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Full text of "Atti della Societtaliana di scienze naturali"

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FOR  THE   PEOPLE  ' 

POR  EDVCATION  , 

FOR.SCIENCE 

LIBRARY 

OF 

THE  AMERICAN  MUSEtJM 

OF 

NATURAI  HISTORY 


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ATTI 


DELLA 


SOCIETÀ  ITALIANA 


DI  SCIENZE  NATURALI 


VOLUME  VII. 


Anno  1864 


«on  6  Tavole  litografiche 


MILANO 

COI  TIPI  DI  GIUSEPPE  BERNARDONI  DI  GIO. 
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ATTI 


DELLA 


SOCIETÀ  ITALIANA 


DI 


SCIENZE  NATURALI 


VOLUME  VIL 

Anno    1  864 


MILANO 

TIPOGRAFIA  DI   GIUSEPPE  BERNARDOMl 
1864. 


IL  PRESENTE  VOLUME  CONTIENE: 

Stabile^  Mollusques  terrestres  vivants  du  Piémont. 
Steobel  e  PiGOiaNi,  Le  Terremare  e  le  Palafitte  del  Par- 
mense. 
Riunione  straordinaria  a  Biella. 


MOLLUSQUES  TERRESTRES  VIVANTS 

DU  PIÉMONT 

PAR   l'aBBÉ 

JOSEPH   STABILE 


AVEC  DEUX  PLANCHES 


(Seduta  del  31  gonnajo  1864.) 


A  LA  MÉMOIRE 

DU  SAVANT  ILLUSTRATEUR 

DE  LA  CONCHYLIOLOGIE  VIVANTE  ET  FOSSILE 

ET  DE  LA  MALACOSTATIQUE 

LE  DOCTEUR 

J-P-SYLVESTRE  DE  GRATELOUP 

NÉ  À  DAX 

LE  31  DE  GEMERE  1782 

DECEDÈ    À  BORDEAUX 

LE  24  AOUT  1801. 


«  lina  Ialina  dei  Molluschi  Tivfnti  del  l'ie^noalc  sarebL» 
di  sommo  interesse,  perchè,  essendo  questo  posto (ra 
la  Francia  e  il  Lombardo-Veneto,  essa  dovrebbe  pre- 
sentarci l'anello  di  congiunzione  tra  la  fauna  occideo- 
tale  dell'  Europa  e  quella  del  mezzodì  della  sua  parte 
centrale  » . 

J'.  SiiiuoEr. ,  Sui  Mulliischi  vhculi  del  lembo 
(ìficuialc  ilei  Piemonte,  (l'avia  ,  1833.) 


La  Malacologie  (erpeslre  el  fluvialile  du  Piéinont  a  élé ,  jusqu'ici , 
presque  lout  à  fail  negligéel  C'est  M/  Pellegrino  Slrobel  (1)  qui  nous 
a  donne  les  prémières  observations  sur  la  faune  inalacologique  de  ce 
pays.  Utilisant  ses  découvertes  el  les  données  d'aulres  concliyliolo- 
gisles  ses  arais(raoi,  Villa,  Marani ,  Piada,  eie),  sous  le  titre  :  Mol-< 
lusclii  viventi  del  lembo  orientale  del  Piemonte,  dalla  Tace  alla 
Trebbia  {2) ,  Mj  Sd-obel  a  publié  un  cataloguo  de  bien  64  espèces 
de  mollusques  lerreslres,  el  38  fluvialiles  du  Piéniont  orientai,  c'est 
à  dire  de  celle  parile  du  Piémonl  qui  est  coniprise  enire  la  Toce  et 
la  Trebbia ,  la  Sesia  el  le  Tessin  et  la  porlion  de  la  vallèe  du  Pò  à 
la  droile  de  la  Bórniida.  Suivent  ce  catalogne  quelqucs  interessants 
chapilres  dans  lesquels  l'auleur  s'élève  à  diverses  considéralions  niala- 
cologiques  et  nialacoslaliques;  le  dernier  niol  de  Al/  Slrobel  est  l'ex- 
pression  d'un  voeu  que  d'autres  malacolorjistcs  viennent  atigmenter  ces 
faitSj  et  apporter  une  pierre  de  plus  au  grand  èdifice  d'une  mala- 
cologie ilalienne.  J'ai  considerò  coninie  dirigés  à  nioi  plus  parlicu- 
lièreiuenl  ces   eneouragements,  et  après  avoir  visite  plusieurs  fois 

[K]  Profes-seur  il'liist.  natur.  à  rUiiiversilé  de  Parme. 

[^i]  In:  Giornale  di  Maìacologia  ,  par  P.  Strobe!  ;  l'avi*'.  1833. 


g  e.    STAISILE, 

tlivers  points  de  la  Suissc  el  de  la  Lombardie  avcc  le  cantoii  dii 
Tessili  (1),  une  parlie  de  la  Savoie  et  le  dcparlement  francais  des 
Hautes-Alpes,  pour  l'elude  et  la  comparaison  des  faunes  nialaco- 
logiques ,  j'ai  cnlrepris  enfin  d'explorer  le  Piéniont.  Inutil  de  dire 
que  j'entends  pour  Piémont  le  pays  compris  entre  la  Toee ,  le  Tessin 
ci  la  Trebbia,  les  Alpes  (du  col  du  Siiiiplon  au  col  de  Tenda)  et 
l'Apennin  boréal. 

Corame  l' on  voil  par  le  litro  mòme  de  son  ouvrage ,  le  lableati 
de  M."  Strobcl  ne  comprcnd  (pie  un  petit  coin  (lo  nord)  de  la  faune 
montagneuse  et  alpine;  j'ai  donc  choisi  de  prclórence  à  explorer 
la  rcgion  occidentale  et  plus  particulièremenl  Ics  régions  élevées, 
quoìque  je  n'aie  nullemenl  negligé  ni  les  coUines  ni  la  plaine.  Le 
Simplon  et  la  vallee  de  la  Toce  jusqu'à  l'extrémité  meridionale  du 
lac  Majeur,  les  vorsants  orientai  et  meridional  du  Monte-Rosa,  les 
vallées  de  la  Doire-Bàllea,  de  la  Stura  de  Lanzo  et  ses  cmbranche- 
menls,  la  grande  vallèe  de  la  Doircliipaire  avec  les  endroils  reculés 
du  Monte-Thabor.  la  a  alice  du  Pèllice  et  l'haute  vallee  du  Pò  jusqu'au 
col  des  Traverscttcs  (^tiOO""),  eie.  eie.,  ces  soni  les  points  que  j'ai 
visilés  et  explorés  avec  la  plus  grande  attention.  Tàcherude,  travail 
assez  difficile,  mais  je  snis  bien  heureux  de  pouvoir  ajouter  à  la  liste 
des  mollusquesi  tcrrcstres  donneo  par  .M/  Strobel ,  fi  2  autres  espèces, 
doni  quelques  unes  nouvelles  (2),  plusieurs  rares  ou  non  vulgaires, 
et  de  toules  les  106  espèces  teirestres  enlin  indiquer  un  bon  norabre 
de  localitós,  et  presenter  bien  des  fails  inleressants  à  l'appui  des 
études  malacostatiques  ! 

Ainsi ,  par  ex.,  V Helix  ciliata  depuis  l'haute  vallèe  du  Tessin  ou 
Val-Lepontina,  son  limite  nord^  dcscend  juscpi'à  la  vallèe  de  la  Doire- 
liipaire  (Oulx,  eie.)  à  Vùoest,  et  à  la  Trebbia  (Zavatarello,-iMontalto) 

(1)  Voir  ma:  Vanna  Elvetica:  Conchiglie  terr.  e  fluv.  del  Lugamse;  Lugano  1845-46. 
et  mon  :  Praspello  sistein.  slutist.  Moli.  viv.  nel  territorio  di  Lugano;  in:  Alti  Soc. 
rial,  di  Se.  nat.  Milano;  voi.  1.»,  Liiplio  1859. 

Voycz  aussi  mcs  memoircs  I,  ci  11:  Sui  Fossili  del  terreno  triassico  nei  dintorni 
del  lago  di  Lugano  in:  Actes;  Soc.  Helvét.  Se.  nat.,  S.  Gali.  1854;  ci  HAle  1856.  — 
n  Fossilcs  des  environs  du  lac  de  Lugano;  in:  Ad.  Soc.  Ikhcl.  Se.  nat.:  I.upano,  18C0 

(2)  Coquilles  nouvelles,  ou  peu  connucs  :  par  l'alih*'  .Io?.  Slnliile:  In:  lìévue  et  Mag. 
de  y.ooì.   |i;ir  r,n<TÌn  Mi'iK'villo:  Paris,  ISSO. 


MOLI.USQUIiS   TEKKESTHES,    ETC.  9 

à  l'est.  Ìj  Ilei,  nautiliformis  des  foréles  alpines  de  la  Val-Maccjignaga 
(versant  orientai  du  IMonlc-Rosa)  cótoyanl  les  bassins  des  lacs  .Majeur, 
de  Lugano  et  de  Como,  s'abaisse  jusqu'aux  collines  de  Viverone  près 
d'Ivrea,  et  mème  jusqu'à  la  Val-de-Lanzo,  à  N.  0.  de  Turin.  \JHelix 
glacialis  et  la  P^itrina  major  apparliennent  à  lous  dcux  Ics  cólés, 
savoyard  otpiémonlais,  des  Alpes  occidenlales;  cependant  on  pourrait 
rógarder  la  première  conimc  propre  plulùt  du  versant  orientai  cu 
piémontais,  quoiquc  elle  liabite  aussi  les  régions  élevées  du  coté  Oc- 
cidental (Hàule-Mauriènne).  La  Pitrina  major ^  au  contraire,  est 
(uie  espèce  occidentale  ou  francaise  qui,  deseendant  du  nòire  còle  des 
Alpes,  n'anive  que  à  peine  jusqu'à  l'extréuiilc  inférieure  de  quel- 
ques  vallées.  L'H.  zonata  habile  de  cà  et  de  là  de  toute  la  chaine 
alpine  comprise  dans  notre  tableau,  quoique  sur  le  versant  occiden- 
lal  et  meridional  elle  soit  nulle  part  abondante,  et  cela  pour  la 
simple  raison  que  celle  espèce  est  pro})re  plutòt  des  regions  alpines 
boréales  que  des  méridionales.  L'Ilei,  [(rtens  (lype)  de  Studer,  a  été 
récueillie  dans  Ics  Alpes  Helvcliques  (Vallèe  d'Enlréniont  en  bas  Va- 
lais),  mais  dans  celle  localilé  elle  est  petite  et  plus  mince  que  les 
individus  (Var:  adelozona)  que  j'ai  trouvés  cu  Piémont  (Val-de-Lys, 
ou  Val-Gressoney);  plus  on  va  vers  l'est  (Val-Serina,  S.  Pellegrino,  etc. 
en  Val  Brembana),  celle  espèce  acquiert  de  diuiensions  majeures, 
et  son  test  dévient  plus  épais.  L'ff.  zonata  préfère  la  zone  alpine; 
VH.  adelozona  la  monlagneuse.  La  Clausilia  plicala  parait  limilée 
à  la  seule  parile  supérieure  du  bassin  du  Verbano  (Canobbio,  Lo- 
camo, lìellinzona,  Magadino,  Luvino),  n'arrivant  tout  au  plus  que 
jusqu'à  la  'Foce.  La  Claus.  Thomasiana^  avec  ses  diverses  niodifica- 
lions ,  depuis  le  coté  occidental  inférieur  du  Verbano  descende  jus- 
qu'au  S.  0  de  Ivrea  (Castellaujonte) ,  et  aux  vallées  de  la  Stura  au 
dessus  de  Lanzo,  à  N.  0.  de  Turin  ;  la  Claus.  alpina  est  le  représen- 
tant  de  la  CI.  Thomasiana  dans  les  régions  élevées.  Quanl  à  la 
Claus.  diodon,  qui  appartient  à  la  mènie  section  des  deux  préceden- 
les,  elle  caractérise  assez  bien  le  cóle  sud  du  massif  du  Simplon  (I), 
et  plus  probablement  tout  le  versant  meridional  des  alpes  Pennines! 

(1)  C'est  par  orreur  quo  M.""  de  Charpentier  a  ciic  (Cat.  Moli.  Stiisse,  1837]  la  Claus. 
diodon  de  la  Val-de-Bagnes  en  bas  Valais. 


in  e.    STABILE, 

La  J^upa  Ferrara  (Ics  si:s  litnites  orienlaux  dans  ics  Nailéi's 
Bresciaiies  en  Lombardie,  s'avancaiit  vers  l'ovesl,  còloye  Ics  rives 
des  trois  Ines  ci-dessus  nommés,  descende  vers  le  sud  sur  Ics  coteaux 
cnlre  Ivrea  ci  Vercelli,  s'ahaissanl  jiis(]ii'à  la  vallee  dii  Tanaro.  c'est 
adire  jusqu'à  l'Apennin.  Que  dira-t-on  de  la  Pupa  cinerea  récueillic 
en  ahbondance  par  le  prof/  Moiisson  (1850),  el  par  nioi  (1857)  à 
Siise  au  pied  des  rochers  du  .Mont-Cenis,  et  jias  ailleurs,  en  Piéiiionl? 

Cinq  soni  les  espèces  propres  du  Piémont,  doni  trois  {Claus. 
diodon,  alpina,  et  Thomasiana)  soni  exclusives  de  la  région  cispa- 
dane (gauche  du  Pò);  une  [Pupa  Blortilleti)  quoique  plus  propre 
de  la  région  transpadane^  on  la  renconfre  nièine  de  Vanire  coté 
(Suse);  une  [Claus.  jìlelki')  appartieni  à  la  faune  transpadane.  La 
faune  cispadane  est  caraclérisée  en  outrc  par  la  présence  de  VJJel. 
zonata^  fcetens,  glacialis  ci  nautiliformis ,  el  de  la  Claus.  albopu- 
stulata  ;  landis  quo  la  faune  au  delà  du  Pò  est  rcprésenlée  par  Ics 
Zonites  hf/datinus  el  Leopoldi anus ,  par  V Hel.  cespitum^  umbili- 
caris  Var.  padana,  el  conspurcata,  el  par  la  Claus.  punctata.  C'est 
encorc  pour  la  première  fois  (pie  j'ai  Irouvé  en  Piémonl  non  seule- 
nient,  mais  sur  toul  le  \ersant  meridional  des  Alpes,  la  Claus.  nigri- 
cans ,  PuLTENEv  {obtusa,  C.  Pfeiffeu);  les  quelques  individus  que  j'ai 
trouvés  en  Val-de-l^anzo  soni  idenliques  aux  lypes  provenants  de 
l'Hannover,  que  jc  dois  à  l'obligéance  de  iM/  Adolphe  Sclimidl; 
et  j)eu  difft'renls  de  ceux  qui  m'onl  élé  conimuniqu(3s  par  nion  ami 
1\I/  Turali,  récueillis  par  lui  méme  à  Bengor  en  Angleleri'e.  La 
Clausilia  des  diverses  localilés  du  coté  sud  des  Alpes ,  el  qui 
existe  dans  niainles  colleclions  sous  les  dénominalions  de  Claus.  nì- 
gricans,  Pult.;  obtusa,  Pitiuer  ;  dubia,  Drapau^mid;  rugosa,  Duap. ; 
rugosa,  C.  PpruFun,  et  mème  quelquefois  avec  lous  ces  noms  ensemble 
ran!j;(}s  en  synonymie,  n'est  d'auire  cliose  que  la  Claus.  dubia,  Dkap., 
doni  le  synonyme  est  Claus.  rugosa^  C.  Più.  (non  Duap.);  ou  si  l'on 
veut,  celle-ci  en  serali  une  simple  mutaìion  caraclcjrisée  par  l'avan- 
cemenl  el  la  bifurcalion,  en  deliors,  de  la  lamelle  infériéure,  landis 
que  chez  la  Claus.  duina,  Duap.  celle  lamelle  est  simple  el  (iloignc'c. 
La  Claus.  perversa,  LiìNm-:  (67.  rugosa,  Duap.;  non  (].  I'fu.)  appar- 
tieni plutòi  à  la  faune  lillorale  (p.  e.  en  Italie:  Vollri;  en  France; 
Montpellier;  en  Espagne:  Harcelone ,  etc). 


>IOI.l.L'SQl'ES   TERUtSTKKS,    ETC.  Ìl 

Des  mollusques  terrcstrcs  vivanls  dans  la  réijion  cispadane  ilii  iMé- 
inont,  huit  manquenl  à  la  Lombardie:  P Urina  major '^  Helix  gla- 
cialis;  Claiis.  diodonj  alpina^  P^erbanensis ^  et  nicfricans-.  Pupa 
avenacea  (i),  et  Mortilleti',  mais  en  revanche  la  Lombardie  possiede 
un  ben  nombre  d'espèces  et  variélés,  presque  toules  exclusives: 
Zonites  gemonensis ,  Fér.  (sp.);  Helix  Presili,  F.  Schmidt,  var.  Lu- 
fjanensis ,  ScHl^Tz;  Hel.  nisoria,  Rossm.;  Hel.  colubrina,  .Iam  :  H. 
frigida^  et  tigrina  hy;  Clausilia  comensis,Sii{nTLii\\o\\Tn:  Balsamoi, 
Strobel;  clavata,  Rossm.  [lamellosa.  Villa;  non  Wagner):  Lcucensis , 
Villa;  Strobeli ,  Porro  {Stabilei,  Charpentier);  Prilla,  Megerle  von 
Muhlfeldt;  non  alioruin  (  Vrof/(e/?/ana,  Charp.);  brembina,  Strobel; 
exoptata.  Ad.  Schmidt;  Pomalias  Porroi ,  Strobel;  maculatus^  Drap., 
var.  fenice  .^  Spinelli. 

Le  Zonites  Leopoldianus  ^  Charpent,  (sp.)  de  la  région  transpadane, 
aiirail  é(é  troiivé  aussi  à  l'extrémité  orientale  de  la  Lombardie  en 
Val-Trompia  (Spinelli  (2))  quoique  en  exemplaires  plus  petits,  et 
YHel.  conspurcata^  Drap,  sur  les  coUines  de  Brescia,  (Spin.).  La 
Claus.  dìodon,  Thomasiana  et  alpina,  et  la  Pupa  Mortilleti  man- 
quent  aussi  à  la  Savoie,  mais  cette  région  a  quelques  espèces  ses  pro- 
pres:  Helix  alpina,  Faure-Biguet^  et  var.  Fontenillii^  Michauo;  Po- 
matias  carthusianus ,  Dupuy  {apriciis,  Mousson). 

Une  espèce  alpine  qui  pas  encore ,  jusquici ,  s'est  présenlée  en 
Piéraont,  est  VHel.  personata^  Lasik. ;  et  cependanl  elle  liabite,  non 
seulement  les  versants  nord  et  ovest  de  tout  la  ebaine  alpine,  mais 
(quoique  à  la  vcrité  assez  rare)  aussi  les  méridionales  vallées  Maggia 
et  Lepontina  (Canton  suisse  du  Tessin)  (3).  Le  group  des  Campylées 
à  test  calcaire  n'est  rcprésenlé  en  Piémont  que  par  une  unique  espèce 
{Hel.  glacialis).,  consequence  naturelle  du  peu  d'abondance  de  cal- 
caire sur  presque  tonte  la  ligne  des  Alpes,  tandis  qu'il  abonde  dans 

(1)  11  parali  que  la  F.  avenacea,  Brug.  (avena,  Drap.)  n'e.viste  pas  en  Lombardie, 
où  cotte  espèce  est  rémplacée  par  plusieures  formes  de  la  P.  megacheilos ,  Jan.  — 
M.*"  Strobel  (Essai  d'une  distribuì,  eie.  Moli.  Lomb.)  ne  Cile  la  P.  aven.  que  du  Tyrol 
italien. 

(2)  Spinelli  G.  B.  Calai.  Moli,  della  prov.  Bresciana;  li.  ediz.,  pag.  d3,  1856. 

(3)  11  est  bien  possible  que  cette  espèce  puisse  encore  ètre  trouvée  à  l'extrcmiln  su- 
périéure  de  la  vallèe  de  la  Toce  (Val-Formazza;. 


il  e.    STAnil.K, 

Ics  Pre-Alpes.  I.a  Pupa  nmltidcntata ,  Oi.ivi  {variabilis.  Drap.)  paniit 
nianqucr  au  Piémonl,  ol  y  osi  rémplacéc  par  la  jolie  P.  Mortilleti. 
Mais  ce  qui  est  bien  frappani,  c'est  la  non  présence  du  gerire  Po- 
matias  que,  ni  moi  dans  nies  diverses  excurslons,  ni  d'aulrcs  con- 
chyliologistes  (Slrobel,  Villa,  Molla,  Morlillet,  Prada)  nous  n'y  avons 
pas  cncore  rencontrè.  Le  Cyclost.  elegans,  assez  coiinnnn  en  tonte  la 
Lombardie  (jusqu'à  rexlrémité  inférieiire  du  lac  de  Lugano)  nianque 
à  presque  tonte  la  région  Cispadane,  tandis  qu'il  est  très  abondant 
dans  la  Transpadane  (l).  Ces  soni  dcs  t'aits  qui  démandent  d'èire  pris 
en  consideration. 

Chez  les  nioUusques  terrestres,  ces  petits  et  cependant  pas  moins 
nierveilleux  èlres  de  la  nature,  doni  le  dévéloppement ,  la  vie,  les 
nia'urs  soni  inliniéuicnt  liés  aux  (.'onditions  physicjues  du  sol  et  nie- 
léorologiques,  condilions  sujetfes  à  des  varialions,  si  non  à  des  alté- 
rations  importantes,  surtout  dans  les  régions  élevées;  chez  les  raol- 
lusques  terrestres  l'epoque  de  l'apparition,  leur  multiplication,  leur 
dispersion,  leur  habitat  présente  aussi  des  irrégularités  frappantes, 
et  niéme  des  anomalies,  si  cependant  l'on  peut  ainsi  appeler  certaines 
lois  économiques  de  la  nature,  lesquelles  nous  ne  somnies  pas  encore 
arrivés  à  coniprendre  et  que,  je  ne  sais  pas  si  plus  superbes  ou  plus 
ìgnorants,  nous  gratifions  du  noni  de  désordre;  lois  qui  n'ont  jamais 
cesse  d'ètre  reglées  par  la  très-haule  sagesse  du  premier  Jìal  qui  a 
tire  du  caos  l'Univers!  De  nouvelles  exploratìons,  donc,  aux  divers 
poinls  des  Alpcs,  et  plus  particulièrenient  aux  versants  orientai  dcs 
alpes  Cottiennes,  et  boréal  des  alpes  Maritimes  et  de  TApennin,  pour- 
ront  bien  augmenler,  peut-cfre,  la  liste  des  Mollusques  terrestres  du 
Piémont,  et  mènic  y  en  ajouter  quelque  espèce  nouvelle  pour  la  faune 
d'Europe,  et  enrichir  par  d'utiles  connaissances  la  malacostatique. 
Je  n'ai  pas  negligé  de  faire  appel  à  tous  les  naturalistes  qui,  directe- 
ment  ou  indircctoment,  pouvaieni  me  donner  des  renseignements  op- 
portuns,  et  tous  m'ont  prete  un  bienvcillant  coneours  par  des  inté- 
ressantes  Communications;  je  citerai,  enlre  autres,  MM."  le  prof.'  Slro- 

(l)  (Jii  ;i  iimlilomcnt  ossavi'  de  faire  acclimater  à  l'avio  le  Cycl.  eie fjans.  Ses  dò- 
pouilles  ne  sont  pas  r.ircs  rlans  les  alluvions  du  Tessin,  cliarit-cs  par  Ics  cauv'lRezia 
Aman/io :  Gasteropodi  terv.  r.  fluv.  di  Faina:  18'f8). 


MOLLLSQUF.S    TERRESTRF.S  ,    ETC.  15 

bel,  le  chev.  Gabriel  de  Morlillel,  le  conile  Charles  Mella  de  Ver- 
celli, les  frères  Ani.  et  .I-B.  Villa,  le  prof/  Bellardi  eie.;  je  prie 
done  lous  ces  Messieurs  de  recevoir  ici  Ics  sincères  reuiercìnienls 
que  je  dois  à  lenr  obligeanle  bonié.  En(in  un  luol  de  gralitiide  à  mon 
cher  frère  Philippe-Marie  enlomologiste  et  ornilologisle,  el  à  notre 
ben  ami  Antoine  Grossi,  qui  m'ont  souvent  aidé  à  la  recherche  des 
petits  niollusques  dans  les  alenlours  du  lac  Majeur. 

Je  sens  la  nécessité  de  donner  quelques  explications  sur  la  dispo- 
silion  que  j'ai  adoplée  dans  cel  ouvrage:  et  d'abord,  pour  ce  qui 
concerne  la  dislribution  zoologico-systénialique  des  espèces,  je  les 
ai  rangées  et  groupées  suivant  leurs  affinilés  analomiques;  quant  à 
la  détermination  et  à  la  synonyniie,  je  crois  d'avoir  traile  ce  sujet 
avec  la  plus  sérieuse  allenlion.  Sur  le  rapport  de  la  dislribution 
géografiqne  j'ai  suivi  les  divisions  qui  m'étaient  indiquées  et  Iracées 
par  la  nature  uième.  La  faune  malacologique  d'un  pays  assez  éléndu 
en  longueur  tei  que  le  Piémont  (i),  doit  nécessairement  ressentir 
l'influence  exercée  par  le  deux  opposés  poinfs  nord  et  sud;  nous 
avons  déjà  fall  observer  que  la  grande  rivière  du  Pò  marque  une  ligne 
de  séparation  entre  deux  faunes ,  l'une  septentrionale  ,  meridionale 
l'autre  ;  j'ai  donc  divise  la  faune  malacologique  piémontaise  en  cispa- 
dane et  transpadane.  Mais  ce  n'est  pas  tout  :  la  faune  des  vallées  et 
celle  de  la  plaine,  soni  {sauf  quelques  exceptions)  netteuient  distinc- 
tes;  si  telles  ou  telles  autres  espèces  planicoles  s'elèvent  dans  les 
régions  élevées,  il  n'arrive  si  non  exceplionellenient,  que  quelque 
espèce  inonticole  franchisse  la  limite  inférieure  de  la  vallèe  pour 
s'établìr  dans  la  plaine;  quoi  qu'il  en  soit,  quelques  exceptions  ne 
délruisent  pas  les  lois  générales.  Une  division  donc  en  faune  des 
vallées  et  faune  de  la  plaine  élait  diclée  par  le  simple  raisonnement. 
La  grande  plaine  du  Pò  (laquelle,  pour  les  motifs  que  nous  avons 
déjàéxposés,  il  faut  aussi  diviser  en  cisparfane  et  traspadane)^  s'élève 
plus  ou  moins  brusquement  en  deux  sens,  c'est  à  dire  de  est  à  ovest 
en  mème  temps  que  à  nord  et  à  sud;  le  plus  bas  point  de  son  indi- 
li) Le  PiiJmont  géographique  a  une  longueur  de  270  cliiluni.  (rie  la  source  de  la 
Tocc  jusqu'àu  Gol  de  Tenda)  ;  el  une  largeur  de  212  cliilom.  fdu  Moute-Tliabor  à  la 
Trebbia). 


\l{  (;.     STABILE, 

iialion  est  ù  /»l"'  (à  rcmlxiucliure  ile  la  Trebbia  dans  le  Pò).  A  partir 
ile  ce  poiut  la  plaiiic  cispadane  s'élève,  par  le  Tessili,  jiisqu'à  200'" 
(lai-  iMajeiir):  par  la  Sèsia,  de  OB""  (einbouchure  dans  le  Pò),  à  250'" 
(pres  (ìattinàra):  par  la  Doiro-fiàltea,  de  U7'"  à  240™  (inférieurement 
à  Ivrea);  par  l'Orco,  de  i23'>'a  400  (à  Uivarolo);  par  la  Stura  de 
!.anzo,  de  138™  à  4K0'"  (entre  Cirio  el  Lanzo);  par  la  Doire-Ripaire, 
de  IS?""  à  330"' (Uivoli,  ete.):  parie  Pòllice,  de  1K8™  à  370™  (un 
pcu  au  dessus  de  Pincrolo).  La  plaine  transpadane  s'élève  de  ^l'"  jusqu'à 
250""  (région  padane  propreincnt  dite,  de  la  Trebbia  à  Saluzzo);  el 
par  la  Maira,  jusqu'à  600"'  (près  Drenerò);  par  la  Stura  de  Cuneo, 
jusqua'à  450'"  (Cuneo);  par  le  Tànaro,  de  82'"  à  500'"  (Mondovi).  Les 
collines  de  l'Aslésan  soni  comprises,  mènie  pour  la  faune  nialacolo- 
gique,  dans  la  plaine  padane.  Mais  du  cóle  de  l'Apennin,  la  plaine 
transpadane  n'esl  d'une  quelque  éléndue  que  entre  la  Bòriiiida  et  la 
Scrivia,  jusqu'aux  coteaux  du  Tortonois  et  à  ceux  qui  forinenl  les 
courlcs  ci  petites  vallées  subapennines  siluées  entre  la  Scrivia  et 
la  Trebbia. 

Je  ne.ferai  pas  ici  l'énuméralion  des  ouvrages  que  j'ai  consultés 
sur  l'anatomie,  la  comparalion  des  espèces,  la  discussion  de  la  syno- 
nymie,  eie;  je  citerai  seulement  ceux  qui  ont  quelques  rapports 
avec  la  inalacologie  el  la  malacoslatique  du  Piémont, 

Après  de  fatigantes  el  pénibles  excursions,  el  de  longs  et  sérieux 
études,  qu'il  me  soil  permis  d'espérer  que  mon  Iravail  sera  favora- 
blement  accueilli  panni  les  savants  culteurs  de  la  malacologie. 

Milan.  Mars  1804. 

Abbé  JosiìPH  Stabili: 


MOLI.USyi'KS   TEKUKSrKtS,    ETC 


1» 


OUVRAGi:S  CONSULTES 

QUI    ONT    DES    RAPP0RTS 
AVEC    LA    FAUNE    MALACOLOGIQUE    DU    PJÉMONT 


a),  pour  la   Malacolocjie 

Charpbntier  (Jean  de).  —  Catalogne  tles  iMollusques  terreslres  et 
lluvìatiles  de  la  Suisse.  Neuchàtel,  1857;  avec  1  planclies. 

Moquh-Tamdojì  (Alfred).  —  Histoire  naliirelle  des  Mollusqiies  terr.  et 
fluv.  de  France.  Paris,  1855  ;  avec  5ft  planclies. 

iMouTiLLET  (Gabriel),  et  Duno.nt  (Francois).  —  Hist.  des  .MolUisques 
terr.  et  d'eau  douce,  vivants  el  fossiles  de  la  Savoie  et  dn  bassin  du 
Léman;  in:  Bulletin  Soc.  hist.  natur.  de  Savoie;  1852-55-54 

MoRTiLLET  (Gabriel),  et  Dumojst  (Francois).  —  Catalogne  crilique  et 
malacostalique  des  MoUusques  terr.  et  d'eau  douce  de  la  Savoie  et  da 
bassin  du  Léman;  in:  Bulletin  de  Vlnstitul  Ge/ierois.  Genève,  1857. 

MoRTiLLET  (Gabriel).  —  Annexion  à  la  Fanne  iiialacologiqne  de  Fran- 
co; in:  Révue  Savoisienne.  Annecy;  février,  4  861. 

iVloRTn,LET  (Gabriel).  —  Elude  sur  les  Zonites  de  l'Italie  septentrio- 
nale;  in:  y4tH  della  Soc.  Ilat.  di  Se.  nat.^  Voi.  IV;  Milano,  novem- 
bre, 1862. 

Spinelli  (Gio.  Ball.).  —  Catalogo  dei  Molluschi  terrestri  e  fluviali 
della  provincia  Bresciana.  Brescia;  1851,  con  una  tavola. 

Spinelli  (Gio.  Batt.),  —  Catalogo,  etc.  2."  edizione  corretta  ed  ac- 
cresciuta. Verona,  1856,  con  una  tavola. 

Stabile  (abate  Giuseppe).  —  Prospetto  stsfematico-stalistico  dei 
Molluschi  terrestri  e  fluviali  viventi  nei  territorio  di  Lugano  (Sviz- 
zera italiana);  in:  Atti  della  Società  Geologica  ital. .  voi.  ì."  fase.  Ili; 
Milano;  luglio,  1859. 


;G  C.    STABILI:^    MOLLlSQttS,    ElC. 

SiAuiLE  (alibó  J()Sf|)li).  —  Deseriplioii  de  qiielciiies  coquillcs  nouvellos 
ou  peli  conmies;  in:  Jiévue  et  3Iagas.  de  Zoo/o(/<e,  par  (ìiiérin-.Méné- 
ville  ;  Paris,  aoùt,  18'ò9,  avec  une  pianelle. 

Stuoiiei,  (Pellei^rino).  —  Sui  molluschi  viventi  del  lembo  orientale 
del  Pienioiilc,  dalla  Toce  alla  Trebbia;  in:  Giornale  di  3Ialaculo(jia 
couipilato  per  P.  Strobel  :  l*avia.  Anno  !.",  1855. 

Strobel  (Pellegrino).  —  Es.sai  d'une  dislribution  orograpluco-géogra- 
lìhique  dcs  Mollusques  terrestres  dans  la  Lombardie;  in:  3Iém.  Acad. 
des  Sciences  de  Tiiiin;  Sèrie  11,  toni.  XVIII,  1857. 

Villa  (Anloine  et  Jean-Hapt.).  —  Catal.  dei  Molluschi  della  Lom- 
bardia ;  in  :  Notizie  naturali  e  civili  su  la  Lombardia  per  Carlo  Cat- 
taneo ;  Milano,  Ì8UH. 

b).  pour  la  Malacostatique . 

Cattaineo  (Carlo).  —  iNolizic  naturali  e  civili  sulla  Lombardia;  Mi- 
lano, 18'U. 

Chabrol  (Corate  Gilbert  de  Volvic)  —  Stalistique  des  Provinces  de 
Savone,  d'Oneille,  d'Acqui  et  de  Mondovi.  Paris,  1824. 

Saluzzo  (Annibale  di).  —  Le  Alpi  che  cingono  l'Italia  considerale 
militarmente,  etc.  Parte  L'  Le  Jlpi;  Torino,  1845. 

ZiEGLER  (J.).  —  Hypsomelrie  der  Schweiz;  Ziirich,  1855. 

ZuccAGM-OuLANDiNi  (Altilio).  —  Corografìa  tisica,  storica  e  statistica 
degli  Stali  Sardi  Italiani  di  Terra  ferma;  Firenze,  1855. 

NB.  Los  cspòces  .sigmrcs  pjir  '  .soni  colles  cilécs  par  M.''  Sliobol  daiis  sons  i.iuvra- 
Kc:  Sui  Molluschi  viventi  del  lembo  orientale,  (Me. 

I 


PULMONATA 

-|-  Stylommatophora j  sive  oculos  in  apice  pedunculorum  ferentiax 

A.  PULMONATA  INOPERCULATA.  (^^ 

Familia:   LIMACEA. 
Gen.  ARION.  (2) 

{Arion ,  Férussac  —  Hist.  Mollusq.  1819,  pag.  50-53.) 

Sect.  LO  CHE  A.  (3) 
(Lochea,  Moquin-Tandon  —  Hist  Moli,  de  France  ;  1853.) 

*  1.  ilrioii  rnfais.  W 

Limax  ìV-fns,  Liiinù  —  Systema  Natura;  Édit.  X,  1758. 

Région  Padane.  —  Plainc  du  Po  (nord)  :  rives  boisées  du 
Gravellone  au  sud  de  Pavie,  57-100  mètres  (Prada). 

2.  il.rioii  ciiictnsi. 

Limax  cinclus,  Mailer  —  Vermium  Historia ,  1774,  Voi.  II,  pag.  9. 
—     subfuscus,  Draparnaud  —  Hist.  Moli.  1805,  pi.  IX,  f.  8;  non  C.  Pfeiffer. 

Vallées  Cispadanes.  —  Vallèe  de  la  Toce  :  Hospice  du  Sim- 
plon,  2020'°  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Riparia:  Mont-Ceuis,  1900™ 
(Strobel). 

* 

(1)  Voir  ees  Notes  à  la  fln  du  livrc. 


18  0.   STABILE, 

R.  P.  —  Haule   vallèe   du  Po:  audessus   du   village  de  Crisolo, 
1600"  (Stabile).  Sous  les  pierres  crystallines  pariui  Ics  gazons. 

Sect.   PRO  Ll!^  1»!  S.  (a) 

{Prolepis,  Moq.  Taiidoi».  —  loco  citato.) 

3.  Ai*Ioii  hortenisiii. 

Arioìi  horlensis ,  Fùrussac  —  Uisl.  Moli.  1819, 4)ag.  C5. 

Var:  a)  Alplcola,  F<Jr.  —  loco  dialo,  pi.  Vili,  A;  fig.  2-4. 

V.  e.  —  Val  de  la  Sèsia:    Motre-Darae  d'Orópa,  ftfJO™.  Sous  les 
pierres  de  micaschiste  (Mella). 

Geii.  LIMAX. 

[Limux  (parlim),  Liiiiic  -  St/slem.  Nat.,  luco   citato.} 

Sect.    AMALIA,  (b) 

'  {Amalia,  Mo(|.  Tatui.  -  loco  citato.,  pag.  19.) 


1.  Liiiiia^  iiiargiiiatii^. 

Limax  marfjinalus ,  aiullcr  —  Verni,  hist.  1774,  11.;  Moquin-Taiid.  —  loco  citato  i)\.  Il 
lig.  4. 


R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Po:  Crisolo,  IftOO^^  sous  les  pierres 
crystallines  (Slabile).  —  Plaine  du  Po  (sud)  :  Montallo,  Casteggio 
en  Val  Coppa,  46-100'»  (Strobel). 

(a)  Guifassc  rccouvrant  une  limacolle  imparfaite,  rugueusc,  qui  scmble  produite 
par  l'agri'galion  d'un  ccrlain  nombro  de  granulations  calcaires. 

(6)  Cuirassc  pourvue  de  lugosilés  plus  ou  inoins  apparentes;  stries  concentrique» 
Hulles. 


MOLLUSQUES   TtURESTRES  ,    ETC.  19 

Vallées  Transpadanes.  —  Val-Varaila:  Vunasca,  1)39'"  (Mor- 
lillel). 

Sect.    U  U  1. 1  ai  A  X  (a) 

(Ealimax,  Moq.  T.ukIdii  -  loco  citalo  paf,'.  ìi.) 

Umax  agreslis,  lAmv  —  Si/stem.  Nat.  Édil.  X,  1758;  I,  pag.  63-2. 

# 
«)  Fllans  ,  Hoy  —  in:   Transact.  Liitit.  I,  1791;  Fórussac;  —  ìlisl.  Moli.,  pi.  V, 

lig.   9-10. 

V.  G.  —  Va!  Sesia  :  envìrons  de  Vercelli,  IbO"'  —  V.  de  la  Doire 
Bàltea:  Viverone,  330"'  (Mella)  -  V.  de  la  Doire  Riparia  :  Mont-Cenis, 
1900'"(Strobel). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Po:  Paesana,  840°»  (Mortillet)  —  Plaine 
du  Po  (nord):  Turin,  220-250™  (Mort.);  Lomelline,  100™  (Strob.)  — 
Plaine  du  Po  (sud):  Monte  Penice  en  Val-Tidone,  50-300™  (Slrobel). 

P)  RcticnlatiES,  Mùllor  —   Venn.    Hist.    1774;   Férussac  —  Ilist.  Moli.  pi.  V, 
fìg.  7-10. 

V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Rip.:  audessus  de  Clavières  (roule  du 
Mont  Genève),  1800™  (Strob.);  Barduniièclie,  1350™  (Strobel). 

R-  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  lives  du  Tessin  (Strobel);  (sud): 
Valmadonna  près  d'Alexandrie,  120™  (Strobel). 

V.  T.  —  V.  de  la  Stafferà:  Varzi  (Strobel). 

3.  LiuiaiL  ai'boriiiii. 

Limax  arborum ,  Boucliard-Chantereaux.  —  Mollusq.  Pas-de-Caluis  ,  1838. 

V.  C.  —  Val  de  la  Toce:  Simplon,  2000™  (Stabile,  Strobel). 

(a)  Cuirasse  à   slrics  conccnliiques   plus  uu    nioiiis   disliiicles;    rugosilcs  niillw    uu 
liresque  nulles. 


30  e.    STAlìILE  , 


*  4.  Liiiia^  varieg;atiii§. 

Umax  variegatm  ,  Draparriautl  —  Tableau  cles  Mollusq.  1801;  Férussac   -  Ilist.  Moli. 
1819,  pi.   V,  (Ig.  H. 

R.  P.  —  (Maine  du  Po:  rives  boisées  du  Tessin,  56-80"  (Slrobel). 

V.  T.  —  V.  de  la  Trebbia:  Bobbio,  865°^  (Strobel). 

Obs.  Celle  espèce  (nocliirne)  doil  otre  assez  répandue,  surtout  à 
la  plaine.  Il  n'est  pas  rare  de  la  rencontrer  mème  à  Milan  dans 
quelques  caves. 

*  5.  IjiiiiauL  luai^iuins. 


Limax  maximus ,  Linnù  —  System.  Natur..  Edit.  X;   1758,  1,  pag.  652. 
—     cinereus,  MùIIer  —  Vertn.  Hìst.  il;  1774,  pag.  5. 


y.)  Ccll:il*ÌUS,  d'Argenville  —  Condì,  pi.  XXVIII,  fig.  31  ;  Fùrussac  —  Hist.  Moli. 
1819,  pi.  IV,  llg.  8.  Cinereus;  clypeo ,  dorsoque  maculis  nigris  {fascias  iti- 
terruptas  in  dorso  simulantibus). 


V.  e.  —  V.  de  la  Toce  :  Vogogna ,  et  aiitres  endroits  de  l'Ossola, 
190-500'"  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Bàllea:  coUines  de  Viverone 
près  d'Ivrea  330"^  (iMella). 

R-  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  Vercelli,  150°>  (Mella)  —  Lorael- 
lina  (Slrobel);  plaine  du  Po  (sud):  Saluzzo,  360™  (Mortillet). 

V.  T.  —  Val  Coppa:  Borgopariolo  (Strobel). 

/5)  Riifcsccns,  Moquin-Tandon  :  —  Moli,  de  France  ,  1855  ;  pa;g.  :29.   •  Rufeseens  , 
carina  et  rugis  rubris  -   Slrobel  :  {Moli,  del  levibo  or.  del  Piemonle,  etc). 


R.  P.  —  Guasta ,  Loiuellina  (l*iada). 


»IOI.Lt'SQllKS   TEnKESTRES,    ETC.  21 


6.  liiiiiax  cÌnci'eo-iiis;ei*. 


Umax  cinereonìger ,  Volt  —  in;  Slurm:  Deulschl.  I<'auna\  Wilrmer ,  ì.  fase.  1803. 

—  anliquorum,  Var.  a,  Férussac  —  /Jist.  Moli.  1819;  pi.  IV,  lìg.   1. 

—  carulans ,  M.  Rielz  (fide  Slrobel]  —  E.  A.  Rielz:    Land   und    Siissw.  Moli.  Sie- 

benburgen;  1860.  —  Voir  pour  ranalomic:  Adolphc  Sclimidt  --  GeschlechU- 
apparai  der  Stylommatophoren ,  1855;  pi.  Xlll,  fig.  100. 


L.  magnuSj  cor  por  e  rugoso  ^  rugis  longitiidinalibus  distinctis; 
supra  plus  minusve  nigricanti-fusco ,  scepius  longitudinaliter  qua- 
dri fasciato ,  laterifms  pallidioribus  ;  solea  sub-albida ,  interdum  ni- 
grò  limbata  ;  clypeo  mediocri,  postice  obtuse  angulato^  nigricanti j 
carina  albescenti^  distìncta^  veluti  crispata^  dimidiam  dorsi  longi- 
tudinem  sub-cequante. 


Animai  grand,  tle  la  taille  du  L.  maximus^  oblong,  subcylindri- 
que,  assez  épais,  faiblement  tronqué  et  nn  peu  rétréci  antériéure- 
nient,  diniìnuant  insensiblement  et  poinlii  en  arrière.  Corps  noiràtre 
ou  brun-noir,  sur  le  dos,  plus  clair  sur  les  flancs,  souvent  avec  quafre 
bandes  longiludinales  noiràlres  ou  brun-foncé;  couvert  de  rides  ion- 
gitudinales  doni  les  intervalies  ou  rugosités  soni  saillantes,  Irès-fortes 
et  allongées.  Con,  ainsi  que  la  lète,  les  peduncules  oculigères  et  les 
tentacules,  brunàlres;  le  premier  est  verruqueux,  et  marqué  de  deux 
sillons  longitudinaux.  Cuirasse  mediocre,  terminée  oblusement  en  av- 
rière,  noiràtre  ou  brune-pale,  souvent  avec  des  taches  brimes  sur 
un  fond  blanchàtrc  vers  les  bords  laléraux.  Pied  non  frange,  à  cólés 
étroits.  Carène  d'un  blanc-jaunàire,  coinme  crénelée,  saillante  vers 
la  partie  postérieure  et  s'avancant  jusqu'à  la  inoilié  du  dos.  Sole 
blanc-jaunàtre,  quelquefois  bordée  longiludinalement  d'une  large 
bande  noiràtre. 

Limacelle  mincc,  fragile,  aplalie,  à  peine  convèxe. 

Long.  10-17  cenJimètres;  Larg.  lB-20  miiliuj. 


24  G.    STABILE, 

VaR.  I.  Allllpcs  ^olca  unicuhire,  albido-lutea,  pcdis    margine  edlenio  nigri- 

cmtli ,  vcl  non.  (L.  linealus,  var.  albipcs,  Dumoiit  ci  Mortillet:  Hist. 
Mail,  kn:  et  (Verni  douce  riv.  ri  foxs.  de  ìa  Savoie  et  dn  bassin  dn 
Lvman  ,  1852). 

u.)  Pallide  luleus ,  confuse  qnadrifascinlus ,  fuscomactdulus  ;  clypeo  ,  dorsoque  ,  medio 
valde  fuscalis ,  haud  raro  nigricautibas. 

/8)  Pallide  luteus ,  Interibm  fusco-vinculalus ,  mncidis  ad  marginem  elypei  fasctis  duabus 
linearibus  subparalelis  ell'ormantUnis  :  clypeo  autem ,  supra ,  valde  fusca- 
to ;  postice,  in  area  lutea,  mnc\da  quadrangnìari  biunnea  ornato;  dorso 
distincte  qiuidrifasciato  ,  fasciis  mediis  angmlis  ,  exlcriorihns  latis. 

y)  Unicolor ,  nigricanti-fuscns;  antice  {sub  clypeo)  albido-lnlescens,  clypiique  latcribun 
exlernis  pallidis ,  vix  lutco-macidatis. 

Var.  il  I%lgri|»C9  —  Solea  late  nigro-marginala  [Liniax  (Arioii)  lineatns,  Pu- 
mont  —  Bullet.  Soc.  Hist.  vat.  de  Savoje  ;  1849). 

S)  Niger;  carina  nigra ,  breviori  ;  sub  clypeo  albido-lutescens  ;  clypeo  mgro  ,  vix  ad 
marginem  externum  punetis  pallidis  sparso  [L.  alerl  Razoumowsky  — 
Hist.  nat.  du  Jorat ,  ole.  1789). 

V.  C.  —  V.  (le  la   Doire   Uiparia:  Monl-Cenis,  2000"'  (Slrobel) 
-  Var?  I.  (a) 

—  V.  Anzasca  enlre  Calasca  et  Peslarcna,  1000°°  (Prada)  -  Var.  I, 
et  II.  (f^) 

R.  P.  —  Haiile  vallèe  du  Po:  Calcinerò,  700"'  (Stabile)  -  Var.  I,  a.  ' 
Trois  excmplaires  pou  variés  l'un  de  l'autre,  si  non  par  la  couleur 
plus  Oli  ntoins  brunàire  ou  brun-noirùtre.  Long.  16-17  centini.  Sous 
les  grosses  pierres  (cristallincs)  dans  un  pelit  vallon  onibragé  et 
frais.  Mucus  épais,  un  peu  vitreux.  —  Au  dessus  de  Crisolo  (l'tOO"^') 
j'ai  trouvé  la  Var.  Il,  5.  Un  seul  individu,  long  seuleiuent  de  8  cent, 
larg.  10  milliin.  (jeune?).  Je  le  rapporto  provvisoirement  à  la  Far.  Il 
du  L.  cinereo-nigcr  j  mais  la  carène  assez  courte  (tandis  quo  niéme 
dans  les  jeunes  individus  du  L.  cinerco-niger  la  carène  monte  jusqu'à 
la  moilié  du  dos)  serait  suffisant  pour  l'en  scparer,  de  raème  quo  son 

(a)  Litnax  ccnrulans ,  Bielz  (Slrobel). 

(b)  L.  cinereva.  Muli.;  VAn:  solca  nigro-limbnla  :  rei  cinerea,  nigro -mandata  (.Slrobel). 


MOLLUSQUES  TERRE5TRES  ,   ETC.  23 

corps  qui  est,  propoitionellement,  plus  gròle.  -  Plaine  (sud)  du  Po: 
Cicognola ,  Slradella  (Strobel). 

V.  T.  —  Vallèe  du  Gesso:  Col  de  Tenda,  4  870™  (Mortillel)  -  Var. 
I,  p.  et  y. 

Obs.  M/  de  Mortillet  dit  que  la  Vau.  albipes  est  tròs  rare  dans  les 
montagnes  et  aux  environs  de  Bonneville;  mais  iM/  Brot  de  Genève 
assure  qu'elle  est  couuiiune  à  VélrazMonthoux;  loules  deux  les  lo- 
ealités  citées  apparliènnent  au  bassin  de  Bonneville,  Vallèe  de  l'Ar- 
ve,  en  Savoje.  M/  de  Mortillet,  qui  a  traverse  plusieures  fois  le  Col  de 
Tenda,  jusqu'ici  n'a  pas  encore  renconlré  sur  le  versant  nord,  la  varieté 
à  sole  bordée  de  noir. 

Familia:   he  lice  a. 
Gen.    YITRINA. 

{VHrina,  Drapaniaud  —   Tabi.  Moli.,  1801.) 


Sect.    S  E  Si  I  L  1  il  A  X.  (a) 

(Semilimax ,  Stabile  —  Descript.  Coq.  nonvelles ,  on  pcu  connues ,  in:  Réime 
et  Mag.  Zool.   par  Gmirin  ;  Aoùl,  4859.) 


*  l^i trina  «liiiplflantt. 

Vitrina  diaphana.  Drap.  —  Hist.  Moli.  1805;  pi.   Vili,  fig.  38-39. 
HeUcolimax  vitrea,  Férussac  —  Tabi.  Moli.  1822;  et  Hisl.  Moli.  pi.  IX,  fig.  4;  Moquln- 
Tandon  —  Moli,  de  France ,  1835,  png.  46-47  (animai). 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Hospice  du  Simplon,  2020'»  (Slabile) 
-  V.  de  la  Doire  Bàltea:  l'Allée-blanche,  versant  italien  du  Moni 
Blanc,  2000"^  (Duniont);  Courmayeur,  1218'»  (Bellardi).  Plus  vers  le 
nord  (Alpes  Suisses)  cetle  espèce  descende  jusqu'à  960*»  (Val-Lepon- 
tina,  versant  italien);  et  mème  dessous  de  900"»  (versant  nord,  ou 
Suisse). 

(a)  .\ninnal  ne,  pouvant  jamais  s'enfermor  eniièiemciil  dans  sa  coquille.  Épipliragme  nul. 


2%  G.   STABILE, 

Z.  Citrina  Charpentieri. 

Vitrina  glacialis?,  Forbcs  —  Jard.  ann.  ,  1837. 

—  —        ,  Charpfinlier  —  (olimj ,  in  specim. 

—  uivalii ,  Cliarp.  —  (postca) ,  in  specim. 

—  —  _      _  in:  Dumonl  et  Muiliilel:  Hist.  Moli.  Savoje;  in:  BuUet.  Soc. 

hist.  nat.  Savoje;  1852-53. 

—  glacialis ,  et  nivalis ,  plerumq.  auct. 

Vitrina  Charpentieri ,  Stallile  —  Descript.  Coq.  nouvell.  ou  peu  connues,  in  ;  Révue,  et 
Mag.  Zool.  par  Guérin  N.  7,  1859  ;  figur.  • 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Hosp.  du  Simplon,  2050"  (Slabile)- V. 
de  la  Doire  Bàllea:  Petit  Saint-Bernard,  2000""  (Fr.  Dumoiit)  -  V.  de 
la  Stura  de  Lanzo,  1900™  (Stabile).  Dans  tous  ces  localités:  sous  Ics 
pierres  erystallines  et  préferablement  près  des  ruisseaux  alpins. 
Gomme  je  \iens  de  dire  dans  mon  meraoire  {JDescr.  Coq.  nouv.  ete.) 
c'est  pour  traneher  toute  question,  que  j'ai  rais  de  coté  les  noms  de 
nivalis  et  glacialis.,  et  j'ai  noramé  cetle  jolie  espèee  du  noni  de  l'il- 
lustre de  Charpentier,  qui  l'a  trouvée  pour  la  première  fois  sur  les 
Alpes  de  Box  dans  le  Canton  de  Vaud. 

Sect.  P  H  E  M  A  C  O  li  I  il  A  X.  (a) 

(Phenaeolimax ,  Stabile  —  Coq.  nouv.   etc. ,  in;  Revue  de  Guérin.  /.  cit. ,  1859.) 

3.  Witriiia  major. 

Uelicolimax  major,  Férussac  pére  —  Essai  mùlhod.  conch. ,  1807. 
Vitrina  pellucida,   Draparnaud  —  Tabi.    Moli,  1801;  et  fìist.  Moli.  1805^  pi.  VII?, 
fìg.  34-37,  (non   Vitr.  pellucida ,  Mùllei). 

—  Drapanialdi ,  Cuvier  (b)  —  Rcgne  animai;  1817.  II,  noie  ;  Moquin-Tand.  —  Moli. 

de   Frame  1855;  pap:.  49,  pi.  VI,  Hg.  14-32  (Anatom.). 

V.  e.  —  Vallées  du  Cervo  et  de  l'Elvo:  Sanctuaire  de  N.  D.  d'O- 
ropa,   1250"*  (Cesali);  -  Val  de  Lanzo:  un  beure  au-dessus  de  Lanzo 

(a)  .\nimal  pouvant  s'enfcrmer  cnticrcmcnl  d.ins  sa  coquille.  Épìpliragme  viireux. 
(6)  Nonne  rrrtins  Prnpnry>midi .  a  Draparnaud! 


MOLLUSQUES  TERRESTUES,    ETC.  2B 

jusqu'au  pian  de  la  Mussa,  KB0-1B50"',  sous  les  pierres  cryslallines, 
près  les  ruisseaux  (Stabile)  -  V.  de  la  Doire  Riparia:  alpes  au-dessiis 
du  village  de  Rochemolles  au  Monte-Thabor,  lOOO""  (Slabile). 

Obs.  Dans  les  régions  inférieures  des  vallées,  les  cxemplaires 
sont  petits,  mais  dans  les  régions  elévées  ils  atleignent  loul  leur  dé- 
vcloppenient  (Long.  7  millim.).  Je  ferai  mème  observer  que  les  in- 
dividus  que  j'ai  trouvé  dans  les  localités  ci-dessus  nonimées ,  ont  tous 
le  test,  en  dessus,  un  peu  deprime;  tandis  que  les  qnelques  échantil- 
lons  provenant  de  Montpellier  et  de  l'Aube,  que  je  dois  à  l'obligeance 
de  MM."  de  Charpentier  et  de  Saint-Simon,  sont  un  peu  plus  convèxes. 


4.  Citrina  pellucida.  (^) 


Yitrina  pellucida ,  Miiller  —  Verm.  hist.  li,  1774  (non  Y.  pellucida ,  Drap.). 
ffelix  limacoides ,  Alien  —  System,  abhandl. ,  Ì8i2;  pag.   85,  pi.  XI,  flg.  20. 
Yitr.  subglobosa,  Michaud  —  Complémcnt  à  Drap.;  1831,  pi.  15,  fig.  18-20. 


V.  C.  —  Val-Anzasca  (Monte  Rosa):  Alpe  du  Filar,  près  du  gla- 
cìer  1700-1900'°  (Stabile),  -  V.  de  la  Toce :  Hospit;e  du  Simplon, 
201  b""  (Stabile)  -  V.  de  la  Stura  de  Lanzo,  1 800-1900°»  (Stabile). 
Dans  toutes  ces  localités:  sous  les  pierres  crystallines  près  des 
ruisseaux,  avec  le  Zonites  fulvus,  la  Pupa  triplicata,  la  Claus. 
alpina^  etc.  -  V.  de  la  Doire  Riparia:  plain  du  Mont  Cenis,  1915 
(Mortillet,  Strobel). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Po:  alpes  de  Crisolo,  leoO^J  (Stabile); 
plaine  du  Po  (nord):  rives  boisées  du  Tessin,  60-100™  (Strobel); 
plaine  (sud):  Valmadonna  près  Alexandrie,  80-1 00"°  (Strobel). 

V.  T.  —  Apennins  (Strobel). 

Obs.  C'est  la  seule  espèce  de  f^itrina  qui  des  régions  les  plus 
elevées  (2100°^),  déscend  à  la  plaine  (100"°).  Épiphragme  vitreux, 
quelquefois  irisé,  proportionellement  assez  solide,  très  adhérent. 

(5)  Voyez  à  la  fin  du  livre. 


26  e.    STABILE, 

5.  Witriiia  aiiiiiilarì». 

Vitrinn  aiinuldris ,  Vcik^Iz  —  in  Slurler:  Kurz.   Verzeiclm.  etc.   1820. 
IlelicuUmax  aniiularis ,  Fórussac  —  Uist.  Moli.,  pi.  IX,  fig.  7. 

V.  C.  —  V.  de  la  Toce,  au-dessus  de  rbóspice  du  Simplon,  2100™  ; 
sous  Ics  pierres  crystallines  près  des  ruisseaux  et  parmi  les  herbes 
et  Ics  gazons  (Slabile)  -  V.  de  la  Stura  de  Lanzo:  au-dessus  de  Balme, 
2000""  (Stabile). 

R.  P.  —  Haute  vallee  du  Po:  pàlurages  alpins  au-dessus  de  Cri- 
solo,  sous  les  grosses  pierres  crystallines,  1600-1800'"  (Stabile)  -  As- 
se/ rare  parloul. 

Gen.  SUCCINEA. 

[Succinca  ,  DraparnaiKf  —  Tableau  des  Molliisques  ;  1801). 

"^  1.  !iiiieciiiea  |fiiti*is. 

Jlelix  putris ,  Linné  —  System.  Natura;  :  —  Kdit.  X,  1758;  pa^.  774. 
Succinea  ampìnbia,  liraii.  —  Tabi.  Moli.  1801. 

R.  P.  —  Plaine  du  Po,  rives  du  Tessi n ,  prairies  et  lieux  niaró- 
cageux  (Strobcl,  etc). 

V.  T.  —  V.  de  la  Trebbia  :  Bobbio ,  (Strobcl). 

2.  S»iieciiica  PfeifTcri. 

Succinea  Pfeifferi ,  Ro.ssm;isslcr  —  Iconog.  d.  Land-und  Suasw.  Moli.,  1;  1835. 

«)  lUcdioInncilMis*  Villa  —   Catal.  Moli.    Lovibard.  184;;  —  .Stabile:  Prosp. 
Siakm.  Slalist.  Moli,  di  Lugano;  1859,  pag.  17. 

R.  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  Vercelli,  IBO"»  (Mclla);  (sud):  Asti, 
13ft'°(Mella). 


SIOLLUSQUES   TERKESTUES  ,    ETC.  27 

/5)  lloi*tilleti ,  niihi  -  (De  la  nit-me  taille  [a),  el  forme  de  la  S.  mcdioluneusis  ; 
elle  en  diiTiMO  cependaiH  par  la  spire  (jui  ,  chez  Ics  iiuiividus  adulles,  est 
un  peu  plus  raccourcie,  ce  qui  rerid  l'ouverture  plus  courlemcnl  ovale, 
se  rapprochant  quelquo  peu  de  celle  de  la  Sncc.  oblouga.  Nolre  S'.  Mor- 
lillcti  a  l'ouverture  plus  perpendiculaire  à  l'axe  que  chez  la  S.  medio- 
lanensis). 

V.  e.  —  Moni  Cenis,  1900'";  sur  Ics  plantes  aqualiques  doni  la 
base  se  Irouve  aii  borei  dii  lac  (Morti Ilei). 

3.  Siicciiiea  oehracea. 

Snccinca  ochracca ,  De  Betta  —  Malacol.  della  Valle  di  Non,,  1852;  pi.  ì  ,  fìp;.  1. 
V.  G.  —  Siniplon  (Strobel). 

*  4L.  !Siieeinea  olilonga. 

Succinea  oblonga,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  1801  ;  et  Hist.  Moli.  1805,  pi.  Ili,  fig.  24-25. 
R.  P.  —  Rives  du  Tessi n  (Slrobel). 

S)  Uroncti  ,  Dumont  el  Mortillet  —  Catal.  crit.  et  nialacostal.  Moli.  Savoje ,  etc.  ; 
in:  Bullet.  Institut.  Naiion.  Génévois ,  1857,  pag.  26. 

(Un  peu  plus  grande  que  Voblonga  et  Varenaria,  elle  s'en  dislingue  parsa 
spire  plus  obtuse  et  plus  ventrue  que  la  première;  plus  allongéc  et  plus 
oblique  que  la  seconde;  l'ouverture  s'ouvre  plus  en  deliors  de  l'axe. 

V.  e.  —  V.  de  la    Doire  Riparia:  Mont-Cenis .  au   bord   du  lac, 
1910™  (Morlillel). 

V)  huiuilis,  Drouel  —  iCoquille  assez  petite,  ouverture  plus  arrondie;  inlerme- 
diaire  cnlre  Vnblonga  et  Vareììaria  .  mais  plus  rapproclu'e  de  celle  der- 
niére). 

V.  T.  —  Vallèe  de  Varaila  :  Brossasco,  eOO"»  (Mortillet). 
a)  Hauteur  9  à  11  ;  Diam.  4  '/a    ^  5  '/^  millim. 


^8  •:.    STAIIII.E, 

5.  elicci iica  arenaria. 

Siufiiien  nrenaria,    nouchard-riianlereaux  —  Moli,   du  Fus-de-Calais  ,  483ì<;  Moquiii 
Tandon  -  Hist.  vai.  Moli,  de  Frante,  1855;  pag.  62,  pi.  VII,  lìg.  34-36. 

V.  G.  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo  :  les  alentours  de  Lanzo,  jusqu'à 
Ceres,  460-700"' (Slabile).  Bare! 

R.  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  Vercelli,  rives  de  la  Sèsia,  180'" 
(Mella). 

V.  T.  —  V.  de  Varaita:  Brossasco  et  autres  endroits,  GOO""  (iVIor- 
tillel)  -  Val  Scrivia:  Serra  valle  près  Novi  (Mella). 

Gen.  HYALINA.  («) 

{ìlyalina,  dray  —  in  Ttirton  :  ShelU.  Brit.  \  1840,  png.  168.) 
{Zoniles   (partim),    Moi]Uin-Taniioii  —  Hisl.  Moli.  France,  185u.j 

Sect.  €  O  UlI  li  U  S. 
{Couulus ,  Moquin-Tandon  —   in  Mcm.  Acud.  de  Toìdonse .  1848:  IV.  paR.  374.) 

*  1.  Hy  ali  Ria  fulva. 

Helix  fulva,  Miiller  -  Verm.  Hist.  Il,  1774  ;  Drap.  —  llist.  Moli.  1803  pi.  VII,  fig.  12-13. 

V.  C.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Siniplon,  2020™,  sous  les  pierres 
cntassées,  avec  les  Fitrincs  (Stabile)  -  V.  de  la  Doire  Baltea:  col- 
lines  de  Viverone,  350™  (Mella)  -  V.  de  la  Stura  de  Lanzo:  alpe  de  la 
Mussa,  lBOO-1700"';  sous  les  pierres  (crystallines)  près  les  ruisseaux, 
avec  la  Fitr.  major ^  V Helix  (jlacialis ,  le  Bui.  quadridens ,  eie. 
(Stabile)  -  V.  de  la  Doire  Biparia:  Mont-Cenis,  près  du  lac,  1918°' 
(Morlillel);  Monte  Thabor,  au-dessus  de  Bochemolles,  1800-1700'" 
(Stabile). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Po:  audessus  de  Crisolo  (pied  du  Monte 
Viso)  1800-1 800™,  sous  les  pierres  crystaUincs  (Stabile)  -  Plaine  du 

(ó)  Vdvcz  a  la  (In  du  iivrc. 


MOLLUSQUES   TERRE9TRES,   ETC.  29 

Po  (nord):  Vercelli,  150'"  (Mella);  rives  du  Tessin  (Slrobcl);  Turili 
(alluvions),  ^^O""  (Morlillel)  -  Plaine  dii  Po  (sud):  Alexandrie,  eie. 
(Slrobel). 


Sect.   EUH  Y/1L1!II.%. 

(Euhyalina,  Àlbers  —  in:  Malakozool.  Bldtlei ,  von  Menke  et  Pfeiirer,  1857,  pag.  91.) 


2.  Hyalina  iiHicla. 


Uelix  nitida,  Mùller  —  Venniiim  Hist.  Il;  1774,  pag.  56. 

—    lucida.    Drap.  -  Hist.    Moli.    1805,    pi.  VIK  ,  fig.  11-12;  (non  Drap.  -   Tabi. 
Moli.  1801). 


R.  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  Vercelli,  IBO™  (Mella)  -  Tessili; 
80-100°  (Strobel)  -  Plaine  sud:  Alexandrie  (Strobel). 

V.  T.  —  V.  Varaila:  Brossasco,  600™;  sous  les  pierres  des  prés 
bumides  (Morlillet). 


3.  Hyaliiia  lucida. 


Helix  lucida,  Drap.  —  Tabi.   Moli.   1801;  (non  ti.  lucida.  Drap.  -  Hist.  Moli.  1805). 

—    nitida.  Drap.  —  Ilist.  Moli.,  1805;  pag.  117;  pi.  Vili,  fig.  23-25. 
ffelicella  Draparnaldi ,  Beck.  —  Index.  Moli.  etc. ,  1837. 


V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  alentours  du  lac  Majeiir,  190-300™ 
(Stabile);  Orla,  570™  (Marani)  -  V.  de  la  Doire  Bàltea:  Viverone, 
330™  (Mella)  -  V.  de  la  Doire  Riparia:  Bussolino,  environs  de  Susa , 
400-800™  (Mortillet). 

R-  P-  —  Plaine  du  Po  (nord):  rives  du  Tessin,  57-100™  (Strobel); 
Vercelli,  150™  (Mella). 

V.  T.  —  V.  de  la  Stura  de  Cuneo:  Borgo-Sant-Dalinazzo  près 
Cuneo,  480-800™  (Morlillet)  -  Val-Tidone:  Zavatarello  (Strobel). 


80  r..   STABILE, 

fj)  iiliiuulUlM  f  'l'i'"  ■   ^'<;»'<«  ulnnque  pluiiiUalu-dejjiesia ,  uinitlico  paluto. 

V.  e.  —  Còlcs  occideiif.  inférieures  du  lac  Majeiir  (Belgitale,  elo.) 
190"' {Slal)ilc)  -  V.  de  la  Doire  Bip.:  Cliaumont,  près  Siisa,  (Mor- 
tillel). 

'''  'ft.  Hyaliiìa  celiarla. 

Ilelix  cellaria,  Mullei   —    rem».  Hist. ,  11,  177V;  pag.  28. 

V.  C.  —  LacMajeur:  Arona,  190-230'"  (Prada)  -  Val  Sesia:  Oropa, 
«i80-!i00'"  (Mella)  -  V.  de  la  Doire  Rip.  :  Bussolino,  Cliiomonl  au-des- 
siis  de  Susa,  500-6SO'»  (Mortillet). 

S)  ^^illOD,  Mortillel  (Ilelix)  (a)  —  in  Slrobel  ;  Giornale  di  Malacologia ,  Anno  1."; 
pag.  110;  1853.  (Zoniles  etigyrus ,  Stabile:  Prospetto  Sistem.  Statisi. 
Moli,  di  Lugano,  1859;  pag.  51  —  Helix  M  or  lille  U ,  Stabile  —  in  Pfeif- 
f.'i-  L.:  Movogr.  Helic.  viv.  ;  IV.  1859;  pag.  101.) 

V.  e.  ~  Rivcs  et  iles  du  lac  Majeur,  190-200""  (Villa,  Slabile, 
.Morlillel.) 


*  5.  Uyaliiia  glabra.  (^) 

lldu  glabra,  Sliidcr  —  in  Fi';ru.s,«:ic  :  Tubi.  Sysletìi.  18-2-2  ;  Moq.  Tandun  —  Ilisl.  Moli, 
de  Froncc,  1855;  pag.  80,  pi.  IX,  fìg.  3-6. 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Còtcs  oecidenlales  du  lac  Majeur,  200'" 
(Balsamo-Crivelli,  Slabile)  -  V.  de  la  Doire  Bàitea:  Fonlaineniore, 
in  Val-dc-Lys,  ou  de  Gressoney,  7  78"'  (Slabile)  -  V.  de  la  Stura  de 

(a)  JNoii  Ilelix  Vt/Ire ,  •  Ucshayes  (in  Férussac;  lab.  90,  lig.  20). 

(6)  Quel(|ue.s  autonr.s  rapporleiit  mal   à   propos   colle   cspoce   commc  synonime    ile 

VHclix  alUaria ,  Miller.  Celle-ci  csl,  (inlinaircmeni ,  plus  pelile,  csl  un  peu  plus  ren- 

n/'e,  ci  plus  pAlo;  son  omhilic  est  plus  ('•va.só,  l'ouverlure  moins  oblique  el  presquc  cl- 

lipiirjue.  llabit:  I  Anglelcrrc  «l,  assez  rare,  eii  (jueUiues  pays  du  noni  de  la  France. 


MOLLUSQUES    TEBRESTRES  ,    ETC.  31 

Lanzo:  Ceres,  Ala,  Lanzo,  Balnie,  000-1400  ;  sous  les  grosses  pierres 
cryslallines  et  serpentineuses;  région  des  chàlagniers,  des  sapins, 
inéièzes,  eie.  (Stabile)  -  V.  de  la  Doire  Ripaire:  Suse,  Cliioiuont, 
Exilles,  b00-800"i  (Morlillel);  plan-du-Col,  dessus  de  Bardonnèche 
(région  calcaire),  -1300'"  (iMorlillet)  -  V.  du  Pelliee:  environs  de  Torre- 
de  Luserna  (S.  C.  de  Pinerolo),  530™-,  sous  les  pierres  de  gneiss 
(Mortillel). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Po  :  Barge  (enlre  la  vallèe  du  Po  et 
celle  du  Pelliee),  STO-SOO™  (Stabile)  -  Crisolo,  1380-lBOO™;  ròches 
cryslallines  et  serpentineuses  (Slabile). 

V.  T.  —  V.  Varaita:  Venasca,  330-840'"  (Morlillet)  Région  gneis- 
sique. 

Obs.  Vii  dans  les  bois ,  et  dans  les  endroits  humides,  fraix, 
ombrasés. 


*  6.  Hyaliiia  iiileiiìi.  (^) 

Helix  nitens  ,  GmeWn  —  System.  Nutur.,  4788  —  Michaud:   Compléntent  a  Dniparniimi , 
18;ì1;  pi.  XV,  flg.  1-3. 

«)  miuor.  De  Ita  moilié  plus  petite  que  le  type. 


V.  e.  —  V.  De  la  Toce:  Borea,  Maccugnaga  (Monte-Rosa)  sous 
les  pierres  cryslallines,  et  i'ècorce  des  arbres  niorls,  panni  les  dè- 
bris  pourris  des  vegetaux  dans  les  endroits  humides  et  ombragés; 
IBSO""  (Stabile)  -  V.  de  la  Stura  de  Lanzo;  au-dessus  du  village  de 
Balrae  ,  eie.  1800-1800™.  Sous  les  grosses  pierres  (cryslallines) 
près  les  neiges  et  les  ruisseaux  (Stabile)  -  V.  de  la  Doire  Riparia: 
Pian  du  Col  au-dessus  de  Bardonnèche,  1300™  (Mortillel)  Rég.  calcaire. 

(tt)  La  veritable  Hyalina  nilidula  (Hellx),  Drap,  parait  ne  pas  exister  en  Piémont, 
ni  en  Lombardie,  ou  bien  y  éire  éxtremement  rare;  la  forme  pelite^de  ìuJiyal.  nitens 
(Helix),  Gmelin  et  Michaud,  est  presque  toujours  cunfondue  avec  la  Hyal.  nitidula. 
Celte  derniére  est  assez  rare,  meme  de  l'autre  còlè  des  Alpes.  Onupourra  réconnailre 
la  Hyal.  nitens,  quoique  en  exemplaires  assez  pelits,  à  son  ombilic  largo,  à  son  dcrnier 
tour  fort-dilaté  vers  la  bouche ,  et  obliquoment  dénéchi  en  forme;  de  toit  un  pou  de- 
■'cendant  ver.?  la  suture,  à  sa  bouche  ovale,  elliptique  .  Ires  oblique. 


^•2  r.,    STABILE. 


'*  9.  liyaliiia  hlulcd 

tìelix  hiulca,  Jan. 
—     ccUaria ,  Mullur  ;   Var.  a,  l'ori»  -  Malacol.  Comasca,  1838;  pi.   I,  ng.  i. 

V.  e.  Alentours  du  Verbano,  oii  lac  Wajeur,  200-300"^  (Mousson , 
Slabile). 


8.  Hyaliua  Petroiiellse.  («) 

Uelix  vitriìia,  Ft-russac  -   Tableau  System.  1822,  pag.  45;  (non  H.  vitrina ,  Spi.x.). 
—    Petronella ,  Cliarpenlier  —  in  Morlillet   et   Uumont  :  Hist.  Mollusq.   de  Savoje  : 
1853,  pag.  230;  PfeilTer  L.   —  Munogr.  Helic.  m'.  Voi.  Ili,  1853. 


V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  l'AlIée-Blanche,  près  des  chàlets 
qui  font  face  aii  glacier  du  Miàge,  2100™  (Morlillet)  -  Val-de-Lys, 
ou  de  Gressoney:  Gressoney-la-Trinité,  sous  les  pierres  (gneiss), 
1700"'  (Slabile)  -  V.  de  la  Stura  de  Lanzo:  village  de  Balnie, 
1500-1800™  (Slabile)  près  des  neiges  ou  des  ruisseaux;  assez  rare 
parloul,  sous  les  gros  blocs  de  gneiss,  avec  la  li.  fulva ^  ì'Helix 
glacialis ,  eie. 

"^  9.  Hyaliiia  hyclatiiia. 

Ilelix  hydatina,  liossmassler  —  Iconogr.  d.  Land-und  Sùssw.,  VII,  Vili,  Ilg.  52!);  1838. 

R.  P.  —  Plaine  du  Po  (sud)  :  Slradella  (Slrobel).  M/  Slrobel  dit 
d'avoir  trouvé  celle  cs[)èce  méme  dans  les  alentours  de  Pavie  (!). 
La  limile  inférieure  de  la  plaine  cispadane  n'esl  pas  loin  d'ici!. 

V.  T.  —  Val  Tidone:  Zavatarello  (Slrobel). 

(a)  CeUe  ospéco  se  ilislingiic  de  17/.  viridula,  Menke  (1830)  -  //.  pura,  .\lder  (1831), 
par  scs  dimcnsion.s  majcures,  par  ses  (ries  plus  vcgulières  ci  prononcées,  par  son 
•lernicr  lour  et  sa  bouchc  arroiidis. 


MOLLUSQDES   TCUIIUSTUES,    ETC.  33 

Sect.  lIESOMPHlltk. 

{Hksomphix ,  Rallnesque  —  in  Beck  :  Index  Mollusc.  1837.) 

IO.  Hyaliiia  olivetoriini. 

Helix  oUvelorum ,  Hermann  —  ex  Schiuler  :  Einleitung  in  die  Conckijlienkennlnis  iiach 
Linné  ;  II,  i784. 

—  —        Gmelin  —  System.  Natur. ,  1788.  (Non  Hel.  olivet.  Vèr.,  Lamk.,  Hossm.j 

—  Leopoldiana ,  Charpenlier  (in  schedis). 

Hyalina  (Mesomphix)  Leopoldiana,  Albers  —  in:  Malak.  Blàtter ;  1857. 

R.  P.  —  Collines  au  sud  du  Pò:  environs  de  Rosignano,  San- 
ctuaire  de  Créa,  200-400™  (Mella)  —  Montalto,  à  la  droite  du  Tànaro; 
Torrazzetta,  en  Val  Coppa  (Strobel)  —  V.  de  la  Bòrmida  (Doria). 

V.  T.  —  V.  de  la  Scrivia:  Serravalle  près  INovi  (Mella);  Arquata 
(Villa)  —  V.  Tidone  :  Monte  Penice  ;  —  V.  Staffora  (Strobel). 

Obs.  Vit  dans  les  lieux  fraix,  souvent  parmi  les  buissons  et  entre 
les  racines;  s'enfoncant  plus  ou  raoins  sous  le  gazon,  et  mème  dans 
la  terre  ;  ne  se  monlre  que  par  les  temps  très-humides  ;  et  on  la 
Irouve,  généralement,  adulte  vers  l'automne  (Mortillet). 

Gen.  HELIX. 

{Helix  (emendai.),  Linné  —  System.  Natur.  edit.  X,  I;  1758.) 

Sect.  DIì:LOìIPHAI.IJS.   (a) 

{Delompiialus ,  Agassiz  —  in  Charpenlier:  Calai.    Moli,  de  la   Siiisse,  1837.  —  Pattila 
(partim),  Heid  —  in:   Isis;  1837,  pag.  916.) 

*  1.  Helix  pygnisea. 

Helix  pygmcea,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Moli.,  1801  ;  et  ffist.  Moli.  1805;  pi.  Vili, 
fig.  8-10;  Moquin-Tandon  —  Hist.  Moli,  de  France;  1855;  pag.  103, 
(animai}. 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Col  du  Simplon,  sous  les  pierres 
(gneiss)  dans  les  endroits  humides,  marécageux,  5ì01B™  (Stabile)  — 

(a)  Les  espèces  de  celle  section  ressemliient  le  plus  aux  Hyalincs  (Zoniles,  partim). 
Màchoire  à  còles  nombreuses,  mais  assez  niinccs,  ci  à  bord  inférieur  crénelé.  Vésicules 
muqucusos  nuUes,  ni  poche  à  dard. 

5 


5lk  e.    STABILE, 

V.  de  la  Doire  Bàltea:  Gressoney-Ia-Trinilé  (Val  de  Lys  ou  Gressoney), 
4670™  (Stabile)  (région  gaeissique). 

R.  P.  —  Alentours  du  Tessin,  près  de  Pavie,  etc.  57-80"»  (Del 
Mayno)  —  Vercelli,  IKO"  (Molla). 

*4.  Ileli^  ruclerata. 

Uelix  rudemta,  Studer  —  Kurzes  Verzeichniss  der  bis  jelz  in  unserm  Yak)  lande  eìit- 
deckten  ConchijUcn;  in  Giiiinor:  Naturwis.  Anzeig.  Sehweiz.  Gesellschafì; 
lierii,  IsaO;  —  llarlmanii  :  in  Neue  Alpina,  1821;  pi.  II,  fig.  H;  —  Mo- 
quin-Tandon  :  loco  cilalu,  pag.  105  (animai). 

V.C,  —  V.  de  la  Doire  Bàllea  :  Gressoney -la -Trinile,  1670" 
(Slabile)  —  l'Allée-Blanche,  vis-à-vis  le  glacier  du  Miàge,  1700°* 
(Dumont)  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo:  au-dessus  du  village  de  Baline, 
Alpe  de  la  Mussa  (avec  la  Hyalina  fulva ,  Hy.  Petronellw^  eie.)  sous 
ìes  grosses  pierres  (crystallines) ,  1500-1700'°  (Slabile)  —  V.  de  la 
Doire  Ripaire:  Monl-Cénis,  IQlb""  (Morlillet);  Oul.v  (route  du  Moni- 
Genève),  1060""  (Stabile).  Dans  les  régions  moins  élevées  vii  sous 
l'écoree  des  arbres  morls,  et  pariui  le  délrilus  vegetai  j  lieux  boisés 
(Aunes),  humides.  Terrains  crystallins  en  genre. 

*  3.  Heli^k  rotiiiiflata. 

Helix   rotuttdala,   Mùllor —  Vermium   Hist. ;   11,   1774;  —  Draparnaud:  Ilist.  Moli., 
1805,  pi.  Vili,  (Ig.  4-7;  Moq.-Taiklou  —  il/oii.  de  f raMce ,  1 855 ,  p.  107^ 
•  pi.  X,  flg.  9-12  (Analom.) 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Domo  d'Ossola  SOO"*  (Slrobel);  rives 
dii  Verbano,  200-500™  (Stabile):  Orla,  370-ftOO™  (Marani)  —  V.  de 
la  Doire  Bàllea:  Viverone,  350™  (Molla)  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo 
(Ala  et  Gros-Cavallo)  :  Céres,  710";  Ai-Forno,  1230-1250™  (Stabile) 
—  V.  de  la  Doire  Hip.:  Ciiioaiont,  Suso,  500-650™  (Slrobel,  Mori.). 

H-  P.  —  Haute  vallèe  du  Pò:  au-dessus  de  Crisolo,  1380-UOO™ 
(Stabile);  plaine  du  Pò  (nord):  rives  du  Tessin  (Slrobel);  Vercelli, 
♦80™  (Molla). 

V.  T.  —  Apennins  piémonlais  (Slrobel). 


JTOLLUSQtJES   TEKHESTKES  ,    ETC.  5S 

"^  4.  Helix  rupestri!». 

Belix  ìtipestris ,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.,  1801. 

a),  rupicola,  mihi  —  Prosp.  Sist.  Stat.  Moli.  Lugano,  1859  —  Testa  elatiu- 
scula,  umbilico  angusliori. 

P).  sax.atllls,  Hartmann  —  System.  Gasleropod.  pag.  -02,  1821  ^^  Hel.  spirula  , 
Villa:  Disposit.  system.  Conch.  18tl.  —  Testo  depressmscwto ,  umbilico 
latiori. 

V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  Domo  d'Ossola,  500"»  (Prada);  alentours 
du  Verbano,  194-1000"'  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  l'Allée- 
Blanche,  1700«;  Vallee  d'Aosta,  GOO-ISOO""  (Francois  Dumont)  ;  Cour- 
mayeur, 1200"  (Bellardi)  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo:  la  haute  vallèe, 
1300-4600°»  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Riparia  :  Suse  (Mortillet);  Mont- 
Cénis  (Strobel);  au-dessus  de  Rocheraolles  au  pied  du  Monte-Thabor, 
1650-1700°»  (Stabile);  Pas-des-Echèlles ,  1790°»  (Strobel).  Dans  les 
régions  moins  élevées  vit  sur  les  rochers  (calcaires  et  crystallins) , 
parmi  les  mousses,  etc.  Dans  les  régions  élevées  on  la  rencontre  sous 
les  grosses  pierres  (gneiss)  avec  le  Bui.  quadridens  (minor),  VHelix 
fflmialis^  etc.  La  mutation  a,  je  l'ai  trouvée  typique  sur  les  rochers 
au-dessus  de  Rocheuiolles. 

Sect.  li  IJ  C  E  W  A.  (a) 
{Lucena,  Hartmann  —  System.  Gasleropod.;  18-21,  pag.  40;  non  Oken) 

*  5.  Helix  piilchella. 

Helix  pulchella,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Mollusq.;  1801,  p;ig.  90:  Muquin-Tandoa 
—  Moli,  de  France  ,  1855;  pag.  140,  pi.  XI,  fig.  28-30  (Analom.) 

a)  Inornata  ^  mihi  — Prospetto  Sistem.  Slatist.  Moli,  di  Lugano,  1859;  H.  pul- 
chella, Var.  (3  Drap.  —  Hisl.  Moli.  1805;  pi.  VH,  fig.  33-34. 

V.  e.  —  Val-Sésia  (V.  del  Cervo):  Biella,  450°»  (Cesati)  —  V.  de 
la  Stura  de  Lanzo:  Balme,  1500"»;  sous  les  pierres  dans  les  endroits 
marécageux  (Stabile). 

(a)  Màchoirn  à  còtes  Irés-nombreuses,  serrées,  mais  peu  prononcées;  bord  inférieur 
à  peine  crénelé.  Vésicules  muqueuses  (dans  celle  espece)  nuUes. 


36  G.   STABILE., 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Pò:  au-dessus  du  village  de  Crisolo 
IftOO"»  (Slabile).  Plaine  du  Pò  (nord):  Vercelli,  IKO-"  (Mella);  Turin, 
200"  (Morlillet);  iMezzana-Corli,  près  La-Cava  (Strobel)  -  Plaine  sud: 
Alexandrie,  90°  (Morlillet);  Tortone,  sur  les  coleaux  (Mortillet). 

/3)   costata ^  Mullur  —  Vermium  lUst.;  Il,  1774.  —  //.  pulchella ,  Var.  a.  Drap. 
Uist.  Muli,  1805;  \>\.  VII.  tlg.  30-32. 

V.  T.  —  Val-de  la  Trebbia  (Val-Tidone):  Zavalarello  (Strobel). 

Sect.   T  H  I  O  O  N  O  S  T  O  11  A.   (a) 

{Trigoiìosloma  ,  Filziiifier  —  Si/stem.   Verzeichn.;  1833.) 

*  6.  Hclix  angigyra.  (^) 

Ilelix  angigyra  ,  ZiegltT  —  in  Rossmiissler  :  Iconogr.  d.  Land,  und  Siissw.  Moli. ,  1835, 
1,  paR.  70,  tlg.  21*. 

V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Hiparia:  Suse,  SOO-eoO""  (Mortillet). 

Cesi  une  chose  à  remarquer  que  celle  espèce  n'ait  été  pas  trouvée 
ni  par  M.^  Molla  sur  les  collines  de  Viverone,  ni  par  M.^  Mortillet 
sur  les  collines  de  Turin! 


(a)  Une  seule  vt'.siculo  inutiueiise.  Puinl  de  flageUuin.  Pas  de  dard  {Hel.  angigyra , 
et  obvoXxiia) ,  ou  un  .seni  dard  {Ud,  holoserica).  Màclioire  à  còtes  assez  nombreusc-s 
(12-14J,  un  peu  .serrócs  ,  saillantes,  ci  à  bord  créneló. 

(6)  M.'  Alfred  de  Saint-Simon  est  le  premier  qui  ail  fait  de  diligente»  observalion* 
sur  celle  espèce,  de  mòme  que  sur  VHcl.  nauUliformis ,  el  VHel.  cingulala ,  Var.  Lu- 
ganemis,  ole.  des  quelles  je  lui  remetlais,  en  1855,  queiqucs  exemplaires  vivanls  et 
bien  conservcs.  Il  a  constale  mème  sur  \'Hel.  angigyra  une  màchoiro  ayanl  de  12  à  14 
slries  verticales ,  parallèles  ,  peu  distinctes,  répondant  à  aulant  de  denlicules  à  peine 
prononcécs  ;  une  seule  vésicule  muqueusc  ,  et  l'absence  du  (lagellum  et  de  la  poche  à 
dard.  (Saint-Simon:  Misccllanèes  malacoL;  Dècade  I,  1848;  et  II,  1856.  Toulouse).  — 
Voir  aussi  nion  :  Prospetto  Sistem.  Stat.  dei  Molltischi  di  Lugano;  in  Atti  Soc.  ital.  se. 
nat.  1859  ;  Milano. 


MOM.USQUES   TERRESTRKS,    ETO.  37 

"^  7.  Hell^  obi^oliita. 

Helix  obvohita,   Mùlier  —  Verm.    Hist.  Il,  1774;   Draparnaiul  —  Hist.    Moli.   1805, 
pi.  VII,  ng.  27-29. 

—  holosericea,  fimelin  —  System.  Naiur.  1788;  non  Studer;  Moq.-Tandon  —  .Wo//. 

de  France,  1855;  paf?.  lU,  pi.  X,  fig.  26-30  (Anatom.) 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Orla,  370"»  (Marani);  Domo  d'Ossola, 
506°»  (Prada);  toutes  les  rives  du  Verbano,  210-300'»  (Stabile,  Pra- 
da)  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  Fontainemore  en  Val-de-Gressoney.  ou 
Val-de-Lys,  780""  (Stabile);  alentours  de  Viverone  près  de  Ivrea,  330™ 
(Mella)  —  Val  de  la  Stura  de  Lanzo:  Ala,  Céres,  700-1080"°  (Stabile) 
—  V.  de  la  Doire  Riparia:  Chiomont,  Suse,  ìiOO-6T50^  (Mort.,  Strobel). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Pò:  Barge,  380°»  (Stabile)  —  Plaine  du 
Pò  (nord),  Turin,  rio  de  la  Batteria,  280™  (.Morlillet,  Mella). 

V.  T.  —  Val  Maira:  Dronéro,  600°»  (Mella);  —  Val  Stura  de  Cu- 
neo :  Roccavione  entre  Cuneo  et  Limone,  800°»  (Mortillet)  —  Val-Slaf- 
fora  et  Vallèe  du  Tidone  (Mousson,  Strobel)  —  Monferrat  (Rezia). 

8.  Helix  lioloiserlca.  («) 

Helix  holosericea,  Studer  —  Kurz.  Yerzeichniss.  ;  1820,  pag.  87;  non  Gmelin. 

—  holoserica,  Rossmassler  —  Land,  und  Siissw.  Moli.  I,  1835;  fig.  20. 

V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  Haute  vallèe  d'Aosta  (Mortillet). 
On  peut  dire  que  cette  espèce  est  à  peine  représentée  dans  la  faune 
du  Piémont  par  quelques  rares  individus  qui  ont  franchi,  pour  ainsi 
dire ,  les  sommets  alpins ,  et  de  la  Savoje  sont  passès  sur  le  versant 
italien  mais  ne  descendant  pas  au-dessous  des  régions  élevées.  Cette 
jolie  espèce  dans  la  vallèe  supérieure  du  Tessin,  ou  Lepontine  (ver- 
sant meridional  du  S.  Gothard),  habite,  quoique  assez  rare,  les  forèts 
au  dessus  de  Airolo,  et  méme  celles  du  Dazio-Grande  (1000-1  ftOO"): 
dans  la  partie  supérieure  de  la  Valle-Maggia,  je  l'ai  rècoltée,  à 
Fusio  (1280"»)  parmi  les  gazons ,  pendant  une  grande  pluie,  en  juin. 

{«)  Il  faut  ('Priro  holoserica,  et  non  holosericea. 


58  e.   STABILE, 


SRct.  D  RE  P  A  1%'  O  S  T  O  il  .'%.  [a) 

i  DrepanonstOìua ,  l'oiro  —  in:  Bibliot.  Hai.,  t.   LXXXll;  Milano,   1836.  —  l>jcp(jJM>- 
Moma,  Porro  —  in:  Magasin  de  Zool.  par  Guérln  ;  Class.  V;  Paris,  1836.) 


*  9.  Helix  nantiliformis. 

l>repanonstoma  (subfjen.  Helicocycla)  nautiliformis  Porro  —  in  :  Bibl.  Ital.  (ìoc..  cit.) 
Drepanostoma  nautilifonìiis ,  Porro  —  in:    Magasin.    Zool.  eie.  (loco  cit.);  et  in:  Met- 
lacologia  Comasca;  1838,  pag.  23,  pi.  I,  fig.  3. 

V.  C.  —  Val  de  la  Toce  (Val-Anzasca):  Calasca,  Maccugnaga , 
600-1400'";  assez  rare,  dans  ces  localités,  sous  les  pierres  crystal- 
lines  dans  les  endroils  ombragés  et  boisés  (Stabile)  —  Alentours  di» 
lac  Majeur:  Stresa,  Belgirate,  200"  roclies  micaschisteuses  (Stabile). 
Val-Sésia:  Varallo,  ftOO-eoO"»  (Mella)  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  col- 
lines  de  Viverone  (N-E  de  Ivrea),  550^  (Mella)  —  V.  de  la  Stura  de 
Lanzo:  région  infórieure  de  la  vallèe,  480-71 5""  terrain  micaschisteux, 
crystallin  et  inétamorpbique  en  genre  (Slabile). 

Sect.  ACAMTHlIlVIiA. 

{AeanlMimla ,  Rock  —  Bericht  der  Nnlurforsch.  in  Kiel  ;  1846.) 

IO.  Helix  aculeata. 

Helìx  acidrata ,  Mùller  —  Verni.  Hist.,  II,  1774. 

Trochilm  lerreslris,  Da  Costa  —  Test.  Brit.  1778;  pag.  166,  pi.  Il,  fig.  1-5;  Drapar- 

naud  —  Hist.  Moli.,  1805,  pi.  VII,  fig.  lO-il:  Moquin-Tandon  —  Moi/. 

de  Franre ,  1855;  pag.  190  (animai). 

V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  collines  de  Viverone  près  Ivrea, 
SSO";  avec  1'^.  nautiliformis;  Irès-rare  (Mella). 
R.  P.  —  Vallèe  du  Ticino  (Del  Mayno). 

(a)  Màchoire  arquóc,  peu  robuste,  à  8  eòtes  verticales,  parallèles,  sinucuses,  peu  sail- 
lanles,  qui  correspondent  à  un  égal  nombro  de  denticules  trcs-émoussées.  Une  .seule 
vésieulc  muqncuse;  point  de  (lagellum ,  ni  de  poche  à  dard.  (Sahit-Simon  :  toc.  cit.) 


MOLLUSQIJES   TERRESTRES  ,   ETC.  39 

Obs.  Espèce  très-rare  partout,  quoique  repandue  en  toute  Europe, 
(le  la  Suède  jusqu'en  Sicilc,  en  Anglelerre,  en  Portugal ,  dans  les 
iles  Acoi^es!  —  La  Russie,  la  Grece  et  la  Turchie  seraient  les  seuls 
pays  où  cette  charraante  espèce  n'aurait  été  pas  encore  trouvée.  La 
monographie  de  VII.  aculeata  («)  par  M/  Henri  Drouet,  l'un  des 
savants  naturalistes  contemporains,  est  très-intéressante,  et  on  peut 
dire,  sans  offenser  la  modestie  de  l'auteur,  que  ce  petit  travail  est  un 
chef-d'oeuvre  d'exercice  raonographique. 

Sect.  FBVTICICOLA.  (b) 

[Fruticicola  ,  Held  —  in:  Isis;  1837,  pag.  914.) 

t  Màchoire  à  eotes  nombreuses  (14-20),  peu  apparentes;  denticulea 
marginales  peu  sensibles 

a)  Bradybsena  (partimj,  Beck  —  Ind.  Moli.  1837,  pag.  18. 


^  11.  HelK  ciliata 

Ileìix  ciliata,  Venelz;  in  Sluder  —  Karz.  Verzeiclin.  ;  1820,  pag.  86.  —  Rossmassier  : 
Iconogr.  d.  Land,  und  Siissio.  Moli.  YKI,  1838;  pi.  31,  fig.  430;  Moquin- 
Tàndon  —  MolL  de  Frmce,  1855;  pag.  217,  pi.  XVH,  ftg.  1-5  (Anatom.) 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Baveno,  200'»  (Mousson)  -  V.  de  la  Doire 
Riparia:  Oulx  (route  du  M.  Genève)  1070"";  sous  les  pierres  avee 
VHel.  hispida^  dans  les  endroils  ombragés  et  humides;  rare  et  de 
petite  taille. 

R.  P.  —  Plaine  du    Pò  (nord):  Turin,  rio  della  Batteria  250"» 

(a)  H.  Droutìt  :  Exercice  monographique  sur  PHd.  aculeata  —  in:  Annales  de  la  Soc. 
Linn.  de  Maine  et  Loirc,  III  voi.  1859. 

(b)  Màchoire  à  còles  nombreuses  (jusqu'à  20),  et  à  marge  denliculée.  Vésicules  mu- 
queuses  rarement  nulles,  ordinairemenl  au  nombre  de  2,  divisées  en  deux  à  cinq  bran- 
clies.  Dard  uul  (Hel.  ciliata,  strigella ,  carthusiana ,  et  Gaìloprovincialia):  ì  daid  [Heì. 
fruticum,  cinclella,  incarvata,  sericea);  2  dards  {Hel.  hispidn). 


1(0  e.    STABI  I.B, 

(Morlillel,  Cesali)  —  Plainc  sud:  Montalto,  eie.  Collines  entre  la  Va] 
Aversa  ci  la  Val-Coppa  à  la  droite  dii  Tanaro. 

V.  T.  —  V.  de  la  Trebbia  (Val-Tidone):  Zavatarello  (Mousson). 


*  ±Z,  Helix  sericea. 

Heìix   i^rrieea  ,   Draparnaud  —  Tableau  des   Moli.  1801;  et  Hist.  Moli.  1805;  pi.  VII, 
ftp.  16-17;  non  //.  .sericea,  Mùller. 


V.  e.  —  V.  Doire  Riparia:  environs  de  Suse,  BIO"^  (Morlillet). 
V.  T.  —  Val-Maira  (région  gneissique):  Drenerò,  600'"  (Mella). 


"^  13.  Helix  liiii|iifla. 

Helix  lìispida,  Linnó  —  System.  Natur. ,  Édil.  X,  1758,  1,  pag.  771. 
Bradybama  hispida ,  Bcck  —  Ind.    Moli.,    1837;    Moquin-Tandon  —  Moli,  de  France, 
1855,  pag.  224  (animai). 


V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  Courmayeur,  1218°>  (Bellardi). 
V.  de  Lys,  cu  de  Gressoney,  700-UOO"  (Stabile)  -—  V.  de  la  Stura 
de  Lanzo:  toute  la  vallèe,  de  Balme  à  Céres,  700-1B00'";  sur  les 
lierbes  dans  les  prés,  panni  les  débris  des  végétaux,  eie.;  après  les 
pluies  sur  les  sentiers  montagneux  qui  longent  les  paluràges  on  peut 
aiseuienl  s'en  procurer,  car  il  monte  sur  les  liges  et  les  sommets  des 
herbes  les  plus  grandes  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Riparia  :  Mont- 
Cénis,  à  la  Grande-Croix  1900"'  (Mortillet).  Dans  toutes  les  localités 
ìndiquées,  le  sol  est  de  formalion  crystalline  (gneissique);  route  du 
Mont-Genève:  Oulx  (endroits  fraix,  ombragés,  près  les  ruisseaux), 
iOyO™  (Slabile). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Turin,  207'»  (Mortillet,  Cesali) 
-  Plaine  sud:  Alexandrie,  90""  (Strobel);  Asti  (collines  tertiaires), 
140°»  (Mella). 

V.  T.  —  Val  Varaita:  prairies  de  Brossasco,  600-700«>  (Mori.). 


MOM.USQUES  TERRESTRES,   F.TC.  M. 

Il)  llclicclla  (partimi,   Fi'nissac  —  Tabi.  System.,  1822. 

"^  14.  Uclix  strigella. 

Helix  strigeììo  ,   Drap.  —  Tabi.    Moli.    1801;   et  Ilist.  Moli:  180.5,  pi.  VII,  tìg.  1-2; 
Moquiii-Tandon  —  Moli,  de  Frnnce ,  1855;  pag.  204  (animai). 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  Calasca  (Val-Anzasca),  500-600°»  (Sta- 
bile); rives  dii  Verbano,  200-300™  (Slabile,  Prada)  -  Val-Sésia  (V.  del 
Cervo):  Biella,  4K0™  (Mella)  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  collines  de 
Viverone,  près  de  Ivrea,  3 SO"»  (Mella). 

R.  P.  —  Haute  vallèe  du  Pò:  Paesana,  Crisolo,  B40-1380"  (Sta- 
bile) —  Plaine  du  Pò  (nord):  Vallèe  du  Ticino,  Novara  (Strobel);  Ver- 
celli, Turin,  IBO-SOO*»  (Cesati,  Mortillet)  —  Plaine  du  Pò  (sud):  Alex- 
andrie  QO"";  Montalto,  à  la  droite  du  Tanaro  (Strobel). 

V.  T.  —  La  Torre  près  Pinerolo,  (Val  Pèllice),  BSO"»  (Mori.). 

Obs.  Vit  dans  les  bois,  sur  le  coteaux,  au  milieu  des  haies  et  des 
buissons,  le  long  des  murs  ,  rarement  sous  les  pierres. 

Lorsque  la  coquille  est  fraiche  et  contient  l'animai  vivant,  est  cou- 
verte  d'un  duvet  assez  épais  et  visible  mènie  a  l'ceil  nu.  Le  diraen- 
sions  de  celte  espèce  varient  beaucoup  (Lat.  10-11  V2;  Alt.  6-6  Va- 
millim.;  exemplaires  recueillis  à  Lugano;  Lat.  12;  Alt.  8  millira.; 
Anfract.  B.  exempl.  de  Bèx,  Suisse  occidentale;  Lat.  15  V-ì;  Alt.  9  V-j; 
Anfract.  5  ^3.  Milano,  Pièmont,  Russie,  etc).  11  paraìt  cependant 
qua  les  individus  vivants  sur  les  hauteurs  n'atteignent  pas  les  grandes 
dimensions  de  ses  confrères  qui  habitent  à  la  plaine,  et  spècialemenl 
près  les  vieux  murs  dans  les  endroits  humides,  sauvages,  et  au  milieu 
des  haies,  etc.  VHel.  hexagyra ,  Megerle  n'est  autre  chose  que  la 
forme  plus  grande  de  V Helix  strigella;  mais  comme  il  y  a  de  forme» 
intermédiaires,  ainsì  le  nom  impose  par  Megerle  ne  peul  avoir  d'aulrc 
valeur  que  celle  d'une  simple  mutalion  I 


ftH  e.    STADI  LE, 

e)  Ifluiiacha,  Fit/.in^'er  —  System.  Verzeichn. ,  4833. 

"^  15.  Helix  incarnala. 

nelix  t/jfwnmto  ,  Miiller  —  Verni.  Hisl.  :  11,  1774,  pag-  63;  Draparnaud  —  Ilist.  Moli. 
4805,  pi.  VI,  llg.  30. 

V.  C.  —  V.  de   la  Doire  Bàltea  (V.  de  Lys,  ou  de  Gressoney): 
Fonlaineraorc,  TTS""  (Stabile)  -  V.  del  Cervo:  Biella,  450"  (Cesati). 
R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Vercelli,  IBO""  (Mella). 


/S)  nrniata,  milii  —  Prospetto  Sistem.  Stai.  Moli,  di  Lugano,  4859.  =  Helix 
monodon  ,  Villa;  non  Férussac  —  Margine  cohimellari  perislomalis  lu- 
berculum  callosum  ferente. 


V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  rives  du  Verbano,  210.260°^  (Stabile) 
V.  Sèsia  (V.  del  Cervo):  Biella,  liìiO  (Cesati).  Dans  toiites  les  localités 
citées  ci-dessus  celle  espèce  vii  sous  les  feuilles  pourries,  entassées, 
ou  sous  les  grosses  pierres,  les  morceaux  de  bois  pourri,  dans  les 
lieux  huraides,  sylveslres.  Bare  parlout. 

Obs.  La  callosilé  du  bord  columellaire  n'est  pas  un  caractère  suf- 
fisanl  pour  consliluer  une  division  spécifique;  ces  pièces  accessoìres 
chez  certaines  espèces  dépendent,  en  general,  d'une  surexcitation  de 
vilalité  dans  le  moUusque ,  due  à  des  conditions  spéciales  dans 
lesquelles  le  niollusque  vii.  Cependant  je  farai  observer  que  la  niuta- 
lion  armata  parali  ètre  bornée  au  sud  des  Alpes;  de  l'aulre  coté  de 
la  chaine  alpine  V Helix  incarnata  est  d'une  taille  plus  grande,  plus 
forte,  sans  callosilé,  et  à  oiubilic  plus  ouvert.  {Hcl.  incarnata.,  Miìl- 
ler;  Var.  silvestris  (Monacha),  Hartmann).  Dans  nos  pays  la  taille 
€st  nioyenne,  et  quelquefois  niènie  assez  petite.  Ces  deux  formes, 
ainsi  que  les  deux  nuitations,  avec  et  sans  callosilé,  soni  inelées  souvent 
dans  une  mènic  localité. 


MOLLUSQUES   TERRESTRES,    ETC.  U5 

*1)  ZeikObia,  dray  —  Nnl.  arranf/.  Moli,  in  Med.  repos.  XV,  1824,  pag.  239. 

16.  Helix  ciiictella. 

Helix  cinctella,  Draparnaud  —  Tableau  des  Moli.  i80i  ;  et  Hist.  Moli.  4805,  jil.  VI  ;,^ 
fig.  28;  Moquin-Tandon  —  Moli.  tetr.  el  fluv.  de  France ,  4855;  p.  245 
(animai). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (sud):  Valmadonna,  Alexandrie,  Montalto, 
Voghera,  Cicognola,  Slradella,  50-100™  (Slrobel). 

V.  T.  —  Valcoppa;  Val  Aversa;  Val  Tidone:  Romagnese;  Val  Treb- 
bia: Bobbio  (Strobel)  -  Corniasca  sur  les  coleaux  de  la  rive  droite 
de  la  Scrivia  (Mortillet). 

e)  Tlieba  (panini),  Risso  —  Hist.  nat.  Europ.  mèrid.,  4826;  IV,  pag.  73. 

*  19.  Helix  carthusiaiia. 

Helix  carthusiana,  Mùlier  —  Vermium  Hist.,  II,  1775;  non  Drap. 

—    carthusianella ,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  4801;  et  Hist.  Moli.  4805;  Rossmìis- 
sler  —  Icon.  Land,  xmd  Siissw.  Moli.  4837,  VI,  p!.  27,  f.  366,  e.  d. 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Bàltea:  coUines  de  Viverone,  530"" 
(Mella)  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo  (Stabile).  Terrain  cryslallin  et  al- 
luvionaire. 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Novara,  Vercelli,  Mezzana  Corti, 
loule  la  Lomellina,  Turin,  90-260""  (Mella,  Mortillet,  Strobel)  -Plaine 
sud;  Alexandrie,  Valmadonna,  Montalto,  Valenza,  Astésan,  Voghera, 
Slradella,  80-180™  (Strobel). 

V.  T.  —  V.  du  Tanaro  (Strobel)  —  V.  de  la  Bormida  :  Acqui  (Villa, 
Stabile,  Bonomi)  —  Val  Scrivia:  Tortona  (Mortillet)  —  Val  Staffora; 
Val  Coppa;  Val  Aversa;  Val  Tidone:  Zavatarello  (Strobel), 

jS)  leucoloiua,  milil  —  Prosp.  Sist.  Slat.  Moli,  di  Lugaììo ,  1859  —  Testa 
minore,  peristomate  omnino  albo. 

V.  T.  —  V.  de  la  Bormida  :  Acqui  (Stabile ,  Bonomi). 


kH  0.    STABILE, 


IS.  Hcli^  Cìalloproviucialls. 


Ilelix  carthusiana ,  Draparnaurl  —  Tabi.  Moli.,  1801;  non  Miiller. 

Theba  carthusiana ,  Hisso  —  Hist.  nat.  Europ.  mérid.  1826,  IV,  pag.  74. 

Ilelix  Cantiana  (partim),  Montagu.  —  Test.  Brit.  1833,  pag.  422. 

—    Galloproviìicialis ,  Dupuy  —  Ilist.  Moli.  terr.  et  d'eau  douce  de   France ,  1848, 

Janvier;  pi.  IX,  fig.  5,  e.  ;  Moquin-Tandon  —  Hist.  nat.  Moli,  de  France; 

1855,  pag,  202,  pi.  XVI,  fig.  13;  Aclolphe  SchmiiU  —  der  Geschlechtsap- 

parai  der  Stylommatophoren  ,  etc.  Berlin,  1855;  pi.  VII,  fig.  52.  (.\nal. 


V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  rives  du  Lac  Majeur  (Strobel)  -  V.  de  la 
Dolre  Riparia:  Suse  (Strobel). 

R.  P.  —  Piaine  du  Pò  (nord):  Turin,  220-280'°  (Morlillet)  -  Plaine 
sud:  Broni,  Stradella  (Villa). 

V.  T.  —  V.  Stura  de  Cuneo  :  Vignolo  près  Cuneo  (Mortillet)  -  V.  de 
la  Bormida:  Acqui  (Villa,  Slabile,  Bonomi)  —  Val-StafTòra ;  Val-Coppa; 
Val-Scurpasso  ;  Val  Aversa  ;  Val-Tidone;  Monte-Penice;  Bobbio  en 
Val-Trebbia  (Strobel). 

Obs.  La  vérilable  Helix  Cantiana  Montagu,  de  l'Angleterre  et  de 
la  France  septentrionale,  n'existe  pas  en  Lombardie,  ni  en  Piéraont; 
mais  elle  y  est  rémplacée  par  VHelix  Galloprovincialis  {H.  carthu- 
siana. Drap.;  non  MiiUer),  un  peu  plus  petite,  à  dernier  tour  moins 
deprime,  à  couleur  un  peu  plus  clairc,  à  bouche  plus  arrondie,  à  orabilic 
plus  étroit,  à  péristome  blanc  en  dedans,  roussàtre  en  dehors;  quei- 
quefois  cette  couleur  s'étende  nième  sur  une  porlion  du  dernier  tour. 
Les  divers  individus  de  celle  espèce  récollés  par  moi,  Strobel,  Vil- 
la, etc.  en  Piémont,  varient  de  8,K  à  H,5  mill.  de  haut. ;  et  de  11,5 
à  16,b  mill.  de  diam.  A  peu  près  les  nièmes  dimensions  présentent 
les  individus  que  j'ai  trouvé  en  loule  la  Val-d'Olona  dans  le  Milanais. 
Les  quelques  spéciniens,  quo  je  dois  à  la  bonlé  de  M."^  Issel,  des 
environs  de  Gcnes,  ne  soni  guère  plus  grands;  mais  dans  le  Véronais 
VHelix  Galloprovincialis  altcint  des  proportions  considerables  I  Les 
cxemplaires  que  j'ai  rccus  de  M/  le  docl.  Marlinati  de  Verone  et  des 
MM."  Villa,  onl  15  mill.  de  haut.;  et  19  de  diamèlre  {H.  Da  Campo ^ 


MOLLUSQUES   TERR£STRES  ,   ETC.  kìi 

Villa).  Les  exemplaires  de  celle  localilé  ne  présentenl  pas  la  zone  d'un 
come  plus  pale  au  dernier  tour,  comme  on  la  voil  quelquefois  sur 
les  indivldus  de  la  Val-d'Olona. 

tt  Màchoire  à  cotes  peu  nombreuses  (5-9) ,  saillantes ,  un  peu  espacées  •, 
denticules  margiuales  aigues,  inégales. 

f)  Enlotn,  Hartmann  —  Erd-und  Siisswass.  Gasleropod.  ;  l,  1840. 

*  IO.  HeliiL  fruticniu. 

Helix  fruticum,  MùUer  —  Verni.  Hist.  Il;  1774,  pag.  71;  Drapaniaud  —  Hist.  Moli. 

1805,  pi.  V.  fig.  16. 
Eiilota  fruticum,  Hartmann  —  loco  citato;  Moquin-Tandon  —  Moli,  de  Frunce,  p.  197, 

pi.  XVI,  fig.  1-2  (Anatom.) 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord)  :  Plaine  du  Tessin  (Strobel)  -  Plaine 
sud:  Collines  d'Asti,  140°*;  Sanctuaire  de  Créa  (au  sud  de  Casale), 
4*0°;  Drenerò  (à  l'entrée  de  la  Val-Maira),  600'°  (Mella). 

Sect.  XEROPHIIiA.  (a) 

(Xerophila,  Held  —  in:  Isis  ,  1837;  pag.  913.) 

*  90.  ELeììiL  ceiipitiiiii. 

Helix  cespitum  Draparnaud  —  Tabi,  des  Moli.  1881;  et  Bist.  Moli.  1805;  pJ.  VI, 
fig.  14-15. 

a)  introducta ,  Ziegler  —  Testa  unicolore,  scepe  1  ,  vel  plunbus  angustis  fasciis 
ornata;  umbilico  latiori.  (Pour  l'anatomie,  vojez:  Ad.  Schmlrtt:  Geschl. 
d.  Stylommatoph.  1855;  pag.  31,  pi.  VII,  fig.  42.) 

R.  P.  Plaine  sud  du  Pò:  Alexandrie ,  82-90"  (Marani);  Voghera 
(Slrobel). 

(a)  Màchoire  à  còtes  (5  à  10)  plus  ou  raoins  saillantes  et  écartées ,  et  à  bord  deiv 
liculé  ou  crénelé.  Vésicules  muqueuses  nombreuses  (8  à  25).  Dard  1  ou  2.  FlageliuiB 
court,  subulé. 


40  G.   STABILE, 

V.  T.  Vallèe  de  la  Stura  de  Cuneo  (Val  Vermegnana):  Borgo 
S.  Daliuazzo,  Limone,  route  du  col  de  Tende,  600-i018'°  (Morlil- 
lel)  —  Val  de  la  Borraida:  Aqui  (Villa,  Bonorai)  —  Val  de  la  Scrivia: 
Tortone  (coleaux);  Serravalle,  Biisalla  (chemin  de  fer  de  Génes)  (Mor- 
tillet,  Mella)  —  Val  Staffora  ;  Val  Trebbia:  Bobbio  (Strobel). 

^  91.  Heli!^  Aiiimonis. 

Helix  ericetorum ,  Collect.  et  Calalog.  LoQibard.;  non   Muller. 

—  candicans  (parlim) ,  L.  Pfeiffer  —  Monogr.  Ileliceor.  viv.  ;  1  ,  1848  ,  pag.  164. 

—  candicans  (parlim),  De  Betta  et  Martinati  —  Cai.  Moli.  Venel.   1855;  pag.  34 

pi.  1  ,  fig.  1-8. 

—  neglecta  Var. ,  Strobel  —  oUm. 

—  Ammunis ,    Adolplic   Sclimidt  —  in  Hit..,  Strobel  —  Essai  d'une  distr.  orogr.- 

géogr.  Moli.   terr.    Lombard.  eie.  in:  Mém.  Acad.  Se.  de    Twin,  Sér.  Il, 
tom.  yM\\\\   1837. 


R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Vallèe  du  Ticino  (Strobel)  -  Plaine 
sud:  Valenza,  Alexandrìe,  Voghera,  Casteggio,  Montebello,  Stra- 
della,  Cicognola  (Strobel,  Villa). 

V.  T.  —  V.  de  la  Scrivia:  Tortone  (plaine  et  cóteau);  Serravalle, 
Arquata  (Morlillet)  —  Val-Staffora  (plaine  et  cóteau);  Bobbio  en  Val 
Trebbia  (Strobel). 

Obs.  Cetle  espòce, de  mème  que  la  précédente,  vit  dans  les  cndroits 
secs  le  long  dcs  chemins,  sur  les  bords  des  champs,  sur  les  arbustes 
€t  les  pelouses.  La  spire  est ,  en  general ,  un  peu  plus  élevée  que 
dans  les  exemplaires  de  Milan  et  de  Verone.  \JH.  Ammonis  res- 
scinble  à  YH.  ericetorum^  Muller,  mais  on  la  distinguerà  facilement 
à  sa  spire  un  peu  plus  élevée,  au  dernier  tour  moins  étroìt,  et  d'où 
il  en  résulle  un  ombilic  moins  evase  et  plus  étroit  que  celui  de  \'H. 
ericetorum;  à  son  ouverture  plus  arrondie  et  à  bourrelet  assez 
fori,  roussàtre  ou  violàtre,  très-rarement  blanchàtre.  L'H.  Am- 
vnonis  a  beaucoup  de  resserablance  avec  1'.^.  candida ,  Porro  {can- 
dicans (partim),  Ziegler,  in  Pfr.  loco  citato)^  mais  cettc  dernière 
a  le  test  plus  blanc ,  les  bandcs  rares  et  écartées ,  plus  souvent  uni- 
colore, c'est  à  dire  lout  blanc;  T ombilic  est  plus  étroit,  l'ouverture 


MOLLUSQUES  TERKESTRES,  ETC.  k7 

plus  obliqae  et  à  boiirrelel  d'un  blanc  laiteux.  La  verilable  H.  eri- 
cetorum  habite  de  l'aulre  cóle  des  Alpes  (Franca,  Allemagne,  Suìsse). 
J'ai  Irouvé,  cependant,  pour  la  première  fois  celle  espèce,  assez 
abbondanle  du  cóle  sud  des  Alpes  Suisses,  enlre  «  il  Da:£iu  »  et 
Airolo  (roule  du  S.  Gotbard)  sur  les  raurs  à  sec,  et  les  grosses 
pierres  gneissiques  qui  flanquent  les  prés  sur  la  grande  roule  (à  980")  ; 
ces  exeniplaires  soni  un  peu  pelils,  et  la  forme  et  la  couleur  du  lesi 
et  des  bandes  rappellent  plutót  celles  de  VII.  Ammonis.,  mais  l'om- 
bilic  est  bien  celui  de  VH.  ericetorum,  et  le  bourrelet  est  blanchàtre. 
VH.  Ammonis  est  le  représenlant  de  V ericetorum  en  Lombardie, 
dans  une  grande  parile  du  Vénilien,  et  en  Piémont.  VH.  candida 
Porro,  liabile  le  Tyrol  ilalien  (Stabile),  la  plaine  et  les  collines  de 
Mantoue  et  de  Brescia  (Strobel,  Spinelli)  avec  VH.  Ammonis.,  mais 
elle  n'y  est  pas  trop  commune. 


^1t.  Helix  profuga. 


Uelix  striata  (parlim),  Draparnaud  —  Hist.  Moli.;  1803. 

—  caperata  (partim),  L.  Pfr.  —  Monogr.  Helic.  viv.  I,  184S,  pag.  167. 

—  profuga.  Ad.  Schmidl  — in:  Malak.  Blàtler ;  1834,  pag.  18;  el  Slylommat,  etc. 

1855;  pag.  30,  pi.  VI,  fig.  38.  (Anatom.) 


V.  T.  —  Vallèe  de  la  Scrivia  :  Tortone  (còteau)  ;  Serravalle ,  Ar- 
quata  (Morlillet). 

Obs.  Celle  espece  est  très-coramune  à  Milan;  à  la  plaine  et  sur 
les  collines:  Cóme,  Brescia,  Manloue  (Spinelli,  Slrobel),  Venise  (iMor- 
tillet).  On  la  rencontre  jusqu'à  Florence,  etc.  Une  varieté  bianche 
n'est  pas  rare  à  Trieste.  Dans  le  Napolitain  et  en  Sicile  celle  espèce  est 
remplacée  par  deux  aulres  formes,  doni  l'une  à  dernier  tour  plus  bombe, 
à  ombilic  irès-élroit ,  à  bouche  plus  grande  et  circulaire,  à  stries 
fortes  et  peu  régulières,  comme  celles  de  VH.  profuga,  {H.  subpro- 
fuga, mihi;  de  Avellino,  etc);  l'aulre  encore  plus  globuleuse,  àstries 
elégantes,  contigiies  et  régulières  {H.  filogratia^  Villa  =  H.  Ara- 
dasM,  Mandralisca,  de  Sicile). 


US  r..    STABILE, 


*  «3.  HelK  unifaNclata. 

Uelix  unifitsciuta ,  Poiret  —  Coq.  terr.  et  (ìuv.  de  l'Aisne,  et  da  l'aris,  Frodi ome, 
Avril,  1801. 

a)  caudidllla,  Sluder  —  System.  Verzeichìi.  1820,  pag.  87;  non  Michaud,  — 
Minor ,  unicolor  vel  fusco-fasciata  —  Rossmilssler  :  Iconogr.  d.  Land,  und 
Sussw.  Moli.  Vi,  1837  ;  pi.  26 ,  (ìg.  330. 

fi)  alplcola^  niihi  —  Minor,  tenuiuscula ;  apertura  magis  rotundata;  apice 
corneo- f usco ,  fasciis  angustis ,  pallidis ,  interruptis ,  evanescentibus  (H. 
alpina?,  Megerle;  non  Faure-Big.)  Haut.  4,5;  Diam.  6,5  mill. 

7)  g^ratlo^a^  Sluder  —  Major;  quoad  colorem  et  ctetera  ul  in  H.  candidtila , 
Slud.  —  llaut.  6  à  7;  Diam.  10  à  11  mill. 


V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Ripaire:  Suse,  Chiomont,  S.  Ber- 
trand, Oulx,  Mont-Cénisà  la  Grande  Croix,  800-1880'°  (Stabile,  Stro- 
bel,  Mella,  Mortillel);  Bardonnèche,  ISSO"";  au-dessus  de  Clavières, 
roule  du  Mont-Genève,  ITOO*"  (Strobel)  (Var.  a);  au-dessus  de  Roche- 
molles  (Montc-Tliabor)  1800-1900™,  roches  gneissiques  (Stabile)  - 
(Var  fi). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Turin,  280™  (Mortillet);  Mezzana- 
Corti  près  la  Cava,  80™  (Strobel)  -  Assez  probablement  ici  erratique! 
Plaine  du  Pò  (sud):  Valenza,  Alexandrie  et  Val-Madonna,  Marengo, 
Montalto,  Stradella,  Cicognola,  82-120™  (Strobel)  (Var.  a)  -  Plaine 
et  au  pìcd  des  coUines  de  la  Scrivia  (Mortillel)  (Var.  a). 

V.  T.  —  V.  de  la  Stura  de  Cuneo:  Rocca-Sparvera ,  Gajòla,  Vi- 
gnòlo,  près  Cuneo,  800-700™  (Mortillct)  (Var.  a)  -  Val-Vermegnana : 
Col  de  Tenda,  1870™  (Mortillet)  (Var.  a)  —  Val  de  la  Scrivia:  Tortone, 
Corniasca,  Serravalle  (route  de  Gònes),  sur  les  monls  et  les  cótcaux, 
les  Var.  a  et  p.  (Mortillet)  —  Val  Staffora;  Val  Coppa  ;  Val  Aversa;  Val 
du  Tidone;  Val  Trebbia:  Bobbio,  Var.  a,  et  p.  (Strobel). 

Obs.  Vii  sur  les  pelouscs,  sur  les  petits  arbustes,  monte  au  pied 
des  rochers,  eie;  plus  ordinairciuent  panni  les  hcrbes. 


MOLLUSQUES  TEHRESTRES  ,   ETC.  't  0 


94:.  Ileli3i^  conspiircala. 

Hetix  compurcala,   Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  1801;   et  Hist.    .Moli    1805,   pi.  VH 
flg.  23-25. 


R.  P.  — CoUines  Iranspadanes  :  Sciolze  à  Tesi  de  Turin ,  ter-, 
rain  éocén.  (Mella);  Rosignano  à  sud-est  de  Casale,  200-300"»  (Mella); 
Casale- Monferrato  (Cesati). 

Sect.  CAMWIjJEA.  (a) 

{Campijkea,  Beck  —  Ind.  Moli.  1837;  pag.  24.) 

a)  Cingulifera,  Held  —  in  :  Isis,  1837;   pag.  911. 

95.  HeliiL  gflacialis. 

Helix  glacialis,   Thomas  —  in  Férussac  ;    Tabi.   System.    1822;    et   Hisl.  Moli.  1819 
pi.  67,  fig.  2.    '  " 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Riparia:  Monte-Thabor,  au-dessus  du 
village  de  RochemoUes,  région  gneissique,  2100""  (Stabile);  Mont- 
Cénis,  à  la  Ramasse,  2000"°  (Mortillet.  Cesali,  Bellardi)  —  Val  Stura 
de  Lanzo:  régions  élevées  (1600-1800"")  de  la  Val  d'Ala,  au-dessus 
de  Balme  etc.  ;  sous  les  pierres  crystallines,  associée  à  la  f^itrina 
major ^  à  la  Hyal.  fulva  et  Petronellce ^  etc;  près  les  ruisseaux, 
cu  près  les  neiges  lorsqu'elles  ne  sont  pas  encore  complétement  dis- 
parues  (juillet,  aoùt,  septembre).  Epiphragme  vitreux  (Slabile). 

M.'  de  Mortillet  cite  celle  espèce  aussi  du  Monte-Rosa;  mais  ni 
moi,  ni  M. 'Villa,  nous  ne  l'avons  pas  trouvéel 

Obs.  Màchoire  large  de  1  millimètre,  trèsarquée,  non  dilatée  aux 
deux  bouts  qui  sont  légèrement  anguleux ,  médiocrement  robuste, 

(a)  Màchoire  à  còles  (4  à  6)  saillanles ,  paralléles ,  écartées,  et  à  bord  dente.  Vesi- 
culcs  muqueuses  2,  siraples  ou  bifides.  Dard  1,  arquc,  biangulen.x  à  sa  base. 


50  G.    STABILE, 

d'un  fauve  corné  vers  le  bord  libre ,  d'un  jaune  d'ambre  sale  vers 
le  bord  oppose;  elle  presente  Irois  còles  médianes  forles,  saillantes, 
(et  une  quatrième  peu  prononcée)  un  peu  rapprochées,  presque  droites, 
verlicales,  qui  correspondent  à  un  égal  nombre  de  denlieulations  ou 
crénelures  assez  prononcées,  obtuses.  On  remarque  aussi  sur  cet  or- 
gano, des  rides  Iransversales,  (ìnes,  serrées,  parallèles,  sinueuses, 
apparentes.  —  La  langue  de  VH.  glacialis  est  longue  de  4  inllliiu.  ; 
large  de  1  ;  légèrenient  dilalée  vers  le  bord  anlérieur  qui  est  très- 
arrondi;  elle  présente  des  rangées  très  nonibreuses,  parallèles,  de 
denis;  celles-ci  sont  plus  grosses  antérieurement,  un  peu  obtuses  au 
bout.  Cet  ergane  est  plus  développé  que  celui  de  VH.  colubrina  y 
Jan  (Communiqué  par  M/  de  Saint-Simon). 

5)  Corncula,  Held  —  in:  his,  1837,  pag.  911. 

*  S6.  Helix  zonata. 

Uelix  zonata,  Sluder  —  System.  Verzeichn.  eie.  in  Schweiz.    Conch.:  1820,  pag.  87; 
non  :  Hel.  zonata ,  C.  Pfeiffer. 

—  zonata  (partim),  Férussac  —  Hist.  Moli.,  1819-21  ;  pi.  68,  fig.  8. 

—  foitens  (partim),  Deshayos  —  in  Férussac:  Hist.  pag.  25;  1839. 

—  vittata  (olim).  Villa  —  in  schedis,  et  fide  ipsias-   noi)  //.   vittata ,  Cristoforis 

et  Jan.  (a) 

—  zonata,  l.  Pfeiffer  —  Monogr.  Uelic.  vivent.  I;  1848,  pag.  359. 

:<)  (yplca  — 

V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  Simplon,  1000-1 BOO'"  (Stabile)  —  V.  An- 
zasca:  Calasca,  500-600"' (Slabile)  —  V.  Cannobina,  raontagnes  de 
Cannobìo,  aii  lac  Majeur,  400-600""  (Villa)  —  V.  d'Aosta,  600-1200'" 
(Mortillet)  —  V,  de  la  Stura  de  Lanzo:  au-dessus  de  Ala,  roches  cry- 
stallines,  HOO™  (Stabile)—  V.  de  la  Doire  Riparia:  (Val-Bardonnèche) 
Pian  du  Col,  1300°'  (Mortillet);  Pas  des  Echèlles ,  ITOO""  (Strobel). 

(a)  Suivant  Hossmiissler ,  VH.  vittata,  Crisiof.  et  Jan  [Cai.  rer.  nal.  m  Mus.  eootant. 
1832),  serali  synonyme  de  H.  tmbilicaris ,  Bramali. 


MOLLUSQUES  TEURESTKKS,   ETC.  Bl 

d)  flavovlreui»,  Uumont  et  Morlillot  —  Hist.  Moli,  de  Savoie,  iS'òì ,  prospe- 
clus,  pag.  3;  et:  Cai.  crii,  et  malacostat.  Moli.  Savoie,  eie.  1857;  p.  77. 
Testa  solidiiiscula ,  vix  pellacida  ,  (ìavido-viridescenti ,  abique  fascia. 

Parrai  les  blocs  accumulés  à  coté  de  la  cascade  de  la  Cénise  (sur 
le  Mont-Cénis,  1800'")  (Morlillel). 

Obs.  Les  dimensions  de  celle  espèce  varient  nolableraenl,  et  sou- 
vent  dans  le  mème  endroit,  mais  la  forme  est  toujours  constanle. 
Dans  l'haute  vallèe  du  Tessin  au-dessus  du  Dazio  Grande,  roule 
du  S.  Gothard ,  j'ai  Irouvé  des  individus  qui  avaient  une  hauleur  de 
1^^,  et  un  diam.  de  25  millim.;  el  d'autres  doni  l'iiaut.  ctait  à  peine 
de  10,  et  le  diam.  de  17  mìllimètres. 

97.  Helix  foeteiis. 

Helix  foeleus,  Sludcr  —  System.  Verzeichn.  etc. ,  1820,-  pag.  87. 
—    foelens  (altera   pars),    Ueshayes  —  in  Férussac:  Hist.    Moli.;  pag.  25,  pi.  69, 
A.    fig.    4.  —  non   Ilelix   fwlens ,   Rossmiissler:    Iconogr.  d.   Land  iind. 
Sùssio.  Moli.  II,  1835;  fig.  92;  nec  Rossm.  (loco  citato),  X;  1839,  pag.  12, 
Qg.  600. 


Var.   cisalpina  4  milii  —  {Helix  adelozona,  Parreyss;   ni  rhwtica ,  Muussuii 
leste  Strobel.) 


Testa  late  urabilicata,  orbiculalo-depressa,  corneo-flavescens,  pel- 
lucida, nitida,  glabra,  vai  sub  lente  perrainulissime  granulata,  oblique 
crebro-striatula,  supra  medium  fusco-unifasciala,  fascia  latiuscula, 
infra  zonula  pallido-flavicanti,  pellucida  cincia;  interdum  fascia  al- 
tera inferiore  fusca,  valde  diluta,  margini  vero  peristomatis  macula 
fusca  conspicua.  Anfraclus  8  Va  convexiusculi ,  haud  lente  crescentes, 
ultimo  antice  deflexo.  Apertura  perobliqua,  transverse  rotundato-ova- 
lis;  peristoma  reflexum,  intus  labialulum  ,  marginibus  approximatis  , 
convergentibus  ;  supero  expanso,  sub-simplici,  columellari  latiusculo 
dilatato,  paululum  supra  umbilicum  reflexo  (=  H.  adelozona ,  Par- 
reyss). Specimina  pedemontana  et  longobardica. 


MS  e.   STABILE^ 

NB.  Interduni  occurrit  testa  crassiori,  badia,  depressiuscula,  fascia 
pallida,  nulla  vel  inconspiciia  {H.  rhcetica,  Mousson,  teste  Slrobel). 
Specilli.  longobard.  tantum. 

Coquille  largcnient  oinbiliquco,  déprimée,  peu  convexe  en  dessus, 
assez  convexe  cn  dessous,  de  couieur  cornee  un  peu  jaunàtre  ou  oli- 
vàtre,  mince,  quoique  solide,  assez  luisante,  demi-transparente, 
glabre  et,  à  la  loupe,  très-flnement  granulée,  à  stries  obliques,  fines, 
marquécs,  avee  une  bande  brune-rougeàtre  au  tiers  supérieur  du 
dernier  tour,  accompagnée  en  dessous  d'une  zone  blanc-jaunàlre, 
pale,  j)eu  apparente,  inférieurenient  à  laquelle  on  apercoit  souvent 
une  nutre  bande  large,  rougeàtre  lavée  et  à  peine  visible;  la  marge 
exierne  supérieure  du  péristome  est  bordée  d'une  tache  brune-rou- 
geàtre dilatée  en  dessus  et  en  dessous  de  la  bande  principale  et  simu- 
lant  un  coinmenceinenl  de  deux  zones  supplémentaires.  Spire  de  5  Va 
tours,  croissanis  un  peu  rapidement,  à  suture  mediocre  et  sommet 
obtus;  dernier  tour  descendant  en  dessous.  Ouverture  très-oblique , 
transversalenient  ovale.  Péristome  interronipu ,  réfléchi,  à  bourrelet 
interne  très  peu  épais;  bords  rapprochés  et  convergents  ;  bord  su- 
périeur simple,  très  peu  rebordé  ;  columellaire  un  peu  evase,  rébordé 
et  un  peu  largement  réfléchi  à  l'extrémilé  sur  l'ombilic.  Epiphragnie 
à  l'entrée  de  la  coquille,  mince,  transparent,  lisse,  un  peu  miroitant, 
membraneux ,  avec  une  lache  blanchàirc,  opaque ,  cretacee,  répon- 
dant  à  l'orifice  de  la  respiration.  Il  existe  quelquefois  un  autre 
épiphragme  enfoncé  dans  la  coquille,  qui  ressemble  à  une  pellicule 
bianche  et  opaque. 

Mauleur:      Il  inillim.    ì 
Uiamotro;  "2fi  millim.    |      ^ 

ti)  Viri'scuiiti,  pelliicifla,  unicolore,  l'asciis  nullis.  (.\rionialia) 

V.  e.  —  V.  Doire  Bàltea:  Liliannes  en  Val  de  Lys,  ou  Gressoney, 
600"';  (micaschisles  et  gneis). 

06».  J'ai  nomine  cisalpina  la  variété  de  VH.  foetens  de  Studer, 
loujours  plus  grande,  plus  ou  moins  solide,  qui  habile  les  vallées 
méridionales  alpines  et  préalpines ,  et  qui  paraìt  bornée  à  la  chalne 
centrale  alpine,  enire  le  ft»",bO  et  le  ìj6°,10  de  lalitude;  et  le  25" 


MOULtSQllES  TERRESTUES,   ETC.  55 

et  28"  de  longitude:  Val  Gressoney  ou  Val-de-Lys,  roches  gneissi- 
ques,  600-800">  (Stabile);  Val-Sassina  (Stopparli);  Val  Brembana 
(Slrobel)  Haut.  11,  Diam.  26  niill.  Tantót  elle  devient  plus  épaisse, 
plus  grande,  un  peu  plus  dépriniée,  de  couleur  rougeàtre,  sub-opaque, 
et  la  zone  pale  en  dessous  de  la  bande  brune  est  presque  ellacée 
{H.  rlmtica^  Mousson,  teste  Slrobel)  -  Haut.  12,  Diam.  29  millim.:  Val- 
telline  supérieure  (Mousson);  Val- Brembana  (Villa);  Val  Camonioa 
(Slrobel).  L'élévation  sur  le  niveau  de  la  mer,  de  toutes  les  localités 
lombardes  citées,  varie  entra  300-600™;  la  nature  du  sol  est  cal- 
caire-dolomitique,  la  Vallelline  exceptée,  qui  est  presque  entièrement 
gneissique  et  micaschisteuse. 

VH.  foetens^  Studer,  (lype,  ou  transalphia)  n'a  d'aulres  différen- 
ces  qua  une  taille  constanteuient  plus  petite  (Haut.  10,  Diam.  22  raill.) 
le  test  est  plus  mince,  la  spire  un  quelque  peu  plus  élevée.  Elle  est 
très  peu  répandue  ,  quoique  assez  abbondante,  et  parait  limitée 
à  une  quelque  vallèe  du  versant  septentrional  des  Alpes  en  Suisse. 
M."  Francois  Venetz  (fils)  en  sa  qualité  de  naturaliste  infatigable , 
d'ingénieur  des  chemins  de  fer,  el  des  ponts  et  chaussées,  n'a  rap- 
portò de  ses  nombreuses  excursions  dans  les  monlagnes  suisses,  que 
VH.  zonata^  Studer;  et  du  iMont-Catogne  (coté  sud  qui  descend 
dans  la  Val  de  Ferrei  (Suisse);  micascbisles  et  gneis);  et  des  envi- 
rons  de  Saint-Pierre  (ISOO*";  micaschisles,  gneis  et  schisles  gris) 
dans  la  vallèe  d'Entremonl  («),  VH.  fcetens  de  Studer, 

Or  c'est  justement  les  exemplaires  de  la  vallèe  d'Entremonl  que 
feu  M.'  I.  Venetz  (pere)  envoyail  à  feu  le  prof.  Studer,  et  que  ce 
professeur  nommait//.  foetens  (^).  Voici^ce  que  dil  en  propos  MJ  Studer 
mème  «  Un  pau  plus  petite  que  VH.  zonata  .^  mais  toujours  une  fois 

[a)  La  Val  de  Ferrei  n'est  quo  un  embranchemeut ,  (qui  s'ouvre  prés  le  village 
d'Orsiéres)  de  la  vallèe  de  la  Draiise,  ou  d'Enlremonl ,  versanl  nord  ou  suisse  du 
Gr.  S.  Bernard. 

(b)  Avant  de  commencer  ce  travail ,  ne  connaissant  pas  la  vraie  ff.  fvetens.  Studer, 
j'envoyais  à  quelquesuns  de  mes  amis  et  corrcspondanls  celle  nit?me  coquilie  de  la 
vallèe  d'Enlremout  sous  le  nom  de  //.  adelozona^  Parreyss;  Var:  Veneizii ,  mihi; 
el  plus  tanl  (sur  rautorìté  de  quelque  savant  concliyliologiste)  sous  le  nom  d'//. 
planospira,  Lk.,  Var.  Venetzii.  Je  prie  donc  res  messieurs  de  corriiier  leurs  ctiqueltes 
en:  //.  foetens,  Studer. 


ì)k  e.   STABILE^ 

plus  grosse  qiie  1'//.  cornea^  Drap,  et  plus  brillante,  eouleur  brun- 
sAIe.  Oulrc  la  bande  peu  marquée,  on  voit  le  oommenceraenl  d'une 
seconde.  L'animai,  dit-on,  répand  une  odeur  désagréable  quandonle 
sort  de  sa  coquille  («).  Saint-Branchier  {^^)  en  Valais  (Venetz)  ». 

De  lout  ce  que  nous  venons  de  dire  il  s'ensuit  que  VH.  fixtcns  de 
Sluder  et  Ì'H.  zonata  de  Studer,  sont  deux  choses  différentes,  et 
qu'on  ne  doil  donc  pas  les  ranger  en  synonyme  l'une  de  l'aulre,  comme 
l'on  fait  plusieurs  conchyliologisles,  quand  nième  on  ne  voudrait  les 
considérer  que  comme  de  simples  variélés  locales  de  Vii.  zonata. 
En  vérité  que  si  l'on  compare  ces  deux  formes,  abstraclion  faite  de 
tonte  considéralion  malacostatique,  on  peut  bien  les  relenir  comme 
deux  variétés,  l'une  plus  globuleuse,  l'autre  plus  mince  et  dépri- 
mée,  etc.;  mais  quand  on  voit  cotte  dernière  (H.  fcBtens)  dans  nos 
vallées  cisalpine»  acquérir  une  taille  plus  grande,  plus  robuste  et  son 
domaine  ètre  bcaucoup  plus  étendu,  que  devra-t-on  conclure?...  Que 
V H.  foRtens  est  une  espòce  distincle  et,  plulòt  que  du  versant  nord 
alpin,  elle  est  indigène  de  la  zone  meridionale  inférieure,  laquelle 
espèce  ayant  franchi  les  .Alpes,  est  descendue  dans  Ielle  ou  Ielle  autre 
des  vallées  transalpines,  où  les  conditions  physiques  et  naturelles  ont 
été  plus  ou  moins  favorables  à  son  parfait  développement  (e). 

Quelques  auteurs  ont,  un  peu  mal  à  propos,  associò  Ì'H.  foetens 
de  Studer  à  17/.  ichthyomma.,  Held,  du  Tyrol  (d)^  de  la  Carniole,  etc; 
cetle  espèce  est,  à  vrai  dire,  bien  voisine  de  VH.  foetens^  mais  elle 
est  constantement  petite,  moins  convexe  en  dessous  que  VH.  fcetens., 
de  eouleur  brun-rougeàtrCj  assez  épaisse,  peu  transparente;  la  zone 
blanchàlre  est  plutót  laitigineuse  que  hyaline,  et  plus  prononcée; 
l'autre  bande  brune  inférieure  plusvisible,  de  la  mème  eouleur  que 
le  reste  de  la  cocpiille,  le  bord  coUumelIaire  du  péristome  moins 
renversé  sur  l'ombilic.  L'H.  acliates  Ziegler  =cingulina.f  Deshayes 
(in  Férussac  -  Hist.   Moli.)   du  Tyrol  allemand,  de  Schnceberg  en 

{n)  Celle  odi'ur  fiésagróable  ii'est  pas  exclusive  dfi  l'/A  fu'lens;  mòme  l'W.  zonata, 
la  ìlyalina  cellaria,  eie.  répandciit  ceUe  odeur  n-poussaiUe. 

(bj  Saiiil-Brancliier  est  un  village  de  la  vallèe  d'Kntremont,  à  740"". 

(cj  M'  le  prof.  Mousson  a  tiovó  VHel.  addozona  dans  l'Eiigadine. 

(d)  D'après  M.'  Blancliet  de  Lausanne,  celle  cspcce  aurail  élé  Irouvóe  par  M.'  Mous- 
son à  Taiasp  (liassc  Kripadine),  c'est  à  dire  peu  loin  des  fronliéres  du  Tyrol. 


MOLLUSQUES   TERRESTRES,    ETC.  K8 

Autriche,  et  raéme  assocìée  à  VH.  ichthyomma  ^  en  Carniole,  n'est 
qu'une  varieté  de  cette  dcrnière  espèce,  très  aplalie  des  deux  còlés, 
et  doni  la  zone  bianche  est  très  distincte,  la  bande  brune  plus  di- 
latée  et  confondue.  VH.  foetens.,  Stud.,  VH.  adelozona,  Parr.,  VH. 
rhwtica.,  Mousson,  soni  trois  fornies  variantes  en  diniensioos,  en  soli- 
dité,  méme  en  couleur,  mais  c'est  toujours  la  méme  chose  que  l'on  a 
sous  les  yeux;  tandis  que  si  VH.  ichthyomma  ^  Held  a  quelques  res- 
seniblances  avec  la  fatens,  la  Var.  achates  s'en  éloigne  tellement 
qu'il  est  impossible,  méme  aux  conchyliologistes  les  plus  scrupuleux 
de  la  réunir  à  la  fatens  en  une  seule  espèce!  Les  belles  figures  don- 
nées  par  Rossmàssler  (Iconogr.  Heft  II,  fig.  92  ;  et  Heft  X,fig.  600)  ne 
représentent  pas  VH.  foetens  (type)du  Valais;  mais  l'/T.  ichthyomma, 
Held,  et  sa  variété  achates. 

2».  IIelÌ3iL  iimbilicaris. 

Ifelix  hispana?,  Linné  (a)  —  Syst.  Nat.  Ed.  X,  1738;  I,  p.  77-2  ,  N,  599  ;  (teste  Beck). 

—  planospira,  Lamarck  —  ffist.  Anim.  sans  vertèbres  ;  Tome  VI,  2.*  parlie  ,  AvrU 

182-2.  (exclus.  //.  cryptozona ,  Z\eg\ev]  (b)  —  Non  /f.  planospira,  Michaud 
Compì,  à  Draparnaud ,  1831,  pi.  XIV,  fig.  3-4);  nec  Pliilippi  [Eiium.  Moli. 
Sicil.  II,  1844);  nec  L.  PfeifTer  (Man.  Hel.  viv.;  I,  1848;  Addenda,  p.  449.) 

—  villata  Cristoforis   et   Jan   —    Cat.  rer.  nat.  in  Mtis.  extant.,  1832  (teste   Ros- 

smàssler) :  tion  vittata  ,  Mùller;  nec  Villa. 

—  umbilicaris,  Brumali  —  Caini,  xistem.  Conch.  di  Monfalcone ,    1838;   non  Olivi 

(Zoul.  adriat.  1792,  pag.  177)  (e). 

Var.  Padana,  mihi  — 

Testa  aperte  umbilicata,  orbiculato-convexa ,  spira  paruni  elata, 
apice  obtuso,  cornea,  vel  corneo-olivacea ,  subpellucida,  nitidìuscula, 

(a)  Dans  quelques  ouvrages,  et  dans  plusieures  collections  cette  espèce  porte,  comme 
nom  plus  ancien,  le  nom  d'ff.  hispana,  Linné;  il  parati  qu'll  ait  élé  adopté  d'aprés 
l'autorité  de  Beck  seulement;  d'ailleurs  la  phrase  linnéenne  {«  Testa  umbilicala, 
convexa;  anfractibus  5  terelibus  ,  umbilico  tenui.  —  Habit.  in  Europa  australi.  Testa 
colore  corneo  •)  désigne  une  campylée  cornee  quelconque.  Muus  avons  déjà  une  //. 
hispnniea,  Partsch ,  et  une /A  hispanica,  Michaud;  une  H.  hispana,  Linné,  et  tant  plus 
pour  une  espèce  qui  est  tout  autre  que  espagnole,  ne  pourrait  donc  pas  élre  adoptée 
que  à  confusion  de  la  nomenclature  déjà  si  ombrouillée! 

(b)  Uff.  cry pio  zona,  Z.  n'est  qu'une  simple  varieté  •  minor,  lenuis,  dinphana  »  de 
1'^.  macrosloma,  Miihiroldt  (Habit.  la  Sicile). 

\,e)  VH.  nmbilicnris,  Olivi,  est  une  variété  de  ìli.  erirctormn  ,  Miiili^r. 


HC  G.   STABILE, 

oblique  slrialula  et,  sub  lente,  slriis  spiralibus  conferlis  minute  de- 
cussata; supra  medium,  in  pallido-albida  vitta,  fusco-unifasciata;  su- 
perius  fascia  altera  fusca,  dilula,  cito  evanescente.  Anfraclus  5  V2 
convexiusculi ,  sutura  mediocri  distincti;  ultimus  anlice  breviter  de- 
flexus.  Apertura  rolundato-lunaris,  obliqua;  peristoraa  albido-labialum, 
mediocriter  reflexum,  marginibus  remotis,  columellari  crassiusculo, 
circa  regionem  umbilicarem  late  dilatato,  alque  ad  terliam  ultra  par- 
tem  umbilicum  subtegente. 

Coquille  assez  largement  ombiliquée,  globuleuse-déprimée,  mé- 
diocrement  convexe  en  dessus,  borabée  en  dessous,  couleur  de  come 
plus  ou  moins  pale  ou  olivàtre,  assez  solide,  un  peu  luisante,  demi- 
Iransparente ,  à  stries  obliques  d'accroissement  peu  régulières,  et  à 
surface  cliargée  de  pointuations  oblongues,  ou  petites  lignes  sail- 
lanles,  disposées  transversaleuìcnt,  addossées  et  paraissant  quelque 
peu  ondulées,  visibles  mème  à  un  faible  agrandissemenl;  à  la  partie 
supérieure  du  dernier  tour  une  zone  brun-rougeàtre  au  milieu  d'une 
bande  blancbàtre  ou  corné-pàle,  et  en  dessus  de  celle-ci  une  autre 
zone  plus  étroite,  plus  prononcée  vers  le  bord  du  péristome,  et 
s'évanouissant  ensuite  insensiblement.  Tours  de  spire  5  Va  médio- 
crement  convexes,à  suture  assez  distincte  et  à  sommet  oblus  ;  dernier 
tour  descendant  un  peu  en  dessous.  («)  Ouverture  oblique,  ovale-ar- 
rondie,  plus  large  que  baute;  péristome  réfléchi,  à  bords  écartés, 
et  à  bourrelet  interne  blanc;  bord  inférieur,  ou  coluraellaire,  plus 
épais;  à  l'extrémité,  vers  la  région  ombilicale,  dilaté  en  forme  de 
languette  et  recouvrant  presque  la  moitié  de  l'ombilic. 

Dimens.  maj.  —  Ilaut.  16;  Diam.  31  miliimélres 
min.  —       »       U  ;       .       26 

V.  G.  —  Val-Pcilice:  la  Torre  de  Luserna  i^)^  840""; 

R-  P.  —  Haute  vallèe  du  Pò:  Calcinerò  au-dessus  de  Paesana, 

(<i)  Lt's  anneaii\ ,  ou  espóce  de  cercles  d'un  blanc  jaunàire  (dósigiianl  le  nombre 
des  fois  que  lo  moUusque  a  inteiTompu  le  travail  de  construclioii  de  sa  coquille)  si 
bien  prononcés  ,  à  de  dislances  iirégulières,  sur  V H.  umbilicaris  typique,  soni  presque 
nuls  duiis  nolro  varieté  Padana. 

{b)  C'est  la  dernière  des  vallées  cispadanes;  on  passe  d'ici  dans  la  vallèe  du  l>ò. 


MOLLUSQUES   TERRESTRES  ,    ETC.  B7 

700-800"";  terrain  crystallin  (Stabile);  Brondello  au-dessus  de  Sa- 
luzzo  (Mella);  enire  la  Val  Pellice  el  la  vallèe  du  Pò  (Villa). 

V.  T.  —  Val-Varaila:  Venasca,  b50°»;  (iMortillet). 

Obs.  Qu'est-ce  que  \'H.  planospira^  Laraarck?  Voilà  une  queslion 
agilée  depuis  long  temps  parmi  les  naluralistes  !  Qu'il  soit  perniis 
d'abord  de  jeter  un  coup  d'oeil  sur  les  divers  ouvrages  dans  lesquels 
on  parie,  dans  un  sens  ou  dans  l'autre,  de  VH.  planospira;  nous 
verrons  ensuite  à  une  conclusioni  M/  Michaud  {Complément  à  Dra- 
parnaud',  1831)  sous  le  nom  collectif  d'/T.  planospira  Lamarck,  a-t-il 
voulu  comprendre  deux  espèces  différentes:  VH.  zonata,  Studer  et 
VH.  umbilicaris ^1  Brumali?  La  phrase  Ialine,  la  description  ,  les 
lìgures  données  par  M/  Michaud ,  et  l'indicalion  «  Alpes  »  indique- 
raient  un  peu  VH.  zonata^  Sluder;  c'est  la  convinclion  aussi  de 
MM."  l'abbé  Dupuy  (o),  Moquin-Tandon  (i),  Drouel  (e),  Mortillet  {d); 
mais  le  derniers  raols  de  sa  diagnose  «  plus  grande,  plus  aplalie, 
plus  lisse,  eie.  »  et  la  citation  des  autres  localilés:  haute  Autriche, 
Frioul,  etc.  se  rapportent  sans  doute  à  VH.  umbilicaris.,  Brumali. 
Ainsi  la  fig.  0,  tab.  3  de  Gualtieri  représente  celle  dernière  espèce, 
tandis  que  l'ouvrage  de  Sluder  cité  par  M/  Michaud ,  ne  peut  avoir 
rapport  que  à  l'espèce  de  la  Suisse,  c'est  à  dire  à  VH.  zonata.  Il 
paraìt  cependant  que  M/  Michaud  sous  le  nom  de  H.  planospira,  Lk. 
ait  voulu  décrire  VH.  umbilicaris. 

M/  Rossmiissler  {Iconogr.  der  Land-und  Siisw.  Moli.  Heft.  Il, 
1835;  fìg.  90)  sous  le  nom  d'^.  planospira.,  Lk,  donne  une  bonne 
descriplion  de  VH.  umbilicaris.,  Brumali,  de  la  vallèe  de  l'Isarco, 
de  rilJyrie,  des  environs  de  Trieste,  des  Alpes  Aulrichiennes,  de 
l'Italie  (e);  les  figures,  les  diagnoses  et  les  localilés  conviennenl  exa- 
clement  à  VH.  umbilicaris .,  mèuie  pour  les  localilés  ilaliennes  (car 

(a)  Mst.  Natur.  des  Moli.  lerr.  et  d'eau  douce   qui  vivent  en   Fi  ance;  11  fase.  Jan- 
vier,  1848. 
(6)  l/ist.  Natur.  des  Moli.  terr.  et  fliw.  de  France;    1855. 
(e)  Enumération  des  Moli.  terr.  et  fluv.  viv.  de  la  France  continentale;  1855. 

(d)  Catal.  crit.  et  malacostat.  des  Moli.  terr.  et  d'eau  douce  de  la  Savoie,  etc.  ;  1857, 

(e)  M.*"  Rosstnàssler  ajoule  aussi  :  •  la  Sicile  •>  mais  plus  tard  (1838),  il  fall  justemenl 
observer  que  l'helice  sicilienne  n'esl  pas  VH.  planospira,  Lk. ,  mais  VH.  macrosloma, 
Miihlfeldi  (=  siculina  Ziegler). 


b8  G.    STABILE^ 

(•ette  cspèce,  sauf  quelqiies  legères  modificalions,  on  la  rcnconlre  dans 
le  Véronais,  le  Vicentin,  le  Bellunais,le  Padouan,  à  Masse-Carrare,  à 
Livourne  en  Toscane,  et  dans  l'Etat  Romain).  Le  raème  auteur 
(Heft.  Vili,  1838,  fig.  B03)  cite  encore  une  forme  un  peu  variée  à'H. 
planospira^  Lk,  des  environs  de  Trieste;  la  spire  est  un  peu  plus 
élevée,  l'ouverture  un  peu  plus  arrondie.  En  Carniole,  et  dans  les 
environs  de  Trieste,  Ì'/I.  umbilicaris  présente  très  souvent  une  co- 
quille  plus  petite,  à  spire  un  peu  élevée,  quelquefois  mème  subglo- 
buleuse  (Trieste);  les  bandes  sont  moins  prononeées,  ou  bien  nulles 
ou  presque  nulles,  la  couleur  du  test  nioins  gaie  et  brillante,  et 
plus  terne  («);  mais  c'est  toujours  le  mème  type!  Au  contraire  dans 
l'haute  vallèe  du  Pò,  nous  avons  notre  variété  Padana^  grande,  plus 
globiileuse  en  dessus  et,  proportionnément  plus  bombée  en  dessous,  à 
test  assez  solide  et  granulé,  à  bord  columellaire  du  péristome  renversé 
sur  un  bon  tiers  de  l'ombilic,  etc.  De  l'autre  cóle  du  Pò,  sur  les 
«  Colli  Euganei  »'  dans  le  Padouan,  notre  H.  Padana  paraìt  déjà; 
ses  pointualions  allongées,  ou  rugosités  sub-ondulées  et  serrées,  sont 
bien  prononeées,  mais  elle  est  petite,  mince,  d'ailleurs  la  couleur 
du  test  d'un  bel  corné-fauve,  c'est  la  couleur  de  V umbilicaris  type 
des  régions  environnanles,  i\I/  Desbayes  l'illustrateur  de  Férus- 
sac  (in  Férussac:  Hist.  Moli.;  1839-40),  après  avoir  (pag.  27),  à 
bon  droit,  retirée  de  VH.  zonata.,  Férussac,  plusieures  espèces  diverse» 
que  M/  Férussac  y  avail  comprises ,  a  réservé  le  noni  de  zonata^ 
Férussac  (non  Studer)  à  une  espèce  du  Frioul ,  de  l'IUyrie ,  de  Mon- 
falcone  près  Trieste,  de  Pise  et  Florence.  Les  figures  de  Férussac 
(pi.  r»8,  fig.  10,  b.  e.  soit  dextre  et  sénestre,  non  celle  du  milieu) 
et  V habitat  cités  par  M/  Deshayes  conviennent  à  VH.  umbilicaris ., 
Brum.,  laquelle,  comme  nous  l'avons  dil  ci-dessus,  descende  jusque 
dans  l'Italie  meridionale;  cependant  les  descriptions  données  par 
I\I/  Deshayes  se  rapportent  plulòt  à  une  forme  moins  déprimée 
que  celle  du  Véronais,  du  Vicentin  et  mème  de  la  Toscane,  et  à 
bandes  moins  prononeées;  nous  avons  déjà  fait  menlion  de  nolre 

(n)  J'ai  fiistinfruf'  dans  ma  rollocliori  cello  forme  d'^.  umbilicaris  par  le  iiom  de 
illi/ricn.  et  culle  h  spire  plus  ilcpritinV  ,  à  lesi  d'un  cornò  plus  vii"  el  a  handcs  hien 
«narquóes,  par  le  riom  de  Ilalicn. 


M0L1.U8QUES   TERRESTRES,   ETC.  89 

niutalion  illyrica^  et  ce  sera,  peul-èlre,  sur  des  exemplaires  de  celle 
variété  que  M/  Deshayes  aura  fait  sa  descriplion  ;  les  quelques 
individus  d'/7.  umbilicaris  que  j'ai  recus  de  Masse-Carrare ,  et  de 
Lucques  sont  aplatis  en  dessus ,  conmie  ceux  du  Véronais ,  de 
Recoàro  dans  le  Vicentin,  du  Bellunais,  eie.  Mais,  à  page  23, 
M/  Deshayes,  sous  le  noni  d'i/,  planospira^  Lk.  («)  donne  la  descri- 
plion d'une  autre  espèce  de  l'Italie  meridionale,  de  Sicile,  de  Morée,  etc. 
On  voit  évideniment,  d'après  Yhabitat^  la  cilation  des  auteurs,  eie. 
qu'il  a  reuni  ensemble  deux  espèces:  VH.  umbilicaris  Brum.,  et 
YH.  cryptozona^  Ziegler.  En  fait  ce  n'est  que  plus  tard  que  les 
auteurs  ont  séparé  et  erige  en  espèce  distincte  VH.  macrostoma, 
Miìhlfeldt  (doni  VH.  cryptozona  n'est  qu'une  simple  variété).  L'un 
des  caractères  différentiels  que  M."^  Deshayes  donne  à  son  H.  plano' 
spira,  est  la  granulation  régulière  de  l'épiderme;  celle  observation 
est  juste;  VH.  umbilicaris  du  Véronais,  du  Vicentin,  du  Bellunais, 
du  Frioul  et  de  l'illyrie  est  loujours  lisse ,  ou  avec  des  granulalions 
très  peu  distinctes,  méme  à  un  convenable  grossissement;  au  con- 
traire VH.  umbilicaris  de  Masse  est  déjà  plus  granulée,  celle  de 
Lucques,  outre  les  granulalions,  présente  sur  les  preniiers  lours  de 
spire  quelques  rares  poils;  et  cependant  c'est  loujours  la  méme 
espèce,  la  méme  forme,  c'est  la  vraie  //.  umbilicaris,  quoique 
quelqu'un  des  nos  conchyliologistes  l'ait  désignée  pour  //.  setipila^ 
qui  est  bien  differente!  Nolre  variété  Padana ,  de  VH.  umbilicaris^ 
tant  celle  de  l'haute  vallee  du  Pò,  ou  Pedemontana.,  que  celle  des 
"  Colli  Euganei  »  ou  Euganea^  est  très  bien  granulée  en  forme 
de  stries  courtes  et  Iransverses.  Il  parait  que  la  granulation  de 
l'épiderme  et  les  poils  soient  l'un  des  caractères  méridionaux  des 
Campylées  à  lesi  corné  :  VH.  setipila.,  Ziegler  de  l'Abruzze  el  du 
Napolitain;  VH.  setosa.,  Ziegler,  de  la  Dalmalie;  VH.  subzonata.,  Mous- 
son,  de  Cephalonie  ;  VH.  comephora.,  Bourguignat,  de  Morée;  l'H^ 
cyclolabris ,  Deshayes,  de  Grece;  VH.  pellita.  Férussac,  de  Rho- 
des ,  etc.  sont  loutes  des  espèces  à  coquille  granulée,  el  plus  on 
nioins  gamie  de  poils. 

[a}  M/  Desliayps  cite  eiicore  pour  celle  espéce  la  méme  lipure  de  VfJ.  zonata,  Fér. 
(pi.  CS,   fig.    IO  ,  h.  e.) 


ftO  £•    STABILE., 

Un  mot,  à  présent ,  sur  VH.  planospira^  Lk.  de  la  trolsiènie  édi- 
lion  (le  Lamarck,  par  M/  Desliayes:  il  est  évident  qiie,  s'agissant 
d'un  oiivrage  general,  ce  professeur  a  corapris,  sous  le  noni  colleclif 
de  p/anospim,  pi iisieures  espèces  qui  ont  quelques  affinités  entre 
elles  (//.  zonata,  H.  umbilicaris ,  H.  ìuacrostoma^  ete.). 

L.  Pfeiff.  (Monogr.  Helic.  vivent.  ;  Voi.  I,  1 848)  après  avoir,  à  p.  347, 
sous  le  noin  de  planospira,  Lk.  donne  une  benne  diagnose  de  l'H.  um- 
bilicaris de  rillyrie  et  de  l'Italie  boreale;  à  page  449  ,  dans  l'ad- 
denda, change  le  noni  de  planospira^  Lk.,  en  celui  de  hispana^  Linné; 
la  synonymie  cependant  est  la  inéme  {H.  umbilicaris^  Bruni.,  H.  pla- 
nospira^  Rossm.,  etc.)  Quant  à  VH.  planospira,  Lk.;  il  en  fait  une  espèce 
séparée,  intermediare,  comm'il  dit,  entro  l'/T,  Idspana,  Linn.  et  VH. 
zonata.,  Stud.,  et  ayant  beaucoup  d'analogie  avec  VH.  macrostoma, 
Aliihlf.;  et  lui  donne  en  synonyme  le  noni  (Ì'H.  planospira.,  Micliaud! 
Serait-ce  notre  variété  Padana!:)  cependant  les  dimensions  de  notre 
Padana  sont  majeures  que  celles  données  par  M.'  PfeilTer  à  son  H. 
planospira.  Quoi  qu'il  en  soit,  le  nom  d'H.  planospira.,  Lk.  ne  pourrail 
pas  otre  adoplé  pour  notre  H.  Padana. 

J'ai  laissé  le  dernier,  et  non  sans  raison,  celui  que  je  devais  piacer 
avant  tous  les  aulres ,  l'auleur  nièrae  d'H.  planospira ,  l'illustre 
Laraarck.  Que  dit-il  cet  auteur  («)?  La  phrase  latine  et  la  citalion 
de  la  pianelle  3,  lig.  0,  de  Gualtieri  laisseraient  nullement  douter 
qu'il  s'agisse  de  VH.  umbilicaris.,  Bruni.;  mais  si,  d'après  ce  qu'en 
dit  MJ  Deshayes  (in  Férussac,  pag.  23),  VH.  planospira.,  Lk.  porte 
aussi  le  nom  d'H.  cryptozona,  Ziegler;  nous  aurions  mème  ici  deux 
espèces  sous  le  mème  nom;  cependant,  dès  qu'on  a  erige  en  espèce 
distincte,  et  assez  connue,  VH.  macrostoma  (dont  VH.  cryptozona 
n'est  qu'une  variété  à  test  moins  solide),  le  nom  de  planospira ^  Lk. 
resterail  donc  tout  seul  à  l'autre  espèce  italienne  à  spire  deprimée , 


(a)  Lamarck ,  Hist.  nal.  des  Animaux  sans  vertèbres  ,  Tome ' VI  ;  -?.."  [larlic;  Aviil  . 
1S22.  N.  48;  /A  planospira  «II.  tesla  orbiculaloiiL'pri'ssa,  sublus  convexa,  unilìilicala, 
glabra,  coriieo-lulesconle  ;  spira  plana;  ullimo  anfiactu  fascia  alljida  rulo  marginala 
ciucio;  labro  margine  redevo,  albo.  •>  Gualtieri:  Test.  t.  3,  flg.  0.  —  //.  zonala,  Daude, 
haril  de  Fcriissac. .  I/ist.  Moli.  N.  105.  IIabit.  en  Italie  -  Uiam.  environs  10  ligncs 
(Lamarck). 


MOLLLSQUES   TEURESTRES,    ETC.  61 

c'esl  à  dire  à  VH.  umbilicaris^  Briim.,  oii  plus  particulièrenienl  à  la 
inutation  italica. 

En  résumant,  noiis  dirons:  1.''  Que  le  noni  iVff.  planospira  ^Lk. 
ne  peut  designer  absolument  d'autres  espèces  que  VH.  umbilicaris  ^ 
Brumali,  et  VII.  cryptozona.,  Ziegler;  2.°  Que  celle  dernière  espèce 
ayant  élé  relirée  et  separée,  on  pourrait  bien,  suivant  les  lois  d'an- 
tériorilé,  adopler  le  nom  ù'H.  planospira .,  Lk.  (corame  plus  ancien 
de  mnbilicaris .1  Brum.)  pour  l'autre  espèce;  cependant,  à  fin  d'é- 
viler  tonte  confusion,  il  est  préférable  de  le  faire  passer  en  syno- 
nyme  de  VH.  wnbilicaris,  ou  plus  proprement  pour  en  designer  la 
»wt<tof«on à  spire  aplatie,  ou  italica',  3.°  QueVH.wnbilicariSjBvumaVi; 
VH.  zonata,  Fér.  de  M/  Deshayes;  VH.planospira.,  Lamarck  (exclus. 
H.  cryptozona);  VH.  planospira.,  Lamarck,  de  iM/  Rossmassler,  ne 
sont  qu'une  seule  et  nième  espèce,  à  spire  plus  ou  moins  déprimée, 
à  test  plus  ou  moins  corné-pàle  ou  rougeàlre,  à  epidemie  plus  ou 
moins  lisse  ou  granulée,  suivant  les  différentes  localités;  4."  On  pour- 
rait donc  rétablir  de  la  manière  suivante  la  synonymie  des  Campy- 
leés  italiennes  apparlenantes  au  group  de  VH.  zonata: 

1.  IIcli:iL  zonata,  Studer  (non  Fér.,  nec  C.  Pfeiffer). 

Habit.  Les  Alpes  de  la  Suisse,  du  Piémont  et  de  l'haule 
Lombardie. 

2,  Hclix  foeteiis,  Studer  (//.  fcetens  (partimi,  Deshayes,  in  Férussac;    non  II. 

fcetens ,  Moquin-Tandon. 

a)  transalpina,  minor,  tennis,  (type  de  Studer). 

Habit.  La  vallee  d'Entremont:  à  Saint-Branchier,  Saint-Pierre, 
Mont-Catogne  (Cant.  du  Valais  en  Suisse). 

^)  cisalpina,  milii  —  Major,  solidiìiscula  (//.  adelozona,  Parreyss,  inspecimin), 

interdum  crassa,  badia  (.   rhalica ,  Mousson,  leste  Strobel). 

Habit.  Quelques  vallées  de  l'haut  Piémont:  Val-Gressoney,  etc; 
etlesvallées  lombardes:  Val  Brembana,  Val  Camonica,  Vallelline 
d'où  serali  descendue  un  peti  de  l'autre  cóle  :  Engadine  (Mousson), 


61  e.   STABILE, 

3.  Ilellx  IchthyoinniU,  Ueld.  (Il-  f<Ji^lens  (parliin),  PfcilTer ,  Rossmiissler). 

Hauit.  Tyrol ,  basse  Engadine,  Carniole,  eie, 

/3)  achates,  Zieglcr  (//.  cinguUna,  Ueshayes,  in   Fcrussac)  Testa  utrinque  de- 
pressissima ,  zonula  alba  distincla ,  fascia  stiperà  saturale-fusca  ,  diluta. 

Habit.  Carniole,  Tyrol  allemand,  Schneeberg  (Aulriche). 

4.  Hcllx  niubllicaris^  Brumali  (ff.  ìàspana-ì ,  Linné,  teste  Bcck). 

A.  typica,  (W.  umbilicaris,  Brumali;  non  Olivi  =  H.  zonata,  C.  PfoilTer  ;  non 

Studer  =  li.  zonata ,  Férussac  (emend.  Deshayes). 

os)   Illyrica ,    niihi  ~    Testa   plus    minusve   subglobuloso-depressa,   glabra, 
persa'2)e  pallide-cornea  ,  fasciisque  evanescentibus. 

Habit.  Frioul,  lUyrie  {Lubiana,  Monfalcone,  Trieste)  eie. 

/3)  Italica ,  mihi  —  (//.  planospira  (parllm) ,  Lamarck^  Testa  scepe  majuscida, 
spira  plana  ,  corneo-rufescens  ,  fasciis  coìispicuis. 

*  Testa  glabra,  umbilico  latiori ,  patente. 

Habit.  Véronais,  Vicenlin,  Beliunais ,  eie. 

**  Testa  minute  granulata,  margine  columellari  peristomalis  paululum  supra 
umbilicum  latum  reflexo. 

Habit.  Environs  de  Massa  (Italie). 

***  Testa  minute  granulala,  et  in  primis  anfractibus,  pilis  raris,  erectis  ornata. 

Habit.  Livourne  (Toscane). 

B.  Padana,  mihi  —  Testa  orbiculato-convexa ,  spira  parum  elata,  striis  spira- 

Ubus  confcrtim  decussata,  eie.  ;  margine  columellari  peristomalis  ad  terliam 
ultra  partem  timbilicum  subtegente ,  etc.  (Vide  in  descrìpl.). 

Habit.  Haute  vallèe  du  Pò,  au-dessus  de  Saluzzo;  Val-Pellice. 
/3)  Euganea,  miiii  —  Differì  {a  Padana)  testa  minore,  tenuiusciila ,  ìiilida 

Habit.  »  Colli  Euganei  »  dans  le  Padouan  (Marlinali). 


MOLLUSQUES  TERRESTBES  ^   ETC.  ^**  65 

a,  neU%.  niacrostonia  4  Mùhireldl  (ff.  siculina,  Ziegler). 
Habit.  Sicile. 

/5)  cryptozona,  Ziegler  —  Minor,  tennis,  diaphana. 

Habit.  Sicile. 

e.  Helix  isetipila,  Ziegler. 

Habit.  Italie  meridionale. 

Sect.  CHI  LO  TRE  MA.  (a) 

{Chilotrema,  Leach  —  Brit.  Moli.  pag.  106,  ex  Turton  ;  1831.) 

29.  Heli:^  lapicida. 


Helix  lapicida,  Linné  —  System.  Natur.,  Erlil.  X,  1758;  I,  pag.  768. 
Carocolla'lapicida,  Lamarck  —  Anim.  sans  vertèbr.,  VI,  2.*^  part.  1822  ;  Drap.  —  Hist. 

Moli.  1805,  pi.  VII,  fig.  35;  Moq.  land.  —  Hist.  Moli,  de  France,  1855, 

pi.  XI,  fig.  22  à  2*.  (Analom.). 


V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Bàltea  :  (Val-de  Lys ,  ou  de  Gres- 
soney)  Gressoney,  SOO-iaOO"";  terr.  micascbisteux  et  gneìssique 
(Stabile)  —  Vallèe  de  la  Doire  Riparia:  Suse,  jusqu'à  S.'  Bertrand, 
800-800™  ;  terr.  crystallin  (Mortillet)  ;  Mont-Genève  (Strobel). 


(a)  Màchoire  à  còles  (6)  un  peu  écartées ,  irés  saillantes  et  à  bord  forlement  dente. 
Vésicules  muqueuses  2,  simples.  Un  seul  dard ,  arqué,  à  poinle  lancéolée. 


aH  G.    STABILE, 

Sect.   Alil  AI«T;t.  (a)  "' 

{Àrianta,  Leacli  —  Brit,  Moli.,  ex  Turtoii,  1831.) 

*  30.  Helix.  arbnsitornin. 

i/elix  arbnstorum ,  Linné  —  System.  Natnr.,  Edit.  X,  1758;  I.  pag.  771. 

Arianla  arbmtorum ,    Leacli  —  loco  citato;  Draparnaud  —  Jfisl.  Moli,  1805;  pi.  V, 

fig.  18  —  Ad.  Sclimidt  :  Geschkchlsapparat  der  Stylommalophoren  ;  1855, 

pi.  IX,  fig.  70  (Analom.). 

V.  e.  —  V.  de  la  Dolre  Riparia:  Oulx,  route  du  Mont-Genòve, 
parmi  Ics  buissons,  lieux  fraix;  800""  (Slabile,  Mortillet). 
V.  T.  —  Val-Maira,  1 000"^  (Malia). 

jS)  MlpestriSq  Zieglcr  —  in  Rossmiissler:  Icon.  d.  Land-und  Silsiv.  Moli.  1837, 
Heft.  V,  fig.  297,  C. —  //.  arbnstorum,  Var.  alpicola ,  F'éiussac. 

V.  e.  —  V.  Doire  Riparia:  Mont-Cénis,  2000'"  (Mortillet). 

7)  picca,  Ziegler  —  //.  Wittìnanni,  Zawadzky  ;  in  Rossmassler —  loc.  ct^,  Heft.  V, 
fig.  297  ,  d. 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce  :  Monte  Rosa  (Villa)  —  V.  Doire  Bàltea  : 
Gressoney,  1663™  (Mella)  —  V.  Sèsia  (Val  de  l'Elvo):  Oròpa,  région 
micaschisteuse,  4B0'»(Mella). 

S)  Rcpcilinii,  Charpo'ntier  —  H.  planospira ,  Gras.  :  Moli,  du  Dèp.  de  l'isére, 
1840;  non  planospira  Lk.;  nec  aliorum  —  Testa  majori,  supra  depressa, 
umbilico  semiclauso  (Haut.  14;  Diam.  23  millim.)  (b) 

R.  P.  —  Haute  Vallèe  du  Pò:  à  gauche  du  «  Pian  del  Re  »  au  Monte 
Viso,  près  les  sources  du  Pò,  2000"";  roches  crystallines  et  méla- 
morphiques  (Stabile). 

(a)  Màchoire  à  còtes  (4-5)  distantes,  saillanies,  et  à  bord  forlement  dentò.  Vósicules 
muqueuses  2  ,  simples.  Un  seul  dard ,  arqué ,  bianguleux  à  la  base ,  lanceolé  à 
l'extrcmitL'. 

(6)  J'ai  vu  dans  la  coUcclion  de  M.''  de  Gaulard,  à  Vcvey,  un  exemplaire  de  celle 
variété  delorminé  corame  //.  latewnbilicala ,  Dupuy.  Ce  noni  n'exislc  pas  dans  les 
ouvrages  de  M.'  l'abbó  Dupuy  ei  de  Moquin-Tandon ,  sur  Ics  Mollusques  de  France! 


MOLLUSQUES   TBRHCSTRES  ,    ETC.  6S 

Sect.  T  A  C  U  E  A.  (a) 
{Tactiea,  I.eacli  —  Uril.  Moli.  1831;  ov  Tuilon.; 

*  31.  UelK  neiuoralliKi. 

Helix  nemomlis,  Lirimi  —  System.  Natur.  Édit.  X,  1758;  1,  pag.  773. 

cu.)  transalpina,  mil>>  —  Testa  majusciUa,  fauce  rugricaiili-luscu ,  lìeriilomule 
saturate-fusco.  Cesi  la  forme  de  la  Suisse ,  de  rAllemagiie  el  d'une 
grande  partie  de  la  France. 

V.  e.  — ■  V.  de  la  Doire  Bàllea:  Aosta,  K90«i  —  V.  de  la  Doire 
Riparia:  Suse,  eOO""  (Morlillet).  Rarel 

|S)  cisalpina  4  niihi  —  Testa  plerumque  minore  ,  fauce  dilutc  infuscata ,  peristo- 
mate  rufescenli-fasco.  G'est  la  forme  commune  des  nos  pays  du  revers 
meridional  et  orientai  des  Alpes  (Piémont ,  Lombardie ,  eie). 

V.  e.  —  V.  de  la  Toce:  parile  inférieure  du  Simplon,  310-700'" 
(Strobel);  Calasca  en  Val  Anzasca ,  B00°»  (Stabile);  Orla,  STO""  (Ma- 
rani);  Val  de  la  Doire  Bàllea:  Ivrea  (Stabile),  alentours  du  Lac  Majeur, 
Arena,  200-600°»  (Marani,  Prada)  —  Vallèe  de  la  Doire  Riparia: 
Oulx,  Suse,  BOO-lOOO-n  (Slabile).  —  Val  Pellice:  la  Tour  de  Luserne 
près  Pinerol,  830"»  (iMorlillel). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Novara,  Vercelli,  Lomelline,  Turin, 
90-260°»  (Strobel,  Morlillet)  —  Plaine  sud:  Slradella,  Voghera,  Asti, 
Dronéro  130-600°»  (Strobel,  Mella). 

V.  T.  —  Val  Stura  de  Cuneo:  Val  Verraegnana,  route  du  Col  de 
Tenda,  de  Borgo  S,  Dalmazzo  jusqu'à  Limone  600,  1000™  (Mori.), 

(a)  Màchoire  à  còles  (5  à  7);  quatre  trés-forles,  et  une  plus  fallile  au  milieu;  eei- 
les-ci  constantes,  et  souvent  six,  et  une  au  milieu  [tì.  nemoralis)  ,  écarlées,  Ircs  sail- 
lanles,  et  à  bord  fortement  dente.  Vésicules  muqueuses  2,  divisées  en  3  ou  4  bran- 
ches  simples.  Un  seul  dard ,  à  quatre  aréles  trauchanies  sur  toule  la  longueur,  en- 
forme  de  lance  {H.  nemoralis),  ou  un  peu  arqué  (U.  sylvalica). 


60  e.    STABILE, 

V)  ftpcnnlna,  mihi  —  H.  Genuemis,  Porro;  H.eliusca,  colleclionum  (a).  Celle 
formo  se  distingue  par  sa  laille  Irùs  grande  qui  arriva  queiquefois 
jusqu'a  30  mliiimélres  de  diamélre,  el  à  20  mlli.  de  haul. 

V.  T.  —  Versant  nord  de  l'Apennin  —  Val  de  la  Bormida: 
Acqui  (Villa)  —  Val  de  la  Scrivia:  Tortone,  Ronco,  Busalla  (roule 
de  Gènes)  (Morlillet)  —  Val  de  la  Staffora;  V.  Tidóne;  Val  Coppa: 
Casteggio;  V.  du  Scurpasso;  Val  Aversa;  Monte  Penice;  Bobbio  en 
Val  Trebbia  (Slrobel). 

Obs.  La  miitatioti  à  périslome  blanc  (que  quelques  conchyliologìstes 
eonfondenl  à  lori  avec  VH,  hortensis,  Miill.)  est  assez  rare  dans  les 
localités  citées.  I\l/  Mella  l'a  trouvée  à  Drenerò;  M/  Morlillet  dans  la 
vallèe  de  la  Scrivia.  Quant  à  \'H.  hortensis^  Miiller,  elle  n'existe 
pas  du  coté  sud  des  Alpes! 


3».  HelK  isylvatica. 

Uelix  sìjlvatica ,   Uiaparnaud  —    Tableau  des   MoUusq.   i801;   el   Hist.   MoU.    1805, 
pi.  VI,  (Ig.  1-2. 


V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Bàllea  :  l'AUée-blanche  au  Col  de  Seigne, 
'ibOO""  (Payotj. 

V.  T.  —  Val  Stura  de  Cuneo  :   Val  Vermegnana  ;   Borgo  S.  Dal 
mazzo  jusqu'à  Limone ,  routc  du  Col  de  Tenda  (Morlillet). 

(a)  Zieglcr,  dans  sa  corrcspondancc  avec  feu  Ciiarles  Porro,  savanl  naluralisle  ila- 
lien,  déclara  qu'il  n'avait  jainais  instiluii  ni  17/.  clrmca,  ni  lo  Plamrbis  etniseus  , 
(Slrobel). 


MOLLUSQUES   TERRESTRES  ^    F.TC.  fi7 

,     Sect.  P  O  il  A  T  I  A.  (a)  ' 

{Pomalia,  Deck  —  Ind.  Moli.,  1837  ;  pag.  43.) 

a)  Crypioniplialus  (ò),  (parlim),  Agassiz  —  in:  Cliarpenlier  —  Moli,  de  Ut 
Suisse,  1837. 

33.  Helix  aispersa. 

HeliJO  aspersa,  Muller  —  Verni.  Hist.  Il,  1774,  pag.  59;  Féiussac  :  Hisl.  Moli.  pi.  18. 

V.  C.  —  Val  de  la  Doire  Bàltea:  Ivrea,  SS*""  (Rezia)  —  V.  Doire 
Riparia:  Suse,  jusqu'à  S.  Bertrand,  BOO-yoO""  (Stabile,  Strobel, 
Mortillet). 

V.  T.  —  Plusieures  localités  du  Monferrato  (Mella). 

P)  Pomatla,  Leacll  —  Brìi.  Moli. ,  pag.  89  ;  ex  Turlon  ,  1831  (e). 

*  34.  Heli^K  pomatia. 

Helix  pomalia ,  Liniié  —  System.  Natur^ÉflU.  X,  1758,  I,  pag,  771. 

V.  C.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Pied  du  Simplon,  Val  Vedrò,  Val 
d'Ossola,  300-700'"  (Strobel);  Lac  Majeur,  SOO-SOO"»  (Stabile,  Pra- 
da);  Orla,  570™  (Marani)  —  Val  de  la  Doire  Bàltea:  collines  de  Vi- 
verone,  (Mella)  —  Val  de  la  Doire  Riparia;  Suse,  Oulx,  Bardonnèclie 
jusqu'au  hameau  de  la  Roue,  BOO-1600™  (Mortillet)  —  Val  Pèllice: 
Tour  de  Luserne  près  Pinerolo,  830°"  (Mortillet). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord)  :  Vercelli ,  les  rives  du  Tessin  (Stro- 
bel) —  (sud):  l'Astésan;  plaine  de  Dronero  et  Val  Maira  (Mella);  tout 
le  versant  padan  de  l'Apennin  (Strobel). 

(a)  Màchoire  à  còles  (5  à  7)  écartées,  saillantes  ,  et  à  bord  forlement  dente.  Vésicu- 
les  muqueuses  2,  divisées  en  branches  plus  ou  moins  nombreuses  ,  suivant  l'àge  du 
mollusque.  Un  seni  dard  courbé,  avec  quatre  arétes  Iranchantes,  sur  tonte  la  longueur 

(b)  Chaque  vésicule  muqueuse  divisée  en  8  à  20  branches. 

(e)  Chaque  vésicule  muqueuse  divisée  en  20  a  40  branches.  Les  vésicuies  muqueuses 
de  Vffel.  lucorum  sont  de  la  moilié  plus  pelites  que  celles  de  VHel.  pomatia.  (Panceri: 
Differenze  anatomiche  tra  TU.  pomatia  e  TH.  LUConuM  ;  in  Strobel  :  Giornale  di  Ma- 
tacoL,  ,\nno  1;  Pavia,  1853). 


fi 8  G.    STABILE, 


*  35.  Hell^k  lacoram. 

Helix  /Mcorum,  Linnó  —  System.  Nalur.  Edit.  X;  1758,  I,  pag.  773. 
—         —        Mùller  —  Verm.   Hislor.  Il,   1774;  pag.  46,  ~  Férussac:   Uitl.  Moli. 
pi.  ìi  ,  A,  fig.  1-7. 


R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Vallee  du  Ticino  (celle  espèce  est 
assez  comuiune  dans  le  Jardin  bolanique  et  en  quelques  aulres  horls 
de  Pavie)  —  Plaine  du  Pò  (sud):  Val  Coppa,  Casteggio  (Slrobel). 


Gen.  BULIMUS.  («) 

{Bulimm  (emendai.),  Scopoli —  Introd.  ad,  hist.  nalur. \  ini.) 

Sect.  E  MA.  (6) 
{Emi,  Leach  —  Brit.  Moli.,  pag.  112;  e.\  Turton  1831.) 

t.  Buliiuufs  luontanui». 

Bulimut  montanus,   Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  1801  —  el  Uist.  Moli.  1805;   pi.  IV, 
fig.  22. 


V.  C,  —  Val  de  la  Toce:  Gondo,  aii  Simplon,  750™;  dans  les 
baies,  les  taillis  et  les  forèts;  après  les  pluies  il  monte  sur  les  troncs 
des  arbres  à  epidemie  lisse,  sur  les  bois  luorls,  eie.  Terrains  cry- 
slallin  en  genre  (Slabile). 

(a)  L'absence  du  dard  et  des  vésicuies  muquouses;  le  flagellum  plus  ou  moins 
laléral ,  et  prcsque  jamais  terminal ,  en  forme  de  niassue  ou  obové  ;  une  màclioirc 
fluemont  striée  et  à  pcinc  crónelée  sur  les  bords  ;  les  Iciitacuics  inftTieurs  proportionncl- 
lemenl  plus  courts,  etc.  sont  les  caracltTcs  qui  dislingueiit  iios  Bulimis  des  lléUces. 

{b)  Màchoire  strice,   surloul   vers   le  liord  infnieur;  baule,  arquéc  {B.  montanus) 
i)\i  élroile  et  lógéremenl  subrostrilornie  (B.  obscurus)- 


MOLLt'SQUES  TERBESTnBS  ,    RTC.  69 


^  !9.  BuIimuN^oliiscnriisi. 

Nelix  obscura,  Muller  —  Verni.  Uist. ,  177-4;  li,  pag.  103. 

Bulimus  obscums.  Drap.  —  Tabi.  Moli.,  1801;   et  Hist.    Moli.    1805;  pi,  IV,  fìg.  23 
—  Moquin-Tandon  :  Moli,  de  France  ;  1855,  pag.  292,  pi.  XXI,  fg.  5-10 

fAiiatom.). 

V.  e,  —  Vallee  de  la  Toce:  Domo  d'Ossola,  500"  (Prada);  rives 
du  Verbano  210-300™  (Slabile)  —  Val  de  la  Stura  de  Lanzo:  toute 
la  vallèe,  460-1600'";  région  serpqptineuse  et  gneissique  (Stabile). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Vercelli,  IBO""  (Mella);  Mezzana 
Corti,  près  la-Cava  (Strcbel)  —  Plaine  sud:  Saluzzo  (Mella);  Val 
Madonna,  Alexandria;  Val  Aversa,  etc.  (Strobel)  90-360"". 

V.  T.  Zavatarello,  Montalto  en  Val  Trebbia  et  Val  Tidone  ;  Arquata 
en  Val  Scrivia  (Strobel,  Villa).  Au  pied  des  haies,  sur  les  murs  hu- 
niides  ;  dans  les  régions  raontagneuses  et  alpestres  sous  les  grosses 
pierres. 

Sect.  ZEBRIIVA  (a) 

(Zebrina,  Held  —  in  Isis;  1837,  pag.  917.) 

3.  Bnlimus  detritns. 

Belix  delrita,  Mùiler  —  Ycrm.  Hist.  1774;  II,  pag.  101. 

tìuUmus  delritus,  Slurlcr  —  Kurz.  Verzeichn;  1820,  pag.  88  —  Moquin-Tandon  :  Moli, 
de  Fraìice;  1855,  pag.  294,  pi.  XXI,  flg.  24;  pour  l'Analomie  fig.  12-20. 

/3)  sepinm,  Gmelin  —  System.  Natur.  1788,  pag.   3654  —  Obsolete  et  irregula- 
riter  fusco-radiata  (Moquin-Tandon  :  loco  citato  pi.  XXI  ,  fig.  21  «t  «2). 

7)  radiatasi  Brugulère  —  Encyclopéd.  Vers;  1789;  I,  pag.  312.  (Helix  radiata, 
Férussac  —  Tabi.  System.  1822  —  Moquin-Tandon:  loco  citato,  fig.  23. ì 

V.  e.  —  Vallee  de  la  Doire  Bàltea:  Aosta,  600™  (Deponti)  —  V. 
de  la  Doire  Riparia:  Suse,  Chaumont,  BOO-600™  (Stabile,  Strobel», 
Mortillet  —  Mutai,  a,  et  y). 

(o)  Màclioire  peu  arquée.  faiblement  slrióe  vers  le   bord  inférieur  et  un  peu  rcstri- 
forme. 


70  G.    STABILE, 

V.  T.  —  Val  Maira:  Dronéro,  600""  (Mella)  —  Val  Stura  de  Cu- 
neo: Rocca-Sparvéra ,  Vignólo,  Gajola  près  Cuneo,  KbO-B?»""  (Mori.). 

Sect.  €  n  O  IV  B  R  U  li  A.  (a) 

{Chondrula,  Reck  —  Ind.  Moli;  1837,  pag.  87  —  Cftondrws  (parlim) Cuvier: 
Régne  Anim.  1817  ,  11.) 

*  4L.  Bulimus  tridens. 

Helix  Iridens ,  MùUer  —  Verm.  /Hslor.;  1774;  II,  pag.  106. 

lìntimus  tridens,  Brugnière  —  Encyclope^ ,  Vers,  II,  1792,  pag.  350. 

Pupa  tridens,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Moli.  1801;  fìist.  Moli.,  1805;  pi.  3,  fig.  57- 
—  Moquin-Tandon  :  Moli,  de  France ,  1853;  pag.  297;  pi.  XXI,  flg.  25-3» 
(Anatom.);  Ad.  Schmidl  —  Geschlecht.  der  Stylommatoph.  1855;  pi.  X, 
flg.  71  (Anatom.). 

R.  P.  Plaine  du  Pò  (nord):  Turin,  200'»  (iMorlillet) ,  Superga, 
CTO"  (Villa);  Mezzana-Corli,  Guasta,  rives  du  Tessin,  80°"  (Strobel) 
—  Plaine  sud:  Valenza,  Alexandrie,  Stradella,  80-100™  (Strobel); 
Dronéro,  eoO"»  (Mella). 

V.  T.  —  Val  Tidone,  et  Val  de  la  Trebbia:  Montalto,  Bobbio,  eie. 
(Strobel). 

*  5.  Bnliniui»  quadridens. 

Helix  quadridens ,  Mùller  —  Yermium  Hist.  1774,  II,  pag.  107. 
B\ilimu$  quadridens,  Bruguière  —  Encycl. ,  Vers.  II,  1792;  pag.  351. 
Pupa  quadridens,   Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  1801;   Hist.    Moli.  1805.   pi.  4,  fig.  3 
Moquiii-Tandon  :  loco  citalo,  pi.  XXII,  fig.  3  (Anatom.) 

a)  nornialis^  m>hi  —  Coquille  de  taille   vioyenne.  Habit.  les  régions  inférieurs. 

p)  nana,   milii   —    CoquUle  plus  petite,  raccourcie.  Habit.    Ics   rógions  élevées, 
(140O-180O>>>). 

V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  Gondo,  Isella  au  Simplon,  eOO-TOO-"  ; 
région  granitique;  sous  les  pierres,  dans  les  endroits  rocailieux  et 

(n)  Màchoirc  à  bord  inféricur  un  pcu  rostriforme;  striée  {B.  tridens);  ou  presque 
lisse  (B.  quadridens). 


MOLLUSQDES  TERRESTRES,   ETC  7t 

panili  Ics  biiissons  (Stabile)  —  V.  Stura  de  Lanzo:  au  dessus  du  vil- 
lage  de  Balme,  Alpe  de  la  Mussa,  etc.  1600-1800™;  roches  crystal- 
lines;  sous  les  grosses  pierres,  avec  VH.  rudcrata^  la  Claus.  alpi- 
na^ eie.  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Riparia:  Suse ,  840""  (Strobel, 
Stabile,  Morlillet)  région  crystalline. 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò,  sud:  coUines  de  Superga,  070™  (Villa, 
Strobel) ;Sanctuaire  de  Crea;  Rosignano,  à sud-est  de  Casale,  220-4 OO""; 
collines  de  l'Astésan,  140-300°^  (Mella);  Voghera  (Strobel);  Novi 
(Mortillel);  vallèe  du  Tanaro;  Stradella  (Strobel). 

V.  T.  —  Val  Stura  de  Cuneo  (ou  de  Demonte)  :  Vignolo,  KKO™  ;  Rocca 
Sparvéra,  B60™  (Mortillet).  Toutes  ces  localités  sont  près  de  Cuneo. 
Val  de  la  Bòrmida:  Acqui  (Villa)  —  Val  Scrivia:  Serravalle,  Corniasca 
(Mortillet)  —  Val  Staffora  ;  Val  Coppa  ;  Val  Aversa  ;  Val  Tidone  : 
Zavatarello;  Val  Trebbia:  Bobbio  (Strobel). 

Sect.  F  E  R  li  S  S  a  €  1  A.  (a) 
{Ferussachi,  Risso  —  Hist.  nat.  de  VEurope  merid. ,  1826,  IV.) 

*  6.  Bnliinuis  snbcyliuclriciis. 

Helix  subcylindrica ,  Linnó  —  System.  Natur.;  Édit.  XII,  1767;  non  Montagli. 

—    lubrica,  Mùlier  ■ —  Verm.  Histor.  I[;  1774,  pag.  104. 
BuUmus  lubricìis,  Bruguière  —  Encyclopéd.  viéthod.  Vers;  I,  1789,  pag.  311. 
Achatina  bibrka,  Menke  —  Synops.  Mollusc.  ;  1830,  pag.  29. 
Columna  lubrica.  De  Cristoforis  et  Jan  —  Calai,  rer.  ìuilur. ,  etc.  1832. 
Fenissacia  subcylindrica,   Bourguignat  —  ^méju/és  Malacci.,   in:   Revue  e.t  Mugasin 
de  Zool. ,  par  Guérln  ;   1856. 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Bàltea:  collines  de  Viverone,  (terr. 
erratique)  SSO""  (Mella)  —  Val  Stura  de  Lanzo:  régions  alpeslres, 
1400-1800°;  règion  gneissique  et  serpentineuse  ;  sous  les  grosses 
pierres,  près  les  ruisseaux,  associé  au  Bui.  quadridens.,  à  VH.  gla- 
cialis,  ruderata,  etc.  à  la  Pupa  triplicata ,  etc;  un  peu  plus  petite 
que  les  exemplaires  vivants  dans  les  régions  des  collines  et  de  la 

(a)  Màchoire  arquée,  sans  saillie  rostriforme,  à  stries  conligues,  veriicalos,  tn's  fìnes. 


72  G.   STABILE, 

plaine  (Stabile)  —  V.  de  la  Doire  Riparia:  plaine  dii  Mont-Cénis, 
IQSO'"  (Morlillet)  —  Rochemolles  au  Monte-Thabor,  1660"  (Slabile) 
Terr.  crysiallin. 

R.  P.  —  Plaine  d»  Pò,  nord:  Vercelli,  450™  (Mella);  Mezzana- 
Corti  en  Lomellina  70"»  (Slrobel)  ;  Turin,  aval,  200"»  (Mortillel)  — 
Plaine  sud:  environs  d'Alexandrie,  82-90™  (Slrobel,  Morlillel). 

/S)  pachyg^aslra  4  mihi  —  Testa  ventrosula,  nilida,  corneo-rufescenti. 

R.  P.  —  Haute  vallee  du  Pò:  Ghisole  près  Paesana,  S'iO™  (Mori.). 
V.  T.  —  Val  Varàita:  Brossasco  près  Venasea,  fiOO"  (Mori.). 

Gen.  CiEClLlANELLA.  («) 

{Cceeilianella ,   Bourguignat  —  Aménités  Malacol.,  in:  Revue  et  Magasln  tie  Zool.  par 

Guérin,  aoùt,  1856:  (enoenclat.de  Cccilioides ,  Férussac,  teste  Blainville, 

in:  Dict.  Se.  nat.  T.  VII,  1817,  pag.  332.) 
Bulimus  (partim)  —  Achatina  (partim)  —  Cionella  (partim)  —  Columna  (parlim)  —  Po- 

lyphemns  (parlim)  —  Glandina  (partim) ,  quorund.  auct. 
Acicula,  Risso  —  Hist.  nat.  Europ.  mérid.;  Tom.  IV,  1826;  non  Acicula,  Hartmann. 
Sira  (parlim),  Adolplic   Schmidt  —  Geschlechtsapparat  der  Stylommatophoren ;  1855, 

pag.  42  (b). 

(a)  Caeilia  ■=  ca;ca.  Mollusque  aveugle,  ou  que  l'on  suppose  aveugle.  Les  pédoncules 
ocuiigères  uè  soni  pas  renflés  à  l'extrémité ,  comme  chez  les  autres  Bulimes;  le  boutoii 
apical  est  presque  nul,  et  à  la  place  du  globe  oculaire  existe  une  petite  dépression 
annulaire  lisse.  M.'  Férussac  (Essai  d'une  méthod.  conch.,  1807,  pag.  77)  a  observé 
l'animai  avcc  une  forte  lenlille  et  il  n'a  pu  dccouvrir  aunun  indice  de  points  oculaires. 
Nilsson  (/Usi.  Moli.  Sueciw,  eie,  1822,  pag.  39)  dit:  «In  hac  specie  (acicula)  oculi 
sane  nulli  delegunlur,  nisi  alba  sunt,  uli  ipsa  lentacula».  M.'  Baudon  a  irouvé  une 
seule  fois  un  individu  vivant  de  C.  acicula  sous  une  pierrc,  derriére  un  mur  humide. 
•  I/anìmal ,  dll-11,  est  blanchàlre,  demi-lrasparent,  un  peu  rosé  à  sa  terminaison  à 
cause  de  la  présence  des  vlscéres;  il  n'y  a  pas  apparence  d'organe  visuel  au  sommet 
dcs  tenlaculcs;  cepcndant  j'ai  constate  que  l'individu  que  j'avais  sous  les  yeux  élait 
extrémemcnt  sensiblc  à  la  lumiere;  il  est  probable  que  l'impression  de  l'air  lui  est 
désagréable  et  quMl  cberche  plutòl  à  l'éviler,  etani  toujours  habitué  à  resler  cache 
assez  profondément  •  (Baudon:  Nouv.  Calai.  Moli,  de  l'Oise;  1862).  Quoi  qu'il  en  soit 
l'absencc,  ou  la  singuliére  conformalion  des  organcs  visuels  chez  ces  pelits  mollusques, 
de  méme  que  leur  habitat,  soni  des  caracléres  suffissants  pour  Ics  separer  et  piacer 
dans  un  genre  special. 

(b)  La  C.  acicula,  Miiller;  la  Stenogyra  (Achat.)  octona,  Chemnilz;  la  iJumino  (Bui.), 
decollata,  Linn.;  et  quolques  Achatinelles,  entrent  dans  ce  genre.  Le  principal  cara- 
etère  consiste  dans  la  forme  dcs  dents  ou  papilles  llnguales;  la  dent  centrale  de  chaque 
rangce  est  très  petite  et  carrée  ;  (Adolphe  Schmidt). 


MOLLUSQUES  TEnRESTRI»,   ETC  73 

"^  1.  Caecilianella  acicnla. 

Buceinum  acicula,  Mùller  —  Verni.  Ilist.,  Il,  i774,  pag.  150. 

Cionella  acicula  (partim)  ,  Jeffreys  —  System,  test.,  in:   Trans.  Linn.,  1830,  t.  XYI , 

2.  partie,  png.  347. 
Aehaiina  acicula,  Rossmassier  —  Icon.  d.  Land  und  Sùsswass.   Moli,    1939,  lleft.  IX 

et  X,  fig.  658. 
—        aciculoides,  De  Bella  —  Malacol.  della  valle  di  Non   (Tirolo  ilal.),  Parie  I, 

Moli,  terr.,  185-2,  pag.  75,  flg.  3;  non  aciculoides,  Jan. 
Bulimus  (secl.  Acicula)  acicula,  Moq.-Tandon  —  Hist.  Moli,  de  France ,  1855,  p.  309, 

pi.  XXII,  ftg.  3-2-34. 
CeeciUanella  acicula,   Bourguignat  —  loco   citato,   1856,   pag.  215,    pi.   18,  fig.  1-3 

(tirage  à  pari). 

Testa  parva,  non  umbilicata,  elongata,  fiisìforraì-cyUndrico-acicu- 
laris,  non  infiala,  gracilis,  diaphana,  polita,  albida.  Spira  sensim 
attenuata,  apice  obtuso.  Anfracliis  6  convexiusculi,  satis  rapide  cre- 
scentes,  sutura  vix  marginata  distincti;  ultimo  non  inflato,  Vs  longitu- 
dinis  acquante.  Apertura  paululum  obliqua,  oblonga,  snrsuni  slrictius- 
cula.  Peristoma  non  continuum,  simplex,  acutuni  ;  margine  externo 
anlrorsum  vix  produeto,  marginibus  callo  tenni  junctis;  columella 
arcuata,  mediocriter  truncata,  ad  basini  apertura3  fere  attingente. 

Coquille  dextre,  petite,  allongée,  fusiforme-cylindrico-aciculaire, 
non  venirne,  grèle,  lisse,  hyaline,  blanchàtre  ;  fente  ombilicale  nulle. 
Spire  composée  de  six  tours  un  peu  convexes,  croissant  assez  rapide- 
ment;  sommet  obtus;  suture  à  peine  marginée;  dernier  tour  no)i  enflé, 
surpassant  à  peine  le  tiers  de  la  hauteur  totale  de  la  coquille.  Ouver- 
ture sub-oblique,  oblongue  ,  un  peu  élroite.  Péristomc  non  continu , 
simple,  aigu;  bords  marginaux  réunis  par  une  callosilé  plus  ou  moins 
distincte  ;  bord  droit,  ou  externe,  très  peu  arqué  en  avant;  columelle 
niédiocrement  arquée,  tronquée,  atteignant  à  peine  la  base  de  l'ou- 
verture. 

Hauteur:  5  miilim.  —  Diamélre:  1  '/«  miUim. 
Ouverture:  Haut.  2     —      Diam:  0  ^/j  miilim. 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò,  nord:  Turin,  alluvions  (Morlillet);  iMez- 
zana  Corti  près  de  la  Cava,  Lomelline,  (Strobel)  —  Plaine  sud  :  Alexan- 


74  G.    STABILE, 

(Irie  (Slrobcl)  —  Collines  transpadancs:  Sciolze,  à  l'est  de  Turin 
(iMella). 

Obs.  Les  quelqiies  individus  recueillis  près  de  Turin  ont  les  bords 
marginaux  du  périslome  réunis  par  une  callosilé  bien  dislincte,  et 
qui  sur  qiieWiues  individus  plus  adulles  présente  sur  le  milieu  de 
l'avant-dernier  tour  à  l'entrée  de  l'ouverture,  un'éminence  lubercu- 
leuse.  Celle  pièce  cependant,  de  niòme  que  le  pli  ventral  de  la  Balia 
perversa f  et  de  quelques  Pupes,  n'est  pas  nn  caraclère  iraporlant 
pour  la  détermination  des  espèces.  La  nature  du  sol  sur  lequel  le 
mollusque  vit,  l'àge  niènie  du  mollusque,  les  condilions  accidenlel- 
les,  eie.  exercent  une  diverse  influence  sur  le  développenient  de 
l'animai  et  par  conséquent  sur  la  coquille;  ces  pièces  accessoires 
bien  prononcées  sur  cerlains  individus,  sur  quelques  aulres  au  con- 
traire, et  dans  la  mème  localité,  soni  souvent  peu  apparenls,  ou 
nulles.  Inulil  de  faire  observer  que  les  coquilles  des  Ccecilianelles , 
ainsi  quo  celles  des  Carychies,  eie.  après  la  mori  de  l'animai  de- 
viennent  opaques  et  d'un  blanc  de  calcaire. 

^.  Csecìliaiiclla  aciciiloidcsi. 

Columna  aciculoides,  Jan  —  Mantissa  in  secundam  partem   Calai.    Testac.   extant.    in 

coli.  De  Crisi,  et  Jan,  eie;  1832,  pag.  2. 
Polyphemus  aciculoides,   Villa  —   Disposit.  system.    Conch.;   1844,   pag.  20;  exclus. 

synonym. 
Àchalina  aciculoides,  L.  PfeifTer  —  Monogr.  Ilelic.  viv.,  Il,  1848. 

—  acicula,  De  Della  —  loco  citato,  pag.  74,  flg.  2;  non  acicula,  Mùller. 

—  Jani ,  De  Bella  e  Mariinali  —  Cat.  Moli,  delle  Provincie  Venete;  1855,  p.  59. 
Cwcilianella  aciculoides,  Bourguignat  —  Aménités  malacol.  eie.  janvier,  1857,  pi.  1, 
Glandina  veneta,  Cliarpenlier  —  in  Slrobel  :  Essai  d'wne  distribuì,   orogr.  géogr.  des 

Moli.  terr.  dans  la  Lombardie;  in:  Mém.  Acad.  des  se.  de  Turin,  1857. 

—  Jaìii ,  De  Bella  —  Esame  critico  intorno  a  tre  molluschi  del  genere  Glandina; 

in;  Atti  dcir  Istituto  y'encto ,  18C4,  pag.  23  ,  fig,  4-6.  (lirage  a  pari). 

Testa  parva,  non  umbilicala,  fusiforniis,  polita,  diaphana,  albida. 
Spira  lurrilo-allenuata,  apice  aculiusculo.  Anfractus  6  convexiusculi, 
sutura  marginata,  sub-duplicata  dislincU;  ultimo  magno,  venlrico- 
sulo ,  diniidium  longiludinis  sub-.^quanle.  Apertura  salis  obliqua , 
elongalo-piriformis,  basi  sub-rotundata,  superne  coarctala.  Peristoma 


MOLLUSQUES  TERRESTRES,   FTC.  T^ 

non  continuum,  simplex,  reeluni,  acuUim ,  marginibus  callo  tenui 
junclis;  margine  dexlro  anirorsum  prodiiclo  ;  coluniella  sub-arcuala, 
abruple  Iruncala,  vix  ad  basini  aperluraì  allingenle. 

Coquillo  dextre,  petite,  fusiforme,  lisse,  hyaline,  blanchàtre;  fente 
ombilicale  nulle.  Spire  de  six  lours  médiocrement  convexes ,  sommet 
peu  obtus;  suture  assez  largement  marginée,  entourée  inférieurcment 
d'une  rainure  imitant  une  seconde  suture  lineaire;  dernier  tour  assez 
ventru,  égalant  presque  la  moitié  de  la  longueur  totale  de  la  coquille. 
Ouverture  oblique,  piriforme-allongée,  sub-arrondie  à  la  base,  re- 
Irécie  à  sa  partie  supérieure.  Peristome  non  continu ,  simple,  aigu  ; 
bords  marginaux  réunis  par  une  callosilé;  bord  droit  ou  extérieur 
arqué  en  avant  ;  columelle  médiocrement  arquée,  fortement  tronquée, 
atteignant  à  peine  la  base  de  l'ouverture. 

Haut.  6  à  6  V2  millim-  —  Diam.  2  à  2  Ve  miUim. 
Ouverture:  haut.  2  ^Z^;  —  Diana.  2  millim. 

R.  P.  —  Vallèe  du  Ticino,  à  la  plaine  (Strobel)  —  Vercelli, 
charriée  par  la  Sèsia  (Mella).  C'est  l'espèce  que  l'on  trouve  plus 
communement  en  Lombardie  (Legnano,  Lecco),  à  Lugano,  etc. , 
ordinairement  au  pied  des  vieux  murs  mème  des  maisons,  à  une 
profondité  de  20  à  30  centimètres,  d'où  elle  est  exportée  par  les 
fourmis,  probableraent  après  en  avoir  dévoré  l'animai.  Il  parait  ce- 
pendant  que  ces  moUusques  ne  demeurent  pas  exclusivement  sous 
terre;  la  C.  aciculoides ^  a  été  recueillie  vivante  par  M/  le  D/  Mar- 
tinati  de  Verone  sous  les  débris  entassés  d'un  vieux  mur  écroulé; 
moi  aussi  j'ai  trouvé  dans  les  environs  de  Legnano  une  Csecilianelle 
(qui  n'est  pas  ni  Vacicida^  ni  Vaciculoides)  dans  le  petiles  cavilés 
nalurelles  d'un  bloc  de  poudingue.  iVL*^  Pirovano,  peintre  et  natu- 
raliste de  Legnano,  m'a  communiqué  des  beaux  exeraplaires  de 
C.  aciculoides ,  trouvés  déjà  pour  la  deuxième  fois  au  pied  de  la  mu- 
raille  d'una  maison,  et  exportés  par  les  fourmis;  quelques-uns  de 
ces  exemplaires  atteignent  jusqu'à  7  millim.  de  bauteur.  Cbez  les 
individus  peu  adultes  le  dernier  tour  égale  la  moitié  de  la  bauteur 
totale  de  la  coquille ,  mais  ceux  qui  sont  arrivés  à  leur  enlier  deve- 


76  t;.    STADII.R, 

loppcment  (hanl.  6  1/2  à  7  millim.)  ont  le  dernìer  tour  un  peu  plus 
court  quo  la  moitié  ile  la  spire. 

Obs.  Il  y  a  moine  chez  les  coquilles  cerlaines  espèces  qui  parais- 
sent,  pour  ainsi  dire,  destinées  à  embrouiller  par  leurs  noms  la 
seience,  et  à  engendrer  la  confusion  parnii  les  naluralisles  qui,  à  leur 
tour,  pour  s'en  débarrasser,  font  servir  les  niémes  noms  comme  de 
passe-ports  scientifiques  aux  diverses  espèces  quo  un  faux  air  de  res- 
semblance  souvent  confonde ,  quoique  en  effet  elles  sont  bien  distin- 
cles.  Sont  de  ce  nonibre  infortuni  VH.  striata,  VII.  planospira,  la 
Ccpcil.  acicula^  et  bien  d'autres  encore.  D'ici  les  opinions  les  plus 
disparates,  les  descriptions  si  peu  correlallves,  les  caractères  les 
plus  opposés  attribués  souvent  à  une  mème  espèce,  selon  qu'on  a 
cru  la  réconnattre  dans  l'une  ou  dans  l'autre  des  différentes  formes 
de  coquilles.  Je  ferai  quelques  réniarques  sur  les  C(ECÌl.  acicula  et 
acìailoides.  Les  une  régardent,  et  avec  raison,  comme  vraie  acicu- 
loidcs  Jan,  l'espèce  fusiforme,  à  dernier  tour  assez  ventru,  égalant 
la  moitié  de  l'hauteur  totale  de  la  coquille,  à  columelle  saillante , 
fronquée,  etc;  c'est  notre  aciculoides  (que  nous  désignerons  ici  par 
la  lettre  A).  Pour  quelques  autres,  au  contraire,  et  parmi  eux  M/  De 
Betta  («),  ce  serait  celle  mème  forme  la  vraie  acicula,  Miiller;  et 
le  prof.  Jan  aurait  nommé  aciculoides  l'autre  espèce  grèle,  allongée, 
à  dernier  tour  non  renile  et  surpassant  un  peu  le  tiers  de  la  longueur 
totale  de  la  spire,  :\  ouverlure  plus  courtemenl  ovale,  à  columelle  à 
peine  tronqueé ,  etc.  ;  c'est  notre  acicula  (que  nous  distinguerons 
par  la  lettre  B).  M."  Slrobel  W,  et  dernièromentiM.^  De  Bella  C^)  don- 
nent  le  noni  de  aciculoides ,  Jan ,  comme  doublé  emploi  de  acicula, 
Miiller;  la  forme  A  restant  donc  sans  noni,  I\l,'  de  Charpentier,  qui 
suivait  l'opinion  de  M."^  Slrobel,  l'avait  nommée  veneta.  Quant  à 
MMj^  Kiister,  L.  Pfeiffer,  ci  peut-èire  mème  Moquin-Tandon ,  pour 
eux  notre  espèce  A  serait  identique  avec  V^chat.  Hohenwarti^  Ros- 

(a)  De  Hclta  :  Malacologia  teir.  e  fltiv.  della  Valle  di  Non ,  nel  Tiralo  ilaliano , 
Panel,  Moli,  ten-estri;  Verona,  1852.  —  De  nclta  e  Marlinati  :  Calai.  Moli,  delle 
JProvincie  Venete;  Verona,  1855. 

(6)  Slrobel  —  Essai  d'une  dislrib.  oror/r.,  ot'\  Ico  citalo. 

(e)  De  RcUa  —  E.5rt»nc  criliro,  etc,  loco  citato. 


MOLLUSQUES   TEUUESTIIES,    ETC.  77" 

sniàssler.  M/  De  Betta  nous  assure  qiie  ses  Achat.  acicula  et  acicu- 
loides  ont  été  determinées  par  iM/  le  prof.  Jan  niéme  ;  la  raison 
serait  donc  du  cóle  de  M/  De  Bella;  mais  il  est  à  savoii'  s'il  n'est 
pas  possible  que  M/  le  prof.  Jan,  qui  depuis  long  temps  ne  s'oc- 
cupe  plus  de  malacologie,  déterminant  une  pelile  coquillc  baplisée 
par  lui  un  tiers  de  siècie  avant,  il  ne  se  soit  pas  trompé,  et  n'ait 
pas  confondu ,  chose  Irès  facile  aux  conchyliologistes  mème  les  plus 
exercés,  les  caractères  d'une  espèce  avec  ceux  de  l'autre;  et  d'autanl 
plus  je  suis  porle  à  le  croire,  parceque  ayant  en  18»6  demandò  à 
l'obligeance  de  M.^  le  prof.  Cornalia  ,  au  Musée  de  Milan,  quelques 
types  des  deux  espèces  en  question ,  il  me  remetlait  comme  type 
de  ì'aciculoides,  Jan ,  la  forme  A. 

Le  mieux  donc  que  l'on  puisse  faire  c'est  de  considérer  l'espè-' 
ce  A  comme  la  vraie  aciculoides^  Jan,  et  la  forme  B  comme  la 
vraie  acicula,  MiìUer,  et  cela  par  plusieures  autres  bonnes  raisons: 
MM."  Rossmàssler,  Charpentier,  Kiister,  L.  Pfeiffer,  et  presque  tous 
les  conchyliologistes  allemands  et  francais,  ne  doutent  nullement 
que  l'espèce  B  est  la  C.  acicula^  Miiller;  c'est  toujours  celle  forme 
qu'ils  décrivent,  qu'ils  figurent  assez  fidèlement,  et  qu'ils  envoyent. 
La  C,  Hohenwarti ,  Rossm.  est  une  espèce  differente  des  toutes  les 
autres  et  que  l'on  ne  doit  pas  confondre  avec  ì'aciculoides  ;  nous  n'en 
parlerons  donc  pas  davanlage.  Quant  à  la  C.  acìculoides ,  les  exem- 
plaires  qui  ont  servi  à  iVI/  Bourguignat  pour  sa  monographie,  lui  ont 
été  rémis  par  M/  Fischer  déjà  déterminés,  et  la  C.  aciculoides  de 
Bourguignat  est  bien  notre  aciculoides  ou  la  forme  A.  La  collection 
des  MM."  les  frères  Villa  de  Wilan  est  une  des  plus  riches  et  en 
mème  temps  des  plus  anciennes  ;  ces  messieurs  élaient  amis  et  toujours 
en  correspondance  d'échanges  avec  MM."  De  Cristoforis  et  Jan,  il  est 
donc  indubitable  qu'ils  auront  eu  de  l'obligeance  des  leurs  amis  et 
collègues  ou  les  types  mémes  de  l'espèce  de  MJ  Jan ,  ou  pour  le 
moìns  la  determination  des  leurs  exemplaires;  or  la  C.  aciculoides 
des  M\\J^  Villa  est  identique  à  celle  que  j'ai  récue  de  notre  Musée, 
et  à  celle  décrite  et  figure  par  M.^  Bourguignat.  Enfìn ,  ce  qui  est 
très  important,  la  forme  A  est  presque  exclusive  des  nos  pays,  c'est 
à  dire  de  l'ilalie  boreale,   tandis  que   l'espèce  B  Labile  la  France, 


78  e.   STADILE, 

rAllcinagne  ci  plusieures  aulres  conlrées  d'Europe;  cominent  donc 
pourra-l-on  raisonnablemenl  supposer  que  Miiller  n'ait  pas  eu  con- 
naissanee  de  l'espèee  plus  cosmopolite,  et  ait  impose  le  nom  de  acicula 
à  une  espèce  étrangère  à  sons  pays?  Mais  ce  qui  est  un  peu  à  déplorer 
c'est  qu'on  a  souvent  usurpé  le  nom  de  acicula  pour  designer  plusieurs 
espèces  de  Csecilianelles  bien  distinctes.  INous  dirons  seulement  en 
passant,  qu'en  Lombardie  la  C  acicula  est  quelquefois  représentée 
panine  aulre  forme  un  peu  moins  allongée,  à  dernier  tour  plus  grand, 
mais  non  enflé,  à  ouverture  oblonge ,  assez  étroite,  à  columelle  pres- 
que  droite,  à  bords  marginaux  du  péristome  réunis  par  une  faible 
callosité  présentant  quelquefois  vers  le  milieu  de  l'avant-dernier  tour, 
à  l'entrée  de  l'ouverture,  une  petite  éminence  tuberculeuse;  c'est 
Ime  espèce  differente  niéme  de  la  Liesvillei^  Bourguignat. 

Les  espèces  du  genre  Ccecilianellaj  mal  connues  jusqu'à  nos  jours, 
ont  été  diligemment  étudiées  par  M/  Bourguignat;  il  a  donne  les  dia- 
gnoses  et  les  figures  de  bien  20  espèces  vivantes  et  d'une  fossile  («). 

Quelqu'une  de  ces  espèces  ne  serait-elle  pas  un  peu  questionnable? 

celle  réscrvG  fait,  l'ouvrage  de  M/  Bourguignat  merite  bien  lous  les 
éloges  à  son  infatigable  auteur  !  D'autre  coté  nous  oserions  demander 
à  M/  De  Betta  (naturaliste  d'ailleurs  très  éstimable)  s'il  n'ait  pas  un 
peu  trop  impitoyablement  condamné  une  quelque  benne  espèce  de 
Caìci  liane  Ita  à  servir  de  synonyme  à  son  acicula;  et  s'il  n'est  pas 
probable  que  dans  l'un  cu  dans  l'autre  des  norabreux  et  si  divers  pays 
d'Europe  citcs  par  lui,  la  C.  acicula  soit  plulòt  représentée  par  une 
quelque  aulre  espèce  bien  differente!.  Ainsi,  par  exemple,  nous 
avons  rccu  de  l'obligeance  de  M/  Gaudin  de  Lausanne,  et  de  M/  Arthur 
Issel  de  Gènes  deux  Ca3cilianelles,  recueillies  l'une  par  M/  Gaudin 
mème  près  de  Palermo,  l'autre  des  environs  de  Gènes,  lesquelles 
ont  rien  affaire  avec  Vacicula  Wiiller!  t, 

Quant  à  la  dclerminalion  générique  des  ces  jolies  petites  coquilles,- 

il  n'y  en  a  pas  d'autres,  peul-ètrc,  qui  aient  re^ui  des  conchyliolo- 

U 
(a)  J.  U.  Bourguigiial:  Aménilcs  Malacologiquei ;  in  Rcviic  et  Mag.  de  ZooL,  par  Gué- 
rin,  1856,  ci  janvier  1857  —  Le  memo.  Malacol.  lerr.  et  fluv.  de  la  Bretngne ,  Paris, 
1860;  —  Elude  synoiiìfmiqtie  sur  les  Moli,  des  Alpcs  ìnaril.  publiis  par  lUsso  en  186-2  ; 
Paris,  1861,  —  Matacolofjic  d'AiJ.-ks-UaÌHs;  l'aris,  1864. 


MOLLUSQUES  TERRESTRES,   ETC.  79 

gìsles  lant  de  nonis  diiTérentsl  Les  uns  les  ont  réunies  sans  distin- 
ction  tantót  à  l'un,  tanlòt  à  i'autre  des  divers  genres;  les  autres  en 
onl  fait  des  siiuples  seclions;  quelques-uns  enfin  ont  établi  pourelles 
des  genres  ou  sous-genres  speciaux.  M/  de  Férussac  avait  déjà  créé 
le  genre  Cecilioides  («)  (corrige  ensuite  par  M/  Bourguignat  en  Cceci- 
lianella);  plus  tard  il  réunissait  ces  pelites  coquilles,  à  tilre  de  simple 
seclion,  au  genre  Helix;  enfin  M/  Risso  créa  le  genre  Acicula, 
mais  ce  noni  on  ne  peut  pas  l'adopler,  soit  à  cause  de  l'anlériorilé 
de  colui  de  Férussac,  soit  pour  eviter  toute  confusion  par  la  préexi- 
slence  d'une  Acicula  Hartmann,  doublé  empiei  de  Acme ,  Hartmann, 
mollusque  terrestre,  operculé.  Ainsi  les  Ccecilianelles  rapporlées  pre- 
mièrement  par  MiiUer  au  genre  Buccinum,  ont  recu  ensuite  les  de- 
nominations  de /Te/Zo;,  Cecilioides ,  CochlicopUj  Achatina,  Acicula  ^ 
Cionella,  Columna ,  Styloides  ^  PolyphemuSj  Glandina^  etc.  Nous 
n'entrerons  pas  ici  en  discussion  sur  la  valeur  scientifique  de  toules 
ces  appellations,  nous  ferons  seulement  obsérver  que,  à  l'état  actuel 
de  la  science  malacologique ,  des  qu'on  vient  de  découvrir  des  nom- 
breuses  et  iraportantes  différences  analomiques  chez  les  moilusques 
qui  avaìent  élé  jusqu'à  present ,  par  la  simple  analogie  de  formes 
de  leurs  coquilles,  plus  ou  moins  improprement  rapportés  à  des 
genres  différents,  les  noms  de  Helix^  Bulimus^  Achatina^  etc.  ne 
peuvent  servir  que  comme  des  noms  collectifs  et  conventionnels  ; 
pas  pour  designer  scientifiquement  un  group  d'espèces  bien  ea- 
ractérisé  et  dislinct.  Au  pis  aller,  quand  mème  ou  voudrait  réunir 
les  Ccecilianelles  à  l'un  ou  à  I'autre  des  genres  connus ,  ce  n'est  pas 
certes  du  genre  Glandina  qu'on  doit  les  rapprocher;  on  sait  que 
les  vraies  Glandines  sont  prives  de  màchoire,  et  leur  langue  est  or- 
ganisée  comme  celle  des  Testacelles  et  des  Daudebardies  ;  tandis  que 
les  Ccecilianelles  (au  moins  V acicula)  sont  pourvues  de  màchoire, 
et  leurs  denliculalions  linguales  sont  très  semblables,  par  la  forme 
et  rarrangement,  à  celles  de  Rumina  (Bulimus)  decollala^  et  de 
Stenogyra  (Achatina)  octona.  Quelques  conchyliologistes  rénnissent 
les  Ccecilianelles  à  la  Glandina  algiraj  en  effet,  d'après  la  forme  de 

(u)  Errore  calami  prò  Cwciliukks  (Dourguignai). 


80  Ci.   STABILE, 

la  coquillc,  on  Uirail  quo  Ics  Ciecilianelles  soni  des  Glandines  algires 
en  ininialure;  mais  la  Gì.  algira  est  une  vraie  Glandina,  landis 
que  les  Csccilianellcs  ne  le  soni  pas. 

Gen.  CLAUSILIA. 

(ClausiUa,  Drapaiiiauil  —  Ilisl.  Mull.\  1805,  pug.  24.; 

Sect.  CHARPEIVTIEllIA,   mihi.  (a) 

{Clausiliaslra  (partim),  L.  PfeilTer  —  Versuch  einer  Anordnumj  der  UtUceen  meli 
natiir.  Gruppen;  in:  Malakuzool.  Blàller ;  li,  1853.) 

t.  Clausilia  dioflon. 

ClausiUa  diodon  ,  Sluder  —  Syslam.  Verzeicìm.  eie.  1820;  GliarpeiUier;  Cai.  Moli. 
Suiss.,  1837;  pag.  17,  pi.  2,  flg.  8;  L.  Pfeider:  Monugr.  Helic.  vivenl. 
Voi.  Il,  1848,  pag.  402;  (non  CI.  diodon,  quorund.  auctor.  (;t  collectio- 
num  =  Ci.  commutala,  Rossm.,  de  l'illyrie,  Carniole,  eie.) 

V.  e.  —  Région  inférieure  du  Sioiplon  :  Isella,  Gondo,  600-710°"; 
terrain  granilique  (Slabile,  Charpenlier ,  Venetz). 

(a)  Coquillc  lisse,  ou  presque  lisse;  d'un  come  uniforme,  pale;  à  suture  non  pa- 
plllifòre,  ou  avec  quelqucs  rares  papilles  et  pcu  apparenles.  Clausilium  non  écliancié. 
Lunelle  nulle.  Plis  palataux  orrtinairement  au  nombre  de  2,  dont  l'inférieur  trés  court. 
Lamelle  spirale  désunie,  c'est  à  dire  ne  suivant  pas  la  mème  direction  de  la  lamelle 
supérieur,  mais  aboulissanl  entre  celle-ci  el  la  suture.  (Inutile  de  dire  qu'on  observe 
les  Clausilies,  Ics  Pupes  ,  etc.  la  pollile  en  haul,  l'ouverture,  soit  la  lète,  en  basi) 

Màchoire  a  strics  verticales  faibles,  un  peu  rostriforme  au  milieu. 

La  section  Clausiliaslra  de  M.''  L.  Pfeiffer ,  comprend  les  Clausilies  à  lunelle  nulle, 
à  coquille  lisse,  à  clausilium  échancré.  Les  espéces  du  Piémont  apparlenantes  à  ce 
group  ont  le  Clausilium  enlier ;  nous  ne  pouvons  pas  donc  adopter  qu'en  parile  le 
nom  de  M.'  PfeilTcr.  Et  lant  moins  admettre  lo  nom  de  Marpessa,  Gray,  parceque  il 
parali  bien  que  cet  autcur  alt  créé  celle  division  pour  les  seules  Clausilies  à  Clausi' 
lium  échancré  (Voyez  :  Moquin-Tandon ,  31oll.  de  Franco,  1855;  11,  pag.  316  —  Et 
Marteiis,  in  Albers:  Die  Hcliceen,  etc,  2.  édit  1860.  Clausilia,  Sect.  Marpessa:  «  Plictc 
palataies  plcrumque  quatuor;  et  clausilium  cmarginatum.  •) 

Cesi  à  fcu  M.""  de  Charpenlier  qu'on  doil  une  division  des  Clausilies  cn  sectlons  ou 
groupements  nalurels.  {Essai  d'une  classificalion  tiuturelle  des  Clausilies;  in:  Journ. 
Condì.,  par  Petit  de  la  Saussaie;  Paris,  1852.)  Quoiquc  quclqu'uno  do  ses  16  seclions 
démande  à  Otre  modifióc ,  le  tiavail  du  savaiil  malacologiste  n'est  pas  moins  précieux 
pour  la  science  ! 


MOLLL'SQllES    TEURESTUES,    ETC.  81 

Vii  dans  Ics  lenlcs  des  niurailles  qui  soutiennenl  yà  el  là  la  grande 
l'oute,  Oli  bien  enfoncé  parnii  Ics  debris  de  rocbers  enlassés,  el  les 
racines  enlrelacées  des  buissons ,  d'où  il  sort  après  la  pluie ,  se  pro- 
inenanl  niènie  sur  les  dés  de  granile  doni  est  pavé  le  bord  du  grand 
oheniin,  el  légagnanl  bientòt  ses  rétraites,  Les  mènies  niceurs  soni 
oeux  de  la  Cium.  Tliomasiana,  et  des  ses  variétés. 

9,  ClaiiNilia  Xlioiiiasiaiia. 

('laKsUia    Tltomaskina ,    Cliar|ienticr  —  in   Kusk-r:    Coiichyl.    Cabiti.    pag.    48,  pi.  5, 
fig.   10-13;  — L.  PfcifTcr:  Monogr.   lidie,  viv.  Vul.  Ili,  1853  pag.  600. 

Testa  angusle  el  breviler  rimata^  fusifoiniis,  striala,  solidiuscuia, 
nitidula,  sub-pellucida,  corneo-virescens,  vel  corneo-rufescens  (epi- 
dermide sape  decidua).  Spira  sensini  attenuata,  apice  obluso.  An- 
fractus  iO-tl  convexiusculi,  sutura  mediocri  dislincti;  ullimus  anlice 
non  inflatus ,  pone  rimam  obsolete  corapresso-gibbus.  Apertura  ovali- 
piriformis,  stricliuscula  ;  sinulo  subrolundo.  Lamella  supera  tenuis. 
niarginem  aperturse  attlngens  ;  infera  mediocris,  bumilis ,  paruni 
flexuosa,  inlrorsum  sub-bifida;  spatiuni  inlerlauiellare  Iseve;  lamella 
spiralis,  a  supera,  disjuncta,  Inter  hanc  et  suturam  pregressa.  Plicai 
palalales  2,  una  supera,  prope  suluram,  longa,  tenuis;  altera  vero 
brevissima  ,  postica;  subcolumellaris  emersa.  Lunella  nulla.  Peristoma 
vix  continuum,  reflexum,  marginibus  callo  tenui  junctis. 

Coquille  fusiforme,  un  peu  solide,  pourvue  d'une  fonte  ombilicale, 
pelile,  élroite  ;  tesi  un  peu  luisant,  demi-trasparent,  à  rides  longi- 
ludinales  obliques,  assez  marquées;  corné-rougeàtre ,  et  quelquefois 
à  epidemie  un  peu  verdàtre.  (il  arrivo  souvent  d'en  trouver  de  vivanls 
qui  ont  déjà  perdu,  en  toul,  ou  en  parile,  leur  épiderrae).  Spire 
composée  de  10  à  11  tours  un  peu  convexes,  sommet  obtus;  suture 
mediocre;  dernier  tour  olTrant  à  la  base,  près  de  la  fonte  ombili- 
cale, une  compression  gibbeuse,  très  courle  el  très  peu  apparente. 
Ouverture  ovale-piriforme  un  peu  élroite;  elle  parali  comme  légère- 
nient  subanguleuse  près  du  pli  subcolumellaire;  goullière  peu  haute, 
presque  arrondie.  Lamelle   supérieurc  mince,  avancée;  l'inférieure 


82  e.   STABILE  ,j 

mediocre,  un  peu  ócartée  de  la  supérieure,  luimblc,  sub-bifide 
en  dedans;  lamelle  spirale  assez  avancéc,  et  passant  à  còte  de  la 
lamelle  supérieure,  enlre  celle-ci  et  la  suture.  Plis  interlamellaires 
nuls;  palataux  2,  opposés  à  l'ouverture  (l'un  supérieur,  près  la  suture, 
assez  long;  l'autre  trcs  court,  place  en  arrière);  pli  subcolumellaire 
emerge.  Lunclle  nulle.  Péristome  non  continu ,  réfléchi,  à  bords 
marginaux  rénnis  par  une  faible  callosité. 

Hiiuteiii  :   13  à  14  mill.;  Uiamùtre.    3  niill. 

Clausilium.  Pédicule,  long  de  1  mill.;  lame,  long.  2  mill.  ;  oblongue, 
étroite,  mince,  blanchàtre-nacréc,  un  peu  arquée,  sub-arrondie  à  la 
base,  sans  échancrure,  ni  lobes;  un  peu  réirécie  en  haute,  à  l'ìn- 
serlion  du  pédicule. 


y.)  Thouiaslanai  Gliarp.  —  Testa  minore,  ventrosiuscuht ,  epidermide  luteo-viri- 
descenli  obduda. 

j3)  Vcrbanensis,  n\M  —  in  Slrobel:  Essai  d'une  disliibut.  orogr.-géogr.  des 
Moli  lerr.  Lonib.;  in:  Mém.  Acad.  de  Tiirin ,  1857,  pag.  23  (sans 
descript.)  —  Stabile  abbó  .ìoseph  ;  Descript,  de  quelques  Coq.  nouv.,  ou 
peu  connues\  in:  Revue  et  Mag.  Zool.  par  Guérin;  Paris  1839,  N.  7 
(figurée)  —  Testa  cylindraceo  fusiformi ,  cornea  vel  corneo-rufesceìiti. 

y)  Bellardii,  milil  —  Descript,  etc.  loco  citalo  (figur.)  —  Testa  soepe  majori , 
solidiuscula,  inferne  vix  striatula;  apertura  basi  rolundiori,  peristomatc 
sub-incrassato. 

S)  niontlcola,  milii  —  Descript,  etc.  loco  citato  (flgur.)  •—  Testa  ut  in  prceee- 
denti,  plica  vero  subcolumellari  xix  emersa.,  sutura,  in  anfract.  superio- 
ribus,  papillis  raris  ,  punctiformibus ,  irregulariter  ornata.  Assez  rarel 


V.  e.  —  Rives  occidentales,  inférieures  du  lac  Majeur,  230°;  mii- 
M.  p  (Slabile)—  Vallèe  du  Cervo:  Biella,  Andorno,  ftKO-GOO"*; 
mulat.  7  (Casati,  Mella)  —  Val  de  l'Orco:  Castellamonle,  Sfi^O"'; 
mutat.  a  (Emanuel  Thomas)  —  Val  Stura  de  Lanzo:  Ceres,  Chialam- 
berto.  Ala,  710-1090™;  mutat.  (i  (Slabile)  —  Viù ,  7 7 O""' ;  mutat.  v, 
et  0  (Bellardi). 

Vit  80US  les  pierres  (crystallines),  et  enlreinélée  aux  racines  des 


MOLLLSQUES   TERRESTRES  ,   ETC.  85 

buissons,  daiis  Ics  pelits  vallons  abrilcs,  ou  dans  les  vieiix  uuus  sur 
les  senlicrs  luoiUagneux,  d'où  il  ne  sort  qu'après  et  pendant  les 
fortes  pluics,  pour  regagner  bientót  sa  rétraite. 

Obs.  C'est  en  1858  que,  visilant  les  cótés  occidentales  inférieu- 
res  dii  lac  Majeur,  je  découvrais  celle  nouvelle  forme  de  Clausilk 
que,  pour  le  moment,  je  nommais  Ferbanensis.  Je  ne  ignorais  pas 
cependanl  que  une  espèce  nouvelle  avait  élé  Irouvée  à  Caslellamonle 
à  l'enlrée  de  la  vallee  de  l'Orco,  par  feu  le  bolanisle  Emanuel  Tho- 
mas de  Béx  (Canlon  de  Vaud,  Suisse);  et,  à  vrai  dire,  j'avais  vu 
mème  celle  espèce  [Claus.  Thomasiana^  Charp.)  dans  la  riche  col- 
lecllon  de  feu  M/  de  Cliarpenlier ,  lorsque  en  1854  j'ai  demeuré 
quelque  lemps  à  Béx  chez  ce  bon  ami  et  illustre  savant  ;  mais  jo 
ne  me  rappellais  plus  les  caraclères  de  celle  Clausilie.  Il  pouvait 
bien  élre  donc  que  ma  Claus.  Ferbanensis  ne  fùt  d'aulre  chose 
que  la  Claus.  Thomasianaì.,  quoique  la  distance  qui  les  separé  ne 
soit  pas  nioins  de  86  kilom. ,  et  dans  une  direction  toul  à  fait  irré- 
gub'ère.  J'envoyais  donc  quelques  exemplaires  de  ma  Clausilie  à 
M/  de  Cliarpenlier ,  mais  ils  lui  arrivaient  qu'il  était  malade  . . .  der- 
nière  nialadie  qui  l'enleva  en  peu  dejoursaux  amis  et  à  lasciencel 
Ayant  ensuile  rérais  quelques  individus  de  celle  espèce  nouvelle  à 
l'un  et  à  l'aulre  des  nos  malacologisles,  tous  soni  tombés  d'accord  en 
me  félicilant  de  ma  jolie  et  loulà  fait  nouvelle  espèce  de  Clausilieì... 
Et  ils  n'avaient  pas  le  tori,  eux!  Personne,  à  ce  qu'il  parait,  si  l'on 
excepte,  peut-èlre,  M/  Kiisler,  possedait  la  Claus.  Thowiasiana ,  et 
d'aulant  plus  je  me  confirme  dans  celle  opinion,  parcoque  iM/  de  Cliar- 
penlier, qui  y  tenait  beaucoup  à  posseder  plusieurs  exemplaires  de 
chaque  espèce  dans  ses  tiroirs,  n'avait  de  celle  espèce  que  trois 
seuls  échantillons  I  Quanl  à  consulter  l'ouvrage  de  Kiister,  je  défie 
les  plus  habiles  des  conchyliologistes  à  délerminer  une  espèce  nou- 
velle de  Clausilie  d'après  une  diagnose  abrégée  et  une  figure  petite 
et  peu  signifiantel  Plusieures  circonslances  m'empèchaient  alors,  et 
mème  plus  tard,  de  fair  un  voyage  jusqu'à  Lausanne,  au  Musée  de 
laquelle  ville,  M/  de  Cliarpenlier  avait  legué,  et  y  avait  élé  déjà 
déposée  sa  coUeclion  de  coquilles  terreslrcs  et  fluviatiles ,  et  son 
ricbe  herbaire.  Sur  ces  faits  j'ai  publié  donc  en  18B9  (dans  la  Bevue 


84  e.   STABILE, 

et  Mmjus.  de  Zool.  par  Guériii,  à  Paris)  la  Jescriplion  de  ma 
Claiis.  Ferbanensis^  ci  d'aulres  espèces,  eie;  et  je  l'envoyais  à  me* 
correspondants.  Mais  à  prescnl  devant  publier  ce  pelil  ouvrage,  je 
me  suis  décide,  dans  rintéièt  de  la  science,  de  faine  une  course 
jusqu'à  Lausanne  pour  vérifier  enlin  la  chose;  et  ce  ne  fui  que  merci 
à  rexlrème  obiigeance  de  M/  le  Direcleur  du  Musée,  le  doct/  De 
La  Harpe,  que  j'ai  pu  observer  ce  qùe  je  souhaitais  de  voir;  car  les 
colleclions  de  M/  de  Charpenlier  soni  enfermées  dans  une  salle  par- 
ticulière  du  Musée,  et  personne  ne  peut  y  loucher  excepté  le  Di- 
recleur, et  celui-ci  élait  alors  Irès  indispose.  Les  Claus.  Ferba- 
nensis  el  Thomasiana  ne  soni  donc  que  une  seule  espècc  avec  de 
légères  modilicalions. 

3.  ClaiiNilìa  alpina. 

Clausilia  alpina,  inìlii  —  in  Slrobel  :  Essai,  eie.  loco  citato,  1857:  (sans  descript.) 

—  olivacea?? ,  Parreyss  —  lìtJe  Adolplie  Schmidl  (a).  Non  CI.  olivacea,  Cantraine. 

—  alpina,  milii  —  Descript,  de  qneìqucs  Coq.  etc.  loco  .>upra  cil. ,  1859.  (figur.) 

Testa  anguste  et  breviler  rimata,  venlriculoso-fusiformis,  le- 
nuiuscula,  pellucida,  nitida,  cornea,  sursum  subtiliter  striala,  infra 
medium  strialula,  lacviuscula.  Spira  regulariler  attenuala,  apice  ob- 
tusiusculo.  Anfraclus  li  convexiusculi,  sutura  mediocri,  minute  pa- 
pillifera  distincli  ;  ultimus  basi  lumidulus,  pone  rimani  obsolete 
cristalo-gibbus.  Apertura  ovalo-piriformis,  basi  sub-rotundata;  sinulo 
parvo,  subovalo-rolundo.  Lamella  supera  minuta,  lenuis;  infera  bumi- 
lis,  remota,  immersa,  sfepe  introsiun  sub-bifida;  spatium  inlerlamel- 
lare  Iseve;  lamella  spiralis  disjuncta,  nempe  inter  suluram  ci  lamel- 
lam  superara  pregressa.  Plicse  palatales  2,  (una  supera  satis  longa; 
altera  vero   brevissima,    postica);  subculumellaris    emersa.  Lunella 

la)  M.''  Parreyss  dit  que  sa  Claus.  olivacea  provieni  de  la  Suisscl;  ut  je  Itouve  dans 
l'ouvrage  de  Charpcntier;  Essai  d'une  classification    nalur.  des  Clousilies    (in  Pelli  do 
laSaussale:  Journ.  Conch.  IV,  185-2.)  N.  29,  Claus.  cerata  Ro.ssm.;  j?,  minor,  teuuior, 
callo   parielnli   obsoleto  -    Claus.    olivacea,  Piirreyss;    in    scliedis  —    Albania   (Par 
reyss)  1  !  ! 


MOt.l.l'SQt'KS   TF.RRESrRES  ,   V.TC.  85 

nulla,   ani    riidiinenlalis.    Porisloma    non    continuum,    appressum , 
reflexiusculum ,  niarglnibus  remolis,  callo  tenui  junclis. 

Coquille  fusiforme,  un  peu  venirne,  un  peu  niince,  pourvue  d'une 
fenle  orabilicale  courte  et  élroite.  Test  un  peu  luisanl,  transparenl, 
de  couleur  cornee,  un  peu  slrié  vers  le  sommet,  à  rides  inégales  et 
presque  éfTacécs  au-dessous  du  milieu.  Spire  composée  de  onze  lours 
peu  convexes  à  suture  mediocre  et  presque  toujours  ornée  de  peliics 
papilles;  le  dernier  tour  un  peu  ruguleux  sur  le  devant,  ayant  à  la 
base,  près  de  la  fonte  ombilicale,  une  compression  gibbeuse  peu  saii- 
lante;  sommet  de  la  spire  un  peu  obluse.  Ouverture  ovale-piriforme, 
paraissant  quelquefois  subanguleuse  près  du  pli  subcoluniellaire; 
gouttière  petite  arrondie-ovale.  Lamelle  supérieure  petite,  mince; 
l'inférieure  à  peine  mediocre,  profonde,  non  élevée,  immergée, 
quelquefois  sub-bifide  en  dedans;  lamelle  spirale  un  peu  avancée 
enlre  la  lam.  supérieure  et  la  suture.  Plis  interlamellaires  nuls; 
palataux  2,  opposés  à  l'ouverture  (le  supérieur,  près  la  suture,  assez 
long;  l'inférieur  très-eourt,  pla«'é  en  arrière).  Lunelle  nulle,  ou  ru- 
dimentale, formée  par  une  callosité  très-légère,  blanchàlre,  allongée, 
droile,  située  au-dessous  du  plus  court  des  plix  palataux.  Péristome 
non  continu,  un  peu  réfléchi,  peu  épais;  bords  raarginaux  un  peu 
écartés,  réunis  par  une  faible  callosité. 

Haulour,  15  niill.  —  Diam.  3  '/z  •"'  *.  mill. 

ClausUium  corame  colui  de  la  Claus.  Fcrbanensis ;  cependant  le 
pedicule  est  quelque  petit  peu  plus  allongé,  et  la  lame  à  peine  un 
peu  plus  élroite. 

V.  C,  —  Les  régions  alpines  de  la  Vallèe  d'Ala,  division  supé- 
rieure de  la  Val  Stura  de  Lanzo,  au-dessus  de  1600™  (Stabile).  Vit 
sous  les  grosses  pierres  (cryslallines),  près  les  tieiges  et  les  ruisseaux; 
avec  la  Fitrina  'pellucida,  Mùller  —  Fitr.  annularis^  Vénétz  — 
Zonites  Petronellce  ^  Charp.  —  Ilei  ruderata,  Studer  —  Hel.  gla- 
cialis ,  Thomas  —  Pupa  triplicata^  Studer,  etc. 

Obs.  La  Claus.  alpina  a  beaucoup  de  ressemblance  avec  la  Claus. 
diodon^  Studer,  du    Simplon;  mais  on   distinguerà  aisémenl  notre 


8rf  r..    STAflII-E, 

espèce  à  sa  taillc  conslaninicnt  plus  grande ,  à  son  périsloine  plus 
comprime,  à  son  pli  colnmellalre  éraergée,  à  ses  sutures  ornées, 
presque  toujours,  ile  peliles  papilles,  eie. 

Ces  cinque  formes  de  Clausilies  {Thomasiana ,  Ferbanensis^  Bel- 
lardii ,  monticela  et  alpina)  rigoiireusement  considérées^  ne  forme- 
raienl  quo  une  seule  espèce  diversemenl  raodifiée  par  l'influence  des 
localités,  du  climat,  eie.  Ainsi,  comme  on  peut  le  voir,  dans  les 
régions  élevées  la  coquille  devicnl  lisse  el  moins  solide,  les  lamelles 
s'amincissent,  la  suture  s'orno  de  papilles,  eie.  mais  si  l'on  fait  une 
comparaison  enire  les  deux  formes  exlrèmes,  on  voil  qu'on  ne  peut 
les  confondre  toul  à  fail  ensemble  I 

Sect.  U  K  I.  m  A.  (a) 

{Delima,  Hartmann  —  Erd  und  Sùsiwass.  Gasieropod.  1840-44  —  Papillina  (parlim), 
Moq.  Tandon  —  Moli,  de  France ,  1855.) 

4.  ClaiiJi^ilia  albogiiUiiIata. 

Clausilia  alboguttulala ,  Wagner  —  in  Cliemnitz:  Neue  System.  Condì.  Cabinet,  XII; 
1829,  part.  I,  pag.  191.  (Non  Claus.  alboguttulala,  Pfr.  =  Claus.  or- 
nata, Z.,  espèce  bien  clifTérentel) 

y)  nlliopiistulata,  De  Crisloforis  et  Jan  —  Mantissa,  etc.  1832  =  Claus.  al- 
bogutlul.  ,  Wagner;  var.  longobardica,  L.  PfeilTer  —  Stpnbol.  ad  hist. 
Helic.  4844-1846. 

V.  C.  —  Còtes  du  lac  iMajeur,  208-280"'  (Stabile).  Sur  les  murs 
et  les  trones  des  arbres. 

*  3)  pnuctufa,  Micliaud  —  Complément  «  Draparnaud,  1831  ;  pag.  53,  pi.  XV, 
(Ig.  23  —  Mnquin  Tandon:  ffist.  nat.  Moli,  de  France,  1855,  pag.  326, 
pi.  XXlll,  ng.  31-37;  ot  pi.  XXIV,  lìg.  1-7.  (Anatom.). 

V.  T.  —  Versant  piémontais  de  l'Apennin;  Val-Tidone:  Zavala- 

(a)  Coquille  lisse,  de  couleur  corné-rougeàlre,  un  peu  lijisanle,  souvent  ornée  de 
papilles  aux  sutures.  Lunelle  cnliòre;  pli  palataux  (ordinaircment  un  seuI)  ;  lamelle 
.spirale  désunic.   Clausilium  non  éoliancrc. 

Màchoire  presque  li.sso,  obtuscment  sub- rostriforme  au  milieu  du  bord  infórieur. 


MOI.I.USQUES   TERRESTHES,   ETC.  87 

rello;  Val-Trebl)ia  :    Bobbio  (Sirobel);   Val-Scrivia  :    Serravalle   près 
Novi  (Mella). 


Sect.  li .%  O I ÌV  I  A  li  I  A.  (a) 

l.aciniaria,  Harlmann  —Eni  uni  Siissw.  Gasterop.,  1840-'*i  —  Elia  H.  et  A,  Adams 
—  Tlw  genera  of  recent.  Moli.,  arranged  according  to  llieir  organiza- 
tion:  Pari.  XXI,  aprii,  1835;  —  Tphigena  (parlim) ,  Moquin-Tamlori  : 
iloll.  de  France,  1855.) 


5.  Clausilia  plieata. 


Pupa  pUcata,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Moli.  1801;  pag.  63. 

Claiis.  plicala.  Drap.  —  Hist.  Moli.  1805;  pi.  IV,  lìg.  13-16;  Rossmiissler  — <  Icon.  d. 
Land-und  Susswass.  Moli.  1835,  I,  pag.  78,  fig.  31  ;  Moqnin-Taruloii  — 
Uist.  Moli,  de  France,  1853;  pag.  338,  pi.  XXIV,  fig.  13-16;  Adolphe 
Sclimidt—  Gesthl.der  Slyìomm. ,  eie.  1855;  pi.  XII;  flg.  97,  (Analom.) 


V.  G.  —  Alentours  de  Canobbio,  ati  lac  Majeiir,  210-2(i0™  (Villa) 
Sort  asscz  abbondanlc  sur  les  nuirailles  pendant  la  pluie. 

Anomalia)  Bistoma  —  Ore  altero  in  anfractti  ultimo  inslructa. 

Tronvce  dans  la  nicme  localilé  par  M/  Villa. 

Obs.  Les  pelils  pb's  périsloiiiicns  sont  souvent  peu  prononcés;  la 
coquille  est  quelqiiofois  assez  grèle  ou  Irès  allongée  (environs  de  Ma- 
ladino,  Canobbio,  etc).  A  Locarne  et  à  Bellinzone  (Suisse  italienne) 
il  n'est  pas  rare  de  troiiver  la  mulation  à  test  paraissant  recouverl 
d'une  poussière  blanchàtre  {Claiis.  'pruinosa.^  Parreyss).  J'en  al  récu 
aiissi  de  Ziirich  envoyée  par  M."^  le  prof.  Mousson. 


(a)  Coquille  mince,  asscz  solide,  peu  transparento,  brunàtre,  à  ridcs  longitudinales 
saillaiites,  fiiies  ci  rapprocliées;  périslome  tout  plissé. 

Lunelle  peu  arquóe;  plls  palataux  2;  lamelle  spirale  séparée.  Clausilium  sans  écliaii- 
crurcs,   ni   lobcs.  Màclioirc  riiblement  striée  ;  bord  inférieur  ubtusomenl  roslrifornve. 


S8 


«.    STAKIIt 


SecL    I  P  II  Idi  K^'  I  A.  (a) 

(Iphigevia,  ("irny  —  jVa?.  arravg.   Muìlusc.  in  Mid   répns.,  XV,  1821.) 

a)  .^nflrtra^  Henry  ft  Artlmr  Ail;ims  {The  genera,  eie.  loco  citato,  II;  1855, 
pag.  181). 

"^  6.  Claiif^ilia  fliiliia. 

('Imisilia  (ìubin,  Dr.iparnaud  —  /list.  Moli;  1805,  pag.  70, 

y)  obsoleta.  Ad.  Sclimidl  —  Die  krilischen  Cruppen  der  Europ.  Clausilien;  I, 
1857;  pag.  iO  ,  pi.  V,  lìg.  90  et  91  —  Lamella  infera,  plica  palatali, 
infera,  callo  palatali  evanescenlibus  (lypica). 

V.  C.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Wonlagnes  du  Verbano,  ou  Lac 
Majeiir,  280- 1000™  (Strobel)  —  Val  du  Cervo:  Andorno,  au  dessus 
de  Biella,  600'"  (Cesali). 

Obs.  D'après  M.'  Rossmassler  (^^),  le  verilable  type  de  la  Clausilia 
dubia^  Draparnaiid,  serail  la  mulation  obsoleta  de  Ad.  Schmidt;  et 
la  Claus.  rugosa^  C.  PfeifTer  (non  Drap.)  en  serait  la  mutation  plus 
robuste,  et  à  lamelle  inférieure  bifurc|uée  en  arrière  el  en  avant 
(assez  frequente  en  Carniole,  Tyrol,  eie.).  M."^  Schmidt,  au  contraire, 
Cile  la  Claus.  rugosa^  C.  Pfeiffer,  comme  identique  de  Clausilia 
dubia^  Drap.!  Je  crois  que  M."^  Rossmiisslcr  alt  raison!  La  mulation 
obsoleta  est  la  forme  qu'on  renconlre  plus  communement  dans  loutes 
nos  Alpes. 


(a)  (loquilie  le  plussouvent  ridée,  à  sutures  non  papillifères;  de  coulcur  brun-corné 
ou  hriin-noiràtrc.  I.unelle  développée,  arqui'C.  Plis  palnlaux  1  à  2.  (le  plus  souvenl 
un  seuI);  lamelle  spirale  courant  dans  la  nièmc  direction  de  la  lamelle  supérieure, 
unic  avec  elle,  (llausilium  non  lobé  ni  échancré.  Màchoirc  à  stries  verticales  peu 
prononcres,  ci  à  bord  iiiféricur  obtusemcnt  rostriforme. 

{b)  Ho.ssmiissler  :  Iconogr.  etc.  ,  Vili,  1838;  pag.  23,  pi.  34,  ng.  .'i79. 


MOLLl'SQUES   ItlilUSTUHS,    ETC.  89 


9.  Claii^ilia  nigricaiiiii. 

Turbo  nigricans,  Piiltency  —  Cat.  Brids,  Shells ,  etc.  Dorsetshiie,  eie:  1799,  p.  1f.. 
Claus.  obtusa ,  C.  Pfein'er  •-  Nalurgeschichte  deutschcr  Land  und  Siissw.  Moli.  ;  I  ,  18-21. 
CI.  nigricans,  Jeffreys  —  Syn.  Tesi,  in    Tramaci.  Linn.   Soc.  1828;  Ad.  Schmidl  — 

Die  kril.  Griipp.  pAirop.    Claus.,    loco  citato,  I,  1857;  pag.  47,  pi.  VI, 

fig.  110-114. 


V.  e.  —  Val  Stura  de  Lanzo  :  Ceres,  700™;  contre  le  vieux  niurs, 
sous  la  mousse  dans  les  endroits  frais  et  oiubragés;  avee  la  Claus. 
Ferbcmensis ^  eie.  ;  assez  rare  («).  Je  l'ai  trou\ée  aussi  dans  les  alpes 
au  dessus  de  Balrae,  1700°";  sous  les  grosses  pierres  (cryslallines) 
associée  à  la  Claus.  pHcatula^  alpina.,  eie.  Rare. 

Obs.  Les  quelques  individus  que  j'ai  Irouvés  dans  le  diles  localilés, 
soni  idenliques  aux  exemplaires  de  l'Annover,  que  j'ai  récus  de  la 
bonté  de  M.'^  Adolphe  Schmidt. 

b)  Plieaphora,  H-  et  a.  Adams  —  (loco  cilato,  pag.  183). 

8.  Claiisilia  Mellee. 

Testa  urabilicafo-rimala,  venlrosulo-fusiformis,  solidula,  crebro 
striata,  superne  striis  validioribus  exarala;  anfraclibus  ultimo  et  pe- 
nultimo, sub  lente,  eleganter  mallealis;  nitidula ,  cerasina,  raro-stri- 
gillala.  Spira  sursum  breviter  attenuata.  Anfractus  9-iO  eonvexiusculi; 
sutura  dìslincta;  ultimus  antice  costulalo-striatus  et,  pone  suturara, 
lumidiusculus;  basi  gibbus,  medio  impressus.  Apertura  ampia,  subcir- 
cularis,  fuscula;  sinulus  parvulus,  subcompressus.  Lamella  supera 
mediocris,  eum  spirali  conjuncta  ;  infera  crassiuscula,  fuscula,  antice 
ssepe  sub-dichotoma  ascendens;  spalium  inlerlamellare  non  ,  vel  obso- 
letissime 2-3  pliculatum;  plica  palatalis  1  supera,  ultra  lunellam 
producta:  subcolumellaris  flexuosa,  emersa;  callus   palatalis,   supra 

(a)  Lamella  infera  anlice  crassiascnlo ,  obsolete  bifurcnla  :  spalium  inlerlamellare 
lave,  vd  uni-piiculntum. 


90  G.    STABILE, 

valldior,  margini  parailolus,  liaud  raro  plicani  basaieni  plus  minusve 
imperfectam ,  kincllaiu  versus  ascendenteoj ,  emitlens.  Lunella  ar- 
cuata. Perislooia  continuum,  appressura. 

Coquìlle  fusiforme,  ventrue,  raccourcie  et  un  peu  brusquement  at- 
tenuée  au  sommet,  mince ,  médiocremenl  solide,  pourvue  d'une 
fonte  ombilicale  courte.  Test  assez  transparent,  un  peu  luisant,  d'un 
brun-rougeàtre,  à  rides  longiludinales  rapprochées,  peu  égales,  légère- 
ment  flexueuses,  fmes,  plus  forles  sur  la  moitié  supérieure  de  la 
coquille  ;  les  dernier  et  avant-dernier  tours  paraissant  conime  trèil- 
lissés;  quelques  linéoles  courtes,  rares,  blanchàtres  partent  des  su- 
lures.  Spire  composée  de  9-10  tours,  un  peu  convexes,  à  sulures 
assez  marquées;  le  dernier  tour  à  rides  plus  fortes  sur  le  devant,  et 
présentant  prèsdela  suture  une  légère  élevalion  linéaire;  médiocre- 
ment  sub-bigibbeux  à  la  base,  et  avec  une  compression  au  milieu; 
vers  la  région  ombilicale  la  gibbosilé  est  plus  saillanle.  Ouverture 
large,  presque  circulaire;  goutticre  petite,  arrondie-ovale,  subcoin- 
primée.  Lamelle  supérieure  mediocre,  alteignant  la  marge  du  péri- 
stome,  courant  dans  la  mcme  direction  de  la  lamelle  spirale  et 
sondée  avec  elle;  lamelle  inférieure  assez  épaisse,  mcdiocrement 
calleuse  au  bout,  souvent  bifurquée  en  dehors  (branchcs  peu  appa- 
renfes).  Plis  intcrlamellaires  nuls,  ou  bicn  2  à  3  peu  marqués.  Un  seul 
pli  palalal  qui  se  prolonge  au  delà  de  la  lunelle;  pll  subcolumellairc 
flexueux,  emerge;  callosité  palatale  brun-roussàtre,  parallèle  à  la 
marge  de  l'ouverture,  plus  robuste  sur  le  devant  du  dernier  tour; 
dans  plusieurs  individus  cotte  callosilé  s'extende  à  la  base  en  fornie 
d'un  pli  plus  ou  moin  rudimenlaire  (cornine  dans  la  Claus.  liaeolala^ 
Held),  ou  plus  ou  molns  développé  (comme  dans  la  Claus.  denscstria' 
ta^  Z.)  qui  se  dirige  vers  la  luneile.  ('dieci  est  arquée.  Péristome 
continu,  rebordé,  comprime,  blanc-roussàire, 

llauteur;  10  mill.;  Diairn'tre  :  3  mill. 
Ouverture:  Haut,  2;   Diam.  vix  2  mill. 

ClausHiiim.  Pédicule,  long  de  1  '/a"",  grèle,  arqué.  Lame,  long. 
4  Va""",  oblonguc,  un  peu  arquée,  assez  solide  ,  non  écliancrée  ni 
bilobée;  légèrement  attcnuce  vers  l'insertion  du  pédicule,  ovale-ar- 
rondie  à  l'extremilé,  oblusenient  angulcuse  du  coté  externe. 


MOLUJSQUF-S  TERRESTRES  ,  ETC.  9  1 

R.  P.  —  llaule  vallee  du  Po:  au-dessus  du  village  de  Crisolo,  pà- 
lurages  alpestres  au  pied  du  Monte  Viso,  près  les  ruisseaux,  soiis  les 
pierres  (cryslallines) ,  à  1700°^  (Slabile). 

V.  T.  —  Val  Maira:  au-dessus  de  Dronéro,  600-680™;  parmi  les 
raousses  (Mella). 

Obs.  Celle  jolie  Clausilie  (que  nous  dédions  avec  plaisir  à  nolre 
honorable  ami  le  comte  Charles  Mella  de  Vercelli,  qui  nous  a  coramu- 
niqué  plusieurs  renseignements  malacologiques  sur  le  Piémont)  nepeut 
ètre  comparée  à  aucune  aulre  espèce  de  la  section  Iphigenia^  group 
des  Plicaphores  (c'est  à  dire  à  celles  qui  ont  la  base  du  dernier  "our 
et  l'ouverlure  arrondies).  Pour  la  forme  de  la  fente  ombilicale  et 
de  l'ouverture,  et  mèrae  pour  le  pli  basai,  lorsqu'il  est  bien  marqué, 
notre  espèce  offre  quelques  ressemblances  avec  la  Clausilia  dense- 
striata^  Ziegler ,  de  la  Carniole;  la  Claus.  lineolata^  Held,  presente 
elle  aussi  un  pli  tout  à  fait  rudimenlal ,  plus  ou  raoins  développé, 
qui  de  la  callosilé  interne  et  basale  de  l'ouverture  descende  un 
quelque  petit  peu  vers  la  lunelle;  mais  nolre  espèce  ne  peut  nuUe- 
ment  ètre  rapprocbée  ni  de  la  Claus.  densestriata.,  ni  de  la  Uneolata.^ 
ni  de  la  plicatiilal  Les  rides  fines  et  addossées  distingueront,  sans 
aulres  caraclères,  la  Claus.  Melloì  de  la  Claus.  lineolata  et  de  la 
]}licatula.,  qui  ont  les  cótes  élevées  et  écarlées.  La  petitesse  de  la 
taille,  les  stries  inégales,  la  couleur  du  test,  etc.  séparent  neltement 
la  Claus.  3Iell(e  de  la  Claus.  densestriata.,  dont  la  taille  est  bien  plus 
grande,  les  rides  soni  plus  prononcées  et  régulières,  le  test  non 
luisant,  et  de  couleur  corné-brunàtre  un  peu  terne. 

*  9.  Claiiisilia  lineolata. 

Clausilia  lineolata,  Held  —  Beitrag.  zur  Gesch,  d.  Weicht.  in:  Isis;  1836,  pag.  275. 
—  Ad.  Schmidt:  Krit.  Grupp.  d.  Europ.  Clausil.  eie,  1857,  pag.  16. 

a)  Testa  breviuscula ,  fusiformis ,  i-emotius  coslulata ,  infra  medium  coslis  validis  oblu- 
siusailis;  plica  palatali  infera,  seu  basali,  obsoletissima,  vel  nulla, 
apertura  subrolundata  (=  Claus.  cruda ,  quorund. ,  non  Ziegler.  —  Ad. 
Schmidl:  Krit.  Grupp.  etc,  pi.  2,  fig.  21). 

/8)  Testa  ut  in  precedenti,  sed  ventricoso-fusiformis ;  callo  palatali,  et  plica  basali 
mediocri ,  crassiuscuUs  ;  peristomate  siibincrassato  ,  albo  ,  interdum  por- 
cellaneo. 


y2  e.   STAP.ILE, 

■/)  Testa  elongalo-fusifinmi:^ ,  rcmolius  costuìata ,  coslis  validis  ,  aculiuiCìdis  ;  plica  pa- 
ìnlali  infera  .  $eu  basali ,  purum  conspiaia  ;  apertura  magis  oblonga  et 
ininus  lata. 

V.  e.  —  Valle  Anzasca:  Calasca,  OOO"";  sous  les  pierres  (cryslal- 
Unes)  avec  VHel.  nauti  li  formis  j  rare.  —  Val  de  la  Toce:  rives  du 
lac  Majeur,  200™  (Balsamo,  Slabile  —  Mutat.  fi)  —  V.  de  la  Doire 
Bàllca:  coUines  de  Viverone  (N-E  de  Ivrea),  330™;  terrain  erratique 
(Mella)  —  V.  Stura  de  Lanz.o:  Viù,  770™.  3Iutat.  a  (Bellardi). 

R.  P.  —  Environs  de  Vercelli,  ISO™.  Mutat.  y  (Mella). 

Obs.  Il  parait  que  la  Claus.  lineolata^  Held,  typej  (Ad.  Schmid!: 
op.  citat.^  pi.  I,  fig.  15-18)  n'exisle  pas  au  sud  des  Alpes! 

IO.  Claiij^ilia  plicatula. 

Pupa  pUcatula,  Drapainaud  —  Tabi,  des  Muli.;  1801. 

Clausilia    plicatula,   Drap.    —   Ilisl.    Moli.;    1805,    pag.    72;    Ad.    Sclimidt  —  Krit. 

Grttpp.  Earop.  Claus.  eie.  1857,  pag.  25,  pi.  Ili;  Moq.-Tandon  — op.  cil. 

1855,  pag.  341  (Animai). 

k)  Testa  valide  costuìata ,  coslis  ohiusiusculis ,  mediocriler  distantibus  ;  lamella  infera 
antice  ramosa  seu  dicholoma  ;  plicis  interlameltarilms  2-3  conspicuis  (Ad. 
Schmidt  —  Krit.  Grupp.,  etc.  pi.  ili,  lig.  43-i6  typica). 

(ì)  Testa  rostulala ,  coslis  distantibus,  validis,  (ibtusis  :  vel  approximatis  atqìie  acutiii- 
scnlis  ;  lamella  infera  antice  obsolete  bifurcata,  vel  simplex  et  incrassata; 
plicis  inlerlamellarilnis  2-3  mediocribus.  (Ad.  Schmidt  —  op.  cil.  pi.  Ili, 
fig.  47-;8). 

y)  Testa  majuscula,  Urte  rufescenli-brunnea ,  coslis  validis,  plus  minusve  arguliusculis, 
inlervallis  cleganter  mimile  mallealis  ;  lamella  infera  antice  obsolete  ra- 
mosa seu  dichotoma;  plicis  interlamellaribus  1,  vel  nullis  (Ad.  Schmidt  — 
op.  cit.  ,  pi.  Ili,  flg.  48). 

òj  Testa  coslis  mediocribus ,  sub-approximalis ,  arguì iuscidis  ;  hniielln  infera  simplex, 
antice  non  progrediens;  plicis  interlamellaribus  omnino  nidi is  (Claus.  du- 
bial ,  Hartmann,  -in  Neue  Alpina,  I,  1821  ;  non  Drap.;  leste  PfeilTer: 
Monogr.  Ilelic.  vie.  Voi.  IV,  1859.  —  Claus.  cruda?,  Ziegler;  non 
aiiorum  ;  in  Ad.  Schmidt  —  op.  cit.  ,  pi.  Ili ,  flg.  50.  Hans  cello  figure 
la  lamelle  inféneure  n'esl  pas  simple ,  mais  ramcuse ,  ci  les  còles  soni 
assez  distantes  enli'elles  !  ). 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Doire  Bàltea:  Courmayeur,  1218™;  Mu- 
tatto  y-  (Bollardi)  —  Val  de  Lys,  ou  Gressoney  :  Fonlainemore,  780™; 


MOLLLSQUES   TERUKSTHKS  ,   ETC.  93 

sur  les  rocliers  huraicles  ;  lUut.  fi  (Slabile)  —  Val  do  la  Stura  de 
Lanzo:  Céres,  717"";  sur  les  vieux  Ironcs  d'arbres,  sur  les  lui- 
les,  eie,  eie.  3fiit.  y  (Slabile);  Cliialamberlo  ,  7^10™  (Stabile);  au- 
dessus  du  viMage  de  Balnie,  à  Talpe  de  la  Mussa,  eie.  1700'",  sous 
les  grosses  pierres  (cryslallines)  avec  la  Pupa  triplicala,  la  P^itr.  pel- 
lucida, la  Claiis.  alpina,  le  Bui.  qiiadridens.,  eie.  —  31ut.  3  (Slabile). 


Gen.  BALIA.  («) 

Baka,  Priileaax  —  in  Gray  ;  Zool.  journ,  T.  1,  1824,  pag.  61. 

BaUm,  Leach  —  Synops.  of  the  Moli,  of  Greal.  Brit.  i820  (manoscritto  publicalo  sol- 
tanto nel  185"2  per  cura  di  Grayj. 

Balia,  Bourguignat  —  Aménités  malacoL,  in:  Revue  et  Magasin  de  Zool.,  par  GuiJrin; 
Dicembre  ,  1837  (b). 


1.  Balia  pei*  ver  Sia. 


Turbo  perversni ,  Linm^  —  System.    Natur.;    1758,  Elit.  X;   I,  pag.    767;  non  Hel. 

perversa,   Linné  —  ibid.  pag.    772;    nec  H.  perversa,    Mùller  —  Terni. 

Hist.  4  774. 
Pupa  fragilis ,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.  1801;  et   Hist.    Moli.  1803,  pi.  IV,  lig.  4. 
Balea  fragilis,  Prideaux  —  in  Gray:  op.  cit.  1824. 
Balaa  fragilis,  Leach  —  Brit.  Moli.  1831  ,  pag.  UG.  (ex  Turton) 
Claus.  perversa,   Cliarpentier  —  Cat.    Moli.   Suiss.,    1837;    non    Claut.  perversa,  C. 

PfeifTer;  nec  Filzinger. 
Balia  perversa,  Bourguignat  —  op.  cit.,  pag.  550,  pi.  17,  fig.  1. 

a)  nornialis 

P)  clongata 


V.  C.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Orla,  S?©""  (Marani);  Domo  d'Ossola, 
310™  (Prada);  Vogogna,  IhO""  (Slabile;  Mut.  .8);  alenlours  du  Lac 


(o)  Coquille  sénestre,  fusiforme-conoide ,  fragile,  ayant  i'apparence  d'une  Ciausilie, 
mais  sans  clausilium  et  sans  plis.  Màchoire  faiblement  arquée ,  obtuse  aux  bouts , 
à  stries  presque  nullcs ,  sans  denticules  à  la  marge  inférieurc,  mais  un  pcu  rostriforme. 

(6)  ^x'jiói  -  niouchelc  —  Tosta  strigis  canescentibus,  ad  suluras  prx'sertìm  ,  ornala. 


9k  G.    STABILE, 

Majeur,  200-300";  sur  Ics  vieux  murs,  sur  les  lioncs  dcs  vieuv 
arbres,  aprcs  Ics  pluics,  avcc  la  Claus.  albopuslulata^  la  Pupa  dilli 
cida^  eie.  (Stabile)  —  Vallee  de  la  Doire  Bàllea:  collines  de  Viverone, 
dans  la  province  d'Ivrea,  330™  (Mella)  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo; 
Chialamberto,  Ceres,  Ala  (assez  abbondante),  7 17-1  OSO'"  (Stabile). 
V.  de  la  Doire  Ripaire:  Suse,  BGO'"  (Stabile,  Mortillet). 
V.  T.  Versanl  piénionlais  de  l'Apcnnin  (Marani). 

Geu.  PCPA. 

{Pupa,  Lamarck  —  Syslem.  des  anim.  sans  vertèbres;  1801,  pag.  88) 

Sect.  'F  O  U  fj  L  1  L  L  A.  (a) 

(Turquitla,  Studer  —  System.  Verzeichn.;  1820,  p;ig.  89.) 

1.  Pupa  quiiiqiicclciitata. 

Turbo  quinquedentatus ,  Durn  —  Mus.  Yindobon.  test.;  1778,  pag.  370. 

Bulimus  similis ,  IJruguière  —  Encyclop. ,  Vers.;  II,  1792,  pag.  355. 

Pupa  cinerea,  Uraparnaud  —  Tabi.  Moli.,  1801;  el  llist.  Moli.  1805,  pi.  Ili  ,  Hg.  53. 

Clausilia  cinerea,  llisso  —  Hist.  nat.  de  VEurope  mérid.;  182G,  IV,  pag.  85. 

Pupa  quinquedentaia ,  Desliayes ,  in  Lamarck  —  Anim.  sans  vcrtèbr.  Vili,  1838;  non 

Miililfeldl.  —  Voir  pour  l'Anatomie:  Moquin-Tandon  —  hist.  nat.  Moli. 

de  France,  1855;  pag.  352,  pi.  XXV,  flg.  16-19. 


V.  e.  —  Vallee  de  la  Doire  Riparia:  environs  de  Suse,  sur  les 
rochers  (crystallius),  500-600'"  (Stabile,  Mortillet,  Slrobel,  Mousson). 
Abbondanl. 


(a)  Coquille  ovoide-allongéo,  assez  solide,  à  sommel  allenuó  el  un  peu  pointu.  Ouver- 
ture plissée.  Tonlacules  iiifcrieurs  Ircs  courls,  ci  m^ioie  quelquefois  rédulls  à  des  ma- 
mclons.  Màclioire  lissc ,  ou  avec  des  stries  verticaies  pcu  apparentes  ;  à  boni  infcrieur 
un  peu  rostriforme. 


MOLLL'SQIES   TERRESTRES  ,    ETC.  05 

*  9.  Pupa  friiineii tulli. 

Pupa  frumentum,  Draparnaud  —  Tableau  des  Moli.  1801. 

VaR.  nierldlonalis,  Strobel  —  Notizie  malacoslal.  del  Trenlino;  1851,  p.  37, 

k)  (rilicuiii^  Ziegler  (P.  frumcnhim ,  var.  illyrica,  Rossmiissler  —  Iconogr.  d.  L 
und.  Sussw.  Moli.  Heft.  V,  1837,  fig.  311  et  312  —  Adolphe  Schmidl:  Gesch- 
lechtsapparat  der  Stylomm.  1855,  pag.  42,  pi.  X,  fig.  81.  (.\Datom.) 

R.  P.  Plaine  du  Po  (nord):  Mezzana-Corti,  près  la  Cava,  (Stro- 
bel ;  (sud)  :  Stradella  (Strobel). 

V.  T.  —  Val  del  Tànaro  (Strobel)  —  V.  de  la  Bòrmida:  Acqui 
(Villa);  V.  Staffòra;  Val  Coppa;  Val  Aversa;  Val  Tidone  (Strobel). 

3.  Pupa  apeniiiiia. 

Pupa  apennina,  Charpentier —  in  Kùster.  Chemnitz  Conchyl.  cabinet,  eie.  Pupa; 
pag.  105,  pi.  14,  fig.  22-58;  L.  Pfelffer  —  Monogr.  Uelic.  viveìit.; 
1853  ,  Voi.  Ili,  pag.  545. 

V.  T.  —  Vallee  de  la  Scrivia  :  Tortone  et  Corniasca,  sur  les  coteau.x 
de  la  rive  droitc  (Morlillet).  Exemplaires  un  peu  venlrus  et  raccour- 
cis ,  identìques  à  ceux  de  Ascoli  que  j'ai  récus  de  l'obligeance  de 
MJ  le  prof.  Orsini. 

*  4.  Pupa  arenacea. 

Bulitnus  ojveìiaceus,  Bruguiére —  Encyclop.  Metìiod. ,  Yers;  VI,  à.*^  parile,  1792. 
Pupa  avena,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.,  1801;  tìist.  Moli.  1805,    pi.  Ili,  fig.  47-48. 

Pour   l'Analomie,  eie.  voir:  Moquin-Tandon  —  Ilist.  Moli.  France  ,  eie. 

1855,  pag.  357-358;  pi.  XXV,  fig.  33;  et  pi.  XXVI,  fig.  1-4. 

a.)  uornialis  —  (Haut.  6  mlllim.) 

/S)  major ,  coruea  —  (Haui.  6-8  mlllim.) 

V.  C.  —  V.  de  la  Doire  Bàltea:  Gressoney,  1400-1 670"  sur  les 
rochers  gneissiques  (Slabile).  Les  (12)  individus  que  j'ai  récollé  dans 


OG  l,.    STABILE, 

celle  localilé  onl  ronverlure  plus  arrondie,  c'esl  à  dire  non  anguleuse, 
à  la  base;  et  un  quelquc  cxeniplaire  seulenient  presenle,  oulre  Ics 
trois  plis  palalaux,  un  quatrième  pli  rudimenlal  supérieur. 

Vallee  de  la  Doirc  Riparia:  Suse ,  KOO-000™  (Morlillet,  Slrobel); 
au  dessus  du  village  de  Rochemollcs  (Monl-Thabor),  1660'";  sur  les 
rochers  (cryslallins),  avec  VN.  rwpeslris  (Slabile);  au  Pasdes  Echèl- 
ies,  1700™  (Slrobel). 

V.  T.  —  Val  iMaira,  1000'"  (Mclla)  —  Val  Tidone:  Monte  Penice. 
MuL  P>  (Slrobel). 

5.  Pupa  s$eeale. 

l'upa  iccale,  Drapariiaud  —  Tabi.  Moli.,  1801;  et  Hist.  Moli.,  1805,  pi.  HI,  lig.  49-50; 
Ilossinii-islcr  —  ìcon.  d.  Land.  und.  Sussw.  Moli.,  lleft.  V,  pi.  23  lig.  317. 
Moquin-Tanilon.  —  op.  cil. ,  pag.  367,  pi.  XXVI,  lig.  26-29.  (.\niinal;. 

«)  llliilOl*  (llaut:  6  millim;  Diain.  2  '//) ,  tenuinsciila ,  fere  glabra  :  plicis  palala 
libus  3  conspicuis,  quarta  (supera,  brevissima,  reviola. 

V.  e.  —  Vallee  de  la  Stura  de  Lanzo:  région  alpine  (1700'"); 
sous  les  grosses  pierres  crysiallines  près  les  ruisseaux,  avec  les  CI. 
plicala  et  alpina,  le  Bui.  k  dens,  eie.  Rare. 

Obs.  Les  quelques  individus  que  j'ai  trouvés  ici,  diffèrent  de  la 
Pupa  secale  du  versant  nord  des  Alpes  par  leur  taille  plus  petite, 
et  le  test  presque  lisse;  tandis  que  les  exeniplaires  nordiques  (Béx, 
Ziìricli,  en  Suisse;  Rlieden  en  Hannover,  eie.)  sont  tous  fortemenl 
striés,  à  slries  addossées  el  obliqiies.  Dans  ces  localités  seplenlrionales 
cepcndanl  la  Pupa  secale  présente  rarement  le  petit  quatrième  pli 
supérieur;  au  contraire  dans  les  individus  de  la  vallèe  (meridionale) 
de  Lanzo ,  il  n'y  nianque  presque  jamais. 

«.  Pupa  llortilleti. 

Testa  oblique  rimala,  sub-cylindracco-fusiformis,  glabriuscula,  ni- 
lidula,  cornea.  Spira  sensim  attenuala,  aculiuscula;  aniractus  9  vix 
convexiusculi,  sutura  mediocri  distincti;  ultimus  vix  anguslior,  pone 


MULLUSQUES   TeARESTRES  ^    LTC.  97 

riiuaiu  conipressus.  Apertura  scmiovalis,  7  plicala;  plica  angulari 
(ad  inserlionein  angiili  exlerni  pcrislomalis)  mediocri ,  vai  brevissima 
ci  crassiuscula  ;  I  in  medio  parielis  apertura),  immersa,  longe  intranle; 
columellaribiis  2  approximatis ,  remolis  ,  dentiformibus  ;  palatalibus 
•sub-3,  supera  (suluram  versus)  profunde  immersa,  brevissima,  valida, 
interdum  in  appendicela  longam  et  tenuiusculam  profunde  inlrante, 
antice  vero  ad  marginem  perislomatis  callum  emittente,  cum  hoc 
lanien  non  conjuncta;  plica  palatali  altera  (seu  media)  longa ,  valida, 
ad  marginem  usquc  apertura)  pregressa;  tertia  (ncmpe  infera,  seù 
basali)  punctiformi.  Perisloma  tenue,  vix  crassiusculum ,  reflexum, 
breviler  expansum,  albido-labiatulura. 

Coquiile  fusiforme,  un  peu  C}  lindracée ,  régulièrement  atlénuée  au 
sommel,  à  fentc  ombilicale  étroite,  oblique,  assez  longue  ;  très  peu 
ventrue ,  et  peu  épaisse,  presque  lisse,  módiocrement  luisante,  assez 
Iransparente,  d'un  corné  plus  ou  moins  clair ,  souvent  avec  une  leinle 
blanchàtre  sur  le  devant  du  dernier  tour.  Spire  composée  de  9  tours'., 
à  peine  un  peu  cenvexes,  le  dernier  proportionnellement  moins  grand 
quG  l'avant-dernier,  comprime  et  obtusement  carène  à  la  base.  Ouver- 
ture demi-ovale,  un  peu  élroite,  munie,  d'un  pli  supérieur,  plus  ou 
moins  long  et  épais,  à  l'angle  du  bord  extérieur  du  péristome;  un  pli 
assez  long,  immerge,  sur  le  milieu  du  parois  ventral;  deux  plis  colu- 
mellaires  raprochés,  immergés;  trois  plis  palataux,  doni  le  supérieur 
(vers  la  suture)  très  immerge,  très  court  ci  calleux,  souvent  eonli- 
nué,  plus  mince  et  très  long,  en  arrière;  vers  le  bord  du  péristome 
souvent  une  callosité  peu  apparente  en  parait  la  conlinuation  en 
dehors,  mais  il  y  a  toujours  une  interrution;  le  second  pli  palatal  (colui 
du  milieu)  est  long  et  fort  et  arrivo  jusqu'au  péristome;  le  troisièmeou 
basai,  près  la  compression  cervicale,  est  très  petit  et  rudimentaire. 
Péristome  interrompu,  médiocrement  réfléchi  et  evase,  non  épais, 
sans  bourrelet,  blanchàtre,  à  extrémités  un  peu  convergentcs. 

Haut.  :  6,  à  7  millimctres  —  Diam.:  2,  à  2  '/j  ■  miUim. 

V.  e.  —  V.  de  la  Doire  Riparia:  Suse,  500-600™;  conlre  Ics 
rochers  caloareo-talqueux,  avec  louffes  d'berbe,  mèlée  à  la  P.  ave- 
mcea  (Mortillet ,  Strobel). 

7 


98  G.   STABILE, 

R.  P.  —  Paluràges  alpesires  au-dessus  de  Crisolo,  au  Monle-Viso, 
à  1600-1800™;  sous  les  grosses  pierres  (crystallines)  près  les  ruisseaux 
et  les  touffes  herbeux  (Slabile). 

V.  T.  —  Val  Stura  de  Cuneo,  ou  Démonte:  Vignolo,  BbO"";  et 
Rocca-Sparvéra,  860™  près  de  Cuneo  (Morlillet)  —  Val  du  Gesso  (V. 
Vermegnana) :  Vernante,  au  pied  du  Col  de  Tenda  (Slrobel). 

Obs.  La  P.  Mortilleti  est  bien  voisine  de  la  P.  mullidenlata ^  Olivi 
{variabilis,  Drap.),  dont  n^est,  peul-étre,  qu'une  interessante  variété 
locale.  Cependant  on  distinguerà  aisement  notre  Pupa  Mortilleti  à 
sa  taille  loujours  gréle  et  petite,  non  renflée,  mais  fusiforme  corame 
le  P.  avenacea^  et  mème  un  peu  subcylindrique;  à  son  test  peu 
solide,  à  son  péristorae  non  épais,  à  ses  plis  palataux  en  nombre 
de  5  (et  non  U  corame  dans  la  P.  multidentata);  sa  forme  d'ailleurs 
est  constante,  et  il  n'y  a  pas  de  individus  qui  faissent  le  passage 
entra  la  P.  Mortilleti  et  la  multidentata;  enfin  cette  dernière  n'a  pas 
encore  élé  trouvée  en  Piémont,  tandis  qu'elle  est  coraraune  au  delà  des 
Alpes  et  des  Apennins.  Une  variété  de  la  P.  multidentata  que  M.*"  Bour- 
guignat  designa  sous  rappellation  de  Sabaudina  («),  se  distingue: 
par  son  test  plus  petit,  par  son  ouverture  plus  large,  par  ses  quatre 
plis  palataux  excessivement  imraergés,  à  l'exception  du  troisième 
qui,  Seul,  sous  la  forme  d'un  forte  lamelle,  vient  s'epanouir  sur  le 
péristome.  Meme  cette  variété  ne  peut  nuUement  otre  confondue 
avec  notre  espèce.  La  P.  variabilis  de  Suse  et  de  Vernante  citée 
par  M'  Slrobel  est,  sans  doule,  notre  P.  3Iortilleti. 

*  9.  Pupa  graiiuui. 

Pupa  granum,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Muli.  1801;  et  Ilisl.  Moli.  1805,  pi.  Ili, 
flg,  45,  46.  —  Rossmussler  :  Icon.  d.  Land.  und.  Siissw.  Mollusk.,  Heft.  V, 
1837,  pi.  23,  ng.  322  —  Moq.-Tandon  —  Op.  citut.  1855,  pag.  370 
(Animai),  pi.  XXVI,  llg.  34-38. 

Obs.  M.  Slrobel  cite  colte  espèce  trouvée  par  lui  dans  la  «  Valle 
del  Ticino  »  transporléc  par  le  Pò  et  le  Ticino.  Jc  ne  doule  pas  que 

(a)  Bourguignal  —  Malacoìogie  d'Aix-Les-Bains;  Paris,  1864,  pag.  48,  pi.  2,  tig.  6-7. 


MOLLt'SQUES  TERRESTRES,   ETC.  99 

celle  pelile  espècc  doit  se  trouver  dans  quclqucs-unes  des  vallées 
(ranspadanes  sur  le  versanl  nord  de  l'Apennin. 

Sect.  S  P  II  V  R  A  D  1 1}  11.  (a) 

{Spili/radium  iparlim) ,  Agassiz  —  in  Charpenlier  ;  Muli.  Suiss.  1837.) 

*  S.  Pupa  Ferrarli. 

Pupa  Ferrari,  Porro  —  Malaculogia  Comasca,  1838;  pag.  57,  t;iv.  1  ,  tig.  i. 
Sphyradum  Ferrari,  Hartmann  —  Erd.  u»d.  Siissw.  Gasterop.  I,  1840;  pag.  53,  pi.  3, 
fig.  1-2  (peu  raractèr.). 

y)  uoriualls^  mihi   —  Prospetto   Sistem.    Stai.    Moli.   Lugano,   1859;   Porro  — 
loco  supra  citato,  fig.  4  ,  a.  b.  e 

/S)  giittllla,  Porro  —  loco  cit. ,  fig.  4  ,  d.  e. 

V.  e.  —  Vallèe  de  la  Toce  :  Arena ,  eóles  occidenlales  inférieures 
du  Lac  Majeur,  ^lO-SOO""  (Prada, Stabile)  —  Val  Sèsia  (Val  du  Cervo): 
Biella,  480"  (Cesali)  —  V.  Stura  de  Lanzo:  près  le  village  de  Céres, 
717";  sous  les  pierres  inicaschisleuscs,  avec  la  Pupa  pagodula  (Sla- 
bile). 

V.  T.  —  Val  Maira:  Drenerò,  600";  parrai  les  niousses  (Cesali) 
—  Val  du  Tanaro  (Strobel). 

Obs.  Quoique  la  localité  de  Dronéro  appartieni  plulól  à  la  plaine 
que  aux  vallées,  cependant  la  Pupa  Ferrarti,  la  Claus.  Mellce,  eie. 
doit-on  les  considerer  comrae  espèces  propres  au  basses  règions  des 
montagnes  et  des  vallées,  descendanl  jusqu'à  la  limite  inférieure  sans 
la  dèpasser.  i 

(a)  Coquillesouvenl  petite,  cylindroide,  àsommel  oblus.  Onverlure  plissée.  Tenlacules 
iHférieurs  punctiformes.  Màchoire  arquée,  à  peine  un  peu  striée,  non  roslrée  au  milieu. 


100  e.  STABILB, 

.Sect.  1»  A  G  O  D  1  rv  .% ,  miLi.  {a) 

{Odoilomia  (parlim),  Fleming  —  in:  Edinburgh.  Eucycl.  1814;  Pupilla  (pari.),  Leuch 
—  Drit.  Moli.  pag.  1"26  ,  ex  Turlon  1831.) 

9.  Pupa  pagoclnla. 

Pupa  payodula,  Des  Moulins  —  in:  Ad.  Soc  Linn.  de  Bordeaux,  IV,  1830,  pag.  158; 
flg.  —  Uossmassier:  Icon.  d.  Laìid.  und  Siissiv.  Moli.,  liefl.  V,  1837, 
pi.  23,  fig.  325. 

V.  e.  —  V.  de  la  Stura  de  Lanzo  :  Ceres,  717'";avec  la  P.  Fer- 
rara (Stabile). 

Sect.  PUl'ILIiA.  (i) 

{Pupilla  (parlim)  j  Leach  —  loco  cit.) 

*  IO.  Pupa  uiuNCoruuì. 

Turbo  nmseorum ,  Linné  —  System.  Natur.,  Edit.  X,  1758;  I,  pag.  7C7. 

Pupa  marginata,    Uraparnaud  —  Tabi,  des  Moli.  1801;  et  Uist.  Moli.  1805;  pi.  Ili, 

fig.  36-38  —  Kossmassier:  Icon.  Land,  und  Siissw.  Moli. ,  lleh.  V,  1837; 

pi.  23,  flg.  323  —  Moquin  Tandon:  Hist.  Moli,  de  Fraìice ,  1855,  p.  393. 

(.\natomie;. 

V.  C.  —  V.  de  la  Toce:  Domo  d'Ossola,  SOO"»  (Prada)  —  V.  de 
la  Doire  Ripaire:  Monl-Cénis  (Sliobcl). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  environs  de  Tiirin  (alluvions  el 
aval),  200°  (Mortillel)  —  Plainc  sud  du  Pò:  Alexandrie,  86-90'" 
(Strobel). 

(a)  Coquille  petite,  cylindrique-ovoide ,  m<'!dlocrement  ventrue;  ombilic  étroit , 
long;  ouverture  sans  plis  ;  deruier  tour  de  spire  plus  grand  que  l'avaiit-dernier, 
montant  vers  le  sommet  de  la  coquille.  Pedoiicules,  ou  iciitacules  supérieurs,  trùs-longs  ; 
inférieurs  assez  dcveloppós.  Pied  niuni  de  muscles  assez  forls.  Milchoire  faililement 
arquée,  à  stries  presque  Invisi  bles. 

(b)  Coquille  petite,  sub  cylindrique ,  un  peu  ventrue.  Ouverture  avec  quelques 
pctiles  donts.  Michoirc  presque  lissc,  à  bord  inférieur  faiblemunt  roslrt",  ou  sans  rostro. 


MOLLL'SQUES   TERRESTRES  ,   F.TC.  101 

V.  T.  —  Val  Tidono  :  Zavalarello  (Strobel ,  Prada). 

Var.  B.  —  alplcoln,  Cli.irpoiitinr  —  Mollusq.  terr.  ci  fluv.  de  la  Suisse  ;  1837, 

pag.  16,  pi.  2,  fig.  5  —  Un  petit  peu  plus  petite  que  la   vraie  P.  mu- 

scorum,  Linn.,  et  avec  le  pcristome  à  bourrelcl  moins  robuste  el  moins 
jaunàlie. 

cf)  indentata  —  Pas  de  dents  ou  de  callosité.  ■    : ,  ^s■.•;^i.:  ii  ;• 

/S)  iiaiidcnCata  —  Une  dent  ou  callosità  vers  le  milieu  de  ravant-dernier  tour 
a  rentrée  de  l'ouverture. 

7)  liidcntata  —  Une  dent  à.  l'entrée  de  l'ouverture,  vers  le  milieu  de  l'avant- 
tlernler  tour;  et  une  dent  palatale  inférieure  opposée  à  l'autre. 

V.  C  —  Au-dessus  de  Balme  dans  l'haute  vallèe  de  la  Stura  de 
Lanzo,  1500-1 700"^;  sous  les  grossespierres{crystallines),  avecl'espèce 
^uivanle.  Pas  conimune  (Slabile).  Il  faut  probablement  rapporler  à  la 
Var.  alpicola^  la  Pupa  muscorum  trouvée  par  M.'  Strobel  au  Monl-Céuis. 

Obs.  La  P.  muscorum  Linn.,  lypique,  présente  elle  aussi  les  fm« 
mutations  nomniées  ci-dessus.  La  niut.  bidentata  est  un  peu  rare  ea 
Lombardie  et  en  Suisse  {P.  bidentata,  C.  Pfeiffer  —  Systemat. 
Anordn.  und  Beschreib.  deutsch.  Land-und  TVass.  Schnecken  1821). 
La  raut.  unidentata^  Pfeiifer  C,  est  la  plus  commuue  et  la  plus  ré- 
pandue.  Quelques  auleurs  (Ad.  Schmidt,  Moquin-Tandon,  etc.)  don- 
nent  à  la  mut.  bidentata  le  noni  aussi  de  P.  bigranata^  Rossmas- 
sler  (Iconogr.  Heft.  IX  et  X,  (ìg.  645).  Plusieurs  aulres,  au  con- 
traire, (L.  Pfeiffer,  Strobel,  Grcdler,  etc.)  donnent  le  nom  de 
bigranata  à  la  mutalion  de  la  P.  triplicata^  Studer,  pourvue  seule- 
uient  de  deux  plis,  en  lieu  de  trois,  à  l'ouverture. 

II.  Pupa  triplicata. 

Pupa  triplicala ,  Studer  —  Kurzes  Verzeichn.  der  Schweiz.  Conch.  1820. 
—  Iridentalis ,  Michaud  —  Complém.  à  Drap.  1831,  pi.  XV,  fig.  28-30;  Rossmiis- 
sler:  Iconogr.  Heft.  V,  1837,  pi.  23,  Hg.  324;  Moquin-Tandon:   Moli,  de 
France ,  18.")5,  pag.  393  (Animai). 

V.  e.  —  Balme,  dans  la  vallèe  de  la  Stura  de  Lanzo,  1500-1700°; 
avec  la  P.  alpicola.  Clip.  (Slabile)  —  Trèsrare,  mais  parfaitemcnt 
lypique. 

V.  T.  —  Vallèe  du  Tanaro  (Strobel). 


102  0.   STABILE, 

*  1^.  Pupa  iieiiiproiiif. 

Pupa  Scmpronii,  Charpeiilicr  —  Cat.  Moli  Suiss.  ;  1837,  pag.  15,  pi.  2,  fig.  4.  [a). 

a)  normali». 

P)  dllucid.l,  Ziegler  (in  Rossm.:  Icon.  Heft.  V,  1837,  fig.  326)  —  Perislomale  re- 
flexiusculo ,  tenui;  dente  nulimentali  rei  nullo. 

V.  e.  —  Versarli  meridional  du  Simplon:  Gondo,  700-800",  sur 
les  rochers  graniliques;  mutation  «  (Venetz,  Charpentier)  —  Rives 
occidentales  du  Verbano,  220-300"°;  sur  les  vieux  murs,  sous  la 
mousse,  etc,  avcc  la  Balia  fragiliSj  pendant  la  pluie;  mid.  a  (Sta- 
bile) —  Vallèe  de  la  Doire  Bàltea:  Ròppolo,  collines  de  Viverone, 
330";  sur  les  vieux  murs  à  sec  (Mella)  —  Environs  de  Turin,  allu- 
vion,aval,  200"  (Mortillet).  Parlout  elle  vii  sur  les  pierres  cryslallines. 

Obs.  Cette  espèce  ne  diffère  de  la  P.  umbilicata,  Drap.,  que  par 
sa  taille  moins  robuste  et  plus  petite,  par  son  péristome  moins  blanc 
et  peu  épaìs;  cette  forme,  cependant,  est  constante.  Quant  à  la 
présence  ou  absence  plus  ou  moins  absolue  du  petit  pli,  ou  dent,  de 
l'avant-dernier  tour,  touchant  l'extrémité  du  bord  extérieur  du  pé- 
ristome, j'ai  déjà  fait  observer,  lorsque  j'ai  parie  de  la  Ccecilianella 
acicula,  que  cette  pièce  accessoire  a  peu  d'iraportance  pour  la  déter- 
mination  d'une  espèce ,  parceque  elle  varie  beaucoup  selon  l'àge  du 
mollusque,  les  conditions  physiques  où  il  vit,  etc.  La  chose  va  bien 
autrcment  pour  les  plis  de  cerlaines  autres  espèces,  du  nombre  et 
de  la  forme  des  quels  on  doil  lirer  les  caractères  pour  la  détermi- 
nations  des  espèces  mcmes. 


(a)  Testa  cornea,  nitida,  cyUndrica ,  obtusa;  apertura  tinidenlata;  perislomate  albido- 
fticescenli,  rcfleso,  plano.  Alt.  3  à  3  '/a''  Hiam.  1  ^|^  millim. 


MOI.I.rSQt'KS   TERRKSTRES  ,   ETC.  103 

Gon.  VEI\TI(iO.  («) 

(Vertigo,  Mùlier  —  Verm.  Hist.;  II,  «77;  -  Pupa  (parlim),  Drap.  -  Tabi.  Moli.  180«.) 

Sect.  I  S  T  n  ra  I  A.  (b) 

(Isthmia,  Gray  —  \alur.  arrang.  Moli.;  in:  Medicai.  Reposilory:  1821,  XV. j 

i.  Wertiso  cdentiila. 


Pupa  edentula,  Draparnaud  —  Hist.  Meli,  de  Franco;  1805,  pag.  52,  pi.  Ili,  Hg.  28  29. 

Vertigo  edenlula,  Sludei'  —  Kurzes  Yerzeich.  Conch.;  1820,  pag.  89. 
—      lìiUda,  Férussac  —  Tabi.  System.  Moli.;  1822,  pag.  68.  —  Rossmiissler :  Iconogr. 
Land-und  SUsswass.  Moli.;  Ileft.  IX  et  X ,  1839,  pi.  49,  flg.  646  —  Mo- 
quiii-Taiidoii:  Mollusques  de   France,    1855,   pag.  402  (animai);  pi.  28, 
flg.  28-30. 


V.  e.  —  Vallee  de  la  Toce:  Bavéno,  210"'  (Benson)  —  V.  de  la 
Stura  de  Lanzo:  au-dessus  de  Baline,  IBOO™;  soiis  le  pierres  {eryslal- 
lines)  associée  à  la  Pupa  triplicata ^  Hyalina  fulva,  eie,  assez  rare 
partout  (Slabile)  —  Vallèe  de  la  Doire  Ripaire  :  Mont-Cénìs,  ^OOO"" 
(Strobel). 

R.  P.  —  Plaine  du  Po  (nord):  Vercelli,  IBO™;  terrain  erralique 
(Mella);  Turin,  220™;  alluvions,  avàl  (Morlillet). 


(a)  Les  Vertigos  diffèrcnl  des  Maillots,  ou  Pupes,  par  l'absence  des  lentacules  inférieurs. 
II  y  a  des  Pupes  trés  peliles,  de  la  lailie  mème  des  Vertigos,  et  cependant  elles  oiit 
les  lentacules  inférieurs  asse/,  développés;  mais  chez  les  Fe><ipos  ces  organes  n'exislent 
pas,  et  ils  ne  sont  pas  mème  représenlés  par  une  saillie  rudimentale;  on  n'y  voit  quel- 
quefois  que  une  tacile  iioiràlre.  Màchoire  faiblement  arquéc,  sans  slrics,  ni  denticules 
marginales. 

(b)  Màchoire  sans  apparence  de  saillie  rostriforme  au  milieu  du  bord  inférieur. 
Coquille  cylindrique. 


104  0.    STAMItE, 


*  ^.  Wcrti^u  laiiiNeormii. 

Pupa  mmcornm,  Drap.  —  Tabi.  Moli.,  iSOl;  non  Linnó,  ncc  Mùller,  nec  Lnmk. 
—    minutissima,  Ilarlmann  —  in  Neve  Alpina;  i8'2i  ,  pape.  220,  pi.  II,  fig.  5. 
Yerlirio  njìindrica,  Fcrussac  —  Tabi  Sijslem.,  1822  —  Moquin-Tandon  :  Moli,  de  Frnnce, 
1855,  pag.  400  (anim.),  pi.  28,  fig.  20  2'k 


R.  P.  —  Pl.'iine  (lu  Pò  (noni):  Vercelli  (Melhi);  Val  dii  Ticino 
(Slrobel);  Tiirin,  alliivions  (Morlillel)  —  Plaine  sud:  Alexandric, 
Vallee  dii  Tanaro  (Slrobcl). 

Sect.  BlìXIOGYRi^,  mihi.  (a) 

3.  ¥eriigo  llotiliiifiiiana. 

Pupa  MouUnsiana ,  Dupuy  —  Calai,  cxlramaì'.  Galliw  lestac;   1849,  N.  28V. 
—     Charpenlicri ,  Slumlcworlh  —  in  Kiislcr:  Conch.  Cab.,  1852;  pag.  129,  pi.  XVI, 
fìg.    41-43. 

V.  T.  —  Val  de  la  Scrivia:  Stazzano  près  de  Serravalle,  (à  peu 
près  IBO"")  (docl.^  Ferrari  de  Gònes;  Wella). 

Obs.  La  J^ert.  MouUnsiana  se  dislingue  de  ses  affines  par  sa 
laille  plus  grande,  par  son  ouverture  munie  de  h  plis  ou  denticules 
seulemcnl;  1  doni  immergéc,  vers  le  milieu  de  la  convexité  de  l'avanl- 
dernier  tour;  1  columellaire  (il  existe  rarcinent  un'autre  petite  den- 
ticule  vers  la  base  de  la  columelle);  et  2  palalalcs.  Cotte  jolie  espècc 
cosmopolite  ('^),  comnie  presque  toutes  les  Verlirjos  d'Europe,  n'a 
pas  cncore  été  trouvée  dans  la  région  cispadane  du  Piéniont,  ni  en 
Londjardie!  Esl-ce  que,  existant  dans  ccrtains  endroits  seulement, 
elle  a  óehappée  aux  recherches  des  concliyliologisles? 

(rt)  Klini.  ÒE^io-/\>p'j.  ^^  hiiiriK'c  à  droilc.  MAchuiie  raililcnicnl  snhrostréc  au  milieu 
ilu  boni  infóriuur. 

(())  .Io  l'ai  iTPtie  <k'  dixcrs  jKijrils  de  la  Kranop  'nord  ni  midi);  de  l'E-^pagne;  de  la 
Sicilo;  de  la  Suisse  occidenl  fI5é.\,  lìrrnc,  eie). 


>IOLLUSQUES   TEUUESTKES,    liTC.  itì5 

4.  l^ertigo  py^Biia^a. 


Pupa   •piigmcra,   Drapariiaud  —  Tahl.    MoUusq. ,  i80l  ;  et   Ifist-   Moli.,    1803;  pi.  Ili, 

n?.  30-31. 
Verligo  pygmwa,  Fcrussac  pére  —  Essai  d'uìie  vìélìwde,  eie.  oppUquée  mix  Moli.  ierr. 

et  fluv.,  eie;    1807,    pag.    124.  —  Rossmiisslcr  :  Icoìi.  Lnnd-und    Siisstv. 

Moli.,    Hcfl.    IX   el  X,  1839,  pi.  49,  fig.  G48.  -  Moquiii-Tandon  :  HisL 

Moli,  de  France,  1855,  pag.  405  (Animai). 


V.  e.  —  Vallèe  de  la  Toce:  Rivcs  du  Vcrbano  200-220"^  (Strobel). 

R.  P.  —  Plaine  (nord)  du  Pò:  Vallee  inférieure  du  Tessin,  80-120™ 
(Strobel);  Vercelli,  IRÒ™;  terrain  erralique  (Wella) — Haute  vallee  du 
Pò:  alpes  de  Crisolo,  pied  du  Mont-Viso,  ISOC",  sous  Ics  picrrcs 
cryslallines  et  sur  les  débris  de  bois  pourri,  près  les  ruisseaux,  dans 
les  cndroits  Inimides  el  marécageux,  etc.  (Stabile). 


*  5.  Vcrtigo  aiiiivertijs^o. 

Pupa  anlivertigo,  Draparnaud  —  Tabi,  des  Moli.,  1801,  pag.  57. 
Yertigo  sexdentata ,    Fcrussac   pére  —  Essai  mélhod.  eie,  loc.  cit'.,  1807,  pag.  124. 
—      septem  dentala,  Férussac  —  Tabi.  System.  1822,  pag.  (58. —  MoquinTandon 
loco  citato,  pag.  407.  (.\nimal). 


V.  e.  —  V.  De  la  Doire  Bàllea:  Liliannes,  en  Val  Gressoney, 
GKO-GTC";  sous  les  pierres,  sur  les  débris  de  bois  pourri,  sous  les 
feuilles  pourries,  eie.  (roches  crystallines),  rare  parlout  (Stabile). 

R.  P.  —  Basses  régions  du  Tessin:  80-120™  (Strobel);  Vercelli 
(Molla). 

V.  T.  —  Val  Varaita:  Brossasco  prèsVenasca,  840-600™  (Mori.). 

Obs.  Meme  gisement  des  espèces  précédentes.  Quelquefois  existe 
un  pli  rudimentaire  au-dessous  des  plis  coiiimellaires,  à  la  base  de 
l'ouverture,  et  un  autre,  très  petit,  dentiforme,  palatal  supérieur 
vers  l'angle  de  l'ouverture  (Rossniiissler  :  Icon.  d.  Landund  SiissiVr 
Moll.^  Heft.  X,  1839;  pi.   49,  fìg.  6ft7). 


106 


e.    STABILE, 


Soct.  VK  UTI  LI. .%.  (a) 

[VerUUii,  Mo]'iin  T.uulon  — ///s«.  Muli,  de  France  ,  1855.  pag.  40S.) 

*  6.  Weriigo  ¥eiietzii. 

Verligo  Venelzii,  Cliarpenlier  —  in  FLVussac;  Tableau  System.,  18-22.  pag.  69. 

—  plicala,  .\uguste  Miiller  —  in  Wiegmaiin:  Archiv.  fiir  Naturgeschichte ,   1828 

pag.  210,  pi.  IV,  ng.  6. 

—  Venetzii,  Cliarp.  —  Calai.  Moli.  Suiss.  1837,  pag.  18,  pi.  2,  llg.  H. 

—  hamala,  lleld   -  in:  his,  1837,  pag.  304. 

Rossmassler  —  Icori,  der  Lauduad  Siissw.  Moli.,  Hefl  IX  et  X ,  pi.  '.9,  (Ig.  650. 
Moquiii-Tandoii  --  Moli,  de  France,  1855,  pag.  408   (Animai). 

R.  P.  —  Vallèe  du  Ticino  (Slrobel). 


*  7.  \eviìso  pniiilla. 

Verligo  pusilla,  0.  Miiller  —  Verru.  llisL,  11,  1774,  pag.  12V. 
Helix  verligo,  Omelia  —  Systema  naturcB,  etc  1788,  pag.  3G64. 
Pupa  verligo,  Draparnaud  —  Tabi.  Moli.,  1801  ,  pag.  57. 
Rossmassler  —  Tconogr.  eie,  loco  ci  lato  fig.  649. 
Moquin-Tandon  —  Op.  cit. ,  pag.  409  (Animai). 


V.  e.  —  Uives  du  lac  Majeur  (Slrobel),  Fcriòlo  (Benson)  —  Vallèe 
de  la  Doirc  Ballea:  Viverone  (Mella). 

(a)  Coquille  tournée  à  gauche,   trós-pelitn.   Mfichoire  ;i  bord  libre,   ou  inférieur,  à 
peine  un  petit  pcu  rostriformc-arrondi  au  milieu. 


MOI.LL'SQUES   TEUHESTRES  ,    liTC.  lO? 

■\"\-  Oculos  ad  basin  pedimculorum  ferentia. 
t  Oculi  ad  basin  postero-internam. 

Familia:  AURICULACEA. 
Gen.  CARYCHIU3I. 

{Carychium,  Muller  —  Venn.  Hisl. ,  II,  1774,  pag.  125.) 

*  1.  Carycliiiiiti  miniiniiiii. 

Carychium  minimum,  Miiller  —  Verm.  Hist.,  loco  citalo. 

Auricula  minima,  Drap.  —  Tabi.  Moli.,  4801,  pag.  54. 

Rossmàs.sler  —  Icon.  etc,  Heft  IX  et  X,  1839;  pi.  49,  lig.  660 

Moquin-Tandon  —  iWoH.  de  France,  1855,  pag.  413,  pi.  29,  fig.  15-23  (Analom). 

V.  e.  —  Val  de  la  Toce:  Domo  d'Ossola,  310™  (Strobel)  —  Val 
de  la  Doire  Bàllea:  Viverone,  330™  (Malia). 

R.  P.  —  Plaine  du  Pò,  nord:  Valle  del  Ticino,  60-100™  (Siro- 
bel)  — ;  Vercelli,  IBO™  (Mella);  Turin,  alluvions,  220™  (Morlillel). 

2.  Carychiani  tridentalnui. 

Saraphia  tridentata.  Risso  —  tìist.  nat.  Europ.  mérid.,  IV,  1826  ,  pag.  84. 
Carychium  elongalum.  Villa  —  Dispos.  syst.  Conch. ,  1841,  pag.  59. 

—  tridentatum,  Bourguignal  —  Aménités  inalacologiques  ,  in:  Revue  et  Mag. 
Zool.  par  Guérin,  1857,  §  LXIV;  el  1859,  §  LXXil,  pi.  II,  fig.  12  (lirage 
à  pari,  pi.  XV,  flg.  12). 

V.  e.  Hóspice  du  Simplon,  2020™;  sous  les  grosses  pierres  dans 
les  endroKs  marécageiix  (Stabile).  Six  exemplaires  qui  ne  diffèrent 
pas  l'un  de  l'aulre.  Celle  espèce  (ou  variélé  (?)  de  la  précédente)  a 
élé  trouvée  aussi  par  M/  Bourguignal  dans  les  bois  de  Schwibbogen, 
enlre  Eniatlen  et  Sonnenberg  près  du  lac  de  Lucerne,  ou  lac  des 
Qualre-Cantons,  (enlre  780  el  850™):  et  à  Giessbach ,  dans  l'Ober- 


i08  f..  sTADii-i:, 

land  Bornois,  près  dos  cascades  (à  pcu  près  GOO'").  ^ous  avons  reca 
ce  Carychium  de  Florence,  rccucilli  et  comniuniqué  par  nolre  ami 
concliyliologiste  M/  Uzielli  de  Livoiirne;  sa  forme  est  un  petit  pcu 
plus  élancée,  et  ses  tours  paraissenl  un  peu  nioins  convexes.  Le  C. 
tridentatiim  existc  aussi  en  Lombardie,  où  il  est  mèle  quelquefois 
au  C.  minimum.  D'aprés  Moquin-Tandon  {Moli,  de  Francesi  p.kih) 
M/  Piifon  aurait  trouvé  le  C.  minimum  dans  les  Vosges  à  BOO'";  il 
est  bicn  probable  que  ce  soit  le  C.  tridentatum. 


B.  PULIVIONATA  OPERCULATA.  ^'^ 

tt  Oculi  ad  basin  postcro-cxternam. 

Familia:  ACICULACEA. 


Gen.  ACME. 

[Acme,  Hartmann  —  StjKlom.  Gaslcrop.  1821  ,  pnp.  37  —  Acicula,  Hartmann  in:  Neùc 
Alpina,  1821;  non  Risso  —  Pupilla,  Agassi/,  in  Charpentior  —  Moli, 
icrr.  et  fluv.  de  la  Snisse,  1837.) 

1.  Acme  lineata. 

BuUmns  linealus,  Draparnaufl  —  Tabi.  Moli.,  ISOl. 

Anricula  lineata,  Drap.  —  Hist.  Moli,  1805,  pi.  Ili,  fig.  20-21  (mala). 

Acicula  lineala ,  Hartmann  —  in:  Ncue  Alpina,  1821,  I,  pag.  215. 

Cyclosloma  lincalum,  Fórussac  —  Dict.  class,  d'hist.  nalur. ,  H,  1822,  pag.  90. 

Acme  lineala,  Harlmanii  —  in  Slnrm  :  Deuhchlaml  Fauna,  etc.  VI,  1823. 

Pnpula  Unenta,  Cliarponlior  —   Op.  cit.  1837,  pag.  22. 

Cyclosloma  linealum,  Porro  —  Mnlacologia  Comasca,   1833,   pag.  70,  pi.  1,  fig.  5. 

Moqnin  Tandon  —  Moli,  de  Frnnce ,  1855,  pag.  509,  pi.  38.  fig.  4-7  (oplima). 

V.  G.  —  Rlves  occidentales  du  Lac  Majeur:  Belgiratc,  eie.  ;  sous  les 
grosses  pierres,  dans  les  pctils  vallons  abrilés  et  fraìs  ;  rare  (Stabile). 

(7)  Voypz  il  la   fin. 


MOLLUSQUES  TEnUESTtVES  ,  ETC.  Ì  09 

ttt  Oculi  ad  basili  externam. 

Familia:  CYCLOSTOMACEA. 
Gen.  CYCLOSTOMUS. 

(Cyclosloma  {\i3irV\m) ,  Draparnaud —  Tabi.  Moli.  1801;  Cycloslomus,  Monlfoil —  Conch. 
system.,  Il,  1810,  pag.  287). 

Sect.  e  R  1  C  I  A 
{Ericia ,  Moquin-Tandon  —  in  Parliot  :  Mémoire  sur  les  Cyclostomes ,  1848). 


* 


1.  Cyclostoiiuis  cleg;au!$.  (§) 


Ncrita  ekgans,  Mùller  —  Vervi.  fJist. ,  177i,  li,  pag.  177. 

Cyclostoma  elegans,  Drap.  —  Tabi.  Moli.,  1801,  pag.  38. 

Cycloslomus  elegans ,  Monlfort  —  Conch.  sysl. ,  1810,  pag.  287- 

Moquin-Tandon  —  Moli   terr.  et  fluv.  de   France ,   1855 ,  voi.  I  (éludes   auatom.   al 

piiysiolog.  des  moli.),  et  voi.  II,  pag.  497,  pi.  37,  flg.  3-23  (Analora.). 
Troscliel,  H.  —  Das  Gebiss  der   Schnecken,   etc;    Berlin,  I,   1856,  pag.    69,  pi.  4, 

fig.  8  (dcnts  iinguales). 
Claparèdc,  R.  E.  —  Cyclostom.   eleganlis  anatome  -  Dissert.   inaugitr.,  cum  tab.  2, 

Berlin,  1857. 

R-  P.  —  Plaine  du  Pò  (nord):  Pavie,  charrié  par  le  Tessin  (Stro- 
bel,  Rezia)  (a);  Turin  (Mella)  —  Plaine  sud:  Rosignano,  Sanctuairc  de 
Créa,  200-400™  (Mella);  coUines  d'Asti,  Alexandrie,  Valmadonna, 
(Mella,  Strobel,  Marani);  Monferrato  (Rezia);  Stradella,  Broni  (Villa, 
Slrobel). 

V.  T.  —  Vallèe  du  Tanaro  (Strobel)  —  V.  de  la  Bòrmida:  Acqui 
(Villa,  Bononii)  —  V.  Sciivia,  sur  les  coleaux  de  la  rive  droite  à 
Tortone,  Corniasca,  etc.  (Mortillet)  —  Val  Stafferà;  Val  Coppa;  Val 
Aversa;  Val  Tidone;  Bobbio,  etc.  in  Val  Trebbia  (Strobel). 

(8)  Voyez  à  la  fin. 

(a)  D'aprés  1\I.''  lo  docl.  A.  Rezia  {Eiium.  sislem.    Gasterop.  terr.  e  fluv.  dd  dintorni 
di  Pavia,  i848)  on  aurait  essayó  infruclucuscment  d'acclinialcr  le  C.  elcyans  ù  l'a\ie. 


IVOTE^. 


(1)  Les  moWasqnes  pulmonés  inoperculés  (à  l'exception  dea  Proserpìnides) 
Bont  androgynes ,  et  appartiennent  à  l'ordre  des  Adelopnciimones .,  c'est  à  diro 
à  ces  mollusques  qui  ont  l' or ifice  resplratoire  petit  ^  situé  à  droi te  ou  à  gauche 
de  la  margede  la  durasse  ou  du  collier,  et  uvee  un  sphincter  special  (l).  Lea 
progrès  de  la  malacozoologie  ont  fait  conuaitre  aussi  les  notables  diflFérences 
des  organes  digestifs ,  et  plus  particulicrement  des  ingestifs  ou  de  la  mastica- 
tion,  dont  l'étude  est  d'autaut  plus  important  car  ces  organes  sont  en  rapport 
avec  les  moeurs  et  les  habitudes  de  ces  petits  étres  merveilleux  qui  sont  biea 

(1)  Cliez  Ics  InopercuUs  d'eau  douce ,  la  cavile  respiratoire  tapissùc  d'un  réseau 
vasculaire  pour  la  respiralion  aérienne,  conlicnt  aussi  quelques  lamelles  brancliiaics 
pour  la  respiralion  aqualiquo;  d'après  celle  organisallon ,  plusieurs  malacologisles  onl 
réliré  ces  mollusques  de  l'onlie  des  Pulviunès ,  el  ont  créé  pour  euv  l'ordre  des  Pul- 
mobranches;  quant  aux  Ancylex  on  les  a  placés  parmi  les  Moìtopleurobrancìies.  Sì  d'un 
còlè  il  y  a  des  niolifs  qui  juslillent  ces  démembrcmciits,  il  n'est  pas  moins  vrai, 
d'autre  còlo,  que  les  Inoperculès  d'eau  douce  sont  de  vrais  pulmonés,  c'esl  à  diro  rcspi- 
ranls  l'air  libre. 

Meme  cliez  les  Operculés  terrestres  l'appareil  vasculaire  présente  déjcà  quelques  rudi- 
mcnls  d'organisalion  branchiale  ,  el  néanmoins  il  soni  tous  des  mollusques  démeu- 
ranls  sur  Ics  Ironcs  des  arbrcs,  sur  Ics  rochers,  eie,  mème  où  il  n'y  a  point  d'eau, 
tandis  que  les  Operculés  aqualiques  soni  des  vrais  brancliifères  deslincs  à  vivrc  dans 
l'eau  ,  et  pas  aulrcment.  Quaml  on  parie  des  mollusques,  ce  n'cst  pas  taxalivement 
et,  comm'on  dit ,  à  la  lellrc,  qu'on  doil  acccpter  lo  mot  pulmoìiés,  conime  l'on  ferail 
piiur  des  aniniaux  d'un  onlre  supiMieur  ;  mais,  pour  tout  malacologisle  senso,  un 
mollusque  pulmonc  n'usi  aulrc  cliose  que  un  viollusque  rcspinint  l'air  libre. 


G.   STABILE,   MOLLIJSQIIES  TCHRESTRES,   ETC.  Iti 

dignes  de  toute  l'attention  des  scrutateurs  de  la  nature  (1).  Nou3  n'entrerons 
ici  qua  dans  quelques  détails  descriptifs  sur  la  màchoire  et  la  langue  des  Ade- 
lopneumones. 

La  màchoire  est  une  pièce  arquée,  dure,  cornee,  implantée  supérieurement 
dans  les  lèvres,  c'est  à  dire  fortement  attachde  aux  parois  de  la  cavité  buccale. 
Cet  organe  est  compose  de  mucus  éndurci ,  contenant  une  faible  quantità  de 
carbonate  de  chaux.  Presque  tous  les  Adelo'pneumones  n'ont  que  une  seule 
màchoire ,  quelques-uns  troia  ;  d'autres  enfin  n'en  possèdent  pas. 

Màchoire  unique  oii  solitaire. 

Chez  les  Adelopneumones  qui  possèdent  une  seule  màchoire,  celle-ci  se 
présente  sous  des  formes  diffdrentes,  dont  voici  les  principales: 

Oxygnatha  —  Màchoire  fortement  arquée,  et  quelquefois  verticalement 
carénée  au  milieu,  avec  une  forte  saillie  rostriforme,  plus  ou  moius  large,  ou 
en  forme  de  bec,  à  la  partie  moyenne  du  bord  libre  ou  inférieur. 

a)  Màchoire  arquée  d'avant  en  arrière,  lisse  on  presque  lisse:  Limax, 
Philomycus  (2) ,  Tennentia  (3) ,  Parmarion  (4) ,  Helicarion  (5) ,  Vilrina  , 
Zoniies. 

(1)  On  a  enfin  compris  combien  il  est  indispensable  à  l'avancement  el  perfeclion- 
nement  des  éludes  malacologiques,  de  bien  examiner,  avant  tout,  l'organisalion  des 
mollusques.  Plusieurs  savanls  dans  ces  derniéres  années,  se  sont  occupées  artivement 
de  celta  branche  importante  de  l'histoire  naturollc,  ci  leurs  travaux  ont  dójà  apporta 
beaucoup  de  lumière  dans  Tobscure  labyrintlie;  il  reste  encore  bien  à  faire,  c'est  vrai, 
mais  nous  ne  doutons  pas  d'affirmer  que  de  nos  jours  on  a  déjà  de  quei  poser  quelques 
bases  d'une  malacoiogie  assez  rationeile.  Farmi  les  contemporains  illuslrateurs  de  l'a- 
natomie soli  generale  soit  speciélle  des  mollusques,  nous  citerons  les  suivants:  Albers, 
Bauilon  ,  Claparéde,  Deshayes,  Milne  Edwars,  Fischer,  Gassies,  Gegenbaur,  Gratiolet, 
J.  E.  Gray,  Aloys  Humbert,  Keber,  Knight,  Lacaze-Duthiers,  Laugier,  Lebert,  Leidy, 
Lovén,  Macdonald,  Moquin-Tandon,  Mòrch,  Otto  Goldfuss,  Robert-Garner,  Saint-Simon, 
Adolphe  Schmidt ,  Oscar  Schmidt,  Semper,  W.  Thompson,  Troschel ,  Wilton,  Wood- 
ward ,  eie.  Malheureusement  nous  avons ,  dans  ces  derniéres  années,  à  regrelter  la 
perle  de  plus  d'un  de  ces  honorables  savanls.  Ici  à  Milan  ,  c'est  M.'  Sordelli  (Filabile 
dessinatenr  des  reptiles  du  grand  ouvrage  de  M.'  le  Prof.""  Jan)  qui  s'occupe  actuel- 
lement  de  l'anatomie  des  mollusques.  Ce  monsieur  a  bien  eu  l'obligeance  de  se  mellre 
à  nutre  disposition,  pour  celle  parlie,  et  dés  ses  premiers  essais  nous  n'avons  que  des 
éloges  à  lui  tributer. 

(2)  Philomycus,  Raflnesque  —  Jnnal.  of  nat.  1820  (Limax  carolinensis,  Bosc). 

(3)  Tennenlia ,  Humbert  —  in  Revue  et  Mag.  Zool.,  par  Guérin  ,  Paris;  1862,  no- 
vembre (T.  Twailhesi,  H.). 

(i)  Parmarion,  Fischer  —  in:  Ad.  Soc.  Lina,  de  Bordeaux,  toni.  XX;  juin  ,  18jj. 
(5)  Helicarion,  (Heli.xarion) ,  Férussac  —  Tableau  system.,  Prodrome,  ìAi2. 


112  G.    STAISILC  ^ 

ò)  Màchoire  à  cótee  fiues,  serrces,  u'anivant  pus  jusquà  la  marge  infé- 
lieiue:  Mucrocyclis  (1). 

e)  Màchoire  courbde  ea  forme  de  fer  à  chcval,  et  rnuuic  de  còtes  fortes 
et  distinctcs:  Siinpidopsis  (2)-,  ou  de  denta  robustes  et  saillautes  sur  le  bord 
libre:  PelUcula  (3). 

d)  Màcboire  comuie  la  précédente ,  avec ,  et  plus  souvent  sans  dents , 
toujom-a  surmontée  d'une  plaque  large  et  haute,  trapezoide  ou  quadrangulaire , 
implantée  dans  la  cavité  biiccale  (4),  et  tantòt  lisse  ou  presque  lisse  :  Sac- 
cinea\  tantòt  avcc  de  cótes  vcrticalcs:  Omalonyx  (5). 

e)  Màchoire  peu  courbce,  lissc,  Irès  semblable  à  celles  des  Zonitcs,  mais; 
surmontée  d'une  plaque  quadrangulaire,  haute  et  large,  à  peu  prùs  comme 
chez  les  succinées:  Camptonyx  (6). 

Aulacognatha  —  Màchoire  peu  arquée ,  souvent  assez  étroite ,  à  strics 
fiues,  plus  ou  moins  prouoncces,  et  à  deuticules  ou  crénclures  niarginales  pe- 
tites,  peu  distinctcs,  ou  uulles^  saillie  mediane  du  bord  libre  plus  ou  moins 
pronoucée,  non  rostriforme. 

a)  Saillie  mediane,  deuticules  marginales  et  stries  uulles:  Ariophanta 
(A.  retrorsa,  Gould-,  spec.  sinistr.). 

b)  Saillie  mediane  plus  ou  moins  distincte,  quelquefois  nulle;  strics  nom- 
breuses,  plus  ou  moins  étcndues,  apparentes,  ou  demi-effaeées:  Parmacclla\ 
Hellx  —  Sect.  Dclomphalus  (H.  rupestris,  rotundata,  etc),  Bradyba;na  (H. 
cìliata),  Sagda  (II.  Cookiana,  Gmelin*,  H.  alligans,  Adams  ,  etc.)*,  Bu- 
llmus  —  Sect.  Buliminus  (B.  obscurus,  montanus,  etc),  Zebrina  (B.  detri- 
tus,  etc.),  Chondrula  (B.  tridens,  quadridens,  etc),  Azeca  (B.  Menkeanus, 
dentiens) ,  Zua  (B.  subcylindricus) ,  Ferussacia  (B.  folliculus,  etc.)-,  Stcnogyra 
—  Sect.  Rumina  (B.  decollatus),  Subulina  (B,  octonus,  etc);  Pupa,  Balia, 
Clausilta,  Carychhim,  Physa,  Planorhls ,  Amphipeplea,  etc. 

Odontognatha  —  Màchoire  à  cOtes;  largemeut  crénelée,  ou  fortement 
denticuléc  sur  le  bord  libre. 

a)  Màchoire  médiocremcnt  courbée ,  à  cotes  nombreuses ,  plus  ou  moins 

(1)  MacrocycUs,  Dock  —  Index  Moli.  1837  (Ilelix  laxata,  Fér;  H.  concava,  Say,  etc.) 

(2)  Simpalopsis  (Beck),  SliuUioworlli  —  Beilrcige  zur  niihcren  Kennlìiiss  d.  Land-ttnd 
Siissw.  Moli.  d.  Porlorico  ;  in:  Milllieil.  Naturf.  Geselhch.  in  Bern  ;  Miirz,  1834.  Yi- 
Irina  sulcosa ,  Fiìrossac  ;  V.  rufovirens,  Moricand,  etc). 

(3)  PdUcula ,  Fisclier  —  Mèlamjcs  de  Condujliologie  ,  in  :  .ict.  Soc.  Limi,  de  Burdcaux, 
janvier  185G  (Succinea  depressa,  Rang). 

(4)  Chez  quclques  Aiions  ci  l'hyscs ,  etc.  oxiste  nussi  une  sorte  il'appendice ,  souvent 
assez  large  n'Iativcmcnl  à  la  partie  libre,  implantée  dans  les  lévros.  La  parile  supó- 
rieurc  de  la  miVclioire  de  la  l'hysa  acuta  est  termirii'c  eri  l'urmo  de  trianglo. 

(5)  Omalonyx,  It'Orbigny  —  Fisclier;  loco  dialo,  1856  (Succinea   unguis  ,  D'Onn.). 
(0)  Camplunyx ,  IJcnsoii  —  in:  Annah  and  Mag.  of  nal.  hist.  May,  1838.  (C,  Theo- 
baldi.  B,). 


MOLLLSQLliS   TEKUESFUES  ,   ETC.  113 

fortes  et  aplaties,  formaut  autant  de  deuticules  ou  crénelurea  marginules  emous- 
flées:  Arlon,  ArioUmax  (1),  Megapelta  (2),  Vaginulus ,  Helix  —  Sect.  Tri- 
gonostoma  (H.  angigyra,  obvoluta,  etc.) ,  Drepanostoma,  Fruticicola ,  paitim 
(H.  strigella,  cantiana,  carthusiana ,  ciuctella ,  sericea,  hispida,  etc.)>  Xero- 
phila,  partim  (H.  apiciua,  couspurcata ,  vinifasciata ,  cespitum,  etc). 

b)  Màchoire  peu  arquée,  àcòtes  fines  ou  ligncs  convergentes -,  denta  mar- 
ginales  nulles:  Liguus  (3). 

e)  H.  arquée,  à  stries  perpondiculaires,  nombreuses  et robustes  ;  Achalina 
(A.  fulica,  etc). 

d)  M.  à  cotes  peu  nombreuses,  fortes:  Limicolaria  (4). 

e)  M.  arquée,  à  cótes  peu  nombreuses,  saillantes,  et  à  dents  (ou  saillies) 
margìnales,  fortes:  Helix  —  Sect,  Ulota  (H.  fruticum),  Xerophìla,  part.  (H. 
neglecta ,  erieetorum,  pisana,  variabilis,  etc.),  Isognostoma  (H.  personata), 
Arianta  (II.  arbustorum),  Campyla?a  (H.  glacialis,  frigida,  colubrina,  cingu- 
lata,  tigrina,  zonata,  etc.)  (5),  Iberus  (H.  serpentina,  etc),  INIacuIaria  (H.  ni- 
ciensis,  sicana,  Codringtoni,  etc),  Tachea  (H.  sylvatica,  nemoralis ,  etc) , 
Pomatia  (II.  pomatia,  H.  cincta,  Miiller,  etc):  Borus  (6). 

Goniognatha  —  Màclioire  arquce,  convexe  en  dessus,  plus  ou  moius 
concave  inférieuremeut  5  composée  de  segmenta  imbriqués. 

a)  Segraents  nombreux,  verticaux,  en  forme  de  larges  cotes,  à  marge  ex- 
terne convexe,  un  peu  concave  à  l'interne,  convergentes  vers  le  centre:  Bu- 
Umulus  (7). 

h)  Segments  larges,  en  forme  de  trianglcs  irréguliers,  disposés  oblique- 
ment,  à  marge  externe  crénelée-,  un  grand  triangle  au  milieu  de  la  màcboire; 
Orthalicus  (8). 

Trois  màchoires 
Quelques-uns  des  Adelopneumones  possèdent  trois  màchoires,  ou  plus  pro- 
prement  leur  appareil  maxillaire  est  forme  de  trois  pièces  -,  l'une  robuste  (la 

(1)  ArioUmax,  Mòrdi  —  Beitrdge  zur  MoUuskenfauna  Cenlral-Amenka''s;  in  Malak. 
Blàlter,  von  Mcnke  el  PfeilTer  ,  1859,  (Limax  Columbianus,  Gould.). 
(2j  Megapella,  Mòrdi  —  in:  Journ.  Conchyl. ,  Paris,  18S7,  (M.  semitecla,  Mòrch). 

(3)  Ligms,  Monlfort  —  Conch.  sysL ,  1810,  (.\diat.  virginea,  eie.) 

(4)  Limicokiria ,  Deck  —  Index,  eie.  1837,  (Bullmus  Adansoni,  Pfeiffer). 

(5)  M.'  de  Saiiil-Simon  [Miscel.  Malacol. ,  2.''  dècade,  Toulouse,  1856)  a  bien  ee 
l'obligeance  de  analomiser  presque  toules  ccs  Campylées;  M."'  Sordelli  de  Milan,  TH. 
frigida  et  l'H.  cincia. 

(6)  Borus ,  Albers  —  Die  ffelicecn  nach  nalurlich.  Vencandtsch.  system,  geord.  ; 
Berlin,  1850  (Bulimus  ha?mastomus,  Scopou). 

(7)  Bulimulus,  Deck  —  Index,  «le.  1837,  Bulimus  lila,  Fér.  ;  D.  cinnamomeo-linea- 
tus,  MoRicAND ,  eie. 

(8)  OiUmlirvs.  Bcrk  —  Indt.r ,  eie.  ^Bul.  gallina  sultana,  Lamk.). 

H 


Ht  e.    STABILE. 

vraie  machoire),  supérieure ,  trans  versale-,  les  autres  deus,  moìns  fortes  , 
souvent  peu  développées,  iuférieures,  sont  plac<jes  l'une  à  droite  et  l'autre  à 
gauche,  et  verticalement. 

a)  Màchoircs  lisses;  la  supérieure  le  plus  eouvent  avec  une  saillie  rostri- 
forme mediane  peu  sensible:  Limncea. 

b)  Màcboires  supérieure  et  latérales  papillifères ,  non  rostrécs  au  milieu: 
Aitcylus. 

e)  Màcboires  latérales  à  peine  rudimentales:  Planorbis  corneus. 

Màchoires  mdles 

Agnatha  —  Enfin  les  moUusquea  Adelopneumones  carnassiers,  qui  chas- 
sent  la  proie  vivantc,  no  possèdcnt  pas  de  màcboires:  TestaceUa,  Daudebar- 
dia,  Glandìna,  CyUndrdla. 

Lamjae  et  dentu  liwjuales 

La  languc  des  MoUusques  est  représentée  par  une  espèce  de  ruban  cartilagi- 
neux  (1),  long,  étroit,  épais,  concave  en  dessus,  élastique,  place  sur  le  plancher  de 
la  cavité  buccale,  et  rccouvert  d'une  membrane  mince,  résistaute,  rude,  hérissée 
d'un  grand  nombre  de  petites  papilles  ebitiueuses  (2),  solides,  plus  communé- 
ment  appellées  dents.  Chez  les  Adeloimeumoncs  ces  dents  sont  à  peu  près 
toutes  égales,  disposées  en  séries  nombreuses  transversales ,  formant  une  sorte 
de  pavé  uniforme  ou  trèillisage  (3).  J'ai  créé,  dans  ma  coUection ,  pour  ces  mol- 
lusques  la  tribù  des  Isoglossata.  La  disposition  des  séries  ou  rangées  varie 
chez  les  divers  mollusques-,  ainsi  elles  sont  disposées  sur  une  ligne  droite: 
Planorbis  contortasi  ou  en  lignea  courbes:  Limax  carinatus\  à  angle  ren- 
trant:  Cieciliantlla  acicula;  ou  saillant:  Ancylus  fiuviatilis\  à  legòres  cour- 
bures  ou  sinuosités  symétriques:  Vitrina  pellucida  ,  Zonites  striatulus,  Zua 
lubrica,  Ilelix  obvoluta,  etc;  ou  bien  en  séries  obliques  qui  des  bords  du 
ruban  linguai  descendent  vera  le  centre:  TestaceUa,  Daudebardia ,  etc. 

(1)  QuL'Iiiucs  iKiluralisies  uni  rcf^ardc  col  orgaiic  cornine  une  màclioiio  iiifrrioiire. 

(2)  La  Chitine  (^itcJv  =;:  tuiiiquo)  psl  une  substanre  drcouverte  par  M.'  Oiiicr  dans 
les  parlies  solides  et  ti^giimenlaires  du  corps  el  des  membres  des  Insectes  et  des  Crustacés, 
dans  la  composilion  des  quelles  elle  entre  jiour  un  quarl.  On  l'obtient  en  trailanl  ces 
deux  parlies  par  la  pelasse  à  chaud  qui  ne  fail  que  la  dégager,  sans  la  dissoudre, 
des  aulrcs  subslances  animalcs  avec  Icsqueiles  elle  se  Irouve  mélée.  Elle  offre  poiir 
faraclòre  d'élre  soluMe  dans  radile  sulpburique  à  rliaud,  de  ne  poinl  jaunir  dans 
l'acide  nilrique,  du  biùler  sans  se  fondre,  en  laissaiit  un  cliarbon  qui  conserve  la 
forme  de  rorgane  brulé,  eiifln  de  ne  pas  conlenir  de  l'azole.  Par  ce  dernier  car,icl(^re  la 
Chiline  se  rapproclie  des  subslances  v('i;('tal'>, 

(3)  Pavemrnt.  Macdonal-I. 


MOLLUSQUES   TEUnESTRlìS,   ETC.  115 

Les  dents  lìnguales  sont  eimples,  bifides,  trifides  et  méme  quelquefois  qua- 
drifides,  à  pointes  inégales,  et  dont  les  externes  sont  presque  toujours  les  plus 
basses.  Souvent  les  pointes  obtuses  sont  surmontées  d'un  appendicule  ou  dcnt- 
coniquc,  courte  et  forte:  Limax,  Vitrina,  Zonites ,  Zua ,  etc. 

Chaque  sèrie  transvcrsale  est  composte  d'une  dent  mediane  ou  centrale, 
et  de  plusicurcs  deuts  latdrales-,  souveut  les  dents  latérales  allaut  vers  les  còtés 
externes  de  la  langue  cbangent  plus  ou  moins  de  forme;  si  elles  sont  tricuspides, 
ou  bicuspides,  les  dentelures  ou  pointes  latérales  à  la  pointe  élevée  centrale, 
et  plus  encore  celle  du  coté  interne,  s'oblitòrent  ;  la  pointe  centrale  se  transforme 
elle  aussi ,  de  manière  que  les  dents  marginales  de  la  plaque  linguale  sont 
quelquefois  remplacées  par  de  vraies  pointes  élevées,  simples,  fortes,  cunéifor- 
raes  ou  aculeiformes ,  et  plus  ou  moins  recourbées;  c'est  ce  qui  a  licu  ordi- 
nairement  chez  les  Oxynatha. 

Dent  centrale  —  a)  s  i  m  p  1  e.  Cette  dent ,  ou  papille ,  est  quelquefois 
cu  forme  de  cóue  plus  ou  moins  obtus:  Vafjimdus,  Philomycus,  Ampliipeplea, 
LùnncEa,  etc-,  ou  en  forme  d'ergot:  Borus-^  longue,  étroite,  à  sommet  lan- 
caolé,  obtus:  Achatina  fnlìca\  petite,  sub-carrée:  Bulimus  cinnamomeo-Uneatus\ 
courte,  très  petite:  Stenogyra  (Bui.)  decollata  et  octona\  large,  sub-carrée, 
obtuse:  Bostryx  {ì)\  large,  allongée,  tronquée,  sub-arrondie  au  sommet  :  Ario- 
phanta  retrorsa  (sinistr.). 

b)  bicuspide  ou  bifide:  pointes  larges ,  sub-quadrangulaires :  Or- 
thalicus  (Bui.)  gallina  sultana^  plus  ou  moins  cunéiformes:  Camjptonyx , 
Planorbis. 

e)  tricuspide  ou  trifide:  pointes  mamelonnées,  plus  ou  moins 
obtuses  ou  cunéiformes,  la  mediane  ordiuairemeut  plus  élevée  et  robuste  :  Jrìoìi, 
Limax,  Tcnnentia,  Gceotis  (2),  Vitrina,  Simpulopsis ,  Succitiea,  Zonites, 
Ilelix  (stricto  sensu),  Zua  lubrica,  etc.  (3). 

d)  quadrifide:  pointes  arrondies,  les  deux  médianes  égales,  les  deux 
externes  plus  basses:  Pellicula. 

Dents  latérales  —  a)  simples:  fortes,  un  peu  courbées,  pointues , 
en  forme  d'ei'got :  i?or«<s;  médiocres,  coniques,  obtuses:  Vaginulus ,  Philo- 
mycus;  larges,  sub-carrées:  Bostryx. 

h)  bicuspides  ou  bifides:  pointes  sub-carrées,  ou  cunéiformes , 
sub-arrondies  ou  mamellonnées ,  etc. •,  la  dentelure  interne  est  presque  toujours 

(1)  BuUmus ,  (Bostryx)  solutus  ,  Troschel-in:  Zeitschr.  fur  italakozool. ,  1847. 

(-2)  Gwotis  ,  Slìultleworlh  —  Beitràge  zur  mheren  Kenntniss  der  Land-und  Siisswass. 
Moli,  der  Portorico;  in:  Miltlieil.  Natarf.  GescUsch.  in  Beni;  marz,  1834.  —  M.''  Fischer 
(in:  Ad.  Soc.  Limi,  de  Bordeaux,  lom.  XX,  juin,  1835)  donne  ce  genre  conime  sy- 
iionyme  de  Peltella,  Webb  et  Van  Bcneden. 

(3)  Les  pointes  cu  dentelares  de  chaque  còle  de  la  pointe  centrale,  chcz  la  Zita 
ìubrica  et  l'Hdix  nautififormis  sont  très  émousòées  et  rcduites  presiiut  à  nóaiit. 


il6  e.    STA&ILE, 

la  plus  longue:  Vitrina ,  Simpulopsìs,  Succinea ,  Zonites ,  Helix  (stricto 
SGUsu) ,  Zua ,  BuUmus  clnnamomeo-lineatus ,  Orthalìcus,  Achalina  fìdiea, 
Cawptonyx,  Limna;a,  etc.-,  uue  pointe  arroadie  et  l'autre  courbée  eu  forme 
de  beo  sur  elle,  et  munie  du  coté  interne  de  petites  denticules:  Bulimua  lita\ 
dentelures  cu  pointes  dgales,  symétriques ,  obtuses:  Tennentia\  ou  sub-arron- 
dies:  yJrloplianta  retrorsa. 

e)  tri  Fides  ou  tricuspides:  Arion,  Lìmax ,  Gccotis,  Rumina 
(Bui.)  decollata.,  Pianoro is  ,  etc.", 

d)  q  u  a  d  r  i  fi  d  e  s  :  Amiìhipeplea.      / 

Dents  marginales  —  a)  simples:  courtes,  conlques,  très  petites: 
Vh'domycna:  cunéifornies  et  pvcsqne  droites.'  Camptonyx-^  alloiigées,  fortes , 
plus  ou  oioins  subulées  et  rccoui-bces:  Lìmax,  Gceotis,  Vltrbia,  Zotiilcs. 

li)  bicuspides:  dcntelure  ou  pointe  interne  longue,  conique,  uu  pcu 
courbée;  l'estéricure  très  petite,  tuberculiforme:  Planorbis  carinatus ;  pointes 
inégales,  obtuses:  /^sfj-?/a;;  dentelures  égales,  symétriques,  cbaque  pointe 
elle  mcme  courtcment  bifide:  Ariopìianta  retrorsa. 

e)  tricuspides  ou  trifides:  Simpulopsìs  ;  les  deux  pointes  plus 
courtes  d'un  seul  coté  (rexterne):  Bui.  cinnamomcodìneatus. 

d)  multicuspides:  larges,  termiuées  à  deutelures  petites,  uniformes  : 
Amphipeplca. 

Les  denticules  ou  papiìles  lingualcs  chcz  la  Parmacella  Deshayesii  (1) 
sont  réduites  à  de  simples  asperités  ou  denticulations  aplaties ,  triangu- 
laircs.  Le  muscle  semi-circulaire  do  la  poche  buccale  n'est  jamais  en  contact 
avcc  les  alimenta,  et  la  plaque  cornee  ou  linguale  xV offre  aucuue  trace  de 
vaisseaux,  ni  de  nerfs.  «  Ce  ne  sont  pas,  observe  M.^  Fischer,  des  organes 
de  gustation,  mais  on  peut  les  rapprocher  des  armures  du  palais  de  certains 
poissons  ».  Cette  singulière  organisation  est  elle  caractéristique  et  commune 
à  toutes  les  vraics  Parmacelles  (exclus.:  Peltella  et  Parmarion)^  —  Chez  les 
moUusques  carnassiers,  la  dent  ou  papille  centrale  n'existe  pas;  leur  membrane 
linguale  est  gamie  d'une  grande  quantité  de  spinules  visibles  méme  à  l'oeil 
nu,  fortes,  allongccs,  acérées,  disposées  cn  series  ou  rangécs  transversales  et 
obliques  formants  un  angle  entrant  mediane,  mais  désunies.  Ces  spinules  sont 
coniques,  légèrement  courbées,  à  convexité  dirigée  eu  dedans,  terminées  à 
crochet,  et  avec  un  renflement  ou  apophyse  vers  la  moitié:  Tcstacella,  Gian- 
dina;  ou  bien  cUes  sont  aigUes  ,  lisses,  non  crodiucs,  et  avec  leur  partic  infé- 
rieure  renflée:  Daudebardia. 

Pour  designer  la  dispositiou  des  dents  ou  papiìles  lingualcs  de  chaquc 
rangée  (2),  il  vient  très  à  propos  d'user  la  formule  déjà  cmployce  pour  repré- 

(1)  P.  Fisrlicr  —  Mrlangea 'le  fonc!ii/lioi''gii::  in.  Ad.   Sor.  linn.  de  Bordeaux,  1835. 

(2)  Clied,  rx)   nllfm.mrl. 


UOLLt'SQUES  TEKRESTRES  ,  tTC  1  1  7 

senter  la  deutition  dc3  animaux  vertébrés.  Ainsi,  p.  ex.,  la  notation  55.  1.  55 
iudique  une  serie  ou  rangée  de  55  dents  ou  papilles  latéralcs  de  cliaque  coté 
de  une  dent  ou  papille  centrale.  Cependant,  comm'il  devient  utile  de  tenir 
compie  quelquefois  merae  du  nombre  des  séries  ou  rangées,  ainsi  peut  servir  la 
notation  formulée  de  cette  manière:  "  ','J'  .  Par  cette  notation  j'aurai  repré- 

101/ 

sente  le  nombre  (100)  des  rangccs  dentales  de  la  langue  de  la  V'Urina  pellu- 
cida, et  le  nombre  des  dents  médianes  ou  ceutrales  (jme)  et  latérales  (37  et  37) 
de  chaque  serie  ou  rangée;  en  total  7,500  papilles!  Le  nombre  des  dents  ou 
papilles  linguales  de  chaque  serie,  de  méme  que  le  nombre  des  séries  ou  ran- 
gées  est  très  variable,  et  non  seulem.ent  dans  les  divers  genres,  mais  chez 
méme  les  différeutes  espèces.  En  voici  quelques  exemples    parmi  les  inoper- 

cv\és  (\):  Sìicclnaa  'piitris —'-^^k^'-,  Balia  frarjilis  ^^5^;  Clausilia  lami- 

,     23.  1.  23      ^,  .      .  20.1.20        .    .  .    .  33.  i.  SS     j-,,. 

naia  ^^^  -,  Claus.  mgricans  —^^ — ;  Arion  emjpiricorum  ~-^^-^  Heùix 
cingulata,  Var.  Luganensis ,  Schintz i  et  H.  nisoria,  Rossm.  (à  peu  près) 
^^W^i  i7.  tigrina,  Jan,  de  80  à90rangées  d'environ  60  papilles  grosses  et 
assez  saillantes;  fl".  asjjersa  ^^7^^;   H.  caperata,  Montagu  (d'Angleterre) 

---^^•,  Hyal.  (Zonites,  part.)  celiar ia    '''  ^^\Hyal.nitidula  "^^^^ — i  ^w* 

,.  ,  27.  1. 21      , 

limus  ooscurus  — tt-; —  ,  eie. 
120     ' 

Quelques  ohservations  sur  les  Vi  trin  e  s. 

Nous  avons  déjà  observé  que  les  Vitrines  possèdeut  une  màchoire  lisse  , 
arquée ,  et  munie  d'une  forte  saillie  rostriforme  sur  le  milieu  du  bord  libre  ou 
inférieur;  et  que  leur  langue  est  converte  de  nombreuses  rangées  de  denticules 
ou  papilles  dont  la  centrale  est  bifide ,  les  marginales  subulées  ou  aculeifor- 
mes.  Dans  mes  diverses  excursions  malacologlques  j'ai  preparé  avec  soin  et 
conserve  dans  l'alcool  affaibli  quelques  exemplaires  adultes  de  cinq  espèces  de 
Vitrines  que  j'ai  pu  trouver  vivantes:  Vitr.  brevis,  Fer. -,  Charpentieri,  mihi 
{=  n/raZ/s,  Charp.)-,  dlaphana,  Drap.;  major ,  Fér.;  et  pellucida,  ìiluller. 
J'ai  soumis  quelques  individus  de  ces  Vitrines  au  scalpel  de  M.'^'  Sordelli, 
et  voici  les  resultats  des  nos  observations  :  Les  màchoires  de  la  Vitrina 
Charpentieri,  diaphana  et  pellucida  présentent  bien  peu  de  difFérences;  elles 
sont  très  arquées,  larges,  hautes,  et  un  peu  droites  en  dessus ,  ce  qui  leur 
donne  un'apparence  un  peu  sub-carrce.  La  màchoire  de  la  V.  major  est  un 


(1)  Thomson  Villiam  :  RemarUs  on  the  Dentition  of  Brilish  Pulmonifera;  in:  Annals 
and  Mag.  of  nal.  hist.,  London,  febr.  4851  =■  Saint-Simon:  Miscellanées  Malacol. , 
2.""  (Ifcnrle;  Toulouse  ,  1830. 


H8  e.    STABILE, 

peu  moius  grande,  elle  est  arroudie  supérieurement ,  et  à  extremitt^s  plus  at- 
tenuées,  mais  un  peu  obtuses.  La  màchoire  de  cea  quatre  espèces  est  munie 
d'une  saillie  rostriforme  tiès  forte,  en  forme  de  cóne  renversé;  un  peu  plus 
large,  mais  plus  obtusc  chez  la  V.  Charpentlerl.  La  partie  supérieure  de  la 
màchoire,  appendice  ou  espèce  de  racine  qui  s'emplante  daus  les  lèvres,  est 
longue  et  très  étroitc  cLcz  la  F.  major-,  un  peu  plus  haute  chez  la  Charpen- 
tieri ,  dtroite  et  aussi  longue  que  la  màeboire  chez  la  dìaphana ,  courte  mais 
plus  haute  chez  la  pellucida.  Mais  la  màchoire  de  la  V.  hrcvls,  de  meme  que 
ses  dents  Hnguales ,  prcsentent  des  notables  différences:  la  màchoire  est  très 
large,  et  peu  haute,  et  la  saillie  rostriforme  n'est  représentde  que  par  une  simple 
avancement  au  milieu  du  bord  infcrieur-,  elle  est  large  et  très  obtusc",  l'ap- 
pendice, ou  racine  supérieure  est  arrondie,  étroite  et  aussi  longue  que  toute 
la  màchoire. 

Les  dents  Hnguales  de  la  V.  Charpentlerl ,  major,  et  pellucida  ne  sont 
guère  différentes  entr'elles,  si  ce  n'est  que  chez  la  V.  major  elles  sont  un  peu 
plus  petites.  Leur  dent  centrale  est  tricuspide,  les  dents  latérales  bicuspides, 
les  marginales,  ou  spinules,  sont  hautes,  aculeiformcs,  un  peu  obliques  et  in- 
clint'es  en  dcdans.  La  pointe  otì  dcutelure  mediane  de  la  dent  centrale,  de 
niéme  que  la  pointe  interne ,  ou  la  plus  grande,  des  dents  latérales  est  très 
élevée  (un  peu  moins  chez  la  V.  diaphana),  mamelonnée,  un  peu  enlargie 
au  sommet  et  arrondie  (1)-,  le  coté  ou  paroi  interne  des  dents  latérales  est 
sensiblement  sinué. 

Chez  la  V.  diaphana  les  pointes  ou  dentelures  mineures  de  la  dent  centralo, 
sont  presque  réduites  à  néant,  et  n'y  sont  tracées,  pour  ainsi  dire,  que  parla 
sinuosité  qui  est  de  chaque  coté  de  la  grande  pointe  mediane  -,  les  denticules  ou 
spinules  marginales  chez  la  V.  dìaphana  sont  plus  obliquement  inclinées. 

Quant  à  la  V.  brevis,  ce  n'est  pas  seulement  la  dent  eentrale  qui  est  tri- 
cuspide, mais  un  certain  nombre  aussi  des  dents  latérales-,  la  dentelure  ou 
pointe  principale  est  très  élcvée,  mamelonnée,  arrondie  au  sommet  comma 
chez  les  autres  espèces  5  mais  les  dentelures  inférieures  ,  sont  tout  à  fait 
émoussées  et  arrondies  de  manière  qu'on  dirait  que  c'est  une  pointe  solitaire 
qui  s'élève  du  milieu  d'une  base  largo  et  sub-arrondie;  ccpendant  chez  les 
jeunes  individus,  et  (ant  plus  chez  le  nouveau-nés,  la  dent  centrale  et  plu- 
sieures  des  latérales  sont  distinctement  tricuspides,  à  dentelure  mediane  plus 
élevée  et  peu  obtuse-,  celle-ci  dans  le  dent  centrale  s'enlargic  un  peu  an 
sommet,  et  est  tcrminée  en  pointe  qui  paraìt  triangulaire.  Chez  les  adultes , 
après  un  certain  nombre  de  dents  obtusement  tricuspides,  celles-ci  se  changent 
ensuite  en  bicuspides,  à  peu  près  de  la  mème  formo  que  ccllos  de  la  V.  dia- 

(l)  Toules  les  grandcs  poinlrs,  snit  tie  la  dent  centrale  qui'  des  latérales  eliez  les 
Vitrines,  sont  surmonlées  de  cotte  cspèee  de  appendicule  coniqucobtus  doiit  nous  avons 
déjà  parie,  et  qui  existe  aussi  chez  les  Umax,  Zonifes,  Zua,  etc. 


UOLI.USQtES   TKRRESTRES  ,    ETC.  11.9 

phana,  mais  à  poiute  ou  deuteluie  externe  plus  dmoussdc,  c'eet  à  dire  rdduite 
à  une  élevation  sub-arrondie ,  et  à  coté  interne  un  peu  sinué',  bicntòt  cettc 
élevation  s'amoindrit  elle  aussi,  la  dentelure  ou  pointe  principale  s'amincit , 
la  ainuosité  interne  devient  plus  sensible,  et  voilà  Ics  dents  latérales  change'es 
en  pointes  marginales,  remarquables  par  leur  forme,  car  elles  ne  sont  pas  ni 
hautea ,  ni  aculeiformes  ou  subuliformes  comme  cliez  lea  autres  Vi  trinca  et 
lea  Zonitea,  etc-,  mais  baases,  larges,  fortes,  peu  obliques  et  à  sommet  aasez 
obtus ,  OD  les  dirait  un  quid  interuicdiaire  entre  lea  dents  et  Ica  apinules. 

Loraque  nona  avons  parie  de  la  forme  dea  denta  ou  papillea  linguales,  noua 
avons  fait  remarquer  que  les  moUusques  pourvus  de  dents  médiaues  et  latérales 
comme  chez  les  phytivores ,  et  de  apinules  marginales  comme  les  carnasaiers 
qui  se  nourrissent  de  proie  morte,  appartiennent  presque  tousaux  Oxygnatha. 
c'est  à  dire  à  ces  mollusques  dont  la  màchoire  présente  une  sailHe  rostriforme 
au  milieu  du  bord  libre.  Or,  d'après  l'inspection  des  organes  de  la  maatication 
de  la  V.  brevis,  il  parait  qu'il  y  ait  aussi  un  certain  rapport  entre  la  forme  des 
apinules  marginales  et  la  forme  de  la  màchoire;  c'est  à  dire  que  lorsque  la 
saillie  rostriforme  de  la  màchoire  est  peu  prouoncée  et  trèa  obtuse ,  les  dents 
ou  spinules  marginales  sont  elles  aussi  moins  élevées,  plus  larges  et  plus  ob- 
tuses,  plus  dentiformes  que  aculeiformes;  le  mollusque  donc  plus  phytivore 
que  carnassier. 

Notes  sur  les  genres    Te  nne  n  ti  a  ,   P  a  r  mar  i  nn  , 
II  e  l  i  e  ari  0  n  ,   et  Camptonyx. 

Les  observations  anatomiques  sur  les  Mollusques  du  Piémout  nous  ont  ne'- 
cessairement  entrainés  à  parler  ausai  de  pluaieures  espèces  et  méme  de  quelques 
genrea  exotiques  ;  quelquea-uns  de  ces  genres,  d'autaut  plus  interessants  quant 
ils  sont  moins  connus,  méritent  bien  des  notes  illustrati ves.  Quelques  par- 
tisans  trop  zélés,  peut-étre,  d*e  l'unite  de  composition ,  pourronl  nous  opposer 
un  magistral:  hic  non  est  locus,  et  nousblàmer  d'avoir  trop  hardiraent  sauté 
des  rives  du  Po  et  de  la  Trebbia  à  cellesdu  Ganges,  etc;  ils  ont  quelques 
raisons,  eux,  de  s'écrier,  mais  le  monde  savant,  au  contraire,  convieudra 
avec  nous  que  tonte  occasion  favorable  est  toujoura  opportune  pour  publier 
dea  faits  intereaaants  pour  la  scieuce. 

Tennentia,  Humbert  —  Ce  genre,  d'après  ce  qu'en  dit  M.'' Fischer, 
(in:  Journ.  Condì. \  Paria,  1863)  doit  étre  conaidéré  comme  un  doublé  emploi 
du  genre  Parmarion  ;  cependant  M.""  Humbert  (Etudes  sur  quelques  Moli 
terr.nouv.  oupeu  connus;  in:  Mém.  Soc.  Phys.  et  fJist.  nat.  de  Genève,  1863) 
fait  reaaortir  quelques  notables  dififérences  par  lesquelles  on  ne  saurait  si  facile- 
ment  admettre  l'identité  du  genre  Tennentia  avec  le  Parmarion.  Quant  à  nous, 
nous  voudrions  ajouter,  quo  s'il  y  a  un  quelque  doute  sur  l'ammissibilité  du  genre 
Tennentia,  et  ce  n'est  pas  à  cause  de  sa  ressemblance  avec  le  genre  Parmarion, 


120  r..    STAEIJ.E, 

du  quel  il  se  distingue,  au  contraire,  par  pliisieurg  caractères  ;  mais  bien  plutot 
par  sa  grande  affinité  avec  le  genre  Mariceìla  (l).  La  limacella  de  Tennentia 
Thii'aìtesiì  ne  dififòre  que  très  pcu  de  ceWc  do  Mar  levila  Dt(ssumìeri\  quant  à 
l'animai,  d'après  les  observations  de  M.'"  Ilumbert,  il  se  distinguerait  de  celui 
de  Mana'ZZa  par  son  manteau  ne  faisant  pas  saillie  en  avant 
sous  forme  d'un  collier  charnu,  et  non  frange  sur  les  cotcs.  Il  vieut  très 
à  propos  ici  de  parler  d'un  autre  mollusque  assez  iuteressaiit,  découvert  par 
M.*"  Morelet  à  l'ile  de  Saint  Miguel  (Acores)  :  Viquesndia  Atlantica^  Morelet 
et  Drouet  (in:  Notice  sur  VHist.  nat.  des  Agores,  eie.  Paris,  18G0,  pag.  139, 
pi.  1,  fig.  1.)  Catte  limace  rapportée  par  M.^"  Morelet  et  par  quclques  autres 
auteurs  au  genre  Viquesnelia ,  s'en  distingue  au  prt-mier  abord  par  son  pied 
qui  n'est  pas  tronqué  postérieuremcnt  comme  celui  de  MariceUa  (cu  Vique- 
snelia)  et  par  l'absence  du  pore  rauqueux  terminal-  son  ouverture  respiratoirc 
est  situ(ie  à  la  partie  postérieure  droite  du  manteau,  comme  chez  le  Limax\ 
celle  de  MariceUa.,  n'a  pa3  été  indiquée  par  M.'^  Grray,  mais  chez  le  genre 
Tenne7itia  elle  est  au  milieu  du  bord  droit.  C'est  donc  évident  que  le  mollusque 
de  M/  Morelet,  quoique  un  peu  allié  de  MariceUa  et  de  Tcnnenfia  par  la 
forme  de  la  limacelle,  il  doit  néanmoius  constituer  un  genre  à  part  au  quel 
nous  donnerons  bien  volontier  le  nom  de  Pluf.onia,  déjà  opté  et  non  adopté 
par  M/  Morelet  meme  (2).  Mais  où  placerons-nous  la  Viquednelia  lenticularis, 
Deshayes  (non  Fiscber,  nec  Morelet)?.. .  Ce  genre  assez  problématique  fùt 
créé  pour  une  espèce  de  rudiment  ou  Osselet  testacé  fossile,  trouvé  par 
M.'"  Viquesnel  en  Roumelie ,  et  entassé  par  containes  (!)  sur  une  surface  de 
sept  à  huit  centimètres  earrés  dans  une  couclie  fluviatile  ou  lacustre  ^  et 
trouvé  aussi  par  M.^'  d'Arcliiac  dans  le  terrain  nummulitique  des  Pyrénées. 
Meme  en  admettant  (ce  qui  est  bien  douteux!)  que  cette  petite  pièce  ait  ap- 
partenne comme  limacelle  à  un  gastéropode  terrestre,  on  ne  saurait  pas  certes 
réunir  ce  rudiment  testacc  à  quelque  se  soit  des  genres  connus  des  Limaciens 
vivants.  Un  nouvel  arrangement  de  ce  petit  group  étant  dono  necessaire , 
nous  proposerions  le  suivant: 

(1)  Marmila,  Gray  —  Cai.  Pulmon.  Erit.  Mas.  1855  (=  Yiqiiesìielia ,  Fisclicr;  non 
Deshayes  nec  .Morelet). 

(2)  «  J'avais  renfermó  les  animaux  de  colte  rspécc,  nous  étrivait  M/  Arthur  Morelet, 
dans  un  (lacon  qui  s'est  brisó,  et  dont  les  fragmenls  on  été  dispersés  pendant  une  de 

nies  longues  transversées Lorsque  j'ai  découvert  ce  mollusque,  je  ne  connaissais 

pas  le  genre  Viciuesnelia ,  qui  fùt  ciéé  pendant  mon  absence ,  et  je  me  proposais  de 
Tappeler  Plutoìiia  cn   hommage  des  iles  volcaniques  parmi  Icsquelles  je  l'avais  ren- 

contré Vous  me  dcmandez  si   ma    YiqucsncUa  ailanlica   a  le  pian  locomoteur 

tronqué  avec  uà  pore  terminal,  comme  les  Arion  ...  nullemcnt;  l'animai  se  lerminf 
à  peu  près  comme  le  Limax  gngaks  » . 


MOLLCSQUES   TERHESTRES  ,    ETC.  i  2  1 

f  Animai  à  pied  tionqué  postdi  ieurement ,  et  à  pore  muqueux  terminal. 
Gon.  MARIiELLA. 

ClypekUUa ,  Valenciennes  —  Mss.;  non  Clijpklcl'a,  Swainson. 

Maricvtla  ,  Gray  —  Calai.  Pulinon.  lirUish.  Mtts.  ISSS. 

Yiqucsnelia,  Fischer—  in:  Journ.    Condì.,   Paris,   1837;   non    Yìqiieinelia ,  Deshayos  ;   nee 

Morelet. 
Efipècet  Maricflla  Diissumieri ,  Gray  —  loco  citalo, 
{Chji.eidella  Dussumicri ,  Valenc.  —  Mss.  =  Yiqucsnelia  Du^sum. ,  Fischer  —  loco  citato.) 

IIabit.  Mahé  (Seychellea). 

Gcn.  TENNENTIA. 

(Tennentia,  Humbcrl  —  in:  Rcvuc  et  Mag.  de  Zool. ,  Paris,  1863.) 
Espécec  Tennenlia  Thivailesii ,  Humb.  —  loco  citalo,  pag.  11,  pi.  17,  Cg.  i. 

Habit.  Eégion  montagneuse  de  Ceylan*,  jardin  botanique  de  Pevadenia. 

tf.  Animai  à  pied  non  tronqué  et  sans  pore  muqueiix. 
Gen.  PLUTONIA. 

(Viquesnclia ,  Morelet  —  Notice  sur  l'ffist.  nat.  des  Acores ,  eie.  Paris,  1860;  non  Yiquesnelia  , 

Deshayes;  nec  Fischer. 
Plulonìa,  Morelet  —  in  liti. 
Espèce  :  Pliitonia  atlantica. 
(Yiquesìielia  allantica ,  Morelet  et  Drouet  —  loco  citato,  pag.  ió9,  pi.  ì ,  fig.  i. 

Habit.  Ile  de  San-Miguel  (Acores). 

Genre  doutcux  :  VIQUESNELIA. 

{Yiquesnelia,  Deshayes  —  in:  Journ.  Conch.,    Paris,  1857;  non    Yiquesnelia,  Fischer;  Dee 

Morelel). 
Espèce:  Yiquesnelia  knticularis ,  Deshayes  —  loco  citato  ,  pag.  £93  ,  pi.  VII ,  fig.  ii  17. 

Habit.  Fossile  à  Balouk-keni  en  Eoumélie  (Viquesnel)-,  les  Pyrénées, 
«  couche  à  Yiquesnelia  dans  la  partie  inférieure  du  terrain  numraulitique  r: 
(d'ArcUiac;, 


122  G.    STABILE, 

Parniarion,  Fischei*  —  Daus  son  exceliente  monograpliie  de  la  Farina- 
cella  Deshaycsii,  (in:  Act.Soc.  Linn.  de  Bordeaux,  1855)  M.""  Fischer  donue 
une  liste  des  ParmacelUdoe  divisues  en  trois  genres  :  Pàrmacella,  Cuvier; 
Peltella,  Webb  et  Van  Benedeu;  et  Par  mari  07i,  Fischer.  Si,  comme  le  pense 
MJ  Fischer,  le  genre  Gceotis,  Shuttl.,  est  un  doublé  ennploi  du  geme  Peltella, 
nous  avons  déjà  fait  voir  les  difFérences  de  lorgane  linguai  de  Gaotis  et  de 
Pàrmacella.  Quant  au  genre  Parmarlon  il  se  distingue  assez  bien  par  l'ouver- 
ture dorsale  situce  au-dessus  de  la  limacelle,  et  par  le  pore  muqueux  caudal 
qui  n'existe  pus  chez  les  Parmacelles.  11  paraìt  que  MJ  Fischer  n'ayant  eu  à 
sa  disposition  que  les  exemplaires  dans  l'alcool,  de  la  collection  de  feu  M.""  de 
Férussac,  n'ait  pu  examiner  les  organes  maxillaircs;  cette  lacune  vient  d'étre 
comblée  par  M/  le  prof/  Humbert,  conservateur  du  Musée  d'histoire  natu- 
relle  de  Genove,  qui  s'occupo  avec  zèlo  de  l'anatomie  des  mollusques.  Dans 
SGs:  Etìides  sur  qiielques  Moli.  terr.  noiiv.  ou  peti  connus  (in:  Mém.  Soc. 
Phys.  et  Hist.  ìiat.  de  Genève,  tom.  XVII,  I/^  partie,  1863),  MJ  Humbert 
a  donne  la  description  et  les  figures  d'une  espèce  nou velie  de  Parmarioii 
(P.  impillaris,  H.;  de  Java),  d'où  il  en  rdsul'te  quo  la  màchoire  de  ce  genre 
n'a  aucun  rapport  avec  celle  des  Parmacelles,  mais  est  très  semblable  à  la 
màchoire  du  genre  Lhnax. 

Helicarion  (Helixarion),  Férussac  (=:  Nanina,  et  Vitrina,  quorund. 
auctor.)  Ex:  Helicarion  Cuvieri,  Fér.  etc.  des  terres  Australes.  Peu  distinct 
des  Vitrines  exotiques  par  sa  coquille,  ce  genre  en  diffùre  par  plusieurs  cara- 
ctères  zoologiques:  troncature  du  pied,  présence  d'un  pore  muqueux,  dévelop- 
pement  du  manteau  en  avant  et  en  arrière  sur  la  coquille,  etc.  Màchoire 
comme  celle  du  Limax  et  du  Zouites  (Fischer  —  loco  citato). 

Camptonyx,  Benson  —  L'unique  espèce  couuue  (C.  Theobaldi,  Bens.), 
de  ce  genre  interessant  et  curieux ,  vit  sur  les  rochers  de  la  haute  montagne 
de  Girnar  dans  le  Kaltiawar  (Ind.  Orient.).  L'animai  de  Camptonyx  a  quel- 
ques  affinités  avec  colui  à'Ancylus,  Chilina  et  Scarahus  :  deux  tentacules, 
courts,  obtus,  divergents;  yeux  sessiles  sur  le  milieu  de  la  base  postero-su- 
péricure  des  tentacules,  etc.  La  coquille  est  pileifornie,  conique-oblique,  brune- 
roussàtre;  spire  de  1  '/o  tours,  à  sommct  libre,  subspirai,  obliquement  courbé; 
le  coté  dioit  du  test  prtjscnte  une  saillio  dorsale,  cu  forme  de  carène  obtuse, 
qui  du  sommet  arriva  jusqu'au  bord  de  l'ouverture,  et  corresponde  intérieure- 
ment  à  une  gouttière  sjphouale. 

Ilaulcur,  4   '/a  millimèlres;  lìianii'lio  Krnnd.  8;  polii.  C  niill. 

Le  Campt07ìyx,  par  la  forme  de  sa  coquille,  ne  peut  ètre  rapprochd  quo  de 
Otina  et  de  Ancylus\  mais  on  le  distinguerà  do  la  première:  à  sa  gouttière 
syphonale,  et  par  l'habitat  (l'Opina  vit  sur  les  rochers  au  bord  de  la  mer); 
de   VAncylus   il  s'éloigne   encore  plus  par  la  forme  dos  Jents  lingualoò,  par 


«oi-msQuF.s  rrnursTREs,  i:tc.  123 

a  màchoire  solitane  et  non  papillifòre  (les  Ancyles  possèdent  trois  machoires, 
et  papillifères),  et  partecipant  à  la  fois  de  celles  de  Zonites  et  de  Succinea;  enfìn 
par  la  forme  mérae  de  la  coquille  qui  ressemble  plutòt  i\  un  Pileopsis  que  à 
un  Ancyle. 

Note  sur  les  Prose  rp  inidc  s   et  sur  les  genre  A  mp  h  ib  o  l  a 

Les  Proserpinides  (Prose  rp  ma ,  Gray,  et  Ceres,  Gray)  forment  uu'ex- 
ception  dans  l'ordre  des  Puhnonés  Inoperculés ,  corame  YAmpMbola  Schu- 
macher, daus  colui  des  OpercuUs.  L,'Amphibola,  qui  par  sou  habitat  et  par 
sa  coquille  est  un  peu  allié  des  Ampullaires,  est  un  moUusque  operculé  (1), 
mais  avec  les  caractères  des  Inoperculés  Adelopneumones  Isoglosses  (andro- 
gyne-,  orifice  respiratoire  muni  de  sphincter-,  plaquc  linguale  construite  sur 
un  pian  uniforme,  à  rangées  très  nombreuses  et  horizontales). 

Les  Proserpinides,  au  contraire,  sont  des  mollusques  inoperculés  (2)  qui 
présentent  les  caractèi^es  des  Pidmonés  opercidés ,  et  se  rapprochent ,  par  la 
forme  de  leur  coquille ,  aux  Helicines  (ordre  des  Phaneropneumones ,  tribù 
des  Bhipidoglosses).  (3). 

De  V  or g  ane  de  V  o  iiie   chez  les  Mollusques. 

Niés  d'abord,  puis  imparfaitcment  observe's  ces  organes,  ont  été  enfin  bieii 
reconnus  et  dtudiés  par  Siebold,  Pouchet  et  Van  Beneden,  ensuite  par  Eydoux 
et  Souleyet,  Laurent,  Wagner,  Moquin-Tandon ,  Claparède ,  Macdonald  , 
Adolphe  Schmidt.  L'organe  auditif  des  mollusques  consiste  en  un  petit  sao 
{poche  ou  bourse  auditive)  rémpli  d'un  liquide  aqueux  tenant  en  suspension 
une  ou  plusieurcs  concrétions  {Otolithes)  incolores  et  transparentes  comme 
du  verro,  et  de  nature  calcaire.  Ces  petites  poclies,  car  il  y  en  a  une  de  chaque 
coté,  sont  placées,  chez  tous  les  Gastéropodes,  contre  la  partie  postérieure, 
ou  postero-inférieure  de  la  première  paire  de  ganglions  sous-oesophagiens,  aux 
quels  sont  unies  par  un  pddoncule.  Ce  pédoncule  est  creux  à  l'intérieur  dans 
la  plupart  des  espèces  terrestres  et  d'eau  douce,  mais  chez  quelques-unes ,  au 
contraire  {Cyclostomus  elegans,  eie.)  ce  canal  ou  conduit  interne  n'existe  pas 
(on  verrà  ci-après  à  quelle  fonction  il  est  destine).  La  forme  des  Otolithes 
est,  le  plus  géne'ralement  ovoide,  mais  il  y  en  a  d'arrondies,  de  fusiformes  , 
ou  paraissant  composées  de  quatre  pyramides,  de  trapezoidales,  etc.  Quelquefois 
on  observe  une  grande  variation  de  formes  dans  une  meme  espècei  ainsi  p.  ex.  les 
Otolithes  du  Pomatias  maculatus  se  présentent  sous  plus  de  dix  formes  difleren- 

(1)  Tentacules  nuls;  yeux  portés  sur  un  lobe  arrendi. 

(2)  Animai   dioique,    orifice   respiratoire   largc;   deux  tentacules,   courts,   subules 
youx  sessiles,  à  la  parile  extérieuve  de  la  base  des  teutaculcs. 

(3)  Voir  plus  avant  la  note  sur  Ics  PuimoTiPS  opercnlés. 


4  24  G.   STABILE. 

tea:  subcylindracée,  parallèlipipède,  pentagonale,  trapezoidale,  etc.  (1).  Le  nom- 
bi-e  de  ces  concrétions  varie  de  quatre  seulemcnt  j  usqu'à  plusieures  centaines  \  il 
n'y  a  que  peu  de  inollusques  dont  la  poche  ou  capsule  auditive  contieni  une 
seule  otolithe  (Ex.  Cydost.  elegans,  C.  sulcatus  ,  C.  Voltziamim,  Truncatella 
Icevigata;  Hydroccena  Sirlcii;  Bytliinia  (Hydrobia)  acuta,  viridis,  similìs,  etc; 
LithoglypJms  fuscus  et  naticoides ,  etc.  Chez  la  plus  grande  partiedes  Gasté- 
ropodes  Ics  otolithes  sont  tròs  nombreuses,  et  varient  selon  l'espòcc  et  l'àge 
des  moUusques-,  lenr  nombre  n'est  pas  toujours  en  rapport  avec  les  proportions 
de  l'animai  (2),  et  il  arrive  aussi  quelquefois  que  les  otolithes  contenucs  dans 
l'une  des  poches  sont  moins  grosses  et  moins  nombreuses  de  cellos  de  l'autro 
poche. 

La  poche  auditive  grossit  à  mésure  que  le  nombre  des  concrdtions  s'au- 
gmente.  Libres  et  isolces  vers  la  paroi  de  la  poche,  les  Otolithes  sontgroupées 
sous  la  forme  de  très  petites  granulations  (Otoconia),  ovoides,  arrondies  ou 
irrégulières ,  au  centro  de  la  poche  meme.  Ces  concrétions  libres,  suspendues 
dans  le  liquide  des  poches  auditives,  comme  nous  avons  dit,  sont  mises  conti- 
nuellement  eu  mouvement  par  des  cils  vibratiles,  très  petits ,  qui  tapissent  la 
face  interne  de  la  poche  ;  les  otolithes  se  dirigent  de  la  périphérie  au  ceutre 
où  sont  les  corpuscules  pierreux  accumulés  et  serre's  les  uns  contro  les  autres  ; 
mais  entrainées  le  otolithes  vers  la  masse  centrale,  elles  sont  bientot  répous- 
sées,  et  dès  qu'elles  toudient  à  peine  la  paroi,  elles  se  rejettent  de  nouveau 
vers  le  centro,  et  ainsi  de  suite;  elles  sont  soumiscs  à  un  mouvement  coutinuel 
d'impulsion  et  de  répulsion.  M.^'  Claparède  (3)  a  bien  observé  les  cils  vibratiles 
et  le  tremblement  des  otolithes  dans  la  capsule  ou  poche  auditive  du  Pomatias 
maculatus  :  la  plus  légère  compression  pousse  ces  petites  corpuscules  (de  forme 
cylindrique),  l'un  après  l'autre,  dans  le  canal  ou  conduit  interne  du  pédonculc 
dont  le  diametro  égale  celui  des  otolithes. 

Quant  à  l'organo  transmissif,  ou  conduit  des  ondes  sonores,  on  ne  saìt  pas 
encore  s'il  y  en  exìste.  «  Est-ce  quo,  se  demando  ici  Moquin-Tandon,  le  son 
arrive  à  la  poche  auditive  par  la  cavito  buccale ,  ou  bien  se  propage-t-il  sim- 
pleraent  à  traverà  les  tissus?  «  Et  à  quel  degré  existe-t-clle  la  fuculté  auditive 
chez  Ics  mollusques?  D 'après  les  observatious  de  Moquin-Tandon  et  de 
M.*"  Baudon,  Ics  niolhisques  aquatiquos,  et  snrtout  Ics  acdphales,  paraissent  bien 


(1)  Ad.  Schraicit  —  Gehòrorgan  des  moUiish-cn ,  in:  Beilra'jc  znr  Malakologie ,  eie. 
Berlin,  1857. 

(2)  Plusieures  centaines  d'ololilhes  dans  VArion  rufus ,  le  Limax  maximus ,  etc; 
un  peu  plus  de  100  dans  la  Succinea  pidris ,  ì'Jklix  rotundata,  arlnislonim ,  povia- 
Uà,  etc.;  ;i  peu  près  le  nn'me  nombre  dans  la  Limncea  slugnalis;  25  à  30  dans  le 
Carychium  minimum,  le  Melanopsis  Dufourii,  etc;  10  à  50  dans  la  Phijsa  fontinalis, 
70  dans  le  Pomatias  maacìatus,  eie. 

{3)'Ct/clo'i(ovi.  clegaulia  nmtovic  :  Disserl.  iiinupnr.  ,  eie.  Hrilin,  I8.",7. 


MOI.LUSQUES  TEKUESTRES,    ETC.  125 

plus  seusibled  que  les  terrestres.  Mais  aussi  chez  les  aquatiques  la  fonctioa 
auditive  n'a  pas  la  mème  intcnsitd.  Nous  dtions  un  jour  occupés  à  esaminer  les 
mouvements  daus  l'eau  de  quelques  Bythlida  fluminensis  et  d'une  D.  (Pyrgula) 
annidata  qui  se  promenaieut  sur  le  fond  du  petit  vase  où  nous  les  avions  pla- 
cées;  la  B.fluminensis  était  presque  inscnsible  meme  à  un  foit  bruit,  tandis  que 
l'animai  de  la  D.  anmilata,  timide  et  parcsseux,  rentrait  presque  entièrement 
sont  pied  daus  la  eoquille  au  simple  bruit  de  notre  voix. 

(2)  «  L'on  donne,  comme  l'un  des  caractères  du  genre  Arlon  la  situation 
autérieurc  dclorificc  pulmonaire  surla  cuirasse^  j'ai  constate  souvent  le  con- 
traire. La  priisence  de  la  glande  caudale  a  une  valeur  beaucoup  plus  impor- 
tante et  invariable.  Cette  glande  ne  constitue  pas  le  seul  organe  sécréteur  du 
liquide  poisseux  qui  lubréfie  la  peau  des  limaciens-,  ce  tissu  renferme  dans 
sou  épaisseur  une  grande  quantité  de  glandules  microscopiques  dont  les  con- 
duits  aboutissent  au  dehors  et  làcheut  la  liqueur  qu'ils  contiennent  pendant 
les  efforts  de  la  contraction  n  (Baudon:  Nouv.  Catal.  Moli,  de  rOise,  1862). 

Il  faut  se  rappeler  aussi  que  la  màcboire  des  Arion  est  bien  diflférente  de 
celle  des  Limaces. 

(3)  Cuirasse  recouvrant  de  petites  granulations  calcaires,  inégales,  isolées, 
sans  traces  de  limacelle.  (Note  oublìée  dans  le  texte). 

(4)  Moi ,  et  M.^'  le  doct.  Baudon,  nous  avons  tenté  en  vain  de  conserver  en 
place  sur  V Arion  rufus  la  coloration  du  corps.  M.^  Baudon  essaya  aussi  dans 
l'huile  et  la  benzine,  etc",  mais  rien  n'a  pu  empéclier  cette  matière  d'étre  entraìnée 
avec  le  mucus.  La  coloration  de  certaines  espèces  d'Arions  n'est  pas  propre 
à  la  peau,  c'est  une  substance  particulière ,  une  partie  du  mucus  déposée  à  la 
surface  et  y  adhérant  à  peine. 

(5)  Nous  avous  dejà  observé  que  les  Vitriues  ont  la  màchoire  et  les  denti- 
cules  margiuales  de  leur  langue  semblables  à  celles  des  Zonites.  Il  paraìt  que 
le  besoin  d'alimcut  est  incessant  chez  elles,  et  que  l'appetit  ne  leur  faisse 
jamais  défaut.  Ces  petits  moUusques  broutent  les  mousses  et  dissèquent  les 
feuilles  tombées  et  ramollies  par  l'humidité,  en  ne  laissant  que  les  fortes  ner- 
vures;  les  substances  végétales  en  decomposition  sont  les  prdferées.  On  ne 
doit  pas  conclure  d'après  cela  que  toutes  les  espèces  de  Vitrines  sont  exclu- 
sivement  herbivores;  au  contraire  il  y  en  a  quelqu'uue  qui,  dans  des  circon- 
stances  favorables ,  est  aussi  bon  carnassier ,  el  se  nourrit  non  seulement  de 
proie  morte,  mais  méme  de  prole  vivante  et  à  tissu  dur  et  résistant.  Les 
expéricnces  faites  sur  la  Vìtr.  pellucida,  Miiller,  par  mon  honorable  ami 
MS  le  doct.  Baudon  deMouy-Oise  {Nouvcau  Calai,  dea  Moli,  de  VOise,  1862), 
sont  assez  curieuses  et  interessantes;  je  laisserai  donc  parler  M.^  Baudon  memo. 

«  J'avais,  dit-il,  mis  un  gran  nombre  d'individus  sous  une  cloche  avec  d'autres 
mollusques,  en  ayant  cu  soin  d'y  piacer  les  roches,  feuilles,  et  mousses  souS 
lepqiielles  ile-  vivaient.   L'une  de  ccs  vitrines  o'introduisit  dans  les  tct  d'un 


i^é  G.    STAlUI-R, 

Zonites  cellarias  et  le  ddvora  ;  deux  Ilei,  candidissima  tuées  par  leurs  mor- 

sures,   fureut  dévordes   Jiussi  eu  deux  jours Je  placai  alors  sous  ma 

cloche  un  fiagment  de  mouton  cru,  de  la  grosseur  d'une  noisette;  cinq  mi- 
nutes  après  les  Vitrines  les  plus  voisines  quittent  leur  place,  quoiqu'(^tant 

fort  occupées  à  manger  des  feuilles; de  toutes  parta  je  vola  arriver  mes 

Vitrines,  elles  quittent  les  trous  où  elles  ótaient  caehées  c'est  un  rendez- 
vous  general;  celle  qui  su^ait  les  restcs  du  Z.  cellarias  abbaudonne  sa  victime 
pour  cette  prole  d'un  nouveau  goùt.  J'ai  remarqué  à  ce  moment  une  véritable 
expression  dans  leurs  tentacules;  ils  ne  tàtonnent  plus  une  fois  que  le  ganglion 
nerveux  a  pcr9u  Fodeur.  On  croirait  que  la  vie  est  concentrée  daus  ces  tiges 
délicatos!  Ou  remarque  bien  de  l'animation  dans  l'orcille  do  certalns  étres 
d'une  organisation  supérieure;  pourquoi  n'en  trouverait-ou  pas,  quoique  à  un 
moindre  dégré,  dans  le  tentaculc  d'un  moUusque,  siùge  principal  de  sa  phy- 
sionomie  !  Les  entailles  de  la  màchoire  de  cotte  Vitrine ,  sur  la  chair  ferme 
et  fraìche,  sont  régulières  et  circulaires.  Elle  met  six  heures  pour  creuser 
trois  millimètres  de  profondeur,  mais  elle  se  fatigue  vite  et  ne  peut  déchirer 
lougtemps  ;  elle  ronge  les  portions  musculaires  et  abbandonne  la  graisse  et 
les  aponévroses;  cette  nourriture  substantielle  étant  piùse,  elle  reste  plusieurs 
jours  saus  manger,  et  son  activité  est  moins  grande  qu'au  moment  où  son 
alimentation  est  vegetale.  Les  vitrines  ont  besoiu  d'humidité;  j'avais  soiu  de 
verser  de  l'eau  dans  le  plateau;  l'evaporation  s'etait  opérée  parce  que  cet 
appareil  était  dans  une  pièce  assez  chaude ,  et  la  vapeur  condenséo  couvrait 
les  parois  iuternes  de  la  cloche;  les  vitrines  sortaient  alors  pour  lécher  les 
gouttelettes ,  puis  regagnaient  leurs  trous.  »  Jusqu'ici  M.""  Baudon. 

De  mon  coté  j'ai  essayé  quelques  expériences  sur  la  Vitr.  brevis,  Fév.  — 
Avant  la  fin  de  novembre  je  quittais  la  ville  pour  aller  à  la  oliasse  des  petits 
moUusques  sur  les  coteaux  et  les  rivages  en  pente  douce,  ombragés  ethumides 
de  la  Val-d'Olona,  à  six  lieues  au  nord  de  Milan.  Y  ayant  recueiili  quelques 
individus  de  Vitr.  brevis,  à  mon  retour,  après  deux  jours  d'absence,  je  plafai 
six  de  ces  vitrines  dans  un  pot  à  fleurs  commun  en  brique,  assez  grand,  rempli 
de  terre  jusqu'à  la  moitid,  et  surmontò  d'une  cloche ,  ayant  eu  soin  d'y  laisser 
passage  libre  à  l'air;  je  n'ai  pas  oublié  de  parsémer  le  terrai»  de  débris  de 
tuiles  et  de  vieux  mortier,  de  feuilles  pourrios  et  de  feuilles  de  choux  trauchées 
et  arrosées  d'eau  fraiche,  de  petits  morccaux  de  boeuf,  de  porc  et  de  mouton 
crus,  enfin  j'y  ai  ajouté  deux  Helices  ciliata,  une  H.  naatiliformi.t  et  une 
H.  incarnata  vivantes.  Mes  vitrines  n'avaient  donc  pas  à  se  plaindre  d'une 
captività  si  adoucie  qui  pouvait  bien  leur  faire  presque  oublier,  si  cela  est 
possiblc,  l'air  natal  dea  leurs  coteaux.  Je  m'attendais  d'un  moment  k  l'autrc 
de  voir  mes  pctitcs  bctes  se  diriger  du  coté  de  la  viande,  ou  bien  attaqucr 
les  autrcs  mollusqucs,  mais  rien  de  tout  cela;  au  contraire  elles  sout  rcstées 
cachces  pendant  (rois  jours,  et  je  pcnsais  qu'oUes  étaicnt  mortes  do  cliagrin, 


MOLLKSQUES  TEnRESTRES  ,   UTC.  4  27 

ou  cnfoncdes  dans  la  terre-,  mais  au  bout  de  ce  temp3-Jà>  voilà  mes  vitrines 
paraitre  assez  gaies  et  se  promener  sur  les  choui,  Je  placais  alors  mon  pot  à 
fleurs  dana  une  chambre  plus  chaude  (9  à  10  ceutigr.).  Deux  vitrines  succom- 
bèrent  après  sii  ou  sept  jours  de  captivité;  les  autres  (quatre)  se  conservaient 
en  bon  état;  elles  se  laissaient  voir  quelquefois,  et  bien  rarement  montaient 
sur  les  parois  de  la  cloche;  elles  rongeaient  les  choux  (que  j'avais  soin  de 
changer  souvent  et  d'arroser  d'eau  fraìche  une  fois  par  jour ,  de  méme  que  les 
pierres  et  la  terre),  puis  regagnaient  paisiblement  leur  retraite*,  mais  elles 
n'ontj amala  touché  ni  à  la  chair  fraìche,  ni  à  celle  déjà  un  peu  décomposée  , 
et  ont  mème  laissé  vivre  en  paix  leurs  compagnons  de  captività  (1). 

Deux  vitrines  se  sont  accouplées  le  14  décembre',  je  ne  sais  paa  si  cela  ait 
eu  lieu  aussi  chez  les  autres,  et  si  plus  tòt,  ou  plus  tard.  Le  28  décembre  j'ai 
vu  dea  oeufs  deposés  sur  une  feuille  de  chou ,  mais  ils  ont  disparus  quelques 
heures  après,  et  je  pense  qu'ils  auront  été  cacliés  sous  les  morceaux  de  briques 
ou  plus  probableraent  sous  terre.  Ces  ceufs  dtaicnt  agglomércs  ensemble,  et 
de  nature  gélatineuse,  d'un  blanc  laiteux  et  de  la  giosseur  d'un  grain  de 
millet  un  peu  ovai.  Après  un'attente  de  trois  mois,  je  n'esperais  plus  d'en 
voir  re'closiou-,  mais  entre  le  sept  et  le  huit  d'avril,  voilà  sept  petits  se  pro- 
mener gais  et  voraces  sur  les  briques  et  sur  les  feuilles;  entre  le  quinze  et  le 
dix-huit  du  méme  mois,  le  nombre  des  nouveau-nés  était  de  quinze  ou  seize. 
Leur  accroissement  s'opère  lentement,  de  manière  que  deux  mois  après  leur 
éclosion  ils  ne  sont  arrivés  qu'au  tiers  à  peine  de  l'entier  développement. 
Les  jeunes  vitrines  restent  presque  toujours  cachées,  et  se  promènent  parrai 
les  feuilles  de  laitue,  qu'elles  rongent  avidement  à  préference  des  autres  sub- 
stances  végétales. 

L'animai  des  Vitrines  à  peine  écloses,  ou  très-jeunes,  lorsqu'il  est  en  mar- 
che, c'est  à  dire  en  tonte  son  exteusion ,  a  une  lougueur  de  2  '/a  à  3™'"-,  et  la 
coquille  présente  un  seul  tour,  ou  un  tour  et  un  quart  de  spire;  mais  les  in- 
dividus  dont  l'animai  atteint  quatre  millimètres  de  longueur,  ont  déjà  leur 
coquille  composée  de  deux  tours  de  spire.  Chez  les  jeunes  individus,  l'animai 
est,  en  dessus  et  sur  le  devaut,  de  couleur  cendrée,  avec  une  teinte  roussàtre 
à  la  base  des  pédoncules,  ou  tentacules  supérieurs,  qui  sont  d'un  cendré  plus 
obscur.  L'ouverture  respiratoire  est  marquée  elle  aussi  d'une  tache  ombrée 
demi-circulaire  ;  le  reste  du  corps  est  blanchàtre  et  demi-transparent.  La 
coquille  est  transparente,  et  laisse  voir  la  masse  viscérale  qui  est  d'un  jaune 
ambre  chez  les  individus  qui  n'ont  pas  mangé,  et  plus  foncé  et  verdàtre  après 
leur  repas;  on  y  aperfoit  aussi  bien  marquée  une  petite  bande  transversale 
(portion  du  canal  digérent  qui  correspond  à  l'estomac). 

(ij  Les  nolabics  diffcroiicos  liiiiis  Ics  organo?  ma\illaires  el  liiiguales  de  celle  esiiùcc, 
pxpliquenl  assez  bien  pourquoi  elle  préfére  exclusivement  les  subslanccs  végélales 
'Voir  li  noie  ;  observations  nvr  ìe  Vilrines). 


128  (..   STABILE, 

Des  indivicUis  qui  composaient  la  petite  colonie  du  novembre,  huit  out  suc- 
combés  à  des  époques  différeutes,  c'est  à  dire,  deux  vltrincs  peu  de  jours 
après  leur  rcclusion,  deus  en  février,  lurautre  avec  une  des  U.  cìliata  aux 
premiers  d'avrili  la  dernière  vitrine,  de  méme  que  l'autre  H.  cìliata,  aux 
prcraiera  de  mai.  La  coquille  des  Vitriues,  qulnze  ou  vingt  jours  avant 
leur  mort  perd  la  transparence  et  devient  opaque  et  blancbàtre-,  cet  ctat, 
quo  uous  appellcrons  état  de  vieillesse,  varie  de  vingt  jours  jusqti'au  delà 
de  treute.  L'//,  nautiliformis  était  vivautc  encorc  eu  avril ,  lorsque  nous  cu 
sommes  servi  pour  l'anatomie;  l'i/,  incarnata  Buccomba  aprèa  sept  mois 
de  captlvit(i*,  dès  les  premiers  moments  de  sa  uouvelle  dcmeure  elle  fixa 
son  séjour  sur  les  parois  vitreuses  de  la  cloche,  tout  près  dos  pctites  ouvcrtu- 
res,  pour  jouir  de  l'air  et  de  la  lumière*,  elle  ne  quittait  sa  place  que  pour 
descendre  quelques  moments  pendant  la  nuit  à  ronger  un  peu  les  cboux  ou  Ics 
laitues.  J'ai  constate  qu'uue  seule  vitrine  adulte  mangeait  elle  seule  autant 
que  les  autres  quatres  moUusques  du  genre  Hclix\  les  petites  vitrines  sont  en- 
corc plus  voraccs.  Les  quelques  observations  que  nous  avons  ici  cxposdes  sur  le 
regime  alimentaire  de  la  Viir.  hrevis,  serveut  à  nous  persuader  une  fois  encore 
de  plus,  que  dans  une  science  tonte  d'observation  telle  que  la  IMalaeologie 
ou  ne  doit  pas  trop  se  fier  aux  analogies,  et  tant  moina,  d'apròs  un  fait  special, 
formuler  ime  loi  d'application  generale. 

l'uisque  nous  avons  cause  jusqu'ici  sur  les  Vitrines,  il  ne  sera  pas  inutile 
d'ajouter  quelques  mots  sur  le  raeilleur  procede  pour  nettoyer  les  Vitrines, 
c'est  à  dire  pour  enlever  à  l'animai  le  fragile  tét  qui  y  est  adhérent.  Quelques 
conchyliologistes  les  laissent  pourrir  dans  l'eau  froide;  d'autres  les  jettent  dans 
l'cau  bouillante,  d'autres  enfin  dans  l'alcool.  Ces  procddés  ont  tous  leurs  in- 
cnnvéuients,  et  d'abord  :  si  l'animai  pourri,  la  coquille  subit  elle  aussi  un'al- 
teration  dans  la  eouleur,  la  transparence,  etc.*,  si  l'alcool  est  trop  fort,  ou  non 
pur,  chose  frequente  à  nos  jours  ,  il  gate  rapidement  le  tét  des  Vitriues 
non  seulcment,  mais  la  coquille  mème  plus  solide  de  Succinées,  des  Zonites,  etc. 
L'eau  bouillante  est  peut-étre  à  préferer,  mais  le  procède  meilleur  et  le  plus 
simple  et  facile  c'est  de  piacer  les  Vitrines  sur  une  bande  de  papier  et  de 
renfermer  ce  papier  dans  un  flacon  quelconque  (place  horizontalemeut,  à  fin 
que  les  Vitrines  ne  tombent  pas)  dans  lequel  on  ait  préablement  verse  quel- 
ques gouttes  (p.  ex.  12  à  20)  de  benzine.  Au  bout  de  cinq  ou  six  minutes,  à 
proportion  de  la  grosseur  de  l'animai  ou  du  degrò  de  tenacitd  de  sa  vie,  (la 
Viir.  hrevis  est  asph3-xice  un  peu  plus  vite  que  la  Vitr.  'pellucida),  on  rctire 
le  papier  avec  les  Vitrines  mortes;  il  suffit  alors  de  fixer  avec  une  dpingle 
l'animai  antdricurcment,  et  avec  uu'autrc  dpingle  soulever  transversalement 
la  coquille  qui  se  ddtachc  avec  facilitd ,  et  qui  est  très  polio  et  luisantc. 

(G)  Dcnys  de  Montfort  dans  sa  CouchyUoloriie  Syslématiqnc  (1810),  orda  le 
gonre  Zonites  pour  quclqup?  cppcccs  du  gcurc  llch'x  à  coquille  inince,  à  cou- 


MOLI.ISQUÉS  Ti;ur,i:sn\K5 .  i;tc.  '4  2? 

tjur  tl'ai'doi  se ,  à  peiistoiiie  siniplc  et  plus  ou  moing  trancbant.  La  diagnosc 
vie  l'animai  est  veuue  plus  tard  confinner  cette  division ,  qui  n'avait  cté  faitc 
que  d'après  les  caractèves  de  la  coquille,  et  à  en  augmenter  méme  le  nombre 
<les  espèces.  Le  Zonites  dififèrent  dcs  Heliccs:  —  1.°  par  leur  màchoire  simple, 
•arquée,  sans  cótes  ni  dcnts,  et  à  bord  inferieur  rostriforme  au  milieu  (corame 
celle  des  Limaces\  tandis  que  la  màclioire  des  Heliccs  est  ridéc,  ou  à  cdtcs 
et  à  marge  denticulée,  mais  sans  saillie  rostriforme,  corame  celle  des  Arion) 
—  2.°  par  la  position  de  l'orifice    sexuel   place  (à  droit)   vers   la    partie 
nioyeune  ou  la  base  du  cou  —  3.^  par  l'absence  du  dard  et  des  vésicules 
muqueuses  ou  vermiformcs  —  4."  Les  Zonites  se  nourrissent  de  prole  morte» 
ainsi  les  dcnticulations  ou  papilles  de   leur  langue  sont  tricuspides  au  centro 
corame  celles  dcs  moUusques  pulmonds  inopei'cules  herbivores  (Helix,  etc); 
et  sont  aculeiformes  sur  les  cótés  ù  peu   près  corame  celles   des  pulmouós 
carnassiers  {Glandina,  Testacella,  etc.)  (1).  La  nature  et  la  forme  de  la  co- 
quille,  chez  les  Zonites,  est  très  variablc;  ainsi  p.  ex.  cutrent  à  former  ce 
genre  17/.   cellaria,   MIìller,  sans  donts;  177.  labirt/nthica,  Say,  avec  des 
dents  ou  lamelles  prolongées  en  dedaus  de  l'ouverture*,  1'//.  candidissima , 
Da.\P.  à  tét  épais  et  calcaire!  Les  progrés  des  études  malacologiques  feront 
subir,  sans  doute,  des  nouvelles  modificatious  à  ce  genre;  et  déjà  plusieures 
divisioiis  viennent  d'ètre  adoptées,  et  on  a  crcé  méme  des  geurcs  nouveaux.- 
Gen:  Hyalina,  pour  les  espèces  du  group  de  VH.  ccllaria\  Gen:  Lcucochroa, 
pour  VII.  candidissima  et  ses  affines;  Gen:  Zonites  (strlcto   sensu)  pour  les 
Zonites  à  pore  muqueux  caudal,  etc.  Tout  en  tributant  les  plus  justes  éloges 
•A  ccs  infatigables  illustrateurs  de  la  malacologie,  nous  ne  pouvons  pas,  ce- 
pendant,  nous  ranger  entièrement  à  leur  manière  de  voir;  car  enfin  plusieurs 
caractères  ne  sont  pas  exclusifs,  et  il  y  a  souvent  de  passages  de  l'un  à  Taulre; 
l'absence  du  flagellum  (p.  ex.)  n'est  pas  exclusive  au  group  du  Zonites  olive- 
toriim  (iMesomphix) ,  mais  quelques  espèces  aussi  du  group  des  Hyalincs  man- 
quent  de  flagellum-,  si  le  Zon.  candidissimus ,  k  la  place  des  vésicules  mu- 
queuses, présente  un  corps  ou  glande  globuleuse,  ovoi'dc,  pédonculée,  nous 
voyons  aussi  que  chez  quelques  autres  espèces  du  méme  group  {H.  bcetica, 
KosSM.;  n.  cariosida ,   Micii.)  ce   corps   glauduleux  n'existe  déjà  plus.  Au 
contraire  il  y  a  quelques  espèces  appartenantes  à  d'autres  sections  du  Zonites, 
chez  lesquelles  les  vésicules  muqueuses  sont  représeutées  par  un  enduit  glan- 
duleux  plus  ou  moins  distinct,  Je  pense  donc  que  l'on  pourrait,  pour  le  mo- 
ment, modifier  de  la  manière  suivante  la  division  des  Zonites: 

(Jon.  ZONITES,  Monlfort. 

Animai:  maxilla  simplex,  arcuata,  non  sulcata  nec  dentata  ,  margine  info 
riori  acuto,  medio  rostriformi  ter  prominente.  Dentes  linguales  mediani  et  la- 

•1),  Voyez  In  noie  N.  I.  S 


130  <:.    STABILE, 

terales  ut  in  Helice;  inarglnales  elongati,  aculeiformes  (2).  Systenoa  sexuala 
simplex-,  sagitta  ejusque  bursa,  et  foUiculì  mucosi  desnnt.  Apertura  respiratori» 
latere  dextro  siipra  collare,  genitalis  ad  basiu  colli. 

V  Porus  mucosus  ,   in  apice  pcdis.  iiullus 

Subgen.  My alina,  Gray 

Folliculi  mucosi  nulli,  aut  ipsosum  loco  adest  stratum  plus  minusve  distin- 
ctura,  glandulosum,  subovatum. 

A.  Conulus,  Moquia-Tandon  —  Folliculi  mucosi  omnino  nulli;  tentacula 

inferiora  crassa  (Exempl:  Helix  fulva,  ISluWer;  H.   se7nen-li ni,  Morì- 
cand  -,  etc). 

B.  Euhyalina,  Albers  —  Flagellnm  breve,  crassum,  interdum  obsoletum, 

raro  uullum  (Ex.  //.  celiarla,  Miiller;  H.  crystallina ,  Miiller;  etc). 

C.  Mesomphix ,  Eafinesque  —  Flagellum  nullum  (Ex.  H.  incerta ,  Drap. 

IJ.  olivctorum ,  Gmeliu;  etc). 

D.  Gastrodonta ,  Albers  —  Apertura,  basi,  dentlbus  pliciformibus ,  mar- 

gincm  non  attingentibus  munita  (Ex.  H.  interna,  S&j;H.labirynthica; 
Say,  etc). 

Subgen.  IVIacroc-yclis ,  Beck. 

Testa  tenuis,  peristoma  subincrassatum ,  vix  expansiusculum;  maxilla  ar- 
cuata, medio  rostrata,  tota  costulis  confertis,  marginem  non  attingentibus; 
exarata  (Ex.  //.  concava,  Say;  H.  laxata,  Fér.  ;  etc). 

Subgen.  LeU-COClaroa,  Albers.  {Calcarina,  Moq.-Tand.) 

Systema  sexualc  snb-simplex;  flagellum  liberum,  subulatum;  folliculorum 
mucosorum  loco  adest  interdum  corpus  granulosum,  magnum,  pedunculatum. 
Testa  crassa,  calcarea  (Ex.  E.  candidissima ,  Drap.;  H.  cariosa ,  Olivier; 
H.  bollica  ,  Rossmassler;  etc). 

•■■(•  Porus  mucosus  j  in  apice  pcdis, 

Subgen.  Zonites,  (stricto  sensu). 

Porus  mucosus  oblongus  in  apice  pedis.  Palpi  labiales  distincti.  Folliculorum 
mucosorum  loco  adest  stratum  distìnctum ,  truncato-ovoi'dcum. 

(i)  Quand  on  aura  examiné  l'animai,  il  ost  hicn  probablc  ipip  plusicuic?  espéce» 
dp  Helii'e*  pI  de  Nanine»  devront  passcr  dans  lo  penre  Zonilef, 


MOLLfSQlitS  TEUREsTRES  ,  ETC.  131 

A.  ^gopis,  Fitzinger  —  Palpi  labiales  parvi-,  porus  mucosus  laediocris 

(Ex.  H.  vertlcillus,  Fér.-,  H.  algira,  Linné-,  //.  gemonrjisis,Fév.:,  etc). 

B.  Moreletia,  L.  Pfeififcr  —  Tentacula  majora,  seu  peduncula  oculigera, 

conica,  apice  inflato,  ovoideo*,  palpi  lablales  majores,  trigenii  porus 
mucosus  amplus.  (Ex.  //.  eurijomphala ,  Pfr.). 

(7)  Les  mollusques  terrcstres  et  flaviatiles  opc.rculés  (à  rexceptlou  de  l'-^m- 
phibola)  (1)  sont  pourvus  d'un  orifice  respiratoire  large,  et  sìtué  à  la  partHe 
supérieiire  et  postérieure  du  cou,  sans  sphìncier  special,  ou  uvee  un  sphinctcr 
rudimenlaire. 

Les  opcrcidés  trrrcsfrcs  o\x  ptthnonés  sont  dioiqiies,  et  appartiennent  à 
l'ordre  des  Plmneropneumones.  Leur  poche  ou  cavito  respiratoire  est  tapissée 
d'un  réseau  vasculaìre  apparent,  pour  la  respiration  aérieune,  et  possedè 
quelques  rudiments  de  lamelles  branchiales.  Les  opercuUs  aquatiques  sont 
prcsque  tous  dloì'ques ,  quelqu'un  seulement  androgyne  {yalvatd).  Destiuds  à 
vivre  dans  l'cau,  lenr  appareil  respiratoire  est  branchial,  compose  de  rides, 
de  filaments,  ou  bien  de  lamelles  sous  de  formes  diverscs.  L'orgauisation  maxil- 
laire  et  linguale  des  operciiUs  est  bien  diflfe'rente  de  celle  des  inoperculés.  II 
n'y  a  que  un  petit  nombre  d'operculés  pourvus  de  muchoires  •,  ces  pièces  ont 
beaucoup  daualogie  avec les  machoires latéralcs  de  certaius  mollusques  inoper- 
culés (Lmntca,  etc.)  ,  et  sont  placces  verticalement  et  latdraìement,  une  à 
droite,  l'autre  à  gauche  de  la  cavitò  buccale  {Vivipara  :=  Paladina,  stricto 
sensu)  •,  quelquefois  existe  aussi  une  troisième  màchoire  supérieure  tout  à  fait 
rndimentaire,  ou  punctiforme  {Valvata):,  ou  bien  au  contraire  les  deux  ma- 
choires sont  placées  horizontalement,  l'uno  dessus,  l'autre  dessous,  larges,  à 
bord  libre  largement  créneló  {Neritina). 

Chez  la  plupart  des  operculés  cxistent  deus  lames  chitlneuses ,  très  minces, 
cartilagiueuses,  situdcs  l'une  à  droite,  l'autre  à  gauche  de  l'extrómité  anté- 
rieure  de  la  langue*,  ces  cartilages  sont  formds  do  nombreuses  petites  lamelles 
hexagOKales  ou  polygonales ,  et  sont  composés  de  deux  pièces*,  l'une,  anté- 
rieure,  très  grande,  est  regue  dans  un  sillon  trausversal  de  la  marge  antérieure 
d'une  autre  petite  pièce  postérieure  suppleincntaire  ;  la  marge  extérieure  da 
plus  grand  cartilage  est ,  ordinairement ,  plus  robuste  •,  la  marge  intérieure  est 
souvent  siuuée  {Cyclostomus ,  Pomatias,  etc.) ,  et  y  sont  attachés  les  muscles 
de  la  langue.  Ces  pièces  ou  cartilages ,  auxquelles  on  a  quelquefois  donne  im- 
proprcmeut  le  nom  de  machoires,  quoique  subsidiaircs  à  la  langue  dans  ses 
fonctions  ingcstives  des  aliments ,  elles  ne  sont  pas  destìuées  cependant  à  faire 
l'office  de  machoires ,  et  ne  peuvent  pas  servir  à  cet  usage  par  leur  positiou 
et  le  peu  de  solidité. 

Les  papillcs  on  dents  lingualcs  oft'rciit,  clIcs  aussi,  des  notables  différcnccs. 

I,  Vuir  ';i-dcssus  la  noie  sur  Ivs  PivsciinìudKS  ci  sur  k  gcnre  Awpliil>"la, 


li>2  e.   STABILt, 

Le  iiombre  des  at'iies  ou  raugées  horizoutaleci  tat  variable,  comme  chea  Ics 
moUusques'inopcicules;  ainai  poiu-  citer  quelquea  exemplea  panni  Ics  ojjerculés 
piilmonés  :  la  langue  du  FotuaLian  rnaculalus  porte ,  à  peii  près,  175  raugées 
ou  1225  dents  ;  le  Cyclostomus  elegans  86  à  106  rangees;  le  Choiidropoma 
Poeyanvvi  12^5 *,  la  Trochatella  clirysosioma  b\\  la  Tr.  chrysochasma  CO; 
V Hydroccena  Cattarocnsis  50*,  la  Truncatella  Caribceensis  G0\  etc. 

La  forme  des  papilles  ou  dents  de  la  langue,  leur  nombre  et  arrangement 
n'ont  rien  affaire  avec  les  dents  linguales  des  mollusques  inoperculés.  Elles 
sont  recourbées  en  dedans  au  soLamet,  et  denticulées-,  chaque  serie  ou  rangée 
se  compose  d'une  dent  centrale  ou  mediane ,  ordinairement  couique ,  ovale , 
ou  sub-carrée ,  à  somraet  courbé  en  dedans*,  et  de  trois  ou  quatre  dents  la- 
térales  de  chaque  coté,  placées  transversalement,  et  à  poiutes  ou  courbures  con- 
vergentes  vers  la  dent  mediane.  D'après  cette  disposition  qui  rappelle  un  peu 
la  forme  de  la  cage  tlioracique  des  anìmaux  vertébros,  les  malacologistes  ont 
iippelé  rachìs  la  sèrie  longitudinale  des  dents  centrales,  qui  rcprésente  comme 
une  colonne  vertebrale,  et  pleur(e  les  dents  latérales  analogues  aux  còtes  des 
vertébrés. 

Nous  ne  parlerons  ici  un  peu  diffusément  que  des  dents  linguales  des  Opcr- 
cnléa  puìmoncs. 

Taenioglossata  —  Représentés  par  la  formule  generale:  3.  1.3. 

Trois  dents  latérales  de  chaque  coté  de  la  dent  centrale  ou  mediane  \  troi- 
eième  dent  laterale,  ou  externe,  semblablc  aux  deux  internes;  ou  bien  rem- 
placée  par  une  grande  lame  sub-triangulaire,  à  marge  antérieure  recourbée 
en  dedans  et  pcctiniforme. 

A.  Simples  (1).  —  Dent  centrale  allongée,  ou  sub-carrée,  recourbée  en 
une  seule  poiute,  ou  multicuspide -,  dents  latérales  recourbées,  uniformcs,  sim- 
ples ou  multicuspides. 

à).  Dents  simples;  centrale  allongée,  fusiforme,  étroitc,  recourbée  cn 
dedans,  à  pointe  courte,  déprimée,  siinple,  obtuse-,  1.®  et  2.*^  latérales  un  peu 
enlargics,  ou  rcnflées  à  la  base ,   répliées  vers  lo   bord   extérieur  du   ruban 

(1)  Celle  prcmiLTe  .seclion  tits  Tumior/losses  comprend  une  parlic  de  la  grande  fa- 
mille  des  Cycloslumes  (Fam.  l'omaliacea  et  Ci/clolacea  ,  Troscliel  —  Gebiss  der  Schne- 
cken,  eie.  I,  1856,  Berlin),  et  la  familie  des  TnmcafeUes.  Les  Cycloslomes  ,  proprc- 
ment  dils,  apparlenanls  aux  'fcOinioglosses  simpics  (Cyclolacea,  Troschol)  se  dislinguenl 
aussi  par  la  forme  de  leur  oiìercnlc  qui  est  urclispirtiì ,  c'cst  à  dire  à  spire  composée 
de  nombreux  lours.  Enlrenldans  celle  division  Icssuivanlcs  sub-famillcs  deM/ L.  PfeifTer 
(Monogr.  Pneumompomorum  vie,  eie;  Supplem.  1"°'  ,  Cassel,  1838):  Sutifam.  Cyclo- 
lacea (Gen.  Cyclolus,  building;  Opislhopoius ,  Benson  ;  Fleracyclos ,  Benson;  Aly- 
eaeus ,  Gray);  Suhfam.  Cyclophorea  (Gen.  Craspedopoma  ,  ITeiffcr  ;  Aulopoma  , 
Trosrhel  ;  Cyclophorus  Monitori;  Leptopoma,  PfeifTer;  Dermatocera  ,  H.  el  A.  Adams), 
Subfiini.  l'np  iu€  n  H'mn.  Mcgalomastoìno,  Guilding;  Cal'ivlus,  Pfr.;  Raphaulvi,  Pfr,  ; 


«OLLl'SQl-ES  TF.nRESTRES,   ETC.  133 

linguai  en  crochet  pcu  courbf^,   fort  et  obtus;  3."  laterale  ou  marpjinale   tré» 
petite:  Pomatias  (tnaculatus,  patulus,  scalarinus  (l)  ). 

b).  Centrale  large,  à  sommet  recourbé  et  à  cinq  dentelures;  latérales 
larges  et  hautes,  recourbées,  trifides:  Cyclotus  (substriatug,  Sow.),  Craspe- 
dopoma  (lucidum,  Lowe);  ou  avec  la  dent  centrale  tricuspide:  Cydophorus 
(aquila,  Sow.);  Registoma  (grande,  Gray-,  =  Pupina  Nunezii,  Sow.). 

e).  Centrale  conique,  à  pointe  recourbée,  portant  vers  la  moitié  un'éle- 
vation,  ou  arète  horizontale  formde  do  trè.s  petites  denticules-,  l.*^  dent  laterale 
très  large,  quadricuspide;  2.^  (jtroite,  multicuspide*,  3.'^  étroìte  simple:  Trun- 
Catella  (Caribseensis). 

B.  Pse  II,  do-rhi  pi  dog  lassata  —  Dent  centrale  sub-arrondie  ,  re- 
courbée, à  une  seule  pointe,  ou  multicuspide;  1.®  dent  latéral  large;  3.^  ou  mar- 
ginale ,  représentée  par  une  grande  lame  sub-triangulaire,  à  bord  antérieur 
recourbé ,  multidenticulé,  ou  bien  pectiniforme  et  à  pointes  ou  dentelures  cro- 
chues  ou  hamiformes. 

a).  Dent  centrale  ou  mediane  large,  ovale  ou  ovalaire,  à  cinq  dentelures  ; 
1.®  dent  laterale  grande,  large,  quadrifide  ou  quinquefide,  à  dentelure  ou 
pointe  du  milieu  très  grande;  2.®  laterale  à  marge  snpérieure  recourbée  quìn- 
quecuspide;  3.'^  laterale,  ou  grande  lame  marginale,  à  bord  antérieur  recourbé, 
multidenticulé:  Ericia  (elegans,  ]\Iuller;  costulatus,  Ziegler  (2));  Leonia 
(mamillaris,  Lamk.). 

b).  Semblables  aux  précedentes,  mais  la  dent  centrale  est   plus  petite; 

Slreptalus  (?),   Benson  :    Pupiiiella,    Gray;   Pupina,  Vignarci;   Registoma,    Hassell  ; 
Callia,  Gray). 

La  a.*-'  seclion  des  Tcmioglosses  nous  la  désignons  sous  l'appellalion  de  PseudO' 
Rhipidoglossata  ,  par  la  conOguration  des  grandes  lames  linguales  extérieures  iniitant 
relles  des  vrais  Rhipidoglosses  ;  el  comprend  la  famille  Cydostomacea  de  M.'  Troschel. 
Les  Cycloslomes  de  cette  seclion  sont  ipouT\as  d^anopercule  paucispir al;  et  corrispon- 
deiit  à  la  seconde  parile  des  sub-familles  de  M.""  PfeifTer  [Op.  cit.  ;  exceplées  les  suhf. 
Pomaiialea  et  Realia].  —  SuLfam.  Licinea  (Gen.  Jamaicia,  C.  B.  Adams;  Licina  , 
Gray;  Choano}-)oma,  Pfr  ;  Ctenopoma,  Shultleworlh  ;  Adamsiella,  Pfr.);  Subf.  Cyclo- 
s  tome  a  (Gen.  Lithidiou,  Gray;  Olopoma,  Gray;  Cycloslomus ,  Montforl,  Tudora, 
Gray;  Leonia,  Gray);  Subfam.  Cislulea  (Gen.  Cistula ,  Gray;  Chondropoma , 
Pfeiffer) 

(1)  Les  denls  linguales  du  Poni,  maculatus  ,  que  j'ai  fait  exammer  par  M.'  Sor- 
delli,  son  Irés  semblables  à  celles  du  P.  palalus  lìgurées  dans  le  classique  ouvrage 
de  M.'  Troschel  {Gebiss  der  Schnecken;  I,  1856;  pi.  IV,  fìg.  i). 

(2)  Les  espéces  du  genre  Cycloslomus  (Cyclosloma  (partim),  Lahk.)  comprises  dans 
nolre  subdivision  -a-{C.  elegans,  eie),  ont  les  dents  linguales  bien  différentes  de 
felles  de  nolre  subdivision  -  e  ;  nous  désignons  donc  nolre  première  coupé  sous  Pappel- 
lation  d'Ertfia  dcjà  iniposée  à  cos  espéces  par  Moquln-Tandon,  d'apres  la  forme  de  la 
coquille.  I.e  noni  de  Cyrìoslonnis  'slrirtn  sensu)  reslcrait  donc  à  la  derniiTf  coupé. 


134  e.    STABILE  , 

la  l.*"  laterale  bicuspide,  ù  dentelure  iuterue  grande,  l'eitenie  petite;  2.*  lat, 
très  dtroìtc,  quadricuspide:  Ghondropoma'ì ,  (Candeanum ,  Orbigny). 

e).  Dent  centrale  obtusement  coniforme,  à  sommet  recourbé,  simple,  più» 
ou  moins  aigii  et  plus  ou  nioins  large;  1.^  lat.  très  large  ,  rócourbde,  à  pointe 
solitaire-,  2.'^  lat.  étroitc,  ù  marge  recourbt'e,  bicuspide  ou  multicuspide;  3.®  ou 
lame  marginale,  ù  coupures  plus  longues,  plus  recourbées  et  crochues:  Chon- 
dropoma  (Poeyanum,  Ppeiffer)  ,  Tudora  (columna,  Ppr.)  ,  Cyclostomus 
(Jayanus,  Pfr.;  Bauksianus,  Sow.),  Clenopoma  (rugulosum,  Pfr.)-,  Choa- 
ììopowa)  (Cbittyi,  Pfr.-,  seabriculum  ,  Pfr.),  Clstula  (catenata,  Gould),  etc. 

Rhipìdoglossata  —  Representés  par  la  formule  generale:  00.  4. 1.  4.  00. 

Une  dent  centrale,  non  recourbée*,  et  quatre  (rarement  de  moins  ou  de 
plus)  latérales  de  chaque  coté;  et  une  très  grande  lame  marginale  formée  de 
lamelles  nc-mbreuses  et  dtroites,  terminées  en  lìointe  aculeiforme,  bamvforme 
ou  multifide,  et  toutes  recourbées  en  dedana. 

A.  Hydroccenida  =  00.  1  —  1.  1.  1  —  1.  00. 

Dent  centrale  étroitc,  fusiforme,  tcrminée  en  pointe  pyramidale;  1.°  dent 
laterale  très  rapprochée  de  la  centrale,  et  presque  de  la  meme  forme,  mais  à 
sommet  obliquement  plat;  2.^^  et  3.°  latérales  nulles,  et  un  grand  espaee  vide  ^ 
4.*^  laterale  étroite,  subcylindriquc,  ù  sommet  pointu;  grande  lame  externe 
ou  marginale  très  longuc  et  médiocrcment  large,  composée  d'un  grand  nombre 
de  lamelles  étroites  et  serrées,  dont  les  premières  ou  postéricures  sont  cour- 
bées  en  dedans,  à  crochet  simple;  les  antérieures  ont  leur  marge  supéricure 
recourbée  vers  Ics  lamelles  crocliuos,  et  tricuspide. 

B.  He  liei  ni  dee  :=  00.  4.  1.  4.  00. 

Dent  centrale  petite,  simple,  imparfaitement  sub-carrée  allongée ,  à  sommet 
plat,  non  recourbé.  Dents  1.^  2.°  et  3.^  latérales  petitcs,  à  marge  recourbée 
vers  le  coté  esterne,  simple  ou  denticulée  ;  4.®  laterale  très  grande  et  large, 
granfie  lame  marginale  formée  de  lamelles  nombreuses,  étroites  et  serrées 
recourbées  veis  le  centro,  à  pointes  crochues,  simplcs  ou  multicuspides. 

a).  Quatrièrac  dent  laterale  très  grande,  étroite  à  la  base ,  fortement  en- 
largie  au  sommet,  largement  rebordée  en  dedans,  à  marge  simple,  rarement 
multidenticulée:  Trochatdla. 

b).  Quatrièmc  l.ntérale  très  grande,  irréguiiòre,  étroite,  composée  de  deux 
pièces;  cello  du  cute  interne  est  à  courbure  convergente  vers  la  dent  cen- 
trale, multicuspide,  et  terminée  à  la  base  en  forme  de  talon;  la  pièce  esterne 
sert  de  appui  à  la  precedente,  en  mème  temps  que  à  la  grande  lame  margi- 
nale de  la  langue.  Cotte  lame  est  formée  de  lamoUes  nombreuses,  toutes  bi- 
cuspides  ou  tricuspides:  Ucìicìna  (stricto  scnsu). 

C.  Proscrpinidce  =:  00.  i3.  1.  5.  00.  {Phancropncwnones  inopcrcuUts)  (l). 

(1)  Vk>ir  ri-(lossns  l;i  imlo  sur  lo,?  l'ioserpiniili:^.  • 


MOLLt'SQUES  TERRESTRES  ,    ETC.  155 

Dent  centrale  Bub-carrée,  large  à  la  base,  enauite  un  peu  r»^tiécieet  comme 
étranglée,  puis  enlargie  au  sommet-,  1.°  et  2.°  latérales  ù  peu  près  de  la 
méme  forme  de  la  dent  centrale ,  mais  elles  Bont  recourbées  au  sommet ,  et 
tricuspides  ;  3.^  laterale  allongde,  très  étroite ,  recourbée  au  sommet  en  deus 
petites  denticules  aigiies  peu  apparentes  •,  4.^  et  5.°  latéiales  enormes ,  de 
forme  irrégulière  ;  la  4.*^  est  ù  peu  près  de  la  moitié  plus  petite  que  la  5.®, 
largeraent  reeourbéo  en  dedans,  à  marge  tricuspide  ou  quadricuspide,  à  pointe 
cu  denticule  interne  (da  coté  de  la  dent  centrale)  très  forte  et  large-,  la  base 
est  terminée  en  talon.  La  5.*^  dent  late'rale  enorme,  large  et  oblongue,  rétrécie 
du  coté  extérieur  de  la  langue,  sub-carrée  du  coté  centrai;  repliée  en  dedans 
en  un  grand  lobe  sub  centrai,  en  forme  de  cone  large  et  renversé,  et  dont  la 
pointe  arrondie  descende  en  bas  dépassant  la  base  et  formant  une  espèce 
de  talon.  Grande  lame  marginale  formée  de  plusieures  rangées  de  lamelles, 
les  unes  derrière  les  autres,  longues,  soudées  à  la  moitié  inférieure,  libres 
Bupérieurement ,  rétrécies  au  sommet  par  une  grande  échancrure  interne,  et 
recourbées  vers  le  centre  de  la  langue-,  les  premières  tricuspides,  bicuspidea 
les  autres:  Ceres  (C.  Salleana,  Gray). 

(8)  Plusieurs  auteurs  ont,  plus  ou  moina,  parie  du  Cyclostoma  elegans;  lea 
uns  se  sont  limités  à  decrir  la  coquille,  les  autres  les  formes  cxtérieurea 
de  l'animai ,  quelqnes-uns  en  ont  étudié  la  merveilleuse  structure  interne. 
Troschel  (1)  a  soigneusement  décrit  et  figure  les  dents  ou  papilles  linguales. 
Moquin-Tandon  (2),  outre  une  benne  description  des  caractères  estérieurs, 
a  donne  aussi  quelques  diagnoses  des  diverses  parties  de  l'organisme  de  ce 
moUusquG,  et  plus  particulièrement  du  système  viscéral  ncrveux,  des  organes 
de  la  reproduction ,  etc.  Il  paraìt  cependant  que  cet  auteur  nait  pas  fait  usage 
du  microscope  compose,  ainsi  quelques-unes  de  ses  observations  sont  reussies 
imparfaites,  et  quelques  descriptions ,  pour  ainsi  dire,  seulement  ébaucbées, 
Des  nouveaus  études  anatomiques  étaient  donc  necessaires,  et  le  mémoire  de 
M.'"  le  Doct.^  Ed.  Claparèdc  de  Genève  (3)  est  venu  combler  ces  lacunes.  Comme 
cette  brochure  est  assez  rare,  et  méme  peu  connue  chez  nous,  ceux  qui  s'occa- 
pent  d'anatomie  malacologique  auront  pour  agréable  de  voir  ici  reporté  ce 
quii  y  a  de  nouveau  ou  de  plus  important  dans  la  savante  disertation  du 
doct.*"  genévois. 

Système  cutané.  —  L'è  p  i  t  h  é  1  i  u  m  de  la  peau  (ou  tunique  dermo-mu- 
sculaire)  du  C.  elegans  est  dépourvu  de  cils  vibratiles  (4).    Des  concrétions 

(1)  Das  Gebiss  der  Schnecken,  Berlin;  l,  1836. 

(2)  Ilistoire  natur.  des  Moìl.  terr.  et  fluv.  de  Francc  ;  Paris  18S5.  (Voyez:  le  Voi.  I  : 
tttides  anatomiques  et  phisiol.  des  moli.  ;  et  Voi.  H  pag.  497). 

(3)  Cyclost.  elegantis  anatome  — Disseriatio  inauguralis ;  Berolini,  1857;  avec  déiix 
planches  gravées. 

(4)  Leycli;^ ,  Siebold  ,  etc.  onl  observé  que  le  manteau  de  pinsicurs  c^^phalophores 
n'est  pas  protcgé  par  un  épithéiium  vibrati!  ou  ciliaire. 


T50  G.  STABnn, 

calcaires  soud  la  ioirae  de  petits  graiiis  blancs,  agglomérés,  noaibreux,  arron- 
dis,  iiiéganx,  sont  disseminds  partout  dans  la  peau,  et  sont  contenus  entro 
l'épiderme  et  la  coucho  musculaire  qui  est  dessous,  et  entre  Ics  fibres  inémes 
de  la  dite  conche,  Moquiii-Taudon  a  observé  que  ces  grains  forment  des 
plaqnes  irrégulières  autour  dii  tortillon  du  mollusque  ;  ces  dépòts  calcaires 
aont  destinés  à  fournir  les  élétnents  nécessaires  à  laiiginenlation  et  à  Tentre- 
tien  de  l'enveloppe  testacee. 

L'oper  cule  est  compose  de  trois  cGuches,  dont  l'externe,  trcs  mince, 
n'est  qu'un  épiderme  homogène ,  à  plusieurs  plis  correspondaiits  à  autant  de 
atries  d'accroissement  dans  l'opercule;  la  couclie  ou  assise  mediane,  beaucoup 
plus  épaisse,  est  calcaire*,  la  troisième,  ou  iutérieure,  est  cornee,  brunàtre, 
sans  structure  apparente-,  plus  épaissie  versla  régiou  centrale  que  dans  toutes 
les  autres  parties  de  l'opercule.  La  face  interne  de  cette  troisième  conche  est 
«evétue  d'un  épithélium  eelliilaire  -,  mais  le  plus  souvent  il  n'esiste  que  sur 
les  bords  de  l'opercule,  et  bien  loin  du  centre  spirai-,  les  cellules  sont  polygo- 
nales,  plus  ou  moins  allongées,  et  chacune  contieut  un  nucléole  centrai  étroit- 
allongé  ou  bien  ovale-arrondi  (1). 

St/stème  sensitif.  —  Le  C.  clerjans  possedè  douze  ganglions,  dont  buit 
appartiennent  au  systèmc  nerveux  centrai  ,  deux  au  sympatliique  ,  et  les 
autres  à  un  certain  ergane  de  la  sensation.  L'anneau  oesophagien 
est  fornid  de  six  ganglions;  les  deux  supérieurs  (sus-oesophagiena 
a  n  t  é  r  i  e  u  r  s),  piriformes,  sont  situés  près  du  pharynx,  au  dessus  de  l'oeso- 
phage.  De  ces  ganglions  |partent  plusieurs  nerfs,  et  se  dirigent  les  uns  aux 
organes  des  sens,  Ics  autres  aux  pharynx  et  aux  régions  voisines.  A  la  place 
du  petit  anneau  sous-oesophagien  qui  existe  chez  plusieurs  gastéropodes ,  on  y 
volt  deux  ganglions  claviformes  (gang  Ha  pedali  a);  de  ces  ganglions 
partent  plusieures  petites  ramifications  nerveuses  qui  vont  jusqu'au  pied,  non 
seulement,  mais  produisent  aussi  le  nerf  acustique.  La  ligne  de  conjouction 
entre  le  ganglion  pcdal  et  le  ganglion  latéral  j\  droite,  est  plus  courte  de 
celle  qui  unit  le  ganglion  du  pied  au  ganglion  lateral  senestre;  d'où  en  resuite 
quo  l'anneau  oesophagien  est  forme  de  trois  paire  de  ganglions,  l'une  supérieure, 
un'autre  laterale,  l'antro  inférieure. 

Le  s  y  s  t  è  m  e  s  y  m  p  a  t  h  i  c^  u  e ,  ou  v  i  s  e  é  r  a  1  nerveux,  est  forme 
de  deux  petits  ganglions  situtls  sous  lo  pharynx,  près  de  l'axe  longitudinal 
du  corps. 

Des  organes  de  1'  ouie  nous  avons  dt'jil  parie-,  nous  njouterons  seulement 
que   les   deux  poches  ou  capsules  auditivos  sont   entourées  d'uno  conche  de 

(5)  M/  Claparódc  n'ailoplc  pas  l'oiiiiiioii  do  quelipies  aulcurs  qui  ponsonl  quo  tous 
les  operculcs  rocliliMfnimr.s  (r'ivsl  à  diro  a  strie  spirale)  .^onl  produils  par  les. 
bonìs  du  manteau. 


MOLUSQIES   TtRKESTRES  ,    ETC.  1$7 

oelluled  deini-tiausparentea  (1)  avec  un  nucléole  centrai  (2)^  et  l'otolitha 
(unique)  sphérique  couteiiue  dans  chaquu  capsule  est  lbrm<5e  de  couehes  con- 
uentriques  et  très  réfringentes  la  lumière.  Quelqucs-uues  desditeacellules  sont 
pleines  quelquefois  de  nombreux  petits  grains,  eux  aussi  très  réfringents  la 
lumière,  et  il  y  a  méme  des  cellules  entre  les  organea  de  la  reproduction, 
lesquelles  conticnnent  une  substanoe  granuleuse  et  jaunàtre. 

Le  globe  o  e  u  1  a  ì  r  e  du  C.  clega/is  est  sphérique,  et  on  y  distingue  asscz 
bien  la  cornee  et  la  sclérotique.  La  face  interne  de  la  sclérotique  est 
tapissée  par  la  membrane  e  h  o  r  o  ì  d  é  e  composée  de  cellules  pleines  do 
matière  colorante.  La  rètine,  qui  oecupe  le  fond  de  la  chambre  postérieure, 
est  elle  aussi  une  membrane  cellulaire  d'une  ténuité  excessive,  etdont  les  cel- 
lules se  dissolvent  très  facilemeut.  L'iutérieur  du  globe  oculaire  conticnt  le  e  r  i- 
etallin  lenticulaire  et  l'humeur  vitree,  mais  iii  l'un  ni  l'autre 
n'ont  une  structure  apparente. 

Système  digesti/  —  Des  cartilages  et  des  deuts  lingualea 
nous  avons  déjà  fait  mention  lorsque  nous  avons  parie  des  organes  ingestifs 
des  mollusques  operculés.  Le  ruban  linguai  du  C.  elegans  (de  mèmc  que  celui 
du  Pomatias,  de  tous  les  Ehipldoglosses  et  de  plusieura  autres  mollusques) 
est  dilaté  antérieurement ,  et  divise  en  deux  ailes.  Le  p  a  1  a  i  s  est  recouvert 
d'un  épithélium  forme  de  cellules  oblongues,  hexagonales,  et  plus  ou  moina 
larges  ou  sub-arrondies.  Ces  cellules  épithéliales  sont  demi-coruées,  et  offrent 
beaucoup  d'aflinité  avec  la  membrane  palatine  dont  soni  pourvues  les  Helices, 
outre  leur  màchoire. 

L' ce  s  0  p  h  a  g  e,  dont  la  longueur  est  de  dix  à  douze  millimètres,  est  situé 
pròs  de  la  ligne  mediane  du  corps,  et  se  rend  dans  1'  e  s  t  o  m  a  e.  Celui-ci  est 
oblong  et  fusiforme;  sa  lerminaison  postérieure  se  présente  en  forme  de  petit 
cul-de-sac  {B)\  l'antérieure  se  prolonge  dans  l'intestin-,  la  partio  aveugle  de 
l'estomac  est  entourée  par  le  foie. 

L'  1  n  t  e  3  t  i  n  recourbé  et  entortillé,  arrive  enfiu  au  bord  droit  du  rein  (4) 
et  d'ici  par  une  voie  tonte  droite  se  dirige  par  dessous  la  cavité  pulmonaire 
jusqu'à  l'anus.  L'ouverture  anale  est  situéc  près  de  l'ouverture  sexuelle , 
S0U3  le  bord  droit  de  la  cuirasse.  La  paroi  du  canal  ou  tube  intestinal  est 
composée  de  trois  couches:  la  plus  interne  est  un  épithélìum  ciliaire  qui  se 
rencontre  aussi  dans  le  tube  digestif;  la  conche  mediane  est  de  nature  mus- 
culaire;  la  troisième,  ou  cxtérieure,  est  composée  de  cellules  (5),  d'une  sub- 

(i)  Tela  cotijunetiva ,  I.eydig. 

(2)  Des  cellules  semblables  exlslent  méme  dans  les  torlilloiis  de  l'inteslin,   dans  la 
région  ae  l'estomac  et  de  l'ovaire,  et  parmi  les  globules  du  loie. 
(3j  Yentriculus  iitferìor  sire  accus,  l.isler, 
(i)  Glande  precordiale ,  Moquin-Tandon. 
la,    Gelhileu  coìijnnrtites. 


158  e.    STABILE, 

etance  graisse  (l).  Le  pavcment  inusculaire  de  l'estomac  est  très  grand,  et  on 
peut  facilemeut  le  séparer  dea  autres  couches,  et  mcmey  reconuaitre  les  fibres 
circulaires.  Bien  difFérentes  sont  les  cellules  du  léseau  vasculaire  de  l'estomac, 
et  contiennent  une  matière  brunàtrc  ;  on  réncontre  des  cellules  identiquea 
dans  la  région  du  rt'seau  vasculaire  de  la  cavité  respiiatoirc,  et  mème  dans 
quelques  autres  cavités  du  corps.  Tout  le  long  de  l'intestin,  entre  les  cel- 
lules épithéliales,  existent  des  glandules  nombreuses,  fusiformea  (2)  ;  mais  sans 
nucléole  centrai;  ont  peut  cependant  supposer  qu'elles  soient  plutót  de  vraies 
cellules  que  d'espaces  intercellulaires.  Par  une  légère  compression,  la  sub- 
stance  contenue  dans  les  glandules  intestinales  se  prf^sente  sous  la  forme  de 
corpusculcs  sphériques,  mais  les  grains  contenus  dans  les  glandes  de  l'esto- 
mac et  de  l'oesophage  ressemblent  à  une  bouteille  à  long  col. 

Les  glandes  salivaires  sont  représentées  par  deux  petits  corps 
blancs  et  oblongs-,  la  partie  postérieure  est  plus  épaìsse,  l'antérieure  est  plus 
c'troite  et  sinueuse-,  vers  l'exti'émité  elle  se  rétrécit  et  devient  enfin  su- 
bulée.  Cette  glande  passe  par  l'anneau  nerveux  oesophagien,  et  par  l'oeso- 
phage méme  penètre  dans  la  cavité  pharyngéenne.  Les  glandes  salivaires 
sont  creuses  k  l'intérieur  sur  tonte  la  longueur ,  et  par  ce  canal  entre  un 
grand  nombre  de  foUicules*,  ce  méme  canal  re9oit  la  substance  sécrétée  par 
les  foUicules  sous  la  forme  de  très  petits  grains,  contenus  quelquefois  dans 
des  cellules ,  et  quelquefois  libres  par  suite  de  la  dissolution  des  cellules 
mémes  lesquelles  ne  sont  enfin  autre  chose  que  l'épithélium  des  foUicules. 
Le  foie  change  de  volume  suivant  les  temps  et  les  conditions  de  l'animai. 
Trois  sont  les  éléments  ou  les  substances  pioduites  par  les  cellules  hépati- 
ques  du  C.  elegans\  taudis  qu'il  n'y  en  a  que  deux  chez  tous  les  autres  mol- 
lusques  examinés  jusqu'ici.  Et  d'abord ,  en  observant  méme  à  l'oeil  nu  les 
foUicules,  on  y  volt  assez  bien  des  petits  points  d'un  brun-roussàtre ,  dans  les 
quels,  à  l'aide  d'un  bon  microscope,  sont  visibles  les  agglomérations  de  la  ma- 
tière colorante  biliaire-,  plusieurs  de  ces  globules  sont  sphériques,  mais  il  y 
en  a  qui  préscntent  une  forme  irrégulière ,  ou  bien  qui  sont  entourés  d'une 
conche  extérieurc  plus  luisauto  et  jaunatre-pàle-,  il  arrivo  aussi  quelquefois 
d'observer  ces  globules  coloriés  placés  dans  des  cellules  nucléolées,  et  alors 
la  conche  jaunàtre  est  plus  pale,  et  a  l'apparence  d'une liqueur  contenue  dans 
une  membrane  très-mincc  (3).  Lorsqnc  la  matière  colorante  de  la  bile  du 
C.  elegans  est  traitée  par  Ics  alcalis  (ammoniaque) ,  la  vésicule  qui  la  contient 
est  détruite,  la  matière  se  dissout  sans  cependant  changer   de  couleur,  et  se 


(i)  Substanlia  coiìjuncliva,   Lcydì^;. 

(2)  Ces  glandes  exislenl  aussi  dans  rcsluniuc  fi  dans  rcpidcnne  cxlciieur. 

(3)  Cesi  peut-clre  celle  membrano  que    MookcI  .t  npppll''e    S  e  k  r  e  l  li  I  a  s  e  h  r  n  , 
ou  vésirule  de  la  matière  sécrélce. 


MOI-IASQIES   TKRRCSTRES,    ETC.  159 

transfoiiiic  ensuite  eu  cristaux  jaunes  ou  incolores;  traitée  cette  mème  sub- 
stance  colorante  par  les  acides  (hydrochlorique)  ils  ne  font  pas  verdir  lea 
globulea  brunàtres  du  foie ,  mais  les  dissolvent  en  manière  que  la  membrane 
dont  ils  sont  enveloppés  ne  vieni  pas  altérée.  Le  contraire  arrive  chez 
presquc  tous  les  autres  moUusques  (1):  la  matière  colorante  de  leur  bile 
soumise  à  l'action  des  alcalis,  prend  une  teiute  plus  foncée,  et  par  l'action  dea 
acides  devient  un  peu  verdàtre  (Limnées,  Planorbes,  etc),  ou  verte  (Heli- 
fées,  etc).  Chaquc  globule  biliaire  du  foie,  chez  le  C.  elegans,  est  enveloppé 
dans  une  membrane  assez  dpaisse  etbrunàtre;  cette  membrane  sert  le  plussou- 
vent  d'enveloppe  à  une  autre  vésicule  plus  petite  qui  séparé  la  conche  jaune 
extériciire  de  la  substance  mediane  de  couleur  brune.  On  pourrait  bien  dire 
donc  d'avoir  ici  deux  cellules  Meckelianes,  l'uue  contenue  dans  l'autre. 

L'autre  des  trois  éléments,  ou  substances,  des  cellules  hépatiques  est  com- 
pose de  vésicules  incolores,  pleines  de  globules  arrondis  et  de  toutcs  dimen- 
sions,  présentant  eous  l'action  des  réactifs  chimiques  les  mèmes  caractères  des 
globules  colorants  de  la  bile.  Le  troisième  élément  enfin  est  représenté  par 
des  globules  arrondis  etadipeux,  qui  ne  sont  pas  enveloppés  dans  des  cellules, 
et  ont  la  propriété  de  réfracter  les  rayous  du  soleil.  De  tout  ce  que  nous 
avons  dit  s'ensuit  que  le  C.  elegans  serait  dépourvu  de  vraie  bile,  par  la  raisor» 
que  la  bile  ne  peut  autrement  se  former  que  par  une  seconde  liquefaction 
des  globules  de  la  matière  colorante  biliaire.  Le  foie  du  C.  elegans  est  tout 
enveloppé  dans  une  membrane  musculeuse  et  mince,  laquelle,  ea  effet,  ap- 
partieni à  la  couche  musculeuse  qui  fait  part  da  manteau. 

Système  circulatoire  —  Le  coeur  de  notre  Cyclostome  est  place  du  coté 
droit,  vers  la  partie  inférieure  de  la  cavité  respiratoire,  et  prèa  du  rein.  Les 
vaisseaux  sanguins  ne  possòdent  pas  une  paroi  leur  proprc  ;  il  ne  sont 
représentés  quo  par  des  conduits  ou  canaux  ramifiés,  placés  entre  les  organes 
du  mollusque.  Le  sang  n'est  autre  chose  qu'une  liqueui*  limpide  dans  le 
quel  sont  contenus  plusieurs  corpuscules. 

Système  secrétaire  —  Le  rein  (2),  est  une  glande  triangulaire  (3),  de 
couleur  vert-olivàtre,  attachée  au  plafond  de  la  cavité  respiratoire,  da  coté 
droit  de  l'intestin  rectum,  et  devant  les  tortillons  intestinaux;  la  partie  inter- 
ne, ou  la  plus  profonde,  du  rein  se  trouvc  près  du  coeur.  Les  cellules  réuales 
sont  des  vésicules  arrondies  et  limpides*,  les  calculs  rénaus  ne  sont  pas  arrondis 
et  simples  comme  ceux  de  plusieurs  autres  mollusques  pulmonés ,  mais  ont  la 
forme  de  pctits  corpuscules  jaunes,  agglomérés  et  inégaux.  Lhumeur  produite 

(1)  Gliez  les  Limiiées,  Ics  l'ianorbes  ,  Ics  Paluilincs,  les  Helicccs  et  mème  chez  les 
nrcissenides,  les  Cyclades,  eie.  (Meckel). 

(2)  Glande  precordiale ,  Moquin-Tandon. 

3)  Moquin-Tandon  dit  que  cette  glande  est  ovaiaire. 


l'i  0  G.   STABILE  ^ 

par  le  reiii  peut  étre  régardée  comme  l'urine  da  moUusque.  Les  cellulea  uri- 
iiaires  sont  disposées  en  pluaieiues  assises  ,  lea  une»  superposées  aux  atitrea 
de  manière  que  les  cellules  plus  grandes  sont  dessus,  et  lea  plus  petites  dessous. 

Maia  ce  qu'il  y  a  de  remarquable  chez  le  C.  elegans  est  la  présence  d'un  ergane 
tout  à  fait  special  qui  n'a  pas  été  cncore  observé  ni  dans  lea  Pomatias,  ni 
dans  les  Ampullaires,  quoique  alliés  dea  Cyclostomea,  ni  enfin  dans  lesautres 
noollusques.  Cet  ergane  est  une  glande  assez  volumineuse  placée  entre  lea  tor- 
tillons  de  l'intestin  et  pénétrant  entre  le  rein,  le  coeur  et  la  cavité  respira- 
toire,  et  aans  ouverture  quelcouque.  Les  lobes  de  cette  glande,  touchant  la 
face  ext<5rieure  dea  replis  intestinaux,  se  dessinent  assez  nettement  sous  la  forme 
d'une  ligne  bianche  à  angles  alternes,  méme  en  dehors  sur  le  doa  de  l'animai 
(lorsqu'on  )'a  tire  de  sa  coquille).  Cet  ergane  eat  forme  d'un  grand  nombre 
de  petits  grains  arrondis ,  opaques  ,  à  couchea  concentriques  et  membraneu- 
sea  (l);  ils  sont  d'un  beau  blanc  luisant  par  la  réflesion  dea  raj'ons  de  la  lu- 
mière, et  par  les  rayons  lumineux  incidents  ces  grains  ressemblent  à  des  petites 
étoiles  luisantes  sémées  dans  un  ciel  obscur.  D'aprèa  l'analyse  chimique ,  ces 
petits  cerpuscules  granuleux  seraient  composés,  en  grande  partic,  de  calcaire; 
très  probablement  cet  organe  a  une  fonction  excrétoire ,  et  comme  accessoire 
à  la  fonction  renale.  Moquin-Tandon  n'a  pas  connu  cette  glande,  en  bien  l'a 
eonfondue  avec  sa  glande  precordiale. 

Nous  dirons  enfin  quelques  mots  sur  la  nature  d'un  autre  organe  sécrétoire, 
ou  plutót  excrétoire,  qui  a  été  déjà  observé  par  MM.'"^  Delle  Chiaje  et  Klebeerg 
chez  divers  mollusques  pulmonés ,  mais  qui  dans  le  C.  elegans  a  une  strutture 
bien  differente.  Sous  la  peau,  entre  le  benché  et  le  pied,  existe  une  espèce  de 
capsule,  ou  sac  ovale  et  large,  pleine  d'une  matière  bianche,  visible  memo 
en  dehors,  sur  la  peau.  De  ce  petit  sac  partent  deux  conduits  tubulaires,  longs, 
repliés  cu  diversea  falena,  et  formant  une  espèce  de  peloton  autour  des  gan- 
glions  sous-oeaophagiens  et  des  vésicules  auditives;  l'épithélium  de  ces  tuyaux 
est  cellulaire ,  et  les  cellules  sécrètent  une  substanee  cousistante  en  petits 
grains  arrondis.  Ces  cellules  poussées  dans  l'intérieur  du  tuyau,  entrent  dans 
le  sac;  quant  à  la  substanee  ou  mucositésdcrétée,  elle  paraìt  destinée  à  éeouler 
devant  le  pied  du  mollusque,  lorsqu'il  est  en  marche,  pour  en  lubrifier  )e 
passage.  Dana  le  dit  sac  existent  aussi  d'autres  cellules  de  la  mòme  dimen- 
eion,  mais  la  matière  qu'ellea  contiennent  n'est  pas  de  la  mème  naturo;  ce 
sont  de  très  petits  grains  toujours  tremblotants  (2). 

(1)  Ces  petits  grains  opaques  trailés  par  i'ammoiilaque  et  la  potasse  caustlque,  per- 
dent  leur  substanee  organique,  et  dcviennent  peu  à  peu  translucides  de  la  póriptiérie 
au  cciitre;  les  couches  concentriques  sont  plus  vi.slbies  si,  au  lien  de  rammoiilaque, 
on  fait  usage  d'acide  liydrociiloiique. 

(3)  hìolio  moìgrulnris ,  Rrown. 


MOLLL'SQUFS   TERRESTRE5,   ETC.  141 

Système  reproducteur.  —  Lea  follicules  testiculaires  sout  enveloppés  d'une 
membrane  sana  structure  apparente  ;  la  face  interne  de  catte  membrane  est 
couverte  de  cellules  t^pithéliales  pourvues  d'un  nucléole  centrai ,  et  colorées 
en  jaune.  Dans  la  cavité  dcs  follicules  il  y  a  des  cellules  à  noyau  assez  volu- 
mìneux,  quelquefois  doublé  et  comme  dtranglé  au  milieu  ,  et  plusieures  cellules 
contiennent  meme  trois  ou  quatre  nucléoles.  Existent  aussi  des  globules  nom- 
breus  qui  ont  toute  l'apparence  des  nucldoles  dont  nous  avons  parie  à  pré- 
sent,  et  ces  globules  se  changent  en  cellules  productrices  des  zoospermes. 
Enfin  on  y  volt  des  cellules  à  contour  bien  determiné,  lesquelles  contiennent 
une  substance  granuleuse-,  ces  cellules  ne  soni  autre  chose  que  des  nucléoles 
libres  des  cellules  épithéliales  renfermantes  la  matière  colorante  jaune.  Le8 
petits  nucléoles,  dans  les  nouyaux  des  cellules  primitives,  se  changent  en  nu- 
cléoles de  cellules  zoospermiqucs,  et  eux  mémes  en  zoospermes.  Le  canal 
d  é  f  é  r  e  n  t  est  revétu  d'un  épithélium  cellulaire,  à  cellules  pourvues  de  nu- 
cléole centrai.  Le  prostate  est  une  capsule  volumineuse ,  dont  la  paroi 
épaisse  et  glanduleuse  est  formée  (comme  chez  Ics  autres  mollusques)  de  plu- 
sieurs  plis  ou  lames  presque  parallèles-,  ces  lames  produisent  de  très  petits 
corpuscules  granuleux  et  incolores,  inclus  dans  des  cellules  arrondies.  L' o  v  a  i  r  e 
consiste  en  une  glande  formée  de  plusieurs  follicules,  et  enveloppée  dans  une 
pellicule  très  mince  qui  passe  d'un  foUicule  à  l'autre*,  chaque  follicule  est 
revétu  d'un  épithélium  pavé  à  cellules  hexagonales ,  dans  lesquelles  existe  un 
noyau  centrai,  ou  bien  un  peu  subcentrai,  contenaut  lui  méme  un  petit  nu- 
cléole. L'oviducte,  plié  et  réplié ,  est  uni  par  sa  partie  inférieure  (à  cet 
effet  un  peu  dilatée)  à  un  ergane  special  ou  corps  vermiforme,  plus  étroit 
devant  qu'en  arrière,  et  place  sous  la  cavité  respiratoire ,  du  coté  droit ,  et 
sous  l'intestin;  la  partie  postérieure  est  lisse ,  l'antérieure  est  ornée  de  stries 
circulaires  et  transversales.  De  la  matrice  nous  dirons  seulement  que  la 
pai'oi  interne  de  sa  partie  inférieure  présente  une  structure  foliacée  ou  lamel- 
leuse,  et  les  lames  sont  couvertes  de  cellules  qui  sécrètent  des  petits  grains; 
les  uns  et  les  autres  solubles  dans  les  alcalis.  La  partie  supérieure  est  lisse 
et  non  foliacée,  et  contient  une  liqueur  épaisse,  formée  de  corpuscules  nombreux, 
ovales  et  plans ,  et  de  couleur  pale. 


PLANCHE  I. 


PLANCHE   I. 


^.  LiMAx    ciKEREO-MGER  ,   Wolf —  tt.  Animai  raccourci ,  vu  cn  dessus  — 
b.  Fragment  de  la  sole. 

2.  —  —  Varie  té!  —  a.  Fragment  dorsal  —  b.  Fragment 

de  la  sole. 

3.  SucciMEA  Droleti,  Dumonl  et  Mortillet  —  a,  Coquille  considérablemcnt 

grossie,  vue  de  face  —  6.  La  méme,  vuc  par  le  dos  —  e.  Co- 
quille de  grandcur  naturellc, 

4.  —     HUMiLis,   Drouet  —  a.  Coquille   considérablement  grossie,   vuc 

de  face  —  b.  La  mémc,  vue  par  le  dos  —  e.  Coquille  de 
grand,  nat. 

5.  Helix  umbilicaris,  Brumali;  Var.  Padana  —  a.  Coquille  de  grand. 

nat.,  vue  de  face  —  6.  La  méme,  vue  cn  dessus  —  e  La 
méme ,  vue  cn  dessous  —  d.  Fragment ,  considérablement 
grossi,  du  dernier  tour,  pour  faire  voir  Ics  granulations  de 
l'cpiderme  et  leur  disposition. 

6.  —     FOETENS,  Slucler,  Var.   Cisalpina  —  a.  Coquille  de  grand,  nat., 

vue  en  dessus  —  b.  La  méme,  vue  de  face  —  e.  La  méme, 
vuc  en  dessous. 


■ 


n. 


2  b 


è 


3  b 


Ch 


t^P^ 


M 


PLAINGHE  IL 


PLANCHE  II. 


!.  Clausilu  Mell«,  Stabile.  Coquille  considérablement  grossic  —  a.  Ou- 
verture vue  de  face  —  6.  Dernier  tour  vu  par  le  dos,  pour 
montrer  la  gibbositc,  la  lunclle  etlepli  palalal  —  e.  Le  méme 
vu  de  profil  —  ci.  Coquille  grandeur  de  naturclle,  vue  de  face. 

2.  —    Verbanensis,  Stabile.   Coquille  consid,  grossie  —  a.  Ouverture 

vue  de  face  —  6.  Dernieur  tour  vu  par  le  dos,  pour  montrer 
les  plis  palataux  —  e.  Le  méme  vu  de  profil  —  d.  Coquille 
de  grand,  nat.,  vue  de  face. 

3.  —    ALPINA ,  Stabile.  Coquille  consid.  grossie  —  a.  Ouvert.  vue   de 

face  —  b.  Dernier  tour  vu  par  le  dos  —  e.  Le  méme  vu  de 
profil  —  (l.  Coquille  de  grand,  nat.,  vue  de  face;  avec  les 
sutures  papillifères. 

4.  PcPA  MoRTiLLETi,  Stabile.  Coquille  consid.  grossic  —  a.  Ouvert.  vue  de 

face  —  b.  Dernier  tour  vu  par  le  dos ,  pour  montrer  les  plis 
palataux  —  e.  Coq.  de  grand,  nat.,  vue  de  face. 

5.  —    MULTiDENTATA  (Turbo) ,  Olivi.  Coquillc  consid.  grossie  —  a.  Ou- 

verture vue  de  face —  6.  Dernier  tour  vu  par  le  dos  —  e.  Co- 
quille de  grand,  natur.,  vue  de  face. 

Celle  derniére  espèce  a  élé  figurée  pour  servir  de  terme  de  comparaison. 


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LE  TERREMARE  E  LE  PALAFITTE 
DEL  PARMENSE 


SECONDA  RELAZIONE 


di  P.  STROBEL  e  di  L.  PIGORINI 


— gaM^^j^pS'^c^ 


CON  UNA  TAVOLA 


(Seduta  del  3  aprile  1864) 


Le  ricerche  e  gli  scavi ,  che  negli  scorsi  due  anni  fummo  posti  in 
grado(l)  di  inlraprenùerc  nelle  lerremare  e  nelle  palafitte  del  Parmigia- 
no, ci  fruttarono  ricca  messe  di  oggetti,  di  fatti  e  di  osservazioni  in- 
teressanti ,  e  che  perciò  slimiamo  doversi  publicare  ;  ma  nulla  tras- 
sero alla  luce,  che  potesse  distruggere  il  giudizio  già  da  noi  emesso 
nella  prima  relazione  (2),  intorno  all'origine,  all'epoca  ed  al  popolo 
di  quelle  terre  e  di  quelle  costruzioni.  Anzi,  molli  falli  avendoci  ap- 
portato maggiori  lumi  in  materia ,  per  essi ,  quel  giudizio,  sebbene 
venga  a  subire  qualche  leggera  modificazione  nei  particolari,  risulta 
però  in  essenza  confermalo  non  solo  ,  ma  convalidato  inoltre  da 
prove  più  speciali. 

Quantunque  per  poter  decidere  dell'origine,  dell'epoca  e  del  popolo 
delle  mariere  e  delle  palafitte,  faccia  d'uopo  conoscere  in  prima  i  com- 
ponenti di  quelle  e  gli  oggetti ,  che  si  le  une  che  le  allre  conten- 
gono ,  e  ci  paja  quindi  logico  il  modo  di  esposizione  conformemenle 
tenuto  appunto  nella  prima  relazione;  pure,  per  non  incorrere  una 
seconda  volta  nella  critica  di  persona  che  altamente  stimiamo,  mu- 
teremo consiglio ,   e  muoveremo  i  passi  sulle  traccio  già  segnate  da 

(1)  A  quesli  scavi  fornirono  i  mezzi,  nel  1862  il  ministero  della  publica  istruzione,  e 
nei  1863  la  Regia  Deputazione  sopra  gli  sludj  di  storia  patria  della  provincia  di  Parma. 

(2)  Le  lerremare  dell'  Emilia ,  prima  relazione  di  L.  Pigobini  e  P„  Strobel  ,  che  fa 
parte  della  memoria:  Nuovi  cenni  sugli  oggetti  di  alla  antichilà  delV Italia ,  di  B,  Ga- 
staldi, Torino ,  1862. 


4  STRODEL   E    PIGORIM, 

uno   di  noi ,  in  una  breve   relazione  da    ini  stampala  in  argomento 
nell'anno  decorso  (1). 

Degli  avanzi  preromani ,  delle  palafille ,  delle  terremare  avendo 
già,  più  0  meno  diffusamente,  Irallalo  tra  noi  Angelucci,  Canestri- 
ni, Capellini,  Cornalia  ,  Dal  Pozzo,  De  Filippi,  De  Morlillet,  Ga- 
staldi, Gozzadini,  Nicolucci,  Omboni ,  Sloppani  ed  altri,  crede- 
remmo di  portare  aqua  al  mare,  se  volessimo  qui  ricominciare  ab 
ovo  la  storia  di  questi  studii ,  segnarne  i  progressi ,  indicarne  i  ri- 
sultati. Consiglieremo  a  coloro ,  che  fossero  del  tutto  digiuni  di  si- 
falti  sludii,  la  lettura  della  prelezione  di  Worlol  ad  un  corso  sull'alta 
antichità  (2)  ;  rimanderemo  gli  altri  ai  lavori  dei  citati  naturalisti  ed 
archeologi,  nonché  alla  nostra  Prima  relazione,  della  quale  la  pre- 
sente non  sarà  che  un  seguito.  E  sebbene  perciò,  a  questa  ci  rife- 
riamo, a  scanso  di  ripetizioni  superflue,  pure  ci  permetteremo  d'altra 
parte  ,  per  amore  di  chiarezza  ,  di  ripetere  di  quando  in  quando 
qualche  osservazione  ,  in  quella  relazione  già  esposta  ,  ove  per  le 
recenti  scoperte  la  si  debba  reltillcare  ,  ovvero  solo  modificare  ,  op- 
pure quando  trattisi  di  addurre  fatti  a  conferma,  o  particolarità  ad 
ampliamento  della  medesima. 

PARTE  PRIMA,  ElSICO-N ATURALE 

Sezione  I.^  TOP0(;RArico-GE0L0GiGA 

CAPO  I.  Posizione,  conformazione  e  composizione  della  terra  tor- 
bosa della  palafitta  di  Castione.  Prima  relazione,  p.  S2  ;  /Zg».  1,  3  e  1  0. 

Sinora,  in  onta  a  diligenti  indagini,  non  s'ebbe  a  discoprire  ne- 
Parmense(3)  che  una  sola  palafitta,  la  già  nota  di  Castione,  in  quei 

(1)  PiGORiNi  L.  Breve  relazione  sulle  lerrcmarc  dell' Emilia  ;  inserita  neUà  lUvisla 
contemporanea,  1863,  luglio,  pag.  82. 

(2)  MoivLOT  A.  Prelezione  ad  un  corso  suH'alla  anlichilà,  prima  versloiiu  italiana  ili 
L.  PiGoniNi;  stampata  nella  liivisla  contemporanea,  lStì3,  luglio,  pag.  CI. 

(3)  Anelili  entro  le  mura  della  città  di  Parma  (strada  S.  Michele,  casa  Mauri),  pra- 
ticandosi uno  scavo  per  opere  murarie,  si  arrivò  ad  uno  strato  di  terra  torbosa  simile 
a  quella  di  Castione,  contenente  del  pari  ghiande,  e  corna  di  cervo  intagliate  dalla  ma- 
no dell'uomo;    conviene  dunijuc  sospettale  che  sotto  la  nostra  stessa  cillà  possa  pure 


LE   TEHnEM.VRE   E    LE    PALAFITTE    DLL    l'AllMENSE  K 

(li  Borgo  S.  Donnino.  E  siccome  qiiesla  trovasi  sotlo  la  terra- 
mara{i)^  così,  prima  di  parlare  di  essa  e  delle  lerremarc  in  gè 
nere,  discorreremo  della  terra  brunasira  torbosa,  entro  la  quale 
sono  sepolti  per  la  maggior  parte  della  loro  lunghezza,  i  pali  di  quella 
costruzione  aquatica;  a  questa  consacreremo  un  capitolo  apposito  nella 
seconda  parte  della  relazione.  Forma  quella  terra,  per  quanto  si  può 
arguire  dagli  scavi  sinora  eseguili,  un  letto  della  potenza  di  un  me- 
tro circa ,  e  della  estensione  presumibile  di  circa  due  ettari  ;   il  suo 


07:^  ò 


Fig.  i.  Planimetria  del  Convenlo  di  Castione.  (Scala  di  1:  5000.) 
A.  Fabbricato  sul  colmo  del  mammellone. 
a,  b,  e,  d.  Strada  intorno   al    mammellone.  —  e,  f,  g,  h.    i.  Traccia    dell'antico 

fossato  del  convento.  —  e,  ».  Avanzo  del  medesimo  riempito  tuttora  d'aqua 

stagnante.  —  f,  g,  h.  Parte  sua  interrata.  —  l.  Ponto. 
1  a  4.  Luoghi  degli  scavi.—  l-  Antico  scavo  ricolmalo.  —  2.  Scavo  eseguito  nel  1862 

—  3  e  4.  Escavazioni  del  1863. 

5.  Punto  dal  quale,  volgendo  a  ponente,  per  quanto  si  dice,  non  osservasi  più  terramara. 

6,  Punto  in  cui  la  si  trovò  colla  trivella  a  due  metri  circa  di  profondità. 
«  ^.  Linea  ipotetica  del  margine  N.  E.  della  palafitta. 


trovarsi  sepolta  una  palafitta.  Questo  sospetto  cresce  quasi  a  certezza ,  ove  si  rifletta 
che  in  altri  punti  più  elevati  di  Parma  (strada  S.  Michele  casa  Vergani  (?),  borgo 
Riolo  casa  Rossi),  scavando  a  poca  profondità,  0,50  m.,  si  scoprirono  dei  lembi  di  ter- 
ramara, già  sconvolti  da  precedenti  cscavazioni,  contenenti  ossami,  pezzettini  di  oggetti 
di  bronzo  e  cocci  di  stoviglie  preromane. 

Da  un  recente  avviso  ,  gentilmente  pervenutoci  dal  prof.  G.  Chierici  di  Reggio  del- 
l'Emilia,  veniamo  assicurali  essersi  scoperta  una  palafitta  a  Marmirolo  nel  Reggia- 
no; per  tal  modo  l'esistenza  di  quella  di  Castione  non  rimarrebbe  più  un  fatto  isolalo 
nell'Emilia. 

(1)  Da  questa  circostanza,  forse  solo  locale,  non  vogliamo  inferire,  che  le  terremare 
siano  tutte  posteriori  a  questa  ed  alle  altre  palafitte  dell'Italia  superiore;  tratteremo 
l'argomento  nelF  apposito  capo  intorno  allVlà  delle  terremare. 


6  sTRonEL  E  riGoniivi^ 

piano  supcriore  è  quasi  orizzontale,  l'inferiore  invece  sembra  con- 
coide; poiché  nel  lembo  suo  verso  N.  E.,  il  solo  che  abbia  potuto 
essere  studiato,  esso  piano  va  gradatamente  alzandosi,  sino  a  che  in- 
contra il  piano  superiore.  Questo  deposito  di  terra  uHginosa  poggia 
sopra  un'argilla  calcare  sabbiosa  {Lehm)  di  colore  cenerino-verdo- 
gnolo, che  passa  al  giallastro;  tra  l'uno  e  l'altra  veggonsi  di  tratto 
in  tratto  dei  letticelli  di  ceneri  e  raccolgonsi  dei  carboni,  delle  ossa 
dei  cocci.  La  terra  torbosa  componesi  di  ramoscelli ,  fuslicini ,  ra- 
dici ,  buccie ,  frulli  ed  altri  avanzi  di  vegetabili  terrestri  impastati 
da  maggiore  o  minore  quantità  di  argilla  simile  alla  soltuslante,  e 
decomposti  od  alterati,  e  compressi  per  modo,  che  la  terra  offre 
talora  al  taglio,  quando  sia  ancora  umida,  delle  superficie  piane; 
talvolta  invece  la  frattura  sua  è  scagliosa  o  squamosa  in  grande , 
ed  in  ogni  squama  si  può  di  leggieri  ravvisare  la  parte  di  un 
avanzo  vegetale.  Entro  questa  terra  incon(ransi  ad  ogni  livello  og- 
getti d'arie  e  residui  organici,  fra  i  quali  ci  piace  di  segnare  qu'i 
specialmente,  le  conchiglie  di  diversi  generi  di  molluschi  d' aqua 
dolce i  e  le  pupe  di  varie  specie  di  mosche,  entro  mucchi  di  pula. 
Ci  fu  invece  impossibile  di  potervi  scorgere  il ,  benché  minimo  , 
avanzo  di  pesce.  Quanto  alle  stoviglie  poi,  o  son  desse  ancora  intere, 
ed  e  cosa  rara ,  o  non  manca  ad  esse  che  un  pezzo ,  o ,  come  ha 
luogo  di  solito,  sono  infrante,  ma  inallora  per  lo  più  osscrvansi  vi- 
cini quei  pezzi  che  spettano  al  medesimo  vaso;  anzi  parrebbe  che 
molle  volle  questo  fosse  stato  quasi  intiero,  prima  che  il  peso  della 
terra  sovrapposta,  schiacciandolo,  lo  riducesse  in  frammenti,  tuttora 
posti  l'uno  accanto  all'altro,  e  che  conservano  quindi  ancora  la  forma 
del  vaso  cui  appartengono.  —  Nel  lembo  dello  strato  torboso  che 
verso  rS.  E.,  come  accennammo,  va  morendo  per  l'incontro  del  suo 
piano  inferiore,  ivi  ascendente,  col  superiore,  che  continua  orizzon- 
tale, sì  presentò  un  sottile  letto,  similmente  inclinalo,  di  schegge  e 
ciolloli  calcarei,  sovrapposto  ad  allro  parallelo  di  carboni,  frumento 
e  paglia,  e  cocci  bruciali  :  avanzi,  traccio  e  prove  di  un  incendio,  o 
dì  una  combustione  volontaria.  Ma  di  ciò  in  altro  capitolo  ,  qui  ci 
basti  di  avere  addotto  il  fatto.  —  Possiamo  raffrontare  la  lerra  uli- 
ginosa in  discorso  a  quella  della  palafitta  scoperta  presso  Zug  nella 


LE  TEnnEMARE  E  LE  PALAFITTE  DEL  PARMENSE  T' 

Svizzera,  ed  illustrata  dal  prof.  Muhlberg  (1).  Quivi  pure  il  letto  tor- 
boso consta  di  materie  organiche  in  decomposizione,  massime  di 
rami  e  di  foglie  vegetali;  forma  uno  strato  poco  potente,  da  7  a  10 
pollici  (0,19  a  0,28  m.  circa)  di  terra  nerastra,  ed  in  questa  con- 
tengonsi  in  copia  i  carboni  e  si  raccolgono  frutti ,  ossa  ed  armi  di 
pietra.  Questi  oggetti  trovavansi  accumulati  in  certe  posizioni ,  fatto 
che  non  possiamo  asserire  di  avere  osservato  nella  terra  torbosa  di 
Castione;  dobbiamo  però  accennare,  che  in  date  località  di  questa 
gli  oggetti  si  presentavano  più  abbondanti  che  non  in  altre. 

CAPO  li.  Origine  della  terra  torbosa  delle  palafitte. 

Abbiamo  veduto  che  entro  la  terra  torbosa  dì  Castione  sonovi  delle 
pala6lte,  che  essa  rinchiude  bensì  delle  conchiglie  d'aqua  dolce,  ma 
non  cela  alcuna  traccia  di  pesci ,  che  il  suo  letto  è  poco  potente  ; 
osservammo  pure  che  la  medesima  non  componesi  di  avanzi  di  piante 
appartenenti  alla  vegetazione  propria  delle  torbiere  (2),  e  che  in  essa 
si  trovano  oggetti  d'arte  ed  ossa  d'animali  ad  ogni  livello;  finalmente 
abbiamo  accennato  che  sopra  questa  terra  uliginosa  s'innalza  la  ter- 
ramare, la  quale,  come  vedremo  in  seguito,  contiene  dei  monumenti 
dello  stesso  popolo  della  palafitta  sottostante ,  poiché  eguali  a  quelli 
sepolti  nella  terra  torbosa. 

Da  questi  fatti  possiamo  dedurre: 

ì.°  Che  in  posto  della  terra  in  discorso  esisteva  prima  deWaqua, 
poco  profonda  e  poco  estesa,  forse  stagnante  j 

2.°  Che  essa  terra  non  si  formò  come  la  vera  torba  per  agenti 
puramente  naturali ,  ma  deve  la  sua  origine  all'  opera  dell'  uomo ,  è 
una  terra  artificiale;  questi  vi  apportò  gli  avanzi  organici  e  gli  og- 
getti della  sua  industria ,  il  suo  rifiuto  ;  le  aque  vi  mescolarono  il 
limo,  e  cagionarono  la  alterazione  e  scomposizione  delle  sostanze  or- 


li) MÙHLBERG.  Pfahlbau  bei  Zug.  Fa  parie  della  5.^  relazione  del  dollor  Keller  sulle 
palafitte  deirElvezia  (pag.  31);  inserita  negli  atti  della  Società  degli  Antiquarii  di  Zu- 
rigo, voi.  XIV.  1863. 

(2)  Persino  le  specie  di  muschi ,  abbondanlemente  raccolti  in  questo  deposito ,  sono 
terrestri. 

\ 


8  STROBEL   E   PIGORIKI, 

ganiche,  sopratullo  delle  vegetali.  Perciò  la  lerra  torbosa  non  polè 
incominciare  a  formarsi,  pria  che  ivi  si  stabilisse  l'uomo;  ed  infatti, 
come  vedemmo,  le  traccio  di  questo  appajono  già  sotto  di  essa,  entro 
l'argilla,  la  quale  costituiva  il  fondo  dell' aqua ,  convertila  dippoi 
in  terra  uliginosa  (1); 

5°  Che  l'uomo  dimorò  sulla  palafitta ,  fino  a  che  ebbe  ricolmo 
li  bacino  colle  sue  immondizie ,  e  cogli  oggetti  che  vi  gettava  o  vi 
cadevano  man  mano  che  la  terra  torbosa  andava  ,  per  quelle  e  per 
questi  e  pel  limo  importato  dalle  aque ,  inalzandosi  (2); 

k.^  Che,  di  più,  sebbene  inallora  posta  a  secco,  inutile  gli  riu- 
scisse la  palafitta ,  pure  l' uomo  non  la  lasciava  ,  ma  ,  per  istintivo 
attaccamento  al  suo  tugurio,  continuava  ad  abitarvi;  e  non  solo  sino 
a  che  anche  la  palafitta  venne  coperta,  ma  ancora  per  mollo  tempo 
dopo 3  come  ne  fa  prova  lo  spessore  non  indifferente  (2,B0  m.)  della 
terramara  sovrapposta. 

CAPO  111.  Distribuzione  oro-topografica  delle  terremare.  Prima  re- 
lazione, pag.  ft4;  caria  oro-topografica. 

Sino  alla  stale  dell'  anno  scorso  non  ci  constava  che  esistessero 
delle  terremare  infuori  di  quel  tratto  meridionale  della  valle  padana, 
il  quale  dal  1859  in  poi  porla  il  nome  di  Emilia;  però  avevamo 
diggià  accennato  il  sospetto,  che  ve  ne  potessero  essere  anche  nelle 
Romagne  (2).  Ed  ora  ne  abbiamo  la  certezza,  poiché  uno  di  noi,  nel- 
r autunno  passalo,  dietro  le  indicazioni  avute  dai  noli  naturalisli 
Scarabelli  e  Tassinari  di  Imola  ,  visitò  in  loro  compagnia  una  terra- 
mara superficiale  e  messa  a  coltura,  situata  nelle  vicinanze  di  quella 

(1)  Si  corregga  corrispondcntemenlc  l'cironea  espressione  di  vegetazione  torbosa,  alia 
pag.  1  degli  Avanzi  preromani  di  Strobei,  Parma,  1863. 

(2)  Ad  una  conclusione  analoga  pervennero  Jalin  ed  Uhlmann  rispello  alla  palaflUa 
di  Moosseedorfsee  in  Isvizzcra;  nella  torba  cbe  la  rinchiude  vcggonsi  del  pari  gli  og- 
getti sparsi  a  dilTerenli  livelli;  eglino  da  ciò  deducono,  che  gli  oggetti  erano  caduti 
nell'aqua  man  mano  che  la  torba  si  andava  in  questa  naturalmente  formando,  non 
già  prima  soltanto  ,  ne  solo  ili  poi.  Die,  Pfuhlbau-AUerlhumcr  von  Moosseedorf,  Ber- 
na ,  1837,  pag.  16. 

(3]  l'rima  relazione,  ci  la  In  ,,  png.  4'».,  nota  l." 


LE  TERREMARE  E  LE  PALAFITTE  DEL  PARMENSE  9 

ciltà,  nel  luogo,  non  senza  giusto  motivo,  detto  Montecarbone(l),  tra 
Giardino  ed  Ortodonico.  Siccome  poi  vi  sono  di  tali  deposili  anche 
in  corrosione  del  Po,  come  presso  Sissa,  ci  sembra  probabile,  che 
se  ne  possano  incontrare  egualmente  sulla  sponda  lombardo-veneta 
di  quel  fiume,  nonché  più  a  settentrione  della  pianura  da  esso  per- 
corsa ;  preghiamo  i  dotti  di  quei  paesi  a  volerne  andare  in  trac- 
cia. —  Nel  18G2,  non  conoscevamo  ancora  alcuna  terramara  posta 
in  collina^  propriamente  detta,  ma  soltanto  cinque  o  sei  sulle  prime 
balze  od  al  piede  del  colle  Apennino.  Di  poi  ci  furono  indicate  pa- 
recchie, situate  su  poggi,  nell'interno  delle  valli  di  quella  bassa  ca- 
tena di  monti ,  fra  le  quali ,  le  terremare  di  Scipione  ,  di  Scevola , 
di  Monticelli,  furono  da  noi  visitate  (2).  —  Sta  però  sempre  fermo, 
che  la  grande  maggioranza  di  esse  venne  scoperta  sinora  nella  pia- 
nura. Ira  l'Arda  ed  il  Reno,  il  Po  e  l' Apennino,  sopra  una  esten- 
sione di  circa  100  chilometri  di  lunghezza  su  80  di  larghezza;  nel 
Parmigiano,  4  8  sopra  bb  sono  situale  nel  piano,  per  cui  possiamo 
calcolare  una  mariera  ogni  55  chilometri  quadrati  circa  (3). 

CAPO  IV,  Conformazione  delle  terremare.  Prima  relazione  , 
pag.   ft3,  /(5. 

Quanto  alla  conformazione,  dobbiamo  distinguere  in  prima  le  ter- 
remare del  colle  da  quelle  della  pianura.  Le  prime  sono  situate  sui 
poggi ,  0  sui  loro  fianchi  più  protetti  dai  venti ,  sono  superficiali , 
ossia  quasi  scoverte,  poco  estese,  poco  potenti,  non  stratificate,  mo- 
dellate invece  a  seconda  delle  depressioni  e  dei  rialzi  della  roccia 
su  cui   poggiano.   Le  terremare  di  pianura  ora  veggonsi  evidenle- 

(1)  Quasi    tutte  le  terremare  contengono   carboni   in  maggiore  o  minore  copia, 
molte  si  alzano ,  in  forma  di  mammelloni ,  al  dissopra  della  circostante  pianura. 

(2)  Strobé^,  Ricerche  paleoetnologiche  nelle  terremare  e  nelle  palafitte  del  Parmi- 
giano; PiGuRiir  Scavi  eli  Traver setolo;  ambo  gli  articoli  sono  inseriti  nella  Gazzetta 
di  Parma,  1863,  ai  numeri  182,  246  e  247. 

(3)  Si  dimostrò  già  in  altro  scritto,  come  non  si  possa  trarre  alcuna  conclusione,  né 
intorno  alla  formazione  delle  mariere,  né  intorno  alle  abitudini  del  loro  popolo,  dal 
fatto  che  esse  sono  poste  per  lo  più  in  vicinanza  di  aque  correnti,  poiché  troppo  que- 
ste abbondano  nel  paese,  PiGORi^r ,  relazione  citata,  pag.  83. 


10  STRODEL    E    PIGOniNI, 

niente  stratificate  ed  ora  non  lo  sono.  Quelle  si  presentano  livellate 
0  quasi  livellate,  cioè  la  superficie  loro,  ora  semplicemente  coperta 
da  terriccio,  ed  ora  da  terreno  di  trasporto,  trovasi  al  livello  o 
quasi  al  livello  della  circostante  pianura,  tuttalpiù  si  inalzano  di  un 
metro  sopra  di  essa;  all'opposto  si  sprofondano  sino  a  due  metri 
sotto  la  medesima.  La  potenza  de'  loro  strali,  o  inclinati  od  orizzon- 
tali, da  pochi  centimetri  giunge  sino  a  circa  due  metri;  avvcne  una, 
quella  di  Marano ,  la  cui  lunghezza  tocca  al  chilometro  ,  mentre  di 
pochi  metri  è  la  sua  larghezza.  Le  terremare  della  pianura  non 
stratificate ,  ora  superficiali  ed  ora  sepolte  sotto  cumuli  di  terra  , 
sovraposla,  a  quanto  ora  pare,  dall'uomo  (1),  presentansi  sempre  sotto 
forma  di  mammelloni,  più  o  meno  (da  2  a  4  metri)  elevati  sopra  il 
livello  del  piano;  la  loro  base  trovasi  sino  a  ft  metri  sotto  di  questo; 
la  potenza  di  tali  depositi  arriva  sino  ad  6  metri ,  e  la  loro  esten- 
sione a  4  ettari  di  superficie.  Anche  in  questa  sorla  di  mariere  ci 
pare  spesso  di  scorgere  delle  stratificazioni,  ma  solo  apparenti,  non 
reali.  Constano  di  letti  di  terra,  ora  cenerina,  ora  giallognola,  ora 
rossastra  ed  ora  nericcia,  l'un  l'altro  sovrapposti,  ed  alternanti  tra 
loro  e  con  allri  Ietti  di  materiali  diversi;  ma  dessi  sono  irregolari, 
poco  eslesi,  interrotti,  quasi  mai  orizzontali  od  inclinati,  ma  contorti, 
ondulati.  Per  esse  mariere  possiamo  inoltre  affermare,  quanto  Morlot 
asserisce  intorno  alla  conformazione  dei  A'jcekkenmoedding  della 
Danimarca  ,  che  cioè  :  «  L' arrangement  des  malériaux  n'était  point 
non  plus  conforme  à  ce  que  l'on  observe  dans  les  dépóls  naturels , 
où  il  y  a  toujours  plus  ou  moins  de  stralification  et  de  triage  d'après 
le  volume  et  lo  poids  (2).  »  Ci  peruìelliamo  di  insistere  sulla  valuta- 
zione del  fatto:  che  non  tutte  le  terremare  sono  stratificate  nel  senso 
vero  della  parola,  anzi  non  lo  sono  che  nel  minor  numeroj  e  quindi 
non  possiamo  accettare  il  contrario  avviso,  che  allri  emise,  sebbene  con 
riserva,  dietro  l'esplorazione  di  poche  mariere,  avviso,  che  ci  sembra 
di  vedere  riprodotto  in  un  pregievolc  lavoro  del  INicolucci  (3). 

(1)  Correggasi  di  conformila  il  termine    terra  di  trasporto  alla  pag.  53  della  prima 
relazione. 

(2)  Morlot.  Etudcs  gcologicoarchéologiques  m  Dancmark  ci  cu   Suisse-  BuUetin  de 
h  Societé  vaadoise  des  scicnces  naluralcs.  T.  VI.  Lausanne,  ISGO,  pag.  272. 

(3)  NicoLUCCi.  Di  alcune  armi  ed  utensili  in  pietra,  ec.  ;  Napoli,  18G3,  pag.  13»... 
terla  cosa  ó  ,  rlin  lo  sono  formale  di  strali,  ec.  ..   Alti  della  lì.  Accademia.  Voi,  I. 


LE  terhemare  e  le  palafitte  del  parmense  4 1 

CAPO  V.  Composizione  delle  terrcmare.  Prima  relazione,  pag.  3, 
ii5  e  mi. 

I  componenli  loro  più  coslanli  e  carallerislici  sono  le  ossa  ed  i 
cocci;  1  carboni  talora  mancano,  cosi  pure  i  lelli  di  ceneri  e  gli  og- 
geni  lavorati  di  osso,  pietra  e  metallo.  E  qui  dobbiamo  correggere 
un  equivoco  nel  quale  incorse  il  Nicolucci ,  poiché  ingenerar  po- 
trebbe una  idea  esagerata  circa  la  quantità  dei  carboni  che  conten- 
gonsi  nelle  terrcmare.  Il  Gramizzi ,  nella  citala  opera  del  Gastaldi , 
asserisce  che  «  di  questi  ultimi  (cioè  delle  ossa  di  animali)  ve  ne  ha 
in  tanta  copia,  che  d'inverno  gli  scavatori  li  ammucchiano  e  li  ac- 
cendono per  scaldarsi.  »  Nicolucci ,  riportando  il  passo ,  scambiò  le 
ossa  coi  carboni  (1). 

In  aggiunta  ^W analisi  chimica  di  una  terraraara  eseguita  dal  Me- 
rosi,  e  già  publicala  dal  Venturi  e  dal  Gastaldi,  daremo  qui  le  analisi 
di  altre  quattro,  delle  quali  tre,  già  da  alcuni  anni  eseguile  dal  pro- 
fessore G.  Truffi  di  questa  università ,  ci  furono  da  lui  gentilmente 
comunicale  a  tale  uso,  e  la  quarta,  di  G.  Mattei  ed  A.  Selmi,  fu  stam- 
pata nell'anno  scorso (2). 

Componenli  delle  terre  di  Casaroldo,  di  Noceto,  di  Medesano. 
(Analisi  Truffi) 

Argilla 70,05  ft8,47  88,09 

Carbonato  di  Calce 22,02  13,96  01,47 

.Sabbia  ed  altri  detriti  mi- 
nerali   03,90  33,18  05,87 

Sostanze  organiche  azotate 

e  non  azotate 02,82  04,30  03,48 

Acido  fosforico 00,18  00,24  00,0S^ 

Sostanze  minerali  solubili 

nell'aqua,  e  perdite.  .  .  .  01,05  02,85  01,27 

100,00  100,00  100,00 

(1)  Nicolucci,  loc.  cit. ,  pag.  13. 

(2)  Mattei  c  Selmi.  Analisi  qiuililaliva  e  quantilaliva  di  una  marna  della  Villa  di 
S.  Mawizio.   Reggio  nell'Emilia,  18C3.  —  S'inlcnde  che  in  qiiesle  analisi  non  si  è 


12  STHOBEL    F.    l'IGOnl.M, 

Componenli  della  terra  di  S.  Maurizio  di  Reggio. 
(Analisi  Mallei  e  Selmi) 

Argilla 43,00 

Carbonato  calcare 20,23 

Silice  insolubile 23,31 

Sostanze  organiche  indelermin.  09,40 

Fosfati 00,1  C 

Silice  solubile 00,40  ,j 

Acido  umico 00,60 

Azoto 00,27 

Ossido  di  ferro 02,C5 

100,00 

CAPO  VI.  Uso  delle  lerremare.  Prima  relazione,  pag.  5  e  hu. 

Dalle  precedenti  analisi  di  queste  terre  noi  possiamo  già  senz'altro 
arguire,  come  esse,  al  pari  del  guano,  riescano  talora  ottimi  con- 
cimi j  osserveremo  però,  come  già  altrove  abbiani  fallo,  che  a  tale 
uopo  non  vengono  fra  noi  usate  che  pei  prati  irrigatori!.  E  prote- 
stiamo poi ,  contro  1'  allrui  asserzione  ,  che  servano  ad  emendare  , 
a  marnare  i  terreni  ;  e  ci  troviamo  tanto  più  costretti  a  tale  pro- 
testa ,  avendo  veduto  riportato  questo  erroneo  asserto  anche  in  me- 
morie recenti  (1),  e  benanco  divulgalo,  non  è  guari,  da  un  perio- 
dico istruttivo  (2).  Caddero  e  ricaddero  gli  aulori  in  quell'errore  non 
lieve,  trattivi  dal  nome  marna,  marniera,  terr amarna ,  che  quei 
deposili  s'ebbero  impropriamente  dagli  agricoltori  del  paese,  nome, 
che  taluni,  in  onta  agli  inconvenienti  (già  altrove  da  noi  accennati) 
che  ne  seguono  e  si  perpetueranno,  sin  che  ne  sussisterà  la  causa, 
si  sforzano  di  conservare  loro  nei  trattati  scientifici,  non  sapremmo 
per  qual  altro  motivo,  che  per  amore  dell'antico,  o  per  ossequio 

lenulo  conto  che  di  quelle  sostanze  organiche,  le  quali  non  poterono  essere  separate 
meccanicamente  dalle  terre;  sono  quindi  esclusi  i  carboni,  i  fuslicini,  i  ramoscelli,  le 
ossa,  ce,  mentre  ossi  sono  pure  compon'^nli  dei  medesimi  depositi. 

(i)  NicoLucci,  loc.  cit. ,  pag.  12. 

(2)  OMnoM.  Cionncn  scii'iilifìrn  {ìvW  lllusdnziouc  vuircrsale ,  pag.  2S. 


LE   TEKIIEMAHE   E    LE   l'ALAllTTE    DUL    PAHMENSE  13 

alle  aulorilà  in  ìscienza.  A  costoro  vorremmo  chiedere,  perchè  mai 
in  quei  trallati  non  chiamino  gesso  il  carbonaio  di  calce  terroso  ,  e 
creta  il  silicato  idrato  di  alumina  ,  nicntre  pure  con  tali  nomi  im- 
proprii  si  designano  volgarmente,  e  negli  scrini  Ictlerarii ,  quei 
minerali?  A  nessuno  di  loro  non  passerà  mai  ciò  per  la  mente,  ma 
diranno  sempre  gesso  il  solfalo  di  calce  ,  e  creta  il  suo  carbonato 
terroso,  ed  argilla  il  silicato  or  detto;  perchè  dunque  mai  questa 
illogicità?  Non  creammo  già  un  nome  nitovo  per  queste  terre,  ma 
ne  adottammo  {/  meno  cattivo ,  fra  i  diversi  che  portano ,  come  di  : 
marna,  terramarna ,  marniera,  terra  cimiteriale,  terra  lustrale,  ter- 
ramota,  lerraraara,  ec.  (i).  Contengono,  è  vero,  molle  di  queste  terre 
dell'  argilla  e  del  calcare  in  proporzione  varia  ,  ma  non  sono  essi , 
come  già  vedemmo ,  i  componenti  loro  caratteristici ,  sibbene  le  so- 
stanze organiche  ed  i  fosfati;  e  sono  questi  componenti  che  ne  de- 
terminano l'uso  in  agricoltura,  non  mai  la  parte  marnosa.  —  E  sono 
pure  esse  sostanze  organiche  che ,  essendo  contenute  anco  nella 
terra  torbosa  delle  palafitte,  fanno  sì,  che  questa  venga  utilizzata  al 
pari  delle  terremare. 

CAPO  VII.  Cause  della  formazione  delle  terremare.  Prima  rela- 
zione, pag.  kl  ;  fig.  2  e  3,  e  carta  topografica. 

In  onta  al  dubbio  espresso  dal  De-Filippi  (2),  stiamo  tuttora  saldi 
nella  opinione  che  le  mariere  devono  la  loro  origine  a  cause  locali, 
prima  fra  le  quali  1'  opera  dell'  uomo ,  poi  1'  azione  livellante  delle 
pioggie  e  degli  allagamenti ,  del  Po  e  degli  influenti  suoi ,  infine  la 
forza  sconvolgitrice  e  rimaneggiante  dei  torrenti  che  discendono 
dall'Apennino.  Non  possono  ripetere  la  loro  formazione  da  un  feno- 
meno generale ,  che  avrebbe  esteso  il  suo  uniforme  influsso  a  tutto 

(1)  Ghiozzi,  nelle  Memorie  sloriche  su  Giulia  Fidenza,  citale  nella  prima  relazione, 
pag.  42,  animelle  die  queslo  nome  venga  dall'altro  di  Icrra  di  mare,  poiché  le  terre 
cui  si  applica,  erano  ritenute,  sebbene  erroneamente,  per  depositi  di  un  antico  mare.  La 
voce  marna  ci   indicherà  sempre  un  sedimento  naturale ,    mentre  le  terre  in  discorso 
ripetono  sempre  la  genesi  loro  dall'uomo,  sono  depositi  artificiali. 

(2)  De  Filippi.  Intorno  ad  alcuni  deposili  con  acanzi  delV  industria  umana  osservali 
in  Persia.  Articolo  inserito  nella  Rivista  contemporanea j  1863,  agosto,    [n\g.  169. 


14  STftOBEL   E   PlGORINl, 

il  paese  in  cui  osservansi  le  lerremare ,  poiché  queste  variano  ,  e 
per  posizione  e  conformazione,  e  pei  loro  componenli,  come  ve- 
demmo ,  e  per  la  loro  età ,  come  avremo  campo  di  persuaderci  in 
seguilo.  —  Le  tcrrcmare  non  stratificale  della  pianura  ci  si  presen- 
tano ancora  (ali,  quali  ve  le  accumulò  l'uomo,  e  ci  accingiamo  tosto 
a  provarlo;  e  perciò  le  distingueremo  col  nome  di  vergini.  S'alzano 
tuttora  come  mammelloni  sul  piano  da  esse  dominato,  salvo  il  caso 
che  siano  stale  livellate  dalle  escavazioni,  che,  da  un  secolo,  si  pra- 
ticano in  paese  allo  scopo  accennato  nel  capo  precedente;  molte 
volte  invece  sorge  tuttodì  sul  loro  colmo  un  abituro,  e  di  questo  fallo 
abbiamo  già  altrove  porla  la  facile  spiegazione  (l).  Letti  di  ceneri  e 
carboni,  soprattutto,  le  caratterizzano  ;  talvolta  vi  trovi  oggetti  interi, 
e  quelli  rolli,  che  ne  costituiscono  la  massima  parte,  conservano  tut- 
tora le  rugosità  e  gli  angoli  e  gli  spigoli  sporgenti  ;  taluna  mariera 
infine  poggia  sopra  delle  palafitte.  Da  tulli  questi  fatti  siamo  con- 
dotti ad  ammettere ,  che  le  lerremare  della  pianura  non  stratificate , 
non  vi  possono  essere  state  deposte ,  come  da  taluno  si  vorrebbe  so- 
stenere ,  per  trasporto  di  aque  correnti  ;  poiché  i  depositi  di  queste 
si  dispongono  a  strati  orizzontali,  la  azione  loro  è  essenzialmente  li- 
vellante (2) ,  non  possono  formare ,  almeno  per  quanto  noi  siamo  in 
grado  di  concepire ,  dei  Ietti  di  una  materia  così  leggera  quale  è  la 
cenere  ,  nò  misti  a  questa  deporre  oggetti  di  gran  lunga  più  pesanti, 
e  che  non  sono  disposti  secondo  volume  e  peso(3);  infine  le  aque  cor- 
renti non  ponno  lasciare  intatte  le  sporgenze  degli  oggetti  che  seco 
trascinano  ('i).  Tale  almeno  è  la  nostra  opinione,  ed  in  ciò  siamo  pie- 
namente d'accordo  col  parere  clie  esternava  il  Morlol,  dopo  avere 
studiati  dei  depositi,  pure  in  posto,  entro  il  cono  di  dejezione  della 
Tinière  al  lago  Lemano  (K).  Ma  la  prova  più  potente  che  le  marierc 

(1)  Prima  relazione,  pag.  45. 

(2)  MonLOT.  Lefon  d'ouverlure  (Vun  cours  sur  la  haute  anliquité,  2/ éclition,  Poiren- 
truy ,  18C2,  pag.  17.  Extrail  dcs  actes  de  la  Sociólé  jurassicnnc   d'émulation. 

(3)  E  nemmeno  secondo  l'asse  di  gravità,  come  avemmo  campo  dì  rilevare  soprallullo 
nella  classica  mariera  di  Caslionc ,  in  cui  i  cioUoli ,  del  diametro  persino  di  0,46  m. , 
sono  disposti  senza  ordino,  ora  orizzontali,  ora  inclinati,  ora  verticali. 

(4)  Le  ossa  ed  i  cocci  che  avemmo  dalle  palafitte  del  lago  dì  Varese  sono  logorati  per  mo- 
do, da  presentare  spigoli  arrotondati  ;  eppure  non  erano  in  balia  che  di  un'aqua  placida. 

(5)  MonLOT.  Lvcon,  eie,  citala,  p.ig,  24  e  29. 


LE    TERREMARE   E   LE  l'ALAFITTE   DEL   PARMENSE  15 

in  discorso  sono  l'opera  dell'uomo  e  Irovansi  in  posto  e  che  le  terre- 
mare  in  genere  dall'uomo  traggono  la  prima  origine  ,  ci  fu  offerta 
da  un  taglio  verticale,  eseguilo  nello  scorso  agosto  nella  mariera  di 
Castione,  verso  N,  E,,  al  margine  e  sopra  il  livello  della  palafitta  in 
luogo.  Di  questo  spaccato  diamo  il  disegno  (fìg.  2),  e  questo  varrà  me- 
glio delle  nostre  parole  a  por- 
gerne l'imagine,  ed  a  spiega- 
re il  concetto  che  ci  formiamo 
di  questo  deposizioni  di  mate- 
riali diversi.  Vi  vedrete  la  se- 
zione prospettiva  come  di  due 
cumuli  di  terra,  separati  tra 
loro  e  dai  lati  da  altra  diffe- 
rente terra.  Quella  dei  cumuli 
è  sabbiosa,  giallognola,  non 
contiene  quasi  né  carboni,  né 
cocci,  nò  ossa,  racchiude  in- 
vece dei  pezzi  di  pavimento 
piùo  meno  consistente;  la  ter- 
ra all'incontro  che  separa  e 
limita  i  cumuli,  e  nerastra  e 
contiene  ceneri,  carboni,  coc- 
ci ,  ossa  in  abbondanza ,  né 
quasi  incontransi  in  essa  pezzi 
di  pavimento.  Naturalissima 
qui  ci  sì  para  innanzi  l'idea, 
che  i  cumuli  ne  indichino  il 
luogo  ove  sorgevano  le  me- 
schine capanne  dell'uomo  del- 
le mariere,  e  la  terra  nerastra 
invece  i  loro  immondezzai  ; 
il  livello  del  piano  di  quelle 
dovea  necessariamente  esse- 
re alzato  ,  man  mano  che  il 
riGuto  si  accumulava  intorno  ad  esse.  Nella  mariera  ora  esaurita  di 
Noceto,  per  quanto  ce  ne  assicurava  il  proprietario,  furono  esser- 


16  STROBtL   E   PICOniM  , 

vali  ilei  falli  analoghi  :  gli  scavatori  vi  si  iiuballevano  di  trailo  in 
trailo  in  sorla  di  pozzi  riempiti  da  carboni ,  cocci ,  ossa  ed  altri 
avanzi.  Anco  in  altre  lerrcmare  vergini  vedemmo  i  residui  organici 
e  dell'  industria  qua  e  là  accumulati ,  ma  non  mai  in  modo  si 
chiaro ,  significante  e  caratlerislico  come  a  Castione.  —  Morlot 
osservava  ne'  Kjoìkkenmoedding  della  Danimarca  (1)  fatti  consi- 
mili, e  li  spiegava,  come  femmo  noi  rispetto  alle  mariere.  Ecco  le 
sue  parole  :  <«  Parfois  ....  le  dépùl  enloure  irrégulièrement  un 
espace,  qui  est  reste  libre  et  où  étail  évidenimenl  siluée  l'habitalion 
des  mangeurs  de  coquillages.  Si  ces  habilalions  n'on  pas  laissé  de 
Iraces  (2),  il  ne  faut  pas  s'en  élonner,  car  ce  devaient  ótre  de  bien 
pauvrcs  hultes  ».  —  Come  il  popolo  delle  mariere  potesse  vivere  in 
mezzo  alle  proprie  immondizie,  ce  lo  provano  i  selvaggi  dell'America 
meridionale  ,  i  quali  appunto  tengono  ancora  al  giorno  d' oggi  una 
tale  sudicia  usanza,  E  non  ci  deve  fare  alcuna  maraviglia  ,  come  si 
trovassero  comodi  in  mezzo  a  quelle  sostanze  in  decomposizione,  se 
incontriamo  abitudini  poco  differenti  fra  popolazioni  che  già  diconsi 
civili  come  tra  altre  quelle  della  repubblica  dell'  Equatore  ,  al  dire 
del  nostro  Osculali  (3),  e  del  Messico,  come  ci  fa  sapere  il  Craveri , 
pure  de'  nostri  (4).  Ed  a  proposilo  faremo  poi  osservare  ,  come  il 
monte  Testacelo  a  Roma  sia  ancora  là  ad  indicarci ,  che  ne'  secoli 
passali  i  nostri  avi ,  sebbene  civilissimi ,  imitando  perfettamente  gli 
attuali  Messicani,  formarono  colle  spazzature  della  loro  città  un  mon- 
ticolo  di  una  mole  ben  più  importante  di  quello  degli  abitanti  della 
capitale  del  Messico.  Anzi  a  discolpa  del  selvaggio  in  genere,  e  di 
quello  delle  mariere  in  ispecie,  faremo  riflettere,  come  esso  traeva 
profillo  dalla  massima  parte  delle  sostanze  soggelle  alla  putrefazione, 

(1)  MonLOT.  Eludes,  etc.  ,  citali,  pag.  273. 

(2)  Come  a  Caslionc! 

(3)  Osculati.   Esplorazione    delle    regioni    equaluriali    d'America,    Milano,    i854, 
pag.  17.   .  Ad  ogni  angolo  (delia  cillà  di  Guayaquil  ,  primo  porlo  della  lepublica)  si 
inconlrano   cumuli  ili  immondizie,  ed   il  fetore  clie   tramandano  quelle    cloache  .  .  . 
riesce  veramente  insoflribile.  • 

(4)  CnAVEni.  Lcllere:  »  I  Messicani  gettano  le  immondezze  proprio  alle  porte  della 
città,  formandone  dei  cumuli,  che  col  trascorrer  dei  secoli^  presero  proporzioni  di  pic- 
cole ccllinc.  ' 


LE    TtlUttMARE    lì  LE    PALAmiE  ÌÌVA.    l'AllilL.NSi:  17 

come  sarebbero  le  cervella,  il  niiilollo,  il  grasso,  la  carne,  il  san- 
gue, ec. ,  e  come  nel  consumo  del  resto  veniva  potentenienle  ajii- 
talo  dal  cane,  die  già  oragli  compagno  fedele,  e  dagli  uccelli,  per 
quanto  pare(l),  da  lui  rispellali;  come  attualmente  lo  sono  gli  Urubù 
nell'America  meridionale  (2).  —  Spiegata  in  tale  modo  l'origine  delle 
lerreniare  di  leggeri  si  comprenderà  come  in  esse,  similmente  a 
quanto  osservasi  nei  citati  Kjoekkenmoeddiiuj  ['5)  ^  non  troviamo  quasi 
che  oggetti  rolli  o  guasti,  oppure  armi  e  strumenti,  i  quali,  per 
la  loro  piccolezza,  poterono  sfuggire  all'occhio  di  chi  gettava  o  tra- 
sportava il  rifiuto  del  pasto  o  della  officina,  e  per  tal  modo  pote- 
rono mescolarsi  a  questo.  Le  osservazioni  poi ,  fatte  nella  terra  tor- 
bosa della  palafitta  sotlostanle  alla  lerramara  di  Caslione,  confermano 
maggiormente,  come  vedemmo  al  capo  11,  l'opinione  ora  esposta 
sulla  prima  causa  di  formazione  delle  mariere,  poiché  ivi  provammo, 
come  quella  lerramara  non  sia  che  una  continuazione,  in  circostanze 
modificate,  della  soltoposta  terra  uliginosa  (4);  e  siccome  è  indubitalo 
che  questa  si  formò  per  accumulamento  di  rifiuti,  cos'i  è  pur  chiaro, 
che  in  modo  simile  si  accumulò  la  lerramara  in  luogo ,  e  per  ana- 
logia ,  possiamo  estendere  tale  supposizione  anche  a  tulle  le  altre 
terremare ,  sebbene  non  siano  poste  sopra  palafilte  o  terra  torbosa  , 
ma  sopra  un  terreno  vergine  alluvionale  od  allro.  — Con  ciò  avremmo 
pure  spiegata  la  conformazione  mammellonare  delle  terremare  ver- 
gini,  la  loro  composizione,  la  disposizione  dei  loro  componenti; 
ora  ci  rimane  da  rintracciare  la  causa,  perchè  la  loro  base  trovasi 
costantemente  piìi  o  meno  al  di  sotto  del  livello  della  pianura  cir- 
coslanle.  Questo  fatto  non  può  spiegarsi  come  effetto  d'opera  umana, 
ma  per  interpretarlo  ci  conviene  ricorrere  alla  seconda  delle  accen- 

(1)  Sinora  né  fra  le  palafilte,  né  nelle  terremare  poteronsi  scoprire  ossa  di  uccelli, 
iuruori  di  quelle  di  gallina  e  di  anitra. 

(2)  GÉ.NÉ.  Storia  nalumle  degli  animali.  Torino,  18j1  ,  pag.  33:  «l'esercizio  della 
pulizia  nei  riguardi  dell'igiene  publica  è  interamente  affidato  agli  urubù,  ....  una 
multa  considerevole  è  imposta  a  chiunque  uccide  uno  di  codesti  uccelli  ,  ec.  •• 

(3)  MoRLOT.     Elmles,  etc. ,  png.  283. 

(4)  Nello  strato  superiore  della  terra  torbosa  raccolgonsi  talora  delle  ossa  ed  altri 
oggetti  ravvolti  entro  della  lerramara,  fatto  questo,  che  ci  sembra  provare  il  passaggio 
<Jalla  formazione  dell'  una  a  quella  dell'altra  terra,  cioè  la  successione  loro. 

2 


i  8  STUOBEL    F.   PIGOniM, 

naie  cause  di  formazione  delle  maricrc,  cioè  all'azione  delle  aque. 
Già  il  Gastaldi  indicava  ciie  è  nolo,  come  le  regioni  in  cui  incon- 
transi  quei  depositi,  furono  nei  secoli  scorsi  soUoposti  ad  inondazioni 
causale  probabilmenle,  da  una  parie  dall' allagamenlo  del  Po,  e  dal- 
l'allra  dallo  slraripamenlo  dei  lorrenli  che,  discendendo  dall' Apen- 
nino,  sboccano  nella  valle  padana  (1).  Queste  inondazioni  che  ebbero 
luogo  mentre  vivea  l'uomo  delle  niariere,  ed  anche  dopo,  andavano 
a  poco  a  poco,  coi  loro  trasporti,  inalzando  il  livello  della  pianura, 
lasciando  invece  scoperti  o  quasi  a  nudo  i  cumuli  di  terramara  , 
poiché  posti  ad  un  livello  superiore,  ed  interrandone  soltanto  i  lati 
della  base.  Una  prova  che  tali  allagamenti  accadevano  all'  epoca 
della  formazione  delle  mariere,  l'abbiamo  nei  cioUoli  e  nelle  con- 
chiglie che  raccolgonsi  di  trailo  in  trailo  in  quei  deposili,  conchiglie 
apparleneiili  ora  a  molluschi  terrestri  del  colle  e  del  piano,  ora  a 
molluschi  d'  aqua  dolce  della  pianura ,  e  che  dimostrano  la  simul- 
anea  azione,  diretta  od  indiretta,  dei  lorrenli  e  del  Po,  come  ci  lusin- 
ghiamo di  avere  a  disteso  provalo  nella  Prima  relazione,  pag.  h'ò^hh. — 
Adunque  anche  le  aque  ebbero  la  loro  parie  nella  formazione  delle 
terremare  vergini ^  ma  una  parte  affatto  secondaria,  e  direbbcsi  quas- 
disturbalricc.  Naluralmenle,  quanto  più  la  base  di  una  mariera  Iroi 
vasi  sello  il  livello  della  pianura  attuale,  tanto  più  dovrà  ritenersi 
antica  ,  salvo  il  caso  di  straordinarii  trasporti  da  parie  di  qualche 
torrente  vicino,  a  fronte  degli  altri. —  Mentre  abbiamo  sostenuto  che 
la  prima  causa  della  formazione  delle  terrcmare  debbasi  vedere  nel- 
l' opera  degli  uomini,  e  che  le  mariere  vergini  s'ergono  là,  ove  e 
come  ve  le  accuaiularouo  questi;  auimeUiamo  poi  che  ia/u/Je  di  que- 
ste terre,  fra  quelle  poste  nel  piano,  devono  l'attuale  loro  giaci- 
tura unicamente  alle  aque  correnti  ....  e  sono  quelle  che  vedemmo 
essere  evidentemente  stratificale  ,  livellale ,  di  poco  spessore ,  poco 
profonde,  di  forma  allungala,  col  massimo  diametro  parallelo  al  corso 
dei  lorrenli  (da  S.  0.  a  IN.  E.),  lo  esse  non  scorgi  nò  ceneri,  nò  letti 
di  carboni  ;  questi  veggonsi  disseminali ,  oppure  mancano  affallo  ; 
"li  oiiiielli  conteuuli  sono  più  o  meno  frantumati  e  snuissali  ,   meno 

ODO  »  ' 

(1)  Gastaldi.    Cenni    &ii  alcune    aiml   di  pietra  e  di  bronzo,  cr.  Atti  della  Socielà 
ilaliaiiH  di  srien/.e  naturali,  voi.  MI,  l'^g.   19,  JSfil. 


tE  TERBEMAHE   E  LE   PALAUTTE  DtL  l'AHME^SE  |f 

abbondanti  e  più  sparsi.  Le  terre  stesse  sono  più  pesanti  delle  vergini, 
più  scure  ed  argillose ,  «  meno  ferlilizzanll  ;  poiché  io  aqiic  che  le 
deposero,  dispersero  gran  parte  delle  loro  sostanze  organiche,  lungo 
la  via  che  corre  dal  luogo  ove  erano  in  posto ,  o  quello  ove  ora  si 
trovano  (1).  Le  lerrcmadri  che  somministrarono  i  materiali  per  la 
<leposizione  delle  terremare  di  trasporlo,  esistono  probabilmente  in, 
collina  od  allo  sbocco  di  qualche  valle;  e  coll'insistere  nelle  ricerche 
potranno  un  giorno  essere  indicate  con  certezza ,  a  meno  che  i  tor- 
renti non  le  abbiano  del  tutto  distrutte.  Ci  pare  però  di  scorgerne  qual- 
cuna anche  fra  le  terremare  vergini  della  pianura ,  clic  sonosi  tut- 
tora conservate,  in  onta  all'azione  devastatrice  dei  torrenti,  e  le  de- 
viazioni dei  loro  corsi  nelle  epoche  passate  (2).  —  In  onta  però  a 
questa  causa  di  distruzione,  osservammo  delle  mariere  a  piò  di  colle, 
vergini ,  non  rimaneggiate  dai  rivi  che  scendono  dagli  Apennini  ; 
nelle  quali  invece  scorgemmo  le  Iraccie  della  azione  coadiulrice  delle 
aque  placide  nel  loro  accumulamento  ,  quale  la  indicammo  già  per 
le  terremare  vergini  del  piano;  e  quelle  mariere  ci  testimoniano 
inoltre  fin  dove  giungessero  un  tempo  le  piene  del  Po  ed  il  rigur- 
gito degli  influenti  suoi  (5),  —  E  riepilogando  il  sin  qui  detto  intorno 
alle  terremare  della  pianura,  crediamo  di  poter  ritenere,  come  l'o- 
pera dell'  uomo  sia  stata  la   cagione  prima  e  principale  della  loro 


(1)  Una  striscia  o  serie  nolovole  e  caraUoristica  di  lerre  simili,  come  si  può  rilevare 
dall'unita  carta  oro-topogralica  ,  si  è  quella,  che  da  Basilicanova  si  estende,  tra  la 
Parma  e  l'Enza,  sino  alla  via  Emilia,  per  circa  8  chilometri.  Ne  parlammo  distesa- 
mente nella  Prima  relazione,  dietro  le  indicazioni  gentilmente  favoriteci  dal  sig.  Gae- 
tano Mariotti  in  Parma  (pag.  41,  44,  46  e  47).  Aggiungeremo  soltanto,  che  in  qualche 
località  si  osservano  degli  strati  di  ciottoli  ed  oggetti  tanto  romani  che  preromani  alla 
rinfusa,  altra  prova  della  formazione  di  queste  mariere  per  via  di  sedimento. 

(2)  Come  sarebbe  quella  di  Quingento. 

(3)  La  terramara  di  Collecchio  è  una  di  quelle  che  ne  porgono  la  prova.  In  essa 
osservansi  moltissime  valve  di  -Unio.  Or  questo  mollusco  non  vive  e  non  può  vivere 
nei  torrenti ,  abbonda  invece  nelle  aque  lente  della  pianura.  Riteniamo  adunque  es- 
■sere  slate  queste ,  che  per  rigurgito  inalzandosi ,  vi  deposero  le  sue  spoglie  ....<'. 
meno  che  non  si  preferisca  di  ammettere,  che  ve  le  abbia  sparse  l'uomo  delle  mariere, 
dopo  essersi  valso  di  quella  specie  come  ornamento  o  come  cibo;  ciò  che  per  altro  ap- 
pare molto  improbabile,  ove  si  consideri  che  quelle  conchiglie  non  sono  forate,  men- 
tre le  conche  fossili  delle  quali  egli  si  serviva  per  comporre  smanigli  e  collane,  of- 
frono tutte  un  foro  ai  rialzi  ,  ed  ove  si  riflella  che  la  carne  del  mollusco  è  insipida 
ed  assai  indigesta 


20  srnoBEL  f.  pigouim. 

formazioue  ;  come  però  ne  abbiano  ovulo  parie,  ma  sollanlo  secon- 
daria ,  anco  le  arine  ;  siniilnienle  a  quanlo  osservammo  già  per  la 
terra  uliginosa  cicllc  pahifille,  ci  sembra  pure  di  potere  accellare 
per  dimostralo ,  come  le  aque  placide  non  abbiano  impedito  l' accu- 
mulamento delle  marlcre  vergini  e  della  terra  or  detta;  mentre  in- 
vece le  correnti  intaccassero  e  rimescolassero  le  prime,  ne  svel- 
lessero, trasportassero  e  deponessero  più  in  basso  i  materiali,  dando 
luogo  a  quell'altra  sorta  di  mariere(l),  ben  differenti  dalle  mariere 
madri,  ossia  dalle  lerremare  vergini.  Per  le  indagini  sinora  praticate, 
riteniamo  di  non  andare  errali ,  sostenendo  che  la  maggior  parte 
delle  lerremare  di  pianura  sono  vergini  ,  e  la  minore  slraliticale  o 
sedimentarie;  motivo  di  piìi  per  escludere  una  causa  genetica  gene- 
rale ,  non  locale  di  questi  deposili.  —  E  tanto  meno  potremo  am- 
metterla per  le  mariere  del  colle;  poiché  queste,  come  vedemmo, 
sono  poste  su  alti  poggi ,  ove  mai  non  ponuo  nò  poterono  giungere 
e  deporle  i  torrenti;  quindi  non  sono  né  meno  stratificale,  e  non  lo 
potrebbero  essere.  Sebbene  dunque  siano  in  posto  al  pari  delle  terre- 
nìare  vergini  del  piano,  pure  per  la  diversa  loro  posizione  presen- 
tano e  devono  presentare  una  differenza  ,  e  nella  conformazione  e 
ne'  componenti  ,  accostandosi ,  massime  per  questi  ,  alcun  poco  alle 
uiariere  di  sedimento.  Essendo  stale  accumulate  sopra  declivi,  le  aque 
pluviali,  le  nevi  al  loro  sciogliersi,  i  venti  vi  doveano  produrre  ef- 
felli  sconvolgitori  simili  a  quelli  delle  aque  correnti,  e  disperderne 
una  parte;  all' o[)po8lo  vi  mancava  l'influenza  delle  acjue  [)lacide. 
Ecco  perché  le  vedemmo  superficiali ,  prive  di  letti  di  ceneri  e 
di  carboni  ;  ecco  perché  quelle  non  vi  si  ponno  scorgere  e  questi 
vi  sono  dispersi ,  similmente  ai  cocci  ed  alle  ossa  mal  conservate  , 
poiché  meno  difese  dalle  intemperie.  Talora  la  mano  industriosa 
del  montanaro  le  ha  del  tutto  sconvolte,  mettendo  a  coltura  la  terra, 
la  quale  per  caratteri  fisico-chiraici  si  accosta  alquanto  alle  terre- 
mare  di  deposito. 

Credevamo,  e  per  gli  argomenti  addotti  nella  Prima  relazione  (2), 
e  pei  fatti  es[)osti  negli  articoli  successivi,  di  avere  a  suflìcicnza  pro- 
li) La  maggior  parie  (Il  (juesle  ci  si.'inlira  conltni're  oggctli  fkir<.'t;i  di.1  fnro. 
{2j  Pag    41  a  43. 


l.R   TEIUIEMARR    E    I.E    PALAFITTE    DI  I,    PARMENSE  21 

vaio,  come  le  Icrremare  siano  le  reliquie  delle  stazioìii  di  un  anlico 
popolo  semibarbaro  e  non  contengano  già  gli  avanzi  nò  di  cimiteri , 
né  di  ustrini^  e  non  siano  da  questi  generate.  Ma  dovemmo  leste, 
dalia  lettura  di  un  articolo  scrillo  da  valente  penna  (1),  convincerci, 
che  la  nostra  opinione  non  è  ancora  da  tulli  accellata.  Chiediamo 
adunque  venia  ,  se  rilenendolo  pre/zo  dell'  opera  ,  spenderemo  qui 
ancora  quah'he  parola  in  argomento.  —  Dimostrammo  già,  come  la 
lerramara  di  Castione  non  sia  che  la  continuazione  del  sottoposto 
deposito  di  terra  uliginosa  ,  dopo  mutale  le  circostanze  del  luogo. 
Medesinia  deve  dunque  essere  la  causa  che  accumulò  e  l'una  e  l'alti-a. 
Ma  nella  terra  torbosa  troviamo  una  palafìlla  ;  e  chi  mai,  domande- 
remo qui,  la  pianterà  per  seppellire  morti  o  bruciare  cadaveri?  Ci 
pare  che  la  sia  cosa,  se  non  impossibile,  almeno  alquanto  inverosi- 
mile: ed  inverosimile,  per  l'anzidetto,  ci  sembra  pure  che  la  sovrap- 
posta mariera  possa  essere  stata  un  cimitero  od  un  ustrino.  Ma  v'ha 
di  più;  noi  stessi ,  per  quante  ricerche  abbiamo  isliluile,  non  po- 
temmo mai  scavare  vn  sol  osso  umano  fra  le  migliaja  e  migliaja 
d'  ossa  estralli  da  quelle  terre.  Altri  ne  raccolse ,  è  vero  .  ma  ben 
pochi,  e  dagli  strali  superficiali  per  lo  più  (2).  E  in  questi  ne  incon- 
trammo anche  noi,  ma  in  uno  sialo  tale  di  conservazione,  da  non 
ammettere  il  benché  minimo  dubbio ,  esservi  stali  inumali  mollo 
posleriormenle  alla  formazione  delle  mariere.  Quanto  finora  .  sulla 
dubbia  fede  degli  scavalori,  per  lo  passalo  ben  poco  esalti  nell'osservare, 
si  asseriva  sulla  quantità  di  ossami  umani  che  conlengonsi  nelle  ter- 
remare,  non  può  essere  accettato,  e  tanto  meno,  quando,  come  ap- 
punto occorre,  si  tratti  di  constatare  non  solo,  che  le  ossa  siano 
d'uomo  veramente,  n»a  che  spellino  inoltre  all'epoca  di  formazione 
di  quelle  terre.  Ci  rassegneremo  poi  ad  accettare  l'opinione  che  le 

(i)  Rosa  G.  Intorno  rclnsli  tumuli  olandesi,  leUera  del  prof.  Reichelt;  nel  Poli- 
tecnico, 186i,  febbrajo,  png.  35G  .....  le  terreniare ,  tumuli  sepolcrali  anlichi.s.'.imi 
tra  il  Po  e  l'.Xpennino,  erotli  su  palafiUe  ....  anteriormente  all'uso  dei  rame.  . 

(2)  KicoLucci.  Opera  citala,  pag.  li.  •  I  (due)  cranii  suddetti  vennero  trovati 
precisamente  nell'  ultimo  e  più  superficiale  strato  del  deposilo.  »  Gli  altri  due  lesclii 
illustrati  dall'autore,  sebbene  raccolti  a  quasi  5  metri  di  profondità,  non  furono  però 
tratti  né  da  una  mariera,  né  da  una  palafilia,  qbindi  non  ponno  servire  di  docu- 
mento in  una  qnistione  che  queste  uniinmenle  riguarda. 


2'^  STRODtL   E   PrGORfNi. 

terremare  e  le  palafillc  siano  gli  avanzi  di  busti  o  di  uslrinij  quanJo 
i  difensori  di  qiiesla  sentenza  ci  avranno  spiegalo  il  motivo,  per  cui 
in  quei  deposili  conliensi  tanta  copia  di  oggetti  clie  non  hanno  al- 
cuna relazione  coi  riti  religiosi  o  funebri  (1),  mentre  manca  in  essi 
la  benché  minima  traccia  di  vasi  cinerarii,  ed  a  noi  non  è  noto  alcun 
popolo,  per  quanto  barbaro  sia^  che  bruci  i  suoi  cari  e  poi  ne  sparga 
le  ceneri  ai  quattro  venti.  Bensì  sappiamo  esservene  di  coloro  che 
se  ne  cibano  ;  ma  se  il  popolo  delle  mariere  avesse  seguita  tale  an- 
tropofaga  usanza  ,  noi  dovremmo  pur  sempre  trovarne  le  ossa.  — 
Però  non  tralasceremo  di  accennare,  che  nelle  terremare,  similmente 
a  quanto  scorgesi  nella  terra  torbosa  di  Castione,  come  notammo  al 
capo  I,  incontransi  le  fraccie  dell'azione  del  fuoco;  ma  non  inlerpre- 
teremo  perciò  questo  fatto  mediante  la  ipolesi  gratuita  di  una  com- 
bustione di  cadaveri,  di  vittime  odi  prede,  ma  rilenendolo  piuttosto 
reffello  di  incendi!  volontarii  od  involonlarii,  facili  e  frequenti,  come 
Io  dovean  essere,  di  lugurii  costrutti  di  argilla,  paglia  e  graticci,  e 
dei  quali  non  mancano  gli  avanzi  nelle  mariere.  Le  prove  di  questi 
incendii  consistono  in  lelti  di  terra  rossastra,  in  altri  di  ciottoli  ri- 
dotti in  schegge  con  tracce  di  vetrificazione,  in  cumuli  di  frumento, 
fave  ,  ghiande  ed  altri  frutti  bruciati.  Potrebbe  anche  darsi  che  ta- 
lora ,  in  qualcuno  di  questi  depositi ,  dovessimo  ravvisare  i  residui 
del  lavorio  d'  un  forno  da  fusione ,  poiché  sapiamo  che  nelle  terre- 
mare  raccolgonsi  pure  dei  modelli  per  la  fusione  di  oggetti  di  bronzo, 

CAPO  Vili.  Confronto  delle  terremare  coi  Kjockkenmoedding  della 
Danimarca ,  coi  tepc  della  Persia  ,  .colle  stazioni  preromane  in  ter- 
raferma dell'Elvezia. 

(ìià  |)iù  volle,  nei  capi  addietro,  ci  è  occorso  di  istituire  confronti 
tra  le  mariere  verrjini  nostre  e  i  Kjcekkenmoeddino  della  Danimarca , 

(Ij  Come  sono  le  stoviglie  d'ogni  sorla  c(\  uso,  lemacinp,  la  pula,  le  scorie,  i  modelli 
per  la  fusione  di  oggetti  di  bronzo,  le  scheggio  di  sassi,  gli  intonachi  delle  capanne, 
te  ossa  tagliale  e  non  bruciale,  ec 

Uno  di  noi  ebbe  campo  di  esaminare  nel  Tirolo  cisalpino  e  nelle  Ilomagne  ,  de? 
sepolcreti  e  delle    necropoli  di  genti,  se  non  ideiiticlie ,  di  certo  molto  afllni  a  quellt 


LE   TEUllEMAUE   lì    LE   I'aLAEITTE    DEL    PAIUIENSE  25' 

niaeslrcvolnientc  illustrali  dal  Moilol(I).  Le  analogie  sono  molle,  e 
le  differenze  dipendono  sopralullo  dalla  diversa  epoca  e  dalla  diversa 
posizione  orografica  degli  nni  a  fronle  delle  altre.  Possiamo  chiamare 
queste,  col  lodato  autore,  KjcEkkenmocdding  dell'età  del  bronzo(2), 
oppure  viceversa  designare  i  Kjoekkennioedding  come  lerremare  del- 
l'epoca della  pietra.  A  questa  differenza  di  ei)0ca  corrispondono  ne- 
cessariamente differenze  di  cultura  fra  i  due  popoli,  di  cui  quei  de- 
positi ci  serbarono  le  reliquie  ,  e  conseguenti  differenze  di  queste 
stesse  reliquie,  e  per  l'esecuzione  artistica  e  pei  materiali  loro  spe- 
cialmente, a  preferenza  lapidei  negli  uni,  e  metallici  nelle  altre.  La 
posizione  dei  Kjoekkenmoedding  in  riva  al  mare  ci  spiega  1'  accumu- 
lamento in  essi  di  immensa  copia  di  conchiglie  marine  ,  residui  de' 
pasti  di  un  popolo ,  che ,  collocato  su  lidi ,  precipuamente  dovea 
essere  pescatore.  L'uomo  delle  mariere,  meno  rozzo,  posto  in  terra- 
ferma e  continentale,  a  preferenza  pastore  ed  agricoltore,  non  pelea 
non  lasciarci  abbondanti  avanzi  di  ossa  d'animali  domestici  e  di  ar- 
nesi più  variali  nelle  forme  e  lavorali  con  maggiore  maestria.  Su  di 
una  spiaggia  sabbiosa ,  con  rimasugli  poco  azotati ,  come  lo  sono  le 
spoglie  dei  molluschi ,  non  potevano  certo  formarsi  dei  depositi  fer- 
tilizzanti al  pari  delle  lerremare  ,  accumulale  in  terreno  umido  ed 
argilloso,  e  con  avanzi  di  mammiferi,  e  della  legna  che  fu  bruciala 
per  cuocerli. 

Maggiore  somiglianza  che  non  coi  Kjoekkenmcedding ,  crediamo  di 
poter  scorgere  tra  le  terremarCj  in  genere^  ed  ìtepe  della  Persia,  giu- 
dicando almeno  da  quanto  ne  scrisse  il  De  Filippi  (3).  Però  osser- 
viamo anche  pei  tepe  ^  come  già  pei  Kjoekkenmcedding  ^  che  essendo 
le  loro  condizioni  oro-geografiche  differenti  da  quelle  delle  mariere , 
ne  consegue  da  questa  circostanza  qualche  distinzione  di  tali  deposili 
l)ei  loro  caratteri  accessori  o  secondarli.  Incontransi  i  tepe  qua  e  colà 

(Ielle  mariere,  ma  la  conformazione  e  la  composizione  del  terreno  che  le  copre  e 
contiene,  sono  ben  diverse  da  quelle  delle  lerremare:  ma  troppo  lunga  riesclrebbe 
l'esposizione  delle  singole  differenze  ...  e  ben  aflco  superflua! 

(1)  MonLOT.  Eludes  già  citali,  pag.  272. 

(2)  MoRLOT.  Résumé  da  5.*  rapport  du  D.r  Keller  sur  les  établissements  lacuslres. 
Evtrail  du  Bullelin  de  l'Inslilut  nalional  Genevois,  1863,  pag.  4. 

(3)  Dk  Filippi,  Ioc.  cit.,  pag.  161-172. 


2flf  STI\OBKL    F.    FICuni.>f, 

pei   vasli  e  sterili  altipiani  della  Persia,  in  una   j)osi/ionc  adunque 
ove  offronsi    maggiori   e   più  polenti    cause  di   corrosione  ,    che  non 
nella  fertile  valle  padana.    Perciò,  sel)bene  quasi    lutti  i  lepe  osser- 
vali, al  pari  delle  lerreajare  vergini,  abhian  forma  di  monlicelli  iso- 
lali, differiscono  da  queste  per  essere  conici  e  talvolta  irregolari,  ora 
rivestili    dalla  rara  e   stentata  vegetazione   delle  sleppe,   ora  affatto 
nudi;  e  questi  appunlo,  come  è  naturale,  sono  i  più  corrosi  ed  irre- 
golari nella  forma  (1).  I  con)ponenti  essenziali  e  caratteristici,  si  dei 
tepe  che  delle  mariere ,  sono  i  medesimi ,  cioè  cocci  ,  ossa ,  carboni 
0  ceneri  ;  però  e  negli  uni  e  nelle  altre  ,  come  già  vedemmo  ,   non 
rinvongonsi    coslantemenle   lutti  (2).    La    medesima    composizione   di 
questi  deposili  trae  naturalmente  seco  il  medesimo  impiego  loro,  ed 
in  fai  li  anco  nei  tepe  si  praticano,  come  nelle  lerremare,  delle  cscava- 
zioni  allo  scopo  di  estrarne  ossa ,  carboni ,  ceneri   per  ingrasso  dei 
campi  (5).  Al  capo  VII.  abbiamo  avverlito  come  De  Filippi  sia  «lungi 
dall'avere  come  dimostrata  l'opinione  la  quale  indislinlamente  consi- 
derasse ...  le  lerremare  ....  come  dovute  a  cause  atlatlo  locali,'» 
quantunque  «l'oiiinione  conliaria  non  emerge  necessariamente  dalla 
posizione  di  questi   depositi'-.  L'autore  è  poi  tanto  più  inclinalo  a 
ritenere  anche  i  tepe  come  prodotti  da  una  causa,  che  ebbe  un  assai 
esteso  perimetro  di  azione,  in  quanto  che  gli  parve  di  ravvisare  uno 
slrelto  rappoilo  lr;i  la  formazione  loro  e  quella  di   una  massa  di  ter- 
reno di  trasporlo,  la  quale,  estendendosi   in  linea  retta  da  70  ad  80 
chilometri ,  e  nello    slesso   altipiano  della   Persia,  elevalo  da    1860 
a  l'I 59  metri  sul  livello  del  mare,  non  può  essere  considerala  come 
un   fatto  isolato,  locale,   senza  conlracolpo  in  Europa (4).  INoi   però, 
con  tulio    il  rispetto   dovuto  a  tanto  naturalista    ed  osservatore  ,  ci 
permettiamo  di    essere  di  parere  contrario  ,  basandoci  da   una  parie, 
sui  fatti  offertici  dalle  lerremare  di  pianura,  e  sulle  pruove  a  luogo 
addotte  pel  nostro  opposto  avviso  inlorno  alla  formazione  loro,  dal- 
l'altra, ricorrendo  alle  analogie  da  noi  scorte  tra  que' depositi  ed  i 
tepe^  analogie  che  in  parlo  già  abbiamo  accennate  ed  in  parte  andiamo 

(1)  De  Filippi,  toc.  cit.,  pn^.  lf.3. 

(2)  idem  ,  pag.  168.  ' 

(3)  idem  ,  pag.  163. 


I.C    TIllRTMARF    E    IR    PAI.\riTTK   Dt:l.    PAOMPASE  35 

a  uiaggiormenle  diinosirare  ;  infine  facondo  rilevare  la  oircoslanza  , 
lamentala  dallo  stesso  De  Filippi ,  clie  le  sue  indagini  nei  tcpe  non 
poterono  essere  eseguile  col  desiderato  agio  e  colla  voluta  estensione 
ed  esattezza.  Dalla  descrizione  dei  tre  soli  (epe  da  lui  visitati  si  può 
però  apprendere,  che  questi  deposili  ora  hanno  forma  di  nionticelli 
(Marend  e  Sultanieh,  sotto  i  castelli),  ed  ora  sono  livellali  (Sainkalè 
e  Sultanieh  in  pianura);  ora  sono  estesamente  ed  affatto  regolaruienle 
stratificali,  a  stratificazioni  palesemente  orizzontali  (Sainkalè),  ora  le 
stratificazioni  sono  meno  palesi  e  regolari  (Marend j:  ora  le  ossa  che  con- 
tengono, portano  ancora  i  segni  evidenti,  che  sono  slate  spezzate  dalla 
mano  dell'uomo,  ora  invece  sono  per  modo  frantumale,  da  riuscire  in- 
determinabili: nel  primo  caso  sono  abbondantissime  (Marend),  nel  se- 
condo molto  più  scarse  (Sullanieh  e  Sainkalè);  ora  i  tepe,  contengono 
Ietti  di  ceneri  (Marend,  Sullanieh  sotto  ilcastello),  ora  non  ve  ne  sono 
visibili  (Sainkalè  ,  Sullanieh  nel  piano).  Falli  analoghi  e  differenze 
corrispondenti  non  abbiamo  noi  forse  già  rilevali,  parlando  delle  ler- 
rcmare  di  pianura,  e  non  ne  abbiamo  per  conseguenza  derivata  la 
(listinzione  loro  in  vergini  e  sedimentarie  ?  E  poiché  col  De  Filippi 
stesso  ,  riconoscemmo  la  somiglianza  che  corre  fra  queste  terre  ed  i 
tepCj  non  ci  possiamo  tenere  autorizzali  (almeno  per  quanto  si  può  ar- 
guire e  ragionare  senza  essere  stali  sui  luoghi)  ad  applicare  ad  ossi 
la  stessa  distinzione  che  per  le  n)ariere ,  ed  a  spiegare  correlativa- 
mente ratinale  loro  giacitura?  E  l'autore  medesimo  non  ci  melle 
forse  in  via,  asserendo  che:  "  cerlamenle  non  tulli  i  Icpe  ....  spet- 
tano ad  una  niedesima  epoca;  ed  è  anche  probabile  che  ve  ne  siano 
di  origine  diversa?  (l)»  Noi  quindi  distingueremo  pure  due  sorla  di 
tepe  j  quelli  accumulali  in  posto  per  opera  umana,  come  i  tepe  che 
costituiscono  de' monlicclli,  su  cui  talora,  come  sulle  maricre  vergini, 
s'ergono  de' castelli ,  quali  a  Marend  e  Sultanieh,  ed  i  tepe  di  tra- 
sporto, ora  composti  dalle  lavature  de'prinìi,  come  la  terra  che  dal 
tepe  vergine  di  Sullanieh  fu  dagli  agenti  naturali  trasportata  al  piano, 
ora  cosliluenli  il  letto  di  un  fiume,  quale  sarebbe  quello  dell' Abhar 
presso  Sainkalè.  Ne  si  creda  che  consideriamo  di  trasporto  quest'ul- 
timo tepe,  solo  perchè  cosl'i  forma  le  rive  di  un  fiume;  poiché  rite- 
niamo invece  in  posto  la  mariera  di  Sissa  già  altrove  citala,  sebbene 

[l]  De  Filippi,  Ioc.  rit.  ,  png.   171. 


26  SrilODEL    E    PIGOniM, 

sia  in  corrosione  del  Vo.  Ma  f]ni  la  conformazione  ed  i  coniponenli 
della  terra  non  ci  pernieltono  altra  spiegazione  del  fallo,  fuorché  nella 
supposizione,  avere  il  Po  iiuUalo  corso  dopo  la  formazione  di  quella 
niariera,  e  di  questa  fallasi  una  sponda;  nel  tepe  di  Sainkalè  all' in- 
contro, sono  le  sue  stratificazioni  orizzontali,  la  mancanza  delle  ceneri, 
la  povertà  e  frantumazione  delle  ossa,  che  ce  lo  fanno  riguardare  di 
sedimento,  ossia  un  deposito  dovuto  ad  un  trasporto,  ad  un  nivella- 
inento  di  un  lepe  \nn  antico,  per  esprimerci  colle  parole  stesse  di 
De  Filippi.  —  Non  possiamo  lasciare  questo  argomento  senza  avere 
prima  fatto  osservare  ,  come  alcuni  Persiani  attribuiscano  la  forma- 
zione dei  tepe  ai  Ghebri,  ossia  adoratori  del  fuoco,  e  ciò  per  lo  slesso 
molivo,  per  cui  alcuni  nostri  archeologi,  come  si  disse,  vogliono 
le  mariere  generale  dagli  mlori,  cioè  per  le  ceneri  ed  i  carboni  se- 
minali in  questi  deposili. 

Più  studiale  nei  particolari,  che  non  i  lepe,  furono  certe  stazioni 
preromane  dell'Elvezia,  chiamale  da  Keller(l)  e  da  Desor  (2)  sta- 
zioni in  terraferma  ,  onde  con  tal  nome  contrapporle  alle  coetanee 
nelle  aque.  Anche  da  noi,  come  vedemmo,  pare  che  il  medesimo  popolo, 
il  popolo  delle  palafille  e  delle  mariere,  nelle  condizioni  propizie, 
e  seguendo  la  primitiva  abitudine,  si  stabilisse  prima  entro  le  aque 
de' laghi  o  de' paduli  ;  poi ,.  estendendosi  e  venendogli  a  mancare 
l'opporlunilà  per  potersi  attenere  all'antica  usanza,  si  adattò  a  pian- 
tare le  misere  sue  capanne  sull'asciutto,  quivi  probabilmente,  anzi 
che  dalle  aque  ,  difeso  da  folte  boscaglie  (3),  Noi  ci  limiteremo  ad 
istituire  il  confronto  tra  le  nostre  lerremare  in  posto  e  quella  sol- 
tanto delle  citate  stazioni  in  terraferma,  che  venne  ullimamente  stu- 
diata ed  illustrala,  ed  appartiene  alla  medesima  età  (del  bronzo)  di 
quelle  terre;  è  la  stazione  all' Ebersberg  (monte  de'  cignali)  nel  can- 
tone di  Zurigo,   dcscrilla  da  G.  Escher  von   Berg('4).  Più   s'accosta 

(1)  K'ELLKn.  Pfahlbauten  ,  V.  ber  Uhi  ;  negli  Aui  della  Socielà  degli  auliquarii  di 
Zurigo,  voi.  XIV,  1863,  pag.  34. 

(2)  DiisoR.  Les  conslructions  lacustrcs  du  Ine  da  Ncuchnlel:  Bibliolliéiine  universelle 
lom.  XV,  1802  page  16. 

(3)  Come  a  Castione ,  quando  si  U'ovò  all'asciutto,  dopo  prosciugato  lo  stagno.  Si 
confronti  però  questa  colla  ipolesi  enunciala  al  capo  XII, 

(4)  Escimi!   vox  Iìuug.  Ansicdelang  am  Ebersberg.    Fa   parie   drlla    r..'  relazione  del 
tlor  (ìoh'clì  r.ì  nllepaianilp,  già  riiala  (png.  3:.-38). 


LE  TEHnEMARE  E  LE  PALAFITTE  DEL  PARMENSE  27 

alle  terremare  di  collina,  poiché  dessa  è  pure  posta  su  di  un  colle  , 
che  sorge  sul  declivio  di  una  montagna.  Il  deposilo  conlenenle  i 
suoi  avanzi  {Kullurscliicht)^  che  chiameremo  arliliciale(orc/ieo/of/ico, 
Desor;  ad  antichità,  Sloppani),  fu  sepolto  dalla  terra,  che  da  Ire  se- 
coli, per  agenti  meteorici  od  altri,  viene  giù  trasportata  dal  monte, 
e  la  quale  raggiunse  lo  spessore  di  5  a  6  piedi  svizzeri.  Lo  strato 
archeologico,  appunto  come  osservasi  anco  nelle  mariere  di  collina, 
è  poco  potente,  di  solo  1  Va  piede,  e  poggia,  di  regola,  sopra  un  pa- 
vimento di  argilla  sabbiosa  od  un  lastricato  di  ciottoli.  Consta  di  terra 
con  pezzettini  di  carbone  e  di  cocci,  la  cpialc,  verso  la  base,  contiene 
leni  di  ceneri  con  abbondanti  ossami  d'animali.  Entro  questo  strato 
archeologico  raccolgonsi  innumerevoli  e  dispersi  i  frantumi  di  sto- 
viglie ,  e  ciò  prova  che  i  rottami  non  venivano  accumulali  in  un  de- 
terminalo luogo,  ma  rimanevano  intorno  all'abitalo,  come  presso 
i  popoli  poco  civili  —  e  gli  abitatori  delle  mariere.  Quanto  agli  oggetti 
piccoli  di  ornamento  od  altro,  che  rimaneggiando  ed  esaminando  mi- 
nutamente la  terra,  vi.  si  rinvengono,  non  v'è  dubbio,  come  essi 
siansi  perduti  negli  immondezzai,  che  circondavano  le  capanne,  entro 
i  quali  riusciva  impossibile  di  più  rilrovarli  ;  anzi  è  da  maravigliarsi, 
dice  Escher,  come  sopra  una  estensione  di  «tSOO  piedi  quadrali  non 
se  ne  siano  ritrovati  in  maggior  quantità;  e  a  questa  maraviglia  par- 
tecipiamo anche  noi,  quando  inslituiamo  un  confronto  analogo  tra  la 
l)oca  copia  degli  oggetti  che  raccogliamo  nelle  mariere  e  la  grande 
estensione  di  queste. 

Ci  pare,  per  l'esposto  sin  qui,  di  avere  bastantemente  dimostrato, 
come  i  Kjoskkenmcedding  della  Danimarca,  i  tepe  della  Persia,  le  sta- 
zioni preromane  in  terraferma  della  Svizzera  e  le  nostre  terremare 
siano  depositi  analoghi^  e  tra  loro  differenti  soltanto  negli  accessorii, 
in  conseguenza  delle  condizioni  differenti  sotto  le  quali  si  sono  for- 
mati. Ma  di  più ,  riteniamo  di  poter  dedurre  dai  falli  esposti  ,  che 
ovunque  in  luogo  asciutto,  il  selvaggio  de'  tempi  antichi  e  moderni ^ 
abbia  soggiornato  stabilmente  per  un  tempo  abbastanza  lungo,  del>- 
bansi  essere  formali,  e  rinvenire  cumuli  più  o  meno  estesi  e  polenti 
di  simili  avanzi  del  suo  pasto  e  della  sua  industria. 


28  STIIOBEI.  K  piauiti.M^ 

SkZIONF.   II."    nOTAMCO-ZOOLOGICA. 

CAPO  IX.  /avanzi  vegetali,  raccolti  nella  terra  delle  palafitte  e 
nelle  terrcmare  (1).  Prima  relazione,  pag.  36. 

L'elenco  di  questi  avanzi,  mercè  la  gentilezza  del  prof.  G  Passe- 
rini, che  se  ne  assunse  la  deicrniinazione,  potè  essere  d'assai  aumen- 
talo. E  fu  specialmente  la  terra  uliginosa  di  Caslione  che  ce  ne  forni 
il  massimo  contingente,  poiché  in  essa  que' residui  resistettero  più 
facilmente  alle  cause  distruttrici,  che  non  lo  poterono  nello  terremare. 

Eccone  remunerazione: 

ACOTILEDONI,  P. 

Funghi. 
Pohporus  ignarius  L.^  falso  fungo  da  enea;  sui  legni  delle  palafitte. 

hirsulus  Fries?,  giovane. 
Daedalea  quercina  Pers.  ;  col  Polyporus  ignarius. 

3Iuschi. 
Anomodon  viticulosus  Schimper. 
Neckera  crispa  fledw.  ;  colla  Daedalea. 

MONOCOTILEDOM. 

Tritifum  vulgare  VUlar?.^  frumento^  var.  hyhernumL., ^rnno  gentile, 
var.  turgidum  L,  grano  duro;  P. 
Perlopiù  i  grani  carbonizzali,  talora  mezze   spiche,  anco 
la  pula. 

DlCOTU.FIDOM. 

Monoclamidi. 
Corylus  Avellana  Ij.,  nocciuola  comune j  pericarpi  (gusci)  delle  noc- 
ciuole,  quasi  sempre  rotti  (2). 

(I)  Per  amore  di  brcvilii,  useremo  in  questo  capo  e  nei  seguenll  della  Sezione  la  let- 
tera M,  per  Indicare  che  gli  avanzi  di  un  dato  gruppi)  organico  furono  raccolti  nella 
lerramara;  ed  invece  la  lettera  P,  per  segnare  clie  ciò  avvenne  nella  terra  delle  pa- 
lafitte; la  mancanza  si  dell'una  che  dell'altra  lettera  dopo  il  nome  di  una  classe, 
d'una  famiglia  o  ci' una  specie,  é  segno  che  esse  lasciarono  residui  e  nelle  mariere  e 
fra  le  palafitte 

(-2)  Ne  furono  rinvenuti  anche  nei  sepolcri  della  necropoli  di  Villanova  nel  Bolognese, 
or  fra  lo  ceneri  or  fra  le  ossa.  Gozzapim.  Di  un  sppolciclo  etrusco  scoperto  presso  Bo- 
logna; seguito    noldgiKi,  ISriG.  pag.  10. 


IK    Tl.nur.MAUK   E    I.K    PAI-AI ITTF,    mi.   PAUMF.NSK  29 

Queicus  sessiliflora  Siuilli,  quercia;  P. 

robur  Lin.,  rovere. 
D'ambe  le  specie,  le  gliiamle,  per  lo    più   carbonizzale;  abbon- 
danli  biiccie  e  qualche  cupola,  nella    lerru   torbosa;  il  legno,  usalo 
nelle  costruzioni  e  per  utensili.  • 

Caslanea  vulgaris  L.,  castagno  ;  /\  il  legno  lavoralo, 
lllaius  campeslris  L.,  ohiio  comune;  P^  il  legno,  usalo  al  pari  della 

rovere  e  del  castagno. 
Polygonuni  lapalliifolium  L.,  persicaria;  P.  semi, 
luixolus  viridis  Moq.  Tand.?  /*,  semi. 

CoroUiflore;  P. 
Gcliiuni  Yulgare  L. ,  erba  roijna ,  steli. 

Calici  fior  e. 
Sainbucus  nigra  L.,  sambuco  comune;  P^  un  tizzone. 
Cornus  mas  L,  corniolo  niascliio;  frulli,  ma  per  lo  più  i  soli  noc- 
cioli, talora  carbonizzali;  comune. 
Malus  communis  Dee.  melo;  P^  qualche  rara  mela  del  frutto  car- 
bonizzato di  una  piccola  sorta;  anche  gusci  di  semi. 
Hubus  frulicosus  L.,  ro^o;  /*,  seme,  raro. 
Prunus  insitilia  L.,  var. ,  susino  sehatico^ 
spinosa  L.,  prugno  la  ^ 
aviuin  L.,  ciliegio  selvatico. 
Abbondanti  sono  i  noccioli  del  frutto,  specialmente  delle  prugnole, 
talvolta  bucati  da  piccoli  rosicanti;  fu  raccolto  anche  qualche 
frullo  intero. 
Faba  vulgaris  De  Cand.,  fava  vernereccia;  grani  bruciati. 
Slaphylea  pinnala  L.,  falso  pistacchio;  /*,  gusci  di  semi. 

Talami  flore  ;  P. 
Vilis  vinifera  L.,  iile;  pedali,  tralci,  vinacciuoli. 
Linuni  usilatissimum  L.,  lino;  semi  abbondantissimi,  spesso  i  soli 

gusci. 
Clcmalis  Vitalba  L.,  vitalba;  libro,  destinato  probabilmente  por 

intrecciarne  delle  corde. 
Nella  Prima  relazione  avevamo,  sulla  fede  altrui,   indicalo,   che 
nelle  lerreiuarc  s'incontravano  vecce  e  pera   carboni/.zatc;  le  nostre 


Ì50  STBOBEI-   K   riGOniM, 

indagini  di  questi  anni  non  sembrano  confermare  tale  asserzione,  di 
più  osserveremo  in  proposilo  clie  la  veccia  non  raccoglicsi  nò  meno 
nelle  stazioni  lacustri  della  Svizzera.  «Accenneremo  del  pari,  come 
noi  non  diamo  il  Susino  selvatico  per  pianta  dell'epoca  delie  pala- 
Ulte  nostre,  die  sulla  fede  di  Ileer,  il  quale  dichiarò  appartenere  a 
quella  specie  uno  dei  pericarpi  di  Pniniis  scavali  a  Caslione;  —  e 
similmente  anche  Troyon  (1)  la  enumerò  Ira  le  piante,  delle  quali 
raccolgonsi  gli  avanzi  nelle  abitazioni  lacustri  or  delle,  poggiandosi 
alla  sentenza  dello  stesso  valente  botanico  ;  ma  Clirist  (2)  non  ne  con- 
viene. 

Premessi  questi  schiarimenti  e  queste  riserve,  passiamo  ad  alcune 
considerazioni  botanico-geograliche.  Nessuno  tra  i  vegetabili  della 
terra  delle  palafitte  nostre  spella  alla  verfelazione  delle  torbiere ,  cir- 
costanza già  accennala  al  capo  sulla  origine  di  quella  terra  uliginosa, 
che  perciò  dichiarammo  una  sorta  di  torba  artificiale.  —  //  falso 
pistacchio^  sebbene  indigeno,  non  trovasi  più  spontaneo  nelle  nostre 
pianure^  quindi  nò  meno  a  Caslione,  sebbene  ivi  se  ne  scavassero  i 
residui  nella  terra  or  ora  delta.  Questo  solo  fatto  indicherebbe  un 
leggero  mutamento  nella  nostia  flora,  dall'epoca  delle  palafitte  alla 
attuale;  in  Isvizzera  apparvero  tracce  pii!i  marcate  di  cambiamenti 
simili.  Nella  Danimarca  si  succedettero  tre  diverse  vegetazioni  bo- 
schive: alle  selve  di  pini  quelle  di  querele,  a  queste  i  boschi  di  faggi, 
I  nostri  alberi  boschivi  sono  tuttora  quelli  dell'epoca  citata:  olmi, 
querele,  roveri,  castagni;  si  noti  però  che  le  nostre  palafitte  non 
rimontano  alla  antichità  delle  palafitte  svizzere,  e  delle  torbiere 
danesi ,  come  dimostreremo  a  suo  luogo.  La  scoperta  degli  avanzi 
della  vite  fra  i  rimasugli  e  componenti  della  terra  uliginosa  di  Ca- 
slione sembra  venire  in  appoggio  di  coloro,  i  quali  vogliono  quella 
pianta  indigena  e  spontanea  in  Italia,  uè  già  importata  dall'Asia; 
il    fallo  però  non   prova   rigorosamente  altro,  fuorché   l'esistenza 

(1)  TnoYON.  Habitalions  lacustres  des  temps  ancicns  et  modcrnes.  Lausanne,  )8C0  , 
ipag.  444. 

(2)  CiinisT.  II.  Bemerkimgen  iiber  die  vcgelabilischen  reste  der  pfahlbaulen  ;  aggiunte 
f.ll'(ipcra  fli  hiiTiMKYEn  F,.  Die  fauna  der  pfahlbauten  in  der  Schtceiz.  Hasol,  18G1» 
S'.i?.  2:2'.. 


li;   TEnnEMAHE    K    LE    l'ALAllTTE   DEL   PAKSIE>SF.  31 

«Iella  vile  nella  valle  padana  prima  della  venula  dei  Jìomuni^  poi- 
ché preromani  sono  i  deposili  che  ne  conservarono  i  residui.  Ci 
varremo  di  questa  nozione  nei  nostri  ragionamenti  sul  popolo  delle 
palafitte  in  discorso;  ed  in  essi  approfitteremo  pure  della  circostanza, 
che  della  medesima  pianta  non  esistono  tracce  nelle  stazioni  lacustri 
dell'Elvezia.  Come  alcuni  botanici  rilengono  la  vile  spontanea  tra 
noi,  cosi  altri  sostengono  essere  anche  il  frumento  ed  il  melo  indi- 
geni dell'Europa  centrale,  e  non  già  provenienti  dal  Levante.  1  ten- 
tativi di  Faber  circa  la  trasformazione  della  graminacea  nostrale  ^egi- 
lops  hi  frumento,  ci  additano  la  possibilità  della  trasformazione  di 
tulle  le  biade  nostre,  per  coltivazione,  da  graminacee  indigene.  Se 
il  popolo  delle  prime  stazioni  lacustri  della  Svizzera  venne  dall'  Asia, 
e  vi  introdusse  il  frumento,  l'orzo,  il  lino,  il  melo,  il  pero,  come  so- 
stiensi ;  perchè  mai,  esclameremo  con  Vogt,  non  vi  porlo  dalla  stessa 
regione  anco  la  segale,  l'avena,  la  canape,  la  vile,  vegetabili  certo 
altrettanto,  se  non  più  utili  dei  precedenti?  La  mancanza  di  queste 
piante  in  quell'epoca  antichissima  non  ci  proverebbe  per  avventura 
che  le  altre  vi  erano  imligene  (1)?  Ammesso,  con  Vogt,  che  non 
tulle  le  biade  e  non  tutti  gli  alberi  fruttiferi  ci  siano  venuti  dal  di 
fuori,  ma  che  e  l'agricoltura  e  l'orticoltura  siano  antichissime  anco 
in  Europa,  tentiamo  di  stabilire,  dietro  l'esame  delle  circostanze  con- 
comitanti, quali  fra  le  piante  enumerate  abbiano  fornito  la  mensa  del- 
l'uomo delle  mariere,  fossero  poi  le  medesime  selvatiche  o  coltivate. 
Non  \i  è  dubbio,  che  tulli  gli  avanzi  di  semi,  grani,  frulla  rinvenuti 
entro  stoviglie  od  altrimenti  ammucchiati,  vi  fossero  slati  posti  dall'uo- 
mo per  suo  uso  ;  ed  ove  le  specie,  cui  spellano ,  servano  ancora  al 
giorno  d'oggi,  almeno  in  qualche  paese,  come  cibo,  bisogna  pure 
ammettere,  che  del  pari  a  tale  scopo  li  raccogliesse  il  popolo  delle 
mariere.  E  siccome  appunto  il  frumento,  la  /at'ff,  le  ghiande,  le  mete^ 
i  frutti  del  curniolo^  le  prugnole,  le  ciliege,  \enocciuole,  veg- 
gonsi  nelle  terre  in  discorso,  non  solo  nelle  condizioni  sovraccen- 
nate, ma  benanco  per  la  maggior  parte  e  per  lo  più  bruciati,  non 
crediamo  di  errare  ritenendo,  che  costituivano  parte  del  pasto  di  quelle 

''^  Vogt.  r,Ai\i..   Vorlesìiiìge)!  nbcv  den  Mensrheu.  Gif-spri.  tSfi3,  11.  jiag.  1<2. 


52  STHODKL   E   PifiOIllM. 

antiche  popolazioni  (l).  Lo  stesso  non  si  poirebbc  soslencre  con  si- 
curezza dei  semi  del  falso  pisfacehio  e  dell'uva,  sebbene,  speeialmenle 
per  quest'ultima,  possano  militare  delle  circostanze  in  favore  di  una 
tale  asserzione,  come  rileveremo  al  capitolo  sulle  genti,  delle  cui 
reliquie  favelliamo.  Il  lino  non  pare  avere  appo  noi  contribuito  a  nu- 
trire r  uomo,  come  invece  pel  popolo  dello  palafitte  svizzere  ammette 
Clnist,  poiché,  mentre  tra  queste  se  ne  trovano  le  capsule  intere  miste 
alle  biade,  nelle  nostre  costruzioni  aquatiche  non  raccolgonsi  che  i 
semi  dis[)ersi.  E  lo  slesso  dicasi  dei  frulli  del  sambuco  e  del  rovo,  che 
in  Isvizzera  inconlransi  ammassati;  mentre  da  noi  non  si  raccolse  che 
un  ramo  del  primo,  e  soltanto  qualche  seme  isolalo  del  secondo.  Quanto 
r.IIe  ghiande  che  rinveniamo  abbondatili  nelle  terremare  e  palafitte, 
si  potrebbe  anche  sospettare  che,  almeno  in  parie,  venissero  ammuc- 
chiate per  alimentare  i  porci,  poiché,  come  vedremo,  di  tali  animali  do- 
jiicslici  non  oravi  penuria  in  quell'epoca,  e  di  più  spettavano  ad  una  raz- 
za pili  fìtofaga  della  attuale  rtostra.  —  Abbiamo  già  accennato,  come  in 
/s(:iz:eia  non  si  scoprissero  sinora  tracce  della  ^^itc  fra  gli  avanzi  di 
quelle  stazioni  preromane,  ma  molte  altre  diderenze  sarebbero  da 
segnalarsi  tra  la  flora  delle  palafitte  di  qua  e  di  là  delle  Alpi.  Sic- 
come però  per  la  massima  parte  dipendono  dalle  medesime  cause , 
che  vi  producono  le  differenze  attuali,  ed  in  parte  non  ponno  essere 
che  apparenti,  dovute  cioè,  alla  insufficienza  delle  indagini  sinora 
eseguile  tra  noi;  cosi  ci  contenteremo  di  accennarne  qualcuna  sol- 
tanto fra  le  più  salienti.  In  luogo  degli  olmi,  delle  querele,  dei  ca- 
stagni, che  compone\aiio  i  boschi,  donde  gli  abitanti  delle  nostre  sta- 
zioni aquatiche  traevano  il  legname  per  le  costruzioni  loro,  nella 
Kivezia  esistevano  contemporaneamente  selve  di  fayyi^  di  tassi^  piné\ 
abeti,  ed  altri  aghifogli.  .Mancandovi  il  falso  pistacchio,  i  fratelli  d'ol- 
ir'Alpe  dei  nostri  popoli  preromani  non  potevano,  al  pari  di  (juesli, 
gustarne  i  frutti  ;  pel  contrario,  come  consta  dai  gruiù  raccolti,  col- 


(Ij  II  (.•aslngiio  non  fiullilìca  nulla  nostra  pianura,  e  pare  clic  non  vi  porlasso  frulli 
uè  meno  all'epoca  delle  palalìUe.  poiché  fra  i  residui  di  queste  non  potemmo  scorgere  una 
sola  castagna,  mentre  vi  trovammo  utilizzato  il  legno.  —  Gusci  ben  conservali  di  ca- 
stagne furono  raccolti  fra  le  paladlte  del  lago  di  Bourgel  in  Savoja,  ove  (juell' albero 
fruttillca  anco  adesso.  n,\BUT  Laurent,  nel  Balledti  de  hi  sociélc  Sacoisienne  d'ìusloire 
et  d'arcliciifoyie    IS*"-!  («("O,  2.''  num..  page   l'f. 


in  TEnnEMAHE  e  le  talautte  bel  pahme.nse  35 

(ivavano  un'altra  specie  di  biada,  l'orzo  {IJoìdeum  Itexaslklmm  et 
distichum  L.?),  nonché  i  piselli  e  le  lenti^  secondo  Desor  (1),  ed  il  pero^ 
di  cui  non  evvi  traccia  sinora  nelle  niaricre  e  stazioni  palustri  coeve; 
couic  non  ve  n'c  nemmeno  delle  fragole  e  dei  /a??jj)on/,  mentre  nella 
Svizzera  se  ne  scavano  i  semi  in  massa.  Del  pari  non  si  potò  finora 
scoprire  nelle  terre  delle  palafitte  nostre  un  avanzo  determinabile  né 
di  Nympluca^  nò  di  Nupluir^  Junciis^  od  Àrundo^  nò  di  altre  piante 
a(iuatich<3 ,  comuni  tra  gli  avanzi  delle  palafitte  della  Elvezia;  sin- 
golare infine  per  questo  paese  transalpino  si  è  l'abbondanza  dei 
frulli  della  J'rapa  nalans  L.,  delle  castagne  d'aqua,  fra  i  detti  avanzi. — 
Una  differenza  ci  rimane  ancora  da  far  rimarcare  tra  i  residui  vege- 
tali in  discorso -scavati  nella  S\izzera  e  da  noi,  e  riguarda  lo  stato 
di  conservazione  del  frumento  carbonizzalo.  Colà  egli  offre  una  lu- 
centezza veramente  metallico-antracilica ,  almeno  negli  esemplari 
della  stazione  dell'  epoca  della  pietra  di  Robenhausen  ;  qui  non  è 
punto  0  ben  poco  lucente.  Questa  differenza  nello  stalo  di  carboniz- 
zazione 0  fossilizzazione,  se  vuoisi,  non  concorrerebbe  per  avventura  a 
provare  la  minore  antichità  delle  nostre  stazioni  preromane  a  fronte 
delle  elvetiche?  —  Dalle  differenze  passando  alle  somiglianze,  rile- 
veremo che  il  ciliegio  esisteva  nella  Svizzera,  come  nella  Savoja, 
sino  dall'  età  della  pietra  (2),  quindi  prima  ancora  delle  nostre  colo- 
nie palustri;  con  ciò  cade  la  supposizione  di  alcuni,  combattuta  da 
altri,  che  quell'albero  fosse  stalo  introdotto  colà  dai  Romani,  —  e 
questo  fatto  ci  mette  pure  in  guardia  contro  ogni  altra  tradizione 
consimile. 

CAPO  X.  Residui  ammali  scavati  dalle  mariere  e  dai  depositi  delle 
stazioni  aquatiche.  Prima  relazione,  pag.  18  a  55. 

Godiamo  di  potere,  in  aggiunta  alla  prima  lista  d'avanzi  di  animali 
mammiferi.^  uccelli  e  molluschi.^  sepolti  nelle  terremare  e  nelle  torbose, 
offrire  una  notarella  di  residui  rappresentanti  in  quei  depositi  il  grup- 

(1)  Desor,  1.  e.  p.  12,  sino  dall'eli  delia  pietra. 

(2)  Christ  ,  1.  e.  p.  227  —  Rabut  Lauuet  ,  I.  e.  —  Taluno  però  sospetta,  clie  i 
noccioli  di  Pcu/ius  ritenuti  siccome  del  P.  avium  ,  possano  invece  appartenere  al  P. 
Padus. 


5^  STHOUKL    n    PIGOUI.M, 

po  degli  insL'Ui^  del  quale,  per  quanto  ci  coiisla,  allrove,  nelle  lerro 
analoghe  alle  predelle,  o  non  apparve  veruna  Iraccia,  o,  se  furono  os- 
servali avanzi,  non  si  prestò  ai  medesimi  alcuna  allenzione,  forse  cre- 
dendo che  non  valga  la  pena  di  raccoglierli  e  studiarli;  mentre  ve- 
dremo in  progresso  di  materia,  come  possano  gettare  qualclie  lume 
persino  sui  costumi  del  popolo  delle  palafitte  e  delle  mariere.  Pel 
converso,  la  speranza  che  nutrivamo  nello  stendere  la  prima  rela- 
zione, di  incontrare  fra  le  reliquie  di  quel  popolo  i  residui  di  rellili 
e  di  pesci^  andò  sinora  totalmente  fallita,  in  onta  alle  nostre  più  dili- 
genti e  minute  ricerche ,  comprovate  dal  fallo  di  avervi  rinvenuti 
gli  avanzi  piccolissimi  e  facilmente  sfuggevoli  degli  inselli.  La  man- 
canza di  tracce  di  pesci  nelle  terre,  da  noi  visitale,  sembra  pro- 
vare: 1.*^  che  le  tribù  preromane  ivi  stanziate  non  erano  pcscatrici -, 
2.°  che,  come  già  deducenmio  al  capo  li,  le  aque  entro  le  quali 
sorgevano  le  loro  palafitte,  non  potevano  essere  né  profonde,  nò  eslese, 
poiché  non  erano  popolale  da  pesci  (1). 

MOLLUSCHI. 

Prima  relazione,  pag.  35. 

La  nota  delle  specie  di  questo  tipo  di  animali  non  fu,  mercè  delle 
recenti  indagini,  accresciuta  che  di  poche,  e  fra  queste  non  ve  n' è 
alcuna,  la  cui  presenza  nei  deposili  in  discorso,  possa  far  variare 
menomamente  le  nostre  osservazioni  e  deduzioni  di  prima.  Le  con- 
chiglie raccoltevi  non  lasciano  scorgere  alcuna  differenza  da  quelle 
de' molluschi  tuttora  viventi  in  queste  contrade.  Però,  come  accen- 
nammo al  capo  VII  intorno  all'origine  delle  mariere  vergini  di  pia- 
nura, taluni  di  quei  molluschi  terrestri  non  vivono  più  in  questa  re- 
gione, ma  soltanto  sul  colie  od  al  suo  piede;  e  da  questo  fatto  abbia- 
mo ivi  dedotto,  che  le  spoglie  loro  siano  state  trasportate  dai  torrenti, 
e  forse  anco  da  essi  deposte,  mentre  le  conchiglie  aquatiche^  special- 
mente degli  yicefali^  sarebbero  stale  abbandonale  dal  Po,  che  ba- 
gnava ed  inondava  periodicamente  le  abilazioni  di   quelle   antiche  e 

(1)  V<?g3asi  pero  l'appendice  sulla  palalitla  di  r.irnia.  —  ^lola  oggmnta  dopo  la 
lettura. 


LE  TERnEMAHE   E   LE   PALAFITTE   ULL   PARMENSC  55 

rozze  genti,  ovverosia  dagli  influenti  di  quel  ilume,  rigurgitanti  per 
le  sue  piene. 

Nell'elenco  delle  conchiglie  di  cui  trattasi,  clic  faciamo  ora  se- 
guire, indicheremo  colla  lettera  p,  che  la  specie  al  cui  nome  viene 
apposta,  dimora  presentemente  nel  piano;  colla  lettera  e,  che  vive 
in  collina  ;  con  m,  che  ahita  la  montagna,  e  colle  lettere  pc  avvisere- 
mo che,  sebbene  una  specie  discenda  dall' Apennino  sino  nella  nostra 
pianura,  pure  non  sa  guari  scostarsi  di  mollo  dalle  ultime  sue  pendici, 
almeno  nell'  aperta  campagna. 


Molluschi  aquatici. 

Acefali. 
Pisidium  sp.  ? ,  31. 
Cyclas  sp.?,  P. 

Unio  pictorum  var.  Kequienii  Mich.  —  p. 
uélasmodonta  compressa  Menke  —  p. 
Anodonla  sp.?,  M.  —  p. 

Gasteropodi. 
Paludina  vivipara  L.,  M  —  /). 

55         acJiatina  Lam.,  31  —  p. 
Limnceiis  stagnatis  L.  var.  minor,  31.  —  p. 

»         minutus  Drap.,  P.  —  p.  e.  m. 

»         pereger  Miilb,  P.  r—  p.  e.  m. 

Molluschi  terresthi. 

Cyclosloma  ekgans  Muli.  —  ;>c.  e.  m. 
Achatina  acicula  Miill.,  31.  —  p.  e.  m. 
Helix  hicorum  Midi.,  31.  —  pc.  e.  in. 

"     nemoralis  L.,  31.  —  p. 

var.  elrusca  Ziegl.,  3f.  —  pc.  e.  m. 

-'»      neglecta  Drap.  var.  Ammonis  Schm.,  P.  —  p.  e,  m. 

»     candidula  Stud.  —  p.  e.  m. 


5f5  STROBKL    E   PKiOHIM, 

Helix  obvolula  Muli.,  M.  —  e.  »j. 

»      hispida  L.  var.  —  p.  e.  m. 

»     strÌQcUa  Drap.,  M.  —  p.  e.  m. 

»     fruUcum  Miill.  —  p. 

n     carthmianella  Drap.  —  p.  e.  m. 
Zonites  olivetorum  iMiiU.  var.  Leopokliaiius  Charp.  —  e.  m. 

»        Draparnaudi  Beck.  —  p.  e.  m. 

IINSETTI 

determinati  dal  prof.  Camillo  Rondani. 

Coleopteri. 

Cleonus  sp.?;  elitre,  nella  terra  torbosa,  I\ 
Sitophilus  (jranarius  Un.  ;  torace  ed  addome  colle  elitre ,  nel  gra- 
no, M. 

Imenopleri.  P. 

Cinips  sp.?;  frammenti  di  galla  ascellare  della  quercia,  galla  sfe- 
rica, liscia,  con  una  zona  di  tubercoli  nei  terzo  superiore,  pomme 
de  chène. 

Dipteri. 

Somomya  {Musca  Fallen   pars)  sp.?;  pupe,  nelle   celle  del  fusto 

osseo  delle  corna  e  nei  seni  frontali  dei  cranii  di  bue. 
Pìjrellia  cadaverina  Lin.?;  pupe,  colla  precedente  specie. 
Anlomya  sp.?;  pupe,  entro  i  cumuli  di  loppa,/*. 
Pyophila  putris  Lin.;  pupe,  con  quelle  della  Somomya^  M. 

Dalla  precedente  notarella  di  insetti  possiamo  rilevare: 

1."  che    i   pochi    avanzi   loro,   conservatici   nelle   tcrremare   e 
nelle  torbose,  spettano  a  specie  ed  a  (jeneri  tuttora  i;ivcnti  in  luogo; 
T"  che  i  medesimi  appartengono  ad  inselli  terrestri; 
5.**  ohe  la  loppa  ed  i  rimasugli   del   pasto,  ossia  le   scopature, 


l.K    TKHriEMARE    E    LE    PALAFITTE   DEL   PAnKEMSE  tiS 

non  venivano  tosto  g'iltate  noli' aqua  dogli  abitatori  delle  palafille, 
ma  prima  ammucchiate  sul  suolo  di  queste  costruzioni,  ed  ivi  abban- 
donale per  qualche  tempo;  poiché  diversamente,  i  dipteri  essendo 
terrestri,  non  avrebbero  potuto  nascere,  crescere  e  subire  tutte  le 
metamorfosi  sino  ad  insetto  alato,  come  lo  provano  gli  involucri  fo- 
rali e  vuoti  di  una  quantità  di  pupe  loro. 


UCCELLI. 

Prima  relazione,  pag.  3'i. 

Gallinacei.  M. 

Gallus  domesticità  Briss.,  gallo  o  pollo;  osso  coracoideo,  omero  e 
tibia  (1). 

Palmipedi.   M. 

Anas  boschas  Lin.:  anitra  comune,  probabilmente  selvatica;  ossa 
del  carpo  e  del  tarso. 

Sebbene  persistiamo  nel  ritenere  questi  avanzi  siccome  dell'epoca 
delle  terremare  e  quali  rimasugli  del  pasto  del  popolo  che  le  accu- 
mulava, crediamo  però  di  non  potere  far  risalire  la  data  della  depo- 
sizione di  quelle  ossa  entro  e  con  le  dette  terre  al  di  là  della  fine 
dell'età  del  bronzo',  poiché  trovammo  ossa  e  dell'una  e  dell'altra 
specie  in  una  mariera,  ciie  rileniamo  dell'età  del  ferro,  e  le  altre 
ossa  di  quelle  stesse  specie  ci  prevennero  da  raariere,  che  ebbero 
bensì  principio  nell'  età  del  bronzo,  ma  perdurarono  anco  in  quella 
del  ferro,  e  non  ci  consta  a  quale  profondità  queste  ossa  venissero  sca- 
vate. Come  appare  dal  sovrapposto,  la  speranza,  da  noi  già  nudrita, 
di  rinvenire  delle  traccie  di  uccelli  da  padule,  non  andò  del  tutto 
delusa. 

(1)  Fra  le  reliquie  della  romana  citlà  di  Lucerla  trovossi  il  femore  d'un  polio,  la  cui 
statura  era  un  poco  maggiore  di  quella,  che  aveano  gli  individui,  dei  quali  si  scavaro- 
no gli  avanzi  dalle  terremare. 


58"  5TR0BKL  E  f'iconi.\r, 


MAMMirERI. 


Prima  relazione,  pag.  18. 

li  catalogo  delle  specie  di  questa  classe  non  auraenlò,  per  le  ulti- 
me indagini,  che  di  Ire  sole  specie  determinabili,  non  tenendo  però 
conto  dello  scheletro  di  un  tasso  ^  scavalo  dalla  mariera  di  Casarol- 
do  (1);  poiché  Io  crediamo,  per  varii  motivi,  posteriore  a  quel  depo- 
sito. Nulla  troviamo  da  aggiungere  a  quanto  già  abbiamo  detto  in- 
torno alla  frantumazione  delle  ossa,  ed  al  modo  ed  ai  molivi  di  essa; 
rimarcheremo  soltanto  che  le  ossa  cilindriche  non  furono  che  assai 
di  rado  spaccate  pel  lungo^  invece  quasi  sempre  spezzate  pel  traverso 
delle  dialisi.  Quantunque  non  fortunati  come  i  paletnologi  svizzeri , 
avemmo  però,  negli  scorsi  due  anni ,  la  ventura  di  trovare,  sopra- 
lutto nella  terra  delle  palafitte,  alcuni  mezzi  cranii  di  ruminanti  e 
diverse  mascelle  inferiori  intere.  E  per  queste  scoperte  potemmo  com- 
pletare e  convalidare  le  precedenti  nostre  classificazioni,  le  quali,  a 
nostra  sodisfazione,  furono  approvale  anche  dal  Riilimeyer;  e  perciò 
abbiamo  il  vantaggio  di  potere  istituire,  su  basi  sicure,  dei  confronti 
tra  la  fauna  maamiologica  delle  nostre  mariere  e  palafitte,  e  quella 
delle  stazioni  lacustri  dell'Elvezia. 

Mam.mifeju  selvaggi. 

Prima  relazione,  pag.  31. 

Se  pel  motivo  dell'epoca  posteriore  delle  nostre  mariere  e  pala- 
fitte a  fronte  delle  stazioni  lacustri  della  Svizzera,  nonché  per  ragioni 
di  distribuzione  oro-geografica,  ritenevamo  impossibile  di  poter  trovare 
nelle  detto  terre  e  palafitte  nostre  i  residui  di  certe  specie  selvatiche 
di  mammiferi,  delle  quali  invece  si  dissotlerraiono  gli  avanzi  tra  le  re- 
liquie delle  antiche  colonie  preromane  dei  laghi  elvetici  ;  speravamo 
però  di  far  constare  l'esistenza  delle  seguenti  specie  all' età  della  co- 
struzione delle  nostre  palafitte  e  della  formazione  delle  mariere:  gatto, 

(ij  l'icoRiNi.   Tenamara  di  Ctìtiaroldo,  p.  3, 


I.E   TEnUtUAUi:    K    Lli    l'Al.iUTIE    DH.    I'AK11I..NSE  90 

lontra^  martora,  faina,  donnola,  puzzola,  lupo,  volpe,  tasso,  riccio,  sco- 
jalolo,  lepre,  casloro,  daino.  Ma  le  nostre  speranze  non  furono  sinora 
coronale  di  successo;  ciò  non  pertanto  non  vogliamo  lasciarle,  e  ci  lu- 
singhiauio  tuttora  che  l'avvenire,  col  favore  di  ricerche  più  estese,  le 
giustificherà.  Invece  degli  avanzi  di  quelle  specie  scoprimmo  gran 
parte  dello  scheletro  (1)  di  un 

Topo,  ÌI/ms.  P. 

La  mancanza  dei  denti  molari  ci  toglie  la  possibilità  di  poter  de- 
cidere con  sicurezza,  se  quei  residui  spettassero  ad  un  Armcola^  topo 
d'aqua  ('2),  oppure  ad  un  Mm.  Il  numero  delle  vertebre  caudali 
rinvenute  (sei)  ci  fa  inclinare  a  ritenerle  di' topo  del  genere  Mu&\, 
come  poi  in  vista  delle  dimensioni  delle  ossa,  e  della  compressione 
laterale  degli  incisivi,  siamo  indotti  ad  assegnare  questi  avanzi  alla 
specie  il/,  sylvaticus  L.,  topo  selvatico,  specie  di  cui  furono  osser- 
vale le  traccio  anche  nelle  stazioni  lacustri  svizzere  dell'epoca  della 
pietra  (Riìtim.  pag.  Ih).  Se  le  ossa  di  questo  piccolo  mammifero  sono 
rarissime  fra  le  reliquie  preromane  or  dette,  lo  sono  pure  fra  le  no- 
stre dell'eia  del  bronzo,  poiché  lo  scheletro  in  discorso,  scavato  dalla 
terra  uliginosa  di  Caslione,  è  l'unico  residuo  sinora  scoperto  di  tale 
animale.  Non  rare  per  lo  incontro  sono  le  impronte  fisiologiche  la- 
sciateci da  Bosicanti  di  quella  età,  nonché  della  posteriore,  del  ferro, 
e  nelle  palafitte  e  nelle  terramare  (3).  Consistono  in  nocciuole  di 
PrunuSj  corna  di  cervo  ed  ossa,  rosicchiale  evidentemente  da  ani- 
mali appartenenti  a  quell'ordine  di  mammiferi.  Ciò  non  pertanto  con- 
veniamo anche  noi  con  Riilimeyer  nella  supposizione,  che  gli  abitatori 
delle  palafitte  e  delle  mariere  non  fossero  di  certo  così  molestati  dai 
topi,  come  lo  siamo  noi:  il  topo  delle  beccherie,  il  ratto  comune, 
e  forse  anco  il  piccolo  sorcio  domestico  non  esistevano  allora  in 
quei  luoghi. 

(1]  Cioè,  (leni?  incisivi;  vertebre,  costole:  omero,  cubilo;  ossa  pelviche,  femori,  tiliie, 
calcagno,  tarso,  metatarso,  falangi,  falangine. 

(2)  Come  da  principio  riteneva  Strobel ,  Palafitta  di  Castìone  ,  pag.  5. 

(3)  L'asta  di  una  freccia  della  mariera  di  Campeggine  constava  di  una  spina  di 
Istrice;  era  desso  mai  allora  animale  da  noi  indigeno?  Vedi  STRonrL.  Avanzi  prero- 
mani, tav.  il,  fig.  39. 


CAPnioLo^  Cervus  capreoUis  L. 

Prima  relazione,  pag.  33.;  Riilini.  pag.  Gì. 

Secondo  Rulimeyer  gli  avanzi  di  «luesto  gentile  cervino  non  sareb- 
bero stali  rinvenuti  (sino  al  18G1)  fra  le  paUinile  elveliclie  dell'epoca 
del  bronzo;  nelle  ffoslre  all'incontro  non  mancano,  sebbene,  massime 
le  ossa,  non  possano  dirsi  coiniini,  meno  rare  sono  le  corna  e  di 
ogni  eia,  cioè,  fusi  e  corna  con  due  e  con  Ire  palchi  (l).  Alcune  sono 
un  poco  palmate  o  compresse  alla  corona,  le  altre  invece  cilindriche; 
talune  veggonsi  tuttora  attaccate  al  frontale,  ed  è  segno  che  i  caprioli 
cui  spettavano  furono  probabilmente  uccisi,  altre  ne  sono  affatto  slac- 
cate, cadute  quindi  naluralmenle,  e  poi  raccolte  dall'uomo,  altre  in- 
llne  furono  intagliate  da  lui.  Di  ossa,  decisamente  di  capriolo,  non 
potemmo  rintracciare  in  questi  due  aani  che  la  metà  superiore  di  un 
metatarso. 

Cervo,  Cervus  elaphus  L. 

Prima  relazione^  P-  ^J  ;  Ritlim.  p.  56;  Strob.  Avanzi^  tav.  V,  fig.  I.- 
Sebbene  all'epoca  della  costruzione  delle  nostre  palafitte  e  dell'ac- 
cumulamenlo  delle  lerremare^  per  l' introduzione  delle  armi  di  me- 
tallo e  pei  progressi  della  pastorizia  (come  vedremo  parlando  delle 
armi  e  dei  mammiferi  domestici),  la  selvaggina  dovea  essere  d^  assai 
diminuita;  e  sebbene  le  ossa  e  le  corna  di  cervini  venissero  allora 
prescelte,  fra  le  allrc,  per  la  preparazione  di  arnesi  e  di  armi;  pure 
le  ossa  e  le  corna  di  cervo  non  sono  così  rare  fra  gli  avanzi  delle 
stazioni  suddette,  come  (juelle  di  capriolo  (2).  E  quei  residui  del  cervo, 

(1)  hmrjhczzn  in  niilliimMii ,  di  alcuno  coìna  di  Capriolo:  Kiisu  105-<30.  —  Corno 
(}ii(!  pali-ili  158.   -    Corno  con  tre  pniclii  180-250. 

(2)  Misure,  in  milliniclri,  di  alcune  corna  di  cervo:  Corno  a  qualtro  soli  palclii, 
lungo  960.  —  Fusi,  lunghi  230-3-20.  —  Radice  massima,  periferia  sopra  i  bitorzoli,  214. 
—  Capopalco  massimo,  lungo  310.  —  Cavicchio  massimo,  cilindrico,  lungo  300  (corno  da 
quattro  palclii).  —  Palco  palmato  della  corona,  lungo  380,  largo  alla  base  75.  Strob.  1.  e. 
flg.  I.*  — Corona  palmata  di  4  palchi,  diametro  massimo  della  palmatura  175  [corno  di  5 
palchi).  —  Nessuno  de' corni  raccolti  ò  intiero;  quasi  .sempre  la  radico,  col  capopalco, 
(u  staccata  dal  fusto. 


Lt   TtnnfìMAIlE    E   LE    PAl-AIint:   DEL    PAIIMK.NSK  hi 

per  lo  loro  dimensioni,  provano  come  esso  raggiungesse  nell"  indicala 
eia  una  slalura  di  poco  inferiore  a  quella,  cui  loccava  la  stessa  spe- 
cie in  Isvizzora,  nell'epoca  della  pietra,  statura  di  mollo  superiore  a 
quella,  cui  pervengono  ora  i  nostri  cervi  ;  del  che  si  può  persuadersi 
e  dalle  misure  già  indicale  nella  prima  relaziono  e  dalle  seguenti: 


Misure  in  millimetri 

* 

OSSA  DI  CERVO 

vivente 

delle 
mariere 

delle 
stazioni 
lacustri 

Omero,   hirghezza  della  supeilieie 

articolare  inferiore 
Metacarpo,  lunghezza  massima 
Calcagno,  lunghezza  massima 
Falangi,  lunghe 
Falangine,  lunghe 

43 
230 
95 
48 
35 

55 

250 

130 

61 

45 

58 

260 

130 

65 

47 

Oltre  alle  ossa  enumerale  or  ora  ed  alle  accennale  nella  prima 
relazione,  cavammo  dai  deposili  in  discorso,  dei  pezzi  di  scapole,  di 
cubili,  di  radii,  di  sfenoidi,  delle  ossa  palatine  unite'  alle  mascellari 
superiori,  per  lo  più  di  cervi  ancora  giovani,  col  terzo  molare  non 
ancora  del  lutto  uscito  dall'alveolo,  dei  pczzetli  di  mascellari  inferiori 
con  alcuni  denti  molari,  infine  dei  frammenti  di  ossa  temporali,  pa- 
rietali,  e  frontali  assai  robusti,  colla  radice  del  corno  ancora  ade- 
rente al  tubercolo;  la  maggior  pajie  però  delle  corna  sono  slaccale, 
per  cui  ricordiamo  sul  conto  loro  l'osservazione  già  fatta  parlando 
delle  corna  del  capriolo.  Confermiamo  qui  quanto  già  altrove  asse- 
rimmo intorno  al  modo ,  con  cui  il  popolo  delle  nostre  mariere 
apriva  il  cranio  de' cervi,  modo  uguale  a  quello  che  esso  usava  per 
gli  altri  mammiferi,  e  che  consisteva  nello  spaccare,  più  o  meno,  nel 
mezzo  il  cranio;  non  già,  come  dagli  Svizzeri  d'allora  si  praticava, 
neir esportarne  i  temporali. 


M 


StnOBEL   B   PIGOniM, 


Cignale,  Sus  scrofa  ferus^  L. 

Prima  relazione,  pag.  53.;  Riìtim.  pag.  28;  Slrob.  Àf,'anzi^  lav.  V, 
fig  D. 

Di  questa  rispellala  selvaggina  possiamo  ora  offrire  dei  ragguagli 
più  speciali.  Le  reiicpiie  più  inleressanli  sono  ccrlamenle  le  due  ma- 
scelle inferiori,  quasi  intiere,  scavale  dalla  terra  della  palafitta  di 
Caslione  (1),  delle  quali  l'una  spella  ad  un  niascliio  vecchissimo,  cogli 
alveoli  dei  primi  premolari  e  dei  primi  molari  obliterali,  e  col  terzo 
molare,  rimasto,  ridotto  quasi  alla  sola  corona.  Di  questa  mascella 
indicheremo  qui  alcune  misure,  confrontandole  con  quelle,  dateci 
da  Riilimeyer,  delle  mandibule  del  cignale  delle  palafitte  elvetiche, 
e  del  vivente  in  Algeria,  nonché  con  le  misure  delle  mandibule  di 
un  bienne  cinghiale  di  Sardegna,  parimente  maschio. 


PARTI  MISURATE 
Misure  in  millimetri 

CINGHIALI 

delle  palafitto 

viventi 

elvetiche 

nostre 

d'Algeri 

di       1 
Sardegna' 

Lunghezza  del  terzo  molare 
Massimo  diametro  dell'  alveolo 

del  canino 
Lunghezza  della  sinfisi 

l  prima  del  secondo 

Altezza      \      V^'^^^Y''' 
delli         ì                terzo  mo- 

mandihula    ]    .     "" ,        ,.,    / 

/  smo  al  condilo  (ra- 

f       mo  ascendente  ) 
Lunghezza  della  mandibula,  dal 
margine  anteriore  degli  inci- 
sivi al  posteriore  del  ramo  a- 
scendente 

46 

38 
145 

09 

00 

132 

42 

32 
122 

03 

50 

130 

334 

37 

29 
115 

64 

52 
130 

28 

18 
03 

41 

35 

01 

235 

Entrambe  le  delle  mascelle  sono  aperte  nei  rami  orizzontali,  onde 
porne  a  scoperto  le  fosse  alveolari,  e  presentano,  nei  rami  ascendenti 


(1)  .Stiiodki..  Vdìnpìln  di  Casiinnc,  pnp.  5. 


LK  Tf.nriEMAnE   E    LE    l'Al.MITTE    Ori,    PARMENSE  4 -"^ 

e  nel  mezzo  loro,  un  foro  circolare,  l'uno  ilei  quali  è  lullora  Irapas- 
salo  da  un  pezzo  di  legno,  avanzo  probabile  dell' asla,  alla  quale  era 
appesa  la  niandibula,  siccome  trofeo  di  caccia  sen^prc  pericolosa ,  ed 
ancora  più  pericolosa  a  genti,  armale  di  mezzi  di  offesa  e  difesa  così 
imperfelti.  Oltre  alle  mascelle  in  discorso,  rinvenimmo  si  nella  terra 
delle  palafitte,  che  nelle  terremare,  e  denti  ed  ossa  di  cignale  (1); 
e  per  dare  un  saggio  della  sua  statura,  eccovi  le  dimensioni  di  un 
omero  e  di  un  radio ,  raffrontate  a  quelle  delle  ossa  corrispondenti 
di  un  nostro  majale  comune  : 


Cignale 

Majale 

Omero  (2),  larghezza  della  superficie 

articolare  inferiore 
Radio,  lunghezza,  dall'  una  all'altra 

superficie  articolare 

42 
202 

35 

158 

Come  già  altrove  accennavasi  (3),  gli  omeri  e  del  porco  domestico 
(delle  torbiere  e  palafitte)  e  del  cignale,  tanto  dell'epoca  delle  sta- 
zioni preromane  elvetiche,  quanto  delle  nostre  ,  sono  perforati  alla 
fossa  olecranica,  diversamente  dal  nostro  majale,  analogamente  in- 
vece a  quanto  osservasi  in  altri  pachidermi  fossili,  come  p.  e.  nell'^- 
noplolherium  leporinum  Cuvier.  La  difesa  di  cignale  di  Castione,  di 
cui  ragionavamo  nella  prima  relazione,  si  verificò  infine  di  recente 
data  ;  ne  abbiamo  però  una ,  scavata  dalla  terra  delle  palafitte  di 
quello  stesso  luogo,  che  di  poco  le  sta  addietro  nelle  dimensioni, 
poiché  nella  massima  sua  curvatura  è  lunga  175  millimetri,  avendo 
il  maggiore  diametro  di  2't  millimelri. 


(1)  Consistono  questi  avanzi  in  denti  incisivi,  canini  e  molari  inferiori,  canini  e  mo- 
lari superiori,  in  pezzi  di  mascelle  superiori,  in  ossa  delle  tempie,  scapole,  cubili:  ossa 
del  metacarpo  e  metatarso. 

(?)  Della  viarìera  di  Scipione,  in  collina.  Stiìobiì:l.  Avanzi,  ecc.  lav.  V,  fig.  D  inferiore- 

C3)  SinoBEL.  PalafìUa,  ecc.  paf?.  5. 


44  STROBi:!.    E   l'ICOIlI^ll. 

Orso,  Ursiis  aictos  L.  M. 

Prima  relazione,  pag.  34:  Riìlim.  pag.  18.;  GaslaUli,  Nuoi^i  cenni, 
tav.  Ili  fig.  23. 

Il  canino  di  questa  fiera,  raccolto  nella  mariera  di  Campeggine, 
è  tuUora  l'unica  traccia  di  orso  che  siasi  scoperta  nelle  terreniare. 
Quantunque  Campeggine  si  trovi  in  quel  di  Reggio,  e  noi  non  do- 
vremmo, rigorosamente,  occuparci  che  delle  stazioni  preromane  del 
Parmigiano,  pure  facciamo  qui  cenno  di  quell'avanzo,  a  comi)lemenlo 
della  nostra  lista  di  poppanti  selvatici  di  quelle  età.  In  analogia  a 
quanto  osservò  e  dedusse  il  Riilimeyer,  studiando  i  pochi  residui  di  orso 
delle  stazioni  lacustri  della  Svizzera,  asserimmo  noi  pure  che  quella 
belva  non  si  teneva  in  allora  nella  vicinanza  degli  abituri,  non  eslen' 
deva  la  sua  dimora  sino  nelle  nostre  pianure;  ma  il  popolo  delle  ma- 
riere,  o  la  incontrava  nelle  sue  scorrerie  sugli  Apennini ,  o  la  vedea 
di  colà  scendere  in  qualche  rigidissimo  inverno.  Il  dente  di  orso  so- 
vraccennalo è  allo  (huigo)  85  mi!!.,  e  lungo  (largo)  20. 

Poppanti  domestici. 

Prima  relazione,  pag.  20. 

Abbiamo  già  altrove  addotti  i  motivi,  per  cui,  a  parere  nostro, 
nelle  terremare  e  nelle  terre  delle  nostre  palafitte  scarseggiano  gli 
avanzi  di  mammiferi  sclvallci  a  paragone  con  quelli  dei  domestici;' 
mentre  all'incontro,  in  Isvizzera,  nei  depositi  da  noi  mancanti  del- 
l'età della  pietra,  il  numero  delle  ossa  d'animali  selvatici  soverchia 
di  gran  lunga  quello  degli  addomesticali.  E  per  amore  di  brevità 
non  ripeteremo  qui  que'  ragionamenti ,  ma  ci  accontenteremo  di 
riferirci  semplicemente  ad  essi ,  rimandando  il  lettore  alla  Prima 
relazione,  loco  citato.  Riprodurremo  invece  l'osservazione,  che,  se- 
condo il  Riitimeyer,  gli  avanzi  delle  specie  più  comuni  di  mammiferi 
si  presentarono  negli  scavi  delle  palafitte  elvetiche  nella  seguente  di- 
stribuzione quantitativa:  nelle  palafitte  più  antiche  e  piccole  seguono 
in  serie  decrescente  le  ossa  di  cervo,  porco  (selvatico),  bue  ,  capra, 


Lt  ii.iiuEHAiiE  i;  LI-;  PALArnrt;  uuL  i'aumense  ih 

pecora;  nelle  meno  antiche  e  più  eslese  invece,  i  residui  di  bue, 
porco,  cervo,  pecora,  capra,  A  questa  osservazione,  e  per  confronto  tra 
essa  e  l'osservazione  analogamente  fatta  nelle  niariere  e  nelle  palafitte 
nostre,  possiamo  ora,  e  con  migliore  cognizione  di  causa,  aggiungere, 
come  in  queste  stazioni  preromane  il  numero  relativo  degli  avanzi 
di  mammiferi,  da  esse  scavati,  tenga  approssimativamente  la  seguente 
scala  decrescente:  bue,  porco,  capra;  —  cavallo,  cervo;  —  pecora, 
cane,  cignale;  —  capriolo  ed  asino.  Questa  scala  subisce  qualche  leg- 
gera modificazione,  come  vedremo  in  progresso  di  materia,  secondo 
che  trattisi  di  lesidui  di  stazioni  aquatiche  ovvero  di  stazioni  in  ter- 
raferma. 

Incomincieremo  la  rivista  delle  poche  specie  di  mammiferi  dome- 
stici col 

Cane,  Canis  familiaris^  L. 

Prima  relazione,  pag.  21. 

Di  questo  fedele  compagno  dell'  uomo  riscontriamo  gli  avanzi  e 
nelle  palafitte  e  nelle  niariere;  e  spettano  a  due  varietà  o  razze,  co- 
me vuoisi.  L'  una,  minore  di  statura,  colle  ossa  parietali  liscie  e  coi 
zigomi  poco  arcuati  e  poco  discosti  da  quelle  ossa,  senza  cresta  pa- 
rietale sporgente,  rappresenterebbe  il  tipo  del  cane  delle  torbiere, 
torfhimd^ 

Canis  familiaris  paluslris  Riìlim.  pag.  116. 

L'  altra,  maggiore  di  statura,  colle  ossa  parietali  rugose  e  coi  zi- 
gomi molto  arcuati  e  distanti  da  quelle  ossa,  e  con  cresta  parietale 
sporgente,  ne  costituirebbe  una  varietà  maggiore,  secondo  Riitimeyer 
(a  voce).  Troppo  scarso  e  il  numero  delle  ossa  (!)  di  questa  specie, 
sinora  raccolte,  e  troppe  sono  le  parti  del  suo  scheletro  non  ancora 
da  esse  rappresentate,  per  potere  decidere  con  certezza,  se  questi 
residui  spettino  a  due  mrietd  di  una  sola  razza^  ovvero  a  due  distin- 

(t)  Sono  frammenli  di  ossa  occipitali,  parietali,  Ironlali,  temporali,  zigomatici,  ma- 
scellari ed  iritermascellari,  la  jiarle  inferiore  di  omeri,  pezzi  di  radii,  ossa  melacar- 
f'ìane,  pelviche,  sacrali,  olire  a  quelle  di  cui  indicansi  le  misure. 


HQ  STUOUtL   E   IMUOniX!, 

te  razze.  QuaiUo  però,  ad  ogni  buon  fine,  crediamo  di  dovere  assicu- 
rare si  è,  che  non  Iraltasi,  come  qualcuno  per  avventura  potrebbe 
sospettare,  di  ossa  di  una  medesima  razza,  ma  appartenenti  ad  individui 
di  età  diversa;  poiché  raccogliemmo  avanzi  di  individui  e  giovani 
ed  adulti  d'ambe  le  forme  (l).  Ritrovammo  alquante  mascelle  infe- 
riori della  forma  tipica  intere,  talora  armate  di  lutti  i  denti,  invece 
due  sole  della  forma  maggiore  sono  intiere  ;  e  di  esse  mandibule  e 
di  alcune  ossa  cilindriche  d'ambe  le  forme  diamo  qui  le  lunghezze, 
confrontate  con  quelle  delle  ossa  corrispondenti  del  cane  delle  tor- 
biere della  Svizzera,  indicate  da  Riitimeyer. 


MISURE  IN  MILLIMETRI 

Svizzero 

Parmigiano 

!                           Lunghezza 

minore 

.  * 
maggiore 

Della  mascella  inferiore ,  dall'  angolo  al 

margine  dei  denti  incisivi 

110-120 

113-120 

117-139 

Del  palato 

80-85 

80 



Della  scapola,  dalla  glene  al  margine 

104 
127 

superiore 
Del  cubito 



163 

Della  tibia 

144 

122 

148-165 

Le  ossa  di  ambe  le  forme  presentansi  frammiste  negli  stessi  de- 
positi e  ad  eguali  livelli ,  per  cui  non  evvi  alcun  dubbio  sulla  con- 
temporanea convivenza  di  entrambe.  Per  la  forma  del  cranio  e  della 
faccia,  questa  razza  di  cane,  che,  in  Isvizzera,  vivea  già,  e  sola,  nel- 
l'elà  della  pietra,  slava  tra  il  bracco  ed  il  cane  da  ferma,  e  Riitimeyer 
sospetta  che  possa  essere  il  tipo  della  specie.  Le  ossa  canine  delle 
età  posteriori,  raccolte  nell'Elvezia,  appartengono  ad  una  razza 
molto  più  alla  ed  affine  al  cane  da  beccajo,  di  cui  non  abbiamo  an- 
cora potuto  far  constare  l'esistenza,  da  noi,  nò  meno  all'epoca  della 
deposizione  di  quelle  terremare,  che  sono  coeve  delle  meno  antiche 
stazioni  lacustri  della  Svizzera.  —  Varie  ossa,  specialmente  le  cilin- 
driche ai  due  capi,  e  sopratullo  quelle  di  ruminanti,  portano  le  im- 

Uj  Disianza  Ha  il  zij^oma  n  l'osso  pariolalo:  —  nella    forma  tipica   18-20   mill.   — 
«ella  forma  maggiore  30  mill. 


IX   TtnUUJlAllt    t    l.K    PALAFITTt    UIÌL    l'AllMENSU  kl 

pronte  di  denti  di  carnivoro;  noi  non  possiamo  lilenerle  che  di 
cane ,  non  avendo  sinora  pollilo  rinvenire  nelle  nostre  niariere  le 
traccie  di  un  altro  carnivoro  che  vi  a\esse  stanza.  Assegniamo  pure 
a  questa  specie  un  coprolile  raccolto  nella  terramare  di  Castione,  sia 
perchè  contiene  dei  frantumi  di  ossa,  sia  perchè  offre  la  forma  dello 
sterco  di  cane.  —  Lasciamo  ad  altri  il  decidere,  se  questo  mammi- 
fero domestico  servisse  all'uomo  delle  mariere  soltanto  come  animale 
ausiliare,  ovvero  eziandio  come  animale  industriale  ed  alimentare; 
altrove  esponemmo  gli  argomenti  in  favore  dell'opinione,  che  servisse 
a  tulli  e  tre  gli  usi,  qui  non  faremo  rimarcare  in  nostro  appoggio,  se 
non  la  circostanza,  che  il  popolo  in  discorso  praticava  coslanlemente, 
a  quanto  pare,  la  frantumazione  del  cranio  di  quel  mammifero,  ope- 
razione che  sarebbe  stata  inutile  e  superflua,  ove  non  si  avesse  vo- 
luto cavare  profitto  del  suo  corpo. 

Porco,  Sits. 

Prima  relazione,  pag.  22;  Riitim.  pag.  119  e  174;  Strob.  ^^ra»zt, 
lav.  V. 

Abbondanti,  come  già  fu  accennato,  sono  le  spoglie  di  suino  scavale 
dalle  terremare  e  tra  le  palafitte;  percui,  all'opposto  di  quanto  usam- 
mo sin  qui,  ci  teniamo  dispensati  dall'enumerare  le  singole  parti  dello 
scheletro  da  esse  rappresentate.  Però  tra  tanta  copia  di  ossa  e  di 
denti  non  ne  trovammo  alcuno,  del  quale  si  possa  con  tutta  certezza 
sostenere,  che  appartenesse  ad  un  porco  simile  al  nostro  raajale.  Al- 
l'opposto  tutte  le  ossa  caraneristiche  di  suino,  che  offrono  cioè  dei 
caratteri  distintivi,  spellano  indubitatamente  al  porco  delle  torbiere 
torfschwein^  Siis  paluslris  Riilira.  (1),  come  ognuno  potrà  persuadersi 
dall'  esame  delle  misure  di  quelle  ossa,  che  daremo  in  calce.  Dubi- 
tiamo quindi  tuttora,  ed  anzi  maggiormenle  che  prima,  se  il  nostro 
majale  facesse  parte  delle  mandre  dell'uomo  delle  terremare;  seb- 
bene, come  vedemmo,  negli  slessi  luoghi  e  nella  stessa  epoca  vivesse 
il  cignale,  ossia,  come  riliensi  comunemente,  lo  stipile  selvaggio  del 

(!;  r.iv.  1.  fig.   1  3;  !!,,  Mg.   1,  111,  fig.   1,   VI,  Jig.  6  8  e  10. 


US  sriluDi.i,  r.  nr.oiuM, 

inajale.  In  Isvizzcra,  eJ  il  cignale  ed  il  porco  delle  lurbierc ,  o  ma- 
riere  come  vuoisi,  erano  indigeni  allo  sialo  selvalico,  ovverossia  colà 
viveano  selvaggi  sino  dall'eia  della  pietra;  in  seguilo  vi  appajono 
entrambi  anco  domesticali,  sebbene  il  raajale  dopo  il  porco  delle 
torbiere.  Nel  nostro  paese  invece,  non  vediamo  esistere  contempora- 
neamente che  il  cignale,  selvaggio,  indigeno,  ed  il  porco  delle  ma- 
riere,  domestico,  ben  diverso  dai  cignale  domestico  o  niajale;  esso 
non  polca  quindi  da  questo  derivare,  e  perciò  dovea  essere  stato 
importato.  Altrove  faremo  capitale  di  questa  induzione,  e  ce  ne  ser- 
viremo per  stabilire  (juale  fu  il  popolo  e  quale  l'epoca  delle  mariere, 
—  Asserimmo  che  i  residui  del  porco  delle  mariere  da  noi  raccolti, 
spettavano  ad  individui  domestici,  e  di  già  nella  prima  relazione  ad- 
ducemmo i  molivi  di  questa  nostra  asserzione,  ossia  indicammo  i  ca- 
ratteri impressi  dalla  domesticità  sullo  scheletro  di  un  animale  ,  ca- 
ratteri che  trovammo  appunto  scolpili  sulle  ossa  del  dello  porco.  Ivi 
accennammo  poi  che  delle  sue  mascelle  inferiori  non  incontransi  quasi 
che  i  rami  orizzontali,  e  questi  colle  fosse  alveolari  scoperte;  ora 
però  aggiungeremo,  che  si  sono  in  seguilo  raccolte  non  poche  di  quelle 
mascelle,  intere  o  quasi  intere,  appartenenti  per  la  maggior  parte 
ad  individui  giovani,  persino  a  porcellini  da  latte.  Non  sappiamo  spie- 
garci invero  il  fatto,  osservato  anco  nella  Svizzera,  che  fra  le  ossa  ma- 
scellari superiori  ed  inferiori  di  individui  adulti,  il  maggior  numero 
spella  a  femmine  anzi  che  a  maschi;  mentre  sussistono  lutti  i  molivi 
economici  per  far  risparmiare  quelle,  nel  macellare,  a  fronte  di  que- 
sti. —  Il  porco  delle  mariere  dislinguesi  dal  majale,  come  appare 
anco  dalle  misurazioni  comparate,  specialmente  pei  seguenti  carat- 
teri osleologici  :  denti  molari  meno  tubercolosi  e  più  robusli,  e  pre- 
molari più  deboli,  molari  e  premolari  posteriori  più  ravvicinali,  den- 
tatura perciò  compatta;  parti  incisiva  e  canina  di  questa  contratte,  pel 
raccorciamento  della  premascella  e  della  sinfisi  del  mento  (1);  orbite 
più  ampie  ;  statura  minore.  Da  tali  caratteri  si  deduce  che  questa 
razza  di  porco,  allo  slato  selvaggio,  era  piuttosto  erbivora  e  notturna. 
i\!eno  che  dal  majale  essa  si  dilTerenzia  dal  cignale,  poiché  e  nella 

(l)  SnuiDcr..  Avanzi,  ecc.  I.  e  fi;,'.  A  e  R. 


LE   TEnUEMARE    E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE  A  9 

struttura  dei  denti,  e  nella  altezza  relativa  del  ramo  orizzontale  della 
niandibula,  come  vedremo,  a  lui  s'accosta.  Accennammo  di  già  come 
si  il  cignale,  ciie  il  porco  delle  maricro  si  distinguano  dal  cignale  e 
dal  porco  vivente  pel  pertugio  alla  fossa  olecranica  dell'omero.  —  11 
porco  delle  mariere  è  ora  scomparso  dal  nostro  paese,  nella  Sviz- 
zera invece  si  riscontrano  ancora  delle  tracce  di  tale  suino  domestico, 
si  può  dire  quasi  sul  posto  delle  palafitte,  cioè  nei  Grigioni,  e  vi  con- 
serva tuttodì  le  sue  ahiludini  a  preferenza  da  erbivoro  (i).  E  pic- 
colo assai,  con  ganibe  corte,  orecchie  non  pendenti  e  piccole,  gru- 
gno breve  e  grosso,  setole  lunghe  e  rade,  di  colore  nerastro  o  rosso 
bruno. — Da  qualche  niariera,  delle  meno  antiche,  avemmo  dei  denti 
molari  di  porco,  che  già  ritenevamo  appartenere  alla  varietà  minore 
del  porco  delle  torbiere,  a  quella  slessa  che  nella  Svizzera  lasciò  i 
suoi  avanzi  nei  depositi  preromani  dell'età  del  bronzo,  nonché  nei 
romani  sino  nel  sesto  secolo;  RiUimeycr  confrontò  in  seguilo  quei 
denti  cogli  analoghi  della  stazione  di  Morges,  appunto  dell'  epoca  del 
bronzo,  e  li  trovò  perfettamente  simili. 

Le  misure  che  diamo  del  porco  delle  torbiere  e  delle  sua  varici, 
minore,  nonché  quelle  che  risguardano  il  porco  de' Grigioni,  sono 
copiate  dall'opera  di  Riitimeyer;  le  misure  relative  al  cignale  di  Sar- 
degna ed  al  majale  sono  prese  su  teschi  dei  gabinetti  di  questa 
università  ;  il  teschio  del  cignale  spettava  ad  un  individuo  di  due 
anni  ,  e  quello  del  majale  ad  uno,  di  poco,  più  giovane.  Le  misure 
delle  ossa  del  porco  delle  mariere  sono  ora  d'assai  più  esatte  e  com- 
plete, che  non  nella  Prima  relazione. 

(1)  Lo  si  nutre  specialmente  colia  LavatJiiia.  Rumex  alpinus,  al  dire  del  dottore  Brùg- 
ger  da  Cliurwaldeu. 


Voi.  VI. 


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STROBEL    E    IMGOHIM 


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Majale 
maschio 


LE  TERREllAni   E   LE   PALAFITTE   DEL   PAUMENSE 


MI 


PAKTI  MISURATE 

Misure  in  millimetri 

Porco 

delle 

mariere 

Majale 

Cignale 

delle 

mariere 

1 
Omero.  Lunghezza  minima 

140-175 

195 

— 

Larghezza  della  superficie 

articolare  inferiore 

25-31 

35 

42 

Massimo  diametro  del  per- 

tugio della  cavità  ole- 

cranica  (1) 

2-12 

0 

12 

Radio.  Lunghezza  mìnima 

132-146 

158 

202 

Cavallo,  Eqnus  caballus  L.  31. 

Prima  relazione,  p.  Ili  ;  Riilim.  p.  122  ;  Strob.  Jvanzi^  lav.  V,  fig.  G. 

Nell'Elvezia,  rarissimi  fra  le  paladlte  dell'età  delia  pietra,  gli 
ovanzi  di  cavallo  non  ponno  nò  meno  dirsi  comuni  entro  i  depositi 
dell'epoca  del  bronzo.  E  lo  stesso,  come  avvisammo  di  già,  osservasi 
nelle  nostre  terremare.  Del  cranio,  secondo  il  solito,  non  rinviensi 
che  qualche  pezzo  slaccato,  qualche  osso  mascellare  con  alcuni  denti 
molari,  di  tali  denti  e  degli  incisivi  isolati;  trovansi  inoltre  delle  ver- 
tebre cervicali,  dei  pezzi  di  scapola,  omero,  cubilo,  femore,  tibia, 
degli  astragali,  dei  calcagni,  de'  cuboscafoidi  e  delle  falangi,  olire 
alle  ossa,  di  cui  diamo  qui  le  misure,  confrontale  con  quelle  delle 
•ossa  corrispondenti  di  una  noslra  cavalla  alla  da  sella. 


PARTI  MISURATE 
Misure  in  millimetri 

delle 
mariere 

vivente 

minore 

maggiore 

Radio,  lungo 

Larghezza  della  diafisi 
Metacarpo,  lungo 
Metatarso,  lungo 

327 

32 

200 

240 

345 

42 
218 
259 

375 

38 

244 

295 

(1)  La  larghezza  del  foro  non  e  in  alcun  rapporto  colla  età;  omeri  epifisaril  lo  pre- 
sentano ampissimo,  e  viceversa  omeri  di  individui  adulti  1'  hanno  ristretto. 


1)2  STROBKL   E   PICOIU.M  , 

Come  rilevasi  dalle  misure  or  date,  le  ossa  cavalline  delle  mariere 
spellano  a  due  razze^  una  maggiore,  più  rohiisla  e  grossolana,  come 
risulla  specialmcnle  dalla  lai'ghezza  relaliva  della  diafisi  del  radio; 
l'allra  minore  e  più  snella,  clie  dirsi  polreLbe  razza  lina.  Dalle  di- 
mensioni di  alcuni  molari  superiori  e  ilei  pezzo  di  una  mascella  infe- 
riore di  cavallo  ancor  giovane  scavalo  a  Caslione,  si  potrebbe  arguire, 
che  la  slalura  delia  razza  maggiore  toccasse  limili  superiori  a  quelli, 
cui  accennerebbero  le  misure,  or  ora  indicale,  delle  eslremilà  di  quella 
blessa  razza;  poiché  il  massimo  di  que'deuli  è  allo  90,  lungo  30  e 
largo  28  millimelii;  e  la  mascella  sollo  il  2."  molare  è  alla  78  mill., 
ed  il  suo  spessore  massimo  non  passa  invece  i  23  millimelri,  per  cui 
i  denli,  mentre  sono  assai  alti  (lunghi),  sono  d'altra  parte  slrelli  come 
quelli  dell'asino;  la  serie  dei  denli  di  questo  pezzo  di  mandibula, 
che  comprende  i  b  molari  più  interni,  è  lunga  156  millimelri  (1). 

Asino,  Equas  asiiius  L.   l\l. 

Prima  relazione,  pag,  2o;  Slrob.  ^{iwzi,  lav.  V,  fig.  V. 

Nella  Prima  relazione  accennavamo  il  sospetto  che  il  pezzo  di  una 
mascella  inferiore  equina,  raccollo  a  Caslione,  potesse  appartenere 
ad  un  asino.  Ora  ne  siamo  certi,  e  possiamo  inoltre  asserire  di  avere 
scoperto  qualche  altro,  sebhen  rarissimo,  residuo  di  quel  solidungolo, 
e  tanto  a  Caslione  che  altrove.  Consistono  quesli  a\anzi  in  denti  mo- 
lari superiori  ed  inferiori  si  isolali,  che  ancora  impiantali  in  fram- 
menti di  ossa  mascellari.  Da  qucsla  frantumazione  delle  ossa,  e  dal 
presentare  le  mascelle  inferiori  gli  alveoli  scoperti ,  dobbian»  con- 
chiudere che  anche  il  teschio  dell'asino  servisse  agli  stessi  usi  di 
quello  del  cavallo.  L'una  mandibula,  quella  di  un  individuo  assai 
vecchio,  non  comprende  che  i  premolari  ed  il  solo  primo  molare,  in- 
sieme lunghi  lOli  mill.,  l'altra  di  individuo  meno  vecchio,  invece  non 
contiene  che  i  molari  ed  il  j."  [)remoIarOj  della  lunghezza  totale  di  99 
mill.  (2);  in  un  pezzo  di  mascellare  superiore,  pure  di  animale  adulto, 

(1)  Nel  Museo  di  storia  naturale  duir  università  conscrvnsi  un  luelacarfo  equino 
aiabaslrizz;ilci,  la  cui  iJiploo  é  conscrvatissima,  o  robusta  la  parlo  compatta;  proviene 
(la  Viarolo  (?;,  e  porta  le  Iraccie  di  colpi  praticativi  con  istrumento  tagliente.  Osservala 
con  lente  la  poca  terra  rimasta  aderente  all'osso,  ci  parve  diluviale. 

(21  Prendendo  da  una  mascella  la  lun^'liezza  de' premolari,  e  quella  dei  molari  dal- 
l'altra, possiamo,  approssimativamente,  stabilire  in  millimelri  160  la  lunghezza  della 
intiera  serie  dei  mascellari, 


LE    Ti;RUEMAm-    E    tE    PALAFITTE    DCL    l'AriME.NSE  53 

sono  infinii  due  iillimi  molari,  lunghi  insieme  K2  mill.;  la  superfi- 
cie del  2.°  molare,  e  quasi  quadrala,  misurando  21  mill.  dall' avanti 
all'indielro,  e  22  pel  traverso. 

Bue,  Bos. 

Prima  relazione,  pag.  23;  Slrob.  Jwnzi.,  tav.  VI. 

Il  numerò,  senza  paragone,  massimo  di  ossa ,  scavale  dalle  terre- 
mare  e  dalle  terre  delle  palafitte,  spetta  come  sappiamo,  al  bue,  e  fra 
questi  avanzi  bovini  la  quanlilà  massima  appartiene  a  quella  razza 
0  specie,  come  vuoisi,  che  Riitinieyer  chiama  torfkuh^  vacca  delle 
torbiere  (1),  e  cui  si  dà  il  Bos  bradi i/ceros  per  stipite  selvatico. 
Tuttora  molto  scarsi  da  noi  sono  invece  i  residui  di  un  altro  bue, 
che  sembra  derivare  dal  Bos  prirnigeniiis.  Anche  in  Isvizzera  viveano 
queste  due  sorta  insieme  sino  dall'età  della  pietra,  e  nelle  medesime 
località,  come  appunto  nelle  nostre  stazioni  preramane  dell'  età  del 
bronzo.  Sebbene  le  ossa  raccolte  del  Bos  primigeniiis^  che  per 
brevità  chiameremo  bue  maggiore,  siano  poche,  pure  sono  suffi- 
cienti per  potere  istituire  dei  confronti  tra  esse  e  quelle  del  Bos 
brachyceros  (2),  o  bue  minore,  e  per  poter  rilevare  alquante  carat- 
teristiche differenze  fra  questi  due  buoi  antichi.  Rimandiamo  alla  clas- 
sica opera  di  Riilime}  er,  coloro  che  bramassero  procurarsi  più  ampie 
cognizioni  sul  genere  Bos  e  sulle  sue  specie  o  razze,  sia  attuali  sia 
delle  epoche  presloriche.  Qui  non  vogliamo,  nò  possiamo  indicare  che 
quelle  diversità,  le  quali  si  appalesano  per  l'esame  delle  ossa  rin- 
venute nelle  nostre  contrade.  Nò  a  ciò  ci  varremo  di  tutte  le  ossa, 
che  il  volere  eseguire  su  tutte  delle  misurazioni  relative,  sarebbe  fa- 
tica ardua  e  superflua;  ma  ricorreremo  specialmente  al  confronto 
delle  estremità:  metacarpi  e  metatarsi,  dei  fusti  ossei  delle  corna,  e 
delle  ossa  del  cranio;  poiché  di  queste,  finalmente,  riuscimmo  a  dis- 
sotterrare diverse  tra  i  pali  delle  stazioni  nostre  aquatiche.  D'al- 
tronde, già  nella  Prima  relazione  abbiamo  offerta  una  tabella  di  mi- 
sure di  molte  altre  parli  dello  scheletro,  alla  quale,  chi  vorrà,  potrà 

(1)  RiJTiM.  I.  e.  pag.  130,  143,  196,  205.  Tav.  II.  fig.  4. 

(2)  Questo  bue  viene  considerato  come  lo  stipite  del  piccolo  bue  Bretone,  del  bre- 
vicorue  della  Finlandia,  e  del  piccolo  (braunvich)  della  Svizzera.  Riinv.  I.  e,  le  figure 
alle  pagine  203  e  SOG. 


K*»  SinODEl   E   PIGOniM, 

ricorrere  per  ulteriori  nozioni  in  argomento,  —  Prima  di  lutto  enif- 
niereremo  i  principali  caratteri  pei  quali  differiscono  tra  loro  le  due 
specie  bovine,  s'intende  sempre,  per  quanto  essi  appajono  dagli 
avanzi  da  noi  raccolti.  L' una  come  già  si  disse,  è  maggiore  di  sta- 
tura; ha  corna  pure  più  grandi,  sessili,  dirette  tosto  ali' indietro  ed 
all'insù;  la  fronte  è  appianata,  colla  linea  frontale  (occipitale  quor.) 
quasi  diritta,  il  suo  piano  s'incontra  quasi  ad  angolo  retto  col  piano 
occipitale:  le  orbite  sono  proporzionatamente  piccole  e  subquadrate 
poco  arcuate,  poco  sporgenti,  aperte  piuttosto  in  avanti  (1).  La  vacca 
delle  torbiere  invece  ha  statura  minore  ;  corna  pure  più  l)revi 
(Orachyceros)^  con  fusto  osseo  più  compatto,  sessili,  dirette  da  prima 
all'infuori  ed  insù,  poi  all'avanti  ed  all'indentro;  la  fronte  è  con- 
vessa, la  linea  frontale  s'innalza  in  una  cresta  (occipitale)  spor- 
gente air  indietro  e  discendente  verso  le  corna,  sì  che  il  suo  piano 
s'incontra  coli' occipitale  ad  angolo  acuto;  le  orbile  sono  ampie,  molto- 
arcuate,  assai  sporgenti  all'infuori  ed  al  dissopra  della  fronte  (2). 
Del  bue  delle  ìnariere  esistevaìio  nel  nostro  paese  due  varietà  una 
più  piccola  ancora  di  quella  che  vivea  nella  Svizzera  sul  principio 
dell'era  nuova,  assai  snella  e  perciò  affine  al  Zebù,  l'altra  meno 
bassa,  più  tozza  e  più  robusta,  come  lo  prova  la  larghezza  delle  su- 
perficie articolari  de' suoi  metacarpi  e  metatarsi.  Onde  avere  una  idea 
approssimativa  dcW altezza  di  un  individuo  di  mezzana  statura  del 
bue  delle  mariere,  abbiamo  riuniti:  un  omero,  un  cubilo,  un  radio, 
le  ossa  del  carpo  ed  un  metacarpo,  i  quali,  sebbene  raccolti  in  diffe- 
renti luoghi,  pure  perfettamente  s'articolano:  e  misuratili,  insieme 
uniti.,  risultò  di  millimetri  G90  la  lunghezza  dell'arto  anteriore  da 
essi  composto.  Potemmo  del  pari  riunire  la  tibia,  1'  astragalo,  il  cal- 
cagno, loscafocuboide  ed  il  metatarso,  pure  di  diverse  mariere,  ed 
essi  insieme  arlicolali  misurano  ^'iS  millimetri.  Pare  che  tanto  del- 
l'una che  dell'altra  varietà  vivessero  degli  individui  allo  stato  di 
libertà^  poiché  d'ambe  rinvengonsi  ossa  che  si  distinguono  per  una 
lucentezza  veramente  vitrea,  carattere  questo,  che  riliensi  come  se- 

(1)  Strob.  I,  e.  flg.  C. 

(2)  Strob.  1.  e.  flpr.  A.  —  II  nostro  bue  comunfi  tiene,  quanto  alla  forma  di.-ljcranio, 
un  poco  dell'una  ed  un  poco  dell'allra  delle  due  specie;  la  statura  però  è  della  mag. 
giore.  Strob.  I.  e.  lìs.  B. 


LE   TEIillFMARF.  K    LK    PALAFITTE    VV.L   PAUJli;i\SF.  hi) 

gno  della  sclvalicliezza  di  un  inannuiftTO.  —  Per  l'esperienza  giù 
falla  dai  dolli  della  Svizzera,  sappiamo  essere  una  utopia  lo  sperare 
di  rinvenire  nei  deposili  preromani  in  discorso  dei  teschi  interi  di 
bue,  come  in  genere  di  animali  domcslici  od  allrimenli  alimentari  od 
industriali;  però,  e  per  fortuna,  trovammo,  come  sì  disse,  qualche 
mela  di  cranio,  priva  delle  ossa  faciali,  indizio  questo  che  il  bue  ve- 
niva in  quc' tempi  ammazzato  in  modo  diverso  dall'attuale;  talora 
veggonsi  le  tracce  di  colpi  dati  sulla  fronte  dell'animale,  o  meglio, 
di  tagli  falli  nel  mezzo  e  pel  lungo  della  medesima.  Similmente  a 
quanto  accennammo  già  avvenire  del  porco,  del  cavallo  e  dell'asino, 
le  mascelle  inferiori  sono  per  Io  più  prive  del  ramo  ascendente, 
il  quale  invece  rinviensi  poi  da  sé  isolato;  le  stesse  osservazioni  sullo 
stato  di  conservazione  del  cranio  e  delle  mandibule  furono  fatte,  anco 
per  rispetto  alla  vacca  delle  torbiere,  nelle  stazioni  lacustri  della 
Svizzera.  Ci  fu  però  dato  di  scoprire  qualche  mandibula  intera  e  di 
animale  vecchio,  mentre  come  già  avvertiva  Riiiimeyer  quanlo  all' El- 
vezia, quasi  tutti  gli  avanzi  di  bue  spettano  ad  individui  di  media 
età,  di  rado  a  vitelli  e  rarissimo  a  vecchi.  —  Ora  passeremo  ad  in- 
dicare le  misure  comparate  dei  fusti  ossei  delle  corna  e  delle  ossa 
delle  estremità  di  diverse  razze  e  varietà  di  bue,  sì  delle  mariere  e 
delle  palafille  o  torbiere,  che  viventi.  Le  misure  dei  buoi  delle  tor- 
biere (svizzere),  del  bue  svizzero  e  del  Zebù  sono  prese  dall'opera 
di  Riiiimeyer. 


Fusto  osseo  del  corno 
Misure  in  millimetri 

Bue  minore 

Bue  maggiore 

delie  torbiere 

delle 

delle 

delle 

vivente 

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mariere 

mariere 

torbiere 

Circonferenza  alla  base 

90-105 

1-20-135 

108-121 

145-185 

130-182 

1 30- 194 

162 

Lunghezza ,  seguendo  la 

grande  curva 

H0-Ì40 

145-2(0 

127-138 

195-280 

230-330 

210-285 

220 

Diametro   minore    della 

base 

2f>-2S 

34-43 

30-36 

45-56 

39-51 

41-60 

46 

Diametro  magg.della  slessa 

31-40 

43-55 

39-45 

53-76 

4-2-64 

53-65 

56 

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STROBEL   E   PICORIM. 


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IO 

1 

svizzero 





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I.E   TPUnEMARE   E    LE   PALAMITE   DEL   PAllMl-NPE 


Ut 


PrcoiiAj  Ovin  aries.  Lin. 

Prima  relazione,  pag.  29  ;  Slrol).  j^vanzi  tav.  VI,  fìg.  D. 

Quasi  impossibile  riesce  il  poler  dislinguere  la  maggior  parie  delle 
ossa  di  pecora  da  quelle  di  capra;  con  sicurezza  non  si  può  porlare 
un  giudizio  fuorché  su  cerle  parli  del  cranio  e  sulle  falangi  ;  delle 
mascelle  inferiori  e  delle  ossa  delle  eslremilà ,  melalarso  e  me- 
tacarpo ,  la  dclerniinazione  sarà  pur  sempre  incerla  ,  quanlunque 
siavi  la  probabilità  di  avere  còllo  nel  segno;  poiché  non  conviene 
dimenticare,  che  trattasi  di  specie,  su  le  quali  Io  stalo  di  do- 
nieslicilà  può  avere  prodotte  delle  profonde  modificazioni.  E  pur- 
troppo sono  rarissime  nelle  terremare  e  nei  deposili  contemporanei 
delle  palafitte  le  ossa  che  dicemmo  carallerisliche;  riduconsi  ad  al- 
quanti fusli  ossei  delle  corna,  nonché  a  qualche  pezzo  di  cranio, 
raccolto  nelle  terre  delle  dette  stazioni  aquatiche;  le  mascelle  infe- 
riori, i  metacarpi  ed  i  metatarsi  invece  vi  sono  abbondanti.  iMa  la 
difficoltà  di  discernere  i  residui  della  pecora  da  quelli  della  capra, 
cresce  ancora  di  più  per  la  circostanza,  che  la  razza  di  pecora  quasi 
esclusivamente  rappresentala  nelle  raariere,  come  nelle  stazioni  pre- 
romane della  Svizzera,  era  piccola,  ad  eslremilà  sottili,  snelle,  alle, 
per  cui  avvicinavasi  per  statura  e  costruzione  del  corpo  alla  coetanea 
capra;  non  basta,  avea  inoltre  le  corna  simili  a  quelle  della  capra; 
Riitirae)'er  la  denomina  pecora  delle  torbiere,  torfschaf,  Ovis  aries 
paluslris  (1),  e  sospetta  che  possa  essere  il  tipo  della  specie.  In  onta 
a  queste  difficoltà  nello  classificare  i  delti  avanzi ^  noi  crediamo  di 
potere  asserire,  senza  tema  di  errare,  che  le  ossa  di  capra,  nelle 
terre  in  discorso,  sono  senza  paragone  più  abbondanti  di  quelle  di 
pecora;  che  le  ossa  di  pecora  appartengono  quasi  tutte  alla  razza  ora 
distinta,  come  già  si  avvertiva,  mentre  vi  sono  sinora  eccezionali  i 
residui  della  comune  pecora  maggiore,  colle  corna  ricurve  all'indie- 
tre  e  poi  rivolte  all' innanzi,  Ovis  aries  domestica^  i  quali,  nell'El- 
vezia non  appojono  fra  le  reliquie  delle  stazioni  lacustri  prima  dell'epoca 

(1)  RiJTiMEYER,  1.  c.  pag.  127.  —  Capricorni  e  capriformi  sono  aUualmenle  ancorr. 
le  pecore  delle  isole  Slielland  ed  Orcadi,  delle  monlagnc  di  Walles,  e  di  Cipro;  come 
pure  le  pecore  dell' Obcrland  nella  Svizzera.  Rìitim.  1.  e,  la  figura  alla  pag.  19^. 


88  STftOUEL    E   pmouiM  , 

della  transizione;  con  piena  sicurezza  non  possiamo  ad  essa  riferire 
che  la  base  del  fiislo  osseo  di  un  corno,  trovalo  nella  lerramara  di 
Dargone  di  Salso,  e  del  quale  diamo  qui  le  dimensioni,  confrontan- 
dole con  quelle  del  fusto  del  corno  della  varietà  capricorne  e  del 
piccolo  bue  delle  mariere. 


Misure  iu  millimetri 

Pecora 

Bue 

minore 

capri- 
corne 

comune 

1  Circonferenza  alla  base 
Lunghezza,  seguendo  la  curva 

maggiore 
Diametro  della  base,  minore 

j         1                y>           maggiore 

80 

80 
17 
32 

140 

36 
51 

108-124 

127-138 
30-3G 
39-45 

Capra,  Capra  liircus  Lin. 

Prima  relazione,  pag.  28;  Riilim.  pag.  12'4. 

Mentre  le  razze  della  pecora  sono  assai  variale  e  numerose,  a  mo- 
tivo della  piena  domesticità  di  quella  specie,  non  troviamo  all'incontro 
che  leggeri  differenze  tra  le  poche  razze  viventi  della  capra,  animale 
che  non  può  dirsi  veramente  domestico,  poiché  conserva  sempre  una 
certa  indipendenza  dall'uomo;  e  né  meno  tra  la  capra  delle  palafitte 
e  delle  lerremare  e  la  nostrale  alUialmcnte  allevata  è  dato  di  scor- 
gere altra  differenza  infuori  di  quella  che  può  desumersi  dalla  sta- 
tura, la  quale  sembra  essere  stata  minore  nella  capra  degli  antichi, 
tipo  della  attuale.  Fra  gli  avanzi  di  questa,  vi  sono  ossa  delle  estre- 
mità, le  quali  accennano  ad  una  razza  assai  snella^  come  appare  dalla 
estrema  sottigliezza  della  diafisi  del  metacarpo  e  del  metatarso;  men- 
tre da  altre  ossa  possiamo  arguire,  che  esisteva  contemporanea- 
mente una  razza  di  forme  meno  eleganti,  e  che  quindi ,  quanto  allo 
scheletro,  facea  passaggio  alla  pecora.  —  !  residui  di  capra  dei  nostri 
depositi  preromani  appartenevano  ad  individui  di  ogni  clà,  dal  piccolo 
capretto  al  vecchio  caprone,  come  prova  la  bella  serie  di  mascelle 
inferiori  da  noi  raccolte,  per  la  maggior  parte  intere,  né  già  spaccale. 


LE   TEnREMAnK   E    lE   PALAFITTE    DEL   I'AnME^SE  B.ft 

come  asserivamo  nella  Prima  relazione,  riguardando  al  materiale  allora 
in  nostro  polere.  Vedesi  in  un  metatarso,  che  esso  si  era  spezzato  nel 
mezzo  della  diafisi,  e  che  le  due  metà  si  saldarono  poi  irregolarujcnle 
ed  obliquamente;  indubbia  prova  questa,  della  mancanza  di  veterinarii 
in  quelle  remote  età!  —  Le  misure,  che  ora  offriamo,  di  fusti  ossei  di 
corna,  di  metacarpi  e  di  metatarsi  di  capra  ,  confrontati  con  quelli 
della  pecora  capricornc,  serviranno  a  far  risaltare  le  somiglianze  che 
esistono  fra  queste  due  specie  affini,  le  quali,  ciò  non  ostante,  vengono 
ora  dagli  analitici  considerale  siccome  appartenenti  a  due  generi  diversi. 


FlTSTO   OSSEO  DELLE   CORNA 

Misure  in  millimetri 

MARIERE 

Pecora 
capri- 

Capra           | 

2 

1 
1.       1 

corno 

Circonferenza  alla  base 

80 

88-90 

140-145 

Lungliezza  della  curva  ante- 

riore 

80 

135-172 

205? 

Diametro  della  base,  maggiore 

32 

34-35 

58 

»             »           minore 

17 

24-22 

33-37 

Dalle  misure  date  del  fusto  osseo  del  corno  di  capra  appare,  come 
vi  fossero  delle  capre  con  corna  mollo  compresse,  altre  invece  con 
corna  a  Iati  convessi;  ed  aggiungiamo  pure,  che  in  alcune  corna 
le  carene  sono  taglienli,  in  altre  ottuse;  in  alcune  il  lato  interno  è 
affatto  piano,  in  altre  un  po' convesso;  ossa  frontali  senza  corna^  seb- 
bene di  individui  adulti,  non  sono  rare. 


OSSA  DELLE  ESTREMITÀ 
Misure  in  millimetri 

Capra 

delle 

mariere 

Pecora 

delle 
mariere 

delle 
palafitte 
svizzere 

Metacarpo,  lungo 
Metatarso,  lungo 

100-126 
114-136 

110-135 
121-132 

124 
142 

Rimarcheremo  infine,  come  in  molti  denti  molari  il  cemento  offra 
colore  e  sphndore  tnetaliici. 


fio  stnonri.  k  pigoui.ni, 

Colla  copra,  noi  avromiiio  chiusa  la  enumerazione  degli  animali 
di  cui  scavammo  gli  avanzi  fra  i  pali  delle  nostre  stazioni  aquatiche 
preromane  e  dalle  coetanee  terremare;  ci  affrettiamo  però  a  confes- 
sare, come  ci  rimanga  ancora  qualche  osso,  intorno  alla  determina- 
zione del  quale  siamo  tuttora  in  dubbio  e  benanco  affatto  allo  scuro; 
la  mancanza  nelle  nostre  raccolte  di  molli  scheletri  d' animali,"  oc- 
correnti ai  necessari!  confronti,  valga,  almeno  in  parte,  a  nostra 
scusa.  Ma  non  possiamo  trattenerci  dal  fare  cenno  di  un  metacarpo 
epifisario  di  ruminanle^  la  cui  picciolezza  ci  impedisce  di  ritenerlo 
di  vitello,  sebbene  ne  riproduca  le  forme,  mentre  d'altra  [)arle  la 
larghezza  delle  estremità  ci  vieta  di  poterlo  riguardare  siccome  di 
pecorella  o  di  capretto.  Eccone  le  misure,  poste  a  fianco  di  quelle 
d'  un  osso  analogo  di  capretto,  e  ciò  facciamo  per  giustificare  la  nostra 
incertezza,  e  per  porgere  ad  altri  più  valenti  osleologhi,  che  non 
siamo  noi,  i  documenti  per  consigliarci.  Slrobel  ne  diede  la  figura 
negli  Avanzi  preromani,  alla  tavola  VI,  lettera  F. 


METACARPO 

Misure  in  millimetri 

di 
capretto 

di  specie 
ignota 

Lunghezza  massima 

79 

G9 

Diametro  minimo  della  diafisi 

10 

12 

Diametro  massimo  del  capo  ar- 

ticolare superiore 

20 

2-1 

«       dell'  estremità  inferiore 

21 

21 

CAPO  XI,  Riepìlojo  sur)li  avanzi  anitnalì.  Prima  relazione,  pag    56. 


Giunti  al  lennine  della  rivista  degli  avanzi  animali,  che  si  scavano 
dalle  terremare  e  dalla  terra  delle  palafitte  nostre,  la  mente  sente  il 
bisogno  di  riassumere  in  breve  sintesi  i  fatti  zoologici  osservati  in 
proposito,  e  di  paragonarli  a  quelli  che  scorgiamo  atlualmcnte  nelle 
medesime  contrade;  ci  conviene  cioè,  passare  ad  un  paralello  tra 
la  distribuzione  geo-topografica  degli  animali  ne'  tempi   passati   e  la 


i.i:  TI  UHI  mari;  t  i.u  i'ai.autt;;  di:i.  i'aume.nse  61 

«lessa  ne"  presciili.  f  cambiamenti  nella  fauna  ponno  derivare,  o  da 
inodilìcazioni  di  forme  nella  medesima  specie,  o  dalla  scomparsa  di 
dale  specie,  oppure  dalla  apparizione  di  allre;  sia  che  specie  o  razze 
artini  vengano  a  rimpiazzarsi,  sia  che  non  avvenga  un  laie  scambio. 
Prima  di  accingerci  a  queslo  esame,  soUoponendovi  l'una  dopo  l'aUra 
e  parlilamentc  le  diverso  classi  di  animali,  avxiseremo  che  il  risul- 
lato  finale  ed  essenziale  del  medesimo  concorderà  con  quello  già  ot- 
tenuto due  anni  or  sono. 

Nessun  cambiamento  di  forme  appare  nelle  conchiglie  dei  mol- 
luschi viventi  all'epoca  della  deposizione  delle  terremare  e  di  quelli 
d'oggidì;  sono  le  slesse  specie  sparse  per  le  medesime  località. 

Lo  stesso  dicasi  degli  insetti  e  delle  produzioni  loro ,  per  quanto 
si  possa  slanciare  una  tale  proposizione  dietro  l'esame  di  pochi  avan- 
zi, appartenenti  a  pochissime  specie  ;  nò  altro  possiamo  soggiungere 
intorno  alle  sole  due  specie  di  uccelli^  delle  quali  si  raccolsero  i  re- 
sidui nelle  terre  di  cui  qui  si  traila. 

Solo  pel  confronto  della  fauna  mammologica  di  allora  con  quella 
di  oggigiorno  noi  riusciamo  a  scorgere  ed  a  provare  un  qualche  mu- 
tamento avvenuto  nella  medesima.  —  il  cane  subì  una  leggera  mo- 
dificazione di  forma,  e  si  suddivise  in  una  inCnilà  di  razze.  La  capra, 
la  pecora^  e  fors'anco  il  cavallo  e  l'asino  aumentarono  di  statura,  men- 
tre invece  il  cerilo  ed  il  cignale^  ove  in  Europa  vivono  ancora,  diminui- 
rono ;  già  nella  prima  relazione  abbiamo  indicato  il  modo  facile  di  spie- 
gare questa  modificazione  di  statura  in  senso  opposto,  progressivo  l'uno, 
regressivo  l'altro,  secondo  che  l'animale  è  domestico  o  selvatico.  Se 
il  nostro  bue  deriva  dal  bue  maggiore  delle  marierc,  certo  che  la 
forma  del  suo  cranio  e  delle  sue  corna  si  è  alquanto  mutala.  Nulla 
possiamo  dire  del  topo  salvalico,  non  avendo  rinvenuto  che  le  ossa 
di  un  solo  scheletro,  nò  tulle  queste.  —  //  porco^  il  bue  e  la  pecora 
delle  palafitte  e  delle  mariere,  fra  le  razze  domestiche,  il  cervo ^  il 
capriolo  ed  il  cignale  (I),  fra  le  specie  selvaggie,  scomparvero  dalle 
scene  delle  terremare  ;  i  selvatici,  come  è  notorio,  soltanto  nell'e- 


li) Ne  raccogliunimo  gii  avanzi  persino  iti  una  terraniara  del  culle,  iiisitnie  a   quol!i 
fii  ravallo. 


65  STnoDF.i.  r  imgouini. 

poca  slorica,  ed  anzi  recenle.  Però,  come  fu  già  av\ ertilo,  troviamo 
tuttodì  le  traccie  delle  predette  tre  razze  domestiche,  vicino  al  teatro 
delie  palafitte  della  Svizzera,  nel  cantone  dei  Grigioni,  nonché  altrove 
in  Europa,  massime  nella  settentrionale.  Quanto  all'  orso,  provammo 
che  non  capitò  se  non  accidentalmente  nelle  mani  degli  abitanti  delle 
nostre  stazioni  preromane  di  pianura;  ora  fu  distrutto  anche  nei  vi- 
cini monti.  Al  porco  delle  palafitte  vediamo  presentemente  sostituito  il 
majale.  —  Ma  tulli  questi  cambiamenli  furono  prodotti^  direttamente  od 
indirettamente,  dall'uomo^  né  già  da  modificazioni  avvenute  negli 
agenti  fisici,  tellurici  od  altri.  Ove  però  si  verificasse  la  supposizione, 
che  l'aculeo  di  is^r/cé»,  il  quale  fungeva  da  asta  della  freccia  di  bronzo, 
scavata  dalla  mariera  di  Campeggine,  appartenesse  ad  un  individuo 
preso  in  questa  contrada,  si  verrebbe  per  tal  modo  a  provare  un 
mutamento  naturale  nella  nostra  fauna,  poiché  quel  rosicante  non 
vive  ora  che  in  paesi  più  meridionali,  ove,  come  vedemmo  al  capitolo 
dei  residui  vegetali,  si  è  attualmente  ritiralo  anche  l'arbusto  del 
falso  pistacchio,  Stapliylea  piiinata.  Questi  due  falli  cond^inali  ci  fa- 
rebbero arguire  di  un  leggero  abbassamento  di  temperatura^  dall'  e- 
poca  in  cui  viveano  gli  artefici  delle  nostre  palafitte  preromane , 
alla  attuale.  —  Sulle  modificazioni  nella  fauna  dei  mammiferi,  che 
Uiitimeyer  osservò  nella  Svizzera,  dall'età  della  pietra  all'epoca  pre- 
sente, egli  stabili  la  sua  divisione  naturale,  zoologica,  dei  di{;cr.si  pe- 
riodi^ quale  1'  abbiamo  esposta  nella  Prima  relazione.  Egli  divide 
questo  tempo  nelle  tre  età:  delle  razze  domestiche  primitive,  della 
moltiplicazione  loro,  e  della  cultura  e  del  perfezionamento  delle 
medesime. 

Poiché  abbiamo  confrontale  le  terremare  coi  Kjcskkenmoedding  della 
Danimarca  e  coi  tepe  della  Persia,  e  ne  abbiamo  rilevate  le  analogie, 
or  sta  bene  che  esaminiamo  e  paragoniamo  tra  loro  gli  avanzi  che 
questi  deposili  in  sé  racchiudono.  Sappiamo  da  De  Filippi  che  nei 
lepe  si  rinvengono,  al  pari  che  nelle  terremare,  ossa  e  denti  di  bue, 
di  capra,  di  montone  e  di  cervo,  non  però  del  cervo  comune,  Cervus 
elaphus.  Questa  sola  differenza  tra  gli  avanzi  animali  dei  tepe  e  quelli 
delle  mariere  non  ha  bisogno  di  spiegazione,  né  toglie  l'analogia, 
che  avvi  tra  quei  depositi,  di  un  paese  caldo  dell'Asia  gli  uni,  e  del- 


l.l:    TI  P.IltMAHE    F.    I.E    PAI  Afirrt    DFL   PAUMCNSE  65 

l'Europa  Icmporala  gli  altri.  De  Filippi  osserva  che  nelle  regioni  dei 
tepe  non  vive  più  alcuna  specie  di  cervo,  ed  ecco  dunque  anche  colà 
un  mulaujenlo  nella  fauna,  dall'  epoca  dell'  origine  dei  tepe  all'  età 
presente.  —  Cambiamenti  di  maggiore  importanza  subì  la  fauna  della 
Danimarca  dall'accumulamento  dei  KjoekkenmoeddiìKj  in  poi,  simil- 
mente a  quanto  già  si  disse  essere  avvenuto  della  flora  dello  stesso 
paese.  Coi  boschi  di  pini  scomparve  anche  il  gallo  di  monte,  Telrao 
tiro(jallus^  che  da  quelli  alberi  trae  il  suo  nutrimento.  Si  ritirarono 
pure  dalla  costa ,  lungo  la  quale  inconlransi  i  KjoekkenmoBdding^  va- 
rie specie  di  molluschi  marini,  le  conchiglie  de'  quali  come  già  vedem- 
mo, costituiscono  la  maggior  parte  degli  avanzi  di  pasto  componenti 
quei  cuuujli.  L'epoca  e  le  condizioni  in  cui  essi  si  formarono,  diffe- 
riscono troppo  dalla  età  delle  terremare  e  dalle  circostanze  che  ne 
influenzarono  la  deposizione,  perchè  non  dovessimo  scorgere  patenti 
diversità  tra  i  residui  organici  che  celano  gli  uni  e  quelli  sepolti  nelle 
altre;  e  ne  facemmo  di  già  cenno.  È  cosa  ben  naturale  che  non  pos- 
siamo trovare  nelle  continentali  terremare,  né  le  Iraccie  della  Zo- 
stera marillima  L.,  nò  le  conchiglie  di  mare,  nò  le  ossa  di  pesci 
marini j  né  quelle  dell'  ^ Ica  {Alca  inrpennis  L.)  o  della  foca  {Pho- 
ca  gryppus  Fab.) ,  conservate  invece  nei  Kjoekkenmoeddiiig  delle  spiag- 
gie  del  Ballicù.  Viceversa  l'età  molto  più  remota  di  questi  cumuli  a 
fronte  di  quella  della  niariere,  ci  spiega  come  nei  primi,  infuori 
delle  ossa  del  cane^  manchino  gli  avanzi  di  ogni  altra  sorta  di  ani- 
male domestico,  sì  abbondanti  invece  nelle  terremare;  e  per  lo 
stesso  motivo  non  vi  si  scorgono  nemmeno  residui  né  di  frumento^ 
né  di  alcuna  altra  biada.  All'incontro  in  entrambi  i  depositi  raccol- 
gonsi  le  ossa  del  ccrvo^  del  capriolo,  del  cignale  e  di  uccelli  aqua- 
tici., non  marinimi.  —  Parlando  dei  mammiferi  selvatici  delle  nostro 
stazioni  preromane,  abbiamo  lamentata  la  mancanza  in  esse  dei  resi- 
dui di  molte  specie,  delle  quali  all'opposto  abbondano  gli  avanzi  tra 
le  reliquie  delle  costruzioni  lacustri  elvetiche,  del  pari  che  nei  Ejosk- 
kenmoedding.  Accennando  alle  differenze  apparenti  tra  la  flora  delle 
terre  delle  nostre  costruzioni  aquatiche  e  delle  mariere  e  quella  delle 
stazioni  lacustri,  ne  indicavamo  pure  le  cause,  e  nelle  medesime 
'■avvisiamo  del  pari  la  ragione  delle   diversità,  ora   indicate,  tra  la 


64  smouEL  E  ncoi'.iNr , 

fauna  dell'una  e  dell' altra  conlrada.  Ma  non  solo  di  ossa  di  molle 
specie  di  animali  selvatici  difellano  le  niarierc  a  fronte  delle  sta- 
zioni lacustri,  ma  anche  il  numero  delie  specie  e  delle  razze  dome- 
stiche^ rappresentale  dagli  avanzi  delle  prime,  ne  è  akpianto  minore. 
Il  fatto  più  importante  però,  che  ci  interessa  di  far  rilevare,  poiché 
ne  trarremo  delle  conseguenze  interessanti,  sta  in  ciò:  che  tulle  le 
razze  domesliche ^  delle  quali  esistono  le  tracce  nelle  terremare  e 
nelle  terre  delle  nostre  palafitte  ,  sono  rapprcsenlate  dagli  avanzi 
raccolti  nelle  slazioni  lacustri  della  Svizzera  ,  meno  forse  il  solo 
asino  (1). 

Prima  di  porre  fine  a  questo  capitolo,  ci  sia  permesso  di  confron- 
tare i  residui  animali  da  noi  raccolti,  con  quelli  che  altri  scopri  nelle 
vicine  terre,  e  che  noi  riteniamo  provenire  dallo  slesso  popolo,  ed 
anco,  essere  slati  da  lui  accumulati  nella  stessa  epoca  delle  mariere. 

Vorremmo  potere  istituire  un  paragone  coi  residui  animali  delle 
stazioni  lacustri  di  Lombardia^  sebbene  di  epoca  piìi  remota  delle 
terremare,  ma  sinora  non  ne  abbiamo  i  dati  occorrenti  :  sappiamo  sol- 
tanto che  ivi  rinvengonsi  le  ossa  ed  i  denti  di  castori^  cervi,  cignali  (2). 
porci,  buoi  e  di  un  carnivoro  ancora  indeterminato  (3),  in  uno  sialo 
di  conservazione  tale,  che  ne  rende  oltremondo  difficile  la  determi- 
nazione e  quindi  anche  il  confrontoy che  perciò    rimettiamo  a 

tempo  più  propizio.  —  INelle  terremare  ilcW  Iniolese  furono  raccolte 
le  ossa  di  cervo,  capriolo,  pecora,  bue,  cavallo  ed  asino.  —  Dal  se- 
polcreto di  Fillanova  si  cavarono  i  residui  di  cervo,  di  pecora,  di 
bue,  di  cignale  ed  un  uovo  di  (jallina  ('i).  Nella  necropoli  di  Mar- 
zabollo,  costrulla,  come  il  sepolcreto  or  dello,  dallo  stesso  popolo 
delle  nostre  mariere,  e  nelle  ultime  epoche  di  sua  vita,  come  altrove 
tenteremo  di  dimostrare,  furono  scoperti  i  residui  di  cervo  e  di  ci- 
gnale, del  pii'colo  cane  delle  mariere  e  di  un  cane  (jrande ^  della  ca- 
pra, della  pecora  comune^  del  bue  minore  delle  mariere  e  del  mag- 


li) Vfidi  RÙTiMKYi;: n ,  I.  e.  p;ig.  12i  e  «66. 

(2)  Angelucci.  Le  slazioni  lacuali  del  lago  di  \aicsc.  Como,  I860. 

[3)  Stoppam    Sulle  ricerche  nelle  pahtfiUe  del  lago  di   Varese.  Mli   di.'lla  SurioU  ila- 
liana  (li  scienze  naltirali,  tomo  V,  pag.  t"i9. 

(t)  fiozzADiNi,  I.  e.  pag.  5  P  6. 


LE  TERRESIAru;    E    LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE  fiS 

giore,  come  risulta  dall'  esame  di  quelli  avanzi  che  uno  dì  noi  potè 
istituire  sul  luogo,  per  la  singolare  gentilezza  del  signor  conte  Goz- 
zadini  e  del  proprietario  degli  scavi,  signor  G.  Aria.  —  Dall'opera  di 
Nicolucci  (pag.  l'I,  18)  ricaviamo,  che  nella  terra  torbosa  di  Cadel- 
bosco  nel  Modenese  contengonsi  le  conchiglie  di  Cijclas,  Unio  e  Pa- 
ludina^  e  le  ossa  di  majale  (?)  e  di  cervo;  similmente  che  nella  terra 
uliginosa  delle  nostre  palaGlle ,  ove  però  si  eccettuino  gli  avanzi  di 
majale,  mancanti  a  questa. 

E  rispello  alla  medesima,  si  come  abbiamo  rilevato,  che  in  essa  non 
furono  sinora  scoperte  traccie  di  nessuna  pianta  aquatica^  cosi  pure, 
tranne  appunto  delle  conchiglie  d' aqua  dolce,  non  si  rinvenne  sin- 
qu'i  alcun  altro  avanzo  di  animali  aquatici',  fatto  anche  questo  che 
merita  di  essere  avvertito^  per  le  deduzioni  di  cui  in  seguito.  Le  ossa 
dell'unica  specie  di  uccelli  d'aqua  di  quell'epoca,  non  furono  rac- 
colte in  una  stazione  aquatica,  sibbene  in  una  di  terraferma.  —  Quan- 
tunque gli  avanzi  equini  appajano  in  [svizzera  già  nelle  palafitte  del- 
l'età  della  pietra,  pure  da  noi  non  ne  rinvenimmo  sinora  nelle  costru- 
zioni aquatiche^  bensì  nella  sovrapposta  terramara  ed  a  contatto 
colle  dette  costruzioni  (1). 


PARTE  li.  ARCHEO-ETNOLOGICA. 

Sezione  I.^  monumenti. 
CAPO  XII.  Costruzioni.  Prima  relazione,  pag.  k  e  82. 

Nella  prima  parte  di  questa  memoria  abbiamo  dimostrato  come  le 
terremare  in  posto  segnino  il  luogo  delle  stazioni  preromane  all'a- 
sciutto, e  le  palafitte  quelle  sull"  aqua.  Ora  passiamo  a  mostrare, 
come  erano  costruite  le  abitazioni,  tanto  delle  une  che  delle  altre 
sorta  di  dimora,  sia  poi  dessa  stabile  ovvero  temporaria,  per  quanto, 
s'intende,  lo  si   può  dimostrare  colla  scorta  dei  monumenti   messi 

(l)  Per  qualche  eccezione  veggasi  1'  Appendice. 


66  STMOBEL   E   PIGORINI, 

alla  luce,  e  senza  lasciarsi  troppo  olire  trasportare  dalla  imagina- 
zione. Prima  di  accingerci  alla  esposizione  dei  falli  relativi,  ci  sia 
però  permesso  di  fare  emergere  un  fenomeno  singolare,  che  col 
tempo,  lo  speriamo,  troverà  la  sua  spiegazione  nei  costumi  del  po- 
polo delle  mariere  e  de'siioi  fratelli  d'olire  Alpi.  A  Hallsladl  nell'Au- 
stria, a  Vadena  nel  Tirolo,  a  Villanova  e  Marzabolto  nel  Bolognese 
esistono  i  sepolcreti  e  le  necropoli  di  tribù  che  rilengonsi  apparte- 
nere alle  genti  in  discorso;  monumenti  in  parte  già  da  tempo  cono- 
sciuti ed  illustrali,  e  che  spellano  all'epoca  di  transizione  dall'età 
del  bronzo  a  quella  del  ferro.  Ebbene,  sinora  non  si  è  riusciti  a  sco- 
prire le  dimore  delle  tribù  che  ivi  seppellirono  i  loro  morii.  Per  lo 
converso,  noi  conosciamo  molle  stazioni  del  popolo  delle  mariere, 
per  la  massima  parte  dell'età  del  bronzo,  e  non  abbiamo  ancora 
potuto  scoprire  i  loro  sepolcri  od  i  loro  cinerari!;  poiché,  come 
provammo  abbastanza,  le  ter  remare  ^  esse  slesse,  non  sono  terre  ci- 
miteriali (t). 

Palafitte.  Figure  3  a  9. 

Le  costruzioni  di  quell'epoca,  senza  dubbio  più  interessanti,  sono 
le  palafitte.  Per  ora  dobbiamo  limitarci  all'esame  ed  alla  illustrazione 
della  palafilla  del  convento  di  Castione  (2).  Abbiamo  già,  al  capo  I, 
indicata  la  sua  posizione  ed  i  suoi  rapporti  colla  sovrapposta  terra- 
mara  ;  ora  ci  occuperemo  del  modo  con  cui  è  costrutta ,  e  da  esso  e 
dalle  circostanze  di  sua  posizione  tenteremo  di  arguire  dello  scopo 
di  quella  palafilla. 

Prima  di  ricostruirla  coi  materiali  spostali  che  si  discoprono,  e 
di  procurarci  per  tal  modo  l'imagine  della  disposizione  delle  sue 
partì,    quale   dovea    essere   allorché   era   abitala,   esporremo  fedel- 


(1)  Veggasi  però  nella  Gazzella  di  Panna,  18G4,  n.  -2^7,  l'arlieolo  sul  sepolcro 
preromano  in  Fraore.  Nola  agijiaiila  dopo  la  leUiira. 

(2)  SrnoBEL.  Relazione  sulla  marniera  del  convenlino  di  Castione,  nella  citata  opera 
di  Gastaldi;  scriUa  nell'agosto  186r,  prima  dì  intraprendervi  degli  scavi  regolari.  — 
Palafilla  di  Caslione ,  lettera  inserita  nella  Gazzetta  di  Parma,  ottobre  186-2.  —  Ri- 
cerche paleo-elnologiche ,  ecc.  lettera  inserita  nello  stesso  giornale,  agosto  1863. 

Quanto  alla  i»aiaiilla   rerciitemenle  scoperta  in  Parma,  veggasi  T  Appendice. 


LE  TEBREMARE   E    LE   PAL.U'ITTE    DEL   PARMENSE  07. 

melilo  come  esse  parti  si  presentino  man  mano  all' occhio  dello  scava- 
(ore,  a  fine  di  porgere  cosi  le  prove  e  le  basi  delle  nostre  induzioni. 

4C- 


Fig.  3.  (Proporziono  1  :  01.) 

Sprofondandosi  nella  terramara  oltre  due  metri,  s'incontrano  le 
prime  teste  di  pali,  le  altre  non  si  presentano  che  pili  in  basso;  ed 
esse  ora  portano  ancora  i  segni  dei  colpi  loro  applicati,  onde  cac- 
ciare i  pali  nel  terreno,  ora  sono  irregolari  o  scheggiate;  ora  ben- 
anco  bruciate.  I  pali  stessi  sono  tutti  più  o  meno  inclinati j  for- 
mando cioè  coir  orizzonte  un  angolo  di  40.°  a  'iO."  circa,  e  lenendo 
in  media  la  direzione  da  0.  N.  0.  ad  E.  S.  E.  Veggonsi  ora  isolati 
ed  ora  aggruppati  (1)  a  due,  a  tre,  e  persino  ad  otto,  e  posti  a 
distanze  diverse,  da  0,bO  a  2,00  metri  (fig.  5,  4  a.  e  6).  La  lunghezza 
loro  varia  dai  2  ai  5  metri;  ed  il  diametro  sta  tra  i  12  ed  i  18  cen- 
timetri, quando  i  pali  sono  stati  formati  da  tronchi  d'albero  (olmo, 
quercia,  rovere,  castagna),  che  non  aveano  maggiore  diametro;  ma  se 
il  tronco  che  forniva  il  palo,  era  troppo  grosso  per  poter  essere  adope- 
rato intiero,  allora  Io  si  spaccava,  pel  lungo,  in  quarti,  e  la  sezione 
trasversale  di  questi  non  essendo  più  circolare,  ma  quadrilunga  o  tra- 
pezia,  i  pali  che  se  ne  cavarono,  presentano  un  diametro  maggiore 
ed  uno  minore;  quello  varia  dai  16  ai  19  centimetri,  e  questo  dagli 
8  ai  10.  —  Come  dicemmo,  i  pali,  a  norma  della  loro  lunghezza, 
sporgono  più  o  meno  (sino  a  0,50  mei.)  colle  leste  dalla  terra  uli- 
ginosa, la  quale,  della  potenza  di  un  metro,  li  comprende  però  pel 


(1)  Come  nella  Svizzera.   —  UESon  1,  e.  pap:.  14. 


68  srnoBEL  e  pigorim, 

maggiore  trailo.  Le  punte  loro,  pure  a  norma  della  grandezza  dei 
pali,  entrano  più  o  meno  nel  sollosuolo  argilloso,  alcune  appena  di 
alcuni  centimetri,  ed  altre  sino  per  6  decimetri.  I  pali,  la  cui  punta 
non  penetrò  di  molto  nel  sottosuolo,  che  dimostrammo  (al  capo  I) 
essere  slato  il  fondo  dell' aqua,  sono  attualmente  inclinati  dalla 
punta  alla  testa,  ossia  per  tutta  la  loro  lunghezza;  quelli  invece  che 
ma""iornìente  vi  si  sprofondarono,  mostransi  tuttora  verticalmente 
impiantali  nella  parte  inferiore,  nella  superiore  sono  essi  pure  in- 
clinati, essendosi  però  curvati  senza  spezzarsi;  ciò  che  proverebbe 
una  pressione  lentamente  crescente  da  parte  della  terramara  sovrap- 
posta, e  quindi  un  accumulamento  graduato  della  medesima  sopra 
la  palafitta,  sino  a  raggiungere  Io  spessore  massimo  di  2,30  metri. 
La  punta  dei  pali  non  venne  formala  coU'ajuto  del  fuoco,  ma  solo 
per  mezzo  di  uno  strumento  non  troppo  tagliente  il  quale  vi  lasciò 
quindi  i  segni  evidenti  dei  molli  e  piccoli  tagli  a  ciò  occorsi,  come 
lo  provano  anche  le  piccole  scherjcje  slaccale  in  tale  operazione,  e 
che  del  pari  si  raccolsero. 


Fig.  4.  iProporziuiic   i  :  0-2.) 
a.  l'ali.  —  h-  Travi.  —  e.  Assi 


In  mezzo  ai  pali  e  con  essi  confuse,  attualmente,  ora  sopra  ed  ora 
sotto  ai  medesimi,  incontransi  le  tuavi,  a  prima  giunta,  indistinguibili 
dai  pali  (fig.  5  e.  e  1  6.);  poiché  solo  l'esame  delle  estremità  ci  chiarisce, 
con  sicurezza,  circa  la  destinazione  di  (|ue' legni.  Non  si  può,  al  pre- 


I,K    TF.RnEMvnE   E    I.F.   PALAIMTTE    Ol-I.    PAflMI-NSE  69 

sente,  più  riscontrare  la  loro  disposizione,  come  dovea  essere,  or- 
dinala, ma  bisogna  ricorrere  alla  disposizione  dei  pali,  ai  rapporti 
tra  (juesti  e  le  travi,  e  tra  esse  slesse,  per  ricostruire  la  travatura 
intera.  A  tale  riguardo  osserveremo,  come  alcune  si  adagino  sem- 
plicemente sulle  teste  de'palio  sulle  travi  che  incontrano  (fig.  7  e  9  b.), 
altre  siano  tenute  salde  o  da  una  scanalatura  tagliala  nella  lesta  dei 
pali,  oppure  per  una  inlaccatura  delle  travi  slesse  (fig.  9),  talalire 
siano  incastrate  in  un  foro  quadrato  praticato  sotto  la  testa  dei  pali 
od  alla  estremità  delle  travi  (fig.  9). 

[H 


Fig.  5.  (Proporzione  l  :  04.) 

I.  Terra  vergine  o  fondo  dell' aqua  stagnante. 

II.  Terra  uliginosa  od  aqun. 

III.  Terramara. 


Queste  toccano  la  lungìiezza  di  2 ,  .5  e  più  metri ,  ed  il  loro  dia- 
vielro  varia,  come  quello  dei  pali,  e  del  pari,  a  seconda  che  si  fece 
uso  dei  tronchi  interi  ovvero  degli  alberi  spaccati  in  quarti  (0,10  a 
0,15  mill.)  —  Comparativamente  poche  sono  le  assi  che  esistono 
tuttodì  fra  le  mine  della  palafitta,  ed  accenneremo  in  seguito  il  mo- 
tivo probabile  di  tale  scarsezza.  Avemmo  però  la  sodisfazione  di  tro- 
varne varii  gruppi  in  posto  sulle  travi  (fig.  5  e,  4  e  e  K),  pel  quale 
fatto  funniio  edotti  che  l'assito  era  composto  di  un  solo  strato  di  assi, 
che  queste  non  erano  fermate  sulle  travi  né  da  chiodi,  né  da  vimini. 


70  STROnF.I.    E    PIGOniM, 

né  da  incastri  di  sorla,  ma  I enule  ferme  unicamente  pel  peso  <lel 
sovrapposto  pavimento,  di  cni  ora  parleremo.  Sono  luìKjhe  da  l,KO 
a  2,00  met. ,  larghe  da  16  a  33  centimetri  e  dello  spessore  di  3  ad  8 
centimetri.  —  Indicate  le  parli  essenziali  che  compongono  la  palafitta, 
passeremo  ad  accennare  i  materiali  donde  si  trassero  ed  i  modi  con 
cui  probabilmente  si  lavorarono.  Gli  olmi  somministrarono  la  mag- 
gior parte  del  legname  usato  nella  delta  costruzione,  poi  lo  querciej 
i  roveri,  i  castagni.  A  seconda  della  diversa  specie  di  legno,  diverso 
ne  è  pure  lo  stalo  di  sua  conservazione  attuale,  e  della  sua  resistenza 
all'azione  distruggitrice  dell'aria  cui  venga  esposto,  il  legno  dolce 
degli  olmi  si  riconosce  pel  colore  chiaro  e  per  la  poca  resislenza  che 
oppone  alla  vanga;  all'aria  presto  si  screpola,  e  si  sforma,  nò  più 
si  presta  ad  altra  cosa  che  come  gramo  combustibile;  a  grande  stento 
e  con  molta  diligenza  soltanto,  ci  riuscì  di  asciugare  lentamente  qual- 
che pezzo,  senza  che  si  sformasse.  Il  legno,  forte,  delle  altre  piante 
suddette  si  appalesa  tosto  al  colore  bruno  ed  alla  tenacità  sua;  al- 
l'aria si  screpola  poco  e  solo  alla  superficie,  si  indura  maggiormente 
e  viene  utilizzato  con  vantaggio  a  costruire  manichi,  cornici  ed  altri 
arnesi  ed  istrumenti.  Quando,  come  avvenne  in  alcuni  punti  della 
palafìlla,  il  legname  è  bruciato  esternamente,  ottimo,  come  si  sa,  ne 
è  lo  sfato  di  conservazione  e  facilissimo  riesce  il  conservarlo  in  pien'a- 
ria.  Non  soltanto  le  teste  dei  pali,  come  già  si  accennava,  ma  anco 
le  travi  e  le  assi  sono  talora  abbruciate,  e  non  solo  nella  superficie 
superiore,  ma  anco  nella  inferiore,  —  Nessuna  traccia  né  di  sega 
ne  di  trivello  scorgesi  sul  legname,  invece  occorrono  dei  conii  di  le- 
gno entro  la  terra  uliginosa;  ci  sarà  quindi  lecita  la  deduzione  che 
per  dividere  i  tronchi  d'albero  in  quarti,  e  per  spaccare  le  assi  i 
falegnami  della  palafitta  si  servissero  di  quegli  strumenti,  come  delle 
ascie  per  s(iuadrare,  e  degli  scalpelli  per  forare  (con  buchi  quadri- 
lateri) quei  materiali;  ciò  che  dimostreremo  al  capo  sugli  arnesi. 
Quei  conii  però  potrebbero  anche  aver  servilo  come  le  biette,  pure 
rinvenute,  a  livellare  il  piano  della  palafiUa;  inlcrponcniluli  Ira  le 
teste  dei  pali  e  le  travi,  o  tra  queste  e  le  assi.  Indicammo  che  le 
teste  dei  pali  portano  tuttora  i  segni  dei  colpi  loro  applicati  per  cac- 
ciarli nel  terreno,  ma  sin  qui  non  trovammo  lo  strumonlo,  che  vi  si 
adoperava.  Se  era  simile  a  quello  usato  dagli  abitanti  delle  palafitte 


LE   TEH1U:iUARE  e    Le    palafitte    del    PAIUIENSE  71 

dell'Elvezia,  che  era  di  legno  e  si  maneggiava  con  una  sola  mano, 
cerlamente  valea  poco  all'uopo,  e  fu  probabilmente  per  supplirvi 
che  all'assito  si  sovrappose,  come  si  disse,  uno  strato  abbastanza 
alto  di  terra  sabbiosa,  giallognola,  una  sorta  di  pavimento,  il  quale 
col  suo  peso  dovea  consolidare  la  costruzione.  Veramente,  non  lo 
trovammo  ovunque  a  contatto  coli' assito,  per  cui  non  possiamo  deci- 
dere se  copriva  tutta  la  palafitta,  oppure  se  formava  soltanto  il  suolo 
delle  abitazioni,  come,  nella  Svizzera,  si  osservò  sulle  palafitte  di 
Robenhausen  e  di  Niederwyl  (dell'età  della  pietra)  (1),  Siccome  però 
molti  frammenti  di  pavimento  sono  resi  consistenti  e  levigati  alla  su- 
perficie, ed  ivi  annerili,  forse  col  fuoco,  sono  pezzi  di  una  specie 
di  batìuto;  così  noi  supponiamo,  che  questa  sorta  di  pavimento  abbia 
formato  il  suolo  delle  capanne;  mentre  il  pavimento  non  battuto  co- 
stituisse quello  degli  spazii  non  abitati.  Crediamo  che  il  pavimento 
sia  stato  formalo  colla  terra  argilloso-sabbiosa,  che,  come  vedemmo, 
formava  il  fondo  e  la  riva  dell' aqua,  dalla  quale  sorgeva  la  palafit- 
ta; poiché  presa  di  quella  terra,  dopo  averla  impastata  ed  asciugata, 
ottennemmo  effettivamente  dei  pezzi  per  durezza  ed  aspetto  simili  ai 
frammenti  di  pavimento  in  discorso.  Il  pezzo  maggiore  di  battuta  che 
rinvenimmo,  misurava  circa  un  metro  quadrato  di  superficie  ed  era 
allo  circa  5  decimetri;  esso  pel  proprio  peso  forse,  cadde  un  di 
nell'aqua,  per  cui  ora  poggiava  direttamente  sulla  terravergine.  — 
Quantunque  a  stento,  pure  potemmo,  colla  pazienza,  riuscire  a  con- 
servare quasi  tutti  i  pezzi  della  costruzione,  che  servono  a  provare  i 
fatti  ora  esposti,  e  circa  ai  materiali  della  medesima,  e  circa  al  modo 
di  lavorarli,  e  di  congiungerli;  questi  pezzi  promtivi,  come  tutti  gli 
altri  oggetti  sinora  da  noi  raccolti  nella  palafitta  in  discorso  e  nelle 
terremare,  si  conservano  nel  Gabinetto  di  storia  naturale  della  nostra 
Università.  —  Basati  su  questi  monumenti  e  sui  fatti  emersi  durante 
gli  scavi,  e  de' quali  si  ragionò  sinora,  possiamo  alfine  accingerci  alla 
ricostruzione  del  tratto  di  palafitta  sin  qui  discoperto,  senza  però 
farci  per  ora  carico  delle  modificazioni  osservale  in  certi  punti,  delle 
quali  ci  riserbiamo  di  trattare  in  appresso.  Uno  di  noi  diede  già   un 

(l)  MESSiKOMEn.  Pfnìilbanron  Robenhausen.  Nel  5.°  rapporto  di  Keller  sulle  palalitle 
già  citato,  pag.  40. 


72 


STRoniìL  E  riGoniNi, 


saggio  di  lale  ricostruzione  (1),  illustrato  da  figure  che    a  maggiore 
chiarezza  delle  nostre  parole  crediamo  di  dovere  qui  riprodurre. 


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Fig.  6.  Pali.  (Planimetria.)  —  Fig.  7.  Travi.  (Planimetria.)  -  Fig.  8.  .\ssi.  (Planimetria.) 


Fronte.  Fig.  9.  (Spaccato.)  Fionco. 

I.  Fondo  dell' aqua.  —  li.  Aqua.  —  III.  Terramara.  —  IV.  'Torvci  trasportala. 

a.   Pali.  —  b.  Travi.  —  e.  A.ssi.  —  d.  favinienlo. 

(Propiirzione,  per  queste  figure,  G  a  9,  1  :  01  ) 

Imaginandoci,  come  si  deve,  ritta  la  costruzione  (B  e  9),  osser- 
veremo da  prima,  salendo,  i  pali,  cacciali  più  o  meno  profondamente 

(1)  Sthobel.  Die  terramara  lager  der  Emilia.  Nella  citala  5."  Helazione  di  Keller 
sulle  palafitto,  pag.  3.  —  Ai^nnzi  preromani  raccolti  nelle  terremare  e  palafitk  dell'E- 
milia.  Parma,  1863,  pag.  1.  Tav.  1,  llg.  1-5. 


LE  TEIIRF.UARE  E    LE   PALAFITTE   DEL   PAUMENSE  73 

nel  fondo  vergine  dell' aqua  (1),  più  o  meno  lunghi,  più  o  meno  tra 
loro  distanti,  ora  isolati  ed  ora  aggruppati  (fig.  5,  6,  9  a).  Per  la  mag- 
gior parte  della  loro  lunghezza  erano  bagnati  dalle  aque  (11),  e  pel 
resto  da  essa  sporgevano  con  tutta  la  sovrapposta  costruzione;  ma  que- 
st' ultimo  tratto  della  medesima,  attualmente,  è  sepolto  nella  ter- 
ramara  (ili)  sovraincumbente,  come  sappiamo,  alla  terra  uliginosa, 
già  aqua  stagnante  di  quel  luogo.  Su  questi  pali  poggiava  la  trava- 
tura (fig.  7,  9,  6)  più  0  meno  su  di  essi  assodata,  composta  di  travi 
di  varia  lunghezza,  e  variamente  tra  loro  intrecciate.  La  travatura 
era  coperta  dall'assito,  di  un  solo  strato  di  assi  (fig.  8,  9  e.)  di 
diversa  lunghezza  e  larghezza,  schierate  1' una  dopo  l'altra;  non  sal- 
dale alle  travi,  ma  sulle  medesime  compresse  dal  pavimento  sovrap- 
posto (fig.  9  d).  Entro  questo  pavimento  si  rinvennero  qua  e  là  letti 
sottili  di  carboni  e  legni  bruciali,  e  di  ciottoletli  piani  posti  orizzon- 
talmente l'uno  accanto  all'altro,  forse  per  rendere  il  suolo  più  re- 
sistente e  livellarne  la  superficie  (fig.  9  e).  —  Fattoci  per  tal  modo 
un  concetto  del  grosso  della  palafitta,  passiamo  ad  osservare  alcune 
particolarità  della  medesima,  quali  erano  richieste  dalle  speciali  de- 
stinazioni di  certe  parti  di  essa.  Accennammo  già  come,  probabil- 
mente, il  suolo  dei  luoghi  abitati,  si  distinguesse  dal  pavimento  dei 
luoghi  non  abitati,  per  essere  desso  battuto.  E  pare  che  non  solo  le 
piazzette  e  gli  spazii  tra  abitazione  ed  abitazione,  se  pure  ebbero  un 
pavimento,  non  l'avessero  battuto,  ma  ben  anco  i  luoghi  chiusi,  pur- 
ché non  abitati.  In  fatti  il  suolo  di  una  sorta  di  granajo,  messo  a 
giorno  in  una  escavazione  dell'anno  passato,  consisteva  unicamente 
in  uno  strato  di  terra  sabbiosa,  sovrapposto  all'assito.  La  sua  super- 
ficie quadrilunga  misurava  3  metri  di  larghezza  su  quasi  4  di  lun- 
ghezza. Le  assi  erano  delle  più  robuste,  dello  spessore  di  6  centi- 
metri almeno,  ed  i  pali  che  sostenevano  questa  parte  della  palafitta, 
vi  erano,  nel  centro,  aggruppati  in  8,  come  per  formare  un  pilastro 
capace  di  sostenere  un  gran  peso.  Entro  questo  granajo  raccogliemmo 
del  frumento  e  della  fava  vernereccia  abbruciati,  i  quali  vi  formava- 
no un  letto  di  circa  1  decimetro  di  altezza.  —  Quantunque  vi  aves- 
simo trovato  le  posizioni,  ove  esistevano  i  focolari  domestici,  indicati 
dalle  ceneri  e  dai  carboni,  entro  i  quali  giacevano  commisti  i  tizzoni 
inconsunti  e  le  ossa  gettale  nelle  ceneri,  da  chi  le   avea  spolpale; 


74  STROBEL   E   PIGORI.M., 

pure  non  ci  fu  sinora  dato  di  poler  provare  con  certezza  l' esistenza 
di  capanne  sulla  palafitta  in  argomento.  1  pali  che  indicammo  più 
sporgenti,  forse  i  sostegni  delie  medesime,  qualche  pezzo  di  asse 
sottile,  taluno  con  intagli  rettangolari  e  larghi,  come  di  parte  di  una 
finestruola,  dei  pezzi  di  terra  con  legni  bruciati j  forse  gli  avanzi 
degli  intonachi  e  delle  graliccie  bruciate  delle  pareti,  gli  accennali 
framnjenli  di  battuto,  sono  le  sole  traccie  di  costruzioni  che  si  pos- 
sono ritenere  destinale  ad  alloggiare  l' abitatore  della  palaliUa.  Ci 
affrettiamo  però  di  avvertire,  che  anche  nelle  terremare,  come  ve- 
dremo in  seguito,  gli  avanzi  degli  abituri  si  riducono  a  ben  pochi 
e  piccoli  frammenti.  E  noi,  con  Morlot  (1),  non  ne  faremo  le  mera- 
viglie, poiché  doveano  essere  delle  capanne  ben  fragili  e  meschine, 
sebbene  non  tanto,  come  quelle  del  popolo  dei  Kjoìkkenmcedding 
della  Danimarca,  popolo  più  antico  del  nostro,  e  che  dei  suoi  tugurii 
non  lasciò  ne  manco  alcun  residuo,  ma  solo  le  Iracce  del  luogo  ove 
doveano  avere  esistito. 

Nel  primo  capitolo  facemmo  già  parola  del 
tratto  di  lembo  o  margine  della  palafitta,  messo 
a  scoperto  nell'  anno  decorso,  là  ove  la  ter- 
ramare, sopraggiacente  alla  palafitta,  era  già 
stata  quasi  tutta  levala  negli  anni  scorsi,  e  la 
superficie  ridotta  a  prato  (fig.  l.ap).  A  questo 
lembo  si  vedevano  radi  pali  isolati  (  fig.  3  A-B), 
alcuni  piccoli  e  sottili  tra   i  maggiori;  e    da 


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Fìk.  10.  (Proporzione  1:02.)  -Spaccalo  della  fig.  3  .sulla  linea   AB. 
1.  Terra  verdine  o  fondo  dell' aqua.  —  It.  Terra   uliginosa  od  aijiia. 

III.  Terramara.  —  IV.  Terra  trasportala. 
(/.  Ranco  di  sctieggc  di  pietra.  —  ì>.  Letto  di  rarhnni  e  roeri    hniciali. 


<*)  Moni.oT.  Éliides .  citati,  pag.  275. 


LE   TERREMAHE    E   LE    PALAFITTE    DEL    PARMENSE  TtJ 

quelli,  portandosi  oltre  la  periferia  della  costruzione,  a  6  deci  metri 
circa  sotto  la  loro  testa,  slendevasi  un  banco,  largo  15  ed  allo 
2  decimetri  all' incirca,  di  ciottoli  di  calcare  del  nostro  Apennino, 
in  parte  appena  fessi,  ed  in  parte  scheggiati  più  o  meno  minuta- 
mente, e  parzialmente  coperti  di  vernice  vitrea  (fig.  10  «).  Questo 
banco  artificiale  contenente  un  letto  di  carboni,  e  di  paglia,  frumento 
e  cocci  bruciati  (6)  non  era  orizzontale,  ma  inclinato  verso  la  pala- 
fitta ,  e  pare  quindi  che  seguisse  la  pendenza  della  riva  dell' aqua 
scomparsa,  e  la  segni.  Lungo  il  margine  della  palafitta,  ma  più  a 
mezzodì  della  località  da  noi  scavala,  si  incontrò  una  specie  di  diga. 


Fig.  11.  (Proporzione  1  :  02.) 
I.  Terra  vergine  o  fondo  dell' aqua. 
II.  Terra  uliginosa  od  aqua. 
HI.  Terramara. 


Constava  dessa  di  un  muro  di  travi,  lunghe  sino  b  metri,  di  cui 
l'inferiore  poggiava  orizzontalmente  sul  fondo  dell' aqua,  ossia  sulla 
terra  vergine  (1)  e  le  altre  le  erano  sovrapposte  pure  orizzontalmente 
e  nella  stessa  direzione,  l'una  sopra  l'altra,  formando  una  sola  serie. 
Erano  tenute  contro  il  lembo  della  costruzione  da  pali,  che  obliqua- 
mente infitti  nel  detto  fondo,  incontravano  ad  angolo  retto  questa 
sorta  di  muro  formalo  dalle  travi.  Costituivano  essi  delle  file  di  pali 
inclinali  l'uno  sopra  l'altro  ed  interposti,  alla  loro  lesta,  tra  trave  e 
trave,  per  modo  da  alternare  con  esse.  La  diga  per  tal  modo  co- 
strutta si  alzava  di  16  e  più  decimetri  dal  suolo,  ed  il  numero  delle 


76  STROBEL   F.  PICORINI, 

travi,  sovrapposte  1' una  all'allra,  come  pure  quello  dei  pali  di  ca- 
dauna fila  che  a  quelle  travi  si  connetteva,  oltrepassava,  o  toccava 
il  numero  di  sette;  le  file  de' pali  poi  che  sostenevano  la  diga,  erano 
poste  a  circa  tre  metri  di  disianza  1' una  dall'altra,  e  se  ne  misero 
a  scoperto  quattro.  —  1  pali  arsi  alla  testa,  le  travi,  le  assi,  le  biade 
bruciate,  le  stoviglie  e  le  fusaiuole  pure  cotte  e  sformate  dal  fuoco, 
ci  sono  più  che  semplici  indizii  di  incendiij,  sia  volontari!,  sia  invo- 
lonlarii,  che  distrussero  or  l'una,  or  l'altra  parte  della  palafitta ,  e 
forse  in  epoche  diverse.  Un  altro  testimonio  dell'azione  del  fuoco, 
come  sappiamo,  è  il  banco,  poco  fa  descritto,  di  ciottoli  e  scheggie: 
inciliniamo  però  a  ritenerlo  l'effetto,  anzi  che  di  un  incendio,  di  una 
combustione  volontaria  con  intento  industriale,  forse  per  cuocere  o 
fondere  a  fuoco  intenso.  —  Varie  sono  le  opinioni  sulla  destinazione 
delle  palafitte.  Non  toccheremo  più  della  ipotesi,  che  servissero  allo 
scopo  funerario,  perchè  crediamo  di  averne  già  abbastanza  provata 
la  inammissibilità  al  capo  VII  sulla  origine  della  terra  delle  palafitte 
(e  della  terramara);  indicheremo  invece  le  altre,  e  vedremo  quale 
di  esse  più  si  adatti  a  spiegare  i  fenomeni  che  si  osservano  nella  no- 
stra palafitta.  Alcuni  sostengono,  o  sostennero,  che  sulle  palafitte  si 
convenisse,  in  massa,  per  compiere  i  riti  religiosi,  sagrifizii,  feste, 
danze  e  banchetti.  Altri  (1)  credono  che  il  popolo  vi  si  radunasse 
soltanto  a  convito;  ed  altri  ancora,  che,  all'opposto,  vi  tenesse  sta- 
bile e  fortificata  dimora  (2),  Alcuni  ravvisano  in  queste  costruzioni 
unicamente  delle  castella  (3),  altri  delle  fabbriche  di  armi  o  di  stru- 
menti, oppure  dei  magazzini  di  biade  e  di  altri  oggetti  per  tal  modo 
difesi  ('t),  altri  infine,  e  la  loro  ipotesi  è  la  sesta  ed  ultima  che  co- 
noscemmo, ritengono  che  fossero  luoghi  di  mercato  (B).  Noi,  in  ciò 
d'accordo  coi  signori  Jahn  ed  Uhlmann  (1.  e.)  e  vari  altri,  esclude- 
remo la  supposizione  che  le  palafitte  in  genere,  si  fabbricassero  esclu- 
sivamente per  un  determinato  scopo,  ed  unicamente  ad  esso  servis- 

(1)  Hesor,  I.  e.  pag.  11. 

(2)  Dl'Ho,   I.  e.  pag.  22. 

{3J  Jahn  ed  Uhlman.n,  I.  e.  pag.  8. 
(4)  Dksor,  I.  e.  pag.  7. 

(3)  Stoppani.  lUcerchc  folte  ncUc  \mlafdk  del  Ingo  di  Vnrcsr,  negli  Alli  oiiall,  pag.  433. 


LE  TERHEIUARE   E  LE   PALAFITTE   DEL   I>AtlME^SE  77 

sero;  e  crediamo  invece  che  nel  coslriiirle  si  avessero  di  mira  pili 
iulenli,  oppure,  che  una  tale  costruzione  eseguita  ad  un  determinato 
fine,  in  seguilo,  mutale  le  circostanze,  servisse  ad  un  altro.  E  nel 
caso  concreto  poi  della  palafitta  di  Castione,  ci  pare  di  poter  arguire 
dai  falli  sinqui  esposti,  che  essa  fosse  da  principio  costrutta  a  difesa, 
fosse  una  sorta  di  castello ,  ma  che  poi,  a  poco  a  poco,  si  convertisse 
in  una  stabile  dimora.  E  ciò  noi  deduciamo  dalle  seguenti  osservazioni 
e  riflessioni  : 

Non  fu  costrutta,  né  servi  pel  cullo  religioso,  perchè  nessuno  fra  i 
tanti  arnesi,  che  scaviamo  dalle  sue  reliquie,  porta  l'impronta  della 
destinazione  ad  un  tale  scopo;  all'opposto  è  patente  che  sono  arnesi 
d'uso  domestico  o  guerresco. 

Se  il  popolo  che  la  piantò  non  vi  fosse  accorso  che  a  convito, 
non  vi  troveremmo  dei  piccoli  magazzini  dì  biade,  non  il  battuto, 
non  le  pesanti  sottomacine,  non  infine,  le  ossa  e  le  corna  cervine 
intagliate,  per  cavarne  degli  strumenli,  poiché  l'avervi  raccolti 
questi  avanzi,  prova  che  sul  luogo  si  esercitava  l'industria. 

La  palafitta  in  quistione  non  potea  essere  destinata,  come  pare  che 
lo  fossero  invece  quelle  dell'età  del  bronzo  dei  lago  di  Neuchàlel  (1) 
e  di  Bienne  (2),  a  custodire  le  armi  e  gli  arnesi  provenienti  dalle 
fabbriche  proprie  o  straniere,  né  ad  ammassare  le  provvigioni;  giac- 
ché gli  oggetti  di  Castione,  anzicché  intatti  come  quelli  pescati  dal 
detto  lago,  sono  già  usati  e  quasi  tutti  lesi  o  rotti,  ed  i  commestibili 
sono  assai  scarsi,  abbondanti  invece  gli  avanzi  del  pasto. 

Quasi  tulli  i  fatti  che  ci  inducono  ad  escludere  l'idea  che  la  pa- 
lafitta di  Castione  fosse  un  luogo  di  culto  o  di  convito,  oppure  un 
magazzino  fortificalo,  ci  persuadono  che  non  fu  né  meno  un  luogo 
di  mercato;  mentre  le  palafitte  dei  laghi,  all'opposto,  vi  si  poteano 
prestare  ottimamente,  essendo  che  le  naturali,  e  per  1' addietro  anco 
le  uniche  vie  di  comunicazione  tra  gli  abitatori  delle  opposte  sponde 
di  un  lago,  sono  le  sue  aque;  ciò  non  ha  luogo  invece  appo  noi. 


(i)  Dksor,  I.  e.  pag.  7  e  lo. 

(2)  A  Nidau  furono  raccolti  500  agili  crinali  di    bronzo  in  un  solo  punto.  Reviie  sa- 
voiiieune,  186-2,  HI,  page  54. 


78  STI'.OBEL    li   PIGOKINI, 

Escluse  per  tal  modo  quatlro  delle  sei  ipolesi,  non  ci  rimangono  più 
che  le  due  da  noi  ammesse.  Ala  non  ci  basta  di  cssei'e  giunti  a  que- 
sia  conclusione  per  la  via  negativa  delle  esclusioni ,  è  necessario  che 
ne  adduciamo  delle  prove  od  almeno  degli  indizi!  positivi.  Abbiamo 
veduto  che  nella  provincia  di  Parma,  come  in  generale  nell'Emilia, 
molle  sono  le  terreraare,  ossia  gli  avanzi  di  stazioni  preromane  in 
terraferma,  mentre  eccezionali  vi  sono  le  palafitte,  ossia  le  stazioni 
aquatiche;  eccezionali  quindi  debbono  pure  essere  stali  i  molivi  che 
indussero  Io  stesso  popolo  a  piantare  con  istraordinaria  fatica  quelle 
abitazioni.  E  noi  non  possiamo  a  meno  di  scorgere  i  motivi  della 
prima  fondazione  di  queste,  nel  desiderio  di  prepararsi  in  un  caso 
di  pericolo  un  luogo  di  rifugio,  una  fortezza.  Né  si  dica  che  la  dif- 
ferenza nelle  abitazioni  dello  stesso  popolo  fosse  richiesto  dalla  dif- 
ferenza nelle  condizioni  del  suolo,  asciutto  per  lo  più,  paludoso  ta- 
lora; poiché  noi  dimostrammo  già,  come  nessun  avanzo  vegetale, 
sinora  raccolto,  venga  a  convalidare  l'asserzione,  già  altre  volte  da 
noi  slessi  publicata,  che  le  aque  dalle  quali  sorgevan  le  palafitte 
fossero  paludose.  Per  l'incontro  abbiamo  forti  molivi  per  sospettare, 
che  il  limitato  bacino  relativo  venisse  o  scavalo  od  allargato  ad  arte, 
ed  empito  di  aque,  come  le  fosse  de' castelli  e  delle  fortezze.  Pas- 
sato il  pericolo,  abbandonarono  la  palafitta,  per  rilornarvi  al  pros- 
simo pericolo;  invece,  perdurando  questo,  vi  rimasero,  sinché  len- 
tamente la  palafiUa  da  dimora  temporaria  si  tramutò  in  dimora  slabile. 
Questa  opinione  però,  lo  confessiamo,  non  ha  per  sé  ancora  delle 
prove  inconcusse;  ma  è  fuor  di  dubbio  che  la  pala  fitta  di  Castione 
era  una  stazione  aquatica  preromana ,  sia  poi  slabile  sin  dal  prin- 
cipio della  sua  costruzione,  sia  leuìporaria  da  prima  e  stabile  di  poi. 

Di  più,  come  già  provammo  al  capo  li,  da  stazione  aquatica  si 
trasformò  di  poi  in  stazione  asciutta ,  e  ciò  avvenne  lentamente; 
prova  ne  siano  i  pali  maggiori,  che  verticali  nel  tratto  infitto  nella 
terra  vergine,  si  sono  inclinati  nel  trailo  superiore  ma  senza  essersi 
spezzali,  come  precedenlemenle  avvisammo.  Il  peso  che  li  curvò 
dovea  dunque  aumentarsi  a  poco  a  poco,  e  siccome  questo  peso  viene 
costituito  dalla  sovrapposta  terramara,  così  dobbiamo  dedurre  che 
questa  vi  veniva  accumulala  lenlamenle.  E  poiché  dessa  non  è  altro 


LE  TEHREMARE  E  LE  PALAFITTE  DEL  PAnMENSE  79 

fuorché  l'avanzo  della  dimora  all' ascialo,  così  siamo  naluralmenle 
condotti  alla  conclusione  che  il  passaggio  dall'una  all'altra  sorla  di 
dimora  fu  graduato.  E  allorché  la  costruzione  in  legno,  trovatasi  a 
secco  diveniva  superflua,  gli  abitanti  doveano  naturalmente  cercare 
di  trarne  profìtto.  I  pali  erano  troppo  interrati  e  molte  travi  troppo 
saldamente  ad  essi  congiunte,  perchè  valesse  la  pena  di  cavarli,  mas- 
sime nella  abbondanza  di  legna  di  que'dl;  le  assi  invece  eran  poste 
alla  superficie,  appena  sotto  il  pavimento,  e  da  lui  solo  tenute  in 
posto,  conveniva  adunque  levarle  ed  adoperarle,  o  come  combusti- 
bile, oppure  nella  fabbrica  delle  capanne.  Ecco  !  perchè  poche  sono 
le  travi,  e  pochissime  le  assi  che  trovammo  nello  scavo. 

Capanne.  Prima  relaz.,p.  4.  i^^rGÓe/,  Avanzi  preromani,  tav.  IV,  fig.  1. 

Pezzi  di  fondamenta,  di  terra  alquanto  tenacemente  impastala, 
frammenti  di  pavimento  più  o  meno  battuto  e  consistente,  avanzi  di 
travi  e  di  gratìccie.  bruciale  per  lo  più,  infine  pezzi  di  intonaco , 
d'argilla,  ecco!  in  che  consistono  i  residui  rimastici  delle  capanne 
del  popolo  delle  mariere.  Da  essi  possiamo  arguire,  che  questi  abituri 
erano  simili  alle  abitazioni  delle  palafitte  elvetiche,  nonché  alle  case 
dei  Celti,  descritteci  da  Strabone.  1  frammenti  di  intonaco,  raccolti, 
si  mostrano  leggermente  cotti,  e  per  ciò  appunto  rileniamo,  che  siansi 
sinqui  conservati.  Probabilmente  sono  pezzi  di  parete  vicina  al  foco- 
lare, del  quale  anche  nella  terramara  incontransi  rade  vestigia;  op- 
pure sono  frammenti  di  capanne  consunte  dal  fuoco.  Nella  faccia 
esterna  di  que' pezzi  d'argilla  veggonsi  le  impronte  lasciate  dai  travi 
e  dai  graticci  scomparsi,  nella  interna  osservansi  talora  delle  rughe 
in  direzione  normale  a  quella  delle  impronte  dei  graticci,  e  para- 
Iella  invece  colle  tracce  delle  travi.  La  parte  interiore  appare  quasi 
sempre  più  o  meno  concava,  ciò  che  fu  osservato  anche  di  molti 
frammenti  di  intonaco  raccolti  nella  Svizzera.  Se  per  questi  può  va- 
lere la  spiegazione  data  dal  colonello  Schwab,  che  essi  cioè  siansi 
curvati,  perchè  caddero  nelle  onde  lacustri  allo  slato  rovente  (1): 

(ti  Schwab.  Ansiedeluìig  von  CortaiUod.  Nella  più  volle  ciUUa  V.  Kelazioiie  di  Keller- 


80  STKOBF.L    K    PIGOIU.M  , 

la  medesima  interpretazione  del  fatto  non  regge  pei  pezzi  che  rae- 
coglierarao  nelle  terremare,  ove  una  tale  azione  dell' aqua  rimane 
esclusa.  Crediamo  dunque  di  potere  ammettere  per  certo,  che  il  po- 
polo delle  mariere  costruisse  delle  capanne  di  forma  roloìida-  non 
vogliamo  però  escludere  totalmente  l' opinione  che  egli  ne  abbia 
erette  anco  delle  quadrilatere ,  ma  per  poterlo  asserire,  ci  mancano 
quelle  prove,  che  invece  sono  fornite  bastantemente  dalle  palafitte 
dell'Elvezia.  Là  ove  nelle  mariere  (come  p.  e.  a  Castione)  non  si 
incontrano  avanzi  di  capanne,  conviene  supporre  che  abbasserò  sotto 
tende  od  entro  case  di  legno ^  di  cui  gli  avanzi  troppo  difficilmente 
avrebbero  potuto  conservarsi  per  tanti  secoli,  per  non  dire  che  ciò  sa- 
rebbe stato  impossibile.  Non  abbiamo  dato  alcuno,  per  poter  arguire 
di  che  le  capanne  fossero  coperte,  se  di  paglia,  stoppa,  assi  od  altro. 

CAPO  Xlll.  Vasellame.  Prima  relazione,  pag.  B. 

Nelle  terremare  e  nelle  nostre  palafitte  si  rinvengono  gli  avanzi 
di  vasi  di  terra  cotta^  di  vasi  di  pietra  e  di  vasi  di  legno.  Comincie- 
remo  il  discorso  relativo  con  un  cenno  sull'unico 

F^aso  di  legno 

di  quercia  finora  scoperto.  Ha  forma  di  scodella  semisferica,  del  massimo 
diametro  di  un  decimetro,  e  della  altezza  di  7  centimetri.  Non  è  in- 
tiero, mancandone  una  terza  parte  circa;  motivo  per  cui  non  pos- 
siamo decidere  se  avesse  o  no  un  manico.  Venne  scavato  dalla  terra 
della  palafitta  di  Castione.  Le  lazze  di  legno  sono  oggetti  rari  anche 
fra  gli  avanzi  delle  costruzioni  lacustri  delia  Svizzera. 

Nulla  abbiamo  da  aggiungere  a  quanto  esponemmo  nella  Prima 
relazione  (  pag.  1 1  )  intorno  ai  pezzi  di 

P^asi  di  pietra  oliare, 

o  laveggi,  raccolti  in  certe  terremare.  Dai  frammenti  possiamo  arguire, 
che  i  vasi  aveano  la  forma  di  cono  tronco,  erano  di  mediocre  gran- 


LG  TERRAMARE  E  LE  PALAI'ITTE  DEL  PARMENSE  81 

dezza  (i),  con  orli  semplici^  mancavano  di  manico,  nonché  di  ornali, 
a  meno  che  per  tali  si  vogliano  considerare  quelle  rughe  circolari, 
paralelie  all'orlo,  che  solcano  la  parete  esterna  di  alcuni;  sono  esse 
equidistanti  nello  slesso  vase,  ma  corrono  a  distanze  differenti  nei 
differenti  vasi  (2).  Non  possiamo  non  riconoscere  in  questi  solchi 
l'effetto  dell'azione  del  torno,  avvertiremo  però,  che  sono  assai  piìi 
fitti  nell'interno  del  vaso  e  più  profondi  e  costanti.  Secondo  la  fi- 
nezza del  lavoro  varia  lo  spessore  delle  pareli  e  dei  fondo.  Questo 
talora  è  internamente,  oppure  anche  all'esterno,  coperto  da  una  pa- 
tina carbonosa,  ed  inoltre  forato,  ma  quasi  tulli  i  fori  veggonsi  tu- 
rati con  chiodi  di  ferro.  Laveggi  usati  da' popoli  delle  mariere  o  dai 
loro  fratelli,  furono  raccolti  anche  nell'lmolese,  a  S.  Zeno  nella  valle 
trentina  del  Noce,  ed  altrove  nell'  Italia  superiore;  a  S.  Zeno  insieme 
ad  armi  (sorta  di  Celt)  di  ferro,  presso  Imola,  salvo  errore,  con  globi 
di  vetro.  Alcuni  laveggi  però  sono  indubitatamente  romani. 

La  quasi  totalità  dei  vasi,  sia  delle  lerremare,  sia  delle  palafitte 
coetanee,  sono  di  terra  colta.  Di  queste 

Stoviglie. 
come  più  volte  ripetemmo ,  scavansi  i  cocci  a  migliaja  e  migliaja  ; 
pochi  e  piccoli  sono  i  vasi  trovati  interi,  80;  pochissimi  quelli  di 
cui  potemmo  raccogliere  e  riunire  i  pezzi,  20,  e  quasi  tulli  trovati 
nella  terra  delle  palafitte,  come  accennavasi  al  capo  I.  Troppo  ma- 
lagevole, e  pur  sempre  poco  intelligibile  riesce  una  descrizione  di 
tali  oggetti  senza  la  loro  rappresentazione  grafica  ;  all'  opposto ,  ri- 
mandando a  delle  figure,  ben  succinta  può  tenersi  la  loro  illustra- 
zione. E  ciò  è  appunto,  quanto  noi  intendiamo  di  fare,  poiché  la  mas- 
sima parte  delle  nostre  stoviglie  fu  già  disegnata  nelle  memorie  di 
Gastaldi  (5),  di  Keller  (4)  e  di  Slrobel  (8),  nonché  nella  prima  no- 

(4)  La  base  del  maggiore,  dal  frammento  raccolto,  può  calcolarsi  dei  diametro 
esterno  di  274  millimetri.  Un  vaso  intero,  ma  di  incerta  provenienza,  di  forma  quasi 
cilindrica,  è  alto  m.  123,  il  diametro  della  sua  base  é  di  75  e  quello  dell'apertura  di  89. 

(2)  Massima  distanza  7  millimetri. 

(3)  Gastaldf.  Nuovi  cenni  già  citati ,  tav.  IV.  e  V. 

(4)  Keller.  Pfahlbaiiten,  S.''  relazione,  citata,  tav.  I. 

(5)  Stbobel.  Avanzi  preromani,  citati,  tav.  IV.  —  Le  tavole  I.  a  III.  di  quest'opera 
sono  le  slesse  della  5.^  relazione  sulle  palafitte  del  Keller,  qui  sopra  citata. 

6 


S2  STROBCL  E  PiGoni.Nr, 

stra  relazione  (pag.  6.  7.  9).  —  Qui,  precorrendo  la  logica  esposi- 
zione dei  falli  e  delle  conclusioni,  bisogna  pure  che  avvertiamo^ 
come  nella  maggior  parte  delle  terreraare  non  si  incontrino  di  me- 
lallo,  fuorché  oggetti  di  bronzo,  mentre  in  alcune  altre,  nelle  meno 
antiche,  rinvengonsi  anche  oggetti  di  ferro.  Dovevamo  accennare 
questa  differenza,  poiché  ad  essa  corrisponde  pure  una  differenza  nelle 
stoviglie  che  troviamo  nell'una  e  nell'altra  sorta  di  mariere,  diffe- 
renza che  si  manifesta  specialmente  nella  composizione  della  pasta ^ 
nella  maniera  di  darle  forma  e  di  cuocerla,  infine  nella  forma  degli 
orli  dei  vasi.  Ma,  sebbene  queste  diversità  si  appalesino  nella  mas- 
sima parte  delle  stoviglie,  secondochè  furono  tratte  da  terreraare  o 
da  strati  loro,  più  o  meno  antichi,  pure  non  possiamo  stabilire  Ira 
esse,  e  tra  le  terre  slesse,  una  demarcazione,  che  escluda  il  passag- 
gio graduato  dalle  une  alle  altre  (1).  —  Qualunque  sia  la  loro  età,  pos- 
siamo distinguere  i  vasi  di  terra,  quanto  alla  composizione  della  pa- 
sta, in  tre  specie:  vasi  grossolani  fatti  coH'argilla  impura,  quale  si 
raccoglieva;  stoviglie  impastate  con  più  cura  e  culT aggiunta  di  date 
materie  estranee;  inline  vasi  fabbricati  con  argilla  dilavata  e  fina. 
Le  materie  che  si  mescolavano  appositamente  alla  pasta,  e  che  noi 
coi  figuli  di  Càsola  ,  e  per  brevità,  comprenderemo  sotto  il  nome 
generico  di  tarso,  erano  destinate,  come  si  sa,  ad  impedire,  che  la 
stoviglia  nel  cuocersi  si  dilatasse  ineguiiliaenle  e  mutasse  forma,  e 
a  darle  la  proprietà  di  tollerare  il  rapido  passaggio  dal  freddo  al 
caldo  e  viceversa.  Il  tarso  non  agendo  che  fisicamente,  ne  veniva  che 
le  sostanze  a  ciò  usate,  variavano  a  seconda  della  natura  geognoslica 
della  contrada.  Cosi  il  tarso  de' popoli  lacustri  di  Lombardia,  ora  con- 
slava di  amfibolo,  od  ora  di  felspalo,  secondochè  le  rocce  in  posto, 
o  trasportate,  sono  amfiboliclie,  oppure  di  granito,  il  quale  veniva 
appositamente  sgretolato  mediante  l'azione  del  fuoco.  Presso  Albano 
questi  minerali  sono  sostituiti,  nelle  stoviglie  preromane  (2),  dal 
peperino,  contenente  peridoto  e  pirosseno;  e  da  noi,  similmente  che 

(1)  Questo  passaggio  fu  osservalo  anche  nelle  sloviglic  pre-romane  dell'Elvezia,  per 
cui  non  riesce  sempre  fa(;ile  di  distinguere  quelle  più  antiche  dalle  posteriori.  TnoYoii, 
Fouilles  fnitesà  Concise,  page  11. 

(2)  Visconti.  Intorno  alatili  vasi  sepolcrali  riiwcitnli  ìiclle  vici)iaiizc.  della  antica  Alba- 
t-ongn.  Negli  Alli  (.IcIl'Accadcmia  romana  d'Arrlieolojjia,  parte  11.  p;ig.  32;ì,  Roma,  18.^3. 


LE  TEnnEUAnE  E  LE  PALAFITTI:  DEL   PARMENSE  «g^ 

nei  diparlinienli  del  Card,  di  Valchiusa  e  delle  bocche  del  Rodano  (i); 
il  popolo  delle  mariere,  specialmente  ne' tempi  posteriori,  usava  per 
larso  frammenti  più  o  meno  piccoli  e  romboedrici  di  calcare  spatoso; 
e  di  rado  soltanto  e  nelle  prime  epoche,  egli  si  serviva  a  ciò  di  granelli 
di  sabbia  o  di  silice  all'  usanza  de' suoi  fratelli  nell'Elvezia  (2).  —  La 
composizione  della  pasta  di  un  vaso,  il  modo  con  cui  risulta  essere  stato 
foggiato,  il  grado  di  coltura,  il  colore  e  la  lucentezza  della  superfìcie 
del  medesimo  costituiscono  un  complesso  di  caratteri  per  modo  tra 
loro  connessi,  che  non  sì  può  trattare  partilamenfe  di  uno  di  essi, 
senza  toccare  degli  altri;  per  cui,  a  scanso  di  inutili  e  dannose  ripe- 
tizioni, nel  passare  in  rassegna  le  varie  sorta  di  stoviglie  preromane 
nostre,  le  confronteremo  tra  di  loro  simultaneamente  sotto  tutti  que- 
sti aspetti.  /  vasi  delle  palafitte  furono  fatti  colle  mani,  non  al  torno, 
sono  stati  cotti  a  fuoco  poco  intenso  (3),  non  mai  al  forno,  nella  loro 
pasta  non  si  può  scorgere  la  mescolanza  di  spato  calcare  (4).  Vi  si 
notano  delle  differenze  a  norma  dell'uso  diverso  cui  doveano  ser- 
vire. Le  stoviglie  più  fine,  come  le  scodelle,  le  tazze,  le  sottocoppe 
sono  impastate  di  argilla  lavata,  quasi  sempre  nerastra,  forse  per  so- 
stanze grasse  o  segatura  di  legno  o  bitume  o  carbone  misti  ad  essa, 
o  per  fumicazione,  o  per  ambe  le  cause;  talora  è  grigia,  giallognola 
o  rossastra  (B);  la  superficie  tanfo  interna  che  esterna  del  vaso  è  le- 
vigata e  più  o  meno  lucente,  presenta  cioè  una  sorta  di  vernice,  la 
quale  però  non  ne  cambia  il  colore  e  sembra  della  sostanza  stessa 
del  vaso;  inumidendolo,  essa  si  perde  talvolta,  e  la  superficie  appare 
porosa  e  smorta.  Si  riesce  a  restituire  la  lucentezza,  sia  collo  spal- 
mare della  fina  polvere  di  grafite  tenera  sulla  superficie,  sia  anco 
semplicemente  collo  strofinarla.  Gli  autori  svizzeri  ritengono  che  i 
figuli  delle  loro  palafitte  dessero  quella  patina  al  vasellame  appunto 
mediante  la  grafite;  ma  per  rispetto  agli  artefici  delle  nostre  pala- 
fi)  MouLOT.  Eludes  citali,  pafje  283. 
■  (2)  E  degli  aboripreni  della  Florida  e  dell'America  settenlrionale,  secondo  Sghoolcraft 
nilato  da  Keller  nel  •è."  rapporto  su  le  palafitte,  pag.  i37. 

(3)  Sono  talvolta  tanto  malcotli  da  sciogliersi  nell'aqua,  se  vi  si  lasciano  per  qualche  ora. 

(4)  Ridotti  in  polvere,  questa  non  fa  effervescenza  cogli  acidi. 

(5)  Forse  per  l'azione  di  un  fuoco  intenso  accidentale,  p.  e.  dì  un  incendio,  di  una 
fornace;  eomt?  ci  siamo  persuasi  con  sperimenti  fatti  apposilamenle con  dei  cocci  nefu 


9h  STIIOBFL   E    niGOKlNf. 

fine,  noi  dobbiamo  dubitare  assai,  che  procedessero  similraente,  poi- 
<;hè  quel  minerale  non  si  trova  nel  nostro  paese.  Incliniamo  piutto- 
sto ad  ammettere  che  ingubbiassero  i  vasi  più  piccoli,  li  rivestissero 
cioè  di  argilla  più  (ina,  e  levigata  mediante  gli  strumenti  spaloliformi 
che  rinveniamo.  La  pasta  delle  stoviglie  grossolane  contiene  varie  ma- 
terie eterogenee,  come  grani  di  sabbia,  carboni,  fuscelli,  sia  acciden- 
talmente unite  per  la  poca  cura  che  vi  si  preslava,  sia  anche  mi- 
stevi  volontariamente,  poiché  molti  di  questi  vasi  doveano  essere 
esposti  e  resistere  al  fuoco ,  come  lo  provano  le  croste  di  sostanze 
organiche  che  veggonsi  ancora  patentemente  aderenti  alla  loro  su- 
perficie interna.  Cenerino,  giallognolo,  più  o  meno  tendente  al  ros- 
signo,  né  mai  nero,  è  il  colore  esterno  di  questo  vasellame;  lo  strato 
interno,  fra  le  due  superficie,  si  appalesa,  i)er  la  poca  sua  cottura, 
cenerino-nerastro.  Non  offre  traccia  di  ingubbiatura  (t).  —  La  sto- 
viglia delle  terremare,  nelle  quali  non  si  incontrano  oggetti  di  ferro, 
e  che  denomineremo  perciò  rfe/fetó  del  bronzo,  o  non  differiscono 
punto  da  quelle  delle  j^alafilte  o  ben  poco  (2).  Noteremo  soltanto  che 
in  esse  la  copia  dei  vasi  neri  e  dei  lucenti  è  minore  che  non  nelle 
palafitte;  che  compajono  di  tratto  in  tratto  dei  cocci  di  colore  rosso 
mattone  quasi  uniforme,  e  degli  altri  in  cui  la  mescolanza  di  spato 
calcare  imperfettamente  calcinato  (3)  alla  loro  pasta  è  evidente.  — 
Invece  i  vasi  di  terra  colla  delle  maritre,  in  cui  rinvengonsi  oggetti 
di  ferro,  e  che  quindi  chiameremo  dell' età  del  ferro,  si  distinguono 
facilmente  e  quasi  costantemente  da  quelli  delle  palafitte.  Sono  sem- 
pre ben  colli,  probabilmente  al  forno,  perciò  più  duri  e  sonori,  quasi 
mai  0  poco  lucenti,  per  la  massima  parte  lavorati   al   torno  (4).  La 


(1)  Per  farsi  una  idea  delie  dimensioni  delfe  maggiori  stoviglie  ,  diamo  qui  le  mi- 
sure 1."  della  base  più  ampia  di  vaso  clie  abbiamo  trovala:  diametro  22i ,  spessore 
27  millimetri;  2."  dell' apcriura  di  un  gran   vaso   veniricoso:  diametro  28  centimetri. 

(2)  Dimensioni  della  niag;^'iur  base:  diametro  esterno  14  deci m.,  spessore  35  millira. 

(3)  La  loro  polvere  fa  quindi  leggera  effervescenza  cogli   acidi    solforico  ed  azotico. 

(4)  Al  pari  de'laveggi  die  loro  sono  associati.  Parrebbe  cbo  le  pareli  delie  stoviglie 
fine  dovessero  essere  più  sottili  di  quelle  dei  vasi  di  terra  dell'età  del  bronzo;  ma 
non  lo  sono  (min.  spess.  2  mill).  —  Dalla  curva  di  un  frammenlo  di  labbro  possiamo 
dedurre  che  la  bocca  del  vaso  cui  spettava  era  larga  32  ceiilimelri;  e  da  questa  cifra 
poasjamo  approssimativameiilc  calcolare  l'ampiezza  di  quel  gran  vase  wntricoso. 


LE  TERREMAHE  E  LE  PALAFITTE  DEL  PARMENSE  9^ 

pasta  del  vasellame  piccolo,  il  quale,  come  quello  fino  delle  palafitte 
non  veniva  probabilmente  usato  al  fuoco,  è  omogenea,  cenerino-nera- 
stra 0  bruna  o  giallognola;  invece  all' argilla  delle  stoviglie  maggiori, 
sia  perchè  resistessero  alla  cottura  nel  forno,  sia  perchè  tolerassero 
i  passaggi  di  temperatura  sul  focolare,  vedesi  quasi  costantemente 
unito  ed  a  larghe  dosi  lo  spato  calcare  (1).  il  colore  esterno  delle 
medesime  varia  dal  cenerino  al  giallo  ed  al  rosso  anco  intenso;  lo 
strato  interno  è  cenerino  chiaro,  più  o  meno  uniforme;  però  sia  nello 
strato  interno  che  all'esterna  superficie,  spiccano  dal  fondo  le  mac- 
chie bianche  dei  piccoli  romboedri  calcari  (2).  —  Già  nella  Prima 
relazione  (pag.  10)  abbiamo  richiamala  l'attenzione  sul  fatto,  che 
nel  paese  di  Cdsola,  nel  nostro  Apennino,  si  conserva  tuttodì  il  co- 
stume di  fabbricare  delle  stoviglie,  simili  a  quelle  delle  mariere  del- 
l'età  del  ferro  per  l'impasto,  ossia  per  l'unione  dello  spato  calcare 
all'argilla,  ed  analoghe  a  quelle  delle  terremare  più  antiche  quanto 
alla  cottura  ed  al  modo  di  foggiarle,  poiché  sono  cotte  al  fuoco  co- 
mune e  formate  colle  mani  e  con  arnesi  primitivi  di  legno.  Al  luogo 
citato  parlammo  diffusamente  di  questa  industria,  per  cui  più  nulla  ci 
rimane  a  dire  in  proposito;  però  aggiungeremo  la  notizia,  non  è 
guari,  ricevuta  da  Morlot,  che  vasi  consimili  si  fabbricano  pure  oggi- 
giorno nel  Jutland  (3).  —  Nessun  vaso  di  terra  intero  ci  fu  dato  finora 
di  poter  raccogliere  nelle  terremare  dell'epoca  del  ferro,  e  ne  rileve- 
remo altrove  la  causa  ;  per  cui  quanto  alla  forma^  non  possiamo  raf- 
frontarli, che  insufficientemente,  alle  stoviglie  delle  mariere  dell'età 
del  bronzo  e  delle  palafitte.  Queste  ora  sono  basse  (Str.  f.  8),  ed  in 
tale  caso  benanco  carenate  (Prima  rei.  p.  6;  Kell.  f.  11;  Str.  f.  9), 
ora  semisferiche  con  fondo  più  o  meno   piano  (Gast.  IV.  f,  3,  4; 

[l]  Quindi  si  mostrano  assai  effervescenti  alla  prova  cogli  acidi. 

(2)  Fra  i  ruderi  della  città  romana  di  Lucerla ,  a  destra  dell'Enza ,  raccolgonsi  cocci 
di  impasto  simile. 

(3)  E,  secondo  Davies,  dagli  Arrovachi  (Staub.  Die  pfahlbauten  in  den  Schweizer-seen. 
Zurigo,  1864,  pag,  46).  Anche  i  figuli  di  Casola,  come  questi,  quando  incominciano 
un'olla,  preparano  prima  coll'argilla  un  disco,  il  fondo;  poi  vi  attaccano,  l'uno  dopo 
l'altro,  e  salendo  a  spira  semplice,  dei  cilindretti  della  stessa  argilla,  e  li  comprimono 
colle  dita.  Cosi  continuano,  sinché  l'olla  giunge  alla  voluta  grandezza.  Per  lisciare, 
grossolanamente,  le  pareti  usano  cavicchi  di  legno  leggermente  incurvati  alla  punta. 


86  STROBEL   E   PICORIM, 

Kell  f.  8,  10;  Str.  f.  10);  talune  raffigurano  una  sfera  (roncata  ad 
un  polo,  che  è  la  bocca  (Kell.  f.  9,  Prima  rei.  p.  7),  tal'alfra  invece 
han  forma  di  due  coni  uniti  alla  base  e  troncali  ai  vertici,  la  bocca 
ed  il  fondo  (Kell.  f.  12;  Prima  rei.  p.  7);  però  la  maggior  parte 
presenta  le  solite  forme  conico  troncate  (Kell.  f.  7  ;  Strobel  f.  5,  6) 
più  0  meno  venlricose,  e  specialmente  i  vasi  comuni  e  maggiori.  Invece 
quasi  tutti  i  vasi  delle  mariere  dell'epoca  del  ferro  sembrano  essere 
stati  ventricosi^  giudicando  dai  cocci  raccolti,  si  del  vasellame  grande 
e  grossolano  (l),  che  di  quello  piccolo  e  fino.  E  questa  forma  ven- 
Iricosa  osservasi  pure  in  un  vaso  piccolo  ed  intero  di  provenienza 
incerta,  ma  delia  nostra  provincia,  il  quale  offre  tutti  i  caratteri  che 
scorgemmo,  quanto  alla  pasta,  nelle  terreraare  in  discorso  (Str.  f.  11). 
—  Tanto  nelle  terremare  d'ambe  le  epoche,  quanto  nelle  ])alafitte  rin- 
vengonsi  vasi,  siano  piccoli  siano  grandi,  i  quali  per  quanto  può  ar- 
guirsi dai  loro  cocci,  aveano  pareli  basse,  e  sono  traforali  nel  fondo; 
questi  fori  sono  più  o  meno  ampi  (Gast.  11,  f,  18;  Str.  f.  4).  Non 
possono  avere  servito  come  graticole,  poiché  non  vi  si  scorgono  tracce 
di  azione  del  fuoco  ;  pare  dunque  che  siano  stati  degli  slacci,  inservienti 
forse  alla  fabbricazione  del  cacio.  Ed  allo  stesso  uso  (2)  eran  forse 
destinate  altre  stoviglie  nelle  quali  i  fori  furono  praticali  alle  pareti^ 
sia  in  alto,  come  vedesi  in  qualche  coccio  dell'età  del  bronzo,  sia  vicino 
alla  base,  come  in  taluno  dell'età  del  ferro  (Str.  f.  15).  Similmente 
che  nella  Svizzera,  furono  raccolti  anche  nelle  reliquie  delle  nostre 
stazioni  preromane,  dell'età  del  bronzo,  dei  frammenti  (tre)  di  brocca 
che  dal  becco  si  appalesano  per  tali  (Strob.  f.  17).  Anche  dei  cocci 
di  bacili  rinvengonsi  nelle  terremare  della  accennata  epoca  (3).  hi 
esse  e  fra  le  palafitte  incontransi  pure,  sebbene  non  comuni,  dei  cocci 
i  quali  non  possono  avere  appartenuto  che  a  vasi  dì  forme  allungate 
cioè  a  sezione  non  circolare  (4);  e  dalle  mariere  d'ambe  le  età 


(1)  Queste  stoviglie  doveano  avere  la  forma  e  le  dimensioni   del    vaso  figurato   da 
C.ozzadini,  1.  e.  lav.  II.  fig.  2;  non  sono  ornalo,  hanno  tre  sporgenze,  anziché  anse. 

(2)  Secondo  Escher,  I.  e.  pag  36,  servivano  a  separare  il  miele  dalla  cera. 

(3)  Como  pure  fra  le  reliquie  delia  citata  Lucerla.  ^     ■  ".in.  I 
.(4)  Similmente  clie  nel  lago  di  Neuchiltcl  ;  I^ochat  suppone  che  servissei'o'à'c!tóce% 

pesci.' 


CE   TEftftEHAUF.   E    LE   PAUFITTE   DEL   PAHMENSF.  %f 

«cavaronsi  frammenti  di  sloviglie  a  pareti  piane^  la  cui  sezione  orizzon- 
lale  non  polca  quindi  essere  che  Iri-quadri-ecc.  angolare  (Str.  f.  3-18). 
InCme.)  nelle  terremare  meno  antiche^  troviamo  cocci  di  vasi,  le  cui  pa- 
reli non  aveano  eguale  altezza,  per  cui  il  loro  orlo  non  era  orizzontale, 
o  paralello  al  piano  del  fondo,  ma  segnava  degli  incavi  anche  conside- 
revoli in  forma  di  tre  parentesi  disposte  in  questo  modo'~'~—'''~^.  Nelle 
lerremare  or  dette,  la  stoviglia  ha  quasi  sempre  dei  labbri,  cioè  le  sue 
pareti,  all'apertura,  o  si  gonfiano  in  uno  o  due  cordoncini  esterni  oriz- 
zontali, paralellamente  soprapposti  se  due,  o  si  rovesciano  in  giù,  men- 
tre si  ingrossano  più  o  meno  (1).  Il  piano  superiore  di  uno  di  tali  labbri 
è  largo  78  millimetri,  ed  il  vaso,  venlricoso,  cui  spettava,  dovea  avere 
una  bocca  del  diametro  interno,  di  520  millimetri.  Di  cordoncini  oriz- 
zontali intorno  all'  apertura  talvolta  ve  n'ha  due,  uno  esterno  e  l'altro 
interno  (Slr.  f.  12);  e  tal' altra  il  rigonfiamento  del  labbro  guarda 
solo  l'interno  del  vaso.  Alcuni  vasi  piccoli  aveano  solamente  un  orlo 
semplice,  formato  cioè  dal  margine  delle  pareti  troncate;  la  bocca  di 
taluna  delle  stoviglie  maggiori  era  limitata  da  un  orlo  semplicemente 
inclinato  all'infuori.  Il  vasellame  d'argilla  delle  palafitte  e  delle  terre- 
mare  dell'età  del  bronzo  non  presenta  mai  labbri  ingrossati  in  cordo* 
nij  né  rovesciati^  ne  con\ergenlì  all'interno;  ma  orli  più  o  meno  evasi, 
ìisci  od  ornati  in  grafGto',  oppure  margini  semplici^  spesso  abbelliti 
^alle  impressioni  consecutive  fattevi  a  studio  colle  dita  o  con  un  legno, 
le  quali  imitano  certi  merletti  (Kell.  f.  7  ;Str.  f.  6)  (2).  —  In  quelle 
terremare  e  nelle  palafitte  le  pareti  stesse  delle  stoviglie,  restringen- 
dosi, ne  formano  per  lo  più  il  fondo,  ora  perfettamente  piano.,  come 
dì  solito  (3),  ora  con  due  cordoni  in  croce,  alla  superficie  interna  (4) 
{Str.  f.  16),  ora  più  o  meno  convesso.  Non  trovammo  finora  ehe  due 


(1)  I  cordoni  ornano  l'orlo  dei   vasi  conico-cilindrici  ;  il  labbro  rovesciato  é  proprio 
dei  ventricosi. 

(2)  Anche  dagli  avanzi  della  città  di  Luceria  fu   tratto  il  frammento   di  un   orlo, 
ornato  di  tal  guisa,  ma  con  maggiore  esattezza  ed  eleganza. 

(3)  La  base  piana  maggiore,  fra  le  raccolte,  è  dello  spessore  di  33  millimetri,  e  dei 
diametro  di  4  decimetri. 

(4)  Nei  piattelJi  moderni  pei  vasi  da  fiori  non  si  fece  che  riprodurre  questa  forma 
preromana.  .    .i 


98  STROBEL   E  PIGORINI. 

sole  basi,  convesse,  terminate  in  punta  ottusa;  non  sono  invece  rare 
delle  basi  con  un  rialzo  semisferico  nell'interno,  cui  risponde  una 
infossatura  all'esterno.  Un  vero  piede^  simile  a  quello  delle  comuni 
nostre  scodelle,  non  fu  osservato  che  in  pochi  vasi  e  piccoli  (Slr.  f.  9). 
Esso  riscontrasi  invece  frequentemente  nel  vasellame  delle  inariere 
dell'epoca  del  ferro  (1);  però  i  vasi  maggiori  anche  di  questa  età 
sembrano  avere  avuto  il  fondo  piano.  —  Pochi  sono  i  manichi  in 
in  esse  raccolti  (2);  sono  verticali,  comuni  e  semplici,  ovvero  forniti 
superiormente  di  una  sola  e  breve  appendice  (Kell.  f.  20),  né  mai  di 
una  appendice  biforcuta.  Le  anse  di  quest'ultima  forma  sono  comuni 
nelle  terremare  dell'epoca  del  bronzo  e  nelle  palafitte  e  sinora  ca- 
ratteristiche delle  scodelle  di  tali  stazioni  delV  Emilia.  Noi  a  mo'  dei 
naturalisti  ed  a  seconda  delle  principali  varietà  nella  forma,  distin- 
guemmo quelle  anse  appendiculate  in  ansa  bicornuta  (Prima  rei.  p.  9), 
lunata,  bituberculata^  bilanceolata,  lagotis  (Gast.  tav.  VI.  f.  9),  cin- 
cinnata^ transverse-appendiculata  (Kell.  f,  13-19).  Infinite  sono  le 
modificazioni  secondarie,  che  tali  manichi  presentano  e  nella  forma 
e  per  gli  ornati.  Ora  siamo  certi,  che  i  vasi,  cui  appartenevano,  non 
eran  forniti  che  di  un  solo  manico.^  come  sembra  che  fosse  tutta  la 
stoviglia  di  quei  tempi,  dotata  di  manico  (3).  E  perciò  crediamo  che 
si  confermi  la  supposizione  da  noi  già  altrove  palesala  (Strob.  avanzi 
cit.  p  2),  intorno  allo  scopo  di  quelle  appendici  delle  anse  :  mentre 
l'indice  passava  pel  foro  del  manico,  il  pollice  premeva  nell'incavo 
della  appendice,  e  cosi  la  mano,  trovati  i  due  punti  di  contrasto,  te- 
neva a  suo  piacere,  orizzontale  o  più  o  meno  inclinata  la  scodella. 
L'uso  di  formare  le  anse  di  tal  sorla  per  quello  scopo,  passò  poi 
siffattamente  in  abitudine,  da  trovar  le  appendici  anche  ai  manichi, 
che  per  la  strettezza  del  foro  non  poteano  dare  passaggio  al  dito. 
Comunissime  sono  poi  fra  gli  avanzi  delle  stazioni  sopra  dette  le  anse 

{{)  Il  fondo  di  un  vaso  di  Lucerla  è  pure  sorretto  da  un  cotal  piede. 
•   (2)  L'unico  vaso  intero,  sebbene  piccolo,  non   ha  ansa  (Slr.  f.  41);  e   non   l'hanno 
né  meno  i  due  consimili  di  Sesto  Calende  figurati   dal   Gastaldi  (Il  f.  23  e  28),  né  la 
maggior  parte  dei   vasi    raccolti  a  Villanova,    egregiamente    illustrali   dal    Gozzadini 
(tav.  II-IV).  —  Uno  dei  cocci  di  quelle  marierc  ha  un  foro  vicino  all'orlo. 

(3)  Fra  le  reliquie  della  necropoli  di   Villanova    rarissime   sono    le  stoviglie    diete. 
GozzADiM  I.  e.  pag.  18. 


le:   TEnnFIHARE   E   LE   PALAFITTE  DEL   PAIDIEIISB  89 

semicirpolari  o  semielittiche ,  tullodi  in  uso   pei  vasi  alti ,   ed  ap- 
plicate verticalmente,  ora  con  una  estremità  all'orlo  e  coli' altra  alla 
parete  (Cast.  IV.  f.  3,  Kell.  f.  10,   S(r.  f.   8),  ora   con  entrambe  a 
questa  (Kell.  f.  7).  Taluna  mostra  curve  assai  eleganti,  che  imitano 
quelle  dei  manichi  de' vasi   etruschi.  Nel  vasellame  grossolano  sono 
ovvie  le  anse  simili  alle  precedenti,  ma  che  decorrono  orizzontal- 
mente lungo  il  ventre  del    vaso.    In   luogo   dei   manichi,   ma  spesso 
anche  insieme  ad  uno  di  essi,  scorgonsi  sul  ventre  in  giro  delle  pro- 
tuberanze o  dei  tubercoli,  per  lo  più  tre  (Kell.  f.  9,  11, 12;  Strobel 
f.  6,  10;  Prima  rei.  p.  6  e  7),   che   doveano   certamente  servire  a 
sostenere  il  vaso.  Di  solito  quando  manca  un  vero  manico,  una  delle 
protuberanze,  posta  o  verticalmente  od  orizzontalmente,   vicina   al- 
l'orlo  o  da   esso  distante,   é   forata   (Cast.    IV.  f.  U;  Kell.  f.  8,  9; 
Str.  f.  B;  Prima  rei.  p.  7).   In  alcune  rinveniaìmo  ancora  un  pezzetto 
della  cordicella  di  lino,  a  due  capi,   con    cui    venia   appeso  il  vaso. 
Le  protuberanze  ora  sono  appiattite,  ora  semicilindriche,  ora  in  forma 
di  tubercoli  più  o  meno  sporgenti  e  puntuti.  Infine,  sebbene  in  poche 
stoviglie  e  piccole,  non  ravvisansi  né  manichi,  ne  protuberanze  fo- 
rate, ma  ne  tengon  le  veci  uno  o  due  fori,  praticati  sotto  l'orlo.  — 
Quanto  agli  ornati  del  vasellame  delle  palafitte  e  delle  terremare  più 
antiche  giova  sopratutto  far  rimarcare,  che  non  si  può  mai  scorgere 
in  essi  il  minimo  indizio  di  un  tentativo  del  figulo  a  volere  figurare 
degli  oggetti  naturali  ;  non  constano  che  di  figure  geometriche  più  o 
meno  artisticamente  riunite,  intrecciate  ed  eseguite.  Sono  composte 
da  linee  rette  o  curve,  ad  angolo  od  in  circolo,  impresse  a  graffito 
(Kell.  f.  18,  23,  24;  Str.  f.  lO);  da  rughe  e  cordoncini  e  cordoni 
(Kell.  f.  19;  Slr.  f.  5,  15),  talora  increspati   come  un  merletto;  da 
tubercoli,  da  palottoline  di  argilla  appiccicate,  l'una  vicina  all'altra, 
alle  pareti  del  vaso  (Str.  f.  13);  infine  da  impressioni  semisferiche 
(Kell.  f.  23;  Str.  f.  10).  Tali  ornati  scorgonsi  all'esterno,  e  nell'in- 
terno del  vasellame  (Kell.  f.  24)  aperto.  In  una  mariera  dì  collina 
(Scipione)  raccogliemmo  il  coccio  di  un  vaso  mediocre,  la  cui  su- 
perficie esterna  porta  delle  impressioni  disposte  in  serie  attigue,  sì 
da  imitare  gli  anelli  di  una  maglia.  Nella  lerramara  di  Vicofertile , 
in  pianura,  rinvenimmo  un  coccio  di  vaso  piccolo  con  ornati  in  graf- 


dt)'  STUOBEL   E   PIGOniNI, 

filo;  vicino  ed  in  giro  all'orlo,  che  è  leggermente  evaso,  evvi  una 
corona  dì  circoli,  alla  cui  periferia  si  osservano  ancora  gli  avanzi  di 
anella  di  bronzo  (ossidati),  i  quali,  impressi  nella  pasta,  quando  era 
ancor  tenera,  formavano  appunto  quelle  ligure  geometriche;  è  un 
primo  saggio  di  intarsiatura  (Kcll.  f.  22).  Dalla  palafitta  di  Castione  sca- 
vammo un  vaso  nero,  lucente,  di  forma  sferica  con  orlo  evaso,  e  col 
ventre  fornito  ingiro  di  4  protuberanze,  l'una  delle  quali  forata;  è 
ornato  con  due  eleganti  stelle  composte  ed  in  rilievo,  le  quali  sepa- 
rano i  tre  tubercoli  non  forati,  essi  pure  in  egual  modo  ornali.  Po- 
chissimi sono  i  cocci  da  noi  rinvenuti  nelle  mariere  dell'epoca  del 
ferro^  i  quali  mostrano  degli  ornamenti.  Questi  consistono  in  disegni 
geometrici  in  graffito^  in -punti  impressi  (Str.  f.  14).  Un  coccio  di 
località  incerta ,  che  per  la  qualità  della  sua  pasta ,  riteniamo  della 
medesima  età,  presenta  un  ornalo  eseguito  mediante  l'impressione 
con  uno  stampo  ed  imitante  una  ghirlanda  di  foglie  (Kell.  f.  21).  — 
Finora  non  incontrammo  che  due  cocci,  a  Vicofertile,  che  possono 
ritenersi  come  frammenti  di  coperchi:  l'uno  è  grande,  a  disco,  con 
ansa  comune  nel  centro;  l'altro  è  piccolo,  convesso,  con  foro  nel 
mezzo.  —  Una  ventina  delle  stoviglie,  raccolte  intere,  sono  assai 
piccole  (minima  alt.  13  mill.,  diam.  est.  24),  han  forma  conico-tron- 
cata,  conico-ventricosa  o  semisferica;  sono  talora  affatto  prive  di  ma- 
nico e  di  tubercoli,  e  non  forale  (Gast.  V.  f.  10,11),  oppure  con  uno 
0  due  fori  all'orlo  (Str.  f.  7);  talaltra,  ma  rada,  sono  fornite  di  una 
ò  più  protuberanze,  non  forate,  o  forate  perpendicolarmente  (Str.  f.  B) 
ovvero  orizzontalmente.  Questi  vasi,  di  cui  i  simili  si  rinvengono  an- 
che nell'Elvezia,  erano  fjiiiocatoU^  o  modelli^  o  vasi  simbolici? 

CAPO  XIV.  Confronto  delle  stoviglie  delle  nostì'e  palafitte  e  delle 
terramare  con  quelle  preromane  della  Svizzera  e  di  qualche  località 
d'Italia  (1). 

Siccome  i  cocci  compongono  la  massima  quantità  degli  avanzi  in- 
dustriali scavali  dalle  terremare  e  dalle  nostre  palafitte ,  cosi  dobbiamo 

,  (1)  Non  possiamo  istituire  alcun  paragone  cui  vasellame  dei  Kioekkenmoedding,  poi' 
«feè  di  questo  non  sappiamo  altro,  se.  non  chn  era  grossolano,  fallo  colle  mani,  e  d'ar- 
gilla mista  a  rena;  d'altronde  ci  ó  già  nolo  clic  quei  depositi  sono  dell'età  df//a  pietra. 


LK  TEnnEMARB   E    I.E  PALAFITTE  DEL   PAUMENSE  9i 

necessariamenle  fermare  su  di  essi  la  nostra  parlicolare  attenzione,  se 
vogliamo  istituire  dei  paragoni  tra  le  reliquie  di  quelle  stazioni  pre- 
romane ed  i  monumenti  della  stessa  epoca  di  altri  paesi.  Ed  un  si- 
mile confronto  ci  è  tanto  più  necessario,  in  quanto  che  ci  attendiamo 
specialmente  da  esso  dei  lumi  per  potere  stabilire  con  probabilità, 
quale  sia  stato  il  popolo  che  ci  lasciò  i  deposili  e  le  costruzioni  in 
discorso,  donde  venisse  nel  nostro  bacino  padano,  ed  in  quale  epoca. 

Siccome  scorgemmo  delle  differenze  tra  la  stoviglia  delle  palafitte 
e  delle  terremare,  in  cui  non  potemmo  rintracciare  alcun  oggetto  di 
ferro,  e  quella  delle  terremare j  nelle  quali  raccogliemmo  qualche, 
sebben  raro,  arnese  di  questo  metallo;  così  nel  confronto  che  ora 
andiamo  ad  istituire,  manterremo  una  corrispondente  separazione;  e 
lo  incomincieremo  col  vasellame  delle  palafitte  e  delle  mariere  della 
stessa  epoca,  cioè  dell'  età  del  bronzo^  che  è  per  esse,  la  più  antica. 
Poiché  da  queste  stazioni  possediamo  una  discreta  copia  di  avanzi 
industriali  d'altro  genere,  che  del  pari  ponno  di  conserva  condurci 
allo  scopo  sopraccennato,  cosi  il  nostro  paragone  sarà  limitato  ai 
punii  più  essenziali.  E  siccome  troppo  noto  ormai  è  la  somiglianza 
della  stoviglia  predetta  con  quella  delle  abitazioni  lacustri  e  delle  co- 
lonie preromane  in  terraferma  deW Elvezia,  nell'età  del  bronzo,  non 
faremo  qui  che  rilevarne  le  poche  e  secondarie  differenze.  Fatta 
astrazione  dai  manichi  appendiculati,  ì  quali,  come  vedemmo,  sono 
caratteristici  di  molte  scodelle  de'  nostri  depositi,  ne  sì  rinvengono 
altrove  (1),  scorgiamo  la  più  notevole  differenza,  tra  i  vasi  minori 
nostri  e  quelli  della  Svizzera,  nel  loro  fondo^  che  è  quasi  sempre  piano 
o  leggermente  convesso  nei  primi,  termina  invece  assai  di  frequente 
a  punta  od  a  tubercolo  acuto  ne'  secondi,  sì  che  per  tenerli  verticali 
sì  rendevano  necessarie  delle  ciambelle  di  terracotta,  inoltre  nei  sol- 
chi degli  ornati  in  graffito  del  nostro  vasellame  non  scorgemmo  mal 
della  creta,  mentre  i  figuli  elvetici  non  di  rado  li  riempivano  con 
questa  terra  bianca,  onde  meglio  spicassero  (2). 

Dei  vasi  delle  palafitte  del  lago  di   Farese  non  conosciamo  che 

(1)  Nel  museo  di  Zurigo  evvi  un  coccio ,  il  quale  potrebbe  forse  essere  una  deU« 
."ippendici  laterali  di  ansa  cincinnata. 

(2)  Come  ad  Ebersberg,  EscHEn  I.  e.  p.  36;  a  Cortaillod,  Schwad.  in  spee. 


9^  STROBEL  E   PIGORI^tl, 

cocci;  ma  questi  si  distinguono  dai  nostri,  e  pel  differente  impasto, 
come  già  avvertimmo,  e  per  la  maggiore  rozzezza  del  lavoro;  sono 
di  un'  epoca  più  antica. 

Alle  nostre  stoviglie  rassomigliano  pure,  come  già  rilevava  il  Ga- 
staldi, quelle  raccolte  nelle  palafitte  della  torbiera  di  Mercurago  in 
Piemonte;  nessuna  però  fra  quelle  raffigurate  dall'esimio  geologo  (1) 
hsL manico  con  appendice;  invece  tre  sono  fornite  di  due  anse,  mentre 
noi  non  ne  rinvenimmo  alcuna  dieta  nelle  nostre  palafitte  e  nelle 
niariere  coeve. 

Secondo  De  Filippi,  nei  tepe  della  Persia  riscontransi  ora  dei  cocci 
di  colore  nero  anche  nella  spezzatura,  assai  grossolani,  tanto  pel 
lavoro  che  per  la  qualità  della  pasta,  ed  il  grado  di  cottura,  come 
a  Sultanieh  (2),  e  noi  possiamo  raffrontarli,  salvo  errore,  ai  cocci 
delle  nostre  stazioni  preromane  in  questione;  ora  i  frammenti  di  sto- 
viglie vi  sono  del  colore  ordinario  rosso  mattone  vivo ,  ben  cotte  e 
di  lavoro  non  tanto  grossolano,  come  nei  tepe  di  Marend  e  di  Sain- 
kalé  (3),  e  potremmo  sospettarle  analoghe  al  vasellame  delle  mariere 
dell'età  del  ferro^  delle  quali  passiamo  a  ragionare. 

Già  Gastaldi  avea  notata  la  somiglianza  che  corre  fra  le  stoviglie 
delle  mariere  e  quelle  del  sepolcreto  delle  Caselle  dì  Filtanova  presso 
Bologna  (4);  ma  nello  stesso  tempo,  e  con  ragione,  dichiarava  queste 
di  epoca  posteriore  a  quella  dei  vasi  di  Mercurago,  e  conseguente- 
mente anche  del  vasellame  delle  mariere  note  a  quell'autore,  ossia 
dell'età  del  bronzo.  Poche,  come  si  disse,  sono  le  terremare  d'epoca 
posteriore  ossia  del  ferro,  e  nessun  vaso  intero  fu  da  noi  sinora  sca- 
vato dalle  medesime;  pure  dai  cocci  raccolti  crediamo  di  poter  scor- 
gere non  solo  delle  somiglianze  tra  essi  e  le  stoviglie  di  Villanova, 
quali  queste  stesse  offrono  paragonate  ai  vasi  delle  mariere  più  an- 
tiche, ma  bensì  inoltre  vi  ravvisiamo  identità  di  impasto,  di  fabbri- 
cazione, di  cottura,  di  forme  e  di  ornamenti.  Infatti,  e  gli  uni  e 
le    altre  sono   nerastri  o   rossigni ,    secondochè  più  o   meno   fini , 

(1)  Gastaldi.  ./Vnoyi  cenni  citali,  tav.  I.  IH,  f.  1.  2. 

(2)  De  Filippi,  I.  e  p.  165 
{Z)  Idem  p.  464  e  «66. 

(K)  Gastaldi,  I.  r,  p.  83. 


IK   TERnEUARE  £  LE  PALAFITTE  DEL  PARMEnSE  03 

foggiati  al  torno  od  alla  mano^  cotti  nella  fornace;  le  stoviglie  mag- 
giori, e  di  Villanova  e  delle  mariere  in  discorso,  non  sono  ornate, 
né  mai  fornite  di  due  anse;  gli  orli  hanno  le  stesse  forme  (1),  gli 
ornali  sono  del  pari  in  graffito:  linee  circolari,  dischetti  concavi. 
Gozzadini,  quantunque  le  ritenga  di  fattura  etrusca^  pure  ascrive  loro 
una  remota  antichità ,  poiché  diversamente  dalle  stoviglie  etrusche 
comuni,  non  sono  fregiate  di  pitture  od  altramente  figurate.  Di  questo 
fatto  ci  giova  tener  conto  pei  nostri  ragionamenti  successivi.  Ma  il 
nostro  giudizio  non  si  appoggia  soltanto  sulla  autorità  di  Gastaldi  e 
sul  confronto  degli  oggetti  da  noi  raccolti  colle  belle  tavole  del  Goz- 
zadini, bensì  sul  confronto  con  istoviglie,  che  questo  stesso  autore 
dichiara  eguali  a  quelle  di  Villanova,  vogliam  dire  coi  vasi  della  ne- 
cropoli di  Marzabotto,  pure  del  Bolognese  (2).  Nello  scorso  autunno, 
grazie  alla  squisita  gentilezza  del  signor  conte  Gozzadini  e  della  fa- 
miglia Aria,  per  conto  della  quale  si  eseguiscono  colà  gli  scavi ,  uno 
di  noi  potè  esaminare  quel  vasellame,  e  verificare  coi  propri  sensi 
quanto  si  disse  sin  qui.  È  innegabile,  che  esso  viene  dalle  fabbriche 
dello  stesso  popolo,  che  ci  lasciò  le  terreraare,  e  che  fu  foggiato 
nella  medesima  epoca,  in  cui  si  fabbricò  la  stoviglia,  della  quale  ri- 
veniamo i  cocci  nelle  mariere  dell'età  del  ferro.  E  sopratutto  si  pa- 
lesa questa  identità,  ove  si  paragonino  i  grandi  vasi  di  Marzabotto  coi 
frammenti  che  abbiamo  dalla  mariera  di  S.  Polo  nel  Reggiano  (3). 

Troyon,  alla  fine  del  1858,  osservava  che  le  stoviglie,  le  quali  si 
scavano  dal  peperino  tra  Albano  e  Marino,  e  ritengonsi  per  le  più 
antiche  d'Italia,  offrono  una  rimarchevole  somiglianza  col  vasellame 
celtico  più  antico,  e  per  la  pasta,  e  per  le  forme,  e  per  gli  ornati 
in  graffilo  {H).  Recentemente  anche  il  duca  di  Blacas  le  dichiarò 
della  più  remota  età  del  bronzo  (5).  INoi  invece,  studiando  le  tavole 


(1)  Gozzadini,  1.  e.  tav.  IL  f.  2  10;  lav.  Ili,  f.  4,  5,  12,  16;  tav.  iV,  f.  1,  3,  4,  11,  20,  24. 

(2)  Idem  1.  e.  seguito  p.  12. 

(3)  Idem,  1.  o.  tav.  H,  f.  2,  p.  8   •  sul  fare  di  alcuni,  trovati  nelle  pianure  di  Gal- 
liate presso  al  Ticino,  illustrati  dal  prof.  Giani.  » 

(4)  Trovon  Rapport  sur  les  colleclions   d'etimologie   du  Mnsée   canlonal,   Lausanne, 
1858,  pages  9  et  10. 

'5)  Revue  caxhèologique  1864,  .tanvier  p,  65. 


9k  smOBEL   E   PIGORINI, 

e  gli  scrini,  sino  dal  1817  publicali  da  due  italiani,  Visconti  e  Tarn- 
broni  (1),  forse  nò  meno  noli  al  Blacas,  mentre  non  possiamo  non  ri- 
conoscere la  somiglianza  accennata  da  Troyon  coi  vasi  di  terra  che 
e"li  chiama  celtici,  e  corrispondono  a  quelli  delle  terremare;  crediamo 
di  non  errare  asserendo,  con  Gozzadini  (p.  6,  nota  19),  che  più 
s'accostano  alle  stoviglie  delle  marierc  coetanee  dei  sepolcreti  di  Vil- 
lanova  e  Marzabolto,  Della  pasta  di  que'  vasi  parlammo  già  là  dove 
toccammo  de'  miscugli  di  essa:  conseguentemente  la  stoviglia  ci 
viene  descritta  di  colore  macchiato,  affumato;  la  forma  di  alcuni 
vasi  non  e  dissimile  da  quella  del  vasellame  dei  nostri  depositi  e  dei 
sepolcreti  ora  accennati,  e  lo  stesso  dicasi  degli  ornamenti  loro.  Ma 
in  molti  altri  vasi  scorgiamo  dei  progressi,  i  quali  non  poterono  essere 
raggiunti  che  più  tardi,  come  altrove  mostreremo. 

Tra  la  stoviglia  di  Albano  e  la  nostra  delle  terremare  dell'età  del 
ferro  dovrà  essere  interposta,  rispetto  all'arte  ed  all'epoca,  quella  de' 
sepolcreti  intorno  a  Sesto  Calende^  che  anche  Gastaldi  sospettava 
doversi  ritenere  dell'età  del  ferro  (2).  Noi,  e  da  un'occhiata  alle  ec- 
cellenti ligure,  dateci  dal  nominato  autore,  di  alcuni  di  que' vasi,  e 
dall'esame  di  una  bella  serie  di  altri,  ivi  scavati  dal  prof,  marchese 
Dalla  Rosa,  delia  nostra  Università,  rilevammo,  che  tanto  per  impasto, 
lavorio  e  cottura,  quanto  per  foggie  ed  ornati,  le  stoviglie  di  Sesto 
Calende  sono  più  perfezionate  delle  nostre  della  medesima  età. 

Termineremo  i  confronti  col  l'accennare  ai  rapporti  che  passano 
Ira  le  stoviglie  in  discorso  e  talune  che  incontransi  ne'  monti  del 
Tiralo  cisalpino.  Gli  interessanti  sepolcreti  di  Vadena  o  Stadel  presso 
Bolzano,  noti  ma  non  ancora  meritamente  illustrati  (3),  contengono 
stoviglie  simili  alle  accennate,  assieme  ad  oggetti  di  bronzo  e  di  ferro. 
Sul  monte  a  nord  della  detta  città,  nel  diboscare,  si  trovarono  riuniti 
Ib  vasi  contenenti  arnesi  di  bronzo  ('05  1'^  furono  fatila  pezzi,  sorte 


(i)  ViscONTr,  memoria  citata.  —  Tambuoni,  Intorno  l'urne  cinerarie  di  Castel  Gaìi- 
dolfo.  Atti  dell' accademia  romana  d'archeologia  p.  257;  Roma  1823. 

(2)  Gastaldi  1.  e.  p.  75.  1  vasi  furono  trovati  a  S.  Anna  ed  ai  Groppetti. 

(3)  SuLZKR.  Dell'origine  e  della  natura  dei  dialetti  romanici.  Trento,  1855.  Tav,  Vf|( 
•e  IX  :  Sepolcri  di  Vadena. 

(4)  Simili  a  quelli  di  Viljanova,  Marzabotlo,  ed  Hallstadl. 


LE  TERREMARE  E  LE  PALAFITTE   DEL   PARMENSE  ffM 

/che  toccò  anche  agli  arnesi,  il  15.°  potè  essere  esaminato  da  uno  di 
noi,  e  fu  trovato  in  tutto  simile  alle  stoviglie  ben  colte  dell'  età  del 
ferro  raccolte  nel  nostro  paese. 

CAPO  XV.  Utensili.  Prima  relazione  pag.  11  e  16. 
Di  terracotta.  Prima  relazione  pag.  10. 

Varii  sono  gli  oggetti  di  terracotta  raccolti  nelle  palafitte  e  nelle 
terreraare,  la  maggior  parte  di  uso  incerto  e  difficili  a  descriversi; 
fortunatamente  abbiamo  di  quasi  tutti  i  tipi  delle  figure,  e  noi,  ci- 
tandole, ad  esse,  per  maggior  intelligenza ,  rimandiamo  i  lettori.  — 
Dei  supposti  varjli  facemmo  già  cenno  al  capo  delle  stoviglie  (Str.  f.  ft). 
D'argilla  è  un  piccolo  arnese,  lungo  65  millimetri,  in  forma  di  na- 
vicella^ rinvenuto  a  Castione,  probabilmente  un  giuocatolo  al  pari  dei 
piccoli  vasetti,  delle  pallottole  (Gast.  V,  f.  9;  Kell.  Ili,  f.  25)  e  dei 
diacheni  di  terra  (Gast.  Ili,  f.  30;  Kell.  Ili,  f.  24).  —  Nella  palafitta 
di  Castione  occorsero  de'  cilindri  d'argilla  poco  cotta,  ristretti  nel 
mezzo  della  loro  lunghezza,  allargati  invece  alle  due  facce  orizzon- 
tali (Kell.  Ili,  f.  20);  uno  di  questi  piani  presenta  alla  periferia  sei 
fori  perpendicolari  pervii.  Non  sapremmo  per  verità  indovinarne  l'uso, 
osserveremo  invece  come  di  tali  cilindri,  a  capocchie,  ma  non  forati, 
più  piccoli  e  più  colli,  rivengansi  in  buon  numero  nei  citati  sepolcri 
di  Vadena  (1),  e  qualcuno  se  ne  conservi  nel  museo  cittadino  di  Imola, 
raccolto  nei  dintorni,  come  anco  nella  collezione  del  colonello  Schwab 
a  Bienna,  proveniente  dalle  abitazioni  lacustri  della  Svizzera.  Quelli 
del  sepolcreto  di  Villanova  (2)  sono  neri  e  simili  ai  tuschi  di  Vulci. 
Né  meno  di  un  grosso  mattone,  perviamente  forato  ai  margini  de' 
piani  maggiori,  raccolto  nella  mariera  di  Casaroldo,  potremmo  accen- 
nare l'uso  (Kell.  I,  f.  6);  è  malcotto,  ma  porta  le  tracce  di  essere 
stato  esposto  a  forte  calore  istantaneo  e  passaggero,  poiché  parte  della 
superficie  è  scoriacea  (3).  —  Sinora  non  trovammo  che  ben  poche  (due) 

(1)  11  cilindro  di  Castione  e  alto  122  raill.,  il  diametro  del  suoi  piani  orizzontali 
tocca  145  mili.  ;  il  cilindro  di  Vadena  conservato  nella  nostra  raccolta  è  alto  68  mil- 
limetri, ed  il  diametro  delle  sue  facce  orizzontali  arriva  a  42  millimetri. 

(2;  GozzADiNi  1.  e,  tav,  VII,  f.  2. 

fS)  Questo  mattone  e  alto  98  niiliimelri. 


96  STRODEL  E  PIGORINI) 

ciambelle  di  terra  (Str.  f.  2);  invece  DJolte  focaccie  forate  nel  centro 
(Gast.  VI,  f.  8),  ed  una  infinità  delle  cosi  delle  fusaiiiole  (Gasi.  I,  f.  4, 
III.  f.  29,  V.  f.  12-19,  VI.  f.  12,  17;  Kell  III.  f.  17-21,  23).  Con- 
fessiamo che  riesce  malagevole  il  segnare  i  confini  Ira  questi  diversi 
utensili,  poiché  dalla  forma  di  ciambella  dall'ampio  foro  si  passa  a 
poco  a  poco  al  disco  con  foro  ristretto,  e  da  tali  dischi  di  dimensioni 
considerevoli,  per  gradi,  giungiamo  alla  fusaiuola  più  piccola  (1). 
Eppure  gli  usi  loro  doveano  essere  assai  diversi  a  seconda  della  di- 
versità di  loro  forma  e  volume.  Le  ciambelle  di  terra,  discretamente 
ben  colla,  servivano  a  sostenere  i  vasi  a  fondo  puntuto,  e  siccome 
questi,  all'opposto  di  quanto  osservasi  negli  avanzi  preromani  elvetici, 
sono  eccezionali  nei  nostri  deposili,  rare  sono  naturalmente  anche 
le  ciambelle.  I  dischi  o  le  focaccie  traforate,  impastate  senza  cura  al- 
cuna (2),  erano  probabilmente  dei  pesi,  non  però  da  reti  come  asse- 
rimmo nella  prima  relazione,  ma  piuttosto  da  telai;  e  rileniamo  che 
sian  pesi,  poiché  in  varie  scorgonsi  delle  scanalature,  le  quali  par- 
tono a  raggi  dal  foro  del  disco,  e  pajono  le  impressioni  lasciale  dallo 
sfregamento  di  funi,  che  passavano  pel  foro;  anche  ne' musei  della 
Svizzera  veggonsi  di  tali  focaccie  con  scanalalnre,  e  spettano  all'eia 
del  bronzo  (Inkwyl).  Non  tutte  hanno  contorno  circolare,  avvene 
pure  a  sezione  quadrata.  Se  ne  raccolsero  anche  nella  necropoli  di 
Marzabolto,  e  di  dimensioni  medie,  come  quelle  della  Sardegna.  La 
pasta  di  queste  è  simile  a  quella  delle  nostre  stoviglie  dell'età  del 
ferro,  bencotta,  rossa  con  macchie  bianche  (5).  Le  forme  delle  fu- 
saiuole  sono  svarialissime,  dalla  depressa  discoidale  alla  globosa  e  alla 
conica  acuta,  con  sezione  orizzontale  quasi  sempre  circolare,  talora 
però  anche  quadrala;  la  loro  pasta,  e  pel  colorilo  e  per  la  lucentezza, 
varia  come  quella  delle  stoviglie;  ora  portano  ornali  a  scalfitto,  ora, 
come  per  lo  più,  sono  affatto  disadorne.  Dalle  terremare  dell'  età  del 


(1)  Il  disco  maggiore  è  allo  77  mill.,  il  diametro  suo  misura  155   mill.  ;  la  altezza 
della  fusaiuola  più  piccola  non  oltrepassa  i  9  mill.,  ed  il  suo  diametro  i  20  millimetri. 

(2)  In  essi  si   rinvengono   pezzi  di   carbone  e  persino  delle  chiocciole  (Cyclostoma) 
Intere. 

(3)  Qualche  autore  crede  clic  questi  dischi  si  usassero   in   certi   giuochi,   siccome  a 
tale  uopo  anche  attualmente  i  Trasteverini  di  Roma  si  servono  di  dischi  simili. 


LE  TERREMARE  K  LE  PALAFITTE   DEL  PARMKJfSE  97 

ferro  avemmo  delle  fusaiuole  colte  al  forno,  di  pasta  omogenea  da 
raalloneT  e  coperte  di  vernice  giallo-verdognola;  dì  colali  furono  rac- 
colte anche  nell'lniolese  ed  a  Villanova  e  Marzahotto,  unitamente  a 
globelli  di  vetro,  e,  da  (jiianlo  dicesi,  se  ne  scavarono  eziandio  fra 
le  rovine  della  città  romana  di  Velleja.  Varie  sono  le  opinioni  emesse 
dagli  autori  circa  l'uso  di  questi  arnesi;  chi  li  vuole  amuleti,  chi 
grani  di  collane  o  di  monili,  o  bottoni,  o  pesi  da  veste,  chi  pesi  da 
rete  o  fusaiuoli,  chi  coserelle  da  giuoco  e  chi  finalmente  oggetti  in- 
servienti a  numerare,  come  attualmente  le  pallottole  del  bigliardo. 
Crediamo  che  si  possano  conciliare  diverse  di  queste  opinioni,  poiché 
le  dilTerenze  nella  pasta,  nella  finitezza,  nella  forma,  nelle  dimensioni 
delle  fusaiuole  indicano  palesemente  che  l'uso  loro  era  pure  diverso, 
secondo  appunto  quelle  diversità  (1).  —  Nessun  oggetto  di  vetro  fu 
ancora  scavalo  dalle  nostre  terramare. 

Utensili  di  pietra^  Prima  relazione,  pag.  15. 

Non  abbiamo  solo  delle  fusaiuole  di  terra,  ma  anche  di  pietra ,  e 
ciò  viene  maggiormente  in  appoggio  della  supposizione  nostra  del 
vario  uso  loro;  alcune  di  queste  sono  di  steatite^  sasso  comune  nei 
nostri  Apennini  e  facile  a  lavorarsi,  altre  di  ambra  o  di  calcare 
compatto,  ma  sono  rare,  sia  perchè  di  un  minerale  straniero,  come 
l'ambra  vera,  sia  perchè  di  una  sostanza  difficile  da  tagliarsi  e  levi- 


(1)  Gozzadini  non  accetta  l'opinione  di  Cavedonì  che  le  fusaiuole  siano  avanzi  di 
collane  o  monili  di  tale  vile  materia,  poiché  non  ne  trovò  che  in  numero  assai  limi- 
talo in  cadaun  sepolcro;  invece  suppone  che  ogni  fusaiuola  venisse  tenuta  appesa  alle 
vesti  da  un  cordoncino  munito  di  un  nodo  all'estremità,  il  quale  sarebbe  entrato 
ove  è  maggiore  l'apertura  del  foro,  ossia  alla  base  del  cono,  se  la  fusaiuola  è  conoide. 
Gozzadini,  I.  e.  11.  pag.  9.  —  Nelle  nostre  fusaiuole  il  buco  che  le  attraversa  manliensi 
della  stessa  ampiezza  lungo  tulio  il  suo  decorso,  né  ci  fu  ancora  dato  di  trovarne  alcuna, 
delle  tante  raccolte,  coll'avanzo  delia  supposta  cordicella,  mentre  in  varii  manichi  di 
vasi  scoprimmo  ancora  residui  delle  funicelle  loro.  —  Stoppani,  1.  c  ,  p.  428  nota  2, 
sospetta  che  le  fusaiuole  altro  non  siano  che  pesi  per  tener  tesa  la  rete  per  la  pesca; 
poiché  se  ne  fa  ancora  uso  dai  pescatori  del  lago  di  Lugano.  Mentre  accettiamo  in 
massima  questa  opinione,  non  la  troviamo  però  applicabile  alle  fusaiuole  dei  nostri 
deposili,  privi  essendo  questi  di  avanzi  di  pesci.  —  Le  nostre  contadine  poi  non  isde- 
gnano  di  servirsi  tuttora  di  tali  arnesi  per  filare. 

7 


98  STHOBEL  E   PrGORINI. 

garsi  a  fronte  dell'ambra  e  della  steatite,  come  è  il  calcare;  ep- 
perciò,  ossia  in  vista  della  diflicollà  di  lavorare  questa  pietra,  non 
possiamo  a  meno  di  ritenere  di  ima  slessa  epoca,  e  le  accennate  fu- 
saiiiole  di  terra  verniciate  e  quella  di  calcare  biancastro  tirata  ad 
un  bel  grado  di  pulitura,  scavate  dalla  mariera  di  Castellazzo.  —  Fra 
le  reliquie  della  palafitta  di  Castione  si  scopri  un  ciottolo  tondeggiante 
di  calcare  cenerino,  traforato  per  l'incontro  di  due  fori  opposti;  e 
si  rinvennero  alcuni  dischetti  di  arenaria  forati  nel  centro.  Di  stea- 
tite^ come  taluna  delle  fusaiuole,  è  il  frammento  di  un  disco  con  al- 
cuni fori^  scoperto  nella  terramara  di  Campeggine  Reggiano  (Gast.  Ili 
f.  52).  —  Varie  sono  le  forme  per  modellare  di  rjitlo  dei  pettini  e 
delle  lame  di  bronzo;  uno,  per  pettine,  fu  tratto  da  un  ciottolo  di 
calcare  argilloso,  le  altre  da  pietra  oliare  (Gast.  IV.  f.  22;  Kell.  II. 
f.  53).  —  INon  rari  rinvengonsi,  e  nelle  terremare,  e  fra  gli  avanzi 
delle  nostre  palaliltc,  que'  ciottoli  più  o  meno  sferoidali,  ovoidi  o 
cilindrici,  i  quali,  secondo  che  presentano  l'una  piuttosto  che  l'altra 
forma,  e  secondo  che  hanno  scanalatura  più  o  meno  ampia  o  pro- 
fonda, e  sono  di  una  sostanza  più  o  meno  dura  o  tenace,  conviene  rite- 
nere per  pesi,  martelli  od  infrantoi.  Avremo  per  pesi^  da  telai,  que' 
'  ciottoli  ovoidi,  profondamente  scannellali  sulla  minore  periferia,  che 
constano  di  calcare  (Str.  f.  27),  di  arenaria  o  di  altra  pietra  fragile  (1); 
considereremo  invece  come  marfe///,  quelli  di  forma  cilindroide,  più  o 
meno  ampiamente  scanalati  e  di  roccia  dura  e  tenace,  siccome  è  la 
sienite  ed  il  macigno  (Str.  f.  26),  poiché  di  martelli  simili  servivansi 
anco  i  selvaggi  niinatori  della  catena  cuprifera  del  Iago  superiore 
nell'America  settentrionale  (2);  infine  ci  saranno  infrantoi  i  ciottoli 
sferoidali  senza  scanalatura,  siano  poi  essi  di  sostanze  più  o  meno 
tenacie  dure,  come  arenaria  (Str.  f.  2b),  macigno  od  altri  minerali. 

(t)  Pietre  eguati  al  riotlolo  in  discorso  furono  trovati  nei  sepolcri  citali  tii  IlalIslaOl. 
SiMONY.  Aìterthumer  von  Hallstadt,  nel  resoconto  delle  sedule  dell'Accademia  impe- 
rlale di  Vienna,  IV.  1830. 

(2)  Avemmo  dal  sif^nor  Craveri  uno  di  tali  martelli,  da  lui  raccolto  sul  luogo  fra 
le  centinaja  che  vi  giaciono  al  suolo;  egli  ritiene  clic  l'intaglio  circolare  servisse  a 
fissarlo  fra  un  bastono  spaccalo  in  cima  che  gii  fungeva  da  manico. 

Nel  sepolcreto  di  Vadena  si  trovano  dei  cilindri  simili  ai  già  descrilli  di  terracotta, 
•Ha  traili  da  talcoscisti  o  da  scisti  micacei. 


LE   TERREMARE   E   LE   PALAFITTE  DEL   PARMENSE  99 

—  Comuni  sono  i  frammenti  delle  macine  a  mano,  che  si  raccolgono 
e  fra  le  palafitte  nostre  e  nelle  terremare;  talun  wiacme/^o  e  qualche 
sottomacinetta  si  conservarono  benanco  interi.  Il  macinello  intero  è 
elillico,  e  cosi  pure  lo  è  la  maggiore  delle  sottomacine,  l'altra  tende 
alla  forma  discoidale;  naturalmente  la  loro  forma  ,  come  il  loro  vo- 
lume, dipendono  da  quelli  del  ciottolo,  dal  quale  furono  tratti  (l);  ed 
a  tale  uopo  servivano  ciottoli  di  natura  minerale  assai  disparata,  come 
di  granito^  granitone,  serpentino,  breccie,  puddinghe^  macignOj  ed 
altre  arenarie^  in  posto  nel  nostro  Apennino.  Le  macine  costrutte  di 
talcoschisto  granatifero  o  di  lava  compatta  vengono  ora  da  noi  ri- 
guardate siccome  appartenenti  all'epoca  romana,  diversamente  da 
quanto,  per  quelle  di  scisto,  asserimmo  nella  Prima  relazione  (p.  ^7); 
poiché  non  ne  riscontrammo  i  frammenti  die  nelle  mariere  dell'età 
del  ferro,  o  negli  strali  loro  di  quest'epoca  (2).  —  Taluno  di  simili 
frammenti  potrebbe  anche  avere  appartenuto  ad  una  lastra  da  foco- 
lare,  poiché  porta  i  segni  dell'azione  del  fuoco.  —  Nella  terra  delle 
palafitte  non  sono  rari  dei  ciottoli  allungati  o  depressi,  di  dimensioni 
€  di  natura  diverse,  levigati  in  tulio  od  in  parie,  su  di  una  o  su  più 
superficie:  servivano  da  lisciatoi  delle  armi  e  degli  utensili  taglienti 
o  puntuti;  avvene  di  calcare  e  di  pietra  del  paragone^  o  quarzo  lidio. 

—  Ultimi  fra  gli  strumenti  di  pietra  noteremo  le  seghe  di  selce  nera, 
sinora  non  rinvenute  che  raramente  e  nelle  sole  palafitte  (Slr.  f,  28); 
non  possiamo  dire  se  avessero  manico  di  legno  ovvero  di  corno  di 
cervo,  come  in  Isvizzera,  poiché  di  esso  non  potemmo  scoprire  traccia 
veruna. 

Strumenti  di  bronzo.  Prima  relazione,  png.  13. 

Anche  fra  questi  arnesi  incontriamo  alcuni,  l'uso  dei  quali  ci  fu 
sinora  impossibile  di  poter  precisare.  Ad  essi  va  annoverata  una  ro- 


(1)  II  macinello  di  granitone  della  palalitla  di  Caslione  é  lungo  196,  largo  106,  ed 
alto  58  millimetri;  la  soltomacina  relativa,  pure  a  sezione  elittica,  di  macigno,  e 
lunga  390,  larga  180,  ed  alta  80  millimetri;  un'altra  macina  di  breccia,  pure  di  Ca- 
stione,  ma  scavata  dalla  terramara,  ha  la  periferia  quasi  circolare  ed  é  assai  sottile: 
lunga  245,  larga  200  ed  alta  38  millimetri. 

(2)  Anche  Lioy,  nel  Polikcnico  1864,  maggio,  pag.  236,  é  di  questo  parere. 


(00  STI\OBEL    E    PIGORINr, 

tella^  ornata  in  graffilo,  a  6  razzi,  col  mozzo  sporgente  da  una  sola 
parte  (Str.  f.  23);  proviene  da  Scandiano  nel  Reggiano.  Oggetti  si- 
mili si  rinvennero  anche  nei  sepolcreti  di  iMarzabotto  e  di  Albano  (1) 
—  Cosi  pure  non  si  ponno  fare  che  delle  congellure  più  o  meno 
verosimili  sull'uso  di  certe  lame  larghe,  curve,  talora  in  forma  di 
mezzaluna^  con  una  specie  di  manico  foralo,  le  quali  si  scoprono,  e 
nelle  abitazioni  lacustri  della  Svizzera,  e  nei  sepolcri  di  Villanova, 
di  Vadena,  ed  altrove.  Chi  le  ritiene  ornamenti  che  si  appendevano 
(Keller),  chi  strumenti  di  religione,  simboleggianti  la  mezzaluna  drui- 
dica  (Pigorini  ed  altri),  chi  infine  le  crede  una  sorta  di  rasoi  (Gozzadini). 
Noi  non  ne  trovammo  che  dei  frammenti  (Gasi.  IV.  f.  12,  14;  Kell.  Il 
f.  25,  26;  Str.  f.  21).  —  Un  altro  arnese  enigmatico  consiste  in  due 
anella  unite  nello  stesso  piano ,  con  tre  punte  che  si  alzano  fra  di 
esse  (Gasi,  IV.  f.  2^1  ).  Si  rinvennero  nelle  lerreraare,  anche  dell'età 
del  ferro;  come  pure  nel  sepolcreto  di  iMarzabotto  e  nell'lmolese.  — - 
Uno  strumento  scuriforme,  simile  a  pnalslab,  ma  col  margine  tagliente 
più  lungo,  ed  ottuso,  è  per  taluni  un  attrezzo  rurale  per  triturare  la 
terra  (Micali),  ma  per  altri  invece  (Gozzadini)  un  arnese  di  uso  ri- 
tuale, poiché  il  manico  di  legno  del  quale  si  trovò  l'avanzo,  non  po- 
teva offrire  che  poca  resistenza.  Ne  avemmo  un  esemplare  dal  pre- 
citato Scandiano  (Str.  f.  38),  perfellamenle  simile  ed  a  que' di  Villa- 
nova  ed  all'esemplare  conservato  nel  iMusoo  cittadino  d'Imola,  nonché 
a  quello  scoperto  a  Moeringen  nel  lago  di  Bienna.  —  Ora  passiamo 
a  ragionare  degli  arnesi ,  sull'uso  de' quali  non  può  esservi  dubbio 
alcuno.  Non  ci  sono  note  sinora  che  due  sole  falcinole^  entrambe 
scavate  dalla  terramara  di  Campeggine  nel  vicino  Reggiano  (Gast.  IV, 
f.  17,  18;  Kell.  II,  f.  6,  7);  forse  erano  riservate  pei  sacri  riti.  Quelle 
trovale  nell'Elvezia  differiscono  dalle  nostre  per  minore  eleganza  di 
forme;  se  ne  rinvengono  anche  in  Ungheria.  —  Nelle  terremare  e 
nelle  palafitte  nostre ,  come  anche  in  quelle  del  Garda,  non  sono 
poche  le  lesine^  taluna  col  manico  di  legno  simile  a  quelli  tuttora  in 
uso  (Kell.  II,  f.  1,2),  ma  la  maggior  parte  con  manichi  d'osso,  levigati 
ed  ornati  talora  in  graffito,  quasi  sempre  da  un  solo  lato,  sull'altro 

f4)  ViM-.OMi.  1.   r.  \jl\.   (, 


LE   YEnREMARE    E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE  iOl 

moslrando  invece  la  parte  spugnosa  ;  questi  nianiciii  somigliano  a 
chiavelle  o  bischeri  porlo  più  forali  alla  testa  (Cast.  Ili,  f.  12-lft,  18 
e  19;  Kcll.  Il,  f.  3,  8,  9,  9.^)^  per  cui  sembra  che  venissero  portati 
con  una  cordicella  appesi  alla  persona;  il  manico  della  maggiore 
lesina  consla  di  un  pezzo  di  palco  di  corno  cervino,  lisciato  ed  or- 
nalo coi  solili  circoli  a  scalfìllo.  —  Lo  stile  (Gasi.  IV,  f.  ^1;  Kell.  Il, 
f.  4)  raccolto  nella  mariera  di  Campeggine  ,  serviva  probabilmente 
ad  eseguire  appunto  gli  accennali  lavori  in  scalfittura.  —  Pochi  scar- 
pelli furono  sin  qui  trovali  nelle  terremare,  e  sono  per  lo  più  piccoli 
e  sottili  rispetto  agli  attuali  di  ferro  (Gasi.  IV,  f.  26;  Kell.  Il,  f.  5); 
il  massimo  è  lungo  24  centimetri;  sembrano  tutti,  anzi  che  di  bronzo, 
di  puro  rame.  —  Non  avemmo  ancora  la  fortuna  di  rinvenire  degli 
ami,  nò  nelle  mariere  ne  nelle  palafitte,  mentre  però  Gastaldi  enu- 
mera simili  strumenti  pescarecci  fra  gli  arnesi  che  si  raccolgono 
nelle  terremare,  e  sebbene  ne  siano  stati  pescati  tra  le  palafitte  del 
Benaco  e  del  lago  di  Varese  (1).  Mancano  pure  in  que' depositi  gli 
eleganti  coltelli  di  bronzo,  che  si  estraggono  dal  lago  di  Garda  e 
dai  laghi  della  Svizzera  (2),  nonché  le  mollette^  le  secchie  ed  i  morsi 
di  bronzo,  che  si  scoprono  nei  sepolcreti  di  Villanova  e  presso  quelli 
di  Vadena. 

arnesi  di  ferro^  Prima  relazione,  pag.  16. 

Sinora  non  ce  ne  furono  portati  che  pochissimi,  scavati  dalle  ma- 
riere; alcuni  sono,  di  certo  o  probabilmente,  romani,  sepolti  quindi 
in  quelle  terre  dopo  la  loro  accumulazione;  ma  altri  sono  di  lavoro 
e  forme  non  usati  dai  Romani,  Fra  questi  ricorderemo  di  nuovo  il 
coltello  proveniente  da  Castellazzo,  di  cui  nella  Prima  relazione;  coltelli 
simili,  ma  più  grandi,  si  trovarono  nel  sepolcreto  di  Villanova,  a  Spìlim- 
berto  nel  Modenese;  nel  sepolcreto  di  Vadena,  a  S.  Zeno  nella  valle 
del  Noce,  in  Tirolo,  furono  scavati  coltelli  e  coltellini  simili.  —  Anche 
una  specie  di  zappa  fu  raccolta  in  quella  mariera;  delle   somiglianti 


(1)  Gastaldi,  1.  e.  pag,  16.  Keller,  1.  e.  V,  tav.  VI.  Stoppani,  1.  e.  pag.  430. 

(2)  Anche  nei  sepolcri  di  Albano  e  di  Villanova,  e  nel  Tirolo,  ne  furono  scoperti.  Vi- 
sconti, 1.  e,  tav.  IV,  parte  inferiore  f.  2  e  3;  Gozzadini,  1.  e.  VI,  f.  19,  pag.  28. 


i02  STHOBEL   t  PIGOlUM, 

si  rinvennero  a  S.  Zeno  citalo,  insieme  a  falci,  grossi  anelli  ed  ascie 
di  ferro,  che  hanno  la  forma  di  celt  con  anello.  —  Da  allre  mariere 
avemmo  dei  pezzi  informi  di  ferro,  oppure  dei  frammenti  dadiformi 
(talew),  forse  quali  si  spedivano  in  commercio,  ed  occorrono  pure  in  Un- 
gheria, negli  scavi  archeologici.  Anche  Gozzadini,  rispetto  al  sepolcreto 
di  Villanova,  osservò  che  pochi  vi  sono  gli  oggetti  di  ferro  a  fronte  di 
quelli  di  bronzo  ;  non  dobbiamo  adunque  stupirci^  se  lo  slesso  fatto 
si  ripete  nelle  nostre  terremare  della  medesima  epoca  di  quel  sepol- 
creto, cioè  della  prima  età  del  ferro. 

Utensili  di  legno. 

Di  questi  non  se  ne  sono  conservati  quasi  punto  nelle  terremare; 
ne  scavammo  invece  una  discreta  copia  dalla  terra  uliginosa  della 
palafitta  di  Caslione,  propizia  alla  loro  conservazione;  quando  pu- 
blicammo  la  prima  relazione  non  ce  ne  era  noto  alcuno.  Dei  pezzetti 
di  legno  puntuti,  in  forma  di  cavicchi.,  dei  pinoli  (1),  delle  aste,  di 
cui  alcune  piegate  ad  arco  (2),  veggonsi  anche  nelle  terremare;  i 
primi  servivano  probabilmente  ai  figuli  di  allora,  come  ancora  attual- 
mente ai  nostri  di  Casola,  per  foggiare  ed  ornare  i  vasi.  Nella  pala- 
fitta citata  incontrammo  biette,  comi  (3),  pezzi  cilindrici  di  legno, 
appuntali  all'un  capo  e  con /oro  quadrilatero  all'altro  (Kell.  Ili,  f.  5), 
forse  per  fissare  delle  corde;  piccole  chiavi  o  fermagli  (Kell.  ili,  f.  10) 
simili  per  forma  a  quelle  di  ferro,  che  usiamo  a  rinforzo  delle  mura;  as- 
sicelle  di  legno  foggiate  a  biscotto.,  con  un  foro  a  cadauno  de'  capi,  pra- 
ticatovi col  fuoco:  infine  diversi  altri  strumenti  innominabili .,  poi- 
ché non  ne  sappiamo  indovinare  l'uso  (Kell.  Ili,  f.  1,  8).  —  Scavammo 
pure  da  colà  un  manico  per  paalstab  (Str.  f.  39),  simile  a  quello  ben 
conservalo  di  frassino,  trovato  nelle  saline  di  Ueichenhall  presso  Sali- 


(t)  Piuoli  simili  sono  ovvii  nelle  torbiere  del  Piemonte  (Gast.)  e  del  Pavullo  nel 
Modenese  (PiconiNi,  lettere,  nella  Gazzella  di  Parma,  1864  N.  135  e  179;  Canestrini 
nel  Panaro,  giugno  1864.  N.  142.)  (Nota  aggiunta  dopo  la  lettura.) 

(2)  Un  pezzo  d'asta,  lungo  un  metro  e  mezzo,  fu  scavato  dalle  macerie  delia  pala- 
fila  di  Caslione. 

(3)  Dell'uso  delle  biotir  e  dei  conii  facemmo  già  conno  al  capo  su  le  pnlafìlle. 


LE  TERnEMAR£   E   LE   PALAFITTE   DEL    PARMENSE  105 

sbiirgo,  del  quale  il  prof.  Morlol  ci  regalò  il  preciso  disegno  ;  e  tre 
pale  in  parie  bruciale,  che  sembrerebbero  da  remo,  se  non  avessero 
il  manico  breve  e  proporzionatamente  sottile  (Kell.  Ili,  f.  8-7);  rite- 
niamo che  servissero  a  maciullare  il  lino.  Sono  pure  di  Castione  una 
piccola  spaiola  (Kell.  IH,  f.  h),  probabilmente  usata  dai  figuli,  una 
ciambella  (Kell.  Ili,  f.  9),  su  cui  forse  si  appoggiavano  i  vasi  a  fondo 
convesso  (1),  un  bastoncino  di  legno  durissimo  (di  rovere)  lungo  86 
centimetri,  appianato  all'un  capo,  spezzato  all'altro.  Infine  gli  scavi 
interessanti  di  Castione  ci  fruttarono  un  pezzo  d'asse  con  fori  e  varii 
frammenti  di  canestri.  L'asse  è  bruciata  ad  una  delle  estremità,  i 
fori  sono  quadrilateri,  tanto  i  10  piccoli,  che  veggonsi  ai  due  mar- 
gini più  lunghi,  quanto  i  due  maggiori  più  interni  e  praticati  verso  uno 
dei  lati  più  brevi  (Kell.  Hi,  f.  2)  (2)  ;  quadrilatera  è  pure  naturalmente 
la  sezione  trasversale  dei  cavicchi  che  si  trovarono  ancora  ne'  fori. 
Questi,  per  la  loro  forma,  provano  che  il  marangone  che  lavorò  l'asse 
non  conosceva  ancora  il  trivello,  ma  solo  lo  scarpello.  Anche  a  Con- 
cise, nel  lago  di  Neuchàtel,  fu  raccolto  un  pezzo  di  asse  con  buco 
quadrilatero;  e  siccome  di  questo  Troyon  non  seppe  indicare  la  de- 
stinazione (3),  cosi  anche  noi  ci  asteniamo  da  qualunque  congettura 
sull'uso  dell'asse  di  Castione.  —  Assai  curiosi  sono  gli  avanzi  di  al- 
cuni canestri  di  vimini^  dei  quali  si  conservò  singolarmente  bene  il 
fondo,  per  modo  da  poter  rilevarne  esaltamente  l'intreccio  a  croce, 
all'usanza  d'oggigiorno  (Kell.  HI,  f.  11);  un'assicella  discoidale  rin- 
forzava il  fondo  di  que'  canestri,  come  praticasi  pure  ancora  attual- 
mente. —  Quivi  accenneren^p  inoltre  che  nella  terra  uliginosa  di 
Castione  si  raccolgono  brani  di  libro  d'alberi,  specialmente  della  vi- 
talbttj  e  pezzi  di  corde,  fabbricate  di  quella  sostanza,  coH'altortigliar- 
ne  le  fibre,  sì  come  l'uomo  delle  palafitte  praticava  anche  per  for- 
mare, con  due  capi,  le  cordicelle  di  lino,  delle  quali  parlammo  al 
capo  su  le  stoviglie. 

(1)  Questo  anello  ha  il  diametro  di  20,  e  lo  spessore  di  5  centimetri. 

(2)  Questo  lato  determina  la  larghezza  dell'asse,  che  è  di  25  centimetri. 

(3)  TnoTON.  Rapport  sur  les  fouilles  faites  à  Concise,  citalo,  pag.  13. 


i04  smOBEL   E   PIGORIM, 

Strumenti  di  oaso  o  di  corno  cervino^  Prima  relazione,  pag.  H. 

Abbondanti,  e  nelle  Icrremare  e  nelle  palafitte,  sono  i  pezzi  di  ossa 
e  più  ancora  di  corna  cervine  (Gast.  IV,  f.  27;  V,  f.  1-3)  colle  tracce 
lasciate  dagli  strumenti  imperfetti,  che  servivano  a  tagliarle  e  ridurle 
nelle  forme  volute  (i);  sono  gli  scarti  dell'industria.  Tra  le  ossa  dei 
"varii  mammiferi  pare  che  quelle  del  cervo  e  del  cignale^  poi  quelle 
del  bue  e  del  porco^  fossero  le  prescelte,  a  norma  appunto  della  loro 
massiore  o  minore  robustezza  e  frattura  tagliente.  —  INon  di  rado 
trovansi  negli  accennati  depositi  de'  palchi  di  corna  di  cervo  k^ifjati^ 
talora  levigatissimi  e  lucenti  (2),  i  quali  doveano  alla  loro  volta  ser- 
vire da  brunitoi,  per  levigare  altri  oggetti.  —  Hanno  rassomiglianza 
con  grossolani  agili  da  basto^  certi  -palchi  delle  corna  in  discorso, 
ricurvi  naturalmente,  spaccati  pel  lungo  e  parzialmente  appianati, 
però  non  levigati  (Gast.  Ili,  f.  ^kx  Kell.  II,  f.  10);  usavansi  proba- 
bilmente per  immagliare.  yìghi  meno  grossolani  sono  traili  da  meta- 
tarsi di  bue  spaccati  pel  lungo,  poi  appuntati  all'estremila  inferiore, 
e  forali  naturalmente  all'altra,  nell'incavo  posteriore;  altri  aghi,  più 
sottili,  sono  fabbricati  con  fìbule  di  cignale  e  di  porco,  appuntali  da 
una  parte  e  forali  dell'altra  (Slr.  f.  18);  l'ago  più  fino,  lungo  9  cen- 
timetri ,  fu  cavato  da  un  corno  cervino,  è  un  poco  ricurvo  ed  ha 
cruna  circolare.  —  Molte  sono  le  schegge  d'osso  e  di  corno  di  cervo 
appuntale  od  affilate,  ora  ad  una.  ed  ora  ad  ambe  le  estremità,  in 
forma  di  punteruoli^  di  stilla  di  scarpelli;.!  primi  d'uso  probabilmente 
femminile,  per  ornare  le  stoviglie  i  secondi,  per  lisciare  o  raschiare 
(le  pelli?)  gli  ultimi  (3).  Spatole  di  corno,  in  forma  quasi  di  cucchiai, 
sono  rare  nelle  terremare  e  nelle  palafitte  nostre,  e  lo  sono  pure 
altre  spatole  cavate  da  costole  (Gast.  Ili,  f.  28;  Kell.  II,  f.  11)  spac- 
cate paralellamente  ai  piani  loro.  —  Dalla  lamina  di  una  costola  si 


M)  Questi  tagli  non  sembrano  essere  stati  praticali  colla  sega. 

(2)  Diversamente  però  da  quanto  talora  avviene    vivente   ancora     l'animale,  e  per 
opera  sua. 

(3)  Anche  fra  le  reliquie  delle  palafitte  elvetiche  si  incontrano  simili  arnesi  primitivi. 


LE   TERREMARE   E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE  lOB 

tagliò  un  piccolo  arnese  clinico  enigmalico,  con  margine  acuto;  un 
pezzo  di  costola  di  cervo  è   diligenlemente  liscialo   e  traversalo  da 
due   fori,   dislanti  Ira  loro  BK   niillinielri  (Gasi.  Ili,  f.    26),   arnese 
esso  pure  di  uso  non   decifrabile  sinora.  —  Lo  slesso   dicasi   di   un 
tubetto  d'osso^  la  superficie  esterna  del  quale  è  levigalissiiua  (Cast.  Ili, 
f.  31),  e  di  due  cilindretti  di  corno  cervino,  alti  52  a  54  millimetri, 
un  poco  conici  (birilli?),  come  lo  erano  i  palclii  dai  quali  si  trassero, 
tagliandoli    ori/zonlalmente.  —    Parlando   delle    lesine  di   bronzo  si 
fece   cenno  dei   manichi   d'osso   e  di  corno,   dei   quali   vanno   per 
lo  più  muniti;  manichi  simili  applicavansi,  da  quanto  pare,  anco  alle 
lame  da  pugnale  di  bronzo,  delle  quali  vi  intratterremo  quanto  prima, 
(Cast,  V,  f.  7;  Kell.  Il,  f.  U).  Questi  manichi  non  differiscono  punto 
da  quelli  raccolti  dal  Gozzadini  nella  necro|)oIi  di  Villanova,  né  meno 
per  gli  ornati,  i  quali  consistono  e  negli   uni   e   negli   altri  in    linee 
rette,  circoli  e  punti  incisi.  Anche  i  manichi  d'osso  trovati  nelle  pa- 
lafitte della  Svizzera  (  a  iMeilen  p.  e.)  sono  simili.  —  Slruìncnli,  op- 
pure armi  da  punta  fabbricavansi  con  cubili  di  cervo  o  di  bue  (Siro- 
bel   f.  20),  di  cui  la  olecrana  facea  le  veci  di  manico.  —  Dalla  terra 
torbosa  di  Castione  si  trasse  una  radice  di  corno  di  cervo^  convertita 
in  martello^  il  capopalco  di  essa  serviva  da  manico.  —  Ora  veniamo 
agli  arnesi  d'osso  e  di  corno  cervino  di  uso  ignoto.   Abbiamo  di   tali 
che  conosciamo  già,  sebbene  fabbricati  di  altre  sostanze,  vogliamo 
dire  delle  fusaiuole  e  delle  rotelle.  Le  fnsaiuole  di  corno  cervino  sono 
di  forma  discoidale,  o  convesso-conica,  o  di  capezzolo,  ora  levigatis- 
siuic  e  senza  ornati,  ora  coi  soliti  ornati  di  punii  e  circoli  (Kell.  Ili, 
f.  22).  Le  rotelle  di  osso  e  di  corno  ora  sono  prive  di  mozzo,  ed  ora 
ne  hanno  uno  sporgente,  rivestito  da  una   sottile   lamina   di   bronzo 
con  linee  circolarmente  incavate;  la  maggior  parte  vengono  circo- 
scritte da   un    solo  cerchio ,  taluna   invece  è  formala  di  due,   con 
quattro  razzi  tra  il  mozzo  ed  il  primo  cerchio,  e  con  otto  tra  questo 
ed  il  secondo  (Gasi.  V,  f.  5,6;  Kell.  Il,  f.  12,  13).  Anche  nella  Sviz- 
zera si  scoprirono  di  simili  rotelle.  —  Forse  spuole  da  tessere  erano 
certi  palchi  di  corno  di  cervo,  lisciati  e   traforati  da  buchi,  l'uno 
disposto   sopra  l'altro  in  direzione  normale;   alcuni  devono  essere 
stati  muniti  di  una  punta  di  bronzo,  poiché  la  propria  è  intagliata  e 


106  STROBEL   E   IMGOniIXl, 

forata  per  potervi  applicare  quella  di  metallo  (Gasi.  V,  f.  8;  Kell.  Il, 
f.  16  e  17;  Slrob.  f.  19?).  Anche  in  Svizzera  rinvengonsi  tali  strumen- 
ti, come  a  Mocringen,  Nidau  ecc. 

CAPO  XVI.  Armi.  Prima  relazione,  pag.  13 

Nella  loro  enumerazione  terremo  lo  stesso  ordine  osservato  per 
gli  utensili,  e  quindi  daremo  principio  alla  rassegna  colle 

Armi  di  pietra.  Prima  relazione,  pag.  14. 

Poche  sono  le  armi  di  tale  materia  rinvenute  nelle  mariere  e  tra 
le  palafitte  nostre.  Forse  taluni  di  que'  ciottoli  cilindroidi  od  ovali 
con  scanalatura  in  giro,  anziché  come  pesi  o  come  martelli,  furono 
usati  come  armi,  similmente  a  quelle  pietre  o  que'  ciottoli  sferoidali^ 
depressi,  pure  scannellati  in  giro,  da  taluni  ritenuti,  assai  inverosi- 
milmente, per  sassi  da  fionda,  i  quali  invece,  legati  con  una  fune  ad 
un  manico,  potevano  ottimamente  servire  da  arma  di  percossa,  quale 
i  francesi,  con  parola  espressiva,  chiamano  casse-téte  {i).  Il  solo  ciot- 
tolo sferoidale  di  tal  genere,  che  possediamo,  è  di  porfido  (Cast.  IV, 
f.  6,  Kell.  Ili,  f.  l'i).  Ne  furono  scoperte  anche  in  Isvizzera ,  e  nella 
necropoli  di  Marzabotto.  —  Un  coltello-ascia  di  scisto  amfibolico  della 
raariera  di  I^Vaore,  ed  un'accetta  cuneiforme  di  quarzo  lidio  della 
terramara  di  Campeggine  (2)  sono  i  soli  esemplari  di  pietre  simili, 
volgarmente  note  sotto  il  nome  di  saette  o  pietre  del  fulmine ,  dei 
quali  ci  consti  sinora  con  certezza,  che  siano  stali  realmente  scavati 
dalle  suddette  terre.  Ponno  quasi  dirsi  comuni  gli  esemplari  prove- 
nienti dal  colle  e  dal  monte  nostro,  è  se  ne  rinvennero  anche  al 
piano;  p.  e.,  a  Poviglio  ne  furono  scavati  quattro  ammucchiati,  a  6 
decimetri  circa  sottoterra,  non  però  dagli  strati  di  terramara,  sebbene 
ne  esista  anco  in  que'  conlorni,  —  Meno  rare  in  tali  depositi  incon- 
Iransi  le  punte  di  freccia  in  selce  ora  cenerina   ed  ora  bionda ,    di 

(1)  De  Mortillet.  Revue  scìentifique  ilaliennc.  Milan  1802,  page  187,  fig.  10.  —  Alcuni 
Svizzeri  ravvisano  in  questi  ciottoli  quella  parte  dello  strumento  con  cui  si  trebbia  il 
grano  in  alcuni  paesi,  come  appunto  nella  .Svizzera,  la  quale  è  legala  al  bastone. 

(2)  Prima  relazione,  pajs'.  13. 


Li:    TKimEMAnK   E   LE   PALAFITTE   DEL   PAKME.NSE  107 

forma  lanceolata  (I),  oppure  triangolare  col  margine  posteriore  ad  an- 
golo rientrante,  ossia  con  due  alette  (Cast.  II,  f.  21  ;  ili,  f.  7;  Str.  f.  29). 
Cuspidi  consimili  sono  slate  trovale  anche  nelle  palalilte  di  Mercu- 
rago,  di  Varese,  nel  Bresciano,  Iniolese,  Anconitano  e  possiamo  dire 
ovunque  in  Italia  e  fuori  (2).  Schegge  di  selce  occorrono  anche  nelle 
mariere  sedimentarie  o  sconvolte  dell'età  del  ferro.  Presso  di  noi  i 
paesani  non  le  conservano  punto  per  preservarsi  dal  fulmine,  ciò  che 
usano  invece  i  contadini  delle  lande  di  Tempie  (3),  i  quali  le  cre- 
dono la  punta  solida  della  saetta  ;  ne  le  custodiscono  come  amuleti, 
lo  che  invece  praticano  i  paesani  della  Marsica  negli  Apruzzi,  appel- 
landole lingue  di  S.  Paolo  (h-). 

j4rmi  di  bronzo^    Prima  relazione,  pag.  ih. 

Il  massimo  numero  di  armi  è  fuso  da  questa  lega.  Poche  sono  le 
cuspidi  di  freccia^  ma  però  appartenenti  a  due  tipi  diversi;  l'uno  di 
forma  romboidale  colle  alette  appena  indicate,  l'altro  allungato  con 
ali  lunghe  ed  acute.  La  freccia  di  questo  genere  veniva  fermata  entro 
un  intaglio  dell'asticella  (Str.  f.  33),  invece  quella  del  primo  tipo  è 
alla  base  fornita  di  una  cannuccia,  nella  quale  entrava  l'asticina, 
consistente  in  una  punta  di  istrice,  come  altrove  accennammo  (Ga- 
staldi IV,  f.  23;  Kell.  Il,  f.  39).  Le  punte  di  freccia  in  bronzo  sem- 
brano essere  più  comuni  fra  gli  avanzi  delle  palafitte  elvetiche;  da 
noi  prevalgono  ancora,  sebbene  rare  esse  pure,  le  cuspidi  di  selce.  — 
Alcune  lame  di  bronzo,  più  o  meno  piane,  non  si  ponno  risguardare 
che  come  punte  di  giavellotto.,  essendo  lanceolate  e  fornite  di  costola 
mediana  e  di  una  lunga  e  sottile  appendice  con  foro,  destinato  pel 
passaggio  della  chiavella,  che  dovea  fermare  la  punta  al  manico  in 
cui  incastravasi  (Str.  f.  34;  Cast.  IV,  f.  16,  20;  Kell.  Il,  f.  36,  58). 
—  Poche  punte  di  lancia  furono  scavate  dalle  terremare,  e  si  asso- 
migliano a  quelle  trovate  nelle  palafitte  elvetiche  (5);  ne  demmo  una 

(1)  Villa  frat.  Anni  antiche  trovatenella  torba  di  Bosisio.  Fotografo,  1856,  n.  3i,  flg.  2- 

(2)  SociÉTÉDES  ANTiQUAiRES  Du  NoRD,  spance  du  27  mai  1861,  p.  4,  fig.  1.  Copenhague. 

(3)  Gassies.  Noliee  sw  ìescailloux  ouvrès  d'Agcn.  Bordeaux,  1863  page  15,  note  3. 

(4)  NicoLucci,  1.  e  pag.  2. 

(5)  Keller,  I.  e.  III.  tav.  VII,  f.  23.  Troyon,  pi.  IX,  fig.  15. 


« 

108  STIIODEL   E    PIGOniM, 

cattiva  figura,  10,  alla  pag.  Ib  della  prima  relazione,  migliore  riuscì 
quella,  37,  della  tav.  IV.  degli  avanzi  preromani.  Punte  di  lancia  affatto 
simili  si  rinvennero  nel  più  volte  citato  sepolcreto  di  Vadena  (1).  — 
Le  lame  di  pugnale  sono  le  armi  di  bronzo  più  comuni  Ira  noi,  e  di 
forme  più  variate.  Alcune  van  fornite  di  manico  fuso  di  un  sol  getto 
colla  lama;  esso  ora  ha  forma  di  tubo  riempilo  con  legno  (Gast.  IV, 
f.  15;  Kell.  Il,  f.  35),  ed  ora  non  è  che  un'anima  piana,  che  va  in- 
castrata fra  due  lamine  di  osso,  e  saldala  ad  esse  con  cldavelle  (Slro- 
bel  f.  3 fi),  sul  modo  di  molli  nostri  coltelli.  La  massima  parie  però 
non  presenta  né  manico  ne  anima,  ma  solo  un'appendice  breve  e 
larga,  od  un  allargamento  della  lama,  con  2  a  ft  fori  per  le  chiavelle, 
ma  non  disposti  longitudinalmente  come  nelle  lame  de'  giavellotti 
(Gast.  IV,  f.  13,  19;  Kell.  II,  f.  34,  57;  Slr.  f.  35).  Lame  consinnli  sono 
ovvie  nelle  palafille  di  Mercurago ,  di  Peschiera  (2)  e  dell'Elvezia, 
nonché  nei  tumuli  dell'età  del  bronzo  nel  Jutland  (Morlol). —  Anche 
la  lama  di  una  daga  o  spada  di  bronzo  fu  raccolla  nella  mariera  di 
Caslione,  è  di  un  gelto  coli' anima,  semplice,  dell'elsa,  e  lunga  52 
centimetri.  —  Ascio,  noie  sotto  il  nome  di  Celt.,  non  sono  rare  nei 
nostri  deposili  ;  sfiellano  alle  varietà  più  specialmente  denominate 
coi lellì-a scie  e  paalstab;  i  coltelli  ascio  (Gast.  IV,  f.  2,  VI  f.  7;  Keller 
III,  f.  14,  15)  rinvengonsi  più  facilmente  de'  paalstab.  (Gast.  IV,  f.  1  ; 
Kell.  Ili,  f.  13).  Fra  queste  forme,  diremmo,  estreme  stanno  certe 
ascio  che  potevano  essere  usale,  od  impugnandole  semplicemente 
colla  mano,  od  immauicandole  come  i  paalslab  (Prima  relazione,  p.  15, 
f.  9;  Kell.  Ili  f.  10);  qualche  esemplare  tanto  di  queste,  come  dei  veri 
colleili-ascie  senìbra  essere  di  rame  quasi  schietto  (3).  Alcuni  paalslab 
hanno  l'appendice,  opposta  al  fendente,  con  due  uncini  convergenti 


(1)  La  lancia  trovata  nel  sepolcro  di  A!b:ino  ed  illustrata  da  Visconti,  I,  e.  tav.  4 
parte  inferiore,  fìg.  1,  ò  di  forma  un  poco  diversa. 

(2)  Keller,  1.  e.  V,  taf.  IV.  —  Va  riferita  proliabilmento  a  questa  categoria  una 
lama  ovoidale,  ottusa,  piccola  (lunga  4  cent.),  con  due  chiavelle  al  capo  più  largo; 
di  incerta  provenienza  {Avanzi  preromani,  tav.  IV  flg.  41). 

(3)  Anche  la  lega  di  rame  e  slagno,  con  sole  6  parti  di  questo  metallo  su  94  di 
rame,  è  capace  di  acquistare  una  tempra.  —  Il  sistema  di  immanicare  i  paalstah  dovea 
essere  preferito  a  quello  che  usiamo  noi  per  le  scuri,  perchè  l'arma  di  bronzo  avrebbe 
perduto  della  sua  solidità  col  perforarla.  Mot^Lox,  Revue  savoisienne  4862  p.  54. 


LE  TEnnEMARE  E   LE   PALAFITTE  DEL  PARMENSE  109 

come  nei  coltelli-ascie,  ed  altri  ne  sono  privi.  Un  paalstab  di  forma 
molto  elegante  e  di  lavoro  finito,  con  fendente  assai  lungo  e  curvo, 
fu  scavato  dalla  mariera  di  Caslellazzo  (Slr.  f.  40).  Nella  Svizzera 
sono  più  comuni  le  ascia  più  antiche,  i  veri  celt  ed  i  paalslab  senza 
appendice  al  di  sopra  delle  alette,  muniti  invece  di  un  anello  fermo 
tra  due  delle  quattro  ali;  questa  forma  di  transizione  tra  il  celt  ed  il 
paalslab  nostro  si  rinvenne  anche  nel  sepolcreto  di  Vadena,  e  qual- 
che esemplare  ne  sembrò  segnato  da  sigle  (l).  —  Abbiamo  già  avvisato 
che  trovammo  anche  il  manico  d'un  paalstab,  le  forme  per  giltare  le 
lame  di  pugnale,  le  pietre  per  arrotare  le  armi. 

Armi  di  ferro^  Prima  relazione,  pag.  1 6. 

Fra  le  armi  di  questo  metallo,  avendo  già  fatto  cenno  dell'unico 
coltello  rinvenuto,  al  capo  sugli  strumenti,  non  ci  rimane  da  enume- 
rare che  una  punta  di  freccia  di  forma  rombo-ottaedrica,  scavata  essa 
pure  dalla  mariera  di  Castellazzo;  è  fornita  di  una  lunga  appendice 
tubidare  per  ricevere  l'asta.  Ove  mai  sorgesse  il  dubbio  che  gli  og- 
getti di  ferro,  i  quali  provengono  dalle  terremare,  non  fossero  del- 
l'epoca della  deposizione  o  formazione  di  quelle  terre,  ma  di  epoca 
posteriore,  e  sepoltivi  accidentalmente,  pel  solo  motivo  che  vi  sono 
assai  scarsi;  faremo  osservare: 

1,"  Che  se  vi  sono  rari  gli  oggetti  di  ferro,  pel  converso  vi  tro- 
viamo ovvie  le  scorie  ferruginose; 

2.°  Che  anche  in  altri  luoghi  si  notò  la  loro  scarsezza  a  fronte 
degli  oggetti  di  bronzo;  così  p.  e.,  nel  sepolcreto  di  Villanova  fra  gli 
oggetti  metallici  molto  maggiore  è  la  copia  di  quelli  in  bronzo,  e 
quasi  tulli  gli  strumenti  da  taglio  sono  di  bronzo;  dal  che  il  Gozza- 
dini  viene  tratto  alla  conclusione  che,  o  meno  comune  era  il  ferro, 
0  riusciva   più   arduo  il   lavorarlo   (2).    INoi  invece  rifletteremo    col 


(1)  Un'ascia  simile,  coi  soliti  fregi  di  linee  e  circoli  scalfili ,  fu  raccolta  sul  monte 
presso  il  castello  di  Scheniia  nel  Tirolo  meridionale,  e  conservasi  dal  prof.  RuQnatscha 
in  Merano.  Se  ne  rinvennero  anche  nel  Tirolo  transalpino. 

'i)  GoijRAmNi,  1.  e.  pag.  23. 


no  STnOBEL   E   PIGOUINI, 

Morlot  (1),  che  tale  preferenza  data  al  bronzo  deriva  probabilmente 
dalla  circostanza,  che  questa  lega,  sebbene  sia  meno  dura  dell'acciajo, 
è  però  più  dura  del  ferro  dolce,  il  solo  che  allora  conoscevasi. 

Altrove  già  si  disse  che  nel  Tirolo  (2)  furono  in  più  luoghi,  come  a 
Vadena,  a  S.  Zeno,  al  passo  delle  Pallade,  scavate  delle  ascie  di  ferro 
della  forma,  che  sta  tra  il  vero  celt  ed  il  nostro  paalstab;  il  fendente 
ne  è  assai  lungo;  a  S.  Zeno  si  scopri  anche  qualche  lama  da  pugnale 
di  ferro.  Nel  sepolcreto  di  Villanova  si  trovarono  alcune  lancie  di  ferro 
e  qualche  arnese  dello  stesso  metallo,  che  ha  pure  forma  di  paalstab. 

Armi  d'osso  o  di  corno  cervino,  Prima  relazione,  pag.  14. 

Varie  sono  le  punte  di  tali  sostanze  che  si  dissotterrano  dai  depo- 
siti in  discorso;  alcune  sono  evidentemente  punte  i\i\  freccia^  piccole, 
munite  di  uno  stelo  puntuto,  il  quale  si  infiggeva  nell'asticella  (Ga- 
staldi III,  f.  16,  17;  Kell.  II,  f.  28-30;  Str.  f.  51,  52);  come  lo 
prova  una  punta  di  corno  scavata  a  Castione,  la  quale  è  tuttora  sal- 
data, da  una  sostanza  attaccaticcia,  entro  un  pezzetto  dell'asta  di  legno 
(Kell.  II,  f.  29).  Anche  nella  Svizzera  furono  raccolti  di  tali  pezzi 
provativi  (3),  Altre  cuspidi  tratte  dalla  punta  di  palchi  di  corno  cer- 
vino sono  internamente  cave  ed  alla  base  munite  di  due  fori  opposti 
(Gast.  Ili,  f.  28;  Kell.  II,  f,  51),  e  ci  pajono  quindi  o  puntali  di  aste 
o  punte  da  giavellotto;  una  eguale  venne  ritrovata  nelle  reliquie 
della  stazione  preromana  all'Ebersberg  nella  Svizzera,  da  noi  pareg- 
giata alle  terremare  (ft).  —  Di  qualche  altra  punta  d'osso  o  di|corno 
cervino  (Gast.  Ili,  f.  18,  27;  Kell.  II,  f.  27,  32)  non  si  saprebbe  in- 
dovinare l'uso  speciale.  —  Ricorderemo  infine  i  cubiti  di  cervo  e  di  bue 
appuntati,  de'  quali  facemmo  menzione  enumerando  gli  strumenti 
puntuti;  essi  potevano  benissimo  all'occorrenza  servire  da  p«gfna/i. 


(1)  Morlot.  Ktudes  citali,  page  266. 

(2)  Similmente  che  a  Hailsladt. 

(3)  TaoYON.  Jiapport  sur  Ics  fouils  faites  à  Concise.  Lausanne,  4861,  pages  7,  13  et  14. 

(4)  Non  si  potrebbe  decidere  con  certezza  ,  se  la  punta  di  corno  cervino ,  incavata 
•e  forata  alla  base,  che  vedasi  figurata  negli  Avanzi  preromani,  ailatav.  IV,  fig,  19,  sia 
4)iuUosto  una  spuola  od  una  punta  di  giavellotto. 


LE  TBRItEMARG    E  LE   PALAFITTE    DEL   PARMENSE  IH 

CAPO  XVII.  Ornamenti. 
Ornamenti  di  pietra.  . 

Scarsa  a  paragone  di  altri  luoghi,  fu  da  noi  la  messe  di  oggetti  di 
fregio.  Quelli  di  pietra  si  riducono  alle  fusaiuo le  di  ambra  delie  quali 
discorremmo  al  capo  su  gli  utensili  ;  anche  quelle  di  altre  specie  di 
pietra  e  forse  pure  le  fusaiuole  di  terracotta  nera  e  lucente  èrano 
oggetti  da  ornamento.  Fusaiuole  di  ambra  si  riscontrano  anche  fra 
gli  avanzi  preromani  della  Svizzera ,  e  si  rinvennero  del  pari  nel 
sepolcreto  di  Albano.  —  Per  adornarsi  l'uomo  delle  mariere  e  delle 
palafitte  nostre,  a  nio'  de'  selvaggi  d'oggidì,  usava  infilare  delle 
conchiglie,  che  rinveniva,  naturalmente,  solo  allo  stato  di  fossili^  pro- 
venienti dal  pliocene  del  vicino  colle,  ed  appartenenti  alla  classe  delle 
bivalvi  dei  generi  Cardium  e  Pectimculus.  A  tale  uopo,  vista  la  loro 
fragilità ,  anziché  praticarvi  il  foro  col  mezzo  di  uno  strumento  pun- 
tuto, egli  le  forava  ai  rialti  mediante  levigatura  su  di  una  pietra.  Non 
se  ne  trovarono  di  ancora  infilate  col  cordoncino,  bensì  varie  unite, 
runa  entro  all'altra,  come  rimasero  dopo  consumata  la  cordicella. 

Ornamenti  d'oro. 

Un  filo  d'oro  ravvolto  a  spira,  del  peso  di  4  grani  circa,  è  l'unico 
residuo  di  un  ornamento  di  tale  metallo;  fu  tratto  dalla  mariera  di 
Castione.  Nell'Elvezia  simili  oggetti  sono  meno  rari. 

Ornamenti  di  bronzo. 

Costituiscono  questi  la  maggior  parte  di  tali  avanzi;  e  fra  essi,  le  spille 
ossia  gli  aghi  cr imi  li  sono  i  meno  rari.  Ne  distingueremo  due  tipi.  Alcuni 
hanno  per  capocchia  tre  anella  saldate  insieme  sullo  slesso  piano  in  mo- 
do da  formare  un  triangolo;  nel  lago  di  Garda,  a  Peschiera,  se  ne  rin- 
venne uno  perfettamente  uguale  (1).  Altri  sono  forniti  di  capocchia  a  cono 

(1)  Keller,  I.  e.  V.  (jf.  V,  fip.  4. 


112  STROBEL   E   PIGORIM, 

rovescio  (Str.  f.  22)  (l),  ovvero  sferica  (Gasi.  IV,  f.  9  ;  Kell.  li,  f.  22).  — 
Gli  spilli  piccoli  col  capo  cosliluilo  da  un  solo  anello,  (Gasi.  IV,  f.  7; 
Kell.  Il,  f.  21),  oppure  ravvoKo  a  spira  (Gasi.  IV,  f.  8;  Kell.  Il,  f.  20), 
non  erano  probabilinenle  oggetti  d'ornamenlo,  ma  strunienli.  E  le 
une  e  le  allre  spille  sono  ovvie  nelle  palafilte  elvetiche,  e  furono 
traile  anche  dal  lago  di  Garda  e  dai  sepolcreti  di  Vadena  e  di  Villa- 
nova  (2).  Nelle  terreniare  invece  non  rinvenimmo  ancora  alcun  ago 
con  cruna,  da  cucire,  mentre  se  ne  raccolsero  nelle  località  ora  in- 
dicate, come  pure  nella  palafitta  di  Mercurago.  — Certi /t/i  ravvolti  a 
nodo  ovvero  a  spire  serpeggianti  (Gasi.  IV,  f.  25;  Kell.  II,  f.  2'»)  si 
scavarono  e  dai  detti  deposili  e  dal  sepolcreto  di  Villanova;  un  filo 
uncinato  a  nio'  di  pastorale  (Gast.  IV,  f.  5;  Kell.  Il,  f.  23)  va  infine 
accennato  a  compimento  della  nota  di  questo  genere  di  ornamenti. — 
Fra  gli  oggetti  più  interessanti  scavali  dalla  terra  uliginosa  di  Ca- 
slione,  va  annoverata  una  sorla  di  bottone  ornamentale  di  bronzo 
fuso,  poi  assottigliato  in  lamina,  a  quanto  sembra,  colla  lima;  è  con- 
vesso-conico  e  terminato  in  punta  esternamente,  concavo  all'inlerno, 
ove,  nel  centro  sotto  la  punta,  evvi  l'appiccagnolo.  Uno  quasi  eguale  fu 
scoperto  nelle  abitazioni  lacustri  dell'età  del  bronzo  presso  Estavayer 
al  lago  di  Neuchàlel  (3).  —  Le  rotelle  erano  forse,  secondo  alcuni,  og- 
getti da  vezzo,  quindi  le  ricorderemo  qui  di  nuovo,  rimandando  al 
capo  sugli  arnesi  per  la  loro  illusirazione.  —  Veramente  dovevamo 
discorrere  allo  stesso  capo,  anche  de'  pettini^  poiché  alcuni  certamente 
non  servivano  per  ornarsi,  ma  bensì  per  districare  e  lisciare,  sebbene 
nialamente,  la  barba  e  la  folla  capellatura;  a  scanso  di  ripetizioni, 
già  soverchie,  ne  riserbammo  il  cenno  a  questo  punto.  Dalle  forme 
per  fondere  pettini,  che  descrivemmo  fra  gii  arnesi,  si  rileva  che  ve 
n'erano  di  due  fazioni  parlicolari.  L'una  è  rappresentala  da  un  pet- 

{{]  Una  di  rjneste  spille  è  pcrforat.i  Sdito  la  testa;  ed  entro  questo  fofo  evvi  tnl- 
lora  un  pezzetto  di  filo  di  soslunza  anim.ile  (pelle?),  cui,  all'una  estremila,  è  appli- 
cata unii  eapiicehia  di  bronzo,  che  ne  impedisee  la  sortita  dal  foro  al  Iato  opposto, 
ed  all'altra  estremità,  erano  probabilmente  appesi  dei  ciondoli  od  altri  oggetti  di 
vezzo. 

(-2)  KiCLLEn,  I.  e.  V,  taf.  V.  —  Gozzadini,  I.  e.  tav.  VII,  f.  17,  19. 

(3)  Dello,  III,  taf.  V,  f.  31,  —  Anche  nel  sepoicrelodi  Marzabolto  si  rinvenne  un  botto- 
ne di  bronzo,  e  da  quanto  pare,  uno  eziandio  in  quello  di  Villanova.  Gozzad.  VII,  94,  25. 


LE   TtlUlKMAniì   E   LE   l'ALVl-lTIU   DHL   PAllMEJiSE  115 

linea  tre  soli  denti,  in  forma  di  chiodi  con  capo  rotondo,  conver- 
genti alla  punta,  ed  uniti  l'uno  all'altro  da  un  grosso  filo,  inferior- 
mente al  capo  stesso;  la  sua  lunghezza  è  di  63  mill.,  e  la  larghezza 
di  hO.  Tali  pettini  certamente  non  poteano  servire  che  da  ornamento. 
Lo  stesso  invece  non  si  può  asserire  dei  pettini  dell'altra  foggia, 
sebbene  non  siano  muniti,  né  meno  essi,  che  di  pochi  denti,  7  od  8, 
e  siano  pure  quasi  tanto  lunghi  che  larghi;  ma  la  lunghezza  dei 
denti  non  costituisce  che  la  metà  della  larghezza  del  pettine,  per 
cui  questo  non  potrebbe  da  se  rimanere  infisso  nella  chioma;  ma 
di  più,  dal  lato  opposto  ai  denti,  evvi  una  appendice  piana  tondeg- 
giante, tanto  lunga,  quanto  è  largo  il  pettine,  e  munita  di  due  o  tre 
fori  più  0  meno  ampi  (Kell.  II,  f.  19  6);  uno  di  questi  pettini  di 
bronzo  è  assai  graziosamente  fregiato  di  punti,  spirali  e  semicircoli 
in  graffilo  (Str.  f.  24).  Sinora  non  ci  consta  che  pettini  di  bronzo 
siano  stati  trovati  altrove,  nò  nelle  palafitte,  né  nelle  stazioni  all'a- 
sciuflo,  nò  nei  sepolcreti  preromani.  —  Pel  converso,  nei  nostri 
depositi  formatisi,  sia  nelle  aquc,  sia  al  secco,  non  fu  dato  an- 
cora di  potere  scoprire  nò  catenelle ,  né  armille  ^  né  fibule ,  né 
nnelìa^  né  spirali  serrale  di  bronzo,  menlre  tali  oggetti  per  fregiare 
la  persona  sono  più  o  meno  ovvii  e  di  forme  eleganti,  tanto  fra  gli 
avanzi  delle  palafitte  delia  Svizzera  e  di  Peschiera  nel  Benaco,  quanto 
fra  le  reliquie  delle  stazioni  e  dei  sepolcreti  preromani  della  Svizzera 
stessa,  dell'Ungheria,  del  Tirolo,  di  Villanova  e  di  Albano,  e  vi  pre- 
sentino ovunque  gli  slessi  tipi.  E  né  meno  potemmo  ancora  ritrovare 
un  oggetto  di  ornamento  fatto  di  ferro ^  mentre  ci  consta,  che  nel 
sepolcreto  di  Villanova  si  rivenne  nn'armilla  di  tale  metallo  (1),  e 
fibule  dello  slesso  si  scoprirono  nell'altro  di  Vadena.  —  Come  già 
si  disse,  quelli  strani  oggetti  di  bronzo  con  lamina  larga  e  Innata, 
dei  quali  nelle  terremare  si  trovarono  dei  frantumi,  vengono  conside- 
rati da  taluno  come  ornamenti;  e  perciò  qui  di  nuovo  li  rammentiamo. 
—  Giunti  a!  termine  della  enumerazione  degli  oggetti  di  bronzo,  fa- 
remo notare  in  proposilo,  che  essi  venivano  fusi  in  paese,  poiché 
rinvenimmo  nelle  terremare  e  masselli^  e  crogiuoli,  e  forme  da  fon- 
dere. E  circa  alla  composizione  della  lecja  ed  ai  componenti  accessorii 

(1)   GOZZADl.M    1.    e.    Il,   |ìag.    ti. 

8 


114  STItUBtL    I-    HltiUKINf, 

di  essa,  grazie  alle  analisi  di  11  pezzi,  così  di  masselli,  come  di 
arnesi  ed  armi,  genlihnente  eseguile  dal  prof.  Truffi  già  nominato, 
possiamo  indicare,  che  il  bronzo  di  2  armi  consta  di  soli  rame  e 
stagno{i\  che  in  8  pezzi  si  trovò  misto  del  ferro^  ed  in  2  del  piombo^ 
e  che  2  masselli  contenevano  oltre  al  rame  ed  allo  slagno,  e  ferro  e 
piombo.  Questi  bronzi  non  sono  adunque  romani,  giacché  nella  com- 
posizione loro  non  entra  il  zinco;  l'esistenza  del  piombo  nella  me- 
desima poi  non  proverebbe  già,  come  asserisce  taluno,  che  quei 
bronzi  non  siano  celtici^  ma  piuttosto  greci  od  etruschi  od  egiziani; 
poicliè,  secondo  Fellenberg  [Analijsen,  Vili,  pag.  2)  il  piombo  ri- 
scontrasi anche  nei  bronzi  celtici ,  sebbene  soltanto  in  piccole  pro- 
porzioni, cioè  come  componente  involontario  della  lega,  rimasto  nel 
metallo  per  l'imperfetto  trattamento  del  suo  minerale. 

Ornamenti  di.  osso  e  di  corno  di  cerco^  Prima  relazione,  pag.  12. 

Le  fusaiiiole  di  corno  cervino  e  le  ruotelle  della  stessa  materia, 
oppure  di  osso,  ci  sono  già  noie;  ancor  esse  servivano  forse  per 
adornare  la  peisona  o  le  vesti  dell'uomo  delle  terremare  e  delle  pa- 
lafitte nostre  (2).  I  pettini^  sia  dell'una  che  dell'altra  sostanza  che 
trovammo  in  queste  stazioni  preromane,  non  usavansi  {)robabilmenle 
allo  stesso  scopo,  poiché  appartengono  per  la  forma  a  quel  tipo  che 
non  ci  sembra  a  ciò  adatto,  come  dimostrammo  parlando  de'  pettini 
di  bronzo;  di  più  il  numero  dei  denti  ne  è  assai  maggiore,  20  circa,  e 
dall'appendice  semicircolare,  ampiamente  forata,  crediamo  di  potere 
arguire,  che  tali  ordegni  venissero,  dopo  fattone  l'uso  conveniente,  ap- 
pesi alla  parete  della  capanna  (5),  similmente  a  quanto  praticano  tut- 
tora i  nostri  conladini  coi  peltini  di  corno  da  pettinare,  somiglianti  a 
quelli  in  discorso,  nia  piìi  grandi.  Tutti  questi  sono  più  o  meno  fre- 
giali elegantemente  con  linee  rette  che  convergono  in  angoli  o  si 

(1)  Anrhe  le  asole  ci'lliclie  della  Francia,  analizzate  ila  Giranlin,  non  che  un  pu- 
gnale antico  cli'irBuitto,  esaminalo  da  Vau(|iielin,  non  sono  composti  che  ili  rame,  per  86 
parli,  e  di  slagno,  per  14.  Revae  Archéolugique,  avril,  18C3,  page  272. 

(2)  Potrebbe  darsi  che  le  fusaiuole  servissero  da  capocchia,  Infilate  negli  aghi  cri- 
nali, imilando  di  lai  guisa  la  (Ig.  18,  della  tav.  VII  del  Gozzadini. 

;31  Oppure,  incdi^nlc  un  cordoncino,  allaccali  alla  persona. 


tE   TERnEMARB   E   LE   PALAFITTE    DtL    PAHMF.NSE  1  !  8 

intersecano,  oppure  con  punii  e  circoli  (Prima  relazione,  pag.  12,  f.  6  ; 
Kell.  II,  f.  18,  19).  —  Né  meno  di  colali  pettini,  per  quanto  sappiamo, 
furono  altrove  scoperti;  [)erò  in  una  delle  costruzioni  lacustri  elveti- 
che dell'età  della  pieira  si  rinvenne  un  pettine  di  legno,  per  forma, 
somigliante  agli  ullimi  descrilli.  —  il  dente  canino  di  orso^  del  quale  si 
fé'  cenno  parlando  dei  residui  animali,  serviva  forse  egli  pure  a  fre- 
giare la  persona  del  valente  cacciatore,  sebbene  non  vi  scorgiamo  alcuna 
traccia  di  un  congegno  destinalo  a  tenerlo  appeso.  E  lo  stesso  so- 
spettiamo che  accadesse  dei  denti  fossili  di  squalo  della  melassa,  raccolti 
da  Escher  fra  gli  avanzi  della  nota  stazione  preromana  diEbersberg; 
quantunque  l'autore  ritenga  che  si  usassero  come  strumenti  da 
punta  (1).  Nei  nostri  colli  non  mancano  le  rocce  contenenti  que' fossili, 
ciò  non  pertanto  non  ne  trovammo  nelle  lerremare,  mentre  vedemmo 
esservi  ovvie  le  conche  fossili,  forate  dall'uomo   per  abbellirsene. 

Sezione  11."  popolo. 

CAPO  XVlll.  Costumi.  Prima  relazione,  pag.  43  a  47. 

Ove  si  eccettuino  le  falci  ed  i  frammenti  di  quelli  oggetti  di  bronzo, 
nei  quali  alcuni  vogliono  ravvisare  de'  simboli  della  mezzaluna  drui- 
dioa,  non  si  scopri  sinora  verun  oggetto,  che  riferire  si  potesse  al  cullo 
relifjioso  del  popolo  delle  terremare  e  delle  palafitte  nostre.  Lo  stesso 
accadde  sinora  nelle  ricerche  fra  le  costruzioni  lacustri  della  Sviz- 
zera. —  Nella  quistione  agitata  tra  alcuni  paletnologi,  se  nella  età 
del  bronzo  si  usasse  la  incinerazione  dei  cadaveri,^  ovvero  la  loro 
inumazione,  non  possiamo,  per  riguardo  ai  nostri  deposili,  apportare 
alcun  lume;  similmente  infruttuose  rimasero  le  indagini  all'uopo 
praticate  nelle  palafitte  dell'Elvezia  (2).  Veramente,  ragionando  con 
Dasor  (5),  vista  la  mancanza  quasi  completa  di  ossa  umane  nelle  ma- 
riere  e  nelle  palafitte  dell'età  del  bronzo,  e  nelle  terre  circostanti 
ad  esse,  dovremmo  conchiudere,  che  i  defunti  non  venissero  sepolti, 
ma  forse  bruciati;  però  in  tale  caso,  che  avvenne  delle  loro  ceneri? 

(1)  Escher  I.  e.  pag.  37. 

(2)  Keller,  1.  e.  V.  pag.  3.'i. 
(3')  DB«on,  1.  e.  page  17. 


Ìi6  sTi'.oni-L  n  imgoki.ii, 

Se  stiamo  al  Morlot  (1),  nell'epoca  citala,  le  popolazioni  abbrucia- 
vano ordinariamente  i  loro  morii.  Lo  stesso  biijo  regna  sulle  pratiche 
mortuarie  del  nostro  popolo  delle  terremare,  durante  il  breve  perioda 
dell'età  del  ferro.  Se  teniamo  però  come  provato,  che  quel  popolo 
sia  il  medesimo  che  lasciò  le  necropoli  di  Vilianova  ,  Marzabotto  ed 
Albano,  possiamo,  col  Gozzadini,  ammeltere,  che  la  maggior  parte 
de'  suoi  defunti,  96  su  100,  venissero  inceneriti  (2). 

Certo  anche  le  genti  di  cui  ragioniamo,  si  passavano  il  tempo  al 
giuoco,  per  lo  meno  nell'infanzia;  e  diffatfo  vedemmo,  come  alcuni 
arnesi  possano  ritenersi  usati  a  tale  scopo. 

Anche  il  bisogno  di  fregiarsi  esisteva  in  esse,  sebbene,  a  quanto 
pare,  molto  meno  che  ne'  fratelli  della  Svizzera,  Nell'età  del  ferro 
però  quella  tendenza  maggiormente  si  sviluppava  per  la  maggior  fa- 
cilità di  poterla  variamente  sodisfare;  come  ce  Io  provano  gli  or- 
namenti scoperti  a  Vilianova  (3)  ed  a  Marzabotto. 

Sebbene  ad  uno  de'  Nestori  fra  i  paletnologi  e  naturalisti  (li)  paja 
inverosimile,  che  uomini,  i  quali  fabbricavano  strumenti,  armi  ed 
ornamenti  di  bronzo,  abitassero  in  capanne  di  terra,  anzi  che  in  case 
ben  costrutte;  pure,  stando  unicamente  alle  reliquie,  uè  si  potrebbe 
altrimenti,  dobbiamo  ritenere  ed  affermare ,  che  da  noi  non  cono- 
scessero, almeno  nell'epoca  del  bronzo,  altro  modo  di  abitare^  che 
entro  capanne  costrutte  di  argilla,  legno,  paglia,  ora  inalzale  sulla 
terra  ed  ora  su  palafitte.  Ma  di  più,  essendo  njolto  scarsi  anche  i 
frantumi  di  tuguri!,  siamo  tentati  a  supporre,  che  talora  questi  ve- 
nissero surrogati  da  mobili  tende,  quali  potevano  occorrere  al  caccia- 
tore ed  al  pastore^  mentre  M' agricoltore  era  necessaria  una  stabile 
dimora.  Già  nella  prima  memoria  (pag.  hìi)  abbiamo  addotti  i  fatti 
in  prova  di  queste  tre  diverse  condizioni  del  popolo  delle  mariere , 
anzi  asserimmo  inoltre  che  esercitava  anche  la  pesca.  Però,  siccome 
noi  stessi  né  nelle  terremare  nò  negli  avanzi  delle  palafitlte,  non  po- 

(1)  Morlot,  Eludes  etc.  page  293. 

(2)  Go/.ZADiNi,  I.  e  pa?.  44, 

(3)  Uclto,  1.  e.  lav.  VI-VIII, 

(4)  INiLSSON.  Age  dn  bronze  en  Scandinavie,  sunto  di  (li.APAnionic  nella  liililioUièfiiio 
imiverselle,  nvrii,  1863,  page  25. 


i.F.  tiìuremahu  i-:  le  palafitte  di-;i,  paiimiuNse  !17 

leinino  s'inora  scoprire  nò  ami,  né  pezzi  di  reti,  né  residui  di  pesci  (1), 
ora  dubitiamo  alquanto,  che  fra  quella  gente  vi  fossero  de' pesca- 
tori^ sebbene,  specialmente  nelle  località  vicine  all'  Eridano,  sembri 
più  che  probabile,  che  ve  ne  siano  stali. —  Notammo  già  la  sucida 
costumanza  della  nazione  in  discorso,  di  abitare  in  mezzo  ai  rilluli 
del  pasto  e  della  industria;  e  qui  richiameremo  pure  alla  memoria  il 
fatto,  che  nella  terra  delle  palafitte  riscontrammo  non  infrequente 
della  pula  con  pupe  di  mosche,  vuote;  dal  quale  fatto  inferimmo,  che 
la  pula  lasciavasi  per  qualche  tempo  ammucchiata  prima  di  gettarla 
nell'equa.  Durante  quel  tempo  essa  fermentava,  e  favoriva  per  tal 
modo  la  propagazione  delle  mosche;  e  certamente  da  quel  fermento 
dovean  generarsi  delle  esalazioni  poco  gradevoli.  Ma  peggio,  tro- 
vammo inoltre  dei  pezzi  di  cranio  colle  pupe  di  altre  mosche,  per  cui 
dobbiamo  dedurre  ,  che  si  ammonlichiassero  anco  i  rimasugli  del 
pasto,  e  si  abbandonassero  sullo  spianato  della  palafitta  prima  di  af- 
fidarli alle  onde.  Un  uso  simile  sembra  essere  stalo  in  vigore  presso 
gli  abitanti  dei  Crannoges  dell'Irlanda  (2). 

CAPO  XIX.  Alimenti. 

Non  sapremmo  dire,  se  il  regime  del  popolo  delle  terremare  fosse 
di  preferenza  animale  o  vegetale,  tanto  più,  che  gli  avanzi  vegetali 
non  si  sono  quasi  conservati  fuorché  nella  terra  delle  palafitte ,  ove 
si  eccettuino  que'  pochi  grani  carbonizzati,  che  si  scavano  anche 
dalle  terremare.  Riteniamo  che  egli  si  cibasse  di  qualunque  delle 
specie  di  vertebrali,  di  cui  incontriamo  i  residui;  dunque  non  solo 
degli  animali  che  cacciava^  come  cignali^  caprioli  e  cervij  o  che  co- 
stituivano (e  sue  greggie  quali  le  pecore ^  le  capre^  i  buoi^  i  porci , 
ma  benanco  dei  cavalli^  degli  asini^  dei  cani  (5),  che  educava  in  suo 
ajuto.  Ed  asseriamo  ciò,  appoggiati  alla  osservazione,  che  anche  le 

(1)  Di  una  eccezione  si  farà  cenno  nell'appendice. 

(2)  Keller,  1.  e.  II,  pag.  132:  tav.  HI,  f.  1-3.  L'autore  ritiene  clie,  nella  Svizzera, 
gli  abitatori  delle  palafitte,  coli' incivilirsi,  le  abbiano  abbandonate,  trovando  più  co- 
moda la  stanza  a  terra,  e  pel  progresso,  non  meno  sicura  dell'  abitazione  in  mezzo 
alle  aque;  1.  e.  II,  pag.  143.  Per  quanto  riguarda  il  mutamento  nel  modo  di  abitare 
del  popolo  delle  nostre  palafitte,  rimandiamo  al  capo  su  queste  costruzioni. 

(3)  Prima  relazione  pag.  21. 


418  STHOBEL    E    PIGORINI, 

ossa  cilindriche  di  questi  mammiferi  sono  quasi  sempre  infrante,  al 
pari  delle  loro  raandihule  e  del  loro  cranio;  frantumazione  che  sì 
osserva  ajìpunto  nelle  ossa  delle  specie  indubbiamente  alimentari  so- 
pracennale  (1).  D'altronde  quelle  specie  somministrano  anche  allual- 
mente  cibo  più  o  meno  nutriente  e  salubre  alle  nazioni  meno  acce- 
cate da  pregiudizi  religiosi  od  altri.  E  non  solo  degli  animali  ora 
nominati  si  alimentava  l'uomo  delle  mariere,  ma  benanco  di  pollit 
anitre  e  forse  anco  di  topi.,  poiché,  mentre  dell'unico  individuo  di 
questo  rosicante  di  cui  ritrovammo  lo  scheletro,  abbiamo  la  maggior 
parte  delle  ossa,  ci  manca  invece,  ed  appunto,  il  cranio,  indizio  questo, 
che  quella  parte  dello  scheletro  sarà  slata  probabilmente  stritolata  fra 
denti,  come  noi  usiamo  fare  dei  crani  degli  uccelli  che  mangiamo  (2). 
Non  pare  che  soltanto  dalle  carni  traessero  profìllo  pel  proprio  so- 
stentamento, ma  probabilmente  anche  dai  prodotti  degli  animali,  come 
sono  il  latte.,  da  cui  si  fabbricava  il  burro  ed  il  cncio.,  ed  il  miele.  —  I 
cibi  vegetali  erano  somministrati  o  da  piante  co/fna/e  o  da  selvatiche. 
Fra  le  prime  occupavano  il  primo  posto  i  cereali.,  rappresentati  da 
due  sorta  di  frumento;  poi  viene  la  fava  e  forse  anco  il  lino'^  infine 
gli  alberi  fruttiferi.,  come  la  vite.,  il  ciliefjio.,  il  melo.  Però  questi  non 
erano  probabilmente  ancora  coltivati,  e  quindi  cadrebbero  nella  ca- 
tegoria delle  piante  selvatiche.,  insieme  al  falso  pistacchio.,  al  prugnolo., 
al  rovo.,  al  corniolo.,  al  sambuco,  alla  quercia.,  alla  rovere.,  ed  al  no- 
cìuolo^  i  quali  lutti  prestavano  probabilmente  cibo  all'abitatore  delle 
nostre  palafitte  e  delle  mariere,  sebbene  per  alcuni  ci  manchi  tuttavia 
una  prova  irrefragabile  (3).  Quantunque  non  \i  abbiamo  scoperta  al- 
cuna briciola  di  pane.,  pure  crediamo  che  egli  se  ne  impastasse  una 
sorta,  la  quale  starebbe  tra  il  nostro  pane  e  la  polenta.,  similmente  a 
quanto  usavano  i  suoi  fratelli  nella  Svizzera  (4),  e  praticavano  prima 

(1)  Le  quali  talora  portano  anche  le  Impronte  di  denti  umani. 

(2)  Al  capo  VII,  pag,  1&,  nota  terza,  abbiamo  addotti  i  motivi  per  cui  riteniamo,  che 
i  molluschi  aquatici  difficilmente  avranno  servito  di  pasto;  gli  stessi  motivi  non  mili- 
tano appieno  contro  i  terrestri,  bensì  Io  scarso  numero  dei  loro  avanzi  e  la  disper- 
sione dei  medesimi  ci  indicano,  che  non  venivano  certo  appetiti. 

(3)  Come  si  accennò  al  capo  IX. 

(4)  KKi.LEn,  I.  e,  IH;  pag.  107;  IV,  pag.  25.  Naturalmente  non  si  salvò  sino  ai  nostri 
tempi  che  il  pane  bruciato.  Secondo  Messikommer  (4."  rapporto  di  Keller  sulle  palafitte 
pag.  25),  vi  si  cuoceva  un  vero  pane  su  lastre  di  pietra  che  si  riscaldavano. 


f.K    TF.niUMAHr.    K    ».K    l'At.*riTTK    PW.    t'AUMfNSf.  119 

della  conquista  e  praticano  tuttodì  gli  isolani  delie  Canarie,  che  la 
chiamano  gofio.  A  tale  uopo  questi  arrostiscono  i  grani,  poi  li  frangono; 
la  farina  grossolana  per  tal  modo  ottenuta,  viene  posta  nelle  pelli  di 
capra  o  nelle  olle,  e  quando  corre  il  bisogno,  ne  la  si  cava,  la  si 
inumidisce  ed  impasta,  e  si  mangia  (l).  Gli  infranloi  e  le  macine  a 
mano  che  vedemmo  frequenti  nelle  terre  in  discorso,  a  nuli'  altro 
certamente  servivano,  che  a  frangere  e  macinare  il  grano;  ma  pare 
che  cuocessero  anche  della  farina,  facessero  una  specie  di  polenta , 
poiché,  come  si  avvisò  parlando  delle  stoviglie,  alcuni  cocci  nella 
superficie  interna  sono  tuttora  coperti  da  una  crosta ,  quale  la  ve- 
diamo alle  nostre  pentole,  quando  appunto  abbiamo  versata  la  po- 
lenta. —  Sebbene  le  ghiande  possano  essere  stale  raccolte  (2)  anche 
per  ingrassare  i  porci ,  pure  ci  sembra  di  potere  ammettere  che  di 
preferenza  fossero  destinate  a  nutrire  l'uomo,  poiché  quel  fruito  non 
costituì  0  costituisce  già  soltanto  il  cibo  di  popolazioni  barbare  e 
selvagge,  primitive,  come  taluno  ritiene  (3),  ma  figura  tuttodì  sul 
mercato  di  qualche  capitale  europea,  collocato  fra  le  castagne,  le 
mele  e  le  altre  fruita,  che  si  mangiano  in  tutta  Europa  (ft);  anche 
nell'antica  Roma,  e  in  tempi  più  vicini,  in  Francia,  si  fece  del  pane 
di  ghiande.  —  Le  mele  sembrano  essere  state  tagliate  in  quarti,  e  dis- 
seccate allo  scopo  di  farne  provigione  per  l'inverno.  —  Dalla  circo- 
stanza che  fra  gli  avanzi  delle  costruzioni  lacustri  della  Svizzera  si 
raccolsero  grani  e  frutti  di  un  numero  maggiore  di  specie,  che  non 
trovammo  fra  le  nostre  mariere,  come  mostrammo  nel  capitolo  sui  re- 
sidui vegetali,  non  ci  crediamo  ancora  autorizzati  a  conchiudere  se  non 
che  la  insufficienza  delle  nostre  ricerche,  sinora  limitale  quasi  uni- 
camente entro  terre  poco  alte  alla  conservazione  di  quelli  avanzi. 

({)  Heer.  Nel  3.°  rapporto  di  Keller  sulle  palafitte,  pag.  H2. 

(2)  Quasi  tutte  le  ghiande  trovate  nella  terra  delle  palafitte,  sono  prive  di  cupola, 
quindi  raccolte  dopo  cadute  dalle  guercie. 

(3)  "Cerere  dolevasi  che  gli  uomini  s'abbassassero  da  tanto  a  cibarsi  persino  di 
ghiande..  Crespi.  DeW  oro,  Milano  1862,  pag.  21. 

(4)  ■«  la  tutta  la  penisola  iberica  si  mangiano  torrefatte  ....  Pare  che  nella  Scozia, 
in  Norvegia  ed  in  Turchia  servano  a  preparare  del  pane  ed  altri  cibi  diversi  .  .  .  . 
Sarebbe  bene  ....  che  nella  campagna  si  perdesse  il  pregiudizio  di  considerarle 
«tegne  soltanto  dei  porci.  «   Mantkgazza  nelV  Igea,  186i  pag.  ^3. 


190  sruOBi-L  n  i>iGORiNt, 

La  castagna  d'aqua  è  forse  il  solo  frutto  mangiato  dagli  abitanti  delle 
abitazioni  lacustri  elvetiche,  il  quale  rimase  sconosciuto  aque'delle 
nostre  palafilfc. 

CAPO  XX.  Agricoltura,  pastorizia,  caccia. 

Dai  precedenti  capitoli  sappiamo  già,  che  l'uomo  delle  lerremare 
esercitava  le  professioni  di  agricoltore,  di  pastore  e  di  cacciatore. 
Ora  tenteremo  di  stabilire,  dietro  l'esame  dei  soli  monumenti  lascia- 
tici, sino  a  quale  gradino  della  scala  di  perfezionamento  egli  giu- 
gnessein  quelle  industrie.  Infuori  delle  falcinole  e  dì  quello  strumento 
di  bronzo  simile  a  paalslab ,  che  ritenemmo  nn  aUrezzo  rurale  per 
rompere  le  zolle,  e  di  una  zappa  di  ferro,  non  trovammo  alcun  ar- 
nese destinato  alla  cultura  de' campi,  né  i  paletnologi  svizzeri  furono 
di  noi  più  fortunati  nelle  loro  indagini.  Convien  dire  che  quest'arte 
fosse  ancora  bartìbina^  e  che  rami  d'albero  ricurvi  servissero  in  luogo 
dell'aro^ro  per  solcare  il  molle  e  fertile  terreno  (t).  Non  ci  consta 
neppure  come  trebbiassero  i  cereali  raccolti;  certo  assai  imperfetta- 
mente, se  dobbiamo  giudicare  dalle  mezze  spighe,  che  di  frequente 
rinvengonsi  miste  ai  grani  di  frumento.  Raccolte  e  trebbiate  le  biade, 
le  si  conservavano  in  grandi  olle,  oppure  sul  pavimento  entro  appo- 
siti magazzini^  come  osservammo  nella  palafitta  di  Caslione.  Del 
modo  primitivo  di  frangere  e  macinare  il  grano,  abbiamo  già  discorso. 
—  L' orticoltura  non  sembra  essere  stata  del  tutto  trascurala,  però 
non  ne  abbiamo,  nelle  ciliege  e  nelle  mele,  che  dei  semplici  indizii, 
come  altrove  si  fé' cenno;  e  lo  stesso  diremo  della  viticoltura.  — 
Molto  dubbiosa  è  la  supposizione  che  il  popolo  delle  mariere  si  de- 
dicasse airfl;j/co//Mra,  poiché  basata  unicamente  sull'aver  trovato 
alcuni  cocci  di  vasi,  i  quali  erano  forati  alla  parete  vicino  al  fondo 
e  secondo  alcuni ,  servivano  appunto ,  come  ancora  al  dì  d'oggi  in 
qualche  contrada,  per  separare  il  miele  facilmente  scorrevole,  dalla 
cera,  che  non  lo  è  se  non  a  maggior  calore.  —  La  pastorizia  non 
si  sviluppa  sempre  di  pari  passo  coU'agricoltura,  anzi  talora  in  senso 

(1)  liKKn.  1.  e,  pncr.  ii'ì. 


LE   TEnnPJlARE    E   LE   PALAFITTE  DEL   PAHMENSE  121 

inverso.  Se  al)l)iamo  riguardo  al  numero  delle  razze  domesliclie,  non 
solo  dobbiamo  rilcnere  che  le  popolazioni  in  discorso  erano  mollo 
più  progredite  in  quell'arie  che  non  nella  agricoKura,  ma  erano  be- 
nanco  a  noi  superiori  ;  poiché  educavano  due  razze  ben  distinte  e 
di  bue  e  di  pecora^  e  forse  anco  di  porco ^  mentre  ora  non  ci  è 
rimasta  che  una  sola  razza  indigena  per  specie.  Non  ci  erano  però 
superiori  quanto  allo  sviluppo  od  alla  perfezione  del  prodotto,  poiché 
tenevano  specialmente  delie  razze  piccole^  che  sono  appunto  quelle 
che  scomparvero.  Nel  nostro  clima  non  é  possibile  il  pascolo  durante 
tutta  la  stagione  invernale;  se  dunque  il  clima  di  quei  tempi  non 
era  di  mollo  più  mite  (1),  dobbiamo  credere  che  mietessero  del 
fieno  a  provigione  per  l'inverno;  nessun  avanzo  però  ci  attesta  una 
cotale  pratica.  Al  converso  gli  stacci  ed  i  cocci  di  vasi  con  fori  dal- 
l'alto al  basso  delle  pareti,  ci  fanno  supporre  che  le  genti  delle  ter- 
remare  conoscessero  il  caseifìcio^  poiché  quelle  stoviglie ,  secondo 
l'avviso  di  persone  competenti  (2),  a  nuli' altro  poleano  servire,  che 
per  scolare  il  siero,  appendendole  al  camino.  —  Tenendo  calcolo 
della  copia  di  corna  cervine  che  rinvengonsi  nei  nostri  deposili  pre- 
romani, dovremmo  dedurre  che  la  caccia  fosse  una  occupazione  pre- 
diletta della  popolazione  che  li  accumulò,  Ma  faremo  riflettere  di  bel 
nuovo,  in  proposito,  che  molte  di  quelle  corna,  anzi  il  maggior  nu- 
mero, non  sono  più  attaccale  al  tubercolo  frontale,  dal  che  dobbiamo 
conchiudcre  che  esse  erano  cadute  vivente  ancora  l'animale,  e  che 
l'uomo,  vagando  pei  boschi,  ve  le  trovò  e  raccolse.  Se  poi  volgiamo 
lo  sguardo  ai  meschini  strumenti  da  caccia,  de' quali  egli  poteva  di- 
sporre, dobbiamo  ancor  più  sospettare  che  non  fosse  valente  caccia- 
tore, ma  invece  supporre  piuttosto,  che  prediligesse  la  vita  da  pa- 
store e  da  agricoltore.  Perciò  comprenderemo  anche  agevolmente, 
come  egli  conservasse  quali  trofei  di  pericololissima  caccia  delle  man- 
dibule  di  cignale. 


(1)  Altrove  abbiamo  addolli  i  falli,  pei  quali  sospettiamo  che  la  temperatura  annua 
siasi,  da  quell'epoca,  di  alcun  poco  abbassala. 

(2)  IIeer,  I.  e.  pag.  113. 


i24  srnoBKL  k  piconiNf, 

CAPO  XXI.  Industria 

Dalle  accennate  industrie,  dirette  a  produrre  od  a  comporre  degli 
aliiuenli,  siccoine  il  pane  ed  il  formaggio,  se  pure  col  nome  d'indu- 
strie possiamo  appellarle,  passiamo  ora  a  trallare  delle  arti,  cui  scopo 
si  è  di  coprire  e  difendere  la  nudila  dell'uomo;  anche  a  queste  però, 
nell'epoca  di  cui  tralliamo,  forse  non  si  conviene  neppure  quel  nou)e, 
poiché  non  pare  che  fossero  ancora  esercilale  da  una  classe  parti- 
colare di  persone,  ma  dagli  individui  di  ogni  famiglia  indistinta- 
mente. INon  sappiamo  ancora  con  certezza  di  quale  materia  fossero 
preparale  le  veslimenta  delle  popolazioni  delle  terremare.  Essendo 
però  provalo  che  coltivavano  il  //vjo,  ed  avendo  di  più  irovalodi  esse, 
e  le  spatole  per  maciullarlo^  e  le  fusaiuole  per  filarlo^  e  le  spuole 
per  tesserlo,  di  più  i  |)esi  pei  telai  loro  ed  infine  dei  pezzi  di  cor- 
doncino di  lino;  dobhiamo  pure  inferirne  che  si  vestissero  anche 
di  abiti  di  lino  (ì)  Le  pelli  avranno  cerlamenle  servilo  allo  scopo, 
sebbene  non  ne  abbiamo  trovata  traccia  sicura  (2).  Fra  le  reliquie 
delle  costruzioni  lacustri  dell'Elvezia,  anche  più  antiche,  furono 
scoperti  frammenti  di  pelli  conciate  (3);  possiamo  quindi  supporre 
che  anche  il  nostro  popolo  conoscesse  l'arte  del  conciapelli.  Al 
capo  degli  avanzi  aniuiali  abbiamo  fallo  cenno  del  modo,  con  cui 
si  cavavan  le  cervella  dal  cranio,  la  polpa  dalle  mandibule  e  le 
midolla  dalle  ossa,  qui  faremo  osservare  non  essere  probabile  che 
quelle  sostanze  venissero  raccolte  con  tanta  cura  solo  per  potersene 
cibare,  ma  piuttosto  per  usarle  tecnicamente  ,  come  usano  tuttora 
certi  popoli  selvaggi  dell'America  meridionale ,  cioè  per  conciare 
le   pelli.    —  Colla    introduzione    del   bronzo    le   industrie  èj>resero 


(i)  KELLiìn,  I.  e.  IV,  png.  14.  La  tavola  IV,  ri  porge  le  figure  di  sorprendenti  tessuti 
dell'eia  della  pietra;  e  la  pag.  22,  quelle  dei  telai  ricostruiti. 

(2)  Parlando  degli  aghi  crinali,  accennammo  come  pel  foro  di  uno  di  essi  sia  ;  pas- 
salo^un  filo  od  una  striscia  sottilissima  clie  sembra  di  pelle. 

(3)  Kellkh,  1.  e.  pag.  23.  —  In  un  tumulo  dell'eia  del  bronzo,  a  Dragshòijnel-Jùtiand, 
il  cadavere  era  involto  in  un  mantello  di  lana  tessuta;  presso  al  medesimo  entro  la  cas-ss 
*ravi  una  lama  di  pugnale  di  bronzo  Identica  alle  nostre.  Morlot  in  lettera. 


i.F.  TfBnr.MARt  r.  it  palafitte  del  parmense  115 

maggiore  sviluppo  che  non  nella  precedente  eia  della  pietra;  e 
la  divisione  forzala  del  lavoro  creò  le  vere  indiistrie  e  per  esse,  pas- 
sando da  progresso  in  progresso,  si  perfezionò  la  fabbricazione.  Noi 
nel  passare  in  rassegna  queste  varie  industrie  delle  genli  delle  ma- 
riere,  nìostrerenio  prima  Io  sialo  cui  toccarono  durante  l'epoca  de' 
pili  antichi  di  quei  depositi,  cioè  durante  l'età  del  bronzo;  poi  pas- 
seremo a  mostrare  i  progressi  da  esse  falli  nel  breve  periodo  in  cui 
dopo  l'inlroduzione  del  ferro,  le  terremare  continuarono  ad  essere 
accumulate,  e  li  desumeremo  dal  confronto  dei  prodotti  e  dalle  dif- 
ferenze loro  nelle  due  epoche.  Ricorderemo  in  proposilo  quanto  già 
allrove  accennammo,  che  cioè  non  si  scorge  quasi  alcun  sensibile 
progresso,  alcuna  imporlanle  modificazione,  negli  oggelli  d'arte  delle 
terremare  dell'eia  del  bronzo  a  fronte  di  quelli  delle  sotloslanli  pa- 
lafitte (l)  ,  per  cui  non  segnano  che  un  solo  periodo,  e  noi  quindi 
non  ne  lratleren)o  separatamente.  Al  capo  sulle  stoviglie,  sebbene 
rilevassimo  le  palenli  differenze  tra  quelle  tipiche  dell'età  del  bronzo 
e  le  stoviglie  dell'età  del  ferro,  pure  indicammo  dei  passaggi  tra  le 
medesime  (2);  ed  applicando  quella  osservazione  a  tulle  le  industrie, 
ed  all'intero  incivilimento,  professeremo  l'opinione,  che  la  civiltà  si 
sviluppò  mai  sempre  con  moto  più  o  meno  lentamente  progressivo, 
graduato,  per  lo  più  pacifico.  E  ben  vero,  che  talora,  al  confronto 
dei  mezzi  di  cui  disponeva  l'uomo  cogli  effetti  da  lui  ottenuti,  non 
ravvisiamo  l'accordo  Ira  la  semplicità  degli  strumenti  e  la  perfezione 
0  la  grandiosità  dei  prodotti  ;  ma  in  tale  caso  noi  non  dobbiamo  mai 
dimenticare  gli  altri  fattori  delle  opere  dell' uoujo:  il  nuu)ero,  il 
tempo  e  la  pazienza,  dei  quali  egli  può,  di  regola,  maggiormente  di- 
sporre,  quanto  più  iuiperfelli  sono  i  suoi  strumenti,  quanto  meno 
appunto  è  civile.  —  Già  nella  età  del  bronzo  il  fabbricare  stoviglie 
non  sembra  essere  stato  mestiere  di  tutti,  poiché  per  saper  impastarle 
con  diverse  materie  e  colorarle  secondo  1'  uso  loro ,  foggiarle  colle 
sole  mani  ed  ornarle,  richiedevasi  grande  abilità  ed  esperienza,  che 
non  potevano  aversi  se  non  da  coloro ,  che  si  dedicavano  esclusiva- 

(1)  A  Castione  furono  trovati,  da  uno  di  noi,  due  aghi  crinali  perfettamente  eguali, 
l'uno  ad  1,50  metri  sotto  il  terreno  aralo,  l'altro  a  2,50,  e  poco  sopra  la  palafitta. 

(2)  Per  cui  talora  non  si  riesce  quasi  a  distinguerle. 


124  STROBrr,  e   picori.m, 

mente  M'arte  figulina  (l);  e  lanfo  più  ci  pare  giusta  questa  rifles- 
sione se  poniani  mente  alla  diflìcoltà  che  si  doveva  incontrare  nel 
foggiare  le  svariatissime  anse  appendiculate^  ed  al  buon  gusto  ed  alla 
varietà  degli  oi-nah\  quantunque  sempre  limitali  entro  la  cerchia  di 
linea  geoìnetriche.  Pare  che  in  quesl'  epoca  i  vasi  di  terra  fossero  i 
recipienti  universali ,  vale  a  dire  ,  che  in  essi  si  conservasse  ogni 
cosa,  e  non  solo  i  commestibili  (2);  almeno  fu  ciò  osservato  nella 
Svizzera,  ove  si  trovarono  grandi  olle  con  oggetti  di  ornamento,  con 
utensili  e  con  armi  di  bronzo.  Abbiamo  altrove  indicato  che  da  noi 
quasi  tutto  il  vasellame  avea  il  fondo  piano.  —  Dimorando  in  luoghi 
in  cui  non  esistono,  ne  esistevano  miniere  di  sorla ,  il  popolo  delle 
lerremare  non  poteva  essere  né  minatore^  né  fonditore.  Egli  riceveva 
da  altri  i  metalli  già  fusi,  anzi  forse  anche  la  lega  dello  stagno  col  rame 
ossia  il  bronzo,  già  unita,  poiché  non  trovammo  ancora  alcun  mas- 
sello od  altro  pezzo  uè  di  stagno,  né  di  rame  puri,  ove  si  eccettui 
qualche  ascia  e  qualche  scalpello  che  pajono  di  rame.  Quanto  però 
consta  di  certo,  come  sappiamo,  si  è  che  egli  si  fabbricava  i  propri 
utensili  e  le  proprie  armi,  anche  que'di  metallo,  daché  fra  le  sue 
reliquie  raccogliemmo,  e  crogiuoli  per  fondere  il  bronzo,  e  masselli 
di  questa  lega,  ed  avanzi  di  getto,  e  forme  per  fondere  arnesi,  orna- 
menti ed  armi.  Non  v'è  dubbio  che  all'arte  relativa  si  dedicasse  un 
ceto  speciale  di  persone,  poiché  raccolgonsi  degli  oggetti  di  bronzo 
nei  quali  non  si  può  disconoscere  e  buon  gusto,  e  sperienza,  e  mae- 
stria di  esecuzione,  doti  che  non  ponno  essere  comuni  a  tutti  (3). 
Né  certamente  erano  artefici  stranieri  che  ivi  esercitavano  questo 
mestiere,  a  meno  che  si  voglia  supporre  che  fossero  schiavi; 
poiché  in  quelle  età  semibarbare,  chi  mai  contro  i  pregiudizii  reli- 
gioso-nazionali e  con  rischio  della  vita  o  della  libertà,  avrebbe   ten- 

(1)  KELLEn,  l.  e.  II,  pag.  137,  è  dello  slesso  avviso.  —  Nell'Elvezia  si  trovò  qualcln! 
vaso,  i  cui  pezzi,  essendosi  egli  rotto,  furono  riuniti  con  pece  e  ricucili  con  filo  di  lino. 

(2)  Specialmente  le  provigioni  per  l'inverno.  Diìsor,  I.  e.  pag.  12. 

(3)  Il  bronzo  non  è  abbastanza  duro,  perdio  allo  ascio  fabbricate  di  tale  lega  si  potesse 
applicare  un  manico  come  alle  nostre  scuri  di  ferro,  epperciò  si  spiega  e  giustilìca  la  forma 
peculiare  di  celt  e  di  pnahlabdale  alle  primo;  e  la  logica  e  l'acume  dei  fabbricatori  di  que- 
ste apparo  vicmaggiormente,  se  riflettiamo  clie  por  la  loro  forma  appunto  potevano  essere 
iramariicale  diversamente  e  quindi  servire  a  più  usi,  come  di  scarpello,  coltello  e  scure. 


LE  TERHEMARE   E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE  i95 

lata  una  simile  speculazione?  —  Per  fondere  i  masselli,  per  gettare, 
per  cuocere,  ecc.  occorreva  fuoco;  non   possiamo  dunque  sottrarci 
alla  domanda,  in  qual  modo  l'uomo  delle  mariere  se  lo  procurava, 
quando  erasi  spenlo.  Di  selci  a  lui  non  mancavano  per  ottenere  le 
scintille,  ma  di  quale  esca  faceva  uso  per  raccoglierle?  Quantunque 
il  valentissimo  micologo  Fries  dichiari  che  il  Polyporus  ignarius^  o 
falso  fungo  da  esca,  sebbene  combustibile,  pure  non  serva  da  esca, 
noi  d'accordo  con  Keller  (l),  ci   permettiamo  di  essere  di   contrario 
avviso;  cioè,  riteniamo  che  anche  questo   fungo,   convenientemente 
preparato,  possa  accendersi  per  le  scintille  ottenute  colla  percussione 
di  due  pezzi  di  silice,  quandanche  con  maggiore  fatica  e  stento,  che 
non   col  vero  fungo  da  esca ,  ossia   col  Polyporvs  fomentarius.  E 
siccome  nella  terra  delle  palafitte  il  falso  fungo  da  esca  non  è  raro, 
supponiamo  che  venisse  appunto  usato  allo  scopo  in  dicorso.  —  Nella 
Svizzera  si  è  osservato,  che  le  fornaci  ed  i  forni  per  fondere  e  mo- 
dellare il  bronzo,  erano  posti  non  già  sulla  spianata  delle  palafitte, 
ma  bensì  sulla  vicina  sponda  del  lago,  naturalmente  per  non  correre 
pericolo  di  appiccare  il  fuoco  a  quella   costruzione  di  legno  (2).  Al 
margine  nord-est  della  palafitta  di  Caslione,  più  volte  accennato,  os- 
servammo un  banco  di  ciottoli  e  stoviglie,  i  quali  evidentemente  su- 
birono l'azione  del  fuoco;  non  indicherebbero  forse  il  luogo  del  forno 
di  quella  stazione,  appunto  in  riva  all'aqua?  —  Quanto   al  modo  di 
affinare  gli  oggetti  modellati,  ci  parve  di  scorgere  in  alcuni  le  traccie 
di  /jwe,  però  non  conosciamo  ancora  alcuno  di  tali  strumenti  rac- 
colli  nei  depositi  in  discorso.  Pietre,  come   vedemmo,   servivano  da 
marleUi  e  pietre  avranno  pur  fatto  le  veci  di  incudini.  —  Abbiamo 
or  ora  dimostralo  che  il  fabbricare  stoviglie,  il  modellare  arnesi  ed 
armi  di  bronzo,  era  l'occupazione  di  una  classe  di  persone  del  popolo 
delle   mariere ,  lo  stesso  però  non  potremmo  asserire   dell'  arte   del 
gioielliere^  poiché  la  estrema  rarità  di  oggetti  d'oro  (uno  solo  sinora) 
nelle  terre  predette,  ci  induce  piuttosto  a  sospettare  che  gli  venissero 
per  commercio,  come  l'ambra;  nulla  trovammo  di  argento. 


(1)  KELLEn,  1.  e.  II,  pag.  147. 

(2)  Thoyon,  Habitationt  lacustres,  p;igo  316. 


iS6  STROBKL   E   PlGUniNI, 

Se  tra  i  prodotti  delle  industrie  delle  nostre  genti  preromane  dell'  età 
del  bronzo  e  quelli  de'popoli  coetanei  al  di  là  delle  Alpi,  sino  nella 
Scandinavia,  ravvisiamo  somiglianze,  non  solo  di  forme,  ma  anco  di 
ornati  e  di  gusio,  e  da  questo  confronto  deduciamo  lo  sialo  paralello 
nello  sviluppo  industriale  di  quesle  popolazioni  ;  lo  stesso  non  pos- 
siamo sosìenere,  se  estendiamo  il  paragone  tra  i  nostri  prodotti  del- 
Velà  del  ferro  e  (pieili  della  stessa  epoca  nei  paesi  transalpini.  Pro- 
testiamo però  di  nuovo  ,  die  non  allaccliiamo  gran  peso  alle  nostre 
induzioni  che  riguardano  questa  eia ,  poiché  scarso  è  il  numero 
degli  oggelli,  prodoUi  durante  la  medesima,  che  si  celano  nelle  ter- 
remare  e  furono  da  esse  scavati  ;  per  cui  talora  ricorriamo  nei  con- 
fronti alle  cose  dei  sepolcreti  di  Villanova  e  di  Marzabotlo,  siccome, 
tra  esse  e  le  poche  nostre,  negare  non  si  potrebbe  la  idenlilà,  — 
Ragionando  deWe  stoviglie ^  osservammo,  che  nella  fabbricazione  di 
quesle  scorgesi  un  cambiamento,  un  niiglioramenlo,  poicliè  le  ve- 
demmo falle,  in  parie,  al  torno^  meglio  colte,  a  quanto  sembra,  nella 
fornace^  ed  ornale  con  maggiore  precisione,  anzi  a  disegni,  coi  quali 
sembra  si  volessero  imitare  le  forme  di  ngrjetli  nal  uro  li  [i]^  o  non  più 
con  semplici  linee  geomeiriclie.  L'arie  figulina  è  senz'altro  una  delle 
pili  imporlanli,  ed  è  nei  prodotli  di  quesla,  che  ci  parve  di  vedere 
le  maggiori  differenze  tra  le  due  eia  in  discorso,  ii  maggiore  sviluppo 
nell'arte  dall'una  all'altra  di  esse.  La  stoviglia  dell'età  del  ferro  ca- 
ratterizza una  fase  particolare  dell'arte  ceramica,  la  quale  prende 
posto  Ira  il  genere  dell'età  del  bronzo  del  popolo  delle  inariere  e 
quello  in  cui  si  distinsero  gli  Etruschi.  E  questo  non  si  verificò  solo 
da  noi,  ma  anche  nell'Elvezia  (2).  —  Di  più,  in  ambo  i  paesi,  non 
si  fabbricavano  nell'età  del  ferro  soltanto  vasi  di  t<'rra,  ma  anche 
di  pietra  oliare^  foggiandoli  naturalmente  al  torno,  nonché  vasi  di 
bronzo;  di  tali  non  si  rinvennero  ancora  nelle  terremare,  bensì  nelle 
necropoli  più  volte  citate.  —  Ed  in  quesle  appare  per  la  prima  volta 
qualche  oggetto  di  vetro.  Però  non  vorremmo  dal  predetto  dedurre , 


(1)  Ciò  che  si  osserva  sopralutto  nello  sloviglie  del  sepolcro  di  Albano,  ii  meno  an- 
tico fra  gii  accennali. 

(9)  THOYo^,  I.  e,  page  344, 


LE  TCRRIìMAnE   E  LE  PALAFITTE  DEL  PARMCiNSE  127 

che,  specialnienle  gli  oggetti  di  vetro  e  di  pietra  oliare,  venissero  dal 
popolo  delle  terreraare  stesso  fabbricali,  ci  sembra  più  probabile, 
che  li  ollenesse  per  commercio.  —  Nulla  possiamo  dire  del  grado  di 
perfezionamento,  cui  toccarono  nell'età  accennata  le  industrie  del 
filatore^  del  tessitore^  del  conciapeUi,  poiché  nulla  delle  produ/ioni 
loro  fu  ancora  scoperto  nelle  terremare,  nò  lo  sarà  forse  mai,  troppo 
difficile,  per  non  dire  impossibile,  essendo  in  esse  la  conservazione 
di  colali  oggetti.  —  L'uso  del  bronzo  non  cessò  colla  introduzione 
del  ferro,  nò  cessarono  quindi  le  arti  relative,  anzi  si  perfezionarono 
mercè  gli  strumenti  di  ferro.  E  perciò  anche  più  facile  riusciva  il 
produrre  oggetti  di  forme  più  variate  ed  eleganti,  di  lavoro  più  finito, 
come  smanigli,  fermagli,  anella:  l'arte  del  giojelliere  potè  avanzare 
di  un  passo  considerevole. 

Ma  un'altra  arte^  sebbene  non  fosse  di  una  casta,  progredì  d'assai 
pel  ferro,  vogliara  dire  quella  della  tjuerra.  I  pugnali,  i  giavellotti, 
le  lancie,  le  freccie,  le  ascie,  le  spade  di  bronzo  non  erano  certo  sì 
formidabili  quanto  quelle  di  ferro;  sebbene  da  principio  non  si  ri- 
producessero di  questa  materia,  che  le  forme  pria  delle  armi  di  bronzo, 
e  solo  in  seguito  si  dessero  a  quelle  di  ferro  le  forme,  che  avuto  ri- 
guardo alle  qualità  peculiari  del  metallo,  rispondevano  meglio  allo  scopo 
della  difesa  ed  offesa.  Le  spade  sono  rarissime  (una  sola  sinora,  e  di 
bronzo),  per  cui  si  è  tentati  a  supporre  che  fossero  armi  ed  insieme 
distintivi  de' capì,  i  quali  erano  di  certo  anche  i  più  forti  e  valorosi 
della  tribù,  e  poteano  quindi  ancora  maneggiarle  con  maggiore  pro- 

ruto. 

CAPO  XXII.  Relazioni  commerciali. 

Nel  paese  delle  lerreraare,  come  già  si  disse,  non  esistono  mi- 
niere né  di  stagno,  né  di  rame,  né  di  oro;  nei  nostri  colli  non  tro- 
viamo né  pietra  oliare,  né  vera  ambra  (1);  adunque  il  popolo  delle 

(1)  .\bhiamo  emesso  l'avviso,  che  la  lucentezza  ed  il  colore  nero  di  certe  stoviglie 
nostre  non  si  ottenessero  colla  grafite,  mentre  all'incontro  i  paletnologi  svizzeri  ri- 
tengono che  le  medesime  qualità,  ofTerto  da  taluni  de' loro  vasi  di  argilla  preromani  ^ 
siano  dovute  a  quel  minorflic.  ,Non  rinvenimmo  finora  il  più  pit-colo  pezzo  di  ^Tafìlc 


4  28  SmODGL   E  PIGORIMi, 

mariere  prevedeva  questi  minerali  da  altre  partì  della  penisola,  ov- 
vero benanco  da  paesi  d'oltre  Alpi  e  d'  oltre  mare.  Quanto  allo 
stagno  è  oramai  riconosciuto  da  tutti,  che  non  potea  provenire,  se 
non  dalla  (^ornovaglia,  oppure,  ma  meno  verosimilmente,  dalle  lon- 
tane Indie,  o  dai  monti  Erz  nella  Germania,  in  quelle  remote  età 
quasi  inaccessibili.  Dalle  analisi  de' bronzi  non  possiamo  deciferare 
donde  si  avessero  il  rame^  poiché  misto  a  quella  lega  non  si  rinvenne 
sinora  alcun  metallo,  che  fosse  caratteristico  di  determinate  miniere  di 
rame;  come  sarebbero  il  niccolo,  l'argento,  lo  zinco  (1).  Forse  s'eb- 
bero il  rame  dai  nostri  A  pennini,  ove  si  rinviene  ed  allo  stato  nativo, 
e  carbonato,  e  piritoso.  Che  usassero  anche  del  rame  nativo  o  del 
carbonato,  saremmo  autorizzati  ad  ammettere  pel  fatto,  che  taluna 
arma  consta  legata  di  stagno  e  rame  puri  ;  se  avessero  estratto 
il  rame  dai  suoi  solfuri,  bisognerebbe,  in  vista  dell'imperfetto  trat- 
tamento metallurgico  possibile  a  quei  tempi,  rinvenirvi  associati  degli 
altri  metalli,  i  quali  appunto  trovandosi  unili  ai  detti  solfuri  ed  es- 
sendo difficili  da  eliminarsi,  vi  sarebbero  rimasti  come  miscugli  in- 
volontarii  della  lega.  Nelle  sabbie  aurifere  dei  vicini  fiumi  lombardi 
poteva  essere  slato  raccolto  quel  poco  oro^  che  servire  dovea  per  or- 
namento della  persona.  Quantunque  anche  gli  Apennini  dell'Emilia 
nascondano  dell' om6ra,  pure  non  riteniamo,  che  di  là  se  la  procuras- 
sero le  genti  nostre,  poiché  rara  e  di  qualità  scadente;  ci  sembra 
più  probabile  che  venisse  loro  dalle  sponde  siculo.  Le  Alpi  lombarde, 
ovvero  le  piemontesi,  fornivano  la  pietra  oliare.  —  Provato  con  ciò 
che  esisteva  un  commercio,  e  che  questo  non  si  limitava  solo  agli 
Apennini,  alle  Alpi,  al  mare  della  Sicilia,  ma  si  estendeva  benanco 
oltre  le  Alpi  e  la  Manica,  tentiamo  di  stabilire  se  per  esso  il  popolo 
in  discorso  riceveva  solo  la  materia  brutta ,  oppure  anco  gli  ogrjctli 
già  fabbricati.  Abbiamo  veduto  che  egli  si  fondeva  gli  arnesi,  le  armi, 
gli  ornamenti  di  bronzo;  dunque  il  commercio  non  gli  recava  questi 
artefatti,  ma  solo  od  i  due  metalli  isolati,  o  la  loro  lega.  Però  tro- 
no nello  mariere,  nò  fra  le  palufille,  motivo  di  più  per  attenerci  alla  nostra  opinione. 
Se  mai  se  ne  trovasse  in  .nvvenire,  dovremo  ammettere,  clie  la  si  ebbe  per  commercio 
€  probabilmcnlc  dall'estero. 

(1)  Veggasi  al  capo  su  gli  ornamenti  di  bronzo. 


LE   TEnREMARE   E   LE   PALAFITTE    DEL   PARMEìNSE  129 

varamo  delle  armi  di  bronzo^  lo  quali  svelano  un'  arte  più  avanzata, 
che  non  era  la  propria;  per  queste,  dobbiamo  pure  aminellere  una 
eccezione,  dobbiamo  cioè  convenire,  che  venissero  loro  somministrale 
dai  popoli  pili  civili.  Lo  stesso  ci  pare  probabile  quanto  ai  vasi  di 
pietra  oliare^  poiché  questo  avviene  ancora  tuttodì,  sebbene  al  pre- 
sente il  trasporto  della  pietra  greggia  sarebbe  meno  disagevole  che 
non  in  quelle  epoche  antichissime,  in  cui  strade  e  mezzi  di  trasporto 
saarseggiavano.  Nulla  di  tutto  ciò  si  potrebbe  direnò  quanto  all'oro, 
nò  quanto  all'ambra.  —  A'on  entro  la  terra  che  ravvolge  i  pali  delle 
palafitte,  né  sopra  queste,  né  in  verun  strato  vergine  di  terramara, 
fu  dato  sinora  di  rinvenire  una  sola  moneta.  Ciò  prova:  1.'  che  il 
commercio  era  di  puro  cambio  di  generi;  2."  che  il  popolo  che  ci 
lasciò  quelle  reliquie,  non  era  ancora  giunto  a  quel  primo  gradino 
di  civiltà;  non  prova  però  che  le  genti  con  cui  avea  commercio  non 
conoscessero  per  anco  il  denaro,  poiché  ancora  al  giorno  d'oggi  si 
esercita  di  quella  guisa  la  mercatura  da'popoli  civili  co' popoli  barbari, 
non  essendo  con  questi  possibile  altro  commercio.  —  Abbiamo  ve- 
duto a  quali  paesi  esso  si  estendeva  all'epoca  delle  roariere  e  pala- 
fitte nostre;  ora  naturalmente  ci  faremo  la  domanda  con  quali  nazioni 
si  praticava  dal  nostro  popolo.  Di  certo  co?i  tribù  sorelle,  per  quanto 
riguarda  il  commercio  con  paesi  in  cui  queste  viveano,  cioè  coi  due 
versanti  delle  Alpi,  ove,  come  abbiamo  più  volle  accennato,  si  sco- 
prono reliquie  di  un  popolo,  che  avea  gli  stessi  costumi  e  la  stessa 
civiltà.  Per  rispetto  agli  oggetti  che  esso  provedevasi  dall' Apennino 
0  dal  di  là  di  quesla  catena  montuosa  (i),  e  specialmente  negli  ul- 
timi tempi  di  sua  dimora  nella  nostra  vallea,  non  possiamo  difen- 
derci dall'idea,  che  li  ottenesse  dagli  Etruschi  e  benanco  dai  Romani; 
poiché  non  polca  certamente  sottrarsi  dal  loro  conlatto  e  dalia  loro 
civilizzatrice  influenza.  Di  più ,  noi  sappiamo  di  certo  che  Etruschi 
si  estesero  dall'oriente  sino  all'Enza,  ove^  a  S.  Polo,  nella  sconvolta 
ftiariera,  s'incontrano  avanzi  non  etruschi  delle  età  del  bronzo  e  del 

(1)  Dell'aculeo  d'istrice  inserviente  da  ;isli'ella  di  freci;ia  parlammo  più  volle; 
ove  si  provasse  che  l'istrice  non  avesse  vissuto  in  que' tempi  ne'nostri  colli,  bisogne- 
rebbe ammellere  l'esistenza  di  un  commercio  da  oltre  l' Apennino,  anche  per  queste 
erlicolo,  poiché  queir  animile  ha  ora  stanza  nei  paesi  di  là  di  quel  monte. 

9 


130  STKOBliL   E   l'ItiOllINt, 

ferro,  misti  a  monumenti  decisamente  elrusclii  (1).  Nelle  terremare 
dell'epoca  del  ferro  rinveniamo  anche  oggetti  che  non  si  distinguono 
punto  dai  romani.  Questa  medesima  opinione  dividono  puro  con  noi 
e  Desor  (2)  e  Schròtter  (3),  anzi  eglino  vanno  più  olire,  ammettendo 
delle  relazioni  commerciali  tra  gli  Elruschi  e  le  genti  sorelle  del 
popolo  delle  terremare  sino  nell'Elvezia  e  nell'Austria;  anche  colà 
si  scoprono  avanzi  i  quali  portano  T  impronta  del  valente  artefice 
losco,  e  perciò  se  non  sempre,  pure  comunemente  si  distinguono  dai 
non  etruschi,  anche  quando  questi  sono  imilazioni  di  quelli,  come 
accade  talora  ;  essendo  istinto  dell'  uomo  meno  civile  di  imitare  le 
opere  del  più  civile:  l'influenza  civilizzatrice  è  irresistibile. 

CAPO  XXIII.  Popolo  delle  mariere  e  delle  palafitte 
del  parmense.  Prima  relazione,  pag.  18  e  46. 

Abbiamo  già  accennato  che  le  ossa  umane,  sia  nelle  terremare, 
sia  nella  terra  delle  palafitte,  sono  assai  rare,  ed  ancora  più  rare 
son  quelle,  che  si  possono  ritenere  dell'epoca  stessa  della  formazione 
di  quelle  terre,  e  del  popolo  che  le  accumulò  (4).  Per  lai  modo  va 
a  mancarci  la  prova  diretta,  antropologica  od  etnologica ,  necessaria 
per  potere  stabilire  a  quale  razza  spettasse  l' uomo  in  discorso.  Nella 
lerramara  di  Torre  della  Maina  (o  deli'Amaina)  nel  Modenese,  e  pre- 
cisamente nello  strato  più  superficiale,  vennero  raccolti  due  craniì.,  i 
quali  furono  illustrati  dal  Nicolucci  (5);  sono  entrambi  brachicefali. 
Se  potessimo  ammettere  come  provato ,  del  che  però  dubitiamo  for- 

;i)  Sono  cocci,  tei  rude,  trovati  «lai  prof.  Cliifricl,  e  conservati  nel  Museo  di  Reg- 
gio deli'  Emilia. 

(2)  Desor,  1.  e.  pages  -JS  et  31. 

(3)  Schròtter.  I>ie  cliomisclien  bestamltlieile  dor  bronzen  in  den  griibern  von  Hal- 
stau.  Wicn,  1861  pag.  G. 

(4)  Il  solo  osso  umano  della  nostra  collezione,  clic  ci  sembra  e  di  quell'eia  e  di 
quel  popolo,  è  un  radio,  proveniente  da  Castione,  lungo  243  millimetri;  da  tale  mi- 
sura si  potrebbe  arguire,  che  la  persona,  cui  apparteneva,  tocasse  V  altezza  é\  ni.  1,67 
circa.  Non  sono  invece  rare  le  ossa  di  animali,  specialmente  le  cilindriche,  con  t»i- 
■pronle  di  denli  umani. 

(5)  iNicoLUCci,  I.  e.  pag.  i4,  l.S  tav.  1.  —  Helto,  La  stirpe  ligure  in  Italia,  Napoli 
(80t.  Eslrallu  dagli  Atli  della  lì.  Acmleiuia,  Voi.  Il,  [lag.  27,  Tavole  MH. 


LE   TlillUlF.nAKE  E    I.E    PALAFITTE    DEL    t'AllMENSE  l3l 

temente^  1.°  che  quei  cranii  spellassero  ad  individui  della  genie,  che 
lasciò  le  reliquie  nella  lerramara  suddelta .  e  non  già  di  un'altra 
razza,  che,  secondo  noi,  popolava  il  vicino  colle,  e  2"  che  le  noslre 
terreuiare  fossero  pure  stale  accumulale  dalle  slesse  genti,  come  è 
probabile,  anzi  quasi  certo;  potremmo  del  pari  araraellere,  che  anche 
queste  appartenessero  al  tipo  brachicefalo. 

Ma  se  non  abbiamo  prove  dirette,  necessarie  per  stabilire  con 
certezza  a  quale  stirpe  appartenesse  il  popolo  delle  noslre  terremare, 
non  ci  mancano  però  oggetti  e  falli,  per  l' esame  dei  quali  possiamo 
negare  con  sicurezza  la  sua  affinità  con  nazioni  a  noi  note,  ed  affer- 
mare invece  la  parentela  sua  con  altre  di  razze  tuttora  dubbie.  — 
Parlando  dei  pugnali  di  bronzo  raccolti  nelle  mariere,  indicammo 
che  taluna  lama  di  colali  armi  è  fusa  d'un  solo  pezzo  col  manico  o 
coir  anima  sua,  pure  di  bronzo.  Ora  dalla  brevità  di  questi  ma- 
nichi (1)  bisogna  dedurre,  che  l'uomo,  il  quale  li  impugnava,  avea 
mani  ben  più  piccole,  che  non  le  persone  adulte  di  bassa  statura 
della  nostra  razza.  Quella  particolarità  si  osserva  anche  nella  impu- 
gnatura delle  spade  e  dei  pugnali  di  bronzo,  che  si  scoprono  nelle 
stazioni  e  nei  sepolcri  dell'  eia  del  bronzo^  in  (svizzera  (2)  e  nella 
Scandinavia  (  3  ).  Crediamo  quindi  di  poterne  conchindere ,  che 
l'uomo  delle  nostre  palafitte  e  delle  terremare  di  quell'epoca  era  di 
una  medesima  stirpe  colle  genti  coetanee  di  quelle  contrade  seden- 
Irionali;  lasciando  ad  altri  il  discutere,  se  poi  queste  genli  erano  di 
razza  semitica  fenicia,  arabica,  indiana,  oppure  messicana,  o  di 
qualunque  altra  razza  microchira  e  piccola  (lì-).  Nulla  possiamo  dire 
della  statura  dell'uomo  delle  njariere  durante  il  breve  periodo  della 
sua  età  del  ferro.  Se  dobbiamo  stare  alle  osservazioni  fatte  altrove, 
bisognerebbe  ammettere,  che  anche  l'uomo,  similmente  a  quanto 
rilevammo  essere  accaduto  delle  razze  di  animali  domestici,  sia,  col 
progresso  del  tempo,  cresciuto  in  mole,  forza,  vigore,  ed  intelligenza. 


(I)  Misura  massima  della  impugnatura:  70  a  75  millimelri. 
r2)  Desou,  1.  e,  pages  17  el  33. 

{3j  NiLSSON,  1.  e.  I.  page  23,  li.  page  2.  L'impugnatura  di  queste  armi  non  sarebbe 
lunga  più  di  55  millimelri!  ' 

(4)  Dello,  1.  e;  Morlot,  dans  la  Recne  Savoisienne  1862  p.  57;  TroyOìN.  Mab.  lac.  p.  132. 


ióì  STHOBEI.    f.   FIGURINI, 

Se,  come  riliensi,  il  costruttore  delle  palafitte  elvetiche  era  di  stirpe 
celtica^  non  possiamo  a  meno  di  riguardare  per  tale  anche  il  popolo 
che  costruiva  le  nostre,  e  non  solo  pei  fatti  e  per  gli  argomenii  ora 
addotti,  ma  sibbene  anco  per  ciò  clic  andiamo  ad  esporre.  Come 
già  fu  fatto  rimarcare,  egli  possedeva  in  comune  col  popolo  dell'El- 
vezia quasi  tutte  le  razze  d'animali  domestici,  avea  costumi  simili, 
fabbricava  stoviglie,  arnesi,  armi,  oggetti  d'ornamento  quasi  identici, 
ripetendosi  in  questi  prodolti,  ad  auibo  i  versanti  delle  Alpi,  non 
solo  le  forme,  ma  il  gusto  e  gli  ornali,  e  non  soltanto  negli  oggetti 
di  semplicità  primitiva,  bensì  anco  in  quelli  di  lavoro  finito.  È  ben 
naturale  che  dobbiamo  scorgere  anche  delle  differenze,  sia  nella 
qualità  dei  prodotti,  dipendente  dalle  condizioni  locali,  sia  nelle  forme 
stesse,  e  sono  queste  differenze  appunto  che  danno,  specialmente 
alle  stoviglie  nostre,  l'impronta  loro  peculiare,  sono  l'espressione 
dello  sviluppo  che  l'arte  prese  entro  i  confini  del  nostro  paese,  sia 
per  indole  ed  impulso  proprii,  sia  per  imitazione  di  nmdelli  più  per- 
fetti. Quest'ultimo  caso  pare  fosse  avvenuto,  come  argomentammo 
altrove,  nelle  epoche  meno  remole,  quando  le  genti  delle  terremare 
non  poterono  più  resistere  alle  civiltà  che  le  circondavano.  E  perciò 
che  sopratutto  i  vasi  di  terracotta  e  gli  oggetti  in  bronzo,  dell'  età 
del  ferro,  a  mala  pena  si  distinguono  da  taluni  artefatti  etruschi  dello 
stesso  genere;  pel  quale  fatto  si  viene  anche  a  provare  la  coetaneilà 
delle  due  nazioni,  losca  e  celtica,  o  per  esprimerci  con  maggiore 
esattezza,  la  coesistenza  loro  in  Italia  per  un  dato  correre  di  tempo. 
E  perciò  che  il  Gozzadini  giudicava  fattura  etrusca  la  necropoli  di 
Villanova,  e  gli  oggetti  che  conteneva;  avviso  nel  quale  credette 
di  dover  persistere  anche  dopo  il  contrario  parere  che  un  anonimo 
espresse  nel  Giornale  arcadico.  Il  Gozzadini  appoggia  specialmente 
la  sua  opinione,  se  non  erriamo,  sul  fatto  che  a  Marzahollo  si  sca- 
vano già  da  cinque  lustri ,  insieme  ad  oggetti  identici  a  (juelli  pro- 
blematici di  Villanova,  altri  decisamente  etruschi,  come  lo  mostrano, 
tra  varii,  le  scritture  e  le  pitture  delle  stoviglie  raccoltevi.  Noi  però 
ci  permettiamo  di  fare  riflettere  in  proposilo,  non  bastare  (;he  degli 
oggetti  vengano  dissotterrati  dalla  medesima  località,  per  poter  ar- 
gomentare che  siano  il   prodotto  di   uno  stesso  popolo ,    ma   doversi 


LK   TKRRFMAnc   F.    I.K   PAl.AMTTK   DEL    PARMENSE  455 

inoltre  trovare  niisli  insieme  nello  stesso  strato;  sebbene   nemmeno 
in  questo  caso,  non  se  n'abbia  ancora  la  prova  assoluta.  Ora,  come 
l'autore  stesso  confessa,  le  osservazioni  a  IMarzabolto  non  furono,  sino 
agli   ultimi    anni,   praticate   né   regolarmente  né  a  disegno,  quindi 
senza  tenere  menomamente  conto  dei  rapporti  in  cui  quelle  anticaglie 
si  presentavano  (1).  Ma  dato  anche,  che  queste  vi  fossero  mescolate 
nello  steso  strato  con  monumenti  etruschi,  non  potremo  ancora  dire, 
che  chi  ve  le  pose,  sia  stato  tosco;  egli  poteva  averle  avute  per  com- 
mercio dai  vicini  paesi  etruschi  (2).  Al  Gozzadini  stesso  facea  mara- 
viglia, come  a  Villanova   egli  non  potesse   trovare  né  pure  una  sto- 
viglia dipinta,  in  tanta  copia  e  varietà  di  figuline,  e  né  pure  un  idolo, 
mentre  é  noto  che  gli  Etruschi   erano    mollo   superstiziosi;  ciò  che 
egli  spiegherebbe  colla  remota  antichità  di  quelle  costruzioni  (5).  E 
lo  stesso  si  ripete  ora  a  Marzabotto,  dappoiché  vi  sì  eseguiscono   gli 
scavi  entro  il  recinto  del   sepolcreto  e  sotto  la   direzione  scientifica 
dello  stesso  autore;  le  stoviglie  che  vi  si  scoprono  sono   identiche  a 
quelle  di  S.  Polo  reggiano  e  delle  nostre  mariere  dell'età  del  ferro, 
cosi  pure  lo  sono  certi  arnesi  ed  ornamenti  di  bronzo,  le  fusaiuole,  ecc. 
Eppertanto  si  sa,  che  a  ponente  dell'Enza  non  fu  ancora  dato  ad  al- 
cuno di  scoprire  un  monumento ,  né  un  sol  coccio  etrusco  (4)  ;  cre- 
diamo quindi  di  poter  conchiudere,  che  i  sepolcreti  di  Villanova  e  di 
IMarzabotto,  anche  quando  in  essi  si  rinvenissero  degli  oggetti  luscanici, 
ciò  non  ostante  non  fossero  costruiti  da  genti  tosche.  L'anonimo  ar- 
cadico vorrebbe  che  il  necropolio  di  Villanova  fosse  o  di  Pelasgi,  o 
d'Umbri  o  di  Aborigeni,  o  all'incontro  di  Galli  Boi  {^).  Noi  staremo 
per  questi  ultimi,  poiché  sono  di  razza  celtica  come  gli  abitatori  delle 


(1)  GozzADiNr,  1.  e.  II.  pag.  12.  —  Nella  sconvolta  maniera  di  S.  Polo  sul  Reggiano 
si  raccolgono  stoviglie  non  elrusche  dell'età  del  bronzo  e  del  ferro,  insieme  a  cocci 
indubitatamente  etruschi  ed  a  oggetti  romani;  epperciò  potremo  noi  dichiararli  tutti 
romani,  ovvero  etruschi? 

(2)  Come  le  ebbe  persino  il  popolo  fratello  dell'  Elvezia,  fra  le  cui  reliquie  raccol- 
gonsi  appunto  oggetti  indubitatamente  di  fattura  etrusca.  —  Keller,  1.  e.  V.  p.  45. 

(3)  Gozzadini,  1.  e.  I.  pag.  14  e  36.  —  In  seguito  fu  scoperto  un  idoletto  femmineo  di 
bronzo.  II.  pag.  il. 

(4)  PiGORiNi.  Scavi  di  Traversetolo,  pag.  3. 

(5)  Gozzadini,  1.  e,  II.  pag.  ii  e  14. 


15ft  srnoDEL  e  pigorinj, 

palafitte  elvetiche;  e  la  nostra  opininione  viene  convalidata  dal  fatto, 
ehe  le  fibule  trovate  a  Villanova  sono  le  identiche  che  si  usavano 
«6  antico  e  si  usano  tuttora  nella  Scandinavia,  nella  Scozia,  nell'ln- 
ghillerra  (!),  ove  non  pervenne  né  un  Etrusco,  né  un  oggello  etrusco, 
prima  che  vi  si  incominciassero  delle  collezioni  archeologiche;  sono 
esse  del  pari  identiche  a  quelle  che  si  scavano  dai  tumuli  preromani 
della  Svizzera.  Già  più  volte  abbiamo  insistito  sulla  somiglianza  delle 
anticaglie  di  Villanova  e  di  Marzabolto  con  quelle  di  Albano  e  di  Vadena 
e  di  altri  luoghi  del  Tirolo,  nonché  di  Hallstadt  nelT Austria,  ove, 
eccetto  che  nel  sepolcreto  di  Albano,  si  scoprono  pure  <legli  oggetti 
toscanici  o  di  imitazione  etrusca.  Noi  riteniamo  dunque  anche  questi 
monumenti  opera  di  popolazioni  affini  a  quelle,  cui  si  devono  le  ne- 
cropoli di  Villanova  e  di  Marzabotto,  appartenenti  cioè  all;i  medesima 
razza,  ben  diversa  dalla  razza  cui  spettavano  gli  antichi  Toscani.  Al 
capo  delle  stoviglie  segnalammo  già  che  il  Gastaldi  avea  presentito 
il  nesso  esistente  tra  i  monumenti  di  Villanova  e  quelli  delle  terremare, 
delle  tombe  di  Sesto  Calende^  della  palafitta  di  Mercurago  e  di  quelle 
dell'Elvezia  (2).  Noi  non  facemmo  che  sviluppare  maggiormente 
questa  idea,  e  portare  le  pruove  in  suo  appoggio;  estendemmo  pure 
i  confini  che  deve  abbracciare:  la  razza  delle  terremare  si  era  distesa 
dal  nord,  e  segnatamente  dall'Austria  e  dalla  Svizzera  sin  giù  presso 
Roma  (5),  nell'ultimo  periodo,  e  dal  nord  sino  nell'  Emilia  nell'  età 
del  bronzo,  come  vedremo  al  capo  delle  età  delle  mariere. 

Alla  domanda  se  il  popolo  delle  terremare  fosse  autoctono  od  abo- 
rigeno del  paese  in  cui  troviamo  queste,  crediamo  di  poter  rispondere 
negativamente.  Egli  compare  sul  nostro  teatro  già  in  uno  stato  di 
incivilimento,  se  lo  raffrontiamo  alla  barbarie  che  deve  da  principia 
contraddistinguere  l'uomo  indigeno;  egli  vive  già  in  quello  stadio, 
che  dicesi  età  del  bronzo.  Fra  le  sue  reliquie  non  evvi  mescolanza 
di  oggetti  di  metallo  con  decisamente  litici,  ciò  che  avrebbe  dovuto 
avvenire,  se  nel  nostro  paese  egli  fosse  passato  dall'uno  all'altro 
grado  di  sviluppo;  quindi  egli  deve  avere  percorsa  altrove  la  sua 

(1)  GozzADiNi,  1.  c.  I.  pag.  34. 

(2)  Gastaldi.  Nuovi  cenni,  eie.  pag.  83. 

(3)  Come  ne  fa  fede  il  sepolcreto  di  Albano. 


i,F  TrRRr.MAni-  f  ir  i'ai.auttf  opi.  parjifnsr  155 

epoca  della  pietra.  Di  più,  con  lui  vivono  delle  razze  di  mammiferi 
domestici,  delle  quali  non  rinveniamo  lo  stipite  selvaggio,  che  fuori 
del  nostro  paese:  egli  vi  venne  adunque  con  mandre  di  animali,  i 
cui  avi  erano  stati  domali  ed  educati  in  altra  contrada  ;  non  poten- 
dosi ammellere  per  quelle  età  remote,  che  egli  se  le  avesse  procurate 
per  commercio.  ■* 

Indicati  i  motivi  per  cui  non  Io  riteniamo  autoctono^  ma  immigrato , 
dobbiamo  stabilire  la  contrada,  donde  ci  è  venuto,  poiché  se  riusci- 
remo a  fissarla,  otterremo  implicitamente  una  prova  in  appoggio 
del  detto  assunto.  Mostrammo  nelle  pagine  precedenti  quale  somi- 
glianza corra  tra  gli  artefatli  suoi  e  quelli  del  popolo  delle  palafitte 
dei  due  versanti  delle  Alpi;  mostrammo  pure  che  di  là  di  questi 
monti  esistevano,  in  età  più  remote,  gli  stipiti  selvaggi  di  varii  mam- 
miferi domestici  de!  popolo  delle  tcrremare;  riteniamo  quindi  dì  po- 
tere logicamente  dedurre  che  egli  stesso  di  là  calasse  nella  nostra 
pianura  (t).  in  que' paesi  difatti  egli  vivea  sino  dalla  età  della  pietra 
che  vi  durò  a  lungo;  e  più  ci  scostiamo  dalle  Alpi,  meno  avanzi  di 
quell'epoca  ci  si  presentano,  sinché  toccala  la  nostra  pianura,  non 
ne  rinveniamo  più  che  qualcuno  eccezionalmente.  Questa  scala  de- 
crescente della  copia  di  oggetti  litici  non  può  non  segnare  il  lento 
dilatarsi  del  popolo  delle  mariere  dalle  y^lpi  infino  a  noi.  Epperciò 
siamo  di  avviso,  che  le  terremare  debbano  esistere  anche  a  setten- 
trione del  Po,  poiché  non  può  mancare  l' anello  che  congiunga  queste 
alle  palafitte  dei  laghi  lombardi  e  delle  torbiere  dell'alto  Piemonte: 


(1)  Il  Gastnlrli,  alla  pag:.  6  flei  Nuovi  cenni,  ete.  enumerava  fra  gli  oggetti  dell'età  delia 
pietra  raccolti  presso  Imola,  anche  delle  piccole  macine  di  talcoscisto  granalifero,  che 
Mon  può  provenire  se  non  dalle  Alpi  piemontesi.  Siccome  di  colali  macine  ci  furono 
donati  de' pezzi,  rinvenuti  nelle  nostre  mariere,  cosi  nella  Prima  relazione,  pag.  46, 
asserimmo,  che  il  popolo  prestorico  d'Imola  e  quello  delle  mariere  le  avesse  portate 
seco,  discendendo  da  que' monti  nella  valle  nostra.  Ma  studii  posteriori  e  ricerche 
proprie  ci  hanno  persuasi,  che  que'frantumi  di  macine  non  si  scavano  che  dagli  strali 
superiori  delle  mariere;  di  più  conosciamo  delle  macine  di  quella  roccia  decisamente 
romane.  Per  cui  riteniamo,  che  i  pezzi  di  esse  trovati  ad  Imola,  vi  fossero  associati 
cogli  oggetti  litici  soltanto  accidentalmente,  oppure  sebbene  nello  stesso  luogo,  vi  gia- 
cessero a  difTerenli  livelli.  A  proposito  osserva  il  Lioy  nel  Politecnico  voi.  XXI  p.  236, 
1864,  che  esse  indicano  il  dominio  dei  Romani  nella  vallata  di  Aosta,  poiché  se  u« 
trovano  i  frammenti  fino  nell'Italia  meridionale. 


i56  STUOBKL   V.   PIGOniM, 

costruzioni  nelle  aqiie  ai  piedi  delle  Alpi,  sin  da  principio  della  im- 
migrazione; stazioni  aquaticlie ,  ed  all'asciutto  dippoi ,  nella  pianura 
padana.  Dell'epoca  in  cui  ebbe  luogo  questa  immigrazione,  diremo 
qualche  cosa  di  più  nel  capo  seguente  ed  ullimo  (1). 

Se  volgiamo  lo  sguardo  alla  caria  topogralica  che  accompagna 
questa  relazione,  vediamo  sin  dove  il  popolo  delle  terremare  piantò 
le  sue  capanne ,  ossia  quale  fu  Veslensione  della  popolazione  nostra 
in  quelle  remote  epoche;  ne  parlammo  già,  come  di  dovere,  al  capo  ili, 
al  quale  perciò  ci  riferiamo.  Supponendo  per  ipotesi,  che  in  media 
ogni  una  delle  55  stazioni  fosse  abitala  da  300  capi,  che  è  il  massimo 
che  possiamo  ammettere,  avremo  una  popolazione  di  161500  anime 
su  2500  chilometri  quadrati,  che  tale  è  l'eslensione  delle  mariere  del 
Parmigiano,  ossia  la  densità  della  popolazione  di  allora  non  toccava 
quasi  la  quindicesima  parte  della  attuale;  si  possono  calcolare  sette 
abitanti  per  ogni  chilometro  quadralo. 

Parlando  delle  industrie  del  popolo  delle  mariere,  sostenemmo, 
con  Keller  (2)  ed  altri,  che  esse,  e  la  civiltà  in  genere,  non  progre- 
discono d'ordinario  a  sbalzi;  che  non  ogni  nuova  èra  viene  inaugu- 
rala dalla  invasione  di  nuove  razze  e  Hai  conseguente  sterminio  di 
altre,  come  si  volle  sostenere  da  taluno  per  le  età  prestoriche  e  prero- 
mane, ma  tuttalpiù,  e  solo  talvolta,  sono  quesle  tracciate  dalla  sovrap- 
posizione di  razza  a  razza,  o  dall'amalgama  e  dalla  fusione  loro;  che 
quindi  la  storia  del  progresso  non  può  essere,  come  si  vorrebbe^  una 
storia  di  continue  migrazioni,  almeno  non  per  certi  paesi.  Infatti  pel 
popolo  in  discorso  non  si  verifica.  Egli  appare  nella  inabitala  nostra 
pianura,  quindi  nulla  trova  da  sterminare,  vi  si  perfeziona,  e  poi  si 
fonde  coi  popoli  vicini,  di  lui  più  civili,  vogliam  dire  cogli  Etruschi 
e  poi  coi  Romani,  come  risulta  dallo  studio  de'suoì  avanzi,  e  naturali 
ed  industriali,  del  quale  abbiam  reso  conto  sin  qui;  infine  viene  as- 
sorbito e  scompare.  In  sul  principio  almeno,  dovette  pure  venire  a 
contatto^  per  quanto  sembra  con  un'altra  razza,  coi  nostri  Aborigeni 

(1)  L'uomo  delle  terremare  varcò  le  Alpi  prima  che  il  popolo  cui  apparteneva  pos- 
sedesse nel  suo  gregge  il  nostro  majale,  quindi  prima  dell'età  del  bronzo  o  sul  prin- 
cipio delia  medesima. 

(2!  Keller,  I.  e.  paR.  56. 


LE  TERRnMAKE   E    LE   PALAFITTE   DEL    PARMENSE  137 

ossia  co'Lifjyn.,  se  cosi  vuoisi  (1),  i  quali  vagavano  quasi  solo  pei  colli  e 
pei  monli  nostri,  e  non  conoscevano  ancora  il  metallo,  mentre  il  po- 
polo delle  terremare,  come  provammo,  sino  dalla  sua  immigrazione, 
usava  armi  ed  arnesi  di  bronzo.  E  con  ciò  si  spiega,  come  le  armi 
di  pietra  rinvengansi  disperse  per  1'  Apennino,  mentre  nella  pianura 
sono  rarissime  (2),  né  quasi  mai  si  trovino  nelle  terremare,  che  sono 
appunto  le  reliquie  del  popolo  di  cui  ragioniamo,  il  quale,  conoscendo 
già  l'uso  di  una  materia  più  idonea,  cioè  il  bronzo,  sdegnava  di 
servirsi  della  pietra. 

Alcuni  vorrebbero  sostenere  la  loro  teoria  delle  successive  inva- 
sioni e  distruzioni  di  popoli,  corrispondenti  alle  tre  grandi  epoche 
della  pietra  ,  del  bronzo  e  del  ferro ,  delle  quali  tratteremo  quanto 
prima,  col  fatto  che  nelle  stazioni  di  quelle  epoche  si  ravvisano  ab- 
bondanti tracce  di  incendii  (3);  e  noi  pure  le  abbiamo  trovate  nelle 
nostre  palafille  e  terremare,  e  segnalammo  specialmente  quelle  os- 
servate a  Caslione.  Ma  faremo  riflettere  col  Keller  (4)  che  quelli  in- 
cendii non  provano  per  nulla  il  loro  asserto^  poiché  sappiamo  che  le 
capanne  di  quelle  genti  erano  costrutte  di  legno,  argilla  e  paglia,  e 
non  si  può  dare  un  paese  composto  di  colali  abituri,  il  quale  durante 
i  diversi  secoli  della  sua  esistenza  non  sia  abbrucialo  una  o  più  volte, 
sia  per  caso,  sia  per  risse  intestine. 

CAPO  XXIV.  Epoca  delle  palafitte,  delle  terremare  e  dei  sepol- 
creti (né  etruschi,  né  romani)  dell'alta  Italia.  Prima  relazione,  p.  hi. 
Carta  topograGca. 

Prima  di  entrare  nell'argomento  speciale,  crediamo  opportuno^  ad 
ogni  buon  fine,  di  accennare,  come  la  parola  epoca  in  questo  capo 
non  debba  intendersi  nel  suo  senso  assoluto  e  generale,  storico  o 
cronologico,  ma  piuttosto  in  un  significato  speciale  e  relativo  al 
paese,  al  popolo,  all'individuo  benanco.  Essa  serve  ad  indicare  un 


(1)  NicoLucci.  La  stirpe  ligure,  ecc.  già  citato. 

(2)  Prima  relazione,  pag.  50  noia  2. 

(3)  TnoYON.  Fouillesà  Concise,  p.  5. — ffabitations  laeustre$,ii.  324.  —  Desor,  1.  cp.  31. 
Ci)  Kellbb,  1.  e.  V.  pag.  56. 


138  smoDiL  r.  pigoiiim  ., 

determinato  stadio  di  sviluppo  nel  progresso  civile  di  un  popolo,  il 
quale  stadio  non  è  necessariamente  contemporaneo  allo  analogo  di 
altri  popoli,  può  precederlo  o  seguirlo;  nò  tulli  i  popoli  passano  per 
lutti  gli  stadii,  percorsi  da  uno  o  più  di  essi.  Di  più  la  slessa  razza 
in  un  dato  paese  non  si  svolge  conformemente  e  contemporaneamente 
che  in  un  allro,  e  ciò  tanto  per  motivi  locali  fisici,  quanto  per  le 
influenze  di  contatto  con  altre  razze.  Non  basta,  può  avvenire  che 
la  massa  di  una  j>opolazione  non  abbia  ancora  varcato  i  limili  di  un 
dato  stadio,  mentre  alcuni  individui  od  una  casta  privilegiala  toccano 
già  ad  uno  stadio  più  avanzalo.  Spieghiamoci  con  esempi.  Ognuno 
oramai  sa,  approssimativamente  almeno,  quali  gradi  di  cultura  si  in- 
dichino colle  parole:  età  delia  pietra,  del  bronzo  (o  del  rame),  e  del 
ferro.  Or  bene,  soltanto  la  prima  di  queste  epoche  è  generale,  come 
lo  è  l'istinto  umano  di  adoperare  gli  stessi  mezzi  per  appagare  gli 
stessi  bisogni;  però,  mentre  alcuni  popoli,  ancora  prima  che  inco- 
minciasse la  nostra  storia,  erano  già  progrediti  alla  seconda  ed  alla 
terza  età,  noi  conosciamo  pur  luttodi,  di  fronle  a  popoli  cotanto  civili, 
delle  genti,  che  vivono  tuttora  in  piena  età  litica.  E  queste  medesime 
genti,  pel  contatto  coi  popoli  civili,  passeranno  addirittura  da  quella 
età  alla  terza,  ossia  del  ferro,  senza  dovere  prima  traversare  la  se- 
conda, la  quale  non  esisle  ora  quasi  in  alcun  paese  (t).  E  quanto 
noi  osserviamo  accadere  atlualmente,  dobbiamo  pure  ammettere  che 
sia  avvenuto  anco  pel  passato,  nelle  età  più  remote,  sebbene  entro 
limiti  più  ristretti.  Se  in  talun  paese  e  presso  certi  popoli  1'  età  del 
bronzo  era  cessala  prima  della  nostra  storia,  altrove  invece  continuò 
ancora,  ed  all'epoca  de' Romani,  e  nel  medio  evo,  ed  anehe  dopo, 
come  la  corrispondente  età  del  rame  nelle  Americhe.  In  alcune  con- 
trade, p.  e.  nella  Scandinavia,  il  periodo  del  bronzo,  ossia  l'età  fe- 
nicia di  INilsson,  durò  assai  a  lungo,  avendovi  incominciato,  mentre 
vi  esistevano  tuttora  l'uro  e  le  tesluggini,  e  continualo  sino  a  300 
anni  avanti  Cristo  (2).  Ma  va  notato  inoltre,  che  durante  quest'epoca 


(1)  Nel  paese  di  Quivir  in  America  «  le  fer  maiique,  mai.s  on  y  substituelle  cuivre. 
EiCHTHAL  iieilalRw.  nrchéol.  Sept,  4864,  pnp;e  499.  Nola  aggiunta  dopo  la  lettura. 
{9Ì  Nir.ssoN,  I.  <;.  11.  page  2-ri. 


,  l,F   TEnin,MAnE  e   le   palafitte   dei,   PAnMF.NSE  139 

]a  massa  del  popolo  viveva  tuttavia  nell'età  della  pietra  (l).  Nella  Sviz- 
zera all'incontro,  secondo  taluni  (2),  il  ferro  sarebbe  già  stato  in- 
trodotto almeno  1000  anni  prima  dell'era  volgare,  vi  ebbe  dunque 
un'età  del  ferro  preatoricu^  vale  a  dire,  anteriore  alla  nostra  storia. 
Stabilito  per  tal  modo  il  valore  da  darsi  alle  parole  epoca  od  età, 
passiamo  a  determinare  quella  o  quelle  delle  terremare  e  delle  pa- 
lafitte nostre,  s'intende,  colla  pura  scoria  dei  monumenti  e  degli 
avanzi  naiurali.  Abbiamo  più  volte  detto,  che  le  ascie  di  pietra  non 
s'incontrano  che  eccezionalmente  nelle  terremare  (due  sole  sinora), 
e  nelle  palafitte  nostre  non  ne  fu  scoperta  ancora  alcuna.  Nessun 
manico  né  di  corno  cervino,  nò  di  legno,  da  adattarsi  a  cotali  ascie, 
potè  sinora  essere  rinvenuto  in  quei  depositi,  mentre  vi  sono  comuni 
gli  altri  oggetti  fabbricali  con  quelle  medesime  materie.  Così  pure 
non  si  trovò  in  essi  alcun'altra  arma  od  arneàe  veruno  caratteristici 
della  prima  età,  poiché  le  frecce  di  selce  (3),  i  frantoi,  le  macine,  i 
dischi  forati  ed  altri  si  raccolgono  anche  fra  le  reliquie  della  età  del 
bronzo,  a  motivo  del  passaggio  graduato  da  una  ad  altra  epoca;  anzi 
gli  utensili  or  nominati,  secondo  taluni  (4),  distinguerebbero,  in  qual- 
che contrada,  gli  avanzi  dell'età  del  bronzo.  Sappiamo  che  nell'epoca 
litica  gli  animali  selvaggi  erano  predominanti  ;  fra  gli  avanzi  delle 
nostre  stazioni  preromane  abbondano  invece  quelli  dei  mammiferi 
domestici  (5);  dobbiamo  quindi  conchiudere,  anche  per  questo  fatto, 
che  esse  non  spettano  ulVetà  della  pietra.  Ciò  fissato,  conviene  deter- 
minare, se  la  loro  origine  rimonti  all'  epoca  del  bronzo,  oppure  solo 
a  quella  del  ferro,  e  se,  dato  il  primo  caso,  esse  durarono  sino  nel 
periodo  del  ferro,  o  benanco  sino  a  quello  della  storia.  Quanto  alle 
palafitte  nostre,  essendo  coperte  da  terramara  di  due  metri  e  più  di 
spessore,  in  cui  non  si  scoprì  avanzo  alcuno  di  oggetti  di  ferro,  è 

H]  NiLssoN.  1.  e.  I.  page  26. 

(2)  MoRLOT.  Revue  Savoisienne  1862  page  54. 

(3)  MonLOT.  Revue  Savoisienne  1862  page  54. 

(4)  Jahn  ed  Uhlmann  I.  e.  pag.  31. 

(5)  La  mancanza  degli  avanzi  di  Castoro,  clie  non  sono  invece  rari  fra  le  palafitte 
del  lago  di  Varese  e  dei  laghi  della  Svizzera ,  non  dipende  ,  per  quanto  ci  sembra, 
tanto  dalla  minore  età  delle  nostre  palafitte,  quanto  dalle  diverse  condizioni  locali 
pelle  nostre  a(iue,  meno  propizie  alla  dimora  di  quel  rosicante. 


l'*0  STI\OBF.I,    E    PlfiOIUM.  • 

fuor  di  dubbio,  che  i  loro  abitatori  non  vedessero  la  fine  dell'età  del 
bronzo  (1).  Di  terremare  possiamo  distinguere  tre  sorla,  quanto  alla 
età  e  durata  loro,  cioè:  terremare  che  ebbero  principio  e  fine  nella 
età  del  bronzo;  terremare  la  deposizione  delle  quali  incominciò  nel- 
l'epoca del  bronzo  e  continuò  anche  in  quella  del  ferro  ;  finalmente 
terremare  dell'età  del  ferro  soltanto.  (2)  Fra  queste  e  fra  le  seconde, 
avvene  alcuna,  gli  accumulatori  della  quale  sembrano  aver  veduto 
le  falangi  romane. 

Ora  diamo  le  prove  positive  di  quanto  asserimmo.  Rispetto  alle 
palafitte,  scorgeremo  una  prova  speciale  della  loro  età  nel  modo  con 
cui  sono  tagliati,  accuminati  ed  impiantati  i  pali,  modo  ben  diverso 
da  quello,  che  nella  Lombardia  e  nella  Svizzera  si  usasse  nel  periodo 
litico  (3).  1  pali  sono  di  solito  o  tronchi  sottili  o  tagliati  pel  lungo, 
rozzamente  sì,  ma  bene  appuntati,  non  inipiantali  in  mezzo  ad  am- 
massi di  ciottoli,  ma  nel  limo.  Un'altra  prova,  chele  palafitte  nostre 
e  le  terremare  non  spettano  all'età  della  pietra ,  l'abbiamo  nelle 
forme  e  negli  ornati  delle  stoviglie,  ove  le  confrontiamo  colle  litiche, 
e  di  Lombardia  e  dell'Elvezia;  non  volendo,  per  amore  di  brevità, 
entrare  in  particolari,  rimandiamo  al  capo  delle  stoviglie,  quanto  ai 
nostri  depositi,  ed  ai  lavori  di  Keller,  Troyon  ed  altri  (i),  (pianto  ai 
vasi  dell'età  della  pietra  delle  stazioni  lacustri  elvetiche,  coi  quali 
è  da  istituirsi  il  confronto;  ed  invitiamo  pure  a  visitare  il  Civico 
Museo  di  Milano,  per  esaminare  le  stoviglie  raccolte  nel  lago  di  Va- 
rese, che  ivi  si  conservano,  delle  quali  attendiamo  con  impazienza 
una  illustrazione  da  parte  dell'esimio  geologo,  nostro  segretario,  pro- 
fessore Sloppani.  Se  ricorriamo  agli  avanzi  naturali  per  de' lumi  in 
materia,  non  incontreremo  fatti  decisivi,  però  di  colali  che  rafforzano 
le  prove  da  noi  desunte  dagli  oggetti  delle  industrie.  Lo  stalo  di  car- 
bonizzazione delle  nostre  biade  è  meno  avanzato,  che  non  sia  quello 


(1)  Fu  già  ncconnalo,  come  questa  circoslanza  non  basti  a  provare  clie  le  nostre  pa- 
latine siano  anteriori  a  tutte  le  terremare. 

(2)  Veggasi  la  carta  topografica. 

(3)  TaoYON.  Fouilles  faites  à  Concise,  page  5.  —  Desor,  1.  e.  page  10.  —  Angelccct, 
ì.  e.  pag.  7. 

li)  Jahn  ed  Uhluann.  I.  e.  pag.  31.  —   De.som,  I.  e.  pago  18. 


LE   TF.ttlU-MAUE    E    LE    l'Al.AFITTK    DKL    PAUnEiNSK  1 'l  l 

pei  cercali  raccolti  nelle  palafitte  svizzere  dell'età  litica,  come  ^  fu 
avvertilo  a  suo  luogo.  Nelle  terreniare  non  sono  rari  gli  avanzi  di 
cavallo,  mentre  lo  sono  nelle  stazioni  elvetiche  del  periodo  prccilalo; 
in  (|nelle  terre  troviamo  persino  ossa  e  denti  di  asino,  le  quali,  se 
non  mancano,  come  parebbe,  nei  delti  deposili  litici,  vi  si  incontrano 
almeno  rarissime.  SlabiIHo  per  prove  negative  e  positive,  che  le  ter- 
remare  non  furono  accumulate  prima  dell'età  del  bronzo,  ovverosia 
prima  che  il  popolo,  cui  le  dobbiamo,  conoscesse  ed  usasse  il  bronzo; 
indichiamo  i  caratteri  ed  i  fatti,  pei  quali  saremo  autorizzati  a  con- 
chiudere logicamente ,  se  la   deposizione  di  certe    mariere  cessasse 
piuttosto  prima  dell'uso  del  ferro,  che    dopo.  Saranno  specialmente 
le  stoviglie,  che  ci  serviranno  di  scorta,  poiché  la  mancanza   degli 
oggetti  di  ferro  non  costituirebbe  che  un  indizio  puramente  negativo. 
Abbiamo  già  ampiamente  enumerate  le  differenze   che  notansi  nelle 
stoviglie  caratteristiche  dei  due   periodi ,  segnatamente    rispello  al 
modo  di  foggiarle,  al  grado  di  coltura,  allo  stile  degli  ornati  (l);  ci 
dispensiamo  quindi  dal  tornare   superfluamente  sul   tema.   Sappiamo 
poi  dalle  analisi  isliluite  in  altri  paesi  (2),  che  il  bronzo   dell'età  di 
questo  nome  non  contiene  mai  zinco;  e  consta  del  pari  per  gli  studii 
fatti  altrove,  che  gli  oggetti  di  argento  e  di  vetro  (3),  le  monete,  le 
sigle  ed  i  caratteri  contraddistinguono  i  monumenti  e  le  reliquie  del- 
l'epoca del  ferro;  però  noi  slessi  non  abbiamo  sinoia  incontrali  co- 
tali  oggetti,  nò  scorti  que' caratteri  nelle  terremare,    nemmeno   in 
quelle,  che  riteniamo  ciò  non  ostante,  e  per  altre  prove,  in  tutto  od 
in  parte,  di  quel  periodo.  In  esso  aumenta  la  copia  degli  animali  do- 


(Ij  A<1  ogni  buon  conio  ricordiamo  puro  clie  il  passaggio  da  un'epoca  ad  un'altra, 
sia  in  paleontologia  che  in  paletnologia,  e  graduato,  e  lo  é  del  pari  il  corrispondente 
perfezionamento  delle  industrie.  Ed  accade  quindi  talora,  die  a  mala  pena  si  riesca  a 
distinguere  le  stoviglie  di  una  data  età  da  quelle  della  età,  che  immediatamente  la 
precede  o  la  segue;  difficoltà  cui  accennava  di  già  Troyon  nella  memoria  poco  fa  ci- 
tala alla  pagina  11.  —  Secondo  quanto  rileviamo  dall' articolo  di  De  Filippi  sui  tepe 
della  Persia,  parebbe  che  anche  questi  depositi  spellassero  a  due  o  più  epoche;  poiché  i 
cocci  in  essi  sepolti  spellano  a  due  tipi  diversi  di  stoviglie,  come  altrove  si  disse. 

(2)  ScHnoTTER,  1.  e.  pag.  7.  —  Vo.\  Fellenderc  L.  R.  Analysen  von  antiken  bronzen, 
V.  fortselzung,  pag.  3.  —  Bern. 

(3)  MiintoT  nella  Rccac  Savoi>iii:nne,  18Gi2.  (ug.  53. 


Ift2  sriiom;i.  e  imgouim, 

mestici  più  grandi  e  più  vigorosi,  come  di  una  razza  grande  di  cane 
della  nostra  pecora  comune;  però  se  ne  trovano  già  le  tracce  sulla 
fine  dell'eia  del  l)ronzo  .  ..  .  sempre  per  quella  legge  generale  del 
progressivo,  lento  e  non  interrotto  sviluppo  del  mondo  sì  tisico  che 
intellettuale.  Lo  slesso  pare  sia  avvenuto  della  nostra  gallina,  poiché 
anche  di  questa  rinveniamo  già  qualche  avanzo  fra  le  reliquie  del- 
l'età  del  bronzo.  Ma  la  frequenza  di  essi,  come  pure  dei  residui 
della  pecora  comune  e  del  (;ane  grande,  ci  sarà  pur  sempre  un  in- 
dizio, che  i  deposili  che  li  contengono  sono  probabilmente  dell'età 
del  ferro.  E  per  questi  falli,  e  per  le  deduzioni  che  ne  traemmo, 
fummo  appunto  posti  in  grado  di  stabilire  la  distinzione  delle  terre- 
mare  sopra  esposta,  e  per  essi  pure,  come  altrove  già  avvertimmo, 
e  senza  timore  di  errare,  giudichiamo  dell'epoca  del  ferro  i  sepolcreti 
più  volte  nominali  di  Vadena  (1),  Sesto  Calende  (2),  Villanova  (3), 
Marzabollo  {U)  ed  Albano  (5). 

Ma  se  non  riesce  difficile  il  potere  decidere,  se  un  deposito  arlifi- 
ciale  siasi  formato  nell'  uno,  piuttosto  che  nell'altro  dei  delli  periodi, 
ci  fu  invece  sinora  impossibile  di  stabilire  con  certezza,  ossia  con 
falli  positivi,  se  le  mariere  della  età  del  ferro  siano  preromane  o 
romane  (6),  vale  a  dire,  se  durante  la  loro  deposizione  i  Romani 
avessero  già  preso  possesso  delle  nostre  contrade ,  oppure  non  vi 
avessero  ancora  piantate  le  vittoriose  loro  aquile.  Ciò  dipende  dalla 
circostanza,  che  colali  depositi  sono  per  la  maggior  parte  o  sedimen- 
tarli 0  sconvolti,  e  di  poco  spessore.  E  vero  che,  nei  vergini,  man- 


{{)  Vi  3i  riiiven^'ono  collelli  e  (ìbulc  di  ferro,  insicmo   ad   oggeUi   di   oniamentu  ia 
bronzo. 
{■■2)  Insieme  a  vasi  ben  colli,  lavorali  al  torno,  scavossi  quaiclie  arnese  di  ferro. 

(3)  Coltellacci  e  ferri  di  lancia,  stoviglie  con  sigle,  uova  di  gallina.  Gozzadini,  1.  e. 

(4)  Le  stoviglie  vi  sono  ben  C(Hte,  simili  a  quelle  di  Villanova;  si  trovarono  con 
esse  globetli  di  vetro,  ossa  della  pecora  comune  e  del  cane  grande. 

(5)  Perle  di  vetro  azzurro,  stoviglie  con  ornali  a  meandro  e  labirinto,  con  caratteri 
runici.  Tambiìoni,  1.  e.  —  Una  figurina  rozza  di  creta,  stile  da  scrivere.  Visconti,  1.  e. 
Tavola  4. 

(6)  I  monumenti  dei  romani  stessi  o  non  si  trovano  nelle  mariere,  o  se  vi  si  trovano 
sono  ivi  interrati,  e  pel  solito,  soltanto  negli  strati  superlìciali.  —  Nel  presente  lavoro 
usammo  sempre  dell'aggettivo  prerowajie  nel  senso  suo  più  Iato,  talora  quasi  sino- 
%iimo  di  non  roviano. 


LE   TliKllLMAUC:   E   LE   PALAMTTIì   DììL   i'AHSltlSSE  ilio 

cano  monete,  monumenli  con  lettere,  oggetti  decisamente  roniani, 
Ina  questo  è  un  fatto,  il  quale,  sebbene  sembri  appoggiare  l'opinione, 
che  quelle  mariere  non  siano  dell'epoca  romana  o  galloromana,  pure 
non  ne  fa  prova.  Parlando  delle  stoviglie  o  dei  vasi  ollari,  abbiamo 
qua  e  colà  accennalo  alla  somiglianza  che  corre  fra  questo  vasel- 
lame delle  terremare  e  quello  indubitatamente  romano;  e  perciò  ec- 
coci tolto  un  altro  criterio  pel  giudizio  relativo.  Nel  capo  precedente 
mostrammo  come  gli  oggetti,  e  sopratulto  le  stoviglie  delle  mariere 
in  discorso,  siano  più  o  meno  simili  a  quelli  dei  sepolcreti  or  nomi- 
nati; or  bene,  in  questi  non  evvi  nulla  di  romano,  salvo  qualche  og- 
getto in  quello  di  Albano,  le  reliquie  del  quale  presentano  appunto 
le  minori  affinità  cogli  avanzi  dell'industria  celati  nelle  nostre  terre- 
mare  dell'epoca  del  ferro.  Da  ciò  si  potrebbe  conchiudere,  che  queste 
provengano  dallo  slesso  popolo  che  costrusse  le  dette  necropoli  non 
solo,  ma  siansi  anco  accumulate  nello  stesso  tempo  in  cui  queste  si 
fabbricarono ,  ossia  contemporaneamente  alla  dominazione  etrusca, 
poiché  vi  scorgemmo  degli  oggetti  etruschi,  o  di  imitazione  etrusca. 
Avvertiamo  per  altro  sin  d'ora,  che  non  si  accordano  i  due  relatori 
in  questa  slessa  opinione,  come  vedremo  in  seguito. 

Per  porre  termine  al  ragionamento  sali'  età  delle  palafitte  e  delle 
terremare  nostre,  dobbiamo  ancora  tentare  di  stabilire  la  durala  delle 
epoche  e  la  cronologia  assoluta  delle  medesime  nel  nostro  paese. 
Quanto  alla  prima  possiamo  asserire  con  fondamento,  che  l'età  del 
bronzo  vi  durò  a  lungo  relativamente  a  quel  periodo  dell'epoca  del 
ferro,  che  è  rappresentato  dagli  avanzi  delle  terremare;  poiché,  come 
sappiamo,  i  depositi  di  quest'epoca  sono  poco  polenti,  contengono 
pochi  cocci,  poche  ossa ,  mentre  le  terremare  dell'età  precedente 
offrono  uno  spessore  di  più  e  più  metri,  e  sono  ricche  di  avanzi. 

Le  terremare  dell'età  prima,  esse  slesse,  non  trovansi  per  lo  più 
molto  al  dissolto  del  terriccio,  nemmeno  nella  pianura  e  nelle  località 
esposte  alle  inondazioni  dei  torrenti,  ossia  vicine  ad  essi;  questo 
fallo  non  appoggerebbe  l'ipotesi  di  una  antichità  mollo  remota,  che 
si  volesse  accordare  a  quei  deposili.  Non  vi  sono  però  dati  sufficienti, 
per  potere  determinare  geologicamente  il  secolo,  al  quale  rimontano 
le  palafitte  e  le  prime  lenemare,  e  meno  ancora  per  slabilire  il  se- 


Ikt  STItUDEL   t   PIGORI.M, 

colo  in  età  quelle  cessarono  di  essere  abitate,  e  queste  di  venire  ac- 
cumulate. Ma  nemmeno  le  prove  archeologiche  e  le  storiche  ponno 
reggere  appieno  alla  severa  critica.  Ci  limiteremo  quindi  a  richia- 
mare quanto  già  esponemmo  nella  prima  illazione  alla  pagina^ 49  e 
seguenti ,  poiché  1'  offertavi  spiegazione  storica  delia  immigrazione  e 
della  dimora  nelle  nostre  contrade  e  della  scomparsa  da  esse  del  po- 
polo delle  mariere,  che  ritenemmo  de' Galli  Boi^  ci  send)ra  la  piìi 
probabile  (l).  Se  nelle  nostre  ricerche  avessimo  preso  ad  unica  guida 
il  filo  di  storiche  tradizioni,  incerte  e  confuse,  potremmo  avere  com- 
messi grossolani  errori;  ma  avemmo  anche  riguardo  alle  risultanze 
di  fatto,  e  tentammo  di  porre  d'  accordo  le  une  colle  altre  (2).  Altri 
faccia  pure  risalire  le  nostre  palafitte  e  terremare  ad  un'epoca  molto 
più  remota  (3);  noi  gli  chiederemo  soltanto  la  spiegazione  di  questo 
fatto:  sotto  i  monumenti  romani,  nel  nostro  paese,  non  riìneniamo 
altri  avanzi,  fuorché  quelli  che  formano  il  soggetto  di  questa  relazio- 
ne; è  fuor  di  dubbio  che  prima  dei  Romani  esso  fosse  abitato  dai  Galli 
Boi,  quindi  consideriamo  quelli  avanzi  siccome  monumenti  boi;  poi- 
ché non  possiamo  comprendere,  come  di  questi  non  ci  sia  rimasta 
alcuna  reliquia,  alla  quale  conclusione  noi  sarenuuo  tratti,  ove  non 
ammettessimo  che  lo  sono  appunto  le  nostre  pnlafUle  e  terremare. 
Finqui  i  due  relatori  sono  pienamente  d'accordo;  ma,  come  toccavasi 
poco  fa,  insorse  fra  loro  una  discrepanza  riguardo  alla  cronologia 
dell'ultima  epoca  delle  mariere.  Uno  di  noi  espresse  già  in  altro  la- 
voro (4)  l'opinione,  che  i  Galli  ìhi  vivessero  ancora  in  piena  età  del 
bronzo,  allorché  furono  soggiogati  dai  Uoraani;  per  cui  le  lerremare 
con  oggetti  dell'età  del  ferro  sarebbero  state  accumulate  dai  Boi  rimasti 
in  paese  dopo  la  sconfitta  loro  toccata  pei  Romani,  dai  quali  avrebbero 
appreso  l'uso  del  ferro;  queste  terremare  apparterrebbono  quindi  al- 


(1)  Vedi  anche  Pigoiuni.  Scavi  di  Traver setolo,  pag.  7. 

(2)  Secondo  Tito  Livio  1  Galli  scesero  in  Italia  invitali  dalla  squisitezza  du'vini.  -^ 
Ebbene  fra  gli  avan/,i  delle  palafitte  non  sono  rari  quelli  della  vile,  mentre  non  se  ne 
scoprirono  finora  nelle  stazioni  lacustri  dell'Elvezia. 

(3)  Desor,  1.  e.  pagos  22  et  24. 

(4)  PiGoniNi.  Abilazinni  ìacnatri  della  Soizzera,  nella  Rivista  contemporanea,  aprile 
lS6l^,  specialmente  ;)lla  pag.  0. 


LE   Ti:iUii:51\l'.C    K   LE    PALAl'ITIK   DLL   l'AI\Mtr<6E  148 

vepoca  romana  o  galloromana.  L'allro  di  noi,  siccome  naturalista,  in- 
clinando a  correggere  le  storie  secondo  le  risultanze  de'falli,  anziché 
accomodare  la  spiegazione  di  questi  alle  esigenze  delle  tradizioni  sto- 
riche, tanto  meno  fcdedegne  quanto  più  antiche  (1),  inclinerebbe  ad 
ammettere,  che  i  Boi  conoscessero  il  ferro,  pria  di  misurarsi  coi  Ro- 
mani, e  che  quindi  le  lerreniare  dell'epoca  del  ferro  siano  preromane, 
almeno  in  parie.  Si  noti  però,  che  non  si  deve  intendere  qui  l'età  del 
ferro  nel  senso  ristretto  di  Mlsson,  cioè  quella  età  in  cui  non  si  fa- 
ceva pili  uso  di  armi  di  bronzo,  poiché  questa  non  cominciò  nell'Eu- 
ropa meridionale,  che  pochi  secoli  avanti  Cristo  (2),  I  fatti  che  mi- 
litano in  favore  della  opinione,  che  le  terremare  dell'  epoca  dei  ferro 
possano  essere  preromane,  furono  già  segnati  in  questo  stesso  capo. 
Le  necropoli  di  Villanova,  Marzabotto  e  Vadena  non  contengono  punto 
oggetti  romani,  invece  insieme  a  qualche  oggetto  di  ferro,  stoviglie 
e  bronzi  riguardati  piuttosto  per  etruschi,  sebbene  dai  decisamente 
etruschi  alcunché  differiscano.  Le  stoviglie  ed  i  pochi  bronzi  raccolti 
nelle  mariere  in  discorso  (3)  sono  identici  a  quelli  delle  dette  ne- 
cropoli; quindi,  secondo  ogni  probabilità,  appartennero  allo  slesso 
popolo  e  furono  deposti  da  lui  nella  stessa  epoca  di  sviluppo,  in 
quella  del  ferro  nel  senso  più  ampio  sopra  addottalo,  e  mentre,  anzi 
che  coi  Romani,  si  trovava  a  contatto  cogli  Etruschi ,  dei  quali  od 
ebbe  oggetti  per  commercio,  o  li  imitò.  Le  terremare  dell'età  del 
ferro  potrebbero  adunque,  almeno  in  parte^  dirsi  galloetrusche ^  ed 
il  loro  principio  rimonterebbe  perciò  a  qualche  secolo  più  indietro  (4), 
divario  invero  di  poco  momento  in  istudii  paletnologie!. 

Termineremo  la  relazione,  che  riuscì  più  estesa  di  quanto  desi- 
deravamo e  di  quanto  per  avventura  si  conveniva,  colle  espresse  di- 
chiarazioni : 

che  non  intendiamo  di  applicare  i  risultali  delle  nostre  ricerche, 

(1)  Quanta  fede  meritino  le  storie,  anche  meno  antiche,  viene  provato  dagli  studii 
recenti  intorno  a  Guglielmo  Teli,  pei  quali  questo  supposto  eroe  non  sarebbe  che  un 
mito. 

(2)  NiLssoN,  1.  e.  II.  page  5. 

(3^  Che  non  contengono  però,  come  sappiamo,  nemmeno  un  sol  coccio  etrusco. 
(4)  GozzAoiNi,  1.  e.  I.  pag.  23  e  II.  pag.  11,  reputa  il  sepolcreto  di  Villanova  pres- 
sappoco antico  quanto  e  il  secondo  re  di  Roma  (700  circa  avanti  l'era  volgare). 

10 


146      STROBEL   E   PIGORINI,   LE   TERREDARE   E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE 

ossia  le  nostre  deduzioni,  ad  altri  depositi  fuorché  alle  terremare,  e  ad 
altri  paesi  fuorché  alla  provincia  di  Parma;  salvo,  ove  noi  stessi  in 
questo  lavoro  avessimo  allargato  il  campo  delle  applicazioni  relative; 
che: 

non  teniamo  troppo  alle  nostre  deduzioni ,  sebbene  siano  basale 
su  fatti  numerosi  e  diligentemente  e  scrupolosamente  studiali;  per 
cui  saremo  sempre  pronti  a  ritraltarci,  ove  ulteriori  fatti  ed  osser- 
vazioni più  estese,  diligenti  e  minute  ci  persuadessero  di  avere  errato-. 


APPENDICE 

Palafitta   di  Parma 

Non  è  ignoto  come  gli  storici  e  gli  archeologi,  che  successiva- 
mente si  occuparono  nel  ricercare  l'origine  della  città  di  Parma,  e 
il  nome  delle  genti  dimorate  primamente  ov'essa  sorge,  sieno  divisi 
in  due  differenti  sentenze.  Gli  uni,  appoggiati  al  passo  di  Livio  in 
cui,  discorrendo  delle  colonie  Parma  e  Modena,  dice  che  esse  vennero 
a  piantarsi  in  agro  qui  poxime  Boiorum  anfea  Tmcorum  fuit^  cre- 
dono che  debba  Parma  la  sua  fondazione  agli  Etruschi.  Gli  altri,  per 
converso,  e  sono  i  più,  interpretando  al  lume  di  una  piìi  sana  critica 
quella  vaga  tradizione  dal  padre  della  romana  istoria  raccolta,  riten- 
gono che  mal  possa  affermarsi,  avere  gli  Etruschi  fissato  alcun  centro 
sociale  nella  nostra  provincia;  e  avvalorano  le  loro  argomentazioni 
coir  altra  prova,  di  non  avere  mai  ritrovato  in  quel  di  Parma,  alcun 
vestigio  che  ne  attesti  il  soggiorno  e  il  dominio  tra  noi  tenuto  da 
quei  popoli.  Noi  pure  fummo  testé  posti  in  grado  di  confermare  ciò 
pienamente,  imperocché  avendo  praticate  delle  trivellazioni  per  quasi 
tutta  l'estensione  dello  spazio  occupato  dalla  città  romana,  al  disotto 
dello  strato  di  quell'epoca,  non  discoprimmo  che  terreno  vergine. 

Questa  osservazione  anzi,  oltre  chiarire  che  non  esistono  menoma- 
mente traccio  di  costruzioni  etrusche  sotto  la  città,  ne  condusse  a 
sospettare  erronea  un'altra  ipotesi,  ammessa  concordemente  dagli 
storici  ed  arsheologi  nostri,  che  cioè  il  suolo  dove  Parma  fu  eretta, 
fosse  antichissimamente  un  vasto  paduie,  e  quindi  inabitabile.  Le 
nostre  trivellazioni  avendoci  dimostrato  un  sottosuolo  asciutto,  incli- 
niamo a  dedurre  che,  nell'epoca  di  cui  si  tratta,  questa  parte  della 
provincia  fosse  piuttosto  una  landa  incolla,  che  non  una  palude. 

L'Affò  e  il  Lopez  meglio  d'ogni  altro  ribatterono  l'opinione  di  coloro 
i  quali  parteggiavano  per  l'origine  etrusca,  ma  fissi  essi  pure  nell'idea 
che  aque  stagnanti  ingombrassero  tutto  il  paese,  vennero  nell'avviso, 
che  nessuno  avesse  potuto  perciò  occuparlo,  prima  che  i  Romani  asciu- 
gate ne  avessero  le  paludi  ;  quantunque  però  l'Affò  non  fosse  del  tutto 
lontano  dal  credere  che  qualche  vico  gallico  potesse  esservi  sorto. 


118  STROBF.L   E   PIGOniNI  , 

In  tali  ipotesi  pareva  impossibile,  fino  al  principio  del  corrente 
anno,  il  pronun/iarc  una  definitiva  sentenza;  ma  contro  la  generale 
aspettativa,  sebbene  conforme  alle  supposizioni  da  noi  espresse  nella 
seconda  relazione,  vi  si  potè  giungere,  non  appena  che  la  R.  Deputa- 
zione di  Storia  Patria  Parmense  volle  favorirci  i  mezzi  per  tentare 
uno  scioglimento  della  quistione.  Da  questo  ne  derivò  la  conclusione, 
da  uno  di  noi  già  riferita  publicamente  (1),  che  entro  il  circuito  delle 
mura  della  città  nostra  esista  una  palafitta,  testificante  che  qualcuna 
delle  tribù,  fra  noi  calate  d'oltr'Alpe  nell'epoca  del  bronzo,  e  anterior- 
mente alla  deduzione  delle  romane  colonie,  avesse  qui  fissala  sua  dimora. 

Nord 


Sud 

A.  Scavo  eseguilo  noi  giardino  di  casa  Mauri- 

a.  b.  e.  ci.  Punti  ove  colla  trivella  s'incontrò  la  palafitta. 

e.  Ponte? 

a.  p.  Traccio  di  torrono  uliginoso  .senza  pali. 


(ì)  Gazzella  di  Parma,  18G4,  n.  03.  —  Giornale  delle  Aljn,  degli  Appennini^ e  dei 
Vulcani.  Anno  I.  p.  116. 
^2)  Ne!  mezzo  della  figura  non  devo  leggersi  Borgo  Talenzio  ,  ma  Borgo  Valerio. 


ì.K  TFRr.i:si\RF.  i:  i.n:  paiafitti:  dkl  rAiuiF.NSr:  149 

La  palafìlfa  di  cui  è  parola,  si  distende  sotlo  il  (juar(ierc  nord-est 
della  ciKà,  ed  occupa  all' incirca  una  lunghezza  di  metri  200,  sopra 
una  larghezza  di  metri  IfiO  (l).  Non  appena  avemmo  levalo  il  lerriccio 
vegetale,  della  potenza  di  0,90  ni.  sotto  del  quale  giacevano  terre- 
colte  romane,  incontrammo  il  cumulo  della  terramara  di  metri  2,20 
di  altezza,  che,  come  a  Castione,  copriva  lo  strato  della  terra  uligi- 
nosa, misurante  metri  3,  in  mezzo  alla  quale  Irovaronsi  i  pali. 

Della  terramara  non  abbiamo  a  dire  alcuna  cosa  di  nuovo;  la  sua 
conformazione,  gli  oggetti  e  gli  avanzi  organici  da  essa  scavati,  nulla 
presentano  di  singolare,  opperò  ci  basta  riferirci  a  quanto  avemmo 
ad  esporre  sulle  mariere  in  generale.  Né  merita  particolare  attenzione 
la  terra  uliginosa  che  avvolgeva  i  pali:  viene  costituita  dagli  stessi 
organici  elementi  che  notammo  nel  ricercare  i  componenti  della 
terra  torbosa  di  Castione;  in  essa  pure  constatammo  l'assoluta  man- 
canza di  erbe  palustri,  sicché  ne  venne  confortalo  il  nostro  avviso 
sulla  formazione  di  cotali  bacini  sparsi  nell'  Emilia,  entro  cui  furono 
confitti  de' pali,  nell'epoca  del  bronzo.  Il  fondo  poi  del  bacino  della 
nostra  palafitta  è,  come  in  Castione,  marnoso,  e  colla  sua  pendenza, 
che  si  fa  sempre  maggiore  verso  il  centro,  segna  la  pendenza  della 
fossa  slessa;  laonde  mentre  fa  mestieri,  presso  il  lembo,  discendere 
a  mala  pena  cent.  50  per  dìscojìrire  il  fondo;  nel  punto  centrale  lo 
si  ritrova  a  sette  metri. 

/  po/«,  formali  da  pianticelle  (2)  di  olmo  e  quercia  sfrondate,  con 
rozza  punta  dall' un  de' capi,  hanno  una  disposizione  diversa  da  quelli 
di  Castione.  Sono  piantali  in  fde,  distanti  le  une  dalle  altre  circa  me- 
tri 0,60,  mentre  é  interposto  uno  spazio  di  circa  m.  0,30  fra  i  pali  di 
ciascuna  fila,  —  Le  file  stesse  ora  constano  di  pali  lunghissimi  (quasi 
metri  4),  e  ciò  rare  volte,  ora  di  pali  assai  brevi  (2  metri  circa),  e 
queste  nel  maggior  numero.  Del  qual  fatto  ne  parve  di  trovare  una 
spiegazione  nell'imaginare  che  sulle  seconde  si  distendesse  un  assito 
oggi  pressoché  del  tulio  scomparso,  mentre  le  altre  presentassero  un 
sostegno,  a  cui  raccomandare  le  mal  sicure  capanne. 

(1)  Il  bacino  entro  il  quale  fu   piantala,  sembra  avere    avuto  approssimativameiile 
l'pslpnsione  di  metri  280  su  300. 

(2)  11  palo  maggiore  area  un  diametro  di  23  centimetri. 


150  STRObEI.   K  piconiNi , 

Ma  la  ragione  che  fa  noverare  la  palafitta  di  Parma  fra  le  più 
singolari,  fino  a  qui,  nell'Europa  discoperte,  si  è  il  fallo  di  rinvenirvi 

due  ordììii  di  pali;  i  primi  sono  confitti  nel  fondo  marnoso,  nella 
terra  uliginosa,  i  secondi.  E  ben  naturalo  il  ritenere,  che  si  piantasse 
un  secondo  ordine  di  pali,  ossia  che  si  costruisse  una  seconda  pala- 
fitta sopra  la  prima,  perchè  non  era  più  concosso  abitarvi  all'asciuto, 
sia  per  un  alzamento  delle  aque  del  bacino,  sia,  fors'anco,  per  una 
naturale  inclinazione  della  palatina  primitiva.  Particolare  considera- 
zione poi  dovemmo  porre  al  fatto  ,  che  nell'  estremità  occidentale 
della  palafitta  osservansi  le  file  dei  pali  andar  mano  mano  restringen- 
dosi, e  costituire  un  sislema  a  parte;  il  che  ci  accostò  alla  credenza 
che  la  base  formassero  del  ponte  il  quale  conduceva  alla  riva. 

INon  tanto  ricca  fu  la  messe  degli  avanzi  indtislriali  raccolti. 
Accenneremo  che  vi  si  rinvennero  diverse  pietre  da  arrotare,  tanto 
d'arenaria  che  di  pietra  del  paragone,  le  quali,  essendo  state  ado- 
perate, conservano  ancora  la  velatura  lasciatavi  dal  bronzo  nell'arro- 
tazione  stessa.  Mentre  mancavano  affatto  gli  oggetti  in  bronzo  ed  in 
ferro,  ne  raccogliemmo  varii  in  osso;  ma  nulla  di  singolare  o  di 
nuovo.  Anche  le  stoviglie  erano  le  comuni,  ornate,  come  il  solito,  di 
eleganti  graffiti  e  di  manichi  appendiculati.  Fra  queste  ultime  però 
alcune  ve  ne  hanno,  che  meritano  particolare  considerazione  per  mo- 
strare, cosa  affatto  nuova,  che  la  parete  del  vaso  non  termina  laddove 
comincia  rapì)endice  del  manico,  ma  si  prolunga  quasi  fino  all'altezza 
dell'appendice  medesima.  Ollrecciò  devesi  ricordare  una  larga  sco- 
della, con  manico  semplice,  la  quale  porta  sotto  una  punta,  richia- 
mando alia  mente,  sebbene  ne  diversifichi,  le  stoviglie  della  slessa 
maniera  che  nella  età  del  bronzo  si  fabbricavano  nell'Elvezia,  sorreg- 
gendole poi  colle  ciambelle  di  terra ,  quali  rinvengonsi  anche  nelle 
nostre  mariere.  Finalmente  scavammo  e  delle  funicelle,  come  a  Ca- 
stione,  e  qualche  oggetto  di  lecjno,  ira  cui  è  solo  da  annoverarsi  un 
utensile  fusiforme. 

Nuovi  fra  gli  avanzi  vegetali  incontrammo  le  foglie  di  un  salice, 
Salix  caprea  Lin?,  ed  il  ramo  di  una  ginestra,  Spartium  junceiim 
Lin?  (i);  non  nuovi  ma  interessanti  i)ur  sempre  sono  i  tralci  ed  i  vi- 

(.1)  Usalo  comi!  legarcio. 


LE  TERUBSIABE    E   LE   PALAFITTE   Dl-L    PARMENSE  151 

nacciuoli  della  vite;  degli  altri  residui  taceremo,  avendone  già  dif- 
fusamente parlato  al  capo  IX  della  relazione,  cui  questa  appendice 
fa  seguito. 

E  per  lo  stesso  motivo,  passando  ora  agli  avanzi  animali,  nulla 
diremo  de' mol Inselli;  invece  rimarcheremo,  come  anche  nella  terra 
di  questa  palafitta  rinvengansi  dei  mucchi  di  pula,  contenente  le  pupe 
di  dipteri^  e  specialmente  quelle  della  Mmca  domestica  di  Linneo. 
Fra  i  residui  di  coleotteri  menzioneremo  l'elilra  di  un  Oryctes  nasi' 
cornis  L.,  volgarmente  scarabeo  rinoceronte,  non  pria  riscontrato  in 
cotali  depositi.  Siamo  poi  lieti  di  potere  annunciare  la  scoperta  in 
essi  degli  avanzi  di  animali,  appartenenti  a  due  classi,  delle  quali  pure 
sinora  non  era  stata  provata  l'esistenza  ne  nelle  terramare  né  nella 
terra  delle  palafitte;  spettano,  alcune  anella  ad  un  miriapode  detto 
comunemente  millepiedi,  Julus  foetidissimiis  Savi?,  e  qualche  osso 
ad  un  pesce  ma  di  specie  indeterminabile  (1),  però  il  suo  ritrova- 
mento basta  per  provare,  che  le  aque,  le  quali  bagnavano  la  costru- 
zione in  discorso,  erano  popolate  da  pesci,  diversamente  da  quanto 
sembra  aver  avuto  luogo  nelle  aque  della  palafitta  di  Castione.  Un'al- 
tra differenza  tra  queste  due  stazioni  aquatiche,  quanto  agli  avanzi 
organici,  sta  nel  fatto,  che  fra  le  reliquie  di  quella  di  Parma  si  ri- 
scontrarono due  denti  mascellari  inferiori  ed  un  metacarpo  di  asino^ 
mentre  di  questo  equino  non  si  rinvenne  ancora  traccia  alcuna  tra 
gli  avanzi  della  palafitta  di  Castione;  come  finora,  né  nell'una  né  nel- 
l'altra, occorsero  residui  di  cavallo.  All'opposto  vi  sono  ovvii  quelli 
del  porco  delle  torbiere  (2),  delle  due  razze  di  ùiie^  della  capra  e 
del  cervo.  Nella  terra  uliginosa  della  palafitta  di  Parma  raccogliemmo 
fortunatamente  varii  pezzi  di  cranio  tanto  del  detto  porco ,  quanto 
delie  due  razze  bovine  {.'5)  e  del  cervo  ;  di  più  persino   dello  sterco 


(i)  Forse  è  il  frammento  di  un  occipitale  esterno.  Canestrini,  In  lettera. 

(2)  Tra  gli  avanzi  di  questa  razza  di  porco  sonovl  varie  mandibule  col  ramo  oriz- 
zontale assai  gonfio,  come  appare  dalle  misure  della  maggiore  di  esse,  poste  a  con- 
fronto con  quelle  di  una  mandibuia  normale  di  eguale  grandezza.  Mentre  questa, 
sotto  il  3"  molare,  non  è  alta  che  35  mill.  e  larga  25,  quella  vi  offre  l'altezza  di  40 
mill.  e  la  larghezza  di  30. 

(3)  Strobel.  Avaìtzi,  tav.  VI.  f,  C,  cranio  del  Bos  pnmigenins? 


1B2        STROBEL   E   PIGORIM,    I.IC   TEHIIEMARE    E   LE   PALAFITTE   DEL   PARMENSE 

di  bue.  Meno  comuni  vi  scontrammo  i  denti  e  le  niandibule  di  cane  e 
di  cignale;  e  nessun  avanzo  per  ora  né  di  pecora  (1),  ne  di  capriolo, 
nò  di  orso,  nò  di  topo,  ne  di  uccello  alcuno.  Un  copro  lì  te  di  carnìvoro 
ivi  trovalo  è  troppo  grande  perchè  lo  si  possa  ritenere  di  cane. 

Da  quanto  si  venne  sinquì  esponendo,  appare  chiaramente,  come 
la  popolazione,  che  costrusse  la  palafitta  di  Parma,  avesse  comuni 
colle  genti  di  Caslione  e  delle  lerremare  (dell'età  del  bronzo)  e  co- 
stumi, ed  industrie^  e  sviluppo,  ed  origine.  E  si  fu  nella  età  del  bronzo, 
come  a  Caslione,  che  piantarono  quella  costruzione,  per  abitarla,  sia 
stabilmente,  sia  ad  intervalli;  ma  se  poniam  mente  alla  sovrapposi- 
zione di  due  ordini  di  pali,  osservata  nella  palafitta  di  Parma,  siamo 
indotti  a  supporre,  che  la  durata  di  questa  stazione  fosse  stata  mag- 
giore di  quella  della  palafitta  di  Caslione,  si  che  quella  esistesse  an- 
cora all'epoca  della  introduzione  dell'asino  fra  gli  animali  domestici 
di  quel  popolo,  cui  appartenevano  i  suoi  abitatori. 

Al  capo  I.  della  relazione  citata  si  accennava  già,  che  in  qualche 
punto  della  città  di  Parma  più  elevato  di  quello,  ove  trovossi  la  pa- 
lafitta, si  scoprirono  dei  lembi  di  terramara.   Le  stoviglie  e  gli  altri 
oggelti   in  questa  raccolti   spettano  all'età  del  ferro.  Pare  adunque 
che  in  Parma,  potendo  eseguire  uno  spaccato,  si  dovesse  trovare  le 
reliquie  de' tempi  scorsi  nella  seguente  sovrapposizione: 
1.  Avanzi  dell'età  del  bronzo,  sotto  gli 
11.  Avanzi  dell'età  del  ferro: 
1  gallo-etrusca  ,  Slrobel , 
■  I  gallo-romana,  Pigorini, 

2.  romana,  e 

3.  postromana. 

Parma,  giugno  ISGh. 


(1)  A  meno  che  non  vi  appartenga  un  metacarpo  epiflsario  lungo  92  mill.;  però  la 
sua  forma,  anzi  clie  essere  di  metacarpo  pecorino,  non  è  clie  una  esatta  riproduzione 
dì  quella  dell'enigmatico  metacarpo  di  ruminante,  di  cui  alia  Une  del  capo  X  della 
^•elazione. 


càftm  TmwMmm 

delle  lerremare  e  delle  palafitte 

p  Ter  Oman  e 

BEL  FAMMI  GIANO 


Atti  della  Soc  Kal  di  scienze  uat  Yol.\I.  Ta>.lII 

SPIEGAZIONE 

dei  seóni  e  delle  lettere 


%      fcrrnmara  .■ 

•     non  i'isifa/<i    ancorct.    . 

•    non  visitata  .  dfiUa  aualc però  si  ebiet-o  €Ìealtooael& 

i    di  collina  . 

^  tiel piano .  seeh'nien£a.ria  o    €t//uviona/e. 

%  •  del  piano  .  in  posto  o   vernine  . 

m    Palafilùt   sotti»  la  lerram^wa^ . 


B    Età  del  bronco  ■ 

F   del  ferro   f  E  .  etnisca,  -1 


RIUNIONE  STRAORDINARIA 
A  BIELLA 

nei  giorni  3,  4,  S  e  6  seUembre  1864. 


% 


RIUNIONE  STRAORDINARIA 


A  BIELLA 


nel  giox*]a.i  3,  4,  5,  e  O  settenabre  1864. 


Hanno  fatto  parte  di  questa  Riunione  i  signori: 

*Sella  comm.  Quintino,  Biella,  Presidente. 
Coppa  cav.  Felice,  Sindaco  di  Biella,  Presidente  ono- 
rario. 

Ardisson  Abate  Pietro  Luigi,  Nizza. 
*Balsamo-Crivelli  prof.  Giuseppe,  Pavia. 
*Barbò  di  Soresina  marchese  Pietro,  Milano. 
*Bellotti  Cristoforo,  Milano. 

*Bernasconi  sac.  Baldassare,  Laglio  sul  lago  di  Como. 
*Bertoloni  prof.  Giuseppe,  Bologna. 

Berruti  Giacinto,  Ingegnere  delle  Miniere,  Torino. 

Bocca  Antonio,  farmacista,  Biella. 

Bollini  Angelo,  Milano. 


4  HIUMONB  STRAORDINAniA 

Casati  conte  Gabrio,  Milano. 

Casati  conte  Luigi,  Milano. 
*Casella  dott.  Giuseppe,  Laglio  sul  lago  di  Como. 

Cesati  barone  Vincenzo,  Vercelli. 
*CoRNALiA  cav.  prof.  Emilio,  Milano. 
*Cr AVERI  prof.  Federico,  Brà. 
*CuRiONi  comm.  Giulio,  Blilano. 

De-Bernardi  dott.  Ignazio,  Biella. 

Deleani,  farmacista,  Biella. 
*De-Filippi  comm.  Filippo,  Torino. 
*Del  Mayno  marchese  Norberto,  Milano. 
*DujARDiN  prof.  Giovanni,  Genova. 
*Franceschini  Felice,  Milano. 
*Gargantini  Piatti  Giuseppe,  Milano. 
*Gastaldi  cav.  Bartolomeo,  Torino. 
*Gibelli  prof.  Giuseppe,  Pavia. 

Giordano  cav.  Felice,  ispettore  delle  miniere,  Torino. 
*Ghiotti  Alessandro,  Milano. 
Gorini  prof.  Paolo,  Lodi. 

GuELPA  cav.  Giuseppe,  Biella. 
Guiscardi  prof.  Guglielmo,  Napoli. 

*IssEL  Arturo,  Genova. 

*Lancia  comm.  Federico,  duca  di  Brolo,  Palermo. 
Levis  prof.  Ferdinando,  Biella. 

*LioY  Paolo,  Vicenza. 

*Maggi  dott.  Leopoldo,  Pavia. 

*Magni  Griffi  cav.  Francesco,  Sarzana. 

*Maimeri  ing.  Antonio,  Milano. 

*MARcni  dott.  Pietro,  Firenze. 
Margarì  dott.  Giovanni,  Pie  di  cavallo  (Biella). 

*Marinoni  Camillo,  Milano. 

*Mella  conte  Arborio,  Vercelli. 
Moglia  prof.  Luigi,  Biella. 


A    BIELLA.  8 

Negro  professore,  Biella. 

OcHSNER  ing.  Ernesto,  Amsterdam. 

Oehl  prof.  Eusebio,  Pavia. 
*Omboni  prof.  Giovanni,  Milano. 
*Orsini  cav.  Antonio,  Ascoli. 
*Panceri  prof.  Paolo,  Napoli. 
*Passerini  prof.  Giovanni,  Parma. 

PizzoGLio  dottore.  Biella. 
*PoLLi  dott.  Pietro,  Milano. 

Pontremoli  prof.  Esdra,  Vercelli. 

Pozzo  prof.  Severino,  Biella. 

Regis  dott.  Luigi,  Biella. 
*RoNDANi  prof.  Camillo,  Parma. 
*RosTAN  dott.  Edoardo,  S.  Germano  di  Pinerolo. 
*Salvadori  conte  Tommaso,  Porto  S.  Giorgio  (Marche). 
*Santambrogio  prof.  Lorenzo,  Milano.  • 

Santambrogio  Diego,  Milano. 
*Savoja  ing.  Giovanni,  Milano. 

ScHiAPARELLi  cav.  prof.  GIOVANNI,  Milano. 

Sella  Eugenio,  Torino. 
*Seguenza  prof.  Giuseppe,  Messina. 
*SoRDELLi  Ferdinando,  Milano. 

Sormani  dott.  Francesco,  Sordevolo  (Biella). 

Spezia  ing.  Antonio,  Torino. 
*Stoppani  cav.  prof.  Antonio,  Milano. 
*Stoppani  sac.  Carlo,  Milano. 

Torelli  dott.  Giov.  Battista,  Croce  Mosso  (Biella). 

Tranquilli  prof.  Giovanni,  Ascoli. 

Trompeo  comm.  Benedetto,  Torino. 

Verdoja  dott.  Michele,  Saluzzola  (Biella) 
*ViLLA  Antonio,  Milano. 
*ViLLA  Giovanni  Battista,  Milano. 

Villa  Secondino,  Pontevallo  (Biella), 


6  RIuniONB  SmAORDlNARIA    A    BIELLA 

Waltershausen  barone  Sartorius,  Gottinga. 
*ZuMAGLiNi  dott.  Maurizio,  Biella. 


AVVERTENZA.  —  Fra  questi  sono  segnati  eoa  asterisco  quelli  che  erano 
già  socj  prima  della  Riunione. 


3  settembre 


P*rinia  Seduta  Oenor-ale 


A  questa  seduta  generale,  aperta  un'ora  dopo  mezzo- 
giorno, intervennero,  oltre  ai  socj  e  alle  altre  persone  più 
sopra  indicate,  anche  monsignor  Losana  vescovo  di  Biel- 
la, il  signor  sottoprefetto,  varj  consiglieri  comunali,  varj 
membri  del  tribunale  di  Biella,  parecchj  medici  pure 
del  circondario  di  Biella,  ecc. 

Presidente  della  seduta  era  il  comm.  Quintino  Sella, 
Presidente  onorario,  il  Sindaco  di  Biella  cav.  Coppa,  e  Se- 
gretario il  prof.  Omboni  di  Milano. 

La  seduta  fu  aperta  dal  Presidente  con  un  discorso,  in 
cui,  dopo  accennata  l' utilità  delle  riunioni  scientifiche  in 
genere,  e  in  particolare  di  quelle  speciali  come  questa,  si 
trattò  della  costituzione  geologica  e  delle  condizioni  eco- 
nomiche del  Circondario  di  Biella. 

Lo  studio  geologico  del  Biellese  fu  fatto  dal  Presidente 
stesso  e  dai  signori  Gastaldi  Bartolomeo  e  Berruti,  e  suo 
risultato  è  una  conoscenza  già  abbastanza  completa  delle 
rocce  che  compongono  il  suolo  del  Biellese,  e  della  loro 
distribuzione  geografica  nelle  varie  parti  del  circondario 


8  ntUiiiu.'d-:  sritAOituiNAnrA 

di  Biella:  distribuzione  che  è  rappresentata  in  una  carta 
geologica  nella  proporzione  da  1  al  50000. 

La  parte  piana  del  Biellese  è  formata  dai  soliti  depositi 
diluviali  solcati  dai  torrenti. 

Verso  ponente  la  pianura  è  limitata  da  quel  colle  rego- 
lare in  forma  di  argine  gigantesco,  che  è  la  Serra,  e  la 
quale  è  una  antica  morena  di  un  ghiacciajo,  che  occupava 
tutta  quanta  la  valle  d'Aosta  dal  Monte  Bianco,  e  dal 
Monte  Eosa  a  Caluso.  E  al  piede  della  Serra  si  estende  la 
pianura  della  Bessa,  sparsa  di  mucclij  di  ciottoli  ^  e  il  cui 
sotto  suolo  è  solcato  da  gallerie  sotterranee,  cosi  che  non 
si  può  non  credere,  che  essa  sia  stata  anticamente  lavo- 
rata e  smossa  dall'  uomo ,  per  raccogliere  l' oro  che  spesso 
si  trova  ancora  qua  e  là  sparso  in  pagliette  nelle  alluvio- 
ni, ossia  per  fare  ciò  che  comunemente  si  dice  la  pesca 
delV  oro.  Pesca  che  si  esercita  tuttora  in  parecchj  torrenti 
vicini,  dando  un  prodotto  che  giunge  talvolta  aL.  12,000. 

All'est  di  Biella  alcune  colline  constano  di  lembi  di 
terreno  terziario  ricco  di  fossili,  e  tutti  i  monti  sono  di 
rocce  interessantissime  pei  geologi,  e  talune  anche  per  il 
partito  che  se  ne  trae.  I  monti  più  meridionali  sono  di 
ciò  che  i  geologi  chiamano  porfido,  ed  hanno  qua  e  là 
delle  grandi  masse  di  rocce  calcaree,  alcune  delle  quali 
danno  buone  calci  per  i  muratori.  In  una  di  quelle  masse 
calcaree  si  trova  poi  una  caverna,  di  cui  si  poterono  fi- 
nora visitare  due  grandi  sale  o  camere,  della  complessiva 
profondità  di  200  metri.  —  Segue  poi  una  zona  di  (jraniti 
e  di  altre  rocce  affini;  poi  una  di  un'altra  roccia  granitoi- 
dea,  detta  dai  geologi  diorite.  —  Le  cime  più  alte  sono 
di  micascisti  e  di  altre  rocce  cristalline  stratificate,  in 
mezzo  alle  quali  si  forma  una  potente  isola,  una  roccia 
granitoidea,  che  i  geologi  chiamano  sienite,  e  che  si  cava 
alla  Balma  per  farne  rotaje,  colonne,  e  per  adoperarla  in 


A   BIELU.  9 

tutte  le  costruzioni.  —  Finalmente,  fra  questi  scisti  cri- 
stallini e  le  precedenti  dioriti,  si  trova  un  interessantissimo 
filone  di  melafiro  (porfido  scuro,  ben  diverso  dal  primo), 
il  quale  ha  la  lunghezza  di  circa  23  chilometri,  attraversa 
le  montagne  del  Biellese  da  sud-ovest  a  nord-est,  ed  è 
accompagnato  da  una  stretta  zona  di  certe  rocce  che  ora 
sono  vere  serpentine ,  come  quella  scavata  per  farne  ghiaja 
per  le  strade,  ed  ora  sono  scisti  verdi,  od  altre  rocce  dif- 
ferenti. 

Finita  questa  descrizione,  il  Presidente  dimostrò  come 
differisca  la  sua  carta  geologica  da  quella  del  comm.  Sis- 
monda,  facendo  però  osservare  che  quest'ultimo  distintis- 
simo geologo  ha  fatto  moltissimo,  preparando  colla  sua 
carta  del  Piemonte  una  specie  di  orditura,  sulla  quale 
avranno  a  lavorare,  per  perfezionarla,  tutti  coloro -che  si 
occuperanno  della  geologia  degli  antichi  Stati  Sardi. 

Poi  il  Presidente  passò  a  dire  delle  condizioni  economi- 
che del  Biellese.  —  Disse  dapprima  dei  prodotti  agrarj, 
il  cui  ammontare  totale  non  parrebbe  eccedere  6  milioni. 
—  Parlò  poi  della  quistione  forestale;  disse  come  la  ve- 
getazione è  ora  assai  ricca,  ed  ora  nulla  o  quasi  nulla; 
provò  come  questa  differenza  è  in  istretto  rapporto  col- 
r  essere  alcune  parti  di  proprietà  dei  privati,  ed  altre  dei 
comuni;  e  ne  trasse  la  conseguenza  che  non  si  otterrà  il 
rimboscamento  dei  monti  alti  se  non  col  passaggio  della 
proprietà  dei  pascoli  senza  boschi  dai  comuni  ne' privati; 
e  finalmente  disse  come  già  in  qualche  luogo  questo  pas- 
saggio, fatto  per  zone  successive,  sempre  piìi  alte,  ha 
dato  ottimi  risultati,  essendo  ritornata  e  cominciata  una 
bella  vegetazione  nei  luoghi  già  aridi  e  nudi,  dopo  che 
sono  passati  dalla  proprietà  dei  comuni  a  quella  dei  privati. 

Dopo  la  questione  forestale  il  Presidente  ha  parlato 
delle  altre  risorse  che  ha  il  paese  e  particolarmente  del- 


40  niL'iNIONK   SriUOKDIISAIllA 

remigrazione  all'estero  per  un  tempo  più  o  meno  lungo, 
dell'affluenza  di  persone  che  vengono  qui  per  bagni,  per 
villeggiare,  per  commercio  ecc.,  e  delle  industrie  propria- 
mente dette.  La  prima  di  queste  è  quella  dei  lanificj ,  che 
conta  94  fabbriche,  con  2166  telaj,  e  circa  6500  operaj. 
Vengono  poi  quelle  della  fabbrica  di  ruote  idrauliche  e  di 
altri  meccanismi,  dei  cappelli,  delle  maglie,  delle  telerie , 
delle  stoviglie,  ecc. 

Il  valore  totale  delle  merci  prodotte  annualmente  da 
queste  industrie  si  computa  a  30  milioni,  e  quindi,  de- 
tratto anche  ciò  che  si  riferisce  al  costo  delle  materie 
prime  elaborate  in  queste  industrie,  si  giunge  ad  una 
cospicua  somma  per  rimunerazione  del  capitale  e  delle 
persone  impiegate  in  queste  industrie. 

Da  ciò  venne  naturale  il  discorrere  delle  ragioni  d'es- 
sere di  queste  industrie;  fra  queste  primeggiano  le  acque 
correnti  che  danno  la  forza  motrice ,  e  il  carattere  proprio 
dei  Biellesi,  che  fin  dai  tempi  antichi  hanno  tratto  pro- 
fitto di  quella  forza.  Carattere,  di  cui  sono  particolari 
elementi  l'amor  del  lavoro,  la  pertinacia  nei  propositi, 
lo  spirito  di  parsimonia  e  la  arditezza  nelle  speculazioni. 

E  specialmente  va  lodata  la  persistenza  non  solo  degli 
individui,  ma  anche  delle  famiglie  in  dati  lavori  o  in  date 
industrie. 

All'amore  del  lavoro,  alla  conseguente  operosità,  ed 
anche  al  vivere  gli  operaj  nelle  famiglie  loro ,  ed  all'  es- 
sere quasi  tutti  proprietarj ,  si  deve  il  carattere  tranquillo 
e  morale  dei  Biellesi,  per  cui  i  crimini  sono  fra  essi  molto 
meno  frequenti  che  fra  molte  altre  popolazioni  d'Italia  e 
d'altri  paesi. 

I  Biellesi  sono  anche  buoni  soldati;  ed  anche  quelli  che 
hanno  emigrato,  ritornano  a  casa  per  compiere  il  dovere 
di  far  parte  dell'  esercito.  Pietro  Micca  e  la  famiglia  La 
Marmerà  sono  Biellesi. 


A    BIELLA.  4  i 

Alcuni  quadri  fatti  qui,  alcuni  ornati  in  terra  cotta, 
una  bella  chiesa  antica,  provano  che  anche  le  belle  arti 
furono  in  onore  presso  i  Biellesi,  alcuni  secoli  addietro. 

Le  scuole  sono  assai  frequentate;  e  il  tempo,  che  in  al- 
tri paesi  sarebbe  forse  perdute  in  ozio,  qui  è  utilizzato 
coir  andare  a  scuola. 

E  molto  è  naturalmente  l'utile  che  ne  deriva  agli  in- 
dividui e  al  paese.  Non  mancarono  illustri  letterati  e  scien- 
ziati in  Biella,  e  fra  questi  si  citano  i  nomi  di  Avogadro  il 
fisico  e  di  Alberto  della  Marmora  il  geologo,  nomi  che 
stanno  per  fama  fra  i  piti  distinti  d' Italia. 

Il  Presidente  finì  il  suo  discorso  dicendo  come  Biella 
accoglieva  con  festa  i  Naturalisti  là  radunati,  come  par- 
ticolarmente ha  voluto  onorare  della  sua  presenza  la  Riu- 
nione monsignor  Vescovo,  che  ha  fatto  tanto  bene  al 
Biellese  colla  fondazione  di  una  scuola  e  d'una  cassa  di 
risparmio ,  e  col  combattere  i  pregiudizj  del  popolo  a  pro- 
posito del  cholera  e  della  solforatura  delle  viti;  e  final- 
mente come  i  Naturalisti  erano  ben  contenti  d' essere  così 
bene  accolti  da  tutti,  e  come  è  a  sperarsi  che  la  circo- 
stanza della  loro  riunione  valga  a  incoraggiare  nuovi  studj 
su  questo  paese  interessantissimo  sotto  ogni  riguardo. 

Finito  il  discorso  d'apertura  del  Presidente,  prese  la 
parola  monsignor  Vescovo.  —  Quantunque  a  prima  vista 
sembrino  così  disparati  gli  studj  dei  naturalisti  e  dei  teo- 
logi, occupandosi  i  primi  della  terra  e  i  secondi  del  cielo, 
pure,  perchè  invitato  a  prender  parte  alla  Riunione,  e 
per  le  parole  dette  a  lui  dal  Presidente,  monsignor  Ve- 
scovo cominciò  col  ringraziare  delle  cortesi  parole  del 
Presidente,  ammise  esser  più  modesto  il  non  parlar  punto 
di  sé  stesso  che  il  parlarne  modestamente,  e,  traendo  oc- 
casione da  una  frase  del  signor  Carlo  Martins  a  proposito 
del  Congresso  dei  Naturalisti  Svizzeri  a  Samaden,  venne 


12  UIUNIOME   STHAOKDnAlWA 

a  parlare  delle  relazioni  fra  la  religione  e  la  chiesa.  Se 
dai  cantoni  Svizzeri  cattolici  ò  andato  a  Samaden  un  nu- 
mero proporzionatamente  minore  che  dagli  altri  cantoni, 
ciò  può  avere  altre  cause,  ma  non  certo  la  diversità  di 
libertà  0  di  religione,  poiché  la  libertà  è  uguale  in  tutti  i 
cantoni,  e  perchè  la  scienza  non  ha  colore,  e  la  religione 
cattolica  non  pone  alcun  ostacolo  al  progresso  della  scien- 
za. I  più  grandi  genii  furono  religiosi,  Newton,  Linneo, 
Volta,  Bacone  da  Verulamio,  il  papa  a  cui  si  deve  il 
nuovo  calendario  Gregoriano,  ecc.  —  E  qui  monsignor 
Vescovo  rammentò  Matteo  Losana,  che,  quantunque  par- 
roco religiosissimo,  pure  studiò  molte  cose  naturali,  e  pub- 
blicò lavori  interessantissimi.  —  Monsignor  Vescovo  con- 
tinuò poi  congratulandosi  coi  naturalisti  perchè  vanno  in 
cerca  della  verità  anche  nella  natura,  e  incoraggiandoli 
a  cercare,  ricercare,  provare  e  riprovare,  discutere,  pro- 
seguire e  compiere  i  loro  lavori,  ed  a  sostituire  il  motto 
sohrtia  Gt  sapientia  ?àV  inertia  et  sapientia,  di  cui  si  è 
tanto  parlato.  Finalmente,  rammentando  essere  sempre 
vero  che  il  perder  tempo  a  dà  più  sa  più  spiace ,  mon- 
signor Vescovo  credette  bene  di  por  fine  al  suo  dire  col 
ringraziare  a  nome  dei  diocesani  i  Naturalisti  convenuti 
in  questa  città. 

La  storia  dell'  origine  e  dello  sviluppo  della  Società  fu 
esposta  dal  Presidente  ordinario  della  Società  stessa, 
prof.  Cornalia. 

La  Società  fu  fondata  nel  1855  per  iniziativa  del  con- 
sigliere Ilaidinger  di  Vienna,  direttore  dell'Istituto  geo- 
logico di  quella  città,  e  collo  scopo  che  la  società  venisse 
in  aiuto  a  quell'Istituto  nello  studio  geologico  del  Regno 
Lombardo- Veneto.  E  così  la  Società  visse  alcuni  anni,  ma 
senza  produrre  molto,  e  ancora  impastojata  dalle  forma- 
lità e  dagli  incagli  posti  dal  Governo  Austriaco  e  dalle 


A    lilELLA.  13 

autorità  da  lui  dipendenti  nella  Lombardia,  così  che  un 
solo  volume  degli  Atti  contiene  i  lavori  di  quegli  anni.  — • 
Ma  presto  venne  l'era  nuova,  e  mentre  l'Italia  andò  mano 
mano  facendosi  colla  distruzione  dei  singoli  piccoli  Stati 
che  prima  esistevano,  anche  la  Società  crebbe  rapida- 
mente, aumentò  il  numero  dei  Socj,  e  si  estese  a  tutte  le 
scienze  naturali  e  a  tutta  l'Italia.  E  d'allora  in  poi  pub- 
blicò ogni  anno  un  volume  di  Atti^  e  questi  volumi  fu- 
rono sempre  più  grossi,  e  formati  di  Memorie  sempre  più 
interessanti. 

Siccome  è  pur  sempre  necessario  per  qualunque  Società 
un  centro,  questo  è  Milano;  là  tiene  la  Società  le  sue  se- 
dute ordinarie,  e  di  là  si  pubblicano  e  si  mandano  gli 
Atti  ai  Socj  e  alle  Accademie  e  Società  scientifiche  in 
ogni  parte  d'Italia  e  in  molti  altri  paesi;  i  quali  Atti 
spargono  cosi  ovunque  e  rendono  noti  a  tutti  i  lavori  che 
i  singoli  Socj  mandano  al  centro  generale,  alla  sede  or- 
dinaria della  Società. 

La  Società  non  attende  però  solo  alla  pubblicazione  di 
Atti  (ai  quali  forse  aggiungerà  presto  delle  Memorie),  ma 
essa  concorre  anche  qualche  volta  e  facilitare  con  qual- 
che somma  particolari  ricerche  scientifiche.  Ciò  fu  fatto  fi- 
nora per  le  palafitte  antiche  lombarde  ;  e  ciò  si  potrà  fare 
anche  per  ricerche  in  altre  regioni  d'Italia. 

n  terzo  scopo  che  si  prefigge  la  Società  è  quello  di  po- 
polarizzare  la  scienza,  tenendo  delle  riunioni  straordinarie 
ora  in  una  ed  ora  in  altre  città  di  Italia,  preferendo  sem- 
pre le  piccole  alle  troppo  grandi  e  rumorose.  E  questa  è 
la  prima  di  queste  Riunioni  straordinarie. 

I  lavori  presentati  alla  Società  e  pubblicati  nei  suoi 
Atti  si  riferiscono  alle  varie  parti  delle  scienze  naturali; 
molti  furono  naturalmente  di  geologia  ;  ma  non  mancaro- 
no quelli  relativi  alla  flora  italiana,  alla  struttura  di  certi 


i4  niuNio.NE  stbaoudinaria 

frutti,  ai  ditteri  d'Italia,  all'industria  umana  e  alle  abi- 
tazioni umane  dell'epoca  antistorica,  alla  malattia  del 
baco  da  seta,  ecc. 

La  riunione  dei  Naturalisti  a  Samaden ,  che  fu  una  vera 
festa  popolare  e  scientifica  ad  un  tempo,  fu  quella  che 
decise  la  Società  a  cominciare  le  proprie  Riunioni  straor- 
dinarie; e  per  questa  prima  la  società  è  ben  lieta  d'aver 
scelto  la  città  di  Biella,  che  l'ha  accolta  sì  bene  e  con 
tanto  buon  cuore.  In  avvenire  si  avrà  a  procurarsi  che 
si  scelgano  sempre  luoghi  interessanti  ad  un  tempo  per  i 
geologi,  i  zoologi  e  i  botanici,  ora  in  una  e  ora  in  altra 
delle  regioni  italiane,  affinchè  la  Società  possa  ben  dirsi 
Italiana,  e  non  soltanto  Lombarda  o  dell'Alta  Italia. 

Il  signor  Cornalia  ha  posto  fine  al  suo  discorso  ringra- 
ziando il  signor  Sindaco,  il  Consiglio  Comunale,  monsi- 
gnor Vescovo  e  tutti  i  cittadini  di  Biella,  della  buona  ac- 
coglienza fatta  alla  Società. 

Il  Segretario  generale  Omboni  presentò  alcune  lettere 
scritte  al  Presidente  per  annunciare  i  rappresentanti  di 
Accademie  Scientifiche  a  questa  Riunione  (1)  ;  e  lesse  poi 
alcune  altre  lettere,  frale  quali  una  del  socio  Magni-Griffi , 
che  rammenta  la  convenienza  che  la  Società  concorra  in 


(1)  I  signori: 

CuRiONi  e  Cornalia  per  il  E.  Istituto  Lombardo  di  scienze  e  lettere. 

Trompeo,  per  la  R.  Accademia  dei  fisiocritici  di  Siena  e  per  la  R.  Accade- 
mia di  Medicina  di  Torino. 

Lancia  di  Brolo,  per  la  Società  d'acclimazione  d'agricoltura  in   Sicilia,  e 
per  l'Istituto  Bandiera  di  vaccinazione  in  Palermo. 

Sella  Quintino,  per  la  R,  Accademia  dei  Goorgofili  di  Firenze. 

GuiscAUDi,  per  la  Reale  Accademia  delle  scienze  fisiche  e  matematiche 
dì  Napoli. 

Villa  Antonio,  per  l' Ateneo  a  Milano. 
Per  altre  delegazioni  di  rappresentanza  si  veda  alla  seconda  seduta  gè- 

nerale. 


A    BIKI.LA.  tu 

qualche  modo  alla  festa  centenaria  di  Dante  che  si  farà 
a  Firenze;  ed  una  del  signor  comm.  Cristoforo  Negri 
che  accompagnava  l'invio  d'una  Memoria  di  due  geologi 
portoghesi  sui  lavori  fatti  finora  per  la  carta  geologica 
del  Portogallo  (1). 

Finalmente  il  prof.  De-Filippi  propose  alla  Società  di 
mandare  al  prof.  Baer  di  Pietroburgo,  così  noto  a  quanti 
si  occupano  di  fisiologia  e  embriologia  umana,   una  let- 


(1)  "  In  una  mia  opera  pubblicata  di  fresco  col  tìtolo  La  Grandezza  Ita- 
liana, io  ho  parlato  anche  d'un  viaggio  che  feci  in  Portogallo,  e  degli  studj 
matematici  e  fisici,  che  là  si  coltivano  con  ardore  e  successo.  Diedi  in  quelle 
pagine  ampio  tributo  di  lode  all'  attività  e  sapere  della  Commissione  di  geo- 
logia addetta  alla  R.  Accademia  delle  scienze,  ma  mi  riservai  di  farne  meglio 
conoscerei  lavori  pubblicando  una  memoria,  che  dietro  mia  preghiera  era 
stata  compilata  dalla  Commissione  medesima,  e  precisamente  dai  signori  com- 
m.""'  Francesco  Antonio  Pereira  da  Costa  e  Carlo  Ribero.  Temendo  infatti  che 
la  mia  esposizione  in  materia  sti'anìera  agli  abituali  miei  studj  riuscisse  inesatta 
ad  onta  d'ogni  mia  diligenza  nel  prendere  nota  di  quanto  osservava,  e  veniva 
per  loro  mezzo  a  conoscere,  io  m'appigliai  al  partito  di  pregare  gli  stessi 
professori  Pereira  da  Costa  e  Carlo  Ribero  a  volere  essi  medesimi  redigere 
una  memoria,  che  bene  indicasse  quanto  già  si  era  fatto ,  od  era  in  corso  di 
esecuzione  per  donare  al  mondo  scientifico  la  carta  geologica  del  Portogallo. 
Quei  signori  accolsero  la  mia  preghiera,  e  nei  tre  giorni  che  ancora  mi  rima- 
nevano di  dimora  in  Lisbona,  hanno  compilato  la  memoria,  che  all'atto  del 
mio  imbarco  mi  diedero,  ed  ora  presento.  Io  non  ebbi  che  a  curarne  la  ver- 
sione dalla  lingua  portoghese  ed  a  sottoporre  poi  la  versione  stessa  alla  revi- 
sione di  amici  miei  bene  addottrinati  nella  scienza  geologica,  onde  la  dizione 
fosse  chiara,  e  rimosso  ogni  errore  di  nomenclatura.  Offro  dunque  un  lavoro 
non  mio,  ma  tutto  di  merito  altrui ,  credendo  che  da  esse  ridonderà  onore  fra 
noi  ai  geologi  portoghesi.  Cogli  autori  io  mi  trattenni  di  cose  delle  quali  ho 
mediocre  esperienza  e  contezza,  e  di  cose  altresì,  delle  geologiche  per  esem- 
pio, che  solo  per  nebbia  travedo.  Ma  dei  bravi  signori  Pereira  da  Costa  e 
Carlo  Ribero  sono  tentato  a  ripetere  ciò  che  altri  diceva  parlando  di  Dante: 
in  tutti  i  luoghi  dove  lo  intendo  lo  credo  divino,  e  però  io  lo  credo  tale  anche 
dove  non  lo  intendo.  » 

»  Torino,  15  luglio  1864. 

«  Negri  Cristoforo.  » 


4  6  niUNIONE  STRAORDINARIA 

tera  collettiva,  affinchè  sappia  che  anche  la  Società  vuol 
prender  parte  alla  festa  semi-secolare  che  si  farà  a  lui 
fra  alcuni  giorni  a  Pietroburgo  ;  la  quale  proposta  fu  ac- 
cettata per  acclamazione;  e  il  signor  De-Filippi,  dopo 
che  la  lettera  da  lui  scritta  fu  coperta  di  firme,  fu  solle- 
cito di  mandarla  alla  sua  destinazione,  affinchè  potesse 
arrivare  in  tempo  nelle  mani  del  prof.  Baer. 

Dopo  ciò  fu  chiusa  questa  prima  seduta  generale. 


Seduta  del  A^  settembre 


Alle  ore  otto  del  mattino  i  componenti  della  Rimiione 
si  trovarono  al  locale  del  Collegio,  e  si  costituirono  nelle 
tre  sezioni  speciali  di  zoologia^  di  botanica  e  ài  geologia'^ 
e  diedero  principio  alle  particolari  sedute. 

iSezione  di  Zoologia. 

Aperta  la  seduta  dal  signor  comm.  Trompeo,  si  elesse 
con  voti  segreti  a  presidente  della  sezione  il  prof.  Balsamo- 
Crivelli,  il  quale  scelse  a  suo  segretario  il  sig.  dott.  Maggi. 

Il  comm.  Trompeo  parlò  di  un  vitello  nato  sulle  alpi 
della  Sessera,  che  presenta  una  pelle  nuda,  liscia,  senza 
traccia  alcuna  di  pelo,  e  quindi  somigliante  alla  pelle 
umana,  e  colle  unghie  assai  lunghe.  Annunciò  che  questo 
vitello  vien  offerto  alla  sezione  di  zoologia,  e  invitò  i  mem- 
bri di  questa  ad  esaminarlo. 

Il  prof  Cornalia  fece  conoscere  una  nuova  specie  di 
felino,  che  ebbe  occasione  di  descrivere  sopra  una  spoglia 
a  lui  portata  dal  prof.  Mantegazza  dalle  alte  regioni  della 
Repubblica  Argentina.  —  Le  differenze  assai  marcate,  che 
offre  questa  spoglia  con  quelle  di  tutte  le  specie  note  sino 
ad  ora,  giustificano  la  formazione  di  queste  nuove  specie, 
di  cui  l'Autore  descrive  alcuni  costumi  e  dà  le  diagnosi 
caratteristiche. 


18  niUMONE  STRAORDINAni.V 

Dopo  questa  comunicazione  lo  stesso  prof.  Cornalia 
presentò  la  prima  parte  d'una  sua  Monografia  completa 
che  intende  fare  della  Lacerta  apoda  di  Pallas  [Fseudopus 
Pallasii).  —  In  questa  prima  parte  si  trattano  la  parte  sto- 
rica della  specie  e  i  costumi  dell'animale  nello  stato  di  li- 
bertà e  di  prigionia,  nonché  il  sistema  osseo,  che  offre  delle 
particolarità  singolari  nella  regione  degli  arti,  in  questa 
specie  atrofizzati  e  quasi  distrutti.  Accompagnano  il  lavoro 
due  tavole  rappresentanti  l'animale  ed  il  sistema  osseo, 
colle  relative  particolarità.  Gli  altri  capitoli  tratteranno 
degli  altri  sistemi  organici,  e  dello  sviluppo  dell'embrione. 

Il  sig-.  Liov  lesse  Sulle  cause  di  un' invasione  di  Ditteri 
del  genere  Empis,  e  fece  conoscere  come  la  diminuzione 
di  idrofili  e  di  ditisci  in  un  villaggio  del  Vicentino  abbia 
potuto  favorire  una  straordinaria  moltiplicazione  degli 
Empis,  le  cui  larve  vengono  distrutte  dai  sovraccennati 
insetti.  —  In  appresso  accennò  come  per  spiegare  spesso 
dei  grandi  effetti  in  natura  sia  duopo  ricorrere  alla  ricerca 
di  piccole  e  lievissime  cause,  piuttosto  che  ricorrere  col- 
r  immasfinazione  a  trambusti  e  catastrofi. 

Il  sig.  dott.  Magni- Griffi  diede  lettura  di  una  sua  Me- 
moria Su  una  Sylvia  affatto  nuova  per  V  Italia,  e  da  lui 
trovata  nella  Liguria  orientale,  in  vicinanza  di  Sarzana. 

Il  sig.  prof.  Oehl  lesse  Della  influenza  termica  dei  va- 
ghi sulla  cavità  dell'  addome. 

Il  sig.  Sella  Eugenio  presentò  una  relazione  Sopra  al- 
cuni insetti  coleotteri  che  si  trovano  nel  Biellese.  L'au- 
tore dichiarò  essere  il  Biellese  una  regione  interessante 
per  la  entomologia,  e  dopo  di  aver  accennate  le  zone  nelle 
quali  si  suddivide  il  Biellese  secondo  la  vegetazione  e  la 
elevazione,  passò  ad  indicare  le  specie  più  importanti  rac- 
colte nelle  sue  escursioni.  Dopo  alcune  considerazioni,  egli 
descrisse  principalmente  una  nuova  specie  di  Carahus; 


A    IIIELLA.  f9 

e  in  fine  diede  un  Catalogo  dei  coleotteri  del  Biellese,  in- 
dicando a  ciascuno  l'elevazione  alla  quale  fu  riscontrato. 
Il  signor  Salvadori  lesse  Intorno  ad  alcune  specie  nuo- 
ve e  poco  conosciute  di  uccelli  del  Museo  di  Torino. 
—  L'Autore,  dopo  d'aver  rivolto  parole  di  ringraziamento 
al  signor  De-Filippi  per  avergli  data  graziosamente  li- 
cenza di  studiarne  la  collezione  ornitologica  (la  quale  è 
la  più  ricca  di  quante  sono  in  Italia,  contando  dai  cinque 
ai  seimila  individui,  ed  anche  pregevolissima  non  solo  per 
numero,  ma  anche  per  la  qualità  della  specie),  passò  alla 
descrizione  delle  specie  credute  nuove  e  poco  conosciute. 

eiezione  «li  Botanica. 

La  botanica  in  questo  primo  convegno  de'  naturalisti 
italiani  era  scarsamente  rappresentata,  almeno  nel  nu- 
mero de'  suoi  cultori.  Si  stette  in  forse  sulle  prime  se  la 
sezione  si  dovesse  costituire  autonoma,  o  si  dovesse  fon- 
dere come  appendice  di  qualche  altra.  Sopraggiunse  in 
punto  il  sig.  barone  Cesati,  e  tanto  valse  a  dar  vita  pro- 
pria air  adunanza  speciale  :  si  elesse  a  presidente  il  signor 
prof.  Giuseppe  Bertoloni,  il  quale  scelse  a  segretario  il 
dott.  Gibelli. 

Giusta  l'ordine  prestabilito  nel  programma  fu  data  la  pa- 
rola al  prof.  Passerini,  il  quale  lesse  per  incarico  una  Nota 
del  prof.  Carnei  di  Firenze,  per  servire  alla  storia  dei 
Collema^  genere  di  licheni.  In  essa  sono  descritti  alcuni 
nuovi  latti  di  organizzazione  e  di  sviluppo,  che  mettono 
in  rilievo  sempre  più  le  colleganze  organiche  e  le  transi- 
zioni graduate  tra  i  Collema  ed  i  Nostoch.  La  nota  è  ac- 
compagnata da  figure  illustrative,  e  sarà  stampata  per  in- 
tero negli  Atti. 

Il  sig.  Cesati  a  cui  spettava  la  parola  chiese  ed  ottenne 


20  niUNIONE   STRAOnDINARJA 

di  differire  alla  seduta  susseguente  la  comunicazione  an- 
nunciata nel  programma. 

Il  dott.  Gibelli  lesse  quindi  una  Memoria  Sugli  organi 
riproduttori  delle  Verrucarie,  genere  di  licheni ,  dimo- 
strante con  disegni  opportuni,  come  le  specie  di  questo 
genere  che  non  sono  fornite  di  parafisi  posseggono  conte- 
nuti nello  stesso  apotecio  gli  organi  sporigeni  (teche  od 
ascili)  e  gli  organi  spermatigeni  (  sterigmati  )  ;  e  perciò 
queste  si  possono  chiamare  in  certo  qual  modo  ermafro- 
dite :  come  invece  le  specie  fornite  di  parafisi  abbiano  gli 
organi  spermatigeni  in  apoteci  distinti  da  quelli  dove  si 
sviluppano  gli  aschi  e  le  spore  *,  e  come  quindi  queste  spe- 
cie meritino  la  qualificazione  di  dicline.  In  questa  Memo- 
ria si  mette  in  evidenza  inoltre  la  presenza  nella  verruca- 
rie  di  quelle  forme  di  spore  già  dal  sig.  Tulasne  designate 
nei  funghi  sferiacei  col  nome  di  stilospore,  generate  in 
apoteci  appositi,  detti  picnidii.  Questi  nuovi  fatti,  opina 
l'Autore,  segnano  un  passaggio  graduatissimo  tra  le  verru- 
carie e  gli  sferiacei,  e  cancellano  quasi  affatto  da  questo 
lato  i  limiti  finora  tracciati  tra  i  funghi  ed  i  licheni.  An- 
che questa  Memoria  sarà  stampata  per  esteso. 

In  questa  seduta  il  dott.  Zumaglini  presentò  un  mani- 
polo di  piante  fanerogame  trovate  nella  provincia  di  Biella, 
rarissime  per  la  flora  italiana;  fra  le  altre  la  Stellaria 
bulbosa  Wulf ,  VAldovranda  vesciculosa  L. ,  Fritillaria 
meleagris  L. ,  Aconitum  paniculatum  L.,  ecc.  ecc. 

eiezione  di  Geologia. 

Si  apre  la  prima  seduta  della  sezione  sotto  la  Presidenza 
del  signor  Orsini;  poi  per  votazione  segreta  si  nominò 
Presidente  il  signor  C urloni  di  Milano,  il  quale  scelse  a 
segretario  il  prof.  Guiscardi  di  Napoli. 


A   DlhLLA  21 

Fu  aperta  la  seduta  colla  lettura  d'una  lettera  del  signor 
ingegnere  Montefiore  Su  una  miniera  di  pirottina  nicheli- 
fera  di  Locamo  in  Val  Seria.  L'  Autore  descrive  le  pi- 
riti che  ivi  si  trovano,  le  rocce  amfiboliche  che  le  conten- 
gono, le  irregolarità  dei  filoni  e  delle  vene,  ed  altre  parti- 
colarità assai  interessanti  per  chi  si  occupa  dei  filoni  e 
delle  miniere. 

Il  socio  Gastaldi  lesse  intorno  ad  alcuni  istrìtmenti  ed 
armi  di  remota  antichità^  scoperti  nell'ultimo  decennio  in 
varie  parti  d' Italia.  —  Premessi  alcuni  cenni  sulle  sco- 
perte fatte  dal  professore  Perez  nei  dintorni  di  Nizza  Ma- 
rittima, egli  rese  conto  all'  adunanza  di  una  gita  fatta 
nelle  valli  del  Varo  e  dell'  Esteron  (Nizzardo),  ove  in  poche 
ore  riesci  ad  avere  dai  contadini  dei  dintorni  di  Giletta, 
Torretta  Revesfc,  Tadone  e  Pietrafuoco  sette  asce  di  pietra 
benissimo  conservate.  Esposta  così  l'abbondanza  di  questi 
oggetti  in  quelle  regioni,  invitò  i  dilettanti  di  queste  cose 
a  recarsi  in  quei  paesi,  nei  quali  non  potranno  a  meno  di 
ottenere  ricca  messe;  e  diede  loro  l'itinerario  da  seguirsi. 

L'  autore  parlò  poscia  di  altre  armi  di  pietra  trovate 
nelle  colline  delle  Langhe  (Monferrato),  nell'Ascolitano, 
nella  Terra  di  Lavoro,  negli  Abruzzi  e  nell'Agro  Romano. 
Espose  poi  la  sua  opinione  circa  un  fatto  di  qualche  im- 
portanza. Egli  crede  che  le  larghe  cuspidi  di  selce  trovate 
neir  Imolese,  già  descritte  e  figurate  dallo  Scarabelli,  non 
che  quelle  trovate  dal  Nicolucci  a  Casalvieri,  appartengano 
all'epoca  di  quelle  di  Menchecourt,  Amiens,  Moulin-Qui- 
gnon,  ecc.  In  appoggio  di  questa  sua  opinione  egli  portò 
alcuni  argomenti  per  provare  che  queste  ultime  probabil- 
mente non  trovansi  punto  in  uno  strato  diluviale,  ma 
bensì  in  uno  strato  rimaneggiato,  nel  quale  i  molari  di 
Elephas- pì'imigenius  non  sarebbero  più  in  posto,  ma  tra- 
sportati da  più  antichi  terreni.  —  Egli  opina  altresì  che 


22  RIUMONE  STIUORDINAUIA 

molte  delle  armi  di  pietni  levigate  collo  strofinamento 
(accette  dì  saussurite,  martelli,  mazzuole,  ecc.)  siano  forse 
tanto  antiche  quanto  le  cuspidi  di  selce,  delle  >  quali  fece 
parola,  parendogli  che  queste  non  abbiano  potuto  altri- 
menti essere  lavorate  che  con  istrumento  di  pietra,  essendo 
tenaci  e  non  suscettibili  d'essere  scheggiate. 

Il  signor  Gastaldi  passa  in  seguito  a  dar  conto  degli 
oggetti  trovati  nelle  torbiere  di  Mercurago,  di  San  Mar- 
tino, di  Borgo  Ticino,  di  Trana,  ecc. 

In  ultimo  egli  disse  di  credere  che ,  mentre  da  taluni  si 
vuol  dare  alle  cuspidi  di  selce  trovate  a  Menchecourt, 
Amiens,  ecc.  un  grado  di  antichità  remota,  che  a  loro  non 
ispetta  al  di  là  di  quanto  sia  ragionevole,  da  altri  si  vorrebbe 
troppo  modernizzare  (se  così  è  permesso  esprimersi)  in  ge- 
nerale gli  utensili  e  le  armi  di  pietra.  A  lui  pare  che  non  vi 
sia  probabilità  alcuna  di  essere  nel  vero  quando  si  asserisce 
che  talune  di  tali  armi  trovate  in  questa  o  in  quell'altra 
regione  hanno  appartenuto,  secondo  le  varie  località,  ai 
Celti,  ai  Galli,  ai  Pelasgi,  agli  Umbri,  ecc.;  che  più  ra- 
gionevole sarebbe  ammettere  che  noi  siamo  ancora  al  bujo 
circa  alle  origini,  emigrazioni  e  nazionalità  (se  così  si  vuole) 
delle  popolazioni  che  adoperarono  quelle  armi  ;  e  che,  do- 
po di  avere  stiracchiato  i  testi  di  Erodoto,  di  Strabone,  di 
Tito  Livio  e  di  altri  antichi  scrittoti,  noi  non  abbiamo 
fatto  alcun  passo  di  più  verso  la  meta  che  ci  siamo  pro- 
posti. 

Questa  lettura  diede  occasione  a  Stoppani  di  doman- 
dare a  Gastaldi  se  egli  ripugna  ad  ammettere  la  contem- 
poraneità dell'uomo  col  solo  Elephas  primigenius,  o  col- 
r  intiera  fauna  che  accompagna  questa  specie.  E  il  Ga- 
staldi gli  rispose,  ritenere  l'uomo  contemporaneo  del  Bi- 
son  priscus ,  del  renne  e  di  altri  ruminanti  ora  viventi 
nelle  regioni  boreali,  ma  non  parergli  ancora  dimostrato 


A    BIELLA.  2.3. 

che  l'uomo  abbia  vissuto  col  citato  elefante  ora  estinto. 
Soggiunse  che  gli  oggetti  lavorati  dall'uomo  si  trovano 
nei  terreni  diluviali  solo  con  denti  ed  altre  ossa  isolate  di 
mammiferi,  mentre  negli  altri  terreni  che  non  furono  ri- 
maneggiati si  trovano  gli  scheletri  intieri  o  quasi,  come  è 
provato  dagli  esempj  delle  ligniti  di  Cadibona,  dei  pachi- 
dermi del  Val  d'Arno  e  dell'Astigiano,  dei  cetacei  del  plio- 
cene, ecc.  E  quindi  egli  crede  che  quei  depositi  con  avanzi 
umani  siano  rimaneg^iiiati. 

Il  Duca  di  Brolo  ricordò  le  osservazioni  fatte  da  Falco- 
ner  in  certe  caverne  della  Sicilia  con  avanzi  di  industria 
umana  e  con  denti  di  E lephas primigeni us  ;  al  che  rispose 
Gastaldi  che  egli  non  intendeva  parlare  delle  grotte;  e 
dei  loro  depositi,  i  quali  possono  essersi  formati  in  più  epo- 
che diverse;  e  che  l'elefante  di  quelle  grotte  hVJE.  africa- 
nus.  Soo-o;iunse  il  Duca  di  Brolo  che  non  si  è  ancora  sicuri 
sulla  specie;  e  il  presidente  Curioni  chiuse  questa  discus- 
sione indicando  la  necessità  di  nuovi  studi  in  proposito. 

Dopo  alcune  altre  osservazioni  sulla  importanza  della 
integrità  degli  scheletri  nei  depositi  non  rimaneggiati, 
sulle  differenze  fra  depositi  lacustri,  marini  o  alluvionali, 
sulla  poca  importanza  da  lui  data  alle  scoperte  fatte  a 
Moulier-Quignon,  e  sulla  contemporaneità  dell'  uomo  della 
caverna  d'Aurignac  e  della  fauna  che  accompagna  l' ele- 
fante primigenio,  il  professore  Stoppani  parlò  delle  ri- 
cerche fatte  in  Lombardia  a  spese  della  Società  per  istu- 
diare  le  antiche  palafitte,  e  presentò  i  disegni  degli  og- 
getti dell'  antica  industria  umana  trovati  in  varj  laghi  e 
in  alcune  torbiere ,  come  punte  di  freccie,  azze,  mazzuole, 
utensili  in  legno,  armi,  coltelli  d'osso,  fiaccole,  vasi  di  terra 
cotta,  oggetti  diversi  in  bronzo,  ecc.  ecc.  ;  e  conchiuse  che 
la  Lombardia  fu,  come  la  Svizzera  e  altre  regioni,  occu- 
pata da  antichissime  popolazioni:  e  che  bisogna  cercare 


2*  niUNIONE   STRAORDliNAttlA 

una  civiltà  europea  antica,  e  non  una  civiltà  celtica,  né 
gallica,  né  di  altra  specie. 

Altri  02"2retti  coniali  furono  trovati  nel  lao'O  Fimon  nel 
Vicentino  dal  socio  Lioy,  il  quale  ne  rese  conto,  con  molti 
particolari. 

Questa  lettura  del  signor  Lioy  diede  origine  a  qualche 
osservazione  del  signor  Dujardin  riguardo  ai  dati  sui 
quali  si  fonda  l' asserzione  dell'  essere  le  ossa  lunghe  state 
infrante  dall'  uomo  per  estrarne  il  midollo.  Lo  stesso  Du- 
jardin parlò  pure  del  modo  con  cui  furono  abbattuti  gli 
alberi,  i  cui  tronchi  furono  adoperati  per  le  palafitte;  e 
dell'  azione  del  fuoco  applicata  non  già  per  abbattere  gli 
alberi,  ma  per  preservare  i  tronchi  dalla  putrefazione.  — 
E  il  signor  Pontremoli  fece  rimarcare  che  i  Romani  ab- 
brustolivano le  punte  delle  frecce. 

Il  signor  Issel  parlò  di  una  caverna  ossifera  di  Finale 
(Liguria),  lunga  e  tortuosa,  aperta  nelle  rocce  giuresi, 
con  depositi  calcarei,  e  con  ceneri,  carboni,  avanzi  di  sto- 
viglie, ossa  di  mammiferi,  ossa  umane,  ecc.  Le  ossa  di 
mammiferi  sono  spesso  spaccate,  come  se  fossero  state 
aperte  per  estrarne  il  midollo;  e  talune  sembrano  state 
esposte  al  fuoco.  Fu  pure  trovato  un  pezzo  di  pomice,  che 
sembra  aver  servito  ad  appuntare  gli  aculei  di  osso.  Il 
signor  Issel  aggiunse  alcune  osservazioni  sulle  tracce  di 
colpi  dati  alle  ossa,  sulla  loro  cottura,  sulla  forma  delle 
stoviglie,  ecc. 

Il  signor  G.  B.  Villa  presentò  delle  ossa  di  cervo  e  delle 
stoviglie  trovate  colle  palafitte  nella  torba  di  Rógeno  in 
Brianza. 

Il  comm.  Trompeo  presentò  alla  adunanza  una  bottiglia 
d'acqua  solforoso-salina  esistente  nel  comune  di  Zubiena, 
denominata  acqua  di  cacastracci;  e  disse  utile  che  se  ne 
faccia  un'analisi,  e  si  provi  la  sua  utilità  in  alcune  cure 
mediche. 


A  BIELLA  '"^  25 

Il  barone  di  Waltershansen  di  Gottinga,  ha  fatto  ve- 
dere gli  originali  della  sua  carta  topografica  dell'Etna 
e  della  sua  carta  geologica  dello  stesso  monte,  sulla  scala 
del  30,000,  lavori  veramente  splendidi,  e  che  sono  per 
l'autore,  come  per  tutti  i  geologi,  due  veri  tesori.  Quelle 
carte,  distese  sul  pavimento  perchè  troppo  grandi  per  es- 
sere appese  alle  pareti,  attrassero  l'ammirazione  di  quanti 
erano  presenti,  e  furono  dall'Autore  spiegate  chiaramente 
in  italiano. 

Per  la  carta  topografica  fa  esattissimamente  misurata 
Tina  base  presso  la  spiaggia  del  mare,  furono  fatte  molte 
triangolazioni  per  formare  una  completa  rete  trigonome- 
trica, e  colla  maggior  possibile  esattezza  furono  rilevati 
e  disegnati  tutti  i  più  minuti  particolari  della  superficie 
del  suolo  ;  così  che  questa  può  dirsi  come  modello  di  carte 
topografiche.  L'  autore   mostrò   poi  il  desiderio  di  poter 
concorrere,  con  questo  lavoro,  e  col  comunicare  tutte  le 
misure  ottenute  colle  triangolazioni,  alla  grande  impresa 
della  carta  topografica  di  tutta  la  Sicilia,  affidata  dal  go- 
verno italiano  al  maggiore  De-Vecchi.  E  per  incidenza 
rammentò   alcune   delle   peripezie   che   vennero  spesso  a 
rendere  difficile  il  lavoro  topografico;  ciò  che  diede  occa- 
sione a  maggiormente  ammirare  la  perseveranza,  con  cui 
egli  continuò  tuttavia  e  condusse  a  termine  quel  lavoro. 
La  carta  geologica  dell'Etna  è  assai  particolareggiata, 
mostra  i  terreni  sedimentar)  dei  monti  e  colli  circostanti 
all'Etna,  l'elisse  centrale  della  parte  più  alta  del  monte, 
r  estensione  della  Valle  del  Bove,  tutte  le  correnti  di  lava 
ancora  riconoscibili,  e  i  cosi  detti  coni  parassiti,  di  cui  è 
sparsa  tutta  la  superficie  della  montagna.  La  lava  più  an- 
tica di  data  ben  nota  è  una  corrente  sgorgata  nel  1282^ 
e  di  cui  vanno  jrià  svanendo  i  limiti  in  conseo;uenza  della 
coltivazione.  Altre  lave  verso  Paterno  sono  più  antiche^ 


26  mUMONE    SrUAOUniNAlllA 

ima  anteriore  e  l'altra  posteriore  alla  costruzione  dell'ac- 
quedotto di  Marcello,  e  di  esse  sono  già  difficilmente  ri- 
conoscibili i  limiti.  E  di  tutte  le  correnti  di  lave  furono 
esattamente  disegnati  i  limiti,  affinchè  se  ne  possano  in 
avvenire  studiare  le  variazioni.  Dopo  che  fu  fatta  questa 
carta,  avvennero  tre  eruzioni  di  lave,  e  delle  correnti  che 
ne  risultarono,  l'Autore  rilevò  esattamente  le  posizioni  e 
i  limiti,  non  però  su  questa  carta,  ma  in  altri  lavori  speciali. 

11  barone  di  Waltershausen  passò  poi  a  parlare  della 
quistione  del  sollevamento  della  parte  alta  dell'  Etna,  e 
disse  di  crederlo  realmente  avvenuto,  ma  non  già,  come 
vorrebbero  taluni,  istantaneo,  ma  bensì  lentissimo,  pel 
continuo  prodursi  di  nuove  spactìature  e  di  nuovi  filoni 
di  lave.  Se  hanno  potuto  sollevarsi  gli  strati  sedimentar] 
dei  monti  circostanti,  egli  domanda  perchè  non  deve  aver 
potuto  sollevarsi  anche  la  parte  centrale  dell'  Etna.  Inoltre 
ea'li  ha  osservato  molti  strati  di  lava  così  inclinati,  che 
non  possono  essersi  formati  con  quell'  inclinazione,  ma 
devono  essersi  sollevati  dopo  la  consolidazione.  Infine  egli 
ha  distinto  tre  gruppi  di  filoni  disposti  a  raggi  intorno 
a  tre  punti  distinti,  e  ha  trovato  che,  fra  tutti  gli  altri  fi- 
loni non  appartenenti  a  quei  gruppi,  molti  sono  fra  loro 
paralleli,  e  paralleli  all'asse  maggiore  dell' elisse  centrale, 
all'asse  della  Valle  del  Bove,  e  alla  retta  che  unisce  i  tre 
punti  centrali  dei  tre  gruppi  di  filoni  accennati  dianzi. 

L'Autore  di  queste  due  magnifiche  carte  dell'  Etna,  non 
potendo  per  la  brevità  del  tempo  estendersi  in  maggiori 
particolari,  finì  esprimendo  la  speranza  che  dopo  lui  ver- 
ranno altri  a  continuare  con  egual  zelo  e  con  egual  cura 
gli  studj  suir  Etna.  Le  sue  carte  serviranno  a  loro  di  punto 
di  partenza,  così  che,  se  ogni  dieci  o  venti  anni  si  pub- 
blicheranno le  variazioni  e  aggiunte  per  le  nuove  correnti 
di  lava  che  si  formeranno,  o  per  altri  fenomeni  che  pò- 


A  BIELLA.  27 

traimo  avvenire^  e  specialmente  se  si  faranno  successive 
osservazioni  altimetriclie  in  varj  punti  ben  definiti  e  sta- 
bili del  monte,  si  potrà  forse,  fra  uno  o  due  secoli,  sapere 
qualche  cosa  di  ben  certo  sulla  storia  dell'  Etna,  sul  solle- 
vamento delle  sue  varie  parti,  sulle  teorie  dei  vulcani,  ecc. 

Nel  pomeriggio  del  giorno  4  settembre  la  Società  si  recò 
al  Santuario  d' Oropa,  studiando  le  rocce  qua  e  là  tagliate 
dalla  strada,  e  particolarmente  la  dicca  di  melafiro  e  il 
serpentino  ;  assai  cortesemente  accolta  e  trattata  dagli  am- 
ministratori del  Santuario  la  Società  vi  passò  la  notte. 


Seduta  del  5  settembre. 


Nel  mattino  del  5  settembre  la  Società  visitò  i  dintorni 
di  Oropa,  e  poi  discese  allo  Stabilimento  idropatico  Guel- 
pa,  e  di  là,  più  tardi  (dopo  una  ricca  colezione  offerta 
dal  proprietario  dello  stabilimento)  a  Biella,  ove  le  Se- 
zioni si  radunarono  come  nel  giorno  prima. 

j§ezioDe  di  Zoologia. 

Il  prof.  De-Filippi  presentò  e  lesse  una  Memoria  del 
sig.  Targioni-Tozzetti  SulVorgano  luminoso  della  lucciola 
volante  d!  Italia,  e  sulla  fibra  muscolare  in  questo  ed  in 
altri  insetti. 

Il  prof.  Panceri  fece  voti  perchè  il  sig.  Targioni  avesse 
a  continuare  le  sue  ricerche,  adoperando  anche  l'appa- 
recchio di  polarizzazione  già  impiegato  da  Brucke;  e  clie 
volesse  tener  conto  delle  contrazioni  delle  fibre  musco- 
lari che  si  svelano  al  microscopio,  allorché  vengono  stac- 
cate dal  loro  posto. 

I  prof  De-Filippi  diede  relazione  della  Fauna  della  Per- 
sia^ che  potè  studiare  nel  suo  viaggio,  e  indicò  quanti 
mammiferi,  quanti  uccelli,  quanti  rettili,  quanti  pesci, 
quanti  amfìbj  ha  raccolto,  quante  fra  queste  specie  sono 
nuove,  quante  sono  comuni  alla  Persia  e  all'  Europa,  ecc. 


niUMONE  STRAORDINARIA    A   BIELLA  29 

—  Risulta  da  tali  fatti  che  la  Persia  manca  d' una  fauna 
j)ropria  e  che  le  specie  che  vi  si  trovano  sono  tutte  co- 
muni ad  altre  regioni,  cioè  o  all'Asia  occidentale  o  al- 
l' Africa. 

Il  prof.  Panceri  comunicò  alcuni  dettagli  Sulle  gemme 
e  sui  huhhi  di  un  polipo  trovato  nel  mare  di  Capri,  deno- 
minato Pavonaria  quadrangularis;  ^\x  Alcuni  costumi  delle 
meduse^  e  in  fine  su  certi  Particolari  osservati  nelV  esa- 
minare la  struttura  anatomica  d'una  foca.  —  Le  meduse 
furono  da  lui  trovate  fra  le  alghe,  ad  una  certa  profon- 
dità del  mare,  e  quasi  sempre  in  istato  di  letargo.  —  Nella 
foca  r  autore  notò  particolarmente  : 

1.°  L'apertura  dell'uretra,  in  vicinanza  della  bocca 
dell'utero; 

2.°  Il  foro  del  Botallo  aperto,  come  era  già  stato  os- 
servato da  Rosenthal  [Monografia  della  foca) ,  ed  uno 
sviluppo  enorme  di  plessi  venosi,  tra  i  quali  uno,  non  di- 
segnato da  Rosenthal,  al  di  sopra  dei  reni  ; 

3.^  La  moltiplicità  del  Pancreas  ascili'^ 

4.°  La  lente  cristallina  dell'  occhio  sferica ,  come  nei 
pesci,  e  due  ordini  di  processi  cigliari. 

Il  prof.  Róndani  parlò  Di  tre  specie  d'' insetti  alati  che 
rodono  il  culmo  dei  cereali^  dando  la  sinonimia  generica 
e  specifica  dei  tre  ditteri,  ed  aggiungendo  la  descrizione 
di  quella  che  si  è  moltiplicata  eccessivamente  sui  frumenti 
delle  seminagioni  autunnali  dello  scorso  1863.  Insistette 
particolarmente  sopra  una  delle  tre  specie,  a  cui  diede 
un  nome  nuovo. 

Lo  stesso  signor  Róndani  parlò  poi  D'un  caso  di  ma- 
lattia di  petto  con  espulsione  di  larve  d'' insetti,  cercando 
di  spiegarla. 

Dopo  una  lunga  discussione  su  questo  argomento,  il 
signor  Belletti  lesse  alcuni  cenni  Sugli  allevamenti  dei 


90  RIUNIONE  STRAOI'.DINARIA 

bachi  da  seta  ritentati  nella  scorsa  primavera  con  foglie 
giovani  di  gelso  ^  onde  ottenerne  sementi  sane;  e  dal  ri- 
sultato favorevole  eli  alcuni  di  essi  crede  poter  insistere 
sulla  utilità  dell'  applicazione  del  metodo  da  lui  propo^ 
sto;  e  questa  comunicazione  diede  occasione  ad  alcune 
osservazioni  da  socj  Róndani,  Marchi  e  Balsamo-Cri- 
velli, poiché  il  prof.  Róndani  disse  d'aver  veduto  corpu- 
scoli vibranti  nei  bachi  malati,  il  dottor  Marchi  disse 
di  averne  trovati  anche  nei  bachi  non  malati,  e  il  profes- 
sore Balsamo-Crivelli  si  associò  alla  dichiarazione  del  si- 
gnor Marchi. 

!§ezBone  di  Botanica. 

Il  dott.  Zumaglini  lesse  una  Memoria  sugli  amenti  ma- 
schili del  Castagno  comune,  trovati  da  lui  come  sicuro 
rimedio  contro  le  febbri  intermittenti.  Insegnò  a  racco- 
glierli,  a  disseccarli  e  conservarli  in  luogo  asciutto,  per 
farne  decotto  all'  occorrenza  con  un  pugillo  in  300  gram- 
mi d'  acqua,  da  ridursi  per  bollitura  a  metà.  Il  beneme- 
rito medico-botanico  assicurò  averne  ottenuti  effetti  pronti 
e  meravigliosi. 

La  parola  fu  poi  data  al  sig.  barone  Cesati ,  il  quale 
espose  i  tratti  speciali  della  i^/ora  della  provincia  di  Biella 
e  dei  paesi  circostanti^  sia  quanto  al  numero  delle  specie, 
come  quanto  alla  distribuzione  geografica.  Le  notizie  for- 
nite dal  dotto  Autore,  e  delle  quali  qui  diamo  l'estratto, 
fanno  parte  di  un  lavoro  più  vasto,  pubblicato  dallo  stes- 
so nel  giornale  botanico  Linnaea,  voi.  32 ,  e  che  ha  per 
titolo:  Die  Pflanzenwelt  im  Gebiete  zwischen  deon  Tessin 
dem  Po,  der  Sesia  und  den  Alpen. 

Il  masso  montano ,  solcato  e  logorato  dal  Cervo  e  dai 
suoi  affluenti,  consta  di  rocce  granitiche,  specialmente  di 


A    BIELLA.  Si 

sienite,  che  fornisce  un  eccellente  materiale  da  costruzione. 
La  roccia  sovrabbonda  di  elementi  alcalini  ;  e  però  il  suolo, 
in  causa  dell'azione  continuata  delle  acque,  che  sgorgano 
da  o.ofni  dove,  e  della  luni>a  dimora  che  vi  fa  le  neve,  si 
disgrega  dappertutto  con  molta  facilità,  ma  perciò  appunto 
la  vegetazione  si  presenta  lussuriosa,  sempre  fresca  e  ver- 
deggiante. Tra  Oropa  e  Graglio  campeggiano  le  masse 
serpentinose  e  dioritiche,  che  prevalgono  nella  vicina  valle 
di  Gressoney. 

Il  circondario  di  Biella,  difeso  contro  i  venti  di  tramon- 
tana da  un  semicerchio  di  monti,  gode  di  un  clima  mite 
anche  d'inverno,  malgrado  la  molta  neve  che  copre  le 
montagne  fino  al  piede,  e  in  alcune  località  presso  Oropa 
non  si  fonde  che  nell'  estate  inoltrata.  Anzi  in  due  antri 
della  valle  Rosazza  vi  si  mantiene  forse  perenne  ;  e  fu  di  là, 
che,  come  da  due  ghiacciaie  naturali,  nell'estate  del  1863 
potè  rifornirsi  di  neve  tanto  scarseggiata  nell'  inverno  per 
l'economia  medica  e  igienica. 

La  vetta  su  cui  giace  Graglia,  e  le  sue  adiacenze,  sono 
affatto  disboscate,  brulle,  arsicce,  e  fanno  un  contrasto  ri- 
sentito coll'emiciclo  montano  di  Oropa,  dove  anche  in  lu- 
glio ed  agosto  l'aria  è  sempre  pregna  d'umidità. 

Evidentemente  la  flora  biellese,  siccome  quella  il  cui 
territorio  nella  parte  più  elevata  è  costituito  da  sole  Pre- 
alpi, non  può  somministrare  specie  alpine  propriamente 
dette,  quindi  i  vegetali  più  rimarchevoli  del  territorio  ap- 
partengono a  zone  inferiori.  Anzi  la  zona  collina  e  la  zona 
delle  paludi  (pianura  depressa)  sono  quelle  che  danno 
maggior  risalto  alla  flora  biellese.  V'ha  chi  pensa  che  la 
flora  dei  contrafforti  sia  stata  grandemente  depauperata 
in  seguito  ai  disastrosi  disboscamenti  che  da  ogni  parte 
si  lamentano.  Il  sig.  Cesati  è  d'avviso  che  dal  lato  bota- 
nico troppo  peso  si  dia  a  questa  nuova  condizione  dei  siti. 


53  niUNIONE  STRAORDINARIA 

Conciosiachè  non  sia  nell' indole  dei  boschi  resinosi  né 
dei  faggeti  di  alimentare  dovizie  di  forme  erbacee  ;  ed  ap- 
punto quelle  erano  o  sono  le  essenze  principali  clie  costi- 
tuiscono le  regioni  selvose  dei  nostri  monti.  Che  anzi,  in 
nessuna  parte  rinviensi  tanta  varietà  di  specie,  talune  non 
viste  mai  prima,  come  nelle  piazze  disboscate;  a  patto, 
s'intende,  che  vi  sia  conservato  il  terriccio.  Qualche  spe- 
cie della  flora  primitiva  perirà:  ma  il  numero  delle  forme 
più  frequenti  si  troverà  aumentato.  Nella  sola  crittogamia, 
per  ragioni  facili  a  riconoscere,  non  valgono  queste  con- 
siderazioni. 

I  monti  del  Biellese,  quantunque  ricchi  di  vegetazione, 
hanno  una  flora  povera  di  fanerogame.  Nessuna  specie 
nuova  vi  si  discoverse:  alcune  però  rare  e  pregiate,  e  no- 
tevoli per  la  flora  italica  vi  abbondano.  Eccone  le  princi- 
pali: Coridalis  Jahacea,  Epimedium  alpinum  (nei  con- 
torni della  città),  Aconitwn  Napellus  (i);  A. paniculatum  ; 
A.  giganteum  Zumaglini  [A.  pyrenaicum  Lam.?);  A. 
Licoctonum,v'dY.  Thelyctonum,  Tlaspi  montanum;  Arabis 
Halleri;  Cardamine  resedifoglia;  Lunaria  hiennis;  Viola 
palustris;  V.  suavis;  V.montana\  Geranium pyrenaicum; 
G.  nervosum;  Scleranthus  marginatus;  Spergula  sagi- 
noides;  Cytisusalpinus;  C.proteus  Zumaglini  (valle  Ses- 
sera,  a  liori  varianti  coll'età  dal  candido  al  rosso  cupreo); 
Vida  lathiroides;  Potentilla  rupestris;  Alchemilla  alpina; 
A.  pentaphylla;  Gewn  rivale;  JRuhus  glandulosus;  Rosa 
alpina,  colle  sottospecie  pyrenaica,  ruhrifoglia ,  pomi- 
fera;  Circoea  alpina;  Epilohium  alsinefolium;  E.  mon- 
tanum, var.  collinum;  Gaglium  aristatum;  G.  lucidimi; 
Asperula  taurina;  Saxifroga  graìiulata;  S.  cuneifoglia; 
S.  pyramidalis;  S.  aigoides  colle  varietà  atrorubens,  aspe- 

(1)  I  montanari  ne  conoscono  le  proprietà  velenose,  e  pretendono  cbe  la 
yeronica  officinalis  ne  sia  un  eccellente  controveleno. 


\    UII-LLA  33 

ra,  stellaris;  Peplisportula;  Adoxa  moschatellina;  Chry' 
sophyllum  aureum;  C.  kirsutum  ;  Samòucus  racemosa;  Lo- 
làcera  aspigena;  L.  nigra;  Astrantia  minor  (con  evidente 
passaggio  alla  paiicìjiora  Bert.  )  Bihpleurum  stellatum; 
Imperatoria  ostruthium;  Laserpitium  pruthenicum;  L. 
hirsutum;  Carpesium  cernuum;  Prenanthes  tenui/olia 
(varietà  pura  e  semplice  della  P.  purpurea);  Crepis  pa- 
ludosa; C.  grandijlora;  Hieracium  succisefolium;  H.  bo- 
reale; H.  sabaudiim;  H.  amplexicaule;  H.  staticefolium; 
H.  rupestre;  Ilypochaeris  unijiora;  Doronicum  austria- 
cum;  Senetio  Fachsii  (abbondantissimo);  Achillaea 
Ptarmica;  A.  macroptylla;  Centaurea  phrygia ^  Cirsium 
spinosissimum ;  Pliyt^uma  Scheuczeri:  Campanula  bar- 
bata; C.  romboidalis ;  C.  excisa;  Gentiana  purpurea  ;  Ci- 
cendiajiliformis;  Veronica  saxatilis;  Agalea procumbens; 
Vinca  major  (abbondante  nei  colli  sterilissimi  porfirici 
della  banda  orientale) ;  Betonica  hirsuta;  Pedicularis  ver- 
ticillata; P.  rostrata;  Monotropa  hypopithys;  Primula 
pedemontana;  Soldanella  alpina;  Eitxolus  defiexusl;  Ru- 
mex  alpinus;  R.  scutatus;  Oxyria  digyna;  Euphorbia 
carniolica;  Alnusviridis^G6)\di,\'àY\QikpumilaQe^.^  che  è 
identica  coU'J..  ère??i6a?z<2  Rota;  Paris  quadrifoglia;  Fri- 
thillaria  Meleagris  (nella  valle  d'Oropa  presso  Pralungo 
trovata  dal  dott.  Zumaglini);  jffaòewrt7'2(2  viridis;  Helaeo- 
charis  carniolica;  Carex  sempervirens  ;  Juncus  filifor- 
mis;  Orthopogon  undulatifolius ;  Trisetum  rupestre,  ecc. 
A  queste  vanno  aggiunte,  come  varietà  speciali  del  paese, 
la  Poa  hybrida  Gaud.,  qualche  rarissimo  piede  tra  i  massi 
del  Rio  Colombaro,  all'altezza  di  S.  Giovanni,  il  Cirsium 
palustri- Erisitales ,  la  Rosa  arvensi-gallica;  nei  contorni 
di  Biella  il  Prunus  Padus,  var.  erythropetala  Cesati  (l);  e 

(1)  Il  dott.  Ascherson  trovò  pure  nel  Brandeburgo  questa  varietà  a  fiori 
rossi,  e  inclina  a  credere  prodotta  questa  colorazione  dalla  stagione  fredda.  Al 
Voi.  VII.  .  5 


iU^  niUMONE   STIlAOHDIiNAlllA 

la  vera  Stellarla  bulbosa  Wulf.  che  cresce  lussureggiante 
vicino  alla  città,  lungo  un  ruscello  che  nasce  dalle  rupi 
d'Oropa.  L'indigenato  della  Vinca  major  e  deìVEupkorbia 
Lathyris  è  per  ora  ancora  sospetto. 

Le  essenze  boscherecchie  non  hanno  nulla  di  notevole. 
In  sul  limite  dei  faggi  crescono  le  betule,  VAlnus  viridis 
colla  vtxr.  puììiila;  il  Rhodode7idron  ferrugineum,  del  quale 
da  alcuni  anni  se  ne  fa  carbone  minuto  (forse  per  disegno?). 
Vi  abbondano  il  Vaccinium  myrtillus  e  il  V.  vitis-vitis 
idaea.  I  frutti  del  primo  si  usano  come  diuretici  nelle 
issurie  subitanee  frequenti  in  quelle  località  dopo  un  ris- 
caldamento. Non  vi  si  trovarono  ancora  il  Rhododendron 
hirsutum,  Salix  reticulata ,  herbacea,  glauca,  nigricans^ 
helvetica^  tanto  frequenti  nelle  Alpi  lombarde. 

Merita  particolar  menzione  la  regione  di  sud-ovest  e  il 
lago  di  Viverone  per  le  piante  acquatiche  tanto  interes- 
santi che  vi  abbondano.  Sul  colle  crescono  Chrysopogon 
Gryllus^  Linum  gallicitm,  Aristolochia  pallida,  Ruscus 
aculeatus,  Trifolium  Molinerii,  Orlaya  grandijlora,  Cel- 
tis  australis,  Euphorbia  Lathyris,  Papaver  dubiitm,  Pian- 
tago  arenaria!  Attraversati  i  prati  e  le  torbiere  della  Mo- 
rigna  si  trova  in  una  recondita  ansa  del  lago ,  già  accen- 
nata da  Anioni,  in  vegetazione  copiosa,  in  fiore  e  in  frutto 
(agosto  e  settembre)  V Aldovranda  vesiculosa;  oltre  'dWIIy- 
drocharis  Morsus-ranoe,  Rhynchospora  fusca  e  R.  alba, 
diverse  ^^qgiq  àìPotamogetoriQ  Carex,\B.  Viola  palustris, 
Comarum  palustre,  Thysselinum  palustre,  Veronica  scii- 
tellata,Alisma  parnassifoglia,  Cladium  Mariscus,  Trapa 
natans,  Nymphaea  alba  var.  sphaerocarpa  (Caspary),  i/e- 

sig.  barone  Cesati  invece  questa  supposta  causa  non  pare  soddisfacente,  in 
quanto  egli  raccolse  i  racemi  di  questa  pianta  nel  Biellcsc  in  stagione  mitis- 
sima;  e  d'altra  parte  la  variazione  rossa  fu  osservata  costante  in  altre  specie 
di  Primus,  come  nel  P.  spinosa  dei  giardini  di  Versailles. 


A    UIELI.A  3b 

nyanthes  trif oliata ,  Nasturtium  anceps,  Ranunculus 
Lingua,  R.  Flammula,  M.  reptans;  Aspidium  TJtehjpte- 
ris^  ecc.  ecc.  Le  aure  miti  lasciano  talvolta  sbocciare  le 
mammole  profumate  iu  novembre  e  dicembre.  All'ovest 
del  lago  presso  il  villaggio  di  Piverone  il  solerte  botanico 
(come  lo  attesta  il  dotto  Autore)  può  raccogliere  tra  i 
crepacci  dei  muri  la  Cheilanthes  odora,  la  Gymnogramme 
leptophilla,  felci  affatto  meridionali. 

Ritornando  alla  regione  montana,  assai  ubertosa  vi  tro- 
viamo la  messe  criptogamica.  In  prevalenza  vi  lussureg- 
giano i  funghi  [Pyrenomyceti  in  ispecie),  i  muschi  e  le 
felci:  in  minor  copia  alghe,  licheni  ed  epatiche.  Teniamo 
conto  delle  sole  specie  pregiate. 

Felci.  —  Allosurus  crispus  (frequente  ad  Oropa  e  S.Gio- 
vanni di  Campiglia);  Asplenium  Breyni  (i)  (alta  valle  d'An- 
dorno  intorno  a  S.  Giovanni,  Piaro  ecc.)  Phegopteris  po- 
lypodioides,  Polypodium  Dryoptei^is;  Aspidium  spinulo- 
sum,  A.  cristatum,  A.  Creopteris-  Lycopodium  annoti- 
num  (raro,  alle  sorgenti  del  Cervo);  Blecknum  Spicant 
(raro). 

Epatiche.  —  Preissia  commutata,  Grimaldia  dichoto- 
ma,  Aneur  a  pinatifida.,  palmata',  Lejeimia  serpi  l  Ufo  Ha, 
Jungermannia  trichophylla,  Lophocolea  hidentata,  Gym- 
nomitrium  concinnatum. 

Musei.  — Andraea Rothii,  Ptycomitrium  crispum,  Cyno- 
dontium  pellucidum,  C.  polycarpum,  Dicr ansila  varia, 
D.  rufescens;  Coscinodon  cribrosus  (sulle  rupi  a  solfato 
lungo  la  strada  tra  Biella  e  Andorno,   e  alla   Balma); 

(1)  Il  già  citato  chiarissimo  botanico  prussiano  dott.  Ascherson  scrisse  al 
sig.  Cesati  ritenere  che  VA.  Breyni  sia  in  un  ibrido  dell'  ^.  septenlrionale,  e 
deW'A.  trichoììianes.  Il  sig.  Cesati,  pure  amettendolo  come  ibrido,  inclina  ad 
attribuirgli  per  parenti  l'.V.  septenlrionale  e  VA.  Ruta-muraria.  Certamente 
dove  manca  il  septentrioiiaìc  "manca  eziandio  il  Breyni.  Il  sig.  Ascherson 
soggiunge  che  l' egregio  Heufler  trovò  le  spore  di  quest'ultimo  abortive. 


36  RIUMO.NE  STRAORDINAIIIA 

Grimmia  arenaria  (sulle  rupi  granitiche  presso  Oropa  e 
S.  Giovanni),  Climacimn  dendroides  in  frutto  (rara  avis! 
nei  nostri  paesi).  Hypnum  stellatum-  IL  Crista-castrensis 
(in  frutto),  H.  Schreheri,  H.  rotundifolium;  Tuidium  pun- 
ctulatum  (lungo  il  Rio  Beh  presso  S.  Giovanni);  Pteri- 
gophyllum  lucens  (abbondante  in  alcune  località  presso 
Oropa,  ma  sempre  sterile),  Hylocomium  loreumj  Plagio- 
thecium  zmdulatum  (ài  rado  con  frutti),  P.  denticulatam, 
P.  sylvaticum;  Rhahdoweisia  fagax;  Blindia  acuta  (varia- 
bilissima) ;  w47zoecto7i^mm  compactum  (pubblicato  nell'Er- 
bario crittogamico  italiano  N.  717,  e  in  Rabenhorst-Bryo- 
theca  N.  60)  Bryum  Waklembergii,  p>seudotriquetrum,pal- 
lescens;  Ammobrium  julaceum  (qua  e  là  presso  S.  Giovan- 
ni ed  Oropa;  per  lo  più  sterile  ma  ubertoso);  Pohlia  elon- 
gata  (non  rara  presso  Oropa,  in  masse  compatte  );  i^<26ro- 
nia  pusilla  (rarissima)  sul  colle  di  S.  Gerolamo  presso 
Biella,  e  alla  Balma  di  Campiglia)  ;  Bartramia  Halleriana 
(frequente  quanto  le  congeneri  B.  fontana,  crispa,  pro- 
miformi)]  Sphagnum  squamosum  (in  frutto  al  Rio  Colom- 
baro  presso  S.  Giovanni,  sterile  presso  Oropa  )  S.  cyrnhi- 
folium,  suhsecimdum  (sterile)  acutifolium  (polimorfo). 

Licheni.  —  Parmelia  speciosa  (di  rado  in  frutto);  Rino- 
dina  albana  (sui  tronchi  dei  faggi  e  dei  sorbi)  ;  Peltigera 
aftosa  (sviluppatissima  e  carica  di  frutti)  ;  P.  polydactyla 
(sporadica  presso  Campiglia);  Nephroma  tomentosum  e 
laevigatum;  Segestria  umbonata  (alla  Balma  di  Campi- 
glia);  Rigocarpon  obscuratam  (sulle  rupi  appena  fuori 
di  Tavaro,  villaggio  sulla  strada  di  Oropa);  Celidium  stic- 
^aritm  (sulla  Stictapulmonacea,  presso  Oropa) ;  bellissime 
forme  di  Cladonie,  ecc.  ecc. 

Characee  ed  Alghe.  —  Nitella  gracilis,  var.  bugellensis 
(poi  trovata  anche  in  Francia);  Lyngbya  bugellensis  e 
Calothrix .  Cesatii  (amendue   su  una  rupe  umida  sopra 


A    BItLI.A  S7 

Oropa)  Nostoch  prismaficum ;  Schizofipon  cinctus ,  Hy- 
drococuus  Cesati  (sulla  Fontinalis,  in  un  ruscello  frigido 
e  rapido  dietro  Oropa);  Phormidium  Carium;  Drilosi- 
jphonjidianus;  Chaetophora  endiaefolia,  elegans,  ecc.  ecc. 
Funghi.  —  Dedalea  confragosa  (trovata  una   volta   in 
bellissimi  esemplari  sopra  un  tronco  ivìàoìào  (\.\  Alnus  gli(r 
linosa  presso  Biella);  Agaricus  granulatus ,  saponaceus, 
pisciodorus,  mollis,  nidulans^  Orcella  crustuliniformis, 
conchatus;  Cortinarius  argentatus ,  violaceus ,  collinitiis, 
BuUiardi;  azureus;  Boletus  Safanas,  castaneus  (rarissi- 
mo); cyanepens  (non  raro,  ma  in  esemplari  isolati),  re- 
gius; Polyporus  scohinaceus,  nidulans ,  fulvus ,  cinnaha- 
rinus,  croceus^  frondosus  (raro),  lucidiis,  elegans;  Panus 
n«c?w( sulle  ceppaje  dei  faggi);  Odontia  bugellensis;  Ty- 
phula    l'Osella;   Pistillaria    cespitosa;   Haevia    valvata; 
Pegiza  epithelephora  (sui  ceppi  bagnati  de' faggi,  presso 
S.  Giovanni),  infarciens ,  culmicula,  graminea  erocina, 
hemisphaerica  (rarissima  presso  Biella,  e  quasi  sempre 
coperta  daìV Asterophora  Pezizae)  anomala,  Godroniana 
(alcuni   individui   sparsi  presso  S.  Giovanni  sui  tronchi 
delle  querce,  fra  i  crepacci  della  corteccia),  fascicularis, 
citrina,  repanda,  hadia^  hrunnea,  hosae,  ecc.  —  Bulgaria 
species;  Helotium  aciculare;  Dermatea  Cerasi  colla  sua 
piramidale  Micropera  drupacearum;  Helvella  elastica; 
Corticium  Marianum,  Phacidium  Astrantia,  Wallrothii, 
Triesii;  Scleroderma  geafter;  Dictidium  umhilicatum, 
trichodes;  Arcyria  punicea,   incarnata,   ochrolema,  nu- 
tans;  Licea  (Tubulina)  cylindrica;  Trichia  p>yriformis; 
Leangium  lepidotum  (  nel  cavo  di  un  tronco  fracido  presso 
Ronco  di  Biella);  Hypocrea  citrina,  gelatinosa;  Race- 
mella  (an  Torrubia?)  memorahilis  (i);  Cordyceps  mili- 

(1)  V.  Cesati,  nel  {Commentario  della  Società  crittogamica  italiana,  i&sc,  2. 
p.  65.  Tav.  IV.  fig.  1. 


38  RIUNIONE   STRAOr\DINAlllA 

taris,  ophiog lossoides  (vinB,vo\tSL  sola  presso  S.  Giovanni); 
Xylaria  carpophyla,  polymorpha',  Ilipocylon  nummula- 
rium  (rarissima  presso  S.  Giovanni)  coprophilum,  virgul- 
torum,  multiflorum,  (ò  coautatum.,  regium,  ustulatum  (fre- 
quentissimo), succenturiatum  ;  Daldinia  concentrica',  Do- 
thidea  hetulina,  pyrenophora,  puccinioides  (sui  ramoscelli 
di  edera  e  dei  gelsi),  Pteridis;  Nectria  aurantia  (ìfulgens; 
lecanodes,  oropensis;  Diatrype  jlavovirens^  lejoplaca,  hiil- 
lata,  disciformis,  verruceformis,  favacea ,  alnifroga  (  già 
Valsa  neW  Hedwigia  1856.  XIV.  fig.  D);  Melogramma 
aspera;  Valsa  turgida,  quaternata, pulchella,  cerviculata, 
stellulata,  radicalis;  Carpini-  B etuli  ;  Bertia  bombarda; 
Spaeria  Rhododendri,  eraperigoìiia,  Clavariarìim,  Vac- 
cina, linear is,  Solidaginis ,  pruinosa ,  lanata;  la  Sphae- 
ria  tkelena?  (specie  nuova  secondo  Cesati)  e  Sph.  calli- 
morpha  (araendue  sui  ramoscelli  staccati  dei  rovi  presso 
S.  Giovanni;  amendue  ora  accollato  al  genere  Roselli- 
nia)  Podospora  jìmicola;  Pestalotia  Callimae;  Apiospo- 
rium  Mali;  Cryptosporium  Sorbi;  Histerium  Epimedii, 
aggregatum  ecc.  ecc.  Cryptodiscus  Uchenicola;  Gloeospo- 
rium  veronicarum,  andurìiense  (questo  salle  foglie  intri- 
stite della  Daphne  Megereum)',  Bostrychomena  alpestre; 
Perenospora  Dentariae;  Parsalora  bacilligera;  Isaria 
brachiata,  sphecophila,  leprosa;  Graphium  Rhigomos- 
parum;  Thyrsidium  [Myriocepalmn)  hederaecolum,  bo- 
tryosporum;  Nodulisporium  ochraceum;  Torula  Pianta- 
ginis;  Uromyces  Geranii,  puccinioides  ;  Capitularia  mye- 
lospora;  Sporisorium  Holci,  muricatum;  Puccinia  Buxi 
Calthae,  Epilobii,  Veronicarum,  Cerasi,  Salviae-gluti- 
nosae  ecc.  ecc.  Accidium  Behenis,  Epilobii,  ecc.  ecc.  E 
finalmente  nella  regione  sud-ovest  del  circondario  presso 
al  lago  di  Bertignano.  Nectria  lecanodes,  Cryptodiscus 
Uchenicola;  Leptothrix  lardacea;  Gyrocerus  Celtis,  già 
trovato  nella  Svizzera  italiana. 


A    r.lKLLA  59 

Dopo  il  sig.  Cesati  prese  la  parola  il  prof.  Passerini  per 
una  comunicazione  verbale  sulla  causa  probabile  della 
mostruosità  delle  susine,  che  si  cambiano  nei  così  detti 
bozzacchioni  o  borsacchioni. 

Consiste  essa  in  un  rapido  ed  abnorme  accrescimento 
dell'ovario  appena  allegato,  con  atrofia  dell'embrione  e 
mancanza  quindi  del  seme. 

Sembra  che  la  causa  occasionale  di  simile  alterazione 
siasi  riconosciuta  in  ogni  tempo  nelle  pioggie  eccessive, 
come  si  può  desumere  dai  vari  proverbi,  così  vernacoli  che 
toscani,  é  segnatamente  poi  da  que'  versi  di  Dante  nel 
Paradiso: 

Ben  fiorisce  negli  uomini  '1  volere  ; 
Ma  la  pioggia  continua  converte 
In  bozzacchioni  le  susine  vere. 

Ma  la  causa  immediata  rimane  tuttora  ignota. 

Non  è  certamente  opera  di  insetti,  come  taluno  suppone; 
poiché  il  massimo  numero  delle  susine  imbozzacchite  non 
offre  traccia  alcuna  di  lesione  per  parte  di  larve  parassite, 
mentre  quelle  che  sono  realmente  offese  dagli  insetti  non 
assumono  mai  la  forma  del  bozzacchione.  Inoltre,  le  larve 
che  attaccano  le  giovani  susine  si  pascono  principalmente 
de'  materiali  della  mandorla,  ciò  che  non  può  avverarsi  nel 
bozzacchione,  nel  quale  non  havvi  sviluppo  di  seme. 

Le  susine  imbozzacchite  manifestansi  al  principio  di 
maggio  col  precoce  ingrandimento  del  loro  pericarpio,  per 
cui  oltrepassano  non  di  rado  e  ben  presto,  massime  in  lun- 
ghezza, le  susine  normali  mature.  Internamente  sono  cave 
e  racchiudono  in  alto  e  da  un  lato  il  seme  atrofizzato.  E 
chiaro  che  in  tale  squilibrio  di  evoluzione  è  il  pericarpio 
che  consuma  i  materiali  nutritizii  destinati  al  seme,  e  ciò 
per  una  causa  che  deve  risiedere  nel  pericarpio  medesimo. 


4'0  RIUNIONE   STRAOnoiNARIA 

Ne'  giovani  bozzaccliioni  l'occhio,  così  nudo  che  armato, 
cerca  invano  una  simile  cagione  ;  ma  quand'  essi  accostansi 
alla  relativa  loro  maturità,  alla  quale  prelude  un  leggero 
corrugamento  dell'  esterna  superficie,  vedesi  questa  coperta 
come  di  un  velo  di  vapori  condensati  in  una  tenerissima 
efflorescenza  biancastra;  e  questa,  veduta  ad  un  ingran- 
dimento di  450  diametri,  mostrasi  formata  di  un  gran  nu- 
mero di  aschi  oblongo-clavati,  contenente  sei-dodici  spore, 
disposte  più  o  meno  regolarmente  in  due  file.  Ogni  asco 
è  sostenuto  alla  base  da  una  piccola  cellula  per  lo  più  ir- 
regolare; e  giunto  a  maturità  si  apre  all'estremo  superiore 
per  versare  all'  esterno  le  spore  che  contiene.  Del  resto 
l'egregio  professore  aggiunse  di  non  aver  mai  potuto  ve- 
rificare la  presenza  di  micelio  ne  di  parafisi. 

Da  caratteri  cotali  il  prof.  Passerini  credette  riconoscere 
una  specie  del  genere  Ascomyces  Berkeley,  il  quale  viene 
dall' Hoffmann  riferito  al  genere  Ascospora  Fries;  e  rite- 
nendola specie  diversa  da  quelle,  delle  quali  trovò  cenno 
nelle  opere  che  potè  consultare,  propose  di  chiamarla 
Ascospora  prwiicola^  che  definisce  come  segue: 

A.  prunicola,  ascis  ohlongis  hyalinis'suhclavatis,  cellula 
basilari  suffultis,  6-12  sporis,  apice  dehiscentihus. 

È  da  notare  che  i  bozzaccliioni  affettano  soltanto  le  su- 
sine di  frutto  oblongo,  e  non  mai  accade  di  trovarli  in 
quelle  a  frutto  rotondo,  dette  Claudie  o  Reiìie  Claude. 

Potrebbe  forse  obiettarsi  che  1'^.  prunicola,  lungi 
dall'  essere  la  causa  immediata  del  bozzacchione,  non  ne 
fosse  che  una  mera  concomitanza,  od  una  successione.  Ma 
contro  un  tal  modo  di  vedere  l'egregio  professore  chiamò 
l'attenzione  ^viW  Ascopliora  deformans^  la  quale  attacca  le 
giovani  foglie  del  pesco,  sformandole  e  contraendole  varia- 
mente; e  diversifica  dalla  prunicola  per  avere  gli  asci 
più  brevi  e  sostenuti  da  un  peduncolo  laterale,  invece  della 


A    BIELLA  111 

cellula  basilare.  Ora,  se  YAscoi^hora  deformans  viene  dai 
micologi  riguardata  indubbiamente  come  la  causa  diretta 
del  guasto  delle  foglie  del  persico,  pare  naturalissimo  e 
razior ale  l'inferirne  che  la  somigliantissima  A.  prunicola 
sia  la  causa  efficiente  dei  bozzaccliioni  delle  susine. 

Il  sig.  presidente  prof.  Bertoloni  invitò  gli  onorevoli 
socj  ad  adoperarsi  onde  promuovere  con  qualunque  mezzo 
possibile  la  istituzione ,  nelle  provincie,  di  Musei  provin- 
ciali, ove  si  raccolgano  a  parte  i  prodotti  naturali  esclu- 
sivamente della  provincia;  facendo  rilevare  come  solo 
con  questo  mezzo  si  potrebbe  raccogliere  il  materiale 
completo  per  compilare  la  intera  e  reale  Storia  Naturale 
del  regno  d'Italia,  la  quale  fin' ora  in  qualche  ramo  lascia 
molto  a  desiderare.  Tutti  i  membri  della  sezione  approva- 
rono unanimi  la  proposta  del  sig.  presidente,  ed  ai  voti 
espressi  aggiunsero  promesse  di  cooperazione  attiva. 

Infine  il  socio  dott.  Rostan  espose  alcune  sue  idee  sul 
metodo  con  cui  intende  formulare  dei  quadri  di  geografia 
botanica  comparata  dell'alta  Italia. 

I§eduta  di  Geologia. 

La  prima  Memoria  letta  fu  una  del  signor  Seguenza  di 
Messina  Sui  brackiopodi  fossili  terziarj  della  provincia  di 
Messina.  Essa  contiene  la  descrizione  di  molte  specie,  ed 
è  corredata  di  tavole  che  rappresentano  queste  specie ,  che 
erano  dapprima  conosciute  solo  in  numero  di  7,  ed  ora 
sono  portate  nella  Memoria  a  27,  con  molte  particolarità 
sulla  loro  giacitura. 

Il  prof.  Guiscardi  comunicò  verbalmente  che,  avendo 
acquistato  pel  Museo  di  geologia  di  Napoli  gli  avanzi  di 
ima  balena  scavati  nel  tufo  terziario  di  Briatico  nel  golfo 
di  Santa  Eufemia  (Calabria  Ulteriore  seconda),  il  signor 


ft2  Rll'MOM-.   smAOUDINAniA 

Pompeo  Massoni,  che  li  scoprì,  gli  riferì  che  dimorando 
da  più  anni  a  Briatico,  gli  indigeni  avevangli  additato 
in  secco  rocce  sulle  quali  eravi  per  l' innanzi  il  mare,  così 
da  potervisi  passare.  —  Quando  il  mare  era  calmo,  giun- 
geva prima  ad  una  certa  commettitura  delle  pietre  di 
mia  torre,  mentre  attualmente  è  di  molto  più  basso.  — 
E  il  signor  Massoni  stesso  ha  osservato  nel  luogo  detto 
Safò,  a  circa  tre  chilometri  al  nord-est  di  Briatico,  e  al- 
l'altezza di  15  o  20  metri  sul  mare,  unico  strato  di  con- 
chiglie marine  ben  conservate  e  su  questo  la  terra  vege- 
tale; ed  a  circa  2  chilometri  da  Safò  un  antico  muro,  d'o- 
pera romana,  con  anello  di  ferro  per  legarvi  le  navi,  ora 
sta  a  circa  2  chilometri  lontano  dal  mare,  e  a  parecchj 
metri  al  di  sopra  del  suo  attuale  livello.  —  Finalmente 
il  signor  Massoni,  il  9  settembre  1859,  essendo  calmo  il 
mare,  eseguì  nna  livellazione  assai  esatta  su  due  punti 
lontani  l'uno  dall'altro  800  metri  e  stabilì  dei  punti  di 
riscontro  invariabili;  e  il  24  settembre  1863,  ripetuta  le 
livellazioni,  trovò  un  innalzamento  di  36  centimetri  per 
anno.  —  Il  signor  Guiscardi  propose  quindi  che  la  So- 
cietà invochi  il  concorso  del  governo  perchè  nei  lavori 
di  livellazioni  per  le  ferrovie  gli  ingegneri  incaricati  li 
colleghino  al  livello  del  mare. 

Il  signor  Lancia  rammentò  che  latti  simili ,  osservati 
in  Sicilia,  furono  citati  da  Lyell  nel  Supplemento  alla  5.^ 
edizione  del  suo  Mamiale  di  Geologia. 

Il  signor  Spezia  osservò  che  ora  le  livellazioni  per  le 
ferrovie  si  riferiscono  al  livello  del  mare. 

Il  barone  di  Waltershausen  fece  osservare  che  egli  cre- 
de che  tutta  la  crosta  del  globo  sia  sottoposta  a  lenti  mo- 
vimenti di  abbassamento  o  di  sollevamento,  i  quali  dopo 
im  certo  tempo,  per  esempio  dopo  mille  anni,  cambiereb- 
bero  alquanto  la  figura  dei  continenti.  Propose  che  simili 


A    DIELLA  ft3 

segnali  siano  fissati  sulle  coste  del  mare  lungo  tutto  il  li- 
torale dell'Italia  e  delle  sue  isole;  e  che  siano  esattamente 
determinate  le  altezze  di  punti  fissi  nelle  Alpi.  E  aggiunse 
che  egli  per  parte  sua  cercherà  di  indurre  i  governi  di 
Annover  e  di  Prussia  a  fare  lo  stesso. 

Il  signor  Guiscardi,  in  risposta  ad  una  domanda  del 
signor  Sella,  dice  che  particolari  circostanze  hanno  fatto 
sospendere  l'esecuzione  dei  lavori  di  livellazioni  proposti 
dall'  Accademia  delle  scienze  di  Napoli  pel  golfo  stesso 
di  Napoli. 

Il  comm.  Sella  osservò  che  si  fanno  oggidì  moltissime 
livellazioni  per  strade ,  specialmente  ferrate,  i  cui  risulta- 
menti,  una  volta  costrutte  le  strade,  vanno  per  lo  più  per- 
duti; e  propose  che  il  governo  faccia  di  raccogliere  in 
avvenire  le  livellazioni  presso  un  corpo  scientifico,  come 
per  esempio  presso  la  Società  di  scienze  naturali,  onde  chi 
vuol  fare  studj  speciali  possa  ricavarne  i  dati  occorrenti 
alla  determinazione  o  dell' ipsometria  italiana  o  delle  qui- 
stioni  indicate  da  Waltershausen. 

Schiaparelli  informò  la  sezione  che  si  sta  intrapren- 
dendo un  o'van  collegamento  di  tutte  le  triano-olazioni 
fatte  dalla  Sicilia  al  Baltico  ;  e  che  sarebbe  utile  il  rife- 
rire i  punti ,  di  cui  si  vorrebbe  determinare  l' altitudi- 
ne, a  questa  rete  trigonometrica  in  tal  guisa  collegata. 
E  la  Società  votò  in  massima  d' invitare  il  governo  a  fis- 
sare quei  punti  sulle  coste,  a  determinare  le  altezze  di 
altri  punti  nelle  Alpi,  ed  a  raccogliere  in  un  istituto  scien- 
tifico le  livellazioni  fatte  per  opere  pubbliche;  e  incaricò 
una  Commissione  composta,  di  Sella,  Schiaparelli  e  Wal- 
tershausen, di  redigere  l'invito  al  governo. 

Il  prof.  Stoppani  presentò  una  Carta  geologica  della 
Provincia  di  Brescia ^  uno  spaccato  relativo  ad  essa,  ed 
una  Memoria  su  certi  filoni  metalliferi   della  stessa  Pro- 


kh  niUNIONF.   STRAORDINARIA 

vincia,  del  signor  Regazzoni  di  Brescia;  e  ne  propose  la 
pubblicazione  negli  Atti  o  nelle  Memorie  della  Società. 

Il  Presidente  Sella  informò  la  sezione  che  il  sig.  Hai- 
dinger,  direttore  dell'Istituto  geologico  di  Vienna,  non 
avendo  potuto  né  in  persona,  ne  per  mezzo  di  qualche 
membro  dell'Istituto  prender  parte  ai  lavori  della  nostra 
riunione,  ha  voluto  farsi  rappresentare  presso  la  medesima 
da  una  breve  relazione  Sui  lavori  fatti  dall'  Istituto  stesso 
dal  1862  in  poi.  Sella  lesse  questa  relazione,  che  sarà 
stampata  negli  Atti  della  Società. 

Il  prof.  Cornalia  mostrò  dei  frammenti  di  un  vaso  di 
terra  trovati  da  lui  recentemente  in  una  mariera  esistente 
nel  cortile  stesso  dell'  albergo  di  Salso  (Parma).  E  poi 
fece  vedere  parecchie  porzioni  di  ossa  lunghe  di  bue  net- 
tamente segate  pel  traverso,  trovate  dal  conte  Gozzadini 
in  un  sepolcreto  etrusco  presso  Bologna. 

A  proposito  di  queste  ossa  osservò  il  prof.  Dujardin 
che  quei  frammenti  di  ossa  rassomigliano  ad  altri  trovati 
negli  scavi  di  Pompej,  e  che  si  suppone  fossero  adoperate 
per  cardini  da  porte:  e  il  Presidente  Sella  osservò  aver 
egli  visto  tali  ossa,  ma  credere  che  siano  state  adoperate 
come  mastietti  (cerniere). 

Il  signor  Gastaldi,  che  aveva  presentata  una  Memoria 
Sulla  riescavazione  dei  bacini  lacustri  per  opera  dei  ghiac- 
ciaj,  a  motivo  dell'  ora  tarda,  non  la  lesse,  ma  espose  bre- 
vemente alcuni  cenni  relativi  alle  quistioni  trattate  in  essa. 
Poi  sorse  il  prof  Stoppani  a  fare  alcuni  appunti  sui  fatti 
e  sulle  osservazioni  di  Gastaldi,  e  ne  nacque  una  lunga 
discussione,  cui  presero  parte  anche  Sella  e  Waltershau- 
sen,  e  alla  quale  gli  stessi  Gastaldi  e  Stoppani  posero  ter- 
mine dichiarando  che  la  quistione  è  troppo  difficile  e  com- 
plicata per  potersi  seriamente  discutere  in  si  breve  tempo, 
e  proponendo  che  venisse  in  altra  occasione  ripresa,  dopo 


A    BIELLA  4  8 

che  siano  raccolti  nuovi  fatti  bene  studiati  e  accertati ,  e 
specialmente  dopo  che  essi  due  abbiano  visitati  insieme 
i  luoofhi  finora  studiati  dall'uno  e  dall'altro  isolatamente. 

Il  prof.  Balsamo-Crivelli  presentò  il  modello  di  una 
vertebra  fossile  di  rettile,  troVata  sulla  sponda  del  Po  pres- 
so Pavia;  ne  descrisse  i  caratteri,  e  indicò  come  crede  di 
classificarla. 

Il  prof.  Trompeo  presentò  un  pezzo  di  marmo  statuario 
bellissimo  del  Mazucco  in  Valsorba,  con  una  carta  topo- 
grafica ed  una  raccolta  di  conchiglie  fossili  ritrovate  nel 
comune  di  Cossato. 

Finalmente  il  prof  Stoppani  presentò  una  Memoria  sui 
risultati  geologici  dedotti  dallo  studio  delle  grandi  bivalve 
cardiformi  ai  limiti  superiori  e  inferiori  della  zona  ad 
Avinda  contorta. 


-f-aaeaswB«-j~ 


6  settembre. 


Seconda  SedLixta  Oenerale 


La  seconda  seduta  generale  fu  aperta  con  una  lettura 
del  comm.  Trompeo  sul  circondario  Bìellese.  L'autore 
parlò  del  clima,  citò  le  malattie  più  comuni  nel  Biellese, 
e  trattò  delle  loro  cause,  del  generale  stato  sanitario  dei 
Biellesi,  della  mortalità  annuale,  della  pellagra  poco  co- 
mune nel  paese  ad  onta  dell'uso  del  grano  turco,  delle 
risaje  introdotte  in  alcuni  luoghi  e  accompagnate  da  un 
aumento  di  febbri  intermittenti,  delle  proposte  già  fatte 
finora  d'una  rete  di  osservatorj  magnetico-meteorologici, 
dei  modi  con  cui  si  potranno  migliorare  le  condizioni  igie- 
niche del  paese,  e  della  necessità  di  attendere  al  rimbo- 
scamento dei  n)onti,  il  quale  influirebbe  assai  in  bene, 
sullo  stato  igienico  del  paese. 

L'autore  non  parlò  della  topografia  del  Biellese,  perchè 
già  fu  pubblicata  una  buona  carta  topografica  del  signor 
Amosso:  aggiunse  poi  dei  dati  statistici  suU' aumento  delle 
risaje,  sui  canali  irrigatori,  ecc.;  disse  diminuita  la  col- 
tura del  gelso  ;  non  parlò  della  costituzione  geologica,  per- 
chè già  troppo  ben  trattata  dal  presidente  Sella;  disse 
poi  della  coltura  delle  lane,  del  numero  delle  pecore  e  delle 
capre,  della  coltura  delle  viti,  dei  vini,  della  coltura  delle 


RIUNIONE   STRAORDINARIA  A   BIELLA  ll7 

api,  della  piscicoltura,  della  convenienza  di  introdurre' que- 
st'ultima nel  Biellese,  ecc.;  e  finì  col  proporre  che^si  ponga 
nel  ginnasio  di  Biella  una  lapide  commemorativa  della 
Riunione  die  qui  ebbe  luogo. 

Il  presidente  Sella  annunciò  la  proposta  fatta  di  tenere 
la  prossima  Riunione  nella  città  di  Spezia,  e  di  nominare 
presidente  per  detta  Riunione  il  marcliese  Giacomo  Doria. 
Questa  proposta,  messa  ai  voti,  fa  accettata  (1). 

Il  Presidente  fece  poi  noto  il  desiderio  espresso  dalla 
sezione  di  Geologia  che  sulle  coste  d' Italia  si  facciano  dei 
segni  per  poter  misurare  in  avvenire  le  variazioni  di  li- 
vello delle  coste  stesse  rispetto  al  mare  ;  che  analoghi  punti, 
e  per  lo  stesso  scopo,  siano  fissati  nelle  Alpi  e  negli  Apen- 
nini;  che  le  livellazioni  fatte  per  le  strade  ordinarie  e  fer- 
rate siano  comunicate  al  Governo,  dopo  la  costruzione 
delle  strade,  e  dal  Governo  siano  poi  confidate  a  qualche 
Istituto  scientifico;  e  che  tutte  queste  livellazioni  siano 
collegate  fra  loro  e  coi  lavori  che  si  faranno  per  le  grandi 
misure  geodetiche  attraverso  l'Europa  da  settentrione  a 
mezzogiorno.  Questo  desiderio,  posto  ai  voti,  fu  appog- 
giato dall'  adunanza. 

La  proposta  della  sezione  di  Botanica  di  domandare  al 
Governo  che  si  occupi  della  introduzione  e  applicazione 
di  precauzioni  igieniche  contro  la  pellagra,  messa  ai  voti, 
fu  accettata  dall'  adunanza. 

Si  annunciarono  alcuni  nuovi  libri  mandati  in  dono 
alla  Società;  e  nuove  delegazioni  di  rappresentanze  di  Ac- 
cademie e  Società  scientifiche  (2). 

(1)  Avvisato  di  ciò,  per  telegrafo,  jl  sig.  marchese  Doria,  egli  rispose,  pure 
per  telegrafo,  che  accetta  e  ringrazia  la  Società  con  emozione. 

(2)  I  signori  : 

Lancia  di  Buolo,  per  la  R.  Accademia  palermitana  delle  scienze,  e  per 
l'Accademia  di  Castro  Reale. 
Trompeo,  per  la  Accademia  Medico-Chirurgica  di  Ferrara. 


4^8  niUNIUNE   STIUORU]^AtllA 

Furono  ammessi  come  nuovi  socj  efifettivi  i  signori: 

Cesati  barone  Vincenzo,  di  Vercelli,  proposto  da  Cor- 
nalia,  Gibelli  e  Omboni. 

Montanara  Carlo,  geometra  e  commissario  di  catastro 
a  Varallo,  proposto  da  Balsamo-Crivelli,  Cornalia  e 
Omboni. 

Ardisson  abate  Pietro  Luigi,  di  Nizza  marittima,  pro- 
posto da  Stoppani,  Cornalia  e  Omboni. 

Pontremoli  prof.  Esdra,  di  Vercelli,  proposto  da  Stop- 
pani,  Cornalia  e  Stoppani  C. 

Guiscardi  prof.  Guglielmo,  della  R.  Università  di  Napoli 
(Strada  [nfrascata,  58),  proposto  da  Stoppani,  Omboni 
e  Cornalia. 

Oehl  Eusebio,  professore  di  fisiologia  alla  R.  Università 
di  Pavia,  proposto  da  Stoppani,   Omboni  e  Cornalia. 

MoGLiA  prof.  Luigi,  di  Biella,  proposto  da  Omboni,  Cor- 
nalia e  Belletti. 

ScHiFF  comm.  Maurizio,  professore  di  fisiologia  nel  R. 
Museo  di  storia  naturale  di  Firenze,  proposto  da  Mar- 
chi, De-Filippi  e  Cornalia. 

Spezia  ingegnere  Antonio,  di  Torino,  proposto  da  Stop- 
pani,  Gastaldi  e  Sella. 

Giordano  Felice,  ispettore  delle  miniere  di  Torino,  pro- 
posto da  Sella,  Gastaldi  e  Axerio. 

Gracis  dott.  Pietro  di  Santigliano  (Biella),  proposto  da 
Sella,  Gastaldi  e  Omboni. 

Trompeo  comm.  Bernardino,  di  Torino,  proposto  da 
Bollini,  Cornalia  e  Sella. 

Zumaglini  dott.  Maurizio,  di  Biella,  proposto  da  Gastal- 
di, Cornalia  e  Sella. 

Il  prof.De-Filippi  amimncìò  Risultati  finali  delle  ricerche 
da  lui  fatte  durante  il  suo  viaggio  nella  Persia  occidentale, 


A   UltSLLA.  k^ 

e  particolarmente  sulla  fauna  di  quel  paese.  La  fauna  ha 
un  gran  numero  eli  specie  comuni  coll'Europa  orientale,  o, 
come  si  dovrebbe  forse  dire,  coU'Asia  occidentale,  e  i  pesci 
del  Mar  Caspio  sono  di  tipi  di  acqua  dolce  (specialmente 
del  bacino  del  Danubio);  il  che  ne  è  prova  che  quel  mare 
non  fu  mai  in  comunicazione  col  Mar  Nero.  L'Asia  diede 
i  mammiferi  e  gli  uccelli;  l'Africa  i  rettili;  il  bacino  delVEu- 
frate  i  pesci.  Da  tutto  questo  si  deduce  che,  mentre  la 
Nuova  Olanda  è  un  continente  antico,  con  una  fauna  an- 
tica, la  Persia  è  invece  un  paese  recente,  ed  ha  ricevuto 
i  suoi  animali  dai  paesi  circostanti.  Ciò  ò  provato  anche 
dalla  struttura  geologica  di  tutta  la  Persia  occidentale , 
giacché  i  terreni  sedimentar]  che  la  formano  sono  recen- 
tissimi, e  alcuni  anche  posteriori  alla  comparsa  dell'  uomo 
sulla  terra,  poiché  contengono  carboni  e  avanzi  di  vasi 
di  terra  cotta. 

Lave  ed  altri  prodotti  vulcanici  hanno  concorso  alla 
formazione  del  paese,  dopo  la  produzione  dei  citati  sedi- 
menti; e  quindi  grandi  variazi-oni  avvennero  dopo  che 
l'uomo  cominciò  a  vivere,  e  quando  già  sapeva  fabbricare 
vasi  di  terra  cotta,  ed  altri  oggetti  per  usi  comuni.  Que- 
ste variazioni  consistono  specialmente  nel  sollevamento  di 
ima  parte  del  paese,  e  nell'  abbassamento  d'  un'altra  parte. 

Nei  libri  sacri  dei  Persi  sono  nominate  solo  provincie 
dell'Iran  orientale,  e  quella  che  è  patria  di  Zoroastro,  e 
non  si  parla  delle  regioni  percorse  dall'Autore;  il  che  ver- 
rebbe a  convalidare  l'origine  recente  di  queste  regioni. 

Per  ispiegare  il  trasporto  dei  materiali  dei  sedimenti 
non  si  possono  ammettere  azioni  di  ghiaccia],  ma  grandi 
nevate,  perchè  mancano  affatto  le  solite  tracce  d'antichi 
ghiaccia] ,  di  cui  restano  ancora  piccoli  avanzi  sulle  alte 
montagne;  ed  a  quell'epoca  fredda  sembrano  riferirsi  al- 
cuni brani  dei  libri  sacri  sopracitati. 

Voi.  VII.  * 


tfO  niUNIOSE  STRAORDinABU 

Poscia  venne  il  dottor  Guelpa  a  parlare  àeW  Idrate- 
rapia.  —  Due  uomini  perseguitati  dalla  polizia  austriaca 
vagavano  per  le  Alpi,  guarendo  coli' acqua  fredda  uiolti 
montanari  ;  erano  due  montanari  anch'  essi ,  che  pone- 
vano allora  i  fondamenti  dell'  odierna  idroterapia.  Uno 
di  essi  aveva  esperimentato  utile  questo  modo  di  cura 
sopra  sé  stesso;  e  i  medici  li  perseguitavano  per  gelosia 
di  mestiere,  accusandoli  di  esercitare  clandestinamente 
la  medicina,  di  avvelenare,  ecc.;  ma  l'esame  dei  fatti 
prov^  che  i  due  montanari  non  usavano  che  acqua  fred- 
da e  pura ,  e  il  governo  austriaco  li  rilasciò  liberi  di 
continuare  le  loro  guarigioni,  così  che  fabbricarono  uno 
stabilimento  apposito,  il  quale  però  divenne  ben  presto 
troppo  piccolo  per  1'  aumento  continuo  del  numero  dei 
malati  che  vi  accorsero. 

In  Italia  per  molto  tempo  non  si  utilizzarono  le  acque 
fredde,  e  solo  tardi  si  pensò  di  trarne  profitto,  quando 
l'Autore  pel  primo  fondò  lo  stabilimento  ben  noto  presso 
Oropa. 

L'uso  dell'acqua  come  mezzo  terapeutico  è  ben  antico, 
è  vero,  ma  non  si  è  mai  usato  in  quei  modi  che  sono  vo- 
luti dalla  idroterapia. 

L'origine  dell'idroterapia  fu  favorita  particolarmente 
da  due  circostanze,  cioè  dal  gridare  di  molti  malati  con- 
tro i  medici  che  non  riescivano  a  guarirli,  e  dal  non  essere 
medico  l'inventore. 

L' azione  dell'  acqua  fredda  sul  corpo  umano  riordina 
e  riattiva  le  funzioni  della  pelle ,  e  indirettamente  quelle 
delle  vie  digestive,  e  poi  tutte  le  altre.  D'altra  parte  i  pro- 
gressi della  civiltà  fanno  allontanare  sempre  più  l'uomo 
dal  suo  stato  naturale,  colla  forza  continua  delle  abitudini, 
della  moda  degli  abiti,  dell'arte  del  cuoco,  colla  introdu- 
Mone  di  nuove  industrie  dannose,   e  coli' estensione  della 


A    ftn.LLK  ^i 

coltivazione  del  riso.  Il  progresso  della  civiltà  fece,  è  vero, 
molto  bene ,  colle  banche  di  credito ,  colle  borse ,  colle 
azioni  commerciali,  ma  con  tutte  le  gare,  colle  passioni, 
colle  emozioni,  va  sempre  più  influendo  in  male  sul  sistema 
nervoso,  e  rendendo  più  frequenti  le  malattie  nervose,  le 
alienazioni  mentali,  i  suicidj.  Noi  siamo  ben  lontani  dalla 
forte  e  sana  costituzione  degli  Arabi,  che  vivono  sempli- 
cemente, poveramente,  ma  senza  medici;  e  questi  effetti 
dannosi  della  civiltà  sono  più  visibili  nelle  città  più  po- 
polose e  più  attive. 

L'idroterapia,  completata  con  esercizj  muscolari,  pas- 
seggiate, esercizj  ginnastici,  coli' abbandono  completo  di 
ogni  cura  e  di  ogni  affare,  è  utilissima  a  combattere  que- 
sta cattiva  influenza  della  crescente  civiltà,  e  per  questo 
dev'esser  ben  distinta  dalla  vita  che  si  mena  neofli  altri 
stabilimenti  dei  bagni,  che  spesso  riescono  più  dannosi 
che  utili. 

Il  dott.  Guelpa,  dopo  avere  ampiamente  esposto  tutto 
questo,  finì  col  far  voti  perchè  in  Italia  s' innalzino  molti 
altri  stabilimenti  idropatici,  ma  in  cui  si  seguano  sempre 
ìe  regole  volute,  perche  la  cura  riesca  proficua. 

L'ingegnere  Giordano,  invitato  dal  Presidente,  diede 
lettura  di  alcuni  brani  della  descrizione  di  un  suo  viaggio 
sulle  Alpi  Pennini  dal  Monte  Bianco  al  Monte  Rosa.  — 
Pel  versante  italiano  di  quelle  Alpi,  perchè  di  solito  ripidis- 
simo, furono  di  raro  tentate  delle  ascensioni,  e  da  Cour- 
majeur  salì  l'autore.  Pochi  sono  i  particolari  scientifici 
raccolti,  ma  molti  quelli  che  potranno  riuscire  utili  per 
quelli  che  tenteranno  altre  ascensioni.  In  tutto  il  viag- 
gio r  Autore  osservò  che  il  Monte  Bianco  e  il  Monte  Rosa 
formano  due  centri,  intorno  a  ciascuno  dei  quali  si  innal- 
zano le  rocce  stratificate  di  tutte  le  altre  Alpi  circostanti  ; 
che  le  carte  delle  Alpi  sono  spesso  errate;  che  vi  sono 


molti  studj  geologici  da  farsi  ancora,  perchè  spesso  delle 
rocce  stratificate  sono  indicate  nelle  carte  geologiche  co- 
me emersioni  di  rocce  cristalline  non  stratificate;  ma  che 
questi  studj  saranno  difficili  a  farsi,  e  richiederanno  per- 
sone bene  abituate  ad  escursioni  alpine.  Finalmente  egli 
osservò  che  la  sete,  che  così  spesso  travaglia  i  viaggiatori 
alpini,  è  dovuta  in  gran  parte  alla  soverchia  evaporazione 
cutanea;  e  terminò  dicendo  che  i  viaggi  alpini  sono  spesso 
pericolosi,  ma  le  disgrazie  sono  più  spesso  dovute  alla 
imprudenza  dei  viaggiatori  che  a  reali  difficoltà  inerenti 
ai  luoghi  pericolosi. 

Il  prof.  Schiaparelli  trattò  della  luce  zodiacale.  —  Que- 
sta luce,  che  si  vede  nelle  notti  più  scure  all'  orizzonte  e 
nel  piano  dello  zodiaco,  ed  è  trasparente  come  quella  dei 
crepuscoli,  così  che  attraverso  ad  essa  si  vedono  le  stelle, 
si  vede  molto  meglio  nella  zona  torrida  che  nella  tempe- 
rata, tanto  all'  oriente  che  all'occidente,  così  che  sembra 
formare  una  specie  di  fuso  o  di  elisse,  nel  cui  centro  sia 
il  sole.  Studiata  benissimo,  solo  da  Domenico  Cassini 
in  poi,  fu  dal  Cassini  creduta  appunto  una  specie  di 
nebbia  luminosa,  una  specie  di  atmosfera  del  sole,  colla 
forma  di  una  lente  disposta  come  l'equatore  solare.  Tale 
opinione  fu  ammessa  poi  da  molti  altri  astronomi,  ben- 
ché non  tutti  siano  stati  d'  accordo  nel  determinarne  le 
dimensioni.  Altri  però  la  credettero  formata  di  innume- 
revoli aeroliti  e  altre  masse  piccolissime,  luminose;  altri 
ancora  un  avanzo  dell'antica  nebulosa  solare,  da  cui,  se- 
condo Laplace ,  ebbe  origine  il  nostro  sistema  solare; 
Humboldt  la  credette  una  specie  di  anello  e  non  una 
lente.  Nuove  recenti  ricerche  (fatte  da  parecchj ,  ed  an- 
che dallo  stesso  Schiaparelli)  accertarono  l'esistenza  di 
una  zona  luminosa,  che  unisce  le  due  estreme  punte 
dei  due  coni  luminosi  ad  oriente  e  ad  occidente.  La  luce 


zodiacale  forma  dunque  in  cielo  una  zona  luminosa  con 
due  massimi  di  splendore  e  due  minimi  visibili  sol- 
tanto colle  più  favorevoli  circostanze  atmosferiche.  Cer- 
cando di  mettere  d'accordo  questo  fatto  colle  ipotesi  so- 
vraccennate, e  supponendo  l' esistenza  dei  corpuscoli  innu- 
merevoli, capaci  di  riflettere  la  luce  solare,  formanti  una 
specie  di  nube  attorno  al  sole,  fece  l'Autore  dei  calcoli 
complicati,  e  giunse  a  trovare  che  quella  supposizione 
non  può  spiegare  tutti  i  fenomeni  che  si  osservano.  Colla 
supposizione  di  una  nuvola  di  corpi  aeriformi  il  problema 
diventa  più  difficile,  poiché  bisogna  fare  nuove  supposi-' 
zioni  e  ipotesi,  e  forse  bisognerebbe  fare  delle  esperienze 
sulla  riflessione  della  luce  per  opera  dei  corpi  gassosi,  e 
l'Autore  ne  ha  già  fatte  parecchie.  Nella  terza  ipotesi,  del- 
l'avanzo dell'antica  atmosfera  solare,  che  splenda  per  sé 
e  non  per  riflessione  delle  luce  solare,  il  problema  si  fa 
semplice;  tuttavia  si  giunge  al  risultato  che  neppur  essa 
si  può  ammettere.  Si  potranno  immaginare  altre  ipotesi , 
ma  bisogna  cercare  la  verità  nei  fatti,  e  non  nella  imma- 
ginazione. 

Finalmente  altri  fatti  osservati  recentemente  fanno  cre- 
dere come  già  hanno  supposto  parecchi,  che  la  luce  zo- 
diacale sia  un  fenomeno  terrestre  e  non  solare  ;  e  forse  si 
può  credere  un  anello  luminoso  intorno  alla  terra,  dotato 
di  luce  propria,  presso  a  poco  come  1'  anello  di  Saturno, 
quantunque  questa  ipotesi  non  possa  spiegare  alcuni  par- 
ticolari della  luce  in  discorso.  Del  resto  una  ipotesi  fon- 
data sulla  teoria  meccanica  del  calore  per  ispiegare  l'ori- 
gine del  calore  solare  (immaginando  questo  prodotto  da 
una  pioggia  di  aeroliti  cadenti  sul  sole  da  tutto  lo  spazio 
circostante),  proposta  recentemente,  non  può  ammettersi, 
perchè  sulla  terra  non  cade  una  pioggia  di  aeroliti  cosi 
grande  come  quella  che  sarebbe  voluta  da  quell'ipotesi; 


in  RIUNIONE   8TR\0HDINARIA    i   DIELLA. 

e  un'ipotesi  fondata  sulla  condensazione  dell'antica  massa 
vaporosa  caotica  primitiva,  e  sulla  conseguente  produzione 
di  pressione  e  di  calore,  non  può  neppur  essa  ammettersi, 
non  vedendosi  presso  il  sole  la  materia  densa  e  riflettente 
la  luce  solare,  non  avvenendo  sulla  terra  alcuna  conden- 
sazione di  materia  cosmica,  né  nell'  atmosfera  terrestre  al- 
cun aumento  di  pressione,  come  dovrebbe  avvenire  se- 
condo l'ipotesi,  e  finalmente  non  avvenendo  nella  durata 
dell'anno  siderale  alcuna  variazione  in  conseguenza  del- 
l' aumento  del  volume  del  sole.  L'Autore  domanda  se  non 
sarebbe  possibile  che  alla  materia  della  luce  zodiacale 
siano  dovute  le  strie  dello  spettro  solare:  domanda  come 
si  spieghino  le  variazioni  osservate  nella  forma,  nel  colore 
e  nella  intensith,  della  luce  zodiacale,  le  intermittenze,  le 
pulsazioni  e  i  raggi  che  in  essa  e  non  nella  via  lattea  fu- 
rono osservati,  il  calore  che  si  dice  mandato  verso  la  terra 
dalla  luce  zodiacale;  dice  che  non  crede  d'occuparsi  delle 
relazioni  della  luce  zodiacale  colle  macchie  solari  e  colle 
aurore  boreali  ;  e  che  forse  non  tutte  le  osservazioni  fu- 
rono fatte  abbastanza  esattamente,  e  fors' anche  non  si  è 
data  abbastanza  fede  alle  osservazioni  fatte  da  distinti 
astronomi. 

La  seduta  fu  chiusa  con  un  breve  discorso  di  addio  af- 
fettuoso del  presidente  onorario,  il  sig.  cav.  Coppa  sin- 
daco di  Biella,  ai  naturalisti  ;  e  con  alcune  parole  del  pre- 
sidente Sella,  di  ringraziamento  alla  città  di  Biella  e  ai 
suoi  abitanti,  e,  fra  questi,  alle  signore  che  hanno  onorato 
e  abbellito  della  loro  presenza  le  sedute  generali. 


DISCORSO   D'APERTURA 

DEL  CONGRESSO  DEI  NATURALISTI 

pronunziato  dal  presidente  straordinario 
COMM.  QUINTINO  SELLA 

nella  tornala  del  3  settembre  186*  in  Biella, 

Gentilissime  Signore  e  Signori^ 

Ciascuno  di  voi  ha  certamente  più  di  una  volta  osservato  sopra  sé 
stesso,  come  la  manifestazione  delle  proprie  idee,  vuoi  per  scritto, 
vuoi  con  parole,  abbia  generalmente  per  effetto  di  eccitare  nuovi 
pensieri,  nuove  idee,  o  per  lo  meno  di  allargare  singolarmente  i 
confini  dei  germi  che  prima  sì  avevano  in  mente.  Assai  più  grande 
è  questo  effetto  di  ampliazione  ed  invenzione  allorquando  la  manife- 
stazione delle  nostre  idee  sia  accompagnata  da  discussione  con  per- 
sone le  quali,  o  confermando  od  informando  i  vostri  propositi  pos- 
sano additare  nuove  vie,  od  impensate  difficoltà. 

Ora  se  veramente  l'uomo  è  così  fatto,  che  la  sua  potenza  intellet- 
tuale a  mille  doppi  si  moltiplichi  convivendo  in  società  e  facendo 
uso  di  quella  divina  facoltà  che  è  la  favella,  di  quanta  utilità  non 
debbono  essere  per  i  naturalisti  le  riunioni,  in  cui  possono  scam- 
biare mutuamente  i  loro  concetti,  esa»minare  insieme  i  fatti  interes- 
santi che  presenta  il  suolo  ove  si  radunano,  ed  annodare  relazioni 
personali,  per  euj,  separate  le  persone,  perduri  lo  scambio  delle  idee? 


5ff  Q     StLI.A  , 

Ma  ad  avere  un  concetto  della  utilità  die  per  lo  studio  della  na- 
tura possono  avere  riunioni  come  quelle  che  abbiamo  la  ventura  di 
inaugurare,  non  occorrono  sottili  ragionamenti,  o  ardite  conghietture. 
Basta  r  esempio  delle  nazioni,  che  ci  percorsero  in  quesla  via. 

Sono  ormai  cinquant'anni,  che  ogni  anno  insieme  convengono  i 
naturalisti  della  Svizzera,  ove  l'assenza  di  un  centro,  di  una  capitale 
che  assorba  la  migliore  attività  degli  ingegni  di  una  vera  nazione, 
fece  pria  che  in  ogni  altro  luogo  sentire  il  bisogno  di  riunioni  di 
questa  natura.  Alla  coraggiosa  e  persistente  iniziativa  del  Cosse  si 
debbono  i  convegni  e  la  fondazione  della  Società  elvetica  delle  scienze 
naturali,  poiché  fin  dal  1815  egli  convocava  i  naturalisti  svizzeri  a 
Ginevra. 

Non  è  a  dire  quali  e  quanti  siano  stati  i  frutti  di  queste  riunioni. 
Senza  esagerazione  di  sorla  si  può  affermare  che  il  considerevole 
movimento  scientifico  della  Svìzzera  odierna,  fu  iniziato  e  sviluppato 
dalla  Società  elvetica.  E  se  oggi  noi  vediamo  la  Svizzera  tra  i  primi 
paesi  d'Europa  per  la  coltura  generale,  ed  i  rimarchevoli  sludi  fatti 
sopra  queir  interessante  paese,  gran  parte  di  lutto  ciò  si  debbo  attri- 
buire alla  Società  dei  naturalisti. 

Le  memorie  della  Società  elvetica  contengono  nei  loro  volumi  i 
pili  notevoli  scritti  sulla  storia  naturale  della  Svizzera,  e  specialmente 
sulla  geologia  delle  pendici  settentrionali  delle  nostre  alpi.  Numero- 
sissimi lavori  ed  indagini  speciali  vennero  provocate  dalle  letture  e 
discussioni  delle  riunioni  generali.  —  Inoltre  i  grandi  lavori  scienti- 
fici intrapresi  dalla  Svizzera  son  pressoché  tutti  dovuti  ai  suggeri- 
menti, alle  influenti  insistenze,  ed  al  potente  aiuto  individuale  dei 
membri  della  Società.  Basti  citare  lo  studio  della  natura  del  suolo, 
la  formazione  della  carta  topografica  in  grande  scala,  lo  inizio  di  una 
carta  geologica  in  grande,  la  istituzione  degli  osservatorii  meteoro- 
logici, che  sono  oramai  presso  al  centinaio  e  coprono  la  Svizzera  di 
una  fitta  rete,  e  via  dicendo.  >• 

Dietro  la  Svizzera  tutti  i  paesi  che  sono  in  Europa  a  capo  della 
civiltà  non  tardarono  a  seguire  l'esempio  di  codeste  riunioni  fatte  an- 
nualmente fuori  delle  capitali. 
t'vBasti  citare  in  Inghilterra  i  convegni  della  Associazione  britannica. 


Disconso  d'apertura.  B7 

in  Francia  quelli  della  Socielà  geologica,  delia  Società  botanica,  della 
Società  de'scienziali,  basii  dire  che  riunioni  analoghe  si  tengono  in 
Germania  ed  in  Scandinavia. 

Nella  nostra  Italia  non  sono  una  novità  le  riunioni  di  questa  fatta. 
Ciascun  Italiano  ricorda  i  Congressi  degli  scienziati. 

Diviso  allora  il  nostro  paese  in  tanti  regnncci  in  miniatura,  i  cui 
governi  per  la  natura  stessa  delle  cose  dovevano  essere  ed  erano, 
,  come  tulli  1  deboli,  pieni  di  sospetti  e  di  diffidenze,  malagevoli  erano 
le  comunicazioni,  pochissime  le  conoscenze  personali  tra  i  membri 
della  stessa  famiglia.  Indi  è,  che  tutti  i  patrioti  s'ingegnavano  piiì  o 
meno  sottilmente  di  affratlellarsi,  di  darsi  a  conoscere  a  vicenda,  di 
far  penetrare  nelle  masse  il  concello,  che  l' Italia,  una  per  natura  e 
per  diritto,  doveva  anche  essere  una  di  fatto. 

Non  è  a  dire  se  gli  scienziati  cui  la  natura  degli  sludi  educa  al 
culto  del  bello  e  del  grande,  partecipassero  a  questi  sentimenti  che 
facevano  palpitare  ogni  cuore  ben  nato. 

Indi  è  che  alcuni  personaggi  veramente  benemeriti,  vuoi  per  una 
vista  patriolica  e  politica,  vuoi  per  amore  delle  scienze  che  coltiva- 
vano, vuoi  per  un  sentimento  dettalo  da  entrambi  i  culli  della  patria 
e  della  scienza,  ebbero  la  felicissima  ispirazione  di  iniziare  congressi 
puramente  scientifici,  che  potessero  sfuggire  alle  ombrose  paure  dei 
governi.  Ricorda  ognuno  il  profondo  entusiasmo  con  cui  furon  accolli 
i  congressi,  e  le  vive  speranze  e  le  nobili  idee  che  andavano  ecci- 
tando. Ma  r  effetto  politico  dei  congressi  fu  ben  presto  così  evidente, 
cosi  profondo,  che  i  governi  furono  indolii,  ed  io  direi  forzali  ad 
osteggiarli,  a  proibirli.  L' Italia  non  era  più  una  espressione  geogra- 
fica, cioè  mi  correggo:  questa  Italia  ha  la  ventura  di  essere  invece 
una  vera  espressione  geografica,  cioè  di  essere  stala  fatta  una  dalla 
natura,  con  quei  nettissimi  limili  che  sono  le  Alpi  ed  il  mare  :  di  es- 
sere stala  creata  una  nella  sua  lingua  da  quei  nostri  poeti,  che  per 
noi  furono  veramente  vati  divini:  di  essere  rimasta  pressoché  una 
anche  nella  sua  religione,  malgrado  le  continue  e  talora  crudeli  lotte 
sostenute  contro  il  papato.  Questa  Italia  ha  in  sé  tal  virlù  e  possanza, 
da  unificare  siffattamente  i  popoli  di  qualunque  origine  ivi  convenuti, 
che  ciò  che  si  chiamava  beffardamente  l'espressione  geografica,  su- 
pera e  costringe  perfino  il  sentimento  della  nazionalità. 


88  Q.    SKI-LA. 

Ebbene  per  questa  nostra  Italia  ebbe  allora  a  penetrare  in  un  at- 
timo e  diffondersi  in  un  baleno  il  concetto,  che  assurda  cosa  erano 
gli  impacci  di  dogana,  di  passaporto,  di  diverse  monete,  che  ci  divi- 
devano: quindi,  che  naturai  cosa  sarebbe  stata  un'alleanza,  poscia  un 
più  stretto  vincolo  fra  le  varie  membra  della  nazione.  Ed  in  mollo 
minor  tempo  che  ogni  uom  prudente  avrebbe  creduto,  grazie  alla 
virtù  di  un  re  miracoloso,  alla  sapienza  ed  all'  ardire  di  un  uomo  di 
stalo  che  tutta  Europa  invidiò,  ed  al  coraggio  di  un  generale  che  su- 
però coi  falli  le  fantasie  dell'antica  mitologia,  l' Italia  ha  ormai  rag- 
giunto il  supremo  scopo  dell'  unità  politica. 

Dopo  il  nuovo  ordine  di  cose,  qualche  tornata  del  Congressi  scien- 
tifici venne  ripresa,  ma  la  loro  ragion  politica  era  venula  meno.  Né 
vuoisi  celare,  che  non  a  tutte  le  scienze  si  attagliano  egualmente 
bene  riunioni  di  questo  genere.  Mal  si  legge,  mal  si  ode  una  memo- 
ria, la  quale,  per  la  natura  astratta  della  scienza  a  cui  si  riferisce, 
non  bene  s'intende,  e  peggio  si  discute  se  non  è  profondamente  me- 
ditata. Convegni  di  questa  natura  si  attagliano  invece  perfettamente 
alle  scienze  di  osservazione,  e  perciò  alle  scienze  naturali. 

Moi  repuliamo  quindi  che  la  Società  delle  scienze  naturali,  abbia 
fatto  opera  veramente  opportuna,  veramente  utile  alla  scienza,  isti- 
tuendo delle  riunioni  straordinarie,  che  debbano  tenersi  annualmente 
in  quel  punlo  del  regno,  che  sarà  di  volta  in  volta  determinalo. 

Però  se  noi  non  abbiamo  esitato  nell'esprimere  piena  fiducia  nelle 
riunioni  di  questo  genere,  dobbiamo  però  dichiarare  che  gli  è  a  patto 
che  esse  non  consistano  in  vani  discorsi,  i  quali  non  facciano  progre- 
dire la  scienza.  IVon  mancano  palestre  ove  si  apprende  a  discorrere 
anche  troppo.  Le  nostre  riunioni  debbono  invece  aver  questo  carat- 
tere, che  ciascuno  il  quale  vi  faccia  una  lettura,  porli  un  granello 
che  elevi  l'edificio  della  scienza  da  lui  coltivata. 

Indi  è  che  per  parte  nostra  avremmo  creduto  d' inaugurar  male 
questa  prima  riunione  della  nostra  Società,  qualora  nel  discorso,  cui 
il  regolamento  ci  obbliga,  ci  fossimo  limitali  a  vane  generalità,  che 
nulla  giovassero  all'  effettivo  progresso  di  qualche  ramo  delle  scienze 
naturali. 

Pensai  quindi,  che  non  fosse  inopportuno  il  consacrare  le  mie  pò- 


DlSCOnSO   D'Al>KI\Tt«A.  B§ 

che  forze  ed  il  brevissimo  teuìpo  che  mi  »fu  concesso,  ad  un  lavoro 
intorno  ad  un  frammento  di  quella  geologia  italiana,  che  fu  il  solo 
oggetto  della  nostra  Società  nei  primi  anni  dellii  sua  esistenza. 

Si  associarono  meco  due  nostri  colleglli,  il  professore  Bartolomeo 
Gastaldi  e  l' ingegnere  lierruti.  Sui  molti  lavori  già  fatti  dal  Gastaldi 
è  inutile  che  io  parli,  poiché  non  vi  ha  geologo  italiano  il  quale  non 
li  conosca,  e  sono  anche  sì  fattamente  apprezzati  all'estero,  che  in 
uno  de' suoi  ultimi  scritti  l'illustre  Ramsay,  attribuendo  certo  al  mio 
amico  qualche  lustro  di  piìi  che  non  abbia,  lo  definiva  il  Nestore  dei 
geologi  italiani. 

Il  Berruli  dopo  comjìiuli  i  suoi  studj  all'Università  di  Torino,  e 
poscia  alla  scuola  delle  miniere  di  Parigi ,  dimorava  molti  mesi  in 
Inghilterra  onde  prendere  parte  ai  lavori  della  caria  geologica  in 
grande  scala  che  vi  si  fa. 

Abbiamo  quindi  intrapresa  la  formazione  della  carta  geologica  alla 
scala  di  1  a  liOOOO  de\  Circondario  cui  faceste  l'onore  di  scegliere 
a  sede  della  vostra  prima  riunione,  ed  abbiamo  oggi  l'onore  di  pre- 
sentarvene  un  primo  abbozzo.  La  nostra  carta  va  accompagnata  da 
una  raccolta  di  roccie,  che  troverete  nella  sala  della  Sezione  di  geo- 
logia e  mineralogia.  Raccolta,  di  cui  noi  facciamo  omaggio  al  .Muni- 
cipio di  Biella,  pregandolo  di  conservarla  in  qualcuno  dei  suoi  istituti 
di  pubblica  istruzione.  Una  seconda  copia  di  questa  raccolta  sarà  in- 
viata alla  scuola  degli  ingegneri  di  Torino,  ove  ha  sede  un  gabinetto 
mineralogico  veramente  doviziosissimo  per  ciò  che  riguarda  le  antiche 
Provincie  del  Regno. 

Non  è  senza  particolare  disegno  che  noi,  dal  giorno  in  cui  ci  fa- 
ceste r  altissimo  onore  di  chiamarci  a  questo  seggio,  ci  proponemma 
di  preparare  per  questa  riunione  una  carta  geologica  in  grande  scala 
del  Biellese. 

Anzitutto  repuliamo  alquanto  passato  di  moda  il  vezzo  che  si  aveva 
di  generalizzare  troppo  in  geologia.  Qualche  quarto  di  secolo  addie- 
tro si  viaggiava  in  posta  un  paese,  e  si  sentenziava  sulla  sua  costi- 
tuzione geologica,  si  prendeva  in  qualche  punto  la  direzione,  spessa 
variabilissima,  di  uno  strato,  e  sì  deduceva  essersi  ad  una  data  epoca 
la  terra  aperta  secondo  un  determinato  circolo  massimo. 


80  Q.   SELLA  , 

Ora  si  è  riconosciuto  cl^e  la  geologia  dei  paesi  difficili  (e  le  Alpi 
sono  difficilissime),  non  allrinienli  si  può  condurre  sicuramente,  che 
studiando  passo  a  passo  e  nei  più  minuti  particolari  le  regioni  cui  si 
riferisce.  Non  sono  nò  infrequenti  né  antichi  gli  esempi  di  carte  geo- 
logiche, le  quali  si  dovettero  riformare  quasi  per  intiero,  allorquando 
da  uno  studio  generale  si  venne  ad  uno  studio  particolare. 

In  secondo  luogo,  ei  ci  parve  che  le  riunioni  della  nosti-a  Società 
otterrebbero  questo  importantissimo  scopo  di  dare  all'  Italia  la  sua 
cai'ta  geologica  in  grande  scala,  quando  in  ciascuna  città  in  cui  voi 
terrete  adunanza  foste  ricevuti  colla  presentazione  della  carta  geolo- 
gica in  grande  scala  del  relativo  Circondario. 

E  se  questo  esempio  nostro  fosse  seguilo  parrebbe,  a  chi  ha  l'onore 
di  parlarvi,  di  avere  intieramente  riparato  ad  una  specie  di  infanti- 
cidio, di  cui  credette  suo  debito  di  rendersi  colpevole,  allorquando, 
per  riguardo  alle  imperiose  strettezze  finanziarie  del  nostro  paese, 
ebbe  ad  ordinare  nel  1862,  che  si  sospendesse  quel  decreto  del  1861, 
intorno  a  cui  egli  aveva  avuta  tanta  parte,  e  che  ordinava  la  forma- 
niazione  a  spese  del  governo  della  carta  geologica  d'  Italia  alla  scala 
di  1  a  50,000. 

Ed  ora  non  posso  a  meno  di  darvi  in  pochissime  parole  qualche 
cenno  intorno  alla  costituzione  del  suolo  Biellese,  ed  ai  risultati  dei 
nostri  sludj  .  dovesse  anche  qualcuna  delle  mie  gentili  ascollatrici 
ripetere  con  Toepfer  qu'il  n'y  a  rien  de  plus  ennuyeiix  quiin  rjéolo- 
gtie  si  ce  n'est  deux  géologiies;  ed  io  parlo  a  nome  di  tre  geologi. 

11  Circondario  di  Biella  è  limilnlo  al  nord,  all'ovest  ed  al  sud-ovest 
dalle  linee  di  sepaiazione  delle  acque  della  Sesia  e  del  Liess  e  poscia 
della  Dora,  ed  è  chiuso  all'  est  ed  al  sud  da  confini  meno  naturali 
che  tagliano  le  vallate  dei  torrenti  che  hanno  origine  dalla  costiera 
settentrionale  ed  occidentale.  Esso  ha  una  superficie  di  960,48  chi- 
lometri quadrati,  ed  una  popolazione  di  126,560  abitanti  (censimento 
del  1861).  —  Vi  sono  quindi  13I,B6  abitanti  per  chilometro  qua- 
drato, mentre  in  media  nel  regno  d'  Italia  non  si  hanno  che  85,54 
abitanti  per  chilometro  quadrato.  E  questo  non  è  poco  ove  si  consi- 
deri che  il  57  °/o  del  suolo  Biellese  è  montuoso. 

Principali  torrenti  sono,  al  nord  la  Sessera  che  volge  verso  l'est. 


Disconso  DAi'BRrtnA.  61 

ed  al  sud  il  Cervo,  cui  fanno  capo  la  Viona,  l'Elvo,  l'Oremo,  l'Oropa, 
la  Slrona,  la  Roasenda,  lulli  gli  allri  torrenti  insomma,  che  non  s'im- 
meUono  nella  Sessera. 

La  Sessera  scorre  per  una  lunga  valle  a  zig-zng  oltre  ogni  credere 
interessante  pel  geologo,  ma  singolarmente  slret(a  ,  ma  terribiNnente 
selvaggia  nella  sua  parie  superiore,  ove  è  abitala  solo  in  pochi  mesi 
estivi  dai  guardiani  di  non  molle  mandrie  di  vacche  e  di  capre.  Queste 
ultime  sono  però  troppo,  più  che  non  convenga  al  riboscatnenlo  di 
quelle  montagne  intieramente  comunali,  le  cui  secolari  foresto  ven- 
nero del  tutto  atterrale  a  ricordanza  di  parecchi  viventi. 

Egli  è  soltanto  a  Coggiola,  che  le  falde  dei  monti  si  scoslano  di 
ahjuanlo,  e  la  valle  comincia  ad  essere  abitala  e  perennemente  col- 
tivala ,  come  pure  si  comincia  a  trarre  partilo  della  forza  motrice 
delle  sue  acque  in  alcuni  lanificj. 

Sono  per  contro  assai  più  amene,  ubertose  e  popolate  le  valli  con- 
fluenti del  torrente,  che  i  geografi  dissero  Servo  edora  dicono  Cervo. 
quantunque  nel  dialetto  locale  chiamisi  Serf  nell'alto  biellese,  e  di- 
casi nel  basso  biellese  Sarf^  in  guisa  da  ricordare  il  Sar  (scorrere) 
ed  il  Sarit  (riviera)  del  sanscrito. 

Il  basso  biellese  è  un  leudjo  del  grande  piano  inclinato  che  costi- 
tuisce la  sinistra  del  Po,  e  cominciando  da  altezze  di  260  uìelri  sul 
mare  si  eleva  in  Biella  circa  a  'tlO  metri,  e  termina  contro  le  falde 
delle  alpi,  le  cui  cime  entro  al  periujelro  del  circondario  non  si  ele- 
vano gran  fatto  oltre  2,S00  metri. 

Il  basso  biellese  consta  di  terreno  diluviale^  entro  a  cui  i  torrenti 
scavarono  letti  di  una  profondità  talvolta  di  bO  metri,  forniando  nuove 
alluvioni. 

Rimontando  i  torrenti  si  osserva  che  i  loro  letti,  e  quindi  le  allu- 
vioni recenti,  sono  amplissinìi,  finché  sono  scavati  nel  diluvium;  ma 
poscia  repenlinaiuente  si  rinserrano  quando  giungono  alle  prime  te- 
stale delle  roccie  alpine. 

Però  anche  molto  innanzi  nelle  vallate  alpine  penetra  il  diluvium 
ed  è  pure  assai  sviluppato  laddove  per  la  più  facile  disaggregazione 
o  decomposizione  della  roccia  i  torrenti  riescono  a  scavarsi  larghi  letti. 
A  mala  pena  occorre  dire  che,  a  tanta  vicinanza  delle  Alpi,  il  di- 


0^  Q.   SELLA. 

luvium  è  carallerizzalo  da  ciottoli  assai  voluminosi.  È  degno  di  noia, 
che  spesso  le  roccie  coinponenli  il  diluvium  sono  decomposte,  ed  in 
alcuni  luoghi  così  [)rofondamente,  che  si  rompono  forse  con  maggior 
facilità  i  ciottoli  sienilici  e  diorilici  che  non  il  debole  cemento  argil- 
loso, da  cui  questi  ciottoli  sono  assieme  legati. 

In  qualche  punto  si  hanno  nel  diluvium  argille  ecccUenli.  Citerò 
ad  esempio,  quelle  di  Ronco  e  Tornengo,  con  cui  si  fanno  terraglie 
ordinarie  pel  valore  di  forse  'iOO,000  lire  all'anno. 

Ma  il  terreno  di  recente  lras[>orto  che  più  interesserà  nel  IMelIese 
quelli  di  voi  che  si  occupano  di  geologia,  è  cerlaiiiente  quella  ma- 
gnifica e  singolarissima  collina,  che  a  guisa  di  gigantesco  baluardo 
lievemente  inclinato  ed  apparentemente  rettilineo ,  chiude  a  ponente 
l'orizzonte  di  Biella:  voglio  parlare  della  Serra. 

La  forma  di  questa  collina,  che  di  lunga  pare  un  lungo  e  regolare 
poggio,  e  da  vicino  si  mostra  un  aggregato  di  diverse  colline  paral- 
lele di  varia  lunghezza  separate  da  profondi  solchi;  la  sua  struttura, 
che  è  di  frammenti  veramente  enormi  commisti  a  ghiaie  impalpabili, 
avevano  da  lungo  tempo  attirata  l'attenzione  dei  geologi.  Era  riserbato 
al  nostro  amico  Gastaldi  la  fortuna  di  dimostrare  che  la  Serra  altro 
non  è  se  non  la  morena  laterale  sinistra  del  grande  ghiacciaio,  che 
prendendo  origine  dal  Monte  Bianco  e  dal  Monte  Rosa,  scendeva  per 
vai  d'Aosta  sino  a  Caluso. 

Chi  si  reca  da  Biella  alla  Serra  attraversa  fra  Mongrando  e  Zubiena 
una  singolare  regione,  che  porta  il  nome  di  Ressa. 

Immaginate  una  specie  di  pianura  sulla  quale  sorgano  non  le  pi- 
ramidi d'  E'^itto  uia  alti  cumuli  di  ciottoli  rotondali  che  paiono  tolti 
ieri  dal  letto  di  un  torrente.  —  Come  sorsero  questi  numerosi  cu- 
muli  son  dessi  opera  della  natura  o  dell'  uomo,  e  se  di  quest'  ullimo 

a  qual  fine  ? 

Ma  a  rispondere  a  ([ueste  naturalissime  domande  convien  anzitutto 
notare,  chele  alluvioni  antiche  e  recenti  di  parecchi  torrenti  del  Biel- 
lese  sono  aurifere,  e  le  sabbie  ne  sono  tuttora  lavate  da  pochi  pesca- 
lori  d'  oro,  dando  un  prodotto  annuo,  che  giunge  talvolta  anche  a 
lire  12,000.  La  Viona,  l'Elvo,  l'Oremo,  l'Oropa,  ed  il  Cervo  danno 
sabbie  aurifere  con  prodotto  più  perenne  nei  primi  tre   torrenti,  e 


DISCORSO   D  APERTini  63 

specialmente  nell*  Elvo  presso  Boriana ,  ove  la  lavatura  di  alluvioni 
antiche  è  quasi  continua.  Più  salluario  è  per  contro  il  prodotto  del- 
l'Oropa  e  del  Corvo,  in  quest'  ulliuio  vuoisi  che  quesl'  anno  siasi  in 
non  molto  tcnipo  pescato  per  3,000  lire  d'oro.  La  lavatura  delle  sab- 
bie si  fa  coi  soliti   mezzi  del  piattello  e  della  scaletta. 

■Ma  ben  maggiore  a  (juunto  pare  è  stato  il  lavoro  delle  sabbie  au- 
rifere in  più  remoti  tempi.  La  Bessa  non  fu  altro  che  un  enorme 
campo  di  lavatura  di  sabbie  aurifere,  ed  i  cumuli  che  la  caratteriz- 
zano sono  il  rigetto  dei  ciottoli  che,  commisti  alle  sabbie,  ne  impe- 
divano la  lavatura.  Che  ricche  miniere  d'  oro  esistessero  in  queste 
regioni  il  comprova  il  digesto,  ove  trovasi  proibito  per  legge  agli 
aurofodini  dell'  agro  vercellese  d' impiegarvi  oltre  un  certo  numero 
di  migliaia  di  operai.  iMa  v'ha  di  più.  Il  sotto  suolo  della  Bessa  è  in 
varj  punti  oggidì  ancora  traforato  da  molte  gallei^ie  alle  e  vaste,  che 
si  possono  tuttora  percorrere  per  centinaia  di  metri.  Prova  evidente 
ed  innegabile  che  l'uomo  lavorò  in  grandiosa  scala  attorno  alle  sab- 
bie ed  ai  ciottoli  della  Bessa,  e  con  quale  oggetto  il  dimostrano  an- 
cora oggidì  le  lavature  delle  adiacenti  sabbie  aurifere  di  Boriana. 

Egli  ò  nolo  che  in  generale  nella  valle  dei  Po,  e  specialmente  sulla 
sinistra  del  fiume,  il  suolo  è  formato  da  un  potentissimo  strato  di 
terreno  diluviale,  che  occupa  o  copre  il  posto  del  preesistente  plio- 
cene. Di  questo  terreno  poi  si  scoprono  talvolta  lembi  nelle  profonde 
erosioni  dei  torrenti,  o  si  trovano  speciali  e  ristretti  bacini,  che  es- 
sendo rimasti  all' infuori  dell' azione  delle  acque  diluviali,  conservano 
tuttora  il  primitivo  loro  carattere. 

Nel  Biellese  si  vede  il  pliocene  marino  alla  base  delle  colline  di- 
luviali di  Cessalo,  e  se  ne  hanno  poi  due  bacini,  l'uno  de'quali  molto 
esteso  e  noto,  è  quello  di  Masserano,  in  cui  trovansi  molti  fossili  ben 
conservali,  l'altro,  ben  più  ristretto  e  limitato  dai  |)orfidi  e  dai  cal- 
cari, è  quello  già  fatto  conoscere  dal  Sismonda  a  Crevacuore.  Gli 
strati  di  quest'ultimo  sono  in  qualclie  punto  fossiliferi;  e  dall'esame 
di  questi  fossili  si  potrebbe  forse  arguire  che  essi  appartengono  al 
pliocene  inferiore  od  al  miocene  superiore. 

Lasciando  ora  i  terreni  appartenenti  al  piano  che  costituisce  la  si- 
nistra del  Po,  e  venendo  a  considerare  i   terreni  alpini,  il   Biellese 


fi'i  Q.    SELLA, 

non  fa  dil'ello  alla  regola  generale,  che  ne  determina  la  cosliluzione 
nella  parte  sellcnlrionalc  delle  antiche  Provincie.  Abbiamo,  cioè  alla 
base,  monti  minori  cosliliiili  da  roccie  abilualmenle  considerate  come 
ernllive,  e  sulle  cime  più  alle  roccie  stratificate  mctamorliclie. 

Infatti  il  Biellese  orientale  è  caratterizzato  da  una  serie  di  colline 
povere  di  vegetazione  ed  i  cui  fianchi  denudati  danno  al  paese  una 
tinta  rossa  afTallo  caratteristica  ed  evidente  anche  a  distanze  gran- 
dissime. Queste  colline  si  compongono  di  porfido  per  lo  più  rosso, 
ed  in  generale  alterato  alla  superficie,  il  quale  si  estende  oltre  al 
Biellese.  —  Per  non  averci  a  tornar  più,  diremo,  che  sul  porfido  si 
trovano  bacini  di  calcare,  l'uno  poco  esteso  che  somministra  calce 
forte  a  Crevacuore,  1'  altro  invece  assai  più  vasto  a  Sostegno,  Roa- 
sio,  ecc.  Presso  il  bocchelto  che  è  sulla  strada  da  Crevacuore  a  So- 
stegno è  aperta  in  (jneslo  calcare  un'ampia  caverna  analoga  alle  pa- 
recchie scavale  dalle  ac(}ue  nelle  formazioni  calcaree.  La  caverna  di 
Sostegno  ha  una  bocca  assai  esigua,  tanto  che  non  si  può  entrare 
che  carpone  in  una  vasta  camera  discendente  verso  I'  interno  della 
montagna.  Dopo  ciò  la  caverna  si  ripiega  a  sinistra  di  chi  entra,  e 
si  converte  in  una  camera  grandissima,  che  ha  oltre  50  metri  di  lar- 
ghezza, ed  il  cui  tetto  si  eleva  per  cupole  ad  un'altezza,  che  in  qual- 
che punto  none  forse  inferiore  ai  15  metri.  Svcnluralamenle  l'acqua 
che  v'ha  al  fondo  di  questo  enorme  vacuo  ostruiva  ogni  ulteriore 
passaggio  allorquando  noi  la  visitammo,  sicché  in  complesso  potemmo 
soltanto  percorrerne  una  lunghezza  di  forse  200  metri,  se  misurala 
secondo'^^rasse  della  caverna  slessa. 

Abbondano  le  concrezioni  calcaree  e  le  slalammili  sul  suolo,  il 
quale  nelle  ripiegature  meno  inclinate  è  ricoperto,  per  oltre  50  cen- 
timetri, da  argilla  [)lastica  di  una  finezza  rimarchevole,  argilla  che  è 
un  residuo  della  roccia  calcarea  non  sciolto  ed  asportato  dalle  acque, 
come  lo  è  invece  il  carbonaio  di  calce.  Non  ci  fu  dato  di  trovar  fos- 
sili nel  calcare  di  Sostegno  o  di  Crevacuore,  ma  non  abbiamo  alcuna 
ragione  di  reputarlo  di  età  diversa  da  (juella  del  calcare  di  Gozzano. 
1  calcari  in  discorso  hanno  una  speciale  importanza  tecnica  pel  Cir- 
condario, imperocché  somministrano  tutta  la  calce  che  vi  si  consuma. 

Ma  tornando  ora  alle  roccie  dette  crulive  che  cosliluiscono  le  falde 


DJtCOSiìO    U'  APtKlL'llA  65 

della  regione  alpina,  e  procedendo  verso  occidenle,  abbiamo  dopo  i 
poriidi  una  zona  di  roccio  fcldispatichc  e  micacee  variabilissime  di 
ualura  ed  aspetto. 

Presso  al  porfido  e  lino  a  Croce  Mosso  e  Mortigliengo  il  granilo  e 
alterato  in  guisa  che  le  colline,  che  ne  sono  formate,  presentano  un 
aspetto,  il  quale  da  lungi  ha  qualche  anal^ogia  con  quello  delle  col- 
line di  porfido,  dacché  in  questi  granili  non  fa  difetto  il  feldispato 
rosso,  l^erò  da  vicino  Io  due  formazioni  sono  pcrfeltamenle  distinte, 
poiché  mentre  per  l'azione  delle  vicenile  atmosferiche  il  granito  si 
disfa  granularmente,  il  porfido  si  disgrega  invece  a  frammenti. 

In  taluni  siti,  come  in  quelli  sovraindicali,  ed  in  altri  che  non  enu- 
mero per  non  darvi  troppa  noia,  si  hanno  graniti  abbastanza  omo- 
genei e  carallcrislici.  In  altri  luoghi  invece  la  roccia  pur  conservan- 
dosi quarzosa,  feldispalica  e  micacea,  varia  in  un  modo  appena  cre- 
dibile a  distanze  anche  brevissime. 

Troverete  nella  raccolta  esposta  nella  sala  della  Sezione  geologica 
una  curiosa  e  numerosa  serie  di  esemplari  tratti  du  un  solo  punto 
delle  ultiìue  falde  di  questo  gneiss  tagliate  dal  Cervo  appiè  di  Biella 
presso  il  lanifìcio  Sella.  Ivi,  come  in  molti  altri  siti,  la  roccia  ha  un 
aspetto  zonare  proprio  del  gneiss,  ma  varia  tanto  da  un  punto  all'al- 
tro, che  ora  la  direste  granito,  ora  protogine,  ora  gneiss,  ora  minelta. 

Non  è  fuor  di  proposito  notare  che  in  qualche  punto  si  trovano 
interposti  arnioni  di  calcare,  ed  anzi  nel  torrente  Envera  sotto  Ca- 
inandona  trovossi  un  banco  di  calcare  saccaroide  con  nuclei  di  ofì- 
calce,  il  quale  ha  forse  100  metri  di  potenza.  Debbesi  ora  tutto  que- 
sto terreno,  che  noi  abbiamo  indicato  nella  carta  con  una  sola  tinta, 
considerare  come  una  sola  formazione,  od  invece  debbonvisi  distin- 
guere formazioni  diverse? 

Noi  facciamo  amplissima  riserva  sovra  questa  quistione,  che  i  miei 
collaboratori  ed  io  ci  riserbiamo  di  riprendere  a  più  minuto  esame 
l'anno  prossimo  avanti  che  facciamo  di  pubblica  ragione  la  carta 
geologica  al  50  millesimo  del  Biellese.  Per  ora  basti  l'avere  fatto 
cenno  delia  questione,  che  l'abbondanza  di  vegetazione  e  di  dilmium 
sopra  i  terreni  cui  si  riferisce,  e  la  variabilità  della  natura  di  questi 
rende  veramente  difficilissima  a  risolvere. 

5 


66  Q-   SLLLA, 

Olire  Biella,  e  verso  occidenlc,  abbonda  iti  queste  roccie  l'anlibolo, 
e  sebbene  non  dappelullo  venga  meno  la  mica,  e  quantunque  in 
qualche  punto  l' and'oolo  slesso  si  faccia  rarissimo,  tuttavia  anche 
consideranJo  come  la  diorile  ricompaia  [)ronuncialissima  in  posizione 
analoga  ad  Ivrea,  non  abbiamo  per  ora  difficollà  ad  associarci  al 
Si'smonda  che  indica  come  diorilica  questa  formazione.  —  Facciamo 
perù  eccezione  polla  curiosa  montagna  della  Burcina  fra  Pollone  ed 
il  Favaro,  la  quale  consta  veramente  di  un  granilo  senza  antibolo. 
Non  è  però  inutile  indicare  come  questa  formazione  sia  in  grandis- 
sima parte  ricoperta  da  terreno  diluviale  o  da  detriti  caduti  dai  monti 
sovrastanti.  Il  fallo  vi  sarà  meglio  spiegato  dalla  speciale  carta,  in 
cui  non  è  supposto  tolto  il  soprasuolo,  come  nella  caria  sopra  cui  ho 
lin  qui  ragionato. 

Passando  ora  dalle  falde  alpine  alle  velie  più  elevate  noi  troviamo 
qui  i  terreni  di  sedimento  mclauìorlizzati,  che  costituiscono  tutta  la 
cresta  dividente  il  Biellese  dalla  Dora  e  dal  Leiss.  Essi  constano  per 
lo  più  di  scisti  micacei,  spesso  caratterizzati  da  bellissimi  banchi  dì 
quarzo,  da  scisti  anfibolici,  scisti  granaliferi  e  via  discorrendo:  non 
vi  si  conoscono  strali  calcarei.  —  in  questi  scisti  sono  spesso  aperte 
cave  di  lastre. 

Fra  i  scisti  delle  più  alte  cime  e  le  roccie  delle  falde  alpine  spic- 
cano anzitutto  per  importanza  le  roccie  anliboliche.  Queste  infalli 
non  si  limitano  alle  radici  della  regione  alpina  orienlale  del  Biellese. 
Le  dioriti  continuano,  anzi  ricevono  il  loro  più  grande  e  più  bello 
sviluppo  secondo  una  grande  zona  che  si  allarga  verso  nord-est  e  che 
abbraccia  parte  notevole  della  valle  Sessera,  ed  i  monti  più  elevali 
prominenti  sopra  i  mandamenti  di  Crevacuore  e  iMosso.  Dioriti  bel- 
lissime ed  affatto  caratteristiche,  come  scorgerete  dai  numerosi  esem- 
plari contenuti  nella  nostra  raccolta. 

Nella  montagna  di  Foggia  in  vai  Sessera,  gli  elementi  della  diorile 
si  fanno  grossissimi,  ed  in  qualche  punto  i  cristalli  di  antibolo  hanno 
dimensioni  di  oltre  ti  centimetri.  Nella  slessa  montagna  si  hanno  filoni 
di  feldispato  compatto  enlro  cui  si  trovano  i  rarissimi  cristalli  di  Co- 
rindone, che  son  noti  ad  ogni  mineralogo. 

K  parimcnli   in  que.-ta   diorite  si  trovano  nel   Biellese,  ed  olire  a 


Bisconso  I)' APEmiiw  07 

questo  Circondario,  nella  Valsesia  ed  anclie  nellOssolu,  masse  curio- 
sissime di  pirrolina  alquanto  nicheli  fera  clie  erano  trattale  in  grande 
scala,  ed  il  sono  tuttora  in  minor  proporzione  a  Varallo  dal  cav.  Mon- 
Icfìore.  Nel  Biellesc  si  conoscono  due  giaciture  di  pirrotina,  1'  una 
presso  la  velia  del  monte  Barone  vicino  a  Crevacuore,  l'altra  presso 
il  passaggio  della  Boscarola  verso  Scopello.  L'  una  e  1'  altra  furono 
esplorale ,  ma  non  ancora  lavorale  in  grande  scala.  Del  resto  non  è 
sicuro,  che  il  possano  essere  con  lornaconlo. 

Più  importante,  non  per  estensione  ma  per  il  partito  che  se  ne 
trae,  è  la  formazione  sienilicn^  la  quale  abbraccia  parie  notevole  della 
valle  superiore  del  Cervo,  eslendendosi  oltre  alle  cime  delle  due  coste 
adiacenti  da  una  parie  sin  presso  Oropa,  e  dall'altra  sino  in  vai  Ses- 
sera.  Quasi  al  principio  della  formazione  al  disopra  di  Andorno,  sono 
aperte  le  famose  cave  della  Balma  che  somministrano  colonne  ed 
analoghi  pezzi  rimarchevoli  per  le  loro  dimensioni  e  bellezza. 

Queste  cave  sono  tuttora  in  attività  grandissima  e  somministrano 
materiali  eccellenti  non  solo  ad  ogni  genere  di  costruzione  nel  Bici- 
lese,  ma  ancora  nei  circondari  vicini.  L'antibolo,  che  colla  sua  strut- 
tura fibrosa  dà  una  notevole  tenacità  alla  roccia,  la  rende  specialmente 
alla  a  resistere  al  fregaraenlo,  onde  rotaie  della  Balma  vennero  in- 
viate fino  a  Bologna. 

La  sienite  somministra  nialeriali  di  costruzione  non  solo  nelle  cave 
della  Balma,  ma  ancora  per  i  numerosi  ciottoli  che  dai  monti  sieni- 
tici  son  travolti  nel  Cervo,  e  da  questo  trasportali  in  dimensioni  assai 
notevoli  fin  oltre  a  Biella.  La  sienite  è  ora  a  grana  fina,  ora  a  grana 
grossa,  minori  o  maggiori  essendo  le  dimensioni  dei  cristalli  di  fel- 
dispato  che  la  compongono,  ma  del  resto  è  quasi  ovunque  in  condi- 
zioni pressoché  identiche.  Però  nelle  vicinanze  del  Santuario  di  san 
Giovanni  si  trova  decomposta  come  il  granilo  di  Croce  Mosso. 

Wa  ciò  che  forse  più  di  lutto  attrarrà  l'attenzione  dei  geologi  nel 
suolo  Biellese,  è  una  curiosissima  dicca  di  melafiro^  che  attraversa 
quasi  tulio  il  circondario,  e  si  estende  dai  confini  di  Donalo  e  INelro 
fino  a  non  grande  distanza  dal  passaggio  della  Boscarola.  Questa  dicca 
ha  quindi  una  estensione  di  quasi  23  chilometri,  con  una  larghezza 
che  va  anche  ai  200  metri  e  con  poche  torluosilà,  e  presenta  una 


fi 8  Q-   SELLA, 

direzione  generale  di  nord-esl.  Ed  anzi  le  torliiosilà  della  dicca  ap- 
parrehbero  minori  quando  se  ne  potesse  dare  una  seziono  orizzontale, 
piuttosto  che  la  proiezione  della  sua  intersezione  colla  superficie  del 
suolo,  iinperoccliè  è  agevole  osservare  come  le  sinuosità  salgano  a 
monte  ove  il  terreno  sale,  e  scendano  a  valle  laddove  la  dicca  incon- 
tra il  torrente,  come  se  la  dicca  fosse  in  generale  inclinata  verso  il 
sud-vesl.  il  melallro  tern^ina  sempre  o  quasi  sempre  a  monte  con 
un  conglomerato  composto  di  veri  ciolloli  di  micascisto  talvolta  pic- 
colissimi, tal  fiata  invece  assai  voluminosi,  i  quali  sono  cementati  dal 
nielafiro.  La  roccia  che  compone  la  dicca  è  di  aspello  assai  costante, 
salvo  che  in  alcuni  sili  è  più  decomposta.  Ad  eccezione  della  parte 
superiore  di  vai  Sessera,  ove  ha  spesso  una  tinta  verdastra  scura, 
essa  ha  nel  rimanente  il  colore  violaceo  caratteristico  del  nielafiro, 
che  subì  un  principio  di  decomposizione.  All'  aria  questo  melafiro  si 
decompone  per  lo  più  globularmente,  e  ciò  contribuisce  a  dare  un 
aspetto  caratteristico  al  terreno  che  ne  è  formato.  Questa  dicca  è  verso 
il  confine  dei  scisti  micacei  colla  diorite ,  senza  però  venire  in  con- 
tatto con  questa. 

I  scisti  che  si  trovano  a  monte  del  melafiro  non  olirono  grandi  par- 
ticolarità, salvo  qualche  punto  in  cui  sono  decomposti,  coiiìe  oltre  il 
Santuario  di  Graglia,  ovvero  qualche  altro  in  cui  diventano  serpen- 
linosi,  come  sopra  Croce  Grande  nel  Connine  di  Pralungo. 

Sono  invece  assai  notevoli  e  singolarmente  variabili  nella  loro  na- 
tura i  scisti  che  sono  a  valle  del  melafiro  fra  questo  e  la  diorite. 
Sulla  strada  da  Biella  ad  Oropa  in  uno  spaccato  bellissisno,  che  certo 
attrarrà  l'attenzione  vostra,  sotto  il  melafiro  si  ha  una  zona  di  forse 
due  metri  di  spessore  di  micacisto,  e  (juindi  un  serpentino  compatto, 
che  si  estrae  in  grande  (juanlità  per  fornire  ghiaia  alle  strade  prin- 
cipali del  Circondario.  Siccome  questo  serpentino  all'aria  può  disgre- 
garsi, ma  poco  0  nulla  si  scompone,  e  si  frange  invece  in  frammenti 
angolari,  cosi  ne  nasce  che  la  qualità  della  ghiaia  è  veramente  supe- 
riore, e  s'intende  come  malgrado  la  presenza  di  tante  roccie  feldispa- 
tìche,  vi  sia  tornaconto  a  portarla  a  grande  distanza. 

II  serpentino  si  trova  ancora  in  altri  sili  verso  l^ollone,  ma  in  al- 
cuni  luoghi  si   hanno  a   valle  del    melafiro  scisti   cloritici   e    talcosi 


DISCOIlSO   d' AfEUTLUA  69 

come  alla  base  del  monte  Triicchese  in  Pralungo,  come  alla  Sama- 
1  liana  a  Graglia;  roccie  le  quali,  a  cagione  della  loro  tenerezza,  ven- 
gono allora  lavorate  per  parecchi  oggetti. 

Cambia  affatto  la  natura  di  questa  zona  interposta  fra  il  melafiro 
e  la  diorite,  salendo  verso  i  monti  che  dividono  la  valle  del  Cervo 
da  quella  delia  Sessera,  ed  anzi  a  metà  di  questa  valle,  in  un  silo 
detto  Calcinerà,  si  hanno  masse  di  calcare  bianco  che  già  furono  col- 
tivate per  fabbricazione  della  calce. 

Con  tutto  ciò  noi  abbiamo  indicato  nella  nostra  carta  con  una  sola 
tinta  la  zona  in  discorso,  salvo  poi  a  fare  in  essa  ulteriori  distinzioni, 
ove  ci  sembri  che  i  nostri  ulteriori  sludi  il  richieggano. 

Riepilogando  il  fin  qui  dello  sulla  geologia  biellese,  possiamo  coii- 
cludere,  che  il  dilaviuin  e  le  alluvioni  costituiscono  essenzialmente 
la  parte  piana  del  Circondario,  da  cui  emergono  le  colline  della  Serra, 
che  è  di  formazione  glaciale,  ed  il  bacino  pliocenico  di  Masserano, 
come  pure  nella  valle  della  Sessera  quello  di  Crevacuore;  che  la 
parte  montuosa,  cominciando  dalle  falde  al  sud-est,  consta  di  porfido, 
in  cui  si  trovano  i  calcari  di  Sostegno  e  Crevacuore;  vengono  quindi 
il  granilo  e  gneiss  di  natura  variabilissimo;  poscia  una  formazione 
diorilica  assai  eslesa  e  ben  caratterizzata,  sopratutto  verso  il  nord- 
est ;  poscia  andando  verso  le  alle  cime,  si  avrebbe  il  scisto  mi- 
caceo, che  porla  nel  suo  seno  una  vasta  isola  di  sienile,  ed  è  attra- 
versalo presso  la  diorite  da  una  gran  dicca  di  melafiro,  a  valle  di 
cui  si  trova  serpenlino  in  qualche  punto,  ed  altrove  scisti  di  natura 
variatissima,  che  in  vai  Sessera  vanno  (ino  al  calcare. 

Come  carattere  generale  della  regione  montuosa  dobbiamo  poi 
dire,  che  per  lo  più  la  forma  del  suolo  non  dipende  per  nulla  dalle 
variazioni  della  formazione  geologica  del  terreno ,  in  guisa  che  le 
linee  di  contatto  delle  varie  formazioni  non  coincidono  in  generale 
né  coi  torrenti,  ne  colle  linee  di  separazione  delle  acque. 

Non  è  certo  la  prima  volta,  o  signori,  che  il  suolo  del  Biellese  sia 
stato  studiato,  e  quindi  avete  diritto  di  chiederci  quali  modificazioni 
o  complemento  noi  abbiamo  recato  ai  risultati  de' nostri  predecessori. 

Prescindendo  da  sludi  speciali  e  fermandoci  ai  lavori  generali,  di 
due  essenzialmente  noi  dobbiamo  far  menzione,  cioè  della  caria  geo- 


70  Q.   SKi-LA, 

logica  dello  Sluder  e  ili  quella  del  Sismonda.  Abbiamo  portalo  a  guisa 
di  figura  dimostraliva  sopra  una  caria  alla  scala  di  1  a  B0,000  il 
brano  della  caria  più  recente,  cioè  di  quella  del  Sismonda,  che  sì 
riferisce  al  Biellese. 

A  colpo  d'occhio  vedrete  quale  profonda  differenza  corra  Ira  l'una 
e  l'altra  carta. 

Prescindiamo  dal  discorrere  della  natura  glaciale  della  Serra,  im- 
peroccliè  il  Sismonda  non  crede  all'estensione  degli  antichi  ghiacciai, 
ma  per  ciò  che  riguarda  le  formazioni  anlìboliche  ed  il  melafiro  la 
modificazione  della  carta  è  completa. 

Noi  abbiamo  trovato  che  invece  di  una  sola  formazione  sienitica 
debbonsi  distinguere  due  formazioni,  l'una  di  vera  sienile  molto  più 
circoscrilla ,  e  1'  altra  di  diorile,  e  che  queste  due  formazioni  sono 
separale  da  una  zona  abbastanza  larga  di  scisti;  inoltre  che  il  mela- 
firo invece  di  essere  limitato  fra  il  Favaro  e  Graglia,  si  estende  Ire 
volle  più,  cioè  fino  ai  piedi  della  Boscarola  formando  una  delle  più 
belle  dicehe  le  quali  si  conoscano. 

ISiuno  di  voi  si  meraviglierà,  o  signori,  di  queste  e  di  altre  diver- 
genze che  appaiono  dal  confronto  delle  due  carte ,  e  noi  sareanno 
profondamente  ingiusti  verso  l'illustre  ed  ottimo  amico  nostro  il  com- 
mendatore Sismonda,  quando  non  rendessimo  anzitutto  omaggio  ai 
grandi  servigi  che  egli  rese  alla  geologia  italiana,  intraprendendo  il 
lavoro  veramente  colossale  di  circoscrivere  sopra  una  carta  al  "dOO 
millesimo  i  terreni  e  le  formazioni  del  Piemonte.  Egli  è  inevitabile 
che  in  un  lavoro  di  questa  falla  i  particolari  debbano  sfuggire,  e  che 
ulteriori  e  più  minuti  studi  debbano  modificare  non  poco  i  risultati 
complessivi  dapprima  oltenuli. 

È  proprio  delle  scienze  di  osservazione  che  gli  sludi  successivi 
correggano  e  modifichino  ciò  che  si  era  dedotto  dagli  sludi  anteriori, 
ma  non  è  però  men  vero  che  rimangono  i  grandi  traili  dei  primi 
lavori,  e  che  noi  dobbiamo  serbare  profonda  gratitudine  a  quei  be- 
nemeriti i  quali,  avendo  cominciato  a  fare,  resero  a  noi  più  agevole 
V  inventis  addere. 

Dalo  ora  lermine  a  questo  rigido  e  fastidioso  sguardo  sulla  geolo- 
gia Biellese,  concedetemi  di  trattenervi  qualche  istante  non  sugli  altri 


Disr.nr.so  n'ArirmaA  74 

rami  della  storia  naluralc  di  questo  Circondario,  eliè  ned  io  il  saprei 
fare,  ed  altri  avrà  del  resto  l'onore  di  dirvi  aleuni  particolari  in  pro- 
posito nelle  sezioni  speciali,  ma  sibbene  sulle  condizioni  ccononiiche 
del  medesimo. 

Dagli  sludi  che  vennero  falli  in  occasione  della  legge  sul  congua- 
glio dell'imposta  fondiaria,  risulterebbe  che  il  valor  venale  dei  ter- 
reni di  questo  Circondario  è  di  88,2/tO,000  di  lire. 

Applicando  a  questo  valor  venale  un  interesse  del  2,l5°/ti,  e  dedu- 
cendo l'imposta  governativa,  si  giunge  ad  una  rendila  nella  di  2  mi- 
lioni air  incirca. 

Indi  è  che,  stando  a  questi  dati,  il  valore  del  prodotto  brutto  del 
suolo  e  delle  industrie  agrarie  che  vi  sono  immediatamente  annesse, 
secondo  i  nostri  sistemi  di  coltura,  non  eccederebbe  certamente  i 
6  milioni  di  lire,  lasciando  un  margine  di  forse  2  milioni  a  benefizio 
dei  proprietari. 

Non  posso  far  cenno  del  prodotto  del  suolo  senza  toccarvi  di  una 
quistione  che  interessa  non  meno  il  naturalista  clie  l'economista,  vo- 
glio dire  della  quistione  forestale. 

Le  colline  Biellesi  di  privala  spettanza,  sono  ricche  di  una  rigo- 
gliosa e  folla  vegetazione.  Sulle  loro  falde  si  spiegano  boschi  di  ca- 
stagni ,  i  cui  alti  fusti  e  larghe  chiome  adombrano  salubremente  ed 
amenissimamente  spaziosi  tappeti  di  verdura.  Ma  le  montagne  al- 
quanto più  elevate  non  sfuggirono  al  fato  comune.  Tagliali  i  boschi 
vi  si  cacciò  il  pascolo,  vi  si  misero  le  capre,  ed  ogni  tentativo  che 
la  natura  fa  per  riammantare  di  foreste  i  nostri  monti,  è  per  tal 
guisa  gagliardamente,  e  pur  troppo  trionfalmente  combattuto. 

Ed  invero  noi  siamo  giunti  a  segno  da  essere  testimoni  di  questo 
fatto,  che  quando  in  tempi  di  siccità  uno  scroscio  d'acqua  nelle 
montagne  produce  una  piena  nei  torrenti,  poche  ore  dopo  le  acque 
del  torrente  tornano  alio  stesso  niagrissimo  pelo,  cui  prima  giun- 
gevano. 

Però  percorrendo  queste  montagne  vi  occorrerà  certamente  di  os- 
servare più  di  una  volta  come  in  mezzo  ad  un  monte  sterile  e  denu- 
dato si  spieghi  una  oasi  di  prati  verdissimi  cinti  da  piante;  osserverete 
talora  come  la  linea  di  conline  di  vegetazione,  invece  di  mantenersi 


72  Q.    SELLA, 

ad  aUe/za  coslanle,  rapidamente  s'inflelta  per  dar  luogo  a  leml)i  sle- 
lili  fra  i  più  bei  boschi,  o  per  lasciar  posto  a  rigogliosi  triangoli  di 
verdura  costeggiati  dalla  più  desolante  denudazione. 

Or  bene,  o  signori,  polele  scommeltere  cento  contro  uno  che  il  ter- 
reno sterile  e  denudato  è  comunale,  che  il  terreno  ove  lussureggia  la 
vegetazione  è  di  privala  spettanza. 

L'osservazione  di  questo  fatto  dà  ai  nostri  occhi  la  vera  soluzione 
della  quislione  forestale,  almeno  per  ciò  che  riguarda  i  nostri  monti. 
Vendano  i  Comuni  tulli  i  loro  beni  ai  privati,  che  fra  non  uìolli  anni 
questi  avranno  il  loro  tornaconto  e  sapranno  far  rinascere  la  vege- 
tazione sopra  balze  magrissime,  le  quali  ora  attristano  chi  li  percorre. 

E  non  pochi  dei  nostri  Comuni  hanno  perfettamente  intesa  la  qui- 
slione, e  procedono  senza  indugio  alla  vendila  dei  loro  beni  conver- 
tendone il  provento  nella  costruzione  di  strade  e  di  scuole;  e  per  aver 
avuto  occasione  di  osservarlo  da  vicino,  citerò  il  comune  di  Mosso, 
il  quale  va  vendendo  i  suoi  terreni  comunali  con  molta  avvedutezza 
per  zone  contigue  parallele  alle  proprietà  privale.  Or  bene  in  una 
di  codeste  zone,  che  di  recente  esaminava  o  che  fu  alienata  pochi 
anni  or  sono,  è  tornata  la  vegetazione  e  crescono  rigogliose  molle 
pianliccUe,  ove  prima  non  erano  che  poche  felci  e  magri  virgulti, 
tanto  che  laddove  pochi  anni  or  sono  non  si  aveva  il  fieno  di  quattro 
vacche  (questa  è  l' unità  con  cui  si  slima  la  produzione  del  suolo),  si 
mantengono  ora  comodamente  cinquanta  vacche.  Ed  a  questo  vuoisi 
ancora  aggiungere  il  prodotto  delle  piante  che  fra  breve  vi  sarà  assai 
sensibile. 

Qucsli  fatti  sono  troppo  eloquenti  perchè  ogni  commento  torni  af- 
fatto su  pei  fino,  e  quindi  io  mi  terrò  come  largamente  compensato 
delle  mie  parole  se  nel  percorrere  i  nostri  nmnti  vorrete  fermare  un 
istante  sopra  di  essi  la  vostra  attenzione,  giacche  la  quislione  fore- 
stale è  nelle  Alpi  di  prima  importanza,  ed  è  sovratullo  in)[ìortanlis- 
sinia,  laddove  si  trae  cotanto  partilo  della  forza  motrice  delle  acque. 

Perdonate  (piesla  digressione  sulle  foreste,  e  torno  alle  risorse  eco- 
nomiche degli  abitanti  di  questo  Circondario, 

L'ammontare  della  rendita  agraria  che  v'indicai,  è  evidentemente 
insufficiente  per  una  popolazione  di  130  mila  abitanti,  la  quale  va,  » 
mio  credere,  considerata  come  una  delle  più  agiate  del  regno. 


DISCORSO  u'APi:r.rt:it.\  7S 

Molli  sono  anziditlo  coloro  che  emigrano  all'estero  ed  in  allrc  Pro- 
vincie dello  Sialo  per  altenderc  specialmenle  a  lavori  di  uniralore, 
carpentiere,  scalpellino  e  simili,  se  appartengono  all'alto  F^iellcse,  o 
per  attendere  alla  falciatura  del  riso  e  ad  altri  lavori  agricoli  negli 
adiacenti  Circondar],  se  appartengono  al  basso  BioIIese.  Dai  dati  che 
gentilmente  mi  conìunicù  il  signor  Sottoprefello,  potei  ricavare  che  me- 
diamente emigrano  per  l'estero  quasi  3000  persone,  ed  assai  rilevante 
è  anche  il  numero  di  coloro  che  si  recano  in  altre  Provincie  dello  Stalo. 
La  massima  parte,  per  non  dire  la  totalità,  di  questi  emigranti  tornano 
in  patria,  o  ciascun  anno,  ovvero  terminala  la  strada,  il  molo,  l'edifi- 
cio alla  cui  costruzione  si  applicarono,  o  l'impresa  che  assunsero. 

Pressoché  tutti  gli  emigranti  sono  operai  rimarchevolissimi  per  la 
loro  attivila,  la  loro  energia  e  la  parchezza  nello  spendere.  Indi  è 
che  quasi  tutti  tornano  a  casa  con  notevoli  risparnij.  Tant'è  che  per- 
sone esperle  di  codeste  faccende  mi  accertavano  che  tra  i  benefic] 
degli  assuntori  di  imprese  ed  i  risparmi  portali  alle  loro  famiglie  dai 
braccianti  si  deve  calcolare  un  provento  medio  di  oltre  lire  200  per 
ognuno  degli  emigranti  all'  estero.  Checché  ne  sia  del  vero  ammon- 
tare di  questo  provento  del  lavoro  biellese  all'  estero  ed  in  altre  Pro- 
vincie del  Regno,  è  però  fuori  di  dubbio  che  esso  è  inlieramenle  pa- 
ragonabile al  prodotto  netto  che  ricavano  i  proprietarj  da  tulio  il 
•    suolo  del  Circondario. 

Dovrei  notare  ancora  fra  le  altre  sorgenti  di  entrate  per  questo  Circon- 
dario, raflluenza  di  chi  accorre  ai  suoi  santuari,  bagni,  o  ville, ed  il  fallo 
che  non  poche  delle  persone  qui  residenti  posseggono  beni  od  hanno 
redditi  nei  Circondar]  vicini.  Ma  io  mi  limiterò  a  qualche  cenno  sulla 
pili  importante  delle  risorse,  cioè  sulle  industrie  che  qui  si  esercitano. 

Da  una  interessantissima  slalistica,  che  io  debbo  alla  cortesia  del 
signor  Giuseppe  Gastaldi  di  Biella,  il  quale  l'aveva  compilata  per  di- 
mostrare la  utilità  della  istituzione  di  una  succursuale  della  Banca, 
traggo  i  seguenti  risultati: 

Si  hanno  nel  Biellese,  tra  maggiori  e  minori,  94  lanifici  con  2106 
telai  ;  ora  codesti  lanifici  occupano  circa  tre  persone  per  telaio,  vale 
a  dire  in  tutto  circa  G300  persone.  Il  valore  della  stoffa  fabbricata 
annualmente  si  può  valutare  in  media  dai  9000  ai  9o00  lire  per  te- 
laio, cioè  in  tutto  di  circa  20  milioni. 


7't  o.  SF.i.r.x , 

Se  ora  da  ciò  si  deduce  il  valore  delle  lane  e  delle  molle  altre 
malerie  prime  adoprafe,  che  assorbono  un  capitale  girante  non  mi- 
nore del  (5  0  per  cento  del  valore  della  nìerce  fabbricala,  rimane  an- 
cora una  somma  di  8  milioni  per  rappresentare  il  reddito  bruito  che 
si  attribuisce  alla  rimunerazione  delle  persone  e  dei  capitali  impie- 
gali in  questa  industria. 

Il  valore  delle  merci  prodotte  dal  cotonificio,  benciiè  oggi  per  ra- 
gioni a  tulli  note  alquanto  languente,  è  di  forse  2  milioni  e  mezzo, 
coir  opera  di  quasi  1600  persone. 

I  numerosi  lanifici  ed  i  vari  congegni  che  ivi  sono  hanno  svilup- 
pato anche  1'  industria  meccanica.  Pochi  anni  or  sono  non  tutti  gli 
apparati  che  si  adoperavano  erano  pressoché  intieramente  costrutti 
all' estero,  persino  i  motori  idraulici,  le  semplici  ruote  a  cassette,  ove 
in  ferro  e  di  grandi  dimensioni,  ci  venivano  per  intiero  da  Mulhouse, 
da  Zurigo,  ecc.,  ora  si  hanno  nel  Circondario  sei  opifirj  meccanici 
con  forse  120  operai.  Molli  dei  congegni  abituali  vi  son  condotti  a 
termine,  e  si  sono  fatti  tali  progressi  nella  fabbricazione  dei  motori 
che  vi  si  costruiscono  potentissime  ruote  a  cassette  non  meno  perfette 
che  in  qualunque  stabilimento  estero. 

II  quadro  seguente  riassume  l'importanza  delle  precedenti  industrie 
e  di  alcune  altre,  quale  è  valutata  dal  signor  Giuseppe  Gastaldi. 


Panni    

Cotone 

Maglie  e  Farsetti       .... 

Cappelli 

Telerie,  Tappeti 

Mobili 

Stoviglie 

(       iJaionctle,       i 
Ferramenta  ì     Falci,  Casse 

f  forti. 

Industrie  meccaniche     .     . 


Opkuai 

Valore 
drl   prodotto 

6,800 

20,000,000 

1,6  00 

2,S00,000 

1,000,000 

B90 

2,1130,000 

BOO 

700,000 

3B0 

800,000 

200 

200,000 

200 

600,000 

110 

DISCOUSO   D'APr.r.TlKA  78 

A  ciò  si  vorrebbe  aggiungere  l' industria  delle  cave,  della  calzo- 
leria e  simili. 

li  valore  lolale  dei  prodoKi  dell'industria  bicllcsc,  e  che  non  sono 
per  grandissima  parie  consumati  nel  Circondario  slesso,  è  quindi  cal- 
colalo dal  signor  Gastaldi  in  30  milioni. 

Cliiaramente  s'intende,  che  ridotta  questa  somma  di  quanto  cor- 
risponde al  valore  delle  materie  prime  adoperate,  tuttavia  rimanga 
per  rimunerazione  del  capitale  e  delle  persone  una  somma  di  non 
poco  maggiore  del  valore  del  prodotto  brutto  del  suolo. 

Dal  complesso  di  questi  cenni  potete  arguire,  o  signori,  come  il 
Biellese  abbia  carattere  recisamente  industriale. 

Possono  ora  chiedersi  le  ragioni  di  questo  fallo,  che  pur  troppo 
non  è  frequente  in  Italia,  ove  si  hanno  certo  grandi  ed  importantis- 
simi centri  chiamali  dalla  natura  della  loro  posiziono  ad  essere  punii 
cardinali  dello  scambio  e  del  commercio  italiano,  ma  dove  sono  rari 
centri  d'  industria. 

Certo  l'esistenza  della  forza  motrice  nelle  cadute  dei  torrenti  che 
ci  attorniano  è  una  condizione  sine  qua  non  dello  sviluppo  dell'  in- 
dustria. 

Il  Cervo  che  scorre  ai  piedi  di  questa  città  ha  un  volume  di  acque 
che  nelle  magre  (non  nelle  magrissime  e  nelle  siccità  come  quella 
che  affligge  oggi)  ha  una  portata  utilizzabile  di  1,200  a  1,300  litri; 
ammessa  quindi  una  portala  totale  mediamenle  utilizzabile  lungo 
tutti  i  torrenti  del  Circondario  di  oltre  3,000  litri  per  un'  altezza  di 
300  metri,  si  giunge  ad  un  lavoro  disponibile  perenne  di  10,000  ca- 
valli. Questo  lavoro  continuato  per  20  ore  al  giorno  e  durante  300 
giorni  all'anno  corrisponde  a  quello,  che  si  avrebbe  da  120,000  ton- 
nellate di  litantrace  all'anno,  vale  a  dire  da  uno  strato  di  litantrace 
avente  un  metro  di  spessore  ed  un'  estensione  di  8,  8  ettari. 

Voi  potete  quindi  giudicare  quale  vasta  miniera  di  litantrace  rap- 
presentino per  noi  le  cadute  delle  acque.  E  per  fermo,  coloro  che 
sentenziano  esser  l'Italia  un  paese  inetto  a  diventare  industriale,  non 
hanno  studiato  molto  accuratamente  né  le  condizioni  dell'industria,, 
né  le  condizioni  delle  regioni  alpine  dell'  Italia. 

Ma,  0  signori,  la  ragione  deleroiinantc  della  industria  biellese  nou 


76  Q.   SH.LA, 

è  la  esistenza  della  forza  molrìce,  imperocché  eguali  e  più  poderose 
forze  esistono  in  tanfo  adiacenti  valli  alpine;  inoltre  lo  sviluppo  del- 
l'industria si  trova  non  solo  nei  generi  che  richiedono  forza  motrice, 
ma  ancora  laddove  questa  non  è  richiesta;  finalmente  questa  industria 
vi  è  mollo  antica  ed  anteriore  all'invenzione  delle  macchine. 

Se  io  non  vo  grandemente  errato,  la  ragione  determinante  dell'in- 
dustria bieliese  è  nel  carattere  dei  suoi  abitanti. 

L'amore  del  lavoro  e  la  pertinacia  nei  proposili,  lo  spirito  di  par- 
simonia ed  una  certa  arditezza  nelle  intraprese,  sono  qualità  (mi  sia 
lecito  il  dirlo)  molto  comuni  in  questo  Circondario,  e  sono  veramente 
quelle  su  cui  si  fonda  molto  solidamente  1'  avvenire  industriale  di 
un  paese. 

Si  direbbe  che  la  purezza  e  vivacità  di  queste  aure  non  vi  per- 
metta di  star  neghittosi  colle  mani  in  mano,  uìa  vi  ecciti  ad  impren- 
dere qualche  opera.  Si  direbbe  che  il  moraìorio  delle  acque  di  co- 
desti torrenti,  invece  d'invitarvi  ad  oziose  fantastica/ioni,  vi  sproni  a 
maritarlo  al  ronzio  delle  ruote  e  dei  meccanismi ,  e  che  poi  questo 
concerto  vi  spinga  inesorabilmenle,  direi  fatalmente,  al  lavoro. 

L'esempio  poi  del  generale  lavoiio  è  tale  e  tanto,  che  un  giovine 
anche  agiato,  o  si  vergognerebbe  del  far  nulla,  o  stenterebbe  a  tro- 
vare qui  colleghi  d'ozio. 

Qui  si  persiste,  o  signori,  con  qualche  tenacità  nelle  intraprese 
industrie.  Nò  solo  vi  persiste  l'individuo;  ma  le  stesse  famiglie,  anche 
quando  hanno  raggiunto  un  grado  di  agiatezza  più  die  ordinaria,  ten- 
gono ad  onore  di  seguilare  l'industria  dei  loro  padri.  E  non  son  rare 
le  famiglie  da  più  secoli  addette  ad  uno  slesso  ramo  d'industria.  Ora 
non  v'  ha  chi  ignori  quanto  codesla  persistenza  giovi  al  progresso 
delle  industrie. 

Il  lavoro  è,  come  tutti  voi  insegnate,  allamcnte  morale;  non  è 
quindi  a  meravigliare  se  la  popolazione  di  questo  Circondario  va  con- 
tala fra  le  [)iù  sicure,  le  più  traiKiaille  e  fra  quelle  in  cui  meno  fre- 
quenti sono  i  crimini.  E  di  qu(*sla  lianquillità  si  ebbe  giorni  addietro 
luminosa  prova.  Per  alcune  differenze  insorte  tra  gli  operai  ed  i  fab- 
bricanti nei  lanifici  intorno  alla  disciplina  da  tenersi  in  questi,  si  ebbe 
un  generale  sciopero  degli  operai  dei  lanifici.  Or  bene,  malgrado  il 


DlSCOnSO    u'Al'tRTL'KA  77 

cospicuo  numero  di  operai  che  rimase  senza  lavoro,  e  malgrado  (!lic 
lo  sciopero  durasse  in  qualelic  luogo  più  sellimane,  la  tranquillità  ge- 
nerale non  è  mai  venuta  meno. 

Vero  è,  0  signori,  che  i  nostri  operai  sono  in  gran  parie  proprietari 
e  risiedono  colle  loro  famiglie  nelle  loro  case.  Or  bene:  chi  vive  nel 
seno  delhi  propria  famiglia  sopra  una  sua  proprietà,  comunque  mo- 
desta, comunciue  esigua,  fu,  è,  e  sarà  sempre  amico  dell'ordine. 

Né  temiate,  o  signori,  cl>e  queste  divergenze  insorte  fra  gli  operai 
ed  i  fabbricanti  abbiano  a  perdurare  con  tale  intensità  da  compro- 
mettere lungamente  il  lavoro. 

Me  ne  è  arra  la  moderazione  di  cui  gli  uni  e  gli  altri  diedero  prova 
di  recente,  me  ne  dà  sicurezza  l'intelligenza  e  perspicacia  di  tulli. 
Imperocché  fabbricante  ed  operaio  sono  parli  della  slessa  famiglia, 
sono  anzi  membri  dello  slesso  corpo.  Che  può  in  industria  il  lavoro 
senza  capitale?  Che  fa  il  capitale  senza  lavoro?  E  come  operaio  e 
fabbricante  intendono  perfellamente  che  senza  buon'  armonia  fra  il 
capitale  ed  il  lavoro,  non  solo  cesserebbe  ben  presto  questo  incre- 
mento dell' industria  biellese ,  ma  la  industria  slessa  finirebbe  per 
venire  meno,  io  ho  la  certezza  die  il  buon  accordo  si  ristabilirà. 

Ned  è  solo  per  l'industria  che  la  popolazione  di  questo  Circondario 
ha  attitudine. 

L'amore  del  lavoro  è  fratello  carnale  dell'amore  del  proprio  do- 
vere. Vi  aspetterete  quindi,  o  signori,  che  il  Biellese  sia  anche  patria 
di  buoni  soldati.  Ed  infalli  basii  fra  tanti  valorosi  accennare  due  no- 
mi: l'uno  popolare,  quello  di  Pietro  Micca;  l'  altro  patrizio,  quello 
dei  La  Alarmora. 

Per  vedere  come  qualche  secolo  addietro  le  belle  arti  siano  qui 
stale  in  onoranza,  vi  basti  il  visitare  la  chiesa  di  san  Sebastiano.  La 
sveltezza  della  sua  interna  forma,  la  classica  bellezza  degli  ornati  che 
ne  fregiano  la  volta,  vi  mostreranno  che  anche  Biella  è  cillà  italiana; 
vi  basii  alzare  gli  occhi  verso  alcuni  bellissimi  quadri  che  il  vescovo 
ed  il  sindaco  con  squisito  gusto  permisero  che  fossero  qui  recali  a 
farvi  onoranza,  e  che  vennero  scelli  fra  i  parecchi  che  ornano  le 
chiese  della  città,  o  gentilmente  concessi  dalla  famiglia  La  iMarmora. 

La  maggior  parte  di  questi  quadri  appartengono  alla  bella  scuola 


78  Q-  suLH. 

del  grande  macslro  valsesiano  di  Gaudenzio  Ferrano,  e  vennero  di- 
pinti in  Biella,  come  risulla  da  alcuni  freschi  perfollamenle  consimili, 
e  dalle  memorie  conservate  negli  arcliivj  della  famiglia  La  Marmerà. 

E  mi  sia  lecito  citare  dopo  questi  sommi  un  pittore  i)iellese  della 
prima  metà  del  secolo  XVII,  certo  non  mediocre,  il  Vincenzo  Costan- 
tino di  cui  osserverete  un  quadro  in  quest'aula,  e  vedrete  parecchi 
fresclii  nella  chiesa  della  Trinità  ,  che  sono  certamente  rimarchevoli 
laddove  non  furono  da  molto  men  fortunato  pennello  riltoccati. 

Mi  si  permeila  di  eccitare  (inalmente  la  vostra  attenzione  sugli  or- 
nali in  terra  cotta  che  abbondano  nelle  parli  antiche  della  città,  di 
cui  alcuni  sono  di  gusto  veramente  raffaellesco,  ed  i  quali  per  la  loro 
frequenza  è  fuor  di  dubbio  che  sono  stali  fabbricati  a  poca  distanza. 

Io  spero  che  i  Biellesi  odierni  vorranno  meritar  bene  delle  belle 
arti,  conservando  gelosamente  i  tesori  antichi  che  posseggono,  e  po- 
nendoli a  disposizione  degli  studiosi,  e  per  certo  io  non  fo  che  espri- 
mere un  voto  che  sgorgherà  spontaneo  dal  cuore  di  ogni  amatore 
del  bello  che  entri  in  quest'aula,  facendo  voto  acciò  codesti  capila- 
\ori  qui  per  la  priuìa  volta  raccolti  ad  onoranza  della  riunione  dei 
naturalisti  rimangano  perennemente  insieme  e  siano  inizio  e  nucleo 
di  un  patrio  museo,  attorno  cui  verrebbero  naturalmente  a  riunirsi 
i  tanli  e  belli  oggetti  d'  arte  che  fregiano  parecchie  delle  chiese  e 
dei  palazzi  biellesi.  Museo  che  non  sarebbe  certo  1'  ullinia  delle  at- 
trattive di  questa  ciltà. 

Ma  i  cultori  delle  scienze  naturali  desidereranno  sopratulto  che  io 
indichi  quali  propensioni  abbiano  gli  abitanti  di  codesto  Circondario 
per  gli  sUulj  e  specialmente  per  le  scienze  naturali. 

Ammettendo  pel  Circondario  una  popolazione  di  150  mila  abitanti, 
e  stimando,  secondo  gli  statisti,  che  di  un  settimo  sia  la  popolazione 
d'audio  i  sessi  di  età  inferiore  alli  12  anni  che  è  in  condizione  da 
poter  frequentare  le  scuole,  noi  dovremmo  averne  nelle  scuole  di 
questa  falla  circa  18,000  tra  alunni  ed  alunne.  Ora  nelle  nostre 
scuole  elementari  e  negli  asili  infantili  noi  troviamo,  giusta  i  dati 
gentilmente  datimi  dall'ispcllorc  Pozzo,  una  scolaresca  media  di  più 
di  16,000  persone,  cioè  8G  "/o  di  quel  che  vi  potrebbe  essere.  Risul- 
tato soddisfacentissimo  che  onora  veramente  la  popolazione,  le  auto- 
rità coihunali  e  le  scolastiche. 


DlSCOllSO  o'APKUTL'n.V  79 

A  codesla  scolaresca  converrebbe  aggiungere  quella  più  adulta  dei 
due  giiuiasj  di  questa  eillà  che  sale  a  267  alunni,  ma  egli  è  soi)ra- 
tuUo  dell'istruzione  tecnica  che  voglio  far  cenno. 

Dal  1838  una  eletta  di  cittadini  Biellesi,  fra  cui  primeggiava  mon- 
signor Losana  ed  il  compianto  signor  Uobiolio  ,  inslituiva  una  libera 
e  gratuita  scuola  tecnica  popolare  in  cui  s'insegnavano  rudimenti  di 
geometria,  algebra ^  meccanica,  oltre  al  disegno  ed  all'aritmetica. 
Nel  1838  r  istruzione  tecnica  almeno  nelle  Antiche  Provincie  era 
una  grande  novità,  tanto  che  forse  qualche  odoralo  mollo  fino  ci  sen- 
tiva dentro  una  puzza  di  rivoluzione.  Or  bene  fra  questa  popolazione 
laboriosa  ed  intraprendente  celesta  scuola  popolare  ebbe  inizii  vera- 
mente splendidi  per  opera  di  un  professore  che  vi  iniziava  pure  una 
splendida  carriera,  voglio  dire  dell'ingegnere  Graltoni. 

Parecchi  allievi  di  questa  scuola  grazio  alle  cognizioni  ivi  acqui- 
state dal  posto  di  operaio  salirono  a  quello  d'ingegnere,  ed  è  tuttora 
spettacolo  commovente  il  vedere  nell'  inverno  più  di  un  giovine  che 
vi  accorre  fra  la  neve  da  paesi  circonvicini  per  soddisfare  il  deside- 
rio d' imparare.  Il  numero  di  allievi  specialmente  nella  stagione  je- 
male  vi  è  tuttora  di  oltre  260. 

Scuole  tecniche  vennero  inoltre  create  per  largizioni  privale  a  Cam- 
pigi  ia  ed  a  .Mosso, 

Finalmente  una  scuola  tecnica  pari  alle  governative,  che  promette 
eccellenti  risultati  e  che  riempie  una  vera  lacuna  esistente  in  questa 
città,  è  stala  istituila  da  un  zelantissimo  professore,  dal  signor  Levis. 

Mi  sia  lecito  dire  in  fine  che  non  mancarono  qui  uomini  che  resero 
eminenti  servigi  alle  scienze  ed  alle  lettere.  E  per  voi  naturalisti  ba- 
stino anche  qui  i  nomi  di  due  uomini,  le  cui  ceneri  sono  ancora  calde, 
quelli  di  Avogadro  tra  1  fisici,  e  quello  di  Alberto  La  Marmerà  fra  i 
geologi. 

Ed  a  proposito  di  quest'ultimo  mi  sia  concesso  di  lamentare  alta- 
mente che  alla  vigilia  della  vostra  riunione  sia  venuta  meno  quella  figura 
veneranda,  cui  veramente  spettava  il  farvi  accoglienza  degna  di  voi. 

Del  resto  in  generale  la  popolazione  tutta  tiene  in  alto  conto  gli 
sludj  e  gli  studiosi,  e  vi  sarà  agevole  intendere  come  presso  uomini 
così  positivi   siano  specialmente  in  favore  le  scienze  positive.  Basti 


80  Q.  SELi-A,  di'jCouso  d'apeutlt.a 

cilare  in  prova  la  solloscri/Jone  ad  un  luonumcnlo  elicsi  sia  erigendo 
alla  memoria  di  Alberto  La  Marinora,  solloserizione  che  si  copriva  in 
jìoclussimo  lenipo  fra  tulli  gli  ordini  di  cittadini. 

Indi  è  elle  come  Ijiellesc  |)osso  dichiararvi,  o  signori  colleglli  della 
Società  di  sciente  naturali,  che  tutta  la  popolazione  di  questo  Circon- 
dario vi  è  gralissima  dell'onore  che  le  faceste  eleggendo  questa  città 
a  sede  della  vostra  prima  riunione.  E  di  questo  vi  sono  prova  la  città 
spontaneamente  ornala  di  ba;uliere,  la  eiella  assemblea  che  vi  fa  co- 
rona, le  autorità  municipali,  le  autorità  governative,  che  (pii  conven- 
nero ad  accogliervi,  e  linalmenle  la  presenza  del  rappresentante  del 
clero,  del  vescovo  della  diocesi. 

Imperocché,  o  signori  colleglli,  i  Biellesi  considerano  come  incom- 
piuta una  solennità  cui  manchi  la  presenza  di  monsignor  Losana.  Essi 
non  sconlano  che  debbono  essenzialmente  alla  sua  iniziativa  la  isti- 
tuzione della  scuola  di  arti  e  mestieri  di  cui  vi  parlai,  non  scordano 
che  alia  iniziativa  e  munidcenza  sua  si  ebbe  la  creazione  della  cassa 
di  risparmio.  Wè  dimenticano  che  quando  infieriva  il  cholera  sorgeva 
la  influente  sua  voce  a  combatlere  taluni  pregiudizi  popolari,  e  che  se 
ai  nostri  vigneti  cosi  orrendemenle  travagliali  dalla  crillogama,  si  appli- 
cava sollecitamente  la  solforalura,  ciò  è  dovuto  al  consiglio,  all'esem- 
pio ed  ai  ripeluli  scritti  suoi,  nei  quali  con  vivacità  direi  quasi  giova- 
nile, pigliava  a  combattere  corpo  a  corpo  le  obbiezioni  di  coloro  che 
per  orrore  delle  novità  si  opponevano  anche  alla  solforalura  delle  vili. 

Ed  ora  parlando  come  membro  della  Società  di  scienze  naturali, 
dirò  anziluUo  a  monsignor  Losana  che  la  nostra  Società  non  acco- 
glie nel  suo  seno  con  soddisfazione  minore  di  quella  dei  Biellesi  un 
prelato,  che  sa  giovare  colla  parola,  coli' esempio  e  con  personali 
sacrilìci  all'istruzione  tecnica,  all' agricoltura  ed  al  progresso  econo- 
mico dei  suoi  concittadini. 

Dirò  poscia  ai  Biellesi  essere  la  nostra  Società  convinta,  che  la 
loro  riunione  in  (jucsla  cillà  avrà  buoni  frutti,  che  tra  voi,  tra  i  vo- 
stri giovani,  meglio  d'uno  vorrà  ipiindi  innan/i  consacrare  l'ingegno 
eletto,  pertinace  ed  attivo  di  cui  siete  dolali,  allo  studio  di  quel  libro 
veramente  stupendo,  veramente  meraviglioso  che  ci  sta  innanzi  spie- 
galo, voglio  dire  del  liliro  della  Natura. 


SIILI' ORIGINE  E  SVLIO  SVILUPPO 

DELLA  SOCIETÀ  ITALIANA 

nELAZIO.NE 

DEL  PRESIDENTE  EMILIO  CORNALIA 


Signori 

E  per  me  lietissima  cosa  il  potere  in  questa  bella  e  sospirata  oc- 
casione, dirigermi  a  Voi,  onorevoli  colleghi,  per  parlarvi  un  poco  di 
noi,  del  modo  e  del  perchè  noi  ci  troviamo  qui  riuniti,  —  E  ne  sono 
lieto  come  quegli  che  altamente  è  convinto  dell'opera  buona  che  noi 
qui  facciamo,  come  quegli  che  tutta  ripone  la  propria  fiducia  nelle 
forze  nostre  riunite,  e  nella  missione  che  siamo  chiamati  a  continuare. 

Come  lo  sviluppo  dell'organismo  individuale  cosi  anche  quello  della 
Società  ha  il  suo  periodo  d'incertezza  e  d'ostacoli  cui  solo  la  fer- 
mezza, il  buon  volere,  la  sacra  fiamma  della  scienza  seppero  vincere 
e  superare. 

A  parecchi  de' soci,  che  con  gioia  io  veggo  qui  riuniti,  e  che  di 
recente  accrebbero  la  nostra  legione,  sono  forse  ignote  le  prime  ori- 
gini della  nostra  Società,  origini  che  io  credo  in  questa  sua  prima 
riunione  straordinaria  di  brevemente  ricordare. 

Quei  giorni  erano  tristi  !  La  Lombardia  e  con  essa  Italia  tutta,  aveva 
sentito  ribadirsi  le  proprie  catene,  e  se  non  doma,  giaceva  vinta  e  pro- 
strata. L'animo  preoccupato  da  grave  cura  giaceva  inerte,  ogni  stu- 

6 


82  E,   COHNALIA, 

dio  languiva.  —  Nella  storia  della  nostra  Società  si  avrà  una  prova 
novella  del  benevolo  influsso  che  ebbe  sulla  scienza  il  fortunato  ri- 
volgimento operatosi  nel  nostro  paese,  ormai  riunito  quasi  per  intero 
in  forte  e  compatta  nazione,  cui  arridono  le  prime  aure  d'indipen- 
denza e  di  libertà. 

Non  crediate  con  ciò  che  io  non  reputi  la  scienza  universale  e  ca- 
pace di  riunire  tulli  i  suoi  cultori  in  fralellevole  famiglia.  La  scienza 
invero  non  riconosce  differenza  di  popoli  e  di  nazione,  non  diversità 
di  linguaggio;  ma  tulli  gli  amanti  del  vero  rende  amici  ed  avvicina 
pel  progresso  dell'umanità. 

Per  noi  la  quistione  non  era  questa.  Sorgeva  la  Società  nostra  in 
iMilano  nel  1855  per  le  cure  di  pochi  dediti  allo  studio  delle  scienze 
naturali,  spinti  ed  ajutati  dall'opera  intelligente  ed  amica  d'uno  dei 
più  illustri  geologi  d'Europa  il  cav.  Ilaidinger,  presidente  dell' imp. 
Istituto  geologico  di  Vienna. 

In  ciò  trovate  il  motivo  del  primo  scopo  della  Società  che  era  li- 
niilalo  ad  un  solo  ramo  delle  naturali  discipline,  cioè  alla  geologia, 
dalla  quale  appunto  prese  il  primo  suo  nome,  estendendo  di  prefe- 
renza il  campo  de'suoi  sludj  a  quella  parte  d' Italia  che  allora  aveva 
nome  Regno  Lombardo-Veneto,  e  che  essa  dovea  geologicamente  illu- 
strare coadiuvando  l'illuslre  Società  viennese  che  con  tanti  splendidi 
lavori  aveva  intrapreso  a  descrivere  la  geologia  dell'impero  austriaco. 

Uislrelli  a  piccol  numero  di  cultori  della  scienza,  nelle  condizioni 
d'allora,  la  Società  non  poteva  prendere  quella  valida  iniziativa  che 
era  nelle  nostre  aspirazioni,  e  che  ora  siani  presso  a  raggiungere. 

L' Italia,  piìi  ancora  che  in  tanti  scompartimenti  territoriali,  era 
intellettualmente  divisa  in  molli  e  piccoli  centri,  che,  isolali,  vive- 
vano estranei  fra  loro  senza  quella  vita  che  l'attrito  solo  e  le  mutue 
relazioni  sono  capaci  di  far  sviluppare. 

Ecco  perchè  un  solo  volume  de'  nostri  atti  corrisponde  a  quattro 
interi  anni  di  vita  della  nostra  Società,  perduti  più  che  in  altro  nelle 
formalità  e  negli  incagli  della  sua  costituzione  e  contenente  solo  qual- 
che lavoro  di  interesse  locale. 

Ma  frattanto  i  tempi  maluravansi  e  l' Italia  guidala  dal  suo  buon 
genio  spezzava  le  barriere  che  la  dividevano  in  mille  parli,  e  colia 


sili/  origine  e  sl'LLo  sviluppo,  ecc.  85 

sòrla  aurora  polilica  sorgeva  un  miglior  avvenire  alla  Socicià  nostra. 

Torino,  Parma,  Modena,  Bologna,  Ancona,  Ascoli,  Napoli  e  bea  al- 
tre cillà  sorelle  corrisposero  al  pressoso  nostro  invito  e  1  soci  crel)- 
bero  in  ogni  parte  del  snolo  d'Italia,  non  solo  volonterosi  contribuenti, 
ma  soci,  attivi  e  benemeriti  cultori  do'noslri  sludi,  soci,  direi,  mili- 
tanti nella  scienza.  Le  forze  della  penisola  concorsero  riunendosi  in 
una  comune  rappresentanza  delle  nostre  scienze  come  era  nostro  de- 
siderio e  nostra  speranza. 

La  modesta  nostra  operosità  trovò,  se  non  erro,  simpatie  ovunque, 
e  le  troverà  certo  ognor  più,  essendo  qucisto  il  mezzo  migliore  di  ac- 
crescere il  nimiero  di  quanti  amano  fare  da  senno  e  coltivano  la 
scienza  per  la  scienza. 

Poche  le  forme,  nessune  le  etichette  proprie  alle  vecchie  accademie 
d'altri  tempi,  noi  accogliamo  quanti  cercano  il  progresso,  siano  pur 
di  que' volonterosi  che  le  prime  orme  cercano  slampare  sulla  via  della 
scienza.  Il  luogo  in  cui  è  pur  necessario  che  abbia  la  Società  una 
sede  va  considerato  solo  come  un  punto  a  raccogliere  le  sparse  forze, 
come  un  mezzo  per  dar  loro  una  forma  ,  onde  manifestarsi.  Apprez- 
zando di  tal  guisa  il  centro  della  Società ,  chiaro  apparisce  che  più 
d'ogni  altra  cosa  sì  dovrà  curare  la  pubblicazione  de' suoi  Atti,  che  si 
diffondono  dal  centro  alla  periferia  e  riconducono  a  questa  ciò  che  a 
quello  erasi  portato;  e  recandosi  all'estero  vi  attestano  la  nuova  vita 
che  ci  anima. 

Di  questo  una  prova  troverete  nella  ognora  crescente  copia  dei 
materiali  inviati  alla  Presidenza  che  li  rende  di  pubblica  ragione  e 
li  fa  noli  a  quanti  che  s'  interessano  allo  studio  del  paese.  L'  Italia, 
ad  onta  di  tanli  preclari  ingegni  che  ne  studiarono  le  fìsiche  e  natu- 
rali particolarità,  ha  ancor  d'uopo  d'essere  fatta  segno  di  molte  ed  ac- 
curate ricerche.  Dovrebbe  essere  finito  il  tempo  in  cui  s'abbia  a  ri- 
correre a  straniere  fonti  per  conoscere  la  storia  naturale  d'Italia. 

Quanti  lavori  ammirandi  nelle  nostre  scienze  non  furono  compili 
fra  noi  da  naturalisti  d'  oltre  Alpi,  che  trovarono  nei  nostri  monti  ed 
alle  rive  de' nostri  mari  ampissima  messe  a  raccogliere!  La  natura 
slessa  pare  e'  invilì  a  questi  studii  perchè  non  v'ha  paese  più  svariato 
ne' suoi  prodotti,  percorso  di  monti  di  varia  natura,  bagnato  da  mari, 
ricchissimo  di  piante  e  di  animali. 


8/»  i:.    COUNALIA  , 

Le  tradizioni  stesse  non  mancano  in  Italia  ove  prima  che  altrove 
si  trovò  e  s'insegnò  il  metodo  d'osservazione,  ove  una  famosa  scuola 
aveva  già  falle  le  più  sorprendenti  scoperte;  ove  fiorirono  Hedi , 
Malpighi,  Poli,  Brocchi,  Delle  Chiaje  ed  altri  per  tacer  di  parecchi 
viventi  nostri  rispettati  e  cari  maestri,  i  quali  ancor  mostrano  che 
l'insegnamento  di  Galileo  ha  ognor  seguaci  in  Italia. 

Ma  l'isolamento  in  cui  stavano  gli  scienziati  fra  noi,  i  pochi  mezzi 
di  cui  potevano  disporre  impedì  all'Italia  di  poter  partecipare  a  quella 
febbre,  direi,  di  scienza  che  invase  in  questi  ultimi  tempi  le  più  colte 
nazioni  d'Europa;  e  noi  udimmo  proferirsi  quella  celebre  ed  ingiusta 
sentenza,  V  Italia  è  la  terra  de  morti,  che  si  violentemente  fé'  vibrare 
la  sdegnosa  cetra  del  Giusti. 

Aiutata  dalle  nuove  condizioni  del  paese,  è  a  que'  tristi  effetti  che 
la  Società  deve  sforzarsi  di  rimediare.  —  Riunirsi,  consultarsi,  mu- 
lualmenle  aiutarsi,  produrre,  popolizzare  la  scienza:  ecco  la  missione 
di  questa  nuova  Associazione  i  cui  membri  attestano  qui  colla  loro 
presenza  quanto  siano  concordi  nel  nobilissimo  scopo.  —  E  che  noi 
ci  troviamo  in  via  per  raggiungere  questo,  lo  provano,  ci  pare,  gli 
Atti  della  nostra  Società  ognor  più  ricchi  di  lavori  e  di  lavori  sem- 
pre più  importanti.  La  varietà  degli  argomenti,  la  provenienza  dalle 
più  lontane  parli  d'Italia  aggiunge  peso  al  mio  assunto. 

Sebbene  le  memorie  di  geologico  argomento  prevalgano  non  ne 
mancano  di  attinenti  alla  zoologia  ed  alia  botanica,  come  i  ripetuti 
studii  sui  dilleri,  sugli  emittori,  su  animali  parassiti,  su  uccelli  si  eso- 
tici che  nostrali.  —  Dite  lo  stesso  della  botanica,  perocché  la  flora 
italiana  va  pei  lavori  della  Società  ricca  di  nuove  specie,  di  nuovi 
cataloghi,  di  nuovi  fatti  di  anatomia  e  di  fisiologia  botanica,  rami  dello 
studio  delle  piante  che  speriamo  veder  rifiorire  in  Italia,  come  vi 
erano  fiorenti  un  di. 

Alcuni  studii  ancoia  attinenti  ad  argomenti  combattuti  assai  ora,  e 
discussi,  sia  di  geologia  come  di  zoologia  applicata,  ebbero  frequenti 
discussioni  nelle  sedute  della  Società  e  ripetuta  trattazione  ne' suoi  Alti. 

L'epoca  quadernaria  colle  sue  grandi  questioni  de' ghiacciai,  dello 
scavamento  de' laghi,  della  diffusione  del  terreno  erratico,  e  iinalmente 
quella  nuova  epoca  della  vita  dell'uomo  che   lo  Steenstrup  in  Da- 


SL'Ll/  ORIGINE  !•    SULLO   SVILIPPO,    ECC.  9^ 

nimarca,  e  il  Keller  e  il  Desor  in  Svizzera  ci  descrissero  pei  primi 
lauto  bene,  furono  ripcinfc  volte  trattale  in  seno  della  nostra  SocieU) 
con  splendido  successo.  Anche  l' Italia  ebbe  ì  suoi  popoli  selvaggi  e 
le  reliquie  di  essi  vanno  scoprendosi  ogni  giorno.  Quistione  questa 
più  interessante  quasi  qui  da  noi  che  altrove,  ove  l'arte  e  l'antichis- 
sima civiltà  fenicia  ed  eirusca  spinse  avanti  di  sé  e  fu  in  parte  con- 
temporanea della  barbarie  che  veniva  dal  nord. 

In  tutta  Italia,  da  Napoli  a  Milano,  lo  studio  dell'antichità  preslo- 
rica  fece  in  questi  ultimi  Ire  anni  grandissimi  progressi;  sicché  oserei 
dire  che  raggiungeremo  chi,  primi,  ci  precorsero.  —  Le  scoperte  per 
parte  di  molli  de'  nostri  soci  si  successero  rapide  in  modo  che  ogni 
giorno  che  passava  ne  addittava  qualcuna.  Le  palafitte  del  Piemonte 
illustrate  dal  Gastaldi,  quelle  della  Lombardia  di  cui  ci  occupammo 
lo  Sloppani  ed  io,  le  tcrremare  dell'Emilia  tanto  studiale  dallo  Siro- 
bel  e  dal  Pigorini,  le  scoperte  di  Toscana  dovute  al  Cocchi,  quelle 
del  napoletano,  e  via  via,  compensarono  invero  l'attività  e  le  fatiche 
de' nostri  colleghi.  —  A  Torino,  a  Parma,  a  Milano  e  in  altre  città 
d'ilalia  si  hanno  raccolte  certo  non  meno  interessanti  di  quante  se  ne 
ammirano  in  Danimarca  ed  in  Isvizzera.  —  Riusci  poi  di  molla  impor- 
tanza il  constatare  l' universalità  del  fenomeno,  e  di  poterlo  compa- 
rare nelle  sue  diverse  manifestazioni,  onde  e  naturalisti  e  archeologi 
hanno  innanzi  a  sé  vastissimo  campo  a  congetture  e  deduzioni. 

Ma  se  molto  s'  é  fallo,  chi  non  comprende  che  moltissimo  resta 
ancora  a  fare,  specialmente  in  Italia  la  terra  antica  per  eccellenza! 
La  Società  aiutò  in  modo  speciale  queste  ricerche  nella  Lombardia 
ordinando  esplorazioni  nei  laghi  di  Varese,  di  Pusiano  e  negli  altri 
piccoli  bacini  avanzi  di  questo  vasto  lago  che  inondava  anticamente 
tutta  la  valle  padana. 

Del  fruito  di  quelle  investigazioni  in  Lombardia  voi  foste  già  rag- 
guagliati e  lo  sarete  meglio  ])er  opera  del  segretario  Sloppani  e  mia 
che  avvisammo  darne  una  dettagliala  illustrazione.  Ciò  che  la  Socielà 
promosse  pei  laghi  lombardi  potrà  promovere  per  altre  località  del 
suolo  italiano,  quando  qualche  socio  trovi  necessario  l'aiuto  di  essa. 
Per  tal  modo  la  benefica  influenza  di  essa  verrà  sentita  su  molti  punii 
del  paese  da  dove  essa  stessa  alla  sua  volta  riceve  aiuto  e  favore. 


86  E.   COnNALIA. 

Un'altra  quislione  imporlanlissima  che  nei  nostri  alli  è  frequente- 
mente trattala  è  quella  che  riguarda  la  fatale  malattia  che  distrugge 
il  baco  da  seta  e  riduce  a  quasi  nulla  il  prodotto  principale  di  alcune 
Provincie  d'Italia. —  E  qui  andrebbero  ricordati  i  lavori  del  Belletti, 
del  Passerini  e  d'altri  che  taccio  per  amore  di  brevità. 

Non  dimentichi  de!  principio  che  quanti  concorrono  al  bene  della 
Società,  altrettanti  debbano  il  più  possibile  fruirne,  e  che  le  pubbli- 
cazioni sono  n>ezzo  di  tale  partecipazione,  rappresentando  1'  attività 
de' soci  e  il  progresso  della  Società,  queste  furono  sempre  più  accu- 
rate per  stampa  e  disegni  come  lo  sono  prova  i  volumi  più  recente- 
mente pubblicali,  e  quello  in  corso  maggiormente  ricco  di  lavori  e 
di  tavole,  sicché  probabilmenie  si  dovrà  presto  attivare  ciò  che  il 
Regolamento  concede,  cioè  due  serie  di  pubblicazioni,  gli  Atti  e  le 
Memorie,  ove  i  lavori  di  maggior  lena  e  ricchi  di  più  numerosi  di- 
segni dovranno  raccogliersi. 

Di  questo  fervore  di  produzione  avrete  novella  prova  nei  lavori 
parecchi  che  furono  mandati  alla  Presidenza  della  Società  e  che  vi 
saranno  offerii  o  oggi  o  nelle  rispettive  sezioni  per  parte  de' loro  au- 
tori nostri  colleghi,  che  impossibilitati  a  recarsi  qui  fra  noi  di  persona, 
vollero  esservi  rappresentali  da  qualche  loro  studio  che  e'  inviarono 
in  omaggio  della  Società  e  come  a  plauso  a  questa  straordinaria 
seduta. 

Dai  semplici  rendiconti  pubblicali  dal  benemerito  nostro  segretario 
Omboni  avrete  potuto  comprendere  come  la  gestione  economica  della 
Società  proceda  regolarmente  e  cauta  allo  scopo  di  poter  affrontare 
alcune  di  quelle  inaspettate  spese  che  potessero  essere  proposte  e  ri- 
tenute veramente  necessarie. 

Da  questi  rendiconti  avrete  ancora  veduto  quanto  moderale  siano 
sempre  state  le  spese  fatte  nella  sede  della  Società,  ove  tutto  si  cerca 
risparmiare  a  vantaggio  del  fondo  sociale. 

E  qui  mi  permetterete  che  io  trovi  una  parola  di  elogio  e  di  ringra- 
ziamento,  facendomi  interprete  di  tutti  voi,  pei  nostri  due  distinti  se- 
gretarii ,  i  signori  Omboni  e  Sloppani ,  i  quali  per  la  disinteressata 
opera  che  sempre  prestarono  alla  Società,  e  per  l'amore  che  mi- 
sero sempre,  in  mezzo  alle  molteplici  loro  occupazioni,  nel  disim- 


sili/  oniciNK  r.  sixi.o  sviluppo,  ecc.  87 

pegno  dei  loro    incarichi   concorsero  assai  ,    specialmente  il  primo 
d'essi,  al  buon  andamento  della  Società. 

Ognor  più  svolgendosi  la  nostra  Associazione  e  mirando  a  compiere 
lutto  il  suo  programma,  l'ordinaria  Presidenza  pensò  di  cominciare  la 
serie  delle  riunioni  annuali  straordinarie,  formulandone  la  proposta  clic 
sottomise  all'approvazione  de' soci.  Questi  l'accolsero  favorevolmente 
ed  eccoci  qui  riuniti  per  le  cure  dell'illustre  socio  che  ci  presiede 
e  del  generoso  Municipio  che  tanto  cortesemente  corrispose  ai  noslri 
desiderii. 

Lasciando  i  grandi  e  popolosi  centri  piìi  adatti  ad  altre  riunioni, 
questa  che  venne  scelta,  piccola  ma  altrettanto  gentile  città,  ci  parve 
ottima  allo  scopo  nostro  e  ne  ebbe  la  preferenza,  nel  mentre  che  la 
interessante  contrada  in  cui  giace  ci  può  fornire  materia  a  scientifiche 
discussioni.  Né  noi  sdegneremo  siti  minori,  che  noi  non  perderemo 
di  vista  la  missione  nostra,  quella  di  rendere  popolare  la  scienza. 

Egli  è  tempo  che  il  zoologo  che  suda  nello  studio  di  un  piccolo 
organismo,  cui  per  conoscere  arma  l'occhio  di  poderosa  lente;  il  geo- 
logo che  s'  arrampica  sui  monti  per  studiarne  la  struttura  e  strap- 
parne il  marchio  della  loro  età,  non  sia  pili  oggetto  di  attonita  e  in- 
discreta meraviglia,  o  tenuto  quasi  per  persona  di  poco  senno. 

Egli  è  tempo  che  tutti  riconoscano  il  beneficio  de' nostri  studj,  e 
come  questi  concorrano  al  progresso  ed  all'onore  della  nazione, 

I  nostri  fratelli  di  Svizzera  non  sdegnarono,  or  è  un  anno,  di  rac- 
cogliersi fra  le  balze  coperte  d'abeti  nella  più  elevala  parte  dell' En- 
gadina,  ove  quel  semplici  valligiani  fecero  plauso  ai  nuovi  soldati  della 
scienza,  le  cui  vittorie  sulla  Verità  aggiungono  rispetto  alla  bandiera 
della  loro  patria.  —  A  me  duole  grandemente  il  non  vedere  alcuno 
fra  noi  de' noslri  colleghi  d'Elvezia,  cui,  scegliendo  Biella,  la  Società 
intendeva  quasi  farsi  incontro  per  dare  il  benvenuto.  E  tanto  più  me  ne 
duole  perchè  parecchi  di  essi  sono  noslri  soci  corrispondenti,  di  quei 
jìochi  soci  che  abbiamo  fuori  d'Italia,  tulli  amici  nostri  del  cuore  e 
della  scienza,  illuslri  persone  che  amano  la  nostra  Società,  e  la  favo- 
riscono non  per  la  preferenza  loro  data,  ma  perchè  ci  sanno  ricchi 
di  gratitudine  e  del  desiderio  di  emularli  e  seguirli  nella  splendida 
via  da  loro  percorsa. 


88  E.   CoRNALIA, 

Biella  aveva  poi  altri  dirilli  alla  scella:  non  vanta  anch'essa  le  sue 
glorie  nel  campo  delle  scienze?  Voi  udiste  or  ora  il  nostro  cliiaris- 
simo  Presidente  che  ci  trattenne  delle  grandezze  di  questa  città, 
delle  glorie  de' suoi  figli,  nei  rami  tutti  dello  scibile  umano:  uomini 
di  spada  e  di  scienza,  che  brillano  luminosi  sul  nostro  orizzonte, 
nobilissimi  esempi  d'essere  da  tutti  seguiti. 

Nell'ultima  seduta  di  questo  congresso  voi  sarete  chiamati  a  deli- 
berare, a  norma  del  Regolamento,  quale  città  debba  l'anno  venturo 
esser  sede  della  nostra  seconda  riunione,  ed  io  confido  che  i  più  va- 
lidi dei  motivi,  che  già  vi  accennai,  potranno  esser  guiila  a  voi  nella 
scelta.  Forse  qualche  solitario  luogo  de'  nostri  appennini  o  qualche 
secondaria  città  sulla  riva  de'  nostri  mari  potrà  raccogliere  1  vostri 
voti. 

Se  non  che  i  momenti  vostri  sono  troppo  preziosi  perchè  io  possa 
abusare  della  vostra  pazienza,  e  ami  togliervi  troppo  del  tempo  che 
voi  consacrerete  alle  scientifiche  communicazioni.  —  Le  mie  parole 
furono  disadorne,  lo  veggo,  ma  sentiva  il  bisogno  di  dirigcrvele,  io 
che  già  da  troppi  anni  onorate  della  presidenza  della  Società  e  che 
più  d'  ogni  altro  mi  sento  lieto  nello  scorgere  il  prosperare  di  una 
impresa  che  fu  sempre  un  ardente  mio  voto  e  che  credo  potrà  tor- 
nare di  lustro  e  di  gloria  all'  Italia.  Questa  terra  ormai  non  è  più  un 
nome  geografico  ma  una  nazione  polente  che  si  prepara  alla  sua 
finale  unificazione,  alla  sua  totale  indipendenza.  —  Chi  si  prepara 
colla  spada,  chi  ponderando  leggi,  noi  coi  progressi  della  scienza. 
Natura  che  dotò  il  nostro  paese  di  tante  varietà  di  clima  e  di  suolo, 
che  la  bagnò  di  due  mari  e  di  fertili  acque  scorrenti  da' suoi  monti, 
natura  dico  ci  tende  le  braccia  e  c'invila  all'investigazione  ed  allo 
studio  di  tante  ricchezze,  nò  noi  verremo  meno  al  dover  nostro  per- 
chè tutti  siamo  gelosi  dell'onore  della  nostra  patria. 

Prima  di  finire  e  di  lasciarvi  alle  vostre  discussioni  scientifiche 
permettetemi  che  facendomi  interprete  vostro  io  mi  rivolga  al  signor 
Sindaco,  e  a  quest'egregio  Municipio  che  tanto  cortesemente  ci  acco- 
glie, per  fargli  omaggio  della  nostra  gratitudine;  e  che  porga  grazia 
all'eminente  personaggio  che  onora  di  sua  presenza  la  nostra'seduta, 
e  che  ringrazi  tutta  intera  questa  eletta  cittadinanza,  modello  di  sapere 


SILI/OUIGINE   E   SULLO   SVILUPPO,   KCC.  89 

e  di  operosità,  la  quale  fu  lieta  che  dalla  sua  nobile  città  datasse  la 
serie  delle  nostre  straordinarie  sedute.  E  mi  rivolgo  ancora  all' illu- 
stre nostro  Presidente,  splendida  gloria  italiana,  e  della  sua  città  na- 
tale che  accettò  di  riunirci  e  di  presiedere  ai  nostri  straordinarj 
lavori. 

Quanto  brevi  ci  parranno  questi  giorni  passati  fra  i  geniali  tratte- 
nimenti e  le  cortesie  del  sito  ospitale  !  Noi  ritorneremo  mesti  da  qui, 
ma  col  cuore  pieno  di  riminiscenze  e  di  gratitudine  ricordando  con 
diletto  questa  prima  seduta  per  la  quale  con  tanti  felici  auspici,  inau- 
gurammo questa  nuova  era  della  Società  nostra. 


Sulle  cause  di  una  invasione  di  Ditteri  della  famiglia 
degli  Empiti  e  sulla  convenienza  di  avere  jyresenti 
nello  studio  delle  vicende  paleontologiche  i  fenomeni 
somiglianti  che  accadono  nel  mondo  organico  contem- 
poraneo. —  Nota  del  socio  Paolo  Lioy. 


(Seduta  del  4  settembre  1864) 


Io  non  reputo  senza  vantaggio,  fino  dove  si  può  arrischiarsi  in 
ricerche,  in  vero  assai  complicate  e  diffìcili,  di  investigare  le  segrete 
cagioni  che  nella  flora  e  nella  fauna  contemporanea  possono  influire 
sulle  invasioni  e  sulle  scomparse  di  certe  specie  in  alcuni  punti  , 
per  quanto  angusti ,  della  loro  area  geografica.  Farmi  che  sia  me- 
todo utile  per  poi  risalire  alle  lentissime  e  armoniche  vicissitudini 
che  nelle  fasi  attraversate  dal  pianeta  regolarono  le  mutazioni  delle 
forme  organiche.  Ed  ho  la  convinzione  che  studiando  sul  vivo  in 
miniatura  i  grandi  problemi  della  paleontologia ,  raffrontandoli  a 
quelli  conlemporanei  che  quantunque  raccolli  in  periodi  di  tempo 
brevissimi  non  sono  sovente  meno  oscuri,  si  giunga  a  stabilire  che 
come  dalla  geologia  si  è  sfrallala  la  giossolana  teoria  dei  cataclismi, 
cosi  si  debba  essere  molto  guardinghi  ad  attribuire  un  valore  crono- 
logico assoluto  agli  avanzi  fossili ,  concedendo  non  lieve  attenzione 
alle  diminuzioni,  agli  aumenti,  alle  immigrazioni  ed  emigrazioni  av- 
venute nelle  specie  per  mutue  relazioni,  intrichi  complicatissimi 
che  rendono  assai  arduo  decidere  se  alcune  specie  non  siano  coeve 
o  siano. 


CAUSE   DI    un'invasione   DI    DITTF.ni,    ECC.  91 

Non  ha  guaii  ho  inlrallenulo  la  gentile  pazienza  della  Società  ili 
scienze  naturali  intorno  ad  alcune  cause  che  a  mio  avviso  influirono 
sopra  una  straordinaria  invasione  che  io  osservai  il  passato  aprile  di 
alcuni  dilleri  del  genere  Empis.  È  il  seguito  di  quelle  ricerche  che 
in  due  parole  oggi  sono  per  esporre. 

Ho  mostrato  che  l'anno  scorso  nelle  acque  di  Vancìmuglio,  villag- 
gio dove,  abitandovi  molla  parte  dell'anno,  ho  occasione  di  darmi  a 
simili  indagini,  ci  fu  carestia  di  Idrofili  e  di  Dilisci,  e  ho  dello  come 
alla  rarità  di  questi  coleotteri  carnivori,  ivi  in  via  ordinaria  com- 
munissimi,  ascrivessi  la  sfoggiata  molliplicazione  di  quelle  Enipis. 
Nibbi  in  cielo  e  tigri  in  terra  non  sono  infatti  rapaci  tanto  come, 
nel  piccolo  mondo  degli  insetti,  acquatici  i  Dilisci,  lo  congetturai  che 
per  la  grandissima  rarità  di  codesti  voraci  distruggitori  nel  1863, 
il  1864  in  primavera  e  in  eslate  dovesse  in  quei  dintorni  esservi 
strabocchevole  copia  dei  Culieidi  e  dei  Tipularidi  che  pargoleggiano 
nell'acqua  allo  slato  di  larve;  ed  infatti  cosi  avvenne,  e  tulli  ivi  ne 
notarono  una  molesta  affluenza  fuori  dell'usalo.  Ripelerò  qui  l'altro 
sospetto  che  io  ho  espresso,  cioè  che  di  alcuni  Tipularidi  e  Muscidi, 
quelli  che  servono  di  cibo  alle  femmine  carnivore  delle  Empis,  per 
la  straordinaria  propagazione  di  queste  nel  1864,  ci  sarà  rarità  nel 
1865,  rarità  che  scemando  il  cibo  di  quelle  ingorde  potrà  essere 
causa  che  nel  1866  le  Empis  si  mostrino  assai  stremale  in  numero 
e  forse  di  là  scomparse. 

Io  mi  proponeva  di  studiare  e  se  fosse  possibile  scoprire  il  motivo 
della  diminuzione  in  quegli  slagni  dei  Ditisci  e  degli  Ilydrofili,  e  non 
trovando  nessuna  palese  novità  (ma  di  recondite  possono  esservene  a 
millanta)  nei  vegetabili  e  negli  animali  che  vi  hanno  stanza,  sup- 
poneva che  quei  coleotteri,  i  quali,  almeno  i  pochi  che  potei  racco- 
gliere, moslravansi  flosci,  arrembali,  torpidi,  fossero  infestali  da  qual- 
che malattia  analoga  a  quella  che  nei  laghi  lombardi  e  veneti  decimò 
se  non  distrusse  la  specie  del  gambero  comune,  o  a  quella  che  1» 
scorsa  primavera  attaccò  la  mosca  domestica;  ma  queste  ricerche 
l'anno  scorso  ho  trascurato  di  farle,  e  quest'anno  non  lo  potei, 
perchè  in  tulli  quei  fossi,  stagni  e  risaje  circostanti,  dove  fino  a  due 
anni  fa  era  impossibile  non  pescarne  a  fusone,  di  Dilisci  e  di  Hydro- 


92  p.  i-ioY, 

fili  oggi  non  si  riesce  a  ritrovarne  nno  solo,  menlre  in  risajc  e 
paludi  a  cinque  o  sei  miglia  di  disianza  queste  due  specie  di  co- 
leotteri prosperano  come  per  lo  passato. 

Ecco  adunque  come  resta  chiusa  la  porta  ad  ogni  altra  investiga- 
zione, ma  sulla  porta  chiusa  si  legge  poi  il  grande  insegnamento 
che  di  grandi  effetti  è  d'uopo  nella  natura  cercare  piccole  e  lievis- 
sime cause,  piuttosto  che  ricorrere  coli' immaginazione  a  tunuilti  e 
catastrofi.  Finisco  con  un  esempio  in  proposilo.  Fra  le  cagioni  del- 
l'epoca  gelida  si  pone  avanti  il  mare  che  all'epoca  postpliocena 
copriva  il  deserto  di  Sahara  d' onde  ora  ci  arriva  infocalo  lo  sci- 
locco,  0  l'influenza  di  sollevamenti  del  suolo;  sia  bene,  ma  mille 
altre  piccole  cause  devono  essere  concorse,  fra  le  quali  io  crederei 
non  ultima  l'influenza  del  regno  vegetabile. 

Sembrerà  udire  un  paradosso,  come  ne  ha  aspetto  quello  dell'illu- 
stre Darwin,  quando  ci  racconta  condizione  favorevole  al  rigoglio  dei 
trifogli  essere  l'abbondanza  dei  gatti.  Pure  sono  sì  avviluppate  le 
armonie  della  natura  ! 

È  provato  che  il  vapore  acqueo  produce  nell'aria  un  assorbimento 
di  calore  quindici  volte  più  grande  che  non  avvenga  nell'aria  secca. 
E  però  ha  osservato  Tyndall  come  il  vapore  acqueo  nell'atmosfera 
deve  essere  polente  a  porre  argine  al  calore  irraggiante  della  terra 
ed  a  conservare  i  tepidi  influssi  diurni  del  sole.  Ora  è  manifesto  che 
sì  r  elettricità  che  la  umidità  atmosferica  mostrano  arcane  simpatie 
colle  fasi  della  vegetazione,  notandosi  che  in  dicembre  e  gcnnajo 
sono  fortissime,  povere  nel  maggio,  quasi  abbondassero  allorché  nudi 
sono  gli  arbori  di  foglie  e  dalle  brine  divorate  le  erbe,  e  scemassero 
salendo  nella  sua  pompa  maggiore  il  regno  vegetale.  E  appunto 
questa  sete  dei  vegetabili  di  ingojare  l' umidità  atmosferica  che  può 
avere  concorso  con  mille  altre  cause  più  energiche  a  determinare  il 
freddo  dell'epoca  gelida. 

L'elevata  temperatura  della  terra  all'epoca  dell'eocene  dovea  ser- 
bare l'atmosfera  in  uno  stalo  denso  ed  umido;  solo  verso  il  mioceno 
superiore  è  forse  cessala  la  influenza  sempre  decrescente  del  calore 
centrale,  ma  la  atmosfera  ancora  densa,  umida  ed  elettrizzata  giovò 
a  mantenere  nelle  nostre  latitudini  una  temperatura  che  gli  avanzi 


CAUSE   DI    un'invasione   DI    UlTTEni  ,    ECC.  95 

della  flora  accennano  essere  stata  almeno  sette  gradi  superiore  al- 
l'alluale.  La  vegetazione  esuberante,  alberi  a  foglie  larghe,  sempre- 
verdi, tipi  ereditali  dal  clima  precedente,  in  relazione  colla  scemata 
temperatura  devono  avere  esaurita  la  umidità  atmosferica,  contri- 
buendo all'incrudelire  del  freddo  in  cui  trovarono  morte.  Onde  per 
simile  cagione,  e  pei  sollevamenti  di  terreni  che  diminuirono  la  dolce 
temperie  propria  ai  climi  isolani,  per  le  maggiori  altezze  cui  per 
impeti  vulcanici  saliano  le  terre,  per  le  deviazioni  di  correnti  australi 
atmosferiche  od  oceaniche,  ebbe  mortifero  regno  l'epoca  gelida.  In 
seguito  nuovi  sprofondamenti  e  i  venti  scatenati  dalle  diroccate  mon- 
tagne, e  l'umidità  di  cui  l'aria  andò  di  bel  nuovo  impregnandosi  per 
la  morta  vegetazione,  rialzarono  la  temperatura  fino  al  grado  attuale, 
ed  ebbe  vita  la  flora  contemporanea.  Conchiudo  esponendo  il  voto 
che  nelle  ricerche  delle  vicende  paleontologiche,  seguendo  il  me- 
todo che  Lyell  ha  introdotto  nella  geologia,  faro  e  guida  siano  le 
osservazioni  intorno  ai  movimenti  nelle  loro  aree  delle  flore  e  delle 
faune  contemporanee. 


DELLA  INFLUENZA  TERMICA  DEI  VAGHI 

SULLA  CAVITÀ  DELL'ADDOME 
NOTA 

DEL    SOCIO 

PROF.    EUSEBIO    OEHL 

(Seduta  del  4  settembre  1864) 


Nel  terzo  Capilolo  del  mio  lavoro  die  si  sia  pubblicando  nel  Mor- 
gagni sulla  influenza  moloria  del  pneumogaslrico,  io  credo  di  avere 
dimostrato,  ciò .  che  (ino  dal  1847  era  già  stato  fatto  da  ScliifT  pei 
vasi  polmonali,  la  esistenza  cioè  nelle  vie  del  vago  di  fibre  vaso- 
motorie addominali  di  assai  probabile  derivazione  dall'  accessorio. 
Questa  dimostrazione  è  basata  sui  seguenti  fatti: 

i.°  Clie  recidendo  nei  conigli  e  nei  cani,  ma  meglio  ancora  nei 
gatti,  i  pneumogaslrici  al  colio,  vi  ha  sensibile  dilatazione  dei  piccoli 
vasi  che  serpeggiano  sulle  pareti  intestinali, 

2.°  Che  galvanizzando  alla  stessa  regione  i  monconi  periferici 
dei  nervi  recisi,  vi  ha  stringimento  dei  vasi  addominali  ed  accor- 
ciamento allivo  dei  medesimi,  con  elisione  più  o  meno  avanzata  delle 
loro  curve. 

3.°  Che  lo  stesso  effetto  si  ottiene  se,  eliminando  l'elemento  di- 
sturbatore dell'alterata  o  sospesa  azione  cardiaca,  s'inslituisce  la  se- 
zione e  la  eccitazione  dei  vaghi  alla  regione  del  cardias. 


INFLUENZA   TEIIHICA    DEI    VAGHI,   ECC.  95 

li."  Che  un  lieve  grado  di  stringimento  vedesi  pure  nei  vasi 
mesenterici  della  rana,  quando,  osservandone  la  circolazione  al  mi- 
croscopio, s'inslituisca  contemporaneamente  in  questo  animale  la 
eccitazione  elettrica  dei  vaghi  alla  base  del  cranio. 

Mi  parve  che  questi  fenomeni  potessero  avere  una  grande  impor- 
tanza fisiologica,  in  quanto  clie  per  la  sovraeccitazione  dei  vaghi  nel 
tempo  della  digestione,  potrebbe  la  presenza  di  fibre  vaso-motorie 
nei  medesimi  spiegare  non  solo  la  congestione  fisiologica,  che  si  de- 
termina in  questo  momento  al  tubo  digestivo  ed  i  conseguenti  effetti 
sulla  secrezione  e  sull'assorbimento,  ma  per  gli  energici  movimenti 
che  in  questo  tempo  hanno  luogo  nelle  varie  parti  di  esso,  verifican- 
dosi delle  più  mobili  arterie  del  corpo,  quali  sono  le  mesenteriche, 
un  accorciamento  attivo,  verrebbe  esso  a  neutralizzare  colla  elisione 
delle  curve,  la  eventuale  tendenza  che  da  tali  movimenti  derivasse, 
d'incagliare  colla  ripetuta  inflessione  delle  arterie  la  libera  circola- 
zione del  sangue  nelle  medesime.  Tali  ricerche  però,  che  sono,  come 
dissi,  ampiamente  sviluppate  nel  mìo  lavoro  sul  vago,  mi  condussero 
ad  indagare  se,  come  avviene  della  metà  corrispondente  della  testa 
del  coniglio  in  seguito  al  taglio  del  gran  simpatico  cervicale,  cosi 
avvenisse  un  aumento  di  temperatura  dell'  ambiente  addominale  in 
seguilo  alla  sezione  dei  vaghi.  La  premessa  su  cui  fondavasi  una  tale 
indagine  lasciava  a  priori  poca  speranza  di  riuscita,  essendo  già 
acquisito  alla  scienza  il  fatto  del  grande  raffreddamento  degli  animali 
assoggettati  alla  sezione  dei  vaghi. 

Ciò  malgrado  però  mi  trovo  a  questo  proposito  nella  possibilità  di 
annunciare  alcuni  fatti,  che  non  sono  senza  interesse. 

Primo  di  questi  fatti  è  :  che  sotto  la  sezione  dei  vaghi  alla  regione 
del  collo  la  temperatura  della  cavità  addominale  aumenta  imuedia- 
tamente  di  ì  a  1  decimi  di  grado  del  termometro  centigrado. 

Le  analoghe  esperienze  falle  assai  volte  con  risultato  costante- 
mente eguale  furono  condotte  come  segue: 

In  ambiente  della  temperatura  naturale  fra  21i  e  30  C.  si  mette- 
vano alle  scoperto  e  si  accoglievano  in  anse  di  filo  i  vaghi  di  un 
coniglio  alla  regione  del  collo  (escludendo  i  simpatici).  Poi  in  un 
punto  diverso  per  ciascun  animale,  ma  più  generalmente  alla  regione 


96  E.     ObllL, 

epigastrica,  approfondandomi  con  un  taglio  longitudinale,  metteva  allo 
scoperto  il  peritoneo,  che  perforava  quindi  soltanto,  o  brevemente 
incideva  per  un  tratto  assai  minore  del  taglio  cutaneo-muscolare,  e  ciò 
a  norma  delle  dimensioni  del  termometro  che  doveva  introdurre  nel- 
r  addome.  In  ogni  caso  faceva  in  modo  che  lo  stesso  bulbo  del  ter- 
mometro attraverso  la  ristretta  apertura  si  aprisse  esso  slesso  una 
via  alla  cavità  addominale,  onde  poi  i  forzati  margini  dell'apertura 
ricoprissero  esaltamente  il  tubo  dell'istromento  e  fosse  fra  l'ambiente 
esterno  e  l'addominale  preclusa  affatto  ogni  sensibile  comunicazione. 
Due  spericnze  furono  fatte  in  concorrenza  del  professore  cav.  Cantoni 
con  un  eccellente  suo  ternìometro  di  Valferdin,  ridotta  ogni  divisione 
al  valore  di  un  decimo  di  grado.  Tutte  le  altre  sperienze,  ad  alcune 
delie  quali  assistette  il  mio  amico  professore  Orsi,  furono  eseguite  col 
termometro  di  Celsius  pure  indicante  il  decimo  di  grado  effettivo. 

Assicurata  la  costanza  della  temperatura  dopo  la  introduzione  del 
termometro  nell'addome  si  recidevano  nettamente  i  vaghi  e  tosto  la 
colonna  di  mercurio  elevavasi,  rapidamente  dapprima,  poi  piìi  len- 
tamente da  uno  a  due  decimi  di  grado. 

Se  non  fossero  le  numerose  modificazioni  che  ho  dovuto  apportare 
al  relativo  apparato,  mi  sarebbe  già  possibile  di  eseguire  questa 
esperienza  in  un  modo  più  specioso  al  termo-moltiplicatore. 

Una  tale  esperienza  potrebbe  senza  dubbio  accennare  alla  circo- 
stanza che  per  la  paralisi  dei  vasi  addominali,  conseguente  alla  se- 
zione dei  vaghi,  aumenti  la  temperatura  della  cavità.  Il  debole  grado 
in  cui  ha  luogo  questo  aumento  non  è  una  opposizione  attendibile, 
attesa  la  influenza  che  sulla  termogenesi  debbono  avere  le  alterate 
funzioni  della  circolazione  e  della  respirazione.  E  nemmeno  ad  una 
tale  interpretazione  del  fenomeno  potrebbe  opporsi  la  circostanza  che 
l'aumento  di  temperatura  provocato  nella  cavità  addominale  colla 
sezione  dei  vaghi  al  collo,  noìi  è  duraturo  che  per  qualche  mi- 
nuto. DilTalli,  non  sì  tosto  ebbe  luogo  l'aumento  di  temperatura, 
che  dopo  qualche  momento  di  stazionarietà  la  colonna  discende  e  non 
s'arresta  punto  al  grado  di  prima,  ma  continua  a  discendere  con 
una  rimarchevole  regolarità  di  un  decimo  di  grado  fra  tre  e  sei  mi- 
nuti, finche  abbassatasi  di  qualche  grado  da  quel  che  era,  permane 


irìrLUEKZA  TEnSllCA    DEI   VAGHI    ECC.  &? 

cosfanle  per  un  tempo,  che  io  non  ho  delerminato.  La  profonda  al- 
terazione clie  al  processo  trofico  risnlla  dalla  sezione  dei  vaghi  alla 
regione  del  collo,  spiegherebbe  abbastanza  perchè  debba,  come  nelle 
altre  parti  dell'organismo,  diminuire  la  temperatura  nella  cavità  del- 
l'addome a  malgrado  che  i  vasi  sieno  dilatati  da  un  sangue,  che  è 
però  alterato  e  imperfettamente  circolante. 

Questo  slesso  ragionamento  è  pure  applicabile  agli  animali  cui  re- 
cidasi al  collo  un  solo  vago,  poiché  sebbene  la  recisione  di  un  solo 
nervo  non  sia  operazione  letale  come  quella  di  ambo  i  nervi,  pure 
l'animale  risente  per  un  certo  tempo  la  mancata  azione  di  uno  di 
essi,  e  le  funzioni  sue  respiratoria  e  circolatoria  non  sembrano  resti- 
tuirsi allo  sialo  normale  se  non  pel  gradualo  abituarsi  dell'animale 
all'azione  di  un  solo  vago.  Inlorno  a  questo  argomento  ho  fatto  delle 
osservazioni  abbastanza  numerose  e  precise  che  riferirò  nel  menzio- 
nato lavoro  sulla  influenza  motoria  del  pneumogastrico.  Basii  per  ora 
a  comprova  del  mio  asserto  il  fatto,  facile  a  verificarsi,  della  cianosi 
che  tosto  si  manifesta  in  un  coniglio  albino  sottoposto  alla  sezione  di 
un  solo  vago.  Avviene  ora  in  questo  stesso  animale,  che,  recidendo 
un  solo  nervo  vogo,  la  teniperalura  della  cavila  addominale  aumenti 
precisamente  nella  slessa  misura  che  l'abbiamo  veduta  aumentare 
sotto  la  recisione  di  ambedue  questi  nervi,  per  poi  nuovamente  ab- 
bassarsi  al  cjrado  di  prima  e  discendere  anche  da  questo  grado,  ma 
molto  più  lentamente  che  non  nei  casi  di  recisione  bilaterale. 

L'aumento  adunque  di  temperatura  della  cavità  addominale,  per 
quanto  lieve  e  momentaneo  e  tosto  susseguito  dall'  abbassamento  di 
essa,  potrebbe  spiegarsi  col  fallo  della  dilatazione  dei  vasi  addomi- 
nali, la  quale,  come  si  verifica  pei  vasi  polmonali,  ha  luogo  tanto 
per  la  unilaterale,  che  per  la  bilaterale  recisione  dei  pneumogastrici. 
La  scarsezza  e  la  breve  durata  dell'aumento  troverebbero  la  loro 
spiegazione  nei  noli  effetti,  che,  per  la  conseguente  alterazione  della 
circolazione  e  della  respirazione,  ha  in  grado  minore  o  maggiore 
sulla  termogenesi  animale  la  uni  o  bilaterale  recisione  di  questi  nervi. 

Se  non  che  a  questa  maniera  d' interpretazione  si  oppone  fino  ad 
un  certo  punto  e  forse  soltanto  in  apparenza  il  risultato  di  un'altra 
esperienza.  Partendo  infatti  dall'idea  che   il   momentaneo   aumento 

7 


9B  r..  or.uL  ^ 

di  (empcratora  della  cavila  addominale,  consoguenle  alla  recisione 
dei  vaghi,  sia  dipendenle  dalla  dilatazione  dei  vasi  per  paralisi  delle 
loro  fibre  nervose,  dovremmo  forse  aspettarci  una  diminnzicme  di 
lentperaliira,  quando,  colla  eccitazione  dei  monconi  periferici  dei 
vaghi  recisi,  provochiamo  la  osservala  costrizione  dei  vasi  mede- 
simi. Avviene  invece  il  contrario:  ncviene  cioè,  che  gahanizzando  il 
moìiconn  periferico  di  uno  dei  Jiercz  recisi  o  si  provoca  tm  lie^e  au- 
mento di  temperatura  di  qualche  decimo  di  cjrado^  se  non  era  troppo 
avanzala  la  diminuzione  conseguente  all'aumento  dopo  la  recisione 
dei  nervi;  ovvero  se  l'abbassamento  di  temperatura  era  già  progredì- 
to,  s'impedisce  per  vn  certo  tempo,  colla  eccitazione  del  moncone  pe- 
riferico^ un  abbassamento  ulteriore,  e  si  determina  la  stazionarietà. 
La  modica  forza  della  corrente  applicala  escludeva  in  questi  casi 
il  duhhio  che  per  la  presunta  maggiore  frequenza  delle  azioni  car- 
diache sotto  le  deboli  correnti,  dipendesse  l'aumento  di  temperatura 
dalla  riattivata  circolazione  periferica,  dubbio  il  quale  veniva  d'altra 
parte  rimosso  dal  fallo,  che  sotto  la  eccitazione  dei  vaghi  eransi 
rarefatte  le  azioni  del  cuore.  Ma  questa  rarefazione  non  escludeva 
punto  la  circostanza 'favorevole  della  maggiore  energia,  colla  quale, 
benché  più  raramente,  si  contrae  il  cuore  sotto  la  eccitazione  del 
moncone  periferico  dei  vaghi.  Le  esperienze  alle  quali  assislelli  in 
Berlino  presso  il  professore  Traube,  e  quelle  che  io  medesimo  feci, 
dimostrano  infatti  una  enorme  differenza  fra  le  ascensioni  che  si  ol- 
lengono  al  chimografio,  quando  i  vaghi  sono  recisi,  e  quelle  che  si 
hanno  sotto  la  modica  eccitazione  di  uno  dei  loro  monconi  periferici. 
Non  può  quindi  escludersi  il  dubbio  che  l'aumento  o  la  stazionarietà 
di  temperatura  della  cavità  addominale  sotto  tale  ecciiazione  dei  va- 
ghi, che  non  arresti  l'azione  del  cuore,  dipenda  da  un  acceleramento 
detcrminato  non  dal  più  frequente,  ma  dal  più  energico  ripetersi 
delle  azioni  di  esso;  {lotendo,  per  ciò  che  riguarda  la  sua  influenza 
acceleratrice,  la  intensità  dell'onda  supplire  alla  sua  frequenza  (1). 

(1)  K  in  baso  ali?  stesse  leggi  di  trasmissione  ditUe  onde,  che  variando  neressaria- 
mente  colla  inlensità  anclie  la  durala  deli' a/ione  cardiaca  e  quindi  delia  causa  che 
dcMermina   l'onda,  deve   nccessariamenle  dilTerirne  anclie   la  celerità   e  la  lunghezza 

-UUh  rucdiii   rìsiioiiivamentP  iMl'-olala  da  WcbiT  in  30  t'  9  piedi. 


INFLUENZA   TERMICA    DEI   VAGHI    ECC.  89 

Il  rallentamento  infatti  della  circolazione  noi  non  Io  vediamo  nella 
rana  se  non  molli  secondi  dopo  che  eccitandone  fortemente  il  vago 
se  ne  ridusse  in  diastole  il  cuore. 

Tale  influenza  acceloralrice  abbiamo  pure  nella  periferica  costri- 
zione delie  arterie  determinata  colla  eccilazione  dei  vaghi,  e  siccome 
uno  degli  elementi  cui  devesi  la  temperatura  di  una  parte  è  la  quan- 
tità di  sangue,  che  in  un  dato  tempo  la  trapassa,  cosi  l' aumentala 
massa  di  sangue  contenuto  nei  vasi  paralizzali  sarebbe  come  causa 
calorificanle,  sosliluila  dall' aumenlata  celerilà,  la  quale  verrebbe  pure 
ad  essere  favorita  dal  più  frequente  ripetersi  degli  atli  respiratorj  e 
quindi  delle  influenze  che  hanno  questi  atti  sul  compiersi  della  cir- 
colazione (I). 

Ed  è  appunto  a  questa  circostanza  e  forse  a  qualche  altra,  che 
noi  non  conosciamo  ancora,  che  devesi,  se  entrando  in  iscena  un 
altro  elemento  termico,  non  abbiamo  forse,  come  per  l'addome,  per- 
sistente per  l'oreccliio  del  coniglio  la  elevazione  di  temperatura  sello 
la  eccilazione  del  simpatico  reciso,  a  malgrado  che  anche  in  questo 
caso  provocandosi  colla  costrizione  dei  vasi  la  celerilà  aumentata 
della  circolazione,  venga  l'elemento  della  massa  ad  essere  compen- 
salo da  quello  della  celerilà. 

Ove  infatti  avvenisse,  quanto  però  non  credo  sia  stato  sufTiciente- 
mente  indagalo,  che  sotto  la  eccilazione  del  simpatici  recisi,  dimi- 
nuisse la  già  elevatasi  temperatura  nell'orecchio  del  coniglio,  non 
abbiamo  in  questo  caso,  come  nuovo  elemento  che  tenda  a  mante- 
nerla elevala,  le  probabili  modificazioni,  che  colla  stimolazione  dei 
vaghi  si  desiano  tanto  indirellamenle  per  la  via  della  respirazione, 
quanto  forse  anche  direllaraenle  nella  termogenesi  trofica  locale  e 
nella  capacità  calorifica  del  sangue,  elementi  questi,  che  per  quanto 
a  noi  sconosciuti,  non  influiscono  meno  della  massa  sanguigna  nel 
determinare  il  calore  di  una  parte.  Tali  supposizioni  sono  di  lunga 
mano  autorizzate  dalle  alterazioni  del  sangue  e  dal  progressivo  raf- 
freddamento conseguente  alla  sezione  dei  vaghi. 

(1)  L'effetto  accelernnle  die  risulta  agli  atti  respiratorii  dalia  eccilazione  rlel  moii- 
eonc  periferico  dei  vaghi  recisi,  sarà  ampiamente  discus.so  nel!' ultima  parte  del  men- 
zionato mio  lavoro  sul  pncumogastrico. 


100  K.    OEIIL, 

Non  era  perù  questo  l'unico  online  di  considerazioni  a  cui  fossi 
trailo  dall' annuncialo  fenomeno.  Pensai  che  forse,  come  avvenne  a 
Malteucci  di  dimoslrarc  sperimentalmente  l'aumento  di  teniperalura 
di  un  ambiente  occupalo  da  muscoli  eccitati  a  contrazione,  così  potesse 
verificarsi  un  aumento  di  temperatura  nell'ambiente  addominale  per 
la  vasla  azione  muscolare  che  vi  dispiegano  specialmente  gl'intestini 
col  loro  movimento  vermicolare.  Questa  maniera  d'interpretazione, 
favorita  dal  fatto  dell'aumento  di  temperatura  destato  colla  eccita- 
zione dei  vaghi,  sarebbe  in  apparenza  sfavorita  dall'altro,  che  Io 
stesso  aumento  abbia  luogo  sotto  la  recisione  di  questi  nervi,  se  non 
venisse  anzi  in  conferma  la  circostanza  da  me  annunciala,  che  al 
momento  di  una  tale  recisione,  per  lo  slimolo  apportato  con  essa  al 
nervo,  si  determina  un  lieve  e  breve  moto  vermicolare,  al  quale 
potrebbesi  pure  allribuire  il  corrispondente  aumento  di  temperatura, 
che  abbiamo  veduto  conseguire  alla  recisione  dei  vaghi. 

Sgraziatamente  la  soluzione  del  problema  non  è,  a  mio  credere, 
sperimentalmente  conseguibile;  non  si  può  cioè  determinare  con  cer- 
tezza se  air»azione  muscolare  od  alle  modalità  di  circolazione  si  deb- 
bano le  annunciate  variazioni  di  temperatura,  il  cui  grado  relativa- 
mente elevalo  esclude  del  resto  quasi  affatto  ogni  dubbio  che  tali 
modalità  ne  siano  appunto  la  causa.  IMa  per  ottenere  a  questo  pro- 
posilo una  dimostrazione  sperimentale  si  dovrebbe  poter  misurare  la 
temperatura  dell'addome  eliminando  o  l'una  o  l'altra  delle  due  cause 
sospettate  capaci  di  determinarne  la  variazione.  Per  eliminare  1'  ele- 
mento sanguigno  bisognerebbe  ricorrere  al  dissanguamento,  ma  in 
allora  verremmo  nella  islessa  mancanza  di  sangue  ad  introdurre 
un  elemento  alterante  e  non  potremmo  per  qucMa  via  se  non  con 
una  lunga  serie  di  esperienze  comparative  giimgere  che  a  qualche 
incerto  e  forse  anche  fallace  risultalo.  La  recisione  e  la  eccitazione 
dei  vaghi  al  cardias  nello  scopo  di  eliminare  l'elemento  circolatorio 
è  afiallo  inapplicabile  in  questo  caso;  prima  di  tulio  perchè  coli' aper- 
tura dell'addome  per  un  trailo  maggiore  di  quello  che  esige  la 
introduzione  del  termometro,  verrebbe  a  compronjetlcrsi  in  allo  grado 
il  manlenimenlo   delle   condizioni    tcrn)ic!ie  normali  ;  poi  perchè  se 


INFLUENZA  TERMICA  Dtl   VAGII!  tC.C.  101 

roti  queslo  mezzo  si  allontana  fino  ad  un  certo  grado  la  influenza 
cardiaca  non  si  elimina  pnnlo  la  influenza  vascolare. 

Per  togliere  come  causa  di  aumentata  temperatura  il  movimento 
intestinale  e  sceverarlo  di  tal  guisa  dall'elemento  idraulico-sanguigno 
non  abbiamo  altro  mezzo  che  (jìiello  dei  narcotici,  ma  non  potendosi 
ispezionare  il  cavo  addominale,  non  siamo  mai  sicuri  di  avere  rag- 
giunto completamente  lo  scopo,  e  quel  eh'  è  più  grave,  non  sappiamo 
come  e  fin  dove  cpiesto  mezzo  influisca  sulla  temperatura  animale  e 
sovra  uno  de' suoi  più  influenti  determinanti  qual' è  l'elemento  della 
circolazione  sanguigna.  Non  disconosco,  ciò  malgrado,  la  possibilità 
di  poter  giungere  anche  per  questa  via  a  qualche  risultato  non  però 
prima  di  avere  instiluito  una  lunga  serie  di  esperienze  comparative. 

In  vista  di  tali  considerazioni  mi  limito  a  riassumere  ciò  che  ri- 
guarda questa  parte  della  influenza  termica  del  vago  nella  enuncia* 
zione  dei  seguenti  fatti,  che  sono  certi  e  costanti: 

I.  La  recisione  dei  due  vaghi  alla  regione  del  collo  determina  istan- 
taneamente e  costantemente  un  aumento  di  temperatura  fra  1  e  2 
decimi  di  grado,  in  ambienti  esterni  a  temperatura  di  25  a  50  C. 

II.  Passalo  qualche  minuto  la  temperatura  discende  ancora  al  grado 
di  prima  non  solo,  ma  continua  a  discendere  per  varii  gradi  con  una 
regolarità  espressa  da  un  decimo  di  grado  per  ogni  intervallo  di 
tempo  compreso  fra  tre  e  sei  minuti. 

III.  Galvanizzando  con  modica  corrente  il  moncone  periferico  di 
uno  dei  vaghi  recisi,  se  la  temperatura  della  cavila  addominale  non  si 
è  troppo  abbassala  dopo  la  sezione  dei  nervi,  se  ne  determina  un  au- 
mento di  qualche  decimo  di  grado;  se  invece  si  è  di  mollo  abbassata, 
inallora  si  impedisce  per  qualche  tempo  un  ulteriore  abbassamento. 

IV.  L'aumento  di  temperatura  della  cavila  addominale  ha  luogo 
anche  in  seguilo  alla  recisione  di  un  solo  vago,  e  se  durante  l'abbas- 
samento che  consegue  poi,  ma  più  lentamente,  ad  una  tale  recisione, 
si  taglia  l'altro  vago,  non  si  arriva  ad  ottenere  una  ulteriore  eleva- 
zione della  colonna  termometrica, 

Mi  permetto  di  aggiungere  il  dettaglio  di  alcune  delle  esperienze 
the  io  feci  a  questo  proposito: 


103  H.  OfUt.  . 

EsPERlEXZA    I. 

20  Luglio.  Temperatura  dell'  ambiente  27,  i^  C. 

Scoperti  i  vaghi  in  un  piccolo  coniglio,  si  applica  colle  anzidette 
precauzioni  il  termometro  ed  al  monjenlo  della  stazionarietà  della 
colonna  termometrica  si  ha: 

polso  128 
respirazione     90 
temperatura  della  cavità  addominale         39,8. 
Appena  legati  rapidamente  e  recisi  1  vaghi 

polso  136 
respirazione       30 
temperatura  della  cavità  addominale  40 

con  successiva  graduata  diminuzione  di  0,1°  ogni  tre  minuti  e  mezzo. 

EsPERlE.N'ZA   il. 

24  Luglio.  Temperatura  dell'  ambiente  26,9  C. 

Si  procede  in  un  piccolo  coniglio  come  nella  esperienza  precedente, 
ottenendosi  a  stazionante  colonna  di  mercurio: 

polso  140 
respirazione   100 
temperatura  della  cavità  addominale  39,  7. 

Appena  legati  rapidamente  e  recisi  i  vaghi 

polso  156 
respirazione     36 
temperatura  della  cavità  addominale  39,9 

con  successiva  regolare  discesa  della  colonna  di  0,1°  ogni  tre  minuti, 
per  cui  la  temperatura  erasi  ridotta  dopo  50  minuti  a  37,9  immu- 
tala essendo  rimasta  in  questo  periodo  di  tempo  la  temperatura  del- 
l'ambiente. 

Slimolando  il  moncone  inferiore  di  uno  dei  vaghi  con  corrente 
forte,  si  ottiene  la  rarefazione,  ma  non  la  sospensione  delle  azioni 
cardiache;  e  la  temperatura  dell'ambiente  addominale  aumenta  di  0,2°. 


J?«rt.CEN2A   TKIIHICA   1)11    VACHI   ECf.  (0!5 

Esperienza  III. 

50  Luglio.  Temperatura  dell'  ambiente  29,4  C. 

Si  lenta  in  un  coniglio  la  tìiinosirazione  dell' aumenlo  di  lempei'a- 
lura  addominale  sollo  il  laglio  dei  vaghi,  mediante  applicazione  del- 
l'appaialo lernio-elellrico.  Non  essendo  riuscita  questa  parte  del- 
l'esperienza, in  causa  di  modificazioni  da  apportarsi  all'apparato 
suddetto,  si  proiìlla  dell'animale  per  confermare  l'aumento  di  tem- 
peratura in  seguilo  alla  eccitazione  elellrica  del  moncone  periferico 
dei  vaghi  recisi.  Un  tale  aumento  o  era  reale,  di  1  a  2  decimi  di 
grado,  ovvero,  se  si  lasciava  abbassare  la  temperatura  (anche  in 
questo  caso  colla  regolarità  di  0,1°  ogni  tre  minuti)  la  galvanizza- 
zione impediva  per  un  certo  tempo  che  la  diminuzione  procedesse; 
ma  poi,  prolraendola  di  troppo,  cominciava  la  colonna  a  ridiscendere, 
però  con  maggiore  lentezza. 

Esperienza  IV. 
10  agosto.  Temperatura  dell'  ambiente  30®  C. 

Quest'altra  esperienza  sul  coniglio  fu  fatta  in  concorrenza  del 
professore  Cantoni  con  un  delicatissimo  suo  termometro  Valferdin, 
ridolia  ogni  di\isione  di  esso  al  valore  di  0,1°  C.  La  temperatura 
stazionaria  dell'addome,  che  con  questo  termometro  a  si  poca  massa 
di  mercurio  e  a  si  circoscritta  superfìcie  del  bulbo  ben  sollecitamente 

(ìssavasi,  ascendeva  a 59,   8 

appena  recisi  i  vaghi  la  colonna  salì  a 3  9,87 

finciiè  in  un  tempo  ulteriore  portossi  più  lentamente  a    .     .     40,   5 

Permase  per  qualche  minuto  a  questo  grado  per  poi  lentamente 
discendere  con  gradazione  non  determinata. 

Un'altra  esperienza  sul  coniglio  e  col  medesimo  risultato  si  fece 
pure  collo  stesso  termometro  e  colla  dotta  concorrenza  del  professore 
Cantoni, 


^Mi  K.    OEHL^ 

Esperienza  V. 

Bipetuta  varie  volte  con  identico  risultato. 

20  agosto.  Temperatura  dell'  ambiente  2B,bO. 

Scoperti  i  vaghi  in  un  piccolo  coniglio  ed  inlrodoUo  il  lerraomelro, 

si  ottiene  una  temperatura  costante  di 39,    7 

tagliando  un  solo  vago  istantaneamente  sale  a 39,    8 

Dopo  alcuni  minuti  incomincia  a  diminuire   per  restituirsi 
dopo  cinque  minuti  dalla  incominciata  diminuzione  a      .     .     30,   7 

otto  minuti  dopo  riducesi  a 3  9,    6 

mantenendosi  quindi  pel  tratto  di  15  minuti  fra  39,6  e  39,5. 

Passato  questo  tempo  senza  che  la  temperatura  variasse  più  oltre, 
si  recide  l'altro  vago  e  si  ottiene: 
dopo  3  minuti  una  discesa  della  temperatura  a      .     .     .     .     39,   k 

dopo  15  altri  minuti 39,   3 

dopo  11  altri  minuti 39,    2 

quindi  una  discesa  regolare  di  0,1°  ogni  sei  minuti,  finché  ab- 
bandonasi dopo  un'ora  la  osservazione  con  una  temperatura  di  38,   5. 


SOPRA  ALCUNI  COLEOTTERI 

CDE  S'1NC0^TRA^0  NEL  BIELLESE 

RELAZIONE 

DEL  SIGNOR  EUGENIO  SELLA 


(Seduta  del  4  settembre  1864) 


Signori;  la  provincia  di  Biella,  formala  parte  da  ameni  ed  uber- 
tosi colli,  parte  da  imponenti  montagne,  quantunque  non  sia  che 
un  piccolo  tratto  della  grande  catena  delle  Alpi  pennino,  pure  con- 
tiene pressoché  tutte  le  specie  di  Coleotteri,  d'essa  catena,  oltre 
alcune  sue  speciali  e  rare. 

Movendo  dall' Appenino  Ligure,  e  camminando  lungo  le  Alpi  fin 
alle  Elvetiche,  credo  che  non  vi  sia  regione  la  quale  possa  vantarsi 
dì  possedere  tanta  dovizia  degli  Entomologi,  quanto  la  Biellese. 

Il  mio  qualsiasi  lavoro  lo  troverete  incompleto,  massime  nei  generi 
Dyliscidce^  Palpiconiia  ^  Staphylinidie ^  Pselapìiidce ^  Curculionidce ^ 
constando  questi  principalmente  di  specie  microscopiche,  che  io  non 
ho  per  anche  avuto  agio  di  studiare  e  determinare;  oltre  alcune 
specie  comuni,  di  cui  non  tenni  calcolo. 


106  E.    SELLA, 

Secondo  il  sistema  de'nafnralisli,  divido  il  Biellese  in  quattro  zone: 
La  prima,  partendo  dalla  sua  base  ch'io  reputo  essere  d'un  ftOO 
metri  sul   livello  del   mare,  comprende   la  regione  dei  castagneti, 
che  sale  (ino  a  metri  9B0  circa; 

La  seconda  quella  dei  faggi,  dai  980  a  1600  metri; 
La  terza  quelle  delle  conifere,  dai  1600  ai  2100  metri; 
La  quarta  quella  che  abbraccia  soltanto  i  pascoli,  da  metri  2100 
in  alto. 

iM' è  finalmente  grato  di  poter  qui  esternare  tutta  la  mia  rioono- 
scenza  ai  signori  Secondino  e  Giovanni  Battista  Sella  miei  cugini , 
i  quali  colle  loro  solerli  indagini  contribuirono  efficacemente  all'am- 
pliazione  della  mia  raccolta  di  Coleotteri,  e  mi  furono  intelligenti 
e  fidi  compagni  nelle  iterate  mie  escursioni  alpestri. 

Comincierò  dal  designarvi  le  specie  più  importatili  che  ho  rac- 
colte su  questi  monti;  poi  noterò  le  altre,  che  s'incontrano  su  quasi 
tutte  le  Alpi  piemontesi. 

Nella  divisione  dei  generi  e  nella  nomenclatura  delle  specie  ho 
seguilo  il  catalogo  dell'egregio  P.  Schaum. 

Cjclirus  angustatus,  Hopp.    Cyclirus  cordlcollis,  Chaud. 

Fra  le  specie  dei  Cychnia^  VyJn  gii  status  è  quello  che  più  di  rado 
incontrai  unito  al  Cordic-ollis;  però  quest'ultimo  è  molto  meno  raro, 
massime  nei  dintorni  del  monte  Rosa  all'elevazione  di  2800  metri 
circa. 

Caralitis  Olympia;,  Sella. 

Questa  magnifica  specie,  che  pei  brillanti  suoi  colori  non  la  cede 
«he  a  poche  sue  congeneri  dei  Pirenei ,  venne  raccolta  per  la  prima 
volta,  entrando  il  settembre  185*,  da  mia  cugina  Olimpia  Sella,  alla 
quale  la  dedicai  per  dovere  di  riconoscenza. 


COLEOTTERI   DEL   BIEIXESE  107 

Questo  bel  Carabo,  atteso  il  diboscamento  della  montagna,  e  il 
trovarsi  sempre  rarissimo  e  in  una  piccola  località,  io  reputo  che  sia 
per  estinguersi,  anziché  essere  una  nuova  specie  propagalrice. 

IVehria  crcnafostriala,  Bassi. 

Poche  volle  potei  raccogliere  questa  specie  rara;  frequenta  i  siti 
umidi  e  presso  i  laghetti  in  compagnia  della  Nebria  Fillce^  Dej.  al- 
l'elevazione non  minore  di  2000  metri  circa. 

Lcistas  inonCanus,  Steph.    Lcisfus  pirens,  Fichi. 

Sebbene  raramente,  mi  procurai  queste  due  specie  cercando  sotto 
le  ujuffe  irrorale  dai  ruscelli  delle  nostre  Alpi,  all'elev.  di  1300 
a  IBOO  metri  circa. 

Stoniis  clegans^  Chaud. 

Fra  le  rare  specie  sparse  su  quasi  tutta  la  catena  Alpina,  questa 
trovai  colla  maggiore  difficoltà  sui  nostri  monti. 

PctrosdcliRs  spinolte,  Dej.    P.  spiuoloe^  Yar. 
FlavofcmoratuS;  DcJ. 

Secondo  il  catalogo  del  Schaum,  il  P.  flavofemoratus  di  Dej.  non 
formerebbe  che  una  varietà  del  P.  spinoloe  Dej.  Però  io  son  d'avviso 
che  costituiscono  realmente  due  specie  distinte;  infatti  il  P.  flmofe- 
moratus  e  la  sua  varietà  a  gambe  nere  differisce  dallo  Spinolce  per 
essere  più  piccolo  di  corpo,  il  torace  più  angusto,  e  le  elitre  costan- 
nienle  d'un  nero  metallico  lucente,  mentre  nel  P.  spinolce  le  elitre 
sono  sempre  d'un  nero  opaco  lucente. 

Il  P.  pinguis^  Dej  —  Transversalis  ^  Duft  —  Cribratus^  Dej  — ' 
sono  le  specie  che  maggiormente  abbondano  su  queste  Alpi. 


108  I.    SELLA, 

Abax  ExaratnSi,  Dej. 

Abbon'Ia  questa  specie  Ira  i  11500  e  i  2000  moiri;  e  sembra  che 
sulle  Alpi  Elveliciie  le  succeda  V Abax  parallelipipedus^  Dej, 

Taiiytiirix  srnilis,  Scliaum. 

Per  qnanlo  mi  consta,  questa  rara  specie  è  locale,  preferisce  re- 
gioni (lelerminale,  e  invano  si  cercherebbe  fuori  di  esse. 

Trcclius  Strij^^tpetinis^  Kiesw.  T.  Croaticiiis,  Dej. 

Sidio  scorcio  dell* estate,  trovai  queste  due  rare  specie  all'altezza 
di  2000  metri  e  più. 

Dinarda  dciit<i(a  ,  Gia7.    I.omccbiisa  striiinosa^  Fab. 

Rarissimamente  ho  potuto  procurarmi  queste  due  specie  nò  formi- 
cai a  IKOO  metri  ed  oltre.  ...>.,• 

Ocypus  inlcpoptcrns,  Kedt. 

Quantunque  questa  specie  sia  orionda  de' Pirenei,  tuttavia  la  tro- 
vai alcune  poche  volte  associata  all'  Ocypus  morio^  Grav.  e  del  Ca- 
rabus  Olympice^  Sella  a  1800  metri  circa. 

Pliilontlins  cyanipcnnis^  Fab. 

Due  volte  soltanto  ho  predato  questa  rara  specie  in  siti  aridi  e 
sassosi.  Elev.  800  metri. 

Mecrophopus  puspator,  Eric. 

La  trovai  un  sol  volta  su  d'un  cadaverino. 

Antlicrophagas  ni«;ricornÌs^  Fab. 

In  luglio  nelle  praterie  del  Santuario  d'Oropa,  mi  riuscì  di  pro- 
curarmi questa  specie. 


COLEOTTERI    DEL    DIELLCSB  109 

Carlmas  laricnslj),  Heer.    Byrrhns  pllosellas,  Heer. 

Entrambi  sono  specie  rare.  Il  B.  Pilosellus  ^  Heer.  preferisce  le 
praterie  a  nielri  2500  e  più. 

Apliodins  fucddus,  Fab. 
Questa  specie,  è  la  più  rara  del  suo  genere  ch'io  abbia  raccollo. 

Tillas  elongiains,  Linneo.    Opilus  mollisi,  Linneo. 
O.  pallldus,  Oliv. 

Tutte  e  tre  queste  specie  le  trovai  raramente  dall'uno  all'altro 
limite  dei  castagneti. 

Ijynieikyloii  navale i,  Linneo. 

Questa  specie,  riconosciuta  come  nociva  in  altri  paesi,  è  delle  più 
rare  nel  Piemonte;  i  signori  Secondino  e  Giovanni  Battista  Sella  eb- 
bero quest'anno  la  buona  sorte  di  laccoglierne  tre  individui  sopra 
un  ceppo  di  Castagno  verso  sera,  a  900  metri  circa  di  elev. 

I^a^ria  glaliruta  ,  Oliv. 

Una  sol  volta  raccolsi  questa  specie  in  luogo  arido  e  pietroso, 
unita  al  Cyniindis  miliaris,  Fab. 

Mordcllistcna  abdoiiiinalis,  Fab.    11.  Iiniiieralis,  Liu. 

Incontransi  difficilmente  su  questi  colli  fin  al  termine  de'  castagneti. 

Otiorliync'hiis  aiiiplipcnnis .,  Fairm. 

Delle  molte  specie  di  tal  genere  che  scopersi  su  questi  monti,  la 
presente  credo  pure  locale;  qualche  volta  in  giugno  e  luglio  la  trovai 
comune  sopra  l'ontano. 


liO  E.    SELLA,  COLEOTTERI    DEL   DIELLESC 

Anoplodera  raflpcs,    Challer.     A.   lorlda,    Fab. 
Graniniopfera  laevis.,  Fab.  O.  preeusta,  Fab. 

S'incontrano  lulle,  più  o  meno  raramente,  nelle  regioni  dei  faggi 
e  delle  conifere. 

Tintarella  nirtnllica,  Fab.    Orein»  «speciosa ,  Var. 

mfrons,  Fab.  e  Var.  Aleyanca,  Suft.  O.  mclanocepliala,  Duft. 

Le  raccolsi  tulle,  più  o  meno  di  rado,  su  queste  Alpi  e  a  diverse 
altezze. 


SPECIE  RITROVATE  NELLA  PROVINCIA  DI  BIELLA 

RICERCHE 
in  primavera,  estate  ed  autunno. 


NB.  II  spp:iio  C,  vuol  diro  comiino;  CG.  più  comune;  CCG,  comunissima. 
Il  segno  R,  rara;  RR,  più  rara;  RRU,  rarissima. 


GIGINDELID^ 


Cicindela  Campestris,  Lln.    .     .     . 
»           Hybrida  var.  Riparla,  Dej 
n  Chloris,  Dej 


GARABIGI 

EI:i|)hficlaB 


Notiophilus  Aquaticus,  Lin. 
n  Palustris ,  Dìiff.. 

»  Biguttatus,  Faò. 

»  Rulfìpes  ,  Curò.  . 


Elaplirus  Ulìginosus,  Fab. 


Metri 


ria 


400 

400 

2000 


400 
400 
400 
500 

900 


Carabidee 


Cychrus  Angustatus,  Hopp 1500 

»        Italicus,  lìonelli ;     400 

»         Rostratns,  Lin 500 

n        Atteuuatus,  Fab !     500 

»        CordicoUis,  Chaud loOO 

Carabus  Coriaceus,  Lin 400 

n        Intricatus,  lÀn 400 

»        Depressus  var.  Bonellii,  Dej 1  1500 

"        Canceìlatus,  Fab 400 


1500  I  eco 

1000  ;  CCC 
2500      ce 


600 

900 

900 

1000 


2500 
900 
1500 
1500 
2500 

900 

900 

2000 

900 


c 
e 

ce 
e 

RR 


RRR 
RR 

ce 
e 

R 

ce 
ce 
cce 

R 


Ili 


B.   SKLLA. 


Meiri 


Carabus  Cancellafns  var.  Carinatus,  Charp. 

n  Graiialatus,  lAn 

})  Arvensis,  Fab 

»  Monticela ,  Dej 

n  Nemoi-alis,  III 

n  Convexus,  Fab 

»  Latreillei,  Dej 

»>  Sylvestris  var.  Alpestris,  Stnrm.   . 

n  Sylvestris  var.  Alpinus,  I>'j.     .    . 

n  Glabratus,  Payk 

j)  Violacens,  Lìn 

n  Olympioe,  Sella 

Calosoma  Inquisitor,  Lin 

»  Sycophanta,  Lin 

Nebria  Psammocles,  Rossi 

n       Piciconiis,  Fab .     . 

»       BrevicoUis,  Fab 

n       locklschii ,  Shirm 

n  lockischii  var.  Hopfneri,  TIeer.   .     . 

n       Crenatostriata,  Bassi 

n       Castanea ,  Bon 

»  Castanea  var.  Picea ,  Dej      .     .     . 

»>  Castanea  var.  Bruunea,  Du/t.    .     . 

Leistus  Spinibarbis,  Fab 

»       Montanus,  Steph 

n       Fulvibarbis,  Dej 

n       Nitidiis,  Dii/t 

»       Piceus,  Frolli 

JScai'llidflc 

Clivina  fossor,  Li?i. 

Branchiuldos 

Branchinus  Psofìa,  Dej 


fi:» 

900 
400 
1500 
1000 
1000 
1000 
1500 
1000 
1000 
1000 
1000 
1500 

800 
400 

400 
400 
400 
1400 
1400 
'2000 
li  100 
1000 
1000 

400 

1300 

400 

800 

1000 


400 


400 


1000 
900 
2000 
2)00 
2000 
2000 
2500 
2000 
2000 
1500 
1500 


800 

800 
800 
800 
2000 
2000 
2500 
2500 
2500 
2500 

900 

900 
1500 


900 


800 


COLEOTTEIU    DEL  BIELLESE 


113 


Brachinus  Explodeus,  Duft 

»  Explodens  var.  Glabratus ,  Dej.       .     . 

liCbiadie 

Dcmetrias  Atrìcapillus ,  Lin 

Dromis  Quadrimaculatus ,  Lin 

Lebia  Cyanocephala  ,  Lin 

j)    Chlorocephala  ,  Mcnt.  Hcft 

n    Crux  minor,  Lin 

»    Haemorrboidalis ,  Fab 

Cymindis  Cingulata,  Dej 

»  Axillaris,  Fab 

j>  Coadunata,  Dej 

I»  Vapor  ari  orum,  Lin 

»  Miliaris,  Fab 

Paiiag;(eidaB 

Panagaeus  Crux  Major,  Lin 

Clilteniidae 

Chlaeuius  Velutiuus,  Duft 

n  Vestitus,  Payk 

»  Scbrankii,  Duft 

»         Tibialis,  Dej 

»         Nigricornis  var.  Melauocoruis,   Dej.     . 

liicinidee 

Licinus  Hoflfmanseggii,  Fanz 

Plerosticliidce 

Spbodrus  Leucophthalmus,  7v<« 


400 

400 


400 

400 

400 
400 

400 


500 
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800 

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800 
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400 

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800 

■  .  .  . 

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.... 

400 

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400 

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t.   SELLA, 


Sphodrus  Ghilianiì ,  Schaum 

Pristonichus  Coeruleus?  Dcj 

Calathus  Cisteloides ,  III 

»         Fulvipes,  Gyll 

»  MoUis,  Marsh 

«         Melanocephalus,  Lin 

Tapliria  Nivalis,  Panz 

Platynus  Complanatus,  ZPej. .     .     ,     .     .     . 
n         Complanatus  var?  Depressus,  Dej. 

Ancbomenus  Angusticollis,  Faò 

»  Prasinus,  Thunb 

n  Albipes,  Fab 

Agonum  Sespunctatus,  Fab.      .     .     .     ,     . 

»  Parumpunctatus,  Fab 

n  Autennarius,  Duft 

Stomis  elegans,  Chaud 

Poecilus  Cupreus,  Lvi 

n        Kory,  Germ 

n         Lepklus ,  Fab 

»         Lepidus  var.  Greissorius ,  Dej.  .     . 

Lagarus  Vernalis,  Panz 

Omaseus  Nigcr,  Schaller 

»         Vulgaris,  IjÌìi 

r>         Nigrita,  Fab 

n         Anthracinus,  III 

Argutor  tStrcnuus,  Panz 

Platysma  Obloiigopunctatus ,  Fab 


Me 

tri 
a 

1500 
1500 

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900 

1000 

400 



1500 

2000 

COLEOTTEtll    DEL   UIELLESE 


MK 


Pterostichus  Melas,  Crcw< 

»  Maurus,  Duft 

»  Multipunctatus,  Dcj 

»  SpiiioliB,  Dej 

»  Spinolre  var.  flavofemoratus ,  De.}. 

»  Rutilans,  Dej 

»  Grajus,  Dv] 

»  Pinguis,  Dcj 

n  Cribratus,  Dej 

»  Parnassius,  Schanm 

»  Transversalis,  Dtifi 

Haptodei'us  Subsinuatus,  Dej, 

Abas    Striola,  Faò 

»     Exaratus,  Dej 

»     Oblongus,  Dej 

Tanythrix  Senilis  ,  Schaum 

Curtonotus  Cardui ,  Dej 

i>  Aulica  ,  Pa?iz 

Celia  Erratica,  Dtifi 

»     Quenselii ,  So/ih.     ........ 

Percosia  Patricia,  Dufù 

Amara  Familiaris,  Dtifl 

n  Acuminata,  Payk 

j»  Trivialis,  Gì/U 

»  Spreta,  Dej 

»  Curta,  Dej 

»  Lunicollis,  Sohìodte 

»  Nitida,  Sturm 

»  IMontivaga,  Sturm 

Triaena  Striatopunctata,  Dej 

»      Tricuspidata ,  Dej 


ì,W.ln         1 

da 

a 

400 

•  •  •  • 

1500 

2000 

2000 

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Ufi 


E.   SELLA, 


Harpalidte 

Diachromus  Gertnaiius  _,  Lin 

Anisodactylus  Signatus,  Panz 

n  Binotatus,  Fai 

rt                  Binotatus  var.  Spurcaticoruis,  Bej. 
»  Nemorivagus ,  Duft. 

Ophoniis  Obseurus  ,  Fab 

n        Pnnctatulus,  Duft 

»         Punctatulus,  var.  Laticollis  Marnili. 

ji         Puncticollis,  Bayle 

»         BrevicoUis,  Dej 

n         Maculicoruis,  Dujt 

Harpalus  Ruficornis,  Fai 

»  Griseus,  Panz 

>»         Hottentotta,  Duft 

»  La3vicollis,  Duft 

»         Lajvicollis  var.  Nitens,  Ueer 

»  Ignavus,  Duft 

1  Consentaneus ,  Dej 

n  Distinguendus ,  Duft 

«  yEneus,  Fab 

»  Discoideus,  Faò 

»         Kubripes,  Diift 

r>         Latus,  Lin 

n  Tenebrosus,  Dej 

n  Casplus,  Steven 

»  Anxius,  Duft 

»  Anxius  var.  Pumibis^  Dej 

»         Flavitarsis,  Dej 

Stenolophus  Teutouus,  Schmnk 

Acupalpus  Meridianus,  Lin 

Trccliidtc 

Trechus  Minutus,  Faò 


Metri 

— -1,  ^^^f — 

da 

a 

400 

800 

400 

900 

400 

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400 

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800 

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600 

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400 

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40U 

1000 

400 

.... 

800 

1500 

1500 

2000 

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.... 

400 

900 

400 

.... 

800 

.... 

400 

800 

400 

1000 

400 

900 

400 

800 

COLEOTTEni  DEL  BIELLESE 


11? 


Trechus  Strigipennis,  Biesw 

»        Cioaticus,  Dej 

BeuibidiadflR 

Leja    Larapros,  Herb 

»     Lampros  var.  Velox,  Er.     .     .     .     > 
»     Pyrena3um   var.  Glaciale,  Heer. 

Peryphus  Fulvipes,  S turni 

>}  Nitidulum,  Marsh 

»  Nitidulum  var.  Alpinum,  Dej. 

w  FasciolatuQi,  Dafl 

»  Fasciolatum  var.  coeruleuin ,  Dej. 

»  Tibiale,  Duf( 

»  Conforme,  Dej 

»»  Tricolor  ,  Fab 

»  Obsoletum,   Dej 

DYTISGID^ 

Hydroporiflee 

Hydroporus  Geminus,  Fab 

»  Unistriatus,  Scranlc 

r>  Griseostriatus ,  De  Geer.      ,     . 

»  Nivalis  ,  Heer 

»  Palustris  ,  Lin . 

Colynibetidae 

Hylibius  Uliginosus,  Lin 

Agabu3  Maculatus  ,  Lin 

»  Didymus,  Olir 

n  Paludosus.  Fab 

»  Guttatus,  Payk 

n  Dilatatus,  Bruii 

>»  Fontinalis,  Stcph 

"  Bipustalatns,  LÌ7i 


Metri 


da 


1500 
1500 


2500 
2500 


400 

400 

1500 

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400 

GOO 
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2500 
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GOO 


1000 

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400 

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800 

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500 

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500 

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900 

1500 

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500 

1000 

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RR 
RR 
CCC 


118 


E.    3KLL.4^ 


Metri 


Cybis^er  Roeselii,  Faò 

Dytiscus  Marginalis,  Lin.     ...... 

n         Circumcìnctus,  Ahr 

»  Circumflexus ,  Fab 

Acilins  Sulcatus ,  Lm 

;gyrinid^ 

Gyrinus  Natator ,  Lin 

PALPIGORNIA 

Hydrophilidte 

Hyclrophilus  Piceus  ,  Lin 

Hydrous  Caraboides,  Lin , 

Hydrobius  Fuscipes  ,  Lin , 

n  Globulus,  Payk , 

Helocharea  Lividus,  Forst 

Heloplioridte 

Helophorus  Alpinus,  Heer 

»  Glacialis,  Heer , 

Hydrochua  Nitidicollis,  Muls 

SpliacridiidaB 

Sphaeridium  Scaraboides,  Lin 

"  Bipiistulatum  ,  Fab 

STAPHYLIlSriD^ 

Alcocliarini 

Aleocbara  Fuseipos,  Grav 

"     Lamiginoaa  Grav 


da 
400 

400 
400 
400 

400 


400 


400 

400 

400 
400 

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1000 
1000 

400 


400 
400 


400 
400 


800 


2000 
2500 


1500 
1500 


1500 
900 


roi.roTTERi  ni.i.  nirxi.Esr. 


iÌ9 


Dìnarda  Dentata ,  Grav 

Lomechusa  Stiumosa,  Faò 

Myrmedonia  Hutneralis  ,  Grav.      .     . 
»  Canalìculata ,  Fa J.     . 

Homalota  Umbonata,  Eri 

n           Atramentaria ,  Gyll.  .     . 
»  Fungi ,  Grav 

Tachyporinl 

Tachìnus  Rufipes,  De  Geer.  .    .     .     . 
n  Flavipes,  Fab 

Tachyporus  Abdominalis,  Eri.  .     , 
n  Scitulus,  Eri.     .    .    . 

flaediifornics 

Quedius  Fulgidus,  Fab 

n  Xanthopus,  Eri 

»  Impresstis,  Panz.      ... 

»  Tristis,  Grav.     .     .     .    .     . 

»  Fuliginosus,  Grav.  .     .     . 

n  Ochropterus,  Eri .... 

n  Fimbriatus,  Eri.       .     .    .     , 

»  Rufipes,  Grav 

Sfaphylininl 

Creophilus  Maxillosus,  Lin.  .    .    .     . 

Emus  Hirtus ,  Lin 

Leistotrophug  Nebulosus ,  Fab.  .    . 
I»  Murinus,  Lin.      .    . 


Metri 

da 

a 

1500 

2000 

1500 

2500 

1000 

2000 

400 

2000 

400 

400 

.... 

400 

.... 

1400 

2000 

1400 

2000 

1400 

2000 

1400 

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800 

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1500 

1500 

2000 

400 

1500 

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RRR 

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G 

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C 
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C€C 

C 

C 
CCC 


120 


E.   SELLA, 


Staphylinus  Stcrcorarius,  Oliv. 

»  Chalcocephalus ,  Fah. 

n  Fiilvipes,  Scop.       .    . 

n  Erythroptcrus,  Lin. 

n              Caasareus,  Cederli. 
Ocypus  Olens,  Mailer 

ri       Micropterns ,  Eedt.   .     .     • 

n       Cyaneus,  Payh 

j>       Picìpennis,  Fah 

»       Confusus,  Bandi.      .     .     . 

»>       Morio,  Grav 

Philonthus  Splendens,  Fab.       .  . 

lì  Montivagus ,  Heer.   .  . 

n  Ltevicollìs,  Lac.  .     .  . 

»  Cyanipennis,  Faò.   .  . 

tt  Nitidus,  Fah-  ,     ,     ,  . 

j»  -^neus,  Rossi      .    .  . 

n  Decorus,  Grav.    .     .  . 

»  La3tus,  Heer 

»  Politus ,  Fah.       .     .  . 

t)  Lucens,  Mannh.       .  . 

»  Marginatus,  Fah.      .  . 

n  Fimetarius,  Grav.     .  . 

r>  Ebeniaus,  Grav.      .  . 

r>  SangLiinolentus,  Grav. 

n  Scybalarius,  ^orcZ/n.  . 

»  Splendidulus,  Grav. 

Xautliolinini 

Xantholinns  Tiieolor,   Fah.      .    . 
»  Longiventris,  licer.  . 

»  Linearla,  Oliv.      .     . 

»  Fulgidiis ,  Fab.     .     . 

n  Lentns,  Grav.      .     . 

Baptolinus  Altcvnans  ,  Grav.     .    . 


Metri    i 

""dr^ 

a 

800 

1500 

400 

1000 

1000 

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800 

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800 

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1500 

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800 

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1000 

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400 

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1500 

2000 

500 

1000 

400 

.  .  .  • 

1500 

2000 

1000 

1500 

COLEOTTERI   DEL  BIELLESE 


121 


PcedCE*Ìut 

Pederus  Littoralis,  Grav 

n        Kuficollis,  Fab 

iSfculni 

Dlanous  Coerulescens,  Gi/ll 

Stenus  Biguttatus,  Lin 

»      Bipunctatus,  Eri 

»      Longipes,  FJecr 

n      Atei',  Mannh 

»      Oeulatus,  Grav 

»      Cicindeloides,  Grav 

Oxytelini 

Oxyporus  Eufus  ,  Lin 

Oiiialiul 

Anthophagus  Armiger  ,  Grav 

n                Austriacus,  Eri.    .     .     .     , 
»  Alpinus,  Fab 

Lesteva  Bicolor,  Payk 

M        Pubescens,  Ma7i?i/t 

Omalium  Rivulvare,  Payk 

Anthobium  Anale,  Eri 

»            Torquatum ,  Marsh.      .    .     . 
n  Sorbi ,  Gyll 

SILPHALES 

Silphldee 

Necrodes  Littoralis,  Lin 


Metri    1 

^diT^ 

a 

400 

1000 

400 

1000 

800 

400 

.... 

400 

.... 

400 

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400 

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400 

.... 

400 

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1300 

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.... 

900 

1500 

900 

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900 

1500 

800 

.... 

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122 


E.    SF.LLA, 


Q^ccocampta  Thoracioa,  Lìn.    .     .     . 

»  Rugosa ,  Lìn.    .    .     . 

n  Sinuata,  Fab.    .    .     . 

Silpha  Carinata  var?  Lunata,  neen 

»       Reticulata ,  Fab 

»       Nigrita,  Creutz 

n       Tristis,  III 

»       Obscura  ,  Lin 

Phospliuga  Loevigata ,  Fab.  .     .     .     . 
»  Atrata ,  Lin 

Necrophorus  Humator,  Fab.      .     .     . 

»  Vexpillo,  Lin 

»»  Vestigator ,  Ersch.      .     . 

n  Interruptus,  Steph.     .     . 

»  Ruspator,  Eri 

"  Sepultor,  Charp.    .     .     . 

>-■  Mortuorum,  Fab.   .     .     . 

Histeridcc 

Platysoma  Depressum ,  Fab.       .     .     . 

.Hister  Quadrimaculatus,  Lin.    .     .     . 

n  Unicolor,  Lin 

j)  Cadaverinus ,  Ent.  He/i.      .     . 

n  ]\Icrdarius ,  Ent.  Heft.     .     .     . 

n  Carbonarius ,  Ent.  Heft.       .     . 

n  Stercorarins,  Hent.  Heft.     ,     . 

»  Sinuatus  ,  III 

»  Qiiadrinotatus,  Scrib.      .     .     . 

"  Lugubris  ,  Truqiii 

»  Bimaculatus,  Lia 

«  Corvinus,  Germ 

Dendrophilus  Punctatus,  Herb.      .     . 

feaprinus  Nitidulus,  Payk 

»         MnewSf  Fab 


Metri 

da 

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1000 

.... 

400 

1000 

400 

1000 

400 

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1300 

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1300 

400 

1300 

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400 

.... 

400 

•  .  .  . 

400 

800 

400 

1000 

800 

1500 

COLEOTTERI   DEL   DIELLESE 


125 


Metri 


Gnathoncus  Picens,  Pay 

»>  Rotundatiis,  III 

Teretrius  Picipes ,  Fab 

NITIDULARI^ 

Bracliypferioe 

Heterhelns  Sambuci ,  Eri 

NUidnlinee 

Epuraea  Melina?  Eri 

»        Oblonga?  Herb 

Amphotis  Marginata  ,  Fab 

Pocadius  ferrugineus  ,  Fab 

CycliraiuìnflB 

Cycbramus  Luteus,  Fab 

Ipinae 

Ips  Quadripustulatus,  Fab 

Pityophagus  ferrugineus ,  Fab 

Itili  zophBglnsD 

Rhizophagus  Depressus,  Fab 

»  Ferrugineus,  Paylc 

»  Dispar  ?   Payk 

TROGOSITID^  ^ 

Trogosita  Mauritanioa,  Lin 


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400 

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Pplflci  fpriMicrìnon, .  TjIT? 

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Thymalus  Limbatus,  Fab 

1000 

1500 

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COLYDIAD^ 

Syncliitiui 

Ditoma  Crenata,  Ilerò 

1000 
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1500 
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Colydini 

Colydium  Filiforme,  Faò 

1000 

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Ccrylini 

Cerylon  Histeroldes,  Fah 

900 

1500 

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GUGUJID^ 

PasiisandrinS 

Prostomis  !Mandibularis ,  Fab 

400 

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Silvanini 

Silvanus  frumentarius ,  Fab 

400 

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GRYPTOPHAGID^ 

Antherophagus  Nigricornis,  Fab 

j»                    Pallens,  Oliv 

1500 
1500 

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LATHRIDIAD^ 

Lathridius  Angusticollis,  Humm 

»>           MinutHS?   Lin ,     ,    .     . 

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800 

800 

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COLEOTTERI   DEL   BIELLESE 


12b 


MYGETOPHAGID^ 

Mycetopliagus  quadripustulatus,  Lin.     .     ,    . 

Triphyllus  Punctatus,  Faò 

Typhsea  Fumata,  Lin 

DEKMESTID^ 

Dermestes  Vulpinus,  Fab 

j>  Murinus,  Lin 

»  Tessellatus,  Faò 

»  Lardarius,  Lin 

3j  Bicolor,  Faò 

Attagenus  Pelilo,  Lin 

Tiresias  Serra,  Faò 

Anthrenus  Scrophulariae ,  Lin 

»  Festivus,  Eri 

Trinodes  Hirtus,  Faò 

BYRRHID^ 

Curimus  Lariensis,  Heer 

Byrrhus  Lunìger,  Germ 

n         Pilula,  Lin 

n         Fasciatus,  Fab 

»         Pilossellus,  Heer 

»         Dorsalis,  Faò 

Cytilus  Varius,  Faò 

Morychus  ^neus,  Faò 


Me 

tri 

^Tìa^ 

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E.    SELLA, 


PARNID^ 

Parnus  Proliferìcornis,  Fah 

LUGANIDJa 

Lucanua  Cervus,  Lln 

Dorcus  Parallelopipedus ,  Lin 

Sinodendron   Cylindricum,  Lin 

SGARAB^ID^ 

Coppiiil 

Sisyphus  Schsefferi,  Lin 

Copris  Lunaris,  Lin. 

Outhophagiis  Taurus,  Lin 

n  Nutans,  Fab 

n  Vacca  ,  Lin 

n  Ovutus,  Lin 

»  Sclireberi,  Lin 

Apliodilni 

Colobopterus  Erraticus,  Lin 

Eupleurus  Subterraneus ,  Lin 

Tenchestes  Fossor,  Lin .     . 

Otophorus  Haemorrhoidalis,  Lin 

Apliodius  Foctons,  Fah 

»  Fimetarius,  Lin 

»  Footidua,  Fai 


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1500 

800 
800 

800 

2000 
2000 

COLEOTTEHI   Di;L  KIELLESB 


1^27 


Apbodius  Sordidus,  Fah 

n  Immundus,  Creutz 

r>  Alpiiius  var.  Rubens,  Muìs.    . 

f»  Obscuius,  Faò 

n  Porcus,  Fab 

»  Qiiadiitnaculatus ,  L(?j.  .     .     . 

»  Merdarius,  Fab 

Melinoptcìus  Prodromus,  Brahm.   .     .     . 
n  Oblitcrutus,  Pam,     .     .     . 

Acrossus  Discus,  Schmidt 

n         Rufipes,  Lin 

»  Luridiis,  Paylc 

Pleurephorus  Csesus ,  Pa7iz 

Crcotrnpidee 

Odontaeus  Mobilicornis  ,  Fab 

Minotaurus  Typhoeus,  Lin 

Geotrupes  Stercoraiius,  Lin 

n  Putridaiius ,  Eri 

»  Mutator,  Marsh 

n  Hypocrita,  Jll 

»  Sylvatieus,  Pam 

1  Vernalis,  Lin 

n  Vernalis  var.  Alpinus,  Hoppe. 

"  Vernalis  var.  Spleudeus ,  Eri. 

TrogidoB 

Trox  Hispidus  ,  Laichart 

»    Scaber,  Lin 

Slelolonthidte 

Hoplia  Philauthus ,  Sulz 


Metri    1 

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E.    SELLA, 


Hoplia  Farinosa,  Lin 

Homaloplia  Ruricola,  Fa7j.    .     . 

Serica  Holosericea,  (Scop. .     ,     . 
n     Brunnea,  Lin 

Melolontlia  Vulgaris,  Faò.    .     . 
»  Albida,  Frìv.  .     .     . 

'»  Hippocastani,  Faò.  . 

Polyphylla  Fullo,  Lin.    ,     .     . 

Amphimallus  Solstìtialis,  Lin.  . 
"  Assimilis,  Hcrò.     . 

Rntilidtc 

Phyllopertha  Horticola,  Lin.     . 

Anomala  Junii,  Ditft 

»         Devota,  Eossi.  .     .     . 

Dynastidce 

Pentodon  Punctatus ,  Vilhrs      . 

Oryctes  Nasicornis,  Lin.  .     .     . 

Cetoiiini 

Oxytliyrea  Stictica,  Lin 

Cetonia  Ilirtella,  Lin 

"        Morio,  Fah 

"        Opaca,  Fah 

"  Speciosissima,  Scop.     .     . 

»        Affìuis,  And 

»  Marmorata,  Fab.      .     . 

«  Floricola  var.  iEaca ,  Ci/ll. 


Metri 


fin 
400 

400 

400 

800 

400 
800 
400 

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COLEOTTEKI    DEL   BIlìLLESE 


129 


Cetonia  Floricola  vav.  Obscura,  And.     .     . 
n       Floricola  var.  Metallica,  Fab.   .     . 

Osmoderma  Eremita,  Lin 

Gnorimus  Variabilis,  Lin 

»  Nobilis,  Lin. 

Trichius  Fasciatus,  Lin 

»         Abdominalis,  Ménétr 

Valgus  Hemipterns,  Lin 

BUPRESTIDJS 

Ancylochira  Bustica,  Lin 

»                Flavomaculata,  Fab.     .     .     . 
«  Octoguttata ,  Lin 

Anthaxia  Nitidula,  Lin 

n         Nitida,  Rossi 

n  Quadripuuctata,  Lm 

Coraebus  Bifasciatus,  Oliv 

Agrilus  Viridis?  I^in 

Trachys  Minutus,  Lin 

ELATERID^ 

Adelocera  Carbonaria,  Schrank 

Lacon  Murinus,  Lin 

fjndiini 

Corymbites  Aulicus,  Pam 


800 

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E.   SELLAi, 


Corymbites  Pectinicornis,  Lm 

n  Cupreus,  Fah 

j»  Cupreus  var.  Aernginosus ,  Fab.  . 

n  Sulphuriponiiis,    Germ 

.1  Haematodes,  Fah 


Actenicerus  Tessellatus,  Lin. 


Diacanthus  Aeneus,  Lln. 
n  Rugosus,  Gemi. 


Tactocomus  Holosericeus ,  Lm. 


Campylus  Rubens,  Pili,  et  Miti, 
n  Liiiearis ,  Liìi.  .     .     . 


Campylomorphus  Homalisinus,  III. 


Athous  Vittatus,  Faò.  .  . 
n  Longicollis,  Fah.  . 
»  Subì'uscus,  Alali.  . 
"       Castanescens,  Mais. 

Limonius  Bructeri ,  Faò.  . 
!>  Nigripes,  Gì/il.  . 

»  Lythroded ,  Germ, 


Sericosomus  Brunneus,  Lin. 
Dolopius  Marginatus,  Lin. 


Agriotes  Pallidulus,  III. 
n  Sputator,  Lin. 


Melanotus  Niger,  Faò.      .     .     . 
ElatCfini 


Eluter  Sauguineus,  Lin. 
»     Scrofa,  Germ. 


Cardiopborus  Thoracicus,  Faò. 

»  Musculus,  Er.  . 


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800 

400 
800 

COLEOTTEKI    DtL   llll-LI.ESi: 


131 


DASGILLIDiE 

Da$icillinl 

Dascillus  Cervimus,  Xm 

Cyplioniui 

Helodes  Minuta,  Lin 

MALAGODERMATA 

Lycìdtc 

Dìctyoptera  Sanguinea,  Lin 

Eros  Rubens,  Gyll.   .     .    T 

Homalisùs  Suturalis,  Fab 

lianipyridce 

Lampyris  Noctiluca,  Lin 

Luciola  Italica,  Lin 

Drilidae 

Drilus  flavescens,  Fab 

TelepliopidflB 

Podabrus  Alpina,  Payk 

Aneistronycha  Abdominalis,  Fab 

Thelephoi'us  fusoa,  Lin 

»  Rustica  Fall 

»  Obscura,  Lin 

»  Albomarginata,  Mark 

»  Nigricans,  Miill.         

»  Pellucida,  Fab 


Metri    1 

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152 


E.   SELLA. 


Metri 


Thelephorus  Livida,  Lin 

n  Assiuiilis,  Paylc 

n  Bicolor,  Panz 

Rhagonycba  fulva,  Sco'p        

>»  femoralis,  Bruii 

»  Atra,  Lin.         

Pygidia  Laricicola,  Kiesw.         ...... 

»         Laeta,  Fab.  

Malthinus  fasciatus,  Fall 

Malthodes  Margìnatus?,  Latr 

llalacliiidGB 

Malachius  JSneus,  Lin.  

»  Bipustulatus,  Lin.  

n  Affinis,  Ménétr.  

Anthocomus  Equestris,  Fab 

Dasytidce 

Henicopus  Pilosus  Scup 

Dasytes  Bipustulatus,  Fab 

»         Niger,    Lin 

»         Obscurus,  Gyll.         

Haplocucmus  Virens.  Suffr. 

Donacaea  Pallipes,  Panz 

TELMATOPHILID^ 

Byturus  fumatus,  Fab 

»        Tomentosus,  Fab 


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COLF.OTTERI   DEI.   niEI.LESE 

GLERID^ 

Tilliiiì 

Tillus  Elougatns,  lAn 

Clerini 

Opilus  Mollìs,  Lin 

»      Domesticus,  Sf.urm » 

»      Pallidus,  Oliv 

Pseudoclerops  Mutili arius,  Faò. 

Thanasimus  foroliearius,  Lm. 

Tarsosterius  Univittatus,  Eossi 

Trichodes  Alvearius,  Faò . 

»  Apiarius,  Liti 

Corynetinl 

l^^ecrobia  Violaceus,  Lin 

L.YMEXYLIDJE 

Hylecoetus   Dermestoides,  Lin 

Lymexylon  Navale,  Lin 

PTINIORES 

Ptinidte 

Hedobia  Imperialis,  Lin 

Ptinus  Ornatus,  MUller 

n        fur,  Lin 

Gibbium  Scotias,  Faò 

Anobiadce 

Anobium  Striatum,  Oliv 


133 


Moiri 


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13 li  ?..    SFIXA, 

Anobium   fulvicorne ,  Sturm.      .     .     .     .     . 

n         molle  ,  7^/?? 

Ptilinus  Pectinicornis  ,  Lin 

Apate  Capucina,  Lin 

liyctldte 

Lyctiis  Canaliculatus  ,  Fab 

GISID^ 

Cis  Boleti ,  Scop 

»     Micans,  Herb 

Blaptidac 

Blaps  Mucronata,  Latr 

"      Similis,  Latr 

TENEBRIONID^ 

A.*tididaD 

Asida  Grisea,  Ollv 

»      Jurinei,  Sol 

Opatridn; 

Opatrum  Sabulosuin  ,  IJ71 

Bolifophagido; 

Eledona  Agaricola  ,  Herb 

Diapcridce 

Diaperis  Boleti  ,  Lin 


Mulri 
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800 

800 


400 


400 


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COLEOTTEm    DEL   niEI.LESE 

UlociiScluB 

Hj'pophloeus  Castaneiis,  Fah 

»  fasciatus,  Fab 

Tcnelirionidce 

Tenebrio  Molitor  ,  Lin 

n        Obscurus,  Fab 

HelopideB 

Helops  Coeruleus ,  Lin 

"      Lanipes,  Lin 

»       Striatus,  Fourc 

»       Convexus,  Kiist 

GISTELID^ 

Gonodera  Luperus,  Herb 

»  n  var.  ferruginea  Fab 

Hymenalia  fusca,  III 

Isomira  Murina,  Lin 

n        ri  var.  Maura,  Fab 

Eryx  Atra,  Fab 

Mycetochares  Barbata,  Latr 

Cteniopus  Sulfureas,  Lin 

Omophlus  Brevicollis,  Muls 

PYTHID^E 

Rhinosimus  Planirostris,  Fab 

MELANDRYAD^ 

Eustrophus  Dermestoides,  Fab 


155 


Metri 


1500 
1500 


400 
400 


400 

800 

400 

1500 


1300 

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800 

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400 
400 


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156 


K,    SELLA, 


Metri 


Melandrya  Caraboides,  Lin 

LAGRIARI^ 

Lagiia  Hirta,  Lin 

»       Glabiata,  OUv 

ANTHIGID^ 

Formicomus  Pedestris,  Rossi 

Anthicus  floralis,  Fah 

»         Hispidus,  Rossi 

»         venustus,  Villa 

PYROGHROIDJE 

Pyrochroa  Rubens,  Fah 

MORDELLON^E 

Mordella  Bipunctata,  Gemi , 

"        Aculeata,  Lin 

Mordellistena  Abdominalis,  Fah 

«  Humeralis,  Lin 

Anaspis  Geoffroyi,  Miill 

1        Rufìcollìs,  Fah 

MELOID^ 

Meloe  Proscarabaeus,  Lin 

n       Violaccus,  Marsh 

n      Aiitumnalis,  OUv 

>»      Variegatus,  Donov 

y>       BrevicoUis,  Panz 

Ceroconia  Screberi,  Fah 


(la 


1500 


400 
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COLEOTTERI    DF.L   BIELLESE 


137 


Metri 


Mylabris  Variabilis,  B'dh 

Lytta  Vesicatoria,  Lin 

Sitaris  Muralis,  Forst 

Asclera  Coerulea,  Lin 

(Ederaera  PodagraṛB,  Lin 

»         Ccerulea,  jin 

»         Subulata,  Oliv 

»         Lurida?  Marsh 

Cbrysanthia  Viridlssima,  Lin 

BRUGHID^ 

Brucbus  Pisi,  Lin 

r         Luteicornis,  III 

1        Nubilus,  Schh 

GURGULIOIsTID^ 

ABBtliribidtc 

Anthribus  Albìnus  Lin 

Atfelabidee 

Apoderus  Coryli  var.  Avellaiife,  Lin.      .     . 
»  »         n     Moiio,  Bo7i.     .     .     . 

Attelabus  Curculìonoides,  Li7i 

Rbynchites  Bacchus,  Lin 

n  Betuleti,  Fab 

1  Populi,  Lin 

«  BetuliB,  Lin 


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500 

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158 


E.    SELLA 


Apion  PomonoB ,  Fab.  . 
n      Tiifolii ,  Lin. 
n      Miniatum  ,  Schh. 
7)      Hasmatodes ,  Kirb. 
53      Virens  ,  Herb.    . 


R  i*a  r  11  y  d  e  B*  f  (Ite 


Sìtones  Gressorins ,  Fab. 
n         Sulcifrons  ,  Tlmnb. 
»        flavescens ,  Marsh. 


Polydrosus  Cervinus,  Gyll.  . 
"  Serìceus,  Schall. 


Clconidae» 

Cleonus  Trisulcatus,  Herb.    .     . 
Liophloeus  Nubilus,  Fab.      .     . 


Barynotus  Margarita ceus,  Gemi. 
n         Obscurus,  Fab.    .     . 


Minyops  Variolosus,  Fab. 


Lepyrus  Colon,  Fab.     . 
»         Biuotatus,  Fab. 


Hylobius  Pìneti,  Fab. 

n         Abietis,  Lin.  .     . 
»         Rugulosus,  Schh. 


Molytes  Corouatus,  Latr. 
»       Gerrnanus,  Lin. 
»       Glabratus,  Fab. 


Plìnthus  Megerlei ,  Pam. 
»         Porculus,  Fab. 


Meni 


800 
400 
400 
400 

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1400 

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1600 
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COLEOTTKIU   DtL    UIKLl.ESE 


139 


Phytonoraus  Pnnctatus,  Fah 

«  Variabilis,  Herb 

Otiorliyiicliidn; 

Phyllobius  Calcaratns,  Fah 

«         Atrovirens  ?  Sclih 

»  Allieti ,  Fah.         

r>         Oblongus,  Liii 

»        Pyii,  ■''^*« 

»  Viridicollis,  Fah 

Trachyphloeus  Scabriculus,  Lin.         .    .     . 

Peritelus  Griseus  ,  Oliv 

Otiorliynchus  Griseopunctatus?  Schh.      .     . 

n  Armadillo,  Rossi      .... 

j»  Amplipennis,  Fa'irm      .     .     . 

n  Lanuginosus,  Schh.       .     .     . 

n  Densatus,  Schh 

»  Ligneus,  Oliv 

»  Septenti'ionis ,  Herh.      .     .     . 

y>  Manrus  var.  Coraosellus,  Schh. 

n  Difficilis,  Stierl 

»  Sulcatus,  Fah 

»  Ligustici,  Lin 

r>  RugiiVous,  Gyll 

n  Ovatus,  Lin 

Erii'liinidce 

Lixus  Ascanii ,  Lin 

»      Augustatus,  Fah 

Larinus  Sturnus,  Schall 

"         Turbiuatus ,  Sclih 

Dorytomus  Vorax,  Fah 


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140 


E.    SELLA, 


Balaninus  Niicum,  Lln 

Cryptorliynchidce 

Coeliodes  Quadrimaculutus ,  Lin.    .     . 
CEonidae 

Cionus  ScroDhularias ,  Lin 


Miarus  Graminis ,  Sohh. 
»      Carapanul» ,  Lin. 


Mecinus  Pyraster ,  Herh.       .     .     . 
Calandridte 


Sitophilus  Granarius,  Lin, 
»         Oryxaa,  Lin.    . 


XYLOPHAGI 

Hylastes  Cunieularius  ,  Eri 

Hylesinus  Vittatus,  Fah 

Scolytus  Pygm.Teus ,  Herh 

-Xyloterus  Lineatus ,  Olir 


Bostrychus  Typographus  Lin.  . 
»  Laricis,  Fab.       .     . 

»  Autographus,  Ratz. 


GERAMBYGID^ 

Spondylidce 

Spondylis  Buprcstoides,  Lin 


Metri 


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400 


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800 

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1500 

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COLEOTTEUI  DEL  BIELLESE 


Ui 


Prlonidcc 

^gosoma  Scabricome  ,  Fah.      .    . 

Prionus  Coriarius,  L'in 

CcramliycidaD 

Cerambyx  Heros  ,  Fah 

n         Miles,  Don 

»         Cerdo,  Lin 

Purpuricenus  Koehleri  Lin.  .     .    . 

Bosalia  Alpina,  Lin 

Aromia  Moscata,  Lin 

Rhopalopus  Clavipes ,  Fah.  .     .     .     , 
n  feinoratum,  Lin.      .     . 

Callidium  Violaceum  ,  Lin.    ... 
n  Dilatatum,  Payk.       .     . 

»  Sanguineum ,  Lin.     .     .     , 

Phymatodes  Variabile ,  Lin.       .     .     , 
"  »  var,  fennicuin,  Lin. 

r>  n      n     Testaccum ,  Lin. 

n  ti      fi     Praeustum,  Fah. 

Hylotrupes  Bajulus, -Lni 

Tetropium  Luridum  ,  Lin 

»  fuscuni ,  Fah 

Asenum  Striatum,  Lin 

Criocephalus  Kusticus,  Lin.        .     ,     . 

Hesperophanes  Nebulosus,  Oliv.     .     . 

Clytus  Arietis,  Lin 


Metri 


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E.    SELLA, 


Metri 


Clj'tus  Antilope ,  III.  .     .     . 

n  Vei'biirici ,  Lin.  .     .     . 

»  Quadripunctatus,  Fab. 

»  Plebejus,  Fab.  .    .     . 

Anaglyptus  Mysticus  ,  Lin.    .     . 
n  Gibbosus  ,  Fab. 

Obrium  Brunneum,  Fab.        .     . 

Gracilia  Pjgmaea,  Fab.        .     . 

Stenopterus  Pra^ustus,  Fab. 

n  n  var.  Ater ,  Fab.  . 

Morimus  Lugubris,  Fab.  .     .     . 

Lamia  Textor,  IjIii 

Monochammus  Sai'tor  ,  Fab. 

»  Sutor,  Lin.     .     . 

Acanthoderus  Vaiius,  Fab.   .     . 

Liopus  Nebulosus,  Lin.     .     .     . 

Pogonocherus  fasciculaiis,  Panz. 
»  llispidus,  Lin.     . 

n  Ovalis,  Gyll.  .     . 

Anaisthetis  Testacea,  Fah.    .     . 

Agapanthia  Lineatocollis ,  Martsh. 
n  Cardui,  Lin        .     . 

'»  Violacea,  Fab.  .    . 

Saperda  Scalaris,  Lin 


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COLEOTTEIU    DEL  niELI-ESK 


143 


Phytoecia  Lineola,  Fab 

n         Ephippium  ,  Fah.        .     .     . 
n         Cyliudrica,  Lia 

lieptiiridte 

Necydalis  Umbellatarura ,  LÌ71.   .     .     . 

Rhagiurn  Mortlax,  Fab 

»         Inquisito!-,  Faò 

»         Indagator,  Lia 

n         Bifasciatum ,  Faò 

Argaleus  Cursor,  LÌ7i 

n        Meridianus,  Lm 

Pachyta  Quadrimaculata ,  Lln.  .  . 
»  InteiTOgationis,  Lin.  .  .  . 
n         Octomaculala,  Fab.     .     .     . 

»         Clathrata,  Fab 

»         Virginea,  Lin 

Strangalia  Aiuulenta,  Fab.       .    .     .    . 

n  Quadrifasciata,  Ijin.      .     .     . 

n  Revestita,  Lin 

"  Armata  var.  Calcarata,  Fab. 

n  Attenuata,  Lin.        ... 

M  Bifasciata,  Miiller    .     .     .     . 

n  Melauura,  Lin 

Leptura  Bastata,  Fab 

»  Tomentosa,  Fab , 

»  Cinta,  Fab 

u  »  var.  Luctuosa,  Miils     .     . 

»  »      »     Notata,  Oliv     .     .     .     . 

1  Sanguinolenta ,  in.      .       .     .     . 

n  Livida ,  Fab 

Anoplodera  Rufìpes,  Sch 

»'  Lurida,  Fab 


Metri 


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400 
400 


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1500  ì 

2000 

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1-.  si:lla. 


Grammoptera  Lfevis,  Fab 

»  Ruficornis,  Fai 

»  Prfeusta,  Fai 

CHRYSOMELIN^ 

!§agfidtc 

Orsodacna  Nigriceps,  Lat 

»  "  var,  Humeralis,  Lat.      .     .     . 

Douacia  Eeticulata  ,  Sc]ih 

Il         Obscura,  Gyll 

>'         Sericea,  Lin 

n         Affìnis,  Kunse 

Crioceridte 

Lema  Cyanella,  Ljw 

»      Melanopa,  Lin 

Crioccris  Meidigera,  Lin 

»         Brunnea,  Fah 

j>         Duodecimpunctata,  Lin.       .     . 
»         »  var.  Dodecastigma ,  Svff.       .     . 
»         Asparagi,  Lin 

Clytliridue 

Labidostomis  Loiigimana  ,  Lin 

Lachnsea  Longipes,  l'aò 

Clythra  Quadripuuctata ,  Lin 

Gynandrophthalma  Coucolor,  Fab.     .     .    . 
n  Cyanea,  Fab.      .     .     . 

»  Flavicollis  ,  Ghariì. 

Coptocephala  Quadrimaculata,  Lin.        .     . 


Metri 

Ila 

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1500 

2000 

400 

800 

800 

800 

400 

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400 

1500 

1500 

1500 

800 

400 

800 

400 

800 

400 

800 

800 

400 

800 

800 

400 

800 

400 

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800 

400 

800 

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COLIÌOTTKIU    DEL  UIKLLtSf 


iUti 


EiBiiiolpiflte 

Chrysochus  pretiosus,  Faò 

CryiitticosjBBalitlw 

Cryptocephalus  Fexpunctatiis,  Lin 

n  Violaceus,  Fab 

n  Aureolus,   Suff. 

»  Hypochoeridis ,  Lin.         .     .     . 

n  Cyanipes,  Sìiff. 

n  Margiuellus,  Oliv 

»  Morsei.  Lin 

ji  Flavipes,  Fab 

I»  Fulcratus,  Germ.         .     .     .     . 

»  Pygniajus,  Fab 

TI  Labiatns,  Liti 

»  Strigosus,  Germ.         .     .     .     . 

n  Bipuuctalus  var.  Lineola,  Lin. 

Pachybracbys  Hieroglyphicus,  Fah        .     .     . 

Clirysomelitlse 

Timarcha  Nieeensis,  Villa 

»         Metallica,  Fab 

Chrysomela  Staphylea,  Lin 

n  Eossia,  III 

»  Haemoptera,  Lin.         

«  Limbata,  Fab 

»  Marginata,  Liìi 

j»  Fastuosa  ,  Lin 

«  Cerealis  var.  mixta ,  Kilst.    .     .     . 

»  Polita  ,  Un 

»  Lamina,  Fab 

»  Grossa,  Fab 

Oreina  Speciosa,  Lin 

»       »  var.  Vittigera,  Suff.        

»       »     »     Venusta,  Suff. 


600     2000 


400     1000 

400       800 

400  1     800 

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800 

800 

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400 

800 

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400 

400 


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10 


^H6 


i:.    SLLLA, 


Meli-i 


da 


Orcina  Speciosa  var.  Bifrons,  Faò 1500     2000 

n  n  n      Alcyoiiea,  S'-'ff. 1500 

A      Speciosissima,   Scop 1500     2000 

»       n  var.  Monticela?  Dnft 1500     2000 

>»       Melanocepbala,  Du/t 2500 

Lina  iEnea,  Lin 400       800 

n      Vigintipunctata,  Scop 400 

»      Populi,LiM 400       800 

Gonioctena  Viminalis,  Lin 1500 

»         Pallida,  Lin 1500 

Gastrophysa  Polygoni,  Lin 800 

n  Raphani,  Fab 800      1500 

Phffidon  Cochleariae ,  Fab 800 

Phratora  Vilellinaì,  Lin 400 

GalEer&acapiee 

Adìmonia  Tanaceti,  Lin 400       800 

«         Rustica,  Schall 400       800 

»>         Circunidata  var.  Fiorentina,  Eed.    .     .     .  400       800 

«        Scutellata,  Chev 400       800 

Galleruea  Crataegi ,  Forster 400       800 

»        Lineola,  Fab 400       800 

Malacosoma  Lusitanicum ,  Lin 400       800 

Agelastica  Alni ,  Lin 400       800 

Calomicrus  Circumfusua,  Marsh 400       800 

Luperus  Flavipes?  Lin 800 

»         Viridipennia?  Germ 800 


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COLEOTTEKI    DEL   BIELLESE 

nnUicidte 

Graptodera  Erucae,  Olir 

»  Oleracea,  Lin 

Crepidodera  Rufìpes ,  Lin 

n  ferruginea,  Scop 

»  Peìvo\evn,'Kutsch 

Podagrica  MalvìE,  III 

Pbyllotreta  Sinuata?  Hedf. 

Aphthona  EuphorbisB  ,  Faò 

Longitarsus  Apicalis,  Brok 

»  Atricillus,  Gyll 

Chaetocnema  Aridella?  Payk 

»  Aridula,  Gyll 

Psylliodes  Attenuata,  End-Heft 

Sphaeroderma  Testacea,  Fah 

Hispiclce 

Hispa'Atra,  Lin.      .    .   ^ 

Cassidariae 

Cassida  Vibex  ,  Lin 

»         Sanguinolenta,  Fah 

n         Azurea  ?  Fah 

EROTYLID^ 

Triplas  Russica,  Lin 

»        Kixfipes,  Fab 


147 


Melfi 


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400 

400 

800 
400 
800 

400 

800 

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800 

800 
800 

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400 


1200 
1200 
1200 


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1300      ce 


1*8 


K.    SELLA,  COLEOTTEUI   DEL    BICLLESE. 


Metri 


GOGGINEL.LIDJE 


Adalia  Bipunctatca ,  Lin. 
n      Alpina,  Muls. 
n       Inquinata,  Muls. 


Harmonìa  Marginepustulata,  Scliall. 
»  Impustulata,  Lin.      .     . 

n  Duodecimpustulata,   Fab. 


Coccinella  Variabilis,  TU.  .  . 
n  Quinquepunctata,  Lin. 
n         Septeinpunctata,  Lin. 


Mysia  Oblongoguttata,  Lin.       .     .     . 
Calvia  Qnatuordccimguttata,  Lin. 
Halyxia  Sedecimgnttata ,  Lin.        .     . 
Thea  Vigintiduo-punctata,  Lin.      .     . 
Propylea  Quatuordecim-puuctata,  Lii 


Chilocorus  Kenipustulatus,  Scriba. 
»  Bipustulata,  fjin.     .     . 


Exochomus  Quadripustulatus ,  Lin. 
Hyperaspis  Reppensis ,  Herb.     .     . 

Lasia  Globosa,  Schneid 

Cynegetis  impunctata,  Lin.        .     . 
Scyninus  Quadriluiiulatus,  HI. 


ENDOMYGHID^ 

Eutloinycliliii 

Endouiychus  Coccineus,  Lin 


400 
400 
800 


800 
800 
1200 


400 

800 

400 

1000 

400 

800 

400 

400 

400 

800 

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400 

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400 

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800 

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400 

400 

400 

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800 

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IMORi\0  AI)  ALCIJIVE  SPIXIE  MJOVE  0  POCO  CONOSCIUTE 

D'UCCELLI   DEL  MUSEO  DI   TORINO 
NOTE  ED   OSSERV//ZIONI 

DEL  SOCIO 

DOTTOR  TOMMASO  SALVADORI 

(Seduta  del  4  settembre  1864) 


Il  chiarissimo  professore  commendatore  De  Filippi,  direttore  del 
Museo  Zoologico  di  Torino,  mi  dava  graziosamente  licenza  di  studiarne 
la  collezione  ornitologica,  e  sebbene  sia  breve  il  tempo  corso  da  che 
io  mi  sono  accinto  a  questa  rivista,  pure  ho  potuto  mettere  insieme 
alcune  note,  che  possono  interessare  l'attenzione  degli  ornitologi. 

In  questo  momento  farò  parola  solamente  di  alcune  osservazioni, 
pro[»onendomi  di  far  nolo  il  risultato  della  mia  rivista  in  altra  occa- 
sione, quando  avrò  potuto  studiare  l'intera  collezione.  La  quale  è  la 
più  ricca  di  quante  sono  in  Italia  contando  da  cinque  a  seimila  in- 
dividui, ed  è  pregevolissima  non  solo  per  il  numero,  ma  anche  per 
la  qualità  delle  specie.  Possiede  quasi  tutte  le  italiane,  ed  alcune  ra- 
rissime. Fra  queste  notevolissime  le  seguenti  : 

Falco  Eleonorae,  di  cui  vi  hanno  due  individui  presi  in  Sardegna 
dal  La  Marmerà,  e  sono  i  tipi  sui  quali  Gene  stabili  questa  specie 
{Memorie  della  B.  accademia  delle  Scienze  di  Torino^  serie  11,  tomo  11, 
pag.  kl). 

Turdus  atrogularis,  Temm.,  un  individuo  predato  in  Piemonte 
nell'inverno  del  1826,  ed  è  il  solo  che  si  sappia  essere  stato  preso 
in  Italia. 


11)0  T.    SALYADOllI, 

Twdus  Namnanni,  Temm.,  giovane  individuo  preso  sul  mercato 
di  Torino  nel  1829,  e  che  con  un  altro  individuo  trovato  dal  De  Negri 
sul  mercato  di  Genova  nel  186^2,  ed  un  terzo  preso  sul  Bresciano 
ed  ora  nella  collezione  del  conte  Camozzi  di  Bergamo,  è  venuto  a 
rappresentare  questa  specie  al  di  qua  delle  Alpi. 

Tnrdiis  pctllens^  Pali.,  di  cui  nello  stesso  anno  (1828)  e  sullo 
stesso  mercato  di  Torino  furono  trovati  due  bellissimi  individui,  che 
furono  descritti  dal  Gene  col  nome  di  Ttirdus  Wenieri ,  (jcné. 
{Memcrk  della  B.  accademia  delle  Scienze  di  Torino^  XXXVIII, 
pag.  296)  (1).  Anche  questi  sono  di  questa  specie  i  soli  individui,  che 
siano  stati  presi  in  Italia,  ed  è  rarissima  in  tutta  Europa  essendo  pro- 
pria dell'Asia  orientale  e  settentrionale. 

Molle  altre  specie  meriterebbero  di  essere  ricordate,  ma  io  debbo 
passare  oltre. 

Tra  le  esotiche  vi  sono  in  gran  numero  quelle  dell'Asia  centrale 
e  veramente  bellissime;  esse  furono  inviate  per  la  massima  parie  dal 
barone  Solaroli,  che  ne  fece  preziosissimo  dono  al  iMuseo. 

INuniorosissime  sono  le  specie  dell'Affrica  orientale  al  di  qua  del- 
l'Equatore, e  sono  state  inviate  dal  Calvi,  da  Brun-RoUet,  oltre  quelle 
recentemente  raccolte  dall' Antinori.  Vi  sono  interessanti  specie  del 
Chili  donate  dal  signor  Picollet;  dal  Messico  il  signor  Craveri  ha  fallo 
pervenire  preziosi  individui,  e  basti  ricordare  il  Falco  inexicanus ^ 
Licht.,  inutilmente  ricercato  dal  Museo  di  Leida.  Moltissime  le  specie 
del  Brasile,  e  molte  inviate  dal  signor  Sechino  console  a  Bahia.  11 
signor  Callery  da  Macao  ha  mandato  belle  specie  delle  Filippine;  ed 
infine  da  Gould  sono  state  inviate  non  poche  specie  d'Australia,  ed 
altre  da  Temminck,  e  molli  individui  delle  une  e  delle  altre  sono  da 
considerarsi  come  tipi. 

Le  specie  intorno  alle  quali  io  mi  propongo  dire  qualche  parola 
appartengono  alle  famiglie  seguenti:  Cotiiujidae _.  Formica ridae  j  Ty- 
rannidac  ed  Oriolidae;  ed  ho  ragione  per  credere  nuove  alcune, 
altre  mal  conosciute. 

(1)  Il  niasius  nella  sua  lista  degli  Uccelli  d'Europa  lirurisce  il  T.  Werncri,Cicni:  al 
T  palUdiis,  Gin.,  meiilre  è  il  T.  pallens,  Pali,  quindi  il  T.  pallidus,  Gm.  deve  essere 
cseluso  dal  novero  degli  uccelli  Europei. 


ni  Ai.cuNr;  specie  d'  l'CCkli.i  dei.  museo  di  torino  161 

GOTINGID^ 

LlPAUGINil': 

(ìen.  Lipawjus  3  Boje. 

Divide  Sclater  il  genere  Lipaurjus^  Boje  in  tre  sezioni,  ed  alla  S."* 
sezione  Laniocera^  Less.  od  AuUa^  Cab.  riferisce  tre  specie:  L.  hypo- 
pyrrhus^  Harll.,  L.  subalaris^  Sclater  e  L.  rufescens  ^  Sclat. 

Ora  nel  Museo  di  Torino  esistono  di  questa  sezione  {rostro  com- 
pressiore,  digilis  duo  bus  externis  per  duas  phalanges  conjunctis)  Ire 
individui,  uno  dei  quali  (5069)  corrisponde  perfellainente  a\  Lipa- 
ugns  hypopyrrfms^  Hartl.  ;  gli  altri  due  (422,  442)  somigliano  mol- 
tissimo ad  esso,  come  pure  tra  loro.  Però  ambedue  mancano  delle 
piume  fulvo-ranciate  nella  parte  mediana  del  ventre,  e  mentre  l'uno 
(422)  ha  i  Iati  del  petto,  le  piccole  cuopritrici  superiori  delle  ali 
e  le  penne  ascellari  di  color  giallo  zolfino,  l'altro  (442)  ha  le  stesse 
parli  colorate  di  fulvo-aranciato.  in  quest'ultimo  il  becco  è  un  poco 
più  largo  e  più  corto  che  nell'altro,  ed  in  ambedue  è  notevolmente 
j)iù  compresso  che  nel  primo,  ossia  nel  L.  hypopyrrbus  tipico,  dal 
quale  differiscono  ancora  per  le  macchie  fulve  delle  cuopritrici  delle 
ali ,  che  sono  terminali  e  non  circondate  di  nero. 

Queste  differenze  dipendono  esse  dall'età  e  dal  sesso?  Hartlaub  nel 
descrivere  il  L.  hypopyrrhus  {Rev.  Zool.  1846,  pag.  3B)  parla  di 
alcuni  individui  coi  lati  del  petto  e  colle  piccole  cuopritrici  delle  ali 
ranciate  invece  di  gialle,  ma  non  fa  menzione  della  mancanza  in  essi 
delle  macchie  fulve  terminate  di  nero  sul  ventre  ;  Burmeisler  nell'opera 
BrasiUen  Thiere  parla  del  L.  sibilatrix  (sinonimo  A'  hypopyrrhus) 
senza  accennare  alle  macchie  fulve  del  ventre.  Gray  sembra  aver 
descritto  col  nome  di  L.  lateralis,  Gen.  B.  1,  pi.  60,  questa  stessa 
specie  e  precisamente  un  individuo  corrispondente  al  n."  422  del  Mu- 
seo Torinese. 

Ora  è  mai  possibile  che  il  L.  hypopyrrhus  sia  il  maschio  adullo  con 
cuopritrici  delle  ali,  e  lati  del  petto  citrini  e  con  macchie  fulve  ter- 
minale di  nero  sul  ventre?  che  il  lateralis  Gray  sia  il  maschio  gio- 
vante con  cuopritrici  delle  ali,  e  lati  del  petto  citrini,  e  addome  senza 


I  B2  T,  SAi.VADoni, 

macchie  fulvo  ranciale?  od  infine  clie  gl'individui  con  cuopritrici 
delle  ali  e  lati  del  petto  fulvo  ranciati ,  e  addome  senza  macchie 
siano  le  femmine  ? 


TYRANINID/E 

Ttranninìe 
Gen.  Pyrocephalus ^  Gould, 

Il  Pyrocephnliis  mexicanus  di  Sclaler  non  mi  sembra  veramente 
distinto  dal  riibineus^  Bodd.  dell'America  Meridionale;  due  femmine 
del  Museo  Torinese  (70'i,  h7Cì7)  non  presentano  differenze  valutabili; 
l'una  ha  il  ventre  tinto  di  rosso  ocraceo,  l'altra  l'ha  di  un  bel  rosso,  i 
tarsi  ed  il  becco  nell'una  sono  più  lunghi  che  ncil' altra;  le  quali 
differenze  si  osservano  egualmente  in  due  individui  del  Brasile  (923, 
29»2*. 

Un  altro  individuo  di  questo  genere  (1881)  è  interamente  di  color 
fuligginoso  volgente  leggermente  al  porporino,  più  manifesto  sulle 
parti  inferiori;  ha  il  becco  un  poco  più  grande  del  rubineus,  ma  la 
stessa  statura.  Dubito  che  sia  il  Pyr.  obscurus,  Gould.  L'opinione  di 
Sclater  (P.  Z.  S.  1839,  pag.  4  6)  che  il  P.  obscuruSj  di  Gould  sia  la 
femmina  di  una  specie  a  colori  come  il  rubineus  verrebbe  confer- 
mata dall'individuo  del  M.  T.  siccome  sulla  gola,  sul  ventre  e  sul 
pileo  presenta  tre  piume  interamente  rosse. 

Quest'individuo  proviene  dal  viaggio  del  conte  di  Castelnau  nel- 
l'America equatoriale. 

('tTKO)  Blijiobiua  rufescens,  nov.  sp. 

M.  myiobio  naevio  valde  affmis  sed  minor,  rufescens;  pilei  plumis 
fuscis  interne  obsoleto  oiirantiacis;  aliSj  caudacjue  fuscisj  tectricibus 
alariim  rufesccnte  tcrminalis,  duas  vittus  forma  ni  i  bus  ;  rectricibus 
remigibiisqiie  secnndariis  porjonio  exlerno  apicem  versus  rufescente 
limbatis ;  (jula  rufescente  a Ibidn;  pectore,   abdomine,  tcclricibusque 


nt   ALCUNE   SPF.CIR    d'  ICCKI.LI    DF.I,   MLSKO    DI    TOni.NO  185 

alarum  inferioribus  saturate  rufescentibus^  immaculatis  ;  rostro  pedi- 
btisqiie  fuscis. 

Long,  tola:  0,11  K;  alK  0,030;  caudne  0,044;  larsi  0,015;  hiatus 
rostri  0,0 U. 

I/incIhicUio  sudtlolto  proviene  dal  Brasile. 

Platyrhynchin^ 
(47b8)  Bhynchocydus  cervimventris ,  nov.  sp. 

Fuligìnoso-olivacetts ,  capite  obacuriore ;  gula  lorisque  albescenti- 
bus;  tectricibus  alarum  iuferioribus  aidoìniniquc  medio  ceniuìsj 
lateribus  olivascenle  perfusis;  alis  iaudaqiic  fitscis;  mandibula  alba^ 
maxilla  pedibusque  nirjris. 

Long,  tota:  0,130;  alee  0,067;  caudse  0,067;  tarsi  0,018;  hiatus 
rostri  0,017. 

Quest'individuo  è  stato  inviato  dal  Brasile. 

(IN.  4972).  ^naeretes  cristatelhis^  nov.  sp. 

Pileo,  coUoque  supra  cinereo;  cristo:  plumis  elongatis  cinereo- 
nigricantibus  basi  albis;  loris  cincreis;  fascia  superciUari  a  fronte 
per  oculos  dacia  alba;  dorso  virescente-cinereo ;  gala  et  collo  antice 
albescente ;  pectore  cinereo-albe^cente ;  abdoniine  pallide  flaio;  tectri- 
cibus alarum  fuscis  late  albescente-terminatis ,  duas  vittas  forman- 
tibus;  remi  gibus  fuscis  a  Ibo-virescenti^  limbatis  ;  rcctricibus  fuscis, 
virescente  anguste  limbatis,  exlima  tantum  in  pogonio  externo  albe- 
scente-limbata;  rostro^  pedibusque  nigris. 

Long,  tota:  0,103;  ala?  0,048;  caudne,  0,048;  tarsi  0,018:  ro- 
stri 0,007  (1). 

Quest'individuo  ò  indicalo  come  proveniente  da  Haiti. 

(i)  l*ex  longiludo  rostri  inlendo  l,i  riistnnza  die  pnssa  flnlla  fronte  all'apice  tie!  hpciro. 


l84  T.    SAIA'ADOni, 

F0RM1CARIID.E 

TlIAMNOPHILINiE 

Gen.  Thamimles^  Sclaler. 

Col  nome  di  Thamnophilus  dispnr . . .  vP  (Brasile?)  si  conserva 
nel  M.  T.  un  vecchio  individuo  (701),  che  mi  sembra  dover  riferire 
al  genere  Tliamnistes,  che  Sclater  dellnisce  colle  parole:  c/mrocferes 
(jeneralcs  Thumnophili^  sed  rostro  crassiore,  òasi  Intiore,  et  ptilosi 
anabatino  differt.  L'individuo  del  M.  T.  non  può  riferirsi  a  nessuna 
delle  due  specie  descrille  da  Sclaler,  Th.  anabalinuSj  e  Th.  aqua- 
torialiSf  e  però  dovrà  formare  una  lerza  specie  di  questo  genere  e 
la  chiamerò: 

Thamnistes  affinis^  nov.  sp. 

T/i.  anabatino  j  Sclat.  valde  affinìs.  Oliva  scenti-  bninneiis ,  subtus 
dilutiorj  camla  subtus^  crisso,  teclricibtisque  a  lanini  Inferioribus  fer- 
rugineis;  pogoniis  internis  remicjum  ocraceo-marginatis  ;  gitla  ocra- 
ceo-cinereo  varia;  pectore  wagis  olivascente;  macula  magna  intersca- 
piilari  pluinarum  basin  occupante  alba;  rostri  mandioula  superiore 
nigricante  y  infei  iore  pallide  cornea  ;  pedibus  nigris. 

Long,  tota:  0,U8  {circa);  alae  0,068;  caudse  0,022;  tarsi  0,017; 
hiatus  rostri  0,018. 

Questo  individuo  differisce  dal  Th.  anabatinus  per  essere  un  poco 
minore,  e  per  avere  la  macchia  inlerscapolare  bianca  e  non  ranciata. 

Thamnophilus  albicans,  Lafr. 
H.  Zool.  1844,  pag.  82. 

Sclaler  nella  sua  Synopsis  of  the  Jmerican  Ant-Birds  [Formicarii- 
dog)  (P.  Z.  S.  -1  8S8)  non  annovera  il  Th.  albicans^  Lafr.,  di  cui  confessa 
di  non  aver  visto  alcun  individuo.  Nel  Museo  di  Torino  n'  esiste  uno 
(3751)  che  corrisponde  perfettamente  alla  descrizione  di  Lafresnaje,  e 


DI    ALCUNE  SPECIE   n' UCCELLI   DEL   MUSEO   DI    TOfllNO  185 

mi  sembra  cosliluire  un  ollima  specie.  Ne  do  la  descrizione  essendo 
quella  di  I^afresnaje  incoinplela. 

Pileo  distato  nigro;  subtus  aUncmis;  fjula  lougitudinaliter  nigro 
striata;  gulture  squamato. 

Long,  loia:  0,160,  circa;  alse  0,088;  caudso  0,072;  tarsi  0,026; 
rostri  0,018. 

Parti  superiori  nere  fasciale  Irasversalraenle  di  bianco;  penne  del 
pileo  allungate,  interamente  nere;  cervice  e  parli  laterali  del  collo 
miste  di  bianco  e  di  nero.  Sul  dorso  le  fascio  bianche  sono  strette  e 
danno  un  aspetto  sqnanimalo;  timoniere  con  sei  fascie  costituite  da 
piccole  mac(*hie  esistenti  sulle  barbe  esterne;  l'ultima  fascia  è  sub- 
apicale,  e  sulle  tre  timoniere  laterali  esterne  è  costituita  da  due  mac- 
chioline in  ambedue  i  pogonii.  Parli  inferiori  albescenli;  sulla  gola  vi 
sono  alcune  strie  nere  longitudinali;  il  gozzo  e  la  parte  superiore  del 
petto  presentano  l'aspetto  squammato  per  avere  le  piume  una  macchia 
nera  triangolare  con  largo  contorno  bianco;  e  ciascuna  piuma  è  mar- 
ginata di  nero.  Lati  del  ventre  bianchi  con  fascie  nere  alquanto  di- 
stanti ed  evanescenti  sulla  parte  mediana,  che  è  quasi  affatto  bianca» 
Becco  nero  di  corno,  e  tarsi  bruni  verdastri? 

Quest'individuo  proviene  da  Bahia. 

FORMICIVORIN^ 
Gen.  Formicivora^  S\v. 

Nel  M.  T.  si  conservano  tre  Formicivora^  (4855,  ft856,  667)  che 
corrispondono  perfettamente  al  Ti:aninophilus  grisens^  Spix,  .Av. 
Bras.  tav.  'ti,  (ìg.  \  ,  ed  un  altro  (4857)  che  è  esallamente  rappre- 
sentato nella /"orw/cHora  nigricollis.,  Sw.  {3Ienetr.  Mon.  Myot.  pi.  3, 
fig.  1).  Ora  dall'esame  accurato  di  questi  indiviilui  mi  sembra  che 
a  torlo  Sclater  abbia  riunito  la  niyricolUs  alla  grisea^  mentre  hanno 
caratteri  che  le  rendono  assolulamente  distinte.  Per  la  statura  non 
dilTeriscouo  molto,  ma  pure  la  grisea  ha  il  corpo  più  robusto  che  la 
nigricoliisj  questa  invece  ha  la  coda  più  lunga,  mentre  ha  il  becco 
alquanto  più  breve.  Le  parli  superiori  sono ,  per  usare  la  frase  di 
Spix,  bì'unneo-fuscK  vel  fuliginosce  nella  grisea,  mentre  nella  nigri- 


1B6  T.    SALVADOR!, 

Collis  sono  colle  parole  di  Menelries  fusco-rufce  ed  io  direi  castanece, 
ed  un  altra  velia  oolle  parole  del  Menetries  (pag.  ft83)  dessus  du 
corps  d'un  briin  roussàlrc  à  reflels  ririsàtrcs  plus  prononcés  surtout 
sur  le  dessus  de  la  lète. 

Le  parli  inferiori  poi  sono  tanto  nell'una  che  nell'altra  specie 
nùjerrimce  fino  al  sottocoda,  che  è  pur  nero  in  uno  (667)  dei  tre  in- 
dividui della  grisea,  mentre  negli  altri  due  è  misto  di  bianco  e  di 
nero.  Nell'individuo  della  nùjricolHs  (4887)  invece  il  nero  si  arresta 
al  sottocoda,  che  è  misto  di  bianco  e  di  rufescente.  1  lati  del  corpo 
nei  tre  individui  della  grisea  sono  bianchi,  albis  floccosis  come  dice 
Spix,  sono  invece  nell'individuo  della  nigricollis  bianchi  nella  parte 
contigua  al  nero,  rufescenti  più  esternamente. 

Il  M.  T.  manca  della  femmina  della  grisea,  quale  la  vediamo  rap- 
presentata nella  F.  dcliiza^,  Men.  (71/on.  3Iifnt.  pi.  B  fig.  2);  invece 
possiede  un  altra  formickora  CtSSS)  ricevuta  insieme  alla  nigricollis 
(4887),  ed  ha  interamente  la  facies  di  questa,  ed  io  credo  che  sia 
la  femmina;  essa  non  è  quale  la  descrive  il  Menelries,  e  penso 
che  la  flg.  2  della  tav.  45  della  3Ion.  di  Menetries  rappresenti  non 
già  la  femmina,  ma  sibbene  un  giovane  maschio  della  nigricollis. 
Ecco  la  descrizione  di  questo  individuo ,  che  io  ho  ragione  di  credere 
essere  la  femmina  della  nigricollis:  Parti  superiori  ed  inferiori  si- 
milissinie  a  quelle  del  ujaschio,  se  non  che  la  fascia  sopraccigliare 
è  di  un  bianco  meno  puro,  e  le  gote,  la  gola,  la  parte  anteriore 
del  collo,  il  pollo  e  la  parte  media  del  ventre  non  sono  nere,  ma 
bianche  striate  di  nero. 

Infine,  leggendo  atlenlamente  la  descrizione  del  Thamnophilus 
rufateVj  D'Orb.  (Voy.  pag.  180)  non  mi  paro  che  vi  possa  esser 
dubbio  che  esso  sia  la  stessa  specie  che  la  F.  nigricollis,  Sw.  e 
Men.,  come  D'Orbigny  stesso  tie  manifestava  il  dubbio.  Le  differenze 
che  egli  credeva  di  trovarvi  non  hanno  alcun  valore,  i  margini  bian- 
chi all'apice  delle  remiganti  primarie  non  costituiscono  un  carattere 
permanente  ma  fuggevolissimo;  gli  apici  bianchi  delle  timoniere  si 
possono  in  molte  specie  di  questo  genere  osservare  ora  più  ora  meno 
estesi  nei  differenli  individui,  e  talora  anche  mancare,  specialmente 
nelle  mediane;  e  nemmeno  è  vero  che  Menetries  descriva  le  parti 


DI    AI.CUNK   SPIXIE   u' UCOI'IXI    l)lil-   MUSKO   DI    TORINO  157 

inferiori  nere  fino  al  sottocoda  soltanto  nella  sua  rufatra.  e  non  nella 
nigricoUis,  mentre  di  questa  egli  dice  :  mas  subtits  aterrimiis  e  la 
iig.  1  della  tav.  3  lo  dimostra  chiaramente,  e  la  figura  2  della  stessa 
tavola  rappresenta  un  giovane  quale  D'Oi'bigny  ce  lo  descrive: /etoje 
male:  le  noir  de  dessous  ne  s'etand  pas  sur  le  milieu  du  ventre.  E 
così  è  che  Menelries  ha  preso  per  femmina  il  giovane  maschio,  e 
della  femmina  noi  troviamo  la  descrizione  solamente  in  d'Orbigny, 
che  a  pag.  180  dice:  Femelle:  les  mèmes  teintes  quo  le  male;  toitt 
le  devant  du  cou,  de  la  gorge,  de  la  pottrine,  et  du  haut  du  ventre 
blanc,  moucheté  vn  lomj ,  de  taches  noires,  une  sur  cliaquc  piume.  La 
quale  descrizione  si  attaglia  perfettamente  all'individuo  kS^8  del 
Museo  Torinese. 

Blyrmotherula  minor  ,  nov.  sp. 

MyrmotherulK  bremcaudw^i  S\v.  valde  a  [finis  sed  minor,  rectrici- 
bus  plumbeis  unico  lori  bus  .^  juxta  apicem  nigro-punctatis;  rostro 
latiore. 

Questa  piccola  myrmotlierula  ha  tanto  le  parti  superiori  che  le  in- 
feriori plumbeo-cineree;  gola  e  parte  anteriore  del  collo  nere;  remi- 
ganti nericcie,  marginate  esternamente  di  cinereo  ;cuoprilrici  superiori 
delie  ali  terminate  di  bianco:  timoniere  alquanto  acuminate,  pluuibeo- 
cineree  con  alcuni  piccolissimi  punti  neri  presso  l'apice;  piume  del 
sottocoda  con  una  piccola  macchia  nera  subapicale. 

Il  M.  T.  possiede  un  solo  individuo  di  questa  specie  (n."  27  99). 
Eccone  le  dimensioni  poste  a  lato  di  quelle  della  brevicauda: 


31.  minor 
Long,  tota  0,082 
Alae  0,0?i7 

Caudse         0.052 
Tarsi  0,015 

Rostri  0,010 

*roviene  del  Brasile. 


M.  brevicauda 
0,086 
0,050 
0,036 
0,018 
0,011 


4  88  T.    SALVADOm, 

Questa  specie  si  liislingue  dalla  M.  brevicauda^  Sw.  per  la  statura 
minore,  per  le  timoniere  unicolori,  e  finayiente  punteggiale  di  nero 
presso  l'apice;  mentre  nella  hrcvicaudn  le  timoniere  hanno  gli  apici 
bianchi  ed  una  notevole  macchia  subapicalo  nera;  l' estremila  delle 
timoniere  sono  alquanto  acuminale  e  non  rotondate  come  nella  brevi- 
cattda;  la  macchia  nera  della  parte  anteriore  del  colio  più  stretta; 
le  dita  più  piccole,  e  le  unghie  meno  robuste,  mentre  il  becco  è  no- 
tevolmente più  largo  alle  base  e  più  robusto. 

FORMICARIIN^ 

Myrmeciza  marginala^  sp.  nov. 

Il  M.  T.  possiede  Ire  individui  di  questa  specie,  due  maschi  (489b, 
4896)  ed  una  femmina  (675). 

Mas:  Capite  coUoque  postice  olivaceo-plwnbeOj  nigrkanti  sqiiaìiia- 
to ;  superdlìì's  et  lateribus  copitis  dUnlioribus ;  dorsi  medii  plumis 
ad  basili  albis ,  inde  nigris,  ad  apicem  castaneis;  alarum  tectricibus 
nigris  ocraceo  tcrminatis  ;  rectricibus  olivaceo-fnscis  rufescenfe  mar- 
<jinalis;  tertiariis  ocraceo- fuscescente  terminatisj  gula ,  genìs  et  pec- 
tore tota  nigris;  plumis  luterum  pectoris  plumbeo  marginatisj  late- 
ribus, abdomincqne  rufescente-olivaceis ;  crisso  et  teclricibus  caadce 
siiperioribtis  ferrugineis;  rectricibus  rubiginoso-briinneis ,  ocraceo^ 
fusco  terminatisi  et  macula  sulmpicali  nigricante.  Peryophthalmico 
denudato.  Fcemina  :  Mari  si  mi  l  lima ,  scd  gulce  plumis  albis  nigro 
subtiliter  marginatis ,  gutlure  pecloreque  albo  nigroque  variis. 

Long,  tota  0,U0;  aK-c  0,068;  caudfe  0,053;  tarsi  0,023;  rostri 
a  fronte  0,013. 

1  due  maschi  provengono  dal  Brasile,  la  femmina  è  senza  indica- 
zione di  patria. 

Questa  specie  partecipa  della  31.  ruficauda^  Max.  e  della  il/,  he- 
mimelwna^  Sci.  Differisco  dalla  prima  per  il  pileo  e  parte  superiore 
tiel  collo  olivaceo  plumbeo  squammato,  e  non  nero;  per  le  piume  del 
dorso,  e  per  le  cuoprilrici  delle  ali  marginale  di  ocraceo  e  non  di 
bianco,  e  per  avere  i  sopraccigli  plumbei. 

È  sinùlissiaia  aìV heìnimelwna  per  la  colorazione  del  dorso,  ma  ne 


DI    ALCUiNE   SPECIE   u' UCCIiLM    DEL   MUSEO   DI    TOIU^O  1B9 

dìfTerisce,  come  dall'  antecedente,  per  il  colorito  delia  testa  e  por  le 
ciioprilrici  delle  ali  marginate  di  ocraceo  e  non  di  bianco,  e  per  il 
ventre  non  albescenle  nella  parte  mediana,  ma  uniformemente  rug- 
ginoso. 

Hypocnemis  ?  striativentris  ,  sp.  nov. 

Minor;  'pilco ,  collo  postico,  dorso  summo^  latcribus  teciricibusque 
alariim  pliimbeis;  (jula^  collo  antico^  pectoreque  medio  albis;  dorso 
postico  et  nropyrjio  rufo-olivoceis;  abdomine^  regione  anali  et  sub. 
caudalibus  l'Hec/e  riifis.,  nigro  transfnscintis  ;  subalari  bus  ru/ls; 
remigibus.,  rectricibusque  fuscis.  Maxilla  fusca.^  mandibula  albescen- 
le; pedi  bus  —  ? 

Long,  tota:  0,115;  ala3  0,0S1,  caudse  0,0^5;  tarsi  0,019:  rostri 
a  fronte  0,012. 

Quest'individuo  (4984)  proviene  dal  Brasile, 

Esso  ha  la  forma  tipica  del  genere  hypocneìnis .,  ma  è  privo  della 
macula  celata  interscapulari. 

ORIOLI  DiE 

Gen.    OrioliiSy    L. 

Nel  Museo  Torinese  esistono  cinque  Orioli  Affricani  della  seziono 
melanocephali  (V.  Bp.  Consp,  pag.  34  7). 

Uno  (41B)  proviene  dall'Abissinia  ed  è  VOriolun  moloxila,  Bupp. 

V  è  un  O.  Baruffa,  Bp.  (1174)  ed  è  uno  dei  tipi  di  questa  specie, 
alla  quale  già  Temminck  aveva  dato  il  nome  di  0.  iìitcrniedius. 

V  è  un  O.  lar<;iatus.i  Liclit.  (415),  che  corrisponde  perfettamente 
alla  descrizione  che  dà  Le  Vaillant  del  suo  Loriot  coudougnan  (Lev. 
^fr.  t.  261).  Ed  intorno  a  questa  specie  io  debbo  notare,  che  mentre 
Le  Vaillant  descrive  giallo-olivastre  le  quattro  timoniere  mediane 
(e  tali  sono  nell'individuo  del  Museo  Torinese)  nella  frase  di  Bona- 
parte,  Consp.  pag.  347,  si  legge  mediis  duabus  (rectricibus)  tantum 
viridibus,   apice   nigris;  e  siccome  la  stessa    cosa  aveva  detto  già 


160  T.    SALVAUOlil  , 

Swainson  del  suo  O.  capensis  {B.  of  We^t  yJfrica  pag.  37)  {the 
middle  paw  rjrecn  witli  blacl:  tips)^  ha  forse  Bonaparte  dalo  la  sua 
frase  sulla  fede  di  Swainson?  E  Swainson  che  dava  la  sua  frase  su 
individui,  che  egli  possedeva,  aveva  forse  Ira  mano  una  specie  diffe- 
renle  dal  Loriot  Coudougnan,  e  che  ora  converrebbe  nuovamente 
rintracciare,  siccome  non  si  cimosce  alcun  Oriolus  affricano  di  que- 
sla  sezione  che  abbia  solo  due  timoniere  mediane  giallo-olivastre 
coir  estremità  nera  ? 

E  riguardo  alle  dimensioni  di  questo  Oriolus  è  singolare  come 
Harllaub  {Orn.  /Vestafr.  pag.  81)  le  assegni  pollici  francesi  9  '/4  tli 
lunghezza  totale  pari  a  0"',  250;  mentre  VVagler  dà  al  suo  O.  mo- 
nachus  pollici  di  Vienna  8  V-i  pari  a  0,216  e  Swainson  al  suo  O.  ca- 
pensis pollici  inglesi  9  V-j  pari  a  0,240. 

-L'individuo  del  \I.  T.  ha  la  statura  un  poco  minore  dell' 0.  gal- 
bilia  ed  ha  le  diujensioni  seguenti: 

Lunghezza  totale  0,240 
Becco  (dalla  fronte)  0,025 
Ala  0,t56 

Coda  0,086 

Tarso  0,025. 

Infine  altri  due  Orioli  provengono  dalla  spedizione  di  Brun-Hollel, 
che  per  il  Nilo  Bianco  si  spinse  tra  il  4.°  e  5."  lat.  nord,  e  furono 
determinati  dal  prof.  De  Filippi  come  O.  Inrvatns^  Licht.  (V.  Rev. 
et  Mag.  de  Zool,  1853,  pag.  290).  Però  essi  differiscono  certamente 
dal  larvntus  come  si  può  vedere  dalla  descrizione  seguente: 

Minor;  supra  liiteo-virescens^  carpare  snblus^  et  cervice  luleis; 
capite  giiltureque  nigris;  speculo  alari  albo;  recirìcibus  duabus  in- 
termediis  olivascentibus  ^  proxima  olivascente  flavo-terminala^  et  juxta 
apiccm  late  nigro-maculata  ;  celeris  flavìs  nigredine  versus  medias 
increscenle.  lìastro  rubcnle ;  pcdibus  plumbeis. 

Long,  tota:  0,210;  ahx^  0,128:  rostri  0,021;  hiatus  rostri  0,026; 
tarsi  0,020;  caudiie  0,080. 

Ora  quesl'  Oriolus  differisce  dal  larvatus^  che  è  mollo  più  grande, 


DI    ALCIONE   SPKCII-    d'uccelli    DV.L   MUSI:0    DI    TOHINO  i61 

ha  le  qiiaUro  timoniere  mediane  oiivacee  unicolori  etl  il  dorso  oli- 
{;aceo-viresccns  e  non  luleo-virescens. 

Differisce  ancora  dall'O/'.  hrnclujrliynclius^  S\v.,  che  ha  le  quattro 
timoniere  mediane  verdi  con  sfumatura  gialla  all'estremila  di  due 
di  esse  (esterne?)  (Vedi  Sw.  ffeslafr.^  Jfr.  II,  pag.  36;  Ilarll.  Orn. 
TVcstafr.,  pag.  81).  Inoltre  il  bracliyrliynchua  è  un  poco  più  grande 
(0,22'2)  mentre  ha  Io  ali  assai  più  corte  (0,115). 

Dopo  ciò  mi  sembra  di  poter  ritenere  che  si  traili  di  una  specie 
nuova  affine  all'O.  bìaclujrUìjhchus  ed  ali"  0.  ku\alus  e  che  pro- 
pongo di  chiamare  OrioUts  lìolleli,  mihi. 

Oriolus  melanocephalusj  L. 

N.  3733.  Questo  individuo  è  stalo  inviato  da  Sirdanìia  (Indie  Orien- 
tali) insieme  con  un  mascliio  adullo.  Ksso  somiglia  all'  0.  fjalbula 
var  y.  Lath.,  O.  (jalbula  var.  [i,  Gm.,  di  cui  parla  Wagler  nella 
sua  monografia  del  Genere  Oriolus  e  corrisponde  all'  0.  maderaspa- 
taniis^  Frankl.,  femmina  dell' O.  melanocephahts. 

Stimo  opportuno  di  riferire  la  descrizione  della  femmina  siccome 
è  stala  ommessa  da  Bonaparte  nel  Conspectus ,  ove  descrive  il  gio- 
vane (pag.  546):  rectricibus  apice ^  marginibusque  albis^  la  quale 
frase  seuibra  riferirsi  aW Oriolus  Hodgsonii,  Sw.  [Ttvo  Cent.  and.  a 
Qmrt.  pag.  290)  che  forse  è  una  buona  specie. 

Ecco  la  descrizione  della  femmina: 

Minor;  cupitis  partibus  superioribus  ac  lateralibus  nigricantibiis ; 
fronte  {lapida;  gala  albida  nigro  lineata;  pectore  flavo j,  maculis  par- 
vis  nigricantibus  vario  ;  collo  supra,  et  dorso  loto  oiiiascente  lavatis  ; 
rcmigibus  nigris,  primariis  albido  limbalis;  secundariis  et  scapiilari- 
6us,  tectricibusque  major  ibus  flavo  limbalis,  speculo  flavo  ;  rectricibus 
flavis  macula  lata  subapicali  nigra,  duabus  intermediis  virescentibus 
flavo  terminatis  juxta  apicem  nigricantibus  ;  pedibiis  plumbeis;  ro- 
stro brunneo? 

Quesl'  individuo  differisce  dalla  descrizione  di  Wagler  per  avere 
le  remiganti  primarie  con  margini  bianco  grigiastri  e  non  gialli;  e 
le  cinque  timoniere  laterali  non  unicolori,  ma  con  grande  macchia 
nera  presso  l' apice.  1 1 


l'62  T.   SALVADORl,   DI    ALCtMi   SPECIE    u'  LCCtLLI    ECC. 

Oriolus  Kundoo,  Sykes. 

Il  Museo  di  Torino  possiede  due  individui  (573?i ,  5738),  maschio  e 
femmina^  e  non  avendo  io  potuto  trovare  una  l)uona  frase  di  questa  specie, 
neppure  nel  Conspictus  di  Bonaparle,  ove  egli  l'ha  tralasciala  sebbene 
riporti  la  frase  di  tutte  le  altre  specie  del  geneie  Oriolus^  ho  slin)ato 
utile  di  darla  :  Mas.  Oriolo  cjalbidce  valde  af/lnis;  rostro  longiore  (0,029) 
rubente;  villa  nigra  per  oculos  ad  regionem  postocularem  diKta; 
speculo  alari  late  flavo;  remigibus  secundariis  in  pogonio  ex  ter  no 
late  flavo  terminatis;  rectricibus  duabus  mediis  nigris^  apicibua  flavo 
limbatis;  sequente  nigra  apice  late  flavo  in  pogonio  externo  magis 
diffuso;  rectricibus quatuor  lateralibus  juxta  basin  in  pogonio  externo 
panilo  nigricantibus  ;  capite  corporeque  flavi s  ;  alìs  nigris;  pedibus 
phimbeis.  Crassitie  orioli  galbuloì^  alis  brevioribus  (0,1 't 3). 

Foeinina.  Foemince  O.  galbulce  valde  affinis  sed  carpare  magis 
flavescente;  speculo  alari  lutescente;  maculis  rectricurn  flavis^  latio- 
ribiis. 

1  due  individui  suddetti  erano  stati  determinali  dal  Gene  nel  ISiiì 
come  appartenenti  ad  una  specie  nuova,  che  distinse  col  nome  di 
Oriolus  decipiens ,  Gene. 


NOTA 

PER  SERVIRE  ALLA  STORIA  DEI  COLLEMA 

TEODORO  CARUEL 

(Seduta  del  5  settembre  1864) 

Neir  ordine  dei  liclieni  i  Collema  coslituiscono  un  genere  anomalo, 
eh' è  stato  soggetto  di  molte  ricerche  dirette  a  chiarirne  la  striUtura. 
Il  presente  lavoro  aggiungerà  forse  qualche  notizia  di  più  a  quanto 
sappiamo  sul  conto  di  queste  singolari  piante. 

Le  mie  osservazioni  ed  esperienze  sono  stale  fatte  tra  il  gennaio 
e  il  marzo  del  presente  anno  (i86't),  quasi  esclusivamente  sul  Col- 
lema pulposum  eh' è  la  specie  piìi  comune  nei  dintorni  di  Firenze. 

Il  tallo  di  questa  specie  (tav.  HI,  fig.  1)  presenta  le  solite  due  forme 
di  filamenti  che  si  riscontrano  nella  più  parte  delle  altre,  i  filamenti 
tubulosi  cioè,  e  gli  altri  fatti  a  coroncina  o  moniliformi,  che  frammisti 
e  collegati  dalla  materia  mucilaginosa  amorfa  che  li  avvolge,  costi- 
tuiscono tutta  la  compage  del  tallo,  la  quale  non  presenta  altra  di- 
versità nelle  sue  varie  parti  se  non  che  i  filamenti  sono  ammassati 
in  maggior  copia  verso  la  superficie  del  tallo  stesso,  da  costituirvi 
una  specie  di  falsa  epidermide.  1  filamenti  della  prima  sorta  ossia  i 
tubulosi  (fig.  2),  sono  ramosi,  tramezzali  a  distanze  variabili,  scoloriti, 
e  nell'interno  dei  loro  otricelli  non  si  scorge  veruna  sostanza,  eccet- 
tochè  non  sieno  trattati  con  la  tintura  d'iodio,  quando  vi  comparisce 
una  sostanza  granellosa,  a  grossi  grani  messi  a  capo  l'un  dell'altro, 
e  tinti  di  giallo.  Gli  altri  lilamenli  ossia  i  moniliformi  sono  un  poco 


16*^  T.    CARUIÌL,  ^ 

più  grossi  dei  primi,  sono  semplici,  sinuosi,  di  colore  verde  assai  pal- 
lido; i  loro  olricelli,  pressoché  uguali  fra  di  loro,  sono  sferici,  o  più 
esaltamenle  quasi  sferici  col  diametro  longitudinale  un  poco  mag- 
giore dell'altro  e  lungo  0""",008,  constano  di  una  membrana  esterna 
diafana  e  di  eccessiva  delicalezza,  e  di  un  contenuto  granelloso  rac- 
colto a  globo  e  colorilo. 

Molti  hanno  dubilato  della  struttura  olricellare  dei  filamenti  moni- 
liformi  tale  (piale  l'ho  descritta  rpii,  per  la  eccessiva  delicatezza  della 
membrana  degli  otricelli  che  la  nasconde  all'osservazione,  e  fa  com- 
parire i  globctti  sferici  come  se  fossero  o  nudi  o  rinchiusi  entro  una 
guaina  comune.  Però  l' uso  dei  buoni  obbiettivi  moderni  non  può 
lasciare  sussistere  un  dubbio  sulla  vera  conformazione  dei  filamenti 
e  dei  loro  otricelli  costituenti  ,  i  quali  ultimi  vedonsi  ancora  isolati 
talvolta ,  in  specie  allorquando  per  un  processo  di  macerazione  si 
obbligano  a  staccarsi  gli  uni  dagli  altri  ((ìg.  3). 

Il  contenuto  granelloso  degli  otricelli  manifesta  spesso  la  disgiun- 
zione in  due,  mercè  un  ristringimento  trasversale  nella  sua  parie  me- 
dia, che  produce  così  la  formazione  di  due  olricelli  a  spese  di  una 
sola,  e  per  conseguenza  l'allungamento  de' filamenti  moniliformi. 

Dalla  parte  inferiore  dei  lobi  del  tallo  escono  fasci  di  filamenti 
tubulosi,  che  poi  prolungandosi  e  disgiungendosi  costituiscono  le  ra- 
dicine  della  pianta.  Mi  è  occorso  alcune  rare  volte  di  vedere  alla 
estremità  di  quei  filamenti  un  otricello  terminale  sferico  e  ripieno  di 
granelli  verdi.  Questo  è  l'unico  caso,  nello  stato  adulto  della  pianta, 
in  cui  io  abbia  potuto  scorgere  cosa  alcuna  che  accenni  ad  un  pas- 
saggio dall' una  sorta  di  filamenti  all'altra.  Non  così  però  nella  pianta 
in  via  di  sviluppo,  come  mostrerò  in  appresso. 

Gli  apoteci  non  mostrano  nulla  di  particolare.  Le  parafisi  e  le  te- 
che poggiano  sopra  uno  strato  di  parenchima  fitto,  dagli  otricelli  sco- 
loriti, svariatissimi  per  la  forma  e  la  grandezza,  tondeggianti,  ovali, 
bislunghi,  poligoni,  e  costituenti  un  tessuto  pressoché  uniforme,  un 
poco  i)iù  fitto  cioè  dal  lato  inferiore  che  da  quello  delle  teche,  e  for- 
malo a  spese  dei  filamenti  tubulosi  che  in  tal  guisa  si  modificano  per 
costituirlo. 

Le  teche  sono  daviforrai.  Le  spore  (fig.  t)  sono  ovali-fusiformi, 
scolorite,  tramezzate,  ognuna  divisa  in  2,  5  o  più  spesso  t  otricelli, 


NOTA    PEU   SrilVIRi;   ALLA   STOBIA    DF.I   COLLIÌMA  165 

ciaschcdiin  dei   (juali  contiene  uno  o  raramente   due  globelti  di   un 
verde  chiaro.  Sono  lunghe  0""",02. 

Avendo  procurato  il  gerniogliaujcnto  delie  spore  col  seminare  mi- 
nutissimi frammenti  di  apoteci  sopra  pezzettini  di  spugna  tenuti  al- 
l'umido sollo  campane  di  vetro,  io  ho  veduto  dopo  alcuni  giorni  va- 
rie spore  ((ig.  5)  mandare  fuori  un  (ìlamenlo  da  uno  o  un  altro  dei 
loro  olricelli,  generalmente  da  uno  degli  olricelli  terminali,  talvolta 
da  due  olricelli  ad  un  tempo,  li  iilamento  allungandosi  spesso  si  ra- 
mifica; nel  mentre  che  i  globelti  verdi  degli  otricelli  coli' essersi  resi 
mollo  indistinti  mostravano  di  essere  in  via  di  scioglimento.  Il  dia- 
metro del  Iilamento  eradi  0'"'",002,  Tulio  questo  è<'.oaforme  e  quanto 
hanno  veduto  e  registrato  altri  osservatori,  e  segnatamente  il  signor 
Tulasne  nella  sua  bella  Memoria  sulla  organografia  e  fisiologia  dei 
licheni  (1);  ma  non  credo  che  nei  CoUemaìe  osservazioni  si  stendano 
più  in  là.  E  invero  non  sono  facili  ad  eseguirsi,  essendoché  general- 
mente il  germogliamento  delle  spore  si  ferma  a  questo  stadio,  e  ra- 
rissime volle  ho  avuto  il  destro  di  vederlo  proseguire  più  oltre. 
Quando  ciò  avviene  (fig.  6),  dopo  un  lasso  di  tempo  non  breve  il  fila- 
mento, cresciuto  da  prima  in  grossezza,  mostrasi  ripieno  di  materia 
granellosa,  che  gradatamente  poi  raccogliesi  qua  e  là  entro  la  cavità 
del  filamento  in  masse  sferiche,  del  tutto  simili  ai  globelti  verdi  dei 
filamenti  moniliformi  del  tallo ,  senonchè  stanno  a  maggiore  distanza 
gli  uni  dagli  altri.  Nel  tempo  medesimo  la  membrana  del  filamento 
va  facendosi  tutta  bernoccoluta  per  tanli  ristringimenti  trasversali 
che  dessa  subisce,  onde  venga  isolalo  ogni  globetlo  dai  suoi  compagni. 
Abbiamo  qui  evidentemente  il  processo  di  formazione  dei  filamenti 
moniliformi.  Abbenchè  io  non  1' abbia  potuto  vedere  compito,  non 
credo  che  vi  sia  luogo  a  dubitarne.  Che  cosa  avvenga  in  seguito  della 
spora  germogliante  in  non  saprei;  abbenchè  non  creda  improbabile 
che  il  filamento  moniliforme  una  volta  costituito  debba  crescere  poi 
in  un  modo  analogo  ai  filamenti  di  struttura  tanto  simile  dei  Nostoch, 
tale  quale  ce  l'ha  fallo  conoscere  il  signor  Thuret  (2),  per  costituire 
il  tallo  della  pianta.  Non  è  neanco  impossibile  che  non  sempre  i  fila- 
to In  Ann.  des  se.  nat.,  Boi.,  S""  sér.,  voi.  XVII. 
(2.   In   Aìin.  des  se.  vat.,  Boi.,  3*"  sér.,  voi.  Il,  p.  319,  t.  6- 


i66  T.    CARl'Eb,   NOTA    IM-H    SF.KVIKK   ALLA    STORIA    DEI    COLLEMA 

menti  delle  spore  germoglianti  si  trasformino  in  filamenti  monilifor- 
mi,  ma  per  lo  contrario  dieno  origine  a  filamenti  tubulosi.  In  tutti  i 
modi ,  per  la  grande  rassomiglianza  che  passa  fra  i  filamenti  delle 
spore  e  i  filamenti  tubulosi ,  inclino  ad  ammettere  la  trasformazione 
di  questi  nei  filamenti  moniliformi,  per  quanto  io  non  1'  abbia  mai 
veduto  effeltuarsi  direllamente  nel  tallo  (1). 

Ilo  bensì  potuto  osservare,  però  una  volta  sola,  il  fenomeno  inverso, 
la  produzione  cioè  dei  filamenti  tubulosi  dai  moniliformi.  Sopra  un 
frammento  di  Collema  messo  nelle  stesse  condizioni  degli  apoleci  an- 
zidetti e  sottoposto  all' esame  microscopico,  ho  veduto  sporgere  quello 
che  doveva  essere  la  estremità  di  alcuni  filamenti  moniliformi  (fig.  7), 
costituiti  alla  base  da  un  piccolo  numero  dei  soliti  otricelli,  però  piìi 
in  allo  questi  otricelli  si  facevano  più  lunghi,  perdevano  il  loro  conte- 
nulo  granelloso,  e  gradatamente  allungandosi  rivestivano  le  apparenze 
degli  otricelli  dei  filamenti  tubulosi  (2). 

Spiegazione  delle  figure.  (Tavola  III.) 

Fig.  1.  Porzione  di  tallo  del  Collema  pulposum. 

"     2.  Porzione  di  tallo  maggiormente  ingrandita. 

»     3.  Otricelli  dei  filamenti  moniliformi  del  tallo  disgregati  per 
la  macerazione. 

»     4.  Spore, 

»'     8.  Le  stesse  in  via  di  germogliamento. 

»     6.  Una  spora  in  slato  di  germogliamento  più  avanzato. 

»     7.  iMetamorfosi  di  filamenti  moniliformi  in  filamenti  tubulosi. 
Tutte  queste  figure  sono  disegnale  con  un  ingrandimento,  il  cui 
valore  è  espresso  accanto  ad  ogni  figura. 

(4)  Anclm  il  sifriior  Escliwoiler  (Icon.  select(v  pìnnt.  cnjpt.  Bras.,  sec.  Tulasne,  op.  cit., 
p.  31)  ha  emessa  questa  medesima  opinione. 

(2)  Sembra  clic  anche  il  signor  Koorher  (in  Flora,  ann.  XXIV,  p.  18)  abbia  osser- 
vato la  trasformazione  dei  filamenti  moniliformi  in  filamenti  tubulosi,  per  quanto  si 
può  rilevare  dal  contesto  poco  esplicito  di  quello  che  ha  scritto  in  proposilo. 


/ 


DI  UNA  STAZIONE  LACUSTRE 

SCOPERTA  NEL  LAGO  DI  FIMON 

COMUNICAZIONE 

DEI.  SOCIO  PAOLO  LIOV 

(Sedata  del  4  settembre  1864) 


Ti  lago  di  Umon,  a  quallro  miglia  da  Vicenza,  al  presente  ha  lun- 
ghezza di  un  miglio  e  mezzo,  larghezza  di  circa  uno,  profondità 
cosa  di  30  piedi,  che  nelle  piene  trabocca  altri  10,  Prima  che  venis- 
sero aperti  i  canali  sgorgatori  detti  Debba  e  Debbetta,  estendeasi 
oltre  al  doppio  formando  tuli' uno  col  vicino  laghetto  della  Fontega; 
se  poi  si  esplorano  i  confini  del  vecchio  suolo  lacustre,  chiaro  appa- 
risce che  in  età  più  lontane  avea  distesa  di  parecchie  miglia,  inon- 
dando un  bacino  sparso  di  capi  e  baje,  cinto  dai  monti  di  Arcugnano, 
S.  Gottardo,  S.  Nicolò,  S.  Rocco,  Longare.  Questi  colli,  apparte- 
nenti alla  catena  dei  Berici,  sono  quasi  l'ultimo  scaglione  dei  monti 
subalpini,  1" ultima  tappa  che  trova  il  pellegrino  prima  di  giungere 
alle  pianure  del  Brenta,  del  Bacchigliene  e  dell'Adige  Deve  supporsi 
che  gli  aborigeni,  i  quali  probabilmente  abitavano  nelle  prime  epo- 
che della  pietra  le  alpestri  grotte  di  Romagnano,  di  Velo,  del  Ponte 
di  Veja,  di  Lonedo,  del  Voraldo  vicino  Malo,  di  M.  Summano,  di 
S.  Giacomo  di  Lusiana,  grotte  solo  in  parte  spiate  nei  dì  in  cui  l'oc- 
chio del  naturalista  non  discendeva  a  scandagliare  In  queste  regioni 


!68  p.  Liov, 

arli(;Iie  della  storia,  deve  supporsi ,  dico,  che  cacciali  dal  rigore  del 
clima  convenissero  verso  le  pianure,  e  nei  laghi  veneti  trovassero 
gradevole  invito  a  sostare  per  gli  agi  della  pesca  o  della  caccia.  E 
didatti  riscrbandoinl  di  esplorare  fra  breve  i  misteri  di  quelle  grotte, 
intiMìto  l'arcano  passaggio  di  selvatiche  genti  palesano  le  [)unte  di 
freccia  che  si  disseppelliscono  nei  vegri  di  Brendola,  in  Val  di  Barco, 
in  Val  di  Lente,  nel  Monte  Castello,  Monte  Grumi,  Monte  degli  Schiavi 
si  comuni  da  essersi  attirata  l'attenzione  di  quei  villici  che  loro  afTib- 
biano  nome  di  punte  di  saetta;  senonchè,  come  suole  avvenire,  girel- 
lando di  mano  in  mano  e  poi  lanciale  via  come  inutili  ciarpe,  difficile 
è  raccapezzarne  qualcuna,  e  solo  adesso  che  ho  ordito  una  rete  estesa 
di  indagini  spero  che  potrò  possederne  copia.  Due,  trovate  a  Monte 
Grumi  dal  ricercatore  dei  minerali  per  l'Accademia  di  Vicenza,  sono 
possedute  dal  barone  Zigno  di  Padova. 

Simili  considerazioni  mi  inducevano  a  rintracciare  nel  lago  di 
Fimon  vestigie  di  tuguri  lacustri.  Assistito  dal  zelante  medico  di  quel 
luogo  dottor  Ludovico  De  Favati ,  mi  feci  a  raccogliere  di  j)osta  in 
posta  notizie  se  negli  scavi  di  nuovi  fossi  profondi  si  fosse  niai  im- 
battuta la  vanga  in  pinoli  o  in  altre  orme  della  industria,  e  quan- 
tunque le  informazioni  fossero  abbastanza  vaghe  e  contraddittorie, 
volli  intraprendere  a  mie  spese  alcuni  scavi  a  poca  distanza  delle 
vecchie  sponde.  A  tre  punti  chiesi  il  segreto  dei  giorni  antichi,  le 
Grancare,  le  Caselle,  e  il  Pascolone.  I  terrieri,  quantunque  risarcissi  il 
danno,  moslravansi  assai  renitenti  a  lasciarnii  rimuginare  in  quel  ter- 
reno mobile  e  torboso,  che  una  volta  smosso  difficilmente  riacqui- 
sta sodezza,  e  però  fui  costretto  a  restar  pago  di  piccoli  saggi.  1  tre 
primi  giorni  non  potei  ottenere  che  indizj  veramente  preziosi,  ma 
il  quarto,  al  Pascolone,  ho  finahnenle  incontrata  una  stazione  abba- 
stanza estesa ,  in  una  periferia  di  circa  cento  piedi  quadrati  quasi 
a  fior  di  terra  apparendo  mozziconi  di  pali.  Le  circostanti  terre  colti- 
vate a  frumentone  mi  fu  vietato  di  interrogare. 

Rivolli  gli  scavi  nel  cuore  di  queste  palafitte,  attraversato  un  pri- 
mo strato  superficiale  torboso  di  m.  0,30,  ed  un  secondo  alluviale 
argilloso  con  conchiglie  di  m.  0,';0,  si  ind)ercia  in  un  terzo  strato 
dello  spessore  di  m.  0,50  interaujente  composto  di  farragine  di  avanzi 


DI    UNA    STAZIONI-;    LACUSTRI:,   ECC.  169 

organici,  residui  dell' imlustiia  umana  e  dei  cibi:  segue  poi  l'antico 
fondo  del  Iago,  che  escavato  (ino  a  tre  metri  fu  trovalo  invariabile. 
È  pieno  di  Unio,  Lininee,  Paludine,  Anodonle;  le  quali  riirovansi  in 
frantumi,  con>;ervando  ancora  lo  splendore  madreperlaceo. 

Tra  i  pinoli  profondamente  confini  a  regolari  disianze,  giacciono 
travi  trasversali  sul  fondo  mezzo  incendiale,  testificando  che  il  fuoco 
devastò  quelle  primiere  capanne;  carcami  di  cervo,  che  Vallisnieri 
narrava  già  dissotterrali  da  paludi  vicentine,  olire  ogni  dire  abbonde- 
voli,  insieme  a  resti  di  cinghiali  e  di  altri  mammiferi,  fra  i  quali 
la  testa  di  un  femore  che  sembra  appartenere  ad  un  grosso  ru- 
minante ,  e  una  mascella  che  credo  di  sus  scrofa  pniustris.  Lo 
tratto  per  lo  spessore  di  m.  0,50  è  palesemente  tutto  feccia  che 
sopravvisse  all'industria  ed  ai  cibi  dell'uomo.  Ivi  a  fusone  ceneri, 
carboni,  paglie,  canne,  ossa  spaccate  con  estratto  in  quasi  tutte 
il  midollo,  gusci  di  crostacei  fluviatili,  carapaci  di  testuggini  che 
io  credo  ùeW Emys  lutarla^  gusci  infranti  di  avellane,  di  ghiande, 
di  cornole;  nessuna  traccia  di  metalli,  ed  invece  scheggio  evidente- 
mente lavorate  di  selce  o  piromaco,  minerale  che  trovi  solo  sugli 
anfratti  lontani  dei  Sette  Comuni  o  sulle  Alpi  e  rarissimo  a  Montec- 
chio  Maggiore,  ciottoli  di  calcare  grossolano  profusi  intorno  ai  pinoli, 
alcuni  dei  quali  ciottoli  mostrano  segni  di  alterazioni  artifiziali, 
un'ascia  e  un  martello  di  pietra,  cocci  di  pentole  a  josa,  alcune  con 
ornamenti,  di  terra,  poco  indurila  e  poco  cotta  formala  da  un  impasto 
di  argilla  marnosa,  e  sabbia  di  breccie,  arenarie,  serpentini,  e  fi- 
nalmente un  oggetto  in  terra  cotta  che  può  avere  servito  di  peso 
alle  reti.  A  grande  fatica  si  è  potuto  scavare  uno  dei  pinoli;  ha 
lunghezza  di  metri  b.43;  la  lesta  mozza  arrivava  a  fior  di  terra; 
nell'antico  fondo  era  confitto  metri  ^,38.  La  porzione  confitta  con- 
serva il  pristino  volume.  La  estremità  piantata,  che  è  la  più  sottile, 
manifesta  benissimo  il  modo  con  cui  il  tronco  fu  divello  alla  nativa 
foresta.  È  chiaro  che  con  rozza  mannaja  non  tagliente,  conciossiachè 
tutto  intorno  appariscano  contusioni  ottuse;  da  due  lati  fu  reciso  verso 
la  ceppaja,  e  poi  scavezzalo;  scorgesi  anzi  che  nello  scavezzarsi  un 
nodo  della  ceppaja  essendo  restalo  unito  al  legno  ,  col  mezzo  del 
fuoco  di  cui  vedonsi  le  traccio,  fu  demolito  il  groppo,  ed  il  pedale 


J70  V.  ua\, 

ridotto  a  cuneo,  o  piiiUoslo  a  foggia  di  coltello,  die  facilmente  per- 
metteva ch'ei,  calcalo,  si  immergesse  nel  fangu.  A  poca  distanza  dalla 
stazione  di  Pascolonc  si  è  trovata  una  grossa  quercia  incavata  a  guisa 
di  barca  con  un'estremità  a  punta,  simile  alle  Ilbe  degli  Indiani,  alla 
stessa  profondità  dello  strato  ad  avanzi  dell' industria  e  dei  cibi,  e 
di  questa  barca  io  conservo  un  frammento  bellissimo. 

Di  altri  tentativi  fatti  nel  Veneto  per  discoprire  abitazioni  lacustri 
ho  contezza,  ma  credo  di  essere  stato  il  più  fortunato,  o  per  meglio 
dire  stimo  che  il  lago  di  Fiinon  sia  quello  che  migliori  condizioni 
offriva  per  simili  indagini.  Mi  si  dice  che  l'egregio  naturalista  dottor 
Martinati  senza  successo  studiasse  le  rive  venete  del  Garda  verso 
Peschiera ,  dove  è  noto  che  l' ufficiale  austriaco  del  genio  Siller 
raccolse  oggetti  di  cui  parla  Keller  nelle  sue  relazioni  sulle  abita- 
zioni lacustri.  Io  stesso  possedè  un  curioso  martello  di  porfido  messo 
alla  luce  a  quaranta  piedi  di  profondità  negli  scavi  delle  gallerie  a 
San  Giorgio  verso  Sommacampagna,  ma  ha  figura  assai  finita,  ha 
foro  regolare  nel  mezzo  per  infiggervi  il  manico,  e  lo  credo  appar- 
tenente ad  epoche  assai  più  recenti.  Infruttuose,  a  quanto  io  so,  furono 
anche  le  ricerche  dell'esimio  botanico  professore  Pirona  nelle  tor- 
biere del  Friuli,  ma  nel  corrente  autunno  ei  si  propone  di  rifrustare 
il  lago  di  Covazzo,  distretto  di  Tolmezzo,  esteso  tre  chilometri,  largo 
uno,  profondo  BO  p>iedi,  senonchè  il  luogo,  come  antro  soffocato  tra  i 
monti ,  poco  lascia  da  sperare. 

Il  lago  di  Santa  Croce  nel  Bellunese  è  vergine  di  ogni  contatto  colla 
vanga  e  colla  draga  dello  scienziato.  Tra  la  Cerva  e  l'Ardo  parimenti  nel 
Bellunese,  in  terreni  che  anticamente  doveano  essere  allagati,  corre 
fama  rinvengansi  grossi  tronchi  squadrati  filli  nel  suolo,  congiunti  in- 
sieme pel  verso  delle  superiori  estremità  e  ordinali  a  triangolo,  colla 
sostanza  legnosa  ridotta  ormai  irreconosoibile  poltiglia  nerastra;  ne 
racconta  novelle  chi  praticò  gli  scavi  allorquando  costruivasi  la  mu- 
raglia a  manca  della  via  che  mette  al  ponte  sull'Ardo  sotto  S.  Stefano. 

Frammenti  di  barche  e  di  arbori  squadrati  non  è  raro  incontrare 
nei  paduli  di  Parina  e  Caprino  ne!  Veronese  a  cinque  o  sei  piedi  di 
profondità ,  ma  all'  epoca  della  pietra  questi  luoghi  doveano  essere 
inospiti;   ed    infatti    molti  oggetti  in  ferro  trovali  ivi  presso,  prò- 


DI    UNA   STAZIONr   r,ACUSTRE  ,   ECC.  471 

vano  che  assai  posteriormente  furono  abitati.  E  dell'  età  del  ferro 
pullulano  vesligie  per  chi  ricerchi  a  Povigliano  presso  Villafranca 
(due  grossi  anelli),  o  scavi  nei  fondi  torbosi  di  Galzignano  (chiodi, 
anelli,  punte),  e  nei  conglomerati  di  sabbia  uniti  da  un  cemento 
argillo-ferruginoso,  detto  caranlo  degli  Euganei  (due  chiodi).  In  tutte 
queste  torbe  e  alluvioni  non  mancano  ossa  di  ruminanti  e  pachi- 
dermi; ma  non  si  abbondcvoli  come  sotto  l'antica  stazione  di  Fi- 
mon ,  citandosi  come  rarità  il  teschio  di  cervo  dissotterrato  da  Jap- 
pelli  nelle  torbe  dei  colli  Euganei,  l'altro  snidato  verso  Fimon  nel 
1824,  l'altro  a  Valmenara  nel  Veronese.  Deesi  d'altronde  osservare 
che  inaccessibile  padule  dovca  in  quella  remola  età  essere  il  Pado- 
vano; vuoisi  che  nel  bacino  di  Padova  i  deposili  alluviali  siansi  tanto 
accumulati,  che  a  21  metri  sul  pristino  letto  giacciano  ora  le  piìi 
elevate  pianure,  e  le  più  basse  da  4  in  5  metri.  Gli  animali,  di  cui 
le  ossa  rinvengonsi  in  questi  ghiajefi  e  renai,  sono  cinghiali,  ca- 
valli, un  suino,  che  si  afferma  molfo  affine  al  sus  scrofa  domesticus, 
e  rosicchianti  affini  a  castori  e  ad  istrici,  ^elie  torbe  invece  del 
Bellunese  più  comuni  si  mostrano  gli  avanzi  di  capriuoli  e  di  cervi. 

Prima  di  finire  citerò  ancora  tre  fatti  in  relazione  alle  antiche  età 
dell'uomo;  l'uno  la  scoperta  di  due  freccie  in  selce,  che  io  possedè, 
trovate  a  Padovanello  vicino  Treviso.  Ricorderò  anche  due  crani  umani 
dissotterrali  nell'Istria  da  Zannicchelli  e  da  lui  riguardati  come  fos- 
sili. Io  non  ho  potuto  ancora  esaminarli,  ne  raccogliere  più  dettagliate 
notizie;  so  soltanto  che  uno  si  conserva  nel  Seminario  di  Feltri, 
dove  mi  recherò  espressamente  nel  corrente  autunno  ;  l'altro  nel 
Gabinetto  dell'Università  di  Padova.  Il  primo  è  per  cinque  linee  di 
spessore  incrostato  e  le  mandibole  intonacate  da  uno  strato  bianchis- 
simo di  calce  carbonata;  gli  alveoli  senza  denti  ostruiti  dalla  stessa  so- 
stanza calcarea.  Il  secondo,  meno  completo,  ha  la  compagnia  di  un 
frammento  di  omero  umano,  ricoperto  da  una  stalattite  calcarea  gial- 
liccia spruzzata  di  rosso;  così  sono  descritti  dal  professore  Catullo  que- 
sti due  oggetti  che  potrebbero  oggi  acquistare  importanza  non  lieve. 

Menzionerò  finalmente  la  raccolta  di  tre  coltellini  di  selce,  lunghi 
da  4  a  6  centimetri,  coi  lembi  taglienti  e  le  lame  a  schiena  aguzza, 
dissotterrati    testé    insieme    a    parecchi   frammenti   dì   selce   presso 


172  V.   LIOY,   DI   LNA   STAZIONE   LACUSTRE,   ECC. 

San  Vito  del  Tagliamenlo  a  un  nielro  e  mezzo  di  profondità  in  uno 
strato  gliiajoso  in  regione  sparsa  di  selvelle  e  di  piccoli  laghi.  Si  rin- 
venne anello  costì  una  pietra  dolce  della  lunghezza  di  tre  pollici 
veneti  ,  hir»:;;»  due  e  mezzo  ,  che  ha  forma  di  accetta.  Mi  comunicava 
questa  notizia  il  mio  amico  Pier  Viviano  Zecchini,  il  quale  mi  ri- 
corda due  passi  della  Bibbia  che  accennano  all' uso  anche  presso  gli 
Ebrei  al  tempo  di  iMosè  di  armi  di  sasso,  trovandosi  scritto  nel 
e.  IV  dell'Esodo,  v.  2o:  Tiilit  Seplwra  aciitisaimam  petram  et  cir- 
cumcidit  prceputium  filli  sui;  e  nel  libro  di  Giosuè,  e.  V,  v.  2:  Eo- 
tempore  ciit  Doìniniis  ad  Jome:  Fac  libi  ciiltros  lopideos  et  cir- 
cttnicìde  filios.  VA  ora  infalli  leggesi  nelle  effemeridi  che  in  Egitto 
e  in  l*aleslina  vanno  ritrovandosi  armi  siffatte.  Aggiungerò  che  fra 
pochi  giorni  io  intendo  ricominciare  gli  scavi  intorno  ai  lago  di  Fi- 
mon,  e  dei  risultali  che  sarò  per  ottenere  renderò  conto  alla  Società. 


DI  UNA  CAVERNA  OSSIFERA  DI  FINALE 


NOTA    DEL   SOCIO 


A.  ISSEL 


(Seduta  del  4  setlembre  1804) 


Nello  scorso  mese  di  giugno  il  cav.  Perez ,  distinto  geologo  di 
Nizza,  ed  io,  partimmo  alla  volta  di  Finalmarina  per  visitare  una 
vasta  grolla  che  trovasi  in  quelle  vicinanze  la  quale,  per  quanto  io 
credo,  non  era  stata  ancora  esplorata  per  line  scientifico  e  di  cui  mi 
si  diceva  fosse  tanto  intricata  ed  estesa  che  niuno  ne  aveva  mai 
raggiunto  il  fondo. 

Noi  speravamo  di  rinvenir  colà  ossauii  fossili  e  resti  di  antica  in- 
dustria umana;  tanto  più  che,  non  lungi  da  quella  località  e,  in  ana- 
loghe condizioni,  le  caverne  di  Menlone  avean  fornito  al  sig.  Perez 
gran  copia  di  tali  preziosi  avanzi. 

La  nostra  aspettativa  non  fu  delusa  ed  in  questa  gita ,  come  pure 
in  un  altra  che  feci  più  tardi  col  dottor  Ramorino,  raccolsi  non  po- 
chi oggetti  interessanti  che  mi  propongo  di  descrivere  concisamente. 

Questa  grotta  si  trova  a  50  minuti  di  distanza  dalla  piccola  città 
di  Finalmarina,  riviera  di  Ponente,  ed  appunto  nel  luogo  detto  le 
Arene  Candide,  cui  si  giunge  percorrendo  un  bre\e  tratto  della  via 
regia  che  da  Finale  conduce  a  Nizza  ed  appena  oltrepassata  la  gal- 
leria della  Capra  Zoppa,  Essa  comunica  coli' esterno  mediante  parec- 
chie ampie    aperture  che  parte  guardano  il  mezzogiorno  e  parte   il 


4  74  i-  issEL^ 

levante  e  si  aprono,  a  circa  80  metri  d'altezza  sul  livello  del  mare, 

nel  fianco  di  un  monle  poco  elevalo,  ripido  ed  aridissimo. 

È  questo  il  monte  delia  Capra  Zoppa,  alto  295  metri,  costituito 
secondo  il  Pareto  di  calcarea  giiirese  a  strali  verticali  o  molto  incli- 
nati, cui  sovrastano  banchi  orizzontali  di  calcare  grossolano  terziario, 
simile  ad  una  broccia  e  ricco  di  fossili  (1). 

Fino  a  ragguardevole  altezza  esso  monle  è  rivestito  di  un  potente 
strato  di  arena  bianchiccia  minuta  e  silicea  (da  cui  il  nome  di  Arene 
Candide),  la  quale  è  siala  asportata  dal  soUoslanle  lido  dai  venti  di 
mezzogiorno  che  colà  spirano  gagliardissimi.  Tal  deposilo  di  sabbia 
riesce  oltreniodo  nioleslo  a  chi  ascende  il  monte  perchè  vi  si  cam- 
mina con  estrema  fatica  e  difficollà  e  la  sua  bianchezza  offende  la 
vista,  * 

Varcata  la  duna  e  -continuando  per  alcun  poco  a  salire  per  un  ri- 
pido sentiero  ingombro  di  sassi  e  di  cespugli  spinosi,  si  arriva  in- 
nanzi ad  una  specie  di  fenditura  orizzontale  larga  16  metri  ed  alta 
non  più  dì  2. 

E  d'uopo  avvertire  che  vi  si  può  accedere  per  altra  via;  seguendo, 
cioè,  l'antica  strada  postale  di  INizza,  e  l'erta  salila  della  Ca})ra  Zoppa 
che  mette  un  })oco  al  dissopra  della  noia  apertura.  Il  canunino  è  in 
tal  modo  più  lungo  e  faticoso,  ma  si  risparmia  di  allraversare  la 
duna  delle  Arene  Candide. 

La  caverna  è  scavata  nel  calcare  giuiese  che  ho  già  menzionato, 
il  quale  è  di  color  bigio  talora  con  screziature  rossicce  e  bianche, 
molto  duro ,  profondamente  nietauiortlco  e  privo  di  fossili.  Essa  roc- 
cia, che  occupa  buon  tratto  della  riviera  occidentale,  è  ricca  di  ca- 
vità naturali  fra  le  quali  citerò  (juelle  di  iMenlone,  interessantissime 
per  i  fossili  che  vi  si  trovano  (2);  quella  del  capo  de  Bergegi  ultima- 
mente scoperta  dagli  operai  della  ferrovia  Ligure,  assai  notevole  per- 
chè è  adorna  di  slalallili  di  rara  bellezza;  un'altra  parimente  a  Ber- 


(1)  Descrizione  «li  (ieiiova  e  del  Geiiovesatu,  vul.  1,  pag.  41. 

(2)  Il  sig.  l'eiez  nicculse  cola  gran  copia  ili  ossa  l'ossili,  di  .stromenli  d'osso  e  di 
armi  da  selce;  (lueste  ulliau',  di  varie  forme  ed  in  parte  accuratamente  levigale,  sono 
simili  a  quelle  clic  abbondano  nelle  anliclie  abitazioni  lacustri  della  Svizzera  e  della 
Lombardia. 


CAVEU.NA   OSSIFEIU    DI    ri.NAl.E  175 

gegi  nella  quale  si  penetra  dal  mare^  e  luollissimc  ancora  che  potrai 
noverare. 

Entrando  nella  grotta  si  presenta  dapprima  all'osservatore  una  spa- 
ziosa cavità  di  forma  allungala  ed  irregolare  le  cui  dimensioni 
sono:  77  metri  per  la  maggiore  lunghezza,  17  laddove  è  più  larga, 
e  poco  meno  di  5  per  la  massima  altezza  ;  ma  la  volta  in  parecchi 
punti  è  assai  meno  elevata. 

Ai  due  terzi  della  sua  lunghezza  totale,  la  cavità  diventa  più  bassa 
ed  angusta  ,  per  modo  che  è  da  tal  restringimento  come  divisa  in 
due  parli  che  dislinguerò  col  nome  di  camera  destra  e  sinistra,  sup- 
ponendo che  l'osservatore  volga  le  spalle  alla  apertura  per  la  quale 
è  entralo. 

Le  pareti  ed  anche  la  volta  non  offrono  se  non  ben  poche  stalat- 
titi e  deposili  calcari;  all'inconlro  nelle  parli  più  illuminale  sono 
vestile  di  vegetazione.  In  fondo  alla  camera  sinistra  che  è  la  più 
ampia,  si  apre  un  rislrello  passaggio  per  dove  si  scende  in  altre  spe- 
lonche contigue,  assai  più  piccole  della  prima,  ed  affatto  buie;  attra- 
versando poi  una  lunga  trafila  di  scoscesi  e  tenebrosi  cunicoli,  ora 
calandosi  da  un  dirupo  all'altro,  ora  arrampicandosi  sopra  uno  sco- 
glio, si  penetra  finalmente,  con  difficoltà,  in  una  gran  camera  tutta 
ingombra  di  alte  rupi  di  figura  talmente  irregolare,  che  sarebbe  im- 
possibile con  parole  darne  un  esatto  concello.  Quivi  le  infiltrazioni 
acquee  hanno  fregiato  la  volta  e  le  pareti  di  stalallili  e  di  concre- 
zioni a  guisa  di  panneggiamenti ,  che  non  possono  però  gareggiare 
per  mole  e  vaghezza  con  quelle  della  grolla  di  Bergegi. 

Quelle  rupi  umide  e  nere  e  le  esili  colonnelle  pendenti  dalla  volta 
sassosa ,  illuminate  dall'  incerto  chiarore  delle  lercie  ,  formano  un 
quadro  cupo  e  strano  che  non  manca  di  una  certa  grandezza. 

Di  là  si  diraujano  parecchie  «ninori  propaggini  che  si  addentrano 
in  varie  direzioni  nell'interno  del  monte,  le  quali  sempre  più  restrin- 
gendosi diventano  impraticabili.  Stimai  inutile  visitarle  ,  giacche 
mancando  tutta  quella  parte  della  grotta  della  lorra  bruna  caratteri- 
stica che  contiene  d'ordinario  le  ossa  fossili,  non  presentava  per  me 
interesse  di  sorla. 

Le  mie  ricerche   ebbero  invece  esito  felice  nella  prima  cavità   di 


175  A.    ISSKI., 

(uii  ho  già  parlalo.  In  essa  il  suolo  è  cosliliiilo  di  una  terra  analoga 
alla  vegetale,  alquanto  sniolla,  di  tinta  chiara  superficialmente  e  bruna 
ad  una  certa  profondila  :  il  suo  spessore  varia  da  pochi  cenl'inietri 
(ino  a  1  metro  e  20  cent. ,  ed  in  alcuni  punii  è  coperta  di  grossi 
massi  e  commista  a  sassi  angolosi  caduti  dalla  volta.  .\  poca  profon- 
dità trovai  nel  terreno  un  sottile  deposito  calcare  che  attesta  l'esi- 
stenza di  un  antico  suolo  sul  quale  stillavano  acque  calcari  fere. 

Il  terreno  contiene  inoltre  alcuni  materiali  che  prenderò  partita- 
mente  a  considerare  e  sono:  ceneri  e  frammenti  di  carbone,  ossa 
umane  e  di  animali,  conchiglie  marine,  strumenti  d'osso,  e  stoviglie. 

Il  carbone  e  le  ceneri  incominciano  ad  apparire  poco  al  dissotto 
della  superficie  del  suolo,  e  ne'  vidi  altresì  negli  scavi  più  profondi; 
queste  sostanze  accompagnano  ordinariamente  le  ossa  fossili,  e  sono 
sparse  senza  ordine  quasi  in  ogni  parte  delia  cavità,  la  qual  diffu- 
sione potrebbe  esser  dovuta  ad  un  rimescolamento  cagionato  dalle 
acque  (?). 

Appena  entrato  nella  prima  camera,  poc'anzi  descritta,  vi  è  un 
gran  numero  di  ossa  ivi  raccolte  accanto  a  grandi  fossi  scavali  di 
recente ,  dai  quali  sembravano  essere  state  tolte.  In  quei  medesimi 
scavi  ed  in  alcuni,  che  dal  prof.  Perez  e  da  me  si  fecero  praticare, 
ne  raccoglienmio  molle  altre  che  presentavano  lo  stesso  aspetto,  anzi 
fra  queste  ,  talune  erano  evidentemente  le  omologhe  di  quello  già 
estratte. 

Domandai  allora  ad  un  conladino  di  Finale  ,  che  esercitava  meco 
le  funzioni  di  guida  ,  se  sapeva  chi  avesse  fallo  que'  fossi  e  radunati 
quegli  avanzi;  ed  egli  mi  accertò  che  certi  coloni  dei  dintoini  allor- 
ché il  tempo  piovoso  non  permette  loro  di  attendere  ai  lavori  dei 
campi,  si  recano  colà  dentro  e  scavano  le  ossa  onde  poi  venderle; 
mi  disse  inoltre  che  a  quanto  sapeva,  niuno  aveva  esplorala  quella 
grotta  per  cagiono  di  studio  ;  ma  della  verità  di  questo  asserto  non 
mi  faccio  garante  (l). 

Fra    le  ossa   che  giacevano  sul  terreno  e  tra  quelle  da  me   stesso 


(1)  Oueslo    coiiladino  di    lunuo  ISadice  ù  luiitico    uv\  vaccoglifie  fossili  ,  avendo    più 
volle  accompagnalo  il  marcin'sc  Pardo  inaile  suo  escursioni  geologiche. 


CAVKIINA    OSSIFERA    DI    IINVLE  177 

dissotlerale  ve  ne  hanno  ,  senza  dubbio ,  eli  due  eia  mollo  lontane 
l'una  dall'altra.  Alcune  parti  di  schelclro  uniano  :  due  omeri,  due 
(davicole,  mia  ulna,  oc,  a|)|)artenenli  a  due  individui  (i);  un  femore 
di  bue  ed  alcuni  resti  di  gallinacei  ,  trovati  quasi  alla  suMcrdcie  del 
suolo,  appariscono  cosi  poco  alterati  che  eerlamenle  sono  di  data  re- 
centissima ,  mentre  le  altre  tutte  piìi  o  iiiuno  modificate  nel  peso  e 
nel  colore,  in  gran  parte  rotte,  sono  all'incontro  incom[)arabilmenle 
più  auliche.  Parlerò  dislesamente  di  queste  ultime,  le  quali  per  la 
diversità  e  pel  numero  delle  specie  clic  l'appresenlano,  offrono  un 
certo  interesse  per  la  paleontologia. 

Le  molle  ossa  che  il  prof.  Perez  ed  io  raccogliemmo  nella  grolla 
sono  prevalentemente  spettanti  ad  erbivori ,  ma  non  mancano  resti 
di  carnivori,  di  insettivori  e  di  roditori  ;  e  più  notevoli  sono:  una  ma- 
scella inferiore,  alcuni  frammenti  di  cranio,  corna  spezzate,  molte 
vertebre  e  coste,  parecchie  ossa  lunghe  (cioè  melatarsi,  omeri,  ec.) 
di  pecora  {ovis  aries) ,  le  quali  ossa  si  trovarono  abbondantissime  in 
ogni  parie  della  caverna:  frammenti  di  cranio,  ossa  lunghe  e  verte- 
bre di  capra  {capra  iòexY)  una  porzione  di  mascellare  inferiore  di  un 
ruminante  indeterminati;  una  vertebra,  varie  coste,  ec.  di  bue,  avanzi 
che  appartengono  ad  un  individuo  di  assai  piccole  dimensioni;  un 
calcaneo,  varie  ossa  lunghe,  pezzi  di  vertebre  di  cervo  {ccrvus  eia- 
phus?)',  una  mascella  inferiore  di  lepre  o  di  coniglio  trovata  dal 
sig.  Perez,  a  circa  KO  cent,  di  profondità  nel  terriccio  della  camera 
destra;  un  femore  dello  slesso  roditore;  un  frammento  d'una  zanna 
di  cinghiale  trovato  nella  seconda  gita  fatta  alla  grotta  e  che  sembra 
sia  stato  rotto  dalla  mano  dell'uomo;  una  mascella  inferiore  dicane 
{canis  familiaris?)  che  aiìparteneva  ad  un  individuo  giovane  e  credo 
anche  ahiuanto  piccolo;  una  vertebra  cervicale  di  carnivoro  di  non 
piccole  dimensioni.  Fra  le  spoglie  di  uccelli  si  notano:  un  femore  di 
un  rapace ,  forse  di  strix^  alcuni  ossicini  che  mi  sembrano  di  passe- 
raceo  ed  altri  indeterminati. 


(1)  Forse  durantf!  le  guerre  civili  che  laiilo  volto  nel  medio  evo  infierivano  in  qnella 
parte  della  Liguria  la  caverna  di  Finale  ha  servilo  di  nascondiglio  a  qualche  fug- 
giasco ovvero  fu  utilizzata  per  seppellirvi  i  morii. 

12 


4  78  A.    ISSKL  , 

E  d'uopo  avvcrlire  clic  le  ossa  lunghe  di  ruminanti  scuubrano  es- 
sere state  cotte  e  spaccate  longiludinahnenle  ;  di  più  alcune  offrono 
pure  sulla  loro  superficie  traccie  evidenti  di  raschiatura  fatta  con 
slromenti  taglienti.  Nella  maggior  parte  la  frattura  deve  essere  slata 
operata  per  mezzo  di  un  sasso  o  d'altro  corpo  attondato,  ma  non  con 
utensili  da  taglio. 

Da  queste  osservazioni  deduco  che  i  primiti\i  abitanti  della  grotta 
estraevano  il  midollo  dalle  ossa  di  erbivori  per  cibarsene  ,  come 
fanno  al  di  d'oggi  i  Lapponi,  gli  Esquimali,  e  non  puche  pop(da- 
zioni  selvaggie.  Diversi  omeri  e  femori  di  mammiferi  e  di  uccelli 
sono  privi  dei  capi  articolari ,  la  qual  condizione  attribuisco  pari- 
menti all'opera  deiruomo. 

Oltre  alle  ossa  umane  sopraccennate  ,  le  quali  ,  come  già  dissi , 
sono  affatto  recenti,  ne  raccolsi  sul  suolo  e  ne  trassi  fuora  da  esso 
parecchie  altre  di  antichità  mollo  pur  remota  ,  che  s|)ettano  ad  un 
solo  individuo  adulto,  sebbene  di  statura  non  poco  inferiore  alla  ordi- 
naria. Sono  queste  vari  pezzi  di  due  femori  e  di  due  tibie;,  un  radio, 
un  calcaneo ,  ecc.  ed  una  vertebra.  Le  tibie  presentano  la  cresta 
anteriore  più  acuta  di  quel  che  in  generale  si  osserva,  e  le  faccie 
laterali  di  esse  mi  sembrano  più  apitianate  di  quel  die  non  sono  nor- 
malmente. Un  femore  poi,  di  cui  possiedo  solamente  il  capo  articolare 
superiore  e  parte  del  corpo,  offre  un  collo  brevissimo  ed  una  cavità 
digitale,  assai  ristretta  e  circoscritta  in  paragone  di  quello  che  si 
vede  comunemente;  ho  rilevato  pure  altre  differenze  osteologiche 
nel  calcaneo  e  nell'astragalo;  ma  non  è  qui  luogo  di  referirle  tanto 
più  che  essendo  proprie  ad  un  solo  individuo  non  hanno  alcuna  por- 
tata generale  (1). 

Queste  ossa  son  fragili,  leggere,  biancastre,  e  sono  evidentemente 
calcinate  al  fuoco  ;  presentano  inoltre  la  superficie  loro  inquinata 
da  incrostazioni  terrose  che  accludono  entro  di  sé  minuti  frammenti 
di  carbone.  Una  porzione  di  femore  (tav.  I,  fig.  1)  lunga  22  cent, 
offre  per  piccolissimo  spazio  non  meno  di  H  scalfitture  piuttosto  pro- 


(1)  l  caraUeri  più  spiccali  che  si  osservano  in  questi  ossami  si  notano  generaimenie 
nello  sclioIeUo  cleuli  individui  di  razza  nera. 


CAVKU.NA    OSSIFERA    DI    FINALE  179 

fonde,  che  sembrano  falle  parie  da  slrnnicnli  taglicMili ,  e  parie  da 
slrumenti  appunlali.  In  un  pezzo  di  tibia  ciie  ho  rappresentalo  nella 
lig  2,  (lav.  I)  e  die  è  hiiìgo  eenl.  1 '/s  si  coniano  3  intaec:>lure  che 
si  direbbero  prodotte  da  una  piinla  mollo  ottusa;  una  sefoiida  tiìjia 
mostra  una  carena  \isibilinenle  rascliiala  come  tla  un  collello,  ed  è 
qua  e  là  segnata  di  piccoli  tagli  sulle  faccie  laterali. 

Non  potrebbero  queste  scainiture  esser  siale  falle  nello  scavar  le 
ossa?  per  poche  di  esse  ciò  è  probabilmente  awenulo,  tanto  più  che 
alcune  di  quelle  ossa  ,  da  me  trovale  alla  superlicic  del  suolo  ,  fu- 
rono cerio  scavale  da  contadini  che  non  si  cura\ano  di  conservarle; 
ma,  secondo  la  mia  estimazione,  gli  allri  tagli  sono  manifestamente 
antichi,  ed  il  loro  aspetto  chiaramente  dimostra  che  sono  dovuti  ad 
arnesi  mollo  diversi  dall.>  marre  e  dalle  vanghe  che  si  usano  oggi 
in  Liguria  (1). 

INel  femore  è  notevole  il  parallelismo  dei  3  tagli  più  profondi  che 
mi  paiono  antichi  e  fatti  con  un  rozzo  slromenlo,  mentre  nella  tibia 
le  intaccature  sono  diversamente  disposte  e  sembrano  all'incontro  ca- 
gionate dalle  zanne  di  grossi  carnivori. 

Riguardo  alla  cottura,  in  qual  modo  potrebbe  spiegarsi?  i  primi- 
tivi abitanti  della  spelonca  abbruciavano  eglino  i  loro  morti? 

Le  abbondanti  spoglie  di  animali ,  la  profusione  dei  rottami  di 
stoviglie,  la  copia  del  carbone  e  delle  ceneri,  indicano  chiaramente 
che  r  uomo  ha  fatto  colà  imi  lungo  soggiorno,  L' ispezione  dei  cocci 
anneriti  dal  lungo  uso,  e  lo  spessore  del  terriccio  pieno  di  avanzi  or- 
ganici, confermano  questa  supposizione,  la  quale  non  si  trova  d'ac- 
cordo colla  ipotesi  che  la  grotta  abbia  servilo  di  sepoltura.  D'altra 
parte,  colà  non  incontrai  una  sola  arma  di  selce  e  d'altra  sostanza, 
non  un  ornamento  simile  a  quelli  che  Larlet  scuopriva  nella  caverna 
sepolcrale  di  Aurignac,  come  quelli  che  anche  al  di  d'oggi,  depon- 
gono accanto  ai  loro  morti,  le  tribù  selvaggie  del  nuovo  mondo.  Ag- 
giungasi che,  in  generale,  le  grotte  che  servirono  di  sepoltura  furono 

(1)  Il  sig.  Miliio  Edwards  li.i  osservalo  simili  tagli  falli  iii  (iro.ssimila  delle  arlipuia- 
lazioni,  sopra  ossa  lunghe  di  cavallo,  di  uro,  di  renna  nella  groUa  di  Lourdes.  Egli 
ritiene  che  questi  sieno  staU  prodotti  dalJ'uooio  per  mezzo  di  coltelli  di  selce  e  collo 
scopo  di  cibarsi  delie  carni  di  quelli  ,inim:ili.  (l-vellj  appendice,  pag.  259.) 


180  A.    ISSEL  , 

chiuse  por  mezzo  ili  lapidi  o  di  massi;  ne  siano  esempio  quella  di 
Aurignac  e  quella  di  saint  Jean  d'Alcos  illustrata  dal  sig.  Casalis(l). 
Nella  caverna  di  Finale,  invece,  credo  ciìe  simile  condizione  non  si 
verificasse  unii. 

Le  scalfiture ,  la  evidente  calcinazione  di  quegli  ossami,  sarebbero 
forse  un'indizio  di  antropofagia  nei   primitivi  abitanti   della  Liguria? 

Questo  sospetto  riposa  sopra  testimonianze  incerte  ed  oscure,  so- 
pra fatti  parziali,  forse  erroneamente  interpretali,  ed  in  conseguenza 
mi  asterrò,  jier  ora,  dall' adottare  alcuna  delle  arrischiate  ipotesi  di 
cui  ho  fatto  cenno.  Mi  lusingo  che  nuove  investigazioni  chiariranno 
i  dubbi  suscitati  da  osservazioni  troppo  imperfelle.  Intanto  invilo  i 
naturalisti  esperii  in  simili  sludi  ad  ispezionare  cotesti  interessanti 
oggetti ,  ed  a  manifestare  il  loro  giudizio  sulle  strane  particolarità 
che  vi  si  verificano. 

Per  lo  stalo  di  conservazione  in  cui  si  trovano,  gli  avanzi  umani 
sono  presso  a  poco  nelle  condizioni  slesse  di  quelli  di  ruminanti,  coi 
quali  erano  franunischiati  ;  per  altro  negli  ullimi  è  meno  visibile 
l'azione  del  fuoco.  In  ogni  uìodo  ,  dall'insieme  dei  caratteri  più  im- 
portanti che  negli  uni  e  negli  altri  son  manifesti ,  si  può  logicamente 
dedurre  che  sieuo  di  uguale  anlichilà. 

Una  scrupolosa  analisi,  combinata  con  altre  ricerche,  ])uò  spesse 
volte  esser  di  gi'an  soccorso  per  decidere  della  età  comparativa  di 
avanzi  fossili,  ma  in  questo  caso  il  criterio  chimico,  già  di  per  sé 
tanto  dubbio,  non  sarebbe  di  niuna  utilità  a  causa  della  ineguale  alte- 
razione indotta  in  quei  fossili  dalla  azione  del  fuoco. 

Le  ossa  scavate  nella  grotta,  tanto  le  umane  quanto  quelle  di  ani- 
mali erano  sepolte  in  una  terra  asciutta  che  le  riparava  dalla  azione 
distruttiva  dell'intemperie  in  generale,  sparse  in  disordine  dalla  pro- 
fondità di  50  a  /|0  centimetri  fino  a  quella  di  metri  l,  10  e  non  rin- 
venni che  poche  vertebre  nella  loro  naturai  connessione. 

La  rottura  delle  ossa  lunghe  è  dovuta  senza  dubbio  all'opera  del- 
l'uomo, ed  i  franimenli  non  hanno  in  alcun  caso  gli  spigoli  smussati 
come  se  fossero  stati  logorali  dalle  acque. 

(1)  Lyi'll  ,  ;ip|M-iuliiH' ,  [liig.  177. 


c\vi:iiNA  ossiFrihA  ni  iinale  181 

Le  conchiglie  trovalo  m-lla  grotta  sono: 

Una  valva  d'ostrica  [osfrea  plicata,  Gmel.)  rolla  e  logora;  una  valva 
di  spoìicbjlus  (S.  fjcederopns ,  Lin.)  siiuiliuonlo  allei  ala  ;  due  palelle 
(Patella  BonnnnUi,  Vàsr.)  una  delle  quali  rolla,  raccoUe  alla  estre- 
mila orienlale  della  camera  destra,  a  80  ceni,  di  profondità;  un  pezzo 
del  labbro  destro  di  una  conchiglia  silonosloma,  assai  rara  in  Liguria, 
del  genere  cassis  (C.sukosa,  Lin.)  trovalo  colla  specie  prece- 
dente (1).  , 

Nella  parte  estrema  della  caverna  sinistra  il  professore  ed  io  dopo 
aver  fallo  scavare  il  suolo  fino  a  circa  50  cent,  di  profondità,  trovammo 
alcuni  denti  umani  e  successivamente  H  aculei  foggiati  con  ossa  di 
mammiferi.  Uno  di  questi  (lungo  It  cent.) ,  lavoralo  con  maggior 
cura  che  gli  altri,  è  fallo  con  un  osso  il  {piale  non  è  più  riconosci- 
bile (lav.  II,  fig.  1).  Un'altro  (lav.  Il,  fig.  ")  è  lungo  IO  cent,  e  ^U 
ed  è  un  metacarpo  di  pecora  appuntato  di  cui  sussiste  ancora  una 
porzione  del  capo  articolare  inferiore.  Il  terzo  (lav.  Il,  fig.  5)  pre- 
senta una  lunghezza  di  cent.  9'/i>  e  mi  par  formalo  con  un  metatarso 
di  ruminante.  U  quarto  finalmente  (lav.  II,  fig.  4)  è  lungo  appena 
4V'2  e  somiglia  per  la  forma  ad  una  solili  lama  di  temperino;  non 
saprei  dire  con  qual  osso  è  stato  foggiato. 

Tali  stromenli  servivano,  a  quanto  pare,  ai  primi  abitatori  della 
caverna  ,  per  forar  pelli  da  cucirsi  insieme  per  farne  veslimenta  (2). 
Potrebbe  anche  darsi  che  fossero  aghi  non  finiti  cui  manca  la  cruna; 
ma  è  più  ammissibile  la  prima  ipotesi. 

A  poca  distanza  da  questi  utensili,  trassi  fuora  dal  terriccio  della 
camera  sinistra  un  pezzo  di  pomice  subsferico,  del  diametro  di  6  cent., 
il  quale  fu  verosimilmente  raccolto  sulla  spiaggia  vicina.  Osservando 
su  di  esso  certe  incavature  strette  ed  allungate  che  si  addaltano 
perfettamente  alla  forma  delle  lesine  d'osso  sopradescritte,  mi  nacque 

(1)  Le  patelle  e  le  ostriche  si  trovano  comunemente  nelle  grotte  ossifere.  Il  sig.  di 
Vibraye  ha  raccolto  nelle  caverne  della  Francia  centrale  ,  a  grandissima  distanza  dal 
mare  .  resti  di  patelle,  di  cassis  .ic. ,  apportali  dall'uomo.  iLyell,  appendice,  pag.  1"23.) 

(2)  Nella  grotta  di  Lourdes  egregiamente  descritta  da  Milne  Edwards  [Aimales  des 
Sciences  nalurelles ,  tomo  XVIII)  nonché  in  quella  omai  celebre  di  Aurignac  illustrala 
da  Lartet  insieme  ad  avanzi  di  mammiferi  eslimi  si  trovarono  sorta  di  lesine  (poin?ons) 
simile  a  queste. 


182  ,v    issix, 

il  sospello  dio  qiieslc  sieno  sialo  appunlalo  col  mezzo  di  un  simile 
framuienlo  di  poiiiico  ;  la  qual  supposiziono  non  è  improbabile,  poi- 
ché lai  sostanza  intacca  facilmenic  l'osso. 

Tra  le  coso  elio  scriiano  la  traccia  del  lavoro  umano,  citerò  pure 
un  omero  di  pecora  in  cui  un  ca[)o  articolare  è  stalo  ridotto  a  super- 
ficie piana  dalla  confricazione. 

N(;lla  seconda  visita  alla  i^'otia,  elio  feci  il  14  agosto  di  quest'anno, 
efficaceni(!nle  coadiuxato  dal  dottor  Raniorino,  mi  fu  [)ossil)ile  di  ra- 
dunare ben  HO  pezzi  di  st()\iij;lic  che  spella\ano  a  vasellami  di  forme 
e  dimensioni  svariatissiuie.  Furon  raccolti  nella  terra  annerila  dagli 
avanzi  carboniosi,  porlo  più  verso  gli  80  cent,  di  profondità  e  al  dissollo. 

I  rollami  che  ho  esaminali  son  falli  quasi  tulli  con  una  terra  ros- 
siccia j)iù  o  meno  grossolana,  ciie  acclude  talvolta  sassolini  od  altri 
corpi  estranci,  ed  è  siala  ineguabiienle  cotta;  salvo  poche  eccezioni, 
essi  hanno  subito  visibilmenle  prolungala  ed  i)itensa  azione  del  fuoco, 
per  modochè  i  fondi  dei  ^asi  ed  i  pezzi  jirossimi  a  questi  sono  an- 
nerili ed  abbruciati  per  cffetlo  del  calore. 

Per  terminare  la  rassegna  degli  oggetti  trovati  nella  grotta  debbo 
pur  citare  certe  masse  sferoidali  di  argilla  nerastra  e  pesante ,  sca- 
vala a  mediocre  profondità  nel  terriccio,  la  natura  delle  quali  mi  è 
ancora  ignota.  Tali  masse  variano  dal  volume  di  un  pugno  a  quello 
di  una  noce,  e  sono  nell'interno  piene  di  piccoli  vacui  ovoidali  con- 
tenenti sostanze  terrose,  i  quali  mi  parrebbero  impronte  di  ghiande 
0  d'altri  frulli  simiglianli.  Ma  ciò  è  assai  dubbioso  pei'cliè  quelle  ca- 
vità noi»  contengono  i  resti  carboniosi  che  rimangono  sempre  dopo 
la  d(?composizi()ne  dei  vegetali. 

Ora  [)orrò  fine  al  mio  la\oro,  già  soverchiamente  lungo,  riassu- 
mendo brevemenle  i  rillessi  suggeritimi  dalle  surriferite  osservazioni. 

Prima  di  lutto,  come  già  dissi,  è  incontrastabile  che  la  caverna  di 
Finale  fosse  abitata  in  tempi  ir.olio  lontani  da  noi  —  La  presenza  del 
terriccio,  pieno  di  avanzi  organici,  che  assume  perfino  1  metro  e  20 
di  spessezza,  è  prova  manifesta  di  un  lungo  soggiorno  dell' uomo  (1). 

(1)  A  j!  l'Oli  li  ITO  qnnslo  ìmIcitìiiiciiU)  liiuiim  furs,'^  ediilrihuilo  lo  acquo  ohe  flnranlc  le 
difolle  piopgio  si  prooipiiano  dalla  Caiirazoppn.  —  So  ciò  fosse  avvennio,  l'azione  delle 
acque  sarebbe  siala  mollo  limilala  ,  puicliò  non  v'Iia  nella  caverna  un  sol  sasso  arro- 
tondalo, ed  il  terr!"'';'!  nou  tioria  Iraccie  di  sco.nvol?imento. 


CAVI'RNA   OSSIFERA    DI    FINALE  185 

Dalla  capacllà  dei  vasellami ,  nonché  dalla  quantilà  degli  avanzi 
fossili,  si  può  argoinonlaro  clic  non  un  solo  individuo,  ma  parecchi, 
hanno  vissuto  n"clla  grolla,  la  (piale  per  la  sua  vastità  poteva  conlc- 
nerne  moltissimi,  l'^si  erano  poi  assai  lozzi,  come  ce  lo  attestano  gli 
utensili  d'  osso  del  pari  che  le  stoviglie  suindicate  ;  inoltre  vivevano 
prevalentemente  di  caccia,  e  certamente  eran  forniti  di  potenti  armi 
alte  a  ghermire  le  grosse  prede  di  cui  rimanevan  i  resti  nella  caverna. 

Higuardo  all'epoca  in  cui  esisteva  quella  tribù  o  quella  famiglia  che 
ha  fatto  dimora  nella  grotta,  è  difficilissimo  determinarla  anche  ap- 
prossimativamente, tanto  più  che  mancano  colà  gli  stromenli  di  selce 
e  di  metallo  sui  (piali  son  fondale  le  grandi  divisioni  cronologiche 
della  storia  paleontologica  dell'uomo.  —  Nondimeno  credo  di  non  es- 
ser lontano  dal  vero  nell'  affermare  che  questa  epoca  sebbene  ante- 
riore ad  ogni  documento  della  storia  ligure  ,  è  geologicamente  re- 
centissima. 

Dall'insieme  dei  fatti  osservati  e  segnatamente  dalla  freschezza  delle 
ossa  raccolte  (che  appartengono  quasi  tutte  a  specie  ancora  viventi) 
risulla  chiaramente  che  tali  fossili ,  sono  posteriori  a  quelli  trovali 
nella  breccia  di  Finalmarina  (1),  a  quelli  delle  grotte  di  Aurignac  e 
di  Lourdes,  e  forse  sono  contemporanei  ai  resti  raccolti  nelle  caverne 
di  Mentono. 

L'età  loro  corrisponde  verosimilmente  all'ultimo  periodo  delle  abi- 
tazioni lacustri  della  Svizzera  e  della  Lombardia,  cioè  al  principiare 
dell'epoca  del  bronzo. 

•  Genova,  agosto  1864. 

(1)  II  dottor  Ramorino  mi  comunicò,  i  giorni  scorsi,  alcuni  pezzi  di  una  breccia 
ossifera  raccolti  presso  Finalmarina  degli  operai  della  ferrovia  ligure,  e  donali  dal 
sacerdote  Sboldoni  al  R.  Museo  di  Genova.  Essa  breccia  è  costituita  di  sassolini , 
cioUoli ,  ossa  spezzate  ,  denti ,  conchiglie  ,  echinodermi  ed  altri  oggetti  tenacemente 
aggregali  da  un  cemento  assai  duro,  calcare  e  ferruginoso.  Fra  i  denti  il  dottor  Ramo- 
rino ne  riconobbe  parecchi  di  orso  ed  uno  di  un  pesce  squaloide.  Io  stesso  vi  osservai 
una  Helix  ben  conservala,  appartenente  al  gruppo  della  II.  lattea,  ma  più  grande  e 
più  conoidea  (è  forse  1'//  vermicttlaria  di  Bonetli).  Questa  breccia  i-  certo  la  stessa  cha 
il  sig.  Pareto  ha  incontrata  alla  Capra  Zoppa  e  che  egli  considera  come  analoga  a 
quella  di  Nizza.  {Descrizione  di  Gcnuva  e  del  Genovesalo,  voi    1,  pag.  41.) 


RIASSUNTO  DEL  CATALOGO 

OEGL!  ANIMALI  VERTEBRATI  DELLE  PROVINCIE  CAUCASICHE 
E  DELLA  PERSIA  OCCIDENTALE 


COMllNICAZIONE    DEL    SOCIO    PROFESSORE 


F.  DE  FILIPPI 


(  Seduta  del  5  settembre  1864  ) 


Sono  comprese  le  specie  raccolte  o  vedute  dalla  missione  italiana 
nel  suo  viaggio  in  Persia  nell'estale  del  1862:  quelli  posteriormente 
aggiunti  dal  marchese  Doria,  rimasto  più  a  lungo  nella  Persia,  ed 
una  collezione  di  pesci  di  Erzerum,  spedita  al  Museo  di  Torino  dal 
sig.  Bosio  console  di  S.  M.  in  Trobisonda. 

Sono  escluse  le  specie  mentovate  da  altri  autori  come  proprie  de' 
.medesimi  paesi ,  ma  che  il  prof.  De  Filippi  non  ebl)e  occasione  di 
vedere. 

La  maggior  parte  delle  specie  nuove  qui  contemplate  sono  state 
descritte  neìl'Archmo  di  zoologia^  ecc.  voi.  II. 

IWBailiniireri.  Specie  osservate,  27.  Fra  queste,  3  sono  nuove  spe- 
cie. .Mancanti  all'  Europa ,  o  solo  accidentali  all'  estremo  lembo 
orientale,  1/^. 

Uccelli.  Specie  osservale,  tutte  da  ritenersi  come  nidificanti  nelle 
suddette  regioni,  tH4.  —  Fra  (jueste  specie  nuove,  ft. 


F.    DE   FILIPPI,    DIfiLI    /.MJIALl   VI.UTKDIUTI    IXC.  18K 

Lu  quali  si  ridurranno  forse  a  3,  percliè  il  prof.  De  Filippi  dubita 
che  la  sua  Olocovis  larvata,  sia  l'abilo  di  nozze,  finora  sconosciulo, 
dell'  Otocoris  peuicillala. 

Specie  nianeaiili  all'Kuropa,  21. 

ReUili.  S[)ec'ie  osservale  e  raccolte,  hO.  Fra  quesle  specie  nuove, 
7:  cioè  3  saurj,  e  't  ofidj. 

Specie  mancanti  all'Europa  o  toccanli  appena  gli  estremi  confini 
orientali,  20. 

Alle  specie  descritte  già  dal  prof.  De  Filippi  come  nuove  devonsi 
far  le  seguenti  osservazioni: 

L'Euprepis  cffinls  rientrerà  probabilmente  nell'E.  septemtceniatus. 
Si  deve  aggiungere  una  nuova  specie  di  Agama,  Acjaìiia  {Ere- 
mioplanìs ,  Filz.)  Lessonce  D.  Til.  affine  alla  mutabilis,  ma  assai 
bene  distinta  per  le  squame  dorsali  tutte  distintamente  carenate.  Le 
tre  nuove  specie  di  Ofidj  sono  state  determinate  dal  prof.  Jan. 

Spalerosojyfiis  (n.  gen.)  Jan.  Aspetto  fra  i  Periops  ed  i  Boidi.  Testa 
superiormente  ricoperta  da  20  a  25  piccoli  scudetti  irregolari  che 
stanno  al  posto  degli  internasali  e  dei  prefrontali.  Occhio  circon- 
dalo da  10  a  13  scudetti.  —  Frenali  e  temporali  sostituite  da  pic- 
cole e  numerose  squame.  Denti  della  mascella  superiore  lisci,  e 
tutti  uguali  in  grandezza. 

Spai,  microlcpis.  Jan.  Raccolta  nel  Larislan  dal  marchese  Doria.  — 
Un  esemplare  di  questa  specie  (forse  di  Schiraz)  esisteva  nel 
iMuseo  di  Milano. 

Zainenis  rliodorachis.  Jan.  Z.  flunilentus  var.  di  Gimlher.  E  una  buo- 
na specie:  si  distingue  pei  colori,  e  per  le  serie  delle  squame  in 
numero  di  19,  non  di  21. 

Psammophis  Dorice.  Jan.  Affine  al  Ps.  monilirjer ,  ma  si  dislingue 
da  tutte  le  specie  congeneri  per  la  singoiar  struttura  del  nasale 
che  consta  di  tre  scudetti,  e  per  altri  caratteri. 

Anjibj.  Specie  5,  comuni  all'Europa. 

Pesci.  Specie  38;  fra  queste,  ti  sono  nuove.  Mancanti  all'Euro- 
pa, 28. 

Alle  specie  nuove  già  descritte  si  devono  aggiunger  le  seguenti  : 

CapoBta  sevangi.  De  F.  Del  lago  Goktscha. 


186  F.    DE   FILlPPr,    DF.GI.I    ANIMALI    VERTEBRATI,   ECC. 

Corpo  ossa i  grosso ,  arrotondato  ,  più  che  nelle  altre  specie  del 
genere 

Sqiiani.      Ì54  ^     D.  5-9      A.  2-3. 

Terzo  saggio  della  dorsale  gracile,  liscio,  con  appena  un  debo- 
lissimo indizio  di  seglieltalura  al  suo  lato  posteriore. 
Barbus  cyri.  De  F.  (Barbus  Incerta,  archivio  di  zoolo(iia,ec.  voi.  cit.) 
Del  Kur  presso  Tiflis.  Intermedio  fra  il  B.  lacerla ,  ed  il  B.  scin- 
ciis  Heck.  Dal  primo  si  distingue  per  1'  occhio  assai  più  piccolo , 
labbro  meno  carnoso,  3°  raggio  dorsale  molto  più  grosso  per  due 
terzi  delia  sua  lunghezza,  e  coll'apice  molle.  Dal  secondo  si  dislin- 
gue per  le  squame  più  piccole. 


Squam.      66  ^1^     D.  2-8      A.  2-15. 

Squalius  lurcicìis.  De  F.  Dell'Arasse  (Erzeruui). 

Affine  allo  Sq.  ccuedanus.  Diametro  oculare  misurante  cinque 
volte  la  hmgczza  del  capo:  (juesto  subeguale  all'altezza  del  corpo. 
Fronte  piana,  larga,  colla  distanza  da  un  occhio  all'altro  misurata 
da  1  -^  dianieiro  oculare;  !.•  raggio  dorsale  corrispondente  alla 
16"  squama  della  linea  laterale. 

Squam.      'H   ^     D.  2-8      A.  2-9. 

^(burnus  Dorke.  De  F.  Di  Schiraz. 

Rassomigliante  nW  Jlb.  iblis  Ilek,  ma  distinto  per  squame  assai  più 
grandi. 

Squam,     53  -^      D.  5-7     A.  3-9. 

Dal  complesso  risulta  che  la  fauna  della  Persia  occidentale  è  priva 
di  un  carattere  locale  proprio.  Le  specie  europee  prevalgono.  Meglio 
sareb!)e  dire  che  prevalgono  le  specie  dell'Asia  oc<;idenlale  al  nord 
dell'Klburs:  che  il  carattere  dominante  della  fauna  persiana,  è  un  ca- 
rattere luranico.  E  singolare  poi  l'osservare  che  le  specie  le  quali 
rompono  la  purezza  di  questo  carattere,  hanno  diversa  provenienza: 
qjielle  di  mammiferi  o  di  uccelli,  sono  di  preferenza  specie  delle  re- 
gioni più  orientali  di  Asia;  quelle  di  rettili,  sono  di  deciso  carattere  afri- 
cano; quelle  di  pesci,  ritraggono  della  fauna  ittiologica  della  Siria, 


SOPRA  TRE  INSETTI  BIALATI 

CHE  RODOINO  IL  CULMO  DEI  CLUEAL 


^  0  T  A 


DEL   SOCIO   PROF.    C.    UONDAM 


(Seduta  del  5  settembre  1864) 


Le  ire  specie  di  inselli  Ditleri  dì  cui  si  fa  parola  in  questa  Nota , 
furono  da  me  conosciute  conie  dannose  ai  cereali  in  erba  fino  dal 
1842,  e  nell'anno  seguente  pubblicai  una  Memoria  sulle  falle  osser- 
vazioni, negli  Annali  di  scienze  naturali  di  Bologna. 

Pocliissiuù  però  e  naluralisli  ed  agronomi  ebbero  notizia  di  quel 
mio  scrino,  e  nessuno,  per  quanto  so,  ha  ripelule  quelle  mie  osser- 
vazioni ,  per  cui  lio  credulo  conv(uiisse  di  pubblicare  di  nuovo  un 
qualche  cenno  su  quei  nocivi  animaletti ,  anche  per  rispondere  a 
non  poche  domande  che  mi  furono  falle  per  aver  notizie  di  una  delle 
tre  specie  che  ha  mollo  danneggiate  le  semine  di  frumento  nello  scorso 
autunno  in  diverse  provincie  d' Italia. 

Farò  slampare  fra  breve,  per  gli  agronomi,  una  Memoria  su  tale 
argomento  in  qualche  periodico  che  traili  di  agronomia  (1),  e  pei 
naluralisli  varrà  la  breve  iXola  seguente,  ove  alla  sinonimia  generica 
e  specifica  dei  tre  Dilleri  aggiungo  la  descrizione  di  quella  che  si  è 
moltiplicala    eccessivamente   nei    frumenli  delle  seminagioni   autun- 

(J)  E  già  pubblicata  noi  N.  7  ilei  Giornnk  di  agricoltura  industria  e  commercio  che 
si  slampa  a  Bologna. 


188  e.    RONDAMI, 

nali  dallo  scorso  1863  ,  oltre  ad  una  nota  illustrativa  sopra  un'  altra 
delle  tre  specie  die  viene  c.liiamala  con  nome  diverso  da  diversi 
enlomolo"i. 


Parma,  20  maggio  1864. 


Gen.  CllOUTHOPIllLA  Macq.  Rndn.  —  Anlliomya  Mijn.    H^alk. 
etc.  —  Antliomjza  Zett.  —  iMusca  Lin.  eie. 

Species  SfiPiA  3Ign.  Macq.  Zatt.  Wall:.  Rndn.  etc. 

Vide  Descrjpl.  in  opcr.  i^Jeigenii  et  Zalterstedlii ,  et    observat.  iiieas 
in  diariis.  Nuovi  annali  delle  scienze  naturali  di  Boloijrna  1843. 


Ejus  larva  in  culmo  herbaceo  segetum  vivit  solitaria ,  quem  obrodit 
intra  cavuiu  abdita. 


Gcn.  UROPHOUA  Des^v.  Macq.  Rndn.  —  Tepliritis  Fall.  Zett.  — 
Tripela  iMeijn.  Lcew.  etc.  —  Musca  Lin.  Rossi. 

Species  Sigiata  Mgn.  Macq.  fValk.  Rndn.  —  Cerasi  Rossi  Zett. 
Loew.  Scliin. 

Vide  Descript,   in  oper.  Meigenii  et  Macquarlii ,  et  observat.   raeas 
in  diariis  su[).  cit. 

Ejus  larva  in  culmo  segetum  lierbacearum  vivit  solitaria,  quem  rodit 
intra  cavum  abscondita. 

(Nota  )  Le  osservazioni  da  me  fatte  sulle  abitudini  di  questa  specie 
basterebbero  a   far  rilevare  che  è  incongruo  il  nome  di  Cerasi  col 


SOPRA    TRE    INSETTI    BIALUr  189 

quale  è  chiamata  da  diversi  enloniologi,  ma  oltre  a  ciò  non  si  po- 
trebbe conservare  questo  vof'abolo  distintivo,  perchè  il  piccolo  Dittero 
vivente  nello  sialo  di  larva  nel  nocciolo  delle  cigliegie  e  forse  di 
altri  fruiti,  che  fu  osservalo  per  la  prima  volla  dal  Redi  ,  dalla  dia- 
gnosi che  ne  dà  queslo  disiiiiio  naUiralista,  risulla  di>erso  da  quello 
che  rode  i  cereali  in  erba. 

Il  Linneo  die  cila  le  osservazioni  del  Redi,  nell' accennare  ad  al- 
cuni caratteri  dell'insetto  lascia  intendere  che  ha  avuto  soli' occhio 
ora  l'una  ora  l'allra  specie  e  forse  le  ha  confuse  insieme,  come  pare 
che  facesse  anche  il  Reomur. 

Il  Fabricius  ed  il  Rossi  ritennero  che  la  3Iusca  cerasi  del  Linneo 
fosse  quella  specie  che  venne  in  seguilo  dìsiinla  col  nome  di  signala 
da!  Meigen  ,  il  quale  riferisce  al  Oillero  linneano  allra  specie  assai 
diversa  e  che  appartiene  a  genere  dislinlo  :  e  quesla  opinione  del- 
l'enlomologo  tedesco  venne  adottata  dal  iMacquart,  dal  De  Roser,  dal 
Walker  e  da  altri. 

Lo  Zellerstedt  separò  anch'esso  le  due  specie,  ma  ap[)arlenendo  a 
due  generi  diversi  conservò  ad  entrambe  lo  slesso  nome  di  Cerasi , 
ma  crede,  dietro  altrui  asserzione,  che  la  Tripeta  sicjnata  del  iMeigen 
sia  quel  Dittero  che  rode  nel  periodo  di  larva  i  noccioli  delle  cerase, 
e  dubita  che  quesla  cosa  si  avveri  anche  nell'altro  insetto  per  la  ra- 
gione che  fu  raccolta  talora  in  paesi  dove  quei  frulli  non  sono:  ma 
anche  ammesso  che  queslo  viva  in  regioni  in  cui  non  vegela  il  Pru- 
nus  Avium,  sarà  più  facile  di  ammellere,  dopo  le  mie  osservazioni , 
che  la  larva  dell' Orlalide  cerasivoro  possa  trovare  suo  nutrimento  in 
altre  drupe  di  piante  diverse  ,  anziché  ritenere  il  Tefritide  segnato 
allo  sialo  di  larva  poter  vivere  indifferentemente  del  nocciolo  di  un 
frullo,  e  del  gambo  erbaceo  di  una  graminea. 

Dalle  quali  considerazioni  risulla  a  mio  credere  che  si  debba  man- 
tenere per  quesla  specie  la  nomenclatura  proposta  dal  .Meigen. 


Gen.  CECIDO.MYA  Latr.  Mgn.  eie.  —  Phytomyza  Rndn.   Annali 
di  Bologna  IS'iS.  —  Tipula  Lin.  eie. 

Species  Frumeistaria  Mihi  [nunc).  —  Cerealis  Bndn.  1843. 


190  e.    UO.NDANI,   SOPRA    TUn    INSETTI    lìlALATI 

Imago.  Utriusque  sexus  color  nigricans ,  alis  fuscis  radice  pallide 
subrufescente. 

interinai  nioniliformes,  flagelli  arliculis  circiter  vigiliti,  breviler  ver- 
licillato-i)ilosis.  — Pedes  fiisco-pallescenlcs.  — Ilalleres  capilulo 
nigricante,  stipite  fiisco-pallido.  —  Palpi  triarticulnti.  —  Ala- 
rum  vena  prima  niarginalis  proxima  sed  distincta  el  iisque  ad 
medium  ala^  circiler  producla:  seciinda  subrecla  ad  apicem  alae 
terniinans:  margo  prcesertim  poslicus,  pilis  exilibus  et  crebris 
fimbriatus. 

Maris  fl»?en»oe  fere  ut  corpus  longaj ,  fl;igelli  arliculis  subglobulosis  , 
peliolo  non  longo  sed  distinclo  sejunclis  :  yJbdonien  apice  orga- 
nis  copulatoriis  validiusculis  et  eieclis  munito. 

Foeminao  antennoe  corpore  breviores,  arliculis  flagelli  breviler  sed  ma- 
nifeste ovalis,  et  sessilibus,  seu  non  distincte  peliolalis.  —  .4b- 
domen  apice  acuminato,  appendicibus  nullis  prseler  oviductum 
manifestis. 

Exemplaria  juvenilia  utriusque  sexus,  sed  niagis  fceminre ,  abdominis 
latera,  suluras  segmenlorum  ,  et  venlrem  niagis  vel  uiinus  late 
et  distincte  rubeseentia  proebent. 

Larva  in  culmo  tritici  lierbaitei  vivit  gregalim  inter  folioruin  basim 
guainantem  et  caiilem,  (pieni  rodit  supra  nodos  ullimos  radicales, 
et  ibi  in  pupam  mutalur,  el  frequenlius  hibernat.  I^rogenies  qua3 

lirimo  vpr(»   orìliir     nnvam   «nlìnlpn»   ojo-nil   Irilip/i  ininns   infpstjtm 


CASO  DI  MALATTIA  DI  PETTO 

€0i\  ESPILSIOAE  DI  LARVE  D' INSETTI 


NOTA 
DEL  PROF.  C.  RONDANI 


(Seduta  del  5  settembre  1864) 

Sulla  fine  della  primavera  di  quest'anno,  il  sig.  capitano  doli.  Ca- 
millo Catelli,  medico  nel  15.°  reggimento  di  fanteria  stanzialo  a  Ri- 
mini, mi  faceva  consegnare  un  boccettino  contenente  alcuni  vermelti 
immersi  nell'alcool,  sui  quali  desiderava  avere  qualche  notizia;  cer- 
cava cioè  di  conoscere  a  quale  classe  di  animali  si  dovevano  riferire, 
e  quelle  cognizioni  che  la  storia  naturale  possedeva  sulle  loro  abitu- 
dini, per  poter  spiegare  un  fatto  singolare,  di  cui  come  medico  era 
stato  testimonio. 

il  fatto  era  accennato  brevemente  in  un  viglielto  che  involgeva  il 
boccettino,  con  queste  parole. 

«  Vermi  emessi  per  espettorazione  da  un  bersagliere  che  trovavasi 
all'estremo  di  vita  per  inoltrata  malattia  di  petto,  e  che  dopo  tale 
espulsione  si  è  ristabilito  in  breve  tempo  e  per  maniera  da  poter 
continuare  il  suo  servizio  nell'arma  stessa.  » 

lo  promisi  di  studiare  la  cosa  e  di  dargli  coramunicazione  del  ri- 
sultamenlo  delle  mie  indagini,  e  credo  di  soddisfare  adesso  all'ob- 
bligo assunto,  col  pubblicare  questa  breve  relazione  su  tale  argomento. 


192  e.     nONDANI, 

Alle  prime  osservazioni  mi  fu  facile  di  riconoscere  in  quei  piccoli 
animaletti  dcgl'  individui  di  una  specie  d' insetto  nel  primo  periodo 
vermiforme  di  loro  vita,  cioè  nello  stato  di  larva,  e  per  poter  stabi- 
lire a  quale  dej^li  ordini  entomologici  apparteneva  la  specie  da  cui 
erano  provenuti,  ne  studiai  l'organizzazione  notando  i  loro  caratteri 
princi|>ali,  che  sono  i  segnenli  : 

Lunghezza  varia  da  3  a  S  millimetri.  —  Apodi,  cioè  mancanti  di  vere 
gambe.  —  Corpo  allungalo,  composto  di  12  a  15  anelli  distinti.  — 
Forma  quasi  cilindrica,  un  poco  acuminata  ad  una  estremità,  ed  al- 
quanto smussata  dalla  parte  opposta.  —  il  capo  non  ha  forma  stabile, 
è  retrattile,  e  si  distingue  per  la  presenza  di  due  uncini  neri  rivolti 
all' ingiù,  che  taloia  sono  ritirali  nell'intorno. 

Il  colore  è  biancastro,  talora  un  po' oscuro  o  rossiccio,  special- 
mente all'orlo  degli  anelli;  all'estremità  dove  trovasi  il  capo  si  os- 
serva una  macchia  bruna  piìi  o  meno  oscura  e  più  o  meno  estesa  , 
secondocliè  gli  uncini   neri   dalla  bocca   sono   più  o   meno  internati. 

Dal  complesso  di  questi  caratteri  si  può  stabilire  con  sicurezza 
che  l'insetto  che  tliede  origine  a  quelle  larve  appartiene  all'ordine 
dei  ditteri  (diptera)  cioè  di  quegli  Esapodi,  che  dopo  l'ultima  me- 
tamorfosi sono  forniti  di  due  ali ,  e  di  una  (romba  o  proboscide  per 
succhiare  alimenti  liquidi;  anzi  risulta  di  più,  che  tale  insetto  deve 
essere  incluso  nella  sezione  di  quest'ordine  chiamata  dai  naturalisti 
muscidcp, ,  che  coinprcMide  quelle  specie  che  sono  più  o  meno  ana- 
loghe alla  mosca  comune. 

Per  determinare  poi  il  genere  dell'  insetto  dittero  di  cui  ci  occu- 
piamo ,  conìinciai  ad  escludere  lutti  quelli  che  {)rovengono  da  larve 
erbivore,  frugivore,  lignicole,  acqualiche,  terrestri,  ec. ,  per  pren- 
dere ad  esame  solamente  quelli  che  nel  primo  periodo  di  loro  vita 
si  nutrono  di  diverse  sostanze  animali,  e  facendo  in  seguito  altre 
esclusioni ,  per  argomenti  che  qui  sarebbe  cosa  troppo  lunga  enu- 
merare ,  restavano  soltanto  tre  razze  o  generi  di  imi  se  idee  ^  in  cui  si 
potesse  credere  inclusa  la  specie  di  cui  si  tratta,  cioè: 

Le  sarcofaghe.  —  l.,e  lucilie.  —  Le  piotile. 

Ma  anche  fra  questi  tre  gruppi  generici  di  entomi ,  dei  quali  le 
larve  hanno  eguali  abitudini  ,  per  me  che  ho  avuto  occasione  di  os- 


CASO    DI    MALATTIA    DI    PETTO    ECC.  193 

servare  più  volte  le  forme  di  varie  specie  di  ciascun  gruppo  nel  primo 
stadio  della  vita,  era  facile  di  constatare  che  le  piccole  larve  da  noi 
descritte ,  non  potevano  confondersi  con  quelle  delle  sarcofaghe  e 
delle  lucilie ,  perchè  sono  conformate  a  cono ,  cioè  acuminale  da 
una  estremità  dove  è  il  capo,  ed  assai  allargate  e  troncate  posterior- 
mente, e  che  perciò  l'insello  da  noi  sludiafo  dovrà  appartenere  al 
genere  piophila  degli  entomologi ,  restando  soltanto  da  determinare 
la  specie. 

Fra  le  larve  delle  diverse  piotile  furono  descritte  con  accuratezza 
quelle  soltanto  della  specie  più  comune  che  vive  anche  nelle  nostre 
abitazioni,  nel  cacio  ed  in  altri  prodotti  e  sostanze  animali,  ed  i  ca- 
ratteri di  queste  combinando  con  quelli  qui  eniuneiali  delle  nostre , 
si  poteva  già  asserire  che  trattasi  di  una  sola  specie;  ma  per  assicu- 
rarmi sempre  più  di  tale  identità  ,  mi  interessava  di  conoscere ,  se 
come  le  larve  che  vivono  nel  cacio,  anche  quelle  espulse  dall'infermo 
avevano  la  facoltà  di  saltare:  domandai  perciò  al  sig.  dolt.  Catelli  se 
quegli  animalelli  quando  sortivano  erano  ancora  vivi,  ed  essendo  tali 
se  presentavano  nessuna  particolarità  degna  di  essere  notata,  e  ne 
ottenni  la  risposta,  che  non  solo  erano  vivi,  ma  vivacissimi,  e  che 
alcuni  non  potevano  essere  presi  perchè  saltando  fuggivano. 

Da  tale  notizia  ne  viene  la  persuasione  che  la  specie  di  insetto  da 
cui  furono  generate  le  piccole  larve  oggetto  dei  nostri  studii,  è  quel 
notissimo  moscherino  che  depone  le  sue  uova  frequentemente  nel 
cacio,  cioè  la  musca  putris  o  casei  di  Linneo,  ossia  la 

Piophila  Casei 
dei  moderni  entomolo"i. 

Resta  adesso  a  conoscere  in  qual  modo  potevano  trovarsi  quelle 
larve  negli  organi  respiratori!  di  un  uomo  infermo,  e  quale  relazione 
avesse  la  loro  presenza  colla  malattia  degli  organi  stessi. 

Non  è  cosa  nuova  che  femine  di  mosche  carnarie  attratte  dall'o- 
dore di  materie  purulenti  di  alcune  parti  ammalale  di  animali  su- 
periori ,  siano  accorse  a  depositare  in  esse  le  uova  ,  etl  ivi  si  siano 
sviluppale  ed  abbiano  vissuto  le  loro  larve. 

Fra  i  diversi  fatti  citerò  soltanto  quello  non  antico  dei  soldati  Iran- 

13 


194  e.    nO.NOANI, 

cesi  feriti  nell'assallo  di  Algeri,  i  quali  dopo  la  prima  medicazione 
essendo  trasportali  a  Marsiglia,  nello  sfasciare  le  ferite  se  ne  trova- 
rono molle  invase  da  vermi,  del  che  i  medici  furono  molto  allarmali, 
e  non  cessò  la  loro  apprensione  se  non  dopo  l'esame  fattone  da  na- 
turalisti parigini,  che  dichiararono  non  esservi  nulla  di  grave  nella 
presenza  di  quegli  animaletti ,  non  essendo  altro  che  larve  di  una 
spe(!Ìe  di  mosca  sarcofaga ,  naie  da  uova  deposte  sulle  fasciature  dei 
feriti  durante  il  loro  tragitlo. 

Il  caso  nostro  ha  molta  analogìa  con  quello  qui  accennalo,  perchè 
in  vece  della  sanie  prodottasi  nelle  Cerile  abbiamo  la  materia  segre- 
gala degli  organi  della  respirazione  in  islato  di  flogosi ,  e  la  piotila 
trovando  in  essa  un  adalto  nutrimento  per  la  sua  progenie,  avrà  cer- 
cato modo  per  potervi  deporre  le  sue  uova. 

Il  che  non  sarà  stato  di  difficile  esecuzione ,  perchè  nella  condi- 
zione in  cui  era  ridotto  l'infermo,  se  alcuna  volta  si  trovò  colla  bocca 
semi-aperta,  per  essa  il  piccolo  dittero  sarà  penetralo  nelle  fauci  a 
collocarvi  la  sua  prole,  lasciando  la  cura  alle  larve  nascenti  di  pren- 
der stanza  ove  trovavano  più  opportuno  alimento  e  più  commoda 
stazione. 

Dove  poi  si  stabilissero  realmente  i  piccoli  inselli  fra  le  diverse 
parti  degli  organi  respiralorii  dell'infermo,  se  abbiano  polulo  pene- 
trare per  r  epigloltide  nella  laringe  e  discendere  nella  trachea,  ne 
lascierò  la  decisione  agli  anatomici  e  dirò  soltanto,  come  naturalista, 
che  non  parmi  mollo  difficile  un  tale  passaggio  perchè  le  larvette 
appena  sbucciate  sono  di  una  esilila  grande,  e  può  diventare  mas- 
sima restringendosi  per  farsi  strada  fra  minime  aperture. 

Qualunque  poi  sia  siala  la  posizione  che  hanno  occupata ,  non 
poteva  esservi  per  loro  alcun  pericolo  di  soffocamento  od  altro  grave 
danno,  perchè  anche  in  altre  sostanze  dove  si  trovano  vivenli ,  si 
veggono  immerse  di  continuo  nella  putredine  dalla  quale  non  sor- 
tono che  al  momento  di  trasformarsi  in  crisalide  o  pupa. 

Importa  anche  di  notare  che  tutte  le  larve  da  me  esaminale  che 
erano  incluse  nel  boccetlino,  per  la  loro  brevità  e  piccolezza  mo- 
stravano di  non  essere  molto  adulte,  dalla  quale  osservazione  si  può 
argomentare  che  la  loro  sortita  non  fosse  volontaria;  ed  è  dimostralo 


CASO    DI    MALATTIA    DI    PETTO    ECC.  1 9  f» 

che  la  pioHla  madre  aveva  da  poco  tempo  deposte  le  uova  da  cui 
quelle  larve  erano  uscite. 

Dalle  cose  fin  (|ui  iliscorse  pare  evidente,  che  quegli  insetti  non 
abbiano  avula  alcuna  influenza  sullo  sviluppo  della  morbosa  affezione, 
ma  in  vece  che  questa  abbia  preceduto  la  loro  comparsa ,  non  po- 
tendo questa  avverarsi  se  non  quando  vi  era  secrezione  di  malerie 
mucose  purulenti  o  (juasi  tali ,  che  polessero  invitare  le  piofile  a  de- 
positarvi le  uova:  si  può  soltanto  sospettare  che  la  loro  presenza,  a 
malattia  in  corso,  abbia  contribuito  a  prolungarla,  e  fors' anche  ad 
esacerbarla. 

Diranno  poi  i  medici,  se  possa  spiegarsi  la  sùbita  guarigione  dopo 
che  quegli  ospiti  parassiti  furono  espulsi  ,  ammettendo  che  il  male 
fosse  per  essi  mantenuto  in  uno  slato  di  gravità  a  cui  non  sarebbe 
giunto ,  o  che  sarebbe  cessato  prima  ,  senza  il  concorso  della  loro 
malefica  azione. 

Parma,  20  giugno  4  864. 


RISULTATO  DI  ALlCVAMENTi  DI  BACI» 


PER  AVERNE  SEMENTE  SANA 


NOTA 


DEL    SOCIO 


CRISTOFORO   BELLOTTI 

(Seduta  del  5  settembre  18G4) 


L'esito  forlunato  oltenuto  Io  scorso  anno  mediante  l' allevamento 
di  bachi  a  foglie  tenere  in  stagione  normale,  esilo  che  si  riferiva 
non  solo  al  prodotto  di  bozzoli  ma  alla  sanissima  semente  che  potei 
in  seguito  ritrarne,  mi  persuasero  ad  eccitare  i  bachicultori,  me- 
diante la  pubblicazione  di  un  opuscolo  in  proposito  (l),  a  rinnovare 
in  quest'anno  l'esperimento  che  era  a  me  cosi  bene  riuscito.  Dal 
canto  mio  era  quindi  assai  naturale  che  dovessi  ripetere  il  detto 
esperimento  sopra  più  am[)ia  scala  per  verificare  se  il  primo  felice 
risultato  ottenuto  fosse  opera  del  caso  o  si  dovesse  veramente  attri- 
buire al  metodo  impiegato  nell'allevamento  de' bachi. 

E  imianzi  tutto  a  meglio  convincere  coloro  che  poco  ancora  si  affi- 
dano ai  giudizii  del  microscopio  sulla  sanità  delle  uova  de' bachi,  mi 
era  necessario  di  provare  coll'allevamento  se  la  semente  da  me  come 
sopra  ottenuta  fosse  veramente  cosi  sana  come  l'osservazione  micro- 
li)  Metodo  facile  per  ollcnere  semente  sana  di  buchi  da  seta  nel  proprio  paese.  (AUi 
della  Socielà  iialiaiia  di  scienze  naturali.  Voi.  V.) 


e.    BELLOTTl,    RISULTATO    DI   ALLEVAMENTI    DI    BACHI  197 

scopica  me  lo  faceva  riloncre.  A  lale  oggetto  non  esitai  a  distribuire 
a  ciascuno  de' miei  coloni,  presso  Varese,  una  eguale  porzione  di  se- 
mente da  me  confezionata  e  di  altra  di  identica  razza  avuta  di  Dal- 
mazia e  contenente  non  più  del  due  al  tre  per  cento  di  uova  infette; 
in  tutto  venti  oncie  (gr.  B'ift), 

Le  due  partite  vennero  dai  coloni  educate  contemporaneamente 
col  metodo  normale,  negli  stessi  locali,  in  condizioni  affatto  identi- 
che. Il  risultalo  fu  soddisfacente  per  entrambe;  i  bachi  però  prove- 
nienti dalla  semente  nostrale  furono  sempre  più  belli  ed  eguali,  più 
lesti  nelle  mule,  salirono  il  bosco  due  o  tre  giorni  prima  degli  al- 
tri, e  in  fin  dei  conti  diedero  più  abbondante  raccolto;  dalle  dieci 
oncie  di  quella  semente,  divise  in  cinque  diverse  partite,  si  ricava- 
rono Kil  4  65,55  di  bellissimi  bozzoli,  mentre  le  10  oncie  di  Dal- 
mazia egualmente  suddivise  diedero  solo  Kil.  559,10,  circa  un  quinto 
di  meno,  di  bozzoli  egualmente  belli.  11  prodotto  massimo  della  se- 
mente nostrale  fu  di  sessanta  chilogrammi  per  un'oncia;  e  il  massimo 
della  semente  dalmata  fu  di  quarantacinque  chilogrammi. 

Non  credo  però  che  questo  vantaggio  della  semente  nostrale  sulla 
dalmata  sia  da  attribuirsi  al  maggior  grado  di  sanità  della  prima  in 
confronto  della  seconda,  giacché  se  nella  prima  non  aveva  potuto 
scorgere  traccia  alcuna  di  infezione,  nella  seconda,  come  già  dissi, 
questa  infezione  non  sorpassava  il  tre  per  cento  ;  piuttosto  voglio 
ripetere  il  miglior  risultato  della  semente  nostrale  dal  medesimo 
fatto  di  essere  già  stala  questa  allevata  antecedentemente  presso  Va- 
rese stesso ,  e  quindi  in  certo  modo  più  acclimatizzata  e  appropriata 
alle  condizioni  di  allevamento  cui  venne  assoggettata  fra  noi.  A  pari 
grado  di  sanità  e  ad  eguale  trattamento  credo  che  le  sementi  confe- 
zionate nel  nostro  paese  daranno  sempre  più  abbondante  prodotto 
che  non  quelle  di  prima  introduzione  dall'estero;  e  ciò  si  è  pure 
verilicato  in  molli  casi  colle  sementi  giapponesi  di  prima  o  seconda 
riproduzione,  mentre  abbiamo  avuto,  massime  in  quest'anno,  nume- 
rosi esempi  di  falliti  allevamenti  di  partite  d'  uova  sanissime  impor- 
tale da  più  0  meno  lontani  paesi  e  della  cui  mala  riuscita  credo  si 
possa  in  parte  accagionare  il  cangiamento  di  clima  e  di  metodo  di 
allevamento  cui  vennero  tali  sementi  assoggettale. 


198  e.    UKI.LOTTI, 

Passando  ora  allo  scopo  più  importante  prefissomi,  quello  cioè  di 
ottenere  semente  sana  pel  prossimo  anno  mediante  la  nutrizione  dei 
bachi  con  tenere  foglie,  non  mi  accontentai  di  ripetere  soltanto  a 
Varese  la  prova  riescita  lo  scorso  anno,  ma  volli  estenderla  a  due 
altre  località  Busto-Garolfo  e  Furato,  destinando  per  Varese  gr.  21 
della  semente  nostrale  divisa  in  cinque  partite  coloniche  e  per  Busto 
con  Furalo  gr.  16ft  della  stessa  semente,  più  gr.  13  di  semente  giap- 
ponese a  bozzoli  bianchi  prodotta  in  Prussia  ed  egualmente  sana;  in 
tutto  per  queste  due  località  gr.  177  divise  sopra  B2  partite  coloni- 
che. Dal  28  al  30  aprile  nascevano  a  Busto  i  bachi  giapponesi:  dal 
2  al  B  maggio  vi  nascevano  quelli  della  semente  nostrale  e  dal  10 
al  12  nascevano  a  Varese  quelli  della  slessa  semente  nostrale  desti- 
nata per  della  località. 

L'andamento  durante  l'educazione  apparve  regolare  in  tutte  le  sin- 
gole partitelle  che  si  potevano  calcolare  approssimativamente  di  tre 
a  quattro  grammi  d'uova  per  ciascuna.  Tutti  i  coloni  vennero  avver- 
tili del  modo  col  quale  dovevano  trattare  quei  pochi  bachi  onde 
conservarli  sani  e  alti  a  riprodurre  una  nuova  generazione  egual- 
mente sana. 

Ma  se  tutti  ebbero  orecchie  per  intendere,  non  ebbero  però  egual- 
mente il  buon  volere  di  adempiere  alle  prescrizioni  impartite.  Per 
molivi  speciali  io  doveva  far  soggiorno  a  Varese;  rare  gite  poteva 
fare  a  Busto  e  Furato  e  sempre  mi  accorsi  che  ivi  nessun  caso  si 
faceva  di  quanto  io  aveva  più  volle  raccomandalo  circa  al  modo  di 
tenere  i  pochi  bachi  destinati  per  semente  e  ciò  per  le  inveterate 
abitudini  e  pregiudizii  di  quei  contadini  che  non  si  persuadevano  che 
era  principalmente  il  loro  vantaggio  che  mi  consigliava  le  pratiche 
che  da  loro  si  richiedevano.  Prevedeva  che  una  tale  caparbietà  a- 
vrebbe  mandalo  a  vuoto  l'esperimento  propostomi  e  le  mie  previsioni 
non  stettero  mollo  ad  avverarsi.  A  Varese  invece  ebbi  ancora  a  chia- 
marmi soddisfallo  del  buon  volere  de' miei  coloni  che,  tranne  qual- 
che eccezione,  non  mancavano  di  prestarsi  a  tutte  quelle  cure  da 
me  credute  necessarie. 

Ecco  ora  il  risultalo  ottenuto  nelle  diverse  località:  i  ÌGitr  grammi 
di  semente  nostrale  coltivati  a  Busto  e  Furato  diedero  complessiva- 


alSt'LTATO   DI    Al.LEVAMi:iNTI    DI    BACHI  19^ 

mente  Kil.  221,69  di  bozzoli,  in  ragione  quindi  di  Kil.  36,80  per 
un'oncia  dì  gr.  27,25;  e  i  tredici  grammi  di  semente  giapponese  col- 
tivati a  Busto  in  quattro  distinte  particelle  diedero  Kil.  16  di  bozzoli, 
in  ragione  di  Kil.  55,51  per  un'oncia;  mentre  i  grammi  ventuno  di 
semente  nostrale  coltivati  a  Varese  diedero  il  complessivo  raccollo 
di  Kil.  86,  in  ragione  quindi  di  Kil.  72,B7  per  un'oncia  come  sopra. 
A  tale  rilevante  differenza  nel  prodotto  doveva  corrispondere  anche 
il  grado  di  sanità  delle  diverse  partile  che  volli  nuUadimeno  desti- 
nare tutte  egualmente  a  semente  perchè  non  vi  fosse  dubbio  sulla 
riescila  dell'esperimento.  Le  singole  partitelle  di  bozzoli  vennero 
tenute  separate,  lasciandone  molte  agli  stessi  contadini  cui  apparte- 
nevano perchè  ne  curassero  la  nascita  delle  farfalle  e  la  deposizione 
delle  uova,  e  ritirando  le  altre  in  casa  padronale  allo  stesso  scopo. 
Le  tele  su  cui  doveva  essere  deposta  la  detta  semente  vennero  con- 
traddistinte con  un  numero  corrispondente  a  ciascuna  partita. 

Coi  primi  di  luglio  era  tutto  finito  a  Busto  e  Furato  parimenti  che 
a  Varese  e  solo  mi  rimaneva  di  assoggettare  all'  esame  microscopico 
le  singole  partite  di  semente  ottenuta  per  constatarne  il  grado  di 
sanità.  Levato  accuratamente  un  saggio  per  ogni  tela  e  lavalo  cia- 
scuno di  essi  perchè  fosse  scevro  da  traccie  esterne  di  infezione, 
passai  all'  esame  che  mi  diede  un  risultato  ben  poco  soddisfacente. 
Delle  K2  partitelle  di  semente  confezionata  a  Busto  e  Furalo  una 
sola  si  mostrò  abbastanza  sana  (S'^/o  di  infezione)  e  questa  prove- 
niente da  semente  giapponese;  le  altre  tre  partitelle  di  semente  pure 
giapponese  e  tutte  quelle  di  semente  nostrale  risultarono  infette  del 
13  per  cento  e  più,  quindi  nessuna  coltivabile  con  probabilità  di 
buona  riuscita.  A  Varese  sopra  cinque  piccole  partite  una  sola  risultò 
infetta  del  18  per  cento;  due  altre  affatto  sane  e  due  con  un  grado 
di  infezione  che  non  oltrepassa  il  2  o  il  5  per  cento.  Devo  notare 
che  la  partita  che  diede  a  Varese  semente  infetta  in  grado  maggiore 
era  stata  allevala  da  un  colono  che  ebbi  spesso  a  rimproverare  per- 
chè meno  degli  altri  si  atteneva  alle  istruzioni  impartite  sia  da  me 
che  dal  fatlore  per  mio  incarico;  ed  anche  qui  la  negligenza  portò  i 
suoi  cattivi  frutti. 

Quale  conseguenza  potrà  dedursi  ilal  fin  qui  dello?  lo  mi  credo 


200  e.    BELLOTTI  , 

autorizzato  ad  insistere  siili'  applicazione  del  metodo  da  me  pro- 
posto onde  ottenere  semente  sana  come  il  solo  che  abbia  finora  ot- 
tenuto soddisfacente  risultato  quando,  ben  inteso,  venga  accom- 
pagnalo da  tutte  quelle  altre  pratiche  tendenti  a  porre  il  baco 
nelle  condizioni  di  vita  più  a  lui  confacenli,  A  tale  inlento  sarà  in- 
nanzi tutto  necessario  di  limitare  sempre  a  pochi  grammi,  non  più 
di  tre  0  quattro  per  ciascun  colono  o  famiglia  di  coloni,  la  semente 
destinata  alla  riproduzione,  perchè  i  bachi  nascituri  possano  essere 
sempre  assistiti  da  tutte  quelle  cure  che  si  riferiscono  principalmente 
alla  pulizia  somma,  all'ampio  spazio  loro  concesso,  alla  frequenza  dei 
pasti,  alla  ventilazione  ben  inlesa  dei  locali,  condizioni  tutte  indis- 
pensabili j)erchè  il  prezioso  insetto  cresca  robusto  e  capace  di  reagire 
contro  le  malefiche  influenze  esterne.  L' impiego  poi  delle  tenere 
foglie  sarà  il  primo,  quantunque  non  il  solo  antidoto  contro  la  domi- 
nante malattia,  qualunque  sia  la  causa  che  rende  questo  cibo  più 
favorevole  alla  salute  del  baco;  onde  ottenere  più  facilmente  che  i 
contadini  somministrino  ai  bachi  i  teneri  germogli  ad  esclusione  di 
altre  foglie  più  mature,  sarà  bene  anticipare  il  più  possibilmente 
siffatti  allevamenti  per  semente,  anche  allo  scopo  di  non  moltiplicare 
il  lavoro  ai  contadini  stessi  quando  l'allevamento  in  grande  de' bachi 
non  permetterebbe  lóro  l'osservanza  delle  più  minute  cautele. 

E  necessario  che  dopo  la  seconda  mula  venga  cambiato  ogni  giorno 
il  letto  ai  bachi  destinali  a  riproduzione;  le  foglie  tenere  contenendo 
maggior  quantità  di  succili  vegelali,  se  si  lasciano  lungo  tempo  sui 
graticci,  vi  si  genera  la  muffa  che  può  essere  fatale  ai  bachi.  Dopo 
la  metà  di  maggio  le  foglie  tenere  dovranno  cogliersi  dai  rami  gio- 
vani di  uno  0  due  anni  ;  gli  altri  rami  cessano  di  produrne  fra  noi  a 
tale  epoca  per  la  lentezza  colla  quale  i  succhi  arrivano  alla  loro  estre- 
mità, ritardati  nel  loro  tragitto  dalle  diverse  biforcazioni  prodotte 
dai  tagli  annuali.  Dopo  la  terza  mula  si  dovrà  somministrare  sempre 
foglie  non  tagliale,  in  poca  quantità  ma  a  brevi  intervalli.  Quanto  ai 
locali  destinali  a  tale  coltivazione  dovranno  essi  venir  purgati  ogni 
anno,  mediante  profumi  di  solfo  brucialo,  dalla  mal  aria  che  vi  si 
annida  durante  l'inverno,  essendo  oUima  questa  pratica  anche  ad 
impedire  lo  sviluppo  del  calcino.  Durante  l'allevamento  poi  si  avrà 


lUSULT.VTO    DI    ALLKVAMENTI    DI    BACHI  ÌOI 

cura  di  manlenervi  una  costante  ventilazione,  sia  naturale  tenendo 
aperte  le  finestre  e  gli  sfogalo]  nello  giornale  e  nelle  ore  in  cui  la 
temperatura  non  discende  al  di  sotto  dei  -4-  ìW  R.",  oppure  artificiale 
mediante  il  fuoco  del  camino  quando  la  femporalura  esterna  obbliga 
a  moderare  il  libero  accesso  all'aria,  e  piìi  ancora  quando  a  cagione 
delle  pioggie  l'aria  esterna  è  pregna  di  umidità;  l'aria  umida  è  uno 
dei  peggiori  nemici  dei  bachi  specialmente  durante  le  mute,  favo- 
rendo lo  sviluppo  delle  muffe  nei  letti  e  la  degenerazione  in  gattine 
dei  bachi  che  non  riescono  a  cambiare  la  pelle.  Perciò  anche  nella 
scelta  dei  locali  si  dovranno  sempre  preferire  quelli  più  asciutti 
escludendo  il  pian  terreno  e  questo  dicasi  pei  bachi  anche  appena 
nati.  La  maggior  parte  delle  pratiche  fin  qui  dette  sono  utilissime  e 
direi  quasi  necessarie  anche  alla  buona  riescila  dell'allevamento  in 
grande  e  all'oblio  di  esse  devesi  attribuire  il  fallito  raccolto  di  tante 
partite  provenienti  da  sanissime  sementi  nell'ora  scorsa  campagna 
bacologica;  molte  ne  vidi  in  cui  i  bachi  essendosi  conservati  di  aspetto 
florido  e  assai  promettente  fin  dopo  la  terza  muta,  morirono  quasi 
tutti  durante  la  quarta  muta  o  poco  dopo  senza  traccia  della  dominante 
atrofia,  e  ciò  a  cagione  della  soverchia  umidità  dei  letti  fomentata  dalla 
stagione  piovosa,  dalla  foglia  somministrata  ancor  pregna  d'acqua, 
e  dalla  mancanza  di  venulazione  naturale  o  artificiale.  I  contadini 
non  solo,  ma  anche  molli  proprielarj  vanno  ripetendo  che  queste 
pratiche  furono  sempre  trascurate  quando  pure  i  raccolti  di  bozzoli 
erano  normalmente  abbondanti  e  non  credono  quindi  alla  attuale  ne- 
cessità di  introdurre  modificazioni  nel  modo  di  allevamento  de' bachi; 
ma  oltreché  tali  pratiche  non  sono  nuove,  trovandosi  la  maggior 
parte  raccomandate  in  tutti  i  migliori  trattati  di  bachicultura,  egli  è 
pur  necessario  ammettere  che  per  l'effetto  della  dominante  maialila 
il  baco  trovasi  ora  circondato  da  tali  malefici  influssi  per  resistere 
ai  quali,  ha  d'uopo  di  uno  straordinario  vigore;  si  aggiunga  la  cir- 
costanza, pure  di  gran  rilievo,  che  la  quasi  totale  distruzione  delle 
nostre  razze  di  bachi,  ci  obbliga  ad  affidarci  a  sementi  importate  da 
lontani  paesi,  da  climi  affatto  differenti  dal  nostro,  per  cui  si  richie- 
dono cure  speciali  affinchè  il  baco  possa  sopportare  le  conseguenze 
di  tali  importanti  variazioni. 


202  e.    DELLOTTI,    RISULTATO   Di  ALLEVAMENTI   DI    BACli 

Tulli  gli  sforzi  (lei  bacliicultori  devono  ora  dirigersi  al  fine  pre- 
cipuo di  conservare  le  nostre  antiche  razze  di  bachi  o  quelle  al- 
meno che  esportate  di  qui  prima  dell'  invasione  della  dominante 
malattia  si  mantennero  abbastanza  sane  finora  in  più  o  meno  lon- 
tani paesi.  Le  maggiori  speranze  invece  pare  si  concentrino  ora 
sulle  sementi  giapponesi  originarie  o  riprodotte  ;  ma  se  queste 
hanno  il  merito  di  resistere  fino  a  un  certo  punto  all'attuale  infe- 
zione, devesi  osservare  che  anche  questa  razza  è  soggetta  a  con- 
trarre la  detta  infezione  più  o  meno  presto  secondo  le  diverse  cir- 
costanze in  cui  viene  educata,  qualche  volta  anche  il  primo  anno  di 
sua  introduzione,  che  i  bozzoli  che  se  ne  ottengono  sono  poco  ricer- 
cati dai  filatori  e  perchè  contengono  dal  25  al  35  per  °/o  di  doppi 
e  perchè  danno  una  scarsa  rendila  in  seta,  bellissima  se  proveniente 
da  bozzoli  bianchi,  di  assai  minor  pregio  se  da  bozzoli  verdi.  Molte 
poi  di  tali  razze  giapponesi  sono  polivoltine  (1),  ed  anche  questa  cir- 
costanza riesce  dannosa,  sia  perchè  i  bozzoli  cui  danno  origine  sono 
assai  poveri  in  scia,  sia  perchè  volendone  ritrarre  semente  per  l'anno 
seguente  diventa  necessario  il  fare  due  o  tre  coltivazioni  successive, 
il  che  ben  di  rado  può  combinarsi  convenientemente  colle  altre  esi- 
genze agricole.  Tutto  ponderato  temo  assai  che  la  troppa  fiducia  ri- 
posta nella  semenle  di  origine  giapponese  pel  venturo  anno  non 
abbia  ad  affrettare  la  distruzione  completa  delle  nostre  migliori  razze, 
senza  sostituirne  alcun' altra  durevole  e  di  egual  pregio. 

Raddoppiamo  quindi  gli  sforzi,  le  cure,  gli  studj  in  argomento  di 
così  vitale  importanza;  che  s'egli  è  deciso  che  si  debba  soccombere 
ai  misteriosi  decreti  della  Natura,  soccomberemo  valorosamente  com- 
batlendo. 


(1)  Un  faUo  singolMi-e  clie  si  rimarco  in  questi  giorni  fu  clic  alcune  sementi  olte- 
flute  dalla  seconfla  e'Iiicazione  (Ji  bachi  giapponesi  polivoltini,  nacquero  quasi  com- 
l)lotamenli'  heiiciu'  nel  termine  di  cinque  o  sei  giorni  sì  fossero  colorale  in  [liombino 
come  le  uova  destinale  a  [tassare  l'inverno. 


SUI  RECENTI  LAVORI 
DELL'ISTITUTO  GEOLOGICO  DI  VIEMA 


RELAZIONE   DEL   CONSIGLIERE 


GUGLIELMO  HAIDINGER  {ì) 


(Seduta  del  5  settembre  1864) 


IMei  ìbdl  furono  concloUe  a  une  le  espioia^iuiu  geoiugicue  gene- 
rali nella  Monarchia  Austriaca  ;  le  esplorazioni  in  dellaglio  si  con- 
tinuarono nell'anno  scorso  e  nel  corrente. 

Si  assoggettò  ad  una  revisione  e  ad  un  più  dettaglialo  esame 
la  parte  orientale  delle  Alpi  calcaree  scltenlrionali  collo  scopo  prin- 
cipale di  fissare  il  poslo  geologico  degli  strati  carboniferi  nell'inter- 
no ed  al  margine  settentrionale  di  esse  Alpi.  Questi  strati ,  deno- 
minati nelle  nostre  pubblicazioni  «  strali  di  Gresten  »  sembrarono 
constare  d'  un  misto  di  avanzi  organici  del  Trias  e  del  Lias  ;  dagli 
esami  però  intrapresi  dal  consigliere  montanistico  M.  V.  Lipold  e 
dal  S.  Stur,  rilevasi  non  esistervi  realmente  una  tale  miscela,  ma 
al  contrario   appartenere  gli   strati   carboniferi  di   quella  località   a 

(1)  Questa  relazione  fu  gentilmente  inviala  dell'illustre  gooloso  di  Vienna  alla  se- 
duta straordinaria  della  Società,  e  la  Presidenza  nell' accoglierla  colla  più  viva  ricono- 
scenza, decise  che  venisse  per  intero  publilicata,  attesa  la  sua  importanza,  come  quella 
che  dimostra  l'attività  del  celebre  Istituto  che  riconosce  nel  Consigliere  Haidinger  il 
suo  fondatore  ed  uno  de' suoi  più  validi  sostegni. 

Nota  della  Presidenza 


due  diversi  |)criodi.  1  più  antichi  di  questi  strati  ,  con  piante  del 
Keuper,  come  Plerophìjllum  loncjifolinm^  Esquisetites  colamnaris^ 
Pecopleris  Stnllgardensis^  ec.,  sono  sottoposti  a  schisli  con  in- 
dubbj  poIrcfiUti  Iriasici ,  come  Posidonomya  JVetKjansts  Wiss  , 
j4mmonites  floridus  Han.  e  a  questi  seguono  i  cal(;ari  coi  fossili 
degli  «strali  di  Raibl  »,  come  Peclen  filosiis  Hau. ,  Corbis  Mellinrji 
Uau.^  Myoplio)  in  fFlialhjos  Bach,  etc.  Questi  strali  vengono  denomi- 
nali dal  Lipoid  «strati  di  Lunz  «  e  si  limilano  alle  località  interne 
più  meridionali  delle  Alpi  calcaree,  e  ci  servono  d'esempio  i  filoni 
di  carbone  di  Lilicnfeld,  Hollenstein,  Lunz,  Gaming,  Ybbsitz  ed  altri. 

Ad  un  piano  superiore  appartiene  una  serie  di  filoni  di  carbone 
al  margine  settenlrionale  della  zona  alpina  calcarea  presso  Gresten, 
nel  Pecligraben,  a  Grossau,  Hinterliok,  e  cosi  via  via.  Questi  strali,  per 
i  quali  si  può  ritenere  la  denominazione  di  «strati  di  Gresten,  »  ven- 
gono divisi  dagli  slrali  di  Lunz  "  per  mezzo  di  rocce  della  forma- 
zione retica;»  in  essi  mancano  le  suaccennate  piante  del  Keuper, 
vi  sottentrano  i  numerosi  fossili  del  Lias ,  i  quali  determinano  fuor 
d'ogni  dubbio  la  loro  età. 

In  forza  di  questa  distinzione  si  pervenne  a  levare  uno  di  quei 
dubbj ,  che  formò  sino  al  presente  un  forte  ostacolo  per  riconoscere 
a  fondo  la  cosliluzione  geologica  delle  nostre  Alpi  calcaree  setten- 
trionali. Nel  corso  di  questo  anno  si  continuano  gli  sludj  su  questo 
argomento  e  dietro  quelli  si  potranno  poi  rettificare  le  nostre  carte 
geologiche  di  quelle  località. 

Nello  scorso  anno  si  incominciarono  le  esplorazioni  geologiche  det- 
tagliate nell'Ungheria  e  vi  si  die  principio  nella  parte  più  occidentale 
de'  monti  Carpazj  da  Presburgo  sino  alla  valle  del  Neutra.  Questi  la- 
vori geologici  furono  eseguili  dai  signori  Frane,  cav.  de  Hauer ,  Fr. 
Foetterle,  E.  Wolf,  dr.  Stache,  barone  Andrian  e  C.  Paul.  Grandi 
differenze  vi  si  ritrovarono,  confrontando  la  costituzione  geologica  di 
questo  terreno  con  quella  della  parie  più  orientale  delle  Alpi  cal- 
caree settentrionali,  la  quale,  come  è  ben  nolo,  lernuna  nel  bacino 
di  Vienna  con  una  linea  di  rottura  come  ex  abruplo.  I  sedimenti  che 
nei  Carpazj  trovansi  al  di  sopra  delle  masse  centrali  cristalline,  con- 
stano di  quarziti,  poi  di  schisli  rossi  e  di  arenarie,  con  eruzioni  di 


UECENTI    LAVOUI    DKLL   ISTITUTO   GEOLOGICO    DI    VIENNA  205 

melafìro,  rocce  di  cui  non  risconti-ansi  le  analoghe  nelle  Alpi  orientali, 
ma  che  possono  esser  comparale  col  Rolhliegentd  della  Boemia  e  della 
Moravia.  Nei  piccoli  Carpazj  vi  seguono  poi  immediatamente  le  rocce 
della  formazione  relica  superiore,  poi  i  terreni  del  Lias  e  del  Giura, 
mentre  che  vi  mancano  del  lutto  gli  strati  del  Trias,  tanto  potenle- 
menle  sviluppali  nelle  Alpi  che  si  elevano  dirimpetto,  e  la  principale 
dolomite  (Haujptdolomite). 

La  prima  roccia  indubitatamente  Iriasica  fu  trovata  dai  nostri 
geologi  nel  calcare,  su  cui  elevansi  gli  avanzi  del  castello  di  Reczko 
nella  valle  del  Waag.  Questa  piccola  rupe  calcarea  isolata  corri- 
sponde pe'suoi  fossili  e  per  la  composizione  della  roccia  del  tutto  al 
vero  calcare  conchigliaceo  (Muschelkalk,  calcare  Virglorin)  delle  Alpi 
lombarde  o  del  Vorarlberg  ed  appartiene  perciò  ad  un  terreno  di  cui 
non  si  rinvenne  traccia  nò  nelle  parti  più  orientali  delle  Alpi  setten- 
trionali, né  nella  catena  dei  Carpazj  settentrionali,  ma  che  fu  già 
da  lungo  tempo  osservato  alle  rive  del  Plalten-See  nell'  Ungheria. 

Oltre  i  surriferiti  lavori  meritano  menzione  ancora  i  seguenti: 
l.°la  scoperta  fatta  dal  professore  Peters  di  una  numerosa  quantità  di 
foraminiferi  nel  calcare  del  Dachstein ,  e  nominatamente  nei  potenti 
banchi,  caratterizzati  dal  gigantesco  Megalodon  tn'queter  Wulf. , 
nella  valle  di  Echern  presso  Hallslall.  Le  globigerine,  texilaridee 
e  miliolidee  fanno  supporre  fuor  d'ogni  dubbio  un  sedimento  di  limo 
calcareo  a  grandi  profondità  del  mare;  2."  la  scoperta  di  avanzi 
vulcanici,  di  scorie,  pietra  pomice,  ec.  parte  in  pezzi  isolati,  parte 
incrostati  nella  roccia  contigua  (gneiss.)  nel  mezzo  della  catena 
centrale  delle  alpi,  presso  Kòfels  nell'Oetzlhal ,  Tirolo  ,  fatta  dal 
profossore  Pichler;3."  la  scoperta  di  fossili,  probabilmente  di  forma- 
zione silurica  .  in  un  calcare  crinoideo  ferrifero  infra  il  ferro  carbo- 
nato dell'Erzberg  presso  Eisenerz  nella  Stiria,  fatta  dal  professore  de 
Miller  di  Leoben.  Questi  fossili  sono  brachiopodi,  ma  troppo  diffettuosi 
per  esser  determinati  più  da  vicino.  Si  vanno  ora  allontanando  gli 
ammassi  minerali  per  poter  esaminare  più  a  dettaglio  il  punto  ove 
furono  trovati  quei  fossili;  k.°  il  D.  Stursi  occupò  nello  studiare  i  depo- 
siti del  neogeno  ei  terziarj  nell' interno  delle  Alpi  nominatamente  nelle 
valli  del  Mur  e  del  Murz:  esso  giunse  a  conchiudere  esser  quivi  rap- 


206  G.    IlAlDINGEn, 

presentali  solamente  i  terreni  marini  e  quelli  d'acqua  ilolcc  (strali  a 
Congeria)  del  bacino  di  Vienna,  e  mancare  del  tutto  il  terreno  luedio 
(gli  strali  a  Cerithium)',  finalmente  devonsi  accennare  gli  studj  in- 
trapresi dal  cav.  Carlo  de  Hauer  sui  rapporti  della  forza  calorifica 
dei  carboni  fossili  colla  eia  geologica.  1  carboni  fossili  distribuiti  nei 
diversi  paesi  della  Monarchia  Austriaca  offrono  un  materiale  ricchis- 
simo atto  a  fare  i  necessarj  confronti  in  questo  riguardo ,  perchè 
oltre  i  carboni  dei  diversi  terreni  terziarj  e  della  formazione  carbo- 
nifera,  vi  si  trovano  pure  quelli  del  periodo  cretaceo,  del  Lias  e 
del  Keuper.  Dai  menzionati  esami  ne  risultò  che  la  forza  calorifica 
de'  nostri  carboni  cresce  coli'  età  sino  al  periodo  liassico,  oltre  que- 
sti limiti  la  forza  calorifica  diminuisce  secondo  che  diminuisce  la 
quantità  di  idrogeno. 

A  questo  schizzo  di  lavori  eseguili  dai  membri  dell'  Istituto  geolo- 
gico e  dai  nostri  amici,  io  devo  aggiungere  ancora  la  notizia  esser 
noi  sul  punto  di  pubblicare  una  carta  geologica  della  Monarchia 
Austriaca  risultante  dalle  esplorazioni  geologiche  generali  terminate 
colla  Dalmazia  nel  1862,  alla  scala  di  1,57600  (8000  Klaft.  =  1  poli.) 
in  9  foglj,  con  colori  a  stampa. 

Questa  carta  geologica  fu  presentata  nella  seduta  dell'I.  R.  Istitulo 
geologico  li  19  aprile  a.  e.  dal  signor  consigliere  montanistico  Fr. 
cav.  di  Hauer,  corredala  di  concordanti  colori,  sulla  base  delle  no- 
stre carte  stradali  alla  scala  di  1,*32000  (6000  Klaft.  =  I  poli.)  in 
una  lunghezza  di  lOVj  piedi  e  di  7'/i  piedi  in  altezza. 

Di  somma  importanza  è  la  pubblicazione  del  rapporto  della  coni 
missione  del  Consiglio  Comunale  di  Vienna,  costituita  per  provvedere 
questa  città  della  bisognevole  quantità  di  acqua.  11  professore  Suess 
depose  in  questo  rapporto  (un  volume  in  4.°,  IX  e  296  pagine  con 
4  tavole)  i  risultati  de' suoi  studj  veramente  profondi  e  coronali  del 
pili  favorevole  esito.  Una  carta  geologica  ,  alla  scala  di  1,30400  ci 
mostra  le  fonti  destinale  a  provvederci  d'acqua,  cioè  la  fonte  impe- 
riale (Kaiserbrunn)  nel  Hollenlhal  al  sud  dello  Schneeberg,  le  fonti 
di  Slixenstein  al  nord  dello  Schneeberg  fonte  alta  (Allaquelle)  presso 
Pilten.  Di  somiuo  interesse  nei  rapporti  geologici  è  l'indicazione  della 
linea  di  rottura  a!  margine  orienlale  delle  Alpi,  lungo  la  quale  sgor- 


RECENTI    LAVOni   DICI.l' ISTITUTO   GEOLOGICO   DI    VIENNA  207 

gono  da  considerevole  profondità  numerose  fonti  di  elevala  tempera- 
tura. —  Qucsla  è  un'opera  veramente  grande  e  di  molta  influenza 
sull'avvenire  della  nostra  città  capitale  e  residenza,  Vienna, 

Ai  7  luglio  fu  presentata  alla  nostra  Accademia  delle  scienze  una 
relazione  del  professore  Polers  sulla  sua  escursione  intrapresa  nella 
Dobrudsclia  e  alla  parte  orientale  del  Balkan. 

Dacché  il  signor  Morlot  tenne  nell'I.  R.  Istituto  geologico  (li  21 
luglio  1863)  un  discorso  sulle  abitazioni  lacustri,  cominciò  anche 
presso  di  noi  a  svegliarsi  l'interesse  per  questi  studj.  Il  professore 
Jeilteles  d'Oliniìlz  diede  relazione  di  alcune  scoperte  di  questo  ge- 
nere nella  Moravia,  e  l'Accademia  Imperiale  delle  scienze  nominò 
dietro  proposta  del  suo  presidente,  barone  Baumgartner,  apposita  com- 
missione. 


DI  UNA  TERRAMARA 

RECENTEMENTE   TROVATA   A   SALSO   MAGGIORE 
E  DI  ALCUNE  OSSA  DE'  SEPOLCRI  ETRUSCHI 


COMUNICAZIONE  DEI,    SOCIO    PROFESSORE 


E.  CORNALIA 


(Seduta  del  5  settembre  1864) 


Nello  scorso  mese,  Irovandomì  in  Salso  Maggiore  col  sig.  Pigorini, 
questi  mi  mostrò  una  nuova  lerrainara  non  ancora  descritta  nella 
dettagliala  memoria  slesa  dal  socio  Strobel  e  dal  Pigorini  stesso 
sulle  lerremare  del  Parmigiano.  —  Questa  nuova  terremara  giace 
nel  paese  stesso  di  Salso,  anzi  è  visibilissima  nel  cortile  dell'Al- 
bergo d'Italia,  presenlandovisi  coi  soliti  caratteri  di  strati  di  car- 
bone, ceneri,  cocci  e  avanzi  d'animali  commestibili.  Le  ossa  trovale 
finora  appartengono  alle  specie  proprie  delle  lerremare  come  il  bos 
brachyccros ,  ec. 

Ma  ciò  clie  vi  si  Irovò  di  più  importante  sono  alcuni  vasi  di  forma 
nuovissima  e  diversa  di  quante  finora  scoperte ,  sia  nelle  abitazioni 
lacustri,  sia  nelle  torbiere  od  altre  escavazioni  d'epoca  preslorica. 
Questi  vasi  hanno  forma  cilindrica,  dell'allezza  d'un  piede  circa,  e 
del  diametro  di  un  decimetro,  col  fondo  clu;  serve  di  base  più  ampio. 
In  vicinanza  al  fondo,  che  inlernamenle  è  conico,  stanno  nelle  pareli 
del  cilindro  due  fori  ampj ,  uno  opposto  all'  altro  e  del  diametro  di 
2  centimetri  circa. 


E.   COnNALIA,  TERRAUARA  TROVATA    A   SALSO  HAGGIOUE  ^   ECC.  209 

L'uso  di  questi  vasi  mi  pare  anco  difficile  a  definirsi.  —  lo  ve  ne 
presento,  o  signori,  alcuni  pezzi,  mentre  altri  ed  uno  quasi  intero  fu 
conservato  dal  sig.  Pigorini  per  essere  deposto  nella  bellissima  col- 
lezione falla  dal  prof.  Slrobel  nel  Museo  di  Parma  degli  oggetti  della 
terramara  della  provincia. 

In  antichissimi  sepolcri  etruschi  presso  Bologna,  scoperti  dal  conte 
Gozzadini,  furono  raccolte  molle  ossa,  che  l'illustre  Archeologo  volle 
che  io  studiassi.  Questi  avanzi  animali  appartengono  a  specie  quasi 
tutte  identiche  a  quelle  delle  terremare  e  delle  palafitte.  Fra  esse 
meritano  particolarmente  attenzione  molti  metacarpi  e  metatarsi  di 
bue  segali  assai  precisamente  di  traverso,  quali  alla  lunghezza  d'un 
decimetro,  quali  a  meno,  e  fino  anche  alla  lunghezza  d'un  pajo  di 
millimetri ,  sicché  sembrano  anella  d'ossa.  —  Di  queste  ossa  cosi 
tagliate  ne  furono  trovale  molte  ne' sepolcri  sopra  ricordati.  L'impor- 
tanza del  risultato  di  questi  studj  consisterebbe  nell'aver  constatata 
la  durala  delle  specie  domestiche  delle  stazioni  lacustri  fino  ad  epo- 
che che  entrano  già  nel  dominio  della  storia. 


14 


DI  UNA  VERTEBRA  FOSSILE 

DI  RETTILE  TROVATA  NELLE  GHIAJE  DEL  PO 


COMUiN'ICAZIONE   I>EL   SOCIO    PROFKSSORE 


G.  BALSAMO-CRIVELLI 


(Seduta  del  5  settembre  18G4) 


Nel  novembre  dello  scorso  anno  il  sig.  cav.  Giuseppe  Brambilla 
trovava  nelle  ghiaje  del  Po  proveniente  dai  banchi  tra  Ponlal- 
bera  e  Arena  una  vertebra,  che  generosamente  si  degnò  di  ceder- 
mi, e  nello  stesso  mese  la  recai  all'Isliluto  Lombardo  di  scienze  e 
lellere  facendone  una  semplice  comunicazione. 

E  nolo  che  Ira  i  vertebrali  [losseggono  vertebre  da  un  lato  con- 
vesse dall'altro  concave  i  ruminanti  ed  i  solipedi  tra  i  mammiferi, 
e  tra  i  rettili  gli  olidii,  i  saurii  e  specialmente  i  coccodrilli. 

I  ruminanti  ed  i  solipedi  hanno  le  cinque  vertebre  posteriori  cer- 
vicali col  condilo  anteriore  e  la  cavità  articolare  posteriore.  Esami- 
nate le  vertebre  cervicali  dei  nostri  ruminanti  e  dei  solipedi,  a  nes- 
suna d'esso  può  riportarsi  la  mia,  ciò  che  alla  sola  ispezione  si  può 
verificare.  Mi  rimaneva  quindi  il  sospetto  che  potesse  spellare  ai 
coccodrilli.  Dalla  celebre  .Memoria  di  Owen  sovra  i  rettili  fossili  ri- 
sulla che,  rispetto  alle  vertebre,  possono  i  eoccodrillidi  venir  compresi 
in  tre  sezioni,  cioè  gli  Anìficeliuni  a  vertebre  concavo-concave,  gli 
Opistoceliani  a  vertebre  concave  posteriormente,  convesse  anterior- 
mente, e  finalmente  i  Proceliani  a  vertebre  in  forma   di    coppa  al- 


G.   BALSAMO   CRIVELLI,    DI    UNA    VERTEBRA    FOSSILE,    ECC.  211 

l'innanzi,  e  di  palla  all'indielro.  A  qucst'ulliaia  sezione  appartengono 
non  solo  i  coccodrilli  viventi,  ma  ben  anche  i  fossili  dei  terreni  dilu- 
vionali ,  e  quelli  del  terreno  pliocene.  Ai  coccoilrilli  opistoceliani  si 
riferisce  il  genere  Slencosaurus  di  Geoff.,  che  comprendo  generi  pro- 
prii  sino  ad  ora  del  terreno  giureso  che  Meyer  denominò  Slrepto 
spondìjlus.  Dall'allento  studio  di  quesla  verleljra  io  sono  persuaso 
che  realmente  essa  deblui  s[)ellare  ad  un  essere  della  famiglia  de'coc- 
codrillidi,  e  probabilmente  ad  un  nuovo  genere  che  io  propongo  pro- 
visoriamente darci  il  nome  di  EridanosauriiSj  denominando  la  specie 
del  nome  di  chi  la  ritrovò,  cioè  il  sig.  Brambilla.  Trovasi  essa  esposta 
nel  gabinetto  di  Pavia  sotto  la  denominazione  di  Eridnnosaurus 
Brambillce. 

Questa  vertel>ra  si  conlienc  in  una  gliiaja  che  contiene  una  grande 
quantità  di  quei  corpi  denominati  dal  sig.  Ehrenberg  morfoliti,  corpi 
che  si  possono  credere,  almeno  a  mio  parere,  per  la  maggior  parte 
costituiti  da  sabbie  finissime  cementate  da  ferro  idrato  simile  ad  un 
vero  caranto. 

Oltre  presentare  un  modello  a  codesta  Sezione,  ne  presento  pure 
un  disegno. 

Onde  porgere  un'idea  precisa  di  questa  vertebra,  credo  opportuno 
l'annoverare  qui  le  dimensioni  di  ciascuna  delle  sue  parti,  il  che 
può  servire  come  di  una  più  particolare  descrizione. 

Prima  però  di  esporre  tali  dimensioni,  farò  rimarcare  come  si  mo- 
strano palesi  le  due  superficie  articolari  laterali,  le  quali,  come  è 
noto,  portano  vertebre  cervicali  rudimentarie. 

Misura  delle  varie  parti  delle  vertebre  dcW  Eridanosavrns  Bram- 
billw  : 

Lunghezza  del  margine  inferiore  della  cavità  articolare  sino 

all'estremità  della  palla  articolare  o  condilo  ....  niillim.  7S 

Dal  margine  della  cavità  articolare  sino  all'origine  del  condilo  52 
Dal  centro  della  cavità  articolare  sino  all'estrema  sporgenza 

del  condilo b2 

Larghezza  della  vertebra  in  corrispondenze  della  cavità   ...  82 

»         dal  lato  della  base  del  condilo 75 


212  G.    BALSAMO  CRIVELLI^   DI  UNA    VERTEBRE   FOSSILE,   ECC. 

Diaraelro  del  foro  vertebrale milliin.     34 

Diametro  verticale  della  cavità  articolare 65 

Diametro  trasversale  della  cavità  articolare 60 

Lunghezza  dall' indietro  all' innanzi  dell' apofisi  obliqua   ....     67 
Distanza   dal   margine    dell' apotìsi   obliqua  ,    al   centro   della 

linea  dell'apolisi  spinosa  che  è  infranta ftO 

Diametro  massimo  della  fossa   articolare  anteriore  superiore 

del  processo  obliquo 3S 

Diametro  massimo  della  fossa  articolare  posteriore  inferiore 

del  processo  obliquo 37 

Dalla  sommità  dell'  apofisi  obliqua ,  alla  piccola  apofisi  che 
trovasi  verso  la   base  dei   lati  dell'  arco  che  formano  le 

apofisi  oblique 64 

Dalle  piccole  apofisi  della  base  dell'arco  suddetto  sino  alla  fos- 
setta articolare  collocata  al  di  sopra  delle  apofisi  trasverse.     26 

La  vertebra  fu  riscontrata  ravvolta  da  argilla  ferruginosa ,  ed  a 
ciò  devesi  attribuire  forse  la  sua  conservazione.  Essa  offre  soltanto 
spezzata  l' apofisi  spinosa.  L' apofisi  obliqua  sinistra  offre  la  sua  spor- 
genza anteriore  corrosa  all' infuori.  L' apofisi  obliqua  destra  anterior- 
mente è  intiera,  solo  offre  una  corrosione  al  margine  superiore-po- 
steriore. 


RISULTATI  GEOLOGICI 

DEDOTTI  DALLO  STUDIO 

DALLE   GRANDI   BIVALVE   CARDIFORiìll 

ai  lìmiti  superiori  e  inleriori 
DELLA  ZONA  AD  AVICULA  COI\ TORTA  (1) 


(Seduta  del  5  settembre  1864) 

PRELmiiNARI. 

La  scoperta  di  un  intero  gruppo  di  terreni  tra  il  iMusclielkalic  e  il 
lias  a  GryphoBa  arcuata  nelle  Alpi  del  nord  e  del  mezzodì  è  ,  per 
mio  avviso,  la  più  grande  conquista  della  geologia  moderna.  E  tale 
conquista  è  dovuta  per  la  massima  parte  ai  geologi  austriaci  ;  è  uno 
dei  più  brillanti  successi  che  resero  in  breve  si  famoso  l'  Istituto  di 
Vienna. 

Benché  io  mi  sia  opposto  ,  specialmente  per  ciò  che  si  riferisce 
alla  geologia  delle  Alpi  lombarde  ,  alle  viste  dei  geologi  di  Vienna , 
abbastanza  e  forse  troppo  vivamente  in  guisa  da  destare  il  sospetto 
che  in  questioni  puramente  scientifiche,  si  insinuasse  di  soppiatto  un 
sentimento  d'antipatia  nazionale  (2),  sarò  tuttavia  il  primo  a  rendere 

(1)  Come  ho  fallo  più  volte  precedeiitemente  estraggo  qui  della  Paleontologie  lom- 
barde quella  parte  teorica  o  conclusionale,  la  quale  offre  i  risultati  dedotti  dallo  studio 
delle  faune  lombarde  ciie  interessano  la  geologia  generale  11  fare  ciò  si  rendeva  tanto 
più  necessario  dacché  nella  presente  Memoria  si  rivedono  e  si  completano  diverse  tesi 
importanlissime  che  vennero  da  me  trattate  negli  scritti  precedenti  inseriti  negli  Alti. 

(2)  Vedi  d'Archiac,  Hist.  dii  prag.  de  la  géol.  T.  Vili,  pag.  296. 


2  1  li  A.    STOF'PAM  , 

omaggio  ai  geologi  ilei  Reichsanstalt  per  la  luce  gettala,  con  indagini 
si  pazienti,  con  si  gran  numero  di  fatti  e  di  stupende  illustrazioni 
paleontologiche,  sulla  grand'cpoca  che  volse  tra  l'ultimo  deporsi  delle 
calcarei^  del  Muschellialk,  e  il  primo  apparire  della  G.  arcuata. 

La  geologia  sistematica  ,  basata  quasi  esclusivamente  sulla  strati- 
grafia dciringhillerra ,  della  Francia,  delle  regioni  germaniche  più 
discoste  dalle  Alpi,  più  recentemente  sulle  ricerche  negli  Stali  Uniti 
dell'America  del  nord,  era  ben  lungi  dall'allribuire  all'epoca  triasica, 
piuttosto  intravveduta  che  esplorata,  quell'importanza,  per  cui  reg- 
gesse a  petto  delle  epoche  jìaleozoica  ,  giurese,  cretacea  e  terziaria. 
Llibimo  già  occasione  di  far  sentire  il  perchè  gli  sludii  ostinatissimi, 
nelle  Alpi  principali  condussero  piuttosto  a  dispute  sanguinose  che  a 
conclusioni  scientillciie.  Un  po' di  Musclielkalk ,  e  del  resto  i  deserti 
dei  (jrès  bigarrés  e  delle  inarnes  irisées^  ecco  ciò  che  dell'epoca 
triasica  ci  presentava  la  geologia  sistematica.  A  tanti  reclauii  della 
paleontologia,  in  mezzo  a  tanta  monotonia  di  sedimenti  e  a  tanta 
povertà  di  fossili ,  rispose  appena  il  San  Cassiano.  Ma  era  possibile 
che  ttilla  la  fecondità  della  terra  si  esaurisse  nella  produzione  di 
quella  pigmea  ?  . .  . 

La  geologia  sistematica  appena  fa  vista  di  accorgersi  di  tante  scoperte. 
Le  teoriche  formulate  da  H.  de  la  Dèche  ,  da  L.  de  Rudi  ,  da  E.  de 
Beaumont,  ecc  ,  secondale  da  una  vera  febbre  di  indagini  geologiche, 
furono,  più  o  meno  sistematicamente,  tradotte  nelle  opere  elementari 
e  sparse  specialmente  da  Lycll  in  Inghilterra,  da  A.  d'  Orbigny  e  da 
Bcaudant  in  Francia,  da  Leonhard  in  Germania,  e  da  Collegno  e  Pilla 
in  Italia,  da  Dana  in  Auierica  ,  mentre  cresceva  come  parzialità  e 
quasi  come  eccentricità  il  sistema  di  Quenstedt ,  seguito  dai  geo- 
logi della  Baviera  e  della  Svezia.  La  geologia  sistematica  progredì 
nella  specificazione  dei  terreni  paleozoici,  giuresi ,  cretacei,  terziari 
e  quaternari;  ma  l'epoca  triasica  è  da  lungo  tempo  condannata  a 
mortale  stazionarietà.  Appena  nelle  opere  elementari  di  tutta  attua- 
lità, 0  nelle  più  recenti  edizioni  cominciano  a  far  capolino  le  nuove 
idee;  ma  le  questioni  d'un  interesse  universale  per  la  scienza,  hanno 
ancor  l'aria  di  questioni  private,  di  impercettibili  parzialità.  1  giovani 
studiosi  non  sanno  ancora  che   è  uopo  rompere  la  convenzione  per 


niSULTATI    GEOLOGICI,   ECC.  218 

cui  una  immensa,  variissiina  epoca  del  globo  era  stretta  nelle  angu- 
stie di  una  triade,  che  non  ha  più  senso;  che  tra  il  .Maschclkalk  e  il 
Lias  vanno  distinti  almeno  sette  grui)pi  grandiosi,  cinque  triasici  e  due 
infraliasici ,  i  quali  possono  già  in  parte  e  in  parie  potranno  essere 
scomposti  in  una  piìi  numerosa  serie  di  gruppi  secondarli ,  ricchi 
ciascuno  di  una  fauna  parziale,  nuova,  inleressatissima. 

Nessuna  meraviglia  di  ciò.  La  geologia  sistematica  non  può  tener 
conio,  per  dir  così,  che  dei  fatti  compiuti,  e  attende  forse  ancora  che 
sia  terminata  la  lotta  o  almeno  meglio  schiarito  il  campo,  per  impos- 
sessarsi del  risultati.  Ma  difficile  era  il  compito,  difficile  per  la  mol- 
tiplicità  dei  gruppi  da  ordinarsi,  per  la  loro  estensione,  per  le  diverse 
apparenze  che  presentavano  i  terreni  da  luogo  a  luogo,  per  la  no- 
vità delle  faune,  per  la  moltitudine  stessa  e  l'ardore  di  chi  inlese 
all'opera. 

Nel  campo  stratigrafico  la  massima  difficoltà  che  insorgesse  stava 
nelle  ingenti  masse  calcareo-dolomitiche  delle  Alpi  del  nord  e  del 
mezzodì,  costituenti  un  vero  labirinto  di  colossi  incommensurabili,  en- 
tro cui  si  viaggia  un  giorno  intero ,  senza  che  vi  si  rinvenga  una 
traccia  di  fossile  organismo,  senza  che  vi  si  delinei  un  qualsiasi 
orizzonte.  Come  dovevano  perciò  avidamente  afferrarsi  i  minimi  in- 
dizii  d'un  orizzonte  paleontologico  ! 

Certe  o  impronte  o  sezioni  di  conchiglie  talora  gigantesche,  sparse 
sovente  in  strabocchevole  abbondanza ,  dovevano  attrarre  singolar- 
mente l'attenzione  del  geologo.  Nulla  di  più  facile  a  colpirsi  anche 
dall'occhio  il  più  distratto.  Non  v'  ha  rozzo  alpigiano  che  non  siasi 
una  volta  affisato  su  quelle  reliquie  di  un  mondo  che  fu  e  non  siasi 
a  modo  suo  proposto  un  problema  e  trovatane  la  soluzione  che  fu 
sempre  conforme  per  tulli.  In  tutte  le  località  alpine  ove  presentansi 
quelle  conchiglie,  qualunque  sia  la  lingua  che  vi  si  parli,  sono  sem- 
pre indicate  col  nome  di  piedi  di  vacca  se  grandi,  di  piedi  di  cervo 
o  di  capra  se  piccole.  E  una  eccezione  il  piede  di  mulo  che  trovai 
nella  Val-D'Ampola  (Tirolo  italiano)  per  indicare  la  specie  particola- 
rissima che  ritrae  infalli  in  modo  mirabile  il  piede  d'un  mulo  im- 
prontalo nella  rupe. 

Quelle  grosse  conchiglie,  sempre  cosi  uguali  a  se  slesse,  dovevano 


216  A.   STOPPAM, 

al  cerio  segnare  un  orizzonte.  Non  importa  il  loro  valore  paleonto- 
logico .  .  .  devono  appartenere  alla  stessa  specie .  .  .  basterà  quindi 
accennarle  con  qualche  nome  convenzionale.  Wulfen  aveva  però  sia 
dal  1793  (1)  figuralo  e  descritto  alla  meglio,  senza  precisarne  l'oriz- 
zonte, un  nucleo  di  bivalva  che  più  o  mcn  bene  ritraeva  la  forma  di 
quello  conchiglie;  l'aveva  chiamato  Cardium  triquetriim...  si  addotto 
questo  nome,  non  foss'allro,  come  termine  di  convenzione.  La  poteva 
andar  bene;  c'era  tutta  la  probabilità  che  quelle  conchiglie  appar- 
tenessero ad  una  sola  specie,  almeno  ad  un  solo  orizzonte.  iMa  na- 
tura aveva  disposto  altrimenti. 

Per  uno  di  quelli  che  si  direbbero  scherzi,  fatti  per  burlarsi  della 
umana  intelligenza,  o  meglio  per  ammaestrarla  ad  una  critica  rigo- 
rosa ,  natura  aveva  sparso  ì  mari  del  trias  e  dell'  infralias  superiori 
di  grosse  conchiglie  cardìformi ,  distribuendole  a  diversi  livelli,  se- 
condo le  diverse  specie.  Ne  aveva  create  di  nuove,  di  bizzarrissime  , 
ma  tutte  di  tal  guisa  che  quando  l'azione  atmosferica  venisse  a  sezio- 
narle in  seno  alle  rocce,  tutte  dovessero  mostrare  una  gran  figura  in 
forma  di  cuore,  capace  di  indurre  in  errore  il  più  oculato  paleontologo. 

Una  volta  ammessa  come  caratteristica  una  sezione,  eravamo  sopra 
un  pendio  sul  quale  era  difficile  l'arrestarsi,  ed  uno  dei  casi  più 
probabili  era  naturalmente  che  si  ritenessero  equivalenti  terreni  d'e- 
poca distintissima,  e  ne  nascesse  tale  confusione  che  bilanciasse  in 
parte  la  gloria  delle  più  applaudile  scoperte. 

Siccome  lo  scopo  principale  finora  proposto  a'  miei  studi!  speciali 
fu  di  mettere  in  chiaro  la  serie  dei  terreni  compresi  tra  il  Muschel- 
kalk  e  il  lias  a  G.  arcuata,  mediante  l'analisi  stratigrafica  e  paleon- 
tologica delle  Alpi  lombarde,  doveva  di  sovente  affacciarmisi  e  darmi 
tra' piedi  come  nojosissimo,  ma  inevitabile  inciampo,  la  questione  del 
valore  |)aleonlologico  e  stratigrafico  delle  grandi  bivalve  cardiformi , 
e  doveva  condurmi  ad  occuparmene  un  giorno  seriamente. 

Già  infatti,  pubblicando  i  miei  primi  Studii  (2),  feci  sentire  quanto 
fosse  incerto  ed  oscuro  il  criterio  dedotto  dalla  presenza  delle  bivalve 

(1)  Abhaiidlunrien  von  Kuìulen'schoi  pfauenscliweifigen  Iklminlholith,  pag.  *8,  pi.  II, 
npr.  1,  2. 
(ì)  Studii  geol.  e  paleonl-,  png.  2i4. 


RISULTATI    GEOLOGICI,   ECC.  217 

riportate  al  C.  triquetrum  Wulf.  per  giudicare  dell'equivalenza  dei 
terreni.  Mano  mano  poi  che  ulteriori  sludii  rischiaravanmi  la  nostra 
serie  slraligalica ,  sentiva  crescere  l'importanza  di  quelle  bivalve  e 
la  necessilà  di  altribuire  loro  un  valore  ciie  risultasse  dalla  critica 
pili  rigorosa,  Sopralutlo  non  ho  potuto  mai  indurmi  a  credere  che 
terreni  cosi  distinti  fra  loro  per  giacitura,  per  specialità  di  faune, 
che  offrivano  rispettivamente  una  differenza  di  livello  cosi  enorme, 
potessero  contenere  un'identica  specie  che  praticamente  conducesse 
alla  totale  confusione  d'una  serie  distintissima  di  terreni. 

Ma  l'argomento  era  per  me  difficilissimo,  e  poco  lusinghiero  l'esito 
presupposto.  Quando  avessi  discusso  a  tutto  ligore  i  fatti  relativi  alle 
Alpi  lombarde ,  mancavami  ogni  elemento  di  confronto  coi  falli  che 
si  presentarono  in  tutte  le  grandi  catene  del  nord  e  del  mezzodì,  né 
sarei  riuscito  a  trasportare  la  (lueslione  sul  campo  della  geologia  ge- 
nerale. Sotto  questo  rapporto  i  geologi  dell'  Austria  e  della  Baviera 
non  pretendevano  d'  aver  fatto  di  troppo.  Non  vi  fu  specie  piìi  del 
C.  Iriquetnim  invocata  come  criterio  slraligrafìco ,  e  non  vi  fu  spe- 
cie meno  discussa,  meno  ben  figurata,  e  per  giunta  più  confusa  entro 
un  cumulo  di  sinonimie  e  di  perifrasi  inconcludenti.  Lietissimo  fui 
dunque  quando  il  signor  Glimbel  ebbe  la  bontà  di  prevenirmi  come 
egli  slava  per  dare  alla  luce  una  monografia  delle  famose  bivalve; 
sospesi  le  mie  pubblicazioni  in  proposito,  e  approffitlai  dell'indugio 
per  raccogliere  nuovi  elementi.  Rividi  le  località  più  classiche,  nuove 
ne  scoprii,  altri  fossili  raccolsi.  Certo  non  v'ebbe  finora  per  me  ar- 
gomento che  esigesse  tale  perseveranza  e  a  cui  recassi  quelT  ardore 
che,  voluto  già  dalla  importanza  della  questione,  è  poi  rinfocolalo  dalla 
contraddizione. 

Comparve  la  monografia  di  Giimbel  (1);  uno  splendido  lavoro!  I 
fossili  vi  sono  abbondantemente  e  magnificamente  figurati,  l'argo- 
mento ampiamente  trattalo,  perfettamente  esaurito.  Ma  quando  avrei 
credulo  che  non  mi  restasse  quasi  più  nulla  a  fare,  dovetti  avvedermi 
che,  per  ciò  che  mi  riguardava,  eravamo  da  capo.  Il  signor  Giunbel 
ha  provveduto  ad  una  grande  necessità  con  si  splendida  illustrazione 

(1)  GÙMBEL,  Die   Dachsteinbivalvc  u>ul  ihre  alpinen  Vertoandten.   (Estratto  dal  XLV 
volume  del  Sitzungsb.  d.  k.  Akad.  der  Wissensch.) 


218  A.   STOPPANI,  niSULTATI   GEOLOGICI,    ECC. 

delle  specie  raccolte  in  Germania ,  mi  ha  abbreviato  il  lavoro  colla 
paziente  raccolta  dei  documenli  relativi  alle  bivalve  in  questione 
e  al  loro  chiarissimo  ordinamento;  ma  intanto  di  cincjue  specie  di 
grosse  bivalve  di  cui  erano  già  pronti  in  gran  parie  i  disegni,  sol'una 
scorsi  con  certezza  delineata  sulle  tavole  di  Giimbel,  e  i  due  orizzonti 
che  mi  apparivano  così  distinti  erano  ancora  dalla  comunanza  di 
identiche  specie  lolalmenle  confusi. 

La  questione  aduncjue,  circa  il  valore  stratigrafico  di  quelle  specie, 
era  ancora  per  me  allo  stesso  punto.  Non  polendo  ammettere,  dietro 
ai  molteplici  falli  da  me  raccolti  nelle  Alpi  lombarde,  la  comunanza 
d'una  specie  assai  caralterislica  tra  due  deposili  a  livello  si  differente, 
d'epoca  affatto  diversa,  distinti  ciascuna  da  una  fauna  speciale,  di- 
visi l'uno  dall'altro  da  una  fauna  specialissima  (quella  degli  strati  ad 
j4.  contorta)^  non  trovai  nella  memoria  di  Giirabel  argomenli  per  am- 
mettere il  fallo,  nemmeno  come  una  anomalia.  Costretto  a  rientrare 
in  campo,  cercherò  di  esaurire  l'argomento  in  modo,  che  gli  scien- 
ziati abbiano  bastanti  elementi  per  decidere.  Il  resto  al  tempo. 


PRIMA  PARTE 


GEOLOGIA 
I.  Succinto  storico  sul  Cardiuiu  triquelruni  e  suoi  sinonimi. 


Il  signor  Giimbel  mi  risparmia  l'improba  fatica  di  ordinare  le  no- 
tizie storiche  necessarie  a  premettersi  per  potere  apprezzare  conve- 
nientemente l'uso  e  l'abuso  di  nomi  e  di  sinonimie  da  cui  trassero 
origine  tante  confusioni,  e  che  diedero  argomenti  di  tante  contro- 
versie Per  non  rimandare  però  il  lettore  necessariamente  alla  me- 
moria di  Giimbel,  occone  un  sunto  di  ciò  che  si  liferisce  alla  parte 
slorica. 

VVulfen  nel  1793  ficrurò  dei  nuclei  estratti  dai  calcari  dolomitici 
presso  Bleiberg  in  Carinzia,  e  lor  die  nome  di  Cardium  trique- 
trum  (1).  Brocchi  trovò  di  tali  nuclei  nelle  Alpi  italiane  e  applicò 
loro  lo  stesso  nome  (2);  ne  altrimenti  fece  Catullo,  figurando  altri 
nuclei  delle  Alpi  venete  (3).  Secondo  Giimbel  le  figure  D,  E,  tav.  I 
delineate  da  quesl'  ultimo,  corrispondono  alle  figure  di  Wulfen,  e 
ritraggono  i  nuclei  che  in  Germania  soglionsi  trovare  nella  dolomia; 
la  figura  A,  tav.  11  invece  risponde  alla  bivalva  che  trovasi  nel  cal- 


li) Wulfen,  op.  cit. 

(2)  Meni,  sopra  le  spelonche  di  Adelsbery  (Uibl.  Hai.  1822). 

(3)  Saggi  di  zoologia  fossile,  pag.  ito. 


220  A.   STOPPANI, 

care  del  Dachslein.  La  differenza  dipende  però  unicamente  da  un 
raaggior  grado  di  erosione  cui  attingono  i  nuclei  nella  dolomia  in 
confronto  di  quelli  che  si  estraggono  dal  calcare. 

Simili  nuclei  trasse  Bouè  dalle  vicinanze  di  Bleiberg,  e  figuroUi 
sotto  il  nome  di  Isocardia  carintiaca  (i).  Trovansi  con  fossili  di 
Raibl.  p.  es.  colla  Myophoria  Kefersteinii  {Cryptina  Baibeliana 
Bouè).  Wulfen,  d'accordo  in  ciò  con  Hauer,  non  ritiene  identiche 
le  specie  di  Wulfen  e  di  Bouè.  11  Megalodon  carinthiacus  sp.  Bouè 
indicate  da  Hauer  (2),  non  apparterebbe  nemmeno,  secondo  Giìmbel, 
ai  Merjalodon  alpini.  È  sempre  la  slessa  bivalva,  cioè  il  C.  triquetnim 
che  da  Pusch  fu  figurata  sotto  il  nome  di  Isocardia  exaltata  (3),  da 
Murchison  e  Lyell  indicata  come  Gryphcea  e  dai  geologi  tirolesi  in 
un  rapporto  del  IS't^  nominala  Isocardia  striata. 

I  geologi  dell'Istituto  di  Vienna,  per  giovarsi  come  di  una  carat- 
teristica dei  terreni  di  quella  bivalva  che  abbondava  negli  strati  del 
Daehstein,  senza  entrare  in  questione  circa  il  valore  specifico,  indi- 
cano quella  bivalva  e  quante  avevan  viso  di  identica  specie  sotto  il 
nome  indeterminato  di  bivalva  del  Daehstein  (Daehstein  bivalve). 
Hauer  però  nel  ISSO  identificò  la  bivalva  del  Daehstein  col  C.  tri- 
quetnim di  Catullo  [fi)  e  nei  successivi  lavori  dei  geologi  del  Reich- 
sanstalt  è  generalmente  ammessa  l'identità  della  Dachsteinbivalve  col 
C.  triquelrum  Wulfen. 

Della  bivalva  di  Wulfen  o  delle  somiglianti  non  s' era  figurato 
finora  che  il  nucleo.  Ma  quella  stessa  che,  trovata  dai  geologi  tirolesi 
ebbe  nome  di  Isocardia  striata^  fu  da  Falger  communicata  a  Schaf- 
hàutl,  il  quale  la  figurò  rivestita  del  suo  guscio  e  l'appellò  Megalodon 
scutatuSj-  ma  le  sezioni  trasversali  della  stessa  bivalva  prese  per  altra 
specie,  figurandole  come  Pìiolas  ungulata  (5).  Più  tardi  ne  descrisse 
i  nuclei  facendone  due  altre  specie  Isocardia  grandicornis  (6)  e  Tau- 


(t)  Mem.  Soc.  Gèol.  de  France.   T.  Il,  pat;.  il ,  pi.  IV,  n^'.  5. 

(2)  Silzuìisgb.  k.  Akad.   T.  XXIV,  pag.  r>15. 

(3)  Polms  Paldont.,  pap;    67,  pi    7,  fij;.  9. 

(4)  Sitzungsb.  k.  Akad.    i850,  pag.  285. 

(5)  Geogn.  Untersuch.  d.  sudbàir.  Aìpen,  1851,  pag.  155,  pi.  23  e  24,  fig.  31  e  32. 

(6)  N.  .hihrb.  v.  Unnh.  ,  1851,  pag    l'»6. 


UlSULTATI    GEOLOGICI,    ECC.  22  4 

roceras  tiara  {l).  Per  l'idenlilà  di  queste  specie  introdotte  da  Schaf- 
hauti  stanno  la  località  identica  in  cui  furono  raccolte  e  la  loro 
autopsia.  Col  nome  di  Mecjalodon  seutatus  sono  indicate  in  genere 
da  Escher  le  grandi  bivalve  trovale  nelle  grandi  masse  calcaree  e 
dolomitiche  delle  Alpi  del  Tirolo  e  della  Lombardia  (2). 

Curioni  nel  1858  sostenne  il  C.  triqiietnim  Wulf.  specificamente 
diverso  dal  31.  scutatiis  Schaf.;  l'uno  collocò  nella  dolomia  media 
inferiore  agli  strati  ad  ^4.  contorta^  l'altro  nel  calcare  superiore  ad 
essi  strali  :  non  indicò  tuttavia  i  caratteri  differenziali  delle  due 
specie  (5).  Stoppani  ne'  suoi  primi  scritti  nomina  la  bivalva  del  Dach- 
stein  C.  triquelrum.,  e  la  colloca  nella  dolomia  superiore;  piìi  lar- 
di (4)  distinse  una  dolomia  superiore  agli  strali  ad  ^.  contorta  ed 
una  dolomia  ad  essi  inferiore:  assegna  all'una  e  all'altra  differenti 
specie  di  Cardium. 

Hòrnes  descrisse  egli  pure  una  specie  di  grossa  bivalva  in  cui  rav- 
visò una  specie  diversa  da  quella  che  si  accennava  comunemente 
come  bivalva  del  Dachslein  e  la  distinse  col  nome  di  Pachyrisma 
columbella  (B).  Giimbel  riconosce  le  parzialità  di  essa  specie  a  cui 
riporta  le  bivalve  di  Nassereit  che  trovansi  nella  formazione  di  Hal- 
Istalt,  e  le  conserva,  mutandone  il  genere,  il  nome  di  Megalodon 
columbella.  Finalmente  lo  stesso  Giimbel  (6)  ha  descritto  una  nuova 
specie,  il  Megalodon  gryphoides. 

Riassumendo  ecco ,  secondo  Giimbel,  le  specie  o  le  sinonimie  che 


(1)  Ib.  1854,  pag.  550,  pi.  8,  fig.  19. 

(2)  Geol.  Bemerck. 

(3)  iìem.  dell'  l.  R.  Islitulo  Lomb.,  1857,  pag.  137.  —  Curioni  non  entrò  diffalti  nella 
analisi  paleontologica,  ma  potè  assicurarci  di  due  importantissimi  fatti:  1.°  che  le 
grandi  bivalve  trovansi  a  due  livelli  dilTercnti  e  ben  distinti,  2."  che  due  specie 
distinte  corrispondevano  ai  due  diversi  orizzonti.  Propose  quindi,  ma  soltanto  in  via 
provvisoria,  che  la  specie  inferiore  o  trlasica  si  designasse  col  nome  di  C.  triquetrtim, 
e  la  superiore,  infraliasica,  con  quella  di  M.  seutatus.  Già  fin  d'allora  era  adunque 
meco  consenziente,  e  aveva  rilevato  gli  importantissimi  fatti  che  lo  studio  stratigrafico 
della  Lombardia  mette  in  tutta  evidenza. 

(4)  Essai  sur  les  condilions  etc.  1861,  pag.  45.  —  Mi  riservo  a  richiamare  più  sotto 
quanto  riguarda  i  miei  Studii  e  gli  scritti  successivi. 

(5)  Denkschr.  k.  .ikad ,  1855,  T.  IX,  pag.  49,  pi.  Il,  13  a.  b. 

(6)  Geogn.  Beschr.  d.  bàir.  Alpenzeb. ,  pag.  421. 


232  A.   STOPPANI, 

vanno  presentemenle  discusse ,  e  che  lo  sono  infoili  nella  sua  pre- 
gevolissima memoria: 

Cardium  triquetrum  VVulfen 

Isocardia  striata  {Geocj.  montan.  Ferein  v.  Tirol) 

Meijalodon  sciitatus  Scliaf. 

Tauroceras  tiara  Scliaf. 

Megalodon  gryphoides  Giimbel 

?  Pachyrisma  columbella  llòrnes 

Megalodon  colmnbella  Giimbel 

Cardium  {della  dolomia  superiore)  Slopp. 

Cardium  {della  dolomia  media)  Stopp. 

II.  Dell'  abolizione  delle  anticlie  sinonimie. 

Lasciando  al  signor  Giimbel  tutta  la  responsabilità  dei  ravvicina- 
menti paleontologici  espressi  nel  precedente  sunto  storico,  un  primo 
fatto  evidentemente  ne  risulta  ed  è  confermalo  nelle  discussioni  che 
tengon  dietro  alle  notizie  sferiche,  ed  è  che  tulle  le  bivalve  citate, 
sulle  quali  può  portarsi  la  discussione  appartengono  tulle  o  al  trias 
superiore  o  all'infralias,  essendo  comprese  tra  i  limili  superiori  del 
Musclielkalk  e  gli  inferiori  del  lias  a  G.  arcuata.,  appartengono  cioè 
0  agli  slrali  d'  Hallslall,  o  agli  slrali  di  Raibl  (strali  di  Corno  e  Dos- 
sena)  o  all'  liaupl  doloniile  (dolomia  media)  o  agli  slrali  ad  ^.  contorta 
0  finalmente  al  Daclisleinkalk  (infralias  superiore).  Un  secondo  fallo 
si  è  che  esse  bivalve  si  trovano  a  differenti  livelli  Un  terzo  fallo  che 
appartengono  a  diverse  specie.  La  queslione  è  perciò  assai  sempli- 
ficata. Sopralullo  ammettendo  diverse  specie  di  bivalve  del  Dachslein, 
ciò  che  a  Curioni  ed  a  me  si  volle  sempre  ostinatamente  negare,  è 
sciolta  una  prima  difficollà  che  rendeva  impossibile  ogni  questione 
circa  gli  orizzonti  stratigrafici.  Io  vorrei  semplificare  la  queslione  ancor 
più,  proponendo  e  adottando  per  mio  conto  l'abolizione  assoluta  delle 
antiche  sinonimie,  pigliando  per  punto  di  partenza  la  monografia  di 
Giimbel.  Che  serve?  Quando  le  specie  sono  mal  descritte,  mal  figu- 
rate, male  discusse,  quando  se  ne  è  abusato  per  diritto  e  per  rove- 


UlSCLTATI   GEOLOGICI^   ECC.  22?» 

scio,  quando  hanno  gettalo  la  confusione  nella  stratigrafia,  non  ser- 
vono che  a  frapporre  inciampi,  a  mantenere  ed  accrescere  la  confu- 
sione; non  sono  che  una  sorgente  di  continue  recriminazioni.  11  miglior 
partito  e  disfarsene,  e  cominciar  da  capo.  Non  abbiamo  noi  ora  una 
bella  monografia  a  cui  riferirci  ?  le  specie  non  ci  sono  ollimamente 
completamente  figurale?  adottiamola,  non  foss' altro  per  intenderci. 
Giimbel  stesso  ha  già  abolito  le  antiche  sinonimie,  ma  ha  conser- 
vato quella  che  andava  abolita  per  la  prima:  è  la  sinonimia  più  col- 
pevole delle  confusioni,  delle  male  intelligenze  che  derivarono  dal  di 
lei  impiego,  lo  propongo  l'abolizione  anche  di  questa,  lo  credo  che 
Io  stesso  signor  Giimbel  ha  provato  della  ripugnanza  a  conservare 
quel  nome,  a  imporre  ii  nome  di  un  nucleo  che  non  ha  nessun  valore 
paleontologico  a' suoi  bellissimi  esemplari  rivestili  perfettamente  del 
loro  guscio,  muniti  di  cardine  distintissimo  alto  a  fondare  una  specie 
indiscutibile.  Egli  si  domanda  infatti  se  la  specie  di  Wulfen  è  identica 
a  quella  che  egli  ha  studialo,  e  risponde  che  la  questione  è  difficile. 
Wulfen  non  disegnò  che  semplici  nuclei  e  quelle  figure,  aggiungerò 
io,  non  sono  certo  le  più  rassicuranti  (1).  Ma,  continua  il  signor  Giim- 
bel, io  ricevetti  degli  esemplari  i  quali  provenivano  dalle  stesse  lo- 
calità ove  furon  raccolti  quelli  di  Wulfen,  che  dovrebbero  esser 
quindi  di  identica  specie:  tra  i  nuclei  di  Carinzia  e  quelli  del  Dach- 
stein  non  mi  fa  dato  di  constatare  una  differenza  degna  di  rintarco. 
Invero  le  dimensioni  sono  ben  di  rado  uguali,  ma  le  differenze  sono 


(1)  Non  avendo  mai  potuto  procurarmi  l'opera  originale  di  Wulfen,  ricorsi  al- 
l'egregio signor  Suess,  pregandolo  a  comunicarmi  quanto  gli  era  possibile  per  farmi 
ragiono  del  troppo  famoso  Cardium  triquclriim.  Per  un  traUo  di  quella  squisita  gen- 
tilezza che  è  il  carattere  principale  dell'eminente  paleontologo,  ei  mi  communicó,  con 
lettera  13  settembre  1861,  i  lucidi  delle  figure  di  Wulfen,  e  la  descrizione  testuale 
delle  specie.  Trattandosi  di  un  fossile  resosi  tanto  famoso,  figurato  in  un'opera  ab- 
bastanza antica,  e  che.  io  credo  divenula  rara  e  volendo  porgerò  ai  lettori  tulli  gli 
elementi  per  pronunciare  un  giudizio  nella  questione  che  ora  si  agita,  ho  creduto 
bene  di  riportare  le  figure  di  Wulfen  (l'I.  38,  fig.  1,  2).  Ecco  ora  il  testo  della  de- 
scrizione '■  Cardium  triquctrum,  testa  cordaio-trigona,  nuda,  laevi  ;  valvulis  ajqualibus, 
antico  compressis,  obtuse  carinatis,  vulva;  regione  profonde  dehiscente ,  utrinque 
versus  rimam  declivi,  hymene  prostante:  ano  retuso:  natibus  procurreutibus,  distan- 
libus,  parumper  inflexis,  obtusis:  margine  laterali  postico,  aculc  carinalo,  cdenlulo-  »■ 
{Abhmd.  etc. ,  pag.  48). 


224  A.   STOI'PANI, 

le  slesse  che  sì  osservano  fra  esemplari  provenienli  dalle  slesse  loca- 
lità e  dipendono  dallo  sviluppo,  dall'età,  dalle  accidentali  compres- 
sioni. Tali  osservazioni  di  Giuiibel  non  possono  a  meno  che  lasciarci 
incerti  suU'  identità  del  C.  trìquetrum  disegnato  da  Wulfen  colla 
bivalva  figurata  da  lui  sotto  lo  stesso  nome  specifico,  e  cosi  sarà 
sempre,  finche  un  semplice  nucleo  debba  servire  di  base  ad  una  specie. 
Mi  permetterò  di  aggiungere  per  mio  conto  che  nessuno  dei  M.  tri- 
queter  disegnati  da  Giuubel  è  cosi  gonfio  come  i  nuclei  di  Wulfen; 
che  nessuno  ha  gli  uncini  così  ricurvi  verso  l'interno,  e  che  anche 
per  altre  ragioni  se  io  volessi  riferire  i  nuclei  di  Giimbel  ad  alcune 
delle  specie  a  me  note,  preferirei  di  riportarlo  al  mio  Conchodon 
infraliasicus ,  come  proverò,  descrivendo  questa  specie.  Conchiudo 
dunque  all'abolizione  anche  dell'antichissima  sinonimia,  sostituendo 
in  questo  scritto  al  nome  di  Merjalodon  triqiieter  Wulfen,  quelle  di 
Megalodon  Gumbelii^  intendendo  significare  con  questo  nome  quella 
specie  che  il  signor  Giimbel  figurò  sotto  il  nome  di  M.  triqueler. 

Per  me  dunque  la  discussione  si  porta  unicamente  sulle  seguenti 
specie  tutte  benissimo  descritte  e  figurate  nella  monografia  di  Giimbel: 

Megalodon  Giimbelii  Stopp. 
n         complanatus  Giimb. 
"         gryphoides  Giìmb. 
"         columbeìla  Giìmb, 
»         chamoeformis  Giimb. 

Siccome  però  le  tre  ultime  specie  non  furono  da  me  con  certezza 
riscontrate  in  Lombardia,  e  siccome  sono  di  nuova  introduzione  e  quindi 
non  hanno  antecedenti,  nella  parte  geologica  di  questo  scritto  non 
mi  resta  a  pigliar  di  mira  che  le  due  specie  Megalodon  Giimbelii 
e  complanatus.  Il  Megalodon  complanatus  però  non  sembra  essere 
che  una  varietà  del  31.  Giimbelii.  Fosse  però  anche  una  specie 
distinta,  è  certo  che  si  trova  allo  stesso  livello.  Ciò  che  risulla 
dagli  studii  di  Giimbel  è  pienamente  confermato  dalle  mie  osservazioni 
in  Lombardia.  Gli  eseuq)lari  che  per  la  loro  forma  possono  riferirsi 
al  M,  complanatus.  sono  mescolali  con  quelli  che  debbonsi  riferire 


UISULTATl   GEOLOGICI,   KCC.  '21^ 

al  M.  Gumbelii  a  Caino,  a  Songavazzo,  etc,  sicché  la  clislinziono 
delle  due  specie  non  è  di  nessun  interesse  per  la  queslione  stratigra- 
fica di  cui  dobbiamo  occuparci.  I.a  queslinne  stratigrafica  verte  in  fine 
sul  3J.  Giuìibelii ,  e  si  risolve  nella  doinarula:  —  quale  è  l' oriz- 
zonte del  M.  Giinibelii?  —  Dietro  gli  anlecedenli  io  ris|)ondo  con 
altrettante  tesi  affermative,  die  andranno  provale  nei  ca[)iloIi  se- 
guenti. Eccole:  —  Il  M.  Gùinbe Hi  ha  un  ovhzonic  fisso,  determinalo. 
Il  M.  Gumbelii  è  fossile  triasico  che  appartiene  al  trias  superiore, 
e  precisamente  a  quel  deposito  generalmente  dolomitico  che  nelle 
Alpi  sta  tra  gli  strali  di  Raibl  e  gli  strali  ad  ^.  contorta^  appartiene 
cioè  esclusivamenle  n\V Hauptdolomite  dei  geologi  austriaci,  bava- 
resi, svizzeri,  alla  dolomia  media  dei  geologi  lombardi,  occupandone 
a  preferenza  gli  strati  superiori.  Qualunque  specie  estranea  a  (]uesto 
orizzonle  è  specie  diversa  dal  31.  Giimbelii.  li  M.  Gilmbelii  è  il 
fossile  più  caraneristico  del  grande  gruppo  delle  dolomie  alpine.  — 
Sono  queste  le  tesi  che,  salvo  le  diverse  parole  e  la  minor  chiarezza 
de'concelli,  io  ho  sostenuto  sempre  e  giovi  qui  riassumere  quanto  io 
scrissi  su  tale  argomento  ne' miei  precedenti  lavori,  per  fissar  bene 
il  punto  di  partenza  e  riconoscere  di  quanto  progredisca  la  queslione 
nel  presente  scritto. 

III.  Mie  antecedenti  osservazioni  in  argomento. 

Ne' miei  Studii  geologici  e  paleontologici  sulla  Lombardia.,  pubbli- 
cali nel  1857,  descrivendo  la  dulomia  superiore  (Dachsleinkalk,  in- 
fralias  superiore)  scrissi  che  il  fossile  più  caratteristico  ne  era  il 
Cardium  triquetrum.,  aggiungendo  però  ritenuto  moderatamente  a 
norma  di  quanto  dirò  a  suo  luogo  per  riguardo  a  questa  specie  (1), 

Su  ciò,  o  meglio  su  quanto  riportò  il  signor  Hauer  de' miei 
Studii.,  che  sembrano  ignoti  al  signor  Giimbel,  si  appoggia  certa- 
n)enle  quanto  disse  quest'ultimo  asserendo  che  «  lo  slesso  sig.  Stop- 
pani  dà  la  bivalva  del  Dachslein  sotto  il  nome  di  C.  triquetrum  come 
carallerislica   della   dolonn'a  superiore  ossia  del  Dachsleinkalk.  (2).  » 

fi)  Studii,  eie,  pag.  99. 

(2)  Die  Dachstein  bivalve,  pag.  360. 

Iti 


21fi  A.   STOPl'AKr. 

Mail  signor  Giinibcl  non  può  ignorare  che  in  quell'epoca,  benché 
non  sia  tanto  lontana,  la  serie  dei  terreni  tra  il  Musclielkalk  e  il  lias 
era  ben  lungi  dall'essere  sbrogliata  nò  in  Lombardia  né  in  Germania, 
che  l'infralias  non  segnava  ancora  quello  stupendo  orrizzonte  a  cui 
va  debitrice  la  geologia  di  si  rapidi  progressi,  che  quindi  avvenne  a 
me  ciò  che  toccò  a  lutti  i  geologi,  nessuno  escluso,  che  scrissero 
dei  grandi  gruppi  calcareo-doloniilici  delle  nostre  Alpi ,  di  confondere 
cioè  sotto  un  solo  orizzonte  depositi  collocati  a  diversi  livelli.  E  fu 
l'essermi  ben  presto  avveduto,  che  il  principale  difetto  de'miei  Studii 
era  la  confusione  delle  serie  triasica  e  infraliasica  che  mi  impegnò 
nella  pubblicazione  delle  seguenti  opere  tutte  rivolte  a  rettificare 
quanto  vi  aveva  di  erroneo  nella  prima.  Allora  poteva  dire  che  il 
C.  Iriquetriim  era  caratteristico  della  dolomia  superiore:  1.*^  perchè 
si  era  generalmente  confuso  la  dolomia  media  (Hauplodolomite)  colla 
superiore  (Dachsteinkalk);  2.°  perchè  io  non  conosceva  le  grosse 
bivalve  altrove  che  a  Bellagio  e  al  monte  Tre-croci  sopra  Varese, 
dove  infatti  si  trova  la  specie  infraliassica,  il  Conchodon  infralia- 
sicus:  3.°  perchè  non  attribuiva  al  nome  C.  triquetrum  che  un  valore 
affatto  convenzionale,  essendomi  fin  d'allora  accorto  che  passavano 
sotto  questo  nome  specie  ben  differenti.  —  A  conferma  di  ciò  gio- 
vami richiamare  che  ne' miei  Studii^  a  pag.  2^4,  aggiungendo  al 
C.  triqiii'triim  come  dubbiose  sinonimie  il  Diceras  arietina  Lk.,  il 
Megalodon  scutatus  Schaf.  e  il  Tauroceras  tiara  Schaf.,  conchiudeva 
che  "  dair  ispezione  delle  diverse  figure  o  dei  diversi  esemplari  che 
sono  compresi  sotto  uno  o  più  dei  citali  sinoniuji  mi  sono  persuasa 
che  ci  sarebbe  luogo  a  compilare  una  bella  e  copiosa  monografia.  " 
La  monografia  di  Giimbel,  cosi  bella  e  cos'i  copiosa  rispose  dopo  sei 
anni  alle  mie  previsioni  ed  a' miei  voti;  ma  essa  non  è  ancora  una 
monografia  completa. 

Ciò  che  qui  ripeto  a  mia  difesa  trovasi  già  scritto  nella  mia  Rivista 
e  ripetuto  altrove,  né  credeva  di  dovermene  più  oltre  impacciare.  È 
una  umiliazione  il  dover  scrivere  in  una  lingua  straniera  per  non  es- 
sere giudicato  che  su  degli  estratti. 

Nella  mia  Pàvisla ,  stabilendo  il  gruppo  della  dolomia  media  entro 
i  suoi  giusti  confini,  mostrandola  cioè  costituito  dalla  grande  massa  cai- 


niSULTATl   GEOLOGICI,    ECC.  22  7 

careo-dolouiitica  che  sta  tra  la  zona  di  Gorno  e  Dossena  (Raiblscliicten) 
€  gli  strali  ad  A.  contorta,  dissi  esplicitamente  che  i  grandi  ammassi 
di  C.  triquctrum  si  rinvengono  nella  parlo  superiore  del  grande 
gruppo:  ma  il  nome  della  specie  dichiarava  mantenere  convenzional- 
mente (I). 

Nella  conclusione  della  /.  Serie  della  Paléontoloyie  lombarde,  con- 
fermava queste  mie  \ edule,  mostrava  il  gruppo  della  dolomia  media 
potersi  suddividere  in  due,  uno  inferiore,  il  vero  deposito  dai  petre- 
fatti di  Esine  (Esinokalk),  l'altro  superiore  la  dolomia  media  pro- 
priamente delta  che  ad  alcune  specie  connnuni  al  deposilo  inferiore, 
cioè  al  calcare  di  Esino  (  Gastroclaena  obtusa,  .</vicula  exilis,  Evino- 
spongia  cerea)  aggiungeva  un  «gros  Cardium,  qui  jusqu'à  présent, 
a  passe  sous  le  noni  fori  équivoque  de  C.  triquetrunt  toul-à-fail  di- 
stinct  de  l' espece  égalemenl  giganlesque  qui  se  trouve  sur  le  depòt 
de  l'Azzarola,  et  que,  pour  éviler  tonte  dispute  de  nom,  avant  que  se 

(1)  Riproduco  testualmente  la  nota  a  pag.  39  della  mia  Rivista  ijeologica  della  Lom- 
bardia (Alti  della  Società  geologica  residente  in  Milano.  Volume  I,  d859),  a  proposito 
del  mantenere  il  nome  di  C.  triquelrum  affatto  convenzionalmenie.  ••  Hico  convenzio- 
nalmente ,  perchè  ora  invero  il  nome  di  C.  triquetriim  non  può  avere  clie  un  valore 
convenzionale.  Quanto  fu  citala  questa  specie,  e  quanto  ne  fu  scritto  dagli  autori! 
(Haucr,  Gliedening  der  Trias,  eie,  Erlàuterungen ,  elo.  —  Curioni ,  Sulla  successione 
normale,  eie,  Appendice,  eie  —  Stoppani,  Sludii ,  eie).  Con  tanto  bisogno  di  una  mo- 
nogralia  di  questa  e  delle  specie  affini ,  ne  manchiamo  ancora.  Prescindendo  però  dal 
valore  nominale,  la  forma  del  Cardium  gigantesco  sparso  a  ribocco  nella  dolomia  bianca 
di  Val  Camonica  e  di  Val-Sabbia,  dove  non  vi  ha  villano  che  noi  sappia  indicare  col 
nome  di  piede  di  mulo,  piede  di  vacca,  é  cosi  universalmente  conosciuto,  e  i  nuclei 
ne  sono  cosi  sparsi  nelle  raccolte,  che  si  può  sperare  di  intenderci,  se  non  circa  il 
nome,  circa  la  cosa,  il  die  meglio  imporla.  Ne'  miei  Sludii  io  ho  posto  questa  specie 
nella  dolomia  superiore  liasica  (ora  infralias  supcriore)  ma  sulla  autorità  altrui,  divi- 
dendo l'errore  comune,  e  con  tutti  quei  dubbi  che  si  possono  vedere  espressi  a 
pag.  2U.  Or  sostengo  assolulamenle  che  il  C.  triquelrum  appartiene  al  trias,  di  pieno 
accordo  in  ciò  colle  ultime  dichiarazioni  del  sig.  Curioni  nella  sua  Appendice;  di  più 
che  appartiene  al  trias  superiore  ,  che  è  sincronico  ai  petrefatti  di  Esino ,  tenendosi 
tutt'al  più  ad  un  livello  superiore  al  vero  gruppo  della  calcarea  di  Esino  e  diventa  una 
specie  caralleristica  della  parte  superiore  di  quel  gran  complesso  della  dolomia  media, 
parte  che  io  cliiamerei  preferibilmente  dolomia  a  C.  Iriquetrum  ,  se  l'incertezza  del 
nome  e  la  maggior  diffusione  di  un'altra  specie  da  me  descritta  e  figurata  con  tutti 
i  suoi  particolari ,  non  mi  suggerisse  di  chiamarla  dolomia  a  Gaslrocìusna  obtusa.  » 
Mutalo  il  nome  di  C.  triquetrum  in  quello  di  C.  Gùmbelii ,  anche  oggi  ,  dopo  quattro 
anni,  non  ho  sillaba  da  mutare  in  quesi.t  nota 


228  A.   STOPPANI, 

valeur  spéoifique  soit  bien  établl ,  j' appellerai  simplement  du  nom 
de  Cardium  de  la  dolomie  moyenne  (1).»' 

L'altra  volta  che  io  parlassi  di  C.  triquetrum  e  del  terreno  che  lo 
conteneva,  avanti  a  ciò  che  io  ne  dissi  qui  sopra,  a  pag.  175,  fu  nel 
mio  Essai  sur  les  cnnditions  fjénéralcs  dis  coitches  à  A.  contorta ^ 
in  una  nota  a  pag.  455,  clie  doveva  servire  quasi  di  prodromo  alla 
presente  Appendice. 

Là  stabilii  che  vi  erano  due  zone  calcareo-dolomitiche  l'una  supe- 
riore, l'altra  inferiore  agli  strati  ad  A.  contorta:  che  una  di  esse  zone 
andava  riferita  all' infralias  e  l'altra  al  trias  superiore,  contenendo 
fossili  di  Esino:  che  l'una  e  l'altra  contenevano  grossi  Cardium  rife- 
riti alla  bivalva  del  Dachstein,  ma  che  il  Cardium  della  zona  supe- 
riore era  diversa  specie  del  Cardium  della  zona  inferiore.  Distingueva 
anzi  le  due  specie  coi  caratteri  dei  nuclei,  caratteri  distintivi  eviden- 
tissimi, ma  che  non  furonmi  acconsentiti  dal  sig.  Giiinbel:  aggiungeva 
in  fine  d'aver  scoperta  una  terza  specie,  affatto  singolare,  che  accom- 
pagnava la  bivalva  più  comniune  della  zona  inferiore  agli  strati  ad 
A.  contorta. 

Questa  nota  pubblicata  nel  mio  Essai  è  ora  il  mio  punto  di  par- 
tenza, lo  devo  uscire  dall'indeterminato;  distinguere  le  specie,  fissarne 
gli  orizzonti.  Le  mie  scoperte  posteriori  e  il  lavoro  del  Giimbel  mi 
prestano  per  ciò  elementi  copiosi  oltre  ogni  mia  speranza. 

IV   Questione  da  sciogliersi  preventivamente. 

Anzi  lutto  per  ben  stabilire  e  dar  sviluppo  alla  questione  circa  il 
valore  stratigrafico  delle  grandi  bivalve  che  si  scoprono  ai  confini 
superiori  e  inferiori  degli  strati  ad  A.  contorta ,  è  necessario  fissare 
nettamente  la  serie  dei  terreni  coi  quali  esse  bivalve  possono  avere  un 
rapporto  qualunque.  Essa  serie  è  per  me  già  da  lungo  tempo  stabilita: 
comprende  il  lias ,  l' infralias  e  alcuni  membri  del  trias  superiore  e 
medio  ,  e  la  si  può  vedere  in  confronto  delle  serie  equivalenti  nella 
Tavola  sinottica  del  piano  infraliasico  annessa  al  IV  volume  degli  Atti. 
Io  confermo  pienamente  questa  serie  di  terreni,  come  l'ultimo  risultato 

(1)  Paléont.  hmli. ,  \.*  Serie,  pag.  Ul. 


KISULTATI  GEOLOGICI,    ECC.  229 

(le'iniei  sliulii  slraligrafici  e  paleonlologici.  Ma  vi  è  ancora  una  que- 
stione da  sciogliere,  o  meglio  un  veccliio  errore  da  correggere.  Si  os- 
servi clie  in  essa  tavola  sinottica  Ira  gli  equivalenli  del  calcare  d'Esino 
non  figurano  gli  siali  di  Hallslati,  che  nella  prima  serie  della  Paleon- 
tolagia  lombarda  erano  ritenuti  come  equivalenti  del  calcare  d'Esino, 
Gli  è  che  da  molto  tempo  io  ho  rinuncialo  alle  mie  primitive  vedute 
in  proposilo,  e  attendeva  l'occasione  di  ripigliare  opportunamente 
la  questione.  L'occasione  opportuna  è  questa.  Chiudendo  in  un  sol 
gruppo  i  peirefatli  di  Esina  colla  dolomia  media  a  C.  Giimbelii , 
e  questo  gruppo  parallelizzando  coW  Hauptdolomite ,  era  d'uopo  sba- 
razzarlo d'un  falso  parallelismo  cogli  strali  di  Hallslall,  il  quale  im- 
plicava una  troppo  evidente  contraddizione  tra  i  fatti  da  me  esposti , 
e  quelli  che  risultano  dalle  osservazioni  disila  generalità  dei  geologi 
tedeschi.  Mi  si  permetta  di  dare  il  debito  sviluppo  a  questa  questione 
importantissima. 

Ammetto  per  assentato  che  i  petrefatti  di  Esino  costituiscono  in 
Lombardia  un  gruppo  secondario  di  grande  potenza  ,  alla  base  della 
gran  massa  delle  dolomie  alpine  che  stanno  inferiormente  agli  strati 
ad  A.  contorta  ,  e  giacciono  superiormente  al  gruppo  di  Gorno  e 
Dossena,  perfetto  equivalente  degli  strati  di  Raibl.  Tratto  di  tale  ar- 
gomento così  ampiamente  nella  mia  Rivista  e  nell'opera  sui  petrefatti 
di  Esino  (1),  che  credo  inutile  ritornarvi.  Anzi  parmi  che  le  ragioni 
adotte ,  a  cui   tuttavia  altre  molte  potrebbero  aggiungersi  ,  abbiano 


(1)  Paléont.  lomb.  l."  Sèrie.  Chi  vuol  vedere  qua!  copia  di  nuovi  argomenli  si  aggiun- 
gano ai  citati  da  me  in  sostegno  della  superiorità  del  calcare  di  Esino  ni  gruppo  ralbe- 
liano,  legga  la  Memoria  del  sig.  Curioni  Sui  giacimenti  metaUiferi  e  bituminosi  di  Bcsano 
(Mem.  dell'Istituto  Lombardo,  tomo  IX),  specialmente  il  paragrafo.  =  Discussione  circa  il 
posto  competente  nella  serie  geologica  al  terreno  di  Esino:  :^  Gli  argomenli  sono  tratti  dai 
dintorni  del  lago  d'Iseo,  località  clie  parvo  altre  volte  così  problematica  da  smarrirvi  ogni 
fila  di  serie  stratigrafica.  Natiche  e  cliemnitzie  furono  p.  es.  scoperte  dal  sig.  Curioni  nelle 
calcaree  dei  lago  d'Iseo  sovrapposte  agli  strati  raibeliani  di  ToUine  (op.  cit ,  pag.  H). 
lo  pure  raccolsi  molti  nuovi  fatti  in  favore  della  mia  tesi.  Le  chemnilizie  di  Esino 
raccolsi  dalla  massa  calfeareo  dolomitica  che  sta  alla  base  del  monte  Presolana  presso 
il  giogo  di  Castione ,  e  incombe  agli  strati  Raibeliani  di  Val-del-Dezzo.  Ghemnitzie  di 
Esino  furono  raccolte  dalle  calcaree  dolomitiche  che  fra  Dossena  e  CoI-di-Zambla,  ripo- 
sano sui  famosi  strati  raibeliani  di  Dossena,  dove  io  aveva  già  raccolto  una  Natica 
mnnstrum. 


250  A.    STOPPANr, 

persuaso  ;»nclic  i  i)iù  leslii.  È  un  fallo  che  i  pelrefalli  di  Esine  sono 
superiori  agli  strati  di  Raibl.  —  Come  dunque  il  calcare  di  Esino  può 
essere  equivalente  dogli  strali  di  Ilallstalt ,  se  questi  sono  assoluta- 
mente inferiori  agli  strati  di  Raibl?  Inde  ira',.  Il  sig.  Giìmbel,  volendo 
pure  aniinetlere  il  fatto  da  me  con  tal  co|)ia  di  argomenti  dimostrato 
e  conciliarlo  col  fatto  opposto  dell'  inferiorità  degli  strali  di  Hallstalt 
agli  strati  di  Raibl ,  suppose  che  questi  ultimi  uìanchino  affatto  in 
Lombardia,  o  siano  fusi  talmente  colla  massa  dell' Haupldoiomite,  da 
rendersi  indiscernibile.  Supposizione  affatto  inammissibile.  Gli  strati  di 
Raibl  esistono  in  Lombardia,  formano  una  gran  zona  potente,  distinta 
petragraficamente  come  meglio  non  l'è  nessuna,  ricca  di  una  fauna 
speciale,  fra  cui  dislinguonsi  le  specie  piìi  caraltesticlie  di  Raibl,  E 
un  altro  fatto  che  il  gruppo  di  Corno  e  Dossena  è  equivalente  degli 
strati  di  Raibl,  e  giace  inferiormente  ai  petrefatti  di  Esino.  Al  sig.  Cu- 
rioni  il  merito  d'aver  sciolto  il  nodo  della  questione  in  un  modo  ve- 
ramente per  me  inaspettato,  eppure  si  naturale.  La  soluzione  proposta 
dal  sig.  Curioni  è  contraria  alle  mie  asserzioni  come  a  quelle  prima 
di  me  emesse  dal  sig,  Hauer,  è  contraria  all'idea  accettata  universal- 
mente senza  alcuna  controversia,  lo  credo  tuttavia  che  i  miei  avver- 
sarli saranno  pronti  ad  accettarla,  come  la  accetto  io  pienamente, 
non  già  come  una  transazione,  ma  come  una  verità,  davanti  alla  quale 
tutte  le  contraddizioni  spariscono,  i  fatti,  apparentemente  più  opposti 
si  conciliano,  tutto  si  ricompone  nell'ordine  il  più  naturale,  il  più 
perfetto  ,  e  la  serie  lombarda  risponde  appuntino  alla  serie  alpina 
stabilita  dai  geologi  austriaci.  La  soluzione  è  semplicissima  :  eccola 
colle  parole  del  sig,  Curioni.  "  Nelle  memorie  di  IJauer  e  di  altri 
geologi  risulta  ora  evidente  che  la  discrepanza  di  opinioni  sul  posto 
geologico  competente  al  calcare  d'Esino,  procedono  dali'essersi  con- 
siderato questo  terreno  come  parallelo  a  quello  di  llallstatt,  contem- 
poraneo al  metallifero  di  Rleiberg,  che  realmente  sta  sotto  il  terreno 
di  Corno  e  Dossena  (liaibl)  come  quello  di  Premolo,  Ardese,  ec,  che 
sta  sotto  i  banchi  di  Corno  e  Dossena  (1).»  Se,  come  lo  assevera  il 
sig.   Curioni ,  il  parallelismo  tra   il  calcare  di  Esino  e  gli   strati   di 

(1)  Curioni,  Sai  giacimenli  vielalliferi  e  bilaminosi  di  Besano  ec.  (Meni.  dell'Istituto 
Lombardo,  tomo  IX,  pag.  10). 


iiistLTATi  lii-OLOfiici,  ree.  231 

llallslall  è  un  errore,  e  molto  meglio  se  esiste  un  deposito  in  Lom- 
bardia ohe  possa  giustamente  paralleliz/arsi  agli  strali  di  Hallstatt,  ogni 
questione  è  sciolta.  Ma  siccome  anche  la  confessione  degli  errori  deve 
essere  ragionevole,  cos'i  passo  a  ragionarla  per  mia  parte,  lasciando 
ohe  gli  altri  compromessi  si  sciolgano  dall'impegno  contratto. 

V.  //  vero  equivalente  degli  strati  di  Hallstatt. 

Ne' miei  Studii,  a  pag.  U3,  aveva  distinto  come  gruppo  a  parte,  co! 
nome  di  dolomia  media  di  San  Di  fendente,  il  gruppo  calcareo-dolo- 
mitico  dei  monti  San-Difendente  e  Sasso-IMattolino  die  sorgono  a  nord 
di  Esino  collocandolo  al  suo  vero  posto  sotto  gli  strali  a  petrefatti 
di  Esino  ed  agli  strati  di  Corno  e  Dossena.  Nella  mia  Rivista  trat- 
tando ampiamente  della  serie  infraliasiea  e  Iriasica,  distruggendo  i 
falsi  parallelismi  ,  assegnando  sopratulto  al  gruppo  della  dolomia 
media  il  suo  posto  stratigrafico  e  i  caratteri  paleontologici ,  sicché  i 
petrefatti  di  Esino  rimanevano  superiori  al  gruppo  di  Corno  e  Dos- 
sena, non  dimenticai  al  certo  i  calcari  dolomitici  del  San-Difendente 
e  del  Sasso-Maltolino,  che,  perduto  il  titolo  di  dolomia  media  loro 
assegnato  per  effetto  di  un  falso  parallelismo ,  rimasero  costituenti 
tin  gruppo  a  sé,  inferiore  agli  strati  di  Corno  e  Dossena  (strati  di 
Raibl),  e  giacenti  tra  questi  e  gli  schisti  ittiolitici  di  Perledo.  Ri- 
produco anche  qui  testualmente  il  passo  della  mia  Rivista  che  ap- 
poggia quanto  dico.  «  E  necessario  qualche  cenno  su  questa  dolo- 
mia (di  San-Difendente  e  di  Sasso-Mattolino)  la  cui  posizione  strati- 
grafica è  stata  sancita  più  sopra.  Ne'  miei  Studii  io  riteneva  questa 
dolomia  come  equivalente  alla  dolomia  media  di  Val-Ritorta.  ...  Ma 
tale  avvicinamento  ora  non  regge  :  la  dolomia  media  è  superiore  al 
gruppo  di  Corno  e  Dossena;  la  dolomia  di  San-Difendente  gli  è  invece 
inferiore,  e  sta  tra  questo  gruppo  e  gli  schisti  ittiolitici  di  Perledo. 

"  Quale  valore  sarà  da  attribuirsi  a  questa  dolomia  nella  serie  strati- 
grafica? iManco  di  nozioni  sufficienti  per  rispondere  adequalamente  al 
quesito.  Se  la  osservo  nel  luogo  dove  piglia  il  nome,  cioè  sopra 
Esino,  e  forma  le  due  ignude  vette  di  San-Difendente  e  di  Sasso-Mat- 
tolino, tra  le  quali  si  apre  il  calle  detto   Prati  d'Agueglio,  non  si 


232  A.    STOPPAM, 

])iiò  negare  a  questo  deposito  una  individualità,  stando  egli  tra  due 
depositi  con  caralleri  ben  distinti,  tra  il  grnppo  di  Gonio  cioè  e  gli 
schisti  di  Periodo.  Ma  presenta  egli  altrove  una  tale  individualità?  se 
cosi  fosse  si  potrebbe  aggregargli  per  es.  la  calcarea  dolomitica  al 
ponte  di  Ardese.  Anche  il  Ragazzoni  credette  di  osservare  nella  pro- 
vincia bresciana  doloniie  inunediatanionte  inferiori  alle  rocce  keupe- 
riane  (strati  di  nai!)l)(l),  e  distinte  alTallo  da  quelle  che  appartengono 
alle  serie  inferiori.  Non  sarebbe  egli  anche  una  semplice  e  parziale 
modalità  della  parte  inferiore  del  gruppo  di  Corno  e  Dossena  ,  cioè 
delle  marne  variegate  {tnarnes  irisées)  dove  queste  o  manchino  o  siano 
assai  attenuate  come  appunto  si  verifica  ai  Prati  d'Aguelio? . . .  Infine 
è  uno  studio  da  farsi.  L'unica  cosa  corta  è  che  sulla  linea  più  set- 
tentrionale della  Valsassina  esiste  un  gru|)po  di  dolomia,  che  sta  tra 
il  gruppo  di  Corno  e  gli  schisti  ittioliiici  di  Periodo.  Provvisoriamente 
si  può  considerarlo  come  unito  al  gruppo  di  Corno  e  Dossena,  di 
cui  formerebbe  la  base  (2).  « 

Non  è  dunque  nuovo  né  il  concetto  d'un  gruppo  dolomitico  distinto 
inferiore  agli  strali  a  Gervillia  bipartita  (strati  di  Raibl)  ne  il  collo- 
camento in  questo  gruppo  della  dolomia  formante  il  Sasso-Mattolino, 
né  l'identificazione  delle  calcaree  dolomitiche  di  Ardese  con  quelle  del 
Sasso-Matlolino  (3).  Il  passo  da  me  riprodotto  è  certamente  sfuggito 

{{)  Sono  forse  queste  le  dolomie  che,  i)er  un  falso  parallelismo,  rilenule  eguiva- 
lenli  al  calcare  d'Esino,  diedero  argomenlo  ad  una  leUera  scritta  dal  mio  amico 
Ragazzoni  al  signor  Ilaner,  citata  dal  signor  Haiier  stesso  {lahib.  k.  h.  geol  Reichsan- 
stall,  1859,  pag.  192)  e  dal  signor  Gùmbel  (Die  Dachstein  bivalve  eie.  pag.  330),  in 
cui  verrei  accusato  di  aver  confuso  sotto  il  nome  di  calcare  d'Esino  due  depositi 
affatto  distinti.  Questa  lettera  è  l'unica  obiezione  che  sìa  stata  fatta  alla  mia  tesi 
relativa  alla  snpeiiorilà  del  calcare  d'Esino  agli  strati  raibeliani ,  lesi  basata  su  tanti 
fatti  stratigrafici  e  jialcontologici  incontestabili.  L'amico  mio  Ragazzoni  spero  vorrà 
apprezzare  i  riguardi  che  mi  trattengono  dal  rispondere,  prima  che  egli  stesso  non 
abbia  pubblicato  le  sue  osservazioni  t^  provate  la  sua  lesi,  non  con  semplice  asserzione, 
ma  con  buoni  argomenti  slr.iligralici  e  paleontologici. 

(2)  Rivisla,  pag.  37. 

(3)  Ne' miei  .scritti  antecedenti  ho  sempre  identificato  la  calcarea  dolomitica  di  San- 
Difendente  con  quella  di  SassoWallulino.  Il  signor  Curioni  invece  nella  sua  recentis- 
sima Memoria,  ascrivendo  il  Snssu-Mallolino  al  gru[ipo  infraraibeliano,  ritiene  il  Saii- 
Difendente  come  una  prupaf:gine  del  terreno  d'Esino.  lo  non  pos.so  ammeltere  una  tale 
distinzione  geologica  riguardo  alle  due  vette,  tra  le  quali  è  scavato  il  passo  de'Prati 
tl'Agueglio.    Se  parlasi  del   dorso  nieriilionale  del  monte,   lungo  il   quale  corre  la  via 


RISULTATI   GEOLOGICI,    KCC,  253 

al  sig.  Curioni,  il  quale  non  avrebbe  certamenle  mancato  di  tenerne 
calcolo,  e  di  cilarlo  in  favore  della  sna  tesi.  La  vera  novità  di  cui  ha 
tutto  il  merito  il  sig.  Curioni  è  d'aver  sostenuto,  e  vogliam  dire 
provato ,  che  il  gruppo  delle  calcaree  dolomitiche  inferiori  agli 
strali  raibeliani  è  equivalente  alle  calcaree  di  Hallstatt,  e  d'aver 
presentato  una  soluzione  quanto  facile  altrettanto  ragionevole  d'una 
questione  cotanto  dibattuta. 

Varii  sono  gli  argomenti  addotti  dal  sig.  Curioni  per  ritenere  equi- 
valente dell' llallslalt  il  calcare  magnesiaco  e  doloniilico  di  Ardese, 
Parre ,  Premolo,  Corno  (al  dissollo  degli  strali  detti  di  Corno), 
Sasso-Maltolino  e,  aggiungo,  di  San-Difendente: 

1."  Esso  calcare  giace  sotto  il  vero  raibeliano,  cioè  sotto  il  gruppo 
a  G.  bipartita,  È  l'argomento  il  |)iù  convincente,  ritenendo  provato 
dall'unanime  consenso  di  tutti  i  geologi  austriaci  e  bavaresi  che  il 
calcare  di  Hallstatt  è  inferiore  agli  strali  di  Raibl, 

che  da  Esino  conduce  a  Perledo ,  esso  è  costituito  infatti  dalle  dolomie  rosee  cristal- 
line e  dalle  calcaree  d'Esine;  ma  le  calcaree  dolomitiche  formanti  la  vetta  del  San- 
Difendenle  sono  inferiori  agli  strati  a  Gennllia  biparlila.  Ho  visitalo  le  cento  volte 
quella  località,  né  parnii  di  potere  menomamente  dubitare  di  ciò  che  il  Sasso-Matto- 
lino  e  il  San-Difendente  non  sieno  due  cime  costituite  dagli  identici  strati.  Ascendendo 
da  Esino  superiore  ai  Frali  d'Agueglio  si  passa  .sopra  le  testate  degli  strali  a  Gervillia 
bipartita,  i  quali  sono  diretti  da  E.  a  0.  in  guisa  che  debbono  adossarsi  ugualmente 
ai  due  monti.  Se  sulla  destra  veggonsi  infatti  coprire  evidenlemenle  il  Sasso  Mattolino, 
sulla  sinistra  la  loro  esistenza  nella  identica  condizione  per  rapporlo  al  Saii-Difendenle 
é  sancita  dalie  praterie  clie  rivestono  il  dorso  del  monte,  dovuie  alla  fnoile  erosione 
degli  strati  argillosi  a  Gervillia  bipartita,  dai  quali  la  dolomia  si  slancia  ignuda  in 
dirupi  ed  aguglie  che  formano  la  parte  piìi  elevala  del  monle.  Al  lembo  settentrionale 
dei  prati  si  apre  fra  le  due  vette  il  calle,  detto  pen-iò  de"Prnli  d'Agueglio,  il. quale 
è  precisamente  scavato  nel  calcare  dolomitico  che  unisce  i  due  monti  a  guisa  di  forca. 
Scendendo  dal  calie  verso  nord,  cioè  verso  Bollano  si  attraversa  tutta  la  massa  di 
quelle  calcaree  dolomiliciie,  quindi  si  aprono  due  sentieri:  uno  ci  porta  verso  est, 
girando  attorno  al  Sasso-Maltolino,  l'altro  verso  ovest,  radendo  il  San-Difendenle. 
Tanto  da  una  parte  come  dall'altra,  dopo  breve  tratta,  e  in  un  punto  di  esatta  co- 
rispondenza,  si  trovano  gli  scliisli  che  hanno  lutti  i  caratteri  di  quelli  di  Perledo,  e 
non  può  rimaner  dubbio  che  e  il  Sasso -Mattolino  e  il  San  Difendente  sono  costituitr 
da  una  massa  calcareo  dolomitica  che  giace  tra  il  gruppo  di  Corno  e  Dossena  fstrati 
di  Raibl)  e  gli  schisti  ittiolitici  di  Perledo.  Si  noli  che  sul  San-Difendenle,  per  quante 
volte  ci  fossi,  non  mi  riesci  mai  di  scoprire  alcuna  traccia  di  fossili,  cosa  che  sarebbe 
veramente  impossibile,  quando  quella  velia  fosse  una  immediala  propaggine  delle  cal- 
caree e  delle  dolomie  di  Esino  cosi  rioche  dì  fossili. 


25^^  A.   STOPPAM, 

12.°  Esso  calcare  contiene,  come  quello  di  Hallslalt,  di  Bleiberg,  ce, 
galena  e  blenda  in  gran  copia. 

3."  In  molti  luoghi,  come  ad  Ardese  e,  come  ho  io  verificato, 
a  Barghe,  assume  l'aspetto  di  quello  di  Hallslatl,  essendo  venato  di 
rosso  vivace  ,  presentando  così  un  bellissimo  marmo  roseo. 

U.°  In  una  calcarea,  ritenuta  equivalente  e  osservata  dal  sig.  Cu- 
rioni  nella  Val-Paludiiia  ,  a  sud  di  Schilpario ,  rinvenne  egli  diverse 
specie  di  Ammoniti  identici  a  specie  di  Hallslalt. 

Io  non  ebbi  mai  la  fortuna  di  scoprire  alcuna  traccia  di  essere  or- 
ganico in  quella  formazione  ma,  ripeto,  la  giacitura  stratigrafica  e 
il  conciliarsi  così  tutti  i  fatti ,  che  sembravano  i  più  conlraddilorii , 
sono  i  migliori  argomenti  per  ammellere  che  le  calcaree  di  Esino 
furono  a  torlo  ritenute  equivalenti  delle  calcaree  di  Hallslalt,  e  che 
un  tale  equivalente  va  riconosciuto  nelle  calcaree  dolomitiche  che 
esistono  ben  distinte  anche  in  Lombardia,  inferiormente  agli  strati 
di  Corno  e  Dossena  (strali  di  Raibl)  e  cui  io  conservo  il  nome  di 
dolomia  di  San- Difendente  ^  col  quale  distinsi  primitivamente  questo 
deposilo  fin  dal  1857. 

Ma  resta  ancora  una  domanda  a  farsi ,  quasi  tutta  a  mio  carico. 
Come  dovrassi  rinunciare  a  ritenere  le  calcaree  di  Esino  equivalenti 
delle  calcaree  d'Hallstatt,  se  tale  equivalenza  risultò  già  dai  confronti 
paleontologici?  Chi  avrà  la  pazienza  di  rileggere  il  capitolo  della 
•Conclusione  alla  prima  serie  della  Paleontologie  lombarde  che  si  in- 
titola :  Du  parallelisnie  du  dépót  de  Esino  avec  d^autres  dépóts  hors 
de  la  Lombardie  iì)^  troverà  che  io  non  debbo  incontrare  gran  diffi- 
coltà a  disdire  qiuanto  enunciai  come  seniplicemente  probabile,  dopo 
■che  dai  geologi  austriaci  il  parallelismo  dell' Esino  coli' Hallslalt  era 
stato  ammesso  senza  alcuna  contestazione  al  punto  che  in  un  lavoro 
<del  sig.  Hòrnes  (2)  anteriore  alle  mie  monografie  dei  petrefatti  di 
Esino,  i  fossili  di  Hallslalt  e  di  Esino,  figurano  insieme  come  com- 
ponenti la  stessa  fauna.  Chi  non  vuol  darsi  la  briga  di  leggere  per 
intero  quel  capitolo,  tolleri  almeno,  che  io  gliene  richiami  alcuni 
passi. 

(1)  PaU'onl.  hmb.,  4.''  Sòr.,  paj,'.  134-140. 

(,2]  Hònies,  Gaster.  und  Aceph.  der  HallsUiiter  Schichkn,  Denksclir.  k.  .Vkad.,  T.  IX. 


niSULTATI   GEOLOGICI,   ECC.  23b 

«  De  ce  que  quelques  espèces  d'Esino  soni  répandues  dans  d'autres 
dépòls ,  il  ne  faut  pas  en  tirer  cornine  conséquence  immediate  le 
parallelisme  de  ces  dépóts.  La  geologie  se  seri  des  diverse  données 
paléonlologiqiics  jiour  élahiir  le  parallèle  des  dépùts  enlre  eiix,  mais 
elle  ne  Ironve  que  dans  la  slratigiaphie  les  lois  cerlaines  ,  el  les 
termes  dédnilifs  des  rapporls.  »  (pag.  130.) 

«  Voilà  pourqiioi  j'  ai  commencé  par  dire  que  la  seule  présence 
d'especes  idenliques  dans  differenis  dépòls  ne  conslitue  pas  immé- 
dialemenl  le  parallelisme  de  ces  dépòls;  aulremenl  dans  notre  cas  le 
dépòl  d'Esino  serali  par  la  mème  raison,  un  équivalenl  des  couclies 
de  San  Cassian  ,  de  celles  de  llallstatt ,  et  mème  du  Muschelkallc.  » 
(pag.  136.) 

u  Gomme  nous  n'avons  accordé  que  peu  de  valeur  à  la  simple 
présence  des  espèces  el  à  leur  prépondérancs  numériquei  nous  n  en- 
tendons  pas  non  plus  allribuer  une  valeur  absolue  à  la  prépondérance 
proporlionnelle.  Nous  croyons  au  contraire  que  la  paleontologie  ne 
nous  fonrnil  pas  un  argument  de  valeur  absolue  pour  établir  dans 
des  limiles  précises  le  parallelisme  des  terrains:  dans  son  élal  acluel 
au  moins,  elle  ne  nous  offre  que  des  données  d'une  probabililé  plus 
ou  moins  grande.  »  (pag.  138.) 

«  La  paleontologie  atlend  toujours  la  sanction  ,  le  chachet  de  la 
slr^itigraphie  ;  elle  peni  tonte  seule  appuyer  ses  conclusions  à  l'abri 
de  la  plus  grande  probabililé,  jamais  à  celui  de  la  cerlilude  absolue.  n 
(pag.  15  9.) 

Ora  che  il  parallelismo  ben  più  sicuro,  anzi  evidente  tra  gli  strati 
di  Corno  e  Dossena  e  gli  strati  di  Raibl  rendono  stratigraiìcamente 
inammissibile  il  parallelismo  tra  i  calcari  di  Esino  e  quelli  di  Hallstatt^ 
uopo  è  bene  che  la  paleontologia  smetta  le  sue  ragioni.  —  Ella  in- 
vero ne  aveva  pochissime  ;  trallavasi  di  identilicare  due  depositi  > 
quali  avevano  ciascuno  una  fauna  propria,  splendida,  distintissima: 
tale  identità  si  basava  più  che  sul  valore  delle  specie,  ?,\\\V habitus^ 
della  fauna.  Vediamo  infatti  qual  valore  si  può  attribuire  alle  specie. 

Tra  la  formazione  d'Esino,  che  conlava  243  specie  e  quella  di 
Hallslalt  che  ne  noverava  128,  eranvi  communi  12  specie.  Ma  ài 
queste  42  specie,  4  erano  già  communi  ad  altri  deposili,  al  San  Cas- 


250  A.   STOPPANI, 

siano,  al  Musclielkalk,  ecc.,  dunque  non  più  alle  a  stabilire  il  paral- 
lelismo do'  secondari  gruppi  del  trias.  =  A.  Aon  ,  A.  Johannis 
Austria},  Cli.  formosa,  Poss.  Zo?«me/n'.  =  Vediamo  le  otto  rimanenti. 
Avvertasi  che  io  nìi  riferisco  ancora  a  quello  che  ho  scritto  per  rap- 
porto ad  esse  specie,  a  suo  luogo,  nelle  mie  monografie  dei  petrefatti 
di  Esino. 

OrUii'Ccratites  reticulatiis  ?  Hau.  —  Specie  da  me  indicata  già 
come  assolutamente  dubbia  (1). 

Ortlioceralites  diibius  llau.  —  Specie  cui  Hauer  dichiara  senza  ca- 
ratteri abbastanza  costanti  e  fissi.  La  mia  determinazione  era  poi 
fondata  sopra  un  esemplare  abbastanza  guasto  e  che  offriva  delle  spe- 
cialità sue  proprie  (2). 

AmiiéoniU's  ausseamus  Hau.  —  Specie  assai  variabile  secondo 
Hauer,  e  a  cui  riferii  un  solo  esemplare  assai  guasto  (5). 

Chemnitzia  Escheri  Hornes.  —  Specie  liscia,  variabile,  di  cui  Hor- 
nes  non  figurò  che  esemplari  di  Esino,  che  non  si  trova  nelle  vere 
calcaree  di  Hallstatt  (4). 

Chemnitzia  (jradata  Hornes.  —  Gli  esemplari  figurali  da  Hornes 
non  sono  di  Esino.  lo  non  trovai  ad  Esino  questa  specie  ;  solo  ne 
avrei  trovato  un  mozzicone  a  Lenna.  Hornes  dubita  che  questa  specie 
non  si  trovi  anche  a  San  Cassiano.  Non  trovata  nelle  vere  calcaree 
di  Hallstalt(5). 

Natica  lemniscata  Hornes.  —  È  una  delle  specie  sulle  quali  sa- 
rebbe difficile  levare  alcun  dubbio.  Solamente  non  si  trova  propria- 
mente ad  Hallstatt,  ma  a  Fladungbau  (6). 

Natica  Meriani  Hornes.  —  L'esemplare  disegnato  da  Hornes  è  di 
Esino.  INon  si  trova  ad  Hallstatt,  ma  a  Trotzberg  in  Tirolo  (7). 

Natica  comensis  Hornes.  —  Si  ripete  ciò  che  ho  detto  della  specie 
precedente  (8). 

(1)  Pai.  lomb.,  l.'  Sório,  pag.  413. 

(2)  76.,  pag.  H2. 

(3)  Ib. ,  pag.  118. 

(4)  Ib.,  pag.  17.  —  Hornes,  Gaster.  aus  d.  tras ,  pag.  7. 

(5)  Ib.,  pag.  21.  —  Hornes,  op.  fit. ,  pap.  6. 

(6)  Ib.,  pag.  42. 

(7)  Ih.,  pag.  43. 

(8)  (b.,  pag.  46. 


RISULTATI   GEOLOGICI^   ECC.  237 

Le  Ire  specie  trovale  ad  llallslalt ,  non  sono  adunque  certe  per 
rapporto  ad  Esine,  e  le  cinque  determinale  da  Ilurnes  non  apparten- 
gono alle  vere  calcaree  di  Hallslatt,  ma  a  depositi  il  cui  parallelismo 
con  quello  di  Hallslatt  potrebbe  essere  forse  di  nuovo  discusso.  — 
Infine  si  vede  che,  senza  aggiungere  ne  logliere  nulla  a  quanto  fu 
riportato  da  Ilauer,  da  Hòrnes  e  da  me,  il  parallelismo  tra  l'Esino  e 
rUalIslatt  in  linea  paleontologica  non  era  die  probabile,  e  tale  pro- 
babilità si  annulla  totahuenle  a  fronte  delle  contraddizioni  che  nacquero 
da  tale  parallelismo  in  linea  stratigrafica  che  rendono  esso  parallelismo 
afTatlo  inammissibile. 

VI.  Quale  è  l'orizzonte  delle  diverse  specie  riferite 
al  C.  triquetrum. 

Distrutto  il  falso  parallelismo  tra  le  calcaree  di  Esine  e  quelle  di 
Hallslatt,  la  serie  infraliasica  e  triasica  da  me  ammessa  in  Lombardia 
concorda  perfellamenle  colla  serie  ammessa  per  le  Alpi  in  genere 
dai  geologi  austriaci.  Eccone  lo  specchio  comparativo,  non  altro  che 
il  riassunto  della  Tavola  sinottica  già  citata,  colla  semplice  aggiunta 
del  parallelismo  del  calcare  Hallslatt. 

Terreni  Giuresi 

Piano  basico 

Lias.  Formazione  di  Salirlo.  Calcare  a  G.  arcuata.  Liaskalk.  Unter- 
sler  Lias  di  Giimbel.  Slarhemb.  Gresten.  Sch. 

Piano  infraliasico 

Strali  a  fauna  hettan"iana 
Calcare  del  Sasso  degli  Slampi     Dachsteinkalk 

Strali  ad  A.  contorta 

Strati  dell'Azzarola  Oberer  Muschelkenper  di  (liim- 

Lumachelle  e  schisli  neri  bel-Kòssener-Schichten 


238  A.   STOPPAM^ 

Terreni  Triasici. 

Piano  Esiniano 

Dolomia  media  Ilauptdolomite 

Petrefalli  di  Esino  Esino-Kalk. 

Piano  Raibeliano 

Gruppo  di  Gonio  e  Dossena  Raibler  Schichten 

Piano  Hallstattiano 

Dolomia  dì  San  Difendente  Hallslàtter  Schichten 

Nella  serie  delineata,  in  quali  rapporti  si  trovano  le  grosse  bivalve 
riferite  al  C.  triquetrum  o  indicate  con  altri  nomi?  Prima  che  Giira- 
bel  pubblicasse  la  sua  monografia  si  sarebbero  dovute  trattare  altre 
questioni:  l.^  lo  asseriva  che  esistevano  diverse  specie  di  grosse  bi- 
valve credute  identiche  a  quella  del  Dachsteinkalk,  e  Giìmbel  con- 
fermò qnesta  asserzione,  pubblicando  5  specie,  alle  quali  io  ne  ag- 
giungo 4  altre  la  cui  novità  è  ancor  meno  disputabile;  2°  Da  lutti 
si  accertava  che  esse  bivalve  si  trovavano  a  differenti  livelli,  e  ciò  è 
pienamente  confermato.  La  questione  è  dunque  grandemente  sempli- 
ficata. Trattasi  di  sapere  a  quale  livello  si  trovano  le  diverse  specie. 
Ma  la  questione  è  ancor  più  semplificata  ,  ridotta  ai  minimi  termini. 
Delle  8  specie  descritte  da  Giìmbel,  una  sola  trovasi  esclusivamente 
nel  Dachsteinkalk ,  cioè  superiormente  agli  strati  ad  ^.  contorta  ,  il 
M.  gryphoides.  Tre  non  si  trovano  che  inferiormente  agli  strati  ad 
y4.  contorta  j  i  31.  complanatus ,  columbella ,  chamocformis.  II  solo 
M.  Gùmbelii  {M.  triquelrum  sp.  Giimbelii)  è  indicato  e  sopra  e 
sotto  agli  strati  ad  A.  contorta,  indicato  cioè  tanto  nell'Haupt-dolo- 
inite,  come  nel  Dachsteinkalk,  nel  trias  superiore,  come  nell'infralias 
superiore.  La  questione  dunque  si  riduce  a  determinare  quale  livello 


ntsiii/rATi  OEOLOGici,  F-cc.  259 

è  occupato  dal  M.  Gumbelii,  e  per  me,  a  provare  che  il  M.  Giim- 
helii  appartiene  esclusivaincnle  airilaupt-doloinile ,  alla  mia  dolomia 
media,  al  membro  superiore  del  trias,  al  gran  deposito  inferiore  agli 
strali  ad  A.  contorta^  al  gran  deposito  in  cui  si  continuò  la  fauna 
di  Esine  che  nel  suo  maggior  sviluppo  trovasi  alla  base  di  esso. 

Ottenuto  questo,  avremo,  al  punto  in  cui  si  trova  la  scienza  in 
oggi,  una  bella  serie  di  grosse  bivalve,  ciascuna  delle  quali  segna  un 
preciso  orizzonte,  e  sarà  tolto  di  mezzo  ogni  ostacolo  a  fissare  la  serie 
triasica  e  infraliasica  delle  Alpi. 

Io  non  posso  perciò  far  altro  che  sancire  i  molti  fatti  da  me  rac- 
colti, indicando  le  precise  localilà ,  delineando  i  principali  profili , 
sicché  ciascuno  possa  a  suo  agio  verificarli.  Non  servendo  essi  che 
come  schizzi  dimostrativi  dei  rapporti  slraligralici,  cui  rivelano  fe- 
delmente ,  non  hanno  del  resto  altrimenti  alcuna  prelesa.  Li  levo 
quali  sono  da'  miei  libretti  da  viaggio.  Quanto  al  valore  paleontolo- 
gico delle  specie  che  andrò  citando ,  mi  riporto  alla  descrizione  ed 
alle  figure  di  esse  specie  pubblicate  nella  Paleontologia  (t). 

VII.  Profili  comprovanti  V inalterabile  distribuzione  stratigrafica 
del  iM.  Giimbelii  e  delle  specie  che  vi  hanno  rapporto  (2). 

1."  Profilo  della  Val-d'Ampola 

Nella  mia  Rivista  e  nella  Conclusione  alla  1."  Serie  della  Paleon- 
tologia lombarda  ho  fatto  cenno  dei  dintorni  di  Sloro  ,  allo  sbocco 
della  Val-d'Ampola  (Tirolo  italiano  o  Trentino)  come  d'una  località 
dove  il  Cardiiim  della  dolomia  media  {31.  Giimbelii)  era  sparso  a 
profusione,  in  mezzo  ad  una  gran  quantità  di  fossili,  analoghi  ai  pe- 
trefatti di  Esino,  tra  i  quali  infatti  discernevansi  abbondanti  la  Ga- 
strochcena  obtusa  e  VJvicula  exilis.  Era  dunque  una  delle  localilà 
pili  interessanti  dove  avrei  dovuto  ripetere  le  indagini  a  tutto  agio,, 
sicuro  di   riportarne   nozioni  e  materiali   abbondanti  a  profitto    ddla 

(1)  Paltoni,  lomb.,  Ut.''  Sèrie,  11.*^  Appendice. 

121  Vedi  la  Tavola  posla  in  fine  al  volume,  ed   esUaUa   dalia   111."   Serie  della  Pa- 
léoHloloyic  lombarde. 


SSftO  A.    STOPPANI, 

questione  di  cui  stava  occupandomi.  Ma  io  sapeva  e  per  mie  repli- 
cate esperienze,  e  per  esperienza  altrui  che  non  è  sempre  aggradevole 
pel  geologo,  avesse  pure  un  mandalo  dal  Gabinetto  delle  Tuilleries(l), 
rinlrallonersi  al  rilevare  si)accali  e  mollo  meno  il  far  sallare  le  mine 
sui  gelosi  confini  di  due  Siali  nemici,  e  proprio  alla  base  di  forti  sorti 
or  ora  in  grembo  alla  piìi  pacilica  vallata.  La  Val-d'Ampola  e  i  suoi 
dintorni  non  furono  abbastanza  studiali  anzi ,  se  non  erro  per  igno- 
ranza, stanno  tra  le  regioni  più  ignote.  I  geologi  austriaci  debbono 
pigliar  di  mira  (piesto  j)unlo ,  sicuri  d'un  esito  brillante.  Il  bacino  di 
Sloro  è  straricco  di  fossili  apparlenenli  ^W Haupt- dolomite,  ed  ho  ar- 
gomento di  credere  che  nei  dintorni  di  Tione  esista  una  splendida 
fauna  riferibile  probabilmente  od  agli  strali  di  Raibl  o  agli  strati  di 
San  Cassiano.  Uno  spaccato  esatto ,  che  si  guidasse  su  di  una>etta 
in  direzione  da  sud  a  nord,  partendo  p.  es.  da  Manerba  ,  a  nord  di 
Desenzano  (lago  di  Garda)  per  arrivare,  passando  sopra  Storo,  al 
gran  gruppo  dei  monti  Codino,  Frerone,  Lajone,  Castello,  ecc  ,  sa- 
rebbe uno  dei  più  magnifici  spaccali  che  la  geologia  fosse  giunta  a 
tracciare,  poiché,  partendo  dal  vero  terreno  nunnuulilico  a  .Manerba, 
atlaverserebbe  la  creta,  il  giura ,  il  lias  e  l'infralias  tra  Salò  e  l'alto 
rilievo  della  imponente  catena  che  si  allinea  da  S.  0.  a  N.  E.  alla 
destra  del  lago  di  Garda  e,  attraversata  la  massa  enorme  della  do- 
lon)ia  media  (Hauptdolomile) ,  oltre  Sloro,  taglierebbe  la  serie  in- 
feriore dei  terreni  triasici,  quindi  la  ingente  massa  degli  schisti,  dei 
gres  e  delle  puddinghe  carbonifere  o  paleozoiche  ,  e  troverebbe  i 
graniti  coslituenli  la  catena  a  Sud  del  Tonale,  uno  dei  gruppi  grani- 
tici più  giganteschi  dell'Europa. 

Benché  io  non  creda  conveniente  produrre  ora  graficamente  un  tale 
spaccalo,  che  riuscirebbe  ancora  troppo  inesatto  ed  anche  superfluo 
allo  scopo,  nessuno  porrà  in  dubbio  che  la  gran  massa  dolouìitica, 
che  si  alza  tra  il  lago  di  Garda  e  il  lago  d' Idre  e  che  sporge  cosi  im- 
ponente sul  lago  stesso  di  Garda,  tra  Limone  e  Ulva  di  Trento,   non 

(1)  AIUnlo  ad  uni»  sj;  radi!  voi  e  incidpiilc  occorso  nei  dìiUurni  di  Peschiera  a  M.  Doosse 
ingegneri!  in  ca|)0  francese,  condono  suo  malgrado  da  Pesciiicra  a  Verona  e  da  Verona 
a  Venezia,  per  aver,  dicesi,  osalo  levare  il  prolilo  di  una  morena  nelle  vicinanze  di 
Peschiera. 


RISULTATI    GEOLOGICI,    ECC.  Iki 

rappresenti  rTIauptdolomile  dei  geologi  svizzeri  e  austriaci,  mollo 
meno  poi  die  quelle  dolomie  non  siano  inferiori  agli  strati  ad  ^. 
contorta  che  si  trovano  allineati  su  vasta  zona  a  S.  E.  della  catena 
dolomitica. 

La  prima  località  adunque,  dove  mostrasi  il  M.  Gumbelii ,  indica 
questa  specie  inferiore  agli  strati  ad  yl.  contorta.  Clie  poi  la  dolomia 
a  M.  Gumbelii  di  Storo,  appartenga  alla  dolomia  media  (Haupldo- 
lomite)  lo  provano  i  fossili  G.  ottusa,  A.  exilis,  Delphinula  Escheri 
n.  sp.  die  io  trovai  sempre  caratteristici  di  questo  gruppo  in  tutte 
le   località  ,  ove  i  rapporti  stratigratici   mi  sono  noti   perfettamente. 

È  col  M.  Gumbelii  die  si  trova  il  Dicerocardium  Ragazzoni.  Al- 
tri fossili  sono  Chemnitzia  sp.,  Natica  sp.  Turbo  .sp.  {ì). 

2."  Profilo  di  Caino  (  (ig.   1.). 

E  la  località  più  fortunata  per  le  mie  scoperte ,  ed  è  nello  stesso 
tempo  la  più  chiara  per  la  successione  stratigrafica. 

La  via  che  a  nord  di  Brescia  conduce  nella  Val-Trompia,  si  biforca 
ben  presto  ,  ed  uno  dei  rami  si  volge  ad  est  per  guidarci  a  JNave , 
Caino ,  calle  di  San  Eusebio ,  onde  si  scende  in  Val-Sabbia.  I  colli 
che  partendo  dal  Mella,  passano  sopra  Bovezzo,  Cortine  e  ÌNave,  mo- 
strano in  bella  serie  la  majolica,  i  calcari  rossi  giuresi,  quindi  il  lias, 
0  formazione  di  Sallrio.  Oltre  ÌNave  sorge  un  promontorio  dove  svi- 
luppatissima  è  la  corna  bresciana,  co' suoi  banchi  oalitici  bianco-lat- 
tei cosi  caratteristici,  riferita  universalmente  a  buon  dritto  al  Dach- 
sleinkalk  od  infralias  superiore.  La  depressione  del  suolo  e  i  campi 
coltivali  annunciano  ben  tosto  gli  strati  calcarei  e  schistosi  ad  A. 
contorta,  sviluppatissimi  e  ricchissimi  di  fossili  già  da  me  descritti 
a  loro  luogo.  Gli  strati  ad  A.  contorta  cominciano  alla  Cartiera  (vi 
ha  infatti  ancora  una  fabbrica  di  carta)  e  formano  tutto  il  piccolo  ter- 
ritorio di  Quattro-Buote ,  Caino,  INoale  ,  Terminello.  Ad  est  di  quel 
gruppo  di  paeselli,  poco  oltre  l'abitalo,  cominciano  ad  apparire  gli 
strati   di    dolomia  candida ,   farinosa  ,   a  decomposizione    ferruginosa 

(1)  Le  nuove  specie  di  cui  si  parla  qui  e  nelle  pagine  seguenti  saranno  descrllte 
e  tìgurate  colie  grandi  bivalve  alla  fino  della  IH."  Serie  della   Paleontologie  lombarde- 

16 


242  A.    STOPPACI, 

rossa.  I  campi  coltivali  cessano,  il  bacino  si  chiude  bruscamente,  la 
dolomia  slerilissima  si  alza  a  costiluire  moli  gigantesche  die  incor- 
niciano entro  un  deserto  di  rocce  il  bacino  della  vera  Val-Sabbia 
dove  predominano  le  marne  variegate. 

La  via,  per  raggiungere  il  calle  o  passo  di  Sant'  Eusebio,  è  obbli- 
gala ad  alzarsi  a  svolte  o  torniquets ,  ed  è  appunto  in  capo  al  primo 
svolto  che  si  Irova  il  meraviglioso  strato  die  mostrerà  ancora  per 
lungo  tempo  le  vestigia  della  mia  rapina.  Gli  è  un  ammasso  di  forse 
B  metri  di  spessore,  ove  si  pigiano,  si  intrecciano  le  cornute  bivalvi 
che  io  nomino  Bicerocardiwn  Jani  e  D.  Curioni.  La  seconda  specie 
è  rara,  la  prima  abbondantissima.  Sparso  in  quella  congerie  si  Irova 
il  31.  Gùmbelii.  Io  ne  estrassi  degli  esemplari  dall'  interno  slesso 
delle  valve  dei  Dicerocardium.  Nulla  dunque  vi  può  essere  di  meglio 
contemporaneo. 

Sotto  agli  strati  a  Dicerocardium,  seguono  altri,  dell'identica  do- 
lomia, costituenti  una  vera  lumacliella  di  Megalodon.  Lo  spessore 
complessivo  di  quella  lumacbella  può  essere  di  8  metri.  I  Megalodon 
sono  assai  piccoli  ;  non  oltrepassano  i  4  centimetri  di  diametro  ,  ed 
hanno  preferibilmente  la  forma  del  M.  complaìiatiis  Giìmbelii ,  che 
io  ritengo  una  semplice  varietà.  I  3Iecjalodoìi  che  si  trovano  coi  Di- 
cerocardium sono  sensibilmente  più  grossi,  ma  sfanno  ancora  tra 
gli  esemplari  giovani.  Altri  fossili  abbondano  in  quegli  strali ,  ma  si 
eslraggono  difficilmente.  Ma  io  fui  lieto  di  scoprirvi  ì'^.  exilis  e 
delle  piastre  intiere  di  dolomia  die  mostravansi,  per  effetto  dell'ero- 
sione, interamente  coperte  di  sezioni  di  Gastroclicana  oblnsa.  Altre 
specie  da  me  distinte  sono  Delphinula  pygmwa  n.  sp,  3IijopUoria 
Balsami  n.  sp. 

Non  insisto  sulla  evidenza  della  serie  stratigrafica  di  questo  profilo. 
Tutto  vi  appare  senza  velo  ,  senza  disturbo  di  sorta.  Il  geologo  che 
visiterà  la  Lombardia  ,  scriva  la  Val-di  Caino  tra  le  località  più  clas- 
siche da  visitarsi.  Gli  strati  ad  ^.  contorta  e  la  dolomia  media 
(Haupt-dolomite)  che  li  sopporta  sono  ricdiissimi  di  fossili  e  ne'  più 
chiari  rapporti  stratigrafici  fra  loio.  in  nessun  luogo  potrà  meglio  con- 
chiudere :  l.°  che  i  31.  Giimbelii,  D.  Jani  e  Curioni ,  A.  exilis ^ 
G.  ottusa  costituiscono  una  fauna  contemporanea:  2."  che  l'apparizione 


RISULTATI  GEOLOGICI,  ECC.  345 

dì  questa  fauna  precedette  quella  degli  strali  ad  A.  contorta;  3.*  cbe 
questa  fauna  si  collega  per  l'idenlilà  delle  specie  ai  petrefalli  di  Esino. 
Non  lascierò  di  osservare  che  anche  qui  il  31.  Guinbeln  occupa,  re- 
lativamente alla  gran  massa  dolomitica,  gli  strati  superiori. 

5."  Profilo  di  Val-Sarezzo  (fig.  2.). 

Se  da  Caino  ci  spingiamo  verso  il  N.  0.,  attraversando  i  monti, 
e  tenendoci  sempre  sulla  massa  dolomitica ,  ci  troveremo  a  Sarezzo. 
1  piò  di  rocca  di  Sarezzo  si  sono  sparsi  ovunque  in  questi  ultimi 
anni.  La  dolomia  a  Mecjalodon  vi  è  scavata  attivamente  e  cotta 
come  calce  grassa.  Alcuni  strati  sono  cavernosi  all'estremo.  Le  caver- 
nosità sono  sovente  tapezzale  di  bella  crislallizzazione,  ma  più  so- 
vente riempite  di  terra  ocracea,  o  d'un  vero  bolo  o  masse  d'argilla 
rossa,  ferruginosa,  plasticissima.  Da  quelle  cavernosità  si  svolgono 
facilmente  i  Merjalodon  allo  stato  di  nucleo  cristallino,  candido,  più 
spesso  tinto  di  rosso.  I  fanciulli  ne  fanno  degli  allunassi  e  per  pochi 
soldi  ne  partite  carico  come  una  bestia  da  soma.  INegli  strati  di  do- 
lomia compatta  conservano  però  i  3Iegalodon  anche  a  Sarezzo  in- 
tatto il  loro  guscio;  ma  è  difficilissimo  estrarneli. 

Il  sig.  Giiiiibel  riparli  i  nuclei  di  Sarezzo,  di  cui  pare  non  avesse  che 
alcuni  miseri  esemplari,  Ira  le  due  specie  o  varietà  31.  complanatuSj 
31.  columbella.  Io  non  ci  vidi  mai  altro  che  l'inevitabile  31.  Gùm- 
belii.  Il  guscio  conservato  di  alcuni  individui  ,  ma  più  la  lamina  che 
modella  il  cardine  cui  va  assegnala  una  si  gran  parte  nella  analisi  pa- 
leontologica, mi  assicurano  di  quanto  asserisco.  —  Ma  qualunque  sia 
la  specie,  non  vi  ha  qui,  nemmeno  col  sig.  Giimbel,  nessuna  que- 
stione stratigrafica,  I  3Ierjalodon  di  Sarezzo  giacciono  in  una  dolomia 
inferiore  agli  strali  ad  A.  contorta. 

Ma  quella  località  è  troppo  interessante  per  lo  sviluppo  distintis- 
simo su  breve  linea  di  una  ricca  serie  di  terreni,  perchè  sappiamo 
dispensarci  dal  delinearne  il  profilo,  quale  potei  tracciarlo  dietro  ri- 
petute escursioni.  Esso  non  è  però  propriamente  uno  spaccalo ,  ma 
uno  schizzo  d'assieme  dello  sviluppo  delle  formazioni  nella  doppia 
valle  di  Sarezzo  e  di  Lumezzane. 


244  A.    STOPPAMI, 

Il  Mella ,  tagliando  obliquaiiienle  la  serie  stratigrafica,  sbocca  a 
Sarezzo  per  una  gola  piuttosto  angusta.  Colla  destra  tocca  il  lias  , 
che  forma  qui  la  parete  quasi  verticale  della  valle,  sopportando  in 
alto  sulla  destra  della  valle  slessa  quegli  strali  appartenenti  al  cal- 
care rosso  ammonitico  (lias  medio  e  superiore)  così  ricchi  di  ammo- 
niti  convertiti  in  perossido  di  ferro,  già  illustrati   dal  sig.  Hiuier(l). 

Sulla  sponda  sinistra  giace  Sarezzo  allo  sbocco  della  Viil-Lumez- 
zane,  una  specie  di  bacino,  solcato  da  diversi  torrenti.  Lo  spaccato 
più  interessante  si  presenta  lungo  la  via  che  costeggia  il  torrente  in 
direzione  S.  0.  N.  E.  da  Sarezzo  a  Campiglio,  Tese,  Sani  Emiliano. 
Sarezzo  è  sugli  strati  basici.  Appena  fuori  del  caseggiato  negli  strati 
che  tagliano  il  torrente  trovai,  essendo  con  Ragazzoni,  un  ammanite 
indeterminabile  ma  d' aspetto  affatto  liasico.  Sotto  essi  strali  scopresi 
la  corna  bresciana  (infralias  superiore).  A  circa  "200  metri  da  Cam- 
piglio appajono  gli  strati  calcarei  marnosi  dell'infralias  [Azzarola , 
zona  a  Tevebratula  gregaria)  ricchi  abbastanza  dei  fossili  più  carat- 
teristici, il  banco  a  T.  gregaria  trovasi  precisamente  in  faccia  a 
Campiglio  ,  e  appena  oltre  Campiglio  si  presentano  gli  scliisli  neri 
marnosi,  ricchissimi  di  Bactrylliuni  e  dei  fossili  più  caratteristici  della 
zona  a  Bactrylliiim  striolaluni. 

La  decomposizione  degli  strati  infraliasici  forma  al  solilo  un  pic- 
colo territorio  coltivato.  Ma  ecco  tosto  a  Tese  uscirne  per  di  sotto  la 
sterilissima  dolomia,  che  si  erge  a  formare  il  .M.  Sant'Emiliano,  ed 
offrire,  come  abbiamo  indicato,  largo  tributo  di  M.  Giunbelii.  E  la 
stessa  massa  dolomitica  del  iM.  Sani'  Emiliano  che  sul  versante  IN.  0. 
presso  Inzìno  è  così  ricca  degli  altri  fossili  caratteristici  della  forma- 
zione. Ammassi  di  A.exilis,  G.  obtusa,  con  Delplnnula  Escheri  n.  sp., 
Pleurotomaria?  Inzini  n.  sp.,  Turbo  Marinoni  n.  sp.  ,  completano 
quasi  anche  qui  la  piccola  fauna  dell' Haupl-dolomite. 

Qui  potremmo  arrestarci  ;  è  la  parte  che  basta  al  nostro  scopo,  ch'io 
ho  accuratamente  studiata;  ma  per  meglio  convalidare  il  valore  stra- 
tigrafico della  serie  superiore  giuvi  un  molto  sulla  successione  degli 

(1)  Ueb.  d.  Amm.  aus  d.  sogen.  Medolo  d.  li.  Domavo,  ete.  (Sitzl).  k.  Akail.  T.  4'f). 
Quegli  ammollili  si  Irovauo  non  sopra  un  monte  Doinaro  ma  alle  cascine  Domerò 
un'ora  circa  .isccndcnilo  ;i(!  ovest  di  Gardone. 


niSULTATl   GEOLOGICI,   F.CC.  248 

Strati  inferiori.  Volgendoci  a  Sy  E.  e  girando  attorno  alla  gran  massa 
dolonniica ,  passando  quindi  per  Gazzolo  e  Pieve ,  abbiam  sempre 
la  dolomia  sinistra,  gli  scisti  dell'infralias  a  destra;  ma  attraversata 
la  massa  dolomitica  a  Pieve ,  sulla  sinistra  del  torrentello  ad  E.  di 
Pieve  si  scorgono  dei  calcari  neri  marnosi,  con  strati  carboniosi  ric- 
chi di  vegetabili  (P^oltzia't)  quali  ordinariamente  si  presentano  nel 
gruppo  di  Corno  e  Dossena  (Uaibl-Schichten)  :  anzi  in  fondo  alla 
valle  scorsi  le  rocce  rosso-brune  caratteristiche  dello  slesso  gruppo. 
Continuando  sulla  stessa  via  verso  San  Sebastiano  si  trovano  suc- 
cessivamente degli  strali  dolomitici,  che  potrebbero  rappresentare  la 
dolomia  di  San  Difendente  (llallstalter-Schichten  ),  quindi  calcaree 
nere  compatti  e  schisli  ardesiaci  ittiolitici  che  rispondono  assai  bene 
ai  marmi  di  Varenna  ed  agli  schisti  ittiolitici  di  Perledo  (Muschelkalk 
superiore).  Cli  schisti  ittiolitici,  già  noti  sotto  il  nome  di  schiti  di  Lu- 
mezzane,  si  trovano  precisamente  accosto  a  San  Sebastiano.  La  loro 
somiglianza  con  quelli  di  Perledo  è  perfetta,  ma  i  fossili  non  furono 
ancora  determinati,  lo  non  do  quindi  come  pienamente  sancita  la 
serie  inferiore  alla  dolomia  a  31.  Gambe  Hi ,  ma  ciò  che  riguarda  i 
rapporti  tra  essa  dolomia  e  i  diversi  u)embri  dell'infralias  è  perfetta- 
mente sicuro,  e  di  troppo  facile  veritìcazione.  Anche  a  Sarezzo  dun- 
que il  31.  Gumbelii  colla  sua  fauna,  trovasi  inferiormente  agli  strati 
ad  j4.  contorta. 

U°  Profilo  da  Gandino  a  Corno  (fig.  3,). 

11  bacino  a  ligniti  di  Gandino  e  di  Leffe  sulla  destra  della  Val-Se- 
riana,  è  interessante  quanto  si  può  dire.  Egli  ha  la  figura  di  ciò  che 
i  geologi  d'antica  scuola  chiamano  cratere  di  sollevamento.  Se  L.  de 
Buch  l'avesse  conosciuto,  scelto  l'avrebbe  come  tipo  a  sostegno  del 
suo  sistema.  Cli  strali  della  dolomia  media ,  inclinali  all'  ingiro  in 
senso  opposto  al  centro  del  bacino,  sono  evidentemente  sostenuti  da 
un  bellissimo  porfido  anfibolico,  che  appare  ovunque  sui  labbri  del 
bacino  per  migliaja  di  potenti  injezioni.  A  contatto  colle  injezioni  le 
calcaree  compatte  o  dolomite  sono  convertite  in  calcaree  saccaroidi. 
Ma  il  bacino  slesso  è  riempilo  a  grande  altezza  da  un  deposito  lacu- 


246  A.   STOPPAM, 

stre ,  quindi  tla  nn  deposilo  lorrenziale,  cioè  da  polenti  letti  di  ar- 
gille con  eoncliiglie  d'acqua  dolce,  alternanti  con  ligniti,  dove  misti 
ai  tronchi  e  ai  frutti  di  ^kj/ /«??.§  trovansi  cervi,  rinoceronti,  elefanti, 
castori.  Il  tutto  è  coperto  da  un  conglomeralo.  L'erosione  dei  lor- 
renli  attuali  lia  rivelato  la  compagine  del  bacino,  alirimenti  esso 
non  sarebbe  che  un  altipiano.  Una  vasta  plaga  intatta  di  questo 
altipiano  esiste  a  N.  0.,  e  vi  sorge  il  grosso  villaggio  di  Casnigo, 
Questo  breve  cenno  è  dato  per  far  comprendere  i  rapporti  stratigra- 
fici dei  terreni  che  qui  direttanjente  ci  interessano.  A  S.  E.  del  ba- 
cino ,  sulla  dolomia  media  riposano  sviluppalissimi  gli  schisti  neri  e 
le  calcaree  marnose  degli  strati  ad  A.  contorta,  costituenti  una  zona 
polente  che  dalle  sponde  del  Serio  passa  alle  rive  del  lago  Spinone, 
quindi  a  quelle  del  lago  d'Iseo.  I  fossili  più  caratteristici  vi  abbon- 
dano. Sul  semicerchio  sellenirionale  del  bacino,  l'infralias  non  pare 
ripetersi,  ma  si  sviluppa  la  dolomia  media  con  tutta  l'imponenza  delle 
sue  squallide  vette.  Da  Caudino  a  Cazzano,  da  Cazzano  a  Casnigo, 
donde  si  discende  fino  al  letto  del  Serio ,  e  di  là  fino  a  Ponte  di 
Nossa ,  sempre  ci  troviamo  la  dolomia  ujedia  { Haupt- dolomite) ,  che 
inclinala  dapprima  contrariamente  al  bacino,  per  una  sinclinale,  che 
si  scorge  assai  bene  a  mezza  via  tra  Casnigo  e  Ponle-di-^'ossa ,  si 
ripiega  inclinando  a  sud.  Al  suo  sbocco  la  confluente  Val-dei  Riso  o 
Valle-di-Gorno,  è  aperta  nella  dolomia,  che  va  a  riposarsi  sugli  strali 
detti  appunto  di  Corno  e  Dossena,  ricchissimi  di  fossili  di  Raibl.  La 
Val-Rogna,  confluente  della  Val-del-Riso ,  rivela  benissimo  l'indicata 
sovrapposizione.  Entrando  difatti  in  questa  valletta  profondamente 
scavata,  si  canunina  per  forse  dieci  minuti  tra  le  quasi  verticali  tesiate 
della  dolomia,  quindi  la  serie  enorme  delle  calcaree  marnose  nere, 
cineree ,  giallastre  di  Corno  si  spiega  in  tutta  la  sua  imponenza.  In 
nessun  altro  luogo  si  potrebbero  meglio  studiare  la  serie  raibeliana, 
e  i  suoi  rapporti  coli'  Ilaupt-dolomite.  È  a  mezza  via  tra  Casnigo  e 
Ponte  di  Nossa  che  io  trovai  nlassi  di  dolomia  zeppi  di  M.  Giimbelii. 
Indico  sullo  spaccato  (fig.  3.)  gli  strati,  donde  approssimativamente 
quei  massi  si  staccarono.  La  G.  obtusa  e  VA.  exilis  si  scorgono  ri- 
petutamente sulla  via  da  Casnigo  a  Ponle  di  INossa.  —  Anche  qui  i 
rapporti  stratigrafici  degli  strati  a  M.  Giimbelii^  non  possono  essere 
più  chiari  e  concludenti. 


niSULTATI   GEOLOGICI,    KOC.  24  7 

b.°  Profilo  di  Vello  e  Tolline. 

Una  (Ielle  più  distinte  località,  dove  Irovansi  esemplari  giganteschi 
di  M.  Gumbelii  sono  i  dintorni  di  Vello.  11  M.  Gumbelii  appartiene 
alla  gigantesca  massa  dolomitica ,  formante  il  Corno  de'  trenta  passi, 
snlla  riva  orientale  del  lago  d'Iseo,  tra  Tolline  e  Marone.  Nella  Con- 
clusione alla  I.'  Serie  delia  Paléontoloyie  lombarde  ho  già  minuta- 
mente indicali  i  rapporti  di  quella  massa  dolomitica.  E  una  massa, 
contenente  il  31.  Gumbelii ,  sopportala  dalla  zona  raibeliana  di  Tol- 
line e  di  Zone  ,  e  sopportante  la  zona  degli  strati  ad  ^.  contorta  di 
Marone.  Anche  qui  i  rapporti  stratigrafici  sono  evidentissimi,  il 
sig.  Curioni  (1)  confermò  pienamente  le  mie  osservazioni.  Partendo 
da  Tolline  verso  Vello  si  incontra  ben  tosto  la  G.  obliisa ,  quindi 
VA.  exilis,  più  lardi  tra  la  quarta  e  la  quinta  galleria  strali  ricliis- 
simi  di  31.  Gumbelii,  e  poi  di  nuovo  \'A.  exilis.  Secondo  Curioni 
i  3Ie(jalodon  si  trovano  circa  alla  metà  di  quel  gigantesco  deposito. 
A  me  parve  inoltre  che  il  M.  Giimbelii  e  VA.  exilis  vi  tenessero  un 
grande  spessore.  L'altra  specie  di  Megalodon  indicata  dal  sig.  Curioni 
è  il  Dicerocardium  Ragazzoni ,  di  cui  egli  stesso  mi  comunicò  i 
nuclei.  La  scoperta  di  chemnitzie  e  di  natiche  in  un  calcare  sottopo- 
sto alla  gran  massa  dolomitica  a  31.  Giimbelii  (2)  conferma  sempre 
più  il  fallo  che  i  petrefatti  d' Esino  stanno  alla  base  della  dolomia  a 
M.  Giimbelii. 

6.*'  Profilo  di  Songavazzo. 

Due  parole  soltanto  su  questa  interessantissima  località.  Ne  ho 
già  parlato  quanto  basta  nella  mia  Rivista.  Una  massa  enorme  di 
montagne  dolomitiche  si  estolle  tra  la  Val  Seriana  e  la  Val-Camo- 
nica.  L'ampio  bacino  di  Clusone ,  ove  i  colli  dolomitici  mirabilmente 
arrotondati,  i  massi  erratici,  e  le  enormi  morene  solcale  da  profondi 
torrenti ,   mi  rivelarono  lo  sbocco  di  un  antico  ghiacciajo ,  indipen- 

(1)  Sui  giacimenti  metalliferi,  ec  ,  pag.  19. 

(2)  Op.  cit.,  pag.  11 


248  A.   STOPPANI, 

dentemente  dal  sistema  dello  Alpi,  è  lulto  scavalo  nella  dolomia, 
tutto  circondato  di  colossali  vette  dolomitiche.  Qui  v"  ha  veramente 
V Haupt-dolomite !  Due  zone,  quasi  due  semicerchi,  limilano  quella 
massa  ,  a  sud  la  gran  zona  degli  strati  ad  ^1.  contorta  che  abbiam 
già  vedute  congiungere  la  Val-Seriana  col  Iago  d'Iseo,  a  nord  la  zona 
raibeliana,  che  la  stessa  Val-Seriana  congiunge  con  la  Val  Camonica  , 
passando  da  Gorno  a  Piano,  Ollresenda,  Val-del-Dezzo,  Val-di-Scalve. 
E  ancor  dunque  la  stessa  massa  cui  or  ora  vedemmo  contenere  i! 
M.  Giinibelii  in  riva  al  Serio.  Songavazzo  è  proprio  nel  centro 
della  massa:  nulla  di  più  immerso  nell' Haupt-dolomite.  (Ili  è  die- 
tro il  cimitero  che  il  M.  (jumbelii  sì  trova  ad  ammassi  in  unione 
alla  piccola  fauna  caratteristica  abbastanza  variata.  M.  Giìmbelii , 
31.  complanatus ,  A.  exilis ,  Delphinula  Escheri  n.  sp.,  Belpliinula 
diadema  n.  sp. ,  Turbo  Taramelli  n.  sp.,  Natica  longiuscula  n.  sp., 
Arca  Sonrjavatii  n.  sp..  Arca  lamnlis,  n.  sp.,  Mijtilus  radia iis  n.  sp. 
Pecten  sp.,  Encrinus  sp.  Le  testimonianze  di  questa  sesta  località 
consuonano  perfettamente  con  quelle  delle  cinque  precedenti. 

7."  Profdo  di  Val-Taleggio  (fig.  il.). 

In  una  mia  precedente  lettura  (t)  mi  sono  intrattenuto  lungamente 
nel  mostrare  lo  sviluppo  e  i  rapporti  della  triplice  zona  (strati  di  Raibl, 
dolomia  media,  strati  ad  A.  contorta)^  che  costituisce  la  massa  delle 
montagne  Ira  la  Val-Sassina  e  la  Val-Brembana  nella  qual  massa  è  dal- 
l'erosione degli  strati  infraliasici  scavato  il  bacino  di  Val-Taleggio. 
Riassumerò  il  tutto  in  poche  parole  che  acquisteranno  perfetta  luce 
dal  profihì  che  presenta  la  (ig.  4.  La  Val-Taleggio  occupa  il  concavo 
di  una  sinclinale  o  meglio  di  una  conca  o  madia  { fond-de  bat.au , 
mulde)  formata  dalla  dolomia  media,  che  rilevandosi  ad  L.  e  ad  0. 
torreggia  sulla  destra  sponda  della  Val-Brembana ,  e  sulla  sinistra 
sponda  della  Val-Sassina,  più  propriamente  delta  ValPioverna.  Rile- 
vandosi scopre  sul  fondo  delle  due  valli  la  zona  raibeliana  ,  mentre 
raccoglie  nel  cavo  dell' anliclinale  gli  schisli  e  i  calcari  dell' infralias 

(1)  Risultati  geol.  e  jmìcnnt.  otc.  Atli  .  Voi.  11.  pap;.  fiS. 


RISULTATI  GEOLOGICI,   ECC.  949 

profondamente  erosi.  I  fossili  della  dolomia  media  abbondano  ovun- 
que ,  ma  singolariiìenle  alla  Porliola  ,  dove  furono  già  segnalali  da 
Escher  {Geolorj.  Bemerk.)  Là  non  scopresi  il  M.  Giimbelii ,  ma 
ormai  la  piccola  fauna  die  l'accompagna  sempre  può  ben  slare  in 
sua  vece,  e  auloriz/arci  a  concliiudere  che  la  M.  Giimbelii  sia  Ira 
gli  strali  ad  j4.  contorta  e  gli  strati  di  Raibl.  I  fossili  da  me  raccolti 
alla  Porliola  sono:  y/.  exilis ,  G.  ottusa,  E.  cerca,  Delpìnnula 
Eschcri  n.  sp.  —  Ilo  indicato  in  questo  protilo  i  petrefatti  di  Esino, 
i  quali  si  trovano  realmente  sia  a  NO,  cioè  a  Esine,  sia  a  SE,  cioè 
a  Lenna,  sul  prolongamento  della  sinclinale. 

8."  Profdo  di  Val  Ritorta  (fig.  S). 

Lascio  di  parlare  d'altre  località  dove  trovasi  il  M.  Giimbelii, 
sempre  nei  rapporti  stratigralici  indicali.  Trovossi  p.  es.  nelle  dolo- 
mie della  Grigna ,  sovrapposte,  come  vedemmo  a  petrefatti  d'Esino, 
appartenenti  alla  gran  massa  dell' llaupt-dolomile.  lo  stesso  lo  scorsi 
nelle  dolomie  che,  per  la  totale  inversione  di  tutta  la  serie  dalla 
creta  al  trias  (1)  è  sovrapposta  agli  schisli  neri  ad  yi.  contorta  sovra 
Pra-linger.  Lo  scopersi  del  pari  presso  l'Azzarola,  nella  dolomia  sotto- 
messa alla  formazione  di  questo  nome,  cioè  agli  strati  ad  y4.  contorta. 
Come  assai  interessante  polla  magnifica  successione  dei  terreni,  scelgo 
ora  il  profilo  della  sponda  sinistra  della  Val-Ritorta,  località  altrove  più 
volle  citata.  Non  credo  punto  di  entrare  in  particolari  circa  una  località 
ch'io  ho  illustrala  in  tulli  i  miei  scritti  precedenti;  ma  la  scoperta 
da  me  falla  recentissimamente  di  uno  strato  a  M.  Giimbelii,  prec^i- 
samenle  dietro  la  chiesa  di  San  Martino  sopra  Valmadrera,  mi  decide 
a  pubblicare  una  specie  di  spaccato  prospettico  dove  io  tentai  di  de- 
lineare i  principali  traili  stratigrafici  di  si  ihleressante  località.  È 
già  noto  come  la  serie  delle  formazioni  è  perfettamente  distinta  in 
questi  diiilorni,  e  ricca  di  fossili.  La  creta  ad  Apticus  necomiani,  il 
giura  ad  Apticus  o.xfordiani  (calcare  cosso  siliceo)  il  lias  medio  e 
superiore  (calcare  rosso  ammonitico)  gli  strali  ad  A.   contorta,  vi 

(i)  Vedi    Bivixta.  ec,  pag.  97  a  103. 


"680  A.    STOPl'AM, 

sono  ricchissimi  di  fossili  caralterislici.  Dei  gasteropodi,  VEvinospon- 
fjia  cerea,  ce,  svelavano  già  l'epoca  delle  dolomie  di  San  Martino  e 
di  Valmadrera,  ma  la  scoperta  del  31.  Gunibelii  negli  strali  superiori 
di  esse  dolomie,  inferiormente  alla  zona  degli  schisti  neri  marnosi 
degli  strati  ad  A.  contorta,  è  il  compimento  dell'opera.  Fa  egli  bi- 
sogno di  continuare?  è  egli  possibile  che  noi  troviamo  nella  parte 
occidentale  della  Lombardia  superiormente  agli  strati  ad  A.  contorta 
quel  M.  Giimbelii  che  nella  parte  orientale  si  ostina  a  rimanersi 
ovunque  al  dissotto  col  piccolo  corteo  d'una  fauna  sempre  identica? 

9.°  Profilo  di  Barni  (fig.  6.). 

Sarebbe  però  cosa  un  po' troppo  strana  che  si  fosse  impegnata  tanta 
lotta  ,  non  so  se  più  viva  o  più  nojosa ,  per  riguardo  alla  giacitura 
delle  grosse  biNalvi  cardifurmi,  quando  nessuna  di  queste  si  trovasse 
al  dissopra  degli  strati  ad  A.  contorta.  Finora  infatti  non  ne  tro- 
vammo nessuna  (1),  ma  ci  restano  le  località  appunto  dove  grosse 
bivalve  si  trovano  evidenlemenle  in  strati  superiori  alla  zona  ad 
A.  contorta.  La  stratigrafia  non  lascia  alcun  dubbio,  le  diverse  zone 
sono  ricche  di  fossili,  caratterizzalissime.  La  questione  diventa  affatto 
paleontologica  ;  ed  anche  in  questo  senso  ella  è  sciolta.  Nella  Lom- 
bardia orientale  si  trovano  grandi  bivalve  cardiformi  tanto  sotto  come 
sopra  agli  strati  ad  A.  contorta.,  ma  le  specie  anzi  i  generi  sono  as- 
solutamente diversi.  Nella  zona  calcarea  che  corrisponderebbe  al 
Dachsteinkalk  trovasi  il  Conchodon  infraliasicus  col  suo  enorme 
dente  a  cucchiajo,  col  suo  ligamenlo  affatto  interno;    nella  dolomia 


(i)  Sono  ancora  in  tempo  ad  annianciaro  un  nuovo  fatto  decisivo  por  la  nostra  que- 
stione. Sono  appena  alcuni  giorni  che,  rivedendo  la  Val-Hilorta,  scoprii  sulla  cresta, 
tra  la  Val-Bedero  e  la  Val  Trelibia ,  un  nuovo  Sasso  degli  stampi,  cioè  un  enorme 
banco  zeppo  di  Conchodon  infraliasicus.  Eccd  una  localilà  che  risponde  a  tutto  le  esi- 
genze della  nostra  tesi.  Tra  i  Megalodon  Giimbelii  del  San  iMartino  in  Val  Trebbia,  e 
i  Conchodon  infraliasicus  sulla  vetta  della  Val  lìedero  corre  tutta  la  zona  potentissima 
degli  strati  ad  A.  conlorla.  La  serie  ó  perfellament(!  a  nudo,  e  ciascuno  può  venire  a 
veriOcarla.  Questo  l'atto  porterebi)e  una  moillfii'azione  al  Profdo  Iìjj;.  5,  dovendosi  anche 
sulla  destra  di  Val-Bedero  segnare  V  infralias  superiore  sopra  V  inferiore.  (Nola  del  5  no- 
vembre 4864.) 


RISULTATI   GEOLOGICI.   RCC.  2K1 

inferiore  agli  strati  ad  A.  contorta ,  trovasi  ancora,  ed  in  estrema 
abbondanza  il  31.  Gumbelii  colla  sua  piccola  fauna.  I  grossi  bruchi 
compatti  0  dolomitici  ricchi  di  madre|)ore  dio  a  Barni  riposano  sopra 
l'ampia  zona  ad  ^4.  contorta,  presentano  frequentemente  sezioni  di 
grosse  bivalve;  ma  io  non  ho  pollilo  eslrarne  che  un  nucleo.  Il  suo 
uncino  pili  acuto  e  quindi  più  slancialo,  gli  danno  apparenza  diversa 
da  quella  dei  Concliodun  di  Ijellaggio;  per  sventura  nulla  si  è  conser- 
vato della  lamina  modellatrice  del  cardine.  Ma  egli  appartiene  a  que- 
gli stessi  strati  che  sono  di  là  poco  discosto  a  Bellagio  e  in  Tre- 
mezzina  zeppi  di  Conchodon,  i  suoi  uncini  sono  rivolli  all'indentro, 
ed  il  suo  guscio  sembrommi  sottile.  Se  egli  è  altra  cosa  dal  C.  infra- 
liasicus  nessuno  potrà  asserire  che  sia  un  M.  Gumbelii. 

Il  profilo  ch'io  presento  è  del  resto  uno  de'  più  chiari,  e  regolari. 
I  fossili  infraliasici  si  raccolgono  a  piene  mani  nella  Valle-Taibiga. 
La  dolomia  inedia  discende  da  Barni  e  da  iVlagrelio  a  dirupo  fino  al 
lago.  Nelle  calcaree  a  Conchodon  al  Dosso  dei-Faggio  esistono  stra- 
tarelli  di  antracite. 

ìO."  Profilo  di  Bellagio  (fig.  7.). 

San  Giovanni  di  Bellagio  è  troppo  famoso  pe'  suoi  fossili  infra- 
liasici, e  quei  dintorni  meritano  di  divenirlo  ancor  più  per  l'impor- 
tanza della  questione  che  noi  agitiamo.  Il  profilo  ch'io  presento  è  il 
frutto  di  osservazioni  ripetute  e  accuratissime  :  io  mi  lusingo  d'  es- 
sermi di  molto  approssimalo  alla  verità.  Il  ridente  territorio  di  Bel- 
lagio è  una  specie  di  talus  o  di  terrazzo  col  quale  termina  la  valle 
del  Perlo,  che  discende  con  regolare  pendio  tra  due  catene  che  si 
dipartono  dal  prolungamento  est  del  monte  San  Primo.  È  una  specie 
di  bacino  di  erosione,  prodotto  dalla  facile  degradazione  dei  depositi 
infraliasici,  fra  due  grandi  dighe  di  dolomia  II  torrente  Perlo  è  pro- 
ondamente  incassalo,  e  il  territorio  di  Bellagio  che  deve  la  sua 
fecondila  alla  decomposizione  degli  schisli  infraliasici,  ride  come 
scena  vista  in  lontananza  tra  due  rupi  ignude  e  brulle.  Quelle  due 
rupi,  l'una  sacra  ai  severi  incanti  della  Villa  Serbelloni,  l'altra  dove 
non  si  perigliano  che  i  più  arrischiati,  sul  sentiero  ile' Crosgalli , 
sono  i  capi  di  quelle  due  dighe  dolomitiche. 


282  A.    STOPI'AM, 

Il  profilo  mi  risparmia  molte  parole.  La  dolomia  della  Villa  Ser- 
belloni  non  fu  ancora  soggetto  di  particolari  sludii.  Quel  dirupo 
non  è  che  l'ultimo  d'una  serie  o  catena  c'ie,  partendo  dal  MonGa^li 
( /^ed/  (ig.  5  )  termina  colla  Villa  Serhelloni,  rendendo  cosi  orrido 
raspollo  della  sponda  occidentale  del  lago  di  Lecco.  Ilo  ddi^ente- 
nienle  percorsa  tutta  la  linea  dal  Mongagli  alla  Serhelloni,  e  potrei 
darne  il  profilo,  se  noi  credessi  superfluo.  Fra  il  Pongagli  e  la  Ser- 
helloni la  dolomia  bianca,  cristallina,  talora  cavernosa,  talora  rosea, 
forma  aimen  quallro  principali  elevazioni  ,  determinale  da  quattro 
anticlinali:  il  concavo  delle  quattro  sinclinali  conseguenti  è  invaria- 
bilmente occupato  dagli  strali  ad  A.  contorta,  infine  il  dirupo  della 
Villa  Serbelloni  è  costituito  dalia  dolomia  media  (Haupl-dolomile). 

Gli  schisti  neri  marnosi,  sormontati  dalle  calcaree,  cioè  il  com- 
plesso degli  strati  ad  A.  contorta,  variamenle  ondulato,  forma  il  ter- 
ritorio coltivato.  Il  suo  enorme  sviluppo  si  può  facilmente  ap[)rezzare, 
insinuandosi  nel  letto  del  Perlo  a  San  Giovanni  ,  gora  angusta  a 
pareli  surpiondjanti.  Lo  strato  superiore  dell'  infralias  ad  A.  con- 
torta è  costituito  da  un  banco  madreporico.  Le  madrepore  pajono 
invadere  anche  un  grosso  banco  superiore,  il  banco  occupalo  dai 
Concliodon  infraliasicus.  Ognuno  può  verificare  questa  interessan- 
tissima giacitura.  Si  vada  a  San  Giovanni ,  e  si  cerchi  dell'  antica 
Villa  Frizzoni ,  che  trovasi  poco  sopra  verso  S.  E.  Il  sig.  dottor  Re- 
zia  mi  fu  già  scorta  gentile.  Dietro  detta  Villa  esiste  una  cava  di 
sassi.  Gli  strati  scavati  sono  calcaree  marnose  dure,  ed  è  dallo  strale 
che  serve,  per  dir  così  di  tetto  o  di  cornice  alla  cava,  abbondante 
di  coralli ,  ch'io  stesso  vidi  1  nuclei  del  Concliodon  e  da  cui  furono 
estratti  tulli  gli  esemplari  che  si  conservano  nelle  collezioni.  Se  al- 
cuni esemplari  ch'io  conosco  sembiano  essere  siali  o  traforati  da  li- 
tofagi 0  coj)erli  all'interno  di  serpulacei,  in  alili,  in  uno  p.  es,  della 
collezione  Curioni  ,  si  stabilirono  le  madrepore.  Il  banco  a  Conclio- 
don  è  d'un  calcare  durissimo,  marnoso,  nero,  assai  madreporico; 
riposa  sugli  strali   ad  ^.  contorta  (1).  Sarebbe  interessante  di   tro- 

(1)  Guardando  quegli  slrati  dietro  la  Villa,  sembrano  a  prima  visita,  per  elTello  di 
una  leggerissima  anticiinale,  delineala  nel  profilo,  sprofondarsi  sotto  gli  scliisti  neri  di 
Val  dei  Porlo.  Basta  perù  discendere  nel  torrentello  rlio  scorre  a  pochi  passi  a  IS.  E. 
della  Villa  per  disingannarsi. 


RISULTATI   GlìOLOGlCI,   ECC.  2K3 

vare  anche  qui,  solfo  gli  schisli  infraliasici  il  M.  Giimbelii,  e  toccar 
con  mano  come  alle  diverse  specie  corrisponda  un  diverso  livello.  Ma 
se  i  fossili  che  Io  acconipagnaiono  sem[)re  dai  confini  del  Tirolo  alle 
sponde  del  Lario,  possono  alla  line  lenerne  le  veci,  il  voto  è  esaudito. 

Si  segua  il  senliero  de'  Cros(jaUi  (in  dialetto  crosrjai)  che  conduce 
da  San  Giovanni  a  Lezzeno ,  fiicendosi  pericoloso,  ma  tardi,  quando 
è  cessato  il  nostro  bisogno.  Dissotto  alla  massa  infraliasica  ,  a  strali 
quasi  orizzontali,  si  spicca  improvvisa  la  dolomia  bianca  cristallina  a 
strati  quasi  verticali,  con  debolissima  inclinazione  nord  che  cambiasi 
tosto  in  una  inclinazione  sud  parimente  debole.  Il  sullo  (faille)  dello 
formazioni  è  reso  evidentissimo  da  un  valloncello  ,  da  una  vera  cre- 
patura che,  a  S.  E.  di  S.  Giovanni  passa  a  fianco  della  Villa  Besana. 
Il  muro  di  cinta  della  villa,  che  la  limila  a  sud,  ascendendo  dal  lago 
al  monte,  segna  la  linea  precisa  di  confine,  ossia  la  sutura  del  salto. 
A  qualche  centinajo  di  passi  dal  salto,  sempre  lungo  il  sentiero,  si 
osservano  molti  strati,  zeppi  di  gasteropodi  e  di  acefali,  che  richia- 
mano d'uu  tratto  la  solita  dolomia  media,  il  solilo  abitato  del  31.  Giini- 
belii.  Egli  non  vi  si  trovò  (inora,  ma  parecchi  distintissimi  esemplari 
si  raccolsero  di  ^.  exilis  e  di  Delphinula  Esdieìi  n.  sp.,  i  due  fos- 
sili più  caratteristici  della  formazione. 

Il  seguilo  del  profilo  fino  alla  vetta  del  San  Primo  è  tracciato  su 
dali  troppo  scarsi,  per  permetter  di  entrare  in  particolari.  V'ha  di 
sicuro  soltanto  che  alla  gran  massa  dolomitica  succedon  di  nuovo  ai 
dintorni  di  Lezzeno  gli  strali  ad  A.  contorta  e  che  la  massa  del 
San  Primo  è  costituita  dalla  sovrapposizione  delle  calcaree  basiche, 
che  acquistano  sulle  sponde  del  lago  di  Como  uno  sviluppo  vera- 
mente sorprendente. 

li."  Profilo  della  Treraezzina  (fig.  8-11.). 

Ciò  che  ci  mancò  finora,  anche  a  Bellagio,  troviamo  finalmente 
in  Tremezzina.  Trovare  due  zone,  entrambe  provvedute  di  grosse  bi- 
valvi cardiformi,  ma  l'una  ricca  di  Concliodon  l'altra  di  31.  Giim- 
belii, l'una  superiore,  l'altra  inferiore  ad  una  potente  zona,  ricchis- 
sima di  fossili  degli  strali  ad  A.  contorta  è  l'ideale  della  posizione,  e, 


254  A.   STOPPANI, 

iiaggio  ad  Argegno.  Per  quelli  che  vorranno  verificare  ì  fatti  da  me 
esposti  in  questa  inleressanle  località  giovano  i  seguenti   particolari. 

Venendo  da  Argegno  verso  la  Treine/zina  vi  troverete  sempre  alla 
sinistra  gli  strali  dell'  interminabile  massa  liasica.  Presso  Sala  sol- 
tanto la  natura  marnosa,  il  giallo  delle  rocce  e  più  i  massi  madre- 
porici vi  faranno  accorti  che  entrale  nei  dominii  dell'  infralias.  Ve- 
drete in  breve  una  zona  di  corrosione  oscura,  sormonlata  da  una 
zona  bianca  per  decomposizione  superficiale,  levarsi  con  tale  net- 
tezza ed  evidenza,  ciie  può  in  tale  tratto  geognostico,  porre  la  prin- 
cipale impronta  del  paesaggio.  La  zona  nerastra  corrosa  è  quella 
degli  strati  ad  A.  contorta^  la  zona  biancastra  è  la  zona  a  Concilo- 
doìij  r  infralias  superiore. 

iMa  prima  di  levarsi  cosi,  tutta  la  massa  degli  strati  forma  una 
anticlinale,  che  dà  luogo  di  mostrarsi  alla  dolomia  a  Megalodon  tra 
Campo  e  Lenno.  Da  Lenno  potete  ascendere  a  Bonzanico.  Il  vil- 
laggio è  posto  precisamente  sulla  base  del  banco  madreporico  (Bhab- 
doplnjllia  lamjobardica  e  forse  al  Ire  specie).  Uscite  dal  paese  verso 
il  monte  e  ve  lo  troverete  innanzi ,  a  un  metro  circa  dai  muri  delle 
case.  Potete  volgere  a  dritta,  potete  volgere  a  sinistra  sulla  stessa 
stradella.  Se  pigliate  la  dritta,  la  stradella  ascende  come  gli  strati 
verso  nord.  Il  banco  madreporico,  formato  di  molti  strati  vi  accom- 
pagna sempre,  e  sott'esso,  o  meglio  ad  esso  uniti  vedrete  un'alter- 
nanza di  strati  marnosi  e  di  schisli  argillosi  donde  furono  principal- 
mente raccolti  i  fossili  degli  strati  ad  A.  contorta  (  T.  gregaria, 
P.  intusstriala,  Cidaris  Fumagalli,  eie.  )  con  traccte  di  Bone-bed,  ete. 
Se  pigliate  la  sinistra,  la  stradella  ascende  tagliando  gli  strati,  vi 
trovate  dapprima  su  una  specie  di  cornicione  dello  spessore  di  forse 
10  metri,  che  e  il  banco  n)adreporico,  poi  ascendete  un  altro  cor- 
nicione, il  cui  piano  superiore  è  scoperto,  e  questo  è  il  Sasso  degli 
stampi,  ossia  lo  strato  a  Concliodon  infraliasiciis.  La  Fig.  9  mette 
in  maggior  evidenza  questi  particolari.  Il  Sasso  degli  stampi  appar- 
tiene per  metà  al  signor  Triulzi,  e  per  metà  alla  famiglia  Stampa; 
ma  l'acquisto  dei  signori  Stampa  è  di  assai  recente  data,  per  cui  il 
famoso  sasso  deve  il  suo  nome  alla  enorme  quantità  di  fossili  di  cui 
è  coperto,  specialmente  ai  grossi  Conchodon  il  cui  guscio,  resistente 


RISULTATI   GEOLOGICI,   ECC.  2liK 

massa  della  dolomia  media,  finche  vi  avessi  scoperto  il  suo  caralfc- 
ristico  3Ie(jalod(m,  ora  31.  Gumbelii.  iMa  il  callivo  lenipo,  quindi  le 
mie  occupazioni  mi  coslrinsero  a  rinunciare  per  allora  all'  impresa. 
Tuttavia  il  sig.  Fumagalli  mi  aveva  comunicati  diversi  nuclei  di 
31.  Gumbelii  che  gli  erano  stali  recali  dai  dinlorni  di  Grianla  ;  di 
più  n)i  assicurava  di  aver  osservale  sezioni  di  3Ie(jalodon  nella  do- 
lomia al  Buco  della  Rotella.  Con  questi  dati  fui  in  tempo  ad  aggiun- 
gere al  mio  Essai  sur  les  condilions.,  etc.  la  nota  a  pag.  ft5.  —  Ma  il 
sig.  Fumagalli  continuò  le  ricerche  per  me,  e  da  una  sua  gita  ripor- 
tommi  lo  sciiizzo  che  io  riproduco  colla  fig.  10,  e  l'assicurazione  che 
i  3Ie(jalodon  si  trovano  realmente  nella  gran  massa  dolomitica  ad 
y/.  exilis .,  che  giace  sotto  la  griin  zona  infraliasica. 

Più  tardi  il  sig.  Balsamo  Crivelli,  che  ha  la  bontà  di  mettere  a 
mia  disposizione  i  fossili  della  sua  ricca  collezione,  mano  mano  che 
io  mi  occupo  d'un  terreno,  avendomi  spediti  i  3Ie(jalodon ,  trovai 
che  i  più  di  essi,  costituili  invariabilmente  di  un  nucleo  di  dolomia 
cristallina,  portavano  la  scritta  di  Tremezzimi  o  Buco  della  Rotella. 
Ma  gradito  oltre  ogni  credere  mi  tornò  il  trovare,  tra  i  31.  Giim- 
belii  comunicatimi  genlilmente  dal  sig.  Curioni ,  un  esemplare  da 
lui  stesso  raccolto  al  Dosso-Avido ,  cioè  precisamente  nella  penisola 
di  Campo. 

Ecco  adunque  come  in  questa  classicissima  località  tulli  i  fatti 
stratigrafici  e  paleontt)logici  che  interessano  la  nostra  questione  ,  si 
mostrano  chiari,  e  depongono  in  modo  inappellabile.  Sotto  la  massa 
del  lias  caratterizzalo  sul  lago  di  Como  specialmente  ùixW Ammonite s 
stellaris,  viene  la  zona  dei  calcari  a  Concliodon  infraliasicus  j  questa 
riposa  sulla  enorme  zona  degli  strali  ad  A.  contorta  di  cui  il  sig.  Escher 
ed  io  abbiamo  rivelalo  la  ricchezza  paleontologica.  La  zona  ad 
A.  contorta  si  basa  sulla  dolomia  bianca  cristallina  ad  A.  exilis ^ 
che  ovunque  si  mostri  presenta  il  3Iegalodon  Giimbulii  ^  colla  sua 
piccola  fauna. 

Un  mollo  sui  profili  relativi  a  queste  località  ,  che  del  resto  si 
spiegano  da  sé. 

La  fig.  8  è  un  vero  spaccato  a  cui  ho  cercato  di  dare  la  maggiore 
evidenza  e  precisione   possibile ,  portandomi,  appositamente  da  Me- 


2t5G  A.    STOPPANI, 

secondo  me,  vincere  la  partita.  Si  direbbe  che  io  ho  tenuto  in  serbo 
per  ultimo  ([uesla  località  per  fare,  come  si  dice,  un  colpo,  ^o;  gli 
è  che,  venendo  da  est  a  ovest  occorre  realmente  per  ullimo  ed  è 
fortuna  che  l'esposizione  dei  falli  che  ella  discopre,  possa  quasi 
servire  di  riassunto  di  tutti  gli  argomenti  di  fallo  (inora  esposti  in  fa- 
vore della  mia  tesi  (t). 

1  dintorni  della  Tremezzina,  e  specialmente  il  versante  settentrio- 
nale del  monte  Galbiga  erano,  verso  Bene,  slati  accuratamente  studiati 
dal  sig.  Escher,  che  vi  aveva  descritto  la  zona  degli  strali  ad  A.  con- 
torta. Nel  18G0,  ed  anche  anleriormenle,  io  avea  rimarcalo  la  gran 
massa  dolomitica  che  sorge  tra  la  Majolica  e  iMenaggio  ,  nel  posto  e 
con  lutti  i  caratteri  della  dolomia  media.  A  nord  della  Majolica  aveva 
scoperto  veri  banchi  di  Avicula  cxiiis  e  di  quelle  lumachelle  dolo- 
miliche,  che  in  tutta  la  Lombardia  sono  caratteristiche  della  dolomia 
media.  Il  promontorio,  o  la  penisola,  tra  Lenno  e  Campo,  doveva  per 
la  sua  indole  e  per  la  stessa  giacitura,  appartenere  alla  stessa  do- 
lomia (  Maupt-dolomite),  ed  è  su  questi  dati  che  io  colorai  come  do- 
lomia media  ,  non  solo  la  gran  massa  tra  la  Majolica  e  Menaggio  , 
ma  anche  la  penisola  di  Campo,  sulla  mia  carta  geologica  presentala 
àW Esposizione  italiana  di  Firenze  nel  1861.  JNel  corso  dell'anno  1861, 
mentre  attendeva  a  dar  compimento  al  mio  lavoro  sulla  fauna  del- 
VA.  contorta  n)i  era  recato  col  sig.  Fumagalli,  studente  naturalista, 
a  studiare  il  deposito  a  Conchodou  di  Bellagio ,  quindi  il  Sasso 
degli  stampi.  Le  grosse  bivalve  che  coprivano  questa  piaslia  di  400 
a  BOO  metri  quadrali,  erano  ben  le  slesse  che  noi  avevam  viste  a 
Bellagio.  1^0  slesso  calcare  nero,  la  stessa  giacitura,  la  sl(!ssa  ric- 
chezza madreporica,  lo  stesso  guscio  sottile,  lo  slesso  rigonfiamento 
della  conchiglia  ,  gli  stessi  uncini  ricurvi  ,  la  slessa  grossezza  degli 
individui,  ben  superiore  a  quella  degli  ordinarli  Megalodou,  lo  stesso 
enorme  sviluppo  della  massa  cardinale,  benché  non  fosse  possibile 
studiarne  i  particolari  (2).  Keslavami  il  desiderio  di  rovistare  la  gran 

(1)  Ora,  come  accennai  in  una  nula  iirccodenlc,  sono  due  le  loi'aiilà  ciie  presentano 
dislinle  le  due  zone,  l'inferiore  a  Mcy.ilddon,  la  superiore  a  Coiichudoii;  esse  due  lo- 
calità sono  la  Val  Hitorta  e  la  Tremez/.ina.  (Nola  del  5  novembre  4  864.) 

(2)  Bisogna  accontentarsi  di  ammirarlo  il  Sasso  degli  stampi.  La  natura  vetrigna  e 
ribelle  della  roccia  si  oppone  all'estrazione  dei  fossili  ,  totalmente  spatizzati. 


RISULTATI   GEOLOGICI,   lìCC.  257 

all'almosfera,  disegna  su  una  superficie  di  400  a  500  metri  qua- 
drati, una  niolliludine  di  quelle  figure  in  cui  non  mancarono  an- 
che i  nostri  laghisti  di  riconoscere  fedelmente  i  piedi  di  vacca.  Nel 
banco  a  Concliodon  si  ramifica  abbondevolmenlé  una  Rliabdophyllia, 
a  polipierili  mollo  grossi,  assai  tortuosi  e  irregolari,  che  non  ha 
l'aria  di  alcuna  fra  quelle  da  me  figurate  come  appartenenti  al 
banco  madreporico  dell' infralias;  vi  si  scorgono  anche  un  Cyato- 
phyllum?  dei  Natica?  e  frequente  un  Ceritldum?  piuttosto  grosso. 
Del  resto  l' affinità  di  questo  banco  coli'  inferiore  banco  madrepo- 
rico è  innegabile.  Una  valle  profonda  separa  Bonzanico  da  Viano, 
villaggio  posto  quasi  allo  stesso  livello  più  a  nord.  Il  torrente  si  è 
profondamente  incassato  nella  vasta  zona  degli  schisti  neri  marnosi 
(schisti  a  Baclryllium).  Da  Viano  potreste  ascendere  àWAlpe  di 
Nava,  quindi  al  jffwco  della  Rotella  sulla  zona  degli  schisti  neri; 
ma  i  rapporti  degli  strati  neri  vi  sarebbero  velati  specialmente 
nella  parte  inferiore  da  una  enorme  morena  glaciale  adossata  al 
monte  lia  Viano  e  la  Majolica.  Il  meglio  si  è  di  ascendervi  dalla 
parte  di  Grianla,  piegando  verso  Rogheio,  per  la  via  segnata  dal 
Fumagalli. 

Lo  schizzo  Fig.  10,  delineato  dal  signor  Fumagalli,  è  preso  evi- 
dentemente nell'interno,  e  nella  parte  superiore  flella  valle  che 
conduce  al  Buco-della-Rotella,  internandosi  sul  fianco  NO  della  gran 
massa  dolomitica.  Il  signor  Fumagalli  osservò  quanto  segue.  Da  Ro- 
gherò, passato  il  piano,  pigliando  la  strada  all'Alpe  di  INava,  si 
ascende  sempre  sulla  dolomia  ad  A.  exilis  e  piccoli  gasteropodi 
(gli  stessi  che  si  scorgono  negli  strati  in  riva  al  lago).  Cominciano 
a  mostrarsi  impronte  di  Megalodon  Giimbelii,  che  vanno  crescendo 
e  si  fanno  spessissimo  alla  Rotella.  La  dolomia  ad  A.  exilis  e  Mega- 
lodon  soggiace  ad  una  lumachella  nera,  che  forma  la  depressione 
dove  è  l'Alpe  di  IVava.  Quella  lumachella  avrà  uno  spessore  di 
50  metri.  Sovr'essa  posa  la  gran  zona  degli  schisti  neri  e  delle 
marne,  in  cui  è  incassala  la  valle,  cui  succedono  le  calcare  della 
zona  a  T.  gregaria,  il  banco  madreporico  e  il  Sasso  degli  stampi  a 
Conchodon  infraliasicus. 

La  Fig.  Uè  una  specie  di  spaccato  prospettico,   dove  io  intesi 

17 


288  A.  sroi'PA.^i, 

a  presentare  all'occhio,  sotto  un  sol  punto  di  vista  i  falli  esposti,  e 
o  sviluppo  della  serie  statigrafiea  dal  lias  agli  scliisti  cristallini 
tra  Bellagio  e  Sani' Abondio.  Si  tratta  di  falli  in  gran  parte  già 
noti,  ch'io  ho  diligentemente  verideali,  e  che  in  vista  degli  schizzi 
grafici  ch'io  presento,  non  hanno  bisogno  di  troppi  commenti.  Il 
più  avanzato  dei  tre  spaccali  riuniti  nella  Fig.  11,  è  una  ri- 
produzione dello  spaccato  Fig.  7,  da  Bellagio  alla  sou»milà  del 
S.  Primo.  Lo  spaccalo  di  mezzo  delinea  il  versante  opposto  dello 
spaccato  Fig.  8,  cioè  il  versanle  di  Bene.  Si  può  osservare  la  cor- 
rispondenza dei  terreni,  colla  stessa  inclinazione  sulle  due  sponde 
del  lago  (ramo  di  Como).  La  Val  di  iMenaggio,  che  si  deprime  a 
modo  di  conca  tra  il  lago  di  Como  e  il  lago  di  Lugano,  è  dovuta 
specialmente  ad  una  sinclinale,  che  riconduce  gli  strati  a  nord  di 
Menaggio  con  inclinazione  opposta.  È  però  la  sola  dolomia  media 
(Haupt-dolomile)  con  tracce  di  petrefatti  di  Esine,  che  risorge  a 
nord  di  Menaggio;  a  lei  si  sottopongono  i  gessi  e  i  calcari  neri  e 
bruni,  e  schisti  marnosi,  che  richiamano  quelli  di  Corno  (strali  di 
Raibl).  Segue  immantinenle  una  gran  massa  dolomitica,  che  sola 
deve  rappresentare  i  diversi  membri  tra  gli  strali  di  Baibl  e  le 
arenarie  variegate  {grès  bigarrès,  Bunter  sandstein).  Questo  in  falli 
compare,  come  da  lungo  tempo  è  nolo,  a  Gaeta,  sotto  la  solila  for- 
ma, di  servino  o  di  puddinghe  rosse,  sopportalo  dagli  schisti  cri- 
stallini, gneise,  talcoschisti  verso  Sant' Abondio:  più  oltre  a  nord  rocce 
anfiboliche  e  graniti. 

Dai  copiosi  miei  repertori!,  ove  a  quest'ora  sono  ammassali  i 
particolari  in  tanta  copia,  da  farne  de' volumi,  non  ho  cavalo  che 
quanto  credetti  necessario  per  trattare  la  questione,  e  dare  al  let- 
tore un'  idea  adequata  dello  sviluppo  e  dei  rapporti  dei  terreni  in- 
feriori al  lias. 

Potrei  parlare  d'altre  località.  Per  esempio,  in  una  dolomia  al 
monte  Tre-Croci,  sopra  la  Madonna-del-lMonte,  vicino  a  Varese, 
trovai  un  Conchodon  infraliasicus.  Era  in  un  masso  staccato,  ma  la 
identica  roccia,  avente  grande  sviluppo  colà,  conteneva  la  Jlabodo- 
phyllia  langobardica  ?  il  Lepiconus  Bassi,  fossili  degli  strali  ad 
d.  contorta j  e  in  altri,  sul  Campo  de' fiori  un  ammonite  d'aspetto 


RISULTATI   GEOLOGICI,  ECC.  259 

lìasico.  Sempre  dunque  ai  limiti  del  lias  e  dell' infralias  superiore. 
Un  altro  Comhodon  infraliasicus  mi  fu  mostrato  dal  signor  Curioni, 
da  lui  (rovaio  nello  calcaree  inferiori  alle  brecciole  di  Viggiù,  le 
quali  appartengono  alla  formazione  di  Saltrio,  cioè  al  lias.  Invece  due 
31.  Gilmbelii  della  collezione  Trotti,  portano  scritta  la  località  della 
Grigna,  colosso  dell' llanpt-dolomite,  e  un  esemplare  fu  tratto  dalla 
dolomia  dell'Ape  di  Roncola  in  Val-lmagna  dal  signor  Balsamo. 
Quella  dolomia,  secondo  ogni  apparenza,  deve  sbucciar  di  sotto  alla 
zona  degli  schisli  a  A.  contorta  che  riempiono  la  valle.  Ma  è  tempo 
di  venire  alle  conclusioni. 

12.  Conclusioni. 

1.*'  Il  Megalodon  Gumbelii  appartiene  esclusivamente  alla  do- 
lomia inferiore  agli  strati  ad  yl.  contorta. 

2.°  La  dolomia  a  M.  Gilmbelii,  forma  una  massa  enorme,  che 
sta  tra  gli  strati  ad  A.  contorta  e  gli  strati  a  fauna  raibeliana,  e  cor- 
risponde aW Haiipt-doloniite  dei  geologi  svizzeri,  austriaci  e  bavaresi. 

3."  Il  M.  Gilmbelii  si  trova  a  preferenza  nella  parie  superiore 
dell' Haupt-dolomite,  distinta  da  una  fauna  propria  assai  sparsa  e  as- 
sai caratteristica,  benché  poco  numerosa  di  specie.  Il  lìl.  Giimbelii 
e  gli  altri  fossili  diventano  caratteristici  di  una  zona  prima  poco 
definita  e  distinguono  la  dolomia  media  da  quelU;  masse  calcaree  o 
dolomitiche  che  si  trovano  a  diversi  livelli. 

U.°  I  petrefatti  di  Esine  stanno  invece  alla  base  dell' Haupt- 
dolomite,  superiormente  agli  strati  raibeliani  (1). 

{$/'  Gli  strati  a  31.  Giimbelii  appartengono  tuttavia  all'istessa 
grand' epoca  de  petrefatti  d'Esine,  trovandovisi  abbondanti  ovunque 
alcune  specie  che  abbondano  pure  ad  Esine  (^.  exilis,  G.  obtusa, 
Evinospongia  cerea)  (2). 

6."  Le  grosse  bivalve,  superiori  agli  strati  ad  A.  contorta  sono 

(1)  Non  credd  necessario  ripetere  qui  ciò  che  ho  flimnslvalo  fino  alla  sazietà  nella 
mia  Rivista  e  nella  Conclusione  alla  l."  serie  della  Paleontologie  lombarde  e  in  diverse 
memorie  pubblicale  negli  Atti. 

(2)  Anche  questo  punto  è  ampiamente  trattalo  nella  mia  Rivista,  a  pat;.  4(i-4i. 


260  A.    STOPPAM, 

pur  esse  costanti  al  loro  livello,  e  non  si  possono  né  specificamente 
né  genericamente  confondere  né  col  31.  Giimbelii,  né  con  altre 
specie  finora  note  inferiormente  ad  essi  strali.  L'unica  specie  di  que- 
ste grosse  bivalve  è  il  Concltodon  infraliasicus  il  quale  diventa  la 
caratteristica  dell' infralias  superiore,  equivalente  in  Lombardia  al 
vero  Dachsteinkalk  superiore  agli  strali  ad  /4.  contórta. 

Si  può  egli  ameltere  che  il  M.  Giimbelii  occupi  altrove 
un  livello  differente? 

Un  tempo,  e  precisamente  quando  componeva  i  miei  Sludii,  io 
era  fortemente  portato  a  combattere  la  teoria  della  esclusività  delle 
faune,  certamente  esagerata  da  d'Orbigny,  e  ad  ametlere  il  passag- 
gio delle  specie  da  una  formazione  nell'  altra.  Allora,  ad  onta  de' miei 
dubbi  espressi  sul  valore  paleontologico  e  stratigrafico  del  Cardium 
triquetrum,  avrei  arrischiato  di  ricevere,  anche  senza  troppa  con- 
trolleria, il  fatto  della  presenza  di  una  bivalva  cosi  caratteristica, 
come  il  M.  Giimbelii  a  livelli  così  differenti,  annunciato  già  dal  si- 
gnor Hauer  e  sostenuto  fino  ad  oggi  dal  signor  Glimbel.  Le  mie 
tendenze  anliesclusiviste  hanno  anzi  dalo  occasione  al  signor  Ha- 
uer di  pungermi  con  un  pungiglione  non  certo  più  grazioso  di 
quello  ch'io  avessi  tratto  dalla  vagina  contro  di  lui,  e  bisogna  con- 
fessare che  in  fondo  aveva  ragione.  Al  presente  la  mia  opinione  in 
proposito  è  di  molto  modificata,  lo  non  sono  al  certo  divenuto  orbi- 
gnyano,  idolatra  delle  repentine  catastrofi  e  delle  faune  incorniciate, 
ma  io  ammiro  quella  mirabile  successione  nell'ordine  de' tempi,  per 
cui  la  paleontologia  potè  narrarci  sì  gran  parte  della  storia  del  globo. 
Al  presente  io  duro  troppa  fatica  ad  ammettere  che  una  conchiglia 
sparsa  in  tanta  profusione  nella  dolomia  media  (Hauptdolomile)  scom- 
parendo durante  la  formazione  degli  strati  ad  .^,  contorta   (1),  strali 

(1)  La  doppia  zona  ad  A.  contorta  in  Lombardia,  non  mi  iia  mai  presentato  nulla 
che  potesse  ricliiamarmi  alcuna  delle  grandi  bivalve. 

li  solo  fatto  invocato  anche  da  Giimbel  per  rendere  ammissibile  il  passaggio  del 
I\}.  Giimbelii  attraverso  la  formazione  ad  A.  contorta  si  e  ([uello  riportato  da  Escher 
dr-Iln  presenza  di  una  bivnlva  somigliante  al  /)/.  sciUalus  negli  strati  ad  A.  contorta  Ira 


niSULTATI   GEOLOGICI,    ECC.  261 

di  uno  spessore  così  considerevole,  die  atlestano  quindi  un'epoca 
di  immensa  durata,  riappaja  di  nuovo  e  copiosissima  nell' infralias 
superiore  ossia  nel  Dachsteinkalk,  Mi  sembra  proprio  impossibile 
die  una  specie  triasica,  sopravviva  durante  l'epoca  lunghissima  in 
cui  una  fauna  novella  ri|)opolava  il  globo,  una  fauna  che  ormai  è 
certo  doversi  computare  Ira  le  faune  giuresi  (l)  e  prosperi  ad  un 
livello  dove  lutti  sono  concordi  nell' ammettere  una  fauna  assoluta- 
mente giurese.  Una  specie  appartenente  a  tre,  anzi  a  quattro  faune 
sovrapposte,  sarebbe  un  vero  portento  paleontologico.  Eppure  si 
può  egli  andar  contro  i  fatti?  La  presenza  del  M.  Giimbelii  sia  in- 
feriormente agli  strati  ad  A.  contorta,  sia  superiormente,  nell'Hau- 
ptdolomite  come  nel  Dachsteinkalk  è  asseverata  dal  signor  Glimbel, 
cui  la  scienza  annoveia  fra  suoi  più  illustri  cultori,  che  a  nessuno  è 
secondo  e  forse  a  tutti  antecede  nella  cognizione  delle  grandi  masse 
alpine  della  Germania  centrale. 


Menaggio  e  Bene.  Io  lio  cercato  invano  di  poter  verificare  questo  fatto,  assolutamente 
unico.  Bisognerebbe  prima  assicurarsi  se  il  signor  Escher  trovò  quei  fossili  in  posto,  o 
non  piuttosto  in  massi  slaccati.  Il  secondo  caso  e  probabilissimo,  mentre  tutta  la  serie 
visitata  dal  signor  Escher  colà  è  precisamente  sottoposta  al  Sasso  degli  stampi,  cioè  a 
strati  ricchissimi  di  Conchodon.  Del  resto  ora  che  tante  specie  di  bivalve  vengono 
a  sostituirsi  al  Cardium  triquetrum  e  al  M.  scutatus,  non  può  più  tenersi  alcun  conto 
di  una  semplice  somiglianza. 

(1)  Godo  di  essere  in  tempo  a  dar  luogo  qui  ad  un  passo  di  una  lettera  dal  signor 
Winckler  al  lahrbuch  v.  Leonhard,  etc,  1863,  pag.  810,  a  conferma  di  quanto  sostenni 
circa  l'unione  ai  terreni  giuresi  degli  strali  ad  A.  contorta. 

«  Alla  Koth-Alpe,  una  delle  più  classiche  località  per  gli  strati  ad  A.  contorta,  dalla 
quale  trassi  già  si  belle  specie  da  me  descritte,  trovai  negli  stessi  strati  un  bel- 
l'esemplare, con  molli  altri  spezzali,  di  ammonite,  che  va  indubbiamente  riferito 
all'.4.  aji^i(?at?ts  Schlalh.  Tale  nuova  e  interessante  scoperta  dovrà  certo  esercitare  un 
influenza  sulla  questione  del  posto  da  assegnarsi  a  quella  formazione.  Lo  scorso  anno, 
in  autunno,  trovai  sul  Bosslein  presso  Tegernsee,  coirai,  contorta,  ed  altri  fossili  della 
stessa  zona  vn^  Avicula ,  cui  non  mi  riusci  di  distinguere  dall'. 4.  inoequivalvii,  Goldf. 
e  da  un'altra  che  io  trovai  presso  Hindelang  nell'Algau  con  molti  fossili  infallibilmente 
liasici.  La  presenza  di  tali  specie  lega  gli  strali  ad  A.  contorta  immediatamente  col 
Lias  ,  mentre  cui  Keuper  non  vantano  che  dei  vincoli  di  affinità,  ed  io,  dopo  le  mie 
recentissime  scoperte,  modifico  il  precedente  mio  modo  di  vedere  in  proposilo.  Anterior- 
mente aveva  già  raccolto  alia  Koth-Alpe  una  Leda  grossa,  robusta,  a  me  sconosciuta, 
che  rammenta  certe  specie  liasiche.  •  Ogni  argomento  che  avvicina  gli  strali  ad 
A.  contorta  al  Lias,  scema  la  probabilità  che  una  specie  triasica,  quale  è  il  M.  Giim- 
belii  possa  trovarsi  al  dissopra  di  essi  strati. 


262  A.    STOPI'AM. 

lo  ho  domandalo  più  volle  a  me  slesso  se  non  fosse  più  conve- 
niente per  me  il  limilarmi  ad  esporre  esallamente  i  falli  da  me  l'ac- 
colli in  Lombardia,  lasciando  che  la  scienza  ne  cavasse  le  debite 
conclusioni,  senza  entrare  in  una  discussione,  la  quale  esigerebbe 
l'esame  previo  di  allri  fatti,  che  a  me  riusciva  impossibile.  Confesso 
che  io  non  avrei  osalo  enlrare  nella  presente  discussione,  quando 
si  fosse  trattato  semplicemente  di  rivocare  in  dubbio  le  osservazioni 
del  signor  Gùmbel.  Una  tesi  è  mal  raccomandala,  se  per  difenderla 
si  deve  negare  o  mostrare  di  non  portar  fede  a  quanto  allri  asseri- 
sce. Ma  mi  si  faccia  grazia  di  un  paradosso.  Appunto  perchè  il  si- 
gnor Gìimbel  è  abilissimo  osservatore,  e  merita  la  pienissima  con- 
fidenza ,  appunto  perciò  io  non  posso  ammettere  le  sue  conclusioni. 
In  fine  dirò  che  nessun  fallo  concludente  è  riportalo  dal  signor  Giim- 
bel  in  favore  della  sua  tesi.  Sotto  la  descrizione  del  M.  triqueter  (1) 
vedo  riportate  località  in  gran  numero  dove  esso  si  troverebbe  ora 
nell'Hanptdolomile,  ora  nel  Dachsleinkalk.  Anzi  il  numero  delle  lo- 
calità riferite  al  Dachsleinkalk  è  smisuratamente  grande.  iMa  si  badi 
che  col  Dachsleinkalk  si  nomina  una  Dolomit  des  Daclisteinkalks 
nelle  Nordalpi,  e  un' o6er  Dolomit  delle  Sudalpi.  Dunque  il  Dachs- 
leinkalk si  modifica,  si  complica.  Ora  sarebbero  ad  analizzarsi  tulle 
quelle  località  citale,  dove  il  M.  Giimbelii  si  trova  superiormente 
agli  strati  ad  A.  contorta.  Lascio  ad  altri  l'esame  delle  località  ger- 
maniche, io  mi  limito  a  dare  un'occhiata  alle  località  lombarde, 
a  me  noie.  Trovo  dunque  i\  M.  Gumbelii  [triqueter)  citalo  come  si 
Iravasse  nel  Dachsleinkalk,  o  in  una  dolomite  equivalente,  superior- 
mente agli  strali  ad  yjf.  contorta ^  a  Lenno  (dolomia  di  Campo),  tra 
Abbadia  e  Mandello,  tra  Toline  e  Vello,  presso  Clusone,  e  Songa- 
vazzo,  a  Storo:  sono  tulle  località  a  noi  ben  note,  e  siamo  sempre  Del- 
l'Hauptdolomite  la  meglio  spiegala.  Quanto  a  Bellaggio  e  Barni,  ab- 
biamo il  Conchodon  ma  non  il  Megalodon.  Se  tulle  le  località  citale 
da  Giimbel,  hanno  il  valore  di  queste,  mi  si  permetta  di  rifiutare  as- 
solutamente per  tutte  la  determinazione  stratigrafica.  I  miei  profili 
possono  riandarsi  da  chi  voglia.  —  Sarei  però  ingiusto  s'io  volessi 
rifiutare  il  valore  delle  località  germaniche,  per  la  semplice  ragione 

(1)   Dk  Ihirhskinh.  ,  puf:.  370. 


RISULTATI   GEOLOGICI,   ECC.  365 

che  erronea  assolulainenle  è  la  determinazione  delle  località  lombarde. 
II  signor  Giimbel  non  conosce  la  Lombardia,  dovè  appoggiarsi  alle  no- 
tizie (la  altri  recategli,  nò  errò  nella  determinazione  dei  fossili.  L'er- 
rore della  determinazione  statigrafica  ha  radice  più  antica.  I  miei 
lavori  precedenti  furono  in  parlicolar  modo  rivolti  a  dimostrare  che 
si  erano  confusi  sotto  l' istesso  nome  depositi  differentissimi  di  livello 
e  d'epoca,  e  dalla  confusione  dei  depositi,  la  confusione  degli  oriz- 
Bonli  paleontologici.  La  stessa  confusione  avrebbe  ella  avuto  luogo 
anche  in  Gei-mania  ? 

Nella  mia  Rivista  (1)  si  trova  già  una  nota  diretta  a  esporre  i 
dubbi  suggeritimi  in  proposilo  da  uno  spaccato  offerto  dai  signori 
llauer  et  Suess,  dove  il  Dachsteinkalk  figurava  ripetuto  a  due  diffe- 
renti livelli,  contenendo  però  solo  al  livello  inferiore  la  Dachstein- 
bivalve.  A  que'  miei  dubbi  e  in  generale  a  quanto  esposi  lungamente 
e  ripetutamente  contro  l'amissione  di  un  Dachsleilkalk  inferiore  e 
di  un  Diichsteinkalk  superiore  agli  strati  ad  ^.  contorta,  non  venne 
finora  risposto. 

Le  spiegazioni  date  da  Giimbel,  non  sono  già  le  più  soddisfacenti. 
Io  ho  già  esposto  il  suo  modo  di  vedere  dove  risultava  la  serie 
slraligrafìca  da  lui  adottala  non  essere  sufficientemente  distinta,  non 
foss' altro  che  per  la  sua  incostanza.  Il  nuovo  lavoro  sulla  Dachstein- 
bivalve,  entrando  di  più  nell'argomento,  mette  ancora  in  maggiore 
evidenza  quanto  può  servire  ad  infermare  assai  le  conclusioni  cavate 
da  rapporti  stratigrafici.  -  Cominciamo  a  dire  che  il  signor  Gumbel 
mantiene  un  doppio  Dachsteinkalk.  Sopra  i  Raibler  Schichten,  egli 
dice,  riposa  una  potente  massa  dolomitica:  »  ella  è  la  cosi  detta 
Haupldolomit  ossia  il  Dachsteinkalk  inferiore  e  dolomite  (2).  »  Se  il 
Dachsteinkalk  si  identifica  coli' Haupldolomit,  allora  siamo  perfelta- 
menle  d'accordo;  nel  Dachsteinkalk  troveransi  M.  Gùmbelii  quanti 
se  ne  vuole.  Ala  io  ho  già  altrove  fatto  osservare  che  questo  non  è  il 
modo  di  stabilire  una  nomenclatura  stratigrafica.  Confondere  in  un 
sol  nome  due  depositi  distinti,  è  confondere  gli  orizzonti  e  sopratulto 
le  idee.  11  signor  Giimbel,  trattandosi  di  questioni  che  esigono  la  più 

[i)  Rivista ,  pag.  50. 

/2    Die  Dachsteinbivaìve ,  ole.  pag.  331. 


2G4  A.   STOPPANI, 

precisa  dclitnilazione  della  serio  slratigrafica,  doveva  anzi  tutto  abo- 
lire tali  inibarazzanlissime  sinonimie.  Ma  il  signor  Giiinbel  non  manca 
però  di  far  sentire  che  ben  altro  è  il  Dachsteinkalk  inferiore  {liniere 
Dachsteinlcalk)  equivalente  dell' Hamptdolomil,  altro  il  Dachsleinkalk 
superiore.  Tra  l'uno  e  l'altro  sta  la  zona  dei  Kòsseiier  Scliicliten 
(strati  ad  ^.  contorta).  Non  ha  però  dislinlo  nella  lisla  delle  loca- 
lità (t),  (juelle  dove  si  troverebbe  il  M.  Giimbelii  nel  Dachsteinkalk 
inferiore,  da  quelle  ove  si  trova  nel  vero  Dachsleinkalk  superiore 
intestando  quella  lista  Dachsteinkalk  e  Dolomite  del  Daciisteinkalk 
nelle  Nordalpi  e  Dolomite  superiore  nelle  Sudalpi.  È  qui  invece  che 
io  avrei  richiesto  la  maggior  distinzione. 

Ora  pigliando  il  Dachsteinkalk  per  quello  che  deve  essere,  cioè 
un  deposito  superiore  agli  strati  ad  yJ.  contorta,  si  trova  in  esso  il 
M.  Giimbelii?  Il  M.  Giimbelii  si  trova  superiormente  agli  strati 
ad  j4.  contorta? 

Giimbel  ripete  qui  (2)  ciò  che  ha  già  esposto  nella  sua  opera 
anteriore:  su  lunglù  tratti  mancano  gli  strati  di  Kossen  (strali  ad 
y4.  contorta)  »  allora  l'Hampldolomit,  il  Dachsteinkalk  si  succedono 
immediatamente,  si  fondono  l'uno  nell'altro.  » 

Ora  il  M.  Giimbelii  (triqueter  Giimb.)  nel  vero  Dachsteinkalk  si 
trova  là  dove  la  serie  è  spiegata,  dove  esiste  la  zona  ad  yl.  contorta, 
o  là  dove  la  serie  è  confusa,  dove  manca  lo  specchialissimo  oriz- 
zonte degli  strali  ad  A.  contorta?  Il  signor  Giimbel  non  indica  nes- 
suna località,  non  dà  nessun  spaccato,  dove  si  vegga  la  successione 
distinta  delle  tre  zone,  l'Haupldolomil,  gli  strati  ad  A.  contorta 
(Kossener  Schichten)  e  il  Dachsteinkalk,  e  dove  in  pari  tempo  nel 
Dachsteinkalk  sia  indicato  il  M.  Giimbelii  [31.  triqueter  Giimb). 

Non  per  nulla  io  ho  insistito  tanto  sull'importanza  del  nuovo  oriz- 
zonte degli  strati  ad  A.  contorta.  Tulli  i  geologi  dei  due  versanti  se 
ne  sono  accorti,  e  ne  hanno  salutalo  con  entusiasmo  l'apparizione  e 
lo  sviluppo.  Gli  strali  ad  A.  contorta  sono  la  vera  bussola  delle 
Alpi.  Si  celi  questo  orizzonte  e  noi  siamo  smarriti  tra  i  nostri  alpini 
colossi,  specialmente  tra  le  nostre  masse  dolomitiche  indecifrabili; 
noi  ritorniamo  alle  aberrazioni  dei  nostri  antecessori. 

^Ij   Op.  cU.,  |Kig.  370. 
;2)  Op.  cil. .  pili-'.  332. 


IIISULTATI   GEOLOGICI,   ECC.  265 

Mentre  non  si  può  finora  citare  una  località,  dove  il  M.  Giimbe- 
lìi  ben  accertalo  si  trovi  a  due  livelli .  sopra  e  sotto  agli  strali  ad 
u4.  contorta,  abbiamo  cento  località  che  ce  lo  mostrano  sotto  essa 
zona,  e  ci  indicano  questa  specie  ad  un  livello  costante.  Ciò  che 
dissi  della  costanza  di  livello  del  31.  Giimbelii  per  tutta  la  Lombar- 
dia, finisce  a  ripeterlo  Io  stesso  Giimbel  per  tutta  la  Germania  me- 
ridionale e  centrale.  «  lo  ho  seguito,  egli  dice  (t),  passo  passo,  in 
certo  modo,  la  formazione  che  contiene  la  bivalva  del  Dachstein  dalla 
montagna  del  Dachstein  e  dalle  Alpi  salisburghesi  (del  Salzburg) 
attraverso  la  Baviera  e  il  Tirolo  fino  alla  Lechthal  e  all'Elbigenalp, 
e  mi  sono  procurato  la  certezza  dell'identità  degli  strati  che  la  con- 
tengono. »  E  questi  strati  non  appartengono  essi  sempre  all'Haupl- 
dolomit,  come  quelli  d'Alpgarlen,  di  LeibeUing,  eie?  Ecco  ciò  che 
panni  risulti  dal  complesso  de' falli,  prescindendo  dai  nomi  dei 
depositi,  ma  ch'io  vorrei  sapere  più  definiiivamente.  Ad  ogni  modo 
io  non  trovo  una  dislinla  località  dove  sopra  i  veri  strati  ad  A.  con- 
torta, caratterizzali  dalla  loro  fauna,  si  trovi  un  31.  Giimbelii  ben  ac- 
certato, il  solo  Dachsteinkalk  nel  Kammerkahr-Gebirge  presso  Reit 
in  Winkel  (2),  dove  stando  specialmente  agli  studi  di  Winkler,  la 
fauna  della  J.  contorta  sarebbe  sviluppatissima,  sarebbe  veramente 
un  calcare  superiore  agli  strati  ad  A.  contorta.  Un  Megalodon  lo 
dislingue,  ma  questo  è  una  specie  affatto  particolare,  il  M.  rjry- 
plìoides  Giimb.  Il  più  sta  in  questo  che  il  31.  Gryphoides  ha  tutto 
l'aspetto  esteriore  del  mio  Conchodon  infraliasicus. 

Affretlerommi  a  conchiudere.  Per  riguardo  alle  grosse  bivalve  de- 
gli strati  alpini  inferiori  al  lias  nascevano  due  questioni,  1' una  pa- 
leontologica sulla  entità  delle  specie,  l'altra  geologica,  sul  loro 
valore  stratigrafico.  La  questione  paleontologica  è  sciolta,  coli' amis- 
sione  di  diverse  specie  ben  distinte.  La  questione  geologica  fu  ri- 
dotta ai  minimi  termini,  non  riguardando  che  alla  posizione  strati- 
grafica del  31.  Giimbelii.  Io  dimostrai  che  in  Lombardia,  dove  la 
zona  ad  ./.  contorta  è  nettamente  tracciata,  sviluppatissima  sempre, 
il  31.  Giimbelii  le  si  trova  sempre  inferiore.  Il  signor  Giimbel  aiu- 

(1)  Die  Diìchsteinbivalce .  pag.  344. 
(2'  Op.  e  il.,  papr.  373. 


200  A.   STOPPAM, 

inelle  invece  che  si  trovi  in  Germania  inferiormente  a  delta  zona 
in  molli  luoghi,  e  superiormente  in  altri.  Ma  dove  si  trova  superior- 
mente, essa  zona  non  sarebbe  sviluppata,  anzi  non  esiste  nemmeno.  In 
line  il  signor  Giimbel  non  cita  nessun  fatto  in  appoggio  della  sua  tesi. 
Aggiungasi  che  il  deposito  conlenente  il  M.  Gihnbelii  inferiore  agli 
strali  ad  ^.  contorta  è  da  lutti  ammesso  come  triasico,  mentre  gli 
strali  ad  J.  conlorta  sono  ora  da  moltissimi  ritenuti  giuresi  {infralias 
inferiore)  e  assolutamente  giuresi  si  ritengono  gli  equivalenti  del 
vero  Dachsteinkalk  [infralias  superiore).  Decida  chi  ha  fede  nei 
principii  stratigrafici,  se  la  confusione  delle  specie  determinate  il  più 
delle  volte  sui  semplici  nuclei,  e  la  confusione  di  terreni,  difficili 
a  distinguersi,  a  delimitarsi,  come  è  ripetutamente  detto  e  confes- 
sato dai  geologi  che  li  perlustrarono,  piuttosto  che  la  realtà  della 
cosa,  diano  sufficiente  ragione  di  asserzioni  che  fanno  violenza  alle 
leggi  stratigrafiche,  per  quanto  se  ne  rilasci  il  rigore.  Quanto  a  me 
io  chiedo  una  cosa  sola:  che  mi  si  indichi  una  località  sola  in  tutto 
il  mondo  dove  io  possa  raccogliere  dei  fossili  degli  strali  ad  ^.  con- 
torta e  superiormente  ad  essi  dei  M.  Giimbelii  perfettamente,  indub- 
biamente caratterizzali. 


SAGGIO  DI  OSSERVAZIONI 

SUL 

CIRCONDARIO  BIELLESE 

Del  Comin.  Doti.  Benedetto  Trompeo 
(Seduta  generale  del  6  settembre  18'J4) 

Onorevoli  Signori, 

E  per  me,  o  signori,  giorno  di  gioia  e  di  buon  augurio  e  di  ono- 
randa memoria  quello  in  clie  mi  è  dato  di  poter  assistere  alle  dotte 
ed  utili  vostre  riunioni  in  questa  cospicua  antichissima  città,  mia  di- 
letta patria,  che  per  bellezze  naturali,  per  amore  di  operosità  ed 
intelligente  industria  è  universalmente  riconosciuta  a  nessuna  se- 
conda, e  meritamente  viene  chiamata  la  Manchester  d'Italia,  senza 
ricordare  in  questo  luogo  gli  uomini  illustri  che  in  ogni  tempo  ed  in 
argomento  di  scienza  ed  arte  fiorirono.  Questa  straordinaria  riunione 
sarà  un  mezzo  di  meglio  conoscersi  tra  noi,  a  far  note  ed  apprezzare 
le  ricchezze  del  salubre  e  ridente  circondario,  e  promuovere  ognor 
più  l'incremento,  come  il  civil  progresso  richiede. 

I  cronisti,  tra  i  quali  l'Orso  Jacopo  da  Candele,  il  iMoglinati  da 
Vercelli,  il  Coda  ed  i  pochi  scrittori  che  si  occuparono  del  Biellese, 
tra  i  quali  primeggia  1'  erudito  protomedico  iMulattera ,  intesero  piut- 
tosto a  toccarne  la  storia  e  l'archeologia  senza  addentrarsi  nelle  ri- 
cerche statistiche,  economiche,  politiche  e  commerciali,  né  nelle  igie- 
niche ed  in  quelle  che  in  ogni  maniera  abbondano.  Ciò  vien  confer- 
mato da  quanti  cultori  delle  scienze  naturali  visitarono  in  seguito 
questi  luoghi,  e  resero  di  pubblica  ragione  le  loro  osservazioni,  lo  che 


/ 

258  n.  TUOMPto, 

non  impresi  speciali  sludi  a  lai  riguardo,  voglio  lullavia  sperare  che, 
venuto  a  compiere  per  quanto  sia  in  u)e  all'onorifico  e  delicato  in- 
carico affidatomi  di  rappresentare  la  U.  Accademia  di  Medicina  di 
Torino  e  dei  Fisio-critici  di  Siena,  di  Ferrara,  mi  consentirete  di 
esprimere  voti ,  e  fare  proposte  per  conciliare  gli  interessi  igienici 
ed  agrari  coi  commerciali,  paragonando  fra  loro  le  condizioni  del  clima, 
i  molteplici  prodotti  e  le  varie  industrie  ,  le  quali  fino  dalle,  esposi- 
zioni fatte  in  Francia  sotto  il  prin)o  e  l'odierno  impero,  in  quelle  di 
Lomlra,  di  Torino  e  di  Firenze  ,  facevano  bella  mostra  di  sé,  ed  eb- 
bero onori,  premi,  incoraggiamenti. 

Il  clima  di  Biella  e  del  suo  Circondario  gode  quasi  tutto  della  pu- 
rezza subalpina ,  senza  provare  nell'  inverno  eccesso  di  freddo,  né  di 
caldo  nell'estate  (maximum  del  freddo  10.";  del  caldo  ~{-  25."  terni. 
Réaumurj  media  10°). 

Ciò  si  deve  alla  posizione  topografica,  posta  ai  pie  delle  montagne 
che  la  difendono  dagli  aquiloni  e  non  le  negano  i  zefGri  ;  splendida 
prova  ne  sono  i  tradizionali  concorsi  che  sempre  van  mantenendosi, 
e  dirò  anche  crescendo  ai  magnifici  santuari  posti  sull'alto  delle  val- 
late di  Oropa,  di  Graglia,  di  Andorno,  e  l'affluenza  ai  moderni  stabi- 
limenti idro[)atici  di  Oropa,  di  Cessila,  di  Andorno,  che  godono  una 
meritala  rinomanza  ;  né  lo  spirito  religioso  soltanto,  né  sempre  la  de- 
ficienza di  salute  colà  spingono  da  lontano  gli  ospiti  a  visitarli ,  ma 
"vi  concorrono  per  buona  parte  la  purezza  dell'aere  e  delle  acque,  il 
ridente  cielo ,  l' amenità  e  l'importanza  delle  vedute  che  certo  pos- 
sono stare  del  pari  a  quelle  più  rinomate  della  Svizzera,  i  prodotti 
e  le  curiosità  naturali,  e  ciò  accordandosi  con  una  mite  atmosfera, 
rende  grati  e  piacevoli  questi  luoghi  nell'estiva  stagione  che  è  ap- 
punto l'epoca  in  cui  per  diporto  da  molti  si  abbandona  per  un  mo- 
mento il  proprio  paese.  —  Inutile  io  trovo  che  imprenda  a  descrivere 
particolarmente  le  bellezze  del  sito,  e  a  diffondermi  oltre  su  tale  ar- 
gomento, imperocché  di  per  voi  stessi  a  colpo  d'occhio  ne  avrete 
presa  contezza  ,  e  potrete  acquistarla  subito  che  vogliate.  INemmeno 
mi  estenderò  sui  particolari  dei  prodotti  che  danno  alimento  alle 
scienze  naturali,  ma  accennerò  che  tale  e  tanta  ne  è  la  dovizia  e  la 
varietà,  che  ogni  giorno  vanno  confermando  ed  ampliando  nelle  loro 


OSSERVAZIONI  SUL   CIUCONDAKIO  BIELLESE  269 

dotte  escursioni  quanto  pubblicarono  i  chiarissimi  Borson,  Barelli , 
Gené,Sismoncla,  De-Barlolomeis,  Florio,  Alberto  La  Marmerà,  ec.  ,  non 
tenendo  conto  dei  cenni  che  fecero  il  Casalis,  il  Marmocchi,  gli  au- 
tori dell'Annuario  biellese  dell'anno  1885,  e  quello  statistico  topogra- 
fico del  dipartimento  della  Sesia  del  1810,  ledatlo  per  cura  del  Pre- 
fetto Giulio,  padre  dell'illustre  matematico-fisico  di  tal  nome,  che  pur 
esso  a  sua  volta  illustrò  questi  luoghi  con  dotte  relazioni  nella  circo- 
stanza della  nazionale  esposizione  di  industria  nel  K.  Castello  del  Va- 
lentino. Ma  per  non  allontanarmi  dal  mio  scopo  non  debbo  trascu- 
rare di  richiamarvi  a  quanto  riguarda  lo  stalo  della  pubblica  salute 
di  questi  luoghi.  —  Qui  non  regnano  per  loro  stesse  malattie  epide- 
miche e  specifiche  in  modo  particolare,  né  anco  nei  numerosi  opili- 
cii,  come  non  di  rado  notasi  in  esteri  paesi,  e  ciò  per  la  loro  igienica 
costruzione  e  topografìa,  per  la  maggiore  fdantropia  e  sorveglianza. 
Le  malattie  predominanti  sono  quelle  che  stanno  legate  alle  vicende 
delle  stagioni,  ed  alle  altre  comuni  cause  delle  umane  morbosità.  Se 
però  da  qualche  tempo  in  alcuni  luoghi  si  va  lamentando  l'aumento 
delle  febbri  periodiche  d'ogni  genere,  facili  a  recidive,  le  quali  non 
risparmiano  nemmeno  i  luoghi  più  elevali,  e  che  complicano  soventi 
le  altre  malattie,  sono  funeste  alle  piante,  ai  vigneti,  giusta  quanto 
nel  1810  pubblicò  il  professore  Rambert  ed  altri,  ciò  si  deve  segna- 
tamente all'aumento  delle  risaie,  che  ad  onta  dei  provvidi  e  ripetuti 
decreti  vennero  oltremodo  moltiplicate  in  quella  parte  del  Circondario 
che  volge  alla  pianura,  dove  quasi  sono  endemiche.  Da  queste  ema- 
nano uiiasini,  che  trasportati  dai  venti  sulle  alture,  riescono  di  causa 
morbosa  avventizia,  e  che  potrebbe  essere  allontanata  a  vantaggio 
della  pubblica  salute,  che  è  la  prima  voluta,  se  la  pratica  igiene  non 
fosse  posposta  del  lutto  alle  soverchie  esigenze  di  una  industria,  per 
questa  parte  non  bene  intesa;  e  tanto  più  questo  iodico,  perchè  non 
sono  le  sole  febbri  intermittenti  che  per  tali  cagioni  in  oggi  più 
frequenti  si  osservino,  ma  ben  anche  quelle  di  indole  tifica  e  mi- 
gliarosa. 

Il  gozzo  è  ora  ben  raro,  né  anche  nelle  vallate  ristrette  vi  è  in- 
dizio di  cretinismo,  e  la  scrofola,  e  la  rachitide  con  tutta  la  sequela 
della  vasta  loro  famiglia,  é.   credo  io,  nel  Biellese  meno  frequente 


270  n.  TiioMPEO, 

che  in  altri  luoghi,  benché  i  deformati  da  queste  malattie  non  vi 
sieno  molto  rari,  come  ricavasi  da  officiali  statistiche.  —  E  questo 
che  seuibra  una  contradizione,  ha  una  ragione  apparente  nella  salu- 
brità del  clima,  imperocché  per  le  buone  condizioni  di  emalosi  che 
essa  presenta ,  comparte  a  chi  nasce  con  quella  malaugurata  ere- 
dità, elementi  da  stabilire  un  equilibrio  conciliabile  con  una  discreta 
salulc,  e  ad  impedire  la  morte  precoce,  la  quale  nei  luoghi  meno 
salubri  miete  abbondantemente  le  vite  di  chi  nella  prima  età  é  sotto 
l'influenza  della  slruma  e  del  linfalicismo  morboso.  —  Ciò  sta  bene 
secondo  le  osservazioni  dell'odierna  critica  medica,  che  han  tolto  il 
pregiudizio  di  credere  che  l'aria  pura  e  ben  ossigenata  fosse  per  sé 
slessa  causa  ausiliaria,  d'aggravio  e  di  facilitazione  a  tale  sorta  di 
mali,  ed  è  pur  confermalo  dalle  statistiche  di  confronto  coi  vicini 
luoghi;  statistiche,  che,  sebbene  ristrette  a  pochi  anni,  pure  hanno 
in  sé  quanto  basta  di  valore  per  trarne  le  conseguenze  che  dissi.  Le 
statistiche  cui  voglio  alludere  sono  quelle  di  cinque  anni ,  cioè 
dal  1804  al  1808  inclusivamenle;  falle  per  cura  del  Prefetto  Giulio 
sullodato  nel  tempo  del  governo  francese  fra  noi,  e  che  risguardano 
la  leva  militare.  —  Da  questo  risulta  che  il  Circondario  di  Biella 
dava  un  contingente  militare  maggiore  in  proporzione  di  quelli  di 
Vercelli  e  Santliià,  coi  quali  formava  il  diparlimento  della  Sesia;  che 
i  deficienti  di  statura  e  i  difettosi  godenti  salute  erano  in  numero 
maggiore  tra  i  riformali  biellesi,  mentre  tra  essi  il  numero  degli 
esclusi  per  malattia  in  corso  ed  incurabili  era  minore  che  non  nei 
coscritti  Vercellesi  e  di  Sanlhià.  Nel  tempo  stesso  le  tavole  mortua- 
rie di  quell'epoca  davano  che  le  malattie  in  genere  e  la  morlalilà 
annuale  era  in  più  alla  proporzione  in  questi  due  ultimi  Circondarli, 
in  causa  certamente  della  mala  aria  delle  risaie.  La  pellagra  (mal 
della  miseria),  (juesla  funesta  malattia  che  da  circa  un  secolo  va  mi- 
nacciando segnatamente  la  classe  agricola  anche  nel  Piemonte,  è  ra- 
rissima nel  Circondario  di  Biella,  sebbene  gli  abitanti  facciano  grande 
uso  della  zea-mais ,  e  ciò  io  credo  a  motivo  della  deficienza  della 
principale  sua  origine,  vale  a  dire  l'assoluta  e  molto  estesa  povertà, 
che  nel  Biellese  non  si  allarga  smisuratamente  come  altrove,  mercè 
l'industria  e  la  operosità  della  popolazione,  industria  ed  operosità  che 


OSSERVA/lUiNI    SUL  CIKCONDARIO   DIELLESE  Ili 

salvano  insieme  il  paese  da  quei  delitti,  e  da  quel  coiTompimenlo 
morale,  che  non  è  j)ep  fermo  l'iillinia  causa  della  degradazione  an- 
che fisica  dei  popoli.  —  Ciò  è  confermalo  dalla  statistica  del  1810 
e  da  quella  recente  pubblicala  per  cura  del  Ministero  di  Grazia  e 
Giustizia,  la  quale  statistica  comparativamente  calcolata  viene  in  ap- 
poggio della  moralità  del  Biellese,  nulla  ostante  i  molteplici  opifìzi 
d'ogni  genere,  che  è  inolile  di  qui  ricordare.  Queste  osservazioni 
che  toccano  le  condizioni  sanitarie  in  parie  son  confermale  dal  Mu- 
latlera  nel  suo  prezioso  opuscolo  che  ha  per  titolo:  Del  retto  uso 
delle  osservazioni  nietereologicìie  e  dell'  influenza  loro  sull'  economia 
animale;  dal  Buscaglioni  nel  suo  saggio  sulle  febbri  intermittenli 
(1809);  dal  dotto  Destefanis  nel  suo  elaborato  lavoro  igienico-stali- 
stico  con  piano  topogratico  disegnalo  a  colori  su  Salussola,  già  fio- 
rente feudo  della  serenissima  Casa  di  SavoiaCarignano,  ora  paese 
travaglialo  e  decimalo  dalie  malattie  in  causa  delle  introdotte  risaie 
e  dello  spopolamento  dell' alboreggialura,  per  cui  se  per  l'addielro 
il  paese,  come  si  crede,  ebbe  il  nome  di  Salus  sola^  il  cpii  si  sana, 
ora  invece  meriterebbesi  quello  di  Mors  sola. 

Per  (juanto  concerne  alla  melereologia  locale,  di  cui  per  40  anni 
sì  occupò  il  Mulaterra,  e  lasciò  un  manoscritto  relativo,  del  quale 
fanno  onorala  menzione  il  Bonino  nella  sua  erudita  Biografia  medica 
Piemontese,  il  De-Bartolomeis,  manoscritto  che  disgraziatamente  non 
potei  consultare  non  ostante  le  fattene  ricerche,  meriterebbe  essa 
di  venire  studiala  in  ispecial  modo,  essendoché  il  Biellese  si  può  ve- 
ramente dire  luogo  prediletto  delle  meteore,  ed  in  ispecie  della  gran- 
dine devastatrice,  e  pur  troppo  frequente  specialmente  da  qualche 
anno. 

Nel  Biellese  non  dominano  epizoozie,  ed  il  colera  asiatico  impor- 
tatoci fu  milissimo  per  le  condizioni  del  clima,  e  pei  provvedimenti 
igienici  preventivi  assunti  dai  Municipii.  E  qui  mi  sia  permesso  di 
rinnovare  il  volo  già  espresso  altra  volta  nella  commissione  che  fu 
incaricala  del  progello  di  un  osservatorio  magnetico-metereologico 
con  osservazioni  ozonoscopiche ,  iniziale  e  promosse  in  Italia  dalla 
egregia  Caterina  Scarpellini  nell'Osservatorio  di  Roma,  diretto  dal- 
l'illustre padre  Secchi,  che  allo  scopo  di  facilitare  praticamente  tale 


272  li.    TROMPEO, 

istituzione  fossero  da  incaricarsi  gli  ufficiali  telegrafici  delle  princi- 
pali stazioni  per  raccogliere  i  materiali,  che  poi  ordinati  e  confron- 
tali da  un  apposito  uffizio  di  direzione,  contribuirebbero  ai  generali 
studii  che  si  fanno  a  tal  riguardo,  mentre  riescirebbero  utili  nei  par- 
ticolari delle  dilTerenli  località.  —  Nulla  ostante  il  deterioramento 
avventilo  da  qualche  lustro  alle  costituzioni  mediche  per  le  indicate 
condizioni  di  coltura  umida  e  di  nuove  risaie,  senza  la  colmatura, 
senza  il  libero  scolo  delle  acque,  cagionò  stagni  non  pochi,  oltre 
quelli  prodotti  dalle  ferrovie,  a  cui  va  di  pari  passo  la  trascuranza 
e  la  distruzione  dell' alboreggiatura;  qui  tuttavia  si  hanno  compensi 
positivi,  che  sono  il  frutto  del  generale  progresso  e  delle  industrie 
lo(;ali,  imperocché  la  popolazione  che  nel  1755  eradi  87,721  anime 
su  17,(535  fuochi,  come  ho  ricavato  da  un  prezioso  manoscritto  con- 
servato nella  biblioteca  del  Re,  favoritomi  dall'egregio  bibliotecario 
Promis;  nel  1810  era  già  di  89,104,  nel  1830  di  128,000,  e  dopo 
la  riunione  dei  mandamenti  di  Masserano  e  di  Crevacuore  è  di 
circa   l'io, 000. 

Io  non  vi  parlerò  ilell' emigrazione  temporanea  da  taluni  esagerata, 
e  dovuta  per  la  massima  parte  alla  ristrettezza  del  territorio  coltiva- 
bile e  molto  sassoso,  che  non  si  presta  agevolmente  all'agricoltura, 
e  somministra  appena  derrate  per  7  mesi  dell'anno,  e  non  presenta 
che  scarsissimi  prodotti  da  esportare,  come  notano  gli  statisti.  —  Que- 
ste sono  le  condizioni  die  ho  credulo  di  dover  più  specialmente  no- 
tare, e  se  vi  è  modo  di  poterle  migliorare  modificandole,  si  per  la 
salute  degli  abitanti,  sì  pel  vantaggio  sanitario,  ritengo  primieramente 
che  si  debba  impedire  in  modo  assoluto  la  formazione  di  nuove  ri- 
saie, e  se  fo.sse  possibile,  ridurre  il  numero  di  quelle  che  arbitraria- 
mente furono  da  ultimo  create,  e  di  ridurle  per  quanto  si  può  in  mi- 
gliori condizioni  igieniche,  relative  eziandio  alle  case  coloniche, 
all'acqua,  airalimenlazione,  ec.  in  secondo  luogo  che  si  debba  porre  di- 
rettamente attenzione  ad  un  naturale  prodotto  che  si  va  ora  distrug- 
gendo, senza  curarsi  gran  fatto  di  mantenerne  la  sorgente,  voglio 
dire  il  prodotto  dell'alberatura,  che  oltre  a  conservare  la  selvaggina, 
ora  tanto  scarsa,  come  è  scarsissimo  l'esercizio  della  caccia,  oltre 
di  somministrare  il  materiale  combustibile  che  ora  tanto  difetta  ed  è 


OSSERVAZIONI  SUL  CIRCONDARIO    BIELLESE  275 

costosissimo,  arricchisce  nella  pianura  ì  seminati,  depura  l'arla/de- 
compone  i  miasmi,  e  nello  montagne  coi  frondosi  e  robusti  tronchi 
rompe  l'impelo  dei  venti,  serve  di  scarica  a  buona  parte  della  so- 
verchia elettricità  atmosferica,  essendo  quasi  parafulmine  e  paragran- 
dine.  Serve  come  dissi  di  barriera  all'azione  dei  venti,  che  giusta 
Newton  e  Wan-Swielen,  sono  i  padroni  delle  stagioni  e  della  sanità 
degli  uomini,  e  colle  radici  numerose  impedisce  lo  scoscendimento, 
il  franamento  dei  fianchi  delle  montagne,  d'onde  vengono  le  ghiaie 
che  isteriliscono  lo  scarso  terreno  coltivabile  dei  luoghi  più  bassi, 
inducono  inondazioni  e  stagni  e  molle  altre  calamità.  Non  posso  a 
meno  perciò  di  esternare  un  mio  caldo  voto,  perchè  venga  promossa, 
favorita  e  protetta  dal  governo  e  dai  municlpii  la  silvicultura,  col 
rinnovare  non  solo  le  foreste  che  prima  esistevano,  uia  con  estendere 
altresì  la  seminazione  di  piante  adatte  a  tutti  quei  luoghi  che  si  pre- 
stano alla  vegetazione. 

A  tal  uopo  sarebbe,  credo,  opportuno  anzi  necessario  incaricare 
persone  coscienziose  e  pratiche  della  località,  clie  dall'esperienza  e 
dall'amore  del  nativo  suolo  guidate  non  potrebbero  clie  arrecare  uti- 
lissimi consigli  per  promuovere  la  conservazione  e  l'aumento  di  que- 
sta parte  del  regno  vegetabile,  che  trovasi  in  relazione  strettissima 
colla  nostra  esistenza.  L'importanza  dei  boschi  sullo  stato  fisico,  mo- 
rale ed  economico  dei  paesi  è  universalmente  conosciuta,  che  le  fo- 
reste secolari  respingono  i  geli  boreali,  e  le  montagne,  dice  il  Balbi, 
sono  immensi  laboratori,  ove  la  natura  prepara  le  uieleore  atmosfe- 
riche, e  però  anche  ad  esse  montagne  bisogna  rivolgere  gli  sguardi, 
perchè  circondate  da  maestose  piante,  da  foreste  che  proteggeranno 
milioni  di  uomini,  vittime  dell'inclemenza  del  cielo  dovuta  al  poco 
conto  in  cui  si  tiene  l'imboscamento,  che  i  Romani  tenevano  come 
,  cosa  sacra. 

Per  meglio  apprezzare  le  cose  naturali  ed  industriali  del  Circon- 
dario, dovrei  far  parola  della  superfìcie  del  suolo,  della  topografìa  di 
cui  diede  una  bene  elaborata  carta  il  nostro  solerle  tipografo  Amosso 
sulla  scala  di  1,50000,  e  di  speciali  statistiche,  ma  le  pubblicazioni 
fattene,  e  l'impostami  brevità  me  ne  dispensano,  tanto  piìi  che  que- 
sta parte  importante  venne  maestrevolmente  svolta  dal  nostro  Pre- 
sidente. 1 8 


274  B.    TliUUl'tO. 

Le  statisticlie  che  vennero  in  diverse  epoche  pubblicale,  soggiac- 
quero a  notabili  modificazioni  soUo  varii  aspetti,  inodilldazioni  che 
ogni  di  van  crescendo  per  le  industrie  di  ogni  genere,  e  i  progressi 
dell'agraria  che  è  le  prima  delle  arti,  fonte  di  ricchezza  e  di  pro- 
sperità degli  slati.  INon  v'è  dubbio  però  che  la  coltivazione  del  riso, 
nulla  ostante  le  continue  lagnanze  che  sono  universali  in  Italia  e  in 
Ispagna  sovralutto,  venne  assai  aumentala,  come  si  è  più  volle  ac- 
cennato, e  che  molli  terreni  abbandonati  detti  gerbidi,  lande,  bar- 
rages,  sono  stati  ridotti  per  la  massima  parte  alla  sovradella  coltiva- 
zione, e  Io  slesso  avverrà  tra  poco  anche  di  quelli  che  restano  incolli 
nelle  vicinanze  di  Salussola,  di  Roasenda  e  di  altri  luoghi,  E  i  canali 
irrigatori  in  via  di  costruzione,  spero  non  verranno  a  nuove  risaie, 
sibbene  somministreranno  le  loro  acque  ad  altre  quanto  innocue  alla 
salute,  altrettanto  utili  coltivazioni,  e  daranno  nuova  vita  a  quelle  che 
nel  finire  delle  scorso  secolo  vi  prosperarono.  Inoltre  il  riso  è  privo 
di  principi!  azotati  plastici,  e  viene  dagli  igienisti  moderni,  il  Tar- 
dieu,  posto  nella  prima  classe  delle  industrie  insalubri,  che  introdot- 
tesi per  modo  di  esperimento  nel  mezzogiorno  della  Francia,  fu  giuoco 
forza  abbandonarle,  perchè  riconosciute  funeste  a  quelle  popolazioni. 
La  coltura  del  gelso,  che  nello  scorcio  del  secolo  passalo  era  si  ab- 
bondante e  profittevole,  ora   da   qualche  anno    è  alquanto  negletta. 

Il  Mulaltera  nella  sua  storia  di  Biella  del  1778  si  compiaceva  che 
la  coltura  dei  gelsi  incominciasse  ad  estendersi  e  procurarsi  di  già 
sufficiente  materia  prima  per  alim<Mìlare  un  filatoio  da  seta  eretto 
dalla  benemerita  Congregazione  di  santa  Maria  d'Oropa  a  sollievo 
dei  poveri  incapaci  ad  altra  sorte  di  lavoro  ;  ed  aggiungerò  ancora 
che  dalla  statistica  manoscritta  esistente  nella  privata  biblioteca  dei 
Re  già  accennata,  tra  le  altre  cose  risguardanli  il  Biellese  si  parla 
di  cinque  filatoi  e  di  175  fornellelli  da  seta,  già  esistenti  nel  1758 
con  l'annuo  prodotto  di  Rubbi  4't/iO  di  bozzoli  di  ollima  ricercala 
qualità.  Ciò  si  deve  ripetere  dalla  malattia  dei  bachi  da  seta  pur 
troppo  da  qualche  anno  imperversante  in  presso  che  tutta  Italia  con 
vero  danno. 

Stante  la  natura  piuttosto  ingrata  del  suolo,  i  Biellesi  compensati 
(In  svegliato  ingegno,  e  fermi  nel    proposito,  sobrii  si    rivolgono  da 


OSSERVAZIONI   SUL  CIRCONDAItlO  DIELLESE  375 

aulico  leiupo,  laiilo  in  patria  quanto  fuori,  ad  iuiporlanli  industrie, 
per  cui  o  migliorano  le  sorli  loro  in  paese,  o  ritornano  ai  paterni 
focolari  con  abbondante  frullo  della  loro  intelligente  operosità. 

Le  molteplici  industrie  d'ogni  genere  del  Biellese,  che  ogni  d\  van 
crescendo  e  si  perfezionano,  ebbero  più  volle  medaglie  di  distinzione 
e  di  incoraggiamento  nelle  esposi/ioni  nazionali  e  forestiere,  epperò 
tralascio  di  enuuiorarle.  li  qui  io  dovrei  fare  una  menzione  speciale 
di  un  altro  genere  di  industria  dovuta  alla  geologia,  non  sprovvista 
di  miniere  d'ogni  genere,  di  cui  fino  dallo  Strabene  vien  fatto  ono- 
rato cenno.  Ma  siccome  questo  importante  argomento  venne  in  modo 
speciale  trattato  dal  nostro  Presidente,  che  diede  una  particolareg- 
giata e  sommamente  commendevole  carta  geologica  con  una  ricca 
collezione  di  tutti  i  minerali  del  Biellese,  lavoro  questo  per  ogni 
aspetto  utilissimo  che  riempie  lacune,  e  rettifica  e  rischiara  alcuni 
punti,  così  io  interprete  dei  sentimenti  di  tutti,  mentre  gliene  faccio 
le  ben  meritate  congratulazioni,  mi  astengo  dal  parlarne. 

Nel  toccare  di  volo  le  industrie  della  mia  amala  patria,  ho  pure 
sfioralo  1"  argomento  delle  lane.  Ma  siccome  queste  costituiscono  la 
principale  di  tutte  le  manifatture ,  prima  di  por  fine  al  mio  dire, 
bramo  intrattenervi  affine  di  manifestare  alcune  mie  idee  e  desiderii 
relativi  al  perfezionamento  di  questa  prosperità  commerciale.  Ed  in- 
vero risulta  da  una  privata  statistica  manoscritta  esistente  nella  bi- 
blioteca del  Re  al  1775,  che  il  numero  delle  pecore  e  capre  era 
di  16,260  e  secondo  il  De-Bartolomeis  un  migliaio  circa  ne'giorni  no- 
stri. Pare  impossibile  sì  notevole  differenza,  ed  è  probabile  che  un  in- 
volontario errore  sia  incorso  nell'asserzione  del  De-Bartolomeis,  giacche 
nella  menzionala  statistica  del  1752-1775  dell'allora  intendente  di 
Biella,  consta  che  il  numero  delle  bestie  lanute  e  caprine  riunite  in 
una  sola  tabella  era  di  16,260,  e  che  prima  del  1750  sommavano 
oltre  a  40,000  ,  ed  insisteva  che  si  cercasse  modo  di  aumentare  il 
numero  delle  pecore,  giachè  il  Biellese  ha  una  razza  speciale,  che 
sebbene  dia  una  lana  alquanto  grossolana,  può,  meglio  lavorata,  dare 
risultati  soddisfacenti.  Il  desiderio  dell'intendente  di  Biella  di  quei 
tempi  è  in  parte  verificato  in  Inghilterra,  per  quanto  si  assicura  da 
persone  tecniche.  Il  menzionato  intendente  insisteva  sulla  necessità 


'Ì7C)  B.   TnOMPEO, 

dell'aumento  delle  pecore,  all'oggetto  di  non  pagare  d'ora  innanzi 
un  non  mediocre  tributo  all'estero,  perfezionando  l'attuale  speciale 
razza,  introducendone  delle  nuove  adatte  alla  natura  del  suolo  Biel- 
lese,  e  che  facilmente  polrebbonsi  acclimatare,  come  si  acclimatarono 
i  iMerinos  ed  altre  specie  di  animali  utili  all'agricoltura  e  al  com- 
mercio. Per  questo  le  capre  che  si  vorrebbero  in  piccolissimo  nu- 
mero, suggeriva  utili  provvedimenti  relativi  acciò  non  danneggino  i 
tenui  arbusti  mediante  la  sorveglianza  dei  iMunicipii  e  delle  guardie 
campestri  in  consorzio  unite  dei  Comuni.  La  statistica  delle  pecore, 
che  da  pochi  giorni  potei  avere  dal  Ministero  di  Agricoltura  per 
mezzo  del  Segretario  il  cav.  Panizzardi  versalissimo  in  agricoltura,  è 
di  8541  indigene,  ordinarie,  grossolane;  il  valore  medio  caduna 
L.  18,08,  il  valore  medio  della  lana  L.  2,20  al  chilogramma.  Io 
non  entrerò  nei  particolari  del  motivo  di  si  notevole  diminuzione  del 
numero  delle  pecore,  e  perchè  ora  si  debba  ricorrere  all'estero  per 
averne  una  copia  abbondante  per  sopperire  per  quanto  si  può  ai  sem- 
pre crescenti  e  prosperi  opificii;  tanto  ora  perfezionati,  che  si  può 
dire  non  la  cedano  a  quelli  della  Francia,  del  Belgio,  dell'Allemagna, 
SI  per  la  qualità,  che  per  la  durata,  e  per  la  Unitezza,  |)er  la  perfe- 
zione delle  macchine  di  ogni  genere  state  introdotte,  come  ne  fanno 
ampia  prova  li  giudizi  de'  giurati  delle  esposizioni  dell'  Industria  Na- 
zionale fatte  da  non  pochi  nostri  benemeriti  industriali. 

Inoltre  non  v'ha  dubbio  che  se  l'agricoltura  del  locale,  che  noi 
diremo  subalpino,  cioè  addetto  ai  primi  gradini  della  grande  scala 
delle  montagne,  ora  quasi  tutta  disgraziatamente  disboscala,  venisse 
in  soccorso  della  pastorizia,  ed  ambedue  si  dessero  la  mano,  l'una 
a  provvedere  pascoli  estesi  di  buona  qualità,  l'altra  a  migliorare, 
giova  ripetere,  le  razze  pecorine,  a  moltiplicarne  il  numero,  a  ten- 
tare l'introduzione  di  nuove  specie,  è  certo  che  si  potrebbe  ottenere 
assai  più  di  quello  che  abbiamo  oggidì,  e  che  forse  s'impedirebbe 
o  diminuirebbe  la  momentanea  emigrazione,  non  bene  ancora  retta- 
mente soggetta  a  calcolo  ben  esatto.  Ad  ottenere  tale  intento  sarebbe 
desiderabile  la  fondazione  di  una  società  agricolo-pastorale,  che  avesse 
per  sua  impresa  speciale  l'attuazione  dei  mezzi  convenientemente 
possibili  ad  ottenere  in    paese  l'incremento  della  produzione  delle 


OSSERVAZIONI   SUL   CIRCONDAUIO   BIEIXESE  277 

Jane  in  natura,  ossia  greggio,  senza  ricorrere  che  il  meno  possibile, 
giusta  quanto  dissi,  ])er  l'avvenire,  olire  alpi  e  oltre  mare,  come  non 
in  iscarsa  parie  si  fa  da  noi,  ed  in  altri  paesi  d' Italia.  A  questo  desi- 
derio di  perfezionamento  per  le  lane,  aggiungerò  pur  quello  relativo 
alle  mandre,  alla  concia  delle  pelli,  alle  stoviglie,  alla  fabbricazione 
dei  formaggi.  Altrettanto  dirò  della  fabbricazione  dei  vini,  dei  liquori 
(ratafià),  oltreché  riguardo  al  vino  si  potrebbe  averne  una  maggior 
quantità,  ed  esportarla,  se  non  posta  ancora  da   taluno  in  non  cale 
r  insolforazione  dei  vigneti,  promossa  e  tanto  giustamente  raccoman- 
data dal  preclaro  nostro  Vescovo,  e  le  prescrizioni  di  intelligenti  agro- 
nomie di  cui  non  difetta  il  Biellese.   Ed  in  vero   i  vini  del    Biellese 
rinomatissimi  fin  da  antichi  tempi  per   la   loro  squisitezza,   varietà, 
meriterebbero  perfezionamento.    Imperocché  il  vino  del  Biellese  si 
può  con  un  buon  metodo  di  coltura  delle  vigne  e  di  fattura  del  vino, 
migliorare  di  molto  ed  accrescere  in  modo  straordinario.  Sappiamo 
di  alcune  vigne  coltivate  presso  a  poco  a  foggia  di  quelle  del  sig.  Lu- 
gal  in  Francia,  dal  marchese  di  Sambuy  a  Lesegno,  e  dal  dottore  Pa- 
nizzardi  nei  dintorni  di  Torino,  che  sebbene  giovani  mostrano  già  di 
produrre  più  del  doppio  delle  vigne  comuni ,  e  di  qualità  nelle  uve 
superiori  alle  altre.  1  colli  del  Biellese  potrebbero,  adottando  questi 
sistemi,  avvantaggiare  grandemente  alla  produzione  enologica,  sia  per 
maggior  prodotto,  sia  perchè  tali  sistemi  provvedono  alla  più  perfetta 
maturazione  del  frutto,  maturazione  che  colla  foggia  qui  usata,  non 
si  consegue  sempre  in  questo  clima,  e  sia  ancora  perchè  meno  delle 
altre  sono  danneggiate  dalla  crittogama. 

Noterò  eziandio  che  difetta  ancora  l'apicoltura  in  alcune  località 
alpine  che  somministrano  pel  mantenimento  di  questi  utili  industrio- 
sissimi insetti,  elementi  cosi  fatti  di  nutrizione  e  per  la  quantità  e 
per  la  qualità  d'averne  abbondanti  ed  ottimi   prodotti. 

Sarebbe  conveniente  che  qualche  industriale  si  occupasse  della  Pe- 
scicoltura,  che  sarebbe  un  nuovo  elemento  di  alimentazione  pubblica 
con  certezza  di  largo  guadagno,  approfittando  della  copia  e  buona 
qualità  delle  acque,  e  della  comodità  di  naturali  luoghi,  atti  a  ridursi 
ed  artificiali  e  limitate  pescine,  qualora  non  si  volesse  subito  utiliz- 
zare le  acque  limpide  di  torrenti,  dei   quali  alcuni  richiedono  argi- 


278  B.   TnOMPEO,  OSSERVAZIONI   SUL  CIRCONDARIO  niEI.I.ESF 

nature,  e  i  laghi  della  monfagna  e  del  piano,  ricchi  di  squisita  pe- 
scagione di  cui  fa  parola  il  Casalis  nel  suo  dizionario  storico  slatislico. 

Ed  in  (piesto  luogo  per  non  offrire  ai  miei  riveriti  colleghi  un'oc- 
casione di  semplici  desiderii,  e  per  dire  die  pure  alcune  buone  cose 
si  fecero  e  bene,  dovrei  far  parola  della  benemerita  Società  privata 
d'incoraggiamento  d'arti  e  mestieri,  ben  nota  per  gli  ottimi  risulta- 
menti  avutine.  Ma  per  l'impostami  brevità,  ed  il  non  voler  punto  abu- 
sare del  tempo,  e  ripetere  cose  forse  a  voi  tutti  note,  mi  affretto  a 
compiere  il  mio  già  troppo  prolisso  discorso.  L'amore  del  luogo  natio 
mi  ha  forse  trailo  a  sviluppare  il  mio  assunto  in  modo  un  po'  troppo 
discosto  dalle  pure  scieiilifiche  considerazioni,  che,  o  Signori,  sono 
vostra  nobilissima  parie,  e  quasi  quasi  temerei  d'aver  stancala  l'at- 
tenzione vostra,  se  non  pensassi  che  il  sa[)ere  non  isdegna,  anzi  si 
pregia  discendere  alle  pratiche  applicazioni  di  quo'  veri  che  va  in- 
vestigando. Se  cosi  non  fosse,  la  scienza  sarebbe  ridotta  allo  studio 
di  mere  curiosità,  o  di  lusso,  mentre  invece  per  tal  modo  è  la  reale 
perfezionatrice  di  tulle  le  umane  cose ,  e  dirò  quasi ,  la  robusta  ed 
instancabile  locomotiva  del  progresso  sociale. 

Sicuro  adunque  di  aver  ottenuto  il  vostro  compatimento,  vi  stringo 
cordialmente  la  mano  nella  ferma  speranza  di  ritrovarvi  nel  ventura 
anno  in  qualche  altra  città  che  vorrete  scegliere  a  tale  uopo  fra  le 
molte  della  nostra  Italia,  mentre  interprete  dei  desiderii  manifestati 
a  rendere  perenne  la  memoria  di  questa  prima  riunione  io  sono  certo 
che  i  miei  compatrioti  faranno  porre  in  quest'aula,  o  sulla  porta  di 
questo  R.  ginnasio  un  modestissimo  monumento  che  abbia  scolpite 
queste  semplici  parole,  od  altre  che  crederete  piìi  opportune: 

l  Naturalisti  Italiani 

convennero 

in  questo  ginnasio 

il  5  settembre  1864. 


RIASSUNTO 


DI  ALCUNE  OSSERVAZIONI  SULLA  PERSIA  OCCIDENTALE 


I.KTTO    DAI,   SOCIO    PROFESSORE 


F.  DE  FILIPPI 


(Seduta  generale  del  6  settembre  1864) 


La  regione  elevata,  circoscritta  dalle  ultime  propagini  del  sistema 
Tauro-caucasico  e  dall' Elburz  a  settentrione  e  ad  occidente,  dalla 
linea  congiungente  le  scaturigini  degli  affluenti  del  Tigri  a  mezzo- 
giorno, ed  a  levante  perdentesi  nel  gran  deserto  salato,  è  una  ben 
definita  unità  geografica,  alla  quale  dovrebbe  corrispondere  un  qualche 
particolare  slampo  nella  fauna  e  nella  flora;  ma  questa  corrispondenza 
non  sì  trova  affatto.  Sotto  l'aspetto  della  fauna  e  della  flora,  questa 
regione  non  è  che  una  provincia  di  un  assai  più  vasto  regno,  che  è 
il  regno  delle  steppe,  comprendente  la  Turania,  ossia  la  grande 
depressione  Aralo-Caspica.  La  differenza  di  livello  fra  gli  altipiani 
della  Persia  occidentale  ed  il  bacino  del  Caspio,  compensa  in  parte 
la  dilTerenza  della  laliludine;  ma  tra  i  due  paesi  s'interpone,  nella 
direzione  quasi  di  un  circolo  parallelo,  la  catena  dell' Elburz,  seguita 
per  tulio  il  suo  versante  seltenlrionale  dalla  oasi  paradisiaca  del  Ma- 
zanderan  e  del  Gliilan.  Un.)  grande  conlinua  barriera  di  questa  fatta, 
comportandosi  come  le  altre  catene  principali  della  superficie  terre- 


280  F.    DF.    FILIPPI, 

Sire,  dovrebbe  servire  di  separazione  Ira  due  fanne  sensibilmente 
distinte,  eppure  non  separa  nulla.  V'è  una  assai  maggiore  differenza 
nella  fauna  al  di  qua  e  al  di  là  delle  Alpi,  all'oriente  ed  all'occi- 
dente d'Europa  ,  che  non  in  quella  al  nord  ed  al  sud  dall' Elburz. 

La  fauna  della  Persia  occidentale  si  distingue  prima  di  lutto  per 
la  grande  prevalenza  di  specie  europee.  Ma  se  bene  si  riflette,  un 
gran  numero  di  queste  specie,  e  nel  caso  nostro  le  più  caratteristiche, 
sono  limitate  all'Europa  orientale,  e  sarebbero  piìi  propriamente  da 
chiamarsi  specie  dell'Asia  occidentale,  se  lasciando  noi  il  vezzo  di 
far  centro  del  mondo  il  nostro  gabinetto,  riferissimo  piuttosto  le  specie 
ai  loro  veri  focolaj  naturali.  La  fauna  della  Persia  occidentale,  priva 
di  uno  stampo  suo  particolare,  è  fondamentalmente  una  fauna  luranica. 
Quando  io  vidi  in  Pietroburgo  la  collezione  fatta  da  Karelin  nelle 
sleppe  de'Kirgisi,  rimasi  colpito  dal  trovarla  in  gran  [)arte  costituita 
dalle  medesime  forme  che  io  aveva  osservate  nella  Persia;  cioè  dalle 
stesse  precise  specie,  o  da  specie  fra  loro  pochissimo  differenti. 

La  Turania  e  la  Persia  occidentale  formano  nell'Asia,  dal  punto  di 
vista  zoologico,  il  regno  de' Criceti,  degli  Spermofili,  de' Morioni, 
de'topi  saltanti  (Dipus)^  delle  Otarde,  delle  Glareole,  degli  Opliiops, 
de' Frinocefali,  degli  Ablefari,  ecc.  ecc.  Quanto  ai  pesci  è  ben  na- 
turale che  gli  altipiani  aridissimi  della  Persia  siano  in  condizioni  di- 
verse dalla  immensa  regione  che  accoglie  i  due  grandi  bacini  del 
Caspio  e  dell'Arai.  Accennerò  di  passaggio,  a  proposito  del  Caspio, 
come  fin  dalle  indagini  di  Giildenstaedl,  di  Pallas,  di  Eichwald, 
risulti  essere  la  fauna  di  questo  mare  una  pura  e  genuina  fauna 
d'acqua  dolce,  affatto  priva  di  tipi  pelagici.  Il  poco  tempo  che  noi 
passammo  sulle  sponde  di  questo  mare  fu  particolarmente  dedicato 
a  rintracciarvi ,  almeno  nelle  classi  degli  animali  inferiori ,  qualche 
forma  veramente  marina,  ma  senza  frutto  alcuno,  il  solo  Ehren- 
berg  osservò  nelle  sabbie  e  nel  fango  degli  scandagli,  in  varj 
punti  del  Caspio,  numerose  specie  di  rizopodi  politalamj  di  forme 
nuove,  diverse  da  quelle  del  Mar  Nero;  il  quale  fatto  può  ricevere 
diverse  interpretazioni.  Si  può  dire  con  certezza  che  il  mar  Caspio 
non  è  mai  slato  in  comunicazione  diretta  col  mare  generale,  malgrado 
l'opinione  di  molli  fisici  e  naturalisti,  e  perfino  dell' istesso  Hum- 


OSSERVAZIOM   SULLA   PERSIA   OCCIDENTALE  28! 

boldt.  La  maggior  parie  dei  pesci  del  Caspio  sono  comuni  al  Danubio 
ed  ai  suoi  affluenti,  coli' aggiunta  di  qualche  rappresentante  asiatico, 
quale  sarebbe,  per  esempio,  il  gen.  Capoeta. 

Se  il  carattere  turanico  della  fauna  della  Persia  occidentale  non 
è  puro,  ciò  non  dipende  dal  miscuglio  con  tipi  proprj  a  questa  pro- 
vincia dell'Asia,  ma  da  elementi  venuti  dal  difiiori,  da  paesi  circon- 
vicini. Ed  è  poi  di  sommo  interesse  l'osservare  come  questi  paesi 
abbiano  concorso  con  tributi  differenti:  l'Asia,  più  ad  oriente,  con 
specie  di  mammiferi  e  di  uccelli;  l'Africa  coi  rettili:  il  bacino  del- 
l'Eufrate coi  pesci.  Si  è  tentali  di  credere  che  la  Persia  occidentale 
abbia  preso  l'attuale  suo  assetto,  dopo  che  l'ordinamento  dei  centri 
di  diffusione  delle  specie  era  compiuto,  come  una  terra  nuova  e 
neutra  colonizzata  poscia  da  immigrazioni  dalle  terre  vicine.  Si  è 
tentati,  dico,  e  ben  rinetlendo  si  trova  che  cedere  a  questa  tenta- 
zione è  accostarsi  alla  verità. 

Lo  stampo  caratteristico  proprio  delia  fauna  e  della  flora  è  il  vero 
blasone  geologico  di  un  paese.  Cosi,  per  esempio,  quel  grande  con- 
tinente australe  che  ha  preso  il  nome  di  Nuova  Olanda ,  lungi  dal- 
l'essere una  terra  nuova,  nella  quale  la  creazione  organica  non  sia 
ancora  pervenuta  allo  sviluppo  che  ha  raggiunto  negli  altri  conti- 
nenti ,  si  deve  ritenere  come  la  terra  più  antica ,  come  quella  che 
ha  conservato  ancora  al  giorno  d'oggi  il  carattere  primitivo  di  una 
flora  e  di  una  fauna  che  nelle  altre  parti  del  mondo  sono  state  rin- 
novate per  intiero  da' successivi  cambiamenti  geologici  (4).  in  perfetta 
antitesi  colla  N.  Olanda  è  la  Persia  occidentale.  In  questa  regione, 
geograGcamente  cosi  ben  limitata,  la  mancanza  di  un  qualunque  ca- 
rattere proprio,  locale,  nella  fauna  e  nella  flora,  è  una  patente  di 
nobiltà  nuova,  di  nuova  origine. 

Alla  quale  conclusione  si  giunge  pure,  ed  anzi  più  speditamente, 
per  un'  altra  via,  per  un  altro  genere  di  ricerche.  Le  poche  ma  suf- 
ficientemente chiare  e  nette  osservazioni  che  io  ho  potuto  fare  nel 
mio  viaggio,  mettono  in  evidenza  l'epoca  recentissima  di  quelle  fasi 
geologiche,  per  le  quali  questa  parte  dell'Asia  ha  presa  l'attuale  sua 

(lì  Vedi  Unger.   Neuhotlatul  tu  Europa,  Wien. 


282  F.  D"^  riLippi, 

conformazione.  È  di  somma  importanza  la  sezione  naturale  dell' alto- 
piano dell' Abhar,  operata  dal  funne  nelle  inlercorrenli  sue  piene.  L'im- 
mensa formazione  di  tritume  porfidico  e  niarnoso  onde  questo  alto- 
piano risulta,  vedesi  molto  chiaramente,  presso  Sainkalè,  sovraposla 
ad  un  grande  deposito  di  argilla  e  sabbia  in  strali  regolari,  orizzon- 
tali, contenenti  in  copia  prodotti  dell'industria  umana,  come  cocci, 
ossa  d'animali  arlificialmenle  rotte,  frantumi  di  carbone  vegetale. 
Si  può  dire  con  certezza  che  l'altopiano  dell' Abhar  è  di  formazione 
posteriore  alla  comparsa  dell'uomo,  quindi  all'ordine  attuale  di  distri- 
buzione delle  più  caratteristiche  forme  organiche.  Che  gli  altri  alti- 
piani della  Persia  occidentale,  per  la  natura  del  terreno  e  per  la 
continuità  cosi  strettamente  collegati  con  questo  dell'Abhar,  non  deb- 
bano far  causa  separata,  è  opinione  talmente  sostenibile,  che  la 
contraria  non  potrebbe  essere  ricevuta  senza  molto  valide  prove. 

Nell'Elburz,  come  nel  Caucaso  e  nel  Tauro,  le  forze  vulcaniche 
hanno  avuto  un  largo  campo  di  azione.  Lave,  trachiti,  basalti,  erum- 
pendo  in  potenti  masse,  hanno  contribuito  all'attuale  conformazione 
di  questa  grande  catena,  della  quale  fa  parte  uno  de'  più  elevati 
coni  vulcanici  del  mondo,  L' eruzione  di  queste  masse  di  roccie  ignee, 
la  formazione  dello  stesso  Demavend,  sono  ancora  posteriori  alla 
dispersione  dei  Iritumi,  onde  furono  costituiti  gli  altipiani.  Nel  sistema 
del  Tauro  il  tritume  vulcanico  prende  una  gran  parie,  in  alcuni 
luoghi  la  principale,  alla  composizione  del  terreno  superficiale  disleso 
ai  pie  dei  monti,  mentre  le  cosi  carelterisliche  roccie  vulcaniche 
dell' Elburz  non  sono  rappresentate  nel  tritume  degli  altipiani  della 
Persia  occidentale.  ISell' andata  al  Demavend,  le  colossali  masse  di 
trachiti,  di  basalli,  di  conglomerali  vulcanici,  si  presentano  d'improv- 
viso, non  preanunciatc  da  frantumi  dispersi  nel  fondo  delle  valli  che 
vi  conducono.  Altri  fatti  geologici  che  ho  potuto  rilevare  nell'escur- 
sione a  questo  grande  vulcano,  comprovano  la  recente  sua  formazione. 

Grandi  cambiamenti  adunque  hanno  avuto  luogo  nella  Persia  oc- 
cidentale, (piando  già  in  alcune  poche  parli  abitabili  di  essa,  ed  in 
alcune  propagini  delle  regioni  vicine,  l'uomo  si  era  stabilito,  ed 
aveva  raggiunto  un  tale  grado  di  sviluppo  da  saper  lavorare  e  cuo- 
cere le  terre.  Pel  trasporto  di  un'  immensa  massa  di  ghiaje  si  rietn- 


OSSERVAZIONI    Si;i.LA    PERSIA   OCCIDENTALE  285 

pìrono  da  prima  grandi  vallale  o  grandi  seni,  e  si  formarono  cosi  gli 
altipiani  allnali;  poscia  per  sollevamenti  vulcanici  si  compì  la  bar- 
riera dell' Elhurz,  separante  la  nuova  regione  dnl  bacino  del  Caspio. 
Con  molta  probabilità  questi  avvenimenti  geologici  furono  accompa- 
gnati, od  immediatamente  susseguiti,  da  un  generale  movimento,  come 
di  bilancia  o  di  altalena,  di  tutta  l'Asia  occidentale;  cioè  dall'innal- 
zamento lento  e  successivo  della  parte  a!  sud  dell' Elburz,  e  da  un 
corrispondente  abbassamento  della  parte  al  nord  di  questa  catena, 
onde  venne  a  risultare  la  grande  depressione  Aralo-Caspica. 

Qui  non  mi  posso  diffondere  da  altri  ravvicinamenti.  I  moderni 
commentatori  de' libri  sacri  de' Parsi  convengono  tutti  nel  ricono- 
scere nel  primo  libro  dell' Avesta  un  monumento  geografico  di  grande 
autorità.  Ora  le  province  nominate  in  quel  capitolo,  ed  anche  ne' sus- 
seguenti, spettano  tutte  all' Iran  orientale,  al  paese  fra  l'Indo.  l'Oxus, 
il  Caspio,  ed  il  gran  deserto  salato.  Una  sola  provincia  ne  sarebbe 
escluso,  l'Ayriana  vaedscha,  la  supposta  patria  di  Zoroastro,  che  i 
più  autorevoli  iranologi  (t)  collocano  all'esterno  lembo  occidentale 
e  settentrionale  della  Persia,  cioè  alle  falde  dell' Ararat.  Della  regione 
frapposta,  corrispondente  appunto  agli  altipiani  di  formazione  recente, 
della  Media  e  della  Partia,  non  si  fa  cenno  alcuno.  Se  questo  frutto 
degli  studi  de' moderni  iranologi  è  cosi  sicuro  quanto  è  asseverante- 
mente  proclamato,  ne  risulterebbe  una  singolare  coincidenza,  forse 
non  affatto  fortuita,  fra  la  carta  geologica  della  Persia  all'epoca  im- 
mediatamente anteriore  all'attuale,  e  la  carta  geografica  tracciata 
sui  documenti  dell' Avesta. 

Un  accordo  fra  l'interpretazione  dell'.^vesta  e  l'induzione  geologica 
è  non  meno  apparente,  ed  a  mio  credere  più  fondato,  sovra  un  altro 
punto.  A  spiegare  la  derivazione  dell'ingente  massa  di  acque  neces- 
saria al  trasporto  de'lritumi  per  gli  altipiani  della  Persia,  è  forza 
ricorrere,  non  ad  un  periodo  glaciale,  di  cui  non  v'ha  nelle  mon- 
tagne dell' Elburz  alcuna  traccia,  ma  ad  un  periodo  corrispondente  di 
grandi  nevate,  rappresentate  tuttora  dalle  nevi  perpetue  sui  più  ec- 


{{)  Vedi  p;irlicnl;umenie;  SpiEGEt..  Eraii,  das  Land  zìrischen  den  Indusund  Tigris,  ecc. 
Berlin  ,  1863. 


28*^  F.   DE   FILIPPI,   OSSERVAZIONI   SULLA    PERSIA    OCCIDENTALE 

celsi  culmini.  Ecco  ora  nell'Avesta  accennarsi  al  dominio  del  gelo, 
alla  desolazione  del  verno,  nella  provincia  dell' Auiana  vaedsclia, 
per  l'influenza  di  Arimane  nella  sua  lotta  col  genio  creatore  Aliura- 
Muzda.  È  estremamente  probabile,  a  mio  senso,  che  le  parole  del- 
l'Avesta,  piuttosto  che  al  freddo  presente  della  regione  fra  l'Arasse 
ed  il  Caucaso,  alludano  al  freddo  passalo  del  periodo  novale  che  ha 
dominalo  anche  su  tutta  la  catena  dell' Elburz;  cosi  che  la  storia 
avrebbe  registrala  una  delle  ultime  fasi  geologiche  per  le  quali  la 
Persia  occidentale  ebbe  il  presente  suo  assolto.  Ma  a  ben  trattare  un 
argomento  di  questa  natura  occorrono  elementi  troppo  disparati,  per- 
chè il  naturalista  possa  procedere  da  solo;  opperò  io  credo  aver  fatto 
abbastanza  nel  porne  alcune  basi,  nel  dimostrare  che  hanno  una  reale 
importanza,  che  meritano  di  essere  seriamente  discusse. 

Un  vasto  campo  di  scoperte  che  interessano  vivamente  uno  dei 
più  grandi  problemi  della  scienza  moderna,  sta  aperto  a  quel  natu- 
ralista che,  facendo  capo  alla  località  classica  di  Sainkalè,  padrone 
del  suo  tempo  e  delle  sue  linee  di  escursione,  percorrerà  gli  alti- 
piani della  Persia  occidentale,  col  programma  che  io  spero  essere 
riescilo  a  tracciare. 


ASCENSIONE  DEL  MONBIANCO 

PARTENDO    DAL    VKnSANTK    ITALIANO 

ED  ESCURSIONE  NELLE  ALPI  PENMNE 

per  r  Ingegnere 

FELICE  GIORDANO 

MEMBRO  DEL  CLUB  ALELNO 


(Seduta  generale  del  6  settembre  1864) 


L'istituzione  del  Club  Alpino  sorta  di  recente  tra  noi ,  potrà  ,  se 
ben  diretta,  produrre  essenzialmente  due  utili  effetti:  avviare  la  gio- 
ventù ad  un  vigoroso  ed  istruttivo  esercizio,  fecondo  quanto  uìeno 
di  grandi  e  indelebili  sensazioni;  ed  inoltre  prestare  a  tulle  le  scienze 
naturali  ed  alla  geodesia  più  facili  mezzi  e  nuove  osservazioni  pra- 
tiche indispensabili  al  loro  perfezionarsi.  A  realizzare  però  questo  se- 
condo compilo  scientifico,  si  esigono  diversi  preparativi  ed  opportune 
istruzioni,  cui  le  circostanze  non  ancora  permisero.  Intanto  che  questi 
si  attendono  non  è  senza  utilità  che  semplici  escursioni  vengano  pra- 
ticate ai  punti  più  notevoli  o  meno  frequentati  delle  Alpi,  agevolan- 
done cosi  l'accesso  a  più  scientifici  perluslratori.  In  tale  veduta  io 
mi  prefissi  in  quest'anno  una  prima  escursione  sulle  alte  Alpi  Pennine, 
incominciando  pel  Monbianco,  colosso  dominante,  posto  al  confine 
boreale  d'Italia. 

Le  ascensioni  di  questo  monte  sempre  si  facevano  partendo  dal 
versante  nordico  e  per  lo  più  da  Cliamouny,  poiché  da  quel  lato  il 
più  lento  digradare  dei  ghiacciai  le  rendeva  più  facili,  il  detto  del 
gran  poeta  che  le  Alpi  cadono  verso  l'Italia,  mirabilmente  si  verifica 
pei  nostri  monti  maggiori  ed  in  ispecie  per  il   Bianco  ed    il    Rosa. 


2SC)  F.    GIORDANO, 

Ainendue  presentano  verso  il  Nord  dorsi  nevosi  e  lunghe  valli  ri- 
coIiiKi  di  ghiaccio.  Ma  verso  il  Sud  pendono  precipiti,  quasi  nudi  ed 
apj)aiono  couje  rupi  sterminale  inuiiinenti  all'Italia. 

Però  in  questi  ultimi  anni  anche  il  versante  italiano  fu  tentato  in 
diversi  punti  particolarmente  nel  Monte  Rosa.  Mathews,  Tuckett  ed 
altri  intrepidi  alpinisti  esteri  eseguirono  corse  dirette  tra  Zeruiatl 
e  Macugnaga  o  Gressoney,  e  valicando  gli  altissimi  gioghi  di  quel 
vasto  gruppo  nevoso,  dimostrarono  la  possibililà  di  fare  le  più  alte  ed 
interessanti  escursioni  anche  movendo  dalle  nostre  valli  (1).  Lo  slesso 
può  accadere  nel  gruppo  del  iMonbianco,  movendo  da  Cormaggiore, 
ultimo  villaggio  di  bagni,  che  giace  al  suo  piede  meridionale.  Varie 
guide  di  questo  villaggio  già  tentarono  nel  18J)K  la  salita  del  Monte 
insieme  allo  scozzese  James  Ramsay  che  era  colà  di  passaggio.  Ma  quel 
tentativo  benché  coronato  di  successo,  essendosi  giunti,  a  quanto  pare, 
sino  (juasi  al  piede  della  gran  cupola  ,  fu  assai  disastroso  e  lasciava 
una  sinistra  impressione.  Nel  luglio  soltanto  dello  scorso  1865  tutte 
le  guide  di  Courmayeur  riunite  in  ottima  idea,  andarono  pel  Colle-del- 
Giganle  ad  impiantare  una  baracca  di  tavole  tra  il  piede  meridionale 
della  Aiguille-du-i\lidi  ed  il  Mont-Blanc-du-Tacul,  che  può  ritenersi 
a  mezza  via  d(dla  totale  salila.  Questo  rifugio  agevolò  assaissimo  il 
viaggio,  ed  infalli  nello  stesso  mese  coll'aiulo  delle  slesse  guide  fu 
eseguilo  da  due  Svizzeri  (Hricjuet  e  Maquelin)  e  da  un  Inglese. 

Le  relazioni  però,  di  cui  ebbi  qualche  notizia  più  tardi,  accennano, 
come  quella  di  Ramsay  ,  a  difficili  scalate  su  pendenze  di  ghiaccio 
non  mai  vedute  ed  a  rischi  che  indurrebbero  poca  fiducia  in  una 
discreta  praticabilità  di  quell'ascensione.  A  rettificare  le  idee  su  questo 
punto  potrà  giovare  una  sommaria  descrizione  del  mio  viaggio  scritta 
ad  istanza  di  alcuni  membri  del  nostro  Club-Alpino  e  specialmente 
ad  uso  del  Club  medesimo. 

Dopo  la  salita  Monbianco  eseguii  una  escursione  al  Gran  S.  Ber- 
nardo ,  e  ai  dintorni  del  Rosa ,  di  cui  riferirò  pure  sommariamente 
alcun  tratto. 

Alcune  circostanze  contrarie   mi  impedirono  avere  meco  il   baro- 

(^)  Due   bolle   ascensioni   furono    pure  eseguite   in   quest'anno  ila  giovani  italiani 
partendo  dalle  nostre  vaili. 


ASCIiINSlONE   DBL   MONBIANCO  287 

metro  a  mercurio  ed  alcun  altro  strumento  d'osservazione.  Sono  co- 
strello  pertanto  a  limitarmi  assai  nella  parte  scientifica  e  dire  poco  più 
dell'ordinario  tmista  ;  con  lultociò  la  narrazione  de' vari  particolari 
del  viaggio  se  sarebbe  superflua  agli  Alpinisti  consumali,  potrà  riu- 
scire di  qualche  pratica  nornìa  ad  altri  nuovi  tuitora  nella  palestra 
delle  esplorazioni  alpine. 

GIRO  SUL  MONBIAISCO 

Trattenuto  da  lungo  tempo  in  Torino  e  non  poco  affianlo  da  seden 
larii  lavori,  soltanto  il  1."  agosto  potei  uìuovere  ai  monti  andando  di- 
retto a  Cormaggiore  perla  Valle  d'Aosta.  —  Ogni  qualvolta  per  acce- 
dere alle  valli  più  sublimi  delle  Alpi  si  deve  percorrere  questa  nostra 
grande  vallala,  è  impossibile  il  difendersi  dal  penosissimo  senso  che 
induce  nell'  animo  la  vista  del  sozzo  ed  estesissimo  cretinismo  che 
tuttora  la  infesta.  Il  giorno  2  in  cui  io  passava  per  Aosta  era  giorno 
di  mercato  ed  ai  gozzuti  e  deformi  della  città  s'  erano  aggiunti  in 
grandissimo  numero  quelli  anche  più  orribili  delle  vicine  valli.  Lo 
spettacolo  di  tanti  esseri  cretiniformi  è  tale  da  disgustare  lungamente 
della  specie  umana  e  ben  potrebbe  giustificare  mezzi  più  efficaci  per 
rimuovere  un  sì  degradante  malanno.  L'animo  non  si  rimette  vhe  nei 
villaggi  superiori,  dove  s'incontrano  meno  infrequenti  gli  uomini  ben 
formati  e  volli  meno  diversi  dal  tipo  caucaseo. 

Avrei  voluto  fare  prima  qualche  breve  escursione  nei  dintorni  di 
Cormaggiore,  ove  il  verificare  certe  indicazioni  delle  carte  geologi- 
che sarebbe  molto  opportuno,  ma  il  tempo  essendosi  messo  bellis- 
simo credetti  essenziale  il  profittarne  subito  per  l'ascensione  al  Monte 
Bianco. 

Il  giorno  ft,  aiutato  dall'avvocato  Delilippi  mio  conoscente  e  per  le 
cure  del  sig.  Argentier  intelligente  conduttore  dell'albergo  o  Pavil- 
ton  del  3Io)it  Frely  ,  feci  conoscenza  di  buone  guide ,  compiei  gli 
alcuni  preparativi  occorrenti,  e  la  sera  stessa  salii  a  dormire  all'indi- 
cato albergo,  che  trovasi  a  poco  più  di  due  ore  sul  villaggio  e  dove 
il  padrone  dovea  preparare  le  provviste  per  me  e  la  scorta. 

La  mia   idea  era  di  far  la  salita  per  la  via  trovata  dalle  guide  di 


288  V.    GIOUDANO  , 

Cormaggiore  cioè  pel  Colle-del-Gigante,  il  Mi.  Blanc  del  Tacul  ed 
il  Mt.  Maiidit;  scendere  quindi  a  Cliainouny  per  vedere  anche  la  via 
dell'  altro  versante  ,  indi  rimontando  il  ghiacciaio  dello  la  Mer-de- 
Glace  rinvenire  al  Colle-del-Gigante,  compiendo  così  un  circolo  che 
dovca  riuscire  oltremodo  interessante,  lo  avea  preso  tre  guide  già 
pratiche  e  due  giovani  portatori  lulli  di  Cormaggiore:  questi  ultimi 
però  doveano  soltanto  portare  sino  alla  baracca  di  rifugio  il  grosso 
dei  pesi,  indi  ritornarsene.  Tra  questi  pesi  era  un  piccolo  calorifero 
di  ferro  ad  uso  anche  di  cucina,  cui  le  guide  avevan  manifestalo  de- 
siderio di  lasciare  colassìi  in  caso  di  altre  ascensioni.  Approvai  l'idea 
e  feci  volontieri  quel  piccolo  dono  alla  nuova  baracca  del  Tacul. 

Le  tre  guide  erano:  Grange  Giuliano  detto  Labe)  gè,  Perrod Giuseppe, 
Gralien  Enrico.  Li  portatori:  Proment  Giuliano,  Berlhod  Giuseppe. 

Il  Monte  Frety  su  cui  trovasi  il  Pcwillon  è  uno  sperone  della  ca- 
tena del  Monbianco  e  il  detto  albergo  sta  precisamente  al  piede  del- 
l' erto  sentiere  che  sale  al  Colle-del-Gigante  ,  cosicché  chi  voglia 
andare  a  pernodarvi  trovasi  risparmiate  due  ore  pel  domani.  In 
questo  tragitto  frattanto  il  geologo  può  osservare  con  mollo  interesse 
il  regolare  rialzamento  dei  terreni  sedimentari  antichi  verso  la  ca- 
tena granitica  del  Monbianco  che  appare  emerso  Ira  di  loro,  lascian- 
done ovunque  li  banchi  rialzali  intorno  a  sé.  Questi  terreni  sedimen- 
tari sono  costituiti  da  scisti  lucenti  micacei ,  ora  quarzosi ,  ora  cal- 
cariferi ,  e  da  calcarle  compatte;  in  certe  zone,  come  presso  la 
Thuile  e  Morgex,  essi  contengono  eziandio  banchi  di  antracite.  Lungo 
la  catena  del  Monbianco,  che  va  diretta  a  N.  E. ,  si  osservano  di  pre- 
ferenza scisti  calcariferi  scuri,  assai  teneri  in  cui  sono  erose  le  due 
valli  confluenli  dell' Allée-Blanche  e  del  Ferrei,  e  calcarle  qua  e  là 
trasformale  in  gesso. 

Salendo  al  Pavillon  del  iMont  Frety  vedonsi  questi  scisti  non  solo 
rialzali  verso  il  Monbianco,  ma  persino  pendere  in  fuori  come  se 
la  roccia  di  quel  Monte  nello  emergere  li  abbia  rovesciati  olire  la 
verticale. 

Questi  scisti  calcariferi  ed  i  gessi  intercalati  o  prossimi  alla  gran 
catena  vengono  segnali  nelle  carte  geologiche  come  d'età  più  recente 
di  quelli  anlraciferi  della  Thuile  e  Morgex.  A  giustificare  simile  opi- 


ASCENSIONE   DEL   MOISBlANCO  2B9 

nionc  si  dovrebbero  possedere  indicazioni  paleontologiche  irrefraga- 
bili e  supporre  inoltre  curiosi  ripiegamenti  sotterranei  degli  strati, 
altrimenti  l'aspetto  generale  di  questi  non  sembra  suggerire,  almeno 
in  quei  dintorni,  una  si  complicata  disposizione.  Mi  duole  non  aver 
avuto  tempo  a  verificare  questo  fallo  importante.  —  Cessano  gli  scisti 
ed  incomincia  il  granito  (protogine)  sotto  all'albergo  slesso,  ed  il 
passaggio  ha  luogo  quivi  pressoché  subitamente. 

Alle  3  Vi  ant.  del  giorno  5,  pronte  appena  le  copiose  provviste  am- 
manite maestrevolmente  dall' Argentier,  si  moveva  dal  PaviUon  pel 
Colle-del-Giganle.  Alcuni  degli  uomini  portavano  anche  qualche  fa- 
stellino  di  legno  da  ardere.  Il  tempo  era  ben  sereno  con  brezza  di 
nord  a  6.°  —  Dopo  un'ora  la  salita  diviene  erta  e  scabra  fra  roccie 
granitiche  frantumate  dal  gelo.  La  costola  per  cui  si  sale,  sporgente 
tra  due  piccoli  ghiacciai ,  è  generalmente  in  questa  stagione  sgom- 
bra di  neve:  perciò  quantunque  ripida  e  stagliata,  non  presenta  pe- 
ricolo e  viene  praticata  dai  comuni  turisti  che  vanno  a  godere  la 
vista  del  Colle.  Diversa  sarebbe  la  cosa  quando  vi  fosse  neve  o 
ghiaccio:  ed  infalli  sembra  dovuto  in  parte  a  tale  causa  il  luttuoso 
evento  del  15  agosto  1860,  giorno  in  cui  tre  giovani  inglesi  scivo- 
larono in  perdizione  nei  laterali  dirupi,  seco  trascinando  una  delle 
tre  guide  di  Chamouny  che  li  accopagnava.  E  però  da  notare  che 
quei  viaggiatori  non  salivano  ma  scendevano,  forse  già  stanchi  d'una 
faticosa  giornata  e  legati  ad  una  sola  guida,  mentre  le  altre  due  te- 
nevano soltanto  la  fune  per  mano,  ciò  che  può  infalli  portare  conse- 
guenze mollo  deplorabili. 

Col  rapido  innalzarsi  sul  Monte  va  estendendosi  mirabilmente  la 
vista  alle  cime  lontane  delle  Alpi  Graie,  Savoiarde  e  Pennine,  e  son 
dominate  oramai  tutte  le  vette  della  gran  Valle  d'  Aosta  ;  tra  cui 
sempre  spicca  la  Grevola  col  regolare  suo  spigolo  nevoso. 

Alle  6  Va  si  era  al  Colle  presso  ai  pochi  ruderi  della  casupola  in 
cui  Saussure  passò  16  giorni.  L'altitudine  del  sito  è  di  3,372  metri. — 
Ivi  muta  ad  un  tratto  la  scena  :  l'  occhio  rivolto  al  nord  spazia  in 
sterminati  campi  e  burroni  di  ghiaccio ,  vero  regno  del  sempiterno 
gelo,  e  di  mezzo  a  cui  orride  e  strane  guglie  di  scura  roccia  sorgono 
ad  immense  altezze.  Dal  piede  di  queste  scendono  numerosi  ghiacciai 

19 


290  F.  GlOUD^^•n. 

a  confluire  nel  iMaro-(li-ghiaccio,  una  delle  meraviglie  di  Chan»olln)^ 
Ne  faremo  conoscenza  più  lardi:  ora  la  noslra  allenzione  è  al  colosso 
che  sorge  a  ponente  del  colle  ,  ma  separato  ancora  da  monti  e 
ghiacciai. 

Dopo  una  fermala  di  circa  un'ora  per  fare  colezione,  si  forma  la  ca- 
tena legandosi  tulli  ad  una  sola  fune,  e  si  prende  a  sinistra  sul  ghia(;ciaio 
nella  direzione  della  Aiguille-du-i\lidi.  (]on  breve  salila  si  enlra  nel  va- 
sto circo  della  Vallèe-bianche,  l'uno  dei  Iribularii  del  Mar-di-Gliiaccio. 
Le  pendenze  sono  moderale,  le  spaccature  non  numerose  e  facili  a 
girare  o  sallare,  la  neve  ancora  soda.  Dopo  breve  discesa  si  prende 
a  salire  verso  il  IN.  0.  in  direzione  Ira  gli  scabri  dirupi  di  sinistra 
ed  un  gruppo  di  roccie  a  destra,  detto  il  Rognon,  che  sorge  isolato. 
Si  giunge  sul  ghiacciaio  del  Mont-Blanc  du-Tacul,  e  si  piega  a  sinistra 
salendo  per  una  superiìcie  sempre  meno  inclinala.  Alle  10  V-Ji  cioè 
dopo  circa  3  ore  di  cantmino,  già  eravamo  alla  baracca  ove  do- 
veasi  passare  la  notte.  Può  sembrare  inutile  cosi  mallutina  partenza 
per  una  tappa  relativamente  si  breve:  ma  vi  sono  due  buoni  mettivi, 
il  primo  è  per  giungere  sui  piani  di  neve  anziché  il  sole  l'abbia  am- 
mollita, altrimenti  vi  si  affonda  tanto  che  la  traversala  può  richie- 
dere persino  5  o  6  ore  di  fastidiosa  fatica:  il  secondo  è  per  giun- 
gere in  tempo  ,  onde  le  guide  abbiano  alcune  ore  di  giorno  per 
andar  oltre  ad  esplorare  il  canunino  e  preparare  qualche  passo  nei 
sili  difficili,  abbreviando  cosi  il  viaggio  e  la  fatica  del  giorno  seguente. 

La  baracca  costrutta  l'anno  scorso  dalle  guide  di  Coi-maggiore  è 
in  tavole,  con  6  metri  di  lungo  su  2  di  largo,  protetta  intorno  con- 
tro il  furore  del  vento  da  un  nan'o  di  grosse  pietre  ;  essa  può  dar 
ricetto  anche  a  10  o  12  persone,  e  mediante  il  fornello  che  vi  feci 
lasciare,  un  po'  di  cucina  può  farsi  da  chi  non  teme  il  fumo.  Giace 
tra  alcune  roccie  al  piede  meridionale  della  Aiguille-du-IMidi ,  e  la 
sua  altezza  sul  mare,  secondo  recenti  misure,  sarebbe  di  5,Bf)4  me(ji. 
La  roccia  di  quella  guglia  è  un  granito  prologine  a  grossi  clementi , 
in  cui  spiccano  particolarmente  lunghi  fcdspali;  le  sue  superlicie  sono 
nelle  e  spoglie  persino  d'ogni  licitene. 

Affacciandomi  ad  una  apertura  ira  le  loccie  che  vi  sorgono  a  dorso 
al  N.  0.  vidi  uno  spettacolo  affatto  inaspettato,  cioè  starci  quasi  sotto 


ASCENSIONE   DEL   MOMtlANCO  20  i 

ai  piedi  min  parlo  della  Valle  di  Chaniouny,  e  che  dalla  nostra  elevata 
posizione  i^odevasi  come  da  un  terrazzo  il  panorama  dell'intera  Sa- 
voia. Verso  ponente  si  domina  il  rovinoso  ghiaceiaio  dei  Bossons  e 
le  roccie  dette  Grands-Mulets  ci  stanno  ad  un  livello  di  5  a  600 
metri  più  basso. 

La  vista  però  del  gran  Monte  Bianco  è  coj)erla  dal  prossimo  IMont- 
Blanc-du-TacuI,  che  si  appresenta  con  ripido  dorso  tutto  annnantalo 
di  neve  e  di  ghiaccio.  iNel  pomeriggio  le  tre  guide  amiate  di  ascie 
vanno  ad  esplorarne  la  pendice  e  tornano  assai  tardi,  riferendo  che 
le  pendenze  sembrano  più  ripide  dell'anno  scorso;  essi  temono  di 
averle  a  trovare  assai  più  forti  ancora  al  successivo  iMont-Maudit; 
però  se  il  tempo  sarà  buono  si  spera  riuscirne.  —  Verso  sera  alcune 
nubi  spinte  dal  vento  boreale  salgono  a  vestire  d'aspetto  fantastico 
le  balze  ed  a  procurarci  insieme  qualche  inquietudine  pel  domani  ; 
ma  al  tramonto  tutto  svanisce,  vediamo  il  sole  affondarsi  come  una 
gran  palla  infuocala  in  un  lontanissimo  orizzonte  e  succedere  rapi- 
damente una  notte  fredda  e  perfettamente  serena. 

Lo  spettacolo  d'ima  bella  notte  passata  nella  solitudine  dei  ghiac- 
ciai e  tra  picchi  di  'lOOO  metri  sul  mare  è  fecondo  di  misteriose 
sensazioni ,  e  veramente  quasi  1'  uomo  si  trovasse  sulla  soglia  di  un 
altro  mondo,  io  mi  attendeva  però  di  mirare  quel  color  nero  del 
cielo  tanto  ripetuto  negli  scritti  dei  viaggiatori  montani,  e  ciò  nella 
miglior  condizione,  mancando  affatto  la  luna:  ma  in  quella  purezza 
di  atmosfera  il  fulgore  ed  il  numero  delle  stelle  visibili  erano  tanto 
cresciuti  che  lutto  l'ampia  volta  ne  era  lempeslala  e  biancastra. 

"  Il  sonno  abitator  degli  alti  monti  »  scrisse  un  poeta:  ma  questo 
detto  deve  parere  ben  falso  a  molte  persone  che  passandovi  troppo 
repentinamente  dal  soggiorno  delle  basse  pianure  vi  provano  dap- 
prima l'insonnia,  io  pure  dormii  pochissimo  ed  inoltre  aveva  polso 
agitato  .  febbrile  e  qualche  nausea  ,  non  so  se  dovuta  all'aria  o  ad 
imperfetta  digestione. 

Al  difuori  soffiava  un'aura  gelala  d'alcuni  gradi  sotto  zero,  e 
mentre  gli  uomini  vicino  a  me  distesi  soffrivano  il  freddo,  io  sudava. 
Al  primo  spuntare  d'una  limpida  aurora  le  guide  incominciarono  un 
lauto  banchetto  d'ogni  genere  di  commestibili,  al  quale  mi  era   im- 


292  F.  GionnANO, 

possibile  di  prendere  parie.  Fortunatamente  io  avea  meco  una  bot- 
tiglia di  thè  già  fatto  ;  ne  scaldai  una  parte  e  la  tracannai.  Questa 
infusione  di  cui  provai  altre  volle  il  benefico  effetto  sul  mare  non 
lo  mancò  sui  monti:  mi  eccitò  breve  crisi  dopo  cui  mi  sentii  di  stare 
discretamente  sulle  mie  gambe. 

Poco  dopo  le  4  si  era  in  pronto  e  si  dava  l'addio  alla  baracca  : 
io  e  le  tre  guide  rivolti  al  Monbianco,  li  due  portatori  in  senso  op- 
posto per  ritornare  a  Cormaggiore.  Ma  sul  volto  di  quei  giovani  se- 
deva una  nube  di  tristezza.  Essi  mi  avevano  sin  dal  giorno  prece- 
dente esternato  il  desiderio  di  prender  parte  all'  ascensione ,  ma  io 
non  avea  acconsentito  temendone  ingombro  ed  inconvenienti.  Ora 
però  la  loro  tristezza  mi  colpi  :  fermai  le  guide  a  breve  consiglio  e 
si  decise  di  ammetterli.  Le  guide  che  erano  assai  cariche  molto  cal- 
colavano sul  vantaggio  di  far  passare  buona  parte  dei  pesi  dal  pro- 
prio dorso  a  quello  dei  portatori  rimanendo  essi  più  liberi  al  lavoro 
dell'ascia,  che  in  quel  giorno  doveva  essere  assai  grande.  Si  richia- 
marono dunque  li  giovani  già  lontani  che  non  tardarono  a  raggiun- 
gerci Fu  riordinato  e  suddiviso  in  altro  modo  il  bagaglio,  e  si  formò 
una  sola  catena  di  6  persone  ,  le  3  guide  avanti  precedendo  il  La- 
berge,  io  dopo  loro,  e  quindi  li  due  portatori.  Essendo  questi  assai 
carichi  ,  confesso  che  avrei  preferito  non  avermeli  dietro  legali  per 
quelle  erte  pendici  glaciali  verso  cui  andavamo ,  ma  devo  poi  atte- 
stare che  al  fallo  non  solo  non  furono  di  pericolo ,  ma  ben  sovente 
di  aiuto,  mostrandosi  ottimi  montanari. 

Erano  già  le  cinque  trascorse  quando  si  prese  ad  ascendere  il  Ta- 
cul.  La  neve  granosa  o  nevato  che  ricopre  gran  parte  del  ghiacciaio 
tien  bene  i  passi  già  scavati  dalle  guide ,  e  la  salita  procede  rapida- 
mente benché  il  pendìo  divenga  tratto  tratto  di  circa  40."  Le  fendi- 
ture in  parte  si  girano,  in  parte  sono  valicate  su  costole  abbastanza 
sode  che  le  attraversano. 

Taluna,  stante  il  forte  pendio  del  Monte  ci  presenta  l'orlo  superiore 
a  picco  sull'inferiore  e  sembra  arrestarci  :  ma  il  genio  delle  guide  è 
superiore  a  simili  ostacoli.  Li  due  giovani  portatori  si  abbracciano 
come  i  clown  nei  loro  esercizi  e  fanno  sgabello:  una  guida  sale  sulle 
loro  spalle,  pianta  una  picca  nell'orlo  superiore  e  sorretto  dai    ba- 


ASCENSIONE   DEL    MONDIANCO  293 

stoni  degli  altri,  vi  spicca  un  salto  :  vi  si  stabilisce  ed  allora  aiuta  gli 
altri  colla  fune  a  salirvi.  Tutti  imitiamo  l'esempio  e  soltanto  l'ultimo 
deve  quasi  venire  alzalo  di  peso.  —  Verso  l'alto  del  Monte  il  pendio 
diminuisce  ed  occorrono  pochi  passi.  Alle  7  siamo  alla  sommità  verso 
hi  parie  nord  che  è  la  più  bassa  e  vediamo  innanzi  a  noi  il  Mont- 
Maudit  soltanto  separato  da  una  breve  depressione  nevosa.  Il  Tacul 
non  ò  dunque  un  vero  monte  isolato,  ma  piuttosto  un  gran  scaglione 
per  ascendere  alla  base  del  iMonbianco. 

Sotto  al  .Monl-Maudit  ci  fermiamo  ad  una  breve  colezione  (prima 
per  me,  ma  seconda  per  le  guide)  ed  intanto  andiamo  squadrando 
col  binocchio  la  superficie  del  Monte  per  scegliere  la  migliore  sca- 
lata, il  ghiacciaio  che  per  intero  Io  ricopre  sta  quinci  e  quindi  rac- 
chiuso tra  scoscese  rupi  e  presenta  pendenze  che  in  diversi  punii, 
sovralutto  nell'alto,  paiono  assai  formidabili.  Oltre  ciò  una  fenditura 
che  tiene  dall'una  all'altra  parte  sembra  impedire  ogni  passo  o  co- 
stringere a  lungo  ed  incerto  giro.  Il  passo  superiore  da  raggiungere  è 
un  piccolo  colle  nevoso  tra  le  roccie  alla  parte  più  settentrionale  del 
Monte;  chi  si  dirigesse  altrove  si  troverebbe  forse  in  gravi  difficoltà, 
ciò  che  deve  essere  accaduto  al  Ramsay,  il  quale  parlò  poi  di  questo 
Monte  con  frasi  tanto  allarmanti.  Mentre  ci  apprestiamo  alla  partenza 
s'ode  un  lungo  tuono  e  vediamo  a  nostra  destra  sul  fianco  del  Monte 
il  nugolo  bianco  segnale  d'  una  valanga.  Una  enorme  fetta  di 
ghiaccio  staccatasi  da  una  parete  a  strapiombo  scorreva  frantumata 
sulle  pendici  inferiori.  Quest'avviso  salutare  ci  conferma  nell'idea  di 
prendere  a  sinistra,  salendo  poi  obliquamente  verso  destra.  —  Alle 
8  siamo  in  moto  e  si  sale  dritto  verso  il  colle  sovra  indicato.  Le 
pendenze  vanno  crescendo,  ma  le  fenditure  in  quella  direzione  sono 
poche.  Il  nevato  è  tutto  ricoperto  da  una  crosta  dura  perfettamente 
uniforme  e  su  di  cui  nessun  corpo  od  anche  minima  particella  può 
arrestarsi.  Col  crescere  del  pendìo  conviene  aprir  passi  molto  pro- 
fondi onde  il  gradino    abbia  forza  di  sostenere  il  peso  degli  uomini. 

Questo  lavoro  sarebbe  mollo  lungo,  ma  si  accelera  nel  seguente 
modo:  le  tre  guide  in  lesta  sono  armate  d'ascia  a  manico  corto;  il 
primo  balle  un  forte  colpo  verticale,  pone  il  piede  e  passa  oltre;  il 
secondo  batte  un  secondo  colpo  sul  taglio  abbandonato  dal  primo  e 


294  K.  f;ioi»UA>'o. 

lo  allarga  ;  il  Icizo  linalniLMile  lo  perfeziona  ,  siccliè  i!  viaggialore 
trova  un  silo  assai  comodo  pel  suo  piede.  Di  tal  guisa  si  procede 
quasi  senza  fermarsi.  Giunti  alla  lunga  spaccatura  vi  troviamo  con 
estremo  piacere  una  stretta  lingua  o  ponticello  di  neve  indurita  ove 
si  possono  tagliare  i  passi  e  che  ci  peruietle  il  valico.  L'occliio  del 
Laberge  1'  avea  scorto  da  lunge  o  per  meglio  dire  indovinalo.  Sa- 
rebbe però  da  consigliare  ad  altri  viaggiatori  1'  aver  seco  sino  a 
questo  punto  una  leggiera  scaletta  che  in  ogni  caso  rende  più  si- 
curo il  passaggio  di  simili  ostacoli.  —  Ora  il  pendìo  va  crescendo 
vieppiìi  ed  al  nevato  succede  tratto  tratto  una  ripidissima  superficie 
di  ghiaccio  in  cui  poco  giova  il  bastone  :  il  lavoro  dei  passi  si  fa 
lento  e  conviene  procedere  con  precauzione.  Devono  essere  queste  le 
inclinazioni  che  inlesi  dire  di  60  a  65*^;  io  voleva  misurarle,  ma 
in  quel  momento  cercai  invano  l' eclimetro  che  meco  portava.  Cre- 
derei però  che  in  niun  caso  sieno  esse  superiori  ai  S0° ,  ciò  che 
tuttavia  agli  esperii  deve  parere  assai  forte.  Giustamente  si  raccomanda 
in  simili  passaggi  alle  persone  soggette  a  vertigini  di  non  guardare 
al  basso,  poiché  oltre  allo  sfuggevole  pendio  ghiacciato  si  hanno  tal- 
volta sott' occhio  profondi  spacchi  ed  altissimi  precipizi!  di  ghiaccio 
sull'orlo  dei  quali  conviene  transitare  :  però  chi  non  solTre  tale  debo- 
lezza ed  ha  buone  guide,  può  andar  franco,  perchè  il  ghiaccio  ed  il 
nevato  sono  abbastanza  sodi.  —  Alle  10  V-,  avevamo  raggiunto  il 
sommo,  avendo  cosi  impiegate,  come  nella  salita  del  Tacul,  circa  2  ore. 
Da  quel  giogo  nevoso  s'apre  improvvisa  una  vasta  scena,  cioè  di 
fronte  la  maestosa  cupola  del  Monbianco ,  e  (juinci  e  (piindi  li  ver- 
santi di  Francia  e  d'Italia  irli  di  monti  d'ogni  forma  ed  altezza.  L'al- 
titudine del  sito  deve  essere  più  di  4200  metri  cioè  un  5  a  600 
metri  soltanto  meno  del  Monbianco  ;  ma  vi  sta  ancora  di  mezzo  il 
colle  0  de[)ressione  dello  il  Gr;in-Corridor  ,  da  cui  parte  verso  nord 
il  ghiacciaio  del  Taconnay  che  si  rimonta  nelle  ascensioni  da  Cha- 
mouny.  Le  pendici  per  cui  conviene  scendere  a  questo  Corridorsono 
di  ghiaccio,  e  ad  evitarvi  lo  scavo  dei  passi  mi  convenne  adattare  le 
leggiere  ed  utilissime  grappe  che  portava  in  riserva.  Si  costeggiano 
enormi  spaccature  vestile  di  belle  stallatlidi  ed  in  meno  di  una  mezz'ora 
si  è  in  basso  al  piede  della  gran  cupola.  Ivi  troviamo  una  carovana  di 


ASCENSIONE    UKL   MONBIANCO  295 

Cliamouny  che  già  aveva  coiiìpUa  l'ascensione,  ed  un'altra  che  appena 
giuriLjeva  dal  I)asso  per  farla.  Kra  in  quesla  un  giovane  inglese  in 
bel  cosluine  alpino,  evidenleinenle  stanco  e  trat'elante,  il  quale  ve- 
dendoci giungere  assai  svelli  da  altra  parte ,  ci  chiese  se  la  via  da 
noi  seguila  fosse  mollo  faticosa;  ed  inteso  che  no,  disse  che  la  salita 
dai  (ìrauds  iMulets  pareva  interminabile:  «  oh,  j'étais  très-fatifjué..., 
j'étais  prcsque  mouru....  « 

Qualche  guida  di  Chaniouny  mi  fece  osservare  (  alquanto  maligna- 
mente credo)  che  volendo  salire  dall' Italia  io  aveva  dovuto  prendere 
5  guide,  ma  loro  risposi  come  due  erano  venule  unicamente  per 
loro  piacere. 

Prima  di  salire  volli  affacciarmi  alia  parte  meridionale  del  Colle 
(allo  4301  metri)  onde  nasce  il  ghiacciaio  della  Brenva  che  poi  ter- 
mina presso  Cormaggiore:  mi  si  presentò  uno  spaventevole  precipizio 
di  vivo  ghiaccio  che  anche  in  quel  sito  dimostra  la  gran  ripidità  del 
versante  italiano. 

Dopo  breve  refezione  nel  sito  stesso,  e  lasciatovi  il  grosso  bagaglio, 
allacchiamo  la  salila  che  ancora  ci  resta  di  fiOO  metri.  Il  primo 
tratto  di  circa  200  metri  detto  mw-de-la-cóle  è  una  vera  costa  di 
ghiaccio  assai  erta  ,  ma  in  cui  troviamo  già  scolpiti  i  passi,  onde  in 
poco  tempo  si  giunge  ad  uno  spianato  di  neve  alto  circa  4800  met. 
sul  mare.  Sorge  su  questo  una  vera  cupola  di  300  met.  che  forma 
l'estrema  vetta  del  Gigante  Alpino.  Essa  è  tutta  coperta  d'una  neve 
granosa  assai  soffice  e  di  moderalo  pendio,  talché  non  offre  difficoltà. 
Al  mezzo  della  sua  altezza  e  sul  fianco  orientale  per  cui  si  ascende, 
affiorano  le  ultime  roccie  visibili  dette  Petits  Midvls,  composte  della 
solila  prologine  a  talco  verdastro.  Particolarmente  in  quest'  ultimo 
trailo  della  salita  accade  talvolta  di  soffrire  gli  effetti  della  rarefa- 
zione dell'aere.  Io  non  provai  che  verso  la  sommila  qnalche  pro- 
dromo di  mal  di  mare  ,  il  quale  però  svanì  dopo  qualche  istante  di 
fermala  ed  un  sorso  di  aceto  :  le  guide  provarono  nulla.  —  Alle  2 
poni.,  e  dopo  poco  più  di  due  ore  di  lenta  ascensione  dal  Corridor, 
eravamo  sul  vertice. 

iMalgrado  che  nel  lungo  salire  già  siansi  dovute  pregustare  lonta- 
nissime vedute  a  varie  parti  dell'orizzonte,  non  viene  diminuita  l'alia 


296  F.    GIORDANO  . 

soddisfazione  che  ad  un  trailo  si  prova  dominando  senza  ostacoli  ana 
scena  che  può  eslendersi  in  un  raggio  di  300  a  400  chilometri  verso 
il  N.  0.  ove  l'orizzonte  si  mostrava  più  libero,  si  distingueva  tra  altri 
il  Lago  di  Ginevra  e  dietro  quello  la  lunga  e  bassa  catena  del  Giura: 
nelle  altre  parti  spiccavano  le  cime  principali  delle  Alpi  Graie,  delle 
Pennine  e  dell' Oberland  ,  in  parte  vestile  di  nebbie:  ma  verso  le 
pianure  d'Italia  un  cordone  di  nubi  velava  ogni  cosa.  Alcuni  picchi 
della  catena  alpina,  di  cui  già  aveva  altra  volta  ammirato  da  vicino 
l'altezza  e  la  svelta  forma,  mi  apparivano  ora  come  insignitìcanti  ri- 
salti di  rupi  confuse  tra  le  altre  innumerevoli.  Giustamente  però  si 
rimprovera  al  panorama  veduto  dal  iMonbianco  di  presentare  le  masse 
in  troppo  piccola  scala  ed  alquanto  confuse.  Ciò  dipende  dalla  sua 
grande  elevazione  e  non  troverebbe  compenso  fuorché  in  una  limpi- 
dità d'atmosfera  straordinaria,  che  nei  nostri  climi  è  pur  troppo  rara 
fortuna.  Ciò  nondimeno  il  senso  di  tanta  imniensità  invade  l'animo  e 
lo  immerge  con  forza  invincibile  in  quell'  oceano  di  pensieri  mesti 
ed  indefiniti,  i  quali  sempre  assalgono  l'uomo  che  contempla  da  grande 
altezza  un  vasto  spazio  della  superficie  terrestre. 

L'ora  già  tarda  (eran  le  2  ^\^),  comandava  assolutamente  il  ritorno. 
Prima  volli  ben  esaminare  il  vertice  di  quel  colosso,  e  vidi  essere 
una  vera  cresta  di  neve  granosa  diretta  a  N.  0. ,  lunga  un  centinaio 
di  metri  a  forma  d'assai  ripido  tetto  e  larga  sopra  poco  più  d'un  me- 
tro, cioè,  presso  a  poco,  come  già  venne  descritta  dai  primi  salitori. 
La  conservazione  di  questa  forma  allungata  e  sottile,  opera  del  vento 
e  delle  meteore  in  una  massa  di  neve  alta  parecchie  decine  di  metri, 
è  degna  di  nota.  Della  rarefazione  dell'  aria  non  potei  fare  altra 
prova  che  quella  volgare  degli  spari  con  una  pistola  che  a  pochi 
passi  pareano  poco  più  che  colpi  di  staffile.  Qui  sovratutto  io  mi  at- 
tendeva mirare  l'azzurro  nerastro  della  volta  celeste,  ma  questa  in- 
vece, per  effetto  probabilmente  di  alti  vapori,  presentava  pressoché 
la  bella  e  chiara  tinta  dei  nostri  climi  meridionali.  Soffiava  una  lieve 
l)rezza  di  ISord,  ed  il  termometro  era  a  0  precisamente. 

La  discesa  si  fece  per  la  solita  via  dei  viaggiatori  di  Chamouny, 
cioè  pei  ghiacciai  del  Tacconay  e  dei  Bossons;  né  starò  a  lungamente 
descriverla.  Dapprima  sono  dolci  discese  per  pendici  di  neve  di  varia 


ASCENSIONE    DRi,   MOMIIANCO  297 

inclinazione  ed  inlerroUe  da  spianali  e  con  poche  benché  larghe  fen- 
diture che  facilmente  sì  girano.  In  molti  siti  la  neve  resa  molle  dal 
calore  del  giorno  lasciava  affondare  sino  al  ginocchio  rendendo  fa- 
stidiosissimo il  camminare:  in  altri  invece  trovandosi  ancora  di  giusta 
consistenza  permetteva  di  correre  ed  anche  talvolta  di  provare  la 
glissade.  Questa  si  fa  puntando  dietro  il  bastone  a  guisa  di  freno,  e 
stando  ritti  sui  talloni:  si  scivola  allora  pel  proprio  peso  rapidamente, 
ed  è  bello  il  vedere  una  intera  carovana  scendere  in  tal  modo  da 
capo  a  fondo  di  una  lunga  pendice.  In  una  di  queste  scivolate  io  cado 
seduto  e  traggo  meco  li  due  portatori  coi  loro  bagagli  che  fanno  su 
di  me  un  vero  capitombolo  :  andiamo  tutti  insieme  a  percuotere 
nella  guida  che  mi  sta  innanzi,  la  quale  cade  a  sua  volta  ed  abbatte 
ancora  la  precedente  :  in  un  istante  formiamo  un  curioso  gomitolo 
d'uomini  stranamente  avviticchiati,  vera  vaiianga  vivente  che  scor- 
reva con  estrema  rapidità  guidata  soltanto  dalla  guida  di  testa,  unica 
rimasta  in  piedi.  Avventuratamente  la  valanga  andò  a  fermarsi  dol- 
cemente al  piede  della  china,  senza  il  minimo  danno  dei  componenti, 
e  senza  che  alcuno  avesse  pur  perduto  il  bastone.  Simili  incidenti 
quando  avvengono  sulla  neve,  servono  più  che  altro  a  tenere  alle- 
gra la  brigata. 

Intanto  a  rendere  piìi  libero  e  spedito  il  camminare,  le  guide  stacca- 
rono da  noi  li  due  portatori,  lasciandoli  indietro  a  seguirci  da  soli.  Ciò 
sarebbe  stala  una  grave  imprudenza  se  quei  giovani  non  avessero 
avute  le  fresche  nostre  traccie  per  guida,  poiché  quei  piani  nevosi 
sono  per  coperte  fenditure,  perfidissimi.  Ed  appunto  tre  giorni  dopo 
il  nostro  passaggio,  in  quei  sili  medesimi,  una  giovane  guida  di  Cha- 
mouny  (certo  Coullet)  che  imprudentemente  scendeva  staccato  dagli 
altri,  ad  un  tratto  scomparve.  Invano  si  fecero  poi  venire  lunghe  funi 
dal  villaggio  ed  alcuni  animosi  si  fecero  calare  sin  dove  il  gelo  ed 
il  respiro  permisero.  La  fenditura  del  ghiacciaio  avea  soltanto  due 
metri  di  larghezza,  ma  di  una  profondità  immensa,  ed  in  quella  il 
misero  era  precipitalo  senza  speranza  di  poterne  pure  ricuperare  la 
salma.  Però  questa  salma  sarà  restiluita  un  giorno  dal  ghiacciaio 
slesso  che  la  ingoiò.  Tra  quarant'anni  o  circa  potrà  essa  rinvenirsi 
al   piede  stesso  del  ghiacciaio  dei  Bossons  ove  questo  viene  a  finire 


298  K.    GIOKDANO, 

nella  pianura  di  (^h;imoiiny.  —  Le  nozioni  che  ora  possediamo  sul 
moto  discendenle  dei  ghiacciai,  ci  pcnnelhino  di  prenunciare  il  triste 
fenomeno  con  qualche  precisione.  Nell'inlelice  ascensione  tentala  dal 
dottore  russo  llainel  il  15  agosto  1820  e  nel  sito  islesso  di  cui  si  parla, 
la  carovana  di  10  persone  fu  colpita  da  una  valanga  che  precipitò 
Ire  guide  in  una  spaccatura.  Il  geologo  Forhes  die  nel  1858  visitava 
questo  ghiacciaio,  espresse  l'opinione  che  tra  35  o  kO  anni  daire})()ca 
del  sinistro  ,  poleano  forse  rinvenirsi  al  suo  piede  le  reliquie  delle 
vittime,  dopo  avere  cosi  percorsi  circa  G  chilometri  di  cammino  e 
tre  di  verticale  discesa.  Or  bene  nel  1861  molli  resti  di  membra 
nmane  deformate  ma  incorrotte,  lembi  di  vestiario  ed  altri  oggetti 
incominciano  a  comparire  al  piede  dei  ghiacciaio  :  teslimonii  con- 
temporanei riconoscono  a  indubbi  segni  le  vittime  del  IS'IO,  ed  un 
settuagenario,  che  aveva  preso  parte  alla  spedizione  ,  riesce  dopo 
40  anni  a  stringere  ancora  la  fredda  mano  di  Pietro  Balmal  suo 
amico,  perito  nella  catastrofe.  L'apparizione  di  resti  umani  prosegue 
ancora  di  questi  giorni. 

Continuando  noi  a  scendere  rapidamente  ,  appena  gettiamo  nno 
sguardo  alle  roccie  dei  Graiidn  Mulets  ed  alla  piccolissima  baracca 
di  legno  la  quale  da  tanti  anni  vi  serve  di  sosia  notturna  ai  viag- 
giatori. Levando  io  sguardo  a  destra  verso  l'Aiguille  du  Midi,  rico- 
nosciauìo  ancora  la  nostra  baracca  del  Tacul  lasciala  nel  mallino,  e 
che  appare  come  sospesa  sovra  un  alto  diruppo  di  ghiaccio. 

Sotto  ai  Graiids  3liilc'ts,  una  parte  del  ghiacciaio  del  Taconnay  .si 
getta  a  destra  in  quella  dei  Bossons  ed  il  viaggiatore  deve  seguire 
la  stessa  via.  Frequenti  spaccature  e  scaglioni  di  ghiaccio  rendono 
qui  per  assai  lungo  tratto  il  cammino  non  scevro  di  diflicollà;  l'uso 
ileir ascia  ritorna  frequente.  Aitine  siamo  sul  ghiacciaio  dei  Hossons 
che  si  deve  soltanto  attraversare  per  raggiimgcre  il  fianco  destro. 
La  sua  superficie  è  meno  scabra  e  possiajuo  correre  .saltando  fessure 
a  numerosi  ruscelli  che  a  quest'ora  la  solcano  in  ogni  senso  dentro 
ietti  di  ghiaccio.  Al  cader  del  sole  siamo  all'  orlo  ,  e  troviamo  con 
piacere  un  punto  dove  il  |)assaggio  alla  roccia  si  esegui  senza  molta 
ilifficoltà.  I)o])()  essere  slati  l'i-  ore  legali  ad  una  fune,  riesce  ben 
^rato  il  poter  marciare  liberamente  sulle  roccie  comunque  scabre; 


asciìnsiom;  di;i-  mondianco  299 

ma  i  pericoli  e  Io  iilleiizioni  non  sono  ancora  (initi.  Stiamo  in  sili 
dominali  ila  erte  rupi,  da  cui  tratto  trailo  dopo  il  calore  del  giortio  si 
disserrano  grosse  valanglie  di  sassi,  lo  avrei  voluto  prendere  (pialclie 
cibo  e  riposo,  ma  le  guide  sempre  più  mi  spingevano  ad  accelerare 
il  passo:  già  stava  jier  adirarmi  e  comandare  un  allo,  ma  non  tardai 
a  riconoscere  il  mio  torlo.  Udiamo  un  gran  fragore  sopra  noi ,  ed 
alzando  lo  sguardo  verso  l'Aiguille-du-iMidi  che  ci  stava  imminente, 
vediamo  un  macigno  enorme  balzare  dal  rotto  ciglione  di  un  ghiac- 
ciaio e  dirigersi  verso  il  silo  ove  eravamo.  Ovuncpie  il  masso  e  suoi 
frantumi  battevano  nelle  pareti  del  dirupo  facean  luoco  visibile.  Re- 
trocediamo rapidamente  ,  ed  appena  ci  riesce  ripararci  dietro  uno 
sporto  dal  qnale  vediamo  passare  innanzi  a  noi  una  valanga  di  massi 
d'ogni  dimensione  che  volavano  al  basso,  lasciando  dietro  loro  un 
nugolo  e  quell'odore  particolare  che  si  svolge  da  sasso  confricato 
su  sasso,  ^on  femmo  sosta  che  dopo  valicata  in  fretta  la  perico- 
losa vallata.  Indi,  dopo  una  refezione,  prendemmo  a  scendere  len- 
tamente, e  mentre  già  oscurava,  il  lungo  e  stagliato  sentiei-e  che 
mena  verso  Chamonny.  Desiderando  esaminare  quel  versante  alla 
luce  del  giorno,  decisi  di  fermaruìi  quella  sera  al  baraccone  ad  uso 
d'albergo  dello  di  Pierre  Poinfae  che  trovasi  ad  1'/^  circa  da!  vil- 
laggio. Vi  giunsi  a  notte,  e  coll'aiuto  di  una  piccola  lanterna,  stru- 
mento che  sempre  si  deve  avere  in  simili  viaggi.  Del  resto  devo  qu'i 
notare  la  gentile  attenzione  del  padrone  dell'albergo,  che  udito  es- 
servi ancora  un  viaggiatore  per  via,  mi  veniva  incontro  buon  tratto. 
Nel  baraccone  di  Pierre  Poinlue ,  trovansi  alcuni  letti  ed  il  necessario 
ben  inteso  ai  viaggi  alpini. 

Scendendo  nel  mattino  del  7  a  Chamouny  per  un  comodo  sentiero 
serpeggiante  in  una  bella  foresta  di  abeli  e  di  larici,  appena  gettiamo 
uno  sguardo  alla  cascala  del  Pellcrjriiio  vicino  a  cui  si  passa.  Quel 
versante  è  tutto  costituito  di  micascisti  o  da  gneiss  rialzati,  anzi  ri- 
piegati all' infuori  come  il  sono  in  senso  inverso  gli  scisti  del  monte 
Frety.  Osservando  poi  gli  strati  dei  monti  che  stanno  al  nord  della 
valle,  vedonsi  eziandio  qua  e  là  raddrizzali  verso  la  catena  del  Mon- 
bianco.  Questa  gran  massa  granitica,  sulla  cui  origine  plutonica  o 
melamorfìca  non   è  il  caso  di  qui  discutere,  appare  dunque  come  il 


300  F.    r.lOllDANO, 

cenlro  o  l'asse  d'un  esteso  sollevamenlo  prodotto  negli  antichissimi 
terreni  che  un  tempo  la  ricoprivano. 

Poche  parole  sul  villaggio  di  Chamouny.  Esso  è  sempre  una  pic- 
cola borgata  ,  ma  in  una  magnifica  valle  alpina,  ed  ora  è  ricca  di 
cinque  o  sei  grandi  alberghi,  le  cui  comodila  corrispondono  a  tutte 
le  esigenze  degli  innumerevoli  e  ricchi  turisti  che  vi  affluiscono  da 
ogni  parte  d'Europa,  massime  dall'Inghilterra;  parecchi  magazzini 
ricchissimi  d'oggetti  lavorali  di  legno,  di  corno  e  di  pietre  dure  che 
diconsi  originarie  del  iMonbianco  e  lavorate  in  Germania ,  ed  infine 
di  magnifiche  fotografie  dei  dintorni. 

Del  resto  ogni  cosa  è  ivi  disposta  perchè  il  visitatore  versi  vo- 
lonterosamente il  denaro,  come  sono  incentivo  alla  sua  emulazione 
gli  spari  con  cui  si  prosegue  ad  onorare  le  salite  al  Monbianco  di  cui 
Chamouny  conservò  per  tanti  anni  il  monopolio.  Oggidì  però  è  sca- 
duta la  severità  dell'  antico  regolamento  sul  numero  e  paga  delle 
guide  che  doveano  accompagnare  ogni  viaggiatore  escutendogli  oltre 
ad  un  migliaio  di  lire.  È  ora  permesso  ai  membri  del  Club-Alpino 
Inglese  ed  ai  buoni  alpinisti  l'  intendersela  come  vogliono;  e  per  lo 
più  un  discreto  viaggiatore  è  baslevolmente  guarentito  con  2  guide 
ed  un  portatore  e  con  una  spesa  meno  che  metà  dell'antica. 

Nel  pomerigio  dello  stesso  giorno  7  lasciasi  Chamouny  per  andare  a 
dormire  all'albergo  o  Pavillon  del  Montenvers  presso  alla  Mer-de-gla- 
ce,  cioè  sulla  via  dell'indomani.  IMa  li  due  giovani  portatori  che  erano 
venuti  senza  occhiali  oscuri  e  con  il  solo  schermo  del  velo,  aveano 
sofferto  l'effetto  della  riverberazione  della  neve:  uno  di  essi  vedeva 
])en  poco,  l'altro  nulla.  Tale  oftalmia  è  soltanto  momentanea  e  cessa 
dopo  qualche  giorno  di  cura  rinfrescante  agli  occhi  :  tuttavia  dovetti 
lasciarli  a  Chamouny  di  dove  tornarono  poi  pei  facili  colli  del  Bonhome 
e  della  Seigne. 

L'albergo  di  Montenvers  trovasi  all'altitudine  di  1920  metri  e 
ad  870  metri  sopra  Chamouny.  Vi  si  giunge  in  due  ore  di  salita  per 
un  comod©  scHtiere  stato  ristaurato  dopo  la  visita  dell'  Imperatrice. 
Mi  accontento  di  mirare  dall'alto  la  sorgente  dell'Arveiron  che  sboc- 
cando dalla  sua  caverna  di  ghiaccio,  va  ad  affluire  nell' Arva.  Le 
roccie  costituenti  quella  falda  della  catena  sono  sempre    li  micacisti 


ASCENSIONE  DEL  MONBIANCO  501 

e  di  gneiss  di  variato  aspetto,  simili  a  quelli  visti  sopra  Bossons  ed 
in  banchi  egualmente  rovesciati  verso  il  nord. 

La  vista  del  mare-di-ghiaccio  è  sempre  uno  spettacolo  degno  del- 
l'ammirazione  dei  viaggiatori  di  qualsiasi  qualità.  L'immagine  d'un 
mare  agitalo  dal  vento  e  che  d'  un  tratto  resti  assideralo  dal  gelo  è 
perfetta.  Soltanto  si  può  aggiungere  che  qui  il  vento  soffiava  obli- 
quamente dal  S.  0.  Tale  direzione  obliqua  coincide  con  quella  della 
gran  cascata  dei  Seracs^  che  vi  affluisce  superiormente  e  di  cui  sarà 
detto  fra  poco:  essa  però  potrebbe  anche  stare  in  relazione  con  le 
sporgenze  del  fondo  della  vallata. 

11  ghiacciaio  trovasi  oggidì  notevolmente  diminuito  d' altezza  e 
perciò  d'imponenza  a  fronte  di  quanto  era  15  o  20  anni  prima:  in- 
fatti le  morene  laterali  che  allora  doveano  necessariamente  sotto- 
stare d'alcuni  metri  alla  sua  superficie,  ora  vi  stanno  superiori  di  15 
e  pili.  Tale  diminuzione  che  pur  si  verifica  in  altri  ghiacciai  della 
stessa  catena ,  essenzialmente  s'attribuisce  alla  minor  caduta  media 
delle  nevi  iemali  che  ebbe  luogo  in  tale  periodo. 

Malgrado  le  solite  nebbie  della  sera  il  mattino  dell'S,  continuando 
le  brezza  del  nord  ,  spuntò  ancora  limpidissimo.  Alle  4  'Ai  soltanto 
furono  in  pronto  le  provviste  e  potei  partire  con  le  tre  guide  pel 
Colle  del  Gigante.  Si  costeggia  dapprima  il,  ghiacciaio  per  buon 
tratto  lungo  la  sua  antica  morena  destra ,  indi  si  attraversa  diago- 
nalmente come  per  andare  al  cosi  detto  Jardin.  In  questa  traversata 
la  superficie  piìi  o  meno  ondulata  di  ghiaccio  bolloso  non  presenta 
difficoltà,  e  non  poche  signore  vi  fanno  una  dilettevole  ed  istruttiva 
escursione.  Infatti  è  difficile  non  fermarsi  qualche  istante  ad  osser- 
vare le  interessanti  particolariià  di  questo  classico  ghiacciaio ,  le 
zone  e  righe  della  sua  massa ,  i  ruscelli  che  lo  solcano ,  ed  i  molini 
0  fori  verticali  in  cui  s' innabissano  le  acque  decorrenti  alla  super- 
ficie. AU'S  eravamo  al  punto  centrale  ove  diversi  ghiacciai  scendendo 
dagli  altissimi  clauslri  in  cui  prendono  origine ,  confluiscono  a  for- 
mare il  vero  mar-di-ghiaccio.  Essi  sono:  all'est  di  Talèfre  o  del  Jardin^ 
di  fronte  quello  di  Lechaud  che  muore  dal  piede  delle  Grandes  Jor 
rasses  sotto  ad  orribili  precipizii  verticali  di  mille  metri,  all'ovest  il 
ghiacciaio  del  Gigante  che  scende  anzi  precipita  qui  dai  vasti  e  gè- 


502  F.    GIORDANO, 

lidi  allipjani  di  Vallèe-bianche  e  del  Tacul ,  che  già  conosciamo.  La 
nostra  via  è  per  quesl' uUinio  e  non  è  la  più  facile,  poiché  si  traila 
di  risalire  Ja  gran  cascala  di  ghiaccio  di  300  e  i)iù  metri  «l'altezza, 
che  dai  viaggiatori  inglesi  fu  bene  paragonala  a  dieci  cascale  del 
Niagara  le  nne  alle  altre  sovrapposte;  con  vocabolo  di  quei  monti 
chiamansi  Seracs  li  nìassi  enormi  di  ghiaccio  che  si  producono  e  ri- 
mangono gli  uni  sugli  altri  confusamente  accatastati  là  dove  il  pro- 
lìlo  dima  valle  salta  repente  ad  un  livello  inferiore:  e  questo  è  certo 
il  sito  classico  dei  Seracs.  —  Lo  stalo  e  la  difficoltà  del  passaggio 
variano  naturalmente  con  gli  anni  e  coi  giorni  slessi ,  cioè  con  le 
vicende  del  molo  discendente  del  ghicciaio,  ed  infalli  per  simile  va- 
lico ,  che  in  distanza  orizzontale  nun  giunge  ad  un  chilomelro,  si 
impiegano  talvolta  'i  oie  soltanto  e  talvolta  anche  G  ed  8.  Si  usa  lai- 
volta  di  evitarne  una  parte  passando  all'orlo  orientale,  ove  per  certi 
traili  si  può  anche  camminare  sulla  roccia,  ma  in  quel  giorno  di  gran 
caldo  le  valanghe  di  sassi  dei  sovrastanti  dirupi  minacciavano  di  essere 
così  fre(iuenli  che  le  guide  non  vollero  acconsentirvi.  Tentannno  in- 
vece di  l'aggiungere  l'orlo  opposto  che  appai'iva  n)eno  erto  di  guglie, 
ma  giunti  là  [iresso,  enormi  spacchi  a  guisa  di  voragini  ci  ariesla- 
rono.  Quando  si  discende  un  ghiacciaio  ei  riesce  assai  facile  alle 
guide,  guardandolo  dall'alto,  la  scella  d'una  buona  direzione,  ma  ri- 
salendo la  cosa  è  più  difficile  e  si  procede  più  o  meno  al  caso.  Lo 
aver  seco  una  scalcila  toglierebbe  molle  difficoltà  ed  in  questo  pas- 
saggio difatli  se  ne  fa  sempre  uso  :  ma  le  mie  guide  ed  il  Laberge 
sovralulto  che  non  riconosce  alcun  passo  invincibile,  reputavano  su- 
perfluo quel  mezzo  ausiliare.  Convenne  cacciarsi  a  capofitto  nel  caos 
dei  massi,  delle  guglie  e  degli  iniuimerevoli  precipizii  glaciali.  Già 
da  qualche  tempo  si  andava  legati  alla  solita  distanza  di  5  o  4  metri, 
ma  crescendo  le  difficoltà  divenne  impossibile  il  procedere  in  quel 
modo,  si  dovettero  accrescere  le  distanze  quanto  permetteva  la  fune 
e  sovente  togliere  la  solidarietà  degli  uni  cogli  altri.  E  desiderevole 
che  li  viaggiatori  non  cadano  in  ima  linea  così  irla  d'ostacoli  come 
quella  da  noi  dovuta  s(;guire  in  quel  giorno.  Aprn-e  quasi  ovunque 
passi  con  l'ascia,  calarsi  in  spaccature  per  le  ripide  loro  pareti  e 
risalirne,  passare  ritto  o  cavalcione  su  coltelli  di  ghiaccio,  o  spie- 


ASCENSIOiNE   1)|:L   510NBrANC0  305 

care  salti  poiienlosi  tla  uno  ad  altro  spigolo ^  fu  l'esercizio  accanilo 
di  5  0  'I  ore ,  in  cui  debbo  però  aUes(aie  che  mai  venne  meno 
nella  brigala  il  massimo  buon  umore.  —  Sulla  una  pomeridiana  su- 
perala la  parie  più  ripida  ,  uscivamo  in  un  mare  meno  lempesloso. 
Il  ghiacciaio  più  uniforme  sale  con  uìoderale  inclinazioni,  ma  inler- 
rolle  ancora  da  conlinue  spaccalure. 

Il  caldo  del  giorno  era  divenuto  sensibilissimo  in  quella  gran  val- 
lala nevosa  quantunque  esposta  al  nord,  e  sovente  volle  mi  arrestai  con- 
lemplando  ancora  quegli  sterminati  ricetlacoli  di  ghiaccio  e  le  ardite 
guglie  che  d'ogni  parte  si  proiettavano  in  un  cielo  di  intenso  e  pu- 
rissimo azzurro.  La  roccia  granitica  tagliata  in  tutta  la  massa  da  sfal- 
dature verticali,  niollo  si  presta  agli  scoscendimenti,  ma  senza  per- 
dere mai  la  forma  acuminata  e  minacciosa. 

Dopo  un  lungo  ed  ornai  tedioso  salire  si  raggiunse  verso  le  ft  il 
colle  del  Gigante  lascialo  3  giorni  prima.  Non  conviene  slaccai-  la 
fune  sino  ad  essere  sulla  roccia  ,  poiché  colà  presso  esiste  sovente 
un'ultima  fenditura  bastevolmente  insidiosa. 

La  discesa  dal  colle  verso  Cormaggiore ,  nel  primo  suo  tratto  per 
le  roccie  ed  il  già  noto  franoso  sentiero ,  mi  riuscì  allora  estrema- 
mente fastidiosa.  Alle  6  ore  circa  io  rientrava  nel  Pavillon  del  sisf.  Ar- 
genlier  ove  trovai  l'avvocalo  Delili[>pi,  al  quale  io  avca  telegrafalo 
.  da  Cbamuony,  prevenendolo  del  nostro  ritorno  e  che  gentilmente  era 
salilo  ad  incontrarmi.  L'  Aigenlier  non  ca|)iva  in  sé  dalla  gioia  del 
ben  riuscito  rapidissimo  viaggio  circolare  che  avea  avuto  il  suo  al- 
bergo per  punto  di  partenza  e  di  arrivo. 

In  Cormaggiore  la  nostra  escursione  avea  destalo  mollo  interesse , 
ed  allorché  verso  le  8  '/.j  della  sera  vi  rienlrannuo  funnno  ricevuti 
con  spari,  musica  del  paese  e  numerose  felicitazioni.  In  quell'istesso 
pomeriggio  il  giovane  Duca  d'Aosta  in  viaggio  nella  valle,  era  giunto 
a  Coruiaggiore,  e  quando  noi  discendemmo  Irovavasi  ad  un  ballo  of- 
fertogli nel  Casino  dell'  Albergo  dell'Angelo.  Egli  ebbe  la  gentilezza 
di  farmi  subito  richiedere  per  avere  delle  informazioni  sul  viaggio  , 
ed  io  dovetti  entrare  nella  slessa  sala  del  ballo  mezzo  ancora  in  co- 
stume alpino  e  con  gli  stivaloni  ferrali. 

Nel  giorno   seguente  io  mi   sentiva  appena  stanco,  ma   provava 


50 '4  F.   GIORDANO, 

ancora  quella  sete  pressoché  inestinguibile  che  è  il  massimo  tor- 
menlo  dei  viaggiatori  vaganti  nelle  alle  regioni  dei  ghiacci.  A  pro- 
durre quest'arsura  straordinaria  in  regioni  cosi  fresche,  deve  influire 
non  soltanto  il  sudore  per  tante  fatiche,  ma  eziandio  un'insolita  eva- 
porazione cutanea  sotto  una  pressione  atmosferica  diminuita  di  20  e 
pili  centimetri  di  mercurio  e  l'avido  assorbimento  dell'aere  molto 
secco  di  quelle  altitudini.  Intesi  che  un  medico  di  Cliamouny  il  quale 
fece  la  salita  del  Monbianco  ,  si  pesò  prima  e  dopo,  e  tenuto  conto 
di  tutte  le  immissioni  ed  emissioni  trovò ,  malgrado  avesse  bevuto 
non  poco,  aver  perduto  in  quel  viaggio  non  meno  di  5  chilogr.  di 
peso,  che  rappresentano  la  perdita  per  evaporazione. 

Quanto  alla  pelle  del  volto  io  la  mutai  interamente  e  ciò  per  non 
aver  voluto  portare  la  maschera  che  m'infastidiva;  ma  questo  fu  pic- 
colo incomodo  che  passò  in  4  o  5  giorni. 

Il  favore  con  cui  fu  ricevuta  la  fatta  escursione,  fu  a  parer  mio 
superiore  al  merito  dell'  intrapresa  e  credo  si  debba  in  gran  parte 
all'effetto  che  tuttora  su  molte  persone  produce  il  nome  del  .Mon- 
bianco.  Per  gli  abitanti  di  Cormaggiore  e  pel  ceto  delle  guide  parti- 
colarmente può  anche  entrare  in  conto  1'  interesse  diretto  a  che  il 
benefìzio  delle  grandi  escursioni  al  gigante  delle  Alpi ,  ed  alle  su- 
blimi regioni  che  lo  circondano,  sin' ora  monopolizzato  da  Chamouny, 
si  diffonda  almeno  in  parte  sul  loro  villaggio.  Si  può  dire  che  da 
qualche  anno  Cormaggiore  rappresenta  sul  versante  italiano  un  pic- 
colo rivale  del  villaggio  francese ,  quantunque  in  fatto  di  conforte- 
vole ancora  molto  inferiore.  Esso  benché  200  metri  più  alto ,  ha  il 
vantaggio  d'una  clima  più  dolce  e  delle  acque  medicinali,  ma  certo 
i  suoi  dintorni  immediati,  quantunque  interessanti  egualmente  ai 
dotti  od  agli  strenui  alpinisti  sono  meno  attraenti  al  grosso  dei  viag- 
giatori. —  Indipendentemente  però  da  considerazioni  utilitarie  rico- 
nobbi con  molta  soddisfazione  come  un  sincero  amor  proprio  nazio- 
nale ,  sorto  nei  nostri  compaesani ,  comincia  ad  apprezzare  che  le 
ascensioni  e  gli  sludii  delle  Alpi  non  abbiano  più  ad  essere ,  con 
tanta  nostra  vergogna  ,  il  privilegio  dei  lontani  Britanni  e  trovai  in 
molli  il  vivo  desiderio  che  il  nostro  recente  Club-Alpino  non  falli  al 
suo  serio  scopo. 


ASCENSIONE   DEL   UONBIANCU  305 

Quanto  alla  diversità  di  condizioni  per  l'ascensione  del  Monbianco 
dall'uno  od  altro  versante,  esse  ponno  cosi  riassumersi.  Il  tempo  ri- 
chiesto ad  ascendere  è  poco  diverso ,  consistendo  in  ambi  i  casi 
in  15  a  16  ore  di  cammino  (escluse  le  fermale)  da  suddividere  in 
2  giorni.  In  ambi  i  casi  si  può  giungere  al  vertice  prima  del  mez- 
zodì. Le  difficoltà  della  salita  ormai  mi  paiono  minori  partendo  dal 
nostro  versante,  od  almeno  esse  sono  concentrale  in  pochi  tratti  del 
Mt.  Tacul  e  del  Mt.  Maudit:  queste  stesse  difficoltà  non  sempre  for- 
midabili ,  ed  il  resto  è  assai  facile. 

Il  viaggio  da  Chamouny  presenta  talvolta  nei  dintorni  dei  Grands- 
Mulets  dilficili  passi ,  e  poscia  la  lunghissima  salila  nel  ghiacciaio 
dal  Taccona}'  deve  essere  monotona  ed  estenuante ,  mentre  invece 
partendo  dalla  baracca  del  Tacul  la  corsa  è  variala  di  pendenze  e 
sempre  allietata  da  estese  vedute  in  varie  parti,  l!  viaggio  intrapreso 
da  Chamouny  ha  però  sin'ora  un  sopravantaggio  incontestabile,  cioè  la 
possibilità  del  ritorno  al  villaggio  nel  giorno  istesso  dell'  ascensione. 
Invece  simile  ritorno  a  Cormaggiore  non  mi  pare  possibile;  ei  con- 
verrebbe pernottare  nuovamente  alla  baracca  del  Tacul,  e  lo  stesso 
ritorno  a  questa  esigerebbe  particolari  attenzioni  poiché  le  più  ripide 
pendici  del  Mt.  Maudit  e  del  Tacul  non  si  potrebbero  rifare  con  ba- 
stevole sicurezza  se  non  scendendo  a  rinculo.  —  Veramente  bella 
sarebbe  l'escursione  da  Cormaggiore,  quando  si  potesse  ridiscendere 
dal  Monbianco  al  nostro  versante  per  altra  via  ,  e  ad  esempio  per  il 
grande  ghiacciaio  del  Miage  che  termina  al  noto  lago  di  Combal.  Ad 
ogni  modo  però  si  può  ritenere  che  anche  scendendo  pel  versante 
francese  e  ritornando  poi  in  Italia  pel  Colle  del  Gigante,  come  io 
feci,  ovvero  per  un  altro  più  facile,  l'escursione  è  molto  variata  e 
riunisce  le  condizioni  del  più  alto  interesse  ed  eccitamento. 

Il  desiderio  di  meglio  riconoscere  la  possibilità  di  una  discesa 
dalla  sommità  del  Monbianco  pel  ghiacciajó  del  Miage ,  o  di  averne 
almeno  una  prima  idea,  m'indusse  a  fare  una  escursione  a  quest^ul- 
timo  prima  di  lasciar  Cormaggiore.  Mei  tempo  stesso  avrei  potuto  vi- 
sitare colà  un'antica  miniera  di  piombo-argentifero  stata  lavorata 
cinquant' anni  sono  ed  ora  posseduta  dal  sig.  Argentier,  il  quale  de- 
siderava rimettervi  mano  e  doveva  accompagnarmi. 

20 


306  1'.    GIOHUANO^ 

Nei  giorni  10  e  H  il  tempo  già  si  bello  divenne  nubiloso  con 
nevischio  ai  monti  ed  un  vento  freddo  di  10°  al  più,  che  foce  fuggire 
molti  bagnanti.  Questo  raulaniento  mi  fece  meglio  apprezzare  la  ri- 
soluzione che  aveva  presa  di  profittare  del  bel  tempo  per  1'  ascen- 
sione al  Wonbianco,  Il  giorno  4  2  il  tempo  era  rimesso  ed  alle  7  di 
sera  partii  con  l'Argenlier,  il  Laberge  ed  alcuni  altri  uomini  pei  ca- 
solari della  Vesaille  situati  al  piede  del  ghiacciaie  sulla  via  del  lago 
di  Combal.  In  2  ore  Vs  ed  al  lume  di  luna  giungemmo  a  (juel  silo 
ove  si  trova  una  specie  di  cantina  con  due  rustici  letti.  Ivi  trovavasi 
il  Capitano  dello  Stalo  Maggiore  francese  Mieulet  occupato  a  rile- 
vare la  nuova  frontiera  e  di  cui  avea  già  fallo  conoscenza  ;  si  com- 
binò di  far  la  gita  insieme. 

Il  mattino  seguente  alle  3  cioè  alquanto  prima  del  giorno ,  par- 
timmo e  seguendo  uno  assai  comodo  sentiero  che  passa  presso  al 
lago,  salimmo  sul  ghiacciaio  per  la  sua  morena  di  destra. 

Essendo  esso  per  lunghissimo  tratto  quasi  piano  ed  assai  regolare, 
si  percorre  senza  difficoltà  e  vi  si  possono  comodamente  esaminare 
diverse  particolarità  come  le  morene  in  cui  si  rinvengono  cristalli 
di  quarzo ,  i  gran  sassi  rimasti  su  piedestalli  di  ghiaccio  e  profondi 
molini  in  cui  precipitano  le  acque  superficiali.  Notai  anzi  in  un  sito 
il  fenomeno  inverso  che  cioè  le  acque  zampillavano  da  una  fessura 
la  quale  doveva  essere  l' estremità  d'  un  sifone  esistente  nella  massa 
del  ghiaccio. 

Anche  questo  ghiacciaio  è  da  molti  anni  in  notevole  decremento. 
Le  varie  morene  che  longitudinalmente  lo  solcano  appaiono  ora  al- 
tissime, sovra  tutto  verso  il  suo  finire  nella  valle  dell' Allée-blanche, 
e  sembrano  colline  di  massi  e  detriti:  ma  percorrendole  si  vede 
che  soltanto  la  superficie  è  petrosa,  mentre  l'interno  è  un  nocciolo 
di  antico  ghiaccio  perfetto ,  cui  la  protezione  del  manto  sassoso  pre- 
servò dalla  fusione  generale.  1  fianchi  dei  monti  laterali  sono  qui 
costituiti  da  micacisti  e  gneiss  in  parte  aufibolici  ed  a  colore  piut- 
tosto oscuro:  contengono  pure  frequenti  Iraccie  di  marcassite ,  che 
facilmente  si  decompone  tingendo  in  rosso  la  roccia. 

Alle  8  eravamo  quasi  in  fondo  al  ghiacciaio  ove  esso  riceve  molli 
:)ffluenti  ed  insieme  incomincia  a  divenire  ri{)ido  e  scabro. 


ASCENSIONE   DBL  HONDIANCO  507 

Trovasi  la  miniera  sul  fianco  destro  (  per  chi  risale  sinistro  )  della 
valle  ed  a  mezza  costa  di  un'erta  pendice.  Dopo  l'abbassamento  av- 
venuto nel  ghiacciaio  e  il  deperimento  dell'  antico  sentiero  essa  di- 
venne inaccessibile  e  fu  inutile  il  tentativo  del  nostri  uomini  per 
andarvi.  Doveninio  limitarci  ad  osservare  qualche  campione  caduto 
sul  ghiacciaio.  Consiste  il  minerale  in  galena  o  solfuro  di  piombo 
misto  a  solfuro  di  zinco  entro  una  matrice  quarzosa.  La  vena  deve 
essere  intercalata  fra  gli  strati  quasi  verticali  del  monte  :  le  informa- 
zioni sulla  sua  potenza  e  continuazione  sono  varie,  ma  lo  avere  ces- 
sato lo  scavo  farebbe  piuttosto  supporre  che  andasse  assottigliandosi. 
Il  minerale  veniva  trasportato  su  slitte  attraverso  il  ghiacciaio  sino 
ad  un  punto  ove  si  caricava  su  muli  per  mandarlo  alla  fonderia  si- 
tuata nella  valle  stessa  ,  prima  di  Cormaggiore.  Argentier  asseriva 
aver  dato  un  tenore  del  7  '^/o  d'argento,  e  forse  non  occorrerebbe 
di  meno  per  rendere  profittevole  la  lavorazione  in  un  sito  di  tal 
fatta  ove  non  si  può  soggiornare  più  di  3  mesi  nell'  anno. 

Guardando  dal  piede  della  miniera  li  diversi  valloni  nevosi  che 
scendono  dalle  volte  del  iMonbianco  ,  se  ne  distìngue  uno  assai  an- 
gusto a  guisa  di  corridoio  ,  ma  dolcemente  acclive  e  che  secondo  le 
presunzioni  del  capitano  francese,  il  quale  ebbe  occasione  di  esami- 
narlo da  un'altura,  condurrebbe  al  piede  del  Dòme  du-goutte.  Ove 
per  tal  via  fosse  possibile  di  salire  sul  monte  anzidetto  o  il  discen- 
derne ,  lo  scopo  sarebbe  raggiunto,  poiché  dal  Dòme-du-goulte ,  si 
accede  al  Monbianco  assai  facilmente  passando  per  la  Bosse-du-Dro- 
madaire.  Ma  per  fare  tal  prova  sarebbe  necessario  procurarsi  in 
quelle  vicinanze  un  rifugio  per  la  notte  o  per  caso  di  cattivo  tempo. 
Io  non  omisi  di  incoraggiare  in  vario  modo  quel  tentativo. 

Ritornammo  a  Cormaggiore  per  la  morena  sinistra  seguendo  l'an- 
tico sentiero  del  minerale;  esso  è  alquanto  più  breve,  ma  trasandato 
ed  estremamente  sassoso.  Passando  al  piede  delle  alte  guglie  del 
Peteret,  notai  nuovamente  la  presenza  della  roccia  granitica  che  co- 
stituisce il  nocciolo  della  gran  catena. 

Varie  carte  geologiche  segnano  come  di  roccia  emersoria  o  più  o 
meno  primitiva  li  due  monti  Chétis  e  la  Saxe  tra  cui  passa  la  Dora, 
poco  sopra  Cormaggiore ,  li  quali  due  monti    costituirebbero   in  tal 


308  v.  GlollDA^o, 

modo  una  linea  ili  sollevamenlo  parallelo  alla  catena  anziclella.  —  il 
giorno  5  io  insieme  al  sig.  Defìlippi  avea  salilo  per  diporto  il  Mt, 
Chètis,  gita  clic  esige  3  ore  circa  di  salita  e  2  di  discesa;  ma  mentre 
sul  suo  versante  meridionale,  da  noi  seguilo,  non  vidi  che  li  soliti 
scisti  bruni  rialzali,  avea  creduto  ravvisare  nel  cocuzzolo  più  consi- 
stente, che  ne  forma  il  vertice,  un  semplice  incidente  di  locale  mela- 
morlìsmo.  Il  tempo  mi  mancò  poscia  ad  una  speciale  verificazione 
che  avrei  voluto  fare  sovralulto  al  Monte  della  Saxe  ;  credo  che 
questa  sarebbe  utilissima ,  poiché  già  vidi  più  volte  nelle  carte  che 
possediamo  esageratamente  indicali  sollevamenti  ed  eruzioni  che  non 
esistono. 

Prima  di  lasciare  il  Monbianco  debbo  rammentare  che  sino  ad  ora 
non  possediamo  nò  anche  una  carta  topografica  fedele  di  questa 
centrale  catena,  ed  io  stesso  potei  verificare  de  visti  in  diversi  punti 
quanto  inesatte  sieno  le  indicazioni  di  quelle  pubblicate  sinora. 
Guai  al  viaggiatore  montano  che  si  avventurasse  ad  una  spedi- 
zione con  simili  guide  alla  mano  !  E  pur  troppo  gli  alpinisti  da 
qualche  tempo  svelarono  che  tale  difetto  s'estende  quasi  a  tutta  la 
regione  superiore  delle  nostre  alpi  :  delusione  tanto  più  inaspetlata 
che  in  certe  carte  le  più  gravi  inesattezze  sono  rappresentale  con 
merito  artistico  impareggiabile.  È  certo  che  un  rilevamento  esatto 
di  quelle  alle  regioni  esige  tempo ,  uomini  ardili  ed  impiego  di 
mezzi  molto  costosi.  Ma  se  tali  condizioni  forse  mancavano  ,  nulla 
poteva  scusare  una  artistica  rappresentazione  di  ciò  che  non  si  vide 
e  che  in  fallo  non  esiste.  —  Ora  il  Governo  francese,  il  (juale  come 
già  accennai,  fa  eseguire  da  suoi  ufficiali  di  Slato  Maggiore  il  rilievo 
della  nuova  frontiera  tra  l'Italia  e  l'antica  Savoia,  ordinò  anche  una 
(•aria  speciale  del  Monbianco  che  verrà  pubblicala  tra  un  anno  o 
due,  alla  scala  medesima  del  rilevamento  di  1  a  '»0000.  Le  roccie 
ed  i  ghiacciai  vi  sono  ben  distinti  ed  il  tutto  è  rappresentato  a  cur^e 
orizzontali  di  80  in  80  metri  con  intercalari  di  20  in  20  nei  sili 
meno  ripidi.  —  Esaminando  su  tale  carta,  di  cui  vidi  qualclie  parte, 
la  nuova  frontiera  non  ancora  ben  definita,  tra  la  Francia  e  l'Italia, 
si  vede  che  la  medesima  sarebbe  tracciata  nel  modo  più  naturale 
dalla  linea  di  continui  dirupi  che  formano  l'erto  ciglione  con  cui  ha 


ASCENSIONE    DFX   MONBIANCO.  309 

principio  per  lo  più  il  versante  iJalìano.  Seguendo  questa  linea ,  la 
vera  sommità  nevosa  e  rotondata  del  Monbianco  resterebbe  sul  ter- 
ritorio francese.  Se  vi  è  caso  in  cui  le  ragioni  topografiche  possano 
cedere  a  quelle  di  alla  natura ,  sarebbe  da  prevalersene  per  solo 
amor  proprio;  ma  veramente  quel  gigante  è  tanto  superiore  ad  ogni 
limile  nrlificiale  che  sarà  sempre  neutro  e  degno  nodo  d'unione  tra 
due  grandi  paesi. 

Il  seguito  della  mia  escursione  limitatamente  al  poco  tempo  dispo- 
nibile era  nel  seguente  programma:  al  Gran  S.  Bernardo  pel  Colle 
di  Artarcva  ,  indi  per  IMartigny  e  Viége  nel  Vallese  risalire  a 
Zermatt,  visitare  i  dintorni  del  iMonrosa  ,  di  là  pel  colle  di  S.  Theo- 
dule  ritornar  in  Val  d'Aosta;  infine  per  le  Cimes-blanches  raggiun- 
gere (ìressoney  ove  già  aveva  toccato  nel  1860,  ma  giungendovi  da 
Alagna  pel  colle  di  Ollen.  Presi  meco  a  guida  e  Compagno  il  La- 
bcrge  che  tenni  poi  sino  al  termine  del  viaggio.  —  Nella  descrizione 
di  questo  sarò  breve  riducendo  al  minimo  la  parte  narrativa  ed 
aneddotica. 

DA  CORMAGGIORE  AL  GRAN  SAN  BERNARDO. 

Il  17  agosto  con  bel  tempo  partii  da  Cormaggiore  diretto  al  Gran 
S.  Bernardo  per  la  via  del  colle  d'Artareva  ,  che  al  dire  delle  guide 
abbrevia  di  oltre  a  2  ore  sulla  ordinaria  pei  colli  di  Ferrei  e  delle 
Finestre.  Essa  non  è  transitabile  che  a  piedi,  ed  anzi  nel  suo  tratto 
di  mezzo  non  è  per  anco  indicata  da  un  preciso  sentiere.  Partendo 
da  Cormaggiore  si  rimonta  prima  per  quasi  due  ore  la  gran  valle 
che  mena  al  Ferret;  quindi  si  prende  a  salire  il  fianco  meridionale, 
e  dopo  altre  due  ore  o  poco  più,  e  dopo  attraversalo  un  breve  lembo 
di  ghiaccio,  si  tocca  lo  scabro  colle  d'Artareva.  Da  questo  si  gode 
ancora  una  bella  veduta  della  catena  orientale  del  iMonbianco,  ed  io 
rimirai  con  soddisfazione  gli  aspri  scaglioni  del  iMt-Tacul  e  del  Mt- 
Maudit,  felicemente  superati  10  giorni  prima.  —  Al  Sud  lo  sguardo 
ne  domina  il  sottoposto  vallone  di  Bosses  e  si  estende  a  lontane  ve- 
dute sulle   alpi  occidentali.  —  Per  andare  più  direttamente  al  Gran 


510  r .    «lOUDANO  , 

S.  Bernardo,  invece  di  scendere  nel  vallone  si  deve  tenere  a  sinistra 
costeggiando  ora  su  roccie,  ora  su  magri  pascoli,  l'aspra  cresta  della 
giogaia  tutta  costituita  da  banchi  raddrizzati  di  scisti  e  calcari.  Però 
nemnianco  ci  conviene  tenersi  troppo  in  aito,  altrimenti  occorre  il 
dover  valicare  troppo  aspri  e  frequenti  contrafforti  ed  anche  cattivi 
passi,  come  a  me  avvenne  su  banchi  scistosi  inclinatissimi ,  dove  il 
piede  non  trova  appoggio.  Superato  un  ultimo  ed  assai  alto  contraf- 
forto ,  che  credo  sia  indicato  sulle  carte  alpine  col  nonìe  di  Four- 
chons,  si  cade  in  una  specie  di  piano  da  cui  è  poscia  agevole  raggiun- 
gere il  sentiere  delle  Finestre.  Giunsi  all'Ospizio  soltanto  alle  6  Vi 
pom.  benché  partito  alle  5  Vi  del  mattino,  ma  andai  a  bell'agio,  con 
frequenti  fermate,  ed  inoltre  perdei  tempo  in  siti  d'incerto  sentiere. 
Si  ritiene  che  7  ore  di  cammino,  escluse  le  fermate,  bastino  ad  un 
discreto  camminatore. 

Questa  traversata  offre  al  geologo  un  comodo  e  continuo  campo 
d'osservazione,  perchè  gli  presta  una  lunghissima  sezione  dei  terreni 
slratitlcali  alpini  in  senso  normale  alla  catena  del  Monbianco.  Par- 
tendo da  questa,  nella  valle  del  Ferret,  si  vedono  da|)prima  appog- 
giali alla  sua  massa  granitica  gli  scisti  scuri  e  friabili  già  notati  alla 
base  del  Mt.  Frety,  quindi  una  continua  successione  di  scisti  or  mi- 
cacei or  quarzosi  e  di  calcari  più  volte  alternanti  ;  avvicinandosi  al 
gran  S.  Bernardo  succedono  appoggiale  sui  terreni  suddetti  belle 
quarziti  biancastre  e  tratto  tratto  scisti  serpentinosi  e  cloritosi  alter- 
nanti con  micacisli.  Tutta  questa  successione  di  strati  apparisce  per- 
fetlaniente  regolare  con  direzione  parallela  alla  catena  granitica  e 
rialzala  verso  di  essa  con  inclinazione  medesima  al  S.  E.;  in  una  pa- 
rola essa  appare  con)e  una  unica  antica  formazione  stata  affetta  dallo 
slesso  fenomeno  di  metamorfismo  e  rialzamento  e  senza  che  in  quel 
sito  si  possano  distinguere  le  tante  suddivisioni  in  terreni  giuresi , 
subliassici ,  antraciferi  e  triassici,  li  quali  in  talune  carte  si  nolano, 
lo  mi  permetto  questa  osservazione  senza  pretendere  di  farne  una 
teoria,  ma  |)er  attrarre  l' attenzione  degli  uomini  speciali  [ad  uno 
studio  più  accurato  della  geologica  costituzione  delle  Alpi. 

La  nota  ospitalità  che  si  riceve  al  gran  S.  Bernardo  contrasta  con 
le    stupende  note  degli  alberghi  che  si  incontrano    nelle   Alpi  e  fa 


ASCENSIONE   DEL  MONUIANCO  314 

credere  per  un  inonienlo  ili  vivere  ancora  in  tempi  antichi  e  ben 
diversi  da  questi.  Ogni  cosa  vi  è  fornita  gratuitamente ,  però  esiste 
nella  Chiesa  una  bussola  in  cui  il  viaggiatore  può  deporre  a  titolo  di 
elemosina  ragionevole  compenso.  La  somma  di  queste  elemosine 
ammonla  annualmente  a  circa  10  ra.  lire  che  son  lungi  dal  pareg- 
giare le  spese  dello  stabilimento,  ma  questo  vi  supplisce  con  gli 
altri  reddi(i  che  possiedo  in  Svizzera  ed  in  Italia.  In  certi  giorni 
l'affluenza  di  persone  è  considerevole  ed  è  veramente  inesauribile  la 
compiacenza  dei  10  o  12  giovani  frati  che  vi  abitano  in  assistere 
e  complire  tanti  e  diversi  crocchi  di  viaggiatori.  I  famosi  cani  in 
numero  di  6  o  7  vagano  ora  oziosi  in  attesa  dei  pericoli  invernali. 
La  razza  è  la  bella  de'  Pirenei ,  ma  alquanto  degenere.  Il  maggiore 
e  vero  servizio  reso  da  questi  animali  si  è  il  saper  rintracciare  per 
istinto  il  sentiere  seguilo  dai  viaggiatori  dopo  che  fu  ricoperto  dalle 
nevi  od  in  tempo  di  nebbie  ;  le  altre  prodezze  loro  attribuite  sono 
meri  racconti. 

Al  Gran  S.  Bernardo  si  prosegue  sempre  scrupolosamente  dai  frati 
la  serie  delle  osservazioni  meteorologiche.  Il  massimo  freddo  inver- 
nale raggiunge  28  a  30"  centigradi.  Il  barometro  (a  vasca  e  di 
Gourdon  di  Ginevra)  è  osservato  9  volte  al  giorno,  di  2  in  2  ore 
partendo  dalle  6  ani.  sino  alle  10  di  sera:  le  osservazioni  vengono 
pubblicale  in  un  periodico  di  Ginevra.  Una  stazione  consimile  sa- 
rebbe oramai  indispensabile  in  qualche  punto  delle  Alpi  occidentali, 
per  esempio  sul  colle  del  Cenisio  assai  centrale  fra  le  Graie  e  le  Cozie. 

DAL  GRAN  SAN  BERNARDO  A  ZERiMATT. 

Nel  giorno  18  scesi  dall'Ospizio  a  Martigny  in  gentile  compagnia 
<li  persone  di  Torino  mie  conoscenti  che  trovai  in  quel  sito. 

Al  principio  della  valle  della  Dranze  le  roccie  levigate  danno 
chiaro  indizio  dell'antico  dominio  di  ghiacciai.  Alla  Cantina  posta  a 
meno  di  mezz'  ora  sotto  al  colle  incomincia  una  via  discretamente 
carrozzabile  che  si  fa  migliore  nel  basso.  Ivi  si  trovò  un  calesse 
che  per  lire  20  ci  portò  sino  a  Martigny,  ove  in  causa  d'una  lunga 
fermata  non  giungemmo  che  alle  2  '/a.  Un  vento  furioso  a  refoli 
sollevava  nembi  di  polvere 


512  !'•    r.lOUDANO. 

La  slessa  sera  partiva  con  1'  uUiiuo  convoglio  della  ferrovia  che 
per  ora  termina  a  Sion.  Qui  fortunatamente  slava  pronta  la  dili- 
genza del  Sempione  ,  sulla  quale  avendo  trovato  posti  e  viaggiando 
tutta  la  notte  giunsi  alle  H  Vj  ant.  del  19  a  Viege  o  VVisp. 

Il  tempo  era  mutato  ed  il  cielo  annuvolilo  e  piovoso.  Decisi  tut- 
tavia di  partire  per  Zermalt  e  ad  agevolare  il  viaggio  mandai  La- 
berge  alla  ricerca  d'un  quadrupede  sellato.  Alle  8  '/j  un  buon  mulo 
era  in  pronto  e  partimmo.  Via  facendo  il  tempo  si  rischiarò  e  potei 
tuttavia  godere  la  vista  della  lunga  vallata  della  VVisp,  di  carattere 
affatto  svizzero.  La  strada  quantunque  non  carrozzabile ,  è  comoda  e 
mantenuta  in  ottimo  stato.  Si  contano  da  Viége  a  Zermatt  9  ore  di 
cammino;  tuttavia,  malgrado  una  fermata  di  1  Va  a  S. INicolò,  vi  giunsi 
prima  delle  6. 

Nella  valle  della  Dranze  scendendo  a  Martigny  io  aveva  ancora 
veduti  gli  strali  del  terreno  rialzati  verso  la  catena  del  iMonbianco; 
alla  metà  della  valle  della  Wisp  li  osservai  rialzali  in  senso  opposto, 
cioè  precisamente  verso  il  secondo  gigante  Alpino  il  Monrosa. 

Zermatt  è  ora  il  centro  delle  escursioni  a  questo  monte  e  suoi 
dintorni.  Possiede  due  buoni  alberghi,  il  Moncervino  ed  il  Monrosae^ 
quest'  ultimo  tiene  una  succursuale  sul  prossimo  monte  del  HilTel  a 
2  ore  circa  di  salita  sopra  il  villaggio.  Tutto  era  pieno  di  viaggiatori, 
per  grandissima  parte  inglesi.  Ovunque  si  giri  nelle  Alpi  si  trovano 
a  notte  i  turisti  di  questa  nazione:  giovani  vigorosi,  uomini  provetti, 
donzelle  e  matrone  armate  dell'indispensabile  bastone  ferrato,  s'in- 
contrano in  ogni  sito  nelle  valli  e  sui  ghiacciai.  Così  nobile  moda  in- 
valsa in  quegli  isolani,  è  pure  un  segno  non  ultimo  di  loro  superiorità. 

Il  tempo  già  vario  nel  giorno  19  fu  cattivo  e  piovoso  gran  parte 
del  20,  soffiando  impetuoso  sull'alto  il  vento  del  S.  0.  apportatore 
di  nubi.  Nel  pomeriggio  tuttavia  potei  visitare  il  piede  del  grande 
ghiacciaio  di  IJoden  ossia  del  Monrosa,  che  trovasi  a  circa  ^/z,  d'ora 
dal  villaggio.  Le  guglie  di  ghiaccio  verde-azzurro  di  cui  è  irlo 
presentano  un  bel  contrasto  in  mezzo  ad  una  scena  di  rupi  e  di 
abeli.  Mi  colpi  il  vedere  che  la  morena  terminale  di  quest'immenso 
ghiacciaio  fosse  piccolissima  ,  ma  ne  fui  capacitato  udendo  che  il 
medesimo  da  molti  anni  avanzava  a  vece  di   retrocedere.  Infatti  di- 


ASCF.NSIONt;    DEI.   MONHIXNtn  315 

versi  antichissimi  capannoni  da  fieno  erano  oramai  in  pericolo  di 
venire  asportati.  —  In  quei  dintorni,  e  particolarmente  sulla  pendice 
del  Riffcl ,  cresce  rigoglioso  il  pino  Cembro ,  insieme  al  larice  cui 
giunge  a  pareggiare  in  altezza. 

Il  mattino  del  21  era  limpido,  e  per  la  prima  volta  potei  vedere 
la  punta  del  Gran  Cervino  o  Matlor  Horn  che  da  Zermatt  appare  ar- 
ditissima. iMi  avviai  tosto  al  Rlffel  per  di  là  salire  il  Gornergral  :  ma 
il  vento  meridionale  regnava  tuttora  e  verso  le  8  folte  nebbie  va- 
ganti ,  già  velavano  una  parte  dei  monti.  Giunto  sul  Corner,  dopo 
h  ore  di  lento  e  comodo  ascendere,  potei  tuttavia  godere  l'immenso 
panorama  di  ghiacciai ,  di  candide  cime  ,  e  di  colli  nevosi  che  il 
gruppo  del  Rosa  appresenta  a  quella  stazione  centrale.  Osservando 
poi  di  colà  quei  tanti  picchi  (ivi  delti  corni),  che  in  lontana  corona 
s'innalzano  intorno  dal  N.  E.  al  S.  0.,  il  Rirapfisch-horn,  il  Miltags- 
horn  ,  il  VVeiss-horn  ,  la  Dent-blanche  ,  ed  infine  lo  stesso  ardito 
Matler-horn  o  Gran  Cervino  ed  il  largo  Breithorn  ;  si  vedono  essi 
come  formati  d'una  continua  sovrapposizione  di  banchi  rialzali  d'ogni 
parte  verso  la  cima  superiore  del  Monrosa,  come  verso  un  centro 
di  sollevamento.  La  formazione  comprende  una  successione  di  scisti 
micacei,  di  scisti  verdognoli  o  serpentinosi,  e  di  calcari  intercalati. 

Ove  il  tempo  fosse  slato  al  bello,  una  escursione  a  qualche  punto 
del  Rosa  ed  anche  sulla  cima  superiore  slava  nel  mio  piano ,  e  la 
mia  guida  Laberge  desiderosa  di  fare  anche  tale  ascensione,  mi  an- 
dava spronando  a  profittare  di  una  brigata  d'inglesi  che  si  doveva 
organizzare  pel  domani.  Ma  pur  troppo  il  tempo  che  ci  avea  favoriti 
al  Monbianco  s' era  fatto  contrario  :  durava  il  vento  caldo  -  ed  io  era 
fisso  a  non  tentare  simile  ascensione  senza  la  probabilità  di  un  tempo 
bellissimo.  11  fatto  mi  diede  ragione  perchè ,  come  seppi  di  poi ,  la 
brigata,  la  quale  pur  volle  partire,  giunta  ai  due  terzi  del  cammino, 
dovette  retrocedere  ,  dopo  aver  sofferte  gratis  le  sevizie  della  tor- 
menta alpina. 

DA  ZERMATT  A  GRESSONEY. 

lo  avea  allora  deciso  di  varcare  il  colle  di  St.  Théodule,  e  lasciai 


Hìh  F.    GIORDANO. 

perciò  Zerniatt  l'indomani  22  alle  4  V2  del  mattino  con  un  portatore 
supplementare  che  dovea  accompagnarmi  fino  a  Gressoney.  Il  cielo 
era  leggiermente  velato  nell'alto,  ed  il  solito  vento  soffiava  ad  inter- 
valli. Il  ghiacciaio  che  trovasi  al  eolle  di  St.  Théodule  è,  salvo  in 
pochi  tratti  ,  quasi  piano  e  tutto  ricoperto  di  neve:  può  dirsi  scevro 
di  pericoli ,  ma  tuttavia  alcune  fessure  coperte  esigono  di  non  di- 
menticare affatto  le  precauzioni  ed  anche  l' uso  della  fune.  Tale 
passo  alto  3320  metri  sul  mare,  è  ora  l'uno  dei  più  frequentali  delle 
alpi  da  ogni  categoria  di  viaggiatori  pedestri,  comprese  le  donne.  In 
quel  giorno  istesso  passarono  a  piedi  da  Zermatt  a  Breuil  due  si- 
gnore inglesi,  ed  altre  due  ne  incontrai  che  andavano  in  senso  in- 
verso ,  ma  in  sedia  gestatoria.  Questo  modo  quasi  indiano  praticalo 
sui  ghiacciai  delle  Alpi,  produce  qualche  sorpresa. 

Al  colle  esistono  ora  due  baracche,  l'antica  in  muratura,  ove 
durante  tre  mesi  si  tiene  una  specie  di  bettolino,  ed  un'altra  di  legno 
restaurata  da  poco.  Quesl'  ultima  era  occupata  da  Dolfus-d'Hausset 
di  Mulhouse  ed  altri  tre  scienziati  venuti  da  qualche  giorno  a  stabi- 
lirsi in  quel  sito  con  una  massa  di  strumenti  per  compiere  studii 
sulle  alture  vicine,  ma  invero  la  scella  del  tempo  era  siala  infelice. 

Uscendo  dalla  baracca  ove  si  slava  prendendo  un  vino  caldo,  ve- 
diamo il  colle  lutto  avvolto  di  nebbia.  Procedere  oltre  verso  le  al- 
ture delle  Cimes  Blanches  era  divenuto  impossibile  con  quel  tempo 
onde,  scendemmo  diretti  nella  valle  italiana  di  Tournanche.  Quesla 
discesa  falla  assai  rapidamente  non  durò  che  1  ora  '//»  ed  alle  1 1  '/^  già 
eravamo  nell'albergo  di  Breuil,  che  sta  sotto  al  colle  in  capo  alla 
valle.  La  traversata  da  Zermalt,  escluse  due  fermale  per  mangiare, 
ci  prese  non  più  di  ore  B  ^/.4. 

Che  siamo  nuovamente  in  Italia  si  conosce  qui ,  non  già  dalla  lin- 
gua parlata,  ma  piuttosto  dalla  solila  cucina  di  genere  pasticciato  con 
grande  uso  dell'insipida  carne  di  vitello  e  di  tetre  salse  che  coprono 
ogni  vivanda. 

Il  cielo  rischiarandosi  a  brevi  intervalli  mi  lasciò  scorgere  n)eglio 
la  struttura  del  gran  Cervino,  il  quale  non  altro  pare  che  l'ultimo 
picco  dell'aspro  contrafforte  di  terreni  slratilicati ,  il  quale  sorge  tra 
la  valle  Tournanche  e  quella  Pellina    -—  Per  eccezione  al  fatto  gè- 


ASCniNSlONK    DKr,    MONBIANCO  5  1  5 

nerale  questo  picco  arditissimo  presenta  quindi  verso  l'Italia  il  dorso 
inen  ripido  e  per  cui  sarà  forse  dato  di  raggiungerne  il  vertice  tut- 
tora inaccesso.  —  Nel  pomeriggio  il  tempo  si  fece  più  fosco  e  le 
bellissime  vacche  pascolanti  nei  dintorni  scuotevano  il  capo,  ciò  die 
si  ritiene  indizio  di  pioggia.  Questa  infalli  non  tardò  e  segui  a  ri- 
prese tutta  la  notte  e  la  domane  2,3  ,  durando  pure  violento  il  soffio 
meridionale  che  creava  continue  nubi  ai  monti.  Tale  pioggia  era  at- 
tesa ansiosamente  dai  pastori,  poiché  una  ostinata  siccità  avea  quasi 
ovunque  bruciali  gli  alti  pascoli  alpini:  ma  essa  rendeva  sempre 
meno  piacevole  il  mio  viaggio  e  mi  fece  perdere  lutto  il  23  nell'al- 
bergo di  Breuil.  Quest'albergo  così  isolato  al  piede  del  Théodule,  a 
malgrado  della  sua  cucina  ancora  troppo  italiana,  può  dirsi  una  vera 
provvidenza  pei  viaggiatori  alpini  ed  è  condotto  da  una  famiglia 
amabilissima. 

Il  giorno  24  sorgeva  più  chiaro  e  fresco  malgrado  che  molle  nubi 
tuttora  varcassero  sulla  montagna.  Alle  6  'A2  partii  diretto  a  Gres- 
soney.  Dopo  due  ore  di  salita  poco  faticosa  eravamo  sul  colle  detto 
delle  Cimesblanclies ,  ove  occorre  di  attraversare  un  breve  e  facile 
lembo  di  ghiacciaio.  Questo  colle  passa  per  transitabile  coi  muli , 
ma  veramente  non  par  troppo  comodo.  La  vista  deve  essere  stupenda, 
però  le  nebbie  quasi  interamente  me  la  impedirono.  —  Si  cammina 
poscia  su  pendici  nude  e  rocciose  Ira  la  base  del  Breit-horn  a  sinistra 
e  le  aspre  cime  a  destra  del  contrafforte  che  divide  la  valle  Tour- 
nanche  da  quella  del  Challant.  Diversi  laghetti  nella  località  di 
Aventina  ricevono  gli  scoli  dei  ghiacciai  della  catena  del  Rosa  che 
cadono  ripidissimi  sul  nostro  versante.  A  vece  di  scendere  a  S.  Gia- 
como d'Ays  teniamo  in  alto  a  sinistra  ed  alle  li  giungiamo  al  piede 
del  ghiacciaio  che  scende  dai  Gemini  e  dove  hanno  origine  il  Chal- 
lant e  la  valle  di  lai  nome.  Un  breve  piano  e  fresche  sorgenti  ci 
invitano  alla  colezione.  Notai  qui  come  altrove  che  queste  limpide 
acque  scaturienti  dal  piede  degli  ammassi  di  macerie  rocciose  ,  pos- 
sedono  una  temperatura  di  b  a  6.*^  —  Dopo  circa  2  ore  ripartiama 
salendo  nella  direzione  del  colle  di  Belta-furca  sul  contrafforte  che 
divide  la  valle  di  Challant  de  quella  di  Gressoney  ossia  della  Lesa , 
ed  alle  3  siamo  al  colle.  Intanto  il  vento  fresco  del  nord  avea  preso 
dominio  ed  il  cielo  si  andava  rasserenando  ma  per  me  troppo  tardr. 


310  F.    GIOUDANO  . 

I  conlralTorti  che  fiancheggiano  le  valli  Tournanche ,  Challant,  e 
della  Lesa,  da  me  atlraversati  ,  sono  tutti  costituiti  nella  loro  parte 
superiore  dalla  stessa  formazione  sedimentare  antica  più  o  meno 
metamorfosata,  cioè  scisti  micacei,  che  forman  le  vette,  sotto  a  que- 
sti banchi  calcarei ,  e  sotto  a  questi  ancora  altri  scisti ,  ora  micacei 
ora  verdastri,  di  aspetto  anfibolico  o  serpentinoso.  I  banchi  son  tulli 
regolarmente  raddrizzati  verso  lo  stesso  Monrosa  ,  e  questa  inclina- 
zione prosegue  ancora  a  vedersi  sui  contrafforti  di  Alagna  e  di  .Ma- 
eugnaga  ove  sono  più  frequenti  li  scisti  verdi  anfibolici ,  clorilosi  e 
serpentinosi.  Verso  Macugnaga  ,  però  incomincia  a  predominare  la 
gneiss  che  forma  la  base  ed  il  nocciolo  stesso  del  Monrosa.  Intanto 
da  ciò  che  potei  rapidamente  osservare  concludo  che  questo  gran 
monte  trovasi,  come  la  catena  del  Monbianco,  al  centro  d'un  va- 
stissimo sollevamento  il  quale  produsse  un'infinità  di  altissimi  picchi, 
tra  cui  lo  sfesso  Cervino. 

Scendendo  dalla  Betta-furca  si  può  vedere  il  piede  del  ghiacciaio 
della  Lesa,  Alle  4  Va  eravamo  a  Gressoney  Trinità,  patria  dello  Zum- 
stein  ispettore  forestale  testé  morto,  e  che  nel  i820  saliva  per 
primo  una  delle  punte  del  Rosa.  Alle  6  giungemmo  a  Gressoney 
S.  Giovanni  nell'albergo  dello  a  me  già  noto  Delapierre.  Quest'uomo 
infaticabile  e  che  sempre  vidi  a  capo  nudo,  zelante  guida  ed  alberga- 
tore ad  un  tempo,  ridusse  omai  il  suo  ostello  al  confortevole  degli  ul- 
tramontani. Con  tali  aiuti  la  valle  di  Gressoney  ,  bellissima  tra  le 
nostre  valli  alpine  ,  può  divenire  un  comodo  punto  di  partenza  per 
interessanti  escursioni  al  secondo  Gigante  della  catena. 

Nel  giorno  seguente  (26)  il  tempo  era  bello  ed  al  mattino  la  tem- 
peratura in  Gressoney  segnava  Io  zero.  Discesi  per  la  prima  volta 
tutta  la  valle  della  Lesa  sino  a  Ponte  S.  Martino  ,  ove  quella  sbocca 
nella  vallata  d'Aosta:  ciò  esige  circa  6  ore.  Scisti  verdi  anfibolici  o 
serpentinosi  sono  dominanti  nell'  allo  della  Valle  e  li  micacisti  nella 
parte  inferiore.  Sull'  età  relaliva  di  questi  ultimi  non  potei  farmi 
una  giusta  idea  nella  mia  rapida  discesa  ;  essi  però  ben  potrebbero 
costituire  la  base  su  cui  riposa  la  formazione  scistoso-calcarea  delle 
sommità  vedute  il  giorno  prima.  Non  parlo  delle  traccie  degli  an- 
tichi potentissimi  ghiacciai  che  ad  ogni  passo  ed  evidenti  s'incontrano. 


ASCENSIONE    DEL   MOKBUNCO  5  I  7 

Dopo  una  fermata  in  Ponlc  S.  Martino  nella  ferriera  della  genti- 
lissima famiglia  Mongenet,  partii  alle  K  pom.  per  Torino  dove  giunsi 
la  stessa  sera  con  la  ferrovia  d'Ivrea. 

Pochi  giorni  dopo,  cioè  il  7  settembre  ebbi  occasione  di  fare  una 
breve  ma  interessante  escursione  pedestre  dal  Santuario  di  Graglia 
ad  Ivrea  insieme  ad  illustre  compagnia,  cioè  il  geologo  Wallers- 
hausen  autore  della  magnifica  carta  dell'  Etna  ad  altri  naturalisti , 
tra  cui  il  mio  amico  B.  Gastaldi  che  fece  profondi  studii  sui  nostri 
antichi  ghiacciai  e  particolarmente  su  quello  immenso  che  copriva 
tutta  la  valle  d'  Aosta.  Questo  terminava  nella  pianura  oltre  Ivrea 
verso  Caluso  e  Salussola  ,  e  lasciò  Iraccie  colossali  ,  tra  cui  mara- 
vìglìosa  la  così  detta  Serra.  Tale  collina  lunga  più  di  20  chilo- 
metri è  per  gran  parte  regolarmente  inclinata  dal  villaggio  di  An- 
drate  ove  ha  principio  ,  sino  alla  pianura  sotto  Cavaglià  ,  dove 
ha  termine  ,  non  è  che  la  morena  terminale  sinistra  dell'  antico 
ghiacciaio.  1  massi  angolosi  e  li  detriti  d' ogni  dimensione  che 
la  costituiscono  offrono  campioni  delle  roccie  del  fianco  sinistro  di 
tutta  la  valle  d'  Aosta  e  vi  potei  facilmente  riconoscere  come  più 
frequenti  il  micascisto  e  li  scisti  verdi  serpenlinosi  delle  ultime  e  più 
vicine  valli  da  me  visitale.  I  ciottoli  rigati  crescono  di  numero  come 
è  naturale  scendendo  dalla  Serra  verso  il  fondo  della  valle,  ove  sta 
Ivrea  e  presso  a  questa  città  le  roccie  dioritiche  levigale  e  striate 
sono  la  testimonianza  evidente  del  passaggio  di  quella  massa  di 
ghiaccio  che  misurava  600  e  più  metri  d'altezza.  Quest'ultima  escur- 
sione fu  per  me  opportuno  complemento  del  viaggio  eseguito  lungo 
la  giogaia  delle  Alpi  Pennine  ed  io  fui  beato  d'aver  cosi  potuto  os- 
servare intorno  ad  Ivrea  l'ultima  fase  d'un  gran  fenomeno  geologico 
di  cui  avea  poco  prima  sulle  più  alte  e  lontane  cime  della  gran 
valle  mirate  le  origini. 

Termino  con  breve  osservazione  riassuntiva  questo  già  lungo  rac- 
conto. Dalle  notizie  topografiche  e  geologiche,  benché  poche  e  som- 
marie, che  trailo  tratto  inserii,  può  emergere  quante  e  quali  lacune 
ancora  esistano  nello  studio  delle  nostre  Alpi.  Circa  alla  geologia 
particolarmente  osserverò  che  su  certe  carte  si  vedono  indicate  non 
poche  distinzioni  più  che  problematiche.  Zone  di  scisti  anfìbolici ,  di 


518  F.   GIORDANO,   ASCENSIONE   DEL  JIONBIANCO 

scisti  serpentinosi,  di  gneiss  o  di  altre  roccie  più  o  meno  melamor- 
ficlie  sono  segnate  con  colori  speciali  che  darebbero  l'idea  di  locali 
sollevauienli  od  eruzioni,  mentre  sono  evidentemente  intercalale  in 
regolare  stratificazione  ai  circostanti  terreni,  e  fan  parte  della  slessa 
formazione  geologica.  Se  la  caria  ha  da  essere  non  geognoslica  o 
petrologica  ma  veramente  geologica,  <;ioè  indicatrice  delle  formazioni 
di  e|)oca  diversa  ,  cerle  distinzioni  sono  inammissibili  e  si  può  cre- 
dere che  sUulil  ulteriori  ne  faranno  scomparire  non  pochi  colori ,  li 
quali  non  hanno  ragione  di  esistere. 

iMa  per  tali  riforme,  come  per  quelle  relative  alla  topografia  e  ad 
altri  rami  delle  scienze  naturali,  è  necessario  anzitulto  il  percorrere 
dalla  base  alle  velie,  e  sin  negli  estremi  loro  recessi  glaciali,  gli  aspri 
monti;  e  cerlamenle  sarà  dato  soltanto  a  vigorosi  ed  eruditi  alpinisti 
lo  eseguire  coscenziosanjente  simile  compilo. 

Concludo  infine  sulla  necessità  che  la  direzione  del  Club-Alpino 
italiano  abbozzi  almeno  un  piano  di  studii  e  per  facilitarli  prosiegua  a 
promuovere  la  creazione  di  baracche  di  rifugio  in  sili  opportuni. 
Tra  questi  poi  sono  da  raccomandare  specialmente  alcune  Ira  le 
vette  più  alle  e  sublimi  onde  riesca  omai  possibile  il  trovarvisi  nelle 
ore  in  cui  la  chiarezza  dell'  atmosfera  permette  le  più  interessanti 
osservazioni  ed  insieme  un  degno  conijìenso  a  tanta  fatica  e  dispendio. 

Quanto  alle  grandi  ascensioni  contro  cui  si  ode  ancora  frequente 
il  rimprovero  di  pericoli  sproporzionati  all'utile  ed  al  piacere  che  uè 
deriva,  è  tempo  si  sappia  che  con  la  pratica  oggidì  j)osseduta  delle 
difficoltà  ,  queste  divennero  assai  meno  formidabili  ,  e  che  gli  infor- 
tunii  sono  rarissimi  e  quasi  lutti  dovuti  all'imprudenza.  Che  poi  la  sod- 
disfazione non  valga  la  fatica ,  è  cosa  che  non  potrà  mai  consentire 
qualsiasi  uomo  appena  sensibile  agli  spettacoli  della  grandiosa  natura. 
Torino,  settembre  ^8^)'^. 


Nota.  —  Può  desiderarsi  di  saper  ([uaiilo  cosli  l'ascensioni;  del  Monbianco  da  Cor- 
maggiore  ritornando  poi  da  Cliamouiiix  pel  Colle-dei-Glganle  siccome  io  feci.  Tariffe  per 
simili  viaggi  non  esistono  precisamente,  ma  le  guide  soglionsi  regolare  sulle  usanze  di 
Chamounix.  Io  che  disponeva  di  5  uomini,  e  pagando  largamente,  spesi  all' incirca  750 
lire,  di  cui  quasi  500  tra  paghe  e  mancie,  ed  il  resto  in  provviste  d'ogni  genere.  Credo 
però  che  quando  tal  giro  divenisse  più  frequente,  potendosi  fare  d'altronde  con  minor 
personale,  basterohtjcro  da  500  a  000  lire. 


INDICE 


RIUNIONE  STRAORDINARIA  A  BIELLA 


Elenco  dei  Sooj  che  hanno  fatto  parte  di  questa  Riunione  Pag.  3 

Seduta  generale  del  3  settembre «  7 

Seduta  del  H  settembre 5j  17 

Seduta  del  S  settembre »  28 

Seduta  generale  del  6  settembre »  U6 

Sella  Quintino.  Discorso  d' apertura »  35 

CoRNALiA.  Sull'  origine  e  sullo  sviluppo  della  Società  ita- 
liana di  scienze  naturali «  81 

LiOY.  Cause  di  un'  invasione  di  ditteri^  eec »  90 

Oehl.  Influenza  termica  dei   fragili  sulla  cavità  dell'  ad- 
dome   ,5  gii. 

Sella   Eugumo.  Sopra  alcuni  coleotteri   che  s'incontrano 

nel  Biellese »  105 

Salvadori.   Interno  ad  alcune  specie  nuove  o  poco  cono- 
sciute d'uccelli  del  Museo  di  Torino «149 

Caruel.  Nota  per  servire  alla  storia  dei  Collema  ...»  163 

LioY.  Di  una  stazione  lacustre  scoperta  nel  lago  di  Fimon.     «  167 

IssEL.  Di  una  caverna  ossifera  di  Finale «  173 

De  Filippi.  Riassunto  del  catalogo  degli  animali  vertebrati 

della  Persia^  ecc ?>  184 


5 '20  l.NDICE 

Ro.NDAM,  Sopra  tre  insetti  bialati  che  rodono  il  culmo  dei 

cereali Pacr.     187 

Detfo  Caso  di  malattia  di  petto  con  espulsione  di  larve 

d'insetti »j      191 

Bellotti.  Risultato  di  allevamenti  di  bachi  per  averne  se- 

mente  sana »      197 

Haiui.vger.  Recenti  lavori  dell' Istilulo  geologico  di  Vienna  »  205 
CoR^ALiA.  Di  ima  terraniara  recentemente  trovata  a  Salso 

Maggiore^  ecc »     208 

Balsamo-Ciuvelli.  Di  una  vertebre  fossile  di  rettile^  ecc,  .  »  210 
Stoppam.  Risultati  geologici  dedotti  dallo  studio  delle  grandi 

bivalve  cardiformi^  ecc »     213 

Trompeo.  Saggio  di  osservazioni  sul  circondario  biellese.  «  267 
De  Filippi.  Riassunto  di  alcune  osservazioni  sulla  Persia 

occidentale »      279 

Giordano.  Ascensione  del  Monbianco^  ecc »     28K 


— :<3>i38S"i- 


ERRATA-COKUIOE 


Pagina  178  Un.  31  (tav.  I,  fìg.  1)  leggi   (tav.  I,  fig.  6) 

179  lin.    3  fig.  2   (tav.  I)       "      fig.  5    (tav.  I) 

.       181  lin.  14,  15,  17,  19,       (tav.  II)  "  (tav.  I) 


Carill'i      Siillii   Sloriii    dpt  Ciillcniii 


«Iella  Soc"  ilal'di  S.  '  .\al'.\ol.VII.T,,v"j" 


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Isspl   (iroHa  ossifera  di  Finale  . 


Atli  della  S.ir  !■  ilal  •  di  Se"  iiaK  Voi  VH  in\  I 


/  i".  J  ^    Oxé-a  /morale  rarto/fe  nel/a  tìro/ta  (l/J-ma/f. 
ti  e  ff    Tiòìa  e  femore  //mani  irora/f'-  izeUtì  (truffa  f////ha/e  . 


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Stoppam,  Sull<'  liiv.ilvi  ijii-dironui 


Atlidcllii  Soi'icl-i  il.iliiimidi  scioMzc  imluiali,  Voi  Yll.Tav.'2 


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