiére — Encyclop. Metìiod. , Yers; VI, à.*^ parile, 1792.
Pupa avena, Draparnaud — Tabi. Moli., 1801; tìist. Moli. 1805, pi. Ili, fig. 47-48.
Pour l'Analomie, eie. voir: Moquin-Tandon — Ilist. Moli. France , eie.
1855, pag. 357-358; pi. XXV, fig. 33; et pi. XXVI, fig. 1-4.
a.) uornialis — (Haut. 6 mlllim.)
/S) major , coruea — (Haui. 6-8 mlllim.)
V. C. — V. de la Doire Bàltea: Gressoney, 1400-1 670" sur les
rochers gneissiques (Slabile). Les (12) individus que j'ai récollé dans
OG l,. STABILE,
celle localilé onl ronverlure plus arrondie, c'esl à dire non anguleuse,
à la base; et un quelquc cxeniplaire seulenient presenle, oulre Ics
trois plis palalaux, un quatrième pli rudimenlal supérieur.
Vallee de la Doirc Riparia: Suse , KOO-000™ (Morlillet, Slrobel);
au dessus du village de Rochemollcs (Monl-Thabor), 1660'"; sur les
rochers (cryslallins), avec VN. rwpeslris (Slabile); au Pasdes Echèl-
ies, 1700™ (Slrobel).
V. T. — Val iMaira, 1000'" (Mclla) — Val Tidone: Monte Penice.
MuL P> (Slrobel).
5. Pupa s$eeale.
l'upa iccale, Drapariiaud — Tabi. Moli., 1801; et Hist. Moli., 1805, pi. HI, lig. 49-50;
Ilossinii-islcr — ìcon. d. Land. und. Sussw. Moli., lleft. V, pi. 23 lig. 317.
Moquin-Tanilon. — op. cil. , pag. 367, pi. XXVI, lig. 26-29. (.\niinal;.
«) llliilOl* (llaut: 6 millim; Diain. 2 '//) , tenuinsciila , fere glabra : plicis palala
libus 3 conspicuis, quarta (supera, brevissima, reviola.
V. e. — Vallee de la Stura de Lanzo: région alpine (1700'");
sous les grosses pierres crysiallines près les ruisseaux, avec les CI.
plicala et alpina, le Bui. k dens, eie. Rare.
Obs. Les quelques individus que j'ai trouvés ici, diffèrent de la
Pupa secale du versant nord des Alpes par leur taille plus petite,
et le test presque lisse; tandis que les exeniplaires nordiques (Béx,
Ziìricli, en Suisse; Rlieden en Hannover, eie.) sont tous fortemenl
striés, à slries addossées el obliqiies. Dans ces localités seplenlrionales
cepcndanl la Pupa secale présente rarement le petit quatrième pli
supérieur; au contraire dans les individus de la vallèe (meridionale)
de Lanzo , il n'y nianque presque jamais.
«. Pupa llortilleti.
Testa oblique rimala, sub-cylindracco-fusiformis, glabriuscula, ni-
lidula, cornea. Spira sensim attenuala, aculiuscula; aniractus 9 vix
convexiusculi, sutura mediocri distincti; ultimus vix anguslior, pone
MULLUSQUES TeARESTRES ^ LTC. 97
riiuaiu conipressus. Apertura scmiovalis, 7 plicala; plica angulari
(ad inserlionein angiili exlerni pcrislomalis) mediocri , vai brevissima
ci crassiuscula ; I in medio parielis apertura), immersa, longe intranle;
columellaribiis 2 approximatis , remolis , dentiformibus ; palatalibus
•sub-3, supera (suluram versus) profunde immersa, brevissima, valida,
interdum in appendicela longam et tenuiusculam profunde inlrante,
antice vero ad marginem perislomatis callum emittente, cum hoc
lanien non conjuncta; plica palatali altera (seu media) longa , valida,
ad marginem usquc apertura) pregressa; tertia (ncmpe infera, seù
basali) punctiformi. Perisloma tenue, vix crassiusculum , reflexum,
breviler expansum, albido-labiatulura.
Coquiile fusiforme, un peu C} lindracée , régulièrement atlénuée au
sommel, à fentc ombilicale étroite, oblique, assez longue ; très peu
ventrue , et peu épaisse, presque lisse, módiocrement luisante, assez
Iransparente, d'un corné plus ou moins clair , souvent avec une leinle
blanchàtre sur le devant du dernier tour. Spire composée de 9 tours'.,
à peine un peu cenvexes, le dernier proportionnellement moins grand
quG l'avant-dernier, comprime et obtusement carène à la base. Ouver-
ture demi-ovale, un peu élroite, munie, d'un pli supérieur, plus ou
moins long et épais, à l'angle du bord extérieur du péristome; un pli
assez long, immerge, sur le milieu du parois ventral; deux plis colu-
mellaires raprochés, immergés; trois plis palataux, doni le supérieur
(vers la suture) très immerge, très court ci calleux, souvent eonli-
nué, plus mince et très long, en arrière; vers le bord du péristome
souvent une callosité peu apparente en parait la conlinuation en
dehors, mais il y a toujours une interrution; le second pli palatal (colui
du milieu) est long et fort et arrivo jusqu'au péristome; le troisièmeou
basai, près la compression cervicale, est très petit et rudimentaire.
Péristome interrompu, médiocrement réfléchi et evase, non épais,
sans bourrelet, blanchàtre, à extrémités un peu convergentcs.
Haut. : 6, à 7 millimctres — Diam.: 2, à 2 '/j ■ miUim.
V. e. — V. de la Doire Riparia: Suse, 500-600™; conlre Ics
rochers caloareo-talqueux, avec louffes d'berbe, mèlée à la P. ave-
mcea (Mortillet , Strobel).
7
98 G. STABILE,
R. P. — Paluràges alpesires au-dessus de Crisolo, au Monle-Viso,
à 1600-1800™; sous les grosses pierres (crystallines) près les ruisseaux
et les touffes herbeux (Slabile).
V. T. — Val Stura de Cuneo, ou Démonte: Vignolo, BbO""; et
Rocca-Sparvéra, 860™ près de Cuneo (Morlillet) — Val du Gesso (V.
Vermegnana) : Vernante, au pied du Col de Tenda (Slrobel).
Obs. La P. Mortilleti est bien voisine de la P. mullidenlata ^ Olivi
{variabilis, Drap.), dont n^est, peul-étre, qu'une interessante variété
locale. Cependant on distinguerà aisement notre Pupa Mortilleti à
sa taille loujours gréle et petite, non renflée, mais fusiforme corame
le P. avenacea^ et mème un peu subcylindrique; à son test peu
solide, à son péristorae non épais, à ses plis palataux en nombre
de 5 (et non U corame dans la P. multidentata); sa forme d'ailleurs
est constante, et il n'y a pas de individus qui faissent le passage
entra la P. Mortilleti et la multidentata; enfin cette dernière n'a pas
encore élé trouvée en Piémont, tandis qu'elle est coraraune au delà des
Alpes et des Apennins. Une variété de la P. multidentata que M.*" Bour-
guignat designa sous rappellation de Sabaudina («), se distingue:
par son test plus petit, par son ouverture plus large, par ses quatre
plis palataux excessivement imraergés, à l'exception du troisième
qui, Seul, sous la forme d'un forte lamelle, vient s'epanouir sur le
péristome. Meme cette variété ne peut nuUement otre confondue
avec notre espèce. La P. variabilis de Suse et de Vernante citée
par M' Slrobel est, sans doule, notre P. 3Iortilleti.
* 9. Pupa graiiuui.
Pupa granum, Draparnaud — Tabi, des Muli. 1801; et Ilisl. Moli. 1805, pi. Ili,
flg, 45, 46. — Rossmussler : Icon. d. Land. und. Siissw. Mollusk., Heft. V,
1837, pi. 23, ng. 322 — Moq.-Tandon — Op. citut. 1855, pag. 370
(Animai), pi. XXVI, llg. 34-38.
Obs. M. Slrobel cite colte espèce trouvée par lui dans la « Valle
del Ticino » transporléc par le Pò et le Ticino. Jc ne doule pas que
(a) Bourguignal — Malacoìogie d'Aix-Les-Bains; Paris, 1864, pag. 48, pi. 2, tig. 6-7.
MOLLt'SQUES TERRESTRES, ETC. 99
celle pelile espècc doit se trouver dans quclqucs-unes des vallées
(ranspadanes sur le versanl nord de l'Apennin.
Sect. S P II V R A D 1 1} 11. (a)
{Spili/radium iparlim) , Agassiz — in Charpenlier ; Muli. Suiss. 1837.)
* S. Pupa Ferrarli.
Pupa Ferrari, Porro — Malaculogia Comasca, 1838; pag. 57, t;iv. 1 , tig. i.
Sphyradum Ferrari, Hartmann — Erd. u»d. Siissw. Gasterop. I, 1840; pag. 53, pi. 3,
fig. 1-2 (peu raractèr.).
y) uoriualls^ mihi — Prospetto Sistem. Stai. Moli. Lugano, 1859; Porro —
loco supra citato, fig. 4 , a. b. e
/S) giittllla, Porro — loco cit. , fig. 4 , d. e.
V. e. — Vallèe de la Toce : Arena , eóles occidenlales inférieures
du Lac Majeur, ^lO-SOO"" (Prada, Stabile) — Val Sèsia (Val du Cervo):
Biella, 480" (Cesali) — V. Stura de Lanzo: près le village de Céres,
717"; sous les pierres inicaschisleuscs, avec la Pupa pagodula (Sla-
bile).
V. T. — Val Maira: Drenerò, 600"; parrai les niousses (Cesali)
— Val du Tanaro (Strobel).
Obs. Quoique la localité de Dronéro appartieni plulól à la plaine
que aux vallées, cependant la Pupa Ferrarti, la Claus. Mellce, eie.
doit-on les considerer comrae espèces propres au basses règions des
montagnes et des vallées, descendanl jusqu'à la limite inférieure sans
la dèpasser. i
(a) Coquillesouvenl petite, cylindroide, àsommel oblus. Onverlure plissée. Tenlacules
iHférieurs punctiformes. Màchoire arquée, à peine un peu striée, non roslrée au milieu.
100 e. STABILB,
.Sect. 1» A G O D 1 rv .% , miLi. {a)
{Odoilomia (parlim), Fleming — in: Edinburgh. Eucycl. 1814; Pupilla (pari.), Leuch
— Drit. Moli. pag. 1"26 , ex Turlon 1831.)
9. Pupa pagoclnla.
Pupa payodula, Des Moulins — in: Ad. Soc Linn. de Bordeaux, IV, 1830, pag. 158;
flg. — Uossmassier: Icon. d. Laìid. und Siissiv. Moli., liefl. V, 1837,
pi. 23, fig. 325.
V. e. — V. de la Stura de Lanzo : Ceres, 717'";avec la P. Fer-
rara (Stabile).
Sect. PUl'ILIiA. (i)
{Pupilla (parlim) j Leach — loco cit.)
* IO. Pupa uiuNCoruuì.
Turbo nmseorum , Linné — System. Natur., Edit. X, 1758; I, pag. 7C7.
Pupa marginata, Uraparnaud — Tabi, des Moli. 1801; et Uist. Moli. 1805; pi. Ili,
fig. 36-38 — Kossmassier: Icon. Land, und Siissw. Moli. , lleh. V, 1837;
pi. 23, flg. 323 — Moquin Tandon: Hist. Moli, de Fraìice , 1855, p. 393.
(.\natomie;.
V. C. — V. de la Toce: Domo d'Ossola, SOO"» (Prada) — V. de
la Doire Ripaire: Monl-Cénis (Sliobcl).
R. P. — Plaine du Pò (nord): environs de Tiirin (alluvions el
aval), 200° (Mortillel) — Plainc sud du Pò: Alexandrie, 86-90'"
(Strobel).
(a) Coquille petite, cylindrique-ovoide , m<'!dlocrement ventrue; ombilic étroit ,
long; ouverture sans plis ; deruier tour de spire plus grand que l'avaiit-dernier,
montant vers le sommet de la coquille. Pedoiicules, ou iciitacules supérieurs, trùs-longs ;
inférieurs assez dcveloppós. Pied niuni de muscles assez forls. Milchoire faililement
arquée, à stries presque Invisi bles.
(b) Coquille petite, sub cylindrique , un peu ventrue. Ouverture avec quelques
pctiles donts. Michoirc presque lissc, à bord inférieur faiblemunt roslrt", ou sans rostro.
MOLLL'SQUES TERRESTRES , F.TC. 101
V. T. — Val Tidono : Zavalarello (Strobel , Prada).
Var. B. — alplcoln, Cli.irpoiitinr — Mollusq. terr. ci fluv. de la Suisse ; 1837,
pag. 16, pi. 2, fig. 5 — Un petit peu plus petite que la vraie P. mu-
scorum, Linn., et avec le pcristome à bourrelcl moins robuste el moins
jaunàlie.
cf) indentata — Pas de dents ou de callosité. ■ : , ^s■.•;^i.: ii ;•
/S) iiaiidcnCata — Une dent ou callosità vers le milieu de ravant-dernier tour
a rentrée de l'ouverture.
7) liidcntata — Une dent à. l'entrée de l'ouverture, vers le milieu de l'avant-
tlernler tour; et une dent palatale inférieure opposée à l'autre.
V. C — Au-dessus de Balme dans l'haute vallèe de la Stura de
Lanzo, 1500-1 700"^; sous les grossespierres{crystallines), avecl'espèce
^uivanle. Pas conimune (Slabile). Il faut probablement rapporler à la
Var. alpicola^ la Pupa muscorum trouvée par M.' Strobel au Monl-Céuis.
Obs. La P. muscorum Linn., lypique, présente elle aussi les fm«
mutations nomniées ci-dessus. La niut. bidentata est un peu rare ea
Lombardie et en Suisse {P. bidentata, C. Pfeiffer — Systemat.
Anordn. und Beschreib. deutsch. Land-und TVass. Schnecken 1821).
La raut. unidentata^ Pfeiifer C, est la plus commuue et la plus ré-
pandue. Quelques auleurs (Ad. Schmidt, Moquin-Tandon, etc.) don-
nent à la mut. bidentata le noni aussi de P. bigranata^ Rossmas-
sler (Iconogr. Heft. IX et X, (ìg. 645). Plusieurs aulres, au con-
traire, (L. Pfeiffer, Strobel, Grcdler, etc.) donnent le nom de
bigranata à la mutalion de la P. triplicata^ Studer, pourvue seule-
uient de deux plis, en lieu de trois, à l'ouverture.
II. Pupa triplicata.
Pupa triplicala , Studer — Kurzes Verzeichn. der Schweiz. Conch. 1820.
— Iridentalis , Michaud — Complém. à Drap. 1831, pi. XV, fig. 28-30; Rossmiis-
sler: Iconogr. Heft. V, 1837, pi. 23, Hg. 324; Moquin-Tandon: Moli, de
France , 18.")5, pag. 393 (Animai).
V. e. — Balme, dans la vallèe de la Stura de Lanzo, 1500-1700°;
avec la P. alpicola. Clip. (Slabile) — Trèsrare, mais parfaitemcnt
lypique.
V. T. — Vallèe du Tanaro (Strobel).
102 0. STABILE,
* 1^. Pupa iieiiiproiiif.
Pupa Scmpronii, Charpeiilicr — Cat. Moli Suiss. ; 1837, pag. 15, pi. 2, fig. 4. [a).
a) normali».
P) dllucid.l, Ziegler (in Rossm.: Icon. Heft. V, 1837, fig. 326) — Perislomale re-
flexiusculo , tenui; dente nulimentali rei nullo.
V. e. — Versarli meridional du Simplon: Gondo, 700-800", sur
les rochers graniliques; mutation « (Venetz, Charpentier) — Rives
occidentales du Verbano, 220-300"°; sur les vieux murs, sous la
mousse, etc, avcc la Balia fragiliSj pendant la pluie; mid. a (Sta-
bile) — Vallèe de la Doire Bàltea: Ròppolo, collines de Viverone,
330"; sur les vieux murs à sec (Mella) — Environs de Turin, allu-
vion,aval, 200" (Mortillet). Parlout elle vii sur les pierres cryslallines.
Obs. Cette espèce ne diffère de la P. umbilicata, Drap., que par
sa taille moins robuste et plus petite, par son péristome moins blanc
et peu épaìs; cette forme, cependant, est constante. Quant à la
présence ou absence plus ou moins absolue du petit pli, ou dent, de
l'avant-dernier tour, touchant l'extrémité du bord extérieur du pé-
ristome, j'ai déjà fait observer, lorsque j'ai parie de la Ccecilianella
acicula, que cette pièce accessoire a peu d'iraportance pour la déter-
mination d'une espèce , parceque elle varie beaucoup selon l'àge du
mollusque, les conditions physiques où il vit, etc. La chose va bien
autrcment pour les plis de cerlaines autres espèces, du nombre et
de la forme des quels on doil lirer les caractères pour la détermi-
nations des espèces mcmes.
(a) Testa cornea, nitida, cyUndrica , obtusa; apertura tinidenlata; perislomate albido-
fticescenli, rcfleso, plano. Alt. 3 à 3 '/a'' Hiam. 1 ^|^ millim.
MOI.I.rSQt'KS TERRKSTRES , ETC. 103
Gon. VEI\TI(iO. («)
(Vertigo, Mùlier — Verm. Hist.; II, «77; - Pupa (parlim), Drap. - Tabi. Moli. 180«.)
Sect. I S T n ra I A. (b)
(Isthmia, Gray — \alur. arrang. Moli.; in: Medicai. Reposilory: 1821, XV. j
i. Wertiso cdentiila.
Pupa edentula, Draparnaud — Hist. Meli, de Franco; 1805, pag. 52, pi. Ili, Hg. 28 29.
Vertigo edenlula, Sludei' — Kurzes Yerzeich. Conch.; 1820, pag. 89.
— lìiUda, Férussac — Tabi. System. Moli.; 1822, pag. 68. — Rossmiissler : Iconogr.
Land-und SUsswass. Moli.; Ileft. IX et X , 1839, pi. 49, flg. 646 — Mo-
quiii-Taiidoii: Mollusques de France, 1855, pag. 402 (animai); pi. 28,
flg. 28-30.
V. e. — Vallee de la Toce: Bavéno, 210"' (Benson) — V. de la
Stura de Lanzo: au-dessus de Baline, IBOO™; soiis le pierres {eryslal-
lines) associée à la Pupa triplicata ^ Hyalina fulva, eie, assez rare
partout (Slabile) — Vallèe de la Doire Ripaire : Mont-Cénìs, ^OOO""
(Strobel).
R. P. — Plaine du Po (nord): Vercelli, IBO™; terrain erralique
(Mella); Turin, 220™; alluvions, avàl (Morlillet).
(a) Les Vertigos diffèrcnl des Maillots, ou Pupes, par l'absence des lentacules inférieurs.
II y a des Pupes trés peliles, de la lailie mème des Vertigos, et cependant elles oiit
les lentacules inférieurs asse/, développés; mais chez les Fe><ipos ces organes n'exislent
pas, et ils ne sont pas mème représenlés par une saillie rudimentale; on n'y voit quel-
quefois que une tacile iioiràlre. Màchoire faiblement arquéc, sans slrics, ni denticules
marginales.
(b) Màchoire sans apparence de saillie rostriforme au milieu du bord inférieur.
Coquille cylindrique.
104 0. STAMItE,
* ^. Wcrti^u laiiiNeormii.
Pupa mmcornm, Drap. — Tabi. Moli., iSOl; non Linnó, ncc Mùller, nec Lnmk.
— minutissima, Ilarlmann — in Neve Alpina; i8'2i , pape. 220, pi. II, fig. 5.
Yerlirio njìindrica, Fcrussac — Tabi Sijslem., 1822 — Moquin-Tandon : Moli, de Frnnce,
1855, pag. 400 (anim.), pi. 28, fig. 20 2'k
R. P. — Pl.'iine (lu Pò (noni): Vercelli (Melhi); Val dii Ticino
(Slrobel); Tiirin, alliivions (Morlillel) — Plaine sud: Alexandric,
Vallee dii Tanaro (Slrobcl).
Sect. BlìXIOGYRi^, mihi. (a)
3. ¥eriigo llotiliiifiiiana.
Pupa MouUnsiana , Dupuy — Calai, cxlramaì'. Galliw lestac; 1849, N. 28V.
— Charpenlicri , Slumlcworlh — in Kiislcr: Conch. Cab., 1852; pag. 129, pi. XVI,
fìg. 41-43.
V. T. — Val de la Scrivia: Stazzano près de Serravalle, (à peu
près IBO"") (docl.^ Ferrari de Gònes; Wella).
Obs. La J^ert. MouUnsiana se dislingue de ses affines par sa
laille plus grande, par son ouverture munie de h plis ou denticules
seulemcnl; 1 doni immergéc, vers le milieu de la convexité de l'avanl-
dernier tour; 1 columellaire (il existe rarcinent un'autre petite den-
ticule vers la base de la columelle); et 2 palalalcs. Cotte jolie espècc
cosmopolite ('^), comnie presque toutes les Verlirjos d'Europe, n'a
pas cncore été trouvée dans la région cispadane du Piéniont, ni en
Londjardie! Esl-ce que, existant dans ccrtains endroits seulement,
elle a óehappée aux recherches des concliyliologisles?
(rt) Klini. ÒE^io-/\>p'j. ^^ hiiiriK'c à droilc. MAchuiie raililcnicnl snhrostréc au milieu
ilu boni infóriuur.
(()) .Io l'ai iTPtie <k' dixcrs jKijrils de la Kranop 'nord ni midi); de l'E-^pagne; de la
Sicilo; de la Suisse occidenl fI5é.\, lìrrnc, eie).
>IOLLUSQUES TEUUESTKES, liTC. itì5
4. l^ertigo py^Biia^a.
Pupa •piigmcra, Drapariiaud — Tahl. MoUusq. , i80l ; et Ifist- Moli., 1803; pi. Ili,
n?. 30-31.
Verligo pygmwa, Fcrussac pére — Essai d'uìie vìélìwde, eie. oppUquée mix Moli. ierr.
et fluv., eie; 1807, pag. 124. — Rossmiisslcr : Icoìi. Lnnd-und Siisstv.
Moli., Hcfl. IX el X, 1839, pi. 49, fig. G48. - Moquiii-Tandon : HisL
Moli, de France, 1855, pag. 405 (Animai).
V. e. — Vallèe de la Toce: Rivcs du Vcrbano 200-220"^ (Strobel).
R. P. — Plaine (nord) du Pò: Vallee inférieure du Tessin, 80-120™
(Strobel); Vercelli, IRÒ™; terrain erralique (Wella) — Haute vallee du
Pò: alpes de Crisolo, pied du Mont-Viso, ISOC", sous Ics picrrcs
cryslallines et sur les débris de bois pourri, près les ruisseaux, dans
les cndroits Inimides el marécageux, etc. (Stabile).
* 5. Vcrtigo aiiiivertijs^o.
Pupa anlivertigo, Draparnaud — Tabi, des Moli., 1801, pag. 57.
Yertigo sexdentata , Fcrussac pére — Essai mélhod. eie, loc. cit'., 1807, pag. 124.
— septem dentala, Férussac — Tabi. System. 1822, pag. (58. — MoquinTandon
loco citato, pag. 407. (.\nimal).
V. e. — V. De la Doire Bàllea: Liliannes, en Val Gressoney,
GKO-GTC"; sous les pierres, sur les débris de bois pourri, sous les
feuilles pourries, eie. (roches crystallines), rare parlout (Stabile).
R. P. — Basses régions du Tessin: 80-120™ (Strobel); Vercelli
(Molla).
V. T. — Val Varaita: Brossasco prèsVenasca, 840-600™ (Mori.).
Obs. Meme gisement des espèces précédentes. Quelquefois existe
un pli rudimentaire au-dessous des plis coiiimellaires, à la base de
l'ouverture, et un autre, très petit, dentiforme, palatal supérieur
vers l'angle de l'ouverture (Rossniiissler : Icon. d. Landund SiissiVr
Moll.^ Heft. X, 1839; pi. 49, fìg. 6ft7).
106
e. STABILE,
Soct. VK UTI LI. .%. (a)
[VerUUii, Mo]'iin T.uulon — ///s«. Muli, de France , 1855. pag. 40S.)
* 6. Weriigo ¥eiietzii.
Verligo Venelzii, Cliarpenlier — in FLVussac; Tableau System., 18-22. pag. 69.
— plicala, .\uguste Miiller — in Wiegmaiin: Archiv. fiir Naturgeschichte , 1828
pag. 210, pi. IV, ng. 6.
— Venetzii, Cliarp. — Calai. Moli. Suiss. 1837, pag. 18, pi. 2, llg. H.
— hamala, lleld - in: his, 1837, pag. 304.
Rossmassler — Icori, der Lauduad Siissw. Moli., Hefl IX et X , pi. '.9, (Ig. 650.
Moquiii-Tandoii -- Moli, de France, 1855, pag. 408 (Animai).
R. P. — Vallèe du Ticino (Slrobel).
* 7. \eviìso pniiilla.
Verligo pusilla, 0. Miiller — Verru. llisL, 11, 1774, pag. 12V.
Helix verligo, Omelia — Systema naturcB, etc 1788, pag. 3G64.
Pupa verligo, Draparnaud — Tabi. Moli., 1801 , pag. 57.
Rossmassler — Tconogr. eie, loco ci lato fig. 649.
Moquin-Tandon — Op. cit. , pag. 409 (Animai).
V. e. — Uives du lac Majeur (Slrobel), Fcriòlo (Benson) — Vallèe
de la Doirc Ballea: Viverone (Mella).
(a) Coquille tournée à gauche, trós-pelitn. Mfichoire ;i bord libre, ou inférieur, à
peine un petit pcu rostriformc-arrondi au milieu.
MOI.LL'SQUES TEUHESTRES , liTC. lO?
■\"\- Oculos ad basin pedimculorum ferentia.
t Oculi ad basin postero-internam.
Familia: AURICULACEA.
Gen. CARYCHIU3I.
{Carychium, Muller — Venn. Hisl. , II, 1774, pag. 125.)
* 1. Carycliiiiiti miniiniiiii.
Carychium minimum, Miiller — Verm. Hist., loco citalo.
Auricula minima, Drap. — Tabi. Moli., 4801, pag. 54.
Rossmàs.sler — Icon. etc, Heft IX et X, 1839; pi. 49, lig. 660
Moquin-Tandon — iWoH. de France, 1855, pag. 413, pi. 29, fig. 15-23 (Analom).
V. e. — Val de la Toce: Domo d'Ossola, 310™ (Strobel) — Val
de la Doire Bàllea: Viverone, 330™ (Malia).
R. P. — Plaine du Pò, nord: Valle del Ticino, 60-100™ (Siro-
bel) — ; Vercelli, IBO™ (Mella); Turin, alluvions, 220™ (Morlillel).
2. Carychiani tridentalnui.
Saraphia tridentata. Risso — tìist. nat. Europ. mérid., IV, 1826 , pag. 84.
Carychium elongalum. Villa — Dispos. syst. Conch. , 1841, pag. 59.
— tridentatum, Bourguignal — Aménités inalacologiques , in: Revue et Mag.
Zool. par Guérin, 1857, § LXIV; el 1859, § LXXil, pi. II, fig. 12 (lirage
à pari, pi. XV, flg. 12).
V. e. Hóspice du Simplon, 2020™; sous les grosses pierres dans
les endroKs marécageiix (Stabile). Six exemplaires qui ne diffèrent
pas l'un de l'aulre. Celle espèce (ou variélé (?) de la précédente) a
élé trouvée aussi par M/ Bourguignal dans les bois de Schwibbogen,
enlre Eniatlen et Sonnenberg près du lac de Lucerne, ou lac des
Qualre-Cantons, (enlre 780 el 850™): et à Giessbach , dans l'Ober-
i08 f.. sTADii-i:,
land Bornois, près dos cascades (à pcu près GOO'"). ^ous avons reca
ce Carychium de Florence, rccucilli et comniuniqué par nolre ami
concliyliologiste M/ Uzielli de Livoiirne; sa forme est un petit pcu
plus élancée, et ses tours paraissenl un peu nioins convexes. Le C.
tridentatiim existc aussi en Lombardie, où il est mèle quelquefois
au C. minimum. D'aprés Moquin-Tandon {Moli, de Francesi p.kih)
M/ Piifon aurait trouvé le C. minimum dans les Vosges à BOO'"; il
est bicn probable que ce soit le C. tridentatum.
B. PULIVIONATA OPERCULATA. ^'^
tt Oculi ad basin postcro-cxternam.
Familia: ACICULACEA.
Gen. ACME.
[Acme, Hartmann — StjKlom. Gaslcrop. 1821 , pnp. 37 — Acicula, Hartmann in: Neùc
Alpina, 1821; non Risso — Pupilla, Agassi/, in Charpentior — Moli,
icrr. et fluv. de la Snisse, 1837.)
1. Acme lineata.
BuUmns linealus, Draparnaufl — Tabi. Moli., ISOl.
Anricula lineata, Drap. — Hist. Moli, 1805, pi. Ili, fig. 20-21 (mala).
Acicula lineala , Hartmann — in: Ncue Alpina, 1821, I, pag. 215.
Cyclosloma lincalum, Fórussac — Dict. class, d'hist. nalur. , H, 1822, pag. 90.
Acme lineala, Harlmanii — in Slnrm : Deuhchlaml Fauna, etc. VI, 1823.
Pnpula Unenta, Cliarponlior — Op. cit. 1837, pag. 22.
Cyclosloma linealum, Porro — Mnlacologia Comasca, 1833, pag. 70, pi. 1, fig. 5.
Moqnin Tandon — Moli, de Frnnce , 1855, pag. 509, pi. 38. fig. 4-7 (oplima).
V. G. — Rlves occidentales du Lac Majeur: Belgiratc, eie. ; sous les
grosses pierres, dans les pctils vallons abrilés et fraìs ; rare (Stabile).
(7) Voypz il la fin.
MOLLUSQUES TEnUESTtVES , ETC. Ì 09
ttt Oculi ad basili externam.
Familia: CYCLOSTOMACEA.
Gen. CYCLOSTOMUS.
(Cyclosloma {\i3irV\m) , Draparnaud — Tabi. Moli. 1801; Cycloslomus, Monlfoil — Conch.
system., Il, 1810, pag. 287).
Sect. e R 1 C I A
{Ericia , Moquin-Tandon — in Parliot : Mémoire sur les Cyclostomes , 1848).
*
1. Cyclostoiiuis cleg;au!$. (§)
Ncrita ekgans, Mùller — Vervi. fJist. , 177i, li, pag. 177.
Cyclostoma elegans, Drap. — Tabi. Moli., 1801, pag. 38.
Cycloslomus elegans , Monlfort — Conch. sysl. , 1810, pag. 287-
Moquin-Tandon — Moli terr. et fluv. de France , 1855 , voi. I (éludes auatom. al
piiysiolog. des moli.), et voi. II, pag. 497, pi. 37, flg. 3-23 (Analora.).
Troscliel, H. — Das Gebiss der Schnecken, etc; Berlin, I, 1856, pag. 69, pi. 4,
fig. 8 (dcnts iinguales).
Claparèdc, R. E. — Cyclostom. eleganlis anatome - Dissert. inaugitr., cum tab. 2,
Berlin, 1857.
R- P. — Plaine du Pò (nord): Pavie, charrié par le Tessin (Stro-
bel, Rezia) (a); Turin (Mella) — Plaine sud: Rosignano, Sanctuairc de
Créa, 200-400™ (Mella); coUines d'Asti, Alexandrie, Valmadonna,
(Mella, Strobel, Marani); Monferrato (Rezia); Stradella, Broni (Villa,
Slrobel).
V. T. — Vallèe du Tanaro (Strobel) — V. de la Bòrmida: Acqui
(Villa, Bononii) — V. Sciivia, sur les coleaux de la rive droite à
Tortone, Corniasca, etc. (Mortillet) — Val Stafferà; Val Coppa; Val
Aversa; Val Tidone; Bobbio, etc. in Val Trebbia (Strobel).
(8) Voyez à la fin.
(a) D'aprés 1\I.'' lo docl. A. Rezia {Eiium. sislem. Gasterop. terr. e fluv. dd dintorni
di Pavia, i848) on aurait essayó infruclucuscment d'acclinialcr le C. elcyans ù l'a\ie.
IVOTE^.
(1) Les moWasqnes pulmonés inoperculés (à l'exception dea Proserpìnides)
Bont androgynes , et appartiennent à l'ordre des Adelopnciimones ., c'est à diro
à ces mollusques qui ont l' or ifice resplratoire petit ^ situé à droi te ou à gauche
de la margede la durasse ou du collier, et uvee un sphincter special (l). Lea
progrès de la malacozoologie ont fait conuaitre aussi les notables diflFérences
des organes digestifs , et plus particulicrement des ingestifs ou de la mastica-
tion, dont l'étude est d'autaut plus important car ces organes sont en rapport
avec les moeurs et les habitudes de ces petits étres merveilleux qui sont biea
(1) Cliez Ics InopercuUs d'eau douce , la cavile respiratoire tapissùc d'un réseau
vasculaire pour la respiralion aérienne, conlicnt aussi quelques lamelles brancliiaics
pour la respiralion aqualiquo; d'après celle organisallon , plusieurs malacologisles onl
réliré ces mollusques de l'onlie des Pulviunès , el ont créé pour euv l'ordre des Pul-
mobranches; quant aux Ancylex on les a placés parmi les Moìtopleurobrancìies. Sì d'un
còlè il y a des niolifs qui juslillent ces démembrcmciits, il n'est pas moins vrai,
d'autre còlo, que les Inoperculès d'eau douce sont de vrais pulmonés, c'esl à diro rcspi-
ranls l'air libre.
Meme cliez les Operculés terrestres l'appareil vasculaire présente déjcà quelques rudi-
mcnls d'organisalion branchiale , el néanmoins il soni tous des mollusques démeu-
ranls sur Ics Ironcs des arbrcs, sur Ics rochers, eie, mème où il n'y a point d'eau,
tandis que les Operculés aqualiques soni des vrais brancliifères deslincs à vivrc dans
l'eau , et pas aulrcment. Quaml on parie des mollusques, ce n'cst pas taxalivement
et, comm'on dit , à la lellrc, qu'on doil acccpter lo mot pulmoìiés, conime l'on ferail
piiur des aniniaux d'un onlre supiMieur ; mais, pour tout malacologisle senso, un
mollusque pulmonc n'usi aulrc cliose que un viollusque rcspinint l'air libre.
G. STABILE, MOLLIJSQIIES TCHRESTRES, ETC. Iti
dignes de toute l'attention des scrutateurs de la nature (1). Nou3 n'entrerons
ici qua dans quelques détails descriptifs sur la màchoire et la langue des Ade-
lopneumones.
La màchoire est une pièce arquée, dure, cornee, implantée supérieurement
dans les lèvres, c'est à dire fortement attachde aux parois de la cavité buccale.
Cet organe est compose de mucus éndurci , contenant une faible quantità de
carbonate de chaux. Presque tous les Adelo'pneumones n'ont que une seule
màchoire , quelques-uns troia ; d'autres enfin n'en possèdent pas.
Màchoire unique oii solitaire.
Chez les Adelopneumones qui possèdent une seule màchoire, celle-ci se
présente sous des formes diffdrentes, dont voici les principales:
Oxygnatha — Màchoire fortement arquée, et quelquefois verticalement
carénée au milieu, avec une forte saillie rostriforme, plus ou moius large, ou
en forme de bec, à la partie moyenne du bord libre ou inférieur.
a) Màchoire arquée d'avant en arrière, lisse on presque lisse: Limax,
Philomycus (2) , Tennentia (3) , Parmarion (4) , Helicarion (5) , Vilrina ,
Zoniies.
(1) On a enfin compris combien il est indispensable à l'avancement el perfeclion-
nement des éludes malacologiques, de bien examiner, avant tout, l'organisalion des
mollusques. Plusieurs savanls dans ces derniéres années, se sont occupées artivement
de celta branche importante de l'histoire naturollc, ci leurs travaux ont dójà apporta
beaucoup de lumière dans Tobscure labyrintlie; il reste encore bien à faire, c'est vrai,
mais nous ne doutons pas d'affirmer que de nos jours on a déjà de quei poser quelques
bases d'une malacoiogie assez rationeile. Farmi les contemporains illuslrateurs de l'a-
natomie soli generale soit speciélle des mollusques, nous citerons les suivants: Albers,
Bauilon , Claparéde, Deshayes, Milne Edwars, Fischer, Gassies, Gegenbaur, Gratiolet,
J. E. Gray, Aloys Humbert, Keber, Knight, Lacaze-Duthiers, Laugier, Lebert, Leidy,
Lovén, Macdonald, Moquin-Tandon, Mòrch, Otto Goldfuss, Robert-Garner, Saint-Simon,
Adolphe Schmidt , Oscar Schmidt, Semper, W. Thompson, Troschel , Wilton, Wood-
ward , eie. Malheureusement nous avons , dans ces derniéres années, à regrelter la
perle de plus d'un de ces honorables savanls. Ici à Milan , c'est M.' Sordelli (Filabile
dessinatenr des reptiles du grand ouvrage de M.' le Prof."" Jan) qui s'occupe actuel-
lement de l'anatomie des mollusques. Ce monsieur a bien eu l'obligeance de se mellre
à nutre disposition, pour celle parlie, et dés ses premiers essais nous n'avons que des
éloges à lui tributer.
(2) Philomycus, Raflnesque — Jnnal. of nat. 1820 (Limax carolinensis, Bosc).
(3) Tennenlia , Humbert — in Revue et Mag. Zool., par Guérin , Paris; 1862, no-
vembre (T. Twailhesi, H.).
(i) Parmarion, Fischer — in: Ad. Soc. Lina, de Bordeaux, toni. XX; juin , 18jj.
(5) Helicarion, (Heli.xarion) , Férussac — Tableau system., Prodrome, ìAi2.
112 G. STAISILC ^
ò) Màchoire à cótee fiues, serrces, u'anivant pus jusquà la marge infé-
lieiue: Mucrocyclis (1).
e) Màchoire courbde ea forme de fer à chcval, et rnuuic de còtes fortes
et distinctcs: Siinpidopsis (2)-, ou de denta robustes et saillautes sur le bord
libre: PelUcula (3).
d) Màcboire comuie la précédente , avec , et plus souvent sans dents ,
toujom-a surmontée d'une plaque large et haute, trapezoide ou quadrangulaire ,
implantée dans la cavité biiccale (4), et tantòt lisse ou presque lisse : Sac-
cinea\ tantòt avcc de cótes vcrticalcs: Omalonyx (5).
e) Màchoire peu courbce, lissc, Irès semblable à celles des Zonitcs, mais;
surmontée d'une plaque quadrangulaire, haute et large, à peu prùs comme
chez les succinées: Camptonyx (6).
Aulacognatha — Màchoire peu arquée , souvent assez étroite , à strics
fiues, plus ou moins prouoncces, et à deuticules ou crénclures niarginales pe-
tites, peu distinctcs, ou uulles^ saillie mediane du bord libre plus ou moins
pronoucée, non rostriforme.
a) Saillie mediane, deuticules marginales et stries uulles: Ariophanta
(A. retrorsa, Gould-, spec. sinistr.).
b) Saillie mediane plus ou moins distincte, quelquefois nulle; strics nom-
breuses, plus ou moins étcndues, apparentes, ou demi-effaeées: Parmacclla\
Hellx — Sect. Dclomphalus (H. rupestris, rotundata, etc), Bradyba;na (H.
cìliata), Sagda (II. Cookiana, Gmelin*, H. alligans, Adams , etc.)*, Bu-
llmus — Sect. Buliminus (B. obscurus, montanus, etc), Zebrina (B. detri-
tus, etc.), Chondrula (B. tridens, quadridens, etc), Azeca (B. Menkeanus,
dentiens) , Zua (B. subcylindricus) , Ferussacia (B. folliculus, etc.)-, Stcnogyra
— Sect. Rumina (B. decollatus), Subulina (B, octonus, etc); Pupa, Balia,
Clausilta, Carychhim, Physa, Planorhls , Amphipeplea, etc.
Odontognatha — Màchoire à cOtes; largemeut crénelée, ou fortement
denticuléc sur le bord libre.
a) Màchoire médiocremcnt courbée , à cotes nombreuses , plus ou moins
(1) MacrocycUs, Dock — Index Moli. 1837 (Ilelix laxata, Fér; H. concava, Say, etc.)
(2) Simpalopsis (Beck), SliuUioworlli — Beilrcige zur niihcren Kennlìiiss d. Land-ttnd
Siissw. Moli. d. Porlorico ; in: Milllieil. Naturf. Geselhch. in Bern ; Miirz, 1834. Yi-
Irina sulcosa , Fiìrossac ; V. rufovirens, Moricand, etc).
(3) PdUcula , Fisclier — Mèlamjcs de Condujliologie , in : .ict. Soc. Limi, de Burdcaux,
janvier 185G (Succinea depressa, Rang).
(4) Chez quclques Aiions ci l'hyscs , etc. oxiste nussi une sorte il'appendice , souvent
assez large n'Iativcmcnl à la partie libre, implantée dans les lévros. La parile supó-
rieurc de la miVclioire de la l'hysa acuta est termirii'c eri l'urmo de trianglo.
(5) Omalonyx, It'Orbigny — Fisclier; loco dialo, 1856 (Succinea unguis , D'Onn.).
(0) Camplunyx , IJcnsoii — in: Annah and Mag. of nal. hist. May, 1838. (C, Theo-
baldi. B,).
MOLLLSQLliS TEKUESFUES , ETC. 113
fortes et aplaties, formaut autant de deuticules ou crénelurea marginules emous-
flées: Arlon, ArioUmax (1), Megapelta (2), Vaginulus , Helix — Sect. Tri-
gonostoma (H. angigyra, obvoluta, etc.) , Drepanostoma, Fruticicola , paitim
(H. strigella, cantiana, carthusiana , ciuctella , sericea, hispida, etc.)> Xero-
phila, partim (H. apiciua, couspurcata , vinifasciata , cespitum, etc).
b) Màchoire peu arquée, àcòtes fines ou ligncs convergentes -, denta mar-
ginales nulles: Liguus (3).
e) H. arquée, à stries perpondiculaires, nombreuses et robustes ; Achalina
(A. fulica, etc).
d) M. à cotes peu nombreuses, fortes: Limicolaria (4).
e) M. arquée, à cótes peu nombreuses, saillantes, et à dents (ou saillies)
margìnales, fortes: Helix — Sect, Ulota (H. fruticum), Xerophìla, part. (H.
neglecta , erieetorum, pisana, variabilis, etc.), Isognostoma (H. personata),
Arianta (II. arbustorum), Campyla?a (H. glacialis, frigida, colubrina, cingu-
lata, tigrina, zonata, etc.) (5), Iberus (H. serpentina, etc), INIacuIaria (H. ni-
ciensis, sicana, Codringtoni, etc), Tachea (H. sylvatica, nemoralis , etc) ,
Pomatia (II. pomatia, H. cincta, Miiller, etc): Borus (6).
Goniognatha — Màclioire arquce, convexe en dessus, plus ou moius
concave inférieuremeut 5 composée de segmenta imbriqués.
a) Segraents nombreux, verticaux, en forme de larges cotes, à marge ex-
terne convexe, un peu concave à l'interne, convergentes vers le centre: Bu-
Umulus (7).
h) Segments larges, en forme de trianglcs irréguliers, disposés oblique-
ment, à marge externe crénelée-, un grand triangle au milieu de la màcboire;
Orthalicus (8).
Trois màchoires
Quelques-uns des Adelopneumones possèdent trois màchoires, ou plus pro-
prement leur appareil maxillaire est forme de trois pièces -, l'une robuste (la
(1) ArioUmax, Mòrdi — Beitrdge zur MoUuskenfauna Cenlral-Amenka''s; in Malak.
Blàlter, von Mcnke el PfeilTer , 1859, (Limax Columbianus, Gould.).
(2j Megapella, Mòrdi — in: Journ. Conchyl. , Paris, 18S7, (M. semitecla, Mòrch).
(3) Ligms, Monlfort — Conch. sysL , 1810, (.\diat. virginea, eie.)
(4) Limicokiria , Deck — Index, eie. 1837, (Bullmus Adansoni, Pfeiffer).
(5) M.' de Saiiil-Simon [Miscel. Malacol. , 2.'' dècade, Toulouse, 1856) a bien ee
l'obligeance de analomiser presque toules ccs Campylées; M."' Sordelli de Milan, TH.
frigida et l'H. cincia.
(6) Borus , Albers — Die ffelicecn nach nalurlich. Vencandtsch. system, geord. ;
Berlin, 1850 (Bulimus ha?mastomus, Scopou).
(7) Bulimulus, Deck — Index, «le. 1837, Bulimus lila, Fér. ; D. cinnamomeo-linea-
tus, MoRicAND , eie.
(8) OiUmlirvs. Bcrk — Indt.r , eie. ^Bul. gallina sultana, Lamk.).
H
Ht e. STABILE.
vraie machoire), supérieure , trans versale-, les autres deus, moìns fortes ,
souvent peu développées, iuférieures, sont plac<jes l'une à droite et l'autre à
gauche, et verticalement.
a) Màchoircs lisses; la supérieure le plus eouvent avec une saillie rostri-
forme mediane peu sensible: Limncea.
b) Màcboires supérieure et latérales papillifères , non rostrécs au milieu:
Aitcylus.
e) Màcboires latérales à peine rudimentales: Planorbis corneus.
Màchoires mdles
Agnatha — Enfin les moUusquea Adelopneumones carnassiers, qui chas-
sent la proie vivantc, no possèdcnt pas de màcboires: TestaceUa, Daudebar-
dia, Glandìna, CyUndrdla.
Lamjae et dentu liwjuales
La languc des MoUusques est représentée par une espèce de ruban cartilagi-
neux (1), long, étroit, épais, concave en dessus, élastique, place sur le plancher de
la cavité buccale, et rccouvert d'une membrane mince, résistaute, rude, hérissée
d'un grand nombre de petites papilles ebitiueuses (2), solides, plus communé-
ment appellées dents. Chez les Adeloimeumoncs ces dents sont à peu près
toutes égales, disposées en séries nombreuses transversales , formant une sorte
de pavé uniforme ou trèillisage (3). J'ai créé, dans ma coUection , pour ces mol-
lusques la tribù des Isoglossata. La disposition des séries ou rangées varie
chez les divers mollusques-, ainsi elles sont disposées sur une ligne droite:
Planorbis contortasi ou en lignea courbes: Limax carinatus\ à angle ren-
trant: Cieciliantlla acicula; ou saillant: Ancylus fiuviatilis\ à legòres cour-
bures ou sinuosités symétriques: Vitrina pellucida , Zonites striatulus, Zua
lubrica, Ilelix obvoluta, etc; ou bien en séries obliques qui des bords du
ruban linguai descendent vera le centre: TestaceUa, Daudebardia , etc.
(1) QuL'Iiiucs iKiluralisies uni rcf^ardc col orgaiic cornine une màclioiio iiifrrioiire.
(2) La Chitine (^itcJv =;: tuiiiquo) psl une substanre drcouverte par M.' Oiiicr dans
les parlies solides et ti^giimenlaires du corps el des membres des Insectes et des Crustacés,
dans la composilion des quelles elle entre jiour un quarl. On l'obtient en trailanl ces
deux parlies par la pelasse à chaud qui ne fail que la dégager, sans la dissoudre,
des aulrcs subslances animalcs avec Icsqueiles elle se Irouve mélée. Elle offre poiir
faraclòre d'élre soluMe dans radile sulpburique à rliaud, de ne poinl jaunir dans
l'acide nilrique, du biùler sans se fondre, en laissaiit un cliarbon qui conserve la
forme de rorgane brulé, eiifln de ne pas conlenir de l'azole. Par ce dernier car,icl(^re la
Chiline se rapproclie des subslances v('i;('tal'>,
(3) Pavemrnt. Macdonal-I.
MOLLUSQUES TEUnESTRlìS, ETC. 115
Les dents lìnguales sont eimples, bifides, trifides et méme quelquefois qua-
drifides, à pointes inégales, et dont les externes sont presque toujours les plus
basses. Souvent les pointes obtuses sont surmontées d'un appendicule ou dcnt-
coniquc, courte et forte: Limax, Vitrina, Zonites , Zua , etc.
Chaque sèrie transvcrsale est composte d'une dent mediane ou centrale,
et de plusicurcs deuts latdrales-, souveut les dents latérales allaut vers les còtés
externes de la langue cbangent plus ou moins de forme; si elles sont tricuspides,
ou bicuspides, les dentelures ou pointes latérales à la pointe élevée centrale,
et plus encore celle du coté interne, s'oblitòrent ; la pointe centrale se transforme
elle aussi , de manière que les dents marginales de la plaque linguale sont
quelquefois remplacées par de vraies pointes élevées, simples, fortes, cunéifor-
raes ou aculeiformes , et plus ou moins recourbées; c'est ce qui a licu ordi-
nairement chez les Oxynatha.
Dent centrale — a) s i m p 1 e. Cette dent , ou papille , est quelquefois
cu forme de cóue plus ou moins obtus: Vafjimdus, Philomycus, Ampliipeplea,
LùnncEa, etc-, ou en forme d'ergot: Borus-^ longue, étroite, à sommet lan-
caolé, obtus: Achatina fnlìca\ petite, sub-carrée: Bulimus cinnamomeo-Uneatus\
courte, très petite: Stenogyra (Bui.) decollata et octona\ large, sub-carrée,
obtuse: Bostryx {ì)\ large, allongée, tronquée, sub-arrondie au sommet : Ario-
phanta retrorsa (sinistr.).
b) bicuspide ou bifide: pointes larges , sub-quadrangulaires : Or-
thalicus (Bui.) gallina sultana^ plus ou moins cunéiformes: Camjptonyx ,
Planorbis.
e) tricuspide ou trifide: pointes mamelonnées, plus ou moins
obtuses ou cunéiformes, la mediane ordiuairemeut plus élevée et robuste : Jrìoìi,
Limax, Tcnnentia, Gceotis (2), Vitrina, Simpulopsis , Succitiea, Zonites,
Ilelix (stricto sensu), Zua lubrica, etc. (3).
d) quadrifide: pointes arrondies, les deux médianes égales, les deux
externes plus basses: Pellicula.
Dents latérales — a) simples: fortes, un peu courbées, pointues ,
en forme d'ei'got : i?or«<s; médiocres, coniques, obtuses: Vaginulus , Philo-
mycus; larges, sub-carrées: Bostryx.
h) bicuspides ou bifides: pointes sub-carrées, ou cunéiformes ,
sub-arrondies ou mamellonnées , etc. •, la dentelure interne est presque toujours
(1) BuUmus , (Bostryx) solutus , Troschel-in: Zeitschr. fur italakozool. , 1847.
(-2) Gwotis , Slìultleworlh — Beitràge zur mheren Kenntniss der Land-und Siisswass.
Moli, der Portorico; in: Miltlieil. Natarf. GescUsch. in Beni; marz, 1834. — M.'' Fischer
(in: Ad. Soc. Limi, de Bordeaux, lom. XX, juin, 1835) donne ce genre conime sy-
iionyme de Peltella, Webb et Van Bcneden.
(3) Les pointes cu dentelares de chaque còle de la pointe centrale, chcz la Zita
ìubrica et l'Hdix nautififormis sont très émousòées et rcduites presiiut à nóaiit.
il6 e. STA&ILE,
la plus longue: Vitrina , Simpulopsìs, Succinea , Zonites , Helix (stricto
SGUsu) , Zua , BuUmus clnnamomeo-lineatus , Orthalìcus, Achalina fìdiea,
Cawptonyx, Limna;a, etc.-, uue pointe arroadie et l'autre courbée eu forme
de beo sur elle, et munie du coté interne de petites denticules: Bulimua lita\
dentelures cu pointes dgales, symétriques , obtuses: Tennentia\ ou sub-arron-
dies: yJrloplianta retrorsa.
e) tri Fides ou tricuspides: Arion, Lìmax , Gccotis, Rumina
(Bui.) decollata., Pianoro is , etc.",
d) q u a d r i fi d e s : Amiìhipeplea. /
Dents marginales — a) simples: courtes, conlques, très petites:
Vh'domycna: cunéifornies et pvcsqne droites.' Camptonyx-^ alloiigées, fortes ,
plus ou oioins subulées et rccoui-bces: Lìmax, Gceotis, Vltrbia, Zotiilcs.
li) bicuspides: dcntelure ou pointe interne longue, conique, uu pcu
courbée; l'estéricure très petite, tuberculiforme: Planorbis carinatus ; pointes
inégales, obtuses: /^sfj-?/a;; dentelures égales, symétriques, cbaque pointe
elle mcme courtcment bifide: Ariopìianta retrorsa.
e) tricuspides ou trifides: Simpulopsìs ; les deux pointes plus
courtes d'un seul coté (rexterne): Bui. cinnamomcodìneatus.
d) multicuspides: larges, termiuées à deutelures petites, uniformes :
Amphipeplca.
Les denticules ou papiìles lingualcs chcz la Parmacella Deshayesii (1)
sont réduites à de simples asperités ou denticulations aplaties , triangu-
laircs. Le muscle semi-circulaire do la poche buccale n'est jamais en contact
avcc les alimenta, et la plaque cornee ou linguale xV offre aucuue trace de
vaisseaux, ni de nerfs. « Ce ne sont pas, observe M.^ Fischer, des organes
de gustation, mais on peut les rapprocher des armures du palais de certains
poissons ». Cette singulière organisation est elle caractéristique et commune
à toutes les vraics Parmacelles (exclus.: Peltella et Parmarion)^ — Chez les
moUusques carnassiers, la dent ou papille centrale n'existe pas; leur membrane
linguale est gamie d'une grande quantité de spinules visibles méme à l'oeil
nu, fortes, allongccs, acérées, disposées cn series ou rangécs transversales et
obliques formants un angle entrant mediane, mais désunies. Ces spinules sont
coniques, légèrement courbées, à convexité dirigée eu dedans, terminées à
crochet, et avec un renflement ou apophyse vers la moitié: Tcstacella, Gian-
dina; ou bien cUes sont aigUes , lisses, non crodiucs, et avec leur partic infé-
rieure renflée: Daudebardia.
Pour designer la dispositiou des dents ou papiìles lingualcs de chaquc
rangée (2), il vient très à propos d'user la formule déjà cmployce pour repré-
(1) P. Fisrlicr — Mrlangea 'le fonc!ii/lioi''gii:: in. Ad. Sor. linn. de Bordeaux, 1835.
(2) Clied, rx) nllfm.mrl.
UOLLt'SQUES TEKRESTRES , tTC 1 1 7
senter la deutition dc3 animaux vertébrés. Ainsi, p. ex., la notation 55. 1. 55
iudique une serie ou rangée de 55 dents ou papilles latéralcs de cliaque coté
de une dent ou papille centrale. Cependant, comm'il devient utile de tenir
compie quelquefois merae du nombre des séries ou rangées, ainsi peut servir la
notation formulée de cette manière: " ','J' . Par cette notation j'aurai repré-
101/
sente le nombre (100) des rangccs dentales de la langue de la V'Urina pellu-
cida, et le nombre des dents médianes ou ceutrales (jme) et latérales (37 et 37)
de chaque serie ou rangée; en total 7,500 papilles! Le nombre des dents ou
papilles linguales de chaque serie, de méme que le nombre des séries ou ran-
gées est très variable, et non seulem.ent dans les divers genres, mais chez
méme les différeutes espèces. En voici quelques exemples parmi les inoper-
cv\és (\): Sìicclnaa 'piitris —'-^^k^'-, Balia frarjilis ^^5^; Clausilia lami-
, 23. 1. 23 ^, . . 20.1.20 . . . . 33. i. SS j-,,.
naia ^^^ -, Claus. mgricans —^^ — ; Arion emjpiricorum ~-^^-^ Heùix
cingulata, Var. Luganensis , Schintz i et H. nisoria, Rossm. (à peu près)
^^W^i i7. tigrina, Jan, de 80 à90rangées d'environ 60 papilles grosses et
assez saillantes; fl". asjjersa ^^7^^; H. caperata, Montagu (d'Angleterre)
---^^•, Hyal. (Zonites, part.) celiar ia ''' ^^\Hyal.nitidula "^^^^ — i ^w*
,. , 27. 1. 21 ,
limus ooscurus — tt-; — , eie.
120 '
Quelques ohservations sur les Vi trin e s.
Nous avons déjà observé que les Vitrines possèdeut une màchoire lisse ,
arquée , et munie d'une forte saillie rostriforme sur le milieu du bord libre ou
inférieur; et que leur langue est converte de nombreuses rangées de denticules
ou papilles dont la centrale est bifide , les marginales subulées ou aculeifor-
mes. Dans mes diverses excursions malacologlques j'ai preparé avec soin et
conserve dans l'alcool affaibli quelques exemplaires adultes de cinq espèces de
Vitrines que j'ai pu trouver vivantes: Vitr. brevis, Fer. -, Charpentieri, mihi
{= n/raZ/s, Charp.)-, dlaphana, Drap.; major , Fér.; et pellucida, ìiluller.
J'ai soumis quelques individus de ces Vitrines au scalpel de M.'^' Sordelli,
et voici les resultats des nos observations : Les màchoires de la Vitrina
Charpentieri, diaphana et pellucida présentent bien peu de difFérences; elles
sont très arquées, larges, hautes, et un peu droites en dessus , ce qui leur
donne un'apparence un peu sub-carrce. La màchoire de la V. major est un
(1) Thomson Villiam : RemarUs on the Dentition of Brilish Pulmonifera; in: Annals
and Mag. of nal. hist., London, febr. 4851 =■ Saint-Simon: Miscellanées Malacol. ,
2."" (Ifcnrle; Toulouse , 1830.
H8 e. STABILE,
peu moius grande, elle est arroudie supérieurement , et à extremitt^s plus at-
tenuées, mais un peu obtuses. La màchoire de cea quatre espèces est munie
d'une saillie rostriforme tiès forte, en forme de cóne renversé; un peu plus
large, mais plus obtusc chez la V. Charpentlerl. La partie supérieure de la
màchoire, appendice ou espèce de racine qui s'emplante daus les lèvres, est
longue et très étroitc cLcz la F. major-, un peu plus haute chez la Charpen-
tieri , dtroite et aussi longue que la màeboire chez la dìaphana , courte mais
plus haute chez la pellucida. Mais la màchoire de la V. hrcvls, de meme que
ses dents Hnguales , prcsentent des notables différences: la màchoire est très
large, et peu haute, et la saillie rostriforme n'est représentde que par une simple
avancement au milieu du bord infcrieur-, elle est large et très obtusc", l'ap-
pendice, ou racine supérieure est arrondie, étroite et aussi longue que toute
la màchoire.
Les dents Hnguales de la V. Charpentlerl , major, et pellucida ne sont
guère différentes entr'elles, si ce n'est que chez la V. major elles sont un peu
plus petites. Leur dent centrale est tricuspide, les dents latérales bicuspides,
les marginales, ou spinules, sont hautes, aculeiformcs, un peu obliques et in-
clint'es en dcdans. La pointe otì dcutelure mediane de la dent centrale, de
niéme que la pointe interne , ou la plus grande, des dents latérales est très
élevée (un peu moins chez la V. diaphana), mamelonnée, un peu enlargie
au sommet et arrondie (1)-, le coté ou paroi interne des dents latérales est
sensiblement sinué.
Chez la V. diaphana les pointes ou dentelures mineures de la dent centralo,
sont presque réduites à néant, et n'y sont tracées, pour ainsi dire, que parla
sinuosité qui est de chaque coté de la grande pointe mediane -, les denticules ou
spinules marginales chez la V. dìaphana sont plus obliquement inclinées.
Quant à la V. brevis, ce n'est pas seulement la dent eentrale qui est tri-
cuspide, mais un certain nombre aussi des dents latérales-, la dentelure ou
pointe principale est très élcvée, mamelonnée, arrondie au sommet comma
chez les autres espèces 5 mais les dentelures inférieures , sont tout à fait
émoussées et arrondies de manière qu'on dirait que c'est une pointe solitaire
qui s'élève du milieu d'une base largo et sub-arrondie; ccpendant chez les
jeunes individus, et (ant plus chez le nouveau-nés, la dent centrale et plu-
sieures des latérales sont distinctement tricuspides, à dentelure mediane plus
élevée et peu obtuse-, celle-ci dans le dent centrale s'enlargic un peu an
sommet, et est tcrminée en pointe qui paraìt triangulaire. Chez les adultes ,
après un certain nombre de dents obtusement tricuspides, celles-ci se changent
ensuite en bicuspides, à peu près de la mème formo que ccllos de la V. dia-
(l) Toules les grandcs poinlrs, snit tie la dent centrale qui' des latérales eliez les
Vitrines, sont surmonlées de cotte cspèee de appendicule coniqucobtus doiit nous avons
déjà parie, et qui existe aussi chez les Umax, Zonifes, Zua, etc.
UOLI.USQtES TKRRESTRES , ETC. 11.9
phana, mais à poiute ou deuteluie externe plus dmoussdc, c'eet à dire rdduite
à une élevation sub-arrondie , et à coté interne un peu sinué', bicntòt cettc
élevation s'amoindrit elle aussi, la dentelure ou pointe principale s'amincit ,
la ainuosité interne devient plus sensible, et voilà Ics dents latérales change'es
en pointes marginales, remarquables par leur forme, car elles ne sont pas ni
hautea , ni aculeiformes ou subuliformes comme cliez lea autres Vi trinca et
lea Zonitea, etc-, mais baases, larges, fortes, peu obliques et à sommet aasez
obtus , OD les dirait un quid interuicdiaire entre lea dents et Ica apinules.
Loraque nona avons parie de la forme dea denta ou papillea linguales, noua
avons fait remarquer que les moUusques pourvus de dents médiaues et latérales
comme chez les phytivores , et de apinules marginales comme les carnasaiers
qui se nourrissent de proie morte, appartiennent presque tousaux Oxygnatha.
c'est à dire à ces mollusques dont la màchoire présente une sailHe rostriforme
au milieu du bord libre. Or, d'après l'inspection des organes de la maatication
de la V. brevis, il parait qu'il y ait aussi un certain rapport entre la forme des
apinules marginales et la forme de la màchoire; c'est à dire que lorsque la
saillie rostriforme de la màchoire est peu prouoncée et trèa obtuse , les dents
ou spinules marginales sont elles aussi moins élevées, plus larges et plus ob-
tuses, plus dentiformes que aculeiformes; le mollusque donc plus phytivore
que carnassier.
Notes sur les genres Te nne n ti a , P a r mar i nn ,
II e l i e ari 0 n , et Camptonyx.
Les observations anatomiques sur les Mollusques du Piémout nous ont ne'-
cessairement entrainés à parler ausai de pluaieures espèces et méme de quelques
genrea exotiques ; quelquea-uns de ces genres, d'autaut plus interessants quant
ils sont moins connus, méritent bien des notes illustrati ves. Quelques par-
tisans trop zélés, peut-étre, d*e l'unite de composition , pourronl nous opposer
un magistral: hic non est locus, et nousblàmer d'avoir trop hardiraent sauté
des rives du Po et de la Trebbia à cellesdu Ganges, etc; ils ont quelques
raisons, eux, de s'écrier, mais le monde savant, au contraire, convieudra
avec nous que tonte occasion favorable est toujoura opportune pour publier
dea faits intereaaants pour la scieuce.
Tennentia, Humbert — Ce genre, d'après ce qu'en dit M.'' Fischer,
(in: Journ. Condì. \ Paria, 1863) doit étre conaidéré comme un doublé emploi
du genre Parmarion ; cependant M."" Humbert (Etudes sur quelques Moli
terr.nouv. oupeu connus; in: Mém. Soc. Phys. et fJist. nat. de Genève, 1863)
fait reaaortir quelques notables dififérences par lesquelles on ne saurait si facile-
ment admettre l'identité du genre Tennentia avec le Parmarion. Quant à nous,
nous voudrions ajouter, quo s'il y a un quelque doute sur l'ammissibilité du genre
Tennentia, et ce n'est pas à cause de sa ressemblance avec le genre Parmarion,
120 r.. STAEIJ.E,
du quel il se distingue, au contraire, par pliisieurg caractères ; mais bien plutot
par sa grande affinité avec le genre Mariceìla (l). La limacella de Tennentia
Thii'aìtesiì ne dififòre que très pcu de ceWc do Mar levila Dt(ssumìeri\ quant à
l'animai, d'après les observations de M.'" Ilumbert, il se distinguerait de celui
de Mana'ZZa par son manteau ne faisant pas saillie en avant
sous forme d'un collier charnu, et non frange sur les cotcs. Il vieut très
à propos ici de parler d'un autre mollusque assez iuteressaiit, découvert par
M.*" Morelet à l'ile de Saint Miguel (Acores) : Viquesndia Atlantica^ Morelet
et Drouet (in: Notice sur VHist. nat. des Agores, eie. Paris, 18G0, pag. 139,
pi. 1, fig. 1.) Catte limace rapportée par M.^" Morelet et par quclques autres
auteurs au genre Viquesnelia , s'en distingue au prt-mier abord par son pied
qui n'est pas tronqué postérieuremcnt comme celui de MariceUa (cu Vique-
snelia) et par l'absence du pore rauqueux terminal- son ouverture respiratoirc
est situ(ie à la partie postérieure droite du manteau, comme chez le Limax\
celle de MariceUa., n'a pa3 été indiquée par M.'^ Grray, mais chez le genre
Tenne7itia elle est au milieu du bord droit. C'est donc évident que le mollusque
de M/ Morelet, quoique un peu allié de MariceUa et de Tcnnenfia par la
forme de la limacelle, il doit néanmoius constituer un genre à part au quel
nous donnerons bien volontier le nom de Pluf.onia, déjà opté et non adopté
par M/ Morelet meme (2). Mais où placerons-nous la Viquednelia lenticularis,
Deshayes (non Fiscber, nec Morelet)?.. . Ce genre assez problématique fùt
créé pour une espèce de rudiment ou Osselet testacé fossile, trouvé par
M.'" Viquesnel en Roumelie , et entassé par containes (!) sur une surface de
sept à huit centimètres earrés dans une couclie fluviatile ou lacustre ^ et
trouvé aussi par M.^' d'Arcliiac dans le terrain nummulitique des Pyrénées.
Meme en admettant (ce qui est bien douteux!) que cette petite pièce ait ap-
partenne comme limacelle à un gastéropode terrestre, on ne saurait pas certes
réunir ce rudiment testacc à quelque se soit des genres connus des Limaciens
vivants. Un nouvel arrangement de ce petit group étant dono necessaire ,
nous proposerions le suivant:
(1) Marmila, Gray — Cai. Pulmon. Erit. Mas. 1855 (= Yiqiiesìielia , Fisclicr; non
Deshayes nec .Morelet).
(2) « J'avais renfermó les animaux de colte rspécc, nous étrivait M/ Arthur Morelet,
dans un (lacon qui s'est brisó, et dont les fragmenls on été dispersés pendant une de
nies longues transversées Lorsque j'ai découvert ce mollusque, je ne connaissais
pas le genre Viciuesnelia , qui fùt ciéé pendant mon absence , et je me proposais de
Tappeler Plutoìiia cn hommage des iles volcaniques parmi Icsquelles je l'avais ren-
contré Vous me dcmandez si ma YiqucsncUa ailanlica a le pian locomoteur
tronqué avec uà pore terminal, comme les Arion ... nullemcnt; l'animai se lerminf
à peu près comme le Limax gngaks » .
MOLLCSQUES TERHESTRES , ETC. i 2 1
f Animai à pied tionqué postdi ieurement , et à pore muqueux terminal.
Gon. MARIiELLA.
ClypekUUa , Valenciennes — Mss.; non Clijpklcl'a, Swainson.
Maricvtla , Gray — Calai. Pulinon. lirUish. Mtts. ISSS.
Yiqucsnelia, Fischer— in: Journ. Condì., Paris, 1837; non Yìqiieinelia , Deshayos ; nee
Morelet.
Efipècet Maricflla Diissumieri , Gray — loco citalo,
{Chji.eidella Dussumicri , Valenc. — Mss. = Yiqucsnelia Du^sum. , Fischer — loco citato.)
IIabit. Mahé (Seychellea).
Gcn. TENNENTIA.
(Tennentia, Humbcrl — in: Rcvuc et Mag. de Zool. , Paris, 1863.)
Espécec Tennenlia Thivailesii , Humb. — loco citalo, pag. 11, pi. 17, Cg. i.
Habit. Eégion montagneuse de Ceylan*, jardin botanique de Pevadenia.
tf. Animai à pied non tronqué et sans pore muqueiix.
Gen. PLUTONIA.
(Viquesnclia , Morelet — Notice sur l'ffist. nat. des Acores , eie. Paris, 1860; non Yiquesnelia ,
Deshayes; nec Fischer.
Plulonìa, Morelet — in liti.
Espèce : Pliitonia atlantica.
(Yiquesìielia allantica , Morelet et Drouet — loco citato, pag. ió9, pi. ì , fig. i.
Habit. Ile de San-Miguel (Acores).
Genre doutcux : VIQUESNELIA.
{Yiquesnelia, Deshayes — in: Journ. Conch., Paris, 1857; non Yiquesnelia, Fischer; Dee
Morelel).
Espèce: Yiquesnelia knticularis , Deshayes — loco citato , pag. £93 , pi. VII , fig. ii 17.
Habit. Fossile à Balouk-keni en Eoumélie (Viquesnel)-, les Pyrénées,
« couche à Yiquesnelia dans la partie inférieure du terrain numraulitique r:
(d'ArcUiac;,
122 G. STABILE,
Parniarion, Fischei* — Daus son exceliente monograpliie de la Farina-
cella Deshaycsii, (in: Act.Soc. Linn. de Bordeaux, 1855) M."" Fischer donue
une liste des ParmacelUdoe divisues en trois genres : Pàrmacella, Cuvier;
Peltella, Webb et Van Benedeu; et Par mari 07i, Fischer. Si, comme le pense
MJ Fischer, le genre Gceotis, Shuttl., est un doublé ennploi du geme Peltella,
nous avons déjà fait voir les difFérences de lorgane linguai de Gaotis et de
Pàrmacella. Quant au genre Parmarlon il se distingue assez bien par l'ouver-
ture dorsale situce au-dessus de la limacelle, et par le pore muqueux caudal
qui n'existe pus chez les Parmacelles. 11 paraìt que MJ Fischer n'ayant eu à
sa disposition que les exemplaires dans l'alcool, de la collection de feu M."" de
Férussac, n'ait pu examiner les organes maxillaircs; cette lacune vient d'étre
comblée par M/ le prof/ Humbert, conservateur du Musée d'histoire natu-
relle de Genove, qui s'occupo avec zèlo de l'anatomie des mollusques. Dans
SGs: Etìides sur qiielques Moli. terr. noiiv. ou peti connus (in: Mém. Soc.
Phys. et Hist. ìiat. de Genève, tom. XVII, I/^ partie, 1863), MJ Humbert
a donne la description et les figures d'une espèce nou velie de Parmarioii
(P. impillaris, H.; de Java), d'où il en rdsul'te quo la màchoire de ce genre
n'a aucun rapport avec celle des Parmacelles, mais est très semblable à la
màchoire du genre Lhnax.
Helicarion (Helixarion), Férussac (=: Nanina, et Vitrina, quorund.
auctor.) Ex: Helicarion Cuvieri, Fér. etc. des terres Australes. Peu distinct
des Vitrines exotiques par sa coquille, ce genre en diffùre par plusieurs cara-
ctères zoologiques: troncature du pied, présence d'un pore muqueux, dévelop-
pement du manteau en avant et en arrière sur la coquille, etc. Màchoire
comme celle du Limax et du Zouites (Fischer — loco citato).
Camptonyx, Benson — L'unique espèce couuue (C. Theobaldi, Bens.),
de ce genre interessant et curieux , vit sur les rochers de la haute montagne
de Girnar dans le Kaltiawar (Ind. Orient.). L'animai de Camptonyx a quel-
ques affinités avec colui à'Ancylus, Chilina et Scarahus : deux tentacules,
courts, obtus, divergents; yeux sessiles sur le milieu de la base postero-su-
péricure des tentacules, etc. La coquille est pileifornie, conique-oblique, brune-
roussàtre; spire de 1 '/o tours, à sommct libre, subspirai, obliquement courbé;
le coté dioit du test prtjscnte une saillio dorsale, cu forme de carène obtuse,
qui du sommet arriva jusqu'au bord de l'ouverture, et corresponde intérieure-
ment à une gouttière sjphouale.
Ilaulcur, 4 '/a millimèlres; lìianii'lio Krnnd. 8; polii. C niill.
Le Campt07ìyx, par la forme de sa coquille, ne peut ètre rapprochd quo de
Otina et de Ancylus\ mais on le distinguerà do la première: à sa gouttière
syphonale, et par l'habitat (l'Opina vit sur les rochers au bord de la mer);
de VAncylus il s'éloigne encore plus par la forme dos Jents lingualoò, par
«oi-msQuF.s rrnursTREs, i:tc. 123
a màchoire solitane et non papillifòre (les Ancyles possèdent trois machoires,
et papillifères), et partecipant à la fois de celles de Zonites et de Succinea; enfìn
par la forme mérae de la coquille qui ressemble plutòt i\ un Pileopsis que à
un Ancyle.
Note sur les Prose rp inidc s et sur les genre A mp h ib o l a
Les Proserpinides (Prose rp ma , Gray, et Ceres, Gray) forment uu'ex-
ception dans l'ordre des Puhnonés Inoperculés , corame YAmpMbola Schu-
macher, daus colui des OpercuUs. L,'Amphibola, qui par sou habitat et par
sa coquille est un peu allié des Ampullaires, est un moUusque operculé (1),
mais avec les caractères des Inoperculés Adelopneumones Isoglosses (andro-
gyne-, orifice respiratoire muni de sphincter-, plaquc linguale construite sur
un pian uniforme, à rangées très nombreuses et horizontales).
Les Proserpinides, au contraire, sont des mollusques inoperculés (2) qui
présentent les caractèi^es des Pidmonés opercidés , et se rapprochent , par la
forme de leur coquille , aux Helicines (ordre des Phaneropneumones , tribù
des Bhipidoglosses). (3).
De V or g ane de V o iiie chez les Mollusques.
Niés d'abord, puis imparfaitcment observe's ces organes, ont été enfin bieii
reconnus et dtudiés par Siebold, Pouchet et Van Beneden, ensuite par Eydoux
et Souleyet, Laurent, Wagner, Moquin-Tandon , Claparède , Macdonald ,
Adolphe Schmidt. L'organe auditif des mollusques consiste en un petit sao
{poche ou bourse auditive) rémpli d'un liquide aqueux tenant en suspension
une ou plusieurcs concrétions {Otolithes) incolores et transparentes comme
du verro, et de nature calcaire. Ces petites poclies, car il y en a une de chaque
coté, sont placées, chez tous les Gastéropodes, contre la partie postérieure,
ou postero-inférieure de la première paire de ganglions sous-oesophagiens, aux
quels sont unies par un pddoncule. Ce pédoncule est creux à l'intérieur dans
la plupart des espèces terrestres et d'eau douce, mais chez quelques-unes , au
contraire {Cyclostomus elegans, eie.) ce canal ou conduit interne n'existe pas
(on verrà ci-après à quelle fonction il est destine). La forme des Otolithes
est, le plus géne'ralement ovoide, mais il y en a d'arrondies, de fusiformes ,
ou paraissant composées de quatre pyramides, de trapezoidales, etc. Quelquefois
on observe une grande variation de formes dans une meme espècei ainsi p. ex. les
Otolithes du Pomatias maculatus se présentent sous plus de dix formes difleren-
(1) Tentacules nuls; yeux portés sur un lobe arrendi.
(2) Animai dioique, orifice respiratoire largc; deux tentacules, courts, subules
youx sessiles, à la parile extérieuve de la base des teutaculcs.
(3) Voir plus avant la note sur Ics PuimoTiPS opercnlés.
4 24 G. STABILE.
tea: subcylindracée, parallèlipipède, pentagonale, trapezoidale, etc. (1). Le nom-
bi-e de ces concrétions varie de quatre seulemcnt j usqu'à plusieures centaines \ il
n'y a que peu de inollusques dont la poche ou capsule auditive contieni une
seule otolithe (Ex. Cydost. elegans, C. sulcatus , C. Voltziamim, Truncatella
Icevigata; Hydroccena Sirlcii; Bytliinia (Hydrobia) acuta, viridis, similìs, etc;
LithoglypJms fuscus et naticoides , etc. Chez la plus grande partiedes Gasté-
ropodes Ics otolithes sont tròs nombreuses, et varient selon l'espòcc et l'àge
des moUusques-, lenr nombre n'est pas toujours en rapport avec les proportions
de l'animai (2), et il arrive aussi quelquefois que les otolithes contenucs dans
l'une des poches sont moins grosses et moins nombreuses de cellos de l'autro
poche.
La poche auditive grossit à mésure que le nombre des concrdtions s'au-
gmente. Libres et isolces vers la paroi de la poche, les Otolithes sontgroupées
sous la forme de très petites granulations (Otoconia), ovoides, arrondies ou
irrégulières , au centro de la poche meme. Ces concrétions libres, suspendues
dans le liquide des poches auditives, comme nous avons dit, sont mises conti-
nuellement eu mouvement par des cils vibratiles, très petits , qui tapissent la
face interne de la poche ; les otolithes se dirigent de la périphérie au ceutre
où sont les corpuscules pierreux accumulés et serre's les uns contro les autres ;
mais entrainées le otolithes vers la masse centrale, elles sont bientot répous-
sées, et dès qu'elles toudient à peine la paroi, elles se rejettent de nouveau
vers le centro, et ainsi de suite; elles sont soumiscs à un mouvement coutinuel
d'impulsion et de répulsion. M.^' Claparède (3) a bien observé les cils vibratiles
et le tremblement des otolithes dans la capsule ou poche auditive du Pomatias
maculatus : la plus légère compression pousse ces petites corpuscules (de forme
cylindrique), l'un après l'autre, dans le canal ou conduit interne du pédonculc
dont le diametro égale celui des otolithes.
Quant à l'organo transmissif, ou conduit des ondes sonores, on ne saìt pas
encore s'il y en exìste. « Est-ce quo, se demando ici Moquin-Tandon, le son
arrive à la poche auditive par la cavito buccale , ou bien se propage-t-il sim-
pleraent à traverà les tissus? « Et à quel degré existe-t-clle la fuculté auditive
chez Ics mollusques? D 'après les observatious de Moquin-Tandon et de
M.*" Baudon, Ics niolhisques aquatiquos, et snrtout Ics acdphales, paraissent bien
(1) Ad. Schraicit — Gehòrorgan des moUiish-cn , in: Beilra'jc znr Malakologie , eie.
Berlin, 1857.
(2) Plusieures centaines d'ololilhes dans VArion rufus , le Limax maximus , etc;
un peu plus de 100 dans la Succinea pidris , ì'Jklix rotundata, arlnislonim , povia-
Uà, etc.; ;i peu près le nn'me nombre dans la Limncea slugnalis; 25 à 30 dans le
Carychium minimum, le Melanopsis Dufourii, etc; 10 à 50 dans la Phijsa fontinalis,
70 dans le Pomatias maacìatus, eie.
{3)'Ct/clo'i(ovi. clegaulia nmtovic : Disserl. iiinupnr. , eie. Hrilin, I8.",7.
MOI.LUSQUES TEKUESTRES, ETC. 125
plus seusibled que les terrestres. Mais aussi chez les aquatiques la fonctioa
auditive n'a pas la mème intcnsitd. Nous dtions un jour occupés à esaminer les
mouvements daus l'eau de quelques Bythlida fluminensis et d'une D. (Pyrgula)
annidata qui se promenaieut sur le fond du petit vase où nous les avions pla-
cées; la B.fluminensis était presque inscnsible meme à un foit bruit, tandis que
l'animai de la D. anmilata, timide et parcsseux, rentrait presque entièrement
sont pied daus la eoquille au simple bruit de notre voix.
(2) « L'on donne, comme l'un des caractères du genre Arlon la situation
autérieurc dclorificc pulmonaire surla cuirasse^ j'ai constate souvent le con-
traire. La priisence de la glande caudale a une valeur beaucoup plus impor-
tante et invariable. Cette glande ne constitue pas le seul organe sécréteur du
liquide poisseux qui lubréfie la peau des limaciens-, ce tissu renferme dans
sou épaisseur une grande quantité de glandules microscopiques dont les con-
duits aboutissent au dehors et làcheut la liqueur qu'ils contiennent pendant
les efforts de la contraction n (Baudon: Nouv. Catal. Moli, de rOise, 1862).
Il faut se rappeler aussi que la màcboire des Arion est bien diflférente de
celle des Limaces.
(3) Cuirasse recouvrant de petites granulations calcaires, inégales, isolées,
sans traces de limacelle. (Note oublìée dans le texte).
(4) Moi , et M.^' le doct. Baudon, nous avons tenté en vain de conserver en
place sur V Arion rufus la coloration du corps. M.^ Baudon essaya aussi dans
l'huile et la benzine, etc", mais rien n'a pu empéclier cette matière d'étre entraìnée
avec le mucus. La coloration de certaines espèces d'Arions n'est pas propre
à la peau, c'est une substance particulière , une partie du mucus déposée à la
surface et y adhérant à peine.
(5) Nous avous dejà observé que les Vitriues ont la màchoire et les denti-
cules margiuales de leur langue semblables à celles des Zonites. Il paraìt que
le besoin d'alimcut est incessant chez elles, et que l'appetit ne leur faisse
jamais défaut. Ces petits moUusques broutent les mousses et dissèquent les
feuilles tombées et ramollies par l'humidité, en ne laissant que les fortes ner-
vures; les substances végétales en decomposition sont les prdferées. On ne
doit pas conclure d'après cela que toutes les espèces de Vitrines sont exclu-
sivement herbivores; au contraire il y en a quelqu'uue qui, dans des circon-
stances favorables , est aussi bon carnassier , el se nourrit non seulement de
proie morte, mais méme de prole vivante et à tissu dur et résistant. Les
expéricnces faites sur la Vìtr. pellucida, Miiller, par mon honorable ami
MS le doct. Baudon deMouy-Oise {Nouvcau Calai, dea Moli, de VOise, 1862),
sont assez curieuses et interessantes; je laisserai donc parler M.^ Baudon memo.
« J'avais, dit-il, mis un gran nombre d'individus sous une cloche avec d'autres
mollusques, en ayant cu soin d'y piacer les roches, feuilles, et mousses souS
lepqiielles ile- vivaient. L'une de ccs vitrines o'introduisit dans les tct d'un
i^é G. STAlUI-R,
Zonites cellarias et le ddvora ; deux Ilei, candidissima tuées par leurs mor-
sures, fureut dévordes Jiussi eu deux jours Je placai alors sous ma
cloche un fiagment de mouton cru, de la grosseur d'une noisette; cinq mi-
nutes après les Vitrines les plus voisines quittent leur place, quoiqu'(^tant
fort occupées à manger des feuilles; de toutes parta je vola arriver mes
Vitrines, elles quittent les trous où elles ótaient caehées c'est un rendez-
vous general; celle qui su^ait les restcs du Z. cellarias abbaudonne sa victime
pour cette prole d'un nouveau goùt. J'ai remarqué à ce moment une véritable
expression dans leurs tentacules; ils ne tàtonnent plus une fois que le ganglion
nerveux a pcr9u Fodeur. On croirait que la vie est concentrée daus ces tiges
délicatos! Ou remarque bien de l'animation dans l'orcille do certalns étres
d'une organisation supérieure; pourquoi n'en trouverait-ou pas, quoique à un
moindre dégré, dans le tentaculc d'un moUusque, siùge principal de sa phy-
sionomie ! Les entailles de la màchoire de cotte Vitrine , sur la chair ferme
et fraìche, sont régulières et circulaires. Elle met six heures pour creuser
trois millimètres de profondeur, mais elle se fatigue vite et ne peut déchirer
lougtemps ; elle ronge les portions musculaires et abbandonne la graisse et
les aponévroses; cette nourriture substantielle étant piùse, elle reste plusieurs
jours saus manger, et son activité est moins grande qu'au moment où son
alimentation est vegetale. Les vitrines ont besoiu d'humidité; j'avais soiu de
verser de l'eau dans le plateau; l'evaporation s'etait opérée parce que cet
appareil était dans une pièce assez chaude , et la vapeur condenséo couvrait
les parois iuternes de la cloche; les vitrines sortaient alors pour lécher les
gouttelettes , puis regagnaient leurs trous. » Jusqu'ici M."" Baudon.
De mon coté j'ai essayé quelques expériences sur la Vitr. brevis, Fév. —
Avant la fin de novembre je quittais la ville pour aller à la oliasse des petits
moUusques sur les coteaux et les rivages en pente douce, ombragés ethumides
de la Val-d'Olona, à six lieues au nord de Milan. Y ayant recueiili quelques
individus de Vitr. brevis, à mon retour, après deux jours d'absence, je plafai
six de ces vitrines dans un pot à fleurs commun en brique, assez grand, rempli
de terre jusqu'à la moitid, et surmontò d'une cloche , ayant eu soin d'y laisser
passage libre à l'air; je n'ai pas oublié de parsémer le terrai» de débris de
tuiles et de vieux mortier, de feuilles pourrios et de feuilles de choux trauchées
et arrosées d'eau fraiche, de petits morccaux de boeuf, de porc et de mouton
crus, enfin j'y ai ajouté deux Helices ciliata, une H. naatiliformi.t et une
H. incarnata vivantes. Mes vitrines n'avaient donc pas à se plaindre d'une
captività si adoucie qui pouvait bien leur faire presque oublier, si cela est
possiblc, l'air natal dea leurs coteaux. Je m'attendais d'un moment k l'autrc
de voir mes pctitcs bctes se diriger du coté de la viande, ou bien attaqucr
les autrcs mollusqucs, mais rien de tout cela; au contraire elles sout rcstées
cachces pendant (rois jours, et je pcnsais qu'oUes étaicnt mortes do cliagrin,
MOLLKSQUES TEnRESTRES , UTC. 4 27
ou cnfoncdes dans la terre-, mais au bout de ce temp3-Jà> voilà mes vitrines
paraitre assez gaies et se promener sur les choui, Je placais alors mon pot à
fleurs dana une chambre plus chaude (9 à 10 ceutigr.). Deux vitrines succom-
bèrent après sii ou sept jours de captivité; les autres (quatre) se conservaient
en bon état; elles se laissaient voir quelquefois, et bien rarement montaient
sur les parois de la cloche; elles rongeaient les choux (que j'avais soin de
changer souvent et d'arroser d'eau fraìche une fois par jour , de méme que les
pierres et la terre), puis regagnaient paisiblement leur retraite*, mais elles
n'ontj amala touché ni à la chair fraìche, ni à celle déjà un peu décomposée ,
et ont mème laissé vivre en paix leurs compagnons de captività (1).
Deux vitrines se sont accouplées le 14 décembre', je ne sais paa si cela ait
eu lieu aussi chez les autres, et si plus tòt, ou plus tard. Le 28 décembre j'ai
vu dea oeufs deposés sur une feuille de chou , mais ils ont disparus quelques
heures après, et je pense qu'ils auront été cacliés sous les morceaux de briques
ou plus probableraent sous terre. Ces ceufs dtaicnt agglomércs ensemble, et
de nature gélatineuse, d'un blanc laiteux et de la giosseur d'un grain de
millet un peu ovai. Après un'attente de trois mois, je n'esperais plus d'en
voir re'closiou-, mais entre le sept et le huit d'avril, voilà sept petits se pro-
mener gais et voraces sur les briques et sur les feuilles; entre le quinze et le
dix-huit du méme mois, le nombre des nouveau-nés était de quinze ou seize.
Leur accroissement s'opère lentement, de manière que deux mois après leur
éclosion ils ne sont arrivés qu'au tiers à peine de l'entier développement.
Les jeunes vitrines restent presque toujours cachées, et se promènent parrai
les feuilles de laitue, qu'elles rongent avidement à préference des autres sub-
stances végétales.
L'animai des Vitrines à peine écloses, ou très-jeunes, lorsqu'il est en mar-
che, c'est à dire en tonte son exteusion , a une lougueur de 2 '/a à 3™'"-, et la
coquille présente un seul tour, ou un tour et un quart de spire; mais les in-
dividus dont l'animai atteint quatre millimètres de longueur, ont déjà leur
coquille composée de deux tours de spire. Chez les jeunes individus, l'animai
est, en dessus et sur le devaut, de couleur cendrée, avec une teinte roussàtre
à la base des pédoncules, ou tentacules supérieurs, qui sont d'un cendré plus
obscur. L'ouverture respiratoire est marquée elle aussi d'une tache ombrée
demi-circulaire ; le reste du corps est blanchàtre et demi-transparent. La
coquille est transparente, et laisse voir la masse viscérale qui est d'un jaune
ambre chez les individus qui n'ont pas mangé, et plus foncé et verdàtre après
leur repas; on y aperfoit aussi bien marquée une petite bande transversale
(portion du canal digérent qui correspond à l'estomac).
(ij Les nolabics diffcroiicos liiiiis Ics organo? ma\illaires el liiiguales de celle esiiùcc,
pxpliquenl assez bien pourquoi elle préfére exclusivement les subslanccs végélales
'Voir li noie ; observations nvr ìe Vilrines).
128 (.. STABILE,
Des indivicUis qui composaient la petite colonie du novembre, huit out suc-
combés à des époques différeutes, c'est à dire, deux vltrincs peu de jours
après leur rcclusion, deus en février, lurautre avec une des U. cìliata aux
premiers d'avrili la dernière vitrine, de méme que l'autre H. cìliata, aux
prcraiera de mai. La coquille des Vitriues, qulnze ou vingt jours avant
leur mort perd la transparence et devient opaque et blancbàtre-, cet ctat,
quo uous appellcrons état de vieillesse, varie de vingt jours jusqti'au delà
de treute. L'//, nautiliformis était vivautc encorc eu avril , lorsque nous cu
sommes servi pour l'anatomie; l'i/, incarnata Buccomba aprèa sept mois
de captlvit(i*, dès les premiers moments de sa uouvelle dcmeure elle fixa
son séjour sur les parois vitreuses de la cloche, tout près dos pctites ouvcrtu-
res, pour jouir de l'air et de la lumière*, elle ne quittait sa place que pour
descendre quelques moments pendant la nuit à ronger un peu les cboux ou Ics
laitues. J'ai constate qu'uue seule vitrine adulte mangeait elle seule autant
que les autres quatres moUusques du genre Hclix\ les petites vitrines sont en-
corc plus voraccs. Les quelques observations que nous avons ici cxposdes sur le
regime alimentaire de la Viir. hrevis, serveut à nous persuader une fois encore
de plus, que dans une science tonte d'observation telle que la IMalaeologie
ou ne doit pas trop se fier aux analogies, et tant moina, d'apròs un fait special,
formuler ime loi d'application generale.
l'uisque nous avons cause jusqu'ici sur les Vitrines, il ne sera pas inutile
d'ajouter quelques mots sur le raeilleur procede pour nettoyer les Vitrines,
c'est à dire pour enlever à l'animai le fragile tét qui y est adhérent. Quelques
conchyliologistes les laissent pourrir dans l'eau froide; d'autres les jettent dans
l'cau bouillante, d'autres enfin dans l'alcool. Ces procddés ont tous leurs in-
cnnvéuients, et d'abord : si l'animai pourri, la coquille subit elle aussi un'al-
teration dans la eouleur, la transparence, etc.*, si l'alcool est trop fort, ou non
pur, chose frequente à nos jours , il gate rapidement le tét des Vitriues
non seulcment, mais la coquille mème plus solide de Succinées, des Zonites, etc.
L'eau bouillante est peut-étre à préferer, mais le procède meilleur et le plus
simple et facile c'est de piacer les Vitrines sur une bande de papier et de
renfermer ce papier dans un flacon quelconque (place horizontalemeut, à fin
que les Vitrines ne tombent pas) dans lequel on ait préablement verse quel-
ques gouttes (p. ex. 12 à 20) de benzine. Au bout de cinq ou six minutes, à
proportion de la grosseur de l'animai ou du degrò de tenacitd de sa vie, (la
Viir. hrevis est asph3-xice un peu plus vite que la Vitr. 'pellucida), on rctire
le papier avec les Vitrines mortes; il suffit alors de fixer avec une dpingle
l'animai antdricurcment, et avec uu'autrc dpingle soulever transversalement
la coquille qui se ddtachc avec facilitd , et qui est très polio et luisantc.
(G) Dcnys de Montfort dans sa CouchyUoloriie Syslématiqnc (1810), orda le
gonre Zonites pour quclqup? cppcccs du gcurc llch'x à coquille inince, à cou-
MOLI.ISQUÉS Ti;ur,i:sn\K5 . i;tc. '4 2?
tjur tl'ai'doi se , à peiistoiiie siniplc et plus ou moing trancbant. La diagnosc
vie l'animai est veuue plus tard confinner cette division , qui n'avait cté faitc
que d'après les caractèves de la coquille, et à en augmenter méme le nombre
<les espèces. Le Zonites dififèrent dcs Heliccs: — 1.° par leur màchoire simple,
•arquée, sans cótes ni dcnts, et à bord inferieur rostriforme au milieu (corame
celle des Limaces\ tandis que la màclioire des Heliccs est ridéc, ou à cdtcs
et à marge denticulée, mais sans saillie rostriforme, corame celle des Arion)
— 2.° par la position de l'orifice sexuel place (à droit) vers la partie
nioyeune ou la base du cou — 3.^ par l'absence du dard et des vésicules
muqueuses ou vermiformcs — 4." Les Zonites se nourrissent de prole morte»
ainsi les dcnticulations ou papilles de leur langue sont tricuspides au centro
corame celles dcs moUusques pulmonds inopei'cules herbivores (Helix, etc);
et sont aculeiformes sur les cótés ù peu près corame celles des pulmouós
carnassiers {Glandina, Testacella, etc.) (1). La nature et la forme de la co-
quille, chez les Zonites, est très variablc; ainsi p. ex. cutrent à former ce
genre 17/. cellaria, MIìller, sans donts; 177. labirt/nthica, Say, avec des
dents ou lamelles prolongées en dedaus de l'ouverture*, 1'//. candidissima ,
Da.\P. à tét épais et calcaire! Les progrés des études malacologiques feront
subir, sans doute, des nouvelles modificatious à ce genre; et déjà plusieures
divisioiis viennent d'ètre adoptées, et on a crcé méme des geurcs nouveaux.-
Gen: Hyalina, pour les espèces du group de VH. ccllaria\ Gen: Lcucochroa,
pour VII. candidissima et ses affines; Gen: Zonites (strlcto sensu) pour les
Zonites à pore muqueux caudal, etc. Tout en tributant les plus justes éloges
•A ccs infatigables illustrateurs de la malacologie, nous ne pouvons pas, ce-
pendant, nous ranger entièrement à leur manière de voir; car enfin plusieurs
caractères ne sont pas exclusifs, et il y a souvent de passages de l'un à Taulre;
l'absence du flagellum (p. ex.) n'est pas exclusive au group du Zonites olive-
toriim (iMesomphix) , mais quelques espèces aussi du group des Hyalincs man-
quent de flagellum-, si le Zon. candidissimus , k la place des vésicules mu-
queuses, présente un corps ou glande globuleuse, ovoi'dc, pédonculée, nous
voyons aussi que chez quelques autres espèces du méme group {H. bcetica,
KosSM.; n. cariosida , Micii.) ce corps glauduleux n'existe déjà plus. Au
contraire il y a quelques espèces appartenantes à d'autres sections du Zonites,
chez lesquelles les vésicules muqueuses sont représeutées par un enduit glan-
duleux plus ou moins distinct, Je pense donc que l'on pourrait, pour le mo-
ment, modifier de la manière suivante la division des Zonites:
(Jon. ZONITES, Monlfort.
Animai: maxilla simplex, arcuata, non sulcata nec dentata , margine info
riori acuto, medio rostriformi ter prominente. Dentes linguales mediani et la-
•1), Voyez In noie N. I. S
130 <:. STABILE,
terales ut in Helice; inarglnales elongati, aculeiformes (2). Systenoa sexuala
simplex-, sagitta ejusque bursa, et foUiculì mucosi desnnt. Apertura respiratori»
latere dextro siipra collare, genitalis ad basiu colli.
V Porus mucosus , in apice pcdis. iiullus
Subgen. My alina, Gray
Folliculi mucosi nulli, aut ipsosum loco adest stratum plus minusve distin-
ctura, glandulosum, subovatum.
A. Conulus, Moquia-Tandon — Folliculi mucosi omnino nulli; tentacula
inferiora crassa (Exempl: Helix fulva, ISluWer; H. se7nen-li ni, Morì-
cand -, etc).
B. Euhyalina, Albers — Flagellnm breve, crassum, interdum obsoletum,
raro uullum (Ex. //. celiarla, Miiller; H. crystallina , Miiller; etc).
C. Mesomphix , Eafinesque — Flagellum nullum (Ex. H. incerta , Drap.
IJ. olivctorum , Gmeliu; etc).
D. Gastrodonta , Albers — Apertura, basi, dentlbus pliciformibus , mar-
gincm non attingentibus munita (Ex. H. interna, S&j;H.labirynthica;
Say, etc).
Subgen. IVIacroc-yclis , Beck.
Testa tenuis, peristoma subincrassatum , vix expansiusculum; maxilla ar-
cuata, medio rostrata, tota costulis confertis, marginem non attingentibus;
exarata (Ex. //. concava, Say; H. laxata, Fér. ; etc).
Subgen. LeU-COClaroa, Albers. {Calcarina, Moq.-Tand.)
Systema sexualc snb-simplex; flagellum liberum, subulatum; folliculorum
mucosorum loco adest interdum corpus granulosum, magnum, pedunculatum.
Testa crassa, calcarea (Ex. E. candidissima , Drap.; H. cariosa , Olivier;
H. bollica , Rossmassler; etc).
•■■(• Porus mucosus j in apice pcdis,
Subgen. Zonites, (stricto sensu).
Porus mucosus oblongus in apice pedis. Palpi labiales distincti. Folliculorum
mucosorum loco adest stratum distìnctum , truncato-ovoi'dcum.
(i) Quand on aura examiné l'animai, il ost hicn probablc ipip plusicuic? espéce»
dp Helii'e* pI de Nanine» devront passcr dans lo penre Zonilef,
MOLLfSQlitS TEUREsTRES , ETC. 131
A. ^gopis, Fitzinger — Palpi labiales parvi-, porus mucosus laediocris
(Ex. H. vertlcillus, Fér.-, H. algira, Linné-, //. gemonrjisis,Fév.:, etc).
B. Moreletia, L. Pfeififcr — Tentacula majora, seu peduncula oculigera,
conica, apice inflato, ovoideo*, palpi lablales majores, trigenii porus
mucosus amplus. (Ex. //. eurijomphala , Pfr.).
(7) Les mollusques terrcstres et flaviatiles opc.rculés (à rexceptlou de l'-^m-
phibola) (1) sont pourvus d'un orifice respiratoire large, et sìtué à la partHe
supérieiire et postérieure du cou, sans sphìncier special, ou uvee un sphinctcr
rudimenlaire.
Les opcrcidés trrrcsfrcs o\x ptthnonés sont dioiqiies, et appartiennent à
l'ordre des Plmneropneumones. Leur poche ou cavito respiratoire est tapissée
d'un réseau vasculaìre apparent, pour la respiration aérieune, et possedè
quelques rudiments de lamelles branchiales. Les opercuUs aquatiques sont
prcsque tous dloì'ques , quelqu'un seulement androgyne {yalvatd). Destiuds à
vivre dans l'cau, lenr appareil respiratoire est branchial, compose de rides,
de filaments, ou bien de lamelles sous de formes diverscs. L'orgauisation maxil-
laire et linguale des operciiUs est bien diflfe'rente de celle des inoperculés. II
n'y a que un petit nombre d'operculés pourvus de muchoires •, ces pièces ont
beaucoup daualogie avec les machoires latéralcs de certaius mollusques inoper-
culés (Lmntca, etc.) , et sont placces verticalement et latdraìement, une à
droite, l'autre à gauche de la cavitò buccale {Vivipara := Paladina, stricto
sensu) •, quelquefois existe aussi une troisième màchoire supérieure tout à fait
rndimentaire, ou punctiforme {Valvata):, ou bien au contraire les deux ma-
choires sont placées horizontalement, l'uno dessus, l'autre dessous, larges, à
bord libre largement créneló {Neritina).
Chez la plupart des operculés cxistent deus lames chitlneuses , très minces,
cartilagiueuses, situdcs l'une à droite, l'autre à gauche de l'extrómité anté-
rieure de la langue*, ces cartilages sont formds do nombreuses petites lamelles
hexagOKales ou polygonales , et sont composés de deux pièces*, l'une, anté-
rieure, très grande, est regue dans un sillon trausversal de la marge antérieure
d'une autre petite pièce postérieure suppleincntaire ; la marge extérieure da
plus grand cartilage est , ordinairement , plus robuste •, la marge intérieure est
souvent siuuée {Cyclostomus , Pomatias, etc.) , et y sont attachés les muscles
de la langue. Ces pièces ou cartilages , auxquelles on a quelquefois donne im-
proprcmeut le nom de machoires, quoique subsidiaircs à la langue dans ses
fonctions ingcstives des aliments , elles ne sont pas destìuées cependant à faire
l'office de machoires , et ne peuvent pas servir à cet usage par leur positiou
et le peu de solidité.
Les papillcs on dents lingualcs oft'rciit, clIcs aussi, des notables différcnccs.
I, Vuir ';i-dcssus la noie sur Ivs PivsciinìudKS ci sur k gcnre Awpliil>"la,
li>2 e. STABILt,
Le iiombre des at'iies ou raugées horizoutaleci tat variable, comme chea Ics
moUusques'inopcicules; ainai poiu- citer quelquea exemplea panni Ics ojjerculés
piilmonés : la langue du FotuaLian rnaculalus porte , à peii près, 175 raugées
ou 1225 dents ; le Cyclostomus elegans 86 à 106 rangees; le Choiidropoma
Poeyanvvi 12^5 *, la Trochatella clirysosioma b\\ la Tr. chrysochasma CO;
V Hydroccena Cattarocnsis 50*, la Truncatella Caribceensis G0\ etc.
La forme des papilles ou dents de la langue, leur nombre et arrangement
n'ont rien affaire avec les dents linguales des mollusques inoperculés. Elles
sont recourbées en dedans au soLamet, et denticulées-, chaque serie ou rangée
se compose d'une dent centrale ou mediane , ordinairement couique , ovale ,
ou sub-carrée , à somraet courbé en dedans*, et de trois ou quatre dents la-
térales de chaque coté, placées transversalement, et à poiutes ou courbures con-
vergentes vers la dent mediane. D'après cette disposition qui rappelle un peu
la forme de la cage tlioracique des anìmaux vertébros, les malacologistes ont
iippelé rachìs la sèrie longitudinale des dents centrales, qui rcprésente comme
une colonne vertebrale, et pleur(e les dents latérales analogues aux còtes des
vertébrés.
Nous ne parlerons ici un peu diffusément que des dents linguales des Opcr-
cnléa puìmoncs.
Taenioglossata — Représentés par la formule generale: 3. 1.3.
Trois dents latérales de chaque coté de la dent centrale ou mediane \ troi-
eième dent laterale, ou externe, semblablc aux deux internes; ou bien rem-
placée par une grande lame sub-triangulaire, à marge antérieure recourbée
en dedans et pcctiniforme.
A. Simples (1). — Dent centrale allongée, ou sub-carrée, recourbée en
une seule poiute, ou multicuspide -, dents latérales recourbées, uniformcs, sim-
ples ou multicuspides.
à). Dents simples; centrale allongée, fusiforme, étroitc, recourbée cn
dedans, à pointe courte, déprimée, siinple, obtuse-, 1.® et 2.*^ latérales un peu
enlargics, ou rcnflées à la base , répliées vers lo bord extérieur du ruban
(1) Celle prcmiLTe .seclion tits Tumior/losses comprend une parlic de la grande fa-
mille des Cycloslumes (Fam. l'omaliacea et Ci/clolacea , Troscliel — Gebiss der Schne-
cken, eie. I, 1856, Berlin), et la familie des TnmcafeUes. Les Cycloslomes , proprc-
ment dils, apparlenanls aux 'fcOinioglosses simpics (Cyclolacea, Troschol) se dislinguenl
aussi par la forme de leur oiìercnlc qui est urclispirtiì , c'cst à dire à spire composée
de nombreux lours. Enlrenldans celle division Icssuivanlcs sub-famillcs deM/ L. PfeifTer
(Monogr. Pneumompomorum vie, eie; Supplem. 1"°' , Cassel, 1838): Sutifam. Cyclo-
lacea (Gen. Cyclolus, building; Opislhopoius , Benson ; Fleracyclos , Benson; Aly-
eaeus , Gray); Suhfam. Cyclophorea (Gen. Craspedopoma , ITeiffcr ; Aulopoma ,
Trosrhel ; Cyclophorus Monitori; Leptopoma, PfeifTer; Dermatocera , H. el A. Adams),
Subfiini. l'np iu€ n H'mn. Mcgalomastoìno, Guilding; Cal'ivlus, Pfr.; Raphaulvi, Pfr, ;
«OLLl'SQl-ES TF.nRESTRES, ETC. 133
linguai en crochet pcu courbf^, fort et obtus; 3." laterale ou marpjinale tré»
petite: Pomatias (tnaculatus, patulus, scalarinus (l) ).
b). Centrale large, à sommet recourbé et à cinq dentelures; latérales
larges et hautes, recourbées, trifides: Cyclotus (substriatug, Sow.), Craspe-
dopoma (lucidum, Lowe); ou avec la dent centrale tricuspide: Cydophorus
(aquila, Sow.); Registoma (grande, Gray-, = Pupina Nunezii, Sow.).
e). Centrale conique, à pointe recourbée, portant vers la moitié un'éle-
vation, ou arète horizontale formde do trè.s petites denticules-, l.*^ dent laterale
très large, quadricuspide; 2.^ (jtroite, multicuspide*, 3.'^ étroìte simple: Trun-
Catella (Caribseensis).
B. Pse II, do-rhi pi dog lassata — Dent centrale sub-arrondie , re-
courbée, à une seule pointe, ou multicuspide; 1.® dent latéral large; 3.^ ou mar-
ginale , représentée par une grande lame sub-triangulaire, à bord antérieur
recourbé , multidenticulé, ou bien pectiniforme et à pointes ou dentelures cro-
chues ou hamiformes.
a). Dent centrale ou mediane large, ovale ou ovalaire, à cinq dentelures ;
1.® dent laterale grande, large, quadrifide ou quinquefide, à dentelure ou
pointe du milieu très grande; 2.® laterale à marge snpérieure recourbée quìn-
quecuspide; 3.'^ laterale, ou grande lame marginale, à bord antérieur recourbé,
multidenticulé: Ericia (elegans, ]\Iuller; costulatus, Ziegler (2)); Leonia
(mamillaris, Lamk.).
b). Semblables aux précedentes, mais la dent centrale est plus petite;
Slreptalus (?), Benson : Pupiiiella, Gray; Pupina, Vignarci; Registoma, Hassell ;
Callia, Gray).
La a.*-' seclion des Tcmioglosses nous la désignons sous l'appellalion de PseudO'
Rhipidoglossata , par la conOguration des grandes lames linguales extérieures iniitant
relles des vrais Rhipidoglosses ; el comprend la famille Cydostomacea de M.' Troschel.
Les Cycloslomes de cette seclion sont ipouT\as d^anopercule paucispir al; et corrispon-
deiit à la seconde parile des sub-familles de M."" PfeifTer [Op. cit. ; exceplées les suhf.
Pomaiialea et Realia]. — SuLfam. Licinea (Gen. Jamaicia, C. B. Adams; Licina ,
Gray; Choano}-)oma, Pfr ; Ctenopoma, Shultleworlh ; Adamsiella, Pfr.); Subf. Cyclo-
s tome a (Gen. Lithidiou, Gray; Olopoma, Gray; Cycloslomus , Montforl, Tudora,
Gray; Leonia, Gray); Subfam. Cislulea (Gen. Cistula , Gray; Chondropoma ,
Pfeiffer)
(1) Les denls linguales du Poni, maculatus , que j'ai fait exammer par M.' Sor-
delli, son Irés semblables à celles du P. palalus lìgurées dans le classique ouvrage
de M.' Troschel {Gebiss der Schnecken; I, 1856; pi. IV, fìg. i).
(2) Les espéces du genre Cycloslomus (Cyclosloma (partim), Lahk.) comprises dans
nolre subdivision -a-{C. elegans, eie), ont les dents linguales bien différentes de
felles de nolre subdivision - e ; nous désignons donc nolre première coupé sous Pappel-
lation d'Ertfia dcjà iniposée à cos espéces par Moquln-Tandon, d'apres la forme de la
coquille. I.e noni de Cyrìoslonnis 'slrirtn sensu) reslcrait donc à la derniiTf coupé.
134 e. STABILE ,
la l.*" laterale bicuspide, ù dentelure iuterue grande, l'eitenie petite; 2.* lat,
très dtroìtc, quadricuspide: Ghondropoma'ì , (Candeanum , Orbigny).
e). Dent centrale obtusement coniforme, à sommet recourbé, simple, più»
ou moins aigii et plus ou nioins large; 1.^ lat. très large , rócourbde, à pointe
solitaire-, 2.'^ lat. étroitc, ù marge recourbt'e, bicuspide ou multicuspide; 3.® ou
lame marginale, ù coupures plus longues, plus recourbées et crochues: Chon-
dropoma (Poeyanum, Ppeiffer) , Tudora (columna, Ppr.) , Cyclostomus
(Jayanus, Pfr.; Bauksianus, Sow.), Clenopoma (rugulosum, Pfr.)-, Choa-
ììopowa) (Cbittyi, Pfr.-, seabriculum , Pfr.), Clstula (catenata, Gould), etc.
Rhipìdoglossata — Representés par la formule generale: 00. 4. 1. 4. 00.
Une dent centrale, non recourbée*, et quatre (rarement de moins ou de
plus) latérales de chaque coté; et une très grande lame marginale formée de
lamelles nc-mbreuses et dtroites, terminées en lìointe aculeiforme, bamvforme
ou multifide, et toutes recourbées en dedana.
A. Hydroccenida = 00. 1 — 1. 1. 1 — 1. 00.
Dent centrale étroitc, fusiforme, tcrminée en pointe pyramidale; 1.° dent
laterale très rapprochée de la centrale, et presque de la meme forme, mais à
sommet obliquement plat; 2.^^ et 3.° latérales nulles, et un grand espaee vide ^
4.*^ laterale étroite, subcylindriquc, ù sommet pointu; grande lame externe
ou marginale très longuc et médiocrcment large, composée d'un grand nombre
de lamelles étroites et serrées, dont les premières ou postéricures sont cour-
bées en dedans, à crochet simple; les antérieures ont leur marge supéricure
recourbée vers Ics lamelles crocliuos, et tricuspide.
B. He liei ni dee := 00. 4. 1. 4. 00.
Dent centrale petite, simple, imparfaitement sub-carrée allongée , à sommet
plat, non recourbé. Dents 1.^ 2.° et 3.^ latérales petitcs, à marge recourbée
vers le coté esterne, simple ou denticulée ; 4.® laterale très grande et large,
granfie lame marginale formée de lamelles nombreuses, étroites et serrées
recourbées veis le centro, à pointes crochues, simplcs ou multicuspides.
a). Quatrièrac dent laterale très grande, étroite à la base , fortement en-
largie au sommet, largement rebordée en dedans, à marge simple, rarement
multidenticulée: Trochatdla.
b). Quatrièmc l.ntérale très grande, irréguiiòre, étroite, composée de deux
pièces; cello du cute interne est à courbure convergente vers la dent cen-
trale, multicuspide, et terminée à la base en forme de talon; la pièce esterne
sert de appui à la precedente, en mème temps que à la grande lame margi-
nale de la langue. Cotte lame est formée de lamoUes nombreuses, toutes bi-
cuspides ou tricuspides: Ucìicìna (stricto scnsu).
C. Proscrpinidce =: 00. i3. 1. 5. 00. {Phancropncwnones inopcrcuUts) (l).
(1) Vk>ir ri-(lossns l;i imlo sur lo,? l'ioserpiniili:^. •
MOLLt'SQUES TERRESTRES , ETC. 155
Dent centrale Bub-carrée, large à la base, enauite un peu r»^tiécieet comme
étranglée, puis enlargie au sommet-, 1.° et 2.° latérales ù peu près de la
méme forme de la dent centrale , mais elles Bont recourbées au sommet , et
tricuspides ; 3.^ laterale allongde, très étroite , recourbée au sommet en deus
petites denticules aigiies peu apparentes •, 4.^ et 5.° latéiales enormes , de
forme irrégulière ; la 4.*^ est ù peu près de la moitié plus petite que la 5.®,
largeraent reeourbéo en dedans, à marge tricuspide ou quadricuspide, à pointe
cu denticule interne (da coté de la dent centrale) très forte et large-, la base
est terminée en talon. La 5.*^ dent late'rale enorme, large et oblongue, rétrécie
du coté extérieur de la langue, sub-carrée du coté centrai; repliée en dedans
en un grand lobe sub centrai, en forme de cone large et renversé, et dont la
pointe arrondie descende en bas dépassant la base et formant une espèce
de talon. Grande lame marginale formée de plusieures rangées de lamelles,
les unes derrière les autres, longues, soudées à la moitié inférieure, libres
Bupérieurement , rétrécies au sommet par une grande échancrure interne, et
recourbées vers le centre de la langue-, les premières tricuspides, bicuspidea
les autres: Ceres (C. Salleana, Gray).
(8) Plusieurs auteurs ont, plus ou moina, parie du Cyclostoma elegans; lea
uns se sont limités à decrir la coquille, les autres les formes cxtérieurea
de l'animai , quelqnes-uns en ont étudié la merveilleuse structure interne.
Troschel (1) a soigneusement décrit et figure les dents ou papilles linguales.
Moquin-Tandon (2), outre une benne description des caractères estérieurs,
a donne aussi quelques diagnoses des diverses parties de l'organisme de ce
moUusquG, et plus particulièrement du système viscéral ncrveux, des organes
de la reproduction , etc. Il paraìt cependant que cet auteur nait pas fait usage
du microscope compose, ainsi quelques-unes de ses observations sont reussies
imparfaites, et quelques descriptions , pour ainsi dire, seulement ébaucbées,
Des nouveaus études anatomiques étaient donc necessaires, et le mémoire de
M.'" le Doct.^ Ed. Claparèdc de Genève (3) est venu combler ces lacunes. Comme
cette brochure est assez rare, et méme peu connue chez nous, ceux qui s'occa-
pent d'anatomie malacologique auront pour agréable de voir ici reporté ce
quii y a de nouveau ou de plus important dans la savante disertation du
doct.*" genévois.
Système cutané. — L'è p i t h é 1 i u m de la peau (ou tunique dermo-mu-
sculaire) du C. elegans est dépourvu de cils vibratiles (4). Des concrétions
(1) Das Gebiss der Schnecken, Berlin; l, 1836.
(2) Ilistoire natur. des Moìl. terr. et fluv. de Francc ; Paris 18S5. (Voyez: le Voi. I :
tttides anatomiques et phisiol. des moli. ; et Voi. H pag. 497).
(3) Cyclost. elegantis anatome — Disseriatio inauguralis ; Berolini, 1857; avec déiix
planches gravées.
(4) Leycli;^ , Siebold , etc. onl observé que le manteau de pinsicurs c^^phalophores
n'est pas protcgé par un épithéiium vibrati! ou ciliaire.
T50 G. STABnn,
calcaires soud la ioirae de petits graiiis blancs, agglomérés, noaibreux, arron-
dis, iiiéganx, sont disseminds partout dans la peau, et sont contenus entro
l'épiderme et la coucho musculaire qui est dessous, et entre Ics fibres inémes
de la dite conche, Moquiii-Taudon a observé que ces grains forment des
plaqnes irrégulières autour dii tortillon du mollusque ; ces dépòts calcaires
aont destinés à fournir les élétnents nécessaires à laiiginenlation et à Tentre-
tien de l'enveloppe testacee.
L'oper cule est compose de trois cGuches, dont l'externe, trcs mince,
n'est qu'un épiderme homogène , à plusieurs plis correspondaiits à autant de
atries d'accroissement dans l'opercule; la couclie ou assise mediane, beaucoup
plus épaisse, est calcaire*, la troisième, ou iutérieure, est cornee, brunàtre,
sans structure apparente-, plus épaissie versla régiou centrale que dans toutes
les autres parties de l'opercule. La face interne de cette troisième conche est
«evétue d'un épithélium eelliilaire -, mais le plus souvent il n'esiste que sur
les bords de l'opercule, et bien loin du centre spirai-, les cellules sont polygo-
nales, plus ou moins allongées, et chacune contieut un nucléole centrai étroit-
allongé ou bien ovale-arrondi (1).
St/stème sensitif. — Le C. clerjans possedè douze ganglions, dont buit
appartiennent au systèmc nerveux centrai , deux au sympatliique , et les
autres à un certain ergane de la sensation. L'anneau oesophagien
est fornid de six ganglions; les deux supérieurs (sus-oesophagiena
a n t é r i e u r s), piriformes, sont situés près du pharynx, au dessus de l'oeso-
phage. De ces ganglions |partent plusieurs nerfs, et se dirigent les uns aux
organes des sens, Ics autres aux pharynx et aux régions voisines. A la place
du petit anneau sous-oesophagien qui existe chez plusieurs gastéropodes , on y
volt deux ganglions claviformes (gang Ha pedali a); de ces ganglions
partent plusieures petites ramifications nerveuses qui vont jusqu'au pied, non
seulement, mais produisent aussi le nerf acustique. La ligne de conjouction
entre le ganglion pcdal et le ganglion latéral j\ droite, est plus courte de
celle qui unit le ganglion du pied au ganglion lateral senestre; d'où en resuite
quo l'anneau oesophagien est forme de trois paire de ganglions, l'une supérieure,
un'autre laterale, l'antro inférieure.
Le s y s t è m e s y m p a t h i c^ u e , ou v i s e é r a 1 nerveux, est forme
de deux petits ganglions situtls sous lo pharynx, près de l'axe longitudinal
du corps.
Des organes de 1' ouie nous avons dt'jil parie-, nous njouterons seulement
que les deux poches ou capsules auditivos sont entourées d'uno conche de
(5) M/ Claparódc n'ailoplc pas l'oiiiiiioii do quelipies aulcurs qui ponsonl quo tous
les operculcs rocliliMfnimr.s (r'ivsl à diro a strie spirale) .^onl produils par les.
bonìs du manteau.
MOLUSQIES TtRKESTRES , ETC. 1$7
oelluled deini-tiausparentea (1) avec un nucléole centrai (2)^ et l'otolitha
(unique) sphérique couteiiue dans chaquu capsule est lbrm<5e de couehes con-
uentriques et très réfringentes la lumière. Quelqucs-uues desditeacellules sont
pleines quelquefois de nombreux petits grains, eux aussi très réfringents la
lumière, et il y a méme des cellules entre les organea de la reproduction,
lesquelles conticnnent une substanoe granuleuse et jaunàtre.
Le globe o e u 1 a ì r e du C. clega/is est sphérique, et on y distingue asscz
bien la cornee et la sclérotique. La face interne de la sclérotique est
tapissée par la membrane e h o r o ì d é e composée de cellules pleines do
matière colorante. La rètine, qui oecupe le fond de la chambre postérieure,
est elle aussi une membrane cellulaire d'une ténuité excessive, etdont les cel-
lules se dissolvent très facilemeut. L'iutérieur du globe oculaire conticnt le e r i-
etallin lenticulaire et l'humeur vitree, mais iii l'un ni l'autre
n'ont une structure apparente.
Système digesti/ — Des cartilages et des deuts lingualea
nous avons déjà fait mention lorsque nous avons parie des organes ingestifs
des mollusques operculés. Le ruban linguai du C. elegans (de mèmc que celui
du Pomatias, de tous les Ehipldoglosses et de plusieura autres mollusques)
est dilaté antérieurement , et divise en deux ailes. Le p a 1 a i s est recouvert
d'un épithélium forme de cellules oblongues, hexagonales, et plus ou moina
larges ou sub-arrondies. Ces cellules épithéliales sont demi-coruées, et offrent
beaucoup d'aflinité avec la membrane palatine dont soni pourvues les Helices,
outre leur màchoire.
L' ce s 0 p h a g e, dont la longueur est de dix à douze millimètres, est situé
pròs de la ligne mediane du corps, et se rend dans 1' e s t o m a e. Celui-ci est
oblong et fusiforme; sa lerminaison postérieure se présente en forme de petit
cul-de-sac {B)\ l'antérieure se prolonge dans l'intestin-, la partio aveugle de
l'estomac est entourée par le foie.
L' 1 n t e 3 t i n recourbé et entortillé, arrive enfiu au bord droit du rein (4)
et d'ici par une voie tonte droite se dirige par dessous la cavité pulmonaire
jusqu'à l'anus. L'ouverture anale est situéc près de l'ouverture sexuelle ,
S0U3 le bord droit de la cuirasse. La paroi du canal ou tube intestinal est
composée de trois couches: la plus interne est un épithélìum ciliaire qui se
rencontre aussi dans le tube digestif; la conche mediane est de nature mus-
culaire; la troisième, ou cxtérieure, est composée de cellules (5), d'une sub-
(i) Tela cotijunetiva , I.eydig.
(2) Des cellules semblables exlslent méme dans les torlilloiis de l'inteslin, dans la
région ae l'estomac et de l'ovaire, et parmi les globules du loie.
(3j Yentriculus iitferìor sire accus, l.isler,
(i) Glande precordiale , Moquin-Tandon.
la, Gelhileu coìijnnrtites.
158 e. STABILE,
etance graisse (l). Le pavcment inusculaire de l'estomac est très grand, et on
peut facilemeut le séparer dea autres couches, et mcmey reconuaitre les fibres
circulaires. Bien difFérentes sont les cellules du léseau vasculaire de l'estomac,
et contiennent une matière brunàtrc ; on réncontre des cellules identiquea
dans la région du rt'seau vasculaire de la cavité respiiatoirc, et mème dans
quelques autres cavités du corps. Tout le long de l'intestin, entre les cel-
lules épithéliales, existent des glandules nombreuses, fusiformea (2) ; mais sans
nucléole centrai; ont peut cependant supposer qu'elles soient plutót de vraies
cellules que d'espaces intercellulaires. Par une légère compression, la sub-
stance contenue dans les glandules intestinales se prf^sente sous la forme de
corpusculcs sphériques, mais les grains contenus dans les glandes de l'esto-
mac et de l'oesophage ressemblent à une bouteille à long col.
Les glandes salivaires sont représentées par deux petits corps
blancs et oblongs-, la partie postérieure est plus épaìsse, l'antérieure est plus
c'troite et sinueuse-, vers l'exti'émité elle se rétrécit et devient enfin su-
bulée. Cette glande passe par l'anneau nerveux oesophagien, et par l'oeso-
phage méme penètre dans la cavité pharyngéenne. Les glandes salivaires
sont creuses k l'intérieur sur tonte la longueur , et par ce canal entre un
grand nombre de foUicules*, ce méme canal re9oit la substance sécrétée par
les foUicules sous la forme de très petits grains, contenus quelquefois dans
des cellules , et quelquefois libres par suite de la dissolution des cellules
mémes lesquelles ne sont enfin autre chose que l'épithélium des foUicules.
Le foie change de volume suivant les temps et les conditions de l'animai.
Trois sont les éléments ou les substances pioduites par les cellules hépati-
ques du C. elegans\ taudis qu'il n'y en a que deux chez tous les autres mol-
lusques examinés jusqu'ici. Et d'abord , en observant méme à l'oeil nu les
foUicules, on y volt assez bien des petits points d'un brun-roussàtre , dans les
quels, à l'aide d'un bon microscope, sont visibles les agglomérations de la ma-
tière colorante biliaire-, plusieurs de ces globules sont sphériques, mais il y
en a qui préscntent une forme irrégulière , ou bien qui sont entourés d'une
conche extérieurc plus luisauto et jaunatre-pàle-, il arrivo aussi quelquefois
d'observer ces globules coloriés placés dans des cellules nucléolées, et alors
la conche jaunàtre est plus pale, et a l'apparence d'une liqueur contenue dans
une membrane très-mincc (3). Lorsqnc la matière colorante de la bile du
C. elegans est traitée par Ics alcalis (ammoniaque) , la vésicule qui la contient
est détruite, la matière se dissout sans cependant changer de couleur, et se
(i) Substanlia coiìjuncliva, Lcydì^;.
(2) Ces glandes exislenl aussi dans rcsluniuc fi dans rcpidcnne cxlciieur.
(3) Cesi peut-clre celle membrano que MookcI .t npppll''e S e k r e l li I a s e h r n ,
ou vésirule de la matière sécrélce.
MOI-IASQIES TKRRCSTRES, ETC. 159
transfoiiiic ensuite eu cristaux jaunes ou incolores; traitée cette mème sub-
stance colorante par les acides (hydrochlorique) ils ne font pas verdir lea
globulea brunàtres du foie , mais les dissolvent en manière que la membrane
dont ils sont enveloppés ne vieni pas altérée. Le contraire arrive chez
presquc tous les autres moUusques (1): la matière colorante de leur bile
soumise à l'action des alcalis, prend une teiute plus foncée, et par l'action dea
acides devient un peu verdàtre (Limnées, Planorbes, etc), ou verte (Heli-
fées, etc). Chaquc globule biliaire du foie, chez le C. elegans, est enveloppé
dans une membrane assez dpaisse etbrunàtre; cette membrane sert le plussou-
vent d'enveloppe à une autre vésicule plus petite qui séparé la conche jaune
extériciire de la substance mediane de couleur brune. On pourrait bien dire
donc d'avoir ici deux cellules Meckelianes, l'uue contenue dans l'autre.
L'autre des trois éléments, ou substances, des cellules hépatiques est com-
pose de vésicules incolores, pleines de globules arrondis et de toutcs dimen-
sions, présentant eous l'action des réactifs chimiques les mèmes caractères des
globules colorants de la bile. Le troisième élément enfin est représenté par
des globules arrondis etadipeux, qui ne sont pas enveloppés dans des cellules,
et ont la propriété de réfracter les rayous du soleil. De tout ce que nous
avons dit s'ensuit que le C. elegans serait dépourvu de vraie bile, par la raisor»
que la bile ne peut autrement se former que par une seconde liquefaction
des globules de la matière colorante biliaire. Le foie du C. elegans est tout
enveloppé dans une membrane musculeuse et mince, laquelle, ea effet, ap-
partieni à la couche musculeuse qui fait part da manteau.
Système circulatoire — Le coeur de notre Cyclostome est place du coté
droit, vers la partie inférieure de la cavité respiratoire, et prèa du rein. Les
vaisseaux sanguins ne possòdent pas une paroi leur proprc ; il ne sont
représentés quo par des conduits ou canaux ramifiés, placés entre les organes
du mollusque. Le sang n'est autre chose qu'une liqueui* limpide dans le
quel sont contenus plusieurs corpuscules.
Système secrétaire — Le rein (2), est une glande triangulaire (3), de
couleur vert-olivàtre, attachée au plafond de la cavité respiratoire, da coté
droit de l'intestin rectum, et devant les tortillons intestinaux; la partie inter-
ne, ou la plus profonde, du rein se trouvc près du coeur. Les cellules réuales
sont des vésicules arrondies et limpides*, les calculs rénaus ne sont pas arrondis
et simples comme ceux de plusieurs autres mollusques pulmonés , mais ont la
forme de pctits corpuscules jaunes, agglomérés et inégaux. Lhumeur produite
(1) Gliez les Limiiées, Ics l'ianorbes , Ics Paluilincs, les Helicccs et mème chez les
nrcissenides, les Cyclades, eie. (Meckel).
(2) Glande precordiale , Moquin-Tandon.
3) Moquin-Tandon dit que cette glande est ovaiaire.
l'i 0 G. STABILE ^
par le reiii peut étre régardée comme l'urine da moUusque. Les cellulea uri-
iiaires sont disposées en pluaieiues assises , lea une» superposées aux atitrea
de manière que les cellules plus grandes sont dessus, et lea plus petites dessous.
Maia ce qu'il y a de remarquable chez le C. elegans est la présence d'un ergane
tout à fait special qui n'a pas été cncore observé ni dans lea Pomatias, ni
dans les Ampullaires, quoique alliés dea Cyclostomea, ni enfin dans lesautres
noollusques. Cet ergane est une glande assez volumineuse placée entre lea tor-
tillons de l'intestin et pénétrant entre le rein, le coeur et la cavité respira-
toire, et aans ouverture quelcouque. Les lobes de cette glande, touchant la
face ext<5rieure dea replis intestinaux, se dessinent assez nettement sous la forme
d'une ligne bianche à angles alternes, méme en dehors sur le doa de l'animai
(lorsqu'on )'a tire de sa coquille). Cet ergane eat forme d'un grand nombre
de petits grains arrondis , opaques , à couchea concentriques et membraneu-
sea (l); ils sont d'un beau blanc luisant par la réflesion dea raj'ons de la lu-
mière, et par les rayons lumineux incidents ces grains ressemblent à des petites
étoiles luisantes sémées dans un ciel obscur. D'aprèa l'analyse chimique , ces
petits cerpuscules granuleux seraient composés, en grande partic, de calcaire;
très probablement cet organe a une fonction excrétoire , et comme accessoire
à la fonction renale. Moquin-Tandon n'a pas connu cette glande, en bien l'a
eonfondue avec sa glande precordiale.
Nous dirons enfin quelques mots sur la nature d'un autre organe sécrétoire,
ou plutót excrétoire, qui a été déjà observé par MM.'"^ Delle Chiaje et Klebeerg
chez divers mollusques pulmonés , mais qui dans le C. elegans a une strutture
bien differente. Sous la peau, entre le benché et le pied, existe une espèce de
capsule, ou sac ovale et large, pleine d'une matière bianche, visible memo
en dehors, sur la peau. De ce petit sac partent deux conduits tubulaires, longs,
repliés cu diversea falena, et formant une espèce de peloton autour des gan-
glions sous-oeaophagiens et des vésicules auditives; l'épithélium de ces tuyaux
est cellulaire , et les cellules sécrètent une substanee cousistante en petits
grains arrondis. Ces cellules poussées dans l'intérieur du tuyau, entrent dans
le sac; quant à la substanee ou mucositésdcrétée, elle paraìt destinée à éeouler
devant le pied du mollusque, lorsqu'il est en marche, pour en lubrifier )e
passage. Dana le dit sac existent aussi d'autres cellules de la mòme dimen-
eion, mais la matière qu'ellea contiennent n'est pas de la mème naturo; ce
sont de très petits grains toujours tremblotants (2).
(1) Ces petits grains opaques trailés par i'ammoiilaque et la potasse caustlque, per-
dent leur substanee organique, et dcviennent peu à peu translucides de la póriptiérie
au cciitre; les couches concentriques sont plus vi.slbies si, au lien de rammoiilaque,
on fait usage d'acide liydrociiloiique.
(3) hìolio moìgrulnris , Rrown.
MOLLL'SQUFS TERRESTRE5, ETC. 141
Système reproducteur. — Lea follicules testiculaires sout enveloppés d'une
membrane sana structure apparente ; la face interne de catte membrane est
couverte de cellules t^pithéliales pourvues d'un nucléole centrai , et colorées
en jaune. Dans la cavité dcs follicules il y a des cellules à noyau assez volu-
mìneux, quelquefois doublé et comme dtranglé au milieu , et plusieures cellules
contiennent meme trois ou quatre nucléoles. Existent aussi des globules nom-
breus qui ont toute l'apparence des nucldoles dont nous avons parie à pré-
sent, et ces globules se changent en cellules productrices des zoospermes.
Enfin on y volt des cellules à contour bien determiné, lesquelles contiennent
une substance granuleuse-, ces cellules ne soni autre chose que des nucléoles
libres des cellules épithéliales renfermantes la matière colorante jaune. Le8
petits nucléoles, dans les nouyaux des cellules primitives, se changent en nu-
cléoles de cellules zoospermiqucs, et eux mémes en zoospermes. Le canal
d é f é r e n t est revétu d'un épithélium cellulaire, à cellules pourvues de nu-
cléole centrai. Le prostate est une capsule volumineuse , dont la paroi
épaisse et glanduleuse est formée (comme chez Ics autres mollusques) de plu-
sieurs plis ou lames presque parallèles-, ces lames produisent de très petits
corpuscules granuleux et incolores, inclus dans des cellules arrondies. L' o v a i r e
consiste en une glande formée de plusieurs follicules, et enveloppée dans une
pellicule très mince qui passe d'un foUicule à l'autre*, chaque follicule est
revétu d'un épithélium pavé à cellules hexagonales , dans lesquelles existe un
noyau centrai, ou bien un peu subcentrai, contenaut lui méme un petit nu-
cléole. L'oviducte, plié et réplié , est uni par sa partie inférieure (à cet
effet un peu dilatée) à un ergane special ou corps vermiforme, plus étroit
devant qu'en arrière, et place sous la cavité respiratoire , du coté droit , et
sous l'intestin; la partie postérieure est lisse , l'antérieure est ornée de stries
circulaires et transversales. De la matrice nous dirons seulement que la
pai'oi interne de sa partie inférieure présente une structure foliacée ou lamel-
leuse, et les lames sont couvertes de cellules qui sécrètent des petits grains;
les uns et les autres solubles dans les alcalis. La partie supérieure est lisse
et non foliacée, et contient une liqueur épaisse, formée de corpuscules nombreux,
ovales et plans , et de couleur pale.
PLANCHE I.
PLANCHE I.
^. LiMAx ciKEREO-MGER , Wolf — tt. Animai raccourci , vu cn dessus —
b. Fragment de la sole.
2. — — Varie té! — a. Fragment dorsal — b. Fragment
de la sole.
3. SucciMEA Droleti, Dumonl et Mortillet — a, Coquille considérablemcnt
grossie, vue de face — 6. La méme, vuc par le dos — e. Co-
quille de grandcur naturellc,
4. — HUMiLis, Drouet — a. Coquille considérablement grossie, vuc
de face — b. La mémc, vue par le dos — e. Coquille de
grand, nat.
5. Helix umbilicaris, Brumali; Var. Padana — a. Coquille de grand.
nat., vue de face — 6. La méme, vue cn dessus — e La
méme , vue cn dessous — d. Fragment , considérablement
grossi, du dernier tour, pour faire voir Ics granulations de
l'cpiderme et leur disposition.
6. — FOETENS, Slucler, Var. Cisalpina — a. Coquille de grand, nat.,
vue en dessus — b. La méme, vue de face — e. La méme,
vuc en dessous.
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Ch
t^P^
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PLAINGHE IL
PLANCHE II.
!. Clausilu Mell«, Stabile. Coquille considérablement grossic — a. Ou-
verture vue de face — 6. Dernier tour vu par le dos, pour
montrer la gibbositc, la lunclle etlepli palalal — e. Le méme
vu de profil — ci. Coquille grandeur de naturclle, vue de face.
2. — Verbanensis, Stabile. Coquille consid, grossie — a. Ouverture
vue de face — 6. Dernieur tour vu par le dos, pour montrer
les plis palataux — e. Le méme vu de profil — d. Coquille
de grand, nat., vue de face.
3. — ALPINA , Stabile. Coquille consid. grossie — a. Ouvert. vue de
face — b. Dernier tour vu par le dos — e. Le méme vu de
profil — (l. Coquille de grand, nat., vue de face; avec les
sutures papillifères.
4. PcPA MoRTiLLETi, Stabile. Coquille consid. grossic — a. Ouvert. vue de
face — b. Dernier tour vu par le dos , pour montrer les plis
palataux — e. Coq. de grand, nat., vue de face.
5. — MULTiDENTATA (Turbo) , Olivi. Coquillc consid. grossie — a. Ou-
verture vue de face — 6. Dernier tour vu par le dos — e. Co-
quille de grand, natur., vue de face.
Celle derniére espèce a élé figurée pour servir de terme de comparaison.
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LE TERREMARE E LE PALAFITTE
DEL PARMENSE
SECONDA RELAZIONE
di P. STROBEL e di L. PIGORINI
— gaM^^j^pS'^c^
CON UNA TAVOLA
(Seduta del 3 aprile 1864)
Le ricerche e gli scavi , che negli scorsi due anni fummo posti in
grado(l) di inlraprenùerc nelle lerremare e nelle palafitte del Parmigia-
no, ci fruttarono ricca messe di oggetti, di fatti e di osservazioni in-
teressanti , e che perciò slimiamo doversi publicare ; ma nulla tras-
sero alla luce, che potesse distruggere il giudizio già da noi emesso
nella prima relazione (2), intorno all'origine, all'epoca ed al popolo
di quelle terre e di quelle costruzioni. Anzi, molli falli avendoci ap-
portato maggiori lumi in materia , per essi , quel giudizio, sebbene
venga a subire qualche leggera modificazione nei particolari, risulta
però in essenza confermalo non solo , ma convalidato inoltre da
prove più speciali.
Quantunque per poter decidere dell'origine, dell'epoca e del popolo
delle mariere e delle palafitte, faccia d'uopo conoscere in prima i com-
ponenti di quelle e gli oggetti , che si le une che le allre conten-
gono , e ci paja quindi logico il modo di esposizione conformemenle
tenuto appunto nella prima relazione; pure, per non incorrere una
seconda volta nella critica di persona che altamente stimiamo, mu-
teremo consiglio , e muoveremo i passi sulle traccio già segnate da
(1) A quesli scavi fornirono i mezzi, nel 1862 il ministero della publica istruzione, e
nei 1863 la Regia Deputazione sopra gli sludj di storia patria della provincia di Parma.
(2) Le lerremare dell' Emilia , prima relazione di L. Pigobini e P„ Strobel , che fa
parte della memoria: Nuovi cenni sugli oggetti di alla antichilà delV Italia , di B, Ga-
staldi, Torino , 1862.
4 STRODEL E PIGORIM,
uno di noi , in una breve relazione da ini stampala in argomento
nell'anno decorso (1).
Degli avanzi preromani , delle palafille , delle terremare avendo
già, più 0 meno diffusamente, Irallalo tra noi Angelucci, Canestri-
ni, Capellini, Cornalia , Dal Pozzo, De Filippi, De Morlillet, Ga-
staldi, Gozzadini, Nicolucci, Omboni , Sloppani ed altri, crede-
remmo di portare aqua al mare, se volessimo qui ricominciare ab
ovo la storia di questi studii , segnarne i progressi , indicarne i ri-
sultati. Consiglieremo a coloro , che fossero del tutto digiuni di si-
falti sludii, la lettura della prelezione di Worlol ad un corso sull'alta
antichità (2) ; rimanderemo gli altri ai lavori dei citati naturalisti ed
archeologi, nonché alla nostra Prima relazione, della quale la pre-
sente non sarà che un seguito. E sebbene perciò, a questa ci rife-
riamo, a scanso di ripetizioni superflue, pure ci permetteremo d'altra
parte , per amore di chiarezza , di ripetere di quando in quando
qualche osservazione , in quella relazione già esposta , ove per le
recenti scoperte la si debba reltillcare , ovvero solo modificare , op-
pure quando trattisi di addurre fatti a conferma, o particolarità ad
ampliamento della medesima.
PARTE PRIMA, ElSICO-N ATURALE
Sezione I.^ TOP0(;RArico-GE0L0GiGA
CAPO I. Posizione, conformazione e composizione della terra tor-
bosa della palafitta di Castione. Prima relazione, p. S2 ; /Zg». 1, 3 e 1 0.
Sinora, in onta a diligenti indagini, non s'ebbe a discoprire ne-
Parmense(3) che una sola palafitta, la già nota di Castione, in quei
(1) PiGORiNi L. Breve relazione sulle lerrcmarc dell' Emilia ; inserita neUà lUvisla
contemporanea, 1863, luglio, pag. 82.
(2) MoivLOT A. Prelezione ad un corso suH'alla anlichilà, prima versloiiu italiana ili
L. PiGoniNi; stampata nella liivisla contemporanea, lStì3, luglio, pag. CI.
(3) Anelili entro le mura della città di Parma (strada S. Michele, casa Mauri), pra-
ticandosi uno scavo per opere murarie, si arrivò ad uno strato di terra torbosa simile
a quella di Castione, contenente del pari ghiande, e corna di cervo intagliate dalla ma-
no dell'uomo; conviene dunijuc sospettale che sotto la nostra stessa cillà possa pure
LE TEHnEM.VRE E LE PALAFITTE DLL l'AllMENSE K
(li Borgo S. Donnino. E siccome qiiesla trovasi sotlo la terra-
mara{i)^ così, prima di parlare di essa e delle lerremarc in gè
nere, discorreremo della terra brunasira torbosa, entro la quale
sono sepolti per la maggior parte della loro lunghezza, i pali di quella
costruzione aquatica; a questa consacreremo un capitolo apposito nella
seconda parte della relazione. Forma quella terra, per quanto si può
arguire dagli scavi sinora eseguili, un letto della potenza di un me-
tro circa , e della estensione presumibile di circa due ettari ; il suo
07:^ ò
Fig. i. Planimetria del Convenlo di Castione. (Scala di 1: 5000.)
A. Fabbricato sul colmo del mammellone.
a, b, e, d. Strada intorno al mammellone. — e, f, g, h. i. Traccia dell'antico
fossato del convento. — e, ». Avanzo del medesimo riempito tuttora d'aqua
stagnante. — f, g, h. Parte sua interrata. — l. Ponto.
1 a 4. Luoghi degli scavi.— l- Antico scavo ricolmalo. — 2. Scavo eseguito nel 1862
— 3 e 4. Escavazioni del 1863.
5. Punto dal quale, volgendo a ponente, per quanto si dice, non osservasi più terramara.
6, Punto in cui la si trovò colla trivella a due metri circa di profondità.
« ^. Linea ipotetica del margine N. E. della palafitta.
trovarsi sepolta una palafitta. Questo sospetto cresce quasi a certezza , ove si rifletta
che in altri punti più elevati di Parma (strada S. Michele casa Vergani (?), borgo
Riolo casa Rossi), scavando a poca profondità, 0,50 m., si scoprirono dei lembi di ter-
ramara, già sconvolti da precedenti cscavazioni, contenenti ossami, pezzettini di oggetti
di bronzo e cocci di stoviglie preromane.
Da un recente avviso , gentilmente pervenutoci dal prof. G. Chierici di Reggio del-
l'Emilia, veniamo assicurali essersi scoperta una palafitta a Marmirolo nel Reggia-
no; per tal modo l'esistenza di quella di Castione non rimarrebbe più un fatto isolalo
nell'Emilia.
(1) Da questa circostanza, forse solo locale, non vogliamo inferire, che le terremare
siano tutte posteriori a questa ed alle altre palafitte dell'Italia superiore; tratteremo
l'argomento nelF apposito capo intorno allVlà delle terremare.
6 sTRonEL E riGoniivi^
piano supcriore è quasi orizzontale, l'inferiore invece sembra con-
coide; poiché nel lembo suo verso N. E., il solo che abbia potuto
essere studiato, esso piano va gradatamente alzandosi, sino a che in-
contra il piano superiore. Questo deposito di terra uHginosa poggia
sopra un'argilla calcare sabbiosa {Lehm) di colore cenerino-verdo-
gnolo, che passa al giallastro; tra l'uno e l'altra veggonsi di tratto
in tratto dei letticelli di ceneri e raccolgonsi dei carboni, delle ossa
dei cocci. La terra torbosa componesi di ramoscelli , fuslicini , ra-
dici , buccie , frulli ed altri avanzi di vegetabili terrestri impastati
da maggiore o minore quantità di argilla simile alla soltuslante, e
decomposti od alterati, e compressi per modo, che la terra offre
talora al taglio, quando sia ancora umida, delle superficie piane;
talvolta invece la frattura sua è scagliosa o squamosa in grande ,
ed in ogni squama si può di leggieri ravvisare la parte di un
avanzo vegetale. Entro questa terra incon(ransi ad ogni livello og-
getti d'arie e residui organici, fra i quali ci piace di segnare qu'i
specialmente, le conchiglie di diversi generi di molluschi d' aqua
dolce i e le pupe di varie specie di mosche, entro mucchi di pula.
Ci fu invece impossibile di potervi scorgere il , benché minimo ,
avanzo di pesce. Quanto alle stoviglie poi, o son desse ancora intere,
ed e cosa rara , o non manca ad esse che un pezzo , o , come ha
luogo di solito, sono infrante, ma inallora per lo più osscrvansi vi-
cini quei pezzi che spettano al medesimo vaso; anzi parrebbe che
molle volle questo fosse stato quasi intiero, prima che il peso della
terra sovrapposta, schiacciandolo, lo riducesse in frammenti, tuttora
posti l'uno accanto all'altro, e che conservano quindi ancora la forma
del vaso cui appartengono. — Nel lembo dello strato torboso che
verso rS. E., come accennammo, va morendo per l'incontro del suo
piano inferiore, ivi ascendente, col superiore, che continua orizzon-
tale, sì presentò un sottile letto, similmente inclinalo, di schegge e
ciolloli calcarei, sovrapposto ad allro parallelo di carboni, frumento
e paglia, e cocci bruciali : avanzi, traccio e prove di un incendio, o
dì una combustione volontaria. Ma di ciò in altro capitolo , qui ci
basti di avere addotto il fatto. — Possiamo raffrontare la lerra uli-
ginosa in discorso a quella della palafitta scoperta presso Zug nella
LE TEnnEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE T'
Svizzera, ed illustrata dal prof. Muhlberg (1). Quivi pure il letto tor-
boso consta di materie organiche in decomposizione, massime di
rami e di foglie vegetali; forma uno strato poco potente, da 7 a 10
pollici (0,19 a 0,28 m. circa) di terra nerastra, ed in questa con-
tengonsi in copia i carboni e si raccolgono frutti , ossa ed armi di
pietra. Questi oggetti trovavansi accumulati in certe posizioni , fatto
che non possiamo asserire di avere osservato nella terra torbosa di
Castione; dobbiamo però accennare, che in date località di questa
gli oggetti si presentavano più abbondanti che non in altre.
CAPO li. Origine della terra torbosa delle palafitte.
Abbiamo veduto che entro la terra torbosa dì Castione sonovi delle
pala6lte, che essa rinchiude bensì delle conchiglie d'aqua dolce, ma
non cela alcuna traccia di pesci , che il suo letto è poco potente ;
osservammo pure che la medesima non componesi di avanzi di piante
appartenenti alla vegetazione propria delle torbiere (2), e che in essa
si trovano oggetti d'arte ed ossa d'animali ad ogni livello; finalmente
abbiamo accennato che sopra questa terra uliginosa s'innalza la ter-
ramare, la quale, come vedremo in seguito, contiene dei monumenti
dello stesso popolo della palafitta sottostante , poiché eguali a quelli
sepolti nella terra torbosa.
Da questi fatti possiamo dedurre:
ì.° Che in posto della terra in discorso esisteva prima deWaqua,
poco profonda e poco estesa, forse stagnante j
2.° Che essa terra non si formò come la vera torba per agenti
puramente naturali , ma deve la sua origine all' opera dell' uomo , è
una terra artificiale; questi vi apportò gli avanzi organici e gli og-
getti della sua industria , il suo rifiuto ; le aque vi mescolarono il
limo, e cagionarono la alterazione e scomposizione delle sostanze or-
li) MÙHLBERG. Pfahlbau bei Zug. Fa parie della 5.^ relazione del dollor Keller sulle
palafitte deirElvezia (pag. 31); inserita negli atti della Società degli Antiquarii di Zu-
rigo, voi. XIV. 1863.
(2) Persino le specie di muschi , abbondanlemente raccolti in questo deposito , sono
terrestri.
\
8 STROBEL E PIGORIKI,
ganiche, sopratullo delle vegetali. Perciò la lerra torbosa non polè
incominciare a formarsi, pria che ivi si stabilisse l'uomo; ed infatti,
come vedemmo, le traccio di questo appajono già sotto di essa, entro
l'argilla, la quale costituiva il fondo dell' aqua , convertila dippoi
in terra uliginosa (1);
5° Che l'uomo dimorò sulla palafitta , fino a che ebbe ricolmo
li bacino colle sue immondizie , e cogli oggetti che vi gettava o vi
cadevano man mano che la terra torbosa andava , per quelle e per
questi e pel limo importato dalle aque , inalzandosi (2);
k.^ Che, di più, sebbene inallora posta a secco, inutile gli riu-
scisse la palafitta , pure l' uomo non la lasciava , ma , per istintivo
attaccamento al suo tugurio, continuava ad abitarvi; e non solo sino
a che anche la palafitta venne coperta, ma ancora per mollo tempo
dopo 3 come ne fa prova lo spessore non indifferente (2,B0 m.) della
terramara sovrapposta.
CAPO 111. Distribuzione oro-topografica delle terremare. Prima re-
lazione, pag. ft4; caria oro-topografica.
Sino alla stale dell' anno scorso non ci constava che esistessero
delle terremare infuori di quel tratto meridionale della valle padana,
il quale dal 1859 in poi porla il nome di Emilia; però avevamo
diggià accennato il sospetto, che ve ne potessero essere anche nelle
Romagne (2). Ed ora ne abbiamo la certezza, poiché uno di noi, nel-
r autunno passalo, dietro le indicazioni avute dai noli naturalisli
Scarabelli e Tassinari di Imola , visitò in loro compagnia una terra-
mara superficiale e messa a coltura, situata nelle vicinanze di quella
(1) Si corregga corrispondcntemenlc l'cironea espressione di vegetazione torbosa, alia
pag. 1 degli Avanzi preromani di Strobei, Parma, 1863.
(2) Ad una conclusione analoga pervennero Jalin ed Uhlmann rispello alla palaflUa
di Moosseedorfsee in Isvizzcra; nella torba cbe la rinchiude vcggonsi del pari gli og-
getti sparsi a dilTerenli livelli; eglino da ciò deducono, che gli oggetti erano caduti
nell'aqua man mano che la torba si andava in questa naturalmente formando, non
già prima soltanto , ne solo ili poi. Die, Pfuhlbau-AUerlhumcr von Moosseedorf, Ber-
na , 1837, pag. 16.
(3] l'rima relazione, ci la In ,, png. 4'»., nota l."
LE TERREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 9
ciltà, nel luogo, non senza giusto motivo, detto Montecarbone(l), tra
Giardino ed Ortodonico. Siccome poi vi sono di tali deposili anche
in corrosione del Po, come presso Sissa, ci sembra probabile, che
se ne possano incontrare egualmente sulla sponda lombardo-veneta
di quel fiume, nonché più a settentrione della pianura da esso per-
corsa ; preghiamo i dotti di quei paesi a volerne andare in trac-
cia. — Nel 18G2, non conoscevamo ancora alcuna terramara posta
in collina^ propriamente detta, ma soltanto cinque o sei sulle prime
balze od al piede del colle Apennino. Di poi ci furono indicate pa-
recchie, situate su poggi, nell'interno delle valli di quella bassa ca-
tena di monti , fra le quali , le terremare di Scipione , di Scevola ,
di Monticelli, furono da noi visitate (2). — Sta però sempre fermo,
che la grande maggioranza di esse venne scoperta sinora nella pia-
nura. Ira l'Arda ed il Reno, il Po e l' Apennino, sopra una esten-
sione di circa 100 chilometri di lunghezza su 80 di larghezza; nel
Parmigiano, 4 8 sopra bb sono situale nel piano, per cui possiamo
calcolare una mariera ogni 55 chilometri quadrati circa (3).
CAPO IV, Conformazione delle terremare. Prima relazione ,
pag. ft3, /(5.
Quanto alla conformazione, dobbiamo distinguere in prima le ter-
remare del colle da quelle della pianura. Le prime sono situate sui
poggi , 0 sui loro fianchi più protetti dai venti , sono superficiali ,
ossia quasi scoverte, poco estese, poco potenti, non stratificate, mo-
dellate invece a seconda delle depressioni e dei rialzi della roccia
su cui poggiano. Le terremare di pianura ora veggonsi evidenle-
(1) Quasi tutte le terremare contengono carboni in maggiore o minore copia,
molte si alzano , in forma di mammelloni , al dissopra della circostante pianura.
(2) Strobé^, Ricerche paleoetnologiche nelle terremare e nelle palafitte del Parmi-
giano; PiGuRiir Scavi eli Traver setolo; ambo gli articoli sono inseriti nella Gazzetta
di Parma, 1863, ai numeri 182, 246 e 247.
(3) Si dimostrò già in altro scritto, come non si possa trarre alcuna conclusione, né
intorno alla formazione delle mariere, né intorno alle abitudini del loro popolo, dal
fatto che esse sono poste per lo più in vicinanza di aque correnti, poiché troppo que-
ste abbondano nel paese, PiGORi^r , relazione citata, pag. 83.
10 STRODEL E PIGOniNI,
niente stratificate ed ora non lo sono. Quelle si presentano livellate
0 quasi livellate, cioè la superficie loro, ora semplicemente coperta
da terriccio, ed ora da terreno di trasporto, trovasi al livello o
quasi al livello della circostante pianura, tuttalpiù si inalzano di un
metro sopra di essa; all'opposto si sprofondano sino a due metri
sotto la medesima. La potenza de' loro strali, o inclinati od orizzon-
tali, da pochi centimetri giunge sino a circa due metri; avvcne una,
quella di Marano , la cui lunghezza tocca al chilometro , mentre di
pochi metri è la sua larghezza. Le terremare della pianura non
stratificate , ora superficiali ed ora sepolte sotto cumuli di terra ,
sovraposla, a quanto ora pare, dall'uomo (1), presentansi sempre sotto
forma di mammelloni, più o meno (da 2 a 4 metri) elevati sopra il
livello del piano; la loro base trovasi sino a ft metri sotto di questo;
la potenza di tali depositi arriva sino ad 6 metri , e la loro esten-
sione a 4 ettari di superficie. Anche in questa sorla di mariere ci
pare spesso di scorgere delle stratificazioni, ma solo apparenti, non
reali. Constano di letti di terra, ora cenerina, ora giallognola, ora
rossastra ed ora nericcia, l'un l'altro sovrapposti, ed alternanti tra
loro e con allri Ietti di materiali diversi; ma dessi sono irregolari,
poco eslesi, interrotti, quasi mai orizzontali od inclinati, ma contorti,
ondulati. Per esse mariere possiamo inoltre affermare, quanto Morlot
asserisce intorno alla conformazione dei A'jcekkenmoedding della
Danimarca , che cioè : « L' arrangement des malériaux n'était point
non plus conforme à ce que l'on observe dans les dépóls naturels ,
où il y a toujours plus ou moins de stralification et de triage d'après
le volume et lo poids (2). » Ci peruìelliamo di insistere sulla valuta-
zione del fatto: che non tutte le terremare sono stratificate nel senso
vero della parola, anzi non lo sono che nel minor numeroj e quindi
non possiamo accettare il contrario avviso, che allri emise, sebbene con
riserva, dietro l'esplorazione di poche mariere, avviso, che ci sembra
di vedere riprodotto in un pregievolc lavoro del INicolucci (3).
(1) Correggasi di conformila il termine terra di trasporto alla pag. 53 della prima
relazione.
(2) Morlot. Etudcs gcologicoarchéologiques m Dancmark ci cu Suisse- BuUetin de
h Societé vaadoise des scicnces naluralcs. T. VI. Lausanne, ISGO, pag. 272.
(3) NicoLUCCi. Di alcune armi ed utensili in pietra, ec. ; Napoli, 18G3, pag. 13»...
terla cosa ó , rlin lo sono formale di strali, ec. .. Alti della lì. Accademia. Voi, I.
LE terhemare e le palafitte del parmense 4 1
CAPO V. Composizione delle terrcmare. Prima relazione, pag. 3,
ii5 e mi.
I componenli loro più coslanli e carallerislici sono le ossa ed i
cocci; 1 carboni talora mancano, cosi pure i lelli di ceneri e gli og-
geni lavorati di osso, pietra e metallo. E qui dobbiamo correggere
un equivoco nel quale incorse il Nicolucci , poiché ingenerar po-
trebbe una idea esagerata circa la quantità dei carboni che conten-
gonsi nelle terrcmare. Il Gramizzi , nella citala opera del Gastaldi ,
asserisce che « di questi ultimi (cioè delle ossa di animali) ve ne ha
in tanta copia, che d'inverno gli scavatori li ammucchiano e li ac-
cendono per scaldarsi. » Nicolucci , riportando il passo , scambiò le
ossa coi carboni (1).
In aggiunta ^W analisi chimica di una terraraara eseguita dal Me-
rosi, e già publicala dal Venturi e dal Gastaldi, daremo qui le analisi
di altre quattro, delle quali tre, già da alcuni anni eseguile dal pro-
fessore G. Truffi di questa università , ci furono da lui gentilmente
comunicale a tale uso, e la quarta, di G. Mattei ed A. Selmi, fu stam-
pata nell'anno scorso (2).
Componenli delle terre di Casaroldo, di Noceto, di Medesano.
(Analisi Truffi)
Argilla 70,05 ft8,47 88,09
Carbonato di Calce 22,02 13,96 01,47
.Sabbia ed altri detriti mi-
nerali 03,90 33,18 05,87
Sostanze organiche azotate
e non azotate 02,82 04,30 03,48
Acido fosforico 00,18 00,24 00,0S^
Sostanze minerali solubili
nell'aqua, e perdite. . . . 01,05 02,85 01,27
100,00 100,00 100,00
(1) Nicolucci, loc. cit. , pag. 13.
(2) Mattei c Selmi. Analisi qiuililaliva e quantilaliva di una marna della Villa di
S. Mawizio. Reggio nell'Emilia, 18C3. — S'inlcnde che in qiiesle analisi non si è
12 STHOBEL F. l'IGOnl.M,
Componenli della terra di S. Maurizio di Reggio.
(Analisi Mallei e Selmi)
Argilla 43,00
Carbonato calcare 20,23
Silice insolubile 23,31
Sostanze organiche indelermin. 09,40
Fosfati 00,1 C
Silice solubile 00,40 ,j
Acido umico 00,60
Azoto 00,27
Ossido di ferro 02,C5
100,00
CAPO VI. Uso delle lerremare. Prima relazione, pag. 5 e hu.
Dalle precedenti analisi di queste terre noi possiamo già senz'altro
arguire, come esse, al pari del guano, riescano talora ottimi con-
cimi j osserveremo però, come già altrove abbiani fallo, che a tale
uopo non vengono fra noi usate che pei prati irrigatori!. E prote-
stiamo poi , contro 1' allrui asserzione , che servano ad emendare ,
a marnare i terreni ; e ci troviamo tanto più costretti a tale pro-
testa , avendo veduto riportato questo erroneo asserto anche in me-
morie recenti (1), e benanco divulgalo, non è guari, da un perio-
dico istruttivo (2). Caddero e ricaddero gli aulori in quell'errore non
lieve, trattivi dal nome marna, marniera, terr amarna , che quei
deposili s'ebbero impropriamente dagli agricoltori del paese, nome,
che taluni, in onta agli inconvenienti (già altrove da noi accennati)
che ne seguono e si perpetueranno, sin che ne sussisterà la causa,
si sforzano di conservare loro nei trattati scientifici, non sapremmo
per qual altro motivo, che per amore dell'antico, o per ossequio
lenulo conto che di quelle sostanze organiche, le quali non poterono essere separate
meccanicamente dalle terre; sono quindi esclusi i carboni, i fuslicini, i ramoscelli, le
ossa, ce, mentre ossi sono pure compon'^nli dei medesimi depositi.
(i) NicoLucci, loc. cit. , pag. 12.
(2) OMnoM. Cionncn scii'iilifìrn {ìvW lllusdnziouc vuircrsale , pag. 2S.
LE TEKIIEMAHE E LE l'ALAllTTE DUL PAHMENSE 13
alle aulorilà in ìscienza. A costoro vorremmo chiedere, perchè mai
in quei trallati non chiamino gesso il carbonaio di calce terroso , e
creta il silicato idrato di alumina , nicntre pure con tali nomi im-
proprii si designano volgarmente, e negli scrini Ictlerarii , quei
minerali? A nessuno di loro non passerà mai ciò per la mente, ma
diranno sempre gesso il solfalo di calce , e creta il suo carbonato
terroso, ed argilla il silicato or detto; perchè dunque mai questa
illogicità? Non creammo già un nome nitovo per queste terre, ma
ne adottammo {/ meno cattivo , fra i diversi che portano , come di :
marna, terramarna , marniera, terra cimiteriale, terra lustrale, ter-
ramota, lerraraara, ec. (i). Contengono, è vero, molle di queste terre
dell' argilla e del calcare in proporzione varia , ma non sono essi ,
come già vedemmo , i componenti loro caratteristici , sibbene le so-
stanze organiche ed i fosfati; e sono questi componenti che ne de-
terminano l'uso in agricoltura, non mai la parte marnosa. — E sono
pure esse sostanze organiche che , essendo contenute anco nella
terra torbosa delle palafitte, fanno sì, che questa venga utilizzata al
pari delle terremare.
CAPO VII. Cause della formazione delle terremare. Prima rela-
zione, pag. kl ; fig. 2 e 3, e carta topografica.
In onta al dubbio espresso dal De-Filippi (2), stiamo tuttora saldi
nella opinione che le mariere devono la loro origine a cause locali,
prima fra le quali 1' opera dell' uomo , poi 1' azione livellante delle
pioggie e degli allagamenti , del Po e degli influenti suoi , infine la
forza sconvolgitrice e rimaneggiante dei torrenti che discendono
dall'Apennino. Non possono ripetere la loro formazione da un feno-
meno generale , che avrebbe esteso il suo uniforme influsso a tutto
(1) Ghiozzi, nelle Memorie sloriche su Giulia Fidenza, citale nella prima relazione,
pag. 42, animelle die queslo nome venga dall'altro di Icrra di mare, poiché le terre
cui si applica, erano ritenute, sebbene erroneamente, per depositi di un antico mare. La
voce marna ci indicherà sempre un sedimento naturale , mentre le terre in discorso
ripetono sempre la genesi loro dall'uomo, sono depositi artificiali.
(2) De Filippi. Intorno ad alcuni deposili con acanzi delV industria umana osservali
in Persia. Articolo inserito nella Rivista contemporanea j 1863, agosto, [n\g. 169.
14 STftOBEL E PlGORINl,
il paese in cui osservansi le lerremare , poiché queste variano , e
per posizione e conformazione, e pei loro componenli, come ve-
demmo , e per la loro età , come avremo campo di persuaderci in
seguilo. — Le tcrrcmare non stratificale della pianura ci si presen-
tano ancora (ali, quali ve le accumulò l'uomo, e ci accingiamo tosto
a provarlo; e perciò le distingueremo col nome di vergini. S'alzano
tuttora come mammelloni sul piano da esse dominato, salvo il caso
che siano stale livellate dalle escavazioni, che, da un secolo, si pra-
ticano in paese allo scopo accennato nel capo precedente; molte
volte invece sorge tuttodì sul loro colmo un abituro, e di questo fallo
abbiamo già altrove porla la facile spiegazione (l). Letti di ceneri e
carboni, soprattutto, le caratterizzano ; talvolta vi trovi oggetti interi,
e quelli rolli, che ne costituiscono la massima parte, conservano tut-
tora le rugosità e gli angoli e gli spigoli sporgenti ; taluna mariera
infine poggia sopra delle palafitte. Da tulli questi fatti siamo con-
dotti ad ammettere , che le lerremare della pianura non stratificate ,
non vi possono essere state deposte , come da taluno si vorrebbe so-
stenere , per trasporto di aque correnti ; poiché i depositi di queste
si dispongono a strati orizzontali, la azione loro è essenzialmente li-
vellante (2) , non possono formare , almeno per quanto noi siamo in
grado di concepire , dei Ietti di una materia così leggera quale è la
cenere , nò misti a questa deporre oggetti di gran lunga più pesanti,
e che non sono disposti secondo volume e peso(3); infine le aque cor-
renti non ponno lasciare intatte le sporgenze degli oggetti che seco
trascinano ('i). Tale almeno è la nostra opinione, ed in ciò siamo pie-
namente d'accordo col parere clie esternava il Morlol, dopo avere
studiati dei depositi, pure in posto, entro il cono di dejezione della
Tinière al lago Lemano (K). Ma la prova più potente che le marierc
(1) Prima relazione, pag. 45.
(2) MonLOT. Lefon d'ouverlure (Vun cours sur la haute anliquité, 2/ éclition, Poiren-
truy , 18C2, pag. 17. Extrail dcs actes de la Sociólé jurassicnnc d'émulation.
(3) E nemmeno secondo l'asse di gravità, come avemmo campo dì rilevare soprallullo
nella classica mariera di Caslionc , in cui i cioUoli , del diametro persino di 0,46 m. ,
sono disposti senza ordino, ora orizzontali, ora inclinati, ora verticali.
(4) Le ossa ed i cocci che avemmo dalle palafitte del lago dì Varese sono logorati per mo-
do, da presentare spigoli arrotondati ; eppure non erano in balia che di un'aqua placida.
(5) MonLOT. Lvcon, eie, citala, p.ig, 24 e 29.
LE TERREMARE E LE l'ALAFITTE DEL PARMENSE 15
in discorso sono l'opera dell'uomo e Irovansi in posto e che le terre-
mare in genere dall'uomo traggono la prima origine , ci fu offerta
da un taglio verticale, eseguilo nello scorso agosto nella mariera di
Castione, verso N, E,, al margine e sopra il livello della palafitta in
luogo. Di questo spaccato diamo il disegno (fìg. 2), e questo varrà me-
glio delle nostre parole a por-
gerne l'imagine, ed a spiega-
re il concetto che ci formiamo
di questo deposizioni di mate-
riali diversi. Vi vedrete la se-
zione prospettiva come di due
cumuli di terra, separati tra
loro e dai lati da altra diffe-
rente terra. Quella dei cumuli
è sabbiosa, giallognola, non
contiene quasi né carboni, né
cocci, nò ossa, racchiude in-
vece dei pezzi di pavimento
piùo meno consistente; la ter-
ra all'incontro che separa e
limita i cumuli, e nerastra e
contiene ceneri, carboni, coc-
ci , ossa in abbondanza , né
quasi incontransi in essa pezzi
di pavimento. Naturalissima
qui ci sì para innanzi l'idea,
che i cumuli ne indichino il
luogo ove sorgevano le me-
schine capanne dell'uomo del-
le mariere, e la terra nerastra
invece i loro immondezzai ;
il livello del piano di quelle
dovea necessariamente esse-
re alzato , man mano che il
riGuto si accumulava intorno ad esse. Nella mariera ora esaurita di
Noceto, per quanto ce ne assicurava il proprietario, furono esser-
16 STROBtL E PICOniM ,
vali ilei falli analoghi : gli scavatori vi si iiuballevano di trailo in
trailo in sorla di pozzi riempiti da carboni , cocci , ossa ed altri
avanzi. Anco in altre lerrcmare vergini vedemmo i residui organici
e dell' industria qua e là accumulati , ma non mai in modo si
chiaro , significante e caratlerislico come a Castione. — Morlot
osservava ne' Kjoìkkenmoedding della Danimarca (1) fatti consi-
mili, e li spiegava, come femmo noi rispetto alle mariere. Ecco le
sue parole : <« Parfois .... le dépùl enloure irrégulièrement un
espace, qui est reste libre et où étail évidenimenl siluée l'habitalion
des mangeurs de coquillages. Si ces habilalions n'on pas laissé de
Iraces (2), il ne faut pas s'en élonner, car ce devaient ótre de bien
pauvrcs hultes ». — Come il popolo delle mariere potesse vivere in
mezzo alle proprie immondizie, ce lo provano i selvaggi dell'America
meridionale , i quali appunto tengono ancora al giorno d' oggi una
tale sudicia usanza, E non ci deve fare alcuna maraviglia , come si
trovassero comodi in mezzo a quelle sostanze in decomposizione, se
incontriamo abitudini poco differenti fra popolazioni che già diconsi
civili come tra altre quelle della repubblica dell' Equatore , al dire
del nostro Osculali (3), e del Messico, come ci fa sapere il Craveri ,
pure de' nostri (4). Ed a proposilo faremo poi osservare , come il
monte Testacelo a Roma sia ancora là ad indicarci , che ne' secoli
passali i nostri avi , sebbene civilissimi , imitando perfettamente gli
attuali Messicani, formarono colle spazzature della loro città un mon-
ticolo di una mole ben più importante di quello degli abitanti della
capitale del Messico. Anzi a discolpa del selvaggio in genere, e di
quello delle mariere in ispecie, faremo riflettere, come esso traeva
profillo dalla massima parte delle sostanze soggelle alla putrefazione,
(1) MonLOT. Eludes, etc. , citali, pag. 273.
(2) Come a Caslionc!
(3) Osculati. Esplorazione delle regioni equaluriali d'America, Milano, i854,
pag. 17. . Ad ogni angolo (delia cillà di Guayaquil , primo porlo della lepublica) si
inconlrano cumuli ili immondizie, ed il fetore clie tramandano quelle cloache . . .
riesce veramente insoflribile. •
(4) CnAVEni. Lcllere: » I Messicani gettano le immondezze proprio alle porte della
città, formandone dei cumuli, che col trascorrer dei secoli^ presero proporzioni di pic-
cole ccllinc. '
LE TtlUttMARE lì LE PALAmiE ÌÌVA. l'AllilL.NSi: 17
come sarebbero le cervella, il niiilollo, il grasso, la carne, il san-
gue, ec. , e come nel consumo del resto veniva potentenienle ajii-
talo dal cane, die già oragli compagno fedele, e dagli uccelli, per
quanto pare(l), da lui rispellali; come attualmente lo sono gli Urubù
nell'America meridionale (2). — Spiegata in tale modo l'origine delle
lerreniare di leggeri si comprenderà come in esse, similmente a
quanto osservasi nei citati Kjoekkenmoeddiiuj ['5) ^ non troviamo quasi
che oggetti rolli o guasti, oppure armi e strumenti, i quali, per
la loro piccolezza, poterono sfuggire all'occhio di chi gettava o tra-
sportava il rifiuto del pasto o della officina, e per tal modo pote-
rono mescolarsi a questo. Le osservazioni poi , fatte nella terra tor-
bosa della palafitta sotlostanle alla lerramara di Caslione, confermano
maggiormente, come vedemmo al capo 11, l'opinione ora esposta
sulla prima causa di formazione delle mariere, poiché ivi provammo,
come quella lerramara non sia che una continuazione, in circostanze
modificate, della soltoposta terra uliginosa (4); e siccome è indubitalo
che questa si formò per accumulamento di rifiuti, cos'i è pur chiaro,
che in modo simile si accumulò la lerramara in luogo , e per ana-
logia , possiamo estendere tale supposizione anche a tulle le altre
terremare , sebbene non siano poste sopra palafilte o terra torbosa ,
ma sopra un terreno vergine alluvionale od allro. — Con ciò avremmo
pure spiegata la conformazione mammellonare delle terremare ver-
gini, la loro composizione, la disposizione dei loro componenti;
ora ci rimane da rintracciare la causa, perchè la loro base trovasi
costantemente piìi o meno al di sotto del livello della pianura cir-
coslanle. Questo fatto non può spiegarsi come effetto d'opera umana,
ma per interpretarlo ci conviene ricorrere alla seconda delle accen-
(1) Sinora né fra le palafilte, né nelle terremare poteronsi scoprire ossa di uccelli,
iuruori di quelle di gallina e di anitra.
(2) GÉ.NÉ. Storia nalumle degli animali. Torino, 18j1 , pag. 33: «l'esercizio della
pulizia nei riguardi dell'igiene publica è interamente affidato agli urubù, .... una
multa considerevole è imposta a chiunque uccide uno di codesti uccelli , ec. ••
(3) MoRLOT. Elmles, etc. , png. 283.
(4) Nello strato superiore della terra torbosa raccolgonsi talora delle ossa ed altri
oggetti ravvolti entro della lerramara, fatto questo, che ci sembra provare il passaggio
<Jalla formazione dell' una a quella dell'altra terra, cioè la successione loro.
2
i 8 STUOBEL F. PIGOniM,
naie cause di formazione delle maricrc, cioè all'azione delle aque.
Già il Gastaldi indicava ciie è nolo, come le regioni in cui incon-
transi quei depositi, furono nei secoli scorsi soUoposti ad inondazioni
causale probabilmenle, da una parie dall' allagamenlo del Po, e dal-
l'allra dallo slraripamenlo dei lorrenli che, discendendo dall' Apen-
nino, sboccano nella valle padana (1). Queste inondazioni che ebbero
luogo mentre vivea l'uomo delle niariere, ed anche dopo, andavano
a poco a poco, coi loro trasporti, inalzando il livello della pianura,
lasciando invece scoperti o quasi a nudo i cumuli di terramara ,
poiché posti ad un livello superiore, ed interrandone soltanto i lati
della base. Una prova che tali allagamenti accadevano all' epoca
della formazione delle mariere, l'abbiamo nei cioUoli e nelle con-
chiglie che raccolgonsi di trailo in trailo in quei deposili, conchiglie
apparleneiili ora a molluschi terrestri del colle e del piano, ora a
molluschi d' aqua dolce della pianura , e che dimostrano la simul-
anea azione, diretta od indiretta, dei lorrenli e del Po, come ci lusin-
ghiamo di avere a disteso provalo nella Prima relazione, pag. h'ò^hh. —
Adunque anche le aque ebbero la loro parie nella formazione delle
terremare vergini ^ ma una parte affatto secondaria, e direbbcsi quas-
disturbalricc. Naluralmenle, quanto più la base di una mariera Iroi
vasi sello il livello della pianura attuale, tanto più dovrà ritenersi
antica , salvo il caso di straordinarii trasporti da parie di qualche
torrente vicino, a fronte degli altri. — Mentre abbiamo sostenuto che
la prima causa della formazione delle terrcmare debbasi vedere nel-
l' opera degli uomini, e che le mariere vergini s'ergono là, ove e
come ve le accuaiularouo questi; auimeUiamo poi che ia/u/Je di que-
ste terre, fra quelle poste nel piano, devono l'attuale loro giaci-
tura unicamente alle aque correnti .... e sono quelle che vedemmo
essere evidentemente stratificale , livellale , di poco spessore , poco
profonde, di forma allungala, col massimo diametro parallelo al corso
dei lorrenli (da S. 0. a IN. E.), lo esse non scorgi nò ceneri, nò letti
di carboni ; questi veggonsi disseminali , oppure mancano affallo ;
"li oiiiielli conteuuli sono più o meno frantumati e snuissali , meno
ODO » '
(1) Gastaldi. Cenni &ii alcune aiml di pietra e di bronzo, cr. Atti della Socielà
ilaliaiiH di srien/.e naturali, voi. MI, l'^g. 19, JSfil.
tE TERBEMAHE E LE PALAUTTE DtL l'AHME^SE |f
abbondanti e più sparsi. Le terre stesse sono più pesanti delle vergini,
più scure ed argillose , « meno ferlilizzanll ; poiché io aqiic che le
deposero, dispersero gran parte delle loro sostanze organiche, lungo
la via che corre dal luogo ove erano in posto , o quello ove ora si
trovano (1). Le lerrcmadri che somministrarono i materiali per la
<leposizione delle terremare di trasporlo, esistono probabilmente in,
collina od allo sbocco di qualche valle; e coll'insistere nelle ricerche
potranno un giorno essere indicate con certezza , a meno che i tor-
renti non le abbiano del tutto distrutte. Ci pare però di scorgerne qual-
cuna anche fra le terremare vergini della pianura , clic sonosi tut-
tora conservate, in onta all'azione devastatrice dei torrenti, e le de-
viazioni dei loro corsi nelle epoche passate (2). — In onta però a
questa causa di distruzione, osservammo delle mariere a piò di colle,
vergini , non rimaneggiate dai rivi che scendono dagli Apennini ;
nelle quali invece scorgemmo le Iraccie della azione coadiulrice delle
aque placide nel loro accumulamento , quale la indicammo già per
le terremare vergini del piano; e quelle mariere ci testimoniano
inoltre fin dove giungessero un tempo le piene del Po ed il rigur-
gito degli influenti suoi (5), — E riepilogando il sin qui detto intorno
alle terremare della pianura, crediamo di poter ritenere, come l'o-
pera dell' uomo sia stata la cagione prima e principale della loro
(1) Una striscia o serie nolovole e caraUoristica di lerre simili, come si può rilevare
dall'unita carta oro-topogralica , si è quella, che da Basilicanova si estende, tra la
Parma e l'Enza, sino alla via Emilia, per circa 8 chilometri. Ne parlammo distesa-
mente nella Prima relazione, dietro le indicazioni gentilmente favoriteci dal sig. Gae-
tano Mariotti in Parma (pag. 41, 44, 46 e 47). Aggiungeremo soltanto, che in qualche
località si osservano degli strati di ciottoli ed oggetti tanto romani che preromani alla
rinfusa, altra prova della formazione di queste mariere per via di sedimento.
(2) Come sarebbe quella di Quingento.
(3) La terramara di Collecchio è una di quelle che ne porgono la prova. In essa
osservansi moltissime valve di -Unio. Or questo mollusco non vive e non può vivere
nei torrenti , abbonda invece nelle aque lente della pianura. Riteniamo adunque es-
■sere slate queste , che per rigurgito inalzandosi , vi deposero le sue spoglie ....<'.
meno che non si preferisca di ammettere, che ve le abbia sparse l'uomo delle mariere,
dopo essersi valso di quella specie come ornamento o come cibo; ciò che per altro ap-
pare molto improbabile, ove si consideri che quelle conchiglie non sono forate, men-
tre le conche fossili delle quali egli si serviva per comporre smanigli e collane, of-
frono tutte un foro ai rialzi , ed ove si riflella che la carne del mollusco è insipida
ed assai indigesta
20 srnoBEL f. pigouim.
formazioue ; come però ne abbiano ovulo parie, ma sollanlo secon-
daria , anco le arine ; siniilnienle a quanlo osservammo già per la
terra uliginosa cicllc pahifille, ci sembra pure di potere accellare
per dimostralo , come le aque placide non abbiano impedito l' accu-
mulamento delle marlcre vergini e della terra or detta; mentre in-
vece le correnti intaccassero e rimescolassero le prime, ne svel-
lessero, trasportassero e deponessero più in basso i materiali, dando
luogo a quell'altra sorta di mariere(l), ben differenti dalle mariere
madri, ossia dalle lerremare vergini. Per le indagini sinora praticate,
riteniamo di non andare errali , sostenendo che la maggior parte
delle lerremare di pianura sono vergini , e la minore slraliticale o
sedimentarie; motivo di piìi per escludere una causa genetica gene-
rale , non locale di questi deposili. — E tanto meno potremo am-
metterla per le mariere del colle; poiché queste, come vedemmo,
sono poste su alti poggi , ove mai non ponuo nò poterono giungere
e deporle i torrenti; quindi non sono né meno stratificale, e non lo
potrebbero essere. Sebbene dunque siano in posto al pari delle terre-
nìare vergini del piano, pure per la diversa loro posizione presen-
tano e devono presentare una differenza , e nella conformazione e
ne' componenti , accostandosi , massime per questi , alcun poco alle
uiariere di sedimento. Essendo stale accumulate sopra declivi, le aque
pluviali, le nevi al loro sciogliersi, i venti vi doveano produrre ef-
felli sconvolgitori simili a quelli delle aque correnti, e disperderne
una parte; all' o[)po8lo vi mancava l'influenza delle acjue [)lacide.
Ecco perché le vedemmo superficiali , prive di letti di ceneri e
di carboni ; ecco perché quelle non vi si ponno scorgere e questi
vi sono dispersi , similmente ai cocci ed alle ossa mal conservate ,
poiché meno difese dalle intemperie. Talora la mano industriosa
del montanaro le ha del tutto sconvolte, mettendo a coltura la terra,
la quale per caratteri fisico-chiraici si accosta alquanto alle terre-
mare di deposito.
Credevamo, e per gli argomenti addotti nella Prima relazione (2),
e pei fatti es[)osti negli articoli successivi, di avere a suflìcicnza pro-
li) La maggior parie (Il (juesle ci si.'inlira conltni're oggctli fkir<.'t;i di.1 fnro.
{2j Pag 41 a 43.
l.R TEIUIEMARR E I.E PALAFITTE DI I, PARMENSE 21
vaio, come le Icrremare siano le reliquie delle stazioìii di un anlico
popolo semibarbaro e non contengano già gli avanzi nò di cimiteri ,
né di ustrini^ e non siano da questi generate. Ma dovemmo leste,
dalia lettura di un articolo scrillo da valente penna (1), convincerci,
che la nostra opinione non è ancora da tulli accellata. Chiediamo
adunque venia , se rilenendolo pre/zo dell' opera , spenderemo qui
ancora quah'he parola in argomento. — Dimostrammo già, come la
lerramara di Castione non sia che la continuazione del sottoposto
deposito di terra uliginosa , dopo mutale le circostanze del luogo.
Medesinia deve dunque essere la causa che accumulò e l'una e l'alti-a.
Ma nella terra torbosa troviamo una palafìlla ; e chi mai, domande-
remo qui, la pianterà per seppellire morti o bruciare cadaveri? Ci
pare che la sia cosa, se non impossibile, almeno alquanto inverosi-
mile: ed inverosimile, per l'anzidetto, ci sembra pure che la sovrap-
posta mariera possa essere stata un cimitero od un ustrino. Ma v'ha
di più; noi stessi , per quante ricerche abbiamo isliluile, non po-
temmo mai scavare vn sol osso umano fra le migliaja e migliaja
d' ossa estralli da quelle terre. Altri ne raccolse , è vero . ma ben
pochi, e dagli strali superficiali per lo più (2). E in questi ne incon-
trammo anche noi, ma in uno sialo tale di conservazione, da non
ammettere il benché minimo dubbio , esservi stali inumali mollo
posleriormenle alla formazione delle mariere. Quanto finora . sulla
dubbia fede degli scavalori, per lo passalo ben poco esalti nell'osservare,
si asseriva sulla quantità di ossami umani che conlengonsi nelle ter-
remare, non può essere accettato, e tanto meno, quando, come ap-
punto occorre, si tratti di constatare non solo, che le ossa siano
d'uomo veramente, n»a che spellino inoltre all'epoca di formazione
di quelle terre. Ci rassegneremo poi ad accettare l'opinione che le
(i) Rosa G. Intorno rclnsli tumuli olandesi, leUera del prof. Reichelt; nel Poli-
tecnico, 186i, febbrajo, png. 35G ..... le terreniare , tumuli sepolcrali anlichi.s.'.imi
tra il Po e l'.Xpennino, erotli su palafiUe .... anteriormente all'uso dei rame. .
(2) KicoLucci. Opera citala, pag. li. • I (due) cranii suddetti vennero trovati
precisamente nell' ultimo e più superficiale strato del deposilo. » Gli altri due lesclii
illustrati dall'autore, sebbene raccolti a quasi 5 metri di profondità, non furono però
tratti né da una mariera, né da una palafilia, qbindi non ponno servire di docu-
mento in una qnistione che queste uniinmenle riguarda.
2'^ STRODtL E PrGORfNi.
terremare e le palafillc siano gli avanzi di busti o di uslrinij quanJo
i difensori di qiiesla sentenza ci avranno spiegalo il motivo, per cui
in quei deposili conliensi tanta copia di oggetti clie non hanno al-
cuna relazione coi riti religiosi o funebri (1), mentre manca in essi
la benché minima traccia di vasi cinerarii, ed a noi non è noto alcun
popolo, per quanto barbaro sia^ che bruci i suoi cari e poi ne sparga
le ceneri ai quattro venti. Bensì sappiamo esservene di coloro che
se ne cibano ; ma se il popolo delle mariere avesse seguita tale an-
tropofaga usanza , noi dovremmo pur sempre trovarne le ossa. —
Però non tralasceremo di accennare, che nelle terremare, similmente
a quanto scorgesi nella terra torbosa di Castione, come notammo al
capo I, incontransi le fraccie dell'azione del fuoco; ma non inlerpre-
teremo perciò questo fatto mediante la ipolesi gratuita di una com-
bustione di cadaveri, di vittime odi prede, ma rilenendolo piuttosto
reffello di incendi! volontarii od involonlarii, facili e frequenti, come
Io dovean essere, di lugurii costrutti di argilla, paglia e graticci, e
dei quali non mancano gli avanzi nelle mariere. Le prove di questi
incendii consistono in lelti di terra rossastra, in altri di ciottoli ri-
dotti in schegge con tracce di vetrificazione, in cumuli di frumento,
fave , ghiande ed altri frutti bruciati. Potrebbe anche darsi che ta-
lora , in qualcuno di questi depositi , dovessimo ravvisare i residui
del lavorio d' un forno da fusione , poiché sapiamo che nelle terre-
mare raccolgonsi pure dei modelli per la fusione di oggetti di bronzo,
CAPO Vili. Confronto delle terremare coi Kjockkenmoedding della
Danimarca , coi tepc della Persia , .colle stazioni preromane in ter-
raferma dell'Elvezia.
(ìià |)iù volle, nei capi addietro, ci è occorso di istituire confronti
tra le mariere verrjini nostre e i Kjcekkenmoeddino della Danimarca ,
(Ij Come sono le stoviglie d'ogni sorla c(\ uso, lemacinp, la pula, le scorie, i modelli
per la fusione di oggetti di bronzo, le scheggio di sassi, gli intonachi delle capanne,
te ossa tagliale e non bruciale, ec
Uno di noi ebbe campo di esaminare nel Tirolo cisalpino e nelle Ilomagne , de?
sepolcreti e delle necropoli di genti, se non ideiiticlie , di certo molto afllni a quellt
LE TEUllEMAUE lì LE I'aLAEITTE DEL PAIUIENSE 25'
niaeslrcvolnientc illustrali dal Moilol(I). Le analogie sono molle, e
le differenze dipendono sopralullo dalla diversa epoca e dalla diversa
posizione orografica degli nni a fronle delle altre. Possiamo chiamare
queste, col lodato autore, KjcEkkenmocdding dell'età del bronzo(2),
oppure viceversa designare i Kjoekkennioedding come lerremare del-
l'epoca della pietra. A questa differenza di ei)0ca corrispondono ne-
cessariamente differenze di cultura fra i due popoli, di cui quei de-
positi ci serbarono le reliquie , e conseguenti differenze di queste
stesse reliquie, e per l'esecuzione artistica e pei materiali loro spe-
cialmente, a preferenza lapidei negli uni, e metallici nelle altre. La
posizione dei Kjoekkenmoedding in riva al mare ci spiega 1' accumu-
lamento in essi di immensa copia di conchiglie marine , residui de'
pasti di un popolo , che , collocato su lidi , precipuamente dovea
essere pescatore. L'uomo delle mariere, meno rozzo, posto in terra-
ferma e continentale, a preferenza pastore ed agricoltore, non pelea
non lasciarci abbondanti avanzi di ossa d'animali domestici e di ar-
nesi più variali nelle forme e lavorali con maggiore maestria. Su di
una spiaggia sabbiosa , con rimasugli poco azotati , come lo sono le
spoglie dei molluschi , non potevano certo formarsi dei depositi fer-
tilizzanti al pari delle lerremare , accumulale in terreno umido ed
argilloso, e con avanzi di mammiferi, e della legna che fu bruciala
per cuocerli.
Maggiore somiglianza che non coi Kjoekkenmcedding , crediamo di
poter scorgere tra le terremarCj in genere^ ed ìtepe della Persia, giu-
dicando almeno da quanto ne scrisse il De Filippi (3). Però osser-
viamo anche pei tepe ^ come già pei Kjoekkenmcedding ^ che essendo
le loro condizioni oro-geografiche differenti da quelle delle mariere ,
ne consegue da questa circostanza qualche distinzione di tali deposili
l)ei loro caratteri accessori o secondarli. Incontransi i tepe qua e colà
(Ielle mariere, ma la conformazione e la composizione del terreno che le copre e
contiene, sono ben diverse da quelle delle lerremare: ma troppo lunga riesclrebbe
l'esposizione delle singole differenze ... e ben aflco superflua!
(1) MonLOT. Eludes già citali, pag. 272.
(2) MoRLOT. Résumé da 5.* rapport du D.r Keller sur les établissements lacuslres.
Evtrail du Bullelin de l'Inslilut nalional Genevois, 1863, pag. 4.
(3) Dk Filippi, Ioc. cit., pag. 161-172.
2flf STI\OBKL F. FICuni.>f,
pei vasli e sterili altipiani della Persia, in una j)osi/ionc adunque
ove offronsi maggiori e più polenti cause di corrosione , che non
nella fertile valle padana. Perciò, sel)bene quasi lutti i lepe osser-
vali, al pari delle lerreajare vergini, abhian forma di monlicelli iso-
lali, differiscono da queste per essere conici e talvolta irregolari, ora
rivestili dalla rara e stentata vegetazione delle sleppe, ora affatto
nudi; e questi appunlo, come è naturale, sono i più corrosi ed irre-
golari nella forma (1). I con)ponenti essenziali e caratteristici, si dei
tepe che delle mariere , sono i medesimi , cioè cocci , ossa , carboni
0 ceneri ; però e negli uni e nelle altre , come già vedemmo , non
rinvongonsi coslantemenle lutti (2). La medesima composizione di
questi deposili trae naturalmente seco il medesimo impiego loro, ed
in fai li anco nei tepe si praticano, come nelle lerremare, delle cscava-
zioni allo scopo di estrarne ossa , carboni , ceneri per ingrasso dei
campi (5). Al capo VII. abbiamo avverlito come De Filippi sia «lungi
dall'avere come dimostrata l'opinione la quale indislinlamente consi-
derasse ... le lerremare .... come dovute a cause atlatlo locali,'»
quantunque «l'oiiinione conliaria non emerge necessariamente dalla
posizione di questi depositi'-. L'autore è poi tanto più inclinalo a
ritenere anche i tepe come prodotti da una causa, che ebbe un assai
esteso perimetro di azione, in quanto che gli parve di ravvisare uno
slrelto rappoilo lr;i la formazione loro e quella di una massa di ter-
reno di trasporlo, la quale, estendendosi in linea retta da 70 ad 80
chilometri , e nello slesso altipiano della Persia, elevalo da 1860
a l'I 59 metri sul livello del mare, non può essere considerala come
un fatto isolato, locale, senza conlracolpo in Europa (4). INoi però,
con tulio il rispetto dovuto a tanto naturalista ed osservatore , ci
permettiamo di essere di parere contrario , basandoci da una parie,
sui fatti offertici dalle lerremare di pianura, e sulle pruove a luogo
addotte pel nostro opposto avviso inlorno alla formazione loro, dal-
l'altra, ricorrendo alle analogie da noi scorte tra que' depositi ed i
tepe^ analogie che in parlo già abbiamo accennate ed in parte andiamo
(1) De Filippi, toc. cit., pn^. lf.3.
(2) idem , pag. 168. '
(3) idem , pag. 163.
I.C TIllRTMARF E IR PAI.\riTTK Dt:l. PAOMPASE 35
a uiaggiormenle diinosirare ; infine facondo rilevare la oircoslanza ,
lamentala dallo stesso De Filippi , clie le sue indagini nei tcpe non
poterono essere eseguile col desiderato agio e colla voluta estensione
ed esattezza. Dalla descrizione dei tre soli (epe da lui visitati si può
però apprendere, che questi deposili ora hanno forma di nionticelli
(Marend e Sultanieh, sotto i castelli), ed ora sono livellali (Sainkalè
e Sultanieh in pianura); ora sono estesamente ed affatto regolaruienle
stratificali, a stratificazioni palesemente orizzontali (Sainkalè), ora le
stratificazioni sono meno palesi e regolari (Marend j: ora le ossa che con-
tengono, portano ancora i segni evidenti, che sono slate spezzate dalla
mano dell'uomo, ora invece sono per modo frantumale, da riuscire in-
determinabili: nel primo caso sono abbondantissime (Marend), nel se-
condo molto più scarse (Sullanieh e Sainkalè); ora i tepe, contengono
Ietti di ceneri (Marend, Sullanieh sotto ilcastello), ora non ve ne sono
visibili (Sainkalè , Sullanieh nel piano). Falli analoghi e differenze
corrispondenti non abbiamo noi forse già rilevali, parlando delle ler-
rcmare di pianura, e non ne abbiamo per conseguenza derivata la
(listinzione loro in vergini e sedimentarie ? E poiché col De Filippi
stesso , riconoscemmo la somiglianza che corre fra queste terre ed i
tepCj non ci possiamo tenere autorizzali (almeno per quanto si può ar-
guire e ragionare senza essere stali sui luoghi) ad applicare ad ossi
la stessa distinzione che per le n)ariere , ed a spiegare correlativa-
mente ratinale loro giacitura? E l'autore medesimo non ci melle
forse in via, asserendo che: " cerlamenle non tulli i Icpe .... spet-
tano ad una niedesima epoca; ed è anche probabile che ve ne siano
di origine diversa? (l)» Noi quindi distingueremo pure due sorla di
tepe j quelli accumulali in posto per opera umana, come i tepe che
costituiscono de' monlicclli, su cui talora, come sulle maricre vergini,
s'ergono de' castelli , quali a Marend e Sultanieh, ed i tepe di tra-
sporto, ora composti dalle lavature de'prinìi, come la terra che dal
tepe vergine di Sullanieh fu dagli agenti naturali trasportata al piano,
ora cosliluenli il letto di un fiume, quale sarebbe quello dell' Abhar
presso Sainkalè. Ne si creda che consideriamo di trasporto quest'ul-
timo tepe, solo perchè cosl'i forma le rive di un fiume; poiché rite-
niamo invece in posto la mariera di Sissa già altrove citala, sebbene
[l] De Filippi, Ioc. rit. , png. 171.
26 SrilODEL E PIGOniM,
sia in corrosione del Vo. Ma f]ni la conformazione ed i coniponenli
della terra non ci pernieltono altra spiegazione del fallo, fuorché nella
supposizione, avere il Po iiuUalo corso dopo la formazione di quella
niariera, e di questa fallasi una sponda; nel tepe di Sainkalè all' in-
contro, sono le sue stratificazioni orizzontali, la mancanza delle ceneri,
la povertà e frantumazione delle ossa, che ce lo fanno riguardare di
sedimento, ossia un deposito dovuto ad un trasporto, ad un nivella-
inento di un lepe \nn antico, per esprimerci colle parole stesse di
De Filippi. — Non possiamo lasciare questo argomento senza avere
prima fatto osservare , come alcuni Persiani attribuiscano la forma-
zione dei tepe ai Ghebri, ossia adoratori del fuoco, e ciò per lo slesso
molivo, per cui alcuni nostri archeologi, come si disse, vogliono
le mariere generale dagli mlori, cioè per le ceneri ed i carboni se-
minali in questi deposili.
Più studiale nei particolari, che non i lepe, furono certe stazioni
preromane dell'Elvezia, chiamale da Keller(l) e da Desor (2) sta-
zioni in terraferma , onde con tal nome contrapporle alle coetanee
nelle aque. Anche da noi, come vedemmo, pare che il medesimo popolo,
il popolo delle palafille e delle mariere, nelle condizioni propizie,
e seguendo la primitiva abitudine, si stabilisse prima entro le aque
de' laghi o de' paduli ; poi ,. estendendosi e venendogli a mancare
l'opporlunilà per potersi attenere all'antica usanza, si adattò a pian-
tare le misere sue capanne sull'asciutto, quivi probabilmente, anzi
che dalle aque , difeso da folte boscaglie (3), Noi ci limiteremo ad
istituire il confronto tra le nostre lerremare in posto e quella sol-
tanto delle citate stazioni in terraferma, che venne ullimamente stu-
diata ed illustrala, ed appartiene alla medesima età (del bronzo) di
quelle terre; è la stazione all' Ebersberg (monte de' cignali) nel can-
tone di Zurigo, dcscrilla da G. Escher von Berg('4). Più s'accosta
(1) K'ELLKn. Pfahlbauten , V. ber Uhi ; negli Aui della Socielà degli auliquarii di
Zurigo, voi. XIV, 1863, pag. 34.
(2) DiisoR. Les conslructions lacustrcs du Ine da Ncuchnlel: Bibliolliéiine universelle
lom. XV, 1802 page 16.
(3) Come a Castione , quando si U'ovò all'asciutto, dopo prosciugato lo stagno. Si
confronti però questa colla ipolesi enunciala al capo XII,
(4) Escimi! vox Iìuug. Ansicdelang am Ebersberg. Fa parie drlla r..' relazione del
tlor (ìoh'clì r.ì nllepaianilp, già riiala (png. 3:.-38).
LE TEHnEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 27
alle terremare di collina, poiché dessa è pure posta su di un colle ,
che sorge sul declivio di una montagna. Il deposilo conlenenle i
suoi avanzi {Kullurscliicht)^ che chiameremo arliliciale(orc/ieo/of/ico,
Desor; ad antichità, Sloppani), fu sepolto dalla terra, che da Ire se-
coli, per agenti meteorici od altri, viene giù trasportata dal monte,
e la quale raggiunse lo spessore di 5 a 6 piedi svizzeri. Lo strato
archeologico, appunto come osservasi anco nelle mariere di collina,
è poco potente, di solo 1 Va piede, e poggia, di regola, sopra un pa-
vimento di argilla sabbiosa od un lastricato di ciottoli. Consta di terra
con pezzettini di carbone e di cocci, la cpialc, verso la base, contiene
leni di ceneri con abbondanti ossami d'animali. Entro questo strato
archeologico raccolgonsi innumerevoli e dispersi i frantumi di sto-
viglie , e ciò prova che i rottami non venivano accumulali in un de-
terminalo luogo, ma rimanevano intorno all'abitalo, come presso
i popoli poco civili — e gli abitatori delle mariere. Quanto agli oggetti
piccoli di ornamento od altro, che rimaneggiando ed esaminando mi-
nutamente la terra, vi. si rinvengono, non v'è dubbio, come essi
siansi perduti negli immondezzai, che circondavano le capanne, entro
i quali riusciva impossibile di più rilrovarli ; anzi è da maravigliarsi,
dice Escher, come sopra una estensione di «tSOO piedi quadrali non
se ne siano ritrovati in maggior quantità; e a questa maraviglia par-
tecipiamo anche noi, quando inslituiamo un confronto analogo tra la
l)oca copia degli oggetti che raccogliamo nelle mariere e la grande
estensione di queste.
Ci pare, per l'esposto sin qui, di avere bastantemente dimostrato,
come i Kjoskkenmcedding della Danimarca, i tepe della Persia, le sta-
zioni preromane in terraferma della Svizzera e le nostre terremare
siano depositi analoghi^ e tra loro differenti soltanto negli accessorii,
in conseguenza delle condizioni differenti sotto le quali si sono for-
mati. Ma di più , riteniamo di poter dedurre dai falli esposti , che
ovunque in luogo asciutto, il selvaggio de' tempi antichi e moderni ^
abbia soggiornato stabilmente per un tempo abbastanza lungo, del>-
bansi essere formali, e rinvenire cumuli più o meno estesi e polenti
di simili avanzi del suo pasto e della sua industria.
28 STIIOBEI. K piauiti.M^
SkZIONF. II." nOTAMCO-ZOOLOGICA.
CAPO IX. /avanzi vegetali, raccolti nella terra delle palafitte e
nelle terrcmare (1). Prima relazione, pag. 36.
L'elenco di questi avanzi, mercè la gentilezza del prof. G Passe-
rini, che se ne assunse la deicrniinazione, potè essere d'assai aumen-
talo. E fu specialmente la terra uliginosa di Caslione che ce ne forni
il massimo contingente, poiché in essa que' residui resistettero più
facilmente alle cause distruttrici, che non lo poterono nello terremare.
Eccone remunerazione:
ACOTILEDONI, P.
Funghi.
Pohporus ignarius L.^ falso fungo da enea; sui legni delle palafitte.
hirsulus Fries?, giovane.
Daedalea quercina Pers. ; col Polyporus ignarius.
3Iuschi.
Anomodon viticulosus Schimper.
Neckera crispa fledw. ; colla Daedalea.
MONOCOTILEDOM.
Tritifum vulgare VUlar?.^ frumento^ var. hyhernumL., ^rnno gentile,
var. turgidum L, grano duro; P.
Perlopiù i grani carbonizzali, talora mezze spiche, anco
la pula.
DlCOTU.FIDOM.
Monoclamidi.
Corylus Avellana Ij., nocciuola comune j pericarpi (gusci) delle noc-
ciuole, quasi sempre rotti (2).
(I) Per amore di brcvilii, useremo in questo capo e nei seguenll della Sezione la let-
tera M, per Indicare che gli avanzi di un dato gruppi) organico furono raccolti nella
lerramara; ed invece la lettera P, per segnare clie ciò avvenne nella terra delle pa-
lafitte; la mancanza si dell'una che dell'altra lettera dopo il nome di una classe,
d'una famiglia o ci' una specie, é segno che esse lasciarono residui e nelle mariere e
fra le palafitte
(-2) Ne furono rinvenuti anche nei sepolcri della necropoli di Villanova nel Bolognese,
or fra lo ceneri or fra le ossa. Gozzapim. Di un sppolciclo etrusco scoperto presso Bo-
logna; seguito noldgiKi, ISriG. pag. 10.
IK Tl.nur.MAUK E I.K PAI-AI ITTF, mi. PAUMF.NSK 29
Queicus sessiliflora Siuilli, quercia; P.
robur Lin., rovere.
D'ambe le specie, le gliiamle, per lo più carbonizzale; abbon-
danli biiccie e qualche cupola, nella lerru torbosa; il legno, usalo
nelle costruzioni e per utensili. •
Caslanea vulgaris L., castagno ; /\ il legno lavoralo,
lllaius campeslris L., ohiio comune; P^ il legno, usalo al pari della
rovere e del castagno.
Polygonuni lapalliifolium L., persicaria; P. semi,
luixolus viridis Moq. Tand.? /*, semi.
CoroUiflore; P.
Gcliiuni Yulgare L. , erba roijna , steli.
Calici fior e.
Sainbucus nigra L., sambuco comune; P^ un tizzone.
Cornus mas L, corniolo niascliio; frulli, ma per lo più i soli noc-
cioli, talora carbonizzali; comune.
Malus communis Dee. melo; P^ qualche rara mela del frutto car-
bonizzato di una piccola sorta; anche gusci di semi.
Hubus frulicosus L., ro^o; /*, seme, raro.
Prunus insitilia L., var. , susino sehatico^
spinosa L., prugno la ^
aviuin L., ciliegio selvatico.
Abbondanti sono i noccioli del frutto, specialmente delle prugnole,
talvolta bucati da piccoli rosicanti; fu raccolto anche qualche
frullo intero.
Faba vulgaris De Cand., fava vernereccia; grani bruciati.
Slaphylea pinnala L., falso pistacchio; /*, gusci di semi.
Talami flore ; P.
Vilis vinifera L., iile; pedali, tralci, vinacciuoli.
Linuni usilatissimum L., lino; semi abbondantissimi, spesso i soli
gusci.
Clcmalis Vitalba L., vitalba; libro, destinato probabilmente por
intrecciarne delle corde.
Nella Prima relazione avevamo, sulla fede altrui, indicalo, che
nelle lerreiuarc s'incontravano vecce e pera carboni/.zatc; le nostre
Ì50 STBOBEI- K riGOniM,
indagini di questi anni non sembrano confermare tale asserzione, di
più osserveremo in proposilo clie la veccia non raccoglicsi nò meno
nelle stazioni lacustri della Svizzera. «Accenneremo del pari, come
noi non diamo il Susino selvatico per pianta dell'epoca delie pala-
Ulte nostre, die sulla fede di Ileer, il quale dichiarò appartenere a
quella specie uno dei pericarpi di Pniniis scavali a Caslione; — e
similmente anche Troyon (1) la enumerò Ira le piante, delle quali
raccolgonsi gli avanzi nelle abitazioni lacustri or delle, poggiandosi
alla sentenza dello stesso valente botanico ; ma Clirist (2) non ne con-
viene.
Premessi questi schiarimenti e queste riserve, passiamo ad alcune
considerazioni botanico-geograliche. Nessuno tra i vegetabili della
terra delle palafitte nostre spella alla verfelazione delle torbiere , cir-
costanza già accennala al capo sulla origine di quella terra uliginosa,
che perciò dichiarammo una sorta di torba artificiale. — // falso
pistacchio^ sebbene indigeno, non trovasi più spontaneo nelle nostre
pianure^ quindi nò meno a Caslione, sebbene ivi se ne scavassero i
residui nella terra or ora delta. Questo solo fatto indicherebbe un
leggero mutamento nella nostia flora, dall'epoca delle palafitte alla
attuale; in Isvizzera apparvero tracce pii!i marcate di cambiamenti
simili. Nella Danimarca si succedettero tre diverse vegetazioni bo-
schive: alle selve di pini quelle di querele, a queste i boschi di faggi,
I nostri alberi boschivi sono tuttora quelli dell'epoca citata: olmi,
querele, roveri, castagni; si noti però che le nostre palafitte non
rimontano alla antichità delle palafitte svizzere, e delle torbiere
danesi , come dimostreremo a suo luogo. La scoperta degli avanzi
della vite fra i rimasugli e componenti della terra uliginosa di Ca-
slione sembra venire in appoggio di coloro, i quali vogliono quella
pianta indigena e spontanea in Italia, uè già importata dall'Asia;
il fallo però non prova rigorosamente altro, fuorché l'esistenza
(1) TnoYON. Habitalions lacustres des temps ancicns et modcrnes. Lausanne, )8C0 ,
ipag. 444.
(2) CiinisT. II. Bemerkimgen iiber die vcgelabilischen reste der pfahlbaulen ; aggiunte
f.ll'(ipcra fli hiiTiMKYEn F,. Die fauna der pfahlbauten in der Schtceiz. Hasol, 18G1»
S'.i?. 2:2'..
li; TEnnEMAHE K LE l'ALAllTTE DEL PAKSIE>SF. 31
«Iella vile nella valle padana prima della venula dei Jìomuni^ poi-
ché preromani sono i deposili che ne conservarono i residui. Ci
varremo di questa nozione nei nostri ragionamenti sul popolo delle
palafitte in discorso; ed in essi approfitteremo pure della circostanza,
che della medesima pianta non esistono tracce nelle stazioni lacustri
dell'Elvezia. Come alcuni botanici rilengono la vile spontanea tra
noi, cosi altri sostengono essere anche il frumento ed il melo indi-
geni dell'Europa centrale, e non già provenienti dal Levante. 1 ten-
tativi di Faber circa la trasformazione della graminacea nostrale ^egi-
lops hi frumento, ci additano la possibilità della trasformazione di
tulle le biade nostre, per coltivazione, da graminacee indigene. Se
il popolo delle prime stazioni lacustri della Svizzera venne dall' Asia,
e vi introdusse il frumento, l'orzo, il lino, il melo, il pero, come so-
stiensi ; perchè mai, esclameremo con Vogt, non vi porlo dalla stessa
regione anco la segale, l'avena, la canape, la vile, vegetabili certo
altrettanto, se non più utili dei precedenti? La mancanza di queste
piante in quell'epoca antichissima non ci proverebbe per avventura
che le altre vi erano imligene (1)? Ammesso, con Vogt, che non
tulle le biade e non tutti gli alberi fruttiferi ci siano venuti dal di
fuori, ma che e l'agricoltura e l'orticoltura siano antichissime anco
in Europa, tentiamo di stabilire, dietro l'esame delle circostanze con-
comitanti, quali fra le piante enumerate abbiano fornito la mensa del-
l'uomo delle mariere, fossero poi le medesime selvatiche o coltivate.
Non \i è dubbio, che tulli gli avanzi di semi, grani, frulla rinvenuti
entro stoviglie od altrimenti ammucchiati, vi fossero slati posti dall'uo-
mo per suo uso ; ed ove le specie, cui spellano , servano ancora al
giorno d'oggi, almeno in qualche paese, come cibo, bisogna pure
ammettere, che del pari a tale scopo li raccogliesse il popolo delle
mariere. E siccome appunto il frumento, la /at'ff, le ghiande, le mete^
i frutti del curniolo^ le prugnole, le ciliege, \enocciuole, veg-
gonsi nelle terre in discorso, non solo nelle condizioni sovraccen-
nate, ma benanco per la maggior parte e per lo più bruciati, non
crediamo di errare ritenendo, che costituivano parte del pasto di quelle
''^ Vogt. r,Ai\i.. Vorlesìiiìge)! nbcv den Mensrheu. Gif-spri. tSfi3, 11. jiag. 1<2.
52 STHODKL E PifiOIllM.
antiche popolazioni (l). Lo stesso non si poirebbc soslencre con si-
curezza dei semi del falso pisfacehio e dell'uva, sebbene, speeialmenle
per quest'ultima, possano militare delle circostanze in favore di una
tale asserzione, come rileveremo al capitolo sulle genti, delle cui
reliquie favelliamo. Il lino non pare avere appo noi contribuito a nu-
trire r uomo, come invece pel popolo dello palafitte svizzere ammette
Clnist, poiché, mentre tra queste se ne trovano le capsule intere miste
alle biade, nelle nostre costruzioni aquatiche non raccolgonsi che i
semi dis[)ersi. E lo slesso dicasi dei frulli del sambuco e del rovo, che
in Isvizzera inconlransi ammassati; mentre da noi non si raccolse che
un ramo del primo, e soltanto qualche seme isolalo del secondo. Quanto
r.IIe ghiande che rinveniamo abbondatili nelle terremare e palafitte,
si potrebbe anche sospettare che, almeno in parie, venissero ammuc-
chiate per alimentare i porci, poiché, come vedremo, di tali animali do-
jiicslici non oravi penuria in quell'epoca, e di più spettavano ad una raz-
za pili fìtofaga della attuale rtostra. — Abbiamo già accennato, come in
/s(:iz:eia non si scoprissero sinora tracce della ^^itc fra gli avanzi di
quelle stazioni preromane, ma molte altre diderenze sarebbero da
segnalarsi tra la flora delle palafitte di qua e di là delle Alpi. Sic-
come però per la massima parte dipendono dalle medesime cause ,
che vi producono le differenze attuali, ed in parte non ponno essere
che apparenti, dovute cioè, alla insufficienza delle indagini sinora
eseguile tra noi; cosi ci contenteremo di accennarne qualcuna sol-
tanto fra le più salienti. In luogo degli olmi, delle querele, dei ca-
stagni, che compone\aiio i boschi, donde gli abitanti delle nostre sta-
zioni aquatiche traevano il legname per le costruzioni loro, nella
Kivezia esistevano contemporaneamente selve di fayyi^ di tassi^ piné\
abeti, ed altri aghifogli. .Mancandovi il falso pistacchio, i fratelli d'ol-
ir'Alpe dei nostri popoli preromani non potevano, al pari di (juesli,
gustarne i frutti ; pel contrario, come consta dai gruiù raccolti, col-
(Ij II (.•aslngiio non fiullilìca nulla nostra pianura, e pare clic non vi porlasso frulli
uè meno all'epoca delle palalìUe. poiché fra i residui di queste non potemmo scorgere una
sola castagna, mentre vi trovammo utilizzato il legno. — Gusci ben conservali di ca-
stagne furono raccolti fra le paladlte del lago di Bourgel in Savoja, ove (juell' albero
fruttillca anco adesso. n,\BUT Laurent, nel Balledti de hi sociélc Sacoisienne d'ìusloire
et d'arcliciifoyie IS*"-! («("O, 2.'' num.. page l'f.
in TEnnEMAHE e le talautte bel pahme.nse 35
(ivavano un'altra specie di biada, l'orzo {IJoìdeum Itexaslklmm et
distichum L.?), nonché i piselli e le lenti^ secondo Desor (1), ed il pero^
di cui non evvi traccia sinora nelle niaricre e stazioni palustri coeve;
couic non ve n'c nemmeno delle fragole e dei /a??jj)on/, mentre nella
Svizzera se ne scavano i semi in massa. Del pari non si potò finora
scoprire nelle terre delle palafitte nostre un avanzo determinabile né
di Nympluca^ nò di Nupluir^ Junciis^ od Àrundo^ nò di altre piante
a(iuatich<3 , comuni tra gli avanzi delle palafitte della Elvezia; sin-
golare infine per questo paese transalpino si è l'abbondanza dei
frulli della J'rapa nalans L., delle castagne d'aqua, fra i detti avanzi. —
Una differenza ci rimane ancora da far rimarcare tra i residui vege-
tali in discorso -scavati nella S\izzera e da noi, e riguarda lo stato
di conservazione del frumento carbonizzalo. Colà egli offre una lu-
centezza veramente metallico-antracilica , almeno negli esemplari
della stazione dell' epoca della pietra di Robenhausen ; qui non è
punto 0 ben poco lucente. Questa differenza nello stalo di carboniz-
zazione 0 fossilizzazione, se vuoisi, non concorrerebbe per avventura a
provare la minore antichità delle nostre stazioni preromane a fronte
delle elvetiche? — Dalle differenze passando alle somiglianze, rile-
veremo che il ciliegio esisteva nella Svizzera, come nella Savoja,
sino dall' età della pietra (2), quindi prima ancora delle nostre colo-
nie palustri; con ciò cade la supposizione di alcuni, combattuta da
altri, che quell'albero fosse stalo introdotto colà dai Romani, — e
questo fatto ci mette pure in guardia contro ogni altra tradizione
consimile.
CAPO X. Residui ammali scavati dalle mariere e dai depositi delle
stazioni aquatiche. Prima relazione, pag. 18 a 55.
Godiamo di potere, in aggiunta alla prima lista d'avanzi di animali
mammiferi.^ uccelli e molluschi.^ sepolti nelle terremare e nelle torbose,
offrire una notarella di residui rappresentanti in quei depositi il grup-
(1) Desor, 1. e. p. 12, sino dall'eli delia pietra.
(2) Christ , 1. e. p. 227 — Rabut Lauuet , I. e. — Taluno però sospetta, clie i
noccioli di Pcu/ius ritenuti siccome del P. avium , possano invece appartenere al P.
Padus.
5^ STHOUKL n PIGOUI.M,
po degli insL'Ui^ del quale, per quanto ci coiisla, allrove, nelle lerro
analoghe alle predelle, o non apparve veruna Iraccia, o, se furono os-
servali avanzi, non si prestò ai medesimi alcuna allenzione, forse cre-
dendo che non valga la pena di raccoglierli e studiarli; mentre ve-
dremo in progresso di materia, come possano gettare qualclie lume
persino sui costumi del popolo delle palafitte e delle mariere. Pel
converso, la speranza che nutrivamo nello stendere la prima rela-
zione, di incontrare fra le reliquie di quel popolo i residui di rellili
e di pesci^ andò sinora totalmente fallita, in onta alle nostre più dili-
genti e minute ricerche , comprovate dal fallo di avervi rinvenuti
gli avanzi piccolissimi e facilmente sfuggevoli degli inselli. La man-
canza di tracce di pesci nelle terre, da noi visitale, sembra pro-
vare: 1.*^ che le tribù preromane ivi stanziate non erano pcscatrici -,
2.° che, come già deducenmio al capo li, le aque entro le quali
sorgevano le loro palafitte, non potevano essere né profonde, nò eslese,
poiché non erano popolale da pesci (1).
MOLLUSCHI.
Prima relazione, pag. 35.
La nota delle specie di questo tipo di animali non fu, mercè delle
recenti indagini, accresciuta che di poche, e fra queste non ve n' è
alcuna, la cui presenza nei deposili in discorso, possa far variare
menomamente le nostre osservazioni e deduzioni di prima. Le con-
chiglie raccoltevi non lasciano scorgere alcuna differenza da quelle
de' molluschi tuttora viventi in queste contrade. Però, come accen-
nammo al capo VII intorno all'origine delle mariere vergini di pia-
nura, taluni di quei molluschi terrestri non vivono più in questa re-
gione, ma soltanto sul colie od al suo piede; e da questo fatto abbia-
mo ivi dedotto, che le spoglie loro siano state trasportate dai torrenti,
e forse anco da essi deposte, mentre le conchiglie aquatiche^ special-
mente degli yicefali^ sarebbero stale abbandonale dal Po, che ba-
gnava ed inondava periodicamente le abilazioni di quelle antiche e
(1) V<?g3asi pero l'appendice sulla palalitla di r.irnia. — ^lola oggmnta dopo la
lettura.
LE TERnEMAHE E LE PALAFITTE ULL PARMENSC 55
rozze genti, ovverosia dagli influenti di quel ilume, rigurgitanti per
le sue piene.
Nell'elenco delle conchiglie di cui trattasi, clic faciamo ora se-
guire, indicheremo colla lettera p, che la specie al cui nome viene
apposta, dimora presentemente nel piano; colla lettera e, che vive
in collina ; con m, che ahita la montagna, e colle lettere pc avvisere-
mo che, sebbene una specie discenda dall' Apennino sino nella nostra
pianura, pure non sa guari scostarsi di mollo dalle ultime sue pendici,
almeno nell' aperta campagna.
Molluschi aquatici.
Acefali.
Pisidium sp. ? , 31.
Cyclas sp.?, P.
Unio pictorum var. Kequienii Mich. — p.
uélasmodonta compressa Menke — p.
Anodonla sp.?, M. — p.
Gasteropodi.
Paludina vivipara L., M — /).
55 acJiatina Lam., 31 — p.
Limnceiis stagnatis L. var. minor, 31. — p.
» minutus Drap., P. — p. e. m.
» pereger Miilb, P. r— p. e. m.
Molluschi terresthi.
Cyclosloma ekgans Muli. — ;>c. e. m.
Achatina acicula Miill., 31. — p. e. m.
Helix hicorum Midi., 31. — pc. e. in.
" nemoralis L., 31. — p.
var. elrusca Ziegl., 3f. — pc. e. m.
-'» neglecta Drap. var. Ammonis Schm., P. — p. e, m.
» candidula Stud. — p. e. m.
5f5 STROBKL E PKiOHIM,
Helix obvolula Muli., M. — e. »j.
» hispida L. var. — p. e. m.
» strÌQcUa Drap., M. — p. e. m.
» fruUcum Miill. — p.
n carthmianella Drap. — p. e. m.
Zonites olivetorum iMiiU. var. Leopokliaiius Charp. — e. m.
» Draparnaudi Beck. — p. e. m.
IINSETTI
determinati dal prof. Camillo Rondani.
Coleopteri.
Cleonus sp.?; elitre, nella terra torbosa, I\
Sitophilus (jranarius Un. ; torace ed addome colle elitre , nel gra-
no, M.
Imenopleri. P.
Cinips sp.?; frammenti di galla ascellare della quercia, galla sfe-
rica, liscia, con una zona di tubercoli nei terzo superiore, pomme
de chène.
Dipteri.
Somomya {Musca Fallen pars) sp.?; pupe, nelle celle del fusto
osseo delle corna e nei seni frontali dei cranii di bue.
Pìjrellia cadaverina Lin.?; pupe, colla precedente specie.
Anlomya sp.?; pupe, entro i cumuli di loppa,/*.
Pyophila putris Lin.; pupe, con quelle della Somomya^ M.
Dalla precedente notarella di insetti possiamo rilevare:
1." che i pochi avanzi loro, conservatici nelle tcrremare e
nelle torbose, spettano a specie ed a (jeneri tuttora i;ivcnti in luogo;
T" che i medesimi appartengono ad inselli terrestri;
5.** ohe la loppa ed i rimasugli del pasto, ossia le scopature,
l.K TKHriEMARE E LE PALAFITTE DEL PAnKEMSE tiS
non venivano tosto g'iltate noli' aqua dogli abitatori delle palafille,
ma prima ammucchiate sul suolo di queste costruzioni, ed ivi abban-
donale per qualche tempo; poiché diversamente, i dipteri essendo
terrestri, non avrebbero potuto nascere, crescere e subire tutte le
metamorfosi sino ad insetto alato, come lo provano gli involucri fo-
rali e vuoti di una quantità di pupe loro.
UCCELLI.
Prima relazione, pag. 3'i.
Gallinacei. M.
Gallus domesticità Briss., gallo o pollo; osso coracoideo, omero e
tibia (1).
Palmipedi. M.
Anas boschas Lin.: anitra comune, probabilmente selvatica; ossa
del carpo e del tarso.
Sebbene persistiamo nel ritenere questi avanzi siccome dell'epoca
delle terremare e quali rimasugli del pasto del popolo che le accu-
mulava, crediamo però di non potere far risalire la data della depo-
sizione di quelle ossa entro e con le dette terre al di là della fine
dell'età del bronzo', poiché trovammo ossa e dell'una e dell'altra
specie in una mariera, ciie rileniamo dell'età del ferro, e le altre
ossa di quelle stesse specie ci prevennero da raariere, che ebbero
bensì principio nell' età del bronzo, ma perdurarono anco in quella
del ferro, e non ci consta a quale profondità queste ossa venissero sca-
vate. Come appare dal sovrapposto, la speranza, da noi già nudrita,
di rinvenire delle traccie di uccelli da padule, non andò del tutto
delusa.
(1) Fra le reliquie della romana citlà di Lucerla trovossi il femore d'un polio, la cui
statura era un poco maggiore di quella, che aveano gli individui, dei quali si scavaro-
no gli avanzi dalle terremare.
58" 5TR0BKL E f'iconi.\r,
MAMMirERI.
Prima relazione, pag. 18.
li catalogo delle specie di questa classe non auraenlò, per le ulti-
me indagini, che di Ire sole specie determinabili, non tenendo però
conto dello scheletro di un tasso ^ scavalo dalla mariera di Casarol-
do (1); poiché Io crediamo, per varii motivi, posteriore a quel depo-
sito. Nulla troviamo da aggiungere a quanto già abbiamo detto in-
torno alla frantumazione delle ossa, ed al modo ed ai molivi di essa;
rimarcheremo soltanto che le ossa cilindriche non furono che assai
di rado spaccate pel lungo^ invece quasi sempre spezzate pel traverso
delle dialisi. Quantunque non fortunati come i paletnologi svizzeri ,
avemmo però, negli scorsi due anni , la ventura di trovare, sopra-
lutto nella terra delle palafitte, alcuni mezzi cranii di ruminanti e
diverse mascelle inferiori intere. E per queste scoperte potemmo com-
pletare e convalidare le precedenti nostre classificazioni, le quali, a
nostra sodisfazione, furono approvale anche dal Riilimeyer; e perciò
abbiamo il vantaggio di potere istituire, su basi sicure, dei confronti
tra la fauna maamiologica delle nostre mariere e palafitte, e quella
delle stazioni lacustri dell'Elvezia.
Mam.mifeju selvaggi.
Prima relazione, pag. 31.
Se pel motivo dell'epoca posteriore delle nostre mariere e pala-
fitte a fronte delle stazioni lacustri della Svizzera, nonché per ragioni
di distribuzione oro-geografica, ritenevamo impossibile di poter trovare
nelle detto terre e palafitte nostre i residui di certe specie selvatiche
di mammiferi, delle quali invece si dissotlerraiono gli avanzi tra le re-
liquie delle antiche colonie preromane dei laghi elvetici ; speravamo
però di far constare l'esistenza delle seguenti specie all' età della co-
struzione delle nostre palafitte e della formazione delle mariere: gatto,
(ij l'icoRiNi. Tenamara di Ctìtiaroldo, p. 3,
I.E TEnUtUAUi: K Lli l'Al.iUTIE DH. I'AK11I..NSE 90
lontra^ martora, faina, donnola, puzzola, lupo, volpe, tasso, riccio, sco-
jalolo, lepre, casloro, daino. Ma le nostre speranze non furono sinora
coronale di successo; ciò non pertanto non vogliamo lasciarle, e ci lu-
singhiauio tuttora che l'avvenire, col favore di ricerche più estese, le
giustificherà. Invece degli avanzi di quelle specie scoprimmo gran
parte dello scheletro (1) di un
Topo, ÌI/ms. P.
La mancanza dei denti molari ci toglie la possibilità di poter de-
cidere con sicurezza, se quei residui spettassero ad un Armcola^ topo
d'aqua ('2), oppure ad un Mm. Il numero delle vertebre caudali
rinvenute (sei) ci fa inclinare a ritenerle di' topo del genere Mu&\,
come poi in vista delle dimensioni delle ossa, e della compressione
laterale degli incisivi, siamo indotti ad assegnare questi avanzi alla
specie il/, sylvaticus L., topo selvatico, specie di cui furono osser-
vale le traccio anche nelle stazioni lacustri svizzere dell'epoca della
pietra (Riìtim. pag. Ih). Se le ossa di questo piccolo mammifero sono
rarissime fra le reliquie preromane or dette, lo sono pure fra le no-
stre dell'eia del bronzo, poiché lo scheletro in discorso, scavato dalla
terra uliginosa di Caslione, è l'unico residuo sinora scoperto di tale
animale. Non rare per lo incontro sono le impronte fisiologiche la-
sciateci da Bosicanti di quella età, nonché della posteriore, del ferro,
e nelle palafitte e nelle terramare (3). Consistono in nocciuole di
PrunuSj corna di cervo ed ossa, rosicchiale evidentemente da ani-
mali appartenenti a quell'ordine di mammiferi. Ciò non pertanto con-
veniamo anche noi con Riilimeyer nella supposizione, che gli abitatori
delle palafitte e delle mariere non fossero di certo così molestati dai
topi, come lo siamo noi: il topo delle beccherie, il ratto comune,
e forse anco il piccolo sorcio domestico non esistevano allora in
quei luoghi.
(1] Cioè, (leni? incisivi; vertebre, costole: omero, cubilo; ossa pelviche, femori, tiliie,
calcagno, tarso, metatarso, falangi, falangine.
(2) Come da principio riteneva Strobel , Palafitta di Castìone , pag. 5.
(3) L'asta di una freccia della mariera di Campeggine constava di una spina di
Istrice; era desso mai allora animale da noi indigeno? Vedi STRonrL. Avanzi prero-
mani, tav. il, fig. 39.
CAPnioLo^ Cervus capreoUis L.
Prima relazione, pag. 33.; Riilini. pag. Gì.
Secondo Rulimeyer gli avanzi di «luesto gentile cervino non sareb-
bero stali rinvenuti (sino al 18G1) fra le paUinile elveliclie dell'epoca
del bronzo; nelle ffoslre all'incontro non mancano, sebbene, massime
le ossa, non possano dirsi coiniini, meno rare sono le corna e di
ogni eia, cioè, fusi e corna con due e con Ire palchi (l). Alcune sono
un poco palmate o compresse alla corona, le altre invece cilindriche;
talune veggonsi tuttora attaccate al frontale, ed è segno che i caprioli
cui spettavano furono probabilmente uccisi, altre ne sono affatto slac-
cate, cadute quindi naluralmenle, e poi raccolte dall'uomo, altre in-
llne furono intagliate da lui. Di ossa, decisamente di capriolo, non
potemmo rintracciare in questi due aani che la metà superiore di un
metatarso.
Cervo, Cervus elaphus L.
Prima relazione^ P- ^J ; Ritlim. p. 56; Strob. Avanzi^ tav. V, fig. I.-
Sebbene all'epoca della costruzione delle nostre palafitte e dell'ac-
cumulamenlo delle lerremare^ per l' introduzione delle armi di me-
tallo e pei progressi della pastorizia (come vedremo parlando delle
armi e dei mammiferi domestici), la selvaggina dovea essere d^ assai
diminuita; e sebbene le ossa e le corna di cervini venissero allora
prescelte, fra le allrc, per la preparazione di arnesi e di armi; pure
le ossa e le corna di cervo non sono così rare fra gli avanzi delle
stazioni suddette, come (juelle di capriolo (2). E quei residui del cervo,
(1) hmrjhczzn in niilliimMii , di alcuno coìna di Capriolo: Kiisu 105-<30. — Corno
(}ii(! pali-ili 158. - Corno con tre pniclii 180-250.
(2) Misure, in milliniclri, di alcune corna di cervo: Corno a qualtro soli palclii,
lungo 960. — Fusi, lunghi 230-3-20. — Radice massima, periferia sopra i bitorzoli, 214.
— Capopalco massimo, lungo 310. — Cavicchio massimo, cilindrico, lungo 300 (corno da
quattro palclii). — Palco palmato della corona, lungo 380, largo alla base 75. Strob. 1. e.
flg. I.* — Corona palmata di 4 palchi, diametro massimo della palmatura 175 [corno di 5
palchi). — Nessuno de' corni raccolti ò intiero; quasi .sempre la radico, col capopalco,
(u staccata dal fusto.
Lt TtnnfìMAIlE E LE PAl-AIint: DEL PAIIMK.NSK hi
per lo loro dimensioni, provano come esso raggiungesse nell" indicala
eia una slalura di poco inferiore a quella, cui loccava la stessa spe-
cie in Isvizzora, nell'epoca della pietra, statura di mollo superiore a
quella, cui pervengono ora i nostri cervi ; del che si può persuadersi
e dalle misure già indicale nella prima relaziono e dalle seguenti:
Misure in millimetri
*
OSSA DI CERVO
vivente
delle
mariere
delle
stazioni
lacustri
Omero, hirghezza della supeilieie
articolare inferiore
Metacarpo, lunghezza massima
Calcagno, lunghezza massima
Falangi, lunghe
Falangine, lunghe
43
230
95
48
35
55
250
130
61
45
58
260
130
65
47
Oltre alle ossa enumerale or ora ed alle accennale nella prima
relazione, cavammo dai deposili in discorso, dei pezzi di scapole, di
cubili, di radii, di sfenoidi, delle ossa palatine unite' alle mascellari
superiori, per lo più di cervi ancora giovani, col terzo molare non
ancora del lutto uscito dall'alveolo, dei pczzetli di mascellari inferiori
con alcuni denti molari, infine dei frammenti di ossa temporali, pa-
rietali, e frontali assai robusti, colla radice del corno ancora ade-
rente al tubercolo; la maggior pajie però delle corna sono slaccale,
per cui ricordiamo sul conto loro l'osservazione già fatta parlando
delle corna del capriolo. Confermiamo qui quanto già altrove asse-
rimmo intorno al modo , con cui il popolo delle nostre mariere
apriva il cranio de' cervi, modo uguale a quello che esso usava per
gli altri mammiferi, e che consisteva nello spaccare, più o meno, nel
mezzo il cranio; non già, come dagli Svizzeri d'allora si praticava,
neir esportarne i temporali.
M
StnOBEL B PIGOniM,
Cignale, Sus scrofa ferus^ L.
Prima relazione, pag. 53.; Riìtim. pag. 28; Slrob. Àf,'anzi^ lav. V,
fig D.
Di questa rispellala selvaggina possiamo ora offrire dei ragguagli
più speciali. Le reiicpiie più inleressanli sono ccrlamenle le due ma-
scelle inferiori, quasi intiere, scavale dalla terra della palafitta di
Caslione (1), delle quali l'una spella ad un niascliio vecchissimo, cogli
alveoli dei primi premolari e dei primi molari obliterali, e col terzo
molare, rimasto, ridotto quasi alla sola corona. Di questa mascella
indicheremo qui alcune misure, confrontandole con quelle, dateci
da Riilimeyer, delle mandibule del cignale delle palafitte elvetiche,
e del vivente in Algeria, nonché con le misure delle mandibule di
un bienne cinghiale di Sardegna, parimente maschio.
PARTI MISURATE
Misure in millimetri
CINGHIALI
delle palafitto
viventi
elvetiche
nostre
d'Algeri
di 1
Sardegna'
Lunghezza del terzo molare
Massimo diametro dell' alveolo
del canino
Lunghezza della sinfisi
l prima del secondo
Altezza \ V^'^^^Y'''
delli ì terzo mo-
mandihula ] . "" , ,., /
/ smo al condilo (ra-
f mo ascendente )
Lunghezza della mandibula, dal
margine anteriore degli inci-
sivi al posteriore del ramo a-
scendente
46
38
145
09
00
132
42
32
122
03
50
130
334
37
29
115
64
52
130
28
18
03
41
35
01
235
Entrambe le delle mascelle sono aperte nei rami orizzontali, onde
porne a scoperto le fosse alveolari, e presentano, nei rami ascendenti
(1) .Stiiodki.. Vdìnpìln di Casiinnc, pnp. 5.
LK Tf.nriEMAnE E LE l'Al.MITTE Ori, PARMENSE 4 -"^
e nel mezzo loro, un foro circolare, l'uno ilei quali è lullora Irapas-
salo da un pezzo di legno, avanzo probabile dell' asla, alla quale era
appesa la niandibula, siccome trofeo di caccia sen^prc pericolosa , ed
ancora più pericolosa a genti, armale di mezzi di offesa e difesa così
imperfelti. Oltre alle mascelle in discorso, rinvenimmo si nella terra
delle palafitte, che nelle terremare, e denti ed ossa di cignale (1);
e per dare un saggio della sua statura, eccovi le dimensioni di un
omero e di un radio , raffrontate a quelle delle ossa corrispondenti
di un nostro majale comune :
Cignale
Majale
Omero (2), larghezza della superficie
articolare inferiore
Radio, lunghezza, dall' una all'altra
superficie articolare
42
202
35
158
Come già altrove accennavasi (3), gli omeri e del porco domestico
(delle torbiere e palafitte) e del cignale, tanto dell'epoca delle sta-
zioni preromane elvetiche, quanto delle nostre , sono perforati alla
fossa olecranica, diversamente dal nostro majale, analogamente in-
vece a quanto osservasi in altri pachidermi fossili, come p. e. nell'^-
noplolherium leporinum Cuvier. La difesa di cignale di Castione, di
cui ragionavamo nella prima relazione, si verificò infine di recente
data ; ne abbiamo però una , scavata dalla terra delle palafitte di
quello stesso luogo, che di poco le sta addietro nelle dimensioni,
poiché nella massima sua curvatura è lunga 175 millimetri, avendo
il maggiore diametro di 2't millimelri.
(1) Consistono questi avanzi in denti incisivi, canini e molari inferiori, canini e mo-
lari superiori, in pezzi di mascelle superiori, in ossa delle tempie, scapole, cubili: ossa
del metacarpo e metatarso.
(?) Della viarìera di Scipione, in collina. Stiìobiì:l. Avanzi, ecc. lav. V, fig. D inferiore-
C3) SinoBEL. PalafìUa, ecc. paf?. 5.
44 STROBi:!. E l'ICOIlI^ll.
Orso, Ursiis aictos L. M.
Prima relazione, pag. 34: Riìlim. pag. 18.; GaslaUli, Nuoi^i cenni,
tav. Ili fig. 23.
Il canino di questa fiera, raccolto nella mariera di Campeggine,
è tuUora l'unica traccia di orso che siasi scoperta nelle terreniare.
Quantunque Campeggine si trovi in quel di Reggio, e noi non do-
vremmo, rigorosamente, occuparci che delle stazioni preromane del
Parmigiano, pure facciamo qui cenno di quell'avanzo, a comi)lemenlo
della nostra lista di poppanti selvatici di quelle età. In analogia a
quanto osservò e dedusse il Riilimeyer, studiando i pochi residui di orso
delle stazioni lacustri della Svizzera, asserimmo noi pure che quella
belva non si teneva in allora nella vicinanza degli abituri, non eslen'
deva la sua dimora sino nelle nostre pianure; ma il popolo delle ma-
riere, o la incontrava nelle sue scorrerie sugli Apennini , o la vedea
di colà scendere in qualche rigidissimo inverno. Il dente di orso so-
vraccennalo è allo (huigo) 85 mi!!., e lungo (largo) 20.
Poppanti domestici.
Prima relazione, pag. 20.
Abbiamo già altrove addotti i motivi, per cui, a parere nostro,
nelle terremare e nelle terre delle nostre palafitte scarseggiano gli
avanzi di mammiferi sclvallci a paragone con quelli dei domestici;'
mentre all'incontro, in Isvizzera, nei depositi da noi mancanti del-
l'età della pietra, il numero delle ossa d'animali selvatici soverchia
di gran lunga quello degli addomesticali. E per amore di brevità
non ripeteremo qui que' ragionamenti , ma ci accontenteremo di
riferirci semplicemente ad essi , rimandando il lettore alla Prima
relazione, loco citato. Riprodurremo invece l'osservazione, che, se-
condo il Riitimeyer, gli avanzi delle specie più comuni di mammiferi
si presentarono negli scavi delle palafitte elvetiche nella seguente di-
stribuzione quantitativa: nelle palafitte più antiche e piccole seguono
in serie decrescente le ossa di cervo, porco (selvatico), bue , capra,
Lt ii.iiuEHAiiE i; LI-; PALArnrt; uuL i'aumense ih
pecora; nelle meno antiche e più eslese invece, i residui di bue,
porco, cervo, pecora, capra, A questa osservazione, e per confronto tra
essa e l'osservazione analogamente fatta nelle niariere e nelle palafitte
nostre, possiamo ora, e con migliore cognizione di causa, aggiungere,
come in queste stazioni preromane il numero relativo degli avanzi
di mammiferi, da esse scavati, tenga approssimativamente la seguente
scala decrescente: bue, porco, capra; — cavallo, cervo; — pecora,
cane, cignale; — capriolo ed asino. Questa scala subisce qualche leg-
gera modificazione, come vedremo in progresso di materia, secondo
che trattisi di lesidui di stazioni aquatiche ovvero di stazioni in ter-
raferma.
Incomincieremo la rivista delle poche specie di mammiferi dome-
stici col
Cane, Canis familiaris^ L.
Prima relazione, pag. 21.
Di questo fedele compagno dell' uomo riscontriamo gli avanzi e
nelle palafitte e nelle niariere; e spettano a due varietà o razze, co-
me vuoisi. L' una, minore di statura, colle ossa parietali liscie e coi
zigomi poco arcuati e poco discosti da quelle ossa, senza cresta pa-
rietale sporgente, rappresenterebbe il tipo del cane delle torbiere,
torfhimd^
Canis familiaris paluslris Riìlim. pag. 116.
L' altra, maggiore di statura, colle ossa parietali rugose e coi zi-
gomi molto arcuati e distanti da quelle ossa, e con cresta parietale
sporgente, ne costituirebbe una varietà maggiore, secondo Riitimeyer
(a voce). Troppo scarso e il numero delle ossa (!) di questa specie,
sinora raccolte, e troppe sono le parti del suo scheletro non ancora
da esse rappresentate, per potere decidere con certezza, se questi
residui spettino a due mrietd di una sola razza^ ovvero a due distin-
(t) Sono frammenli di ossa occipitali, parietali, Ironlali, temporali, zigomatici, ma-
scellari ed iritermascellari, la jiarle inferiore di omeri, pezzi di radii, ossa melacar-
f'ìane, pelviche, sacrali, olire a quelle di cui indicansi le misure.
HQ STUOUtL E IMUOniX!,
te razze. QuaiUo però, ad ogni buon fine, crediamo di dovere assicu-
rare si è, che non Iraltasi, come qualcuno per avventura potrebbe
sospettare, di ossa di una medesima razza, ma appartenenti ad individui
di età diversa; poiché raccogliemmo avanzi di individui e giovani
ed adulti d'ambe le forme (l). Ritrovammo alquante mascelle infe-
riori della forma tipica intere, talora armate di lutti i denti, invece
due sole della forma maggiore sono intiere ; e di esse mandibule e
di alcune ossa cilindriche d'ambe le forme diamo qui le lunghezze,
confrontate con quelle delle ossa corrispondenti del cane delle tor-
biere della Svizzera, indicate da Riitimeyer.
MISURE IN MILLIMETRI
Svizzero
Parmigiano
! Lunghezza
minore
. *
maggiore
Della mascella inferiore , dall' angolo al
margine dei denti incisivi
110-120
113-120
117-139
Del palato
80-85
80
Della scapola, dalla glene al margine
104
127
superiore
Del cubito
163
Della tibia
144
122
148-165
Le ossa di ambe le forme presentansi frammiste negli stessi de-
positi e ad eguali livelli , per cui non evvi alcun dubbio sulla con-
temporanea convivenza di entrambe. Per la forma del cranio e della
faccia, questa razza di cane, che, in Isvizzera, vivea già, e sola, nel-
l'elà della pietra, slava tra il bracco ed il cane da ferma, e Riitimeyer
sospetta che possa essere il tipo della specie. Le ossa canine delle
età posteriori, raccolte nell'Elvezia, appartengono ad una razza
molto più alla ed affine al cane da beccajo, di cui non abbiamo an-
cora potuto far constare l'esistenza, da noi, nò meno all'epoca della
deposizione di quelle terremare, che sono coeve delle meno antiche
stazioni lacustri della Svizzera. — Varie ossa, specialmente le cilin-
driche ai due capi, e sopratullo quelle di ruminanti, portano le im-
Uj Disianza Ha il zij^oma n l'osso pariolalo: — nella forma tipica 18-20 mill. —
«ella forma maggiore 30 mill.
IX TtnUUJlAllt t l.K PALAFITTt UIÌL l'AllMENSU kl
pronte di denti di carnivoro; noi non possiamo lilenerle che di
cane , non avendo sinora pollilo rinvenire nelle nostre niariere le
traccie di un altro carnivoro che vi a\esse stanza. Assegniamo pure
a questa specie un coprolile raccolto nella terramare di Castione, sia
perchè contiene dei frantumi di ossa, sia perchè offre la forma dello
sterco di cane. — Lasciamo ad altri il decidere, se questo mammi-
fero domestico servisse all'uomo delle mariere soltanto come animale
ausiliare, ovvero eziandio come animale industriale ed alimentare;
altrove esponemmo gli argomenti in favore dell'opinione, che servisse
a tulli e tre gli usi, qui non faremo rimarcare in nostro appoggio, se
non la circostanza, che il popolo in discorso praticava coslanlemente,
a quanto pare, la frantumazione del cranio di quel mammifero, ope-
razione che sarebbe stata inutile e superflua, ove non si avesse vo-
luto cavare profitto del suo corpo.
Porco, Sits.
Prima relazione, pag. 22; Riitim. pag. 119 e 174; Strob. ^^ra»zt,
lav. V.
Abbondanti, come già fu accennato, sono le spoglie di suino scavale
dalle terremare e tra le palafitte; percui, all'opposto di quanto usam-
mo sin qui, ci teniamo dispensati dall'enumerare le singole parti dello
scheletro da esse rappresentate. Però tra tanta copia di ossa e di
denti non ne trovammo alcuno, del quale si possa con tutta certezza
sostenere, che appartenesse ad un porco simile al nostro raajale. Al-
l'opposto tutte le ossa caraneristiche di suino, che offrono cioè dei
caratteri distintivi, spellano indubitatamente al porco delle torbiere
torfschwein^ Siis paluslris Riilira. (1), come ognuno potrà persuadersi
dall' esame delle misure di quelle ossa, che daremo in calce. Dubi-
tiamo quindi tuttora, ed anzi maggiormenle che prima, se il nostro
majale facesse parte delle mandre dell'uomo delle terremare; seb-
bene, come vedemmo, negli slessi luoghi e nella stessa epoca vivesse
il cignale, ossia, come riliensi comunemente, lo stipile selvaggio del
(!; r.iv. 1. fig. 1 3; !!,, Mg. 1, 111, fig. 1, VI, Jig. 6 8 e 10.
US sriluDi.i, r. nr.oiuM,
inajale. In Isvizzcra, eJ il cignale ed il porco delle lurbierc , o ma-
riere come vuoisi, erano indigeni allo sialo selvalico, ovverossia colà
viveano selvaggi sino dall'eia della pietra; in seguilo vi appajono
entrambi anco domesticali, sebbene il raajale dopo il porco delle
torbiere. Nel nostro paese invece, non vediamo esistere contempora-
neamente che il cignale, selvaggio, indigeno, ed il porco delle ma-
riere, domestico, ben diverso dai cignale domestico o niajale; esso
non polca quindi da questo derivare, e perciò dovea essere stato
importato. Altrove faremo capitale di questa induzione, e ce ne ser-
viremo per stabilire (juale fu il popolo e quale l'epoca delle mariere,
— Asserimmo che i residui del porco delle mariere da noi raccolti,
spettavano ad individui domestici, e di già nella prima relazione ad-
ducemmo i molivi di questa nostra asserzione, ossia indicammo i ca-
ratteri impressi dalla domesticità sullo scheletro di un animale , ca-
ratteri che trovammo appunto scolpili sulle ossa del dello porco. Ivi
accennammo poi che delle sue mascelle inferiori non incontransi quasi
che i rami orizzontali, e questi colle fosse alveolari scoperte; ora
però aggiungeremo, che si sono in seguilo raccolte non poche di quelle
mascelle, intere o quasi intere, appartenenti per la maggior parte
ad individui giovani, persino a porcellini da latte. Non sappiamo spie-
garci invero il fatto, osservato anco nella Svizzera, che fra le ossa ma-
scellari superiori ed inferiori di individui adulti, il maggior numero
spella a femmine anzi che a maschi; mentre sussistono lutti i molivi
economici per far risparmiare quelle, nel macellare, a fronte di que-
sti. — Il porco delle mariere dislinguesi dal majale, come appare
anco dalle misurazioni comparate, specialmente pei seguenti carat-
teri osleologici : denti molari meno tubercolosi e più robusli, e pre-
molari più deboli, molari e premolari posteriori più ravvicinali, den-
tatura perciò compatta; parti incisiva e canina di questa contratte, pel
raccorciamento della premascella e della sinfisi del mento (1); orbite
più ampie ; statura minore. Da tali caratteri si deduce che questa
razza di porco, allo slato selvaggio, era piuttosto erbivora e notturna.
i\!eno che dal majale essa si dilTerenzia dal cignale, poiché e nella
(l) SnuiDcr.. Avanzi, ecc. I. e fi;,'. A e R.
LE TEnUEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE A 9
struttura dei denti, e nella altezza relativa del ramo orizzontale della
niandibula, come vedremo, a lui s'accosta. Accennammo di già come
si il cignale, ciie il porco delle maricro si distinguano dal cignale e
dal porco vivente pel pertugio alla fossa olecranica dell'omero. — 11
porco delle mariere è ora scomparso dal nostro paese, nella Sviz-
zera invece si riscontrano ancora delle tracce di tale suino domestico,
si può dire quasi sul posto delle palafitte, cioè nei Grigioni, e vi con-
serva tuttodì le sue ahiludini a preferenza da erbivoro (i). E pic-
colo assai, con ganibe corte, orecchie non pendenti e piccole, gru-
gno breve e grosso, setole lunghe e rade, di colore nerastro o rosso
bruno. — Da qualche niariera, delle meno antiche, avemmo dei denti
molari di porco, che già ritenevamo appartenere alla varietà minore
del porco delle torbiere, a quella slessa che nella Svizzera lasciò i
suoi avanzi nei depositi preromani dell'età del bronzo, nonché nei
romani sino nel sesto secolo; RiUimeycr confrontò in seguilo quei
denti cogli analoghi della stazione di Morges, appunto dell' epoca del
bronzo, e li trovò perfettamente simili.
Le misure che diamo del porco delle torbiere e delle sua varici,
minore, nonché quelle che risguardano il porco de' Grigioni, sono
copiate dall'opera di Riitimeyer; le misure relative al cignale di Sar-
degna ed al majale sono prese su teschi dei gabinetti di questa
università ; il teschio del cignale spettava ad un individuo di due
anni , e quello del majale ad uno, di poco, più giovane. Le misure
delle ossa del porco delle mariere sono ora d'assai più esatte e com-
plete, che non nella Prima relazione.
(1) Lo si nutre specialmente colia LavatJiiia. Rumex alpinus, al dire del dottore Brùg-
ger da Cliurwaldeu.
Voi. VI.
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Majale
maschio
LE TERREllAni E LE PALAFITTE DEL PAUMENSE
MI
PAKTI MISURATE
Misure in millimetri
Porco
delle
mariere
Majale
Cignale
delle
mariere
1
Omero. Lunghezza minima
140-175
195
—
Larghezza della superficie
articolare inferiore
25-31
35
42
Massimo diametro del per-
tugio della cavità ole-
cranica (1)
2-12
0
12
Radio. Lunghezza mìnima
132-146
158
202
Cavallo, Eqnus caballus L. 31.
Prima relazione, p. Ili ; Riilim. p. 122 ; Strob. Jvanzi^ lav. V, fig. G.
Nell'Elvezia, rarissimi fra le paladlte dell'età delia pietra, gli
ovanzi di cavallo non ponno nò meno dirsi comuni entro i depositi
dell'epoca del bronzo. E lo stesso, come avvisammo di già, osservasi
nelle nostre terremare. Del cranio, secondo il solito, non rinviensi
che qualche pezzo slaccato, qualche osso mascellare con alcuni denti
molari, di tali denti e degli incisivi isolati; trovansi inoltre delle ver-
tebre cervicali, dei pezzi di scapola, omero, cubilo, femore, tibia,
degli astragali, dei calcagni, de' cuboscafoidi e delle falangi, olire
alle ossa, di cui diamo qui le misure, confrontale con quelle delle
•ossa corrispondenti di una noslra cavalla alla da sella.
PARTI MISURATE
Misure in millimetri
delle
mariere
vivente
minore
maggiore
Radio, lungo
Larghezza della diafisi
Metacarpo, lungo
Metatarso, lungo
327
32
200
240
345
42
218
259
375
38
244
295
(1) La larghezza del foro non e in alcun rapporto colla età; omeri epifisaril lo pre-
sentano ampissimo, e viceversa omeri di individui adulti 1' hanno ristretto.
1)2 STROBKL E PICOIU.M ,
Come rilevasi dalle misure or date, le ossa cavalline delle mariere
spellano a due razze^ una maggiore, più rohiisla e grossolana, come
risulla specialmcnle dalla lai'ghezza relaliva della diafisi del radio;
l'allra minore e più snella, clie dirsi polreLbe razza lina. Dalle di-
mensioni di alcuni molari superiori e ilei pezzo di una mascella infe-
riore di cavallo ancor giovane scavalo a Caslione, si potrebbe arguire,
che la slalura delia razza maggiore toccasse limili superiori a quelli,
cui accennerebbero le misure, or ora indicale, delle eslremilà di quella
blessa razza; poiché il massimo di que'deuli è allo 90, lungo 30 e
largo 28 millimelii; e la mascella sollo il 2." molare è alla 78 mill.,
ed il suo spessore massimo non passa invece i 23 millimelri, per cui
i denli, mentre sono assai alti (lunghi), sono d'altra parte slrelli come
quelli dell'asino; la serie dei denli di questo pezzo di mandibula,
che comprende i b molari più interni, è lunga 156 millimelri (1).
Asino, Equas asiiius L. l\l.
Prima relazione, pag, 2o; Slrob. ^{iwzi, lav. V, fig. V.
Nella Prima relazione accennavamo il sospetto che il pezzo di una
mascella inferiore equina, raccollo a Caslione, potesse appartenere
ad un asino. Ora ne siamo certi, e possiamo inoltre asserire di avere
scoperto qualche altro, sebhen rarissimo, residuo di quel solidungolo,
e tanto a Caslione che altrove. Consistono quesli a\anzi in denti mo-
lari superiori ed inferiori si isolali, che ancora impiantali in fram-
menti di ossa mascellari. Da qucsla frantumazione delle ossa, e dal
presentare le mascelle inferiori gli alveoli scoperti , dobbian» con-
chiudere che anche il teschio dell'asino servisse agli stessi usi di
quello del cavallo. L'una mandibula, quella di un individuo assai
vecchio, non comprende che i premolari ed il solo primo molare, in-
sieme lunghi lOli mill., l'altra di individuo meno vecchio, invece non
contiene che i molari ed il j." [)remoIarOj della lunghezza totale di 99
mill. (2); in un pezzo di mascellare superiore, pure di animale adulto,
(1) Nel Museo di storia naturale duir università conscrvnsi un luelacarfo equino
aiabaslrizz;ilci, la cui iJiploo é conscrvatissima, o robusta la parlo compatta; proviene
(la Viarolo (?;, e porta le Iraccie di colpi praticativi con istrumento tagliente. Osservala
con lente la poca terra rimasta aderente all'osso, ci parve diluviale.
(21 Prendendo da una mascella la lun^'liezza de' premolari, e quella dei molari dal-
l'altra, possiamo, approssimativamente, stabilire in millimelri 160 la lunghezza della
intiera serie dei mascellari,
LE Ti;RUEMAm- E tE PALAFITTE DCL l'AriME.NSE 53
sono infinii due iillimi molari, lunghi insieme K2 mill.; la superfi-
cie del 2.° molare, e quasi quadrala, misurando 21 mill. dall' avanti
all'indielro, e 22 pel traverso.
Bue, Bos.
Prima relazione, pag. 23; Slrob. Jwnzi., tav. VI.
Il numerò, senza paragone, massimo di ossa , scavale dalle terre-
mare e dalle terre delle palafitte, spetta come sappiamo, al bue, e fra
questi avanzi bovini la quanlilà massima appartiene a quella razza
0 specie, come vuoisi, che Riitinieyer chiama torfkuh^ vacca delle
torbiere (1), e cui si dà il Bos bradi i/ceros per stipite selvatico.
Tuttora molto scarsi da noi sono invece i residui di un altro bue,
che sembra derivare dal Bos prirnigeniiis. Anche in Isvizzera viveano
queste due sorta insieme sino dall'età della pietra, e nelle medesime
località, come appunto nelle nostre stazioni preramane dell' età del
bronzo. Sebbene le ossa raccolte del Bos primigeniiis^ che per
brevità chiameremo bue maggiore, siano poche, pure sono suffi-
cienti per potere istituire dei confronti tra esse e quelle del Bos
brachyceros (2), o bue minore, e per poter rilevare alquante carat-
teristiche differenze fra questi due buoi antichi. Rimandiamo alla clas-
sica opera di Riilime} er, coloro che bramassero procurarsi più ampie
cognizioni sul genere Bos e sulle sue specie o razze, sia attuali sia
delle epoche presloriche. Qui non vogliamo, nò possiamo indicare che
quelle diversità, le quali si appalesano per l'esame delle ossa rin-
venute nelle nostre contrade. Nò a ciò ci varremo di tutte le ossa,
che il volere eseguire su tutte delle misurazioni relative, sarebbe fa-
tica ardua e superflua; ma ricorreremo specialmente al confronto
delle estremità: metacarpi e metatarsi, dei fusti ossei delle corna, e
delle ossa del cranio; poiché di queste, finalmente, riuscimmo a dis-
sotterrare diverse tra i pali delle stazioni nostre aquatiche. D'al-
tronde, già nella Prima relazione abbiamo offerta una tabella di mi-
sure di molte altre parli dello scheletro, alla quale, chi vorrà, potrà
(1) RiJTiM. I. e. pag. 130, 143, 196, 205. Tav. II. fig. 4.
(2) Questo bue viene considerato come lo stipite del piccolo bue Bretone, del bre-
vicorue della Finlandia, e del piccolo (braunvich) della Svizzera. Riinv. I. e, le figure
alle pagine 203 e SOG.
K*» SinODEl E PIGOniM,
ricorrere per ulteriori nozioni in argomento, — Prima di lutto enif-
niereremo i principali caratteri pei quali differiscono tra loro le due
specie bovine, s'intende sempre, per quanto essi appajono dagli
avanzi da noi raccolti. L' una come già si disse, è maggiore di sta-
tura; ha corna pure più grandi, sessili, dirette tosto ali' indietro ed
all'insù; la fronte è appianata, colla linea frontale (occipitale quor.)
quasi diritta, il suo piano s'incontra quasi ad angolo retto col piano
occipitale: le orbite sono proporzionatamente piccole e subquadrate
poco arcuate, poco sporgenti, aperte piuttosto in avanti (1). La vacca
delle torbiere invece ha statura minore ; corna pure più l)revi
(Orachyceros)^ con fusto osseo più compatto, sessili, dirette da prima
all'infuori ed insù, poi all'avanti ed all'indentro; la fronte è con-
vessa, la linea frontale s'innalza in una cresta (occipitale) spor-
gente air indietro e discendente verso le corna, sì che il suo piano
s'incontra coli' occipitale ad angolo acuto; le orbile sono ampie, molto-
arcuate, assai sporgenti all'infuori ed al dissopra della fronte (2).
Del bue delle ìnariere esistevaìio nel nostro paese due varietà una
più piccola ancora di quella che vivea nella Svizzera sul principio
dell'era nuova, assai snella e perciò affine al Zebù, l'altra meno
bassa, più tozza e più robusta, come lo prova la larghezza delle su-
perficie articolari de' suoi metacarpi e metatarsi. Onde avere una idea
approssimativa dcW altezza di un individuo di mezzana statura del
bue delle mariere, abbiamo riuniti: un omero, un cubilo, un radio,
le ossa del carpo ed un metacarpo, i quali, sebbene raccolti in diffe-
renti luoghi, pure perfettamente s'articolano: e misuratili, insieme
uniti., risultò di millimetri G90 la lunghezza dell'arto anteriore da
essi composto. Potemmo del pari riunire la tibia, 1' astragalo, il cal-
cagno, loscafocuboide ed il metatarso, pure di diverse mariere, ed
essi insieme arlicolali misurano ^'iS millimetri. Pare che tanto del-
l'una che dell'altra varietà vivessero degli individui allo stato di
libertà^ poiché d'ambe rinvengonsi ossa che si distinguono per una
lucentezza veramente vitrea, carattere questo, che riliensi come se-
(1) Strob. I, e. flg. C.
(2) Strob. 1. e. flpr. A. — II nostro bue comunfi tiene, quanto alla forma di.-ljcranio,
un poco dell'una ed un poco dell'allra delle due specie; la statura però è della mag.
giore. Strob. I. e. lìs. B.
LE TEIillFMARF. K LK PALAFITTE VV.L PAUJli;i\SF. hi)
gno della sclvalicliezza di un inannuiftTO. — Per l'esperienza giù
falla dai dolli della Svizzera, sappiamo essere una utopia lo sperare
di rinvenire nei deposili preromani in discorso dei teschi interi di
bue, come in genere di animali domcslici od allrimenli alimentari od
industriali; però, e per fortuna, trovammo, come sì disse, qualche
mela di cranio, priva delle ossa faciali, indizio questo che il bue ve-
niva in quc' tempi ammazzato in modo diverso dall'attuale; talora
veggonsi le tracce di colpi dati sulla fronte dell'animale, o meglio,
di tagli falli nel mezzo e pel lungo della medesima. Similmente a
quanto accennammo già avvenire del porco, del cavallo e dell'asino,
le mascelle inferiori sono per Io più prive del ramo ascendente,
il quale invece rinviensi poi da sé isolato; le stesse osservazioni sullo
stato di conservazione del cranio e delle mandibule furono fatte, anco
per rispetto alla vacca delle torbiere, nelle stazioni lacustri della
Svizzera. Ci fu però dato di scoprire qualche mandibula intera e di
animale vecchio, mentre come già avvertiva Riiiimeyer quanlo all' El-
vezia, quasi tutti gli avanzi di bue spettano ad individui di media
età, di rado a vitelli e rarissimo a vecchi. — Ora passeremo ad in-
dicare le misure comparate dei fusti ossei delle corna e delle ossa
delle estremità di diverse razze e varietà di bue, sì delle mariere e
delle palafille o torbiere, che viventi. Le misure dei buoi delle tor-
biere (svizzere), del bue svizzero e del Zebù sono prese dall'opera
di Riiiimeyer.
Fusto osseo del corno
Misure in millimetri
Bue minore
Bue maggiore
delie torbiere
delle
delle
delle
vivente
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mariere
mariere
torbiere
Circonferenza alla base
90-105
1-20-135
108-121
145-185
130-182
1 30- 194
162
Lunghezza , seguendo la
grande curva
H0-Ì40
145-2(0
127-138
195-280
230-330
210-285
220
Diametro minore della
base
2f>-2S
34-43
30-36
45-56
39-51
41-60
46
Diametro magg.della slessa
31-40
43-55
39-45
53-76
4-2-64
53-65
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I.E TPUnEMARE E LE PALAMITE DEL PAllMl-NPE
Ut
PrcoiiAj Ovin aries. Lin.
Prima relazione, pag. 29 ; Slrol). j^vanzi tav. VI, fìg. D.
Quasi impossibile riesce il poler dislinguere la maggior parie delle
ossa di pecora da quelle di capra; con sicurezza non si può porlare
un giudizio fuorché su cerle parli del cranio e sulle falangi ; delle
mascelle inferiori e delle ossa delle eslremilà , melalarso e me-
tacarpo , la dclerniinazione sarà pur sempre incerla , quanlunque
siavi la probabilità di avere còllo nel segno; poiché non conviene
dimenticare, che trattasi di specie, su le quali Io stalo di do-
nieslicilà può avere prodotte delle profonde modificazioni. E pur-
troppo sono rarissime nelle terremare e nei deposili contemporanei
delle palafitte le ossa che dicemmo carallerisliche; riduconsi ad al-
quanti fusli ossei delle corna, nonché a qualche pezzo di cranio,
raccolto nelle terre delle dette stazioni aquatiche; le mascelle infe-
riori, i metacarpi ed i metatarsi invece vi sono abbondanti. iMa la
difficoltà di discernere i residui della pecora da quelli della capra,
cresce ancora di più per la circostanza, che la razza di pecora quasi
esclusivamente rappresentala nelle raariere, come nelle stazioni pre-
romane della Svizzera, era piccola, ad eslremilà sottili, snelle, alle,
per cui avvicinavasi per statura e costruzione del corpo alla coetanea
capra; non basta, avea inoltre le corna simili a quelle della capra;
Riitirae)'er la denomina pecora delle torbiere, torfschaf, Ovis aries
paluslris (1), e sospetta che possa essere il tipo della specie. In onta
a queste difficoltà nello classificare i delti avanzi ^ noi crediamo di
potere asserire, senza tema di errare, che le ossa di capra, nelle
terre in discorso, sono senza paragone più abbondanti di quelle di
pecora; che le ossa di pecora appartengono quasi tutte alla razza ora
distinta, come già si avvertiva, mentre vi sono sinora eccezionali i
residui della comune pecora maggiore, colle corna ricurve all'indie-
tre e poi rivolte all' innanzi, Ovis aries domestica^ i quali, nell'El-
vezia non appojono fra le reliquie delle stazioni lacustri prima dell'epoca
(1) RiJTiMEYER, 1. c. pag. 127. — Capricorni e capriformi sono aUualmenle ancorr.
le pecore delle isole Slielland ed Orcadi, delle monlagnc di Walles, e di Cipro; come
pure le pecore dell' Obcrland nella Svizzera. Rìitim. 1. e, la figura alla pag. 19^.
88 STftOUEL E pmouiM ,
della transizione; con piena sicurezza non possiamo ad essa riferire
che la base del fiislo osseo di un corno, trovalo nella lerramara di
Dargone di Salso, e del quale diamo qui le dimensioni, confrontan-
dole con quelle del fusto del corno della varietà capricorne e del
piccolo bue delle mariere.
Misure iu millimetri
Pecora
Bue
minore
capri-
corne
comune
1 Circonferenza alla base
Lunghezza, seguendo la curva
maggiore
Diametro della base, minore
j 1 y> maggiore
80
80
17
32
140
36
51
108-124
127-138
30-3G
39-45
Capra, Capra liircus Lin.
Prima relazione, pag. 28; Riilim. pag. 12'4.
Mentre le razze della pecora sono assai variale e numerose, a mo-
tivo della piena domesticità di quella specie, non troviamo all'incontro
che leggeri differenze tra le poche razze viventi della capra, animale
che non può dirsi veramente domestico, poiché conserva sempre una
certa indipendenza dall'uomo; e né meno tra la capra delle palafitte
e delle lerremare e la nostrale alUialmcnte allevata è dato di scor-
gere altra differenza infuori di quella che può desumersi dalla sta-
tura, la quale sembra essere stata minore nella capra degli antichi,
tipo della attuale. Fra gli avanzi di questa, vi sono ossa delle estre-
mità, le quali accennano ad una razza assai snella^ come appare dalla
estrema sottigliezza della diafisi del metacarpo e del metatarso; men-
tre da altre ossa possiamo arguire, che esisteva contemporanea-
mente una razza di forme meno eleganti, e che quindi , quanto allo
scheletro, facea passaggio alla pecora. — ! residui di capra dei nostri
depositi preromani appartenevano ad individui di ogni clà, dal piccolo
capretto al vecchio caprone, come prova la bella serie di mascelle
inferiori da noi raccolte, per la maggior parte intere, né già spaccale.
LE TEnREMAnK E lE PALAFITTE DEL I'AnME^SE B.ft
come asserivamo nella Prima relazione, riguardando al materiale allora
in nostro polere. Vedesi in un metatarso, che esso si era spezzato nel
mezzo della diafisi, e che le due metà si saldarono poi irregolarujcnle
ed obliquamente; indubbia prova questa, della mancanza di veterinarii
in quelle remote età! — Le misure, che ora offriamo, di fusti ossei di
corna, di metacarpi e di metatarsi di capra , confrontati con quelli
della pecora capricornc, serviranno a far risaltare le somiglianze che
esistono fra queste due specie affini, le quali, ciò non ostante, vengono
ora dagli analitici considerale siccome appartenenti a due generi diversi.
FlTSTO OSSEO DELLE CORNA
Misure in millimetri
MARIERE
Pecora
capri-
Capra |
2
1
1. 1
corno
Circonferenza alla base
80
88-90
140-145
Lungliezza della curva ante-
riore
80
135-172
205?
Diametro della base, maggiore
32
34-35
58
» » minore
17
24-22
33-37
Dalle misure date del fusto osseo del corno di capra appare, come
vi fossero delle capre con corna mollo compresse, altre invece con
corna a Iati convessi; ed aggiungiamo pure, che in alcune corna
le carene sono taglienli, in altre ottuse; in alcune il lato interno è
affatto piano, in altre un po' convesso; ossa frontali senza corna^ seb-
bene di individui adulti, non sono rare.
OSSA DELLE ESTREMITÀ
Misure in millimetri
Capra
delle
mariere
Pecora
delle
mariere
delle
palafitte
svizzere
Metacarpo, lungo
Metatarso, lungo
100-126
114-136
110-135
121-132
124
142
Rimarcheremo infine, come in molti denti molari il cemento offra
colore e sphndore tnetaliici.
fio stnonri. k pigoui.ni,
Colla copra, noi avromiiio chiusa la enumerazione degli animali
di cui scavammo gli avanzi fra i pali delle nostre stazioni aquatiche
preromane e dalle coetanee terremare; ci affrettiamo però a confes-
sare, come ci rimanga ancora qualche osso, intorno alla determina-
zione del quale siamo tuttora in dubbio e benanco affatto allo scuro;
la mancanza nelle nostre raccolte di molli scheletri d' animali," oc-
correnti ai necessari! confronti, valga, almeno in parte, a nostra
scusa. Ma non possiamo trattenerci dal fare cenno di un metacarpo
epifisario di ruminanle^ la cui picciolezza ci impedisce di ritenerlo
di vitello, sebbene ne riproduca le forme, mentre d'altra [)arle la
larghezza delle estremità ci vieta di poterlo riguardare siccome di
pecorella o di capretto. Eccone le misure, poste a fianco di quelle
d' un osso analogo di capretto, e ciò facciamo per giustificare la nostra
incertezza, e per porgere ad altri più valenti osleologhi, che non
siamo noi, i documenti per consigliarci. Slrobel ne diede la figura
negli Avanzi preromani, alla tavola VI, lettera F.
METACARPO
Misure in millimetri
di
capretto
di specie
ignota
Lunghezza massima
79
G9
Diametro minimo della diafisi
10
12
Diametro massimo del capo ar-
ticolare superiore
20
2-1
« dell' estremità inferiore
21
21
CAPO XI, Riepìlojo sur)li avanzi anitnalì. Prima relazione, pag 56.
Giunti al lennine della rivista degli avanzi animali, che si scavano
dalle terremare e dalla terra delle palafitte nostre, la mente sente il
bisogno di riassumere in breve sintesi i fatti zoologici osservati in
proposito, e di paragonarli a quelli che scorgiamo atlualmcnte nelle
medesime contrade; ci conviene cioè, passare ad un paralello tra
la distribuzione geo-topografica degli animali ne' tempi passati e la
i.i: TI UHI mari; t i.u i'ai.autt;; di:i. i'aume.nse 61
«lessa ne" presciili. f cambiamenti nella fauna ponno derivare, o da
inodilìcazioni di forme nella medesima specie, o dalla scomparsa di
dale specie, oppure dalla apparizione di allre; sia che specie o razze
artini vengano a rimpiazzarsi, sia che non avvenga un laie scambio.
Prima di accingerci a queslo esame, soUoponendovi l'una dopo l'aUra
e parlilamentc le diverso classi di animali, avxiseremo che il risul-
lato finale ed essenziale del medesimo concorderà con quello già ot-
tenuto due anni or sono.
Nessun cambiamento di forme appare nelle conchiglie dei mol-
luschi viventi all'epoca della deposizione delle terremare e di quelli
d'oggidì; sono le slesse specie sparse per le medesime località.
Lo stesso dicasi degli insetti e delle produzioni loro , per quanto
si possa slanciare una tale proposizione dietro l'esame di pochi avan-
zi, appartenenti a pochissime specie ; nò altro possiamo soggiungere
intorno alle sole due specie di uccelli^ delle quali si raccolsero i re-
sidui nelle terre di cui qui si traila.
Solo pel confronto della fauna mammologica di allora con quella
di oggigiorno noi riusciamo a scorgere ed a provare un qualche mu-
tamento avvenuto nella medesima. — il cane subì una leggera mo-
dificazione di forma, e si suddivise in una inCnilà di razze. La capra,
la pecora^ e fors'anco il cavallo e l'asino aumentarono di statura, men-
tre invece il cerilo ed il cignale^ ove in Europa vivono ancora, diminui-
rono ; già nella prima relazione abbiamo indicato il modo facile di spie-
gare questa modificazione di statura in senso opposto, progressivo l'uno,
regressivo l'altro, secondo che l'animale è domestico o selvatico. Se
il nostro bue deriva dal bue maggiore delle marierc, certo che la
forma del suo cranio e delle sue corna si è alquanto mutala. Nulla
possiamo dire del topo salvalico, non avendo rinvenuto che le ossa
di un solo scheletro, nò tulle queste. — // porco^ il bue e la pecora
delle palafitte e delle mariere, fra le razze domestiche, il cervo ^ il
capriolo ed il cignale (I), fra le specie selvaggie, scomparvero dalle
scene delle terremare ; i selvatici, come è notorio, soltanto nell'e-
li) Ne raccogliunimo gii avanzi persino iti una terraniara del culle, iiisitnie a quol!i
fii ravallo.
65 STnoDF.i. r imgouini.
poca slorica, ed anzi recenle. Però, come fu già av\ ertilo, troviamo
tuttodì le traccie delle predette tre razze domestiche, vicino al teatro
delie palafitte della Svizzera, nel cantone dei Grigioni, nonché altrove
in Europa, massime nella settentrionale. Quanto all' orso, provammo
che non capitò se non accidentalmente nelle mani degli abitanti delle
nostre stazioni preromane di pianura; ora fu distrutto anche nei vi-
cini monti. Al porco delle palafitte vediamo presentemente sostituito il
majale. — Ma tulli questi cambiamenli furono prodotti^ direttamente od
indirettamente, dall'uomo^ né già da modificazioni avvenute negli
agenti fisici, tellurici od altri. Ove però si verificasse la supposizione,
che l'aculeo di is^r/cé», il quale fungeva da asta della freccia di bronzo,
scavata dalla mariera di Campeggine, appartenesse ad un individuo
preso in questa contrada, si verrebbe per tal modo a provare un
mutamento naturale nella nostra fauna, poiché quel rosicante non
vive ora che in paesi più meridionali, ove, come vedemmo al capitolo
dei residui vegetali, si è attualmente ritiralo anche l'arbusto del
falso pistacchio, Stapliylea piiinata. Questi due falli cond^inali ci fa-
rebbero arguire di un leggero abbassamento di temperatura^ dall' e-
poca in cui viveano gli artefici delle nostre palafitte preromane ,
alla attuale. — Sulle modificazioni nella fauna dei mammiferi, che
Uiitimeyer osservò nella Svizzera, dall'età della pietra all'epoca pre-
sente, egli stabili la sua divisione naturale, zoologica, dei di{;cr.si pe-
riodi^ quale 1' abbiamo esposta nella Prima relazione. Egli divide
questo tempo nelle tre età: delle razze domestiche primitive, della
moltiplicazione loro, e della cultura e del perfezionamento delle
medesime.
Poiché abbiamo confrontale le terremare coi Kjcskkenmoedding della
Danimarca e coi tepe della Persia, e ne abbiamo rilevate le analogie,
or sta bene che esaminiamo e paragoniamo tra loro gli avanzi che
questi deposili in sé racchiudono. Sappiamo da De Filippi che nei
lepe si rinvengono, al pari che nelle terremare, ossa e denti di bue,
di capra, di montone e di cervo, non però del cervo comune, Cervus
elaphus. Questa sola differenza tra gli avanzi animali dei tepe e quelli
delle mariere non ha bisogno di spiegazione, né toglie l'analogia,
che avvi tra quei depositi, di un paese caldo dell'Asia gli uni, e del-
l.l: TI P.IltMAHE F. I.E PAI Afirrt DFL PAUMCNSE 65
l'Europa Icmporala gli altri. De Filippi osserva che nelle regioni dei
tepe non vive più alcuna specie di cervo, ed ecco dunque anche colà
un mulaujenlo nella fauna, dall' epoca dell' origine dei tepe all' età
presente. — Cambiamenti di maggiore importanza subì la fauna della
Danimarca dall'accumulamento dei KjoekkenmoeddiìKj in poi, simil-
mente a quanto già si disse essere avvenuto della flora dello stesso
paese. Coi boschi di pini scomparve anche il gallo di monte, Telrao
tiro(jallus^ che da quelli alberi trae il suo nutrimento. Si ritirarono
pure dalla costa , lungo la quale inconlransi i KjoekkenmoBdding^ va-
rie specie di molluschi marini, le conchiglie de' quali come già vedem-
mo, costituiscono la maggior parte degli avanzi di pasto componenti
quei cuuujli. L'epoca e le condizioni in cui essi si formarono, diffe-
riscono troppo dalla età delle terremare e dalle circostanze che ne
influenzarono la deposizione, perchè non dovessimo scorgere patenti
diversità tra i residui organici che celano gli uni e quelli sepolti nelle
altre; e ne facemmo di già cenno. È cosa ben naturale che non pos-
siamo trovare nelle continentali terremare, né le Iraccie della Zo-
stera marillima L., nò le conchiglie di mare, nò le ossa di pesci
marini j né quelle dell' ^ Ica {Alca inrpennis L.) o della foca {Pho-
ca gryppus Fab.) , conservate invece nei Kjoekkenmoeddiiig delle spiag-
gie del Ballicù. Viceversa l'età molto più remota di questi cumuli a
fronte di quella della niariere, ci spiega come nei primi, infuori
delle ossa del cane^ manchino gli avanzi di ogni altra sorta di ani-
male domestico, sì abbondanti invece nelle terremare; e per lo
stesso motivo non vi si scorgono nemmeno residui né di frumento^
né di alcuna altra biada. All'incontro in entrambi i depositi raccol-
gonsi le ossa del ccrvo^ del capriolo, del cignale e di uccelli aqua-
tici., non marinimi. — Parlando dei mammiferi selvatici delle nostro
stazioni preromane, abbiamo lamentata la mancanza in esse dei resi-
dui di molte specie, delle quali all'opposto abbondano gli avanzi tra
le reliquie delle costruzioni lacustri elvetiche, del pari che nei Ejosk-
kenmoedding. Accennando alle differenze apparenti tra la flora delle
terre delle nostre costruzioni aquatiche e delle mariere e quella delle
stazioni lacustri, ne indicavamo pure le cause, e nelle medesime
'■avvisiamo del pari la ragione delle diversità, ora indicate, tra la
64 smouEL E ncoi'.iNr ,
fauna dell'una e dell' altra conlrada. Ma non solo di ossa di molle
specie di animali selvatici difellano le niarierc a fronte delle sta-
zioni lacustri, ma anche il numero delie specie e delle razze dome-
stiche^ rappresentale dagli avanzi delle prime, ne è akpianto minore.
Il fatto più importante però, che ci interessa di far rilevare, poiché
ne trarremo delle conseguenze interessanti, sta in ciò: che tulle le
razze domesliche ^ delle quali esistono le tracce nelle terremare e
nelle terre delle nostre palafitte , sono rapprcsenlate dagli avanzi
raccolti nelle slazioni lacustri della Svizzera , meno forse il solo
asino (1).
Prima di porre fine a questo capitolo, ci sia permesso di confron-
tare i residui animali da noi raccolti, con quelli che altri scopri nelle
vicine terre, e che noi riteniamo provenire dallo slesso popolo, ed
anco, essere slati da lui accumulati nella stessa epoca delle mariere.
Vorremmo potere istituire un paragone coi residui animali delle
stazioni lacustri di Lombardia^ sebbene di epoca piìi remota delle
terremare, ma sinora non ne abbiamo i dati occorrenti : sappiamo sol-
tanto che ivi rinvengonsi le ossa ed i denti di castori^ cervi, cignali (2).
porci, buoi e di un carnivoro ancora indeterminato (3), in uno sialo
di conservazione tale, che ne rende oltremondo difficile la determi-
nazione e quindi anche il confrontoy che perciò rimettiamo a
tempo più propizio. — INelle terremare ilcW Iniolese furono raccolte
le ossa di cervo, capriolo, pecora, bue, cavallo ed asino. — Dal se-
polcreto di Fillanova si cavarono i residui di cervo, di pecora, di
bue, di cignale ed un uovo di (jallina ('i). Nella necropoli di Mar-
zabollo, costrulla, come il sepolcreto or dello, dallo stesso popolo
delle nostre mariere, e nelle ultime epoche di sua vita, come altrove
tenteremo di dimostrare, furono scoperti i residui di cervo e di ci-
gnale, del pii'colo cane delle mariere e di un cane (jrande ^ della ca-
pra, della pecora comune^ del bue minore delle mariere e del mag-
li) Vfidi RÙTiMKYi;: n , I. e. p;ig. 12i e «66.
(2) Angelucci. Le slazioni lacuali del lago di \aicsc. Como, I860.
[3) Stoppam Sulle ricerche nelle pahtfiUe del lago di Varese. Mli di.'lla SurioU ila-
liana (li scienze naltirali, tomo V, pag. t"i9.
(t) fiozzADiNi, I. e. pag. 5 P 6.
LE TERRESIAru; E LE PALAFITTE DEL PARMENSE fiS
giore, come risulta dall' esame di quelli avanzi che uno dì noi potè
istituire sul luogo, per la singolare gentilezza del signor conte Goz-
zadini e del proprietario degli scavi, signor G. Aria. — Dall'opera di
Nicolucci (pag. l'I, 18) ricaviamo, che nella terra torbosa di Cadel-
bosco nel Modenese contengonsi le conchiglie di Cijclas, Unio e Pa-
ludina^ e le ossa di majale (?) e di cervo; similmente che nella terra
uliginosa delle nostre palaGlle , ove però si eccettuino gli avanzi di
majale, mancanti a questa.
E rispello alla medesima, si come abbiamo rilevato, che in essa non
furono sinora scoperte traccie di nessuna pianta aquatica^ cosi pure,
tranne appunto delle conchiglie d' aqua dolce, non si rinvenne sin-
qu'i alcun altro avanzo di animali aquatici', fatto anche questo che
merita di essere avvertito^ per le deduzioni di cui in seguito. Le ossa
dell'unica specie di uccelli d'aqua di quell'epoca, non furono rac-
colte in una stazione aquatica, sibbene in una di terraferma. — Quan-
tunque gli avanzi equini appajano in [svizzera già nelle palafitte del-
l'età della pietra, pure da noi non ne rinvenimmo sinora nelle costru-
zioni aquatiche^ bensì nella sovrapposta terramara ed a contatto
colle dette costruzioni (1).
PARTE li. ARCHEO-ETNOLOGICA.
Sezione I.^ monumenti.
CAPO XII. Costruzioni. Prima relazione, pag. k e 82.
Nella prima parte di questa memoria abbiamo dimostrato come le
terremare in posto segnino il luogo delle stazioni preromane all'a-
sciutto, e le palafitte quelle sull" aqua. Ora passiamo a mostrare,
come erano costruite le abitazioni, tanto delle une che delle altre
sorta di dimora, sia poi dessa stabile ovvero temporaria, per quanto,
s'intende, lo si può dimostrare colla scorta dei monumenti messi
(l) Per qualche eccezione veggasi 1' Appendice.
66 STMOBEL E PIGORINI,
alla luce, e senza lasciarsi troppo olire trasportare dalla imagina-
zione. Prima di accingerci alla esposizione dei falli relativi, ci sia
però permesso di fare emergere un fenomeno singolare, che col
tempo, lo speriamo, troverà la sua spiegazione nei costumi del po-
polo delle mariere e de'siioi fratelli d'olire Alpi. A Hallsladl nell'Au-
stria, a Vadena nel Tirolo, a Villanova e Marzabolto nel Bolognese
esistono i sepolcreti e le necropoli di tribù che rilengonsi apparte-
nere alle genti in discorso; monumenti in parte già da tempo cono-
sciuti ed illustrali, e che spellano all'epoca di transizione dall'età
del bronzo a quella del ferro. Ebbene, sinora non si è riusciti a sco-
prire le dimore delle tribù che ivi seppellirono i loro morii. Per lo
converso, noi conosciamo molle stazioni del popolo delle mariere,
per la massima parte dell'età del bronzo, e non abbiamo ancora
potuto scoprire i loro sepolcri od i loro cinerari!; poiché, come
provammo abbastanza, le ter remare ^ esse slesse, non sono terre ci-
miteriali (t).
Palafitte. Figure 3 a 9.
Le costruzioni di quell'epoca, senza dubbio più interessanti, sono
le palafitte. Per ora dobbiamo limitarci all'esame ed alla illustrazione
della palafilla del convento di Castione (2). Abbiamo già, al capo I,
indicata la sua posizione ed i suoi rapporti colla sovrapposta terra-
mara ; ora ci occuperemo del modo con cui è costrutta , e da esso e
dalle circostanze di sua posizione tenteremo di arguire dello scopo
di quella palafilla.
Prima di ricostruirla coi materiali spostali che si discoprono, e
di procurarci per tal modo l'imagine della disposizione delle sue
partì, quale dovea essere allorché era abitala, esporremo fedel-
(1) Veggasi però nella Gazzella di Panna, 18G4, n. -2^7, l'arlieolo sul sepolcro
preromano in Fraore. Nola agijiaiila dopo la leUiira.
(2) SrnoBEL. Relazione sulla marniera del convenlino di Castione, nella citata opera
di Gastaldi; scriUa nell'agosto 186r, prima dì intraprendervi degli scavi regolari. —
Palafilla di Caslione , lettera inserita nella Gazzetta di Parma, ottobre 186-2. — Ri-
cerche paleo-elnologiche , ecc. lettera inserita nello stesso giornale, agosto 1863.
Quanto alla i»aiaiilla rerciitemenle scoperta in Parma, veggasi T Appendice.
LE TEBREMARE E LE PAL.U'ITTE DEL PARMENSE 07.
melilo come esse parti si presentino man mano all' occhio dello scava-
(ore, a fine di porgere cosi le prove e le basi delle nostre induzioni.
4C-
Fig. 3. (Proporziono 1 : 01.)
Sprofondandosi nella terramara oltre due metri, s'incontrano le
prime teste di pali, le altre non si presentano che pili in basso; ed
esse ora portano ancora i segni dei colpi loro applicati, onde cac-
ciare i pali nel terreno, ora sono irregolari o scheggiate; ora ben-
anco bruciate. I pali stessi sono tutti più o meno inclinati j for-
mando cioè coir orizzonte un angolo di 40.° a 'iO." circa, e lenendo
in media la direzione da 0. N. 0. ad E. S. E. Veggonsi ora isolati
ed ora aggruppati (1) a due, a tre, e persino ad otto, e posti a
distanze diverse, da 0,bO a 2,00 metri (fig. 5, 4 a. e 6). La lunghezza
loro varia dai 2 ai 5 metri; ed il diametro sta tra i 12 ed i 18 cen-
timetri, quando i pali sono stati formati da tronchi d'albero (olmo,
quercia, rovere, castagna), che non aveano maggiore diametro; ma se
il tronco che forniva il palo, era troppo grosso per poter essere adope-
rato intiero, allora Io si spaccava, pel lungo, in quarti, e la sezione
trasversale di questi non essendo più circolare, ma quadrilunga o tra-
pezia, i pali che se ne cavarono, presentano un diametro maggiore
ed uno minore; quello varia dai 16 ai 19 centimetri, e questo dagli
8 ai 10. — Come dicemmo, i pali, a norma della loro lunghezza,
sporgono più o meno (sino a 0,50 mei.) colle leste dalla terra uli-
ginosa, la quale, della potenza di un metro, li comprende però pel
(1) Come nella Svizzera. — UESon 1, e. pap:. 14.
68 srnoBEL e pigorim,
maggiore trailo. Le punte loro, pure a norma della grandezza dei
pali, entrano più o meno nel sollosuolo argilloso, alcune appena di
alcuni centimetri, ed altre sino per 6 decimetri. I pali, la cui punta
non penetrò di molto nel sottosuolo, che dimostrammo (al capo I)
essere slato il fondo dell' aqua, sono attualmente inclinati dalla
punta alla testa, ossia per tutta la loro lunghezza; quelli invece che
ma""iornìente vi si sprofondarono, mostransi tuttora verticalmente
impiantali nella parte inferiore, nella superiore sono essi pure in-
clinati, essendosi però curvati senza spezzarsi; ciò che proverebbe
una pressione lentamente crescente da parte della terramara sovrap-
posta, e quindi un accumulamento graduato della medesima sopra
la palafitta, sino a raggiungere Io spessore massimo di 2,30 metri.
La punta dei pali non venne formala coU'ajuto del fuoco, ma solo
per mezzo di uno strumento non troppo tagliente il quale vi lasciò
quindi i segni evidenti dei molli e piccoli tagli a ciò occorsi, come
lo provano anche le piccole scherjcje slaccale in tale operazione, e
che del pari si raccolsero.
Fig. 4. iProporziuiic i : 0-2.)
a. l'ali. — h- Travi. — e. Assi
In mezzo ai pali e con essi confuse, attualmente, ora sopra ed ora
sotto ai medesimi, incontransi le tuavi, a prima giunta, indistinguibili
dai pali (fig. 5 e. e 1 6.); poiché solo l'esame delle estremità ci chiarisce,
con sicurezza, circa la destinazione di (|ue' legni. Non si può, al pre-
I,K TF.RnEMvnE E I.F. PALAIMTTE Ol-I. PAflMI-NSE 69
sente, più riscontrare la loro disposizione, come dovea essere, or-
dinala, ma bisogna ricorrere alla disposizione dei pali, ai rapporti
tra (juesti e le travi, e tra esse slesse, per ricostruire la travatura
intera. A tale riguardo osserveremo, come alcune si adagino sem-
plicemente sulle teste de'palio sulle travi che incontrano (fig. 7 e 9 b.),
altre siano tenute salde o da una scanalatura tagliala nella lesta dei
pali, oppure per una inlaccatura delle travi slesse (fig. 9), talalire
siano incastrate in un foro quadrato praticato sotto la testa dei pali
od alla estremità delle travi (fig. 9).
[H
Fig. 5. (Proporzione l : 04.)
I. Terra vergine o fondo dell' aqua stagnante.
II. Terra uliginosa od aqun.
III. Terramara.
Queste toccano la lungìiezza di 2 , .5 e più metri , ed il loro dia-
vielro varia, come quello dei pali, e del pari, a seconda che si fece
uso dei tronchi interi ovvero degli alberi spaccati in quarti (0,10 a
0,15 mill.) — Comparativamente poche sono le assi che esistono
tuttodì fra le mine della palafitta, ed accenneremo in seguito il mo-
tivo probabile di tale scarsezza. Avemmo però la sodisfazione di tro-
varne varii gruppi in posto sulle travi (fig. 5 e, 4 e e K), pel quale
fatto funniio edotti che l'assito era composto di un solo strato di assi,
che queste non erano fermate sulle travi né da chiodi, né da vimini.
70 STROnF.I. E PIGOniM,
né da incastri di sorla, ma I enule ferme unicamente pel peso <lel
sovrapposto pavimento, di cni ora parleremo. Sono luìKjhe da l,KO
a 2,00 met. , larghe da 16 a 33 centimetri e dello spessore di 3 ad 8
centimetri. — Indicate le parli essenziali che compongono la palafitta,
passeremo ad accennare i materiali donde si trassero ed i modi con
cui probabilmente si lavorarono. Gli olmi somministrarono la mag-
gior parte del legname usato nella delta costruzione, poi lo querciej
i roveri, i castagni. A seconda della diversa specie di legno, diverso
ne è pure lo stalo di sua conservazione attuale, e della sua resistenza
all'azione distruggitrice dell'aria cui venga esposto, il legno dolce
degli olmi si riconosce pel colore chiaro e per la poca resislenza che
oppone alla vanga; all'aria presto si screpola, e si sforma, nò più
si presta ad altra cosa che come gramo combustibile; a grande stento
e con molta diligenza soltanto, ci riuscì di asciugare lentamente qual-
che pezzo, senza che si sformasse. Il legno, forte, delle altre piante
suddette si appalesa tosto al colore bruno ed alla tenacità sua; al-
l'aria si screpola poco e solo alla superficie, si indura maggiormente
e viene utilizzato con vantaggio a costruire manichi, cornici ed altri
arnesi ed istrumenti. Quando, come avvenne in alcuni punti della
palafìlla, il legname è bruciato esternamente, ottimo, come si sa, ne
è lo sfato di conservazione e facilissimo riesce il conservarlo in pien'a-
ria. Non soltanto le teste dei pali, come già si accennava, ma anco
le travi e le assi sono talora abbruciate, e non solo nella superficie
superiore, ma anco nella inferiore, — Nessuna traccia né di sega
ne di trivello scorgesi sul legname, invece occorrono dei conii di le-
gno entro la terra uliginosa; ci sarà quindi lecita la deduzione che
per dividere i tronchi d'albero in quarti, e per spaccare le assi i
falegnami della palafitta si servissero di quegli strumenti, come delle
ascie per s(iuadrare, e degli scalpelli per forare (con buchi quadri-
lateri) quei materiali; ciò che dimostreremo al capo sugli arnesi.
Quei conii però potrebbero anche aver servilo come le biette, pure
rinvenute, a livellare il piano della palafiUa; inlcrponcniluli Ira le
teste dei pali e le travi, o tra queste e le assi. Indicammo che le
teste dei pali portano tuttora i segni dei colpi loro applicati per cac-
ciarli nel terreno, ma sin qui non trovammo lo strumonlo, che vi si
adoperava. Se era simile a quello usato dagli abitanti delle palafitte
LE TEH1U:iUARE e Le palafitte del PAIUIENSE 71
dell'Elvezia, che era di legno e si maneggiava con una sola mano,
cerlamente valea poco all'uopo, e fu probabilmente per supplirvi
che all'assito si sovrappose, come si disse, uno strato abbastanza
alto di terra sabbiosa, giallognola, una sorta di pavimento, il quale
col suo peso dovea consolidare la costruzione. Veramente, non lo
trovammo ovunque a contatto coli' assito, per cui non possiamo deci-
dere se copriva tutta la palafitta, oppure se formava soltanto il suolo
delle abitazioni, come, nella Svizzera, si osservò sulle palafitte di
Robenhausen e di Niederwyl (dell'età della pietra) (1), Siccome però
molti frammenti di pavimento sono resi consistenti e levigati alla su-
perficie, ed ivi annerili, forse col fuoco, sono pezzi di una specie
di batìuto; così noi supponiamo, che questa sorta di pavimento abbia
formato il suolo delle capanne; mentre il pavimento non battuto co-
stituisse quello degli spazii non abitati. Crediamo che il pavimento
sia stato formalo colla terra argilloso-sabbiosa, che, come vedemmo,
formava il fondo e la riva dell' aqua, dalla quale sorgeva la palafit-
ta; poiché presa di quella terra, dopo averla impastata ed asciugata,
ottennemmo effettivamente dei pezzi per durezza ed aspetto simili ai
frammenti di pavimento in discorso. Il pezzo maggiore di battuta che
rinvenimmo, misurava circa un metro quadrato di superficie ed era
allo circa 5 decimetri; esso pel proprio peso forse, cadde un di
nell'aqua, per cui ora poggiava direttamente sulla terravergine. —
Quantunque a stento, pure potemmo, colla pazienza, riuscire a con-
servare quasi tutti i pezzi della costruzione, che servono a provare i
fatti ora esposti, e circa ai materiali della medesima, e circa al modo
di lavorarli, e di congiungerli; questi pezzi promtivi, come tutti gli
altri oggetti sinora da noi raccolti nella palafitta in discorso e nelle
terremare, si conservano nel Gabinetto di storia naturale della nostra
Università. — Basati su questi monumenti e sui fatti emersi durante
gli scavi, e de' quali si ragionò sinora, possiamo alfine accingerci alla
ricostruzione del tratto di palafitta sin qui discoperto, senza però
farci per ora carico delle modificazioni osservale in certi punti, delle
quali ci riserbiamo di trattare in appresso. Uno di noi diede già un
(l) MESSiKOMEn. Pfnìilbanron Robenhausen. Nel 5.° rapporto di Keller sulle palalitle
già citato, pag. 40.
72
STRoniìL E riGoniNi,
saggio di lale ricostruzione (1), illustrato da figure che a maggiore
chiarezza delle nostre parole crediamo di dovere qui riprodurre.
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Fig. 6. Pali. (Planimetria.) — Fig. 7. Travi. (Planimetria.) - Fig. 8. .\ssi. (Planimetria.)
Fronte. Fig. 9. (Spaccato.) Fionco.
I. Fondo dell' aqua. — li. Aqua. — III. Terramara. — IV. 'Torvci trasportala.
a. Pali. — b. Travi. — e. A.ssi. — d. favinienlo.
(Propiirzione, per queste figure, G a 9, 1 : 01 )
Imaginandoci, come si deve, ritta la costruzione (B e 9), osser-
veremo da prima, salendo, i pali, cacciali più o meno profondamente
(1) Sthobel. Die terramara lager der Emilia. Nella citala 5." Helazione di Keller
sulle palafitto, pag. 3. — Ai^nnzi preromani raccolti nelle terremare e palafitk dell'E-
milia. Parma, 1863, pag. 1. Tav. 1, llg. 1-5.
LE TEIIRF.UARE E LE PALAFITTE DEL PAUMENSE 73
nel fondo vergine dell' aqua (1), più o meno lunghi, più o meno tra
loro distanti, ora isolati ed ora aggruppati (fig. 5, 6, 9 a). Per la mag-
gior parte della loro lunghezza erano bagnati dalle aque (11), e pel
resto da essa sporgevano con tutta la sovrapposta costruzione; ma que-
st' ultimo tratto della medesima, attualmente, è sepolto nella ter-
ramara (ili) sovraincumbente, come sappiamo, alla terra uliginosa,
già aqua stagnante di quel luogo. Su questi pali poggiava la trava-
tura (fig. 7, 9, 6) più 0 meno su di essi assodata, composta di travi
di varia lunghezza, e variamente tra loro intrecciate. La travatura
era coperta dall'assito, di un solo strato di assi (fig. 8, 9 e.) di
diversa lunghezza e larghezza, schierate 1' una dopo l'altra; non sal-
dale alle travi, ma sulle medesime compresse dal pavimento sovrap-
posto (fig. 9 d). Entro questo pavimento si rinvennero qua e là letti
sottili di carboni e legni bruciali, e di ciottoletli piani posti orizzon-
talmente l'uno accanto all'altro, forse per rendere il suolo più re-
sistente e livellarne la superficie (fig. 9 e). — Fattoci per tal modo
un concetto del grosso della palafitta, passiamo ad osservare alcune
particolarità della medesima, quali erano richieste dalle speciali de-
stinazioni di certe parti di essa. Accennammo già come, probabil-
mente, il suolo dei luoghi abitati, si distinguesse dal pavimento dei
luoghi non abitati, per essere desso battuto. E pare che non solo le
piazzette e gli spazii tra abitazione ed abitazione, se pure ebbero un
pavimento, non l'avessero battuto, ma ben anco i luoghi chiusi, pur-
ché non abitati. In fatti il suolo di una sorta di granajo, messo a
giorno in una escavazione dell'anno passato, consisteva unicamente
in uno strato di terra sabbiosa, sovrapposto all'assito. La sua super-
ficie quadrilunga misurava 3 metri di larghezza su quasi 4 di lun-
ghezza. Le assi erano delle più robuste, dello spessore di 6 centi-
metri almeno, ed i pali che sostenevano questa parte della palafitta,
vi erano, nel centro, aggruppati in 8, come per formare un pilastro
capace di sostenere un gran peso. Entro questo granajo raccogliemmo
del frumento e della fava vernereccia abbruciati, i quali vi formava-
no un letto di circa 1 decimetro di altezza. — Quantunque vi aves-
simo trovato le posizioni, ove esistevano i focolari domestici, indicati
dalle ceneri e dai carboni, entro i quali giacevano commisti i tizzoni
inconsunti e le ossa gettale nelle ceneri, da chi le avea spolpale;
74 STROBEL E PIGORI.M.,
pure non ci fu sinora dato di poler provare con certezza l' esistenza
di capanne sulla palafitta in argomento. 1 pali che indicammo più
sporgenti, forse i sostegni delie medesime, qualche pezzo di asse
sottile, taluno con intagli rettangolari e larghi, come di parte di una
finestruola, dei pezzi di terra con legni bruciati j forse gli avanzi
degli intonachi e delle graliccie bruciate delle pareti, gli accennali
framnjenli di battuto, sono le sole traccie di costruzioni che si pos-
sono ritenere destinale ad alloggiare l' abitatore della palaliUa. Ci
affrettiamo però di avvertire, che anche nelle terremare, come ve-
dremo in seguito, gli avanzi degli abituri si riducono a ben pochi
e piccoli frammenti. E noi, con Morlot (1), non ne faremo le mera-
viglie, poiché doveano essere delle capanne ben fragili e meschine,
sebbene non tanto, come quelle del popolo dei Kjoìkkenmcedding
della Danimarca, popolo più antico del nostro, e che dei suoi tugurii
non lasciò ne manco alcun residuo, ma solo le Iracce del luogo ove
doveano avere esistito.
Nel primo capitolo facemmo già parola del
tratto di lembo o margine della palafitta, messo
a scoperto nell' anno decorso, là ove la ter-
ramare, sopraggiacente alla palafitta, era già
stata quasi tutta levala negli anni scorsi, e la
superficie ridotta a prato (fig. l.ap). A questo
lembo si vedevano radi pali isolati ( fig. 3 A-B),
alcuni piccoli e sottili tra i maggiori; e da
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Fìk. 10. (Proporzione 1:02.) -Spaccalo della fig. 3 .sulla linea AB.
1. Terra verdine o fondo dell' aqua. — It. Terra uliginosa od aijiia.
III. Terramara. — IV. Terra trasportala.
(/. Ranco di sctieggc di pietra. — ì>. Letto di rarhnni e roeri hniciali.
<*) Moni.oT. Éliides . citati, pag. 275.
LE TERREMAHE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE TtJ
quelli, portandosi oltre la periferia della costruzione, a 6 deci metri
circa sotto la loro testa, slendevasi un banco, largo 15 ed allo
2 decimetri all' incirca, di ciottoli di calcare del nostro Apennino,
in parte appena fessi, ed in parte scheggiati più o meno minuta-
mente, e parzialmente coperti di vernice vitrea (fig. 10 «). Questo
banco artificiale contenente un letto di carboni, e di paglia, frumento
e cocci bruciati (6) non era orizzontale, ma inclinato verso la pala-
fitta , e pare quindi che seguisse la pendenza della riva dell' aqua
scomparsa, e la segni. Lungo il margine della palafitta, ma più a
mezzodì della località da noi scavala, si incontrò una specie di diga.
Fig. 11. (Proporzione 1 : 02.)
I. Terra vergine o fondo dell' aqua.
II. Terra uliginosa od aqua.
HI. Terramara.
Constava dessa di un muro di travi, lunghe sino b metri, di cui
l'inferiore poggiava orizzontalmente sul fondo dell' aqua, ossia sulla
terra vergine (1) e le altre le erano sovrapposte pure orizzontalmente
e nella stessa direzione, l'una sopra l'altra, formando una sola serie.
Erano tenute contro il lembo della costruzione da pali, che obliqua-
mente infitti nel detto fondo, incontravano ad angolo retto questa
sorta di muro formalo dalle travi. Costituivano essi delle file di pali
inclinali l'uno sopra l'altro ed interposti, alla loro lesta, tra trave e
trave, per modo da alternare con esse. La diga per tal modo co-
strutta si alzava di 16 e più decimetri dal suolo, ed il numero delle
76 STROBEL F. PICORINI,
travi, sovrapposte 1' una all'allra, come pure quello dei pali di ca-
dauna fila che a quelle travi si connetteva, oltrepassava, o toccava
il numero di sette; le file de' pali poi che sostenevano la diga, erano
poste a circa tre metri di disianza 1' una dall'altra, e se ne misero
a scoperto quattro. — 1 pali arsi alla testa, le travi, le assi, le biade
bruciate, le stoviglie e le fusaiuole pure cotte e sformate dal fuoco,
ci sono più che semplici indizii di incendiij, sia volontari!, sia invo-
lonlarii, che distrussero or l'una, or l'altra parte della palafitta , e
forse in epoche diverse. Un altro testimonio dell'azione del fuoco,
come sappiamo, è il banco, poco fa descritto, di ciottoli e scheggie:
inciliniamo però a ritenerlo l'effetto, anzi che di un incendio, di una
combustione volontaria con intento industriale, forse per cuocere o
fondere a fuoco intenso. — Varie sono le opinioni sulla destinazione
delle palafitte. Non toccheremo più della ipotesi, che servissero allo
scopo funerario, perchè crediamo di averne già abbastanza provata
la inammissibilità al capo VII sulla origine della terra delle palafitte
(e della terramara); indicheremo invece le altre, e vedremo quale
di esse più si adatti a spiegare i fenomeni che si osservano nella no-
stra palafitta. Alcuni sostengono, o sostennero, che sulle palafitte si
convenisse, in massa, per compiere i riti religiosi, sagrifizii, feste,
danze e banchetti. Altri (1) credono che il popolo vi si radunasse
soltanto a convito; ed altri ancora, che, all'opposto, vi tenesse sta-
bile e fortificata dimora (2), Alcuni ravvisano in queste costruzioni
unicamente delle castella (3), altri delle fabbriche di armi o di stru-
menti, oppure dei magazzini di biade e di altri oggetti per tal modo
difesi ('t), altri infine, e la loro ipotesi è la sesta ed ultima che co-
noscemmo, ritengono che fossero luoghi di mercato (B). Noi, in ciò
d'accordo coi signori Jahn ed Uhlmann (1. e.) e vari altri, esclude-
remo la supposizione che le palafitte in genere, si fabbricassero esclu-
sivamente per un determinato scopo, ed unicamente ad esso servis-
(1) Hesor, I. e. pag. 11.
(2) Dl'Ho, I. e. pag. 22.
{3J Jahn ed Uhlman.n, I. e. pag. 8.
(4) Dksor, I. e. pag. 7.
(3) Stoppani. lUcerchc folte ncUc \mlafdk del Ingo di Vnrcsr, negli Alli oiiall, pag. 433.
LE TERHEIUARE E LE PALAFITTE DEL I>AtlME^SE 77
sero; e crediamo invece che nel coslriiirle si avessero di mira pili
iulenli, oppure, che una tale costruzione eseguita ad un determinato
fine, in seguilo, mutale le circostanze, servisse ad un altro. E nel
caso concreto poi della palafitta di Castione, ci pare di poter arguire
dai falli sinqui esposti, che essa fosse da principio costrutta a difesa,
fosse una sorta di castello , ma che poi, a poco a poco, si convertisse
in una stabile dimora. E ciò noi deduciamo dalle seguenti osservazioni
e riflessioni :
Non fu costrutta, né servi pel cullo religioso, perchè nessuno fra i
tanti arnesi, che scaviamo dalle sue reliquie, porta l'impronta della
destinazione ad un tale scopo; all'opposto è patente che sono arnesi
d'uso domestico o guerresco.
Se il popolo che la piantò non vi fosse accorso che a convito,
non vi troveremmo dei piccoli magazzini dì biade, non il battuto,
non le pesanti sottomacine, non infine, le ossa e le corna cervine
intagliate, per cavarne degli strumenli, poiché l'avervi raccolti
questi avanzi, prova che sul luogo si esercitava l'industria.
La palafitta in quistione non potea essere destinata, come pare che
lo fossero invece quelle dell'età del bronzo dei lago di Neuchàlel (1)
e di Bienne (2), a custodire le armi e gli arnesi provenienti dalle
fabbriche proprie o straniere, né ad ammassare le provvigioni; giac-
ché gli oggetti di Castione, anzicché intatti come quelli pescati dal
detto lago, sono già usati e quasi tutti lesi o rotti, ed i commestibili
sono assai scarsi, abbondanti invece gli avanzi del pasto.
Quasi tulli i fatti che ci inducono ad escludere l'idea che la pa-
lafitta di Castione fosse un luogo di culto o di convito, oppure un
magazzino fortificalo, ci persuadono che non fu né meno un luogo
di mercato; mentre le palafitte dei laghi, all'opposto, vi si poteano
prestare ottimamente, essendo che le naturali, e per 1' addietro anco
le uniche vie di comunicazione tra gli abitatori delle opposte sponde
di un lago, sono le sue aque; ciò non ha luogo invece appo noi.
(i) Dksor, I. e. pag. 7 e lo.
(2) A Nidau furono raccolti 500 agili crinali di bronzo in un solo punto. Reviie sa-
voiiieune, 186-2, HI, page 54.
78 STI'.OBEL li PIGOKINI,
Escluse per tal modo quatlro delle sei ipolesi, non ci rimangono più
che le due da noi ammesse. Ala non ci basta di cssei'e giunti a que-
sia conclusione per la via negativa delle esclusioni , è necessario che
ne adduciamo delle prove od almeno degli indizi! positivi. Abbiamo
veduto che nella provincia di Parma, come in generale nell'Emilia,
molle sono le terreraare, ossia gli avanzi di stazioni preromane in
terraferma, mentre eccezionali vi sono le palafitte, ossia le stazioni
aquatiche; eccezionali quindi debbono pure essere stali i molivi che
indussero Io stesso popolo a piantare con istraordinaria fatica quelle
abitazioni. E noi non possiamo a meno di scorgere i motivi della
prima fondazione di queste, nel desiderio di prepararsi in un caso
di pericolo un luogo di rifugio, una fortezza. Né si dica che la dif-
ferenza nelle abitazioni dello stesso popolo fosse richiesto dalla dif-
ferenza nelle condizioni del suolo, asciutto per lo più, paludoso ta-
lora; poiché noi dimostrammo già, come nessun avanzo vegetale,
sinora raccolto, venga a convalidare l'asserzione, già altre volte da
noi slessi publicata, che le aque dalle quali sorgevan le palafitte
fossero paludose. Per l'incontro abbiamo forti molivi per sospettare,
che il limitato bacino relativo venisse o scavalo od allargato ad arte,
ed empito di aque, come le fosse de' castelli e delle fortezze. Pas-
sato il pericolo, abbandonarono la palafitta, per rilornarvi al pros-
simo pericolo; invece, perdurando questo, vi rimasero, sinché len-
tamente la palafiUa da dimora temporaria si tramutò in dimora slabile.
Questa opinione però, lo confessiamo, non ha per sé ancora delle
prove inconcusse; ma è fuor di dubbio che la pala fitta di Castione
era una stazione aquatica preromana , sia poi slabile sin dal prin-
cipio della sua costruzione, sia leuìporaria da prima e stabile di poi.
Di più, come già provammo al capo li, da stazione aquatica si
trasformò di poi in stazione asciutta , e ciò avvenne lentamente;
prova ne siano i pali maggiori, che verticali nel tratto infitto nella
terra vergine, si sono inclinati nel trailo superiore ma senza essersi
spezzali, come precedenlemenle avvisammo. Il peso che li curvò
dovea dunque aumentarsi a poco a poco, e siccome questo peso viene
costituito dalla sovrapposta terramara, così dobbiamo dedurre che
questa vi veniva accumulala lenlamenle. E poiché dessa non è altro
LE TEHREMARE E LE PALAFITTE DEL PAnMENSE 79
fuorché l'avanzo della dimora all' ascialo, così siamo naluralmenle
condotti alla conclusione che il passaggio dall'una all'altra sorla di
dimora fu graduato. E allorché la costruzione in legno, trovatasi a
secco diveniva superflua, gli abitanti doveano naturalmente cercare
di trarne profìtto. I pali erano troppo interrati e molte travi troppo
saldamente ad essi congiunte, perchè valesse la pena di cavarli, mas-
sime nella abbondanza di legna di que'dl; le assi invece eran poste
alla superficie, appena sotto il pavimento, e da lui solo tenute in
posto, conveniva adunque levarle ed adoperarle, o come combusti-
bile, oppure nella fabbrica delle capanne. Ecco ! perchè poche sono
le travi, e pochissime le assi che trovammo nello scavo.
Capanne. Prima relaz.,p. 4. i^^rGÓe/, Avanzi preromani, tav. IV, fig. 1.
Pezzi di fondamenta, di terra alquanto tenacemente impastala,
frammenti di pavimento più o meno battuto e consistente, avanzi di
travi e di gratìccie. bruciale per lo più, infine pezzi di intonaco ,
d'argilla, ecco! in che consistono i residui rimastici delle capanne
del popolo delle mariere. Da essi possiamo arguire, che questi abituri
erano simili alle abitazioni delle palafitte elvetiche, nonché alle case
dei Celti, descritteci da Strabone. 1 frammenti di intonaco, raccolti,
si mostrano leggermente cotti, e per ciò appunto rileniamo, che siansi
sinqui conservati. Probabilmente sono pezzi di parete vicina al foco-
lare, del quale anche nella terramara incontransi rade vestigia; op-
pure sono frammenti di capanne consunte dal fuoco. Nella faccia
esterna di que' pezzi d'argilla veggonsi le impronte lasciate dai travi
e dai graticci scomparsi, nella interna osservansi talora delle rughe
in direzione normale a quella delle impronte dei graticci, e para-
Iella invece colle tracce delle travi. La parte interiore appare quasi
sempre più o meno concava, ciò che fu osservato anche di molti
frammenti di intonaco raccolti nella Svizzera. Se per questi può va-
lere la spiegazione data dal colonello Schwab, che essi cioè siansi
curvati, perchè caddero nelle onde lacustri allo slato rovente (1):
(ti Schwab. Ansiedeluìig von CortaiUod. Nella più volle ciUUa V. Kelazioiie di Keller-
80 STKOBF.L K PIGOIU.M ,
la medesima interpretazione del fatto non regge pei pezzi che rae-
coglierarao nelle terremare, ove una tale azione dell' aqua rimane
esclusa. Crediamo dunque di potere ammettere per certo, che il po-
polo delle mariere costruisse delle capanne di forma roloìida- non
vogliamo però escludere totalmente l' opinione che egli ne abbia
erette anco delle quadrilatere , ma per poterlo asserire, ci mancano
quelle prove, che invece sono fornite bastantemente dalle palafitte
dell'Elvezia. Là ove nelle mariere (come p. e. a Castione) non si
incontrano avanzi di capanne, conviene supporre che abbasserò sotto
tende od entro case di legno ^ di cui gli avanzi troppo difficilmente
avrebbero potuto conservarsi per tanti secoli, per non dire che ciò sa-
rebbe stato impossibile. Non abbiamo dato alcuno, per poter arguire
di che le capanne fossero coperte, se di paglia, stoppa, assi od altro.
CAPO Xlll. Vasellame. Prima relazione, pag. B.
Nelle terremare e nelle nostre palafitte si rinvengono gli avanzi
di vasi di terra cotta^ di vasi di pietra e di vasi di legno. Comincie-
remo il discorso relativo con un cenno sull'unico
F^aso di legno
di quercia finora scoperto. Ha forma di scodella semisferica, del massimo
diametro di un decimetro, e della altezza di 7 centimetri. Non è in-
tiero, mancandone una terza parte circa; motivo per cui non pos-
siamo decidere se avesse o no un manico. Venne scavato dalla terra
della palafitta di Castione. Le lazze di legno sono oggetti rari anche
fra gli avanzi delle costruzioni lacustri delia Svizzera.
Nulla abbiamo da aggiungere a quanto esponemmo nella Prima
relazione ( pag. 1 1 ) intorno ai pezzi di
P^asi di pietra oliare,
o laveggi, raccolti in certe terremare. Dai frammenti possiamo arguire,
che i vasi aveano la forma di cono tronco, erano di mediocre gran-
LG TERRAMARE E LE PALAI'ITTE DEL PARMENSE 81
dezza (i), con orli semplici^ mancavano di manico, nonché di ornali,
a meno che per tali si vogliano considerare quelle rughe circolari,
paralelie all'orlo, che solcano la parete esterna di alcuni; sono esse
equidistanti nello slesso vase, ma corrono a distanze differenti nei
differenti vasi (2). Non possiamo non riconoscere in questi solchi
l'effetto dell'azione del torno, avvertiremo però, che sono assai piìi
fitti nell'interno del vaso e più profondi e costanti. Secondo la fi-
nezza del lavoro varia lo spessore delle pareli e dei fondo. Questo
talora è internamente, oppure anche all'esterno, coperto da una pa-
tina carbonosa, ed inoltre forato, ma quasi tulli i fori veggonsi tu-
rati con chiodi di ferro. Laveggi usati da' popoli delle mariere o dai
loro fratelli, furono raccolti anche nell'lmolese, a S. Zeno nella valle
trentina del Noce, ed altrove nell' Italia superiore; a S. Zeno insieme
ad armi (sorta di Celt) di ferro, presso Imola, salvo errore, con globi
di vetro. Alcuni laveggi però sono indubitatamente romani.
La quasi totalità dei vasi, sia delle lerremare, sia delle palafitte
coetanee, sono di terra colta. Di queste
Stoviglie.
come più volte ripetemmo , scavansi i cocci a migliaja e migliaja ;
pochi e piccoli sono i vasi trovati interi, 80; pochissimi quelli di
cui potemmo raccogliere e riunire i pezzi, 20, e quasi tulli trovati
nella terra delle palafitte, come accennavasi al capo I. Troppo ma-
lagevole, e pur sempre poco intelligibile riesce una descrizione di
tali oggetti senza la loro rappresentazione grafica ; all' opposto , ri-
mandando a delle figure, ben succinta può tenersi la loro illustra-
zione. E ciò è appunto, quanto noi intendiamo di fare, poiché la mas-
sima parte delle nostre stoviglie fu già disegnata nelle memorie di
Gastaldi (5), di Keller (4) e di Slrobel (8), nonché nella prima no-
(4) La base del maggiore, dal frammento raccolto, può calcolarsi dei diametro
esterno di 274 millimetri. Un vaso intero, ma di incerta provenienza, di forma quasi
cilindrica, è alto m. 123, il diametro della sua base é di 75 e quello dell'apertura di 89.
(2) Massima distanza 7 millimetri.
(3) Gastaldf. Nuovi cenni già citati , tav. IV. e V.
(4) Keller. Pfahlbaiiten, S.'' relazione, citata, tav. I.
(5) Stbobel. Avanzi preromani, citati, tav. IV. — Le tavole I. a III. di quest'opera
sono le slesse della 5.^ relazione sulle palafitte del Keller, qui sopra citata.
6
S2 STROBCL E PiGoni.Nr,
stra relazione (pag. 6. 7. 9). — Qui, precorrendo la logica esposi-
zione dei falli e delle conclusioni, bisogna pure che avvertiamo^
come nella maggior parte delle terreraare non si incontrino di me-
lallo, fuorché oggetti di bronzo, mentre in alcune altre, nelle meno
antiche, rinvengonsi anche oggetti di ferro. Dovevamo accennare
questa differenza, poiché ad essa corrisponde pure una differenza nelle
stoviglie che troviamo nell'una e nell'altra sorta di mariere, diffe-
renza che si manifesta specialmente nella composizione della pasta ^
nella maniera di darle forma e di cuocerla, infine nella forma degli
orli dei vasi. Ma, sebbene queste diversità si appalesino nella mas-
sima parte delle stoviglie, secondochè furono tratte da terreraare o
da strati loro, più o meno antichi, pure non possiamo stabilire Ira
esse, e tra le terre slesse, una demarcazione, che escluda il passag-
gio graduato dalle une alle altre (1). — Qualunque sia la loro età, pos-
siamo distinguere i vasi di terra, quanto alla composizione della pa-
sta, in tre specie: vasi grossolani fatti coH'argilla impura, quale si
raccoglieva; stoviglie impastate con più cura e culT aggiunta di date
materie estranee; inline vasi fabbricati con argilla dilavata e fina.
Le materie che si mescolavano appositamente alla pasta, e che noi
coi figuli di Càsola , e per brevità, comprenderemo sotto il nome
generico di tarso, erano destinate, come si sa, ad impedire, che la
stoviglia nel cuocersi si dilatasse ineguiiliaenle e mutasse forma, e
a darle la proprietà di tollerare il rapido passaggio dal freddo al
caldo e viceversa. Il tarso non agendo che fisicamente, ne veniva che
le sostanze a ciò usate, variavano a seconda della natura geognoslica
della contrada. Cosi il tarso de' popoli lacustri di Lombardia, ora con-
slava di amfibolo, od ora di felspalo, secondochè le rocce in posto,
o trasportate, sono amfiboliclie, oppure di granito, il quale veniva
appositamente sgretolato mediante l'azione del fuoco. Presso Albano
questi minerali sono sostituiti, nelle stoviglie preromane (2), dal
peperino, contenente peridoto e pirosseno; e da noi, similmente che
(1) Questo passaggio fu osservalo anche nelle sloviglic pre-romane dell'Elvezia, per
cui non riesce sempre fa(;ile di distinguere quelle più antiche dalle posteriori. TnoYoii,
Fouilles fnitesà Concise, page 11.
(2) Visconti. Intorno alatili vasi sepolcrali riiwcitnli ìiclle vici)iaiizc. della antica Alba-
t-ongn. Negli Alli (.IcIl'Accadcmia romana d'Arrlieolojjia, parte 11. p;ig. 32;ì, Roma, 18.^3.
LE TEnnEUAnE E LE PALAFITTI: DEL PARMENSE «g^
nei diparlinienli del Card, di Valchiusa e delle bocche del Rodano (i);
il popolo delle mariere, specialmente ne' tempi posteriori, usava per
larso frammenti più o meno piccoli e romboedrici di calcare spatoso;
e di rado soltanto e nelle prime epoche, egli si serviva a ciò di granelli
di sabbia o di silice all' usanza de' suoi fratelli nell'Elvezia (2). — La
composizione della pasta di un vaso, il modo con cui risulta essere stato
foggiato, il grado di coltura, il colore e la lucentezza della superfìcie
del medesimo costituiscono un complesso di caratteri per modo tra
loro connessi, che non sì può trattare partilamenfe di uno di essi,
senza toccare degli altri; per cui, a scanso di inutili e dannose ripe-
tizioni, nel passare in rassegna le varie sorta di stoviglie preromane
nostre, le confronteremo tra di loro simultaneamente sotto tutti que-
sti aspetti. / vasi delle palafitte furono fatti colle mani, non al torno,
sono stati cotti a fuoco poco intenso (3), non mai al forno, nella loro
pasta non si può scorgere la mescolanza di spato calcare (4). Vi si
notano delle differenze a norma dell'uso diverso cui doveano ser-
vire. Le stoviglie più fine, come le scodelle, le tazze, le sottocoppe
sono impastate di argilla lavata, quasi sempre nerastra, forse per so-
stanze grasse o segatura di legno o bitume o carbone misti ad essa,
o per fumicazione, o per ambe le cause; talora è grigia, giallognola
o rossastra (B); la superficie tanfo interna che esterna del vaso è le-
vigata e più o meno lucente, presenta cioè una sorta di vernice, la
quale però non ne cambia il colore e sembra della sostanza stessa
del vaso; inumidendolo, essa si perde talvolta, e la superficie appare
porosa e smorta. Si riesce a restituire la lucentezza, sia collo spal-
mare della fina polvere di grafite tenera sulla superficie, sia anco
semplicemente collo strofinarla. Gli autori svizzeri ritengono che i
figuli delle loro palafitte dessero quella patina al vasellame appunto
mediante la grafite; ma per rispetto agli artefici delle nostre pala-
fi) MouLOT. Eludes citali, pafje 283.
■ (2) E degli aboripreni della Florida e dell'America settenlrionale, secondo Sghoolcraft
nilato da Keller nel •è." rapporto su le palafitte, pag. i37.
(3) Sono talvolta tanto malcotli da sciogliersi nell'aqua, se vi si lasciano per qualche ora.
(4) Ridotti in polvere, questa non fa effervescenza cogli acidi.
(5) Forse per l'azione di un fuoco intenso accidentale, p. e. dì un incendio, di una
fornace; eomt? ci siamo persuasi con sperimenti fatti apposilamenle con dei cocci nefu
9h STIIOBFL E niGOKlNf.
fine, noi dobbiamo dubitare assai, che procedessero similraente, poi-
<;hè quel minerale non si trova nel nostro paese. Incliniamo piutto-
sto ad ammettere che ingubbiassero i vasi più piccoli, li rivestissero
cioè di argilla più (ina, e levigata mediante gli strumenti spaloliformi
che rinveniamo. La pasta delle stoviglie grossolane contiene varie ma-
terie eterogenee, come grani di sabbia, carboni, fuscelli, sia acciden-
talmente unite per la poca cura che vi si preslava, sia anche mi-
stevi volontariamente, poiché molti di questi vasi doveano essere
esposti e resistere al fuoco , come lo provano le croste di sostanze
organiche che veggonsi ancora patentemente aderenti alla loro su-
perficie interna. Cenerino, giallognolo, più o meno tendente al ros-
signo, né mai nero, è il colore esterno di questo vasellame; lo strato
interno, fra le due superficie, si appalesa, i)er la poca sua cottura,
cenerino-nerastro. Non offre traccia di ingubbiatura (t). — La sto-
viglia delle terremare, nelle quali non si incontrano oggetti di ferro,
e che denomineremo perciò rfe/fetó del bronzo, o non differiscono
punto da quelle delle j^alafilte o ben poco (2). Noteremo soltanto che
in esse la copia dei vasi neri e dei lucenti è minore che non nelle
palafitte; che compajono di tratto in tratto dei cocci di colore rosso
mattone quasi uniforme, e degli altri in cui la mescolanza di spato
calcare imperfettamente calcinato (3) alla loro pasta è evidente. —
Invece i vasi di terra colla delle maritre, in cui rinvengonsi oggetti
di ferro, e che quindi chiameremo dell' età del ferro, si distinguono
facilmente e quasi costantemente da quelli delle palafitte. Sono sem-
pre ben colli, probabilmente al forno, perciò più duri e sonori, quasi
mai 0 poco lucenti, per la massima parte lavorati al torno (4). La
(1) Per farsi una idea delie dimensioni delfe maggiori stoviglie , diamo qui le mi-
sure 1." della base più ampia di vaso clie abbiamo trovala: diametro 22i , spessore
27 millimetri; 2." dell' apcriura di un gran vaso veniricoso: diametro 28 centimetri.
(2) Dimensioni della niag;^'iur base: diametro esterno 14 deci m., spessore 35 millira.
(3) La loro polvere fa quindi leggera effervescenza cogli acidi solforico ed azotico.
(4) Al pari de'laveggi die loro sono associati. Parrebbe cbo le pareli delie stoviglie
fine dovessero essere più sottili di quelle dei vasi di terra dell'età del bronzo; ma
non lo sono (min. spess. 2 mill). — Dalla curva di un frammenlo di labbro possiamo
dedurre che la bocca del vaso cui spettava era larga 32 ceiilimelri; e da questa cifra
poasjamo approssimativameiilc calcolare l'ampiezza di quel gran vase wntricoso.
LE TERREMAHE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 9^
pasta del vasellame piccolo, il quale, come quello fino delle palafitte
non veniva probabilmente usato al fuoco, è omogenea, cenerino-nera-
stra 0 bruna o giallognola; invece all' argilla delle stoviglie maggiori,
sia perchè resistessero alla cottura nel forno, sia perchè tolerassero
i passaggi di temperatura sul focolare, vedesi quasi costantemente
unito ed a larghe dosi lo spato calcare (1). il colore esterno delle
medesime varia dal cenerino al giallo ed al rosso anco intenso; lo
strato interno è cenerino chiaro, più o meno uniforme; però sia nello
strato interno che all'esterna superficie, spiccano dal fondo le mac-
chie bianche dei piccoli romboedri calcari (2). — Già nella Prima
relazione (pag. 10) abbiamo richiamala l'attenzione sul fatto, che
nel paese di Cdsola, nel nostro Apennino, si conserva tuttodì il co-
stume di fabbricare delle stoviglie, simili a quelle delle mariere del-
l'età del ferro per l'impasto, ossia per l'unione dello spato calcare
all'argilla, ed analoghe a quelle delle terremare più antiche quanto
alla cottura ed al modo di foggiarle, poiché sono cotte al fuoco co-
mune e formate colle mani e con arnesi primitivi di legno. Al luogo
citato parlammo diffusamente di questa industria, per cui più nulla ci
rimane a dire in proposito; però aggiungeremo la notizia, non è
guari, ricevuta da Morlot, che vasi consimili si fabbricano pure oggi-
giorno nel Jutland (3). — Nessun vaso di terra intero ci fu dato finora
di poter raccogliere nelle terremare dell'epoca del ferro, e ne rileve-
remo altrove la causa ; per cui quanto alla forma^ non possiamo raf-
frontarli, che insufficientemente, alle stoviglie delle mariere dell'età
del bronzo e delle palafitte. Queste ora sono basse (Str. f. 8), ed in
tale caso benanco carenate (Prima rei. p. 6; Kell. f. 11; Str. f. 9),
ora semisferiche con fondo più o meno piano (Gast. IV. f, 3, 4;
[l] Quindi si mostrano assai effervescenti alla prova cogli acidi.
(2) Fra i ruderi della città romana di Lucerla , a destra dell'Enza , raccolgonsi cocci
di impasto simile.
(3) E, secondo Davies, dagli Arrovachi (Staub. Die pfahlbauten in den Schweizer-seen.
Zurigo, 1864, pag, 46). Anche i figuli di Casola, come questi, quando incominciano
un'olla, preparano prima coll'argilla un disco, il fondo; poi vi attaccano, l'uno dopo
l'altro, e salendo a spira semplice, dei cilindretti della stessa argilla, e li comprimono
colle dita. Cosi continuano, sinché l'olla giunge alla voluta grandezza. Per lisciare,
grossolanamente, le pareti usano cavicchi di legno leggermente incurvati alla punta.
86 STROBEL E PICORIM,
Kell f. 8, 10; Str. f. 10); talune raffigurano una sfera (roncata ad
un polo, che è la bocca (Kell. f. 9, Prima rei. p. 7), tal'alfra invece
han forma di due coni uniti alla base e troncali ai vertici, la bocca
ed il fondo (Kell. f. 12; Prima rei. p. 7); però la maggior parte
presenta le solite forme conico troncate (Kell. f. 7 ; Strobel f. 5, 6)
più 0 meno venlricose, e specialmente i vasi comuni e maggiori. Invece
quasi tutti i vasi delle mariere dell'epoca del ferro sembrano essere
stati ventricosi^ giudicando dai cocci raccolti, si del vasellame grande
e grossolano (l), che di quello piccolo e fino. E questa forma ven-
Iricosa osservasi pure in un vaso piccolo ed intero di provenienza
incerta, ma delia nostra provincia, il quale offre tutti i caratteri che
scorgemmo, quanto alla pasta, nelle terreraare in discorso (Str. f. 11).
— Tanto nelle terremare d'ambe le epoche, quanto nelle ])alafitte rin-
vengonsi vasi, siano piccoli siano grandi, i quali per quanto può ar-
guirsi dai loro cocci, aveano pareli basse, e sono traforali nel fondo;
questi fori sono più o meno ampi (Gast. 11, f, 18; Str. f. 4). Non
possono avere servito come graticole, poiché non vi si scorgono tracce
di azione del fuoco ; pare dunque che siano stati degli slacci, inservienti
forse alla fabbricazione del cacio. Ed allo stesso uso (2) eran forse
destinate altre stoviglie nelle quali i fori furono praticali alle pareti^
sia in alto, come vedesi in qualche coccio dell'età del bronzo, sia vicino
alla base, come in taluno dell'età del ferro (Str. f. 15). Similmente
che nella Svizzera, furono raccolti anche nelle reliquie delle nostre
stazioni preromane, dell'età del bronzo, dei frammenti (tre) di brocca
che dal becco si appalesano per tali (Strob. f. 17). Anche dei cocci
di bacili rinvengonsi nelle terremare della accennata epoca (3). hi
esse e fra le palafitte incontransi pure, sebbene non comuni, dei cocci
i quali non possono avere appartenuto che a vasi dì forme allungate
cioè a sezione non circolare (4); e dalle mariere d'ambe le età
(1) Queste stoviglie doveano avere la forma e le dimensioni del vaso figurato da
C.ozzadini, 1. e. lav. II. fig. 2; non sono ornalo, hanno tre sporgenze, anziché anse.
(2) Secondo Escher, I. e. pag 36, servivano a separare il miele dalla cera.
(3) Como pure fra le reliquie delia citata Lucerla. ^ ■ ".in. I
.(4) Similmente clie nel lago di Neuchiltcl ; I^ochat suppone che servissei'o'à'c!tóce%
pesci.'
CE TEftftEHAUF. E LE PAUFITTE DEL PAHMENSF. %f
«cavaronsi frammenti di sloviglie a pareti piane^ la cui sezione orizzon-
lale non polca quindi essere che Iri-quadri-ecc. angolare (Str. f. 3-18).
InCme.) nelle terremare meno antiche^ troviamo cocci di vasi, le cui pa-
reli non aveano eguale altezza, per cui il loro orlo non era orizzontale,
o paralello al piano del fondo, ma segnava degli incavi anche conside-
revoli in forma di tre parentesi disposte in questo modo'~'~—'''~^. Nelle
lerremare or dette, la stoviglia ha quasi sempre dei labbri, cioè le sue
pareti, all'apertura, o si gonfiano in uno o due cordoncini esterni oriz-
zontali, paralellamente soprapposti se due, o si rovesciano in giù, men-
tre si ingrossano più o meno (1). Il piano superiore di uno di tali labbri
è largo 78 millimetri, ed il vaso, venlricoso, cui spettava, dovea avere
una bocca del diametro interno, di 520 millimetri. Di cordoncini oriz-
zontali intorno all' apertura talvolta ve n'ha due, uno esterno e l'altro
interno (Slr. f. 12); e tal' altra il rigonfiamento del labbro guarda
solo l'interno del vaso. Alcuni vasi piccoli aveano solamente un orlo
semplice, formato cioè dal margine delle pareti troncate; la bocca di
taluna delle stoviglie maggiori era limitata da un orlo semplicemente
inclinato all'infuori. Il vasellame d'argilla delle palafitte e delle terre-
mare dell'età del bronzo non presenta mai labbri ingrossati in cordo*
nij né rovesciati^ ne con\ergenlì all'interno; ma orli più o meno evasi,
ìisci od ornati in grafGto', oppure margini semplici^ spesso abbelliti
^alle impressioni consecutive fattevi a studio colle dita o con un legno,
le quali imitano certi merletti (Kell. f. 7 ;Str. f. 6) (2). — In quelle
terremare e nelle palafitte le pareti stesse delle stoviglie, restringen-
dosi, ne formano per lo più il fondo, ora perfettamente piano., come
dì solito (3), ora con due cordoni in croce, alla superficie interna (4)
{Str. f. 16), ora più o meno convesso. Non trovammo finora ehe due
(1) I cordoni ornano l'orlo dei vasi conico-cilindrici ; il labbro rovesciato é proprio
dei ventricosi.
(2) Anche dagli avanzi della città di Luceria fu tratto il frammento di un orlo,
ornato di tal guisa, ma con maggiore esattezza ed eleganza.
(3) La base piana maggiore, fra le raccolte, è dello spessore di 33 millimetri, e dei
diametro di 4 decimetri.
(4) Nei piattelJi moderni pei vasi da fiori non si fece che riprodurre questa forma
preromana. . .i
98 STROBEL E PIGORINI.
sole basi, convesse, terminate in punta ottusa; non sono invece rare
delle basi con un rialzo semisferico nell'interno, cui risponde una
infossatura all'esterno. Un vero piede^ simile a quello delle comuni
nostre scodelle, non fu osservato che in pochi vasi e piccoli (Slr. f. 9).
Esso riscontrasi invece frequentemente nel vasellame delle inariere
dell'epoca del ferro (1); però i vasi maggiori anche di questa età
sembrano avere avuto il fondo piano. — Pochi sono i manichi in
in esse raccolti (2); sono verticali, comuni e semplici, ovvero forniti
superiormente di una sola e breve appendice (Kell. f. 20), né mai di
una appendice biforcuta. Le anse di quest'ultima forma sono comuni
nelle terremare dell'epoca del bronzo e nelle palafitte e sinora ca-
ratteristiche delle scodelle di tali stazioni delV Emilia. Noi a mo' dei
naturalisti ed a seconda delle principali varietà nella forma, distin-
guemmo quelle anse appendiculate in ansa bicornuta (Prima rei. p. 9),
lunata, bituberculata^ bilanceolata, lagotis (Gast. tav. VI. f. 9), cin-
cinnata^ transverse-appendiculata (Kell. f, 13-19). Infinite sono le
modificazioni secondarie, che tali manichi presentano e nella forma
e per gli ornati. Ora siamo certi, che i vasi, cui appartenevano, non
eran forniti che di un solo manico.^ come sembra che fosse tutta la
stoviglia di quei tempi, dotata di manico (3). E perciò crediamo che
si confermi la supposizione da noi già altrove palesala (Strob. avanzi
cit. p 2), intorno allo scopo di quelle appendici delle anse : mentre
l'indice passava pel foro del manico, il pollice premeva nell'incavo
della appendice, e cosi la mano, trovati i due punti di contrasto, te-
neva a suo piacere, orizzontale o più o meno inclinata la scodella.
L'uso di formare le anse di tal sorla per quello scopo, passò poi
siffattamente in abitudine, da trovar le appendici anche ai manichi,
che per la strettezza del foro non poteano dare passaggio al dito.
Comunissime sono poi fra gli avanzi delle stazioni sopra dette le anse
{{) Il fondo di un vaso di Lucerla è pure sorretto da un cotal piede.
• (2) L'unico vaso intero, sebbene piccolo, non ha ansa (Slr. f. 41); e non l'hanno
né meno i due consimili di Sesto Calende figurati dal Gastaldi (Il f. 23 e 28), né la
maggior parte dei vasi raccolti a Villanova, egregiamente illustrali dal Gozzadini
(tav. II-IV). — Uno dei cocci di quelle marierc ha un foro vicino all'orlo.
(3) Fra le reliquie della necropoli di Villanova rarissime sono le stoviglie diete.
GozzADiM I. e. pag. 18.
le: TEnnFIHARE E LE PALAFITTE DEL PAIDIEIISB 89
semicirpolari o semielittiche , tullodi in uso pei vasi alti , ed ap-
plicate verticalmente, ora con una estremità all'orlo e coli' altra alla
parete (Cast. IV. f. 3, Kell. f. 10, S(r. f. 8), ora con entrambe a
questa (Kell. f. 7). Taluna mostra curve assai eleganti, che imitano
quelle dei manichi de' vasi etruschi. Nel vasellame grossolano sono
ovvie le anse simili alle precedenti, ma che decorrono orizzontal-
mente lungo il ventre del vaso. In luogo dei manichi, ma spesso
anche insieme ad uno di essi, scorgonsi sul ventre in giro delle pro-
tuberanze o dei tubercoli, per lo più tre (Kell. f. 9, 11, 12; Strobel
f. 6, 10; Prima rei. p. 6 e 7), che doveano certamente servire a
sostenere il vaso. Di solito quando manca un vero manico, una delle
protuberanze, posta o verticalmente od orizzontalmente, vicina al-
l'orlo o da esso distante, é forata (Cast. IV. f. U; Kell. f. 8, 9;
Str. f. B; Prima rei. p. 7). In alcune rinveniaìmo ancora un pezzetto
della cordicella di lino, a due capi, con cui venia appeso il vaso.
Le protuberanze ora sono appiattite, ora semicilindriche, ora in forma
di tubercoli più o meno sporgenti e puntuti. Infine, sebbene in poche
stoviglie e piccole, non ravvisansi né manichi, ne protuberanze fo-
rate, ma ne tengon le veci uno o due fori, praticati sotto l'orlo. —
Quanto agli ornati del vasellame delle palafitte e delle terremare più
antiche giova sopratutto far rimarcare, che non si può mai scorgere
in essi il minimo indizio di un tentativo del figulo a volere figurare
degli oggetti naturali ; non constano che di figure geometriche più o
meno artisticamente riunite, intrecciate ed eseguite. Sono composte
da linee rette o curve, ad angolo od in circolo, impresse a graffito
(Kell. f. 18, 23, 24; Str. f. lO); da rughe e cordoncini e cordoni
(Kell. f. 19; Slr. f. 5, 15), talora increspati come un merletto; da
tubercoli, da palottoline di argilla appiccicate, l'una vicina all'altra,
alle pareti del vaso (Str. f. 13); infine da impressioni semisferiche
(Kell. f. 23; Str. f. 10). Tali ornati scorgonsi all'esterno, e nell'in-
terno del vasellame (Kell. f. 24) aperto. In una mariera dì collina
(Scipione) raccogliemmo il coccio di un vaso mediocre, la cui su-
perficie esterna porta delle impressioni disposte in serie attigue, sì
da imitare gli anelli di una maglia. Nella lerramara di Vicofertile ,
in pianura, rinvenimmo un coccio di vaso piccolo con ornati in graf-
dt)' STUOBEL E PIGOniNI,
filo; vicino ed in giro all'orlo, che è leggermente evaso, evvi una
corona dì circoli, alla cui periferia si osservano ancora gli avanzi di
anella di bronzo (ossidati), i quali, impressi nella pasta, quando era
ancor tenera, formavano appunto quelle ligure geometriche; è un
primo saggio di intarsiatura (Kcll. f. 22). Dalla palafitta di Castione sca-
vammo un vaso nero, lucente, di forma sferica con orlo evaso, e col
ventre fornito ingiro di 4 protuberanze, l'una delle quali forata; è
ornato con due eleganti stelle composte ed in rilievo, le quali sepa-
rano i tre tubercoli non forati, essi pure in egual modo ornali. Po-
chissimi sono i cocci da noi rinvenuti nelle mariere dell'epoca del
ferro^ i quali mostrano degli ornamenti. Questi consistono in disegni
geometrici in graffito^ in -punti impressi (Str. f. 14). Un coccio di
località incerta , che per la qualità della sua pasta , riteniamo della
medesima età, presenta un ornalo eseguito mediante l'impressione
con uno stampo ed imitante una ghirlanda di foglie (Kell. f. 21). —
Finora non incontrammo che due cocci, a Vicofertile, che possono
ritenersi come frammenti di coperchi: l'uno è grande, a disco, con
ansa comune nel centro; l'altro è piccolo, convesso, con foro nel
mezzo. — Una ventina delle stoviglie, raccolte intere, sono assai
piccole (minima alt. 13 mill., diam. est. 24), han forma conico-tron-
cata, conico-ventricosa o semisferica; sono talora affatto prive di ma-
nico e di tubercoli, e non forale (Gast. V. f. 10,11), oppure con uno
0 due fori all'orlo (Str. f. 7); talaltra, ma rada, sono fornite di una
ò più protuberanze, non forate, o forate perpendicolarmente (Str. f. B)
ovvero orizzontalmente. Questi vasi, di cui i simili si rinvengono an-
che nell'Elvezia, erano fjiiiocatoU^ o modelli^ o vasi simbolici?
CAPO XIV. Confronto delle stoviglie delle nostì'e palafitte e delle
terramare con quelle preromane della Svizzera e di qualche località
d'Italia (1).
Siccome i cocci compongono la massima quantità degli avanzi in-
dustriali scavali dalle terremare e dalle nostre palafitte , cosi dobbiamo
, (1) Non possiamo istituire alcun paragone cui vasellame dei Kioekkenmoedding, poi'
«feè di questo non sappiamo altro, se. non chn era grossolano, fallo colle mani, e d'ar-
gilla mista a rena; d'altronde ci ó già nolo clic quei depositi sono dell'età df//a pietra.
LK TEnnEMARB E I.E PALAFITTE DEL PAUMENSE 9i
necessariamenle fermare su di essi la nostra parlicolare attenzione, se
vogliamo istituire dei paragoni tra le reliquie di quelle stazioni pre-
romane ed i monumenti della stessa epoca di altri paesi. Ed un si-
mile confronto ci è tanto più necessario, in quanto che ci attendiamo
specialmente da esso dei lumi per potere stabilire con probabilità,
quale sia stato il popolo che ci lasciò i deposili e le costruzioni in
discorso, donde venisse nel nostro bacino padano, ed in quale epoca.
Siccome scorgemmo delle differenze tra la stoviglia delle palafitte
e delle terremare, in cui non potemmo rintracciare alcun oggetto di
ferro, e quella delle terremare j nelle quali raccogliemmo qualche,
sebben raro, arnese di questo metallo; così nel confronto che ora
andiamo ad istituire, manterremo una corrispondente separazione; e
lo incomincieremo col vasellame delle palafitte e delle mariere della
stessa epoca, cioè dell' età del bronzo^ che è per esse, la più antica.
Poiché da queste stazioni possediamo una discreta copia di avanzi
industriali d'altro genere, che del pari ponno di conserva condurci
allo scopo sopraccennato, cosi il nostro paragone sarà limitato ai
punii più essenziali. E siccome troppo noto ormai è la somiglianza
della stoviglia predetta con quella delle abitazioni lacustri e delle co-
lonie preromane in terraferma deW Elvezia, nell'età del bronzo, non
faremo qui che rilevarne le poche e secondarie differenze. Fatta
astrazione dai manichi appendiculati, ì quali, come vedemmo, sono
caratteristici di molte scodelle de' nostri depositi, ne sì rinvengono
altrove (1), scorgiamo la più notevole differenza, tra i vasi minori
nostri e quelli della Svizzera, nel loro fondo^ che è quasi sempre piano
o leggermente convesso nei primi, termina invece assai di frequente
a punta od a tubercolo acuto ne' secondi, sì che per tenerli verticali
sì rendevano necessarie delle ciambelle di terracotta, inoltre nei sol-
chi degli ornati in graffito del nostro vasellame non scorgemmo mal
della creta, mentre i figuli elvetici non di rado li riempivano con
questa terra bianca, onde meglio spicassero (2).
Dei vasi delle palafitte del lago di Farese non conosciamo che
(1) Nel museo di Zurigo evvi un coccio , il quale potrebbe forse essere una deU«
."ippendici laterali di ansa cincinnata.
(2) Come ad Ebersberg, EscHEn I. e. p. 36; a Cortaillod, Schwad. in spee.
9^ STROBEL E PIGORI^tl,
cocci; ma questi si distinguono dai nostri, e pel differente impasto,
come già avvertimmo, e per la maggiore rozzezza del lavoro; sono
di un' epoca più antica.
Alle nostre stoviglie rassomigliano pure, come già rilevava il Ga-
staldi, quelle raccolte nelle palafitte della torbiera di Mercurago in
Piemonte; nessuna però fra quelle raffigurate dall'esimio geologo (1)
hsL manico con appendice; invece tre sono fornite di due anse, mentre
noi non ne rinvenimmo alcuna dieta nelle nostre palafitte e nelle
niariere coeve.
Secondo De Filippi, nei tepe della Persia riscontransi ora dei cocci
di colore nero anche nella spezzatura, assai grossolani, tanto pel
lavoro che per la qualità della pasta, ed il grado di cottura, come
a Sultanieh (2), e noi possiamo raffrontarli, salvo errore, ai cocci
delle nostre stazioni preromane in questione; ora i frammenti di sto-
viglie vi sono del colore ordinario rosso mattone vivo , ben cotte e
di lavoro non tanto grossolano, come nei tepe di Marend e di Sain-
kalé (3), e potremmo sospettarle analoghe al vasellame delle mariere
dell'età del ferro^ delle quali passiamo a ragionare.
Già Gastaldi avea notata la somiglianza che corre fra le stoviglie
delle mariere e quelle del sepolcreto delle Caselle dì Filtanova presso
Bologna (4); ma nello stesso tempo, e con ragione, dichiarava queste
di epoca posteriore a quella dei vasi di Mercurago, e conseguente-
mente anche del vasellame delle mariere note a quell'autore, ossia
dell'età del bronzo. Poche, come si disse, sono le terremare d'epoca
posteriore ossia del ferro, e nessun vaso intero fu da noi sinora sca-
vato dalle medesime; pure dai cocci raccolti crediamo di poter scor-
gere non solo delle somiglianze tra essi e le stoviglie di Villanova,
quali queste stesse offrono paragonate ai vasi delle mariere più an-
tiche, ma bensì inoltre vi ravvisiamo identità di impasto, di fabbri-
cazione, di cottura, di forme e di ornamenti. Infatti, e gli uni e
le altre sono nerastri o rossigni , secondochè più o meno fini ,
(1) Gastaldi. ./Vnoyi cenni citali, tav. I. IH, f. 1. 2.
(2) De Filippi, I. e p. 165
{Z) Idem p. 464 e «66.
(K) Gastaldi, I. r, p. 83.
IK TERnEUARE £ LE PALAFITTE DEL PARMEnSE 03
foggiati al torno od alla mano^ cotti nella fornace; le stoviglie mag-
giori, e di Villanova e delle mariere in discorso, non sono ornate,
né mai fornite di due anse; gli orli hanno le stesse forme (1), gli
ornali sono del pari in graffito: linee circolari, dischetti concavi.
Gozzadini, quantunque le ritenga di fattura etrusca^ pure ascrive loro
una remota antichità , poiché diversamente dalle stoviglie etrusche
comuni, non sono fregiate di pitture od altramente figurate. Di questo
fatto ci giova tener conto pei nostri ragionamenti successivi. Ma il
nostro giudizio non si appoggia soltanto sulla autorità di Gastaldi e
sul confronto degli oggetti da noi raccolti colle belle tavole del Goz-
zadini, bensì sul confronto con istoviglie, che questo stesso autore
dichiara eguali a quelle di Villanova, vogliam dire coi vasi della ne-
cropoli di Marzabotto, pure del Bolognese (2). Nello scorso autunno,
grazie alla squisita gentilezza del signor conte Gozzadini e della fa-
miglia Aria, per conto della quale si eseguiscono colà gli scavi , uno
di noi potè esaminare quel vasellame, e verificare coi propri sensi
quanto si disse sin qui. È innegabile, che esso viene dalle fabbriche
dello stesso popolo, che ci lasciò le terreraare, e che fu foggiato
nella medesima epoca, in cui si fabbricò la stoviglia, della quale ri-
veniamo i cocci nelle mariere dell'età del ferro. E sopratutto si pa-
lesa questa identità, ove si paragonino i grandi vasi di Marzabotto coi
frammenti che abbiamo dalla mariera di S. Polo nel Reggiano (3).
Troyon, alla fine del 1858, osservava che le stoviglie, le quali si
scavano dal peperino tra Albano e Marino, e ritengonsi per le più
antiche d'Italia, offrono una rimarchevole somiglianza col vasellame
celtico più antico, e per la pasta, e per le forme, e per gli ornati
in graffilo {H). Recentemente anche il duca di Blacas le dichiarò
della più remota età del bronzo (5). INoi invece, studiando le tavole
(1) Gozzadini, 1. e. tav. IL f. 2 10; lav. Ili, f. 4, 5, 12, 16; tav. iV, f. 1, 3, 4, 11, 20, 24.
(2) Idem 1. e. seguito p. 12.
(3) Idem, 1. o. tav. H, f. 2, p. 8 • sul fare di alcuni, trovati nelle pianure di Gal-
liate presso al Ticino, illustrati dal prof. Giani. »
(4) Trovon Rapport sur les colleclions d'etimologie du Mnsée canlonal, Lausanne,
1858, pages 9 et 10.
'5) Revue caxhèologique 1864, .tanvier p, 65.
9k smOBEL E PIGORINI,
e gli scrini, sino dal 1817 publicali da due italiani, Visconti e Tarn-
broni (1), forse nò meno noli al Blacas, mentre non possiamo non ri-
conoscere la somiglianza accennata da Troyon coi vasi di terra che
e"li chiama celtici, e corrispondono a quelli delle terremare; crediamo
di non errare asserendo, con Gozzadini (p. 6, nota 19), che più
s'accostano alle stoviglie delle marierc coetanee dei sepolcreti di Vil-
lanova e Marzabolto, Della pasta di que' vasi parlammo già là dove
toccammo de' miscugli di essa: conseguentemente la stoviglia ci
viene descritta di colore macchiato, affumato; la forma di alcuni
vasi non e dissimile da quella del vasellame dei nostri depositi e dei
sepolcreti ora accennati, e lo stesso dicasi degli ornamenti loro. Ma
in molti altri vasi scorgiamo dei progressi, i quali non poterono essere
raggiunti che più tardi, come altrove mostreremo.
Tra la stoviglia di Albano e la nostra delle terremare dell'età del
ferro dovrà essere interposta, rispetto all'arte ed all'epoca, quella de'
sepolcreti intorno a Sesto Calende^ che anche Gastaldi sospettava
doversi ritenere dell'età del ferro (2). Noi, e da un'occhiata alle ec-
cellenti ligure, dateci dal nominato autore, di alcuni di que' vasi, e
dall'esame di una bella serie di altri, ivi scavati dal prof, marchese
Dalla Rosa, delia nostra Università, rilevammo, che tanto per impasto,
lavorio e cottura, quanto per foggie ed ornati, le stoviglie di Sesto
Calende sono più perfezionate delle nostre della medesima età.
Termineremo i confronti col l'accennare ai rapporti che passano
Ira le stoviglie in discorso e talune che incontransi ne' monti del
Tiralo cisalpino. Gli interessanti sepolcreti di Vadena o Stadel presso
Bolzano, noti ma non ancora meritamente illustrati (3), contengono
stoviglie simili alle accennate, assieme ad oggetti di bronzo e di ferro.
Sul monte a nord della detta città, nel diboscare, si trovarono riuniti
Ib vasi contenenti arnesi di bronzo ('05 1'^ furono fatila pezzi, sorte
(i) ViscONTr, memoria citata. — Tambuoni, Intorno l'urne cinerarie di Castel Gaìi-
dolfo. Atti dell' accademia romana d'archeologia p. 257; Roma 1823.
(2) Gastaldi 1. e. p. 75. 1 vasi furono trovati a S. Anna ed ai Groppetti.
(3) SuLZKR. Dell'origine e della natura dei dialetti romanici. Trento, 1855. Tav, Vf|(
•e IX : Sepolcri di Vadena.
(4) Simili a quelli di Viljanova, Marzabotlo, ed Hallstadl.
LE TERREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE ffM
/che toccò anche agli arnesi, il 15.° potè essere esaminato da uno di
noi, e fu trovato in tutto simile alle stoviglie ben colte dell' età del
ferro raccolte nel nostro paese.
CAPO XV. Utensili. Prima relazione pag. 11 e 16.
Di terracotta. Prima relazione pag. 10.
Varii sono gli oggetti di terracotta raccolti nelle palafitte e nelle
terreraare, la maggior parte di uso incerto e difficili a descriversi;
fortunatamente abbiamo di quasi tutti i tipi delle figure, e noi, ci-
tandole, ad esse, per maggior intelligenza , rimandiamo i lettori. —
Dei supposti varjli facemmo già cenno al capo delle stoviglie (Str. f. ft).
D'argilla è un piccolo arnese, lungo 65 millimetri, in forma di na-
vicella^ rinvenuto a Castione, probabilmente un giuocatolo al pari dei
piccoli vasetti, delle pallottole (Gast. V, f. 9; Kell. Ili, f. 25) e dei
diacheni di terra (Gast. Ili, f. 30; Kell. Ili, f. 24). — Nella palafitta
di Castione occorsero de' cilindri d'argilla poco cotta, ristretti nel
mezzo della loro lunghezza, allargati invece alle due facce orizzon-
tali (Kell. Ili, f. 20); uno di questi piani presenta alla periferia sei
fori perpendicolari pervii. Non sapremmo per verità indovinarne l'uso,
osserveremo invece come di tali cilindri, a capocchie, ma non forati,
più piccoli e più colli, rivengansi in buon numero nei citati sepolcri
di Vadena (1), e qualcuno se ne conservi nel museo cittadino di Imola,
raccolto nei dintorni, come anco nella collezione del colonello Schwab
a Bienna, proveniente dalle abitazioni lacustri della Svizzera. Quelli
del sepolcreto di Villanova (2) sono neri e simili ai tuschi di Vulci.
Né meno di un grosso mattone, perviamente forato ai margini de'
piani maggiori, raccolto nella mariera di Casaroldo, potremmo accen-
nare l'uso (Kell. I, f. 6); è malcotto, ma porta le tracce di essere
stato esposto a forte calore istantaneo e passaggero, poiché parte della
superficie è scoriacea (3). — Sinora non trovammo che ben poche (due)
(1) 11 cilindro di Castione e alto 122 raill., il diametro del suoi piani orizzontali
tocca 145 mili. ; il cilindro di Vadena conservato nella nostra raccolta è alto 68 mil-
limetri, ed il diametro delle sue facce orizzontali arriva a 42 millimetri.
(2; GozzADiNi 1. e, tav, VII, f. 2.
fS) Questo mattone e alto 98 niiliimelri.
96 STRODEL E PIGORINI)
ciambelle di terra (Str. f. 2); invece DJolte focaccie forate nel centro
(Gast. VI, f. 8), ed una infinità delle cosi delle fusaiiiole (Gasi. I, f. 4,
III. f. 29, V. f. 12-19, VI. f. 12, 17; Kell III. f. 17-21, 23). Con-
fessiamo che riesce malagevole il segnare i confini Ira questi diversi
utensili, poiché dalla forma di ciambella dall'ampio foro si passa a
poco a poco al disco con foro ristretto, e da tali dischi di dimensioni
considerevoli, per gradi, giungiamo alla fusaiuola più piccola (1).
Eppure gli usi loro doveano essere assai diversi a seconda della di-
versità di loro forma e volume. Le ciambelle di terra, discretamente
ben colla, servivano a sostenere i vasi a fondo puntuto, e siccome
questi, all'opposto di quanto osservasi negli avanzi preromani elvetici,
sono eccezionali nei nostri deposili, rare sono naturalmente anche
le ciambelle. I dischi o le focaccie traforate, impastate senza cura al-
cuna (2), erano probabilmente dei pesi, non però da reti come asse-
rimmo nella prima relazione, ma piuttosto da telai; e rileniamo che
sian pesi, poiché in varie scorgonsi delle scanalature, le quali par-
tono a raggi dal foro del disco, e pajono le impressioni lasciale dallo
sfregamento di funi, che passavano pel foro; anche ne' musei della
Svizzera veggonsi di tali focaccie con scanalalnre, e spettano all'eia
del bronzo (Inkwyl). Non tutte hanno contorno circolare, avvene
pure a sezione quadrata. Se ne raccolsero anche nella necropoli di
Marzabolto, e di dimensioni medie, come quelle della Sardegna. La
pasta di queste è simile a quella delle nostre stoviglie dell'età del
ferro, bencotta, rossa con macchie bianche (5). Le forme delle fu-
saiuole sono svarialissime, dalla depressa discoidale alla globosa e alla
conica acuta, con sezione orizzontale quasi sempre circolare, talora
però anche quadrala; la loro pasta, e pel colorilo e per la lucentezza,
varia come quella delle stoviglie; ora portano ornali a scalfitto, ora,
come per lo più, sono affatto disadorne. Dalle terremare dell' età del
(1) Il disco maggiore è allo 77 mill., il diametro suo misura 155 mill. ; la altezza
della fusaiuola più piccola non oltrepassa i 9 mill., ed il suo diametro i 20 millimetri.
(2) In essi si rinvengono pezzi di carbone e persino delle chiocciole (Cyclostoma)
Intere.
(3) Qualche autore crede clic questi dischi si usassero in certi giuochi, siccome a
tale uopo anche attualmente i Trasteverini di Roma si servono di dischi simili.
LE TERREMARE K LE PALAFITTE DEL PARMKJfSE 97
ferro avemmo delle fusaiuole colte al forno, di pasta omogenea da
raalloneT e coperte di vernice giallo-verdognola; dì colali furono rac-
colte anche nell'lniolese ed a Villanova e Marzahotto, unitamente a
globelli di vetro, e, da (jiianlo dicesi, se ne scavarono eziandio fra
le rovine della città romana di Velleja. Varie sono le opinioni emesse
dagli autori circa l'uso di questi arnesi; chi li vuole amuleti, chi
grani di collane o di monili, o bottoni, o pesi da veste, chi pesi da
rete o fusaiuoli, chi coserelle da giuoco e chi finalmente oggetti in-
servienti a numerare, come attualmente le pallottole del bigliardo.
Crediamo che si possano conciliare diverse di queste opinioni, poiché
le dilTerenze nella pasta, nella finitezza, nella forma, nelle dimensioni
delle fusaiuole indicano palesemente che l'uso loro era pure diverso,
secondo appunto quelle diversità (1). — Nessun oggetto di vetro fu
ancora scavalo dalle nostre terramare.
Utensili di pietra^ Prima relazione, pag. 15.
Non abbiamo solo delle fusaiuole di terra, ma anche di pietra , e
ciò viene maggiormente in appoggio della supposizione nostra del
vario uso loro; alcune di queste sono di steatite^ sasso comune nei
nostri Apennini e facile a lavorarsi, altre di ambra o di calcare
compatto, ma sono rare, sia perchè di un minerale straniero, come
l'ambra vera, sia perchè di una sostanza difficile da tagliarsi e levi-
(1) Gozzadini non accetta l'opinione di Cavedonì che le fusaiuole siano avanzi di
collane o monili di tale vile materia, poiché non ne trovò che in numero assai limi-
talo in cadaun sepolcro; invece suppone che ogni fusaiuola venisse tenuta appesa alle
vesti da un cordoncino munito di un nodo all'estremità, il quale sarebbe entrato
ove è maggiore l'apertura del foro, ossia alla base del cono, se la fusaiuola è conoide.
Gozzadini, I. e. 11. pag. 9. — Nelle nostre fusaiuole il buco che le attraversa manliensi
della stessa ampiezza lungo tulio il suo decorso, né ci fu ancora dato di trovarne alcuna,
delle tante raccolte, coll'avanzo delia supposta cordicella, mentre in varii manichi di
vasi scoprimmo ancora residui delle funicelle loro. — Stoppani, 1. c , p. 428 nota 2,
sospetta che le fusaiuole altro non siano che pesi per tener tesa la rete per la pesca;
poiché se ne fa ancora uso dai pescatori del lago di Lugano. Mentre accettiamo in
massima questa opinione, non la troviamo però applicabile alle fusaiuole dei nostri
deposili, privi essendo questi di avanzi di pesci. — Le nostre contadine poi non isde-
gnano di servirsi tuttora di tali arnesi per filare.
7
98 STHOBEL E PrGORINI.
garsi a fronte dell'ambra e della steatite, come è il calcare; ep-
perciò, ossia in vista della diflicollà di lavorare questa pietra, non
possiamo a meno di ritenere di ima slessa epoca, e le accennate fu-
saiiiole di terra verniciate e quella di calcare biancastro tirata ad
un bel grado di pulitura, scavate dalla mariera di Castellazzo. — Fra
le reliquie della palafitta di Castione si scopri un ciottolo tondeggiante
di calcare cenerino, traforato per l'incontro di due fori opposti; e
si rinvennero alcuni dischetti di arenaria forati nel centro. Di stea-
tite^ come taluna delle fusaiuole, è il frammento di un disco con al-
cuni fori^ scoperto nella terramara di Campeggine Reggiano (Gast. Ili
f. 52). — Varie sono le forme per modellare di rjitlo dei pettini e
delle lame di bronzo; uno, per pettine, fu tratto da un ciottolo di
calcare argilloso, le altre da pietra oliare (Gast. IV. f. 22; Kell. II.
f. 53). — INon rari rinvengonsi, e nelle terremare, e fra gli avanzi
delle nostre palaliltc, que' ciottoli più o meno sferoidali, ovoidi o
cilindrici, i quali, secondo che presentano l'una piuttosto che l'altra
forma, e secondo che hanno scanalatura più o meno ampia o pro-
fonda, e sono di una sostanza più o meno dura o tenace, conviene rite-
nere per pesi, martelli od infrantoi. Avremo per pesi^ da telai, que'
' ciottoli ovoidi, profondamente scannellali sulla minore periferia, che
constano di calcare (Str. f. 27), di arenaria o di altra pietra fragile (1);
considereremo invece come marfe///, quelli di forma cilindroide, più o
meno ampiamente scanalati e di roccia dura e tenace, siccome è la
sienite ed il macigno (Str. f. 26), poiché di martelli simili servivansi
anco i selvaggi niinatori della catena cuprifera del Iago superiore
nell'America settentrionale (2); infine ci saranno infrantoi i ciottoli
sferoidali senza scanalatura, siano poi essi di sostanze più o meno
tenacie dure, come arenaria (Str. f. 2b), macigno od altri minerali.
(t) Pietre eguati al riotlolo in discorso furono trovati nei sepolcri citali tii IlalIslaOl.
SiMONY. Aìterthumer von Hallstadt, nel resoconto delle sedule dell'Accademia impe-
rlale di Vienna, IV. 1830.
(2) Avemmo dal sif^nor Craveri uno di tali martelli, da lui raccolto sul luogo fra
le centinaja che vi giaciono al suolo; egli ritiene clic l'intaglio circolare servisse a
fissarlo fra un bastono spaccalo in cima che gii fungeva da manico.
Nel sepolcreto di Vadena si trovano dei cilindri simili ai già descrilli di terracotta,
•Ha traili da talcoscisti o da scisti micacei.
LE TERREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 99
— Comuni sono i frammenti delle macine a mano, che si raccolgono
e fra le palafitte nostre e nelle terremare; talun wiacme/^o e qualche
sottomacinetta si conservarono benanco interi. Il macinello intero è
elillico, e cosi pure lo è la maggiore delle sottomacine, l'altra tende
alla forma discoidale; naturalmente la loro forma , come il loro vo-
lume, dipendono da quelli del ciottolo, dal quale furono tratti (l); ed
a tale uopo servivano ciottoli di natura minerale assai disparata, come
di granito^ granitone, serpentino, breccie, puddinghe^ macignOj ed
altre arenarie^ in posto nel nostro Apennino. Le macine costrutte di
talcoschisto granatifero o di lava compatta vengono ora da noi ri-
guardate siccome appartenenti all'epoca romana, diversamente da
quanto, per quelle di scisto, asserimmo nella Prima relazione (p. ^7);
poiché non ne riscontrammo i frammenti die nelle mariere dell'età
del ferro, o negli strali loro di quest'epoca (2). — Taluno di simili
frammenti potrebbe anche avere appartenuto ad una lastra da foco-
lare, poiché porta i segni dell'azione del fuoco. — Nella terra delle
palafitte non sono rari dei ciottoli allungati o depressi, di dimensioni
€ di natura diverse, levigati in tulio od in parie, su di una o su più
superficie: servivano da lisciatoi delle armi e degli utensili taglienti
o puntuti; avvene di calcare e di pietra del paragone^ o quarzo lidio.
— Ultimi fra gli strumenti di pietra noteremo le seghe di selce nera,
sinora non rinvenute che raramente e nelle sole palafitte (Slr. f, 28);
non possiamo dire se avessero manico di legno ovvero di corno di
cervo, come in Isvizzera, poiché di esso non potemmo scoprire traccia
veruna.
Strumenti di bronzo. Prima relazione, png. 13.
Anche fra questi arnesi incontriamo alcuni, l'uso dei quali ci fu
sinora impossibile di poter precisare. Ad essi va annoverata una ro-
(1) II macinello di granitone della palalitla di Caslione é lungo 196, largo 106, ed
alto 58 millimetri; la soltomacina relativa, pure a sezione elittica, di macigno, e
lunga 390, larga 180, ed alta 80 millimetri; un'altra macina di breccia, pure di Ca-
stione, ma scavata dalla terramara, ha la periferia quasi circolare ed é assai sottile:
lunga 245, larga 200 ed alta 38 millimetri.
(2) Anche Lioy, nel Polikcnico 1864, maggio, pag. 236, é di questo parere.
(00 STI\OBEL E PIGORINr,
tella^ ornata in graffilo, a 6 razzi, col mozzo sporgente da una sola
parte (Str. f. 23); proviene da Scandiano nel Reggiano. Oggetti si-
mili si rinvennero anche nei sepolcreti di iMarzabotto e di Albano (1)
— Cosi pure non si ponno fare che delle congellure più o meno
verosimili sull'uso di certe lame larghe, curve, talora in forma di
mezzaluna^ con una specie di manico foralo, le quali si scoprono, e
nelle abitazioni lacustri della Svizzera, e nei sepolcri di Villanova,
di Vadena, ed altrove. Chi le ritiene ornamenti che si appendevano
(Keller), chi strumenti di religione, simboleggianti la mezzaluna drui-
dica (Pigorini ed altri), chi infine le crede una sorta di rasoi (Gozzadini).
Noi non ne trovammo che dei frammenti (Gasi. IV. f. 12, 14; Kell. Il
f. 25, 26; Str. f. 21). — Un altro arnese enigmatico consiste in due
anella unite nello stesso piano , con tre punte che si alzano fra di
esse (Gasi, IV. f. 2^1 ). Si rinvennero nelle lerreraare, anche dell'età
del ferro; come pure nel sepolcreto di iMarzabotto e nell'lmolese. — -
Uno strumento scuriforme, simile a pnalslab, ma col margine tagliente
più lungo, ed ottuso, è per taluni un attrezzo rurale per triturare la
terra (Micali), ma per altri invece (Gozzadini) un arnese di uso ri-
tuale, poiché il manico di legno del quale si trovò l'avanzo, non po-
teva offrire che poca resistenza. Ne avemmo un esemplare dal pre-
citato Scandiano (Str. f. 38), perfellamenle simile ed a que' di Villa-
nova ed all'esemplare conservato nel iMusoo cittadino d'Imola, nonché
a quello scoperto a Moeringen nel lago di Bienna. — Ora passiamo
a ragionare degli arnesi , sull'uso de' quali non può esservi dubbio
alcuno. Non ci sono note sinora che due sole falcinole^ entrambe
scavate dalla terramara di Campeggine nel vicino Reggiano (Gast. IV,
f. 17, 18; Kell. II, f. 6, 7); forse erano riservate pei sacri riti. Quelle
trovale nell'Elvezia differiscono dalle nostre per minore eleganza di
forme; se ne rinvengono anche in Ungheria. — Nelle terremare e
nelle palafitte nostre , come anche in quelle del Garda, non sono
poche le lesine^ taluna col manico di legno simile a quelli tuttora in
uso (Kell. II, f. 1,2), ma la maggior parte con manichi d'osso, levigati
ed ornati talora in graffito, quasi sempre da un solo lato, sull'altro
f4) ViM-.OMi. 1. r. \jl\. (,
LE YEnREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE iOl
moslrando invece la parte spugnosa ; questi nianiciii somigliano a
chiavelle o bischeri porlo più forali alla testa (Cast. Ili, f. 12-lft, 18
e 19; Kcll. Il, f. 3, 8, 9, 9.^)^ per cui sembra che venissero portati
con una cordicella appesi alla persona; il manico della maggiore
lesina consla di un pezzo di palco di corno cervino, lisciato ed or-
nalo coi solili circoli a scalfìllo. — Lo stile (Gasi. IV, f. ^1; Kell. Il,
f. 4) raccolto nella mariera di Campeggine , serviva probabilmente
ad eseguire appunto gli accennali lavori in scalfittura. — Pochi scar-
pelli furono sin qui trovali nelle terremare, e sono per lo più piccoli
e sottili rispetto agli attuali di ferro (Gasi. IV, f. 26; Kell. Il, f. 5);
il massimo è lungo 24 centimetri; sembrano tutti, anzi che di bronzo,
di puro rame. — Non avemmo ancora la fortuna di rinvenire degli
ami, nò nelle mariere ne nelle palafitte, mentre però Gastaldi enu-
mera simili strumenti pescarecci fra gli arnesi che si raccolgono
nelle terremare, e sebbene ne siano stati pescati tra le palafitte del
Benaco e del lago di Varese (1). Mancano pure in que' depositi gli
eleganti coltelli di bronzo, che si estraggono dal lago di Garda e
dai laghi della Svizzera (2), nonché le mollette^ le secchie ed i morsi
di bronzo, che si scoprono nei sepolcreti di Villanova e presso quelli
di Vadena.
arnesi di ferro^ Prima relazione, pag. 16.
Sinora non ce ne furono portati che pochissimi, scavati dalle ma-
riere; alcuni sono, di certo o probabilmente, romani, sepolti quindi
in quelle terre dopo la loro accumulazione; ma altri sono di lavoro
e forme non usati dai Romani, Fra questi ricorderemo di nuovo il
coltello proveniente da Castellazzo, di cui nella Prima relazione; coltelli
simili, ma più grandi, si trovarono nel sepolcreto di Villanova, a Spìlim-
berto nel Modenese; nel sepolcreto di Vadena, a S. Zeno nella valle
del Noce, in Tirolo, furono scavati coltelli e coltellini simili. — Anche
una specie di zappa fu raccolta in quella mariera; delle somiglianti
(1) Gastaldi, 1. e. pag, 16. Keller, 1. e. V, tav. VI. Stoppani, 1. e. pag. 430.
(2) Anche nei sepolcri di Albano e di Villanova, e nel Tirolo, ne furono scoperti. Vi-
sconti, 1. e, tav. IV, parte inferiore f. 2 e 3; Gozzadini, 1. e. VI, f. 19, pag. 28.
i02 STHOBEL t PIGOlUM,
si rinvennero a S. Zeno citalo, insieme a falci, grossi anelli ed ascie
di ferro, che hanno la forma di celt con anello. — Da allre mariere
avemmo dei pezzi informi di ferro, oppure dei frammenti dadiformi
(talew), forse quali si spedivano in commercio, ed occorrono pure in Un-
gheria, negli scavi archeologici. Anche Gozzadini, rispetto al sepolcreto
di Villanova, osservò che pochi vi sono gli oggetti di ferro a fronte di
quelli di bronzo ; non dobbiamo adunque stupirci^ se lo slesso fatto
si ripete nelle nostre terremare della medesima epoca di quel sepol-
creto, cioè della prima età del ferro.
Utensili di legno.
Di questi non se ne sono conservati quasi punto nelle terremare;
ne scavammo invece una discreta copia dalla terra uliginosa della
palafitta di Caslione, propizia alla loro conservazione; quando pu-
blicammo la prima relazione non ce ne era noto alcuno. Dei pezzetti
di legno puntuti, in forma di cavicchi., dei pinoli (1), delle aste, di
cui alcune piegate ad arco (2), veggonsi anche nelle terremare; i
primi servivano probabilmente ai figuli di allora, come ancora attual-
mente ai nostri di Casola, per foggiare ed ornare i vasi. Nella pala-
fitta citata incontrammo biette, comi (3), pezzi cilindrici di legno,
appuntali all'un capo e con /oro quadrilatero all'altro (Kell. Ili, f. 5),
forse per fissare delle corde; piccole chiavi o fermagli (Kell. ili, f. 10)
simili per forma a quelle di ferro, che usiamo a rinforzo delle mura; as-
sicelle di legno foggiate a biscotto., con un foro a cadauno de' capi, pra-
ticatovi col fuoco: infine diversi altri strumenti innominabili ., poi-
ché non ne sappiamo indovinare l'uso (Kell. Ili, f. 1, 8). — Scavammo
pure da colà un manico per paalstab (Str. f. 39), simile a quello ben
conservalo di frassino, trovato nelle saline di Ueichenhall presso Sali-
(t) Piuoli simili sono ovvii nelle torbiere del Piemonte (Gast.) e del Pavullo nel
Modenese (PiconiNi, lettere, nella Gazzella di Parma, 1864 N. 135 e 179; Canestrini
nel Panaro, giugno 1864. N. 142.) (Nota aggiunta dopo la lettura.)
(2) Un pezzo d'asta, lungo un metro e mezzo, fu scavato dalle macerie delia pala-
fila di Caslione.
(3) Dell'uso delle biotir e dei conii facemmo già conno al capo su le pnlafìlle.
LE TERnEMAR£ E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 105
sbiirgo, del quale il prof. Morlol ci regalò il preciso disegno ; e tre
pale in parie bruciale, che sembrerebbero da remo, se non avessero
il manico breve e proporzionatamente sottile (Kell. Ili, f. 8-7); rite-
niamo che servissero a maciullare il lino. Sono pure di Castione una
piccola spaiola (Kell. IH, f. h), probabilmente usata dai figuli, una
ciambella (Kell. Ili, f. 9), su cui forse si appoggiavano i vasi a fondo
convesso (1), un bastoncino di legno durissimo (di rovere) lungo 86
centimetri, appianato all'un capo, spezzato all'altro. Infine gli scavi
interessanti di Castione ci fruttarono un pezzo d'asse con fori e varii
frammenti di canestri. L'asse è bruciata ad una delle estremità, i
fori sono quadrilateri, tanto i 10 piccoli, che veggonsi ai due mar-
gini più lunghi, quanto i due maggiori più interni e praticati verso uno
dei lati più brevi (Kell. Hi, f. 2) (2) ; quadrilatera è pure naturalmente
la sezione trasversale dei cavicchi che si trovarono ancora ne' fori.
Questi, per la loro forma, provano che il marangone che lavorò l'asse
non conosceva ancora il trivello, ma solo lo scarpello. Anche a Con-
cise, nel lago di Neuchàtel, fu raccolto un pezzo di asse con buco
quadrilatero; e siccome di questo Troyon non seppe indicare la de-
stinazione (3), cosi anche noi ci asteniamo da qualunque congettura
sull'uso dell'asse di Castione. — Assai curiosi sono gli avanzi di al-
cuni canestri di vimini^ dei quali si conservò singolarmente bene il
fondo, per modo da poter rilevarne esaltamente l'intreccio a croce,
all'usanza d'oggigiorno (Kell. HI, f. 11); un'assicella discoidale rin-
forzava il fondo di que' canestri, come praticasi pure ancora attual-
mente. — Quivi accenneren^p inoltre che nella terra uliginosa di
Castione si raccolgono brani di libro d'alberi, specialmente della vi-
talbttj e pezzi di corde, fabbricate di quella sostanza, coH'altortigliar-
ne le fibre, sì come l'uomo delle palafitte praticava anche per for-
mare, con due capi, le cordicelle di lino, delle quali parlammo al
capo su le stoviglie.
(1) Questo anello ha il diametro di 20, e lo spessore di 5 centimetri.
(2) Questo lato determina la larghezza dell'asse, che è di 25 centimetri.
(3) TnoTON. Rapport sur les fouilles faites à Concise, citalo, pag. 13.
i04 smOBEL E PIGORIM,
Strumenti di oaso o di corno cervino^ Prima relazione, pag. H.
Abbondanti, e nelle Icrremare e nelle palafitte, sono i pezzi di ossa
e più ancora di corna cervine (Gast. IV, f. 27; V, f. 1-3) colle tracce
lasciate dagli strumenti imperfetti, che servivano a tagliarle e ridurle
nelle forme volute (i); sono gli scarti dell'industria. Tra le ossa dei
"varii mammiferi pare che quelle del cervo e del cignale^ poi quelle
del bue e del porco^ fossero le prescelte, a norma appunto della loro
massiore o minore robustezza e frattura tagliente. — INon di rado
trovansi negli accennati depositi de' palchi di corna di cervo k^ifjati^
talora levigatissimi e lucenti (2), i quali doveano alla loro volta ser-
vire da brunitoi, per levigare altri oggetti. — Hanno rassomiglianza
con grossolani agili da basto^ certi -palchi delle corna in discorso,
ricurvi naturalmente, spaccati pel lungo e parzialmente appianati,
però non levigati (Gast. Ili, f. ^kx Kell. II, f. 10); usavansi proba-
bilmente per immagliare. yìghi meno grossolani sono traili da meta-
tarsi di bue spaccati pel lungo, poi appuntati all'estremila inferiore,
e forali naturalmente all'altra, nell'incavo posteriore; altri aghi, più
sottili, sono fabbricati con fìbule di cignale e di porco, appuntali da
una parte e forali dell'altra (Slr. f. 18); l'ago più fino, lungo 9 cen-
timetri , fu cavato da un corno cervino, è un poco ricurvo ed ha
cruna circolare. — Molte sono le schegge d'osso e di corno di cervo
appuntale od affilate, ora ad una. ed ora ad ambe le estremità, in
forma di punteruoli^ di stilla di scarpelli;.! primi d'uso probabilmente
femminile, per ornare le stoviglie i secondi, per lisciare o raschiare
(le pelli?) gli ultimi (3). Spatole di corno, in forma quasi di cucchiai,
sono rare nelle terremare e nelle palafitte nostre, e lo sono pure
altre spatole cavate da costole (Gast. Ili, f. 28; Kell. II, f. 11) spac-
cate paralellamente ai piani loro. — Dalla lamina di una costola si
M) Questi tagli non sembrano essere stati praticali colla sega.
(2) Diversamente però da quanto talora avviene vivente ancora l'animale, e per
opera sua.
(3) Anche fra le reliquie delle palafitte elvetiche si incontrano simili arnesi primitivi.
LE TERREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE lOB
tagliò un piccolo arnese clinico enigmalico, con margine acuto; un
pezzo di costola di cervo è diligenlemente liscialo e traversalo da
due fori, dislanti Ira loro BK niillinielri (Gasi. Ili, f. 26), arnese
esso pure di uso non decifrabile sinora. — Lo slesso dicasi di un
tubetto d'osso^ la superficie esterna del quale è levigalissiiua (Cast. Ili,
f. 31), e di due cilindretti di corno cervino, alti 52 a 54 millimetri,
un poco conici (birilli?), come lo erano i palclii dai quali si trassero,
tagliandoli ori/zonlalmente. — Parlando delle lesine di bronzo si
fece cenno dei manichi d'osso e di corno, dei quali vanno per
lo più muniti; manichi simili applicavansi, da quanto pare, anco alle
lame da pugnale di bronzo, delle quali vi intratterremo quanto prima,
(Cast, V, f. 7; Kell. Il, f. U). Questi manichi non differiscono punto
da quelli raccolti dal Gozzadini nella necro|)oIi di Villanova, né meno
per gli ornati, i quali consistono e negli uni e negli altri in linee
rette, circoli e punti incisi. Anche i manichi d'osso trovati nelle pa-
lafitte della Svizzera ( a iMeilen p. e.) sono simili. — Slruìncnli, op-
pure armi da punta fabbricavansi con cubili di cervo o di bue (Siro-
bel f. 20), di cui la olecrana facea le veci di manico. — Dalla terra
torbosa di Castione si trasse una radice di corno di cervo^ convertita
in martello^ il capopalco di essa serviva da manico. — Ora veniamo
agli arnesi d'osso e di corno cervino di uso ignoto. Abbiamo di tali
che conosciamo già, sebbene fabbricati di altre sostanze, vogliamo
dire delle fusaiuole e delle rotelle. Le fnsaiuole di corno cervino sono
di forma discoidale, o convesso-conica, o di capezzolo, ora levigatis-
siuic e senza ornati, ora coi soliti ornati di punii e circoli (Kell. Ili,
f. 22). Le rotelle di osso e di corno ora sono prive di mozzo, ed ora
ne hanno uno sporgente, rivestito da una sottile lamina di bronzo
con linee circolarmente incavate; la maggior parte vengono circo-
scritte da un solo cerchio , taluna invece è formala di due, con
quattro razzi tra il mozzo ed il primo cerchio, e con otto tra questo
ed il secondo (Gasi. V, f. 5,6; Kell. Il, f. 12, 13). Anche nella Sviz-
zera si scoprirono di simili rotelle. — Forse spuole da tessere erano
certi palchi di corno di cervo, lisciati e traforati da buchi, l'uno
disposto sopra l'altro in direzione normale; alcuni devono essere
stati muniti di una punta di bronzo, poiché la propria è intagliata e
106 STROBEL E IMGOniIXl,
forata per potervi applicare quella di metallo (Gasi. V, f. 8; Kell. Il,
f. 16 e 17; Slrob. f. 19?). Anche in Svizzera rinvengonsi tali strumen-
ti, come a Mocringen, Nidau ecc.
CAPO XVI. Armi. Prima relazione, pag. 13
Nella loro enumerazione terremo lo stesso ordine osservato per
gli utensili, e quindi daremo principio alla rassegna colle
Armi di pietra. Prima relazione, pag. 14.
Poche sono le armi di tale materia rinvenute nelle mariere e tra
le palafitte nostre. Forse taluni di que' ciottoli cilindroidi od ovali
con scanalatura in giro, anziché come pesi o come martelli, furono
usati come armi, similmente a quelle pietre o que' ciottoli sferoidali^
depressi, pure scannellati in giro, da taluni ritenuti, assai inverosi-
milmente, per sassi da fionda, i quali invece, legati con una fune ad
un manico, potevano ottimamente servire da arma di percossa, quale
i francesi, con parola espressiva, chiamano casse-téte {i). Il solo ciot-
tolo sferoidale di tal genere, che possediamo, è di porfido (Cast. IV,
f. 6, Kell. Ili, f. l'i). Ne furono scoperte anche in Isvizzera , e nella
necropoli di Marzabotto. — Un coltello-ascia di scisto amfibolico della
raariera di I^Vaore, ed un'accetta cuneiforme di quarzo lidio della
terramara di Campeggine (2) sono i soli esemplari di pietre simili,
volgarmente note sotto il nome di saette o pietre del fulmine , dei
quali ci consti sinora con certezza, che siano stali realmente scavati
dalle suddette terre. Ponno quasi dirsi comuni gli esemplari prove-
nienti dal colle e dal monte nostro, è se ne rinvennero anche al
piano; p. e., a Poviglio ne furono scavati quattro ammucchiati, a 6
decimetri circa sottoterra, non però dagli strati di terramara, sebbene
ne esista anco in que' conlorni, — Meno rare in tali depositi incon-
Iransi le punte di freccia in selce ora cenerina ed ora bionda , di
(1) De Mortillet. Revue scìentifique ilaliennc. Milan 1802, page 187, fig. 10. — Alcuni
Svizzeri ravvisano in questi ciottoli quella parte dello strumento con cui si trebbia il
grano in alcuni paesi, come appunto nella .Svizzera, la quale è legala al bastone.
(2) Prima relazione, pajs'. 13.
Li: TKimEMAnK E LE PALAFITTE DEL PAKME.NSE 107
forma lanceolata (I), oppure triangolare col margine posteriore ad an-
golo rientrante, ossia con due alette (Cast. II, f. 21 ; ili, f. 7; Str. f. 29).
Cuspidi consimili sono slate trovale anche nelle palalilte di Mercu-
rago, di Varese, nel Bresciano, Iniolese, Anconitano e possiamo dire
ovunque in Italia e fuori (2). Schegge di selce occorrono anche nelle
mariere sedimentarie o sconvolte dell'età del ferro. Presso di noi i
paesani non le conservano punto per preservarsi dal fulmine, ciò che
usano invece i contadini delle lande di Tempie (3), i quali le cre-
dono la punta solida della saetta ; ne le custodiscono come amuleti,
lo che invece praticano i paesani della Marsica negli Apruzzi, appel-
landole lingue di S. Paolo (h-).
j4rmi di bronzo^ Prima relazione, pag. ih.
Il massimo numero di armi è fuso da questa lega. Poche sono le
cuspidi di freccia^ ma però appartenenti a due tipi diversi; l'uno di
forma romboidale colle alette appena indicate, l'altro allungato con
ali lunghe ed acute. La freccia di questo genere veniva fermata entro
un intaglio dell'asticella (Str. f. 33), invece quella del primo tipo è
alla base fornita di una cannuccia, nella quale entrava l'asticina,
consistente in una punta di istrice, come altrove accennammo (Ga-
staldi IV, f. 23; Kell. Il, f. 39). Le punte di freccia in bronzo sem-
brano essere più comuni fra gli avanzi delle palafitte elvetiche; da
noi prevalgono ancora, sebbene rare esse pure, le cuspidi di selce. —
Alcune lame di bronzo, più o meno piane, non si ponno risguardare
che come punte di giavellotto., essendo lanceolate e fornite di costola
mediana e di una lunga e sottile appendice con foro, destinato pel
passaggio della chiavella, che dovea fermare la punta al manico in
cui incastravasi (Str. f. 34; Cast. IV, f. 16, 20; Kell. Il, f. 36, 58).
— Poche punte di lancia furono scavate dalle terremare, e si asso-
migliano a quelle trovate nelle palafitte elvetiche (5); ne demmo una
(1) Villa frat. Anni antiche trovatenella torba di Bosisio. Fotografo, 1856, n. 3i, flg. 2-
(2) SociÉTÉDES ANTiQUAiRES Du NoRD, spance du 27 mai 1861, p. 4, fig. 1. Copenhague.
(3) Gassies. Noliee sw ìescailloux ouvrès d'Agcn. Bordeaux, 1863 page 15, note 3.
(4) NicoLucci, 1. e pag. 2.
(5) Keller, I. e. III. tav. VII, f. 23. Troyon, pi. IX, fig. 15.
«
108 STIIODEL E PIGOniM,
cattiva figura, 10, alla pag. Ib della prima relazione, migliore riuscì
quella, 37, della tav. IV. degli avanzi preromani. Punte di lancia affatto
simili si rinvennero nel più volte citato sepolcreto di Vadena (1). —
Le lame di pugnale sono le armi di bronzo più comuni Ira noi, e di
forme più variate. Alcune van fornite di manico fuso di un sol getto
colla lama; esso ora ha forma di tubo riempilo con legno (Gast. IV,
f. 15; Kell. Il, f. 35), ed ora non è che un'anima piana, che va in-
castrata fra due lamine di osso, e saldala ad esse con cldavelle (Slro-
bel f. 3 fi), sul modo di molli nostri coltelli. La massima parie però
non presenta né manico ne anima, ma solo un'appendice breve e
larga, od un allargamento della lama, con 2 a ft fori per le chiavelle,
ma non disposti longitudinalmente come nelle lame de' giavellotti
(Gast. IV, f. 13, 19; Kell. II, f. 34, 57; Slr. f. 35). Lame consinnli sono
ovvie nelle palafille di Mercurago , di Peschiera (2) e dell'Elvezia,
nonché nei tumuli dell'età del bronzo nel Jutland (Morlol). — Anche
la lama di una daga o spada di bronzo fu raccolla nella mariera di
Caslione, è di un gelto coli' anima, semplice, dell'elsa, e lunga 52
centimetri. — Ascio, noie sotto il nome di Celt., non sono rare nei
nostri deposili ; sfiellano alle varietà più specialmente denominate
coi lellì-a scie e paalstab; i coltelli ascio (Gast. IV, f. 2, VI f. 7; Keller
III, f. 14, 15) rinvengonsi più facilmente de' paalstab. (Gast. IV, f. 1 ;
Kell. Ili, f. 13). Fra queste forme, diremmo, estreme stanno certe
ascio che potevano essere usale, od impugnandole semplicemente
colla mano, od immauicandole come i paalslab (Prima relazione, p. 15,
f. 9; Kell. Ili f. 10); qualche esemplare tanto di queste, come dei veri
colleili-ascie senìbra essere di rame quasi schietto (3). Alcuni paalslab
hanno l'appendice, opposta al fendente, con due uncini convergenti
(1) La lancia trovata nel sepolcro di A!b:ino ed illustrata da Visconti, I, e. tav. 4
parte inferiore, fìg. 1, ò di forma un poco diversa.
(2) Keller, 1. e. V, taf. IV. — Va riferita proliabilmento a questa categoria una
lama ovoidale, ottusa, piccola (lunga 4 cent.), con due chiavelle al capo più largo;
di incerta provenienza {Avanzi preromani, tav. IV flg. 41).
(3) Anche la lega di rame e slagno, con sole 6 parti di questo metallo su 94 di
rame, è capace di acquistare una tempra. — Il sistema di immanicare i paalstah dovea
essere preferito a quello che usiamo noi per le scuri, perchè l'arma di bronzo avrebbe
perduto della sua solidità col perforarla. Mot^Lox, Revue savoisienne 4862 p. 54.
LE TEnnEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 109
come nei coltelli-ascie, ed altri ne sono privi. Un paalstab di forma
molto elegante e di lavoro finito, con fendente assai lungo e curvo,
fu scavato dalla mariera di Caslellazzo (Slr. f. 40). Nella Svizzera
sono più comuni le ascia più antiche, i veri celt ed i paalslab senza
appendice al di sopra delle alette, muniti invece di un anello fermo
tra due delle quattro ali; questa forma di transizione tra il celt ed il
paalslab nostro si rinvenne anche nel sepolcreto di Vadena, e qual-
che esemplare ne sembrò segnato da sigle (l). — Abbiamo già avvisato
che trovammo anche il manico d'un paalstab, le forme per giltare le
lame di pugnale, le pietre per arrotare le armi.
Armi di ferro^ Prima relazione, pag. 1 6.
Fra le armi di questo metallo, avendo già fatto cenno dell'unico
coltello rinvenuto, al capo sugli strumenti, non ci rimane da enume-
rare che una punta di freccia di forma rombo-ottaedrica, scavata essa
pure dalla mariera di Castellazzo; è fornita di una lunga appendice
tubidare per ricevere l'asta. Ove mai sorgesse il dubbio che gli og-
getti di ferro, i quali provengono dalle terremare, non fossero del-
l'epoca della deposizione o formazione di quelle terre, ma di epoca
posteriore, e sepoltivi accidentalmente, pel solo motivo che vi sono
assai scarsi; faremo osservare:
1," Che se vi sono rari gli oggetti di ferro, pel converso vi tro-
viamo ovvie le scorie ferruginose;
2.° Che anche in altri luoghi si notò la loro scarsezza a fronte
degli oggetti di bronzo; così p. e., nel sepolcreto di Villanova fra gli
oggetti metallici molto maggiore è la copia di quelli in bronzo, e
quasi tulli gli strumenti da taglio sono di bronzo; dal che il Gozza-
dini viene tratto alla conclusione che, o meno comune era il ferro,
0 riusciva più arduo il lavorarlo (2). INoi invece rifletteremo col
(1) Un'ascia simile, coi soliti fregi di linee e circoli scalfili , fu raccolta sul monte
presso il castello di Scheniia nel Tirolo meridionale, e conservasi dal prof. RuQnatscha
in Merano. Se ne rinvennero anche nel Tirolo transalpino.
'i) GoijRAmNi, 1. e. pag. 23.
no STnOBEL E PIGOUINI,
Morlot (1), che tale preferenza data al bronzo deriva probabilmente
dalla circostanza, che questa lega, sebbene sia meno dura dell'acciajo,
è però più dura del ferro dolce, il solo che allora conoscevasi.
Altrove già si disse che nel Tirolo (2) furono in più luoghi, come a
Vadena, a S. Zeno, al passo delle Pallade, scavate delle ascie di ferro
della forma, che sta tra il vero celt ed il nostro paalstab; il fendente
ne è assai lungo; a S. Zeno si scopri anche qualche lama da pugnale
di ferro. Nel sepolcreto di Villanova si trovarono alcune lancie di ferro
e qualche arnese dello stesso metallo, che ha pure forma di paalstab.
Armi d'osso o di corno cervino, Prima relazione, pag. 14.
Varie sono le punte di tali sostanze che si dissotterrano dai depo-
siti in discorso; alcune sono evidentemente punte i\i\ freccia^ piccole,
munite di uno stelo puntuto, il quale si infiggeva nell'asticella (Ga-
staldi III, f. 16, 17; Kell. II, f. 28-30; Str. f. 51, 52); come lo
prova una punta di corno scavata a Castione, la quale è tuttora sal-
data, da una sostanza attaccaticcia, entro un pezzetto dell'asta di legno
(Kell. II, f. 29). Anche nella Svizzera furono raccolti di tali pezzi
provativi (3), Altre cuspidi tratte dalla punta di palchi di corno cer-
vino sono internamente cave ed alla base munite di due fori opposti
(Gast. Ili, f. 28; Kell. II, f, 51), e ci pajono quindi o puntali di aste
o punte da giavellotto; una eguale venne ritrovata nelle reliquie
della stazione preromana all'Ebersberg nella Svizzera, da noi pareg-
giata alle terremare (ft). — Di qualche altra punta d'osso o di|corno
cervino (Gast. Ili, f. 18, 27; Kell. II, f. 27, 32) non si saprebbe in-
dovinare l'uso speciale. — Ricorderemo infine i cubiti di cervo e di bue
appuntati, de' quali facemmo menzione enumerando gli strumenti
puntuti; essi potevano benissimo all'occorrenza servire da p«gfna/i.
(1) Morlot. Ktudes citali, page 266.
(2) Similmente che a Hailsladt.
(3) TaoYON. Jiapport sur Ics fouils faites à Concise. Lausanne, 4861, pages 7, 13 et 14.
(4) Non si potrebbe decidere con certezza , se la punta di corno cervino , incavata
•e forata alla base, che vedasi figurata negli Avanzi preromani, ailatav. IV, fig, 19, sia
4)iuUosto una spuola od una punta di giavellotto.
LE TBRItEMARG E LE PALAFITTE DEL PARMENSE IH
CAPO XVII. Ornamenti.
Ornamenti di pietra. .
Scarsa a paragone di altri luoghi, fu da noi la messe di oggetti di
fregio. Quelli di pietra si riducono alle fusaiuo le di ambra delie quali
discorremmo al capo su gli utensili ; anche quelle di altre specie di
pietra e forse pure le fusaiuole di terracotta nera e lucente èrano
oggetti da ornamento. Fusaiuole di ambra si riscontrano anche fra
gli avanzi preromani della Svizzera , e si rinvennero del pari nel
sepolcreto di Albano. — Per adornarsi l'uomo delle mariere e delle
palafitte nostre, a nio' de' selvaggi d'oggidì, usava infilare delle
conchiglie, che rinveniva, naturalmente, solo allo stato di fossili^ pro-
venienti dal pliocene del vicino colle, ed appartenenti alla classe delle
bivalvi dei generi Cardium e Pectimculus. A tale uopo, vista la loro
fragilità , anziché praticarvi il foro col mezzo di uno strumento pun-
tuto, egli le forava ai rialti mediante levigatura su di una pietra. Non
se ne trovarono di ancora infilate col cordoncino, bensì varie unite,
runa entro all'altra, come rimasero dopo consumata la cordicella.
Ornamenti d'oro.
Un filo d'oro ravvolto a spira, del peso di 4 grani circa, è l'unico
residuo di un ornamento di tale metallo; fu tratto dalla mariera di
Castione. Nell'Elvezia simili oggetti sono meno rari.
Ornamenti di bronzo.
Costituiscono questi la maggior parte di tali avanzi; e fra essi, le spille
ossia gli aghi cr imi li sono i meno rari. Ne distingueremo due tipi. Alcuni
hanno per capocchia tre anella saldate insieme sullo slesso piano in mo-
do da formare un triangolo; nel lago di Garda, a Peschiera, se ne rin-
venne uno perfettamente uguale (1). Altri sono forniti di capocchia a cono
(1) Keller, I. e. V. (jf. V, fip. 4.
112 STROBEL E PIGORIM,
rovescio (Str. f. 22) (l), ovvero sferica (Gasi. IV, f. 9 ; Kell. li, f. 22). —
Gli spilli piccoli col capo cosliluilo da un solo anello, (Gasi. IV, f. 7;
Kell. Il, f. 21), oppure ravvoKo a spira (Gasi. IV, f. 8; Kell. Il, f. 20),
non erano probabilinenle oggetti d'ornamenlo, ma strunienli. E le
une e le allre spille sono ovvie nelle palafilte elvetiche, e furono
traile anche dal lago di Garda e dai sepolcreti di Vadena e di Villa-
nova (2). Nelle terreniare invece non rinvenimmo ancora alcun ago
con cruna, da cucire, mentre se ne raccolsero nelle località ora in-
dicate, come pure nella palafitta di Mercurago. — Certi /t/i ravvolti a
nodo ovvero a spire serpeggianti (Gasi. IV, f. 25; Kell. II, f. 2'») si
scavarono e dai detti deposili e dal sepolcreto di Villanova; un filo
uncinato a nio' di pastorale (Gast. IV, f. 5; Kell. Il, f. 23) va infine
accennato a compimento della nota di questo genere di ornamenti. —
Fra gli oggetti più interessanti scavali dalla terra uliginosa di Ca-
slione, va annoverata una sorla di bottone ornamentale di bronzo
fuso, poi assottigliato in lamina, a quanto sembra, colla lima; è con-
vesso-conico e terminato in punta esternamente, concavo all'inlerno,
ove, nel centro sotto la punta, evvi l'appiccagnolo. Uno quasi eguale fu
scoperto nelle abitazioni lacustri dell'età del bronzo presso Estavayer
al lago di Neuchàlel (3). — Le rotelle erano forse, secondo alcuni, og-
getti da vezzo, quindi le ricorderemo qui di nuovo, rimandando al
capo sugli arnesi per la loro illusirazione. — Veramente dovevamo
discorrere allo stesso capo, anche de' pettini^ poiché alcuni certamente
non servivano per ornarsi, ma bensì per districare e lisciare, sebbene
nialamente, la barba e la folla capellatura; a scanso di ripetizioni,
già soverchie, ne riserbammo il cenno a questo punto. Dalle forme
per fondere pettini, che descrivemmo fra gii arnesi, si rileva che ve
n'erano di due fazioni parlicolari. L'una è rappresentala da un pet-
{{] Una di rjneste spille è pcrforat.i Sdito la testa; ed entro questo fofo evvi tnl-
lora un pezzetto di filo di soslunza anim.ile (pelle?), cui, all'una estremila, è appli-
cata unii eapiicehia di bronzo, che ne impedisee la sortita dal foro al Iato opposto,
ed all'altra estremità, erano probabilmente appesi dei ciondoli od altri oggetti di
vezzo.
(-2) KiCLLEn, I. e. V, taf. V. — Gozzadini, I. e. tav. VII, f. 17, 19.
(3) Dello, III, taf. V, f. 31, — Anche nel sepoicrelodi Marzabolto si rinvenne un botto-
ne di bronzo, e da quanto pare, uno eziandio in quello di Villanova. Gozzad. VII, 94, 25.
LE TtlUlKMAniì E LE l'ALVl-lTIU DHL PAllMEJiSE 115
linea tre soli denti, in forma di chiodi con capo rotondo, conver-
genti alla punta, ed uniti l'uno all'altro da un grosso filo, inferior-
mente al capo stesso; la sua lunghezza è di 63 mill., e la larghezza
di hO. Tali pettini certamente non poteano servire che da ornamento.
Lo stesso invece non si può asserire dei pettini dell'altra foggia,
sebbene non siano muniti, né meno essi, che di pochi denti, 7 od 8,
e siano pure quasi tanto lunghi che larghi; ma la lunghezza dei
denti non costituisce che la metà della larghezza del pettine, per
cui questo non potrebbe da se rimanere infisso nella chioma; ma
di più, dal lato opposto ai denti, evvi una appendice piana tondeg-
giante, tanto lunga, quanto è largo il pettine, e munita di due o tre
fori più 0 meno ampi (Kell. II, f. 19 6); uno di questi pettini di
bronzo è assai graziosamente fregiato di punti, spirali e semicircoli
in graffilo (Str. f. 24). Sinora non ci consta che pettini di bronzo
siano stati trovati altrove, nò nelle palafitte, né nelle stazioni all'a-
sciuflo, nò nei sepolcreti preromani. — Pel converso, nei nostri
depositi formatisi, sia nelle aquc, sia al secco, non fu dato an-
cora di potere scoprire nò catenelle , né armille ^ né fibule , né
nnelìa^ né spirali serrale di bronzo, menlre tali oggetti per fregiare
la persona sono più o meno ovvii e di forme eleganti, tanto fra gli
avanzi delle palafitte delia Svizzera e di Peschiera nel Benaco, quanto
fra le reliquie delle stazioni e dei sepolcreti preromani della Svizzera
stessa, dell'Ungheria, del Tirolo, di Villanova e di Albano, e vi pre-
sentino ovunque gli slessi tipi. E né meno potemmo ancora ritrovare
un oggetto di ornamento fatto di ferro ^ mentre ci consta, che nel
sepolcreto di Villanova si rivenne nn'armilla di tale metallo (1), e
fibule dello slesso si scoprirono nell'altro di Vadena. — Come già
si disse, quelli strani oggetti di bronzo con lamina larga e Innata,
dei quali nelle terremare si trovarono dei frantumi, vengono conside-
rati da taluno come ornamenti; e perciò qui di nuovo li rammentiamo.
— Giunti a! termine della enumerazione degli oggetti di bronzo, fa-
remo notare in proposilo, che essi venivano fusi in paese, poiché
rinvenimmo nelle terremare e masselli^ e crogiuoli, e forme da fon-
dere. E circa alla composizione della lecja ed ai componenti accessorii
(1) GOZZADl.M 1. e. Il, |ìag. ti.
8
114 STItUBtL I- HltiUKINf,
di essa, grazie alle analisi di 11 pezzi, così di masselli, come di
arnesi ed armi, genlihnente eseguile dal prof. Truffi già nominato,
possiamo indicare, che il bronzo di 2 armi consta di soli rame e
stagno{i\ che in 8 pezzi si trovò misto del ferro^ ed in 2 del piombo^
e che 2 masselli contenevano oltre al rame ed allo slagno, e ferro e
piombo. Questi bronzi non sono adunque romani, giacché nella com-
posizione loro non entra il zinco; l'esistenza del piombo nella me-
desima poi non proverebbe già, come asserisce taluno, che quei
bronzi non siano celtici^ ma piuttosto greci od etruschi od egiziani;
poicliè, secondo Fellenberg [Analijsen, Vili, pag. 2) il piombo ri-
scontrasi anche nei bronzi celtici , sebbene soltanto in piccole pro-
porzioni, cioè come componente involontario della lega, rimasto nel
metallo per l'imperfetto trattamento del suo minerale.
Ornamenti di. osso e di corno di cerco^ Prima relazione, pag. 12.
Le fusaiiiole di corno cervino e le ruotelle della stessa materia,
oppure di osso, ci sono già noie; ancor esse servivano forse per
adornare la peisona o le vesti dell'uomo delle terremare e delle pa-
lafitte nostre (2). I pettini^ sia dell'una che dell'altra sostanza che
trovammo in queste stazioni preromane, non usavansi {)robabilmenle
allo stesso scopo, poiché appartengono per la forma a quel tipo che
non ci sembra a ciò adatto, come dimostrammo parlando de' pettini
di bronzo; di più il numero dei denti ne è assai maggiore, 20 circa, e
dall'appendice semicircolare, ampiamente forata, crediamo di potere
arguire, che tali ordegni venissero, dopo fattone l'uso conveniente, ap-
pesi alla parete della capanna (5), similmente a quanto praticano tut-
tora i nostri conladini coi peltini di corno da pettinare, somiglianti a
quelli in discorso, nia piìi grandi. Tutti questi sono più o meno fre-
giali elegantemente con linee rette che convergono in angoli o si
(1) Anrhe le asole ci'lliclie della Francia, analizzate ila Giranlin, non che un pu-
gnale antico cli'irBuitto, esaminalo da Vau(|iielin, non sono composti che ili rame, per 86
parli, e di slagno, per 14. Revae Archéolugique, avril, 18C3, page 272.
(2) Potrebbe darsi che le fusaiuole servissero da capocchia, Infilate negli aghi cri-
nali, imilando di lai guisa la (Ig. 18, della tav. VII del Gozzadini.
;31 Oppure, incdi^nlc un cordoncino, allaccali alla persona.
tE TERnEMARB E LE PALAFITTE DtL PAHMF.NSE 1 ! 8
intersecano, oppure con punii e circoli (Prima relazione, pag. 12, f. 6 ;
Kell. II, f. 18, 19). — Né meno di colali pettini, per quanto sappiamo,
furono altrove scoperti; [)erò in una delle costruzioni lacustri elveti-
che dell'età della pieira si rinvenne un pettine di legno, per forma,
somigliante agli ullimi descrilli. — il dente canino di orso^ del quale si
fé' cenno parlando dei residui animali, serviva forse egli pure a fre-
giare la persona del valente cacciatore, sebbene non vi scorgiamo alcuna
traccia di un congegno destinalo a tenerlo appeso. E lo stesso so-
spettiamo che accadesse dei denti fossili di squalo della melassa, raccolti
da Escher fra gli avanzi della nota stazione preromana diEbersberg;
quantunque l'autore ritenga che si usassero come strumenti da
punta (1). Nei nostri colli non mancano le rocce contenenti que' fossili,
ciò non pertanto non ne trovammo nelle lerremare, mentre vedemmo
esservi ovvie le conche fossili, forate dall'uomo per abbellirsene.
Sezione 11." popolo.
CAPO XVlll. Costumi. Prima relazione, pag. 43 a 47.
Ove si eccettuino le falci ed i frammenti di quelli oggetti di bronzo,
nei quali alcuni vogliono ravvisare de' simboli della mezzaluna drui-
dioa, non si scopri sinora verun oggetto, che riferire si potesse al cullo
relifjioso del popolo delle terremare e delle palafitte nostre. Lo stesso
accadde sinora nelle ricerche fra le costruzioni lacustri della Sviz-
zera. — Nella quistione agitata tra alcuni paletnologi, se nella età
del bronzo si usasse la incinerazione dei cadaveri,^ ovvero la loro
inumazione, non possiamo, per riguardo ai nostri deposili, apportare
alcun lume; similmente infruttuose rimasero le indagini all'uopo
praticate nelle palafitte dell'Elvezia (2). Veramente, ragionando con
Dasor (5), vista la mancanza quasi completa di ossa umane nelle ma-
riere e nelle palafitte dell'età del bronzo, e nelle terre circostanti
ad esse, dovremmo conchiudere, che i defunti non venissero sepolti,
ma forse bruciati; però in tale caso, che avvenne delle loro ceneri?
(1) Escher I. e. pag. 37.
(2) Keller, 1. e. V. pag. 3.'i.
(3') DB«on, 1. e. page 17.
Ìi6 sTi'.oni-L n imgoki.ii,
Se stiamo al Morlot (1), nell'epoca citala, le popolazioni abbrucia-
vano ordinariamente i loro morii. Lo stesso biijo regna sulle pratiche
mortuarie del nostro popolo delle terremare, durante il breve perioda
dell'età del ferro. Se teniamo però come provato, che quel popolo
sia il medesimo che lasciò le necropoli di Vilianova , Marzabotto ed
Albano, possiamo, col Gozzadini, ammeltere, che la maggior parte
de' suoi defunti, 96 su 100, venissero inceneriti (2).
Certo anche le genti di cui ragioniamo, si passavano il tempo al
giuoco, per lo meno nell'infanzia; e diffatfo vedemmo, come alcuni
arnesi possano ritenersi usati a tale scopo.
Anche il bisogno di fregiarsi esisteva in esse, sebbene, a quanto
pare, molto meno che ne' fratelli della Svizzera, Nell'età del ferro
però quella tendenza maggiormente si sviluppava per la maggior fa-
cilità di poterla variamente sodisfare; come ce Io provano gli or-
namenti scoperti a Vilianova (3) ed a Marzabotto.
Sebbene ad uno de' Nestori fra i paletnologi e naturalisti (li) paja
inverosimile, che uomini, i quali fabbricavano strumenti, armi ed
ornamenti di bronzo, abitassero in capanne di terra, anzi che in case
ben costrutte; pure, stando unicamente alle reliquie, uè si potrebbe
altrimenti, dobbiamo ritenere ed affermare , che da noi non cono-
scessero, almeno nell'epoca del bronzo, altro modo di abitare^ che
entro capanne costrutte di argilla, legno, paglia, ora inalzale sulla
terra ed ora su palafitte. Ma di più, essendo njolto scarsi anche i
frantumi di tuguri!, siamo tentati a supporre, che talora questi ve-
nissero surrogati da mobili tende, quali potevano occorrere al caccia-
tore ed al pastore^ mentre M' agricoltore era necessaria una stabile
dimora. Già nella prima memoria (pag. hìi) abbiamo addotti i fatti
in prova di queste tre diverse condizioni del popolo delle mariere ,
anzi asserimmo inoltre che esercitava anche la pesca. Però, siccome
noi stessi né nelle terremare nò negli avanzi delle palafitlte, non po-
(1) Morlot, Eludes etc. page 293.
(2) Go/.ZADiNi, I. e pa?. 44,
(3) Uclto, 1. e. lav. VI-VIII,
(4) INiLSSON. Age dn bronze en Scandinavie, sunto di (li.APAnionic nella liililioUièfiiio
imiverselle, nvrii, 1863, page 25.
i.F. tiìuremahu i-: le palafitte di-;i, paiimiuNse !17
leinino s'inora scoprire nò ami, né pezzi di reti, né residui di pesci (1),
ora dubitiamo alquanto, che fra quella gente vi fossero de' pesca-
tori^ sebbene, specialmente nelle località vicine all' Eridano, sembri
più che probabile, che ve ne siano stali. — Notammo già la sucida
costumanza della nazione in discorso, di abitare in mezzo ai rilluli
del pasto e della industria; e qui richiameremo pure alla memoria il
fatto, che nella terra delle palafitte riscontrammo non infrequente
della pula con pupe di mosche, vuote; dal quale fatto inferimmo, che
la pula lasciavasi per qualche tempo ammucchiata prima di gettarla
nell'equa. Durante quel tempo essa fermentava, e favoriva per tal
modo la propagazione delle mosche; e certamente da quel fermento
dovean generarsi delle esalazioni poco gradevoli. Ma peggio, tro-
vammo inoltre dei pezzi di cranio colle pupe di altre mosche, per cui
dobbiamo dedurre , che si ammonlichiassero anco i rimasugli del
pasto, e si abbandonassero sullo spianato della palafitta prima di af-
fidarli alle onde. Un uso simile sembra essere stalo in vigore presso
gli abitanti dei Crannoges dell'Irlanda (2).
CAPO XIX. Alimenti.
Non sapremmo dire, se il regime del popolo delle terremare fosse
di preferenza animale o vegetale, tanto più, che gli avanzi vegetali
non si sono quasi conservati fuorché nella terra delle palafitte , ove
si eccettuino que' pochi grani carbonizzati, che si scavano anche
dalle terremare. Riteniamo che egli si cibasse di qualunque delle
specie di vertebrali, di cui incontriamo i residui; dunque non solo
degli animali che cacciava^ come cignali^ caprioli e cervij o che co-
stituivano (e sue greggie quali le pecore ^ le capre^ i buoi^ i porci ,
ma benanco dei cavalli^ degli asini^ dei cani (5), che educava in suo
ajuto. Ed asseriamo ciò, appoggiati alla osservazione, che anche le
(1) Di una eccezione si farà cenno nell'appendice.
(2) Keller, 1. e. II, pag. 132: tav. HI, f. 1-3. L'autore ritiene clie, nella Svizzera,
gli abitatori delle palafitte, coli' incivilirsi, le abbiano abbandonate, trovando più co-
moda la stanza a terra, e pel progresso, non meno sicura dell' abitazione in mezzo
alle aque; 1. e. II, pag. 143. Per quanto riguarda il mutamento nel modo di abitare
del popolo delle nostre palafitte, rimandiamo al capo su queste costruzioni.
(3) Prima relazione pag. 21.
418 STHOBEL E PIGORINI,
ossa cilindriche di questi mammiferi sono quasi sempre infrante, al
pari delle loro raandihule e del loro cranio; frantumazione che sì
osserva ajìpunto nelle ossa delle specie indubbiamente alimentari so-
pracennale (1). D'altronde quelle specie somministrano anche allual-
mente cibo più o meno nutriente e salubre alle nazioni meno acce-
cate da pregiudizi religiosi od altri. E non solo degli animali ora
nominati si alimentava l'uomo delle mariere, ma benanco di pollit
anitre e forse anco di topi., poiché, mentre dell'unico individuo di
questo rosicante di cui ritrovammo lo scheletro, abbiamo la maggior
parte delle ossa, ci manca invece, ed appunto, il cranio, indizio questo,
che quella parte dello scheletro sarà slata probabilmente stritolata fra
denti, come noi usiamo fare dei crani degli uccelli che mangiamo (2).
Non pare che soltanto dalle carni traessero profìllo pel proprio so-
stentamento, ma probabilmente anche dai prodotti degli animali, come
sono il latte., da cui si fabbricava il burro ed il cncio., ed il miele. — I
cibi vegetali erano somministrati o da piante co/fna/e o da selvatiche.
Fra le prime occupavano il primo posto i cereali., rappresentati da
due sorta di frumento; poi viene la fava e forse anco il lino'^ infine
gli alberi fruttiferi., come la vite., il ciliefjio., il melo. Però questi non
erano probabilmente ancora coltivati, e quindi cadrebbero nella ca-
tegoria delle piante selvatiche., insieme al falso pistacchio., al prugnolo.,
al rovo., al corniolo., al sambuco, alla quercia., alla rovere., ed al no-
cìuolo^ i quali lutti prestavano probabilmente cibo all'abitatore delle
nostre palafitte e delle mariere, sebbene per alcuni ci manchi tuttavia
una prova irrefragabile (3). Quantunque non \i abbiamo scoperta al-
cuna briciola di pane., pure crediamo che egli se ne impastasse una
sorta, la quale starebbe tra il nostro pane e la polenta., similmente a
quanto usavano i suoi fratelli nella Svizzera (4), e praticavano prima
(1) Le quali talora portano anche le Impronte di denti umani.
(2) Al capo VII, pag, 1&, nota terza, abbiamo addotti i motivi per cui riteniamo, che
i molluschi aquatici difficilmente avranno servito di pasto; gli stessi motivi non mili-
tano appieno contro i terrestri, bensì Io scarso numero dei loro avanzi e la disper-
sione dei medesimi ci indicano, che non venivano certo appetiti.
(3) Come si accennò al capo IX.
(4) KKi.LEn, I. e, IH; pag. 107; IV, pag. 25. Naturalmente non si salvò sino ai nostri
tempi che il pane bruciato. Secondo Messikommer (4." rapporto di Keller sulle palafitte
pag. 25), vi si cuoceva un vero pane su lastre di pietra che si riscaldavano.
f.K TF.niUMAHr. K ».K l'At.*riTTK PW. t'AUMfNSf. 119
della conquista e praticano tuttodì gli isolani delie Canarie, che la
chiamano gofio. A tale uopo questi arrostiscono i grani, poi li frangono;
la farina grossolana per tal modo ottenuta, viene posta nelle pelli di
capra o nelle olle, e quando corre il bisogno, ne la si cava, la si
inumidisce ed impasta, e si mangia (l). Gli infranloi e le macine a
mano che vedemmo frequenti nelle terre in discorso, a nuli' altro
certamente servivano, che a frangere e macinare il grano; ma pare
che cuocessero anche della farina, facessero una specie di polenta ,
poiché, come si avvisò parlando delle stoviglie, alcuni cocci nella
superficie interna sono tuttora coperti da una crosta , quale la ve-
diamo alle nostre pentole, quando appunto abbiamo versata la po-
lenta. — Sebbene le ghiande possano essere stale raccolte (2) anche
per ingrassare i porci , pure ci sembra di potere ammettere che di
preferenza fossero destinate a nutrire l'uomo, poiché quel fruito non
costituì 0 costituisce già soltanto il cibo di popolazioni barbare e
selvagge, primitive, come taluno ritiene (3), ma figura tuttodì sul
mercato di qualche capitale europea, collocato fra le castagne, le
mele e le altre fruita, che si mangiano in tutta Europa (ft); anche
nell'antica Roma, e in tempi più vicini, in Francia, si fece del pane
di ghiande. — Le mele sembrano essere state tagliate in quarti, e dis-
seccate allo scopo di farne provigione per l'inverno. — Dalla circo-
stanza che fra gli avanzi delle costruzioni lacustri della Svizzera si
raccolsero grani e frutti di un numero maggiore di specie, che non
trovammo fra le nostre mariere, come mostrammo nel capitolo sui re-
sidui vegetali, non ci crediamo ancora autorizzati a conchiudere se non
che la insufficienza delle nostre ricerche, sinora limitale quasi uni-
camente entro terre poco alte alla conservazione di quelli avanzi.
({) Heer. Nel 3.° rapporto di Keller sulle palafitte, pag. H2.
(2) Quasi tutte le ghiande trovate nella terra delle palafitte, sono prive di cupola,
quindi raccolte dopo cadute dalle guercie.
(3) "Cerere dolevasi che gli uomini s'abbassassero da tanto a cibarsi persino di
ghiande.. Crespi. DeW oro, Milano 1862, pag. 21.
(4) ■« la tutta la penisola iberica si mangiano torrefatte .... Pare che nella Scozia,
in Norvegia ed in Turchia servano a preparare del pane ed altri cibi diversi . . . .
Sarebbe bene .... che nella campagna si perdesse il pregiudizio di considerarle
«tegne soltanto dei porci. « Mantkgazza nelV Igea, 186i pag. ^3.
190 sruOBi-L n i>iGORiNt,
La castagna d'aqua è forse il solo frutto mangiato dagli abitanti delle
abitazioni lacustri elvetiche, il quale rimase sconosciuto aque'delle
nostre palafilfc.
CAPO XX. Agricoltura, pastorizia, caccia.
Dai precedenti capitoli sappiamo già, che l'uomo delle lerremare
esercitava le professioni di agricoltore, di pastore e di cacciatore.
Ora tenteremo di stabilire, dietro l'esame dei soli monumenti lascia-
tici, sino a quale gradino della scala di perfezionamento egli giu-
gnessein quelle industrie. Infuori delle falcinole e dì quello strumento
di bronzo simile a paalslab , che ritenemmo nn aUrezzo rurale per
rompere le zolle, e di una zappa di ferro, non trovammo alcun ar-
nese destinato alla cultura de' campi, né i paletnologi svizzeri furono
di noi più fortunati nelle loro indagini. Convien dire che quest'arte
fosse ancora bartìbina^ e che rami d'albero ricurvi servissero in luogo
dell'aro^ro per solcare il molle e fertile terreno (t). Non ci consta
neppure come trebbiassero i cereali raccolti; certo assai imperfetta-
mente, se dobbiamo giudicare dalle mezze spighe, che di frequente
rinvengonsi miste ai grani di frumento. Raccolte e trebbiate le biade,
le si conservavano in grandi olle, oppure sul pavimento entro appo-
siti magazzini^ come osservammo nella palafitta di Caslione. Del
modo primitivo di frangere e macinare il grano, abbiamo già discorso.
— L' orticoltura non sembra essere stata del tutto trascurala, però
non ne abbiamo, nelle ciliege e nelle mele, che dei semplici indizii,
come altrove si fé' cenno; e lo stesso diremo della viticoltura. —
Molto dubbiosa è la supposizione che il popolo delle mariere si de-
dicasse airfl;j/co//Mra, poiché basata unicamente sull'aver trovato
alcuni cocci di vasi, i quali erano forati alla parete vicino al fondo
e secondo alcuni , servivano appunto , come ancora al dì d'oggi in
qualche contrada, per separare il miele facilmente scorrevole, dalla
cera, che non lo è se non a maggior calore. — La pastorizia non
si sviluppa sempre di pari passo coU'agricoltura, anzi talora in senso
(1) liKKn. 1. e, pncr. ii'ì.
LE TEnnPJlARE E LE PALAFITTE DEL PAHMENSE 121
inverso. Se al)l)iamo riguardo al numero delle razze domesliclie, non
solo dobbiamo rilcnere che le popolazioni in discorso erano mollo
più progredite in quell'arie che non nella agricoKura, ma erano be-
nanco a noi superiori ; poiché educavano due razze ben distinte e
di bue e di pecora^ e forse anco di porco ^ mentre ora non ci è
rimasta che una sola razza indigena per specie. Non ci erano però
superiori quanto allo sviluppo od alla perfezione del prodotto, poiché
tenevano specialmente delie razze piccole^ che sono appunto quelle
che scomparvero. Nel nostro clima non é possibile il pascolo durante
tutta la stagione invernale; se dunque il clima di quei tempi non
era di mollo più mite (1), dobbiamo credere che mietessero del
fieno a provigione per l'inverno; nessun avanzo però ci attesta una
cotale pratica. Al converso gli stacci ed i cocci di vasi con fori dal-
l'alto al basso delle pareti, ci fanno supporre che le genti delle ter-
remare conoscessero il caseifìcio^ poiché quelle stoviglie , secondo
l'avviso di persone competenti (2), a nuli' altro poleano servire, che
per scolare il siero, appendendole al camino. — Tenendo calcolo
della copia di corna cervine che rinvengonsi nei nostri deposili pre-
romani, dovremmo dedurre che la caccia fosse una occupazione pre-
diletta della popolazione che li accumulò, Ma faremo riflettere di bel
nuovo, in proposito, che molte di quelle corna, anzi il maggior nu-
mero, non sono più attaccale al tubercolo frontale, dal che dobbiamo
conchiudcre che esse erano cadute vivente ancora l'animale, e che
l'uomo, vagando pei boschi, ve le trovò e raccolse. Se poi volgiamo
lo sguardo ai meschini strumenti da caccia, de' quali egli poteva di-
sporre, dobbiamo ancor più sospettare che non fosse valente caccia-
tore, ma invece supporre piuttosto, che prediligesse la vita da pa-
store e da agricoltore. Perciò comprenderemo anche agevolmente,
come egli conservasse quali trofei di pericololissima caccia delle man-
dibule di cignale.
(1) Altrove abbiamo addolli i falli, pei quali sospettiamo che la temperatura annua
siasi, da quell'epoca, di alcun poco abbassala.
(2) IIeer, I. e. pag. 113.
i24 srnoBKL k piconiNf,
CAPO XXI. Industria
Dalle accennate industrie, dirette a produrre od a comporre degli
aliiuenli, siccoine il pane ed il formaggio, se pure col nome d'indu-
strie possiamo appellarle, passiamo ora a trallare delle arti, cui scopo
si è di coprire e difendere la nudila dell'uomo; anche a queste però,
nell'epoca di cui tralliamo, forse non si conviene neppure quel nou)e,
poiché non pare che fossero ancora esercilale da una classe parti-
colare di persone, ma dagli individui di ogni famiglia indistinta-
mente. INon sappiamo ancora con certezza di quale materia fossero
preparale le veslimenta delle popolazioni delle terremare. Essendo
però provalo che coltivavano il //vjo, ed avendo di più irovalodi esse,
e le spatole per maciullarlo^ e le fusaiuole per filarlo^ e le spuole
per tesserlo, di più i |)esi pei telai loro ed infine dei pezzi di cor-
doncino di lino; dobhiamo pure inferirne che si vestissero anche
di abiti di lino (ì) Le pelli avranno cerlamenle servilo allo scopo,
sebbene non ne abbiamo trovata traccia sicura (2). Fra le reliquie
delle costruzioni lacustri dell'Elvezia, anche più antiche, furono
scoperti frammenti di pelli conciate (3); possiamo quindi supporre
che anche il nostro popolo conoscesse l'arte del conciapelli. Al
capo degli avanzi aniuiali abbiamo fallo cenno del modo, con cui
si cavavan le cervella dal cranio, la polpa dalle mandibule e le
midolla dalle ossa, qui faremo osservare non essere probabile che
quelle sostanze venissero raccolte con tanta cura solo per potersene
cibare, ma piuttosto per usarle tecnicamente , come usano tuttora
certi popoli selvaggi dell'America meridionale , cioè per conciare
le pelli. — Colla introduzione del bronzo le industrie èj>resero
(i) KELLiìn, I. e. IV, png. 14. La tavola IV, ri porge le figure di sorprendenti tessuti
dell'eia della pietra; e la pag. 22, quelle dei telai ricostruiti.
(2) Parlando degli aghi crinali, accennammo come pel foro di uno di essi sia ; pas-
salo^un filo od una striscia sottilissima clie sembra di pelle.
(3) Kellkh, 1. e. pag. 23. — In un tumulo dell'eia del bronzo, a Dragshòijnel-Jùtiand,
il cadavere era involto in un mantello di lana tessuta; presso al medesimo entro la cas-ss
*ravi una lama di pugnale di bronzo Identica alle nostre. Morlot in lettera.
i.F. TfBnr.MARt r. it palafitte del parmense 115
maggiore sviluppo che non nella precedente eia della pietra; e
la divisione forzala del lavoro creò le vere indiistrie e per esse, pas-
sando da progresso in progresso, si perfezionò la fabbricazione. Noi
nel passare in rassegna queste varie industrie delle genli delle ma-
riere, nìostrerenio prima Io sialo cui toccarono durante l'epoca de'
pili antichi di quei depositi, cioè durante l'età del bronzo; poi pas-
seremo a mostrare i progressi da esse falli nel breve periodo in cui
dopo l'inlroduzione del ferro, le terremare continuarono ad essere
accumulate, e li desumeremo dal confronto dei prodotti e dalle dif-
ferenze loro nelle due epoche. Ricorderemo in proposilo quanto già
allrove accennammo, che cioè non si scorge quasi alcun sensibile
progresso, alcuna imporlanle modificazione, negli oggelli d'arte delle
terremare dell'eia del bronzo a fronte di quelli delle sotloslanli pa-
lafitte (l) , per cui non segnano che un solo periodo, e noi quindi
non ne lratleren)o separatamente. Al capo sulle stoviglie, sebbene
rilevassimo le palenli differenze tra quelle tipiche dell'età del bronzo
e le stoviglie dell'età del ferro, pure indicammo dei passaggi tra le
medesime (2); ed applicando quella osservazione a tulle le industrie,
ed all'intero incivilimento, professeremo l'opinione, che la civiltà si
sviluppò mai sempre con moto più o meno lentamente progressivo,
graduato, per lo più pacifico. E ben vero, che talora, al confronto
dei mezzi di cui disponeva l'uomo cogli effetti da lui ottenuti, non
ravvisiamo l'accordo Ira la semplicità degli strumenti e la perfezione
0 la grandiosità dei prodotti ; ma in tale caso noi non dobbiamo mai
dimenticare gli altri fattori delle opere dell' uoujo: il nuu)ero, il
tempo e la pazienza, dei quali egli può, di regola, maggiormente di-
sporre, quanto più iuiperfelli sono i suoi strumenti, quanto meno
appunto è civile. — Già nella età del bronzo il fabbricare stoviglie
non sembra essere stato mestiere di tutti, poiché per saper impastarle
con diverse materie e colorarle secondo 1' uso loro , foggiarle colle
sole mani ed ornarle, richiedevasi grande abilità ed esperienza, che
non potevano aversi se non da coloro , che si dedicavano esclusiva-
(1) A Castione furono trovati, da uno di noi, due aghi crinali perfettamente eguali,
l'uno ad 1,50 metri sotto il terreno aralo, l'altro a 2,50, e poco sopra la palafitta.
(2) Per cui talora non si riesce quasi a distinguerle.
124 STROBrr, e picori.m,
mente M'arte figulina (l); e lanfo più ci pare giusta questa rifles-
sione se poniani mente alla diflìcoltà che si doveva incontrare nel
foggiare le svariatissime anse appendiculate^ ed al buon gusto ed alla
varietà degli oi-nah\ quantunque sempre limitali entro la cerchia di
linea geoìnetriche. Pare che in quesl' epoca i vasi di terra fossero i
recipienti universali , vale a dire , che in essi si conservasse ogni
cosa, e non solo i commestibili (2); almeno fu ciò osservato nella
Svizzera, ove si trovarono grandi olle con oggetti di ornamento, con
utensili e con armi di bronzo. Abbiamo altrove indicato che da noi
quasi tutto il vasellame avea il fondo piano. — Dimorando in luoghi
in cui non esistono, ne esistevano miniere di sorla , il popolo delle
lerremare non poteva essere né minatore^ né fonditore. Egli riceveva
da altri i metalli già fusi, anzi forse anche la lega dello stagno col rame
ossia il bronzo, già unita, poiché non trovammo ancora alcun mas-
sello od altro pezzo uè di stagno, né di rame puri, ove si eccettui
qualche ascia e qualche scalpello che pajono di rame. Quanto però
consta di certo, come sappiamo, si è che egli si fabbricava i propri
utensili e le proprie armi, anche que'di metallo, daché fra le sue
reliquie raccogliemmo, e crogiuoli per fondere il bronzo, e masselli
di questa lega, ed avanzi di getto, e forme per fondere arnesi, orna-
menti ed armi. Non v'è dubbio che all'arte relativa si dedicasse un
ceto speciale di persone, poiché raccolgonsi degli oggetti di bronzo
nei quali non si può disconoscere e buon gusto, e sperienza, e mae-
stria di esecuzione, doti che non ponno essere comuni a tutti (3).
Né certamente erano artefici stranieri che ivi esercitavano questo
mestiere, a meno che si voglia supporre che fossero schiavi;
poiché in quelle età semibarbare, chi mai contro i pregiudizii reli-
gioso-nazionali e con rischio della vita o della libertà, avrebbe ten-
(1) KELLEn, l. e. II, pag. 137, è dello slesso avviso. — Nell'Elvezia si trovò qualcln!
vaso, i cui pezzi, essendosi egli rotto, furono riuniti con pece e ricucili con filo di lino.
(2) Specialmente le provigioni per l'inverno. Diìsor, I. e. pag. 12.
(3) Il bronzo non è abbastanza duro, perdio allo ascio fabbricate di tale lega si potesse
applicare un manico come alle nostre scuri di ferro, epperciò si spiega e giustilìca la forma
peculiare di celt e di pnahlabdale alle primo; e la logica e l'acume dei fabbricatori di que-
ste apparo vicmaggiormente, se riflettiamo clie por la loro forma appunto potevano essere
iramariicale diversamente e quindi servire a più usi, come di scarpello, coltello e scure.
LE TERHEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE i95
lata una simile speculazione? — Per fondere i masselli, per gettare,
per cuocere, ecc. occorreva fuoco; non possiamo dunque sottrarci
alla domanda, in qual modo l'uomo delle mariere se lo procurava,
quando erasi spenlo. Di selci a lui non mancavano per ottenere le
scintille, ma di quale esca faceva uso per raccoglierle? Quantunque
il valentissimo micologo Fries dichiari che il Polyporus ignarius^ o
falso fungo da esca, sebbene combustibile, pure non serva da esca,
noi d'accordo con Keller (l), ci permettiamo di essere di contrario
avviso; cioè, riteniamo che anche questo fungo, convenientemente
preparato, possa accendersi per le scintille ottenute colla percussione
di due pezzi di silice, quandanche con maggiore fatica e stento, che
non col vero fungo da esca , ossia col Polyporvs fomentarius. E
siccome nella terra delle palafitte il falso fungo da esca non è raro,
supponiamo che venisse appunto usato allo scopo in dicorso. — Nella
Svizzera si è osservato, che le fornaci ed i forni per fondere e mo-
dellare il bronzo, erano posti non già sulla spianata delle palafitte,
ma bensì sulla vicina sponda del lago, naturalmente per non correre
pericolo di appiccare il fuoco a quella costruzione di legno (2). Al
margine nord-est della palafitta di Caslione, più volte accennato, os-
servammo un banco di ciottoli e stoviglie, i quali evidentemente su-
birono l'azione del fuoco; non indicherebbero forse il luogo del forno
di quella stazione, appunto in riva all'aqua? — Quanto al modo di
affinare gli oggetti modellati, ci parve di scorgere in alcuni le traccie
di /jwe, però non conosciamo ancora alcuno di tali strumenti rac-
colli nei depositi in discorso. Pietre, come vedemmo, servivano da
marleUi e pietre avranno pur fatto le veci di incudini. — Abbiamo
or ora dimostralo che il fabbricare stoviglie, il modellare arnesi ed
armi di bronzo, era l'occupazione di una classe di persone del popolo
delle mariere , lo stesso però non potremmo asserire dell' arte del
gioielliere^ poiché la estrema rarità di oggetti d'oro (uno solo sinora)
nelle terre predette, ci induce piuttosto a sospettare che gli venissero
per commercio, come l'ambra; nulla trovammo di argento.
(1) KELLEn, 1. e. II, pag. 147.
(2) Thoyon, Habitationt lacustres, p;igo 316.
iS6 STROBKL E PlGUniNI,
Se tra i prodotti delle industrie delle nostre genti preromane dell' età
del bronzo e quelli de'popoli coetanei al di là delle Alpi, sino nella
Scandinavia, ravvisiamo somiglianze, non solo di forme, ma anco di
ornati e di gusio, e da questo confronto deduciamo lo sialo paralello
nello sviluppo industriale di quesle popolazioni ; lo stesso non pos-
siamo sosìenere, se estendiamo il paragone tra i nostri prodotti del-
Velà del ferro e (pieili della stessa epoca nei paesi transalpini. Pro-
testiamo però di nuovo , die non allaccliiamo gran peso alle nostre
induzioni che riguardano questa eia , poiché scarso è il numero
degli oggelli, prodoUi durante la medesima, che si celano nelle ter-
remare e furono da esse scavati ; per cui talora ricorriamo nei con-
fronti alle cose dei sepolcreti di Villanova e di Marzabotlo, siccome,
tra esse e le poche nostre, negare non si potrebbe la idenlilà, —
Ragionando deWe stoviglie ^ osservammo, che nella fabbricazione di
quesle scorgesi un cambiamento, un niiglioramenlo, poicliè le ve-
demmo falle, in parie, al torno^ meglio colte, a quanto sembra, nella
fornace^ ed ornale con maggiore precisione, anzi a disegni, coi quali
sembra si volessero imitare le forme di ngrjetli nal uro li [i]^ o non più
con semplici linee geomeiriclie. L'arie figulina è senz'altro una delle
pili imporlanli, ed è nei prodotli di quesla, che ci parve di vedere
le maggiori differenze tra le due eia in discorso, ii maggiore sviluppo
nell'arte dall'una all'altra di esse. La stoviglia dell'età del ferro ca-
ratterizza una fase particolare dell'arte ceramica, la quale prende
posto Ira il genere dell'età del bronzo del popolo delle inariere e
quello in cui si distinsero gli Etruschi. E questo non si verificò solo
da noi, ma anche nell'Elvezia (2). — Di più, in ambo i paesi, non
si fabbricavano nell'età del ferro soltanto vasi di t<'rra, ma anche
di pietra oliare^ foggiandoli naturalmente al torno, nonché vasi di
bronzo; di tali non si rinvennero ancora nelle terremare, bensì nelle
necropoli più volte citate. — Ed in quesle appare per la prima volta
qualche oggetto di vetro. Però non vorremmo dal predetto dedurre ,
(1) Ciò che si osserva sopralutto nello sloviglie del sepolcro di Albano, ii meno an-
tico fra gii accennali.
(9) THOYo^, I. e, page 344,
LE TCRRIìMAnE E LE PALAFITTE DEL PARMCiNSE 127
che, specialnienle gli oggetti di vetro e di pietra oliare, venissero dal
popolo delle terreraare stesso fabbricali, ci sembra più probabile,
che li ollenesse per commercio. — Nulla possiamo dire del grado di
perfezionamento, cui toccarono nell'età accennata le industrie del
filatore^ del tessitore^ del conciapeUi, poiché nulla delle produ/ioni
loro fu ancora scoperto nelle terremare, nò lo sarà forse mai, troppo
difficile, per non dire impossibile, essendo in esse la conservazione
di colali oggetti. — L'uso del bronzo non cessò colla introduzione
del ferro, nò cessarono quindi le arti relative, anzi si perfezionarono
mercè gli strumenti di ferro. E perciò anche più facile riusciva il
produrre oggetti di forme più variate ed eleganti, di lavoro più finito,
come smanigli, fermagli, anella: l'arte del giojelliere potè avanzare
di un passo considerevole.
Ma un'altra arte^ sebbene non fosse di una casta, progredì d'assai
pel ferro, vogliara dire quella della tjuerra. I pugnali, i giavellotti,
le lancie, le freccie, le ascie, le spade di bronzo non erano certo sì
formidabili quanto quelle di ferro; sebbene da principio non si ri-
producessero di questa materia, che le forme pria delle armi di bronzo,
e solo in seguito si dessero a quelle di ferro le forme, che avuto ri-
guardo alle qualità peculiari del metallo, rispondevano meglio allo scopo
della difesa ed offesa. Le spade sono rarissime (una sola sinora, e di
bronzo), per cui si è tentati a supporre che fossero armi ed insieme
distintivi de' capì, i quali erano di certo anche i più forti e valorosi
della tribù, e poteano quindi ancora maneggiarle con maggiore pro-
ruto.
CAPO XXII. Relazioni commerciali.
Nel paese delle lerreraare, come già si disse, non esistono mi-
niere né di stagno, né di rame, né di oro; nei nostri colli non tro-
viamo né pietra oliare, né vera ambra (1); adunque il popolo delle
(1) .\bhiamo emesso l'avviso, che la lucentezza ed il colore nero di certe stoviglie
nostre non si ottenessero colla grafite, mentre all'incontro i paletnologi svizzeri ri-
tengono che le medesime qualità, ofTerto da taluni de' loro vasi di argilla preromani ^
siano dovute a quel minorflic. ,Non rinvenimmo finora il più pit-colo pezzo di ^Tafìlc
4 28 SmODGL E PIGORIMi,
mariere prevedeva questi minerali da altre partì della penisola, ov-
vero benanco da paesi d'oltre Alpi e d' oltre mare. Quanto allo
stagno è oramai riconosciuto da tutti, che non potea provenire, se
non dalla (^ornovaglia, oppure, ma meno verosimilmente, dalle lon-
tane Indie, o dai monti Erz nella Germania, in quelle remote età
quasi inaccessibili. Dalle analisi de' bronzi non possiamo deciferare
donde si avessero il rame^ poiché misto a quella lega non si rinvenne
sinora alcun metallo, che fosse caratteristico di determinate miniere di
rame; come sarebbero il niccolo, l'argento, lo zinco (1). Forse s'eb-
bero il rame dai nostri A pennini, ove si rinviene ed allo stato nativo,
e carbonato, e piritoso. Che usassero anche del rame nativo o del
carbonato, saremmo autorizzati ad ammettere pel fatto, che taluna
arma consta legata di stagno e rame puri ; se avessero estratto
il rame dai suoi solfuri, bisognerebbe, in vista dell'imperfetto trat-
tamento metallurgico possibile a quei tempi, rinvenirvi associati degli
altri metalli, i quali appunto trovandosi unili ai detti solfuri ed es-
sendo difficili da eliminarsi, vi sarebbero rimasti come miscugli in-
volontarii della lega. Nelle sabbie aurifere dei vicini fiumi lombardi
poteva essere slato raccolto quel poco oro^ che servire dovea per or-
namento della persona. Quantunque anche gli Apennini dell'Emilia
nascondano dell' om6ra, pure non riteniamo, che di là se la procuras-
sero le genti nostre, poiché rara e di qualità scadente; ci sembra
più probabile che venisse loro dalle sponde siculo. Le Alpi lombarde,
ovvero le piemontesi, fornivano la pietra oliare. — Provato con ciò
che esisteva un commercio, e che questo non si limitava solo agli
Apennini, alle Alpi, al mare della Sicilia, ma si estendeva benanco
oltre le Alpi e la Manica, tentiamo di stabilire se per esso il popolo
in discorso riceveva solo la materia brutta , oppure anco gli ogrjctli
già fabbricati. Abbiamo veduto che egli si fondeva gli arnesi, le armi,
gli ornamenti di bronzo; dunque il commercio non gli recava questi
artefatti, ma solo od i due metalli isolati, o la loro lega. Però tro-
no nello mariere, nò fra le palufille, motivo di più per attenerci alla nostra opinione.
Se mai se ne trovasse in .nvvenire, dovremo ammettere, clie la si ebbe per commercio
€ probabilmcnlc dall'estero.
(1) Veggasi al capo su gli ornamenti di bronzo.
LE TEnREMARE E LE PALAFITTE DEL PARMEìNSE 129
varamo delle armi di bronzo^ lo quali svelano un' arte più avanzata,
che non era la propria; per queste, dobbiamo pure aminellere una
eccezione, dobbiamo cioè convenire, che venissero loro somministrale
dai popoli pili civili. Lo stesso ci pare probabile quanto ai vasi di
pietra oliare^ poiché questo avviene ancora tuttodì, sebbene al pre-
sente il trasporto della pietra greggia sarebbe meno disagevole che
non in quelle epoche antichissime, in cui strade e mezzi di trasporto
saarseggiavano. Nulla di tutto ciò si potrebbe direnò quanto all'oro,
nò quanto all'ambra. — A'on entro la terra che ravvolge i pali delle
palafitte, né sopra queste, né in verun strato vergine di terramara,
fu dato sinora di rinvenire una sola moneta. Ciò prova: 1.' che il
commercio era di puro cambio di generi; 2." che il popolo che ci
lasciò quelle reliquie, non era ancora giunto a quel primo gradino
di civiltà; non prova però che le genti con cui avea commercio non
conoscessero per anco il denaro, poiché ancora al giorno d'oggi si
esercita di quella guisa la mercatura da'popoli civili co' popoli barbari,
non essendo con questi possibile altro commercio. — Abbiamo ve-
duto a quali paesi esso si estendeva all'epoca delle roariere e pala-
fitte nostre; ora naturalmente ci faremo la domanda con quali nazioni
si praticava dal nostro popolo. Di certo co?i tribù sorelle, per quanto
riguarda il commercio con paesi in cui queste viveano, cioè coi due
versanti delle Alpi, ove, come abbiamo più volle accennato, si sco-
prono reliquie di un popolo, che avea gli stessi costumi e la stessa
civiltà. Per rispetto agli oggetti che esso provedevasi dall' Apennino
0 dal di là di quesla catena montuosa (i), e specialmente negli ul-
timi tempi di sua dimora nella nostra vallea, non possiamo difen-
derci dall'idea, che li ottenesse dagli Etruschi e benanco dai Romani;
poiché non polca certamente sottrarsi dal loro conlatto e dalia loro
civilizzatrice influenza. Di più , noi sappiamo di certo che Etruschi
si estesero dall'oriente sino all'Enza, ove^ a S. Polo, nella sconvolta
ftiariera, s'incontrano avanzi non etruschi delle età del bronzo e del
(1) Dell'aculeo d'istrice inserviente da ;isli'ella di freci;ia parlammo più volle;
ove si provasse che l'istrice non avesse vissuto in que' tempi ne'nostri colli, bisogne-
rebbe ammellere l'esistenza di un commercio da oltre l' Apennino, anche per queste
erlicolo, poiché queir animile ha ora stanza nei paesi di là di quel monte.
9
130 STKOBliL E l'ItiOllINt,
ferro, misti a monumenti decisamente elrusclii (1). Nelle terremare
dell'epoca del ferro rinveniamo anche oggetti che non si distinguono
punto dai romani. Questa medesima opinione dividono puro con noi
e Desor (2) e Schròtter (3), anzi eglino vanno più olire, ammettendo
delle relazioni commerciali tra gli Elruschi e le genti sorelle del
popolo delle terremare sino nell'Elvezia e nell'Austria; anche colà
si scoprono avanzi i quali portano T impronta del valente artefice
losco, e perciò se non sempre, pure comunemente si distinguono dai
non etruschi, anche quando questi sono imilazioni di quelli, come
accade talora ; essendo istinto dell' uomo meno civile di imitare le
opere del più civile: l'influenza civilizzatrice è irresistibile.
CAPO XXIII. Popolo delle mariere e delle palafitte
del parmense. Prima relazione, pag. 18 e 46.
Abbiamo già accennato che le ossa umane, sia nelle terremare,
sia nella terra delle palafitte, sono assai rare, ed ancora più rare
son quelle, che si possono ritenere dell'epoca stessa della formazione
di quelle terre, e del popolo che le accumulò (4). Per lai modo va
a mancarci la prova diretta, antropologica od etnologica , necessaria
per potere stabilire a quale razza spettasse l' uomo in discorso. Nella
lerramara di Torre della Maina (o deli'Amaina) nel Modenese, e pre-
cisamente nello strato più superficiale, vennero raccolti due craniì., i
quali furono illustrati dal Nicolucci (5); sono entrambi brachicefali.
Se potessimo ammettere come provato , del che però dubitiamo for-
;i) Sono cocci, tei rude, trovati «lai prof. Cliifricl, e conservati nel Museo di Reg-
gio deli' Emilia.
(2) Desor, 1. e. pages -JS et 31.
(3) Schròtter. I>ie cliomisclien bestamltlieile dor bronzen in den griibern von Hal-
stau. Wicn, 1861 pag. G.
(4) Il solo osso umano della nostra collezione, clic ci sembra e di quell'eia e di
quel popolo, è un radio, proveniente da Castione, lungo 243 millimetri; da tale mi-
sura si potrebbe arguire, che la persona, cui apparteneva, tocasse V altezza é\ ni. 1,67
circa. Non sono invece rare le ossa di animali, specialmente le cilindriche, con t»i-
■pronle di denli umani.
(5) iNicoLUCci, I. e. pag. i4, l.S tav. 1. — Helto, La stirpe ligure in Italia, Napoli
(80t. Eslrallu dagli Atli della lì. Acmleiuia, Voi. Il, [lag. 27, Tavole MH.
LE TlillUlF.nAKE E I.E PALAFITTE DEL t'AllMENSE l3l
temente^ 1.° che quei cranii spellassero ad individui della genie, che
lasciò le reliquie nella lerramara suddelta . e non già di un'altra
razza, che, secondo noi, popolava il vicino colle, e 2" che le noslre
terreuiare fossero pure stale accumulale dalle slesse genti, come è
probabile, anzi quasi certo; potremmo del pari araraellere, che anche
queste appartenessero al tipo brachicefalo.
Ma se non abbiamo prove dirette, necessarie per stabilire con
certezza a quale stirpe appartenesse il popolo delle noslre terremare,
non ci mancano però oggetti e falli, per l' esame dei quali possiamo
negare con sicurezza la sua affinità con nazioni a noi note, ed affer-
mare invece la parentela sua con altre di razze tuttora dubbie. —
Parlando dei pugnali di bronzo raccolti nelle mariere, indicammo
che taluna lama di colali armi è fusa d'un solo pezzo col manico o
coir anima sua, pure di bronzo. Ora dalla brevità di questi ma-
nichi (1) bisogna dedurre, che l'uomo, il quale li impugnava, avea
mani ben più piccole, che non le persone adulte di bassa statura
della nostra razza. Quella particolarità si osserva anche nella impu-
gnatura delle spade e dei pugnali di bronzo, che si scoprono nelle
stazioni e nei sepolcri dell' eia del bronzo^ in (svizzera (2) e nella
Scandinavia ( 3 ). Crediamo quindi di poterne conchindere , che
l'uomo delle nostre palafitte e delle terremare di quell'epoca era di
una medesima stirpe colle genti coetanee di quelle contrade seden-
Irionali; lasciando ad altri il discutere, se poi queste genli erano di
razza semitica fenicia, arabica, indiana, oppure messicana, o di
qualunque altra razza microchira e piccola (lì-). Nulla possiamo dire
della statura dell'uomo delle njariere durante il breve periodo della
sua età del ferro. Se dobbiamo stare alle osservazioni fatte altrove,
bisognerebbe ammettere, che anche l'uomo, similmente a quanto
rilevammo essere accaduto delle razze di animali domestici, sia, col
progresso del tempo, cresciuto in mole, forza, vigore, ed intelligenza.
(I) Misura massima della impugnatura: 70 a 75 millimelri.
r2) Desou, 1. e, pages 17 el 33.
{3j NiLSSON, 1. e. I. page 23, li. page 2. L'impugnatura di queste armi non sarebbe
lunga più di 55 millimelri! '
(4) Dello, 1. e; Morlot, dans la Recne Savoisienne 1862 p. 57; TroyOìN. Mab. lac. p. 132.
ióì STHOBEI. f. FIGURINI,
Se, come riliensi, il costruttore delle palafitte elvetiche era di stirpe
celtica^ non possiamo a meno di riguardare per tale anche il popolo
che costruiva le nostre, e non solo pei fatti e per gli argomenii ora
addotti, ma sibbene anco per ciò clic andiamo ad esporre. Come
già fu fatto rimarcare, egli possedeva in comune col popolo dell'El-
vezia quasi tutte le razze d'animali domestici, avea costumi simili,
fabbricava stoviglie, arnesi, armi, oggetti d'ornamento quasi identici,
ripetendosi in questi prodolti, ad auibo i versanti delle Alpi, non
solo le forme, ma il gusto e gli ornali, e non soltanto negli oggetti
di semplicità primitiva, bensì anco in quelli di lavoro finito. È ben
naturale che dobbiamo scorgere anche delle differenze, sia nella
qualità dei prodotti, dipendente dalle condizioni locali, sia nelle forme
stesse, e sono queste differenze appunto che danno, specialmente
alle stoviglie nostre, l'impronta loro peculiare, sono l'espressione
dello sviluppo che l'arte prese entro i confini del nostro paese, sia
per indole ed impulso proprii, sia per imitazione di nmdelli più per-
fetti. Quest'ultimo caso pare fosse avvenuto, come argomentammo
altrove, nelle epoche meno remole, quando le genti delle terremare
non poterono più resistere alle civiltà che le circondavano. E perciò
che sopratutto i vasi di terracotta e gli oggetti in bronzo, dell' età
del ferro, a mala pena si distinguono da taluni artefatti etruschi dello
stesso genere; pel quale fatto si viene anche a provare la coetaneilà
delle due nazioni, losca e celtica, o per esprimerci con maggiore
esattezza, la coesistenza loro in Italia per un dato correre di tempo.
E perciò che il Gozzadini giudicava fattura etrusca la necropoli di
Villanova, e gli oggetti che conteneva; avviso nel quale credette
di dover persistere anche dopo il contrario parere che un anonimo
espresse nel Giornale arcadico. Il Gozzadini appoggia specialmente
la sua opinione, se non erriamo, sul fatto che a Marzahollo si sca-
vano già da cinque lustri , insieme ad oggetti identici a (juelli pro-
blematici di Villanova, altri decisamente etruschi, come lo mostrano,
tra varii, le scritture e le pitture delle stoviglie raccoltevi. Noi però
ci permettiamo di fare riflettere in proposilo, non bastare (;he degli
oggetti vengano dissotterrati dalla medesima località, per poter ar-
gomentare che siano il prodotto di uno stesso popolo , ma doversi
LK TKRRFMAnc F. I.K PAl.AMTTK DEL PARMENSE 455
inoltre trovare niisli insieme nello stesso strato; sebbene nemmeno
in questo caso, non se n'abbia ancora la prova assoluta. Ora, come
l'autore stesso confessa, le osservazioni a IMarzabolto non furono, sino
agli ultimi anni, praticate né regolarmente né a disegno, quindi
senza tenere menomamente conto dei rapporti in cui quelle anticaglie
si presentavano (1). Ma dato anche, che queste vi fossero mescolate
nello steso strato con monumenti etruschi, non potremo ancora dire,
che chi ve le pose, sia stato tosco; egli poteva averle avute per com-
mercio dai vicini paesi etruschi (2). Al Gozzadini stesso facea mara-
viglia, come a Villanova egli non potesse trovare né pure una sto-
viglia dipinta, in tanta copia e varietà di figuline, e né pure un idolo,
mentre é noto che gli Etruschi erano mollo superstiziosi; ciò che
egli spiegherebbe colla remota antichità di quelle costruzioni (5). E
lo stesso si ripete ora a Marzabotto, dappoiché vi sì eseguiscono gli
scavi entro il recinto del sepolcreto e sotto la direzione scientifica
dello stesso autore; le stoviglie che vi si scoprono sono identiche a
quelle di S. Polo reggiano e delle nostre mariere dell'età del ferro,
cosi pure lo sono certi arnesi ed ornamenti di bronzo, le fusaiuole, ecc.
Eppertanto si sa, che a ponente dell'Enza non fu ancora dato ad al-
cuno di scoprire un monumento , né un sol coccio etrusco (4) ; cre-
diamo quindi di poter conchiudere, che i sepolcreti di Villanova e di
IMarzabotto, anche quando in essi si rinvenissero degli oggetti luscanici,
ciò non ostante non fossero costruiti da genti tosche. L'anonimo ar-
cadico vorrebbe che il necropolio di Villanova fosse o di Pelasgi, o
d'Umbri o di Aborigeni, o all'incontro di Galli Boi {^). Noi staremo
per questi ultimi, poiché sono di razza celtica come gli abitatori delle
(1) GozzADiNr, 1. e. II. pag. 12. — Nella sconvolta maniera di S. Polo sul Reggiano
si raccolgono stoviglie non elrusche dell'età del bronzo e del ferro, insieme a cocci
indubitatamente etruschi ed a oggetti romani; epperciò potremo noi dichiararli tutti
romani, ovvero etruschi?
(2) Come le ebbe persino il popolo fratello dell' Elvezia, fra le cui reliquie raccol-
gonsi appunto oggetti indubitatamente di fattura etrusca. — Keller, 1. e. V. p. 45.
(3) Gozzadini, 1. e. I. pag. 14 e 36. — In seguito fu scoperto un idoletto femmineo di
bronzo. II. pag. il.
(4) PiGORiNi. Scavi di Traversetolo, pag. 3.
(5) Gozzadini, 1. e, II. pag. ii e 14.
15ft srnoDEL e pigorinj,
palafitte elvetiche; e la nostra opininione viene convalidata dal fatto,
ehe le fibule trovate a Villanova sono le identiche che si usavano
«6 antico e si usano tuttora nella Scandinavia, nella Scozia, nell'ln-
ghillerra (!), ove non pervenne né un Etrusco, né un oggello etrusco,
prima che vi si incominciassero delle collezioni archeologiche; sono
esse del pari identiche a quelle che si scavano dai tumuli preromani
della Svizzera. Già più volte abbiamo insistito sulla somiglianza delle
anticaglie di Villanova e di Marzabolto con quelle di Albano e di Vadena
e di altri luoghi del Tirolo, nonché di Hallstadt nelT Austria, ove,
eccetto che nel sepolcreto di Albano, si scoprono pure <legli oggetti
toscanici o di imitazione etrusca. Noi riteniamo dunque anche questi
monumenti opera di popolazioni affini a quelle, cui si devono le ne-
cropoli di Villanova e di Marzabotto, appartenenti cioè all;i medesima
razza, ben diversa dalla razza cui spettavano gli antichi Toscani. Al
capo delle stoviglie segnalammo già che il Gastaldi avea presentito
il nesso esistente tra i monumenti di Villanova e quelli delle terremare,
delle tombe di Sesto Calende^ della palafitta di Mercurago e di quelle
dell'Elvezia (2). Noi non facemmo che sviluppare maggiormente
questa idea, e portare le pruove in suo appoggio; estendemmo pure
i confini che deve abbracciare: la razza delle terremare si era distesa
dal nord, e segnatamente dall'Austria e dalla Svizzera sin giù presso
Roma (5), nell'ultimo periodo, e dal nord sino nell' Emilia nell' età
del bronzo, come vedremo al capo delle età delle mariere.
Alla domanda se il popolo delle terremare fosse autoctono od abo-
rigeno del paese in cui troviamo queste, crediamo di poter rispondere
negativamente. Egli compare sul nostro teatro già in uno stato di
incivilimento, se lo raffrontiamo alla barbarie che deve da principia
contraddistinguere l'uomo indigeno; egli vive già in quello stadio,
che dicesi età del bronzo. Fra le sue reliquie non evvi mescolanza
di oggetti di metallo con decisamente litici, ciò che avrebbe dovuto
avvenire, se nel nostro paese egli fosse passato dall'uno all'altro
grado di sviluppo; quindi egli deve avere percorsa altrove la sua
(1) GozzADiNi, 1. c. I. pag. 34.
(2) Gastaldi. Nuovi cenni, eie. pag. 83.
(3) Come ne fa fede il sepolcreto di Albano.
i,F TrRRr.MAni- f ir i'ai.auttf opi. parjifnsr 155
epoca della pietra. Di più, con lui vivono delle razze di mammiferi
domestici, delle quali non rinveniamo lo stipite selvaggio, che fuori
del nostro paese: egli vi venne adunque con mandre di animali, i
cui avi erano stati domali ed educati in altra contrada ; non poten-
dosi ammellere per quelle età remote, che egli se le avesse procurate
per commercio. ■*
Indicati i motivi per cui non Io riteniamo autoctono^ ma immigrato ,
dobbiamo stabilire la contrada, donde ci è venuto, poiché se riusci-
remo a fissarla, otterremo implicitamente una prova in appoggio
del detto assunto. Mostrammo nelle pagine precedenti quale somi-
glianza corra tra gli artefatli suoi e quelli del popolo delle palafitte
dei due versanti delle Alpi; mostrammo pure che di là di questi
monti esistevano, in età più remote, gli stipiti selvaggi di varii mam-
miferi domestici de! popolo delle tcrremare; riteniamo quindi dì po-
tere logicamente dedurre che egli stesso di là calasse nella nostra
pianura (t). in que' paesi difatti egli vivea sino dalla età della pietra
che vi durò a lungo; e più ci scostiamo dalle Alpi, meno avanzi di
quell'epoca ci si presentano, sinché toccala la nostra pianura, non
ne rinveniamo più che qualcuno eccezionalmente. Questa scala de-
crescente della copia di oggetti litici non può non segnare il lento
dilatarsi del popolo delle mariere dalle y^lpi infino a noi. Epperciò
siamo di avviso, che le terremare debbano esistere anche a setten-
trione del Po, poiché non può mancare l' anello che congiunga queste
alle palafitte dei laghi lombardi e delle torbiere dell'alto Piemonte:
(1) Il Gastnlrli, alla pag:. 6 flei Nuovi cenni, ete. enumerava fra gli oggetti dell'età delia
pietra raccolti presso Imola, anche delle piccole macine di talcoscisto granalifero, che
Mon può provenire se non dalle Alpi piemontesi. Siccome di colali macine ci furono
donati de' pezzi, rinvenuti nelle nostre mariere, cosi nella Prima relazione, pag. 46,
asserimmo, che il popolo prestorico d'Imola e quello delle mariere le avesse portate
seco, discendendo da que' monti nella valle nostra. Ma studii posteriori e ricerche
proprie ci hanno persuasi, che que'frantumi di macine non si scavano che dagli strali
superiori delle mariere; di più conosciamo delle macine di quella roccia decisamente
romane. Per cui riteniamo, che i pezzi di esse trovati ad Imola, vi fossero associati
cogli oggetti litici soltanto accidentalmente, oppure sebbene nello stesso luogo, vi gia-
cessero a difTerenli livelli. A proposito osserva il Lioy nel Politecnico voi. XXI p. 236,
1864, che esse indicano il dominio dei Romani nella vallata di Aosta, poiché se u«
trovano i frammenti fino nell'Italia meridionale.
i56 STUOBKL V. PIGOniM,
costruzioni nelle aqiie ai piedi delle Alpi, sin da principio della im-
migrazione; stazioni aquaticlie , ed all'asciutto dippoi , nella pianura
padana. Dell'epoca in cui ebbe luogo questa immigrazione, diremo
qualche cosa di più nel capo seguente ed ullimo (1).
Se volgiamo lo sguardo alla caria topogralica che accompagna
questa relazione, vediamo sin dove il popolo delle terremare piantò
le sue capanne , ossia quale fu Veslensione della popolazione nostra
in quelle remote epoche; ne parlammo già, come di dovere, al capo ili,
al quale perciò ci riferiamo. Supponendo per ipotesi, che in media
ogni una delle 55 stazioni fosse abitala da 300 capi, che è il massimo
che possiamo ammettere, avremo una popolazione di 161500 anime
su 2500 chilometri quadrati, che tale è l'eslensione delle mariere del
Parmigiano, ossia la densità della popolazione di allora non toccava
quasi la quindicesima parte della attuale; si possono calcolare sette
abitanti per ogni chilometro quadralo.
Parlando delle industrie del popolo delle mariere, sostenemmo,
con Keller (2) ed altri, che esse, e la civiltà in genere, non progre-
discono d'ordinario a sbalzi; che non ogni nuova èra viene inaugu-
rala dalla invasione di nuove razze e Hai conseguente sterminio di
altre, come si volle sostenere da taluno per le età prestoriche e prero-
mane, ma tuttalpiù, e solo talvolta, sono quesle tracciate dalla sovrap-
posizione di razza a razza, o dall'amalgama e dalla fusione loro; che
quindi la storia del progresso non può essere, come si vorrebbe^ una
storia di continue migrazioni, almeno non per certi paesi. Infatti pel
popolo in discorso non si verifica. Egli appare nella inabitala nostra
pianura, quindi nulla trova da sterminare, vi si perfeziona, e poi si
fonde coi popoli vicini, di lui più civili, vogliam dire cogli Etruschi
e poi coi Romani, come risulta dallo studio de'suoì avanzi, e naturali
ed industriali, del quale abbiam reso conto sin qui; infine viene as-
sorbito e scompare. In sul principio almeno, dovette pure venire a
contatto^ per quanto sembra con un'altra razza, coi nostri Aborigeni
(1) L'uomo delle terremare varcò le Alpi prima che il popolo cui apparteneva pos-
sedesse nel suo gregge il nostro majale, quindi prima dell'età del bronzo o sul prin-
cipio delia medesima.
(2! Keller, I. e. paR. 56.
LE TERRnMAKE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE 137
ossia co'Lifjyn., se cosi vuoisi (1), i quali vagavano quasi solo pei colli e
pei monli nostri, e non conoscevano ancora il metallo, mentre il po-
polo delle terremare, come provammo, sino dalla sua immigrazione,
usava armi ed arnesi di bronzo. E con ciò si spiega, come le armi
di pietra rinvengansi disperse per 1' Apennino, mentre nella pianura
sono rarissime (2), né quasi mai si trovino nelle terremare, che sono
appunto le reliquie del popolo di cui ragioniamo, il quale, conoscendo
già l'uso di una materia più idonea, cioè il bronzo, sdegnava di
servirsi della pietra.
Alcuni vorrebbero sostenere la loro teoria delle successive inva-
sioni e distruzioni di popoli, corrispondenti alle tre grandi epoche
della pietra , del bronzo e del ferro , delle quali tratteremo quanto
prima, col fatto che nelle stazioni di quelle epoche si ravvisano ab-
bondanti tracce di incendii (3); e noi pure le abbiamo trovate nelle
nostre palafille e terremare, e segnalammo specialmente quelle os-
servate a Caslione. Ma faremo riflettere col Keller (4) che quelli in-
cendii non provano per nulla il loro asserto^ poiché sappiamo che le
capanne di quelle genti erano costrutte di legno, argilla e paglia, e
non si può dare un paese composto di colali abituri, il quale durante
i diversi secoli della sua esistenza non sia abbrucialo una o più volte,
sia per caso, sia per risse intestine.
CAPO XXIV. Epoca delle palafitte, delle terremare e dei sepol-
creti (né etruschi, né romani) dell'alta Italia. Prima relazione, p. hi.
Carta topograGca.
Prima di entrare nell'argomento speciale, crediamo opportuno^ ad
ogni buon fine, di accennare, come la parola epoca in questo capo
non debba intendersi nel suo senso assoluto e generale, storico o
cronologico, ma piuttosto in un significato speciale e relativo al
paese, al popolo, all'individuo benanco. Essa serve ad indicare un
(1) NicoLucci. La stirpe ligure, ecc. già citato.
(2) Prima relazione, pag. 50 noia 2.
(3) TnoYON. Fouillesà Concise, p. 5. — ffabitations laeustre$,ii. 324. — Desor, 1. cp. 31.
Ci) Kellbb, 1. e. V. pag. 56.
138 smoDiL r. pigoiiim .,
determinato stadio di sviluppo nel progresso civile di un popolo, il
quale stadio non è necessariamente contemporaneo allo analogo di
altri popoli, può precederlo o seguirlo; nò tulli i popoli passano per
lutti gli stadii, percorsi da uno o più di essi. Di più la slessa razza
in un dato paese non si svolge conformemente e contemporaneamente
che in un allro, e ciò tanto per motivi locali fisici, quanto per le
influenze di contatto con altre razze. Non basta, può avvenire che
la massa di una j>opolazione non abbia ancora varcato i limili di un
dato stadio, mentre alcuni individui od una casta privilegiala toccano
già ad uno stadio più avanzalo. Spieghiamoci con esempi. Ognuno
oramai sa, approssimativamente almeno, quali gradi di cultura si in-
dichino colle parole: età delia pietra, del bronzo (o del rame), e del
ferro. Or bene, soltanto la prima di queste epoche è generale, come
lo è l'istinto umano di adoperare gli stessi mezzi per appagare gli
stessi bisogni; però, mentre alcuni popoli, ancora prima che inco-
minciasse la nostra storia, erano già progrediti alla seconda ed alla
terza età, noi conosciamo pur luttodi, di fronle a popoli cotanto civili,
delle genti, che vivono tuttora in piena età litica. E queste medesime
genti, pel contatto coi popoli civili, passeranno addirittura da quella
età alla terza, ossia del ferro, senza dovere prima traversare la se-
conda, la quale non esisle ora quasi in alcun paese (t). E quanto
noi osserviamo accadere atlualmente, dobbiamo pure ammettere che
sia avvenuto anco pel passato, nelle età più remote, sebbene entro
limiti più ristretti. Se in talun paese e presso certi popoli 1' età del
bronzo era cessala prima della nostra storia, altrove invece continuò
ancora, ed all'epoca de' Romani, e nel medio evo, ed anehe dopo,
come la corrispondente età del rame nelle Americhe. In alcune con-
trade, p. e. nella Scandinavia, il periodo del bronzo, ossia l'età fe-
nicia di INilsson, durò assai a lungo, avendovi incominciato, mentre
vi esistevano tuttora l'uro e le tesluggini, e continualo sino a 300
anni avanti Cristo (2). Ma va notato inoltre, che durante quest'epoca
(1) Nel paese di Quivir in America « le fer maiique, mai.s on y substituelle cuivre.
EiCHTHAL iieilalRw. nrchéol. Sept, 4864, pnp;e 499. Nola aggiunta dopo la lettura.
{9Ì Nir.ssoN, I. <;. 11. page 2-ri.
, l,F TEnin,MAnE e le palafitte dei, PAnMF.NSE 139
]a massa del popolo viveva tuttavia nell'età della pietra (l). Nella Sviz-
zera all'incontro, secondo taluni (2), il ferro sarebbe già stato in-
trodotto almeno 1000 anni prima dell'era volgare, vi ebbe dunque
un'età del ferro preatoricu^ vale a dire, anteriore alla nostra storia.
Stabilito per tal modo il valore da darsi alle parole epoca od età,
passiamo a determinare quella o quelle delle terremare e delle pa-
lafitte nostre, s'intende, colla pura scoria dei monumenti e degli
avanzi naiurali. Abbiamo più volte detto, che le ascie di pietra non
s'incontrano che eccezionalmente nelle terremare (due sole sinora),
e nelle palafitte nostre non ne fu scoperta ancora alcuna. Nessun
manico né di corno cervino, nò di legno, da adattarsi a cotali ascie,
potè sinora essere rinvenuto in quei depositi, mentre vi sono comuni
gli altri oggetti fabbricali con quelle medesime materie. Così pure
non si trovò in essi alcun'altra arma od arneàe veruno caratteristici
della prima età, poiché le frecce di selce (3), i frantoi, le macine, i
dischi forati ed altri si raccolgono anche fra le reliquie della età del
bronzo, a motivo del passaggio graduato da una ad altra epoca; anzi
gli utensili or nominati, secondo taluni (4), distinguerebbero, in qual-
che contrada, gli avanzi dell'età del bronzo. Sappiamo che nell'epoca
litica gli animali selvaggi erano predominanti ; fra gli avanzi delle
nostre stazioni preromane abbondano invece quelli dei mammiferi
domestici (5); dobbiamo quindi conchiudere, anche per questo fatto,
che esse non spettano ulVetà della pietra. Ciò fissato, conviene deter-
minare, se la loro origine rimonti all' epoca del bronzo, oppure solo
a quella del ferro, e se, dato il primo caso, esse durarono sino nel
periodo del ferro, o benanco sino a quello della storia. Quanto alle
palafitte nostre, essendo coperte da terramara di due metri e più di
spessore, in cui non si scoprì avanzo alcuno di oggetti di ferro, è
H] NiLssoN. 1. e. I. page 26.
(2) MoRLOT. Revue Savoisienne 1862 page 54.
(3) MonLOT. Revue Savoisienne 1862 page 54.
(4) Jahn ed Uhlmann I. e. pag. 31.
(5) La mancanza degli avanzi di Castoro, clie non sono invece rari fra le palafitte
del lago di Varese e dei laghi della Svizzera , non dipende , per quanto ci sembra,
tanto dalla minore età delle nostre palafitte, quanto dalle diverse condizioni locali
pelle nostre a(iue, meno propizie alla dimora di quel rosicante.
l'*0 STI\OBF.I, E PlfiOIUM. •
fuor di dubbio, che i loro abitatori non vedessero la fine dell'età del
bronzo (1). Di terremare possiamo distinguere tre sorla, quanto alla
età e durata loro, cioè: terremare che ebbero principio e fine nella
età del bronzo; terremare la deposizione delle quali incominciò nel-
l'epoca del bronzo e continuò anche in quella del ferro ; finalmente
terremare dell'età del ferro soltanto. (2) Fra queste e fra le seconde,
avvene alcuna, gli accumulatori della quale sembrano aver veduto
le falangi romane.
Ora diamo le prove positive di quanto asserimmo. Rispetto alle
palafitte, scorgeremo una prova speciale della loro età nel modo con
cui sono tagliati, accuminati ed impiantati i pali, modo ben diverso
da quello, che nella Lombardia e nella Svizzera si usasse nel periodo
litico (3). 1 pali sono di solito o tronchi sottili o tagliati pel lungo,
rozzamente sì, ma bene appuntati, non inipiantali in mezzo ad am-
massi di ciottoli, ma nel limo. Un'altra prova, chele palafitte nostre
e le terremare non spettano all'età della pietra , l'abbiamo nelle
forme e negli ornati delle stoviglie, ove le confrontiamo colle litiche,
e di Lombardia e dell'Elvezia; non volendo, per amore di brevità,
entrare in particolari, rimandiamo al capo delle stoviglie, quanto ai
nostri depositi, ed ai lavori di Keller, Troyon ed altri (i), (pianto ai
vasi dell'età della pietra delle stazioni lacustri elvetiche, coi quali
è da istituirsi il confronto; ed invitiamo pure a visitare il Civico
Museo di Milano, per esaminare le stoviglie raccolte nel lago di Va-
rese, che ivi si conservano, delle quali attendiamo con impazienza
una illustrazione da parte dell'esimio geologo, nostro segretario, pro-
fessore Sloppani. Se ricorriamo agli avanzi naturali per de' lumi in
materia, non incontreremo fatti decisivi, però di colali che rafforzano
le prove da noi desunte dagli oggetti delle industrie. Lo stalo di car-
bonizzazione delle nostre biade è meno avanzato, che non sia quello
(1) Fu già ncconnalo, come questa circoslanza non basti a provare clie le nostre pa-
latine siano anteriori a tutte le terremare.
(2) Veggasi la carta topografica.
(3) TaoYON. Fouilles faites à Concise, page 5. — Desor, 1. e. page 10. — Angelccct,
ì. e. pag. 7.
li) Jahn ed Uhluann. I. e. pag. 31. — De.som, I. e. pago 18.
LE TF.ttlU-MAUE E LE l'Al.AFITTK DKL PAUnEiNSK 1 'l l
pei cercali raccolti nelle palafitte svizzere dell'età litica, come ^ fu
avvertilo a suo luogo. Nelle terreniare non sono rari gli avanzi di
cavallo, mentre lo sono nelle stazioni elvetiche del periodo prccilalo;
in (|nelle terre troviamo persino ossa e denti di asino, le quali, se
non mancano, come parebbe, nei delti deposili litici, vi si incontrano
almeno rarissime. SlabiIHo per prove negative e positive, che le ter-
remare non furono accumulate prima dell'età del bronzo, ovverosia
prima che il popolo, cui le dobbiamo, conoscesse ed usasse il bronzo;
indichiamo i caratteri ed i fatti, pei quali saremo autorizzati a con-
chiudere logicamente , se la deposizione di certe mariere cessasse
piuttosto prima dell'uso del ferro, che dopo. Saranno specialmente
le stoviglie, che ci serviranno di scorta, poiché la mancanza degli
oggetti di ferro non costituirebbe che un indizio puramente negativo.
Abbiamo già ampiamente enumerate le differenze che notansi nelle
stoviglie caratteristiche dei due periodi , segnatamente rispello al
modo di foggiarle, al grado di coltura, allo stile degli ornati (l); ci
dispensiamo quindi dal tornare superfluamente sul tema. Sappiamo
poi dalle analisi isliluite in altri paesi (2), che il bronzo dell'età di
questo nome non contiene mai zinco; e consta del pari per gli studii
fatti altrove, che gli oggetti di argento e di vetro (3), le monete, le
sigle ed i caratteri contraddistinguono i monumenti e le reliquie del-
l'epoca del ferro; però noi slessi non abbiamo sinoia incontrali co-
tali oggetti, nò scorti que' caratteri nelle terremare, nemmeno in
quelle, che riteniamo ciò non ostante, e per altre prove, in tutto od
in parte, di quel periodo. In esso aumenta la copia degli animali do-
(Ij A<1 ogni buon conio ricordiamo puro clie il passaggio da un'epoca ad un'altra,
sia in paleontologia che in paletnologia, e graduato, e lo é del pari il corrispondente
perfezionamento delle industrie. Ed accade quindi talora, die a mala pena si riesca a
distinguere le stoviglie di una data età da quelle della età, che immediatamente la
precede o la segue; difficoltà cui accennava di già Troyon nella memoria poco fa ci-
tala alla pagina 11. — Secondo quanto rileviamo dall' articolo di De Filippi sui tepe
della Persia, parebbe che anche questi depositi spellassero a due o più epoche; poiché i
cocci in essi sepolti spellano a due tipi diversi di stoviglie, come altrove si disse.
(2) ScHnoTTER, 1. e. pag. 7. — Vo.\ Fellenderc L. R. Analysen von antiken bronzen,
V. fortselzung, pag. 3. — Bern.
(3) MiintoT nella Rccac Savoi>iii:nne, 18Gi2. (ug. 53.
Ift2 sriiom;i. e imgouim,
mestici più grandi e più vigorosi, come di una razza grande di cane
della nostra pecora comune; però se ne trovano già le tracce sulla
fine dell'eia del l)ronzo . .. . sempre per quella legge generale del
progressivo, lento e non interrotto sviluppo del mondo sì tisico che
intellettuale. Lo slesso pare sia avvenuto della nostra gallina, poiché
anche di questa rinveniamo già qualche avanzo fra le reliquie del-
l'età del bronzo. Ma la frequenza di essi, come pure dei residui
della pecora comune e del (;ane grande, ci sarà pur sempre un in-
dizio, che i deposili che li contengono sono probabilmente dell'età
del ferro. E per questi falli, e per le deduzioni che ne traemmo,
fummo appunto posti in grado di stabilire la distinzione delle terre-
mare sopra esposta, e per essi pure, come altrove già avvertimmo,
e senza timore di errare, giudichiamo dell'epoca del ferro i sepolcreti
più volte nominali di Vadena (1), Sesto Calende (2), Villanova (3),
Marzabollo {U) ed Albano (5).
Ma se non riesce difficile il potere decidere, se un deposito arlifi-
ciale siasi formato nell' uno, piuttosto che nell'altro dei delli periodi,
ci fu invece sinora impossibile di stabilire con certezza, ossia con
falli positivi, se le mariere della età del ferro siano preromane o
romane (6), vale a dire, se durante la loro deposizione i Romani
avessero già preso possesso delle nostre contrade , oppure non vi
avessero ancora piantate le vittoriose loro aquile. Ciò dipende dalla
circostanza, che colali depositi sono per la maggior parte o sedimen-
tarli 0 sconvolti, e di poco spessore. E vero che, nei vergini, man-
{{) Vi 3i riiiven^'ono collelli e (ìbulc di ferro, insicmo ad oggeUi di oniamentu ia
bronzo.
{■■2) Insieme a vasi ben colli, lavorali al torno, scavossi quaiclie arnese di ferro.
(3) Coltellacci e ferri di lancia, stoviglie con sigle, uova di gallina. Gozzadini, 1. e.
(4) Le stoviglie vi sono ben C(Hte, simili a quelle di Villanova; si trovarono con
esse globetli di vetro, ossa della pecora comune e del cane grande.
(5) Perle di vetro azzurro, stoviglie con ornali a meandro e labirinto, con caratteri
runici. Tambiìoni, 1. e. — Una figurina rozza di creta, stile da scrivere. Visconti, 1. e.
Tavola 4.
(6) I monumenti dei romani stessi o non si trovano nelle mariere, o se vi si trovano
sono ivi interrati, e pel solito, soltanto negli strati superlìciali. — Nel presente lavoro
usammo sempre dell'aggettivo prerowajie nel senso suo più Iato, talora quasi sino-
%iimo di non roviano.
LE TliKllLMAUC: E LE PALAMTTIì DììL i'AHSltlSSE ilio
cano monete, monumenli con lettere, oggetti decisamente roniani,
Ina questo è un fatto, il quale, sebbene sembri appoggiare l'opinione,
che quelle mariere non siano dell'epoca romana o galloromana, pure
non ne fa prova. Parlando delle stoviglie o dei vasi ollari, abbiamo
qua e colà accennalo alla somiglianza che corre fra questo vasel-
lame delle terremare e quello indubitatamente romano; e perciò ec-
coci tolto un altro criterio pel giudizio relativo. Nel capo precedente
mostrammo come gli oggetti, e sopratulto le stoviglie delle mariere
in discorso, siano più o meno simili a quelli dei sepolcreti or nomi-
nati; or bene, in questi non evvi nulla di romano, salvo qualche og-
getto in quello di Albano, le reliquie del quale presentano appunto
le minori affinità cogli avanzi dell'industria celati nelle nostre terre-
mare dell'epoca del ferro. Da ciò si potrebbe conchiudere, che queste
provengano dallo slesso popolo che costrusse le dette necropoli non
solo, ma siansi anco accumulate nello stesso tempo in cui queste si
fabbricarono , ossia contemporaneamente alla dominazione etrusca,
poiché vi scorgemmo degli oggetti etruschi, o di imitazione etrusca.
Avvertiamo per altro sin d'ora, che non si accordano i due relatori
in questa slessa opinione, come vedremo in seguito.
Per porre termine al ragionamento sali' età delle palafitte e delle
terremare nostre, dobbiamo ancora tentare di stabilire la durala delle
epoche e la cronologia assoluta delle medesime nel nostro paese.
Quanto alla prima possiamo asserire con fondamento, che l'età del
bronzo vi durò a lungo relativamente a quel periodo dell'epoca del
ferro, che è rappresentato dagli avanzi delle terremare; poiché, come
sappiamo, i depositi di quest'epoca sono poco polenti, contengono
pochi cocci, poche ossa , mentre le terremare dell'età precedente
offrono uno spessore di più e più metri, e sono ricche di avanzi.
Le terremare dell'età prima, esse slesse, non trovansi per lo più
molto al dissolto del terriccio, nemmeno nella pianura e nelle località
esposte alle inondazioni dei torrenti, ossia vicine ad essi; questo
fallo non appoggerebbe l'ipotesi di una antichità mollo remota, che
si volesse accordare a quei deposili. Non vi sono però dati sufficienti,
per potere determinare geologicamente il secolo, al quale rimontano
le palafitte e le prime lenemare, e meno ancora per slabilire il se-
Ikt STItUDEL t PIGORI.M,
colo in età quelle cessarono di essere abitate, e queste di venire ac-
cumulate. Ma nemmeno le prove archeologiche e le storiche ponno
reggere appieno alla severa critica. Ci limiteremo quindi a richia-
mare quanto già esponemmo nella prima illazione alla pagina^ 49 e
seguenti , poiché 1' offertavi spiegazione storica delia immigrazione e
della dimora nelle nostre contrade e della scomparsa da esse del po-
polo delle mariere, che ritenemmo de' Galli Boi^ ci send)ra la piìi
probabile (l). Se nelle nostre ricerche avessimo preso ad unica guida
il filo di storiche tradizioni, incerte e confuse, potremmo avere com-
messi grossolani errori; ma avemmo anche riguardo alle risultanze
di fatto, e tentammo di porre d' accordo le une colle altre (2). Altri
faccia pure risalire le nostre palafitte e terremare ad un'epoca molto
più remota (3); noi gli chiederemo soltanto la spiegazione di questo
fatto: sotto i monumenti romani, nel nostro paese, non riìneniamo
altri avanzi, fuorché quelli che formano il soggetto di questa relazio-
ne; è fuor di dubbio che prima dei Romani esso fosse abitato dai Galli
Boi, quindi consideriamo quelli avanzi siccome monumenti boi; poi-
ché non possiamo comprendere, come di questi non ci sia rimasta
alcuna reliquia, alla quale conclusione noi sarenuuo tratti, ove non
ammettessimo che lo sono appunto le nostre pnlafUle e terremare.
Finqui i due relatori sono pienamente d'accordo; ma, come toccavasi
poco fa, insorse fra loro una discrepanza riguardo alla cronologia
dell'ultima epoca delle mariere. Uno di noi espresse già in altro la-
voro (4) l'opinione, che i Galli ìhi vivessero ancora in piena età del
bronzo, allorché furono soggiogati dai Uoraani; per cui le lerremare
con oggetti dell'età del ferro sarebbero state accumulate dai Boi rimasti
in paese dopo la sconfitta loro toccata pei Romani, dai quali avrebbero
appreso l'uso del ferro; queste terremare apparterrebbono quindi al-
(1) Vedi anche Pigoiuni. Scavi di Traver setolo, pag. 7.
(2) Secondo Tito Livio 1 Galli scesero in Italia invitali dalla squisitezza du'vini. -^
Ebbene fra gli avan/,i delle palafitte non sono rari quelli della vile, mentre non se ne
scoprirono finora nelle stazioni lacustri dell'Elvezia.
(3) Desor, 1. e. pagos 22 et 24.
(4) PiGoniNi. Abilazinni ìacnatri della Soizzera, nella Rivista contemporanea, aprile
lS6l^, specialmente ;)lla pag. 0.
LE Ti:iUii:51\l'.C K LE PALAl'ITIK DLL l'AI\Mtr<6E 148
vepoca romana o galloromana. L'allro di noi, siccome naturalista, in-
clinando a correggere le storie secondo le risultanze de'falli, anziché
accomodare la spiegazione di questi alle esigenze delle tradizioni sto-
riche, tanto meno fcdedegne quanto più antiche (1), inclinerebbe ad
ammettere, che i Boi conoscessero il ferro, pria di misurarsi coi Ro-
mani, e che quindi le lerreniare dell'epoca del ferro siano preromane,
almeno in parie. Si noti però, che non si deve intendere qui l'età del
ferro nel senso ristretto di Mlsson, cioè quella età in cui non si fa-
ceva pili uso di armi di bronzo, poiché questa non cominciò nell'Eu-
ropa meridionale, che pochi secoli avanti Cristo (2), I fatti che mi-
litano in favore della opinione, che le terremare dell' epoca dei ferro
possano essere preromane, furono già segnati in questo stesso capo.
Le necropoli di Villanova, Marzabotto e Vadena non contengono punto
oggetti romani, invece insieme a qualche oggetto di ferro, stoviglie
e bronzi riguardati piuttosto per etruschi, sebbene dai decisamente
etruschi alcunché differiscano. Le stoviglie ed i pochi bronzi raccolti
nelle mariere in discorso (3) sono identici a quelli delle dette ne-
cropoli; quindi, secondo ogni probabilità, appartennero allo slesso
popolo e furono deposti da lui nella stessa epoca di sviluppo, in
quella del ferro nel senso più ampio sopra addottalo, e mentre, anzi
che coi Romani, si trovava a contatto cogli Etruschi , dei quali od
ebbe oggetti per commercio, o li imitò. Le terremare dell'età del
ferro potrebbero adunque, almeno in parte^ dirsi galloetrusche ^ ed
il loro principio rimonterebbe perciò a qualche secolo più indietro (4),
divario invero di poco momento in istudii paletnologie!.
Termineremo la relazione, che riuscì più estesa di quanto desi-
deravamo e di quanto per avventura si conveniva, colle espresse di-
chiarazioni :
che non intendiamo di applicare i risultali delle nostre ricerche,
(1) Quanta fede meritino le storie, anche meno antiche, viene provato dagli studii
recenti intorno a Guglielmo Teli, pei quali questo supposto eroe non sarebbe che un
mito.
(2) NiLssoN, 1. e. II. page 5.
(3^ Che non contengono però, come sappiamo, nemmeno un sol coccio etrusco.
(4) GozzAoiNi, 1. e. I. pag. 23 e II. pag. 11, reputa il sepolcreto di Villanova pres-
sappoco antico quanto e il secondo re di Roma (700 circa avanti l'era volgare).
10
146 STROBEL E PIGORINI, LE TERREDARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE
ossia le nostre deduzioni, ad altri depositi fuorché alle terremare, e ad
altri paesi fuorché alla provincia di Parma; salvo, ove noi stessi in
questo lavoro avessimo allargato il campo delle applicazioni relative;
che:
non teniamo troppo alle nostre deduzioni , sebbene siano basale
su fatti numerosi e diligentemente e scrupolosamente studiali; per
cui saremo sempre pronti a ritraltarci, ove ulteriori fatti ed osser-
vazioni più estese, diligenti e minute ci persuadessero di avere errato-.
APPENDICE
Palafitta di Parma
Non è ignoto come gli storici e gli archeologi, che successiva-
mente si occuparono nel ricercare l'origine della città di Parma, e
il nome delle genti dimorate primamente ov'essa sorge, sieno divisi
in due differenti sentenze. Gli uni, appoggiati al passo di Livio in
cui, discorrendo delle colonie Parma e Modena, dice che esse vennero
a piantarsi in agro qui poxime Boiorum anfea Tmcorum fuit^ cre-
dono che debba Parma la sua fondazione agli Etruschi. Gli altri, per
converso, e sono i più, interpretando al lume di una piìi sana critica
quella vaga tradizione dal padre della romana istoria raccolta, riten-
gono che mal possa affermarsi, avere gli Etruschi fissato alcun centro
sociale nella nostra provincia; e avvalorano le loro argomentazioni
coir altra prova, di non avere mai ritrovato in quel di Parma, alcun
vestigio che ne attesti il soggiorno e il dominio tra noi tenuto da
quei popoli. Noi pure fummo testé posti in grado di confermare ciò
pienamente, imperocché avendo praticate delle trivellazioni per quasi
tutta l'estensione dello spazio occupato dalla città romana, al disotto
dello strato di quell'epoca, non discoprimmo che terreno vergine.
Questa osservazione anzi, oltre chiarire che non esistono menoma-
mente traccio di costruzioni etrusche sotto la città, ne condusse a
sospettare erronea un'altra ipotesi, ammessa concordemente dagli
storici ed arsheologi nostri, che cioè il suolo dove Parma fu eretta,
fosse antichissimamente un vasto paduie, e quindi inabitabile. Le
nostre trivellazioni avendoci dimostrato un sottosuolo asciutto, incli-
niamo a dedurre che, nell'epoca di cui si tratta, questa parte della
provincia fosse piuttosto una landa incolla, che non una palude.
L'Affò e il Lopez meglio d'ogni altro ribatterono l'opinione di coloro
i quali parteggiavano per l'origine etrusca, ma fissi essi pure nell'idea
che aque stagnanti ingombrassero tutto il paese, vennero nell'avviso,
che nessuno avesse potuto perciò occuparlo, prima che i Romani asciu-
gate ne avessero le paludi ; quantunque però l'Affò non fosse del tutto
lontano dal credere che qualche vico gallico potesse esservi sorto.
118 STROBF.L E PIGOniNI ,
In tali ipotesi pareva impossibile, fino al principio del corrente
anno, il pronun/iarc una definitiva sentenza; ma contro la generale
aspettativa, sebbene conforme alle supposizioni da noi espresse nella
seconda relazione, vi si potè giungere, non appena che la R. Deputa-
zione di Storia Patria Parmense volle favorirci i mezzi per tentare
uno scioglimento della quistione. Da questo ne derivò la conclusione,
da uno di noi già riferita publicamente (1), che entro il circuito delle
mura della città nostra esista una palafitta, testificante che qualcuna
delle tribù, fra noi calate d'oltr'Alpe nell'epoca del bronzo, e anterior-
mente alla deduzione delle romane colonie, avesse qui fissala sua dimora.
Nord
Sud
A. Scavo eseguilo noi giardino di casa Mauri-
a. b. e. ci. Punti ove colla trivella s'incontrò la palafitta.
e. Ponte?
a. p. Traccio di torrono uliginoso .senza pali.
(ì) Gazzella di Parma, 18G4, n. 03. — Giornale delle Aljn, degli Appennini^ e dei
Vulcani. Anno I. p. 116.
^2) Ne! mezzo della figura non devo leggersi Borgo Talenzio , ma Borgo Valerio.
ì.K TFRr.i:si\RF. i: i.n: paiafitti: dkl rAiuiF.NSr: 149
La palafìlfa di cui è parola, si distende sotlo il (juar(ierc nord-est
della ciKà, ed occupa all' incirca una lunghezza di metri 200, sopra
una larghezza di metri IfiO (l). Non appena avemmo levalo il lerriccio
vegetale, della potenza di 0,90 ni. sotto del quale giacevano terre-
colte romane, incontrammo il cumulo della terramara di metri 2,20
di altezza, che, come a Castione, copriva lo strato della terra uligi-
nosa, misurante metri 3, in mezzo alla quale Irovaronsi i pali.
Della terramara non abbiamo a dire alcuna cosa di nuovo; la sua
conformazione, gli oggetti e gli avanzi organici da essa scavati, nulla
presentano di singolare, opperò ci basta riferirci a quanto avemmo
ad esporre sulle mariere in generale. Né merita particolare attenzione
la terra uliginosa che avvolgeva i pali: viene costituita dagli stessi
organici elementi che notammo nel ricercare i componenti della
terra torbosa di Castione; in essa pure constatammo l'assoluta man-
canza di erbe palustri, sicché ne venne confortalo il nostro avviso
sulla formazione di cotali bacini sparsi nell' Emilia, entro cui furono
confitti de' pali, nell'epoca del bronzo. Il fondo poi del bacino della
nostra palafitta è, come in Castione, marnoso, e colla sua pendenza,
che si fa sempre maggiore verso il centro, segna la pendenza della
fossa slessa; laonde mentre fa mestieri, presso il lembo, discendere
a mala pena cent. 50 per dìscojìrire il fondo; nel punto centrale lo
si ritrova a sette metri.
/ po/«, formali da pianticelle (2) di olmo e quercia sfrondate, con
rozza punta dall' un de' capi, hanno una disposizione diversa da quelli
di Castione. Sono piantali in fde, distanti le une dalle altre circa me-
tri 0,60, mentre é interposto uno spazio di circa m. 0,30 fra i pali di
ciascuna fila, — Le file stesse ora constano di pali lunghissimi (quasi
metri 4), e ciò rare volte, ora di pali assai brevi (2 metri circa), e
queste nel maggior numero. Del qual fatto ne parve di trovare una
spiegazione nell'imaginare che sulle seconde si distendesse un assito
oggi pressoché del tulio scomparso, mentre le altre presentassero un
sostegno, a cui raccomandare le mal sicure capanne.
(1) Il bacino entro il quale fu piantala, sembra avere avuto approssimativameiile
l'pslpnsione di metri 280 su 300.
(2) 11 palo maggiore area un diametro di 23 centimetri.
150 STRObEI. K piconiNi ,
Ma la ragione che fa noverare la palafitta di Parma fra le più
singolari, fino a qui, nell'Europa discoperte, si è il fallo di rinvenirvi
due ordììii di pali; i primi sono confitti nel fondo marnoso, nella
terra uliginosa, i secondi. E ben naturalo il ritenere, che si piantasse
un secondo ordine di pali, ossia che si costruisse una seconda pala-
fitta sopra la prima, perchè non era più concosso abitarvi all'asciuto,
sia per un alzamento delle aque del bacino, sia, fors'anco, per una
naturale inclinazione della palatina primitiva. Particolare considera-
zione poi dovemmo porre al fatto , che nell' estremità occidentale
della palafitta osservansi le file dei pali andar mano mano restringen-
dosi, e costituire un sislema a parte; il che ci accostò alla credenza
che la base formassero del ponte il quale conduceva alla riva.
INon tanto ricca fu la messe degli avanzi indtislriali raccolti.
Accenneremo che vi si rinvennero diverse pietre da arrotare, tanto
d'arenaria che di pietra del paragone, le quali, essendo state ado-
perate, conservano ancora la velatura lasciatavi dal bronzo nell'arro-
tazione stessa. Mentre mancavano affatto gli oggetti in bronzo ed in
ferro, ne raccogliemmo varii in osso; ma nulla di singolare o di
nuovo. Anche le stoviglie erano le comuni, ornate, come il solito, di
eleganti graffiti e di manichi appendiculati. Fra queste ultime però
alcune ve ne hanno, che meritano particolare considerazione per mo-
strare, cosa affatto nuova, che la parete del vaso non termina laddove
comincia rapì)endice del manico, ma si prolunga quasi fino all'altezza
dell'appendice medesima. Ollrecciò devesi ricordare una larga sco-
della, con manico semplice, la quale porta sotto una punta, richia-
mando alia mente, sebbene ne diversifichi, le stoviglie della slessa
maniera che nella età del bronzo si fabbricavano nell'Elvezia, sorreg-
gendole poi colle ciambelle di terra , quali rinvengonsi anche nelle
nostre mariere. Finalmente scavammo e delle funicelle, come a Ca-
stione, e qualche oggetto di lecjno, ira cui è solo da annoverarsi un
utensile fusiforme.
Nuovi fra gli avanzi vegetali incontrammo le foglie di un salice,
Salix caprea Lin?, ed il ramo di una ginestra, Spartium junceiim
Lin? (i); non nuovi ma interessanti i)ur sempre sono i tralci ed i vi-
(.1) Usalo comi! legarcio.
LE TERUBSIABE E LE PALAFITTE Dl-L PARMENSE 151
nacciuoli della vite; degli altri residui taceremo, avendone già dif-
fusamente parlato al capo IX della relazione, cui questa appendice
fa seguito.
E per lo stesso motivo, passando ora agli avanzi animali, nulla
diremo de' mol Inselli; invece rimarcheremo, come anche nella terra
di questa palafitta rinvengansi dei mucchi di pula, contenente le pupe
di dipteri^ e specialmente quelle della Mmca domestica di Linneo.
Fra i residui di coleotteri menzioneremo l'elilra di un Oryctes nasi'
cornis L., volgarmente scarabeo rinoceronte, non pria riscontrato in
cotali depositi. Siamo poi lieti di potere annunciare la scoperta in
essi degli avanzi di animali, appartenenti a due classi, delle quali pure
sinora non era stata provata l'esistenza ne nelle terramare né nella
terra delle palafitte; spettano, alcune anella ad un miriapode detto
comunemente millepiedi, Julus foetidissimiis Savi?, e qualche osso
ad un pesce ma di specie indeterminabile (1), però il suo ritrova-
mento basta per provare, che le aque, le quali bagnavano la costru-
zione in discorso, erano popolate da pesci, diversamente da quanto
sembra aver avuto luogo nelle aque della palafitta di Castione. Un'al-
tra differenza tra queste due stazioni aquatiche, quanto agli avanzi
organici, sta nel fatto, che fra le reliquie di quella di Parma si ri-
scontrarono due denti mascellari inferiori ed un metacarpo di asino^
mentre di questo equino non si rinvenne ancora traccia alcuna tra
gli avanzi della palafitta di Castione; come finora, né nell'una né nel-
l'altra, occorsero residui di cavallo. All'opposto vi sono ovvii quelli
del porco delle torbiere (2), delle due razze di ùiie^ della capra e
del cervo. Nella terra uliginosa della palafitta di Parma raccogliemmo
fortunatamente varii pezzi di cranio tanto del detto porco , quanto
delie due razze bovine {.'5) e del cervo ; di più persino dello sterco
(i) Forse è il frammento di un occipitale esterno. Canestrini, In lettera.
(2) Tra gli avanzi di questa razza di porco sonovl varie mandibule col ramo oriz-
zontale assai gonfio, come appare dalle misure della maggiore di esse, poste a con-
fronto con quelle di una mandibuia normale di eguale grandezza. Mentre questa,
sotto il 3" molare, non è alta che 35 mill. e larga 25, quella vi offre l'altezza di 40
mill. e la larghezza di 30.
(3) Strobel. Avaìtzi, tav. VI. f, C, cranio del Bos pnmigenins?
1B2 STROBEL E PIGORIM, I.IC TEHIIEMARE E LE PALAFITTE DEL PARMENSE
di bue. Meno comuni vi scontrammo i denti e le niandibule di cane e
di cignale; e nessun avanzo per ora né di pecora (1), ne di capriolo,
nò di orso, nò di topo, ne di uccello alcuno. Un copro lì te di carnìvoro
ivi trovalo è troppo grande perchè lo si possa ritenere di cane.
Da quanto si venne sinquì esponendo, appare chiaramente, come
la popolazione, che costrusse la palafitta di Parma, avesse comuni
colle genti di Caslione e delle lerremare (dell'età del bronzo) e co-
stumi, ed industrie^ e sviluppo, ed origine. E si fu nella età del bronzo,
come a Caslione, che piantarono quella costruzione, per abitarla, sia
stabilmente, sia ad intervalli; ma se poniam mente alla sovrapposi-
zione di due ordini di pali, osservata nella palafitta di Parma, siamo
indotti a supporre, che la durata di questa stazione fosse stata mag-
giore di quella della palafitta di Caslione, si che quella esistesse an-
cora all'epoca della introduzione dell'asino fra gli animali domestici
di quel popolo, cui appartenevano i suoi abitatori.
Al capo I. della relazione citata si accennava già, che in qualche
punto della città di Parma più elevato di quello, ove trovossi la pa-
lafitta, si scoprirono dei lembi di terramara. Le stoviglie e gli altri
oggelti in questa raccolti spettano all'età del ferro. Pare adunque
che in Parma, potendo eseguire uno spaccato, si dovesse trovare le
reliquie de' tempi scorsi nella seguente sovrapposizione:
1. Avanzi dell'età del bronzo, sotto gli
11. Avanzi dell'età del ferro:
1 gallo-etrusca , Slrobel ,
■ I gallo-romana, Pigorini,
2. romana, e
3. postromana.
Parma, giugno ISGh.
(1) A meno che non vi appartenga un metacarpo epiflsario lungo 92 mill.; però la
sua forma, anzi clie essere di metacarpo pecorino, non è clie una esatta riproduzione
dì quella dell'enigmatico metacarpo di ruminante, di cui alia Une del capo X della
^•elazione.
càftm TmwMmm
delle lerremare e delle palafitte
p Ter Oman e
BEL FAMMI GIANO
Atti della Soc Kal di scienze uat Yol.\I. Ta>.lII
SPIEGAZIONE
dei seóni e delle lettere
% fcrrnmara .■
• non i'isifa/<i ancorct. .
• non visitata . dfiUa aualc però si ebiet-o €Ìealtooael&
i di collina .
^ tiel piano . seeh'nien£a.ria o €t//uviona/e.
% • del piano . in posto o vernine .
m Palafilùt sotti» la lerram^wa^ .
B Età del bronco ■
F del ferro f E . etnisca, -1
RIUNIONE STRAORDINARIA
A BIELLA
nei giorni 3, 4, S e 6 seUembre 1864.
%
RIUNIONE STRAORDINARIA
A BIELLA
nel giox*]a.i 3, 4, 5, e O settenabre 1864.
Hanno fatto parte di questa Riunione i signori:
*Sella comm. Quintino, Biella, Presidente.
Coppa cav. Felice, Sindaco di Biella, Presidente ono-
rario.
Ardisson Abate Pietro Luigi, Nizza.
*Balsamo-Crivelli prof. Giuseppe, Pavia.
*Barbò di Soresina marchese Pietro, Milano.
*Bellotti Cristoforo, Milano.
*Bernasconi sac. Baldassare, Laglio sul lago di Como.
*Bertoloni prof. Giuseppe, Bologna.
Berruti Giacinto, Ingegnere delle Miniere, Torino.
Bocca Antonio, farmacista, Biella.
Bollini Angelo, Milano.
4 HIUMONB STRAORDINAniA
Casati conte Gabrio, Milano.
Casati conte Luigi, Milano.
*Casella dott. Giuseppe, Laglio sul lago di Como.
Cesati barone Vincenzo, Vercelli.
*CoRNALiA cav. prof. Emilio, Milano.
*Cr AVERI prof. Federico, Brà.
*CuRiONi comm. Giulio, Blilano.
De-Bernardi dott. Ignazio, Biella.
Deleani, farmacista, Biella.
*De-Filippi comm. Filippo, Torino.
*Del Mayno marchese Norberto, Milano.
*DujARDiN prof. Giovanni, Genova.
*Franceschini Felice, Milano.
*Gargantini Piatti Giuseppe, Milano.
*Gastaldi cav. Bartolomeo, Torino.
*Gibelli prof. Giuseppe, Pavia.
Giordano cav. Felice, ispettore delle miniere, Torino.
*Ghiotti Alessandro, Milano.
Gorini prof. Paolo, Lodi.
GuELPA cav. Giuseppe, Biella.
Guiscardi prof. Guglielmo, Napoli.
*IssEL Arturo, Genova.
*Lancia comm. Federico, duca di Brolo, Palermo.
Levis prof. Ferdinando, Biella.
*LioY Paolo, Vicenza.
*Maggi dott. Leopoldo, Pavia.
*Magni Griffi cav. Francesco, Sarzana.
*Maimeri ing. Antonio, Milano.
*MARcni dott. Pietro, Firenze.
Margarì dott. Giovanni, Pie di cavallo (Biella).
*Marinoni Camillo, Milano.
*Mella conte Arborio, Vercelli.
Moglia prof. Luigi, Biella.
A BIELLA. 8
Negro professore, Biella.
OcHSNER ing. Ernesto, Amsterdam.
Oehl prof. Eusebio, Pavia.
*Omboni prof. Giovanni, Milano.
*Orsini cav. Antonio, Ascoli.
*Panceri prof. Paolo, Napoli.
*Passerini prof. Giovanni, Parma.
PizzoGLio dottore. Biella.
*PoLLi dott. Pietro, Milano.
Pontremoli prof. Esdra, Vercelli.
Pozzo prof. Severino, Biella.
Regis dott. Luigi, Biella.
*RoNDANi prof. Camillo, Parma.
*RosTAN dott. Edoardo, S. Germano di Pinerolo.
*Salvadori conte Tommaso, Porto S. Giorgio (Marche).
*Santambrogio prof. Lorenzo, Milano. •
Santambrogio Diego, Milano.
*Savoja ing. Giovanni, Milano.
ScHiAPARELLi cav. prof. GIOVANNI, Milano.
Sella Eugenio, Torino.
*Seguenza prof. Giuseppe, Messina.
*SoRDELLi Ferdinando, Milano.
Sormani dott. Francesco, Sordevolo (Biella).
Spezia ing. Antonio, Torino.
*Stoppani cav. prof. Antonio, Milano.
*Stoppani sac. Carlo, Milano.
Torelli dott. Giov. Battista, Croce Mosso (Biella).
Tranquilli prof. Giovanni, Ascoli.
Trompeo comm. Benedetto, Torino.
Verdoja dott. Michele, Saluzzola (Biella)
*ViLLA Antonio, Milano.
*ViLLA Giovanni Battista, Milano.
Villa Secondino, Pontevallo (Biella),
6 RIuniONB SmAORDlNARIA A BIELLA
Waltershausen barone Sartorius, Gottinga.
*ZuMAGLiNi dott. Maurizio, Biella.
AVVERTENZA. — Fra questi sono segnati eoa asterisco quelli che erano
già socj prima della Riunione.
3 settembre
P*rinia Seduta Oenor-ale
A questa seduta generale, aperta un'ora dopo mezzo-
giorno, intervennero, oltre ai socj e alle altre persone più
sopra indicate, anche monsignor Losana vescovo di Biel-
la, il signor sottoprefetto, varj consiglieri comunali, varj
membri del tribunale di Biella, parecchj medici pure
del circondario di Biella, ecc.
Presidente della seduta era il comm. Quintino Sella,
Presidente onorario, il Sindaco di Biella cav. Coppa, e Se-
gretario il prof. Omboni di Milano.
La seduta fu aperta dal Presidente con un discorso, in
cui, dopo accennata l' utilità delle riunioni scientifiche in
genere, e in particolare di quelle speciali come questa, si
trattò della costituzione geologica e delle condizioni eco-
nomiche del Circondario di Biella.
Lo studio geologico del Biellese fu fatto dal Presidente
stesso e dai signori Gastaldi Bartolomeo e Berruti, e suo
risultato è una conoscenza già abbastanza completa delle
rocce che compongono il suolo del Biellese, e della loro
distribuzione geografica nelle varie parti del circondario
8 ntUiiiu.'d-: sritAOituiNAnrA
di Biella: distribuzione che è rappresentata in una carta
geologica nella proporzione da 1 al 50000.
La parte piana del Biellese è formata dai soliti depositi
diluviali solcati dai torrenti.
Verso ponente la pianura è limitata da quel colle rego-
lare in forma di argine gigantesco, che è la Serra, e la
quale è una antica morena di un ghiacciajo, che occupava
tutta quanta la valle d'Aosta dal Monte Bianco, e dal
Monte Eosa a Caluso. E al piede della Serra si estende la
pianura della Bessa, sparsa di mucclij di ciottoli ^ e il cui
sotto suolo è solcato da gallerie sotterranee, cosi che non
si può non credere, che essa sia stata anticamente lavo-
rata e smossa dall' uomo , per raccogliere l' oro che spesso
si trova ancora qua e là sparso in pagliette nelle alluvio-
ni, ossia per fare ciò che comunemente si dice la pesca
delV oro. Pesca che si esercita tuttora in parecchj torrenti
vicini, dando un prodotto che giunge talvolta aL. 12,000.
All'est di Biella alcune colline constano di lembi di
terreno terziario ricco di fossili, e tutti i monti sono di
rocce interessantissime pei geologi, e talune anche per il
partito che se ne trae. I monti più meridionali sono di
ciò che i geologi chiamano porfido, ed hanno qua e là
delle grandi masse di rocce calcaree, alcune delle quali
danno buone calci per i muratori. In una di quelle masse
calcaree si trova poi una caverna, di cui si poterono fi-
nora visitare due grandi sale o camere, della complessiva
profondità di 200 metri. — Segue poi una zona di (jraniti
e di altre rocce affini; poi una di un'altra roccia granitoi-
dea, detta dai geologi diorite. — Le cime più alte sono
di micascisti e di altre rocce cristalline stratificate, in
mezzo alle quali si forma una potente isola, una roccia
granitoidea, che i geologi chiamano sienite, e che si cava
alla Balma per farne rotaje, colonne, e per adoperarla in
A BIELU. 9
tutte le costruzioni. — Finalmente, fra questi scisti cri-
stallini e le precedenti dioriti, si trova un interessantissimo
filone di melafiro (porfido scuro, ben diverso dal primo),
il quale ha la lunghezza di circa 23 chilometri, attraversa
le montagne del Biellese da sud-ovest a nord-est, ed è
accompagnato da una stretta zona di certe rocce che ora
sono vere serpentine , come quella scavata per farne ghiaja
per le strade, ed ora sono scisti verdi, od altre rocce dif-
ferenti.
Finita questa descrizione, il Presidente dimostrò come
differisca la sua carta geologica da quella del comm. Sis-
monda, facendo però osservare che quest'ultimo distintis-
simo geologo ha fatto moltissimo, preparando colla sua
carta del Piemonte una specie di orditura, sulla quale
avranno a lavorare, per perfezionarla, tutti coloro -che si
occuperanno della geologia degli antichi Stati Sardi.
Poi il Presidente passò a dire delle condizioni economi-
che del Biellese. — Disse dapprima dei prodotti agrarj,
il cui ammontare totale non parrebbe eccedere 6 milioni.
— Parlò poi della quistione forestale; disse come la ve-
getazione è ora assai ricca, ed ora nulla o quasi nulla;
provò come questa differenza è in istretto rapporto col-
r essere alcune parti di proprietà dei privati, ed altre dei
comuni; e ne trasse la conseguenza che non si otterrà il
rimboscamento dei monti alti se non col passaggio della
proprietà dei pascoli senza boschi dai comuni ne' privati;
e finalmente disse come già in qualche luogo questo pas-
saggio, fatto per zone successive, sempre piìi alte, ha
dato ottimi risultati, essendo ritornata e cominciata una
bella vegetazione nei luoghi già aridi e nudi, dopo che
sono passati dalla proprietà dei comuni a quella dei privati.
Dopo la questione forestale il Presidente ha parlato
delle altre risorse che ha il paese e particolarmente del-
40 niL'iNIONK SriUOKDIISAIllA
remigrazione all'estero per un tempo più o meno lungo,
dell'affluenza di persone che vengono qui per bagni, per
villeggiare, per commercio ecc., e delle industrie propria-
mente dette. La prima di queste è quella dei lanificj , che
conta 94 fabbriche, con 2166 telaj, e circa 6500 operaj.
Vengono poi quelle della fabbrica di ruote idrauliche e di
altri meccanismi, dei cappelli, delle maglie, delle telerie ,
delle stoviglie, ecc.
Il valore totale delle merci prodotte annualmente da
queste industrie si computa a 30 milioni, e quindi, de-
tratto anche ciò che si riferisce al costo delle materie
prime elaborate in queste industrie, si giunge ad una
cospicua somma per rimunerazione del capitale e delle
persone impiegate in queste industrie.
Da ciò venne naturale il discorrere delle ragioni d'es-
sere di queste industrie; fra queste primeggiano le acque
correnti che danno la forza motrice , e il carattere proprio
dei Biellesi, che fin dai tempi antichi hanno tratto pro-
fitto di quella forza. Carattere, di cui sono particolari
elementi l'amor del lavoro, la pertinacia nei propositi,
lo spirito di parsimonia e la arditezza nelle speculazioni.
E specialmente va lodata la persistenza non solo degli
individui, ma anche delle famiglie in dati lavori o in date
industrie.
All'amore del lavoro, alla conseguente operosità, ed
anche al vivere gli operaj nelle famiglie loro , ed all' es-
sere quasi tutti proprietarj , si deve il carattere tranquillo
e morale dei Biellesi, per cui i crimini sono fra essi molto
meno frequenti che fra molte altre popolazioni d'Italia e
d'altri paesi.
I Biellesi sono anche buoni soldati; ed anche quelli che
hanno emigrato, ritornano a casa per compiere il dovere
di far parte dell' esercito. Pietro Micca e la famiglia La
Marmerà sono Biellesi.
A BIELLA. 4 i
Alcuni quadri fatti qui, alcuni ornati in terra cotta,
una bella chiesa antica, provano che anche le belle arti
furono in onore presso i Biellesi, alcuni secoli addietro.
Le scuole sono assai frequentate; e il tempo, che in al-
tri paesi sarebbe forse perdute in ozio, qui è utilizzato
coir andare a scuola.
E molto è naturalmente l'utile che ne deriva agli in-
dividui e al paese. Non mancarono illustri letterati e scien-
ziati in Biella, e fra questi si citano i nomi di Avogadro il
fisico e di Alberto della Marmora il geologo, nomi che
stanno per fama fra i piti distinti d' Italia.
Il Presidente finì il suo discorso dicendo come Biella
accoglieva con festa i Naturalisti là radunati, come par-
ticolarmente ha voluto onorare della sua presenza la Riu-
nione monsignor Vescovo, che ha fatto tanto bene al
Biellese colla fondazione di una scuola e d'una cassa di
risparmio , e col combattere i pregiudizj del popolo a pro-
posito del cholera e della solforatura delle viti; e final-
mente come i Naturalisti erano ben contenti d' essere così
bene accolti da tutti, e come è a sperarsi che la circo-
stanza della loro riunione valga a incoraggiare nuovi studj
su questo paese interessantissimo sotto ogni riguardo.
Finito il discorso d'apertura del Presidente, prese la
parola monsignor Vescovo. — Quantunque a prima vista
sembrino così disparati gli studj dei naturalisti e dei teo-
logi, occupandosi i primi della terra e i secondi del cielo,
pure, perchè invitato a prender parte alla Riunione, e
per le parole dette a lui dal Presidente, monsignor Ve-
scovo cominciò col ringraziare delle cortesi parole del
Presidente, ammise esser più modesto il non parlar punto
di sé stesso che il parlarne modestamente, e, traendo oc-
casione da una frase del signor Carlo Martins a proposito
del Congresso dei Naturalisti Svizzeri a Samaden, venne
12 UIUNIOME STHAOKDnAlWA
a parlare delle relazioni fra la religione e la chiesa. Se
dai cantoni Svizzeri cattolici ò andato a Samaden un nu-
mero proporzionatamente minore che dagli altri cantoni,
ciò può avere altre cause, ma non certo la diversità di
libertà 0 di religione, poiché la libertà è uguale in tutti i
cantoni, e perchè la scienza non ha colore, e la religione
cattolica non pone alcun ostacolo al progresso della scien-
za. I più grandi genii furono religiosi, Newton, Linneo,
Volta, Bacone da Verulamio, il papa a cui si deve il
nuovo calendario Gregoriano, ecc. — E qui monsignor
Vescovo rammentò Matteo Losana, che, quantunque par-
roco religiosissimo, pure studiò molte cose naturali, e pub-
blicò lavori interessantissimi. — Monsignor Vescovo con-
tinuò poi congratulandosi coi naturalisti perchè vanno in
cerca della verità anche nella natura, e incoraggiandoli
a cercare, ricercare, provare e riprovare, discutere, pro-
seguire e compiere i loro lavori, ed a sostituire il motto
sohrtia Gt sapientia ?àV inertia et sapientia, di cui si è
tanto parlato. Finalmente, rammentando essere sempre
vero che il perder tempo a dà più sa più spiace , mon-
signor Vescovo credette bene di por fine al suo dire col
ringraziare a nome dei diocesani i Naturalisti convenuti
in questa città.
La storia dell' origine e dello sviluppo della Società fu
esposta dal Presidente ordinario della Società stessa,
prof. Cornalia.
La Società fu fondata nel 1855 per iniziativa del con-
sigliere Ilaidinger di Vienna, direttore dell'Istituto geo-
logico di quella città, e collo scopo che la società venisse
in aiuto a quell'Istituto nello studio geologico del Regno
Lombardo- Veneto. E così la Società visse alcuni anni, ma
senza produrre molto, e ancora impastojata dalle forma-
lità e dagli incagli posti dal Governo Austriaco e dalle
A lilELLA. 13
autorità da lui dipendenti nella Lombardia, così che un
solo volume degli Atti contiene i lavori di quegli anni. — •
Ma presto venne l'era nuova, e mentre l'Italia andò mano
mano facendosi colla distruzione dei singoli piccoli Stati
che prima esistevano, anche la Società crebbe rapida-
mente, aumentò il numero dei Socj, e si estese a tutte le
scienze naturali e a tutta l'Italia. E d'allora in poi pub-
blicò ogni anno un volume di Atti^ e questi volumi fu-
rono sempre più grossi, e formati di Memorie sempre più
interessanti.
Siccome è pur sempre necessario per qualunque Società
un centro, questo è Milano; là tiene la Società le sue se-
dute ordinarie, e di là si pubblicano e si mandano gli
Atti ai Socj e alle Accademie e Società scientifiche in
ogni parte d'Italia e in molti altri paesi; i quali Atti
spargono cosi ovunque e rendono noti a tutti i lavori che
i singoli Socj mandano al centro generale, alla sede or-
dinaria della Società.
La Società non attende però solo alla pubblicazione di
Atti (ai quali forse aggiungerà presto delle Memorie), ma
essa concorre anche qualche volta e facilitare con qual-
che somma particolari ricerche scientifiche. Ciò fu fatto fi-
nora per le palafitte antiche lombarde ; e ciò si potrà fare
anche per ricerche in altre regioni d'Italia.
n terzo scopo che si prefigge la Società è quello di po-
polarizzare la scienza, tenendo delle riunioni straordinarie
ora in una ed ora in altre città di Italia, preferendo sem-
pre le piccole alle troppo grandi e rumorose. E questa è
la prima di queste Riunioni straordinarie.
I lavori presentati alla Società e pubblicati nei suoi
Atti si riferiscono alle varie parti delle scienze naturali;
molti furono naturalmente di geologia ; ma non mancaro-
no quelli relativi alla flora italiana, alla struttura di certi
i4 niuNio.NE stbaoudinaria
frutti, ai ditteri d'Italia, all'industria umana e alle abi-
tazioni umane dell'epoca antistorica, alla malattia del
baco da seta, ecc.
La riunione dei Naturalisti a Samaden , che fu una vera
festa popolare e scientifica ad un tempo, fu quella che
decise la Società a cominciare le proprie Riunioni straor-
dinarie; e per questa prima la società è ben lieta d'aver
scelto la città di Biella, che l'ha accolta sì bene e con
tanto buon cuore. In avvenire si avrà a procurarsi che
si scelgano sempre luoghi interessanti ad un tempo per i
geologi, i zoologi e i botanici, ora in una e ora in altra
delle regioni italiane, affinchè la Società possa ben dirsi
Italiana, e non soltanto Lombarda o dell'Alta Italia.
Il signor Cornalia ha posto fine al suo discorso ringra-
ziando il signor Sindaco, il Consiglio Comunale, monsi-
gnor Vescovo e tutti i cittadini di Biella, della buona ac-
coglienza fatta alla Società.
Il Segretario generale Omboni presentò alcune lettere
scritte al Presidente per annunciare i rappresentanti di
Accademie Scientifiche a questa Riunione (1) ; e lesse poi
alcune altre lettere, frale quali una del socio Magni-Griffi ,
che rammenta la convenienza che la Società concorra in
(1) I signori:
CuRiONi e Cornalia per il E. Istituto Lombardo di scienze e lettere.
Trompeo, per la R. Accademia dei fisiocritici di Siena e per la R. Accade-
mia di Medicina di Torino.
Lancia di Brolo, per la Società d'acclimazione d'agricoltura in Sicilia, e
per l'Istituto Bandiera di vaccinazione in Palermo.
Sella Quintino, per la R, Accademia dei Goorgofili di Firenze.
GuiscAUDi, per la Reale Accademia delle scienze fisiche e matematiche
dì Napoli.
Villa Antonio, per l' Ateneo a Milano.
Per altre delegazioni di rappresentanza si veda alla seconda seduta gè-
nerale.
A BIKI.LA. tu
qualche modo alla festa centenaria di Dante che si farà
a Firenze; ed una del signor comm. Cristoforo Negri
che accompagnava l'invio d'una Memoria di due geologi
portoghesi sui lavori fatti finora per la carta geologica
del Portogallo (1).
Finalmente il prof. De-Filippi propose alla Società di
mandare al prof. Baer di Pietroburgo, così noto a quanti
si occupano di fisiologia e embriologia umana, una let-
(1) " In una mia opera pubblicata di fresco col tìtolo La Grandezza Ita-
liana, io ho parlato anche d'un viaggio che feci in Portogallo, e degli studj
matematici e fisici, che là si coltivano con ardore e successo. Diedi in quelle
pagine ampio tributo di lode all' attività e sapere della Commissione di geo-
logia addetta alla R. Accademia delle scienze, ma mi riservai di farne meglio
conoscerei lavori pubblicando una memoria, che dietro mia preghiera era
stata compilata dalla Commissione medesima, e precisamente dai signori com-
m.""' Francesco Antonio Pereira da Costa e Carlo Ribero. Temendo infatti che
la mia esposizione in materia sti'anìera agli abituali miei studj riuscisse inesatta
ad onta d'ogni mia diligenza nel prendere nota di quanto osservava, e veniva
per loro mezzo a conoscere, io m'appigliai al partito di pregare gli stessi
professori Pereira da Costa e Carlo Ribero a volere essi medesimi redigere
una memoria, che bene indicasse quanto già si era fatto , od era in corso di
esecuzione per donare al mondo scientifico la carta geologica del Portogallo.
Quei signori accolsero la mia preghiera, e nei tre giorni che ancora mi rima-
nevano di dimora in Lisbona, hanno compilato la memoria, che all'atto del
mio imbarco mi diedero, ed ora presento. Io non ebbi che a curarne la ver-
sione dalla lingua portoghese ed a sottoporre poi la versione stessa alla revi-
sione di amici miei bene addottrinati nella scienza geologica, onde la dizione
fosse chiara, e rimosso ogni errore di nomenclatura. Offro dunque un lavoro
non mio, ma tutto di merito altrui , credendo che da esse ridonderà onore fra
noi ai geologi portoghesi. Cogli autori io mi trattenni di cose delle quali ho
mediocre esperienza e contezza, e di cose altresì, delle geologiche per esem-
pio, che solo per nebbia travedo. Ma dei bravi signori Pereira da Costa e
Carlo Ribero sono tentato a ripetere ciò che altri diceva parlando di Dante:
in tutti i luoghi dove lo intendo lo credo divino, e però io lo credo tale anche
dove non lo intendo. »
» Torino, 15 luglio 1864.
« Negri Cristoforo. »
4 6 niUNIONE STRAORDINARIA
tera collettiva, affinchè sappia che anche la Società vuol
prender parte alla festa semi-secolare che si farà a lui
fra alcuni giorni a Pietroburgo ; la quale proposta fu ac-
cettata per acclamazione; e il signor De-Filippi, dopo
che la lettera da lui scritta fu coperta di firme, fu solle-
cito di mandarla alla sua destinazione, affinchè potesse
arrivare in tempo nelle mani del prof. Baer.
Dopo ciò fu chiusa questa prima seduta generale.
Seduta del A^ settembre
Alle ore otto del mattino i componenti della Rimiione
si trovarono al locale del Collegio, e si costituirono nelle
tre sezioni speciali di zoologia^ di botanica e ài geologia'^
e diedero principio alle particolari sedute.
iSezione di Zoologia.
Aperta la seduta dal signor comm. Trompeo, si elesse
con voti segreti a presidente della sezione il prof. Balsamo-
Crivelli, il quale scelse a suo segretario il sig. dott. Maggi.
Il comm. Trompeo parlò di un vitello nato sulle alpi
della Sessera, che presenta una pelle nuda, liscia, senza
traccia alcuna di pelo, e quindi somigliante alla pelle
umana, e colle unghie assai lunghe. Annunciò che questo
vitello vien offerto alla sezione di zoologia, e invitò i mem-
bri di questa ad esaminarlo.
Il prof Cornalia fece conoscere una nuova specie di
felino, che ebbe occasione di descrivere sopra una spoglia
a lui portata dal prof. Mantegazza dalle alte regioni della
Repubblica Argentina. — Le differenze assai marcate, che
offre questa spoglia con quelle di tutte le specie note sino
ad ora, giustificano la formazione di queste nuove specie,
di cui l'Autore descrive alcuni costumi e dà le diagnosi
caratteristiche.
18 niUMONE STRAORDINAni.V
Dopo questa comunicazione lo stesso prof. Cornalia
presentò la prima parte d'una sua Monografia completa
che intende fare della Lacerta apoda di Pallas [Fseudopus
Pallasii). — In questa prima parte si trattano la parte sto-
rica della specie e i costumi dell'animale nello stato di li-
bertà e di prigionia, nonché il sistema osseo, che offre delle
particolarità singolari nella regione degli arti, in questa
specie atrofizzati e quasi distrutti. Accompagnano il lavoro
due tavole rappresentanti l'animale ed il sistema osseo,
colle relative particolarità. Gli altri capitoli tratteranno
degli altri sistemi organici, e dello sviluppo dell'embrione.
Il sig-. Liov lesse Sulle cause di un' invasione di Ditteri
del genere Empis, e fece conoscere come la diminuzione
di idrofili e di ditisci in un villaggio del Vicentino abbia
potuto favorire una straordinaria moltiplicazione degli
Empis, le cui larve vengono distrutte dai sovraccennati
insetti. — In appresso accennò come per spiegare spesso
dei grandi effetti in natura sia duopo ricorrere alla ricerca
di piccole e lievissime cause, piuttosto che ricorrere col-
r immasfinazione a trambusti e catastrofi.
Il sig. dott. Magni- Griffi diede lettura di una sua Me-
moria Su una Sylvia affatto nuova per V Italia, e da lui
trovata nella Liguria orientale, in vicinanza di Sarzana.
Il sig. prof. Oehl lesse Della influenza termica dei va-
ghi sulla cavità dell' addome.
Il sig. Sella Eugenio presentò una relazione Sopra al-
cuni insetti coleotteri che si trovano nel Biellese. L'au-
tore dichiarò essere il Biellese una regione interessante
per la entomologia, e dopo di aver accennate le zone nelle
quali si suddivide il Biellese secondo la vegetazione e la
elevazione, passò ad indicare le specie più importanti rac-
colte nelle sue escursioni. Dopo alcune considerazioni, egli
descrisse principalmente una nuova specie di Carahus;
A IIIELLA. f9
e in fine diede un Catalogo dei coleotteri del Biellese, in-
dicando a ciascuno l'elevazione alla quale fu riscontrato.
Il signor Salvadori lesse Intorno ad alcune specie nuo-
ve e poco conosciute di uccelli del Museo di Torino.
— L'Autore, dopo d'aver rivolto parole di ringraziamento
al signor De-Filippi per avergli data graziosamente li-
cenza di studiarne la collezione ornitologica (la quale è
la più ricca di quante sono in Italia, contando dai cinque
ai seimila individui, ed anche pregevolissima non solo per
numero, ma anche per la qualità della specie), passò alla
descrizione delle specie credute nuove e poco conosciute.
eiezione «li Botanica.
La botanica in questo primo convegno de' naturalisti
italiani era scarsamente rappresentata, almeno nel nu-
mero de' suoi cultori. Si stette in forse sulle prime se la
sezione si dovesse costituire autonoma, o si dovesse fon-
dere come appendice di qualche altra. Sopraggiunse in
punto il sig. barone Cesati, e tanto valse a dar vita pro-
pria air adunanza speciale : si elesse a presidente il signor
prof. Giuseppe Bertoloni, il quale scelse a segretario il
dott. Gibelli.
Giusta l'ordine prestabilito nel programma fu data la pa-
rola al prof. Passerini, il quale lesse per incarico una Nota
del prof. Carnei di Firenze, per servire alla storia dei
Collema^ genere di licheni. In essa sono descritti alcuni
nuovi latti di organizzazione e di sviluppo, che mettono
in rilievo sempre più le colleganze organiche e le transi-
zioni graduate tra i Collema ed i Nostoch. La nota è ac-
compagnata da figure illustrative, e sarà stampata per in-
tero negli Atti.
Il sig. Cesati a cui spettava la parola chiese ed ottenne
20 niUNIONE STRAOnDINARJA
di differire alla seduta susseguente la comunicazione an-
nunciata nel programma.
Il dott. Gibelli lesse quindi una Memoria Sugli organi
riproduttori delle Verrucarie, genere di licheni , dimo-
strante con disegni opportuni, come le specie di questo
genere che non sono fornite di parafisi posseggono conte-
nuti nello stesso apotecio gli organi sporigeni (teche od
ascili) e gli organi spermatigeni ( sterigmati ) ; e perciò
queste si possono chiamare in certo qual modo ermafro-
dite : come invece le specie fornite di parafisi abbiano gli
organi spermatigeni in apoteci distinti da quelli dove si
sviluppano gli aschi e le spore *, e come quindi queste spe-
cie meritino la qualificazione di dicline. In questa Memo-
ria si mette in evidenza inoltre la presenza nella verruca-
rie di quelle forme di spore già dal sig. Tulasne designate
nei funghi sferiacei col nome di stilospore, generate in
apoteci appositi, detti picnidii. Questi nuovi fatti, opina
l'Autore, segnano un passaggio graduatissimo tra le verru-
carie e gli sferiacei, e cancellano quasi affatto da questo
lato i limiti finora tracciati tra i funghi ed i licheni. An-
che questa Memoria sarà stampata per esteso.
In questa seduta il dott. Zumaglini presentò un mani-
polo di piante fanerogame trovate nella provincia di Biella,
rarissime per la flora italiana; fra le altre la Stellaria
bulbosa Wulf , VAldovranda vesciculosa L. , Fritillaria
meleagris L. , Aconitum paniculatum L., ecc. ecc.
eiezione di Geologia.
Si apre la prima seduta della sezione sotto la Presidenza
del signor Orsini; poi per votazione segreta si nominò
Presidente il signor C urloni di Milano, il quale scelse a
segretario il prof. Guiscardi di Napoli.
A DlhLLA 21
Fu aperta la seduta colla lettura d'una lettera del signor
ingegnere Montefiore Su una miniera di pirottina nicheli-
fera di Locamo in Val Seria. L' Autore descrive le pi-
riti che ivi si trovano, le rocce amfiboliche che le conten-
gono, le irregolarità dei filoni e delle vene, ed altre parti-
colarità assai interessanti per chi si occupa dei filoni e
delle miniere.
Il socio Gastaldi lesse intorno ad alcuni istrìtmenti ed
armi di remota antichità^ scoperti nell'ultimo decennio in
varie parti d' Italia. — Premessi alcuni cenni sulle sco-
perte fatte dal professore Perez nei dintorni di Nizza Ma-
rittima, egli rese conto all' adunanza di una gita fatta
nelle valli del Varo e dell' Esteron (Nizzardo), ove in poche
ore riesci ad avere dai contadini dei dintorni di Giletta,
Torretta Revesfc, Tadone e Pietrafuoco sette asce di pietra
benissimo conservate. Esposta così l'abbondanza di questi
oggetti in quelle regioni, invitò i dilettanti di queste cose
a recarsi in quei paesi, nei quali non potranno a meno di
ottenere ricca messe; e diede loro l'itinerario da seguirsi.
L' autore parlò poscia di altre armi di pietra trovate
nelle colline delle Langhe (Monferrato), nell'Ascolitano,
nella Terra di Lavoro, negli Abruzzi e nell'Agro Romano.
Espose poi la sua opinione circa un fatto di qualche im-
portanza. Egli crede che le larghe cuspidi di selce trovate
neir Imolese, già descritte e figurate dallo Scarabelli, non
che quelle trovate dal Nicolucci a Casalvieri, appartengano
all'epoca di quelle di Menchecourt, Amiens, Moulin-Qui-
gnon, ecc. In appoggio di questa sua opinione egli portò
alcuni argomenti per provare che queste ultime probabil-
mente non trovansi punto in uno strato diluviale, ma
bensì in uno strato rimaneggiato, nel quale i molari di
Elephas- pì'imigenius non sarebbero più in posto, ma tra-
sportati da più antichi terreni. — Egli opina altresì che
22 RIUMONE STIUORDINAUIA
molte delle armi di pietni levigate collo strofinamento
(accette dì saussurite, martelli, mazzuole, ecc.) siano forse
tanto antiche quanto le cuspidi di selce, delle > quali fece
parola, parendogli che queste non abbiano potuto altri-
menti essere lavorate che con istrumento di pietra, essendo
tenaci e non suscettibili d'essere scheggiate.
Il signor Gastaldi passa in seguito a dar conto degli
oggetti trovati nelle torbiere di Mercurago, di San Mar-
tino, di Borgo Ticino, di Trana, ecc.
In ultimo egli disse di credere che , mentre da taluni si
vuol dare alle cuspidi di selce trovate a Menchecourt,
Amiens, ecc. un grado di antichità remota, che a loro non
ispetta al di là di quanto sia ragionevole, da altri si vorrebbe
troppo modernizzare (se così è permesso esprimersi) in ge-
nerale gli utensili e le armi di pietra. A lui pare che non vi
sia probabilità alcuna di essere nel vero quando si asserisce
che talune di tali armi trovate in questa o in quell'altra
regione hanno appartenuto, secondo le varie località, ai
Celti, ai Galli, ai Pelasgi, agli Umbri, ecc.; che più ra-
gionevole sarebbe ammettere che noi siamo ancora al bujo
circa alle origini, emigrazioni e nazionalità (se così si vuole)
delle popolazioni che adoperarono quelle armi ; e che, do-
po di avere stiracchiato i testi di Erodoto, di Strabone, di
Tito Livio e di altri antichi scrittoti, noi non abbiamo
fatto alcun passo di più verso la meta che ci siamo pro-
posti.
Questa lettura diede occasione a Stoppani di doman-
dare a Gastaldi se egli ripugna ad ammettere la contem-
poraneità dell'uomo col solo Elephas primigenius, o col-
r intiera fauna che accompagna questa specie. E il Ga-
staldi gli rispose, ritenere l'uomo contemporaneo del Bi-
son priscus , del renne e di altri ruminanti ora viventi
nelle regioni boreali, ma non parergli ancora dimostrato
A BIELLA. 2.3.
che l'uomo abbia vissuto col citato elefante ora estinto.
Soggiunse che gli oggetti lavorati dall'uomo si trovano
nei terreni diluviali solo con denti ed altre ossa isolate di
mammiferi, mentre negli altri terreni che non furono ri-
maneggiati si trovano gli scheletri intieri o quasi, come è
provato dagli esempj delle ligniti di Cadibona, dei pachi-
dermi del Val d'Arno e dell'Astigiano, dei cetacei del plio-
cene, ecc. E quindi egli crede che quei depositi con avanzi
umani siano rimaneg^iiiati.
Il Duca di Brolo ricordò le osservazioni fatte da Falco-
ner in certe caverne della Sicilia con avanzi di industria
umana e con denti di E lephas primigeni us ; al che rispose
Gastaldi che egli non intendeva parlare delle grotte; e
dei loro depositi, i quali possono essersi formati in più epo-
che diverse; e che l'elefante di quelle grotte hVJE. africa-
nus. Soo-o;iunse il Duca di Brolo che non si è ancora sicuri
sulla specie; e il presidente Curioni chiuse questa discus-
sione indicando la necessità di nuovi studi in proposito.
Dopo alcune altre osservazioni sulla importanza della
integrità degli scheletri nei depositi non rimaneggiati,
sulle differenze fra depositi lacustri, marini o alluvionali,
sulla poca importanza da lui data alle scoperte fatte a
Moulier-Quignon, e sulla contemporaneità dell' uomo della
caverna d'Aurignac e della fauna che accompagna l' ele-
fante primigenio, il professore Stoppani parlò delle ri-
cerche fatte in Lombardia a spese della Società per istu-
diare le antiche palafitte, e presentò i disegni degli og-
getti dell' antica industria umana trovati in varj laghi e
in alcune torbiere , come punte di freccie, azze, mazzuole,
utensili in legno, armi, coltelli d'osso, fiaccole, vasi di terra
cotta, oggetti diversi in bronzo, ecc. ecc. ; e conchiuse che
la Lombardia fu, come la Svizzera e altre regioni, occu-
pata da antichissime popolazioni: e che bisogna cercare
2* niUNIONE STRAORDliNAttlA
una civiltà europea antica, e non una civiltà celtica, né
gallica, né di altra specie.
Altri 02"2retti coniali furono trovati nel lao'O Fimon nel
Vicentino dal socio Lioy, il quale ne rese conto, con molti
particolari.
Questa lettura del signor Lioy diede origine a qualche
osservazione del signor Dujardin riguardo ai dati sui
quali si fonda l' asserzione dell' essere le ossa lunghe state
infrante dall' uomo per estrarne il midollo. Lo stesso Du-
jardin parlò pure del modo con cui furono abbattuti gli
alberi, i cui tronchi furono adoperati per le palafitte; e
dell' azione del fuoco applicata non già per abbattere gli
alberi, ma per preservare i tronchi dalla putrefazione. —
E il signor Pontremoli fece rimarcare che i Romani ab-
brustolivano le punte delle frecce.
Il signor Issel parlò di una caverna ossifera di Finale
(Liguria), lunga e tortuosa, aperta nelle rocce giuresi,
con depositi calcarei, e con ceneri, carboni, avanzi di sto-
viglie, ossa di mammiferi, ossa umane, ecc. Le ossa di
mammiferi sono spesso spaccate, come se fossero state
aperte per estrarne il midollo; e talune sembrano state
esposte al fuoco. Fu pure trovato un pezzo di pomice, che
sembra aver servito ad appuntare gli aculei di osso. Il
signor Issel aggiunse alcune osservazioni sulle tracce di
colpi dati alle ossa, sulla loro cottura, sulla forma delle
stoviglie, ecc.
Il signor G. B. Villa presentò delle ossa di cervo e delle
stoviglie trovate colle palafitte nella torba di Rógeno in
Brianza.
Il comm. Trompeo presentò alla adunanza una bottiglia
d'acqua solforoso-salina esistente nel comune di Zubiena,
denominata acqua di cacastracci; e disse utile che se ne
faccia un'analisi, e si provi la sua utilità in alcune cure
mediche.
A BIELLA '"^ 25
Il barone di Waltershansen di Gottinga, ha fatto ve-
dere gli originali della sua carta topografica dell'Etna
e della sua carta geologica dello stesso monte, sulla scala
del 30,000, lavori veramente splendidi, e che sono per
l'autore, come per tutti i geologi, due veri tesori. Quelle
carte, distese sul pavimento perchè troppo grandi per es-
sere appese alle pareti, attrassero l'ammirazione di quanti
erano presenti, e furono dall'Autore spiegate chiaramente
in italiano.
Per la carta topografica fa esattissimamente misurata
Tina base presso la spiaggia del mare, furono fatte molte
triangolazioni per formare una completa rete trigonome-
trica, e colla maggior possibile esattezza furono rilevati
e disegnati tutti i più minuti particolari della superficie
del suolo ; così che questa può dirsi come modello di carte
topografiche. L' autore mostrò poi il desiderio di poter
concorrere, con questo lavoro, e col comunicare tutte le
misure ottenute colle triangolazioni, alla grande impresa
della carta topografica di tutta la Sicilia, affidata dal go-
verno italiano al maggiore De-Vecchi. E per incidenza
rammentò alcune delle peripezie che vennero spesso a
rendere difficile il lavoro topografico; ciò che diede occa-
sione a maggiormente ammirare la perseveranza, con cui
egli continuò tuttavia e condusse a termine quel lavoro.
La carta geologica dell'Etna è assai particolareggiata,
mostra i terreni sedimentar) dei monti e colli circostanti
all'Etna, l'elisse centrale della parte più alta del monte,
r estensione della Valle del Bove, tutte le correnti di lava
ancora riconoscibili, e i cosi detti coni parassiti, di cui è
sparsa tutta la superficie della montagna. La lava più an-
tica di data ben nota è una corrente sgorgata nel 1282^
e di cui vanno jrià svanendo i limiti in conseo;uenza della
coltivazione. Altre lave verso Paterno sono più antiche^
26 mUMONE SrUAOUniNAlllA
ima anteriore e l'altra posteriore alla costruzione dell'ac-
quedotto di Marcello, e di esse sono già difficilmente ri-
conoscibili i limiti. E di tutte le correnti di lave furono
esattamente disegnati i limiti, affinchè se ne possano in
avvenire studiare le variazioni. Dopo che fu fatta questa
carta, avvennero tre eruzioni di lave, e delle correnti che
ne risultarono, l'Autore rilevò esattamente le posizioni e
i limiti, non però su questa carta, ma in altri lavori speciali.
11 barone di Waltershausen passò poi a parlare della
quistione del sollevamento della parte alta dell' Etna, e
disse di crederlo realmente avvenuto, ma non già, come
vorrebbero taluni, istantaneo, ma bensì lentissimo, pel
continuo prodursi di nuove spactìature e di nuovi filoni
di lave. Se hanno potuto sollevarsi gli strati sedimentar]
dei monti circostanti, egli domanda perchè non deve aver
potuto sollevarsi anche la parte centrale dell' Etna. Inoltre
ea'li ha osservato molti strati di lava così inclinati, che
non possono essersi formati con quell' inclinazione, ma
devono essersi sollevati dopo la consolidazione. Infine egli
ha distinto tre gruppi di filoni disposti a raggi intorno
a tre punti distinti, e ha trovato che, fra tutti gli altri fi-
loni non appartenenti a quei gruppi, molti sono fra loro
paralleli, e paralleli all'asse maggiore dell' elisse centrale,
all'asse della Valle del Bove, e alla retta che unisce i tre
punti centrali dei tre gruppi di filoni accennati dianzi.
L'Autore di queste due magnifiche carte dell' Etna, non
potendo per la brevità del tempo estendersi in maggiori
particolari, finì esprimendo la speranza che dopo lui ver-
ranno altri a continuare con egual zelo e con egual cura
gli studj suir Etna. Le sue carte serviranno a loro di punto
di partenza, così che, se ogni dieci o venti anni si pub-
blicheranno le variazioni e aggiunte per le nuove correnti
di lava che si formeranno, o per altri fenomeni che pò-
A BIELLA. 27
traimo avvenire^ e specialmente se si faranno successive
osservazioni altimetriclie in varj punti ben definiti e sta-
bili del monte, si potrà forse, fra uno o due secoli, sapere
qualche cosa di ben certo sulla storia dell' Etna, sul solle-
vamento delle sue varie parti, sulle teorie dei vulcani, ecc.
Nel pomeriggio del giorno 4 settembre la Società si recò
al Santuario d' Oropa, studiando le rocce qua e là tagliate
dalla strada, e particolarmente la dicca di melafiro e il
serpentino ; assai cortesemente accolta e trattata dagli am-
ministratori del Santuario la Società vi passò la notte.
Seduta del 5 settembre.
Nel mattino del 5 settembre la Società visitò i dintorni
di Oropa, e poi discese allo Stabilimento idropatico Guel-
pa, e di là, più tardi (dopo una ricca colezione offerta
dal proprietario dello stabilimento) a Biella, ove le Se-
zioni si radunarono come nel giorno prima.
j§ezioDe di Zoologia.
Il prof. De-Filippi presentò e lesse una Memoria del
sig. Targioni-Tozzetti SulVorgano luminoso della lucciola
volante d! Italia, e sulla fibra muscolare in questo ed in
altri insetti.
Il prof. Panceri fece voti perchè il sig. Targioni avesse
a continuare le sue ricerche, adoperando anche l'appa-
recchio di polarizzazione già impiegato da Brucke; e clie
volesse tener conto delle contrazioni delle fibre musco-
lari che si svelano al microscopio, allorché vengono stac-
cate dal loro posto.
I prof De-Filippi diede relazione della Fauna della Per-
sia^ che potè studiare nel suo viaggio, e indicò quanti
mammiferi, quanti uccelli, quanti rettili, quanti pesci,
quanti amfìbj ha raccolto, quante fra queste specie sono
nuove, quante sono comuni alla Persia e all' Europa, ecc.
niUMONE STRAORDINARIA A BIELLA 29
— Risulta da tali fatti che la Persia manca d' una fauna
j)ropria e che le specie che vi si trovano sono tutte co-
muni ad altre regioni, cioè o all'Asia occidentale o al-
l' Africa.
Il prof. Panceri comunicò alcuni dettagli Sulle gemme
e sui huhhi di un polipo trovato nel mare di Capri, deno-
minato Pavonaria quadrangularis; ^\x Alcuni costumi delle
meduse^ e in fine su certi Particolari osservati nelV esa-
minare la struttura anatomica d'una foca. — Le meduse
furono da lui trovate fra le alghe, ad una certa profon-
dità del mare, e quasi sempre in istato di letargo. — Nella
foca r autore notò particolarmente :
1.° L'apertura dell'uretra, in vicinanza della bocca
dell'utero;
2.° Il foro del Botallo aperto, come era già stato os-
servato da Rosenthal [Monografia della foca) , ed uno
sviluppo enorme di plessi venosi, tra i quali uno, non di-
segnato da Rosenthal, al di sopra dei reni ;
3.^ La moltiplicità del Pancreas ascili'^
4.° La lente cristallina dell' occhio sferica , come nei
pesci, e due ordini di processi cigliari.
Il prof. Róndani parlò Di tre specie d'' insetti alati che
rodono il culmo dei cereali^ dando la sinonimia generica
e specifica dei tre ditteri, ed aggiungendo la descrizione
di quella che si è moltiplicata eccessivamente sui frumenti
delle seminagioni autunnali dello scorso 1863. Insistette
particolarmente sopra una delle tre specie, a cui diede
un nome nuovo.
Lo stesso signor Róndani parlò poi D'un caso di ma-
lattia di petto con espulsione di larve d'' insetti, cercando
di spiegarla.
Dopo una lunga discussione su questo argomento, il
signor Belletti lesse alcuni cenni Sugli allevamenti dei
90 RIUNIONE STRAOI'.DINARIA
bachi da seta ritentati nella scorsa primavera con foglie
giovani di gelso ^ onde ottenerne sementi sane; e dal ri-
sultato favorevole eli alcuni di essi crede poter insistere
sulla utilità dell' applicazione del metodo da lui propo^
sto; e questa comunicazione diede occasione ad alcune
osservazioni da socj Róndani, Marchi e Balsamo-Cri-
velli, poiché il prof. Róndani disse d'aver veduto corpu-
scoli vibranti nei bachi malati, il dottor Marchi disse
di averne trovati anche nei bachi non malati, e il profes-
sore Balsamo-Crivelli si associò alla dichiarazione del si-
gnor Marchi.
!§ezBone di Botanica.
Il dott. Zumaglini lesse una Memoria sugli amenti ma-
schili del Castagno comune, trovati da lui come sicuro
rimedio contro le febbri intermittenti. Insegnò a racco-
glierli, a disseccarli e conservarli in luogo asciutto, per
farne decotto all' occorrenza con un pugillo in 300 gram-
mi d' acqua, da ridursi per bollitura a metà. Il beneme-
rito medico-botanico assicurò averne ottenuti effetti pronti
e meravigliosi.
La parola fu poi data al sig. barone Cesati , il quale
espose i tratti speciali della i^/ora della provincia di Biella
e dei paesi circostanti^ sia quanto al numero delle specie,
come quanto alla distribuzione geografica. Le notizie for-
nite dal dotto Autore, e delle quali qui diamo l'estratto,
fanno parte di un lavoro più vasto, pubblicato dallo stes-
so nel giornale botanico Linnaea, voi. 32 , e che ha per
titolo: Die Pflanzenwelt im Gebiete zwischen deon Tessin
dem Po, der Sesia und den Alpen.
Il masso montano , solcato e logorato dal Cervo e dai
suoi affluenti, consta di rocce granitiche, specialmente di
A BIELLA. Si
sienite, che fornisce un eccellente materiale da costruzione.
La roccia sovrabbonda di elementi alcalini ; e però il suolo,
in causa dell'azione continuata delle acque, che sgorgano
da o.ofni dove, e della luni>a dimora che vi fa le neve, si
disgrega dappertutto con molta facilità, ma perciò appunto
la vegetazione si presenta lussuriosa, sempre fresca e ver-
deggiante. Tra Oropa e Graglio campeggiano le masse
serpentinose e dioritiche, che prevalgono nella vicina valle
di Gressoney.
Il circondario di Biella, difeso contro i venti di tramon-
tana da un semicerchio di monti, gode di un clima mite
anche d'inverno, malgrado la molta neve che copre le
montagne fino al piede, e in alcune località presso Oropa
non si fonde che nell' estate inoltrata. Anzi in due antri
della valle Rosazza vi si mantiene forse perenne ; e fu di là,
che, come da due ghiacciaie naturali, nell'estate del 1863
potè rifornirsi di neve tanto scarseggiata nell' inverno per
l'economia medica e igienica.
La vetta su cui giace Graglia, e le sue adiacenze, sono
affatto disboscate, brulle, arsicce, e fanno un contrasto ri-
sentito coll'emiciclo montano di Oropa, dove anche in lu-
glio ed agosto l'aria è sempre pregna d'umidità.
Evidentemente la flora biellese, siccome quella il cui
territorio nella parte più elevata è costituito da sole Pre-
alpi, non può somministrare specie alpine propriamente
dette, quindi i vegetali più rimarchevoli del territorio ap-
partengono a zone inferiori. Anzi la zona collina e la zona
delle paludi (pianura depressa) sono quelle che danno
maggior risalto alla flora biellese. V'ha chi pensa che la
flora dei contrafforti sia stata grandemente depauperata
in seguito ai disastrosi disboscamenti che da ogni parte
si lamentano. Il sig. Cesati è d'avviso che dal lato bota-
nico troppo peso si dia a questa nuova condizione dei siti.
53 niUNIONE STRAORDINARIA
Conciosiachè non sia nell' indole dei boschi resinosi né
dei faggeti di alimentare dovizie di forme erbacee ; ed ap-
punto quelle erano o sono le essenze principali clie costi-
tuiscono le regioni selvose dei nostri monti. Che anzi, in
nessuna parte rinviensi tanta varietà di specie, talune non
viste mai prima, come nelle piazze disboscate; a patto,
s'intende, che vi sia conservato il terriccio. Qualche spe-
cie della flora primitiva perirà: ma il numero delle forme
più frequenti si troverà aumentato. Nella sola crittogamia,
per ragioni facili a riconoscere, non valgono queste con-
siderazioni.
I monti del Biellese, quantunque ricchi di vegetazione,
hanno una flora povera di fanerogame. Nessuna specie
nuova vi si discoverse: alcune però rare e pregiate, e no-
tevoli per la flora italica vi abbondano. Eccone le princi-
pali: Coridalis Jahacea, Epimedium alpinum (nei con-
torni della città), Aconitwn Napellus (i); A. paniculatum ;
A. giganteum Zumaglini [A. pyrenaicum Lam.?); A.
Licoctonum,v'dY. Thelyctonum, Tlaspi montanum; Arabis
Halleri; Cardamine resedifoglia; Lunaria hiennis; Viola
palustris; V. suavis; V.montana\ Geranium pyrenaicum;
G. nervosum; Scleranthus marginatus; Spergula sagi-
noides; Cytisusalpinus; C.proteus Zumaglini (valle Ses-
sera, a liori varianti coll'età dal candido al rosso cupreo);
Vida lathiroides; Potentilla rupestris; Alchemilla alpina;
A. pentaphylla; Gewn rivale; JRuhus glandulosus; Rosa
alpina, colle sottospecie pyrenaica, ruhrifoglia , pomi-
fera; Circoea alpina; Epilohium alsinefolium; E. mon-
tanum, var. collinum; Gaglium aristatum; G. lucidimi;
Asperula taurina; Saxifroga graìiulata; S. cuneifoglia;
S. pyramidalis; S. aigoides colle varietà atrorubens, aspe-
(1) I montanari ne conoscono le proprietà velenose, e pretendono cbe la
yeronica officinalis ne sia un eccellente controveleno.
\ UII-LLA 33
ra, stellaris; Peplisportula; Adoxa moschatellina; Chry'
sophyllum aureum; C. kirsutum ; Samòucus racemosa; Lo-
làcera aspigena; L. nigra; Astrantia minor (con evidente
passaggio alla paiicìjiora Bert. ) Bihpleurum stellatum;
Imperatoria ostruthium; Laserpitium pruthenicum; L.
hirsutum; Carpesium cernuum; Prenanthes tenui/olia
(varietà pura e semplice della P. purpurea); Crepis pa-
ludosa; C. grandijlora; Hieracium succisefolium; H. bo-
reale; H. sabaudiim; H. amplexicaule; H. staticefolium;
H. rupestre; Ilypochaeris unijiora; Doronicum austria-
cum; Senetio Fachsii (abbondantissimo); Achillaea
Ptarmica; A. macroptylla; Centaurea phrygia ^ Cirsium
spinosissimum ; Pliyt^uma Scheuczeri: Campanula bar-
bata; C. romboidalis ; C. excisa; Gentiana purpurea ; Ci-
cendiajiliformis; Veronica saxatilis; Agalea procumbens;
Vinca major (abbondante nei colli sterilissimi porfirici
della banda orientale) ; Betonica hirsuta; Pedicularis ver-
ticillata; P. rostrata; Monotropa hypopithys; Primula
pedemontana; Soldanella alpina; Eitxolus defiexusl; Ru-
mex alpinus; R. scutatus; Oxyria digyna; Euphorbia
carniolica; Alnusviridis^G6)\di,\'àY\QikpumilaQe^.^ che è
identica coU'J.. ère??i6a?z<2 Rota; Paris quadrifoglia; Fri-
thillaria Meleagris (nella valle d'Oropa presso Pralungo
trovata dal dott. Zumaglini); jffaòewrt7'2(2 viridis; Helaeo-
charis carniolica; Carex sempervirens ; Juncus filifor-
mis; Orthopogon undulatifolius ; Trisetum rupestre, ecc.
A queste vanno aggiunte, come varietà speciali del paese,
la Poa hybrida Gaud., qualche rarissimo piede tra i massi
del Rio Colombaro, all'altezza di S. Giovanni, il Cirsium
palustri- Erisitales , la Rosa arvensi-gallica; nei contorni
di Biella il Prunus Padus, var. erythropetala Cesati (l); e
(1) Il dott. Ascherson trovò pure nel Brandeburgo questa varietà a fiori
rossi, e inclina a credere prodotta questa colorazione dalla stagione fredda. Al
Voi. VII. . 5
iU^ niUMONE STIlAOHDIiNAlllA
la vera Stellarla bulbosa Wulf. che cresce lussureggiante
vicino alla città, lungo un ruscello che nasce dalle rupi
d'Oropa. L'indigenato della Vinca major e deìVEupkorbia
Lathyris è per ora ancora sospetto.
Le essenze boscherecchie non hanno nulla di notevole.
In sul limite dei faggi crescono le betule, VAlnus viridis
colla vtxr. puììiila; il Rhodode7idron ferrugineum, del quale
da alcuni anni se ne fa carbone minuto (forse per disegno?).
Vi abbondano il Vaccinium myrtillus e il V. vitis-vitis
idaea. I frutti del primo si usano come diuretici nelle
issurie subitanee frequenti in quelle località dopo un ris-
caldamento. Non vi si trovarono ancora il Rhododendron
hirsutum, Salix reticulata , herbacea, glauca, nigricans^
helvetica^ tanto frequenti nelle Alpi lombarde.
Merita particolar menzione la regione di sud-ovest e il
lago di Viverone per le piante acquatiche tanto interes-
santi che vi abbondano. Sul colle crescono Chrysopogon
Gryllus^ Linum gallicitm, Aristolochia pallida, Ruscus
aculeatus, Trifolium Molinerii, Orlaya grandijlora, Cel-
tis australis, Euphorbia Lathyris, Papaver dubiitm, Pian-
tago arenaria! Attraversati i prati e le torbiere della Mo-
rigna si trova in una recondita ansa del lago , già accen-
nata da Anioni, in vegetazione copiosa, in fiore e in frutto
(agosto e settembre) V Aldovranda vesiculosa; oltre 'dWIIy-
drocharis Morsus-ranoe, Rhynchospora fusca e R. alba,
diverse ^^qgiq àìPotamogetoriQ Carex,\B. Viola palustris,
Comarum palustre, Thysselinum palustre, Veronica scii-
tellata,Alisma parnassifoglia, Cladium Mariscus, Trapa
natans, Nymphaea alba var. sphaerocarpa (Caspary), i/e-
sig. barone Cesati invece questa supposta causa non pare soddisfacente, in
quanto egli raccolse i racemi di questa pianta nel Biellcsc in stagione mitis-
sima; e d'altra parte la variazione rossa fu osservata costante in altre specie
di Primus, come nel P. spinosa dei giardini di Versailles.
A UIELI.A 3b
nyanthes trif oliata , Nasturtium anceps, Ranunculus
Lingua, R. Flammula, M. reptans; Aspidium TJtehjpte-
ris^ ecc. ecc. Le aure miti lasciano talvolta sbocciare le
mammole profumate iu novembre e dicembre. All'ovest
del lago presso il villaggio di Piverone il solerte botanico
(come lo attesta il dotto Autore) può raccogliere tra i
crepacci dei muri la Cheilanthes odora, la Gymnogramme
leptophilla, felci affatto meridionali.
Ritornando alla regione montana, assai ubertosa vi tro-
viamo la messe criptogamica. In prevalenza vi lussureg-
giano i funghi [Pyrenomyceti in ispecie), i muschi e le
felci: in minor copia alghe, licheni ed epatiche. Teniamo
conto delle sole specie pregiate.
Felci. — Allosurus crispus (frequente ad Oropa e S.Gio-
vanni di Campiglia); Asplenium Breyni (i) (alta valle d'An-
dorno intorno a S. Giovanni, Piaro ecc.) Phegopteris po-
lypodioides, Polypodium Dryoptei^is; Aspidium spinulo-
sum, A. cristatum, A. Creopteris- Lycopodium annoti-
num (raro, alle sorgenti del Cervo); Blecknum Spicant
(raro).
Epatiche. — Preissia commutata, Grimaldia dichoto-
ma, Aneur a pinatifida., palmata', Lejeimia serpi l Ufo Ha,
Jungermannia trichophylla, Lophocolea hidentata, Gym-
nomitrium concinnatum.
Musei. — Andraea Rothii, Ptycomitrium crispum, Cyno-
dontium pellucidum, C. polycarpum, Dicr ansila varia,
D. rufescens; Coscinodon cribrosus (sulle rupi a solfato
lungo la strada tra Biella e Andorno, e alla Balma);
(1) Il già citato chiarissimo botanico prussiano dott. Ascherson scrisse al
sig. Cesati ritenere che VA. Breyni sia in un ibrido dell' ^. septenlrionale, e
deW'A. trichoììianes. Il sig. Cesati, pure amettendolo come ibrido, inclina ad
attribuirgli per parenti l'.V. septenlrionale e VA. Ruta-muraria. Certamente
dove manca il septentrioiiaìc "manca eziandio il Breyni. Il sig. Ascherson
soggiunge che l' egregio Heufler trovò le spore di quest'ultimo abortive.
36 RIUMO.NE STRAORDINAIIIA
Grimmia arenaria (sulle rupi granitiche presso Oropa e
S. Giovanni), Climacimn dendroides in frutto (rara avis!
nei nostri paesi). Hypnum stellatum- IL Crista-castrensis
(in frutto), H. Schreheri, H. rotundifolium; Tuidium pun-
ctulatum (lungo il Rio Beh presso S. Giovanni); Pteri-
gophyllum lucens (abbondante in alcune località presso
Oropa, ma sempre sterile), Hylocomium loreumj Plagio-
thecium zmdulatum (ài rado con frutti), P. denticulatam,
P. sylvaticum; Rhahdoweisia fagax; Blindia acuta (varia-
bilissima) ; w47zoecto7i^mm compactum (pubblicato nell'Er-
bario crittogamico italiano N. 717, e in Rabenhorst-Bryo-
theca N. 60) Bryum Waklembergii, p>seudotriquetrum,pal-
lescens; Ammobrium julaceum (qua e là presso S. Giovan-
ni ed Oropa; per lo più sterile ma ubertoso); Pohlia elon-
gata (non rara presso Oropa, in masse compatte ); i^<26ro-
nia pusilla (rarissima) sul colle di S. Gerolamo presso
Biella, e alla Balma di Campiglia) ; Bartramia Halleriana
(frequente quanto le congeneri B. fontana, crispa, pro-
miformi)] Sphagnum squamosum (in frutto al Rio Colom-
baro presso S. Giovanni, sterile presso Oropa ) S. cyrnhi-
folium, suhsecimdum (sterile) acutifolium (polimorfo).
Licheni. — Parmelia speciosa (di rado in frutto); Rino-
dina albana (sui tronchi dei faggi e dei sorbi) ; Peltigera
aftosa (sviluppatissima e carica di frutti) ; P. polydactyla
(sporadica presso Campiglia); Nephroma tomentosum e
laevigatum; Segestria umbonata (alla Balma di Campi-
glia); Rigocarpon obscuratam (sulle rupi appena fuori
di Tavaro, villaggio sulla strada di Oropa); Celidium stic-
^aritm (sulla Stictapulmonacea, presso Oropa) ; bellissime
forme di Cladonie, ecc. ecc.
Characee ed Alghe. — Nitella gracilis, var. bugellensis
(poi trovata anche in Francia); Lyngbya bugellensis e
Calothrix . Cesatii (amendue su una rupe umida sopra
A BItLI.A S7
Oropa) Nostoch prismaficum ; Schizofipon cinctus , Hy-
drococuus Cesati (sulla Fontinalis, in un ruscello frigido
e rapido dietro Oropa); Phormidium Carium; Drilosi-
jphonjidianus; Chaetophora endiaefolia, elegans, ecc. ecc.
Funghi. — Dedalea confragosa (trovata una volta in
bellissimi esemplari sopra un tronco ivìàoìào (\.\ Alnus gli(r
linosa presso Biella); Agaricus granulatus , saponaceus,
pisciodorus, mollis, nidulans^ Orcella crustuliniformis,
conchatus; Cortinarius argentatus , violaceus , collinitiis,
BuUiardi; azureus; Boletus Safanas, castaneus (rarissi-
mo); cyanepens (non raro, ma in esemplari isolati), re-
gius; Polyporus scohinaceus, nidulans , fulvus , cinnaha-
rinus, croceus^ frondosus (raro), lucidiis, elegans; Panus
n«c?w( sulle ceppaje dei faggi); Odontia bugellensis; Ty-
phula l'Osella; Pistillaria cespitosa; Haevia valvata;
Pegiza epithelephora (sui ceppi bagnati de' faggi, presso
S. Giovanni), infarciens , culmicula, graminea erocina,
hemisphaerica (rarissima presso Biella, e quasi sempre
coperta daìV Asterophora Pezizae) anomala, Godroniana
(alcuni individui sparsi presso S. Giovanni sui tronchi
delle querce, fra i crepacci della corteccia), fascicularis,
citrina, repanda, hadia^ hrunnea, hosae, ecc. — Bulgaria
species; Helotium aciculare; Dermatea Cerasi colla sua
piramidale Micropera drupacearum; Helvella elastica;
Corticium Marianum, Phacidium Astrantia, Wallrothii,
Triesii; Scleroderma geafter; Dictidium umhilicatum,
trichodes; Arcyria punicea, incarnata, ochrolema, nu-
tans; Licea (Tubulina) cylindrica; Trichia p>yriformis;
Leangium lepidotum ( nel cavo di un tronco fracido presso
Ronco di Biella); Hypocrea citrina, gelatinosa; Race-
mella (an Torrubia?) memorahilis (i); Cordyceps mili-
(1) V. Cesati, nel {Commentario della Società crittogamica italiana, i&sc, 2.
p. 65. Tav. IV. fig. 1.
38 RIUNIONE STRAOr\DINAlllA
taris, ophiog lossoides (vinB,vo\tSL sola presso S. Giovanni);
Xylaria carpophyla, polymorpha', Ilipocylon nummula-
rium (rarissima presso S. Giovanni) coprophilum, virgul-
torum, multiflorum, (ò coautatum., regium, ustulatum (fre-
quentissimo), succenturiatum ; Daldinia concentrica', Do-
thidea hetulina, pyrenophora, puccinioides (sui ramoscelli
di edera e dei gelsi), Pteridis; Nectria aurantia (ìfulgens;
lecanodes, oropensis; Diatrype jlavovirens^ lejoplaca, hiil-
lata, disciformis, verruceformis, favacea , alnifroga ( già
Valsa neW Hedwigia 1856. XIV. fig. D); Melogramma
aspera; Valsa turgida, quaternata, pulchella, cerviculata,
stellulata, radicalis; Carpini- B etuli ; Bertia bombarda;
Spaeria Rhododendri, eraperigoìiia, Clavariarìim, Vac-
cina, linear is, Solidaginis , pruinosa , lanata; la Sphae-
ria tkelena? (specie nuova secondo Cesati) e Sph. calli-
morpha (araendue sui ramoscelli staccati dei rovi presso
S. Giovanni; amendue ora accollato al genere Roselli-
nia) Podospora jìmicola; Pestalotia Callimae; Apiospo-
rium Mali; Cryptosporium Sorbi; Histerium Epimedii,
aggregatum ecc. ecc. Cryptodiscus Uchenicola; Gloeospo-
rium veronicarum, andurìiense (questo salle foglie intri-
stite della Daphne Megereum)', Bostrychomena alpestre;
Perenospora Dentariae; Parsalora bacilligera; Isaria
brachiata, sphecophila, leprosa; Graphium Rhigomos-
parum; Thyrsidium [Myriocepalmn) hederaecolum, bo-
tryosporum; Nodulisporium ochraceum; Torula Pianta-
ginis; Uromyces Geranii, puccinioides ; Capitularia mye-
lospora; Sporisorium Holci, muricatum; Puccinia Buxi
Calthae, Epilobii, Veronicarum, Cerasi, Salviae-gluti-
nosae ecc. ecc. Accidium Behenis, Epilobii, ecc. ecc. E
finalmente nella regione sud-ovest del circondario presso
al lago di Bertignano. Nectria lecanodes, Cryptodiscus
Uchenicola; Leptothrix lardacea; Gyrocerus Celtis, già
trovato nella Svizzera italiana.
A r.lKLLA 59
Dopo il sig. Cesati prese la parola il prof. Passerini per
una comunicazione verbale sulla causa probabile della
mostruosità delle susine, che si cambiano nei così detti
bozzacchioni o borsacchioni.
Consiste essa in un rapido ed abnorme accrescimento
dell'ovario appena allegato, con atrofia dell'embrione e
mancanza quindi del seme.
Sembra che la causa occasionale di simile alterazione
siasi riconosciuta in ogni tempo nelle pioggie eccessive,
come si può desumere dai vari proverbi, così vernacoli che
toscani, é segnatamente poi da que' versi di Dante nel
Paradiso:
Ben fiorisce negli uomini '1 volere ;
Ma la pioggia continua converte
In bozzacchioni le susine vere.
Ma la causa immediata rimane tuttora ignota.
Non è certamente opera di insetti, come taluno suppone;
poiché il massimo numero delle susine imbozzacchite non
offre traccia alcuna di lesione per parte di larve parassite,
mentre quelle che sono realmente offese dagli insetti non
assumono mai la forma del bozzacchione. Inoltre, le larve
che attaccano le giovani susine si pascono principalmente
de' materiali della mandorla, ciò che non può avverarsi nel
bozzacchione, nel quale non havvi sviluppo di seme.
Le susine imbozzacchite manifestansi al principio di
maggio col precoce ingrandimento del loro pericarpio, per
cui oltrepassano non di rado e ben presto, massime in lun-
ghezza, le susine normali mature. Internamente sono cave
e racchiudono in alto e da un lato il seme atrofizzato. E
chiaro che in tale squilibrio di evoluzione è il pericarpio
che consuma i materiali nutritizii destinati al seme, e ciò
per una causa che deve risiedere nel pericarpio medesimo.
4'0 RIUNIONE STRAOnoiNARIA
Ne' giovani bozzaccliioni l'occhio, così nudo che armato,
cerca invano una simile cagione ; ma quand' essi accostansi
alla relativa loro maturità, alla quale prelude un leggero
corrugamento dell' esterna superficie, vedesi questa coperta
come di un velo di vapori condensati in una tenerissima
efflorescenza biancastra; e questa, veduta ad un ingran-
dimento di 450 diametri, mostrasi formata di un gran nu-
mero di aschi oblongo-clavati, contenente sei-dodici spore,
disposte più o meno regolarmente in due file. Ogni asco
è sostenuto alla base da una piccola cellula per lo più ir-
regolare; e giunto a maturità si apre all'estremo superiore
per versare all' esterno le spore che contiene. Del resto
l'egregio professore aggiunse di non aver mai potuto ve-
rificare la presenza di micelio ne di parafisi.
Da caratteri cotali il prof. Passerini credette riconoscere
una specie del genere Ascomyces Berkeley, il quale viene
dall' Hoffmann riferito al genere Ascospora Fries; e rite-
nendola specie diversa da quelle, delle quali trovò cenno
nelle opere che potè consultare, propose di chiamarla
Ascospora prwiicola^ che definisce come segue:
A. prunicola, ascis ohlongis hyalinis'suhclavatis, cellula
basilari suffultis, 6-12 sporis, apice dehiscentihus.
È da notare che i bozzaccliioni affettano soltanto le su-
sine di frutto oblongo, e non mai accade di trovarli in
quelle a frutto rotondo, dette Claudie o Reiìie Claude.
Potrebbe forse obiettarsi che 1'^. prunicola, lungi
dall' essere la causa immediata del bozzacchione, non ne
fosse che una mera concomitanza, od una successione. Ma
contro un tal modo di vedere l'egregio professore chiamò
l'attenzione ^viW Ascopliora deformans^ la quale attacca le
giovani foglie del pesco, sformandole e contraendole varia-
mente; e diversifica dalla prunicola per avere gli asci
più brevi e sostenuti da un peduncolo laterale, invece della
A BIELLA 111
cellula basilare. Ora, se YAscoi^hora deformans viene dai
micologi riguardata indubbiamente come la causa diretta
del guasto delle foglie del persico, pare naturalissimo e
razior ale l'inferirne che la somigliantissima A. prunicola
sia la causa efficiente dei bozzaccliioni delle susine.
Il sig. presidente prof. Bertoloni invitò gli onorevoli
socj ad adoperarsi onde promuovere con qualunque mezzo
possibile la istituzione , nelle provincie, di Musei provin-
ciali, ove si raccolgano a parte i prodotti naturali esclu-
sivamente della provincia; facendo rilevare come solo
con questo mezzo si potrebbe raccogliere il materiale
completo per compilare la intera e reale Storia Naturale
del regno d'Italia, la quale fin' ora in qualche ramo lascia
molto a desiderare. Tutti i membri della sezione approva-
rono unanimi la proposta del sig. presidente, ed ai voti
espressi aggiunsero promesse di cooperazione attiva.
Infine il socio dott. Rostan espose alcune sue idee sul
metodo con cui intende formulare dei quadri di geografia
botanica comparata dell'alta Italia.
I§eduta di Geologia.
La prima Memoria letta fu una del signor Seguenza di
Messina Sui brackiopodi fossili terziarj della provincia di
Messina. Essa contiene la descrizione di molte specie, ed
è corredata di tavole che rappresentano queste specie , che
erano dapprima conosciute solo in numero di 7, ed ora
sono portate nella Memoria a 27, con molte particolarità
sulla loro giacitura.
Il prof. Guiscardi comunicò verbalmente che, avendo
acquistato pel Museo di geologia di Napoli gli avanzi di
ima balena scavati nel tufo terziario di Briatico nel golfo
di Santa Eufemia (Calabria Ulteriore seconda), il signor
ft2 Rll'MOM-. smAOUDINAniA
Pompeo Massoni, che li scoprì, gli riferì che dimorando
da più anni a Briatico, gli indigeni avevangli additato
in secco rocce sulle quali eravi per l' innanzi il mare, così
da potervisi passare. — Quando il mare era calmo, giun-
geva prima ad una certa commettitura delle pietre di
mia torre, mentre attualmente è di molto più basso. —
E il signor Massoni stesso ha osservato nel luogo detto
Safò, a circa tre chilometri al nord-est di Briatico, e al-
l'altezza di 15 o 20 metri sul mare, unico strato di con-
chiglie marine ben conservate e su questo la terra vege-
tale; ed a circa 2 chilometri da Safò un antico muro, d'o-
pera romana, con anello di ferro per legarvi le navi, ora
sta a circa 2 chilometri lontano dal mare, e a parecchj
metri al di sopra del suo attuale livello. — Finalmente
il signor Massoni, il 9 settembre 1859, essendo calmo il
mare, eseguì nna livellazione assai esatta su due punti
lontani l'uno dall'altro 800 metri e stabilì dei punti di
riscontro invariabili; e il 24 settembre 1863, ripetuta le
livellazioni, trovò un innalzamento di 36 centimetri per
anno. — Il signor Guiscardi propose quindi che la So-
cietà invochi il concorso del governo perchè nei lavori
di livellazioni per le ferrovie gli ingegneri incaricati li
colleghino al livello del mare.
Il signor Lancia rammentò che latti simili , osservati
in Sicilia, furono citati da Lyell nel Supplemento alla 5.^
edizione del suo Mamiale di Geologia.
Il signor Spezia osservò che ora le livellazioni per le
ferrovie si riferiscono al livello del mare.
Il barone di Waltershausen fece osservare che egli cre-
de che tutta la crosta del globo sia sottoposta a lenti mo-
vimenti di abbassamento o di sollevamento, i quali dopo
im certo tempo, per esempio dopo mille anni, cambiereb-
bero alquanto la figura dei continenti. Propose che simili
A DIELLA ft3
segnali siano fissati sulle coste del mare lungo tutto il li-
torale dell'Italia e delle sue isole; e che siano esattamente
determinate le altezze di punti fissi nelle Alpi. E aggiunse
che egli per parte sua cercherà di indurre i governi di
Annover e di Prussia a fare lo stesso.
Il signor Guiscardi, in risposta ad una domanda del
signor Sella, dice che particolari circostanze hanno fatto
sospendere l'esecuzione dei lavori di livellazioni proposti
dall' Accademia delle scienze di Napoli pel golfo stesso
di Napoli.
Il comm. Sella osservò che si fanno oggidì moltissime
livellazioni per strade , specialmente ferrate, i cui risulta-
menti, una volta costrutte le strade, vanno per lo più per-
duti; e propose che il governo faccia di raccogliere in
avvenire le livellazioni presso un corpo scientifico, come
per esempio presso la Società di scienze naturali, onde chi
vuol fare studj speciali possa ricavarne i dati occorrenti
alla determinazione o dell' ipsometria italiana o delle qui-
stioni indicate da Waltershausen.
Schiaparelli informò la sezione che si sta intrapren-
dendo un o'van collegamento di tutte le triano-olazioni
fatte dalla Sicilia al Baltico ; e che sarebbe utile il rife-
rire i punti , di cui si vorrebbe determinare l' altitudi-
ne, a questa rete trigonometrica in tal guisa collegata.
E la Società votò in massima d' invitare il governo a fis-
sare quei punti sulle coste, a determinare le altezze di
altri punti nelle Alpi, ed a raccogliere in un istituto scien-
tifico le livellazioni fatte per opere pubbliche; e incaricò
una Commissione composta, di Sella, Schiaparelli e Wal-
tershausen, di redigere l'invito al governo.
Il prof. Stoppani presentò una Carta geologica della
Provincia di Brescia ^ uno spaccato relativo ad essa, ed
una Memoria su certi filoni metalliferi della stessa Pro-
kh niUNIONF. STRAORDINARIA
vincia, del signor Regazzoni di Brescia; e ne propose la
pubblicazione negli Atti o nelle Memorie della Società.
Il Presidente Sella informò la sezione che il sig. Hai-
dinger, direttore dell'Istituto geologico di Vienna, non
avendo potuto né in persona, ne per mezzo di qualche
membro dell'Istituto prender parte ai lavori della nostra
riunione, ha voluto farsi rappresentare presso la medesima
da una breve relazione Sui lavori fatti dall' Istituto stesso
dal 1862 in poi. Sella lesse questa relazione, che sarà
stampata negli Atti della Società.
Il prof. Cornalia mostrò dei frammenti di un vaso di
terra trovati da lui recentemente in una mariera esistente
nel cortile stesso dell' albergo di Salso (Parma). E poi
fece vedere parecchie porzioni di ossa lunghe di bue net-
tamente segate pel traverso, trovate dal conte Gozzadini
in un sepolcreto etrusco presso Bologna.
A proposito di queste ossa osservò il prof. Dujardin
che quei frammenti di ossa rassomigliano ad altri trovati
negli scavi di Pompej, e che si suppone fossero adoperate
per cardini da porte: e il Presidente Sella osservò aver
egli visto tali ossa, ma credere che siano state adoperate
come mastietti (cerniere).
Il signor Gastaldi, che aveva presentata una Memoria
Sulla riescavazione dei bacini lacustri per opera dei ghiac-
ciaj, a motivo dell' ora tarda, non la lesse, ma espose bre-
vemente alcuni cenni relativi alle quistioni trattate in essa.
Poi sorse il prof Stoppani a fare alcuni appunti sui fatti
e sulle osservazioni di Gastaldi, e ne nacque una lunga
discussione, cui presero parte anche Sella e Waltershau-
sen, e alla quale gli stessi Gastaldi e Stoppani posero ter-
mine dichiarando che la quistione è troppo difficile e com-
plicata per potersi seriamente discutere in si breve tempo,
e proponendo che venisse in altra occasione ripresa, dopo
A BIELLA 4 8
che siano raccolti nuovi fatti bene studiati e accertati , e
specialmente dopo che essi due abbiano visitati insieme
i luoofhi finora studiati dall'uno e dall'altro isolatamente.
Il prof. Balsamo-Crivelli presentò il modello di una
vertebra fossile di rettile, troVata sulla sponda del Po pres-
so Pavia; ne descrisse i caratteri, e indicò come crede di
classificarla.
Il prof. Trompeo presentò un pezzo di marmo statuario
bellissimo del Mazucco in Valsorba, con una carta topo-
grafica ed una raccolta di conchiglie fossili ritrovate nel
comune di Cossato.
Finalmente il prof Stoppani presentò una Memoria sui
risultati geologici dedotti dallo studio delle grandi bivalve
cardiformi ai limiti superiori e inferiori della zona ad
Avinda contorta.
-f-aaeaswB«-j~
6 settembre.
Seconda SedLixta Oenerale
La seconda seduta generale fu aperta con una lettura
del comm. Trompeo sul circondario Bìellese. L'autore
parlò del clima, citò le malattie più comuni nel Biellese,
e trattò delle loro cause, del generale stato sanitario dei
Biellesi, della mortalità annuale, della pellagra poco co-
mune nel paese ad onta dell'uso del grano turco, delle
risaje introdotte in alcuni luoghi e accompagnate da un
aumento di febbri intermittenti, delle proposte già fatte
finora d'una rete di osservatorj magnetico-meteorologici,
dei modi con cui si potranno migliorare le condizioni igie-
niche del paese, e della necessità di attendere al rimbo-
scamento dei n)onti, il quale influirebbe assai in bene,
sullo stato igienico del paese.
L'autore non parlò della topografia del Biellese, perchè
già fu pubblicata una buona carta topografica del signor
Amosso: aggiunse poi dei dati statistici suU' aumento delle
risaje, sui canali irrigatori, ecc.; disse diminuita la col-
tura del gelso ; non parlò della costituzione geologica, per-
chè già troppo ben trattata dal presidente Sella; disse
poi della coltura delle lane, del numero delle pecore e delle
capre, della coltura delle viti, dei vini, della coltura delle
RIUNIONE STRAORDINARIA A BIELLA ll7
api, della piscicoltura, della convenienza di introdurre' que-
st'ultima nel Biellese, ecc.; e finì col proporre che^si ponga
nel ginnasio di Biella una lapide commemorativa della
Riunione die qui ebbe luogo.
Il presidente Sella annunciò la proposta fatta di tenere
la prossima Riunione nella città di Spezia, e di nominare
presidente per detta Riunione il marcliese Giacomo Doria.
Questa proposta, messa ai voti, fa accettata (1).
Il Presidente fece poi noto il desiderio espresso dalla
sezione di Geologia che sulle coste d' Italia si facciano dei
segni per poter misurare in avvenire le variazioni di li-
vello delle coste stesse rispetto al mare ; che analoghi punti,
e per lo stesso scopo, siano fissati nelle Alpi e negli Apen-
nini; che le livellazioni fatte per le strade ordinarie e fer-
rate siano comunicate al Governo, dopo la costruzione
delle strade, e dal Governo siano poi confidate a qualche
Istituto scientifico; e che tutte queste livellazioni siano
collegate fra loro e coi lavori che si faranno per le grandi
misure geodetiche attraverso l'Europa da settentrione a
mezzogiorno. Questo desiderio, posto ai voti, fu appog-
giato dall' adunanza.
La proposta della sezione di Botanica di domandare al
Governo che si occupi della introduzione e applicazione
di precauzioni igieniche contro la pellagra, messa ai voti,
fu accettata dall' adunanza.
Si annunciarono alcuni nuovi libri mandati in dono
alla Società; e nuove delegazioni di rappresentanze di Ac-
cademie e Società scientifiche (2).
(1) Avvisato di ciò, per telegrafo, jl sig. marchese Doria, egli rispose, pure
per telegrafo, che accetta e ringrazia la Società con emozione.
(2) I signori :
Lancia di Buolo, per la R. Accademia palermitana delle scienze, e per
l'Accademia di Castro Reale.
Trompeo, per la Accademia Medico-Chirurgica di Ferrara.
4^8 niUNIUNE STIUORU]^AtllA
Furono ammessi come nuovi socj efifettivi i signori:
Cesati barone Vincenzo, di Vercelli, proposto da Cor-
nalia, Gibelli e Omboni.
Montanara Carlo, geometra e commissario di catastro
a Varallo, proposto da Balsamo-Crivelli, Cornalia e
Omboni.
Ardisson abate Pietro Luigi, di Nizza marittima, pro-
posto da Stoppani, Cornalia e Omboni.
Pontremoli prof. Esdra, di Vercelli, proposto da Stop-
pani, Cornalia e Stoppani C.
Guiscardi prof. Guglielmo, della R. Università di Napoli
(Strada [nfrascata, 58), proposto da Stoppani, Omboni
e Cornalia.
Oehl Eusebio, professore di fisiologia alla R. Università
di Pavia, proposto da Stoppani, Omboni e Cornalia.
MoGLiA prof. Luigi, di Biella, proposto da Omboni, Cor-
nalia e Belletti.
ScHiFF comm. Maurizio, professore di fisiologia nel R.
Museo di storia naturale di Firenze, proposto da Mar-
chi, De-Filippi e Cornalia.
Spezia ingegnere Antonio, di Torino, proposto da Stop-
pani, Gastaldi e Sella.
Giordano Felice, ispettore delle miniere di Torino, pro-
posto da Sella, Gastaldi e Axerio.
Gracis dott. Pietro di Santigliano (Biella), proposto da
Sella, Gastaldi e Omboni.
Trompeo comm. Bernardino, di Torino, proposto da
Bollini, Cornalia e Sella.
Zumaglini dott. Maurizio, di Biella, proposto da Gastal-
di, Cornalia e Sella.
Il prof.De-Filippi amimncìò Risultati finali delle ricerche
da lui fatte durante il suo viaggio nella Persia occidentale,
A UltSLLA. k^
e particolarmente sulla fauna di quel paese. La fauna ha
un gran numero eli specie comuni coll'Europa orientale, o,
come si dovrebbe forse dire, coU'Asia occidentale, e i pesci
del Mar Caspio sono di tipi di acqua dolce (specialmente
del bacino del Danubio); il che ne è prova che quel mare
non fu mai in comunicazione col Mar Nero. L'Asia diede
i mammiferi e gli uccelli; l'Africa i rettili; il bacino delVEu-
frate i pesci. Da tutto questo si deduce che, mentre la
Nuova Olanda è un continente antico, con una fauna an-
tica, la Persia è invece un paese recente, ed ha ricevuto
i suoi animali dai paesi circostanti. Ciò ò provato anche
dalla struttura geologica di tutta la Persia occidentale ,
giacché i terreni sedimentar] che la formano sono recen-
tissimi, e alcuni anche posteriori alla comparsa dell' uomo
sulla terra, poiché contengono carboni e avanzi di vasi
di terra cotta.
Lave ed altri prodotti vulcanici hanno concorso alla
formazione del paese, dopo la produzione dei citati sedi-
menti; e quindi grandi variazi-oni avvennero dopo che
l'uomo cominciò a vivere, e quando già sapeva fabbricare
vasi di terra cotta, ed altri oggetti per usi comuni. Que-
ste variazioni consistono specialmente nel sollevamento di
ima parte del paese, e nell' abbassamento d' un'altra parte.
Nei libri sacri dei Persi sono nominate solo provincie
dell'Iran orientale, e quella che è patria di Zoroastro, e
non si parla delle regioni percorse dall'Autore; il che ver-
rebbe a convalidare l'origine recente di queste regioni.
Per ispiegare il trasporto dei materiali dei sedimenti
non si possono ammettere azioni di ghiaccia], ma grandi
nevate, perchè mancano affatto le solite tracce d'antichi
ghiaccia] , di cui restano ancora piccoli avanzi sulle alte
montagne; ed a quell'epoca fredda sembrano riferirsi al-
cuni brani dei libri sacri sopracitati.
Voi. VII. *
tfO niUNIOSE STRAORDinABU
Poscia venne il dottor Guelpa a parlare àeW Idrate-
rapia. — Due uomini perseguitati dalla polizia austriaca
vagavano per le Alpi, guarendo coli' acqua fredda uiolti
montanari ; erano due montanari anch' essi , che pone-
vano allora i fondamenti dell' odierna idroterapia. Uno
di essi aveva esperimentato utile questo modo di cura
sopra sé stesso; e i medici li perseguitavano per gelosia
di mestiere, accusandoli di esercitare clandestinamente
la medicina, di avvelenare, ecc.; ma l'esame dei fatti
prov^ che i due montanari non usavano che acqua fred-
da e pura , e il governo austriaco li rilasciò liberi di
continuare le loro guarigioni, così che fabbricarono uno
stabilimento apposito, il quale però divenne ben presto
troppo piccolo per 1' aumento continuo del numero dei
malati che vi accorsero.
In Italia per molto tempo non si utilizzarono le acque
fredde, e solo tardi si pensò di trarne profitto, quando
l'Autore pel primo fondò lo stabilimento ben noto presso
Oropa.
L'uso dell'acqua come mezzo terapeutico è ben antico,
è vero, ma non si è mai usato in quei modi che sono vo-
luti dalla idroterapia.
L'origine dell'idroterapia fu favorita particolarmente
da due circostanze, cioè dal gridare di molti malati con-
tro i medici che non riescivano a guarirli, e dal non essere
medico l'inventore.
L' azione dell' acqua fredda sul corpo umano riordina
e riattiva le funzioni della pelle , e indirettamente quelle
delle vie digestive, e poi tutte le altre. D'altra parte i pro-
gressi della civiltà fanno allontanare sempre più l'uomo
dal suo stato naturale, colla forza continua delle abitudini,
della moda degli abiti, dell'arte del cuoco, colla introdu-
Mone di nuove industrie dannose, e coli' estensione della
A ftn.LLK ^i
coltivazione del riso. Il progresso della civiltà fece, è vero,
molto bene , colle banche di credito , colle borse , colle
azioni commerciali, ma con tutte le gare, colle passioni,
colle emozioni, va sempre più influendo in male sul sistema
nervoso, e rendendo più frequenti le malattie nervose, le
alienazioni mentali, i suicidj. Noi siamo ben lontani dalla
forte e sana costituzione degli Arabi, che vivono sempli-
cemente, poveramente, ma senza medici; e questi effetti
dannosi della civiltà sono più visibili nelle città più po-
polose e più attive.
L'idroterapia, completata con esercizj muscolari, pas-
seggiate, esercizj ginnastici, coli' abbandono completo di
ogni cura e di ogni affare, è utilissima a combattere que-
sta cattiva influenza della crescente civiltà, e per questo
dev'esser ben distinta dalla vita che si mena neofli altri
stabilimenti dei bagni, che spesso riescono più dannosi
che utili.
Il dott. Guelpa, dopo avere ampiamente esposto tutto
questo, finì col far voti perchè in Italia s' innalzino molti
altri stabilimenti idropatici, ma in cui si seguano sempre
ìe regole volute, perche la cura riesca proficua.
L'ingegnere Giordano, invitato dal Presidente, diede
lettura di alcuni brani della descrizione di un suo viaggio
sulle Alpi Pennini dal Monte Bianco al Monte Rosa. —
Pel versante italiano di quelle Alpi, perchè di solito ripidis-
simo, furono di raro tentate delle ascensioni, e da Cour-
majeur salì l'autore. Pochi sono i particolari scientifici
raccolti, ma molti quelli che potranno riuscire utili per
quelli che tenteranno altre ascensioni. In tutto il viag-
gio r Autore osservò che il Monte Bianco e il Monte Rosa
formano due centri, intorno a ciascuno dei quali si innal-
zano le rocce stratificate di tutte le altre Alpi circostanti ;
che le carte delle Alpi sono spesso errate; che vi sono
molti studj geologici da farsi ancora, perchè spesso delle
rocce stratificate sono indicate nelle carte geologiche co-
me emersioni di rocce cristalline non stratificate; ma che
questi studj saranno difficili a farsi, e richiederanno per-
sone bene abituate ad escursioni alpine. Finalmente egli
osservò che la sete, che così spesso travaglia i viaggiatori
alpini, è dovuta in gran parte alla soverchia evaporazione
cutanea; e terminò dicendo che i viaggi alpini sono spesso
pericolosi, ma le disgrazie sono più spesso dovute alla
imprudenza dei viaggiatori che a reali difficoltà inerenti
ai luoghi pericolosi.
Il prof. Schiaparelli trattò della luce zodiacale. — Que-
sta luce, che si vede nelle notti più scure all' orizzonte e
nel piano dello zodiaco, ed è trasparente come quella dei
crepuscoli, così che attraverso ad essa si vedono le stelle,
si vede molto meglio nella zona torrida che nella tempe-
rata, tanto all' oriente che all'occidente, così che sembra
formare una specie di fuso o di elisse, nel cui centro sia
il sole. Studiata benissimo, solo da Domenico Cassini
in poi, fu dal Cassini creduta appunto una specie di
nebbia luminosa, una specie di atmosfera del sole, colla
forma di una lente disposta come l'equatore solare. Tale
opinione fu ammessa poi da molti altri astronomi, ben-
ché non tutti siano stati d' accordo nel determinarne le
dimensioni. Altri però la credettero formata di innume-
revoli aeroliti e altre masse piccolissime, luminose; altri
ancora un avanzo dell'antica nebulosa solare, da cui, se-
condo Laplace , ebbe origine il nostro sistema solare;
Humboldt la credette una specie di anello e non una
lente. Nuove recenti ricerche (fatte da parecchj , ed an-
che dallo stesso Schiaparelli) accertarono l'esistenza di
una zona luminosa, che unisce le due estreme punte
dei due coni luminosi ad oriente e ad occidente. La luce
zodiacale forma dunque in cielo una zona luminosa con
due massimi di splendore e due minimi visibili sol-
tanto colle più favorevoli circostanze atmosferiche. Cer-
cando di mettere d'accordo questo fatto colle ipotesi so-
vraccennate, e supponendo l' esistenza dei corpuscoli innu-
merevoli, capaci di riflettere la luce solare, formanti una
specie di nube attorno al sole, fece l'Autore dei calcoli
complicati, e giunse a trovare che quella supposizione
non può spiegare tutti i fenomeni che si osservano. Colla
supposizione di una nuvola di corpi aeriformi il problema
diventa più difficile, poiché bisogna fare nuove supposi-'
zioni e ipotesi, e forse bisognerebbe fare delle esperienze
sulla riflessione della luce per opera dei corpi gassosi, e
l'Autore ne ha già fatte parecchie. Nella terza ipotesi, del-
l'avanzo dell'antica atmosfera solare, che splenda per sé
e non per riflessione delle luce solare, il problema si fa
semplice; tuttavia si giunge al risultato che neppur essa
si può ammettere. Si potranno immaginare altre ipotesi ,
ma bisogna cercare la verità nei fatti, e non nella imma-
ginazione.
Finalmente altri fatti osservati recentemente fanno cre-
dere come già hanno supposto parecchi, che la luce zo-
diacale sia un fenomeno terrestre e non solare ; e forse si
può credere un anello luminoso intorno alla terra, dotato
di luce propria, presso a poco come 1' anello di Saturno,
quantunque questa ipotesi non possa spiegare alcuni par-
ticolari della luce in discorso. Del resto una ipotesi fon-
data sulla teoria meccanica del calore per ispiegare l'ori-
gine del calore solare (immaginando questo prodotto da
una pioggia di aeroliti cadenti sul sole da tutto lo spazio
circostante), proposta recentemente, non può ammettersi,
perchè sulla terra non cade una pioggia di aeroliti cosi
grande come quella che sarebbe voluta da quell'ipotesi;
in RIUNIONE 8TR\0HDINARIA i DIELLA.
e un'ipotesi fondata sulla condensazione dell'antica massa
vaporosa caotica primitiva, e sulla conseguente produzione
di pressione e di calore, non può neppur essa ammettersi,
non vedendosi presso il sole la materia densa e riflettente
la luce solare, non avvenendo sulla terra alcuna conden-
sazione di materia cosmica, né nell' atmosfera terrestre al-
cun aumento di pressione, come dovrebbe avvenire se-
condo l'ipotesi, e finalmente non avvenendo nella durata
dell'anno siderale alcuna variazione in conseguenza del-
l' aumento del volume del sole. L'Autore domanda se non
sarebbe possibile che alla materia della luce zodiacale
siano dovute le strie dello spettro solare: domanda come
si spieghino le variazioni osservate nella forma, nel colore
e nella intensith, della luce zodiacale, le intermittenze, le
pulsazioni e i raggi che in essa e non nella via lattea fu-
rono osservati, il calore che si dice mandato verso la terra
dalla luce zodiacale; dice che non crede d'occuparsi delle
relazioni della luce zodiacale colle macchie solari e colle
aurore boreali ; e che forse non tutte le osservazioni fu-
rono fatte abbastanza esattamente, e fors' anche non si è
data abbastanza fede alle osservazioni fatte da distinti
astronomi.
La seduta fu chiusa con un breve discorso di addio af-
fettuoso del presidente onorario, il sig. cav. Coppa sin-
daco di Biella, ai naturalisti ; e con alcune parole del pre-
sidente Sella, di ringraziamento alla città di Biella e ai
suoi abitanti, e, fra questi, alle signore che hanno onorato
e abbellito della loro presenza le sedute generali.
DISCORSO D'APERTURA
DEL CONGRESSO DEI NATURALISTI
pronunziato dal presidente straordinario
COMM. QUINTINO SELLA
nella tornala del 3 settembre 186* in Biella,
Gentilissime Signore e Signori^
Ciascuno di voi ha certamente più di una volta osservato sopra sé
stesso, come la manifestazione delle proprie idee, vuoi per scritto,
vuoi con parole, abbia generalmente per effetto di eccitare nuovi
pensieri, nuove idee, o per lo meno di allargare singolarmente i
confini dei germi che prima sì avevano in mente. Assai più grande
è questo effetto di ampliazione ed invenzione allorquando la manife-
stazione delle nostre idee sia accompagnata da discussione con per-
sone le quali, o confermando od informando i vostri propositi pos-
sano additare nuove vie, od impensate difficoltà.
Ora se veramente l'uomo è così fatto, che la sua potenza intellet-
tuale a mille doppi si moltiplichi convivendo in società e facendo
uso di quella divina facoltà che è la favella, di quanta utilità non
debbono essere per i naturalisti le riunioni, in cui possono scam-
biare mutuamente i loro concetti, esa»minare insieme i fatti interes-
santi che presenta il suolo ove si radunano, ed annodare relazioni
personali, per euj, separate le persone, perduri lo scambio delle idee?
5ff Q StLI.A ,
Ma ad avere un concetto della utilità die per lo studio della na-
tura possono avere riunioni come quelle che abbiamo la ventura di
inaugurare, non occorrono sottili ragionamenti, o ardite conghietture.
Basta r esempio delle nazioni, che ci percorsero in quesla via.
Sono ormai cinquant'anni, che ogni anno insieme convengono i
naturalisti della Svizzera, ove l'assenza di un centro, di una capitale
che assorba la migliore attività degli ingegni di una vera nazione,
fece pria che in ogni altro luogo sentire il bisogno di riunioni di
questa natura. Alla coraggiosa e persistente iniziativa del Cosse si
debbono i convegni e la fondazione della Società elvetica delle scienze
naturali, poiché fin dal 1815 egli convocava i naturalisti svizzeri a
Ginevra.
Non è a dire quali e quanti siano stati i frutti di queste riunioni.
Senza esagerazione di sorla si può affermare che il considerevole
movimento scientifico della Svìzzera odierna, fu iniziato e sviluppato
dalla Società elvetica. E se oggi noi vediamo la Svizzera tra i primi
paesi d'Europa per la coltura generale, ed i rimarchevoli sludi fatti
sopra queir interessante paese, gran parte di lutto ciò si debbo attri-
buire alla Società dei naturalisti.
Le memorie della Società elvetica contengono nei loro volumi i
pili notevoli scritti sulla storia naturale della Svizzera, e specialmente
sulla geologia delle pendici settentrionali delle nostre alpi. Numero-
sissimi lavori ed indagini speciali vennero provocate dalle letture e
discussioni delle riunioni generali. — Inoltre i grandi lavori scienti-
fici intrapresi dalla Svizzera son pressoché tutti dovuti ai suggeri-
menti, alle influenti insistenze, ed al potente aiuto individuale dei
membri della Società. Basti citare lo studio della natura del suolo,
la formazione della carta topografica in grande scala, lo inizio di una
carta geologica in grande, la istituzione degli osservatorii meteoro-
logici, che sono oramai presso al centinaio e coprono la Svizzera di
una fitta rete, e via dicendo. >•
Dietro la Svizzera tutti i paesi che sono in Europa a capo della
civiltà non tardarono a seguire l'esempio di codeste riunioni fatte an-
nualmente fuori delle capitali.
t'vBasti citare in Inghilterra i convegni della Associazione britannica.
Disconso d'apertura. B7
in Francia quelli della Socielà geologica, delia Società botanica, della
Società de'scienziali, basii dire che riunioni analoghe si tengono in
Germania ed in Scandinavia.
Nella nostra Italia non sono una novità le riunioni di questa fatta.
Ciascun Italiano ricorda i Congressi degli scienziati.
Diviso allora il nostro paese in tanti regnncci in miniatura, i cui
governi per la natura stessa delle cose dovevano essere ed erano,
, come tulli 1 deboli, pieni di sospetti e di diffidenze, malagevoli erano
le comunicazioni, pochissime le conoscenze personali tra i membri
della stessa famiglia. Indi è, che tutti i patrioti s'ingegnavano piiì o
meno sottilmente di affratlellarsi, di darsi a conoscere a vicenda, di
far penetrare nelle masse il concello, che l' Italia, una per natura e
per diritto, doveva anche essere una di fatto.
Non è a dire se gli scienziati cui la natura degli sludi educa al
culto del bello e del grande, partecipassero a questi sentimenti che
facevano palpitare ogni cuore ben nato.
Indi è che alcuni personaggi veramente benemeriti, vuoi per una
vista patriolica e politica, vuoi per amore delle scienze che coltiva-
vano, vuoi per un sentimento dettalo da entrambi i culli della patria
e della scienza, ebbero la felicissima ispirazione di iniziare congressi
puramente scientifici, che potessero sfuggire alle ombrose paure dei
governi. Ricorda ognuno il profondo entusiasmo con cui furon accolli
i congressi, e le vive speranze e le nobili idee che andavano ecci-
tando. Ma r effetto politico dei congressi fu ben presto così evidente,
cosi profondo, che i governi furono indolii, ed io direi forzali ad
osteggiarli, a proibirli. L' Italia non era più una espressione geogra-
fica, cioè mi correggo: questa Italia ha la ventura di essere invece
una vera espressione geografica, cioè di essere stala fatta una dalla
natura, con quei nettissimi limili che sono le Alpi ed il mare : di es-
sere stala creata una nella sua lingua da quei nostri poeti, che per
noi furono veramente vati divini: di essere rimasta pressoché una
anche nella sua religione, malgrado le continue e talora crudeli lotte
sostenute contro il papato. Questa Italia ha in sé tal virlù e possanza,
da unificare siffattamente i popoli di qualunque origine ivi convenuti,
che ciò che si chiamava beffardamente l'espressione geografica, su-
pera e costringe perfino il sentimento della nazionalità.
88 Q. SKI-LA.
Ebbene per questa nostra Italia ebbe allora a penetrare in un at-
timo e diffondersi in un baleno il concetto, che assurda cosa erano
gli impacci di dogana, di passaporto, di diverse monete, che ci divi-
devano: quindi, che naturai cosa sarebbe stata un'alleanza, poscia un
più stretto vincolo fra le varie membra della nazione. Ed in mollo
minor tempo che ogni uom prudente avrebbe creduto, grazie alla
virtù di un re miracoloso, alla sapienza ed all' ardire di un uomo di
stalo che tutta Europa invidiò, ed al coraggio di un generale che su-
però coi falli le fantasie dell'antica mitologia, l' Italia ha ormai rag-
giunto il supremo scopo dell' unità politica.
Dopo il nuovo ordine di cose, qualche tornata del Congressi scien-
tifici venne ripresa, ma la loro ragion politica era venula meno. Né
vuoisi celare, che non a tutte le scienze si attagliano egualmente
bene riunioni di questo genere. Mal si legge, mal si ode una memo-
ria, la quale, per la natura astratta della scienza a cui si riferisce,
non bene s'intende, e peggio si discute se non è profondamente me-
ditata. Convegni di questa natura si attagliano invece perfettamente
alle scienze di osservazione, e perciò alle scienze naturali.
Moi repuliamo quindi che la Società delle scienze naturali, abbia
fatto opera veramente opportuna, veramente utile alla scienza, isti-
tuendo delle riunioni straordinarie, che debbano tenersi annualmente
in quel punlo del regno, che sarà di volta in volta determinalo.
Però se noi non abbiamo esitato nell'esprimere piena fiducia nelle
riunioni di questo genere, dobbiamo però dichiarare che gli è a patto
che esse non consistano in vani discorsi, i quali non facciano progre-
dire la scienza. IVon mancano palestre ove si apprende a discorrere
anche troppo. Le nostre riunioni debbono invece aver questo carat-
tere, che ciascuno il quale vi faccia una lettura, porli un granello
che elevi l'edificio della scienza da lui coltivata.
Indi è che per parte nostra avremmo creduto d' inaugurar male
questa prima riunione della nostra Società, qualora nel discorso, cui
il regolamento ci obbliga, ci fossimo limitali a vane generalità, che
nulla giovassero all' effettivo progresso di qualche ramo delle scienze
naturali.
Pensai quindi, che non fosse inopportuno il consacrare le mie pò-
DlSCOnSO D'Al>KI\Tt«A. B§
che forze ed il brevissimo teuìpo che mi »fu concesso, ad un lavoro
intorno ad un frammento di quella geologia italiana, che fu il solo
oggetto della nostra Società nei primi anni dellii sua esistenza.
Si associarono meco due nostri colleglli, il professore Bartolomeo
Gastaldi e l' ingegnere lierruti. Sui molti lavori già fatti dal Gastaldi
è inutile che io parli, poiché non vi ha geologo italiano il quale non
li conosca, e sono anche sì fattamente apprezzati all'estero, che in
uno de' suoi ultimi scritti l'illustre Ramsay, attribuendo certo al mio
amico qualche lustro di piìi che non abbia, lo definiva il Nestore dei
geologi italiani.
Il Berruli dopo comjìiuli i suoi studj all'Università di Torino, e
poscia alla scuola delle miniere di Parigi , dimorava molti mesi in
Inghilterra onde prendere parte ai lavori della caria geologica in
grande scala che vi si fa.
Abbiamo quindi intrapresa la formazione della carta geologica alla
scala di 1 a liOOOO de\ Circondario cui faceste l'onore di scegliere
a sede della vostra prima riunione, ed abbiamo oggi l'onore di pre-
sentarvene un primo abbozzo. La nostra carta va accompagnata da
una raccolta di roccie, che troverete nella sala della Sezione di geo-
logia e mineralogia. Raccolta, di cui noi facciamo omaggio al .Muni-
cipio di Biella, pregandolo di conservarla in qualcuno dei suoi istituti
di pubblica istruzione. Una seconda copia di questa raccolta sarà in-
viata alla scuola degli ingegneri di Torino, ove ha sede un gabinetto
mineralogico veramente doviziosissimo per ciò che riguarda le antiche
Provincie del Regno.
Non è senza particolare disegno che noi, dal giorno in cui ci fa-
ceste r altissimo onore di chiamarci a questo seggio, ci proponemma
di preparare per questa riunione una carta geologica in grande scala
del Biellese.
Anzitutto repuliamo alquanto passato di moda il vezzo che si aveva
di generalizzare troppo in geologia. Qualche quarto di secolo addie-
tro si viaggiava in posta un paese, e si sentenziava sulla sua costi-
tuzione geologica, si prendeva in qualche punto la direzione, spessa
variabilissima, di uno strato, e sì deduceva essersi ad una data epoca
la terra aperta secondo un determinato circolo massimo.
80 Q. SELLA ,
Ora si è riconosciuto cl^e la geologia dei paesi difficili (e le Alpi
sono difficilissime), non allrinienli si può condurre sicuramente, che
studiando passo a passo e nei più minuti particolari le regioni cui si
riferisce. Non sono nò infrequenti né antichi gli esempi di carte geo-
logiche, le quali si dovettero riformare quasi per intiero, allorquando
da uno studio generale si venne ad uno studio particolare.
In secondo luogo, ei ci parve che le riunioni della nosti-a Società
otterrebbero questo importantissimo scopo di dare all' Italia la sua
cai'ta geologica in grande scala, quando in ciascuna città in cui voi
terrete adunanza foste ricevuti colla presentazione della carta geolo-
gica in grande scala del relativo Circondario.
E se questo esempio nostro fosse seguilo parrebbe, a chi ha l'onore
di parlarvi, di avere intieramente riparato ad una specie di infanti-
cidio, di cui credette suo debito di rendersi colpevole, allorquando,
per riguardo alle imperiose strettezze finanziarie del nostro paese,
ebbe ad ordinare nel 1862, che si sospendesse quel decreto del 1861,
intorno a cui egli aveva avuta tanta parte, e che ordinava la forma-
niazione a spese del governo della carta geologica d' Italia alla scala
di 1 a 50,000.
Ed ora non posso a meno di darvi in pochissime parole qualche
cenno intorno alla costituzione del suolo Biellese, ed ai risultati dei
nostri sludj . dovesse anche qualcuna delle mie gentili ascollatrici
ripetere con Toepfer qu'il n'y a rien de plus ennuyeiix quiin rjéolo-
gtie si ce n'est deux géologiies; ed io parlo a nome di tre geologi.
11 Circondario di Biella è limilnlo al nord, all'ovest ed al sud-ovest
dalle linee di sepaiazione delle acque della Sesia e del Liess e poscia
della Dora, ed è chiuso all' est ed al sud da confini meno naturali
che tagliano le vallate dei torrenti che hanno origine dalla costiera
settentrionale ed occidentale. Esso ha una superficie di 960,48 chi-
lometri quadrati, ed una popolazione di 126,560 abitanti (censimento
del 1861). — Vi sono quindi 13I,B6 abitanti per chilometro qua-
drato, mentre in media nel regno d' Italia non si hanno che 85,54
abitanti per chilometro quadrato. E questo non è poco ove si consi-
deri che il 57 °/o del suolo Biellese è montuoso.
Principali torrenti sono, al nord la Sessera che volge verso l'est.
Disconso DAi'BRrtnA. 61
ed al sud il Cervo, cui fanno capo la Viona, l'Elvo, l'Oremo, l'Oropa,
la Slrona, la Roasenda, lulli gli allri torrenti insomma, che non s'im-
meUono nella Sessera.
La Sessera scorre per una lunga valle a zig-zng oltre ogni credere
interessante pel geologo, ma singolarmente slret(a , ma terribiNnente
selvaggia nella sua parie superiore, ove è abitala solo in pochi mesi
estivi dai guardiani di non molle mandrie di vacche e di capre. Queste
ultime sono però troppo, più che non convenga al riboscatnenlo di
quelle montagne intieramente comunali, le cui secolari foresto ven-
nero del tutto atterrale a ricordanza di parecchi viventi.
Egli è soltanto a Coggiola, che le falde dei monti si scoslano di
ahjuanlo, e la valle comincia ad essere abitala e perennemente col-
tivala , come pure si comincia a trarre partilo della forza motrice
delle sue acque in alcuni lanificj.
Sono per contro assai più amene, ubertose e popolate le valli con-
fluenti del torrente, che i geografi dissero Servo edora dicono Cervo.
quantunque nel dialetto locale chiamisi Serf nell'alto biellese, e di-
casi nel basso biellese Sarf^ in guisa da ricordare il Sar (scorrere)
ed il Sarit (riviera) del sanscrito.
Il basso biellese è un leudjo del grande piano inclinato che costi-
tuisce la sinistra del Po, e cominciando da altezze di 260 uìelri sul
mare si eleva in Biella circa a 'tlO metri, e termina contro le falde
delle alpi, le cui cime entro al periujelro del circondario non si ele-
vano gran fatto oltre 2,S00 metri.
Il basso biellese consta di terreno diluviale^ entro a cui i torrenti
scavarono letti di una profondità talvolta di bO metri, forniando nuove
alluvioni.
Rimontando i torrenti si osserva che i loro letti, e quindi le allu-
vioni recenti, sono amplissinìi, finché sono scavati nel diluvium; ma
poscia repenlinaiuente si rinserrano quando giungono alle prime te-
stale delle roccie alpine.
Però anche molto innanzi nelle vallate alpine penetra il diluvium
ed è pure assai sviluppato laddove per la più facile disaggregazione
o decomposizione della roccia i torrenti riescono a scavarsi larghi letti.
A mala pena occorre dire che, a tanta vicinanza delle Alpi, il di-
0^ Q. SELLA.
luvium è carallerizzalo da ciottoli assai voluminosi. È degno di noia,
che spesso le roccie coinponenli il diluvium sono decomposte, ed in
alcuni luoghi così [)rofondamente, che si rompono forse con maggior
facilità i ciottoli sienilici e diorilici che non il debole cemento argil-
loso, da cui questi ciottoli sono assieme legati.
In qualche punto si hanno nel diluvium argille ecccUenli. Citerò
ad esempio, quelle di Ronco e Tornengo, con cui si fanno terraglie
ordinarie pel valore di forse 'iOO,000 lire all'anno.
Ma il terreno di recente lras[>orto che più interesserà nel IMelIese
quelli di voi che si occupano di geologia, è cerlaiiiente quella ma-
gnifica e singolarissima collina, che a guisa di gigantesco baluardo
lievemente inclinato ed apparentemente rettilineo , chiude a ponente
l'orizzonte di Biella: voglio parlare della Serra.
La forma di questa collina, che di lunga pare un lungo e regolare
poggio, e da vicino si mostra un aggregato di diverse colline paral-
lele di varia lunghezza separate da profondi solchi; la sua struttura,
che è di frammenti veramente enormi commisti a ghiaie impalpabili,
avevano da lungo tempo attirata l'attenzione dei geologi. Era riserbato
al nostro amico Gastaldi la fortuna di dimostrare che la Serra altro
non è se non la morena laterale sinistra del grande ghiacciaio, che
prendendo origine dal Monte Bianco e dal Monte Rosa, scendeva per
vai d'Aosta sino a Caluso.
Chi si reca da Biella alla Serra attraversa fra Mongrando e Zubiena
una singolare regione, che porta il nome di Ressa.
Immaginate una specie di pianura sulla quale sorgano non le pi-
ramidi d' E'^itto uia alti cumuli di ciottoli rotondali che paiono tolti
ieri dal letto di un torrente. — Come sorsero questi numerosi cu-
muli son dessi opera della natura o dell' uomo, e se di quest' ullimo
a qual fine ?
Ma a rispondere a ([ueste naturalissime domande convien anzitutto
notare, chele alluvioni antiche e recenti di parecchi torrenti del Biel-
lese sono aurifere, e le sabbie ne sono tuttora lavate da pochi pesca-
lori d' oro, dando un prodotto annuo, che giunge talvolta anche a
lire 12,000. La Viona, l'Elvo, l'Oremo, l'Oropa, ed il Cervo danno
sabbie aurifere con prodotto più perenne nei primi tre torrenti, e
DISCORSO D APERTini 63
specialmente nell* Elvo presso Boriana , ove la lavatura di alluvioni
antiche è quasi continua. Più salluario è per contro il prodotto del-
l'Oropa e del Corvo, in quest' ulliuio vuoisi che quesl' anno siasi in
non molto tcnipo pescato per 3,000 lire d'oro. La lavatura delle sab-
bie si fa coi soliti mezzi del piattello e della scaletta.
■Ma ben maggiore a (juunto pare è stato il lavoro delle sabbie au-
rifere in più remoti tempi. La Bessa non fu altro che un enorme
campo di lavatura di sabbie aurifere, ed i cumuli che la caratteriz-
zano sono il rigetto dei ciottoli che, commisti alle sabbie, ne impe-
divano la lavatura. Che ricche miniere d' oro esistessero in queste
regioni il comprova il digesto, ove trovasi proibito per legge agli
aurofodini dell' agro vercellese d' impiegarvi oltre un certo numero
di migliaia di operai. iMa v'ha di più. Il sotto suolo della Bessa è in
varj punti oggidì ancora traforato da molte gallei^ie alle e vaste, che
si possono tuttora percorrere per centinaia di metri. Prova evidente
ed innegabile che l'uomo lavorò in grandiosa scala attorno alle sab-
bie ed ai ciottoli della Bessa, e con quale oggetto il dimostrano an-
cora oggidì le lavature delle adiacenti sabbie aurifere di Boriana.
Egli ò nolo che in generale nella valle dei Po, e specialmente sulla
sinistra del fiume, il suolo è formato da un potentissimo strato di
terreno diluviale, che occupa o copre il posto del preesistente plio-
cene. Di questo terreno poi si scoprono talvolta lembi nelle profonde
erosioni dei torrenti, o si trovano speciali e ristretti bacini, che es-
sendo rimasti all' infuori dell' azione delle acque diluviali, conservano
tuttora il primitivo loro carattere.
Nel Biellese si vede il pliocene marino alla base delle colline di-
luviali di Cessalo, e se ne hanno poi due bacini, l'uno de'quali molto
esteso e noto, è quello di Masserano, in cui trovansi molti fossili ben
conservali, l'altro, ben più ristretto e limitato dai |)orfidi e dai cal-
cari, è quello già fatto conoscere dal Sismonda a Crevacuore. Gli
strati di quest'ultimo sono in qualclie punto fossiliferi; e dall'esame
di questi fossili si potrebbe forse arguire che essi appartengono al
pliocene inferiore od al miocene superiore.
Lasciando ora i terreni appartenenti al piano che costituisce la si-
nistra del Po, e venendo a considerare i terreni alpini, il Biellese
fi'i Q. SELLA,
non fa dil'ello alla regola generale, che ne determina la cosliluzione
nella parte sellcnlrionalc delle antiche Provincie. Abbiamo, cioè alla
base, monti minori cosliliiili da roccie abilualmenle considerate come
ernllive, e sulle cime più alle roccie stratificate mctamorliclie.
Infatti il Biellese orientale è caratterizzato da una serie di colline
povere di vegetazione ed i cui fianchi denudati danno al paese una
tinta rossa afTallo caratteristica ed evidente anche a distanze gran-
dissime. Queste colline si compongono di porfido per lo più rosso,
ed in generale alterato alla superficie, il quale si estende oltre al
Biellese. — Per non averci a tornar più, diremo, che sul porfido si
trovano bacini di calcare, l'uno poco esteso che somministra calce
forte a Crevacuore, 1' altro invece assai più vasto a Sostegno, Roa-
sio, ecc. Presso il bocchelto che è sulla strada da Crevacuore a So-
stegno è aperta in (jneslo calcare un'ampia caverna analoga alle pa-
recchie scavale dalle ac(}ue nelle formazioni calcaree. La caverna di
Sostegno ha una bocca assai esigua, tanto che non si può entrare
che carpone in una vasta camera discendente verso I' interno della
montagna. Dopo ciò la caverna si ripiega a sinistra di chi entra, e
si converte in una camera grandissima, che ha oltre 50 metri di lar-
ghezza, ed il cui tetto si eleva per cupole ad un'altezza, che in qual-
che punto none forse inferiore ai 15 metri. Svcnluralamenle l'acqua
che v'ha al fondo di questo enorme vacuo ostruiva ogni ulteriore
passaggio allorquando noi la visitammo, sicché in complesso potemmo
soltanto percorrerne una lunghezza di forse 200 metri, se misurala
secondo'^^rasse della caverna slessa.
Abbondano le concrezioni calcaree e le slalammili sul suolo, il
quale nelle ripiegature meno inclinate è ricoperto, per oltre 50 cen-
timetri, da argilla [)lastica di una finezza rimarchevole, argilla che è
un residuo della roccia calcarea non sciolto ed asportato dalle acque,
come lo è invece il carbonaio di calce. Non ci fu dato di trovar fos-
sili nel calcare di Sostegno o di Crevacuore, ma non abbiamo alcuna
ragione di reputarlo di età diversa da (juella del calcare di Gozzano.
1 calcari in discorso hanno una speciale importanza tecnica pel Cir-
condario, imperocché somministrano tutta la calce che vi si consuma.
Ma tornando ora alle roccie dette crulive che cosliluiscono le falde
DJtCOSiìO U' APtKlL'llA 65
della regione alpina, e procedendo verso occidenle, abbiamo dopo i
poriidi una zona di roccio fcldispatichc e micacee variabilissime di
ualura ed aspetto.
Presso al porfido e lino a Croce Mosso e Mortigliengo il granilo e
alterato in guisa che le colline, che ne sono formate, presentano un
aspetto, il quale da lungi ha qualche anal^ogia con quello delle col-
line di porfido, dacché in questi granili non fa difetto il feldispato
rosso, l^erò da vicino Io due formazioni sono pcrfeltamenle distinte,
poiché mentre per l'azione delle vicenile atmosferiche il granito si
disfa granularmente, il porfido si disgrega invece a frammenti.
In taluni siti, come in quelli sovraindicali, ed in altri che non enu-
mero per non darvi troppa noia, si hanno graniti abbastanza omo-
genei e carallcrislici. In altri luoghi invece la roccia pur conservan-
dosi quarzosa, feldispalica e micacea, varia in un modo appena cre-
dibile a distanze anche brevissime.
Troverete nella raccolta esposta nella sala della Sezione geologica
una curiosa e numerosa serie di esemplari tratti du un solo punto
delle ultiìue falde di questo gneiss tagliate dal Cervo appiè di Biella
presso il lanifìcio Sella. Ivi, come in molti altri siti, la roccia ha un
aspetto zonare proprio del gneiss, ma varia tanto da un punto all'al-
tro, che ora la direste granito, ora protogine, ora gneiss, ora minelta.
Non è fuor di proposito notare che in qualche punto si trovano
interposti arnioni di calcare, ed anzi nel torrente Envera sotto Ca-
inandona trovossi un banco di calcare saccaroide con nuclei di ofì-
calce, il quale ha forse 100 metri di potenza. Debbesi ora tutto que-
sto terreno, che noi abbiamo indicato nella carta con una sola tinta,
considerare come una sola formazione, od invece debbonvisi distin-
guere formazioni diverse?
Noi facciamo amplissima riserva sovra questa quistione, che i miei
collaboratori ed io ci riserbiamo di riprendere a più minuto esame
l'anno prossimo avanti che facciamo di pubblica ragione la carta
geologica al 50 millesimo del Biellese. Per ora basti l'avere fatto
cenno delia questione, che l'abbondanza di vegetazione e di dilmium
sopra i terreni cui si riferisce, e la variabilità della natura di questi
rende veramente difficilissima a risolvere.
5
66 Q- SLLLA,
Olire Biella, e verso occidenlc, abbonda iti queste roccie l'anlibolo,
e sebbene non dappelullo venga meno la mica, e quantunque in
qualche punto l' and'oolo slesso si faccia rarissimo, tuttavia anche
consideranJo come la diorile ricompaia [)ronuncialissima in posizione
analoga ad Ivrea, non abbiamo per ora difficollà ad associarci al
Si'smonda che indica come diorilica questa formazione. — Facciamo
perù eccezione polla curiosa montagna della Burcina fra Pollone ed
il Favaro, la quale consta veramente di un granilo senza antibolo.
Non è però inutile indicare come questa formazione sia in grandis-
sima parte ricoperta da terreno diluviale o da detriti caduti dai monti
sovrastanti. Il fallo vi sarà meglio spiegato dalla speciale carta, in
cui non è supposto tolto il soprasuolo, come nella caria sopra cui ho
lin qui ragionato.
Passando ora dalle falde alpine alle velie più elevate noi troviamo
qui i terreni di sedimento mclauìorlizzati, che costituiscono tutta la
cresta dividente il Biellese dalla Dora e dal Leiss. Essi constano per
lo più di scisti micacei, spesso caratterizzati da bellissimi banchi dì
quarzo, da scisti anfibolici, scisti granaliferi e via discorrendo: non
vi si conoscono strali calcarei. — in questi scisti sono spesso aperte
cave di lastre.
Fra i scisti delle più alte cime e le roccie delle falde alpine spic-
cano anzitutto per importanza le roccie anliboliche. Queste infalli
non si limitano alle radici della regione alpina orienlale del Biellese.
Le dioriti continuano, anzi ricevono il loro più grande e più bello
sviluppo secondo una grande zona che si allarga verso nord-est e che
abbraccia parte notevole della valle Sessera, ed i monti più elevali
prominenti sopra i mandamenti di Crevacuore e iMosso. Dioriti bel-
lissime ed affatto caratteristiche, come scorgerete dai numerosi esem-
plari contenuti nella nostra raccolta.
Nella montagna di Foggia in vai Sessera, gli elementi della diorile
si fanno grossissimi, ed in qualche punto i cristalli di antibolo hanno
dimensioni di oltre ti centimetri. Nella slessa montagna si hanno filoni
di feldispato compatto enlro cui si trovano i rarissimi cristalli di Co-
rindone, che son noti ad ogni mineralogo.
K parimcnli in que.-ta diorite si trovano nel Biellese, ed olire a
Bisconso I)' APEmiiw 07
questo Circondario, nella Valsesia ed anclie nellOssolu, masse curio-
sissime di pirrolina alquanto nicheli fera clie erano trattale in grande
scala, ed il sono tuttora in minor proporzione a Varallo dal cav. Mon-
Icfìore. Nel Biellesc si conoscono due giaciture di pirrotina, 1' una
presso la velia del monte Barone vicino a Crevacuore, l'altra presso
il passaggio della Boscarola verso Scopello. L' una e 1' altra furono
esplorale , ma non ancora lavorale in grande scala. Del resto non è
sicuro, che il possano essere con lornaconlo.
Più importante, non per estensione ma per il partito che se ne
trae, è la formazione sienilicn^ la quale abbraccia parie notevole della
valle superiore del Cervo, eslendendosi oltre alle cime delle due coste
adiacenti da una parie sin presso Oropa, e dall'altra sino in vai Ses-
sera. Quasi al principio della formazione al disopra di Andorno, sono
aperte le famose cave della Balma che somministrano colonne ed
analoghi pezzi rimarchevoli per le loro dimensioni e bellezza.
Queste cave sono tuttora in attività grandissima e somministrano
materiali eccellenti non solo ad ogni genere di costruzione nel Bici-
lese, ma ancora nei circondari vicini. L'antibolo, che colla sua strut-
tura fibrosa dà una notevole tenacità alla roccia, la rende specialmente
alla a resistere al fregaraenlo, onde rotaie della Balma vennero in-
viate fino a Bologna.
La sienite somministra nialeriali di costruzione non solo nelle cave
della Balma, ma ancora per i numerosi ciottoli che dai monti sieni-
tici son travolti nel Cervo, e da questo trasportali in dimensioni assai
notevoli fin oltre a Biella. La sienite è ora a grana fina, ora a grana
grossa, minori o maggiori essendo le dimensioni dei cristalli di fel-
dispato che la compongono, ma del resto è quasi ovunque in condi-
zioni pressoché identiche. Però nelle vicinanze del Santuario di san
Giovanni si trova decomposta come il granilo di Croce Mosso.
Wa ciò che forse più di lutto attrarrà l'attenzione dei geologi nel
suolo Biellese, è una curiosissima dicca di melafiro^ che attraversa
quasi tulio il circondario, e si estende dai confini di Donalo e INelro
fino a non grande distanza dal passaggio della Boscarola. Questa dicca
ha quindi una estensione di quasi 23 chilometri, con una larghezza
che va anche ai 200 metri e con poche torluosilà, e presenta una
fi 8 Q- SELLA,
direzione generale di nord-esl. Ed anzi le torliiosilà della dicca ap-
parrehbero minori quando se ne potesse dare una seziono orizzontale,
piuttosto che la proiezione della sua intersezione colla superficie del
suolo, iinperoccliè è agevole osservare come le sinuosità salgano a
monte ove il terreno sale, e scendano a valle laddove la dicca incon-
tra il torrente, come se la dicca fosse in generale inclinata verso il
sud-vesl. il melallro tern^ina sempre o quasi sempre a monte con
un conglomerato composto di veri ciolloli di micascisto talvolta pic-
colissimi, tal fiata invece assai voluminosi, i quali sono cementati dal
nielafiro. La roccia che compone la dicca è di aspello assai costante,
salvo che in alcuni sili è più decomposta. Ad eccezione della parte
superiore di vai Sessera, ove ha spesso una tinta verdastra scura,
essa ha nel rimanente il colore violaceo caratteristico del nielafiro,
che subì un principio di decomposizione. All' aria questo melafiro si
decompone per lo più globularmente, e ciò contribuisce a dare un
aspetto caratteristico al terreno che ne è formato. Questa dicca è verso
il confine dei scisti micacei colla diorite , senza però venire in con-
tatto con questa.
I scisti che si trovano a monte del melafiro non olirono grandi par-
ticolarità, salvo qualche punto in cui sono decomposti, coiiìe oltre il
Santuario di Graglia, ovvero qualche altro in cui diventano serpen-
linosi, come sopra Croce Grande nel Connine di Pralungo.
Sono invece assai notevoli e singolarmente variabili nella loro na-
tura i scisti che sono a valle del melafiro fra questo e la diorite.
Sulla strada da Biella ad Oropa in uno spaccato bellissisno, che certo
attrarrà l'attenzione vostra, sotto il melafiro si ha una zona di forse
due metri di spessore di micacisto, e (juindi un serpentino compatto,
che si estrae in grande (juanlità per fornire ghiaia alle strade prin-
cipali del Circondario. Siccome questo serpentino all'aria può disgre-
garsi, ma poco 0 nulla si scompone, e si frange invece in frammenti
angolari, cosi ne nasce che la qualità della ghiaia è veramente supe-
riore, e s'intende come malgrado la presenza di tante roccie feldispa-
tìche, vi sia tornaconto a portarla a grande distanza.
II serpentino si trova ancora in altri sili verso l^ollone, ma in al-
cuni luoghi si hanno a valle del melafiro scisti cloritici e talcosi
DISCOIlSO d' AfEUTLUA 69
come alla base del monte Triicchese in Pralungo, come alla Sama-
1 liana a Graglia; roccie le quali, a cagione della loro tenerezza, ven-
gono allora lavorate per parecchi oggetti.
Cambia affatto la natura di questa zona interposta fra il melafiro
e la diorite, salendo verso i monti che dividono la valle del Cervo
da quella delia Sessera, ed anzi a metà di questa valle, in un silo
detto Calcinerà, si hanno masse di calcare bianco che già furono col-
tivate per fabbricazione della calce.
Con tutto ciò noi abbiamo indicato nella nostra carta con una sola
tinta la zona in discorso, salvo poi a fare in essa ulteriori distinzioni,
ove ci sembri che i nostri ulteriori sludi il richieggano.
Riepilogando il fin qui dello sulla geologia biellese, possiamo coii-
cludere, che il dilaviuin e le alluvioni costituiscono essenzialmente
la parte piana del Circondario, da cui emergono le colline della Serra,
che è di formazione glaciale, ed il bacino pliocenico di Masserano,
come pure nella valle della Sessera quello di Crevacuore; che la
parte montuosa, cominciando dalle falde al sud-est, consta di porfido,
in cui si trovano i calcari di Sostegno e Crevacuore; vengono quindi
il granilo e gneiss di natura variabilissimo; poscia una formazione
diorilica assai eslesa e ben caratterizzata, sopratutto verso il nord-
est ; poscia andando verso le alle cime, si avrebbe il scisto mi-
caceo, che porla nel suo seno una vasta isola di sienile, ed è attra-
versalo presso la diorite da una gran dicca di melafiro, a valle di
cui si trova serpenlino in qualche punto, ed altrove scisti di natura
variatissima, che in vai Sessera vanno (ino al calcare.
Come carattere generale della regione montuosa dobbiamo poi
dire, che per lo più la forma del suolo non dipende per nulla dalle
variazioni della formazione geologica del terreno , in guisa che le
linee di contatto delle varie formazioni non coincidono in generale
né coi torrenti, ne colle linee di separazione delle acque.
Non è certo la prima volta, o signori, che il suolo del Biellese sia
stato studiato, e quindi avete diritto di chiederci quali modificazioni
o complemento noi abbiamo recato ai risultati de' nostri predecessori.
Prescindendo da sludi speciali e fermandoci ai lavori generali, di
due essenzialmente noi dobbiamo far menzione, cioè della caria geo-
70 Q. SKi-LA,
logica dello Sluder e ili quella del Sismonda. Abbiamo portalo a guisa
di figura dimostraliva sopra una caria alla scala di 1 a B0,000 il
brano della caria più recente, cioè di quella del Sismonda, che sì
riferisce al Biellese.
A colpo d'occhio vedrete quale profonda differenza corra Ira l'una
e l'altra carta.
Prescindiamo dal discorrere della natura glaciale della Serra, im-
peroccliè il Sismonda non crede all'estensione degli antichi ghiacciai,
ma per ciò che riguarda le formazioni anlìboliche ed il melafiro la
modificazione della carta è completa.
Noi abbiamo trovato che invece di una sola formazione sienitica
debbonsi distinguere due formazioni, l'una di vera sienile molto più
circoscrilla , e 1' altra di diorile, e che queste due formazioni sono
separale da una zona abbastanza larga di scisti; inoltre che il mela-
firo invece di essere limitato fra il Favaro e Graglia, si estende Ire
volle più, cioè fino ai piedi della Boscarola formando una delle più
belle dicehe le quali si conoscano.
ISiuno di voi si meraviglierà, o signori, di queste e di altre diver-
genze che appaiono dal confronto delle due carte , e noi sareanno
profondamente ingiusti verso l'illustre ed ottimo amico nostro il com-
mendatore Sismonda, quando non rendessimo anzitutto omaggio ai
grandi servigi che egli rese alla geologia italiana, intraprendendo il
lavoro veramente colossale di circoscrivere sopra una carta al "dOO
millesimo i terreni e le formazioni del Piemonte. Egli è inevitabile
che in un lavoro di questa falla i particolari debbano sfuggire, e che
ulteriori e più minuti studi debbano modificare non poco i risultati
complessivi dapprima oltenuli.
È proprio delle scienze di osservazione che gli sludi successivi
correggano e modifichino ciò che si era dedotto dagli sludi anteriori,
ma non è però men vero che rimangono i grandi traili dei primi
lavori, e che noi dobbiamo serbare profonda gratitudine a quei be-
nemeriti i quali, avendo cominciato a fare, resero a noi più agevole
V inventis addere.
Dalo ora lermine a questo rigido e fastidioso sguardo sulla geolo-
gia Biellese, concedetemi di trattenervi qualche istante non sugli altri
Disr.nr.so n'ArirmaA 74
rami della storia naluralc di questo Circondario, eliè ned io il saprei
fare, ed altri avrà del resto l'onore di dirvi aleuni particolari in pro-
posito nelle sezioni speciali, ma sibbene sulle condizioni ccononiiche
del medesimo.
Dagli sludi che vennero falli in occasione della legge sul congua-
glio dell'imposta fondiaria, risulterebbe che il valor venale dei ter-
reni di questo Circondario è di 88,2/tO,000 di lire.
Applicando a questo valor venale un interesse del 2,l5°/ti, e dedu-
cendo l'imposta governativa, si giunge ad una rendila nella di 2 mi-
lioni air incirca.
Indi è che, stando a questi dati, il valore del prodotto brutto del
suolo e delle industrie agrarie che vi sono immediatamente annesse,
secondo i nostri sistemi di coltura, non eccederebbe certamente i
6 milioni di lire, lasciando un margine di forse 2 milioni a benefizio
dei proprietari.
Non posso far cenno del prodotto del suolo senza toccarvi di una
quistione che interessa non meno il naturalista clie l'economista, vo-
glio dire della quistione forestale.
Le colline Biellesi di privala spettanza, sono ricche di una rigo-
gliosa e folla vegetazione. Sulle loro falde si spiegano boschi di ca-
stagni , i cui alti fusti e larghe chiome adombrano salubremente ed
amenissimamente spaziosi tappeti di verdura. Ma le montagne al-
quanto più elevate non sfuggirono al fato comune. Tagliali i boschi
vi si cacciò il pascolo, vi si misero le capre, ed ogni tentativo che
la natura fa per riammantare di foreste i nostri monti, è per tal
guisa gagliardamente, e pur troppo trionfalmente combattuto.
Ed invero noi siamo giunti a segno da essere testimoni di questo
fatto, che quando in tempi di siccità uno scroscio d'acqua nelle
montagne produce una piena nei torrenti, poche ore dopo le acque
del torrente tornano alio stesso niagrissimo pelo, cui prima giun-
gevano.
Però percorrendo queste montagne vi occorrerà certamente di os-
servare più di una volta come in mezzo ad un monte sterile e denu-
dato si spieghi una oasi di prati verdissimi cinti da piante; osserverete
talora come la linea di conline di vegetazione, invece di mantenersi
72 Q. SELLA,
ad aUe/za coslanle, rapidamente s'inflelta per dar luogo a leml)i sle-
lili fra i più bei boschi, o per lasciar posto a rigogliosi triangoli di
verdura costeggiati dalla più desolante denudazione.
Or bene, o signori, polele scommeltere cento contro uno che il ter-
reno sterile e denudato è comunale, che il terreno ove lussureggia la
vegetazione è di privala spettanza.
L'osservazione di questo fatto dà ai nostri occhi la vera soluzione
della quislione forestale, almeno per ciò che riguarda i nostri monti.
Vendano i Comuni tulli i loro beni ai privati, che fra non uìolli anni
questi avranno il loro tornaconto e sapranno far rinascere la vege-
tazione sopra balze magrissime, le quali ora attristano chi li percorre.
E non pochi dei nostri Comuni hanno perfettamente intesa la qui-
slione, e procedono senza indugio alla vendila dei loro beni conver-
tendone il provento nella costruzione di strade e di scuole; e per aver
avuto occasione di osservarlo da vicino, citerò il comune di Mosso,
il quale va vendendo i suoi terreni comunali con molta avvedutezza
per zone contigue parallele alle proprietà privale. Or bene in una
di codeste zone, che di recente esaminava o che fu alienata pochi
anni or sono, è tornata la vegetazione e crescono rigogliose molle
pianliccUe, ove prima non erano che poche felci e magri virgulti,
tanto che laddove pochi anni or sono non si aveva il fieno di quattro
vacche (questa è l' unità con cui si slima la produzione del suolo), si
mantengono ora comodamente cinquanta vacche. Ed a questo vuoisi
ancora aggiungere il prodotto delle piante che fra breve vi sarà assai
sensibile.
Qucsli fatti sono troppo eloquenti perchè ogni commento torni af-
fatto su pei fino, e quindi io mi terrò come largamente compensato
delle mie parole se nel percorrere i nostri nmnti vorrete fermare un
istante sopra di essi la vostra attenzione, giacche la quislione fore-
stale è nelle Alpi di prima importanza, ed è sovratullo in)[ìortanlis-
sinia, laddove si trae cotanto partilo della forza motrice delle acque.
Perdonate (piesla digressione sulle foreste, e torno alle risorse eco-
nomiche degli abitanti di questo Circondario,
L'ammontare della rendita agraria che v'indicai, è evidentemente
insufficiente per una popolazione di 130 mila abitanti, la quale va, »
mio credere, considerata come una delle più agiate del regno.
DISCORSO u'APi:r.rt:it.\ 7S
Molli sono anziditlo coloro che emigrano all'estero ed in allrc Pro-
vincie dello Sialo per altenderc specialmenle a lavori di uniralore,
carpentiere, scalpellino e simili, se appartengono all'alto F^iellcse, o
per attendere alla falciatura del riso e ad altri lavori agricoli negli
adiacenti Circondar], se appartengono al basso BioIIese. Dai dati che
gentilmente mi conìunicù il signor Sottoprefello, potei ricavare che me-
diamente emigrano per l'estero quasi 3000 persone, ed assai rilevante
è anche il numero di coloro che si recano in altre Provincie dello Stalo.
La massima parte, per non dire la totalità, di questi emigranti tornano
in patria, o ciascun anno, ovvero terminala la strada, il molo, l'edifi-
cio alla cui costruzione si applicarono, o l'impresa che assunsero.
Pressoché tutti gli emigranti sono operai rimarchevolissimi per la
loro attivila, la loro energia e la parchezza nello spendere. Indi è
che quasi tutti tornano a casa con notevoli risparnij. Tant'è che per-
sone esperle di codeste faccende mi accertavano che tra i benefic]
degli assuntori di imprese ed i risparmi portali alle loro famiglie dai
braccianti si deve calcolare un provento medio di oltre lire 200 per
ognuno degli emigranti all' estero. Checché ne sia del vero ammon-
tare di questo provento del lavoro biellese all' estero ed in altre Pro-
vincie del Regno, è però fuori di dubbio che esso è inlieramenle pa-
ragonabile al prodotto netto che ricavano i proprietarj da tulio il
• suolo del Circondario.
Dovrei notare ancora fra le altre sorgenti di entrate per questo Circon-
dario, raflluenza di chi accorre ai suoi santuari, bagni, o ville, ed il fallo
che non poche delle persone qui residenti posseggono beni od hanno
redditi nei Circondar] vicini. Ma io mi limiterò a qualche cenno sulla
pili importante delle risorse, cioè sulle industrie che qui si esercitano.
Da una interessantissima slalistica, che io debbo alla cortesia del
signor Giuseppe Gastaldi di Biella, il quale l'aveva compilata per di-
mostrare la utilità della istituzione di una succursuale della Banca,
traggo i seguenti risultati:
Si hanno nel Biellese, tra maggiori e minori, 94 lanifici con 2106
telai ; ora codesti lanifici occupano circa tre persone per telaio, vale
a dire in tutto circa G300 persone. Il valore della stoffa fabbricata
annualmente si può valutare in media dai 9000 ai 9o00 lire per te-
laio, cioè in tutto di circa 20 milioni.
7't o. SF.i.r.x ,
Se ora da ciò si deduce il valore delle lane e delle molle altre
malerie prime adoprafe, che assorbono un capitale girante non mi-
nore del (5 0 per cento del valore della nìerce fabbricala, rimane an-
cora una somma di 8 milioni per rappresentare il reddito bruito che
si attribuisce alla rimunerazione delle persone e dei capitali impie-
gali in questa industria.
Il valore delle merci prodotte dal cotonificio, benciiè oggi per ra-
gioni a tulli note alquanto languente, è di forse 2 milioni e mezzo,
coir opera di quasi 1600 persone.
I numerosi lanifici ed i vari congegni che ivi sono hanno svilup-
pato anche 1' industria meccanica. Pochi anni or sono non tutti gli
apparati che si adoperavano erano pressoché intieramente costrutti
all' estero, persino i motori idraulici, le semplici ruote a cassette, ove
in ferro e di grandi dimensioni, ci venivano per intiero da Mulhouse,
da Zurigo, ecc., ora si hanno nel Circondario sei opifirj meccanici
con forse 120 operai. Molli dei congegni abituali vi son condotti a
termine, e si sono fatti tali progressi nella fabbricazione dei motori
che vi si costruiscono potentissime ruote a cassette non meno perfette
che in qualunque stabilimento estero.
II quadro seguente riassume l'importanza delle precedenti industrie
e di alcune altre, quale è valutata dal signor Giuseppe Gastaldi.
Panni
Cotone
Maglie e Farsetti ....
Cappelli
Telerie, Tappeti
Mobili
Stoviglie
( iJaionctle, i
Ferramenta ì Falci, Casse
f forti.
Industrie meccaniche . .
Opkuai
Valore
drl prodotto
6,800
20,000,000
1,6 00
2,S00,000
1,000,000
B90
2,1130,000
BOO
700,000
3B0
800,000
200
200,000
200
600,000
110
DISCOUSO D'APr.r.TlKA 78
A ciò si vorrebbe aggiungere l' industria delle cave, della calzo-
leria e simili.
li valore lolale dei prodoKi dell'industria bicllcsc, e che non sono
per grandissima parie consumati nel Circondario slesso, è quindi cal-
colalo dal signor Gastaldi in 30 milioni.
Cliiaramente s'intende, che ridotta questa somma di quanto cor-
risponde al valore delle materie prime adoperate, tuttavia rimanga
per rimunerazione del capitale e delle persone una somma di non
poco maggiore del valore del prodotto brutto del suolo.
Dal complesso di questi cenni potete arguire, o signori, come il
Biellese abbia carattere recisamente industriale.
Possono ora chiedersi le ragioni di questo fallo, che pur troppo
non è frequente in Italia, ove si hanno certo grandi ed importantis-
simi centri chiamali dalla natura della loro posiziono ad essere punii
cardinali dello scambio e del commercio italiano, ma dove sono rari
centri d' industria.
Certo l'esistenza della forza motrice nelle cadute dei torrenti che
ci attorniano è una condizione sine qua non dello sviluppo dell' in-
dustria.
Il Cervo che scorre ai piedi di questa città ha un volume di acque
che nelle magre (non nelle magrissime e nelle siccità come quella
che affligge oggi) ha una portata utilizzabile di 1,200 a 1,300 litri;
ammessa quindi una portala totale mediamenle utilizzabile lungo
tutti i torrenti del Circondario di oltre 3,000 litri per un' altezza di
300 metri, si giunge ad un lavoro disponibile perenne di 10,000 ca-
valli. Questo lavoro continuato per 20 ore al giorno e durante 300
giorni all'anno corrisponde a quello, che si avrebbe da 120,000 ton-
nellate di litantrace all'anno, vale a dire da uno strato di litantrace
avente un metro di spessore ed un' estensione di 8, 8 ettari.
Voi potete quindi giudicare quale vasta miniera di litantrace rap-
presentino per noi le cadute delle acque. E per fermo, coloro che
sentenziano esser l'Italia un paese inetto a diventare industriale, non
hanno studiato molto accuratamente né le condizioni dell'industria,,
né le condizioni delle regioni alpine dell' Italia.
Ma, 0 signori, la ragione deleroiinantc della industria biellese nou
76 Q. SH.LA,
è la esistenza della forza molrìce, imperocché eguali e più poderose
forze esistono in tanfo adiacenti valli alpine; inoltre lo sviluppo del-
l'industria si trova non solo nei generi che richiedono forza motrice,
ma ancora laddove questa non è richiesta; finalmente questa industria
vi è mollo antica ed anteriore all'invenzione delle macchine.
Se io non vo grandemente errato, la ragione determinante dell'in-
dustria bieliese è nel carattere dei suoi abitanti.
L'amore del lavoro e la pertinacia nei proposili, lo spirito di par-
simonia ed una certa arditezza nelle intraprese, sono qualità (mi sia
lecito il dirlo) molto comuni in questo Circondario, e sono veramente
quelle su cui si fonda molto solidamente 1' avvenire industriale di
un paese.
Si direbbe che la purezza e vivacità di queste aure non vi per-
metta di star neghittosi colle mani in mano, uìa vi ecciti ad impren-
dere qualche opera. Si direbbe che il moraìorio delle acque di co-
desti torrenti, invece d'invitarvi ad oziose fantastica/ioni, vi sproni a
maritarlo al ronzio delle ruote e dei meccanismi , e che poi questo
concerto vi spinga inesorabilmenle, direi fatalmente, al lavoro.
L'esempio poi del generale lavoiio è tale e tanto, che un giovine
anche agiato, o si vergognerebbe del far nulla, o stenterebbe a tro-
vare qui colleghi d'ozio.
Qui si persiste, o signori, con qualche tenacità nelle intraprese
industrie. Nò solo vi persiste l'individuo; ma le stesse famiglie, anche
quando hanno raggiunto un grado di agiatezza più die ordinaria, ten-
gono ad onore di seguilare l'industria dei loro padri. E non son rare
le famiglie da più secoli addette ad uno slesso ramo d'industria. Ora
non v' ha chi ignori quanto codesla persistenza giovi al progresso
delle industrie.
Il lavoro è, come tutti voi insegnate, allamcnte morale; non è
quindi a meravigliare se la popolazione di questo Circondario va con-
tala fra le [)iù sicure, le più traiKiaille e fra quelle in cui meno fre-
quenti sono i crimini. E di qu(*sla lianquillità si ebbe giorni addietro
luminosa prova. Per alcune differenze insorte tra gli operai ed i fab-
bricanti nei lanifici intorno alla disciplina da tenersi in questi, si ebbe
un generale sciopero degli operai dei lanifici. Or bene, malgrado il
DlSCOnSO u'Al'tRTL'KA 77
cospicuo numero di operai che rimase senza lavoro, e malgrado (!lic
lo sciopero durasse in qualelic luogo più sellimane, la tranquillità ge-
nerale non è mai venuta meno.
Vero è, 0 signori, che i nostri operai sono in gran parie proprietari
e risiedono colle loro famiglie nelle loro case. Or bene: chi vive nel
seno delhi propria famiglia sopra una sua proprietà, comunque mo-
desta, comunciue esigua, fu, è, e sarà sempre amico dell'ordine.
Né temiate, o signori, cl>e queste divergenze insorte fra gli operai
ed i fabbricanti abbiano a perdurare con tale intensità da compro-
mettere lungamente il lavoro.
Me ne è arra la moderazione di cui gli uni e gli altri diedero prova
di recente, me ne dà sicurezza l'intelligenza e perspicacia di tulli.
Imperocché fabbricante ed operaio sono parli della slessa famiglia,
sono anzi membri dello slesso corpo. Che può in industria il lavoro
senza capitale? Che fa il capitale senza lavoro? E come operaio e
fabbricante intendono perfellamente che senza buon' armonia fra il
capitale ed il lavoro, non solo cesserebbe ben presto questo incre-
mento dell' industria biellese , ma la industria slessa finirebbe per
venire meno, io ho la certezza die il buon accordo si ristabilirà.
Ned è solo per l'industria che la popolazione di questo Circondario
ha attitudine.
L'amore del lavoro è fratello carnale dell'amore del proprio do-
vere. Vi aspetterete quindi, o signori, che il Biellese sia anche patria
di buoni soldati. Ed infalli basii fra tanti valorosi accennare due no-
mi: l'uno popolare, quello di Pietro Micca; l' altro patrizio, quello
dei La Alarmora.
Per vedere come qualche secolo addietro le belle arti siano qui
stale in onoranza, vi basti il visitare la chiesa di san Sebastiano. La
sveltezza della sua interna forma, la classica bellezza degli ornati che
ne fregiano la volta, vi mostreranno che anche Biella è cillà italiana;
vi basii alzare gli occhi verso alcuni bellissimi quadri che il vescovo
ed il sindaco con squisito gusto permisero che fossero qui recali a
farvi onoranza, e che vennero scelli fra i parecchi che ornano le
chiese della città, o gentilmente concessi dalla famiglia La iMarmora.
La maggior parte di questi quadri appartengono alla bella scuola
78 Q- suLH.
del grande macslro valsesiano di Gaudenzio Ferrano, e vennero di-
pinti in Biella, come risulla da alcuni freschi perfollamenle consimili,
e dalle memorie conservate negli arcliivj della famiglia La Marmerà.
E mi sia lecito citare dopo questi sommi un pittore i)iellese della
prima metà del secolo XVII, certo non mediocre, il Vincenzo Costan-
tino di cui osserverete un quadro in quest'aula, e vedrete parecchi
fresclii nella chiesa della Trinità , che sono certamente rimarchevoli
laddove non furono da molto men fortunato pennello riltoccati.
Mi si permeila di eccitare (inalmente la vostra attenzione sugli or-
nali in terra cotta che abbondano nelle parli antiche della città, di
cui alcuni sono di gusto veramente raffaellesco, ed i quali per la loro
frequenza è fuor di dubbio che sono stali fabbricati a poca distanza.
Io spero che i Biellesi odierni vorranno meritar bene delle belle
arti, conservando gelosamente i tesori antichi che posseggono, e po-
nendoli a disposizione degli studiosi, e per certo io non fo che espri-
mere un voto che sgorgherà spontaneo dal cuore di ogni amatore
del bello che entri in quest'aula, facendo voto acciò codesti capila-
\ori qui per la priuìa volta raccolti ad onoranza della riunione dei
naturalisti rimangano perennemente insieme e siano inizio e nucleo
di un patrio museo, attorno cui verrebbero naturalmente a riunirsi
i tanli e belli oggetti d' arte che fregiano parecchie delle chiese e
dei palazzi biellesi. Museo che non sarebbe certo 1' ullinia delle at-
trattive di questa ciltà.
Ma i cultori delle scienze naturali desidereranno sopratulto che io
indichi quali propensioni abbiano gli abitanti di codesto Circondario
per gli sUulj e specialmente per le scienze naturali.
Ammettendo pel Circondario una popolazione di 150 mila abitanti,
e stimando, secondo gli statisti, che di un settimo sia la popolazione
d'audio i sessi di età inferiore alli 12 anni che è in condizione da
poter frequentare le scuole, noi dovremmo averne nelle scuole di
questa falla circa 18,000 tra alunni ed alunne. Ora nelle nostre
scuole elementari e negli asili infantili noi troviamo, giusta i dati
gentilmente datimi dall'ispcllorc Pozzo, una scolaresca media di più
di 16,000 persone, cioè 8G "/o di quel che vi potrebbe essere. Risul-
tato soddisfacentissimo che onora veramente la popolazione, le auto-
rità coihunali e le scolastiche.
DlSCOllSO o'APKUTL'n.V 79
A codesla scolaresca converrebbe aggiungere quella più adulta dei
due giiuiasj di questa eillà che sale a 267 alunni, ma egli è soi)ra-
tuUo dell'istruzione tecnica che voglio far cenno.
Dal 1838 una eletta di cittadini Biellesi, fra cui primeggiava mon-
signor Losana ed il compianto signor Uobiolio , inslituiva una libera
e gratuita scuola tecnica popolare in cui s'insegnavano rudimenti di
geometria, algebra ^ meccanica, oltre al disegno ed all'aritmetica.
Nel 1838 r istruzione tecnica almeno nelle Antiche Provincie era
una grande novità, tanto che forse qualche odoralo mollo fino ci sen-
tiva dentro una puzza di rivoluzione. Or bene fra questa popolazione
laboriosa ed intraprendente celesta scuola popolare ebbe inizii vera-
mente splendidi per opera di un professore che vi iniziava pure una
splendida carriera, voglio dire dell'ingegnere Graltoni.
Parecchi allievi di questa scuola grazio alle cognizioni ivi acqui-
state dal posto di operaio salirono a quello d'ingegnere, ed è tuttora
spettacolo commovente il vedere nell' inverno più di un giovine che
vi accorre fra la neve da paesi circonvicini per soddisfare il deside-
rio d' imparare. Il numero di allievi specialmente nella stagione je-
male vi è tuttora di oltre 260.
Scuole tecniche vennero inoltre create per largizioni privale a Cam-
pigi ia ed a .Mosso,
Finalmente una scuola tecnica pari alle governative, che promette
eccellenti risultati e che riempie una vera lacuna esistente in questa
città, è stala istituila da un zelantissimo professore, dal signor Levis.
Mi sia lecito dire in fine che non mancarono qui uomini che resero
eminenti servigi alle scienze ed alle lettere. E per voi naturalisti ba-
stino anche qui i nomi di due uomini, le cui ceneri sono ancora calde,
quelli di Avogadro tra 1 fisici, e quello di Alberto La Marmerà fra i
geologi.
Ed a proposito di quest'ultimo mi sia concesso di lamentare alta-
mente che alla vigilia della vostra riunione sia venuta meno quella figura
veneranda, cui veramente spettava il farvi accoglienza degna di voi.
Del resto in generale la popolazione tutta tiene in alto conto gli
sludj e gli studiosi, e vi sarà agevole intendere come presso uomini
così positivi siano specialmente in favore le scienze positive. Basti
80 Q. SELi-A, di'jCouso d'apeutlt.a
cilare in prova la solloscri/Jone ad un luonumcnlo elicsi sia erigendo
alla memoria di Alberto La Marinora, solloserizione che si copriva in
jìoclussimo lenipo fra tulli gli ordini di cittadini.
Indi è elle come Ijiellesc |)osso dichiararvi, o signori colleglli della
Società di sciente naturali, che tutta la popolazione di questo Circon-
dario vi è gralissima dell'onore che le faceste eleggendo questa città
a sede della vostra prima riunione. E di questo vi sono prova la città
spontaneamente ornala di ba;uliere, la eiella assemblea che vi fa co-
rona, le autorità municipali, le autorità governative, che (pii conven-
nero ad accogliervi, e linalmenle la presenza del rappresentante del
clero, del vescovo della diocesi.
Imperocché, o signori colleglli, i Biellesi considerano come incom-
piuta una solennità cui manchi la presenza di monsignor Losana. Essi
non sconlano che debbono essenzialmente alla sua iniziativa la isti-
tuzione della scuola di arti e mestieri di cui vi parlai, non scordano
che alia iniziativa e munidcenza sua si ebbe la creazione della cassa
di risparmio. Wè dimenticano che quando infieriva il cholera sorgeva
la influente sua voce a combatlere taluni pregiudizi popolari, e che se
ai nostri vigneti cosi orrendemenle travagliali dalla crillogama, si appli-
cava sollecitamente la solforalura, ciò è dovuto al consiglio, all'esem-
pio ed ai ripeluli scritti suoi, nei quali con vivacità direi quasi giova-
nile, pigliava a combattere corpo a corpo le obbiezioni di coloro che
per orrore delle novità si opponevano anche alla solforalura delle vili.
Ed ora parlando come membro della Società di scienze naturali,
dirò anziluUo a monsignor Losana che la nostra Società non acco-
glie nel suo seno con soddisfazione minore di quella dei Biellesi un
prelato, che sa giovare colla parola, coli' esempio e con personali
sacrilìci all'istruzione tecnica, all' agricoltura ed al progresso econo-
mico dei suoi concittadini.
Dirò poscia ai Biellesi essere la nostra Società convinta, che la
loro riunione in (jucsla cillà avrà buoni frutti, che tra voi, tra i vo-
stri giovani, meglio d'uno vorrà ipiindi innan/i consacrare l'ingegno
eletto, pertinace ed attivo di cui siete dolali, allo studio di quel libro
veramente stupendo, veramente meraviglioso che ci sta innanzi spie-
galo, voglio dire del liliro della Natura.
SIILI' ORIGINE E SVLIO SVILUPPO
DELLA SOCIETÀ ITALIANA
nELAZIO.NE
DEL PRESIDENTE EMILIO CORNALIA
Signori
E per me lietissima cosa il potere in questa bella e sospirata oc-
casione, dirigermi a Voi, onorevoli colleghi, per parlarvi un poco di
noi, del modo e del perchè noi ci troviamo qui riuniti, — E ne sono
lieto come quegli che altamente è convinto dell'opera buona che noi
qui facciamo, come quegli che tutta ripone la propria fiducia nelle
forze nostre riunite, e nella missione che siamo chiamati a continuare.
Come lo sviluppo dell'organismo individuale cosi anche quello della
Società ha il suo periodo d'incertezza e d'ostacoli cui solo la fer-
mezza, il buon volere, la sacra fiamma della scienza seppero vincere
e superare.
A parecchi de' soci, che con gioia io veggo qui riuniti, e che di
recente accrebbero la nostra legione, sono forse ignote le prime ori-
gini della nostra Società, origini che io credo in questa sua prima
riunione straordinaria di brevemente ricordare.
Quei giorni erano tristi ! La Lombardia e con essa Italia tutta, aveva
sentito ribadirsi le proprie catene, e se non doma, giaceva vinta e pro-
strata. L'animo preoccupato da grave cura giaceva inerte, ogni stu-
6
82 E, COHNALIA,
dio languiva. — Nella storia della nostra Società si avrà una prova
novella del benevolo influsso che ebbe sulla scienza il fortunato ri-
volgimento operatosi nel nostro paese, ormai riunito quasi per intero
in forte e compatta nazione, cui arridono le prime aure d'indipen-
denza e di libertà.
Non crediate con ciò che io non reputi la scienza universale e ca-
pace di riunire tulli i suoi cultori in fralellevole famiglia. La scienza
invero non riconosce differenza di popoli e di nazione, non diversità
di linguaggio; ma tulli gli amanti del vero rende amici ed avvicina
pel progresso dell'umanità.
Per noi la quistione non era questa. Sorgeva la Società nostra in
iMilano nel 1855 per le cure di pochi dediti allo studio delle scienze
naturali, spinti ed ajutati dall'opera intelligente ed amica d'uno dei
più illustri geologi d'Europa il cav. Ilaidinger, presidente dell' imp.
Istituto geologico di Vienna.
In ciò trovate il motivo del primo scopo della Società che era li-
niilalo ad un solo ramo delle naturali discipline, cioè alla geologia,
dalla quale appunto prese il primo suo nome, estendendo di prefe-
renza il campo de'suoi sludj a quella parte d' Italia che allora aveva
nome Regno Lombardo-Veneto, e che essa dovea geologicamente illu-
strare coadiuvando l'illuslre Società viennese che con tanti splendidi
lavori aveva intrapreso a descrivere la geologia dell'impero austriaco.
Uislrelli a piccol numero di cultori della scienza, nelle condizioni
d'allora, la Società non poteva prendere quella valida iniziativa che
era nelle nostre aspirazioni, e che ora siani presso a raggiungere.
L' Italia, piìi ancora che in tanti scompartimenti territoriali, era
intellettualmente divisa in molli e piccoli centri, che, isolali, vive-
vano estranei fra loro senza quella vita che l'attrito solo e le mutue
relazioni sono capaci di far sviluppare.
Ecco perchè un solo volume de' nostri atti corrisponde a quattro
interi anni di vita della nostra Società, perduti più che in altro nelle
formalità e negli incagli della sua costituzione e contenente solo qual-
che lavoro di interesse locale.
Ma frattanto i tempi maluravansi e l' Italia guidala dal suo buon
genio spezzava le barriere che la dividevano in mille parli, e colia
sili/ origine e sl'LLo sviluppo, ecc. 85
sòrla aurora polilica sorgeva un miglior avvenire alla Socicià nostra.
Torino, Parma, Modena, Bologna, Ancona, Ascoli, Napoli e bea al-
tre cillà sorelle corrisposero al pressoso nostro invito e 1 soci crel)-
bero in ogni parte del snolo d'Italia, non solo volonterosi contribuenti,
ma soci, attivi e benemeriti cultori do'noslri sludi, soci, direi, mili-
tanti nella scienza. Le forze della penisola concorsero riunendosi in
una comune rappresentanza delle nostre scienze come era nostro de-
siderio e nostra speranza.
La modesta nostra operosità trovò, se non erro, simpatie ovunque,
e le troverà certo ognor più, essendo qucisto il mezzo migliore di ac-
crescere il nimiero di quanti amano fare da senno e coltivano la
scienza per la scienza.
Poche le forme, nessune le etichette proprie alle vecchie accademie
d'altri tempi, noi accogliamo quanti cercano il progresso, siano pur
di que' volonterosi che le prime orme cercano slampare sulla via della
scienza. Il luogo in cui è pur necessario che abbia la Società una
sede va considerato solo come un punto a raccogliere le sparse forze,
come un mezzo per dar loro una forma , onde manifestarsi. Apprez-
zando di tal guisa il centro della Società , chiaro apparisce che più
d'ogni altra cosa sì dovrà curare la pubblicazione de' suoi Atti, che si
diffondono dal centro alla periferia e riconducono a questa ciò che a
quello erasi portato; e recandosi all'estero vi attestano la nuova vita
che ci anima.
Di questo una prova troverete nella ognora crescente copia dei
materiali inviati alla Presidenza che li rende di pubblica ragione e
li fa noli a quanti che s' interessano allo studio del paese. L' Italia,
ad onta di tanli preclari ingegni che ne studiarono le fìsiche e natu-
rali particolarità, ha ancor d'uopo d'essere fatta segno di molte ed ac-
curate ricerche. Dovrebbe essere finito il tempo in cui s'abbia a ri-
correre a straniere fonti per conoscere la storia naturale d'Italia.
Quanti lavori ammirandi nelle nostre scienze non furono compili
fra noi da naturalisti d' oltre Alpi, che trovarono nei nostri monti ed
alle rive de' nostri mari ampissima messe a raccogliere! La natura
slessa pare e' invilì a questi studii perchè non v'ha paese più svariato
ne' suoi prodotti, percorso di monti di varia natura, bagnato da mari,
ricchissimo di piante e di animali.
8/» i:. COUNALIA ,
Le tradizioni stesse non mancano in Italia ove prima che altrove
si trovò e s'insegnò il metodo d'osservazione, ove una famosa scuola
aveva già falle le più sorprendenti scoperte; ove fiorirono Hedi ,
Malpighi, Poli, Brocchi, Delle Chiaje ed altri per tacer di parecchi
viventi nostri rispettati e cari maestri, i quali ancor mostrano che
l'insegnamento di Galileo ha ognor seguaci in Italia.
Ma l'isolamento in cui stavano gli scienziati fra noi, i pochi mezzi
di cui potevano disporre impedì all'Italia di poter partecipare a quella
febbre, direi, di scienza che invase in questi ultimi tempi le più colte
nazioni d'Europa; e noi udimmo proferirsi quella celebre ed ingiusta
sentenza, V Italia è la terra de morti, che si violentemente fé' vibrare
la sdegnosa cetra del Giusti.
Aiutata dalle nuove condizioni del paese, è a que' tristi effetti che
la Società deve sforzarsi di rimediare. — Riunirsi, consultarsi, mu-
lualmenle aiutarsi, produrre, popolizzare la scienza: ecco la missione
di questa nuova Associazione i cui membri attestano qui colla loro
presenza quanto siano concordi nel nobilissimo scopo. — E che noi
ci troviamo in via per raggiungere questo, lo provano, ci pare, gli
Atti della nostra Società ognor più ricchi di lavori e di lavori sem-
pre più importanti. La varietà degli argomenti, la provenienza dalle
più lontane parli d'Italia aggiunge peso al mio assunto.
Sebbene le memorie di geologico argomento prevalgano non ne
mancano di attinenti alla zoologia ed alia botanica, come i ripetuti
studii sui dilleri, sugli emittori, su animali parassiti, su uccelli si eso-
tici che nostrali. — Dite lo stesso della botanica, perocché la flora
italiana va pei lavori della Società ricca di nuove specie, di nuovi
cataloghi, di nuovi fatti di anatomia e di fisiologia botanica, rami dello
studio delle piante che speriamo veder rifiorire in Italia, come vi
erano fiorenti un di.
Alcuni studii ancoia attinenti ad argomenti combattuti assai ora, e
discussi, sia di geologia come di zoologia applicata, ebbero frequenti
discussioni nelle sedute della Società e ripetuta trattazione ne' suoi Alti.
L'epoca quadernaria colle sue grandi questioni de' ghiacciai, dello
scavamento de' laghi, della diffusione del terreno erratico, e iinalmente
quella nuova epoca della vita dell'uomo che lo Steenstrup in Da-
SL'Ll/ ORIGINE !• SULLO SVILIPPO, ECC. 9^
nimarca, e il Keller e il Desor in Svizzera ci descrissero pei primi
lauto bene, furono ripcinfc volte trattale in seno della nostra SocieU)
con splendido successo. Anche l' Italia ebbe ì suoi popoli selvaggi e
le reliquie di essi vanno scoprendosi ogni giorno. Quistione questa
più interessante quasi qui da noi che altrove, ove l'arte e l'antichis-
sima civiltà fenicia ed eirusca spinse avanti di sé e fu in parte con-
temporanea della barbarie che veniva dal nord.
In tutta Italia, da Napoli a Milano, lo studio dell'antichità preslo-
rica fece in questi ultimi Ire anni grandissimi progressi; sicché oserei
dire che raggiungeremo chi, primi, ci precorsero. — Le scoperte per
parte di molli de' nostri soci si successero rapide in modo che ogni
giorno che passava ne addittava qualcuna. Le palafitte del Piemonte
illustrate dal Gastaldi, quelle della Lombardia di cui ci occupammo
lo Sloppani ed io, le tcrremare dell'Emilia tanto studiale dallo Siro-
bel e dal Pigorini, le scoperte di Toscana dovute al Cocchi, quelle
del napoletano, e via via, compensarono invero l'attività e le fatiche
de' nostri colleghi. — A Torino, a Parma, a Milano e in altre città
d'ilalia si hanno raccolte certo non meno interessanti di quante se ne
ammirano in Danimarca ed in Isvizzera. — Riusci poi di molla impor-
tanza il constatare l' universalità del fenomeno, e di poterlo compa-
rare nelle sue diverse manifestazioni, onde e naturalisti e archeologi
hanno innanzi a sé vastissimo campo a congetture e deduzioni.
Ma se molto s' é fallo, chi non comprende che moltissimo resta
ancora a fare, specialmente in Italia la terra antica per eccellenza!
La Società aiutò in modo speciale queste ricerche nella Lombardia
ordinando esplorazioni nei laghi di Varese, di Pusiano e negli altri
piccoli bacini avanzi di questo vasto lago che inondava anticamente
tutta la valle padana.
Del fruito di quelle investigazioni in Lombardia voi foste già rag-
guagliati e lo sarete meglio ])er opera del segretario Sloppani e mia
che avvisammo darne una dettagliala illustrazione. Ciò che la Socielà
promosse pei laghi lombardi potrà promovere per altre località del
suolo italiano, quando qualche socio trovi necessario l'aiuto di essa.
Per tal modo la benefica influenza di essa verrà sentita su molti punii
del paese da dove essa stessa alla sua volta riceve aiuto e favore.
86 E. COnNALIA.
Un'altra quislione imporlanlissima che nei nostri alli è frequente-
mente trattala è quella che riguarda la fatale malattia che distrugge
il baco da seta e riduce a quasi nulla il prodotto principale di alcune
Provincie d'Italia. — E qui andrebbero ricordati i lavori del Belletti,
del Passerini e d'altri che taccio per amore di brevità.
Non dimentichi de! principio che quanti concorrono al bene della
Società, altrettanti debbano il più possibile fruirne, e che le pubbli-
cazioni sono n>ezzo di tale partecipazione, rappresentando 1' attività
de' soci e il progresso della Società, queste furono sempre più accu-
rate per stampa e disegni come lo sono prova i volumi più recente-
mente pubblicali, e quello in corso maggiormente ricco di lavori e
di tavole, sicché probabilmenie si dovrà presto attivare ciò che il
Regolamento concede, cioè due serie di pubblicazioni, gli Atti e le
Memorie, ove i lavori di maggior lena e ricchi di più numerosi di-
segni dovranno raccogliersi.
Di questo fervore di produzione avrete novella prova nei lavori
parecchi che furono mandati alla Presidenza della Società e che vi
saranno offerii o oggi o nelle rispettive sezioni per parte de' loro au-
tori nostri colleghi, che impossibilitati a recarsi qui fra noi di persona,
vollero esservi rappresentali da qualche loro studio che e' inviarono
in omaggio della Società e come a plauso a questa straordinaria
seduta.
Dai semplici rendiconti pubblicali dal benemerito nostro segretario
Omboni avrete potuto comprendere come la gestione economica della
Società proceda regolarmente e cauta allo scopo di poter affrontare
alcune di quelle inaspettate spese che potessero essere proposte e ri-
tenute veramente necessarie.
Da questi rendiconti avrete ancora veduto quanto moderale siano
sempre state le spese fatte nella sede della Società, ove tutto si cerca
risparmiare a vantaggio del fondo sociale.
E qui mi permetterete che io trovi una parola di elogio e di ringra-
ziamento, facendomi interprete di tutti voi, pei nostri due distinti se-
gretarii , i signori Omboni e Sloppani , i quali per la disinteressata
opera che sempre prestarono alla Società, e per l'amore che mi-
sero sempre, in mezzo alle molteplici loro occupazioni, nel disim-
sili/ oniciNK r. sixi.o sviluppo, ecc. 87
pegno dei loro incarichi concorsero assai , specialmente il primo
d'essi, al buon andamento della Società.
Ognor più svolgendosi la nostra Associazione e mirando a compiere
lutto il suo programma, l'ordinaria Presidenza pensò di cominciare la
serie delle riunioni annuali straordinarie, formulandone la proposta clic
sottomise all'approvazione de' soci. Questi l'accolsero favorevolmente
ed eccoci qui riuniti per le cure dell'illustre socio che ci presiede
e del generoso Municipio che tanto cortesemente corrispose ai noslri
desiderii.
Lasciando i grandi e popolosi centri piìi adatti ad altre riunioni,
questa che venne scelta, piccola ma altrettanto gentile città, ci parve
ottima allo scopo nostro e ne ebbe la preferenza, nel mentre che la
interessante contrada in cui giace ci può fornire materia a scientifiche
discussioni. Né noi sdegneremo siti minori, che noi non perderemo
di vista la missione nostra, quella di rendere popolare la scienza.
Egli è tempo che il zoologo che suda nello studio di un piccolo
organismo, cui per conoscere arma l'occhio di poderosa lente; il geo-
logo che s' arrampica sui monti per studiarne la struttura e strap-
parne il marchio della loro età, non sia pili oggetto di attonita e in-
discreta meraviglia, o tenuto quasi per persona di poco senno.
Egli è tempo che tutti riconoscano il beneficio de' nostri studj, e
come questi concorrano al progresso ed all'onore della nazione,
I nostri fratelli di Svizzera non sdegnarono, or è un anno, di rac-
cogliersi fra le balze coperte d'abeti nella più elevala parte dell' En-
gadina, ove quel semplici valligiani fecero plauso ai nuovi soldati della
scienza, le cui vittorie sulla Verità aggiungono rispetto alla bandiera
della loro patria. — A me duole grandemente il non vedere alcuno
fra noi de' noslri colleghi d'Elvezia, cui, scegliendo Biella, la Società
intendeva quasi farsi incontro per dare il benvenuto. E tanto più me ne
duole perchè parecchi di essi sono noslri soci corrispondenti, di quei
jìochi soci che abbiamo fuori d'Italia, tulli amici nostri del cuore e
della scienza, illuslri persone che amano la nostra Società, e la favo-
riscono non per la preferenza loro data, ma perchè ci sanno ricchi
di gratitudine e del desiderio di emularli e seguirli nella splendida
via da loro percorsa.
88 E. CoRNALIA,
Biella aveva poi altri dirilli alla scella: non vanta anch'essa le sue
glorie nel campo delle scienze? Voi udiste or ora il nostro cliiaris-
simo Presidente che ci trattenne delle grandezze di questa città,
delle glorie de' suoi figli, nei rami tutti dello scibile umano: uomini
di spada e di scienza, che brillano luminosi sul nostro orizzonte,
nobilissimi esempi d'essere da tutti seguiti.
Nell'ultima seduta di questo congresso voi sarete chiamati a deli-
berare, a norma del Regolamento, quale città debba l'anno venturo
esser sede della nostra seconda riunione, ed io confido che i più va-
lidi dei motivi, che già vi accennai, potranno esser guiila a voi nella
scelta. Forse qualche solitario luogo de' nostri appennini o qualche
secondaria città sulla riva de' nostri mari potrà raccogliere 1 vostri
voti.
Se non che i momenti vostri sono troppo preziosi perchè io possa
abusare della vostra pazienza, e ami togliervi troppo del tempo che
voi consacrerete alle scientifiche communicazioni. — Le mie parole
furono disadorne, lo veggo, ma sentiva il bisogno di dirigcrvele, io
che già da troppi anni onorate della presidenza della Società e che
più d' ogni altro mi sento lieto nello scorgere il prosperare di una
impresa che fu sempre un ardente mio voto e che credo potrà tor-
nare di lustro e di gloria all' Italia. Questa terra ormai non è più un
nome geografico ma una nazione polente che si prepara alla sua
finale unificazione, alla sua totale indipendenza. — Chi si prepara
colla spada, chi ponderando leggi, noi coi progressi della scienza.
Natura che dotò il nostro paese di tante varietà di clima e di suolo,
che la bagnò di due mari e di fertili acque scorrenti da' suoi monti,
natura dico ci tende le braccia e c'invila all'investigazione ed allo
studio di tante ricchezze, nò noi verremo meno al dover nostro per-
chè tutti siamo gelosi dell'onore della nostra patria.
Prima di finire e di lasciarvi alle vostre discussioni scientifiche
permettetemi che facendomi interprete vostro io mi rivolga al signor
Sindaco, e a quest'egregio Municipio che tanto cortesemente ci acco-
glie, per fargli omaggio della nostra gratitudine; e che porga grazia
all'eminente personaggio che onora di sua presenza la nostra'seduta,
e che ringrazi tutta intera questa eletta cittadinanza, modello di sapere
SILI/OUIGINE E SULLO SVILUPPO, KCC. 89
e di operosità, la quale fu lieta che dalla sua nobile città datasse la
serie delle nostre straordinarie sedute. E mi rivolgo ancora all' illu-
stre nostro Presidente, splendida gloria italiana, e della sua città na-
tale che accettò di riunirci e di presiedere ai nostri straordinarj
lavori.
Quanto brevi ci parranno questi giorni passati fra i geniali tratte-
nimenti e le cortesie del sito ospitale ! Noi ritorneremo mesti da qui,
ma col cuore pieno di riminiscenze e di gratitudine ricordando con
diletto questa prima seduta per la quale con tanti felici auspici, inau-
gurammo questa nuova era della Società nostra.
Sulle cause di una invasione di Ditteri della famiglia
degli Empiti e sulla convenienza di avere jyresenti
nello studio delle vicende paleontologiche i fenomeni
somiglianti che accadono nel mondo organico contem-
poraneo. — Nota del socio Paolo Lioy.
(Seduta del 4 settembre 1864)
Io non reputo senza vantaggio, fino dove si può arrischiarsi in
ricerche, in vero assai complicate e diffìcili, di investigare le segrete
cagioni che nella flora e nella fauna contemporanea possono influire
sulle invasioni e sulle scomparse di certe specie in alcuni punti ,
per quanto angusti , della loro area geografica. Farmi che sia me-
todo utile per poi risalire alle lentissime e armoniche vicissitudini
che nelle fasi attraversate dal pianeta regolarono le mutazioni delle
forme organiche. Ed ho la convinzione che studiando sul vivo in
miniatura i grandi problemi della paleontologia , raffrontandoli a
quelli conlemporanei che quantunque raccolli in periodi di tempo
brevissimi non sono sovente meno oscuri, si giunga a stabilire che
come dalla geologia si è sfrallala la giossolana teoria dei cataclismi,
cosi si debba essere molto guardinghi ad attribuire un valore crono-
logico assoluto agli avanzi fossili , concedendo non lieve attenzione
alle diminuzioni, agli aumenti, alle immigrazioni ed emigrazioni av-
venute nelle specie per mutue relazioni, intrichi complicatissimi
che rendono assai arduo decidere se alcune specie non siano coeve
o siano.
CAUSE DI un'invasione DI DITTF.ni, ECC. 91
Non ha guaii ho inlrallenulo la gentile pazienza della Società ili
scienze naturali intorno ad alcune cause che a mio avviso influirono
sopra una straordinaria invasione che io osservai il passato aprile di
alcuni dilleri del genere Empis. È il seguito di quelle ricerche che
in due parole oggi sono per esporre.
Ho mostrato che l'anno scorso nelle acque di Vancìmuglio, villag-
gio dove, abitandovi molla parte dell'anno, ho occasione di darmi a
simili indagini, ci fu carestia di Idrofili e di Dilisci, e ho dello come
alla rarità di questi coleotteri carnivori, ivi in via ordinaria com-
munissimi, ascrivessi la sfoggiata molliplicazione di quelle Enipis.
Nibbi in cielo e tigri in terra non sono infatti rapaci tanto come,
nel piccolo mondo degli insetti, acquatici i Dilisci, lo congetturai che
per la grandissima rarità di codesti voraci distruggitori nel 1863,
il 1864 in primavera e in eslate dovesse in quei dintorni esservi
strabocchevole copia dei Culieidi e dei Tipularidi che pargoleggiano
nell'acqua allo slato di larve; ed infatti cosi avvenne, e tulli ivi ne
notarono una molesta affluenza fuori dell'usalo. Ripelerò qui l'altro
sospetto che io ho espresso, cioè che di alcuni Tipularidi e Muscidi,
quelli che servono di cibo alle femmine carnivore delle Empis, per
la straordinaria propagazione di queste nel 1864, ci sarà rarità nel
1865, rarità che scemando il cibo di quelle ingorde potrà essere
causa che nel 1866 le Empis si mostrino assai stremale in numero
e forse di là scomparse.
Io mi proponeva di studiare e se fosse possibile scoprire il motivo
della diminuzione in quegli slagni dei Ditisci e degli Ilydrofili, e non
trovando nessuna palese novità (ma di recondite possono esservene a
millanta) nei vegetabili e negli animali che vi hanno stanza, sup-
poneva che quei coleotteri, i quali, almeno i pochi che potei racco-
gliere, moslravansi flosci, arrembali, torpidi, fossero infestali da qual-
che malattia analoga a quella che nei laghi lombardi e veneti decimò
se non distrusse la specie del gambero comune, o a quella che 1»
scorsa primavera attaccò la mosca domestica; ma queste ricerche
l'anno scorso ho trascurato di farle, e quest'anno non lo potei,
perchè in tulli quei fossi, stagni e risaje circostanti, dove fino a due
anni fa era impossibile non pescarne a fusone, di Dilisci e di Hydro-
92 p. i-ioY,
fili oggi non si riesce a ritrovarne nno solo, menlre in risajc e
paludi a cinque o sei miglia di disianza queste due specie di co-
leotteri prosperano come per lo passato.
Ecco adunque come resta chiusa la porta ad ogni altra investiga-
zione, ma sulla porta chiusa si legge poi il grande insegnamento
che di grandi effetti è d'uopo nella natura cercare piccole e lievis-
sime cause, piuttosto che ricorrere coli' immaginazione a tunuilti e
catastrofi. Finisco con un esempio in proposilo. Fra le cagioni del-
l'epoca gelida si pone avanti il mare che all'epoca postpliocena
copriva il deserto di Sahara d' onde ora ci arriva infocalo lo sci-
locco, 0 l'influenza di sollevamenti del suolo; sia bene, ma mille
altre piccole cause devono essere concorse, fra le quali io crederei
non ultima l'influenza del regno vegetabile.
Sembrerà udire un paradosso, come ne ha aspetto quello dell'illu-
stre Darwin, quando ci racconta condizione favorevole al rigoglio dei
trifogli essere l'abbondanza dei gatti. Pure sono sì avviluppate le
armonie della natura !
È provato che il vapore acqueo produce nell'aria un assorbimento
di calore quindici volte più grande che non avvenga nell'aria secca.
E però ha osservato Tyndall come il vapore acqueo nell'atmosfera
deve essere polente a porre argine al calore irraggiante della terra
ed a conservare i tepidi influssi diurni del sole. Ora è manifesto che
sì r elettricità che la umidità atmosferica mostrano arcane simpatie
colle fasi della vegetazione, notandosi che in dicembre e gcnnajo
sono fortissime, povere nel maggio, quasi abbondassero allorché nudi
sono gli arbori di foglie e dalle brine divorate le erbe, e scemassero
salendo nella sua pompa maggiore il regno vegetale. E appunto
questa sete dei vegetabili di ingojare l' umidità atmosferica che può
avere concorso con mille altre cause più energiche a determinare il
freddo dell'epoca gelida.
L'elevata temperatura della terra all'epoca dell'eocene dovea ser-
bare l'atmosfera in uno stalo denso ed umido; solo verso il mioceno
superiore è forse cessala la influenza sempre decrescente del calore
centrale, ma la atmosfera ancora densa, umida ed elettrizzata giovò
a mantenere nelle nostre latitudini una temperatura che gli avanzi
CAUSE DI un'invasione DI UlTTEni , ECC. 95
della flora accennano essere stata almeno sette gradi superiore al-
l'alluale. La vegetazione esuberante, alberi a foglie larghe, sempre-
verdi, tipi ereditali dal clima precedente, in relazione colla scemata
temperatura devono avere esaurita la umidità atmosferica, contri-
buendo all'incrudelire del freddo in cui trovarono morte. Onde per
simile cagione, e pei sollevamenti di terreni che diminuirono la dolce
temperie propria ai climi isolani, per le maggiori altezze cui per
impeti vulcanici saliano le terre, per le deviazioni di correnti australi
atmosferiche od oceaniche, ebbe mortifero regno l'epoca gelida. In
seguito nuovi sprofondamenti e i venti scatenati dalle diroccate mon-
tagne, e l'umidità di cui l'aria andò di bel nuovo impregnandosi per
la morta vegetazione, rialzarono la temperatura fino al grado attuale,
ed ebbe vita la flora contemporanea. Conchiudo esponendo il voto
che nelle ricerche delle vicende paleontologiche, seguendo il me-
todo che Lyell ha introdotto nella geologia, faro e guida siano le
osservazioni intorno ai movimenti nelle loro aree delle flore e delle
faune contemporanee.
DELLA INFLUENZA TERMICA DEI VAGHI
SULLA CAVITÀ DELL'ADDOME
NOTA
DEL SOCIO
PROF. EUSEBIO OEHL
(Seduta del 4 settembre 1864)
Nel terzo Capilolo del mio lavoro die si sia pubblicando nel Mor-
gagni sulla influenza moloria del pneumogaslrico, io credo di avere
dimostrato, ciò . che (ino dal 1847 era già stato fatto da ScliifT pei
vasi polmonali, la esistenza cioè nelle vie del vago di fibre vaso-
motorie addominali di assai probabile derivazione dall' accessorio.
Questa dimostrazione è basata sui seguenti fatti:
i.° Clie recidendo nei conigli e nei cani, ma meglio ancora nei
gatti, i pneumogaslrici al colio, vi ha sensibile dilatazione dei piccoli
vasi che serpeggiano sulle pareti intestinali,
2.° Che galvanizzando alla stessa regione i monconi periferici
dei nervi recisi, vi ha stringimento dei vasi addominali ed accor-
ciamento allivo dei medesimi, con elisione più o meno avanzata delle
loro curve.
3.° Che lo stesso effetto si ottiene se, eliminando l'elemento di-
sturbatore dell'alterata o sospesa azione cardiaca, s'inslituisce la se-
zione e la eccitazione dei vaghi alla regione del cardias.
INFLUENZA TEIIHICA DEI VAGHI, ECC. 95
li." Che un lieve grado di stringimento vedesi pure nei vasi
mesenterici della rana, quando, osservandone la circolazione al mi-
croscopio, s'inslituisca contemporaneamente in questo animale la
eccitazione elettrica dei vaghi alla base del cranio.
Mi parve che questi fenomeni potessero avere una grande impor-
tanza fisiologica, in quanto clie per la sovraeccitazione dei vaghi nel
tempo della digestione, potrebbe la presenza di fibre vaso-motorie
nei medesimi spiegare non solo la congestione fisiologica, che si de-
termina in questo momento al tubo digestivo ed i conseguenti effetti
sulla secrezione e sull'assorbimento, ma per gli energici movimenti
che in questo tempo hanno luogo nelle varie parti di esso, verifican-
dosi delle più mobili arterie del corpo, quali sono le mesenteriche,
un accorciamento attivo, verrebbe esso a neutralizzare colla elisione
delle curve, la eventuale tendenza che da tali movimenti derivasse,
d'incagliare colla ripetuta inflessione delle arterie la libera circola-
zione del sangue nelle medesime. Tali ricerche però, che sono, come
dissi, ampiamente sviluppate nel mìo lavoro sul vago, mi condussero
ad indagare se, come avviene della metà corrispondente della testa
del coniglio in seguito al taglio del gran simpatico cervicale, cosi
avvenisse un aumento di temperatura dell' ambiente addominale in
seguilo alla sezione dei vaghi. La premessa su cui fondavasi una tale
indagine lasciava a priori poca speranza di riuscita, essendo già
acquisito alla scienza il fatto del grande raffreddamento degli animali
assoggettati alla sezione dei vaghi.
Ciò malgrado però mi trovo a questo proposito nella possibilità di
annunciare alcuni fatti, che non sono senza interesse.
Primo di questi fatti è : che sotto la sezione dei vaghi alla regione
del collo la temperatura della cavità addominale aumenta imuedia-
tamente di ì a 1 decimi di grado del termometro centigrado.
Le analoghe esperienze falle assai volte con risultato costante-
mente eguale furono condotte come segue:
In ambiente della temperatura naturale fra 21i e 30 C. si mette-
vano alle scoperto e si accoglievano in anse di filo i vaghi di un
coniglio alla regione del collo (escludendo i simpatici). Poi in un
punto diverso per ciascun animale, ma più generalmente alla regione
96 E. ObllL,
epigastrica, approfondandomi con un taglio longitudinale, metteva allo
scoperto il peritoneo, che perforava quindi soltanto, o brevemente
incideva per un tratto assai minore del taglio cutaneo-muscolare, e ciò
a norma delle dimensioni del termometro che doveva introdurre nel-
r addome. In ogni caso faceva in modo che lo stesso bulbo del ter-
mometro attraverso la ristretta apertura si aprisse esso slesso una
via alla cavità addominale, onde poi i forzati margini dell'apertura
ricoprissero esaltamente il tubo dell'istromento e fosse fra l'ambiente
esterno e l'addominale preclusa affatto ogni sensibile comunicazione.
Due spericnze furono fatte in concorrenza del professore cav. Cantoni
con un eccellente suo ternìometro di Valferdin, ridotta ogni divisione
al valore di un decimo di grado. Tutte le altre sperienze, ad alcune
delie quali assistette il mio amico professore Orsi, furono eseguite col
termometro di Celsius pure indicante il decimo di grado effettivo.
Assicurata la costanza della temperatura dopo la introduzione del
termometro nell'addome si recidevano nettamente i vaghi e tosto la
colonna di mercurio elevavasi, rapidamente dapprima, poi piìi len-
tamente da uno a due decimi di grado.
Se non fossero le numerose modificazioni che ho dovuto apportare
al relativo apparato, mi sarebbe già possibile di eseguire questa
esperienza in un modo più specioso al termo-moltiplicatore.
Una tale esperienza potrebbe senza dubbio accennare alla circo-
stanza che per la paralisi dei vasi addominali, conseguente alla se-
zione dei vaghi, aumenti la temperatura della cavità. Il debole grado
in cui ha luogo questo aumento non è una opposizione attendibile,
attesa la influenza che sulla termogenesi debbono avere le alterate
funzioni della circolazione e della respirazione. E nemmeno ad una
tale interpretazione del fenomeno potrebbe opporsi la circostanza che
l'aumento di temperatura provocato nella cavità addominale colla
sezione dei vaghi al collo, noìi è duraturo che per qualche mi-
nuto. DilTalli, non sì tosto ebbe luogo l'aumento di temperatura,
che dopo qualche momento di stazionarietà la colonna discende e non
s'arresta punto al grado di prima, ma continua a discendere con
una rimarchevole regolarità di un decimo di grado fra tre e sei mi-
nuti, finche abbassatasi di qualche grado da quel che era, permane
irìrLUEKZA TEnSllCA DEI VAGHI ECC. &?
cosfanle per un tempo, che io non ho delerminato. La profonda al-
terazione clie al processo trofico risnlla dalla sezione dei vaghi alla
regione del collo, spiegherebbe abbastanza perchè debba, come nelle
altre parti dell'organismo, diminuire la temperatura nella cavità del-
l'addome a malgrado che i vasi sieno dilatati da un sangue, che è
però alterato e imperfettamente circolante.
Questo slesso ragionamento è pure applicabile agli animali cui re-
cidasi al collo un solo vago, poiché sebbene la recisione di un solo
nervo non sia operazione letale come quella di ambo i nervi, pure
l'animale risente per un certo tempo la mancata azione di uno di
essi, e le funzioni sue respiratoria e circolatoria non sembrano resti-
tuirsi allo sialo normale se non pel gradualo abituarsi dell'animale
all'azione di un solo vago. Inlorno a questo argomento ho fatto delle
osservazioni abbastanza numerose e precise che riferirò nel menzio-
nato lavoro sulla influenza motoria del pneumogastrico. Basii per ora
a comprova del mio asserto il fatto, facile a verificarsi, della cianosi
che tosto si manifesta in un coniglio albino sottoposto alla sezione di
un solo vago. Avviene ora in questo stesso animale, che, recidendo
un solo nervo vogo, la teniperalura della cavila addominale aumenti
precisamente nella slessa misura che l'abbiamo veduta aumentare
sotto la recisione di ambedue questi nervi, per poi nuovamente ab-
bassarsi al cjrado di prima e discendere anche da questo grado, ma
molto più lentamente che non nei casi di recisione bilaterale.
L'aumento adunque di temperatura della cavità addominale, per
quanto lieve e momentaneo e tosto susseguito dall' abbassamento di
essa, potrebbe spiegarsi col fallo della dilatazione dei vasi addomi-
nali, la quale, come si verifica pei vasi polmonali, ha luogo tanto
per la unilaterale, che per la bilaterale recisione dei pneumogastrici.
La scarsezza e la breve durata dell'aumento troverebbero la loro
spiegazione nei noli effetti, che, per la conseguente alterazione della
circolazione e della respirazione, ha in grado minore o maggiore
sulla termogenesi animale la uni o bilaterale recisione di questi nervi.
Se non che a questa maniera d' interpretazione si oppone fino ad
un certo punto e forse soltanto in apparenza il risultato di un'altra
esperienza. Partendo infatti dall'idea che il momentaneo aumento
7
9B r.. or.uL ^
di (empcratora della cavila addominale, consoguenle alla recisione
dei vaghi, sia dipendenle dalla dilatazione dei vasi per paralisi delle
loro fibre nervose, dovremmo forse aspettarci una diminnzicme di
lentperaliira, quando, colla eccitazione dei monconi periferici dei
vaghi recisi, provochiamo la osservala costrizione dei vasi mede-
simi. Avviene invece il contrario: ncviene cioè, che gahanizzando il
moìiconn periferico di uno dei Jiercz recisi o si provoca tm lie^e au-
mento di temperatura di qualche decimo di cjrado^ se non era troppo
avanzala la diminuzione conseguente all'aumento dopo la recisione
dei nervi; ovvero se l'abbassamento di temperatura era già progredì-
to, s'impedisce per vn certo tempo, colla eccitazione del moncone pe-
riferico^ un abbassamento ulteriore, e si determina la stazionarietà.
La modica forza della corrente applicala escludeva in questi casi
il duhhio che per la presunta maggiore frequenza delle azioni car-
diache sotto le deboli correnti, dipendesse l'aumento di temperatura
dalla riattivata circolazione periferica, dubbio il quale veniva d'altra
parte rimosso dal fallo, che sotto la eccitazione dei vaghi eransi
rarefatte le azioni del cuore. Ma questa rarefazione non escludeva
punto la circostanza 'favorevole della maggiore energia, colla quale,
benché più raramente, si contrae il cuore sotto la eccitazione del
moncone periferico dei vaghi. Le esperienze alle quali assislelli in
Berlino presso il professore Traube, e quelle che io medesimo feci,
dimostrano infatti una enorme differenza fra le ascensioni che si ol-
lengono al chimografio, quando i vaghi sono recisi, e quelle che si
hanno sotto la modica eccitazione di uno dei loro monconi periferici.
Non può quindi escludersi il dubbio che l'aumento o la stazionarietà
di temperatura della cavità addominale sotto tale ecciiazione dei va-
ghi, che non arresti l'azione del cuore, dipenda da un acceleramento
detcrminato non dal più frequente, ma dal più energico ripetersi
delle azioni di esso; {lotendo, per ciò che riguarda la sua influenza
acceleratrice, la intensità dell'onda supplire alla sua frequenza (1).
(1) K in baso ali? stesse leggi di trasmissione ditUe onde, che variando neressaria-
mente colla inlensità anclie la durala deli' a/ione cardiaca e quindi delia causa che
dcMermina l'onda, deve nccessariamenle dilTerirne anclie la celerità e la lunghezza
-UUh rucdiii rìsiioiiivamentP iMl'-olala da WcbiT in 30 t' 9 piedi.
INFLUENZA TERMICA DEI VAGHI ECC. 89
Il rallentamento infatti della circolazione noi non Io vediamo nella
rana se non molli secondi dopo che eccitandone fortemente il vago
se ne ridusse in diastole il cuore.
Tale influenza acceloralrice abbiamo pure nella periferica costri-
zione delie arterie determinata colla eccilazione dei vaghi, e siccome
uno degli elementi cui devesi la temperatura di una parte è la quan-
tità di sangue, che in un dato tempo la trapassa, cosi l' aumentala
massa di sangue contenuto nei vasi paralizzali sarebbe come causa
calorificanle, sosliluila dall' aumenlata celerilà, la quale verrebbe pure
ad essere favorita dal più frequente ripetersi degli atli respiratorj e
quindi delle influenze che hanno questi atti sul compiersi della cir-
colazione (I).
Ed è appunto a questa circostanza e forse a qualche altra, che
noi non conosciamo ancora, che devesi, se entrando in iscena un
altro elemento termico, non abbiamo forse, come per l'addome, per-
sistente per l'oreccliio del coniglio la elevazione di temperatura sello
la eccilazione del simpatico reciso, a malgrado che anche in questo
caso provocandosi colla costrizione dei vasi la celerilà aumentata
della circolazione, venga l'elemento della massa ad essere compen-
salo da quello della celerilà.
Ove infatti avvenisse, quanto però non credo sia stato sufTiciente-
mente indagalo, che sotto la eccilazione del simpatici recisi, dimi-
nuisse la già elevatasi temperatura nell'orecchio del coniglio, non
abbiamo in questo caso, come nuovo elemento che tenda a mante-
nerla elevala, le probabili modificazioni, che colla stimolazione dei
vaghi si desiano tanto indirellamenle per la via della respirazione,
quanto forse anche direllaraenle nella termogenesi trofica locale e
nella capacità calorifica del sangue, elementi questi, che per quanto
a noi sconosciuti, non influiscono meno della massa sanguigna nel
determinare il calore di una parte. Tali supposizioni sono di lunga
mano autorizzate dalle alterazioni del sangue e dal progressivo raf-
freddamento conseguente alla sezione dei vaghi.
(1) L'effetto accelernnle die risulta agli atti respiratorii dalia eccilazione rlel moii-
eonc periferico dei vaghi recisi, sarà ampiamente discus.so nel!' ultima parte del men-
zionato mio lavoro sul pncumogastrico.
100 K. OEIIL,
Non era perù questo l'unico online di considerazioni a cui fossi
trailo dall' annuncialo fenomeno. Pensai che forse, come avvenne a
Malteucci di dimoslrarc sperimentalmente l'aumento di teniperalura
di un ambiente occupalo da muscoli eccitati a contrazione, così potesse
verificarsi un aumento di temperatura nell'ambiente addominale per
la vasla azione muscolare che vi dispiegano specialmente gl'intestini
col loro movimento vermicolare. Questa maniera d'interpretazione,
favorita dal fatto dell'aumento di temperatura destato colla eccita-
zione dei vaghi, sarebbe in apparenza sfavorita dall'altro, che Io
stesso aumento abbia luogo sotto la recisione di questi nervi, se non
venisse anzi in conferma la circostanza da me annunciala, che al
momento di una tale recisione, per lo slimolo apportato con essa al
nervo, si determina un lieve e breve moto vermicolare, al quale
potrebbesi pure allribuire il corrispondente aumento di temperatura,
che abbiamo veduto conseguire alla recisione dei vaghi.
Sgraziatamente la soluzione del problema non è, a mio credere,
sperimentalmente conseguibile; non si può cioè determinare con cer-
tezza se air»azione muscolare od alle modalità di circolazione si deb-
bano le annunciate variazioni di temperatura, il cui grado relativa-
mente elevalo esclude del resto quasi affatto ogni dubbio che tali
modalità ne siano appunto la causa. IMa per ottenere a questo pro-
posilo una dimostrazione sperimentale si dovrebbe poter misurare la
temperatura dell'addome eliminando o l'una o l'altra delle due cause
sospettate capaci di determinarne la variazione. Per eliminare 1' ele-
mento sanguigno bisognerebbe ricorrere al dissanguamento, ma in
allora verremmo nella islessa mancanza di sangue ad introdurre
un elemento alterante e non potremmo per qucMa via se non con
una lunga serie di esperienze comparative giimgere che a qualche
incerto e forse anche fallace risultalo. La recisione e la eccitazione
dei vaghi al cardias nello scopo di eliminare l'elemento circolatorio
è afiallo inapplicabile in questo caso; prima di tulio perchè coli' aper-
tura dell'addome per un trailo maggiore di quello che esige la
introduzione del termometro, verrebbe a compronjetlcrsi in allo grado
il manlenimenlo delle condizioni tcrn)ic!ie normali ; poi perchè se
INFLUENZA TERMICA Dtl VAGII! tC.C. 101
roti queslo mezzo si allontana fino ad un certo grado la influenza
cardiaca non si elimina pnnlo la influenza vascolare.
Per togliere come causa di aumentata temperatura il movimento
intestinale e sceverarlo di tal guisa dall'elemento idraulico-sanguigno
non abbiamo altro mezzo che (jìiello dei narcotici, ma non potendosi
ispezionare il cavo addominale, non siamo mai sicuri di avere rag-
giunto completamente lo scopo, e quel eh' è più grave, non sappiamo
come e fin dove cpiesto mezzo influisca sulla temperatura animale e
sovra uno de' suoi più influenti determinanti qual' è l'elemento della
circolazione sanguigna. Non disconosco, ciò malgrado, la possibilità
di poter giungere anche per questa via a qualche risultato non però
prima di avere instiluito una lunga serie di esperienze comparative.
In vista di tali considerazioni mi limito a riassumere ciò che ri-
guarda questa parte della influenza termica del vago nella enuncia*
zione dei seguenti fatti, che sono certi e costanti:
I. La recisione dei due vaghi alla regione del collo determina istan-
taneamente e costantemente un aumento di temperatura fra 1 e 2
decimi di grado, in ambienti esterni a temperatura di 25 a 50 C.
II. Passalo qualche minuto la temperatura discende ancora al grado
di prima non solo, ma continua a discendere per varii gradi con una
regolarità espressa da un decimo di grado per ogni intervallo di
tempo compreso fra tre e sei minuti.
III. Galvanizzando con modica corrente il moncone periferico di
uno dei vaghi recisi, se la temperatura della cavila addominale non si
è troppo abbassala dopo la sezione dei nervi, se ne determina un au-
mento di qualche decimo di grado; se invece si è di mollo abbassata,
inallora si impedisce per qualche tempo un ulteriore abbassamento.
IV. L'aumento di temperatura della cavila addominale ha luogo
anche in seguilo alla recisione di un solo vago, e se durante l'abbas-
samento che consegue poi, ma più lentamente, ad una tale recisione,
si taglia l'altro vago, non si arriva ad ottenere una ulteriore eleva-
zione della colonna termometrica,
Mi permetto di aggiungere il dettaglio di alcune delle esperienze
the io feci a questo proposito:
103 H. OfUt. .
EsPERlEXZA I.
20 Luglio. Temperatura dell' ambiente 27, i^ C.
Scoperti i vaghi in un piccolo coniglio, si applica colle anzidette
precauzioni il termometro ed al monjenlo della stazionarietà della
colonna termometrica si ha:
polso 128
respirazione 90
temperatura della cavità addominale 39,8.
Appena legati rapidamente e recisi 1 vaghi
polso 136
respirazione 30
temperatura della cavità addominale 40
con successiva graduata diminuzione di 0,1° ogni tre minuti e mezzo.
EsPERlE.N'ZA il.
24 Luglio. Temperatura dell' ambiente 26,9 C.
Si procede in un piccolo coniglio come nella esperienza precedente,
ottenendosi a stazionante colonna di mercurio:
polso 140
respirazione 100
temperatura della cavità addominale 39, 7.
Appena legati rapidamente e recisi i vaghi
polso 156
respirazione 36
temperatura della cavità addominale 39,9
con successiva regolare discesa della colonna di 0,1° ogni tre minuti,
per cui la temperatura erasi ridotta dopo 50 minuti a 37,9 immu-
tala essendo rimasta in questo periodo di tempo la temperatura del-
l'ambiente.
Slimolando il moncone inferiore di uno dei vaghi con corrente
forte, si ottiene la rarefazione, ma non la sospensione delle azioni
cardiache; e la temperatura dell'ambiente addominale aumenta di 0,2°.
J?«rt.CEN2A TKIIHICA 1)11 VACHI ECf. (0!5
Esperienza III.
50 Luglio. Temperatura dell' ambiente 29,4 C.
Si lenta in un coniglio la tìiinosirazione dell' aumenlo di lempei'a-
lura addominale sollo il laglio dei vaghi, mediante applicazione del-
l'appaialo lernio-elellrico. Non essendo riuscita questa parte del-
l'esperienza, in causa di modificazioni da apportarsi all'apparato
suddetto, si proiìlla dell'animale per confermare l'aumento di tem-
peratura in seguilo alla eccitazione elellrica del moncone periferico
dei vaghi recisi. Un tale aumento o era reale, di 1 a 2 decimi di
grado, ovvero, se si lasciava abbassare la temperatura (anche in
questo caso colla regolarità di 0,1° ogni tre minuti) la galvanizza-
zione impediva per un certo tempo che la diminuzione procedesse;
ma poi, prolraendola di troppo, cominciava la colonna a ridiscendere,
però con maggiore lentezza.
Esperienza IV.
10 agosto. Temperatura dell' ambiente 30® C.
Quest'altra esperienza sul coniglio fu fatta in concorrenza del
professore Cantoni con un delicatissimo suo termometro Valferdin,
ridolia ogni di\isione di esso al valore di 0,1° C. La temperatura
stazionaria dell'addome, che con questo termometro a si poca massa
di mercurio e a si circoscritta superfìcie del bulbo ben sollecitamente
(ìssavasi, ascendeva a 59, 8
appena recisi i vaghi la colonna salì a 3 9,87
finciiè in un tempo ulteriore portossi più lentamente a . . 40, 5
Permase per qualche minuto a questo grado per poi lentamente
discendere con gradazione non determinata.
Un'altra esperienza sul coniglio e col medesimo risultato si fece
pure collo stesso termometro e colla dotta concorrenza del professore
Cantoni,
^Mi K. OEHL^
Esperienza V.
Bipetuta varie volte con identico risultato.
20 agosto. Temperatura dell' ambiente 2B,bO.
Scoperti i vaghi in un piccolo coniglio ed inlrodoUo il lerraomelro,
si ottiene una temperatura costante di 39, 7
tagliando un solo vago istantaneamente sale a 39, 8
Dopo alcuni minuti incomincia a diminuire per restituirsi
dopo cinque minuti dalla incominciata diminuzione a . . 30, 7
otto minuti dopo riducesi a 3 9, 6
mantenendosi quindi pel tratto di 15 minuti fra 39,6 e 39,5.
Passato questo tempo senza che la temperatura variasse più oltre,
si recide l'altro vago e si ottiene:
dopo 3 minuti una discesa della temperatura a . . . . 39, k
dopo 15 altri minuti 39, 3
dopo 11 altri minuti 39, 2
quindi una discesa regolare di 0,1° ogni sei minuti, finché ab-
bandonasi dopo un'ora la osservazione con una temperatura di 38, 5.
SOPRA ALCUNI COLEOTTERI
CDE S'1NC0^TRA^0 NEL BIELLESE
RELAZIONE
DEL SIGNOR EUGENIO SELLA
(Seduta del 4 settembre 1864)
Signori; la provincia di Biella, formala parte da ameni ed uber-
tosi colli, parte da imponenti montagne, quantunque non sia che
un piccolo tratto della grande catena delle Alpi pennino, pure con-
tiene pressoché tutte le specie di Coleotteri, d'essa catena, oltre
alcune sue speciali e rare.
Movendo dall' Appenino Ligure, e camminando lungo le Alpi fin
alle Elvetiche, credo che non vi sia regione la quale possa vantarsi
dì possedere tanta dovizia degli Entomologi, quanto la Biellese.
Il mio qualsiasi lavoro lo troverete incompleto, massime nei generi
Dyliscidce^ Palpiconiia ^ Staphylinidie ^ Pselapìiidce ^ Curculionidce ^
constando questi principalmente di specie microscopiche, che io non
ho per anche avuto agio di studiare e determinare; oltre alcune
specie comuni, di cui non tenni calcolo.
106 E. SELLA,
Secondo il sistema de'nafnralisli, divido il Biellese in quattro zone:
La prima, partendo dalla sua base ch'io reputo essere d'un ftOO
metri sul livello del mare, comprende la regione dei castagneti,
che sale (ino a metri 9B0 circa;
La seconda quella dei faggi, dai 980 a 1600 metri;
La terza quelle delle conifere, dai 1600 ai 2100 metri;
La quarta quella che abbraccia soltanto i pascoli, da metri 2100
in alto.
iM' è finalmente grato di poter qui esternare tutta la mia rioono-
scenza ai signori Secondino e Giovanni Battista Sella miei cugini ,
i quali colle loro solerli indagini contribuirono efficacemente all'am-
pliazione della mia raccolta di Coleotteri, e mi furono intelligenti
e fidi compagni nelle iterate mie escursioni alpestri.
Comincierò dal designarvi le specie più importatili che ho rac-
colte su questi monti; poi noterò le altre, che s'incontrano su quasi
tutte le Alpi piemontesi.
Nella divisione dei generi e nella nomenclatura delle specie ho
seguilo il catalogo dell'egregio P. Schaum.
Cjclirus angustatus, Hopp. Cyclirus cordlcollis, Chaud.
Fra le specie dei Cychnia^ VyJn gii status è quello che più di rado
incontrai unito al Cordic-ollis; però quest'ultimo è molto meno raro,
massime nei dintorni del monte Rosa all'elevazione di 2800 metri
circa.
Caralitis Olympia;, Sella.
Questa magnifica specie, che pei brillanti suoi colori non la cede
«he a poche sue congeneri dei Pirenei , venne raccolta per la prima
volta, entrando il settembre 185*, da mia cugina Olimpia Sella, alla
quale la dedicai per dovere di riconoscenza.
COLEOTTERI DEL BIEIXESE 107
Questo bel Carabo, atteso il diboscamento della montagna, e il
trovarsi sempre rarissimo e in una piccola località, io reputo che sia
per estinguersi, anziché essere una nuova specie propagalrice.
IVehria crcnafostriala, Bassi.
Poche volle potei raccogliere questa specie rara; frequenta i siti
umidi e presso i laghetti in compagnia della Nebria Fillce^ Dej. al-
l'elevazione non minore di 2000 metri circa.
Lcistas inonCanus, Steph. Lcisfus pirens, Fichi.
Sebbene raramente, mi procurai queste due specie cercando sotto
le ujuffe irrorale dai ruscelli delle nostre Alpi, all'elev. di 1300
a IBOO metri circa.
Stoniis clegans^ Chaud.
Fra le rare specie sparse su quasi tutta la catena Alpina, questa
trovai colla maggiore difficoltà sui nostri monti.
PctrosdcliRs spinolte, Dej. P. spiuoloe^ Yar.
FlavofcmoratuS; DcJ.
Secondo il catalogo del Schaum, il P. flavofemoratus di Dej. non
formerebbe che una varietà del P. spinoloe Dej. Però io son d'avviso
che costituiscono realmente due specie distinte; infatti il P. flmofe-
moratus e la sua varietà a gambe nere differisce dallo Spinolce per
essere più piccolo di corpo, il torace più angusto, e le elitre costan-
nienle d'un nero metallico lucente, mentre nel P. spinolce le elitre
sono sempre d'un nero opaco lucente.
Il P. pinguis^ Dej — Transversalis ^ Duft — Cribratus^ Dej — '
sono le specie che maggiormente abbondano su queste Alpi.
108 I. SELLA,
Abax ExaratnSi, Dej.
Abbon'Ia questa specie Ira i 11500 e i 2000 moiri; e sembra che
sulle Alpi Elveliciie le succeda V Abax parallelipipedus^ Dej,
Taiiytiirix srnilis, Scliaum.
Per qnanlo mi consta, questa rara specie è locale, preferisce re-
gioni (lelerminale, e invano si cercherebbe fuori di esse.
Trcclius Strij^^tpetinis^ Kiesw. T. Croaticiiis, Dej.
Sidio scorcio dell* estate, trovai queste due rare specie all'altezza
di 2000 metri e più.
Dinarda dciit<i(a , Gia7. I.omccbiisa striiinosa^ Fab.
Rarissimamente ho potuto procurarmi queste due specie nò formi-
cai a IKOO metri ed oltre. ...>.,•
Ocypus inlcpoptcrns, Kedt.
Quantunque questa specie sia orionda de' Pirenei, tuttavia la tro-
vai alcune poche volte associata all' Ocypus morio^ Grav. e del Ca-
rabus Olympice^ Sella a 1800 metri circa.
Pliilontlins cyanipcnnis^ Fab.
Due volte soltanto ho predato questa rara specie in siti aridi e
sassosi. Elev. 800 metri.
Mecrophopus puspator, Eric.
La trovai un sol volta su d'un cadaverino.
Antlicrophagas ni«;ricornÌs^ Fab.
In luglio nelle praterie del Santuario d'Oropa, mi riuscì di pro-
curarmi questa specie.
COLEOTTERI DEL DIELLCSB 109
Carlmas laricnslj), Heer. Byrrhns pllosellas, Heer.
Entrambi sono specie rare. Il B. Pilosellus ^ Heer. preferisce le
praterie a nielri 2500 e più.
Apliodins fucddus, Fab.
Questa specie, è la più rara del suo genere ch'io abbia raccollo.
Tillas elongiains, Linneo. Opilus mollisi, Linneo.
O. pallldus, Oliv.
Tutte e tre queste specie le trovai raramente dall'uno all'altro
limite dei castagneti.
Ijynieikyloii navale i, Linneo.
Questa specie, riconosciuta come nociva in altri paesi, è delle più
rare nel Piemonte; i signori Secondino e Giovanni Battista Sella eb-
bero quest'anno la buona sorte di laccoglierne tre individui sopra
un ceppo di Castagno verso sera, a 900 metri circa di elev.
I^a^ria glaliruta , Oliv.
Una sol volta raccolsi questa specie in luogo arido e pietroso,
unita al Cyniindis miliaris, Fab.
Mordcllistcna abdoiiiinalis, Fab. 11. Iiniiieralis, Liu.
Incontransi difficilmente su questi colli fin al termine de' castagneti.
Otiorliync'hiis aiiiplipcnnis ., Fairm.
Delle molte specie di tal genere che scopersi su questi monti, la
presente credo pure locale; qualche volta in giugno e luglio la trovai
comune sopra l'ontano.
liO E. SELLA, COLEOTTERI DEL DIELLESC
Anoplodera raflpcs, Challer. A. lorlda, Fab.
Graniniopfera laevis., Fab. O. preeusta, Fab.
S'incontrano lulle, più o meno raramente, nelle regioni dei faggi
e delle conifere.
Tintarella nirtnllica, Fab. Orein» «speciosa , Var.
mfrons, Fab. e Var. Aleyanca, Suft. O. mclanocepliala, Duft.
Le raccolsi tulle, più o meno di rado, su queste Alpi e a diverse
altezze.
SPECIE RITROVATE NELLA PROVINCIA DI BIELLA
RICERCHE
in primavera, estate ed autunno.
NB. II spp:iio C, vuol diro comiino; CG. più comune; CCG, comunissima.
Il segno R, rara; RR, più rara; RRU, rarissima.
GIGINDELID^
Cicindela Campestris, Lln. . . .
» Hybrida var. Riparla, Dej
n Chloris, Dej
GARABIGI
EI:i|)hficlaB
Notiophilus Aquaticus, Lin.
n Palustris , Dìiff..
» Biguttatus, Faò.
» Rulfìpes , Curò. .
Elaplirus Ulìginosus, Fab.
Metri
ria
400
400
2000
400
400
400
500
900
Carabidee
Cychrus Angustatus, Hopp 1500
» Italicus, lìonelli ; 400
» Rostratns, Lin 500
n Atteuuatus, Fab ! 500
» CordicoUis, Chaud loOO
Carabus Coriaceus, Lin 400
n Intricatus, lÀn 400
» Depressus var. Bonellii, Dej 1 1500
" Canceìlatus, Fab 400
1500 I eco
1000 ; CCC
2500 ce
600
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900
1000
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ce
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RR
RRR
RR
ce
e
R
ce
ce
cce
R
Ili
B. SKLLA.
Meiri
Carabus Cancellafns var. Carinatus, Charp.
n Graiialatus, lAn
}) Arvensis, Fab
» Monticela , Dej
n Nemoi-alis, III
n Convexus, Fab
» Latreillei, Dej
»> Sylvestris var. Alpestris, Stnrm. .
n Sylvestris var. Alpinus, I>'j. . .
n Glabratus, Payk
j) Violacens, Lìn
n Olympioe, Sella
Calosoma Inquisitor, Lin
» Sycophanta, Lin
Nebria Psammocles, Rossi
n Piciconiis, Fab . .
» BrevicoUis, Fab
n locklschii , Shirm
n lockischii var. Hopfneri, TIeer. . .
n Crenatostriata, Bassi
n Castanea , Bon
» Castanea var. Picea , Dej . . .
»> Castanea var. Bruunea, Du/t. . .
Leistus Spinibarbis, Fab
» Montanus, Steph
n Fulvibarbis, Dej
n Nitidiis, Dii/t
» Piceus, Frolli
JScai'llidflc
Clivina fossor, Li?i.
Branchiuldos
Branchinus Psofìa, Dej
fi:»
900
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1000
1000
1500
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1500
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400
400
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1500
800
800
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800
2000
2000
2500
2500
2500
2500
900
900
1500
900
800
COLEOTTEIU DEL BIELLESE
113
Brachinus Explodeus, Duft
» Explodens var. Glabratus , Dej. . .
liCbiadie
Dcmetrias Atrìcapillus , Lin
Dromis Quadrimaculatus , Lin
Lebia Cyanocephala , Lin
j) Chlorocephala , Mcnt. Hcft
n Crux minor, Lin
» Haemorrboidalis , Fab
Cymindis Cingulata, Dej
» Axillaris, Fab
j> Coadunata, Dej
I» Vapor ari orum, Lin
» Miliaris, Fab
Paiiag;(eidaB
Panagaeus Crux Major, Lin
Clilteniidae
Chlaeuius Velutiuus, Duft
n Vestitus, Payk
» Scbrankii, Duft
» Tibialis, Dej
» Nigricornis var. Melauocoruis, Dej. .
liicinidee
Licinus Hoflfmanseggii, Fanz
Plerosticliidce
Spbodrus Leucophthalmus, 7v<«
400
400
400
400
400
400
400
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400
800
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400
800
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400
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ce
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e
ce
ce
ce
e
ce
cee
R
cee
ìlk
t. SELLA,
Sphodrus Ghilianiì , Schaum
Pristonichus Coeruleus? Dcj
Calathus Cisteloides , III
» Fulvipes, Gyll
» MoUis, Marsh
« Melanocephalus, Lin
Tapliria Nivalis, Panz
Platynus Complanatus, ZPej. . . , . . .
n Complanatus var? Depressus, Dej.
Ancbomenus Angusticollis, Faò
» Prasinus, Thunb
n Albipes, Fab
Agonum Sespunctatus, Fab. . . . , .
» Parumpunctatus, Fab
n Autennarius, Duft
Stomis elegans, Chaud
Poecilus Cupreus, Lvi
n Kory, Germ
n Lepklus , Fab
» Lepidus var. Greissorius , Dej. . .
Lagarus Vernalis, Panz
Omaseus Nigcr, Schaller
» Vulgaris, IjÌìi
r> Nigrita, Fab
n Anthracinus, III
Argutor tStrcnuus, Panz
Platysma Obloiigopunctatus , Fab
Me
tri
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1500
1500
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400
400
400
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2000
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400
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400
400
900
900
1000
400
1500
2000
COLEOTTEtll DEL UIELLESE
MK
Pterostichus Melas, Crcw<
» Maurus, Duft
» Multipunctatus, Dcj
» SpiiioliB, Dej
» Spinolre var. flavofemoratus , De.}.
» Rutilans, Dej
» Grajus, Dv]
» Pinguis, Dcj
n Cribratus, Dej
» Parnassius, Schanm
» Transversalis, Dtifi
Haptodei'us Subsinuatus, Dej,
Abas Striola, Faò
» Exaratus, Dej
» Oblongus, Dej
Tanythrix Senilis , Schaum
Curtonotus Cardui , Dej
i> Aulica , Pa?iz
Celia Erratica, Dtifi
» Quenselii , So/ih. ........
Percosia Patricia, Dufù
Amara Familiaris, Dtifl
n Acuminata, Payk
j» Trivialis, Gì/U
» Spreta, Dej
» Curta, Dej
» Lunicollis, Sohìodte
» Nitida, Sturm
» IMontivaga, Sturm
Triaena Striatopunctata, Dej
» Tricuspidata , Dej
ì,W.ln 1
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400
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1500
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2000
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1500
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1500
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2500
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2000
1500
2000
2000
2500
900
2000
2000
2500
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2000
1500
2000
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1500
1300
2000
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1500
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1000
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1500
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1500
900
1500
900
1200
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1500
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Ufi
E. SELLA,
Harpalidte
Diachromus Gertnaiius _, Lin
Anisodactylus Signatus, Panz
n Binotatus, Fai
rt Binotatus var. Spurcaticoruis, Bej.
» Nemorivagus , Duft.
Ophoniis Obseurus , Fab
n Pnnctatulus, Duft
» Punctatulus, var. Laticollis Marnili.
ji Puncticollis, Bayle
» BrevicoUis, Dej
n Maculicoruis, Dujt
Harpalus Ruficornis, Fai
» Griseus, Panz
>» Hottentotta, Duft
» La3vicollis, Duft
» Lajvicollis var. Nitens, Ueer
» Ignavus, Duft
1 Consentaneus , Dej
n Distinguendus , Duft
« yEneus, Fab
» Discoideus, Faò
» Kubripes, Diift
r> Latus, Lin
n Tenebrosus, Dej
n Casplus, Steven
» Anxius, Duft
» Anxius var. Pumibis^ Dej
» Flavitarsis, Dej
Stenolophus Teutouus, Schmnk
Acupalpus Meridianus, Lin
Trccliidtc
Trechus Minutus, Faò
Metri
— -1, ^^^f —
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1000
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400
800
COLEOTTEni DEL BIELLESE
11?
Trechus Strigipennis, Biesw
» Cioaticus, Dej
BeuibidiadflR
Leja Larapros, Herb
» Lampros var. Velox, Er. . . . >
» Pyrena3um var. Glaciale, Heer.
Peryphus Fulvipes, S turni
>} Nitidulum, Marsh
» Nitidulum var. Alpinum, Dej.
w FasciolatuQi, Dafl
» Fasciolatum var. coeruleuin , Dej.
» Tibiale, Duf(
» Conforme, Dej
»» Tricolor , Fab
» Obsoletum, Dej
DYTISGID^
Hydroporiflee
Hydroporus Geminus, Fab
» Unistriatus, Scranlc
r> Griseostriatus , De Geer. , .
» Nivalis , Heer
» Palustris , Lin .
Colynibetidae
Hylibius Uliginosus, Lin
Agabu3 Maculatus , Lin
» Didymus, Olir
n Paludosus. Fab
» Guttatus, Payk
n Dilatatus, Bruii
>» Fontinalis, Stcph
" Bipustalatns, LÌ7i
Metri
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1500
2500
2500
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900
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RR
RRR
C
C
CCC
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ccc
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ccc
ccc
ccc
ccc
RR
RR
CCC
118
E. 3KLL.4^
Metri
Cybis^er Roeselii, Faò
Dytiscus Marginalis, Lin. ......
n Circumcìnctus, Ahr
» Circumflexus , Fab
Acilins Sulcatus , Lm
;gyrinid^
Gyrinus Natator , Lin
PALPIGORNIA
Hydrophilidte
Hyclrophilus Piceus , Lin
Hydrous Caraboides, Lin ,
Hydrobius Fuscipes , Lin ,
n Globulus, Payk ,
Helocharea Lividus, Forst
Heloplioridte
Helophorus Alpinus, Heer
» Glacialis, Heer ,
Hydrochua Nitidicollis, Muls
SpliacridiidaB
Sphaeridium Scaraboides, Lin
" Bipiistulatum , Fab
STAPHYLIlSriD^
Alcocliarini
Aleocbara Fuseipos, Grav
" Lamiginoaa Grav
da
400
400
400
400
400
400
400
400
400
400
400
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1000
400
400
400
400
400
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2500
1500
1500
1500
900
roi.roTTERi ni.i. nirxi.Esr.
iÌ9
Dìnarda Dentata , Grav
Lomechusa Stiumosa, Faò
Myrmedonia Hutneralis , Grav. . .
» Canalìculata , Fa J. .
Homalota Umbonata, Eri
n Atramentaria , Gyll. . .
» Fungi , Grav
Tachyporinl
Tachìnus Rufipes, De Geer. . . . .
n Flavipes, Fab
Tachyporus Abdominalis, Eri. . ,
n Scitulus, Eri. . . .
flaediifornics
Quedius Fulgidus, Fab
n Xanthopus, Eri
» Impresstis, Panz. ...
» Tristis, Grav. . . . . .
» Fuliginosus, Grav. . . .
n Ochropterus, Eri ....
n Fimbriatus, Eri. . . . ,
» Rufipes, Grav
Sfaphylininl
Creophilus Maxillosus, Lin. . . . .
Emus Hirtus , Lin
Leistotrophug Nebulosus , Fab. . .
I» Murinus, Lin. . .
Metri
da
a
1500
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1500
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2000
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2000
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400
....
400
....
1400
2000
1400
2000
1400
2000
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400
1500
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C
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C€C
C
C
CCC
120
E. SELLA,
Staphylinus Stcrcorarius, Oliv.
» Chalcocephalus , Fah.
n Fiilvipes, Scop. . .
n Erythroptcrus, Lin.
n Caasareus, Cederli.
Ocypus Olens, Mailer
ri Micropterns , Eedt. . . •
n Cyaneus, Payh
j> Picìpennis, Fah
» Confusus, Bandi. . . .
»> Morio, Grav
Philonthus Splendens, Fab. . .
lì Montivagus , Heer. . .
n Ltevicollìs, Lac. . . .
» Cyanipennis, Faò. . .
tt Nitidus, Fah- , , , .
j» -^neus, Rossi . . .
n Decorus, Grav. . . .
» La3tus, Heer
» Politus , Fah. . . .
t) Lucens, Mannh. . .
» Marginatus, Fah. . .
n Fimetarius, Grav. . .
r> Ebeniaus, Grav. . .
r> SangLiinolentus, Grav.
n Scybalarius, ^orcZ/n. .
» Splendidulus, Grav.
Xautliolinini
Xantholinns Tiieolor, Fah. . .
» Longiventris, licer. .
» Linearla, Oliv. . .
» Fulgidiis , Fab. . .
n Lentns, Grav. . .
Baptolinus Altcvnans , Grav. . .
Metri i
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800
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1000
1500
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1500
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1000
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2000
500
1000
400
. . . •
1500
2000
1000
1500
COLEOTTERI DEL BIELLESE
121
PcedCE*Ìut
Pederus Littoralis, Grav
n Kuficollis, Fab
iSfculni
Dlanous Coerulescens, Gi/ll
Stenus Biguttatus, Lin
» Bipunctatus, Eri
» Longipes, FJecr
n Atei', Mannh
» Oeulatus, Grav
» Cicindeloides, Grav
Oxytelini
Oxyporus Eufus , Lin
Oiiialiul
Anthophagus Armiger , Grav
n Austriacus, Eri. . . . ,
» Alpinus, Fab
Lesteva Bicolor, Payk
M Pubescens, Ma7i?i/t
Omalium Rivulvare, Payk
Anthobium Anale, Eri
» Torquatum , Marsh. . . .
n Sorbi , Gyll
SILPHALES
Silphldee
Necrodes Littoralis, Lin
Metri 1
^diT^
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1000
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....
400
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1000
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CCC
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R
R
R
ccc
122
E. SF.LLA,
Q^ccocampta Thoracioa, Lìn. . . .
» Rugosa , Lìn. . . .
n Sinuata, Fab. . . .
Silpha Carinata var? Lunata, neen
» Reticulata , Fab
» Nigrita, Creutz
n Tristis, III
» Obscura , Lin
Phospliuga Loevigata , Fab. . . . .
» Atrata , Lin
Necrophorus Humator, Fab. . . .
» Vexpillo, Lin
»» Vestigator , Ersch. . .
n Interruptus, Steph. . .
» Ruspator, Eri
" Sepultor, Charp. . . .
>-■ Mortuorum, Fab. . . .
Histeridcc
Platysoma Depressum , Fab. . . .
.Hister Quadrimaculatus, Lin. . . .
n Unicolor, Lin
j) Cadaverinus , Ent. He/i. . .
n ]\Icrdarius , Ent. Heft. . . .
n Carbonarius , Ent. Heft. . .
n Stercorarins, Hent. Heft. , .
» Sinuatus , III
» Qiiadrinotatus, Scrib. . . .
" Lugubris , Truqiii
» Bimaculatus, Lia
« Corvinus, Germ
Dendrophilus Punctatus, Herb. . .
feaprinus Nitidulus, Payk
» MnewSf Fab
Metri
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....
400
1000
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....
400
....
400
• . . .
400
800
400
1000
800
1500
COLEOTTERI DEL DIELLESE
125
Metri
Gnathoncus Picens, Pay
»> Rotundatiis, III
Teretrius Picipes , Fab
NITIDULARI^
Bracliypferioe
Heterhelns Sambuci , Eri
NUidnlinee
Epuraea Melina? Eri
» Oblonga? Herb
Amphotis Marginata , Fab
Pocadius ferrugineus , Fab
CycliraiuìnflB
Cycbramus Luteus, Fab
Ipinae
Ips Quadripustulatus, Fab
Pityophagus ferrugineus , Fab
Itili zophBglnsD
Rhizophagus Depressus, Fab
» Ferrugineus, Paylc
» Dispar ? Payk
TROGOSITID^ ^
Trogosita Mauritanioa, Lin
da
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400
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800
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F. SELLA,
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Thymalus Limbatus, Fab
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COLYDIAD^
Syncliitiui
Ditoma Crenata, Ilerò
1000
1000
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Colydini
Colydium Filiforme, Faò
1000
1500
RR
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Cerylon Histeroldes, Fah
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GUGUJID^
PasiisandrinS
Prostomis !Mandibularis , Fab
400
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Silvanini
Silvanus frumentarius , Fab
400
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GRYPTOPHAGID^
Antherophagus Nigricornis, Fab
j» Pallens, Oliv
1500
1500
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LATHRIDIAD^
Lathridius Angusticollis, Humm
»> MinutHS? Lin , , . .
400
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800
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RR
COLEOTTERI DEL BIELLESE
12b
MYGETOPHAGID^
Mycetopliagus quadripustulatus, Lin. . , .
Triphyllus Punctatus, Faò
Typhsea Fumata, Lin
DEKMESTID^
Dermestes Vulpinus, Fab
j> Murinus, Lin
» Tessellatus, Faò
» Lardarius, Lin
3j Bicolor, Faò
Attagenus Pelilo, Lin
Tiresias Serra, Faò
Anthrenus Scrophulariae , Lin
» Festivus, Eri
Trinodes Hirtus, Faò
BYRRHID^
Curimus Lariensis, Heer
Byrrhus Lunìger, Germ
n Pilula, Lin
n Fasciatus, Fab
» Pilossellus, Heer
» Dorsalis, Faò
Cytilus Varius, Faò
Morychus ^neus, Faò
Me
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800
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E. SELLA,
PARNID^
Parnus Proliferìcornis, Fah
LUGANIDJa
Lucanua Cervus, Lln
Dorcus Parallelopipedus , Lin
Sinodendron Cylindricum, Lin
SGARAB^ID^
Coppiiil
Sisyphus Schsefferi, Lin
Copris Lunaris, Lin.
Outhophagiis Taurus, Lin
n Nutans, Fab
n Vacca , Lin
n Ovutus, Lin
» Sclireberi, Lin
Apliodilni
Colobopterus Erraticus, Lin
Eupleurus Subterraneus , Lin
Tenchestes Fossor, Lin . .
Otophorus Haemorrhoidalis, Lin
Apliodius Foctons, Fah
» Fimetarius, Lin
» Footidua, Fai
Me
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400
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800
800
800
2000
2000
COLEOTTEHI Di;L KIELLESB
1^27
Apbodius Sordidus, Fah
n Immundus, Creutz
r> Alpiiius var. Rubens, Muìs. .
f» Obscuius, Faò
n Porcus, Fab
» Qiiadiitnaculatus , L(?j. . . .
» Merdarius, Fab
Melinoptcìus Prodromus, Brahm. . . .
n Oblitcrutus, Pam, . . .
Acrossus Discus, Schmidt
n Rufipes, Lin
» Luridiis, Paylc
Pleurephorus Csesus , Pa7iz
Crcotrnpidee
Odontaeus Mobilicornis , Fab
Minotaurus Typhoeus, Lin
Geotrupes Stercoraiius, Lin
n Putridaiius , Eri
» Mutator, Marsh
n Hypocrita, Jll
» Sylvatieus, Pam
1 Vernalis, Lin
n Vernalis var. Alpinus, Hoppe.
" Vernalis var. Spleudeus , Eri.
TrogidoB
Trox Hispidus , Laichart
» Scaber, Lin
Slelolonthidte
Hoplia Philauthus , Sulz
Metri 1
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E. SELLA,
Hoplia Farinosa, Lin
Homaloplia Ruricola, Fa7j. . .
Serica Holosericea, (Scop. . , .
n Brunnea, Lin
Melolontlia Vulgaris, Faò. . .
» Albida, Frìv. . . .
'» Hippocastani, Faò. .
Polyphylla Fullo, Lin. , . .
Amphimallus Solstìtialis, Lin. .
" Assimilis, Hcrò. .
Rntilidtc
Phyllopertha Horticola, Lin. .
Anomala Junii, Ditft
» Devota, Eossi. . . .
Dynastidce
Pentodon Punctatus , Vilhrs .
Oryctes Nasicornis, Lin. . . .
Cetoiiini
Oxytliyrea Stictica, Lin
Cetonia Ilirtella, Lin
" Morio, Fah
" Opaca, Fah
" Speciosissima, Scop. . .
» Affìuis, And
» Marmorata, Fab. . .
« Floricola var. iEaca , Ci/ll.
Metri
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400
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800 1300 R
COLEOTTEKI DEL BIlìLLESE
129
Cetonia Floricola vav. Obscura, And. . .
n Floricola var. Metallica, Fab. . .
Osmoderma Eremita, Lin
Gnorimus Variabilis, Lin
» Nobilis, Lin.
Trichius Fasciatus, Lin
» Abdominalis, Ménétr
Valgus Hemipterns, Lin
BUPRESTIDJS
Ancylochira Bustica, Lin
» Flavomaculata, Fab. . . .
« Octoguttata , Lin
Anthaxia Nitidula, Lin
n Nitida, Rossi
n Quadripuuctata, Lm
Coraebus Bifasciatus, Oliv
Agrilus Viridis? I^in
Trachys Minutus, Lin
ELATERID^
Adelocera Carbonaria, Schrank
Lacon Murinus, Lin
fjndiini
Corymbites Aulicus, Pam
800
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E. SELLAi,
Corymbites Pectinicornis, Lm
n Cupreus, Fah
j» Cupreus var. Aernginosus , Fab. .
n Sulphuriponiiis, Germ
.1 Haematodes, Fah
Actenicerus Tessellatus, Lin.
Diacanthus Aeneus, Lln.
n Rugosus, Gemi.
Tactocomus Holosericeus , Lm.
Campylus Rubens, Pili, et Miti,
n Liiiearis , Liìi. . . .
Campylomorphus Homalisinus, III.
Athous Vittatus, Faò. . .
n Longicollis, Fah. .
» Subì'uscus, Alali. .
" Castanescens, Mais.
Limonius Bructeri , Faò. .
!> Nigripes, Gì/il. .
» Lythroded , Germ,
Sericosomus Brunneus, Lin.
Dolopius Marginatus, Lin.
Agriotes Pallidulus, III.
n Sputator, Lin.
Melanotus Niger, Faò. . . .
ElatCfini
Eluter Sauguineus, Lin.
» Scrofa, Germ.
Cardiopborus Thoracicus, Faò.
» Musculus, Er. .
Ila
1500
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COLEOTTEKI DtL llll-LI.ESi:
131
DASGILLIDiE
Da$icillinl
Dascillus Cervimus, Xm
Cyplioniui
Helodes Minuta, Lin
MALAGODERMATA
Lycìdtc
Dìctyoptera Sanguinea, Lin
Eros Rubens, Gyll. . . T
Homalisùs Suturalis, Fab
lianipyridce
Lampyris Noctiluca, Lin
Luciola Italica, Lin
Drilidae
Drilus flavescens, Fab
TelepliopidflB
Podabrus Alpina, Payk
Aneistronycha Abdominalis, Fab
Thelephoi'us fusoa, Lin
» Rustica Fall
» Obscura, Lin
» Albomarginata, Mark
» Nigricans, Miill.
» Pellucida, Fab
Metri 1
"HìT^
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152
E. SELLA.
Metri
Thelephorus Livida, Lin
n Assiuiilis, Paylc
n Bicolor, Panz
Rhagonycba fulva, Sco'p
>» femoralis, Bruii
» Atra, Lin.
Pygidia Laricicola, Kiesw. ......
» Laeta, Fab.
Malthinus fasciatus, Fall
Malthodes Margìnatus?, Latr
llalacliiidGB
Malachius JSneus, Lin.
» Bipustulatus, Lin.
n Affinis, Ménétr.
Anthocomus Equestris, Fab
Dasytidce
Henicopus Pilosus Scup
Dasytes Bipustulatus, Fab
» Niger, Lin
» Obscurus, Gyll.
Haplocucmus Virens. Suffr.
Donacaea Pallipes, Panz
TELMATOPHILID^
Byturus fumatus, Fab
» Tomentosus, Fab
da
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CCC
COLF.OTTERI DEI. niEI.LESE
GLERID^
Tilliiiì
Tillus Elougatns, lAn
Clerini
Opilus Mollìs, Lin
» Domesticus, Sf.urm »
» Pallidus, Oliv
Pseudoclerops Mutili arius, Faò.
Thanasimus foroliearius, Lm.
Tarsosterius Univittatus, Eossi
Trichodes Alvearius, Faò .
» Apiarius, Liti
Corynetinl
l^^ecrobia Violaceus, Lin
L.YMEXYLIDJE
Hylecoetus Dermestoides, Lin
Lymexylon Navale, Lin
PTINIORES
Ptinidte
Hedobia Imperialis, Lin
Ptinus Ornatus, MUller
n fur, Lin
Gibbium Scotias, Faò
Anobiadce
Anobium Striatum, Oliv
133
Moiri
800
800
da
800
400
400
400
1200
400
400
400
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400 800
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CCC
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C
C
R
R
13 li ?.. SFIXA,
Anobium fulvicorne , Sturm. . . . . .
n molle , 7^/??
Ptilinus Pectinicornis , Lin
Apate Capucina, Lin
liyctldte
Lyctiis Canaliculatus , Fab
GISID^
Cis Boleti , Scop
» Micans, Herb
Blaptidac
Blaps Mucronata, Latr
" Similis, Latr
TENEBRIONID^
A.*tididaD
Asida Grisea, Ollv
» Jurinei, Sol
Opatridn;
Opatrum Sabulosuin , IJ71
Bolifophagido;
Eledona Agaricola , Herb
Diapcridce
Diaperis Boleti , Lin
Mulri
"dir"' a
890
800
800
400
400
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ccc
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R
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COLEOTTEm DEL niEI.LESE
UlociiScluB
Hj'pophloeus Castaneiis, Fah
» fasciatus, Fab
Tcnelirionidce
Tenebrio Molitor , Lin
n Obscurus, Fab
HelopideB
Helops Coeruleus , Lin
" Lanipes, Lin
» Striatus, Fourc
» Convexus, Kiist
GISTELID^
Gonodera Luperus, Herb
» n var. ferruginea Fab
Hymenalia fusca, III
Isomira Murina, Lin
n ri var. Maura, Fab
Eryx Atra, Fab
Mycetochares Barbata, Latr
Cteniopus Sulfureas, Lin
Omophlus Brevicollis, Muls
PYTHID^E
Rhinosimus Planirostris, Fab
MELANDRYAD^
Eustrophus Dermestoides, Fab
155
Metri
1500
1500
400
400
400
800
400
1500
1300
1300
400
800
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400
400
400
400
400
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800
800
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RR
RRR
156
K, SELLA,
Metri
Melandrya Caraboides, Lin
LAGRIARI^
Lagiia Hirta, Lin
» Glabiata, OUv
ANTHIGID^
Formicomus Pedestris, Rossi
Anthicus floralis, Fah
» Hispidus, Rossi
» venustus, Villa
PYROGHROIDJE
Pyrochroa Rubens, Fah
MORDELLON^E
Mordella Bipunctata, Gemi ,
" Aculeata, Lin
Mordellistena Abdominalis, Fah
« Humeralis, Lin
Anaspis Geoffroyi, Miill
1 Rufìcollìs, Fah
MELOID^
Meloe Proscarabaeus, Lin
n Violaccus, Marsh
n Aiitumnalis, OUv
>» Variegatus, Donov
y> BrevicoUis, Panz
Ceroconia Screberi, Fah
(la
1500
400
800
400
800
400
800
400
400
400
500
401)
1000
800
400
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400
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400
R
800
1000
800
800
8on
800
800
1500
1000
COLEOTTERI DF.L BIELLESE
137
Metri
Mylabris Variabilis, B'dh
Lytta Vesicatoria, Lin
Sitaris Muralis, Forst
Asclera Coerulea, Lin
(Ederaera PodagraṛB, Lin
» Ccerulea, jin
» Subulata, Oliv
» Lurida? Marsh
Cbrysanthia Viridlssima, Lin
BRUGHID^
Brucbus Pisi, Lin
r Luteicornis, III
1 Nubilus, Schh
GURGULIOIsTID^
ABBtliribidtc
Anthribus Albìnus Lin
Atfelabidee
Apoderus Coryli var. Avellaiife, Lin. . .
» » n Moiio, Bo7i. . . .
Attelabus Curculìonoides, Li7i
Rbynchites Bacchus, Lin
n Betuleti, Fab
1 Populi, Lin
« BetuliB, Lin
da
500
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800
400
400
400
800
800
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158
E. SELLA
Apion PomonoB , Fab. .
n Tiifolii , Lin.
n Miniatum , Schh.
7) Hasmatodes , Kirb.
53 Virens , Herb. .
R i*a r 11 y d e B* f (Ite
Sìtones Gressorins , Fab.
n Sulcifrons , Tlmnb.
» flavescens , Marsh.
Polydrosus Cervinus, Gyll. .
" Serìceus, Schall.
Clconidae»
Cleonus Trisulcatus, Herb. . .
Liophloeus Nubilus, Fab. . .
Barynotus Margarita ceus, Gemi.
n Obscurus, Fab. . .
Minyops Variolosus, Fab.
Lepyrus Colon, Fab. .
» Biuotatus, Fab.
Hylobius Pìneti, Fab.
n Abietis, Lin. . .
» Rugulosus, Schh.
Molytes Corouatus, Latr.
» Gerrnanus, Lin.
» Glabratus, Fab.
Plìnthus Megerlei , Pam.
» Porculus, Fab.
Meni
800
400
400
400
400
400
400
400
800
400
400
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1400
1400
400
400
600
800
800
800
800
800
800
800
1600
1600
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2000
2000
800
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400
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COLEOTTKIU DtL UIKLl.ESE
139
Phytonoraus Pnnctatus, Fah
« Variabilis, Herb
Otiorliyiicliidn;
Phyllobius Calcaratns, Fah
« Atrovirens ? Sclih
» Allieti , Fah.
r> Oblongus, Liii
» Pyii, ■''^*«
» Viridicollis, Fah
Trachyphloeus Scabriculus, Lin. . . .
Peritelus Griseus , Oliv
Otiorliynchus Griseopunctatus? Schh. . .
n Armadillo, Rossi ....
j» Amplipennis, Fa'irm . . .
n Lanuginosus, Schh. . . .
n Densatus, Schh
» Ligneus, Oliv
» Septenti'ionis , Herh. . . .
y> Manrus var. Coraosellus, Schh.
n Difficilis, Stierl
» Sulcatus, Fah
» Ligustici, Lin
r> RugiiVous, Gyll
n Ovatus, Lin
Erii'liinidce
Lixus Ascanii , Lin
» Augustatus, Fah
Larinus Sturnus, Schall
" Turbiuatus , Sclih
Dorytomus Vorax, Fah
M(
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800
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800
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400
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800
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2000
2500
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1500
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RR
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CCC
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e
R
140
E. SELLA,
Balaninus Niicum, Lln
Cryptorliynchidce
Coeliodes Quadrimaculutus , Lin. . .
CEonidae
Cionus ScroDhularias , Lin
Miarus Graminis , Sohh.
» Carapanul» , Lin.
Mecinus Pyraster , Herh. . . .
Calandridte
Sitophilus Granarius, Lin,
» Oryxaa, Lin. .
XYLOPHAGI
Hylastes Cunieularius , Eri
Hylesinus Vittatus, Fah
Scolytus Pygm.Teus , Herh
-Xyloterus Lineatus , Olir
Bostrychus Typographus Lin. .
» Laricis, Fab. . .
» Autographus, Ratz.
GERAMBYGID^
Spondylidce
Spondylis Buprcstoides, Lin
Metri
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400
400
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COLEOTTEUI DEL BIELLESE
Ui
Prlonidcc
^gosoma Scabricome , Fah. . .
Prionus Coriarius, L'in
CcramliycidaD
Cerambyx Heros , Fah
n Miles, Don
» Cerdo, Lin
Purpuricenus Koehleri Lin. . . .
Bosalia Alpina, Lin
Aromia Moscata, Lin
Rhopalopus Clavipes , Fah. . . . ,
n feinoratum, Lin. . .
Callidium Violaceum , Lin. ...
n Dilatatum, Payk. . .
» Sanguineum , Lin. . . ,
Phymatodes Variabile , Lin. . . ,
" » var, fennicuin, Lin.
r> n n Testaccum , Lin.
n ti fi Praeustum, Fah.
Hylotrupes Bajulus, -Lni
Tetropium Luridum , Lin
» fuscuni , Fah
Asenum Striatum, Lin
Criocephalus Kusticus, Lin. . , .
Hesperophanes Nebulosus, Oliv. . .
Clytus Arietis, Lin
Metri
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E
400 ' 800 CCC
U2
E. SELLA,
Metri
Clj'tus Antilope , III. . . .
n Vei'biirici , Lin. . . .
» Quadripunctatus, Fab.
» Plebejus, Fab. . . .
Anaglyptus Mysticus , Lin. . .
n Gibbosus , Fab.
Obrium Brunneum, Fab. . .
Gracilia Pjgmaea, Fab. . .
Stenopterus Pra^ustus, Fab.
n n var. Ater , Fab. .
Morimus Lugubris, Fab. . . .
Lamia Textor, IjIii
Monochammus Sai'tor , Fab.
» Sutor, Lin. . .
Acanthoderus Vaiius, Fab. . .
Liopus Nebulosus, Lin. . . .
Pogonocherus fasciculaiis, Panz.
» llispidus, Lin. .
n Ovalis, Gyll. . .
Anaisthetis Testacea, Fah. . .
Agapanthia Lineatocollis , Martsh.
n Cardui, Lin . .
'» Violacea, Fab. . .
Saperda Scalaris, Lin
fJa
400
400
400
400
400
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400
400
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COLEOTTEIU DEL niELI-ESK
143
Phytoecia Lineola, Fab
n Ephippium , Fah. . . .
n Cyliudrica, Lia
lieptiiridte
Necydalis Umbellatarura , LÌ71. . . .
Rhagiurn Mortlax, Fab
» Inquisito!-, Faò
» Indagator, Lia
n Bifasciatum , Faò
Argaleus Cursor, LÌ7i
n Meridianus, Lm
Pachyta Quadrimaculata , Lln. . .
» InteiTOgationis, Lin. . . .
n Octomaculala, Fab. . . .
» Clathrata, Fab
» Virginea, Lin
Strangalia Aiuulenta, Fab. . . . .
n Quadrifasciata, Ijin. . . .
n Revestita, Lin
" Armata var. Calcarata, Fab.
n Attenuata, Lin. ...
M Bifasciata, Miiller . . . .
n Melauura, Lin
Leptura Bastata, Fab
» Tomentosa, Fab ,
» Cinta, Fab
u » var. Luctuosa, Miils . .
» » » Notata, Oliv . . . .
1 Sanguinolenta , in. . . . .
n Livida , Fab
Anoplodera Rufìpes, Sch
»' Lurida, Fab
Metri
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400
400
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1-. si:lla.
Grammoptera Lfevis, Fab
» Ruficornis, Fai
» Prfeusta, Fai
CHRYSOMELIN^
!§agfidtc
Orsodacna Nigriceps, Lat
» " var, Humeralis, Lat. . . .
Douacia Eeticulata , Sc]ih
Il Obscura, Gyll
>' Sericea, Lin
n Affìnis, Kunse
Crioceridte
Lema Cyanella, Ljw
» Melanopa, Lin
Crioccris Meidigera, Lin
» Brunnea, Fah
j> Duodecimpunctata, Lin. . .
» » var. Dodecastigma , Svff. . .
» Asparagi, Lin
Clytliridue
Labidostomis Loiigimana , Lin
Lachnsea Longipes, l'aò
Clythra Quadripuuctata , Lin
Gynandrophthalma Coucolor, Fab. . . .
n Cyanea, Fab. . . .
» Flavicollis , Ghariì.
Coptocephala Quadrimaculata, Lin. . .
Metri
Ila
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COLIÌOTTKIU DEL UIKLLtSf
iUti
EiBiiiolpiflte
Chrysochus pretiosus, Faò
CryiitticosjBBalitlw
Cryptocephalus Fexpunctatiis, Lin
n Violaceus, Fab
n Aureolus, Suff.
» Hypochoeridis , Lin. . . .
n Cyanipes, Sìiff.
n Margiuellus, Oliv
» Morsei. Lin
ji Flavipes, Fab
I» Fulcratus, Germ. . . . .
» Pygniajus, Fab
TI Labiatns, Liti
» Strigosus, Germ. . . . .
n Bipuuctalus var. Lineola, Lin.
Pachybracbys Hieroglyphicus, Fah . . .
Clirysomelitlse
Timarcha Nieeensis, Villa
» Metallica, Fab
Chrysomela Staphylea, Lin
n Eossia, III
» Haemoptera, Lin.
« Limbata, Fab
» Marginata, Liìi
j» Fastuosa , Lin
« Cerealis var. mixta , Kilst. . . .
» Polita , Un
» Lamina, Fab
» Grossa, Fab
Oreina Speciosa, Lin
» » var. Vittigera, Suff.
» » » Venusta, Suff.
600 2000
400 1000
400 800
400 1 800
004
400
800
800
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10
^H6
i:. SLLLA,
Meli-i
da
Orcina Speciosa var. Bifrons, Faò 1500 2000
n n n Alcyoiiea, S'-'ff. 1500
A Speciosissima, Scop 1500 2000
» n var. Monticela? Dnft 1500 2000
>» Melanocepbala, Du/t 2500
Lina iEnea, Lin 400 800
n Vigintipunctata, Scop 400
» Populi,LiM 400 800
Gonioctena Viminalis, Lin 1500
» Pallida, Lin 1500
Gastrophysa Polygoni, Lin 800
n Raphani, Fab 800 1500
Phffidon Cochleariae , Fab 800
Phratora Vilellinaì, Lin 400
GalEer&acapiee
Adìmonia Tanaceti, Lin 400 800
« Rustica, Schall 400 800
»> Circunidata var. Fiorentina, Eed. . . . 400 800
« Scutellata, Chev 400 800
Galleruea Crataegi , Forster 400 800
» Lineola, Fab 400 800
Malacosoma Lusitanicum , Lin 400 800
Agelastica Alni , Lin 400 800
Calomicrus Circumfusua, Marsh 400 800
Luperus Flavipes? Lin 800
» Viridipennia? Germ 800
RR
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COLEOTTEKI DEL BIELLESE
nnUicidte
Graptodera Erucae, Olir
» Oleracea, Lin
Crepidodera Rufìpes , Lin
n ferruginea, Scop
» Peìvo\evn,'Kutsch
Podagrica MalvìE, III
Pbyllotreta Sinuata? Hedf.
Aphthona EuphorbisB , Faò
Longitarsus Apicalis, Brok
» Atricillus, Gyll
Chaetocnema Aridella? Payk
» Aridula, Gyll
Psylliodes Attenuata, End-Heft
Sphaeroderma Testacea, Fah
Hispiclce
Hispa'Atra, Lin. . . ^
Cassidariae
Cassida Vibex , Lin
» Sanguinolenta, Fah
n Azurea ? Fah
EROTYLID^
Triplas Russica, Lin
» Kixfipes, Fab
147
Melfi
(la
400
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800
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400
800
800
800
800
400
400
1200
1200
1200
400
1000
800
800
c
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ce
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R
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C
RR
CCC
800 CCC
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R
R
1000 e
1300 ce
1*8
K. SELLA, COLEOTTEUI DEL BICLLESE.
Metri
GOGGINEL.LIDJE
Adalia Bipunctatca , Lin.
n Alpina, Muls.
n Inquinata, Muls.
Harmonìa Marginepustulata, Scliall.
» Impustulata, Lin. . .
n Duodecimpustulata, Fab.
Coccinella Variabilis, TU. . .
n Quinquepunctata, Lin.
n Septeinpunctata, Lin.
Mysia Oblongoguttata, Lin. . . .
Calvia Qnatuordccimguttata, Lin.
Halyxia Sedecimgnttata , Lin. . .
Thea Vigintiduo-punctata, Lin. . .
Propylea Quatuordecim-puuctata, Lii
Chilocorus Kenipustulatus, Scriba.
» Bipustulata, fjin. . .
Exochomus Quadripustulatus , Lin.
Hyperaspis Reppensis , Herb. . .
Lasia Globosa, Schneid
Cynegetis impunctata, Lin. . .
Scyninus Quadriluiiulatus, HI.
ENDOMYGHID^
Eutloinycliliii
Endouiychus Coccineus, Lin
400
400
800
800
800
1200
400
800
400
1000
400
800
400
400
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600
800
400
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400
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400
....
400
400
400
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800
....
400
1000
1500
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RR
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IMORi\0 AI) ALCIJIVE SPIXIE MJOVE 0 POCO CONOSCIUTE
D'UCCELLI DEL MUSEO DI TORINO
NOTE ED OSSERV//ZIONI
DEL SOCIO
DOTTOR TOMMASO SALVADORI
(Seduta del 4 settembre 1864)
Il chiarissimo professore commendatore De Filippi, direttore del
Museo Zoologico di Torino, mi dava graziosamente licenza di studiarne
la collezione ornitologica, e sebbene sia breve il tempo corso da che
io mi sono accinto a questa rivista, pure ho potuto mettere insieme
alcune note, che possono interessare l'attenzione degli ornitologi.
In questo momento farò parola solamente di alcune osservazioni,
pro[»onendomi di far nolo il risultato della mia rivista in altra occa-
sione, quando avrò potuto studiare l'intera collezione. La quale è la
più ricca di quante sono in Italia contando da cinque a seimila in-
dividui, ed è pregevolissima non solo per il numero, ma anche per
la qualità delle specie. Possiede quasi tutte le italiane, ed alcune ra-
rissime. Fra queste notevolissime le seguenti :
Falco Eleonorae, di cui vi hanno due individui presi in Sardegna
dal La Marmerà, e sono i tipi sui quali Gene stabili questa specie
{Memorie della B. accademia delle Scienze di Torino^ serie 11, tomo 11,
pag. kl).
Turdus atrogularis, Temm., un individuo predato in Piemonte
nell'inverno del 1826, ed è il solo che si sappia essere stato preso
in Italia.
11)0 T. SALYADOllI,
Twdus Namnanni, Temm., giovane individuo preso sul mercato
di Torino nel 1829, e che con un altro individuo trovato dal De Negri
sul mercato di Genova nel 186^2, ed un terzo preso sul Bresciano
ed ora nella collezione del conte Camozzi di Bergamo, è venuto a
rappresentare questa specie al di qua delle Alpi.
Tnrdiis pctllens^ Pali., di cui nello stesso anno (1828) e sullo
stesso mercato di Torino furono trovati due bellissimi individui, che
furono descritti dal Gene col nome di Ttirdus Wenieri , (jcné.
{Memcrk della B. accademia delle Scienze di Torino^ XXXVIII,
pag. 296) (1). Anche questi sono di questa specie i soli individui, che
siano stati presi in Italia, ed è rarissima in tutta Europa essendo pro-
pria dell'Asia orientale e settentrionale.
Molle altre specie meriterebbero di essere ricordate, ma io debbo
passare oltre.
Tra le esotiche vi sono in gran numero quelle dell'Asia centrale
e veramente bellissime; esse furono inviate per la massima parie dal
barone Solaroli, che ne fece preziosissimo dono al iMuseo.
INuniorosissime sono le specie dell'Affrica orientale al di qua del-
l'Equatore, e sono state inviate dal Calvi, da Brun-RoUet, oltre quelle
recentemente raccolte dall' Antinori. Vi sono interessanti specie del
Chili donate dal signor Picollet; dal Messico il signor Craveri ha fallo
pervenire preziosi individui, e basti ricordare il Falco inexicanus ^
Licht., inutilmente ricercato dal Museo di Leida. Moltissime le specie
del Brasile, e molte inviate dal signor Sechino console a Bahia. 11
signor Callery da Macao ha mandato belle specie delle Filippine; ed
infine da Gould sono state inviate non poche specie d'Australia, ed
altre da Temminck, e molli individui delle une e delle altre sono da
considerarsi come tipi.
Le specie intorno alle quali io mi propongo dire qualche parola
appartengono alle famiglie seguenti: Cotiiujidae _. Formica ridae j Ty-
rannidac ed Oriolidae; ed ho ragione per credere nuove alcune,
altre mal conosciute.
(1) Il niasius nella sua lista degli Uccelli d'Europa lirurisce il T. Werncri,Cicni: al
T palUdiis, Gin., meiilre è il T. pallens, Pali, quindi il T. pallidus, Gm. deve essere
cseluso dal novero degli uccelli Europei.
ni Ai.cuNr; specie d' l'CCkli.i dei. museo di torino 161
GOTINGID^
LlPAUGINil':
(ìen. Lipawjus 3 Boje.
Divide Sclater il genere Lipaurjus^ Boje in tre sezioni, ed alla S."*
sezione Laniocera^ Less. od AuUa^ Cab. riferisce tre specie: L. hypo-
pyrrhus^ Harll., L. subalaris^ Sclater e L. rufescens ^ Sclat.
Ora nel Museo di Torino esistono di questa sezione {rostro com-
pressiore, digilis duo bus externis per duas phalanges conjunctis) Ire
individui, uno dei quali (5069) corrisponde perfellainente a\ Lipa-
ugns hypopyrrfms^ Hartl. ; gli altri due (422, 442) somigliano mol-
tissimo ad esso, come pure tra loro. Però ambedue mancano delle
piume fulvo-ranciate nella parte mediana del ventre, e mentre l'uno
(422) ha i Iati del petto, le piccole cuopritrici superiori delle ali
e le penne ascellari di color giallo zolfino, l'altro (442) ha le stesse
parli colorate di fulvo-aranciato. in quest'ultimo il becco è un poco
più largo e più corto che nell'altro, ed in ambedue è notevolmente
j)iù compresso che nel primo, ossia nel L. hypopyrrbus tipico, dal
quale differiscono ancora per le macchie fulve delle cuopritrici delle
ali , che sono terminali e non circondate di nero.
Queste differenze dipendono esse dall'età e dal sesso? Hartlaub nel
descrivere il L. hypopyrrhus {Rev. Zool. 1846, pag. 3B) parla di
alcuni individui coi lati del petto e colle piccole cuopritrici delle ali
ranciate invece di gialle, ma non fa menzione della mancanza in essi
delle macchie fulve terminate di nero sul ventre ; Burmeisler nell'opera
BrasiUen Thiere parla del L. sibilatrix (sinonimo A' hypopyrrhus)
senza accennare alle macchie fulve del ventre. Gray sembra aver
descritto col nome di L. lateralis, Gen. B. 1, pi. 60, questa stessa
specie e precisamente un individuo corrispondente al n." 422 del Mu-
seo Torinese.
Ora è mai possibile che il L. hypopyrrhus sia il maschio adullo con
cuopritrici delle ali, e lati del petto citrini e con macchie fulve ter-
minale di nero sul ventre? che il lateralis Gray sia il maschio gio-
vante con cuopritrici delle ali, e lati del petto citrini, e addome senza
I B2 T, SAi.VADoni,
macchie fulvo ranciale? od infine clie gl'individui con cuopritrici
delle ali e lati del petto fulvo ranciati , e addome senza macchie
siano le femmine ?
TYRANINID/E
Ttranninìe
Gen. Pyrocephalus ^ Gould,
Il Pyrocephnliis mexicanus di Sclaler non mi sembra veramente
distinto dal riibineus^ Bodd. dell'America Meridionale; due femmine
del Museo Torinese (70'i, h7Cì7) non presentano differenze valutabili;
l'una ha il ventre tinto di rosso ocraceo, l'altra l'ha di un bel rosso, i
tarsi ed il becco nell'una sono più lunghi che ncil' altra; le quali
differenze si osservano egualmente in due individui del Brasile (923,
29»2*.
Un altro individuo di questo genere (1881) è interamente di color
fuligginoso volgente leggermente al porporino, più manifesto sulle
parti inferiori; ha il becco un poco più grande del rubineus, ma la
stessa statura. Dubito che sia il Pyr. obscurus, Gould. L'opinione di
Sclater (P. Z. S. 1839, pag. 4 6) che il P. obscuruSj di Gould sia la
femmina di una specie a colori come il rubineus verrebbe confer-
mata dall'individuo del M. T. siccome sulla gola, sul ventre e sul
pileo presenta tre piume interamente rosse.
Quest'individuo proviene dal viaggio del conte di Castelnau nel-
l'America equatoriale.
('tTKO) Blijiobiua rufescens, nov. sp.
M. myiobio naevio valde affmis sed minor, rufescens; pilei plumis
fuscis interne obsoleto oiirantiacis; aliSj caudacjue fuscisj tectricibus
alariim rufesccnte tcrminalis, duas vittus forma ni i bus ; rectricibus
remigibiisqiie secnndariis porjonio exlerno apicem versus rufescente
limbatis ; (jula rufescente a Ibidn; pectore, abdomine, tcclricibusque
nt ALCUNE SPF.CIR d' ICCKI.LI DF.I, MLSKO DI TOni.NO 185
alarum inferioribus saturate rufescentibus^ immaculatis ; rostro pedi-
btisqiie fuscis.
Long, tola: 0,11 K; alK 0,030; caudne 0,044; larsi 0,015; hiatus
rostri 0,0 U.
I/incIhicUio sudtlolto proviene dal Brasile.
Platyrhynchin^
(47b8) Bhynchocydus cervimventris , nov. sp.
Fuligìnoso-olivacetts , capite obacuriore ; gula lorisque albescenti-
bus; tectricibus alarum iuferioribus aidoìniniquc medio ceniuìsj
lateribus olivascenle perfusis; alis iaudaqiic fitscis; mandibula alba^
maxilla pedibusque nirjris.
Long, tota: 0,130; alee 0,067; caudse 0,067; tarsi 0,018; hiatus
rostri 0,017.
Quest'individuo è stato inviato dal Brasile.
(IN. 4972). ^naeretes cristatelhis^ nov. sp.
Pileo, coUoque supra cinereo; cristo: plumis elongatis cinereo-
nigricantibus basi albis; loris cincreis; fascia superciUari a fronte
per oculos dacia alba; dorso virescente-cinereo ; gala et collo antice
albescente ; pectore cinereo-albe^cente ; abdoniine pallide flaio; tectri-
cibus alarum fuscis late albescente-terminatis , duas vittas forman-
tibus; remi gibus fuscis a Ibo-virescenti^ limbatis ; rcctricibus fuscis,
virescente anguste limbatis, exlima tantum in pogonio externo albe-
scente-limbata; rostro^ pedibusque nigris.
Long, tota: 0,103; ala? 0,048; caudne, 0,048; tarsi 0,018: ro-
stri 0,007 (1).
Quest'individuo ò indicalo come proveniente da Haiti.
(i) l*ex longiludo rostri inlendo l,i riistnnza die pnssa flnlla fronte all'apice tie! hpciro.
l84 T. SAIA'ADOni,
F0RM1CARIID.E
TlIAMNOPHILINiE
Gen. Thamimles^ Sclaler.
Col nome di Thamnophilus dispnr . . . vP (Brasile?) si conserva
nel M. T. un vecchio individuo (701), che mi sembra dover riferire
al genere Tliamnistes, che Sclater dellnisce colle parole: c/mrocferes
(jeneralcs Thumnophili^ sed rostro crassiore, òasi Intiore, et ptilosi
anabatino differt. L'individuo del M. T. non può riferirsi a nessuna
delle due specie descrille da Sclaler, Th. anabalinuSj e Th. aqua-
torialiSf e però dovrà formare una lerza specie di questo genere e
la chiamerò:
Thamnistes affinis^ nov. sp.
T/i. anabatino j Sclat. valde affinìs. Oliva scenti- bninneiis , subtus
dilutiorj camla subtus^ crisso, teclricibtisque a lanini Inferioribus fer-
rugineis; pogoniis internis remicjum ocraceo-marginatis ; gitla ocra-
ceo-cinereo varia; pectore wagis olivascente; macula magna intersca-
piilari pluinarum basin occupante alba; rostri mandioula superiore
nigricante y infei iore pallide cornea ; pedibus nigris.
Long, tota: 0,U8 {circa); alae 0,068; caudse 0,022; tarsi 0,017;
hiatus rostri 0,018.
Questo individuo differisce dal Th. anabatinus per essere un poco
minore, e per avere la macchia inlerscapolare bianca e non ranciata.
Thamnophilus albicans, Lafr.
H. Zool. 1844, pag. 82.
Sclaler nella sua Synopsis of the Jmerican Ant-Birds [Formicarii-
dog) (P. Z. S. -1 8S8) non annovera il Th. albicans^ Lafr., di cui confessa
di non aver visto alcun individuo. Nel Museo di Torino n' esiste uno
(3751) che corrisponde perfettamente alla descrizione di Lafresnaje, e
DI ALCUNE SPECIE n' UCCELLI DEL MUSEO DI TOfllNO 185
mi sembra cosliluire un ollima specie. Ne do la descrizione essendo
quella di I^afresnaje incoinplela.
Pileo distato nigro; subtus aUncmis; fjula lougitudinaliter nigro
striata; gulture squamato.
Long, loia: 0,160, circa; alse 0,088; caudso 0,072; tarsi 0,026;
rostri 0,018.
Parti superiori nere fasciale Irasversalraenle di bianco; penne del
pileo allungate, interamente nere; cervice e parli laterali del collo
miste di bianco e di nero. Sul dorso le fascio bianche sono strette e
danno un aspetto sqnanimalo; timoniere con sei fascie costituite da
piccole mac(*hie esistenti sulle barbe esterne; l'ultima fascia è sub-
apicale, e sulle tre timoniere laterali esterne è costituita da due mac-
chioline in ambedue i pogonii. Parli inferiori albescenli; sulla gola vi
sono alcune strie nere longitudinali; il gozzo e la parte superiore del
petto presentano l'aspetto squammato per avere le piume una macchia
nera triangolare con largo contorno bianco; e ciascuna piuma è mar-
ginata di nero. Lati del ventre bianchi con fascie nere alquanto di-
stanti ed evanescenti sulla parte mediana, che è quasi affatto bianca»
Becco nero di corno, e tarsi bruni verdastri?
Quest'individuo proviene da Bahia.
FORMICIVORIN^
Gen. Formicivora^ S\v.
Nel M. T. si conservano tre Formicivora^ (4855, ft856, 667) che
corrispondono perfettamente al Ti:aninophilus grisens^ Spix, .Av.
Bras. tav. 'ti, (ìg. \ , ed un altro (4857) che è esallamente rappre-
sentato nella /"orw/cHora nigricollis., Sw. {3Ienetr. Mon. Myot. pi. 3,
fig. 1). Ora dall'esame accurato di questi indiviilui mi sembra che
a torlo Sclater abbia riunito la niyricolUs alla grisea^ mentre hanno
caratteri che le rendono assolulamente distinte. Per la statura non
dilTeriscouo molto, ma pure la grisea ha il corpo più robusto che la
nigricoliisj questa invece ha la coda più lunga, mentre ha il becco
alquanto più breve. Le parli superiori sono , per usare la frase di
Spix, bì'unneo-fuscK vel fuliginosce nella grisea, mentre nella nigri-
1B6 T. SALVADOR!,
Collis sono colle parole di Menelries fusco-rufce ed io direi castanece,
ed un altra velia oolle parole del Menetries (pag. ft83) dessus du
corps d'un briin roussàlrc à reflels ririsàtrcs plus prononcés surtout
sur le dessus de la lète.
Le parli inferiori poi sono tanto nell'una che nell'altra specie
nùjerrimce fino al sottocoda, che è pur nero in uno (667) dei tre in-
dividui della grisea, mentre negli altri due è misto di bianco e di
nero. Nell'individuo della nùjricolHs (4887) invece il nero si arresta
al sottocoda, che è misto di bianco e di rufescente. 1 lati del corpo
nei tre individui della grisea sono bianchi, albis floccosis come dice
Spix, sono invece nell'individuo della nigricollis bianchi nella parte
contigua al nero, rufescenti più esternamente.
Il M. T. manca della femmina della grisea, quale la vediamo rap-
presentata nella F. dcliiza^, Men. (71/on. 3Iifnt. pi. B fig. 2); invece
possiede un altra formickora CtSSS) ricevuta insieme alla nigricollis
(4887), ed ha interamente la facies di questa, ed io credo che sia
la femmina; essa non è quale la descrive il Menelries, e penso
che la flg. 2 della tav. 45 della 3Ion. di Menetries rappresenti non
già la femmina, ma sibbene un giovane maschio della nigricollis.
Ecco la descrizione di questo individuo , che io ho ragione di credere
essere la femmina della nigricollis: Parti superiori ed inferiori si-
milissinie a quelle del ujaschio, se non che la fascia sopraccigliare
è di un bianco meno puro, e le gote, la gola, la parte anteriore
del collo, il pollo e la parte media del ventre non sono nere, ma
bianche striate di nero.
Infine, leggendo atlenlamente la descrizione del Thamnophilus
rufateVj D'Orb. (Voy. pag. 180) non mi paro che vi possa esser
dubbio che esso sia la stessa specie che la F. nigricollis, Sw. e
Men., come D'Orbigny stesso tie manifestava il dubbio. Le differenze
che egli credeva di trovarvi non hanno alcun valore, i margini bian-
chi all'apice delle remiganti primarie non costituiscono un carattere
permanente ma fuggevolissimo; gli apici bianchi delle timoniere si
possono in molte specie di questo genere osservare ora più ora meno
estesi nei differenli individui, e talora anche mancare, specialmente
nelle mediane; e nemmeno è vero che Menetries descriva le parti
DI AI.CUNK SPIXIE u' UCOI'IXI l)lil- MUSKO DI TORINO 157
inferiori nere fino al sottocoda soltanto nella sua rufatra. e non nella
nigricoUis, mentre di questa egli dice : mas subtits aterrimiis e la
iig. 1 della tav. 3 lo dimostra chiaramente, e la figura 2 della stessa
tavola rappresenta un giovane quale D'Oi'bigny ce lo descrive: /etoje
male: le noir de dessous ne s'etand pas sur le milieu du ventre. E
così è che Menelries ha preso per femmina il giovane maschio, e
della femmina noi troviamo la descrizione solamente in d'Orbigny,
che a pag. 180 dice: Femelle: les mèmes teintes quo le male; toitt
le devant du cou, de la gorge, de la pottrine, et du haut du ventre
blanc, moucheté vn lomj , de taches noires, une sur cliaquc piume. La
quale descrizione si attaglia perfettamente all'individuo kS^8 del
Museo Torinese.
Blyrmotherula minor , nov. sp.
MyrmotherulK bremcaudw^i S\v. valde a [finis sed minor, rectrici-
bus plumbeis unico lori bus .^ juxta apicem nigro-punctatis; rostro
latiore.
Questa piccola myrmotlierula ha tanto le parti superiori che le in-
feriori plumbeo-cineree; gola e parte anteriore del collo nere; remi-
ganti nericcie, marginate esternamente di cinereo ;cuoprilrici superiori
delie ali terminate di bianco: timoniere alquanto acuminate, pluuibeo-
cineree con alcuni piccolissimi punti neri presso l'apice; piume del
sottocoda con una piccola macchia nera subapicale.
Il M. T. possiede un solo individuo di questa specie (n." 27 99).
Eccone le dimensioni poste a lato di quelle della brevicauda:
31. minor
Long, tota 0,082
Alae 0,0?i7
Caudse 0.052
Tarsi 0,015
Rostri 0,010
*roviene del Brasile.
M. brevicauda
0,086
0,050
0,036
0,018
0,011
4 88 T. SALVADOm,
Questa specie si liislingue dalla M. brevicauda^ Sw. per la statura
minore, per le timoniere unicolori, e finayiente punteggiale di nero
presso l'apice; mentre nella hrcvicaudn le timoniere hanno gli apici
bianchi ed una notevole macchia subapicalo nera; l' estremila delle
timoniere sono alquanto acuminale e non rotondate come nella brevi-
cattda; la macchia nera della parte anteriore del colio più stretta;
le dita più piccole, e le unghie meno robuste, mentre il becco è no-
tevolmente più largo alle base e più robusto.
FORMICARIIN^
Myrmeciza marginala^ sp. nov.
Il M. T. possiede Ire individui di questa specie, due maschi (489b,
4896) ed una femmina (675).
Mas: Capite coUoque postice olivaceo-plwnbeOj nigrkanti sqiiaìiia-
to ; superdlìì's et lateribus copitis dUnlioribus ; dorsi medii plumis
ad basili albis , inde nigris, ad apicem castaneis; alarum tectricibus
nigris ocraceo tcrminatis ; rectricibus olivaceo-fnscis rufescenfe mar-
<jinalis; tertiariis ocraceo- fuscescente terminatisj gula , genìs et pec-
tore tota nigris; plumis luterum pectoris plumbeo marginatisj late-
ribus, abdomincqne rufescente-olivaceis ; crisso et teclricibus caadce
siiperioribtis ferrugineis; rectricibus rubiginoso-briinneis , ocraceo^
fusco terminatisi et macula sulmpicali nigricante. Peryophthalmico
denudato. Fcemina : Mari si mi l lima , scd gulce plumis albis nigro
subtiliter marginatis , gutlure pecloreque albo nigroque variis.
Long, tota 0,U0; aK-c 0,068; caudfe 0,053; tarsi 0,023; rostri
a fronte 0,013.
1 due maschi provengono dal Brasile, la femmina è senza indica-
zione di patria.
Questa specie partecipa della 31. ruficauda^ Max. e della il/, he-
mimelwna^ Sci. Differisco dalla prima per il pileo e parte superiore
tiel collo olivaceo plumbeo squammato, e non nero; per le piume del
dorso, e per le cuoprilrici delle ali marginale di ocraceo e non di
bianco, e per avere i sopraccigli plumbei.
È sinùlissiaia aìV heìnimelwna per la colorazione del dorso, ma ne
DI ALCUiNE SPECIE u' UCCIiLM DEL MUSEO DI TOIU^O 1B9
dìfTerisce, come dall' antecedente, per il colorito delia testa e por le
ciioprilrici delle ali marginate di ocraceo e non di bianco, e per il
ventre non albescenle nella parte mediana, ma uniformemente rug-
ginoso.
Hypocnemis ? striativentris , sp. nov.
Minor; 'pilco , collo postico, dorso summo^ latcribus teciricibusque
alariim pliimbeis; (jula^ collo antico^ pectoreque medio albis; dorso
postico et nropyrjio rufo-olivoceis; abdomine^ regione anali et sub.
caudalibus l'Hec/e riifis., nigro transfnscintis ; subalari bus ru/ls;
remigibus., rectricibusque fuscis. Maxilla fusca.^ mandibula albescen-
le; pedi bus — ?
Long, tota: 0,115; ala3 0,0S1, caudse 0,0^5; tarsi 0,019: rostri
a fronte 0,012.
Quest'individuo (4984) proviene dal Brasile,
Esso ha la forma tipica del genere hypocneìnis ., ma è privo della
macula celata interscapulari.
ORIOLI DiE
Gen. OrioliiSy L.
Nel Museo Torinese esistono cinque Orioli Affricani della seziono
melanocephali (V. Bp. Consp, pag. 34 7).
Uno (41B) proviene dall'Abissinia ed è VOriolun moloxila, Bupp.
V è un O. Baruffa, Bp. (1174) ed è uno dei tipi di questa specie,
alla quale già Temminck aveva dato il nome di 0. iìitcrniedius.
V è un O. lar<;iatus.i Liclit. (415), che corrisponde perfettamente
alla descrizione che dà Le Vaillant del suo Loriot coudougnan (Lev.
^fr. t. 261). Ed intorno a questa specie io debbo notare, che mentre
Le Vaillant descrive giallo-olivastre le quattro timoniere mediane
(e tali sono nell'individuo del Museo Torinese) nella frase di Bona-
parte, Consp. pag. 347, si legge mediis duabus (rectricibus) tantum
viridibus, apice nigris; e siccome la stessa cosa aveva detto già
160 T. SALVAUOlil ,
Swainson del suo O. capensis {B. of We^t yJfrica pag. 37) {the
middle paw rjrecn witli blacl: tips)^ ha forse Bonaparte dalo la sua
frase sulla fede di Swainson? E Swainson che dava la sua frase su
individui, che egli possedeva, aveva forse Ira mano una specie diffe-
renle dal Loriot Coudougnan, e che ora converrebbe nuovamente
rintracciare, siccome non si cimosce alcun Oriolus affricano di que-
sla sezione che abbia solo due timoniere mediane giallo-olivastre
coir estremità nera ?
E riguardo alle dimensioni di questo Oriolus è singolare come
Harllaub {Orn. /Vestafr. pag. 81) le assegni pollici francesi 9 '/4 tli
lunghezza totale pari a 0"', 250; mentre VVagler dà al suo O. mo-
nachus pollici di Vienna 8 V-i pari a 0,216 e Swainson al suo O. ca-
pensis pollici inglesi 9 V-j pari a 0,240.
-L'individuo del \I. T. ha la statura un poco minore dell' 0. gal-
bilia ed ha le diujensioni seguenti:
Lunghezza totale 0,240
Becco (dalla fronte) 0,025
Ala 0,t56
Coda 0,086
Tarso 0,025.
Infine altri due Orioli provengono dalla spedizione di Brun-Hollel,
che per il Nilo Bianco si spinse tra il 4.° e 5." lat. nord, e furono
determinati dal prof. De Filippi come O. Inrvatns^ Licht. (V. Rev.
et Mag. de Zool, 1853, pag. 290). Però essi differiscono certamente
dal larvntus come si può vedere dalla descrizione seguente:
Minor; supra liiteo-virescens^ carpare snblus^ et cervice luleis;
capite giiltureque nigris; speculo alari albo; recirìcibus duabus in-
termediis olivascentibus ^ proxima olivascente flavo-terminala^ et juxta
apiccm late nigro-maculata ; celeris flavìs nigredine versus medias
increscenle. lìastro rubcnle ; pcdibus plumbeis.
Long, tota: 0,210; ahx^ 0,128: rostri 0,021; hiatus rostri 0,026;
tarsi 0,020; caudiie 0,080.
Ora quesl' Oriolus differisce dal larvatus^ che è mollo più grande,
DI ALCIONE SPKCII- d'uccelli DV.L MUSI:0 DI TOHINO i61
ha le qiiaUro timoniere mediane oiivacee unicolori etl il dorso oli-
{;aceo-viresccns e non luleo-virescens.
Differisce ancora dall'O/'. hrnclujrliynclius^ S\v., che ha le quattro
timoniere mediane verdi con sfumatura gialla all'estremila di due
di esse (esterne?) (Vedi Sw. ffeslafr.^ Jfr. II, pag. 36; Ilarll. Orn.
TVcstafr., pag. 81). Inoltre il bracliyrliynchua è un poco più grande
(0,22'2) mentre ha Io ali assai più corte (0,115).
Dopo ciò mi sembra di poter ritenere che si traili di una specie
nuova affine all'O. bìaclujrUìjhchus ed ali" 0. ku\alus e che pro-
pongo di chiamare OrioUts lìolleli, mihi.
Oriolus melanocephalusj L.
N. 3733. Questo individuo è stalo inviato da Sirdanìia (Indie Orien-
tali) insieme con un mascliio adullo. Ksso somiglia all' 0. fjalbula
var y. Lath., O. (jalbula var. [i, Gm., di cui parla Wagler nella
sua monografia del Genere Oriolus e corrisponde all' 0. maderaspa-
taniis^ Frankl., femmina dell' O. melanocephahts.
Stimo opportuno di riferire la descrizione della femmina siccome
è stala ommessa da Bonaparte nel Conspectus , ove descrive il gio-
vane (pag. 546): rectricibus apice ^ marginibusque albis^ la quale
frase seuibra riferirsi aW Oriolus Hodgsonii, Sw. [Ttvo Cent. and. a
Qmrt. pag. 290) che forse è una buona specie.
Ecco la descrizione della femmina:
Minor; cupitis partibus superioribus ac lateralibus nigricantibiis ;
fronte {lapida; gala albida nigro lineata; pectore flavo j, maculis par-
vis nigricantibus vario ; collo supra, et dorso loto oiiiascente lavatis ;
rcmigibus nigris, primariis albido limbalis; secundariis et scapiilari-
6us, tectricibusque major ibus flavo limbalis, speculo flavo ; rectricibus
flavis macula lata subapicali nigra, duabus intermediis virescentibus
flavo terminatis juxta apicem nigricantibus ; pedibiis plumbeis; ro-
stro brunneo?
Quesl' individuo differisce dalla descrizione di Wagler per avere
le remiganti primarie con margini bianco grigiastri e non gialli; e
le cinque timoniere laterali non unicolori, ma con grande macchia
nera presso l' apice. 1 1
l'62 T. SALVADORl, DI ALCtMi SPECIE u' LCCtLLI ECC.
Oriolus Kundoo, Sykes.
Il Museo di Torino possiede due individui (573?i , 5738), maschio e
femmina^ e non avendo io potuto trovare una l)uona frase di questa specie,
neppure nel Conspictus di Bonaparle, ove egli l'ha tralasciala sebbene
riporti la frase di tutte le altre specie del geneie Oriolus^ ho slin)ato
utile di darla : Mas. Oriolo cjalbidce valde af/lnis; rostro longiore (0,029)
rubente; villa nigra per oculos ad regionem postocularem diKta;
speculo alari late flavo; remigibus secundariis in pogonio ex ter no
late flavo terminatis; rectricibus duabus mediis nigris^ apicibua flavo
limbatis; sequente nigra apice late flavo in pogonio externo magis
diffuso; rectricibus quatuor lateralibus juxta basin in pogonio externo
panilo nigricantibus ; capite corporeque flavi s ; alìs nigris; pedibus
phimbeis. Crassitie orioli galbuloì^ alis brevioribus (0,1 't 3).
Foeinina. Foemince O. galbulce valde affinis sed carpare magis
flavescente; speculo alari lutescente; maculis rectricurn flavis^ latio-
ribiis.
1 due individui suddetti erano stati determinali dal Gene nel ISiiì
come appartenenti ad una specie nuova, che distinse col nome di
Oriolus decipiens , Gene.
NOTA
PER SERVIRE ALLA STORIA DEI COLLEMA
TEODORO CARUEL
(Seduta del 5 settembre 1864)
Neir ordine dei liclieni i Collema coslituiscono un genere anomalo,
eh' è stato soggetto di molte ricerche dirette a chiarirne la striUtura.
Il presente lavoro aggiungerà forse qualche notizia di più a quanto
sappiamo sul conto di queste singolari piante.
Le mie osservazioni ed esperienze sono stale fatte tra il gennaio
e il marzo del presente anno (i86't), quasi esclusivamente sul Col-
lema pulposum eh' è la specie piìi comune nei dintorni di Firenze.
Il tallo di questa specie (tav. HI, fig. 1) presenta le solite due forme
di filamenti che si riscontrano nella più parte delle altre, i filamenti
tubulosi cioè, e gli altri fatti a coroncina o moniliformi, che frammisti
e collegati dalla materia mucilaginosa amorfa che li avvolge, costi-
tuiscono tutta la compage del tallo, la quale non presenta altra di-
versità nelle sue varie parti se non che i filamenti sono ammassati
in maggior copia verso la superficie del tallo stesso, da costituirvi
una specie di falsa epidermide. 1 filamenti della prima sorta ossia i
tubulosi (fig. 2), sono ramosi, tramezzali a distanze variabili, scoloriti,
e nell'interno dei loro otricelli non si scorge veruna sostanza, eccet-
tochè non sieno trattati con la tintura d'iodio, quando vi comparisce
una sostanza granellosa, a grossi grani messi a capo l'un dell'altro,
e tinti di giallo. Gli altri lilamenli ossia i moniliformi sono un poco
16*^ T. CARUIÌL, ^
più grossi dei primi, sono semplici, sinuosi, di colore verde assai pal-
lido; i loro olricelli, pressoché uguali fra di loro, sono sferici, o più
esaltamenle quasi sferici col diametro longitudinale un poco mag-
giore dell'altro e lungo 0""",008, constano di una membrana esterna
diafana e di eccessiva delicalezza, e di un contenuto granelloso rac-
colto a globo e colorilo.
Molti hanno dubilato della struttura olricellare dei filamenti moni-
liformi tale (piale l'ho descritta rpii, per la eccessiva delicatezza della
membrana degli otricelli che la nasconde all'osservazione, e fa com-
parire i globctti sferici come se fossero o nudi o rinchiusi entro una
guaina comune. Però l' uso dei buoni obbiettivi moderni non può
lasciare sussistere un dubbio sulla vera conformazione dei filamenti
e dei loro otricelli costituenti , i quali ultimi vedonsi ancora isolati
talvolta , in specie allorquando per un processo di macerazione si
obbligano a staccarsi gli uni dagli altri ((ìg. 3).
Il contenuto granelloso degli otricelli manifesta spesso la disgiun-
zione in due, mercè un ristringimento trasversale nella sua parie me-
dia, che produce così la formazione di due olricelli a spese di una
sola, e per conseguenza l'allungamento de' filamenti moniliformi.
Dalla parte inferiore dei lobi del tallo escono fasci di filamenti
tubulosi, che poi prolungandosi e disgiungendosi costituiscono le ra-
dicine della pianta. Mi è occorso alcune rare volte di vedere alla
estremità di quei filamenti un otricello terminale sferico e ripieno di
granelli verdi. Questo è l'unico caso, nello stato adulto della pianta,
in cui io abbia potuto scorgere cosa alcuna che accenni ad un pas-
saggio dall' una sorta di filamenti all'altra. Non così però nella pianta
in via di sviluppo, come mostrerò in appresso.
Gli apoteci non mostrano nulla di particolare. Le parafisi e le te-
che poggiano sopra uno strato di parenchima fitto, dagli otricelli sco-
loriti, svariatissimi per la forma e la grandezza, tondeggianti, ovali,
bislunghi, poligoni, e costituenti un tessuto pressoché uniforme, un
poco i)iù fitto cioè dal lato inferiore che da quello delle teche, e for-
malo a spese dei filamenti tubulosi che in tal guisa si modificano per
costituirlo.
Le teche sono daviforrai. Le spore (fig. t) sono ovali-fusiformi,
scolorite, tramezzate, ognuna divisa in 2, 5 o più spesso t otricelli,
NOTA PEU SrilVIRi; ALLA STOBIA DF.I COLLIÌMA 165
ciaschcdiin dei (juali contiene uno o raramente due globelti di un
verde chiaro. Sono lunghe 0""",02.
Avendo procurato il gerniogliaujcnto delie spore col seminare mi-
nutissimi frammenti di apoteci sopra pezzettini di spugna tenuti al-
l'umido sollo campane di vetro, io ho veduto dopo alcuni giorni va-
rie spore ((ig. 5) mandare fuori un (ìlamenlo da uno o un altro dei
loro olricelli, generalmente da uno degli olricelli terminali, talvolta
da due olricelli ad un tempo, li iilamento allungandosi spesso si ra-
mifica; nel mentre che i globelti verdi degli otricelli coli' essersi resi
mollo indistinti mostravano di essere in via di scioglimento. Il dia-
metro del Iilamento eradi 0'"'",002, Tulio questo è<'.oaforme e quanto
hanno veduto e registrato altri osservatori, e segnatamente il signor
Tulasne nella sua bella Memoria sulla organografia e fisiologia dei
licheni (1); ma non credo che nei CoUemaìe osservazioni si stendano
più in là. E invero non sono facili ad eseguirsi, essendoché general-
mente il germogliamento delle spore si ferma a questo stadio, e ra-
rissime volle ho avuto il destro di vederlo proseguire più oltre.
Quando ciò avviene (fig. 6), dopo un lasso di tempo non breve il fila-
mento, cresciuto da prima in grossezza, mostrasi ripieno di materia
granellosa, che gradatamente poi raccogliesi qua e là entro la cavità
del filamento in masse sferiche, del tutto simili ai globelti verdi dei
filamenti moniliformi del tallo , senonchè stanno a maggiore distanza
gli uni dagli altri. Nel tempo medesimo la membrana del filamento
va facendosi tutta bernoccoluta per tanli ristringimenti trasversali
che dessa subisce, onde venga isolalo ogni globetlo dai suoi compagni.
Abbiamo qui evidentemente il processo di formazione dei filamenti
moniliformi. Abbenchè io non 1' abbia potuto vedere compito, non
credo che vi sia luogo a dubitarne. Che cosa avvenga in seguito della
spora germogliante in non saprei; abbenchè non creda improbabile
che il filamento moniliforme una volta costituito debba crescere poi
in un modo analogo ai filamenti di struttura tanto simile dei Nostoch,
tale quale ce l'ha fallo conoscere il signor Thuret (2), per costituire
il tallo della pianta. Non è neanco impossibile che non sempre i fila-
to In Ann. des se. nat., Boi., S"" sér., voi. XVII.
(2. In Aìin. des se. vat., Boi., 3*" sér., voi. Il, p. 319, t. 6-
i66 T. CARl'Eb, NOTA IM-H SF.KVIKK ALLA STORIA DEI COLLEMA
menti delle spore germoglianti si trasformino in filamenti monilifor-
mi, ma per lo contrario dieno origine a filamenti tubulosi. In tutti i
modi , per la grande rassomiglianza che passa fra i filamenti delle
spore e i filamenti tubulosi , inclino ad ammettere la trasformazione
di questi nei filamenti moniliformi, per quanto io non 1' abbia mai
veduto effeltuarsi direllamente nel tallo (1).
Ilo bensì potuto osservare, però una volta sola, il fenomeno inverso,
la produzione cioè dei filamenti tubulosi dai moniliformi. Sopra un
frammento di Collema messo nelle stesse condizioni degli apoleci an-
zidetti e sottoposto all' esame microscopico, ho veduto sporgere quello
che doveva essere la estremità di alcuni filamenti moniliformi (fig. 7),
costituiti alla base da un piccolo numero dei soliti otricelli, però piìi
in allo questi otricelli si facevano più lunghi, perdevano il loro conte-
nulo granelloso, e gradatamente allungandosi rivestivano le apparenze
degli otricelli dei filamenti tubulosi (2).
Spiegazione delle figure. (Tavola III.)
Fig. 1. Porzione di tallo del Collema pulposum.
" 2. Porzione di tallo maggiormente ingrandita.
» 3. Otricelli dei filamenti moniliformi del tallo disgregati per
la macerazione.
» 4. Spore,
»' 8. Le stesse in via di germogliamento.
» 6. Una spora in slato di germogliamento più avanzato.
» 7. iMetamorfosi di filamenti moniliformi in filamenti tubulosi.
Tutte queste figure sono disegnale con un ingrandimento, il cui
valore è espresso accanto ad ogni figura.
(4) Anclm il sifriior Escliwoiler (Icon. select(v pìnnt. cnjpt. Bras., sec. Tulasne, op. cit.,
p. 31) ha emessa questa medesima opinione.
(2) Sembra clic anche il signor Koorher (in Flora, ann. XXIV, p. 18) abbia osser-
vato la trasformazione dei filamenti moniliformi in filamenti tubulosi, per quanto si
può rilevare dal contesto poco esplicito di quello che ha scritto in proposilo.
/
DI UNA STAZIONE LACUSTRE
SCOPERTA NEL LAGO DI FIMON
COMUNICAZIONE
DEI. SOCIO PAOLO LIOV
(Sedata del 4 settembre 1864)
Ti lago di Umon, a quallro miglia da Vicenza, al presente ha lun-
ghezza di un miglio e mezzo, larghezza di circa uno, profondità
cosa di 30 piedi, che nelle piene trabocca altri 10, Prima che venis-
sero aperti i canali sgorgatori detti Debba e Debbetta, estendeasi
oltre al doppio formando tuli' uno col vicino laghetto della Fontega;
se poi si esplorano i confini del vecchio suolo lacustre, chiaro appa-
risce che in età più lontane avea distesa di parecchie miglia, inon-
dando un bacino sparso di capi e baje, cinto dai monti di Arcugnano,
S. Gottardo, S. Nicolò, S. Rocco, Longare. Questi colli, apparte-
nenti alla catena dei Berici, sono quasi l'ultimo scaglione dei monti
subalpini, 1" ultima tappa che trova il pellegrino prima di giungere
alle pianure del Brenta, del Bacchigliene e dell'Adige Deve supporsi
che gli aborigeni, i quali probabilmente abitavano nelle prime epo-
che della pietra le alpestri grotte di Romagnano, di Velo, del Ponte
di Veja, di Lonedo, del Voraldo vicino Malo, di M. Summano, di
S. Giacomo di Lusiana, grotte solo in parte spiate nei dì in cui l'oc-
chio del naturalista non discendeva a scandagliare In queste regioni
!68 p. Liov,
arli(;Iie della storia, deve supporsi , dico, che cacciali dal rigore del
clima convenissero verso le pianure, e nei laghi veneti trovassero
gradevole invito a sostare per gli agi della pesca o della caccia. E
didatti riscrbandoinl di esplorare fra breve i misteri di quelle grotte,
intiMìto l'arcano passaggio di selvatiche genti palesano le [)unte di
freccia che si disseppelliscono nei vegri di Brendola, in Val di Barco,
in Val di Lente, nel Monte Castello, Monte Grumi, Monte degli Schiavi
si comuni da essersi attirata l'attenzione di quei villici che loro afTib-
biano nome di punte di saetta; senonchè, come suole avvenire, girel-
lando di mano in mano e poi lanciale via come inutili ciarpe, difficile
è raccapezzarne qualcuna, e solo adesso che ho ordito una rete estesa
di indagini spero che potrò possederne copia. Due, trovate a Monte
Grumi dal ricercatore dei minerali per l'Accademia di Vicenza, sono
possedute dal barone Zigno di Padova.
Simili considerazioni mi inducevano a rintracciare nel lago di
Fimon vestigie di tuguri lacustri. Assistito dal zelante medico di quel
luogo dottor Ludovico De Favati , mi feci a raccogliere di j)osta in
posta notizie se negli scavi di nuovi fossi profondi si fosse niai im-
battuta la vanga in pinoli o in altre orme della industria, e quan-
tunque le informazioni fossero abbastanza vaghe e contraddittorie,
volli intraprendere a mie spese alcuni scavi a poca distanza delle
vecchie sponde. A tre punti chiesi il segreto dei giorni antichi, le
Grancare, le Caselle, e il Pascolone. I terrieri, quantunque risarcissi il
danno, moslravansi assai renitenti a lasciarnii rimuginare in quel ter-
reno mobile e torboso, che una volta smosso difficilmente riacqui-
sta sodezza, e però fui costretto a restar pago di piccoli saggi. 1 tre
primi giorni non potei ottenere che indizj veramente preziosi, ma
il quarto, al Pascolone, ho finahnenle incontrata una stazione abba-
stanza estesa , in una periferia di circa cento piedi quadrati quasi
a fior di terra apparendo mozziconi di pali. Le circostanti terre colti-
vate a frumentone mi fu vietato di interrogare.
Rivolli gli scavi nel cuore di queste palafitte, attraversato un pri-
mo strato superficiale torboso di m. 0,30, ed un secondo alluviale
argilloso con conchiglie di m. 0,';0, si ind)ercia in un terzo strato
dello spessore di m. 0,50 interaujente composto di farragine di avanzi
DI UNA STAZIONI-; LACUSTRI:, ECC. 169
organici, residui dell' imlustiia umana e dei cibi: segue poi l'antico
fondo del Iago, che escavato (ino a tre metri fu trovalo invariabile.
È pieno di Unio, Lininee, Paludine, Anodonle; le quali riirovansi in
frantumi, con>;ervando ancora lo splendore madreperlaceo.
Tra i pinoli profondamente confini a regolari disianze, giacciono
travi trasversali sul fondo mezzo incendiale, testificando che il fuoco
devastò quelle primiere capanne; carcami di cervo, che Vallisnieri
narrava già dissotterrali da paludi vicentine, olire ogni dire abbonde-
voli, insieme a resti di cinghiali e di altri mammiferi, fra i quali
la testa di un femore che sembra appartenere ad un grosso ru-
minante , e una mascella che credo di sus scrofa pniustris. Lo
tratto per lo spessore di m. 0,50 è palesemente tutto feccia che
sopravvisse all'industria ed ai cibi dell'uomo. Ivi a fusone ceneri,
carboni, paglie, canne, ossa spaccate con estratto in quasi tutte
il midollo, gusci di crostacei fluviatili, carapaci di testuggini che
io credo ùeW Emys lutarla^ gusci infranti di avellane, di ghiande,
di cornole; nessuna traccia di metalli, ed invece scheggio evidente-
mente lavorate di selce o piromaco, minerale che trovi solo sugli
anfratti lontani dei Sette Comuni o sulle Alpi e rarissimo a Montec-
chio Maggiore, ciottoli di calcare grossolano profusi intorno ai pinoli,
alcuni dei quali ciottoli mostrano segni di alterazioni artifiziali,
un'ascia e un martello di pietra, cocci di pentole a josa, alcune con
ornamenti, di terra, poco indurila e poco cotta formala da un impasto
di argilla marnosa, e sabbia di breccie, arenarie, serpentini, e fi-
nalmente un oggetto in terra cotta che può avere servito di peso
alle reti. A grande fatica si è potuto scavare uno dei pinoli; ha
lunghezza di metri b.43; la lesta mozza arrivava a fior di terra;
nell'antico fondo era confitto metri ^,38. La porzione confitta con-
serva il pristino volume. La estremità piantata, che è la più sottile,
manifesta benissimo il modo con cui il tronco fu divello alla nativa
foresta. È chiaro che con rozza mannaja non tagliente, conciossiachè
tutto intorno appariscano contusioni ottuse; da due lati fu reciso verso
la ceppaja, e poi scavezzalo; scorgesi anzi che nello scavezzarsi un
nodo della ceppaja essendo restalo unito al legno , col mezzo del
fuoco di cui vedonsi le traccio, fu demolito il groppo, ed il pedale
J70 V. ua\,
ridotto a cuneo, o piiiUoslo a foggia di coltello, die facilmente per-
metteva ch'ei, calcalo, si immergesse nel fangu. A poca distanza dalla
stazione di Pascolonc si è trovata una grossa quercia incavata a guisa
di barca con un'estremità a punta, simile alle Ilbe degli Indiani, alla
stessa profondità dello strato ad avanzi dell' industria e dei cibi, e
di questa barca io conservo un frammento bellissimo.
Di altri tentativi fatti nel Veneto per discoprire abitazioni lacustri
ho contezza, ma credo di essere stato il più fortunato, o per meglio
dire stimo che il lago di Fiinon sia quello che migliori condizioni
offriva per simili indagini. Mi si dice che l'egregio naturalista dottor
Martinati senza successo studiasse le rive venete del Garda verso
Peschiera , dove è noto che l' ufficiale austriaco del genio Siller
raccolse oggetti di cui parla Keller nelle sue relazioni sulle abita-
zioni lacustri. Io stesso possedè un curioso martello di porfido messo
alla luce a quaranta piedi di profondità negli scavi delle gallerie a
San Giorgio verso Sommacampagna, ma ha figura assai finita, ha
foro regolare nel mezzo per infiggervi il manico, e lo credo appar-
tenente ad epoche assai più recenti. Infruttuose, a quanto io so, furono
anche le ricerche dell'esimio botanico professore Pirona nelle tor-
biere del Friuli, ma nel corrente autunno ei si propone di rifrustare
il lago di Covazzo, distretto di Tolmezzo, esteso tre chilometri, largo
uno, profondo BO p>iedi, senonchè il luogo, come antro soffocato tra i
monti , poco lascia da sperare.
Il lago di Santa Croce nel Bellunese è vergine di ogni contatto colla
vanga e colla draga dello scienziato. Tra la Cerva e l'Ardo parimenti nel
Bellunese, in terreni che anticamente doveano essere allagati, corre
fama rinvengansi grossi tronchi squadrati filli nel suolo, congiunti in-
sieme pel verso delle superiori estremità e ordinali a triangolo, colla
sostanza legnosa ridotta ormai irreconosoibile poltiglia nerastra; ne
racconta novelle chi praticò gli scavi allorquando costruivasi la mu-
raglia a manca della via che mette al ponte sull'Ardo sotto S. Stefano.
Frammenti di barche e di arbori squadrati non è raro incontrare
nei paduli di Parina e Caprino ne! Veronese a cinque o sei piedi di
profondità , ma all' epoca della pietra questi luoghi doveano essere
inospiti; ed infatti molti oggetti in ferro trovali ivi presso, prò-
DI UNA STAZIONr r,ACUSTRE , ECC. 471
vano che assai posteriormente furono abitati. E dell' età del ferro
pullulano vesligie per chi ricerchi a Povigliano presso Villafranca
(due grossi anelli), o scavi nei fondi torbosi di Galzignano (chiodi,
anelli, punte), e nei conglomerati di sabbia uniti da un cemento
argillo-ferruginoso, detto caranlo degli Euganei (due chiodi). In tutte
queste torbe e alluvioni non mancano ossa di ruminanti e pachi-
dermi; ma non si abbondcvoli come sotto l'antica stazione di Fi-
mon , citandosi come rarità il teschio di cervo dissotterrato da Jap-
pelli nelle torbe dei colli Euganei, l'altro snidato verso Fimon nel
1824, l'altro a Valmenara nel Veronese. Deesi d'altronde osservare
che inaccessibile padule dovca in quella remola età essere il Pado-
vano; vuoisi che nel bacino di Padova i deposili alluviali siansi tanto
accumulati, che a 21 metri sul pristino letto giacciano ora le piìi
elevate pianure, e le più basse da 4 in 5 metri. Gli animali, di cui
le ossa rinvengonsi in questi ghiajefi e renai, sono cinghiali, ca-
valli, un suino, che si afferma molfo affine al sus scrofa domesticus,
e rosicchianti affini a castori e ad istrici, ^elie torbe invece del
Bellunese più comuni si mostrano gli avanzi di capriuoli e di cervi.
Prima di finire citerò ancora tre fatti in relazione alle antiche età
dell'uomo; l'uno la scoperta di due freccie in selce, che io possedè,
trovate a Padovanello vicino Treviso. Ricorderò anche due crani umani
dissotterrali nell'Istria da Zannicchelli e da lui riguardati come fos-
sili. Io non ho potuto ancora esaminarli, ne raccogliere più dettagliate
notizie; so soltanto che uno si conserva nel Seminario di Feltri,
dove mi recherò espressamente nel corrente autunno ; l'altro nel
Gabinetto dell'Università di Padova. Il primo è per cinque linee di
spessore incrostato e le mandibole intonacate da uno strato bianchis-
simo di calce carbonata; gli alveoli senza denti ostruiti dalla stessa so-
stanza calcarea. Il secondo, meno completo, ha la compagnia di un
frammento di omero umano, ricoperto da una stalattite calcarea gial-
liccia spruzzata di rosso; così sono descritti dal professore Catullo que-
sti due oggetti che potrebbero oggi acquistare importanza non lieve.
Menzionerò finalmente la raccolta di tre coltellini di selce, lunghi
da 4 a 6 centimetri, coi lembi taglienti e le lame a schiena aguzza,
dissotterrati testé insieme a parecchi frammenti dì selce presso
172 V. LIOY, DI LNA STAZIONE LACUSTRE, ECC.
San Vito del Tagliamenlo a un nielro e mezzo di profondità in uno
strato gliiajoso in regione sparsa di selvelle e di piccoli laghi. Si rin-
venne anello costì una pietra dolce della lunghezza di tre pollici
veneti , hir»:;;» due e mezzo , che ha forma di accetta. Mi comunicava
questa notizia il mio amico Pier Viviano Zecchini, il quale mi ri-
corda due passi della Bibbia che accennano all' uso anche presso gli
Ebrei al tempo di iMosè di armi di sasso, trovandosi scritto nel
e. IV dell'Esodo, v. 2o: Tiilit Seplwra aciitisaimam petram et cir-
cumcidit prceputium filli sui; e nel libro di Giosuè, e. V, v. 2: Eo-
tempore ciit Doìniniis ad Jome: Fac libi ciiltros lopideos et cir-
cttnicìde filios. VA ora infalli leggesi nelle effemeridi che in Egitto
e in l*aleslina vanno ritrovandosi armi siffatte. Aggiungerò che fra
pochi giorni io intendo ricominciare gli scavi intorno ai lago di Fi-
mon, e dei risultali che sarò per ottenere renderò conto alla Società.
DI UNA CAVERNA OSSIFERA DI FINALE
NOTA DEL SOCIO
A. ISSEL
(Seduta del 4 setlembre 1804)
Nello scorso mese di giugno il cav. Perez , distinto geologo di
Nizza, ed io, partimmo alla volta di Finalmarina per visitare una
vasta grolla che trovasi in quelle vicinanze la quale, per quanto io
credo, non era stata ancora esplorata per line scientifico e di cui mi
si diceva fosse tanto intricata ed estesa che niuno ne aveva mai
raggiunto il fondo.
Noi speravamo di rinvenir colà ossauii fossili e resti di antica in-
dustria umana; tanto più che, non lungi da quella località e, in ana-
loghe condizioni, le caverne di Menlone avean fornito al sig. Perez
gran copia di tali preziosi avanzi.
La nostra aspettativa non fu delusa ed in questa gita , come pure
in un altra che feci più tardi col dottor Ramorino, raccolsi non po-
chi oggetti interessanti che mi propongo di descrivere concisamente.
Questa grotta si trova a 50 minuti di distanza dalla piccola città
di Finalmarina, riviera di Ponente, ed appunto nel luogo detto le
Arene Candide, cui si giunge percorrendo un bre\e tratto della via
regia che da Finale conduce a Nizza ed appena oltrepassata la gal-
leria della Capra Zoppa, Essa comunica coli' esterno mediante parec-
chie ampie aperture che parte guardano il mezzogiorno e parte il
4 74 i- issEL^
levante e si aprono, a circa 80 metri d'altezza sul livello del mare,
nel fianco di un monle poco elevalo, ripido ed aridissimo.
È questo il monte delia Capra Zoppa, alto 295 metri, costituito
secondo il Pareto di calcarea giiirese a strali verticali o molto incli-
nati, cui sovrastano banchi orizzontali di calcare grossolano terziario,
simile ad una broccia e ricco di fossili (1).
Fino a ragguardevole altezza esso monle è rivestito di un potente
strato di arena bianchiccia minuta e silicea (da cui il nome di Arene
Candide), la quale è siala asportata dal soUoslanle lido dai venti di
mezzogiorno che colà spirano gagliardissimi. Tal deposilo di sabbia
riesce oltreniodo nioleslo a chi ascende il monte perchè vi si cam-
mina con estrema fatica e difficollà e la sua bianchezza offende la
vista, *
Varcata la duna e -continuando per alcun poco a salire per un ri-
pido sentiero ingombro di sassi e di cespugli spinosi, si arriva in-
nanzi ad una specie di fenditura orizzontale larga 16 metri ed alta
non più dì 2.
E d'uopo avvertire che vi si può accedere per altra via; seguendo,
cioè, l'antica strada postale di INizza, e l'erta salila della Ca})ra Zoppa
che mette un })oco al dissopra della noia apertura. Il canunino è in
tal modo più lungo e faticoso, ma si risparmia di allraversare la
duna delle Arene Candide.
La caverna è scavata nel calcare giuiese che ho già menzionato,
il quale è di color bigio talora con screziature rossicce e bianche,
molto duro , profondamente nietauiortlco e privo di fossili. Essa roc-
cia, che occupa buon tratto della riviera occidentale, è ricca di ca-
vità naturali fra le quali citerò (juelle di iMenlone, interessantissime
per i fossili che vi si trovano (2); quella del capo de Bergegi ultima-
mente scoperta dagli operai della ferrovia Ligure, assai notevole per-
chè è adorna di slalallili di rara bellezza; un'altra parimente a Ber-
(1) Descrizione «li (ieiiova e del Geiiovesatu, vul. 1, pag. 41.
(2) Il sig. l'eiez nicculse cola gran copia ili ossa l'ossili, di .stromenli d'osso e di
armi da selce; (lueste ulliau', di varie forme ed in parte accuratamente levigale, sono
simili a quelle clic abbondano nelle anliclie abitazioni lacustri della Svizzera e della
Lombardia.
CAVEU.NA OSSIFEIU DI ri.NAl.E 175
gegi nella quale si penetra dal mare^ e luollissimc ancora che potrai
noverare.
Entrando nella grotta si presenta dapprima all'osservatore una spa-
ziosa cavità di forma allungala ed irregolare le cui dimensioni
sono: 77 metri per la maggiore lunghezza, 17 laddove è più larga,
e poco meno di 5 per la massima altezza ; ma la volta in parecchi
punti è assai meno elevata.
Ai due terzi della sua lunghezza totale, la cavità diventa più bassa
ed angusta , per modo che è da tal restringimento come divisa in
due parli che dislinguerò col nome di camera destra e sinistra, sup-
ponendo che l'osservatore volga le spalle alla apertura per la quale
è entralo.
Le pareti ed anche la volta non offrono se non ben poche stalat-
titi e deposili calcari; all'inconlro nelle parli più illuminale sono
vestile di vegetazione. In fondo alla camera sinistra che è la più
ampia, si apre un rislrello passaggio per dove si scende in altre spe-
lonche contigue, assai più piccole della prima, ed affatto buie; attra-
versando poi una lunga trafila di scoscesi e tenebrosi cunicoli, ora
calandosi da un dirupo all'altro, ora arrampicandosi sopra uno sco-
glio, si penetra finalmente, con difficoltà, in una gran camera tutta
ingombra di alte rupi di figura talmente irregolare, che sarebbe im-
possibile con parole darne un esatto concello. Quivi le infiltrazioni
acquee hanno fregiato la volta e le pareti di stalallili e di concre-
zioni a guisa di panneggiamenti , che non possono però gareggiare
per mole e vaghezza con quelle della grolla di Bergegi.
Quelle rupi umide e nere e le esili colonnelle pendenti dalla volta
sassosa , illuminate dall' incerto chiarore delle lercie , formano un
quadro cupo e strano che non manca di una certa grandezza.
Di là si diraujano parecchie «ninori propaggini che si addentrano
in varie direzioni nell'interno del monte, le quali sempre più restrin-
gendosi diventano impraticabili. Stimai inutile visitarle , giacche
mancando tutta quella parte della grotta della lorra bruna caratteri-
stica che contiene d'ordinario le ossa fossili, non presentava per me
interesse di sorla.
Le mie ricerche ebbero invece esito felice nella prima cavità di
175 A. ISSKI.,
(uii ho già parlalo. In essa il suolo è cosliliiilo di una terra analoga
alla vegetale, alquanto sniolla, di tinta chiara superficialmente e bruna
ad una certa profondila : il suo spessore varia da pochi cenl'inietri
(ino a 1 metro e 20 cent. , ed in alcuni punii è coperta di grossi
massi e commista a sassi angolosi caduti dalla volta. .\ poca profon-
dità trovai nel terreno un sottile deposito calcare che attesta l'esi-
stenza di un antico suolo sul quale stillavano acque calcari fere.
Il terreno contiene inoltre alcuni materiali che prenderò partita-
mente a considerare e sono: ceneri e frammenti di carbone, ossa
umane e di animali, conchiglie marine, strumenti d'osso, e stoviglie.
Il carbone e le ceneri incominciano ad apparire poco al dissotto
della superficie del suolo, e ne' vidi altresì negli scavi più profondi;
queste sostanze accompagnano ordinariamente le ossa fossili, e sono
sparse senza ordine quasi in ogni parte delia cavità, la qual diffu-
sione potrebbe esser dovuta ad un rimescolamento cagionato dalle
acque (?).
Appena entrato nella prima camera, poc'anzi descritta, vi è un
gran numero di ossa ivi raccolte accanto a grandi fossi scavali di
recente , dai quali sembravano essere state tolte. In quei medesimi
scavi ed in alcuni, che dal prof. Perez e da me si fecero praticare,
ne raccoglienmio molle altre che presentavano lo stesso aspetto, anzi
fra queste , talune erano evidentemente le omologhe di quello già
estratte.
Domandai allora ad un conladino di Finale , che esercitava meco
le funzioni di guida , se sapeva chi avesse fallo que' fossi e radunati
quegli avanzi; ed egli mi accertò che certi coloni dei dintoini allor-
ché il tempo piovoso non permette loro di attendere ai lavori dei
campi, si recano colà dentro e scavano le ossa onde poi venderle;
mi disse inoltre che a quanto sapeva, niuno aveva esplorala quella
grotta per cagiono di studio ; ma della verità di questo asserto non
mi faccio garante (l).
Fra le ossa che giacevano sul terreno e tra quelle da me stesso
(1) Oueslo coiiladino di lunuo ISadice ù luiitico uv\ vaccoglifie fossili , avendo più
volle accompagnalo il marcin'sc Pardo inaile suo escursioni geologiche.
CAVKIINA OSSIFERA DI IINVLE 177
dissotlerale ve ne hanno , senza dubbio , eli due eia mollo lontane
l'una dall'altra. Alcune parti di schelclro uniano : due omeri, due
(davicole, mia ulna, oc, a|)|)artenenli a due individui (i); un femore
di bue ed alcuni resti di gallinacei , trovati quasi alla suMcrdcie del
suolo, appariscono cosi poco alterati che eerlamenle sono di data re-
centissima , mentre le altre tutte piìi o iiiuno modificate nel peso e
nel colore, in gran parte rotte, sono all'incontro incom[)arabilmenle
più auliche. Parlerò dislesamente di queste ultime, le quali per la
diversità e pel numero delle specie clic l'appresenlano, offrono un
certo interesse per la paleontologia.
Le molle ossa che il prof. Perez ed io raccogliemmo nella grolla
sono prevalentemente spettanti ad erbivori , ma non mancano resti
di carnivori, di insettivori e di roditori ; e più notevoli sono: una ma-
scella inferiore, alcuni frammenti di cranio, corna spezzate, molte
vertebre e coste, parecchie ossa lunghe (cioè melatarsi, omeri, ec.)
di pecora {ovis aries) , le quali ossa si trovarono abbondantissime in
ogni parie della caverna: frammenti di cranio, ossa lunghe e verte-
bre di capra {capra iòexY) una porzione di mascellare inferiore di un
ruminante indeterminati; una vertebra, varie coste, ec. di bue, avanzi
che appartengono ad un individuo di assai piccole dimensioni; un
calcaneo, varie ossa lunghe, pezzi di vertebre di cervo {ccrvus eia-
phus?)', una mascella inferiore di lepre o di coniglio trovata dal
sig. Perez, a circa KO cent, di profondità nel terriccio della camera
destra; un femore dello slesso roditore; un frammento d'una zanna
di cinghiale trovato nella seconda gita fatta alla grotta e che sembra
sia stato rotto dalla mano dell'uomo; una mascella inferiore dicane
{canis familiaris?) che aiìparteneva ad un individuo giovane e credo
anche ahiuanto piccolo; una vertebra cervicale di carnivoro di non
piccole dimensioni. Fra le spoglie di uccelli si notano: un femore di
un rapace , forse di strix^ alcuni ossicini che mi sembrano di passe-
raceo ed altri indeterminati.
(1) Forse durantf! le guerre civili che laiilo volto nel medio evo infierivano in qnella
parte della Liguria la caverna di Finale ha servilo di nascondiglio a qualche fug-
giasco ovvero fu utilizzata per seppellirvi i morii.
12
4 78 A. ISSKL ,
E d'uopo avvcrlire clic le ossa lunghe di ruminanti scuubrano es-
sere state cotte e spaccate longiludinahnenle ; di più alcune offrono
pure sulla loro superficie traccie evidenti di raschiatura fatta con
slromenti taglienti. Nella maggior parte la frattura deve essere slata
operata per mezzo di un sasso o d'altro corpo attondato, ma non con
utensili da taglio.
Da queste osservazioni deduco che i primiti\i abitanti della grotta
estraevano il midollo dalle ossa di erbivori per cibarsene , come
fanno al di d'oggi i Lapponi, gli Esquimali, e non puche pop(da-
zioni selvaggie. Diversi omeri e femori di mammiferi e di uccelli
sono privi dei capi articolari , la qual condizione attribuisco pari-
menti all'opera deiruomo.
Oltre alle ossa umane sopraccennate , le quali , come già dissi ,
sono affatto recenti, ne raccolsi sul suolo e ne trassi fuora da esso
parecchie altre di antichità mollo pur remota , che s|)ettano ad un
solo individuo adulto, sebbene di statura non poco inferiore alla ordi-
naria. Sono queste vari pezzi di due femori e di due tibie;, un radio,
un calcaneo , ecc. ed una vertebra. Le tibie presentano la cresta
anteriore più acuta di quel che in generale si osserva, e le faccie
laterali di esse mi sembrano più apitianate di quel die non sono nor-
malmente. Un femore poi, di cui possiedo solamente il capo articolare
superiore e parte del corpo, offre un collo brevissimo ed una cavità
digitale, assai ristretta e circoscritta in paragone di quello che si
vede comunemente; ho rilevato pure altre differenze osteologiche
nel calcaneo e nell'astragalo; ma non è qui luogo di referirle tanto
più che essendo proprie ad un solo individuo non hanno alcuna por-
tata generale (1).
Queste ossa son fragili, leggere, biancastre, e sono evidentemente
calcinate al fuoco ; presentano inoltre la superficie loro inquinata
da incrostazioni terrose che accludono entro di sé minuti frammenti
di carbone. Una porzione di femore (tav. I, fig. 1) lunga 22 cent,
offre per piccolissimo spazio non meno di H scalfitture piuttosto pro-
(1) l caraUeri più spiccali che si osservano in questi ossami si notano generaimenie
nello sclioIeUo cleuli individui di razza nera.
CAVKU.NA OSSIFERA DI FINALE 179
fonde, che sembrano falle parie da slrnnicnli taglicMili , e parie da
slrumenti appunlali. In un pezzo di tibia ciie ho rappresentalo nella
lig 2, (lav. I) e die è hiiìgo eenl. 1 '/s si coniano 3 intaec:>lure che
si direbbero prodotte da una piinla mollo ottusa; una sefoiida tiìjia
mostra una carena \isibilinenle rascliiala come tla un collello, ed è
qua e là segnata di piccoli tagli sulle faccie laterali.
Non potrebbero queste scainiture esser siale falle nello scavar le
ossa? per poche di esse ciò è probabilmente awenulo, tanto più che
alcune di quelle ossa , da me trovale alla superlicic del suolo , fu-
rono cerio scavale da contadini che non si cura\ano di conservarle;
ma, secondo la mia estimazione, gli allri tagli sono manifestamente
antichi, ed il loro aspetto chiaramente dimostra che sono dovuti ad
arnesi mollo diversi dall.> marre e dalle vanghe che si usano oggi
in Liguria (1).
INel femore è notevole il parallelismo dei 3 tagli più profondi che
mi paiono antichi e fatti con un rozzo slromenlo, mentre nella tibia
le intaccature sono diversamente disposte e sembrano all'incontro ca-
gionate dalle zanne di grossi carnivori.
Riguardo alla cottura, in qual modo potrebbe spiegarsi? i primi-
tivi abitanti della spelonca abbruciavano eglino i loro morti?
Le abbondanti spoglie di animali , la profusione dei rottami di
stoviglie, la copia del carbone e delle ceneri, indicano chiaramente
che r uomo ha fatto colà imi lungo soggiorno, L' ispezione dei cocci
anneriti dal lungo uso, e lo spessore del terriccio pieno di avanzi or-
ganici, confermano questa supposizione, la quale non si trova d'ac-
cordo colla ipotesi che la grotta abbia servilo di sepoltura. D'altra
parte, colà non incontrai una sola arma di selce e d'altra sostanza,
non un ornamento simile a quelli che Larlet scuopriva nella caverna
sepolcrale di Aurignac, come quelli che anche al di d'oggi, depon-
gono accanto ai loro morti, le tribù selvaggie del nuovo mondo. Ag-
giungasi che, in generale, le grotte che servirono di sepoltura furono
(1) Il sig. Miliio Edwards li.i osservalo simili tagli falli iii (iro.ssimila delle arlipuia-
lazioni, sopra ossa lunghe di cavallo, di uro, di renna nella groUa di Lourdes. Egli
ritiene che questi sieno staU prodotti dalJ'uooio per mezzo di coltelli di selce e collo
scopo di cibarsi delie carni di quelli ,inim:ili. (l-vellj appendice, pag. 259.)
180 A. ISSEL ,
chiuse por mezzo ili lapidi o di massi; ne siano esempio quella di
Aurignac e quella di saint Jean d'Alcos illustrata dal sig. Casalis(l).
Nella caverna di Finale, invece, credo ciìe simile condizione non si
verificasse unii.
Le scalfiture , la evidente calcinazione di quegli ossami, sarebbero
forse un'indizio di antropofagia nei primitivi abitanti della Liguria?
Questo sospetto riposa sopra testimonianze incerte ed oscure, so-
pra fatti parziali, forse erroneamente interpretali, ed in conseguenza
mi asterrò, jier ora, dall' adottare alcuna delle arrischiate ipotesi di
cui ho fatto cenno. Mi lusingo che nuove investigazioni chiariranno
i dubbi suscitati da osservazioni troppo imperfelle. Intanto invilo i
naturalisti esperii in simili sludi ad ispezionare cotesti interessanti
oggetti , ed a manifestare il loro giudizio sulle strane particolarità
che vi si verificano.
Per lo stalo di conservazione in cui si trovano, gli avanzi umani
sono presso a poco nelle condizioni slesse di quelli di ruminanti, coi
quali erano franunischiati ; per altro negli ullimi è meno visibile
l'azione del fuoco. In ogni uìodo , dall'insieme dei caratteri più im-
portanti che negli uni e negli altri son manifesti , si può logicamente
dedurre che sieuo di uguale anlichilà.
Una scrupolosa analisi, combinata con altre ricerche, ])uò spesse
volte esser di gi'an soccorso per decidere della età comparativa di
avanzi fossili, ma in questo caso il criterio chimico, già di per sé
tanto dubbio, non sarebbe di niuna utilità a causa della ineguale alte-
razione indotta in quei fossili dalla azione del fuoco.
Le ossa scavate nella grotta, tanto le umane quanto quelle di ani-
mali erano sepolte in una terra asciutta che le riparava dalla azione
distruttiva dell'intemperie in generale, sparse in disordine dalla pro-
fondità di 50 a /|0 centimetri fino a quella di metri l, 10 e non rin-
venni che poche vertebre nella loro naturai connessione.
La rottura delle ossa lunghe è dovuta senza dubbio all'opera del-
l'uomo, ed i franimenli non hanno in alcun caso gli spigoli smussati
come se fossero stati logorali dalle acque.
(1) Lyi'll , ;ip|M-iuliiH' , [liig. 177.
c\vi:iiNA ossiFrihA ni iinale 181
Le conchiglie trovalo m-lla grotta sono:
Una valva d'ostrica [osfrea plicata, Gmel.) rolla e logora; una valva
di spoìicbjlus (S. fjcederopns , Lin.) siiuiliuonlo allei ala ; due palelle
(Patella BonnnnUi, Vàsr.) una delle quali rolla, raccoUe alla estre-
mila orienlale della camera destra, a 80 ceni, di profondità; un pezzo
del labbro destro di una conchiglia silonosloma, assai rara in Liguria,
del genere cassis (C.sukosa, Lin.) trovalo colla specie prece-
dente (1). ,
Nella parte estrema della caverna sinistra il professore ed io dopo
aver fallo scavare il suolo fino a circa 50 cent, di profondità, trovammo
alcuni denti umani e successivamente H aculei foggiati con ossa di
mammiferi. Uno di questi (lungo It cent.) , lavoralo con maggior
cura che gli altri, è fallo con un osso il {piale non è più riconosci-
bile (lav. II, fig. 1). Un'altro (lav. Il, fig. ") è lungo IO cent, e ^U
ed è un metacarpo di pecora appuntato di cui sussiste ancora una
porzione del capo articolare inferiore. Il terzo (lav. Il, fig. 5) pre-
senta una lunghezza di cent. 9'/i> e mi par formalo con un metatarso
di ruminante. U quarto finalmente (lav. II, fig. 4) è lungo appena
4V'2 e somiglia per la forma ad una solili lama di temperino; non
saprei dire con qual osso è stato foggiato.
Tali stromenli servivano, a quanto pare, ai primi abitatori della
caverna , per forar pelli da cucirsi insieme per farne veslimenta (2).
Potrebbe anche darsi che fossero aghi non finiti cui manca la cruna;
ma è più ammissibile la prima ipotesi.
A poca distanza da questi utensili, trassi fuora dal terriccio della
camera sinistra un pezzo di pomice subsferico, del diametro di 6 cent.,
il quale fu verosimilmente raccolto sulla spiaggia vicina. Osservando
su di esso certe incavature strette ed allungate che si addaltano
perfettamente alla forma delle lesine d'osso sopradescritte, mi nacque
(1) Le patelle e le ostriche si trovano comunemente nelle grotte ossifere. Il sig. di
Vibraye ha raccolto nelle caverne della Francia centrale , a grandissima distanza dal
mare . resti di patelle, di cassis .ic. , apportali dall'uomo. iLyell, appendice, pag. 1"23.)
(2) Nella grotta di Lourdes egregiamente descritta da Milne Edwards [Aimales des
Sciences nalurelles , tomo XVIII) nonché in quella omai celebre di Aurignac illustrala
da Lartet insieme ad avanzi di mammiferi eslimi si trovarono sorta di lesine (poin?ons)
simile a queste.
182 ,v issix,
il sospello dio qiieslc sieno sialo appunlalo col mezzo di un simile
framuienlo di poiiiico ; la qual supposiziono non è improbabile, poi-
ché lai sostanza intacca facilmenic l'osso.
Tra le coso elio scriiano la traccia del lavoro umano, citerò pure
un omero di pecora in cui un ca[)o articolare è stalo ridotto a super-
ficie piana dalla confricazione.
N(;lla seconda visita alla i^'otia, elio feci il 14 agosto di quest'anno,
efficaceni(!nle coadiuxato dal dottor Raniorino, mi fu [)ossil)ile di ra-
dunare ben HO pezzi di st()\iij;lic che spella\ano a vasellami di forme
e dimensioni svariatissiuie. Furon raccolti nella terra annerila dagli
avanzi carboniosi, porlo più verso gli 80 cent, di profondità e al dissollo.
I rollami che ho esaminali son falli quasi tulli con una terra ros-
siccia j)iù o meno grossolana, ciie acclude talvolta sassolini od altri
corpi estranci, ed è siala ineguabiienle cotta; salvo poche eccezioni,
essi hanno subito visibilmenle prolungala ed i)itensa azione del fuoco,
per modochè i fondi dei ^asi ed i pezzi jirossimi a questi sono an-
nerili ed abbruciati per cffetlo del calore.
Per terminare la rassegna degli oggetti trovati nella grotta debbo
pur citare certe masse sferoidali di argilla nerastra e pesante , sca-
vala a mediocre profondità nel terriccio, la natura delle quali mi è
ancora ignota. Tali masse variano dal volume di un pugno a quello
di una noce, e sono nell'interno piene di piccoli vacui ovoidali con-
tenenti sostanze terrose, i quali mi parrebbero impronte di ghiande
0 d'altri frulli simiglianli. Ma ciò è assai dubbioso pei'cliè quelle ca-
vità noi» contengono i resti carboniosi che rimangono sempre dopo
la d(?composizi()ne dei vegetali.
Ora [)orrò fine al mio la\oro, già soverchiamente lungo, riassu-
mendo brevemenle i rillessi suggeritimi dalle surriferite osservazioni.
Prima di lutto, come già dissi, è incontrastabile che la caverna di
Finale fosse abitata in tempi ir.olio lontani da noi — La presenza del
terriccio, pieno di avanzi organici, che assume perfino 1 metro e 20
di spessezza, è prova manifesta di un lungo soggiorno dell' uomo (1).
(1) A j! l'Oli li ITO qnnslo ìmIcitìiiiciiU) liiuiim furs,'^ ediilrihuilo lo acquo ohe flnranlc le
difolle piopgio si prooipiiano dalla Caiirazoppn. — So ciò fosse avvennio, l'azione delle
acque sarebbe siala mollo limilala , puicliò non v'Iia nella caverna un sol sasso arro-
tondalo, ed il terr!"'';'! nou tioria Iraccie di sco.nvol?imento.
CAVI'RNA OSSIFERA DI FINALE 185
Dalla capacllà dei vasellami , nonché dalla quantilà degli avanzi
fossili, si può argoinonlaro clic non un solo individuo, ma parecchi,
hanno vissuto n"clla grolla, la (piale per la sua vastità poteva conlc-
nerne moltissimi, l'^si erano poi assai lozzi, come ce lo attestano gli
utensili d' osso del pari che le stoviglie suindicate ; inoltre vivevano
prevalentemente di caccia, e certamente eran forniti di potenti armi
alte a ghermire le grosse prede di cui rimanevan i resti nella caverna.
Higuardo all'epoca in cui esisteva quella tribù o quella famiglia che
ha fatto dimora nella grotta, è difficilissimo determinarla anche ap-
prossimativamente, tanto più che mancano colà gli stromenli di selce
e di metallo sui (piali son fondale le grandi divisioni cronologiche
della storia paleontologica dell'uomo. — Nondimeno credo di non es-
ser lontano dal vero nell' affermare che questa epoca sebbene ante-
riore ad ogni documento della storia ligure , è geologicamente re-
centissima.
Dall'insieme dei fatti osservati e segnatamente dalla freschezza delle
ossa raccolte (che appartengono quasi tutte a specie ancora viventi)
risulla chiaramente che tali fossili , sono posteriori a quelli trovali
nella breccia di Finalmarina (1), a quelli delle grotte di Aurignac e
di Lourdes, e forse sono contemporanei ai resti raccolti nelle caverne
di Mentono.
L'età loro corrisponde verosimilmente all'ultimo periodo delle abi-
tazioni lacustri della Svizzera e della Lombardia, cioè al principiare
dell'epoca del bronzo.
• Genova, agosto 1864.
(1) II dottor Ramorino mi comunicò, i giorni scorsi, alcuni pezzi di una breccia
ossifera raccolti presso Finalmarina degli operai della ferrovia ligure, e donali dal
sacerdote Sboldoni al R. Museo di Genova. Essa breccia è costituita di sassolini ,
cioUoli , ossa spezzate , denti , conchiglie , echinodermi ed altri oggetti tenacemente
aggregali da un cemento assai duro, calcare e ferruginoso. Fra i denti il dottor Ramo-
rino ne riconobbe parecchi di orso ed uno di un pesce squaloide. Io stesso vi osservai
una Helix ben conservala, appartenente al gruppo della II. lattea, ma più grande e
più conoidea (è forse 1'// vermicttlaria di Bonetli). Questa breccia i- certo la stessa cha
il sig. Pareto ha incontrata alla Capra Zoppa e che egli considera come analoga a
quella di Nizza. {Descrizione di Gcnuva e del Genovesalo, voi 1, pag. 41.)
RIASSUNTO DEL CATALOGO
OEGL! ANIMALI VERTEBRATI DELLE PROVINCIE CAUCASICHE
E DELLA PERSIA OCCIDENTALE
COMllNICAZIONE DEL SOCIO PROFESSORE
F. DE FILIPPI
( Seduta del 5 settembre 1864 )
Sono comprese le specie raccolte o vedute dalla missione italiana
nel suo viaggio in Persia nell'estale del 1862: quelli posteriormente
aggiunti dal marchese Doria, rimasto più a lungo nella Persia, ed
una collezione di pesci di Erzerum, spedita al Museo di Torino dal
sig. Bosio console di S. M. in Trobisonda.
Sono escluse le specie mentovate da altri autori come proprie de'
.medesimi paesi , ma che il prof. De Filippi non ebl)e occasione di
vedere.
La maggior parte delle specie nuove qui contemplate sono state
descritte neìl'Archmo di zoologia^ ecc. voi. II.
IWBailiniireri. Specie osservate, 27. Fra queste, 3 sono nuove spe-
cie. .Mancanti all' Europa , o solo accidentali all' estremo lembo
orientale, 1/^.
Uccelli. Specie osservale, tutte da ritenersi come nidificanti nelle
suddette regioni, tH4. — Fra (jueste specie nuove, ft.
F. DE FILIPPI, DIfiLI /.MJIALl VI.UTKDIUTI IXC. 18K
Lu quali si ridurranno forse a 3, percliè il prof. De Filippi dubita
che la sua Olocovis larvata, sia l'abilo di nozze, finora sconosciulo,
dell' Otocoris peuicillala.
Specie nianeaiili all'Kuropa, 21.
ReUili. S[)ec'ie osservale e raccolte, hO. Fra quesle specie nuove,
7: cioè 3 saurj, e 't ofidj.
Specie mancanti all'Europa o toccanli appena gli estremi confini
orientali, 20.
Alle specie descritte già dal prof. De Filippi come nuove devonsi
far le seguenti osservazioni:
L'Euprepis cffinls rientrerà probabilmente nell'E. septemtceniatus.
Si deve aggiungere una nuova specie di Agama, Acjaìiia {Ere-
mioplanìs , Filz.) Lessonce D. Til. affine alla mutabilis, ma assai
bene distinta per le squame dorsali tutte distintamente carenate. Le
tre nuove specie di Ofidj sono state determinate dal prof. Jan.
Spalerosojyfiis (n. gen.) Jan. Aspetto fra i Periops ed i Boidi. Testa
superiormente ricoperta da 20 a 25 piccoli scudetti irregolari che
stanno al posto degli internasali e dei prefrontali. Occhio circon-
dalo da 10 a 13 scudetti. — Frenali e temporali sostituite da pic-
cole e numerose squame. Denti della mascella superiore lisci, e
tutti uguali in grandezza.
Spai, microlcpis. Jan. Raccolta nel Larislan dal marchese Doria. —
Un esemplare di questa specie (forse di Schiraz) esisteva nel
iMuseo di Milano.
Zainenis rliodorachis. Jan. Z. flunilentus var. di Gimlher. E una buo-
na specie: si distingue pei colori, e per le serie delle squame in
numero di 19, non di 21.
Psammophis Dorice. Jan. Affine al Ps. monilirjer , ma si dislingue
da tutte le specie congeneri per la singoiar struttura del nasale
che consta di tre scudetti, e per altri caratteri.
Anjibj. Specie 5, comuni all'Europa.
Pesci. Specie 38; fra queste, ti sono nuove. Mancanti all'Euro-
pa, 28.
Alle specie nuove già descritte si devono aggiunger le seguenti :
CapoBta sevangi. De F. Del lago Goktscha.
186 F. DE FILlPPr, DF.GI.I ANIMALI VERTEBRATI, ECC.
Corpo ossa i grosso , arrotondato , più che nelle altre specie del
genere
Sqiiani. Ì54 ^ D. 5-9 A. 2-3.
Terzo saggio della dorsale gracile, liscio, con appena un debo-
lissimo indizio di seglieltalura al suo lato posteriore.
Barbus cyri. De F. (Barbus Incerta, archivio di zoolo(iia,ec. voi. cit.)
Del Kur presso Tiflis. Intermedio fra il B. lacerla , ed il B. scin-
ciis Heck. Dal primo si distingue per 1' occhio assai più piccolo ,
labbro meno carnoso, 3° raggio dorsale molto più grosso per due
terzi delia sua lunghezza, e coll'apice molle. Dal secondo si dislin-
gue per le squame più piccole.
Squam. 66 ^1^ D. 2-8 A. 2-15.
Squalius lurcicìis. De F. Dell'Arasse (Erzeruui).
Affine allo Sq. ccuedanus. Diametro oculare misurante cinque
volte la hmgczza del capo: (juesto subeguale all'altezza del corpo.
Fronte piana, larga, colla distanza da un occhio all'altro misurata
da 1 -^ dianieiro oculare; !.• raggio dorsale corrispondente alla
16" squama della linea laterale.
Squam. 'H ^ D. 2-8 A. 2-9.
^(burnus Dorke. De F. Di Schiraz.
Rassomigliante nW Jlb. iblis Ilek, ma distinto per squame assai più
grandi.
Squam, 53 -^ D. 5-7 A. 3-9.
Dal complesso risulta che la fauna della Persia occidentale è priva
di un carattere locale proprio. Le specie europee prevalgono. Meglio
sareb!)e dire che prevalgono le specie dell'Asia oc<;idenlale al nord
dell'Klburs: che il carattere dominante della fauna persiana, è un ca-
rattere luranico. E singolare poi l'osservare che le specie le quali
rompono la purezza di questo carattere, hanno diversa provenienza:
qjielle di mammiferi o di uccelli, sono di preferenza specie delle re-
gioni più orientali di Asia; quelle di rettili, sono di deciso carattere afri-
cano; quelle di pesci, ritraggono della fauna ittiologica della Siria,
SOPRA TRE INSETTI BIALATI
CHE RODOINO IL CULMO DEI CLUEAL
^ 0 T A
DEL SOCIO PROF. C. UONDAM
(Seduta del 5 settembre 1864)
Le ire specie di inselli Ditleri dì cui si fa parola in questa Nota ,
furono da me conosciute conie dannose ai cereali in erba fino dal
1842, e nell'anno seguente pubblicai una Memoria sulle falle osser-
vazioni, negli Annali di scienze naturali di Bologna.
Pocliissiuù però e naluralisli ed agronomi ebbero notizia di quel
mio scrino, e nessuno, per quanto so, ha ripelule quelle mie osser-
vazioni , per cui lio credulo conv(uiisse di pubblicare di nuovo un
qualche cenno su quei nocivi animaletti , anche per rispondere a
non poche domande che mi furono falle per aver notizie di una delle
tre specie che ha mollo danneggiate le semine di frumento nello scorso
autunno in diverse provincie d' Italia.
Farò slampare fra breve, per gli agronomi, una Memoria su tale
argomento in qualche periodico che traili di agronomia (1), e pei
naluralisli varrà la breve iXola seguente, ove alla sinonimia generica
e specifica dei tre Dilleri aggiungo la descrizione di quella che si è
moltiplicala eccessivamente nei frumenli delle seminagioni autun-
(J) E già pubblicata noi N. 7 ilei Giornnk di agricoltura industria e commercio che
si slampa a Bologna.
188 e. RONDAMI,
nali dallo scorso 1863 , oltre ad una nota illustrativa sopra un' altra
delle tre specie die viene c.liiamala con nome diverso da diversi
enlomolo"i.
Parma, 20 maggio 1864.
Gen. CllOUTHOPIllLA Macq. Rndn. — Anlliomya Mijn. H^alk.
etc. — Antliomjza Zett. — iMusca Lin. eie.
Species SfiPiA 3Ign. Macq. Zatt. Wall:. Rndn. etc.
Vide Descrjpl. in opcr. i^Jeigenii et Zalterstedlii , et observat. iiieas
in diariis. Nuovi annali delle scienze naturali di Boloijrna 1843.
Ejus larva in culmo herbaceo segetum vivit solitaria , quem obrodit
intra cavuiu abdita.
Gcn. UROPHOUA Des^v. Macq. Rndn. — Tepliritis Fall. Zett. —
Tripela iMeijn. Lcew. etc. — Musca Lin. Rossi.
Species Sigiata Mgn. Macq. fValk. Rndn. — Cerasi Rossi Zett.
Loew. Scliin.
Vide Descript, in oper. Meigenii et Macquarlii , et observat. raeas
in diariis su[). cit.
Ejus larva in culmo segetum lierbacearum vivit solitaria, quem rodit
intra cavum abscondita.
(Nota ) Le osservazioni da me fatte sulle abitudini di questa specie
basterebbero a far rilevare che è incongruo il nome di Cerasi col
SOPRA TRE INSETTI BIALUr 189
quale è chiamata da diversi enloniologi, ma oltre a ciò non si po-
trebbe conservare questo vof'abolo distintivo, perchè il piccolo Dittero
vivente nello sialo di larva nel nocciolo delle cigliegie e forse di
altri fruiti, che fu osservalo per la prima volla dal Redi , dalla dia-
gnosi che ne dà queslo disiiiiio naUiralista, risulla di>erso da quello
che rode i cereali in erba.
Il Linneo die cila le osservazioni del Redi, nell' accennare ad al-
cuni caratteri dell'insetto lascia intendere che ha avuto soli' occhio
ora l'una ora l'allra specie e forse le ha confuse insieme, come pare
che facesse anche il Reomur.
Il Fabricius ed il Rossi ritennero che la 3Iusca cerasi del Linneo
fosse quella specie che venne in seguilo dìsiinla col nome di signala
da! Meigen , il quale riferisce al Oillero linneano allra specie assai
diversa e che appartiene a genere dislinlo : e quesla opinione del-
l'enlomologo tedesco venne adottata dal iMacquart, dal De Roser, dal
Walker e da altri.
Lo Zellerstedt separò anch'esso le due specie, ma ap[)arlenendo a
due generi diversi conservò ad entrambe lo slesso nome di Cerasi ,
ma crede, dietro altrui asserzione, che la Tripeta sicjnata del iMeigen
sia quel Dittero che rode nel periodo di larva i noccioli delle cerase,
e dubita che quesla cosa si avveri anche nell'altro insetto per la ra-
gione che fu raccolta talora in paesi dove quei frulli non sono: ma
anche ammesso che queslo viva in regioni in cui non vegela il Pru-
nus Avium, sarà più facile di ammellere, dopo le mie osservazioni ,
che la larva dell' Orlalide cerasivoro possa trovare suo nutrimento in
altre drupe di piante diverse , anziché ritenere il Tefritide segnato
allo sialo di larva poter vivere indifferentemente del nocciolo di un
frullo, e del gambo erbaceo di una graminea.
Dalle quali considerazioni risulla a mio credere che si debba man-
tenere per quesla specie la nomenclatura proposta dal .Meigen.
Gen. CECIDO.MYA Latr. Mgn. eie. — Phytomyza Rndn. Annali
di Bologna IS'iS. — Tipula Lin. eie.
Species Frumeistaria Mihi [nunc). — Cerealis Bndn. 1843.
190 e. UO.NDANI, SOPRA TUn INSETTI lìlALATI
Imago. Utriusque sexus color nigricans , alis fuscis radice pallide
subrufescente.
interinai nioniliformes, flagelli arliculis circiter vigiliti, breviler ver-
licillato-i)ilosis. — Pedes fiisco-pallescenlcs. — Ilalleres capilulo
nigricante, stipite fiisco-pallido. — Palpi triarticulnti. — Ala-
rum vena prima niarginalis proxima sed distincta el iisque ad
medium ala^ circiler producla: seciinda subrecla ad apicem alae
terniinans: margo prcesertim poslicus, pilis exilibus et crebris
fimbriatus.
Maris fl»?en»oe fere ut corpus longaj , fl;igelli arliculis subglobulosis ,
peliolo non longo sed distinclo sejunclis : yJbdonien apice orga-
nis copulatoriis validiusculis et eieclis munito.
Foeminao antennoe corpore breviores, arliculis flagelli breviler sed ma-
nifeste ovalis, et sessilibus, seu non distincte peliolalis. — .4b-
domen apice acuminato, appendicibus nullis prseler oviductum
manifestis.
Exemplaria juvenilia utriusque sexus, sed niagis fceminre , abdominis
latera, suluras segmenlorum , et venlrem niagis vel uiinus late
et distincte rubeseentia proebent.
Larva in culmo tritici lierbaitei vivit gregalim inter folioruin basim
guainantem et caiilem, (pieni rodit supra nodos ullimos radicales,
et ibi in pupam mutalur, el frequenlius hibernat. I^rogenies qua3
lirimo vpr(» orìliir nnvam «nlìnlpn» ojo-nil Irilip/i ininns infpstjtm
CASO DI MALATTIA DI PETTO
€0i\ ESPILSIOAE DI LARVE D' INSETTI
NOTA
DEL PROF. C. RONDANI
(Seduta del 5 settembre 1864)
Sulla fine della primavera di quest'anno, il sig. capitano doli. Ca-
millo Catelli, medico nel 15.° reggimento di fanteria stanzialo a Ri-
mini, mi faceva consegnare un boccettino contenente alcuni vermelti
immersi nell'alcool, sui quali desiderava avere qualche notizia; cer-
cava cioè di conoscere a quale classe di animali si dovevano riferire,
e quelle cognizioni che la storia naturale possedeva sulle loro abitu-
dini, per poter spiegare un fatto singolare, di cui come medico era
stato testimonio.
il fatto era accennato brevemente in un viglielto che involgeva il
boccettino, con queste parole.
« Vermi emessi per espettorazione da un bersagliere che trovavasi
all'estremo di vita per inoltrata malattia di petto, e che dopo tale
espulsione si è ristabilito in breve tempo e per maniera da poter
continuare il suo servizio nell'arma stessa. »
lo promisi di studiare la cosa e di dargli coramunicazione del ri-
sultamenlo delle mie indagini, e credo di soddisfare adesso all'ob-
bligo assunto, col pubblicare questa breve relazione su tale argomento.
192 e. nONDANI,
Alle prime osservazioni mi fu facile di riconoscere in quei piccoli
animaletti dcgl' individui di una specie d' insetto nel primo periodo
vermiforme di loro vita, cioè nello stato di larva, e per poter stabi-
lire a quale dej^li ordini entomologici apparteneva la specie da cui
erano provenuti, ne studiai l'organizzazione notando i loro caratteri
princi|>ali, che sono i segnenli :
Lunghezza varia da 3 a S millimetri. — Apodi, cioè mancanti di vere
gambe. — Corpo allungalo, composto di 12 a 15 anelli distinti. —
Forma quasi cilindrica, un poco acuminata ad una estremità, ed al-
quanto smussata dalla parte opposta. — il capo non ha forma stabile,
è retrattile, e si distingue per la presenza di due uncini neri rivolti
all' ingiù, che taloia sono ritirali nell'intorno.
Il colore è biancastro, talora un po' oscuro o rossiccio, special-
mente all'orlo degli anelli; all'estremità dove trovasi il capo si os-
serva una macchia bruna piìi o meno oscura e più o meno estesa ,
secondocliè gli uncini neri dalla bocca sono più o meno internati.
Dal complesso di questi caratteri si può stabilire con sicurezza
che l'insetto che tliede origine a quelle larve appartiene all'ordine
dei ditteri (diptera) cioè di quegli Esapodi, che dopo l'ultima me-
tamorfosi sono forniti di due ali , e di una (romba o proboscide per
succhiare alimenti liquidi; anzi risulta di più, che tale insetto deve
essere incluso nella sezione di quest'ordine chiamata dai naturalisti
muscidcp, , che coinprcMide quelle specie che sono più o meno ana-
loghe alla mosca comune.
Per determinare poi il genere dell' insetto dittero di cui ci occu-
piamo , conìinciai ad escludere lutti quelli che {)rovengono da larve
erbivore, frugivore, lignicole, acqualiche, terrestri, ec. , per pren-
dere ad esame solamente quelli che nel primo periodo di loro vita
si nutrono di diverse sostanze animali, e facendo in seguito altre
esclusioni , per argomenti che qui sarebbe cosa troppo lunga enu-
merare , restavano soltanto tre razze o generi di imi se idee ^ in cui si
potesse credere inclusa la specie di cui si tratta, cioè:
Le sarcofaghe. — l.,e lucilie. — Le piotile.
Ma anche fra questi tre gruppi generici di entomi , dei quali le
larve hanno eguali abitudini , per me che ho avuto occasione di os-
CASO DI MALATTIA DI PETTO ECC. 193
servare più volte le forme di varie specie di ciascun gruppo nel primo
stadio della vita, era facile di constatare che le piccole larve da noi
descritte , non potevano confondersi con quelle delle sarcofaghe e
delle lucilie , perchè sono conformate a cono , cioè acuminale da
una estremità dove è il capo, ed assai allargate e troncate posterior-
mente, e che perciò l'insello da noi sludiafo dovrà appartenere al
genere piophila degli entomologi , restando soltanto da determinare
la specie.
Fra le larve delle diverse piotile furono descritte con accuratezza
quelle soltanto della specie più comune che vive anche nelle nostre
abitazioni, nel cacio ed in altri prodotti e sostanze animali, ed i ca-
ratteri di queste combinando con quelli qui eniuneiali delle nostre ,
si poteva già asserire che trattasi di una sola specie; ma per assicu-
rarmi sempre più di tale identità , mi interessava di conoscere , se
come le larve che vivono nel cacio, anche quelle espulse dall'infermo
avevano la facoltà di saltare: domandai perciò al sig. dolt. Catelli se
quegli animalelli quando sortivano erano ancora vivi, ed essendo tali
se presentavano nessuna particolarità degna di essere notata, e ne
ottenni la risposta, che non solo erano vivi, ma vivacissimi, e che
alcuni non potevano essere presi perchè saltando fuggivano.
Da tale notizia ne viene la persuasione che la specie di insetto da
cui furono generate le piccole larve oggetto dei nostri studii, è quel
notissimo moscherino che depone le sue uova frequentemente nel
cacio, cioè la musca putris o casei di Linneo, ossia la
Piophila Casei
dei moderni entomolo"i.
Resta adesso a conoscere in qual modo potevano trovarsi quelle
larve negli organi respiratori! di un uomo infermo, e quale relazione
avesse la loro presenza colla malattia degli organi stessi.
Non è cosa nuova che femine di mosche carnarie attratte dall'o-
dore di materie purulenti di alcune parti ammalale di animali su-
periori , siano accorse a depositare in esse le uova , etl ivi si siano
sviluppale ed abbiano vissuto le loro larve.
Fra i diversi fatti citerò soltanto quello non antico dei soldati Iran-
13
194 e. nO.NOANI,
cesi feriti nell'assallo di Algeri, i quali dopo la prima medicazione
essendo trasportali a Marsiglia, nello sfasciare le ferite se ne trova-
rono molle invase da vermi, del che i medici furono molto allarmali,
e non cessò la loro apprensione se non dopo l'esame fattone da na-
turalisti parigini, che dichiararono non esservi nulla di grave nella
presenza di quegli animaletti , non essendo altro che larve di una
spe(!Ìe di mosca sarcofaga , naie da uova deposte sulle fasciature dei
feriti durante il loro tragitlo.
Il caso nostro ha molta analogìa con quello qui accennalo, perchè
in vece della sanie prodottasi nelle Cerile abbiamo la materia segre-
gala degli organi della respirazione in islato di flogosi , e la piotila
trovando in essa un adalto nutrimento per la sua progenie, avrà cer-
cato modo per potervi deporre le sue uova.
Il che non sarà stato di difficile esecuzione , perchè nella condi-
zione in cui era ridotto l'infermo, se alcuna volta si trovò colla bocca
semi-aperta, per essa il piccolo dittero sarà penetralo nelle fauci a
collocarvi la sua prole, lasciando la cura alle larve nascenti di pren-
der stanza ove trovavano più opportuno alimento e più commoda
stazione.
Dove poi si stabilissero realmente i piccoli inselli fra le diverse
parti degli organi respiralorii dell'infermo, se abbiano polulo pene-
trare per r epigloltide nella laringe e discendere nella trachea, ne
lascierò la decisione agli anatomici e dirò soltanto, come naturalista,
che non parmi mollo difficile un tale passaggio perchè le larvette
appena sbucciate sono di una esilila grande, e può diventare mas-
sima restringendosi per farsi strada fra minime aperture.
Qualunque poi sia siala la posizione che hanno occupata , non
poteva esservi per loro alcun pericolo di soffocamento od altro grave
danno, perchè anche in altre sostanze dove si trovano vivenli , si
veggono immerse di continuo nella putredine dalla quale non sor-
tono che al momento di trasformarsi in crisalide o pupa.
Importa anche di notare che tutte le larve da me esaminale che
erano incluse nel boccetlino, per la loro brevità e piccolezza mo-
stravano di non essere molto adulte, dalla quale osservazione si può
argomentare che la loro sortita non fosse volontaria; ed è dimostralo
CASO DI MALATTIA DI PETTO ECC. 1 9 f»
che la pioHla madre aveva da poco tempo deposte le uova da cui
quelle larve erano uscite.
Dalle cose fin (|ui iliscorse pare evidente, che quegli insetti non
abbiano avula alcuna influenza sullo sviluppo della morbosa affezione,
ma in vece che questa abbia preceduto la loro comparsa , non po-
tendo questa avverarsi se non quando vi era secrezione di malerie
mucose purulenti o (juasi tali , che polessero invitare le piofile a de-
positarvi le uova: si può soltanto sospettare che la loro presenza, a
malattia in corso, abbia contribuito a prolungarla, e fors' anche ad
esacerbarla.
Diranno poi i medici, se possa spiegarsi la sùbita guarigione dopo
che quegli ospiti parassiti furono espulsi , ammettendo che il male
fosse per essi mantenuto in uno slato di gravità a cui non sarebbe
giunto , o che sarebbe cessato prima , senza il concorso della loro
malefica azione.
Parma, 20 giugno 4 864.
RISULTATO DI ALlCVAMENTi DI BACI»
PER AVERNE SEMENTE SANA
NOTA
DEL SOCIO
CRISTOFORO BELLOTTI
(Seduta del 5 settembre 18G4)
L'esito forlunato oltenuto Io scorso anno mediante l' allevamento
di bachi a foglie tenere in stagione normale, esilo che si riferiva
non solo al prodotto di bozzoli ma alla sanissima semente che potei
in seguito ritrarne, mi persuasero ad eccitare i bachicultori, me-
diante la pubblicazione di un opuscolo in proposito (l), a rinnovare
in quest'anno l'esperimento che era a me cosi bene riuscito. Dal
canto mio era quindi assai naturale che dovessi ripetere il detto
esperimento sopra più am[)ia scala per verificare se il primo felice
risultato ottenuto fosse opera del caso o si dovesse veramente attri-
buire al metodo impiegato nell'allevamento de' bachi.
E imianzi tutto a meglio convincere coloro che poco ancora si affi-
dano ai giudizii del microscopio sulla sanità delle uova de' bachi, mi
era necessario di provare coll'allevamento se la semente da me come
sopra ottenuta fosse veramente cosi sana come l'osservazione micro-
li) Metodo facile per ollcnere semente sana di buchi da seta nel proprio paese. (AUi
della Socielà iialiaiia di scienze naturali. Voi. V.)
e. BELLOTTl, RISULTATO DI ALLEVAMENTI DI BACHI 197
scopica me lo faceva riloncre. A lale oggetto non esitai a distribuire
a ciascuno de' miei coloni, presso Varese, una eguale porzione di se-
mente da me confezionata e di altra di identica razza avuta di Dal-
mazia e contenente non più del due al tre per cento di uova infette;
in tutto venti oncie (gr. B'ift),
Le due partite vennero dai coloni educate contemporaneamente
col metodo normale, negli stessi locali, in condizioni affatto identi-
che. Il risultalo fu soddisfacente per entrambe; i bachi però prove-
nienti dalla semente nostrale furono sempre più belli ed eguali, più
lesti nelle mule, salirono il bosco due o tre giorni prima degli al-
tri, e in fin dei conti diedero più abbondante raccolto; dalle dieci
oncie di quella semente, divise in cinque diverse partite, si ricava-
rono Kil 4 65,55 di bellissimi bozzoli, mentre le 10 oncie di Dal-
mazia egualmente suddivise diedero solo Kil. 559,10, circa un quinto
di meno, di bozzoli egualmente belli. 11 prodotto massimo della se-
mente nostrale fu di sessanta chilogrammi per un'oncia; e il massimo
della semente dalmata fu di quarantacinque chilogrammi.
Non credo però che questo vantaggio della semente nostrale sulla
dalmata sia da attribuirsi al maggior grado di sanità della prima in
confronto della seconda, giacché se nella prima non aveva potuto
scorgere traccia alcuna di infezione, nella seconda, come già dissi,
questa infezione non sorpassava il tre per cento ; piuttosto voglio
ripetere il miglior risultato della semente nostrale dal medesimo
fatto di essere già stala questa allevata antecedentemente presso Va-
rese stesso , e quindi in certo modo più acclimatizzata e appropriata
alle condizioni di allevamento cui venne assoggettata fra noi. A pari
grado di sanità e ad eguale trattamento credo che le sementi confe-
zionate nel nostro paese daranno sempre più abbondante prodotto
che non quelle di prima introduzione dall'estero; e ciò si è pure
verilicato in molli casi colle sementi giapponesi di prima o seconda
riproduzione, mentre abbiamo avuto, massime in quest'anno, nume-
rosi esempi di falliti allevamenti di partite d' uova sanissime impor-
tale da più 0 meno lontani paesi e della cui mala riuscita credo si
possa in parte accagionare il cangiamento di clima e di metodo di
allevamento cui vennero tali sementi assoggettale.
198 e. UKI.LOTTI,
Passando ora allo scopo più importante prefissomi, quello cioè di
ottenere semente sana pel prossimo anno mediante la nutrizione dei
bachi con tenere foglie, non mi accontentai di ripetere soltanto a
Varese la prova riescita lo scorso anno, ma volli estenderla a due
altre località Busto-Garolfo e Furato, destinando per Varese gr. 21
della semente nostrale divisa in cinque partite coloniche e per Busto
con Furalo gr. 16ft della stessa semente, più gr. 13 di semente giap-
ponese a bozzoli bianchi prodotta in Prussia ed egualmente sana; in
tutto per queste due località gr. 177 divise sopra B2 partite coloni-
che. Dal 28 al 30 aprile nascevano a Busto i bachi giapponesi: dal
2 al B maggio vi nascevano quelli della semente nostrale e dal 10
al 12 nascevano a Varese quelli della slessa semente nostrale desti-
nata per della località.
L'andamento durante l'educazione apparve regolare in tutte le sin-
gole partitelle che si potevano calcolare approssimativamente di tre
a quattro grammi d'uova per ciascuna. Tutti i coloni vennero avver-
tili del modo col quale dovevano trattare quei pochi bachi onde
conservarli sani e alti a riprodurre una nuova generazione egual-
mente sana.
Ma se tutti ebbero orecchie per intendere, non ebbero però egual-
mente il buon volere di adempiere alle prescrizioni impartite. Per
molivi speciali io doveva far soggiorno a Varese; rare gite poteva
fare a Busto e Furato e sempre mi accorsi che ivi nessun caso si
faceva di quanto io aveva più volle raccomandalo circa al modo di
tenere i pochi bachi destinati per semente e ciò per le inveterate
abitudini e pregiudizii di quei contadini che non si persuadevano che
era principalmente il loro vantaggio che mi consigliava le pratiche
che da loro si richiedevano. Prevedeva che una tale caparbietà a-
vrebbe mandalo a vuoto l'esperimento propostomi e le mie previsioni
non stettero mollo ad avverarsi. A Varese invece ebbi ancora a chia-
marmi soddisfallo del buon volere de' miei coloni che, tranne qual-
che eccezione, non mancavano di prestarsi a tutte quelle cure da
me credute necessarie.
Ecco ora il risultalo ottenuto nelle diverse località: i ÌGitr grammi
di semente nostrale coltivati a Busto e Furato diedero complessiva-
alSt'LTATO DI Al.LEVAMi:iNTI DI BACHI 19^
mente Kil. 221,69 di bozzoli, in ragione quindi di Kil. 36,80 per
un'oncia dì gr. 27,25; e i tredici grammi di semente giapponese col-
tivati a Busto in quattro distinte particelle diedero Kil. 16 di bozzoli,
in ragione di Kil. 55,51 per un'oncia; mentre i grammi ventuno di
semente nostrale coltivati a Varese diedero il complessivo raccollo
di Kil. 86, in ragione quindi di Kil. 72,B7 per un'oncia come sopra.
A tale rilevante differenza nel prodotto doveva corrispondere anche
il grado di sanità delle diverse partile che volli nuUadimeno desti-
nare tutte egualmente a semente perchè non vi fosse dubbio sulla
riescila dell'esperimento. Le singole partitelle di bozzoli vennero
tenute separate, lasciandone molte agli stessi contadini cui apparte-
nevano perchè ne curassero la nascita delle farfalle e la deposizione
delle uova, e ritirando le altre in casa padronale allo stesso scopo.
Le tele su cui doveva essere deposta la detta semente vennero con-
traddistinte con un numero corrispondente a ciascuna partita.
Coi primi di luglio era tutto finito a Busto e Furato parimenti che
a Varese e solo mi rimaneva di assoggettare all' esame microscopico
le singole partite di semente ottenuta per constatarne il grado di
sanità. Levato accuratamente un saggio per ogni tela e lavalo cia-
scuno di essi perchè fosse scevro da traccie esterne di infezione,
passai all' esame che mi diede un risultato ben poco soddisfacente.
Delle K2 partitelle di semente confezionata a Busto e Furalo una
sola si mostrò abbastanza sana (S'^/o di infezione) e questa prove-
niente da semente giapponese; le altre tre partitelle di semente pure
giapponese e tutte quelle di semente nostrale risultarono infette del
13 per cento e più, quindi nessuna coltivabile con probabilità di
buona riuscita. A Varese sopra cinque piccole partite una sola risultò
infetta del 18 per cento; due altre affatto sane e due con un grado
di infezione che non oltrepassa il 2 o il 5 per cento. Devo notare
che la partita che diede a Varese semente infetta in grado maggiore
era stata allevala da un colono che ebbi spesso a rimproverare per-
chè meno degli altri si atteneva alle istruzioni impartite sia da me
che dal fatlore per mio incarico; ed anche qui la negligenza portò i
suoi cattivi frutti.
Quale conseguenza potrà dedursi ilal fin qui dello? lo mi credo
200 e. BELLOTTI ,
autorizzato ad insistere siili' applicazione del metodo da me pro-
posto onde ottenere semente sana come il solo che abbia finora ot-
tenuto soddisfacente risultato quando, ben inteso, venga accom-
pagnalo da tutte quelle altre pratiche tendenti a porre il baco
nelle condizioni di vita più a lui confacenli, A tale inlento sarà in-
nanzi tutto necessario di limitare sempre a pochi grammi, non più
di tre 0 quattro per ciascun colono o famiglia di coloni, la semente
destinata alla riproduzione, perchè i bachi nascituri possano essere
sempre assistiti da tutte quelle cure che si riferiscono principalmente
alla pulizia somma, all'ampio spazio loro concesso, alla frequenza dei
pasti, alla ventilazione ben inlesa dei locali, condizioni tutte indis-
pensabili j)erchè il prezioso insetto cresca robusto e capace di reagire
contro le malefiche influenze esterne. L' impiego poi delle tenere
foglie sarà il primo, quantunque non il solo antidoto contro la domi-
nante malattia, qualunque sia la causa che rende questo cibo più
favorevole alla salute del baco; onde ottenere più facilmente che i
contadini somministrino ai bachi i teneri germogli ad esclusione di
altre foglie più mature, sarà bene anticipare il più possibilmente
siffatti allevamenti per semente, anche allo scopo di non moltiplicare
il lavoro ai contadini stessi quando l'allevamento in grande de' bachi
non permetterebbe lóro l'osservanza delle più minute cautele.
E necessario che dopo la seconda mula venga cambiato ogni giorno
il letto ai bachi destinali a riproduzione; le foglie tenere contenendo
maggior quantità di succili vegelali, se si lasciano lungo tempo sui
graticci, vi si genera la muffa che può essere fatale ai bachi. Dopo
la metà di maggio le foglie tenere dovranno cogliersi dai rami gio-
vani di uno 0 due anni ; gli altri rami cessano di produrne fra noi a
tale epoca per la lentezza colla quale i succhi arrivano alla loro estre-
mità, ritardati nel loro tragitto dalle diverse biforcazioni prodotte
dai tagli annuali. Dopo la terza mula si dovrà somministrare sempre
foglie non tagliale, in poca quantità ma a brevi intervalli. Quanto ai
locali destinali a tale coltivazione dovranno essi venir purgati ogni
anno, mediante profumi di solfo brucialo, dalla mal aria che vi si
annida durante l'inverno, essendo oUima questa pratica anche ad
impedire lo sviluppo del calcino. Durante l'allevamento poi si avrà
lUSULT.VTO DI ALLKVAMENTI DI BACHI ÌOI
cura di manlenervi una costante ventilazione, sia naturale tenendo
aperte le finestre e gli sfogalo] nello giornale e nelle ore in cui la
temperatura non discende al di sotto dei -4- ìW R.", oppure artificiale
mediante il fuoco del camino quando la femporalura esterna obbliga
a moderare il libero accesso all'aria, e piìi ancora quando a cagione
delle pioggie l'aria esterna è pregna di umidità; l'aria umida è uno
dei peggiori nemici dei bachi specialmente durante le mute, favo-
rendo lo sviluppo delle muffe nei letti e la degenerazione in gattine
dei bachi che non riescono a cambiare la pelle. Perciò anche nella
scelta dei locali si dovranno sempre preferire quelli più asciutti
escludendo il pian terreno e questo dicasi pei bachi anche appena
nati. La maggior parte delle pratiche fin qui dette sono utilissime e
direi quasi necessarie anche alla buona riescila dell'allevamento in
grande e all'oblio di esse devesi attribuire il fallito raccolto di tante
partite provenienti da sanissime sementi nell'ora scorsa campagna
bacologica; molte ne vidi in cui i bachi essendosi conservati di aspetto
florido e assai promettente fin dopo la terza muta, morirono quasi
tutti durante la quarta muta o poco dopo senza traccia della dominante
atrofia, e ciò a cagione della soverchia umidità dei letti fomentata dalla
stagione piovosa, dalla foglia somministrata ancor pregna d'acqua,
e dalla mancanza di venulazione naturale o artificiale. I contadini
non solo, ma anche molli proprielarj vanno ripetendo che queste
pratiche furono sempre trascurate quando pure i raccolti di bozzoli
erano normalmente abbondanti e non credono quindi alla attuale ne-
cessità di introdurre modificazioni nel modo di allevamento de' bachi;
ma oltreché tali pratiche non sono nuove, trovandosi la maggior
parte raccomandate in tutti i migliori trattati di bachicultura, egli è
pur necessario ammettere che per l'effetto della dominante maialila
il baco trovasi ora circondato da tali malefici influssi per resistere
ai quali, ha d'uopo di uno straordinario vigore; si aggiunga la cir-
costanza, pure di gran rilievo, che la quasi totale distruzione delle
nostre razze di bachi, ci obbliga ad affidarci a sementi importate da
lontani paesi, da climi affatto differenti dal nostro, per cui si richie-
dono cure speciali affinchè il baco possa sopportare le conseguenze
di tali importanti variazioni.
202 e. DELLOTTI, RISULTATO Di ALLEVAMENTI DI BACli
Tulli gli sforzi (lei bacliicultori devono ora dirigersi al fine pre-
cipuo di conservare le nostre antiche razze di bachi o quelle al-
meno che esportate di qui prima dell' invasione della dominante
malattia si mantennero abbastanza sane finora in più o meno lon-
tani paesi. Le maggiori speranze invece pare si concentrino ora
sulle sementi giapponesi originarie o riprodotte ; ma se queste
hanno il merito di resistere fino a un certo punto all'attuale infe-
zione, devesi osservare che anche questa razza è soggetta a con-
trarre la detta infezione più o meno presto secondo le diverse cir-
costanze in cui viene educata, qualche volta anche il primo anno di
sua introduzione, che i bozzoli che se ne ottengono sono poco ricer-
cati dai filatori e perchè contengono dal 25 al 35 per °/o di doppi
e perchè danno una scarsa rendila in seta, bellissima se proveniente
da bozzoli bianchi, di assai minor pregio se da bozzoli verdi. Molte
poi di tali razze giapponesi sono polivoltine (1), ed anche questa cir-
costanza riesce dannosa, sia perchè i bozzoli cui danno origine sono
assai poveri in scia, sia perchè volendone ritrarre semente per l'anno
seguente diventa necessario il fare due o tre coltivazioni successive,
il che ben di rado può combinarsi convenientemente colle altre esi-
genze agricole. Tutto ponderato temo assai che la troppa fiducia ri-
posta nella semenle di origine giapponese pel venturo anno non
abbia ad affrettare la distruzione completa delle nostre migliori razze,
senza sostituirne alcun' altra durevole e di egual pregio.
Raddoppiamo quindi gli sforzi, le cure, gli studj in argomento di
così vitale importanza; che s'egli è deciso che si debba soccombere
ai misteriosi decreti della Natura, soccomberemo valorosamente com-
batlendo.
(1) Un faUo singolMi-e clie si rimarco in questi giorni fu clic alcune sementi olte-
flute dalla seconfla e'Iiicazione (Ji bachi giapponesi polivoltini, nacquero quasi com-
l)lotamenli' heiiciu' nel termine di cinque o sei giorni sì fossero colorale in [liombino
come le uova destinale a [tassare l'inverno.
SUI RECENTI LAVORI
DELL'ISTITUTO GEOLOGICO DI VIEMA
RELAZIONE DEL CONSIGLIERE
GUGLIELMO HAIDINGER {ì)
(Seduta del 5 settembre 1864)
IMei ìbdl furono concloUe a une le espioia^iuiu geoiugicue gene-
rali nella Monarchia Austriaca ; le esplorazioni in dellaglio si con-
tinuarono nell'anno scorso e nel corrente.
Si assoggettò ad una revisione e ad un più dettaglialo esame
la parte orientale delle Alpi calcaree scltenlrionali collo scopo prin-
cipale di fissare il poslo geologico degli strati carboniferi nell'inter-
no ed al margine settentrionale di esse Alpi. Questi strati , deno-
minati nelle nostre pubblicazioni « strali di Gresten » sembrarono
constare d' un misto di avanzi organici del Trias e del Lias ; dagli
esami però intrapresi dal consigliere montanistico M. V. Lipold e
dal S. Stur, rilevasi non esistervi realmente una tale miscela, ma
al contrario appartenere gli strati carboniferi di quella località a
(1) Questa relazione fu gentilmente inviala dell'illustre gooloso di Vienna alla se-
duta straordinaria della Società, e la Presidenza nell' accoglierla colla più viva ricono-
scenza, decise che venisse per intero publilicata, attesa la sua importanza, come quella
che dimostra l'attività del celebre Istituto che riconosce nel Consigliere Haidinger il
suo fondatore ed uno de' suoi più validi sostegni.
Nota della Presidenza
due diversi |)criodi. 1 più antichi di questi strati , con piante del
Keuper, come Plerophìjllum loncjifolinm^ Esquisetites colamnaris^
Pecopleris Stnllgardensis^ ec., sono sottoposti a schisli con in-
dubbj poIrcfiUti Iriasici , come Posidonomya JVetKjansts Wiss ,
j4mmonites floridus Han. e a questi seguono i cal(;ari coi fossili
degli «strali di Raibl », come Peclen filosiis Hau. , Corbis Mellinrji
Uau.^ Myoplio) in fFlialhjos Bach, etc. Questi strali vengono denomi-
nali dal Lipoid «strati di Lunz « e si limilano alle località interne
più meridionali delle Alpi calcaree, e ci servono d'esempio i filoni
di carbone di Lilicnfeld, Hollenstein, Lunz, Gaming, Ybbsitz ed altri.
Ad un piano superiore appartiene una serie di filoni di carbone
al margine settenlrionale della zona alpina calcarea presso Gresten,
nel Pecligraben, a Grossau, Hinterliok, e cosi via via. Questi strali, per
i quali si può ritenere la denominazione di «strati di Gresten, » ven-
gono divisi dagli slrali di Lunz " per mezzo di rocce della forma-
zione retica;» in essi mancano le suaccennate piante del Keuper,
vi sottentrano i numerosi fossili del Lias , i quali determinano fuor
d'ogni dubbio la loro età.
In forza di questa distinzione si pervenne a levare uno di quei
dubbj , che formò sino al presente un forte ostacolo per riconoscere
a fondo la cosliluzione geologica delle nostre Alpi calcaree setten-
trionali. Nel corso di questo anno si continuano gli sludj su questo
argomento e dietro quelli si potranno poi rettificare le nostre carte
geologiche di quelle località.
Nello scorso anno si incominciarono le esplorazioni geologiche det-
tagliate nell'Ungheria e vi si die principio nella parte più occidentale
de' monti Carpazj da Presburgo sino alla valle del Neutra. Questi la-
vori geologici furono eseguili dai signori Frane, cav. de Hauer , Fr.
Foetterle, E. Wolf, dr. Stache, barone Andrian e C. Paul. Grandi
differenze vi si ritrovarono, confrontando la costituzione geologica di
questo terreno con quella della parie più orientale delle Alpi cal-
caree settentrionali, la quale, come è ben nolo, lernuna nel bacino
di Vienna con una linea di rottura come ex abruplo. I sedimenti che
nei Carpazj trovansi al di sopra delle masse centrali cristalline, con-
stano di quarziti, poi di schisli rossi e di arenarie, con eruzioni di
UECENTI LAVOUI DKLL ISTITUTO GEOLOGICO DI VIENNA 205
melafìro, rocce di cui non risconti-ansi le analoghe nelle Alpi orientali,
ma che possono esser comparale col Rolhliegentd della Boemia e della
Moravia. Nei piccoli Carpazj vi seguono poi immediatamente le rocce
della formazione relica superiore, poi i terreni del Lias e del Giura,
mentre che vi mancano del lutto gli strati del Trias, tanto potenle-
menle sviluppali nelle Alpi che si elevano dirimpetto, e la principale
dolomite (Haujptdolomite).
La prima roccia indubitatamente Iriasica fu trovata dai nostri
geologi nel calcare, su cui elevansi gli avanzi del castello di Reczko
nella valle del Waag. Questa piccola rupe calcarea isolata corri-
sponde pe'suoi fossili e per la composizione della roccia del tutto al
vero calcare conchigliaceo (Muschelkalk, calcare Virglorin) delle Alpi
lombarde o del Vorarlberg ed appartiene perciò ad un terreno di cui
non si rinvenne traccia nò nelle parti più orientali delle Alpi setten-
trionali, né nella catena dei Carpazj settentrionali, ma che fu già
da lungo tempo osservato alle rive del Plalten-See nell' Ungheria.
Oltre i surriferiti lavori meritano menzione ancora i seguenti:
l.°la scoperta fatta dal professore Peters di una numerosa quantità di
foraminiferi nel calcare del Dachstein , e nominatamente nei potenti
banchi, caratterizzati dal gigantesco Megalodon tn'queter Wulf. ,
nella valle di Echern presso Hallslall. Le globigerine, texilaridee
e miliolidee fanno supporre fuor d'ogni dubbio un sedimento di limo
calcareo a grandi profondità del mare; 2." la scoperta di avanzi
vulcanici, di scorie, pietra pomice, ec. parte in pezzi isolati, parte
incrostati nella roccia contigua (gneiss.) nel mezzo della catena
centrale delle alpi, presso Kòfels nell'Oetzlhal , Tirolo , fatta dal
profossore Pichler;3." la scoperta di fossili, probabilmente di forma-
zione silurica . in un calcare crinoideo ferrifero infra il ferro carbo-
nato dell'Erzberg presso Eisenerz nella Stiria, fatta dal professore de
Miller di Leoben. Questi fossili sono brachiopodi, ma troppo diffettuosi
per esser determinati più da vicino. Si vanno ora allontanando gli
ammassi minerali per poter esaminare più a dettaglio il punto ove
furono trovati quei fossili; k.° il D. Stursi occupò nello studiare i depo-
siti del neogeno ei terziarj nell' interno delle Alpi nominatamente nelle
valli del Mur e del Murz: esso giunse a conchiudere esser quivi rap-
206 G. IlAlDINGEn,
presentali solamente i terreni marini e quelli d'acqua ilolcc (strali a
Congeria) del bacino di Vienna, e mancare del tutto il terreno luedio
(gli strali a Cerithium)', finalmente devonsi accennare gli studj in-
trapresi dal cav. Carlo de Hauer sui rapporti della forza calorifica
dei carboni fossili colla eia geologica. 1 carboni fossili distribuiti nei
diversi paesi della Monarchia Austriaca offrono un materiale ricchis-
simo atto a fare i necessarj confronti in questo riguardo , perchè
oltre i carboni dei diversi terreni terziarj e della formazione carbo-
nifera, vi si trovano pure quelli del periodo cretaceo, del Lias e
del Keuper. Dai menzionati esami ne risultò che la forza calorifica
de' nostri carboni cresce coli' età sino al periodo liassico, oltre que-
sti limiti la forza calorifica diminuisce secondo che diminuisce la
quantità di idrogeno.
A questo schizzo di lavori eseguili dai membri dell' Istituto geolo-
gico e dai nostri amici, io devo aggiungere ancora la notizia esser
noi sul punto di pubblicare una carta geologica della Monarchia
Austriaca risultante dalle esplorazioni geologiche generali terminate
colla Dalmazia nel 1862, alla scala di 1,57600 (8000 Klaft. = 1 poli.)
in 9 foglj, con colori a stampa.
Questa carta geologica fu presentata nella seduta dell'I. R. Istitulo
geologico li 19 aprile a. e. dal signor consigliere montanistico Fr.
cav. di Hauer, corredala di concordanti colori, sulla base delle no-
stre carte stradali alla scala di 1,*32000 (6000 Klaft. = I poli.) in
una lunghezza di lOVj piedi e di 7'/i piedi in altezza.
Di somma importanza è la pubblicazione del rapporto della coni
missione del Consiglio Comunale di Vienna, costituita per provvedere
questa città della bisognevole quantità di acqua. 11 professore Suess
depose in questo rapporto (un volume in 4.°, IX e 296 pagine con
4 tavole) i risultati de' suoi studj veramente profondi e coronali del
pili favorevole esito. Una carta geologica , alla scala di 1,30400 ci
mostra le fonti destinale a provvederci d'acqua, cioè la fonte impe-
riale (Kaiserbrunn) nel Hollenlhal al sud dello Schneeberg, le fonti
di Slixenstein al nord dello Schneeberg fonte alta (Allaquelle) presso
Pilten. Di somiuo interesse nei rapporti geologici è l'indicazione della
linea di rottura a! margine orienlale delle Alpi, lungo la quale sgor-
RECENTI LAVOni DICI.l' ISTITUTO GEOLOGICO DI VIENNA 207
gono da considerevole profondità numerose fonti di elevala tempera-
tura. — Qucsla è un'opera veramente grande e di molta influenza
sull'avvenire della nostra città capitale e residenza, Vienna,
Ai 7 luglio fu presentata alla nostra Accademia delle scienze una
relazione del professore Polers sulla sua escursione intrapresa nella
Dobrudsclia e alla parte orientale del Balkan.
Dacché il signor Morlot tenne nell'I. R. Istituto geologico (li 21
luglio 1863) un discorso sulle abitazioni lacustri, cominciò anche
presso di noi a svegliarsi l'interesse per questi studj. Il professore
Jeilteles d'Oliniìlz diede relazione di alcune scoperte di questo ge-
nere nella Moravia, e l'Accademia Imperiale delle scienze nominò
dietro proposta del suo presidente, barone Baumgartner, apposita com-
missione.
DI UNA TERRAMARA
RECENTEMENTE TROVATA A SALSO MAGGIORE
E DI ALCUNE OSSA DE' SEPOLCRI ETRUSCHI
COMUNICAZIONE DEI, SOCIO PROFESSORE
E. CORNALIA
(Seduta del 5 settembre 1864)
Nello scorso mese, Irovandomì in Salso Maggiore col sig. Pigorini,
questi mi mostrò una nuova lerrainara non ancora descritta nella
dettagliala memoria slesa dal socio Strobel e dal Pigorini stesso
sulle lerremare del Parmigiano. — Questa nuova terremara giace
nel paese stesso di Salso, anzi è visibilissima nel cortile dell'Al-
bergo d'Italia, presenlandovisi coi soliti caratteri di strati di car-
bone, ceneri, cocci e avanzi d'animali commestibili. Le ossa trovale
finora appartengono alle specie proprie delle lerremare come il bos
brachyccros , ec.
Ma ciò clie vi si Irovò di più importante sono alcuni vasi di forma
nuovissima e diversa di quante finora scoperte , sia nelle abitazioni
lacustri, sia nelle torbiere od altre escavazioni d'epoca preslorica.
Questi vasi hanno forma cilindrica, dell'allezza d'un piede circa, e
del diametro di un decimetro, col fondo clu; serve di base più ampio.
In vicinanza al fondo, che inlernamenle è conico, stanno nelle pareli
del cilindro due fori ampj , uno opposto all' altro e del diametro di
2 centimetri circa.
E. COnNALIA, TERRAUARA TROVATA A SALSO HAGGIOUE ^ ECC. 209
L'uso di questi vasi mi pare anco difficile a definirsi. — lo ve ne
presento, o signori, alcuni pezzi, mentre altri ed uno quasi intero fu
conservato dal sig. Pigorini per essere deposto nella bellissima col-
lezione falla dal prof. Slrobel nel Museo di Parma degli oggetti della
terramara della provincia.
In antichissimi sepolcri etruschi presso Bologna, scoperti dal conte
Gozzadini, furono raccolte molle ossa, che l'illustre Archeologo volle
che io studiassi. Questi avanzi animali appartengono a specie quasi
tutte identiche a quelle delle terremare e delle palafitte. Fra esse
meritano particolarmente attenzione molti metacarpi e metatarsi di
bue segali assai precisamente di traverso, quali alla lunghezza d'un
decimetro, quali a meno, e fino anche alla lunghezza d'un pajo di
millimetri , sicché sembrano anella d'ossa. — Di queste ossa cosi
tagliate ne furono trovale molte ne' sepolcri sopra ricordati. L'impor-
tanza del risultato di questi studj consisterebbe nell'aver constatata
la durala delle specie domestiche delle stazioni lacustri fino ad epo-
che che entrano già nel dominio della storia.
14
DI UNA VERTEBRA FOSSILE
DI RETTILE TROVATA NELLE GHIAJE DEL PO
COMUiN'ICAZIONE I>EL SOCIO PROFKSSORE
G. BALSAMO-CRIVELLI
(Seduta del 5 settembre 18G4)
Nel novembre dello scorso anno il sig. cav. Giuseppe Brambilla
trovava nelle ghiaje del Po proveniente dai banchi tra Ponlal-
bera e Arena una vertebra, che generosamente si degnò di ceder-
mi, e nello stesso mese la recai all'Isliluto Lombardo di scienze e
lellere facendone una semplice comunicazione.
E nolo che Ira i vertebrali [losseggono vertebre da un lato con-
vesse dall'altro concave i ruminanti ed i solipedi tra i mammiferi,
e tra i rettili gli olidii, i saurii e specialmente i coccodrilli.
I ruminanti ed i solipedi hanno le cinque vertebre posteriori cer-
vicali col condilo anteriore e la cavità articolare posteriore. Esami-
nate le vertebre cervicali dei nostri ruminanti e dei solipedi, a nes-
suna d'esso può riportarsi la mia, ciò che alla sola ispezione si può
verificare. Mi rimaneva quindi il sospetto che potesse spellare ai
coccodrilli. Dalla celebre .Memoria di Owen sovra i rettili fossili ri-
sulla che, rispetto alle vertebre, possono i eoccodrillidi venir compresi
in tre sezioni, cioè gli Anìficeliuni a vertebre concavo-concave, gli
Opistoceliani a vertebre concave posteriormente, convesse anterior-
mente, e finalmente i Proceliani a vertebre in forma di coppa al-
G. BALSAMO CRIVELLI, DI UNA VERTEBRA FOSSILE, ECC. 211
l'innanzi, e di palla all'indielro. A qucst'ulliaia sezione appartengono
non solo i coccodrilli viventi, ma ben anche i fossili dei terreni dilu-
vionali , e quelli del terreno pliocene. Ai coccoilrilli opistoceliani si
riferisce il genere Slencosaurus di Geoff., che comprendo generi pro-
prii sino ad ora del terreno giureso che Meyer denominò Slrepto
spondìjlus. Dall'allento studio di quesla verleljra io sono persuaso
che realmente essa deblui s[)ellare ad un essere della famiglia de'coc-
codrillidi, e probabilmente ad un nuovo genere che io propongo pro-
visoriamente darci il nome di EridanosauriiSj denominando la specie
del nome di chi la ritrovò, cioè il sig. Brambilla. Trovasi essa esposta
nel gabinetto di Pavia sotto la denominazione di Eridnnosaurus
Brambillce.
Questa vertel>ra si conlienc in una gliiaja che contiene una grande
quantità di quei corpi denominati dal sig. Ehrenberg morfoliti, corpi
che si possono credere, almeno a mio parere, per la maggior parte
costituiti da sabbie finissime cementate da ferro idrato simile ad un
vero caranto.
Oltre presentare un modello a codesta Sezione, ne presento pure
un disegno.
Onde porgere un'idea precisa di questa vertebra, credo opportuno
l'annoverare qui le dimensioni di ciascuna delle sue parti, il che
può servire come di una più particolare descrizione.
Prima però di esporre tali dimensioni, farò rimarcare come si mo-
strano palesi le due superficie articolari laterali, le quali, come è
noto, portano vertebre cervicali rudimentarie.
Misura delle varie parti delle vertebre dcW Eridanosavrns Bram-
billw :
Lunghezza del margine inferiore della cavità articolare sino
all'estremità della palla articolare o condilo .... niillim. 7S
Dal margine della cavità articolare sino all'origine del condilo 52
Dal centro della cavità articolare sino all'estrema sporgenza
del condilo b2
Larghezza della vertebra in corrispondenze della cavità ... 82
» dal lato della base del condilo 75
212 G. BALSAMO CRIVELLI^ DI UNA VERTEBRE FOSSILE, ECC.
Diaraelro del foro vertebrale milliin. 34
Diametro verticale della cavità articolare 65
Diametro trasversale della cavità articolare 60
Lunghezza dall' indietro all' innanzi dell' apofisi obliqua .... 67
Distanza dal margine dell' apotìsi obliqua , al centro della
linea dell'apolisi spinosa che è infranta ftO
Diametro massimo della fossa articolare anteriore superiore
del processo obliquo 3S
Diametro massimo della fossa articolare posteriore inferiore
del processo obliquo 37
Dalla sommità dell' apofisi obliqua , alla piccola apofisi che
trovasi verso la base dei lati dell' arco che formano le
apofisi oblique 64
Dalle piccole apofisi della base dell'arco suddetto sino alla fos-
setta articolare collocata al di sopra delle apofisi trasverse. 26
La vertebra fu riscontrata ravvolta da argilla ferruginosa , ed a
ciò devesi attribuire forse la sua conservazione. Essa offre soltanto
spezzata l' apofisi spinosa. L' apofisi obliqua sinistra offre la sua spor-
genza anteriore corrosa all' infuori. L' apofisi obliqua destra anterior-
mente è intiera, solo offre una corrosione al margine superiore-po-
steriore.
RISULTATI GEOLOGICI
DEDOTTI DALLO STUDIO
DALLE GRANDI BIVALVE CARDIFORiìll
ai lìmiti superiori e inleriori
DELLA ZONA AD AVICULA COI\ TORTA (1)
(Seduta del 5 settembre 1864)
PRELmiiNARI.
La scoperta di un intero gruppo di terreni tra il iMusclielkalic e il
lias a GryphoBa arcuata nelle Alpi del nord e del mezzodì è , per
mio avviso, la più grande conquista della geologia moderna. E tale
conquista è dovuta per la massima parte ai geologi austriaci ; è uno
dei più brillanti successi che resero in breve si famoso l' Istituto di
Vienna.
Benché io mi sia opposto , specialmente per ciò che si riferisce
alla geologia delle Alpi lombarde , alle viste dei geologi di Vienna ,
abbastanza e forse troppo vivamente in guisa da destare il sospetto
che in questioni puramente scientifiche, si insinuasse di soppiatto un
sentimento d'antipatia nazionale (2), sarò tuttavia il primo a rendere
(1) Come ho fallo più volte precedeiitemente estraggo qui della Paleontologie lom-
barde quella parte teorica o conclusionale, la quale offre i risultati dedotti dallo studio
delle faune lombarde ciie interessano la geologia generale 11 fare ciò si rendeva tanto
più necessario dacché nella presente Memoria si rivedono e si completano diverse tesi
importanlissime che vennero da me trattate negli scritti precedenti inseriti negli Alti.
(2) Vedi d'Archiac, Hist. dii prag. de la géol. T. Vili, pag. 296.
2 1 li A. STOF'PAM ,
omaggio ai geologi ilei Reichsanstalt per la luce gettala, con indagini
si pazienti, con si gran numero di fatti e di stupende illustrazioni
paleontologiche, sulla grand'cpoca che volse tra l'ultimo deporsi delle
calcarei^ del Muschellialk, e il primo apparire della G. arcuata.
La geologia sistematica , basata quasi esclusivamente sulla strati-
grafia dciringhillerra , della Francia, delle regioni germaniche più
discoste dalle Alpi, più recentemente sulle ricerche negli Stali Uniti
dell'America del nord, era ben lungi dall'allribuire all'epoca triasica,
piuttosto intravveduta che esplorata, quell'importanza, per cui reg-
gesse a petto delle epoche jìaleozoica , giurese, cretacea e terziaria.
Llibimo già occasione di far sentire il perchè gli sludii ostinatissimi,
nelle Alpi principali condussero piuttosto a dispute sanguinose che a
conclusioni scientillciie. Un po' di Musclielkalk , e del resto i deserti
dei (jrès bigarrés e delle inarnes irisées^ ecco ciò che dell'epoca
triasica ci presentava la geologia sistematica. A tanti reclauii della
paleontologia, in mezzo a tanta monotonia di sedimenti e a tanta
povertà di fossili , rispose appena il San Cassiano. Ma era possibile
che ttilla la fecondità della terra si esaurisse nella produzione di
quella pigmea ? . . .
La geologia sistematica appena fa vista di accorgersi di tante scoperte.
Le teoriche formulate da H. de la Dèche , da L. de Rudi , da E. de
Beaumont, ecc , secondale da una vera febbre di indagini geologiche,
furono, più o meno sistematicamente, tradotte nelle opere elementari
e sparse specialmente da Lycll in Inghilterra, da A. d' Orbigny e da
Bcaudant in Francia, da Leonhard in Germania, e da Collegno e Pilla
in Italia, da Dana in Auierica , mentre cresceva come parzialità e
quasi come eccentricità il sistema di Quenstedt , seguito dai geo-
logi della Baviera e della Svezia. La geologia sistematica progredì
nella specificazione dei terreni paleozoici, giuresi , cretacei, terziari
e quaternari; ma l'epoca triasica è da lungo tempo condannata a
mortale stazionarietà. Appena nelle opere elementari di tutta attua-
lità, 0 nelle più recenti edizioni cominciano a far capolino le nuove
idee; ma le questioni d'un interesse universale per la scienza, hanno
ancor l'aria di questioni private, di impercettibili parzialità. 1 giovani
studiosi non sanno ancora che è uopo rompere la convenzione per
niSULTATI GEOLOGICI, ECC. 218
cui una immensa, variissiina epoca del globo era stretta nelle angu-
stie di una triade, che non ha più senso; che tra il .Maschclkalk e il
Lias vanno distinti almeno sette grui)pi grandiosi, cinque triasici e due
infraliasici , i quali possono già in parte e in parie potranno essere
scomposti in una piìi numerosa serie di gruppi secondarli , ricchi
ciascuno di una fauna parziale, nuova, inleressatissima.
Nessuna meraviglia di ciò. La geologia sistematica non può tener
conio, per dir così, che dei fatti compiuti, e attende forse ancora che
sia terminata la lotta o almeno meglio schiarito il campo, per impos-
sessarsi del risultati. Ma difficile era il compito, difficile per la mol-
tiplicità dei gruppi da ordinarsi, per la loro estensione, per le diverse
apparenze che presentavano i terreni da luogo a luogo, per la no-
vità delle faune, per la moltitudine stessa e l'ardore di chi inlese
all'opera.
Nel campo stratigrafico la massima difficoltà che insorgesse stava
nelle ingenti masse calcareo-dolomitiche delle Alpi del nord e del
mezzodì, costituenti un vero labirinto di colossi incommensurabili, en-
tro cui si viaggia un giorno intero , senza che vi si rinvenga una
traccia di fossile organismo, senza che vi si delinei un qualsiasi
orizzonte. Come dovevano perciò avidamente afferrarsi i minimi in-
dizii d'un orizzonte paleontologico !
Certe o impronte o sezioni di conchiglie talora gigantesche, sparse
sovente in strabocchevole abbondanza , dovevano attrarre singolar-
mente l'attenzione del geologo. Nulla di più facile a colpirsi anche
dall'occhio il più distratto. Non v' ha rozzo alpigiano che non siasi
una volta affisato su quelle reliquie di un mondo che fu e non siasi
a modo suo proposto un problema e trovatane la soluzione che fu
sempre conforme per tulli. In tutte le località alpine ove presentansi
quelle conchiglie, qualunque sia la lingua che vi si parli, sono sem-
pre indicate col nome di piedi di vacca se grandi, di piedi di cervo
o di capra se piccole. E una eccezione il piede di mulo che trovai
nella Val-D'Ampola (Tirolo italiano) per indicare la specie particola-
rissima che ritrae infalli in modo mirabile il piede d'un mulo im-
prontalo nella rupe.
Quelle grosse conchiglie, sempre cosi uguali a se slesse, dovevano
216 A. STOPPAM,
al cerio segnare un orizzonte. Non importa il loro valore paleonto-
logico . . . devono appartenere alla stessa specie . . . basterà quindi
accennarle con qualche nome convenzionale. Wulfen aveva però sia
dal 1793 (1) figuralo e descritto alla meglio, senza precisarne l'oriz-
zonte, un nucleo di bivalva che più o mcn bene ritraeva la forma di
quello conchiglie; l'aveva chiamato Cardium triquetriim... si addotto
questo nome, non foss'allro, come termine di convenzione. La poteva
andar bene; c'era tutta la probabilità che quelle conchiglie appar-
tenessero ad una sola specie, almeno ad un solo orizzonte. iMa na-
tura aveva disposto altrimenti.
Per uno di quelli che si direbbero scherzi, fatti per burlarsi della
umana intelligenza, o meglio per ammaestrarla ad una critica rigo-
rosa , natura aveva sparso ì mari del trias e dell' infralias superiori
di grosse conchiglie cardìformi , distribuendole a diversi livelli, se-
condo le diverse specie. Ne aveva create di nuove, di bizzarrissime ,
ma tutte di tal guisa che quando l'azione atmosferica venisse a sezio-
narle in seno alle rocce, tutte dovessero mostrare una gran figura in
forma di cuore, capace di indurre in errore il più oculato paleontologo.
Una volta ammessa come caratteristica una sezione, eravamo sopra
un pendio sul quale era difficile l'arrestarsi, ed uno dei casi più
probabili era naturalmente che si ritenessero equivalenti terreni d'e-
poca distintissima, e ne nascesse tale confusione che bilanciasse in
parte la gloria delle più applaudile scoperte.
Siccome lo scopo principale finora proposto a' miei studi! speciali
fu di mettere in chiaro la serie dei terreni compresi tra il Muschel-
kalk e il lias a G. arcuata, mediante l'analisi stratigrafica e paleon-
tologica delle Alpi lombarde, doveva di sovente affacciarmisi e darmi
tra' piedi come nojosissimo, ma inevitabile inciampo, la questione del
valore |)aleonlologico e stratigrafico delle grandi bivalve cardiformi ,
e doveva condurmi ad occuparmene un giorno seriamente.
Già infatti, pubblicando i miei primi Studii (2), feci sentire quanto
fosse incerto ed oscuro il criterio dedotto dalla presenza delle bivalve
(1) Abhaiidlunrien von Kuìulen'schoi pfauenscliweifigen Iklminlholith, pag. *8, pi. II,
npr. 1, 2.
(ì) Studii geol. e paleonl-, png. 2i4.
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 217
riportate al C. triquetrum Wulf. per giudicare dell'equivalenza dei
terreni. Mano mano poi che ulteriori sludii rischiaravanmi la nostra
serie slraligalica , sentiva crescere l'importanza di quelle bivalve e
la necessilà di altribuire loro un valore ciie risultasse dalla critica
pili rigorosa, Sopralutlo non ho potuto mai indurmi a credere che
terreni cosi distinti fra loro per giacitura, per specialità di faune,
che offrivano rispettivamente una differenza di livello cosi enorme,
potessero contenere un'identica specie che praticamente conducesse
alla totale confusione d'una serie distintissima di terreni.
Ma l'argomento era per me difficilissimo, e poco lusinghiero l'esito
presupposto. Quando avessi discusso a tutto ligore i fatti relativi alle
Alpi lombarde , mancavami ogni elemento di confronto coi falli che
si presentarono in tutte le grandi catene del nord e del mezzodì, né
sarei riuscito a trasportare la (lueslione sul campo della geologia ge-
nerale. Sotto questo rapporto i geologi dell' Austria e della Baviera
non pretendevano d' aver fatto di troppo. Non vi fu specie piìi del
C. Iriquetnim invocata come criterio slraligrafìco , e non vi fu spe-
cie meno discussa, meno ben figurata, e per giunta più confusa entro
un cumulo di sinonimie e di perifrasi inconcludenti. Lietissimo fui
dunque quando il signor Glimbel ebbe la bontà di prevenirmi come
egli slava per dare alla luce una monografia delle famose bivalve;
sospesi le mie pubblicazioni in proposito, e approffitlai dell'indugio
per raccogliere nuovi elementi. Rividi le località più classiche, nuove
ne scoprii, altri fossili raccolsi. Certo non v'ebbe finora per me ar-
gomento che esigesse tale perseveranza e a cui recassi quelT ardore
che, voluto già dalla importanza della questione, è poi rinfocolalo dalla
contraddizione.
Comparve la monografia di Giimbel (1); uno splendido lavoro! I
fossili vi sono abbondantemente e magnificamente figurati, l'argo-
mento ampiamente trattalo, perfettamente esaurito. Ma quando avrei
credulo che non mi restasse quasi più nulla a fare, dovetti avvedermi
che, per ciò che mi riguardava, eravamo da capo. Il signor Giunbel
ha provveduto ad una grande necessità con si splendida illustrazione
(1) GÙMBEL, Die Dachsteinbivalvc u>ul ihre alpinen Vertoandten. (Estratto dal XLV
volume del Sitzungsb. d. k. Akad. der Wissensch.)
218 A. STOPPANI, niSULTATI GEOLOGICI, ECC.
delle specie raccolte in Germania , mi ha abbreviato il lavoro colla
paziente raccolta dei documenli relativi alle bivalve in questione
e al loro chiarissimo ordinamento; ma intanto di cincjue specie di
grosse bivalve di cui erano già pronti in gran parie i disegni, sol'una
scorsi con certezza delineata sulle tavole di Giimbel, e i due orizzonti
che mi apparivano così distinti erano ancora dalla comunanza di
identiche specie lolalmenle confusi.
La questione aduncjue, circa il valore stratigrafico di quelle specie,
era ancora per me allo stesso punto. Non polendo ammettere, dietro
ai molteplici falli da me raccolti nelle Alpi lombarde, la comunanza
d'una specie assai caralterislica tra due deposili a livello si differente,
d'epoca affatto diversa, distinti ciascuna da una fauna speciale, di-
visi l'uno dall'altro da una fauna specialissima (quella degli strati ad
j4. contorta)^ non trovai nella memoria di Giirabel argomenli per am-
mettere il fallo, nemmeno come una anomalia. Costretto a rientrare
in campo, cercherò di esaurire l'argomento in modo, che gli scien-
ziati abbiano bastanti elementi per decidere. Il resto al tempo.
PRIMA PARTE
GEOLOGIA
I. Succinto storico sul Cardiuiu triquelruni e suoi sinonimi.
Il signor Giimbel mi risparmia l'improba fatica di ordinare le no-
tizie storiche necessarie a premettersi per potere apprezzare conve-
nientemente l'uso e l'abuso di nomi e di sinonimie da cui trassero
origine tante confusioni, e che diedero argomenti di tante contro-
versie Per non rimandare però il lettore necessariamente alla me-
moria di Giimbel, occone un sunto di ciò che si liferisce alla parte
slorica.
VVulfen nel 1793 ficrurò dei nuclei estratti dai calcari dolomitici
presso Bleiberg in Carinzia, e lor die nome di Cardium trique-
trum (1). Brocchi trovò di tali nuclei nelle Alpi italiane e applicò
loro lo stesso nome (2); ne altrimenti fece Catullo, figurando altri
nuclei delle Alpi venete (3). Secondo Giimbel le figure D, E, tav. I
delineate da quesl' ultimo, corrispondono alle figure di Wulfen, e
ritraggono i nuclei che in Germania soglionsi trovare nella dolomia;
la figura A, tav. 11 invece risponde alla bivalva che trovasi nel cal-
li) Wulfen, op. cit.
(2) Meni, sopra le spelonche di Adelsbery (Uibl. Hai. 1822).
(3) Saggi di zoologia fossile, pag. ito.
220 A. STOPPANI,
care del Dachslein. La differenza dipende però unicamente da un
raaggior grado di erosione cui attingono i nuclei nella dolomia in
confronto di quelli che si estraggono dal calcare.
Simili nuclei trasse Bouè dalle vicinanze di Bleiberg, e figuroUi
sotto il nome di Isocardia carintiaca (i). Trovansi con fossili di
Raibl. p. es. colla Myophoria Kefersteinii {Cryptina Baibeliana
Bouè). Wulfen, d'accordo in ciò con Hauer, non ritiene identiche
le specie di Wulfen e di Bouè. 11 Megalodon carinthiacus sp. Bouè
indicate da Hauer (2), non apparterebbe nemmeno, secondo Giìmbel,
ai Merjalodon alpini. È sempre la slessa bivalva, cioè il C. triquetnim
che da Pusch fu figurata sotto il nome di Isocardia exaltata (3), da
Murchison e Lyell indicata come Gryphcea e dai geologi tirolesi in
un rapporto del IS't^ nominala Isocardia striata.
I geologi dell'Istituto di Vienna, per giovarsi come di una carat-
teristica dei terreni di quella bivalva che abbondava negli strati del
Daehstein, senza entrare in questione circa il valore specifico, indi-
cano quella bivalva e quante avevan viso di identica specie sotto il
nome indeterminato di bivalva del Daehstein (Daehstein bivalve).
Hauer però nel ISSO identificò la bivalva del Daehstein col C. tri-
quetnim di Catullo [fi) e nei successivi lavori dei geologi del Reich-
sanstalt è generalmente ammessa l'identità della Dachsteinbivalve col
C. triquelrum Wulfen.
Della bivalva di Wulfen o delle somiglianti non s' era figurato
finora che il nucleo. Ma quella stessa che, trovata dai geologi tirolesi
ebbe nome di Isocardia striata^ fu da Falger communicata a Schaf-
hàutl, il quale la figurò rivestita del suo guscio e l'appellò Megalodon
scutatuSj- ma le sezioni trasversali della stessa bivalva prese per altra
specie, figurandole come Pìiolas ungulata (5). Più tardi ne descrisse
i nuclei facendone due altre specie Isocardia grandicornis (6) e Tau-
(t) Mem. Soc. Gèol. de France. T. Il, pat;. il , pi. IV, n^'. 5.
(2) Silzuìisgb. k. Akad. T. XXIV, pag. r>15.
(3) Polms Paldont., pap; 67, pi 7, fij;. 9.
(4) Sitzungsb. k. Akad. i850, pag. 285.
(5) Geogn. Untersuch. d. sudbàir. Aìpen, 1851, pag. 155, pi. 23 e 24, fig. 31 e 32.
(6) N. .hihrb. v. Unnh. , 1851, pag l'»6.
UlSULTATI GEOLOGICI, ECC. 22 4
roceras tiara {l). Per l'idenlilà di queste specie introdotte da Schaf-
hauti stanno la località identica in cui furono raccolte e la loro
autopsia. Col nome di Mecjalodon seutatus sono indicate in genere
da Escher le grandi bivalve trovale nelle grandi masse calcaree e
dolomitiche delle Alpi del Tirolo e della Lombardia (2).
Curioni nel 1858 sostenne il C. triqiietnim Wulf. specificamente
diverso dal 31. scutatiis Schaf.; l'uno collocò nella dolomia media
inferiore agli strati ad ^4. contorta^ l'altro nel calcare superiore ad
essi strali : non indicò tuttavia i caratteri differenziali delle due
specie (5). Stoppani ne' suoi primi scritti nomina la bivalva del Dach-
stein C. triquelrum., e la colloca nella dolomia superiore; piìi lar-
di (4) distinse una dolomia superiore agli strali ad ^. contorta ed
una dolomia ad essi inferiore: assegna all'una e all'altra differenti
specie di Cardium.
Hòrnes descrisse egli pure una specie di grossa bivalva in cui rav-
visò una specie diversa da quella che si accennava comunemente
come bivalva del Dachslein e la distinse col nome di Pachyrisma
columbella (B). Giimbel riconosce le parzialità di essa specie a cui
riporta le bivalve di Nassereit che trovansi nella formazione di Hal-
Istalt, e le conserva, mutandone il genere, il nome di Megalodon
columbella. Finalmente lo stesso Giimbel (6) ha descritto una nuova
specie, il Megalodon gryphoides.
Riassumendo ecco , secondo Giimbel, le specie o le sinonimie che
(1) Ib. 1854, pag. 550, pi. 8, fig. 19.
(2) Geol. Bemerck.
(3) iìem. dell' l. R. Islitulo Lomb., 1857, pag. 137. — Curioni non entrò diffalti nella
analisi paleontologica, ma potè assicurarci di due importantissimi fatti: 1.° che le
grandi bivalve trovansi a due livelli dilTercnti e ben distinti, 2." che due specie
distinte corrispondevano ai due diversi orizzonti. Propose quindi, ma soltanto in via
provvisoria, che la specie inferiore o trlasica si designasse col nome di C. triquetrtim,
e la superiore, infraliasica, con quella di M. seutatus. Già fin d'allora era adunque
meco consenziente, e aveva rilevato gli importantissimi fatti che lo studio stratigrafico
della Lombardia mette in tutta evidenza.
(4) Essai sur les condilions etc. 1861, pag. 45. — Mi riservo a richiamare più sotto
quanto riguarda i miei Studii e gli scritti successivi.
(5) Denkschr. k. .ikad , 1855, T. IX, pag. 49, pi. Il, 13 a. b.
(6) Geogn. Beschr. d. bàir. Alpenzeb. , pag. 421.
232 A. STOPPANI,
vanno presentemenle discusse , e che lo sono infoili nella sua pre-
gevolissima memoria:
Cardium triquetrum VVulfen
Isocardia striata {Geocj. montan. Ferein v. Tirol)
Meijalodon sciitatus Scliaf.
Tauroceras tiara Scliaf.
Megalodon gryphoides Giimbel
? Pachyrisma columbella llòrnes
Megalodon colmnbella Giimbel
Cardium {della dolomia superiore) Slopp.
Cardium {della dolomia media) Stopp.
II. Dell' abolizione delle anticlie sinonimie.
Lasciando al signor Giimbel tutta la responsabilità dei ravvicina-
menti paleontologici espressi nel precedente sunto storico, un primo
fatto evidentemente ne risulta ed è confermalo nelle discussioni che
tengon dietro alle notizie sferiche, ed è che tulle le bivalve citate,
sulle quali può portarsi la discussione appartengono tulle o al trias
superiore o all'infralias, essendo comprese tra i limili superiori del
Musclielkalk e gli inferiori del lias a G. arcuata., appartengono cioè
0 agli slrali d' Hallslall, o agli slrali di Raibl (strali di Corno e Dos-
sena) o all' liaupl doloniile (dolomia media) o agli slrali ad ^. contorta
0 finalmente al Daclisleinkalk (infralias superiore). Un secondo fallo
si è che esse bivalve si trovano a differenti livelli Un terzo fallo che
appartengono a diverse specie. La queslione è perciò assai sempli-
ficata. Sopralullo ammettendo diverse specie di bivalve del Dachslein,
ciò che a Curioni ed a me si volle sempre ostinatamente negare, è
sciolta una prima difficollà che rendeva impossibile ogni questione
circa gli orizzonti stratigrafici. Io vorrei semplificare la queslione ancor
più, proponendo e adottando per mio conto l'abolizione assoluta delle
antiche sinonimie, pigliando per punto di partenza la monografia di
Giimbel. Che serve? Quando le specie sono mal descritte, mal figu-
rate, male discusse, quando se ne è abusato per diritto e per rove-
UlSCLTATI GEOLOGICI^ ECC. 22?»
scio, quando hanno gettalo la confusione nella stratigrafia, non ser-
vono che a frapporre inciampi, a mantenere ed accrescere la confu-
sione; non sono che una sorgente di continue recriminazioni. 11 miglior
partito e disfarsene, e cominciar da capo. Non abbiamo noi ora una
bella monografia a cui riferirci ? le specie non ci sono ollimamente
completamente figurale? adottiamola, non foss' altro per intenderci.
Giimbel stesso ha già abolito le antiche sinonimie, ma ha conser-
vato quella che andava abolita per la prima: è la sinonimia più col-
pevole delle confusioni, delle male intelligenze che derivarono dal di
lei impiego, lo propongo l'abolizione anche di questa, lo credo che
Io stesso signor Giimbel ha provato della ripugnanza a conservare
quel nome, a imporre ii nome di un nucleo che non ha nessun valore
paleontologico a' suoi bellissimi esemplari rivestili perfettamente del
loro guscio, muniti di cardine distintissimo alto a fondare una specie
indiscutibile. Egli si domanda infatti se la specie di Wulfen è identica
a quella che egli ha studialo, e risponde che la questione è difficile.
Wulfen non disegnò che semplici nuclei e quelle figure, aggiungerò
io, non sono certo le più rassicuranti (1). Ma, continua il signor Giim-
bel, io ricevetti degli esemplari i quali provenivano dalle stesse lo-
calità ove furon raccolti quelli di Wulfen, che dovrebbero esser
quindi di identica specie: tra i nuclei di Carinzia e quelli del Dach-
stein non mi fa dato di constatare una differenza degna di rintarco.
Invero le dimensioni sono ben di rado uguali, ma le differenze sono
(1) Non avendo mai potuto procurarmi l'opera originale di Wulfen, ricorsi al-
l'egregio signor Suess, pregandolo a comunicarmi quanto gli era possibile per farmi
ragiono del troppo famoso Cardium triquclriim. Per un traUo di quella squisita gen-
tilezza che è il carattere principale dell'eminente paleontologo, ei mi communicó, con
lettera 13 settembre 1861, i lucidi delle figure di Wulfen, e la descrizione testuale
delle specie. Trattandosi di un fossile resosi tanto famoso, figurato in un'opera ab-
bastanza antica, e che. io credo divenula rara e volendo porgerò ai lettori tulli gli
elementi per pronunciare un giudizio nella questione che ora si agita, ho creduto
bene di riportare le figure di Wulfen (l'I. 38, fig. 1, 2). Ecco ora il testo della de-
scrizione '■ Cardium triquctrum, testa cordaio-trigona, nuda, laevi ; valvulis ajqualibus,
antico compressis, obtuse carinatis, vulva; regione profonde dehiscente , utrinque
versus rimam declivi, hymene prostante: ano retuso: natibus procurreutibus, distan-
libus, parumper inflexis, obtusis: margine laterali postico, aculc carinalo, cdenlulo- »■
{Abhmd. etc. , pag. 48).
224 A. STOI'PANI,
le slesse che sì osservano fra esemplari provenienli dalle slesse loca-
lità e dipendono dallo sviluppo, dall'età, dalle accidentali compres-
sioni. Tali osservazioni di Giuiibel non possono a meno che lasciarci
incerti suU' identità del C. trìquetrum disegnato da Wulfen colla
bivalva figurata da lui sotto lo stesso nome specifico, e cosi sarà
sempre, finche un semplice nucleo debba servire di base ad una specie.
Mi permetterò di aggiungere per mio conto che nessuno dei M. tri-
queter disegnati da Giuubel è cosi gonfio come i nuclei di Wulfen;
che nessuno ha gli uncini così ricurvi verso l'interno, e che anche
per altre ragioni se io volessi riferire i nuclei di Giimbel ad alcune
delle specie a me note, preferirei di riportarlo al mio Conchodon
infraliasicus , come proverò, descrivendo questa specie. Conchiudo
dunque all'abolizione anche dell'antichissima sinonimia, sostituendo
in questo scritto al nome di Merjalodon triqiieter Wulfen, quelle di
Megalodon Gumbelii^ intendendo significare con questo nome quella
specie che il signor Giimbel figurò sotto il nome di M. triqueler.
Per me dunque la discussione si porta unicamente sulle seguenti
specie tutte benissimo descritte e figurate nella monografia di Giimbel:
Megalodon Giimbelii Stopp.
n complanatus Giimb.
" gryphoides Giìmb.
" columbeìla Giìmb,
» chamoeformis Giimb.
Siccome però le tre ultime specie non furono da me con certezza
riscontrate in Lombardia, e siccome sono di nuova introduzione e quindi
non hanno antecedenti, nella parte geologica di questo scritto non
mi resta a pigliar di mira che le due specie Megalodon Giimbelii
e complanatus. Il Megalodon complanatus però non sembra essere
che una varietà del 31. Giimbelii. Fosse però anche una specie
distinta, è certo che si trova allo stesso livello. Ciò che risulla
dagli studii di Giimbel è pienamente confermato dalle mie osservazioni
in Lombardia. Gli eseuq)lari che per la loro forma possono riferirsi
al M, complanatus. sono mescolali con quelli che debbonsi riferire
UISULTATl GEOLOGICI, KCC. '21^
al M. Gumbelii a Caino, a Songavazzo, etc, sicché la clislinziono
delle due specie non è di nessun interesse per la queslione stratigra-
fica di cui dobbiamo occuparci. I.a queslinne stratigrafica verte in fine
sul 3J. Giuìibelii , e si risolve nella doinarula: — quale è l' oriz-
zonte del M. Giinibelii? — Dietro gli anlecedenli io ris|)ondo con
altrettante tesi affermative, die andranno provale nei ca[)iloIi se-
guenti. Eccole: — Il M. Gùinbe Hi ha un ovhzonic fisso, determinalo.
Il M. Gumbelii è fossile triasico che appartiene al trias superiore,
e precisamente a quel deposito generalmente dolomitico che nelle
Alpi sta tra gli strali di Raibl e gli strali ad ^. contorta^ appartiene
cioè esclusivamenle n\V Hauptdolomite dei geologi austriaci, bava-
resi, svizzeri, alla dolomia media dei geologi lombardi, occupandone
a preferenza gli strati superiori. Qualunque specie estranea a (]uesto
orizzonle è specie diversa dal 31. Giimbelii. li M. Gilmbelii è il
fossile più caraneristico del grande gruppo delle dolomie alpine. —
Sono queste le tesi che, salvo le diverse parole e la minor chiarezza
de'concelli, io ho sostenuto sempre e giovi qui riassumere quanto io
scrissi su tale argomento ne' miei precedenti lavori, per fissar bene
il punto di partenza e riconoscere di quanto progredisca la queslione
nel presente scritto.
III. Mie antecedenti osservazioni in argomento.
Ne' miei Studii geologici e paleontologici sulla Lombardia., pubbli-
cali nel 1857, descrivendo la dulomia superiore (Dachsleinkalk, in-
fralias superiore) scrissi che il fossile più caratteristico ne era il
Cardium triquetrum., aggiungendo però ritenuto moderatamente a
norma di quanto dirò a suo luogo per riguardo a questa specie (1),
Su ciò, o meglio su quanto riportò il signor Hauer de' miei
Studii., che sembrano ignoti al signor Giimbel, si appoggia certa-
n)enle quanto disse quest'ultimo asserendo che « lo slesso sig. Stop-
pani dà la bivalva del Dachslein sotto il nome di C. triquetrum come
carallerislica della dolonn'a superiore ossia del Dachsleinkalk. (2). »
fi) Studii, eie, pag. 99.
(2) Die Dachstein bivalve, pag. 360.
Iti
21fi A. STOPl'AKr.
Mail signor Giinibcl non può ignorare che in quell'epoca, benché
non sia tanto lontana, la serie dei terreni tra il Musclielkalk e il lias
era ben lungi dall'essere sbrogliata nò in Lombardia né in Germania,
che l'infralias non segnava ancora quello stupendo orrizzonte a cui
va debitrice la geologia di si rapidi progressi, che quindi avvenne a
me ciò che toccò a lutti i geologi, nessuno escluso, che scrissero
dei grandi gruppi calcareo-doloniilici delle nostre Alpi , di confondere
cioè sotto un solo orizzonte depositi collocati a diversi livelli. E fu
l'essermi ben presto avveduto, che il principale difetto de'miei Studii
era la confusione delle serie triasica e infraliasica che mi impegnò
nella pubblicazione delle seguenti opere tutte rivolte a rettificare
quanto vi aveva di erroneo nella prima. Allora poteva dire che il
C. Iriquetriim era caratteristico della dolomia superiore: 1.*^ perchè
si era generalmente confuso la dolomia media (Hauplodolomite) colla
superiore (Dachsteinkalk); 2.° perchè io non conosceva le grosse
bivalve altrove che a Bellagio e al monte Tre-croci sopra Varese,
dove infatti si trova la specie infraliassica, il Conchodon infralia-
sicus: 3.° perchè non attribuiva al nome C. triquetrum che un valore
affatto convenzionale, essendomi fin d'allora accorto che passavano
sotto questo nome specie ben differenti. — A conferma di ciò gio-
vami richiamare che ne' miei Studii^ a pag. 2^4, aggiungendo al
C. triqiii'triim come dubbiose sinonimie il Diceras arietina Lk., il
Megalodon scutatus Schaf. e il Tauroceras tiara Schaf., conchiudeva
che " dair ispezione delle diverse figure o dei diversi esemplari che
sono compresi sotto uno o più dei citali sinoniuji mi sono persuasa
che ci sarebbe luogo a compilare una bella e copiosa monografia. "
La monografia di Giimbel, cosi bella e cos'i copiosa rispose dopo sei
anni alle mie previsioni ed a' miei voti; ma essa non è ancora una
monografia completa.
Ciò che qui ripeto a mia difesa trovasi già scritto nella mia Rivista
e ripetuto altrove, né credeva di dovermene più oltre impacciare. È
una umiliazione il dover scrivere in una lingua straniera per non es-
sere giudicato che su degli estratti.
Nella mia Pàvisla , stabilendo il gruppo della dolomia media entro
i suoi giusti confini, mostrandola cioè costituito dalla grande massa cai-
niSULTATl GEOLOGICI, ECC. 22 7
careo-dolouiitica che sta tra la zona di Gorno e Dossena (Raiblscliicten)
€ gli strali ad A. contorta, dissi esplicitamente che i grandi ammassi
di C. triquctrum si rinvengono nella parlo superiore del grande
gruppo: ma il nome della specie dichiarava mantenere convenzional-
mente (I).
Nella conclusione della /. Serie della Paléontoloyie lombarde, con-
fermava queste mie \ edule, mostrava il gruppo della dolomia media
potersi suddividere in due, uno inferiore, il vero deposito dai petre-
fatti di Esine (Esinokalk), l'altro superiore la dolomia media pro-
priamente delta che ad alcune specie connnuni al deposilo inferiore,
cioè al calcare di Esino ( Gastroclaena obtusa, .</vicula exilis, Evino-
spongia cerea) aggiungeva un «gros Cardium, qui jusqu'à présent,
a passe sous le noni fori équivoque de C. triquetrunt toul-à-fail di-
stinct de l' espece égalemenl giganlesque qui se trouve sur le depòt
de l'Azzarola, et que, pour éviler tonte dispute de nom, avant que se
(1) Riproduco testualmente la nota a pag. 39 della mia Rivista ijeologica della Lom-
bardia (Alti della Società geologica residente in Milano. Volume I, d859), a proposito
del mantenere il nome di C. triquelrum affatto convenzionalmenie. •• Hico convenzio-
nalmente , perchè ora invero il nome di C. triquetriim non può avere clie un valore
convenzionale. Quanto fu citala questa specie, e quanto ne fu scritto dagli autori!
(Haucr, Gliedening der Trias, eie, Erlàuterungen , elo. — Curioni , Sulla successione
normale, eie, Appendice, eie — Stoppani, Sludii , eie). Con tanto bisogno di una mo-
nogralia di questa e delle specie affini , ne manchiamo ancora. Prescindendo però dal
valore nominale, la forma del Cardium gigantesco sparso a ribocco nella dolomia bianca
di Val Camonica e di Val-Sabbia, dove non vi ha villano che noi sappia indicare col
nome di piede di mulo, piede di vacca, é cosi universalmente conosciuto, e i nuclei
ne sono cosi sparsi nelle raccolte, che si può sperare di intenderci, se non circa il
nome, circa la cosa, il die meglio imporla. Ne' miei Sludii io ho posto questa specie
nella dolomia superiore liasica (ora infralias supcriore) ma sulla autorità altrui, divi-
dendo l'errore comune, e con tutti quei dubbi che si possono vedere espressi a
pag. 2U. Or sostengo assolulamenle che il C. triquelrum appartiene al trias, di pieno
accordo in ciò colle ultime dichiarazioni del sig. Curioni nella sua Appendice; di più
che appartiene al trias superiore , che è sincronico ai petrefatti di Esino , tenendosi
tutt'al più ad un livello superiore al vero gruppo della calcarea di Esino e diventa una
specie caralleristica della parte superiore di quel gran complesso della dolomia media,
parte che io cliiamerei preferibilmente dolomia a C. Iriquetrum , se l'incertezza del
nome e la maggior diffusione di un'altra specie da me descritta e figurata con tutti
i suoi particolari , non mi suggerisse di chiamarla dolomia a Gaslrocìusna obtusa. »
Mutalo il nome di C. triquetrum in quello di C. Gùmbelii , anche oggi , dopo quattro
anni, non ho sillaba da mutare in quesi.t nota
228 A. STOPPANI,
valeur spéoifique soit bien établl , j' appellerai simplement du nom
de Cardium de la dolomie moyenne (1).»'
L'altra volta che io parlassi di C. triquetrum e del terreno che lo
conteneva, avanti a ciò che io ne dissi qui sopra, a pag. 175, fu nel
mio Essai sur les cnnditions fjénéralcs dis coitches à A. contorta ^
in una nota a pag. 455, clie doveva servire quasi di prodromo alla
presente Appendice.
Là stabilii che vi erano due zone calcareo-dolomitiche l'una supe-
riore, l'altra inferiore agli strati ad A. contorta: che una di esse zone
andava riferita all' infralias e l'altra al trias superiore, contenendo
fossili di Esino: che l'una e l'altra contenevano grossi Cardium rife-
riti alla bivalva del Dachstein, ma che il Cardium della zona supe-
riore era diversa specie del Cardium della zona inferiore. Distingueva
anzi le due specie coi caratteri dei nuclei, caratteri distintivi eviden-
tissimi, ma che non furonmi acconsentiti dal sig. Giiinbel: aggiungeva
in fine d'aver scoperta una terza specie, affatto singolare, che accom-
pagnava la bivalva più comniune della zona inferiore agli strati ad
A. contorta.
Questa nota pubblicata nel mio Essai è ora il mio punto di par-
tenza, lo devo uscire dall'indeterminato; distinguere le specie, fissarne
gli orizzonti. Le mie scoperte posteriori e il lavoro del Giimbel mi
prestano per ciò elementi copiosi oltre ogni mia speranza.
IV Questione da sciogliersi preventivamente.
Anzi lutto per ben stabilire e dar sviluppo alla questione circa il
valore stratigrafico delle grandi bivalve che si scoprono ai confini
superiori e inferiori degli strati ad A. contorta , è necessario fissare
nettamente la serie dei terreni coi quali esse bivalve possono avere un
rapporto qualunque. Essa serie è per me già da lungo tempo stabilita:
comprende il lias , l' infralias e alcuni membri del trias superiore e
medio , e la si può vedere in confronto delle serie equivalenti nella
Tavola sinottica del piano infraliasico annessa al IV volume degli Atti.
Io confermo pienamente questa serie di terreni, come l'ultimo risultato
(1) Paléont. hmli. , \.* Serie, pag. Ul.
KISULTATI GEOLOGICI, ECC. 229
(le'iniei sliulii slraligrafici e paleonlologici. Ma vi è ancora una que-
stione da sciogliere, o meglio un veccliio errore da correggere. Si os-
servi clie in essa tavola sinottica Ira gli equivalenli del calcare d'Esino
non figurano gli siali di Hallslati, che nella prima serie della Paleon-
tolagia lombarda erano ritenuti come equivalenti del calcare d'Esino,
Gli è che da molto tempo io ho rinuncialo alle mie primitive vedute
in proposilo, e attendeva l'occasione di ripigliare opportunamente
la questione. L'occasione opportuna è questa. Chiudendo in un sol
gruppo i peirefatli di Esina colla dolomia media a C. Giimbelii ,
e questo gruppo parallelizzando coW Hauptdolomite , era d'uopo sba-
razzarlo d'un falso parallelismo cogli strali di Hallslall, il quale im-
plicava una troppo evidente contraddizione tra i fatti da me esposti ,
e quelli che risultano dalle osservazioni disila generalità dei geologi
tedeschi. Mi si permetta di dare il debito sviluppo a questa questione
importantissima.
Ammetto per assentato che i petrefatti di Esino costituiscono in
Lombardia un gruppo secondario di grande potenza , alla base della
gran massa delle dolomie alpine che stanno inferiormente agli strati
ad A. contorta , e giacciono superiormente al gruppo di Gorno e
Dossena, perfetto equivalente degli strati di Raibl. Tratto di tale ar-
gomento così ampiamente nella mia Rivista e nell'opera sui petrefatti
di Esino (1), che credo inutile ritornarvi. Anzi parmi che le ragioni
adotte , a cui tuttavia altre molte potrebbero aggiungersi , abbiano
(1) Paléont. lomb. l." Sèrie. Chi vuol vedere qua! copia di nuovi argomenli si aggiun-
gano ai citati da me in sostegno della superiorità del calcare di Esino ni gruppo ralbe-
liano, legga la Memoria del sig. Curioni Sui giacimenti metaUiferi e bituminosi di Bcsano
(Mem. dell'Istituto Lombardo, tomo IX), specialmente il paragrafo. = Discussione circa il
posto competente nella serie geologica al terreno di Esino: :^ Gli argomenli sono tratti dai
dintorni del lago d'Iseo, località clie parvo altre volte così problematica da smarrirvi ogni
fila di serie stratigrafica. Natiche e cliemnitzie furono p. es. scoperte dal sig. Curioni nelle
calcaree dei lago d'Iseo sovrapposte agli strati raibeliani di ToUine (op. cit , pag. H).
lo pure raccolsi molti nuovi fatti in favore della mia tesi. Le chemnilizie di Esino
raccolsi dalla massa calfeareo dolomitica che sta alla base del monte Presolana presso
il giogo di Castione , e incombe agli strati Raibeliani di Val-del-Dezzo. Ghemnitzie di
Esino furono raccolte dalle calcaree dolomitiche che fra Dossena e CoI-di-Zambla, ripo-
sano sui famosi strati raibeliani di Dossena, dove io aveva già raccolto una Natica
mnnstrum.
250 A. STOPPANr,
persuaso ;»nclic i i)iù leslii. È un fallo che i pelrefalli di Esine sono
superiori agli strati di Raibl. — Come dunque il calcare di Esino può
essere equivalente dogli strali di Ilallstalt , se questi sono assoluta-
mente inferiori agli strati di Raibl? Inde ira',. Il sig. Giìmbel, volendo
pure aniinetlere il fatto da me con tal co|)ia di argomenti dimostrato
e conciliarlo col fatto opposto dell' inferiorità degli strali di Hallstalt
agli strati di Raibl , suppose che questi ultimi uìanchino affatto in
Lombardia, o siano fusi talmente colla massa dell' Haupldoiomite, da
rendersi indiscernibile. Supposizione affatto inammissibile. Gli strati di
Raibl esistono in Lombardia, formano una gran zona potente, distinta
petragraficamente come meglio non l'è nessuna, ricca di una fauna
speciale, fra cui dislinguonsi le specie piìi caraltesticlie di Raibl, E
un altro fatto che il gruppo di Corno e Dossena è equivalente degli
strati di Raibl, e giace inferiormente ai petrefatti di Esino. Al sig. Cu-
rioni il merito d'aver sciolto il nodo della questione in un modo ve-
ramente per me inaspettato, eppure si naturale. La soluzione proposta
dal sig. Curioni è contraria alle mie asserzioni come a quelle prima
di me emesse dal sig, Hauer, è contraria all'idea accettata universal-
mente senza alcuna controversia, lo credo tuttavia che i miei avver-
sarli saranno pronti ad accettarla, come la accetto io pienamente,
non già come una transazione, ma come una verità, davanti alla quale
tutte le contraddizioni spariscono, i fatti, apparentemente più opposti
si conciliano, tutto si ricompone nell'ordine il più naturale, il più
perfetto , e la serie lombarda risponde appuntino alla serie alpina
stabilita dai geologi austriaci. La soluzione è semplicissima : eccola
colle parole del sig, Curioni. " Nelle memorie di IJauer e di altri
geologi risulta ora evidente che la discrepanza di opinioni sul posto
geologico competente al calcare d'Esino, procedono dali'essersi con-
siderato questo terreno come parallelo a quello di llallstatt, contem-
poraneo al metallifero di Rleiberg, che realmente sta sotto il terreno
di Corno e Dossena (liaibl) come quello di Premolo, Ardese, ec, che
sta sotto i banchi di Corno e Dossena (1).» Se, come lo assevera il
sig. Curioni , il parallelismo tra il calcare di Esino e gli strati di
(1) Curioni, Sai giacimenli vielalliferi e bilaminosi di Besano ec. (Meni. dell'Istituto
Lombardo, tomo IX, pag. 10).
iiistLTATi lii-OLOfiici, ree. 231
llallslall è un errore, e molto meglio se esiste un deposito in Lom-
bardia ohe possa giustamente paralleliz/arsi agli strali di Hallstatt, ogni
questione è sciolta. Ma siccome anche la confessione degli errori deve
essere ragionevole, cos'i passo a ragionarla per mia parte, lasciando
ohe gli altri compromessi si sciolgano dall'impegno contratto.
V. // vero equivalente degli strati di Hallstatt.
Ne' miei Studii, a pag. U3, aveva distinto come gruppo a parte, co!
nome di dolomia media di San Di fendente, il gruppo calcareo-dolo-
mitico dei monti San-Difendente e Sasso-IMattolino die sorgono a nord
di Esino collocandolo al suo vero posto sotto gli strali a petrefatti
di Esino ed agli strati di Corno e Dossena. Nella mia Rivista trat-
tando ampiamente della serie infraliasiea e Iriasica, distruggendo i
falsi parallelismi , assegnando sopratulto al gruppo della dolomia
media il suo posto stratigrafico e i caratteri paleontologici , sicché i
petrefatti di Esino rimanevano superiori al gruppo di Corno e Dos-
sena, non dimenticai al certo i calcari dolomitici del San-Difendente
e del Sasso-Maltolino, che, perduto il titolo di dolomia media loro
assegnato per effetto di un falso parallelismo , rimasero costituenti
tin gruppo a sé, inferiore agli strati di Corno e Dossena (strati di
Raibl), e giacenti tra questi e gli schisti ittiolitici di Perledo. Ri-
produco anche qui testualmente il passo della mia Rivista che ap-
poggia quanto dico. « E necessario qualche cenno su questa dolo-
mia (di San-Difendente e di Sasso-Mattolino) la cui posizione strati-
grafica è stata sancita più sopra. Ne' miei Studii io riteneva questa
dolomia come equivalente alla dolomia media di Val-Ritorta. ... Ma
tale avvicinamento ora non regge : la dolomia media è superiore al
gruppo di Corno e Dossena; la dolomia di San-Difendente gli è invece
inferiore, e sta tra questo gruppo e gli schisti ittiolitici di Perledo.
" Quale valore sarà da attribuirsi a questa dolomia nella serie strati-
grafica? iManco di nozioni sufficienti per rispondere adequalamente al
quesito. Se la osservo nel luogo dove piglia il nome, cioè sopra
Esino, e forma le due ignude vette di San-Difendente e di Sasso-Mat-
tolino, tra le quali si apre il calle detto Prati d'Agueglio, non si
232 A. STOPPAM,
])iiò negare a questo deposito una individualità, stando egli tra due
depositi con caralleri ben distinti, tra il grnppo di Gonio cioè e gli
schisti di Periodo. Ma presenta egli altrove una tale individualità? se
cosi fosse si potrebbe aggregargli per es. la calcarea dolomitica al
ponte di Ardese. Anche il Ragazzoni credette di osservare nella pro-
vincia bresciana doloniie inunediatanionte inferiori alle rocce keupe-
riane (strati di nai!)l)(l), e distinte alTallo da quelle che appartengono
alle serie inferiori. Non sarebbe egli anche una semplice e parziale
modalità della parte inferiore del gruppo di Corno e Dossena , cioè
delle marne variegate {tnarnes irisées) dove queste o manchino o siano
assai attenuate come appunto si verifica ai Prati d'Aguelio? . . . Infine
è uno studio da farsi. L'unica cosa corta è che sulla linea più set-
tentrionale della Valsassina esiste un gru|)po di dolomia, che sta tra
il gruppo di Corno e gli schisti ittioliiici di Periodo. Provvisoriamente
si può considerarlo come unito al gruppo di Corno e Dossena, di
cui formerebbe la base (2). «
Non è dunque nuovo né il concetto d'un gruppo dolomitico distinto
inferiore agli strali a Gervillia bipartita (strati di Raibl) ne il collo-
camento in questo gruppo della dolomia formante il Sasso-Mattolino,
né l'identificazione delle calcaree dolomitiche di Ardese con quelle del
Sasso-Matlolino (3). Il passo da me riprodotto è certamente sfuggito
{{) Sono forse queste le dolomie che, i)er un falso parallelismo, rilenule eguiva-
lenli al calcare d'Esino, diedero argomenlo ad una leUera scritta dal mio amico
Ragazzoni al signor Ilaner, citata dal signor Haiier stesso {lahib. k. h. geol Reichsan-
stall, 1859, pag. 192) e dal signor Gùmbel (Die Dachstein bivalve eie. pag. 330), in
cui verrei accusato di aver confuso sotto il nome di calcare d'Esino due depositi
affatto distinti. Questa lettera è l'unica obiezione che sìa stata fatta alla mia tesi
relativa alla snpeiiorilà del calcare d'Esino agli strati raibeliani , lesi basata su tanti
fatti stratigrafici e jialcontologici incontestabili. L'amico mio Ragazzoni spero vorrà
apprezzare i riguardi che mi trattengono dal rispondere, prima che egli stesso non
abbia pubblicato le sue osservazioni t^ provate la sua lesi, non con semplice asserzione,
ma con buoni argomenti slr.iligralici e paleontologici.
(2) Rivisla, pag. 37.
(3) Ne' miei .scritti antecedenti ho sempre identificato la calcarea dolomitica di San-
Difendente con quella di SassoWallulino. Il signor Curioni invece nella sua recentis-
sima Memoria, ascrivendo il Snssu-Mallolino al gru[ipo infraraibeliano, ritiene il Saii-
Difendente come una prupaf:gine del terreno d'Esino. lo non pos.so ammeltere una tale
distinzione geologica riguardo alle due vette, tra le quali è scavato il passo de'Prati
tl'Agueglio. Se parlasi del dorso nieriilionale del monte, lungo il quale corre la via
RISULTATI GEOLOGICI, KCC, 253
al sig. Curioni, il quale non avrebbe certamenle mancato di tenerne
calcolo, e di cilarlo in favore della sna tesi. La vera novità di cui ha
tutto il merito il sig. Curioni è d'aver sostenuto, e vogliam dire
provato , che il gruppo delle calcaree dolomitiche inferiori agli
strali raibeliani è equivalente alle calcaree di Hallstatt, e d'aver
presentato una soluzione quanto facile altrettanto ragionevole d'una
questione cotanto dibattuta.
Varii sono gli argomenti addotti dal sig. Curioni per ritenere equi-
valente dell' llallslalt il calcare magnesiaco e doloniilico di Ardese,
Parre , Premolo, Corno (al dissollo degli strali detti di Corno),
Sasso-Maltolino e, aggiungo, di San-Difendente:
1." Esso calcare giace sotto il vero raibeliano, cioè sotto il gruppo
a G. bipartita, È l'argomento il |)iù convincente, ritenendo provato
dall'unanime consenso di tutti i geologi austriaci e bavaresi che il
calcare di Hallstatt è inferiore agli strali di Raibl,
che da Esino conduce a Perledo , esso è costituito infatti dalle dolomie rosee cristal-
line e dalle calcaree d'Esine; ma le calcaree dolomitiche formanti la vetta del San-
Difendenle sono inferiori agli strati a Gennllia biparlila. Ho visitalo le cento volte
quella località, né parnii di potere menomamente dubitare di ciò che il Sasso-Matto-
lino e il San-Difendente non sieno due cime costituite dagli identici strati. Ascendendo
da Esino superiore ai Frali d'Agueglio si passa .sopra le testate degli strali a Gervillia
bipartita, i quali sono diretti da E. a 0. in guisa che debbono adossarsi ugualmente
ai due monti. Se sulla destra veggonsi infatti coprire evidenlemenle il Sasso Mattolino,
sulla sinistra la loro esistenza nella identica condizione per rapporlo al Saii-Difendenle
é sancita dalie praterie clie rivestono il dorso del monte, dovuie alla fnoile erosione
degli strati argillosi a Gervillia bipartita, dai quali la dolomia si slancia ignuda in
dirupi ed aguglie che formano la parte piìi elevala del monle. Al lembo settentrionale
dei prati si apre fra le due vette il calle, detto pen-iò de"Prnli d'Agueglio, il. quale
è precisamente scavato nel calcare dolomitico che unisce i due monti a guisa di forca.
Scendendo dal calie verso nord, cioè verso Bollano si attraversa tutta la massa di
quelle calcaree dolomiliciie, quindi si aprono due sentieri: uno ci porta verso est,
girando attorno al Sasso-Maltolino, l'altro verso ovest, radendo il San-Difendenle.
Tanto da una parte come dall'altra, dopo breve tratta, e in un punto di esatta co-
rispondenza, si trovano gli scliisli che hanno lutti i caratteri di quelli di Perledo, e
non può rimaner dubbio che e il Sasso -Mattolino e il San Difendente sono costituitr
da una massa calcareo dolomitica che giace tra il gruppo di Corno e Dossena fstrati
di Raibl) e gli schisti ittiolitici di Perledo. Si noli che sul San-Difendenle, per quante
volte ci fossi, non mi riesci mai di scoprire alcuna traccia di fossili, cosa che sarebbe
veramente impossibile, quando quella velia fosse una immediala propaggine delle cal-
caree e delle dolomie di Esino cosi rioche dì fossili.
25^^ A. STOPPAM,
12.° Esso calcare contiene, come quello di Hallslalt, di Bleiberg, ce,
galena e blenda in gran copia.
3." In molti luoghi, come ad Ardese e, come ho io verificato,
a Barghe, assume l'aspetto di quello di Hallslatl, essendo venato di
rosso vivace , presentando così un bellissimo marmo roseo.
U.° In una calcarea, ritenuta equivalente e osservata dal sig. Cu-
rioni nella Val-Paludiiia , a sud di Schilpario , rinvenne egli diverse
specie di Ammoniti identici a specie di Hallslalt.
Io non ebbi mai la fortuna di scoprire alcuna traccia di essere or-
ganico in quella formazione ma, ripeto, la giacitura stratigrafica e
il conciliarsi così tutti i fatti , che sembravano i più conlraddilorii ,
sono i migliori argomenti per ammellere che le calcaree di Esino
furono a torlo ritenute equivalenti delle calcaree di Hallslalt, e che
un tale equivalente va riconosciuto nelle calcaree dolomitiche che
esistono ben distinte anche in Lombardia, inferiormente agli strati
di Corno e Dossena (strali di Raibl) e cui io conservo il nome di
dolomia di San- Difendente ^ col quale distinsi primitivamente questo
deposilo fin dal 1857.
Ma resta ancora una domanda a farsi , quasi tutta a mio carico.
Come dovrassi rinunciare a ritenere le calcaree di Esino equivalenti
delle calcaree d'Hallstatt, se tale equivalenza risultò già dai confronti
paleontologici? Chi avrà la pazienza di rileggere il capitolo della
•Conclusione alla prima serie della Paleontologie lombarde che si in-
titola : Du parallelisnie du dépót de Esino avec d^autres dépóts hors
de la Lombardie iì)^ troverà che io non debbo incontrare gran diffi-
coltà a disdire qiuanto enunciai come seniplicemente probabile, dopo
■che dai geologi austriaci il parallelismo dell' Esino coli' Hallslalt era
stato ammesso senza alcuna contestazione al punto che in un lavoro
<del sig. Hòrnes (2) anteriore alle mie monografie dei petrefatti di
Esino, i fossili di Hallslalt e di Esino, figurano insieme come com-
ponenti la stessa fauna. Chi non vuol darsi la briga di leggere per
intero quel capitolo, tolleri almeno, che io gliene richiami alcuni
passi.
(1) PaU'onl. hmb., 4.'' Sòr., paj,'. 134-140.
(,2] Hònies, Gaster. und Aceph. der HallsUiiter Schichkn, Denksclir. k. .Vkad., T. IX.
niSULTATI GEOLOGICI, ECC. 23b
« De ce que quelques espèces d'Esino soni répandues dans d'autres
dépòls , il ne faut pas en tirer cornine conséquence immediate le
parallelisme de ces dépóts. La geologie se seri des diverse données
paléonlologiqiics jiour élahiir le parallèle des dépùts enlre eiix, mais
elle ne Ironve que dans la slratigiaphie les lois cerlaines , el les
termes dédnilifs des rapporls. » (pag. 130.)
« Voilà pourqiioi j' ai commencé par dire que la seule présence
d'especes idenliques dans differenis dépòls ne conslitue pas immé-
dialemenl le parallelisme de ces dépòls; aulremenl dans notre cas le
dépòl d'Esino serali par la mème raison, un équivalenl des couclies
de San Cassian , de celles de llallstatt , et mème du Muschelkallc. »
(pag. 136.)
u Gomme nous n'avons accordé que peu de valeur à la simple
présence des espèces el à leur prépondérancs numériquei nous n en-
tendons pas non plus allribuer une valeur absolue à la prépondérance
proporlionnelle. Nous croyons au contraire que la paleontologie ne
nous fonrnil pas un argument de valeur absolue pour établir dans
des limiles précises le parallelisme des terrains: dans son élal acluel
au moins, elle ne nous offre que des données d'une probabililé plus
ou moins grande. » (pag. 138.)
« La paleontologie atlend toujours la sanction , le chachet de la
slr^itigraphie ; elle peni tonte seule appuyer ses conclusions à l'abri
de la plus grande probabililé, jamais à celui de la cerlilude absolue. n
(pag. 15 9.)
Ora che il parallelismo ben più sicuro, anzi evidente tra gli strati
di Corno e Dossena e gli strati di Raibl rendono stratigraiìcamente
inammissibile il parallelismo tra i calcari di Esino e quelli di Hallstatt^
uopo è bene che la paleontologia smetta le sue ragioni. — Ella in-
vero ne aveva pochissime ; trallavasi di identilicare due depositi >
quali avevano ciascuno una fauna propria, splendida, distintissima:
tale identità si basava più che sul valore delle specie, ?,\\\V habitus^
della fauna. Vediamo infatti qual valore si può attribuire alle specie.
Tra la formazione d'Esino, che conlava 243 specie e quella di
Hallslalt che ne noverava 128, eranvi communi 12 specie. Ma ài
queste 42 specie, 4 erano già communi ad altri deposili, al San Cas-
250 A. STOPPANI,
siano, al Musclielkalk, ecc., dunque non più alle a stabilire il paral-
lelismo do' secondari gruppi del trias. = A. Aon , A. Johannis
Austria}, Cli. formosa, Poss. Zo?«me/n'. = Vediamo le otto rimanenti.
Avvertasi che io nìi riferisco ancora a quello che ho scritto per rap-
porto ad esse specie, a suo luogo, nelle mie monografie dei petrefatti
di Esino.
OrUii'Ccratites reticulatiis ? Hau. — Specie da me indicata già
come assolutamente dubbia (1).
Ortlioceralites diibius llau. — Specie cui Hauer dichiara senza ca-
ratteri abbastanza costanti e fissi. La mia determinazione era poi
fondata sopra un esemplare abbastanza guasto e che offriva delle spe-
cialità sue proprie (2).
AmiiéoniU's ausseamus Hau. — Specie assai variabile secondo
Hauer, e a cui riferii un solo esemplare assai guasto (5).
Chemnitzia Escheri Hornes. — Specie liscia, variabile, di cui Hor-
nes non figurò che esemplari di Esino, che non si trova nelle vere
calcaree di Hallstatt (4).
Chemnitzia (jradata Hornes. — Gli esemplari figurali da Hornes
non sono di Esino. lo non trovai ad Esino questa specie ; solo ne
avrei trovato un mozzicone a Lenna. Hornes dubita che questa specie
non si trovi anche a San Cassiano. Non trovata nelle vere calcaree
di Hallstalt(5).
Natica lemniscata Hornes. — È una delle specie sulle quali sa-
rebbe difficile levare alcun dubbio. Solamente non si trova propria-
mente ad Hallstatt, ma a Fladungbau (6).
Natica Meriani Hornes. — L'esemplare disegnato da Hornes è di
Esino. INon si trova ad Hallstatt, ma a Trotzberg in Tirolo (7).
Natica comensis Hornes. — Si ripete ciò che ho detto della specie
precedente (8).
(1) Pai. lomb., l.' Sório, pag. 413.
(2) 76., pag. H2.
(3) Ib. , pag. 118.
(4) Ib., pag. 17. — Hornes, Gaster. aus d. tras , pag. 7.
(5) Ib., pag. 21. — Hornes, op. fit. , pap. 6.
(6) Ib., pag. 42.
(7) Ih., pag. 43.
(8) (b., pag. 46.
RISULTATI GEOLOGICI^ ECC. 237
Le Ire specie trovale ad llallslalt , non sono adunque certe per
rapporto ad Esine, e le cinque determinale da Ilurnes non apparten-
gono alle vere calcaree di Hallslatt, ma a depositi il cui parallelismo
con quello di Hallslatt potrebbe essere forse di nuovo discusso. —
Infine si vede che, senza aggiungere ne logliere nulla a quanto fu
riportato da Ilauer, da Hòrnes e da me, il parallelismo tra l'Esino e
rUalIslatt in linea paleontologica non era die probabile, e tale pro-
babilità si annulla totahuenle a fronte delle contraddizioni che nacquero
da tale parallelismo in linea stratigrafica che rendono esso parallelismo
afTatlo inammissibile.
VI. Quale è l'orizzonte delle diverse specie riferite
al C. triquetrum.
Distrutto il falso parallelismo tra le calcaree di Esine e quelle di
Hallslatt, la serie infraliasica e triasica da me ammessa in Lombardia
concorda perfellamenle colla serie ammessa per le Alpi in genere
dai geologi austriaci. Eccone lo specchio comparativo, non altro che
il riassunto della Tavola sinottica già citata, colla semplice aggiunta
del parallelismo del calcare Hallslatt.
Terreni Giuresi
Piano basico
Lias. Formazione di Salirlo. Calcare a G. arcuata. Liaskalk. Unter-
sler Lias di Giimbel. Slarhemb. Gresten. Sch.
Piano infraliasico
Strali a fauna hettan"iana
Calcare del Sasso degli Slampi Dachsteinkalk
Strali ad A. contorta
Strati dell'Azzarola Oberer Muschelkenper di (liim-
Lumachelle e schisli neri bel-Kòssener-Schichten
238 A. STOPPAM^
Terreni Triasici.
Piano Esiniano
Dolomia media Ilauptdolomite
Petrefalli di Esino Esino-Kalk.
Piano Raibeliano
Gruppo di Gonio e Dossena Raibler Schichten
Piano Hallstattiano
Dolomia dì San Difendente Hallslàtter Schichten
Nella serie delineata, in quali rapporti si trovano le grosse bivalve
riferite al C. triquetrum o indicate con altri nomi? Prima che Giira-
bel pubblicasse la sua monografia si sarebbero dovute trattare altre
questioni: l.^ lo asseriva che esistevano diverse specie di grosse bi-
valve credute identiche a quella del Dachsteinkalk, e Giìmbel con-
fermò qnesta asserzione, pubblicando 5 specie, alle quali io ne ag-
giungo 4 altre la cui novità è ancor meno disputabile; 2° Da lutti
si accertava che esse bivalve si trovavano a differenti livelli, e ciò è
pienamente confermato. La questione è dunque grandemente sempli-
ficata. Trattasi di sapere a quale livello si trovano le diverse specie.
Ma la questione è ancor più semplificata , ridotta ai minimi termini.
Delle 8 specie descritte da Giìmbel, una sola trovasi esclusivamente
nel Dachsteinkalk , cioè superiormente agli strati ad ^. contorta , il
M. gryphoides. Tre non si trovano che inferiormente agli strati ad
y4. contorta j i 31. complanatus , columbella , chamocformis. II solo
M. Gùmbelii {M. triquelrum sp. Giimbelii) è indicato e sopra e
sotto agli strati ad A. contorta, indicato cioè tanto nell'Haupt-dolo-
inite, come nel Dachsteinkalk, nel trias superiore, come nell'infralias
superiore. La questione dunque si riduce a determinare quale livello
ntsiii/rATi OEOLOGici, F-cc. 259
è occupato dal M. Gumbelii, e per me, a provare che il M. Giim-
helii appartiene esclusivaincnle airilaupt-doloinile , alla mia dolomia
media, al membro superiore del trias, al gran deposito inferiore agli
strali ad A. contorta^ al gran deposito in cui si continuò la fauna
di Esine che nel suo maggior sviluppo trovasi alla base di esso.
Ottenuto questo, avremo, al punto in cui si trova la scienza in
oggi, una bella serie di grosse bivalve, ciascuna delle quali segna un
preciso orizzonte, e sarà tolto di mezzo ogni ostacolo a fissare la serie
triasica e infraliasica delle Alpi.
Io non posso perciò far altro che sancire i molti fatti da me rac-
colti, indicando le precise localilà , delineando i principali profili ,
sicché ciascuno possa a suo agio verificarli. Non servendo essi che
come schizzi dimostrativi dei rapporti slraligralici, cui rivelano fe-
delmente , non hanno del resto altrimenti alcuna prelesa. Li levo
quali sono da' miei libretti da viaggio. Quanto al valore paleontolo-
gico delle specie che andrò citando , mi riporto alla descrizione ed
alle figure di esse specie pubblicate nella Paleontologia (t).
VII. Profili comprovanti V inalterabile distribuzione stratigrafica
del iM. Giimbelii e delle specie che vi hanno rapporto (2).
1." Profilo della Val-d'Ampola
Nella mia Rivista e nella Conclusione alla 1." Serie della Paleon-
tologia lombarda ho fatto cenno dei dintorni di Sloro , allo sbocco
della Val-d'Ampola (Tirolo italiano o Trentino) come d'una località
dove il Cardiiim della dolomia media {31. Giimbelii) era sparso a
profusione, in mezzo ad una gran quantità di fossili, analoghi ai pe-
trefatti di Esino, tra i quali infatti discernevansi abbondanti la Ga-
strochcena obtusa e VJvicula exilis. Era dunque una delle localilà
pili interessanti dove avrei dovuto ripetere le indagini a tutto agio,,
sicuro di riportarne nozioni e materiali abbondanti a profitto ddla
(1) Paltoni, lomb., Ut.'' Sèrie, 11.*^ Appendice.
121 Vedi la Tavola posla in fine al volume, ed esUaUa dalia 111." Serie della Pa-
léoHloloyic lombarde.
SSftO A. STOPPANI,
questione di cui stava occupandomi. Ma io sapeva e per mie repli-
cate esperienze, e per esperienza altrui che non è sempre aggradevole
pel geologo, avesse pure un mandalo dal Gabinetto delle Tuilleries(l),
rinlrallonersi al rilevare si)accali e mollo meno il far sallare le mine
sui gelosi confini di due Siali nemici, e proprio alla base di forti sorti
or ora in grembo alla piìi pacilica vallata. La Val-d'Ampola e i suoi
dintorni non furono abbastanza studiali anzi , se non erro per igno-
ranza, stanno tra le regioni più ignote. I geologi austriaci debbono
pigliar di mira (piesto j)unlo , sicuri d'un esito brillante. Il bacino di
Sloro è straricco di fossili apparlenenli ^W Haupt- dolomite, ed ho ar-
gomento di credere che nei dintorni di Tione esista una splendida
fauna riferibile probabilmente od agli strali di Raibl o agli strati di
San Cassiano. Uno spaccato esatto , che si guidasse su di una>etta
in direzione da sud a nord, partendo p. es. da Manerba , a nord di
Desenzano (lago di Garda) per arrivare, passando sopra Storo, al
gran gruppo dei monti Codino, Frerone, Lajone, Castello, ecc , sa-
rebbe uno dei più magnifici spaccali che la geologia fosse giunta a
tracciare, poiché, partendo dal vero terreno nunnuulilico a .Manerba,
atlaverserebbe la creta, il giura , il lias e l'infralias tra Salò e l'alto
rilievo della imponente catena che si allinea da S. 0. a N. E. alla
destra del lago di Garda e, attraversata la massa enorme della do-
lon)ia media (Hauptdolomile) , oltre Sloro, taglierebbe la serie in-
feriore dei terreni triasici, quindi la ingente massa degli schisti, dei
gres e delle puddinghe carbonifere o paleozoiche , e troverebbe i
graniti coslituenli la catena a Sud del Tonale, uno dei gruppi grani-
tici più giganteschi dell'Europa.
Benché io non creda conveniente produrre ora graficamente un tale
spaccalo, che riuscirebbe ancora troppo inesatto ed anche superfluo
allo scopo, nessuno porrà in dubbio che la gran massa dolouìitica,
che si alza tra il lago di Garda e il lago d' Idre e che sporge cosi im-
ponente sul lago stesso di Garda, tra Limone e Ulva di Trento, non
(1) AIUnlo ad uni» sj; radi! voi e incidpiilc occorso nei dìiUurni di Peschiera a M. Doosse
ingegneri! in ca|)0 francese, condono suo malgrado da Pesciiicra a Verona e da Verona
a Venezia, per aver, dicesi, osalo levare il prolilo di una morena nelle vicinanze di
Peschiera.
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. Iki
rappresenti rTIauptdolomile dei geologi svizzeri e austriaci, mollo
meno poi die quelle dolomie non siano inferiori agli strati ad ^.
contorta che si trovano allineati su vasta zona a S. E. della catena
dolomitica.
La prima località adunque, dove mostrasi il M. Gumbelii , indica
questa specie inferiore agli strati ad yl. contorta. Clie poi la dolomia
a M. Gumbelii di Storo, appartenga alla dolomia media (Haupldo-
lomite) lo provano i fossili G. ottusa, A. exilis, Delphinula Escheri
n. sp. die io trovai sempre caratteristici di questo gruppo in tutte
le località , ove i rapporti stratigratici mi sono noti perfettamente.
È col M. Gumbelii die si trova il Dicerocardium Ragazzoni. Al-
tri fossili sono Chemnitzia sp., Natica sp. Turbo .sp. {ì).
2." Profilo di Caino ( (ig. 1.).
E la località più fortunata per le mie scoperte , ed è nello stesso
tempo la più chiara per la successione stratigrafica.
La via che a nord di Brescia conduce nella Val-Trompia, si biforca
ben presto , ed uno dei rami si volge ad est per guidarci a JNave ,
Caino , calle di San Eusebio , onde si scende in Val-Sabbia. I colli
che partendo dal Mella, passano sopra Bovezzo, Cortine e ÌNave, mo-
strano in bella serie la majolica, i calcari rossi giuresi, quindi il lias,
0 formazione di Sallrio. Oltre ÌNave sorge un promontorio dove svi-
luppatissima è la corna bresciana, co' suoi banchi oalitici bianco-lat-
tei cosi caratteristici, riferita universalmente a buon dritto al Dach-
sleinkalk od infralias superiore. La depressione del suolo e i campi
coltivali annunciano ben tosto gli strati calcarei e schistosi ad A.
contorta, sviluppatissimi e ricchissimi di fossili già da me descritti
a loro luogo. Gli strati ad A. contorta cominciano alla Cartiera (vi
ha infatti ancora una fabbrica di carta) e formano tutto il piccolo ter-
ritorio di Quattro-Buote , Caino, INoale , Terminello. Ad est di quel
gruppo di paeselli, poco oltre l'abitalo, cominciano ad apparire gli
strati di dolomia candida , farinosa , a decomposizione ferruginosa
(1) Le nuove specie di cui si parla qui e nelle pagine seguenti saranno descrllte
e tìgurate colie grandi bivalve alla fino della IH." Serie della Paleontologie lombarde-
16
242 A. STOPPACI,
rossa. I campi coltivali cessano, il bacino si chiude bruscamente, la
dolomia slerilissima si alza a costiluire moli gigantesche die incor-
niciano entro un deserto di rocce il bacino della vera Val-Sabbia
dove predominano le marne variegate.
La via, per raggiungere il calle o passo di Sant' Eusebio, è obbli-
gala ad alzarsi a svolte o torniquets , ed è appunto in capo al primo
svolto che si Irova il meraviglioso strato die mostrerà ancora per
lungo tempo le vestigia della mia rapina. Gli è un ammasso di forse
B metri di spessore, ove si pigiano, si intrecciano le cornute bivalvi
che io nomino Bicerocardiwn Jani e D. Curioni. La seconda specie
è rara, la prima abbondantissima. Sparso in quella congerie si Irova
il 31. Gùmbelii. Io ne estrassi degli esemplari dall' interno slesso
delle valve dei Dicerocardium. Nulla dunque vi può essere di meglio
contemporaneo.
Sotto agli strati a Dicerocardium, seguono altri, dell'identica do-
lomia, costituenti una vera lumacliella di Megalodon. Lo spessore
complessivo di quella lumacbella può essere di 8 metri. I Megalodon
sono assai piccoli ; non oltrepassano i 4 centimetri di diametro , ed
hanno preferibilmente la forma del M. complaìiatiis Giìmbelii , che
io ritengo una semplice varietà. I 3Iecjalodoìi che si trovano coi Di-
cerocardium sono sensibilmente più grossi, ma sfanno ancora tra
gli esemplari giovani. Altri fossili abbondano in quegli strali , ma si
eslraggono difficilmente. Ma io fui lieto di scoprirvi ì'^. exilis e
delle piastre intiere di dolomia die mostravansi, per effetto dell'ero-
sione, interamente coperte di sezioni di Gastroclicana oblnsa. Altre
specie da me distinte sono Delphinula pygmwa n. sp, 3IijopUoria
Balsami n. sp.
Non insisto sulla evidenza della serie stratigrafica di questo profilo.
Tutto vi appare senza velo , senza disturbo di sorta. Il geologo che
visiterà la Lombardia , scriva la Val-di Caino tra le località più clas-
siche da visitarsi. Gli strati ad ^. contorta e la dolomia media
(Haupt-dolomite) che li sopporta sono ricdiissimi di fossili e ne' più
chiari rapporti stratigrafici fra loio. in nessun luogo potrà meglio con-
chiudere : l.° che i 31. Giimbelii, D. Jani e Curioni , A. exilis ^
G. ottusa costituiscono una fauna contemporanea: 2." che l'apparizione
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 345
dì questa fauna precedette quella degli strali ad A. contorta; 3.* cbe
questa fauna si collega per l'idenlilà delle specie ai petrefalli di Esino.
Non lascierò di osservare che anche qui il 31. Guinbeln occupa, re-
lativamente alla gran massa dolomitica, gli strati superiori.
5." Profilo di Val-Sarezzo (fig. 2.).
Se da Caino ci spingiamo verso il N. 0., attraversando i monti,
e tenendoci sempre sulla massa dolomitica , ci troveremo a Sarezzo.
1 piò di rocca di Sarezzo si sono sparsi ovunque in questi ultimi
anni. La dolomia a Mecjalodon vi è scavata attivamente e cotta
come calce grassa. Alcuni strati sono cavernosi all'estremo. Le caver-
nosità sono sovente tapezzale di bella crislallizzazione, ma più so-
vente riempite di terra ocracea, o d'un vero bolo o masse d'argilla
rossa, ferruginosa, plasticissima. Da quelle cavernosità si svolgono
facilmente i Merjalodon allo stato di nucleo cristallino, candido, più
spesso tinto di rosso. I fanciulli ne fanno degli allunassi e per pochi
soldi ne partite carico come una bestia da soma. INegli strati di do-
lomia compatta conservano però i 3Iegalodon anche a Sarezzo in-
tatto il loro guscio; ma è difficilissimo estrarneli.
Il sig. Giiiiibel riparli i nuclei di Sarezzo, di cui pare non avesse che
alcuni miseri esemplari, Ira le due specie o varietà 31. complanatuSj
31. columbella. Io non ci vidi mai altro che l'inevitabile 31. Gùm-
belii. Il guscio conservato di alcuni individui , ma più la lamina che
modella il cardine cui va assegnala una si gran parte nella analisi pa-
leontologica, mi assicurano di quanto asserisco. — Ma qualunque sia
la specie, non vi ha qui, nemmeno col sig. Giimbel, nessuna que-
stione stratigrafica, I 3Ierjalodon di Sarezzo giacciono in una dolomia
inferiore agli strali ad A. contorta.
Ma quella località è troppo interessante per lo sviluppo distintis-
simo su breve linea di una ricca serie di terreni, perchè sappiamo
dispensarci dal delinearne il profilo, quale potei tracciarlo dietro ri-
petute escursioni. Esso non è però propriamente uno spaccalo , ma
uno schizzo d'assieme dello sviluppo delle formazioni nella doppia
valle di Sarezzo e di Lumezzane.
244 A. STOPPAMI,
Il Mella , tagliando obliquaiiienle la serie stratigrafica, sbocca a
Sarezzo per una gola piuttosto angusta. Colla destra tocca il lias ,
che forma qui la parete quasi verticale della valle, sopportando in
alto sulla destra della valle slessa quegli strali appartenenti al cal-
care rosso ammonitico (lias medio e superiore) così ricchi di ammo-
niti convertiti in perossido di ferro, già illustrati dal sig. Hiuier(l).
Sulla sponda sinistra giace Sarezzo allo sbocco della Viil-Lumez-
zane, una specie di bacino, solcato da diversi torrenti. Lo spaccato
più interessante si presenta lungo la via che costeggia il torrente in
direzione S. 0. N. E. da Sarezzo a Campiglio, Tese, Sani Emiliano.
Sarezzo è sugli strati basici. Appena fuori del caseggiato negli strati
che tagliano il torrente trovai, essendo con Ragazzoni, un ammanite
indeterminabile ma d' aspetto affatto liasico. Sotto essi strali scopresi
la corna bresciana (infralias superiore). A circa "200 metri da Cam-
piglio appajono gli strati calcarei marnosi dell'infralias [Azzarola ,
zona a Tevebratula gregaria) ricchi abbastanza dei fossili più carat-
teristici, il banco a T. gregaria trovasi precisamente in faccia a
Campiglio , e appena oltre Campiglio si presentano gli scliisli neri
marnosi, ricchissimi di Bactrylliuni e dei fossili più caratteristici della
zona a Bactrylliiim striolaluni.
La decomposizione degli strati infraliasici forma al solilo un pic-
colo territorio coltivato. Ma ecco tosto a Tese uscirne per di sotto la
sterilissima dolomia, che si erge a formare il .M. Sant'Emiliano, ed
offrire, come abbiamo indicato, largo tributo di M. Giunbelii. E la
stessa massa dolomitica del iM. Sani' Emiliano che sul versante IN. 0.
presso Inzìno è così ricca degli altri fossili caratteristici della forma-
zione. Ammassi di A.exilis, G. obtusa, con Delplnnula Escheri n. sp.,
Pleurotomaria? Inzini n. sp., Turbo Marinoni n. sp. , completano
quasi anche qui la piccola fauna dell' Haupl-dolomite.
Qui potremmo arrestarci ; è la parte che basta al nostro scopo, ch'io
ho accuratamente studiata; ma per meglio convalidare il valore stra-
tigrafico della serie superiore giuvi un molto sulla successione degli
(1) Ueb. d. Amm. aus d. sogen. Medolo d. li. Domavo, ete. (Sitzl). k. Akail. T. 4'f).
Quegli ammollili si Irovauo non sopra un monte Doinaro ma alle cascine Domerò
un'ora circa .isccndcnilo ;i(! ovest di Gardone.
niSULTATl GEOLOGICI, F.CC. 248
Strati inferiori. Volgendoci a Sy E. e girando attorno alla gran massa
dolonniica , passando quindi per Gazzolo e Pieve , abbiam sempre
la dolomia sinistra, gli scisti dell'infralias a destra; ma attraversata
la massa dolomitica a Pieve , sulla sinistra del torrentello ad E. di
Pieve si scorgono dei calcari neri marnosi, con strati carboniosi ric-
chi di vegetabili (P^oltzia't) quali ordinariamente si presentano nel
gruppo di Corno e Dossena (Uaibl-Schichten) : anzi in fondo alla
valle scorsi le rocce rosso-brune caratteristiche dello slesso gruppo.
Continuando sulla stessa via verso San Sebastiano si trovano suc-
cessivamente degli strali dolomitici, che potrebbero rappresentare la
dolomia di San Difendente (llallstalter-Schichten ), quindi calcaree
nere compatti e schisli ardesiaci ittiolitici che rispondono assai bene
ai marmi di Varenna ed agli schisti ittiolitici di Perledo (Muschelkalk
superiore). Cli schisti ittiolitici, già noti sotto il nome di schiti di Lu-
mezzane, si trovano precisamente accosto a San Sebastiano. La loro
somiglianza con quelli di Perledo è perfetta, ma i fossili non furono
ancora determinati, lo non do quindi come pienamente sancita la
serie inferiore alla dolomia a 31. Gambe Hi , ma ciò che riguarda i
rapporti tra essa dolomia e i diversi u)embri dell'infralias è perfetta-
mente sicuro, e di troppo facile veritìcazione. Anche a Sarezzo dun-
que il 31. Gumbelii colla sua fauna, trovasi inferiormente agli strati
ad j4. contorta.
U° Profilo da Gandino a Corno (fig. 3,).
11 bacino a ligniti di Gandino e di Leffe sulla destra della Val-Se-
riana, è interessante quanto si può dire. Egli ha la figura di ciò che
i geologi d'antica scuola chiamano cratere di sollevamento. Se L. de
Buch l'avesse conosciuto, scelto l'avrebbe come tipo a sostegno del
suo sistema. Cli strali della dolomia media , inclinali all' ingiro in
senso opposto al centro del bacino, sono evidentemente sostenuti da
un bellissimo porfido anfibolico, che appare ovunque sui labbri del
bacino per migliaja di potenti injezioni. A contatto colle injezioni le
calcaree compatte o dolomite sono convertite in calcaree saccaroidi.
Ma il bacino slesso è riempilo a grande altezza da un deposito lacu-
246 A. STOPPAM,
stre , quindi tla nn deposilo lorrenziale, cioè da polenti letti di ar-
gille con eoncliiglie d'acqua dolce, alternanti con ligniti, dove misti
ai tronchi e ai frutti di ^kj/ /«??.§ trovansi cervi, rinoceronti, elefanti,
castori. Il tutto è coperto da un conglomeralo. L'erosione dei lor-
renli attuali lia rivelato la compagine del bacino, alirimenti esso
non sarebbe che un altipiano. Una vasta plaga intatta di questo
altipiano esiste a N. 0., e vi sorge il grosso villaggio di Casnigo,
Questo breve cenno è dato per far comprendere i rapporti stratigra-
fici dei terreni che qui direttanjente ci interessano. A S. E. del ba-
cino , sulla dolomia media riposano sviluppalissimi gli schisti neri e
le calcaree marnose degli strati ad A. contorta, costituenti una zona
polente che dalle sponde del Serio passa alle rive del lago Spinone,
quindi a quelle del lago d'Iseo. I fossili più caratteristici vi abbon-
dano. Sul semicerchio sellenirionale del bacino, l'infralias non pare
ripetersi, ma si sviluppa la dolomia media con tutta l'imponenza delle
sue squallide vette. Da Caudino a Cazzano, da Cazzano a Casnigo,
donde si discende fino al letto del Serio , e di là fino a Ponte di
Nossa , sempre ci troviamo la dolomia ujedia { Haupt- dolomite) , che
inclinala dapprima contrariamente al bacino, per una sinclinale, che
si scorge assai bene a mezza via tra Casnigo e Ponle-di-^'ossa , si
ripiega inclinando a sud. Al suo sbocco la confluente Val-dei Riso o
Valle-di-Gorno, è aperta nella dolomia, che va a riposarsi sugli strali
detti appunto di Corno e Dossena, ricchissimi di fossili di Raibl. La
Val-Rogna, confluente della Val-del-Riso , rivela benissimo l'indicata
sovrapposizione. Entrando difatti in questa valletta profondamente
scavata, si canunina per forse dieci minuti tra le quasi verticali tesiate
della dolomia, quindi la serie enorme delle calcaree marnose nere,
cineree , giallastre di Corno si spiega in tutta la sua imponenza. In
nessun altro luogo si potrebbero meglio studiare la serie raibeliana,
e i suoi rapporti coli' Ilaupt-dolomite. È a mezza via tra Casnigo e
Ponte di Nossa che io trovai nlassi di dolomia zeppi di M. Giimbelii.
Indico sullo spaccato (fig. 3.) gli strati, donde approssimativamente
quei massi si staccarono. La G. obtusa e VA. exilis si scorgono ri-
petutamente sulla via da Casnigo a Ponle di INossa. — Anche qui i
rapporti stratigrafici degli strati a M. Giimbelii^ non possono essere
più chiari e concludenti.
niSULTATI GEOLOGICI, KOC. 24 7
b.° Profilo di Vello e Tolline.
Una (Ielle più distinte località, dove Irovansi esemplari giganteschi
di M. Gumbelii sono i dintorni di Vello. 11 M. Gumbelii appartiene
alla gigantesca massa dolomitica , formante il Corno de' trenta passi,
snlla riva orientale del lago d'Iseo, tra Tolline e Marone. Nella Con-
clusione alla I.' Serie delia Paléontoloyie lombarde ho già minuta-
mente indicali i rapporti di quella massa dolomitica. E una massa,
contenente il 31. Gumbelii , sopportala dalla zona raibeliana di Tol-
line e di Zone , e sopportante la zona degli strati ad ^. contorta di
Marone. Anche qui i rapporti stratigrafici sono evidentissimi, il
sig. Curioni (1) confermò pienamente le mie osservazioni. Partendo
da Tolline verso Vello si incontra ben tosto la G. obliisa , quindi
VA. exilis, più lardi tra la quarta e la quinta galleria strali ricliis-
simi di 31. Gumbelii, e poi di nuovo \'A. exilis. Secondo Curioni
i 3Ie(jalodon si trovano circa alla metà di quel gigantesco deposito.
A me parve inoltre che il M. Giimbelii e VA. exilis vi tenessero un
grande spessore. L'altra specie di Megalodon indicata dal sig. Curioni
è il Dicerocardium Ragazzoni , di cui egli stesso mi comunicò i
nuclei. La scoperta di chemnitzie e di natiche in un calcare sottopo-
sto alla gran massa dolomitica a 31. Giimbelii (2) conferma sempre
più il fallo che i petrefatti d' Esino stanno alla base della dolomia a
M. Giimbelii.
6.*' Profilo di Songavazzo.
Due parole soltanto su questa interessantissima località. Ne ho
già parlato quanto basta nella mia Rivista. Una massa enorme di
montagne dolomitiche si estolle tra la Val Seriana e la Val-Camo-
nica. L'ampio bacino di Clusone , ove i colli dolomitici mirabilmente
arrotondati, i massi erratici, e le enormi morene solcale da profondi
torrenti , mi rivelarono lo sbocco di un antico ghiacciajo , indipen-
(1) Sui giacimenti metalliferi, ec , pag. 19.
(2) Op. cit., pag. 11
248 A. STOPPANI,
dentemente dal sistema dello Alpi, è lulto scavalo nella dolomia,
tutto circondato di colossali vette dolomitiche. Qui v" ha veramente
V Haupt-dolomite ! Due zone, quasi due semicerchi, limilano quella
massa , a sud la gran zona degli strati ad ^1. contorta che abbiam
già vedute congiungere la Val-Seriana col Iago d'Iseo, a nord la zona
raibeliana, che la stessa Val-Seriana congiunge con la Val Camonica ,
passando da Gorno a Piano, Ollresenda, Val-del-Dezzo, Val-di-Scalve.
E ancor dunque la stessa massa cui or ora vedemmo contenere i!
M. Giinibelii in riva al Serio. Songavazzo è proprio nel centro
della massa: nulla di più immerso nell' Haupt-dolomite. (Ili è die-
tro il cimitero che il M. (jumbelii sì trova ad ammassi in unione
alla piccola fauna caratteristica abbastanza variata. M. Giìmbelii ,
31. complanatus , A. exilis , Delphinula Escheri n. sp., Belpliinula
diadema n. sp. , Turbo Taramelli n. sp., Natica longiuscula n. sp.,
Arca Sonrjavatii n. sp.. Arca lamnlis, n. sp., Mijtilus radia iis n. sp.
Pecten sp., Encrinus sp. Le testimonianze di questa sesta località
consuonano perfettamente con quelle delle cinque precedenti.
7." Profdo di Val-Taleggio (fig. il.).
In una mia precedente lettura (t) mi sono intrattenuto lungamente
nel mostrare lo sviluppo e i rapporti della triplice zona (strati di Raibl,
dolomia media, strati ad A. contorta)^ che costituisce la massa delle
montagne Ira la Val-Sassina e la Val-Brembana nella qual massa è dal-
l'erosione degli strati infraliasici scavato il bacino di Val-Taleggio.
Riassumerò il tutto in poche parole che acquisteranno perfetta luce
dal profihì che presenta la (ig. 4. La Val-Taleggio occupa il concavo
di una sinclinale o meglio di una conca o madia { fond-de bat.au ,
mulde) formata dalla dolomia media, che rilevandosi ad L. e ad 0.
torreggia sulla destra sponda della Val-Brembana , e sulla sinistra
sponda della Val-Sassina, più propriamente delta ValPioverna. Rile-
vandosi scopre sul fondo delle due valli la zona raibeliana , mentre
raccoglie nel cavo dell' anliclinale gli schisli e i calcari dell' infralias
(1) Risultati geol. e jmìcnnt. otc. Atli . Voi. 11. pap;. fiS.
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 949
profondamente erosi. I fossili della dolomia media abbondano ovun-
que , ma singolariiìenle alla Porliola , dove furono già segnalali da
Escher {Geolorj. Bemerk.) Là non scopresi il M. Giimbelii , ma
ormai la piccola fauna die l'accompagna sempre può ben slare in
sua vece, e auloriz/arci a concliiudere che la M. Giimbelii sia Ira
gli strali ad j4. contorta e gli strati di Raibl. I fossili da me raccolti
alla Porliola sono: y/. exilis , G. ottusa, E. cerca, Delpìnnula
Eschcri n. sp. — Ilo indicato in questo protilo i petrefatti di Esino,
i quali si trovano realmente sia a NO, cioè a Esine, sia a SE, cioè
a Lenna, sul prolongamento della sinclinale.
8." Profdo di Val Ritorta (fig. S).
Lascio di parlare d'altre località dove trovasi il M. Giimbelii,
sempre nei rapporti stratigralici indicali. Trovossi p. es. nelle dolo-
mie della Grigna , sovrapposte, come vedemmo a petrefatti d'Esino,
appartenenti alla gran massa dell' llaupt-dolomile. lo stesso lo scorsi
nelle dolomie che, per la totale inversione di tutta la serie dalla
creta al trias (1) è sovrapposta agli schisli neri ad yi. contorta sovra
Pra-linger. Lo scopersi del pari presso l'Azzarola, nella dolomia sotto-
messa alla formazione di questo nome, cioè agli strati ad y4. contorta.
Come assai interessante polla magnifica successione dei terreni, scelgo
ora il profilo della sponda sinistra della Val-Ritorta, località altrove più
volle citata. Non credo punto di entrare in particolari circa una località
ch'io ho illustrala in tulli i miei scritti precedenti; ma la scoperta
da me falla recentissimamente di uno strato a M. Giimbelii, prec^i-
samenle dietro la chiesa di San Martino sopra Valmadrera, mi decide
a pubblicare una specie di spaccato prospettico dove io tentai di de-
lineare i principali traili stratigrafici di si ihleressante località. È
già noto come la serie delle formazioni è perfettamente distinta in
questi diiilorni, e ricca di fossili. La creta ad Apticus necomiani, il
giura ad Apticus o.xfordiani (calcare cosso siliceo) il lias medio e
superiore (calcare rosso ammonitico) gli strali ad A. contorta, vi
(i) Vedi Bivixta. ec, pag. 97 a 103.
"680 A. STOPl'AM,
sono ricchissimi di fossili caralterislici. Dei gasteropodi, VEvinospon-
fjia cerea, ce, svelavano già l'epoca delle dolomie di San Martino e
di Valmadrera, ma la scoperta del 31. Gunibelii negli strali superiori
di esse dolomie, inferiormente alla zona degli schisti neri marnosi
degli strati ad A. contorta, è il compimento dell'opera. Fa egli bi-
sogno di continuare? è egli possibile che noi troviamo nella parte
occidentale della Lombardia superiormente agli strati ad A. contorta
quel M. Giimbelii che nella parte orientale si ostina a rimanersi
ovunque al dissotto col piccolo corteo d'una fauna sempre identica?
9.° Profilo di Barni (fig. 6.).
Sarebbe però cosa un po' troppo strana che si fosse impegnata tanta
lotta , non so se più viva o più nojosa , per riguardo alla giacitura
delle grosse biNalvi cardifurmi, quando nessuna di queste si trovasse
al dissopra degli strati ad A. contorta. Finora infatti non ne tro-
vammo nessuna (1), ma ci restano le località appunto dove grosse
bivalve si trovano evidenlemenle in strati superiori alla zona ad
A. contorta. La stratigrafia non lascia alcun dubbio, le diverse zone
sono ricche di fossili, caratterizzalissime. La questione diventa affatto
paleontologica ; ed anche in questo senso ella è sciolta. Nella Lom-
bardia orientale si trovano grandi bivalve cardiformi tanto sotto come
sopra agli strati ad A. contorta., ma le specie anzi i generi sono as-
solutamente diversi. Nella zona calcarea che corrisponderebbe al
Dachsteinkalk trovasi il Conchodon infraliasicus col suo enorme
dente a cucchiajo, col suo ligamenlo affatto interno; nella dolomia
(i) Sono ancora in tempo ad annianciaro un nuovo fatto decisivo por la nostra que-
stione. Sono appena alcuni giorni che, rivedendo la Val-Hilorta, scoprii sulla cresta,
tra la Val-Bedero e la Val Trelibia , un nuovo Sasso degli stampi, cioè un enorme
banco zeppo di Conchodon infraliasicus. Eccd una localilà che risponde a tutto le esi-
genze della nostra tesi. Tra i Megalodon Giimbelii del San iMartino in Val Trebbia, e
i Conchodon infraliasicus sulla vetta della Val lìedero corre tutta la zona potentissima
degli strati ad A. conlorla. La serie ó perfellament(! a nudo, e ciascuno può venire a
veriOcarla. Questo l'atto porterebi)e una moillfii'azione al Profdo Iìjj;. 5, dovendosi anche
sulla destra di Val-Bedero segnare V infralias superiore sopra V inferiore. (Nola del 5 no-
vembre 4864.)
RISULTATI GEOLOGICI. RCC. 2K1
inferiore agli strati ad A. contorta , trovasi ancora, ed in estrema
abbondanza il 31. Gumbelii colla sua piccola fauna. I grossi bruchi
compatti 0 dolomitici ricchi di madre|)ore dio a Barni riposano sopra
l'ampia zona ad ^4. contorta, presentano frequentemente sezioni di
grosse bivalve; ma io non ho pollilo eslrarne che un nucleo. Il suo
uncino pili acuto e quindi più slancialo, gli danno apparenza diversa
da quella dei Concliodun di Ijellaggio; per sventura nulla si è conser-
vato della lamina modellatrice del cardine. Ma egli appartiene a que-
gli stessi strati che sono di là poco discosto a Bellagio e in Tre-
mezzina zeppi di Conchodon, i suoi uncini sono rivolli all'indentro,
ed il suo guscio sembrommi sottile. Se egli è altra cosa dal C. infra-
liasicus nessuno potrà asserire che sia un M. Gumbelii.
Il profilo ch'io presento è del resto uno de' più chiari, e regolari.
I fossili infraliasici si raccolgono a piene mani nella Valle-Taibiga.
La dolomia inedia discende da Barni e da iVlagrelio a dirupo fino al
lago. Nelle calcaree a Conchodon al Dosso dei-Faggio esistono stra-
tarelli di antracite.
ìO." Profilo di Bellagio (fig. 7.).
San Giovanni di Bellagio è troppo famoso pe' suoi fossili infra-
liasici, e quei dintorni meritano di divenirlo ancor più per l'impor-
tanza della questione che noi agitiamo. Il profilo ch'io presento è il
frutto di osservazioni ripetute e accuratissime : io mi lusingo d' es-
sermi di molto approssimalo alla verità. Il ridente territorio di Bel-
lagio è una specie di talus o di terrazzo col quale termina la valle
del Perlo, che discende con regolare pendio tra due catene che si
dipartono dal prolungamento est del monte San Primo. È una specie
di bacino di erosione, prodotto dalla facile degradazione dei depositi
infraliasici, fra due grandi dighe di dolomia II torrente Perlo è pro-
ondamente incassalo, e il territorio di Bellagio che deve la sua
fecondila alla decomposizione degli schisli infraliasici, ride come
scena vista in lontananza tra due rupi ignude e brulle. Quelle due
rupi, l'una sacra ai severi incanti della Villa Serbelloni, l'altra dove
non si perigliano che i più arrischiati, sul sentiero ile' Crosgalli ,
sono i capi di quelle due dighe dolomitiche.
282 A. STOPI'AM,
Il profilo mi risparmia molte parole. La dolomia della Villa Ser-
belloni non fu ancora soggetto di particolari sludii. Quel dirupo
non è che l'ultimo d'una serie o catena c'ie, partendo dal MonGa^li
( /^ed/ (ig. 5 ) termina colla Villa Serhelloni, rendendo cosi orrido
raspollo della sponda occidentale del lago di Lecco. Ilo ddi^ente-
nienle percorsa tutta la linea dal Mongagli alla Serhelloni, e potrei
darne il profilo, se noi credessi superfluo. Fra il Pongagli e la Ser-
helloni la dolomia bianca, cristallina, talora cavernosa, talora rosea,
forma aimen quallro principali elevazioni , determinale da quattro
anticlinali: il concavo delle quattro sinclinali conseguenti è invaria-
bilmente occupato dagli strali ad A. contorta, infine il dirupo della
Villa Serbelloni è costituito dalia dolomia media (Haupl-dolomile).
Gli schisti neri marnosi, sormontati dalle calcaree, cioè il com-
plesso degli strati ad A. contorta, variamenle ondulato, forma il ter-
ritorio coltivato. Il suo enorme sviluppo si può facilmente ap[)rezzare,
insinuandosi nel letto del Perlo a San Giovanni , gora angusta a
pareli surpiondjanti. Lo strato superiore dell' infralias ad A. con-
torta è costituito da un banco madreporico. Le madrepore pajono
invadere anche un grosso banco superiore, il banco occupalo dai
Concliodon infraliasicus. Ognuno può verificare questa interessan-
tissima giacitura. Si vada a San Giovanni , e si cerchi dell' antica
Villa Frizzoni , che trovasi poco sopra verso S. E. Il sig. dottor Re-
zia mi fu già scorta gentile. Dietro detta Villa esiste una cava di
sassi. Gli strati scavati sono calcaree marnose dure, ed è dallo strale
che serve, per dir così di tetto o di cornice alla cava, abbondante
di coralli , ch'io stesso vidi 1 nuclei del Concliodon e da cui furono
estratti tulli gli esemplari che si conservano nelle collezioni. Se al-
cuni esemplari ch'io conosco sembiano essere siali o traforati da li-
tofagi 0 coj)erli all'interno di serpulacei, in alili, in uno p. es, della
collezione Curioni , si stabilirono le madrepore. Il banco a Conclio-
don è d'un calcare durissimo, marnoso, nero, assai madreporico;
riposa sugli strali ad ^. contorta (1). Sarebbe interessante di tro-
(1) Guardando quegli slrati dietro la Villa, sembrano a prima visita, per elTello di
una leggerissima anticiinale, delineala nel profilo, sprofondarsi sotto gli scliisti neri di
Val dei Porlo. Basta perù discendere nel torrentello rlio scorre a pochi passi a IS. E.
della Villa per disingannarsi.
RISULTATI GlìOLOGlCI, ECC. 2K3
vare anche qui, solfo gli schisli infraliasici il M. Giimbelii, e toccar
con mano come alle diverse specie corrisponda un diverso livello. Ma
se i fossili che Io acconipagnaiono sem[)re dai confini del Tirolo alle
sponde del Lario, possono alla line lenerne le veci, il voto è esaudito.
Si segua il senliero de' Cros(jaUi (in dialetto crosrjai) che conduce
da San Giovanni a Lezzeno , fiicendosi pericoloso, ma tardi, quando
è cessato il nostro bisogno. Dissotto alla massa infraliasica , a strali
quasi orizzontali, si spicca improvvisa la dolomia bianca cristallina a
strati quasi verticali, con debolissima inclinazione nord che cambiasi
tosto in una inclinazione sud parimente debole. Il sullo (faille) dello
formazioni è reso evidentissimo da un valloncello , da una vera cre-
patura che, a S. E. di S. Giovanni passa a fianco della Villa Besana.
Il muro di cinta della villa, che la limila a sud, ascendendo dal lago
al monte, segna la linea precisa di confine, ossia la sutura del salto.
A qualche centinajo di passi dal salto, sempre lungo il sentiero, si
osservano molti strati, zeppi di gasteropodi e di acefali, che richia-
mano d'uu tratto la solita dolomia media, il solilo abitato del 31. Giini-
belii. Egli non vi si trovò (inora, ma parecchi distintissimi esemplari
si raccolsero di ^. exilis e di Delphinula Esdieìi n. sp., i due fos-
sili più caratteristici della formazione.
Il seguilo del profilo fino alla vetta del San Primo è tracciato su
dali troppo scarsi, per permetter di entrare in particolari. V'ha di
sicuro soltanto che alla gran massa dolomitica succedon di nuovo ai
dintorni di Lezzeno gli strali ad A. contorta e che la massa del
San Primo è costituita dalla sovrapposizione delle calcaree basiche,
che acquistano sulle sponde del lago di Como uno sviluppo vera-
mente sorprendente.
li." Profilo della Treraezzina (fig. 8-11.).
Ciò che ci mancò finora, anche a Bellagio, troviamo finalmente
in Tremezzina. Trovare due zone, entrambe provvedute di grosse bi-
valvi cardiformi, ma l'una ricca di Concliodon l'altra di 31. Giim-
belii, l'una superiore, l'altra inferiore ad una potente zona, ricchis-
sima di fossili degli strali ad A. contorta è l'ideale della posizione, e,
254 A. STOPPANI,
iiaggio ad Argegno. Per quelli che vorranno verificare ì fatti da me
esposti in questa inleressanle località giovano i seguenti particolari.
Venendo da Argegno verso la Treine/zina vi troverete sempre alla
sinistra gli strali dell' interminabile massa liasica. Presso Sala sol-
tanto la natura marnosa, il giallo delle rocce e più i massi madre-
porici vi faranno accorti che entrale nei dominii dell' infralias. Ve-
drete in breve una zona di corrosione oscura, sormonlata da una
zona bianca per decomposizione superficiale, levarsi con tale net-
tezza ed evidenza, ciie può in tale tratto geognostico, porre la prin-
cipale impronta del paesaggio. La zona nerastra corrosa è quella
degli strati ad A. contorta^ la zona biancastra è la zona a Concilo-
doìij r infralias superiore.
iMa prima di levarsi cosi, tutta la massa degli strati forma una
anticlinale, che dà luogo di mostrarsi alla dolomia a Megalodon tra
Campo e Lenno. Da Lenno potete ascendere a Bonzanico. Il vil-
laggio è posto precisamente sulla base del banco madreporico (Bhab-
doplnjllia lamjobardica e forse al Ire specie). Uscite dal paese verso
il monte e ve lo troverete innanzi , a un metro circa dai muri delle
case. Potete volgere a dritta, potete volgere a sinistra sulla stessa
stradella. Se pigliate la dritta, la stradella ascende come gli strati
verso nord. Il banco madreporico, formato di molti strati vi accom-
pagna sempre, e sott'esso, o meglio ad esso uniti vedrete un'alter-
nanza di strati marnosi e di schisli argillosi donde furono principal-
mente raccolti i fossili degli strati ad A. contorta ( T. gregaria,
P. intusstriala, Cidaris Fumagalli, eie. ) con traccte di Bone-bed, ete.
Se pigliate la sinistra, la stradella ascende tagliando gli strati, vi
trovate dapprima su una specie di cornicione dello spessore di forse
10 metri, che e il banco n)adreporico, poi ascendete un altro cor-
nicione, il cui piano superiore è scoperto, e questo è il Sasso degli
stampi, ossia lo strato a Concliodon infraliasiciis. La Fig. 9 mette
in maggior evidenza questi particolari. Il Sasso degli stampi appar-
tiene per metà al signor Triulzi, e per metà alla famiglia Stampa;
ma l'acquisto dei signori Stampa è di assai recente data, per cui il
famoso sasso deve il suo nome alla enorme quantità di fossili di cui
è coperto, specialmente ai grossi Conchodon il cui guscio, resistente
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 2liK
massa della dolomia media, finche vi avessi scoperto il suo caralfc-
ristico 3Ie(jalod(m, ora 31. Gumbelii. iMa il callivo lenipo, quindi le
mie occupazioni mi coslrinsero a rinunciare per allora all' impresa.
Tuttavia il sig. Fumagalli mi aveva comunicati diversi nuclei di
31. Gumbelii che gli erano stali recali dai dinlorni di Grianla ; di
più n)i assicurava di aver osservale sezioni di 3Ie(jalodon nella do-
lomia al Buco della Rotella. Con questi dati fui in tempo ad aggiun-
gere al mio Essai sur les condilions., etc. la nota a pag. ft5. — Ma il
sig. Fumagalli continuò le ricerche per me, e da una sua gita ripor-
tommi lo sciiizzo che io riproduco colla fig. 10, e l'assicurazione che
i 3Ie(jalodon si trovano realmente nella gran massa dolomitica ad
y/. exilis ., che giace sotto la griin zona infraliasica.
Più tardi il sig. Balsamo Crivelli, che ha la bontà di mettere a
mia disposizione i fossili della sua ricca collezione, mano mano che
io mi occupo d'un terreno, avendomi spediti i 3Ie(jalodon , trovai
che i più di essi, costituili invariabilmente di un nucleo di dolomia
cristallina, portavano la scritta di Tremezzimi o Buco della Rotella.
Ma gradito oltre ogni credere mi tornò il trovare, tra i 31. Giim-
belii comunicatimi genlilmente dal sig. Curioni , un esemplare da
lui stesso raccolto al Dosso-Avido , cioè precisamente nella penisola
di Campo.
Ecco adunque come in questa classicissima località tulli i fatti
stratigrafici e paleontt)logici che interessano la nostra questione , si
mostrano chiari, e depongono in modo inappellabile. Sotto la massa
del lias caratterizzalo sul lago di Como specialmente ùixW Ammonite s
stellaris, viene la zona dei calcari a Concliodon infraliasicus j questa
riposa sulla enorme zona degli strali ad A. contorta di cui il sig. Escher
ed io abbiamo rivelalo la ricchezza paleontologica. La zona ad
A. contorta si basa sulla dolomia bianca cristallina ad A. exilis ^
che ovunque si mostri presenta il 3Iegalodon Giimbulii ^ colla sua
piccola fauna.
Un mollo sui profili relativi a queste località , che del resto si
spiegano da sé.
La fig. 8 è un vero spaccato a cui ho cercato di dare la maggiore
evidenza e precisione possibile , portandomi, appositamente da Me-
2t5G A. STOPPANI,
secondo me, vincere la partita. Si direbbe che io ho tenuto in serbo
per ultimo ([uesla località per fare, come si dice, un colpo, ^o; gli
è che, venendo da est a ovest occorre realmente per ullimo ed è
fortuna che l'esposizione dei falli che ella discopre, possa quasi
servire di riassunto di tutti gli argomenti di fallo (inora esposti in fa-
vore della mia tesi (t).
1 dintorni della Tremezzina, e specialmente il versante settentrio-
nale del monte Galbiga erano, verso Bene, slati accuratamente studiati
dal sig. Escher, che vi aveva descritto la zona degli strali ad A. con-
torta. Nel 18G0, ed anche anleriormenle, io avea rimarcalo la gran
massa dolomitica che sorge tra la Majolica e iMenaggio , nel posto e
con lutti i caratteri della dolomia media. A nord della Majolica aveva
scoperto veri banchi di Avicula cxiiis e di quelle lumachelle dolo-
miliche, che in tutta la Lombardia sono caratteristiche della dolomia
media. Il promontorio, o la penisola, tra Lenno e Campo, doveva per
la sua indole e per la stessa giacitura, appartenere alla stessa do-
lomia ( Maupt-dolomite), ed è su questi dati che io colorai come do-
lomia media , non solo la gran massa tra la Majolica e Menaggio ,
ma anche la penisola di Campo, sulla mia carta geologica presentala
àW Esposizione italiana di Firenze nel 1861. JNel corso dell'anno 1861,
mentre attendeva a dar compimento al mio lavoro sulla fauna del-
VA. contorta n)i era recato col sig. Fumagalli, studente naturalista,
a studiare il deposito a Conchodou di Bellagio , quindi il Sasso
degli stampi. Le grosse bivalve che coprivano questa piaslia di 400
a BOO metri quadrali, erano ben le slesse che noi avevam viste a
Bellagio. 1^0 slesso calcare nero, la stessa giacitura, la sl(!ssa ric-
chezza madreporica, lo stesso guscio sottile, lo slesso rigonfiamento
della conchiglia , gli stessi uncini ricurvi , la slessa grossezza degli
individui, ben superiore a quella degli ordinarli Megalodou, lo stesso
enorme sviluppo della massa cardinale, benché non fosse possibile
studiarne i particolari (2). Keslavami il desiderio di rovistare la gran
(1) Ora, come accennai in una nula iirccodenlc, sono due le loi'aiilà ciie presentano
dislinle le due zone, l'inferiore a Mcy.ilddon, la superiore a Coiichudoii; esse due lo-
calità sono la Val Hitorta e la Tremez/.ina. (Nola del 5 novembre 4 864.)
(2) Bisogna accontentarsi di ammirarlo il Sasso degli stampi. La natura vetrigna e
ribelle della roccia si oppone all'estrazione dei fossili , totalmente spatizzati.
RISULTATI GEOLOGICI, lìCC. 257
all'almosfera, disegna su una superficie di 400 a 500 metri qua-
drati, una niolliludine di quelle figure in cui non mancarono an-
che i nostri laghisti di riconoscere fedelmente i piedi di vacca. Nel
banco a Concliodon si ramifica abbondevolmenlé una Rliabdophyllia,
a polipierili mollo grossi, assai tortuosi e irregolari, che non ha
l'aria di alcuna fra quelle da me figurate come appartenenti al
banco madreporico dell' infralias; vi si scorgono anche un Cyato-
phyllum? dei Natica? e frequente un Ceritldum? piuttosto grosso.
Del resto l' affinità di questo banco coli' inferiore banco madrepo-
rico è innegabile. Una valle profonda separa Bonzanico da Viano,
villaggio posto quasi allo stesso livello più a nord. Il torrente si è
profondamente incassato nella vasta zona degli schisti neri marnosi
(schisti a Baclryllium). Da Viano potreste ascendere àWAlpe di
Nava, quindi al jffwco della Rotella sulla zona degli schisti neri;
ma i rapporti degli strati neri vi sarebbero velati specialmente
nella parte inferiore da una enorme morena glaciale adossata al
monte lia Viano e la Majolica. Il meglio si è di ascendervi dalla
parte di Grianla, piegando verso Rogheio, per la via segnata dal
Fumagalli.
Lo schizzo Fig. 10, delineato dal signor Fumagalli, è preso evi-
dentemente nell'interno, e nella parte superiore flella valle che
conduce al Buco-della-Rotella, internandosi sul fianco NO della gran
massa dolomitica. Il signor Fumagalli osservò quanto segue. Da Ro-
gherò, passato il piano, pigliando la strada all'Alpe di INava, si
ascende sempre sulla dolomia ad A. exilis e piccoli gasteropodi
(gli stessi che si scorgono negli strati in riva al lago). Cominciano
a mostrarsi impronte di Megalodon Giimbelii, che vanno crescendo
e si fanno spessissimo alla Rotella. La dolomia ad A. exilis e Mega-
lodon soggiace ad una lumachella nera, che forma la depressione
dove è l'Alpe di IVava. Quella lumachella avrà uno spessore di
50 metri. Sovr'essa posa la gran zona degli schisti neri e delle
marne, in cui è incassala la valle, cui succedono le calcare della
zona a T. gregaria, il banco madreporico e il Sasso degli stampi a
Conchodon infraliasicus.
La Fig. Uè una specie di spaccato prospettico, dove io intesi
17
288 A. sroi'PA.^i,
a presentare all'occhio, sotto un sol punto di vista i falli esposti, e
o sviluppo della serie statigrafiea dal lias agli scliisti cristallini
tra Bellagio e Sani' Abondio. Si tratta di falli in gran parte già
noti, ch'io ho diligentemente verideali, e che in vista degli schizzi
grafici ch'io presento, non hanno bisogno di troppi commenti. Il
più avanzato dei tre spaccali riuniti nella Fig. 11, è una ri-
produzione dello spaccato Fig. 7, da Bellagio alla sou»milà del
S. Primo. Lo spaccalo di mezzo delinea il versante opposto dello
spaccato Fig. 8, cioè il versanle di Bene. Si può osservare la cor-
rispondenza dei terreni, colla stessa inclinazione sulle due sponde
del lago (ramo di Como). La Val di iMenaggio, che si deprime a
modo di conca tra il lago di Como e il lago di Lugano, è dovuta
specialmente ad una sinclinale, che riconduce gli strati a nord di
Menaggio con inclinazione opposta. È però la sola dolomia media
(Haupt-dolomile) con tracce di petrefatti di Esine, che risorge a
nord di Menaggio; a lei si sottopongono i gessi e i calcari neri e
bruni, e schisti marnosi, che richiamano quelli di Corno (strali di
Raibl). Segue immantinenle una gran massa dolomitica, che sola
deve rappresentare i diversi membri tra gli strali di Baibl e le
arenarie variegate {grès bigarrès, Bunter sandstein). Questo in falli
compare, come da lungo tempo è nolo, a Gaeta, sotto la solila for-
ma, di servino o di puddinghe rosse, sopportalo dagli schisti cri-
stallini, gneise, talcoschisti verso Sant' Abondio: più oltre a nord rocce
anfiboliche e graniti.
Dai copiosi miei repertori!, ove a quest'ora sono ammassali i
particolari in tanta copia, da farne de' volumi, non ho cavalo che
quanto credetti necessario per trattare la questione, e dare al let-
tore un' idea adequata dello sviluppo e dei rapporti dei terreni in-
feriori al lias.
Potrei parlare d'altre località. Per esempio, in una dolomia al
monte Tre-Croci, sopra la Madonna-del-lMonte, vicino a Varese,
trovai un Conchodon infraliasicus. Era in un masso staccato, ma la
identica roccia, avente grande sviluppo colà, conteneva la Jlabodo-
phyllia langobardica ? il Lepiconus Bassi, fossili degli strali ad
d. contorta j e in altri, sul Campo de' fiori un ammonite d'aspetto
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 259
lìasico. Sempre dunque ai limiti del lias e dell' infralias superiore.
Un altro Comhodon infraliasicus mi fu mostrato dal signor Curioni,
da lui (rovaio nello calcaree inferiori alle brecciole di Viggiù, le
quali appartengono alla formazione di Saltrio, cioè al lias. Invece due
31. Gilmbelii della collezione Trotti, portano scritta la località della
Grigna, colosso dell' llanpt-dolomite, e un esemplare fu tratto dalla
dolomia dell'Ape di Roncola in Val-lmagna dal signor Balsamo.
Quella dolomia, secondo ogni apparenza, deve sbucciar di sotto alla
zona degli schisli a A. contorta che riempiono la valle. Ma è tempo
di venire alle conclusioni.
12. Conclusioni.
1.*' Il Megalodon Gumbelii appartiene esclusivamente alla do-
lomia inferiore agli strati ad yl. contorta.
2.° La dolomia a M. Gilmbelii, forma una massa enorme, che
sta tra gli strati ad A. contorta e gli strati a fauna raibeliana, e cor-
risponde aW Haiipt-doloniite dei geologi svizzeri, austriaci e bavaresi.
3." Il M. Gilmbelii si trova a preferenza nella parie superiore
dell' Haupt-dolomite, distinta da una fauna propria assai sparsa e as-
sai caratteristica, benché poco numerosa di specie. Il lìl. Giimbelii
e gli altri fossili diventano caratteristici di una zona prima poco
definita e distinguono la dolomia media da quelU; masse calcaree o
dolomitiche che si trovano a diversi livelli.
U.° I petrefatti di Esine stanno invece alla base dell' Haupt-
dolomite, superiormente agli strati raibeliani (1).
{$/' Gli strati a 31. Giimbelii appartengono tuttavia all'istessa
grand' epoca de petrefatti d'Esine, trovandovisi abbondanti ovunque
alcune specie che abbondano pure ad Esine (^. exilis, G. obtusa,
Evinospongia cerea) (2).
6." Le grosse bivalve, superiori agli strati ad A. contorta sono
(1) Non credd necessario ripetere qui ciò che ho flimnslvalo fino alla sazietà nella
mia Rivista e nella Conclusione alla l." serie della Paleontologie lombarde e in diverse
memorie pubblicale negli Atti.
(2) Anche questo punto è ampiamente trattalo nella mia Rivista, a pat;. 4(i-4i.
260 A. STOPPAM,
pur esse costanti al loro livello, e non si possono né specificamente
né genericamente confondere né col 31. Giimbelii, né con altre
specie finora note inferiormente ad essi strali. L'unica specie di que-
ste grosse bivalve è il Concltodon infraliasicus il quale diventa la
caratteristica dell' infralias superiore, equivalente in Lombardia al
vero Dachsteinkalk superiore agli strali ad /4. contórta.
Si può egli ameltere che il M. Giimbelii occupi altrove
un livello differente?
Un tempo, e precisamente quando componeva i miei Sludii, io
era fortemente portato a combattere la teoria della esclusività delle
faune, certamente esagerata da d'Orbigny, e ad ametlere il passag-
gio delle specie da una formazione nell' altra. Allora, ad onta de' miei
dubbi espressi sul valore paleontologico e stratigrafico del Cardium
triquetrum, avrei arrischiato di ricevere, anche senza troppa con-
trolleria, il fatto della presenza di una bivalva cosi caratteristica,
come il M. Giimbelii a livelli così differenti, annunciato già dal si-
gnor Hauer e sostenuto fino ad oggi dal signor Glimbel. Le mie
tendenze anliesclusiviste hanno anzi dalo occasione al signor Ha-
uer di pungermi con un pungiglione non certo più grazioso di
quello ch'io avessi tratto dalla vagina contro di lui, e bisogna con-
fessare che in fondo aveva ragione. Al presente la mia opinione in
proposito è di molto modificata, lo non sono al certo divenuto orbi-
gnyano, idolatra delle repentine catastrofi e delle faune incorniciate,
ma io ammiro quella mirabile successione nell'ordine de' tempi, per
cui la paleontologia potè narrarci sì gran parte della storia del globo.
Al presente io duro troppa fatica ad ammettere che una conchiglia
sparsa in tanta profusione nella dolomia media (Hauptdolomile) scom-
parendo durante la formazione degli strati ad .^, contorta (1), strali
(1) La doppia zona ad A. contorta in Lombardia, non mi iia mai presentato nulla
che potesse ricliiamarmi alcuna delle grandi bivalve.
li solo fatto invocato anche da Giimbel per rendere ammissibile il passaggio del
I\}. Giimbelii attraverso la formazione ad A. contorta si e ([uello riportato da Escher
dr-Iln presenza di una bivnlva somigliante al /)/. sciUalus negli strati ad A. contorta Ira
niSULTATI GEOLOGICI, ECC. 261
di uno spessore così considerevole, die atlestano quindi un'epoca
di immensa durata, riappaja di nuovo e copiosissima nell' infralias
superiore ossia nel Dachsteinkalk, Mi sembra proprio impossibile
die una specie triasica, sopravviva durante l'epoca lunghissima in
cui una fauna novella ri|)opolava il globo, una fauna che ormai è
certo doversi computare Ira le faune giuresi (l) e prosperi ad un
livello dove lutti sono concordi nell' ammettere una fauna assoluta-
mente giurese. Una specie appartenente a tre, anzi a quattro faune
sovrapposte, sarebbe un vero portento paleontologico. Eppure si
può egli andar contro i fatti? La presenza del M. Giimbelii sia in-
feriormente agli strati ad A. contorta, sia superiormente, nell'Hau-
ptdolomite come nel Dachsteinkalk è asseverata dal signor Glimbel,
cui la scienza annoveia fra suoi più illustri cultori, che a nessuno è
secondo e forse a tutti antecede nella cognizione delle grandi masse
alpine della Germania centrale.
Menaggio e Bene. Io lio cercato invano di poter verificare questo fatto, assolutamente
unico. Bisognerebbe prima assicurarsi se il signor Escher trovò quei fossili in posto, o
non piuttosto in massi slaccati. Il secondo caso e probabilissimo, mentre tutta la serie
visitata dal signor Escher colà è precisamente sottoposta al Sasso degli stampi, cioè a
strati ricchissimi di Conchodon. Del resto ora che tante specie di bivalve vengono
a sostituirsi al Cardium triquetrum e al M. scutatus, non può più tenersi alcun conto
di una semplice somiglianza.
(1) Godo di essere in tempo a dar luogo qui ad un passo di una lettera dal signor
Winckler al lahrbuch v. Leonhard, etc, 1863, pag. 810, a conferma di quanto sostenni
circa l'unione ai terreni giuresi degli strali ad A. contorta.
« Alla Koth-Alpe, una delle più classiche località per gli strati ad A. contorta, dalla
quale trassi già si belle specie da me descritte, trovai negli stessi strati un bel-
l'esemplare, con molli altri spezzali, di ammonite, che va indubbiamente riferito
all'.4. aji^i(?at?ts Schlalh. Tale nuova e interessante scoperta dovrà certo esercitare un
influenza sulla questione del posto da assegnarsi a quella formazione. Lo scorso anno,
in autunno, trovai sul Bosslein presso Tegernsee, coirai, contorta, ed altri fossili della
stessa zona vn^ Avicula , cui non mi riusci di distinguere dall'. 4. inoequivalvii, Goldf.
e da un'altra che io trovai presso Hindelang nell'Algau con molti fossili infallibilmente
liasici. La presenza di tali specie lega gli strali ad A. contorta immediatamente col
Lias , mentre cui Keuper non vantano che dei vincoli di affinità, ed io, dopo le mie
recentissime scoperte, modifico il precedente mio modo di vedere in proposilo. Anterior-
mente aveva già raccolto alia Koth-Alpe una Leda grossa, robusta, a me sconosciuta,
che rammenta certe specie liasiche. • Ogni argomento che avvicina gli strali ad
A. contorta al Lias, scema la probabilità che una specie triasica, quale è il M. Giim-
belii possa trovarsi al dissopra di essi strati.
262 A. STOPI'AM.
lo ho domandalo più volle a me slesso se non fosse più conve-
niente per me il limilarmi ad esporre esallamente i falli da me l'ac-
colli in Lombardia, lasciando che la scienza ne cavasse le debite
conclusioni, senza entrare in una discussione, la quale esigerebbe
l'esame previo di allri fatti, che a me riusciva impossibile. Confesso
che io non avrei osalo enlrare nella presente discussione, quando
si fosse trattato semplicemente di rivocare in dubbio le osservazioni
del signor Gùmbel. Una tesi è mal raccomandala, se per difenderla
si deve negare o mostrare di non portar fede a quanto allri asseri-
sce. Ma mi si faccia grazia di un paradosso. Appunto perchè il si-
gnor Gìimbel è abilissimo osservatore, e merita la pienissima con-
fidenza , appunto perciò io non posso ammettere le sue conclusioni.
In fine dirò che nessun fallo concludente è riportalo dal signor Giim-
bel in favore della sua tesi. Sotto la descrizione del M. triqueter (1)
vedo riportate località in gran numero dove esso si troverebbe ora
nell'Hanptdolomile, ora nel Dachsleinkalk. Anzi il numero delle lo-
calità riferite al Dachsleinkalk è smisuratamente grande. iMa si badi
che col Dachsleinkalk si nomina una Dolomit des Daclisteinkalks
nelle Nordalpi, e un' o6er Dolomit delle Sudalpi. Dunque il Dachs-
leinkalk si modifica, si complica. Ora sarebbero ad analizzarsi tulle
quelle località citale, dove il M. Giimbelii si trova superiormente
agli strati ad A. contorta. Lascio ad altri l'esame delle località ger-
maniche, io mi limito a dare un'occhiata alle località lombarde,
a me noie. Trovo dunque i\ M. Gumbelii [triqueter) citalo come si
Iravasse nel Dachsleinkalk, o in una dolomite equivalente, superior-
mente agli strali ad yjf. contorta ^ a Lenno (dolomia di Campo), tra
Abbadia e Mandello, tra Toline e Vello, presso Clusone, e Songa-
vazzo, a Storo: sono tulle località a noi ben note, e siamo sempre Del-
l'Hauptdolomite la meglio spiegala. Quanto a Bellaggio e Barni, ab-
biamo il Conchodon ma non il Megalodon. Se tulle le località citale
da Giimbel, hanno il valore di queste, mi si permetta di rifiutare as-
solutamente per tutte la determinazione stratigrafica. I miei profili
possono riandarsi da chi voglia. — Sarei però ingiusto s'io volessi
rifiutare il valore delle località germaniche, per la semplice ragione
(1) Dk Ihirhskinh. , puf:. 370.
RISULTATI GEOLOGICI, ECC. 365
che erronea assolulainenle è la determinazione delle località lombarde.
II signor Giimbel non conosce la Lombardia, dovè appoggiarsi alle no-
tizie (la altri recategli, nò errò nella determinazione dei fossili. L'er-
rore della determinazione statigrafica ha radice più antica. I miei
lavori precedenti furono in parlicolar modo rivolti a dimostrare che
si erano confusi sotto l' istesso nome depositi differentissimi di livello
e d'epoca, e dalla confusione dei depositi, la confusione degli oriz-
Bonli paleontologici. La stessa confusione avrebbe ella avuto luogo
anche in Gei-mania ?
Nella mia Rivista (1) si trova già una nota diretta a esporre i
dubbi suggeritimi in proposilo da uno spaccato offerto dai signori
llauer et Suess, dove il Dachsteinkalk figurava ripetuto a due diffe-
renti livelli, contenendo però solo al livello inferiore la Dachstein-
bivalve. A que' miei dubbi e in generale a quanto esposi lungamente
e ripetutamente contro l'amissione di un Dachsleilkalk inferiore e
di un Diichsteinkalk superiore agli strati ad ^. contorta, non venne
finora risposto.
Le spiegazioni date da Giimbel, non sono già le più soddisfacenti.
Io ho già esposto il suo modo di vedere dove risultava la serie
slraligrafìca da lui adottala non essere sufficientemente distinta, non
foss' altro che per la sua incostanza. Il nuovo lavoro sulla Dachstein-
bivalve, entrando di più nell'argomento, mette ancora in maggiore
evidenza quanto può servire ad infermare assai le conclusioni cavate
da rapporti stratigrafici. - Cominciamo a dire che il signor Gumbel
mantiene un doppio Dachsteinkalk. Sopra i Raibler Schichten, egli
dice, riposa una potente massa dolomitica: » ella è la cosi detta
Haupldolomit ossia il Dachsteinkalk inferiore e dolomite (2). » Se il
Dachsteinkalk si identifica coli' Haupldolomit, allora siamo perfelta-
menle d'accordo; nel Dachsteinkalk troveransi M. Gùmbelii quanti
se ne vuole. Ala io ho già altrove fatto osservare che questo non è il
modo di stabilire una nomenclatura stratigrafica. Confondere in un
sol nome due depositi distinti, è confondere gli orizzonti e sopratulto
le idee. 11 signor Giimbel, trattandosi di questioni che esigono la più
[i) Rivista , pag. 50.
/2 Die Dachsteinbivaìve , ole. pag. 331.
2G4 A. STOPPANI,
precisa dclitnilazione della serio slratigrafica, doveva anzi tutto abo-
lire tali inibarazzanlissime sinonimie. Ma il signor Giiinbel non manca
però di far sentire che ben altro è il Dachsteinkalk inferiore {liniere
Dachsteinlcalk) equivalente dell' Hamptdolomil, altro il Dachsleinkalk
superiore. Tra l'uno e l'altro sta la zona dei Kòsseiier Scliicliten
(strati ad ^. contorta). Non ha però dislinlo nella lisla delle loca-
lità (t), (juelle dove si troverebbe il M. Giimbelii nel Dachsteinkalk
inferiore, da quelle ove si trova nel vero Dachsleinkalk superiore
intestando quella lista Dachsteinkalk e Dolomite del Daciisteinkalk
nelle Nordalpi e Dolomite superiore nelle Sudalpi. È qui invece che
io avrei richiesto la maggior distinzione.
Ora pigliando il Dachsteinkalk per quello che deve essere, cioè
un deposito superiore agli strati ad yJ. contorta, si trova in esso il
M. Giimbelii? Il M. Giimbelii si trova superiormente agli strati
ad j4. contorta?
Giimbel ripete qui (2) ciò che ha già esposto nella sua opera
anteriore: su lunglù tratti mancano gli strati di Kossen (strali ad
y4. contorta) » allora l'Hampldolomit, il Dachsteinkalk si succedono
immediatamente, si fondono l'uno nell'altro. »
Ora il M. Giimbelii (triqueter Giimb.) nel vero Dachsteinkalk si
trova là dove la serie è spiegata, dove esiste la zona ad yl. contorta,
o là dove la serie è confusa, dove manca lo specchialissimo oriz-
zonte degli strali ad A. contorta? Il signor Giimbel non indica nes-
suna località, non dà nessun spaccato, dove si vegga la successione
distinta delle tre zone, l'Haupldolomil, gli strati ad A. contorta
(Kossener Schichten) e il Dachsteinkalk, e dove in pari tempo nel
Dachsteinkalk sia indicato il M. Giimbelii [31. triqueter Giimb).
Non per nulla io ho insistito tanto sull'importanza del nuovo oriz-
zonte degli strati ad A. contorta. Tulli i geologi dei due versanti se
ne sono accorti, e ne hanno salutalo con entusiasmo l'apparizione e
lo sviluppo. Gli strali ad A. contorta sono la vera bussola delle
Alpi. Si celi questo orizzonte e noi siamo smarriti tra i nostri alpini
colossi, specialmente tra le nostre masse dolomitiche indecifrabili;
noi ritorniamo alle aberrazioni dei nostri antecessori.
^Ij Op. cU., |Kig. 370.
;2) Op. cil. . pili-'. 332.
IIISULTATI GEOLOGICI, ECC. 265
Mentre non si può finora citare una località, dove il M. Giimbe-
lìi ben accertalo si trovi a due livelli . sopra e sotto agli strali ad
u4. contorta, abbiamo cento località che ce lo mostrano sotto essa
zona, e ci indicano questa specie ad un livello costante. Ciò che
dissi della costanza di livello del 31. Giimbelii per tutta la Lombar-
dia, finisce a ripeterlo Io stesso Giimbel per tutta la Germania me-
ridionale e centrale. « lo ho seguito, egli dice (t), passo passo, in
certo modo, la formazione che contiene la bivalva del Dachstein dalla
montagna del Dachstein e dalle Alpi salisburghesi (del Salzburg)
attraverso la Baviera e il Tirolo fino alla Lechthal e all'Elbigenalp,
e mi sono procurato la certezza dell'identità degli strati che la con-
tengono. » E questi strati non appartengono essi sempre all'Haupl-
dolomit, come quelli d'Alpgarlen, di LeibeUing, eie? Ecco ciò che
panni risulti dal complesso de' falli, prescindendo dai nomi dei
depositi, ma ch'io vorrei sapere più definiiivamente. Ad ogni modo
io non trovo una dislinla località dove sopra i veri strati ad A. con-
torta, caratterizzali dalla loro fauna, si trovi un 31. Giimbelii ben ac-
certato, il solo Dachsteinkalk nel Kammerkahr-Gebirge presso Reit
in Winkel (2), dove stando specialmente agli studi di Winkler, la
fauna della J. contorta sarebbe sviluppatissima, sarebbe veramente
un calcare superiore agli strati ad A. contorta. Un Megalodon lo
dislingue, ma questo è una specie affatto particolare, il M. rjry-
plìoides Giimb. Il più sta in questo che il 31. Gryphoides ha tutto
l'aspetto esteriore del mio Conchodon infraliasicus.
Affretlerommi a conchiudere. Per riguardo alle grosse bivalve de-
gli strati alpini inferiori al lias nascevano due questioni, 1' una pa-
leontologica sulla entità delle specie, l'altra geologica, sul loro
valore stratigrafico. La questione paleontologica è sciolta, coli' amis-
sione di diverse specie ben distinte. La questione geologica fu ri-
dotta ai minimi termini, non riguardando che alla posizione strati-
grafica del 31. Giimbelii. Io dimostrai che in Lombardia, dove la
zona ad ./. contorta è nettamente tracciata, sviluppatissima sempre,
il 31. Giimbelii le si trova sempre inferiore. Il signor Giimbel aiu-
(1) Die Diìchsteinbivalce . pag. 344.
(2' Op. e il., papr. 373.
200 A. STOPPAM,
inelle invece che si trovi in Germania inferiormente a delta zona
in molli luoghi, e superiormente in altri. Ma dove si trova superior-
mente, essa zona non sarebbe sviluppata, anzi non esiste nemmeno. In
line il signor Giimbel non cita nessun fatto in appoggio della sua tesi.
Aggiungasi che il deposito conlenente il M. Gihnbelii inferiore agli
strali ad ^. contorta è da lutti ammesso come triasico, mentre gli
strali ad J. conlorta sono ora da moltissimi ritenuti giuresi {infralias
inferiore) e assolutamente giuresi si ritengono gli equivalenti del
vero Dachsteinkalk [infralias superiore). Decida chi ha fede nei
principii stratigrafici, se la confusione delle specie determinate il più
delle volte sui semplici nuclei, e la confusione di terreni, difficili
a distinguersi, a delimitarsi, come è ripetutamente detto e confes-
sato dai geologi che li perlustrarono, piuttosto che la realtà della
cosa, diano sufficiente ragione di asserzioni che fanno violenza alle
leggi stratigrafiche, per quanto se ne rilasci il rigore. Quanto a me
io chiedo una cosa sola: che mi si indichi una località sola in tutto
il mondo dove io possa raccogliere dei fossili degli strali ad ^. con-
torta e superiormente ad essi dei M. Giimbelii perfettamente, indub-
biamente caratterizzali.
SAGGIO DI OSSERVAZIONI
SUL
CIRCONDARIO BIELLESE
Del Comin. Doti. Benedetto Trompeo
(Seduta generale del 6 settembre 18'J4)
Onorevoli Signori,
E per me, o signori, giorno di gioia e di buon augurio e di ono-
randa memoria quello in clie mi è dato di poter assistere alle dotte
ed utili vostre riunioni in questa cospicua antichissima città, mia di-
letta patria, che per bellezze naturali, per amore di operosità ed
intelligente industria è universalmente riconosciuta a nessuna se-
conda, e meritamente viene chiamata la Manchester d'Italia, senza
ricordare in questo luogo gli uomini illustri che in ogni tempo ed in
argomento di scienza ed arte fiorirono. Questa straordinaria riunione
sarà un mezzo di meglio conoscersi tra noi, a far note ed apprezzare
le ricchezze del salubre e ridente circondario, e promuovere ognor
più l'incremento, come il civil progresso richiede.
I cronisti, tra i quali l'Orso Jacopo da Candele, il iMoglinati da
Vercelli, il Coda ed i pochi scrittori che si occuparono del Biellese,
tra i quali primeggia 1' erudito protomedico iMulattera , intesero piut-
tosto a toccarne la storia e l'archeologia senza addentrarsi nelle ri-
cerche statistiche, economiche, politiche e commerciali, né nelle igie-
niche ed in quelle che in ogni maniera abbondano. Ciò vien confer-
mato da quanti cultori delle scienze naturali visitarono in seguito
questi luoghi, e resero di pubblica ragione le loro osservazioni, lo che
/
258 n. TUOMPto,
non impresi speciali sludi a lai riguardo, voglio lullavia sperare che,
venuto a compiere per quanto sia in u)e all'onorifico e delicato in-
carico affidatomi di rappresentare la U. Accademia di Medicina di
Torino e dei Fisio-critici di Siena, di Ferrara, mi consentirete di
esprimere voti , e fare proposte per conciliare gli interessi igienici
ed agrari coi commerciali, paragonando fra loro le condizioni del clima,
i molteplici prodotti e le varie industrie , le quali fino dalle, esposi-
zioni fatte in Francia sotto il prin)o e l'odierno impero, in quelle di
Lomlra, di Torino e di Firenze , facevano bella mostra di sé, ed eb-
bero onori, premi, incoraggiamenti.
Il clima di Biella e del suo Circondario gode quasi tutto della pu-
rezza subalpina , senza provare nell' inverno eccesso di freddo, né di
caldo nell'estate (maximum del freddo 10."; del caldo ~{- 25." terni.
Réaumurj media 10°).
Ciò si deve alla posizione topografica, posta ai pie delle montagne
che la difendono dagli aquiloni e non le negano i zefGri ; splendida
prova ne sono i tradizionali concorsi che sempre van mantenendosi,
e dirò anche crescendo ai magnifici santuari posti sull'alto delle val-
late di Oropa, di Graglia, di Andorno, e l'affluenza ai moderni stabi-
limenti idro[)atici di Oropa, di Cessila, di Andorno, che godono una
meritala rinomanza ; né lo spirito religioso soltanto, né sempre la de-
ficienza di salute colà spingono da lontano gli ospiti a visitarli , ma
"vi concorrono per buona parte la purezza dell'aere e delle acque, il
ridente cielo , l' amenità e l'importanza delle vedute che certo pos-
sono stare del pari a quelle più rinomate della Svizzera, i prodotti
e le curiosità naturali, e ciò accordandosi con una mite atmosfera,
rende grati e piacevoli questi luoghi nell'estiva stagione che è ap-
punto l'epoca in cui per diporto da molti si abbandona per un mo-
mento il proprio paese. — Inutile io trovo che imprenda a descrivere
particolarmente le bellezze del sito, e a diffondermi oltre su tale ar-
gomento, imperocché di per voi stessi a colpo d'occhio ne avrete
presa contezza , e potrete acquistarla subito che vogliate. INemmeno
mi estenderò sui particolari dei prodotti che danno alimento alle
scienze naturali, ma accennerò che tale e tanta ne è la dovizia e la
varietà, che ogni giorno vanno confermando ed ampliando nelle loro
OSSERVAZIONI SUL CIUCONDAKIO BIELLESE 269
dotte escursioni quanto pubblicarono i chiarissimi Borson, Barelli ,
Gené,Sismoncla, De-Barlolomeis, Florio, Alberto La Marmerà, ec. , non
tenendo conto dei cenni che fecero il Casalis, il Marmocchi, gli au-
tori dell'Annuario biellese dell'anno 1885, e quello statistico topogra-
fico del dipartimento della Sesia del 1810, ledatlo per cura del Pre-
fetto Giulio, padre dell'illustre matematico-fisico di tal nome, che pur
esso a sua volta illustrò questi luoghi con dotte relazioni nella circo-
stanza della nazionale esposizione di industria nel K. Castello del Va-
lentino. Ma per non allontanarmi dal mio scopo non debbo trascu-
rare di richiamarvi a quanto riguarda lo stalo della pubblica salute
di questi luoghi. — Qui non regnano per loro stesse malattie epide-
miche e specifiche in modo particolare, né anco nei numerosi opili-
cii, come non di rado notasi in esteri paesi, e ciò per la loro igienica
costruzione e topografìa, per la maggiore fdantropia e sorveglianza.
Le malattie predominanti sono quelle che stanno legate alle vicende
delle stagioni, ed alle altre comuni cause delle umane morbosità. Se
però da qualche tempo in alcuni luoghi si va lamentando l'aumento
delle febbri periodiche d'ogni genere, facili a recidive, le quali non
risparmiano nemmeno i luoghi più elevali, e che complicano soventi
le altre malattie, sono funeste alle piante, ai vigneti, giusta quanto
nel 1810 pubblicò il professore Rambert ed altri, ciò si deve segna-
tamente all'aumento delle risaie, che ad onta dei provvidi e ripetuti
decreti vennero oltremodo moltiplicate in quella parte del Circondario
che volge alla pianura, dove quasi sono endemiche. Da queste ema-
nano uiiasini, che trasportati dai venti sulle alture, riescono di causa
morbosa avventizia, e che potrebbe essere allontanata a vantaggio
della pubblica salute, che è la prima voluta, se la pratica igiene non
fosse posposta del lutto alle soverchie esigenze di una industria, per
questa parte non bene intesa; e tanto più questo iodico, perchè non
sono le sole febbri intermittenti che per tali cagioni in oggi più
frequenti si osservino, ma ben anche quelle di indole tifica e mi-
gliarosa.
Il gozzo è ora ben raro, né anche nelle vallate ristrette vi è in-
dizio di cretinismo, e la scrofola, e la rachitide con tutta la sequela
della vasta loro famiglia, é. credo io, nel Biellese meno frequente
270 n. TiioMPEO,
che in altri luoghi, benché i deformati da queste malattie non vi
sieno molto rari, come ricavasi da officiali statistiche. — E questo
che seuibra una contradizione, ha una ragione apparente nella salu-
brità del clima, imperocché per le buone condizioni di emalosi che
essa presenta , comparte a chi nasce con quella malaugurata ere-
dità, elementi da stabilire un equilibrio conciliabile con una discreta
salulc, e ad impedire la morte precoce, la quale nei luoghi meno
salubri miete abbondantemente le vite di chi nella prima età é sotto
l'influenza della slruma e del linfalicismo morboso. — Ciò sta bene
secondo le osservazioni dell'odierna critica medica, che han tolto il
pregiudizio di credere che l'aria pura e ben ossigenata fosse per sé
slessa causa ausiliaria, d'aggravio e di facilitazione a tale sorta di
mali, ed è pur confermalo dalle statistiche di confronto coi vicini
luoghi; statistiche, che, sebbene ristrette a pochi anni, pure hanno
in sé quanto basta di valore per trarne le conseguenze che dissi. Le
statistiche cui voglio alludere sono quelle di cinque anni , cioè
dal 1804 al 1808 inclusivamenle; falle per cura del Prefetto Giulio
sullodato nel tempo del governo francese fra noi, e che risguardano
la leva militare. — Da questo risulta che il Circondario di Biella
dava un contingente militare maggiore in proporzione di quelli di
Vercelli e Santliià, coi quali formava il diparlimento della Sesia; che
i deficienti di statura e i difettosi godenti salute erano in numero
maggiore tra i riformali biellesi, mentre tra essi il numero degli
esclusi per malattia in corso ed incurabili era minore che non nei
coscritti Vercellesi e di Sanlhià. Nel tempo stesso le tavole mortua-
rie di quell'epoca davano che le malattie in genere e la morlalilà
annuale era in più alla proporzione in questi due ultimi Circondarli,
in causa certamente della mala aria delle risaie. La pellagra (mal
della miseria), (juesla funesta malattia che da circa un secolo va mi-
nacciando segnatamente la classe agricola anche nel Piemonte, è ra-
rissima nel Circondario di Biella, sebbene gli abitanti facciano grande
uso della zea-mais , e ciò io credo a motivo della deficienza della
principale sua origine, vale a dire l'assoluta e molto estesa povertà,
che nel Biellese non si allarga smisuratamente come altrove, mercè
l'industria e la operosità della popolazione, industria ed operosità che
OSSERVA/lUiNI SUL CIKCONDARIO DIELLESE Ili
salvano insieme il paese da quei delitti, e da quel coiTompimenlo
morale, che non è j)ep fermo l'iillinia causa della degradazione an-
che fisica dei popoli. — Ciò è confermalo dalla statistica del 1810
e da quella recente pubblicala per cura del Ministero di Grazia e
Giustizia, la quale statistica comparativamente calcolata viene in ap-
poggio della moralità del Biellese, nulla ostante i molteplici opifìzi
d'ogni genere, che è inolile di qui ricordare. Queste osservazioni
che toccano le condizioni sanitarie in parie son confermale dal Mu-
latlera nel suo prezioso opuscolo che ha per titolo: Del retto uso
delle osservazioni nietereologicìie e dell' influenza loro sull' economia
animale; dal Buscaglioni nel suo saggio sulle febbri intermittenli
(1809); dal dotto Destefanis nel suo elaborato lavoro igienico-stali-
stico con piano topogratico disegnalo a colori su Salussola, già fio-
rente feudo della serenissima Casa di SavoiaCarignano, ora paese
travaglialo e decimalo dalie malattie in causa delle introdotte risaie
e dello spopolamento dell' alboreggialura, per cui se per l'addielro
il paese, come si crede, ebbe il nome di Salus sola^ il cpii si sana,
ora invece meriterebbesi quello di Mors sola.
Per (juanto concerne alla melereologia locale, di cui per 40 anni
sì occupò il Mulaterra, e lasciò un manoscritto relativo, del quale
fanno onorala menzione il Bonino nella sua erudita Biografia medica
Piemontese, il De-Bartolomeis, manoscritto che disgraziatamente non
potei consultare non ostante le fattene ricerche, meriterebbe essa
di venire studiala in ispecial modo, essendoché il Biellese si può ve-
ramente dire luogo prediletto delle meteore, ed in ispecie della gran-
dine devastatrice, e pur troppo frequente specialmente da qualche
anno.
Nel Biellese non dominano epizoozie, ed il colera asiatico impor-
tatoci fu milissimo per le condizioni del clima, e pei provvedimenti
igienici preventivi assunti dai Municipii. E qui mi sia permesso di
rinnovare il volo già espresso altra volta nella commissione che fu
incaricala del progello di un osservatorio magnetico-metereologico
con osservazioni ozonoscopiche , iniziale e promosse in Italia dalla
egregia Caterina Scarpellini nell'Osservatorio di Roma, diretto dal-
l'illustre padre Secchi, che allo scopo di facilitare praticamente tale
272 li. TROMPEO,
istituzione fossero da incaricarsi gli ufficiali telegrafici delle princi-
pali stazioni per raccogliere i materiali, che poi ordinati e confron-
tali da un apposito uffizio di direzione, contribuirebbero ai generali
studii che si fanno a tal riguardo, mentre riescirebbero utili nei par-
ticolari delle dilTerenli località. — Nulla ostante il deterioramento
avventilo da qualche lustro alle costituzioni mediche per le indicate
condizioni di coltura umida e di nuove risaie, senza la colmatura,
senza il libero scolo delle acque, cagionò stagni non pochi, oltre
quelli prodotti dalle ferrovie, a cui va di pari passo la trascuranza
e la distruzione dell' alboreggiatura; qui tuttavia si hanno compensi
positivi, che sono il frutto del generale progresso e delle industrie
lo(;ali, imperocché la popolazione che nel 1755 eradi 87,721 anime
su 17,(535 fuochi, come ho ricavato da un prezioso manoscritto con-
servato nella biblioteca del Re, favoritomi dall'egregio bibliotecario
Promis; nel 1810 era già di 89,104, nel 1830 di 128,000, e dopo
la riunione dei mandamenti di Masserano e di Crevacuore è di
circa l'io, 000.
Io non vi parlerò ilell' emigrazione temporanea da taluni esagerata,
e dovuta per la massima parte alla ristrettezza del territorio coltiva-
bile e molto sassoso, che non si presta agevolmente all'agricoltura,
e somministra appena derrate per 7 mesi dell'anno, e non presenta
che scarsissimi prodotti da esportare, come notano gli statisti. — Que-
ste sono le condizioni die ho credulo di dover più specialmente no-
tare, e se vi è modo di poterle migliorare modificandole, si per la
salute degli abitanti, sì pel vantaggio sanitario, ritengo primieramente
che si debba impedire in modo assoluto la formazione di nuove ri-
saie, e se fo.sse possibile, ridurre il numero di quelle che arbitraria-
mente furono da ultimo create, e di ridurle per quanto si può in mi-
gliori condizioni igieniche, relative eziandio alle case coloniche,
all'acqua, airalimenlazione, ec. in secondo luogo che si debba porre di-
rettamente attenzione ad un naturale prodotto che si va ora distrug-
gendo, senza curarsi gran fatto di mantenerne la sorgente, voglio
dire il prodotto dell'alberatura, che oltre a conservare la selvaggina,
ora tanto scarsa, come è scarsissimo l'esercizio della caccia, oltre
di somministrare il materiale combustibile che ora tanto difetta ed è
OSSERVAZIONI SUL CIRCONDARIO BIELLESE 275
costosissimo, arricchisce nella pianura ì seminati, depura l'arla/de-
compone i miasmi, e nello montagne coi frondosi e robusti tronchi
rompe l'impelo dei venti, serve di scarica a buona parte della so-
verchia elettricità atmosferica, essendo quasi parafulmine e paragran-
dine. Serve come dissi di barriera all'azione dei venti, che giusta
Newton e Wan-Swielen, sono i padroni delle stagioni e della sanità
degli uomini, e colle radici numerose impedisce lo scoscendimento,
il franamento dei fianchi delle montagne, d'onde vengono le ghiaie
che isteriliscono lo scarso terreno coltivabile dei luoghi più bassi,
inducono inondazioni e stagni e molle altre calamità. Non posso a
meno perciò di esternare un mio caldo voto, perchè venga promossa,
favorita e protetta dal governo e dai municlpii la silvicultura, col
rinnovare non solo le foreste che prima esistevano, uia con estendere
altresì la seminazione di piante adatte a tutti quei luoghi che si pre-
stano alla vegetazione.
A tal uopo sarebbe, credo, opportuno anzi necessario incaricare
persone coscienziose e pratiche della località, clie dall'esperienza e
dall'amore del nativo suolo guidate non potrebbero clie arrecare uti-
lissimi consigli per promuovere la conservazione e l'aumento di que-
sta parte del regno vegetabile, che trovasi in relazione strettissima
colla nostra esistenza. L'importanza dei boschi sullo stato fisico, mo-
rale ed economico dei paesi è universalmente conosciuta, che le fo-
reste secolari respingono i geli boreali, e le montagne, dice il Balbi,
sono immensi laboratori, ove la natura prepara le uieleore atmosfe-
riche, e però anche ad esse montagne bisogna rivolgere gli sguardi,
perchè circondate da maestose piante, da foreste che proteggeranno
milioni di uomini, vittime dell'inclemenza del cielo dovuta al poco
conto in cui si tiene l'imboscamento, che i Romani tenevano come
, cosa sacra.
Per meglio apprezzare le cose naturali ed industriali del Circon-
dario, dovrei far parola della superfìcie del suolo, della topografìa di
cui diede una bene elaborata carta il nostro solerle tipografo Amosso
sulla scala di 1,50000, e di speciali statistiche, ma le pubblicazioni
fattene, e l'impostami brevità me ne dispensano, tanto piìi che que-
sta parte importante venne maestrevolmente svolta dal nostro Pre-
sidente. 1 8
274 B. TliUUl'tO.
Le statisticlie che vennero in diverse epoche pubblicale, soggiac-
quero a notabili modificazioni soUo varii aspetti, inodilldazioni che
ogni di van crescendo per le industrie di ogni genere, e i progressi
dell'agraria che è le prima delle arti, fonte di ricchezza e di pro-
sperità degli slati. INon v'è dubbio però che la coltivazione del riso,
nulla ostante le continue lagnanze che sono universali in Italia e in
Ispagna sovralutto, venne assai aumentala, come si è più volle ac-
cennato, e che molli terreni abbandonati detti gerbidi, lande, bar-
rages, sono stati ridotti per la massima parte alla sovradella coltiva-
zione, e Io slesso avverrà tra poco anche di quelli che restano incolli
nelle vicinanze di Salussola, di Roasenda e di altri luoghi, E i canali
irrigatori in via di costruzione, spero non verranno a nuove risaie,
sibbene somministreranno le loro acque ad altre quanto innocue alla
salute, altrettanto utili coltivazioni, e daranno nuova vita a quelle che
nel finire delle scorso secolo vi prosperarono. Inoltre il riso è privo
di principi! azotati plastici, e viene dagli igienisti moderni, il Tar-
dieu, posto nella prima classe delle industrie insalubri, che introdot-
tesi per modo di esperimento nel mezzogiorno della Francia, fu giuoco
forza abbandonarle, perchè riconosciute funeste a quelle popolazioni.
La coltura del gelso, che nello scorcio del secolo passalo era si ab-
bondante e profittevole, ora da qualche anno è alquanto negletta.
Il Mulaltera nella sua storia di Biella del 1778 si compiaceva che
la coltura dei gelsi incominciasse ad estendersi e procurarsi di già
sufficiente materia prima per alim<Mìlare un filatoio da seta eretto
dalla benemerita Congregazione di santa Maria d'Oropa a sollievo
dei poveri incapaci ad altra sorte di lavoro ; ed aggiungerò ancora
che dalla statistica manoscritta esistente nella privata biblioteca dei
Re già accennata, tra le altre cose risguardanli il Biellese si parla
di cinque filatoi e di 175 fornellelli da seta, già esistenti nel 1758
con l'annuo prodotto di Rubbi 4't/iO di bozzoli di ollima ricercala
qualità. Ciò si deve ripetere dalla malattia dei bachi da seta pur
troppo da qualche anno imperversante in presso che tutta Italia con
vero danno.
Stante la natura piuttosto ingrata del suolo, i Biellesi compensati
(In svegliato ingegno, e fermi nel proposito, sobrii si rivolgono da
OSSERVAZIONI SUL CIRCONDAItlO DIELLESE 375
aulico leiupo, laiilo in patria quanto fuori, ad iuiporlanli industrie,
per cui o migliorano le sorli loro in paese, o ritornano ai paterni
focolari con abbondante frullo della loro intelligente operosità.
Le molteplici industrie d'ogni genere del Biellese, che ogni d\ van
crescendo e si perfezionano, ebbero più volle medaglie di distinzione
e di incoraggiamento nelle esposi/ioni nazionali e forestiere, epperò
tralascio di enuuiorarle. li qui io dovrei fare una menzione speciale
di un altro genere di industria dovuta alla geologia, non sprovvista
di miniere d'ogni genere, di cui fino dallo Strabene vien fatto ono-
rato cenno. Ma siccome questo importante argomento venne in modo
speciale trattato dal nostro Presidente, che diede una particolareg-
giata e sommamente commendevole carta geologica con una ricca
collezione di tutti i minerali del Biellese, lavoro questo per ogni
aspetto utilissimo che riempie lacune, e rettifica e rischiara alcuni
punti, così io interprete dei sentimenti di tutti, mentre gliene faccio
le ben meritate congratulazioni, mi astengo dal parlarne.
Nel toccare di volo le industrie della mia amala patria, ho pure
sfioralo 1" argomento delle lane. Ma siccome queste costituiscono la
principale di tutte le manifatture , prima di por fine al mio dire,
bramo intrattenervi affine di manifestare alcune mie idee e desiderii
relativi al perfezionamento di questa prosperità commerciale. Ed in-
vero risulta da una privata statistica manoscritta esistente nella bi-
blioteca del Re al 1775, che il numero delle pecore e capre era
di 16,260 e secondo il De-Bartolomeis un migliaio circa ne'giorni no-
stri. Pare impossibile sì notevole differenza, ed è probabile che un in-
volontario errore sia incorso nell'asserzione del De-Bartolomeis, giacche
nella menzionala statistica del 1752-1775 dell'allora intendente di
Biella, consta che il numero delle bestie lanute e caprine riunite in
una sola tabella era di 16,260, e che prima del 1750 sommavano
oltre a 40,000 , ed insisteva che si cercasse modo di aumentare il
numero delle pecore, giachè il Biellese ha una razza speciale, che
sebbene dia una lana alquanto grossolana, può, meglio lavorata, dare
risultati soddisfacenti. Il desiderio dell'intendente di Biella di quei
tempi è in parte verificato in Inghilterra, per quanto si assicura da
persone tecniche. Il menzionato intendente insisteva sulla necessità
'Ì7C) B. TnOMPEO,
dell'aumento delle pecore, all'oggetto di non pagare d'ora innanzi
un non mediocre tributo all'estero, perfezionando l'attuale speciale
razza, introducendone delle nuove adatte alla natura del suolo Biel-
lese, e che facilmente polrebbonsi acclimatare, come si acclimatarono
i iMerinos ed altre specie di animali utili all'agricoltura e al com-
mercio. Per questo le capre che si vorrebbero in piccolissimo nu-
mero, suggeriva utili provvedimenti relativi acciò non danneggino i
tenui arbusti mediante la sorveglianza dei iMunicipii e delle guardie
campestri in consorzio unite dei Comuni. La statistica delle pecore,
che da pochi giorni potei avere dal Ministero di Agricoltura per
mezzo del Segretario il cav. Panizzardi versalissimo in agricoltura, è
di 8541 indigene, ordinarie, grossolane; il valore medio caduna
L. 18,08, il valore medio della lana L. 2,20 al chilogramma. Io
non entrerò nei particolari del motivo di si notevole diminuzione del
numero delle pecore, e perchè ora si debba ricorrere all'estero per
averne una copia abbondante per sopperire per quanto si può ai sem-
pre crescenti e prosperi opificii; tanto ora perfezionati, che si può
dire non la cedano a quelli della Francia, del Belgio, dell'Allemagna,
SI per la qualità, che per la durata, e per la Unitezza, |)er la perfe-
zione delle macchine di ogni genere state introdotte, come ne fanno
ampia prova li giudizi de' giurati delle esposizioni dell' Industria Na-
zionale fatte da non pochi nostri benemeriti industriali.
Inoltre non v'ha dubbio che se l'agricoltura del locale, che noi
diremo subalpino, cioè addetto ai primi gradini della grande scala
delle montagne, ora quasi tutta disgraziatamente disboscala, venisse
in soccorso della pastorizia, ed ambedue si dessero la mano, l'una
a provvedere pascoli estesi di buona qualità, l'altra a migliorare,
giova ripetere, le razze pecorine, a moltiplicarne il numero, a ten-
tare l'introduzione di nuove specie, è certo che si potrebbe ottenere
assai più di quello che abbiamo oggidì, e che forse s'impedirebbe
o diminuirebbe la momentanea emigrazione, non bene ancora retta-
mente soggetta a calcolo ben esatto. Ad ottenere tale intento sarebbe
desiderabile la fondazione di una società agricolo-pastorale, che avesse
per sua impresa speciale l'attuazione dei mezzi convenientemente
possibili ad ottenere in paese l'incremento della produzione delle
OSSERVAZIONI SUL CIRCONDAUIO BIEIXESE 277
Jane in natura, ossia greggio, senza ricorrere che il meno possibile,
giusta quanto dissi, ])er l'avvenire, olire alpi e oltre mare, come non
in iscarsa parie si fa da noi, ed in altri paesi d' Italia. A questo desi-
derio di perfezionamento per le lane, aggiungerò pur quello relativo
alle mandre, alla concia delle pelli, alle stoviglie, alla fabbricazione
dei formaggi. Altrettanto dirò della fabbricazione dei vini, dei liquori
(ratafià), oltreché riguardo al vino si potrebbe averne una maggior
quantità, ed esportarla, se non posta ancora da taluno in non cale
r insolforazione dei vigneti, promossa e tanto giustamente raccoman-
data dal preclaro nostro Vescovo, e le prescrizioni di intelligenti agro-
nomie di cui non difetta il Biellese. Ed in vero i vini del Biellese
rinomatissimi fin da antichi tempi per la loro squisitezza, varietà,
meriterebbero perfezionamento. Imperocché il vino del Biellese si
può con un buon metodo di coltura delle vigne e di fattura del vino,
migliorare di molto ed accrescere in modo straordinario. Sappiamo
di alcune vigne coltivate presso a poco a foggia di quelle del sig. Lu-
gal in Francia, dal marchese di Sambuy a Lesegno, e dal dottore Pa-
nizzardi nei dintorni di Torino, che sebbene giovani mostrano già di
produrre più del doppio delle vigne comuni , e di qualità nelle uve
superiori alle altre. 1 colli del Biellese potrebbero, adottando questi
sistemi, avvantaggiare grandemente alla produzione enologica, sia per
maggior prodotto, sia perchè tali sistemi provvedono alla più perfetta
maturazione del frutto, maturazione che colla foggia qui usata, non
si consegue sempre in questo clima, e sia ancora perchè meno delle
altre sono danneggiate dalla crittogama.
Noterò eziandio che difetta ancora l'apicoltura in alcune località
alpine che somministrano pel mantenimento di questi utili industrio-
sissimi insetti, elementi cosi fatti di nutrizione e per la quantità e
per la qualità d'averne abbondanti ed ottimi prodotti.
Sarebbe conveniente che qualche industriale si occupasse della Pe-
scicoltura, che sarebbe un nuovo elemento di alimentazione pubblica
con certezza di largo guadagno, approfittando della copia e buona
qualità delle acque, e della comodità di naturali luoghi, atti a ridursi
ed artificiali e limitate pescine, qualora non si volesse subito utiliz-
zare le acque limpide di torrenti, dei quali alcuni richiedono argi-
278 B. TnOMPEO, OSSERVAZIONI SUL CIRCONDARIO niEI.I.ESF
nature, e i laghi della monfagna e del piano, ricchi di squisita pe-
scagione di cui fa parola il Casalis nel suo dizionario storico slatislico.
Ed in (piesto luogo per non offrire ai miei riveriti colleghi un'oc-
casione di semplici desiderii, e per dire die pure alcune buone cose
si fecero e bene, dovrei far parola della benemerita Società privata
d'incoraggiamento d'arti e mestieri, ben nota per gli ottimi risulta-
menti avutine. Ma per l'impostami brevità, ed il non voler punto abu-
sare del tempo, e ripetere cose forse a voi tutti note, mi affretto a
compiere il mio già troppo prolisso discorso. L'amore del luogo natio
mi ha forse trailo a sviluppare il mio assunto in modo un po' troppo
discosto dalle pure scieiilifiche considerazioni, che, o Signori, sono
vostra nobilissima parie, e quasi quasi temerei d'aver stancala l'at-
tenzione vostra, se non pensassi che il sa[)ere non isdegna, anzi si
pregia discendere alle pratiche applicazioni di quo' veri che va in-
vestigando. Se cosi non fosse, la scienza sarebbe ridotta allo studio
di mere curiosità, o di lusso, mentre invece per tal modo è la reale
perfezionatrice di tulle le umane cose , e dirò quasi , la robusta ed
instancabile locomotiva del progresso sociale.
Sicuro adunque di aver ottenuto il vostro compatimento, vi stringo
cordialmente la mano nella ferma speranza di ritrovarvi nel ventura
anno in qualche altra città che vorrete scegliere a tale uopo fra le
molte della nostra Italia, mentre interprete dei desiderii manifestati
a rendere perenne la memoria di questa prima riunione io sono certo
che i miei compatrioti faranno porre in quest'aula, o sulla porta di
questo R. ginnasio un modestissimo monumento che abbia scolpite
queste semplici parole, od altre che crederete piìi opportune:
l Naturalisti Italiani
convennero
in questo ginnasio
il 5 settembre 1864.
RIASSUNTO
DI ALCUNE OSSERVAZIONI SULLA PERSIA OCCIDENTALE
I.KTTO DAI, SOCIO PROFESSORE
F. DE FILIPPI
(Seduta generale del 6 settembre 1864)
La regione elevata, circoscritta dalle ultime propagini del sistema
Tauro-caucasico e dall' Elburz a settentrione e ad occidente, dalla
linea congiungente le scaturigini degli affluenti del Tigri a mezzo-
giorno, ed a levante perdentesi nel gran deserto salato, è una ben
definita unità geografica, alla quale dovrebbe corrispondere un qualche
particolare slampo nella fauna e nella flora; ma questa corrispondenza
non sì trova affatto. Sotto l'aspetto della fauna e della flora, questa
regione non è che una provincia di un assai più vasto regno, che è
il regno delle steppe, comprendente la Turania, ossia la grande
depressione Aralo-Caspica. La differenza di livello fra gli altipiani
della Persia occidentale ed il bacino del Caspio, compensa in parte
la dilTerenza della laliludine; ma tra i due paesi s'interpone, nella
direzione quasi di un circolo parallelo, la catena dell' Elburz, seguita
per tulio il suo versante seltenlrionale dalla oasi paradisiaca del Ma-
zanderan e del Gliilan. Un.) grande conlinua barriera di questa fatta,
comportandosi come le altre catene principali della superficie terre-
280 F. DF. FILIPPI,
Sire, dovrebbe servire di separazione Ira due fanne sensibilmente
distinte, eppure non separa nulla. V'è una assai maggiore differenza
nella fauna al di qua e al di là delle Alpi, all'oriente ed all'occi-
dente d'Europa , che non in quella al nord ed al sud dall' Elburz.
La fauna della Persia occidentale si distingue prima di lutto per
la grande prevalenza di specie europee. Ma se bene si riflette, un
gran numero di queste specie, e nel caso nostro le più caratteristiche,
sono limitate all'Europa orientale, e sarebbero piìi propriamente da
chiamarsi specie dell'Asia occidentale, se lasciando noi il vezzo di
far centro del mondo il nostro gabinetto, riferissimo piuttosto le specie
ai loro veri focolaj naturali. La fauna della Persia occidentale, priva
di uno stampo suo particolare, è fondamentalmente una fauna luranica.
Quando io vidi in Pietroburgo la collezione fatta da Karelin nelle
sleppe de'Kirgisi, rimasi colpito dal trovarla in gran [)arte costituita
dalle medesime forme che io aveva osservate nella Persia; cioè dalle
stesse precise specie, o da specie fra loro pochissimo differenti.
La Turania e la Persia occidentale formano nell'Asia, dal punto di
vista zoologico, il regno de' Criceti, degli Spermofili, de' Morioni,
de'topi saltanti (Dipus)^ delle Otarde, delle Glareole, degli Opliiops,
de' Frinocefali, degli Ablefari, ecc. ecc. Quanto ai pesci è ben na-
turale che gli altipiani aridissimi della Persia siano in condizioni di-
verse dalla immensa regione che accoglie i due grandi bacini del
Caspio e dell'Arai. Accennerò di passaggio, a proposito del Caspio,
come fin dalle indagini di Giildenstaedl, di Pallas, di Eichwald,
risulti essere la fauna di questo mare una pura e genuina fauna
d'acqua dolce, affatto priva di tipi pelagici. Il poco tempo che noi
passammo sulle sponde di questo mare fu particolarmente dedicato
a rintracciarvi , almeno nelle classi degli animali inferiori , qualche
forma veramente marina, ma senza frutto alcuno, il solo Ehren-
berg osservò nelle sabbie e nel fango degli scandagli, in varj
punti del Caspio, numerose specie di rizopodi politalamj di forme
nuove, diverse da quelle del Mar Nero; il quale fatto può ricevere
diverse interpretazioni. Si può dire con certezza che il mar Caspio
non è mai slato in comunicazione diretta col mare generale, malgrado
l'opinione di molli fisici e naturalisti, e perfino dell' istesso Hum-
OSSERVAZIOM SULLA PERSIA OCCIDENTALE 28!
boldt. La maggior parie dei pesci del Caspio sono comuni al Danubio
ed ai suoi affluenti, coli' aggiunta di qualche rappresentante asiatico,
quale sarebbe, per esempio, il gen. Capoeta.
Se il carattere turanico della fauna della Persia occidentale non
è puro, ciò non dipende dal miscuglio con tipi proprj a questa pro-
vincia dell'Asia, ma da elementi venuti dal difiiori, da paesi circon-
vicini. Ed è poi di sommo interesse l'osservare come questi paesi
abbiano concorso con tributi differenti: l'Asia, più ad oriente, con
specie di mammiferi e di uccelli; l'Africa coi rettili: il bacino del-
l'Eufrate coi pesci. Si è tentali di credere che la Persia occidentale
abbia preso l'attuale suo assetto, dopo che l'ordinamento dei centri
di diffusione delle specie era compiuto, come una terra nuova e
neutra colonizzata poscia da immigrazioni dalle terre vicine. Si è
tentati, dico, e ben rinetlendo si trova che cedere a questa tenta-
zione è accostarsi alla verità.
Lo stampo caratteristico proprio delia fauna e della flora è il vero
blasone geologico di un paese. Cosi, per esempio, quel grande con-
tinente australe che ha preso il nome di Nuova Olanda , lungi dal-
l'essere una terra nuova, nella quale la creazione organica non sia
ancora pervenuta allo sviluppo che ha raggiunto negli altri conti-
nenti , si deve ritenere come la terra più antica , come quella che
ha conservato ancora al giorno d'oggi il carattere primitivo di una
flora e di una fauna che nelle altre parti del mondo sono state rin-
novate per intiero da' successivi cambiamenti geologici (4). in perfetta
antitesi colla N. Olanda è la Persia occidentale. In questa regione,
geograGcamente cosi ben limitata, la mancanza di un qualunque ca-
rattere proprio, locale, nella fauna e nella flora, è una patente di
nobiltà nuova, di nuova origine.
Alla quale conclusione si giunge pure, ed anzi più speditamente,
per un' altra via, per un altro genere di ricerche. Le poche ma suf-
ficientemente chiare e nette osservazioni che io ho potuto fare nel
mio viaggio, mettono in evidenza l'epoca recentissima di quelle fasi
geologiche, per le quali questa parte dell'Asia ha presa l'attuale sua
(lì Vedi Unger. Neuhotlatul tu Europa, Wien.
282 F. D"^ riLippi,
conformazione. È di somma importanza la sezione naturale dell' alto-
piano dell' Abhar, operata dal funne nelle inlercorrenli sue piene. L'im-
mensa formazione di tritume porfidico e niarnoso onde questo alto-
piano risulta, vedesi molto chiaramente, presso Sainkalè, sovraposla
ad un grande deposito di argilla e sabbia in strali regolari, orizzon-
tali, contenenti in copia prodotti dell'industria umana, come cocci,
ossa d'animali arlificialmenle rotte, frantumi di carbone vegetale.
Si può dire con certezza che l'altopiano dell' Abhar è di formazione
posteriore alla comparsa dell'uomo, quindi all'ordine attuale di distri-
buzione delle più caratteristiche forme organiche. Che gli altri alti-
piani della Persia occidentale, per la natura del terreno e per la
continuità cosi strettamente collegati con questo dell'Abhar, non deb-
bano far causa separata, è opinione talmente sostenibile, che la
contraria non potrebbe essere ricevuta senza molto valide prove.
Nell'Elburz, come nel Caucaso e nel Tauro, le forze vulcaniche
hanno avuto un largo campo di azione. Lave, trachiti, basalti, erum-
pendo in potenti masse, hanno contribuito all'attuale conformazione
di questa grande catena, della quale fa parte uno de' più elevati
coni vulcanici del mondo, L' eruzione di queste masse di roccie ignee,
la formazione dello stesso Demavend, sono ancora posteriori alla
dispersione dei Iritumi, onde furono costituiti gli altipiani. Nel sistema
del Tauro il tritume vulcanico prende una gran parie, in alcuni
luoghi la principale, alla composizione del terreno superficiale disleso
ai pie dei monti, mentre le cosi carelterisliche roccie vulcaniche
dell' Elburz non sono rappresentate nel tritume degli altipiani della
Persia occidentale. ISell' andata al Demavend, le colossali masse di
trachiti, di basalli, di conglomerali vulcanici, si presentano d'improv-
viso, non preanunciatc da frantumi dispersi nel fondo delle valli che
vi conducono. Altri fatti geologici che ho potuto rilevare nell'escur-
sione a questo grande vulcano, comprovano la recente sua formazione.
Grandi cambiamenti adunque hanno avuto luogo nella Persia oc-
cidentale, (piando già in alcune poche parli abitabili di essa, ed in
alcune propagini delle regioni vicine, l'uomo si era stabilito, ed
aveva raggiunto un tale grado di sviluppo da saper lavorare e cuo-
cere le terre. Pel trasporto di un' immensa massa di ghiaje si rietn-
OSSERVAZIONI Si;i.LA PERSIA OCCIDENTALE 285
pìrono da prima grandi vallale o grandi seni, e si formarono cosi gli
altipiani allnali; poscia per sollevamenti vulcanici si compì la bar-
riera dell' Elhurz, separante la nuova regione dnl bacino del Caspio.
Con molta probabilità questi avvenimenti geologici furono accompa-
gnati, od immediatamente susseguiti, da un generale movimento, come
di bilancia o di altalena, di tutta l'Asia occidentale; cioè dall'innal-
zamento lento e successivo della parte a! sud dell' Elburz, e da un
corrispondente abbassamento della parte al nord di questa catena,
onde venne a risultare la grande depressione Aralo-Caspica.
Qui non mi posso diffondere da altri ravvicinamenti. I moderni
commentatori de' libri sacri de' Parsi convengono tutti nel ricono-
scere nel primo libro dell' Avesta un monumento geografico di grande
autorità. Ora le province nominate in quel capitolo, ed anche ne' sus-
seguenti, spettano tutte all' Iran orientale, al paese fra l'Indo. l'Oxus,
il Caspio, ed il gran deserto salato. Una sola provincia ne sarebbe
escluso, l'Ayriana vaedscha, la supposta patria di Zoroastro, che i
più autorevoli iranologi (t) collocano all'esterno lembo occidentale
e settentrionale della Persia, cioè alle falde dell' Ararat. Della regione
frapposta, corrispondente appunto agli altipiani di formazione recente,
della Media e della Partia, non si fa cenno alcuno. Se questo frutto
degli studi de' moderni iranologi è cosi sicuro quanto è asseverante-
mente proclamato, ne risulterebbe una singolare coincidenza, forse
non affatto fortuita, fra la carta geologica della Persia all'epoca im-
mediatamente anteriore all'attuale, e la carta geografica tracciata
sui documenti dell' Avesta.
Un accordo fra l'interpretazione dell'.^vesta e l'induzione geologica
è non meno apparente, ed a mio credere più fondato, sovra un altro
punto. A spiegare la derivazione dell'ingente massa di acque neces-
saria al trasporto de'lritumi per gli altipiani della Persia, è forza
ricorrere, non ad un periodo glaciale, di cui non v'ha nelle mon-
tagne dell' Elburz alcuna traccia, ma ad un periodo corrispondente di
grandi nevate, rappresentate tuttora dalle nevi perpetue sui più ec-
{{) Vedi p;irlicnl;umenie; SpiEGEt.. Eraii, das Land zìrischen den Indusund Tigris, ecc.
Berlin , 1863.
28*^ F. DE FILIPPI, OSSERVAZIONI SULLA PERSIA OCCIDENTALE
celsi culmini. Ecco ora nell'Avesta accennarsi al dominio del gelo,
alla desolazione del verno, nella provincia dell' Auiana vaedsclia,
per l'influenza di Arimane nella sua lotta col genio creatore Aliura-
Muzda. È estremamente probabile, a mio senso, che le parole del-
l'Avesta, piuttosto che al freddo presente della regione fra l'Arasse
ed il Caucaso, alludano al freddo passalo del periodo novale che ha
dominalo anche su tutta la catena dell' Elburz; cosi che la storia
avrebbe registrala una delle ultime fasi geologiche per le quali la
Persia occidentale ebbe il presente suo assolto. Ma a ben trattare un
argomento di questa natura occorrono elementi troppo disparati, per-
chè il naturalista possa procedere da solo; opperò io credo aver fatto
abbastanza nel porne alcune basi, nel dimostrare che hanno una reale
importanza, che meritano di essere seriamente discusse.
Un vasto campo di scoperte che interessano vivamente uno dei
più grandi problemi della scienza moderna, sta aperto a quel natu-
ralista che, facendo capo alla località classica di Sainkalè, padrone
del suo tempo e delle sue linee di escursione, percorrerà gli alti-
piani della Persia occidentale, col programma che io spero essere
riescilo a tracciare.
ASCENSIONE DEL MONBIANCO
PARTENDO DAL VKnSANTK ITALIANO
ED ESCURSIONE NELLE ALPI PENMNE
per r Ingegnere
FELICE GIORDANO
MEMBRO DEL CLUB ALELNO
(Seduta generale del 6 settembre 1864)
L'istituzione del Club Alpino sorta di recente tra noi , potrà , se
ben diretta, produrre essenzialmente due utili effetti: avviare la gio-
ventù ad un vigoroso ed istruttivo esercizio, fecondo quanto uìeno
di grandi e indelebili sensazioni; ed inoltre prestare a tulle le scienze
naturali ed alla geodesia più facili mezzi e nuove osservazioni pra-
tiche indispensabili al loro perfezionarsi. A realizzare però questo se-
condo compilo scientifico, si esigono diversi preparativi ed opportune
istruzioni, cui le circostanze non ancora permisero. Intanto che questi
si attendono non è senza utilità che semplici escursioni vengano pra-
ticate ai punti più notevoli o meno frequentati delle Alpi, agevolan-
done cosi l'accesso a più scientifici perluslratori. In tale veduta io
mi prefissi in quest'anno una prima escursione sulle alte Alpi Pennine,
incominciando pel Monbianco, colosso dominante, posto al confine
boreale d'Italia.
Le ascensioni di questo monte sempre si facevano partendo dal
versante nordico e per lo più da Cliamouny, poiché da quel lato il
più lento digradare dei ghiacciai le rendeva più facili, il detto del
gran poeta che le Alpi cadono verso l'Italia, mirabilmente si verifica
pei nostri monti maggiori ed in ispecie per il Bianco ed il Rosa.
2SC) F. GIORDANO,
Ainendue presentano verso il Nord dorsi nevosi e lunghe valli ri-
coIiiKi di ghiaccio. Ma verso il Sud pendono precipiti, quasi nudi ed
apj)aiono couje rupi sterminale inuiiinenti all'Italia.
Però in questi ultimi anni anche il versante italiano fu tentato in
diversi punti particolarmente nel Monte Rosa. Mathews, Tuckett ed
altri intrepidi alpinisti esteri eseguirono corse dirette tra Zeruiatl
e Macugnaga o Gressoney, e valicando gli altissimi gioghi di quel
vasto gruppo nevoso, dimostrarono la possibililà di fare le più alte ed
interessanti escursioni anche movendo dalle nostre valli (1). Lo slesso
può accadere nel gruppo del iMonbianco, movendo da Cormaggiore,
ultimo villaggio di bagni, che giace al suo piede meridionale. Varie
guide di questo villaggio già tentarono nel 18J)K la salita del Monte
insieme allo scozzese James Ramsay che era colà di passaggio. Ma quel
tentativo benché coronato di successo, essendosi giunti, a quanto pare,
sino (juasi al piede della gran cupola , fu assai disastroso e lasciava
una sinistra impressione. Nel luglio soltanto dello scorso 1865 tutte
le guide di Courmayeur riunite in ottima idea, andarono pel Colle-del-
Giganle ad impiantare una baracca di tavole tra il piede meridionale
della Aiguille-du-i\lidi ed il Mont-Blanc-du-Tacul, che può ritenersi
a mezza via d(dla totale salila. Questo rifugio agevolò assaissimo il
viaggio, ed infalli nello stesso mese coll'aiulo delle slesse guide fu
eseguilo da due Svizzeri (Hricjuet e Maquelin) e da un Inglese.
Le relazioni però, di cui ebbi qualche notizia più tardi, accennano,
come quella di Ramsay , a difficili scalate su pendenze di ghiaccio
non mai vedute ed a rischi che indurrebbero poca fiducia in una
discreta praticabilità di quell'ascensione. A rettificare le idee su questo
punto potrà giovare una sommaria descrizione del mio viaggio scritta
ad istanza di alcuni membri del nostro Club-Alpino e specialmente
ad uso del Club medesimo.
Dopo la salita Monbianco eseguii una escursione al Gran S. Ber-
nardo , e ai dintorni del Rosa , di cui riferirò pure sommariamente
alcun tratto.
Alcune circostanze contrarie mi impedirono avere meco il baro-
(^) Due bolle ascensioni furono pure eseguite in quest'anno ila giovani italiani
partendo dalle nostre vaili.
ASCIiINSlONE DBL MONBIANCO 287
metro a mercurio ed alcun altro strumento d'osservazione. Sono co-
strello pertanto a limitarmi assai nella parte scientifica e dire poco più
dell'ordinario tmista ; con lultociò la narrazione de' vari particolari
del viaggio se sarebbe superflua agli Alpinisti consumali, potrà riu-
scire di qualche pratica nornìa ad altri nuovi tuitora nella palestra
delle esplorazioni alpine.
GIRO SUL MONBIAISCO
Trattenuto da lungo tempo in Torino e non poco affianlo da seden
larii lavori, soltanto il 1." agosto potei uìuovere ai monti andando di-
retto a Cormaggiore perla Valle d'Aosta. — Ogni qualvolta per acce-
dere alle valli più sublimi delle Alpi si deve percorrere questa nostra
grande vallala, è impossibile il difendersi dal penosissimo senso che
induce nell' animo la vista del sozzo ed estesissimo cretinismo che
tuttora la infesta. Il giorno 2 in cui io passava per Aosta era giorno
di mercato ed ai gozzuti e deformi della città s' erano aggiunti in
grandissimo numero quelli anche più orribili delle vicine valli. Lo
spettacolo di tanti esseri cretiniformi è tale da disgustare lungamente
della specie umana e ben potrebbe giustificare mezzi più efficaci per
rimuovere un sì degradante malanno. L'animo non si rimette vhe nei
villaggi superiori, dove s'incontrano meno infrequenti gli uomini ben
formati e volli meno diversi dal tipo caucaseo.
Avrei voluto fare prima qualche breve escursione nei dintorni di
Cormaggiore, ove il verificare certe indicazioni delle carte geologi-
che sarebbe molto opportuno, ma il tempo essendosi messo bellis-
simo credetti essenziale il profittarne subito per l'ascensione al Monte
Bianco.
Il giorno ft, aiutato dall'avvocato Delilippi mio conoscente e per le
cure del sig. Argentier intelligente conduttore dell'albergo o Pavil-
ton del 3Io)it Frely , feci conoscenza di buone guide , compiei gli
alcuni preparativi occorrenti, e la sera stessa salii a dormire all'indi-
cato albergo, che trovasi a poco più di due ore sul villaggio e dove
il padrone dovea preparare le provviste per me e la scorta.
La mia idea era di far la salita per la via trovata dalle guide di
288 V. GIOUDANO ,
Cormaggiore cioè pel Colle-del-Gigante, il Mi. Blanc del Tacul ed
il Mt. Maiidit; scendere quindi a Cliainouny per vedere anche la via
dell' altro versante , indi rimontando il ghiacciaio dello la Mer-de-
Glace rinvenire al Colle-del-Gigante, compiendo così un circolo che
dovca riuscire oltremodo interessante, lo avea preso tre guide già
pratiche e due giovani portatori lulli di Cormaggiore: questi ultimi
però doveano soltanto portare sino alla baracca di rifugio il grosso
dei pesi, indi ritornarsene. Tra questi pesi era un piccolo calorifero
di ferro ad uso anche di cucina, cui le guide avevan manifestalo de-
siderio di lasciare colassìi in caso di altre ascensioni. Approvai l'idea
e feci volontieri quel piccolo dono alla nuova baracca del Tacul.
Le tre guide erano: Grange Giuliano detto Labe) gè, Perrod Giuseppe,
Gralien Enrico. Li portatori: Proment Giuliano, Berlhod Giuseppe.
Il Monte Frety su cui trovasi il Pcwillon è uno sperone della ca-
tena del Monbianco e il detto albergo sta precisamente al piede del-
l' erto sentiere che sale al Colle-del-Gigante , cosicché chi voglia
andare a pernodarvi trovasi risparmiate due ore pel domani. In
questo tragitto frattanto il geologo può osservare con mollo interesse
il regolare rialzamento dei terreni sedimentari antichi verso la ca-
tena granitica del Monbianco che appare emerso Ira di loro, lascian-
done ovunque li banchi rialzali intorno a sé. Questi terreni sedimen-
tari sono costituiti da scisti lucenti micacei , ora quarzosi , ora cal-
cariferi , e da calcarle compatte; in certe zone, come presso la
Thuile e Morgex, essi contengono eziandio banchi di antracite. Lungo
la catena del Monbianco, che va diretta a N. E. , si osservano di pre-
ferenza scisti calcariferi scuri, assai teneri in cui sono erose le due
valli confluenli dell' Allée-Blanche e del Ferrei, e calcarle qua e là
trasformale in gesso.
Salendo al Pavillon del iMont Frety vedonsi questi scisti non solo
rialzali verso il Monbianco, ma persino pendere in fuori come se
la roccia di quel Monte nello emergere li abbia rovesciati olire la
verticale.
Questi scisti calcariferi ed i gessi intercalati o prossimi alla gran
catena vengono segnali nelle carte geologiche come d'età più recente
di quelli anlraciferi della Thuile e Morgex. A giustificare simile opi-
ASCENSIONE DEL MOISBlANCO 2B9
nionc si dovrebbero possedere indicazioni paleontologiche irrefraga-
bili e supporre inoltre curiosi ripiegamenti sotterranei degli strati,
altrimenti l'aspetto generale di questi non sembra suggerire, almeno
in quei dintorni, una si complicata disposizione. Mi duole non aver
avuto tempo a verificare questo fallo importante. — Cessano gli scisti
ed incomincia il granito (protogine) sotto all'albergo slesso, ed il
passaggio ha luogo quivi pressoché subitamente.
Alle 3 Vi ant. del giorno 5, pronte appena le copiose provviste am-
manite maestrevolmente dall' Argentier, si moveva dal PaviUon pel
Colle-del-Giganle. Alcuni degli uomini portavano anche qualche fa-
stellino di legno da ardere. Il tempo era ben sereno con brezza di
nord a 6.° — Dopo un'ora la salita diviene erta e scabra fra roccie
granitiche frantumate dal gelo. La costola per cui si sale, sporgente
tra due piccoli ghiacciai , è generalmente in questa stagione sgom-
bra di neve: perciò quantunque ripida e stagliata, non presenta pe-
ricolo e viene praticata dai comuni turisti che vanno a godere la
vista del Colle. Diversa sarebbe la cosa quando vi fosse neve o
ghiaccio: ed infalli sembra dovuto in parte a tale causa il luttuoso
evento del 15 agosto 1860, giorno in cui tre giovani inglesi scivo-
larono in perdizione nei laterali dirupi, seco trascinando una delle
tre guide di Chamouny che li accopagnava. E però da notare che
quei viaggiatori non salivano ma scendevano, forse già stanchi d'una
faticosa giornata e legati ad una sola guida, mentre le altre due te-
nevano soltanto la fune per mano, ciò che può infalli portare conse-
guenze mollo deplorabili.
Col rapido innalzarsi sul Monte va estendendosi mirabilmente la
vista alle cime lontane delle Alpi Graie, Savoiarde e Pennine, e son
dominate oramai tutte le vette della gran Valle d' Aosta ; tra cui
sempre spicca la Grevola col regolare suo spigolo nevoso.
Alle 6 Va si era al Colle presso ai pochi ruderi della casupola in
cui Saussure passò 16 giorni. L'altitudine del sito è di 3,372 metri. —
Ivi muta ad un tratto la scena : l' occhio rivolto al nord spazia in
sterminati campi e burroni di ghiaccio , vero regno del sempiterno
gelo, e di mezzo a cui orride e strane guglie di scura roccia sorgono
ad immense altezze. Dal piede di queste scendono numerosi ghiacciai
19
290 F. GlOUD^^•n.
a confluire nel iMaro-(li-ghiaccio, una delle meraviglie di Chan»olln)^
Ne faremo conoscenza più lardi: ora la noslra allenzione è al colosso
che sorge a ponente del colle , ma separato ancora da monti e
ghiacciai.
Dopo una fermala di circa un'ora per fare colezione, si forma la ca-
tena legandosi tulli ad una sola fune, e si prende a sinistra sul ghia(;ciaio
nella direzione della Aiguille-du-i\lidi. (]on breve salila si enlra nel va-
sto circo della Vallèe-bianche, l'uno dei Iribularii del Mar-di-Gliiaccio.
Le pendenze sono moderale, le spaccature non numerose e facili a
girare o sallare, la neve ancora soda. Dopo breve discesa si prende
a salire verso il IN. 0. in direzione Ira gli scabri dirupi di sinistra
ed un gruppo di roccie a destra, detto il Rognon, che sorge isolato.
Si giunge sul ghiacciaio del Mont-Blanc du-Tacul, e si piega a sinistra
salendo per una superiìcie sempre meno inclinala. Alle 10 V-Ji cioè
dopo circa 3 ore di cantmino, già eravamo alla baracca ove do-
veasi passare la notte. Può sembrare inutile cosi mallutina partenza
per una tappa relativamente si breve: ma vi sono due buoni mettivi,
il primo è per giungere sui piani di neve anziché il sole l'abbia am-
mollita, altrimenti vi si affonda tanto che la traversala può richie-
dere persino 5 o 6 ore di fastidiosa fatica: il secondo è per giun-
gere in tempo , onde le guide abbiano alcune ore di giorno per
andar oltre ad esplorare il canunino e preparare qualche passo nei
sili difficili, abbreviando cosi il viaggio e la fatica del giorno seguente.
La baracca costrutta l'anno scorso dalle guide di Coi-maggiore è
in tavole, con 6 metri di lungo su 2 di largo, protetta intorno con-
tro il furore del vento da un nan'o di grosse pietre ; essa può dar
ricetto anche a 10 o 12 persone, e mediante il fornello che vi feci
lasciare, un po' di cucina può farsi da chi non teme il fumo. Giace
tra alcune roccie al piede meridionale della Aiguille-du-IMidi , e la
sua altezza sul mare, secondo recenti misure, sarebbe di 5,Bf)4 me(ji.
La roccia di quella guglia è un granito prologine a grossi clementi ,
in cui spiccano particolarmente lunghi fcdspali; le sue superlicie sono
nelle e spoglie persino d'ogni licitene.
Affacciandomi ad una apertura ira le loccie che vi sorgono a dorso
al N. 0. vidi uno spettacolo affatto inaspettato, cioè starci quasi sotto
ASCENSIONE DEL MOMtlANCO 20 i
ai piedi min parlo della Valle di Chaniouny, e che dalla nostra elevata
posizione i^odevasi come da un terrazzo il panorama dell'intera Sa-
voia. Verso ponente si domina il rovinoso ghiaceiaio dei Bossons e
le roccie dette Grands-Mulets ci stanno ad un livello di 5 a 600
metri più basso.
La vista però del gran Monte Bianco è coj)erla dal prossimo IMont-
Blanc-du-TacuI, che si appresenta con ripido dorso tutto annnantalo
di neve e di ghiaccio. iNel pomeriggio le tre guide amiate di ascie
vanno ad esplorarne la pendice e tornano assai tardi, riferendo che
le pendenze sembrano più ripide dell'anno scorso; essi temono di
averle a trovare assai più forti ancora al successivo iMont-Maudit;
però se il tempo sarà buono si spera riuscirne. — Verso sera alcune
nubi spinte dal vento boreale salgono a vestire d'aspetto fantastico
le balze ed a procurarci insieme qualche inquietudine pel domani ;
ma al tramonto tutto svanisce, vediamo il sole affondarsi come una
gran palla infuocala in un lontanissimo orizzonte e succedere rapi-
damente una notte fredda e perfettamente serena.
Lo spettacolo d'ima bella notte passata nella solitudine dei ghiac-
ciai e tra picchi di 'lOOO metri sul mare è fecondo di misteriose
sensazioni , e veramente quasi 1' uomo si trovasse sulla soglia di un
altro mondo, io mi attendeva però di mirare quel color nero del
cielo tanto ripetuto negli scritti dei viaggiatori montani, e ciò nella
miglior condizione, mancando affatto la luna: ma in quella purezza
di atmosfera il fulgore ed il numero delle stelle visibili erano tanto
cresciuti che lutto l'ampia volta ne era lempeslala e biancastra.
" Il sonno abitator degli alti monti » scrisse un poeta: ma questo
detto deve parere ben falso a molte persone che passandovi troppo
repentinamente dal soggiorno delle basse pianure vi provano dap-
prima l'insonnia, io pure dormii pochissimo ed inoltre aveva polso
agitato . febbrile e qualche nausea , non so se dovuta all'aria o ad
imperfetta digestione.
Al difuori soffiava un'aura gelala d'alcuni gradi sotto zero, e
mentre gli uomini vicino a me distesi soffrivano il freddo, io sudava.
Al primo spuntare d'una limpida aurora le guide incominciarono un
lauto banchetto d'ogni genere di commestibili, al quale mi era im-
292 F. GionnANO,
possibile di prendere parie. Fortunatamente io avea meco una bot-
tiglia di thè già fatto ; ne scaldai una parte e la tracannai. Questa
infusione di cui provai altre volle il benefico effetto sul mare non
lo mancò sui monti: mi eccitò breve crisi dopo cui mi sentii di stare
discretamente sulle mie gambe.
Poco dopo le 4 si era in pronto e si dava l'addio alla baracca :
io e le tre guide rivolti al Monbianco, li due portatori in senso op-
posto per ritornare a Cormaggiore. Ma sul volto di quei giovani se-
deva una nube di tristezza. Essi mi avevano sin dal giorno prece-
dente esternato il desiderio di prender parte all' ascensione , ma io
non avea acconsentito temendone ingombro ed inconvenienti. Ora
però la loro tristezza mi colpi : fermai le guide a breve consiglio e
si decise di ammetterli. Le guide che erano assai cariche molto cal-
colavano sul vantaggio di far passare buona parte dei pesi dal pro-
prio dorso a quello dei portatori rimanendo essi più liberi al lavoro
dell'ascia, che in quel giorno doveva essere assai grande. Si richia-
marono dunque li giovani già lontani che non tardarono a raggiun-
gerci Fu riordinato e suddiviso in altro modo il bagaglio, e si formò
una sola catena di 6 persone , le 3 guide avanti precedendo il La-
berge, io dopo loro, e quindi li due portatori. Essendo questi assai
carichi , confesso che avrei preferito non avermeli dietro legali per
quelle erte pendici glaciali verso cui andavamo , ma devo poi atte-
stare che al fallo non solo non furono di pericolo , ma ben sovente
di aiuto, mostrandosi ottimi montanari.
Erano già le cinque trascorse quando si prese ad ascendere il Ta-
cul. La neve granosa o nevato che ricopre gran parte del ghiacciaio
tien bene i passi già scavati dalle guide , e la salita procede rapida-
mente benché il pendìo divenga tratto tratto di circa 40." Le fendi-
ture in parte si girano, in parte sono valicate su costole abbastanza
sode che le attraversano.
Taluna, stante il forte pendio del Monte ci presenta l'orlo superiore
a picco sull'inferiore e sembra arrestarci : ma il genio delle guide è
superiore a simili ostacoli. Li due giovani portatori si abbracciano
come i clown nei loro esercizi e fanno sgabello: una guida sale sulle
loro spalle, pianta una picca nell'orlo superiore e sorretto dai ba-
ASCENSIONE DEL MONDIANCO 293
stoni degli altri, vi spicca un salto : vi si stabilisce ed allora aiuta gli
altri colla fune a salirvi. Tutti imitiamo l'esempio e soltanto l'ultimo
deve quasi venire alzalo di peso. — Verso l'alto del Monte il pendio
diminuisce ed occorrono pochi passi. Alle 7 siamo alla sommità verso
hi parie nord che è la più bassa e vediamo innanzi a noi il Mont-
Maudit soltanto separato da una breve depressione nevosa. Il Tacul
non ò dunque un vero monte isolato, ma piuttosto un gran scaglione
per ascendere alla base del iMonbianco.
Sotto al .Monl-Maudit ci fermiamo ad una breve colezione (prima
per me, ma seconda per le guide) ed intanto andiamo squadrando
col binocchio la superficie del Monte per scegliere la migliore sca-
lata, il ghiacciaio che per intero Io ricopre sta quinci e quindi rac-
chiuso tra scoscese rupi e presenta pendenze che in diversi punii,
sovralutto nell'alto, paiono assai formidabili. Oltre ciò una fenditura
che tiene dall'una all'altra parte sembra impedire ogni passo o co-
stringere a lungo ed incerto giro. Il passo superiore da raggiungere è
un piccolo colle nevoso tra le roccie alla parte più settentrionale del
Monte; chi si dirigesse altrove si troverebbe forse in gravi difficoltà,
ciò che deve essere accaduto al Ramsay, il quale parlò poi di questo
Monte con frasi tanto allarmanti. Mentre ci apprestiamo alla partenza
s'ode un lungo tuono e vediamo a nostra destra sul fianco del Monte
il nugolo bianco segnale d' una valanga. Una enorme fetta di
ghiaccio staccatasi da una parete a strapiombo scorreva frantumata
sulle pendici inferiori. Quest'avviso salutare ci conferma nell'idea di
prendere a sinistra, salendo poi obliquamente verso destra. — Alle
8 siamo in moto e si sale dritto verso il colle sovra indicato. Le
pendenze vanno crescendo, ma le fenditure in quella direzione sono
poche. Il nevato è tutto ricoperto da una crosta dura perfettamente
uniforme e su di cui nessun corpo od anche minima particella può
arrestarsi. Col crescere del pendìo conviene aprir passi molto pro-
fondi onde il gradino abbia forza di sostenere il peso degli uomini.
Questo lavoro sarebbe mollo lungo, ma si accelera nel seguente
modo: le tre guide in lesta sono armate d'ascia a manico corto; il
primo balle un forte colpo verticale, pone il piede e passa oltre; il
secondo batte un secondo colpo sul taglio abbandonato dal primo e
294 K. f;ioi»UA>'o.
lo allarga ; il Icizo linalniLMile lo perfeziona , siccliè i! viaggialore
trova un silo assai comodo pel suo piede. Di tal guisa si procede
quasi senza fermarsi. Giunti alla lunga spaccatura vi troviamo con
estremo piacere una stretta lingua o ponticello di neve indurita ove
si possono tagliare i passi e che ci peruietle il valico. L'occliio del
Laberge 1' avea scorto da lunge o per meglio dire indovinalo. Sa-
rebbe però da consigliare ad altri viaggiatori 1' aver seco sino a
questo punto una leggiera scaletta che in ogni caso rende più si-
curo il passaggio di simili ostacoli. — Ora il pendìo va crescendo
vieppiìi ed al nevato succede tratto tratto una ripidissima superficie
di ghiaccio in cui poco giova il bastone : il lavoro dei passi si fa
lento e conviene procedere con precauzione. Devono essere queste le
inclinazioni che inlesi dire di 60 a 65*^; io voleva misurarle, ma
in quel momento cercai invano l' eclimetro che meco portava. Cre-
derei però che in niun caso sieno esse superiori ai S0° , ciò che
tuttavia agli esperii deve parere assai forte. Giustamente si raccomanda
in simili passaggi alle persone soggette a vertigini di non guardare
al basso, poiché oltre allo sfuggevole pendio ghiacciato si hanno tal-
volta sott' occhio profondi spacchi ed altissimi precipizi! di ghiaccio
sull'orlo dei quali conviene transitare : però chi non solTre tale debo-
lezza ed ha buone guide, può andar franco, perchè il ghiaccio ed il
nevato sono abbastanza sodi. — Alle 10 V-, avevamo raggiunto il
sommo, avendo cosi impiegate, come nella salita del Tacul, circa 2 ore.
Da quel giogo nevoso s'apre improvvisa una vasta scena, cioè di
fronte la maestosa cupola del Monbianco , e (juinci e (piindi li ver-
santi di Francia e d'Italia irli di monti d'ogni forma ed altezza. L'al-
titudine del sito deve essere più di 4200 metri cioè un 5 a 600
metri soltanto meno del Monbianco ; ma vi sta ancora di mezzo il
colle 0 de[)ressione dello il Gr;in-Corridor , da cui parte verso nord
il ghiacciaio del Taconnay che si rimonta nelle ascensioni da Cha-
mouny. Le pendici per cui conviene scendere a questo Corridorsono
di ghiaccio, e ad evitarvi lo scavo dei passi mi convenne adattare le
leggiere ed utilissime grappe che portava in riserva. Si costeggiano
enormi spaccature vestile di belle stallatlidi ed in meno di una mezz'ora
si è in basso al piede della gran cupola. Ivi troviamo una carovana di
ASCENSIONE UKL MONBIANCO 295
Cliamouny che già aveva coiiìpUa l'ascensione, ed un'altra che appena
giuriLjeva dal I)asso per farla. Kra in quesla un giovane inglese in
bel cosluine alpino, evidenleinenle stanco e trat'elante, il quale ve-
dendoci giungere assai svelli da altra parte , ci chiese se la via da
noi seguila fosse mollo faticosa; ed inteso che no, disse che la salita
dai (ìrauds iMulets pareva interminabile: « oh, j'étais très-fatifjué...,
j'étais prcsque mouru.... «
Qualche guida di Chaniouny mi fece osservare ( alquanto maligna-
mente credo) che volendo salire dall' Italia io aveva dovuto prendere
5 guide, ma loro risposi come due erano venule unicamente per
loro piacere.
Prima di salire volli affacciarmi alia parte meridionale del Colle
(allo 4301 metri) onde nasce il ghiacciaio della Brenva che poi ter-
mina presso Cormaggiore: mi si presentò uno spaventevole precipizio
di vivo ghiaccio che anche in quel sito dimostra la gran ripidità del
versante italiano.
Dopo breve refezione nel sito stesso, e lasciatovi il grosso bagaglio,
allacchiamo la salila che ancora ci resta di fiOO metri. Il primo
tratto di circa 200 metri detto mw-de-la-cóle è una vera costa di
ghiaccio assai erta , ma in cui troviamo già scolpiti i passi, onde in
poco tempo si giunge ad uno spianato di neve alto circa 4800 met.
sul mare. Sorge su questo una vera cupola di 300 met. che forma
l'estrema vetta del Gigante Alpino. Essa è tutta coperta d'una neve
granosa assai soffice e di moderalo pendio, talché non offre difficoltà.
Al mezzo della sua altezza e sul fianco orientale per cui si ascende,
affiorano le ultime roccie visibili dette Petits Midvls, composte della
solila prologine a talco verdastro. Particolarmente in quest' ultimo
trailo della salita accade talvolta di soffrire gli effetti della rarefa-
zione dell'aere. Io non provai che verso la sommila qnalche pro-
dromo di mal di mare , il quale però svanì dopo qualche istante di
fermala ed un sorso di aceto : le guide provarono nulla. — Alle 2
poni., e dopo poco più di due ore di lenta ascensione dal Corridor,
eravamo sul vertice.
iMalgrado che nel lungo salire già siansi dovute pregustare lonta-
nissime vedute a varie parti dell'orizzonte, non viene diminuita l'alia
296 F. GIORDANO .
soddisfazione che ad un trailo si prova dominando senza ostacoli ana
scena che può eslendersi in un raggio di 300 a 400 chilometri verso
il N. 0. ove l'orizzonte si mostrava più libero, si distingueva tra altri
il Lago di Ginevra e dietro quello la lunga e bassa catena del Giura:
nelle altre parti spiccavano le cime principali delle Alpi Graie, delle
Pennine e dell' Oberland , in parte vestile di nebbie: ma verso le
pianure d'Italia un cordone di nubi velava ogni cosa. Alcuni picchi
della catena alpina, di cui già aveva altra volta ammirato da vicino
l'altezza e la svelta forma, mi apparivano ora come insignitìcanti ri-
salti di rupi confuse tra le altre innumerevoli. Giustamente però si
rimprovera al panorama veduto dal iMonbianco di presentare le masse
in troppo piccola scala ed alquanto confuse. Ciò dipende dalla sua
grande elevazione e non troverebbe compenso fuorché in una limpi-
dità d'atmosfera straordinaria, che nei nostri climi è pur troppo rara
fortuna. Ciò nondimeno il senso di tanta imniensità invade l'animo e
lo immerge con forza invincibile in quell' oceano di pensieri mesti
ed indefiniti, i quali sempre assalgono l'uomo che contempla da grande
altezza un vasto spazio della superficie terrestre.
L'ora già tarda (eran le 2 ^\^), comandava assolutamente il ritorno.
Prima volli ben esaminare il vertice di quel colosso, e vidi essere
una vera cresta di neve granosa diretta a N. 0. , lunga un centinaio
di metri a forma d'assai ripido tetto e larga sopra poco più d'un me-
tro, cioè, presso a poco, come già venne descritta dai primi salitori.
La conservazione di questa forma allungata e sottile, opera del vento
e delle meteore in una massa di neve alta parecchie decine di metri,
è degna di nota. Della rarefazione dell' aria non potei fare altra
prova che quella volgare degli spari con una pistola che a pochi
passi pareano poco più che colpi di staffile. Qui sovratutto io mi at-
tendeva mirare l'azzurro nerastro della volta celeste, ma questa in-
vece, per effetto probabilmente di alti vapori, presentava pressoché
la bella e chiara tinta dei nostri climi meridionali. Soffiava una lieve
l)rezza di ISord, ed il termometro era a 0 precisamente.
La discesa si fece per la solita via dei viaggiatori di Chamouny,
cioè pei ghiacciai del Tacconay e dei Bossons; né starò a lungamente
descriverla. Dapprima sono dolci discese per pendici di neve di varia
ASCENSIONE DRi, MOMIIANCO 297
inclinazione ed inlerroUe da spianali e con poche benché larghe fen-
diture che facilmente sì girano. In molti siti la neve resa molle dal
calore del giorno lasciava affondare sino al ginocchio rendendo fa-
stidiosissimo il camminare: in altri invece trovandosi ancora di giusta
consistenza permetteva di correre ed anche talvolta di provare la
glissade. Questa si fa puntando dietro il bastone a guisa di freno, e
stando ritti sui talloni: si scivola allora pel proprio peso rapidamente,
ed è bello il vedere una intera carovana scendere in tal modo da
capo a fondo di una lunga pendice. In una di queste scivolate io cado
seduto e traggo meco li due portatori coi loro bagagli che fanno su
di me un vero capitombolo : andiamo tutti insieme a percuotere
nella guida che mi sta innanzi, la quale cade a sua volta ed abbatte
ancora la precedente : in un istante formiamo un curioso gomitolo
d'uomini stranamente avviticchiati, vera vaiianga vivente che scor-
reva con estrema rapidità guidata soltanto dalla guida di testa, unica
rimasta in piedi. Avventuratamente la valanga andò a fermarsi dol-
cemente al piede della china, senza il minimo danno dei componenti,
e senza che alcuno avesse pur perduto il bastone. Simili incidenti
quando avvengono sulla neve, servono più che altro a tenere alle-
gra la brigata.
Intanto a rendere piìi libero e spedito il camminare, le guide stacca-
rono da noi li due portatori, lasciandoli indietro a seguirci da soli. Ciò
sarebbe stala una grave imprudenza se quei giovani non avessero
avute le fresche nostre traccie per guida, poiché quei piani nevosi
sono per coperte fenditure, perfidissimi. Ed appunto tre giorni dopo
il nostro passaggio, in quei sili medesimi, una giovane guida di Cha-
mouny (certo Coullet) che imprudentemente scendeva staccato dagli
altri, ad un tratto scomparve. Invano si fecero poi venire lunghe funi
dal villaggio ed alcuni animosi si fecero calare sin dove il gelo ed
il respiro permisero. La fenditura del ghiacciaio avea soltanto due
metri di larghezza, ma di una profondità immensa, ed in quella il
misero era precipitalo senza speranza di poterne pure ricuperare la
salma. Però questa salma sarà restiluita un giorno dal ghiacciaio
slesso che la ingoiò. Tra quarant'anni o circa potrà essa rinvenirsi
al piede stesso del ghiacciaio dei Bossons ove questo viene a finire
298 K. GIOKDANO,
nella pianura di (^h;imoiiny. — Le nozioni che ora possediamo sul
moto discendenle dei ghiacciai, ci pcnnelhino di prenunciare il triste
fenomeno con qualche precisione. Nell'inlelice ascensione tentala dal
dottore russo llainel il 15 agosto 1820 e nel sito islesso di cui si parla,
la carovana di 10 persone fu colpita da una valanga che precipitò
Ire guide in una spaccatura. Il geologo Forhes die nel 1858 visitava
questo ghiacciaio, espresse l'opinione che tra 35 o kO anni daire})()ca
del sinistro , poleano forse rinvenirsi al suo piede le reliquie delle
vittime, dopo avere cosi percorsi circa G chilometri di cammino e
tre di verticale discesa. Or bene nel 1861 molli resti di membra
nmane deformate ma incorrotte, lembi di vestiario ed altri oggetti
incominciano a comparire al piede dei ghiacciaio : teslimonii con-
temporanei riconoscono a indubbi segni le vittime del IS'IO, ed un
settuagenario, che aveva preso parte alla spedizione , riesce dopo
40 anni a stringere ancora la fredda mano di Pietro Balmal suo
amico, perito nella catastrofe. L'apparizione di resti umani prosegue
ancora di questi giorni.
Continuando noi a scendere rapidamente , appena gettiamo nno
sguardo alle roccie dei Graiidn Mulets ed alla piccolissima baracca
di legno la quale da tanti anni vi serve di sosia notturna ai viag-
giatori. Levando io sguardo a destra verso l'Aiguille du Midi, rico-
nosciauìo ancora la nostra baracca del Tacul lasciala nel mallino, e
che appare come sospesa sovra un alto diruppo di ghiaccio.
Sotto ai Graiids 3liilc'ts, una parte del ghiacciaio del Taconnay .si
getta a destra in quella dei Bossons ed il viaggiatore deve seguire
la stessa via. Frequenti spaccature e scaglioni di ghiaccio rendono
qui per assai lungo tratto il cammino non scevro di diflicollà; l'uso
ileir ascia ritorna frequente. Aitine siamo sul ghiacciaio dei Hossons
che si deve soltanto attraversare per raggiimgcre il fianco destro.
La sua superficie è meno scabra e possiajuo correre .saltando fessure
a numerosi ruscelli che a quest'ora la solcano in ogni senso dentro
ietti di ghiaccio. Al cader del sole siamo all' orlo , e troviamo con
piacere un punto dove il |)assaggio alla roccia si esegui senza molta
ilifficoltà. I)o])() essere slati l'i- ore legali ad una fune, riesce ben
^rato il poter marciare liberamente sulle roccie comunque scabre;
asciìnsiom; di;i- mondianco 299
ma i pericoli e Io iilleiizioni non sono ancora (initi. Stiamo in sili
dominali ila erte rupi, da cui tratto trailo dopo il calore del giortio si
disserrano grosse valanglie di sassi, lo avrei voluto prendere (pialclie
cibo e riposo, ma le guide sempre più mi spingevano ad accelerare
il passo: già stava jier adirarmi e comandare un allo, ma non tardai
a riconoscere il mio torlo. Udiamo un gran fragore sopra noi , ed
alzando lo sguardo verso l'Aiguille-du-iMidi che ci stava imminente,
vediamo un macigno enorme balzare dal rotto ciglione di un ghiac-
ciaio e dirigersi verso il silo ove eravamo. Ovuncpie il masso e suoi
frantumi battevano nelle pareti del dirupo facean luoco visibile. Re-
trocediamo rapidamente , ed appena ci riesce ripararci dietro uno
sporto dal qnale vediamo passare innanzi a noi una valanga di massi
d'ogni dimensione che volavano al basso, lasciando dietro loro un
nugolo e quell'odore particolare che si svolge da sasso confricato
su sasso, ^on femmo sosta che dopo valicata in fretta la perico-
losa vallata. Indi, dopo una refezione, prendemmo a scendere len-
tamente, e mentre già oscurava, il lungo e stagliato sentiei-e che
mena verso Chamonny. Desiderando esaminare quel versante alla
luce del giorno, decisi di fermaruìi quella sera al baraccone ad uso
d'albergo dello di Pierre Poinfae che trovasi ad 1'/^ circa da! vil-
laggio. Vi giunsi a notte, e coll'aiuto di una piccola lanterna, stru-
mento che sempre si deve avere in simili viaggi. Del resto devo qu'i
notare la gentile attenzione del padrone dell'albergo, che udito es-
servi ancora un viaggiatore per via, mi veniva incontro buon tratto.
Nel baraccone di Pierre Poinlue , trovansi alcuni letti ed il necessario
ben inteso ai viaggi alpini.
Scendendo nel mattino del 7 a Chamouny per un comodo sentiero
serpeggiante in una bella foresta di abeli e di larici, appena gettiamo
uno sguardo alla cascala del Pellcrjriiio vicino a cui si passa. Quel
versante è tutto costituito di micascisti o da gneiss rialzati, anzi ri-
piegati all' infuori come il sono in senso inverso gli scisti del monte
Frety. Osservando poi gli strati dei monti che stanno al nord della
valle, vedonsi eziandio qua e là raddrizzali verso la catena del Mon-
bianco. Questa gran massa granitica, sulla cui origine plutonica o
melamorfìca non è il caso di qui discutere, appare dunque come il
300 F. r.lOllDANO,
cenlro o l'asse d'un esteso sollevamenlo prodotto negli antichissimi
terreni che un tempo la ricoprivano.
Poche parole sul villaggio di Chamouny. Esso è sempre una pic-
cola borgata , ma in una magnifica valle alpina, ed ora è ricca di
cinque o sei grandi alberghi, le cui comodila corrispondono a tutte
le esigenze degli innumerevoli e ricchi turisti che vi affluiscono da
ogni parte d'Europa, massime dall'Inghilterra; parecchi magazzini
ricchissimi d'oggetti lavorali di legno, di corno e di pietre dure che
diconsi originarie del iMonbianco e lavorate in Germania , ed infine
di magnifiche fotografie dei dintorni.
Del resto ogni cosa è ivi disposta perchè il visitatore versi vo-
lonterosamente il denaro, come sono incentivo alla sua emulazione
gli spari con cui si prosegue ad onorare le salite al Monbianco di cui
Chamouny conservò per tanti anni il monopolio. Oggidì però è sca-
duta la severità dell' antico regolamento sul numero e paga delle
guide che doveano accompagnare ogni viaggiatore escutendogli oltre
ad un migliaio di lire. È ora permesso ai membri del Club-Alpino
Inglese ed ai buoni alpinisti l' intendersela come vogliono; e per lo
più un discreto viaggiatore è baslevolmente guarentito con 2 guide
ed un portatore e con una spesa meno che metà dell'antica.
Nel pomerigio dello stesso giorno 7 lasciasi Chamouny per andare a
dormire all'albergo o Pavillon del Montenvers presso alla Mer-de-gla-
ce, cioè sulla via dell'indomani. IMa li due giovani portatori che erano
venuti senza occhiali oscuri e con il solo schermo del velo, aveano
sofferto l'effetto della riverberazione della neve: uno di essi vedeva
])en poco, l'altro nulla. Tale oftalmia è soltanto momentanea e cessa
dopo qualche giorno di cura rinfrescante agli occhi : tuttavia dovetti
lasciarli a Chamouny di dove tornarono poi pei facili colli del Bonhome
e della Seigne.
L'albergo di Montenvers trovasi all'altitudine di 1920 metri e
ad 870 metri sopra Chamouny. Vi si giunge in due ore di salita per
un comod© scHtiere stato ristaurato dopo la visita dell' Imperatrice.
Mi accontento di mirare dall'alto la sorgente dell'Arveiron che sboc-
cando dalla sua caverna di ghiaccio, va ad affluire nell' Arva. Le
roccie costituenti quella falda della catena sono sempre li micacisti
ASCENSIONE DEL MONBIANCO 501
e di gneiss di variato aspetto, simili a quelli visti sopra Bossons ed
in banchi egualmente rovesciati verso il nord.
La vista del mare-di-ghiaccio è sempre uno spettacolo degno del-
l'ammirazione dei viaggiatori di qualsiasi qualità. L'immagine d'un
mare agitalo dal vento e che d' un tratto resti assideralo dal gelo è
perfetta. Soltanto si può aggiungere che qui il vento soffiava obli-
quamente dal S. 0. Tale direzione obliqua coincide con quella della
gran cascata dei Seracs^ che vi affluisce superiormente e di cui sarà
detto fra poco: essa però potrebbe anche stare in relazione con le
sporgenze del fondo della vallata.
11 ghiacciaio trovasi oggidì notevolmente diminuito d' altezza e
perciò d'imponenza a fronte di quanto era 15 o 20 anni prima: in-
fatti le morene laterali che allora doveano necessariamente sotto-
stare d'alcuni metri alla sua superficie, ora vi stanno superiori di 15
e pili. Tale diminuzione che pur si verifica in altri ghiacciai della
stessa catena , essenzialmente s'attribuisce alla minor caduta media
delle nevi iemali che ebbe luogo in tale periodo.
Malgrado le solite nebbie della sera il mattino dell'S, continuando
le brezza del nord , spuntò ancora limpidissimo. Alle 4 'Ai soltanto
furono in pronto le provviste e potei partire con le tre guide pel
Colle del Gigante. Si costeggia dapprima il, ghiacciaio per buon
tratto lungo la sua antica morena destra , indi si attraversa diago-
nalmente come per andare al cosi detto Jardin. In questa traversata
la superficie piìi o meno ondulata di ghiaccio bolloso non presenta
difficoltà, e non poche signore vi fanno una dilettevole ed istruttiva
escursione. Infatti è difficile non fermarsi qualche istante ad osser-
vare le interessanti particolariià di questo classico ghiacciaio , le
zone e righe della sua massa , i ruscelli che lo solcano , ed i molini
0 fori verticali in cui s' innabissano le acque decorrenti alla super-
ficie. AU'S eravamo al punto centrale ove diversi ghiacciai scendendo
dagli altissimi clauslri in cui prendono origine , confluiscono a for-
mare il vero mar-di-ghiaccio. Essi sono: all'est di Talèfre o del Jardin^
di fronte quello di Lechaud che muore dal piede delle Grandes Jor
rasses sotto ad orribili precipizii verticali di mille metri, all'ovest il
ghiacciaio del Gigante che scende anzi precipita qui dai vasti e gè-
502 F. GIORDANO,
lidi allipjani di Vallèe-bianche e del Tacul , che già conosciamo. La
nostra via è per quesl' uUinio e non è la più facile, poiché si traila
di risalire Ja gran cascala di ghiaccio di 300 e i)iù metri «l'altezza,
che dai viaggiatori inglesi fu bene paragonala a dieci cascale del
Niagara le nne alle altre sovrapposte; con vocabolo di quei monti
chiamansi Seracs li nìassi enormi di ghiaccio che si producono e ri-
mangono gli uni sugli altri confusamente accatastati là dove il pro-
lìlo dima valle salta repente ad un livello inferiore: e questo è certo
il sito classico dei Seracs. — Lo stalo e la difficoltà del passaggio
variano naturalmente con gli anni e coi giorni slessi , cioè con le
vicende del molo discendente del ghicciaio, ed infalli per simile va-
lico , che in distanza orizzontale nun giunge ad un chilomelro, si
impiegano talvolta 'i oie soltanto e talvolta anche G ed 8. Si usa lai-
volta di evitarne una parte passando all'orlo orientale, ove per certi
traili si può anche camminare sulla roccia, ma in quel giorno di gran
caldo le valanghe di sassi dei sovrastanti dirupi minacciavano di essere
così fre(iuenli che le guide non vollero acconsentirvi. Tentannno in-
vece di l'aggiungere l'orlo opposto che appai'iva n)eno erto di guglie,
ma giunti là [iresso, enormi spacchi a guisa di voragini ci ariesla-
rono. Quando si discende un ghiacciaio ei riesce assai facile alle
guide, guardandolo dall'alto, la scella d'una buona direzione, ma ri-
salendo la cosa è più difficile e si procede più o meno al caso. Lo
aver seco una scalcila toglierebbe molle difficoltà ed in questo pas-
saggio difatli se ne fa sempre uso : ma le mie guide ed il Laberge
sovralulto che non riconosce alcun passo invincibile, reputavano su-
perfluo quel mezzo ausiliare. Convenne cacciarsi a capofitto nel caos
dei massi, delle guglie e degli iniuimerevoli precipizii glaciali. Già
da qualche tempo si andava legati alla solita distanza di 5 o 4 metri,
ma crescendo le difficoltà divenne impossibile il procedere in quel
modo, si dovettero accrescere le distanze quanto permetteva la fune
e sovente togliere la solidarietà degli uni cogli altri. E desiderevole
che li viaggiatori non cadano in ima linea così irla d'ostacoli come
quella da noi dovuta s(;guire in quel giorno. Aprn-e quasi ovunque
passi con l'ascia, calarsi in spaccature per le ripide loro pareti e
risalirne, passare ritto o cavalcione su coltelli di ghiaccio, o spie-
ASCENSIOiNE 1)|:L 510NBrANC0 305
care salti poiienlosi tla uno ad altro spigolo ^ fu l'esercizio accanilo
di 5 0 'I ore , in cui debbo però aUes(aie che mai venne meno
nella brigala il massimo buon umore. — Sulla una pomeridiana su-
perala la parie più ripida , uscivamo in un mare meno lempesloso.
Il ghiacciaio più uniforme sale con uìoderale inclinazioni, ma inler-
rolle ancora da conlinue spaccalure.
Il caldo del giorno era divenuto sensibilissimo in quella gran val-
lala nevosa quantunque esposta al nord, e sovente volle mi arrestai con-
lemplando ancora quegli sterminati ricetlacoli di ghiaccio e le ardite
guglie che d'ogni parte si proiettavano in un cielo di intenso e pu-
rissimo azzurro. La roccia granitica tagliata in tutta la massa da sfal-
dature verticali, niollo si presta agli scoscendimenti, ma senza per-
dere mai la forma acuminata e minacciosa.
Dopo un lungo ed ornai tedioso salire si raggiunse verso le ft il
colle del Gigante lascialo 3 giorni prima. Non conviene slaccai- la
fune sino ad essere sulla roccia , poiché colà presso esiste sovente
un'ultima fenditura bastevolmente insidiosa.
La discesa dal colle verso Cormaggiore , nel primo suo tratto per
le roccie ed il già noto franoso sentiero , mi riuscì allora estrema-
mente fastidiosa. Alle 6 ore circa io rientrava nel Pavillon del sisf. Ar-
genlier ove trovai l'avvocalo Delili[>pi, al quale io avca telegrafalo
. da Cbamuony, prevenendolo del nostro ritorno e che gentilmente era
salilo ad incontrarmi. L' Aigenlier non ca|)iva in sé dalla gioia del
ben riuscito rapidissimo viaggio circolare che avea avuto il suo al-
bergo per punto di partenza e di arrivo.
In Cormaggiore la nostra escursione avea destalo mollo interesse ,
ed allorché verso le 8 '/.j della sera vi rienlrannuo funnno ricevuti
con spari, musica del paese e numerose felicitazioni. In quell'istesso
pomeriggio il giovane Duca d'Aosta in viaggio nella valle, era giunto
a Coruiaggiore, e quando noi discendemmo Irovavasi ad un ballo of-
fertogli nel Casino dell' Albergo dell'Angelo. Egli ebbe la gentilezza
di farmi subito richiedere per avere delle informazioni sul viaggio ,
ed io dovetti entrare nella slessa sala del ballo mezzo ancora in co-
stume alpino e con gli stivaloni ferrali.
Nel giorno seguente io mi sentiva appena stanco, ma provava
50 '4 F. GIORDANO,
ancora quella sete pressoché inestinguibile che è il massimo tor-
menlo dei viaggiatori vaganti nelle alle regioni dei ghiacci. A pro-
durre quest'arsura straordinaria in regioni cosi fresche, deve influire
non soltanto il sudore per tante fatiche, ma eziandio un'insolita eva-
porazione cutanea sotto una pressione atmosferica diminuita di 20 e
pili centimetri di mercurio e l'avido assorbimento dell'aere molto
secco di quelle altitudini. Intesi che un medico di Cliamouny il quale
fece la salita del Monbianco , si pesò prima e dopo, e tenuto conto
di tutte le immissioni ed emissioni trovò , malgrado avesse bevuto
non poco, aver perduto in quel viaggio non meno di 5 chilogr. di
peso, che rappresentano la perdita per evaporazione.
Quanto alla pelle del volto io la mutai interamente e ciò per non
aver voluto portare la maschera che m'infastidiva; ma questo fu pic-
colo incomodo che passò in 4 o 5 giorni.
Il favore con cui fu ricevuta la fatta escursione, fu a parer mio
superiore al merito dell' intrapresa e credo si debba in gran parte
all'effetto che tuttora su molte persone produce il nome del .Mon-
bianco. Per gli abitanti di Cormaggiore e pel ceto delle guide parti-
colarmente può anche entrare in conto 1' interesse diretto a che il
benefìzio delle grandi escursioni al gigante delle Alpi , ed alle su-
blimi regioni che lo circondano, sin' ora monopolizzato da Chamouny,
si diffonda almeno in parte sul loro villaggio. Si può dire che da
qualche anno Cormaggiore rappresenta sul versante italiano un pic-
colo rivale del villaggio francese , quantunque in fatto di conforte-
vole ancora molto inferiore. Esso benché 200 metri più alto , ha il
vantaggio d'una clima più dolce e delle acque medicinali, ma certo
i suoi dintorni immediati, quantunque interessanti egualmente ai
dotti od agli strenui alpinisti sono meno attraenti al grosso dei viag-
giatori. — Indipendentemente però da considerazioni utilitarie rico-
nobbi con molta soddisfazione come un sincero amor proprio nazio-
nale , sorto nei nostri compaesani , comincia ad apprezzare che le
ascensioni e gli sludii delle Alpi non abbiano più ad essere , con
tanta nostra vergogna , il privilegio dei lontani Britanni e trovai in
molli il vivo desiderio che il nostro recente Club-Alpino non falli al
suo serio scopo.
ASCENSIONE DEL UONBIANCU 305
Quanto alla diversità di condizioni per l'ascensione del Monbianco
dall'uno od altro versante, esse ponno cosi riassumersi. Il tempo ri-
chiesto ad ascendere è poco diverso , consistendo in ambi i casi
in 15 a 16 ore di cammino (escluse le fermale) da suddividere in
2 giorni. In ambi i casi si può giungere al vertice prima del mez-
zodì. Le difficoltà della salita ormai mi paiono minori partendo dal
nostro versante, od almeno esse sono concentrale in pochi tratti del
Mt. Tacul e del Mt. Maudit: queste stesse difficoltà non sempre for-
midabili , ed il resto è assai facile.
Il viaggio da Chamouny presenta talvolta nei dintorni dei Grands-
Mulets dilficili passi , e poscia la lunghissima salila nel ghiacciaio
dal Taccona}' deve essere monotona ed estenuante , mentre invece
partendo dalla baracca del Tacul la corsa è variala di pendenze e
sempre allietata da estese vedute in varie parti, l! viaggio intrapreso
da Chamouny ha però sin'ora un sopravantaggio incontestabile, cioè la
possibilità del ritorno al villaggio nel giorno istesso dell' ascensione.
Invece simile ritorno a Cormaggiore non mi pare possibile; ei con-
verrebbe pernottare nuovamente alla baracca del Tacul, e lo stesso
ritorno a questa esigerebbe particolari attenzioni poiché le più ripide
pendici del Mt. Maudit e del Tacul non si potrebbero rifare con ba-
stevole sicurezza se non scendendo a rinculo. — Veramente bella
sarebbe l'escursione da Cormaggiore, quando si potesse ridiscendere
dal Monbianco al nostro versante per altra via , e ad esempio per il
grande ghiacciaio del Miage che termina al noto lago di Combal. Ad
ogni modo però si può ritenere che anche scendendo pel versante
francese e ritornando poi in Italia pel Colle del Gigante, come io
feci, ovvero per un altro più facile, l'escursione è molto variata e
riunisce le condizioni del più alto interesse ed eccitamento.
Il desiderio di meglio riconoscere la possibilità di una discesa
dalla sommità del Monbianco pel ghiacciajó del Miage , o di averne
almeno una prima idea, m'indusse a fare una escursione a quest^ul-
timo prima di lasciar Cormaggiore. Mei tempo stesso avrei potuto vi-
sitare colà un'antica miniera di piombo-argentifero stata lavorata
cinquant' anni sono ed ora posseduta dal sig. Argentier, il quale de-
siderava rimettervi mano e doveva accompagnarmi.
20
306 1'. GIOHUANO^
Nei giorni 10 e H il tempo già si bello divenne nubiloso con
nevischio ai monti ed un vento freddo di 10° al più, che foce fuggire
molti bagnanti. Questo raulaniento mi fece meglio apprezzare la ri-
soluzione che aveva presa di profittare del bel tempo per 1' ascen-
sione al Wonbianco, Il giorno 4 2 il tempo era rimesso ed alle 7 di
sera partii con l'Argenlier, il Laberge ed alcuni altri uomini pei ca-
solari della Vesaille situati al piede del ghiacciaie sulla via del lago
di Combal. In 2 ore Vs ed al lume di luna giungemmo a (juel silo
ove si trova una specie di cantina con due rustici letti. Ivi trovavasi
il Capitano dello Stalo Maggiore francese Mieulet occupato a rile-
vare la nuova frontiera e di cui avea già fallo conoscenza ; si com-
binò di far la gita insieme.
Il mattino seguente alle 3 cioè alquanto prima del giorno , par-
timmo e seguendo uno assai comodo sentiero che passa presso al
lago, salimmo sul ghiacciaio per la sua morena di destra.
Essendo esso per lunghissimo tratto quasi piano ed assai regolare,
si percorre senza difficoltà e vi si possono comodamente esaminare
diverse particolarità come le morene in cui si rinvengono cristalli
di quarzo , i gran sassi rimasti su piedestalli di ghiaccio e profondi
molini in cui precipitano le acque superficiali. Notai anzi in un sito
il fenomeno inverso che cioè le acque zampillavano da una fessura
la quale doveva essere l' estremità d' un sifone esistente nella massa
del ghiaccio.
Anche questo ghiacciaio è da molti anni in notevole decremento.
Le varie morene che longitudinalmente lo solcano appaiono ora al-
tissime, sovra tutto verso il suo finire nella valle dell' Allée-blanche,
e sembrano colline di massi e detriti: ma percorrendole si vede
che soltanto la superficie è petrosa, mentre l'interno è un nocciolo
di antico ghiaccio perfetto , cui la protezione del manto sassoso pre-
servò dalla fusione generale. 1 fianchi dei monti laterali sono qui
costituiti da micacisti e gneiss in parte aufibolici ed a colore piut-
tosto oscuro: contengono pure frequenti Iraccie di marcassite , che
facilmente si decompone tingendo in rosso la roccia.
Alle 8 eravamo quasi in fondo al ghiacciaio ove esso riceve molli
:)ffluenti ed insieme incomincia a divenire ri{)ido e scabro.
ASCENSIONE DBL HONDIANCO 507
Trovasi la miniera sul fianco destro ( per chi risale sinistro ) della
valle ed a mezza costa di un'erta pendice. Dopo l'abbassamento av-
venuto nel ghiacciaio e il deperimento dell' antico sentiero essa di-
venne inaccessibile e fu inutile il tentativo del nostri uomini per
andarvi. Doveninio limitarci ad osservare qualche campione caduto
sul ghiacciaio. Consiste il minerale in galena o solfuro di piombo
misto a solfuro di zinco entro una matrice quarzosa. La vena deve
essere intercalata fra gli strati quasi verticali del monte : le informa-
zioni sulla sua potenza e continuazione sono varie, ma lo avere ces-
sato lo scavo farebbe piuttosto supporre che andasse assottigliandosi.
Il minerale veniva trasportato su slitte attraverso il ghiacciaio sino
ad un punto ove si caricava su muli per mandarlo alla fonderia si-
tuata nella valle stessa , prima di Cormaggiore. Argentier asseriva
aver dato un tenore del 7 '^/o d'argento, e forse non occorrerebbe
di meno per rendere profittevole la lavorazione in un sito di tal
fatta ove non si può soggiornare più di 3 mesi nell' anno.
Guardando dal piede della miniera li diversi valloni nevosi che
scendono dalle volte del iMonbianco , se ne distìngue uno assai an-
gusto a guisa di corridoio , ma dolcemente acclive e che secondo le
presunzioni del capitano francese, il quale ebbe occasione di esami-
narlo da un'altura, condurrebbe al piede del Dòme du-goutte. Ove
per tal via fosse possibile di salire sul monte anzidetto o il discen-
derne , lo scopo sarebbe raggiunto, poiché dal Dòme-du-goulte , si
accede al Monbianco assai facilmente passando per la Bosse-du-Dro-
madaire. Ma per fare tal prova sarebbe necessario procurarsi in
quelle vicinanze un rifugio per la notte o per caso di cattivo tempo.
Io non omisi di incoraggiare in vario modo quel tentativo.
Ritornammo a Cormaggiore per la morena sinistra seguendo l'an-
tico sentiero del minerale; esso è alquanto più breve, ma trasandato
ed estremamente sassoso. Passando al piede delle alte guglie del
Peteret, notai nuovamente la presenza della roccia granitica che co-
stituisce il nocciolo della gran catena.
Varie carte geologiche segnano come di roccia emersoria o più o
meno primitiva li due monti Chétis e la Saxe tra cui passa la Dora,
poco sopra Cormaggiore , li quali due monti costituirebbero in tal
308 v. GlollDA^o,
modo una linea ili sollevamenlo parallelo alla catena anziclella. — il
giorno 5 io insieme al sig. Defìlippi avea salilo per diporto il Mt,
Chètis, gita clic esige 3 ore circa di salita e 2 di discesa; ma mentre
sul suo versante meridionale, da noi seguilo, non vidi che li soliti
scisti bruni rialzali, avea creduto ravvisare nel cocuzzolo più consi-
stente, che ne forma il vertice, un semplice incidente di locale mela-
morlìsmo. Il tempo mi mancò poscia ad una speciale verificazione
che avrei voluto fare sovralulto al Monte della Saxe ; credo che
questa sarebbe utilissima , poiché già vidi più volte nelle carte che
possediamo esageratamente indicali sollevamenti ed eruzioni che non
esistono.
Prima di lasciare il Monbianco debbo rammentare che sino ad ora
non possediamo nò anche una carta topografica fedele di questa
centrale catena, ed io stesso potei verificare de visti in diversi punti
quanto inesatte sieno le indicazioni di quelle pubblicate sinora.
Guai al viaggiatore montano che si avventurasse ad una spedi-
zione con simili guide alla mano ! E pur troppo gli alpinisti da
qualche tempo svelarono che tale difetto s'estende quasi a tutta la
regione superiore delle nostre alpi : delusione tanto più inaspetlata
che in certe carte le più gravi inesattezze sono rappresentale con
merito artistico impareggiabile. È certo che un rilevamento esatto
di quelle alle regioni esige tempo , uomini ardili ed impiego di
mezzi molto costosi. Ma se tali condizioni forse mancavano , nulla
poteva scusare una artistica rappresentazione di ciò che non si vide
e che in fallo non esiste. — Ora il Governo francese, il (juale come
già accennai, fa eseguire da suoi ufficiali di Slato Maggiore il rilievo
della nuova frontiera tra l'Italia e l'antica Savoia, ordinò anche una
(•aria speciale del Monbianco che verrà pubblicala tra un anno o
due, alla scala medesima del rilevamento di 1 a '»0000. Le roccie
ed i ghiacciai vi sono ben distinti ed il tutto è rappresentato a cur^e
orizzontali di 80 in 80 metri con intercalari di 20 in 20 nei sili
meno ripidi. — Esaminando su tale carta, di cui vidi qualclie parte,
la nuova frontiera non ancora ben definita, tra la Francia e l'Italia,
si vede che la medesima sarebbe tracciata nel modo più naturale
dalla linea di continui dirupi che formano l'erto ciglione con cui ha
ASCENSIONE DFX MONBIANCO. 309
principio per lo più il versante iJalìano. Seguendo questa linea , la
vera sommità nevosa e rotondata del Monbianco resterebbe sul ter-
ritorio francese. Se vi è caso in cui le ragioni topografiche possano
cedere a quelle di alla natura , sarebbe da prevalersene per solo
amor proprio; ma veramente quel gigante è tanto superiore ad ogni
limile nrlificiale che sarà sempre neutro e degno nodo d'unione tra
due grandi paesi.
Il seguito della mia escursione limitatamente al poco tempo dispo-
nibile era nel seguente programma: al Gran S. Bernardo pel Colle
di Artarcva , indi per IMartigny e Viége nel Vallese risalire a
Zermatt, visitare i dintorni del iMonrosa , di là pel colle di S. Theo-
dule ritornar in Val d'Aosta; infine per le Cimes-blanches raggiun-
gere (ìressoney ove già aveva toccato nel 1860, ma giungendovi da
Alagna pel colle di Ollen. Presi meco a guida e Compagno il La-
bcrge che tenni poi sino al termine del viaggio. — Nella descrizione
di questo sarò breve riducendo al minimo la parte narrativa ed
aneddotica.
DA CORMAGGIORE AL GRAN SAN BERNARDO.
Il 17 agosto con bel tempo partii da Cormaggiore diretto al Gran
S. Bernardo per la via del colle d'Artareva , che al dire delle guide
abbrevia di oltre a 2 ore sulla ordinaria pei colli di Ferrei e delle
Finestre. Essa non è transitabile che a piedi, ed anzi nel suo tratto
di mezzo non è per anco indicata da un preciso sentiere. Partendo
da Cormaggiore si rimonta prima per quasi due ore la gran valle
che mena al Ferret; quindi si prende a salire il fianco meridionale,
e dopo altre due ore o poco più, e dopo attraversalo un breve lembo
di ghiaccio, si tocca lo scabro colle d'Artareva. Da questo si gode
ancora una bella veduta della catena orientale del iMonbianco, ed io
rimirai con soddisfazione gli aspri scaglioni del iMt-Tacul e del Mt-
Maudit, felicemente superati 10 giorni prima. — Al Sud lo sguardo
ne domina il sottoposto vallone di Bosses e si estende a lontane ve-
dute sulle alpi occidentali. — Per andare più direttamente al Gran
510 r . «lOUDANO ,
S. Bernardo, invece di scendere nel vallone si deve tenere a sinistra
costeggiando ora su roccie, ora su magri pascoli, l'aspra cresta della
giogaia tutta costituita da banchi raddrizzati di scisti e calcari. Però
nemnianco ci conviene tenersi troppo in aito, altrimenti occorre il
dover valicare troppo aspri e frequenti contrafforti ed anche cattivi
passi, come a me avvenne su banchi scistosi inclinatissimi , dove il
piede non trova appoggio. Superato un ultimo ed assai alto contraf-
forto , che credo sia indicato sulle carte alpine col nonìe di Four-
chons, si cade in una specie di piano da cui è poscia agevole raggiun-
gere il sentiere delle Finestre. Giunsi all'Ospizio soltanto alle 6 Vi
pom. benché partito alle 5 Vi del mattino, ma andai a bell'agio, con
frequenti fermate, ed inoltre perdei tempo in siti d'incerto sentiere.
Si ritiene che 7 ore di cammino, escluse le fermate, bastino ad un
discreto camminatore.
Questa traversata offre al geologo un comodo e continuo campo
d'osservazione, perchè gli presta una lunghissima sezione dei terreni
slratitlcali alpini in senso normale alla catena del Monbianco. Par-
tendo da questa, nella valle del Ferret, si vedono da|)prima appog-
giali alla sua massa granitica gli scisti scuri e friabili già notati alla
base del Mt. Frety, quindi una continua successione di scisti or mi-
cacei or quarzosi e di calcari più volte alternanti ; avvicinandosi al
gran S. Bernardo succedono appoggiale sui terreni suddetti belle
quarziti biancastre e tratto tratto scisti serpentinosi e cloritosi alter-
nanti con micacisli. Tutta questa successione di strati apparisce per-
fetlaniente regolare con direzione parallela alla catena granitica e
rialzala verso di essa con inclinazione medesima al S. E.; in una pa-
rola essa appare con)e una unica antica formazione stata affetta dallo
slesso fenomeno di metamorfismo e rialzamento e senza che in quel
sito si possano distinguere le tante suddivisioni in terreni giuresi ,
subliassici , antraciferi e triassici, li quali in talune carte si nolano,
lo mi permetto questa osservazione senza pretendere di farne una
teoria, ma |)er attrarre l' attenzione degli uomini speciali [ad uno
studio più accurato della geologica costituzione delle Alpi.
La nota ospitalità che si riceve al gran S. Bernardo contrasta con
le stupende note degli alberghi che si incontrano nelle Alpi e fa
ASCENSIONE DEL MONUIANCO 314
credere per un inonienlo ili vivere ancora in tempi antichi e ben
diversi da questi. Ogni cosa vi è fornita gratuitamente , però esiste
nella Chiesa una bussola in cui il viaggiatore può deporre a titolo di
elemosina ragionevole compenso. La somma di queste elemosine
ammonla annualmente a circa 10 ra. lire che son lungi dal pareg-
giare le spese dello stabilimento, ma questo vi supplisce con gli
altri reddi(i che possiedo in Svizzera ed in Italia. In certi giorni
l'affluenza di persone è considerevole ed è veramente inesauribile la
compiacenza dei 10 o 12 giovani frati che vi abitano in assistere
e complire tanti e diversi crocchi di viaggiatori. I famosi cani in
numero di 6 o 7 vagano ora oziosi in attesa dei pericoli invernali.
La razza è la bella de' Pirenei , ma alquanto degenere. Il maggiore
e vero servizio reso da questi animali si è il saper rintracciare per
istinto il sentiere seguilo dai viaggiatori dopo che fu ricoperto dalle
nevi od in tempo di nebbie ; le altre prodezze loro attribuite sono
meri racconti.
Al Gran S. Bernardo si prosegue sempre scrupolosamente dai frati
la serie delle osservazioni meteorologiche. Il massimo freddo inver-
nale raggiunge 28 a 30" centigradi. Il barometro (a vasca e di
Gourdon di Ginevra) è osservato 9 volte al giorno, di 2 in 2 ore
partendo dalle 6 ani. sino alle 10 di sera: le osservazioni vengono
pubblicale in un periodico di Ginevra. Una stazione consimile sa-
rebbe oramai indispensabile in qualche punto delle Alpi occidentali,
per esempio sul colle del Cenisio assai centrale fra le Graie e le Cozie.
DAL GRAN SAN BERNARDO A ZERiMATT.
Nel giorno 18 scesi dall'Ospizio a Martigny in gentile compagnia
<li persone di Torino mie conoscenti che trovai in quel sito.
Al principio della valle della Dranze le roccie levigate danno
chiaro indizio dell'antico dominio di ghiacciai. Alla Cantina posta a
meno di mezz' ora sotto al colle incomincia una via discretamente
carrozzabile che si fa migliore nel basso. Ivi si trovò un calesse
che per lire 20 ci portò sino a Martigny, ove in causa d'una lunga
fermata non giungemmo che alle 2 '/a. Un vento furioso a refoli
sollevava nembi di polvere
512 !'• r.lOUDANO.
La slessa sera partiva con 1' uUiiuo convoglio della ferrovia che
per ora termina a Sion. Qui fortunatamente slava pronta la dili-
genza del Sempione , sulla quale avendo trovato posti e viaggiando
tutta la notte giunsi alle H Vj ant. del 19 a Viege o VVisp.
Il tempo era mutato ed il cielo annuvolilo e piovoso. Decisi tut-
tavia di partire per Zermalt e ad agevolare il viaggio mandai La-
berge alla ricerca d'un quadrupede sellato. Alle 8 '/j un buon mulo
era in pronto e partimmo. Via facendo il tempo si rischiarò e potei
tuttavia godere la vista della lunga vallata della VVisp, di carattere
affatto svizzero. La strada quantunque non carrozzabile , è comoda e
mantenuta in ottimo stato. Si contano da Viége a Zermatt 9 ore di
cammino; tuttavia, malgrado una fermata di 1 Va a S. INicolò, vi giunsi
prima delle 6.
Nella valle della Dranze scendendo a Martigny io aveva ancora
veduti gli strali del terreno rialzati verso la catena del iMonbianco;
alla metà della valle della Wisp li osservai rialzali in senso opposto,
cioè precisamente verso il secondo gigante Alpino il Monrosa.
Zermatt è ora il centro delle escursioni a questo monte e suoi
dintorni. Possiede due buoni alberghi, il Moncervino ed il Monrosae^
quest' ultimo tiene una succursuale sul prossimo monte del HilTel a
2 ore circa di salita sopra il villaggio. Tutto era pieno di viaggiatori,
per grandissima parte inglesi. Ovunque si giri nelle Alpi si trovano
a notte i turisti di questa nazione: giovani vigorosi, uomini provetti,
donzelle e matrone armate dell'indispensabile bastone ferrato, s'in-
contrano in ogni sito nelle valli e sui ghiacciai. Così nobile moda in-
valsa in quegli isolani, è pure un segno non ultimo di loro superiorità.
Il tempo già vario nel giorno 19 fu cattivo e piovoso gran parte
del 20, soffiando impetuoso sull'alto il vento del S. 0. apportatore
di nubi. Nel pomeriggio tuttavia potei visitare il piede del grande
ghiacciaio di IJoden ossia del Monrosa, che trovasi a circa ^/z, d'ora
dal villaggio. Le guglie di ghiaccio verde-azzurro di cui è irlo
presentano un bel contrasto in mezzo ad una scena di rupi e di
abeli. Mi colpi il vedere che la morena terminale di quest'immenso
ghiacciaio fosse piccolissima , ma ne fui capacitato udendo che il
medesimo da molti anni avanzava a vece di retrocedere. Infatti di-
ASCF.NSIONt; DEI. MONHIXNtn 315
versi antichissimi capannoni da fieno erano oramai in pericolo di
venire asportati. — In quei dintorni, e particolarmente sulla pendice
del Riffcl , cresce rigoglioso il pino Cembro , insieme al larice cui
giunge a pareggiare in altezza.
Il mattino del 21 era limpido, e per la prima volta potei vedere
la punta del Gran Cervino o Matlor Horn che da Zermatt appare ar-
ditissima. iMi avviai tosto al Rlffel per di là salire il Gornergral : ma
il vento meridionale regnava tuttora e verso le 8 folte nebbie va-
ganti , già velavano una parte dei monti. Giunto sul Corner, dopo
h ore di lento e comodo ascendere, potei tuttavia godere l'immenso
panorama di ghiacciai , di candide cime , e di colli nevosi che il
gruppo del Rosa appresenta a quella stazione centrale. Osservando
poi di colà quei tanti picchi (ivi delti corni), che in lontana corona
s'innalzano intorno dal N. E. al S. 0., il Rirapfisch-horn, il Miltags-
horn , il VVeiss-horn , la Dent-blanche , ed infine lo stesso ardito
Matler-horn o Gran Cervino ed il largo Breithorn ; si vedono essi
come formati d'una continua sovrapposizione di banchi rialzali d'ogni
parte verso la cima superiore del Monrosa, come verso un centro
di sollevamento. La formazione comprende una successione di scisti
micacei, di scisti verdognoli o serpentinosi, e di calcari intercalati.
Ove il tempo fosse slato al bello, una escursione a qualche punto
del Rosa ed anche sulla cima superiore slava nel mio piano , e la
mia guida Laberge desiderosa di fare anche tale ascensione, mi an-
dava spronando a profittare di una brigata d'inglesi che si doveva
organizzare pel domani. Ma pur troppo il tempo che ci avea favoriti
al Monbianco s' era fatto contrario : durava il vento caldo - ed io era
fisso a non tentare simile ascensione senza la probabilità di un tempo
bellissimo. 11 fatto mi diede ragione perchè , come seppi di poi , la
brigata, la quale pur volle partire, giunta ai due terzi del cammino,
dovette retrocedere , dopo aver sofferte gratis le sevizie della tor-
menta alpina.
DA ZERMATT A GRESSONEY.
lo avea allora deciso di varcare il colle di St. Théodule, e lasciai
Hìh F. GIORDANO.
perciò Zerniatt l'indomani 22 alle 4 V2 del mattino con un portatore
supplementare che dovea accompagnarmi fino a Gressoney. Il cielo
era leggiermente velato nell'alto, ed il solito vento soffiava ad inter-
valli. Il ghiacciaio che trovasi al eolle di St. Théodule è, salvo in
pochi tratti , quasi piano e tutto ricoperto di neve: può dirsi scevro
di pericoli , ma tuttavia alcune fessure coperte esigono di non di-
menticare affatto le precauzioni ed anche l' uso della fune. Tale
passo alto 3320 metri sul mare, è ora l'uno dei più frequentali delle
alpi da ogni categoria di viaggiatori pedestri, comprese le donne. In
quel giorno istesso passarono a piedi da Zermatt a Breuil due si-
gnore inglesi, ed altre due ne incontrai che andavano in senso in-
verso , ma in sedia gestatoria. Questo modo quasi indiano praticalo
sui ghiacciai delle Alpi, produce qualche sorpresa.
Al colle esistono ora due baracche, l'antica in muratura, ove
durante tre mesi si tiene una specie di bettolino, ed un'altra di legno
restaurata da poco. Quesl' ultima era occupata da Dolfus-d'Hausset
di Mulhouse ed altri tre scienziati venuti da qualche giorno a stabi-
lirsi in quel sito con una massa di strumenti per compiere studii
sulle alture vicine, ma invero la scella del tempo era siala infelice.
Uscendo dalla baracca ove si slava prendendo un vino caldo, ve-
diamo il colle lutto avvolto di nebbia. Procedere oltre verso le al-
ture delle Cimes Blanches era divenuto impossibile con quel tempo
onde, scendemmo diretti nella valle italiana di Tournanche. Quesla
discesa falla assai rapidamente non durò che 1 ora '//» ed alle 1 1 '/^ già
eravamo nell'albergo di Breuil, che sta sotto al colle in capo alla
valle. La traversata da Zermalt, escluse due fermale per mangiare,
ci prese non più di ore B ^/.4.
Che siamo nuovamente in Italia si conosce qui , non già dalla lin-
gua parlata, ma piuttosto dalla solila cucina di genere pasticciato con
grande uso dell'insipida carne di vitello e di tetre salse che coprono
ogni vivanda.
Il cielo rischiarandosi a brevi intervalli mi lasciò scorgere n)eglio
la struttura del gran Cervino, il quale non altro pare che l'ultimo
picco dell'aspro contrafforte di terreni slratilicati , il quale sorge tra
la valle Tournanche e quella Pellina -— Per eccezione al fatto gè-
ASCniNSlONK DKr, MONBIANCO 5 1 5
nerale questo picco arditissimo presenta quindi verso l'Italia il dorso
inen ripido e per cui sarà forse dato di raggiungerne il vertice tut-
tora inaccesso. — Nel pomeriggio il tempo si fece più fosco e le
bellissime vacche pascolanti nei dintorni scuotevano il capo, ciò die
si ritiene indizio di pioggia. Questa infalli non tardò e segui a ri-
prese tutta la notte e la domane 2,3 , durando pure violento il soffio
meridionale che creava continue nubi ai monti. Tale pioggia era at-
tesa ansiosamente dai pastori, poiché una ostinata siccità avea quasi
ovunque bruciali gli alti pascoli alpini: ma essa rendeva sempre
meno piacevole il mio viaggio e mi fece perdere lutto il 23 nell'al-
bergo di Breuil. Quest'albergo così isolato al piede del Théodule, a
malgrado della sua cucina ancora troppo italiana, può dirsi una vera
provvidenza pei viaggiatori alpini ed è condotto da una famiglia
amabilissima.
Il giorno 24 sorgeva più chiaro e fresco malgrado che molle nubi
tuttora varcassero sulla montagna. Alle 6 'A2 partii diretto a Gres-
soney. Dopo due ore di salita poco faticosa eravamo sul colle detto
delle Cimesblanclies , ove occorre di attraversare un breve e facile
lembo di ghiacciaio. Questo colle passa per transitabile coi muli ,
ma veramente non par troppo comodo. La vista deve essere stupenda,
però le nebbie quasi interamente me la impedirono. — Si cammina
poscia su pendici nude e rocciose Ira la base del Breit-horn a sinistra
e le aspre cime a destra del contrafforte che divide la valle Tour-
nanche da quella del Challant. Diversi laghetti nella località di
Aventina ricevono gli scoli dei ghiacciai della catena del Rosa che
cadono ripidissimi sul nostro versante. A vece di scendere a S. Gia-
como d'Ays teniamo in alto a sinistra ed alle li giungiamo al piede
del ghiacciaio che scende dai Gemini e dove hanno origine il Chal-
lant e la valle di lai nome. Un breve piano e fresche sorgenti ci
invitano alla colezione. Notai qui come altrove che queste limpide
acque scaturienti dal piede degli ammassi di macerie rocciose , pos-
sedono una temperatura di b a 6.*^ — Dopo circa 2 ore ripartiama
salendo nella direzione del colle di Belta-furca sul contrafforte che
divide la valle di Challant de quella di Gressoney ossia della Lesa ,
ed alle 3 siamo al colle. Intanto il vento fresco del nord avea preso
dominio ed il cielo si andava rasserenando ma per me troppo tardr.
310 F. GIOUDANO .
I conlralTorti che fiancheggiano le valli Tournanche , Challant, e
della Lesa, da me atlraversati , sono tutti costituiti nella loro parte
superiore dalla stessa formazione sedimentare antica più o meno
metamorfosata, cioè scisti micacei, che forman le vette, sotto a que-
sti banchi calcarei , e sotto a questi ancora altri scisti , ora micacei
ora verdastri, di aspetto anfibolico o serpentinoso. I banchi son tulli
regolarmente raddrizzati verso lo stesso Monrosa , e questa inclina-
zione prosegue ancora a vedersi sui contrafforti di Alagna e di .Ma-
eugnaga ove sono più frequenti li scisti verdi anfibolici , clorilosi e
serpentinosi. Verso Macugnaga , però incomincia a predominare la
gneiss che forma la base ed il nocciolo stesso del Monrosa. Intanto
da ciò che potei rapidamente osservare concludo che questo gran
monte trovasi, come la catena del Monbianco, al centro d'un va-
stissimo sollevamento il quale produsse un'infinità di altissimi picchi,
tra cui lo sfesso Cervino.
Scendendo dalla Betta-furca si può vedere il piede del ghiacciaio
della Lesa, Alle 4 Va eravamo a Gressoney Trinità, patria dello Zum-
stein ispettore forestale testé morto, e che nel i820 saliva per
primo una delle punte del Rosa. Alle 6 giungemmo a Gressoney
S. Giovanni nell'albergo dello a me già noto Delapierre. Quest'uomo
infaticabile e che sempre vidi a capo nudo, zelante guida ed alberga-
tore ad un tempo, ridusse omai il suo ostello al confortevole degli ul-
tramontani. Con tali aiuti la valle di Gressoney , bellissima tra le
nostre valli alpine , può divenire un comodo punto di partenza per
interessanti escursioni al secondo Gigante della catena.
Nel giorno seguente (26) il tempo era bello ed al mattino la tem-
peratura in Gressoney segnava Io zero. Discesi per la prima volta
tutta la valle della Lesa sino a Ponte S. Martino , ove quella sbocca
nella vallata d'Aosta: ciò esige circa 6 ore. Scisti verdi anfibolici o
serpentinosi sono dominanti nell' allo della Valle e li micacisti nella
parte inferiore. Sull' età relaliva di questi ultimi non potei farmi
una giusta idea nella mia rapida discesa ; essi però ben potrebbero
costituire la base su cui riposa la formazione scistoso-calcarea delle
sommità vedute il giorno prima. Non parlo delle traccie degli an-
tichi potentissimi ghiacciai che ad ogni passo ed evidenti s'incontrano.
ASCENSIONE DEL MOKBUNCO 5 I 7
Dopo una fermata in Ponlc S. Martino nella ferriera della genti-
lissima famiglia Mongenet, partii alle K pom. per Torino dove giunsi
la stessa sera con la ferrovia d'Ivrea.
Pochi giorni dopo, cioè il 7 settembre ebbi occasione di fare una
breve ma interessante escursione pedestre dal Santuario di Graglia
ad Ivrea insieme ad illustre compagnia, cioè il geologo Wallers-
hausen autore della magnifica carta dell' Etna ad altri naturalisti ,
tra cui il mio amico B. Gastaldi che fece profondi studii sui nostri
antichi ghiacciai e particolarmente su quello immenso che copriva
tutta la valle d' Aosta. Questo terminava nella pianura oltre Ivrea
verso Caluso e Salussola , e lasciò Iraccie colossali , tra cui mara-
vìglìosa la così detta Serra. Tale collina lunga più di 20 chilo-
metri è per gran parte regolarmente inclinata dal villaggio di An-
drate ove ha principio , sino alla pianura sotto Cavaglià , dove
ha termine , non è che la morena terminale sinistra dell' antico
ghiacciaio. 1 massi angolosi e li detriti d' ogni dimensione che
la costituiscono offrono campioni delle roccie del fianco sinistro di
tutta la valle d' Aosta e vi potei facilmente riconoscere come più
frequenti il micascisto e li scisti verdi serpenlinosi delle ultime e più
vicine valli da me visitale. I ciottoli rigati crescono di numero come
è naturale scendendo dalla Serra verso il fondo della valle, ove sta
Ivrea e presso a questa città le roccie dioritiche levigale e striate
sono la testimonianza evidente del passaggio di quella massa di
ghiaccio che misurava 600 e più metri d'altezza. Quest'ultima escur-
sione fu per me opportuno complemento del viaggio eseguito lungo
la giogaia delle Alpi Pennine ed io fui beato d'aver cosi potuto os-
servare intorno ad Ivrea l'ultima fase d'un gran fenomeno geologico
di cui avea poco prima sulle più alte e lontane cime della gran
valle mirate le origini.
Termino con breve osservazione riassuntiva questo già lungo rac-
conto. Dalle notizie topografiche e geologiche, benché poche e som-
marie, che trailo tratto inserii, può emergere quante e quali lacune
ancora esistano nello studio delle nostre Alpi. Circa alla geologia
particolarmente osserverò che su certe carte si vedono indicate non
poche distinzioni più che problematiche. Zone di scisti anfìbolici , di
518 F. GIORDANO, ASCENSIONE DEL JIONBIANCO
scisti serpentinosi, di gneiss o di altre roccie più o meno melamor-
ficlie sono segnate con colori speciali che darebbero l'idea di locali
sollevauienli od eruzioni, mentre sono evidentemente intercalale in
regolare stratificazione ai circostanti terreni, e fan parte della slessa
formazione geologica. Se la caria ha da essere non geognoslica o
petrologica ma veramente geologica, <;ioè indicatrice delle formazioni
di e|)oca diversa , cerle distinzioni sono inammissibili e si può cre-
dere che sUulil ulteriori ne faranno scomparire non pochi colori , li
quali non hanno ragione di esistere.
iMa per tali riforme, come per quelle relative alla topografia e ad
altri rami delle scienze naturali, è necessario anzitulto il percorrere
dalla base alle velie, e sin negli estremi loro recessi glaciali, gli aspri
monti; e cerlamenle sarà dato soltanto a vigorosi ed eruditi alpinisti
lo eseguire coscenziosanjente simile compilo.
Concludo infine sulla necessità che la direzione del Club-Alpino
italiano abbozzi almeno un piano di studii e per facilitarli prosiegua a
promuovere la creazione di baracche di rifugio in sili opportuni.
Tra questi poi sono da raccomandare specialmente alcune Ira le
vette più alle e sublimi onde riesca omai possibile il trovarvisi nelle
ore in cui la chiarezza dell' atmosfera permette le più interessanti
osservazioni ed insieme un degno conijìenso a tanta fatica e dispendio.
Quanto alle grandi ascensioni contro cui si ode ancora frequente
il rimprovero di pericoli sproporzionati all'utile ed al piacere che uè
deriva, è tempo si sappia che con la pratica oggidì j)osseduta delle
difficoltà , queste divennero assai meno formidabili , e che gli infor-
tunii sono rarissimi e quasi lutti dovuti all'imprudenza. Che poi la sod-
disfazione non valga la fatica , è cosa che non potrà mai consentire
qualsiasi uomo appena sensibile agli spettacoli della grandiosa natura.
Torino, settembre ^8^)'^.
Nota. — Può desiderarsi di saper ([uaiilo cosli l'ascensioni; del Monbianco da Cor-
maggiore ritornando poi da Cliamouiiix pel Colle-dei-Glganle siccome io feci. Tariffe per
simili viaggi non esistono precisamente, ma le guide soglionsi regolare sulle usanze di
Chamounix. Io che disponeva di 5 uomini, e pagando largamente, spesi all' incirca 750
lire, di cui quasi 500 tra paghe e mancie, ed il resto in provviste d'ogni genere. Credo
però che quando tal giro divenisse più frequente, potendosi fare d'altronde con minor
personale, basterohtjcro da 500 a 000 lire.
INDICE
RIUNIONE STRAORDINARIA A BIELLA
Elenco dei Sooj che hanno fatto parte di questa Riunione Pag. 3
Seduta generale del 3 settembre « 7
Seduta del H settembre 5j 17
Seduta del S settembre » 28
Seduta generale del 6 settembre » U6
Sella Quintino. Discorso d' apertura » 35
CoRNALiA. Sull' origine e sullo sviluppo della Società ita-
liana di scienze naturali « 81
LiOY. Cause di un' invasione di ditteri^ eec » 90
Oehl. Influenza termica dei fragili sulla cavità dell' ad-
dome ,5 gii.
Sella Eugumo. Sopra alcuni coleotteri che s'incontrano
nel Biellese » 105
Salvadori. Interno ad alcune specie nuove o poco cono-
sciute d'uccelli del Museo di Torino «149
Caruel. Nota per servire alla storia dei Collema ...» 163
LioY. Di una stazione lacustre scoperta nel lago di Fimon. « 167
IssEL. Di una caverna ossifera di Finale « 173
De Filippi. Riassunto del catalogo degli animali vertebrati
della Persia^ ecc ?> 184
5 '20 l.NDICE
Ro.NDAM, Sopra tre insetti bialati che rodono il culmo dei
cereali Pacr. 187
Detfo Caso di malattia di petto con espulsione di larve
d'insetti »j 191
Bellotti. Risultato di allevamenti di bachi per averne se-
mente sana » 197
Haiui.vger. Recenti lavori dell' Istilulo geologico di Vienna » 205
CoR^ALiA. Di ima terraniara recentemente trovata a Salso
Maggiore^ ecc » 208
Balsamo-Ciuvelli. Di una vertebre fossile di rettile^ ecc, . » 210
Stoppam. Risultati geologici dedotti dallo studio delle grandi
bivalve cardiformi^ ecc » 213
Trompeo. Saggio di osservazioni sul circondario biellese. « 267
De Filippi. Riassunto di alcune osservazioni sulla Persia
occidentale » 279
Giordano. Ascensione del Monbianco^ ecc » 28K
— :<3>i38S"i-
ERRATA-COKUIOE
Pagina 178 Un. 31 (tav. I, fìg. 1) leggi (tav. I, fig. 6)
179 lin. 3 fig. 2 (tav. I) " fig. 5 (tav. I)
. 181 lin. 14, 15, 17, 19, (tav. II) " (tav. I)
Carill'i Siillii Sloriii dpt Ciillcniii
«Iella Soc" ilal'di S. ' .\al'.\ol.VII.T,,v"j"
>s^jS^^^^''
Isspl (iroHa ossifera di Finale .
Atli della S.ir !■ ilal • di Se" iiaK Voi VH in\ I
/ i". J ^ Oxé-a /morale rarto/fe nel/a tìro/ta (l/J-ma/f.
ti e ff Tiòìa e femore //mani irora/f'- izeUtì (truffa f////ha/e .
1
■i
Y.^MiK^ff ^\-
Stoppam, Sull<' liiv.ilvi ijii-dironui
Atlidcllii Soi'icl-i il.iliiimidi scioMzc imluiali, Voi Yll.Tav.'2
Jtl/vlAS/t/i/r ^'fl/f
\ 1,111.' Il/// </ Itili;/
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/ ,(■ (,//,■ roiu/c a/fi/iiif/i
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